28mar13 142C1
Je
viens de lire cette superbe entrée qui me touche dans l'isolement où je
me trouve.
Spontanément, j'ai envie de l'apprendre par cœur
pour réenclencher la mission au fond de moi et aller au-devant des
autres.
Merci beaucoup
Votre frère qui vous aime.
Vincent
O. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Je suis très ému. Il y avait si longtemps...
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28mar13
142C2
Merci, frère
aîné, pour cette nouvelle exhortation à aller de l'avant.
D'oser
encore et toujours être "l'image
et ressemblance pour le sublime Idéal" !
Vos
mots sont ceux d'un frère, mais aussi ceux d'un ami ou d'un père à ses
enfants pour les guider et leur donner envie d'acquérir davantage le
courage de se battre contre soi-même et contre le monde avec nos armes
que sont la pénitence
et le
témoignage.
Encore merci pour vos 39 ans de
constance et de fidélité à "l'Idéal", le plus beau combat à vivre dans
notre vie.
Vous êtes pour moi, pour nous, l'exemple du
courage et de l'audace.
Liliane Y. du Nord-Pas de Calais
|
28mar13 142C3
Je
rebondis sur votre réponse à Didier Roger du Brésil [141C27] où vous
dîtes très justement :
"Les choses ne sont pas si simple
(...) Le système n’est ni l’inventeur, ni le propriétaire [de
la radio-télévision]. C’est bien la nation qui paie et les individus
ont des droits, ce qui est légitime."
Mais le système ne
partage pas, et pourtant nous sommes en démocratie… »
Et
justement hier soir tard sur la chaîne "Public senat" Daniel
Cohn-Bendit disait qu’il avait fait 9 ans de télé en Allemagne et sur
Arte et on lui avait dit d’arrêter invoquant qu’il ne pouvait pas faire
de la politique et animer des débats télévisé (pour son image!). Il
regrette d’avoir dû arrêter, car ces échanges n’opposaient pas les gens
sur les plateaux comme c'est le cas habituellement.
Je
pense qu’il y a effectivement les intérêts des lobbies derrière les
média. Du coup, cela crée des intérêts à protéger, listes noires,
intimidations par la censure (silence, pression ou lynchage
médiatique), etc.
Que nos idées de fond sur l’éducation,
l’économie, les sciences, sont en contradiction de développement quant
aux quêtes de la république qui visent des intérêts, c’est évidemment
ce qui saute aux yeux. Cependant nous sommes très éloignés aujourd’hui
de la spiritualité dans l’homme à laquelle notre nature originelle nous
appelle. Donc il n’y a aucun mal à faire le Bien et à raviver
l’amour, le pardon, paix, liberté absolue dans nos vies sociales.
Il
y a un manque évident. La télévision est vide d'humanité: tellement de
blabla, d’artifices, d'émotion calculés. Un sujet d’un quart d’heure
dure 1h3O avec la publicité et cela créé un vide en communication
qualitatif, en ouverture vers le prochain.
Prophète et
croyants combattent
avec leurs biens et leurs personnes (Coran IX/88)
Voilà que nos personnes se
développent et créént un tout sensé. C’est ce terrain que nous apporte La Révélation d’Arès
et que nous innovons et dont nous sentons la force, qu'il nous
faudrait rendre. Mais dans un premier temps il nous faut nous préparer
à l'adversité réflexe du dérangement ! Le maniement de la télé et son
fonctionnement en vase clos est bien rodée.
Comme vous
dîtes à Éric D: "Ils ont dressé un mur d'absurdité entre eux et le
monde. Il faut vraiment un gros, gros, bruit, pour ébranler ce mur et
attirer leur attention. Nous devons chercher à produire ce bruit."
Dans
"Nous croyons,Nous ne croyons pas" vous aviez dit :
"Finalement, si le système disparaît, ce n’est pas parce que
l’on est contre c’est parce qu’on nous a donné les moyens d’un
dépassement." et cette réalité est constructive, puisque nous baignons
aujourd'hui dans le vide du système et on voit la religion
faire son théâtre toujours dogmatique et soucieuse de la bonne image,
pareillement.
Je pense aux décorateurs et
costumières (ou costumiers) du Vatican, comme on a vu récemment, qui
déplace ce vide en illusion.
Nos travaux sont de vrais
moteurs à transformer et à ouvrir les consciences.
Bon
courage à tous qui portent cette dynamique dans tous les media que ce
soit.
Véra Resse d'Ile de France
|
29mar13 142C4
"Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes"
Oui, absolument tout !
La moisson est un acte d'amour, voilà mon vrai bonheur.
Je suis une apôtre !
Annie L.-J. d'Ile de France.
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29mar13 142C5
J'ai remarqué que vous venez de remplacer "Dites à tout humain de
rencontre" par "Dites à tout humain que vous rencontrez."
Je ne vois pas la différence entre les deux.
Y a-t-il une raison pour ce changement ?
Cela dit, je vous félicite pour cette très belle entrée 142. Vous dites
que vous n'êtes pas écrivain, et je pense que vous êtes sincère, mais
ce n'est pas mon avis. Ce blog monte en puissance. Les entrées
deviennent toutes meilleures les uns que les autres. Merci.
Édouard H. d'Île de France
|
Réponse
:
Oui, j'ai remplacé "Dites à tout humain de rencontre" par "Dites à tout
humain que vous rencontrez", parce qu'une publicité parasite s'est
emparée du mot "rencontre", l'a teinté en bleu et souligné deux fois
pour en faire une lien qui, quand on clique, conduit à une publicité de
club ou d'agence de rencontre entre hommes et femmes. C'est la première
fois que je vois un website s'emparer d'un mot de mes textes pour s'en
servir comme balise qui conduit à lui.
|
29mar13 142C6
Merci
Philippe G.
|
Réponse
:
Êtes-vous déjà un missionnaire, Philippe ? Si oui, j'espère que cette
entrée inspirera votre mission.
Si vous ne l'êtes pas encore, j'espère que cette entrée
vous fera franchir le pas. Bonne réussite !
|
29mar13 142C7
La nouvelle assemblée
est l’homme lui-même, une société idéale symbole de mission universelle
que chaque être humain doit réaliser en lui-même.
La
Révélation d’Arès m’a donné la clé. Je ne laisse pas cette
clé se rouiller par mes principes inférieurs mais [je la laisse rester
inoxydable] par l’activation des principes supérieurs .
J'ai embrassé la spiritualité arésienne depuis le tout début des
apparitions, si bien que j'applique dans la mesure du possible comme je
le peux, l'appel historique de 1974.
J’agis, j’avertis le monde de ce message depuis des années déjà. Je
rencontre des difficultés puisque nous n’avons pas les mêmes
compréhensions, les mêmes niveaux spirituels entre les uns et les
autres.
Je traverse des souffrances, des blessures, mais tant pis si parfois
j’ai mal. Je les dépasse, je pense à Jésus sur la croix et à tous ceux
qui souffrent sur cette terre.
Je reste délicate avec ma famille. Ceux qui ne me comprennent
pas je ne les abandonne pas pour autant. J’évite de les faire souffrir
par mon comportement missionnaire et je leur
donne continuellement mon amour et je crois que l'amour qui
soulève les montagnes est plus important que la foi.
Les miens parents etc. et moi-même nous nous respectons dans
la diversité des opinions.
Dans l’urgence de la mission je m’analyse, je vois mes limites et mes
capacités, puis je rassemble mes forces pour repartir avec une énergie
nouvelle.
Je t’ai dit
: le Semeur est passé. Je ne t’envoie pas aux semailles, mais à la
moisson (Rév d’Arès 6/2).
Mary de Bretagne-Sud.
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29mar13 142C8
Je reviens de faire quelques courses et poster une lettre que je vous
ai écrite ce matin.
Je consulte à l'instant votre blog et je découvre cette magnifique
entrée que je reçois comme une bouffée d'oxygène, comme un ballon
d'amour.
Je vais la relire et la relire pour bien m'en imprégner, car
vous êtes le messager que Dieu nous envoie.
J'écrirai plus tard un commentaire plus construit mais je n'ai pu
m'empêcher cette réaction à vif.
Merci infiniment, frère Michel, de faire circuler la Vie et de nous
prendre par la main comme un grand frère, qui que nous
soyons.
C'est sûr, ensemble nous pouvons transformer le monde et nous-mêmes, à
condition de renoncer à nos occupations routinières et aliénantes et
d'aller avec joie à la rencontre de tous nos frères assoiffés qui
attendent autre chose que cette eau insipide qu'on leur propose depuis
des siècles et des siècles.
Alleluia! Dieu est Grand!
Maryse B de Martinique
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29mar13 142C9
Quel cadeau cette entrée !
Je peux dire que j'ai vécu toute cette période de dix jours, une
véritable rencontre de
Vie, et je ressens cette entrée comme une réponse à un
voeu profond. Une synergie, une Grâce!
Béni soit notre Beau Message. Merci à vous, frère Michel.
Bien malade, sauf deux jours de soins nécessaires, j'ai mis les
microbes sous camisole médicamenteuse, dans un placard, et comme dirait
ma fille, j'ai pris des "vies" (là où je pouvais les prendre), dans ma
prière renouvelée, parfois difficile, par mes lectures fréquentes de la
Parole ; et avec le bonheur de me sentir remise sur pied
grâce au Père; étant très seule, j''ai pris le reste de Force que
j'avais en moi... ou des résidus de Force ?
Bref ! À l'instant même où je mettais le nez dehors, tout était déjà
différent, j'étais encore faible, mais ma pensée était à ma Moisson, je ne
souffrais plus! Je me suis souvenue que Jésus disait :
Ne craignez
rien de ce qui tue le corps mais qui tue l'âme ? (Matthieu 10/28)
Aucun ne tergiversait, la confiance s'installait par le fait même de
suivre Jésus.
Vous êtes le
sel de la terre, si le sel vient à s'affadir, avec quoi le salera-t-on
? et aussi : vous êtes la Lumière du
monde une lampe ne peut être laissée sous
le boisseau... ainsi votre Lumière doit elle briller devant les hommes
(Matthieu 5/13-16),
Et puis c'est la rencontre inespérée: Celle que l'on ne
peut imaginer, parce qu'e rien ne semble vous prédisposer à
cette rencontre, mais la confiance aidant l'instant devient inédit, car
il est béni !
Nul ne peut imaginer cela d'ailleurs, car malgré le froid qui demeure
mais que l'on oublie, l'Essentiel est là ,dans l'instant sacré qui nous
met un peu hors du temps.
Ce fut à chaque instant, à chaque rencontre un véritable moment de
fécondité dans la Beauté
du Bien (Rév. d'Arès
12/4):
Une Beauté
parfois liée à un accueil souriant, parce que la question semble tout
de suite ajustée, perçue comme juste, elle remet en selle quelque chose
d'oublié dans ce monde: la douceur, l'écoute...et alors, le lien se
fait.
Ou bien, c'est par une réflexion attentive autour de la question posée
et qui amène une réflexion; par cet échange qui se dénoue et se
simplifie; de la simplicité vient la détente et la compréhension
partagée.
C'est un réel miracle !
Parfois la rencontre ouvre tout de suite sur l'évidence, la clarté:
celle que le monde ne peut tourner autrement que par le vécu de la
Parole de Dieu, en aimant en faisant la paix, en pardonnant, et par le
retour au fond de soi à l'Image
et la ressemblance de Son Créateur par la pénitence.
Alors que quelques heures auparavant c'était loin d'être
évident, parce qu'il faisait froid et que la solitude est
parfois pesante, ou parce que
l'os se tord... mais là, tout à
coup, cet amour universel qui s'échange en toute simplicité,
dans un tel contraste avec la fadeur du monde et son creux artificiel,
malgré, envers et contre tout ce que l'on peut espérer, ces moments
sont une véritable ode à la vie, un cadeau d'une valeur inestimable.
Ces échanges sont pour moi le symbole même de l'Alliance avec la Vie.
J'ai vécu la plus belle des Moisson,
très seule, mais ô combien
couronnée par la grande bienveillance de paroles aimantes et
humblement rassurantes, car reconnaissante de la qualité du moment.
Qui peut douter que c'est Dieu dans toute son Essence Qui vit et
ressent l'authenticité de cette
Vie au travers de nos
rencontres ?
Qui peut douter que cette synergie en apportant la Vie, nourrit et
réveille quelque part dans le monde une âme en souffrance
et lui
apporte le Bien ?
La Vie même
qu'Il nous enseigne par vous, bien aimé prophète, après
tous ceux de nos messagers prophètes et justes frères et sœurs, revient
au Père et nous engendre à nouveau.
La Vie, en même temps que nous la mettons en marche,s'ouvre
vers une Mer de Vérité
et nous invite à nouveau tel le marin qui arrive
à quai et qui n'a de cesse que de reprendre le large. Qui oserait
désamorcer cette Vie
qui un Jour
inondera l'humanité ?
Que la Main du Créateur nous aide à la fortifier et à la protéger en
nous
et autour de nous.
Merci à Dieu de nous aider à former un peuple. Le peuple voit
une grande Lumière resplendir sur les habitants du sombre pays... oui
nous nous réjouirons à la Moisson (Isaïe 9/1-2). Un
peuple de femmes et
d'hommes libres et déterminés, qui laisseront leur maison et leurs
filets et cesseront de douter de leur capacité à renaitre à la Vie.
Quelle belle leçon de confiance et de simplicité, car jamais
je ne me suis sentie aussi bien "accompagnée".
Danièle du Nord-Pas de Calais
|
29mar13 142C10
Merci pour cette magnifique entrée qui me touche profondement.
Elle correspond vraiment à ce que je veux faire passer dans ma mission.
Vous l'exprimez d'un façon magnifique, ce m'aidera vraiment pour notre
semaine de mission qui débutera la semaine prochaine [à Paris].
Daniel C. d'Île de France
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29mar13 142C11
Je me demande toujours ce qu'il y a de séparation réelle entre la
théologie et la philosophie.
Si
je tombe sur un de vos moissonneurs dans la rue, qui me donne un tract
(ça m'arrive à peu près une fois tous les deux ans) je ne sais jamais
si ce qu'il me dit est de la théologie ou de la philosophie.
Je ne
suis un expert ni dans l'une ni dans l'autre, mais j'ai des difficultés
à vous classer, si je compare avec les missionnaires évangéliques qui
eux font uniquement de la théologie: "Renaître en Christ, etc." Chez
vous, il y a autre chose, une sorte de lien entre la foi et la réalité
quotidienne de l'homme. C'est ce que j'appelle philosophie.
Votre
entrée 142, remarquablement rédigée par quelqu'un qui a vraiment envie
de convaincre et que par là je crois vraiment vrai et sincère,
m'inspire le même sentiment: Quel lien entre mon quotidien et la Sainteté, la Puissance et la
Lumière ?
C'est
très troublant. C'est en tout cas très nouveau. Vous avez une manière
de présenter le côté que vous appelez "dynamique" ou "créateur" de
votre foi ( référence d'autres entrée du blog) avec des mots qui font
plutôt rêver ou rire — vous dites "la foi rêveuse ou hilarante" — et
l'homme que je suis, qui a eu une éducation religieuse autrefois, ne
sait pas très bien où il en est. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à
lire cette entrée 142. Je ne sais pas pourquoi
Jasmin Bar G.
|
Réponse
:
Pour vous répondre il faudrait que nous nous entendions sur ce que vous
appelez philosophie.
Il y a Platon, Aristote, mais aussi Spinoza, Descartes, Hegel, Kant,
Bachelard, Sartre, Foucault, etc., etc.
Je pense, toutefois, que vous
voyez les choses plus simplement.
Simplement, il
y a, par exemple, une opposition radicale entre l'école philosophique
antique qui s'adresse à l'individu pour la transformer dans la
plénitude de sa personne et de sa vie, et l'université qui enseigne la
philosophie comme simple connaissance objectivable pour décerner des
diplômes. Notre philosophie universitaire se trouve toujours à peu
près au niveau qu'elle avait au Moyen Âge. Autrement dit, il ne s'agit
plus pour l'université de former au métier d'homme, si je peux dire,
comme dans l'antiquité, mais de former au métier de clerc, de
professeur, de théoricien.
Nous Pèlerins d'Arès revenons plutôt au concept antique de la
philosophie: Former des hommes et plus précisément des hommes de Bien. Dans
ce sens, Dieu serait pour nous le Philosophe par excellence et ce que
j'écris serait en effet beaucoup plus pétri de philosophie que de
théologie.
Mais par principe nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes pas théologiens.
Au fond, il
n'y a de vraie philosophie que théorique et théoriques nous ne le
sommes pas, sauf peut-être en apparence parce que nous devons bien user
de concepts et de mots abstraits: Bien,
Bonheur, Foi, etc.
Mais ces mots mêmes ont pour nous des sens très concrets. La
Parole de Dieu est très concrète et quand je dis que "Dieu est pour
nous le Philosophe par excellence" je n'exprime pas notre façon de nous
représenter Dieu, mais notre façon d'être nous-mêmes.
Si notre foi contient une part de
philosophie, celle-ci a une dimension tout à fait existentielle et
vitale. Nous ne dissertons pas sur des sujets philosophiques. Cet
aspect de la philosophie ne nous intéresse pas.
|
29mar13 142C12
Apôtres ! Ce terme n’apparaît pas dans La Révélation d’Arès,
où il est remplacé par disciples
(Veillée 5).
Dans vos annotations de La
Révélation d’Arès édition 1995, à 5/2-4 vous
écrivez :
"Il
s'agit ici des disciples de Jésus (22/5). En tout homme est semée une
force latente de renaissance spirituelle, mais à certains hommes,
notamment les Hébreux, a été spécialement adressé l'Appel d'activer et
de déployer cette force. Malgré les patients efforts (Larmes et Sang)
du Très-Haut pour les convertir à la Vérité généreuse et universelle
(28/7), les Hébreux s'obstinèrent à voir dans le peuple élu la seule
nation juive, exclusive et pharisaïque, au lieu d'y voir l'humanité
entière spirituellement libre, évolutive et créatrice. Par Jésus Dieu
tenta une nouvelle fois d'inspirer aux Israëlites un idéal universel.
En vain. Une fois Jésus mort, ressuscité et enlevé au Ciel, ses apôtres
découragés par la résistance des Juifs à l'Évangile crurent s'être
trompés de Champ ; ils partirent sur les terres païennes
qu'ils
évangélisèrent non sans courage et succès mais avec des conséquences
fâcheuses, ce terrain n'ayant pas été préparé. Du mariage sauvage de
l'Évangile avec le paganisme naquirent les enfants malformés dont
l'église est le type."
L'Église se développa sur le modèle des
cultes païens avec leurs clergés, leurs mythologies (cultes des saints
39/4 : écho du culte des héros et demi-dieux), leurs oracles (23/7,
dogmes, théologie, encycliques, etc.), leurs superstitions (21/1,
sacrements : écho de la magie antique). Ainsi le christianisme n'a pas
encore existé, même sur le simple plan de la vertu ; quelle société
"chrétienne" vit selon l'Évangile ? Néanmoins, il ne s'agit plus de
missionner Israël seul, mais la famille abrahamique (juifs, chrétiens,
musulmans, vv. 6-7). Un seul Semeur : Tout croyant doit moissonner,
avec peine autant qu'avec ardeur et piété (37/9), mais le Père seul sème.
Le christianisme évita l'égoïsme national juif, mais il se mit à
"semer"; il généra donc ses propres idées (une religion) au lieu de
seulement moissonner, c.-à-d. au lieu de raviver le fond spirituel qui
doit caractériser toute organisation humaine heureuse, même complexe. J'avais suscité des disciples :
Notons à nouveau le balancement ente le Je de Dieu et le je de Jésus
(n.3/12). Le Père seul parle à Arès, mais Jésus est plus que son
porte-parole ; Jésus fut un des hommes qui mirent leurs pas dans les
Pas de Dieu (2/12, 32/3) et qui remontèrent à leur source divine. Même
si ce n'est pas facile à comprendre (32/5), Jésus s'est fondu en Dieu —
de cela les apôtres furent témoins (v. 2) —. Comme Jésus tout homme est
appelé à devenir christ."
6-7." Prenant les choses comme
elles sont (refus d'Israël d'assumer sa mission universelle,
fourvoiement des apôtres v. 3), le Père Miséricordieux a finalement
semé les friches (v. 5), qui sont devenues le nouveau Champ.
C'est pourquoi Dieu se manifeste en France, loin de l'Orient, sa
traditionnelle terre de Révélation jusqu'alors. Israël reste toutefois
inclus dans le Champ."
Répondant
volontairement au nouvel Appel du Créateur à Arès
d'activer
et de déployer cette force, nous devenons disciples et
apôtres (du grec apostolos qui veut dire
envoyé, chargé
d’une mission et de son accomplissement)
Alors quel accomplissement celui de l’apôtre est-il (j’essaie de parler
comme Yoda) ?
Quiconque s’efforce de cesser de pécher et de devenir bon n’est pas pénitent seulement
pour son propre
changement, il contribue au changement du monde (28/7),
les retombées heureuses de la pénitence
étant universelles comme le sont celles malheureuses du péché actuellement
dominantes.
Plus connu de nos jours sous le nom de l’effet qu’il a sur tous les
hommes : le mal.
Péché
est l’antonyme ou contraire de pénitence.
De même que la pénitence
est une action personnelle à conséquence sociale et universelle
heureuse, le péché
est une action personnelle à conséquence sociale et universelle
malheureuse. Les retombées du mensonge, de l’égoïsme, de l’injustice (y
compris celle de la loi humaines), du vol, de la violence, du crime, de
la guerre, etc., s’opèrent sur toute la terre même très loin des lieux
où ils sévissent directement. Ceci explique que partout des innocents
(enfants notamment) souffrent apparemment injustement des péchés de tous les
hommes.
La maladie et la mort retombent sur tout le monde, les bons comme les
méchants
Le
péché par une maladie terrible - le cancer- m’a enlevé trop tôt l’amour
de ma vie mon épouse Céline ( cf entrée 28 décembre 2012 (0138) bonne
année, Céline !) Cela m’a d’abord terrassée et je suis encore
sous le choc, mais je me trompe pas d’ennemi ! Etant sous le choc, je
vais me redresser car je suis un disciple et que j’ai la Force en moi
et l’orientant du coté Lumineux, je vais à la moisson plus souvent
qu’avant, et j’anime un suivi de mission sur Bordeaux
avec
les jeunes « Padawan » - disciples des yedis dans
Stars
Wars - et renforce ma foi comme Yoda le demande à Luke dans
le
film – cf votre photo - En effet celui-ci n’arrive
pas à
soulever le vaisseau embourbé dans les marécages, la seule façon de
pouvoir repartir de cette planète et aller sauver ses amis, il doit y
arriver par la force de sa foi et combattre ses doutes et ses peurs
Alors
on peut dire que les apôtres de la Révélation d’Arès sont des Yedi ?
Evidemment ceux qui n’ont jamais vu cette saga de George Lukas appelée
Stars Wars ou Guerres des étoiles ne comprendront pas le clin d’oeil de
votre photo et ce que je viens de dire.
Autrement dit, trouver ou réveiller, c.-à-d. moissonner le plus
grand nombre possible de pénitents
(les bonnes gerbes) permettra, peu à peu, de
contrebalancer les effets du mal, de nourrir le monde de Bien, de provoquer
l’apparition du Jour (de
rétablir l’équilibre de la Force).
Tout Pèlerin d’Arès est donc logiquement moissonneur de pénitents
autant que pénitent
lui-même, mais la recommandation est plus générale : On ne peut croire
au Bien, de quelle que façon que ce soit, dans n’importe religion ou
même dans l’athéisme, sans être moissonneur
ou apôtre du Bien. L’apostolat
du Bien
n’est pas le privilège d’un personnel religieux ou non religieux nommé
à cet effet, mais le devoir de tout homme de bien.
Alors
oui lâchons tout! Lâchons peur et doutes, et toute affaire cessante
abordons dans la rue les gens pour leur expliquez de toutes les
manières possibles qu’ils ne sont "pas qu'os et chair menés par la
politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse !"
Philippe L. d'Aquitaine
|
30mar13 142C13
Philippe [141C12] a raison de noter comme étonnant que vous disiez
"apôtre" au lieu de disciple,
qui est le mot employé par La
Révélation d'Arès.
Je pense qu'il est important de toujours
utiliser les mots de Jésus et de Dieu.
Si vous vous permettez ces libéralités, tout le monde va s'y mettre.
Jean-Yves de Bretagne
|
Réponse
:
Depuis plus de trente-cinq ans je dis bien "missionnaire", mot qu'on ne
trouve pas dans La
Révélation d'Arès, laquelle dit moissonneur, et
personne n'y a trouvé à redire jusqu'à présent.
Il est vrai que La
Révélation d'Arès dit disciples
là où nous dirions plutôt "apôtres."
Le titre d'apôtre fut spécialement donné dans les Évangiles
Palestiniens à Simon dit Pierre et à son frère André, à Jacques fils
d'Alphée, à Jacques fils de Zébédée et à son frère Jean, à Thomas, à
Philippe, à Matthieu, à Barthélemy, à Thaddée (pour les Catholiques) ou
Jude (pour les orthodoxes) et/ou Simon le Zélote et à Judas — Les
Évangiles palestiniens parlent des douze,
mais selon les traditions des incertitudes ou des confusions demeurent
sur leurs noms.
Les disciples,
dans les Évangiles Palestiniens, étaient tous les autres
adeptes de Jésus.
Toutefois, l'usage de la langue françaises fait qu'elle voit dans un
apôtre nécessairement un moissonneur,
un missionnaire, alors qu'elle ne voit pas nécessairement un
missionnaire dans un disciple
au sens plus étendu. Un disciple peut
n'être qu'un élève ou un partisan sans avoir une activité missionnaire
ou apostolique et c'est pourquoi jai choisi le mot "apôtre" pour cette
entrée 142, parce qu'apôtre évoque toujours un moissonneur, un
missionnaire.
Mais vous avez raison,
La Révélation d'Arès entend par disciples, dans la
Veillée 5, des apôtres et des disciples missionnaires. Elle ne trouve
pas important d'utiliser les deux mots. J'aurais peut-être dû la suivre
mais, je le répète, j'avais peur que certains prennent disciple pour
simple partisan(e) ou adepte.
|
30mar13 142C14
Je viens de finir un commentaire pour l'entrée 141 et ma sœur C. vient
de m'apprendre que vous aviez posté une nouvelle entrée "apôtre de
l'Idéal". J'ai pensé qu'il était trop tard, puis à la lecture de
votre entrée, j'ai vu qu'il y était encore question des
médias et que la conclusion de mon commentaire allait un tant soit peu
dans le sens de votre texte. Je vous transmets donc celui-ci.
L’inégalité est naturelle. Il n’existe nulle part dans la création
d’égalité entre les êtres, sauf celle qui existe dans le regard d’Amour
que Dieu pose sur ses enfants. Et encore ! Le Père ayant un Amour
infini, cette "égalité" dépasse le mesurable pour se transformer en
équité et en justice vivantes et créatrices.
L’égalité sociale est une notion proprement humaine et moderne, un
pis-aller instauré pour pallier [ou pallier à ?] l’incapacité des
sociétés à établir
l’équité (Rév d’Arès 28/10). Le concept d’égalité signe en
fait l’aveu d’impuissance du système à construire une véritable
justice. Il conduit à un remède, l’immobilisme, pire que le mal,
l’injustice.
L’égalité annoncée solennellement au fronton des édifices républicains
ne prône d’ailleurs qu’une égalité de droit. Encore cette égalité
n’est-elle que déclarative : Il faut d’une part qu’elle soit instituée
par un texte et d’autre part que le droit déclaré soit mis en action
par son titulaire. Le droit non réclamé, bien que déclaré, n’a qu’une
réalité juridique (une potentialité en même temps qu’un appât) ; il n’a
aucune réalité existentielle.
De ce fait, l’égalité est un rêve médiocre et purement matériel qui en
général nivelle les existences par le bas, puisque l’accès au droit
dépend des initiatives de ceux qui veulent les revendiquer. Les experts
"ès système" font d’ailleurs en sorte que les droits n’engendrent pas
nécessairement les obligations correspondantes ou alors d’une manière
si lourde et si complexe que ceux qui suivent le chemin préconisé y
perdent un temps précieux dont le sacrifice est rarement compensé par
le gain obtenu. Ce processus noie ainsi la créativité et la liberté de
la plupart des citoyens dans mille démarches déspiritualisantes et
décevantes.
La liberté subit un sort pire. On la découpe astucieusement en
"libertés" que l’on déclare, ce qui équivaut à la remplacer par des
droits restreints et contrôlés. Cette liberté prise en otage, exsangue,
cautionne le système en lui donnant le minimum de sens et de morale qui
permet de faire croire qu’il vaut la peine d’être entretenu et défendu.
Les libertés déclarées nient ainsi la liberté fondamentale. Le système
n’a plus qu’à jouer finement du triptyque droits, libertés, obligations
en les combinant et/ou en les opposant pour servir toujours ses
intérêts.
C’est ce qui nous arrive : les libertés de conscience et d’expression
nous sont garanties, nous pouvons donc solliciter tous les médias pour
qu’ils diffusent notre message. Mais ils n’ont aucune obligation
d’accepter, car ils sont parfaitement libres de gérer comme ils
l’entendent l’information qu’ils reçoivent ou qu’ils vont chercher,
sauf à porter préjudice à quelqu’un en diffusant une information.
Car si les chartes de déontologie du journalisme insistent sur
"l’exactitude, l’équilibre, l’impartialité, la pondération et la
rigueur de l'information", "le respect de la vie privée, de la
réputation, le respect des groupes sociaux" (Centre de ressources en
éducation aux médias 2003, http://www.reseau-crem.qc.ca), elles ne
disent rien sur le devoir d’informer tout court. Après vérification, je
n’ai pas trouvé d’exemple d’un journal, d’une radio, d’une télévision
condamnés pour refus de diffusion, sauf pour la publicité, si la
discrimination est manifeste.
Et quand bien même nous trouverions un biais juridique, il faudrait
établir un préjudice, le prouver et l’évaluer. Or, ce qui est possible
pour un particulier ou une association, dont le dommage peut être plus
ou moins circonscrit, est impossible pour un message aussi complet
riche, profond et vivant que La
Révélation d’Arès (cf. au commentaire 141C14, les
différents aspects de notre message inventorié par François
D. d'Ile de France)
Il me semble inenvisageable d’aider notre mission en "forçant"
juridiquement les portes des médias officiels. D’autant plus que ce
message comporte une charge critique massive pour la société dans
laquelle il et envoyé. Il serait facile de nous reprocher de nous
trahir nous-mêmes en utilisant contre le système les outils que notre
spiritualité réprouve. Cela décrédibiliserait, voire contredirait, la
Parole que nous sommes chargés de transmettre.
Concernant la diffusion de notre message spirituel, je ne vois pas de
situation différente de celles que connurent la plupart des prophètes
qui furent cantonnés à une mission très localisée, sauf Mahomet qui
connut une plus large diffusion de sa foi dès son vivant. Tous les
prophètes et leurs disciples furent discrédités, repoussés, combattus
par leur société d’origine. Il n’y a que la forme qui change ; les
Hébreux et certains de leurs prophètes furent réduits en esclavage puis
déportés, Jésus et les chrétiens furent persécutés, nous sommes
étouffés par le bruit assourdissants d’une société qui voile les yeux
et les oreilles (Rév d’Arès 23/1) de nos contemporains,
tout en nous
réduisant au silence. Ont ne peut que regretter la lenteur de notre
moisson, mais
je crois qu’il ne peut en être autrement à cause de
l’équilibre interactif entre ce que nous sommes capables d’engendrer
comme dynamique de vie spirituelle et ce que le monde peut répondre à
cette dynamique.
Imaginons que par l’effet du soutien d’une personnalité puissante ou de
quelque mécène, nous disposions des moyens de passer sur les écrans ou
mieux encore d’équiper et d’animer un médium audiovisuel. Que se
passerait-il ? Un beaucoup plus grand nombre de personnes recevraient
le message et, surtout si c’est vous qui l’exprimez, seraient touchées
par ses perspectives sublimes. On peut assez bien imaginer que ces
personnes viendraient à l’accueil des assemblées locales.
Serions-nous
véritablement capables de les recevoir, de répondre aux espérances
diverses et peut-être contradictoires de dizaines, voire de centaines
de personnes qu’il faudrait accompagner dans leur changement puis
dans
leur engagement missionnaire sur des mois et des années ?
Il nous faudrait une organisation beaucoup plus performante que celle
que nous avons pour le moment et il nous faudrait surtout un
rayonnement général, une puissance spirituelle qui ne me semble pas
encore à la hauteur d’une mission d’une telle envergure. De fait, si
nous décevions une masse de gens amenée à nous en quelque sorte
artificiellement par les médias, nous commettrions une erreur dont la
mission mettrait beaucoup de temps à se relever.
Peut-être y a-t-il dans cette discrétion forcée qui est la nôtre un
espace propice à notre croissante collective, à l’ascension
spirituelle
qui générera petit à petit au rythme que nous pouvons supporter le
rayonnement qui réussira à porter notre vision du monde et surtout
notre existentialisme jusqu’au cœur de quelques personnalités et
journalistes qui finiront par être touchés par l’authenticité
spirituelles de plusieurs centaines d’hommes et de femmes qui ne se
lassent pas (Rév d’Arès 26/15) de changer en bien et
d’appeler les
autres à en faire autant. Cette authenticité remarquable, reproduite
chez des centaines d’hommes et de femmes dans un phénomène collectif
dépasserait alors le stade de l’opinion pour devenir un évènement.
Or c’est ce que cherchent les journalistes: Des scoops, des évènements
extra-ordinaires. Il faut que nous devenions un évènement social qui
fasse écho à l’évènement surnaturel dont vous avez été témoin. Alors
là, nous deviendrions repérables par les journalistes et "dignes",
selon leurs critères, du passage devant les caméras ou les micros. Mais
là nous serions prêts, parce que c’est notre propre développement
individuel et collectif qui serait la cause de la vague de réponses
spirituelles suscitée à travers les médias.
Il faut que nous passions un cap : d’apôtres dispersés fidèles à une
Parole, nous devons devenir ensemble un évènement spirituel et social
incarnant cette Parole. C’est tout le sens de la pénitence ouvrant
sur
la conscience collective.
Desiderius Faber
|
Réponse
:
Je ne vois pas du tout pourquoi on nous "reprocherait de nous trahir
nous-mêmes en
utilisant contre le système les outils que notre spiritualité
réprouve." Je ne vois pas davantage en quoi "cela
décrédibiliserait, voire contredirait, la Parole que nous sommes
chargés de transmettre."
Nous ne réprouvons pas les outils qu'utilise le système, mais le
système lui-même.
La
Révélation d'Arès ne dit pas que nous sommes les
inventeurs du marteau et du travail du bois, lesquels n'ont rien à voir
avec le système dans lequel vivent les hommes qui les utilisent, et
nous n'avons pas à nous
interdire de nous servir de cet outil et de cet art pour fabriquer nos
charpentes et nos menuiseries sous prétexte que nous vivons dans un
système que nous désapprouvons..
De même la radio-télévision, l'art de s'en servir et le très coûteux
réseau hertzien qui en transmet les ondes, inventés par des hommes qui
n'ont rien à voir avec le système, et payés par nos impôts, n'ont rien
que nous puissions désapprouver, ce sont de très bons outils, et nous
ne trahirions nullement nos principes en les utilisant. Disons plutôt
que la radio-télévision est réquisitionnée par le système qui nous en
dépouille complètement comme une armée réquisitionne les maisons et les
automobiles et fusille ou emprisonne quiconque s'y oppose.
Concernant la seconde partie de votre commentaire, je vous encourage à
voir notre foi et notre apostolat dans un esprit de stimulation et
d'émulation bien différent de celui "d'une organisation beaucoup plus
performante que celle
que nous avons pour le moment." Nous partons de principes tout autres.
Nous pourrions certes rendre plus féconde qu'elle n'est notre
mission en acquérant "un
rayonnement général, une puissance spirituelle qui ne me semble pas
encore à la hauteur d’une mission d’une telle
envergure," mais nous pouvons de toute façon, nous devons même
impérativement annoncer
au monde La Révélation
d'Arès, que nous soyons ou ne soyons pas à la
hauteur de ce
qu'elle nous demande d'accomplir.
Nous devons déclarer au monde ce que le missionnaire que je suis
déclare lui-même souvent aux personne qui viennent l'écouter: "Moi, je
suis un pécheur,
un pénitent qui peine à accomplir sa pénitence et sa moisson, mais qui
ne doute pas que parmi les hommes et femmes auxquels je parle en ce
moment il y a des humains plus forts, plus capables que moi de force
spirituelle. J'appelle à l'escalade du meilleur ! La Révélation d'Arès
est à tout le monde, et tout le monde est semé (Rév d'Arès 5/1). Notre
rôle consiste seulement à chercher, moissonner dans
cette masse humaine tous ceux et celles
capables de l'accomplir et
de l'accomplir toujours
mieux que nous ne le faisons nous-mêmes. La pénitence
ne s'apprend pas.
La pénitence
est une exigence de l'être et un Pèlerin d'Arès se reconnaît à ce qu'il
a cette exigence de lui-même quel que soit le niveau de bien, d'amour, de pardon, de
paix, d'intelligence et de liberté
spirituelles qu'il peut atteindre. C'est à ce prix que le monde changera à
partir d'hommes qui exigent d'eux-même de changer."
La
pénitence ne
s'apprend pas. Elle est une recherche patiente du meilleur au fond de
soi ou autour de soi. C'est pourquoi elle est méconnue par ceux —
actuellement la masse — qui croient que tout en ce monde n'est que
savoir et recette qu'il faut apprendre.
Or, il n'y a ni honte ni infériorité à être
moins bon qu'un autre pourvu qu'on soit aussi bon qu'on peut. Quatre générations ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour changer le monde (28/7).
La pénitence
est seulement l'impératif catégorique de l'ascension à quoi
nous invite La
Révélation d'Arès, laquelle n'exige pas de niveau, mais
recommande seulement la direction à suivre, celle des Hauteurs Saintes. Cette
direction, on peut toujours l'indiquer sur la radio, à la télévision,
dans la presse écrite. La
Révélation d'Arès est comme l'Évangile Palestinien, on n'a
pas besoin d'être un christ,
d'être à la hauteur de Jésus, pour les annoncer et demander au monde de
les suivre.
Veuillez
bien pardonner, mon frère Didier, ma critique de votre commentaire. Il
y a des redressements que je dois effectuer sans cesse — c'est ma
mission prophétique — pour sortir mes frères et sœurs de cette
tentation continuelle de revenir ou de se référer consciemment ou
inconsciemment au fonctionnement actuel du monde, dont La Révélation d'Arès
veut justement nous sortir.
Je
n'ignore pas qu'il nous faut ici et là, dans cette génération, user
tout à la fois de la Parole de l'Idéal et des habitudes humaines en
vigueur, mais la direction à suivre doit toujours être celle de
l'Idéal. C'est sa Raison à Lui, mais non la raison du monde qui doit
nous guider et c'est aussi parce qu'ils ont compris cela que les médias
ne veulent pas de nous.
Nous sommes la jonction même de deux
civilisations, de deux façons d'être.
|
30mar13 142C15
Voilà un appel à la mission plus direct que tout ceux que vous avez
envoyés jusqu'à présent.
La mission, je ne le cache pas, est ce qui m'arrête de rejoindre une de
vos assemblées.
Pour moi la mission, l'apostolat tel que vous l'envisagez, est contre
nature.
Est-elle contre nature pour moi personnellement ou pour l'homme en
général ?
C'est
une question qui me paraît d'autorité s'appliquer à l'homme en général
et c'est parce que la religion — qui a eu des penseurs d'un autre
niveau que le vôtre — le sait qu'elle fait de la foi une affaire
strictement personnelle et non collective comme vous le prêchez sans
arrêt.
Je crois dans La
Révélation d'Arès. Je ne crois pas à l'interprétation que
vous en donnez.
Valéry L.
|
Réponse
:
La Vérité,
c'est que le monde doit changer, dit La Révélation d'Arès (28/7).
Le monde... Qu'y a-t-il de plus collectif que le monde ? La
relation directe entre changer
sa vie personnellement (Rév d'Arès 30/11)
et changer le monde
est un contexte constant dans la Parole d'Arès.
Partant, le pénitent est
nécessairement moissonneur
de pénitents. On rejoint ici la ligne des Évangiles
Palestiniens.
Vous parlez de "contre nature".
La
nature est, depuis des millénaires, le nœud de la corde qui d'un bout
confine à une idée de limite humaine et de l'autre bout confine à une
idée de divinité. Si l'homme est, comme nous le croyons image et ressemblance
du Créateur, il est divin. S'il n'est qu'une variante supérieure des
singes, girafes, hannetons, microbes, etc., il est limité.
C'est parce que vous êtes adepte de cette nature limitée que vous
croyez que colpoter la Parole du Créateur est "contre nature".
Tout dépend si l'on voit, comme vous, la nature comme grolle (Rév d'Arès xviii/10) ou argoule (xxxvii/3)
qui prend,
ou si on la voit, à l'inverse de vous, comme Mère qui donne consolation et force (39/5).
L'ambiguïté est que nous sommes tout à la fois parents des singes, des
hannetons et des microbes, et parents de Dieu.
C'est à mes yeux toute la problématique de la foi.
En fait, le nœud, dont je parle plus haut, réunit les deux bouts.
Vous,
vous vous voyez à un seul bout. Vous pensez que quelque chose vous
dépasse incoerciblement et vous enchaîne à votre nature animale sans
vous permettre de la magnifier par une nature divine et de vous en
faire l'annonceur, le "déclarateur", bref, l'apôtre.
Vous vous trompez. Si vous êtes disciple
de La Révélation d'Arès,
vous devez aussi en être l'apôtre et vous le savez, parce qu'elle
incite le croyant à la moisson
autant qu'à la pénitence.
Dans
le cas contraire, je pense tout bonnement que vous avez peur et que
vous cachez cette peur derrière des arguments métaphysiques sur la
nature, peu convaincants.
|
30mar13 142C16
"Faites advenir le Bien ; vous en avez le pouvoir !"
Voilà l'expression monumentale qui marque la spécificité de La Révélation d'Arès
par rapport à la Bible et au Coran.
Il
y a, de la part de Dieu, un changement radical d'attitude pour arriver
à Ses Fins. Il y a vraiment de quoi être dérouté et je vous fais part
de ma réflexion sur ce sujet, mais j'ai bien conscience que les
éléments que j'expose sont loin d'être exhaustifs.
Depuis des millénaires, le pouvoir de faire le Bien était confié
aux dominateurs à la suite d'Abraham et surtout de Moïse qui a conduit
avec succès son peuple en Israël.
Au temps de Charlemagne, quand un roi se convertissait au catholicisme,
tout le peuple suivait de facto.
Aujourd'hui
on imagine mal que si, par bonheur, Mr Hollande devenait Pèlerin
d'Arès, tout le peuple français lui emboite le pas. On peut le
regretter, mais on constatera qu'au cours du temps, les peuples, sans
concertations particulières se sont déjà largement affranchis du
pouvoir absolu des puissants.
Dieu a patienté pendant des siècles pour laisser aux rois blancs et aux rois noirs
le temps de faire bon usage des pouvoirs qui leur étaient confiés.
Cette patience arrive maintenant à son terme et Dieu a décidé de
transférer le pouvoir de faire le
Bien des dominateurs .. aux dominés.
C'est là ce que je considère comme le message le plus invraisemblable
de La Révélation d'Arès.
Permettez-moi ici de faire allusion à un détail historique qui a été
ignoré même par La
Révélation d'Arès :
Pour un citoyen de la République, celui qui a le pouvoir de faire le Bien est par
excellence le président de la République.
Pendant toute l'intervention de Jésus en 1974, le poste de président
était vacant, l'intérim étant assuré par le président du Sénat, fait
rarissime dans l'histoire de la République. Or quand deux faits
rarissimes coïncident parfaitement on peut y voir une certaine
symbolique.
Que ceux qui doutent de la véracité historique de La Révélation d'Arès
réfléchissent ! Michel Potay a pu inventer La Révélation d'Arès,
mais il n'a pas inventé l'agonie et la mort de celui qui occupait le
poste de dominateur suprême.
Jacques P.
|
Réponse
:
Votre commentaire contient quelques erreurs.
Et
il (Jésus) les envoya proclamer le Royaume de Dieu... Étant parti, ils
passaient de village en village annonçant la bonne nouvelle (Luc
9/2-6)... Jésus les envoya en mission en leur prescrivant: "Ne prenez
pas les chemin des nations... Allez vers les brebis perdues de la
Maison d'Israël... Proclamez que le Royaume des Cieux est proche
(Matthieu 10/5-7). Le Coran de son côté dit: Oh,
vous qui croyez, soyez les auxiliaires de Dieu, comme lorsque Jésus dit
aux apôtres: "Qui seront mes auxiliaires envers Dieu?.. (Sourate
XLI/14, traduction R. Blachère).
Comme vous voyez, mon
frère Jacques, la Bible et le Coran parlent des hommes envoyés au monde
pour annoncer la Parole de Dieu. Contrairement à ce que vous pensez, la
mission n'est pas une idée nouvelle dans La Révélation d'Arès. Sous
ce rapport, celle-ci n'est qu'un rappel.
Quant
à M. Georges Pompidou, Président de la République, il ne mourut que le
2 avril 1974, c'est-à-dire à la fin des apparitions de Jésus à Arès qui
allaient s'achever le 13 avril. L'intérim qu'assura M. Alain Poher,
président du Sénat, se déroula après les apparitions de Jésus à Arès.
|
31mar13 142C17
Cher frère Michel, quel Souffle !
Quelle aide jamais interrompue vous nous apportez à tous Moissonneurs !
Nous sommes nombreux à vous suivre depuis presque trente ans et nous ne
l’avons jamais regretté.
Bien au contraire nous souhaiterions être bien plus nombreux et bien
meilleurs !
Un Michel d’Ile de France
|
Réponse
:
Merci, très rare commentateur, mais très assidu lecteur, merci, mon
frère Michel.
Il
est 07:00 du matin (pendule mise à l'heure d'été) et je vous proclame
ce que nous proclamions un jour de Pâques quand nous étions dans
l'Église Orthodoxe: Jésus est ressuscité! En Vérité il est ressuscité !
Mais cela, nous pouvons le proclamer chaque jour de l'année pour
l'éternité, même quand le Créateur arrêtera
les jours et les nuits (Rév d'Arès 35/3).
Les
dates de Pâque diffèrent selon qu'on est Catholique (calendrier
grégorien) ou Orthodoxe (calendrier julien). En 2013 la Pâque
Catholique a lieu aujourd'hui 31 mars, la Pâque Orthodoxe aura lieu le
5 mai (la Pâque juive a eu lieu le 26 mars), mais nous Pèlerins d'Arès
n'avons pas de calendrier liturgique. Pour nous Jésus est ressuscité
tous les jours. J'en suis le témoin et le garant.
Nous
fêtons l'espérance optimale tous les jours, et je suis heureux que
notre foi n'ait rien d'autre que le cycle du voile au Pèlerinage.
|
31mar13 142C18
À cette nouvelle exhortation à la pénitence et à la moisson je suis
sensible.
Le clin d'œil à Luke et Ioda y est pour quelque chose aussi.
J'ai
photocopié votre écrit [sans doute l'entrée 142} sur une page en une
dizaine d'exemplaires. Un pour m'en imprégner et les autres que je me
mets chacun dans une enveloppe avec mes coordonnées pour la mission. Ce
sera ma façon à moi de laisser un message à ceux qui auront écouté le
kérygme et exprimé l'envie de changer le monde. Je vous en dirai des
nouvelles.
Aller missionner à Tours quand je peux est une chose.
Aller missionner dans ma ville est en une autre et me demande plus de
courage, de grandeur d'âme. Votre écrit me pousse à prendre cette
direction.
Me répéter La
Révélation d'Arès Veillée 7, veillée de la mesure plusieurs
fois par jour depuis maintenant deux semaines me donne ce courage.
Je vous remercie de tout mon être.
Tony de Touraine.
|
31mar13 142C19
Vers le mois de septembre, je pars m'installer en Martinique.
Je sais, par votre blog, qu'il y a une de nos soeurs — Maryse — qui vit
là-bas.
Aussi, je voudrais vous demander comment faire pour entrer en contact
avec elle.
Il
m'a semblé, par vos réponses à ses commentaires, que vous la
connaissiez bien. C'est pour cela que je me tourne vers vous, frère
aîné.
Ensemble, nous pourrions unir nos forces au service de
"l'Idéal" et, comme vous le dîtes magnifiquement dans votre dernière
entrée du blog, "pour nous entraider à retrouver la Vie (24/5)."
J'ai
beaucoup aimé les commentaires de Maryse dont la clarté et le
"réalisme" (c'est votre mot) me parlent. J'y ressens fortement son
engagement pour La
Révélation d'Arès. Je suis persuadée que c'est une sœur
avec qui je pourrais travailler harmonieusement pour le Père.
Aussi, c'est avec un grand bonheur que je ferais volontiers la
connaissance de notre sœur de foi.
Liliane du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
Sœur Maryse de Martique n'est pour moi, hélas, qu'une relation
épistolaire comme vous l'êtes vous-même, sœur Liliane.
C'est à travers vos lettres que je mesure votre foi, ses problèmes et
ses progrès et que je connais vos vies.
C'est à travers l'espace que mes prières et mes pensées rejoignent les
vôtres chaque jour.
Nombreux sont les frères et sœurs que je n'ai jamais rencontrés sinon
sur le papier ou à travers l'Internet.
Chaque
été au Pèlerinage je croise des pèlerins que je peux connaître par la
poste, mais que je ne peux pas reconnaître physionomiquement.
Garant de la liberté de chacun, je ne donne jamais les adresses des uns
et des autres sans leur autorisation.
Si sœur Maryse de Martinique lit votre commentaire et me donne la
permission de vous donner son adresse, je le ferai avec joie.
|
31mar13 142C20
Il y a dans cette entrée 142 quelque chose de passionnant et même
d'excitant.
Vincent
O [142C1] en la lisant a soudain envie de se remettre à l'apostolat et
moi, qui n'ai jamais été apôtre, j'ai envie de m'y mettre tout court.
Tout à coup, vous m'avez fait comprendre que faire son salut sans
inviter d'autres à faire leur salut n'a pas de sens. Je comprends mieux
pourquoi Jésus envoyait ses disciples en mission comme vous le rappelez
à Jacques P. [142C16].
Dans certaines réponses que vous avez
faites à des commentateurs vous assurez que vous n'êtes pas un écrivain
et que vous n'écrivez que par nécessité fonctionnelle, un peu comme le
sergent de semaine fait son rapport chaque jour.
Quand on vous lit, c'est quand même dur à croire.
J'aime
beaucoup vous lire. Votre manière d'écrire a un charme et présente une
variété qui sont d'un écrivain, parce qu'on ne se lasse pas de vous
lire, on en redemande (et à notre époque où on lit de moins en moins,
c'est plutôt rare). Si on lit ce blog depuis qu'il existe en 2006 on
trouve certaines entrées et certaines réponses que je considère comme
des chefs d'œuvre.
N'étant pas un grand connaisseur littéraire, j'exagère sûrement un peu,
mais je dis comme je ressens les choses.
Au point que je me demande si vous m'avez donné la foi ou si vous
m'avez donné l'envie de vous lire.
Personne
ne m'a intéressé comme vous m'intéressez. Parfois même vous me
bouleversez. En tout cas, vous me manquez quand il y a une période
creuse dans le blog. Vous êtes non seulement, cela se sent très bien,
soucieux de vérité et d'exactitude — même si comme tout le monde il
doit bien vous arriver de vous tromper — mais vous êtes d'une
gentillesse qui intrigue... Qui intrigue parce que vous répondez
parfois à des malappris, des offenseurs ou des provocateurs avec une
mesure et une bonté auxquelles on est peu habitué à notre époque de
gens qui se mordent ou qui paraissent idiots s'ils ne mordent pas. Mais
vous, vous n'êtes jamais idiot. C'est clair, vous n'aimez pas faire
souffrir inutilement même ceux qui vous font souffrir.
Revenons à nos moutons: Vous me donnez envie de rejoindre votre mission
et de me faire apôtre.
Thiburce L. de Bretagne
|
Réponse
:
Vous savez, chaque fois que je commence un texte, une réponse, j'ai
l'impression que j'apprends à écrire.
Un écrivain connaît son métier, a un style qu'il a travaillé, mais moi
non. Je n'ai rien.
J'écris
pour la première fois, pour ainsi dire, chaque fois que je me mets à la
plume ou au clavier. Alors, bien sûr, je m'efforce de me rappeler
comment tel ou tel homme de plume — un vrai — emploie la langue pour
faire comme lui, pour ne pas avoir l'air trop gauche.
Certes, j'ai une pensée et cette pensée suit évidemment La Révélation d'Arès,
mais je ne sais jamais d'avance comment l'exprimer. Parfois je me
demande si ce n'est pas un ange qui écrit à ma place, tant je me sens
vide.
Une fois que j'ai mis la main à la plume ou au clavier je ne
me laisse pas aller n'importe où, mais là, ce n'est pas l'art de
l'écriture qui me guide, parce que je ne le connais pas, mais ma
pensée. Heureusement que dans ma pauvre tête j'ai encore un bon compas
et un bon rapporteur, comme le marin sur sa carte.
Je pense que
chez un écrivain la fiction est le moyen de dire vrai. Ce n'est pas mon
cas. Dans ce que j'écris pas de fiction, pas d'imaginaire, Ma
véridicité est naturelle. C'est déjà ça ! Mais j'ai conscience que tout
homme, moi comme un autre puisque je suis un homme, a toujours
plusieurs visages. Par exemple je suis ce que je suis aujourd'hui, mais
qu'étais-je vraiment, par exemple, avant les apparitions de Jésus?
Entre les apparitions de Jésus et les Théophanies? J'en parle avec
sincérité mais ma sincérité a mon visage d'aujourd'hui et je ne suis
jamais sûr que c'était bien déjà mon visage d'alors. J'imagine que mon
écriture d'aujourd'hui ne se relie pas forcément à mon écriture
d'autrefois, de ma jeunesse... mais est-ce que j'écrivais quand j'étais
jeune? Oui, des lettres, des fiches de calcul, des rapports, mais des
idées d'écrivains? Non.
Je n'aurais jamais écrit si le Père ne me l'avait pas demandé.
|
31mar13 142C21
Daoud du Liban
|
01avr13 142C22
Voici 3
traductions en français — il en existe d’autres, mais je ne les ai pas
— du passage du Coran reçue par le prophète Muhammad par l’ange Gabriel
que notre frère Daoud du Liban nous donne en anglais et en arabe, la
langue originelle du Coran, ou le nom de Michel est cité .
Celui qui
est ennemi de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel et de
Mikaël – Dieu est l’ennemi des incrédules.
Le Coran II, La Vache/98. Traduction en français de
D.Masson. bibliothèque de la Pléiade. Édition Gallimard.
Quiconque a
en haine Dieu et ses anges et se messagers et Gabriel et Michel… eh
bien, Dieu a en haine les incroyants.
Le Coran II, la Vache/98. Traduction en français de Jean
Grosjean. Édition Philippe Lebaud. Points, sagesses, Le Seuil.
Celui
qui est ennemi d’Allah, de Ses Anges, de Ses Apôtres, de Gabriel, de
Michel, [celui-là est ennemi d’Allah] car Allah est ennemi des
Infidèles. »
Le Coran II, La Génisse- 92/98 Traduction en français de
Régis Blachère. G.-P MAISONNEUVE & LAROSE, Éditeurs.
|
Réponse
:
Merci de nous donner des
traductions en français du verset Coran II/98 que notre frère Daoud
donne en arabe et en anglais sur son image 142C21.
Oui, il y a
d'autres traductions, nombreuses, comme celle de Si Hamza Boubakeur,
toujours chère à mon cœur, même si je lui préfère Régis Blachère, car
c'est à travers elle que j'ai découvert le Coran en 1974:
Quiconque
se déclare ennemi de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel,
de Michel [aura Dieu pour ennemi]. Dieu est m'adversaire des incrédules.
ou
celle, très officielle, de l'édition de la Présidence Générale des
Directions des Recherches Scientifiques Islamiques de l'Ifta, de la
Prédication et de l'Orientation Religieuse (Dar al-Ifta du Royaume
d'Arabie Saoudite):
Quiconque
est ennemi d'Allah, de ses anges, de ses messagers, de Gabriel et de
Michaël... [Allah est son ennemi] car Allak est l'ennemi des infidèles.
ou celle du Hadrat Mirza Tahir Ahmad, calife
du Mouvement Ahmadiyya en Islam, qui attribue à ce verset le
n°99 (non 98):
Quiconque
est ennemu d'Allah, de ses anges, de ses messagers, de Gabriel et de
Michel, alors assurément Allah est ennemi de pareils mécréants.
etc, etc.
C'est en fait un verset qui ne connaît pas de profonds désaccord sur la
traduction et le sens.
|
01avr13 142C23
Ceux qui vous pensent grand écrivain se trompent. Vous n'êtes pas
écrivain.
Quand
on regarde bien vos écrits, il n'y a pas de style bien remarquable, et
puis vous parlez toujours des mêmes choses. Mais vous avez un langage
vraiment populaire, qui rappelle les frères
qui montent depuis les confins de la plèbe (hommes de tous horizons
autant que du petit peuple) ils ne butent pas contre Mikal (Rév d'Arès
xxxiii/14, xxxvi/12-13).
Vous avez le langage populaire par
excellence, celui que tous les hommes politiques vous envieraient. Mais
eux appellent ça démagogie. Vos ennemis perçoivent cela mais,
curieusement, n'utilisent pas le mot ''démagogue'' en parlant de vous.
C'est parce que généralement on associe ce mot aux politiciens et
autres princes du culte
(Rév d'Arès 2/21 + nombreuses références), et que sans
s'en rendre compte, même vos ennemis les plus hostiles vous perçoivent
comme quelqu'un qui n'est le chef
de personne (Rév d'Arès 16/1), le contraire des
politiciens.
Quand
il vous a parlé en 1977, je pense que Dieu vous a transformé intimement
pour que vous ayez ce langage plébéien (au sens arésien), mais vous
n'en avez pas conscience. Vous n'avez conscience que des acquis de la pénitence. C'est
pourquoi vous êtes incapable de l'exprimer.
En fait, les gens s'extasient sur vos écrits sans s'apercevoir que
c'est le fond
du message qui les émeut, la tendresse et la proximité de son Auteur :
le Créateur.
Le Fond,
la tendresse et la proximité s'acquièrent aussi par la pénitence.
Nous autres missionnaires et messagers du Père (Rév d'Arès 1/2),
nous en sommes porteurs.
Laurent M. de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
Merci, mon frère Laurent, de voir et de dire que je ne suis
pas écrivain.
Pourtant, de là à dire que j'ai le "langage plébéien"...
Je
vous trouve un peu complimenteur à votre façon. Contrairement à vous,
on me reproche souvent d'avoir un langage obscur ou trop recherché,
bref, pas assez "populaire".
En fait, j'ai mon langage. Je parle
avec spontanéité, naturel. Je suis comme je suis. Je suis comme le Père
est venu me chercher. C'est sans doute ce que vous entendez par
"populaire". Merci.
|
01avr13 142C24
Dans une réponse vous parlez d'apôtres et de disciples et
dites comment vous les distinguez les uns des autres.
Je n'arrive pas à très bien vous comprendre.
Pouvez-vous mieux vous expliquer ?
Je sais que se mettre à la mission n'est pas facile, pas facile du
tout, je n'y suis pas encore arrivé.
Mais fait-il être vraiment missionnaires pour suivre La Révélation d'Arès ?
Suis-je un simple disciple ou déjà un apôtre, même si je ne descends
pas dans la rue ?
Je dois quand même me rappeler que c'est dans la rue que j'ai connu La Révélation d'Arès.
Qu'est-ce qu'un apôtre, que faut-il faire pour être apôtre ?
Joël D. d'Île de France
|
Réponse
:
Il y a les prophètes,
il y a les apôtres, il y a les disciples.
La Révélation d'Arès parle de prophètes, mais
englobe sous le terme unique de disciples
les apôtres et les disciples des Évangiles Palestiniens. Les apôtres
étaient les douze disciples que Jésus appelle en premier et dont il
s'entoure spécialement, mais il envoie tout le monde en mission,
apôtres et disciples sans distinction.
Personnellement, comme je
le fais dans une de mes précédentes réponses, le distinguo que je fais
entre apôtres et disciples est un peu différent: Je vois les apôtres
comme toujours missionnaires, alors que je ne vois pas tous
les
disciples comme nécessairement missionnaires, par exemple les femmes,
les vieillards, les malades, les personnes dans une impossibilité
sociale d'être missionnaires courants, etc.
C'est bien dans le sens de missionnaire que j'entends apôtre dans ma
présente entrée 142.
Je
crois aussi — mais c'est beaucoup plus subtil quand on lit les
Évangiles Palestiniens — que les apôtres avaient nécessairement la
tâche précise, qui était celle-là même de Jésus, la tâche de sortir les
juifs de leur judaïsme dans l'état où il était en leur temps. Jésus
représenta en effet une étape décisive, un saut radical hors du
judaïsme mosaïque au sens étroit. C'est dans ce sens qu'il dit: Je ne suis pas envoyé abolir la
Loi et les Prophètes, mais les accomplir (ou les parfaire). Chez
les disciples ce
changement n'est pas toujours aussi visible.
À
notre tour, nous ne sommes pas envoyé abolir les religions et les
église, mais les dépasser, prendre une autre direction, engager les
hommes à voir la foi sous un angle très simple mais radicalement autre,
différent, celui de la pénitence.
C'est dans ce sens également que j'entends apôtre.
Tout
comme Jésus n'avait ni refus ni mépris du judaïsme et restait dans la
ligne des Écritures, qu'il citait volontiers, nous n'avons ni refus ni
mépris des religions et des églises, mais nous faisons un immense pas
en avant, nous les laissons derrière nous. Nous sommes déjà ailleurs,
mais sans couper le fil qui nous lie à la Parole passée.
Voilà pourquoi nous lisons toujours la Bible et le Coran.
Le prophète Joël (2/13),
dont vous portez le nom, mon frère, criait déjà: Déchirez donc vos cœurs et non
vos vêtements [en signe de pénitence].
Déchirer nos cœurs,
arracher nos cœurs de tout ce que nous aimions : la relativité et ses
demi-mensonges, l'égoïsme, la loi et la justice humaines, la
critique des autres, etc., n'est-ce pas ce que nous faisons,
si
nous sommes pénitents ?
La mission aussi déchire nos cœurs, parce que nous avons peur, parce
que nous aimons notre tranquillité.
|
01avr13 142C25
Merci, Mikal ! Magnifique Message pour nous exhorter davantage à aller
à la moisson
et surtout à êtres pénitents
sans quoi nous ne sommes pas des Pèlerins d’Arès.
Je
n’ai jamais vu le film "La guerre des étoiles" [allusion à Luke et
Ioda: voir légende de l'image], mais je crois dur comme fer à l’amour
du Créateur qui nous sauvera et sauvera le monde (Rév d’Arès 28/7)
si nous sommes des apôtres courageux, fidèles, constants,
enthousiastes, au service du Créateur .
Mon Bras
entre dans la gorge du frère; Mon Bras pousse le Fer dans la main du
frère, le Fer qui est dur (Rév d’Arès xlix/2).
Mille armées contre le Fer,
mais le Four cuit leurs
épées, les rend mous (Rév. d’Arès xLix/8).
Le Fer, tu
en es le fil (Rév d’Arès L/3).
Nous
n’échouerons pas parce nous avons réveillé le Dieu endormi qui
est en nous et nous croyons le Créateur et son témoin le
frère
Michel. Parce ce que nous nous nourrissons de cette Parole chaque jour
en aimant l’autre, quel qu’il soit, avec la mesure, la patience et
la piété (Rév.d’Arès 39/3).
Nous construisons notre
âmes (Rév.d’Arès 17 et18, ha xxxix/5-6-7-8-9-10-11), notre vrai corps, notre
véhicule d’éternité, notre bonheur. Ensemble avec tous les hommes de Bien et avec le
Créateur nous réussirons.
Nous ne nous égarerons pas sur les friches comme l’apôtre Paul, parce
que nous suivons l’enseignement
de Mikal.
Parole de
Mikal Ma Parole (Rév. d’Arès i/12). Alléluia!
Simone du Centre.
|
06avr13 142C26
Être en même temps apôtre et contemporain d'un prophète, cela
n'arrive pas souvent dans l'Histoire : De Yëchou à Mouhamad mille ans
petits; de Mouhamad à toi mille ans grands (Rév d'Arès IV/2).
Longtemps les Pèlerins d'Arès se sont posés la question : "Un prophète
pourquoi et pour faire quoi?" Aujourd'hui tout
apôtre "confirmé" a la
certitude qu'il est porteur et co-créateur de cet Idéal sublime. Il
sait aussi que cette certitude, il la doit au prophète et à lui
seul,
sans qui la Parole venue du Fond
des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6)
resterait pour lui inaccessible dans sa dimension transcendante et donc
impossible à mettre en œuvre.
Merci ô Prophète !
Dominique du Roussillon.
|
Réponse
:
Merci pour ce commentaire, frère Dominique. Je l'ai dans ma boîte à
lettres depuis quelque temps. En voyage cette semaine, je n'ai pas pu
m'occuper de mon blog. De là plusieurs jours de retard.
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06avr13 142C27
Voilà une entrée qui booste !
C’est de la dynamite, ça déménage comme dit l’autre !
Si vous étiez un peu endormi sur vos lauriers comme je le suis parfois
ça vous réveille !
Quelle foi ! Quelle force ! Quel Feu
! Quelle énergie ! Quel courage !
J’y ressens l’importance et l’urgence de la mission !
Il est temps
que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé avant que ne pleuve le
péché des péchés, dit Dieu dans La Révélation d’Arès (38/2).
La moisson,
c’est vital pour chacun de nous et pour le monde.
Je pense à la magnifique parabole du
charpentier dans la Veillée 18 de La Révélation d’Arès.
Quand on moissonne,
le Père donne une voile
à notre
âme et là miracle ! Notre vaisseau navigue
et se fait léger.
J’ai moissonné samedi après avoir lu cette entrée et j’ai vraiment
senti le Vent
du Père souffler dans ma
voile pour entraîner d’autres. Deux personnes un peu
pessimistes indécises ont finalement pris mon tract et sont partis avec
le sourire dans la ferme intention de s’informer plus. Je sentais que
je n’étais pas venu pour rien.
Je vois que notre frère Daoud du Liban (142C21) cite un passage du
Coran qui parle de Michel
ou Mikal.
J’ai trouvé deux autres passages du Coran que je cite souvent quand je
rencontre des musulmans.
Traduction dans Boubakeur: Sourate III/71:
Ne niez pas
à priori que quelqu'un puisse recevoir une Révélation
comparable à
celle que vous avez reçue et discuter avec vous au sujet de
votre
Seigneur. Et ajoute en vérité la Grâce dépend de Dieu et Il l'accorde
à qui Il
veut, car Il est Immense et Omniscient.
Puis la Sourate III/81: Rappelez
vous quand Dieu reçu cet engagement des
prophètes:
Lorsqu'un messager viendra pour confirmer ce que vous avez reçu
de Moi,
comme Écriture et comme Sagesse, vous croirez en lui et lui
apporterez
votre soutien. Y consentez vous, ajouta-t-Il, et vous chargez vous
de cette
responsabilité? Nous y consentons dirent-ils.
Nota : Natan qui était là ce week-end de
Pâques m'a fait remarquer que Yoda s'écrivait avec un Y.
Aussi ai-je recherché sur l'Internet ce que signifiait ce mot.
Yoda est un personnage fictif de l'univers Star Wars. C'est un très
grand, voire le plus grand Maître Jedi de la saga.
Yoda
est présent dans cinq épisodes sur les six que compte la saga (I, II,
III, V et VI). George Lucas, passionné de sanskrit, a repris un terme
de cette langue pour nommer le personnage, comme c'est le cas pour
beaucoup d'autres (Vador, Leia…). Yoddha, en sanskrit, signifie «
guerrier », et Yodea, en hébreu, signifie « celui qui sait ». En grec
ancien, οἶδα signifie également "je sais".
Bon Vent à
tous les vaisseaux qui vont mettre
à la voile pour rejoindre la Flotte Du Roi ! 'Rév d'Arès 18/4).
Denis K. de Bretagne-Sud.
|
Réponse
:
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Concernant Ioda ou Yoda, les deux orthographes existent (voyez sur
Google "Ioda Star Wars") et, d'après ce qu'on m'a dit, l'orthographe
originale du script est Ioda, sans doute en raison de l'orthographe
grecque οἶδα dont le nom est issu. C'est sans importance, de toute
façon. Merci à Natan pour sa remarque.
|
06avr13 142C28
Je vous transmets ce commentaire posté sur RTL car il est directement
inspiré par l'entrée 142 et, en conséquence, il n'y aura guère que les
lecteurs de Freesoulblog qui le comprendront.
17h13 - jacquesp56 - 01/04/13
Sarkozy, Hollande, Fillon et Ayrault sont des gens très bien si on les
considèrent en tant que personnes. Tout ce passe comme si, malgré leurs
incantations, leurs fonctions d'État étaient devenues des baudruches
vides, dénuées de tout pouvoir de redresser le pays. Quiconque, à leur
place connaîtrait la même situation. Ce phénomène, né avec la crise,
pense-t-on, est peut-être beaucoup plus profond que cela. Les
politiques n'en ont pas fini avec leurs incompétences réciproques.
En ce qui concerne le Michel évoqué par le Coran [142C21], il me semble
qu'il s'agit de l'archange Michel; mais faute de précision, toutes les
hypothèses sont permises. Pour l'anecdote, je rappelle que l'archange
Michel était à côté de Jésus en 1974 à Dozulé.
Jacques P.
|
Réponse
:
Je pensais moi aussi que Mikal ou Mikhael cité dans le Coran à "Al
Baquara" (La Vache ou La Génisse) à v.92/98 (selon les versions) était
l'ange de ce nom.
D'après nos frères libanais musulmans ce n'est pas démontré. Ils
pensent que nous sommes égarés par notre culture chrétienne.
Gabriel, Djibril en arabe, est l'ange qui révéla le Coran à Mouhamad au
Mont Hira près de La Mekke et est cité trois fois en tant que tel dans
le Coran — "Al Baqara" v.91-97 et v.92-98, selon les version, et
"At-Tahrim (Déclarre Illicite ou La Défense) v.4 —. Mikhael ou Mikal,
lui, n'est pas attesté comme ange dans le Coran et peut être un prophète annoncé.
De toute façon, La
Révélation d'Arès, Parole de Dieu dont je suis le témoin,
atteste à plusieurs reprises Michel
ou Mikal comme prophète.
L'interprétation du Coran Al Baqara 92/98 par
nos frères libanais est donc plausible.
|
06avr13 142C29
Écrire n’est pas mon fort. Étre missionnaire non plus.
Depuis plus de 20 ans pourtant, avec plus ou moins de régularité, plus
ou moins de force, je vais dans la rue. La Mission est
difficile pour moi. Je n’aime pas être différente des autres passants,
m’exposer à la raillerie, au mépris éventuel, voir à l’agressivité.
Dieu le demande pourtant, et l’a toujours demandé.
À une époque, vous citiez souvent Jonas, ce prophète biblique
envoyé à Ninive séance tenante parler aux hommes. Envoyé à la mission.
Jonas tente de fuir, mais il finit par aller à Ninive et ses habitants
l’écoutent et se convertissent.
La Bible est pleine de ces hommes que Dieu est venu cueillir dans leur
quotidien pour aller vers la rue, vers les autres hommes. Et j’en
témoigne, l’expérience montre que c’est indispensable pour vivre la
Parole de Dieu.
Dans le confort de nos maisons, dans les habitudes de notre quotidien,
de notre travail, nous imaginons, nous rêvons ce que peut être notre
mission, nous sommes influencés par notre culture, par la vision de
l’humanité que nous donne les médias. Dans la rue, nous allons vers
notre prochain. L’autre ne nous connait pas, nous ne le connaissons
pas, nous n’avons aucun rôle social à jouer, ni l’un ni l’autre. Et
parfois, le miracle se produit. Une rencontre, un échange, on touche du
doigt ce qu’est l’amour évangélique, la rencontre avec une autre partie
de la chair de l’humanité.
Il me semble que c’est l’expérience de cette rencontre, en dehors de
tout système qui pourrait nous éclairer sur ce qu’est un monde changé, sur
ce que pourrait être un monde régi par l’amour du prochain, le pardon,
l’encouragement à faire
la paix, l’intelligence
spirituelle, et ce en toute liberté.
Car c’est bien en toute liberté, en surmontant nos préjugés respectifs,
que dans la rue, le missionnaire et le public se rencontrent. Il nous
faut y être pour progresser dans notre capacité à vivre la Parole et à
imaginer une autre société.
Hélène de Provence
|
Réponse
:
Ce témoignage est très beau par son humilité et son réalisme. Je vous
reconnais bien là, ma sœur Hélène, que j'ai connue enfant et qui
aujourd'hui est médecin et maman de trois grands jeunes gens.
Oui, pour nous tous la mission est toujours une épreuve, parce que,
comme vous dites, "l’expérience montre que c’est indispensable pour
vivre la Parole de Dieu."
Autrement dit, la foi n'est pas faite que pour vivre son salut. La foi est
faite aussi pour être partagée et transmise. Nul ne peut se sauver sans
s'efforcer de sauver d'autres humains et, de ce fait, de travailler à changer le monde.
C'est en effet la grande leçon de l'histoire de Jonas (voir Bible,
Jonas), que je citais beaucoup en effet, il fut un temps. Chacun de
nous, Pèlerins d'Arès, est un Jonas, mais le gros poisson de la foi
nous vomit et nous envoie à Ninive, c'est-à-dire au monde qui vit dans
l'incroyance ou dans l'erreur.
|
06avr13 142C30
Je suis très touché par la force de cette entrée, force que semble
ressentir un bon nombre de frères et sœurs de foi.
Dans votre entrée, vous dites : "Vous sentez-vous maladroit(e) ? Nous
le sommes tous."
Et en réponse au commentaire 142C14 vous dites : "Nous devons même
impérativement annoncer au monde La
Révélation d'Arès, que nous soyons ou ne soyons pas à la
hauteur de ce qu'elle nous demande d'accomplir."
Bref, toute excuse que je me trouve pour postposer la mission est
toujours le signe qu’une part de moi doute encore de la Parole du
Créateur, qu’une part de moi est encore prise dans la glace du monde.
La seule façon d’aiguiser
sa faux, c’est d’aller
au Champ (Rév. d’Arès 31/6).
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse
:
Oui, et l'on peut dire aussi: Rien ne sert d'affûter sa faux à
la connaissance de la Parole de Dieu et à la prière, si l'on ne va pas
au Champ.
|
06avr13 142C31
"Pénitence sans moisson est vaisseau sans voile". La moisson produisant
la voile de toile forte nécessaire pour ne pas laisser dériver l'âme,
cet enseignement m'aide à mieux réfléchir sur cette parabole des
veillées 17 à 19 de l'Évangile
donné à Arès avec l'échafaudage,
le vaisseau, la voile et l'Eau dans laquelle mon esprit
trop logique ne voit pas très clair sur ces sujets que les vivants ne peuvent
comprendre
(Rév d'Arès, 17/6).
Ah ! Votre vibrant appel à la mission dans cette entrée !
Quel miel (Rév d'Arès
xii/4-6) pour mes yeux et mes oreilles, quel baume (Rév d'Arès 10/5)
pour mon cœur !
Va-t-il permettre aux missionnaires réguliers d'être moins isolés dans
la rue ? Je l'espère.
Évidemment, quand on st à la mission, on n'est jamais seul. Dieu et Ses
anges sont là, et surtout ces hommes présents dans la rue, nos frères
vers lesquels nous sommes envoyés et que nous aimons tous y compris
celui qui a le pus ou le
ver ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès, xxii/8). Mais si
nous sommes deux de part et d'autre d'une rue piétonne, nous sommes
plus visibles, nous pouvons nous entraider, nous concerter, la mission
est plus efficace. Et si nous sommes trois ou quatre, la mission de rue
peut devenir plus créative.
Il y a ceux qui disent franchement dans ce blog qu'ils manquent de
courage pour commencer, bravo pour leur honnêteté ! Mais qui n'a pas
senti un manque de courage pour sa première déclaration d'amour ou même
pour sa plus récente ?
Qui peut vraiment regretter d'avoir vaincu sa peur si ce fut le premier
pas vers un bel échange d'amour sentimental voire plus si affinités ?
Et la mission, n'est-ce pas d'abord dire à l'autre : Je vous aime avant de vous
connaître (Rév d'Arès, 25/4) ?
Mais il y a aussi tous ceux qui missionnent de manière anecdotique,
irrégulière et qui devraient se demander en âme honnête
combien d'heures par semaine ils passent à la mission de rue et combien
d'heures ils passent à des occupations futiles voire impies, ne
serait-ce que devant des écrans. Puisqu'il est impie d'entendre les docteurs
qui bavardent (Rév d'Arès, 32/6) et que beaucoup de
présentateurs, journalistes, stars, se posent en docteurs qui nous
imposent impérieusement ou insidieusement ce que nous devons penser, ce
qui doit nous émouvoir, n'est-il pas impie de les écouter trop
souvent ?
Allons, prenez un grand bol d'air et venez avec nous dans les rues
faire des déclarations d'amour aux hommes de la part du Père trop
aimant (Rév d'Arès, 12/7). Vous ne savez pas ce que vous
perdez en vous
joignant si rarement ou pas du tout à cette fête de la rue. Venez dans
la joie ou faute de mieux, venez dans la crainte pour votre salut (Rév
d'Arès, 17/6)!
Bon, je laisse là mon clavier et mon écran et vais de ce pas à la
mission, trois heures de bus aller retour pour plusieurs heures de
bonheur de rue, je ne vais pas m'en priver!
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Depuis des siècles, aujourd'hui sous l'autorité de M. Hollande comme
auparavant sous celle de M. De Gaulle, M. Albert Lebrun; M. Poincaré,
M. Louis-Philippe, M. Louis XIV, M. Huges Capet, ou sous celle
concurrente de M. le pape de Rome, un ordre règne qu'on appelle
"système" avec un grand robinet: le chef, et sous lui
le dégoulinement hiérarchique qui mouille la base de ceux qui obéissent
et paient, quand ils ne sont pas envoyés tuer et être tués, sans que
rien, pendant des siècles, ne suscite un intérêt
frémissant pour un Appel
vigoureux à en sortir.
Il y a la crise aujourd'hui comme il y eut beaucoup de crises sous le
grand robinet, quel qu'il fût, mais en fait tout reste parfaitement en
ordre dans le "système" que rien ne semble menacer. Le système mue et
renouvelle sa peau comme le serpent, mais tout y a été toujours refondu
selon ses principes. Le système, malgré ses fièvres, ses moments doux
et ses moments durs, ses apparentes différences, brille par la fixité.
Finalement, rien d'exceptionnel ne s'est jamais passé. Les révolutions
n'ont jamais fait que changer la main qui actionne le robinet et faire
le dégoulinement plus froid ou plus chaud, mais à part cela rien
d'exceptionnel ne se passe depuis des siècles.
Qui donc pourrait penser que cette obscure nouvelle, à peine connue, du
retour de Jésus et du Père à Arès, d'ailleurs aussitôt contestée,
noircie, vilipendée ou étouffée sous un silence de plomb, soit
l'annonce que quelque chose enfin pourra quelque jour fermer le robinet
et permettre à la base humaine de retrouver le soleil, d'y sécher ses
ailes et de reprendre son vol après des millénaires ?
Cette nouvelle, c'est vous
missionnaires qui l'annoncez, vous que le moderne sanhédrin et ses
modernes scribes
tiennent toujours en suspicion et en mépris. Vous l'annoncez de deux
façon, soit directement en disant: Dieu, qui s'est une fois encore fait
précéder par Jésus est revenu parler aux hommes, soit indirectement: Faites pénitence et
vous redeviendrez libres
du péché,
des peurs et de tous les préjugés qui vous aveuglent.
Et vous êtes, frère Antoine, un de ces grands missionnaires qui, dans
notre Assemblée, annoncent
à un monde qui n'en pas conscience qu'il peut changer, se changer
tout changer,
absolument tout changer.
Loin de chercher à s'isoler, à se reclure, les
Pèlerins d'Arès se montrent au contraire ouverts à tous et appellent
tous ceux capables de se faire une âme
à les rejoindre, à replonger dans cette Terre les racines vivaces d'une
nouvelle humanité.
Vous devez tous comprendre, missionnaires — et vous le comprenez bien,
Antoine — qu'une puissance singulière sort de vous, parce que vous avez
la Parole, que La
Révélation d'Arès appelle le Vrai (xxviii/21, xxxiv/1/4).
Un
Vrai capable de combler d'amour et d'espérance les gens
de rencontre..Reste que la plupart des gens de rencontre qui sont
d'accord avec vous manquent du courage de s'engager, parce que le temps
est celui de la lâcheté. Mais il vous suffit se bien vous occuper de
ceux, plus rares, qui acceptent de se lier à nous, d'appartenir au petit reste.
À tous ceux qui se demandent pourquoi nous
rejoindre, dites bien que l'arbre de la Vérité du monde changé (Rév d'Arès 28/7)
a besoin de beaucoup de racines et de branches et donc besoin d'hommes
et de femmes capables à leur tour de s'étendre tant dans la terre
(racines) que dans l'espace (branches), parce que l'Arbre dont la pointe est
toujours verte (Rév d'Areès xvi/13) doit devenir
aussi gros que possible.
J'arrête, parce que votre enthousiasme communicatif, frère Antoine, me
porte à une sorte de lyrisme prophétique qui n'en finirait plus de
s'exprimer, si je n'y mettaus fin.
|
06avr13 142C32
Votre entrée me touche moi qui missionne si maladroitement et, qui plus
est, suis immobilisée ces derniers temps par des béquilles !
N’osant plus vous écrire... ce dont je vous demande pardon ! Mais cette
entrée me donne la force de le faire quand même par l’intermédiaire du
blog.
Merci pour ce blog, merci pour vos prières qui se joignent au miennes.
Merci pour cette entrée.
Josette de la Catalogne
|
Réponse
:
Je suis triste d'apprendre que vous êtes immobilisée et marchant avec
des béquilles, ma sœur Josette.
J'étais sans nouvelles de vous depuis quelques années. C'est un bonheur
de vous lire.
Mes pensées et mes prières rejoignent les vôtres.
|
06avr13 142C33
Apôtre de l'Idéal,
La Force( Rév d'Arès
37/3, XXVII/5-6, etc) sois avec toi ! comme disait Yoda à
Luke.
Redresse-toi
homme (1/1), va droit (XXXVI/19 etc.), bon (30/7 etc.) et libre(10/10)
par les rues !
Avec vous dans la prière, la Moisson,
et en l'Amour.
Alain M. d'Île-de-France
|
06avr13 142C34
Je remarque que bien des femmes et hommes, athées, agnostiques ou
croyants sont d’ores et déjà pénitents
sans le savoir, sans en avoir nettement conscience, en défendant même
en parole des convictions qui abhorrent Dieu et rejettent la pénitence en tant
que mot, mais qui la pratiquent pourtant peu ou prou concrètement dans
leurs relations avec les autres.
Ils ont été semés.
Pour des raisons multiples et très diverses, ils se sont mis à changer. Mais faute
d’en être informés par un monde qui ne croit qu’au changement par la
politique, par un "hors soi" dûment codifié et validé par les
"autorités compétentes" — et là on voit tout l’intérêt qu’on aurait à
disposer de médias de masse —, ils ignorent que leur propre effort vers
le bien puisse se vivre autrement que dans la sphère privée, dans
l’intimité de leur conviction profonde, dans la "liberté de conscience"
juridique où l’enferme le système, alors qu’il est le Moyen même que
Dieu préconise depuis toujours pour que les hommes redeviennent ses Fils !
Le pénitent
inconscient de sa pénitence
est une sorte de premier stade comme une graine qui aurait poussé
sauvagement dans son coin. Le pénitent
conscient que sa pénitence
(qu’il appelle autrement) est transformatrice de lui-même et par
conséquent du monde est un second stade qui cherchera d’autres épis déjà mûris pour agir
avec eux à leur façon. Mais si, de surcroît, il est croyant et s’il
croit que Dieu prône la pénitence
comme moyen de changer
le monde, il doit en admettre la finalité totale qui est
de faire advenir Son
Jour (17/7, 31/8). La moisson est alors une évidence.
On ne se change pas tout seul dans son coin, il faudra aussi la
stimulation du groupe et le frottement aux autres, l’apprentissage de l’assemblée, de la
vie collective sans chef
et sans loi,
il faudra la conscience collective... bref un peuple. Comment ce peuple
se formerait-il sans Moisson
?
La Moisson
parmi la multitude ne consiste-t-elle pas justement entre autre à
rendre conscient de l’enjeu grandiose: [réunir] les "pénitents de
fait" ? [Ne consiste-t-elle pas] à leur
faire réaliser qu’ils sont déjà engagés dans le Plan de Dieu sans le
savoir ? Que leur âme
ne doit pas rester comme un vaisseau
flottant là
où il a été bâti mais qu’elle doit se doter d’une voile afin de
rejoindre la Flotte du
Roi (18/4)? Afin de donner son plein
sens à l’effort qu’ils pouvaient conduire en
solitaires ?
Ceux qui sont tout prêts de l’admettre ne sont-ils pas les épis mûrs ?
Le moissonneur
est le prolongement militant du pénitent,
en quelque
sorte son bras armé.
C’est un vrai combat. Combat contre soi-même en
premier lieu, par l’effort de dépasser sa timidité, son inertie, sa
paresse, son respect humain, ses peurs et combat contre l’adversité du
malin active dans l’autre.
La moisson
n’est pas une partie de plaisir.
Si on y éprouve certes une joie à apporter aux hommes la vérité, à se
sentir accompagné par les forces invisibles de la Création, à être en
plein accord avec soi-même, que de rebuffades, de moqueries,
d’indifférence hautaine, de mépris voire même parfois de haine faut-il
essuyer pour quelques échanges fructueux et autres "bons contacts"!
Vos bras
seront bleuis des coups reçus, griffés par les
épines (Rév d'Arès 31/7) n’est pas vain
avertissement ! Et même si peu
de jambes au
final nous suivent (Rév
d'Arès i/18), un enseignement
passe quand
même dans la fente de
l’oreille (ii/6), se glisse dans les esprits
soucieux, pressés, saturés de bruit.
La charité du moissonneur ne se contente plus de soigner les plaies de
ce monde, ce que l’église prônait comme acte d’amour suprême, elle
s’attaque à la racine même du mal: le péché.
La Moisson
est charité
extrême, à la fois éducation, enseignement
de la Vérité (28/10) et
recrutement des âmes
pour l’armée du Père (et non pour une officine
particulière). C'est l’acte de réalignement de l’homme et de l’Histoire
selon
la perspective de l’Idéal absolu.
Programme exaltant, ouvert à tous, gratuit, qui rend serein et heureux
même par temps de crise, et où il n’y a pas de chômage ! Relevons nos
manches, et à nos faux.
Claude M. d'Île de France
|
Réponse
:
Vous avez raison, mon frère Claude. L'expansion de La Révélation d'Arès
devait commence aussitôt après qu'elle fût parvenue aux hommes et elle
ne cessera jamais jusqu'au Jour
de Dieu (Rév d'Arès
31/8) et même peut-être ensuite parce qu'il y aura les spectres aux regards creux et
blancs qui imploreront
et
ceux-là aussi il faudra probablement les intégrer, car je ne crois pas
que l'homme perdra les qualités d'indépendance,
d'individualité et de liberté que le Créateur leur a donnés et je ne
crois pas que des hommes seront jamais sauvés sans conscience et
volonté d'être sauvés.
De ce fait, même après le Jour,
l'assemblée des fils de Dieu ne sera jamais une entité
figée, définie et délimitée une fois pour toutes, parce qu'être fait un
Dieu (Rév d'Arès 2/13)
se méritera toujours. L'assemblée
sera toujours une force vivante, donc en progression sans jamais perdre
de vue son but unique: le retour en Éden, la vie avec le Créateur.
Aussi, que ce soit dans le cadre étroit, obscur et difficile
de notre actuelle mission ou dans la Gloire promise au Jour où les jours et les nuits
s'arrêteront, notre conscience ne cessera jamais d'être,
c.-à-d. de travailler sur elle-même..
Autrement dit, ce que nous faisons aujourd'hui ne cessera jamais.
Alleluia !
|
06avr13 142C35
J'ai envie de
t'envoyer des phrases de Marie Louise, une dame, très
respectable qui m'avait donné des "phrases à vivre", qui ont
été
pour moi d'une richesse inouïe. Elles m'ont de
permis
de vivre et d'accepter ma maladie.
Ces phrases disent ce que Dieu nous
dit dans La
Révélation d'Arès d'une autre manière.
Pour missionner des hommes et des femmes qui ne connaissent
pas La Révélation,
cela peut être une bonne approche pour introduire le grand Message
d'Arès, même des hommes ou des femmes non croyants.
Dis moi si je peux continuer à te les envoyer
Voilà :
Le but
d'un Pèlerin d'Arès :
C'est d'aimer,
c'est à dire, donner à chaque instant le meilleur de soi, sans
attendre rien en retour, c'est donc être libre et laisser libre. Aimer,
c'est être libre
et laisser libre
afin que chacun puisse se construire, se développe spirituellement et
ensuite rayonner.
Un
Pèlerin d'Ares et souvent seul isolé de ses frères et sœurs, un peu
comme moi, alors je t'envoie quelques phrases que tu nous as souvent
dites déjà, mais d'une autre manière.
Voilà encore le but d'un Pèlerin : Rayonner, accepter,
d'être médit, calomnié, non aimé, rejeté, laissé comme un "rat-mort",
en utilisant cet esseulement pour se contruire en tant que
Pèlerin
qui lit, vit La
Révélation d'Arès et missionne, afin de "vivre en
solitude" au centre de son intérieur dans la joie.
Alain de Bretagne Ouest
|
Réponse
:
Mon frère Alain, ce que dit votre
commentaire est un peu sommaire, mais vrai, et je vous encourage à
l'enrichir en lisant tous les commentaires et mes réponses dans cette
page.
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06avr13 142C36
Aujourd'hui mon intégrité ou le peu qu'il en existe encore est rudement
mise à l'épreuve.
Il fut révélé aujourd'hui en rêve à C. [nom de l'épouse] la nature de
la relation entre M. [nom de la maîtresse] et moi.
Tout ce qu'elle a dit est juste, rien que je puisse nier.
Mon manque d'honnêteté a révélé le mensonge et l'adultère.
Mon manque de probité a révélé l'irrespect envers C., M. et moi-même.
Une tempête est venue dévaster mes fragiles constructions.
Il me semble qu'il n'y a rien que je puisse réutiliser. Tout est à
faire.
C'est un nouveau départ qui m'est offert.
Mon unicité avec le Père
de l'Univers est mon intégrité.
Aimer fidèlement C. mon épouse est mon intégrité.
Cesser tout mal pour faire le Bien
est mon intégrité.
Aimer et prendre soin de mon prochain
comme de moi-même est mon intégrité.
Le mensonge ne crée rien, il ne peut que souiller. Je le vis
à mes dépens.
La Vérité
est que je dois changer en Bien pour que le monde change [Rév d'Arès
31/6, 28/7].
Que me montre l'amour partagé avec M. ?
Un amour extérieur qui révèle mon amour intérieur.
Pourquoi ai-je menti à C. et moi-même ?
Pour que la Vérité vienne à moi parce que je me suis égaré.
Je suis aimé, je ne suis pas seul. J'ai créé une famille par amour. Les
anges me soutiennent dans la tourmente comme dans la fête et la joie.
L'Amour du Père de
l'Univers veut que j'aime comme Il m'aime, sans jugement,
sans mensonge, avec Sainteté,
Puissance et Lumière, avec douceur, fermeté et joie, en
étant un avec Lui, fidèle à ce qu'Il est.
Seule C. peut être aimée d'un amour romantique en plus de l'amour du
prochain que j'ai pour tous.
Il
faut que je m'aime d'un amour absolu pour ne plus attirer les
situations qui me feront trembler et chuter. Il faut que je me pardonne.
Que je sois Un en moi,
puisque la seule chose qui ne change pas est le changement, me ployer
sans me briser.
Rester Un quoi qu'il arrive, quoi que je crée.
Maintenant que j'ai été abattu, je peux renaître pur à la seule
condition d'y croire.
Que de force il me faut pour y croire ! Je sais que vous êtes avec moi.
Comment va C. ?
Pas
bien sans doute. Je dois faire mon choix, mais vous le connaissez déjà.
Mon Dieu, que ma nuque est raide. Je ne relèverai pas ma tête
fièrement. Il n'y a aucun mal dont je puisse être fier. Elle ne veux
plus me toucher jusqu'à je sois devenu vrai, aimant.
J'ai appris
par cœur les veillées 7 et 25. Est-ce-que les avoir répétées plusieurs
fois par jour depuis quelques jours m'a conduit à vivre cela
aujourd'hui ? C'est possible. La Parole ne supporte pas le mensonge et
je Lui en dis merci.
Je me suis montré là où je ne suis pas. Je vais donc me montrer là où
je suis.
Signature cachée par le blogger.
|
Réponse
:
Ce commentaire n'a apparemment
rien à voir avec cette entrée 142. Cependant, j'y sens d'une part une
grande détresse, d'autre part un certain lien avec le mission, ici
mission auprès de votre propre personne:
Oui, la première personne que le missionnaire que vous êtes
(du moins, je suppose) doit rencontrer, c'est vous-même. Vous devez
appliquer à vous-même La
Révélation d'Arès qui rejette l'adultère.
Vous êtes un homme adultère avec
quelques complications libidineuses, dont vous m'avez déjà parlé, sur
lesquelles je ne m'étends pas ici.
Et
il y a un aspect aggravant à tout cela, c'est que vous semblez vous
complaire dans une situation que vous rendez ambivalente :
Tout à la
fois
vous vous accusez d'être adultère et vous paraissez trouver délicieux
le fait de "renaître" d'une telle situation. Cela sent la perversion...
pour parler simple. Attention !
Ce
commentaire révèle une conduite paradoxale: Vous êtes vous-même et un
autre en même temps. "Il faut que je me pardonne," dites-vous, montrant
une inquiétant auto-condescendance.
Je vous savais un homme qui
s'était complu dans un certain type de luxure. Vous compliquez ici les
choses grandement en y mêlant M., une femme déterminée, non plus une
cible générale.
Vous devez faire l'effort difficile et même très
difficile, d'en sortir, reporter votre libidinosité sur votre épouse
seulement, car là elle rejoint
les joies réservées aux époux... réservées aux époux seuls
(Rév d'Arès
2/3, 9/7).
Sinon,
mon frère, bien que nous ne vous jugions pas, ignorant votre degré de
responsabilité, quelles que soient en vous la part maîtrisable et la
part pathologique, nous ne pourrons pas vous garder parmi nous.
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06avr13 142C37
Quand je descends dans la rue je dis: "Il faudrait peut-être que le
monde montre un peu plus de bonté et de justice."
C'est bien ce que La
Révélation d'Arès nous demande de rappeler aux hommes ?
Pourtant il m'a fallu beaucoup d'efforts pour y arriver. La peur ! Je
suis pris de sentiments contradictoires.
L'esprit
laïc domine en France et tout le monde est d'accord pour bannir les
signes religieux extérieurs. Il faut donc parler neutre, mais même
neutre, j'ai une trouille pas possible.
Je me demande quand même si les gens devinent qu'en réalité je leur
parle de Dieu.
Je
crois que la lecture de la Bible a rendu le monde athée. C'est pourquoi
je ne recommande pas de lire La Révélation d'Arès. Elle provosuera plus
de révolte que d'adhésion. Je m'efforce d'être dans la neutralité.
Parler du Bien, c'est déjà très osé dans un monde qui se croit au
maximum du bien pratique.
Donnez-moi quelques conseils dans ce registre-là.
Sylvain P. du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
Quel nouvel apôtre n'a ressenti
l'afflux de sentiments contradictoires dans cette situation nouvelle,
déroutante, qu'est la mission de rue ? Il semble que toutes les
contradictions: la foi et la peur, s'éveillent. Certains tentent et
fuient presque aussitôt.
Dure est la douleur causée par le passage
du cerveau et du cœur aux lèvres des plus vives convictions
intérieures, quand il faut les extérioriser.
Tout se complique
avec le désir d'être entendu et bien jugé, "neutre" comme vous dites.
"Pour être populaire il faut rester médiocre," disait Oscar Wilde.
La mission sociale est sans
doute partie de cette
stupide idée que parler social, autrement dit parler médiocre,
permettrait d'attirer et de faire passer La Révélation d'Arès
plus tard, lors d'autres rencontres, mais Oscar Wilde se trompait.
Cette médiocrité-là ne peut attirer. La personne que vous
n'attirez pas tout de suite par des propos vrais, c.-à-d. en parlant de
vie
spirituelle, de pénitence,
de Dieu, d'amour,
de pardon,
etc., n'acceptera jamais
plus tard quelque chose qui n'est pas dans la ligne de ce que vous lui
avez, dit dans la rue.
Croyez-vous que l'homme de la rue ne
sente pas le cliquetis de votre machine à paradoxes ? Ne tombez pas
dans le paradoxe ou le parler-pour-ne rien-dire ! D'ailleurs, la
mission sociale n'a attiré personne.
Alors citez Dieu, faites-le sans peur, avec naturel. Ne devenez pas une
caricature de Dieu. Soyez son image
et ressemblance et pourt cela soyez doux et naturel, mais
direct. Dites sans effort ce que vous avez à dire de spirituel.
Croyez-moi,
vous ne serez pas plus mal vu si vous dites: "Dieu dit: Faites
pénitence et créez et sauvez ainsi vos âme !" que si vous dites: "Il
faudrait peut-être que le monde montre un peu plus de bonté
et de
justice," ce qui reste dans le registre passe-partout que tout le monde
approuve, parce qu'il est médiocre, mais qui ne conduit nulle part.
Ceci dit, je n'ai jamais entendu parler de vous. Y a-t-il longtemps que
vous avez rejoint la mission du Nord-Pas de Calais?
|
08avr13 142C38
Marie est la Mère de Jésus mais elle n’est pas la Mère du
Christ comme le disent certains.
Le Christ pour moi est une construction que Jésus à mis en pratique sur
lui-même par la foi, un travail de longue haleine, le résultat
d’efforts répétés jour après jour ou il a mis ses pas dans les pas de
Dieu en tant que Prophète [le travail de la pénitence].
C'est un apôtre, qui par sa pénitence et sa moisson est
devenu un Christ, un
Dieu {Rév d'Arès 2/13].
Mais il n’est
pas Dieu Élohim [Rév d'Arès 32/1] évidemment.
Néanmoins, il est un Dieu. Moi
j’ai dit : Vous des Dieux, des fils du Très Haut vous tous (Psaume
82/6). Suivre son exemple ascensionnel afin de
bâtir dans chacun de nous notre propre Christ par notre propre pénitence : bonté,
générosité, pureté, beauté une discipline de vie spirituelle.
L’apôtre traverse des souffrances mais combien ces souffrances lui ont
appris !
Être Un (Rév d'Arès xxiv/4)
avec le Père de
l’Univers chaque seconde d’une vie
remplie d’épreuves terrestres avec continuellement des obstacles devant
lui à surmonter, nécessaires à son salut !
Avec de préférence le soutien de notre Créateur dans toute sa noblesse
collectivement universelle.
Une sœur Bretagne Sud
|
Réponse
:
Oui, Jésus est "un apôtre, qui par sa pénitence et sa moisson est
devenu un Christ, un
Dieu {Rév d'Arès 2/13]."
Oui, l'apôtre qui atteint à la plus grande pénitence peut de
surcroît devenir un
Christ (Rév d'Arès 32/2).
Vous avez tout à fait raison de le rappeler et de me rappeler ainsi que
j'aurais dû souligner ce point.
Merci pour votre commentaire, ma sœur.
|
08avr13 142C39
Juste quelques lignes en réponse à notre frère Jacques P. (142C28)
concernant la citation de Mikal
dans le Coran.
Nos frères libanais n'ont pas émis cette hypothèse à la légère.
Quand on lit le Coran en arabe sans connaître La Révélation d'Arès,
on est frappé par la construction de la phrase. C'est une
constuction assez singulière qui fait émerger ce nom de Mikal d'on ne sait
où. Ce nom, qui d'ailleurs n'a pas besoin d'être traduit,
puisque, si je l'écris d'une manière phonétique, et bien cela
donnera "Mikal".
Évidemment, quand on est arabophone, et que l'on ne connaît
pas La Révélation
d'Arès, malgré cette bizarrerie, on peut se dire que,
faute de mieux, il peut s'agir de l'Ange Michel, même si phonétiquement
on écrirait l'Ange Michel différemment: "Mikhaïl".
Mais, à la lumière de La
Révélation d'Arès, on pense au prophète Mikal
d'une manière plus que plausible.
D'ailleurs, j'ajouterai qu'à la lumière de La Révélation d'Arès
et de l'enseignement de
Mikal, Le Coran tout entier, que je recite en arabe,se
déploie dans mon cœur d'une manière plus scintillante, débarrassée du
voile culturel.
Un jour, je pense, les Pélerins d'Arès arabophones se pencheront sur
une traduction du Coran à la lumière de La Révélation d'Arès .
De tout mon être, merci frère Michel
Algia des Pays de Loire
|
08avr13 142C40
Pardonnez moi si vous trouvez mon commentaire saugrenu, naïf,
simpliste, voire légèrement provocateur.
C'est peut-être facile de le dire comme ça, mais aller dans la rue pour
moissonner,
ce n'est pourtant pas quelque chose d'insurmontable. Franchement, non.
C'est simplement une question de volonté. Il suffit de dépasser sa
peur, de laisser ce qui nous gêne, de ranger son amour-propre au
placard, comme pour beaucoup de choses dans la vie.
Honnêtement, le plus dur n'est pas de se retrouver exposé dans la rue
au milieu des gens (à moins d'être agoraphobe).
Ce que je trouve dur, c'est de devoir se lever toute la semaine à 5
heures du matin, avec deux week-end par mois pour aller bosser en ville
et rentrer le soir dans sa campagne, souvent, après 19 heures voire 19
heures 30, mais qu'est-ce qui "coince" quand il s'agit d'aller moissonner ?
Une fois que l'on se trouve dans la rue pour la moisson (ce qui est
déjà bien en soi et je dis "bravo !") le plus difficile c'est de
pouvoir trouver des épis
mûrs. Voilà ce qui est le plus dur finalement.
Encore faut-il savoir s'y prendre ! Que l'on soit maladroit ou non, [il
faut] faire sentir la Parole du Père. C'est en allant moissonner que l'on
peut se rendre compte de tout cela, que l'on peut se forger. Arriver à
trouver des personnes prêtes et capables ensuite de se bouger, de se changer par la pénitence,
dans cette "crise de l'homme". Il n'a jamais été dit que moissonner était
facile, que c'était une partie de plaisir.
Toutefois, ça peut-être un plaisir, car quand on moissonne dans la rue,
malgré tout on se sent revivre. Dans la foule on sort du lot. Il suffit
de constater la tête goguenarde que font certaines personnes.
Néanmoins, au fond de soi, on a ce sentiment intime d'accomplir quelque
chose de vraiment utile dans sa vie pour les vies des autres, en ayant
ce courage de prêcher la Parole de Dieu dans les rues.
Merci beaucoup, frère Michel, pour votre entrée qui nous incite à tout
laisser. Il y a un peu de cette fameuse "Ruée vers l'or en Californie"
(1848 à 1856). À cette époque là les gens étaient prêts à tout
abandonner sur place [pour chercher l'or]. Quant à nous, "Tous à la
moisson !" pour changer
le monde [Rév d'Arès 28/7].
Au début on est gonflé à bloc, motivé. Puis sans se décourager pour
autant, on se rend vite compte que les épis mûrs se font
rares. Pourtant, on sait qu'il en existe parmi tout ce flot d'humain
que l'on rencontre et croise à travers les rues des villes, des
campagnes. Même dans son travail il doit y en avoir. Allez, on
y croit ! Oui, chaque jour, dès que possible, laissons tomber ces
activités quelques minutes, quelques heures pour réinsuffler cette Vie aux autres et
par la même occasion à soi-même. Quand j'ai "la fièvre de la moisson", allusion
à "la fièvre de l'or" j'espère trouver un épi mûr et
entendre un truc dans le genre: "Ben ça alors, c'est extraordinaire. À
vous entendre j'ai l'impression de revivre ! Vous me donnez l'envie
d'être meilleur, de changer
ma vie, de vivre dans la pénitence.
J'aimerais me joindre au mouvement des Pélerins d'Arès.".
Vraiment, si un jour je rencontre une telle personne, je crois que je
tremblerais de joie et d'émotion devant cet épi mûr, mais ce
jour là j'aurais probablement cessé d'être maladroit, en ayant fait des
progrès dans ma pénitence,
en ayant acquis une certaine capacité à parler de Dieu et de Son
Message d'Arès dans ma moisson.
En revanche, sans me décourager pour autant, je suis un peu déçu et las
d'entendre dans la rue: "C'est beau, c'est super ce que vous dites. On
est d'accord. Continuez et bonne chance !"
Autre variante après lecture du petit tract: "Bon, j'irai voir sur
internet puisque vous avez un site. Mais sur ce, faut que j'y aille...
au revoir".
Encore une autre phrase, classique parmi les classiques: "C'est
courageux d'être dans la rue comme vous faites et patati et patata...
Je passerai vous voir à votre local. Au revoir, bon courage !"
Cependant, ces personnes disparaissent et rarement réapparaissent, ni
au local, ni sur mon portable après avoir parfois échangé nos numéros
du portable. Alors, ce n'est pas que je n'y crois plus. De plus, je
n'ai pas le sentiment d'avoir échoué. Je continue d'aller dans la rue moissonner, sans
peur, avec humilité, sans être vexé ou "blessé", car on est plus rien pour soi-même
[Rév d'Arès 40/6].
Vivre, s'ouvrir aux autres, apprendre à mieux les connaître, s'oublier
pour mieux se consacrer à son prochain aide à se changer.
Lorsque l'on a la chance d'être en bonne santé, d'être valide, ce
serait dommage également de ne pas pouvoir en profiter pour aller moissonner.
Parfois, on le comprend par la force des choses: l'urgence, la maladie,
la souffrance, la détresse, les derniers instants de la vie, la mort...
On réalise que la pénitence
circule dans les veines de tout être humain. Même Dark Vador,
personnage terrifiant et dramatique de "Star Wars" revient vers le bien. C'est vous
dire ! Alors, apôtre dans son quotidien, dans la rue comme au travail,
comment ne pas y croire et tendre à cet idéal.
Courage, ne fuyons plus !
David patati et patata du Limousin.
Additif
parvenu séparément:
Merci de ne pas publier mes commentaires concernant votre entrée
"apôtre de l'idéal".
Mes commentaires sont rudicules, stupides et affligeants.
De plus, mes commentaires sont bourrés de fautes d'orthographe !
Merci pour votre compréhension bien fraternelle.
Maintenant je vais essayer de dormir, malgré mon réveil qui sonnera
bientôt à 5 heures du matin.
Je vous embrasse.
|
Réponse
:
Que non, mon frère David ! Que non ! Votre commentaire non seulement
n'est ni "ridicule", ni "stupide", ni "affligeant", mais ses simplicité
et
clarté sont éloquentes. Vous dites ici tout ce qu'il faut dire à tout
nouvel apôtre ou missionnaire qui se lance dans la rue et qui
découvrira très vite les immenses difficultés de la moisson.
L'écart... Que dis-je?.. L'abîme entre votre
sollicitation apostolique et les velléités du public vient de ce que
vous
David, vous vivez ce que vous dites avec le Feu (Rév d'Arès xLi/5-10)
du Père Céleste, votre foi, vos conscience et certitude que le monde se
perd, que les hommes ont perdu leur âme et doivent la
retrouver et en la retrouvant changer
le monde,
mais eux, les
gens, vous entendent comme un simple moralisateur, comme quelqu'un qui
dit des "évidences" éthiques dans lesquelles ils n'ont pas besoin de
s'engager, parce qu'ils croient comme croient tous les gens cultivés
par le dogmes religieux et/ou les principes républicains, ils croient
qu'il suffit de croire et qu'ainsi tout va bien.
Or, il faut beaucoup plus que croire et c'est capital, parce que croire
ne conduit nulle part si croire n'est pas lié à faire: faire pénitence
notamment !
Il faut se refaire, il faut se recréer, et là la pénitence elle-même
est non seulement difficile à faire
pour soi seul et se fait
mieux en communautré, mais elle est insuffisante par elle-même et doit
s'accompagner de travail à la moisson,
donc à engranger (Rév
d'Arès 38/5), à se regrouper en humains de même Idéal,
parce que l'amour
est communication et impose au croyant l'idée constructive qu'il ne
peut se sauver
sans tout essayer pour sauver d'autres humains. Tout cela impose un
regroupement en assemblée(s) auto-enseignantes, si je
peux dire.
C'est cette nécessité de former un nouveau peuple,
un peuple
d'hommes nouveaux, qui échappe à l'esprit des gens que vous
rencontrez dans la rue, qui pensent que vous croire
suffit à les sanctifier, ce qui n'est vrai que pour ceux que
d'impérieuses nécessités empêchent d'être apôtres actifs, mais qui le
sont dans leur âme.
Jamais vous n'entendrez personne vous dire
d'emblée dans la rue ceci : "À
vous entendre j'ai l'impression de revivre ! Vous me donnez l'envie
d'être meilleur, de changer
ma vie, de vivre dans la pénitence.
J'aimerais me joindre au mouvement des Pélerins d'Arès," parce qu'être
écouté est une chose déjà pas facile, comme vous le savez bien, mais
faire un Pèlerin d'Arès est de toute façon long, plus souvent très
long. De là aussi la nécessité pour le postulant de
rejoindre une assemblée.
C'est le monde
que nous avons à refaire, à refaire entièrement. Ce sont toutes les
conditions de vie dans ce monde
changé qu'il faut inviter les hommes à revoir. Il est très
difficile de présenter toutes ensemble toutes les conditions: "Croire
en La Révélation d'Arès,
être pénitent et
moissonneur, former des assemblées, etc., dans le temps
très court qui nous est laissé dans la rue pour parler aux hommes. De
ce fait, chaque apôtre fait le choix d'un thème pour aborder les
hommes, ce thème n'est qu'un parmi tous les thèmes qu'il faudrait
aborder, aussi riches que la vie elle-même, pour bien se faire
comprendre et c'est une grande difficulté que tous les missionnaires
connaissent. Il faudrait connaître les dispositions psychologiques des
gens qu'on rencontre pour choisir le bon thème selon la personne et
cela ne nous est pas encore possible.
Merci pour votre commentaire juste et beau.
Ne vous en faites pas pour les fautes d'orthographe. Rares sont les
commentaires qui n'en sont pas "bourrés", comme vous dites. Votre
commentaire n'en comportait pas beaucoup, d'ailleurs, et je les ai
corrigées.
|
08avr13 142C41
Dans votre réponse au commentaire142C24 vous écrivez : "À notre tour,
nous ne sommes pas envoyé abolir les religions et les églises, mais les
dépasser, prendre une autre direction, engager les hommes à voir la foi
sous un angle très simple mais radicalement autre, différent, celui de
la pénitence. C'est dans ce sens également que j'entends apôtre.
Tout comme Jésus n'avait ni refus ni mépris du judaïsme et restait dans
la ligne des Écritures, qu'il citait volontiers, nous n'avons ni refus
ni mépris des religions et des églises, mais nous faisons un immense
pas en avant, nous les laissons derrière nous. Nous sommes déjà
ailleurs, mais sans couper le fil qui nous lie à la Parole passée.
Voilà pourquoi nous lisons toujours la Bible et le Coran."
Dans la réponse 131C30 , vous écriviez déjà : "Nulle part le Père de
l'Univers, auteur de La
Révélation d'Arès, ne "condamne" la religion. Le verbe
condamner n'apparaît d'ailleurs qu'une seule fois dans La Révélation
d'Arès et pas du tout dans le sens de la condamnation des églises et
des religions, mais dans celui des femmes qui n'ont pas condamné le
Père et ses prophètes (Rév d'Arès 9/1). Le Père fait à la religion de
terribles reproches et dénonce ses erreurs, mais il dit aussi des
églises qu'elles sont Sa plus belle récolte (14/3)."
Dans vos réponses quelque chose me trouble, car dans de nombreux
passages de La
Révélation d'Arès, Dieu dit clairement que la religion est
appelé à disparaître :
Rév d'Arès
28/8: Pour cela on tirera de leurs palais et de leurs temples les
hypocrites qui ont fait faussement de Ma Parole la loi qui est. Elle
est la Loi Qui sera. Encore quelques princes à Rome, ailleurs aussi, et
le dernier sera tiré de son lit à l’aube.
Rév d'Arès
22/12 : Les princes seront détrônes bientôt ; leur imposture est déjà
révélée, leurs prêtres seront renvoyés au champ et à l’établi, leurs
docteurs vendront leur art aux disputes du siècle...
Je comprends que Dieu ne condamne pas les hommes mais Il demande quand
même aux princes des religions de descendre de leurs trônes : Les
prêtres sont appelés à retourner au champ et à l’usine, c'est une
condamnation des modèles de l’administration religieuse. Rév d'Arès 22/14 : Plus jamais
de princes, ni prêtres ni docteurs et la Bête qui agonisera longtemps
derrière l’horizon, mourra.
Et de multiples autres passages qui condamnent les religions dans leur
principe mais pas les personnes qui sont appelés à changer et à vous suivre à la moisson.
Rév d'Arès
15/7 : Que des princes sans ruse acceptent de se rendre à ma Parole,
qu'ils te remettent sur le chap leur couronne, leur bâton de
commandement, qu'ils descendent de leur trône,qu’ils se chaussent,
raidissent leurs poignets de bracelets de cuir et te suivent à la
moisson.
Rév d'Arès
xiii/20): Le roi blanc, tu souffles ses pas. Les fidèles ne voient plus
(les pas du roi blanc).
Donc je ne comprends pas bien quand vous écrivez que Dieu ne condamne
pas la religion.
Qu’entendez vous derrière le verbe condamner ?
J’ai recherché les différents sens du mot condamné et voici ce que j’ai
trouvé :
Sens 1: Prononcer une peine à l'encontre de quelqu'un suite à un
jugement [Droit]. Synonyme sanctionner
Sens 2 : Obliger, contraindre quelqu'un à. Ex Il a été condamné à ne
pas pouvoir parler pendant un mois suite à son accident. Synonyme
imposer
Sens 3: Désapprouver, blâmer, exprimer fortement son opposition.
Dieu en effet ne condamne pas au premier sens du terme en sanctionnant
la religion, ni au second en obligeant ou contraignant, mais ne la
condamne-t-Il pas au sens 3 dans le sens ou Il la désapprouve, la
blâme, exprime fortement son opposition ?
Pardonnez-moi pour cette question, il y a sans doute une subtilité que
j'ai du mal à comprendre.
Denis K. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je comprends votre question, mon frère Denis, mais ma position ne
ressort pas de "subtilité", mais de réalisme, de la conscience que je
suis
très bas et que le Père est Très Haut.
Je considère que condamner au sens 1, au sens 2 et au sens 3, serait le
Privilège du Père, s'il condamnait. Or le mot "condamner" n'apparaît
pas dans vos citations de La
Révélation d'Arès. C'est donc à bon escient que je dis:
"Nulle part le
Père de
l'Univers, auteur de La
Révélation d'Arès, ne condamne la religion."
Les mots condamner (Rév d'Arès 9/1) et
condamnation (22/9) ne sont
utilisés par cette Révélation qu'à propos des
hommes. Autrement dit, ce
sont les hommes qui condamnent, pas Dieu.
À cela on peut me répondre que les termes qu'utilise le Père à l'égard
des cultes, princes,
roi blanc, roi noir, etc. sonr d'implicites condamnations.
Si c'était le cas, ce seraist de toute façon le privilège du Père, ce
ne serait pas le mien. Mon privilège à moi est réduit à être Messager (Rév
d'Arès 40/6), à faire connaître la Parole de Dieu, et
aussi, parce que c'est une affaire de pécheur mais non
l'affaire de Dieu, à faire
pénitence, à moissonner
des pénitents, à changer
le monde.
Quand les prophètes d'Israël lançaient la
condamnation de la religion, ils ne parlaient pas pour eux-mêmes, ils
ne disaient pas: "Moi, prophète, je condamne vos holocauste dont la
fumée me dégoûte," mais ils prenaient soin d'attribuer ces paroles à
Yahwé et ils précisaient:
"Yahwé ou le Seigneur dit: J'abhorre vos holocaustes, leur fumée Me
dégoûte, etc., sous-entendant "les holocaustes"
auxquels j'ai
moi-même, moi prophète, participé.
Il y a là un distinguo auquel je donne une
très grande importance.
Qu'est-ce que je suis, moi pécheur, pour
condamner des religions de pécheurs,
des
pécheurs comme moi ? N'ai-je pas été homme de religion ?
Qui peut
savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3).
Les personnes que vous invitez à lire La Révélation d'Arès
y trouvent bien, de toute façon, la très vive et sévère critique lancée
par le Père contre les religions, les politiques, les lois, etc.
Quand, missionnaire, je fais mon exposé au public je ne dis jamais:
Dieu condamne la religion, la politique, les lois, mais je dis: "Dieu
dit que la religion, la politique et les lois, c'est-à-dire nous les
hommes, croyants ou incroyants, nous n'avons pas vaincu le mal et nos
religions, politiques et lois l'ont même entretenu et souvent aggravé,
aggravé jusqu'au pire."
Parce que pour finir, mon frère Denis, si nous réfléchissons bien, nous
voyons bien que la religion, la politique, les lois, ça n'existe pas,
ça n'existe pas comme les montagnes, les roches, les fleuves, les
plaines, les fleurs, la chair, la vie, les animaux et les hommes
existent. La religion, la
politique, la loi, c'est tout simplement nous, les hommes de chair.
C'est nous les hommes qui sommes impliqués dans le problème du bien et du mal.
|
08avr13 142C42
Je viens de lire le commentaire de David et Patati et Patata [142C40]
et aussitôt je réagis en disant que je n'ai pas la foi brave et
inflexible de ce frère qui connaît les difficultés de la mission, mais
qui la poursuit envers et contre tout.
Moi j'ai renoncé. Il y a déjà longtemps. Pour vous je ne suis peut-être
qu'un revenant. Vous souvenez-vous de moi ?
J'ai renoncé parce que la mission, c'est-à-dire le contact avec des
hommes et des femmes qu'on ne rencontrerait jamais autrement a fait
dans mon esprit ressortir quelque chose, que je serais bien étonné que
vous ignoriez: La philosophie de l'absurde.
Ce monde est absurde, tout n'est que rien et rien est tout, ou quelque
chose comme ça que disaient déjà quelques penseurs de Mai 68 ou d'avant
Mai 68, si je ne m'abuse, et nous Pèlerins d'Arès qui pensions avoir le
Tout,
nous n'étions Rien
aux oreilles des gens de la rue. Pourtant, au Cirque d'Hiver en 1988,
là où je vous ai connu, et où j'ai connu La Révélation d'Arès,
il m'a semblé que beaucoup de personnes dans le public vous écoutaient
très attentivement.
Dans ma mission j'ai eu le sentiment très clair de l'existence de cette
absurdité et de l'impuissance que nous avions de la percer et de
construire quelque chose dans l'esprit des gens.
Pourtant, je vous vois vous aussi très constant dans votre ardeur
d'apôtre de Dieu et je ne sais plus quoi penser.
Dois-je me remettre à une mission impossible ? Dois-je me dire qu'il y
a une façon de surmonter l'absurdité, la connerie, de ce monde et de
faire entendre La
Révélation d'Arès ? Dois-je retourner rue rue
Neuve-Popincourt ?
Jérémie B. d'Île de France
|
Réponse
:
Non, mon frère Jérémie, je ne me souviens pas de vous. Par ailleurs,
les Pèlerins d'Arès de Paris ont changé d'adresse depuis la rue
Neuve-Popincourt. Ils sont allés rue de Picardie et se trouve
actuellement 32 rue Raymond Losserand, 75014 Paris. Vous pouvez y
passer tous les après-midi.
"La philosophie de l'absurde," dites-vous. Oui, c'est une façon de
comprendre nos grandes difficultés missionnaires et je vous remercie de
me présenter notre problème apostolique, sous cet angle-là, quoique
personnellement je ne crois pas à l'absurde en tant que tel, je n'y
crois pas comme
immuable sort du monde.
Je dirais que le monde piétine, est devenu très
en retard sur la Vérité.
J'appelrais donc plutôt la philosophie de
l'absurde philosophie du piétinement, du retard ou de l'attardement.
Je rappelle ici aux lecteurs de ce blog qui ne la connaissent pas, et
qui sont sûrement très nombreux dans ce cas, ce qu'on appelait la
philosophie de l'absurde dans les années d'après-guerre.
Philosophie étant par principe sagesse mais non absurdité, il y a une
contradiction dans ce terme: philosophie de l'absurde.
C'est surtout l'existentialisme de Jean-Paul Sartre qu'on a qualifié
ainsi.
Sartre tendait toujours à démontrer avec justesse — de façon manifeste
dans "Les Mains Sales", "Huis-Clos", "Le Diable et Bon Dieu" — que la
vie et l'Histoire n'avaient pas de sens, n'avaient aucun but, aucune
règle, aucune permanence, qu'il n'y avait ni bien ni mal, ni morale et
que la relation avec les autres n'avait pas de sens précis. Mais Camus
l'a aussi montré dans "Caligula," Ionesco dans ses pièces, etc.
Sartre
montrait que ce que dit l'un n'est pas compris par l'autre, il montrait
qu'il est impossible de comprendre, donc de prévoir, de façon
biologiquement ou psychologiquement sûre les réactions des autres.
C'est à peu près ce que constate notre mission dans la rue: La surdité
ou le malentendu permanents, les uns pensent que les autres sont fous
et vice versa, chacun évidemment convaincu qu'il est lui-même
raisonnable.
Partant, les hommes pensent qu'il n'y a aucun Être auquel se référer et
que seul l'existant a une réalité et une réalité absurde parce que
toujours inattendue, apagogue comme on disait autrefois.
Le comportement désarticulé et contradictoire du monde est bien au cœur
de notre problème apostolique. Sartre disait que l'homme n'avait qu'une
ressource: être "honnête envers lui-même." De là l'extrême
individualisme dans lequel est tombé l'homme commun.
Ce que nous
cherchons, nous apôtres, ce sont des hommes non communs, des épis mûrs, qui sont
inévitablement rares.
De même, Sartre démontrait qu'il n'y avait
aucune politique juste et que la justice n'avait pas de sens. Il
parlait peu de religion, mais on peut étendre son sens de l'incertitude
absolue de l'homme à la religion: Aucune religion n'est juste. Bref, il
n'y a aucune doctrine à laquelle on puisse adhérer sans erreur. De là
la philosophie de l'absurde.
Tout cela est vrai, mais ce que je récuse ici, c'est la permanence
inévitable de
l'absurde. Sinon, quel sens aurait La
Révélation d'Arès ? Elle serait
elle-même absurde. Pour moi La
Révélation d'Arès, si elle est accomplie, met un
point final à l'absurde.
Pour cela il faut du temps
(Rév d'Arès 12/6, 24/2).
Si l'on veut des résultats immédiats ou rapides on se maintient sans
cesse dans la philosophie de l'absurde. Ce qu'il faut, c'est sortir de
l'impatience, se dire que le salut n'est pas accroché à une vie seule,
mais à une succession de vies, qui évoluent progressivement, qui
refusent tout dogme définitif, qui savent qu'ils sont issus d'hommes et
qu'ils génèrent d'autres hommes et que c'est lent, et que cet ensemble
de générations est le
monde. Voilà pourquoi le verset-clé de La Révélation d'Arès
est: La Vérité, c'est
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Si vous avez gardé foi dans La
Révélation d'Arès, je vous encourage, Jérémie, à retourner
à notre mission de Paris.
|
11avr13 142C43
Dans votre réponse au commentaire 142C42 de Jérémie vous parlez de
Sartre.
Sartre était un phénoménologiste bien plus qu'un existentialiste.
Je ne veux pas parler de "la philosophie de l'absurde" mais
de cette phénoménologie qui a marqué toute notre époque et qui est qui
le principal obstacle que nous rencontrons dans la rue.
Les consciences de la rue qui s'opposent à notre argumentation
spirituelle sont toute imprégnées de la phénoménologie qui régit
toute l'information, toute la pensée et même toute l'école.
Si nous n'arrivons pas à faire de fidèles de La Révélation d'Arès,
c'est parce que la population est dans son immense majorité fidèle à
des concepts qui ont construit cette citadelle contre
laquelle nous nous cassons le nez.
Toutes les difficultés de la mission viennent de là.
René O. du Sud-Est
|
Réponse
:
Vous vous trompez complètement.
D'abord, Sartre n'était pas un phénoménologiste ! Sartre était un
existentialiste et un existentialiste d'un genre particulier, car c'est
lui-même qui dit ou écrivit, je crois, que son "métier n'existait pas
dans le catalogue des professions" ou quelque chose de ce genre. Sartre
fut formé comme professeur de philosophie à l'École Normale Supérieure
et fut ensuite professeur de philosophie avant de devenir le philosophe
touche-à-tout qui s'exprimerait dans toutes les formes d'expression:
philosophie, roman, journalisme, théâtre. Alors, bien sûr, dans sa
phase prof de philo et romancier ("La Nausée", 1938) il étudia la
phénoménologie et tout particulièrement Edmund Husserl, puisqu'il se
disait husserlien à cette époque, mais il ne le resta pas. Voilà pour
Sartre.
J'ai failli ne pas publier votre commentaire qui me parut, je vous
l'avoue, tiré par les cheveux, illogique, sophistique.
Je n'ai pas vu tout de suite le rapport qu'il pouvait bien y avoir
entre notre mission spirituelle et la phénoménologie et pourquoi, selon
vous, "les difficultés de la mission" avaient "pour cause la
phénoménologie du monde moderne." Je ne vois pas du tout, pour ma part,
le monde moderne comme phénoménologique, que cela soit politiquement,
socialement ou économiquement.
À mes yeux, et sauf erreur de ma part, c'est tout l'inverse. C'est ce
que nous prêchons qui a une teinte phénoménologique, mais le monde
moderne n'est pas phénoménologique..
Je vais essayer de m'expliquer, mais d'une part il n'est pas facile
d'expliquer en quelques lignes ces choses-là à la majorité de nos
frères et sœurs et sympathisants lecteurs de ce blog qui ne
s'intéressent pas à l'aspect philosophique des rapports entre La Révélation d'Arès
et le monde, et d'autre part je ne suis pas du tout spécialiste de ces
questions.
Qu'est-ce que la phénoménologie ? Le Grand Robert en donne cette
définition: "Méthode philosophique qui se propose, par la description
des choses elles-mêmes, en dehors de toute construction conceptuelle,
de découvrir les structures transcendantes de la conscience (idéalisme
transcendantal) et les essences." Pour mes frères, sœurs et lecteurs,
c'est clair comme de l'eau de boudin ! Je vais essayer d'expliquer cela
autrement:
Rares sont ceux des nôtres qui connaissent Husserl, le phénoménologue
par excellence, mais je pense que beaucoup ont entendu parler de
Descartes, qui lui n'était pas du tout phénoménologue. Le contraste
entre les deux hommes me semble plus propre à expliquer ce qu'est la
phénoménologie.
Pour simplifier, Descarte acceptait tout objet matériel ou intellectuel
pourvu que son existence ne fut frappée d'aucun doute ou d'aucune
instabilité. Autrement dit, Descartes, c'est la rationalisme pur et
dur, le rationalisme simpliste de la science
élémentaire ou basique, le rationalisme auquel on se heurte dans la
rue.
Toujours pour simplifier, Husserl, lui, comprit que Descartes s'était
trompé et qu'il fallait tout prendre en compte: non seulement l'objet
matériel et intellectiel, mais aussi les doutes et les instabilités qui
s'y attachent.
C'est ce nouveau rapport entre l'objet et les doutes qui le frappent
qui fait de l'observateur ni un idéaliste, ni un rationaliste, mais
quelque chose d'autre: un phénoménologiste.
Je prends donc pour mon point de vue le contraire de ce qui est votre
point de vue. Toujours en simplifiant, je dis que le monde occidental
européen, son actuel "penser correct", son discours général (sauf le
discours religieux, bien sûr), la presse et donc pour finir la rue sont
rationalistes, cartésiens, et dressent ainsi devant nous un mur haut et
épais de difficultés.
Si la rue était phénoménologiste, elle accepterait le doute qui entoure
l'idée qu'un homme comme moi pût être témoin du Surnaturel que tout le
monde ne voit pas, elle accepterait le doute qui entoure l'existence de
Dieu qu'on ne voit pas et elle accepterait d'examiner comme une voie
très sérieuse, qui vaut qu'on s'y arrête, la pénitence comme
acte tranformateur de l'homme et de la société humaine. L'homme de la
rue, s'il était phénoménologiste comme vous le pensez, considèrerait
sans
difficultés que rien n'assure que l'idée de transformer l'homme et le
monde par la pénitence
est éliminable à cause d'un doute, d'ailleurs lui-même instable comme
doute.
Autrement dit et selon moi, ceux qui nous écoutent et nous suivent sont
sans le savoir (et pour simplifier) des phénoménologistes. Tout le
contraire de ce que dit votre commentaire, me semble-t-il.
|
11avr13 142C44
Dans le concert des convictions diverses et variées, les idées
atypiques de La
Révélation d'Arès sont autorisées à s'exprimer. Dans le
monde des convictions, la peur de déplaire n'a pas lieu d'être. Il ne
s'agit pas de crier plus fort que les autres, sous prétexte qu'on
détient la Vérité, mais pas moins fort non plus, car notre conviction
en vaut une autre. La société actuelle encourage la liberté de
conviction. C'est dans cette faille que les Pèlerins d'Arès doivent
s'engouffrer, car ils auront le soutien de nombreux groupes
intellectuels et spirituels qui ont fait de la liberté de conscience
une priorité.
Pour illustrer ce propos je transmets un commentaire de RTL directement
inspiré par La
Révélation d'Arès sur l'actualité immédiate :
"On ne remerciera jamais assez les homosexuels d'avoir soulevé la
question du mariage car ils mettent en évidence l'imposture de la
République. À l'origine, le mariage n'est ni un contrat religieux ni un
contrat civil, mais un contrat privé entre deux personnes. Jamais la
Bible ou le Coran n'ont autorisé qui que ce soit à célébrer le mariage
pour se tailler une notoriété devant le peuple."
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je suis vraiment désolé de récuser votre commentaire sur tous les
points qu'il aborde :
Je ne vois pas "d'idées atypiques" dans La Révélation d'Arès. L'idée
générale de pénitence pouvant
sauver l'homme et le monde des hommes est déjà contenue dans le Sermon sur la Montagne de
Jésus. D'autres idées son déjà trouvées dans les livres les plus lus du
monde que sont la Bible et le Coran.
La
Constitution Française et les Droits de l'Homme déclarent depuis
longtemps qu'il y a liberté de conscience et c'est à ce titre que nous
prenons tous les jours la liberté de déclarer notre fois et notre
espérance et de moissonner
des pénitents.
Enfin, je ne vois pas du tout ce qui dans La Révélation d'Arès
aurait "inspiré" selon vous le propos de RTL sur le mariage des
homosexuels. Je ne vois pas du tout ce qui justifie la mariage entre
homosexuels, parce qu'un mariage n'est pas du tout "un contrat entre
deux personnes", mais beaucoup plus que cela: Une union intime et
sacrée de la complémentarité entre un homme et une femme (Adam et Ève
au départ), complémentarité qui donnera des enfants, fondera une
famille, bref, créera tout ce que deux homosexuels, aussi repectables
soient-ils, ne peuvent absolument pas créer sauf par des artifices.
|
11avr13 142C45
Merci Frère Michel pour cette piqure de rappel, bien nécessaire.
Je
n’ai pas été très présente à la mission, mais dès mon retour de voyage
(je n’ai pas vu ma fille depuis 4 ans), je serai parmi les
moissonneurs, bien seuls je le sais, dans les rues pour accomplir la
Parole à leurs côtés.
Je me permets cette petite
parenthèse car juste avant d’ouvrir le blog, je venais curieusement de
regarder un film avec Denzel Washington qui s’intitule "le Livre d’Éli".
[Voilà l'histoire :] Après
l’apocalypse qui a détruit le monde, seuls quelques humains ont réussi
à survivre, beaucoup errent comme des zombies, d’autres se livrent à
des comportements de bêtes féroces… Éli arrive un jour dans
une
petite ville, sous l’emprise d’un malfaisant et de sa bande de brutes,
tous les habitants lui sont asservis ainsi que tout ce qui peut être
précieux dans un monde hostile (eau, nourriture, etc).
Éli transporte
dans son sac quelques effets, parmi eux…un Livre ancien, doté d’une
serrure, précieusement enveloppé dans un morceau de tissu et qu’il
protégeait contre toute atteinte…un Livre qu’il lit chaque jour depuis
le jour où une voix, 30 ans plus tôt, lui demanda de le
transporter vers l’Ouest, en un lieu où il serait enfin en
sécurité. Le seul exemplaire qui ait échappé à la
destruction.
Éli affronte maintes difficultés, maints combats contre ceux qui
tentent de s’approprier son précieux Livre, mais une Divine protection
lui permet de résister à toutes attaques. Pourtant, un jour, le gang
parvient à s’emparer du Livre et blesse Éli.
Éli, qui lisait
le Livre chaque jour depuis 30 ans poursuit néanmoins sa marche vers le
lieu indiqué par la voix, sans le précieux Livre désormais aux mains
des méchants, qui ne parvinrent jamais à forcer la serrure. Il arrive
enfin dans une ville en ruine et là, sur une île située dans une baie,
il trouve un groupe d’hommes reclus dans une espèce de
forteresse. Ces derniers avaient collecté une multitude
d’objets
du "monde d’avant" pour y reconstruire le monde d’après, dont une
presse venant d’être reconstruite…
Éli, enfin arrivé au bout de
son chemin, se met à dicter le contenu du Livre tandis qu’un homme
écrit à ses côtés, mot par mot, phrase par phrase, verset par
verset. Puis un jour, au terme de son récit, le Livre est
enfin
republié. C’est la Renaissance de l’humanité.
Il s’agit dans le film de la Bible, mais je n’ai pas pu m’empêcher de
faire le rapprochement avec vous Frère Michel et La Révélation d’Arès.
Je vous embrasse fraternellement et vous dit à très bientôt à la Mission
Brigitte de Région Provence-Côte d'Azur
|
11avr13 142C46
Ceci n'est pas à mettre sur votre blog.
Je reçois de temps en temps des anonymes qui postent des propos
malveillants, dont celui d'aujourd'hui qui dit:
"Le
degré de malveillance de la secte de la révélation d'Arès, ou pèlerins
d'Arès, de ce pervers, mythomane et manipulateur de Michel Potay est
proportionnellement inverse au non intérêt qu'elle suscite."
J'en ai marre .
Que faire ? Faut- il répondre ou effacer ?
Signature non publiée
|
Réponse
:
Je publie quand même ce
commentaire sur mon blog, mais je ne mets pas votre signature. Il y a
pas plusieurs forums où l'on parle de moi sur l'Internet et tous
reçoivent de temps en temps des opinions très négatives me concernant.
Je
crois pour ma part qu'il faut supporter d'entendre du mal de moi autant
qu'en entendre du bien. C'est une constante historique: Aucun mouvement
prophétique ne s'est développé sans hostilité, sans controverse, sans
dépréciation et même sans calomnie et injure. Je ne vois pas pourquoi
j'en serais dispensé.
Si l'auteur anonyme de la critique que vous citez pense sincèrement que
j'ai tout inventé: Les apparitions d'Arès, La Révélation d'Arès, le
mouvement des Pèlerins d'Arès, il me paraît logique, s'il a son
franc-parler, qu'il me trouve "pervers, mythomane et manipulateur." La
seule chose que je ne comprends pas dans le propos de ce critique très
sévère qui est très probablement sincère, c'est pourquoi il s'exprime
anonymement. Pour ma part, si j'ai une critique à formuler contre
quelqu'un, je signe.
Ceci étant, je pense que vous pouvez
soit
lui répondre simplement sur la base de ce que je viens de dire: "Si
vous croyez sincèrement que Michel Potay a tout inventé, il me paraît
logique que vous le trouviez pervers, mythomane et manipulateur, mais
je ne crois pas que les choses soient aussi simples et pour ma part je
crois que Michel Potay a été témoin de Jésus et de Dieu à Arès, qu'il a
consigné fidèlement leur Message dans La Révélation d'Arès
et que les Pèlerins d'Arès sont des croyants libres, non manipulés, qui
découlent naturellement de ces événements et dont je fais partie."
soit
prendre le parti de rire de sa saillie et vous lui répondez: "Donc,
vous n'avez pas à vous en faire. Si l'imposture de Michel Potay est
comme vous dites "proportionnelle au non-intérêt qu'ils suscite", son
échec sera énorme, compte tenu de l'énormité de l'imposture. Vous
ne pouvez qu'être tranquille."
Si vous êtes réellement un Pèlerin
d'Arès ou même un pèlerin d'Arès avec petit "p", vous ne devez jamais
"en avoir marre" d'entendre de pareils propos, hostile et injurieux.
Ils sont inévitables et nous devons les recevoir avec amour ou humour
et généralement avec les deux.
Pour finir, je me permets de penser
que ce genre de propos est, tout compte fait, beaucoup plus rare qu'on
pouvait attendre. N'est-ce pas un bon signe ? Soyez positif !
|
11avr13 142C47
Waw ! Votre dernier article sur votre blog que je découvre hier
après-midi m'a soufflée !
Merci cher grand frère ! Qu'avons nous à perdre à croire et surtout à
faire un monde nouveau, en co-création avec le Seigneur ? Nous
avons
tout à gagner : Notre liberté et un monde meilleur d'Amour !
Le soir même en me rendant chez le coiffeur qui était une jeune et
douce coiffeuse, je lui parlais — certainement maladroitement peu
importe — de La
Révélation d'Arès ; elle écoutait. Et ce matin, je
transmettais votre article à des proches. Ce soir, je vais chez ma
kiné, je vais lui en parler ...
Ya'Lllah ! En avant !
Que le Créateur nous guide et que nous nous laissions guider par Son
Amour.
Salam arlikoum,
Kouda du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
Combien je suis heureux, ma sœur, que vous entrepreniez de parler
tout simplement, tout naturellement, de La Révélation d'Arès
autour de vous, en répondant calmement, le cœur en paix, aux objections
qui peuvent être faites, car cette Parole parvenue du Très-Haut, du Père de l'Univers (Rév d'Arès
12/4),
est on ne peut plus honorable et digne d'intérêt, mais aussi nous
comprenons que dans ce monde égaré des objecteurs se manifestent avec
sincérité. Nous leur répondons de même avec sincérité.
Tout
croyant est véhicule, transmetteur de sa croyance, car faire connaître
la Vérité est un acte d'amour et nul ne se sauve sans tenter de sauver
d'autres humains.
Votre commentaire me touche profondément.
|
12avr13 142C48
Cet article 142 me fait réfléchir et ma réflexion me conduit à un
jugement assez sévère de votre façon de voir.
Bien sûr, votre rôle est missionnaire et vous devez encourager la
mission.
Mais votre façon de présenter les choses me paraît enfantine. Elle
choque ous ou moins l'intelligence.
Réduire
la mission à un appel à la pénitence: Souez des gens d'amour, de
pardon, etc. et vous serez sauvés et vous sauverez le monde, ne
trouvez-vous pas ça un peu simple et rudimentaire ?
N'est-ce pas cet abrégé ou cette pauvreté de directives qui explique
les difficultés de la mission ?
Ce
qui est curieux, c'est que d'une autre côté vous parlez de
phénoménologie... [142C43] Ce qui me paraît venir en contraste total
avec le simplisme de vos consignes missionnaires.
Réellement, j'ai du mal à vous suivre.
Jean-Joël B.
|
Réponse
:
Ce nest pas moi, mais un
commentateur (142C43) qui parle de phénoménologie et je lui réponds sur
cette idée qu'il avance. De toute façon, je n'exprime mes idées sur la
phénoménologie qu'ici dans ce blog, entre nous. Je n'en parle jamais
dans la rue ou dans dans mes exposés publics.
Par ailleurs, il est toujours possible d'expliquer les choses autrement
au grand intellectuel que vous semblez être..
Je peux par exemple expliquer notre mission de la façon suivante :
Le monde a subi un puissant ébranlement des événements de l’Histoire et
tout
particulièrement de ceux, terriblement bouleversants, du XXe siècle. Ce
siècle-là, à la fin duquel Dieu nous envoie son Messager Jésus (1974)
et vient
Lui-même parler aux hommes (1977), demandait un réveil de la vie
spirituelle
comme jamais l’humanité n’en avait encouru la nécessité. Il
fallait mettre
en relief la réalité du mal, faire renaître un nombre suffisant d’âmes
pour constituer un petit
reste de pénitents capable de sauver
l’homme du fatal péché des péchés (Rév
d’Arès XX/xx). Il fallait réveiller la foi active,
créatrice, bref, sauver
le monde et pour cela subordonner
la vie
humaine à une redéfinition urgente du Bien,
que les lois politiques et religieuses en cours ne formulaient plus,
parce que
toutes ces lois, même apparemment antagonistes entre elles,
concentraient
toutes leurs principes sur un seul et unique système de fonctionnement
du monde,
un système mauvais. Dieu, c’est clair, ne voit rien tant que le
mensonge, l’étroitesse
d’esprit, la contrainte, la condamnation et la violence comme poids qui
précipitent cette humanité dans les ténèbres.
Or, l'homme ne peut pas se délivrer d'une chose sans la remplacer par
une
autre. C'est une nécessité de compensation propre à la nature humaine.
Aussi, pour
se délivrer des poids qui le tirent vers la perdition, l’homme
doit-il les
remplacer par l’amour, le pardon,
la paix,
l’intelligence spirituelle
et se rendre libre de tous préjugés
et toutes peurs. C’est
la pénitence (Rév d’Arès 30/11) qui
est le sentier par lequel l’homme
peut refaire l’ascension des Hauteurs
Saintes.
Nous ne pouvons malheureusement plus aller par le monde en déclarant:
"N'apprenez
plus de pensées toutes faites — le fameux penser correct —, mais
apprenez aux
hommes à penser ! Ne leur imposez plus rien, mais
accompagnez-les avec
amour et respect ! Guidez-les vers le Bien
non pour le leur imposer, mais pour qu'ils soient capables de marcher
tout
seuls," qui est à peu près ce que le grand Emmanuel Kant dit à ses
élèves,
quand il devint professeur à l'Université de Königsberg, en réponse aux
esprits bornés des autres professeurs.
Les hommes d'aujourd'hui sont plus bornés encore. Même les épis mûrs que nous
cherchons sont souvent ensachés dans une glume d'idées fixes. La
majorité des hommes d'aujourd'hui sont
incapables de comprendre de pareils propos. Ils veulent que pour chaque
chose
une recette unique soit donnée et imposée ; de là cet appétit
aussi
funeste qu'idiot
pour les lois. Nous Pèlerins d'Arès sommes des dérégulateurs — car
l'amour et le pardon
libèrent — qui s'adressent à un monde de régulateurs aussi opiniâtre,
bornés et
plus enchaînés à leurs égoïsme et jugement que ceux qu'ils rejettent et
jugent. Je vous présente ainsi une
autre façon d'expliquer les
grandes difficultés de nos mission.
Tout comme La Révélation d'Arès
l'est
nous sommes respectueux de l'ordonnance de l'esprit, toujours
nécessaire à la
clarté, mais nous laissons derrière nous les dogmes, les thèses
d'école, la
théologie, le catéchisme, l'intellectualisme et nous laissons dans
notre
mission la Vérité se répandre librement sur nos lèvres, parce que nous
ne
sommes pas des petits soldats appliquant un règlement appris par cœur,
mais des
libérateurs et nous savons qu'à cause de cela nous sommes rarement
compris sur
l'instant, mais c'est là notre fidélité au Fond
sur quoi repose toute la Parole de Dieu.
Nous
savons que si l'heure présente
n'est pas encore celle du grand succès, ce succès viendra.
Pour
finir, ne pensez-vous pas qu'on revient toujours au "simplisme" de mon
entrée 142 ? Je vous rappelle que je n'impose ni thèmes ni façons
de développer ces thèmes à nos missions et que si vous
trouvez
plus efficace de procéder autrement que moi, vous êtes tout à fait
libre et je souhaite que vous réussissiez beaucoup mieux que nous.
Ne me croyez pas fâché, mon frère Jean-Joël, je ne fais qu'exprimer ma
pensée sans la moindre impatience.
|
12avr13 142C49
Merci pour votre entré très émulatrice ! Merci aux commentaires
toujours enrichissants !
Nous apprentis apôtres de La
Révélation d'Arès sommes le principal vecteur, média de la
transmission de la Parole, de Dieu et de Mikal. Nous qui par
le rayonnement de notre
pénitence
naissante, quelle qu'en soit le niveau, peut toucher bien plus que des
images, mais, par notre vécu, notre témoignage, notre exemple quotidien.
Lorsque nous clamons,
lorsque nous lisons La
Révélation d'Arès, lorsque nous vous lisons et vous
écoutons, nous sentons la
Vérité et si nous ne comprenons pas tout, tout de suite,
petit à petit au fur et à mesure de notre ascension, notre
volonté d'être pénitents,
de vouloir changer en
Bien, nous nous métamorphosons, d'homme animal vêtu d'un vieux manteau,
pour nous revêtir du manteau
neuf (Rév Arès 1/1) nous devenons des hommes du temps qui vient (Rév
Arès 30/13), des christs
en puissance (Rév Arès
2/13-14) et tout cela dans la patience, la mesure, la prière, la moisson, l'amour
évangélique, la fraternité, la synergie des pénitences, la
recherche d'autres pénitents.
Je
me permet de citer un texte tiré d'une affiche que notre sœur Nina a
réalisée pour la vitrine du groupe missionnaire de Bordeaux. Elle s'est
inspirée de l'une de vos réponses à un commentateur du blog.
Ce
texte a l'avantage de nous situer tout de suite et de faire comprendre
en quelques phrases au lecteur que nous sommes des Pèlerins d'Arès,
convaincus que tout homme peut se recréer s'il en a la volonté, et que
notre source est La
Révélation d'Arès. J'ai apprécié la simplicité du langage
accessible au quidam, un souffle passe.
Je me permets de citer ce texte, car je m'en inspire dans ma mission
personnelle:
Il y a ceux qui pensent qu’on ne change pas sa nature : tel on naît,
tel on va mourir.
Il y a ceux, comme nous Pèlerins d’Arès, qui pensent que le propre de
l’homme,
contrairement à l’animal,
c’est justement de pouvoir changer.
Changer, devenir un autre homme,
bon, aimant, heureux, intelligent et juste,
c’est le message de La
Révélation d’Arès.
Tout est question de volonté
J’étais tel homme et j’ai maintenant la volonté d’être un autre homme…
Un tout autre homme !
Pourquoi pas vous ?
Apôtre de l'idéal, merci Mikal
de nous encourager. C'est vrai que la mission est difficile, mais oh !
quelle joie, lorsqu'une personne s'arrête prend le temps d'un échange,
échange de vie à vie en live.
Je suis en mission 7/7 jours, au
minimum 1h. Hier, avec notre frère Alain.M, un très bon contact un
jeune: Thomas d'une grande ouverture, ma question inspirée du texte de
de l’affiche: Pensez-vous que l'homme par sa volonté peut changer en Bien,
devenir un tout autre homme !? La réponse: Oui ! C'est un jeune
instruit, qui cherche à comprendre, qui réfléchit, il m'a dit: c'est
important de chercher le savoir, il a pris La Révélation d’Arès
et la feuilletée, je lui ai laissé le site généraliste:
www.michelpotay.info en lui précisant qu'il pouvait lire La Révélation d’Arès
en ligne et voir une vidéo de vous. Avant de nous quitter, il
me
dit: je dois vous avouer que de me dire qu'il y a un prophète, je doute
! Je lui ai dit, c'est normal que vous doutiez, voire même que vous
soyez prudent. Je vous ai donné de quoi vérifier et Jésus disait: C'est
au fruit que l'on
reconnait l'arbre,
etc. Je lui ai laissé une invitation, ma carte de visite, j'ai grand
espoir qu'il me recontacte, vienne nous rencontrer à "L'Eau Bleue", une
belle âme.
Didier.Br. Ile de France
|
Réponse
:
Merci de me faire connaître le texte de cette affiche de Nina, ma
fille. Je ne connaissais pas cette affiche.
Merci pour votre beau commentaire, mon frère Didier.
|
12avr13 142C50
Juste un
tout petit mot pour vous dire qu'en plus du soleil qui nous offre
généreusement ses doux rayons sous les latitudes caribéennes, votre
lettre reçue ce matin m'a inondée de lumière et de bonheur.
Du fond du cœur, je vous dis merci pour votre
soutien si précieux .
À propos de soeur L., nous avons échangé quelques mails [...]
Être vraie fait pour moi partie de ce travail quotidien de pénitence qui nous
transforme et nous conduit sur les Hauteurs.
Je vous envoie à vous et à sœur Christiane deux gros rayons de soleil
tout chauds.
Je prie chaque jour avec vous.
Maryse B. de la Martinique
|
Réponse
:
"Être vraie fait pour moi partie de ce travail quotidien de pénitence qui nous
transforme et nous conduit sur les Hauteurs."
Merci, ma sœur, pour votre équilibre et votre
sagesse.
Sage
? Qu'est-ce que ça veut dire ? Les enfants sages sont ceux qui ne
dérangent personne et qui sont obéissants, mais est-ce une
bonne
définition de la sagesse ? Non, parce qu'obéissants à qui, à quoi ? Les
sages sont-ils aussi ceux qui sont prudents, qui ne prennent pas de
risque, qui se conforment à l'ordre général ? Non, parce que l'ordre
dont nous parlons ici bas n'est pas celui auquel Dieu pense pour nous.
Sage signifie-t-il être au-dessus de la mêlée ? Non, parce qu'on ne
sait de quelle mêlée il s'agit. Le sage est celui qui trouve le Bien et peut guider
l'humanité vers le Bien.
Soyez sage là-bas sur cette île ensoleillée, Maryse, n'ayez pas peur de
prêcher la Vérité et la pénitence.
N'est-ce pas l'objet de cette présente entrée ?
Les sages sont les héros
de La Révélation d'Arès
(xxxv/4-12), ceux qui se décollent de la terre, qui
sortent de l'horizon commun, qui ont compris qu'ils sont l'image et ressemblance
du Père.
|
12avr13 142C51
Ce que
vous dites: "Lâchez tout !" me fait penser à certaines chansons des
années 60 et 70 qui symbolisaient un certain mouvement de liberté face
au système..
Bien évidemment, cela va bien plus loin ici. Vous ne
parlez pas simplement d'un système à libérer, mais d'une prison
intérieure à renversée pour (re)trouver son image et ressemblance
avec le divin [Genèse
1/26-27].
C'est
notre propre système qu'il faut (re)créer neuf et c'est notre source
primordiale d'éternité tarie depuis des lustres qu'il faut retrouver
ici et maintenant.
Pour celà, il faut se détacher des problèmes
quotidiens de la vie et prendre de la hauteur, c'est nécessaire et
obligatoire, sinon c'est peine perdue.
Le problème posé est: Moi,
empêtré dans de nombreux tracas de ma vie professionnelle, privée,
familiale ou tout simplement dans mes soucis d'ordre matériels, moi
donc, en tant qu'être humain quelconque et banal, puis-je avoir la
force de m'élever au-dessus de cela ? Puis-je trouver la forçe de me
transcender ?
Vous répondez clairement : Oui, si je le veux et si j'y crois !
Pas de pré-élection ou d'élection spéciale pour celà !
La source est disponible et donnée à tout le monde.
Je pense que tous ceux qui ont assimilés correctement votre
enseignement et La
Révélation d'Arès le savent pertinement.
Le point d'achoppement serait si je puis dire, pour certains, la
manière de faire passer ce message au monde.
Vous prônez une moisson
ou mission de rue, alertant les passants et "Monsieur" et "Madame Tout
le monde", c'est votre manière de voir les choses.
Le fait est que, majoritairement et malheureusement, les gens ne s'y
intéressent pas, voire même s'en moquent ou dénigrent La Révélation,
entrainant par ce fait, une frustration et souffrance psychologique
chez certains missionnaires, qui se sentent de plus en plus désarmés et
impuissants devant la vacuité du monde...
Logiquement, les
missionnaires et vous-mêmes, vous vous sentez dans la position de
mendier une écoute de la part d'un public le plus souvent abruti par
des choses futiles, donc mendier une écoute de Celui qui Est par
des créatures pas très dignes d'intérêts en fin de compte...
Ce
n'est pas une position d'une très grande justesse je trouve à vrai
dire, donc source de maux, malgré tout le respect que j'ai à votre
encontre.
Je pars du principe, fondé ou pas, que celui ou celle qui voudra faire
le bien viendra à La
Révélation d'Arès et à sa "philosophie" donc à votre enseignement, peu
importent les moyens de diffusions.
Je
serais curieux de savoir le nombre de gens vraiment intéressés dans le
temps, pas seulement pour en discuter en cinq minutes et faire plaisir
au missionnaire de La
Révélation.
À mon avis, pas beaucoup..
Peut-être est-ce un sujet trop délicat pour en parler ?
Loin de moi l'idée de juger votre vision de la moisson, mais ce
sont justes quelques réflexions personnelles.
D'ailleurs,
personnellement, je ne prends même pas le temps de m'arrêter quand je
vois des gens avec des tracts... trop de sollicitations... ou alors
seulement par politesse pour être honnête quand j'ai le temps, comment
pourrais-je en distribuer moi-même et croire en ce moyen de diffusion ?
Sinon, j'ai parlé de La
Révélation d'Arès
nombre de fois, j'ai prêté le Livre..pour m'entendre répondre au bout
de plusieurs mois que la ou les personnes ne l'avaient même pas ouvert.
Sans commentaire.
Pour finir, juste une dernière remarque. Vous
dites: " l'homme est un Dieu endormi que l'apôtre doit réveiler." Il me
semble qu'une minuscule pour dieu suffirait déjà amplement, ne
trouvez-vous pas ?
Olivier G
|
Réponse
:
"Celui ou celle qui voudra faire le bien viendra à La Révélation d'Arès
et à sa "philosophie" donc à votre enseignement,"
me dites-vous, mon frère Olivier.
Je suis d'accord avec vous, mais j'ajoute
qu'il ou elle ne viendra à La
Révélation d'Arès que s'il ou si elle sait qu'elle existe.
Notre mission a d'abord comme but de faire
connaître l'Événément Surnaturel d'Arès et son Message.
Vous
n'avez probablement pas beaucoup consacré de temps et d'efforts à la
mission, mon frère. Il faut beaucoup de temps et d'efforts, mais nous
sommes quand même quelques dizaines de milliers et comment a-t-il
démarré ? Parce que j'ai commencé tout seul, mes tracts ronéotypés à la
main, dans les rues de Bordeaux en 1975.
Combien croyez-vous qu'étaient les disciples de Jésus en Palestine au
premier siècle ? Tout commence petit.
|
12avr13 142C52
Mariage pour tous : le Sénat adopte le projet de loi
Jacques p56 le 12/04/2013 à 15h38 :
"Michel Potay déclare sur son blog :
"Je
ne vois pas du tout ce qui justifie la mariage entre homosexuels, parce
qu'un mariage n'est pas du tout "un contrat entre deux personnes", mais
beaucoup plus que cela: Une union intime et sacrée de la
complémentarité entre un homme et une femme (Adam et Ève au départ),
complémentarité qui donnera des enfants, fondera une famille, bref,
créera tout ce que deux homosexuels, aussi repectables soient-ils, ne
peuvent absolument pas créer sauf par des artifices."
Signaler un abus top
jovet74 le 12/04/2013 à 15h39 :
"Et encore une connerie ! Et
quelle déchéance de la societe! Une minorité dicte sa loi, c'est très
grave !
"Mais comme ils ont affaire à des pleutres, ils en profitent ! Moi, ce
sont les gosses là-dedans qui m'inquiètent !
"Je
voudrais les voir à l'adolescence!en demandant d'être comme tout le
monde, ce sont eux qui avouent leur difference, pas nous ! Et le pire,
c'est qu'en votant le mariage pour tous, ils autorisent deux freres,
deux sœurs, un frère et une sœur, etc.à se marier! Y ont-ils pensé ?
Extrait de choses entendues à la radio transmises par J.P.
|
Réponse
:
Ainsi des extraits de mon blog se trouvent sur RTL ? J'en suis confus
et heureux en même temps.
Je
ne suis pas sûr que le mariage entre frères et sœurs soient possibles
car, comme le mariage entre cousins germains, il est interdit par la
loi française. Par contre, on verra deux associés en affaires, pas du
tout homosexuels, qui voudront hériter leurs affaires en bénéficiant
des avantages du contrat de mariage, passer par ce mariage pour tous.
On
n'a pas fini de voir les combinaisons que cette disposition de lois va
rendre possibles !
Mais le problème de fond n'est pas là.
|
13avr13 142C53
J'ai été missionnaire et je ne le suis plus que par intermittence.
Plutôt rarement, je l'avoue, et je ne vais plus à l'assemblée, qui
est maintenant rue Raymond Losserand, depuis déjà assez longtemps.
Votre entrée 142 me remue, je l'avoue, et je pense me remettre à la
mission de rue.
Mais je suis affreusement hésitant concernant la bonne méthode.
J'étais missionnaire en utilisant simplement la Parole, dans sa
simplicité.
Mais les rebuffades que j'ai subies des gens de la rue m'ont obligé à
me demander si c'était la bonne méthode.
La mission sociale, je n'en parle pas, je l'ai reniée complètement et
d'ailleurs j'ai cessé ma mission à cette époque plutôt que de tomber
là-dedans, parce que c'était de la pure trahison de traitre (Rév d'Arès 37/9).
Nous sommes des croyants et nous faire passer pour des idéologues était
plus qu'une erreur, une désertion ! Vous auriez dû chasser tous ceux
qui ont imposé la mission sociale. Bon ! Il y a à tout péché miséricorde
comme vous dites...
Je reviens sur la bonne façon d'être missionnaire. Vous êtes, frère
Michel, un philsophe, aucun doute. Je dirais même que vous êtes un prophète au sens de
philosophe plutôt qu'un prophète
au sens religieux.
Oui, vous êtes un philosophe qui d'ailleurs cite souvent des
philosophes — pas aussi souvent que la Parole de Dieu mais souvent
quand même — et je crois que vous devriez donner à la mission de rue un
sens et un discours philosophes plutôt que quelque chose que les gens
prennent pour un nouveau credo, une nouvelle église ou religion.
Vous êtes un philsophe et vous devez l'affirmer.
Un Patrick d'Île de France
|
Réponse
:
Non,
non, je ne suis pas du tout un philosophe.
Dans mon entrée 142 il n'y a aucune philosophie. Aucun philosophe,
d'ailleurs,
n'a donné, à aucune époque, la solution définitive à la vie heureuse.
Le Père,
notre Créateur, lui, l'a donnée !
Je ne me réfère à des philosophe que parce qu'il me faut penser et que
les philosophes
m'ont appris à penser. Parce qu'il ne me suffit pas d'entende la Parole
du
Père, j'y dois penser et je dois la penser.
Si je n'ai pas mangé depuis assez longtemps et que je me trouve devant
un plat
de haricots, je les mange. Je dois pour ça les porter à ma bouche, les
mâcher,
les avaler, les digérer pendant des heures avant de péter et de
déféquer d'eux
ce qui ne m'a pas profité. Même chose pour la Parole. Je me trouve
devant elle,
mais elle ne profite pas à ma personne d'emblée sans qu'elle passe par
son
mâchement, son avalement, sa digestion, ses pets et sa défécation par
mon
cerveau avant de laisser dans tout mon être ce qui lui profite, ce
profit que
j'appelle dans mon cas: foi et pénitence.
Mais contrairement à la
consommation
de mes haricots, qui est une action naturelle, mon penser de la Parole
n'est
pas naturel (ou n'est plus naturel depuis le mauvais choix d'Adam).
J'ai dû
l'apprendre et j'ai pris comme maîtres les philosophes.
Si je
cite assez souvent Sartre, c'est
parce que son existentialisme se rapproche de mon existentialisme de
Pèlerin
d'Arès, parce que La Révélation d'Arès
a fait de moi un existentialiste, d'une part, et parce que, d'autre
part, le
penser de Sartre a suivi bien des méandres, ce qui me paraît honnête
par la
liberté qu'il a montré jusque dans la contradiction. Sartre a créé des
vérités,
un univers, sans jamais s'assujettir à des principes, même logiques,
qui les régiraient.
C'est en cela un penseur très particulier dont la variabilité me paraît
signe
de liberté. Mais je ne suis pas sartrien au sens strict. Je ne suis
d'ailleurs
au sens strict rien qui se réfère à un philosophe plutôt qu'à un autre.
Tous
ont dit des vérités et des faussetés. Je suis seulement un serviteur,
un prophète, de la Parole du Père,
lequel
ne fait pas de philosophie.
Quand on jette sur la philosophie, des plus vieux philosophes d'avant
Socrate à
Michel Foucault à notre époque, un regard circulaire, on trouve une
variabilité
du penser qui désoriente complètement: Lequel a eu raison ? La
réponse est
forcément: Aucun ! Cela nous ramène à la Parole comme Vérité
unique. Les
atomes et le vide de Leucippe, Démocrite, Lucrèce, les visions
d'Héraclite, les
paraboles de Platon, les exercices spirituels de Marc-Aurèle à Ignace
de
Loyola, le rationalisme de Descarte, les catégories de Kant, la
sociologie de
Marx, les variations de Husserl dont on parlait dans un commentaire,
etc., tout
cela n'est qu'un monde d'intellectualisme brillant mais contradictoire.
Ces
braves gens se sont contredits et donc se sont tous trompés, mais ils
m'ont, de
toute façon, appris à penser et ce mécanisme de la réflexion, je l'ai,
oh !
pas aussi brillamment et même médiocrement, appliqué à ma méditation de
la
Parole.
Entre philosophie et erreur la relation n'est pas accidentelle, elle
est
constante, même si les erreurs sont plus ou moins grandes, la relation
est
inhérente à toute pensée. Errare humanum
est !
Mais les méthodes de penser sont utiles, les
méthodes de penser,
elles n'ont pas pour but, à mes yeux, de fabriquer des vérités mais de
libérer
des forces enfouies, de rendre perceptibles des relations inaperçues,
de reforger
des leviers libérateurs, de découvrir des façons de voir tout autres
que les
nôtres habituelles, afin de bien dégager la Vérité toute simple. Si
celui qui
me traite de "pervers, mythomane et manipulateur" (142C46) savait
combien il m'a fallu réfléchir à la Parole que j'ai reçue en 1974 et
1977, il
pourrait peut-être dire que je me suis trompé sur l'interprétation de La
Révélation d'Arès, mais il ne dirait
pas que je suis un menteur, un truqueur ou un tricheur, bref, quelqu'un
qui en
prend à son aise avec la crédulité humaine pour la tromper facilement.
Comment pourrais-je dépasser mes limites intellectuelles, trouver la
force de
bien saisir l'aventure humaine telle que le Père la voit et veut la
ré-orienter
par la pénitence, sans les outils
que
me donnent les philosophes ?
Je finis en rappelant un trait d'esprit d'Aristote qui montre que la
philosophie
n'est pas le message de sévère rigueur qu'on croit. Aristote disait que
la
différence entre l'historien et le poète est que l'un dit ce qui s'est
passé tandis
que l'autre ne dit que ce qui pourrait se passer et que, par
conséquent, l'œuvre
du poète est plus noble et philosophique que l'œuvre de l'historien.
Peut-être
que les philosophes m'ont ainsi appris un art de comprendre plutôt
qu'une méthodologie
stricte de type rigoureusement rationnel. Comme vous voyez, il n'est
pas
vraiment simple d'expliquer pourquoi et comment l'on comprend la Parole
du Père…
Il faut aussi une part d'intuition poétique. C'est ça, la foi.
Retournez
à la mission avec foi, mon frère Patrick. Les frères et sœurs de la rue
Raymond Losserand se feront une joie de vous recevoir et, pour
certains, de vous reconnaître.
|
13avr13 142C54
Nous avons tout lâché ! Nos affaires,notre ménage,notre vaisselle,notre
portable,notre ordinateur,notre bricolage,
afin de partir en mission.
Jeudi 11 Avril, nous nous sommes retrouvés autour de la table d'un lieu
qui s'intitule "Le Local" et qui appartient au "Café du
Lycée", situé au centre de notre ville des Alpes.
Nous avions organisé une mission de rue avec le soutien de notre frère
A. venu de Marseille, en distribuant quelques invitations pour une
présentation de La
Révélation d'Arès et "du Message de notre Créateur".
Une petite famille avec leurs deux jeunes filles qui revenaient d'un
long voyage à travers l'Inde et La Réunion est venue, ainsi qu'une dame
rencontrée par notre sœur missionnaire Cécile.
Chacun des visiteurs découvraient l'évènement par [ou après ?] une
première lecture, entreprise chez eux, de La Révélation d'Arès,
qu'il s'étaient procurée auprès de leur missionnaire.
C'est notre frère P. qui a commencé à leur présenter l’Événement en
leur parlant de notre prophète
Mikal.
Puis nous avons fait la présentation un peu comme le font les jeunes
Pèlerins d'Arès qui font l'enseignement
de la prière dans les assemblées.
La présentation de l’Événement et du Message se faisait par
chacun dans l’harmonie,comme un morceau de musique ou chacun apporte sa
note, qui se confond à celle de son frère ou de sa sœur, dans
l'harmonie.
Notre assemblée
se gonfle doucement d'anciens Pèlerins d'Arès qui reviennent: notre
frère M., artiste peintre, notre sœur C., animatrice, qui ont
mûri dans la pénitence
et dans la proclamation de la Parole qui les a imprègnés au fil des
années.
Le besoin de moissonner
nous habite car nous savons bien que l’enjeu en vaut la peine.
Recréer une nouvelle société spirituelle [Nouvelle Sociét Spirituelle,
NSS] libre de tout pouvoir, qui sauvera notre humanité du péché des péché,
qui pointe son bout du nez.
Faire ce Nouvel Exode auquel nous convie notre Créateur en installant
la pénitence
en nous et en moissonnant, afin de trouver des frères et des sœurs qui
souhaitent à leur tour d'installer la pénitence en eux.
Nous y croyons.
Nous réussirons.
Patricia des Alpes
|
Réponse
:
Bravo ! Je vois que les idées missionnaires que j'ai apportées dans la
région ont fait du profit spirituel.
Dans votre ville semble s'établir une base missionnaire d'au moins six
ou sept frères et sœurs. Cela permet d'envisager un effort particulier
et fécond. Bien sûr, vous n'avez pas de local et c'est un problème...
Mais bon ! Si vous le souhaitez je pourrai peut-être — je ne garantis
encore rien, j'en émets seulement l'hypothèse — faire un détour par
votre ville des Alpes en me rendant dans les Alpes Maritimes pour la
mission, mais je ne le pourrai qu'en semaine car je ne peux
pas être le week-end en même temps chez vous et dans les Alpes
Maritimes. Je vais étudier la question. Mettons un jeudi soir ? Comme
ça je pourrai faire la route jusqu'à Nice le lendemain. C'est à
étudier. Nous en reparlerons.
Je suis très heureux de votre gros effort de Moisson. L'arrivée
de frère P. dans votre ville a, je crois, changé les perspectives.
|
13avr13 142C55
Message retiré à la prière expresse du commentateur
|
14avr13 142C56
L' apôtre de l'Idéal est le pèlerin en marche sur ce désert (Rév d'Arès 24/5)
pour que de tombeau Éden revienne et devienne une étoile de Vie au Jour de Dieu.
"Je sentais son Souffle dans ma voile" [Kouda 142C54].
Je reconnais la beauté
(Rév d'Arès 12/3), l'enthousiasme, la foi vraie qui
transporte aussi légèrement que le vent soulève les ailes d'une cigogne (15/4).
C' est la Main
du Père qui lance Son Feu
sur celui et celle d'où sort ou sortira le bouillon de la moëlle (Rév
d'Arès xxx/20.)
Dans la pureté du chant de notre sœur [Kouda] et comme un écho de cœur
par ce Souffle sur l'océan de la Vie
à retrouver et recréer chaque jour, vous "tremblez et vous pleurez"...
Mon épouse n' est pas encore sortie de l'auberge mais elle va un peu
mieux. Nous viendrons donc en juin pour le Pèlerinage où s'est trouvée,
se trouve et se trouvera à jamais l' empreinte éternelle du Père de
l'Univers grâce à Mikal
(Rév d'Arès xxx/24).
Cette image en partage a été faite par Florence.
Elle illustre le Souffle
de l'Amour, la voile,
le vaisseau
de Vie et
aujourd'hui ...
l'apôtre de l'Idéal.
Guy du Languedoc
|
Réponse
:
Je suis heureux que Florence se soit associée à ce beau commentaire. Je
serai heureux de vous voir tous les deux au Pèlerinage.
|
14avr13 142C57
Si la pénitence
est restée l'exception jusqu'ici, ce n'est peut-être pas seulement par
paresse, désintérêt ou superficialité, c'est aussi en partie, je crois,
par désespoir de ne pas y arriver; de sorte que s'installe ce désespoir
d'accomplir
la pénitence : la conviction (erronée) de l'échec
inévitable et de la vanité de chercher à harmoniser son idéal et son
être.
Je ne suis pas sûr de comprendre votre réponse à 142C14 que "La
pénitence ne s'apprend pas."
Peut-être voulez-vous dire que la soif
spirituelle ne peut pas s'enseigner ?
Mon expérience de prof et encore
plus de patron m'a appris à quel point les humains sont divers dans
leurs aptitudes, intérêts et questionnements, de sorte que parler
sincèrement est souvent bien insuffisant pour être entendu et compris;
une "traduction" personnalisée est très souvent nécessaire pour toucher
l'autre. Néanmoins il semble y avoir des clefs similaires au début de
la pénitence
pour la majorité qui jouit du minimum de santé mentale
sans être doué pour la spiritualité. Je me rappelle une psychologue à
la radio qui avait 10 secondes avant la fin de l'émission pour aider un
homme désespéré ; elle lui a dit d'imaginer abattre un mur
immense en
tapant chaque jour avec un marteau, sans relâche pendant des mois,
jusqu'à ouvrir une brèche.
J'ai l'impression que beaucoup d'humains cherchent et ne trouvent pas
que quelques clefs pourraient non pas certes les sauver, mais leur
ouvrir la porte et leur permettre d'avancer, de faire les premiers pas
de la pénitence,
sans lesquels ils ne peuvent pas se guider eux-mêmes
et cherchent des lois dans l'obscurité.
Et je pense aussi aux piliers
de la pénitence
révélés par le Christ en juillet 1977, assez oubliés,
qui s'adressent certes aux pénitents
plus avancés mais qui, d'une
certaine façon, proposent une échelle pour savoir se servir de la
Parole, qui peut être intimidante et difficile à digérer par le nombre
de pages de la Bible, du Coran, de La
Révélation d'Arès et des écrits
prophétiques.
Mais comme vous le dites en 142C48, nous devons nous garder des
recettes religieuses: "Nous Pèlerins d'Arès sommes des dérégulateurs —
car l'amour et le pardon libèrent — qui s'adressent à un monde de
régulateurs" et ainsi nous devons permettre à chacun de plonger en
soi-même pour se libérer, enseigner aux débutants qui en ont besoin
(pas tous) comment avancer avec mesure et accepter de se contenter de
minuscules victoires au début, préludes aux plus grandes victoires.
Je rappelle (141C28) pour l'organisation de la mission aux médias et
sur internet l'existence de la plateforme Facebook de Solène
(solene.gilson@hotmail.fr) : "Diffusion DU message", pour que de voix
en voix notre message illumine toute la terre, en frappant
fraternellement à toutes les radios, télévisions, journaux, sur tous
les forums, groupes, etc, qui s'intéressent à la spiritualité, dans
toutes les langues connues des apôtres.
Jérôme du Canada
|
Réponse
:
D'abord et en aparté, vous me
rappelez que Solène m'a adressé dernièrement un eMail pour me demander
d'effacer son commentaire sur 141. Elle n'explique pas pourquoi.
J'étais en voyage de mission quand j'ai reçu son eMail, mais je n'avais
pas de liaison FTP. Je m'exécute aujourd'hui avec un peu de retard.
Ceci fait, je réponds à votre phrase: "
Je ne suis pas sûr de comprendre votre réponse à 142C14 que "La
pénitence ne s'apprend pas."
Si la pénitence
pouvait s'apprendre, nous serions envoyés convertir les hommes ou semer le monde. Or,
le monde est semé (Rév
d'Arès 5/1). Nous sommes seulement envoyés moissonner les épis mûrs.
Ces épis mûrs
sont les hommes et femmes que nous réveillons de leur sommeil spirituel
et qui, réveillés, non seulement comprennent la nécessité de la pénitence, mais
trouvent en eux-mêmes les moyens de l'accomplir.
Ce
résumé fait et posé comme un axiome, j'admets qu'il n'élimine pas
beaucoup de questions qu'on peut se poser quand même. Je me les suis
d'ailleurs posé. Je ne peux ici qu'en parler brièvement.
Depuis 39 ans, on m'a posé des milliers de fois la question: Qu'est-ce
que l'amour ?
Comment peut-on aimer ?
Quand on sait que la base de la pénitence
est le bien,
dont la première condition est l'amour
(dont découlent le pardon, la paix et
même l'intelligence
spirituelle et la liberation de tous préjugés). C'est
une question qui, après que je me fusse illusionné sur la possibilité
de faire un homme d'amour de n'importe quel pékin de base, est devenue
pour moi sans réponse. C'est comme si on me demandait: Qu'est-ce que la
nourriture ? Comment peut-on manger ? Si la personne qui me questionne
n'a ni bouche, ni dents, ni estomac, comment puis-je lui expliquer ce
qu'est la nourriture et comment manger ?
Il y a comme ça des choses qui, comme l'amour, ne
s'apprennent pas. Selon moi, du moins, je le précise encore.
Il
y a tous les jours dans les maternités des femmes qui abandonnent le
bébé qu'elles mettent au monde sans éprouver la moindre attachement
pour lui et qui jamais au cours de leur vie n'éprouvent le moindre
souvenir de leur accouchement et le moindre regret. Il y a aussi des
femmes — plus qu'on ne croit — qui tout en gardant le bébé et sans être
aussi arides et méchantes que la Folcoche de "Vipère au Poing"
n'éprouvent aucun amour.pour leurs enfants.
Je peux tout juste
expliquer qu'il ne faut pas confondre l'amour sentimental et
l'amour parental avec l'amour évangélique, parce que ce dernier est un
devoir, pas un sentiment, et se manifeste envers tous les hommes sans
exception, même envers ceux qui ont le pus et l'hameçon à la lèvre (Rév
d'Arès xxii/8). Cette indication permet à certains, qui
n'éprouvent aucun amour
à proprement parler, de s'interdire de manquer de respect, de s'imposer
de ne pas juger — parce que le respect et le non-jugement sont des
travaux de la conscience qui peuvent probablement s'apprendre — mais
ils font des pénitents
boiteux, bancroches, et finalement ils ne restent pas chez nous ou ne
sont que ce que j'appelle des "pèlerins moins-le-quart", parce qu'ils
souffrent en eux-même d'un vide ou d'une sécheresse qui leur
devient insupportable.
J'en conclus donc que, même pour développer
l'amour évangélique, amour de type devoir, il faut une racine, un bulbe
au fond de l'être, quelque chose d'où suinte plus ou moins, ne
serait-ce qu'un peu, la compassion, la sympathie à défaut d'attirance.
C'est dans ce sens que je dis que la pénitence ne
s'apprend pas.
Mais
vous êtes professeur. Je ne le suis pas. Vous avez de la pédagogie une
connaissance que je n'ai pas, car moi je n'ai que l'expérience après 39
ans de prophétisme et c'est sans doute insuffisant pour savoir
certaines choses que je n'ai pas apprises. Mais j'en suis là. Je le dis
en toute humilité. Je serais très heureux que vous développiez un
enseignement qui fasse comprendre aux hommes qui ne sont pas du tout
doués pour l'amour — il y en a beaucoup, croyez-moi — comment compenser
cette absence en eux et comment ils peuvent quand même aimer.
Sans amour
pas de pénitence. Sans pénitence pas de petit reste, ce petite reste capable
de sauver tous ceux que le péché
millénaires a fini par rendre incapables de vie spirituelle.
Moi, je ne suis pas envoyé rassembler
autre chose qu'un petit
reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1, 26/1).
|
14avr13 142C58
J'ai soif de me lancer dans la mission, mais l'idée tout seule déjà me
perturbe.
Et peut-être pouvez-vous expliquer l'apostolat qui est peut-être
différent de l'apôtre.
Qu'est-ce qu'un apôtre ? Qu'est-ce que l'apostolat ? Ces mots ne sont
pas trouvés dans La
Révélation d'Arès.
J'ai
lu dans vos réponses, sur cette page, ce que vous en dites à des
commentateurs, mais c'est comme les mathématiques pour lesquelles je ne
suis pas doué. Je me sens désemparé. Je ne comprends pas bien.
Que dois-je faire pour être apôtre, comme je le souhaite ardemment ?
Étienne C.
|
Réponse
:
Je suis heureux que deux
commentateurs, vous Étienne et Guy du Languedoc (142C56), reviennent
aujourd'hui au sujet: l'apôtre, parce que je reçois actuellement
beaucoup de commentaires complètement à côté du sujet et même de plus
en plus étrangers au sujet, que je ne publie plus pour ne pas faire
perdre à mon entrée 142 son sens.
Apôtre et apostolat vont
ensemble. Les apôtres furent les hauts-parleurs, les medias, de Jésus,
à une époque où il n'y avait que la voix pour annoncer la Bonne Nouvelle
(l'Évangile, euaguellion en grec = Bonne Nouvelle) et enseigner.
Écrire même ne servait pas à grand chose, parce que la plupart des gens
ne savaient pas lire.
De
nos jours, c'est à peu près la même chose, parce que, si les gens
savent lire, peu d'entre eux lisent, et donc il faut forcer le passage,
si je peux dire, il faut encore aujourd'hui les aborder et leur parler.
De ce fait, le mot apôtre convient encore.
La fonction de
l'apôtre, l'action apostolique, l'apostolat donc, reste fondamental
pour répandre ou rappeler la Parole du Créateur à ses créatures.
Pour moi l'apostolat, donc l'apôtre, durera au moins jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8),
que nous appelions parousie quand j'étudiais la théologie, parce qu'il
faudra sans cesse jusqu'à ce moment-là — et peut-être ensuite comme la
vigilance face à la
Bête (22/14) le fait penser — répandre ou rappeler la
Parole du Père.
L'apôtre, par conséquent, n'est pas seulement un missionnaire et un moissonneur, mais
il est plus: Il enseigne
aussi. Sur cette double fonction: appel
et enseignement, je
ne me suis pas étendu dans mon entrée 142 ou dans mes réponses
précédentes pour ne pas les encombrer — un blog n'est pas un traité —.
Je profite de cette réponse-ci pour le dire.
L'apostolat est une fonction sacrée, en ceci que Dieu doit être présent
dans les propos de l'apôtre.
Bien sûr, les apôtres de La
Révélation d'Arès
ne reçoivent pas les pouvoirs que l'Évangile palestinien prétend donnés
aux douze par Jésus il y a deux mille ans, comme le pouvoir de remettre
les péchés ou l'infaillibilité. Nul homme, même apôtre, n'est
infaillible et ne peut remettre les péchés.
Alors, mettez-vous fermement et
avec patience à l'étude de La
Révélation d'Arès et de son sens, tel que je l'enseigne,
car l'apôtre est le héraut de Dieu et donc de son prophète, car vous
n'aurez pas qu'à eller par les rue pour appeler les hommes à la pénitence, mais
aussi pour pour leur faire connaître la Vérité.
De quelle région êtes-vous, mon frère, que je puisse vous diriger vers
une mission ?
|
15avr13 142C59
Je suis perturbé par vos réponses aux commentaires.
Je ne sais plus très bien où j'en suis.
À quelques reprises vous dites que La Révélation d'Arès
est libératrice et que nous missionnaires sommes des libérateurs.
Comment peut-on être libérateurs quand on demande aux hommes de se
soumettre à la Parole ?
Je ne sais plus dans quel sens il faut comprendre le mot libre dans la
Veillée 10.
Libre,
n'est-ce pas seulement une image, une métaphore pour notre
transformation intérieure par la pénitence
?
Un
jour au Pèlerinage, il y a une dizaine d'années, je vous ai posé cette
question déjà et vous m'avez répondu à peu près ceci: "Je crois que
vous aimez beaucoup l'œuvre de Jean Genet, que vous évoquez de
temps en temps dans vos lettres ? Eh bien, Jean Genet était
génétiquement déterminé pour être un voleur et il est devenu un poète.
Nous sommes génétiquement déterminés pour être des pécheurs, des
mauvais, et nous pouvons devenir des pénitents, des
bons." J'ai repnsé souvent à ces mots, mais je n'ai toujours pas
beaucoup avancé.
Pire, actuellement, je recule. Je ne comprends toujours pas.
N'y a-t-il pas un droit à la différence ? N'est pas ça la vraie
libération ?
Antonin M. de Basse Normandie.
|
Réponse
:
Pourquoi
sommes-nous des libérateurs ?
Votre question, je l'avoue, me fige sur place. Mon frère Antonin, je
vous croyais plus
avancé dans
la compréhension de La Révélation d'Arès.
Ne savez-vous pas depuis votre première lecture de cette sainte Parole
qu'elle nous
libère de la religion et de sa fille, la politique ? Elle nous
demande
juste de devenir pénitents, ce qui
n'est pas rien certes, mais qui n'est qu'autodiscipline, travail sur
soi-même, élan
de sa propre conscience vers la Lumière, l'Amour, la Paix, non
soumission à un
système extérieur d'autorité et de lois.
Voilà une des raisons qui m'a fait apprécier Sartre, non pour ses
positions
politiques du reste changeantes, mais pour quelque chose d'infiniment
plus
essentiel, quelques chose de réellement existentialiste: Chaque fois
qu'il a
pris des positions, il l'a fait en tant qu'individu, jamais en tant que
membre soumis
d'un système, d'un parti, d'une idéologie. De même, tout Pèlerins
d'Arès est
Pèlerin d'Arès pour lui-même, c'est une affaire entre lui et sa
conscience,
entre lui et la Création de l'univers, mais non entre lui et une
église, une
religion, ou même simplement, vous dites, avec une différence. Le
Pèlerin d'Arès est libéré comme Sartre était libéré, même
si sur
bien des points nos opinions diffèrent et donc au-delà des différences,
parce que l'essentiel n'est pas
là.
L'essentiel est d'être amour, pardon, paix,
intelligence et liberté. Cela
est vrai pour chacun de nous, qui qu'il ou qu'elle soit. Les
différences entre nous: vieux ou jeune, riche ou pauvre, arabe ou
suédois, homme ou femme, ne comptent pas ; qui y prend vraiment garde à
moins d'être resté en arrière ?
Les nations, les régimes sociaux, les cultures,
les classes ne
sont que des rêves
politiques ou romantiques — M. Hollande ne vous fait-il pitié dans ses
chaînes
idéologiques ringardes, qui nous ont tous ligotés un jour ou l'autre,
mais
largement dépassées ? — , auxquels nous revenons de temps en
temps en
rêvassant, mais en ce qui me concerne, je suis maintenant bien
conscient de ne
plus être qu'un citoyen de l'humanité créée.
Sartre était au-delà, était un
citoyen du
monde. Avec La Révélation d'Arès
nous
sommes passés au-delà et même nous avons dépassé Sartre. Nos problèmes
sont donc tout autres que tout
ce qui
enchaîne encore beaucoup de gens.
Les surréalistes d'ailleurs avaient
précédé
Sartre et les Pèlerins d'Arès dans ce domaine en déclarant que l'esprit
est
porteur d'une créativité infinie, mais aux surréalistes comme à Sartre
manquait
le sacré, la conscience supérieure, optimale, que l'homme et Dieu ne
font qu'un
(Rév d'Arès 2/13). Nous, nous
soulevons
tous les couvercles qui nous asphyxiaient: culture, religion ou
athéisme,
politique. Nos
conscience balaient les lois dites objectives. La
Révélation d'Arès assoit notre humanité sur des bases
intelligiblement
universelles et libres,
absolument libres,
dont la seule garantie est
le Bien dont l'homme se rend le Maître
(Tév d'Arès 18/3).
Nous provoquons — en tout cas, nous devrions provoquer — nous les
Pèlerins d'Arès l'irruption de l'inattendu: l'homme bon total. Certes,
nous n'y parvenons pas dans cette génération avec nos tracts trop
pauvres ou trop discrets encore, de peur qu'ils soient incompris, mais
c'est la direction prise et nous y formons notre descendance, qui
formera la sienne à son tour.
Nous
crions: À bas toutes les idoles !
(Rév d'Arès 23/8). Certes, ce qu'il nous faut encore trouver,
c'est dans
cette perspective un langage accessible à tous les hommes, mais nous le
trouverons quand nous aurons vaincu nos cultures complètement, nos
timidités, nos gênes, nos paresses.
|
15avr13 142C60
Bonjour Apôtre Michel
Merci pour ce magnifique message, que je vais relire, afin de
m'imprégner de la belle énergie qui s'en dégage.
Et pour qu'il me guide dans mes prochaines moissons avec mes
frères et soeurs de Genève.
Merci à vous Apôtre Michel, messager de la bonne Parole, de faire
germer l'action du bien
dans nos cœurs.
Geneviève (de Suisse)
|
15avr13 142C61
Nous intervenons en pénitents
dans le vie publique mais le public ne comprend pas grand chose.
Pour
le public l'homme n'est plus rien qu'une matière qui bouge dans
l'univers comme les poux sur la tête et les cafards dans les poubelles.
Nous sommes des atomes pour l'homme de la rue. Les histoires d'âmes... il ne
comprend pas.
Il
manque ,une certaine cohérence à notre mission. Je ne sais pas comment
dire ça. Est-ce que nous sommes des "superchiens" comme vous me dites
dans votre dernière lettre ou nous sommes des dieux déchus ?
Comment présenter l'immatérialisme de nos thèses de croyants dans la
mission ?
Vous proposer pour cette représentation la pénitence. Ouais...
c'est une façon de voir, pas trop inaccessible mais ça me
paraît
un peu court pour expliquer que nous sommes plus que des animaux
supérieurs.
J'exagère un peu, parce que je ne vais plus à la
mission depuis plusieurs années, parce que je suis seul à Dijon et que
la solitude est dure, mais la mission me trotte dans la tête.
Quel
thème pourrais-je emprunter, qui réponde au matérialisme ambiant, parmi
tous les aspects de la vie que'on trouve dans la Parole d'Arès ?
André G. de Bourgogne
|
Réponse
:
La pensée moderne réduit chaque jour un peu plus l'homme à X milliards
d'atomes dans une universelle extériorité moléculaire. De là une
insensibilité et une bêtise de plus en grandes, de là l'inhumanité de
cette téléréalité qui, soudain parce qu'un participant meurt (de sa
belle mort, du reste, on le sait maintenant), réalise mais pas pour
longtemps qu'il s'agit quand même d'individus et de vies qui
n'appartiennent pas qu'au spectacle sur écran.
La pensée moderne fuit
loin de la seule idée sensée que représente un homme: un être entier, un Dieu en
puissance (Rév d'Arès
,2/13),
et non un amas d'atomes qui remuent dans l'univers. On peut voir la vie
humaine comme purement matérielle, mais on peut la voir comme tout
autre chose, celle d'un créateur en puissance au-delà de la matière, la
matière n'étant que son apparence. C'est parce que nous croyons que
nous perdons seulement, pour un temps, cette apparence que nous croyons
dans la survie après la mort. La dispersion des atomes qu'est la mort
n'est pas notre affaire. Notre affaire, c'est d'entrer dans l'éternité.
De
là notre conscience de l'existence du couple indéchiffrable qu'est la
vie humaine: esprit entreprenant<---->matière qui remue,
matière
sera réduite en cendre par le péché
jusqu'au jour où nous vaincrons le mal, mais esprit subsistant sous la
forme d'une âme
si le bien a forgé celle-ci.
Non, ce n'est pas simple, un homme. Ce n'est pas simple parce que le
monisme en quoi l'homme se concentre est image et ressemblance
de Dieu (Genèse
1/26-27). Il nous faut absolument ressusciter cette
réalité dans les esprits. Notre apostolat de l'Idéal a cela aussi comme
but
Oui,
il faut choisir: Ou chaque homme est soi-même, un être qui va vivre
pour lui-même avec d'autres qui vivent pour eux-mêmes, qui se
lient entre eux par l'amour mais sans jamais se fondre, ou chaque homme
n'est qu'un élément fondu dans le tout physico-chimique qui constitue
l'espace.
Il me paraît difficile d'asseoir notre mission sur ce thème
actuellement, mais c'est le grande vérité derrière notre pénitence.
Après tout,
je me trompe peut-être, il faudrait peut-être déjà présenter nos
perspectives sous cet angle. Je n'ai pas peur que les hommes de la rue
ne comprennent pas, j'ai peur que nos missionnaires, nos apôtres de
l'Idéal, ne soient pas encore prêts. Mais vous, puisque vous cherchez
quelque chose de neuf, tentez ce thème !
|
16avr13 142C62
Regardez sur Youtube Psy Gentleman !
Vous pouvez la visionner
à http://www.youtube.com/watch?v=ASO_zypdnsQ
Si vous trouvez une idée comme celle-là vous êtes sûr du succès de la
mission.
Actuellement vous allez dans les rues avec vos petits tracts et vos
paroles
sucrées autour de la pénitence,
mais c'est nul !
Plus personne n'écoute. Mais partez dans la rue avec une musique
comme celle de Psy et des filles qui gambillent et qui s'excitent
contre les
poteaux et vous allez faire un malheur.
Vous ,n'avez pas besoin d'être trente ou quarante comme dans le clip.
Sept ou huit qui se démènent et c'est le succès assuré. Évidemment, les
flics peuvent vous ramasser, mais ça fera la une des journaux.
Imaginez-vous que Psy Gentleman est la tube de l'année ! C'est une idée
formidable.
Pas besoin de beaucoup de paroles. Juste: "Faites pénitence
et vous sauvez votre âme...
sauvez votre âme...
sauvez votre âme..
pénitence... pénitence... pénitence." Ça suffit. Avec le
rythme obsessionnel. C'est ça que le monde veut, parce que le monde est
un monde d'abrutis. Même les épis
murs sont parmi les abrutis.
Si vous avez besoin d'un gus pour gesticuler et brailler, j'en suis.
Mais distribuer des tracts et parler aux gens comme au confessionnal,
c'est zéro. Vous êtes sûr du bide!
Jean-Paul N. d'Île de France
|
Réponse
:
Qui êtes-vous Jean-Paul N ? Je n'ai jamais entendu parler de vous.
Je viens de visionner la vidéo de Psy Gentleman à l'URL que vous
m'indiquez.
C'est du zéro-nul-grossier intégral réalisé avec des moyens grandioses.
D'où cette somptueuse néantise vient-elle ? De Chine ? Du Japon ? de
Corée ? Le gros brailleur et tous les trémousseurs autour de lui
semblent asiatiques.
Mais je ne suis pas homme à rejeter tout de suite sans réfléchir un
peu. J'ai bien conscience que le Père m'envoie au devant
d'hommes dont beaucoup ne brillent pas par la distinction et la finesse
ou même volent très bas, mais dont certains cachent un grand cœur et
des possibilités de passage à la vie spirituelle. François d'Assise, le
jars (Rév
d'Arès xxxvi/3),
n'eut-il pas une jeunesse folâtre et agitée, où il aurait
probablement aimé brailler et gesticuler sur l'air de Psy
Gentleman ?
Si, comme vous dites, ce lazzi oua-oua-boum-boum, qui évoque plus un
bizutage ou une grosse rigolade estudiantins que de l'art, est le clip
de l'année, il ne faut pas s'interdire de penser que si nous pouvions
aller par les rues avec une équipe de ce genre en chantant "Faites pénitence
et vous sauvez votre âme...
sauvez votre âme...
sauvez votre âme..
pénitence... pénitence... pénitence," nous aurions un
certain succès. Nous ferions parler de nous.
Nous pourrions demander
à notre frère Daniel C. et à son groupe "Pious Gens" de nous faire
quelque chose comme ça. Il faudrait évidemment réfléchir en même temps
au bon moyen de faire faire aux spectateurs emballés le passage vers
plus de profondeur, car l'enjeu qui serait caché par ce carnaval
resterait évidemment des plus sacrés et profonds.
Cela me fait revenir un instant à mon entrée 141 "inégalité
d'énoncé", parce que tout est là à mon avis. Pourrions-nous être
médiatisés avec bonheur ou non ?
Comment
les choses pourraient-elles se passer ?
Je me dis que, par exemple, les
chanteurs, acteurs et musiciens seraient transportés sur le lieu dans
un gros van ou un petit car loué pour l'occasion, surgiraient
subitement du véhicule dans une lieu très public de Paris à une heure
d'affluence et hop ! braillements et trémoussements sur l'air
tonitruant de ""Faites
pénitence
et vous sauvez votre âme...
sauvez votre âme...
sauvez votre âme..
pénitence... pénitence... pénitence," tandis que des
frères et sœurs complices venus à pied distribueraient tout autour des
tracts aussi
colorés que les pantomimeurs.
C'est faisable bien sûr, et le "ramassage par les flic" et le transport
au poste de police est garanti... mettons... au bout d'un quart
d'heure, vingt minutes, avec un peu de chance une demi-heure.
Mais cela fait avec le passage au tribunal de flagrant délit — que nous
acceptons d'avance, bien sûr — beaucoup de préparation et de dépenses
pour une demi-heure, parce que que sera la suite ? Oui, la suite, c'est
là la grande
question.
Vous pouvez être sûr que les media soit n'en diront absolument rien,
soit se précipiteront sur l'occasion, aiguillonnés par les anti-secte,
pour hurler qu'une "secte dangereuse n'hésite pas devant les pires
moyens pour se faire remarquer." De
ce fait, même si le clip, soigneusement préparé à l'avance dans un
hangar, est joué sur YouTube vous passerez seulement pour des sortes de
terroristes spirituels qui auraient remplacé les bombes par de
l'exhibition nocive, sale et obscène, car est nocif et obscène ou au
contraire très anodin et amusant ce que les illuminati derrière la
presse ont décidé qui serait sale et obscène ou au contraire anodin et
amusant. Autrement dit, les chances de succès au delà de la demi-heure
de folie-surprise dans la rue sont tout à fait minimes, voire
inexistantes.
N'est pas médiatisé avec bonheur qui veut. Ce sont les media qui
décident de ce qui doit faire le bonheur du public ou au contraire la
terreur du public. Ce grand coup-là, j'en ai bien peur, finirait en
contrecoup terrible.
|
16avr13 142C63
Je ne
t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer
des princes, des prêtres et de leurs docteurs,
que je n'ai
pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des
pouvoirs illusoires que Je
n'ai livrés en aucune main,
car Ma
Parole seule sauve,
Mon Bras
Seul donne force,
Mon Pardon
seul absout [...] (Rév d'Arès 7/4)
Il
y a dans notre culture occidentale une douceur à retrouver et à
fortifier ensuite, par la construction de notre âme, la voile solide de
notre vaisseau pour
prendre le
large (Rév d'Arès 17/3) sur un océan de Vérité, sans
austérité ni rigueur morale, contrairement à ce que la religion a
imposé durant
des siècles, et sans abstraction contrairement à ce que notre système
de lois impose par son austérité, et ce qu'il génère actuellement, mais
par la générosité, la confiance et le partage dans l'amour du prochain.
Cela ne viendra pas sans dialogue, sans précaution, sans patience et
endurance.
L'histoire de la fécondité est dans chaque être, bien plus qu'un simple
concept ou une simple idée.
"Chaque humain est un Dieu endormi que l'apôtre réveille" (citation de
l'entrée 142)
Tout comme l'enfant est le fruit d'une rencontre, un être sensible à la
douceur, aux intonations de voix, à la confiance que les adultes
dégagent autour de lui, quand la Grâce — l'Eau Forte [Rév
d'Arès ii/20, vi/4, viii/7, xi/12] —
le féconde, sa graine
(potentiel de Vie et
ses racines (son histoire) le portent
déjà vers le haut.
Un homme et une femme qui sont le fruit de tout ce potentiel,
pourront d'autant plus faire émerger le germe de la Vie perpétuelle.
L'homme, la femme recherchent la complétude, la vie totale (Rév d'Arès 17/7) par
leurs rapports avec le Créateur en eux mêmes et autour, dans leurs
univers réciproques, un lien indicible se construit.
Dieu dit: Je n'ai pas établi de prêtres, ni de docteurs... ni de
pouvoirs
illusoires, parce qu'Il a tout simplement instauré
l'amour, le pardon, la Force
qui
unifient les âmes
dans la liberté et l'intelligence
spirituelles.
Mais nous, nous sommes dans un monde qui instaure des lois et des
puissances illusoires, et nous savons que par nos manques, nos peurs,
nos lâchetés, nos impatiences, nous y participons.
Entre autres décrets instaurés, il y a celui du célibat des prêtres, et
donc, entre autres empreintes qui marquent notre conscience, il s'est
établi un divorce entre ce que Dieu ne veut pas (Rév d'Arès 3/1-3)
et ce que
ce monde entretient;
cette mesure qui
intervient dans la vie du couple n'existe
pas dans d'autres cultures religieuses, puisque dans le Plan de Dieu la
joie de vivre s'établit librement par
l'union de deux êtres qui s'aiment.
Le couple: première institution de base de la Vie ( corps âme et esprit
Rév d'Arès 17/7) forme une union sublime qui permet de
créer et de se recréer,
de se libérer et rendre son frère sa sœur libres (10/10).
Par son union le couple devient le prémice d'une assemblée, il
appréhende la vie dans la mesure.
Tout autant, la mesure
est nécessaire à nos liens plus élargis, parce
qu'elle simplifie tout et nous permet de nous relier plus efficacement
; la mesure
devient acte d'assemblée
(Frère Michel année
2000).
Ce qui se crée de tangible entre deux, trois, quatre qui partagent une
vie soutenue par l'amour évangélique, la mesure est perçue
au dehors,
elle intrigue certes, mais elle apporte la clarté sur ce que nous
sommes. Nous
nous y employons par la pénitence
et la moisson, où nous ne
pouvons enseigner que ce que nous vivons.
De là vient le réalisme de notre foi: Tu ne sera le chef de
personne (Rév d'Arès 16/1). Nos liens qui
permettent l'entraide, l'honneur
de
Dieu en l'autre sont précieux. Honorer l'autre, c'est s'honorer soi et
donc toute la Création.
Frère Michel, dans un de vos articles vous citez Charles Péguy qui a
écrit: "Tout commence en mystique et finit en idéologie".
La mystique oublie le corps,
elle oublie que l'autre existe et les sens
qui sont légitimes, lorsque nous sommes dans ce type de rapports nous
ressentons en nous ce que vit le monde: un monde qui veut tout aplanir,
lénifier, où l'on ne veut plus rien
ressentir, alors que nous sommes la chair de la chair
de l'autre!
Dans "Mystique" (Le Pèlerin d'Arès 1993/1996 p.
450), vous
écrivez, et là je rejoins le thème de votre entrée: "Pénitence et Moisson
réconcilient les joies de la terre avec le Bien,
rétablissent l'équilibre entre eux.
Tout croyant qui n'honore pas la chair,
le bonheur,
l'immense richesse
de la nature humaine, perd ses contrepoids, perd sa mesure.[...]
Si je vivais seul, je serais personnellement très heureux
dans
l'austérité, mais j'ai suivi la vie que le Père avait construit pour
l'homme (38/6), j'ai une épouse et des enfants, dont je suis l'apôtre.
Ils sont ma première mission,et mon bonheur et mon devoir sont de
partager avec eux les bons fruits matériels de la terre, qu'ils aiment
légitimement [....] " (page. 434).
Notre civilisation "d'abstraction", en accélérant son rythme de
production en légiférant à outrance, en organisant la vie privée,
installant ses congénères dans la privation, la méfiance, la peur, a
poussé les humains que nous sommes dans une vitesse qui
les isole. En isolant ses bons
fruits, elle se prive elle-même de sa fécondité.
Aussi, si nous avons encore du mal à penser à nous changer, pensons
du
moins à nos enfants et de ce dont ils deviennent les héritiers.
Pour cela offrons leur le bon air du large !
Laissons la fouace,
mais offrons-leur la
Vie,
le nerf de poisson !
[Rév d'Arès xxx/16].
À une sœur vous avez dit: "L'assemblée,
c'est un peu comme dans un couple
(sauf l'union physique). Nous sommes unis par cet amour du prochain,
amour de l'Image et
ressemblance du Père, donc de soi-même (Lévitique 19/17)
pour "créer le monde sans cesse (Genèse 1/28),
c'est-à-dire
étendre par son génie créateur la plateforme naturelle de base, le
grand magasin de force et de matière".(p.434).
Béni soit Dieu et Sa Parole.
Agny du Nord
|
16avr13 142C64
Cette entrée sur l'apostolat, les commentaires et vos réponses font
germer et éclore plusieurs points dans mon esprit.
Si je m'interroge
sur ce qu'implique pour moi l'apostolat, cela me renvoie directement à
l'importance de la prière, donc à la connaissance de la Parole (avec
l'esprit et avec le cœur, parce qu'elle est la Vie et passe par
la
vie), et à l'action (par la pénitence
et la moisson).
Le Père ne dit-il pas au travers de la prière quotidienne des pécheurs
: Que règne sur nous Ta
Sainteté pour que nous fassions Ta Volonté ? [Rév d'Arès 12/4]
Et ne dit-Il pas aussi: L'homme
pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de
plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme [Rév d'Arès 32/8]
Cela me place parfois dans une situation d'auto-jugement (Article
"Nous croyons, nous ne croyons pas", Le Pèlerin d'Arès 1991-1992),
souvent
dévalorisant, car je sais ma connaissance de la Parole bien en
deçà de ce que le Père attend de moi ! (Et là, je fais
mienne, l'invitation que vous faites à Étienne (142C58), d'approfondir
l'étude de la Rév. d'A. pour devenir le héraut de Dieu).
Par ailleurs, je m'interroge pour plus de méthode (pas facile!) :
comment gagner en efficacité missionnaire ? Comment établir un bilan ou
un retour d'expériences missionnaire qui permette de mieux cibler ou
concentrer sa mission ? Bref, quelle "stratégie" missionnaire mettre en
place ?
Et surtout : Oser
et se mettre debout !
Une phrase me reviens en ce moment régulièrement : Cherche le
frère,
comme l'oiseau cherche l'herbe [Rév d'Arès i/15] !
Belle image...
J'espère que ce commentaire n'est pas trop décousu dans son contenu !?
Le plus difficile, ce n'est sans doute pas d'écrire, mais c'est de
s'exprimer clairement... et parfois, ça peut donner lieu à quelques
nœuds.
Stéphanie C. d'Ile-de-France
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16avr13 142C65
Quel souffle dans cette nouvelle entrée !
J'ai éprouvé une grande joie à l'évocation de ces deux mots accolés :
"apôtre de l'Idéal". Je me suis senti soulevé.
Nous vivons dans un monde où les hommes, sauf exception, ne croient
plus en rien de beau et d'élevé. À ces hommes qui désespèrent, je lance
parfois dans la mission :"mais n'avez-vous plus aucun Idéal ?". Ils me
regardent, interloqués, en roulant les yeux dans leurs
orbites creux, comme si je venais de leur parler du yéti ou je ne sais
de quelle créature mythique et effrayante.
Dans ces moments je mesure combien l'homme a été abusé et meurtri par
les idéologies funestes de toutes sortes au point de rejeter d'emblée
toute pensée, toute idée, tout mouvement qui le ferait un tant soit peu
relever la tête pour entrapercevoir au-delà des murs de sa prison,
l'aube du jour nouveau qui pointe à l'horizon.
Cette aube, je la porte dans mon âme
et mon cœur. Elle pointe ses rayons sur le passant que j'interromps un
moment pour lui parler de La
Révélation d'Arès et le réchauffe. Mais quel feu il faut
pour fondre la glace qui nous enserre !
Je retiens de cette entrée et de vos réponses aux commentaires qui
précèdent, qu'il nous faut gagner en audace.
Osons la transcendance ! Osons l'appel à la conscience éveillée, à la
conscience du sublime !
Face au système qui vacille mettons en lumière l'homme et ses
prodigieuses forces enfouies. Amour, pardon, paix, intelligence du
cœur, se libérer des peurs et des préjugés, ... ne sont pas que des
mots ou des idées. Ce sont des forces latentes en nous que nous pouvons
retrouver et apprendre à maîtriser comme nous avons appris à maîtriser
l'eau, le fer, le feu, la gravité... C'est cela être image et ressemblance
de Dieu à mes yeux : Avoir toute maîtrise sur les forces
physico-chimiques et les forces spirituelles qui nous composent.
C'est prodigieux un homme quand on le regarde avec les yeux de Dieu.
Pour rendre palpable cette dimension difficilement exprimable, je dis
parfois aux hommes que je rencontre, que dans tout l'univers, l'homme,
cette infime particule, est le lieu que le Créateur a choisit pour
habiter, Sa Maison en quelque sorte.
Je poursuis en disant que l'homme
est (potentiellement) la part consciente de cet univers et que Dieu l'a
créé pour continuer de créer l'Univers avec lui.
Je peux devenir lyrique dans ces moments. J'essaye de faire sentir que
notre chair
n'est qu'un habitacle, un véhicule. Que la Vie qu'elle peut
héberger est tout-autre et que son destin n'est pas de finir poussière
vaine mais atome de Lumière
qui parcourt l'Univers.
On est loin de la religion et ses dogmes, la politique et ses lois.
Si l'homme à qui je parle de tout cela ne m'a pas pris pour un fou ou
un illuminé, s'il est parti avec moi "en ballade dans l'univers", je le
ramène alors sur terre en lui parlant de ce que l'on est hélas devenu,
de notre triste condition et de la pénitence,
comme la seule voie qui
peut faire rejaillir ces forces cosmiques en l'homme.
Je n'ai jusqu'à présent que rarement tenté cette approche dans la rue
où le contact est rude et où la brièveté s'impose. Mais je vais
travailler un tract dans ce sens.
Encore merci pour cette entrée magnifique.
Éric D. d'Île de France
|
Réponse
:
Votre commentaire, Éric, se fonde sur ma réponse à André (142C61), je
pense.
J'ai déjà essayé ce thème dans ma mission. Dire aux hommes qu'on peut
déchiffrer, rendre clair et activement créateur ce qui est pour le
moment le "couple indéchiffrable" createur
humain<---->matière qui remue,
matière réduite en cendre par le péché
jusqu'au jour où le créateur humain vaincra le mal, mais "esprit
subsistant (après la mort) sous la
forme d'une âme
si le bien
a forgé celle-ci," comme je dis dans ma réponse 142C61.
J'eus
l'impression d'obscurcir des choses déjà pas très claires pour le pékin
moyen. J'eus
l'impression de "scientifiser" ou rationaliser la réalité divine dans
l'homme animal plutôt que de révéler une vérité oubliée, celle de l'image et ressemblance
de Dieu dans l'homme,et je cessai assez vite ma mission sur ce thème.
J'eus peur de retomber dans l'erreur rationalisante de la "mission
sociale".
Mais je m'y pris peut-être très mal, je ne pris pas assez le temps
d'affiner ce thème. Vous semblez voir les choses
autrement.
Peut-être pourriez-vous tenter ce thème une semaine dans l'expérience
apostolique des "'4x9" à Paris et vous, qui êtes doué pour faire des
vidéos, vous pourriez peut-être réfléchir à mettre ce thème sur écran ?
Je ne sais pas. Vous pouvez en parler dans votre groupe. Mais n'oubliez
jamais de laisser planer sur un tel thème la Lumière
du Créateur; ne commettez pas l'erreur fatale de la "mission sociale"
qui oublia complètement ses bases spirituelles et sacrées.
Merci pour ce beau commentaire.
|
17avr13 142C66
Oui quel souffle dans ce texte !
Je souhaitais m'en inspirer pour réaliser un tract dès sa publication
et j'ai commencé à en extraire quelques passages.
Puis, d'un coup, j'ai senti ce Vent,
tout ce que je pouvais écrire semblait lui enlever la vie.
Alors, l'extrait que j'ai publié est quasiment tel que ous l'avez écrit.
En missionnant je demandais à un homme d'une soixantaine d'année
converti à l'Islam depuis 17 ans de le lire. Il le lut sans lever la
tête comme dans un souffle, et quand je lui demandais ce qu'il en
pensait, il m'a répondu en parlant de vous "Waouh ! Il est
super ce mec."
Quelque chose est passé de la Vie.
Il m'a donné son contact et je
l'inviterai à notre prochaine présentation de La Révélation d'Arès
le
27 avril à notre local.
Rémy du Midi-Pyrénées
|
Réponse
:
Je n'avais pas pensé que mon entrée 142 pourrait faire un sujet de
tract, mais quand je regarde votre travail je me dis que ces lignes,
reproduites telles quelles, disent quelque chose d'important qu'il faut
dire non seulement à nos frères et sympathisants, mais ;aussi au monde.
Ces mots conviennent à la mission.
Du reste, le converti à l'Islam que vous avez rencontré semble l'avoir
compris.
Je vous souhaite une mission heureuse grâce à ce tract-là !
|
17avr13 142C67
S’il en vivait seulement quelques instants je me dis que chacun devrait
être d’accord avec l’œil
du dedans (Rév d’Arès ii/10) de l’homme des béatitudes (Sermon sur la Montagne,
Matthieu ch.5 à 7), à l'imitation duquel nous appelle La Révélation d’Arès,
l’œil
idéal de l’apôtre de l’Idéal.
Nous restons dans l’incompréhension entre nous à cause de l’œil du dehors, œil
de l’homme déchu qui a comme choisi de regarder les autres, le monde de
l’extérieur tout en les dominant, mais l’œil du partageur,
du co-créateur, voit en l’autre la bonne partie à exalter.
Le monde ne nous comprends pas, parce qu’il a l’œil du dehors et
nous, nous nous battons pour que tout le monde, en commençant
par nous, acquerrions l’œil
du dedans.
Tant qu’on a l’œil du
dehors nous–mêmes n'avons aucune chance de toucher qui que
ce soit.
Je suis très sensible à votre appel à tout lâcher pour moissonner le plus
souvent possible,
C’est simple, beau et efficace. Le plus difficile à lâcher me
semble cette convention de tristesse, de fadeur, de laisser
aller, etc., de l’œil
du dehors qui habite tous les humains actuels, l’œil du péché en
quelque sorte.
J’aimerai pourvoir rebrancher mon interlocuteur sur l’œil du dedans en
lui pour qu’on se comprenne, pour que nos cœurs se touchent, qu’ils
vivent, qu’il revivent de la vraie vie. Mais est-il possible de
redonner à l’autre l’œil
du dedans qu’on ne retrouve que par la pénitence ?
De rendre contagieux l'envie d'avoir cet œil ? Je n’en sais rien. Je
n’y ai encore jamais réussi
dans la moisson... Enfin il me semble.
À certaines époques, je sentais bien de
la vie de moi qui partait dans l’autre et qui le réveillait un peu mais
j’ai l’impression que c’est de plus en plus dur ou je m’y prend mal.
J’essaye pourtant de voir l’autre comme ma source d’amour, de me relier
à lui mais je me demande si tout cela n’est pas trop directif et s’il
n’y pas dans la vie en elle-même une dimension qui ne se contrôle pas
et qui manque : Une sorte de confiance dans la matrice de l’image et
ressemblance du Créateur (j’imagine car je ne l’ai jamais
vu, et puis
c’est miraculeux, j’imagine que cela ne peut se voir en totalité, qu’on
en peut voir que ce à quoi on participe soi-même) qui nous habite tous
et qui nous permettrait instantanément de nous relier en l’autre à ce
qui peut le réveiller à sa Divinité. Parce que si lui n’exige rien de
lui-même, rien ne peut se faire, la rencontre ne se fera pas.
Qu’est-ce qui peut solliciter sa liberté dans le bon sens ? Peut-être
peut-on solliciter sa propre exigence pour qu’il fasse l’effort de nous
écouter avec un peu de patience ? En rentrant du Pèlerinage l'année
dernière j’abordais les personnes en leur demandant : M’honoreriez-vous
de votre dialogue ? Cela me semble partait dans la bonne direction.
Cela m’étais venu parcequ’en rentrant dans la Maison de la Sainte
Parole je rentrais en disant à Dieu qu’il avait honoré toute l’humanité
en venant vous parler et puis à un moment donné une voix intérieure m’a
dit, je ne me souviens plus des mots exacts mais quelque chose comme :
"Et toi honores-tu ton prochain en allant lui parler."
L’Idéal
c’est intense et cette intensité me semble être la solution de la
moisson efficace, quel que soit le thème qu’on aborde.
Bernard d.L.F. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Oui, mon frère Bernard, "l'Idéal c'est intense" ! C'est bien là une des
raisons des difficultés de notre mission, qui fut la raison pour
laquelle les disciples
de Jésus partirent sur
les terres incultes et laissèrent la Moisson d'Israël se dessécher
sur place (Rév d'Arès 5/3-4). Mais nous, nous ne partons
pas sur des terrains plus faciles, nous restons sur le terrain
où Dieu a envoyé son
Messager en 1974 et est venu Lui-même parler en 1977.
L'Idée
d'intensité — un bon mot — me paraît rejoindre l'idée de prise de
conscience de Sartre, dont décidément je parle souvent
sur cette
page de commentaires.
Sartre disait, parlant non de mission mais
de société humaine, que le prolétariat ou la bourgeoisie n'existaient
pas en tant que tels. En tant que tels le prolétariat et la bourgeoisie
ou, pour parler en termes marxistes, les classes, ne sont rien dans la
masse, c'est-à-dire dans la dispersion ou dans l'éparpillement sans
force et sans conscience. Sartre disait que c'est le jour où ils
prennent concience de leurs différences, de leurs intérêts, du besoin
de les défendre, qu'ils existent, qu'ils deviennent des classes.
Je
reprends cette idée pour dire que c'est en permettant aux hommes de
prendre conscience de leur existence spirituelle , telle que la Parole
d'Arès la présente, qu'ils passent du rien ou de la masse qu'ils sont à
des humains intenses. Notre "Idéal est intense" en cela qu'il est fait
pour rendre les hommes intenses quand ils découvrent qu'ils peuvent
être différents de la masse, qu'ils ont des intérêts spirituels
spécifiques que la pénitence
développe et qu'ils ont pour finir besoin de défendre un Idéal, bref,
besoin de devenir intenses.
|
17avr13 142C68
Si je suis apôtre de l'Idéal je suis à la recherche d'épis mûrs, si
j'ai lu bien attentivement cette page de commentaires.
C'est une page extrêmement importante.
Mais pour être un bon moissonneur
il faut être plus quoi et moins quoi. Je suis dans le brouillard.
J'ai aussi comme peur qu'il y a contamination de ma foi par les
réalités de la mission.
J'avoue que la foi religieuse,
à l'église ou à la synagogue, ne pose pas ce problème. On fait son
salut personnel, point.
Je n'arrive pas à bien lier les deux, parce que je ne sais pas en fait
ce qu'est un épi mûr
parmi les herbes
luxuriantes que je vois défiler sous mes yeux dans la rue,
quand je suis là comme paralysé, mes tracts dans la main.
Qu'est-ce qu'un épi
mûr ? À quoi je le reconnais dans le foule ?
J'aimerais avoir une conscience où tout est paisible,
où tout s'équilibre.
C'est terrible cet apostolat auquel La Révélation d'Arès
nous appelle tous.
Aurélien (du Languedonc ou de Provence)
|
Réponse
:
Nous n'avons pas de mission à Sète, mais nous en avons une à Marseille.
Que cherche le moissonneur
? un épi mûr ! Et qu'est un épi mûr ? C'est l'homme ou la femme consciemment témoin de sa
propre existence spirituelle, mais aussi souvent seulement témoin de sa
propre recherche : Qu'est-ce que je suis ? Où
vais-je ? Puis-je changer
ma vie (Rév d'Arès 30/11) ?
L'épi mûr
peut être dans un grand désordre intérieur, mais s'il en a conscience,
nous pouvons lui rappeler de Qui il est l'héritier. Il est l'héritier
du Bien,
du Souffle,
du Créateur, mais pour entrer en possession de cet héritage il doit
passer par la pénitence.
Cela c'est à nous, missionnaires, de le lui
rappeler.
Si, de plus, il est intelligent ou s'il
a déjà des lueurs
d'intelligence (Rév d'Arès 32/5), c'est-à-dire s'il n'a
pas de préjugés sur lui-même, il est en disposition d'être libre (10/10) de
préjugés sur les autres, sur le monde, il sait qu'il ne sait
rien ou que ce qu'il sait n'est pas définitif, il est fondé à
trouver sa place parmi nous.
L'épi mûr n'est
pas plein de vérités bornées et définitives, qui sont
les vérités des sourds
et ignorants prêtres (Rév d'Arès
34/2) de la religion, de la politique, de la science, des
lois, des idées reçues. Il est ouvert à l'idée d'une recherche libre. Il y a déjà
en lui ou en elle de la
Lumière. Je vous le rappelle: Nous ne sommes pas envoyés
convertir, mais
moissonner, parce que le monde est déjà semé (5/1).
C'est un "bonheur, disait Stendhal, d'avoir
pour métier sa passion" et nous sommes missionnaires par passion.
L'épi mûr se reconnaît aussi à ceci qu'il a le goût de
l'évidence — le Bien vaincra
le Mal et
c'est évident — mais aussi celui de l'engagement dans cette voie-là. Il
sait qu'il ne suffit pas de croire à des principes pour, que ces
principes s'accomplissent. Il doit s'engager. Nous disposons d'une Maison pour
recevoir, abriter et dynamiser son engagement: la Maison Royale (Rév d'Arès (Rév
d'Arès 2/13), la Maison
de Dieu qu'est notre Assemblée.
Là
notre amour fraternel contribue à renforcer ses certitudes au lieu de
les menacer sans cesse comme fait la vie dans le monde.
Chez
nous il trouve la sagesse, qui n'est pas action absolue, mais tendance
continue, c'est-à-dire la conscience que nous ne sommes pas détenteur
d'une Vérité absolue, qui est pour l'heure inaccessible à l'humanité
(Prologue de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"), mais il trouve une
grande variété de recherches continuelles du Bien.
L'épi mûr sait
déjà d'instinct qu'il n'existe que des paradoxes d'humanité totale chez
tous les frères et sœurs qu'il va rencontrer et par là il sait que
ceux-ci attendent de lui autant qu'il peut attendre d'eux.
L'épi mûr
ne peut pas être un moi, pas plus, que vous, frère Aurélien, n'êtes un
moi. Je ne sais plus qui disait qu'un "moi absolu n'est pas un
moi." L'épi mûr est
certes
comme tout homme au monde enfermé en lui-même, mais dans cet
enfermement il est un nous, parce qu'il devra prendre place dans l'assemblée et
c'est probablement là qu'est la plus grande difficulté de passer du
sympathisant au Pèlerin d'Arès au plein sens du mot, mais ce n'est pas
quelque chose qui apparaîtra immédiatement, même si au départ vous ne
formez qu'une assemblée
de deux, puisque dans votre coin il n'y a pas de mission.
Les rapports du nouveau Pèlerin et de l'assemblée
ne sont pas ceux dogmatiques de Galilée et du Saint Office, mais ceux
d'un homme en recherche continue avec d'autres en recherche continue.
Alain disait que "la vérité est momentanée pour l'homme, qui a toujours
la vue courte." La Vérité est recherche non d'un cerveau, mais de
milliers.
Donc, pour finir, ce n'est pas sur ses infirmités — chacun de nous est
infirme, clope sur l'os
(Rév d'Arès xxii/3-18), à sa manière — que nous jaugerons l'épi mûr, mais
sur sa possibilité d'évoluer, de s'élargir dans la pénitence et dans
la moisson d'autres
pénitents. Il faut sentir que pour lui commence une
nouvelle histoire de sa vie.
|
18avr13 142C69
Ça me dynamise, frère Michel, ce vibrant appel à la mission, et tous
ces commentaires !
Ça me dynamise, parce qu'ayant découvert La Révélation d'Arès
il y a 24 ans, lentement comme l'abeille
(24/2), mais sûrement, je m'y investis toujours un peu
plus.
Maintenant
pour moi le progrès à réaliser dans l'investissement, c'est de gagner
en efficacité missionnaire, dans cette avancée collective que vous
initiez vous-même depuis deux ans, à Paris, à Nice et par ce blog.
Oui, comment faire? Comme Stéphanie (commentaire 64) je me pose la
question.
1) Choix des mots. Comme il est beau le petit copié-collé de Rémy
(commentaire 66) à partir de votre entrée !
2)
Prendre plus de temps pour aller dans la rue ? Je me reproche un peu de
ne m'y pointer que 30 ou 40 fois par an et je n'ai guère augmenté mon
rythme. Toutefois ma première préoccupation est de faire du tri dans ma
vie de riche, de tamiser
(Rév d'Arès 24/4), pour essayer de libérer un peu plus de
temps pour cette mission de rue, et en vieillissant c'est un peu la
course.
Mais
c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et à force, en expérimentant,
en abordant, je progresse, donc je garde en tête cette priorité.
Pourtant, le temps passé ne garantit pas l'efficacité. On m'a parlé
d'un frère alsacien qui missionnait dans la rue tous les jours à temps
plein et n'avait jamais ramené personne.
3) Compagnons de mission, familles d'affinité ?
Pendant
des années j'ai missionné avec les très appréciés Jacques et Algia, et
puis leur départ m'a rendu comme veuf, et j'ai eu du mal à repartir.
Après tâtonnements divers, je suis solidement reparti en compagnies.
Mais alors, les isolés, pas rares dans ce blog, comment feront-ils?
Voici
mon expérience quand je missionne seul (je n'appelle pas missionner
seul aborder seul les gens dans la rue quand d'autres sont sur le
trottoir dans le quartier).
4) Quelle mission, quand on est seul ? Quelle stratégie ?
Il
se trouve que jamais ma mission de rue n'a envoyé personne au local,
malgré des dizaines et dizaines de gens qui m'en avaient manifesté
l'intention, même si rien n'est jamais sans suites imprévisibles.
En revanche, hors rue, j'ai souvent prêté La Révélation d'Arès,
j'en ai souvent reparlé à l'occasion avec les lecteurs concernés, et
l'une de ces relations, notre regretté Amed Rachid, est allé jusqu'à
faire à Paris de la mission de rue. Une crise cardiaque nous l'a enlevé
à l'âge de soixante ans.
Cet exemple me confirme dans mon
sentiment que je suis au moins aussi efficace dans ces missions
d'occasion que dans la mission de rue.
5) Missions d'occasion. Où et comment ? Le rôle du reste.
Mon
ami Amed, je l'ai connu dans une action "sociale": il participait avec
moi à la création d'une maison des chômeurs. Il m'a parlé d'un gourou
nommé Saï Baba, et du coup, je lui ai parlé de vous, Michel, et
réflexion faite, il vous a suivi.
Organisateur de randonnée, je
trouve aussi très souvent des occasions en marchant, et là, on peut
prendre le temps qu'il faut. Parfois aussi on m'oppose d'autres
gourous, mais parfois aussi, avec le temps, on se retrouve et le
dialogue se poursuit.
J'ai aussi la mission par le blog de Gourhant, mais là c'est plus
délicat.
Tout ça, ce n'est pas de la moisson
à la moissonneuse batteuse, mais je vois tout de même qu'entre la rue,
où j'ai 85% des chances de me faire vider illico, et un milieu
associatif où les gens ont assez souvent un minimum d'idéal et où le
dialogue en confiance est assuré, je ne néglige pas le second... même
si je ne peux pas d'emblée y parler d'Arès n'importe où.
Simplement,
je souhaitais dans ce blog partager un brin de cette expérience d'une
mission dans le "reste" complémentaire de la mission de rue.
François D d'Ile de France
|
Réponse
:
Il n'y pas deux ans mais trois
ans que j'aide la mission de Nice à retrouver sa dynamique et à
reconstituer ses effectifs avec des âmes nouvelles, ce
qui est en train de se faire.
Rien
n'est ni facile ni rapide en matière d'apostolat. Il m'a fallu à
moi-même des années d'allées et venues dans les rue de Bordeaux et
d'autres villes, mes tracts (alors des papiers ronéotypés) à la main
pour peu à peu constituer les premières assemblées entre
1975 et 1981.
Je
coupe court et j'en viens aux problèmes actuels. Les disparitions des
missions de Strasbourg au printemps 2009 et de Nancy en janvier 2010
m'ont littéralement surpris et sidéré. Les responsables de ces mission
ne m'avaient jamais tenu au courant de leurs déclins et déboires. Quand
peu après Nancy une troisième disparition fut envisagée à Nice, où nos
frères avaient cessé la mission et mis en vente leur local, je suis
alors intervenu, désobéissant aux injonctions que Dieu m'avaient
faites: Tu ne seras le
chef de personne... Tu ne commanderas à personne (Rév d'Arès 16/1,
36/19).
J'ai
pu ainsi contribué à la renaissance de la mission de Nice, mais ce
travail n'est pas fini. Si je me base sur le temps qu'il me fallut pour
former les premières assemblées
dans les années 70, il faudra au moins cinq ans, car nous sommes
presque repartis de zéro. Comme vous voyez, c'est une tâche difficile
et lente.
Voyant mon activité à Nice, les autres missions de
France se sont écrié: "Pourquoi pas nous ?" Mais toute mission est
d'abord affaire de terrain, de terrain social, humain. Je me suis ainsi
aperçu que mes frères, qui vivaient sur place, n'avaient pas beaucoup
étudié leurs propres terrains... Et ils comptaient sur moi pour le
faire ! C'est un peu illusoire. Passons !
Pour Paris la première
idée qui me vint fut d'évaluer le terrain géographique de la mission.
Avec ma fille Nina j'ai mis au mur une carte de la région parisienne et
nous avons planté des petits drapeaux partout ou résidaient nos
missionnaires. Je me suis alors rendu compte qu'ils arpentaient une
région de quelque 110 ou 120 Km d'Est en Ouest sur 80 Km de Nord en Sud.
Un terrain énorme et un seul local au milieu au 32 rue Raymond
Losserand !
Il
me parut alors fatal qu'une mission aussi étendue et dispersée ne donne
pas grand chose. Pourquoi un pékin rencontré à Pontoise, à Nanterre, à
Créteil, dans le 20ème arrondissement, à Meaux, ferait-il un voyage
d'une à deux heures pour aller au local (une bonne demi journée) après
qu'il eut rencontré deux minutes dans la rue un bonhomme ou
une
bonne femme sympa dans son quartier ou dans sa banlieue ? Espérer cela,
c'est rêver. C'est pourquoi j'ai dit à Paris: On va faire une
expérience de mission à un quart d'heure à pied du local, pas plus
loin, parce que personne ne viendra vous voir de plus loin. C'est
l'expérience des 4x9 actuelllement en cours.
Cette expérience est
actuellement en cours. Je pense qu'on fera un premier bilan à
l'automne. Chaque groupe de 9 fait sa mission avec ses propres thèmes,
ses propres moyens, ses propres outils: video, etc. Il est encore trop
tôt pour en tirer des conclusions.
Je suis né à Paris en 1929
mais, jeune ingénieur, j'ai quitté la capitale en 1955 pour Lyon, il y
a 58 ans. Je n'ai plus jamais habité Paris depuis et cette ville
aujourd'hui n'est plus du tout celle de ma jeunesse. C'est un terrain
que je ne connais plus. Je me rends bien compte qu'il n'y a plus de
Parisiens à Paris.
J'attends donc comme vous les résultats de l'expérience en cours.
Vous
êtes un isolé, mon frère François, et il y a dans la région parisienne
beaucoup d'isolés comme vous. Certes vous allez à la mission accompagné
d'une ou deux personnes, mais vous vous activez loin de la rue Raymond
Losserand et l'expérience — je n'ai pas cessé de le répéter — a montré
et remontré qu'une mission loin d'un local où l'on puisse s'asseoir et
bavarder est quasiment vaine sur le moment. La mission isolée ne vaut
que par l'annonce générale qu'elle fait du retour du Créateur à Arès de
l'existence de son message:
La Révélation d'Arès. C'est donc pour le moment, autour
de La Révélation d'Arès
exclusivement que peut se développer votre apostolat.
Toutefois,
je n'oublie pas ceux qui ne font pas partie des 4x9. J'ai prévu de les
réunir rue Raymond Losserand, mais j'ai été retardé par des examens en
cardiologie depuis février et l'éventualité d'une chirurgie cardiaque à
cœur ouvert. Il y a seulement quelques jours qu'il a été décidé qu'on
ne m'opérerait pas pour l'instant. Affaire trop délicate. Tant mieux.
Ça va me permettre d'envisager cette réunion.
|
18avr13 142C70
Je suis heureuse de me rendre à la moisson
!
La vie n’est pas toujours facile, mais pour nous Pèlerins d’Arès il y a
la prière,
la pénitence,
la moisson
et le prophète
qui est là, qui par son exemple d’homme de Bien nous entraîne
sur les hauteurs et nous montre la voie du salut.
Que serais-je sans cette espérance qui me régénère chaque jour ?
Je ne peux même pas l’imaginer.
La vie d’apôtre me rend heureuse. Que le vie est belle !
Marielle d’Ile de France
|
Réponse
:
Comme je suis heureux pour vous, Marielle, qui vivez avec un handicap
qui aurait fait de vous une pauvre femme de rien quelque part en
Bretagne, qui n'aurait pas rencontré son époux Éric et qui n'auraient
pas connu l'immense joie que procure la mission à une femme-apôtre !
Béni soit Celui Qui vous a donné tout cela avec sa Révélation d'Arès !
Tout est très simple pour le Pèlerin d'Arès,
comme vous dites, ce n'est que prière,
pénitence et moisson, mais tellement sublime !
Oui, tout est très simple
"Et si vous voulez connaître Dieu ne soyez pas préoccupés de résoudre
des énigmes,
"Regardez plutôt autour de vous et vous Le verrez jouant avec vos
enfants.
"Regardez dans l'espace et vous Le verrez marchant sur les nuages,
étendant Ses Bras dans l'éclair et descendant en pluie,
"Vous le verrez souriant dans les fleurs, puis se levant et mouvant Ses
Mains dans les arbres !"
(Khalil Gibran "Le Prophète"
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19avr13 142C71
Souffrant
d'une gastro qui m'a mise complètement à plat, j'ai passé ma journée
d'hier à lire cette page de commentaires 142 et ce matin, réveillée
très tôt après avoir pensé, pensé, beaucoup pensé à tout ça, je vous
fais part de mon ébahissement.
Fonctionnaire à la Défense je n'ai jamais entendu parler de vous en
bien.
Oui,
on parle de vous, plus que vous ne croyez, parce que votre manière de
vous exprimer fait bien voir votre isolement à peu près total et votre
ignorance du qu'en-dira-t-on. Vous ignorez visiblement que vous êtes
plus connu, mais malheureusement plus repoussé, que même vos frères et
sœurs eux-mêmes semblent savoir.
Vous êtes une sorte d'innocent —
je n'ose pas dire inconscient — mais votre service d'information, si
vous en avez un (j'en doute) est déficient. Aujourd'hui c'est sur
l'Internet que tout se joue. Si vous avez contre vous des ennemis ou
des dénigreurs forts dans le domaine de la calomnie, du dénigremen, de
la péjoration et aussi forts dans celui du référencement, des
mots-clés, de la désinformation, du profit à faire des moteurs de
recherche et que de votre côté vous êtes déficient ou même inexistant
pour les contrer, vous êtes noyé sous le tort que vous font des
détracteurs qui pourraient être finalement beaucoup moins nombreux que
vos propres partisans.
Si vous laissez faire, vous êtes
foutu, frère Michel. Je comprends que vous-même ne puissiez pas assurer
la tâche de vigilance, prévention et fending-off, mais n'avez-vous pas
des compagnons capables de concevoir et de faire fonctionner une
structure informatique défensive et laudative ?
À mon avis c'est autour de Michel Potay plus qu'autour de La Révélation d'Arès
qu'il faudrait concentrer votre vigilance.
Quand
on lit les commentaires, sauf quelques rares d'entre eux, on voit bien
que vous formez une communauté de foi et de mission entassée dans une
cloche à plongeur au fond de l'océan. Vous ne voyez que ce qui passe à
proximité de hublots épais. Le monde ne se doute pas de ce qui se
prépare sous cette cloche, mais en même temps vous risquez d'y mourir
étouffés.
Il existe des sociétés d'informatique capables de vous assurer une
présence bénéfique sur l'Internet mais elles sont chères et je me doute
que vous manquez des moyens de louer leurs services.
Je reviens à mon ébahissement qui est, je le reconnais, de l'admiration.
Dans
cette page 142 vous faites des longues réponses d'apparence verbeuse
quand on les survole, mais qui, quand on les lit attentivement, sont
d'une richesse incroyable et... je le proclame.. d'un générosité et
d'une intelligence inconnues à notre époque. Ce compliment
vous
fait une belle jambe, je sais, puisqu'il ne reste
qu'un compliment.
Vous
gagneriez à être connu et c'est parce que vous y gagneriez que les
penseurs du monde que sont les têtes politiques, religieuses, mais
aussi maçonniques, etc., font ce qu'il faut pour que vous restiez
inconnu et que reste inconnu ce que vous appelez le Fond
spirituel de votre foi — votre foi est sincère, en douter n'est
qu'ignorance — est le plus fraternel, magnanime et intelligent que j'ai
rencontré.
Il est impossible de vous traiter honnêtement de
"manipulateur, pervers et mythomane" [142C46] quand on vous lit
attentivement. Vous lire est vous connaître. Vous ne donnez pas de
recette de salut bêbête ou à l'emporte-pièce comme les religions,
grandes ou petites, mais vous révélez l'homme à lui-même, dans toute sa
profondeur complexe et nuancée, vous faites comprendre à l'homme qu'il
a tout pour être fait
un Dieu [Rév d'Arès 2/13],
comme vous dites mais que se discerner comme tel n'est pas chose
facile. C'est passionnant mais en même temps très problématique.
Vous êtes évidemment aussi peu compris sur le moment que le fut Jésus
en son temps.
Je n'aimerais pas que vous finissiez crucifié d'une façon moderne.
Je me dis: "Quoi faire pour aider cet homme-là, ce prophète,
à percer ?" Parce que même très controversé (tout le monde l'est à
notre époque) il faut percer. Mais je suis impuissante, peut-être
lâche, comme tous les hommes d'aujourd'hui, et je n'ai même pas le
courage de signer de mon nom ce message. Franchement, je ne sais pas
quoi faire pour vous aider à percer, si votre entourage fraternel ne le
sait pas lui-même.
Mon ébahissement est de l'admiration, mais aussi une sorte
d'enragement. Que faire ?
La Fée Morgane en Ile de France
|
Réponse
:
Fée Morgane ? Un personnage de la forêt de Brocéliande. Êtes-vous
bretonne ?
Je vous ai lue avec beaucoup d'attention. Je vous avoue mon émotion
après lecture.
Vous avez compris beaucoup de choses me concernant et cela uniquement
en lisant cette page de commentaires 142 ?
Si vous le dites...
Les
questions que vous évoquez concernant la calomnie sur l'Internet sont
connues de mes frères et sœurs. J'imagine que s'ils ne font rien pour
la contrer de façon concertée et efficace, c'est soit que cela n'est
pas aussi facile que vous semblez le dire, soit qu'ils ne savent pas
comment faire, soit qu'ils pensent qu'un peu de martyre fait bien dans
le tableau, soit qu'ils s'en désintéressent. Je ne sais pas.
J'en
ai parfois parlé avec eux, mais devant l'absence de résultat, j'ai
cessé d'évoquer ce problème. Ils attendent peut-être que je donne des
ordres, mais comme je ne suis
le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que je ne commande à personne (36/19), je
ne donne jamais d'ordres, je ne fais que des suggestions et le mot
"suggestion" à notre époque signifie "sans grande importance" ou
"relatif" ou "pas urgent".
Je ne demande jamais aux moteurs de recherche de me dire ce qu'on dit
sur l'Internet de La
Révélation d'Arès
et de Michel Potay. Il ne me sert à rien de constater les dommages dont
l'une et l'autre sont victimes, puisque je ne sais pas comment m'y
opposer.
Je suis l'auteur de mes sites: michelpotay.info et
freesoulblog.net, que j'ai bricolés seul dans mon coin, en apprenant
l'html dans les livres, et je n'ignore pas qu'ils sont mal faits sous
l'angle du référencement. Mes frères auraient sans doute pu bâtir
autour de ces deux sites un réseau d'informations web cohérent, bien
référencé, à la fois "défensif et laudatif," dites-vous, pour les
porter et fortifier. Je ne suis pas sûr qu'ils y aient jamais réfléchi
en profondeur. Je ne suis même pas sûr que leurs propres sites web
soient coordonnés.
J'avoue que me sentant moi-même dépassé par le
problème, je préfère n'y pas trop penser. Est-ce de la lâcheté ? Non.
Je me sens dépassé. Je suis un vieil homme de bientôt 84 ans, pour qui
l'informatique est une technique survenue quand il était déjà vieux
(j'ai eu mon premier abonnement à l'Internet en 1999, j'avais déjà 70
ans) et j'ai vraiment, malgré mes efforts, de grandes difficultés à m'y
mettre. Et puis j'ai tellement d'autres choses importantes à faire...
Mais l'Internet n'est pas seul à incriminer. Lisez ou relisez mon
entrée "inégalité d'énoncé" 141.
Vous
ne savez pas quoi faire pour m'aider ? S'ils vous plaît, restez au
moins en contact avec moi. Faites un petit tour du côté du 32 rue
Raymond Losserand à Paris (14). Collez-vous à la partie immergée de
l'iceberg arésien !
|
19avr13 142C72
Libre, libre
je me sens. Je suis un anar[chiste]. J'étais sans Dieu ni loi et j'ai
découvet La Révélation
d'Arès dans une librairie de Lyon il y a maintenant 15
ans. Alors j'ai maintenant un Dieu mais toujours pas de loi.
Je ne veux pas de la
loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
Je suis pris dans les glaces de ce que vous appelez la "partie immergée
de l'iceberg arésien." Dans mon village de Haute Loire et les villages
autour pas un seul Pèlerin d'Arès. Je ne sais même pas s'il y en a au
Puy. Je vous l'ai demandé. Vous m'avez répondu non.
Je suis anar avec un Dieu. Alors je veux bien aller en mission mais je
veux crier au monde: Soyez libres
comme Dieu dit que vous êtes
libres ! Envoyez sur les roses les politiques, leurs
dlics et leurs juges, les religions, vivrez libres ! Dieu le
dit. C'est dans ce livre:
La Révélation d'Arès.
Est-ce que je peux ? Vous parlez de liberté,
mais voyez-vous la liberté à ce point-là ?
Benjamin V. de Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Tous les Pèlerins d'Arès se sentent libres comme vous,
mais dans cette génération il ne conviendrait pas que nous soyons des
rebelles incitant à la rebellion ouverte ou à la résistance totale aux
contraintes du système, seraient-elles de plus en plus insupportables. Nous en subirions des dommages qui nous
empêcheraient tout simplement d'exercer notre mission, c'est-à-dire d'être. Il faut y aller
graduellement.
Mais je sens en vous le souffle puissant caractéristique du rebelle. Il y a
sûrement là une énergie, qu'il faut maîtriser, mais jusqu'à quel point ?
Réfléchissons-y un peu.
Si vous y aller trop fort et trop vite il y aura une cassure. Nous
passerons pour des anarchistes violents. Il faut préparer le terrain
pour que la liberté de l'esprit précède de longtemps et sans surprise
réelle la liberté sociale. Elle viendra. Je crois que déjà les forces
qui nous surveillent ont compris que nous n'étions pas des soumis, mais
enfin nous restons sages. Il y a deux mille ans le Sanhédrin et le
procurateur romain en Palestine avaient eu écho du passage de Jésus
sous les galeries du Temple de Jérusalem brandissant un fouet pour en
chasser les marchands et les changeurs. C'était une erreur. Il faut
éviter ce genre d'éclat violent. Vous avez senti que votre petit
monde de villageois était sorti complètement des rails de la liberté et
était embourbé, bloqué, dans les marécages environnants: la loi,
l'ordre, les impôts, la perte croissante d'indépendance à presque tous
les niveaux. Comme dit parfois sœur Christiane: "On nous mesurera
bientôt l'air que nous respirons et on nous le fera payer comme l'eau
au mètre cube." Vous êtes cultivateur et vous ne pouvez plus travailler
selon votre propre raison, vous devez suivre des directives, remplir
des paperasses, etc. Alors vous criez: Non ! Vous rompez avec ce monde
à plat ventre devant les lois, les règlements, l'administration.
Qui ne vous comprendrait ? Vous êtes une conscience insurgée et aucun
Pèlerin d'Arès ne vous le reprochera. Nous ne sommes pas des contemplatifs confits en dévotion. Nous
sommes des hommes en pleine indigestion de système, de religion, de
politique, de concepts venus d'une pensée générale corrompue qui se
trouve toujours une logique pour se légitimer. La Révélation d'Arès nous a hissés en haut de la tour de la connaissance de nos droits d'homme ! Cette tour, c'est la pénitence.
Nous nous sommes délivrés des sortilèges du confort, dont le système
nous garantit le minimum nécessaire pour nous amollir. En esprit nous
avons déjà renoncé à beaucoup en découvrant l'amour. Lequel d'entre nous n'a pas compris que La Révélation d'Arès
nous donnait, venus de Dieu Lui-même, tous les arguments pour renoncer
à l'ordre moderne, qui est un nouvel esclavage. Nous pensons déjà à
l'ordre post-moderne, mais les réalités de l'Histoire nous empêchent
d'aller aussi vite que notre pensée.. C'est vrai, la Parole de Dieu nous jette, spirituellement parlant dans un état d'anarchie — Tu ne seras le chef de personne (16/1) —. Elle
déchire la "Carte du Tendre" de l'ordre moderne. Elle nous dit aussi
que ce n'est pas dans une quelconque retraite, un ermitage loin du
monde, que nous changerons le monde (Rév d'Arès 28/7) mais sur la route, dans la ville, bref, parmi les hommes et dans la liberté. Tout
cela, oui, nous vous l'accordons, Benjamin, nous le partageons avec
vous, mais pouvons-nous aller trop vite sans risquer d'être brisés
avant d'avoir acquis assez de force pour passer à un autre stade ? Il ne s'agit pas de mettre nos certitudes entre parenthèses, mais d'en maîtriser la progression. L'important est dans l'effet induit de la Présence pensante et vivante de Dieu nous parlant tous les jours à travers La Révélation d'Arès. Si
nous sommes "insurgeants", c'est parce qu'IL est Insurgeant ! Ainsi
nous modifie-t-Il chaque jour un petite peu plus. Cela, ne le cachez
pas aux hommes que vous allez rencontrer dans votre mission. Mais rappelez-vous bien, Benjamin, que le monde changé ne sortia pas d'une explosion, mais d'une construction intelligente (Rév d'Arès 32/5). Alors, de l'anarchie, oui, mais dosée, aimante, pardonnante, intelligente.
|
19avr13 142C73 Bonsoir frère Michel, Votre cœur de chair est malade mais votre vrai cœur est vigoureux et éternel ! Merci pour tout ce que vous donnez de vous. La
mission de rue est un dépassement, c’est vrai, mais aller vers les
hommes est un acte de foi et d’amour. Et ainsi la vraie foi
s’accomplit, comme vous l’avez souvent dit frère Michel. Parler
à un seul être de cœur à cœur est unique, sacré. On parle de
l’essentiel, du sublime, de la profondeur de la vie humaine, à une
personne qu’on ne connaissait pas quelques minutes avant. Quelle Beauté et quel Bonheur ! L’enjeu est immense, une question de vie ou de mort, si je puis dire, de salut pour soi et pour toute l’humanité. Témoigner de l’espérance de La Révélation d’Arès et appeler à la pénitence,
nos proches, nos amis, les personnes que nous côtoyons dans notre vie
quotidienne, c’est bien, mais cela ne suffit pas. Cela ne fait
pas de nous des apôtres de l’Idéal. Nul n’est prophète en son pays, disait Jésus, il y a plus de 2000 ans [Luc 4/24, Marc 6/4, Matthieu 13/57] et il envoyait ses apôtres (des pêcheurs d’hommes) par deux, prêcher dans les villes et les villages. Faire
l’effort d’aller vers des inconnus, 1h, 2h, autant qu’on peut,
multiplie les "chances" de sauver le monde, de sauver l’homme. Depuis
bientôt 22 ans, je pratique la mission comme d’autres de mes frères et
sœurs de foi, petites fourmis que nous sommes, qui semblent
insignifiantes et pourtant ce sont des milliers de
cœurs et d’âmes que nous avons touchés en nous jetant dehors ! Ce
que nous avons laissé n’est pas peine perdue, même si peu
nous rejoignent encore. C’est un travail de longue haleine, qui forge
en même temps nos âmes, met à l’épreuve nos pénitences et nous apprend à toujours mieux aimer. Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ! (Luc 3/7) disait déjà, Jean le Baptiste, quand il baptisait ceux qui venaient vers lui. Jésus l’a rappelé en maintes occasions, notamment dans la Parabole des talents (Matthieu 25/14). Aujourd’hui, une grande responsabilité incombe à tous ceux qui savent, qui connaissent la voie redonnée à Arès. Le frère ou la sœur de foi est un apôtre de l’Idéal ! Françoise de L. d'Île de France
|
Réponse
:
Oui, ma sœur Françoise, vous êtes, moissonneurs,
ces "petites fourmis... qui semblent
insignifiantes et pourtant ce sont des milliers de
cœurs et d’âmes" qu'elles ont "touchés..." Vous avez raison de dire:
"Ce que nous avons
laissé n’est pas peine perdue, même si peu nous rejoignent
encore." Nous avons fait un travail considérable. Il faut poursuivre cette tâche sans relâche.
|
20avr13 142C74 Voici
trois semaines, j’ai eu à peine le temps de lire votre entrée 142,
avant que ne s’éteigne ma connexion internet. Je suis en période de
travaux et de déménagement. J’ai pu récemment relire attentivement cette entrée et je viens ici, comme beaucoup de frère et sœurs, vous remercier pour l’Intelligence, le Souffle, la Vie que vous transmettez dans ce texte. Comme Valéry L. (commentaire 142C15), jamais je n’ai entendu ni lu de vous un appel à la moisson aussi direct, aussi fort et enthousiasmant. Mais il est vrai que je n’ai ni tout entendu ni tout lu de vous. Faire
de Dieu "l’Idéal" de l’homme vers quoi tendre et en même temps le lieu
de sa naissance inscrit l’humanité dans un cercle vertueux ou plutôt
une spirale sublime qui emporte chacun de nous dans un accomplissement lumineux qui passe nécessairement par la moisson : la rencontre à la fois humanisante et divinisante par excellence. Jamais
je n’ai lu quelque chose qui me fasse ressentir aussi clairement
l’humanisme de Dieu et la divinité de l’homme associés dans la même
quête de retrouvailles, dans la même co-construction de leur destin
commun. Jamais je n’ai lu non plus quelque chose qui me fasse à
ce point aimer les hommes d’amour fraternel et qui me donne envie de
les aborder pour partager avec eux l’espérance grandiose que porte en
elle la nature spirituelle de l’homme. Votre appel aimant, fort et
très explicite balaie nos peurs et nos petitesses, nous hisse vers un
apostolat intrinsèque, un apostolat qui dépasse le stade du "combat
contre soi-même" (cf. le commentaire 142C34 de Claude) pour devenir une
vocation naturelle. Sans doute cette déclaration peut sembler
exagérée, mais c’est vraiment ce que je ressens, sans être dupe de mes
fragilités et défaillances possibles. Je sais bien que ce ressenti
qui s’installe à la lecture et relecture de votre entrée devra être
approfondi, stabilisé et renforcé pour devenir la vocation naturelle
que je vois dans la mission de certains frères et sœurs qui ont (selon
moi) déjà atteint ce stade. Je prie avant d’aller à la mission,
mais j’ajouterai désormais votre appel à ma préparation, non comme
prière, bien sûr, mais comme accompagnement, comme exemple. Ce sera un
peu comme si je missionnais à vos côtés (un vieux rêve). Gard(i)e(n
de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es)
la lèvre, l'œil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère
bénit Mikal. Tu donnes la Vie (Rév d’Arès xix/25-26) Desiderius Faber
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Réponse
:
J'ai reçu un bon nombre de commentaires, beaucoup qu'avec regret je
n'ai pas publiés pour éviter les répétitions, qui comme le vôtre me
disent que cette entrée 142 a renouvelé ou simplement inauguré leur
volonté d'apostolat. Sans
fausse modestie, c'est très sincèrement qu'ils m'ont étonné. Il y a
maintenant quelque trente six ans que je parle de mission dans mes
allocutions au Pèlerinage et je n'ai pas, me semble-t-il, parlé
autrement qu'aujourd'hui. Je pense que ce sont les oreilles qui
s'ouvrent plutôt que ma voix qui a changé. Comme quoi, le Père a eu
bien raison de me dire: Ne te lasse pas de leur parler ! Jamais
je n'ai autant qu'aujourd'hui senti la nécessité de l'Appel d'Arès de
1974-1977. Notre monde recule, il est en forte dépression. La
corruption générale de la pensée non seulement empêche d'avancer, mais
fait reculer. Les pipe-lines fuient partout, le pétrole suinte. Les
matières chimiques nous envahissent. La camelote chinoise envahit des
peuples qui avaient un magnifique savoir-faire en tous domaines mais
dont leurs propres gouvernants ont tué l'industrie. Des islamistes qui
étaient pieux et vertueux se mettent maintenant à tuer non seulement
les infidèles mais leurs propres congénères qui croient de façon un peu
décalée ou leurs propres femmes si elles ont le malheur de montrer
qu'elle sont jolies. Les gouvernement qui ont gouverné imbécilement et
dépensé plus d'argent qu'ils n'en avaient vont nous dépouiller pour
s'en sortir et ils ne s'en sortiront même pas. Il faudrait réduire les
journaux à des timbres postes pour nous éviter des sueurs froides. Tout
devient arrogant et fragile. Partout on empêche les hommes de regarder
le Ciel, on leur dit que c'est la dernière idiotie en attendant de leur
dire (ça ne tardera pas) que c'est interdit. Bref, on fait de ce monde
un troupeaux d"idiots bornés. Notre mission n'a jamais été aussi urgente. Le monde n'a jamais eu autant besoin d'amour. Nous savons maintenant pourquoi Dieu s'est manifesté en 1974-1977.
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21avr13 142C75 Pour illustrer votre propos : [Le
frère Michel écrit dans sa éponse 142C74:] "Tout devient arrogant et
fragile. Partout on empêche les hommes de regarder le Ciel, on leur dit
que c'est la dernière idiotie en attendant de leur dire (ça ne tardera
pas) que c'est interdit. Bref, on fait de ce monde un troupeaux
d"idiots bornés..." Voici deux liens qui montre que notre pays soi-disant de liberté dérive lentement vers autre chose de très inquiétant. On a du mal à le croire tellement c'est énorme ! http://www.youtube.com/watch?v=qfeJKvJg1PE http://www.sectes-infos.net/Nyons_interview.htm Il
ne s'agit pas d'avoir peur mais au contraire d'être conscient et de se
lever pour empêcher ce qui se trame dans notre dos par ceux la même qui
sont censés nous représenter. Oui, notre mission n'a jamais été aussi nécessaire. Merci à vous pour cette magnifique entrée. Je rejoins le commentateur précédent (20avr13 142C74). Daniel C. d'Aquitaine
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Réponse
: Mon frère Daniel, il ne faut pas tout mélanger, même si la France est un pays où l'Inquisition fit rage, le pays des guerres de
religion, des massacres de la St-Barthélemy, de la révocation de l'édit
de Nantes, de la mise sous tutelle du protestantisme et de toute
religion non catholique jusqu'à la loi Combe en 1905, le pays de
quantité d'atteintes à la liberté de conscience. Nous sommes le seul
pays où dire: "Ce n'est pas très catholique" est intraduisible au mot à
mot dans une autre langue. La seule traduction possible en anglais est:
"It's a bit unorthodox" (= C'est pas très orthodoxe), et de nos jours
la France sombre dans le matérialisme et l'athéisme pur et dur, dont
les encenseurs nous détestent. Toutefois, je le répète, il ne faut pas tout mélanger aujourd'hui. Nous
n'avons, nous Pèlerins d'Arès, rien à voir avec les groupes guérisseurs
mis en cause par la vidéo attachée à votre commentaire. Ces gens sont
attaqués dans leurs convictions et libertés les plus légitimes et nous
le déplorons, mais nous n'avons rien à voir avec eux. Quand nous sommes dénigrés ou attaqués, c'est pour d'autres raisons. Nous n'avons
jamais vu 70 gendarmes débarquer au Pèlerinage d'Arès pour arrêter les
pèlerins. Au contraire, notre Pèlerinage est une association Loi 1905
et a toutes les autorisations d'ouverture publique nécessaires. Nous
sommes les fervents apôtres d'un Événement surnaturel survenu à Arès en
1974 et 1977 et de son Message édité sous le titre de La Révélation d'Arès.
Notre foi comme notre mission sont rigoureusement spirituelles. Nous ne
prêchons pas la guérison du corps par des méthodes extramédicales, mais
la création de l'âme et le changement spirituel de l'homme et du monde par la pénitence. Si
nous étions poursuivis, ce n'est serait pas au nom de l'exercicve
illégal de la médecine ou de l'abus de faiblesse, mais ce serait
purement et simplement une très grave atteinte à la liberté de
conscience. Mais les
Français sont surtout aujourd'hui dans leur immense ensemble des êtres
incapables de reconquérir leur liberté, un peu à la manière du
Roquantin de "La Nausée", après quatre guerres terribles: les
guerres de la Révolution et de l'Empire qui nous ont emmenés juqu'à
Moscou, la guerre de 1870; la terrible guerre de 1914-1918 et le plus
terrible encore de 1939-1945. En cent trente ans les Français ont perdu
dans ces quatre conflits non seulement leurs élites, leurs grandes
âmes, mais plus encore toutes leurs espérances et la foi, oui, surtout
la foi. L'athéisme est bien plus le résultat de ces conflits aussi
sanglants qu'injustes que l'athéisme des "lumières" du XVIIIe siècle.
Les Français sont prisonniers des doutes, du scepticisme profonds
engendrés par ces affrontements. Ils ont perdu ce que les
psychologues à l'ancienne appelaient le "moi". Ce sont des handicapés
de la subjectivité. Ils ne savent ce qu'ils sont, ce qu'ils veulent,
ils ne font que répéter comme des débiles les slogans idéologistes de
gauche et encore ! il semble qu'ils se tournent maintenant vers le Front
National. Lisez "Le Voyage au Bout de la Nuit" de Céline et vous
comprendrez ce qu'étaient déjà devenus les Français après 1914-1948 et
avant la deuxième guerre mondiale. Alors... Après la deuxième guerre
mondiale... Imaginez ! Ce sont ces enchaînés au doute, ces malades
de l'espoir, braves gens mais sous-hommes, qui sont devenus "arrogants
et fragiles, qui partout empêchent les hommes de
regarder le Ciel et qui leur disent que c'est la dernière idiotie en
attendant de leur dire (ça ne tardera pas) que c'est interdit." Bref, ce
sont ces pauvres enchaînés qui ont
"fait de ce monde un troupeaux d"idiots bornés..." Rien à voir avec les exemples que vous citez dans votre commentaire, même si nous les déplorons, je le répète. Il a fallu la superbe Révélation d'Arès pour nous redonner le goût de la respiration; de l'espérance. C'est cela que notre mission, notre apostolat doit clamer.
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00xxx00 142C76
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