29dec12 138C1
Sarah et moi-même étions présents aux obsèques de notre sœur Céline.
Nous avons pu entendre votre témoignage et l'hommage que vous lui avez
fait et nous vous en remercions.
Oui, merci d'avoir pris la parole en votre nom et au nom de tous les
Pèlerins d'Arès présents ce jour-là.
Nous-mêmes
étions parmi vous ce jeudi car, bien que nous ne connaissions
pas
spécialement notre soeur Céline, nous voulions rendre hommage à la paix
et à l'amour qu'elle représente dans le cœur de chacun, car nous y
adhérons.
Sur ce, à vous et à sœur Christiane, nous souhaitons
une très bonne nouvelle année, faite de santé, de moments agréables en
famille et de nouveaux fruits prêts à participer efficacement au changement du monde en bien.
Et je me souhaite à l'occasion de trouver moi-même la paix !
Nous vous embrassons bien fraternellement.
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
Si je vous avais vus, je vous aurais salués tous les deux avec joie à
Montussan, mais il y avait tellement de monde!
Vous n'êtes pas du petit
reste, Frédéric, et vous protestez de vos différences avec
une rude vivacité, mais vous êtes notre frère.
Merci
pour vos vœux de bonne nouvelle année 2013. Comme vous savez, je crois
à l'efficacité concrète des vœux sincères et sœur Christiane et moi
nous vous adressons, en retour et avec joie, nos vœux de santé, de
bonheur et surtout de spiritualité féconde.
|
29dec12 138C2
Il est 22 h et nous venons de rentrer chez nous de retour de la
cérémonie d'hommage rendue hier à notre sœur Céline.
Nous
tenions à être là, parce que nous connaissons bien Céline et Philippe,
nous les aimons et que nous avons un lien bien particulier avec eux.
Il
y a 20 ans, lors du Pèlerinage en 1992, (c'était mon premier
Pèlerinage) Céline et Philippe animaient une rencontre sur le thème des
épousailles
dans le jardin de
Marie et Sauveur qui ont quitté ce monde, eux aussi, il y a plusieurs
années. C'est lors de cette rencontre que j'ai rencontré celle qui est
devenue mon épouse l'année d'après. Un an plus tard notre fille
naissait et elle a aujourd'hui 18 ans. Elle s'engage à son tour dans
cette grande et belle mission arésienne.
Nous sommes venus tous les trois à Montussan [Gironde] témoigner de
notre reconnaissance à Céline et Philippe.
Quelle belle entrée encore une fois et quel bel hommage hier !
Avec grandeur et simplicité vous avez su rappeller les Promesses et les Fins (Rév
d'Arès 33/36). Merci.
Alain, Marie-Anne et Aurore d'Île de France
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Réponse
:
J'ai été très heureux de vous voir et de vous saluer tous les trois.
Merci pour Céline, Philippe et nous tous d'avoir fait le voyage.
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29dec12 138C3
Merci pour cette entrée
d'espérance du rétablissement d'Éden,
pour tout l'enseignement que
vous nous transmettez,
pour le lien entre la terre et
le ciel, le visible et l'invisible.
En lisant le très bel hommage à notre sœur Céline,
des images défilaient,
ma conscience s'ouvrait encore et encore
sous votre souffle prophétique.
Vous ne cessez jamais
d'enseigner,
de nous tirer vers les Hauteurs
Saintes (Rév Arès 33/27).
En mettant
nos pas dans vos pas,
nos pas dans
les Pas de Dieu,
nous faisons de même,
nous nourrissant de la Parole du Père
de l'Univers,
de vos enseignements
pour accomplir cette Parole
et pour la vivre.
Vous êtes l'homme le plus important qui soit sur terre,
un christ vivant,
notre modèle de la pénitence
(Rév Arès 30/11)
Puisse beaucoup d'âmes
le voir
et rejoindre notre mouvement prophétique.
L'image en lien trouvée sur le net,
je la nomme Séjour des
âmes
en attente du Jour
de la résurrection (Rév
Arès 31/8-13).
Didier Br d'Île de France
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29dec12 138C4
Quel bel hommage à Céline !
J’espérais
au fond de moi une entrée dans votre blog sur Céline, une sœur engagée
à vos côtés, que j’aimais pour tout ce quelle dégageait, son
amour et sa grande simplicité.
La photo de Céline dans la tournette
est superbe !
Le
départ de Céline a été un choc et une grande peine, j'ai eu du mal à
réaliser, mais je la sens tellement vivante et tout près de
nous
que la tristesse est dépassée.
Elle en sait un peu plus que nous maintenant, comme tous nos frères et
sœurs qui sont déjà partis de l’autre côté du voile.
J’étais
présente au crématorium de Montussan avec Rémy et Marie et tout ce que
vous avez dit a été si simple, beau, tellement pas religieux, pas
commun pour la plupart qui était là, j’ai pensé que l’assistance devait
quand même être touchée. J’espère que quelques uns ont reçu dans leurs
cœurs vos paroles pleines d’espérance et mobilisatrices.
La seule chose que je peux faire maintenant est une mortification pour
Céline et continuer à chercher la Vie,
difficile à trouver, à faire grandir ma pénitence et ma
mission pour que le mal recule sans cesse et que la mort, grande
anomalie, finisse par disparaître.
Par cette nouvelle entrée, vous nous transmettez à nouveau la Vie. Un grand
merci.
Marie-Odile du Midi-Toulousain
|
Réponse
:
Je ne vous ai pas vus à Montussan, Marie-Odile, Marie et Rémy, mais
vous étiez là vous aussi dans cette foule.
Oui, une petite foule vraiment, venue saluer l'entrée dans l'autre vie
de notre sœur Céline.
Céline,
une femme qui n'a pu qu'être appréciée par tous ceux qui l'ont
approchée, dans sa famille, son travail et, bien sûr, dans l'exercice
de la noble et grande mission à laquelle appelle La Révélation d'Arès pour respiritualiser
et sauver le monde.
Nous nous efforçons d'aimer
tous les hommes, même nos ennemis, de pardonner toutes les offenses,
de faire la
paix avec tous, nous restaurons avec
difficultés notre
intelligence spirituelle pour contrebalancer
l'intelligence intellectuelle et nous cherchons, avec plus de
difficultés encore, à devenir libres
absolument en chassant de nous tous préjugés et toutes peurs.
Eh bien ! tout cela, je sais que Céline l'a fait avec une volonté et
une humilité exemplaires.
Elle continuera de participer à la mission là où elle est.
Elle est des nôtres à jamais ;
elle est de ceux qui ne meurent jamais.
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29dec12 138C5
Nous
avons été touchés par votre si beau commentaire sur notre soeur Céline
qui est désormais là où nous irons tous (c'est ainsi que nous l'avons
annoncé à nos enfants).
Au-delà de la tristesse de la séparation,
qui ne peut pas égaler celle de notre frère Philippe, nous avons le
sentiment, et même bien plus, la conviction de la poursuite de
l'existence de notre sœur, sous une autre forme avec l'espoir que le
Père lui donnera un peu de sa Lumière pour qu'elle continue à nous
aider comme vous le dites si justement.
Mon épouse et moi avons
vécu, avec Céline, au cours de ses derniers jours terrestres, une
proximité par les pensées — le jour comme la nuit — comme si nous
faisions partie d'un même organisme auquel une partie allait
soudainement manquer. Une proximité au Champ depuis tant
d'années a donc tissé des liens invisibles entre nous que nous
ressentons dans notre chair.
Merci,
frère Michel, pour ce commentaire si simple et si clair qui nous place
de manière saisissante devant notre destin d'homme.
Loué soit le Père de vous avoir confié sa Mission Terrestre, vous nous
éclairez tant —Même si vous êtes un "vieux birbe" !
À nous
de transmettre cette lumière au monde, avec nos frères et sœurs vivants
et avec l'aide invisible de nos frères et sœurs défunts.
Je vous embrasse très affectueusement.
Gérard d'Aquitaine
|
Réponse
:
Mon frère Gérard, vous êtes l'époux de ma fille Nina et le papa de mes
petits enfants, et je vous aime comme un fils. Je ne vous le dis pas,
par discrétion, parce que la préséance de vous le dire revient à votre
père Jean, que j'aime beaucoup.
J'étais
en voyage de mission, je n'étais pas à Bordeaux, mais je sais, parce
que Nina m'a tenu au courant téléphoniquement d'heure en heure, avec
quel dévouement vous avez tous les deux assisté aux derniers jours de
notre sœur Céline et contribué au réconfort de notre frère Philippe,
son époux, dont l'angoisse était si naturelle.
Vous avez montré une force de foi et d'espérance tout à fait à la
hauteur de ce qu'on peut attendre de Pèlerins d'Arès.
Céline n'est pas morte. Elle est seulement ailleurs, une âme lumineuse là où
le péché
de l'humanité l'a envoyée et nous enverra tous jusqu'au jour où nous
parviendrons à rendre ce monde assez bon pour que bascule le sort qu'Adam se donna (Rév d'Arès 2/1-5)
et que le Bien
fasse se lever le Jour
où nous nous retrouverons tous dans la chair ressuscitée.
Merci
au nom de toute notre très grande femille arésienne pour
l'accompagnement que vous, Gérard et Nina, avez assuré à Céline dans
les moments où elle s'éteignait pleine de confiance en Celui Auquel
elle avait consacré sa vie spirituelle.
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29dec12 138C6
J'ai été heureuse, ce matin, de lire votre bel hommage à notre soeur
Céline et ce rappel à la
Vie que jamais vous ne cessez de faire, mais qui résonne
ici tout particulièrement face au passage de Céline dans l'autre partie
du monde.
Céline que mon époux et moi-même connaissions pour avoir vécu et
partagé le même champ missionnaire, la même assemblée, au temps
où nous vivions en Aquitaine et que nous aimions particulièrement pour
son sens de la mesure, sa patience et son grand cœur.
Nous avons mal pour notre frère Philippe, son époux, parce que nous
savons combien ils s'aimaient.
Votre bel hommage dans votre blog va certainement beaucoup l'aider.
Merci pour lui.
À la cérémonie au crématorium vous avez avec une grande
simplicité témoigné du dévouement et du grand cœur de notre soeur
Céline. Vous avez rappelé que les Pélerins d'Arès ni ne prient ni ne
pleurent leurs morts, parce que depuis des millénaires nous priions et
on pleurons nos morts et que rien ne change, parce que seule la pénitence sauve.
J'ai été touchée par votre façon simple de présenter la mortification en
tant qu'échange, un enseignement
mutuel entre vous et Céline, une vie qui circule entre deux consciences.
Merci, sœur Christiane pour cette magnifique photo, Céline active,en
service de ménage pour que tout soit beau et propre pour tous les
Pélerins qui viennent prendre
le Feu du changement,,le Feu de la Vie.[Rév d'Arès xLi/7]
Annie d'Ile de France
|
Réponse
:
Vous étiez donc là aussi, ma sœur Annie ? J'ai vu Bernard, votre époux,
mais je ne vous ai pas vue, vous. Il faut dire qu'il y avait beaucoup
de monde.
Oui, vous avez bien connu Céline quand vous habitiez Arès dans les
années 80 et je comprends que vous ayez fait le voyage pour son départ.
C'est vrai, nous ne prions pas pour nos morts. Le Père dit: S'il n'a pas fait pénitence
quand il était temps, la prière des vivants est vaine pour celui qui a
;passé la porte des ténèbres (Rév d'Arès 33/32).
Céline est partie, mais la mission continue et
Céline continue d'y contribuer à sa manière maintenant.
|
29dec12 138C7
Vous vous foutez de la gueule du monde !
Avec ce titre "Bonne année Céline !" (et je passe sur le mauvais
goût) vous n'exprimez pas la moindre tristesse.
Un peu de respect pour les mort, non ?!!!!!
Je savais que La
Révélation d'Arès était du baratin, mais en plus vous
manquez complètement de dignité.
Vous dites comme Boris Vian: "J'irai cracher sur vos tombes."
Alex d'Île de France
|
Réponse
:
Quand, il y a longtemps, je vous suggérai d'aller pratiquer ailleurs
vos
exercices de foi — vous priiez en tonitruant et levant les bras comme
pour recevoir un piano jeté du cinquième étage —, vous étiez déjà
débiteur de propos abracadabrants et
de beaucoup de méchancetés. Je pensais que vous étiez parti chez
d'autres, leur faire profiter de vos critiques, et je découvre que vous
en êtes encore à me lire
après quelque vingt-cinq ans.
Certes, vous me lisez pour me critiquer — et vlan ! vous me
comparez à
Boris Vian et son "J'irai cracher sur vos tombes" — mais d'une certaine
façon vous me flattez en restant fidèle à ce que j'écris pour mes
frères.
Au fond, vous avez votre façon à vous de rester fidèle à La Révélation d'Arès.
En échange à votre beau commentaire je vous
envoie un beau poème de René Char :
Ô délices, ô sabotage !
Roule le roc, éclate l'arbre,
Conspué soit l'innocent.
Voilà le temps des assassins !"
C'était beaucoup et c'était peu,
Voilà le temps du suintement !
Voilà le temps des instructeurs
!
Et de la truie au col de cygne !
Voilà le temps des délateurs !
Refuse les stances de la
mémoire.
Remonte au servage de ta faim,
Indocile et dans le froid.
Merci d'avoir fait rire Céline
là où elle est maintenant.
Je vous souhaite quand même une
très bonne année 2013.
|
29dec12 138C8
Cette nuit à 3 h, j’étais aussi à genoux pour prier, me
demandant encore et toujours si ce que je fais est bien la Volonté du
Père et suffisant.
L’épée
n’est pas le Bras qui l’a soulève [Rév d'Arès 35/14]. Cela
ramène à la réalité de notre condition momentanée qui peut changer à
tout moment et verser dans un sens ou dans l'autre.
Cette condition qui certes, j'en témoigne, bénéficie largement des
faveurs d’être en contact avec
l’Eau Vive, la Grâce,qui me pousse chaque jour et chaque
nuit à essayer d’honorer ma promesse faite à Dieu comme pour répondre
fidèlement à la Promesse qu’Il a devancé en nous parlant à nouveau à
Arès, c’est bien "l’Indonnable donné" et l’Insondable sondant
le péché,
pour que d’endormis nous nous réveillions, de couchés nous nous
levions, d’handicapés nous puissions avancer, d’inaptes nous puissions
agir, de morts-vivants nous puissions ressusciter à la Vérité et à la Vie en restaurant
Éden en nous-mêmes comme il doit l'être dans le cœur de tout homme de Bien qui préparera
Son Jour.
Tant de chose ont été dites et continuent d’être dites sur l’au-delà,
depuis des temps, immémoriaux, par des hommes et des femmes qui sont
encore ici sur terre, ce tombeau ou s’amassent et s’entassent sur les
siècles les os blanchis, vestiges du passé, dépassés, oubliés pour la
plupart, mésinterprétés dans diverses intentions, cet au delà que seul
et en fin de compte, Lui seul, le Sage, le Savant, connaît
parfaitement, tandis que la chair,
les entrailles
et les os ne sont pour l'heure de notre Destin, que l'échafaudages du Vaisseau de Vie [Rév d'Arès 18/1-4]:
le Vrai Corps
et Véhicule de Vérité
où le bonheur se mesure en éternité quand il est né de nouveau, aussi léger qu’une fumée pure.
La
Révélation d’Arès nous rappelle que l’au-delà a ses lois
d’apesanteurs.
Le seul moyen d’y échapper dés ce monde et de s’envoler dans la Liberté
vers les Hauteurs, ce n’est pas uniquement d'avoir la foi et de croire
en ce Bien,
ce Beau et
ce Bon, de
le chanter donc à tous les modes et à tous les temps pour imiter et
exprimer la Beauté
transcendante, se faire un nom ou une gloire en ce bas monde, et de s’
y reposer pour être bercé comme pour consoler autrui afin d’ être
justifié devant les hommes comme devant Dieu,.
Nous comprenons que cela ne suffit malheureusement pas pour changer ce monde et
nous le voyons encore aujourd'hui tout en choisissant de relever le
défi de devancer chaque jour cette Beauté,
cette Vérité
pour essayer de
l'accomplir, pour nous même comme pour tous, nous
rappelant quatre fois
par jour [Rév d'Arès 12/5] par proclamation qu’accomplir ce Bien,
c’ est se sauver du monde perdu tout en étant encore au
milieu de ce même monde.
Pour le sauver comme nous-mêmes de son erreur, de son péché comme du
nôtre, son impénitence et impatience, ingratitude inconsciente ou
étouffée par les subtiles influences, innombrables : artifices et
baume, se rappelant sans cesse aussi enthousiaste ou pénible
que soit ce choix existentiel mais au réalisme contrastant, cause de
malaise, souffrance ou découragement.
Je pense à l’exemple d’une élévation lorsqu’elle se produit, quand elle
est en synergie avec Sa Parole de Vérité ou l’exemple d’une chute
causée par les lacunes et souffrances de la fatigue et faiblesse, comme
une sonnerie de rappel pour poursuivre ou reprendre, tout comme
encourager, qu’il faut continuer, ne jamais abandonner jusqu’à la
dernière goutte de force, à votre exemple, frère aîné, pour poursuivre
cette ascension
par la Voie
droite et simple, existentielle, aidé de la Force de l’arbre à la pointe toujours
verte [Rév d'Arès xvi/13], pointant à l’horizon d’une
espérance en évolution éternelle, que vous nous avez retransmise
fidèlement et continuez de rappeler dans la paix, l’amour du
prochain comme nous-mêmes, le pardon des offenses, la libération totale
des cultures et préjugés, sans les ignorer pour autant et l’intelligence du
cœur ravivée peu à peu dans les têtes
vides fertilisées par la nature même de ce qui était perdu
et qui est retrouvé, s’édifiant ainsi et par les actes, des œuvres
nouvelles qui doivent jaillir comme le volcan par notre volonté de
changement dans le quotidien de ce monde, qu’un léger voile, nous
rappelez vous, sépare de l’autre à nos yeux de chair montrant avec
sobriété que cette séparation n’existe pas vraiment en réalité ou si
peu.
Comme le frère à bras ou
à cinelle [Rév d'Arès xLvi/1], celui ou celle qui a
chauffé en lui ou en elle le Fond
et fait cailler le produit de cette transcendance pour la rendre plus
consistante: l’âme ou
l’ha, Souffle de Yahwé, produit de la rencontre
pénitence/moisson et miracle de ce Dessein
toujours en vigueur dans cette Parole de Vie, qu’Il n’a eu
de cesse de rappeler et régénérer depuis la nuit des temps, la genèse,
en passant par toutes les exigences de l’amour traversant les remous et
tribulations de l’humanité: patrie planétaire et porte cosmique du Père/Mère de l’Univers, nous
montons dans
la patience [Rév d'Arès xxxiii/3] comme vous, prophète Mikal,
comme Céline à qui je me joins avec mes frères et sœurs pour lui
souhaiter une bonne année 2013 !
Je vous le redis, j' ai été touché par l' évocation de la couronne de
roses fraîches sur le visage de notre sœur défunte.
Puisse t 'elle s' envoler Haut pour
rejoindre la flotte du Roi !
Alléluia !
Je lis la nuit la Bible d'Osty, je suis tout le fil des prophète et la
Parole de Yahvé le Seigneur des armés.
J'ai vu que Jérémie au chapitre "Vocation de Jérémie", comme à la
vocation d'Isaîe, est interpellé par le Seigneur comme vous l'avez été.
Il y a des situations qui se répètent.
De plus, depuis votre éclairage sur le sens contextuel des langues
sémitiques, je ne vois plus les malédictions qui jalonnent l'ancien
testament après l'alliance de Noé comme des sentences de punition de
l'Éternel qui a causé tant d'incompréhension mais comme les
conséquences naturelles de ce qui a été semé par ignorance ou
faiblesse, les prophètes
ne venant en annoncer que le point de non retour, si le peuple ne se
reprend pas et change de cap.
Ce film m'émeut et me conforte dans l'appel à tous les hommes de Bien, car ils
témoignent de l'incessant soucis du Père envers Sa Créature.
Je sais que vous n' avez guère beaucoup de temps à vous et que l'heure
n'est pas tant aux souvenirs bibliques qu'à leur accomplissement avant que ne
pleuve le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2],
mais permettez moi de partager ce film en cinq volets que j'ai trouvé
sur Jérémie. On voyait déjà son aversion pour les sacrifices dans le
temple, la prostitution, les marchand du temple, les idolâtries, etc.,
etc.
Guy de l'Hérault
|
Réponse
:
Oui, il y a similarité dans les termes entre :
Jérémie 1/5:
Avant de te façonner dans le ventre, je te connaissais, avant ta sortie
du sein, je t'avais consacré, je t'avais institué prophète pour les
nations,
et
La
Révélation d'Arès 4/3: Avant que tu n'entres dans le ventre maternel je
t'avais élu.
Merci, mon frère, pour tout ce que vous dites à propos de Céline.
|
29dec12 138C9
Prophète
fidèle, merci de votre présence et de votre action.
Merci aux premiers commentateurs de cette fraternité vécue grâce à
laquelle, avec notre frère Philippe, époux de Céline, nous allons
renforcer encore notre pénitence,
notre amour, notre mission
pour que le mal soit encore et encore réduit dans notre cœur et
l’espérance ravivée dans ce monde,
pour que la Vie
y revienne (Rév. d’Arès
24/5)
pour que Céline et tous ceux qui, comme elle ont laissé leurs os (ou leurs
cendres) en attente sur le rivage (Rév. d’Arès 17/4), les
retrouvent quand se lèvera le Jour (Rév. d’Arès 31/11),
en ce "Jour
où triomphera le Bien",
pour que le Père revienne en ce monde (Rév. d’Arès 8/8),
Lui qui n’a
pas pu nous donner la vie pour que nous en mourions. Ce serait absurde
et mon cœur dit non à cette absurdité !
C’est l’homme, par son erreur,
son mauvais choix, son intellect trop impérieux (Rév. d’Arès 2/1-5)
qui
lui fait voir "la mort comme inéluctable à partir de la vie" et qui
lui fait dire trop souvent "celui qui donne la vie donne la mort" —
Propos courants entendus dans la mission, encore deux fois ce matin à
Lorient, dans la bouche de gens censés qui disent en même temps que les
psychologues font ce métier parce qu’eux-mêmes sont malades ! — Nous
souffrons de nos préjugés, de notre ignorance, de notre bêtise, du
péché,
et c’est cela qui nous fait mal et nous fait mourir, au fond
d’abord, et puis le corps lâche, à un moment ou à un autre, laissant
l’esprit et/ou l’âme
livrés à eux-mêmes.
Je suis reconnaissant aux fils de Céline et au fils de Philippe d’avoir
fait [au crématorium de] Montussan un si bon témoignage de l’amour, de
la mesure, de la
tempérance, de la joie de vivre, de la foi simple et active de Céline,
qui,
plus que le respect, nous donne envie de vivre et de nous battre pour
nous améliorer toujours.
Je suis aussi touché par la très belle photo que sœur Christiane a
trouvée pour illustrer ces vœux de frère Michel à Céline. Elle y est
comme je la voyais et la verrai toujours (sans pour autant voir comment
elle fait là où elle est maintenant, mais j’ai confiance): Joie de
vivre, c’est-à-dire d'agir et de partager... Fraîcheur, simplicité,
abnégation.
Je suis reconnaissant des témoignages qui se succèdent sur votre blog
frère Michel.
Céline et Philippe conduisaient
la prière comme les
prophètes (Rév. d’Arès 33/38) dans le Saint Lieu quand j’y
entrais la
première fois de ma vie en juin 1990 à l’ouverture du pèlerinage de Feu
annuel. C’étaient leurs épousailles
(Rév. d’Arès 33/21 & 37). Ils
ont signifié depuis pour moi la force du couple uni en vue du Jour où
ils ne se cacheront plus face au Père marchant à leurs côtés dans le
Jardin
(Genèse 3/8).
Je suis donc reconnaissant notamment de
la solidarité profonde dont notre frère Gérard témoigne dans son
commentaire (138C5), et je sais, merci, que cela va se poursuivre. Nous
sommes sur les sentiers du retour à la Vie du Créateur
(nombreuses
références dans La
Révélation d’Arès), avec toute l’humanité sur cette
terre et dans l’au-delà à nos côtés.
Je dis à tous ceux qui doutent de l’homme: "Pourquoi croyez-vous que le
mal qui vous est si commun puisse se maintenir et ne voyez vous pas que
le Bien puisse
triompher ? Alors que chaque jour, à chaque instant de
votre vie, vous ne vivez que du bien et n’avez besoin de faire, au
fond, vraiment, que le Bien ?
Cherchez le bien,
le vrai bien,
écoutez
ce que le Père à Arès a dit à l’homme
Michel, pour qu’il vive et nous
rappelle à la vie en nous disant "où
Je suis, où Je ne suis pas"
(Rév. d’Arès 23/8, 28/2 & 27), pour nous redonner
les repères
fondamentaux dont nous avons tous besoin, tout simplement."
Oh ! Il
n’a pas parlé à une plante, à un cailloux ou à un animal, mais à un
homme, à l’un d’entre nous, pour qu'il parle à l’homme, cet être si
paradoxal, capable de faire tout autant le plus horrible mal que la
plus belle œuvre, de donner la vie comme de la détruire, d’aimer comme
de haïr et de se venger
sans fin (Rév. d'Arès 27/9), cet homme au corps
d’animal mais qui tient sa vie directement de Dieu.
Nous avons reçu la
vie, donnons la vie !
Nous avons donné la vie, grandissons la !
Ne
disons jamais de la vie qu’elle est moche ou cruelle, c’est notre
regard et notre cœur qui sont devenus moches et cruels. Changeons les !
Redonnons leur largesse pour que le monde y entre et que la vie y
rejaillisse
!
Céline, épouse de Philippe, merci de ton sourire permanent, merci de
ta constance et de ta douceur, je serai toujours à tes côtés sur les
sentiers vers les Hauteurs (Rév. d’Arès 36/19).
Oui, cher frère Michel, [merci] de dire à Céline: "Vous continuerez
d’œuvrer
pour retrouver la Vie, parce que cette Vie vous concerne autant là où
vous êtes maintenant qu’elle nous concerne ici bas."
Notre monde est divisé, notre vie l’est aussi, mais c’est à chacun de
nous de la faire une, et de faire que ce monde ne soit plus qu’un avec
la Vie, un avec l’unique et perpétuel Créateur.
On croit en être
loin, mais chacun le porte dans son coeur.
Merci, bien aimé prophète, d’avoir bien transmis Son Message reçu à
Arès
et de nous l’enseigner chaque jour avec patience.
À vos côtés, chaque jour dans la prière, la pénitence et la moisson,
Bernard L. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
J'ai été heureux de vous voir au crématorium de Montussan. J'ignorais
ou j'avais oublié que vous aviez connu Céline et Philippe lors de votre
premier Pèlerinage à Arès qui coïncida avec leurs épousailles. Je
comprends l'importance que ce couple entièrement dévoué à notre mission
a revêtu pour vous.
Je sais qu'à Lorient votre assemblée
de Bretagne-Sud a entrepris une régénération complèten de son
local de mission. Je lui ai adressé un don au début de décembre pour
l'aider dans ces travaux certainement coûteux.
J'espère de tout cœur que cette mission bretonne va grandir en
prospérité spirituelle.
|
29dec12 138C10
J’ai toujours
vu en Céline ce petit quelque chose de discret, de gentil; d’effacé,
oui, mais elle était tout à la fois ferme et grandement "présente" pour
cet Appel du Père.
C’est ce qui m’est apparu d’elle à chaque fois que j’ai croisé son
chemin, et qui restera dans mes pensées.
Quand ces dernières habitent un corps dont la santé désormais décline,
elles se font alors toute humbles.
Roger C. d'Île de France
|
30dec12 138C11
Merci de votre bel hommage, simple et sincère de Montussan et par cette
entrée, un hommage qui devient historique, puisque non seulement Céline
était une sœur grande et belle par son engagement et accomplissement,
comme vous l'avez dit, mais c'est la première fois que vous rendez
public un hommage d'obsèques. N'est-il pas vrai ?
Mes parents et moi ne doutons pas que notre sœur Célinette est Belle
et qu'elle vit encore. C'est là toute l'espérance de La Révélation
d'Arès. La vie change, mais ne s'arrête pas après la mort.
Nombreux ont- ils été à s'occuper de Céline et de ses proches avant et
pendant sa maladie, mais certainement aussi après, puisqu'il faut
maintenant aider les vivants à surmonter la peine.
Je n'irai pas [parler ?] de mon vécu avec Céline. Elle sait. C'est un
hommage
que l'on rend ici à une sœur exemplaire, un Pèlerin d'Arès d'une écoute
et
d'une patience remarquables. Sa famille le sait mieux que quiconque.
Nous pleurons son absence physique, emme nous manque. Son rire (oh quel
rire !) et bien d'autres choses encore mais ne nous arrêtons pas à cela.
Que chacun d'entre nous en tire une leçon d'humilité, face à notre
propre condition terrestre qui nous amène, par la faute de notre péché,
à la mort mais aussi et surtout à l'humilité de se demander si nous
faisons assez de notre vivant terrestre.
Voilà les questions que je me pose aujourd'hui :
Suis- je là pour ceux
qui ont besoin d'aide, d'amour, de douceur, de courage, de réconfort ?
Suis- je suffisament à l'écoute, sans préjugés, sans reppoche ?
Suis- je
pénitente ?
Au fond, noius vivons avec des gens, des collègues, des voisins, des
amis,
des parents, mais les connaissons-nous vraiment ? Nous
connaissent-ils
vraiment ? Quand peut-on dire qu'on connait quelqu'un ? Je ne sais pas.
Une chose m'est sûre: Il faut aimer, pardonner, aider et avancer, la
main dans la main et le cœur ouvert, sans se poser de questions, vers
ceux qui nous entourent et davantage vers ceux qui ont besoin, malades
ou pas.
Le temps, c'est de l'amour.
Donne, partage, vis ! La vie est courte.
À mes frères et sœurs de foi, à mes amis, vous tous, lecteurs, je vous
souhaite une merveilleuse année 2013.
Seul ce qui est ici bas pourra être dans l'au-delà.
Que rien ne vous
décourage !
Sans courage et sans fatigue on n'a rien et rien n'est rien.
Mymy la Guéparde
|
Réponse
:
Merci, ma sœur Myriam, pour ce commentaire d'une de nos jeunes sœurs,
qui a très bien connu Céline et qui, donc, a beaucoup appris
d'elle..Céline est partie, comme nous les vieux partirons, mais vous,
la jeunesse, vous prendrez notre suite et vos enfants et petits enfants
prendront votre suite et ainsi de suite jusqu'au Jour où le Bien reviendra sur
terre.
Céline nous a quittés, mais son départ terrestre pour une destination
céleste renforce notre espérance.
Merci pour vos bons vœux de nouvelle année.
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30dec12 138C12
À plus tard, ma sœur Céline, bien aimée en l’Amour du Père.
Ton vaisseau
construit dans la pénitence
et la moisson
est pourvu d’une
voile
forte qui, par le Souffle
de Dieu, glisse sur son Eau
pour
rejoindre la constellation éclatante sur les Hauteurs Saintes,
là où la flottille de nos sœurs et frères déjà partis vivent et
t’accueilleront
bras ouverts [Rév
d'Arès Veillées 17 et 18].
D’aussi loin que je sois de Bordeaux, j’exprime ma tendresse à notre
frère Philippe.
Michel de la Bresse
|
Réponse
:
Un accident, mon bien aimé frère Michel, vous a fait perdre l'usage de
vos jambes et a fait de vous comme un demi-mort.
Je rappelle cela, parce que je crois que, d'une certaine façon, cela
vous rapproche de l'un des nôtres sur qui le Père vient de tirer Ses Verrous (Rév
d'Arès 33/19) et je comprends l'inexprimable que vous
exprimez par "À plus tard, ma sœur Céline."
Ainsi vitre commentaire est-il bref, mais puissant. Merci pour votre
beau commentaire.
Mais la mission continue et je sais que vous êtes un fort missionnaire.
Ne vous découragez jamais !
|
30dec12 138C13
Ma bien aimée sœur Céline,
Voilà plusieurs jours que ma pensée, mes prières mes actions
vont vers toi.
Je vois ton sourire. Il me semble que tu le sais... Je ne
le sais pas, en tout cas... Si je témoigne ce soir, c'est pour
te dire merci .Merci pour ton exemple, ta gentillesse, ta douceur et ta
discrétion.
Merci au Père, par notre prophète,
de m'avoir permis de te
connaître et de travailler avec toi.
Merci encore pour cet enseignement
retransmis avec ton époux, Philipe: "Les épousailles."
Merci d'avoir permis à
beaucoup d'entre nous de réfléchir sur cette étape majeure de la Vie
spirituelle d'un Pèlerin d'Arès. Cet atelier, régulièrement enrichi,
nous a mis en éveil. Il a participé à plusieurs reprises
durant plusieurs années consécutives lors des ateliers à Arès et encore
tout récemment auprès de nos jeunes, à nous enrichir, à dépasser — à la
lueur de La Parole et de l'enseignement
de notre ainé —
la plate-forme
mentale du monde auquel celui-ci demeure habitué.
Merci pour cette
constance, ce courage.
Merci aussi pour ces moments de joie partagée
lors des permanences d'accueil durant le pèlerinage ou durant le
gardiennage du lieu saint et encore récemment, lors de
l'accueil, avec notre frère
ainé et notre sœur G.
Merci, Céline, pour
ton courage, ta paix, ta franchise.
Mon amour va vers toi et tes
proches. Par ce courage, tu nous dis: "Continuons tous
ensemble !"
Bonne
année, bien aimé prophète.
Bonne année 2013 à tous.
Danièle du Nord
|
Réponse
:
Merci, ma sœur Danièle, pour ce très beau commentaire.
Merci pour vos bons vœux de nouvelle année.
|
30dec12 138C14
Je n’étais pas présent à Montussan pour l’hommage rendu à
notre sœur Céline.
À l’heure de la cérémonie j’ai cessé toutes mes activités pour être par
la pensée et de tout cœur avec vous tous pour me recueillir.
J’ai
beaucoup apprécié Céline pour son dévouement, sa simplicité, sa mesure
et son engagement spirituel.
En plus de l’exemple de son
ascension
sur les sentiers chevriers, je me souviendrai toujours de
cette attention généreuse qui m’a beaucoup touché lorsqu’elle a
confectionné ma tunique.
Je vous embrasse bien fraternellement.
Jean-Louis G. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Vous vous exprimez rarement; sinon peut-être jamais, sur ce blog, mon
frère Jean-Louis.Ce commentaire a d'autant plus de prix. Merci pour lui.
|
30dec12 138C15
Bien cher frère Michel
Merci de rendre hommage à mon épouse Céline, ma peine de l’avoir perdue
est plus légère.
Elle me manque énormément. Nous nous aimions et nous étions heureux. Je
ne regrette absolument pas de l’avoir épousée et d'avoir vécu à
ses côtés. Je vous souhaite à tous de vivre le même bonheur.
Mais ce
bonheur n’est pas venu tout seul, il n'est pas tombé du ciel. Il a
fallu le
construire, faire
pénitence tous les jours. Vous savez que dans La
Révélation d'Arès le mot pénitence ne revêt pas le sens
religieux de
remords de ses péchés et d'autopunition, mais le sens dynamique
d'acquisition par l'effort de la bonté, de l'amour, du pardon, de la
paix, de la liberté et de l'intelligence du cœur, qui, même en dehors
de toute religion et même de toute foi, forment la seule substance de
l'âme et la seule voie de salut. Céline
étaient une parmi les Pèlerins
d'Arès qui croient que la pénitence
ne doit pas s’exhiber. C’est une
lutte sans contentement de soi, discrète, modeste et même joyeuse
contre son péché
et son obscurité intérieure.
La pénitence
rayonne
alors par elle-même. La pénitence
et la moisson
(qui est la recherche
d’autres pénitents)
ont un seul but, celui de
changer le monde en
bien, afin de
recréer Éden, le Royaume, non par la politique ou la religion et toutes
leurs lois, mais par le cœur de chaque individu (Evangile de Matthieu).
Céline avait une influence discrète sur un grand nombre de personnes
qu’elle a aidées, soutenues, soulagées de beaucoup de maux divers et
j’ai
découvert pendant sa dernière semaine de maladies quelle
avait
une aura que je ne soupçonnais pas.
Cela pousse à méditer sur la façon
d’agir avec humilité
Céline est partie sereine, sans souffrir et avec la ferme
conviction que chacun possède au fond de lui les capacités pour se
dépasser et devenir tous les jours un peu meilleur. Ce qui produit une
âme, elle avait la conviction que l’âme est le fruit
de l’effort
individuel de la bonté. L'âme
est le fruit du bien exercé de
son vivant sur terre. Cette âme
participe à changer le
monde en bien
et
vous sauve
après la mort.
Mais vous savez tout cela, car elle
s’inspirait de La
Révélation d’Arès et de votre enseignement
frère Michel, vous qu’elle a suivi pendant plus de 20 ans sans "se
prendre la tête" comme elle disait. Elle pouvait vous tenir des
discours de temps en temps courts mais qui portaient. Eelle disait à
ses
proches, à ceux qui la visitaient — elle me faisait écrire aussi
quelques
mails — en reprenant des mots de vous, frère Michel, qui
disait
à peu près ceci:
"Pardonnez-moi, je ne sais
pas si vous êtes croyant ou
incroyant, mais dans ce dernier
cas n'écartez pas l'hypothèse d'une survie, quels qu'en soient les
détails, dont on ne connaît presque rien. Que vous soyez sûr(e) de
passer dans un autre monde ou que vous en doutiez, dans l'un ou l'autre
cas, de toute façon, vous n'emporterez jamais avec vous que ce que vous
aurez donné et fait sur terre. Aucun jugement ne vous attend de l'autre
côté. Les choses sont beaucoup plus simples.
"Avez-vous fait le bien?
Vous emporterez le bien.
Ce sera un bon bagage de lumière et de
bonheur. Avez-vous fait le mal?
Vous emporterez le mal.
Ce sera un
bagage d'ombre et de malheur. C'est tout, mais de cela j'ai l'absolue
certitude... L'absolue certitude... Alors, vous m'avez
comprise ? Si
vous avez été méchant, égoïste ou seulement indifférent,
aimez ! Si vous
avez fait du tort, réparez ! Si l'on vous a fait tort,
pardonnez ! Avec
ceux avec qui vous êtes en conflit, faites la paix ! Ceux sur
qui vous
pesez, matériellement ou psychologiquement, libérez-les !
"Cela
fait
beaucoup, beaucoup à faire et vous vous demandez comment pouvons-nous
faire cela. Ne vous posez pas cette question ! Décidez de le
faire et
pour cela vivez à partir de ce soir comme si vous deviez vivre mille
ans et commencez à aimer, réparer, pardonner, faire la paix, libérer...
La mort vous surprendra-t-elle alors que vous n'aurez pas fait
grand-chose encore ? Vous partirez lumineux et léger comme si
vous aviez
tout fait ! C'est ça l'histoire de l'ouvrier de la 11ème heure
des
Évangiles "
Céline est partie en paix,
détendue, elle ne souffrait pas et
elle n’avait pas peur de ce qu’elle allait emporter avec elle dans
l’au-delà. Elle s’inquiétait plus pour moi pour sa famille et son
assemblée
locale.
Elle nous a montré un exemple de bonté et de
dépassement, vous pouvez en devenirs les héritiers, disait-elle l’air
de
rien aux jeunes qui lui rendait un peu hommage et il y a quelques
jours j’ai dit à ses enfants et à ses amis: "Si
vous l'avez aimée et respectée pour sa foi et son œuvre, aussi modeste
soit-elle, vous vous en inspirez à votre manière et je vais commencer
le
premier à m’engager à devenir un être meilleur."
Nicolas, son
fils, s’est mis à lire La
Révélation d’Arès et découvrit avec
bonheur indirectement sa mère. Les derniers jours, il est venu lui
lire un page de La
Révélation d’Arès tous les matins à l’hôpital. Elle
ne pouvait plus parler mais elle entendait, même dans la période la
plus incertaine elle a continué de moissonner
toujours en
douceur, par petite touche sans jamais forcer sans jamais que
l’autre se sente mal à l’aise Je viens de découvrir en ramenant ses
affaires de l’hôpital quelques notes qu'elle avait jetées sur des
papiers. Elle avait un carnet que je n’ai pas
retrouvé. Les avait-elle écrites avant ? Je ne sais pas, je
sais
qu’elle
retravaillait son kerygme de mission, en s’inspirant de vos idées
Je vous livre en vrac ce que j’ai réussi à déchiffrer :
L’homme est insatiable
et il se trompe
d’insatiabilité.
La prospérité ? Elle aura très
vite ses limites, car les ressources de la terre seront vite épuisée
avec plus de 7 milliards de personnes sans gestion rigoureuses des
ressources.
Mais la question fondamentale : Qu’est-ce qui se vit et qui n’a pas de
limite ? C'est l'amour, la paix
, le pardon, le partage, le souci de l’autre, la joie, le
bonheur.
Il est urgent de repenser notre vie et notre société et de préparer nos
enfants et transférer l’insatiabilité matérielle vers celle du don du
partage et de l’amour.
C’est ça la source du bonheur insatiable, le lien avec le Créateur,
l’amour que l’on porte à son prochain. Plus on se nourrit de l’amour
évangélique ou du prochain, plus on se nourrit de la parole du
Créateur, plus on se rapproche du vrai bonheur par la Vie spirituelle
qui devait être la vraie vie sociale, alors que celle-ci a été réduite
en religion, politique et tout un cortège de loi. C’est par la
pénitence
au sens de La
Révélation d’Arès que la vie sociale évoluera
et changera.
Changez en mieux dans ces domaines et vous verrez des
signes sensibles d’améliorations sur la plan personnel, en famille, au
travail et donc sur le monde.
Nous allons vers une crise du manque qui va engendrer la frustration
pour ceux qui n’auront pas suffisamment fait le transfert intérieur, il
va falloir apprendre à gérer cela et préparer les jeunes, nos enfants
(Céline a trois petites enfants).
Le problème, c’est la
séduction du monde qui est un énorme mensonge
La pénitence est
la solution, pas la fausse pénitence avec remord,
punition, tristesse, mais la
Vie qui est amour et joie, mais une joie
conquérante du Bien
La foi n’est pas un coin de paradis, mais un geste d’amour gratuit
inconditionnel, c’est un service actif rendu au Créateur et à
l’humanité plus qu’à soi-même.
Céline, "je t’aimais, je t’aime
et je t’armerais toujours,"
comme dit la chanson de Cabrel
Tu me manques, mais je prendrai la relève, je te le promets, mon amour.
Philippe époux de Céline
|
Réponse
:
Merci, mon frère Philippe; de nous rappeler ce que fut la pensée de
notre sœur Céline.
Je ne pleure pas souvent, parce que je sais que la Vie continue
au-delà de la porte des
ténèbres (Rév d'Arès 33/32), même si j'ignore comment la
conscience fonctionne en l'absence de cerveau de chair, et parce que ma
tristesse fait généralement place au côté pratique de la situation
— nous mourons tous —, mais là vous m'avez eu !
J'ai beau connaître la pensée de Céline, j'ai beau savoir qu'elle n'est
que la pensée du petit
reste, je suis ému. En vous lisant des larmes embuent mes
yeux. Je me suis dit d'abord: "T'es un vieux con aux yeux chassieux et
pleurards." Mais non! C'est bien un pleur d'émotion, un vrai.
Je conçois votre peine d'autant plus que si mon épouse partait avant
moi, ma peine serait équivalente, sinon pire.
Nous avons beau être là autour de vous à Bordeaux pour vous aider,
rien, absolument rien ne peut remplacer l'amour que Céline vous donnait
et qui soudainement vous manque, sinon l'amour de Céline lui-même, tel
qu'elle continue de vous le donner encore et toujours.
La mort n'existe pas. Elle n'est qu'absence et invisibilité.
Je crois que la foi, avant d'acquérir par sa seule force,
comme c'est le cas de Céline maintenant, sa dimension et ses pouvoirs
énormes, existe préliminairement sur terre, comme elle existe chez
vous, Philippe, et chez tous les croyants forts, qu'ils soient
chrétiens, juifs, musulmans, bouddistes, zoroastriens ou Pèlerins
d'Arès. Cette foi existe, est créatrice comme le Créateur est Créateur,
dans le dialogue de la terre ou de l'au-delà, chez tous les êtes
visibles ou invisibles qui vivent en intelligence
manifeste et participent aux grand ouvrages de la Création. La menace
quasi permanente — le péché
nous guette sans cesse — d'anéantissement qui pèse sur tous, surtout
sur les vivants terrestres, est en fait leur sauvegarde. C'est la
conscience de cette menace qui fait d'eux des hommes bons, des pénitents, qui
connaissent la puissance créatrice de la bonté. L'apprentissage de la
foi est un apprentissage privilégié. Peu d'humains y accèdent. Céline
en a bénéficié au plus haut point. Céline est pour cette raison un
exemple remarquable.
Mais elle ne serait pas devenue ce qu'elle a été sans vous, son époux. Pour cette
raison vous êtes associé à son infinie durée — sa disparition n'est
qu'apparence — autant que vous l'avez été dans l'existence terrestre.
Aussi, quand vous dites: "Je prendrai la relève," vous exprimez des
mots d'humilité, que je comprends, mais vous devriez dire plus
exactement et plus simplement: "Je continue."
Je vous embrasse, frère Philippe, et à vous aussi je souhaite une bonne
année 2013.
|
30dec12 138C16
Merci pour cette entrée, merci pour Céline, pour son
époux et pour tous ceux qui souffrent de son absence.
J’ai été témoin de la force de vie exceptionnelle de notre sœur Céline.
Nous étions en relation par texto ou téléphone. Ces derniers jours à
l'hôpital elle disait qu’elle prenait les choses comme elles venaient ;
et c’est elle qui remontait le moral de ceux qui l’entourait.
Elle
suivait les conseils du frère
aîné qui lui rappelait: À chaque jour
suffit sa peine ! [Matthieu 6/34]. Elle restait
sereine, forte, exemplaire de
simplicité, mais pas dupe du mauvais tour que lui jouait le péché, le
mal perpétré par toute l'humanité qui retombe au hasard sur les bons
comme sur les méchants. Malgré la maladie qui gagnait du terrain,
avec elle j’ai gardé longtemps l’espérance d’une autre fin pour ce
corps souffrant, car c’est l’échafaudage
(Rév d'Arès 18/1) qui a lâché Céline, laquelle est et
restera Vie [Rév d'Arès
24/5], mais sans échafaudage
pour un temps.
Ce départ fut
un choc pour moi comme pour beaucoup comme pour
vous.
Mais je garderai inscrit en moi l'exemple d'une force et d'une
intelligence spirituelles que représente pour moi ma soeur
Céline, une
intelligence
gagnée au fil du temps, temps d'effort de pénitence. Ça,
c'est de la foi active; de la prière mise en pratique.
Merci frère Michel de nous faire part de votre compréhension
des mondes qui cohabitent: "Un simple voile d’invisibilité entre la
chair et les étendues infinies de l’univers." On pourrait presque se
dire que c’est magnifique ce qui nous attend.
Je remercie Nina et Gérard d’avoir été si présents dans les
derniers jours de Céline sur terre.
Nous (Claude, Chloé et moi) n’étions pas présents au crématorium, mais
en voyage et durant ce court voyage nos pensées et nos conversations
sans cesse partaient vers Céline et Philippe. Aujourd’hui je
m’unis à vous, cher prophète,
à Philippe et à
tous mes frères afin de souhaiter une heureuse année 2013 à Céline dans
son nouveau séjour.
Christine M; d'Ile de France
|
30dec12 138C18
Je connais ici aux Philippines des femmes dont la méchanceté me
stupefie et, quand je pense a Celine, je la vois avec son beau sourire
et cela me rassure de savoir qu'il y a des femmes comme Celine.
Je te prends dans mes bras en pensée, mon frere Philippe !
Cedric des Philippines.
|
Réponse
:
Comme vous avez vécu à Arès et êtes un très ancien Pèlerin d'Arès, vous
connaissez particulièrement bien notre sœur Céline et notre frère
Philippe.
Oui, il y a non seulement aux Philippines, mais aussi dans le monde en
général, un nombre incroyable de femmes méchantes et — croyez-moi —
tout autant d'hommes. C'en est, comme vous dites, stupéfiant.
Il faut bouger, voyager, pour s'apercevoir vite que ce monde est
profondément enfoncé dans le péché.
La méchanceté en est une des manifestations. Les humains se sont
démarqués de l'amour, de la générosité, du pardon, de tout ce qui crée
et maintient l'âme. Le
monde glisse dangereusement vers le
péché des péchés, le point de non-retour.
Céline nous apparaît ainsi comme une lumière
d'amour, de générosité, de pardon, d'intelligence et liberté
spirituelles tout à fait exemplaires. Quel humain sensé ne suivrait pas
cette lumière qui est déjà une forte étincelle de la grande Lumière du Père
(Rév d'Arès 12/4) ?
|
30dec12 138C19
Votre commentaire me touche intensément, Frère Michel, je vous en
remercie.
C'est la grandeur de votre prophétisme de trouver les mots les plus justes (Rév d'Arès xxxvii/2)
pour exprimer nos liens avec l'invisible et nous montrer les sentiers vers les Hauteurs
Saintes (Rév d'Arès 36/19), ici par une action d'avenir
mobilisatrice avec Céline.
Je remercie aussi sœur Christiane pour avoir pris cette photo de Céline
pendant des activités ménagères que l'on devine joyeuses et efficaces.
Vingt ans après, je la revois comme à ses épousailles à Arès
en 1990 : Même simplicité, douceur, détermination, joie.
C'était mon premier pèlerinage, je lisais La Révélation d'Arès
depuis peu, j'en découvrais les grandes lignes avec surprise et
émotion: La prière qui est prononcer
la Parole pour accomplir (Rév d'Arès 30/11) ; Mouhamad, le plus écouté
de mes messagers (2/9) ; l' âme qui ne nait pas du ventre de la mère
mais de la vie de l'homme déjà né (17/3).
Avec Philippe et Céline, je découvris les épousailles, et je
fus frappée d'entendre psalmodier la Parole (Bible, Coran, La Révélation d'Arès)
par les deux époux,
psalmodie qui engage la personne toute entière, et surtout je suis
particulièrement touchée d'entendre la psalmodie, à la fois profonde et
légère de Céline, du Chapitre XXVII (3ème théophanie), dont j'ai
encore, dans les oreilles, le souvenir de certains versets
comme: L'œuf
dans la femme (devient) peau sèche... Épais le cheveu de femme, sa main
(s')ouvre sur le frère, sa dent mord la braise (et) fait le fil... En
quelques minutes, grâce à Céline, je devinai et pénètrai la profondeur
de la langue orale des théophanies qui jusque là ne m'était pas
familière. Par la suite, nous nous sommes rencontrés [Céline, Philippe
et moi] et j'ai eu l'occasion de les remercier pour l'impact qu'ils
avaient eu sur mon engagement dans La
Révélation d'Arès.
Marcelline d'Île de France
|
Réponse
:
Donc, comme pour notre frère Bernard L. de Bretagne (138C9), votre
premier Pèlerinage coïncida avec les épousailles de
Céline et de Philippe et ce fut pour vous un moment déterminant pour
mieux comprendre et mieux suivre La
Révélation d'Arès. Cela démontre bien que l'apostolat
marque toute la vie de Céline et ne peut que se poursuivre aujourd'hui,
car on emporte dans l'au-delà ce qu'on a été sur terre, comme je l'ai
rappelé à l'assistance du crématorium de Montussan.
|
30dec12 138C20
Selon les divers degrés d’amour envers le décédé (il ou elle) le
conjoint peut être anéanti par l’émotion.
Une spirale dévastatrice pourrait bien ruiner sa vie toute entière.
Accepter le changement,
c’est accepter de tout perdre. La seule façon de
s’en sortir c’est avancer en s’abandonnant
à la volonté de Dieu.
Il est possible que nous entretenions des liens
invisibles avec l’au-delà qu’invoquent les Écritures ainsi qu’avec nos
parents. Nous sommes connectés à ces autres vies par l' esprit saint.
Ne dites pas
de ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu: "Ils sont
morts." Non ils sont vivants, mais vous n’en avez pas conscience (Coran
II/154).
Il [Dieu]
vous fera mourir puis il vous ressuscitera et vous serez ramenés à Lui
(Coran II/28).
Au Nom de
Dieu celui qui fait Miséricorde, le Miséricordieux. Dieu, il
est celui qui rend la vie aux morts (Coran XXX/50)
Alors toi,
homme ou femme, qui te tournes vers ton Seigneur, tu le
rencontreras (Coran LXXXIV/6)
Dis:"Lui,Dieu
est Un ! Dieu L’impénétrable ! (Coran CXII/1)
Mary de Bretagne Sud
|
30dec12 138C21
Je pense à notre frère Philippe, bien aimé, affrontant la solitude
depuis que son épouse, Céline, est partie de l'autre côté du voile. Le
vide total et l'absence à jamais de celle que l'on a aimée sur terre.
Ça doit être horrible et cruel. Quelle douleur plus grande peut-il y
avoir ?
On va me rétorquer: "La perte d'un enfant." Certes, mais face à
cet autre drame, les parents qui perdent un enfant peuvent se soutenir
mutuellement et ce, malgré la douleur incommensurable du père et de la
mère. De plus, l'enfant, un beau jour, devra se détacher, vivre sa vie,
créer une autre chair. Tandis-que dans un couple, quand l'un part et
que l'autre reste...
Et puis, l'homme et la femme ont vocation à s'unir
pour ne former qu'une seule chair, comme deux nouvelles branches qui se
greffent l'une à l'autre pour n'en faire plus qu'une seule. Alors,
c'est là que je réalise toute l'importance que le couple a aux yeux du
Père: Le couple est une
œuvre sacrée ! [Rév d'Arès 33/22]
J'espère qu'un homme et une femme qui se sont aimés sur terre,
fidèlement, dans l'amour romantique et l'amour spirituel, en ayant vécu
dans la pénitence,
dans le bien actif pour œuvrer au changement du
monde, se retrouveront alors au Ciel.
Ainsi, là-hhaut, je crois qu'ils y a des hommes et des femmes, à
travers
leurs âmes,
en train d'œuvrer activement pour aider, fortifier et
consoler tous ceux qui continuent de vivre sur terre...
Bonne année 2013, ma sœur Céline, mon frère Philippe, unis dans
l'Amour du Père.
Sachez que je vous aime, que je me souviens de vous,
même si, à l'époque je ne vous voyais que de loin au Pélerinage à Arès
et aussi parce que je n'étais encore qu'un gamin qui accompagnait ses
parents.
Enfin, il paraît que la pénitence
c'est aussi "vivre dans la joie".
Malgré cela, en pensant à vous, je reste sur un sentiment de
tristesse.
David patati et patata du Limousin.
|
Réponse
:
Je comprends, mon frère David, votre "sentiment de tristesse", mais je
suis surpris de ce que votre commentaire dit par ailleurs, parce que
cela ne répond pas à la foi d'un Pèlerin d'Arès. Je pense que notre
sœur
Céline est partie aussi un peu pour que son départ donne l'occasion à
certains d'apprendre.
"Quelle douleur plus grande peut-il y avoir," demandez vous ?
Oui, il y
a douleur plus grande. C'est celle d'un humain sans foi qui croit que
l'aimé ou l'aimée est mort(e) comme meurt un rat, un cafard, comme
meurt rien, rien en somme. Oui, pour qui croit que l'aimé ou l'aimée
est partie au néant, au vide, le chagrin est infiniment grand face à ce
qu'il croit irréparable.
Vous dites par ailleurs: "
J'espère qu'un homme et une femme qui se sont aimés sur terre
fidèlement [...]se retrouveront au Ciel." Jésus a déjà répondu
clairement à cette question-là, mon frère David:
Des Sadducéens
posèrent à Jésus la question suivante (Luc 20/27-38): Si le frère de
quelqu'un vient à mourir, il faut qu'un frère du défunt la prenne pour
femme à son tour. Mais si ce frère vient vient à mourir, un autre frère
doit à son tour épouser la femme... et ainsi de suite
jusqu'à sept frères
qui épousent la même femme et qui meurent. Finalement, la femme aussi
meurt, eh bien! cette femme, à la résurrection, lequel des sept sera
son mari ? Jésus répondit: Les fils de ce monde-ci prennent
femmes ou mari... mais dans l'autre monde
ils sont les égaux des anges, ils sont tous fils de Dieu, étant des
fils de la rsurrection... Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de
vivants, car tous, en effet, vivent pour Lui."
Autrement
dit, le mariage et l'amour romantique sont réservés aux humains des
temps présents sur terre, c'est uniquement sur terre que mariage et
amour romantique forment une œuvre
sacrée (Rév
d'Arès 33/22),
mais ils n'ont pas de continuité dans l'au-delà, même au jour de la
résurrection.
Ce que La
Révélation d'Arès vient nous rappeler, c'est que la mort
n'est pas irréparable. La disparition de la chair est une
anomalie causée par le péché,
mais avec l'âme
la vie continue. Si la vie ne continuait pas, à quoi servirait-il de faire mortification pour les
défunts (Rév d'Arès 33/32-34) ?
Réfléchissez, mon frère David ! Je vous
embrasse et vous souhaite une bonne année 2013.
|
30dec12 138C22
À vous notre prophète,
je dis merci, merci, merci, d'avoir conduit Céline vers son salut
comme vous guidez chacun d'entre nous qui voulons librement vous suivre
dans l'action pour le changement
du monde.
Comme vous êtes un modèle de pénitence
presque inaccessible pour moi, apprenti pénitent, Céline
m'a beaucoup aidé lors de ma venue à "L'Eau Forte" [nom de la mission
de Bordeaux], il y a quelques années.
Sans perdre de vue la Force
qui guide Mikal,
j'ai pu auprès d'elle et de Philippe, son époux, apprendre à devenir pénitent et moissoneur.
Je sais pour l'avoir cotoyée de près ce qu'est la souffrance dans la
maladie et je peux dire maintenant avec ferveur que la confiance et la
foi peuvent nous mener à la Grâce dans ce monde ou dans l'autre.
Aujourd'hui Céline trouve la Grâce et nous pouvons aussi la trouver
dans notre pénitence
quotidienne dans le monde dans lequel où nous vivons.
Que Le Tout Autre porte encore de nombreuses années Mikal et soeur
Christiane aux côtés de tous les Pèlerins d'Arès.
Thierry B. du Pays Basque
|
31dec12 138C23
J'étais au crématorium de Montussan le 27 décembre et j'ai été frappé
par votre témoignage au micro.
J'ai cru comprendre que vous étiez pasteur ou quelque chose comme ça,
mais c'est la première fois que j'entends un pasteur ou un prêtre
parler comma vous l'avez fait.
J'ai essayé de me renseigner auprès des coreligionnaires de Céline,
mais je n'ai pas très bien compris ce qu'on m'a dit. Vous seriez le
témoin d'apparitions de Dieu il y a déjà longtemps et vous auriez écrit
un livre pour en parler. Les croyants qui étaient à Montussan étaient
quelque chose comme le clergé de cette nouvelle religion?
L'un d'eux m'a donné l'adresse de votre blog et depuis vendredi je suis
le n°138: Bonne Année Céline!
Ceux qui envoient des commentaires ne semblent pas parler comme un
clergé.
Je suis aussi intrigué par ce que vous appelez la "tournette (xxxvi/9)"
(la photo). De quoi s'agit-il ?
Pourquoi ce nettoyage sur "les saints lieux d'Arès" ?
J'ai
perdu ma femme il y a quelques années et ma douleur a été telle qu'il
n'y a aucun langage pour évoquer la perte d'un être aimé. On a beau en
parler, tout sonne faux. Mais vous, vous avez exprimé les choses tout
autrement. Vous êtes sorti du lugubre chagriné habituel des discours
d'enterrement pour évoquer quelque chose de vivant, une transformation,
une persistance dont vous semblez étonnément convaincu.
Merci pour
ce que vous avez dit, qui m'apporte un espoir dans mon chagrin (ma
femme morte d'accident) qui ne s'est pas encore éteint.
Non signé
|
Réponse
:
Non, je ne suis pas pasteur au sens que l'Église Réformée donne à ce
mot.
Je le suis, cependant, au sens où je suis le frère aîné (Révélation d'Arès
16/1) d'un très grande famille de frères et de sœurs, les
Pèlerins d'Arès, comme j'appelle ceux et celles qui appliquent La Révélation d'Arès
selon mon enseignement
dans leur vie et dans leur mission.
Il existe d'autres pèlerins d'Arès, que j'écris avec un petit p.
Ceux-là soit ont une lecture de La
Révélation d'Arès
différente de la mienne, soit sont des fidèles d'autres religions:
catholiques, protestants, juifs, musulmans, etc., qui croient dans les
apparitions de Jésus et du Créateur que j'ai eues en 1974 et 1977, mais
qui, bien que venant parfois à Arès se recueillir, continuent de suivre
leurs propres religions.
Ceux et celles que vous avez vus à
Montussan le 27 décembre étaient, dans leur grande majorité, des
Pèlerins d'Arès avec un grand P, ceux que j'appelle aussi le petit reste
(Révélation d'Arès 24/1, 26/1). Céline était un
membre éminent du petit
reste comme
l'est son mari Philippe. Les hommages que lui rendent les commentaires
de cette page rendent compte de l'exemple qu'elle a été pour nous, pénitente et moissonneuse,
car les Pèlerins d'Arès sont des pénitents
et des moissonneurs
de pénitents.
Ils ne forment pas une religion, mais un mouvement spirituel sans
dogmes ni hiérarchie, vivant et actif.
Je
ne connais pas votre adresse, mais si vous vivez non loin de Bordeaux,
faites un saut, un de ces jours, au local de la mission "L'Eau Forte"
qui se trouve 5 rue Montbazon à Bordeaux, tout près de la rue
des
Remparts et donc de L'Hôtel de Ville ou de la Cathédrale.
La tournette
(référence à La
Révélation d'Arès xxxvi/9) est
la la plus récente presse (il y en eut deux autres plus petites
auparavant) de l'imprimerie d'où sont sorties les éditions de La Révélation d'Arès,
des ouvrages comme "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel et les livres "Et Ce
Que Tu Auras Écrit", des tracts, des affiches, etc.
L'imprimerie
a été entièrement démolie en 2009 et sur son emplacement a été
construite une l'extension de l'exèdre — antichambre de la
salle
des Théophanies (apparitions du Créateur). Mais nous avons conservé la
presse, que La
Révélation d'Arès appelle la tournette,
parce qu'elle représente le travail, le travail de l'homme sans lequel
Dieu peut toujours parler, mais sa Parole ne passe pas dans le monde.
La présence de cette machine sur le lieu du Pèlerinage d'Arès a une
très haute signification pour les pèlerins qui entrent sur le Saint
Lieu.
Voici une photo montrant la tournette
sur toute sa hauteur, prise par
sœur Christiane en 2010. Vous avez ainsi une idée de sa taille et de
son emplacement actuel sur les Saints Lieux. On aperçoit Céline dans le
bas et le bonhomme barbu debout
sur la table de marge, tenant un rouleau, c'est moi.
Ce
que vous dites "'il n'y a aucun langage pour évoquer la perte d'un être
aimé ; on a beau en parler, tout sonne faux," est très beau. Merci
d'avoir trouver ma petite allocution pleine d'espoir. Oui, je fais plus
que croire, je sais pour les avoir vus moi-même qu'existent le séjour des spectres,
où se traînent tristement les esprits sans âme (Rév d'Arès 17/1),
et le séjour des âmes
dans les espaces de l'univers (Rév
d'Arès vi/1-4), même si ce que j'ai vu d'eux n'a pas duré
assez longtemps pour que j'en apprenne autre chose que leur réalité.
Je vous encourage à lire La
Révélation d'Arès.
|
31dec12 138C24
Arrivée à Bordeaux il y a un peu plus de trois ans afin de m'investir
pleinement dans l'assemblée
et la mission locales, je n'ai pu intégrer le groupe de
"Ll'Eau Forte" qu'il y a à peine deux ans.
Céline et moi nous nous côtoyions lors de réunions ponctuelles et au
cours de la mission, mais, occupées à chercher les épis mûrs, nous
avions peu d'échanges.
Finalement,
je connaissais très peu Céline mais je l'appréciais pour son absence de
préjugés et de jugements et sa vaillance missionnaire.
Je
souhaite à Céline d'être la plus heureuse possible là où elle est
maintenant, hors du temps, je suppose, et de ce fait plus proche que
nous, les vivants, du Jour
de Dieu.
À l'aube de la nouvelle année 2013, je souhaite aussi à toutes
celles et tous ceux qui croient dans La Révélation d'Arès
mais qui, pour de multiples raisons ou prétextes, tergiversent encore
pour rejoindre les Pèlerins d'Arès — sauf s'ils ont des impossibilités
majeures bien sûr — de trouver le courage et la volonté de le faire
afin de grossir les rangs de la pieuse
gente [Rév d'Arès xLv/12-16] et ainsi faire advenir le
plus vite possible la fin du règne du péché sur terre,
par la pénitence active
et créatrice, et la moisson de tous ceux capables de changer à leur tour
en bien et
de rechercher d'autres pénitents,
de proche en proche, et de génération en génération...
Belle
et heureuse année 2013 à tous mes frères et sœurs de foi, mais aussi à
tous ceux, croyants ou non, qui lisent ce blog de Frère Michel, prophète
de notre temps et du temps qui vient, le dernier si nous nous
appliquons toutes et tous aux devoirs que nous avons choisis pour
nous-mêmes et envers l'humanité tout entière.
Belle et heureuse année 2013 à vous aussi, Frère Michel, juste prophète, et
à sœur Christiane, votre épouse si discrète et si dévouée.
Sylvaine d'Aquitaine
|
Réponse
:
Merci, ma sœur Sylvaine, et bonne année 2013 à vous et à votre époux.
Je profite de ce commentaire pour rappeler que vous êtes l'auteur
émérite d'un index des mots de
La Révélation d'Arès absolument remarquable... tellement
que je m'en sers sans cesse et que ma mémoire devient paresseuse.
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31dec12 138C25
Je fais le lien entre Céline et la Marie terrestre.
Céline était une
Marie comme le sont toutes les femmes (et hommes) qui œuvrent pour
recréer le bien
dans le monde.
Merci pour ces beaux témoignages
d'espérance qui transmettent le courage de la Vie Spirituelle.
Stéphanie M. d'ile de France
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31dec12 138C26
Je dis souvent que les deux expériences les plus importantes d'un vie,
c'est la vie elle-même et la mort.
La mort est particulièrement mystérieuse car elle fascine et fait peur
à la fois.
L'homme sait qu'il passera par elle un jour ou l'autre, mais elle
arrive souvent trop vite.
Ceux et celles qui ont la chance de la voir arriver, peuvent se
préparer à partir en paix. Quelle Grâce !
Des larmes me coulent des yeux, quand je pense à Philippe son époux,
aux proches, quand je pense au réconfort de ceux comme Gérard et
Nina qui ont été présents. Émotions faites de douleur et de joie, car
je
m'identifie à ceux qui restent et encore plus à ceux qui partent. Je
n'oublie pas qu'un jour mon tour viendra.
Ton départ me rappelle que je dois être encore plus pénitent et
plus moissonneur,
parce que le Jour
du Père dépend de nous les vivants.
Je te souhaite une belle éternité Céline.
Merci, frère Michel, qui me faites réfléchir, rire et pleurer.
Américo d'Île de France
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31dec12 138C27
Ces quelques mots pour notre soeur Céline
que les circonstances m'ont fait connaitre si peu, mais les rares fois
où nos vies se sont croisées je fus marquée du souvenir très précis de
son visage souriant, de ,son regard d'une extrême douceur, pétillant,
et de
son amour des autres qui rayonne pour toujours ici et au-delà.
Comment un
seul homme, mille hommes même, retrouveraient ils la Source
enfouie... des générations repentantes camperont sur ce désert pour en
tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie.
(Rév d'Arès 24/4; Veillée de la Vie)
Merci, ma sœur, d'avoir engagé votre vie terrestre à l'effort
du retour au bien
par votre pénitence
et par votre dévouement
à la moisson d'hommes
et de femmes de bien.
Merci de poursuivre
inlassablement [votre mission] comme nous le ferons tous jusqu'au Jour..
Dans l'amour, mes plus tendres pensées vous enlacent chaque jour ainsi
que pour tous vos proches qui vous pleurent.
Béatrice d'Île de France
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31dec12 138C28
Je vous remercie Frère Michel pour cette nouvelle entrée qui me touche
particulièrement à deux niveaux:
Dans un premier temps, parce que je connaissais Céline, elle était un
modèle [spirituel et] physique de ces femmes extraordinaires. Elle
était pour moi un
exemple, en quelque sorte ma Mère qui me rassurait et me donnait cette
espérance de triompher de ma propre faiblesse. Pourquoi elle ?
Je ne
puis le dire, mais elle le restera.
Dans un deuxième temps, parce que j’ai toujours eu peur de la mort.
Oui, cette mort que le monde banalise comme si s’était la fin logique
de la vie.
Et là, vous venez d’ouvrir de nouveau mes frontières
mentales.
Vous ne la respectez pas la mort (vis à vis du commentaire
138C7) mais vous l’aimez ! Comme dans "La Pommeraie" [article
du "Pèlerin d'Arès] c’est "en aimant la
crise que Dieu crée l’équilibre." Et vous venez démystifier la mort, la
rendre plus vivante.
Je vous souhaite une très bonne année 2013 à vous et à sœur Christiane
et à tous mes frères et sœurs. Philippe et Florian, vous embrasse
tendrement.
Charlotte de Provence
|
Réponse
:
Vous faites partie, Charlotte, de ce groupe de jeunes qui, sous ma
coordination, a fait une mission à Paris du 19 au 24 novembre, et qui
va refaire cette misiion en février. Vous avez besoin d'apprendre et de
prendre exemple et qui mieux que Céline peut former pour vous un
exemple ? Un exemple superbe !
Merci pour vos bons vœux, Charlotte. Recevez mes vœux de belle année
2013, vous, vos deux frères et votre belle-sœur.
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31dec12 138C29
Merci pour cette entrée, belle et émouvante, dédiée à notre bien aimée
sœur Céline qui est partie là où nous irons tous en attendant Son Jour (Rév
d’Arès 31/ 8)... Alors ce sera Mon Jour. D’un Geste,
J’arrêterai l’astre sous vos pieds, il n’y aura plus ni jour ni nuit
mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse…
Je pense à elle pour qui je fais une mortification afin qu’un ange
porteur de luminaire (Rév d’Arès 33/32) l’aide dans ce
passage
difficile.
Je pense aussi à son époux, mon frère Philippe, qui reste avec
nous du côté visible et je lui transmets toute mon affection et mon
amour fraternel.
Je retiens les très belles phrases que vous dites sur la mort et tout à
coup qui nous rapprochent de ceux qui sont partis mais qui ne sont pas
si loin bien que nous ne les voyons plus avec nos yeux de chair.
Notamment quand vous dites: "Nous ne croyons ni à l’enfer ni au
paradis, mais nous croyons que le monde des vivants et des morts, c’est
tout un,
parce que nous sommes tous en transit, soit vivants qui vont mourir
soit
morts qui attendent le Jour
où le Bien
triomphera, et ce qui nous
sépare est léger, le simple voile de l’invisibilité entre la chair et
les étendues infinies de l’univers."
Nous sommes tous à l’œuvre pour retrouver
la Vie que ce soit ici-bas ou
dans l’au-delà.
"Céline n’est pas morte, elle n’a plus sa chair mais elle est
seulement ailleurs, une âme lumineuse, là où le péché de l’humanité l’a
envoyée et nous enverra tous jusqu’au jour où nous parviendrons à
rendre ce monde suffisamment bon pour que le Bien triomphe et
que nous
retrouvions notre chair ressuscitée."
Magnifiques d’espérance, ces phrases qui nous plongent dans un autre
rapport à la vie et au temps ! Un grand Merci à vous Mikal, humble et
courageux prophète.
Même si le départ de Céline nous attriste un peu, car nous avons
toujours de la peine à voir partir pour le grand voyage les gens que
l’on aime, nous gardons une espérance indéfectible et continuerons à
rendre les gens heureux, à faire souffler le Vent du Bien.
Que ce Vent balaie
sur son passage le mal, les préjugés, les peurs et
apporte la joie, la paix, l’amour et le bonheur !
Ce sera sûrement le plus bel hommage que nous pouvons rendre à Céline
et à tous nos frères et sœurs qui sont avec elle dans l’au-delà.
Denis K de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je me souviens du début du "Christ Recrucifié" de Nikos Kazantzakis:
"La vie est courte, mais la mort est longue..." Oui, la vie est brève,
mais la mort dure longtemps. Souvent, décéder ici-bas, c'est commencer
dans un monde extérieur invisible une autre vie parfois même plus
active. Les morts ne font pas que vivre dans le cœur de ceux qui les
aimaient. Certains participent réellement à la recréation de ce monde.
Je crois que c'est le cas de Céline.
Quand vous dites :"Nous gardons une espérance indéfectible et
continuerons à
rendre les gens heureux, à faire souffler le Vent du Bien, " vous
serez aidé par Céline.
Peu avant de partir en mission à Genève et à Nice ce mois-ci, j'allai à
l'Hôpital Berguomié rendre visite à Céline. Elle était couchée et, sans
nul doute, très malade, mais elle avait l'œil vif et la voix très ferme
avec toujours son charmant petit accent gersois et nous avons parlé
mission comme si de rien n'était. Elle était sur la barricade ! Le péché n'avait qu'à
bien se tenir ! Elle nous a quiittés quelques jours après, mais elle
était prête pour l'œuvre qu'elle va sans nul doute poursuivre là où
elle est.
|
31dec12 138C30
Merci frère Michel pour cette entrée qui fait un bel et grand hommage à
notre sœur Céline, que je connais très peu.
Quelques lointains
souvenirs, un moule-frites à Andernos avec son époux Philippe et
quelques frères et sœurs et des ateliers épousailles au cours de mes
premiers pèlerinages.
Les épousailles
faisaient partie d’un ensemble
d’ateliers divers, que vous [frère Michel] avez arrêté, car ils
présentaient plus
d’inconvénients que d’avantages ; ils créaient trop d’agitations
extérieures et intérieures et ne nous aidaient pas à garder ou à
trouver la paix et la sérénité pour vivre pleinement et spirituellement
ce moment essentiel qu’est le Pèlerinage de Feu chaque été, du
21 juin
au 15 août.
Cette entrée me ramène à ma propre mort et à la responsabilité que j’ai
aujourd’hui de rester encore actif et vaillant, dans cette région du
Sud Est, qui semble ne pas vraiment décoller dans l’augmentation de ses
pèlerins d’Arès engagés et actifs.
Je me sens responsable de la création de mon âme, et de sa
survie, en
fonction de ce que ma conscience m’impose, par une piété fervente,
comme vous me l’avez rappelez récemment, une moisson régulière, et
vigilance et un effort permanent pour apprendre à aimer.
Je me sens
responsable de mon esprit en le nourrissant à l’aide d'une vie mentale
saine dans ce monde de sollicitations futiles, dévoyés, arrogantes,
violentes, individualistes. Pouvoir rester zen et objectif le plus
souvent possible !
Et je me sens aussi responsable de mon corps, que je
n’écoute pas assez d’ailleurs, car actuellement je suis en
convalescence pour une deuxième prothèse de hanche, parce que mon dos,
non ménagé, complètement déglingué, par une adolescence et post
adolescence d’hypersportif, entre autre de rugby sans mesure et une
vie d’adulte dans l’agriculture elle aussi sans mesure !
Comme me
disent mes enfants: "Il aurait fallut te greffer un cerveau beaucoup
plus tôt !"
Bien que mon impact n’a rien à voir avec le vôtre, car vous êtes le
cœur de notre assemblée naissante, je vais essayer, de traquer et
combattre encore plus mon péché
pour rester à vos cotés encore quelques
années, car avec l’ensemble des frères nous vous souhaitons longue,
très longue vie parmi nous !
Je vais essayer, encore plus attentivement, de suivre l’Eau pour
que ma
jambe, ainsi réparée, puisse avoir quatre
âges ! [Rév d'Arès xxxi/18]
Belle et bonne année spirituelle à vous mes frères et sœurs de foi, en
particulier Céline, Philippe, et à vous frère Michel, sœur Christiane
et tous vos proches.
Rémy de l'Avignonnais
|
Réponse
:
"Il aurait fallut te greffer un cerveau beaucoup
plus tôt !" Mais je trouve que votre cerveau est bien. De toute façon,
tous les Pèlerins d'Arès ont eu deux vies. Moi comme vous, mon frère
Rémy.
Avant que Jésus puis le Créateur ne me visitent, j'avais un cerveau que
je trouvais tout à fait comme il fallait. Ce pauvre cerveau fut broyé
sous la Parole d'Arès et un autre cerveau mit quelques temps pour le
remplacer. J'ai maintenant une tout autre vie. Il m'a quand même fallu
quelque 38 ans pour en arriver là.
Notre nouveau cerveau demande des années d'éducation, mais après les
rigidités que je sentais bien en vous je vous vois maintenant vous
épanouir, acquérir une belle souplesse spirituelle, et cette
région où vous êtes missionnaire et qui ne vous a pas paru "vraiment
décoller" va décoller peu à peu. Voyez Pascale ! Cette sœur venue à
Nice d'abord, puis au Pèlerinage cet été, n'est-ce pas vous qui l'avez
rencontrée ?
Je suis heureux que vous ayez bénéficié des soins qui font de vous un
nouvel homme.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, très chaleureux.
|
31dec12 138C31
Nous aussi, nous avons bien connu et aimé Céline.
Nous étions présents
lors de leurs épousailles à Arès en 1992, mais c’est plus tard que nous
avons tissé des liens d’amitié. Ce que vous décrivez de l’au-delà à
propos des âmes
sent bon la grâce et encourage à la pénitence.
J’imagine les âmes
réunies telle une grande famille d’affinité
spirituelle. Oubliés alors les soucis matériels terrestres: fins de
mois difficiles, problèmes de santé déficiente, solitude et souffrances
de toutes sortes.
Mais les vivants ne peuvent comprendre ces choses car
pour nous subsiste un voile de mystère.
Claudine et Dominique du Roussillon
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31dec12 138C32
Oui, bonne année à notre soeur Céline qui est partie de l'autre côté du
voile de visibilité, bonne année à tous nos frères et soeurs qui ont
quittés ce monde et restent actifs par l'âme.
Vous citez Céline comme Marie, pour son exemplarité de foi, de force
dans la pénitence et
la moisson,
avec simplicité, discrétion,
détermination qu'on perçoit bien dans les textes de sa main que notre
frère Philippe nous fait partager.
Puisse cet exemple qu'elle nous
donne, appuyer notre audace et notre imagination pour une année, que je
souhaite à tous exceptionnelle dans la beauté de toutes les qualités
confondues, et riche de
belles gerbes pour les Granges [Rév d'Arès 31/7-9]
du Tout Autre, et
que le monde change en
Bien [28/7].
Bonne année à vous, bien aimé prophète
qui, par votre enseignement
dans
cet hommage à Céline nous donnez encore à réfléchir et nous rappelez le
Fond.
Danny de Belgique
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31dec12 138C33
Merci, frère Michel, de nous moudre la Lumière (Rév d'Arès vi/2)
de la Parole à travers l'enseignement
vaste et riche que vous nous donnez en toutes occasions comme celle de
souhaiter une bonne année à notre sœur Céline, propulsant nos pensées
dans une manière de voir la Vie
quand nos poumons ne
boiront plus l’air.(Rév d'Arès vi/1)
Vous réveillez en nous la pénitence,
cet outil précieux dont dispose tout être humain qui comprend que c’est
en prenant à bras le corps ses travers qu’il pourra se libérer de son
fardeau et ainsi en libérer petit à petit le monde.
Réveiller la pénitence
pour s’engendrer
soi-même en une autre vie infinie [Rév d'Arès 17/3] qui
pour le coup fait chacun de nous mère de soi-même.
C’est ce que nous a montré notre sœur Céline dont j’ai pu partager avec
mon frère Patrick deux années et demie de retransmission de
votre enseignement
à Bordeaux.
Quelque chose nous a soudés à tous les frères et sœurs que nous
retrouvions tous les mois.
Unis par la volonté de s’enfoncer dans La Révélation d'Arès pour
en percevoir ce que nous ne pouvons pas comprendre sans votre intelligence a
tissé des liens invisibles qui deviennent visibles, comme le dit Gérard
[138C5], par la sensation de fraternité très forte que nous pouvons
ressentir dans certaines circonstances.
Merci Céline et Philippe pour votre bonne humeur, votre humour.
Lorsque j’appris que la maladie de Céline faisait son sale boulot, j’ai
eu de gros sanglots comme si l’assassin (le péché) aurait
pu tout aussi bien me prendre comme victime maintenant. C’est comme si
j’étais une partie d’elle même et elle une partie de moi.
Ça me fait penser aux accidentés de la route, ceux qui ont échappé à la
mort sentent comme une injustice d’être vivants. Pourquoi eux
sont-ils morts et pas moi ?
Pour l’instant, je ne peux pas penser à elle sans pleurer. Peut être
est-ce le souvenir du départ de mon frère l’an dernier à la même
époque. Nous l’avions accompagné jusque devant la porte où la chair
s’évanouit, instant de rupture entre le vivant qui reste et celui qui
abandonne sa chair. Instant si particulier où l’on peut se sentir comme
orphelin de l’autre.
Comme vous le disiez dans la période d’enseignement 1996-1997, la mort
est peut être une Miséricorde
du Père, car elle met fin à la souffrance charnelle.
Je n’ai pas pu assister aux funérailles
de Céline, mais j’étais très fortement en pensée avec elle, avec son
époux Philippe, avec vous, frère Michel, votre épouse et tous ceux qui
sont venues lui témoigner leur amour.
Merci pour le fabuleux exemple que vous êtes par votre façon d’exprimer
ce que le Père de l’univers vous a livré. Sans vous, Son Langage ne
dépasserait pas les rivages limités de notre faible lumignon [Rév d'Arès
32/5], or nous devons retrouver la non limitation,
l’infinitude, l’explosion de la Vie.
Tu parles
aux frères, tu parles au Saint, ta voix est étalée (Rév d'Arès xxxvii/6)
Ton front
est étalé comme la mer, ta lèvre court partout (xxviii/16).
Pour finir, je reprends tes mots Céline: "Qu’est-ce qui se vit et qui
n’a pas de limite ? C'est l'amour, la paix , le pardon, le partage, le
souci de l’autre, la joie, le bonheur."
Il est urgent de repenser notre vie et notre société et de préparer nos
enfants et transférer l’insatiabilité matérielle vers le don du partage
et de l’amour.
Andréa d'Île de France
|
Réponse
:
Comme vous le faites à Paris, Céline assurait l'accueil à Bordeaux. Il
fut un temps où j'assumais moi-même cet accueil, mais je le faisais en
présence de ma fille Nina et de Céline pour qu'elles pussent observer
comment
je procédais afin de s'y mettre elles-mêmes plus tard, ce qu'elles
firent.
Il se trouva qu'au crématorium de Montussan je m'assis à côté d'une
sœur que je n'avais pas rencontrée depuis des années, Marie-Pierre, que
j'avais justement accueillie à Bordeaux il y a longtemps en présence de
Céline. Je fus heureux de voir que cette sœur, que je croyais partie
pour d'autres horizons religieux, se souvenait toujours de Céline. Elle
pleurait.
"Je ne peux pas penser à elle sans pleurer," me dites-vous. Toujours à
Montussan le 27 décembre, un frère me dit: "L'homme
de chair
ne peut que pleurer. Comment pouvez-vous être aussi détendu en
parlant de Céline qui désormais, selon ce que vous avez dit, va vous
tenir compagnie lors de votre prière de nuit, comme si elle était
toujours vivante ?"
Je répondis: "Mais elle est toujours vivante ! Où
est votre foi, mon frère ? Quand le Père promet à notre
mission l'aide d'une
légion de saints (Rév d'Arès 37/7), il ne s'agit pas que
d'anges, il s'agit aussi de ceux et celles qui nous ont précédés dans
la mort et qui nous épaulent ici et là depuis le séjour des âmes."
Nous vivons dans un monde de commémorations
continuelles comme des jockeys qui pleurent les grands purs-sangs et
yearlings disparus, auxquels on a même, en certains lieux, dressé des
statues de bronze. Pas besoin de réfléchir, il suffit de commémorer:
"Ah! Si vous l'aviez vu courir celui-là, le jour du grand prix, etc."
Ainsi les morts activent-ils l'imagination des commémorateurs.
Du reste, les commémorations aident à simplifier la mort à l'extrême.
On pleure les disparus, point final. Pensez, tant de grands chevaux,
tant de grands hommes aussi, et même de grands chiens: Rintintin, Milou
et Cie, disparus, sans oublier les grands évêques et personnages sous
des gisants impressionnants et les saints dont quelques bouts d'os sont
entraperçus sur un coussin de soie blanche sous une lourde châsse de
laiton bien astiqué!
Mais nous, Pèlerins d'Arès, les commémorations ne nous concernent
guère. Nous vivons, nous n'arrêtons pas de vivre, même quand nous
sommes morts.
|
01jan13 138C34
J'aurais pu écrire ce que j'écris ici il y a déjà un grand moment. Je
suis désolé de ne pas parler spécialement de Céline, votre sœur de foi,
que je ne connaissais pas, et de n'apporter que des condoléances
formelles, mais sincères.
Ce que j'écris ici est sans rapport — du moins sans rapport
direct, car après tout elle pensait peut-être comme moi — avec Céline.
Mon commentaire a un rapport permanent avec votre blog.
Je ne suis pas Pèlerins d'Arès. Je ne suis même pas croyant... ou si
peu et alors c'est grâce à vous.
Tombé par hasard sur votre blog il y a deux ans, je n'ai pas
cessé de le suivre. Il me remplit d'un souffle et d'une espérance
uniques, irremplaçables.
Chaque entrée de votre blog est comme un incipit à une œuvre
gigantesque, que vous laisserez derrière vous et qui, je le crois, est
de celles qui ne mourront jamais. Votre œuvre, Michel Potay. Ce n'est
pas une religion, ni
même ce que vous appelez avec modestie un "courant spirituel", que vous
concevez, mais un univers.
Dans ce monde tellement médiocre, qui
d'important peut-il percevoir ou, s'il le perçoit, peut-il trouver le
courage de vous faire connaître ? Ce monde n'aime pas les sages, qui
lui font de l'ombre.
Vous ouvrez un univers nouveau. J'étais sur
le point de me séparer de ma femme
quand je vous ai découvert et j'ai trouvé dans votre pensée tellement
riche et chaude la force, dont je me croyais dépourvu, de réparer ce
que je pensais à jamais détruit
entre Régine et moi.
Quand vous dites — à plusieurs reprises dans tout le blog, qui est une
polyphonie — que vous
n'êtes pas écrivain, je comprends parfaitement ce que vous exprimez. Un
écrivain est un conteur d'histoires, un passeur d'émotion.
Vous, vous
êtes un philosophe. Vous n'écrivez pas pour écrire mais pour
parler aux hommes de leur problème et de leur destinée et leur proposer
une solution simple et puissante à l'un et l'autre. Avez-vous reçu
cette solution du Ciel
ou de vous-même ? Je ne tranche pas. Ça m'est égal.
Comme
tout proposant de grandes idées vous êtes évidemment discuté ou même
rejeté par des détracteurs ou des pauvres gens qui ne comprennent rien
à votre mission. Parce que, d'où qu'elle vienne, vous poursuivez une
mission, aucun doute. Le rejet et le dénigrement sont si normaux que
vous ne semblez pas troublé outre mesure par ces "négateurs", comme
vous dites.
Votre plume a une fluidité, une vivacité, une justesse
et une variété de mots et de ton, qui témoignent simplement de la
clarté de votre pensée. Vous savez exactement ce que vous avez à dire.
Vous le dites même parfois avec une élégance qui peut faire penser à
l'écrivain, que vous n'êtes pas, mais justement, comme vous ne l'êtes
pas, vous puisez aux écrits que vous avez lus au cours de votre longue
vie — longue parce que vous n'avez pas de retraite — parce que vous
citez souvent des auteurs assez variés pour montrer l'éclectisme de
votre connaissance des chemins de la pensée..
Je ne sais pas si
Dieu ou autre chose vous a choisi pour cette tâche sûrement très
obscure et très difficile, mais si vous avez été choisi, je considère
que c'est pour votre exceptionnelle intelligence et votre
exceptionnelle bonté.
Je voulais vous dire cela. J'en profite pour vous souhaiter, ainsi qu'à
Madame Potay, mes vœux d'heureuse année 2013.
Jean-Jacques M.
|
Réponse
:
Je trouve votre commentaire ce matin 1er Janvier
et j'en suis ému. Merci pour vos vœux. Recevez les miens pour vous et
votre épouse Régine. Soyez heureux !
Soyez heureux et trouvez la foi ! La foi, la vraie, engage la vie dans
l'apostolat. L'apostolat envers vous-même par la pénitence et
l'apostolat envers le monde par la
moisson de pénitents. C'est incontournable.
Ne
vous contentez pas pas d'être "si peu" croyant et "alors grâce à" moi.
Si mon blog a fait naître en vous un peu de foi, élargissez
celle-ci, donnez-lui un but et une force.
Votre commentaire ne parle pas de La
Révélation d'Arès, mais je suppose que vous l'avez lue,
puisque mon blog, que vous aimez et appréciez, la cite sans arrêt.
Ne lisez pas La
Révélation d'Arès comme une œuvre philosophique ou une
épopée, mais comme la Parole du Créateur en personne. Le Créateur vous
donne, par La
Révélation d'Arès, le moyen de faire votre salut et de faire
le salut
d'autres humains comme Céline l'a fait dans la dernière partie de sa
vie.
La
Révélation d'Arès
est un livre prosaïque, qui, s'adresse à ce que son lecteur a de plus
commun — raison pour laquelle la première réaction du lecteur est un
manque d'intérêt — mais dans lequel le Divin, l'Éternel affleure sans
cesse.
Relisez-le et relisez-le et vous découvrirez combien ce
livre rend transparent le voile qui nous sépare de l'univers invisible
du Père et d'un monde qu'Adam rejeta il y a longtemps (Rév d'Arès
2/1-5).
C'est cela qu'une femme comme Céline avait magnifiquement et très
intelligemment découvert.
C'est
cela qu'un de ses deux fils, Nicolas, a découvert dans les derniers
jours de vie de sa maman, quand il venait à l'hôpital Bergomié pour lui
lire un peu de La
Révélation d'Arès.
Au crématorium Nicolas est venu vers moi, très ému, et m'a dit: "Vous
m'avez fait grandir." Ce n'est pas moi qui l'ai fait grandir, mais La Révélation d'Arès.
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01jan13 138C35
Tout d'abord, bonne et heureuse année 2013, Frère Michel, pour vous
ainsi que pour toute votre famille, grands et petits, sans oublier sœur
Christiane.
Vraiment je compatis à la douleur pour sœur Céline, mais surpris, je
n'ai jamais pensé que les âmes
des défunts
peuvent parfois intervenir pour aider les missionnaires lors des moissons de rues.
Ce qui veut dire que peut être les âmes
de mes parents et grands parents sont toutes proches de moi lors de mon
quotidien, alors que je pensais qu'ils avaient quitté ce monde sans
retour.
Frère Michel j'ai une question à vous poser :
Lors de votre réponse à l'intervention 138C21, vous avez expliqué que
l'amour romantique n'a pas de continuité dans l'au-dela et même au jour
de la résurrection. Alors d'aprés vous, Éden, c'est quoi? Des hommes et
des femmes qui ressemblent
à des anges ? Avec un corps, une âme et un même esprit que
sur terre ? En fait, quel serait Éden pour les humains
? Un monde materiel et charnel ou un autre monde ?
Youcef du Sud de la France.
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Réponse
:
Comment pouvez-vous vous étonner que les défunts puissent
intervenir
dans la vie des vivants terrestres, si vous croyez que Jésus est venu
me parler en 1974 ? Jésus ne mourut-il pas ? N'est-il
pas un mort transfiguré ?
Bien sûr, Dieu fait de Jésus un Messager particulier, qui peut
apparaître et parler, mais, même si ce n'est pas sous les mêmes formes
visuelles et sonores, il ne fait pas de tous les autres défunts des êtres
totalement disparus de la vie terrestre et inactifs dans les actions
humaines.
Tous les défunts
ne peuvent certainement pas intervenir dans lea vie des vivants
terrestres, mais certains qui ont été des missionnaires
particulièrement actifs sur terre peuvent le rester dans l'au-delà. Ce
fut le cas de Jésus. Je crois que c'est le cas, d'une façon plus
discrète, d'un sœur comme Céline.
Concernant les relations entre les époux
dans l'au-delà, je n'ai pas imaginé ce que j'ai répondu à David
(138C21). Je l'ai simplement emprunté à ce qu'en disait Jésus il y a
deux mille ans (Luc
20/27-38).
Je ne peux pas répondre à la question précise que vous me posez à
propos de l'état dans lequel nous serons, ressuscités dans l'Éden
retrouvé, parce que je ne trouve la réponse nulle part. Je sais
seulement que nous serons ressuscités. Le Père n'en dit pas davantage
et, de toute façon, nous avons déjà tellement à faire pour que
survienne le Jour
de la résurrection (Rév
d'Arès 31/8+), nous n'irons pas plus vite et nous ne
serons pas plus forts en sachant ce que nous serons ou ne serons pas ce
Jour-là.
Merci pour vos vœx de bonne année. Recevez mes
vœux pour vous et votre famille, mon frère Youcef.
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01jan13 138C36
Je suis au gardiennage [des Saints Lieux d'Arès] et depuis dimanche
point de tristesse en passant devant la tournette.
Je ne pense pas à Céline. Elle est là tout simplement. De la même
manière que je ne pense pas à mon époux, parce qu'il est
là en face de moi tout simplement.
À travers votre entrée et vos réponses aux commentaires je
saisis mieux l'esprit des funérailles:
Un jour de funérailles... on
rappellera
dans la liesse Mes Promesses et Mes Fins (33/ 36 ).
Très très bonne année 2013, prophète !
Nicole D. d'Île de France
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Réponse
:
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, à vous sœurs
Nicole et à frère Jean-Claude, pour une année 2013 très spirituelle,
réussie, heureuse.
Faire le gardiennage des Saints Lieux est une tâche sacrée et noble. Je
vous souhaite aussi une bonne semaine sur ces saints lieux.
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01jan13 138C37
En ce premier jour de l'année 2013, je voudrais vous dire combien je me
sens proche de vous.
Grâce à La Révélation
d'Arès, au message fondamentalement clair et limpide
qu'elle contient, ma perception de la vie a profondément changé et continue
chaque jour de changer.
C'est quelque chose que j'ai du mal à exprimer par des mots. Je me sens
de jour en jour plus proche de l'autre, de celui qui est tout près et
de celui qui est tout loin. Et quand je dis "loin", cela peut vouloir
dire loin géographiquement ou dans le monde invisible.
Ainsi, sœur Céline, qui est au cœur de cette entrée, que je n'avais
jamais rencontrée physiquement vit encore, elle est simplement derrière
le voile.
Tous les messages d'amour qui précèdent en sont la traduction implicite
et je comprends votre "Bonne Année, sœur Céline."
Bonne Année à vous, frère Michel, à votre épouse sœur Christiane, à vos
filles, ,à leurs époux et à leurs enfants !
Bonne Année à tous les Pèlerins d'Arès répandus à travers le monde!
Bonne Année à tous ceux qui viennent se désaltérer à l'eau claire de ce
blog que vous tenez avec tant d'amour et de patience!
Maryse B. de la Martinique
|
Réponse
:
Je n'entends parler de vous que très rarement, ma sœur Maryse, et c'est
avec une surprise heureuse que je trouve dans ma boîte ce commentaire
tombé tout droit de la Martinique.
Merci pour tout ce qu'il nous dit. Merci pour vos vœux. Recevez en
retour les miens, chaleureux, pour vous et votre famille afin que vous
ayez une belle année spirituelle ainsi que santé, réussite et bonheur
en 2013 !
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01jan13 138C38
Merci à vous frère Michel d’avoir mis le commentaire de Jean-Jacques
(138C34) à l’ouverture de cette nouvelle année.
Merci à Jean-Jacques de vous l’avoir envoyé avec une foi qu’il dit
avoir « si peu » et en même temps une ardeur à vous écouter et aimer
qui me font si grand bien à les lire ici, d’autant qu’il dit une chose
si vraie et si simple, bien que très ardue à percevoir dans notre monde
actuel: "Vous ouvrez à un univers nouveau."
Rien de plus vrai depuis La
Révélation d’Arès !
Rien de plus vrai pour moi tous les jours que je prie (que je me
rappelle la Parole à accomplir
dans ma vie en la prononçant de mes lèvres), que je vous lise ici ou
ailleurs et que j’entende en contrepoint tous mes contemporains douter
de l’homme, désespérer de la vie ou asséner des vérités toutes faites
sur la vie, le monde, l’homme, comme s’ils avaient tout compris et que
la mort n’était qu’un paramètre dans l’organisation d’une journée
normale.
Je remercie donc de tout cœur Jean-Jacques de faire le rapport si clair
et si simplement, à travers votre blog (heureusement qu’il existe ce
blog !), entre sa vie, sa foi, son épouse retrouvée, Céline ("qui
pensait peut-être comme moi," oh ! oui dans ce que vous dites ici !),
et votre mission de prophète
(sans retraite), la mission que je souhaite qu’il rejoigne pour que
nous ayons ensemble plus de force à "ouvrir cet univers nouveau," celui
des fils
de Dieu revenus au plan créateur.
Je vous souhaite à vous frère Michel, à toute votre famille, à l’assemblée des
Pèlerins d’Arès, aux hommes nos frères, le renforcement de l’amour et
la persistance de la Lumière,
Un Bernard de Bretagne-Sud
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01jan13 138C39
Parfois, on dit d'une personne: "Il cherche le bâton pour se faire
battre," comme on dit parfois de quelqu'un d'autre: "Il fait l'âne pour
avoir du son."
En ce qui me concerne, je ne sais pas dans quelle catégorie je pourrais
me situer ? — "Les deux ! mon Capitaine !".
Parce-que, quand je lis cette phrase que vous m'écrivez suite à mon
commentaire (138C21): "Réfléchissez, mon frère David !", je me
dis
(avec des coups de bâtons que je vais encore certainement me recevoir
sur la tête): "Eh bien, finalement, parfois, ce n'est pas si mal (je
parle pour moi) de ne pas toujours savoir "réfléchir" comme il le
faudrait. Car à chacune de vos réponses que vous m'adressez, frère
Michel, j'avance alors un petit peu plus dans ma pénitence — Certes,
celà ne saute pas au yeux des gens quand ils me croisent..."
Dans tout ce que vous venez de me rappeler à travers votre
réponse, je me sens comme libéré, plus serein, plus en confiance avec
moi-même, afin de pouvoir continuer à grandir dans ma vie de tous les
jours et ce, spirituellement, dans la sérénité.
Et puis aussi, ce qu'a écrit notre sœur Céline dans le commentaire
(138C15) de notre frère bien aimé Phillipe, me bouleverse. Comment
ne pas avoir le cœur déchiré ?!
Je vais garder et lire
souvent les textes de notre sœur bien aimée Céline.
Merci beaucoup, frère Michel. Je me dis que votre indulgence et votre
amour à mon égard sont à la hauteur de mes faiblesses, mes
défauts,
etc. et de ma stupidité qui dépassent les nuages les plus hauts dans le
ciel.
Bref, j'aime quand vous me faites des réponses qui "me bottent le
train" et je vous en remercie d'avance, frère Michel.
Enfin, aujourd'hui mardi 1er janvier 2013, je commence ma mortification
pour une autre personne de mon choix, car je sais que pour
notre sœur Céline bien aimée des sœurs et frères de foi ne doivent
pas manquer pour se
mortifier pour elle.
Au départ, c'est à elle que je pensais.
Bonne année 2013 de pénitence et de moisson, à vous, frère Michel, à
toute votre famille et à tous les vivants visibles et invisibles, mais
dont on peut (en faisant pénitence, en priant) sentir la
présence.
David patati et patata du Limousin.
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01jan13 138C40
À toutes
et à tous je souhaite une heureuse annee 2013, avec du succès, du
courage, de l`amour fraternel, de la simplicité et la patience divine
envers toutes et tous..
Croyez en vous, croyez en Dieu et cherchons a entreprendre de belles
choses sans limites.
Je vous embrasse et vous dis a bientot j`espere..
Olivier van T.
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04jan13 138C41
Je vous ai adressé un commentaire le 31 décembre et vous ne l'avez pas
encore affiché.
Pourtant, même si je ne suis pas vraiment un Pèlerin d'Arès, je ne suis
pas hostile au mouvement.
Peut-être n'avez vous reçu mon commentaire. J'y disais que j'ai un
peu connu Céline avant son mariage avec Philippe. Elle m'aurait bien
plu,
mais elle était plus âgée que moi, même si ça se voyait peu, et j'ai
renoncé à lui faire la cour. J'aimais aussi sa bonne humeur égale et
son bon sens.
Philippe, que je ne connais pas, n'a pu être qu'heureux avec une femme
comme ça, mais
malheureusement l'âge, la maladie, le mort nous guettent tous. Moi-même
je suis actuellement soigné pour un cancer avec des résultats non
décisifs et je crois bien que je ne ferai pas de vieux os.
Je n'ai pas connu Céline par La
Révélation d'Arès, mais j'y viens en sentant
la mort planer sur moi. J'ai mené une vie saine, sans abus, je ne
devrais pas être malade et je repense au péché, ce péché général dont
le Frère Michel nous dit dans une de ses très nombreuses réponses du
blog, que je lis en diagonale, qu'il rayonne le malheur et la
mort et frappe au hasard dans la masse humaine. Il tue des petits
enfants innocents ou laisse vivre jusqu'à 100 ans des vieilles crapules.
Oui, je crois, mais un peu tard (je n'aurais jamais pu être
missionnaire, par
trouille ou paresse et scepticisme, de toute façon) qu'il faut
commencer à inculquer à la foule non
pas une religion, qui ne change rien dans le monde et se contente de
dire: "Subissez et vous serez récompensés, si Dieu le veut, pour votre
docilité face au mal !"
, mais: "Devenez bon et vous rayonnerez peu à peu le bien qui coupe les
mauvaises ondes du mal." Ça me paraît logique. Nous sommes émetteurs
d'énergie et il y a de bonnes énergies et de mauvaises énergies.
J'exprime ici ma peine devant la mort de Céline qui n'était que
dévouement, gentillesse et bon sens.
Roch d'Aquitaine
|
Réponse
:
Je suis pris par le coup de feu du courrier de Nouvel An.
Je m'occupe de mon blog tout seul ; je ne peux pas m'occuper
simultanément de lui, de mon courrier ou de travaux administratifs. De
plus, je ne peux, comme je le rappelle de temps à autre, ni publier
tous les commentaires ni répondre à tous les commentaires que je publie.
C'est une période où j'échange des vœux avec tous ceux et celles qui
m'en
adressent, parce que je crois à l'effet concret sur la vie des vœux
sincères. Ils sont une manifestation de l'amour.
Les vœux sincères
"rayonnent" le Bien. Je
ne crois pas qu'ils suffisent, mais je crois qu'ils contribuent à
maintenir dans ma vieille carcasse
de 83 ans une "énergie" suffisante pour que je poursuive ma mission.
Certes, les vœux, aussi chaleureux soient-ils, ne m'empêcheront pas de
mourir un jour ou l'autre comme sont déjà morts notre sœur Céline et
beaucoup d'autres frères et sœurs avant elle, mais toute manifestation
de l'amour apporte son écot au changement
du monde qui commence.
Le péché
frappe tôt ou tard, mais vous avez vu juste: Ce n'est pas une religion
que nous installons, c'est le péché
que nous combattons.
Merci pour le bien que vous nous dites de Céline. Puisse-t-elle être
pour vous un exemple ! Vous semblez pessimiste, mais il se
peut que vous guérissiez — c'est mon vœu le plus cher — et dans ce cas
rendez visite à notre mission de Bordeaux, "L'Eau Forte" 5 rue
Montbazon, et surmontez vos "trouille, paresse et scepticisme" pour
devenir un vrai pénitent
et moissonneur.
Vous ferez ainsi la connaissance de Philippe, qui est un frère très
engagé et dévoué, qui se fera une joie, comme l'aurait fait Céline, de
vous montrer la Voie..
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04jan13 138C42
[...] Le cœur des
croyants défaille devant la mort (Rèv d’Arès 33/36).
Cette entrée, beau témoignage à
l’âme de notre sœur Céline, réconforte ses compagnons de
foi, son époux et tous ceux qui l’aiment et qui la liront (l’entrée).
Elle leur apporte la paix intérieure, le courage et rappelle
l’espérance de la résurrection.
Yannick et moi gardons le souvenir d’une âme forte, dévouée
à La Révélation d’Arès
et à l’enseignement
du prophète, discrète et souriante.
(Si) la main
tient Ma Main, l’œil (peut) pleurer, l’Eau reste dans l’œil. L’os
(devient comme) la craie, (mais l’homme sauvé est) moins mort (que) la
mort (Rèv d’Arès xL/16-17).
Bon passage Céline !
Très belle année 2013 à tous.
Yannick et Nicaise d'Île de France
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04jan13 138C43
On trouve une lueur d'Éden dans "La Pommeraie"
( "Et ce que tu auras écris" 1989) :
"[...] Je sais qu'après nos
querelles et nos crimes cet heureux
reviendra.
Il ne restera même que lui.
Alors on humera sur les péninsules, où chantera le ressac, l' effluve
ravivée du coquelicot blanc, plus blanc que la lumière.
Mais jusque là le coquelicot ne se parfumera plus et rougira de honte
comme la fille vertueuse du traître et du débauché depuis le jour où
Adam dit à Dieu : "Voici ton monde, voilà le mien," et où Ève cache son
ventre parce qu'Adam le convoite subitement. [...]"
Notion capitale :
"Le péché ne sera pas
forcément en contraste avec la vertu, mais il le
sera toujours avec le Plan de Dieu. [...]"
Guy I. du Languedoc
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04jan13 138C44
Je pense à ton courage, Philippe, aussi au courage de tous ceux qui ont
perdu un être cher quand la mort ne prévient pas. C'est le cas de mon époux qui a perdu
sa première femme dans un accident de voiture.
Et la "vie continue" comme l'a écrit notre frère aîné, comme
me l'a souvent dit mon époux.
Nous avons une expérience de mort, de deuil, de reconstruction.
Notre fille Solène me disait la semaine dernière: "Nous comprenons les
choses à hauteur de nos expériences..."
et j'ai alors pensé à toi, mon frère Philippe.
Nous sommes à ton écoute si tu as envie de parler, de partager.
Michelle de Bretagne-Ouest
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04jan13 138C45
Bonne année à tous ! À vous, frère Michel, et à tous les usagers de ce
blog !
Tous, Je vous aime
avant de vous connaître! (Rév d'Arès 25/4).
[tant les] "Bénis oui-oui" [que les]
Durs de cœur, auxquels; Michel; vous répondez toujours avec amour,
Accrochés divers à la Lumière
d'Arès plus ou moins critiques parmi lesquels je me situe,
Vous tous qui suivez ce blog,
Je vous souhaite de mériter par votre liberté une année rayonnante de
vraie vie !
Ce blog m'apporte toujours des pépites inestimables,
Par exemple plus haut quand vous dites, frère Michel, que vous faites
constamment mortification.
Pourtant...
j'ai eu tout à l'heure envie de laisser tomber, de taire ce qui depuis
des année des années souffle
en silence dans ma poitrine (Rév d'Arès 28/6), et que
j'essaie avec peine d'expliciter.
Frère Michel, vous avez été, peut-être, habitué à travailler avec des
subordonnés qui ne discutent pas,
Et j'ai l'impression que culturellement, ça a donné cette théorisation
du petit reste [Rév
d'Arès 24/1, 26/1] que vous appelez à vous suivre
"inconditionnellement".
Comme pratiquement vos conseils sont bons, je m'efforce de les suivre,
mais je connais des frères (surtout un) qui, en théorisant sévèrement
sur petit reste
ou pas, risquent, comme ces béliers
(qui) montèrent des ténèbres" (22/2) de semer sans le
vouloir un esprit de caste.
Vous dites parfois que votre seule tâche c'est de rassembler le petit reste.
C'est votre "stratégie".
Pour moi, dire à tous les hommes: "Je
vous aime avant de vous connaître," ça me parle plus, et
c'est plutôt ma stratégie à moi.
Vous ne pouvez pas tout faire en même temps.
Alors je me dis que c'est à moi de dire ça à tous !
Ces trois pour cent de divergence que j'ai avec vous et que j'explicite
ici plus que jamais n'empêchent pas un accord à 97%.
Image du Tout Autre, je vous dis:
Michel et tous lecteurs, mes enfants, sur notre grande route de
liberté, ne perdons ni
notre paix ni notre courage (Rév d'Arès 13/8).
François D. d'Île de France
|
Réponse
:
Merci pour vos vœux qui me sont nécessaires. François, vous n'êtes pas
un frère bavard qui me noie sous ses courriers et c'est sans doute pour
cela que ce commentaire m'émeut particulièrement. Oui, un grand merci
pour lui.
Merci aussi pour la partie de ce commentaire qui n'est pas de vœux mais
de "critique". Il a élargi ma vieille face d'un grand sourire. Je
connais beaucoup de frères et de sœurs qui comme vous sont "plus ou
moins critiques", infiniment, mais alors infiniment plus nombreux que
n'est le petit reste, mais je les aime autant que j'aime le petit
reste.
Le problème qu'ils me posent, et qui est de taille, c'est
que leurs critiques sont aussi variées
que les reflets des roches et aussi nombreux que les étoiles (Rév
d'Arès 27/6), une diversité de critiques telle qu'il
m'est impossible de passer de prophète
en casuiste, de ramener à un dénominateur commun un tel pêle-mêle
spirituel, parfois caractériel, mais que, comme me le recommande La Révélation d'Arès, je
ne les éloigne
que si leurs convictions sont par trop différentes de celles qu'elle
inspire.
Ce n'est pas votre cas, François.
Votre commentaire pose mal le problème.
Mon comportement n'a rien à voir avec une habitude que j'aurais de
"travailler avec des subordonnés qui ne discutent pas."
Fausse est "l'impression" que vous avez "que culturellement, ça a donné
cette théorisation du petit
reste [Rév d'Arès 24/1, 26/1] que," selon vous,
j'appellerais à me "suivre inconditionnellement."
Je n'appelle
personne à me suivre inconditionnellement. C'est l'inverse. Ce sont
ceux qui me suivent inconditionnellement sans que j'ai à leur demander
l'incondiionnalité qui forment le petit
reste. Le petit
reste n'est qu'un
petit reste naturel, spontané, volontaire.
Et d'ailleurs, ce petit
reste ne suit pas du tout nécessairement ce que je lui dis.
Par exemple, je ne me suis jamais mêlé des actions, travaux et
décisions des missions jusqu'en 2009, quand le déclin et la disparition
— qui fut pour moi une grande douleur et un malheur stratégique — de la
mission de Strasbourg m'alerta sur un dérangement grave dans le
fonctionnement de notre grande famille arésienne. Jusqu'alors personne
ne m'avait demandé mon avis sur les diverses attitudes apostoliques
possibles, personne ne se rappelait qu'il avait dû de connaître La Révélation d'Arès
à ma propre mission des années 1975-1982, quand j'allais seul dans les
rues de Bordeaux et d'autres villes avec mes pauvres tracts ronéotypés
et mes livres sous le bras, et que j'avais peut-être de la question
missionnaire une certaine expérience.
Je n'ai jamais
donné d'ordres. J'avais laissé mes frères libres de me demander des
conseils ou de ne pas me les demander, de m'écouter ou de ne pas
m'écouter. Où avez-vous vu des "subordonnés qui ne discutent
pas" ?
Après que la mission de Strasbourg eut disparu, mission très importante
vu la situation de la ville en Europe, la mission de Nancy disparut à
son tour au début de 2010, puis presque aussitôt la mission de Nice
décida de fermer. Alors, je l'avoue, je courus spontanément au secours
de cette mission, quand le seul de ses membres qui avait refusé sa
disparition, notre frère Bernard. R. m'alerta. Pas du tout dans un
esprit d'autorité comme un PDG court au secours d'un secteur commercial
dont les ventes baissent, mais dans un esprit de fraternité
apostolique. Je trouvai là des rescapés d'une mission qui avait été
beaucoup plus importante, mais qui étaient prêts à m'écouter
et à agir comme je le leur suggérerais. Depuis, je me rends
régulièrement dans cette mission pour y participer le mieux que je
peux. Un renouveau se montre aujourd'hui. Nous avons créé un courant de
sympathie dans la ville et la fidélisation de nouveaux commence.
Je fais la même chose à Paris à la demandfe expresse du Président des
Ouvriers de la Moisson en Île de France.
Jamais je n'avais donné la
moindre directive aux missionnaires parisiens, qui ne m'en avaient
jamais demandé, d'ailleurs. Le Président des Ouvriers de la Moisson en
Île de France, voyant installéeà Paris une routine stérile et
déjà ancienne, se dit que j'étais le prophète et que
peut-être j'aurais quelques conseils à donner si on me les demandait.
C'est uniquement comme ça que je viens à Paris depuis quelques années
et qu'à la prière du comité
de gestion de l'association j'ai commencé à donner des conseils.
Ceci dit, ces conseils ne valent que pour ceux qui les suivent et ce
sont ceux qui les suivent spontanément que j'appelle petit reste. C'est
ainsi que les choses se passent. Rien à voir avec une organisation
ayant à sa tête mon autorité. Nous marchons la main dans la main. Que
puis-je faire pour ceux qui ne me prennent pas la main ? Je
les aime. Je
leur souhaite même de réussir mieux que moi, de me montrer comment il
faut faire pour étandre la mission de La Révélation d'Arès, mais
je ne peux pas, dans la pratique, réfléchir sur des bases critiques aussi variées que les reflets
des roches.
J'ai déjà 83 ans. C'est quand j'avais 80 ans
qu'on s'est avisé que j'existais et qu'il serait peut-être utile de
recourir à moi. Mais le temps presse maintenant, car ma vie sera courte
désormais. Je ne peux pas me disperser.
Ceci étant, moi aussi je dis à tous les hommes comme le dit La Révélation d'Arès: Je
vous aime avant de vous connaître. Mais aimer est une
chose, s'occuper pratiquement d'actions de pénitence et de moisson bien
délimitées en est une autre.
Je ne vois pas de qui vous parlez en citant "des frères (surtout un)
qui, en théorisant sévèrement
sur petit reste
ou pas, risquent, comme ces béliers
(qui) montèrent des ténèbres" (22/2) de semer sans le
vouloir un esprit de caste."
Je pense que vous parlez de frères et sœurs de la rue Raymond Losserand
où se retrouve le petit
reste naturel et spontané, mais je n'empêche pas, au
contraire je le souhaite et je les encourage, des frères et sœurs qui
comme vous ne se sentent pas la main dans la main avec ceux de la rue
Losserand à ouvrir ailleurs dans Paris une autre mission et à nous
montrer qu'ils peuvent faire mieux que nous. Je n'ai jamais prétendu
être le meilleur acteur missionnaire. Une seule chose m'intéresse:
Réussir ce que le Père nous demande de réussir.
Je ne suis
plus rien pour moi-même depuis 39 ans (Rév d'Arès 40/6).
Si je n'ai pas ici répondu à votre commentaire, je m'en excuse. Si
c'est le cas, je ne vois pas très bien de quoi vous parlez.
|
04jan13 138C46
À la cérémonie de Montussan [le 27 décembre dernier] il y
avait un membre de ma famille, qui veut m’aide — je ne doute pas une
seconde de son affection sincère —, mais son analyse est faussée par sa
vision culturelle sur notre foi.
Il me propose une aide — parmi d’autres plus techniques: la
succession — que j’aurais pu accepter en d’autre circonstances, mais il
conclut son mail comme ceci: "Le soutien des pèlerins d'Arès a
certainement été essentiel mais il me semble nécessaire que tu saches
prendre progressivement un peu de distance pour pouvoir séparer les
souvenirs de la réalité de ta nouvelle condition de vie."
Il reconnaît le soutien des Pèlerins d’Arès, mais en fait il
me conseille implicitement de prendre du recul vis-à-vis de ce soutien,
donc de ma foi, donc de Céline !
Sa propositione montre son incompréhension totale des liens
qui nous unissait avec Céline.
Il ne voyait pas qu’à travers nos épousailles, nous
avions tissé un lien entre nous et le Créateur — un serment
triangulaire — qui avait pour but de se prolonger dans le petit reste, puis
avec toute l’assemblée,
et à terme avec le monde, un lien qui d’une certaine manière peut se
poursuivre au-delà de la mort comme vous l’avez si bien expliqué, frère
Michel, dans cette entrée 138 "bonne année Céline".
Je lui ai expliqué qu’il se trompait complètement, qu'il comprenait mal
ma réalité et, après avoir précisé que je respectais ses idées, j’ai
lui répondu que non seulement je n’allais pas prendre de
recul, mais que j'allais au contraire renforcer mon engagement
Mais je vois bien la difficulté, car il y une incompréhension sur ce
qu’est le péché !
Le péché
n’est pas une liste de plus et moins, de bien et mal moral
comme la politique et la religion le présente. En gros, le péché, c’est se
désintéresser de la chute humaine et spirituelle du monde, le péché de
se foutre de tout, de vivre l’instant présent, le "Hakuna matata" du
film d'animation Disney du "Roi Lion" qui est une devise issue
de l'expression swahilie "Hakuna matatizo", signifiant "Il n'y a pas de
problème.".
Le péché
c’est le rien que pour soi ou bien "C’est comme ça, on n’y changera
rien !"
Or, le vrai mal est tout ce qui écarte l’homme de sa vocation
spirituelle. Mais l’homme est fait pour autre chose que de se terrer
dans un nid bardé de lois pour sa sécurité. L’homme est devenu
tellement matérialiste et peureux qu’il
cherche toujours des solutions dans les lois pour résoudre
ses problèmes, mais il est toujours insatisfait. Ça ne le
rend pas heureux en fait, car il est fait pour autre
chose. Il fait pour être un
Dieu ! [Rév d'Arès 2/13]
Il nous faut parler à l’homme dans ce qu’il a de plus haut de plus
noble pour le réveiller et lui montrer le sens de l’universalité de
notre foi. On est lié qu’on le veuille ou non au sort des autres êtres
humains.
Cela a l’air paradoxal en fait dans ce qu’on lui dit: D’une part il
doit comprendre qu’il trouvera plus de bonheur en étant moins
individualiste et d’autre part notre mission c’est réhabiliter
l’individu. Mais réhabiliter son autre nature, la vraie,
celle qu’il lui fera entrevoir des solutions différentes
autrement qu’à travers son filtre culturel, à travers un autre
référentiel: celui de La
Révélation d’Arès et de l’enseignement de
son témoin !
"Vous avez compté sur le système, maintenant comptez sur vous aussi,
[car] demain vous [serez] seul."
"Libérez-vous de vos préjugés, car ce qui dynamise le Bien en l’homme, ce
n’est pas d‘avoir un avis sur tout et des solutions toute
faites, ce qui dynamise le Bien en l’homme
c’est la responsabilité, la créativité, le regard posé sur le prochain,
l’amitié, les coudées franches ! Comment par l’éducation de la vertu
qui demande un effort sur soi pour retrouver le Bien [... suite
manque].
Il y a le bien selon la conception de chacun (sa morale, son idéologie,
sa religion, etc.) et le vrai
Bien, qui est le Bien
universel.
Seul le changement
pour celui-là produira du
Bien pour tous, quelle que soit sa conception du bien
relatif.
Mais il faut faire des efforts ! Ah les efforts ! Lors de nos
conversations pendant la maladie de Céline, nous évoquions le fait que
beaucoup s’exagèrent les efforts de la pénitence.
Nous
pensions que c’est plus un problème de courage et d’engagement car la
pente est accessible [Rév d'Arès 7/1]. Céline disait à une
de ses amie venue la voir à
l’hôpital que lorsqu’elle était jeune elle se trouvait
sèche, parfois dure, mais qu'avec La
Révélation d’Arès elle avait vu une
image de la femme qu’elle pouvait devenir. Elle avait compris comment
démarrer simplement sa pénitence, se
servir de son empathie
naturelle et y ajouter de la douceur.
Mais un jour elle fit une
découverte sur elle capitale (elle pouvait être aussi, étant
casanière, parfois nonchalante ; elle se contentait de ce qui
venait naturellement): Lors d’un atelier où frère Michel parlait de la
parabole des
talents [Matthieu 25/14-30], elle comprit qu'elle avait
une empathie naturelle qu'elle
devait s’appliquer à rendre consciente, à partager, à
démultiplier, et sans renier sa nature, se mettre en peu plus au boulot
et dans la joie !
Elle dit à son amie : "Je me suis accrochée à ses deux choses et j’y ai
ajouté une autre: La confiance en La
Révélation d’Arès et dans
l’enseignement
de son prophète
sans discuter et j’ai cessé
d’écouter tous ceux qui m’éloignait de mes objectifs !"
Et pour reprendre un bout du texte lu par son fils Patrice [un fils de
Céline] :
"Une question subsiste pourtant: "Comment as-tu fait pour tenir avec
nous adolescent ? [?]
Et puis tu as trouvé la foi auprès des Pèlerins d’Arès, ce n'était pas
ma tasse de thé, mais ils t'ont fait remonter la pente après notre
passage d'adolescents. Ils t'ont redonné le sourire, ils t'ont fait
grandir.
Alors à celui qui me demande de prendre progressivement un
peu de distance.
Mais tu rigoles ou quoi ?"
Pour cette nouvelle année à tous mes frères humains et de foi
de télécharger dans leur cœur une nouvelle APPLI (abréviation
d’application, petit logiciel de services pour Smartphone,
Tablette, vous savez les Iphone Ipad etc.) sauf que là c’est l’APPLI de
La
Révélation d’Arès : L’APPLI de la pénitence
A comme amour évangélique,
amour inconditionnel sans jugement
P comme pardon
P comme faire la paix
et trouver la paix
dans son cœur
L comme se être libre
[Rev d'Arès 10/10] de tout préjugé et libérer les autres
de toute pression émotionnelle, psychologique, matérielle
I comme intelligence
du cœur [Ré"v d'Arès
32/5], parfois il faut oublier la réflexionite aigue ou
trop intellectuelle et essayer par des actions, de cœur, de se lancer
dans des choses qui pourraient ne pas marcher, nous sommes des
empiriques, mais qui vont dans la direction du cœur.
Voilà une APPLI que je propose à tous pour 2013 mais attention à la
brancher sur la bonne fréquence ou la bonne onde !
On ne l’appellerait pas la 3G ou la 4G mais la bande FM !
(Frère Michel)
Et Céline était branchée en permanence sur la bande FM (la fréquence de
frère Michel, mais pas par l’intellect seulement, mais dans l’attention
apportées autant aux valeurs intemporelles que le cœur à l’ouvrage sur
de petites choses "sans se prendre la tête," comme
elle dirait.
J’ai relu l’ensemble de tous les commentaires et je voulais souhaiter
une bonne année spirituelle à tous et remercier tous ceux qui m’ont
aussi accompagné pendant ces long mois difficiles et ceux très nombreux
qui m’envoient un mail, une carte, un SMS d’affection fraternelle
encore tous les jours
Avec vous ma peine est moins lourde et mon cœur reste vaillant et comme
dit frère Michel, "je continue !"
Bonne année 2013 à tous
Je vous aime,
Philippe L. d'Aquitaine
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04jan13 138C47
Je suis touchée par votre hommage rendu à notre sœur Céline.
Je ne l’oublierais jamais, ni Céline, ni son époux Philippe.
Ils m’ont tous deux par leur exemple et leur encouragement donné les
clés pour rencontrer mon époux
et vivre cette belle espérance que le Père nous propose de vivre par
les épousailles.
Quel beau couple ! Quel bel héritage vous nous laissez là, Philipe et
Céline ! Merci.
Quelques jours avant le départ de Céline j’étais avec mon époux en
voyage à Lorient pour régler un souci de santé, je prenais des
nouvelles de notre sœur Céline. Mes pensées se sont ajoutées à ceux et
celles qui pensaient à notre sœur dans l’épreuve.
Une sœur au
téléphone m’a rappelé votre enseignement pour Céline de même que pour
notre sœur Francine l’épouse de notre frère Patrick lorsque celle-ci
nous quitta, je me souviens que vous nous aviez donné le même
enseignement: "Un miracle peut arriver à tout moment, il sera bien tant
de pleurer si notre sœur nous quitte. Nous devons vivre comme si nous
devions vivre mille ans."
Merci, frère Michel, de toujours nous montrer le chemin de la foi
active.
Un Pèlerin d’Arès est un apôtre, un frère qui regarde toujours devant,
rempli d’espérance pour la Vie,
qui se lève le matin avec toujours plus de foi que la veille, sa foi
qu’il active dans sa prière.
C’est formidable de se dire qu’un miracle peut toujours arriver et que
nous sommes acteur de ce miracle par notre pénitence. Frère
Michel, vous êtes ma lumière. Merci.
Avec Éric et Johanna nous souhaitons bonne année 2013 à vous et sœur
Christiane et à tous les lecteurs de freesoulblog.
J'embrasse très fort Philippe ainsi que Céline à qui je pense tous les
jours
Soyons contagieux pour la pénitence
!
Marielle d’Ile de France
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04jan13 138C48
À ma sœur Céline qui ne perçoit plus le temps comme nous le
percevons, je souhaite un avenir de Lumière, une vie où
elle sera réchauffée de
l'éclat de la Gloire de Dieu, nourrie à jamais par Lui,
conduite par Lui vers les magnificences infinies (Rév d’Arès 4/6).
Je la remercie de tout cœur pour ce qu’elle fut et pour l’aide qu’elle
nous apportera dans notre mission.
À mon frère Philippe je souhaite une année de force et de
consolation.
Je
fais partie de ceux qui ont connu "cet autre drame" évoqué par David
patati et patata (commentaire138C21) et je veux témoigner combien ma
foi en La Révélation
d’Arès
fut et reste le secours essentiel dans cet immense chagrin que
représente la perte d’un être qui est notre chair, que ce soit par
filiation ou par épousailles.
Sur
cette douleur, je n’ai rien à dire ; chaque être humain est singulier
et vit sa souffrance, comme il peut, avec ce qu’il est,
incomparablement.
De la foi je peux dire qu’elle représente, ce pont dans le froid (Rév d’Arès
xLiii/9) entre la vie spirituelle de l’homme et la Vie de Dieu, jamais
aussi tangible que dans ces moments-là, où le froid de la mort
charnelle et spirituelle est si présent.
Grâce à cette foi d’accomplissement
et d’examen de l’âme,
nous pouvons, à la différence de beaucoup d’autres, garder l’équilibre
dans les méandres du manque et de l’absence. Au fil des jours et des
mois, se révèlent dans
le corps et l’esprit
des parts de nous que nous ne connaissions pas ou peu et qui nous
surprennent, parce qu’il y a une sorte d’effet d’accélération. C’est là
que nous nous apercevons plus crûment (du moins ce fut mon cas) qu’en
maints endroit de nous, nous sommes encore à moitié morts, mais que
nous avons rallumé en nous le grand Feu de la Vie et que c’est ce
Feu
qui nous permet de dépasser nos parts ténébreuses et d’y allumer la brande (Rév d’Arès xLiii/9).
C’est là, dans cette confrontation ou cette complémentarité entre les
larmes et la pénitence
et la moisson,
que nous nous dépassons, pour nous et pour l’autre qui a passé la porte des
ténèbres (Rév d’Arès 33/32) et dont pourtant le cri (s'en)vole haut, quand
lui-même a pris le Feu (Rév d’Arès xLi/7-8).
Alors le chagrin se dissipe peu à peu, fait de la place à l’espérance,
à la confiance et même à la joie, la joie de partager la même ascension entre
vivants visibles et vivants invisibles, quoique dans des conditions
différentes.
À mon frère Philippe je souhaite une année de courage et de
paix et une année de belle moisson.
À vous,
Frère Michel, je souhaite que cette année civile 2013, soit une année
de santé clémente et de soutien puissant dans votre mission de la part
de vos frères et sœurs.
Je forme le vœu que nous accélérions notre mûrissement spirituel, afin
que de marmots (Rév
d’Arès xxx/15) nous devenions aussi vite que possible des
frères au
bras fort, au (fil à) plomb dans la tempe (Rév d’Arès xx/10),
et que nous cessions d'être la piètre piétaille piétinante que nous
sommes encore pour devenir l'armée
(d')oreilles (pour entendre Dieu) et (de) mains (pour servir Dieu),
assis(e) sur le fer, devant vous (Rév d’Arès xxxvii/12).
Didier du Roussillon
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04jan13 138C49
Nous avions fait connaissance avec Céline et Philippe voilà une
vingtaine d'années.
Nous
habitions alors dans une belle ferme des Alpes. Une partie de notre
logement était louée durant l'été. Céline et Philippe étaient venus
passer quelques jours de détente avec leur fils Florian.
La belle
salle voutée qui les hébergeait fut la même où nous partageâmes
ensemble avec vous Frère Michel et nos jeunes enfants notre soupe
familiale.
Céline plut à mon époux de par sa discrétion face au choix de mon époux
de ne pas vouloir s'engager dans la mission
à laquelle nous conviait La
Révélation d'Arès.
Elle compris son choix et le respecta.
Cette simple discrétion emmenait l'Amour de son prochain.
Notre assemblée
des Alpes du Sud est touchée par l'envolée de Céline vers l'éternité.
Par la mortification
due à son passage vers l'au-delà.
"Je porte le deuil et
me
mortifie pour ceux qui sont morts dans la solitude,sans parents ni amis
pour les pleurer ; ce sera l’aumône de Céline à son frère (Rév d'Arès
33/34)
Belle Année 2013 à tous mes sœurs et frères de la grande assemblée unis dans
la pénitence
individuelle et dans la moisson
de nouveaux épis qui viendront grandir les assemblées du petit reste des
Pèlerins d'Arès, qui deviennent peu à peu au fil des années comme les anges qui portent des yeux
tout autour de la tête pour ne pas quitter du regard le Prophète de
Dieu (Rév d'Arès 36/2)
Patricia des Alpes
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05jan13 138C50
Je vous remercie ,frère Michel, pour cette entrée 138 consacrée à
Céline très touchante avec une grande espérance.
C' est avec beaucoup d'émotion que j'envoie ce mail.
Celine, je l'ai très peu connue, je l'ai apperçue au cours de mes
pèlerinages à Arès.
Je voudrais dire à Philippe son époux et à ses proches que je comprends
et que je partage leur chagrin ; je suis passé par ses moments
douloureux à la suite du décès de mon épouse Ghislaine. Cela fait un
peu plus de
quatre ans à l' àge de 56 ans,suite à un cancer ,elle aussi, cette
maladie qui nous ronge de l'intérieur comme le péché et lorsque nous
nous appercevons, il est bien
souvent trop tard, mais le péché, il est encore temps de le repousser
par notre pénitence, en devenant des hommes et des femmes d'amour, de
bonté, de paix, de pardon et en entraînant d'autres àmes avec nous avant que ne pleuve le
péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Ghislaine, Céline et tous les frères et sœurs qui nous ont quittés
physiquement dans ce monde terreste, nous sommes persuadés qu'ils
continuent leur mission de là où ils sont et qu'ils sont sùrement
proches de nous.
Soyons des vaillants missionnaires et gardons l'espoir que
cette anomalie qu'est la mort finira par disparitre enfin et que le
Jour
de Dieu (Rév d'Arès 31/8)
triomphera.
Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année missionnaire.
Célestin d'Île de France
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05jan13 138C51
Depuis la disparition de Céline, je clame en boucle la Cinquième
Théophanie.
Peut-être parce que son Message est l'un des plus sublimes de toute La Révélation d'Arès
ou peut-être parce que ce message donne des certitudes aux pénitents et moissoneurs tels
que Céline:
(Si) la main
tient Ma Main, l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans l'oeil.
L'os
(devient comme) la craie, (mais l'homme sauvé est) moins mort (que) la
mort. (Rév d'Arès xL/16-17)
Le(s)
frère(s s')assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s'assoit) l'île;
Ma Main
(les) tire (en) haut (xLii/9)
Le feu monte
dans le fer (rouge), perce la sole;
(il s'é)lève
(depuis) le Fond (jusque) dans la tête du frère (xLiii/14)
Il me reste à vous souhaiter une Belle et Heureuse Année 2013 à vous
frère Michel et à soeur Christiane et à vous remercier d'être ce prophète.
Thierry B. du Pays Basque
|
05jan13 138C52
Je ne connaissais pas Céline, mais je tiens à m’associer à vous, mes
frères et sœurs de foi, dans votre peine, mais surtout dans votre
espérance et dans la joie d’une vie spirituelle riche, qui ne s’arrête
pas à la mort.
J’ai le souvenir, pour les avoir vus au Pèlerinage, d’un couple joyeux,
qui ne semblait exister que pour rendre les gens heureux et changer ce monde.
Merci à Philippe d’avoir retrouvé et publié les notes
retrouvées sur le petit carnet de Céline à propos de l’insatiabilité.
Je les ai lues à mes enfants et je leur ai conseillé de les coller sur
le frigo, pour qu’ils s’en nourrissent tous les jours.
Merci à vous Frère Michel, notre précieux guide, notre prophète.
Je vous souhaite, à vous et à sœur Christiane une heureuse année et
vous embrasse.
Nathalie D. d'Île de France
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05jan13 138C53
Frère Michel, frères et sœurs en l'Amour du Père, je viens à mon tour
vous souhaiter une bonne année.
Je vous souhaite de la vivre dans l'espérance et la convivialité des
frères et sœurs — du petit
reste !
Que cette vie en cette année soit vécue avec une grande simplicité, en
rapport avec ce qu'elle est vraiment pour nous, Pèlerins
d'Arès.
Moi aussi je suis malade comme était Céline. Malgré cela, j'essaie
d'être pénitent
au jour le jour. Je missionne à ma façon en faisant le bien dans les
associations humanitaires, mais aussi dans mon quartier. Comme Philippe
je suis aussi aidé par mon épouse Marie-Thérèse qui n'est pas Pèlerin
d'Arès, mais qui pense aussi beaucoup aux autres.
Ces fêtes de quartier nous font goûter la paix, la joie de la
rencontre, le message d'Amour qu'elles nous délivrent, que nous faisons
dans un but humanitaire.
Mes voisins savent que je suis Pèlerin d'Arès. Par ce biais le jour ou
je passerai l'autre côté du voile ils se souviendront de moi comme d'un
simple pèlerin, mais aussi au bien que nous pouvons leur apporter.
Tout ces commentaires très intenses par rapport à Céline me permettent
de penser a mon propre message, celui de mon départ,
celui que je laisserai après moi.
Alain de Bretagne-Ouest,
|
05jan13 138C54
Il y a sur cette entrée 138 et les commentaires un vent chaud (Rév. d’Arès xxi/8 et
xLiv/6) qui souffle.
Je n’ai pas connu Céline et pourtant à travers tous les témoignages, je
la sens proche, membre de cette grande fraternité de ceux qui essayent
de vivre selon la Parole et les enseignements
de son témoin.
C’est très nourrissant de sentir ce lien fort qui nous unit, qui fait
que nous ne sommes pas seuls sur
les sentiers, par le milieu des Hauteurs (Rév. d’Arès 7/1).
Ce sentiment d’appartenance à plus grand que nous qui fait tomber les
voiles y compris entre les vivants malgré la distance et le temps.
En missionnant hier sur un marché, j’ai été surpris dans un échange
d’entendre que certains attendaient avec un certain soulagement la fin
du monde due à une catastrophe naturelle pour mettre fin à cette
humanité sans en porter la responsabilité. J’entendais derrière les
mots le profond découragement [face à l'éventualité] que l’homme puisse
changer, que l’homme puisse prendre son destin en mains et œuvrer au changement du monde.
Il m’a semblé que la fin du monde vue comme apocalyptique était une
forme de suicide collectif. Nous avons eu un bel échange sur notre
responsabilité à nous mettre debout pour que le monde change, nous
les "vivants". Nous nous reverrons…
J’ai aussi une pensée toute particulière pour mon frère Guy qui a
accompagné sa maman pour la soutenir dans la traversée du voile et qui
aujourd’hui [4 janvier] à midi lisait un texte à toute l’assemblée
présente pour les funérailles.
Un témoignage de foi et de pénitence
arésienne, porté par cette entrée 138, qui m’a beaucoup touché.
Merci Céline, Philippe et Guy pour votre témoignage !
Qu’en 2013, à vos côtés, Frère Michel, nous soyons sur le Champ du Père (Rév d’Arès 38/2-3)
avec nos faux
toujours plus affutées
[Rév d'Arès 31/6].
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse
:
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.
J'ignorais que notre frère Guy avait perdu sa mère. Transmettez-lui mon
salut fraternel particulier dans ce moment difficile.
|
05jan13 138C55
Ma bien chère sœur Céline, Bonne année missionnaire à toi. !
Toi et Philippe, ton époux m'avez accueilli plusieurs fois chez vous,
soit pour des séances de travail sur un projet de mission, soit pour
des soirées estivales, festives, collectives et joyeuses.
Tu es discrète, mais de nombreux témoignages ici mettent en lumière ton
action concrète au Champ
d'Éden.
J'en suis touché.
Tu poursuis ta mission mais toujours dans l'attente de Son Jour [Rév d'Arès 31/8].
Ceux qui t'aiment et qui comprennent notre chemin seront encouragés à
travailler au Champ
d'Éden pour que l'attente de tous ceux qui, invisiblement, nous
accompagnent, ne soit pas trop longue.
Je t'envoie un baiser.
Encore bonne année missionnaire à toi et à Philippe.
Frère Michel, merci pour cette entrée qui me rappelle la proximité de
ceux qui nous accompagnent invisiblement et merci pour les nombreux
commentaires de cette entrée qui m'apportent de la chaleur.
Encore merci pour l'exemplarité que vous nous donnez. Comme beaucoup,
j'aspire à puiser dans votre exemple encore longtemps (peut-être
devrais-je dire perpétuellement).
Bonne année à vous, à sœur Christiane et à la multitude que vous portez
dans votre cœur.
Je vous embrasse.
Bruno de la Sarthe.
|
05jan13 138C56
Il
y a eu plusieurs entrées intéressantes dans ce blog , pour moi, un
croyant indécis, un terrain de réflexion, parce que je crois dans
l'événement surnaturel dont vous avez été témoin, Michel — ces
choses-là ne s'inventent pas — mais je suis encore réservé sur
l'interprétation, surtout sur l'enthousiasme qui semble animer vos
Pèlerins d'Arès.
Céline est morte et, selon vous, non seulement elle vit, mais elle va
participer à votre évangélisation ?
Je me demande si vous racontez ça seulement pour maintenir le bon moral
des troupes ou si vous y croyez vraiment.
Vous
ne pouvez pas croire à ce "voile d'invisibilité" entre vie et mort.
L'homme dsiparaîut comme une mouche est écrasée. Hop, plus rien !
Croire que les habitants des cimetières sont là pour participer à la
vie des vivants? Une farce.!
Comment pouvez-vous tomber dans ces superstitions ? La Révélation
d'Arès elle-même vous dit d'abolir les superstitions (Rév d'Arès 21/1).
Vous me jetez dans le désorde de la perplexité
perpétuelle, sans issue. Je ne peux pas vous suivre.
Mais peut-être y a-t-il une issue ? J'ai assez longtemps cru que vous
aviez mal traduit La
Révélation d'Arès
en anglais et maintenant j'admets que vous avez, au contraire, beaucoup
travaillé sur une excellente traduction en vous efforçant de rendre
dans ma langue certaines hypercharges confondantes du français de La Révélation d'Arès.
Henry K. de Grande Bretagne
|
Réponse
:
Si vous ne croyez pas que nos morts vivent, une vie post-mortem
qu'atteste La
Révélation d'Arès quand elle nous demande de faire mortification (Rév d'Arès
33/32-34) pour les défunts,
alors il ne faut pas croire que Dieu existe et que La Révélation d'Arès
puisse venir de Lui. Elle n'a pu venir que de mon imagination, d'un
travail physico-chimique de mon pauvre cerveau déréglé.
Si vous voulez rester logique avec votre rationalisme, vous devez
l'être jusqu'au bout. Pourquoi pour vous La Révélation d'Arès
serait vraie et la survie des défunts
fausse ? Tout est vrai ou tout est faux.
Par contre, il est vrai que La
Révélation d'Arès ne nous donne aucune certitude de
réussite de la Voie
qu'elle montre pour sortir du Mal
et pour retrouver le Bien
au Jour où
les os et
les poussières frémiront sous la carsse des âmes descendues avec le
Créateur des Hauteus Saintes.
La Révélation d'Arès
appelle un petit reste à
installer la pénitence
et la moisson des
pénitents pour éviter que ne pleuve le péché des péchés (Rév
d'Arès 38/2), et elle avertit que cela demandera plus de quatre générations (24/2), mais
elle n'assure pas que cet effort de restauration d'Éden réussira. On
ignore notamment à quel nombre se montera le petit reste appelé
à réaliser le volte-face salvateur, parce que la qualité des pénitents sera,
selon moi, plus importante que leur effectif.
Quoi
qu'il en soit, cela a peu de chances de réussir si tout le monde se met
comme vous à douter ; rien ne se passera alors et l'animalité pensante
de l'homme, déjà en train de s'installer, reviendra sans espoir de
retour au Bien.
Je pense que
dans ces conditions l'espèce humaine charnelle disparaîtra un jour
comme les dinosaures ont disparu voilà des millions d'années. La
Création de la Terre que couronna la spiritualisation d'Adam, décrite
dans la Genèse, s'évanouira complètement ; notre planète redeviendra un
corps minéral sous acide sulfurique, sans atmosphère et sans eau, au
milieu de l'univers et disparaîtra par usure, comme disparaîtra le
soleil, après quelques milliards d'années.
Le problème que vous évoquez est donc ailleurs.
Que
de bons principes les hommes ont défendus mille fois ! Les sociétés,
leurs lois, leurs frontières, le pain et la liberté, les hommes les ont
défendus et redéfendus sans cesse. Si on entassait les os de ceux morts
pour ces admirables choses, nous serions devant des montagnes comme les
Alpes et l'Himalaya réunis.
Quels sont les résultats de tous ces sacrifices ? Très faibles, parce
que, comme le dit La
Révélation d'Arès, le péché,
le Mal,
est toujours là et même empire. Le
Bien auquel nos cœurs restent enchaînés est si petit...
Regardez
les efforts de notre actuel gouvernement pour sauver la France du
désastre économique qui la menace en croyant que seul l'argent, de plus
en plus d'argent levé par des impôts de plus en plus lourds, peut
résoudre le problème. Ce sont des efforts vains, même si cette vanité
n'est pas visible à court terme. Hollande avec ses airs très sérieux
n'est à nos yeux qu'un dangereux rêveur, enfermé dans son songe
rationaliste.
Oui, je confirme, le problème est ailleurs:
Il faut que l'homme change
de vie (Rév d'Arès 30/11),
mais de cela ce gouvernement ne parle pas du tout, parce que ça, ce
sont des fariboles auxquelles, selon nos gouvernants et toutes les
institutions avec eux, des gens "sérieux" ne peuvent pas croire. C'est
pour cela que vous, Henry, vous n'y croyez pas vous-même. Vous êtes un
homme "sérieux", cette espèce qui sans s'en rendre compte est en train
de perdre la race
humaine.
Nous arrivons au cœur d'un choix radical entre deux contradictions
irréductibles. Nous, nous avons choisi le changement de vie,
mais, comme même les grandes religions ne nous suivent même pas sur ce
plan, nous sommes encore bien peu nombreux depuis que Jésus, il y a
deux mille ans, prêcha ce changement
par le Sermon sur la
Montagne.
Le monde a évolué technologiquement, médicalement, etc., depuis Octave,
Philippe Auguste et Charles X, mais pas spirituellement.
Et c'est ce que dénonce une fois de plus la Parole du Créateur par La Révélaion d'Arès.
La question est donc: Céline est-elle morte pour rien ? Non, d'un côté,
parce qu'elle a été, à mon avis, assez pénitente pour
entrer dans la Lumière.
Mais d'une autre côté, concernant le changement du monde (Rév d'Arès
28/7),
elle peut être morte pour rien et ajouter ses poussières aux poussières
des milliards d'hommes morts pour un idéal jamais réalisé.
Je fais pour ma part le pari de l'effort qui peut enfin être entrepris
par assez d'hommes et de femmes pour changer le monde et
je vous encourage à entreprendre vous-même cet effort, mon frère Henry.
Il faut une mission en Grande
Bretagne. Décidez-vous à me suivre, mon frère. J'ai besoin de vous.
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07jan13 138C57
Il (Dieu, Père de l'univers, Tout Autre), Elle dit "Rév d'Arès
XXII/14-16" [Passage incomplet, peu compréhensible]
Le menton de Céline n'a pas tremblé, elle est partie, s'est absentée en
paix.
Ceux qui lui prêteront leur chair par mortification (Rèv. d'Arès
33/33-34) l'aideront à faire le passage vers le séjour des
âmes,
là où
elle pourra nous aider en l'attente patiente du Jour (Rèv
d'Arès
31/8-12).
Le témoignage de notre sœur Céline à travers son époux Philippe ici
(138C15): "Vous n'emporterez jamais avec vous que ce que vous aurez
donné et fait sur terre," est simple vérité.
C'est irrésistiblement que j'écris sans dogmes :
Je vous salue Céline,
pleine d'amour, de foi et d'espérance, de force d'âme, de simplicité de
vérité.
Alain M d'Île de France
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07jan13 138C58
Merci pour cette entrée pour Céline.
Concernant la mort, il existe aussi certaines personnes ayant quitté ce
monde pour un autre, qui apparaissent aux gens, comme c'est le cas pour
moi, et elles demandent de l'aide ou appellent au secours.
J'ai vécu
cela plusieurs fois.
Je prie alors et je fais mortification pour elles.
Vous dites que votre mortification
consiste à vous lever tôt le matin
pour prier. Mais dans un de vos "Et ce que tu auras écrit" vous dites
bien que la mortification
c'est, outre prier, faire un effort de
changement, un vrai effort sur soi qui nous coûte.
Je suis surpris que
vous rameniez la mortification
à une simple prière du matin, fut-ce tôt, à moins que vous lever tôt
vous coûte !
De plus,aidez-vous certains défunts
qui ont du mal à accepter leur
état ou qui pensent être toujours dans notre monde parce qu'ils ont du
mal à le quitter définitivement, les aidez-vous à passer de l'autre
côté ?
Croyez-vous à ce que l'on appelle les "passeurs d'âme" ?
Hervé N.
|
Réponse
:
Le plus récent ouvrage de la série "Et Ce Que Tu Auras Écrit" a 18 ans.
Depuis 18 ans je suis devenu un pénitent
plus pénitent
encore que je ne l'étais déjà. De plus, je n'ai pas de retraite, je
travaille toujours et beaucoup et, devant assumer ma mission, je dois
tenir physiquement et pour cette raison je ne peux pas moins manger que
je ne mange (j'ai supprimé le dîner depuis déja assez longtemps), car
j'ai besoin de forces, moins m'habiller car je voyage pour ma mission,
etc. Alors, je concentre ma mortification
pour tous nos frères et sœurs
défunts, maintenant nombreux, dans ma prière de nuit (pas
ma prière du matin, relisez bien mon entrée 138 !). Je ne sais plus
quoi faire d'autre, à 83 ans, un âge où l'on vit déjà de façon plutôt
austère, pour me
mortifier.
Si vous vous mortifiez
pour les défunts, vous êtes un passeur d'âme, un
psychopompe. Dans ce sens, oui, je crois aux passeurs d'âmes.
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07jan13 138C59
J’ai passé le réveillon à N. [Sud de la France] avec maman, ainsi que
les personnes
âgées et le personnel de la résidence F. Maman connait ma foi, elle l’a
toujours respectée, comme je respecte la sienne, chrétienne. J’ai
demandé à maman si cela ne la dérangeait pas que je prie. "Non, me
dit-elle." Je fis la prière courte. J’ai vécu des moments forts en ce
jour du réveillon auprès de ces personnes âgées qui me portent à
réfléchir.
Maman m’avait dit qu'il y avait un monsieur âgé de 100 ans,
sans me le montrer. Lors du repas, assis à une autre table en face de
moi, j'avais des échanges de regards d'une grande profondeur avec un
monsieur, il se passait entre lui et moi quelque chose d'inexplicable,
comme si l’un et l’autre nous nous lisions de
l’intérieur, captions nos pensées, je compris que c'était lui.
Lorsque les 12 coups de minuit arrivèrent, il vient vers moi, il me
dit: "J'ai 100 ans et trois mois." Nouvel échange de regards, de vœux
comprenant lui-même qu'il est un miracle pour les vivants, tout à fait
lucide, autonome. Il invitait des dames à danser, c’était beau, mes
pensées se sont envolées vers le Sermon
sur la Montage : Il fait lever
son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur
les justes et sur les injustes.(Matthieu 5/45).
Céline est partie
jeune. Son brusque départ nous pousse à réfléchir, à prendre
plus conscience du péché, conscience que la mort de la chair ne fait
absolument
pas partie du Dessein
de Dieu, du Dessein
d'Éden.
Le péché qui tue les justes et les injustes, qui nous tue déjà et nous
enlèvera notre vie charnelle, nul ne sait où, quand, comment, dans 1
minute, 1 jour, 1 mois, peu importe, nous avons l’outil pour contrer
le péché: la pénitence
(Rev Arès 30/11). Il vient dans mes pensées: Suis l'Eau!
Ta jambe (aur)a quatre âges (Rév d'Arès xxxi/18), je suis
convaincu que plus il y aura de pénitents,
plus la Parole de Dieu sera
accomplie
(Rev Arès 35/6), plus des hommes vivront au-delà de 100
ans,
plus le Jour
de la résurrection viendra (Rév
d'Arès 31/6-13).
Je pensai à
Mikal en espérant que Le Père
Aimant lui donnera autant de vie
charnelle pour nous aider dans notre ascension vers les Hauteurs
Saintes (31/11, 33/27, 36/19, 40/5).
Avec le personnel de la résidence de maman, j’étais le seul jeune, leur
dévouement exemplaire d'amour pour ces êtres m'a particulièrement
touché.
Céline avec qui cet été nous avons prié, et avec qui tous les
jours, je prie, Céline que je connaissais à travers les ateliers
"Épousailles", Céline, simple, discrète, merci pour tous ces
commentaires dont certains me font couler des larmes de joie,
d’espérance et de prises de consciences.
Heureuse Année, Frère Michel, Sœur Christiane, mon frère Philippe,
Céline, toutes mes sœurs, frères de foi, toutes les femmes mes sœurs,
les hommes mes frères, visibles, invisibles, je vous souhaite de ma
petite âme,
la santé, la force de triompher du péché
en vous-mêmes par
vous-mêmes, je vous souhaite un amour évangélique, amour du prochain
toujours plus beau, une pénitence
plus consciente, grande, accomplie,
une fraternité toujours plus belle au service de la Beauté servante du
Bien (Rév Arès12/4), la confiance en vous, Frère
Michel-Mikal, la confiance en Dieu qui attend le retour de
l’enfant
prodigue (Luc 15/11-32) qui sommeille en vous.
Je souhaite à
vous tous, nos célibataires, de rencontrer l’être que vous aimerez,
chérirez
qui vous aimera, vous chérira et qu’ensemble unissant vos forces du
Bien vous avancerez dans la pénitence, la
recherche d’autres
pénitents,
le rétablissement d’Éden. Nous réussirons.
Comme la
vigne Je M'enracine dans ta génération;
déjà des
bons sarments se sont étendus au-dessus des steppes, où l'on
ne prononce
pas Mon Nom;
Mes Sarments
qui ombragent les vallées où l'on invoque Mon Nom en
brûlant
l'encens
sont blessés
parce que
sous leur ombre on n'entre pas en pénitence.(Rev Arès 31/1-2).
Didier.Br Ile de France
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07jan13 138C60
Ce départ de notre sœur Céline et la séparation entre ces deux
êtres qui s’aimaient et qui s’étaient engagés corps et
âmes par leurs épousailles
(33/21) dans l’accomplissement de
leur foi, me touchent profondément.
Je pense aussi
à notre frère Célestin et notre sœur Ghislaine. Cette
douleur dont parle David patati patata (138C21) immense, je la ressens
moi- aussi en pensant que je pourrais vivre ce que mes frères ont
traversé ou traversent, comme d’autres, si je perdais mon
époux. Même si j’ai cette conviction que la vie continue et peut
continuer de manière perpétuelle. Quelle espérance !
Vous répondez, à David en citant le passage (Luc 20/27-38)
que j’ai maintes fois lu dans ma prière en éprouvant au fond de moi un
grand vide, une grande incompréhension, et vous
concluez: "Autrement dit, le mariage et l'amour
romantiques sont réservés aux humains des temps présents sur terre,
c'est uniquement sur terre que mariage et amour romantiques forment une
œuvre sacrée
(Rév d'Arès 33/22), mais ils n'ont pas de continuité dans
l'au-delà, même au jour de la résurrection."
Ce lien fort d’amour lié sur cette terre avec cet être aimé et choisi,
n’en reste-t-il pas un petit quelque chose d’unique dans nos
vies qui se prolongent dans l’invisible ? Cette cellule qu’est
le
couple sur terre, espérance d’un monde
changé, à caractère
prophétique, pourquoi ne se prolonge-t-elle pas dans
l’au-delà ?
Je sais que nous ne formons qu’une
seule chair (Genèse 2/24),
mais que chacun fait son âme,
et donc peut être après la mort
plus ou moins dans la lumière, sur
les Hauteurs… mais de
penser que ce lien ne sera plus, me laisse dans le désarroi, comme
quelque chose qui n’aurait plus de sens, comme l’absurdité que pourrait
être la mort si tout s’arrêtait là et même au-delà du couple, ce lien
que nous avons avec tous ceux que nous avons aimés, chéris, sur cette
terre, nos enfants, nos parents, en particulier.
En même
temps, je comprends que nous passerons au stade de l’amour évangélique
"seul" si je puis dire, mais n’aviez vous pas dit lors de
votre cycle d’enseignement à Paris en 1995-1997 que vous pensiez
qu’avec
sœur Christiane vous aviez crée quelque chose de fort sur
terre ensemble qui subsisterait dans l’invisible ?
Pardonnez-moi,
frère Michel, pour cette question, sans doute pas très
réfléchie. Vous avez dit à Youcef (138C35) que nous n’avions
pas de réponse à tout, sur ce que nous serons dans l'au-delà et après
en Éden, l'essentiel étant de créer nos âmes mais cette
remarque lors
de votre enseignement
m'est revenue, mais peut-être de manière
erronée dans mon souvenir.
Je souhaite à notre sœur Céline et notre frère Philippe qui
nous ont retransmis avec constance, amour, exemplarité
et grande foi, le sens sublime des épousailles
arésiennes, une très belle année 2013, à leurs côtés nous poursuivons
notre ascension sur les
sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5). J’embrasse très
fort mon frère Philippe.
Bonne année à vous, frère Michel, sœur Christiane et tous ceux que vous
chérissez.
Bonne année à tous mes frères et sœurs, à tous les hommes !
Françoise d'Ile de France
|
Réponse
:
Il y a quelque chose que vous ne semblez pas bien saisir, ma sœur
Françoise:
Nos rapports en ce monde sont des rapports de sexes (époux épouse),
d'âges (parents enfants), de caractères et personnalités influencées
par les expériences de la vie, la santé ou la maladie, le bonheur ou le
malheur, etc.
Mais dans l'au-delà il n'y a plus ni sexe, ni âge, ni caractère, ni
personnalité influencée par santé ou maladie, le bonheur ou le malheur.
Les rapports des âmes
entre elles sont de ce fait, et inévitablement, complètement
différents et Jésus les compara avec sagesse aux rapports des anges ou des fils de Dieu
entre eux (Luc
20/36).
J'eus raison de dire lors de mon enseignement de
1995-1997 que sœur Christiane et moi créions "quelque chose de fort sur
terre ensemble qui subsisterait dans l’invisible" et ce quelque chose
de fort, c'est évidemment le salut
! Je ne parlais pas de rapports romantiques poursuivis
dans l'au-delà. Le salut,
oui, ça c'est fort dans un monde où je me demande si beaucoup — et j'en
pleure — ne finiront pas dans les ténèbres
comme spectres
malheureux.
La question que vous posez me semble surtout porter sur une question
que vous ne formulez pas mais qui paraît implicite dans votre
commentaire: Nos âmes
auront-elles dans l'au-delà des rapports privilégiés avec d'autres âmes ? À cela je ne
peux répondre étant sans information.
Je peux formuler ma réponse autrement: J'ignore complètement comment
fonctionnent la conscience et la connaissance, en supposant qu'elles
persistent, sans cerveau, ni yeux, ni oreilles, ni circulation
sanguine, ni toucher, j'ignore donc comment fonctionne l'âme livrée à
elle-même, mais je me doute raisonnablement que les choses sont
différentes dans l'au-delà. Vous êtes donc parfaitement en droit de
supposer ou imaginer ce que vous voulez.
Je pense qu'il n'en sera peut-être pas de même après la résurrection,
car là la chair retrouvera une consistance, celle qu'avait Jésus quand
il m'apparut en 1974, car lui ressuscita voilà deux mille ans !
|
07jan13 138C61
Merci pour votre bel hommage et aux témoignages des nombreux
commentateurs qui nous aident énormément à traverser cette épreuve.
Voici un extrait de l'hommage que j'ai rendu à Céline lors de la
cérémonie du 27 décembre à Montussan :
"Céline ne s’emportait et ne
se plaignait jamais. Une ligne stable dans
un univers de chaos. Céline était douée d’une patience hors
norme. La
patience
bienveillante, celle qui aime, celle qui donne, qui élève et
qui amène à l’autonomie. La patience
maternelle dont j’ai pu bénéficier
pendant nos années de vie commune. Ces qualités se résument en une
vertu cardinale: la tempérance. Possède la vertu de tempérance celui
qui sait se maîtriser, celui qui ne permet pas à ses passions de
l’emporter sur la raison, sur la volonté et aussi sur le cœur. Je
rajouterai que la tempérance est stabilisante et sécurisante. Dans
notre foyer, Céline était le point d’équilibre, le point de
convergence, la source de calme et de paix. Cela nous manquera.
"Il suffisait de se trouver près de Céline pour sentir que l’on pouvait
naturellement se confier, sans crainte d’être jugé ou critiqué, juste
simplement écouté. Elle donnait peu de conseils, mais tous étaient
percutants.
"En plus d’une seconde Maman, Céline était une sœur de Foi. Par son
courage, sa détermination et sa constance, elle a ouvert un sentier
vers les Hauteurs dont les fruits sont déjà visibles. C’est l’héritage
inestimable qu’elle nous laisse. Faisons lui honneur en récoltant
aujourd’hui quelques graines de ces fruits pour les planter sur notre
propre chemin. Qu’ils germent, qu’ils grandissent, qu’ils mûrissent et
qu’ils fleurissent à nouveau. En gardant en nous le feu de sa vie
intérieure et en l’accomplissant chaque jour, elle deviendra
éternellement vivante ici bas.
"Je suis heureux de t’avoir vécu Céline. Par ta vie, tu as rendu mon
père heureux et meilleur. Tu m’as donné une seconde famille formidable.
Au-delà du chagrin, il reste la preuve, discrète mais indéniable, que
l’effort sur soi pour cultiver les qualités de l’âme peut rendre le
monde meilleur. C’est cette image de toi, la tempérance, la constance,
la patience, la paix et l'écoute que je garderai pour toujours dans mon
Cœur."
À tous mes frères et
sœurs, je souhaite une heureuse année 2013,
qu’elle soit spirituellement plus grande que l’année 2012 et que les
projets missionnaires permettent de moissonner des épis mûrs, des
nouvelles âmes
prêtes à participer au changement
du monde.
Florian d'Aquitaine.
|
07jan13 138C62
Un grand merci, frère Michel de cette réponse [138C45], et de votre
invitation à "ouvrir dans Paris une autre mission".
Il se trouve que ce matin justement, en mission avec un frère, je lui
ai confié mon projet né ces jours-ci, non pas d'ouvrir un nouveau local
(ni Jésus ni Muhamad n'avaient pignon sur rue), mais, inspiré par votre
blog, par Frédéric Lenoir, par Gourhant, d'initier largement, notamment
par Web au départ, un dialogue sans a priori entre ceux que nous
pouvons rencontrer dans la rue, sur internet ou sur les ondes, et qui
admettent que religions et politique ont fait leur temps et qu'il faut
travailler en priorité le changement
intérieur, dialogue à visée pénitente
bien sûr.
Ce qui m'avait fait vous prêter une "habitude de travailler avec de
subordonnés qui ne discutent pas", c'est vos phrases "ce n'est
évidemment qu'avec les béni-oui-oui que je peux développer mes propres
projets. Tout cela est simple et tombe sous le sens.", phrases publiées
sur ce blog 17jul09 97C26. À l'époque, j'avais choisi de ne pas
répondre pour ne pas polémiquer, mais ça m'était resté en travers de la
gorge, car j'ai l'expérience inverse. Dans divers milieux j'ai souvent
tenté de développer mes projets avec des gens pas du tout béni-oui-oui,
parfois j'ai réussi, parfois échoué, parfois perdu un peu de temps,
mais j'ai cru comprendre que ce qui compte, ce n'est pas d'avoir fait
triompher mes projets, mais d'avoir inspiré une cohésion, au moins une
réflexion, d'avoir laissé un esprit, comme le chat d'Alice au pays des
merveilles laisse après lui son sourire.
Comment donc à ce jour vous situez-vous par rapport à ces deux phrases
de 2009, qui m'avaient "scandalisé" ?
Par ailleurs, je ne comprends pas comment vous pouvez utiliser la même
expression petit reste
pour "ceux qui vous suivent
inconditionnellement" et "ce petit
reste (qui) ne suit pas du tout
nécessairement."
Nous aurons l'occasion d'en reparler. Dans quelques semaines en effet
je publierai à destination des intéressés, dont vous-même, les trois ou
quatre pages détaillant mon projet.
François D. d'Ile-de-France
|
Réponse
:
Jésus et Muhammad n'avaient pas besoin de "pignon sur rue", Ils avaient
cependant des bases fixes, contrairement à ce que vous semblez penser.
Jésus vivait dans une Palestine qui avait tout au plus entre
60.000 et 80.000 habitants au total et en particulier dans une Galilée
qui avait quelque 10.000 habitants. Jésus avait pour base Génésareth,
sans
doute une localité de quelque 1.000 habitants, un gros village. Il
suffisait de demander: "Jésus" et n'importe qui vous disait où le
trouver. Jésus ne pouvait pas envoyer ses missions deux par deux à
travers le pays sans un point de formation et de ralliement.
Au temps de Muhammad la presqu'île arabique avait peut-être 100.000
habitants au total. La Mecque comptait environ 10.000 habitants et
Médine (Yatreb Rév
d'Arès 2/9), sa base stratégique après l'égire (on ne
mène pas pendant dix ans la mission et le djihad sans base de
formation, d'entrainement et de ralliement), avait tout au plus 3.000
habitants, probablement beaucoup moins. Il suffisait de demander
Muhammad, pas besoin d'adresse ou de pignon sur rue, n'importe qui vous
disait où le trouver.
C'étaient d'autres temps, d'autres mœurs.
Me concernant, il n'y a pas de différence entre le petit reste "qui me
suit
inconditionnellement" et "ce petit
reste (qui) ne me suit pas du tout
nécessairement." Ce sont exactement les mêmes.
Ils disent: "Frère Michel nous a recommmandé de faire ceci ou cela, il
faut le faire," ce sont des "béni-oui-oui", pour sûr. Seulement voilà,
ils le font ou ils ne le font pas. Généralement ils ne le font pas.
Donc la foi mise en moi et
l'intention de me suivre sont inconditionnelles, mais mes conseils ne sont
pas nécessairement appliqués.
Vous connaissez mal l'humanité, mon frère,
ou vous l'idéalisez. Pour ma part, je prends mes frères comme ils sont,
parce que je peux pas réussir ma mission autrement qu'avec réalisme et
en prenant les hommes tels quels.
Il y a quelque trois ans, avant la disparition de la mission de
Strasbourg, il y avait peut-être 1.000 bénis-oui-oui ou inconditionnels
(c'est synonyme) autour de moi, mais peut-être 10... disons 12...
allons, ne soyons pas mauvaise langue, disons 15 qui
faisaient tout et exactement ce que je conseillais de faire.
À présent, les gros problèmes de la mission ont mis un fil à plomb
(Rév d'Arès xx/10) dans la tête d'un certain nombre. Ils
sont maintenant quelque
200 (des optimistes disent 300)... mais ça progresse. C'est
évidemment très peu comparé aux milliers de ceux qui se disent pèlerins
d'Arès. Nous avons une base humaine déclarant sa foi dans La Révélation d'Arès
de quelque 30.000 en France (base qui frisa les 100.000 dans les années
80). La moitié d'entre eux m'écrivent régulièrement et les
autres
occasionnellement. Sur ces 30.000 comptez une base active de quelque
3.000 (qui pour la plupart font ce qu'ils veulent et je ne sais même
pas quoi en général). Le petit
reste quant
à lui, eh bien, ce sont les quelque 200 que je me hasarde
à chiffrer plus haut.
Pas de quoi être "scandalisé", mon frère. Vous pouvez dormir
tranquille. Les bénis-oui-oui ne sont qu'une poignée.
Libre à vous de créer une mission sans base physique, c'est-à-dire sans
adresse. Je ne sais pas comment vous ferez pour suivre les personnes
intéressées, mais bon ! vous avez sûrement un plan. Je peux
vous dire
qu'il n'est déjà pas facile de se faire entendre, seulement entendre,
mais que pour faire un pénitent
et
moisonneur
de pénitents,
un Pèlerin d'Arès actif, c'est beaucoup plus difficile: il faut des
années. À Nice après trois années
de mission très active, nous commençons seulement à avoir des frères
nouveaux qui savent maintenant de quoi ils parlent quand il s'agit de La Révélation d'Arès.
C'est impossible à réaliser sans d'une part le temps et la contance et
d'autre part le
lieu physique pour se retrouver, se réunir, parler, échanger..
Je crois comprendre que ce n'est pas le but que vous poursuivez. C'est
le but
que pour ma part je poursuis.
J'ai peut-être tort et vous avez peut-être raison, mais je vous aime
comme vous êtes, mon frère François.
J'espère que mon petit
reste demeurera après moi, de génération en génération,
pour former un conservatoire solide et constant de ce fut la façon du prophète de
comprendre et d'appliquer La
Révélation d'Arès. Peut-être les variantes de toutes
sortes qui naîtront de cette Parole d'Arès auront quand même besoin, de
temps en temps, de références et s'informeront auprès de ce
conservatoire de ce que furent la compréhension et la réalisation
basales du temps du prophète.
Ils en tiendront compte où n'en tiendront pas compte. Le petit reste n'a
rien d'autre que ce très modeste projet.
|
08jan13 138C63
Bonsoir Frère Michel, soyez encore là longtemps avec nous !
Que cette année 2013, malgré les turpitudes du monde, vous garde en
bonne santé.
Par vous, Dieu nous parle.
Je pense beaucoup à Céline et Philippe. Voici un poème pour notre sœur
dont l'absence à Bordeaux parmi nous est cruelle.
J'entends ton rire
J'entends ta voix
Ta vivacité
Et ta joie
Et quelle lucidité !
À l'Eau Forte*, au local,
J'aimais t'entendre parler
Tu me donnais du courage
Tu nous donnais aussi, à tous, ton humilité
Tu avais l'art de ne jamais te prendre au sérieux, Céline.
J'ai admiré tout au long de nos réunions, ta grande patience.
Le mal t'a atteint
Mais tu es toujours là parmi nous,
Il est impossible que tu n'existes plus
Je le sais, je le sens, je le crois
comme je crois en Dieu
Ce Dieu Qui frappe à notre porte
Ce Dieu Qui nous dérange
Et Qui, pourtant, est bien là Lui aussi.
Car nous savons si peu de chose....
Le mal ne t'a pas éteinte, Céline
Nous sommes reliés à toi et tu es parmi nous
En toute simplicité
Comme le Père Est en nous, si nous Le voulons bien
Et même si nous ne Le voulons pas.
J'aurais aimé te dire tout cela de vive voix
Bonne Année, Céline, ainsi qu'à tous mes frères et soeurs
Catherine R. du Lot
Nota*
: Nom du local de la mission de Bordeaux, à laquelle se
rattachent certains frères et sœurs du Lot. D'autres se rattachent à la
mission de Toulouse.
|
08jan13 138C64
Cette entrée, dédiée à notre soeur Céline, sonne comme une ode à la
Vie. Pour cela je la remercie !
La
mort est contre-nature, une anomalie (résultant du choix des hommes
depuis Adam), un changement d'état, "elle n'existe pas. Elle n'est
qu'absence et invisibilité" (138C15).
Par contre, ce qui importe, c'est d'œuvrer par la pénitence à son
propre salut,
à celui de l'humanité et à celui de toute l'Histoire.
Concernant Céline, vous écrivez: "Vous étiez à l’œuvre pour retrouver la Vie (Rév d’Arès
24/5), comme fait tout Pèlerin d’Arès, et vous continuerez
d’œuvrer pour retrouver
la Vie, parce que cette
Vie vous concerne autant là où vous êtes maintenant,
qu’elle nous concerne ici bas."
Pour moi, cette simple phrase donne "corps" à d'autres dimensions — les mondes tournent dans Ma Main
(Rév d'Arès vii/3) — et me permet de sentir que nous
sommes tous reliés, au-delà des mondes, par la moisson. Ce qui est
une force !
Je vous souhaite une belle année 2013 ainsi qu'à sœur Christiane.
Stéphanie C. d'Ile de France
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08jan13 138C65
D'abord, je salue Philippe, le mari de Céline décédée, qui semble être
une femme très regrettée par tous.
Il faut dire que vous êtes tous des gens très sympas.
J'ai lu et même et relu La
Révélation d'Arès il ny a pas très longtemps. J'ai
commencé voilà un an et demi peut-être.
Depuis ce moment je lis régulièrement votre blog, dont j'ai trouvé
l'URL au siège de votre mission niçoise.
Je
vous remercie pour vos eMails d'invitation à venir vous entendre — ou
réentendre — mais je ne suis pas encore revenu. J'habite dans la
montagne et puis quelque chose me tracasse dans La Révélation d'Arès,
c'est l'évocation des prophètes de la Bible Juive comme Abraham, Moïse, Élie (Rév d'Arès
Veillée 2) et Isaïe (Iyëchayë
Rév d'Arès xLii/14-22).
Je
crois aux apparitions dont vous parlez, mais je me demande si vous
n'avez pas été trompé par un golem que vous ont envoyé des cabalistes
juifs (ils sont magiciens) sous les traits de Jésus ou d'un crucifié
quelconque approchant pour, d'une part, vous éloigner de la foi en
Jésus Fils de Dieu, deuxième personne de la Trinité, d'autre part tout
ramener à la Bible Juive.
En fait, au sens strict, les Pèlerins
d'Arès sont des juifs et votre place devrait être à la synagogue si les
Juifs n'étaient pas assez bêtes pour ne considérer des leurs que ceux
d'origine juive attestée, circoncis, appliquant la loi de Moïse.
Pour
moi Jésus a complètement rejeté la Bible Juive et est le prophète du
vrai Dieu de miséricorde et de bonté que le faux Dieu des Hébreux,
méchant, revenchard et juge affreux et assassin, avait éclipsé pendant
des siècles et qu'on retrouve d'ailleurs plus ou moins dans le Coran,
qui n'est ni plus ni moins qu'un livre juif, si on y regarde de près.
Il y a quand même des points de doute dans La Révélation d'Arès,
qui parle notamment du Père
trop aimant (Rév d'Arès 12/7), mais je me demande si ces
mots n'ont pas un sens de moquerie ou de dénigrement.
En
tout cas, je vous trouve très sympas, très sincères, et je suis
d'accord que l'église est complètement en dehors de la réalité avec ses
superstitions
et ses princes du culte
et d'ailleurs clairement en voie de disparition. Je suis d'accord avec
Jésus qui n'est pas Dieu comme le dit l'église, mais qui a rejeté la
Bible Juive, qu'on apppelle Ancien Testament.
Encore toute ma sympathie à votre frère Philippe pour son veuvage.
Je reviendrai discuter avec vous, parce que, quand même, vous m'avez
ébranlée.
Agnès de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
Ce que vous pensez ne ressort ni des Évangiles Palestiniens ni de La Révélation d'Arès
et, de toute façon, ce n'est pas nouveau.
Jésus,
selon vous, aurait rejeté complètement l'Ancien Testament et se serait
manifesté comme le prophète entièrement nouveau du vrai "Dieu de
miséricorde et de bonté", non rattaché à la lignée des faux prophètes
juifs parlant au nom d'un faux Dieu méchant et tyrannique. C'était
l'idée maîtresse de la doctrine de Marcion, philologue et théologien
chrétien très ancien: né vers 85 et mort en 160.
Marcion fut
rejeté comme hérétique, mais ce n'est pas une secte qu'il fonda ; il
fonda une véritable église. Sa doctrine du rejet total de l'Ancien
Testament, qu'il avait basée sur des épîtres de Paul — notamment Galates et Romains —, que
rejette La Révélation
d'Arès (16/12, 35/12),
eut un retentissement considérable dans l'antiquité chrétienne et, vers
400, on notait encore l'existence d'églises marcionites à Rome, en
Égypte, en Palestine, en Syrie, en Arabie et à Chypre.
Marcion
n'eut pas toujours tort, loin de là, quand il souligna les différences
et contradictions existant entre la prédication de Jésus et l'Ancien
Testament.
Nietzsche, 18 siècles plus tard, quoiqu'antichrétien et
mécréant, n'aurait pas tort non plus en dénonçant comme Marcion (je
cite Nietzsche de mémoire) "la folle volonté des théologiens chrétiens
d'enlever l'Ancien Testament aux Juifs et d'affirmer qu'il ne contenait
que des doctrines chrétiennes et que les chrétiens étaient le vrai
peuple d'Israël." En prétendant par exemple que, quand Isaïe dit: La jeune femme est
enceinte, elle va enfanter un fils qu'elle nommera Emmanuel (Isaïe
7/14),
il s'agirait de Marie et de Jésus, les théologiens chrétiens
commettaient un abus manifeste car enfin ! Emmanuel n'est pas Jésus et
sa mère n'est pas nommée.
Non, Jésus n'était pas annoncé par
l'Ancien Testament. Quand les théologiens chrétiens s'émerveillent que
le prophète Michée cite Bethléem
en disant: C'est de toi
que sort pour moi celui qui doit gouverner Israël (Michée 5/1) ils
abusent réellement en prétendant que c'est la prophétie de la naissance
de Jésus.
Mais,
par contre, la continuité de l'esprit prophétique vétéro-testamentaire,
qui avait tempêté sans cesse contre la religion juive, ses prêtres, ses
sacrifices, etc., était parfaitement claire dans l'enseignement de
Jésus qui ne disait pas qu'il était venu remplacer l'Ancien Testament,
mais le parfaire
ou l'accomplir
(Matthieu 5/17).
N'oubliez pas que l'Ancien Testament est rempli de livres d'hommes que
le Père demande d'écarter
(Rév d'Arès 16/12, 35/12).
N'oubliez pas non plus que le Père est hors du temps, mais
que l'homme est dans le
temps (Rév d'Arès 12/6) et que les esclaves incultes et
brutaux auxquels le Créateur se manifesta par Moïse allaient évoluer
avec le temps
et que les préceptes barbares trouvés dans la loi de Moïse n'auraient
déjà plus de nécessité au temps de Jésus. Ils ont encore moins de
nécessité en nos temps modernes et La
Révélation d'Arès annonce une simplification et une
évolution considérables en réduisant la Voie du salut à la pénitence, ce qui
était déjà très simplement la Voie
indiquée à Abraham.
La
Révélation d'Arès
dénonce, évidemment, d'autres dangers modernes menaçant la vie
spirituelle de l'homme: la technologie envahissante, l'argent-roi, la
science tromphante devenue nouveau dieu, les pouvoirs politiques plus
forts que jamais, etc. qui n'existaient pas aux temps bibliques.
J'abrège pour répéter que vous vous trompez:
Il n'y eut pas de rejet de la Bible Juive par Jésus et il n'y en a pas
davantage par La
Révélation d'Arès. Par contre, il y a dans celle-ci une
invitation à bien voir l'évolution de la compréhension humaine et à
simplifier par la pénitence
la vertu
salvatrice en sortant des complications théologiques, d'odeur encore
païenne, qu'on trouve dans le christianisme traditionnel des églises.
C'est le christianisme simple du Sermon
sur la Montagne qu'il faut accomplir.
Si
vous souhaitez me rencontrer en février à Nice, adressez-moi un eMail
en réponse à l'invitation que vous allez recevoir bientôt. S'il le
faut, je m'arrangerai pour vous voir la veille de ma conférence
publique.
|
08jan13 138C66
Juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2),
Merci
pour ce blog de bonne année et votre témoignage sur la sœur Céline, qui
nous rappelle encore que nous sommes soutenus par les forces des défunts et que nous
travaillons à la pénitence
et à la moisson
en parallèle.
Merci à sœur Christiane pour cette photo, car je n’avais plus la
mémoire du visage de sœur Céline.
Merci à Philippe, son époux, pour son témoignage personnel de pèlerin
et le testament de son épouse.
Merci encore à Sylvaine pour l'index des mots de La Révélation d'Arès .
Merveilleuse
année 2013 à chacun et à notre Père aussi. Laissez-Le embarquer dans
les bateaux de vos vies et vous aider à faire cesser les vents des
tempêtes que vous affrontez.
Ayez confiance en Lui comme Jésus lorsqu’il monta dans la barque: Rassurez-vous, n’ayez pas peur,
c’est moi… Aussitôt, Jésus monta dans la barque et le vent cessa
(Matthieu 14/22-32).
Sophie RG de Lorraine
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08jan13 138C67
Je viens de lire ce que l'époux veuf de Céline morte récemment a tiré
des carnets de sa femme [138C15].
Il y a un bon petit moment que je lis votre blog et je peux dire que,
si on y regarde bien, ce que Céline a écrit dans ses carnets, c'est ce
que vous dites vous-même depuis le début de ce blog et sans doute
depuis bien avant (je n'ai encore rien lu de vous d'imprimé), parce
qu'il y a quand même 39 ans que vous enseignez. Céline
était donc votre bon élève et je comprends que vous marquiez d'un signe
particulier d'affection en deuil la morrt de votre sœur de foi.
J'ai découvert votre blog d'après une note reçue d'un de vos
missionnaires: freesoulblog.net. J'ai aussitôt trouvé ce blog très bien
fait, on s'y repère facilement, la langue y est soignée, les citations
sont standardisées et répétées avec soin de sorte qu'on n'a pas besoin
de suivre, mais qu'on peut parcourir, lire au hasard, on les trouve
toujours.
Mais surtout, sans vous flatter, vous nous offrez une sorte de délice
de littérature dans vos entrées et dans vos réponses et on sent bien à
une certaine unité de style que vous réécrivez certains passages des
commentaires pour qu'ils soient bien clairs.
Vous n'êtes peut-être pas un perfectionniste (au sens général, pas au
sens religieux), mais vous êtes sûrement quelqu'un qui veille à ce
qu'on se souvienne de ce qui est produit ici, aussi bien les entrées,
les commentaires et les réponses qui sont pour certaines des morceaux
choisis !
Vous êtes une mine. Agréable à lire, pensée claire, culture de haut
niveau.
C'est une littérature que l'on n'hésite à noter et qu'on ressort
éventuellement dans les conversations.
Je vous souhaite de rester parmi nous longtemps et une très bonne année
2013 notamment.
Matteo G. des Corbières
|
Réponse
:
Ce que vous me dites est très flatteur. J'en suis confus.
Mais vous dites littérature ? Non, je ne crois pas du tout que ce blog
soit une littérature.
Je m'efforce
seulement d'y être clair pour expliquer des choses que les hommes
modernes n'arrivent pas à comprendre sur des sujets qu'ils considèrent
abstraits ou compliqués, alors qu'ils sont pour moi concrets et simples.
Je
"me décarcasse", tout bêtement, comme dirait Ducroc (marchand de
condiments et herbes de cuisine), pour faire passer l'abstrait au
concret dans les cerveaux-marmites de mes frères et sœurs, où mijote
leur foi.
Le littérature est un plaisir, un passe-temps: poésie,
romans, essais, etc. Ce n'est pas mon souci. J'essaie de donner à mes
écrits la force d'une autre Vérité et d'une autre action sur le monde
pour changer la vie
et changer le monde.
La
littérature se tient en général loin du savoir ordinaire en
transformant celui-ci par l'imagination, le style, l'esthétique, etc.
Bref, c'est un art. Moi, je me ramène à un savoir de base, à une Vérité
qui me paraît, depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès,
la conduite très simple à suivre pour trouver le salut personnel
et donner au monde un
Salut général.
Ce
qui vous paraît littéraire, ce sont seulement mes efforts pour faire
comprendre cette simplicité à des cerveaux auxquels la culture donne
encore aujourd'hui le goût des complications. Si je relis Platon, je
sui tenté de dire: Pourquoi tant de pages pour dire quelque chose de
simple? Mais aussi bizarre que cela paraisse, je suis bien obligé
d'admettre que la simplicité prend beaucoup de temps pour être bien
expliquée.
Nos âmes,
quand elles existent, c'est-à-dire quand nous sommes bons — c'était le
cas évident de Céline pour tous ceux qui la connaissaient — ne sont
plus depuis longtemps visibles et brillantes, mais des mystères, des
objets de doute ou de spéculation. Tout comme la mort est devenue un
mystère pour les pécheurs
que
nous sommes — De là la tentation qui s'étend de se considérer aussi
néant qu'un cafard écrasé une fois que notre cœur s'arrête et pour
sortir de là avec quelque chance d'^tre entendu, il en faut des mots et
des mots.
Opacité et invisibilité forcent les hommes à "raisonner"
et à ne croire que ce qu'ils voient: pourrissement de la chair dans des
boîtes sous des pierres tombales, apparente inévitabilité du mal, de la
méchanceté, de la cruauté des hommes et de la vie. Redonner aux hommes
une transparence intérieure, leur permettre de retrouver autre chose de
très léger mais de très vrai hors de leur épaisseur charnelle, leur
identité avec le Tout Autre
(Genèse 1/26-27), n'est pas facile.
Oui,
il faut beaucoup de mots (d'où l'illusion de littérature) pour
bâtir le pont qui va de la vérité rationaliste à la Vérité que l'homme
a cachée derrière le péché.
Et cela au-delà des contes de fée des religions et... des philosophies,
curieusement plus vraisemblables pour beaucoup que la Vérité toute
simple qu'apporte la Parole d'Arès.
Pourquoi, au fait, vous intéressez-vous tant à mon blog et n'êtes-vous
pas Pèlerin d'Arès ?
Qu'est-ce
que vous pouvez bien "ressortir éventuellement dans les conversations"
qui soit tiré de mon blog et qui ne mène pas vos interlocuteurs à la
lecture de La
Révélation d'Arès ?
Mais peut-être que vous les menez ainsi à
cette magnifique Parole du Père ?
Puisque
vous êtes des Corbières, vous n'êtes pas très loin de Toulouse. Passez
un jour rue des Pènitents Gris pour en parler avec Marie-Odile ou Rémy.
|
09jan13 138C68
Céline, Philippe,
[Fabrice :] Je ne t'ai pas beaucoup côtoyée, mais je garde de toi un
souvenir évocateur de simplicité, de mesure et de bonté.
Il y a de cela quelques années, Yaël et moi avions passé une soirée en
ta compagnie et celle de Philippe, chez vous. Vous étiez tous deux en
verve ce soir là. Quel enseignement nous avons reçu, quelle Vie nous avez vous
transmise.
Je pourrais encore vous citer. Nos échanges sont restés gravés dans ma
mémoire. Beaucoup de vos réflexions et retransmissions de cette époque
sont encore un phare pour ma mission et une lumière pour notre couple.
Tout comme Mikal
je crois moi aussi, Céline, que tu montes
dans la Lumière (Rév d’Arès 38/5).
J'ai un peu honte de le dire, mais je me sens tout petit à côté de la pénitente que tu
es. Pas besoin de te connaître beaucoup pour voir la bonté qui
t'habite. Je prend exemple sur toi et déjà par le souvenir de ta vie
terrestre et surement plus encore depuis ton présent séjour sache que
tu nous aides.
Je sais que tu tiens le coup. Ceci dit, sache que Yaël et moi t'aimons
et que nous ne sommes pas les seuls comme tu peux le voir sur le blog.
Quand le Jour (Rév
d’Arès 31/8, 33/29) viendra, vous pourrez dire Céline et
toi Philippe que vous n'avez pas chômé.
[Yaël :] Le mal (Rév
d’Arès 39/3) se répercute comme le ricochet d’un galet
lancé sur l’eau au-delà des âges, du temps.
Alors le Bien (Rév
d’Arès xxxiii/11), la beauté (Rév d’Arès 12/3) elle
aussi rejaillissent, illuminent le lointain comme le présent et se
porte au-delà des frontières du temps et de l’espace.
Céline est un luminaire
d’or (Rév d’Arès 12/13) qui projette sans fracas mais avec
une force profonde sa beauté au delà du temps et des âges et atténue,
ralentit la poussière afar (xxxii/10) qui pleut comme des caillots.
Le mal
nous sépare sur cette terre mais nous nous retrouverons un Jour grâce au
labeur des héros qui
quittent la fête des hères (xxxv/5) comme l’a fait Céline
et comme tu le fais, Philippe.
Je suis émue car au-delà de la tristesse de son départ, j’y vois la
beauté de sa Vie qui jusqu’au bout sur cette terre n’a cessé de
témoigner que la Beauté
est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3), la Force (37/3) d’une pénitente dont la douceur (25/9) et l’humilité (34/1)
me font songer à la symbolique Marie (cf. entrée 137 du blog).
Je suis émue, car j’aurais aimé être près de vous le jour de ses funérailles (33/18-19-36)
mais je n’ai su que trop tardivement, par le blog, le départ de notre
chère sœur Céline.
Je me souviens de votre atelier et enseignement sur les épousailles (33/21)
à Strasbourg. Il me semble que c’était il y a 6 ans. Je suis émue en y
repensant, car je me rappelle de la vie qui émanait de votre couple. Ce
qui m’avaitle plus frappé, c’était cette liberté (10/10) que
vous vous faisiez l’un à l’autre [?]. Cet espace rempli d’amour (32/3), de pénitence
(16/17, 30/11). Aucune critique, aucun reproche, beaucoup
d’écoute.
Chacun témoignant à sa manière. Toi, Philippe, avec beaucoup d’emphase,
d’humour, de joie, parfois,crûment, Céline avec douceur, délicatesse,
retenue. J’y ressentais beaucoup d’amour, celui justement des époux dont parle La Révélation d’Arès.
Celui qui rassemble les trois amours, dont le plus important, l’amour
évangélique, est celui qui nous relie au Tout-Autre et à tous les
autres.
Deux mondes, deux natures différentes reliées par le pont d’un amour
construit par la pénitence.
Oui, Philippe, votre Amour brillait et brille toujours au-delà des âges
par les fruits qu’il a fait et fait encore germer dans les cœurs de
certains dont je suis, tout comme Fabrice mon époux.
Je me relie à Céline qui vit toujours pour trouver au fond de moi cette
Force
tranquille mais constante, qui à l’image de l’Eau du Créateur érode la
roche du péché.
Soyons confiants, sourds
et obstinés, comme Céline, comme les vagues de la mer, comme les
vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, nous battrons
le péché (Rév d'Arès 28/12) !
Je te souhaite Philippe, Céline qui vit au-delà du temps à présent,
frère Michel, sœur Christiane, chers frères et sœurs une bonne et
heureuse nouvelle année remplie de beauté comme Céline.
Je vous aime mon frère Philippe, je vous aime ma sœur Céline.
Fabrice et Yaël d'Alsace
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09jan13 138C69
Je n'ai pas connu Céline, mais je m'associe à tous ceux qui
l'appréciaient pour espérer qu'elle ait une vie lumineuse de "l'autre
côté"...
Il y a des vivants plus morts que les morts et des morts plus vivants
que les vivants.
L'enveloppe charnelle que nous connaissons n'est qu'un réceptacle. Il
changera aussi... de manière naturelle, comme toute chose !
Que cette nouvelle année soit donc porteuse de cette promesse faite par
le Créateur, pour chaque être humain sans exception, de passer des
ténèbres pour certains ou de l'aube pour d'autres, à la Lumière de Son
Séjour qui ne connait point de limites.
L'homme s'est rapetissé à ces propres certitudes étriquées, à sa
"bien-pensance", à son petit point de vue et au champ apparemment
sécurisant de son "petit confort", le plus souvent pour de simples
jouissances matérielles limitées dans le temps et l'espace.
L'homme peut être bien plus que celà, une image et ressemblance
de ce
qu'est le Tout, une partie du principe de Vie qui se recrée
sans
cesse.
Mais l'homme n'est maître ni de la terre, ni de la Vie, il n'est que
l'hôte de la terre et le récepteur de la Vie, et la majeure
partie
de l'humanité croule maintenant sous le poids, sous le fardeau de cette
erreur, devenu maintenant bien trop lourd pour elle.
Puisse la Parole libérer la femme et l'homme de l'erreur !
Olivier G
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09jan13 138C70
Je viens de lire avec attention cette page et, en dehors des hommages
rendus à la sœur Céline qui semble avoir été très appréciée et qui fait
d'ailleurs l'objet de cette entrée 138, je retiens quelques désaccords
de ton, voire de foi, avec vous et, par exemple, François d'Ile de
France (138C45 et 138C60) et Agnès de Provence-Côte d'Azur (138C65).
François comme Agnès, chacun à sa manière, opèrent une rupture avec le
passé ou l'existant. Agnès ne veut pas entendre parler de l'Ancien
Testament, qu'elle estime consacré à un Dieu "cruel et revanchard"
autre que le Dieu "de bonté" dont parlait Jésus. François,
lui,ne veut pas entendre parler de pouvoir ou d'autorité comme un
p.d.g. ou plutôt un archevêque. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi il
vous soupçonne d'autoritarisme, quand vous donnez amplement
l'impression du contraire dans votre blog. Il vous connaît probablement
autrement que comme auteur de blog. Agnès se comporte à la manière de
Marcion, à qui vous la comparez, et François se comporte en homme libre
d'appliquer La
Révélation d'Arès à la manière de "Frédéric Lenoir et
Gourhant" (je pense qu'il s'agit d'Alain Gourhant, le psychothérapeute)
et non à la vôtre qui est, je suppose, votre mission actuelle.
Vous êtes donc un homme contesté dans votre famille spirituelle même.
J'ai noté dans tout le blog un nombre assez notable de contestaires
parmi les disciples de La
Révélation d'Arès.
Les publier vous fait honneur. Cela fait aussi de vous quelqu'un de
très
intéressant (Je visite beaucoup de sites religieux; aucun ne fait à la
contestation la place que vous lui faites).
Vous montrez que vous
considérez le spectre inspiratoire de La Révélation d'Arès
comme très large pourvu que l'homme devienne bon, aimant, pardonnant,
libérant, etc., ce que vous appelez pénitent. Vous
renouez ainsi avec de très grands hommes comme Bouddha ou Jésus,
d'immenses libérateurs, dont on se demande comment leurs enseignements
émancipateurs ont pu se rétrécir aux dimensons étriquées et formalistes
de religions comme le bouddhisme tantrique tibétain et l'église
catholique.
C'est sans doute cette dérive religieuse que craint François D. mais je
ne vois
rien dans ce blog qui justifie sa peur. D'ailleurs, vous rappelez que
vous
vous consacrez au petit
reste seulement par impossibilité pratique de vous
consacrer à un spectre inspiratoire de large étendue et pour installer
un "conservatoire" de votre enseignement
prophétique. Rien de dogmatique là-dedans. En plus d'un grand
inspiré vous êtes un homme raisonnable. De quoi se plaint-on ?
Je pense qu'on se plaint que vous ne vous sentiez pas assez libéré, pas
assez séparé du religieux.
On
se plaint que vous vous ralliiez à la ligné des prophètes qui, après
tout, n'étaient que des correcteurs ou des réformateurs, mais non des
innovateurs radicaux. Tous les prophètes, Jésus compris, ont accepté la
religion qui avait cours à leur époque dans les grandes lignes. Ils
s'attaquaient aux vices et aux routines vétilleuses que ces religions
avaient engendrés et cherchaient à les faire évoluer idéalement.
On
sent la même chose chez vous. Vous n'êtes ni catholique, ni orthodoxe,
ni protestant, ni musulman, ni bouddhiste, mais vous ne manifestez pas
d'hostilité à ces religions. Vous êtes passé au-delà d'elles et vous
essayez de les tirer sous la Lumière
de l'Amour,
essentiel à vos yeux. Comme vous dites: "Ce n'est pas ce que vous
croyez qui vous justifie, mais ce que vous faites de bien et bon."
Je pense que Céline était quelqu'un qui avait très bien compris cela et
qui savait le faire comprendre.
Je
suis un vieil homme comme vous, frère Michel, et je vous dis merci de
m'avoir permis, dans mes vieux jours, de trouver une paix spirituelle
heureuse après une vie de recherches insatisfaisantes. En vous j'ai
trouvé une raison d'espérer en paix.
Brice de L.P.
|
Réponse
:
Je pense que les contestations et
les choix qui en résultent ont pour origine l'idée qu'il y a une unité
dans les textes spirituels et chacun part à la recherche de cette unité
et s'en fait une idée, mais c'est toujours une idée artificielle, parce
qu'il n'existe pas d'unité dans les Écritures: Bible, Coran, Veda,
Sutras, etc.
Pour Agnès l'unité logique autour de Jésus ne peut être que le Nouveau
Testament; elle rejette l'Ancien.
Pour
François l'unité logique est dans une totale liberté d'interprétation
et d'action et il rejette tout ce qui n'y ressemble pas. Or, je le
répète, il y certes une Unité
derrière toutes les Écritures, mais elle reste devinée, elle n'est pas
accessible au cerveau humain. Pour le cerveau humain la quête de cette
unité est impossible.
Il faut tout accepter et se dire que les
contradictions sont inévitables dans tout ce qui est passé par le
temps, l'Histoire et la main de l'homme.
Seule aujourd'hui La
Révélation d'Arès est
exempte de toute contamination humaine. Toutefois, je fus contraint d'y
ajouter des annotations et des commentaires à partir de 1978, quand je
vis avec angoisse que la variété des interprétations débordait de
l'inévitable variété des sensibilités humaines et touchait au délire de
gloses
innombrables et illimitées.
Par
là même j'ai apporté quelque chose qui casse l'unité, je l'admets, mais
j'admets aussi que sans mes annotations la Parole d'Arès, dans l'état
actuel des choses, n'est plus qu'un brouillard où s'agitent
les
ombres d'interprétateurs sans limites et toutes les folles du logis. À
ce mal que je crois très périlleux j'ai opposé un moindre mal.
Si,
dans ses différentes éditions, j'ai ajouté mes annotations et
commentaires, ce n'est pas dans le but d'établir une doctrine, mais
seulement pour faciliter la compréhension de la Parole. Je n'ai jamais
déclaré perdus ceux qui ne sont pas d'accord avec elles.
François
se propose, si j'ai compris son intention, de lancer un mouvement de
réarmement spirituel général à la manière apparemmet émancipatrice et
vulgarisatrice de Frédéric Lenoir (je ne sais pas qui est Gerhant),
mais il sera alors obligé de faire comme Frédéric Lenoir de la
théologie et de la philosophie. Il verra qu'il est impossible à un seul
cerveau humain d'atteindre à l'Unité
transcendante derrière toute la Parole sous toutes ses formes et que
l'homme est obligé, s'il enseigne, s'il propage, de définir, de donner
des idées, d'esquisser des catégories, de citer des références. Il
tombera dans une mission peut-être pire que la nôtre actuelle qui se
borne à dire: "Faites
pénitence et vous changerez
de vie et vous changerez
le monde!"
Mais l'absence d'unité, parce que l'unité est impossible, ne signifie
pas absence de liens.
L'Ancien
Testament manifeste la religion des Hébreux devenus des Juifs et doit
être lue en conséquence. C'est une erreur grotesque que de le
considérer comme une littérature préchrétienne, comme le firent nombre
de théologiens chrétiens.
Cependant, Agnès a tort de rejeter
l'Ancien Testament pour autant, parce qu'il y a entre lui et le Nouveau
Testament un lien évident et indéfectible, un lien à travers des tas de
contradictions, mais l'homme ne peut pas faire mieux. Notamment,
L'Éternel ou Yahwé ne se comporte pas comme le Père, la conception du
messie ou du royaume de Dieu pour Jésus n'a rien à voir avec la
conception qu'en avaient les prophètes hébreux. Il faut tout prendre.
Il faut tout prendre par impossibilité de tout comprendre. J'utilise
depuis longtemps l'image suivante: "Vous ne comprendrez jamais tout,
comme le jeune enfant de trois ou quatre ans ne comprend pas tout ce
que lui disent ses parents, mais il les écoute et leur fait confiance."
Merci pour ce beau commentaire, mon frère Brice.
|
11jan13 138C71
Je vous ai adressé un commentaire le 8 janvier mais il n'a pas dû vous
plaire parce qu'il n'apparaît pas dans le blog.
Ceux qui vous reprochent de faire un tri dans les commentaires n'ont
pas tort. Vous êtes un faux juste, un faux jeton comme tous qui parlent
d'amour et de pardon, mais qui parlent surtout pour eux.
Dans mon commentaire je vous disais que j'étais voltairien.
Dieu je veux bien, mais les religions et les religieux, non!
C'est ce que je croyais voir dans votre blog: la foi sans religion,
mais votre attitude partiale, trieuse du "bon et du mauvais" selon que
ça vous arrenge ou pas, m'oblige à dire: Ce Michel Potay est comme les
autres.
Je ne vous souhaite une bonne année 2013! Je souhaite l'échec total de
votre mission...
pour le bien public.
Jean-Marc O.
|
Réponse
:
Le commentaire que vous m'avez adressé le 8 janvier ne me plaisait pas,
en effet, mais ce n'est pas pour cela que je ne l'ai pas affiché. C'est
parce que je suis actuellement pris par l'abondant courrier de Nouvel
An et que je ne peux consacrer à mon blog qu'un temps très limité. Je
dois notamment éviter d'afficher les commentaires qui demandent des
réponses que je n'ai pas le temps de rédiger.
De toute façon, comme je le signale régulièrement, je ne peux pas
publier tous les commentaires que je reçois afin de ne pas faire de la
page de commentaire un espace devenant illisible par débordement. J'ai
conscience que le temps des lecteurs est aussi limité et qu'ils ne
peuvent pas tout lire avec attention. S'il faut lire en diagonale ou
seulement parcourir des yeux, mon blog perd son intérêt. J'élimine donc
notamment, mais toujours avec regret, beaucoup de commentaires qui ne
sont que des variantes les uns des autres. Je choisis un peu
arbitrairement ceux que je poste, je l'admets, mais comment pourrais-je
faire autrement ?
Notamment, la disparition de notre sœur Céline a suscité un grand
nombre de messages de sympathie, dont je n'ai posté que quelques uns.
J'en remercie du fond du cœur tous ceux qui me les ont adressés.
J'ai également évité de poster un grand nombre de commentaires qui ne
font qu'apporter des vœux de bonne année.
Je profite de cette réponse pour en remercier tous les commantateurs et
leur adresse en retour mes bons vœux.
Quant aux commentaires contestataires comme le vôtre, certains sont
très intéressants — notamment le vôtre qui s'étend sur Voltaire et sa
"Bible Enfin Expliquée" — , mais ils appellent des réponses qui
demandent réflexion et parfois recherches, auxquelles je n'ai pas
actuellement de temps à consacrer.
Ceci dit, je note que vous ne me souhaitez pas la bonne année pour ma
mission et, vu vos dispositions hostiles, je comprends et j'en fais de
même pour vous: Je vous souhaite l'échec total de votre hostilité à La Révélation d'Arès.
Mais je vous souhaite à vous-même santé et bonheur en 2013.
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11jan13 138C72
Je pense aussi à tous ceux qui nous ont quittés.
Il y a des forces invisibles mais bien présentes dans mon cœur quand je
me souviens de leur qualité d'être.
L'article "Beauté" ("Le Pèlerin d'Arès 1991-1992) finit comme
ça: " la Beauté
vient sur l'humilité, réalisme... loin de la beauté qui
charme..."
Comme Yaël, je me souviens aussi d'un atelier, mais c'était à Paris,
sur les Épousailles
par Céline et Philippe? [C'était] comme un projet de retransmission des
propos du prophète
et de la Parole du Père ici et là, mais empli de plein de petits
détails du quotidien, de réalisme et d'efforts pour s'emplir l'un
l'autre face aux problèmes et [parlant de] la force disponible de les
dépasser. Je me souviens de l'humour, parce qu'il émanait et émane
quelque chose de Philippe, et de sa femme très compréhensive, la
patience et la force de l'amour de tout partager.
De tout cœur mes pensées sont avec Philippe et Céline et à notre force
de vie à tous, engagés dans
les Pas (2/12) du Père et de son prophète
Mikal.
Plein d'espérance pour 2013 sur la route de la
grandeur d'âme
dont chacun peut encore et encore ouvrir les vannes au
fond de lui.
Verarès d'Île de France
|
11jan13 138C73
Je te redis: "Bonne année !" mais comme l'an dernier je viens te
poser la même question.
Ce grand message de Céline nous parle de la bonté, de l'amour, de cette
femme qui a réussi à nous montrer à nous transmettre la grandeur d'un
Pèlerin d'Arès. Il nous parle aussi du passage de l'autre côté du
voile, de la mort, qui entraîne dans "le bonheur des hommes de cœur"
ceux qui ont vécu avec l'intelligence de cœur en vrais hommes pénitents.
Dans La Révélation
d'Arès, Dieu nous a dit plusieurs fois qu'il était partout
dans l'univers. L'endroit qui me parle le plus sur la terre c'est toute
la beauté de la nature. L'homme est au centre de cette nature. Dieu est
dans le cœur de tous les hommes, c'est ce que tu nous dis dans ce
message de Cécile. Quand on prend le temps d'observer, de protéger et
d'admirer la nature on voit que Dieu est là.
Dans plusieurs endroits du monde, les hommes respectent la nature. La
nature est belle. Mais dans les pays occidentaux la nature n'est pas
respectée. Elle est souillée, polluée, poussée au bout de ses forces.
Les hommes ne voient pas sa beauté, ne voient pas la grandeur, et le
bien qu'elle nous apporte. Ils ne voient pas la Grandeur de Dieu et
son message d'Amour.
L'exemple le plus parlant, ce sont les abeilles que les hommes ont
voulu faire travailler toute l'année. Mais ces précieux insectes ont
été anéantis rapidement.
Comme l'an dernier, je te dis que la nature nous parle, sa floraison du
printemps comme l'an dernier commence dès le mois de janvier. La nature
n'a pas eu le temps de se reposer et de reprendre ses forces, de
ressourcer son énergie.
Demande-t-on aux hommes de travailler jour et nuit ?
Cela s'appelle le réchauffement climatique. Tu me disais l'an dernier:
"Il est évident qu'il y a des hivers sibériens et des hiver
sub-tropicaux ; c'est la vie de la nature et son va-et-vient."
Cette année ici en Bretagne les géraniums, les roses, eux sont toujours
en fleur depuis le printemps dernier. Les rhododendrons, les jonquilles
sont de nouveau en fleur. Les bourgeons des arbres sont déjà bien
ouverts. Que va-t-il se passer si la période froide de l'hiver arrive
au mois de février, comme tous les ans ?
La nature va-t-elle se
dérégler au printemps, ne donnant pas de fruits, et en étant
complètement perturbée. Les hommes ne respectent pas la grandeur de
Dieu et tout se qu'il fait pour nous. Dieu va-t il mettre fin à ce
monde occidental qui se moque de Lui ? Ou iront ces hommes qui
n'ont
pas vécu ce message de Bonté
et d'Amour
Ce monde rempli de richesses inutiles va t-il prendre fin ? Un
de mes
voisins quelque temps avant de partir l'autre côté du voile m'avait dit
un jour: "Les gens ont des superbes maisons et autres richesses, mais
une
chose est sûre, ils ne les emporteront pas au paradis."
Par contre, je
reprends un commentaire d'un frère qui nous rappelle dans ce blog:
"Céline disait: "Qu’est-ce qui se vit et
qui n’a pas de limite? C'est l'amour, la paix , le pardon, le partage,
le souci de l’autre, la joie, le bonheur."
Alors que va-t-il se passer
?
Un Alain de Bretagne
|
Réponse
:
Votre commentaire exprime beaucoup plus que l'inquiétude, le
catastrophisme.
Il
n'y a pas, à mon avis, de place pour le catastrophisme dans le monde
actuel. Je voyage en voiture toute l'année et à travers les vitres de
mes portières j'admire notre magnifique nature. Votre catastrophime est
celui des écologistes qui fabriquent le catastrophisme nécessaire à
leur fond de commerce politique et lui donnent un écho énorme.
Je
peux vous assurer que, quand pour la mission je traverse en voiture
l'Auvergne, l'Aquitaine, les Alpes, les Pyrénées, etc. je n'ai sous les
yeux qu'une magnifique nature avec des vaches et des moutons qui
paissent, avec de superbes champs de blé et de tournesol et, l'hiver,
cette belle nature se repose: les champs sont bien labourés et hersés,
les arbres sont sans feuilles mais les bourgeons se montrent, les
montagnes sont couvertes d'une neige magnifique, etc. Ne tombez pas
dans les travers écologiques catastrophistes. Regardez les catalogues
des agences de voyage et vous verrez dans les Antilles, en Indonésie,
en Thaïlande, etc., des paysages magnifiques. Oui, comme vous dites, la
nature est belle et, s'il y a ici et là quelques milliers de mètres
carrés pollués: les décharges publiques, les carreaux de mine, les
aciéries, etc., ce sont des espaces, minuscules par rapport à la Terre
entière, qui apportent surtout des revenus aux cinéastes de
documentaires et aux présentateurs d'émissions-catastrophes à la
télévision, mais ne vous laissez pas prendre au piège de ces
"attrapeurs d'yeux" comme je les appelle parfois.
Le réchauffement
climatique? Mais la Terre n'arrête de varier en climats depuis des
millénaires et notamment le réchauffement est normal depuis la fin de
la dernière glaciation. On a trouvé sous la surface de la mer
non loin de Marseille des grottes avec des restes de vie
humaine
troglodytiques, qui montre que la mer ne cesse pas de monter, parce que
la Terre ne cesse pas de se réchauffer. Il y a aussi d'autres raisons
scientifiques aux changements climatiques. Lisez "L'Imposture
Climatique" de Claude Allègre.
Par contre, je vois pour la Terre une grande inquiétude et cette
inquiétude, c'est celle même du Créateur: le péché.
Voilà la grande pollution, voila le grand risque ! C'est le sujet de La Révélation d'Arès.
Demandez-moi
plutôt ce qui va se passer quand de plus en plus d'hommes trouveront le
mal comme la normale et s'y résoudront définitivement. Croyez-moi ! Le
mal ou péché
aura fait disparaître l'humanité bien avant la débâcle de la nature que
vous envisagez, si nous n'appelons pas les hommes à la pénitence !
Notre
mission, qui n'est que la reprise de la mission de Jésus d'il y a 2.000
ans, est autrement plus nécessaire que les alarmes très sonores mais
creuses des écologistes.
|
11 jan13 138C74
Bonne année Célinette !
Parce
que nos deux couples étaient très proches, c’est ainsi que j’appelais
parfois Céline. Avec sa mort, ce diminutif m’apparaît légèrement
déplacé — encore qu’il portait mon affection et qu’elle lui reste
entière morte ou pas — comme si sa mort fonctionnait comme une loupe
sur la vérité de son être, la grandeur de son âme.
Ma "petite
sœur" (elle devait avoir quelques mois de moins que moi) devient ma
"grande sœur". Sa douceur, son dévouement, sa bienveillance,
son
efficacité, sa "grande oreille" (elle écoutait beaucoup et
attentivement), ses réflexions (cf. son petit carnet), percent sous le
souvenir d’une grande modestie, d’un léger sourire en coin, un rien
ironique, d’un œil bon et rieur et l’affabilité inimitable de son
accent du Sud-Ouest.
Merci, Céline.
Comme bien d’autres avant
toi, je pense en particulier à notre soeur Annette [Thimonga], dont
vous nous disiez frère Michel qu’elle vous était apparue vous disant
que ce n’était pas la peine de faire mortification pour elle parce
qu’elle entrait directement dans la lumière (dixit sœur N.). Je pense
aussi à ma maman qui n’était pas pèlerin mais qui avait gardé le cœur
sur la main et à bien d’autres, disais-je, avec lesquels Céline, tu
nous sers d’éclaireur dans l’inconnu de cette vie incomplète de l’autre
côté. Tu apportes ton jalon anticipé à la grande chaîne de ceux qui se
succéderont au tombeau, dont
les os ajoutés dresseront une montagne, pour retrouver la Vie [Rév
d'Arès 24/3]. D’autant, et ça me rassure car je n’en étais
pas sûr, que tu risques fort de contribuer à notre Moisson de l’autre
côté, puissé-je avoir le même sort !
Bref, de terreur absolue qu’elle était pour moi quand j’étais enfant,
la mort me devient peu à peu plus familière: Je trotte sur l’os [Rév d'Arès
xxii/4], mais je l’apprivoise par ceux qui partent avant
moi dans la bonne conscience du petit travail accompli, pénitence et moisson,
je contribue ainsi modestement — mais quand même absolument — à
construire la grande Maison du Père sur cette terre, au retour de la
Vie qui la vaincra un Jour.
La Bible parlait de rejoindre
ses pères, je dirais maintenant plutôt "rejoindre ses
pairs". Quelle espérance !
Le frère survole haut la fosse (Rév d'Arès xxii/16).
Dans le relatif de nos existences, quel bonheur ! Oui, vraiment, l’os rit dans le pli (xLvi/2).
Bonne Année à vous, frère Michel, à nos sœurs et frères, aux lecteurs,
aux vivants et aux morts, à tous !
Claude d'Île de France
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11jan13 138C75
Le départ de Céline me bouleverse. Je l'ai connue une fois. C'est elle
qui m'accueillit au Pèlerinage il y a quelques années.
Elle m'impressionna par son extraordinaire prophétiqme: Elle m'a fait
toujours depuis penser à Esaïe. Ça m'a frappé.
C'était une prophétesse de la force de persuasion invincible d'Esaiï.
C'est une perte énorme pour votre mission, quelqu'un avec une force
biblique.
Je vous présente mes sympathies le plus vives et vous prie de les
transmettre à son mari Philippe.
Il faut savoir pleurer sur les grosses pertes humaines comme celle-là.
De profundis!
Pouvez-vous, s'il vous plaît,
me parler un peu d'Esaie ?
Laurent V. des Cévennes
|
Réponse
:
Oui, le départ de Céline est une perte pour notre mission, mais le
départ de tout missionnaire est une perte.
Céline
avait seulement cela de particulier que je la connaissais beaucoup
mieux que d'autres, parce que j'avais pu maintes et maintes fois
apprécier son très grand dévouement à notre grand mouvement arésien.
Cela ne signifie pas que d'autres de nos frères et sœurs qui la
précédèrent de l'autre côté du voile ne la valeient pas.
Vous la comparez à Isaïe. Bigre, comme vous y allez !
Je ne veux pas diminuer sœur Céline, mais n'exagérons rien.
Je
dirais que si Céline pouvait entrer dans une catégories prophétique
biblique, ce serait plutût celle d'Osée plein de douceur et tendresse.
Isaïe était, lui, le prophète de la majesté du Créateur, le prophète
royal comme on l'a d'ailleurs appelé parfois.
Vous me demandez de vous "parler un peu d'Isaïe" ?
"Un
peu..." C'est difficile, c'est un personnage biblique d'une stature
spirituelle tout à fait exceptionnelle, facilement saisie quand on le
lit, mais il me paraît nécessaire de rappeler tout d'abord que son
livre — le Livre d'Isaïe — pose un certain nombre de problèmes
impossibles à énumérer ici dans leur totalité..
Il y a d'une part le nom d'Isaïe et d'autre part le livre de ce nom.
Sous le nom d'Isaïe se trouvent plusieurs livres dont l'un est Isaïe
lui-même et les autres d'auteurs inconnus.
Durant l'antiquité la longueur beaucoup plus que le contenu et la
paternité d'un livre saint lui donnait de l'importance.
D'autres
considérations, comme la difficulté de multipliuer les rouleaux de
l'Écriture dans les synagogues faisait aussi qu'on regroupait sous un
seul nom des écrits entrant plus ou moins par le ton, l'esprit,
l'époque, les sujet, etc. dans une catégorie de message prophétique
qu'on plaçait sous un nom principal qui n'était pas forcément l'unique
aujteur de l'ensemble.
Mais les exégètes ont très bien vu, en
comparant les chapitres 36 à 39 d'Isaïe avec Rois-2 18/13 à
20/19,
qu'il ne s'agit pas de paroles d'Isaïe mais de soin histoire reproduite
d'après les sources historiques. Les exégètes ont également vu que les
chapitres 40 à 66 d'Isaïe dataient nettement des dernières années de la
captivité des Juifs à Babylone et des premières qui suivirent leur
retour. Les chapitres 13 et 14, 24 à 27 et 33 à 35 ont été reconnus
comme apocalyptiques et d'une époque bien postérieure à celle d'Isaïe.
Bref,
la constatation qu'il y a plusieurs auteurs dans le Livre d'Isaïe,
étalés sur une période de temps longue, a troublé beaucoup d'esprits,
parce que livre perd beaucoup de son autorité si on le considère dans
son ensemble.
C'est si l'on exclut les chapitres que je viens
d'énumérer, qui ne peuvent pas être de la main d'Isaïe, qu'on trouve
une unité d'une force d'évocation singulière, pleine d'une originalité
et d'une dignité qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans toute la
Bible. C'est toujours à cet Isaïe-là que je me réfère.
Cet
Isaïe-là, qui commença sa mission prophétique vers 740 avant Jésus
Christ, était probablement de sang royal, cousin du roi. On sent la
majesté de son originalité en le lisant. Certains l'ont appelé le
gentleman des prophètes. Je trouve surtout, pour ma part, que sa
vocation, décrite en Isaïe chapitre 6, donne le ton noble et en même
temps d'une spiritualité poignante, vécue, qu'on trouve dans tout ce
qui porte sa marque, notamment les chapitres 1 à 12.
On pense
qu'Isaïe commença sa mission en allant par les rues en chantant des
hymnes folkloriques à la fertilité, ce qui attira l'attention sur lui,
puis, devenu populaire, il changea peu à peu les paroles pour les
remplacer par celles de son cru qu'on trouve dans la Bible. Isaïe
emmenait parfois avec lui son fils qui appelait Séar-Jasub, qui
signifie " Un reste reviendra", pour provoquer des questions que ce nom
bizarre et lui permettre de répondre de manière prophétique. Il
utilisait des tablettes d'argile et une écriture cunéiforme comme
faisaient les Assyro-babyloniens montrant qu'il était d'éducation
supérieure et raffinée..
D'autres fois il se promena habillé en
prisonnier de guerre.. J'abrège. On ne peut raconter ici tout ce qui
s'est raconté à propos d'Isaïe, mais c'était vraiment un personnahe
exceptionnel.
Le message d'Isaïe fut le premier délivré en Juda
avec comme idée centrale le monothéisme. Amos et Osée avaient, eux,
délivré leurs messages dans le Royaume du Nord, en Israël.
Le
message d'Isaïe ne fut populairement compris qu'assez longtemps après
sa mort. La question de l'efficacité de la Puissance de Dieu était une
question non résolue en son temps chez les Juifs, comme elle se pose
encore aujourd'hui à beaucoup. Apparemment, ce ne fut qu'après leur
passage douloureux de la captivité à Babylone que les Juifs comprirent
le message du prophète de la Majesté de Dieu par excellence.
Isaïe
est un très grand prophète, probablement le plus grand. Céline ne le
valait certainement pas en stature et en moyens, mais elle était
totalement à la hauteur d'elle-même dans la foi, ce qui est grand en
soi.
Je regrette que vous soyez aussi isolé et que nous ne puissions pas
vous apporter les lumières qui vous manquent.
|
15jan13 138C76
Voici le texte que j'ai lu lors des
funérailles de ma mère [le même jour que les funérailles de
Céline]:
Tout d'abord je tiens à vous
remercier pour le témoignage de sympathie à l'égard de ce membre
éminent de notre famille.
C'est un être de grande dimension spirituelle qui nous quitte après
avoir rayonné au milieu de nous et avoir forgé dans nos cœurs le désir
de surpassement de soi-même et de son petit confort.
Elle a été cet exemple de dévouement pour les autres, qui qu'ils
soient. Elle les aimait
avant de
les connaître, elle dressait la table pour eux! [Rév d'Arès 25/4]
Elle avait une foi en Dieu pleine de maturité, un désir de toujours
bien faire, d'accomplir
son œuvre de femme, de mère et de grand-mère.
C'est cela le véritable héritage qu'elle nous lègue.
Il n'y avait pas de dogmatisme dans sa pensée, son intelligence était
un élan du cœur plutôt qu'une construction cérébrale. Son avis faisait
autorité par la sagesse et la dignité qu'il possédait toujours.
Mon frère et moi n'avons pas voulu de prêtre pour cette cérémonie, car
nous pensons que c'est le bien
accompli au cours de la vie -comme l'exprime la "Parabole
des talents", qui est le devoir fondamental de la vie humaine.
La miséricorde de Dieu vient au bout de ce terme en guise de salaire.
Nous ne croyons pas que cette exigence claire de fructification puisse
être court-circuitée par la bénédiction d'un prêtre.
Nous n'avons pas non plus l'immense chagrin de l'humain dépourvu de foi
qui imagine que l'être aimé s'en va comme le rat ou le cafard vers le
néant.
Pas de jugement;
nous prenons le bagage que nous nous sommes fait!
Quand on a fait le bien,
on emporte un bagage de lumière et de bonheur.
Quand on a fait le mal, on emporte un bagage d'ombre et de malheur.
Il faut faire l'effort d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se
libérer de ses peurs et préjugés et de regarder la vie avec l'intelligence du
cœur plutôt qu'avec l'intelligence
intellectuelle.
C'est une lutte sans contentement de soi, discrète, modeste, contre son
obscurité intérieure.
Alors le monde change
vraiment, non par la politique ou par la religion mais par le cœur de
chaque individu.
J'aimerais terminer par une prière de La Révélation d'Arès
qui confirme l'action de l'homme sur son destin et de l'aide que Dieu
lui accorde:
PÈRE DE L UNIVERS
TOI SEUL EST SAINT
QUE RÈGNE SUR NOUS TA SAINTETÉ
POUR QUE NOUS FASSIONS TA VOLONTÉ
POUR QUE NOUS RECEVIONS NOTRE NOURRITURE
POUR QUE NOUS PUISSIONS PARDONNER ET RECEVOIR PARDON
POUR QUE NOUS RÉSISTIONS AUX TENTATIONS ET QUE SOI ABATTU LE MALIN
POUR QUE RÈGNE À JAMAIS SUR NOUS
TA SAINTETÉ, TA PUISSANCE DE CRÉATION ET D'AMOUR ET TA LUMIÈRE DE VERITÉ
Guy B. de Belgique
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15jan13 138C77
Je suis
bouleversée et touchée par tous les commentaires qui ont abondés pour
témoigner de l'ardeur prophétique d'une femme qui avait le choix et qui
choisit de faire de son chemin existentiel une vie simple éclairée par
une vie de lumière.
La lumière des justes laisse toujours un
passage pour celles et ceux qui choisissent d'emprunter des voies plus
tortueuses ; même si c'est escarpé, parfois douloureux, au final la
sagesse de ceux qui nous ont précédés est comme un sémaphore pour notre
conscience. Elle nous aide à trouver la direction de certitude. Ils
sont comme des bougies toujours allumées, comme des prières que nous
récitons pour cheminer ou pour nous rassurer au milieu des ténèbres que
les faibles lumignons
(Rév d'Arès 32/5) de l'humanité ne percent pas.
C'est
une compagne des plus sûre qui s'en est allée pour un monde où la
lumière n'est jamais éteinte et je suis sûr qu'elle est parmi les
justes pour continuer à accompagner les anges, mais aussi les âmes
bienveillantes, qui ne cessent pas de s'activer pour la Création.
Hakima d'Alsace
|
15jan13 138C78
La mort n’est qu’un passage dans l’autre dimension, celle de l’Éternel.
Céline est née à la vie éternelle car elle Est puisqu’IL EST en chaque
chose et qu’IL EST TOUT.
La
tristesse de ne plus voir une personne est immense et je sais de quoi
je parle: Mon garçon est "passé de l’autre côté" il y a 3 ans
maintenant. Pourtant, il est présent à chaque instant de chaque jour
qui passe. C’est pourquoi mon regard autrefois empli d’angoisse à
l’idée qu’un jour il nous faille quitter notre planète bleue,
aujourd’hui a changé.
Le voyage dans l’au-delà sera selon ce que nous aurons été sur terre.
Jésus
est venu parmi nous nous ouvrir la voie puis revenu à Arès transfiguré,
preuve que chacune de nos cellule, chaque atome est spirituel
et
que la mort est une erreur née du choix fait par Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Lorsque
je prie, je pense à tous mes frères et sœurs, à la vivante Création du
Père, à ceux qui nous ont quittés, mais aussi à tous les inconnus
partis eux aussi en attendant que nous accomplissions la Parole,
car l’accomplir
c’est uniquement agir [dans le sens du Bien].
Brigitte et Jean-Louis de région PACA
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15jan13 138C79
Voilà 39 ans aujourd'hui que vous avez été témoin d'un événement
surnaturel: apparitions du Christ, qui avait un tout autre sens que
celui que vous lui avez donné.
Je ne comprends pas que les églises, auxquelles vous aviez en 1974 ou
1974 communiqué le Message du Christ au monde, n'aient pas réagi
positivement en vous idsant simplement: "Voilà le Message que nous
attentions. Maintenant nous le prenons en mains. Votre rôle de
réceptionnaire est terminé, reprenez votre charge ecclésiastique
tranquillement." Aujourd'hui La
Révélation d'Arès serait tout simplement éditée par le
Vatican et ses associés œcuméniques.
Il y a certainement une critique très sévère du système ecclésiastique
dans le Message d'Arès, mais l'église ou plutôt les églises me semblent
assez mûres d'esprit pour l'assumer et en tirer les conséquences qui
pourraient renouveler son organisation, son système sacramentel et,
bien sûr, son catéchisme encore attaché à des valeurs antiques
auxquelles plus personne ne croit de nos jours.
Vous avez vu une sorte de révolution dans un Message qui n'est en fait
qu'une très sévère semonce.
Vous avez tout pris à rebrousse-poil alors qu'il suffisait de laisser
l'église se réformer comme dieu le lui demande dans La Révélation d'Arès.
Il n'y a rien de nouveau dans La Révélation d'Arès. On
y retrouve tout ce qu'on trouve déjà dans la Bible avec quelques
ouvertures en pkus, comme l'ouverture vers l'Islam, que le Vatican a
déjà commencée depuis quelques décennies.
La
Révélation d'Arès s'adresse au monde de toujours, à
l'homme de toujours, qui est aujourd'hui celui qu'il était il y a cinq
cents, mille, mille cinq cents ans.
Il ne s'agit que de rééquilibrage, certes pas facile, mais rien de
plus, même difficile.
Daniel T. (d'Ile de France apparemment)
|
Réponse
:
Oh non, il ne s'agit pas d'un "rééquilibrage" de l'église.
La
Révélation d’Arès
est un Appel à un monde bouleversé, pour qu'il surmonte les troubles
spirituels mortels auxquels cent années de révolution dans tous
les domaines l'ont précipité avec brutalité.
Oh non, "La Révélation
d'Arès" ne s'adresse
pas du tout "au monde de toujours, à l'homme... qui est aujourd'hui
celui
qu'il était il y a cinq cents, mille, mille cinq cents ans." L'homme,
au contraire, a
profondément changé et a mal digéré tous les bouleversements dont il a
été l'inventeur. Le danger de voir survenir rapidement le péché des péchés,
la mort spirituelle définitive, est dans cette indigestion.
La
Révélation d’Arès
est un Appel. Il faut absolument réaliser que le
Créateur le lance aux hommes dans un moment très particulier de
l’Histoire.
Pendant des millénaires l’évolution religieuse, sociale, politique et
technique
avait été très lente jusqu’en 1789 où il s’accélèra. Puis tout à coup,
dans
la seconde moitié du XIXe siècle — en gros cent ans avant La
Révélation d’Arès, un temps très
faible à l’échelle de l’immense Histoire — eut lieu la rébellion
ouverte,
brutale, de l’intelligence.
Tout est attaqué : les idées
religieuses,
politiques, sociologiques, scientifiques. Dieu est rejeté à l’abîme des
phantasmes, le canon des Piémontais tonne à la Porta Pia et met fin au
pouvoir
temporel des papes après 15 siècles de domination. L’Europe se
transforme
profondément partout. À la révolution intellectuelle et politique
répond une
révolution technique : Machine à vapeur, extension de
l’industrie, apparition
du capitalisme et du règne inhumain de l’argent anonyme, apparition du
prolétariat et de ses millions d’êtres désespérés. "Le monde
va changer
de base, " écrivait en 1871 Eugène Pottier dans un poème dont
serait tirée
"L’Internationale."
Michelet en 1872
écrit : " Un fait
grave : L’allure du temps a tout à fait changé, a doublé le
pas… " Hetz
travaille sur les ondes et ce sera la radio., qui va bouleverser la
transmission de la pensée. Röntgen découvre les rayons X qui tout à
coup violent l'intérieur du corps humain et les Curie
le radium et la radioacitivité. Avec
Lorentz, Perrin, Thomson, c’est l’électronique
et l’atomisme qui apparaissent. 1875, 100 ans avant La Révélation
d’Arès, le
téléphone de Graham Bell apparaît, puis la télégraphie sans fil couvre
la
terre avec
Hetz, Brenly, Lodge, Marconi. Conséquences incalculables. 1888
le moteur à
explosion de Forest et l’automobile et l’avion suivent. 1894 le
cinématographe
des frères Lumière. Pasteur révolutionne la médecine, etc., etc.
Tout
est
bouleversé. Les moyens de communication se multiplient pour la
transport comme
pour la pensée. Les conséquences vont être innombrables et notamment
nous mener
aux horribles guerres de 1914-1948 et 1939-1945, à la cruelle
révolution soviétique. Tout cela va
profondément
affecté l’homme. Accroissement monstrueux des populations qui
deviennent
anonymes et interchangeables, surtout urbaines, dislocation des
structures
sociales. L’homme perd le cadre naturel dans lequel il s’accomplissait.
Ce sont toutes ces forces qui ont ébranlé le monde dans ses assises les
plus anciennes,
qui ont achevé l’œuvre destructrice d’Adam
(Rév d’Arès 2/1-5). C’est " la montée verticale des
barbares, "
dit Ortega y Gasset, philosophe espagnol fameux dans " La
Révolte des
Masses " (vers 1930).
Je résume, bien sûr, n’ayant pas ici le temps et la place de développer
ma
description du bouleversement mondial et puis, de toute façon, à quoi
cela
servirait-il ? Les choses sont ce qu’elles sont, qui ont
conduit à la
mécréance, au scepticisme et au cynisme qui ont maintenant atteint tous
les humains
de base, ceux et celles que nous rencontrons dans la rue, tellement
gavés de
nouvelles dont la plupart sont des mensonges qu’ils n’écoutent nos
missionnaires que d’une oreille incertaine. Comment s’étonner du
contraire ?
L’aversion contre l’église est devenue telle qu’elle est devenue
aversion
contre tout aspect de la spiritualité et quand cette spiritualité
existe encore,
chez quelques uns, elle se tourne vers des formes
structurées : Protestantisme
américain, Islam, Bouddhisme, qui répond à une nostalgie inconsciente
des temps
structurés d’autrefois.
Nous, Pèlerins d'Arès, tout au contraire nous avançons en prônant
une assemblée de pénitents
sans dogme ni structure, mais activement apostolique. Bref,
plus contraires à l'ordre que l’humanité cherche à tâtons dans le
brouillard des
idées nous
ne pouvons pas être, mais plus conscient de ce qu’il faut faire pour sauver
le monde, nous le sommes mieux
que personne grâce à La Révélation d’Arès.
Ceux qui sont contre nous sont
soit des pauvres
nostalgiques d’un monde
révolu qu'ils croient abîmé mais réparable, comme vous,
soit des pauvres esprits qui n’ont rien compris de la
formidable
espérance que La Révélation d’Arès fait
naître dans un monde submergé de technologies que l'homme a inventées
mais pour lesquelles il n'est pas fait en réalité,
soit des tenants du pouvoir et de la loi qui ont compris que
nous ne
croyons plus en eux qui ont largement contribué à nous conduire à la
crise où
nous sommes.
Le sociologue Albert Bayet écrivit :
" Notre but
est de lutter contre la morale chrétienne… " Oh! nous ne
défendons pas
la morale des églises trinitaires qui prêchent la rédemption par le
sang de
Jésus assassiné, mais nous défendons la morale fondamentale du Sermon
sur la Montagne (Matthieu chapitres 5
à 7). Cette morale n'est pas un retour en arrière, tout
simplement parce qu'elle n'a jamais été installée dans le monde, sauf
dans des tout petits cercles ici et là. Cette morale était déjà
l'avenir quand Jésus l'a décrite ; elle est toujours d'avenir
aujourd'hui. Elle attend toujours de naître.
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15jan13 138C80
Je ne me souviens pas avoir croisé notre sœur Céline à Arès ou ailleurs.
En
lisant les différents témoignages posthumes, il me vient parmi d'autres
cette pensée: "J'aurais aimé partager une belle rencontre avec Céline,
ressentir ses doutes et ses espérances, l'aimer, changer le monde
l'espace d'une rencontre."
Sa vie continue, peut-être reçoit-elle mes pensées.
Mes pensées vont aussi vers les vivants comme les morts-vivants de
chair et de sang, avec cette formidable envie de changer le monde [Rév d'Arès
28/7], de réaliser le Dessein
de Dieu.
En
fait, je ne voudrais pas qu'un de mes frères vienne à nous
quitter en me disant que je ne l'ai pas suffisament aimé pour que change le monde.
Tony de Touraine
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Réponse
:
C'est une bien curieuse... et fausse idée que la vôtre: Une frère
pourrait nous quitter parce que vous ne l'auriez "pas suffisamment
aimé"? Ce serait un frère bien fragile, qui aurait sentimentalisé à
l'extrême l'action de pénitence. Les Pèlerins d'Arès sont des âmes
beaucoup plus solides et réalistes, heureusement. Il est dit dans La Révélation d'Arès: D'autres
ne t'aimeront pas. Cela ne leur sera pas imputé à péché, s'ils
obéissent à Ma Parole (Rév d'Arès 16/3).
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15jan13 138C81
Le monde est un désert.
C'est pourquoi on s'y retrouve facilement avec ceux qu'on a aimés, dont
les ombres flottent sur les sables.
Je dirais même qu'heureusement qu'on a nos morts. Nos morts meublent le
désert. C'est mon cas: Je vois, peut-être pas tous les jours mais
souvent, ma mère, mon père, mon frère aîné décédés tous les trois dans
une carambolage de voitures sur l'autoroute A16. Littéralement écrasés
sous un camion qui s'est couché sur leur voiture.
Ce monde est tellement ignoble qu'il n'est rien et qu'on n'y voit rien,
enfin, rien d'intéressant.
Bien sûr comme employé de la Poste je vois beaucoup de monde, mais ils
sont là comme des cactus, qui vous tendent des papiers au bout de leurs
bras épineux, avec des piquants pleins la bouche, tellement ils sont
agressifs. Qu'est-ce qu'on leur a fait ? Rien..
Au fond, tout simple que ça semble, ça rend la vie très très
compliquée: des maisons, des rues, des boutiques, des ombres qui vont
et viennent le long des trottoirs, mais tout cela n'est qu'un désert
où, pour finir, les morts sont plus vivants que les vivants. Comment puis-je devenir un Pèlerin d'Arès dans ces conditions? Philippe G. de Picardie
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Réponse
: Votre façon de voir le monde
n'est pas si singulière,. Ce n'est pas la première fois que j'entends
quelqu'un me décrire le monde comme un désert et les gens comme des
cactus couverts d'épines. Il est bien difficile de se mettre à aimer
les hommes quand on vit dans ce cauchemar. Mais si je vis dans un
désert, ma vie n'est pas compliquée, au fond. Je n'ai qu'un problème
interactionnel à résoudre: M'adapter à l'environnement biologique et
écologique. C'est si un autre homme apparaît que j'ai à harmoniser mes
besoins avec les siens. Le plaisir ou la désagrément que m'apporte sa
présence m'oblige à donner nforme à mes désirs ou à mes répulsions.
Bref, c'est là que tout se complique. Je ne vous comprends pas
très bien puisque, comme employé de la Poste, vous êtes bien contraint
d'accorder vos gestes et vos paroles aux gestes et paroles des "cactus"
devant votre guichet ou votre bureau "qui vous tendent des papiers au
bout de leurs bras épineux." Vous n'êtes donc pas vraiment dans un
désert ou bien il s'agit d'un désert qui grouille de présence hostiles.
Je suppose donc que les "ombres de vos parents qui flottent sur les
sables" du désert du monde autour de vous se faufilent entre les
cactus... Pour devenir un Pèlerin d'Arès il faut que votre volonté d'être un serviteur de La Révélation d'Arès,
puisque vous en reconnaissiez l'authenticité, dépasse les sentiments
dont s'habille votre existence dans ce monde qui vous environne sans
pour vous exister vraiment. Vous ne pouvez pas, comme pénitent, aller vers les gens pour le inciter à la pénitence si vous les voyez comme des cactus épineux. Mettez-y du sang, de la vie, de la sensibilité, bref, de l'humanité ! Sortez de votre désert ! Un effort de volonté est nécessaire.
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00Xxx00 138C82
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