02dec12
137C1
Cette entrée, contrairement à la précédente, n’est pas
faite que de
redites très anciennes.
On y perçoit de façon claire une évolution de l’homme de
Dieu qui dû se
délester progressivement (25 ans, vous dites !) de la
culture
mariale
dont il fut jadis encombré.
Lorsque j’ai lu les nouvelles annotations
de l’édition 2009 de La
Révélation redonnée à
Arès je fus brièvement
surpris de constater le changement de sens que vous
donniez au nom
Marie.
Je dis "brièvement", car j’ai tout de suite
adhéré au sens
fondamental que Marie prenait sous votre plume.
Je m’explique mal, mais
je vous dis merci d’avoir accordé au Père
de l’Univers,
Créateur
infini, la préséance absolue qui lui revient face à la marie
que vous avez su réinterprétée en Marie.
Ici votre rôle prophétique est
indéniable: Mikal donne
la Parole (i/2).
En 1974, le Créateur par la
bouche de Jésus vous parle de Marie,
inévitablement votre culture
d’alors fit que vous que vous avez compris marie
au lieu de Marie.
Mais
en 1977 [Le Livre,
2ème partie de La
Révélation d'Arès], sous la voix de Dieu, le
Message
devient plus fondamental,
beaucoup plus haut, il n’y a ni marie
ni Marie,
c’est inutile. Le
Message des théophanies prend parfois des accents
pathétiques (au vrai
sens du mot) et tendre, Dieu vous compare à une mère
(Rév d'Arès xix/20)
et Lui-même se décrit comme une mère angoissée qui tient
la main de
l’homme souffrant (xvi/9).
Dieu est vraiment l'Origine de tout, sauf de
ce qu'il a permis à l'homme de faire, notamment le mal.
Bien plus tard — des années après ! — votre enseignement
m’a
ensuite permis de distinguer ce qui relève de la dévotion
mariale et ce
qui relève de ce côté tendre et maternel du Créateur que
l’on retrouve
dans Marie.
Votre frère
Salah B. d’Ile de France.
|
Réponse
:
Je suis profondément touché de voir votre commentaire
arriver le
premier après que j'eus posté mon entrée 137.
Votre citations de La
Révélation d'Arès, là où dans Le
Livre elles
usent de la métaphore de la mère,
sont pertinentes.
Oui, je suis touché, je vous dis un grand merci, je vous
embrasse
Salah, avec Haçina et vos enfants.
Vous dites que mes entrées précédentes ont été faites de
"redites".
C'est vrai, encore que je m'efforce de les présenter sous
différents
angles. Mais le Père m'a dit: Ne
te
lasse pas de lui parler (au Peuple, Rév d'Arès 26/15).
Pour cette raison, non seulement je ne me
lasse pas de répéter, mais je m'applique à référencer et à
clarifier
les nombreux commentaires non référencés, écrits comme si
tout
était évident, comme si ce blog n'était lu que par de
vieux Pèlerins
d'Arès, alors qu'il est lu par quantité d'observateurs, de
sympathisants et de nouveaux, auxquels je dois permettre à
tout moment
de lire en parcourant les pages, les commentaires et les
réponses au
hasard en y trouvant toujours des propos clairs et bien
référencés.
Autrement dit, je suis un infatigable missionnaire.
Encore merci.
|
02dec12 137C2
D'aprés le Coran, Sourate 19, consacrée à Marie
(versets 16 à
40), cette dernière reçu la visite de l'Ange Gabriel, qui
lui
fit une annonce:
(Ici le bloggueur remplace la citation du Coran 19 "Marie"
faite par le
commentateur par la traduction du passage entier de Régis
Blachère:)
Sourate 19/16: Et, dans
l'Écriture, [il faut que toi, Muhammad, tu]
mentionnes
Marie quand elle se retira de sa famille dans un lieu à
l'Orient
17 et qu'elle disposa un
voile
en-deçà d'eux. Nous lui envoyâmes Notre Esprit et Il
s'offrit à elle
[sous la forme] d'un mortel accompli.
18. "Je me réfugie dans le
Bienfaiteur, contre toi," dit [Marie]. "Puisses-tu être
pieux !"
19. — "Je ne suis," répondit-il, "que l'émissaire de ton
Seigneur, pour
que je te donne un garçon pur."
20. — "Comment aurais-je un garçon," répondit-elle,
"alors que nul
mortel ne m'a touchée et que je ne suis pas femme ?"
21. — "Ainsi sera-t-il," dit [l'ange]. "Ton Seigneur a
dit: C'est pour
moi facile et nous ferons certes de lui un signe pour
les gens et une
grâce [rahma] [venue] de Nous: C'est affaire décrétée."
22. Elle devint enceinte de l'enfants et se retira avec
lui dans un
lieu éloigné.
23. Les douleurs la surprirent près du stipe du palmier.
"Plût au
Ciel," s'écria-t-elle, "que je fusse morte avant cet
instant et que je
fusse totalement oubliée !"
24. [Mais] l'enfant qui était à ses pieds lui parla: "Ne
t'attriste
pas ! Ton Seigneur a mis à tes pieds un ruisseau.
25. Secoue vers toi le stipe du palmier: Tu feras tomber
sur toi des
dattes fraîches et mûres.
26. Mange et bois et que ton œil se sèche ! Dès que tu
verras
quelques mortels, dis:
27-26. Je voue au Seigneur un jeûne et je ne parlerai
aujourd'hui à
aucun humain !"
28-27. Elle vint donc aux
siens
portant [l'enfant]. "O Marie," dirent-ils, "tu as
accompli une chose
monstrueuse !
29-28. O sœur d'Aaron ! ton père n'était pas un père
indigne ni ta mère une prostituée !"
30-29. Marie fit un signe vers [l'enfant]. "Comment"
dirent-ils
"parlerions-nous à un enfançon qui est au berceau ?"
31/30. Mais l'enfant dit: "Je suis serviteur d'Allah. Il
m'a donné
l'Écriture et m'a fait prophète !
32-31. Il m'a béni où que je sois et m'a recommandé la
Prière et
l'Aumône tant que je resterai vivant,
33/32. ainsi que la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait
ni violent ni
malheureux.
34/33. Que le salut soit sur moi le jour où je naquis,
le jour où je
mourrai et le jour où je serai rappelé vivant !"
35-34.
Celui-là
est Jésus fils
de
Marie, Parole de Vérité qu'ils
révoquent en doute.
36/35.
Il n'était pas séant à Alah de prendre quelque
enfant. Gloire à
Lui ! Quand il décide quelque chose il dit
seulement
"Soit !" et elle est.
37-36.
Allah est mon Seigneur et votre Seigneur.
Adorez-Le
donc ! C'est une voie droite.
38-37.
Les factions [ahzab] ont été en opposition entre
elles. Malheur
à ceux qui ont été incrédules lors de la vue d'un
jour
terrible !
39-38.
Comme ils entendront et comme ils verront le jour
où ils
viendront à Nous ! Mais les injustes aujourd'hui
sont dans un
égarement évident.
40-39.
Avertis-les du jour de la Lamentation, quand
l'Ordre sera
décrété, tandis qu'ils sont dans l'insouciance et
qu'ils ne croient
pas !
41/40.
Nous, Nous héritons de la terre et de ceux qui s'y
trouvent et
vers Nous ceux-ci seront ramenés.
(les
doubles numéros de
versets
suivent des numérations différenteses selon les éditions
au cours de
l'Histoire et les versets 35-34 à 41-40 en
italique ne figurent pas dans toutes les éditions
historiques)
Même les chrétiens fêtent la naissance de Jésus,
le jour de Noël.
Je voudrait dire que Marie, mère de Jésus, à bel et bien
existé et que ce n'est pas par hasard que Dieu l'a choisie
pour enfanter Jésus.
Toujours est-il que je suis d'accord avec vous,
Frère Michel, sur le fait que le Créateur a utilisé Marie
pour
nous dire qu'il
est Mère et Père
en même temps de toute l'humanité crée à son image
et ressemblance.
Vous avez bien illustré [en mettant] l'image de Marie,
tenant dans ses
bras son fils, Jésus, mort,
ou bien en observant sa mise à mort, dans d'autres
images, montrant parfaitement l'énorme douleur que peut
subir
n'importe qu'elle
mère dans le monde devant le supplice et la mort de son
enfant.
Dieu veut nous dire qu'il ressent les même douleurs
pour sa Création.
Combien de temps nous faudrat-il pour comprendre?
Youcef du Sud de la France.
|
Réponse
:
Je trouve remarquable que les deux premiers commentaires
de mon entrée
137 veinent de deux enfants de l'Islam: Salah et vous
Youcef.
Je vous prie de pardonner le changement que j'ai effectué
dans votre
commentaire en citant la traduction de Régis Blachère en
entier. De
cette façon, je trouve plus clair ce que vous vouliez
porter à la
connaissance des lecteurs.
Régis Blachère a particulièrement souligné l'énorme
difficulté que
présente la traduction du Coran en français, difficulté
qui n'est pas
évidente à la lecture d'autres traductions.
|
02dec12 137C3
Je m'efforce de vous suivre, parce qu'il y a quand même
des éléments
intéressants dans votre blog.
Je l'ai fait en silence jusqu'à présent.
Mais mon silence de commentaires n'est pas le silence de
mon cœur et de
ma foi.
Cette fois, vous allez trop loin. Je ne peux pas
m'empêcher
d'intervenir.
Marie, bien qu'elle ne fût pas l'objet des débats
ecclésiastiques de
Nicée [325], en résulte. Jésus étant Dieu, ce qui était la
foi la plus
antique des apôtres, Marie était Mère de Dieu et
il fallait à un moment ou à un autre lui faire une place à
part. Marie
était un être pour ainsi dire déifié. C'est
ce qu'allait expliquer la mariologie au cours des siècles
suivants et
jusqu'à nos jours.
Croyez-vous que les foules qui chaque année affluent à
Lourdes soient
des foules d'arriérés et de fous ?
Dieu est Trinité: Jésus est son fils et le Saint-Esprit
agit de concert
avec le Père et le Fils.
Moi, je suis Chétien. Vous n'êtes pas Chrétien.
Alfonso B. d'Espagne
|
Réponse
:
Nous n'allons pas recommencer ici les querelles sans fin à
propos de la
trinité:
Les trinitaires des IIIe
et IVe siècles prétendaient que les apôtres
avaient été trinitaires comme eux, ce qui était
parfaitement faux. On
ne trouve nulle part dans les Écritures du Ier
siècle trace de la trinité.
Jésus est-il Dieu comme disaient au IVe siècle
Eutychès et son évêque
Dioscore d'Alexandrie ? Est-il tout à la fois parfaitement
Dieu et
parfaitement
homme, comme disait le concile de Nicée (325) ? Est-il
homme
avec quelque
chose de Dieu en lui, mais pas du tout égal au Père, comme
disait
Arius ?
Est-il simplement homme et prophète,
comme dit La Révélation d'Arès ?
Jésus était un homme né des entrailles
(Rév
d'Arès 9/2) d'une femme appelée Marie, comme des
milliers de femme s'appelaient, qui grandit,
se fortifia et s'emplit
de connaissance (Luc 2/40) comme tout homme bien
élevé,
et qui devint charpentier et travailla, et se fatigua, et
mangea,
dormit et étudia les Écritures, bref, un homme comme vous
et moi, un
homme qui était dans le
temps comme tout homme et non hors
du temps comme
Dieu (Rév d'Arès 12/6),
mais bon ! si vous
croyez
qu'il est Dieu, cela ne tire pas à conséquence, parce que,
de toute
façon, ce n'est pas ce que vous croyez, mais l'homme de bien que vous êtes,
le bien
que
vous faites, qui vous justifie.
Le Père se fiche pas mal de ce que vous croyez et même se
ficherait que
vous ne prononciez pas
son Nom, pourvu que vous ne commettiez pas ce qu'Il a en horreur (Rév
d'Arès 28/11-12): le mal, le péché!
Ceci dit, il est vrai qu'on peut poser la
question: Les Pèlerins d'Arès sont-ils des Chrétiens,
puisqu'il est
convenu depuis des siècles d'appeler Chrétiens ceux qui se
rangent
derrière le Symbole de Nicée, le Credo des églises ?
Autrement
dit, ceux qui comme les Pèlerins d'Arès ne croient pas que
Jésus est
Dieu et ne croient pas qu'il est mort sur la croix pour la
rédemption
des péchés, sont-ils Chrétiens ?
Je prétends que oui.
Oui, nous sommes Chrétiens et nous prétendons que
c'est nous qui sommes ainsi bien nommés, mais non les
autres,
seraient-ils deux milliards, parce que nous croyons que
Jésus, un
homme, est le Christ
de référence, c.-à-d. le pénitent
de référence, qui a retrouvé et réanimé en lui
l'image et ressemblance
du Créateur (Rév d'Arès
2/12, 32/2), et nous croyons que le Père invite
tous les
hommes à devenir à leur tour des christs.
Nous sommes des Chrétiens, parce que nous nous efforçons
de vivre selon
le Sermon sur la
Montagne (Matthieu 5 à 7), cœur et base de la
prédication
de Jésus Christ.
Le Credo de Nicée fit de Jésus "un vrai Dieu et un vrai
homme" — une théologie très hasardeuse et pour une bonne
part
inventée bibliquement parlant —, parce qu'il était
indispensable pour
les évêques de l'époque de faire de Dieu seul, quitte à
transformer
Jésus en Dieu, leur références et leur vénération pour
rendre leur
position sociale et autoritaire ainsi que leurs églises et
cathédrales
plus sacrées, glorieuses, superbes, vénérables que ne
l'aurait permis
le respect, même grand et spécial, d'un seul prophète,
Jésus,
qui, s'il n'était pas Dieu, n'était autre qu'un grand
réformateur juif
s'ajoutant à Jérémie, Isaïe, Ézéchiel, etc.
Dans ce cas, ce n'était
plus Rome ou Constantinople le centre de la foi, mais
c'était Jérusalem
qu'il fallait restaurer comme centre de la Rencontre et de
l'Alliance... brrrr; quel problème!... Restaurer la
Jérusalem que les
Romains avaient rasée en l'an 100, réduite à une petite
bourgade sans
intérêt où
circulaient des pauvres hères déguenillés assis sur des
ânes ? Non,
non !
En laissant à Jésus, ce qu'il était, un prophète
juif, les
églises auraient simplement dû, sous une forme qui n'était
plus axée
sur la loi de Moïse mais sur le Sermon
sur
la Montagne, poursuivre le judaîsme, la
vénération de
l'Éternel de la Bible Juive (Ancien Testament) dans des
synagogues
réformées où aux rouleaux de la Bible on aurait ajouté les
rouleaux des
Évangiles. Cela pour les Grecs, les Romains et les
Égyptiens ne
semblait pas assez glorieux et exaltant, pas davantage
assez proche du
culte
ultra-superstieux des dieux païens, grecs, romains,
égyptiens, etc.,
auquel le peuple était habitué, peuple auquel on allait,
de surcroît,
donner Marie, certes inférieure à Dieu mais
néanmoins déclarée par l'église capable d'écoute et
d'exaucement, une
sorte de déesse en somme.
La
Révélation d'Arès ne vient pas seulement
rectifier tout
cela, elle vient vous rappeler que, de toute façon —
pardonnez-moi de
le répéter —, c'est la pénitence
que vous poursuivez et non la récitation du credo et la
pratique des
sacrements catholiques qui vous sauve et qui sauvera le
monde.
|
02dec12 137C4
J'ai tres peu prié Marie.
Peut-être parce que je n'ai pas été élevé dans la
religion.
En tous cas, quelque chose me derangeait dans cette
"adresse a Marie,"
et ma
priere s'adressait au Tout-Autre.
Prier un être humain me gênait.
Si je me souviens bien, effectivement, mon "adresse à
Marie" était
souvent due à un besoin de réconfort.
Cédric des Philippines
|
02dec12 137C5
Quand je m'adresse à Marie,
je le fais comme un enfant qui s'abrite sous le jupon de
sa mère, à
l'abri des regards des inconnus.
Pourtant j'ai conscience que
Marie est le côté maternel du Créateur, de l'Étalé [Rév d'Arès ii/4]
pouvant se réduire à un clou.
Marie
me semble être le dernier vestige humain qui nous sépare
de l'homme image et
ressemblance
de Dieu, l'homme d'une tout autre humanité, d'un tout
autre monde.
Marie,
elle est pour moi la mère de Jésus, celui-là même qui est
venue vous
parler en 1974 et vous a préparé à rencontrer le Père
de l'univers. [Jésus
est] celui-là même qui m'exhorte à entrer en pénitence
comme
vous le faites à mon égard.
Et là je me sens bien loin de Marie,
[je me sens] nu du jupon qui me couvrait et revêtu d'un
manteau d'une
toute autre nature qui me protège des regards des pécheurs
endurcis.
Là, à cet instant où j'écris, j'ai l'impression d'avoir
lâché le pan du
manteau de Marie pour avancer seul sur le chemin des Hauteurs,
l'impression de n'être plus tout à fait un enfant, mais un
pénitent.
Bien souvent, lorsque je prononce le mot pénitent,
j'ai le
sentiment d'être le clou
qui s'enfonce dans la terre faisant sourdre
l'eau. Et
là je me dis: "Où est mon père, où est ma mère ? De qui
suis-je le fils
?" Je suis pénitent. J'obéis à une volonté qui parcourt
l'univers, qui
est aussi hors de l'univers et qui me demande d'obéir à
Lui, le Tout
Autre, à vous et aux prophètes
avant vous pour que je sois pénitent,
pour que je devienne le tout autre qui n'est plus rien
pour lui-même.
C'est peut-être l'heure tardive de la nuit qui me fait
avoir des idées
comme ça. Peut-être que la difficile description de mes
ressentis aura
de plus claires écho chez d'autres.
Je suis votre appui, comme vous êtes le mien.
Tony de Touraine
|
02dec12 137C6
Quand je repense au personnage qui a vécu en Palestine il
y a deux
mille ans sous les traits la femme appelée Marie
dans la
famille abrahamique: la mère de Jésus. Et quand je repense
à son fils,
cet homme remarquable qui devînt le prophète
de l’amour,
j’ai de la difficulté à ne serait ce que supporter la
vision de ce que
pourrait être la souffrance de cette femme et mère
lorsqu’elle se
trouva au pied d’un tel fils pendant qu’il agonisait sur
la croix.
Je ne prie pas la femme qui fût appelé Marie
mais je ne
doute cependant pas que dans l’invisible, des exemples
tout aussi
remarquables de pénitence
soient devenus des
luminaires d’or,
puissent se manifester ponctuellement à ceux qui en
témoignent et font
appel à eux pour les inspirer.
Mais je doute encore moins que le vrai but de la
Vie ne soit pas
d’enfermer ces sources inspirations dans des cages dorées
à adorer pour
en faire malgré soi, ou par commodité, une fin en soi et
que la Parole
donnée à Arès vise tout autre chose: La liberté
absolue
vis-à-vis de toute dépendance et béquille, si inspirante
et
réconfortante puisse telle être, pour retrouver
l’expression d’une
filiation directe de l’Impulsion initiale de Vie
du
Créateur sur cette terre, dont nous sommes les habitants,
fondus dans l’infinitude de Sa Création et voués à
retrouver l’image et la
ressemblance
originelle.
Mais notre langage est limité et si les tropes peuvent
tromper au lieu
de propulser nos perspectives de transformation évolutive
et nous
délivrer de ces mêmes limites, pour nous ouvrir et mieux
en apprécier
la Volonté
du Père qui est derrière de nous rendre notre vraie nature
Divine,
c’est sans doute parce qu’Ils s’adressent à l’âme
naissante
plus qu’à l’esprit pensant.
Alors je dirais que si "image" consolante et conciliante
il peut y
avoir, pourquoi l’encadrer en tant qu’image à ressembler
pour
rassembler ou diviser à moins de convertir et dominer,
comme on le voit
encore avec les hommes et les femmes qui ne partagent pas
les même
cadres d’ interprétation et [les mêmes] convictions de ces
ressemblances ou rassemblances idéologiques, religieuses
ou politiques
qui a aussi ses divinités aux mamelles desséchées?
Pourquoi ne pas faire l’effort d’entrapercevoir dés le
départ ce qui
unifie harmonieusement plutôt que ce qui divise? Ce qui
libère plutôt
qu'asservit? Entrapercevoir lucidement et avec empathie
des lueurs de
délivrance en tant que qualité existentielle de la Vérité
Vivante? Des
Paroles évolutives, rappelées surnaturellement, régénérées
d'Eau Vive,
clarifiées de surcroît par les prophètes: contre-courants
tendanciels
dans La Révélation
d’Arès par Mikal,
le Messager Fort
et au fil des siècles par tous les hommes de Dieu qui
firent aussi de
leur mieux pour raviver, dans le cœur des hommes et des
femmes, des âmes.
Des âmes à faire naître et réveiller pour reconstruire,
plus dans
l’expression de cette
Vie
nouvelle que dans l’identification à une "image" d’un
cadre
de référence que l’esprit peut certes appréhender mais
|qui est] non
moins figée, dépassée quand elle n'est pas superstitions
et à surpasser
pour que se vivent (règnent) à jamais sur/en et par elles,
la dynamique
synergétique de La
Sainteté, La Puissance et La Lumière du Père
de l’Univers
infini, créant et rayonnant, à la fois Père mais tout en
s’unifiant à
la douceur Mère
qui frise la fleur,
pour en apprécier et partager ensemble les fruits et les
bienfaits?
Unifiées par elles et en elles, de telles âmes
retrouveraient leur
esprit et leur corps: Complétude capable de Bien
et de
changement planétaire. Serviteur du Temps qui Vient qui se
souviennent
et se souviendront, tout à la fois agissant et aimant, du
Tout Autre,
qui, au delà de toutes les formes conditionnelles et
temporelles, peut
y entrer temporellement et temporairement pour en
rendre intelligible par l'Amour qu'Il porte à Sa créature
déchue, un parfum de Vie
Divine, un Vent
de grâce insurgeante mais bienveillantes qui restait et
reste encore à
retrouver, et exprimer par filiation directe pour en
co-créer ensemble
les fruits: Enfants des générations qui viendront activer Son Jour en Éden.
Guy Y. du Languedoc
|
Réponse
:
J'avoue que je n'ai pas très bien saisi tout ce que voulez
dire ici,
mais je ne suis pas très malin.
Je me suis efforcé de donner un peu de clarté à certains
passages pour
que l'ensemble soit plus clair pour les lecteurs plus
ouverts à votre
parler particulier.
|
02dec12 137C7
Dans votre entrée 137 le mot "verbe" apparaît.
Je m’interroge sur celui-ci.
"Au commencement était le verbe et le verbe était Dieu..."
Ça veut dire
quoi, le verbe ?
Pourriez-vous développer, quelle est sa véritable
signification?
Le mot "décision": Peut-être a-t-il décidé qu’un jour il y
aurait un
commencement dans les commencements.
Maryvonne de Bretagne Sud.
|
Réponse
:
Verbe est tout bêtement synonyme de Parole.
Ce mot "verbe" est aujourd'hui démodé et inutilisé dans la
langage
courent, mais il est encore utilisé pour parler de la
Parole de Dieu,
qui est encore en religion appelée Verbe de Dieu.
"Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu,"
ce sont
simplement les premiers mots de l'Évangile de Jean (Jean 1/1), que la
messe
catholique utilise et dont vous gardez souvenir. Nous
Pèlerins d'Arès
ne lisons plus l'Évangile de Jean
depuis que le Père nous a dit que ce n'était
qu'un livre d'homme (Rév
d'Arès 16/12), mais le mot
Verbe n'est pas
propre à Jean, c'est
un
terme général que nous pouvons encore l'utiliser ici et là
pour
désigner la Parole.
Quant au mot "décision", mon entrée 137 ne l'utilise pas.
Je ne
comprends pas très bien la question que vous me posez à
son propos.
|
02dec12 137C8
Merci pour cette entrée sur
Marie.
Il y a longtemps que dans mon petit cerveau trottent des
questions sur
le concept de Marie
et je profite de cette occasion pour vous les soumettre.
Je vous avoue que j’ai du mal avec le concept de Marie que
vous
exprimez dans les annotations de La
Révélation
d’Arès édition 2009.
Par endroit je comprends que Marie
représente le côté maternel du Créateur mais à d’autres
endroits je
bute.
Exemples: Veillée 9/6 : Quand Dieu dit par la bouche de
Jésus: Marie a fait de
son ventre un
temple sacré à jamais, ici le mot Marie
désigne-t-il la
part maternelle du Créateur?
Dans les annotations de La
Révélation
d’Arès1995 bilingue, 33/13: La
femme
élevée au dessus de l’Orient,vous dites clairement qu’il
s’agit
de Marie
la mère de Jésus.
33/14: Elle
a ravalé son défi, entre ses nerfs, elle a broyé son
orgueil, elle a
contenu son rire, elle a trouvé la force qui soulève les
montagnes,
elle est entrée dans l’excellence du Salut. Dans
ces
annotations vous écrivez : Marie est un modèle
d’existentialisme spirituel, comme Adam, elle fut tentée
mais elle a
ravalé son défi, broyé son orgueil.
Cela je le conçois aisément.
Dans les annotations de l’édition 2009 vous écrivez: "La
femme élevée
au-dessus de l’Orient n’est pas Marie au sens que lui
donne l’église,
mais la phase maternelle, le côté tendresse du Créateur."
Comment le côté maternel, tendresse du Créateur peut
ravaler son défi,
entre ses nerfs broyer son orgueil, contenir son rire,
trouver la force
qui soulève les montagnes?
J’avoue que là je ne comprends pas.
Veillée 37/6: "Ève a succombé au tentateur, Marie a
triomphé
de lui."
Dans les annotations de 2009 vous écrivez: Marie symbolise
dans le
Créateur comme dans l’homme, le bien, l’effort qui
triomphe de cette
difficulté par l’amour.
Cela signifie-t-il que le Créateur dans sa part maternelle
doit lutter
contre le tentateur ?
Mon « faible lumignon » Révélation d’Arès 32/5 a bien du
mal
à saisir ces concepts.
Cela me fait penser que jusqu’en 1995, date à laquelle
vous avez écrit
[les annotations de] La
Révélation d’Arès bilingue, vous aviez encore
l’image de Marie
comme la mère
de Jésus.
Qu’est-ce qui vous a fait voir les choses différemment,
quel a été si
je puis m’exprimer ainsi l’élément déclencheur de votre
prise de
conscience du concept de Marie, part maternelle du
Créateur?
Je pense que les annotations de références pour les
générations qui
viennent seront les dernières en date pour l’instant
celles de
l’édition 2009 et votre enseignement sur ce blog.
Pour les expliquer à tous les croyants de cultures
mariales et aux
anglophones qui auront lu la bilingue, il est important
que cela soit
le plus clair possible dans notre esprit.
Pour l’instant ce n’est pas le cas pour moi.
Merci pour les éclaircissements que vous pourrez nous
apporter sur
cette question.
Denis K. de Bretagne Sud
|
Réponse
:
Quand j'explique à des frères et sœurs ce qu'est ma prière
je leur dis
ceci:
"Si vous souhaitez prier comme moi, mettez l'honnêteté la
plus totale
dans votre prière comme je le fais
pour moi. Le Dieu qui s'est manifesté à moi et qui m'a
parlé en 1977, je ne Le vois plus, ne L'entends plus ;
j'ignore s'Il
est près de moi ou à un milliard d'années-lumière. Il est
redevenu
l'Invisible et l'Inconnu et quand je prie, j'gnore
complètement s'Il
mécoute ou s'Il ne m'écoute pas. Il n'y a qu'un seul
endroit où je suis
à peu près sûr de Le trouver, c'est en moi, dans
l'image et ressemblance (Genèse
1/26-27) de Lui qu'Il a mise en moi en me
créant. C'est
pourquoi, quand je prie, vous voyez mes bras aller et
venir, s'étendre
vers l'extérieur où peut-être... seulement peut-être et
très
improbablement se trouve Dieu, et vers moi, vers ma
poitrine, à
l'intérieur
où je m'efforce par la pénitence
de réveiller son image
et ressemblance."
Pourquoi je vous dis ça ? Parce que le seul moyen que j'ai
de
m'adresser
à Dieu de façon honnête et réaliste, c'est de croire qu'Il
est en moi,
c'est de croire que je suis Dieu et j'ajoute dans la
direction de ceux
à qui j'enseigne
ma prière: "Quand vous priez, penser que vous êtes Dieu
n'est pas
"avoir la grosse tête," c'est simplement le seul moyen
tout à la fois
de réaliser la jonction avec Lui par sa propre Parole et
de comprendre
que le moment où vous priez est un grand moment sacré, le
moment sacré
par
excellence."
Où vais-je donc en venir ainsi en racontant tout ça ? À
ceci:
Tout en étant Dieu quand je prie, quand je m'efforce
d'être un toujours
meilleur pénitent, je triiomphe du tentateur (Rév
d'Arès 37/6) — le Père ne dit pas ici que
Marie "lutte",
comme vous le dites vous, mais qu'elle
triomphe —, je
triomphe du mal,
du péché en moi,
je
suis Dieu triomphant
du mal et alors vous comprendrez que Marie,
mère de Jésus ou
n'importe qui d'autre: le Côté maternel du Créateur, ou
moi, ou vous,
ou Marie-Élise, ou tout pénitent,
est un point très important de jonction entre
le mal et
le bien. Marie, c'est
la
merveilleuse symbolique du tout et du rien, comme je le
suis, comme
vous l'êtes, comme n'importe qui peut l'être, de la
Force et de la
faiblesse immense, de la
résolution du problème capital, problème du Salut,
que vient nous aider à résoudre La Révélation d'Arès.
Vous argumentez sur des mots, sur une logique
tout humaine — je ne vous le reproche pas, je comprends,
je suis passé
par là — mais dites-vous que le Père n'a pas d'autre moyen
que des mots
absolument insuffisants, pour tenter de nous faire
comprendre le
dépassement auquel il nous invite.
Marie
est un des points les plus transcendants de ce
dépassement, de cette
transfiguration. Il me faudrait pour parler de Marie
et de tout ce
qu'elle représente ou me taire ou écrire un gros livre. Ne
pouvant ni
complètement me taire ni écrire un gros livre, qui ne
servirait à rien
puisque le Salut
ne résulte pas de ce que nous croyons ou ne croyons pas de
Marie, mais de la
pénitence,
je dois recourir à des explications toutes plus
insuffisantes les unes que les autres, que ce soit mes
annotations ou
cette entrée 137, qui a 54 lignes pour un sujet que 540
pages ne
suffiraient peut-être pas à épuiser.
Certes, les lecteurs de La
Révélation
d'Arès peuvent être troublés par mes
annotations, comme vous le signalez, mais je trouve
préférable qu'ils
soient troublés de cette façon plutôt qu'ils ne
poursuivent leurs
vieilles croyances culturelles. Je me dis que le seul fait
qu'ils se
demandent où en est le prophète
sur le sujet de Marie
leur signale un point très délicat de dépassement, de
transfiguration
de l'homme, car c'est à la transfiguration, c'est-à-dire à
une plongée
dans l'inconnu que La
Révélation d'Arès nous invite. Et je ne suis pas
sûr que
l'autre plongée dans l'inconnu que je vais connaître: la
mort, car je
suis un vieil homme et la mort n'est pas si loin,
m'éclaire
complètement. Je crois que je ne verrai vraiment clair que
le Jour où la Lumière couvrira tout
sans
cesse (Rév d'Arès 31/8).
Ceci dit, s'il est vrai qu'au moment de
l'édition "bilingue, 1995, je n'avais pas encore abouti
complètement à
mon actuelle manière d'envisager le rôle de Marie
dans La Révélation
d'Arès
(je n'y suis pas arrivé avant les années 1999 ou 2000)
j'étais déjà
conscient de l'abyssale ambiguïté, le carrefour
d'identités diverses,
que le Père, par la voix de Jésus, faisait de Marie,
tantôt
simple maman humaine de Jésus, tantôt face maternelle de
Dieu Lui-même,
les deux étant vraies comme il est vrai que je suis et que
vous êtes
tout à la fois un pauvre bougre et un Dieu
(Rév d'Arès (Rév d'Arès
2/11-15), Si vous lisez l'annotation de 33/13
dans la
bilingue c'est patent. Par ailleurs, il y a des moment où
les
impératifs typographiques, les suppressions qu'il faut
concéder pour
composer un livvre qu'on va imprimer, imposent des
raccourcis qui sont
effectivement des mutilations. Notamment dans l'édition de
2009 j'avais
écrit à 37/6 une note plus longue, plus explicite
concernant Marie (Je
n'ai pas
le temps de la retrouver dans mes vieux brouillons).
Néanmoins, je
trouve
que la petite note actuelle est suffisante et ne fait pas
obstacle au sentier du
Salut, à
l'ascension
vers les Hauteurs.
Car, je le répète encore, vous ne serez pas
sauvé par ce que vous croyez ou ne croyez pas à propos de
Marie, mais
par l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles
qui
constituent la
pénitence.
|
02dec12 137C9
Je comprends que la nature de Dieu nous dépasse, peut se
manifester de
diverses façons, est bien au-delà des notions de genre.
N’a-t-il pas existé donc, une femme physique qui a donné
naissance à
Jésus, qui s'imposa les souffrances de gratter de sa chair
les
souillures, d'arracher de son cœur les doutes, pour
renaître pure...
qui s'est rangée parmi les esprits debout devant Mon
Trône, parmi les
luminaires d'or (Rév d'Arès 12/12b-13a) dont le Coran dans
lequel je
prie dit; Un garçon ne
pourrait pas être comme a été cette fille ?
djd de Bretagne-Ouest
|
Réponse
:
Oui, vous avez tout à fait raison, ma sœur.
Merci
pour ce bref commentaire qui est un beau témoignage de foi
et
d'humilité face des choses si difficiles à comprendre pour
nous,
humains.
|
03dec12 137C10
Plongé dès l’enfance dans une ambiance mariale, dont même
mon
prénom,garde la trace, j’ai connu La
Révélation
d’Arès par l’édition bilingue de 1995 qui
contraste pour moi par rapport à l’édition 2009 où sans
équivoque,
Marie n’est pas la Marie de mon enfance bercée de
chapelets, de prières
et chants à Marie, de pèlerinages, de prières du soir.
L’édition bilingue de 1995 et ses annotations n’ont pas
heurté en moi
cette culture d’enfance. C’est seulement lors de la
lecture de
l’édition 2009 que j’ai lu dans les annotations que Marie
avait un sens
décalé par rapport à celle de mon enfance.
Encore aujourd’hui, chaque fois que je lis un passage
parlant de Marie,
je dois relire les annotations de l’édition 2009 pour
essayer de
changer mon regard.
Cette entrée est pour moi bien nécessaire pour poursuivre
cette lente
déculturation.
Déjà dans "Le Pèlerins d’Arès" n°4 de 1978 (p59), on
trouve cette
phrase: "Le danger moral qu’offre aux croyants,
catholiques et
orthodoxes, leur admiration démesurée pour une personne
biblique dont
ils savent si peu, c’est que l’imagination vienne
compenser leur
frustration. De là viennent les légendes innombrables ou
les
développements doctrinaux sans fondement sur Marie."
Un autre article que j’ai dû relire plusieurs fois se
trouve dans "Le
Pèlerins d’Arès" n°2 de 1984 (p30): "Marie apparaît-elle à
Medjugorje ?" Le sous-titre donne tout de suite le ton:
"Certainement pas au
sens qu’on donne à "apparaître" quand il s’agit d’une
inervention du
Ciel." L’article souligne notamment la répétition quasi
mécanique du
phénomène, l’image de l’apparition bien dans la ligne du
symbolisme de
l’église catholique, la platitude des communications,
L’homme préfère
se bercer de douces illusions plutôt que d’entreprendre l’ascension
dont vous balisez le chemin: faire
pénitence,
moissonner et
prononcer la Parole pour l’accomplir.
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse
:
Mon frère Louis-Marie, je connais bien moi-même le poids
considérable
de la culture sur l'esprit et le cœur et le temps très
long qu'il faut
pour s'en délivrer complètement, même quand on l'a fait
intellectuellement, et ce n'est pas moi qui reprocherait à
un frère
d'avoir lui aussi parfois "préféré se bercer de douces
illusions plutôt
que d'entreprendre l'ascension"
difficile de la pénitence.
Tenez ! Pas plus tard qu'hier soir, sœur
Christiane, qui venait se lire les 9 commentaires et mes
réponses du 2
décembre sur son iPad — celui que mes frères
m'ont offert pour mon 83ème anniversaire et qui ne chôme
pas entre les
mains de mon épouse, encore merci à eux ! — entra dans mon
bureau avec son visage des moments d'objection, et me dit
d'un ton un
peu sec en substance ceci: "Vous avez été direct et dur
dans vos
réponses à Alfonso d'Espagne (137C3) et à Denis K de
Bretagne
(137C8)..."
Ce n'était pas la teneur de mes réponses que sœur
Christiane me
reprochait, mais... disons... leur inflexibilité, et je
sentais derrière ce qu'elle me disait, quelque chose de
moins pensé que latent dans ses fins fonds, une mouillure
de
vieille culture clapotant là comme les derniers
gargouillis d'un
réservoir qui finit de se vider sans être encore
complètement à sec. Je
fus, je l'avoue, un peu surpris que sœur Christiane
souhaitât encore,
en somme, que je ménage un peu plus mes frères et sœurs
sur le chapitre
de Marie,
voire du dieu à trois
têtes (la trinité) (Rév
d'Arès
23/7).
Sœur Christiane avait-elle tort de me
faire ses douces objections hier soir ? Pas vraiment,
pensai-je après qu'elle
fut sortie de mon bureau, puisqu'après tout ce n'est pas
ce qu'on
croit, mais c'est ce qu'on fait qui conduit au Salut.
J'eus, je
l'avoue, un instant de regret d'avoir posté mon entrée 137
"marie", un
bref exposé sans ménagement.
Quand je lis votre commentaire où je sens aussi une
certaine difficulté
à tout effacer trop vite de la culture, je me dis:
"Pourquoi ne pas
faire comme Dieu, laisser à chacun le temps de conclure
comme il
ressent ce que le Père dit de
Marie, puisqu'en
somme sur ce nom, dans sa Sagesse infinie, Il cristallise
avec Amour le
besoin
qu'a l'homme de ce que j'appelerais une protection
rapprochée. N'ai-je
pas eu moi-même ce besoin, même hésitant, assez longtemps
encore ?
N'ai-je pas marmonné ici et là pendant vingt-cinq ans
quelques
tropaires à Marie ? Mes
marmonnements n'allaient-ils pas, de toute façon, au
Père ?"
Je
ne suis pas une brute, quoique sœur Christiane pense
quelquefois que je
le suis encore, mais elle est si douce et me donne tant de
leçons de
douceur... Je sais comme elle le sait que notre Créateur
Lui-même n'est
pas une Brute et sait tenir
compte
de notre faiblesse immense (Rév d'Arès 36/5).
Je vous sais gré quand même d'avoir décelé dès "Le Pèlerin
d'Arès" n°4
de 1978 que je savais déjà au fond de moi, quoique le
laissant
rarement affleurer, quoiqu'y résistant, ce qui est écrit
ici à propos
de Marie
dans mon entrée 137.
Un grand merci, mon frère Louis-Marie.
|
03dec12 137C11
Annotations de L'Évangile
donné
à Arès (37/6):
"Marie (nn.9/6,11/2,33/13) n'est pas plus un personnage
historique et
datable que ne l'est Ève. Toute deux symbolisent des
étapes de la vie
spirituelle. Ève symbolise la difficulté pour tout homme
d'assumer la
vie spirituelle qui commence, que ce soit aux jours de la
genèse ou
aujourd'hui. Marie symbolise,dans le Créateur (33/13-18)
comme dans
l'homme de bien l’effort qui triomphe
de cette difficulté par l'amour."
Prends garde
au tentateur !
Je te donne
la force pour le vaincre,mais il redoublera de ruse et
d'effort.
Ève y a
succombé,mais Marie a triomphé de lui.
Fais-toi
d'elle une compagne de route !
Ne lâche pas
les pans de son manteau !
À sa
vue le serpent s'enfuit en sifflant (Rév d'Arès:37/6).
Quand je proclame la Parole, je m'habite de Dieu, soit en
tant que
Père, soit en tant que Mère. L'homme n'est il pas dans cet
état de mère
ou de
père vis à vie de ses propres enfants ?
Quand la Parole parle de Marie,
je me confonds au Père dans son état
de tendresse, Mère
aimant ses enfants avec tendresse. Mais quand La Parole
parle en
temps que Père, c'est d'une autorité spirituelle comme
souvent le
faisait Jésus, ou
comme le fait Mikal, à travers l'autorité Prophétique qui
transparait
au travers d'eux qui
sont devenus à Son Image
et
à Sa Ressemblance, qui deviennent Dieu en eux.
Patricia des Alpes
|
Réponse
:
Oui, l'homme est "mère et père vis à vis de ses enfants."
Du moins
devrait-il toujours l'être.
Muhammad,
orphelin, fut élevé par son grand-père Abd el-Muthalib
puis, à 6 ans,
par son oncle Abou Thalib, dont il parlait, dit-on, comme
s'il avait
parlé de ses grands-mères. On voit à notre époque beaucoup
de papas
s'occuper de leurs enfants comme s'ils étaient des mamans
et ce fut
l'objet d'un beau film: "Kramer contre Kramer".
Oui, le Père est Tendre, comme une Mère,
autant que Péremptoire comme le Puissant.
|
04dec12 137C12
Ce devait être entre 1977 et 1979, je n’arrive plus à
situer exactement
la date.
J’'étais avec un copain de l’époque en vacances en Beauce
chez
sa grand-mère décédée quelques temps plus tôt. Nous
dormions dans la
chambre et le lit de cette grand-mère et, une nuit où je
n’arrivais pas
à dormir, m’apparut une image de femme qui me semblait
être vêtue d’une
robe ou tunique blanche au pied du lit.
Enfin, je suis encore moins
capable aujourd’hui, plus de 30 ans après, de décrire
cette lumière et
formes mais je me souviens de son côté extrêmement
bienveillant et de
son sourire et surtout de mon immense malaise face à cette
apparition ;
j’avais 18 ans à peine alors. Je voulais pousser un cri
que je
n’arrivai pas à pousser je ne pus que très difficilement
faire un
hummm ! étouffé.
Je parvins à allumer la lumière
électrique au-dessus du lit et je racontai [ce que je
venais de voir] à
mon copain Fabrice. Il en
rigola et me dit alors : "Allez ! Rendors-toi !" sur
le ton de
: "Arrête ton délire ; ce n’est qu'un rêve ! Sacré
farceur !”
Quand j’y repense de temps à autre, je n’en parle
pratiquement jamais.
J’y repense, parce que comme missionnaire qui parle aussi
des
apparitions survenues à Arès je sens ce même malaise
quelquefois devant celui ou celle qui poliment fait
l’effort de
m’écouter et
je me demande si je ne suis pas moi-même comme une
apparition... un
revenant... qui parle dans un monde "enculturé", éteint,
et qui ne sait
pas
ou plus du tout comment aborder, incorporer l’invisible à
sa
propre réalité.
Et l’inverse est vrai aussi : Le témoin qu’est l’apôtre
comme "apparaissant" et devenu étranger pour le quidam ne
sait plus comment dialoguer et échanger de façon
rapidement et
parfaitement adapté, il sait que l’amour
est une clef, mais quels mots employer qui soient une
résonnance dans l’oreille et le cœur
de celui à qui il s’adresse ?
C’est vrai que ce n’est pas si important de croire à la
réalité
invisible, puisque seuls les actes comptent. Mais jusqu’où
l’homme se
prive-t-il de quelque chose de fondamental en refusant
cette
respiration
naturelle avec l’invisible ? La peur de tomber dans le
délire
mystique
n’explique pas tout.
Bon ! On est peut-être un peu loin du
sujet de Marie dans
votre
entrée, mais celle-ci m’a fait penser [à l'apparition
que j'eus une nuit en Beauce]. Mon mental de jeune à peine
sorti de
l’adolescence refusait déjà ce
genre d’apparition, ma biologie n’était déjà plus capable
d’en accepter
la simple étreinte maternelle. Alors que dire
d’apparitions avec un
puissant message qui appelle à l’effort [de la
pénitence] !
Je n’ai pas eu ce problème, mais je comprends ceux qui
résistent comme
d’inconscientes victimes d’un invisible dominateur
hyperrationaliste.
Jean-Claude D. d'Île de France
|
Réponse
:
Non, on n'est pas "un peu loin du sujet de Marie,"
puisque le
dernier paragraphe de mon entrée 137 évoque les très
nombreuses
apparitions attribuée à Marie
dans les pays catholique ou orthodoxes, à Fatimah dans les
pays
musulmans, à Kâli en Inde, etc. L'invisible monde qui nous
entoure nous
apparaît ainsi de temps en temps. Ce que vous avez vu une
nuit en
Beauce entre 1977 et 1979 est rapporté par des milliers de
gens chaque
jour partout dans le monde.
Quand j'étais dans l'église il m'arriva d'exorciser des
maisons dites
hantées — il y en a plus qu'on ne le pense ou qu'on ne le
dit — et
notamment une maison située à Grasse dans les Alpes
Maritimes où
passaient ce que les propriétaires m'avaient décrit comme
des "ombres
blanches," des choses pas seulement visuelles et sonores
(sans être
compréhensibles), mais aussi sensibles à la peau.
L'apparition que vous avez eues en Beauce était douce et
bienveillante,
l'apparition de Grasse, qui avait forcé les propriétaires,
des
poissonniers, à évacuer les lieux et habiter ailleurs,
était agitée et,
de ce fait, faisait plutôt peur.
Mais quand on me dit: "C'était un revenant, le fantôme
d'un mort, etc."
je réponds: "Je ne sais pas du tout ce que c'était.
C'était, c'est
tout. Pourquoi parle-t-on toujours de revenants, de morts
qui viennent
hanter des lieux? Je crois simplement que c'est quelque
chose qui se
rend visible, sonore, etc. et personne de charnel ne sait
vraiment de
quoi il s'agit."
Vous n'avez pas nommé l'apparition que vous avez eue et
c'est bien,
mais si vous aviez été un catholique confit en dévotion
vous n'auriez
pas manqué de dire que Marie ou quelque autre "sainte"
vous avait rendu
visite.
Ma petite fille Agar, gamine de onze ans qui n'est pas
particulièrement pieuse et émotive, a raconté avant-hier à
sa
grand-mère, sœur
Christiane, qu'il y a quelques nuits elle s'était
réveillée et avait vu
une
apparition aux cheveux longs tout près d'elle lui
caressant les
cheveux. Elle n'a pas nommé cette "apparition aux cheveux
longs," elle
n'a rien trouvé de spécial à ce fait, elle était
simplement étonnée, et
c'est bien.
Ces choses-là sont fréquentes et si les gens n'avaient pas
peur de
paraître idiots ou gobe-mouches en les racontant, on en
entendrait
parler beaucoup et souvent, mais la mode est au
rationalisme pur et
dur, rationalisme qui est le fond de commerce des psy qui
vous diront
que vous avez eu la berlue. Ces psys sont les produits
d'un
conditionnement rationaliste, qui tirent quand même
profit des patients qui viennent leur raconter très
honnêtement les
apparitions réelles — et puis-je ajouter: banales ? —
qu'ils
ont eues.
|
04dec12 137C13
Suite de mon précédent commentaire (137C7), j'ajoute que
Marie est au
milieu de nous, et maintes fois représentée et maintes
fois reconnue en
tant que telle [et qui dit en somme:] "Je ne suis pas une
madone mais
une femme qui vit parmi vous, qui vous écoute qui vous
aime qui vous
aide."
Maryvonne de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je poste ce commentaire, ma sœur Maryvonne, parce qu'il
démontre
combien il est difficile de se délivrer de la culture
mariale
catholique.
Certes, vous prêtez à Marie ce propos: "Je ne suis pas une
madone," au
sens où elle n'est pas une madone magnifiées sous les
pinceaux de
Raphaël, Botticelli et d'autres, la madone trônant dans
le
Ciel, servie par les anges, nantie de pouvoirs d'écoute et
de miracle
quasi divins , et c'est bien.
Mais vous ajoutez: "Je suis parmi vous, je vous écoute, je
vous aime et
je vous aide," et vous faites ainsi tout bonnement
descendre Marie du
Ciel vers la Terre, gardant là tous ses pouvoirs d'aide à
ceux qui la
prient. Vous montrez par là que vous restez accrochée à
une certaine
image de la Marie des églises.
Je ne vous le reproche pas, je fais seulement remarquer
que vous avez
commencé, mais non vraiment réalisé votre délivrance d'un
attachement à
la culture mariale, resté en vous.
Or, je suis désolé de vous choquer peut-être en vous
rappelant que
cette Marie-là n'existe pas.
Combien le Créateur est Sage
en comprenant qu'il doit donner à son Amour, sa Tendresse,
sa Pitié, le
nom de Marie —
Il n'est pas à un mot ou à un nom près, Lui qui n'a pas
d'autre Nom que
Nom (Rév
d'Arès xv/5, xviii/2-4) — puisque tant d'hommes
tiennent
tellement encore à ce terme pour humaniser Ses grands
Sentiments.
|
04dec12 137C14
Merci Frère Michel pour cette entrée et vos réponses
hautement
éclairantes sur les questions qui peuvent être restées
flottantes depuis votre édition 2009 de La
Révélation d’Arès.
J’aime la sincèrité de Denis K. [137C8]. Chacun
s’exprimerait avec ses
mots
certes , mais ces questions traversent encore les esprits
même si les
cœurs peuvent les mettre en attente de réponse pour
faire le
Bien,
quoiqu’il en soit.
Père -Mère, mère-père... cette réunion de couple divin ou
humain en un
seul "être" n’est pas aisée à se représenter dans l'état
actuel des
choses.
Dans le vécu humain, par contre, j’identifie mieux les
ressentis. J’ai été mère-veuve très jeune et je vous
affirme que ce
n’est pas
facile d’élever et d’éduquer de jeunes enfants sans la
participation effective d’un père. Et même avec un père
vivant, mais absent, les mères sont plus souvent amenées à
être celles
qui disent non et qui frustrent les jeunes enfants qui ne
peuvent pas
toujours voir au-delà de ce qu’ils vivent dans
l’instant.
Alors,
à l’évidence, père ou mère, nous sommes capables de
douceur autant que de prises de décisions difficiles. La
culture polarise les attitudes en caricaturant les deux
pôles, le féminin et le masculin, avec des attributs fixés
mais
spirituellement Dieu est très clair: frère à
bras ou à
cinelle (Revelation d'Arès xLvi/1). Dieu ne
connaît que
des frères.
De son vivant, j’ai parfois croisé votre mère au
pèlerinage
sans oser l’aborder. Vous aviez je crois environ 13 ans
quand votre
père est mort et j’aurais aimé parler avec elle de son
vécu
dans une époque socio-historique antérieure à la mienne et
de son
destin particulier de génitrice d’un prophète
.Si vous
n’aviez pas la
même vision du monde et si elle ne fut pas sujet d’amour
pour
vous (votre réponse dans l'entrée 136), peut-être que vous
non plus,
vous n’avez pas
été un fils idéal pour elle ? Et, à lire les évangiles
palestiens il me semble que la mère de Jésus, le
Bon, n’a pas
pour autant été épargnée de dureté.
Mais j’en viens à la Mère, représentée par Marie, sujet de
cette
présente entrée vraiment bienvenue trois ans après
l’édition 2009, car
à la sortie de cette édition j’ai assisté et participé à
de tristes
discussions
virant à la polémique entre pèlerins... Nous étions
proches de la langue
d’ivrogne que Dieu déplore [Rév
d'Arès 32/9].
"Marie n’existe pas !" "Mais si !" "C’est à la fois
la mère de
Jésus et la femme claire par parabole !"
"Mais non,
vous allez continuer à propager la superstition," etc,
etc. Ce fut
parfois surréaliste de nous
entendre.
Aujourd’hui je voudrais juste partager ce que je crois
comprendre ou
plutôt comment je conçois, après ce temps passé, la Marie
que je
sens vivre dans la Parole d’Arès: Plutôt que la part
Maternelle de
Dieu, pour moi c’est, si j’ose
dire, la Part humaine du Créateur, qu’Il a Lui-Même voulu
engendrer.
C’est difficile à exprimer et j’espère ne pas blasphémer
aux yeux de
certains.
Il ne s’agit évidemment pas de l’humanité en voie
de déchéance de petit animal pensant pour quelque temps
encore, mais
bien de l’humanité que Dieu appelle à revenir à Lui,
transcendante y compris jusque dans sa chair qui sera
transfigurée dans une nature telle que la
Lumière
cuit leur pain, elle presse leur vin et leur huile (Rév
d'Arès xxi/10).
Comme vous nous l’aviez enseigné de vive voix à
Paris pendant votre long
enseignement [1995-1997]: "Marie c’est
l’humanité pénitente, quand vous la priez c’est à vous que
vous vous
adressez.".
L’humanité redevenue Adamique par la pénitence,
Marie triomphant
du
mal, le couple Divin-Humain recréé. Alors, Dieu viendra
nous visiter
dans le souffle du jour. (Génèse 3/8).
Chaque jour dans ma chambre je regarde ce tableau (en
piece jointe) du
frère Oliver de Lagausie offert pour des épousailles à
Arès, il
illustre mieux que des mots mon propos, ces deux mains
symbolisent
aussi bien une main masculine et une main féminine que la
Main du
Créateur et celle de l’homme.
Pascale de Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Aucun doute, pour ma mère je
n'avais jamais été "un fils idéal". Je n'ai jamais très
bien compris
pourquoi, mais vous n'avez qu'une faible idée de tout ce
qui pouvait
nous séparer dans le domaine des idées comme dans celui de
la vie.
À
la fin de sa vie, néanmoins, ma mère souhaita venir vivre
dans ma
proximité et me demanda de lui trouver une maison à Arès,
où elle
déménagea et où elle venait régulièrement prier à la
Maison de la
Sainte Parole en compagnie de son époux, André Bénard.
C'est de toute
notre vie la seule chose sur laquelle nous sommes tombés
d'accord, je
crois. Encore n'ai-je jamais su ce qu'elle en pensait en
son for
intérieur, car jamais, absolument jamais, elle ne m'en
parla quand
j'allais le soir lui rendre visite.
Ma mère se serait très bien
passé de moi. C'est moi qui, par devoir filial, fis
toujours en sorte
de ne jamais couper les points avec elle. D'ailleurs, elle
se
débarrassa de moi quand j'étais encore adolescent. Elle me
contraignit
(la pauvreté aidant, il faut bien le dire) à
devancer l'appel, comme on disait alors de ceux qui
choisissaient à
faire leur service militaire plus tôt qu'à 20 ans. Ce qui
me permit de
choisir mon arme: la Marine où, hélas, la Sécurité Navale
fit barrage à
toute éventualité pour moi de devenir officier, parce que
mon père
avait été membre du Pari Communiste. À l'époque un
Communiste était
considéré comme un traitre à la patrie en puissance. Je
repris mes
études ensuite et je devins ingénieur.
Ma mère ne fit jamais rien
pour m'y aider. Je dus me débrouiller seul. Assez vite
après la mort de
mon père, j'avais dû apprendre à m'assumer et à devenir ce
qu'on
appelait alors un self-made man.
Quand je lis dans les Évangiles
Palestiniens le passage où Marie et les frères de Jésus
cherchent à lui
parler mais se gardent d'entrer dans la maison où il
prêche, montrant
ainsi leur désaccord avec lui (Matthieu
12/46-50,
Marc 3/30-21 et 31-35, Luc 19-21), je
pense à moi-même, mais je me dis que le Père a sans doute
voulu que je
fusse détaché de ma mère très tôt parce qu'il avait déjà
mis sa Main sur
moi.
Quant
à Marie, je ne crois pas du tout qu'elle soit "la Part
humaine du
Créateur", parce que le Créateur n'a pas de "Part
humaine". C'est nous,
humains, qui avons une part divine en nous: son
image et ressemblance (Genèse
1/26-27).
|
04dec12 137C15
J'ai prié Marie à une période douloureuse de mon
existence.
Chaque soir,
durant cette période, c'est avec l'adresse à Marie que je
m'endormais.
Elle seule me réchauffait. Ce fut un réconfort immense
pour ne pas
sombrer dans la folie que peut provoquer une intense
douleur.
Depuis, je
n'ai plus prononcé cette adresse: Seule la Parole du Père
est la
Parole que je ramène à mes lèvres pour l'accomplir
[Rév d'Arès 35/6].
Prononçant la Parole, je suis comme les premiers disciples
de Jésus,
ceux qui laissèrent sur la berge leurs filets pour devenir
pêcheurs
d'hommes [Matthieu 4/19], chercheurs d'hommes
capables d'entrer en
pénitence,
capables par souvenir ou par raison de savoir que seule la pénitence
transformera lentement mais durablement ce monde en monde
heureux.
Oui, nous sommes bien de véritables chrétiens au sens
originel du
terme. Nous sommes ces disciples contemporains non plus de
Jésus mais
de
Mikal, montrant
entre autre comme eux combien le poids des siècles
sclérose et enferme l'homme en lui-même et dans les
griffes de son
système d’habitudes: Jésus déjà en son temps montrait le
mal sécrété
par le système religieux régnant à son époque ainsi que
par le système
politique en vigueur.
Nous sommes bien comme les premiers disciples de Jésus qui
priaient
dans leur chambre intérieure à voix basse ou à haute voix,
se reliant
au Ciel, s'armant de courage et d'amour pour porter
témoignage. Ils ne
priaient pas Marie: la dévotion mariale n’étant apparue
qu’au moyen
Age je crois.
Nous reprenons le même boulot, avec la même difficulté à
se
délester, à laisser tomber les lambeaux
du
vieux manteau des idées qui
courent, des idées et des réflexes acquis depuis des
générations qui
nous imbibent depuis notre naissance. Pour ce qui concerne
la prière :
le réflexe de demander, de faire sa prière pour que "Dieu
soit
content", de s’adresser à des hommes déclarés saints, de
la faire
comme une contrition (les neuvaines), de la faire comme un
marathon
(chapelet) où on escamote les mots et où on ne sait plus
si on est au
septième ou au huitième "Je vous salue Marie."
Bien d’autres formes
de fausse piété m’ont imbibée. J’en ai néanmoins acquis la
nécessité de
la constance, la certitude d’être pécheresse.
Il m’a fallu
attendre La Révélation
d’Arès et surtout le miel
[Rév
d'Arès xii/4-6] lentement donné par
Mikal
pour comprendre que je pouvais sortir de cet état de
pécheresse
et que ma prière ne s’adressait désormais plus qu’à moi,
non plus à un
être extérieur (Marie, Jésus, Jean Baptiste, etc.) qui
ferait
pour moi.
Mon Dieu, que l'homme a compliqué et codifié cet acte
simple !
Non signé (Il s'agit d'une sœur)
|
Réponse
:
La dévotion à Marie dans les églises d'Orient et
d'Occident est bien
plus ancienne que le Moyen-äge.
Elle apparut probablement vers le IVe siècle. Après le
concile de Nicée
(325) qui déclara que Jésus était Dieu on se mit ici et là
à appeler
Marie, mère de Jésus, la nouvelle Ève, celle qui met fin
au péché
originel en enfantant le Christ. Ce n'est qu'en 431 au
Concile d'Éphèse
qu'une définition dogmatique de Marie, "mère de Dieu", fut
donnée. Une
pureté quasi divine fut prêtée à Marie notamment dans la
croyance en
"l'assomption", attestée dès la seconde moitié du VIe
siècle, croyance
dans le fait que Marie aurait été élevée comme Élie ou
comme
Jésus dans l'Ascension.
|
04dec12 137C16
"Marie est un des points les plus transcendants de ce
dépassement, de
cette transfiguration. Il me faudrait pour parler de Marie
et de tout
ce qu'elle représente ou me taire ou écrire un gros livre.
Ne pouvant
ni complètement me taire ni écrire un gros livre, qui ne
servirait à
rien puisque le Salut ne résulte pas de ce que nous
croyons ou ne
croyons pas de Marie, mais de la pénitence [réponse
137C8]."
Vous auriez beaucoup à écrire apparemment sur le sujet
mais vous ne le
faites pas.
Vous êtes le prophète,
celui que Dieu a choisi pour parler en son Nom et je ne
discute en rien
tout votre enseignement — Parole
de
Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12) — mais je
m'interroge
pour plus tard lorsque vous aurez plongé dans cet inconnu
qu'est la
mort et que des hommes à votre suite seront tentés
d'ajouter des écrits
à vos écrits parce que il y aura encore à creuser avec La Révélation d'Arès
et ainsi de risquer de détourner les hommes de la vraie
piété.
D'un mot de
moi ils ont écrits des livres, dit La
Révélation d'Arès [23/7]
à propos des théologiens qui ont préféré se saouler de la
Parole plutôt
que de s'en abreuver.
Comment faudra-t-il interpréter ces écrits d'hommes qui
vous
succèderont ? À quoi reconnaît-on la théologie ?
Pascal de Bretagne Sud
|
Réponse
:
Il y a déjà et il y aura bien davantage après ma mort des
gens en grand
nombre pour interpréter La
Révélation
d'Arès à leur façon. Cela ne compromet pas et
ne compromettra pas leur salut
s'ils sont de grands pénitents
et vivent d'amour, de pardon, de
paix d'intelligence et
de liberté spirituelles.
Mais au milieu de ces légions de gens
interprétant La
Révélation d'Arès à leur façon il y aura le petit reste, que le
Père m'envoie personnellement rassembler
(Rév
d'Arès 24/1) et qui est constitué d'hommes et de
femmes qui se conformeront exclusivement à mon enseignement.
Ce petit reste
se
perpétuera. Il
aura pour rôle de perpétuer mon enseignement
et seulement mon enseignement
et de
rester une référence prophétique.
C'est à ce petit reste,
à sa formation, que je m'attache exclusivement de mon
vivant.
Quant à la théologie on la reconnaît surtout à ceci
qu'elle essaie
toujours d'attacher le salut
à des idées au lieu de l'attacher à la vie. C'est pour
cela que le Père
parle de Vie
et non de doctrine.
N'ayez pas peur ! La Vie,
si elle ne s'interrompt jamais, tromphera de
toutes les doctrines qui se construiront inévitablement
sur les mots de
La
Révélation
d'Arès, car il y aura longtemps encore quantité
de gens
qui ont beaucoup plus
à dire (des idées) qu'à montrer (de
l'amour).
|
05dec12 137C17
Cette entrée sur Marie est pour moi une très juste et
belle continuité
de l'entrée précédente dédiée à l'amour évangélique, parce
qu'elle
renvoie, de mon point de vue, à la transcendance donc
encore et
toujours, à la pénitence.
L'entrée 137 est en tout cas une nouvelle occasion de
méditer sur ce
qu'est Dieu et par voie d'incidence, sur ce qu'est l'homme
en tant
qu'Adam, image et
ressemblance spirituelle, et de se déculturer
encore un peu plus de toute façon.
Je tente de développer les quelques associations d'idées
qui se sont
faites jour dans mon esprit à la lecture de cette entrée
et des
premiers commentaires qui, comme des pièces d'un puzzle
qui
s'assemblent, ont abouti en substance, à ce qui suit.
Peut-être estimerez-vous cela farfelu avec d'énormes
contre-sens,
inepties voire que je me fourvoie complètement ?
Peut-être avez vous déjà enseigné, d'ailleurs, sur ce
sujet ?
Si tel est le cas, veuillez me le pardonner, car je
cherche simplement
et en toute humilité à améliorer ma compréhension de la
Parole (qui est
simple, mais complexe pour le faible
lumignon que je suis), pour mieux
l'accomplir.
Ce que vous rappelez concernant le Tout-Autre — et qui
prévaudrait pour
l'homme en tant qu'image
et
ressemblance spirituelle [du Créateur] — m'a
renvoyé à Genèse
(2/18-23): Le
Seigneur Dieu dit : Il
n'est pas bon pour l'homme d'être seul. Je veux lui
faire une aide qui
lui soit accordée [= appropriée]... Il prit l'une de ses
côtes et
referma les
chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma la côte
qu'il avait
prise à l'homme en une femme qu'il lui amena. L'homme
s'écria: "Voici
cette fois l'os de mes os et la chair de ma
chair ;celle-ci on
l'appellera femme, car c'est de l'homme qu'elle a été
prise. Aussi
l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher
à sa femme, et
ils deviennent une seule chair.
L'homme — un Adam en puissance, s'il choisit de revenir à
cet état
spirituel — est donc ontologiquement et symboliquement à
la fois
masculin et féminin, [il est donc] Marie
— la femme sortie de la côte de l'homme,
l'os de ses os, la chair de sa chair —, son aide, et ce
faisant seulement, il ne fait qu'un avec emme — une
seule chair —
s'il y a
l'amour.
Stéphanie C. d'Île de France
|
Réponse
:
Le passage que vous citez est des plus intéressants de la
Genèse. Votre
traduction est tirée d'une vieille Bible où l'on
traduisait encore
"Seigneur Dieu", alors qu'il s'agit de "Yahwé Dieu" ou
"l'Éternel-Dieu".
Certes, vous retenez de ce passage la partie propre à la
création de la
femme, mais il faut quand même reprendre la totalité de
Genèse 2/18-24
pour bien comprendre que, pour commencer, le Créateur
propose à Adam
comme compagnie des animaux et que, ne trouvant aucun de
ces animaux à
son goût comme compagnie, le Créateur pour finir tire
cette compagnie
du propre squelette d'Adam: d'une côte. Voici la
traduction rabbinique
(d'après le texte massorétique):
Genèse 2/18. L'Éternel-Dieu dit: "Il n'est pas bon que
l'homme soit
isolé ; Je lui ferai une aide digne de lui."
19. L'Éternel-Dieu avait formé de matière terrestre tous
les animaux et
tous les oiseaux du ciel; Il les amena devant l'homme pour
qu'il avisât
(= réfléchît) à les nommer; et telle chaque espèce animée
serait nommée
par l'homme, tel serait son nom.
20. L'homme imposa des noms à tous les animaux qui
paissent, aux
oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages; mais pour
lui-même il ne
trouva pas de compagne qui lui fur assortie.
21. (Alors) l'Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur
l'homme qui
s'endormit; Il prit une de ses côtes et forma un tissu de
chair à la
place .
22. L'Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu'il
avait prise à
l'homme et Il la présenta à l'homme.
23. Et l'homme dit: 'Celle-ci, pour le coup, est un membre
extrait de
mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha (= hommesse) parce
qu'elle
a été prise à Ich
(= l'homme).
24. (C'est pourquoi l'homme abandonne son père
et sa mère ; il s'unit à sa femme et ils deviennent une
seule chair.)
nota: Le verset 24 est mis entre parenthèse dans la
traduction
rabbinique parce
que le sens du texte hébreu n'est pas clair.
Vous
avez donc tout à fait raison, ma sœur Stéphanie: Ici le
texte hébreu
n'utilise même pas le mot femme pour désigner la compagne
donnée à
Adam, mais le mot homme au féminin, donc hommesse. Ainsi
l'homme et la
femme sont un. Ainsi le Père
et la Mère
sont-ils un, ainsi Yahwé
(ou l'Éternel-Dieu) et
Marie
sont-ils un.
Comme la culture humaine a complètement séparé l'homme de
la femme,
leur donnant des destinées et des fonctions complètement
différentes en
asservissant la femme à l'homme —
[Adam] qui de compagnon d'Ève a choisi de devenir son
maître (Rév
d'Arès 2/3) — nous n'arrivons plus à nous
imaginer les
deux comme un seul
membre, comme deux êtres qui ne font qu'un.
C'est
pourquoi le Père dans sa
Sagesse et dans sa
Bonté ne veut pas devenir complètement incompris,
complètement étranger à l'homme Son
enfant. Il utilise, pour désigner son côté
maternel,
la théologie ecclésiastique de Marie, en termes presque
identiques aux termes ecclésiastiques, quasi païens, en
attendant que
le croyant
revienne avec le temps
(Rév d'Arès 12/6) à un concept exact de la nature
divine comme de la nature humaine, concept pour le moment
très loin
d'entrer dans les
esprits.
Sur terre et dans l'état actuel des choses terrestres ce
retour au
concept d'une seule Nature de Dieu comme d'une seule
nature humaine
n'est pour l'heure
qu'aperçu dans l'amour
(voir
entrée 136), mais
l'amour du prochain est rarement constant et
chez de
rares individus —
aimer,
c'est en fait s'identifier à l'autre, mais combien aiment
ainsi ? — et
l'amour romantique est de plus en plus rarement
constant comme la multiplication des divorces le montre.
On comprend
mieux ici
pourquoi le Père tonne si fortement contre l'adultère.
C'est parce
qu'il y a là une destruction de la nature même de la
Création de
l'homme fait à l'image
de Dieu... la
pente vers le péché des
péchés qui est le point de non-retour du mal !
|
05dec12 137C18
Dieu est l’Étalé [Rév
d'Arès ii/4].
Sa Volonté est de faire circuler Sa Conscience partout
dans Sa Création
et donc, bien entendu, dans l'humanité.
Marie, après Jésus, après Élie, est un des rares êtres
humains à avoir
compris cela.
Et pourtant il y a quelque chose d'assez effrayant dans
ces
personnages: ils n'ont plus de conscience personnelle
comme chacun de
nous ; en
tout cas, ils ne l'expriment plus.
Quand Frère Michel nous décrit en
détails Jésus en 1974, on a l'impression de retrouver le
Jésus de la
Bible, mais quand on lit le discours, on éprouve un
certain malaise:
Cet homme est possédé par la conscience de quelqu'un
d'autre.
Un
psychiatre de goulag stalinien dirait que Marie et Jésus
ont subi un
terrible lavage de cerveau, puis un enseignement très
orienté. Je ne
sais pas si Marie ou Jésus existent ou n'existent pas,
mais ce qui est
sûr c'est que leur conscience d'être humain a été laminée.
Quand on
pense que c'est le chemin que l'on propose aux Pèlerins
d'Arès, ça demande un temps de réflexion.
J'ai moi-même comparé le mouvement d'Arès à un mouvement
fasciste.
Quand on proclame: Que
règne sur nous Ta Sainteté ! [Rév d'Arès
12/4], cela signifie
que l'on renonce sur le champ à notre liberté de
conscience et à notre
libre-arbitre, deux notions qui sont si chères à nos
démocraties où
circulent librement tous les mensonges.
Après avoir dit cela, vous vous étonnerez que je perde mon
temps sur ce
blog. C'est que voilà, le totalitarisme de Dieu n'est pas
un
totalitarisme ordinaire. Contrairement aux autres, Il est
libérateur.
Contrairement aux autres, Il n'emploie pas la force, mais
l'amour.
Si
Marie et Jésus sont dans l'état où ils sont c'est qu'ils
l'ont choisi.
Ils ont compris qu'ils gagnaient au change pour
l'éternité. Il nous
reste donc maintenant à faire aussi bien qu'eux, c'est à
dire prononcer
la Parole plutôt qu'exprimer nos idées dont nous sommes
pourtant si
fiers.
Alors nous deviendrons progressivement des intermittents
du
Divin pour espérer devenir un jour, comme Jésus et Marie,
des
permanents du Divin. C'est là que se situe la victoire de
l'Humanité.
Jacques P. de Bretagne Sud
|
Réponse
:
Vous décrivez "Marie, Jésus, Élie" comme n'ayant "plus de
conscience
personnelle," "possédés par la conscience de quelqu'un
d'autres", étant à tel point dépouillés de leur
"conscience
personnelle" que c'en est "effreyant", ou ayant "subi un
terrible
lavage de cerveau", mais ayant "choisi l'état où ils
sont", ayant
choisi de suivre un "Dieu libérateur", parce qu'ils sont
"des rares
êtres humains à avoir compris" Dieu.
Que de contradictions ! J'ai du mal à vous suivre.
De plus, vous avez "comparé le mouvement d'Arès à un
mouvement
fasciste." Là vous allez trop loin.
Vous n'avez vraiment rien compris au "mouvement d'Arès"
qui n'a ni
chef, ni règlement, ni lois, ni doctrine, bref, qui est
tout le
contraire d'un mouvement fasciste, qui est un mouvement de
consciences
libres, tout le contraire de ce qu'est le fascisme.
Le fascisme est une idéologie qui entend faire de la
communauté humaine
une communauté unique rassemblée derrière un chef
(culte de la
personnalité et importance de la hiérarchie), une
communauté où
l'individu doit s'effacer devant l'État. En outre, le
fascisme rejette
les droits de l'homme et s'accompagne d'un État policier
fort et
sécuritaire, d'une organisation verticale des métiers en
corporation,
d'une méfiance envers les étrangers et d'une politique
réactionnaire.
Où voyez-vous le fascisme chez les Pèlerins d'Arès qui
sont sont
l'opposé d'une telle conception de l'homme et de la
société ?
Est-ce le désir d'écrire quelque chose de frappant qui
vous fait ainsi
écrre ?
Si c'est cela, reprenez-vous ! Vous n'êtes certes pas du
petit reste, vous
avez votre interprétation personnelle de
La Révélation d'Arès, mais
là vous êtes dans les contradictions et le n'importe quoi.
|
05dec12 137C19
Bien que silencieuse depuis longtemps, surtout à cause des
contraintes
imposées par la maladie à mon emploi du temps, je n’ai pas
cessé de
lire votre blog, même si c'est souvent en décalé.
Vos annotations de l’édition 2009 ont créé dans notre
famille
une situation critique, puisque l’un d’entre nous a quitté
le mouvement
arésien, mais sans que jamais l’amour et l’estime que nous
nous
portons n’en soient atteints.
Bien que vous l'ayez fait de façon abrupte (la différence
entre les
annotations de l'édition bilingue et celles de l’édition
2009, est
marquée) vous nous avez donné la bonne direction, sans
ménagement, mais
obéissant au Père qui vous dit: Abats
les idoles de
l'esprit (Rev d’Arès 23/8) !
Le culte marial a une importance très grande [dans la
religion] et il
est trop souvent
empli de superstition. Je garde de mon enfance le souvenir
des
corbeilles remplies de pétales de roses dont nous les
enfants inondions
la chapelle dédiée à Marie, pure et inaccessible icône .
En 1995 j’ai fait avec mon époux un voyage à Séville où la
dévotion à
Marie est très grande. La statuaire dans les églises est
chargée de
l’or des conquistadors, mais à l’époque nul ne s’en
souciait et
aujourd’hui c’est le tourisme qui en profite !
J’ai vécu pendant ce séjour un moment bizarre: Entrant
dans une
chapelle qui abrite une statue célèbre de Marie, brûlante
de la lumière
des cierges, de l’or de la robe de la statue et de celui
qui couvrait
les murs, vibrante de la dévotion des personnes
agenouillées qui
étaient là, je me suis affaissée sur les genoux,
irrésistiblement. Me
relevant presque aussitôt, très étonnée, j'ai pensé que
tant de
ferveur pouvait charrier une grande
énergie, je n’ai pas vraiment ressenti de l’amour.
À la même époque, vous parliez déjà des sept
bras de Marie qui
implorent
(Rev d’Ares 33/13) aux frères parisiens,
commençant à nous tirer
vers les hauteurs où le
frère de Mikal
devient large et haut comme
l’aigle (Rév d'Arès xxviii/11). On leur faisait
redire ce
que vous aviez
dit, et nous en parlions ensemble. Je disais souvent
l’adresse à Marie,
votre prière, surtout quand j’avais besoin de consolation,
de force ;
je témoignais aussi que la réponse à ma prière était
rapide et disais:
"Marie et son équipe sont d'une remarquable efficacité et
on
peut s’adresser à eux avec confiance !"
Je pensais aussi que le Père était le grand superviseur,
toujours
présent dans le cœur de Marie, sa servante.
Aujourd’hui, je suis très touchée de tout ce que vous nous
dites très
simplement, avec beaucoup d’amour et de sincérité sur Dieu
que vous
avez rencontré, puis sur son silence, et votre
questionnement sur
l'après-mort et la présence du Créateur.
Toutes proportions gardées, car je ne suis pas le prophète
à qui Il
s'est adressé pour une grande mission, je ressens la même
chose .
Plus que jamais compte la pénitence
! Merci pour tout ce que
vous nous donnez
Chantal des Corbières.
|
Réponse
:
Je suis toujours heureux d'avoir de vos nouvelles,
Chantal, l'une des
plus anciennes sœurs de notre
assemblée.
Merci pour ce beau commentaire.
Je ne suis pas sûr que Marie
soit la
raison pour laquelle un membre de votre famille nous a
quittés à la
suite de l'édition 2009 de La
Révélation
d'Arès. Cet homme intelligent et
estimable, qui nous a rendu de grands services pendant 18
ans, pouvait
comprendre que la forme abrégée que je donnai à l'édition
2009
m'obligeait à des raccourcis brusques.
Mais je reconnais, de toute
façon, que cette édition 2009 constituait un virage
radical sur le
sujet de Mari, une forte contradiction dans les fomes.
Sur le fond, j'avais compris depuis longtemps déjà
pourquoi le Divin
Auteur de La Révélation
d'Arès utilisait Marie
dans des
termes parfois calqués sur la théologie mariale catholique
ou
orthodoxe. Il savait ô combien ! que l'humanité pécheresse
mais souffrante et peureuse réclamait la consolations
d'une proximité
secoureuse à visage humain, quasi païenne, que Marie
constituait dans le milieu chrétien.
La divine "philosophie", si je peux dire, en
cette occurence
témoignait bien de la Sagesse
patiente du Créateur sur ce point secondaire mais
important, parce que
la souffrance est toujours importante. Secondaire parce
qu'il n'y avait
pas de risques
de Fond,
sachant qu'on peut faire son salut
en croyant dans la Marie de l'église comme en croyant en Marie comme face
maternelle du Père (La
Révélatyion d'Arès). La Voie
vers les Hauteurs,
c'est la pénitence, mais
non
la prière
(Voyez dans Rév d'Arès 25/6 combien le Père se
soucie peu de nos façons humaines de
prier).
C'est pourquoi, imitant les Patience
et Prudence
mêmes du Père, je ne m'étais pas pressé d'écrire sur ce
sujet. J'en
avais parlé ici et là, mais le membre de votre famille qui
nous a
quittés n'avait pas eu beaucoup d'occasions de m'entendre.
Merci à vous, Chantal, d'avoir fait le passage avec
confiance.
|
05dec12 137C20
Voici une image de Marie que j'ai peinte récemment.
Elle est exposée dans un magasin de décoration (juste à
côté de 2
volumes bilingues de La
Révélation d'Arès — Ce qui est une petite
victoire pour
nous car les librairies et bibliothèques à qui nous avons
demandé de
mettre en rayons la plus récente Parole du Tout Autre ont
jusqu'à
maintenant refusés de L'exposer.
Cette image me fut inspirée par l'icône qui se trouvait
[jusqu'en 2006]
dans La Maison de La Sainte Parole à Arès.
C'est juste une petite peinture sur bois, mais je trouve
que c'est ma
meilleure tentative de représentation de la tendresse de
la mère qui
seule donne audience à
ses enfants (Rév d'Arès 39/5) ainsi que de
l'origine
ethnique de Marie, la
femme élevée au-dessus de l'Orient (Rév d'Arès 33/13).
Elle a certainement l'air triste et, entre deux
expositions, j'ai même
essayé de la rendre un peu plus gaie en modifiant son
regard et les
commissures de ses lèvres, mais apparemment sans grand
succès.
Il faut dire que sur la tranche de la planche de bois j'ai
calligraphié
(en anglais): Je ne
t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les
nettoyer des
princes (Rév d'Arès 7/4). Comme pour expliquer
que cette
tristesse proviendrait aussi d'un pressentiment des
souffrances que son
enfant, Jésus, subira quand sa mission échouera [sur la
croix].
Mais c'est aussi une tristesse universelle qui perdure,
car Marie a des
oreilles innombrables
tendues vers le monde, et vers Moi elle étend ses sept
bras qui
implorent; elle se lamente comme une femme au travail.
Quand les
pécheurs la libéreront-ils ? Quand guériront-ils Mes
Plaies, en entrant
en pénitence ? (Rév d'Arès 33/13).
Maintenant, je comprend mieux 'ma' Marie et sa tristesse
en lisant
cette dernière entrée et en faisant des recherches dans
les annotations
de l'édition bilingue de 1995: "Marie est l'écho céleste
du malheur
terrestre".
Un malheur clairement entretenu par la fierté et
l'ignorance des princes
de cultes.
Ces princes,
dont il faut nous éloigner
(Rév
of Arès 31/4) et qu'il nous faut pardonner en entrant en pénitence,
car qui d'entre nous peut tout savoir et ne plus pécher ?!
Ainsi, dans quelques générations, tous les croyants
deviendrons princes
selon la
volonté du Père et avec les efforts de tous les pénitents,
le
bonheur
se rétablira dans l'univers et dans le regard de la Mère.
Rosie de
Victoria en Australie
|
05dec12 137C21
Vous ménagez le chèvre et le chou, vous dites la Parole et
le contraire
de la Parole en disant désinvoltement: Marie n'existe pas,
il faut
arrêter de la
prier, et en même temps: Prier Marie est sans importance,
parce que de
toute façon c'est la pénitence
qui conduit au Ciel.
Il faudrait savoir ! Je suis d'accord avec vous sur le
vrai
sens à
accorder à Marie
dans La Révélation
d'Arès, mais c'est peut-être parce
que je suis d'origine protestante. De toute manière, ce
que Dieu
interdit il faut l'interdire tout de suite.
Vous devez interdire de prier Marie, point.
Maxime Q.-D.
|
Réponse
:
Je ne suis pas désinvolte.
Il faut, comme le Créateur le fait Lui-même, prendre en
compte les
réalités humaines,
et ce n'est pas de la déinvolture. C'est de la sagesse.
Nous sommes
descendus très bas dans
le temps (Rév d'Arès 12/6) et les considérabes
lourdeurs
et lenteurs que le temps a produites dans nos vies, nos
habitudes. Les
hommes sont devenus obtus dans le système d'Adam
(Rév d'Arès 2/1-5)
et ils évoluent très lentement.
Je prends un exemple du passé: les sacrifices humains.
Ces sacrifices
humains constituaient un rituel répandu dans l'antiquité
sur
tout le pourtour méditerranéen. Ce rituel a été stoppé net
lors de
l'épisode fameux du sacrifice qu'Abrahm allait faire de
son fils Isaac
quand,
ayant saisi le
couteau pour sacrifier son fils, l'ange de Yahwé
l'appela du Ciel:
"Abraham, Abraham, n'étends pas ta main sur l'enfant !
Ne
lui fais
aucun mal !" (Genèse 22/10-12). Pensez-vous
qu'à partir de ce moment-là le peuple Hébreu cessa de
faire des
sacrifices humains comme les faisaient tous les peuples
antiques. Non.
Il fallu des siècles pour que l'interdiction des
sacrifices humains
fût enfin totalement respectée ! Mille ans après Abraham
Jephté, chef
des Israélites, sacrifia encore sa fille (Juges
11/29-40). Même à des époques tardives de
l'histoire des
Hébreux apparaissent des preuves que les sacrifices
humains étaient
toujours en pratique ; on a retrouvé sous les fondations
de
bâtiments
en Israël des ossements prouvant qu'on sacrifiait encore
des jeunes
enfants
rituellement quand on débutait un chantier de
construction.
Les prophètes n'ont pas cessé de tonner contre
ces sacrifices-là.
Alors, on n'est pas au bout des rituels que les hommes
exécutent à
l'adresse de Marie. J'ai eu moi-même, moi
cependant concerné au premier chef, de grandes difficultés
à me
délivrer complètement de l'habitude d'en appeler à la
Marie des églises
de façon superstitieuse, dans mes moments d'inquiétude ou
d'angoisse.
Ce n'est vraiment que dans les années 1999 ou
2000 que je m'en suis totalement débarrassé, bien que
j'eusse su depuis
longtemps déjà que Marie dans La
Révélation
d'Arès était une métaphore pour la
Tendresse
et la Pitié de Dieu.
|
06dec12 137C22
Note
du
blogger :
Il s'agissait
d'un message personnel tombé dans ma boîte
webmaster@freesolblog.net
(cette mauvaise redirection d'eMails arrive de temps en
temps), que
j'ai posté
par erreur comme commentaire
Je
l'ai effacé.
Je présente
toutes mes excuses à la personne concernée.
|
06dec12 137C23
Voilà le fruit d'une réflexion longue. J'avais compris
mais j'ai
réalisé
seulement avec cette entrée.
En critiquant et racontant les faiblesses des autres, je
ne fais que
fortifier mon orgueil de me croire au-dessus d'eux et
j'appuie le mal,
j'aide le malin qui est en eux, en moi, en ceux à qui je
raconte
l'histoire; j'aide le mal à s'implanter, à tuer la Vie. C'est le péché
des péchés à un niveau qui semble ridicule comparé aux
conflits d'états
mais au contraire, c'est bien pire car je les atteins les
yeux dans
les yeux.
On peut raconter que l'on est blessé, attristé, déçu,
surpris de voir
ce que quelqu'un a dit ou fait mais je pense aujourd'hui
que de
raconter les détails, sauf dans certains cas d'Histoire,
ne fait que
transporter le mal et son malaise dans mon cœur et celui
des autres.
On peut montrer la Voie
(libre des préjugés) en ne se prêtant pas aux
agissements de l'autre, en se mettant à son niveau
(pourquoi pas avec
humour), en restant paisible, même si ce qui se passe ou
se dit nous
affecte. Cependant, ne rien dire, c'est collaborer. Il
faut dire, agir
contre le mal mais intelligement, avec le cœur et non le
cerveau.
C'est grâce à cette image que je me fais de l'amour et
votre
descritpion de l'amour évangélique que je comprends et
change plus
rapidement, plus efficacement. ça "percute" en moi.
On ne juge pas l'autre, on ne le condamne pas. On l'aide
seulement s'il
le souhaite.
Vos mots sont d'une précision éclatante: "J'ai pour
l'humanité la
compréhension, la patience, l'écoute et la compassion que
j'ai pour
moi- même". Simple et vrai
Encore faut-il faire son chemin et se connaître soi- même,
se juger à
sa juste valeur pour prendre conscience de ses dons (on en
a tous) et
de ses faiblesses, afin d'estimer son orgueil, son
humilité. J'ai
compris que sans estime de soi, il n'y a pas de pénitence,
mais que
sans
humilité et questionnement constant sur ses actes et
pensées, il n'y a
pas non plus de pénitence.
Ce qui est figé est inexistant. La pénitence
est évolutive.
Nous, pélerins d'Arès, avons:
un guide: la foi,
une voie: la pénitence,
le courage: par la prière,
la détermination: la moisson,
l'aide, le secours: par les pélerins,
notre force est la détermination de croire qu'il n'existe
qu'une seule
voie et qu'il faut s'aider avec les courageux.
Il n'y a pas de niveau dans la pénitence,
le salut,
vous pouvez changer
et sauver le monde.
Lecteur qui doute: ouvre ce Livre,
là est l'unique
Vérité et clé du bonheur éternel.
Mymy la Guéparde
|
Réponse
:
J'ignorais que guépard eût un féminin, mais pourquoi pas?
Ma sœur Myriam, je suis heureux de vous voir revenir à
nous avec plus
de maturité et de force.
|
06dec12 137C24
Dans votre entrée, vous dites "Dieu n'a pas de sexe ! ".
Cette remarque est peut-être à rapprocher d'une
théophanie, où vous
décrivez des dormeurs passant devant vous, ces mêmes
dormeurs étant de
sexe.
Mais le Créateur étant Créateur de Tout, comment
pourrait-Il avoir une
différenciation sexuelle ?.
Il est le féminin et le masculin réunis, le ying et le
yang des
chinois, le positif et le négatif, comme les pôles positif
et négatif
d'un même aimant, le passif et l'actif, etc...
Ce sont des différences de genres que notre chair met à
jour.
Le passif dicte l'action à l'actif et en retour l'actif,
par l'action,
permet au passif de ne pas se perdre par la reconnaissance
de l'acte et
de ces conséquences.
C'est une symbiose permanente et évolutive profitable à
tous. En
tous cas, ce devrait être ainsi...
Bien sûr, l'homme n'est pas qu'actif ou positif, ni la
femme passive et
négative, surtout de nos jours où la frontière et la
délimitation de
l'activité est moins marquée qu'auparavant, une femme
pouvant très
bien faire le travail et prendre les responsabilités d'un
homme et
inversement.
Je ne veux parler que de valeurs liées aux différences
entre l'homme et
la femme, non culturelles mais seulement physiologiques,
différences
entrainant de manière naturelle les différences dans
l'activité.
Pour donner une idée simple, je vois personnellement mal
des femmes
travailler dans le bâtiment et porter des charges lourdes,
faire de la
boxe ou faire la guerre armes à la main, même si çà existe
malheureusemment. Au risque de me faire traiter de macho,
je dirais
que ce n'est pas bien sa place et j'imagine mal aussi
l'homme donner le
sein à son enfant.
Avez-vous déjà eu l'occasion de voir une femme culturiste
montrant ces
muscles ? Pour moi, c'est le summum de la laideur et du
grotesque.
Bref !
Les différences existent, pourquoi vouloir les ignorer et
passer outre
?
C'est bien se faire violence à soi-même inutilement, les
féministes
intégristes n'ont pas fait que du bien, pour sûr.
Mais comme vous le signalez justement, et s'il est très
diffiçile de
nos jours de sortir de l'image mentale d'un Dieu
uniquement masculin,
la raison est que notre civilisation est depuis longtemps
avant tout
patriarcale, et a donc donnée une part moins importante à
la femme et à
la féminité.
En niant l'importance de la femme et de la féminité,
naturellement
génératrice de paix et de retenue, les générations d'Adam
se sont
endurcies et ont évacué les principes de douceur, de
tendresse et
d'intuition, pour ne garder qu'une masculinité guerrière
et stupide,
source de bien des maux.
En laissant faire celà, la femme a malheureusement aussi
perdu la vraie
féminité .
C'est Ève recherchant son bonheur perdu à [force de] mimer
les
comportements
masculins coupables.
De plus, les églises, en instaurant le mariage, ont
transformé une
union naturelle en une cérémonie grotesque devenue une
entreprise
moralisatrice n'ayant plus rien avoir avec la notion de
complémentarité, mais simplement un contrat entre deux
êtres où
pratiquement seulement
l'apparence de la différenciation entre les deux sexes
importait ..
Peut
importe leur véritable être intérieur ! Union
contractée de surcroit devant des prêtres qui ne
connaissaient
pas grand chose, si ce n'est le pouvoir illusoire que leur
donnait
cette "fonction" sur des êtres impressionnables.
Et dire que certains "homosexuels" militent pour avoir le
droit à cette
mascarade, pour l'égalité disent-ils... et dire que
d'autres s'y
opposent... mais pas pour les bonnes raisons.
Ceci en est presque risible !
Ah pardon, il faut rester charitable...
Je rajouterai que pour moi, Marie symbolise la douceur, la
patience,
la tendresse, que chaqu'un, pas seulement la femme, mais
aussi l'homme
tempéré, devrait avoir en lui.
Marie est l'exemple vivant de la féminité retrouvée dans
notre humanité
.
Olivier G.
|
06dec12 137C25
Les annotations de l'édition 2009 de La
Révélation d'Arès concernant
Marie ne m'ont pas étonnée.
J'avais eu l'occasion de vous lire à
plusieurs reprises sur ce sujet.
J'y étais donc préparée.
Ayant bien
conscience que je devais me libérer de ma culture
religieuse, j'ai
seulement constaté que, par vos annotations, vous nous
emmeniez plus
loin.
Même si, comme pour Denis K (137C8), certains passages
restaient
incompréhensibles, je glissais dessus, me disant que ce
que je ne
comprenais pas maintenant finirait bien par s'éclairer un
jour.
D'ailleurs la réponse que vous apportez au commentaire de
Denis est un
éclaircissement et de surcroît enrichit ma prière. Merci
frère Michel.
Mais ce qui me touche dans cette entrée 137 "marie", c'est
l'amour
absolu
du Créateur pour l'homme, Sa créature.
Le Père utilise notre réalité,
ici en l'occurrence notre foi en Marie mère de Jésus, pour
nous faire
passer de la foi passive à la pénitence.
Dans la seconde partie du "Je
vous salue Marie" des catholiques nous disons: "Sainte
Marie, mère de
Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à
l'heure de
notre mort". Dans l'adresse à Marie que vous avez écrite
en reprenant
les phrases de la Parole il y a par exemple: "Dispense-moi
le conseil
et livre-moi le secret de ta force pour m'aider dans ma pénitence et
mon ascension vers les
Hauteurs". Entre le "Je vous salue Marie" des
catholiques et "l'adresse à Marie" que beaucoup d'entre
nous ont dite à
un moment de leur ascension,
j'y vois, pour moi: "Redresse-toi,
Madeleine, debout ! (allusion à Rév d'Arès 1/1)"
Je ne sais pas si je peux dire que le Père est le premier
moissonneur — au
fond, Il a moissonné
Mikal et les autres prophètes
avant lui —, mais
cette entrée 137 est un exemple pour moi [de la Vérité à
laquelle] je
dois parvenir, parce que
je ne parviens pas encore à écouter celui à qui je
m'adresse dans la
mission pour, comme fait le Père, sans dénoncer ce qu'il
dit,
l'orienter en
partant de sa réalité vers la pénitence.
Quand j'aimerai vraiment, j'y
arriverai.
Madeleine
|
Réponse
:
Simple et beau commentaire. Merci, Madeleine.
|
06dec12 137C26
Merci pour votre réponse à mon commentaire 137C8. Je ne
l’ai pas du
tout trouvé dur.
Au contraire, en le lisant, j’ai ressenti quelque chose
de nouveau. Je n’étais plus attaché spécialement à Marie,
la mère de
Jésus depuis longtemps, du moins c’est ce que je pensais.
Mon intellect avait toutefois du mal à concevoir ce
nouveau concept de
Marie
et après votre réponse j’ai le sentiment de mieux
comprendre
certaines subtilités qui échappaient à mon faible
lumignon.
Je pense que même si je le savais intellectuellement,
parce que
jj’avais déjà lu de votre part que quand je prie, je suis
Dieu, je ne
le vivais pas vraiment. Après avoir lu votre réponse, j’ai
décidé de
faire l’effort de prier en étant Dieu et là j’ai ressenti
la
différence. D’être Dieu ne laisse plus de place au tentateur et à la
lutte, mais dans cet instant sacré au triomphe du Bien,
à faire vivre
Dieu en moi, à être Lui, ne serait-ce que quelques
instants dans ma
prière ?
Dieu ne dit-il pas: Ouvre
tes
veines, Dis Moi entre (Rév d’Arès xxiv/12)
Même si cela ne va pas sans efforts pour briser
mon orgueil, ravalé mon
défi pour trouver la force qui soulève les montagnes,
trouver la Force de
Dieu.
Merci, frère Michel, de nous guider vers les
Hauteurs, nous qui
sommes comme ces ânes un peu têtus (en plus bretons) que
parfois un petit coup de bâton fait avancer.
Dites à sœur Christiane que le bâton que Dieu vous a donné
est rempli
d’amour. La lumière est prise dans le piège d’homme. Mikal
libère la
Lumière. Si le piège
mord ta main, avec le bâton tu casses le piège (Rév
d’Arès ix/8)
En lisant votre réponse à mon commentaire 137C8, je
découvre que je
gardais encore en moi inconsciemment une espèce de culture
mariale au
fond d’un placard, comme sœur Christiane et bien d’autres.
Cela me suggère plusieurs réflexions :
Quand nous lisons un livre, notamment La
Révélation d’Arès, nous
sommes tous imprégnés d’une culture et derrière les mots,
les
phrases, nous associons des idées en référence à ce que
l’on connaît et
à ce que l’on croit. Ainsi moi-même, j’avais compris la
Parole en
fonction de ma culture de catholique un peu scandalisé.
Mais cette
compréhension n’est que ma propre interprétation de la
Parole qui est
influencée par mon vécu et est bien diverse selon les
cultures, nous le
voyons ici clairement avec nos frères issus de la culture
musulmane qui
sont imprégnés de la notion du Dieu unique, Dieu absolu,
qui n’ont pas
connu cette dévotion mariale comme nous qui sommes baignés
depuis notre
enfance dans la culture catholique, même si nous avons
rejeté cette
religion.
Je comprends mieux pourquoi vous nous appelez à nous
déculturer pour
retrouver l’essence de la Parole, l’Eau
vive.
Vous avez écrit quelque
part ou dit lors d’allocutions que la Parole n’était pas
évidente, que
la prière était une école d’humilité, c’est pourquoi il
est important
de La psalmodier sans cesse.
Si les croyants n’ont pas accompli
la
Parole, c’est qu’ils ont cru en posséder mille
fois le
sens final,
achevé et l’ont figée. Alors que la Parole c’est la Vie.
Votre réponse à mon commentaire m’invite à revoir ma façon
de prier, et
je commence à percevoir une autre dimension à ma prière,
passer de la
lutte au triomphe. Cela n’est encore en moi qu’une
conscience floue
mais perceptible.
Je comprends de plus en plus que Marie, la mère de Jésus
était une
femme comme les autres qui d’ailleurs n’a pas tout de
suite compris son
fils. Je crois qu’au fond de moi j’avais encore une sorte
de vénération
inconsciente d’une marie humaine.
Je perçois aussi qu’en mettant entre moi et Dieu des
intermédiaires,
Marie, Jésus ou d’autres soit disant saints, je me coupe
de ma nature
divine, il y a comme une sorte de polythéiste en moi,
alors que Dieu
est Un et nous dit: Sois un dans toi ! (Rév d’Arès
xxix/1)
Je pense que nous sommes encore tous plus ou moins
imprégnés d’une
culture d’idolâtrie. Ces idoles qui nous consolent, mais
qui peuvent
nous éloigner de notre pénitence
et de notre Essence. Je pense que
c’est dans ce sens que vous nous mettez en garde aussi
contre le fait
de
diviniser qui que ce soit, Marie, Jésus, Bouddha.
D’ailleurs ces
derniers rappelaient sans cesse qu’ils étaient des hommes
comme nous,
c’est ce que nous rappelle la Parole aussi en vous
appelant sans cesse homme
Michel. Ils
ne voulaient surtout pas qu’on les divinise, mais
que nous assumions notre divinité. Il en est de même pour
vous qui nous
dites sans cesse que vous êtes un homme comme nous.
J’ai encore quelques questions sur Jésus et Marie qui
traînent dans mes
placards. Je sais très bien que mon salut
et celui du monde ne
dépendent pas des réponses à ces questions, mais de ma
pénitence
et de ma moisson.
J’essaie simplement d’y voir plus clair, si
c’est possible avec vos lumières.
D’après la Bible, Luc
(1/26-38) et Matthieu
(1/18-25), Joseph n’a pas
connu Marie (dans le sens où il n’a pas eu de relation
intime
avec marie) avant la naissance de Jésus, donc Joseph n’est
pas le père
biologique de Jésus. Ceci est également confirmé dans le
Coran (Sourate
"Maryam" versets 16-21). Dieu a mis enceinte Marie par un
miracle après
lui avoir envoyé l’ange Gabriel.
Et n’est-ce
pas l’une d’entre elle qui a prêté ses
entrailles, en a fait abandon au Père, Qui les a
remplies de Sa
Puissance pour que le fils y germe en homme [Rév d'Arès
9/2] ?
Vous écrivez d’ailleurs dans l’édition bilingue de 1995
dans les
annotations 9/2 que ce verset confirme la fécondation sans
coït de
Marie. Est-ce que ce passage signifie cela ou bien
prend-il un autre
sens ?
Surtout que dans l’édition 2009 vous écrivez dans la note
2/12: La
Révélation d’Arès ne dit pas si la mère de Jésus
fut ou ne
fut pas
vierge. C’est parce que cela n’a aucune conséquence sur la
droiture et
l’amour prophétique de Jésus qu’il dut à ses seuls
exploits pour mettre
ses pas dans les Pas du Père.
Jésus avait-il des frères et sœurs ? Ce que semble
confirmer les
évangiles. Matthieu
(13/54) et Marc(6/2) Ou bien le mot frère
a-t-il le sens de cousins comme certains exégètes le
prétendent ? Vous
semblez affirmer dans votre réponse au commentaire 137C14
que Jésus
avait des frères.
Merci d’avance pour vos éclaircissements.
Denis K. de Bretagne Sud
|
Réponse
:
La virginité de Marie est une chose, attestée par la
Bible, le
Coran et La Révalation
d'Arès, mais la dévotion à Marie,
dont il
s'égit ici en est une autre.
Marie n'existe pas comme objet de dévotion, laquelle
dévotion va de
toute façon au Créateur.
Par contre, Marie, mère de Jésus a existé, parce qu'il
avait bien fallu
qu'un homme, Jésus, sortit du ventre d'une femme.
Le problème tient à ceci, qu'il a plu à l'homme croyant de
confondre
les deux.
C'est une erreur, mais le Créateur en tient compte avec
Prudence et
Patience et même utilise cette erreur, parce qu'il sait
combien l'homme
est plein de faiblesse
immense et peut être profondément affecté par sa
culture.
Il sait le temps qu'il faut pour s'en délivrer: Je
suis hors du temps, mais toi
tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6).
Concerne la virginité, que signifie ce mot exactement ?
Virginité physique ? Marie avait encore son hymen quand
elle devint
enceinte de Jésus ?
Virginité spirituelle ? Marie n'était pas affectée du
tout, ou pas
affectée profondément, par une culture qui l'aurait
empêchée d'accepter
l'annonciation par l'ange ?
Les deux: Virginité physique et virginité spirituelle ?
Je pense personnellement qu'il s'agit sûrement d'une
virginité
spirituelle et peut-être d'une virginité physique, mais
croire ceci ou
cela dans cette matière est sans importance pour mon salut. Alors, je
n'y pense jamais.
Jésus avait-il des frères ? C'est la Bible elle-même qui
le dit. Cela
n'a aucune importance pour notre salut, de toute façon.
Exégétiquement, où en sommes-nous sur ce sujet ?
Exégétiquement, nous ne disposons que d'Évangiles en
langue grecque.
Or, en grec évangélique le mot "frères" utilisé est
exactement le mot
pour frères de sang de Jésus, donc pour enfants de Marie.
Mais des
exégètes ont dit, sans preuve aucune, que la langue
évangélique
d'origine, l'araméen, qu'on n'a jamais retrouvée (la
fameuse version
"Q"), utilisait un mot qui tout à la fois voulait dire
frères de sang,
proches parents et même amis, concitoyens, voisins. Moi,
je crois dans
la version grecque, car si l'on met en doute la bonne
traduction de
"frères", on ouvre la porte à la mise en doute de quantité
d'autres
traductions de mots dans les Évangiles synoptiques. On
n'en sort plus.
Et de toute façon c'est là encore sans importance pour
notre salut.
|
06dec12 137C27
Il se trouve que je m'identifie, jusqu'à un certain point,
au
commentaire 137C18 de Jacques P. surtout lorsqu'il dit :
"C'est que
voilà, le totalitarisme de Dieu n'est pas un totalitarisme
ordinaire.
Contrairement aux autres, Il est libérateur. Contrairement
aux autres,
Il n'emploie pas la force, mais l'amour."
Et je suis tout à fait en accord avec lui lorsqu'il
ajoute: "Si Marie
et Jésus sont dans l'état où ils sont c'est qu'ils l'ont
choisi. Ils
ont compris qu'ils gagnaient au change pour l'éternité. Il
nous reste
donc maintenant à faire aussi bien qu'eux."
J'avais moi-même choisi (qui ne choisit pas, subit)
d'adhérer librement
(sans infantilisme) au mouvement de conscience des
Pèlerins d'Arès qui
devrait découler, sans interprétation personnelle, de la
Parole de Dieu
donnée à Arès. N'est-ce pas ?
Il se trouve que vous répondez au commentaire de Jacques P
comme quoi
il n'a vraiment rien compris au "mouvement d'Arès" qui n'a
ni chef, ni
règlement, ni lois, ni doctrine. Et je dis : ce n'est pas
correct.
C'est vrai que la seule loi qui sera est celle de l'amour
et qu'il n'y
a aucune doctrine, aucun dogmatisme, au sein du mouvement
des Pèlerins
d'Arès (que je porte pleinement dans mon coeur), par
contre il y a un
chef et c'est vous et vous vous comportez comme tel,
peut-être malgré
vous, mais vous arrondissez les angles, alors qu'un guide
est un
guide, un chef est un chef. Vous m'avez écarté de l'assemblée
comme
un
chef et non pas comme un guide.
Il y a aussi un règlement et ce sont des règles qui sont
imposées au
Pèlerinage et ailleurs, ce sont celles que les assemblées,
souveraines
d'elles-mêmes, imposent et celles que vous
imposez dans les
conditions de ce qu'est le petit
reste.
Vos conditions avec lesquelles
je ne puis être en accord. De ce fait, je ne suis pas du petit reste, mais,
selon vous, je ne peux pas non plus être considéré comme
un Pèlerin
d'Arès. Pourtant, dans votre enseignement, vous dîtes
que mieux vaut les risques de la liberté absolue (sans
infantilisme)
que ceux des règles établies.
Je considère que, dans votre stratégie, vous ne prenez pas
ces risques
de votre vivant et qu'il ne seront donc pas pris en
considération à
votre suite, post mortem. Sous cette logique, les Pèlerins
d'Arès, sans
s'en rendre compte, œuvrent avec votre aval pour un
nouveau système
dit arésien ou disons pour la quatrième religion
monothéiste.
Je
considère donc que vous nous trompez.
Le totalitarisme de Dieu est un totalitarisme sans détour
(Oui mais
avons-nous le choix de toute façon ?). Malgré tout, c'est
un
totalitarisme qui nous amène coûte que coûte au bien-être,
au bonheur
absolu. Il nous propose un combat avec nous-mêmes, contre
nos
faiblesses. Il veut nous voir maîtres de nous-mêmes, forts
et encore
plus
que cela, sans aucune limite restrictive. Alors oui, je
vote pour Lui,
pour le dépassement qu'Il propose et conseille de façon
avisée. Avisé,
car je pense qu'Il ne voudrait pas nous voir tous faiblir
sinon Il
aurait eu bien tort de nous choisir, nous créature
insignifiante qu'Il
a fait à Son Image
& Ressemblance.
Mais je ne pense pas que vous projetez la même vision que
le Père,
désolé.
Je fais parti de ceux que vous avez détruits. Non, c'est
un peu
fort !
Disons que votre vision existentielle n'est pas tout à
fait au
point dans le détail (le détail est pourtant la source des
énormités)
et que vos propos sur l'amour sont les bons dans
l'excellence,
excellent dans le bon, mais malheureusement vous êtes
beaucoup plus
dans le discours que dans l'acte, j'en suis la preuve
vivante.
Discutons-en si vous le voulez bien ! Mais disons
seulement
que vous
n'avez détruit personne, puisque la destruction est
personnelle comme
la
construction d'ailleurs. Bref, votre rôle n'est que de rassembler le
petit reste (s'il existe actuellement un petit
reste),
n'est-ce pas ?
Alors qui se préoccupe des dommages collatéraux, sûrement
pas vous.
Je suis tout à fait en accord avec Jacques P. lorsqu'il
exprime les
choses
telles que: "Alors nous deviendrons progressivement des
intermittents
du Divin pour espérer devenir un jour, comme Jésus et
Marie, des
permanents du Divin. C'est là que se situe la victoire de
l'Humanité."
J'ai pensé m'adresser à notre sœur Christiane en ce qui
concerne vos
erreurs car je me suis dit qu'elle serait sûrement la
balance de votre
carence, la carence de votre sensibilité, de votre côté
maternel, de
votre Marie qui dort en vous. Et puis je n'ai pas osé la
déranger.
Aujourd'hui, je pense que c'est votre Ève qui domine en
vous et non pas
votre Marie. Alors je fais appel à la Christiane qui est
en vous.
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
Les commentaires comme le vôtre ici, ou similaires, que je
reçois ne
sont pas rares, mon frère Frédéric. Si je réponds à
Jacques P. ou à
vous, c'est parce que nous avons un passé assez ancien de
relation et d'espoir d'entente, espoir inaccompli,
impasse, mais cela
crée des sympathies et je pense courtois de vous répondre
à tous les
deux ce que je pense. Si je désapprouve, je ne me fâche
pas, je ne
rejette pas. Toutefois, je n'ai jamais rencontré Jacques
P. et vous,
je vous connais peu. Je crois seulement avoir répondu avec
patience et
fraternité à vos lettres.
Vous n'approuvez pas ma façon d'être, c'est votre droit,
que je ne
discute pas. Si je discutais avec vous, il me faudrait
discuter avec
des centaines d'autres, dont les griefs sont, par
surcroît, tous très
différents les uns des autres. Cela m'est impossible dans
la pratique
et ne nous
conduirait nulle part, je pense.
Moïse fut énormément contesté par les siens dans le désert
et s'en
plaignait (moi, je ne m'en plains pas, je trouve ça
normal,
inévitable), mais Moïse conduisit quand même les Hébreux
aux frontières
de Canaan où Yahwé lui avait demandé de les conduire.
3.300 and après
Moïse, chargé d'un Nouvel Exode (terme que j'utilisais
dans les années
70 et 80) spirituel, je conduis malgré tout, cahin caha,
les Pèlerins
d'Arès à la pénitence
et aux
frontières du changement
du monde.
Mon frère Frédéric, je ne vous ai jamais chassé. C'est
vous qui,
refusant légitimement de me suivre, vous êtes écarté.
Je ne vous juge pas. Je crois votre contestation tout à
fait
sincère. Vous parlez de choses que vous ressentez comme
vous les
ressentez, je n'y peux rien, et d'autres choses — comme le
Pèlerinage —
dont vous ne connaissez pas les raisons anciennes et
profondes.
En résumé, j'ai depuis bientôt 39 ans rencontré beaucoup
plus de
personnes qui me contestent comme vous, mon frère
Frédéric, que de
personnes qui me suivent. Le petit
reste est vraiment un tout petit
reste, si je
peux dire en riant..
Concernant les assemblées,
elles sont bien, comme vous le dites, souveraines
d'elles-mêmes (Rév
d'Arès 8/1).
Si l'assemblée qui
vous
a proposé de lui appartenir ne vous convient pas, vous
êtes libre
de créer votre propre assemblée
et de lui donner des formes de souveraineté
qui vous paraissent partageables. J'ai toujours, depuis
plus de trente
ans, encouragé les familles d'affinités, même au sein
d'une même assemblée, pourvu
que
règne la cohérence hors de laquelle plus rien n'est
possible dans
la pratique.
Vous êtes missionnaires, vous et votre épouse Sarah,
vous avez
donc
probablement déjà réuni autour de vous quelques frères et
sœurs. Pourquoi ne créez-vous pas une assemblée
avec
eux ? Connaissant
la complexité des hommes de nos générations, leurs
difficultés à
trouver l'harmonie, j'encourage non seulement les familles
d'affinités
mais aussi les petites unités humaines.
Vous pouvez également rejoindre d'autres frères et sœurs
contestataires
comme Pierre G., Jean-Claude L., Michel M., Yvan B.,
Maryse V., Cécile
D., Jacques P. (que vous avez cité) et beaucoup d'autres.
Yvan B.,
Maryse V., Cécile D et sans doute d'autres ont des sites
sur l'Internet
("L'Abeille", "Ontologie", etc.) où l'on parle de mes
torts et de mes
erreurs. Vous pouvez vous sentir heureux et à l'aise avec
eux. Ces
personnes, si elles sont pénitentes,
seront plus justifiées que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Mais moi avec mes torts et mes erreurs je
continue comme Moïse ma route comme je peux. Personne ne
vous oblige à
me suivre. Soyez tout à fait à l'aise. Notre grande Assemblée du petit
reste ou du reste
n'a ni chef, ni
lois, ni
doctrine, je l'affirme, et en disant le contraire, vous
vous trompez
simplement.
Ceci dit, votre contestation reste pour moi un mystère,
très
sincèrement, mais je reste reconnaissant au Frédéric que
j'ai un peu
mieux
connu pendant deux ou trois ans, de la route qu'il a
consenti à faire
avec moi
et de l'aide qu'il a, pendant ce temps, apporté à notre
mission. Que le
Père vous en fasse grand Bien !
|
06dec12 137C28
J’avoue avoir souffert en lisant vos annotations de 2009
sur Marie.
J’ai souffert car j’étais personnellement attaché à la
dimension
humaine de Marie (Maryam de son vrai nom hébreux et
arabe), mère du
prophète Jésus. Je considérais le plus souvent Marie comme
une grande
sœur exemplaire, une pénitente
de référence, un modèle d’existentialisme spirituel comme
l’écrit notre
frère Denis K.
Cette femme, plus
faible que tout autre, mais parvenu, par son
courage et sa
volonté, à se ranger
parmi les esprits debout devant le Trône (Rév d’Arès
12/13),
stimulait en moi l’espérance de triompher un jour de ma
propre
faiblesse abyssale. Je ne la priais pas ou rarement, mais
je la
contemplais dans les icônes en me disant: "Puisqu’elle y
est arrivé,
pourquoi n’y arriverais-je pas ?"
J’appréciais également que la Parole nous donne une femme
comme modèle,
dans une monde régi et dominé par la masculinité… Je me
disais souvent
que Marie
n’était pas pour rien dans le fait que son fils soit
devenu
le Bon
(elle fut tout de même son éducatrice principale) et j’y
voyais
comme un hommage aux mères de l’humanité, dévouées dans
l’ombre, alors
que les bonshommes paradent comme des coqs.
Bref !
Et puis, patatra, arrive 2009, et Marie
n’était plus une femme, une
pécheresse battante entrée dans le salut, mais un concept,
une
représentation de la phase maternelle de Dieu. Il m’a
fallu du temps
pour avaler ça… et encore, je ne l’ai pas pleinement
avalé… c’est un
peu coincé dans la gorge, je l’avoue.
Mais aujourd’hui, ce qui domine dans mon esprit n’est plus
le sentiment
d’avoir été "privé" de ma grande sœur Maryam
(d’ailleurs
votre
nouvelle approche exclue-t-elle totalement la précédente
ou
l’intègre-t-elle dans une vision plus vaste ?), mais
l’admiration devant votre évolution permanente, la
dynamique de vie
spirituelle qui émane de vous et vous conduit à ne jamais
rien figer
dans votre compréhension et votre enseignement.
Vous remettez toujours
tout en question. Votre pensée est vivante, elle est un
mouvement qui
communique le mouvement.
En cela vous nous donnez la Vie
(Rév
d’Arès
xix/26). Merci.
Thierry de la Drôme des collines.
|
Réponse
:
Mon frère Thierry, ne chassez surtout pas de vos pensées
la Marie dont
vous
parlez ici en termes beaux et justes.
Cette Marie-là, moi aussi, je la considère comme vous le
faites comme
"une pénitente
de référence, un modèle d’existentialisme spirituel...
l’espérance de
triompher un jour de ma propre
faiblesse abyssale."
Cette
Marie-là douta de son fils Jésus et en compagnie de ses
autres fils,
considéra Jésus comme égaré ainsi que le montrent les
passages
évangéliques de Matthieu
12/46-50, Marc 3/30-21 et 31-35, Luc 19-21, et
puis, par un effort existentiel exeptionnel, elle évolua
et au pied de
la croix elle comprit le message de Jésus et c'est
pourquoi j'ai
légendé l'image de mon entrée en ces termes: "Dieu pleure
Jésus, prophète
assassiné,
mais Dieu n'est pas représentable et pour montrer sa Tristesse (13/5) il
doit mêler sa Larme
invisible (xxviii/17) à celle visible de Marie."
La Marie
dont vous parlez, c'est celle dont La
Révélation
d'Arès nous invite à regarder et méditer l'image
(Rév d'Arès 11/1-2).
Mais
cette Marie-là n'existe plus depuis deux mille ans. Cette
Marie-là
"n'existe pas" comme dit mon entrée 137. Il ne faut pas la
confondre
avec l'idôle, la déesse, dont parle notre sœur Chantal des
Corbières
(137C19), l'idôle qu'en a fait l'église, couverte de "l'or
des
consquitadors".
Il y a dans La
Révélation d'Arès une Marie,
qui est la maman de Jésus, admirable femme partie au
cimetière comme
nous partirons tous et dont
l'âme circule avec les autres âmes
dans l'univers
comme le Père m'y a fait circuler quelques instants (Rév d'Arès vi/1-4),
et une Marie
dont on a fait une idôle, mais qui n'est en fait que la
Tendresse de
Dieu. Il y a dans La
Révélation d'Arès une Marie
et une Marie
tout comme il y a un maître
et un Maitre (Rév d'Arès
18/1-3).
Le
Créateur nous parle comme il peut en usant de notre langue
tout à fait
insuffisante à travers notre culture tout à fait
obscurcissante, mais
Il parle rapidement, et s'Il prend un prophète,
c'est
pour que celu-ci apporte lentement les lumières
nécessaires aux hommes
qui ne peuvent comprendre que lentement.
Et, croyez-moi, j'aurais vraiment préféré qu'Il prenne un
autre prophète
que moi, parce que le rôle est des plus difficiles. Lisez
le
commentaire précédant le vôtre, le 137C27, de Frédéric
d'Aquitaine et
vous aurez une idée de la difficulté.
C'est bien pourquoi je vous
dis mille mercis, Mon frère Theirre, pour votre
reconnaissance et pour
les termes chaleureux avec lesquels vous me remerciez
vous-même de vous
"donner la Vie."
Encore merci.
|
07dec12 137C29
Merci pour cette entrée qui continue avec régularité de
nous enseigner,
d[e nous
faire] avancer.
Mais je suis peu inspiré par la question de Marie qui me
paraît
compliquée dans sa forme.
Je retiens qu'on est trop loin de la nature féminine, de
la tendresse
et de la miséricorde dans ce monde et en nous mêmes. Je
tâcherai d’y
penser quand je prierai ces passages de la parole.
Je bute sur l’expression "le Tout autre" qui ne m’a jamais
plu. Je ne comprends pas sa logique, parce que comme on
est l’image
et ressemblance, je me dis que Dieu est tout au
plus le
"Beaucoup autre." Moi je pensai qu’être l’image
et ressemblance,
c’était beaucoup et dans votre texte cela semble très peu.
Est-ce pour
montrer l’importance de l’accomplissement, de l’âme qu’on
doit se
créer ?
On se connaît si peu, nous les hommes, qu’on se fait
toutes ces
vacheries, qu’on se dit toutes ces blagues méchantes,
partout. Ne
sommes-nous pas déjà à nous-mêmes un peu des tout autres
de ce qu’on
devrait être ? Est-ce dans ce sens-là que Dieu est le
"Tout
Autre" ?
Passage radical du mal au bien ?
Ceux qui voient Dieu comme un totalitaire oublie que
l’homme
n’est pas au service de la Parole, mais que c’est le
contraire — (comme
ce
que disait Jésus à propos du Sabbat (Marc 2/27) — et que
tout ce qui
vient
de Dieu est comme cela. Mais c’est vrai qu’il y a des
passages ambigus
dans la Parole, si on les lit trop vite [Par exemple:] Désormais tu es Mon
Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès
40/6).
qui a un sens
créatif, ambigu aussi la manière dont vous subissez
l’événement, mais
comment parler à des hommes plongés dans une nature de mal
?
Il n’y a,
semble-t-il, pas de recettes qui ai encore marché jusqu’au
bout.
Dès
qu’on moissonne [qu'on
pratique
la mission] on se retrouve un peu dans le cas de Dieu qui
vient
vous parler et on se rend coompte qu'il est difficile de
se faire
comprendre par quelqu'un qui ne nous attend pas.
La Parole, c’est une
aide, [mais] dès que l’on inverse le rapport de force on
se perd
soi-même et on perd l’intention de libération initiale
que Dieu y a mise. Elle [la Parole] donne ce qu’elle a à
donner, quand
on
est soi même dans le choix libre,
qu’on choisit la contrainte de
l’accomplissement librement
en
cohérence.
Personnellement,
j’ai beaucoup progressé pour comprendre où était mon libre arbitre.
D’ailleurs, il est venu en moi comme une force en soi
(quoique ce fût
peut-être autre chose ?), en me posant la question
pendant un
grand nombre de jours et en faisant un tableau à deux
colonnes: Une colonne "Qu’est-ce que j’ai choisit dans ce
que
j’ai
vécu aujourd’hui?" et une autre colonne "Qu’est-ce que
j’ai subi?" On
s’aperçoit que même dans ce qu’on subit il y a moyen de
revivre la
liberté absolue, de rester dans le bien
et d’accepter provisoirement la
soumission, parcequ’on est dans un monde compliqué qu’on
ne changera pas
du jour au lendemain. [On ne changera pas] la soumission
extérieure au
système par
exemple, mais c’est tout de même important de se rendre
compte où est-ce qu’on le subit.
Je crois qu’être clair sur cette
question du libre
arbitre (d’ailleurs j’avais appelé cela "bilan de
libre arbitre") est le garant de ne pas reproduire de
religion qui est
dans la soumission, l’extinction à un moment ou à un autre
du choix
propre pour une raison ou une autre. À un moment donné on
vous impose
un truc contre votre volonté. Cela permet d’avancer avec
prudence, de
se créer très consciemment, de maîtriser la latitude dans
ce
qu’on s’impose, qu’on ne comprend pas complètement tout de
suite, ce
qui est fréquent dans la foi.
J’avais fait cela à cause de la petite
phrase du "libre arbitre à la liberté absolue" (en-tête de
votre article "Liberté" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996),
parce que
j’avais, moi, du mal à y
voir clair,. Je ne savais pas exactement ce qu’était le libre
arbitre et puisque frère michel dit cela en en-tête,
c’est
que si je veux trouver ma liberté absolue, je dois passer
par mon
libre arbitre, il est incontournable.
Je dois avouer que j’avais du mal
avec la question "Qu’est ce que je veux être?" (La Pèlerin
d’Arès 1989)
et
que d’avoir clarifié cette question du libre
arbitre me
l’a rendu
beaucoup plus simple. Je trouve que c’est difficile d’être
dans la volonté libre dans un monde où tout le monde subit
beaucoup. Se
rappeler le choix qu’on fait en permanence est
fondamental, si on veut
vivre sa foi sereinement.
Car il est important de rester dans la mesure et de
comprendre dans
chaque chose de quelle latitude de mouvement nous
disposons,
quel acte nous pouvons faire pour rester nous-mêmes
dans le bien.
L’homme déraille dès qu’il se sent privé de libre
arbitre, ce n’est pas Dieu, qui le lui a donné, qui
viendrait le lui
disputer. Il y aurait probablement beaucoup moins de
suicide si était
partagée universellement le respect du
libre arbitre,
parce que quand on
subit la volonté en soi d'un homme mauvais qui vous
infiltre on a envie
de mourir, c'est comme si il vous dévolontarisait.
Bernard dlF de Bretagne Sud
Ajout à ce
commentaire, arrivé quelques heures plus tard:
C'est un tract recto verso.
Deux jeunes filles catholiques sont revenues me parler
après l'avoir lu.
Je vais rejoindre Edmond en Mission dans 30 minutes
je vous embrasse bien fraternellement
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Mon frère Bernard, voilà une réflexion profonde et juste
sur le libre
arbitre. Le libre
arbitre est en effet un acte essentiellement humain —
aucun animal ne
peut même l'effleurer — dont on se demande s'il est
vraiment praticable
en nous, même chez l'homme le plus volontaire. C'est un
sujet immense,
cette liberté, laquelle est, même chez l'homme qui se
croit le plus libre,
soumise à quantité de pressions extérieures: l'époque, la
faim et la
soif, l'âge, les sentiments, etc. Il faudrait beaucoup de
place pour y
revenir ici. Ce n'est pas une question simple pour un
blog, quoiqu'il
me faudra bien un jour écrire une entrée sur la liberté,
ne serait-ce
que pour dire que c'est une question... impossible à
traiter en
cinquante lignes.
Concernant le Tout Autre, terme que vous n'iamez pas:
Ce
terme: le Tout Autre, n'est pas de moi. Il est très vieux,
si vieux
qu'il a été plus ou moins figé dans la culture monothéiste
biblique
depuis l'antiquité. Il revient fréquemment dans les textes
patristiques
(Pères de l'église). La Bible ne nous révèle pas qui Dieu
est en soi,
mais qui Il veut être
pour nous. Dieu y est désigné comme le Kadosh (=
le Sacré), le
Tout-Autre. Le seul
chemin d’accès à son mystère est la voie apophatique,
parce que pour
quiconque se rend compte, comme je m'en suis rendu compte
en 1977,
qu'il est vraiment l'Inconnaissable, capable d'être en
même temps
réduit à la taille d'un clou
(Rév
d'Arès ii/21)
et de dimension infinie sur un univers infini, il est bien
le Tout
Autre, Il est bien ailleurs de tout ce qu'on peut
imaginer, le
Transcendant, l'Inaccessible. Dieu n'est pas à notre
mesure, nous ne pouvons avoir de mainmise sur lui, nous ne
pouvons
l'enfermer dans notre compréhension, nos dogmes, nos
institutions.
Comme le dit Maître Eckhart, le mystique : "Un dieu que je
pourrais
comprendre n'est pas Dieu".
D'où, quand a lieu la rencontre avec
le
Dieu Saint, la stupéfaction permanente de l'être humain
qui réalise
qu'il est toujours
en inadéquation face à Dieu. Voilà ce que j'entends par le
Tout Autre
(Tout Différent, Tout Ailleurs, etc.), terme que je
préfère à tous les
autres: Dieu, Père, Créateur, etc. Mais bon! je respecte
tout à fait
vos propres sentiments à cet égard. Je n'impose pas de nom
pour
l'Innommable.
Il n'y a pas que les hommes de Dieu qui ont utilisé
l'appellation Toiut
Autre. Un philosophe comme Emmanuel Lévinas l'a utilisé de
même. Les
carmélites dans l'église catholique accordent à cette
appellation Tout
Autre une importance partiqulière: Ce sens d’un Dieu tout
autre, les
carmélites l'ont puisé au prophète Élie, témoin et
champion de la
Sainteté (au sens niblique) de Dieu, que rien ne peut
contenir ni
mesurer.
Mais la sainteté de Dieu ne l’éloigne pas des pécheurs. Le
Tout-Autre est aussi le Tout-Proche. Si proche qu’il vient
habiter dans
nos cœurs où il peut renaître comme image
et ressemblance.
Ce tract, bien que verbeux, a quelque chose
qui, en effet, peut attirer l'attention de Catholiques.
Intéressant. Je
le publie.
|
07dec12 137C30
Je demande à mon fils Jean-Henri de vous envoyer ce
message par son
ordinateur.
Je suis profondément troublée, parce que j'ai obtenu
tellement de
miracles en priant Marie.
Marie est la sainte par excellence, celle dont on peut à
peu près tout
obtenir.
Elle
est tellement puissante que je crois que Dieu lui-même se
repose sur
elle pour secourir l'humanité et c'est ainsi que je lis La Révélation d'Arès
dans ses passages qui concernent Marie.
Marie au fond c'est le
Salut.
La preuve, dans le chapelet on a 10 x 10 = 100 "Je vous
salue Marie" et
seulement 10 "Notre Père".
Je dirais même qu'on peut se passer de l'Église quand on a
Marie dans
ses dévotions.
Chez
moi j'ai un crucifix, parce qu'il faut bien en avoir un si
on ne veut
pas passer pour païen, mais j'ai plus de vingt images de
Marie aux mur
des pièces de ma maison.
Cela ne m'empêche pas du tout d'être Pèlerin d'Arès,d'être
une pénitente,
de lire La Révélation
d'Arès
tous les jours, de croire que les curés, la messe,
l'eucharistie, la
confession, tout ça, c'est des blagues, mais Marie, non,
elle reste au
centre de ma piété et cela j'affirme que La
Révélation d'Arès
elle-même m'y encourage.
Que le Père vous protège contre la tentation de blasphème
contre Marie.
Solange G. d'Auvergne
|
Réponse
:
Vous êtes l'exemple typique de la
personne dont le Père sait qu'elle pourra rejeter " les
curés, la
messe, l'eucharistie, la confession, tout ça" qui n'est
que "des
blagues", mais qu'elle restera fidèle à la dévotion à
Marie, parce que
celle-ci, dans son esprit comme dans son cœur, peut faire
"tellerment
de miracles."
Au point où vous en êtes, je fais comme le Sage Père
lui-même, je vous laisse à votre dévotion, en vous
rappelant que de
toute façon vos prières, vos chapelets, s'adressent en
réalité au
Créateur.
Je vais essayer ici de présenter les choses d'une façon
qui peut vous faire comprendre ce qu'il y a de pernicieux
derrière
Marie, même si le Créateur Lui-même ne voit pas
d'inconvénient à ce que
vous priiez Marie, pourvu que vous soyez pénitente,
ce que
vous êtes.
J'ai déjà eu l'occasion de mesurer votre amour,
votre pardon,
votre paix, etc.
Comme
je l'ai déjà expliqué, de très bonne heure dans
l'antiquité chrétienne,
dès lors qu'on considéra Jésus comme Dieu Lui-même, auquel
étaient
associés les douze apôtres, on pensa que lui était
également associé
Marie, sa mère, qui offrait le côté féminin de
l'association de l'homme
et de Dieu.
On alla loin dans ce domaine. Dans l'Apocalypse, attribuée
à Jean, que nous
ne
lisons plus depuis que le Père nous a dit que ses écrits
n'étaient pas
Parole de Dieu (Rév
d'Arès16/12),
Marie (ici confondue avec l'Église) est représentée comme
la femme qui
apparaît dans le soleil, la tête couronnée d'étoiles et la
lune sous
ses pieds. Image délirante, quasi païenne. L'Église s'est
toujours plus
ou moins confondue avec Marie. La mariologie va loin dans
ce délire (Rév d'Arès
32/9).
De
cet ensemble d'idées l'Église en arriva à convaincre ses
fidèles que
Marie était associée à l'œuvre de salut universel de
Jésus-Dieu, son
fils. Voilà pourquoi on appela Marie Mère du Sauveur et
même Mère de
Dieu. Dès lors, la virginité de Marie fut considérée comme
l'élément
suréminent d'une fécondité surnaturelle capable de sauver
les hommes
autant que Jésus-Dieu, fils du Père et fils de Marie, le
pouvait. On
ira évidemment jusqu'à dire qu'elle ne pouvait pas pécher,
qu'elle
était donc surhumaine, divine... De là le dogme de
l'immaculée
conception.
Autrement dit, Marie dans l'église catholique ou
l'église orthodoxe n'est pas seulement une sainte qu'on
prie en pensant
qu'elle peut obtenir de Dieu des miracles plus facilement
que les
autres saints et saintes. Dans ces églises Marie est
beaucoup plus.
Elle est littéralement associée à l'œuvre christique
rédemptrice.
Ainsi, quand je dis qu'elle est une sorte de déesse, je
n'exagère
rien, sauf que la mariologie n'est jamais allée jusqu'à
écrire ou
prononcer le mot "déesse", mais j'affirme qu'elle l'a
pensé. La seule
et unique œuvre christique rédemptrice est, en fait, l'enseignement de
Jésus: le Sermon sur la
Montagne, qui était déjà un sermon sur la pénitence salvatrice
Peut-être comprendez-vous qu'il y a derrière Marie le Bien ou le Mal.
Vous, ma sœur
Solange, n'y voyez que le Bien
et j'en suis heureux, mais il y a aussi le Mal
du
paganisme, de la croyance en une sorte de magie. Autrement
dit, si vous
cessiez demain de prier Marie, vous n'en tirerez que du bien.
|
09dec12 137C31
J'ai supprimé de mes prières l'Adresse à Marie.
Maintenant,
le verset 11/2 de La
Révélation d'Arès me perturbe.
Je vous le cite: Parce
que Je Me suis fait
image pour Mes témoins,qui ont senti Mon Haleine,entendu
Ma Voix,vu la
couleur de Mon Regard,tu n'aboliras pas Mes Images Que
tu feras
fidèlement recopier 11/2. Tu en feras de même de Marie.
Je
m'interroge: Si on ne prie pas Marie puisque Dieu seul est
prié, je constate que dans L’Évangile
donné
à Arès ce verset me
déconcerte...
Je suis dans l'étonnement.
Je ne saisis pas très bien.
Mary de Bretagne Sud.
|
Réponse
:
Vous pouviez continuer de réciter à la Mère
l'Adresse à
Marie. De toute façon, si quelqu'un vous entend, ce ne
peut être que le
Père, le Créateur.
Mais
d'avoir supprimé cette Adresse à Marie de vos prière va
vous aider à
mieux comprendre d'une part que cette prière n'est pas
nécessaire, et
que d'autre part le Créateur nous aime tant qu'il a toutes
les
faiblesses d'un Père
trop aimant (12/7)
pour les accoutumances religieuses que ses enfants se sont
données
depuis la haute antiquité païenne au point qu'elles sont
devenues comme
leur seconde nature. Le Père sait que ces accoutumances
pour
disparaître ont besoin de beaucoup plus qu'une raison
intellectuelle de
disparaître, parce qu'elles sont enracinées en nous,
cachées dans les
cironvolutions de nos cerveaux. Alors, le Père est
patient. Il sait que
nous sommes des êtres évolutifs qui évoluent lentement. La Révélation d'Arès
cependant nous aide tous et va vous aider, Mary, à évoluer
plus vite.
De toute façon, Mary, le passage de La
Révélation d'Arès
que vous citez ne parle pas de
prières, mais d'images.
Il s'agit ici des images
de Jésus et
de l'image de Marie,
car en ce qui concerne Jésus, il y a aussi, par endroits,
dans La Révélation
d'Arès
des passages où il s'agit de Jésus et non du Créateur.
Dans ces
passages on retrouve cette sorte de dualité que nos
cerveaux
"rationnels", qui veulent toujours savoir qui est qui et
quoi est quoi,
ont du mal à bien concevoir, mais qui est sans importance
puisque Jésus
est porteur de la Parole du Père.
Le Père n'est nullement fâché
qu'on confonde Jésus ou Marie avec Lui tant qu'il ne
s'agit que d'une
confusion. Confusion de Jésus avec Dieu, ou de Marie
avec Dieu, ou
de n'importe quel prophète
avec Dieu, ce n'est pas gênant. Ce qui devient grave,
déviant,
ténébreux, c'est l'identification (dans le sens de
transfert) de Jésus,
de Marie
ou d'un prophète
à Dieu.
Autrement
dit (j'essaie de mieux expliquer, parce que vous semblez,
pieuse
Bretonne, souffrir pour comprendre), le porte-Parole n'est
pas la
Parole, le héraut de Dieu n'est pas Dieu, mais il est
quand même
porteur de Dieu en lui ou en elle. Ainsi, si vous parvenez
à
l'excellence de la pénitence,
vous devenez un christ, un christ qui n'est certes pas
Dieu, mais
qualque part vous êtes Dieu quand même en faisant
rejaillir de vous l'image
et ressemblance
de Dieu.
C'est
dans ce sens d'excellence qu'il faut comprendre ce que
sont Jésus et
Marie. Mais les prier ne sert à rien. D'ailleurs, prier
Dieu ne sert à
rien non plus dans le sens de supplier ou de glorifier,
car la vraie piété,
c'est
uniquement prononcer la
Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6).
Tout
cela suit une même logique. Il n'y a pas de contradictions
dans la
Parole, il n'y a qu'une difficulté, que le Créateur
rencontre Lui-même
en utilisant notre langage humain insuffisant.
Ne vous inquiétez pas si vous ne saisissez pas très bien
aujourd'hui.
Vous saisirez demain.
|
09dec12 137C32
Cela n’est qu’un simple témoignage.
En 1991, quand par hasard, je trouvais La
Révélation d'Arès
dans une librairie, j’avais une telle dévotion à Marie,
que je n’aurais
jamais lu ce livre
en entier, si le Père n’avait pas eu la sagesse de
présenter Marie
comme
modèle de pénitence.
Oui, ma
culture catholique malgré mon désaccord profond avec
l’église n’avait
rendu idolâtre d’une Marie déesse.
Je n’ai pas tout de suite
vu la Marie
du message Arésien différente de la Marie que je vénérais.
Pour moi, Marie était la mère parfaite, la mère de mes
rêves. Elle me
comprenait, me consolait, m’aimait, me regardait avec
bienveillance,
elle était mon réconfort, nul n’avais le droit de
l’insulter sans
recevoir mon courroux.
J’ai toujours eu un grand respect envers le Père, mais il
me paraissait
si loin, si inaccessible que je n’osais lui parler.
Marie, elle, me
paraissait plus proche, je me sentais moins gêné en lui
parlant. Pour
elle, je suis allé seul à Lourdes, à la Salette, pour la
remercier de
la force qu’elle me donnait dans mon combat contre mes
excès.
Le fait
d’être allé au pèlerinage à Arès, le fait de vous entendre
à chaque
clôture de
pèlerinages et le fait d’avoir lu vos écrits ("Et ce que
tu auras
écrit" Le Pèlerin d'Arès) ont fait
que le jour ou vous avez parlé de Marie
comme vous le faites
aujourd’hui, je n’ai même pas eu de réticence envers votre
explication.
Ma confiance absolue en ce livre et en son messager a fait
que j’ai
de suite compris mes erreurs passées et aussi j'ai pris la
mesure
du comment cela pouvait être ressentit par mes
frères chrétiens, par la difficile remise en cause de la
sacralisation
de cette icône.
Je trouve même, grâce à vos explications,
qu’une Marie humaine même pécheresse donne plus de mérite
à cette femme
et de mérite à tous ceux qui comme elle on lutté toute
leur vie contre
le mal pour établir le bien, tous ces pénitents
inconnus
hommes et
femmes qui sont représentés par cette image
[Rév d'Arès 11/1-2]
de grande pénitente
qu’a
été Marie.
Le Tout Autre qu’est le Créateur me montre bien qu’il me
faut me
repenser pour parvenir à Le retrouver en chacun de nous.
Alain J. de Rhône-Alpes
|
09dec12 137C33
C'est mieux que Marie et Dieu ne soient pas deux personnes
distinctes.
C'est plus pratique quand on a qu'une place dans son cœur
spirituel.
Quand je pense qu'il y en a qui se compliquent la tâche
avec l'histoire
de la "Trinité"... Les malheureux, y ne sont pas sortis de
l''auberge !
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Franchement, je trouve que c'est plus simple de vivre avec
Dieu et
Marie qui ne font qu'Une seule et même personne.
Par exemple, je n'ai plus à me culpabiliser si je pense et
obéis plus à
Dieu qu'à Marie et inversement, parce-que pour une même
personne, les
deux en profiteront au final... Question de fidélité.
Marie et Dieu... Comment vous dire, Frère Michel... C'est
un peu comme
si je rêvais d'être chez un concessionnaire automobiles
représentant
plusieurs marques de voitures. Me voyant indécis devant
deux modèles de
voitures neuves, le vendeur me
dit ceci: "Prenez la berline et le camping-car, je vous
les laisse
pour le prix d'un seul véhicule. En fait, je vais vous
dire: C'est le
même constructeur, avec le même
moteur d'origine et surtout, ils vous sont garantis à
vie."
Heureux de cette bonne nouvelle, comme dans un couple
constitué d'un
homme et d'une femme qui ne forment qu'une seule chair, je
dis au
concessionnaire: "Super ! Alors 1+1=1 !"
Et le concessionnaire, comme pour sceller l'acte d'union
de mes deux
voitures neuves, me répond avec le sourire du vendeur
satisfait mais un
peu étonné: "Ben oui, c'est super. Comme vous venez
curieusement de le
dire: 1+1=1."
David patati et patata du Limousin.
|
09dec12 137C34
La prière que vous enseignez ramène à l' humilité autant
qu' à la
volonté de changement : force de la pénitence et de l'
accomplissement
par le don de la Parole : le pain du Ciel qui ravive par
la
proclamation et du tréfond de nous même, la vie pour en
faire peu à peu
la Vie. C'est ce que je ressents.
Suite au commentaire de Solange 137C30 , j'ai voulu ce
matin partager
cet extrait de Pia. page 76 ("Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le
Pèlerin
d'Arès 1991/1992.)
En l'Amour du Père :
"[...] D'avoir perdu
l'illusion d'une prière "merveilleuse", ne
m'empêche pas, quand je prie, de me sentir remuer des
forces
considérables. La prière n'est pas magique, elle ne
dompte pas l'
Eléphant puissant (36/10) pour s' assurer ses
services de
bénédiction,
d' absolution, recours, guérison et salut. La prière n'
est pas
suppliante ; le Père n' attend pas nos implorations pour
s'informer et
s'inquièter du péché
et de son sillage de douleur. La prière n'est pas
louangeuse ; Dieu n'est pas Jupiter ou Baal, suseptible
et
menaçant
s'Il n'est pas couvert d'éloges chaque matin. Mais la
prière est
miraculeuse. Seulement, c'est dans un sens tout à fait
différent de ce
que le commun croyant attend du miracle. La prière ne s'
adresse pas à
Dieu, elle écoute Dieu; le priant n'attend pas le
miracle, il
participe au miracle et l'accomplit
en quelque sorte. [...]
"Maintenant la prière m' envoie à l'assaut de la citadelle. Elle me
crie
chaque jour: "Vaincs le péché ! Chaque péché que tu
vaincs, chaque péché que tu permets à un homme de
vaincre, fait une
brèche dans la muraille. Chaque péché
vaincu fait plus de bien que des
milliers de formules, de supplications et de louanges
rabâchées."
"La prière est d'apôtre, d'apôtre de soi et d'apôtre des
autres — de pénitent
et
de moissonneur — .
Accepter la foi et la
tâche d'apôtre, cette salutaire déraison du prophète dit
la Bible, afin
de convertir le rationnaliste, le logistique, le
mécaniste,
l'institutionnaliste, le moraliste, le cynique, le
scandalisé, le
jouisseur et le désespéré si semblables, est miracle. Je
me croyais
faible, je me découvre créateur du monde."
Guy de l'Hérault
|
09dec12 137C35
Ce que vous nous révélez est beau, censé et véridique à la
fois.
J'ai beau lire et relire vos annotations sur Marie,
mon faible
lumignon en comprend peu, mais là vous m'éclairez un peu
plus. Disons
que je comprends mieux votre approche à la Vérité.
Cela révèle ce que j'ai toujours pensé de l'église. Elle
nous trompe.
Disons-le pour ma part.
Je voudrais raconter une petite histoire de mon enfance.
Quand j'étais petite fille, vers l'âge de 9-10 ans, quand
j'avais du
chagrin à l'école ou chez mes parents, je me faufilais en
cachette dans
l 'église de mon village.
La première fois que j'entre dans ce lieu méconnu — car
j'étais
curieuse de savoir ce qui se passait dans cette maison
pour
être bien plus grande que la mienne — je regarde en
hauteur à gauche
une statue de femme en bleu, figée sans sourire, mais en
même temps
elle me rassure.
Je lui parle à voix haute, mais elle ne me répond pas. Ça
ne me plait
pas beaucoup.
Derrière moi se trouve un homme sur le bois. Lui je ne
peux pas le
regarder, car des larmes coulent naturellement sur mes
joues. Pourquoi
il se trouve dans cette position ? Il doit avoir mal.
À chaque fois que je revenais dans cette église, lui je ne
le regardais
pas. J'ai dû y retourner quatre à cinq fois. J'avais trop
peur que ma
mère découvre où j'allais après l'école pour arriver en
retard d'une
demi heure à la maison.
Je cachais une image de la dame en bleue
derrière un présentoir, pour que personne ne me la prenne
et je
l'embrassais en partant en demandant pardon à l'homme sur
le bois de ne
pas pouvoir le regarder et de ne pas pouvoir l'embrasser,
même sur une
image.
Pourquoi les appelais-je ainsi ? Personne ne m'avait
jamais dit ou appris qui ils étaient. Je viens d'une
famille athée ou
les
mariages et les enterrements se font hors de l'église et
se passent au
bistrot.
Vers l'âge de 28 ans, j'ai osé demander à un curé qui
était la
dame en bleu et l'homme sur le bois.
Je ne vous dis pas le regad du
curé ! Quand il m'a dit qu'elle s'appellait Marie, j'ai
répondu: " Oh,
c'est un joli prénom ; ça lui va bien." Le curé était
scandalisé par
ma réflexion, pour lui je blasphémais.
Alors je lui ait expliqué ma
démarche. Ayant été élevé avec des grands parents, une
grande famille
athée, un père communiste. Quand le curé a su que dans mon
enfance
j'étais attirée par la dame en bleu il m'a appelé "ma
fille," ce que
je n'étais pas, et lui était encore moins "mon père". Je
ne
comprenais pas l'attitude du curé. Pour moi c'était du
théâtre ;
j'étais scandalisée parce que je ne comprenais pas le sens
de fille et
père.
Quelques années plus tard je rencontrais La
Révélation
d'Arès qui était d'une fraîcheur ! et où il n'y
avait pas de
contrainte,
juste une direction à suivre. J'y ai trouvé ma place et
une
liberté.
La première fois que suis allée au Pèlerinage d'Arès
avec une amie, je suis repartie joyeuse et même plus
encore... Cela ne
peut
être raconté par des mots.
En rentrant d'Arès, donc, mon amie me bassine
avec un collier (j'appris plus tard qu'ils appellaient ça
un
chapelet ) et veut m'apprendre à réciter des prières qui
me
paraissaient abracadabrantes. Donc jai mis de côté ces
récitations et
j'ai bien fait, car La
Révélation d'Arès pour moi était plus juste dans
mon cœur et dans ma tête.
Je ne regrette pas de ne pas avoir goûté à
la religion qu'elle qu'elle soit.
Non signé (probablement une sœur)
|
10dec12 137C36
Dieu ne peut pas rayer d'un coup de crayon un culte à
Marie qui remonte
aux origines du christianisme.
Il appartient à Dieu, s'Il le veut et Il l'a voulu, de
donner à une
humaine transfigurée par son Assomption, qui remonte à
l'origine des
temps chrétiens, des pouvoirs équivalents aux siens...
Enfin presque!
Le pouvoir de créer l'univers en moins.
D'ailleurs, depuis des siècles, les Chrétiens prient Marie
bien plus
encore que son fils Jésus.
On peut même dire que Marie est le culte n°1 de l'église
catholique,
parce que si on examine les noms des paroisses et des
églises de
paroisse, on trouve un nombre énorme de "Notre Dame de..."
Dieu ne peut pas ignorer les pouvoirs de miracle qu'il a
donnés à Marie.
Pour ma part je continue de croire en La
Révélation d'Arès,
mais elle me passe par-dessus la tête. Je n'y comprends
pas grand
chose. Je continue de prier surtout Marie et je vais à
Lourdes comme
brancardier chaque année.
D'ailleurs, à Lourdes il y a les miracles officiellement
reconnus par
l'Église, mais il y en a en fait un nombre considérable
non homologués.
On est plus sûr de guérir à Lourdes qu'à l'hôpital.
Gaston D. de Normandie
|
Réponse
:
Non, le culte marial ne remonte pas aux origines du
christianisme. Il
n'est nullement question de Marie dans les Actes
des Apôtres
et dans les écrits chrétiens les plus antiques. Certains
écrits
apocryphes, difficile à dater d'ailleurs (au plus tôt du
IIe siècle,
mais plutôt du IIIe siècle), magnifient Marie, mais par
difficulté de
renoncer complètement à la protection rapprochée que
recherchaient les
païens et qu'on va retrouver dans le culte des saints en
général
jusqu'à aujourd'hui.
Comme je crois l'avoir dit dans une de mes réponses, le
culte de Marie
ne remonte pas aux origines de la chrétienté.
Je ne suis pas un expert dans ce domaine, mais je crois me
souvenir que
c'est chez Ambroise de Milan (le fameux st-Ambroise de
l'église) qu'on
date en Occident les premiers écrits "officiels" sur la
"maternité
divine de Marie." Toutefois, Ambroise ne parlait pas de
culte marial.
De toute façon, le besoin de vénération d'une protection
humanoïde très
proche — Dieu Tout Puissant a toujours paru trop lointain,
inaccessible,
à beaucoup —
s'est assez tôt fait sentir chez des chrétiens très
arriérés et encore
imprégnés de paganisme pour la plupart. Marie a été assez
vite leur
cible préférée.
En France, ce n'est pas avant les temps mérovingiens (VIe
siècle) que
le
culte de Marie s'est développé de façon officielle,
crois-je me
souvenir, sous l'influence de cette semi-barbarie encore
très
superstitieuse qu'avaient ramenée en Occident Mérovée,
Clovis,
Childebert, Clodomir et compagnie après le chute
définitive de Rome.
Le dogme de l'Assomption de Marie est tout récent. Il a
été décrété par
le pape Pie XII en novembre 1950 ! Il y a tout juste
soixante-deux ans. L'Église Orthodoxe, qui fut la mienne,
protesta
alors en accusant Rome de séparer carrément Marie du sort
de l'humanité
commune et, en quelque sorte, de la diviniser ou de
l'angéliser.
La
Révélation d'Arès vient avec Sagesse résoudre la
question:
Que ceux imprégnés d'un besoin incoercible de prier Marie le fassent!
Qu'ils sachent, cependant, que leur prière ne se dirige
réellement que
vers le Tout Autre, le Puissant,
le
Saint et la
Lumière: le
Père de l'Univers vers qui va toujours
la prière des pécheurs (12/4)..
|
10dec12 137C37
Vous avez raison, l’important, c’est que le Bien que nous
faisons qui
crée notre âme,
qui nous sauvera des ténèbres
glacés [quand nous serons dans l'au-delà] en
attente du
jour de la résurrection (Rév
Arès
16/16, 31/9-13)
Il y a ceux qui comprennent tout de suite et mettent leurs pas dans les
Pas
du Créateur et ceux qui ont beoin de plus de temps. Comme
tous
pécheurs, il y a des choses que je comprends, d’autres pas
(Rév Arès 32/5). Je
m’en
tiens à la Parole du Père Aimant, dont la Sagesse est démesure pour nous (Rév Arès
12/7-8) et à votre enseignement:
Juste
prophète, (va) les mains devant! (xxxvii/2), parce que
tu es Mon
Messager Fort (Rév Arès 26/7), faible lumignon
que je suis.
Ce que je sais, j’ai le devoir comme tous apôtres, moissonneurs, pénitents,
l'avant-garde du Bien,
le petit reste ((Rév
Arès 26/1) de le transmettre.
Or tu
enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient
devant Ma Parole,
et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir
dans l'abîme.
(Rév Arès 32/8).
Le mal (le péché) à
tanné nos cœurs (Rév Arès 23/1). Je pense à la
parabole du
Semeur (Luc
8/5-8 et Rév Arès Veillée 5).
À mes yeux, vous êtes Mikal
le prophète
des XX et XXIème siècles, l’égal de tous les prophètes
envoyés
depuis la chute d’Adam. [Vous êtes celui] qui ne fait que
rappeler tout
ce qu'ont dit les prophètes
avant vous, l’appel à la pénitence
(Rév
Arès 30/11) que vous transmettez et à votre suite
vos
apôtres, la Parole Pure, texte Sacré venant du Créateur (Rév Arès 2/1-5) et
cherchant les épis.
Vous êtes notre modèle vivant de pénitence
(30/11). Lorsque je prononce la Parole: Tu
pourras dire: "J'ai vu Dieu,
le Dieu de mon salut; maintenant j'ai confiance, car
j'ai vu le Salut
du pénitent et sa Force!" (Rév Arès 37/3), je
vois en vous
Mikal,
sœur Christiane et en toutes femmes, hommes de Bien,
la force du pénitent,
la force
de l'amour
évangélique, qu’ils soient croyants ou pas, laquelle force
me pousse à
aller plus loin dans ma pénitence,
l’amour Evangélique.
Je vous ai toujours fait confiance et cela sera ainsi
jusqu’à ce que la
mort m’emporte, que serions-nous sans vous ?!
Je témoigne que la prière, nous transforme, suivie de la Moisson, de la
pénitence.
Tous les jours prononcer
la
Parole pour L'accomplir, voilà
la vraie piété (Rév Arès 35/6).
Il y a quelques semaine, j’ai subi une
anesthésie générale pour un examen, je vois encore ces
infirmières, ces
Marie qui m’ont apporté tant et tant de réconfort, toutes
les fois où
une femme m’a apporté réconfort, écoute, douceur, amour à
commencer par
Madeleine ma maman, etc, j’ai senti au fond de mon être
que c’est bien
la partie féminine du Père et cela je perçois bien que
toutes les fois
où j’apporte cela à des frères, sœurs, c’est le Père qui
passe à
travers moi, que je laisse s'exprimer à travers moi.
Marie: La
femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule
la
Parole, le soleil descend (de) son sein; sa gorge parle,
l'oeil ferme
l'œil (xxvii/13-14), La femme, la main du Bon (est) dans
sa main.
Yëchou
tremble, la femme tremble; Yëchou pleure, la femme
pleure.(xxviii/1-2).
Lorsque, je pris connaissance de l’édition 2009 de La Révélation d’Arès
sur Marie (9/6,
33/16-18, 35/4, 37/6), mon faible
lumignon
perçut à la
lecture de vos annotations que vous confirmiez que Dieu
est absolument
Tout l’Univers: J’ai,
Je Suis (Rév d'Arès ii/1), Il est le Créateur, le
Père, la
Mère, l’Oasis, la Vie, le Frère, la Sœur, le Prophète, l’Apôtre,
l’Ange.
Notre chair est le tabernacle du Créateur, Lui,
l’Invisible en
nous: Mon Souffle Que
J'exhale pour Me rendre visible. J’ai parlé par
Jésus et Je parle encore par lui à toi aujourd'hui. (Rév
Arès 2/14-15).
Dieu qui parle par tous les prophètes,
Dieu qui parle par Mikal,
qui
parle par tous les pénitents,
moissonneurs, apôtres, qui parle par tous
les hommes qui font le Bien.
Je témoigne que plus j'entre
en
pénitence, plus j’accomplis
La Parole, plus je m’embrase d’amour
évangélique pour l’homme
mon frère, plus je mets en action
l’intelligence spirituelle, plus je suis humble,
plus, je
vois clair,
plus, je ré-hânime l’image
et
ressemblance. Je peux voir, sentir, écouter,
être Marie, le Père, la
Mère, la Vie (Veillée 25), quelle
extraordinaire création sommes-nous, oui, en comparaison
avec l’Univers
infinie une poussière et pourtant une structure unique
dans l’Univers
créées à
l’image et
ressemblance (Genèse 1/27-28).
Vous écrivez: "La
Révélation d’Arès appelle polone
(Rév d’Arès
xxxix/12-13) quelque chose comme l’âme
collective,
une autre chose pour
nous encore inconcevable." Voici la réflexion de mon
faible lumignon :
il y a les âmes sur terre: chair,
esprit,
âme (17/7) et les
âmes
en attente du Jour
de la résurrection: les prophètes,
les justes
invisibles.
Les âmes
sur terre et celles dans l’autre dimension
invisible travaillent à la restauration d’Éden, je sais
que le monde
invisible, nous aide, nous inspire, nous guide dans la Voie du Royaume
de Dieu (Rév d’Arès 4/3, 29/6), dans la façon de
transmettre la Parole,
de toucher les âmes
et ceux qui n’en ont pas. Souvent, lorsque je fais
de travaux pour la Parole, photo, vidéo, écritures, que je
moissonne,
témoigne, etc, je sens bien sans pouvoir le définir que ce
n’est pas
seulement l’homme Didier à la préhistoire de la vie
spirituelle qui
s’exprime, réalise tout cela seul, c’est Dieu là en moi en
synergie qui
agit, Il me dit : Ouvre
tes veines! Dis(-Moi): "Entre!" (Rév d'Arès xxxiv/12),
par
l’action de prononcer
la Parole, d’aimer, pardonner, me rendre libre
de tous
préjugés, pouvoir, je dis au Père
de
l’Univers : Entre ! et Il entre.
Le Bon (est)
Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. Le frère ouvre l’oreille
(au Vent), son poil est (comme) la terre ; pleine (de)
l’Eau Bleue,
(de) la graine (qu’apporte le Vent). (II.5)
Didier Br. d'Île de France
|
10dec12 137C38
Vous oubliez de parler de Marie qui est la grande
accueillante aux
portes de la mort.
L'Église Catholique a développé des théories de l'au-delà:
Paradis,
Purgatoire et Enfer. C'est évidemment au Paradis que nous
voyons Marie
dans sa Gloire, qui nous accueille, mais au Purgatoire, la
voit-on ? La
Révélation d'Arès est somplètement muette sur le
sujet,
pourtant si
important, du Paradis, du Purgatoire et de l'Enfer... Pour
l'Enfer elle
parle de ténèbres ou
de ténèbres glacées,
ce qui n'est déjà pas très précis, mais pour le reste
rien !
Le Coran, par contre, est très descriptif.
Je suis d'origine juive, converti au catholicisme vers
l'âge de 23 ans,
maintenant complètement adhérent à
La Révélation d'Arès. Mais mes parents, qui m'ont
fait
circoncire et qui allaient à la synagogue, ne me parlaient
jamais de
l'après-mort, de l'au-delà. Dans la Bible cet au-delà est
désigné sous
le nom de shéol.
Je ne sais rien du shéol... Pourriez-vous me dire deux
mots sur ce que
mes parents ne m'ont pas dit ? Et par la même occasion du
Paradis, du
Purgatoire et de l'Enfer, je veux dire des ténèbres,
et me
dire la
place Marie occupe dans tout cela ?
Que le Créateur vous garde à nous de très longues années
encore. Nous
avons tellement à apprendre !
Jonathan B. d'Île de France
|
Réponse
:
La Parole, passée ou présente, ne dit rien sur l'accueil
que Marie
serait susceptible de nous réserver quand nous passons de
la vie à la
mort.
Vous parler du shéol? Puisque vous avez été circoncis et
que vos
parents allaient à la synagogue, n'avez-vous pas eu votre
bar mitsva à
l'âge de 13 ans ? Celle-ci est généralement précédée
(comme la première
communion chez les chrétiens catholiques) d'une formation
religieuse
par le rabbin et je m'étonne que vous n'ayez jamais
entendu parler du
shéol.
Dans la Bible Juive, que nous appelons Ancien Testament,
il n'y presque
rien sur l'immortalité personnelle, mais on sait par
d'autres
sources que les Hébreux avaient des convictions bien
établies sur ce
qui se passait après la mort.
Dans la Bible juive shéol
et mort
sont indistinctement confondus et utilisés l'un pour
l'autre. O mort, où sont
tes ravages (ou
tes pestes ou tes calamités)? O sheol où est ton fléau
(ou ta contagion
ou ta destruction)? (Osée 13/14) — Les variantes
entre
parenthèses montre que certains passages de la Bible sont
très
difficiles à traduire —. Au
midi
de mes jours (ou au meilleur moment de ma vie) il faut
que je
parte aux portes du sheol; j'y serai assigné pour le
reste de mes
années (Cantique d'Ézéchias, Isaïe 38/10).
Les Hébreux avaient coutume de dire de
quelqu'un qui était mort: "Il est parti pour le shéol."
Mais qu'est-ce
que cela voulait dire ? La Bible juive n'est pas bavarde
sur
ce
terrain-là. On sait seulement qu'il n'y avait pas
d'extinction de la
vie mais sa poursuite dans un autre lieu où se
reproduisaient plus ou
moins les événements de cette vie dans un monde sombre. La
nation juive
s'y retrouvait intacte, pour ainsi dire et c'est pourquoi
la Bible dit
en parlant d'Abraham, Jacob, Aaron, etc.: "Il
fut réuni aux siens,"
également traduit par :
"Il fut accueilli par sa nation" (Genèse 25/8, etc.). Même
l'enfant
mort-né, le fœtus avorté allaient au shéol.
Les Hébreux croyaient en un
univers à trois niveaux. En haut le Ciel. Ici bas la
Terre. Au-dessous
de la Terre les eaux
(Exode 20/4)
et dans les eaux le shéol, quelque chose dans les
entrailles de la
Terre en somme. C'était en somme la conception sémitique
de l'Hadès
grec. On disait que les morts y étaient nourris de
poussière. Il est
même des cas où les hommes descendaient
vivants
au shéol (Nombre 16/33).
Bref,
la description du shéol est tout sauf attrayante, c'est
une sorte de
lugubre caverne souterraine où l'on retrouve un très morne
reflet de la
vie sur terre. Ceux qui y habitent sont appelés repha'im,
qui signifie
ombres, entités inconsistantes ayant de lointaines
ressemblances avec
ce qu'elles ont été sur terre. On peut rapprocher ces
repha'im des spectres
dont parle
La
Révélation d'Arès, ces spectres
dont
j'ai vu dans un défilé gris d'une tristesse infinie dans
mon jardin
quand je dus, une nuit, me rendre à la Maison de la Sainte
Parole pour
la dernière Théophanies.(22 novembre 1977).
Autrement dit, pour moi le shéol correspond aux ténèbres
ou ténèbres glacées
de
La
Révélation d'Arès.(12/5, 31/2, 33/32, etc.). Mais
alors
la Bible juive ne parle pas de séjour des morts heureux?
Non. La Bible
juive ne dit pas où pouvaient aller les justes,
comme le prophète Élie
élevé
au ciel dans un char de
feu tiré par des chevaux de feu (2Rois 2/1-13), Élie
glorifié
comme dit La Révélation
d'Arès (2/11).
Maintenant, puisque vous me le demander, quoi
penser du "Paradis, du Purgatoire et de l'Enfer"?
Il
n'est pas question de paradis dans l'Ancien Testament,
comme je viens
de le dire, mais pas davantage dans le Nouveau Testament.
Le mort
paradis vient d'un mot persan "paradaiza" passé en grec et
qui a servi
à traduire en "paradaisos" l'éden hébreu. Paradis a
toujours désigné un
jardin magnifique où l'on ne peut qu'être heureux. C'est
donc le lieu
où, dans la Genèse, vécut Adam,
c'est-à-dire la première humanité heureuse jusqu'à son
choix malheureux
(Rév d'Arès
2/1-5).
Par suite, le mot paradis désignera aussi bien la
réintégration de
l'homme dans sa destinée originelle et c'est ainsi qu'il
faut
comprendre ce que Jésus crucifié dit au bon larron: Tu seras avec moi au paradis
aujourd'hui même (Luc 23/43). Mais,
cette phrase mise à part, il n'est pas question de paradis
dans le
Nouveau Testament. Pour moi donc le paradis est ce que
nous connaîtrons
après la résurrection, après le Jour,
quand l'univers criera
sa liesse et tremblera de plaisir (Rév d'Arès 31/9).
Le
Purgatoire, lui, est une "institution" récente de
l'église, mais pour
moi il correspond assez au séjour des morts que nous
connaîtrons vous
et moi entre les ténèbres,
auxquels nous échapperons si nous sommes
pénitents, et le Jour
où le paradis reviendra, quand nous ressusciterons. L'idée
de
purgatoire vint assez tôt, dès le XIIe siècle, à des
hommes de foi qui
pensaient qu'il y avait un nombre considérable d'humains
encore trop
pécheurs pour le paradis, mais pas assez infects pour
l'enfer.
Toutefois, c'est au concile de Trente en 1563 que le
purgatoire, lieu
où les morts achevaient de se parfaire, si je peux dire,
fut
officialisé. À mes yeux, il s'agit tout simplement, comme
je le dis
quelques lignes plus haut, de quelque chose d'assez proche
à ce que
nous allons connaître, nous humains de ces générations.
Quant à l'enfer, ce sont les ténèbres
glacées de
La
Révélation d'Arès.
Je sais que le Coran parle inversement de chaleur: de feu
et d'eau
bouillante, mais ça ne me dérange pas. Je crois que cela
indique
simplement un séjour triste et douloureux, une sorte
d'inexistence pas
complètement inconsciente.
Dans tout cela: shéol, paradis, purgatoire, enfer, je ne
vois nulle
part Marie.
|
12dec12 137C39
J'espère ne fâcher personne à cause de ce petit
commentaire qui
n'engage que moi et qui n'est qu'une réflexion.
Je ne suis pas superstitieux dans le
sens ou je ne pense pas être sauvé de mes mauvais choix
par une
intervention miraculeuse de Marie, ni de Jésus d'ailleurs,
mais que
simplement j'évite au maximum d'avoir besoin d'un miracle
en ne me
mettant pas dans des situations impardonnables.
Je n'ai jamais été attiré par les cultes
des statues des vierges, ni par les évènements qui
ressembleNT a un
culte
d'une déesse protectrice et salvatrice, par ce qu'il est
écrit: Tu
n'auras pas d'autres dieux devant ma face (Exode 20/3)
Mais dire que Marie n'existe pas
reviendrait selon moi à dire que Jésus n'existe pas non
plus, ou alors
il y a un problème d'interprétation, c'est d'ailleurs bien
le problème
entre les gens du Livres, les divergences
d'interprétation.
Je ne crois pas dans l'interprétatio: "Jésus est Dieu,
Marie
est la mère de Dieux sinon Jésus n'est
pas Dieu et nous ne serons pas sauvés, parce nous n'avons
pas l'Esprit
Saint et que nous sommes des hérétiques." Plus personne ne
croit cela
non plus je pense.
Je ne crois pas que Marie ait été préservée
du pêché originel, car je ne crois pas au pêché originel
d'Adam qui
mange la pomme, car selon moi ce passage désigne la sortie
de
l'humanité de la condition animal, bien sûr avec tous les
problèmes que
cela va provoquer.
En revanche, je penche pour l'idée que
Marie est une prophétesse, une personne choisi de Dieu au
même titre
que les prophètes
sont des dons de Dieu.
Cela ne veux pas dire que les prophètes
ne sont rien. Ils sont sacrés comme l'humanité, mais à un
niveau
supérieur proche de Dieu ou Dieu lui même puisque parlant
par Jésus,
Dieu dit dans La
Révélation d'Arès: ...et
le
faire entrer dans
Ma Maison Royale, en faire un Dieu en le fondant en Moi
sans retour
comme l'argent s'allie à l'or pour former un miroir, qui
serait plus
éblouissant que mille soleils si Je n'y faisais passer
Mon Souffle pour
en ternir l'éclat et le rendre supportable aux anges et
aux élus (2/13).
C'est pourquoi je dit que Dieu est Un,
ceux qui sont de Dieu sont Un également.
Un jour un homme de confession Musulmane
m'a dit en parlant de
Marie ou Jésus que les gens s'adressent à eux
plutôt qu'a Dieu car il est plus facile de demander une
audition à son
chef de service plutôt qu'au directeur de l'usine, je
travaillais alors
en usine.
Mais bon ! je ne suis pas un prophète
comme vous, que pensez vous de non interprétation, pensez
vous que
Marie puisse être une prophétesse ?
Aminadab d'Ile de France
|
Réponse
:
Votre commentaire m'est extrêmement précieux pour montrer
quelles sont
nos difficultés, à nous Pèlerins d'Arès, de surmonter
l'apport culturel
profondément ancré dans les natures humaines, même celle
qui ont depuis
déjà longtemps, comme c'est votre cas, lu et adopté comme
Vérité La Révélation
d'Arès.
À ce propos, je vous redis toute la joie que
j'ai eue de vous recevoir à L'Eau Bleue, rue Raymond
Losserand à Paris,
le 21 novembre dernier, pendant cette semaine où je
formais à la
mission un groupe de jeunes.
Vous êtes l'exemple typique de l'homme qui voudrait faire
partie de
notre grande famille arésienne, mais qui ne le peut pas en
raison
d'hostilités familiales ouvertes.
Et pourtant vous auriez plus que personne besoin de bien
comprendre
cette Parole, La
Révélation d'Arès, qui est votre livre de chevet,
parce
que vous dites ici beaucoup de choses qui sont exactement
le contraire
de ce que cette Parole dit et, par conséquent, de ce que
nous croyons.
La Révélation d'Arès place sous le nom de Marie deux réalités
différentes:
D'une part, Marie,
mère de Jésus (38/3),
femme qui a atteint l'excellence
du
salut (Rév d'Arès 11/2) par une pénitence
exemplaire après qu'elle eut, elle et ses autres fils,
d'abord douté de
son fils Jésus (Matthieu
12/46-50, Marc 3/30-21 et 31-35, Luc 19-21). Cette Marie-ci est pour
nous hommes et femmes un modèle d'être humain et il est
bon d'en garder l'image
(comme
celle de Jésus, autre exemplaire pénitent)
dans son cœur (11/1)..
D'autre part, Marie,
la
Mère (33/16-18),
nom qu'emprunte Dieu pour se nommer Lui-même comme Père trop aimant (12/7),
comme Mère
des hommes autant qu'il est Père, car Il dit bien: Tu t'adresseras à Moi seul
(39/4), montrant que toute prière, quelle qu'elle
soit ne
peut que Lui être adressée.
Comme je l'explique ci-dessous à Didier il y a dans la
Parole homme et
homme, Marie
et Marie, maître et Maître,
etc.
Dieu n'est pas Marie,
mais il lui plaît en empruntant ce nom de montrer quelle ultime intimité
il a avec l'humain, qu'il a créé à son
image et ressemblance (Genèse
1/26-27).
Il ne sert à rien d'en dire plus et de vouloir
expliquer plus. Nous ne pourrions pas nous comprendre
nous-mêmes.
De toute façon, ce n'est pas ce que vous croyez ou ne
croyez qui, dans
ce domaine, vous assure le salut,
mais seulement ce que vous faites: votre pénitence,
c.-à-d.
votre amour, votre pardon, votre paix et vos
efforts pour acquérir l'intelligence
sprituelle
et vous rendre libre de tous préjugés et toutes
peurs.
|
12dec12 137C40
Suite à votre réponse à Stéphanie Ile de France [137C17],
concernant Ich
et
Icha,
je connaissais les termes Ich
et
Icha. J'aime beaucoup. Merci pour
ces Lumières et enseignements.
Concernant le passage de
Genèse 2/18-24, je me pose une
question: Il n'y est question que de l'homme:
L'Éternel-Dieu
dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit isolé ; Je lui
ferai une aide digne de lui.", etc.
Ne serait-il pas plus juste de dire:
"Adam (vii), qui prit le nom,
d'homme, lorsqu'il pécha. L'Éternel-Dieu dit: "Il n'est
pas bon qu'Adam
soit isolé ;
Je lui ferai une aide digne de lui" etc ?
Le Bon (est)
Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. Le frère ouvre l’oreille
(au Vent), son poil est (comme) la terre ; pleine (de)
l’Eau Bleue,
(de) la graine (qu’apporte le Vent). (Rév d'Arès ii/5)
Didier Br. d'Ile de France
|
Réponse
:
Pourquoi écrire Adam
au lieu d'écrire homme
dans la Bible, quand la Bible écrit homme ?
Il y a dans la Parole
homme et homme.
Adam était
un homme
avant et un homme
après son mauvais choix. Jésus était un homme,
aujourd'hui
transfiguré, tout comme Adolf Hitler était un
homme, mais pas
de la même qualité évidemment, tout comme il y a Marie
et Marie, maître et Maître
dans La Révélation
d'Arès. Le Père ne choisit pas d'autre nom que
celui de Marie pour
désigner
tout à la fois une simple humaine qui fut une grande pénitente et pour
Se désigner Lui-même comme Amour, Tendresse, Pitié, Mère.
Je crois m'être efforcé d'expliquer tout cela
dans mes réponses précédentes qu'il faut peut-être lire
plus
attentivement.
|
12dec12 137C41
Je m'éloigne du sujet initial sur Marie
et revient sur votre réponse 137C38, car après ma prière
je relisais
les annotations de la veillée 33 et du chapitre xvii, qui
parlent
justement du séjour des morts et des prophètes, un sujet
que je ne
domine pas et qui revient de temps à autres lors de décès
de parents ou
voisins.
(Mais si)
l'œil (s'é)lève, (si) la main laisse Ma Main, (l'homme
tombe) plus mort
(que) la mort. Avalée la cendre, le cri (est tout ce
qui) reste (à
l'homme perdu) ; le cri court sous la terre. (Rév d'Arès
xL/12)
Un passage de La
Révélation d'Arès parmi d'autres qui nous parle
du triste
sort des spectres
malheureux et inconscients.
Les ténèbres
(Géhenne, enfers glacés,) constituant le périgée [?] et le
paradis
futur
après le Jour
de Dieu, l'apogée de l'évolution possible de
l'âme, il me
semblait qu'il existait entre ces deux extrêmes, non pas
différents
lieux fixes mais plusieurs niveaux possibles dans
l'au-delà, où l'on
puisse y poursuivre son
ascension.
Les morts ne découvrent pas nécessairement Dieu dans
l’au-delà. Ils y
emportent ce qu’ils firent d’eux-mêmes. Les vivants
incroyants font des
morts incroyants, mais s’ils n’ont pas
ici
bas atteint le comble de l’abomination (Rév d’Arès
33/32-34),
ils peuvent évoluer spirituellement /.../ la mort peut
être, entre
temps, un état évolutif, je l’affirme. (Entrée 122 «la force logique»)
J'assimilais les trois périodes post-mortem décrites en Rév d'Arès XL/11-17
non seulement à des changements d'état mais à des passages
en des lieux
différents, puisque Dieu nous recommande de faire
mortification
pour celui/celle qui vient de mourir, afin qu'un ange
porteur de lumière
(l'effort du pénitent qui fait mortification) guide l'âme
vers d'autres
lieux ?
(Si) la main
tient Ma Main, l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans
l'œil. L'os (devient comme) la craie, (l'homme sauvé
est) moins mort
(que) la mort (xL/17) .
Cependant le lieu (purgatoire) où vont les justes dans une
paix
relative en attendant le Jour
de Dieu (xL/17),
semble encore différent
du lieu des prophètes morts ("redoutable, le sort des
prophètes", La
Rèvélation
d'Arès 2009 annotation p.116).
Et il semble qu'il y ait encore d'autres lieux de séjour
possibles pour
des prophètes
plus justifiés comme le prophète
Élie élevé au ciel
(dans quel ciel?). Ce lieu est-t-il seulement réservé aux
prophètes
encore chargés de mission, tels Élie et Moïse qui
reviennent voir Jésus
sur le Mont Tabor
(transfiguration, Matthieu 17/1-9) et Jésus, le Bon marche comme
l'araignée marche (xiii/12) qui vint à Arès en
1974 et
n'est donc pas
cantonné à un lieu dans les tréfonds de la terre,
puisqu'il se promène
dans l'univers, ou bien ce séjour des bienheureux est-il
accessible à
tout pénitent ?
N'avez-vous
pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ?
(Coran, 71/15,
41/12; 2/29) Est-ce que les sept cieux
correspondent à
différents lieux hiérarchisés accessibles aux luminaires
d'or, les
esprits debout devant
le Trône (Rév d'Arès 12/13) qui peuplent le Séjour de Dieu.
Dieu par la bouche de Jésus dit dans La
Révélation d'Arès 33/33 : Qui
sait qui
est dans Mon Lieu ?
Parmi tous ces lieux existants je me demandais celui qui,
de façon
réaliste, est accessible pour moi pauvre pécheur ?
Cette question n'est
pas fondamentale et je suis plus préoccupé par ma pénitence
et ma
mission, c'est juste un peu de curiosité pour un monde qui
existe et me
concernera tôt ou tard et qui me fait honnêtement plus
peur qu'envie.
Marc V. de Suisse
|
Réponse
:
Il arrive, rarement mais il arrive, que des messages
personnels tombent
dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net.
Excusez-moi pour le commentaire 137C22. Je l'ai effacé.
Je n'ai pas de réponses aux questions que vous me posez.
Je n'en sais pas plus que n'en dit l'Écriture et surtout La Révélation d'Arès.
Vous en savez donc autant que moi.
Les deux expériences de l'au-delà que le Père m'a fait
vivre, l'une
dans les ténèbres (Rév
d'Arès 17/1-2) et l'autre parmi les mondes
sans heure qui
tournent comme des poissons
dans l'Eau de Dieu
(vi/1-4) ne m'ont pas laissé des souvenirs tels
qu'ils
aient quelque intérêt pour les vivants: Ils sont
indescriptibles. Je
suis vivant et je m'occupe de ma personne vivante. J'aurai
tout le
temps nécessaire de voir ce qui se passe de l'autre côté
quand j'y
serai.
Dans ma réponse 137C38 j'ai donné à Jonathan mon
interprétation des
passages de La
Révélation d'Arès concernés.
À 83 ans je suis évidemment plus près de la fin que du
commencement. Je
peux disparaître à tous moments. Il suffit de lire les
notices
nécrologiques pour voir qu'à mon âge beaucoup d'humains
disparaissent.
Mais je n'ai pas peur contrairement à vous. Je m'efforce
comme vous
d'être pénitent
et moissonneur.
|
12dec12 137C42
La vie est simple.
Je suis un sac [Rév
d'Arès xxx/1]: ma chair,
avec un contenu: mon esprit.
Qu'importe que le sac
s'appelle Jésus ou Marie !
Ainsi,la pénitence
change mon esprit
par l'acquisition de l' Amour par le pardon.
C'est à dire le dieu (le
bien) qui grandit dans le sac subsistué [?],
l'homme (le mal) de ce sac.
Alors qu'importe que je
m'appelle Lentille ou Chèvre [Rév d'Arès 36/19]...
Ensuite ce Dieu (homme et femme) n'est donc plus
rien pour lui-même [40/6].
Sébastien
d'Île de France (Lentille
ou
Chèvre)
|
Réponse
:
J'espère que vous serez raisonnable à l'avenir. Vous savez
de quoi je
parle.
Je prie avec vous, Sébastien.
|
13dec12 137C43
Vous écrivez dans la réponse au commentaire 137C38 :
"Le Purgatoire, lui, est une "institution" récente de
l'église, mais
pour moi il correspond assez au séjour des morts que nous
connaîtrons
vous et moi entre les ténèbres, auxquels nous échapperons,
si nous
sommes pénitents,
et le Jour
où le paradis reviendra, quand nous ressusciterons. L'idée
de
purgatoire vint assez tôt, dès le XIIe siècle, à des
hommes de foi qui
pensaient qu'il y avait un nombre considérable d'humains
encore trop
pécheurs pour le paradis, mais pas assez infects pour
l'enfer.
Toutefois, c'est au concile de Trente en 1563 que le
purgatoire, lieu
où les morts achevaient de se parfaire, si je peux dire,
fut
officialisé. À mes yeux, il s'agit tout simplement, comme
je le dis
quelques lignes plus haut, de quelque chose d'assez proche
à ce que
nous allons connaître, nous humains de ces générations."
Du coup j'ai du mal à comprendre certains passages de La Révélation d'Arès
concernant les moissonneurs
:
Comme La Révélation
d'Arès 37/9 : Mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du
bonheur à leur
peine dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en
ferai une
constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées , Il y
aura un temps
pour leur peine et une éternité pour leur gloire.
Et comme La Révélation
d'Arès 28/27 : Celui qui Me crie : Seigneur, ne sera
pas sauvé s'il reste sourd à Ma parole, et que celui qui
M'a oublié
sera réchauffé par l'éclat de Ma Gloire s'il suit Ma
parole.
La
Révélation d'Arès vi/6 : Tu plonges par la pluie noire
au fond
de la terre mais la barque des croubis (anges) t'attend
en haut.
Je pensais qu'après votre mort, vous retourneriez dans
l'au-delà ici
décrit, qui était un lieu de félicité tel que vous le
décrivez.
Donc je pensais qu'après leur mort les moissonneurs
ne
seraient peut-être pas au paradis, mais quand même dans un
lieu de
bonheur avec Dieu.
Denis K. de Bretagne Sud
|
Réponse
:
Vous avez raison, il y a des moissonneurs,
des
prophètes, des très grand pénitents,
dont l'ardeur et la
piété n'auront
jamais failli (37/9), qui connaîtront la
transfiguration
de la Gloire
et qui se
trouveront dans une situation post-mortem particulièrement
heureuse et
lumineuse.
Mais de qui s'agit-il ? De
Jésus, d'Élie certainement,
peut-être aussi de la Marie
dont
Rév d'Arès 11/1-2 nous demande de montrer l'image, Mouhamad,
Isaïe (Iyëchayë, Rév
d'Arès
xLii/14/17), Zoroastre (Sarsouchtratame
xviii/3),
etc., et d'autres dont nous ne connaissons pas les noms,
mais qui ne
forment
sûrement pas encore une constellation.
Notez bien que La
Révélation d'Arès
parle de constellation
au futur. Mais ce futur concerne-t-il les
présentes générations
et celles qui les suivront immédiatement ? Je ne peux pas
réponse à
cela.
Peut-être y serez-vous, vous, frère Denis, dans la Gloire !
Mais moi,
pauvre homme
Michel ? Je ne me considère pas comme un pénitent
et
moissonneur du niveau de Jésus et de ces quelques
géants du
prophétisme qui ont gagné un salut
particulièrement glorieux.
Je me range parmi les pénitents
et
moissonneurs qui font tout ce qu'ils peuvent sans
atteindre le niveau d'excellence
du
salut dont ils rêvent certes, mais qui atteignent
ce
niveau très rarement.
Rappelez-vous du défilé des prophètes
morts ou engourdis, auquel j'ai assisté dans la Maison de
la Sainte
Parole
pendant les Théophanies en 1977: "Redoutable le sort des
prophètes," me
disait une voix derrière moi, tandis que je contemplais
cette triste
procession. Je me considère plutôt dans ce lot-là que dans
celui des
rares qui ont mérité de constituer une
constellation
éclatante sur les Hauteurs Sacrées (37/9).
Si vous l'avez remarqué, je me solidarise avec tous les
défauts de mes
frères et je
dis généralement "nous", quand j'en parle.
Je me range dans le gros de l'humanité sur terre ou
au-delà de la terre.
Et puis, si j'ai un jour la surprise de me voir mériter la
Gloire sur les Hauteurs
Sacrées,
alors tant
mieux. Ce sera un grand moment de bonheur. Il sera bien
temps pour moi
de voir, avec ébahissement, que je fus meilleur que je ne
le
pensais.
|
13dec12 137C44
Dans votre réponse au commentaire de Stéphanie C d'Ile de
France
(137C17) vous dites :"On comprend ici pourquoi le Père
tonne si
fortement contre l'adultère. C'est parce qu'il y a là une
destruction
de la nature même de la Création de l'homme fait à l'image
de Dieu...
la pente vers le péché
des péchés qui est le point de non-retour du mal
!"
"Le point de non-retour du mal" !
Pourquoi "le point de non-retour du mal" et non "le point
de non retour
dû au mal",
où "le point de non retour du Bien."
Le mal serait si envahissant, le spirituel disparaissant
par la
destruction de la nature même de la Création de l'homme
fait à l'image
de Dieu, entrainerait par là même ce point de non retour
de l'homme fait à
l'image de Dieu.
Alors,l'homme ne pourra plus redevenir à l'image
et ressemblance
du Père, puisque nous sommes fusionnels avec le Père qui
nous a donné
Sa Force,
qui nous aime comme un père et une mère peut aimer son enfant.
Le fait même que nous disparaissions spirituellement
pourrait il aussi
anéantir le Père de
l'Amour absolu ?
La disparition de l'enfant-dieu pourrait-elle par là même
entrainer la
disparition, l'anéantissement de notre Créateur de
l'Univers, de notre
Père Youououou [év
d'Arès xx/24] ?
Patricia des Alpes
|
Réponse
:
En effet, "point de non-retour" est une expression toute
faite qui
indique le point au delà duquel un aéronef ne peut plus
revenir à son
point de départ et, par extension, le moment où il n'est
plus possible
de revenir en arrière (dans une série ordonnée d'actes, de
décisions).
Tout dépend alors comme un comprend ma phrase et, vous
avez raison, je
devrais grammaticalement dire: point de non-retour du bien. Mais il y
aurait là, illogiquement j'en conviens, une ambiguïté pour
ceux qui
lisent ou écoutent.
Quand je dis "point de non-retour du mal ou du
péché, tout le
monde comprend qu'il
s'agit du "point" où l'on ne reviendra pas du mal ou du péché, où le mal ou
le péché
sera
définitif, et je pense que c'est ce que vous avez compris.
Cela fait
partie de ces bizarreries de la compréhension du français
comme "Une
personne vous attend" et "Personne ne vous attend" avec
"personne" dans
chaque phrase mais un sens opposé.
Il y a très longtemps que je parle de "point de non-retour
du mal (ou
du péché)"
et
vous êtes la première parmi des milliers qui m'ont lu à me
faire
aujourd'hui cette remarque, mais je
vais tâcher de trouver une expression différente.
Je pourrais par exemple dire: "le point où l'image
et ressemblance
du Père s'éteindra dans l'homme et où il redeviendra
définitivement un
animal pensant." Autrement dit, le point où le création de
l'homme, qui
est une création spirituelle, disparaîtra pour ne le
laisser que la
création de l'animal pendant antécédent, la création
psycho-physique
préalable. Alors l'humanité redeviendra définitivement ce
que pour le
moment seulement un certain nombre
d'individus redeviennent:
une animalité totale et, comme les dinosaures ont disparu,
un jour
toute l'animalité terrestre disparaîtra sans laisser
d'autres traces
que quelques fossiles.
Par contre, je ne vois pas du tout pourquoi la disparition
de la chose
créée ferait disparaître le Créateur. Là je ne comprends
pas votre
question: "Le fait même que nous disparaissions
spirituellement
pourrait il aussi anéantir le Père de
l'Amour
absolu ?"
Le Père de l'Univers est éternel et Il a de toute façon
fort à faire
avec un univers infini au milieu duquel la Terre n'est
qu'une
poussière.
|
13dec12 137C45
Merci, Créateur de l'univers, Tout-Autre et Tout-Proche,
d'être une
Force : Je suis la
Force ; la Force est dans le frère comme dans l'homme
mauvais
(Rév d'Arès xxvii/5). Vous êtes infiniment plus
qu'une Force,
car Votre
côté maternel oriente cette Force
et nous permet de vivre l'amour évangélique (entrée
précédente) par "un
effort constant de représenter en moi-même toute
l'humanité afin que
les contradictions négatives de celle-ci deviennent
antinomies
positives, constructives" (votre réponse en 136C3).
Toute forme d'amour sentimental nous relie aussi les uns
aux autres.
Il est puissant : Souvent
un
baiser de toi fera mieux qu'un discours (Rév d'Arès
23/6).
Mais il peut enchaîner
l'aimant et l'aimé,
selon le schéma classique de toute relation humaine qu'on
trouve dans
les religions :
Les prêtres aussi aiment leurs
fidèles (Rév d'Arès 25/2). Ce n'est pas vrai pour
l'amour évangélique qui a broyé
l'orgueil
(Rév d'Arès 33/14), suivant l'image de
Marie.
L'amour évangélique avant tout, par la pénitence
qui
maîtrise et
même multiplie la Force
brute du Créateur en nous: Marie
(...)
a trouvé la force qui soulève les
montagnes (Rév d'Arès 33/14).
À propos de votre avenir personnel de prophète,
après
nous avoir quitté
(votre réponse en 137C43), je pense au prophète
Élie qui a
été glorifié (Rév
d'Arès 2/10).
Pourtant, selon la Bible, il s'assit un jour sous un
genêt, dans un
moment de désespoir, et dit au Créateur: C'est
assez!
Maintenant, Éternel, prends-moi la vie, car je ne suis
pas meilleur que
mes ancètres (1 Rois 19.4). Il semble que ce pénitent à
l'envergure
immense ne savait pas, tout comme vous, évaluer avec
lucidité sa force
spirituelle. C'est sans doute le lot de tous les pénitents.
Le Créateur
recommande à Mahomet: Dis
:
"Je ne détiens pour moi
ni profit ni perte, mais ce que décide Allah. Si j'étais
à connaitre le
mystère, je surabonderais de bien, le mal ne me
toucherait pas, mais je
ne suis qu'un alerteur, qu'un annonciateur pour un
peuple qui
adhère (Coran 7/188)".
Mahomet n'a pas été glorifié
comme Élie, mais peut-il être parmi les
prophètes
endormis que vous avez vus ? Par exemple, lorsque le Livre
dit: Mais quand Mikal
volera, il sera comme le Vent chaud.
Ta bouche étale la braise de Yëchou [Jésus] ; ton bras a
la lance de
Mouhamad [Mahomet].(...) Tu voles ; alors Mouhamad, son
cheval vient
sous toi ; son crin vole à ta droite. A ta gauche, le
Bon [Jésus]
tourne autour de la Terre. Mikal vole. (Rév d'Arès
xLiv/6-12).
Votre commentaire dans l'édition
2009 dit: 'Ces deux
prophètes aideront Mikal à voler par-dessus les
difficultés qu'il va
rencontrer'. Notons que le futur de "Mikal
volera" vient de vous.
Alors que nous savons que Jésus est loin d'être endormi,
qu'il est
glorifié et toujours actif dans sa mission pour le Tout
Autre et
Tout Proche, Jésus semble ici placé au même niveau que
Mahomet et
vous-même, prophète
Mikal. Cependant, nous devons comprendre dans ces
versets le terme Mikal
comme une image du mouvement collectif que
vous lancez.
Nous devons exclure avec prudence
l'avenir
de votre
personne, de même que nous ne savons pas quelle est la
situation
actuelle du prophète
Mahomet. Tel que je comprends votre enseignement,
cet usage extensif des noms Mikal
et Mouhamad,
dans les versets
xLiv/6-12, ressemble un peu à la relation entre
la Marie
historique
et la Marie
qui est la Tendresse du Créateur.
Même si vous n'avez pas le temps d'écrire 540 pages sur Marie, merci,
prophète Mikal, de me faire mieux sentir le dépassement
auquel le
Tout-Autre nous invite.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France
|
13dec12 137C46
Une
fois de plus, vous nous montrez humilité et mesure
dans vos
réponses aux nombreuses questions teintées d’inquiétude’
concernant la
mort et l’au-delà.
L’important n’est-ce pas le salut
?
Il
est beaucoup question de salut
dans La Révélation
d’Arès (37/3 et nombreuses références).
Dans
l’article "Je m’espionne", page 312 du "Pèlerin d'Arès
annuel 1990",
vous écrive: ” Depuis la Genèse, la Parole a pour fonction
de me
redonner l’intelligence,
or il n’y a pas d’intelligence
sans confiance absolue en Dieu”.
La force, le frère la tire
de l’accomplissement de la Parole et de la confiance qu’il
met en Dieu.
Dominique
du Roussillon.
|
20dec12 137C47
On
est le 20 décembre. Je vous ai adressé un commentaire le
12 décembre et
depuis cette date vous n'avez plus fait afficher de
commentaires. Les
derniers datent du 13. Je devine que vous avez reçu une
forte cascade
d'attaques et que vous avez ordonné à votre secrétariat de
stopper
l'activité du blog.
Vous n'avez pas l'air d'aimer la
contradiction. Vous affichez parfois, mais rarement, des
commentaires
négatifs pour paraître faire bonne mesure, mais un blog
comme le vôtre
qui repose sur ce gros bobard des apparitions d'Arès, sur
le bouquin
que vous avez écrit et sur des sujets totalement
controversables: politique, amour, marie, pour ne parler
que des plus
récents, ne peut vous valoir que des protestations, des
objections et
des rejets de la masse des internautes.
Je ne suis pas un
négateur borné à un rationalisme sec et primaire, je suis
un homme
ouvert à une évasion de l'humain, mais pas par la voie que
vous
préconisez: la vie morale réduite à l'amour, ce qui est
suicidaire dans
ce monde cruel. La seule voie d'évasion de l'homme sage
est la voie du
cosmos.
Je crois qu'on ne s'en sort qu'en gardant à l'esprit
le tout, c.-à-d. en pensant et agissant toujours par
rapport au cosmos.
Grœthuysen a bien indiqué la route à suivre: Le sage est
cosmique. Le
sage et le cosmos forment un ensemble indissoluble. Toute
le reste:
Dieu, Jésus, l'amour et ce que vous appelez pénitence,
c'est de
l'illusion que vous cultivez à très haute dose. Là,
pardonnez ma façon
de dire, vous vous foutez du monde.
[...]
Peut-être
avez-vous arrêté votre blog. Même dans ce cas, je ne suis
pas fâché de
vous avoir donné ma façon de voir.
Je vous tends la main. Il
n'est jamais trop tard pour sortir du baratinement
religieux où vous
vous êtes enferré. Je peux vous en sortir. Ayez le courage
d'avouer que
vous avez trompé le monde avec cette soi-disant
révélation.
Pierre
L.
|
Réponse
:
Je connais très mal l'œuvre de Bernard Grœthuysen. Je le
connais un peu
pour ses traductions de Gœthe et surtout parce qu'il
contribua à
faire connaître en France Kafka avant la dernière guerre
de 39-45.
J'ignorais qu'il avait été le promoteur d'une voie
d'évasion cosmique,
dont vous êtes disciple, semble-t-il, à laquelle je vous
dis tout de
suite que je ne crois pas.
Autrement dit, je ne crois pas
plus en vous que vous ne croyez en moi.
De toute façon, si
j'ai bien compris la philosophie à laquelle vous vous
rattachez,
celle-ci n'est pas nouvelle. Marc-Aurèle, empereur et
philosophe romain, disait déjà (dit de mémoire):
"Évadez-vous vers un
immense champ libre et éternel en embrassant par la pensée
l'univers
entier !" Il invitait à trouver l'éternité dans une
perception
totale des mondes. Marc-Aurèle reprit l'idée de Sénèque
(philosophe
romain) qui avait écrit quelque chose comme: "En
découvrant les
splendeurs de la vie heureuse vous vous donnez les moyens
d'y
atteindre," ce qui apparemment témoignait d'une croyance
dans la vie
après la mort par le continuation d'une sagesse et d'un
bonheur vécus.
Ce
qui nous sépare est de mon côté un fait et de votre côté
une activité
intellectuelle: J'ai véritablement vu et entendu Jésus en
1974 et cinq
Théophanies en 1977. Vous, vous en restez à une pensée.
Elle n'est que
cogitation abstraite et vous trompe. Ce que j'ai vu et
entendu est
concret, ne peut pas me tromper ni tromper quiconque en
prend
connaissance.
Soyez pénitent,
concrètement pénitent,
et vous serez sauvé. Bien plus, vous contibuerez à changer le monde en
bien.
Pour
en revenir au début de votre commentaire, je reconnais que
la page de
commentaires de mon blog s'est arrêtée une semaine, mais
seulement
parce que je suis en voyage de mission et que je suis
resté plusieurs
jours sans ouvrir mon ordinateur portable de voyage. Je
suis à Nice
depuis hier, venant de Genève, et dans l'hôtel où je
séjourne je peux à
nouveau prendre connaissance de commentaires et en publier
quelques
uns. Par ailleurs, je reçois peu de commentaires négatifs
et,
sauf ceux injurieux, grossiers ou sans le moindre intérêt,
je les
publie. Je reprendrai la route demain et je pense que je
serai en
mesure d'assurer la suite de mon blog pendant cette
période de fêtes.
Je m'occupe de mon blog seul. Mon secrétariat, qui se
réduit à ma fille
Nina, ne s'occupe pas du tout du blog.
|
20dec12 137C48
J’apprends
à devenir responsable de moi-même par l’appel du Frère
Michel
qui m’éveille, me hisse spirituellement toujours plus
haut. Il me fait
prendre des virages radicaux avec un grand v qui me donne
parfois le vertige.
Cependant, il a vraisemblablement
raison. Nous sommes à un carrefour des âges et certains
changements
s’imposent.
Dans la veillée 33/13 Marie, qui est toujours
grosse de tristesse, se
lamente comme une femme en travail. Quand les
pécheurs la
libéreront-ils,
quand guériront-ils Mes
Plaies, en entrant en pénitence ?
Marie et
Jésus sont las de tant de plaintes envers eux me
semble dire ce verset.
Je me permets aussi, Mikal,
de vous
faire une confidence des plus authentiques: J’interpelle
mon
Frère Jésus un certain jour pour mes bobos quotidiens et,
je vous le
dis,
il m’a répondue oralement. Voici ses paroles: "Cesse tes
lamentations !
Je ne suis qu’un homme comme vous," m’a-t-il-dit gentiment
mais un peu
énervé quand même.
J’ai eu honte de moi je me suis excusée, j'ai demandé
pardon
de l’avoir agacé ainsi.
Dans la souffrance je
fais appel à moi-même maintenant je suis mon propre dieu.
Une
sœur
de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Soyez une pénitente
! Aimez, pardonnez, faites la paix, recherchez l'intelligence
spirituelle et rendez-vous libre
de tous préjuégs et toutes peurs et non seulement vous
trouverez le
salut mais vous contribuerez au salut du monde par le changement de vie.
|
20dec12 137C49
Je
suis un peu désappointé car dans mon dernier commentaire
137C39, je dis
bien la même chose que vous à propos de Marie " je ne cois
pas que
Marie ait été préservé du pêché originel...".
Je m'excuse
donc du fait que mes commentaires soient si peu claires,
cependant je
reconnais que je peux me tromper.
Je
veux bien servir de mauvais exemple, mais j'ai
l'impression qu'il
s'agit d'un malentendu. D'ailleurs depuis tout petit, mon
principal
problème a toujours été de me faire comprendre.
Peut-être
à l'avenir mettrons nous le doigt sur des divergences plus
sérieuses,
et je serai ravi d'en parler avec vous.
Vous pouvez bien sur
poster ou non se commentaire qui sort du sujet principal.
Aminadab
d'Ile de France.
|
Réponse
:
Je
vous présente toutes mes excuses, mon frère Aminadab. Je
viens de
corriger ma réponse, totalement erronée, car elle vous
attribuait une
pensée contraire à ce que vous avez effectivement dit dans
votre
commentaire.
J'ai lu trop vite et j'ai répondu trop vite,
étant
perdu dans les préoccupations d'un grand voyage de mission
que j'allais
faire et qui se déroule en ce moment.
Je suis honteux. Ayez
le bonté de me pardonner.
|
20dec12 137C50
C'est le Christ qui est
Dieu
(Rév d'Arès 32/1-5).
Le pénitent exemplaire:
Jésus.
Marie, Mikal, Mouhamad, Abraham, Moïse, Isaïe, Zoroastre,
Élie
et bien d'autres, potentiellement tous.
Jésus, Marie ne sont
pas Dieu, l'Etale (Rév
d'Arès ii/4 et xxii/10), le Créateur (xxii/12),
le Tout
Autre qui n'est pas uniquement Pur Esprit.
Jésus, Marie sont
christs (32/1-5)
par l'excellence de
leur pénitence.
Qu'elle entré 137 !
Car la Vérité c'est que
le monde
doit changer (Rev Arés 28/7).
Alain M d'Île de
France.
|
20dec12 137C51
Permettez
moi de faire une toute petite remarque sur la notion
d'adultère.
Si
l'adultère est si répréhensible, c'est qu'il détruit le
lien de
confiance qui lie les êtres en[tre] eux et,
malheureusement, parfois le
mal
commis est irréparable et pour les plus faibles cela
engendre une
grande souffrance...
L'adultère entre deux personnes (union
du
féminin et du masculin, image de la divinité en nous et
donc de l'amour
divin) qui s'aiment d'amour sentimental, entres
autres, est le
plus connu, mais il existe d'autres formes d'adultères,
toute forme de
trahison, quelle qu'elle soit, est un adultère.
Tout
mensonge entraine, de fait, un adultère.
Que la paix soit
sur vous, juste prophète !
Olivier G
|
Réponse
:
Vous avez tout à fait raison. La lecture des prophètes
nous
enseigne que Dieu traite souvent Israël de nation
adultère.
Mais
tout est lié. Si le Créateur peste tellement contre
l'adultère entre époux,
c'est parce
que le couple homme-femme est la cellule sociale de base
et que si les
engagements ne sont pas tenus à ce premier niveau, aucun
engagement ne
sera tenu à tous les niveaux de la société. Comme quoi, le
mariage est
une affaire très sérieuse et l'amour qui doit lier le
couple — J'ai vu les
épousailles dans les
cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés (Rév
d'Arès 33/21) (amour
romantique très fort + amour évangélique — doit être bien
vérifié avant qu'ils se lancent dans la vie pour le
meilleur et pour le
pire.
|
20dec12 137C52
Je
me permets de vous écrire, en vous priant de m'excuser.
Je
ne sais pas écrire azerty [à lamachine à écrire ?] et je
serai trop
bref et maladroit par rapport à mes multiples
interrogations au sujet
de La Révélation
d'Arès,
que je trouve si impressionante par son souffle, son
autorité et aussi
par sa langue magnifique, son rythme.
Je n'arrive pas à
comprendre d'aprés ce que je lis, votre pensée sur Marie, puisque elle
a été élevée jusqu'au Séjour de Celui Qui Parle, comme
Élie l'a été.ou
alors Élie n'existe pas non plus.(Rév
d'Arès
33/18).
J'ai beaucoup d'autres
questions, dont finalement une [que] j'ai du mal à
comprendre... à
comprendre qui vous a parlé lors de ces veillées .D'aprés
le texte ça
me parait être Celui Qui
Parle
par Jésus que le Christ a fondu en Lui — fameuse
Veillée 32 (elles sont toutes fameuses) — et non
l'inverse, mais que
Jésus a fait naître en lui et qui est devenu Lui. Mais je
suppose que
Jesus n'a pas parlé par Adam.
Qui est Celui Qui parle par
par rapport au Créateur de l'univers, puisque le
Christ qui est Dieu (Rév
d'Arès 32/2) est hors
du temps, fait
trembler l'univers de
plaisir (extraordinaire expression) ?
En
tout cas, il n'est pas rattachable à l'idée d'homme ou de
femme
puisqu'il vous est apparu comme un bâton de feu — Peut-
être
sa voix vous faisait-elle penser à une voix d'homme ?
Une
autre interrogation entre autres au sujet du Christ qui
s'est fait image (Rév
d'Arès 11/1), image
dont on peut s'inspirer pour prier: Faut-il
comprendre que Jésus est une image
du Christ ? Ou peut-être une image
spirituelle du Christ, puisque nous n'avons pas d'image
visuelle. À ce
propos, est-ce dans l'ordre des possibilités que le suaire
de Turin
corresponde à ce que vous avez
gravé sa face dans votre regard (40/1) ?
Questions
de lumignon ! Et il y en a bien d'autres, mais il me
semble
que nous
autre occidentaux sommes confrontés à des questions que ne
posent pas
les adeptes du Coran pour qui les choses paraissent plus
simples.
Je
tâcherai de vous écrire pour d'autres questions, car je
n'adhére pas
pour l'instant a toutes vos explications (illuminisme de
Jésus). Ne
répondez pas. J'essaierai de touver des éléments de
réponse
dans votre blog
Alain N.
|
Réponse
:
Je suis profondément touché par votre commentaire comme je
le suis toujours par tous ceux, assez nombreux, qui
quelque part en
France, en Belgique, en Suisse ou ailleurs lisent La
Révélation d'Arès.
Je
peux quand même répondre à vos deux questions, qui
d'ailleurs sont
liées.
Qui parlait dans L'Évangile
Donné
à Arès ? Le Créateur, qui m'envoya en 1974 un
Messager — Jésus ressuscité et glorifié en l'occurence —
pour me
préparer au
face à face avec le Créateur Lui-même qui aurait lieu en
1977 (tu pourras dire:
"J'ai vu
Dieu", 37/3).
Jésus n'est pas Dieu, il
n'est
que le Christ,
c'est-à-dire l'homme pénitent
de référence (tout pénitent
de haut niveau devient un christ). Homme, certes
transfiguré, mais
homme, Jésus parlait un langage humain très proche du
nôtre quotidien.
Notablement
différent, mais d'une force d'évocation autrement plus
puissante,
serait le langage dont userait le Créateur Lui-même en
1977.
Mais
les Idées que m'apportait Jésus étaient celles du Père, du
Créateur.
Jésus, autrement dit, était l'image
et
ressemblance (Genèse 1/26-27) parfaite de son
Créateur
ou Père.
De là l'ambiguïté qui vous a troublé et qui trouble
beaucoup de lecteurs.
Par ailleurs (votre deuxième
question), l'homme et prophète Jésus présentait son image aux hommes
lorsqu'il vivait parmi eux, voilà 2.000 ans, et cette image d'un pénitent
de très
haut niveau, ainsi devenu Christ,
peut encourager ceux qui la regardent à devenir à leur
tous des pénitents
de haut
nivau, donc des christs, comme y invite la Veillée 11. Il
n'est pas
important de ressembler à quelqu'un dont aucun portrait
n'a été
conservé. L'image
est purement iconographique, symbolique si vous préférez,
parce que le
grand pénitent,
l'homme revenu aux sources de la création humaine, n'a pas
de visage.
Il n'est plus que Bien,
mais le Bien
n'est pas en Soi graphiquement représentable. Alors une
icône... seule
chose visible pour nous.
|
20dec12 137C53
Moka
Ssin [parle].
Bonjour frère Michel, j'espère que vous allez
bien.
Depuis le temps, je doute que vous vous souveniez de
moi, surtout sous ce pseudonyme [Moka Ssin].
Je vous avais
écrit plusieurs fois et vous m'aviez répondu de longues et
magnifiques
lettres que j'ai encore.
Mon vrai nom est Pierre-Marie G. et
j'habitais à Millau dans l'Aveyron, puis à Pau dans les
années 90, mais
j'avais aussi eu l'occasion de rencontrer les frères et
sœurs de la
Mission de Toulouse, et j'étais venu une fois en
pèlerinage à Arès.
C'est
pourquoi aujourd'hui je vous ai envoyé une demande d'ami
[?]
Je
suis d'ailleurs étonné, je m'attendais à voir un peu plus
de monde ici
(?).
J'ai alors regardé et trouvé une page nommée "Les
Pèlerin d'Arès", mais elle est vide... personne !?
J'espère
avoir l'occasion de parler de tout cela avec vous.
Fraternellement,
Pierre-Marie
G.
|
Réponse
:
Je
ne me souviens pas de vous, mon frère Pierre-Marie. Nos
relations
remontent à plus de vingt ans, d'après ce que vous me
dites..
Peut-être
mes frères et sœurs de Toulouse se
souviendront-ils de vous ? Reprenez contact avec eux. Ils
se feront
une joie de vous accueillir.
Si vous revenez au Pèlerinage
en 2013 vous trouverez beaucoup de changements dans les
saints lieux.
Votre
allusion à une "demande d'ami" et à une "page nommée Les
Pèlerins
d'Arès" pourrait se référer à facebook ?
Très peu
de Pèlerins d'Arès fréquentent facebook. Quant à la "page
Les Pèlerins
d'Arès" j'ignore qui l'a ouverte.
J'ai
un compte facebook, que j'ai ouvert uniquement pour
communiquer, quand
j'en ai le temps, avec certains frères et sœurs du Moyen
Orien (Arabie,
Liban, Palestine, etc.) et de pays anglophones (Australie,
Nouvelle
Zélande, etc.).
|
20dec12 137C54
Je
pense à vous avant de me coucher, alors que je viens de
finir ma prière.
Il
me vient ce soir une drôle idée qui serait si belle si
elle devenait
réalité. Ce ne serait que justice. J'ai imaginé un livre,
une bible
pour ainsi dire qui regrouperait l'Ancien Testament, le
Nouveau
Testament, la vie de Muhammad, le Coran et La
Révélation d'Arès dans
sa chronologie historique.
Avant de vous envoyer ce petit
mot, je me souviens avoir mis de côté des photos de champs
de blé avec
des coquelicots.
Bien que ce ne soit de saison les voici en
pièce jointe, je vois ces coquelicots comme l'éternel
printemps des pénitents
qui
deviendront peu à peu des christs
dans le Champ
du Père. Plus il y a de rouge et plus il y aura de joie
dans le monde,
de passion existentielle pour la Vie.
La beauté est servante
du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Elle transcende
les coquelicot comme elle doit transcender le champ pour
la moisson du
Père, en
faire un moment de Vérité
qui comme
une vigne s'enracine au milieu de nous.
Puisse-t'-elle
transfigurer nos vies pour que nous puissions aimer et
incliner ce
monde à en faire de même.
Le Père a assumer le Sacrifice de
Sa Majestée comme il nous aime alors nous accomplirons Sa
Parole.
Guy
de l'Hérault
|
20dec12 137C55
Je
vous embrasse fraternellement frère Michel.
C’est
toujours pour moi un bonheur de vous rencontrer. J’en
retiens
des enseignements
qui me sont utiles, indispensables.
Je vous envoi un texte
pour votre blog, que voici :
Je ne fais ici que recopier un
bref texte de l’enseignement
prophétique (Rèv d'Arès 33/10) sur la prière dans
l’article "Pia" du
"Pèlerin d’Arès 1991-1992", page 196, qui absorbe toute
mon attention
ce matin, et que je souhaite partager avec vous tous
lecteurs de ce
blog.
"C’est
dans la Parole Divine, qui crée, et dans la
parole humaine, ressemblance de la précédente, c’est
donc dans la
prière, que l’homme retrouve la mémoire de ses origines,
sa définition
– fils du Créateur - , le plan des sentiers par où il
reviendra en Éden, la raison et l’énergie d’effectuer
ce très
long, très difficile retour . Des poètes imaginèrent les
anges formés
en chœurs élevant jour et nuit leur prière vers Dieu ;
c’est une image
inepte dans le règne de la perpétuité ; même
l’imploration (33/13) de
la femme élevée au-dessus de l’Orient n’est pas prière.
La prière est
aussi terrestre et transitoire que le fut ce quel combat
: la création
du péché par Adam (2/1), son choix de vie dont le Dieu
ne lui refusa
pas le droit, mais qui déchaina à travers la terre une
nouveauté qui
s’avérerait discutable, le mal : souffrance malheur et
mort. ”
Luigi
du Canton de Neuchâtel (Suisse)
|
Réponse
:
J'étais très heureux, samedi 15 décembre, de vous
apercevoir parmi les frères venus m'entendre à Genève, en
plus du
public.
On m'a dit que vous étiez là avec votre fille, que
je ne connais pas et n'ai pas pu reconnaître de ce fait.
Elle se
trouvait sans doute dans la pièce princpale du local avec
le public.
Au total vous étiez quelque cinquante personnes et je fus
surpris de me trouver face à un tel auditoire. Ce fut une
soirée
animée, très sympathique. Je fus seulement navré que mon
DVD de mission
n'eût pas bien fonctionné, mais je pus compenser par la
voix ce que ce
DVD n'avait pas pu dire par l'écran et tout s'est
finalement très bien
terminé. J'ai été très ému par les nombreux témoignages
positifs de
l'auditoire. Quand je vous cherchai pour vous dire au
revoir, vous
étiez déjà parti.
Merci de rappeler ici quelques lignes de
mon article "Pia".
|
20dec12 137C56
Dans
leur poitrine où je souffle...
Frère Michel, je viens de
trouver un magnifique pressentiment du Livre écrit par
Alain Gourhant,
qui ignorait tout d'Arès avant que je ne lui en parle
récemment.
Voici
un extrait de la pièce jointe:
Il y a la poésie à
l'origine de ce monde :
Les Vedas, les Upanishads et la
Bhagava Gita,
Le Bardo Thodol des tibétains et le Popol-Vuh
des mayas,
l'épopée de Gilgamesh et la Genèse de l'ancien
Testament,
le Tao tö king de Lao-tseu et les sourates du
Coran, etc...
voici venir la poésie de la fin d'un monde,
elle
sera encore plus laconique et mystérieuse,
pour nous guider
sur le chemin du retour,
vers l'Essentiel, vers notre
Demeure.
mais
d'autres clins d'oeil vous attendent
Je
suis en dialogue avec cet homme par l'intemédiaire de son
"blog
intégratif" accessible par Google/Gourhant.
J'ai de la
chance.
Du
coup je vais publier sur son blog le début du chapitre 6
[du Livre]: Sors, tu ne
bois plus l'air...
En
union de prière et pénitence s'efforçant de rayonner en
moisson
François
D. d'Île de France
|
Réponse
:
Je suis en voyage de mission dans le Sud et je ne pourrai
pas lire avant mon retour le document que vous avez joint
à votre
commentaire.
Merci, mon frère François. Saluez
fraternellement pour moi Alain Gourhant.
|
20dec12 137C57
Lettre
ouverte de Gérard Depardieu à Jean-Marc Ayrault [Premier
Ministre] dans
le journal du dimanche du 16-12-2012:
Minable,
vous avez dit "minable" ? Comme c’est minable !
Je suis né
en 1948, j’ai commencé à travailler à l’âge de 14 ans
comme imprimeur,
comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique. J’ai
toujours
payé mes taxes et impôts quel que soit le taux sous tous
les
gouvernements en place.
À aucun moment je n’ai
failli à mes devoirs. Les films historiques auxquels j’ai
participé
témoignent de mon amour de la France et de son histoire.
Des
personnages plus illustres que moi ont été expatriés ou
ont quitté
notre pays.
Je n’ai malheureusement plus rien à faire ici,
mais je continuerai à aimer les Français et ce public avec
lequel j’ai
partagé tant d’émotions.
Je pars parce que vous considérez
que le succès, la création, le talent, en fait, la
différence, doivent
être sanctionnés.
Je ne demande pas à être approuvé, je
pourrais au moins être respecté.
Tous ceux qui ont quitté la
France n’ont pas été injuriés comme je le suis.
Je n’ai pas
à justifier les raisons de mon choix, qui sont nombreuses
et intimes.
Je
pars après avoir payé, en 2012, 85% d’impôt sur mes
revenus. Mais je
conserve l’esprit de cette France qui était belle et qui,
j’espère, le
restera.
Je vous rends mon passeport et ma carte de Sécurité
Sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n’avons plus
la même
patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde,
comme mon père
me l’a toujours inculqué.
Je trouve minable l’acharnement de
la justice contre mon fils Guillaume, jugé par des juges
qui l’ont
condamné tout gosse à trois ans de prison ferme pour deux
grammes
d’héroïne, quand tant d’autres échappaient à la prison
pour des faits
autrement plus graves.
Je ne jette pas la pierre à tous ceux
qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou
trop d’alcool
ou ceux qui s’endorment sur leur scooter : je suis un des
leurs, comme
vos chers médias aiment tant à le répéter.
Je n’ai jamais
tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé
145 millions
d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80
personnes dans des
entreprises qui ont été créées pour eux et qui sont gérées
par eux.
Je
ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot
"minable".
Qui
êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande M.
Ayrault, premier
ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui
êtes-vous ?
Malgré
mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un
être libre,
Monsieur, et je vais rester poli.
(transmis par)
Un frère de Suisse
|
20dec12 137C58
Vous
nous précisez très clairement dans la réponse au
commentaire de
Patricia des Alpes (137C44) ce que serait le point de non
retour d'une
humanité qui perdrait complètement la Vie
spirituelle.
Alors,
dans ce cas, que deviendraient les esprits
et les âmes
qui sont parvenus soit dans les ténèbres
soit au purgatoire si cette humanité devait atteindre ce
point de non
retour et comme vous le précisez à terme disparaître et ne
pas laisser
plus de traces que des fossiles sur terre ?
Le Jour de Dieu
ne devant plus survenir, ces esprits et âmes ne
ressusciteraient-ils
plus ?
Merci de nous rappeler une fois de plus l'urgence de
l'avertissement qui nous est donné par le Créateur et de
nous
re-expliquer l'urgence d'entrer
en
pénitence et de l'expliquer à notre
tour sans faiblesse à tous ceux qui peuvent nous entendre.
Michèle
P. d'Île de France
|
Réponse
:
Par La
Révélation d'Arès le Créateur, à propos du Jour de la
résurrection, dit ceci: Des
abîmes
glacés les regards creux et blancs des spectres
M'imploreront ;
chacun verra alors ce que Je ferai (31/12).
Ces
Propos sont pleins d'espérance. À part cela, je n'en sais
guère plus
que vous, ma sœur Michèle.
|
20dec12 137C59
Nous
savons que vous avez énormément de travail ; nous
travaillons
assidument au Retour
(i/1), à plus d'Amour
et de Vie
spirituelle.
Espérant que vous allez bien.
Avec
vous dans la paix et l'effort quotidien.
Tu ouvres le bon Livre
devant
les frères, nous dit le Créateur (Rév
d'Arès i/5).
Notre
Créateur par ce Livre ouvre notre cœur, pour qu'enfin les
plaies de l'humanité cessent de saigner.
Cette
parole nous prend tout(e) entier(e) pour nous rappeler la
souffrance
d'un Père pour son fils:
Pourquoi
Mes plaies restent -elle ouvertes ?
Pourquoi refuse -t-on
qu'elles
guérissent ?
Sont -Elles à peine
fermées,
survient un temps d'abomination ...
qui rouvrent Mes Plaies
comme
une pointe silex qui y verse le feu.
Devrais-Je regretter le
temps où
Marie M'enfanta, dire qu'il ne soit pas béni ? (Rév
d'Arès 30/5)
Mes Sarments blessés de
Mes
Plaies le Père les taille...
si tu es le bon sarment
le Père
souffle sur toi pour disperser la vermine (30/7).
Il
est évident que les plaies ne s'apaiseront ni avec des
règlements, ni avec la mesquinerie qui les accompagnent
bien souvent,
mais bien avec ce que le cœur et la raison nous dictent d'accomplir avec
amour, réveillant ainsi la Mémoire du Créateur en soi.
La
femme, la main du Bon est dans sa main.Yëchou [Jésus]
tremble, la femme
tremble,Yëchou pleure, la femme pleure. (Rév d'Arès
xxviii/1-2)
Il
y a une altérité entre ce que vivent Yëchou,
le Bon et la femme,
ce ressenti face à la violence ou face aux mauvaises
interprétations de
la parole par le monde religieux ou politique.
Pareillement dans la
veillée 9 :
"la similitude des prophètes muselés, entravés (
dominés) ou tués par les puissants et les femmes
subordonnées aux
hommes, notamment à leurs époux, n'est pas claire à
première vue"
(annotation de la veillée 9/4)
"Par Son Sacrifice
(8/2),
Dieu veut dire qu'en aimant l'homme, en pleurant le péché
et
en appelant inlassablement l'homme à restaurer le bien,
le Créateur
assume le sacrifice
de Sa Majesté, Il s'abaisse à toutes les exigences de
l'Amour.
Puisque
le Sacrifice divin, manifesté dans la Patience, la
Miséricorde, la
Bonté, etc. n'a pas inspiré la masse des hommes qui
traitent leurs
semblables sans patience, sans miséricorde, sans bonté,
l'abnégation
des justes n'a que plus de prix.
Sacrifice
n'évoque pas la crucifixion; au propre ou au figuré ; tuer
un homme de
bien (un fils) est tuer l'espérance du monde, c'est aussi
vouloir tuer
le Père, immortel, mais soumis à la douleur du chagrin.
De
cela les pénitents font
Mémoire. Il rappelle par la même occasion que le monde doit changer (veillée
8
et annotations Bilingue),.
Ainsi en assumant Son Image
et ressemblance
l'homme retourne à son Créateur.
Cet effort participe à que
les plaies du Christ ( onc celle de l'humanité) cessent de
saigner.
Danièle G. du Nord
|
22dec12 137C60
Bonsoir,
Frère Michel
Voilà, en ce moment dans les médias et à la
Télevision on n'arrête pas de parler d'un projet de loi
qui
va être soumis à l'assemblée en vue d'être voté par cette
dernière ou bien par voie de réferendum au sujet de
la reconnaissance du mariage des personnes de même
sexe: " familles homoparentales " ou mariage pour
tous "d'aprés certains slogans"
Je
voudrais vous demander votre opinion sur la question.
Dans
le commentaire 137C51, suivi de votre réponse vous
confirmé
que le Créateur donne la première place à la famille et
bien
entendu à la fidélité dans le couple qui sont les
fondations de
base de la cellule familiale et que tout adultère ou
mensonge désintingrerait l'espoir des nations de
vivre dans l'amour, le pardon, l'absence de préjugés et
surtout avec l'intelligence du coeur, à savoir, la pénitence.
Youcef
du Sud de la France.
|
Réponse
:
Je comprends très bien que deux êtres de même sexe qui
passent leur vie ensemble, rient et souffrent ensemble,
partagent tout,
construisent et entreprennent ensemble, etc., aient les
mêmes droits de
contrat et de léguer au survivant qu'on donne aux époux.
Mais
pourquoi appeler
cela mariage quand il s'agit de deux êtres de même sexe ?
Quand
le Créateur fait l'homme, il dit: Il
n'est
pas bon que l'homme soit seul... et Il lui façonna une
femme
(Genèse 2/18-22).
Il donna à l'homme une femme.
Il
ne lui donna pas un autre homme.
Et à cette femme il ne
donna pas une autre femme
C'est seulement l'union de l'homme
et de la femme qu'on appelle mariage et que La
Révélation d'Arès
appelle épousailles..
Pourquoi
donner à une régularisation du couple homosexuel l'esprit
et le nom de
mariage ?
C'est tout à fait impropre.
Il
faut trouver un autre nom,
ouvrir des registres spéciaux pour cela, bref, adapter de
A và Z la
légalisation
à la dignité d'une union particulière qui n'a jusqu'à
présent jamais
été considrée et qui n'est tout bonnement pas celle de
l'homme et de la
femme.
J'ajouterai,
et je me réfère ici à une longue expérience des humains,
une chose qui
me paraît importante: Ce qui caractérise le couple
homme-femme c'est le
complémentarité. Or, cette complémentarité m'a, sauf rares
exceptions,
paru généralement manqué dans les couples homosexuels, ce
qui leur
donne une caractéristique singulière qui ne les apparente
pas aux
couples hétérosexuels. Je trouve ici une raison
complémentaire de
légiférer de façon tout à fait spéciale en esprit et en
termes. Ce qui
ne peut pas se faire dans la précipitation.
Voilà mon
opinion, très simple, sur la question.
|
22dec12 137C61
Je
n’ai jamais prié Marie et je n’ai jamais eu pour elle une
dévotion
particulière.
Mais j’ai toujours eu pour Myriam, jeune fille
de
Palestine qui a prêté ses entrailles,
en
a fait abandon au Père, Qui
les a remplies de Sa Puissance pour que le fils y germe
en homme (Rév
d’Arès 9/2), une pénitente
exemplaire qui a ravalé
son défi, broyé son
orgueil entre ses nerfs et contenu son rire ; qui a
trouvé la force qui
soulève les montagnes, est entrée dans l'excellence du
salut (Rév
d’Arès 33/14), une très grande admiration et
compassion,
elle qui, mère
encore jeune, vit son fils, le prophète
Jésus, injustement autant qu'horriblement assassiné sous
ses yeux.
Votre
entrée 137 achève ce que vous aviez entrepris de montrer
dans l’entrée
99 à travers le thème "démythification,
existentialisation",
essentiel pour nous forger une pensée libérée ou tout au
moins en voie
de libération des conditionnements religieux.
Nous
savons maintenant qu’il y a deux Marie
:
"une
femme appelée Marie, comme des milliers de femme
s'appelaient" alors et
"du ventre de qui sortit l’homme Jésus" (vos réponses aux
commentaires 137C3 et 137C26) et
"un point très
important de jonction entre le mal et le bien... la
merveilleuse
symbolique du tout et du rien, comme je le suis, comme
vous l'êtes,
comme n'importe qui peut l'être, de la Force
et de la faiblesse
immense, de la résolution du problème capital du
Salut, que vient
nous
aider à résoudre La
Révélation d'Arès… un des points les plus
transcendants du dépassement, de la transfiguration
auxquels nous
appelle le Père" (votre réponse au commentaires 137C8).
Je
trouve cet éclaircissement supplémentaire important,
autant pour la
compréhension de la Parole de Dieu et de la qualité de foi
qu’Il attend
de nous que pour la formation de notre intelligence
spirituelle. Car
cette entrée sur Marie me semble l’exemple même du travail
d’assouplissement et d’ouverture que les croyants doivent
faire faire à
leur intelligence
d’homme, faible
lumignon (Rév d’Arès 32/5), pour
qu’elle puisse un jour aboutir à la liberté spirituelle
qui est la
vôtre.
Vous dites dans votre réponse au
commentaire 136C56 que vous êtes "le prophète de
l'accomplissement, de
l'insurgeance, de la pénitence,
de la fin de la religion, etc.". Dans
cet "et cætera" je mettrais volontiers que vous êtes le prophète de
la liberté et particulièrement de la liberté de penser.
J’ai
déjà ressenti cela dans votre entrée 136 "amour" où il
m’est apparu
que le ou les sens que vous donnez à l’amour n’avaient
jamais été
présentés, dans l’éventail complet de leurs acceptions et
applications
existentielles, de manière aussi précise et aussi
dynamique, mais
surtout de manière aussi libre, aussi dégagée des
paradigmes de la
culture aliénante du péché.
Personne avant vous
n’a expliqué avec une telle clarté et une relative
simplicité des
concepts et des axes de vie spirituelle aussi fondamentaux
et porteurs
de lumière que ceux que vous nous livrez par vos écrits et
maintenant
avec bonheur par votre blog. Ainsi, grâce à vous se libère
un passage
de compréhension de la Vie,
mince mais salutaire, entre les
superstitions religieuses chimériques et la raison
sclérosante et
matérialiste de ce monde qui meurt autant de son manque de
foi que
d’une foi orientée vers le vide.
Vous êtes cette
passerelle qui semble si fragile entre les montagnes de la
science et
de la religion et pourtant un
pont
dans le froid (est jeté de) toi à Ma
Main (Rév d’Arès xliii/9)
Pas étonnant que Dieu
dise dans le Livre :
Le(s)
frère(s) pren(nent)
ta voix; le Bon (t')écoute aussi, il dit: "Tu es le
juste, la bonne
pensée" (Rév d’Arès xxxvii /9), et (Rév
d’Arès xxxviii/2-4) :
(Mais toi,) tu vas haut,
bonne
pensée. (Le)
Bien (est) dans le creux de ta langue. Ton
œil voit dans la nuit.
J’ai
relu plusieurs
entrées de 2012, "déculturation", "mouvement et logos",
"sainteté",
"savoir".
Toutes redisent des choses déjà souvent et parfois
longuement
expliquées, mais je trouve que l’ouverture de perspective
qui vient de
se faire ces derniers mois manifeste particulièrement la
liberté
spirituelle de pensée que vous avez acquise durant toutes
ces années de
prophétisme.
Cette liberté me fait envie. Elle
me fait d’autant plus envie que je crois que votre liberté
d’intelligence,
si elle vient en partie du charisme de compréhension
que vous a donné le Créateur pour Son Message, vient aussi
de votre
pénitence,
de votre piété,
du dévouement sans faille à votre mission et
de votre travail acharné.
Cela signifie que nous
pouvons en faire autant ou tout au moins qu’une part de
votre
intelligence
et de votre compréhension nous est accessible par la
liberté spirituelle qui sourd de la pénitence
et de
l’acharnement au
travail et à la moisson.
Le fait d’ailleurs de nous faire part de votre
propre cheminement de réflexion est véritablement porteur
d’exemple et
d’espérance.
Merci, frère Michel et un très bon
Noël à vous et à votre famille.
Desiderius
Faber
|
22dec12 137C62
Mais
que vient faire dans le thème sur Marie, le commentaire
137C57 qui ne
fait que reproduire la lettre ouverte du pauvre et
mendiant Depardieu
au Premier Ministre ? Et pour quelles raisons l'avez vous
fait
paraître ?
Pardonnez-leur, Marie !
Ce
commentateur, bien sûr anonymement
courageux, réside en Suisse, état phare pour la
concentration
en coffres forts qui regorgent des richesses mondiales
elles aussi
anonymes, défiscalisées, appartenant à ceux dont la
passion pour la
gloire, la reconnaissance, l’argent, le pouvoir, a pu
corrompre les
plus belles intelligences et les esprits les plus purs.
Eh
oui, résident en belle Suisse, Confédération qui a
toujours su se
draper de couvertures charitables à bon marché, pour
coloriser d’une
pellicule de générosité ses plus discrètes activités
bancaires et financières internationales.
Mais au
fait, j’y pense, n’est-ce pas à Genève qu’est installée
Adira pour la diffusion de la Parole du Père donnée
à Arès.(lourd symbole, et pour le moins, regrettable
concours de
circonstance)
Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du
Père.
Louange à Dieu.
Dominique
C. du Limousin
|
Réponse
:
Vous terminez votre commentaire par "Dans la Vie, la
Vérité et l'Amour du
Père. Louange à Dieu," mais à quoi vous servent ces grands
mots s'ils
ne concluent pas des propos de bonté,
de bien,
d'espérance ?
Gérard Depardieu possède beaucoup et moi je
ne possède pas grand chose, mais je me réjouis que Gérard
Depardieu ait
beaucoup, parce que cet homme est généreux. Je ne connais
pas
personnellement Gérard Depardieu, ma mission n'a jamais
reçu un sous de
lui, mais je sais sa générosité et je la sais de très
bonne source.
Je
connais beaucoup de pauvres aujourd'hui qui deviendraient
d'affreux
pingres s'ils devenaient riches. Ce n'est pas le cas de
Gérard
Depardieu, qui, bien que gros rondouillard gavroche et
quelque peu
malsonnant parfois, est un homme de cœur.
J'ai posté le
commentaire de notre frère de Suisse (137C57) en effaçant
moi-même son
nom,
parce que je me doutais que certains réagiraient comme
vous le faites.
J'aime mieux recevoir moi-même les
reproches.
Je crois que l'élégance, la bonté, les propos
réfléchis
font partie intégrante du bien.
Quand
on a la position de Premier Ministre avec les pouvoirs
énormes
attachés à la fonction, on se garde de parler de "minable"
à propos de
Gérard Depardieu.
M. Depardieu a
payé jusqu'à présent tous ses impôts en France et il en a
payé
beaucoup. Et puis subitement c'est la démesure s'ajoutant
à une
démesure qui existait déjà, mais qu'il supportait encore,
et il a réagi
en s'en allant. Ainsi font
beaucoup de personnes fortunées en France actuellement.
C'est le seul
moyen qu'elles ont d'exercer leur liberté pour protester.
Je ne vois
pas comment elles pourraient le faire
autrement.
Je crois que c'est un très bon signal
que Depardieu envoie à notre
gouvernement qui n'est que la suite des précédents
gouvernements, de
gauche ou de droite,
responsables de la situation économiques désastreuse de la
France (1800
milliards de dette... une lamentable gestion dont M.
Depardieu n'est
nullement responsable).
La mesure
est
recommandée par La
Révélation d'Arès. Elle est maintenant trop
largement
dépassée en France.
Un Premier Ministre n'avait pas à dire
"minable" à propos de
M. Depardieu Il pouvait dire "Regrettable," et ajouter:
"Mais après
tout ce départ
doit nous donner à réfléchir."
Je crois que Gérard Depardieu
a du courage et je crois qu'on doit répercuter sa réponse
à M. Ayrault,
parce que je devine ce qui va arriver à M. Depardieu: Un
supercontrôle
fiscal et
les très pénibles soucis que cette inquisition provoque.
J'en ai
moi-même, moi qui
ne possède pas grand chose, subi deux contrôles fiscaux,
longs et
fouillés, dont je suis
sorti avec honneur mais qui m'ont fait beaucoup souffrir.
Dès que vous
résistez à la politique, elle, qui a tous les droits de
coercition,
vous tourmente, elle essaie de vous
abattre, de vous dépouiller du beaucoup ou du peu que vous
avez
légitimement gagné.
J'ai posté ce commentaire 137C57 parce
qu'il
s'accorde bien avec mon entrée "le cancer politique".
J'ajoute
que j'ai voté communiste jusqu'en 1988 et que ce n'est pas
M Ayrault
qui va m'apprendre ce que sont les idées de gauche. Si
j'ai arrêté de
voter à gauche, c'est parce que la démesure commençait:
les 35
heures !
L'absurdité même. Vouloir le bien des hommes en réduisant
le travail
qui apporte l'argent nécessaire à ce bien, c'était
l'absurde même. Cet
absurde
continue et s'amplifie depuis. Il est nécessaire de la
rappeler et on
ne peut pas me reprocher d'abuser de ce nécessaire.
Quant à
nos frères suisses ils sont de modestes personnes qui ne
vivent pas
assis sur des coffres-forts.
Voulez-vous savoir pourquoi
ADIRA est en Suisse? Voilà :
Quand j'étais seul à diffuser La
Révélation d'Arès,
si j'avais des commandes de l'étranger d'un livre qui
coûtait
120 F, on me payait évdemment en monnaies étrangères:
livres, marks,
dollars, pesetas, lires, etc. Pour un livre on m'adressait
un chèque
dans ces
monnaies pour une valeur de 120 F les bonnes banques
française me
prenaient pour chaque chèque 60 F de frais et droits de
change. La
moitié du prix du livre ! Comme le livre par lui-même me
coûtait déjà 60 F, le coût pour moi était: Fabrication du
livre + frais de change + emballage + frais
de port recommandé
(chers si la
destination était lointaine: l'Australie, les USA, etc) =
entre 150 et
200 F. Bref, j'étais en perte de 30 à 80 F par livre
expédié. Bien
qu'étant plutôt pauvre, j'acceptais ces pertes pour la
mission. Un
jour, j'appris que
les banques suisses encaissaient les chèques en monnaie
étrangère sans
frais. Je créai donc avec mes frères suisses cette
Association pour la
Diffusion Internationale de La
Révélation
d'Arès,
association sans but lucratif inscrite à Bern, qui me
soulagea de
dépenses que je n'arrivais d'ailleurs plus à assumer. Nous
pûmes ainsi
poursuivre
hors de France une mission "librairie que mes faibles
moyens ne me
permettaient plus d'assurer.
Mon frère Dominique, vous
n'êtes
pas Pèlerin d'Arès et je respecte votre point de vue, mais
ce n'est pas
vous demander trop que de vous demander de ne pas dire
n'importe quoi
sans
savoir.
[...]
J'ai interrompu cette réponse,
parce que je viens d'apprendre le départ de ce monde d'une
de nos sœurs
parmi les grandes pénitentes
et ouvrières de la
moisson. Je
l'aimais beaucoup. Son courage et son dévouement étaient
exemplaires.
Je suis sous le choc, mais je sais qu'elle n'a pas vécu
comme Pèlerin
d'Arès en vain.
Je sais que M Ayrault comme M. Depardieune
ne riraient pas de la mort d'une femme de grande modestie
et de grand bien et qu'ils trouveraient dans son très bel
exemple motif à méditer et à voir plus loin.
Le péché nous
tue,
raison pour laquelle nous Pèlerins d'Arès combattons le péché en invitant
l'homme à la pénitence,
parce que l'homme peut surmonter le péché
et c'est dans
le cœur, ce n'est ni dans la politique ni dans l'argent ni
dans les
diatribes que nous trouverons la solution du mal.
M.
Depardieu a eu raison de ne pas laisser M. Ayrault dire
n'importe quoi
de non réfléchi en lui répondant d'une façon bien dans son
style, aussi
digne qu'amusante. Que l'un et l'autre en restent là !
|
22dec12 137C63
Nous
sommes arrivées à Gap vers deux heures du matin.
Plus de
quatre
heures pour traverser "Nuit et Brouillard" au lieu de
trois
heures habituellement.
Mais ce fut un réel bonheur que celui
de
participer à cette mission avec vous et l'assemblée
de Nice.
A.
et P. viennent ce week-end faire la permanence d’accueil à
Nice.
[...]
Nous
vous espérons un bon retour vers Bordeaux.
Je prie avec vous
chaque jour.
Patricia des Alpes
|
Réponse
:
Merci d'être venues à trois; Danièle, Gabrielle et vous
pour nous aider à Nice pour ces missions des 19 et 20
décembre.
Nous
faisons étape entre Nice et Bordeaux pour nous reposer un
peu. Partis
depuis neuf jours nous nous sentons, Christiane et moi,
plutôt
fatigués.
Pour parler au public à Genève et Nice quelque 11 heures
au total le
voyage nous prend 9 jours, soit
9 x 24 = 216
heures !
La perte de temps
et d'énergie totale (sans compter l'argent) est énorme
comparée à
l'énergie missionnaire réelle
dépensée.
C'est une ineptie à laquelle je voulais échapper
en tentant de créer dans les années 80 "La Maison des
Faucons" où les
frères seraient venus vers moi plutôt que moi vers eux,
mais
bon ! c'est
ainsi; "La Maison des Faucons" n'a pas pu exister. Le temps n'était pas venu,
comme dit Qohélet.
Ce que je fais je le fais avec joie,
seulement triste de ne pas pouvoir faire mieux en allant
partout, car
chez moi j'ai aussi beaucoup de travail. Le
fils de l'homme n'a pas où
reposer la tête, disait Jésus.
|
22dec12 137C64
La Révélation d’Arès,
la Lumière
redescendue du Ciel.
Elle nous rappelle que nous sommes des
êtres sacrés ayant reçu des dons divins, qu’aucun animal
de la
Création n’a reçu de notre Père Céleste.
Le Tout Autre, le
Père, le Créateur, Dieu avec ses innombrables Noms, nous
invite encore
une fois par La
Révélation d’Arès à changer
nos
vies (Rév d'Arès 30/11) pour changer
le monde (28/7).
Nous devons nous aimer, nous pardonner comme le Père nous
aime, ainsi
que Dieu nous le rappelle depuis des millénaires par la
voix des prophètes.
L’effort
d’être pénitent,
c’est la joie et la
fête
(Rév. d’Arès 30/11), pas la joie de bombance de
Noël ou du
Jour de l’an, qui dure juste un moment, mais la joie et le
bonheur pour
l’éternité. Nous avons besoin de partager des moments de
plaisir avec mesure
(Rév.d’Arès 7/6)
avec nos familles, amis, etc., mais pour autant nous ne
devons pas
oublier d’être pénitents
afin de faire reculer la souffrance et les malheurs dus
aux péchés.
Quelques
sujets de réflexion nous viennent à l’esprit.
En France nous
sommes un peu plus libre extérieurement que dans les pays
à chefs
d’état totalitaires, mais nous ne sommes pas libres
intérieurement. Le
péché nous détruit jour après jour et nous empêche de voir
la Lumière
redescendue
du Ciel.
Avec la pénitence
et le travail sur soi chaque jour, chaque seconde, nous
retrouverons la
liberté intérieure. En devenant libres
nous comprenons que la personnalité est une construction
intellectuelle, un moyen pour se défendre face à la
culture qui nous
impose d’être tous pareils. Cette personnalité (égo), à
laquelle on
tient tant sans raison objective, fige notre comportement.
L’homme s’en
sert comme excuse, pour justifier ses actes ou pour
dominer. L’homme
s’y accroche pour cette raison et cela l’empêche d’avancer
et de changer.
Cette
personnalité n’est pas, en soi, négative, c’est
l’utilisation qu’on en
fait qui l’est.
La Lumière
divine nous redonne la bonne
direction et l’envie de changer.
Si
nous sommes pénitents,
les pécheurs
que nous sommes comprennent l’importance de la réflexion
sur soi-même, nous acquerrons l’enthousiasme, le courage
et la volonté
pour évoluer, et sortir de ce bourbier.
La vraie piété (Rév
d'Arès 35/6)
nous y
aide, l’écoute de notre conscience également. Si on
s’écarte de la
bonne voie, le regard des autres, qui ne nous laisse rien
passer, nous y ramène. La motivation, l’échange avec les
autres la
prière pour avancer quoi qu’il arrive, chacun trouve sa
façon de faire
pour ne plus pécher.
Bonnes fêtes à tous.
Simone
et Jean-Pierre du Centre.
|
22dec12 137C65
Je
pense que l'amour de Dieu est le stade ultime de l'amour
parental.
Quand
l'amour parental a été fort, il y a une intégration
naturelle de la
dualité père-mère chez l'enfant.
C'est le modèle d'amour de
Dieu.
Guy de Belgique
|
Réponse
:
J'aime beaucoup ce commentaire très court, mon frère Guy,
parce qu'il donne par une très forte évocation:
"l'intégration
naturelle de la dualité père-mère chez l'enfant," une idée
de la nature
Père-Mère que j'invite mes frères à envisager dans le
Créateur sans
genre ni sexe.
Non un hermaphrodisme ni une bisexualité mais
une puissante totalité pour nous humains incompréhensible.
Totalité
dans laquelle la Mère — le côté accoucheur, le côté
tendresse, etc. —
étant dans La
Révélation d'Arès appelé Marie,
avec
laquelle la Marie terrestre n'a rien à voir tout en étant
également
citée, mais qui fournit au Sage
un nom qui lui permet d'être compris par nos intelligences
intellectuelles, lesquelles sont loin encore d'être
compensées par l'intelligence
spirituelle que l'humanité ne retrouvera que peu à peu — Quatre générations ne
suffiront
pas.
L'évocation d'une "dualité père-mère chez
l'enfant" (vous dites bien "chez l'enfant, lui-même encore
asexué)
laisse planer au-dessus et en dehors de toute réalité
biologique et
historique une vérité indiscible, dont nous pouvons au
moins deviner
l'ombre étandue sur nous. Impossible de discerner en Dieu
le part
masculine et la part féminine, parce qu'elles n'existent
pas, parce
qu'il est le Tout Autre, l'Absolu Autre.
Il y a en Lui une
transmutation de toutes ses qualités qui nous éblouit, qui
nous est
insaissable.
Toute humanisation du Créateur nous ramène au
paganisme, répond au besoin de nos cerveaux encore
barbares de voir
dieux et déesses, de masculiniser l'Éternel, idée que
Jésus aidait ses
apôtres à balayer en ne recommandant aucune pratique
religieuse, comme
l'avait remarqué Ernest Renan, affirmation qu'on peut
inverser en
disant qu'on chercherait en vain dans les Évangiles une
pratique
religieuse que Jésus aurait déconseillée.
À l'absence totale
de sexe et de genre du Créateur, dont on peut aussi dire
qu'il a tous
les genres et tous les sexes, Jésus répondait par une
absence totale de
pratique ou une acceptation de toutes les pratiques, ce
qui dans son
esprit revenait au même... Cela nous conduit à La
Révélation d'Arès 25/6, qui
balaie d'un geste souverain les mesquines exigences des
religions.
Ainsi
La Révélation d'Arès
balaie-t-elle d'un Geste Souverain toute religion, toute
représentation
du Créateur, et réduit-t-elle la Vie
spirituelle à l'extrême simplicité de la pénitence.
Ainsi
préconise-t-elle le port de la
tunique pour effacer non seulement les
différences de
fortune, mais plus encore les différences de sexe.
Nous
sommes réduits avec bonheur à l'état "d'enfants qui
intègrent"
facilement "la dualité père-mère", Père-Mère.
|
23dec12 137C66
Je
viens de comprendre il y peu de temps l'absence de ma
mère, ce vide
étrange, qui ne ressemble à rien, mais pourtant tellement
révélateur
dans le partage et la solidarité.
Je pense que j'ai trouvé
une forme de parade à travers mon relationnel.
Chaque femme plus âgée que moi et plus
expérimentée était une entité liée à une direction
intérieure que
j'avais en moi, celle de la paix et de l'amour que
probablement ma mère
portait en elle et qu'elle ne pouvait pas me montrer aux
premières
heures et années de mon existence.
J'aime ma mère biologique
que je ne juge plus, mais pourtant elle ne sera jamais
comme ma belle
mère a été avec moi. L'absence d'amour et d'écoute, je le
sonde depuis
le départ de ma belle mère. Elle prétendait qu'elle ne
croyait en rien
mais pourtant tout ce qu'elle a vécu et ce qu'elle a
laissé incarne le
fruit de son amour pour sa famille et ses petits enfants
qu'elle aimait
et cela sans frontières.
Dans chaque femme qui se consacre à
œuvrer pour le monde ou bien pour sa famille le Père
s'incarne parce
qu'il sent ce que la femme ressent lorsque sa fécondité ou
sa
progéniture est dominée et spoliée.
http://www.youtube.com/watch?v=UiIcfH0_Z3g&feature=related
Merci
infiniment pour votre soutien.
Hakima d'Île de France
|
Réponse
:
Ce n'est que très tardivement que Marie comprit que Jésus
était prophète
et que son message était la Parole même de Dieu. Elle ne
le
comprit probablement qu'au moment de son procès et de son
exécution.
Tandis que Jésus prêchait de ville en village sur les
routes de
Galilée, Marie considéra Jésus comme égaré, oublieux de sa
religion
juive. Ses frères également. Ils vinrent lui en demander
compte (Matthieu
12/46-50)
se gardant d'entrer dans la maison où il prêchait à des
gens auxquels
ils refusaient de se mélanger et l'appelant au-dehors.
Que
répondit Jésus ? Ceci : "Qui
est
ma mère et qui sont mes frères?" Et tendant sa main vers
ses
disciples il ajouta: "Les voilà."
La mère par
le ventre n'est pas nécessairement la mère par l'esprit et
le cœur, de
même qu'une Marie
dont parle La
Révélation d'Arès n'est pas nécessairement
l'autre Marie
dont elle
parle aussi.
|
23dec12 137C67
À
qui s'adresse-ton lorsque l'on prie, lorsque l'on prononce
la Parole pour
l'accomplir ?
À
Marie ?
La
prière du Coran, Al Fatiha, commence par "Au nom
de Dieu, Clément et Miséricordieux", selon une racine
sémitique "al
rahman al rahim" qui veut dire, je crois "la matrice: la
source
maternelle de la vie".
Les pèlerins d'Arès prononcent
notamment dans leur prière le "Père de l'univers..." Le
priant prie de
tout son être: âme
(s'il en a une), esprit
(pour harmoniser sa volonté à celle du Saint) et corps
(pour
transfigurer la chair : c'est pour cela que le corps
participe à la
prière).
Pour le frère (ou la sœur), Dieu est en même temps
l'Éternel Créateur de l'Univers infini: Dieu extérieur,
mais aussi la
source de l'image et
ressemblance [Genèse 1/26-27] que la pénitence
faire
revivre en soi : Dieu intérieur (voir l'Opuscule "Ma
prière au
pèlerinage", 2011, p. 23). Et la
Parole
qu'il prononce pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6]
est une Parole de Vie,
non pas des paroles d'intentions ou d'idées, mais la
Parole Créatrice,
dynamique et vivante, si loin des plans, concepts,
intentions et rêves
de nos esprits desséchés ; d'où le langage si puissant, si
étonnant et
si plein de Vie
du Livre [Théophanies,
deuxième
partie
de La bRévélation
d'Arès].
La prière ranime en nous la dynamique
de la Vie,
qui est au-delà du dualisme de l'union du Dieu intérieur
et
du Dieu extérieur, ou de l'union du féminin et du
masculin, qui sont
des polarités d'un Grand Continu avec lequel nous devons
chercher à
vivre en harmonie, en équilibre dynamique sans cesse à
maintenir pour
que règnent à jamais sur nous, Ta Sainteté, Ta Puissance
et Ta Lumière
[Rév d'Arès 12/4].
PS :
Le
président d'Adira m'a informé qu'il n'y a pas, à ce jour,
de projet
pour traduire
en anglais la version 2009 de La
Révélation
d'Arès. Je ne crois pas
pouvoir y aider (hormis un don que je vais essayer, s'il
l'accepte
encore une fois, de faire passer par notre dévoué frère
Ginès); mais je
crois qu'une telle version serait très utile à la mission
anglophone.
Jérôme
de Montréal (Canada)
|
Réponse
:
"À
qui s'adresse-ton lorsque l'on prie, lorsque l'on prononce
la Parole pour
l'accomplir ?" demandez-vous,
frère Jérôme.
Mais à vous-même avant tout, puisque la prière
n'est autre que ramener à vos lèvres la
Parole qu'il
vous faut accomplir.
Ce
n'est ni le Père ni
la Mère, Marie, qui
ont
a accomplir la
Parole, mais vous !
Même
quand cette Parole s'adresse au Tout Autre, par exemple
quand vous
dites: "Père de
'Univers, Toi seul est Saint..." (Rév d'Arès 12/4) ou
"Louange à Toi, Maître des mondes..." (Le Coran, al
Fatiha), ce Père,
ce Maître des mondes,
ce Créateur, vous ne le voyez pas, vous ignorez totalement
s'il vous
écoute. Vous ne
pouvez dans ce moment-là qu'adresser votre prière à
vous-même aussi,
vous-même seul être concrètement présent, parce que
vous êtes dans ce moment hautement sacré de la prière son
image et ressemblance
(Genèse
1/26-27).
Pourquoi
dis-je "avant tout" dans mon
deuxième paragraphe ? Parce que même si le Créateur auquel
vous
adressez cette prière est invisible, même s'il n'est pas
physiquement
présent, vous ignorez s'il n'est pas quand même face à
vous et, dans
les faits, votre pensées va et vient de vous-même à cet
Invisible,
peut-être présent peut-être absent. Votre prière est une
sorte de
balancement entre vous et l'Autre. C'est un exercice de la
pensée
auquel on s'habitue avec le temps.
Aucune religion ne voit
la prière de cette façon. Pour ma part, ayant compris que
le Fond le plus
précieux de l'homme à l'écoute de La
Révélation
d'Arès est l'honnêteté, je procède de la façon
que je viens de dire ici.
Concernant l'édition 2009 de La
Révélation d'Arès,
une édition en anglais,en allemand, en espagnol,en
italien, en russe,
etc. serait évidemment souhaitable, mais produire des
livres dans
différentes langues est très coûteux et notre mission hors
de France
est trop rare encore pour justifier ces éditions. De
surcroît, il faut
trouver des traductions aussi concentrées que l'original
français pour
les annotations qui prennent très peu de place dans la
marge... Bref,
il a là un problème difficile.
En anglais, si les
voyages de
mission ne me prenaient pas, d'une façon qui était pour
moi
imprévisible en 2009 un temps considérable, je ferais au
moins une
traduction anglaise de l'édition 2009... Mais imaginez que
je n'ai même
pas le temps de préparer l'édition anglaise de mon site
michelpotay.info sur l'internet, alors que ma sœur
américaine Dawnel
m'a fait une traduction très bonne de ce site... Je suis
un pauvre
homme isolé et débordé qui ne sait pas où donner de la
tête.
|
22dec12 137C68
Il
existe un écrit dit apocryphe appelé "Épître à Diognète"
qui dit que
Marie n'est pas du tout une sainte et qu'elle était même
(peut-être)
une prostituée.
Ce document a été écarté par l'église, parce
qu'il l'aurait empêchée de déclarer la sainteté et le
culte de Marie.
Je
crois que les documents qui auraient réduit Marie à ce
qu'elle était:
une femme ordinaire ayant mis eu monde Jésus, n'étaient
pas rares.
Donc,
vous avez raison, la Marie charnelle est une chose,
peut-être pas même
très recommandable, et la Marie symbolique sous le nom de
qui Dieu
place son cîté maternel en est une autre.
Marc
L. de Lorraine
|
Réponse
:
Je
ne sais pas où vous prenez vos informations, mais je
m'inscris en faux
contre ce que vous dites, même si je suis encore en voyage
(avec
un rhume énorme: nez bouché, bronches encombrées) et si je
ne dispose
pas de ma documentation.
Si ma mémoire est bonne, "l'épître
à
Diognète" a été découverte au 15e siècle par hasard: Un
papier dans
lequel un poissonnier de Constantinople avait emballé un
maquereau,
lequel papier qui avait plus tard atterri à Strasbourg je
ne sais plus
comment disparut avec une maison bombardée par les
Prussiens en 1870.
Je
n'ai pas mémoire que ce document ait jamais parlé de
Marie. L'épître en
question, adressée à un certain Diognète, n'était pas
signée. Elle
parlait du souci qu'avaient les premiers chrétiens de se
fondre dans la
masse, de passer inaperçus tout en faisant discrètement
connaître leur
différence. L'auteur de l'épître disait aussi que la
christianisme était la seule religion à ne pas être une
invention
humaine au contraire du polythéisme et même du judaïsm
noyé dans les
rites et les superstitions. Mais de Marie je ne crois pas
du tout que
cette épître parlait.
Quant à Marie comme "prostituée", cela
serait, je crois, inscrit dans le Talmud qui dit qu'elle
était une
hétaïre vivant en concubinage avec un centurion romain du
nom de Ben
Pandera. Je n'ai pas lu moi-même le passage du Talmud en
question. J'en
ai entendu parler quand je fis ma théologie dans l'église
orthodoxe.
Je
réfute donc ici tout ce que vous dites.
|
24dec12 137C69
En
cette veille de fête de Noël, je vous souhaite tout le
repos dont vous
avez besoin, ainsi qu'à votre épouse.
Je pense aussi à
Philippe [époux d'une sœur défunte]
et à leurs enfants.
Quelle nouvelle épreuve pour lui, pour
eux ! Moi-même encore sous l'onde de choc de ce départ, la
douleur de
l'injustice qui serre en moi, pour une soeur que j'aimais
beaucoup.
Merci
pour votre blog, une mine d'or, les dernières entrées: "le
cancer
politique" et "amour" m'ont particulièrement enseigné pour
grandir dans
ma mission.
Et pour Marie,
vous aviez beaucoup dit lors de votre enseignement
à
Paris. Les annotations de l'édition 2009 sont claires.
Finalement, cette entrée m'apprend que je ne dois jamais
restée sur
l'impression que votre enseignement
est compris.
Ne
te lasse pas de leur parler (Rév d'Arès 36/15) !
Je mesure
votre courage, votre humilité et votre amour,
inlassablement.
Que
je
devienne à mon tour une infatiguable passeuse d'éternité,
pour
reprendre vos mots écrits à A. cette année.
Je vous redis
toute mon
admiration pour tout ce que vous représentez et
accomplissez..
Anne-Claire
d'Île de France
|
Réponse
:
Merci, ma sœur Anne-Claire pour toutes ces bonnes paroles.
J'ai en quelque sorte tiré au sort votre commentaire pour
tenir lieu de
tous les commentaires similaires que je reçois ce matin,
qu'il serait
fastidieux d'afficher tous.
Merci du fond du cœur à tous
ceux et toutes celles qui aujourd'hui me tiennent des
propos semblables.
Notre
frère Philippe est sans nul doute très affligé, de même
toute la
famille de notre sœur qui vient de s'éteindre.
Une sœur
parmi les plus dévouées et les plus aimées s'en va où nous
irons tous.
Mais
la mission continue.
Il ne sert à
rien de prier car quelle
prière
fera plus que la pénitence de celle qui laisse
derrière elle
comme un sureau des membres qui
se vident et s'effritent en poussière ? (Rév d'Arès
33/30) La
prière des vivants est vaine pour celle qui a passé la
porte des
ténèbres (33/32).
Je sais que sœur Chantal,
présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès a passé à notre
sœur défunte
sa tunique, comme le prescrit La
Révélation
d'Arès. J'ai demandé à sœur Nina, ma fille, de
poser sur la tête de notre défunte une couronne de roses
fraîches pour
marquer notre reconnaissance tout à fait particulière à un
être que
nous avons admiré et chéri pour son remarquable dévouement
à la Parole
d'Arès.
Je vais rentrer à Bordeaux pour être présent à
l'incinération et je me prépare à faire
ce que le Père prescrit de façon claire, à
faire mortification (Rév
d'Ars pour ma sœur défunte, parce que, passée de
la vie terrestre à une la vie au-delà, nous avons hâte
qu'elle monte dans la
Lumière
pour nous aider d'où elle sera. Le seule chose qui
intéresse un Pèlerin
d'Arès, même face à la mort, est la Vie.
Encore
merci, ma sœur Anne-Claire.
|
24dec12 137C70
Je
n'ai jamais eu de goût pour la vénération de Marie,
même quand
j'étais dans l'église.
Je ne suis pas sûr que les gens
prient Marie
par goût, d'ailleurs, mais ils la prient par intérêt !
Toutes
les prières religieuses sont faites par intérêt, pas par
goût, pour
glorifier et se faire ainsi bien voir et pour demander et
obtenir des
miracles ou des faveurs.
En somme, on prie pour se rappeler
ce qu'il faut accomplir
[Rév d'Arès 35/6] et ce qu'il faut accomplir
ce n'est
pas ce que Marie
a dit, mais ce que Dieu a dit. Alors, tout s'adresse à
Dieu.
C'est
tout ce que j'ai à dire.
Norbert d'Auvergne
|
Réponse
:
"Goût"... "intérêt"... ces mots que vous employez me
rappellent une maxime de La Rochefoucault: "On n'oublie
plus facilement
ses intérêts que ses goûts."
Je ne suis pas sûr que La
Rochefoucault ait raison, d'ailleurs.
Mais vous, vous avez
raison d'utiliser ces mots comme vous le faites.
|
24dec12 137C71
Après
avoir libéré Marie et Jésus, ma sœur et mon frère, de mes
lamentations
quotidiennes, je me prends en charge maintenant.
Finalement,
Mikal, votre entrée sur Marie m’a fait monter en
conscience, un palier
spirituel supplémentaire,
Je fais appel à moi-même
maintenant. Je suis mon propre maître.
Je me responsabilise, je ne suis pas seule,
Le Royaume de Dieu
est-il en moi ?
J’applique le principe d’unité afin d’être à
l’écoute de ma voix intérieure. Il n'existe qu'une seule
autorité, celle de l'Esprit Saint et qu'elle [l'autorité?]
ne peut être
contactée que de l'intérieur.
Comment je m’appelle
maintenant... Je suis celle qui devient, ce que j’ai
décidé de devenir.
C’est
la phrase que l’Éternel a donné à Moïse lorsque celui-ci
lui a demandé
Son Nom. "Tu me demandes Mon Nom pour savoir qui ou ce que
Je Suis."
C’est
quelque chose que je ne peux pas faire, car Je Suis
Celui Qui
Devient, Ce Que j’ai Décidé De Devenir.
Va dire aux enfants
d’Israël: "Je Suis Celui Qui Devient m’a envoyé vers
vous."
Mary
de Bretagne sud
|
Réponse
:
Je poste à nouveau ce commentaire de vous, ma sœur
Maryvonne, parce que je vous ai vue m'écouter et vous
transformer dans
le seul espace de cette entrée de blog. J'en suis heureux
et tout ému.
Je crois que ce commentaire-ci venant de vous alait d'être
affiché.
Toutefois,
je ne sais pas où vous avez pris que l'Éternel répondit à
Moïse: "Je
suis Celui Qui devient", parce qu'Il lui a dit en fait: "Je suis Celui Qui est" ou "Je suis Celui Qui suis"
(Exode
3/14).
C'est quand même important, parce que le
verbe "être" n'a pas le signification de "devenir".
|
24dec12 137C72
Bien
que ce courrier soit hors sujet de l'entrée "marie", je ne
peux
résister à la tentation de vous l'envoyer quand même, car
la question
me brûle depuis plusieurs jours et les réponses que je
trouve de me
semblent être que des demi-raison et ne me satisfont pas.
Je
me suis récemment procuré la Bible Osty sur vos conseils
retransmis par
frère X. de Toulon .
Malgré les éclairages prudents que le
chanoine Emile Osty donne en annotation concernant les
différences
entre ce que Dieu fait, ce qu' il fait faire et laisse
faire et que les
auteurs bibliques ne distinguent jamais en réalité,
concernant le chapitre 6 d'Isaie que vous nous recommandez
d'apprendre par cœur [?], je voudrais mieux le
conscientiser dans mes
souvenirs. Je pourrai appuyer mes référence bibliques à
venir [sur] les
raisons qui vous poussent à évoquer ce passage. [Je
voudrais vous]
demander pourquoi ce chapitre en particulier est si
important à vos
yeux comme il devrait l'être aux yeux du petit
reste de pénitent
moissonneur
que vous formez.
Je peux avoir pour l' instant une faible
idée de cette recommandation comme un complément pour
notre formation
apostolique des verset 1 à 8, car le Seigneur en
demandant: "Qui
enverrai-Je et qui ira pour Nous ?" nous rappelle par ce
passage que
tout homme qui veut changer
sa
vie et inciter le monde à en faire
autant est appelé aujourd'hui.
D'une certaine manière l'Eau
Forte que
redonne la Parole donnée
à Arès et le Feu
pris au pélerinage [Rév
d'Arès xLi/3-7] rappelle l'image de
la pierre brûlante qui purifie nos lèvres et nos cœurs
[comme
elle avait purifié les lèvres d'Isaïe, Isaïe
6/6-7] quand
cette Parole est proclamée dans l' intention de
l'accomplir.
Mais
c'est à partir du verset 9 [que je ne comprends plus]: "Tu
diras à ce
peuple: Écoutez et ne comprenez pas! Voyez, et ne percevez
pas!
Épaissis le cœur de ce peuple,
appesantis ses oreilles et bouche-lui les yeux de peur
qu'il ne voit
de ses yeux, n'entende de ses oreilles, que son cœur ne
comprenne,
qu'il ne se convertisse et qu'il ne soit guéri !"
J'ai
des difficultés à comprendre les raisons de cette
recommandation.
Car, pour accomplir cette Parole, il faut que nous soyons
certes, non
seulement d'inlassable pénitents, marchant à
"contre-courant" de notre
monde, mais encore que nous comprenions, tout autant que
nous les
comprenons, ceux à qui l' on s' adresse, afin que ne
s'abattent
fatalement et sans retour possible au Bien
comme au Salut,
les
conséquences des erreurs et obstination qui, semble t-il,
furent
irréversibles dans le cas qui figure de ce verset 9 au
verset 13.
Guy
de l'Hérault
|
Réponse
:
Pour bien comprendre ce passage d'Isaïe, dont la
traduction littérale déroute et intrigue, il faut se
rappeler que le
texte est en hébreu, qui n'est pas une langue analytique
comme nos
langues indo-européennes, mais une langue synthétique
comme toutes les
langues sémitiques: hébreu, arabe, araméen, etc. Dans les
langues
sémitiques le sens des mots obéit au contexte plus qu'au
texte.
Le
contexte est qu'Isaïe, tout en étant intronisé prophète de
façon très
solennelle (intervention des séraphins, etc.) est prévenu
qu'il verra
sa prédication prophétique se heurter à l'incompréhension
du public. La
tournure employée est déroutante traduite dans une langue
analytique
comme le français mais elle a valeur indicative dans une
langue comme
l'hébreu. C'est par honnêté vis-à-vis du texte initial que
le
traduction se limite aux mots hébreux, mais il pourrait
dire "Écoutez et (malgré
cela) vous ne
comprendez pas! Voyez et (malgré cela) vous ne percevrez
pas! Etc."
(Isaïe 6/9+).
Je peux dire que, me trouvant à
mon tour 2.700 ans après Isaïe dans la même situation, je
me heurte
d'une façon générale à la même incompréhsion de la masse.
Mais comme
Isaïe je ne me décourage pas.
Concernant ce que vous appelez
ma recommandation d'apprendre ce chapitre 6 d'Isaïe par
cœur, je n'ai
pas souvenir d'avoir fait cette recommandation. J'ai
plutôt dit:
"Heureux celui ou celle qui se rappelle par cœur de temps
en temps
cette vocation d'Isaïe (nom qu'on donne au passagee en
question: "La
Vocation d'Isaïe").
|
24dec12 137C73
C'est
avec joie que nous vous envoyons des photos de notre
première
"performance/mission" de rue en Australie.
Peinte à la chaux
et avec des argiles diluées, Marie avec l'enfant Jésus
dans ses bras
est entourées des versets 39/5
de
La Révélation d'Arès: Elle ne répand pas la Vie mais le
conseil, la
consolation et la force. Ne fais-tu pas de même
désormais?.
Elle va sur la route
(Rév.d'Arès xxviii/27) sur le dos d'un Alpaga!
Cette
monture, c'est un clin d'oeil pour montrer notre
reconnaissance à la
propriétaire du magasin de vêtements en Alpaga qui a
accepté que notre
projet soit réalisé devant sa vitrine.
Cela nous a aussi
permis d'apporter une note spirituelle à la fête de Noël
qui, ici comme
ailleurs est de plus en plus matérialiste: Père Noêl est à
la plage, il
fait du surf pendant que ses élans gambadent dans la neige
artificielle
sur les toits des supermarchés.
Peter m'accompagnait en
musique au son du 'hang' (une percussion harmonique) et
nos rencontres
se sont faites dans la bonne humeur. Certaines personnes
voulaient nous
donner de l'argent et notre refus nous a permis de leur
expliquer le
but de notre présence: chercher des pénitents,
des
hommes et femmes qui recréent leur vie
en
bien et veulent devenir tout autre, à l'image du
Tout
Autre.
Merci encore et toujours pour l'inspiration à faire
le bien que
vous nous envoyer à travers votre blog et votre vie de pénitent.
Merci
pour l'amour, le conseil, le réconfort et la force que
vous — et le
Créateur — répandez dans nos cœurs en cette fin d'année
2012.
Avec
tout notre amour de frère et de sœur
Peter et Rosie in
Victoria, Australie
|
24dec12 137C74
Dieu,
Père-Mère,
les philosophies orientales (Inde notamment) le savent
depuis des
siècles.
Que vous n'en parliez que maintenant est
dommageable, car vous avez omis de mettre en avant, dès le
début, la
reconnection avec sa propre féminité intérieure,
particulièrement pour
nous les hommes.
Il vous a fallu 25 ans pour comprendre cela
comme vous dites. J'ai l'impression que vous minimisez le
rôle de Marie,
la mère de
Jésus. Alors que Dieu dit bien de Marie
ceci : Évangile Donné à
Arès 12/13: Sauf Marie, grosse du fils, la pécheresse
qui Me défia
aussi, mais qui s’imposa les souffrances de gratter de
sa chair les
souillures, d’arracher de son cœur les doutes, pour
renaître pure, elle
qui était plus faible que tout autre. Sauf elle, qui
s’est rangée parmi
les esprits debout devant Mon Trône, parmi les
luminaires d’or, aucune
créature ne sera priée.
Lorsque Dieu exprime
sous le vocable Marie
sa propre part féminine (que tout homme et toute femme a
en lui aussi),
il ne réfute pas pour autant la féminité extérieure, comme
Marie et les
autres
femmes, au contraire il valorise les 2 aspects, car les
deux aspects
sont liés (interne et externe).
Vous, vous minimisez à
outrance non seulement Marie
qui est devenue Christ et donc qui était prophétesse, mais
vous
minimisez aussi à outrance l'aspect extérieur féminin que
sont toutes
les autres femmes représentatives du genre féminin. Vous
en parlez si
peu du genre féminin sauf pour confirmer qu'il est là pour
la
reproduction et qu'il est inférieur (132C70 et 127C49).
Je
me demande quand même si vous n'êtes pas jaloux d'une
certaine grandeur
des femmes en général, comme beaucoup d'hommes qui ne
supportent pas
leur courage, leur force de caractère et leur puissance,
que leur
confère certaines qualités (et donc qui veulent en voir
que les
défauts) ?
Hervé N.
|
Réponse
:
Il m'a fallu 25 ans, c'est vrai, non pour savoir qu'il y
avait deux Marie
dans La Révélation
d'Arès — cela je le sus dès 1974 — mais pour le
comprendre
de telle sorte que je puisse l'expliquer clairement et
surtout pour le
mettre en pratique dans ma propre piété, parce que je
sortais non d'une
religion hindoue, mais d'une église très mariologique:
l'Église
Orthodoxe.
Je sus aussi dès 1974 que ce ne serait pas qui et
comment je prierais qui me sauverait, mais ma pénitence.
Alors,
rien ne
pressait pour parler de Marie.
Toutefois, j'en ai quand même parlé bien des fois
pendant
38
ans, par exemple pendant mon enseignement
à l'Espace des Peupliers à Paris en 1996.
Quand
je lis un frères comme vous, Hervé, qui sait tellement de
choses, je me
demande pourquoi le Père est venu chercher un bonhomme
comme moi pour
recevoir et retransmettre La
Révélation redonnée à Arès.
Heureusement,
la note d'humour à la fin de votre commentaire "Je me
demande quand
même si vous n'êtes pas jaloux d'une certaine grandeur des
femmes..."
ajoute de la gaîté aux sévères remarques que vous me
faites. Merci.
Rassurez-vous,
non seulement je ne suis pas jaloux, mais j'ai été dès
l'origine très
heureux que le Père dans Sa Sagesse redonne aux femmes,
dès la Veillée 9 de La Révélation d'Arès
(c'était, je suppose, vers le 2 ou 3 février 1974) les
mérites qui sont
les leurs.
Je ne sais pas qui vous êtes, mon frère Hervé. Je
connais beaucoup d'Hervé. Je pense que vous ne savez pas
très bien qui
et comme je suis depuis 39 ans que je prêche. Ce n'est pas
important.
Ce
n'est pas en priant Marie
— telle ou telle Marie
—
que vous dépasserez facilement le pécheur
que je
suis, mais en étant pénitent.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
|
24dec12 137C75
Merci
beaucoup pour cet article et les autres explications qui
le suivent.
Ils me rassurent parce que je croyais devoir prier Marie, puisqu'il
faut bien accomplir
toute la Parole, alors qu'il ne m'était pas vraiment
naturel de
m'adresser à cette femme (serait-elle transfigurée). Mais
pour
m'adresser à Dieu, aucun problème.
Les recommandations
explicites (que j'ai prises avec confiance, mais que je
n'avais pas
encore bien comprises) de la Parole opéraient donc en moi
une sorte de
transfiguration vers la bas, de mariologie superstiteuse
imposée à
rebours. Une différence entre le Code ["Nous Croyons, Nous
Ne Croyons
Pas"] et le Fond,
qui donc existe bel et bien dans la Parole d'Arès aussi,
que je n'avais
pas encore bien saisie (et dont certains frères niaient
explicitement
l'existence, ce qui m'avait découragé dans cette voie de
réflexion).
Merci de m'avoir libéré de cela.
À y bien réfléchir, il en
ressort pour moi l'énorme Amour de Dieu dans son approche
de sa
créature devenue polythéiste et superstitueuse qui doit
donc nous
servir comme modèle. Pour expliquer ce que je veux dire,
je cite un
passage sur le "Dabestan-e_Mazaheb" ("école de religions")
pris de la
page http://en.wikipedia.org/wiki/Dabestan-e_Mazaheb sur
lequel je suis
tombé à peu près au même temps de la parution de cet
article. Ce livre
semble sorti d'un groupement syncrétiste paru dans un
temps de grande
tolérance sous un empéreur musulman assez ouvert en Asie :
"As
inconstant fortune had torn away the author from the
shores of Persia,
and made him the associate of the believers in
transmigration and those
who addressed their prayers to idols and images and
worshipped demons,
therefore the tenets held by this most subtle class of
reasoners come
to be considered next after those of the Parsees.
[...]
According to these sectaries, the worship offered to the
forms of
Mahadeo and Naráyan, and to the statues of the other
spiritual beings,
is highly to be commended. Strangers to their faith
suppose them to
look upon the idol as God, which is by no means the
case, their belief
being as follows: “The idol is merely a Kiblah, and they
adore under
that particular form, the Being who has neither accident
nor form.”
[...]
Rai
Manuhar Kuchwáhhah has said:
“O Moslem! if the Kâbah be the
object of thy worship,
Why dost thou reproach the adorers of idols?”
Apparemment,
ils ont bien discuté et réfléchi. Comme quoi il faut bien
dire à tout
le monde: Tu
déchiffreras leur cœur avant de peser leurs fautes, car
leurs intentions sont variées comme les reflets des
roches ! (Rév
d'Arès 27/6)
J'ai
trouvé cela dans mes recherches portant sur l'Islam, dont
les
représentations n'ont malheureusement n'a pas toujours été
aussi
libérales, et ceci depuis le tout début, depuis le temps
des premiers
califes.
Il y a bien dans cet Amour de Dieu envers les
polythéistes, qu'Il nous montre, ici, à l'instar des
relations
complexes entre Marie-la-femme-sauvée/Marie-aspect-de-Dieu
dans la
Parole, donc des relations complexes entre la Parole et
l'homme-transfigurable à qui elle s'adresse, pour qu'il la
diffuse,
quelque chose que j'aimerais que les takfiristes violents
apprennent.
"Takfir" etant un terme arabe voulant dire "déclarer un
autre apostat"
(plus précisément : quelqu'un qui voile [la vérité]), ce
qui pour les
violents d'entre les takfiristes se traduit par "cible à
éliminer". On
est loin des recommandations justes de La
Révélation d'Arès qui
nous recommande plutôt: Tu
lui
refuseras l'entrée de Mes Assemblées (27/6) ou
bien Tu éloigneras de
Mes Assemblées avec douceur et discernement
(27/4), et ceci bien assorti de: Quel
frère s'attachera aux pas
de
celui-ci pour le détourner de l'erreur? Sauve, ne juge
pas! " (27/3).
Quand
je pense au soufi Mansur al Halladsch (857-922), qui
semble avoir
poussé loin ses efforts de vertu et qui a été pendu pour
avoir dit "Ana
l-haqq (انا الحقّ)" (Je suis la vérité), mots qui
ressemblent bien à
la manière de prier la Parole que Dieu nous recommande
dans le Livre: Tu
clames: "(C'est) Je (Qui)
parle!" (xLviii/3). Quel gâchis ils ont
produit !
À l'époque, il y avait encore tout un procès
concernant Halladsch, mais parfois le danger des
takfiristes est plus
imminent. Certains en viennent à tuer pour un oui ou un
non, par
exemple en
Irak, mais ça s'est aussi produit dans une tuerie dans une
école
américaine, et ailleurs - ils demandent aux gens: "T'es
chrétien ?" et
si c'est "Oui" ils lui envoient directement une balle dans
la tête.
Il
suffirait de prendre le verset du Coran "Point
de contrainte dans la
religion" bien au sérieux pour éviter ces
dérives. Mais il
y a chez
eux, comme dans toutes les religions, des docteurs et des
théologiens
(qui ont créé des mysticismes, cf. l'article "Mystique" du
Pèlerin
d'Arès 1993-1996, avec les menaces de grave dérives qu'ils
posent) dont
il faudra bien libérer un jour les assemblées
des soumis de Dieu.
On
voit bien pourquoi Dieu nous recommande d'appelle[r]
le frère, le
frère, le frère! (xLviii/4) et de refuser celui dont le front (a) un
trou (xLix/7) (les violents) dans les assemblées.
Mais
jusqu'à ce Jour
(le retour irréversible de la spiritualité dans
l'humanité entière) il
y aura beaucoup de pleurs et de souffrances dans
les profondeurs ténébreuses. Que Mon Peuple t'entende,
homme Michel!
(Rév d'Arès 31/13)
Peer d'Allemagne
|
24dec12 137C76
Dans
cette période de fêtes de fin d'année, que je vous
souhaite radieuse,
pleine de forces spirituelles et de santé à toutes
épreuves, je vous
remercie pour votre enseignement
qui nous fait gravir les Hauteurs
Saintes avec vigueur et stimule notre pénitence
tant vous
nous apporter avec détermination, sagesse, intelligence,
tact et humour
l'Eau et le Feu
avec une telle fraîcheur.
Merci pour votre talent à nous
parler sans vous lasser pour faire passer le Souffle
dans nos faibles
lumignons.
Cette
entrée sur Marie
est une véritable bouffée d'air ravigorant qui me conforte
sur la part
de féminité ou de masculinité intérieure, selon le genre
et
indépendamment de l'extériorité physique, qui est en
chaque individu,
pour ne former qu'un Tout comme le Père est Un.
Un,
c'est le mot qui, à ma première découverte-lecture de la
Bible bien
avant de connaître l'Événement d'Arès, a été pour moi, le
plus fort.
J'appelais
alors autour de moi à "être prière" pour exprimer le fait
de mettre en
pratique, mais le verbe "être" est tellement important.
Que
le Créateur se présente comme "Je
suis
Celui qui Est", (Exode 3/4) l'Existentiel par
excellence !
Cela m'a donné une grande joie qui a
littéralement explosé à la lecture de La
Révélation d'Arès,
où il dit: Je suis
l'Étalé... Tout simplement sublime !
Danny de
Belgique
|
Réponse
:
J'étais sans nouvelles de vous depuis si longtemps, ma
sœur Danny. Quelle joie de vous lire !
Embrassez pour moi
vos deux fils et, à l'occasion, leur papa, comme je vous
embrasse,
Danny.
|
25dec12 137C77
Voici
un poème en hommage à notre soeur Céline.
--------------------------------------------------------------------------------------------
Oh
! ma soeur Céline ...
Tu es partie
Et
moi je reste sur un fil
Ballotté entre Ciel et terre
Déséquilibré
par l'interminable
Tic-Tac du bien et du mal
Et
moi je reste sur un fil
Accroché à ton beau sourire
Comme
un enfant ébloui
Par l'amour de sa mère
Ma
soeur Céline tu es partie
Quittant ce monde trop tôt
Mais
sans jamais faillir
À son changement en Bien
Et
moi je reste sur un fil
Accroché à ta blanche
tunique
Qui s'envole telle une colombe
Vers le Jardin qui ne
fane pas
Et moi je reste
encore... sur un fil
Qui nous relie, Celui de la Vie.
Jean-Louis
Alexandre C. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Je suis ému en lisant ce beau poème et je l'affiche ici,
parce qu'il n'est pas hors sujet.
La Marie
terrestre
nous édifie encore par la pénitence
par quoi elle entra dans
l'excellence
du salut (Rév d'Arès 11/2, 33/14).
Après
Marie
toutes les sœurs
du monde qui nous édifient pareillement méritent qu'on les
cite et
qu'on s'inspire de l'existence qu'elles eurent parmi
nous, chacune à sa façon. Elles forment un superbe bouquet
d'espérances !
J'ai attrapé en mission un gros vilain virus
qui m'a donné un gros vilain rhume + bronchite + fièvre,
mais je me
soigne vigoureusement (abondant lavage de nez à l'eau bien
chaude
toutes les deux heures) pour pouvoir reprendre la route et
être à
Bordeaux pour l'incinération de notre sœur Céline.
Céline
est partie par la chair, mais elle vit parmi nous par l'âme. C'est la Vie que nous
visons tous ensemble, elle, tous nos frères et sœurs déjà
partis, et
nous.
Nous réussirons tous ensemble à transmettre ce qu'il
faut aux
autres générations
pour qu'ils continuent sans relâche d'être pénitents
et missonneurs et
parviennent
un jour au changement
du monde, au bout du
temps. Céline, c'est une pierre de la Jérusalem
céleste qui s'ajoute
aux pierres qui déjà construisent l'avenir.
|
25dec12 137C78
Dieu
a créé l'homme à son
image et ressemblance (Genèse I/26), Adam,
création non
matérielle, puisque l'homme préexistait physiquement (Rév d’Arès vii\1),
mais spirituelle.
Adam
usa de sa liberté pour faire rentrer petit à petit le mal
dans le monde
(Rév d’Arès 2/1-5),
en donnant le mal aux autres, il se l'ai donné à lui même
en choc en
retour. L'homme perpétue ce mal, le péché, il
s'autodégénère en quelque
sorte. Conséquence, il est malheureux, il souffre, il perd
en bon sens,
il ne sait plus où Dieu est et où Dieu n'est pas (Rév
d’Arès 23/8, 28/27),
pour finir il meurt.
Alors comme il souffre, il a besoin de
réconfort, il mendie un miracle de la miséricorde, il
pleure comme un
enfant et qui peut mieux entendre les plaintes
(Rév d’Arès 33/14)
et consoler l'enfant
que la Mère,
et la représentation de la Mère
par
excellence c'est Marie
pour certains, ce peut être d'autres femmes exemplaires
pour d'autres.
Ce
que nous apprend— capital ! — La
Révélation
d'Arès, c'est que Dieu n'a pas créé l'homme
pour qu'il souffre. Nul n'est plus triste que Dieu de voir
son enfant dans
la
péché (Rév d’Arès
13/5). L'homme ne peut pas guérir (Rév
d’Arès 33\13) de
ses malheurs, ni connaitre Dieu, en implorant Dieu (Rév d’Arès 33/31),
mais il le peut par la vertu
(Rév
d’Arès 28\15), autrement dit en étant
pénitent. Le
meilleur outil que l'homme puisse avoir pour y parvenir,
c'est de
connaitre les vraies recommandations de Dieu, Sa Parole
Pure, non
encombrée de livres
d'homme (Rév d’Arès 23/7), donc La
Révélation d'Arès
et l'enseignement
de Mikal,
l'homme que Dieu a suscité pour nous aider à retrouver la
Voie Droite.
Je
profite de ce commentaire pour vous posez une question,
Frère Michel :
Dieu
dit: Honore ton Père et
ta Mère (Exode 20/12, Deutéronome 5/16). Or,
vous dites
dans le commentaire (136C61) que vous n'aimiez pas vos
parents (d'amour
parental) mais que vous les avez honorés.
Il me semble que
le mot honorer est un mot particulier et rare dans la
Parole. On le
retrouve dans La
Révélation d'Arès: Tu
es Mon Honneur (xxxvi/16).
On
peut donc ne pas aimer ses parents, mais quand même les
honorer. Est-ce
que si on les aime d'amour parental ou d'amour
évangélique, on les
honore de fait?
C'est quoi honorer ses parents?
Merci
Frère Michel
Xavier H de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
Honorer, c'est traiter avec respect et égards.
Je
n'aimais pas ma mère, mais j'avais respect et égards pour
sa personne
et ses opinions, sans les suivre ni l'une ni l'autre. Les
conflits avec
ma mère, nombreux dans mon adolescence (nous n'étions
d'accord sur rien
ou à peu près sur rien), se sont raréfiés puis ont disparu
au cours de
ma vie. J'allais la voir, je m'inquiétais de sa santé et
de son
bien-être, mais je la laissais dire ce qu'elle pensait,
que je ne
pensais pas, sans répondre et elle savait que je n'étais
pas d'accord
avec elle, mais j'ai évité le plus possible les causes de
rupture entre
nous et quand il y eut ruptures, rares — la dernière en
1973 — je
m'imposais de revenir vers elle. Bref, je l'ai traitée
avec respet et
égards, je l'ai honorée.
"Est-ce que si on les aime d'amour
parental ou d'amour évangélique, on les honore de fait?"
Vous
voulez-dire d'amour filial? L'amour parental est l'amour
que vous
donnent vos parents.
Pour ce qui est de l'amour évangélique,
on le doit à tous les êtres humains, parents ou non
parents, et cela
conduit à les traiter avec respect et égards. Pour ce qui
est de
l'amour filial, quand il n'est pas accompagné d'amour
évangélique,
comme il arrive de plus en plus souvent à notre époque
déspiritualisée,
|
25dec12 137C79
C’est
en fin de compte votre image, vous prophète
Mikal, qui est pour moi la seule image
d’homme qui
suffit au regard des
pécheurs [Rév d'Arès 11/2].
Je me réfère à
vous, parce que je vous connais et que votre enseignement,
les
conseils et les préceptes auxquels vous êtes le
premier soumis (Rév d'Arès
16/9), l’amour évangélique que vous portez à
cette
humanité, en un mot l’image que vous donnez d’une manière
vivante de la
pénitence
m’aide chaque jour dans mon ascension.
La
manière dont vous répondez à vos détracteurs,
vif dans la paix (Rév d'Arès
xxii/21) avec le vrai amour de fermeté, nourrit
ma
réflexion et à chaque fois je me dis: "Voilà la vraie
manière
de répondre."
Merci pour votre exemple.
Je vous
souhaite un bon Noël d’espoir à vous, à sœur Christiane et
à tous les
vôtres.
C’est lors de votre cycle d’enseignement
sur
la prière pendant le Pèlerinage 2009 que vous avez donné
le conseil
d’apprendre par cœur le Chapitre 6 d’Isaïe [137C72]. Enseignement sur la
prière que
vous avez donné aux "jeunes" et auquel vous aviez
également
convié votre fille Nina, sœur Christiane, ainsi que deux
"vieux" (notre
frère Christian de Lorraine et moi-même).
Vous nous aviez
dit qu’Isaïe avait vécu une Théophanie et qu’à sa manière
il racontait
les mêmes choses que vous —
Les montants des portes vacillèrent sous les cris [des
anges], et la
Maison s'emplit de fumée (Isaïe 6/4).
Et quand
Isaïe répond à la demande du Père: "Me
voici
; envoie-moi !" (Isaïe 6/8), c’est un peu comme
si
nous-mêmes répondions.
Vous nous aviez dit que vous trouviez
ce passage très important et qu’il serait bien de le
savoir par cœur.
Ce
conseil a été retransmis lors de nos tournées de
retransmission sur l’enseignement
de la prière
dans les assemblées
de France et de Suisse
Alain Le B. d'Île de France
|
Réponse
:
Merci de me rappeler que j'avais bien recommandé
d'apprendre par cœur le chapitre 6 d'Isaïe.
Il me semblait
que j'avais juste dit qu'heureux était celui qui se
rappelait par cœur
le récit de la Vocation d'Isaïe, cette Théophanie.
Oui, vous
me connaissez bien, mon frère Alain, depuis que je vous ai
appelé, il y
a maintenant des années, à assurer au Pèlerinage l'accueil
à la prière.
Mais bon! Je vous assure qu'il y aussi nombre de frères et
de sœurs qui
assument très bien leur pénitence
et leur mission, et
pourquoi
pas beaucoup mieux que moi ?
|
25dec12 137C80
J'ai
lu attentivement beaucoup de vos écrits, Michel Potay.
Vous
dites, dans plusieurs de vos réponses sur le blog, que
vous n'êtes pas
écrivain. Comme vous savez que vous êtes un mauvais
écrivain, vous
préférez qu'on pense que vous n'êtes pas écrivain du tout,
mais vous
l'êtes.
Je ne sais pas qui vous paie pour écrire (Vous
roulez pour quelqu'un ou quelque chose, c'est sûr) mais
vous faites de
la propagande et votre succès (relatif) est bien mérité.
Votre a.ffaire
est bien menée.
Comme le public n'a pas le temps de lire
avec attention, il croit tout ce qu'on lui dit avec
aplomb. D'aplomb
vous ne manquez pas, c'est certain.
Disons votre
décharge que vous êtes probablement sincère. Cela ressort
de votre
style. Vous êtes parti d'un mensonge: les prétendues
apparitions
d'Arès, et vous avez fini par y croire.
La manière de votre
propagande est très visible et plutôt rare. Vous vous
chargez de tout
dire, alors que dans d'autres organisations de propagande
les "grands
hommes" comme vous font s'exprimer d'autres personnes qui
font leur
éloge, ce qui permet aux personnagex principaux de garder
un air
détaché et de sembler humbles. Après votre mort les ames
pieuses de
votre assemblée ne seront pas très contentes d'apprendre
que vous avez
couché avec leurs filles.
Mais vous avez déçu beaucoup de
monde. Une exploration de l'Internet permet de trouver
quantité
d'hommes et de femmes qui ne vous suivent pas et qui le
disent, quand
ils ne dénoncent pas vos turpitudes. J'admets cependant
qu'ils n'ont
quand même pas grand chose à dire pour le moment, leurs
reproches ne
reposent pas sur du très convaincant, mais je ne
m'inquiète pas. La
vérité sur votre personnage viendra.
Je ne veux cependant
pas prétendre que vos ennemis ne sont pas pires que vous.
dans
l'ensemble il n'y a pas grand chose à vous reprocher dans
votre théorie
de la pénitence,
sinon qu'elle est complètement utopique. C'est justement
là que
j'attends que se révèle ceux pour qui vous travaillez, le
moment où
l'objet réel de leur intention va se révéler par-dessus
ces momeries
morales.
Je ne vous cache pas que j'ai été Pèlerin d'Arès et
que la signature de ce commentaire est un pseudonyme.
Je ne
vous cache pas non plus que je prépare une biographie de
vous, qui
paraîtra après votre décès, qui, quelle que soit votre
santé actuelle,
est plus ou moins proche. À 83 ans avec un cœur fragile,
d'après mes
information, vous ne pouvez plus attendre le miracle d'une
longévité
exceptionnelle.
C'est parce que nous sommes à Noël et que
c'est peut-être dernier ou avant-dernier qu je vous
adresse ce
commentaire où je vous dis que je ne vous hais pas, que je
n'ai rien
contre vous, pas pire qu'un autre, mais que je me prépare
à redresser
l'opinion qu'on pourrait avoir de vous après votre mort
chez les
pleurnichards.
Régis
|
Réponse
:
Que voulez-vous que je pense d'un anonyme ? Oscar Wilde
disait: "Tout grand homme a son disciple et c'est
généralement Judas
qui écrit sa biographie." Et quand je dis Judas, je me
trompe
probablement, parce que vous me connaissez sans doute
moins encore que
Judas ne connaissait Jésus.
Vous avez été Pèlerin d'Arès ?
Qu'appelez-vous Pèlerin d'Arès ? Je ne connais que très
peu d'hommes
que je
qualifie de Pèlerins d'Arès qui ne le soient pas encore.
Peut-être
avez-vous fait un bref passage chez nous, dans quelque
mission, mais je
me demande si seulement vous me connaissez.
J'ai dans ma
bibliothèque quelque vingt-cinq livres, parus au cours des
35 années
passées, qui parlent de moi peu ou prou, dont les auteurs
ne m'ont
jamais rencontré. Ils ne m'ont même jamais demandé une
documentation,
ni même seulement téléphoné. Tous cependant disent à mon
propos des
faussetés ou des erreurs avec cet "aplomb" que vous
évoquez, cet
"aplomb" qui fait que "le plublic qui n'a pas le temps de
lire avec
attention" croit ce que ces auteurs disent de moi.
Votre
biographie de moi, que vous préparez, n'est probablement
pas mieux
documentée que ces quelque vingt-cinq livres.
Quand je dis
que je ne suis pas écrivain je ne veux pas dire que je
n'ai pas écrit.
J'ai écrit les annotations et les annexes de La
Révélation d'Arès,
"Le Pèlerin d'Arès" trimestriel de 1978 à 1988 et "Le
Pèlerin d'Arès" comme livres en 1989, 1990, 1991-1992 et
1993-1996. Je
veux dire que j'ai écrit par nécessité d'écrire pour enseigner, mais
jamais par intention d'être écrivain.
Merci de ne pas me
haïr, merci de ne rien avoir contre moi, merci de penser
que je ne suis
"pas pire que les autres", mais derrière ces mots qui se
veulent
aimables, j'ai bien peur que vous soyez un être "aussi
seul que féroce"
comme disait encore Oscar Wilde. Seul parce que vous allez
écrire de
moi une vie que vous ne connaissez pas. Féroce, parce que
malgré votre
ignorance vous allez écrire cette vie comme la hyène
bouffe le gnou
qu'elle ne connaît pas, dont elle ignore tout, simplement
pour
bouffer,quoi !
Venez au moins me voir pour que je vous dise
deux mots de ma pauvre vie.
Peut-être alors aurez-vous ceci
de rare chez les biographes, de respecter celui dont ils
écrivent la vie.
|
25dec12 137C81
Merci
pour cette entrée et les nombreux commentaires qui me
permettent
d'approfondir les dualités du Tout Autre: homme/femme,
intérieur/extérieur.
Partant de mon point de vue d'homme, je
vais chausser les lunettes de ma culture (dont je ne suis
pas encore
sorti) pour évoquer la dualité homme/femme avec une
approche cocasse.
N'y
a-t-il pas aussi derrière l'invitation du Tout Autre à
percevoir Son
coté féminin en pensant à Marie
une invitation à découvrir, à nous, les hommes notre coté
féminin ?
Et
alors, que nous est-il demandé d'accomplir, entre autre ?
La mémoire du
sacrifice ! Adressée uniquement aux hommes, la Mémoire du
sacrifice ne
peut pas être réduite qu'à cela, mais tout de même nous
devons y faire
la cuisine, dresser la table, accueillir les invités… Dans
notre
culture, nos tâches sont un peu plus sérieuses, non ? Pas
étonnant que
nous traînions des pieds pour accomplir.
Cette approche
"légère" que je vous partage m'a bien fait rire.
Mais
au-delà du rire, je garde cette interrogation pour moi: Y
a-t-il autre
chose que le manque de convives qui me bloquerait à
l'accomplissement
de la Mémoire du
Sacrifice ? Ne suis-je pas coincé par des choses
sérieuses, impératives ?
Frère Michel, vous nous invitez à
nous adresser au Tout Puissant à l'intérieur de nous, à
réveiller la
part d'Image et
Ressemblance en nous. J'ai l'impression que mon
besoin de
consolation (du mal environnant) est encore trop présent
pour que je ne
m'adresse qu'à la Partie Divine en moi et que je ne clame
plus aide à
Celui qui Crée sans cesse. Il y a encore quelques marches
à franchir
pour que je vous suive en allant Me chercher au fond de
moi.
Je
fais un lien entre votre invitation et La
Révélation d'Arès xLii, 22 :
(Par) Iyëchayë [Isaïe]
(J'ai) parl(é) : Mikal bâtit Ma
Maison sur Ma Maison. N'est-ce pas une grande
particularité de votre prophétisme de faire ressortir le
Divin de
l'homme et de Ses Assemblées ?
L'étape du Faucon ?
J'ai
appris avec une grande joie
que sœur Christiane lisait votre blog avec la tablette
numérique.
Bruno
de la Sarthe
|
Réponse
:
Pourquoi
cette "grande joie" en apprenant que sœur
Christiane "lit le blog avec la tablette numérique" ?
Avez-vous
participé à l'achat de cette tablette iPad qui m'a été
offerte pour mes
83 ans ? Dans ce cas, je vous dis merci. La liste des
cotisants
pour l'achat de ce cadeau ne m'a jamais été communiquée.
Oui, c'est
sœur Christiane qui a hérité de cette tablette qui me
ravissait mais
dont je ne savais pas quoi faire, parce que je ne pouvais
pas
travailler avec. Cette tablette iPad est seulement faite
pour
consulter, lire, visionner, ce que je ne fais pass sans
avoir à
répliquer ou répondre sur l'instant de la lecture.
Concernant
le Tout-Autre il n'y a pas de "dualité" en lui. Il est
au-delà de
l'hermaphrodisme, de la bisexualité, Il est Tout-Autre, il
est Autre
Chose. Mais vous avez raison de dire qu'il y a chez les
hommes un côté
féminin. Il y a aussi chez les femmes un côté masculin.
Mais ce n'est
pas non plus de la dualité. Nous sommes aussi tout autres
que ce que
disent les croyances établies à notre propos humain par la
biologie et
la psychologie.
Je me souviens de ce passage fameux du
fameux
oraison funèbre de Bossuet pour l'enterrement de la reine
d'Angletterre, où il disait en gros: "Chacun se fait
l'arbitre de sa
croyance, pense que le Saint Esprit lui dicte
l'explication de ses
actes, se fait adorateur de ses propres inventions et pour
finir
appelle Dieu tout ce qu'il pense." Notre pensée nous
trompe, surtout en
ce qui concerne Dieu. Il est vraiment tout autre chose que
nous, qui ne
sommes qu'images et
ressemblances.
|
25dec12 137C82
C'est
une entrée passionnante.
Comme toutes les autres !
Merci
à vous, prophète de l'Éternel.
Salah d'Île de France
|
Réponse
:
Mon frère Salah, je suis très touché. Je vous souhaite un
bon Noël à vous et à toute votre famille.
|
26dec12 137C83
Vous
avez raison. Ce n'est pas en priant Marie
que l'homme
trouve les forces de surmonter son péché
et de devenir pénitent.
C'est en se confrontant à lui-même, à son âme.
Origène
disait que la vie chrétienne consistait en particulier à
examiner son
âme. Il disait à son âme: "Si tu ne te connais pas ô toi,
la plus
belle des femmes..." il s'invitait à s'examiner sans
arrêt
attentivement.
Où cet examen peut-il se faire, sinon dans
l'isolement?
Pourquoi n'avez-vous jamais créé de lieu
d'isolement ?
Tous les croyants, les bouddhistes pour commencer, se sont
isolés pour
trouver en eux-mêmes la force de perfection qui les
conduit au salut
post-mortem.
Je
pensais que votre projet, que vous appelez "La Maison des
Faucons",
était un lieu d'isolement, un lieu d'ermitage, mais des
frères
approchés m'ont dit que non. Ils m'ont dit que c'était
une
sorte d'universalité de la pénitence
et de la mission. Un lieu où l'on passe pour apprendre,
mais pas un
lieu où l'on reste.
Peut-être n'ont-ils pas compris. Ou
peut-être vous êtes-vous trompé.
Clément des Charentes
|
Réponse
:
Il
y a donc encore des croyants pour lire Origène ! Quand
j'étudiais la
patristique, il était un de mes auteurs préférés. C'est
aussi l'un des
plus anciens.
Quand Origène dit: "Si tu ne te connais pas, ô toi,
la plus
belle des femmes," il citait le Cantique
des Cantiques.
Il
comparait la fiancée dont parle ce livre biblique à son
âme.
Mais le sens du mot âme a changé avec La Révélation d'Arès.
Ce qu'Origène appelait âme était ce que j'appelle
aujourd'hui
conscience.
La
Révélation d'Arès désigne par
âme tout autre
chose. Elle désigne ainsi l'élément que nous faisons
naître de notre
bonté ou pénitence
et qui nous élève vers la Lumière
au moment où nous quittons notre chair.
C'est notre force ascensionnelle. L'âme
dont parle La
Révélation d'Arès n'est pas notre conscience ;
c'est le produit de notre conscience pénitente.
Si je n'ai jamais encouragé les lieux où le croyant
s'isole, c'est parce que je ne suis pas du tout le
prophète de l'isolement.
Le goût de l'isolement survint vers le
IVe siècle en Égypte et en Syrie, quand des hommes et des
femmes voulurent
obtenir leur salut
par l'atteinte héroïque de la vertu dans l'isolement. Ce
furent les
premiers moines et les premières moniales. Ils oubliaient
que Jésus
n'avait pas prescrit à ses apôtres et disciples de
s'enfermer dans des
monastères ou des ermitages, mais tout au contraire il
leur avait
prescrit d'aller dans le monde pour l'évangéliser: Allez dans le monde entier,
enseignez l'Évangile... (Marc 16/15).
Pour Jésus il y a 2.000 ans
l'héroïsme n'était pas dans l'ascèse isolée, mais dans
l'appel au
monde. Même chose pour La
Révélation
d'Arès, qui appelle les hommes à faire
pénitence et à
moissonner les pénitents.
La Révélation d'Arès est
même très sévère pour les moines, ces croyants qui
s'isolent en pensant
trouver dans l'héroïsme de l'ascèse la meilleure voie de salut. Le Père dit
d'eux: Ils
ont oublié Ma Parole, les insensés, le tentateur les a
violés sous
leurs tuniques, a engrossé leur cœur d'orgueil et
d'ignorance (38/8).
Les héros de
La Révélation d'Arès
(xxxv/4-12) sont des hommes et des femmes dans
la vie du monde.
Le fameux moine ou ermite Antoine
prescrivait: "Vivez comme si vous deviez mourir chaque
jour."
Moi, je
prescris l'inverse: "Vivez comme si vous deviez vivre
mille ans ! Ne vous lassez pas d'être pénitents,
d'appeler le monde à la pénitence
et de moissonner
tous les pénitents
que vous pouvez, afin de former un petit
reste qui sera assez fort pour inverser vers le Bien la tendance
générale qui penche actuellement pour le Mal."
Ce n'est pas moi qui me trompe. C'est vous qui vous
trompez, frère Clément.
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XXxxxXX 137C84
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