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28 septembre 2012 (0135)  
le cancer politique

"Tous ruinés dans 10 ans..."
Jacques Attali (2012)
Jacques Attali

Gestion compétente, oui ! Politique, non !
Prenons, parmi tout ce qui dysfonctionne dans ce pays, la dette publique !
Le 4 avril 2006, mon entrée 16 en parlait : 1.140 milliards d’Euros.
Le 4 avril 2012, seulement six ans plus tard, la dette publique saute à 1.791 milliards.
Mais comment faisaient-ils jusqu’à la présidence de M. Giscard d’Estaing pour se passer de dette publique ? Quoique roi noir, donc injuste, partisane et profiteuse, la politique avait quand même été un raisonnable gestionnaire jusque là.
Depuis, la politique a cessé de gérer. Prétendant sortir du cauchemar libéral, elle est devenue un cancer financier qui dévore le corps social.
Quand la gauche prit le pouvoir avec M. Mitterrand en 1981, je la saluai, mais à partir de 1988 je cessai de voter à gauche pour la première fois de ma vie. Je venais de comprendre que l’idéologie sans les hommes compétents était pire que l’esprit bourgeois. Je venais de comprendre que le bloc soviétique allait s’effondrer suite à 70 ans de direction médiocre et que, plus proches de moi, Mauroy, Fabius, Rocard avaient été d’aussi médiocres premiers ministres, gouvernant dans la méconnaissance qu’on les idéologues de la société réelle et par la dette. La droite revenue au pouvoir découvrit que les Français n’étaient pas du tout conscients du cancer de la dette et de l’ignorance, perdit ses scrupules et étendit le mal.
Et ces piètres gérants politiques, de gauche ou de droite, n’ont pas de comptes à rendre au pays qu’ils ont accablé d’une dette énorme. Dette irremboursable sans tourner au drame : Pillage des possédants et des épargnants ? Inflation ? Krach ? Bref, ruine ? Cette sorte de guerre blanche… qui sera après les guerres de 1914-18 et de 1939-45 un nouvel héritage négatif de la politique.
Qui ne voit pourquoi les princes du culte politique comme du culte religieux, le roi noir comme le roi blanc, sont vus comme fauteurs de mal dans La Révélation d’Arès (xxxvii/14) ?

L’homme peut-il vivre sans politique ? Oui. C’est pour cela que le Père a redonné sa Révélation à Arès pour que les hommes voient par Elle ce qu’ils ne voient point par les discours et les media.
Pour faire court, disons qu’il y a une réalité irrépressible, dont le monde entier et la politique vivent, qui resurgit sans cesse et qui a épuisé toutes les idéologies qui ont cherché à la supprimer. C’est l’entreprise.
Aucune entreprise florissante ne naît du peuple ou de la politique. L’entreprise naît d’entrepreneur, de capitaine d’industrie rare et précieux, même honni. L’entreprise et l’entrepreneur apparaissent hors de toute volonté sociale ; ils forment cependant le fond nourricier de la société. C’est pourquoi Jésus compara toujours le Créateur à un entrepreneur — Paraboles des talents, des ouvriers à la vigne, etc.
Nous vivons tous, politiciens compris, de l’entrepreneur qui sait gérer. Alors, qu’il gère et rende des comptes !
Il reste qu’il faut le spiritualiser, le rendre conscient qu’il peut comme Job valoir une fortune, mais qu’il est comme Job un miroir terrestre de l’Amour du Créateur.
Il n’y a entre l’employeur et l’employé que deux relations viables : Ou bien la lutte jamais finie entre eux par voie de syndicats, ou bien l’amour.
La Parole dit que l’amour, c.-à-d. des relations tout à fait nouvelles, est possible entre tous les hommes, entre le peuple et les entreprises qui emploient le peuple donc. La relation que le communisme a appliqué : l’accord obligé par la loi et la répression, a montré ses horreur et impuissance, et n’est pas viable.
Il faut que la société trouve comme la termitière une conscience propre, qui dépasse la somme des consciences, une âme que La Révélation d’Arès appelle polone (xxxix/12-13).

Cela ne peut se réaliser qu’au sein de petites unités humaines après dislocation des grandes structures et frontières.
Il faudra tôt ou tard réduire les grandes nations de plus en plus ingérables et dictatogénèses, pains bénis pour la politique où n’importe quel médiocre culotté et flambant peut briller. Nanifier les groupes sociaux, c’est d’ailleurs peut-être la seule façon dont les hommes pourront passer les mailles et fuir le filet d’une crise bientôt inextricable.
À ceux qui me disent : « Que pouvons-nous, pauvres individus entrés en pénitence contre ces monstres que sont les grandes nations, leurs grandes politiques et administrations, sinon mourir docilement du cancer qu’elles nous inoculent ? »,
je réponds :
En matière sociologique on n'invente jamais rien. Tout existe en puissance dans la Création. Le point délicat, c'est le moment de résurgence du Bien. Le Père a choisi Son moment. Tout comme Il choisit le moment où les Romains et les Grecs allaient être sensibles au Sermon sur la Montagne pour l’exprimer par les lèvres de Jésus, tout comme il choisit le moment où le paganisme arabe s’affaiblissait pour lancer le Coran par les lèvres de Muhammad, il a choisi en 1974 et 1977 le moment où une crise mondiale s’amorçait insensiblement pour être écouté d’un petit reste (Rév d’Arès 24/1, 26/1) d’hommes et de femmes capables d’entamer le lourd processus du changement du monde (Rév d’Arès 28/7).
L’avenir s’approche où les hommes seront prêts à penser à une réformation raisonnée qui ne peut passer que par ce que La Révélation d’Arès appelle pénitence.

copyright 2012
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Commentaires:

28sep12 135C1
Il y a un bon moment que je n'ai pas commenté sur votre blog.
Vous dites régulièrement que vous ne faites pas de politique, mais vous connaissez et vous suivez quand même la politique, parce que vous parlez de Pierre Mauroy, Laurent Fabius et Michel Rocard et je suis bien d'accord avec vous: Ils ont été de piètres premiers ministres, surtout Mauroy. C'est eux qui ont enclenché la dette qui n'a pas cessé de croître.
Vous auriez dû ajouter Lionel Jospin, qui a peut-être été le pire avec ses lois sur les 35 heures et sur le principe de précaution (vache folle, fièvre aphteuse) qui a ruiné un certain nombre de paysans et qui d'ailleurs lui a valu une cuisante défaite aux élections présidentielles.
Notre dette plus que considérable, probablement catastrophique, vaut bien cette entrée de blog, parce que c'est le cancer (j'aime bien ce mot que vous employez) dont les métastases envahissent tout le corps social.
La dette est le souci par excellence et nous venons tous d'apprendre qu'elle ne pourra qu'augmenter l'année prochaine, de l'aveu même du gouvernement, et on ne voit pas comment il pourrait en être autrement, parce que personne n'a le courage (Sarkozy le détesté, il faut le dire, est le seul qui a eu ce courage) de réduire les dépenses de l'État. Mais il faudrait pousser cette réduction drastiquement et les politiciens pensant avant à leur réelection ne sont pas près de le faire. Ils préfèrent attendre la catastrophe comme l'URSS a attendu de s'effondrer complètement pour disparaître, parce que ça a permis aux politiciens, comme Boris Eltsine, de survivre, ou Poutine un colonel du KGB, de survivre..
Vous prenez quand même un risque ici, frère Michel, en faisant des pronostics, que vous n'êtes pas seul à faire (vous citez Jacques Attali pour ça), mais qui peuvent ne pas s'avérer. Par là, vous sortez peut-être un peu de votre rôle spirituel.
M.M.


Réponse :
J'ai attendu jusqu'à maintenant, c'est vrai, pour parler de la dette de la France de façon plus radicale que je ne le fis en 2006. J'étais à l'époque déjà convaincu de ce que dit aujourd'hui mon entrée 135, mais tenir un blog, c'est aussi tenir compte de la psychologie des lecteurs et de son évolution. Il ne sert à rien d'être trop lucide trop tôt, si ce qu'on dit ne peut être compris sur le moment.
De toute façon, "je suis prophète au sens spirituel, mais non fakir et extra-lucide," comme je dis de temps en temps, en riant, dans mes conversations avec mes frères. Je sais que parler de l'avenir n'exclut jamais une certaine perplexité. La perplexité accompagne toujours une recherche pronostique. Autrement dit, je peux me tromper et Attali, que je n'imite pas, mais dont la pensée suit ma pensée sur bien des points, peut se tromper.
Je dis même plus: Je souhaite de tout mon cœur me tromper, je souhaite que la France s'en sorte en remboursant ou en faisant disparaître sa dette sans trop de souffrances.
Malheureusement, j'ai aussi grand peur de ne pas me tromper.
Cela ne m'affecte pas personnellement. Je possède peu de biens et perdre ce peu-là ne me ruinera pas.
Mais cela me signale un moment où notre mission va peut-être, pour profiter à la Moisson, devoir entrer sur ce terrain social en montrant aux hommes les dangers du matérialisme politique et la nécessité de le contrebalancer par la foi et l'espérance.
Ici il peut y avoir une "mission sociale" utile et opportune à la différence de la "mission sociale" de type "laïcité et lutte des classes" totalement inopportune, qui affecta notre mission il y a des années.
Mais comment présenter ces chose sans faire de la politique, à moins de militer contre la politique ?
Il y a longtemps j'avais consulté un juriste sur ce point: "Puis-je créer un parti pour faire disparaître la politique ?" Il m'avait répondu à peu près ceci (je ne me souviens pas termes exacts): "Non, parce que la liberté d'expression ne suffit pas pour se présenter aux élections. Non, parce qu'un parti qui serait contre la politique serait contre le fonctionnement républicain de législature et gouvernement par élection et donc ne pourrait prendre place dans un concert d'idées dont il contesterait l'utilité pour l'humanité. C'est comme si un parti d'anarchistes se présentait aux élections. L'anarchie n'a rien de républicain et ne peut se porter candidate."
Je me demande aujourd'hui si ce que ce juriste m'a dit est bien exact, mais nous pouvons très bien présenter dans notre mission, à côté de la réflexion spirituelle de fond, qui est principale, une réflexion sur la nuisibilité de la politique et sur l'aspiration à un autre monde fonctionnant autrement.
Ceci dit, vous avez compris que mon entrée 135 est un texte engagé. Je vis dans la continuité de La Révélation d'Arès, qui est libératrice, qui nous porte donc à une réflexion de fond sur l'indépendance de l'individu bien plus précieuse et efficace que sa dépendancer de la république qui le gouverne. La révolution de 1789 à mes yeux n'est plus une fin. La fin est à venir et la république elle-même doit disparaître dans une révolution spirituelle qui conduira à un autre fonctionnement de la société.
Comme je l'avais marqué dans le haut de l'affiche de "L'Œil S'Ouvre" de 1988: "Reprenons la lutte" (Référence à Matthieu et à Luc: Je ne viens pas encore apporter la pauix, mais la lutte...) Mes frères de Paris ont supprimé cette citation pour "L'Œil S'Ouvre" 1989,et 1990. Ils n'étaient pas mûrs pour un combat plus radical que celui que nous menions alors.


28sep12  135C2
Voilà pourquoi je n’ai voté pour aucun politicien lors des dernières élections présidentielles.
Il y a des hommes compétents pourtant, qui ont réfléchis depuis longtemps et qui font des propositions concrètes, mais dont l’accès aux médias est limité, extrêmement limité.
Comme pour vous, Frère Michel à qui l’on a refusé également l’accès aux médias. 
Je vous invite, ainsi que les frères et sœurs, à visiter le blog de Paul Jorion, qui a essayé d’avertir il y a quelques années des dangers de la financiarisation et les intervenants sur ce blog réfléchissent ensemble, font des propositions, ouvrent des voies. Pour certains d’entre eux il y a aussi une recherche évidente de sens, de direction spirituelle.
Un autre blog intéressant aussi "calebirri" et plus particulièrement sa dernière entrée du 21 Septembre 2012.
Si vous pensez mon message sans intérêt ne le publiez pas, Frère Michel.
Brigitte M. du Limousin


28sep12  135C3
Je crois n'avoir jamais lu quelque chose d'aussi lucide et intelligent.
Le moins que l'on puisse dire est que la société est aujourd'hui très très loin d'une telle vision. Les Pèlerins d'Arès ont du travail...
Patrick B. d'Île de France


28sep12  135C4  
Actuellement, je travaille dans une petite entreprise au sein de laquelle les relations entre employés et employeurs sont cordiales, voire amicales pour certains. J'ai de ce côté une certaine "chance" même si je crois que rien n'est du vraiment au hasard.
Il est vrai qu'il est plus aisé d'avoir de bonnes relations en petits groupes, de tailles humaines, c'est-à-dire dans un endroit où vous pouvez connaitre tous les gens y évoluant, mais ce n'est pas une condition suffisante, loin s'en faut. J'ai aussi travaillé dans de très petites entreprises où l'ambiance était exécrable ; je n'y suis guère resté longtemps. J'ai aussi travaillé pour un grand groupe dans une excellente ambiance.
Avant tout, l'état d'esprit de l'entreprise est primordiale !
Entre parenthèse, la rémunération à la tâche est autrement plus intelligente que celle actuellement majoritaire, qui est celle à l'heure. Au bout d'un certain temps, dans une entreprise les employés (bien sûr ceux qui peuvent l'être) devraient être rémunérés à la tâche, cela responsabilise et l'employé doit montrer son autonomie, ce qui l'empêche de se robotiser et l'employeur doit prouver sa confiance en l'employé ; ceci revaloriserait de fait sa fonction.
Maintenant les grands employeurs ne pensent qu'en termes de stock-options, de dividendes faramineuses, est-ce là la marque d'un responsable ?
Est-ce l'argent qui le responsabilise et suscite une admiration chez ces employés ?
Est-ce pour cela qu'il est plus respecté pour ses qualités humaines ?
Non, bien au contraire.
Il n'attire que le dégoût, voir la colère chez certains à cause de ses revenus indécents, l'envie et l'hypocrisie pour ceux qui recherchent le même pouvoir. Tout ceci est malsain au possible et doit s'écrouler.
De plus, le rythme de travail est différent pour chaque individu, suivant ses capacités, l'expérience qu'il a acquis, etc. Donc, la normalisation de la durée du travail revendiquée — et par le Medef et par les syndicats — est une absurdité. Les deux ont tort. Il faudrait aussi dépasser ces notions d'employé-employeurs, mais parler de collaborateurs partageant un projet, ceci serait alors radicalement différent...
Toutes les politiques de droites, de gauche ou du centre enferment l'individu dans une normalité et un formatage 
Ni Sarkozy, ni Hollande, ni Obama, ni Machin-Chose ne dépasseront cet état de fait.
Le libéralisme, le communisme, le capitalisme, sont le reflet de la même chose, du même mal, de la même erreur: la domination de l'individu sur l'autre, le pêché d'Adam.
Le reste n'est que baratin , gesticulations intellectuelles et bruit d'hommes..
Le communisme a dicté ses lois liberticides, le libéralisme et le dogme de la finance font de même. Simplement, l'un voit en le patron ou le possédent l'ennemi à combattre, l'autre voit en l'employé ou le non-possédant l'ennemi à maitriser.
Les pseudo-politiques de droite ou de gauche que nous vivons actuellement n'ont plus d'idélogies politiques, la réalité les a balayées.
La seule logique qu'elles servent est celle de la finance, l'homme compte, l'homme compte (Rév d'Arès ii/14).
Mais elles servent la finance, parce qu'aussi la majorité des gens ne jurent que par l'argent et par leurs possessions matérielles. Rares sont ceux qui ne vivent pas que pour celà, ils se font traiter d'idéalistes, alors qu'ils,sont dans le vrai.
De ce fait, en ne misant que sur le matériel et la jouissance immanente, les gens réduisent leur perspectives de liberté, se rapetississent et s'abêtissent, exactement comme ils l'ont fait avec les religions.
L'être humain, en général, croit qu'il possède le savoir, mais c'est justement cette présomption qui le maintient dans son ignorance, dans ses ténèbres. Il faut d'abord faire de l'argent et de la réussite matérielle un des moyens d'accès au bonheur, et non pas l'unique but de la vie, comme celà est malheureusement encore enseigné dans les "grandes écoles", car à mon avis celà est la source de bien des maux.
Ceci tend implicitement que bien d'autres moyens de libération et d'épanouissement sont possibles, la "réussite" matérielle ne viendrait en réalité qu'en dernière position au lieu d'être en première !
Quoiqu'il en soit, seul les valeurs spirituelles, dont l'amour, ce fabuleux Don du Créateur qui englobe toutes les autres vertus accessibles à l'homme, pourront sauver l'être humain.
Malheureusement, même la notion d'amour à été pervertie par le bruit, pour beaucoup il ne se résume qu'a de vagues rapports sexuels...
Et La Révélation d'Arès revient encore une fois nous en signifier la vraie grandeur.
Olivier G


29sep12  135C5
Je viens de toucher la paye du mois.
Le patron nous a annoncé la baisse du salaire à cause des taxes sur les heures supplémentaires.
Vous disiez que les uns détricotent ce que font les autres et c' est vrai.
Je ne suis pas le grand financier devant l'éternel, mais je n'ai pas besoin d'avoir fait les grandes polytechniques pour comprendre que si l'on pénalise celui qui travaille plus, ce ne peut être que pour l'encourager à travailler moins et rendre à César ce qui est à César et au chômeur ce qui était aux travailleurs.
Mais le chômeur a aussi sa politique de gestion et sa logique. Il ne se mettra pas facilement aux boulets du boulot pour toucher moins que les assurances et assistances lui rapportent en complément de son "black", travail "clandestin" complémentaires, qui fut récupéré en parti avec la création de l'auto-entreprenariat et qui resurgira des vestiaires.
Le rêve cache toujours la nuit (Rév d'Arès ii/14).
ô Père ! Tu Travailles et nous aussi nous devons travailler ! Mais comme nous sommes encore loin de rendre à Dieu ce qui est à  Dieu ! Loin de Tes espérances en nous pour que Tu puisses enfin arrêter  les jours et les nuits (Rév d'Arès 31/8) et que chacun voit prospérer dans les foyers, au cœur de sa Vie, l' épanouissement de Ta Divine Entreprise !
Guy I. du Languedoc


Réponse :
Oui, je sais cela, mon frère.
Comme je suis employeur de ma fille Nina, qui est mon unique secrétaire et qui travaille beaucoup, je viens de recevoir une feuille d'information "L'URSSAF & Vous" qui dit, entre autres:

Forfait Social: Le forfait social est porté à 20% contre 8% auparavant [un bon de 12%] sur les rémunérations ou gains à compter du 1er août 2012.
Taux de contribution patronale sur les attributions d'options de souscriptions ou d'achats d'actions: et les attributions d'actions gratuites est porté de 14% à 30% [un bon de 16%].
Indemnités de rupture de contrat du travail et indemnités de cessation des fonctions de dirigeants ou mandataires sont aasujetties à cotisation, y compris CGS et CRDS, dès le premier euro si leur montant dépasse 10 plafonds annuels... contre 30 plafonds annuels auparavant [un bonde 20 plafonds annuels].
Retraites-Chapeaux: Les taux de contribution patronale dans le cas des régimes de retraite à prestations définies .ou "retraite-chapeau"  au 1er janvier 2012 sont doublés [carrément multiplié par 2].
Les options pour un assujettissement des rentes, le taux de la contribution est porté de 16 à 32% [un bond de 16%].
Depuis le 1er janvier 2012 les redevances ou royalties versées aux artistes de spectacle ou aux mannequins sont qualifiées de revenus du patrimoine et assujetties à ce titre à la CSG des revenus du patrimoine.
À partir du 1er janvier 2013 les rémunérations versées aux étudiants salariés des Juniors Entreprises seront assujetties aux contributions d'assurances chômage et à la cotisation AGS, etc.

Nul doute que le gouvernemet a besoin d'argent, la dette publique étant énorme.
La question est donc: Toutes ces hausses de textes vont-elles servir à réduire la dette ou au moins à l'empêcher de trop grossir ? C'est un frein possible à très court terme. Mais à moins court terme, le résultat de tout cela dans une économie qui n'est pas communiste, mais qui est une économie de marché, c'est que le marché va immanquablement répercuter ces hausses une fois de plus. C'est ainsi que ce qui coûtait 0,1 € autrefois coûte maintenant 1 € et ainsi de suite coûtera 2 € un de ces jours et on recommencera indéfiniment le même processus... C'est ainsi que les pauvres restent pauvres et que les riches s'enrichissent davantage et comme les riches sont de plus en plus imposés, ils cachent de plus en plus leur argent ailleurs, et ainsi de suite..
Gouverner ainsi, c'est ignorer (ou faire semblant d'ignorer) les réalités de la société, c'est jouer au serpent qui se mord la queue. Ce qui paraît sur l'instant inévitable, parce qu'un gouvernement démocratique n'est élu que pour un temps très court (cinq ans, ce n'est rien) et que toute politique à long terme est impossible. Gouverner ainsi s'avère calamiteux et totalement inutile à longue échéance. C'est ainsi qu'est arrivée la crise, parce que les ajouts de lois aux lois — loi des rats (Rév d'Arès xix/24 —, de réglementations aux réglementations ont porté les gens d'argent: les banques surtout, à chercher des revenus nouveaux par des moyens de plus en plus inattendus et déroutants, mais qu'en même temps les gens d'argent, les banques en particulier, ne seront jamais ceux qui subiront la crise... parce que c'est aux banques que les gouvernements empruntent
Vous êtes, je suis, nous autres les milliards de petits, nous restons le peuple payant et souffrant.
Il faut faire comprendre à ce peuple que seule la vie spirituelle, la quête du Bien, les fera sortir du système... de la politique par conséquent.
Il faut qu'il comprenne que plus idéologique (plus capitaliste ou plus socialiste, qu'importe!) on est, plus politique on est, plus calamiteux pour soi-même on est, plus épais est le collier et plus forte la chaîne qu'on met au chien que chacun de nous est et qu'on laisse tout juste aboyer à sa niche.
Le peuple doit comprendre pourquoi Dieu dit: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que la libération qui s'ensuivra sera, après un certain pêle-mêle, certaine peine, à terme une bénédiction, le seul terrain humain sur lequel se refera la fécondation de la vie quotidienne par la vie spirituelle, se refera cette pollinisation: rencontre du pollen de la pénitence et de la fleur du jardin, qui ne se fait plus depuis des millénéraires ?!
Nous sommes envoyés pour être les abeilles de la liberté (Rév d'Arès 24/2) et retrouver le miel de la terre (xii/4-6).
Vous vouliez de la "mission sociale" ? En voilà !


29sep12  135C6
Le thème de l’accueil est politique.
Si ma question n'est pas la bienvenue ne la mettez pas sur le blog.
Je parle à une sœur d’une incompréhension entre deux missionnaires d’Arès et la sœur me cite le verset 39/7.
Je ne suis pas d’accord sur sa réponse, car ils sont des vrais missionnaires tous les deux et ce n’est pas parce qu’il y a eu entre les deux frères un léger malentendu ce jour-là — à propos d'une quelconque bêtise... l’explication de la situation n’était pas claire — que le verset 39/7 doit s’appliquer.
Ce verset 39/7 concerne les cas extrêmes, concerne ceux qui nous persécutent et qui font tout pour que nous nous éloignions de La Révélation d’Arès, mais ce n’est pas le cas ici. Après avoir dialogué entre eux, les deux frères s'accordent pour adopter la même solution dans l’intérêt de l’assemblée.
Le verset 39/7 de la révélation d’Ares dit:
Le jour ou ton âme se perd, tes parents et amis ne te servent à rien ; ils peuvent courir à gauche et à droite, pas plus que l’eau que boit la terre après la pluie ils ne retiendront ton âme. Ne t’encombre pas de parents et amis impies, qui t’aiment, mais qui reçoivent pas la Parole Que tu leurs livres ! Mieux vaut pour toi être entouré de compagnons sévères, qui ne te donnent pas un baiser, pas un mot d’affection, mais qui reçoivent Ma Parole et qui l’accomplissent ! Les cajoleurs ne sèment que la faiblesse.
Ce verset ne signifie pas que les croyants doivent, comme font certains puritains, s’imposer entre eux des rapports sévères. Les Pèlerins d’Arès sont chaleureux et joyeux entre eux comme avec l’extérieur.
Dieu pose ici un cas extrême [mots pas clairs] : Si ceux que nous aimons (parents, amis v.7) ou des croyants frivoles (dévots au cœur faible, v.9) nous perdent en tentation, découragement, lâchetés, reniement ou querelle, mieux vaut à la limite, fréquenter des étrangers au cœur bon et rigoureux, même incroyants (qui ne prononcent pas le Nom de Dieu, 28/11-14).
Lz cas extrême selon ma compréhension veut dire ne pas s’encombrer d’amis ou de parents impies qui nous aiment mais qui ne reçoivent  pas la Parole, c'est-à-dire clairement ceux qui nous persécutent, qui nous tourmentent de toutes les manières, même s'ils sont nos amis, notre famille, nos relations intimes, ceux qui nous perdent en tentation, découragement, lâcheté, reniements ou querelle, ceux qui  empoisonnent, intoxiquent notre spiritualité, si j’ai bien compris.
Il est préférable de fréquenter un athée qui néanmoins a la classe, l’élégance et l’amour envers le Pèlerin d’Arès, de respecter d’estimer sa spiritualité même si ce ne sont pas ses idées. Qu’en pensez- vous Frère Michel ?
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
J'ai hésité à poster votre commentaire qui apparemment n'a pas grand chose à voir avec le sujet de cette entrée 135.
Vous dites "Le thème de l'accueil est politique" un peu comme Joseph Prudhomme daisait: "Ce sabre est le plus beau jour de ma vie."
Autrement dit, je ne vois pas le rapport entre "l'accueil", le désaccord de "vrais missionnaires" et le "verset 39/7."
Je réponds ainsi à votre question: Vous avez raison concernant le sens du verset 39/7, et vous avez raison de penser (apparemment sans le vouloir) qu'il y a quelque chose de politique dans cette affaire. parce qu'en politique on aime beaucoup parler pour ne rien dire.
J'espère que vous ne m'en voulez pas pour cette conclusion.


29sep12  135C7
[Il s'agit apparemment d'un échange d'eMails ou d'un échange téléphonique]:

18h07 - jacquesp - 28/09/12
Toute personne un peu instruite des choses de notre temps voit clairement l’infériorité actuelle des pays musulmans, la décadence des États gouvernés par l’Islam, la nullité intellectuelle des races qui tiennent uniquement de cette religion leur culture et leur éducation.

[Entre temps réflexion de Jacques P. :] Quand on lit cette citation d'Ernest Renan de 1883, on se dit qu'après tout le racisme anti-blanc est un juste retour des choses.

18h43 - pascos - 28/09/12
Citation de Renan 1883; Oula ! En 1883 il était peut-être anormal de se gausser de sa supériorité mais de nos jours comment ne pas reconnaitre simplement que notre évolution (bonne ou mauvaise) est largement supérieure à celle des pays musulmans: Séparation de l'Eglise et de l'Etat, vote des femmes, IVG, parité (oui bon...), tolérance, le juste retour des chose ne serait donc qu'un vulgaire retour en arrière..Quid des femmes, de la libre expression, du libre arbitre?

20h27 - jacquesp56 - 28/09/12
Pascos,
Ernest Renan justifiait la faillite des mulsulmans par leur mépris de la Science institué par le Coran. Imbéciles, ces musulmans ! Eh bien pas si sûr. Des évènements qui ont eu lieu en France dans les années 70 semblent leur donner raison, mais en raison de la liberté d'expression qui règne en France, il est probable que vous n'en soyez pas informé.

21h09 - pascos - jacquesp56 - 28/09/12
Non, je ne sais pas, j'aime apprendre, dites moi

Voila,
Ce commentateur de RTL, que je ne connais pas, me demande de lui parler de La Révélation d'Arès.
Frère Michel, je vous dédie ce beau message, ainsi qu'à tous les missionnaires à qui je souhaite d'arriver à ce stade sublime.
Jacques P.


Réponse :
Comme pour le commentaire 135C6 je ne vois pas le rapport avec mon entrée 135.
De plus, je ne vois trop bien qui dit quoi dans l'échange d'eMails ou de propos téléphoniques.
Mais j'imagine que ce Pascos est le commentateur de RTL (que je n'écoute jamais) dont vous parlez dans votre avant-dernière phrase et que vous êtes heureux de m'annoncer qu'il souhaite que vous lui parliez de La Révélation d'Arès.
J'en suis très heureux, mais pourquoi vous demande-t-il cela ? L'échange d'eMails que vous citez ne fait nulle part allusion à La Révélation d'Arès.
Mais les lecteurs de mon blog comprendront peut-être mieux que moi, qui ne suis pas très futé.


29sep12  135C8
Voici... votre affiche l'Œil s'Ouvre de 1988.
Comme vous l'avez dit, la mission sociale a fait des dégâts.
Nous savons à présent ce qu'il ne faut pas faire.
En 1998, lors de votre enseignement à Paris, concernant le chapitre xLv  de La Révélation d'Arès: la pieuse gent, vous disiez: "Nous avons atteind le stade d'irréversibilité, de non retour, nous pouvons parler de Dieu.
"Oui, nous le pouvons d'autant plus que
"Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte;
alors une légion d'anges t'assistera,
frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants;
ne te préoccupe pas de te défendre,
affaire-toi à ce que Je te commande aujourd'hui. (Rev Arès 29/6)
"et que
"l'Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi; Il conduit les pécheurs qui
s'engagent dans les sentiers chevriers,
Il les nourrit sur les rocailles,
Il lave leurs pieds écorchés.
Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence; tous Il les fortifie dans leur ascension, (25/5 à 6)."

N'ayons pas peur, si ce n'est de perdre notre âme. La crise se fait de plus en plus ressentir.
Insurgeance mes frères.
La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement.
Didier Br d'Île de France

Affiche "L'Œil S'Ouvre" 1987 et 1988


Réponse :
Merci, mon frère Didier, d'avoir conservé une image de mon affiche de 1987 (collée sur les murs à Limoges, Toulouse, Rennes, Bordeaux, etc.) et de 1988 collée sur les murs de Paris pour notre grand meeting du Cirque d'Hiver.
Je n'ai plus cette affiche.
Quand il me fallut déménager d'Arès à Bordeaux en 1993 je n'avais pas assez de place dans mon appartement de Bordeaux pour tout archiver. Je dus détruire ou brûler un nombre important de documents.
C'est cette affiche, que j'avais moi-même conçue et imprimée à Arès, que mes frères de Paris modifièrent en 1989 et en 1990 en supprimant "Reprenons la lutte", une phrase qui leur faisait peur, et en supprimant du tract que j'avais conçu et imprimé simultanément l'argument sur "Le christianisme n'existe pas," qui leur paraissait trop hardi
J'étais un homme de combat — de combat spirituel et non de combat politique, comme l'avait été Jésus — et cela faisait peur à mes frères.
Ils avaient peur parce que quelque chose de fondamental leur échappait: Ils ne comprenaient pas.
De cette incompréhension naquit la "mission sociale", en fait la neutralisation l'anesthésie complète du nerf de La Révélation d'Arès. En se voulant tout à la fois bien vue du public et sans le moindre sens spirituel, elle ne signifiat plus rien. C'est ce pipi de chat qui non seulement ne nous amena pas une âme, mais nous rendit incompréhensibles — conséquence normale de l'incompréhension-source — et créa un grand vide autour de nous pendant quinze ans, Nous avons maintenant un mal fou à en sortir.
J'espère que mes frères comprennent aujourd'hui où veut en venir La Révélation d'Arès. J'espère qu'ils comprennent que si tout renouveau spirituel entraîne à terme inévitablement un renouveau social — parce que l'homme est de nature sociale —, il s'agit d'un vrai renouveau, d'un bond en avant et hors de la politique comme de la religion et non du ressassement d'idées gauchistes surannées, éculées et de surcroît amorties parce qu'aussi peu combatives que possible.
Je ne suis pas sûr que mes frères soient encore prêts pour un grand bond en avant, pour l'annonce au monde, l'annonce bien carrée d'un renouveau social par un renouveau spirituel, mais je pense que peu à peu ils se préparent.


29sep12  135C9  
Nous vivons à une époque où il ne peut plus y avoir d'avant-garde.
Parce que le monde a tout entendu, tout lu, tout vu, tout fait, fait tout et le contraire de tout et si quelque chose a été aussi contradictoire, c'est bien la politique que vous avez raison de qualifier de cancer.
Parce que le cancer c'est une sorte de contradiction entre deux façons de vivre de la physiologie humaine.
Peut-être que c'était pour être de nouveau une avant-garde que les promoteurs de la "mission social" sont tombés dans le banal... Bon! Je crois plutôt qu'ils n'avaient réfléchi à rien en profondeur et que c'est à cause de son crâne vide que cette mission-là n'a rien donné. Ils la faisaient sans conviction pour avoir la paix avec leur conscience, pour pouvoir se dire: La Révélation d'Arès demande la mission, eh bien moi je vais à la mission. Ils se foutaient de ce qu'ils écrivaient sur leurs tracts ou disaient aux passants. C'était aussi bête que ça.
Votre entrée 135 est un sacré coup de pied au cul !
J'ai relu votre entrée 16 du 4 avril 2006 et je vois bien la grande prudence que vous mettiez à écrire cet article, mais maintenant je vois bien que l'article 135, 119 articles plus tard, était dans votre tête déjà.
Mais vous êtes un homme patient et réfléchi. Vous savez attendre. Tout seul dans votre coin vous avez compris ce qui n'allait pas et compris que ça ne pouvait pas se régler vite.
Vous profitez des moments difficiles qui commencent pour faire avancer vos frères de quelques cases sur l'échiquier.
Béni soit Dieu qui vous donne longue vie, en dépit de problèmes de santé qui auraient dû vous tuer, car si vous étriez mort de votre infarctus du myocarde en 2005, c'en était foutu de votre mission sur terre. C'était la crucifixion qui fit taire net le prophète Jésus. Enfin peut-être pas... Je ne sais pas, mais j'ai le sentiment de plus en plus fort que l'inconnu que vous êtes entre dans l'Histoire tandis que ceux dont parlent les journaux seront complètement oubliés.
Dr H. K-M


Réponse :
Je ne vois pas qui vous êtes et je suis intrigué par votre souci de vous désigner par ce "Dr" (Docteur).
La Révélation d'Arès est une radiographie de la société —  De là son langage intemporel dont on ne sait pas s'il est très vieux ou très futuriste comme on ne voit pas ce que les ombres et les lumières d'une radio représentent.
Puisque vous êtes docteur, vous savez mieux que personne qu'une radiographie a besoin d'interprétation. Elle ne signifie pas grand chose au profane, même s'il écarquille les yeux. Mes frères jusqu'à une époque récente ont lu La Révélation d'Arès en profanes, mais ils sortent actuellement de cet état. L'entrée 135 vient au devant d'eux dans ce moment opportun.
Il y a donc deux moments différents dans la vie d'un Pèlerin d'Arès: le moment où il découvre La Révélation d'Arès et le moment où ils la comprend. Je crois que nous nous connectons actuellement à la jonction des deux périodes.
Mes frères me semblent actuellement délester La Révélation d'Arès de son poids de mots pour en saisir l'éther, le Vent.
Ce Vent, j'espère qu'ils vont maintenant le souffler sur le monde.
C'est là que leur rêve impossible devient rêve possible et que commence leur approche réellement insurgente, révolutionnaire au bon sens du mot, des réalités du monde...

du monde qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7).


30sep12  135C10
“En matière sociologique on n'invente jamais rien. Tout existe en puissance dans la Création. Le point délicat c’est le moment de résurgence du Bien.”
Le compte à rebours a donc bien commencé: un moment clé pour nous, Pélerin d’Arès, pour entrer dans l’Histoire et y installer ce Bien.
Dominique du Roussillon.


30sep12  135C11
Annotations édition 2009, verset ii/10-11:
"La vie spirituelle (Amour, pardon, paix, liberté absolue,ect.) que devrait être la vie sociale est réduite en religion, politique et lois (XIX/24).
"C'est par la pénitence (Amour, pardon, paix, liberté absolue, intelligence du cœur, etc) que la vie sociale, le monde, changera (28/7).
C'est l'appel des prophètes Jésus et Mikal en tête.
Alain M d'Île de France.


30sep12  135C12
Serons nous "tous ruinés dans dix ans" comme le soutien Jacques Attali, qui illustre votre nouvelle entrée ?
C’est vraisemblable.
Attali pose un diagnostique souvent pertinent de la situation, mais les solutions qu’il propose sont aux antipodes de La Révélation d’Arès: Toujours plus de régulation, de centralisation et de gouvernance mondiale.
Organiser, contraindre et uniformiser le mal ne change pas le mal en bien. C’est pourquoi la politique ne changera jamais le monde.
Nous avons tué la cane aux œufs d’or (Rév d’Arès xviii/3). Nous nous rejetons maintenant la responsabilité du crime les uns sur les autres (la gauche sur la droite, les "pauvres" sur les"riches" et réciproquement…).
Le confort et l’abondance, dans lesquels nous avons vécu depuis la fin de la guerre, est une parenthèse de l’Histoire qui se referme. Arrive le temps du manque et de la frustration… Bientôt nous vivrons comme nos arrières-grand-parents, dans le meilleur des cas. Aucune politique n’y changera rien et nos idoles contemporaines (matérialisme, consumérisme, scientisme, rationalisme, légalisme) vont s’écrouler les unes après les autres, nous poussant à rechercher des solutions nouvelles.
La pénitence, qui fait bien rire aujourd’hui les "gens sérieux", se révélera peut-être demain être la seule voie réellement pertinente et viable… Le projet arèsien a réellement ses chances.
Merci frère Michel pour l’espérance que vous attisez en nous blog après blog.
Thierry de la Drôme des collines.


Réponse :
C'est vrai, Jacques Attali analyse bien les situations et dit n'importe quoi sur les remèdes.
En fait, je crois qu'Attali doit aux politiques qui l'emploient (il faut bien vivre) et aux journalistes qui l'interviewent (il faut bien entretenir sa pub) le genre de conseil qu'ils attendent. Polytechnicien à l'esprit comique, il leur sert du géant, il verse dans l'emphase et la mégalocrânie en préconisant des mesures mondiales irréalisables, nostradamusiennes, mais politiquement admissibles.
C'est justement l'écart entre le réalisme de ses analyses et la drôlerie de ses préconisations qui me fait dire que ce brillant homme survit comme il peut à une situation sur quoi il ne se fait, je pense, aucune illusion. Il dose ce qu'il dit selon ce qu'attendent ceux qui l'écoutent.
J'ai lu quelques écrits d'Attali — dont un "Blaise Pascal" remarquable — qui m'ont convaincu de sa vie intérieure intense et philosophique au sens que c'est un esprit très intellignet, mais détaché, qui prend la vie du côté que les circonstances conseillent de prendre pour avoir la paix sans se vendre quand même complètement, sinon il ferait de la politique, ce qu'il a l'habileté d'éviter. Il sert aux hommes les plats qu'ils attendent sachant que si ces hommes-là veulent à tout prix souffrir d'indigestion... eh bien, qu'ils bâfrent et souffrent!
Il est de ces peu nombreux individus qui peuvent faire leur chemin comme ça, encore qu'il ne soit, j'imagine, pas apprécié par tout le monde, mais il s'en fout..
En cela il est à l'opposé de ma propre attitude, qui est de parler de l'avenir comme Dieu me demande d'en parler. Je me limite donc à observer ses analyses et comme vous je ris sous cape en le voyant préconiser des mesures auxquelles je doute qu'il croie lui-même. Je le vois comme un de ces innombrables hommes qui ne refusent pas La Révélation d'Arès mais que traverse une langue d'ombre, un trait de cynisme (ou de rigolade) un peu trop large, pour s'y engager.


30sep12  135C13
[Suite au commentaire 135C8]
Concernant l'affiche l'Œil s'Ouvre, c'est notre sœur M.-R. du Limousin qu'il faut remercier pour ses précieuses  archives ainsi que le frère Éric.D d'Ile de France qui me les a transmises.
Tout confirme que vous aviez raison [...] Nous reprenons bien tout à zéro ou presque.
Votre entrée nous fait entrer en Insurgeance, je ne doute pas qu'avec l'expérience [d'une nouvelle mission], les assemblées de province en mouvement, ainsi que la crise se faisant de plus en plus criarde, nous allons trouver les épis mûrs.
Annotations 6/1-4 Bilingue:
"La faiblesse du pécheur est profonde, mais qu'il ne s'exagère pas la difficulté de changer ! Dieu a fait l'homme capable de changer ce monde comme il a fait la graine capable de se multiplier et de nourrir le monde. Il faut moissonner, c.-à-d. trouver et rassembler (gerber) les pécheurs qui consentent à mettre en œuvre la Parole telle que Dieu la renouvelle à Arès, et qui ne sont pas forcément ceux qui y croient (28/11-12, xxxi/19). Les humanistes athées sont aussi appelés. Il ne s'agit pas de semer; Dieu seul sème puisque lui seul peut révéler la Vérité. Si, par prétention ou inconséquence, nous nous mettions à semer, nous inventerions une révélation parallèle comme font les princes du culte et docteurs, nous entretiendrions une foi soit grossière et égarée par les superstitions, soit statique et fermée, soit paralysée par la culture, la science ou la peur."
Didier.Br d'Île de France


30sep12  135C14  
Je ne suis pas réceptif à votre Appel à une lutte radicale pour supprimer la politique dans cette entrée.
Mais permettez-moi de donner mon point de vue, avec mes mots, à ce sujet.
Parlons de la politique en France, telle qu'elle se pratique. Selon mes analyse et réflexion, elle a un avantage, celui "d'humaniser" des courants de pensée et aussi de donner une direction de sens aux aspects strictement administratifs et organisationnels de la société, qui pourraient alors être perçu par la population comme un système froid et inhumain plaqué sur eux, ce qui serait plus dévastateur.
À ce sujet, je dis souvent en ce moment, qu'il y a plus de sagesse dans l'homme qu'il n'y paraît. Mais c'est bien le seul et maigre avantage que je trouve à la "politique électoraliste" actuelle, que l'on qualifait déjà dans les années 70 de "politique théâtre".
Pour tout dire, il me semble que vouloir supprimer radicalement la politique en France est un non-sens, car c'est oublier qu'elle n'est pas seule. Elle est portée par les lobbyistes de la finance et de toutes les sphères de pouvoirs, les médias, les privilégiés, les partis... et l'électeur-lambda, dont on ne sait pas s'il est un Nazi ou un Al capone. Faut-il rappeler aussi, (dans une logique électoraliste républicaine), que les votes blancs ne sont toujours pas pris en compte dans les élections: un archaïsme.
Ce n'est pas la politique qu'il faudrait supprimer, c'est le mensonge !
Comment inculquer l'horreur du mensonge à la population ?
Vous le dîtes à la fin de votre article : par la pénitence.
Personnellement, je dois témoigner que c'est par mon travail sur moi de pénitence, d'auto-transformation de soi en Bien, que j'ai acquis l'horreur du mensonge. Peut-être faudrait-il mieux expliquer avec des mots simples, archi-basiques, la nécessité du Bien ? J'ai écrit quelque part: Éducation populaire (ou mission sociale) nécessaire pour ne pas faire prendre le risque à l'Évangile (et au changement du monde), d'échouer.
Par exemple, que le mot vérité est radicalement le contraire du mot mensonge. Et pour ce qui est de la politique telle qu'elle se pratique actuellement, disons-le avec une certaine ironie — comme le fait Dieu dans Le Livre [Révélation d'Arès] quand il parle de l'homme (xxi/2-4) — qu'elle relève "du temps des dinosaures". En un mot : elle est archaïque.
C'est faire la preuve de son archaïsme et démontrer sa nocivité que vous souhaitez ? Pardonnez mon incapacité, mais je n'ai pas saisi l'action radicale à laquelle vous semblez appeler. Peut-être faudrait-il, comme les voitures électriques, que je prenne un abonnememt chez EDF et que je me branche à la Lumière ?
De même, une cure iodée n'est pas à prescrire à tout le monde ; je ne peux m'empêcher d'envoyer ce petit tweet: Les footballeurs taxés à 75%, Hourra !
Il semblerait que dans cette génération, nous avons été re-divinisés par Dieu (nouvelle création) et ce n'est pas toujours facile, ni à comprendre, ni à vivre au quotidien...
Je souhaite aux lecteurs de votre blog Force et courage. Liberté, Amour, Vérité, Justice.
Guy P. d'Île de France


Réponse :
Mais oui, mon frère Guy, " ce n'est pas la politique qu'il faudrait supprimer, c'est le mensonge !"
Ce qui revient bien à dire que c'est la politique qu'il faut supprimer.
Une gestion compétente de la société ne peut pas recourir au mensonge.
Vous dites d'une autre façon ce que dit mon entrée 135.
"Vouloir supprimer radicalement la politique en France est un non-sens," dites-vous là aussi et vous avez raison si l'on parle à court terme. La Révélation d'Arès n'est pas un Appel réalisable à court terme: Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Mais il faut commencer maintenant et comment commencer l'ascension si l'on ne connaît pas déjà la direction à prendre, le but même très lointain, les Hauteurs Saintes ?
Votre opinion rejoint la mienne et je regrette que la vie isolée que vous avez choisie fasse que vous semblez penser être seul à avoir une opinion qui, quoique dite autrement, rejoint celle de la plupart de nos frères dont vous vous gardez de partager le travail: le mission notamment. Mais bon! Vous êtes comme ça, une sorte de sauvage.
Merci pour ce commentaire, mon frère Guy. J'ai eu beaucoup de joie en le lisant: Vous êtes un pénitent.


01oct12  135C15
Quelques "dossiers" que vous appeliez à constituer pour comprendre le monde avant de tenter de contribuer à son amélioration, ont, semble-t-il, avancé avec les années.
Ils sont éloquents.
Les ressorts fondamentaux qui animent ce monde où immense est l'habileté des Princes à gouverner (Rév d'Arès  22/8) apparaissent chaque jour plus distinctement, révélés par les brèches qui s'élargissent dans ses fondations. Ces ressorts n'étaient pas cachés par l'effet d'une quelconque conspiration. Tout est public et publié, mais simplement noyé dans le bruit (Rév d'Arès nombr. réf ii/7 à xLvii/2), le bavardage et l'insignifiance, forme moderne de la censure de l'intelligence.
À quelques exceptions insolentes qui confirment la règle, la dette est mondiale, universelle, elle touche tous les états du monde, mais aussi les collectivités, les entreprises, les individus.
Il est peu mentionné dans les médias qu'elle tire son origine dans la monnaie et la façon de la créer, de la faire circuler, de la démultiplier et de s'en enrichir, comme de tout, lorsque règne l'avidité et que l'avidité façonne le monde à son avantage.
Si la dette a explosé à partir des années 70, c'est rappelons-le par le fait que le monde financier s'est vu obligé d'intégrer les états dans la boucle de la dette pour préserver un système de profit bancaire fondé sur la croissance indéfinie de la masse monétaire. Cela se fit en Europe par une loi votée d'abord en France sous G. Pompidou et V. Giscard d'Estaing (alors ministre des finances), puis passée en droit Européen (et en vigueur actuellement sous la forme de l'article 123 du traité de Lisbonne), qui prive les états du droit souverain à frapper monnaie et les oblige à emprunter moyennant intérêts auprès des banques, des fonds d'investissements et des nantis, condamnant ces états à payer des intérêts, là où avant ils n'avaient qu'à rembourser gratuitement le principal à leur banque centrale.
Rédigées sous une forme technique et incompréhensible, ces lois ont été votées comme un seul homme par des élus obéissant à des consignes de parti et, dans leur écrasante majorité, ignorants de ce qu'ils décidaient.
Si la dette a les mêmes proportions, en pire, aux Etats-Unis, c'est bien entendu que ce système monétaire étonnant y est en place également. S'il n'est pas remis en question, sauf à la marge, c'est que personne ne sait encore très bien comment faire autrement sans risquer de tout faire sauter, bien que faire autrement et mieux, cela on saurait déjà le faire de plusieurs manières.
Oui, si on accepte les analogies médicales, le monde financier aurait tout d'un "cancer prolifératif", mais ce faisant, il faudrait prendre garde à ne pas l'identifier aux gens qui y travaillent, et qui n'ont, par rapport à ceux d'autres secteurs de l'économie, ni plus, ni moins d'éthique, ni plus, ni moins d'égoïsme, de scrupules, de conscience ou d'humanité.
Simplement, c'est un secteur qui a su tirer pleinement parti des caractéristiques particulières de sa marchandise, qui est la monnaie. Il a su lui donner la capacité de se répliquer elle-même à chaque fois qu'elle est prêtée. La nature de la monnaie dans ce système échappe massivement tant aux simples citoyens qui l'utilisent (et en manquent) qu'à la majorité des responsables politiques. Elle est elle-même proliférative, conférant au secteur qui la voit se multiplier dans ses mains un pouvoir d'invasion sur tous les autres, détruisant toutes les barrières d'équilibre, condamnant l'ensemble à la chute.
Les métastases de la finance sont désormais partout, y compris dans le droit, dans la politique, etc. Elles sont aussi dans l'économie réelle qui n'est plus celle où l'entrepreneur-créateur, appuyé sur son banquier, était mis face à son salarié-producteur avec qui il pouvait soit s'accorder "sage et fort au service des faibles et des petits", soit se confronter en l'exploitant sans vergogne, suscitant et alimentant en retour la "lutte des classes" ou des pacifications par le droit du travail.
Au sein des grandes groupes, l'amour ne peut plus tenir de place entre l'employeur et le salarié parce que l'employeur n'est plus un être humain, c'est une accumulation anonyme d'actions visant à optimiser leur rendement ou leur valeur. Ces actions sont détenues par des millions d'anonymes dépourvus de tout moyen d'infléchir les pratiques managériales ou environnementales de l'entreprise dans laquelle ils investissent leurs économies en "jouant" à la bourse. Si elle est une solution pour restaurer la possibilité des relations à l'échelle humaine, la "nanification" devra donc aussi toucher les entreprises.
Oui, cette entrée en est la preuve. La mission sociale des années 90 a fait bien des dégâts. Son premier tort est d'avoir échoué spirituellement, et, conséquemment à cet échec, d'avoir été abandonnée. Échec spirituel, la mission sociale a été aussi un échec existentiel, celui de ne pas avoir permis de raviver la conscience de la dimension spirituelle de tout engagement politique sincère en faveur de l'équité. Pendant 20 ans, toute une génération pourtant engagée en faveur de l'équité et de la paix, parce que « le semeur [était] passé », est restée ignorante de la nécessité d'aussi « se changer » si elle voulait espérer « changer le monde » ; génération de bonne volonté mais réduite à l'impuissance, fractionnée par ses identités politiques et religieuses, ses différences de culture de classe, ses jalousies. Les pèlerins d'Arès n'étant perçus que comme une identité sectaire ou politique de plus dans un paysage déjà suffisamment bigarré.

Les conséquences de ce double échec spirituel et existentiel, et aussi de cet abandon, se déploient à présent. Ils se traduisent par un état encore embryonnaire de la "lutte spirituelle" dans la dimension historique du moment qui s'annonce, de la difficulté à en rappeler les enjeux dans les débats qui agitent le creuset de l'agora des rues et des places où l'indignation populaire s'amplifie chaque jour.
Sauf surgissement toujours retardé des cent voix de Fer (Rév d'Arès xvii/6) au cri capable de retentir au dessus des montagnes de distractions et de bavardages médiatiques qui abritent encore quelques vallée[s] grasse[s] (Rév d'Arès 26/4), il est trop tard, désormais, pour accompagner spirituellement de façon significative la mort annoncée (par cancer, donc) d'un paradigme, d'un système économique et social, qui est surtout un monde d'intelligence sans âme.
Cependant, il n'est pas trop tard pour préparer une renaissance spirituelle au sein des convulsions et des tribulations-mêmes de notre époque où se succèdent les calamités (Rév d'Arès 22/3), que personne n'a su écarter.
La situation invite à la lutte spirituelle que d'aucuns, en des temps plus confortables ont voulu éluder.
C'est à celles et ceux qui ont su préserver ou développer leur capacité de bonté d'avertir sans tarder nos contemporains contre les tentations du désespoir, de la colère, de la vengeance, de l'avidité ou de la peur qui prolifèrent quand les temps deviennent difficiles.
Pénitents, croyants, agnostiques ou athées humanistes, à nous de rappeler qu'en matière de Bien agissant, dans les petites et les grandes choses, il est nécessaire de vivre et de généraliser le non-jugement, le discernement, le courage, le pardon, etc.  Si nous rechignons à l'ouvrage, en lieu et place d'une évolution raisonnée, nous nous exposerons à nouveau à la spirale historiquement récurrente des vengeances sans fin (Rév d'Arès 27/9) ou à la seule forme jubilaire (Lévitique, 25) que connaît encore notre modernité barbare, la remise à zéro des dettes par l'inflation galopante qui affame le pauvre ou la guerre, mal absolu.
Heureusement, le principe de réalité qui découle de la nature existentielle du Bien rappelle de façon cuisante à chaque être de conscience qu'il ne peut sans péril ou sans voir son univers entier se déliter, se complaire durablement dans une existence dépourvue de foi (fut-elle athée) ou de courage.
Point n'est besoin d'être prophète pour savoir que nous aurons bientôt besoin de l'une et de l'autre.
Fraternellement
Pascal B. d'Alsace


Réponse :
C'est, je crois, votre première contribution à ce blog. Je vous en remercie, mon frère Pascal. Je reconnais là le ton positiviste ou agnostique que j'ai toujours observé chez vous.
Votre commentaire apporte aux lecteurs de ce blog des informations que mon article de blog, nécessairement bref, ne peut donner. Vous soulignez notamment que la dette est commune à de très nombreuses nations. Oui et c'est inévitable dans la présente crise économique mondiale, mais cela n'a pas grande signification, parce qu'il y a dette et dette.
La balance commerciale, la balance des paiments, etc., varient inévitablement d'un pays à l'autre. Pour évaluer toutes ces dettes il faudrait en voir de près ce que les comptables appellent "ventilations", bilans (pas truqués, la Grèce par exemple truquait ses bilans depuis 20 ou 30 ans).
Sans entrer dans les détails techniques, obscurs pour les lecteurs moyens du blog, je dis que beaucoup de ces dettes correspondent aux soldes négatifs momentanés par lesquels passent toutes nations, entreprises ou personnes astreintes à de continuels mouvements d'argent depuis toujours (les banques sont faites pour leur faire "facilités de caisse" ou escomptes dans ces moments-là). Je ne parle pas de ce genre de dette-là, inévitablement généralisé dans un monde entré à peu près partout dans une grande activité infrastructurelle de modernisarion.
Prenons un exemple simple pour la profane: La construction d'un aéroport international coûte cher. Tout pays, même petit, a besoin aujourd'hui d'un ou plusieurs aéroports internationaux. Il doit emprunter pour les construire ou, si l'on préfère, y investir, mais par les taxes d'aéroports et une gestion compétente ces aéroports rembourseront peu à peu la dette qu'ils ont occasionnée et deviendront même rentables. La dette est remboursable.
Je parle d'une autre dette pour la France. La France a vécu et vit toujours très au-dessus de ses moyens. Je parle d'une dette qui chez nous a servi à payer et paie indéfiniment des emprunts pour des activités ou des infrastructures non rentables, non remboursables par l'impôt et qui coûte de plus en plus cher sans espoir de compensation. C'est une dette devenue un large trou chronique dans ses comptes, impossible à combler sans drame et qui, dans une entreprise privée, entraînerait la faillite. C'est ce qui avait fait dire à M. Fillon, qui  en 2007 ne dirigeait pas le gouvernement depuis longtemps: "Je suis premier ministre d'un pays en faillite." Il ne dit pas qu'il était premier ministre d'un pays endetté, ce qui aurait été différent.
Vous parlez de "cancer financier", mais la dette n'est pas due à ce cancer-là. Ce cancer financier résulte, pour des raisons techniques trop longues à expliquer, du cancer politique. La finance est faite par des gens cupides, détestables, mais compétents dans leur ensemble. La politique, elle, est faite par des incompétents, voire des nuisibles — L'ensemble des gouvernements du monde au XXème siècle ; une catastrophe d'incompétence, jamais vue dans l'Histoire ! — De ce fait, la politique n'entraîne pas seulement la cancer financier, mais d'abord et avant tout le cancer moral. Cancer moral, qu'on fait passer pour victoire du rationalisme, qui est la cause depuis longtemps de la quasi mort spirituelle, qu'évoque avec justesse la fin de votre commentaire.
La cancer religieux entraîne la mort de la religion chrétienne en Europe aujourd'hui. Le cancer politique entraînera la mort de la politique plus tard et mon entrée 135 dit, en somme: "Ne vous en faites pas trop, parce que l'homme peut vivvre sans politique, mais il faut dès maintenant préparer ce moment et former le petit reste pour éviter l'installation de Big Brother et pour donner aux hommes la force spirituelle de surmonter des moments très difficiles et d'aller de l'avent vers un autre monde."


01oct12  135C16  
[Suite de 135C7:]
Cette entrée 135 est contestable, car elle s'immisce dans les disputes du siècle.
Les Pèlerins d'Arès deviendraient-ils les négateurs de la politique comme les Protestants ont été les négateurs des Catholiques ?
La Révélation d'Arès met en garde contre ce risque.
Et pourtant cette entrée est utile, car elle met en évidence l'énorme ambiguïté de La Révélation d'Arès quant à sa mise en œuvre dans la réalité de notre génération. La Révélation d'Arès est un trésor de perspectives mais une nullité pour le temps présent. Pour illustrer cette affirmation je vous transmets la fin du dialogue du blog de RTL (qui était destiné à l'entrée 134) :

13h20 - quenenni - 29/09/12
12h27 - jacquesp56 - 29/09/12
Et si on parlait de choses sérieuses ? La révélation d'Arès n'est qu'un attrape gogos comme les autres...........

J'approuve ce commentaire pour son réalisme cru, mais je le désapprouve pour son manque total de perspective.
Jacques P.


Réponse :
Vous ne lisez pas La Révélation d'Arès et vous ne me lisez pas.
Les "disputes du siècle" sont politiques et mon entrée 135 dit justement: Plus de politique !
Ce ne sont pas les Pèlerins d'Arès "les négateurs de la politique," mais La Révélation d'Arès elle-même — Je vous laisse ici la totale imputabilité des "Protestants négateurs des Catholiques", ce qu'ils n'ont jamais été. Ils ont été les réformateurs des Catholques, dont ils ont conservé la plateforme théologique; c'est tout autre chose.
Je ne vois pas en quoi la réplique de Monsieur Quenenni: "Et si on parlait de choses sérieuses ? La révélation d'Arès n'est qu'un attrape gogos comme les autres" est une "affirmation qui illustre" le propos.
Si vous étiez apôtre ou missionnaire comme je l'ai été pendant trente-sept ans, vous auriez entendu cette phrase, dans toutes ses variantes possibles, des milliers de fois. C'est le péremptoire raccourci qu'utilisent tout ceux qui, pour des raisons diverses, qu'ils soient croyants ou athée, ne veulent ni écouter ni se poser la question: "Et si c'était vrai ?!" Ce genre de réplique n'a aucune signification. On peut tout refuser en ce monde en traitant tout d'"attrape gogos".
Je ne sais pas à quel genre de débat vous vous livrez avec des personnes sur les ondes ou sur l'internet, mais cela, c'est du forum. Cela ne mène nulle part et vous ne savez plus où vous en êtes.
Ce n'est pas de la moisson, parce que le moissonneur ne cherche pas la discussion, il cherche les épis mûrs, la graine semée qui a germé, et ne perd pas son temps avec des négateurs, que nous ne jugeons pas, mais que nous savons tombés à des niveaux de négativité d'où ils ne peuvent pas sortir par un débat ou dix débats, mais seulement par de très longs et patients contacts où l'amour du prochain et l'intelligence spirituelle jouent un rôle important.
Qu'est-ce que ce monde ? Une masse de gens aux idées toutes faites pour qui tout ce qui est en dehors de leurs idées est erreur grossière ou imposture. L'imposture étant ce que cette masse qualifie inévitablement et a priori un événement comme celui d'Arès, La Révélation d'Arès.
On ne peut pas répondre à cela par le débat. On ne peut y répondre que par l'affirmation, le témoignage de foi, clair, courageux et sans oui-non ou non-oui: "J'approuve... Je désapprouve..." dit votre dernière phrase. Qu'est-ce que cela veut dire, sinon "Je doute" ? Où voyez-vous que mon entrée souffre d'un "manque total de perspective" ? La perspective est la pénitence, c'est-à-dire le retour du monde à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence spirituelle et à la liberté absolue.
Lequel d'entre nous Pèlerins d'Arès ignore que pour la grande majorité des hommes La Révélation d'Arès n'est qu'un mensonge aussi dangereux qu'inutile et qui constitue un champ infini de questionnements ? Une invention de Michel Potay pour que le monde s'intéresse à lui ? Il n'y a pas si longtemps on m'a comparé à Morton Smith, professeur d'Histoire Ancienne à Columbia, qui en 1958 prétendit avoir découvert "L'Évangile Secret de Saint Marc" qu'il avait fabriqué entièrement. Combien de fois m'a-t-on envoyé au nez les mots de Beaudelaire: "On peut fonder des empires glorieux sur le crime et de nobles religions sur l'imposture"  ?!
Vous n'allez tout de même pas rejoindre cette cohorte de négateurs et de persifleurs.
Je vous croyais des nôtres et aujourd'hui je doute que vous en soyez.
La Parole d'Arès comme toute parole pourrait être porteuse de mensonge. Or, elle est porteuse de Vrai. Je l'affirme.
Vous la lisez mal parce que votre esprit est troublé par tous ces négateurs, que le Père nous demande d'aimer mais non d'écouter ou de suivre, parce qu'ils sont inévitablement ce que ce monde est, ce monde qu'il faut changer à cause de l'obscurité dans laquelle il s'enfonce.
Je prie avec vous si vous priez, parce que vous avez grand besoin de retrouver la Parole qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6).


01oct12  135C17  
L'indice des directeurs d'achat manufacturier PMI-Markit définitif s'établit à 42,7 en septembre contre 46 en août.
Ce chiffre est très bas, présageant une plongée de l'économie en récession au troisième trimestre. Un indice sous le niveau des 50 signale une contraction de l'activité.
Les fabricants français indiquent une baisse particulièrement forte de la production, le taux de contraction affichant son plus haut niveau vers le bas, expliquent les analystes de Markit, qui ajoutent que «les prestataires de service signalent quant à eux le plus fort recul de l'activité depuis 4 mois.
Dans le détail, les entreprises manufacturières font part d'une diminution des nouveaux contrats pour le 7e mois consécutif, le taux de repli étant de plus en plus mauvais. Une tendance qui résulte de la faiblesse de la demande et du climat d'incertitude actuel incitant les clients à la prudence», selon Markit.
On voit bien que le climat économique est à la déprime et que l'on n'est pas près de stopper l'endettement par l'impôt.
Vous l'avez très bien vu, frère Michel, la France est dans un état d'impossibilité de redressement et le pauvre Hollande qui n'avait jamais gourverné avant de sauter d'un coup au niveau de la présidence est plus incapable que ne l'était Sarkozy (pourtant je ne l'aimais pas, celui-ci) d'arrêter le déclin. D'ailleurs, les rats quittent le navire: Martine Aubry se débine du Parti Socialiste en laissant la place à Harlem Désir... Moi qui était socialiste, qu'est-ce que je suis maintenant ?
Oui, je crois que les Pèlerins d'Arès, s'ils y réfléchissent bien, ont publiquement quelque chose à dire de très fort dans cette situation.
Comme vous dites à Jacques P., je prie avec vous.
Constantin de Picardie


02oct12  135C18
Si, comme vous, Jacques Attali dit que la situation matérielle de beaucoup d'Européens, dont les Français, empirera (alors qu'elle est difficile pour beaucoup d'entre nous aujourd'hui, mais pas pour tous, les plus riches, sauf exeption, continueront de bien vivre!) si rien ne change dans la production, l'économie et les finances, nous le croyons, cet homme voit clair.
Mais, Frère Michel, vous nous ouvrez des perspectives de changement nouvelles,  toutes basées sur La Révélation d'Arès, en disant: "Il n'y a entre l'employeur et l'employé que deux relations viables: ou bien la lutte jamais finie entre eux par voie de syndicats, ou bien l'amour." Voilà maintenant ce que nous avons à faire, et comme vous dites, c'est une tâche sociale, et qui pourrait venir à bout du chômage: Parler d'amour entre nous et notre employeur ou entre nous et nos employés, si nous sommes des entrepreneurs, ce qui n'a jamais été fait, en tout cas officiellement.
Jusqu'à présent, quand un missionné dans la rue nous demandait: "Que faites vous concrètement, à part nous parler?" nous ne pouvions que répondre: "Effectivement, notre travail principal est de parler à tous les gens comme vous, pour qu'ils lisent La Révélation d'Arès et qu'elle soit appliquée." Et il était alors facile au missioné de répondre ou de penser: "Je préfère les catholiques qui eux ont le Secours catholique et agissent"
Maintenant nous pourrons dire: "Nous essayons d'établir une relation d'amour entre nous et celui qui nous emploie. C'est plus facile à dire qu'à faire, cela c'est évident. Réfléchissons-y!"
Personnellement, je suis retraité de l'Éducation nationale, alors, concrètement je ne peux pas dire que je vais essayer de contacter le ministre de l'Éducation Nationale qui est un politicien. Si j'ai occupé de nombreux emplois, cela n'était pas dans le privé, sauf 3 ans où j'ai été ouvrier agricole. Mais c'était chez un parent; sinon les agriculteurs qui emploient du personnel sont des entrepreneurs importants.
Voilà que votre blog débouche sur des choses très intéressantes, merci beaucoup.
Auparavant votre blog a toujours été intéressant, mais cette fois c'est le fait que nous allons devoir nous atteler à une tâche sociale (complètement différente de la  "mission sociale" que nous avions pu faire dans les années précédentes) .
Jean-Claude C. d'Île de France


Réponse :
Merci pour votre grande franchise, mon frère Jean-Claude, mais j'avoue que votre commentaire me laisse pantois.
Certes, nous n'avions pas de programme social à proposer au public de partager avec nous, mais nous avions un programme spirituel à proposer, une œuvre de taille et qui tombait sour le sens !
Il ne fallait pas se sentir penaud et dire comme pour s'excuser: "Effectivement, notre travail principal est de parler à tous les gens comme vous, pour qu'ils lisent La Révélation d'Arès et qu'elle soit appliquée."
Il fallait dire fermement en gros ceci (adapté au lieu, à la personne, au temps imparti...): "Je fais un travail énorme. Un travail énorme sur moi et qui a une résonance considérable sur mon entourage et qui, multiplié par mes sœurs et frères de foi aura, un beau jour, une influence radicale sur le monde: Je fais pénitence. Donner à manger et à se vêtir comme fait le Secours Catholique, c'est de la charité. La charité est nécessaire mais ne change pas les hommes. Ce n'est pas notre mission à nous Pèlerins d'Arès. Notre mission est de convaincre les hommes de changer leur vie pour changer le monde et La Révélation d'Arès appelle cela pénitence."
Vous pouviez ajouter: "La pénitence est une charité d'un autre ordre et, croyez-moi, d'une qualité certes plus ingrate, mais bien supérieure et décisive que la charité du toit, du vêtement et de la nourriture."
Mon entrée 135 ne change absolument rien à notre façon... enfin, à ma façon...  de voir la mission.
Elle relance la mission en lui montrant, en plus de ce qu'elle montrait déjà: le salut personnel et le salut du monde par la pénitence, par l'accomplissement du Sermon sur la Montagne, que dans les circonstances actuelles, quand la politique montre ses immenses incapacités qui n'ont eu d'égales que ses immenses prétentions, notre pénitence est plus opportune que jamais.
Notre pénitence est une authentique œuvre sociale, mais ce n'est pas nouveau ; elle n'a jamais cessé de l'être.
Autrement dit, sur la pénitence repose fondamentalement la foi du Pèlerin d'Arès.
Peut-être, parce que je pensais que cela allait de soi, n'ai-je pas assez insisté sur ce point.


02oct12  135C19
Pardonnez moi de revenir sur votre analyse de la situation finançière, mais je ne partage pas toutes vos conclusions, ou alors je vous ai mal lu.
À mon avis, la cause principale de la crise finançière a été — et est toujours — le fait que la finance, le monde de l'argent,  s'est déconnecté du monde réel de la production réelle de richesses et de biens.
Par des jeux d'écritures et des tours de passe-passe toujours plus subtils et pervers, la finance a crée — avec l'approbation de beaucoup de gouvernements — une bulle financière qui ne reposait sur rien de réel.
C'est ce qu'on appelle pudiquement les prêts toxiques entre autres...
Car si pratiquement tous les pays sont débiteurs, qui sont alors les créditeurs ?
Ils doivent bien exister ! sinon...
Les banques ? Non même pas ! Car les pays prêtent aux banques aussi !
Donc nous sommes dans une situation où tous les pays et banques sont débiteurs.
L'absurdité et la folie même.
Et maintenant, pour assainir les comptes des masses d'argent virtuelles qui circulaient, on demande aux peuples abusés par ces malversations, un régime d'austérité... solution façile pour noyer le problème et en refusant de nommer le véritable coupable, la spéculation irraisonnée.
De plus, c'est un moyen tout trouvé pour les gouvernements d'assoir leur autorité sur le peuple...
C'est l'avidité et la culture du résultat avant tout qui dit que, peu importe les moyens utilisés donc aussi les conséquences, l'important est de gagner toujours plus, qui est source de cette catastrophe.
Tant que le but à atteindre sera de faire de l'argent par n'importe quel moyen, la catastrophe ne pourra être éviter, la folie s'emparera de la planète.
Tant que des financiers, banques et gouvernements spéculeront sur la dette, mais aussi sur la nourriture, les denrées , matières premières et prix de l'argent, le mal sera là.
Il faut éduquer et apprendre que seul les moyens utilisés déterminent le résultat, c'est la base de toute vie.
Olivier G


Réponse :
Non, vous ne m'avez pas mal lu. Nous ne voyons pas les choses de la même façon et c'est votre droit de le souligner.
Avant de vous répondre brièvement, j'insiste tout de suite sur le fait que le but de cette entrée n'est ni la politique ni la finance par elles-mêmes, qui ne sont qu'une part importante du fond actuel du monde sur lequel s'exerce notre mission spirituelle.
Le Pèlerin d'Arès ne met pas son espérance dans la politique et il espère un changement en bien des pratiques de la finance.
Car l'homme peut se passer de politique. Il ne peut pas se passer de finance.
Le troc n'étant que très partiellement possible même dans le meilleur des mondes, la finance est le seul moyen de faire circuler les valeurs du travail quand celui-ci est acheté par des clients lointains, quand le travail du souffleur de Biot sera acheté par un restaurateur ou une ménagère de Vladivostok, le verre lui-même comptant peu dans l'affaire.
Je ne crois pas que la finance soit le cause de la crise. La presse a en effet beaucoup parlé des "produits financiers toxiques" et autres combines de gens d'argent, mais les sommes en jeu, pour impressionnantes qu'elles soient aux yeux des pauvres que nous sommes, ne sont rien, vraiment rien à côté des fabuleuses fortunes empruntéres par les États.
Les grands maux des banques ont commencé exactement avec les grands emprunts des États qui les ont épuisées et forcées à chercher des revenus toujours plus faciles, parce que les États ont emprunté aux banques, c'est-à-dire à vous, à moi, à nous tous clienst des banques, car les banques ne font que prêter votre argent.
Vous cherchez qui sont les créditeurs? Mais c'est nous, les milliards de comptes courants des banques et c'est pourquoi en ce moment la politique cherche comment elle va pouvoir nous frustrer de toutes nos épargnes: Par l'inflation ? Par un retour à la dévaluation (il suffit de quelques signatures pour changer le cours des choses ? Et par l'austérité, surement. La politique n'ose pas encore y toucher, elle augmente l'impôt qu'elle prétend ne prélever que sur le "riche", mais en fait celui-ci ne saurait régler les énormes dettes publiques, car toutes les fortunes réunies ne sont pas grand chose comparé aux dettes en question. Vous, moi, la masse, sommes et resteront les payeurs.
Je dresse ici un tableau simpliste des choses, pas du tout technique, mais c'est grosso modo ainsi que je crois qu'elles sont.
Quelles qu'elle soient, conformes à votre opinion ou conformes à la mienne, l'important est de toute façon qu'il faut spiritualiser ce monde et que c'est la seule chose qui compte vraiment: La mission de pénitence.


02oct12  135C20
Ce commentaire fait suite à la photo de l'affiche de "LŒil S'Ouvre 1987" que vous a adressée Didier B (commentaire 135C8).
Didier a pris cette photo avec son téléphone portable sur mon écran d'ordinateur (d'où les distorsions de couleurs et sa faible résolution) comme on prend une note rapide pour en garder souvenir. Nous parlions de la mission sociale des années 90 et j'illustrais avec cette photo mon propos. Je ne m'attendais pas à ce qu'il la diffuse.
J'ai photographié cette affiche que m'a confiée notre sœur M.-R. de Limoges, cet été à Arès. Je joins à ce commentaire l'original de 1987 ainsi que les photos des affiches de 1989 et 1990 sur lequel votre appel à la lutte n'apparait plus.
Ces affiches ne sont pas les seuls documents que j'ai pu archiver.
Je vous livre ici ce que j'ai ressenti en me plongeant dans une série de photos, tracts, affiches, et autres témoignages de mission que j'ai pu glaner sur la période qui va de 1981 à 1995.
Dans les années 80 la mission a concentrée son témoignage sur les apparitions : "Jésus et Dieu manifesté à Arès" et le réveil de la foi et de l'image et ressemblance de Dieu en l'homme (voir l'image jointe Affiche_annéees 1980). [dans cette période des années 80] très peu d'explication de ce que la Parole d'Arès contient et de ses perspectives, mais la mission est enthousiaste, vigoureuse, énergique. Le ton est direct, mobilisateur. On y sent la radicalité de l'Appel et la mobilisation des pèlerins, leur foi dans les évènements, est communicative.
Le point d'orgue de cette mission qui va crescendo, se situe en 1987 avec les premières missions "L'Œil S'Ouvre" [Mission massive de huit jours achevée par un grand meeting public autour du Frère Michel dans un lieu central]..
Les frères descendent dans la rue, arborent pancartes et panneaux de grande taille, tiennent des stands sur la voie publique, investissent salons et forum d'associations, multiplient les initiatives (théâtre de rue, voitures décorées...).
Mais au cours des années suivantes, on sent un changement d'orientation qui va marquer les années 90.
Sur l'affiche de "L’Œil S'ouvre 1989", l'appel à la lutte est remplacé par l'appel au "changement du monde". En 1990, plus aucune citation n'apparait. Ne reste que la baseline des affiches précédentes, mais tronquée. La référence à Dieu est oblitérée. Disparition des mots "Dieu et l'homme libre sans autre religion, sans autre pouvoir que l'amour et la justice" (affiches 87 et 89) qui deviennent "L'homme libre sans autre religion, sans autre pouvoir que l'amour et la justice".
Pour clore le tout, votre participation à l’évènement (pourtant essentielle) est reléguée en petits caractères au bas de page.
Les tracts de mission des années 90 apportent un éclairage supplémentaire sur ce virage vers la "mission sociale" despiritualisée. Les évènements d'Arès sont mentionnés mais peu à peu, les termes de foi spécifiques à La Révélation d'Arès (image et ressemblance de Dieu, Feu, Foi...) disparaissent et leur contenu glisse vers des propos à teneur sociale ou philosophique.
D'une mission qui visait avant tout à interpeler, à appeler, on passe à une mission où le discours prend une plus grande place. Les tracts se thématisent et se font plus longs. On sent dans cette orientation, la volonté de développer le sens et les perspectives du Message, de le rendre "concret", de sortir de la simple annonce des évènements qui avait prévalu jusqu'alors. Mais sans avoir le nerf qui lui aurait donné la force et l'amplitude spirituels.
Nous savons aujourd’hui que nous n’étions pas assez déculturé pour faire la jonction entre les espérances eschatologiques de La Révélation d'Arès et ses implications sociétales.
Dans le même temps, à partir de la fin des années 80, on remarque sur les photos, qu'aux réunions de travail et retrouvailles missionnaires succèdent des rencontres fraternelles pour célébrer une naissance ou un anniversaire. Les anciens Pèlerins d'Arès prennent de l'âge. Les jeunes gens s'engagent dans la vie active, fondent des familles, ont des enfants. La mission "s'embourgeoise" en somme. Une certaine lassitude se lit sur les visages.
On connait la suite.
Aujourd'hui, vous nous encouragez à renouer avec la vivacité et la vigueur des appels lancés jusqu'à la fin des années 80. J'espère que ce commentaire et les images qu'il contient y aideront, même si nous ne pouvons pas reproduire aujourd'hui stricto sensu les appels d'avant 1987. Depuis lors, le monde a changé. Les hommes sont devenus des "lions empaillés". L'indifférence, le quant-à-soi, le doute sur tout ont remplacé les convictions politiques et religieuses d'antan. Et la crise qui vient ne fera que durcir ces positions.
Le monde est arrivé au bout de ce que pouvaient produire sa logique et ses fondements. l'immobilisme du gouvernement actuel n'est qu'un signe parmi d'autres de cet essoufflement.
L'homme s’avèrera de plus en plus incapable de faire tourner cette machine devenue lourde et extrêmement compliquée. Je suis frappé aujourd'hui par une certaine accélération de ce processus au point que je me demande si je ne verrais pas de mon vivant les premiers démembrements de ce mastodonte.
Corollaire: Je me dis que nous avons perdu un temps précieux et qu'il nous faut aujourd’hui accélérer la marche, intensifier nos pénitences et fortifier la vie de nos assemblées, en faire de véritables laboratoires du monde futur capables de donner le change.
C'est en cela que je comprends votre appel à entreprendre désormais la jonction entre "mission sociale" et "mission spirituelle", la jonction entre notre âme et l'Histoire.
J'entends votre appel comme un appel à prendre notre envol à vos cotés.
Éric D. (Île de France)

Affiches des années 1980

Affiches L'Œil S'Ouvre 1987, 1989, 1990


Réponse :
Merci, Éric, pour toutes ces informations qui me rappellent une époque très active de la mission, il y a 25 et 30 ans, jusqu'au moment où l'on m'a carrément mis de côté, presque oublié même.
Moi-même je recevais énormément de tracts, d'affiches de petites monographies qui remplissaient des cartons dans les années 80 et puis, dans les années 90, on ne m'a plus envoyé grand chose, tout juste un petit tract par-ci par-là. Mes frères avaient conscience que la "mission sociale" ne me plaisait pas et ils évitaient de m'en tenir au courant, ce qui expliqua ma grande surpise quand, à Toulouse en 1998, j'assistai à la conférence de Claude M. dont Dieu et La Révélation d'Arès étaient complètement évacués.
Je suis heureux qu'une reprise de conscience se fasse. Il nous faut pratiquement rapartir de zéro.


02oct12  135C21  
Comme beaucoup de lecteurs de votre blog ont du le faire, je fais le lien avec votre entrée 134 ou vous disiez qu'il fallait que les entrepreneurs deviennent saints.
Voici quelques caractéristiques qui pourraient illustrer un début de chemin de sainteté: Un patron à l'écoute de ces collaborateurs, soucieux de leurs laisser de l'autonomie, faisant confiance, qui insufflent l'amour de ces clients et de ses collaborateurs...
À ma connaissance (qui ne demande qu'à être enrichie), deux patrons sortent du lot et témoignent d'un début de sagesse : Jean-François Z. qui dirigea l'entreprise F. (600 personnes, en Picardie) et qui écrivit en 2007 le livre "L'entreprise qui croit que l'homme est bon" et Jean-Michel Q., ancien éducateur qui créa le groupe B. A. (750 personnes dont 450 handicapés) qui prône l'idée que le temps sert à donner de l'amour aux autres. Tout deux ont construit des entreprises profitables.
Nous savons qu'il nous faut aller beaucoup plus loin sur le chemin de la sainteté, long comme un rayon de soleil.

À ce stade de ma réflexion, m'est venue une bouffée d'angoisse.
Je connais les patrons que je côtoie pour leurs proposer mes services ou travailler avec eux afin d'améliorer la performance de leur entreprise et c'est d'avantage la peur que l'enthousiasme qui les caractérisent aujourd'hui. Je me suis dit : "On est mal barrés !"
Puis m'est venu qu'il est nécessaire également que les employés tendent à la sainteté. Il y a une vraie place du salarié  pénitent à épauler ses collaborateurs, sa hiérarchie, ses partenaires… à les tirer vers la Lumière.
Comme il y a également une vraie place du chômeur pénitent, qui pourrait accepter de travailler plus pour parfois même gagner moins. Comme au fonctionnaire pénitent à veiller à rendre le service que le contribuable attend de lui et à chercher à alléger son organisation avec ses collègues.
Et là mon angoisse est partie et à même laissé la place à de la joie.

Je vous propose ce dialogue entre un salarié et son patron afin de mieux vous faire partager ce que j'ai en tête.
- S (le salarié) : Bonjour Monsieur le patron, merci d'avoir accepté de me recevoir. J'avais à cœur d'échanger avec vous un souci que nous avons en commun au sujet de votre entreprise.
- P (le patron) : Je vous en prie, asseyez-vous. Je vous écoute.
- S : Tout d'abord, je tiens à vous remercier. Cela fait quelques années que je travaille chez vous et ce travail m'a permis de renforcer mes compétences professionnelles mais aussi de mener à bien de beaux projets personnels. Vous voyez, moi aussi, j'ai intérêt à ce que votre entreprise vive longtemps.
- P : Très bien. Mais venez-en au fait ?
- S : Mes collègues et moi, nous avons perçu votre engagement et vos soucis à faire que votre entreprise soit rentable. Cela s'est vu dans les divers actions que vous avez impulsées. Cependant, il y a, à mon avis, des sources de rentabilité ne nécessitant pas d'investissement et encore peu exploitées. C'est de cela dont j'aimerais vous parlez.
- P : Allez-y, je vous écoute, mais soyez bref, je n'ai pas beaucoup de temps.
- S : Voyez-vous, une source d'inefficacité dans notre organisation est le manque de confiance que nous avons les uns vis à vis des autres. Vous aussi, vous devez sentir la perte d'énergie qu'occasionne ce manque de confiance.
- P : (silence)
- S : Renforcer la confiance, c'est renforcer les liens que nous avons les uns envers les autres. Et renforcer ces liens passe d'abord par des actions simples comme avoir l'humilité de s'écouter, avoir le courage de dire ce que l'on pense. Mais la tâche n'est pas facile car la société moderne nous isole. Les hommes de pouvoir se sont bien approprié le "diviser pour mieux régner" et de plus, il ne faut pas compter sur eux pour créer les richesses dont la société a besoin pour vivre. Issue de mes recherches sur l'homme, j'ai une grille d'analyse qui me permet de mieux comprendre ce que nous sommes et à travers cette grille, je perçois des axes de progrès probants.
- P : Que voulez-vous dire ?
- S : L'homme, quelque soit son époque et quelque soit sa culture a 5 caractéristiques essentielles et il aspire à les développer ou, dit autrement, il souffre de les voir contraintes. Nos 5 qualités sont les suivantes : la Créativité, nous aspirons tous à créer ; l'Unicité, chacun est unique et dispose de compétences et d'une vision propres ; la Parole, comme outil de reconnaissance et de réflexion ; l'Amour, comme énergie et formidable moteur de lien social et enfin, la Liberté, dans le secteur du travail, il est utile au minimum de définir clairement le domaine d'autonomie de chacun.
- P : Ce que vous dites n'est pas très claire pour moi. Je dois y aller.
- S : Oui, bien sûr. Mais juste encore un point, notre société perd ses repères et nous conduit dans le mur. Que sera notre monde dans 10 ou 20 ans ? L'entreprise est un terrain où nous croyons encore à l'esprit d'équipe et à l'esprit de service. Outre les grands gains que peuvent nous apporter le fait d'être en confiance, nous redonnons un sens à la vie en générale. Je vous laisse. Nous en reparlerons plus tard si vous le souhaitez. Bonne journée à vous et merci pour votre écoute, j'ai eu plaisir à partager cela avec vous.

Bruno du Val de Loire.


Réponse :
En vous lisant je me suis demandé: "La dialogue que propose Bruno est-il, pour l'heure présente, utopique?"
J'ai réfléchi et j'ai répondu: "Non. Le patron est parfaitement sceptique, donc parfaitement plausible. L'employé, pourvu qu'il en est le courage et plus que le courage: le naturel, peut très bien aujourd'hui déjà parler comme ça."
Et même serait-il utopique d'imaginer qu'un tel dialogue débouche aujourd'hui sur quelque chose de concret? Pas si sûr. Vous citez au début de votre commentaire des patrons qui ont souci du Bien et qui pensent possible de le faire fonctionner.
Voilà qui nourrit notre espérance. Ce monde n'est pas complètement pourri, contrairement à ce que beaucoup pensent. Il existe encore quelques plages humaines d'où les vaisseaux des âmes peuvent se construire et partir sur la Mer du Bien (Rév d'Arès veillées 17 et 18).
Ô comme je veux qu'un jour les Pèlerins d'Arès écrivent le livre du "Bien restauré" ! Ils y inscriraient en exergue celle, désormais célèbre, de "L'Archipel du Goulag": "À tous ceux à qui la vie a manqué pour raconter cette histoire."
Car pour l'heure les faits de bien accompli sont encore rares.
Mais ces faits vivent en puissance au fond de beaucoup d'hommes — et ici je ne parle pas de nous Pèlerins d'Arès, mais d'inconnus —; ce sont ces hommes-là, les épis mûrs, que notre moisson recherche.
Pour l'heure nous sommes noyés dans une époque de mensonge, de frustration et parfois même de violence, d'oubli des grands principes, de déshumanisation programmée qu'est la politique et ses milliards de politisés. À tel point que nous avons l'impression, nous Pèlerins d'Arès et certainement aussi d'autres idéalistes qui s'activent ici et là et que nous ne connaissons pas, que nous sommes dans la clandestinité. Mais nous sommes convaincus qu'à terme la Parole accomplie sauvera le monde et c'est pourquoi nous la propageons.
C'est pourquoi pour nous vivre, croire et témoigner sont synonymes, relèvent d'une même audace — que montre bien votre commentaire — et se soudent en un brûlant impératif.
Nous travaillons pour restituer à l'humanité l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue de tous préjugés et de toutes peur, et pour montrer que la pénitence est un état constructif, réaliste, et non une bondieuserie.
Ce que j'aime dans le dialogue que vous proposez, c'est que vous fusionnez votre idéal avec une réalité concrète possible;
Or, je sais bien qu'il vous faut vivre et, comme ingénieur des Arts et Métiers, travailler sur des choses beaucoup moins idéales et qui ne laissent votre foi ressurgir que de temps en temps, mais je suis heureux, car moi aussi je suis astreint à des réalités concrètes immédiates bien ternes, de passer avec vous ce petit moment de foi et d'espérance. Merci pour lui.


02oct12  135C22
Tout d’abord je vous dis toute mon admiration pour les textes sublimes d’intelligence intellectuelle et spirituelle de votre blog et vous remercie du fond du cœur pour votre générosité à nous enseigner inlassablement, nous, vos frères et sœurs et  ceux  qui vous lisent  et le monde qui vous lira plus tard.
On essaie tant bien que mal de transmettre à notre tour !
Pour notre nouvelle vitrine du "Temps Qui Vient" [nom de la mission genevoise], j’ai donc un projet qui a pour sujet votre dernière entrée.
Vous le trouverez en pièce jointe. Il s’agit d’une affiche (2m sur 1m50) et d’un panneau (plus petit).
Puis-je vous demander votre avis ?
Nicole de Genève (Suisse)

Vitrine Genève Automne 2012


Réponse :
C'est une bonne idée directement inspirée de cette entrée 135.

Pour le panneau principal je raccourcirais la troisième ligne:

"L'homme peut-il vivre sans religion, sans politique?
"La religion a déjà montré ses limites,

"La politique montre les siennes, etc."

Je réécrirrais le panneau jaune:

"La Révélation d'Arès rappelle à l'homme
"qu'il est co-créateur du monde.
"Qu'il fasse pénitence !
"non la fausse pénitence-remords-punition-tristesse, 

"mais la vraie pénitence-amour-intelligence-joie

"conquérante du Bien.
"Vous pouvez sans religion ni politique
"faire réapparaître le Jardin du Bonheur.

"Le Frère Michel, rémoin de La Révélation d'Arès
"vous en parlera ici-même le 15 décembre 2012."

Mais peut-être avez-vous prévu autre chose pour mon passage en décembre sur mon chemin de Paris vers le Sud-Est.
Ce n'est qu'une suggestion.


02oct12  135C23
C'est la rentrée des classes, sœurs et frères !
Au sujet du cancer politique :
Dans mon  habit de clown,
je dis que le système va à la dérve depuis longtemps, puisqu'il n'est pas un, mais divisé,

son système pyramidal veut être Dieu
Sans Dieu un animal pensant, donc un être qui n'est ni Image ni Ressemblance de Dieu,
a des lois qui relèvent du rapport maitre/esclave.
C'est le pêché des pêchés.
Ce système peut-être vu à l'échelle d'un état et aussi à celle du monde
où des dirigeants de tous bords le gouvernent...
Le Pélerin d'Arès, quant à lui, construit sa voile, son âme, (Rév d'Arès 17/3-4) pour naviguer ensuite sur la Mer de Vie et rejoindre la Flotte du Roi (18/4).
Sébastien d'Île de France
 
Post Scriptum : Pour information, frère Michel, j'ai entendu parlé des Illuminati, peut-être connaissez-vous?
A l'occasion d'une récréation voir internet !


Réponse :
Les Illuminati ? Je connais comme tout le monde l'histoire du complot "Illuminati", des conspirateurs allemands de Bavière qui furent interdits à la fin du 18ème siècle, mais qui passent pour avoir poursuivi leurs sinistres plans secrètement dans des catacombes. Ils auraient rejoints des sociétés comploteuses initiatiques et maçonniques. 
Je me souviens avoir lu dans un canard de la salle d'attente de mon médecin que François Hollande serait un illuminati.
Bref, tout cela me paraît tout à fait rocambolesque, mais peut-être ne parlez-vous pas de la même chose ?


02oct12  135C24  
Mes parents ont le bouquin "Tous ruinés dans 10 ans" de Jacques Attali (2012).
Sur la photo je peux admirer Jacques Attali et son sympathique sourire un peu, comment dire... "Gauche caviard" ?... Mais à l'heure actuelle pas vraiment de circonstance, à vrai dire.
Malheureusement, je suppose que tous ceux qui sont déjà ruinés ne pourront pas acheter son bouquin...
Oh, pauvre Jacques Attali...! (sourire ironique).
Pour me faire pardonner, je veux bien offrir à Monsieur Jacques Attali "La Révélation d'Arès", bien que, je suppose qu'il doit l'avoir chez lui dans un coin de sa bibliothèque.
Allez, si vous me le permettez, Frère Michel, je vais encore laisser courir mon imagination:
Cela se passe en tête d'une très longue file d'attente, devant un bâtiment d'une grande enseigne internationale. Un service d'ordre est en place pour l'évènement de la sortie du livre: "Tous ruinés dans 10 ans..." de Jacques Attali.
Dans le froid et face à une foule impatiente et indisciplinée, un vigile de la sécurité, visiblement excédé, s'adresse à la marée humaine qu'il a en face de lui:
"Doucement, doucement, s'il vout plaît, veuillez attendre l'ouverture des portes ! Mais enfin, allez-vous cesser de pousser et de vous bousculez? Il y en aura pour tout le monde je vous dis. Pour tout le monde, croyez-moi."
Soudain, dans la cohue, on entend une voix qui hurle (afin de se faire entendre):
"Que l'on soit "Tous ruinés dans 10 ans...", je m'en fou royalement !... Depuis des heures que j'attends, moi, tout ce que je veux c'est pouvoir enfin acheter le livre "La Révélation d'Arès".
[Le vigile :] "La Révélation d"Arès" ?
[la voix :] Oui, "La Révélation d'Arès" !... Même que c'est urgent si on veut sauver le monde. Il y a déjà 38 ans que Dieu et Jésus nous ont adressé "La Révélation d'Arès", afin de nous soigner d'un cancer généralisé... Cancer généralisé contracté à cause de la politique, de la religion et de tous ces maux que nous commettons: Mensonges, peurs, préjugés, vengeance, convoitise etc. Et qui ruinent petit à petit notre vie, notre âme."
[Le vigile :] "Cancer généralisé", avez vous dit...?"
[La voix :] "Oui... Et probablement en phase terminale. Parce-que, nous les hommes, jusqu'à présent,qu'avons-nous fait de notre pénitence, au sens que l'entend "La Révélation d'Arès" ?"
[Le vigile :] "Une ruine."
[La voix :] "Non, je ne le crois pas."
Mais si tel est le cas, n'est-ce pas, alors, cette ruine-là que l'on devrait se préoccuper et désirer avant tout ?
Sans attendre, bêtement et avec fatalité, d'être "Tous ruinés dans 10 ans".
Aussi, Celui que nous devrions commencer par rembourser, parce-que trop généreux envers l'homme, sa créature, n'est-ce pas Dieu ?
Enfin, en s'acquittant de ce que Dieu nous demande dans son Message qu'Il nous a redonné à travers, La Révélation d'Arès, alors, bien des problèmes et malheurs humains y trouveraient leurs solutions.
David et patati et patata du Limousin. (Envoyé par Yahoo! Mail sur Android)


Réponse :
Vous allez rire: Je ne savais pas que "Tous ruinés dans 10 ans" était un livre.
J'ai entendu ces mots dans la bouche de Jacques Attali au cours d'une interview que j'ai captée pendant quelques minutes sur ma radio de voiture.
Merci, mon frère David, pour l'information.


03oct12  135C25
Je signe Ulysse, mais si vous connaissez déjà des Ulysse, je n'en suis pas. Vous ne me connaissez pas.
Il y a trois ans on m'a dit: "Le blog d'un inconnu vaut la lecture. Si vous voulez oublier la foi et son délire, il y a la pensée, la vie. Elles valent la lecture. Cet homme a quelque chose qu'on ne trouve pas ailleurs."
Je me suis mis à vous lire régulièrement. Même quand je suis en Asie ou en Amérique, je tape http://freesoulblog.net pour avoir vos dernières pensées, souvent coruscantes. Je suis quelques quarts d'heure durant, transporté dans quelque chose que je ne connais pas. Votre écriture coule dans l'œil comme du mercure et trouve une place dans le cerveau. C'est rare, parce que 98% de ce qu'on lit toute la journée s'évapore comme de l'éther.
Enfin... Je ne sais pas trop bien expliquer encore l'effet que vous me faites et que vous faites sur l'ami qui m'a recommandé de vous lire.
Je ne suis pas croyant, mais sans le devenir je me prends à croire qu'il y a vraiment un monde invisible.
Sinon, comment pourriez-vous dire ce que vous dites ? Je n'ai pas lu La Révélation d'Arès mais, en vous lisant je sais qu'il y est question de spectres et sans savoir ce qu'ils sont, je sens maintenant des spectres circuler autour et dans moi, dans nous.
Je ne comprends pas pourquoi certains journaux ou magazines ne vous ouvrent pas leurs colonnes. Vous dites des choses auxquelles on finit par croire, parce que vous avez eu une expérience bouleversante qui vous permet d'en parler avec une puissance qui demande du dogmatisme en religion, mais que vous traitez vous, sur le ton de la raison. Étonnant.
Votre foi est toujours assortie de quelques réserves, vous la limites à ce qui est croyable — c'est rare — dans l'incroyable, et c'est ce vous confère tout votre crédit.
Vous ne flânez pas dans l'irréel, vous êtes un témoin sage. Chez vous la vie, la foi, la prière et les dégeulasseries du monde sont consubstantielles et là jamais de haine, jamais d'attaques basses. Oui, étonnant.
Vous devriez être distribué dans les écoles de journalisme comme leçon d'écriture, parce que vous parlez de Dieu et de votre mission pour Dieu comme un correspondant de presse au cœur des événements.
Merci pour tout ce que vous donnez.
Ulysse


Réponse :
"Coruscantes," dites-vous. Il doit bien y avoir cinquante ans que je n'ai pas lu ce mot.
Du latin coruscans = brillant. Mais là vous allez trop loin. J'écris avec tout mon être qu'anime ma foi dans l'événement, que vous appelez "l'expérience", qui bouleversa ma vie en 1974 et 1977, mais ce que j'écris n'est pas brillant. C'est passionné. Je ne suis pas écrivain et moins encore "correspondant de presse". Je suis vivant.
Puisque vous n'avez pas lu La Révélation d'Arès, permettez-moi de vous l'offrir. Pour cela adressez-moi votre adresse postale soit par eMail à michelpotay@freespirituality.net, soit à Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.
Vous y trouverez un texte, qui est réellement venu du Créateur.
Non, non, ne riez pas ! Si je crois que c'est le Créateur, c'est parce qu'il est si grand que Sa Main ne voit pas Son Pied et qu'il doit courir de sa Main (gauche) à sa Main (droite) et que quand le soleil est dispersé, Il court encore et fait mille nouveaux soleils (xxii/10-12). Comment mieux décrire qu'On occupe tout l'univers (Rév d'Arès 12/4) qu'On ne cesse pas de créer ?
La Révélation d'Arès, c'est la Voix éternellement à l'Œuvre, mais qui veut partager cette Œuvre avec ses créatures humaines.
La Révélation d'Arès, c'est une suite de versets jamais au repos, toujours mouvants, une perpétuelle activité de création.
Elle doit être comprise en permanence dans son rapport à l'altérité, cette altérité que nous représentons comme images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27). C'est une exploration complète du champ des possibles.
Je vous parle ainsi, parce que je vous crois de ceux qui peuvent (enfin, peut-être) comprendre ce que dit La Révélation d'Arès et ce que je dis à sa suite.
Pour l'heure, moi qui ne suis pas poète pour deux sous je me sens un peu comme Ovide exilé au fond de la Mer Noire et pestant contre sa solitude. Si je m'exprime tant par ce blog, ce n'est pas par goût de l'expression écrite ou "internettée" comme je dis en rigolant, mais parce que je vis isolé, sans avoir voulu cet isolement. Je suis condamné à ne faire que de brèves apparitions chez mes frères, apparitions qui ne sauraient remplacer ma présence permanente au milieu d'eux, s'ils l'avaient souhaitée. On déplore que je ne me déplace pas assez chez mes frères, mais savent-ils que voyager dévore temps et argent et que je n'ai ni l'un ni l'autre?
Mon blog me permet de communiquer. Par bonheur je suis lu et je n'ai pas à écrire comme Ovide sur la terre barbare où on l'a exilé: "Écrire sans être lu, c'est danser dans le noir."
Ulysse, mon frère inconnu, qui est peut-être un homme important puisqu'il voyage "en Asie ou en Amétique", faites plus que me lire. Entrez en vous-même, dites-vous que le Père que je sers a besoin de monde pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Que ce serait bien si vous pouviez un jour nous rejoindre. N'hésitez pas à m'écrire.


03oct12  135C26  
Bonjour Frère Michel,
Merci d'abord pour tout !
J'aimerais savoir si une application pour téléphone et tablette numérique pour avoir directement accès à La Révélation d'Arès sur ces supports était en route.
Si oui, pouvez-vous m'indiquez le lien avec le responsable du projet ?
Si non, quelle sont vos raisons de pas s'y atteler ?
Merci à tous pour votre travail extraordinaire,
et pour votre réponse
Sincèrement,
Jérôme M., Suisse habitant aux Pays-Bas


Réponse :
Les raisons de "ne pas m'atteler" à "une application pour téléphone et tablette numérique pour avoir directement accès à La Révélation d'Arès" sont tout bêtement que je n'y connais rien et que je ne sais même pas de quoi vous parlez, mais je le devine (j'y reviens ci-dessous)..
Mon blog est un bricolage informatique que j'ai moi-même réalisé au début de 2006. J'avais 77 ans alors et je n'étais pas du tout informaticien... Je ne le suis pas davantage aujourd'hui. Mais je vois, toujours avec émotion, que mon blog est lu un peu partout, aux Pays Bas comme ailleurs dans le monde. Je me suis à l'époque donné la peine d'apprendre dans des livres  juste ce qu'il me fallait savoir pour faire ce blog.
Pour le reste, je ne suis qu'un modeste homme de Dieu, malheureusement très isolé.
Je suis d'une ignorance crasse en informatique et même en ce qui concern les réseaux sociaux que vous évoquez: téléphone et tablettes.
Toutefois, je devine que vous évoquez une traduction de La Révélation d'Arès en e-Book ou quelque chose d'approchant (j'ai un Kindle qui utilise un langage spécifique Amazon) pour pouvoir être lu sur téléphone ou sur ces petits écrans genre iPad ou Samsung que je vois à gauche et à droite.
C'est sûrement une bonne idée.
Pour cela, je vous recommande d'entrer en contact avec adira@adira.net, dont le site est http://www.adira.net
Adira est l'acronyme de: Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès, dont le siège est à Genève et dont le président est frère Dominique. Adressez-vous à lui de ma part.
Merci, mon frère Jérôme, pour ce très sympathioque commentaire.


04oct12  135C27
Votre entrée 135 parle d'entreprise en la situant au cœur de l'inévitable activité humaine alors que la politique n'est pas une activité humaine inévitable.
J'ai lu une interview de Mme Laurence Parisot, qui est la présidente du Medef [Syndicat des Patrons].
Mme Parisot dit que l'angoisse des dirigeants d'entreprises est aujourd'hui à son comble. Elle a même précisé: "De ma vie, je n'ai observé une telle inquiétude des chefs d'entreprise face à l'avenir." Elle dit que la France doit de toute urgence instaurer de nouvelles conditions économiques et réglementaires pour éviter une "catastrophe."
Elle a souligné que la crise actuelle est le résultat de dizaines d'années de retard d'adaptation, de refus de mettre l'entreprise au cœur de toute politique économique. Elle proteste contre les choix budgétaires du gouvernement qui alourdit les charges des entreprises. Elle parle même de "racisme anti-entreprise qui mine l'économie française.".
Elle dit: "Quand le maire de Toulouse ose utiliser l'expression de "patron voyou", c'est du racisme," en faisant allusion aux déclarations du maire socialiste Pierre Cohen qui, le 25 septembre dernier, a parlé de "patron voyou" après l'annonce par le groupe pharmaceutique Sanofi d'une réorganisation qui devrait se traduire par la suppression de 900 postes d'ici 2015 en France.
Dans son interview, Mme Parisot a également critiqué l'intervention du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, après l'annonce en juillet de la fermeture de l'usine PSA d'Aulnay, au nord de Paris, et de la suppression de 8.000 postes de travail en France. Elle décrit Montebourg comme un "homme à deux visages", partisan de la démondialisation", alors qu'il est chargé des relations avec les entreprises.
Je ne suis qu'un employé comme des millions et j'ai besoin de mon entreprise pour travailler et assurer mon existence et celle de ma famille. C'est vrai que pendant longtemps j'ai été syndiqué et j'ai tapé dur sur le dos de l'entreprise, mais je sens maintenant qu'elle perd pied. Les commandes baissent. Il y a moins de travail et ce n'est pas l'appel au patriorisme des entreprise qu'a lancé Montebourg qui va changer quelque chose à un rableau de fabrication qui se vide.
Je vous avoue que j'ai peur. Je n'avais encore jamais senti la crise comme je la sens actuellement. Je ne vois pas comment François Hollande et son gouvernement vont réaliser leur programme.
François D. d'Île de France


Réponse :
N'ayez pas peur, mon frère.
Un Pèlerin d'Arès, si vous en êtes un (je ne vous situe pas), est libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés et de toutes peurs, sinon il reste ou redevient la proie du système, de la politique, et tournoie en rond au le bal perpétuel des illusions.
La Révélation d'Aès ouvre devant nous une connaissance du monde autre que la connaissance que veut nous en donner, et que pour cette raison elle nous forge artificiellement, la culture dans laquelle nous sommes écrasés comme au fond d'un presse-purée. Les politiciens et plus encore les politiciens idéologistes comme les gens de gauche montrent une ignorance alarmante des réalités humaines, comme si la tragique fin du bloc soviétique n'avait pas assez montré les erreurs et les ignorances... si souvent criminelles... dont avaient hélas fait preuve ses dirigeants tous disparus danjs les oubliettes de l'incompétence. La Révélation d'Arès en rappelant à l'homme sa nature libre (Rév d'Arès 10/10) et en l'invitant à en reprendre possession se situe absolument à l'opposé de la politique et singulièrement de la politique qui aggave actuellement ses effets en France.
Je ne suis plus intéressé par les tragédiens grecs, par Shakespeare et par le Dostoïevsky des "Possédés" que dans la mesure où ils nous montrent les sombres et violentes aberrations des hommes contradicoires et dangereux, pour les faire disparaître. Le spectacle des tristes réalités de ce monde pécheur ne doit jamais être d'y céder en se disant: "C'est comme ça, on n'y peut rien" et de trouver une beauté à la tragédie, mais au contraire de décider de la faire disparaître en disant: "Ces drames sont le Mal dans sa pire séduction artistique. Le Mal peut disparaître si nous entrons en pénitence. Chassons de nous le goût du sang, des sombres nouvelles, du tragique, de la peur. Ne fixons pas nos yeux en pleurs mais hypnotisés sur le mal construisons un autre monde !"
Toute personnalité vivante davra avoir un jour la primauté sur le Bien. La société existe pour le Bien des individus et non pour leur réduction en masse et leur manipulation par la politique, car la démocracie devrait être appelée massocratie dans l'état actuel des choses (encore quelque chose qu'on va me contester!). C'est pourquoi Dieu dit: "Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1)" pour nous libérer de ce monde congestionné sous le pouvoir et la loi exercés par quelques uns sur la multitude.
Certes, ces réalités exercent sur nous leur pression, mais que pouvez-vous faire contre elles ? Rien. Alors, respirez ! L'avenir est sombre mais l'air ne manque pas. Vous avez élu François Hollande et le résultat sera à peu près le même que si vous aviez réélu Nicolas Sarkozy, parce que ces hommes sont les créatures d'un système auquel ils croient sûrement avec sincérité, mais toujours dans l'ignorance des réalités humaines.
La tâche est difficile. "Il est plus laborieux de conduire les hommes par la persuasion que par le fer," écrivit Paul Claudel, que j'ai redécouvert cet été, dans les moments de sa conversion au christianisme, "labourer la multitude et l'ensemencer de paroles est une agriculture pleine de sueur et..." là Claudel écriviit "de déception" et moi je corrige et j'écris "d'espérance."
Courage et joie, mon frère François. Quelque chose vous étonne-t-il dans ce que dit Laurence Parisot? Bien sûr que non. Tout le monde sait déjà ce qu'elle dit et tout le monde sait aussi ce que lui répondra le gouvernement. Nous n'allons pas nous attarder à ces propos, toujours les mêmes de part et d'autre, nous allons aller de l'avant. Rejoignez la mission!


04oct12  135C28  
Voici les rectifications souhaitées sur l'affiche.
Est-ce bon ?
Nicole de Genève (Suisse)

Vitrine Genève version 3


Réponse :
Oui, c'est bien comme ça.
J'aime bien la photo du fond, prise par Karin à New-York avec le panneau "One Way" en bas à gauche.
On peut l'utiliser à Genève ("One Way" signifie "Sens Unique"), ville internationale, où beaucoup de monde parle anglais. En France ce serait moins bien compris.
Voilà, si je ne me trompe, de la "mission sociale" au sens de La Révélation d'Arès !
Vous avez adouci l'agressivité de la masse rouge par un ocre orangé (couleur d'automne) à droite et c'est bien.


05oct12  135C29
Mon voisin vigneron m'a ramené la version bilingue de La Révélation d'Arès au bout de trois mois.
Pourtant, son père avait pleuré quand, dans une envolée d' enthousiasme en juin, peu avant de partir pour le Pèlerinage, je lui avais dit que Jésus et le Créateur sont venu sur terre pour nous rappeler le Dessein du Père. Il a alors pleuré et m' a raconté un expérience intime qu'il avait eue et dont il n' avait jamais osé parlé. Il savait que ce n' était pas un rêve et, voyant que je l'écoutais avec mon coeur sans le juger, dans ma Joie de la communion avec ce vieil homme qui revivait un moment hors du temps, j'avais été chercher La Révélation d'Arès et l'avait confiée à son fils qui était catholique pratiquant car le papa ne voyait plus trés bien.
En me la rapportant, son fils me demanda quel était la position de l'Eglise. Quelle position devrait elle avoir lui d'aprés toi ai je répondu ? "Quelle était celle des Juifs il y a deux milles ans quand l'ordre de Moïse fût menacé par l'Évangile de Jésus ? répondis-je." Il sourit avec un air entendu teinté d'incrédulité.
 
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu [Béatitudes], mais quand ils atterrissent et voient le regard de l'homme qui compte, l' homme du bruit, leur naïveté se pince, dans le sourire d'une âme entre deux mondes: La Joie d'avoir trouvé l'élan [vers les] Hauteur rafraichissantes et éternelles qui sauvent et la tristesse de ne pouvoir en parler qu'à des forteresses d'abusés devenu prudents.
C' est pourtant à la Lumière que porte le Souffle du Père que l'on doit écouter le bruit du monde et non pas l' inverse.
Car nous portons tous la responsabilité co-créative de ce monde par nos pensées, nos paroles et nos actes à tout instant, que l'on soit un simple balayeur ou un capitaine d' industrie qui évolue sur le sol et entre les murs propres de ses ouvriers.
C'est l'illusion de la hiérarchie des statuts qui a rendu cancérigène celle de l' importance des fonctions en toutes collaborations.
Que pourrait manifester la tête sans la main ? Quel Bien, quelle prospérité véritable pourrait en sortir dans les foyers ? Changer son patron et gagner sa confiance est possible.
J' en témoigne devant mes frères et sœurs, ma femmme ma fille, ma famille mes collégues.
Je suis ouvrier et aussi patron et notre microcosme change peu à peu en passant du conditionnement des résistances millénaires à des relations d'amour fraternelles, le Père qui est Étalé dans l'Univers m' en est Témoin !
Courage mes frères et sœurs ! Le guérison du cancer est possible par notre pénitence quotidienne, parce que l'Eau est plus forte que le bruit et que nous savons que le Semeur est passé ! 
Que la Main coûte plus que le musée et que le regard du frère qui brille comme une étoile dans la nuit parle pour lui en tout lieu, tout acte et tout temps !

Pour que l' homme n' aie plus "besoin" de passer par les plaies de Job pour connaître la Vérité et la santé du Saint dans Sa prospérité, l'illusion de l'importance que l'homme prend dans la course aux statuts, engendrant division, envie, concurrence, peine et souffrance, doit s'éteindre.
Alors naîtront dans la paix et l'amour, la joie des vrais vocations de l'âme et la fonction du Bien s'accompliera sur cette terre où chacun trouvera sa vraie place.
Guy du Languedoc


05oct12  135C30
Le Créateur nous a donné des attributs qu’il partage avec nous: parole, amour, pardon, liberté individualité et pouvoir de créer, nous n’en n’avons pas étés dignes jusqu’à maintenant.
Il nous faut être pénitents pour se sauver et sauver cette humanité.
Depuis des millénaires de mauvais choix les hommes privilégient la religion, la politique, le système d’Adam et se sont éloignés de plus en plus de Dieu et de Sa Parole.
Les hommes oscillent entre bien et mal, mais choisissent le plus souvent de faire le mal, conscients ou inconscients.
Le bien qui est fait ne sert qu’à atténuer seulement un peu de mal.
Le Créateur s’est manifesté en 1974 par la voix de Jésus et en 1977 Lui-même à Arès pour nous donner La Révélation d’Arès. Ce Message transmis par le prophète Mikal depuis maintenant 38 ans fait suite à celui des prophètes de la Bible et du Coran. Nous sommes tous concernés par ce Message.
Pourquoi ce nouveau message ?. Parce que nous n’avons pas accompli le bien en nous[; nous devons] nous changer, extraire définitivement en nous le cancer du mal qui prolifère sous toutes formes et métastases. Ce cancer nous fait souffrir et mourir.
La seule et unique solution, nous dit La Révélation d’Arès, la pénitence, c’est choisir de faire le bien : Aimer, pardonner, ne pas juger, se libérer de tous préjugés, faire la paix, c’est vivre la Vie spirituelle. Par notre exemple de pénitent, persuader et donner envie au autres de changer, et ainsi, de personne à personne le monde changera.
La conscience permet de s’apercevoir quand on fait le mal. La force nous vient par l’humilité, source de lucidité, la volonté et le courage de résister au mal (violence, mensonge, préjugés, domination...). Si on chute, se pardonner, se reprendre, et continuer les efforts sans relâche que sont la réflexion sur ses actes, l’examen de son âme (le cœur ).
D’examens en examens, de vigilance en vigilance, l’égo malmené fini par faiblir et mourir, ceci pour chaque péché ou mal que l’on fait. Il est important de relire et re-relire la Parole, le blog et les écrits du prophète. Cela me parait indispensable, le système, la culture étant trop envahissants.
Comment utiliser nos attributs donnés par le Créateur ?
Commençons par la Parole.
Le langage, outil de la pensée, de la réflexion conduit à l’action. Se donner un peu de temps pour réfléchir à la vie, préférer  l’honnêteté et la vérité, pour soi et les autres. Cela améliorera la confiance, apaisera les tensions. Nous développons la clairvoyance, nous maîtrisons davantage nos vie, la santé s’améliore, la joie, le bonheur, la paix intérieure revient parce que nous prenons conscience que tout peut changer à partir de soi.
L’amour. Qu’il soit parental, filial ou évangélique, l’amour se donne. Il est inépuisable et il n’attend  rien en retour. Sinon c’est du marchandage :  je te donne, qu’est ce que tu me donnes en retour ?. Toute intention mauvaise suivie d’action, aboutit à une destruction. L’amour, la bonté, la paix sont des forces. Comme la plante a besoin d’attention pour grandir (Rév. D’Arès Veillée 6) l’homme à besoin d’attention et d’amour.
L’individualité. Nous sommes tous uniques, mais complémentaires et interdépendants. Quand chacun fait des efforts de bien, il ne le fait pas seulement pour lui même, mais aussi pour les autres. La vie est mouvement circulaire, évolution, c’est pourquoi le bien ou le mal de l’un rejaillit sur l’autre, bon ou méchant. Tout acte de bien peut sauver des vies, réduire des souffrances, et repousser la mort. Enseignement de frère Michel: "Nous croyons, nous ne croyons pas". Les conséquences du bien sont énormes et peuvent dépasser le mal, car si l’homme fait un pas vers le bien, Dieu l’accompagne dans cette voie en en faisant dix pas avec lui, alors que l’homme est seul quand il fait le mal. Les dégats sont terribles violences, barbaries, guerres...(Rév. D’Arès Veillée 22 Veillée 26 ...)
La créativité. Seul l’homme, de toute la création, a le pouvoir de se recréer bon, car il est image et ressemblance du Créateur, et, au Jour du Père il créera avec le Père de l’Univers (Rév. D’Arès xxii/10-11 et nombreuses références dans la Révélation d’Arès).
La liberté. Don difficile à assimiler et à maitriser. Pour ne parler que de l’aspect évoqué par le blog, la politique ne nous laisse que très peu de liberté, bien que davantage que dans les pays totalitaires. La politique nous demande d’obéir au lois, même si elles ne sont pas justes.
La loi de Dieu est Vie, Il laisse l’homme complètement libre ( Rév.d’Arès 10/10) Il lui a donné un cadre de vie: Sa Parole.
À nous de la vivre ou pas en exerçant notre libre arbitre, à nous de prendre nos responsabilités, pour notre bonheur ou notre malheur.  
J’ai écrit cet article comme aide mémoire pour la moisson. Beaucoup de personnes dans la rue ne voient pas que se changer en Bien fait des miracles, comme Jean-Claude (135c18).
Simone du Centre


05oct12  135C31  
Comme le dit Patrick B. d'Île de France [135C3], je crois n'avoir jamais lu quelque chose d'aussi lucide et intelligent sur le sujet. Certes vous n'êtes pas le seul dans votre analyse mais vous y ajoutez quelque chose de fondamental et de décisif et qui fait toute la différence: le coté spirituel.
Je regrette seulement que vous ayez attendu tout ce temps pour bien définir ce que La Révélation d'Arès entends par "politique", pour bien préciser que si Dieu est contre la politique Il n'est pas contre une gestion sage et compétente.
"Gestion compétente, oui ! Politique, non !"
Je n'y connais rien en économie, mais vous semblez dire que la dette d'aprés vous devrait être remboursée, mais à mon avis la dette ne sera jamais remboursée, puisque, songez-y, les seuls intêrets de cette dette représentaient pour l'année 2008  54.4 milliards (soit 850 euros par habitant y compris les enfants).
Or, avec 54.4 milliards on peut créer environ et à peu prés 1500 000 emplois !
L'économie, bien sûr, n'est pas le seul probléme. Vous avez raison de dire: "Depuis, la politique a cessé de gérer ", mais la politique telle que nous l'avons connue, sous De Gaulle, Pompidou, Giscard d'Estaing n'existe plus.
Aujourd'hui le tandem diabolique politique + finances mène le monde, et nul ne saurait dire vraiment qui des deux prend le pas sur l'autre. Est-ce que la politique est l'esclave de la finance ou l'inverse ?
Mais en réfléchissant un peu, je pencherai plutôt pour la premiére proposition et je dirai comme Philippe Sollers le dit que le F.M. I est le fond de masturbation international (humour).
Il n'y a pas de solution politique, mais il y a une solution morale et spirituelle parce que la politique (des états, des nations, comme on l'a connu sous De Gaulle, Pompidou, etc ) n'existe plus et est aux mains tout simplement (enfin c'est la question que je me pose) d'une terrible organisation mondiale des marchés financiers qui se fout éperdument et de la morale et de la politique.
Yve B.d'Ile de France


Réponse :
J'ai toujours dit, toujours dit depuis trente-huit ans, de différentes façons, mais souvent aussi de cette façon même: "Gestion compétente, oui ! Politique, non!" Où allez-vous chercher que j'ai attendu aujourd'hui pour le dire ?


06oct12  135C32
J'avoue ne pas très bien saisir le fond de cette entrée 135.
Tout ce texte sous-entend que pour se débarrasser de la politique, il va falloir se faire apôtres et travailler pendant des générations.
Mais cela va à l'encontre de la Parole rassurante de l'Évangile de Jésus qui assure qua tout sera donné parce que la nature a été créée par Dieu pour se donner à l'homme: Regardez les oiseaux du Ciel... Ils sont tout et vous les hommes, de surcroît, vous valez mieux que les oiseaux.
Je crois que pour finir la politique disparaîtra d'elle-même. Elle est d'ailleurs mal en point en train de disparaître plus ou moins, parce que les populations ont de moins en moins confiance en elle.
Sinon, je ne vois pas comment faire disparaître la politique sinon par des révolutions qui sont toujours sanglantes et qui pour finir ne servent pas à grand chose, parce qu'elles remplacent une politique pare une autre et souvent une politique pire que celle qu'elle a remplacée, comme ce fut le cas en URSS.
Je crois au miracle que Dieu fera pour nous délivrer de ce fléau des pouvoirs.
Comme vous je crois dans La Révélation d'Arès mais je n'interprète pas comme vous sa finalité pratique.
Ahmed B. de Provence


Réponse :
Vous soulevez là le très important problème de la Providence.
Nous Pèlerins d'Arès ne croyons pas à la Providence comme seul moteur des événements terrestres. Nous y croyons seulement comme adjuvant de notre action de Bien, contrairement à ce que croient par exemple nos frères musulmans très soumis à l'idée d'une intervention perpétuelle d'Allah dans leur vie.
L'évangéliste nous rapporte, c'est vrai, ces paroles de Jésus: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps ni de quoi vous le vêtirez... Regardez les corbeaux, ils ne sèment ni ne moissonnent, n'ont ni cellier ni grenier, et Dieu les nourrit. Combien valez-vous plus que les oiseaux (Luc 12/24, Matthieu 6/26/28), etc.
Mais ces paroles ne disent pas que la nourriture tombe par miracle dans le bec des corbeaux ; ils doivent la chercher et l'hiver ils ne la trouvent pas sans efforts, et ces paroles ne disent pas qu'il ne faut pas tondre le mouton ou cueillir le coton, puis filer l'un et l'autre, puis les tisser, puis tailler et coudre l'étoffe pour faire les vêtements. On n'a rien sans travail, malgré tout.
Certes, j'ai maintes fois raconté qu'un frère, Pierre D. de Vence, s'était arrêté à Arès en 1975 et, alors que nous étions dans la pauvreté la plus complète, nous a donné en pesetas (il arrivait d'Espagne) la somme dont nous avions besoin sans qu'il sût que nous en avions besoin. Mais c'était le résultat de mon travail pour recenser L'Évangile Donné à Arès, le faire imprimer et le distribuer moi-même en librairie dès le fin de 1974, bref, c'était le résultat d'une mission que j'avais commencée, tout seul et au prix de gros efforts. Ce n'était pas un miracle à partir de rien. C'était un miracle venu à la suite de ma foi active.
Il y a plus: Que pouvaient inspirer de telles paroles à Jésus lui-même quand il montait au Golgotha, meurtri et affaibli par le fouet, la croix sur l'épaule, pour être torturé et mourir — la mort par la croix était une torture — et que pouvaient-elles inspirer à nos frères et sœurs juifs qu'on poussait dans les chambres à gaz à Auschwitz ? Ces paroles ne leur inspirait pas de se laisser aller à la Providence, mais elles leur disait par le contexte, en gros: "Si vous en êtes là, c'est parce que vos ancêtres et vous n'avez pas fait, quand il en était encore temps, ce qu'il fallait faire pour changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) et vous souffrez maintenant sur la longue route du retour en Éden.
Quand les Psaumes chantent tristement: L'homme, ses jours sont comme l'herbe. Comme la fleur des champs il fleurit, mais que sur lui un souffle passe, il n'est plus et jamais plus il ne connaîtra sa place (dans le monde) (103), ou bien: Nous paasons pareils à l'herbe qui pousse. Le matin elle fleurit et pousse et le soir elle flétrit et sèche (90), ou bien comme Job: L'homme né de la femme a la vie courte, il a des tourments à profusion, il est pareil à la fleur, fleurit puis se fane, il fuit comme l'ombre sans arrêt (Job 14/21-2), oui, quand la Bible chante la fragilité de l'homme, elle l'invite à s'en défendre et dans tout son contexte elle le pousse à revenir à sa Genèse — c'est le Fond de l'Alliance —, à revenir en Éden, et elle lui dit que c'est une longue et pénible ascension sur les sentiers rocailleux s'écorchent les pieds, qui mènent lentement et laborieusement aux Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 25/5).
Toute la Parole du Père sous-tend l'action, toujours l'action pour la reconquête du Bien et l'Action divine ne vient qu'en appui de l'action de l'homme: Tout est co-création.sur terre.
Nous ne changerons ce monde que si nous travaillons dur à la pénitence et à la moisson de pénitents.
Je ne sais pas qui vous êtes, frère Ahmed, mais je vous invite à rejoindre la mission de Marseille.


06oct12  135C33  
Encore une belle entrée !
La politique est clairement décrite par La Révélation d'Arès comme une maladie créée par l'homme.
Elle dit qu'il faudra s'en passer à l'avenir. Le problème vient de l'homme, la solution viendra de lui.
Même si je ne fais pas de commentaire (c'est le deuxième en tout depuis la création du blog), je suis le blog très régulièrement.
Tu es le prophète et tu es fidèle à la volonté de Dieu.
Ce que tu dis, je ne le mets pas en doute, je cherche toujours à comprendre et à l'appliquer.
Porte-toi bien mon frère, continuons à faire le nécessaire pour le bien.
Malika de Lorraine


Réponse :
Je suis profondément touché par ce commentaire, ma sœur Malika.
Rejoignez notre mission de Metz, puisque celle de Nancy a maintenant fermée. Voyez là-bas de ma part sœur Anni M. et frère Paul et sœur Marie-Jo S. Cette mission de Lorraine a besoin de monde.


08oct12  135C34
Amour de la politique ou politique de l’Amour ?
Nous sommes au cœur de la liberté de tout homme, de toute femme.
Choisissons-nous d’être gouverner par l’Amour, par la Parole ? Ou bien sommes-nous de ceux qui ont la tête à gauche, la main à droite (Rév d'Arès xx/5), qui boivent n'importe quoi qui apaise leur soif un instant (Rév d'Arès 30/2), des pendus se contentant de la fouace (xxx/16) ?
Dans La Révélation d’Arès, la lutte des classes ou la compétitivité stérile entre les partis est remplacé par un combat d’une autre nature. Car l’appel de La Révélation d’Arès est bien celui du combat et de la lutte, non contre l’homme, mon frère, mais contre le mensonge, le mal, la bête qui doivent agoniser longtemps avant de disparaître derrière l’horizon (Rév d'Arès 22/14).
Jésus disait déjà : Je ne suis pas venu apporter la paix mais bien le glaive (Matthieu 10/34) et Qui n’est pas avec moi est contre moi (Matthieu 12/30). Que dire des nombreux appels au combat dans le Coran: Légers ou lourds, élancez-vous  au combat. Luttez avec vos biens et vos personnes, dans le chemin de Dieu. C’est un bien pour vous, si vous saviez !  (Coran IX, 41)
Dans La Révélation d’Arès, l’appel au combat est clair: Tu tombes ? Non, combats ! (Rév d'Arès x/14) ou Combats ! Entre le pied dans la terre ! (x/19).
Dans ce combat, nous ne sommes pas seul: Mon Bras (entre) dans la gorge du frère ; (Mon Bras) pousse le Fer dans la main (du frère), le Fer (qui) est dur. Le frère fend le souci de(s) nation(s) (Rév d'Arès xLix/2-3).
De cette lutte chaque homme ne voit éventuellement que le pas suivant: les pécheurs qui s'engagent dans les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5). L’homme n’est pas le grand stratège de la bataille: N'oublie pas ta place. Tu es l'épée ; l'épée n'est pas le Bras Qui la soulève (Rév d'Arès 35/14). C’est la confiance (37/3) qu’en se mettant du côté du Bien et de la Parole, il est dans le camp des seuls vainqueurs possibles: Car Ma Victoire est déjà ta victoire (29/4).
Du reste, si le mal triomphait, il se détruirait alors lui-même: le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Par La Parole redonnée à Arès, l’Appel à rejoindre la flotte du Roi (Rév d'Arès 19/1-2) est relancé, appel à l’Amour. Aimer, c’est s’opposer activement au cancer du mal par le bien, par la communion de la tendresse et du Feu (Pèlerin d’Arès trimestriel n°29 - mars 1985).
Louis-Marie de Belgique


08oct12  135C35
Le terme "politique" recouvre au moins trois sens :
Politikos qui renvoie au cadre général d'une société organisée et développée;
Politeia qui concerne la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société ou d'un groupe social;
Et enfin, dans une acception beaucoup plus restreinte, politikè qui se réfère à la pratique du pouvoir, bref "la politique politicienne", la "politique des partis".
J'ai envie de dire que les Pèlerins d'Arès font de la politique, au sens "politikos" et "politeia" du terme.
Pourquoi ? Parce que le monde doit changer et qu'il nous faut proposer aux hommes contenus dans le Champ qui a été semé, un nouveau modèle de société, sans chef (ce qui renvoie à la pénitence et à la vertu), mais néanmoins structuré et organisé.
Nouveau, car "nous ne disposons d'aucun modèle" et qu"il nous faut donc tout réinventer" (c'est ce que vous indiquiez, il y a bien des années déjà, lors d'une de vos allocations données au moment d'un pélerinage d'été) : le travail, l'éducation, etc.
Et c'est ce qui fait que le mouvement des pélerins d'Arès s'inscrit dans l'Histoire.
Les assemblées souveraines sont en cela des creusets d'expériences et la préfiguration de ce changement désormais amorcé.
Il convient d'ajouter que le Prophète et son miel (Rév d'Arès xii/4-6) sont au au coeur des assemblées.
Que la Paix soit sur le prophète.
Stéphanie C (île de france)


Réponse :
Le grec politikos veut dire "de la cité" de polis qui signifie cité. De là un expression que j'utilise souvent moi-même: gestion de la cité, pour parler de gestion publique, mais j'abandonne plus ou mois ce terme, parce que la perte générale de culture fait que beaucoup de lecteurs pensent que mon souci de bonne gestion concerne uniquement la ville. Mon appel à la bonne gestion pour remplacer la politique concerne évidemment toute la vie en commun, la vie publique.
L'entrée 135 entend par politique ce qui est relatif à l'exercice du pouvoir temporel dans une société, particulièrement au gouvernement d'un État et aux problèmes qui s'y rattachent. Bref, j'entends par politique celle des politiciens et de leur recherche perpétuelle du pouvoir et je crois qu'aujourd'hui politique est de moins de moins compris dans d'autres sens.


08oct12  135C36
La Parole nous appelle à nous re-créer comme asymptotes à l'image et ressemblance du Créateur, et à faire tout ce que nous pouvons pour encourager les autres, sans jamais restreindre leur liberté, à faire de même. En tant qu'elle cherche à dominer les hommes et les femmes par la fascination, le mensonge, la manipulation et/ou le goût du pouvoir, la politique est l'ennemi du Dessein spirituel auquel le Créateur nous a associés.
La Révélation d'Arès nous appelle non au rêve, mais au réalisme spirituel, et notamment à sortir de la culture politique et à envisager autrement la gestion de la société humaine.
Dire que personne ne sera le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) veut dire que le respect de la liberté humaine doit être absolu (sauf peut-être, cas extrême, pour protéger l'humanité de criminels qui ont démontré leur grande dangerosité). Cela ne veut pas dire que tout le monde devrait avoir le même niveau de responsabilité: Les hommes sont foncièrement inégaux en capacité dans de nombreux domaines, dont la gestion de la société.
Je suis personnellement né dans une famille française d'extrême gauche pour laquelle tout patron est un criminel en puissance. Si on peut sans doute trouver des excuses dans la dureté du patronat français à cette mythologie, il faut combattre ce préjugé.
Le bonheur humain passe aussi par la richesse économique qui requiert des entreprises dynamiques, qui nécessitent un respect des créateurs d'entreprise.
Le hasard de la vie (mariage) a fait que j'ai l'obligation, sans préparation, de diriger une petite entreprise, de la sortir des dettes et de lui redonner une belle santé. À mon regret, j'ai dû licencier et embaucher de nouvelles personnes, car l'ancien personnel refusait de changer les mauvaises habitudes. Je ne sais pas si je vais réussir, mais j'ai maintenant un grand respect pour les entrepreneurs: Un risque réel de faillite personnelle, une quantité de travail énorme, de lourdes responsabilités fiscales et donner du travail à de nombreuses personnes.
Je suis au point où les grosses dettes sont remboursées, mais l'entreprise n'est pas encore assez belle pour voler d'elle-même. Cette tâche absorbe beaucoup de mon temps (je suis aussi prof de philo à plein temps) et concrètement je ne missionne pas dans la rue, je prie souvent mais par tranches de une minute.
Serait-il plus spirituel pour moi et ma femme que nous consacrions notre énergie à la vie spirituelle, à l'amour conjugual, parental, ou est-ce une bonne décision de passer encore deux années à faire revivre notre petite entreprise pour nos employé(e)s, pour la société, et pour le capital qu'on espère pouvoir en retirer et nous offrir, à 40 ans, si tout marche bien, une retraite sereine ?
Ou devrions-nous avoir chacun un simple travail de fonctionnaire pour pouvoir missionner ?
Je ne me compare évidemment pas au prophète, mais je crois que vous avez dit en préparation d'une émission de télé vers 1990 que vous étiez un spirituel déspiritualisé par la charge de travail étourdissante qui pèse sur vos épaules.
Dans Éden restauré, comment concilier vie spirituelle équilibrée et la responsabilité de créer une entreprise ?
Jérôme de Montréal (Canada)

Annexe au commentaire:
Voici un petit cours de fiscalité québécoise qui aide à comprendre les réalités économiques :
Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l'addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S'ils payaient la note de la façon que l'on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait la répartition suivante : Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien; Le cinquième paierait 0,50$ ; Le sixième paierait 1,50$ ; Le septième paierait 3,50$ ; Le huitième paierait 6$ ; Le neuvième paierait 9$ ; Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ à lui tout seul. On arrive donc bien à 50$.
Mais un jour le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: "Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$." Le tenancier suggéra qu'il serait judicieux de réduire l'addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs.
Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, un pauvre de plus. Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction). Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction). Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction). Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction). On arrive bien à un total de 40$.
Chacun des six clients payants paya moins qu'avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.
Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie. "J'ai seulement eu 0,50$ sur les 10$ de remise", dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: "Lui, il a eu 5$!". "C'est vrai", s'exclama le septième. "Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n'ai eu que 1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!" 
"Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n'avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres". Les neuf hommes cernèrent le dixième et l'insultèrent. Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.


Réponse :
Il fut un temps en France où une importante et très populaire entreprise du nom de Manufrance, qui ne signifie rien pour les gens de 30 à 40 ans aujourd'hui se trouva en grandes difficultés financières parce que ses très nombreux ouvriers et employés avaient fini par travailler en fonctionnaires à la mode pépère soviétique.
La direction de Manufrance, confrontée aux réalités du marché, essaya en vain de réorganiser, de relancer le goût du travail, de l'innovation, de la compétitivité. Le personnel travaillait contre lui-même sans s'en apercevoir (ou en s'en foutant complètement, la différence est souvent difficile à faire) et comme les projets de relance et de réorganisation venaient d'en-haut, des cyniques exploiteurs, des buveurs de sang, les syndicats qui représentaient le pur et vertueux personnel s'opposaient à tout ce que cette sale engeance d'assoiffés de pouvoir tentait de faire pour soi-disant redresser l'entreprise et la replacer dans le circuit de la compétitivité... Compétitivité, loi du marché... Quelle horreur ! Et moi, qui a l'époque votait rouge, je soutenais bien sûr les syndicats.
La triste réalité arriva: On inaugura alors le terme "licenciement économique" et on envisagea à la fin des années 70 des licenciements importants. je crois environ 700 personne alors, pour en sauver quand même 3.300. Refus digne et intégral des syndicats, qui finirent par défier la direction, je m'en rappelle encore, en disant: "Ou bien nous partirons tous, ou bien personne ne sera licencié."
Pour finir tout le monde fut licencié, parce que Manufrance disparut purement et simplement dans les années 80. Il y eut une tentative de coopérative ouvrière qui tenta de reprendre l'affaire, mais qui échoua rapidement et tristement, parce que diriger une entreprise aussi complexe était une affaire de grande compétence et qu'on avait tout simplement invité cette compétence — les buveurs de sang — à aller se faire voir ailleurs. C'est que la gauche était si puissante alors qu'on ne voyait pas qu'elle travaillait en fait contre la réalité humaine,qui allait de toute façon rester après l'évaporation de rêves idéologiques.
Après Manufrance les "licenciements économiques" se firent les uns après les autres en France, au cours des ans, de façon plus ou moins spectaculaire, mais tout aussi bête, tout aussi "lutte des classes". Tout le monde se souvient de la disparition de Moulinex, etc. On a alors laissé s'installer peu à peu, sans réagir (le politique est vraiment en dessous de tout)  les importateurs de produits d'Asie. On put penser devant la disparition du bloc sociétique, URSS en tête en 1990, que cet échec de la politique communiste du travail ferait réfléchir, il n'en a rien été ou presque rien. L'idée "lutte des classes" a persisté plus ou moins.
Heureusement, vous êtes au Canada et vous avez pu changer sans loi pour vous en empêcher et vous obliger de fermer pour finir, le personnel qui travaillait contre lui-même. Après tout, vous avez donné du travail à d'autres et vous avez sauvé l'entreprise. La fraternité qui traverse toute la classe ouvrière devrait s'en réjouir. Ce n'est pas encore ainsi qu'on voit les choses en France, quoiqu'une prise de conscience, hélas tardive mais trop lente, se fait. On veut encore assez largement continuer d'ignorer les réalités humaines et continuer de croire que l'entrepreneur n'a qu'un but: écraser le peuple sous son besoin de rentabilité et de pognon — C'est le travail qui, sous le couvert d'un prétexte: relancer l'entreprise, a été confié à Monsieur Arnaud Montebourg.
Aujourd'hui, je n'arrive pas à croire qu'on en soit à cette idéologie-là, mais bon ! c'est comme ça. Et comme c'est comme ça je pense de l'intérêt universel que ça disparaisse.
Je vais passer pour un affreux réactionnaire, alors que je ne suis qu'un réaliste, parce que La Révélation d'Arès m'a placé face au réalités de ce monde.
Non, vraiment, plus de politique!
Concernant la mission, que votre épouse et vous-même ne trouvez pas le emps de faire, je ne crois pas que ce soit vraiment cela. On peut toujours trouver une demi-journée par semaine à consacrer à la moisson. Il faut simplement vous faire à l'idée de moisson comme aussi nécessaire au salut que la pénitence, dont la moisson fait partie d'ailleurs.


08oct12  135C37
La société étant finalement l’addition de ce que sont et font les individus et la manière dont les individus s’organisent et interagissent il n’est pas très difficile de comprendre que plus les individus déraillent et font le mal, plus la société val mal. Inversement plus les individus vont bien, font le bien, plus la société avance et crée les conditions d’un bonheur partagé.
Alors, pourquoi en sommes-nous là encore aujourd’hui et pourquoi le monde n’est-il pas encore changé ?
La Révélation d’Arès nous donne la réponse: Parce que nous sommes restés assis avec nos chefs et nos prêtres (Rév d’Arès 28/11) et que ceux-ci ont continué de siècle en siècle à  convaincre la masse que le mal était imbattable, que de ce fait il fallait des chefs religieux et politiques et leurs systèmes de domination physique ou mental (les préjugés culturels, les dogmes).
Leur système de lois, de police, de prêtres, de répression  pour éviter le pire. Or, que constatons nous malgré 2000 ans et plus de religion et de politique ? Le mal est toujours là et même pire encore par son amplitude.
Nous constatons l’échec total de la religion et de la politique. Échec à faire reculer le mal [jusqu'à] une simple potentialité inhérente à la liberté humaine, échec à établir l’équité (Rév d’Arès 28/10). Quel grand parti politique reconnu ose parler du changement de la société ou du monde par la seule voie réaliste, la Voie du changement intérieur, du changement du cœur de l’homme ? Aucun !
Quelle grande religion officielle parle de rebâtir le jardin d’Éden sur les qualités humaines de bonté, d’intelligence, de maîtrise de soi, que l’homme peut retrouver et développer ? Aucune !
Elle [la religion] ne parle que de se soumettre au dictat du mal, de la mort et du malheur en attendant que Dieu arrange tous cela d’un coup de baguette magique (je force un peu le trait).
Or, La Révélation d’Arès nous dit que nous pouvons vaincre le mal, le péché, recréer ce monde par la voie d’une profonde transformation intérieure: la vraie pénitence, la re-création de soi-même, la renaissance de l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès 10/12 ; 23/4 ; 32/6). qui nous fait tant défaut.
Maintenant que nous avons la certitude que c’est vraiment possible, il nous faut convaincre le plus de monde possible d’entrer dans cette Voie de récréation.
La Révélation d'Arès nous donne les moyens de nous protéger des grands maux et les grands principes actifs, les grandes constantes qui peuvent recréer ce monde: Liberté, amour désintéressé, partage, bonté, pardon, intelligence du cœur, refus du chef et des dominateurs, etc.  Seuls ces principes peuvent  créer un équilibre durable, une société où la liberté s’harmonisera avec la diversité et le respect de tous.
Ce qui est possible au niveau individuel est possible au niveau planétaire.
Pour moi La Révélation d’Arès contient clairement l’ADN de la société future, de la même manière que l’ADN biologique permet à des milliards de cellules de s’organiser intelligemment et de créer toute la diversité des formes de vie.
Daniel C. d'Aquitaine


08oct12  135C38
[Votre entrée 135 dit:]: "L’entreprise naît d’entrepreneur, de capitaine d’industrie rare et précieux, même honni."
Je ne sais si François-Henri Pinault, PDG du groupe PPR (ex-Pinault-Printemps-Redoute) fait partie de ces "capitaines d'industrie." Après avoir cédé les grands magasins Printemps en 2006 (à la Deutsche Bank+ Sté Rinascente ), la société Conforama en 2011, et cet été CFAO spécialiste de la distribution automobile et pharmaceutique en Afrique et Outre-Mer, il s'apprête à vendre la FNAC et La Redoute, bref à liquider le secteur de la distribution fortement concurrencé par le nombre de sites Internet marchands en progression de 54 %, pour se recentrer sur des produits de luxe.
Vous écriviez en 134C59 "Mettre fin au sabordage fiscal national: Je crains que la proposition ne prenne pas en compte les limites du statu quo auquel l'état et les imposables sont arrivés. Je ne crois pas que changer cet équilibre, certes insatisfaisant, soit souhaitable sans réactions imprévisibles. Toute loi, y compris la loi fiscale, a ses limites d'application, parce que toute loi, y compris la loi fiscale, est arbitraire." M. Pinault critique l'ensemble de la politique fiscale du gouvernement français: "Je me demande si en période de crise structurelle forte, l'idéologie politique est la solution..."
En effet on peut comparer quelques chiffres :
- CA de PPR en 2011 = € 12,2 Mia ; Bénéfice net = € 1,1 Mia; salaire du PDG, M. Pinault = € 3 Mio bruts.
- CA de Novartis = € 11,5 Mia ; Bénéfice net= € 2.1 Mia ; salaire du PDG, Joseph Jimenez = € 13. Mio, (soit 266 fois plus que le plus petit salaire de cette Sté pharma, 59’000 CHF/an)
- Salaire annuel du D.G. du Credit Suisse, Brady Dougan = € 75.8 Mio
M. Pinault sait-il qu'il ne serait même pas classé dans le top 50 en Suisse, mais il sait qu'il sera touché par la Contribution exceptionnelle sur la fortune en restant en France, une des promesses électorales de François Hollande, qui a en fixé le seuil à € 1,3 million, épargnant ainsi son propre patrimoine de € 1,17 Mio (ISF 2012 = € 4.000,- pour 1.6 Mio de patrimoine taxable)
Beaucoup de chiffres, j'en conviens, et sachant qu'il est difficile de comparer les rémunérations annuelles (salaires+autres revenus) et les responsabilités quotidiennes d'un PDG avec les salaires et soucis d'un sportif, je n'ai cependant pas pu résister :
- Tiger Woods (USA, Golf) € 52 Mio
- Roger Federer (Suisse, Tennis) € 36 Mio
- Lionel Messi, footballeur Argentin, revenu total : 33 Mio
- Zlatan Ibrahimovic. footballeur du PSG, salaire net : € 15 Mio/an
Les décisions et les critiques du PDG peut-être représentatives d'autres capitaines d’industrie vont dans le sens votre conclusion (Réponse/ commentaire/ 134C59): "Or, les capitaines d'industrie sont rares. L'URSS et ses satellites se sont effondrés dans la misère faute de trouver des capitaines d'industrie. Taxez trop fort l'argent et les chiffres d'affaires industriels en Europe et leurs dirigeants partiront ailleurs refonder leurs industries."
Un jeune entrepreneur, Guilhem Bertholet, développeur de logiciels pour startups du Web chez Microsoft et co-responsable chez Google@HEC, pose une question intéressante: "Est-ce la fin ou le début de la fin des grandes entreprises ? À voir la palanquée de jeunes qui souhaitent se diriger vers la création d’entreprise /.../ et avec le flot sans cesse grandissant de déçus de la grosse boîte qui souhaitent eux aussi une autre aventure professionnelle, je me dis que la question mérite d’être posée. En fait, ce n’est pas que les grandes entreprises en elles-mêmes vont disparaître, il y aura toujours bien sûr des entreprises importantes par la taille, et d’ailleurs celles qui le sont aujourd’hui ont quand même de grande chances de le rester. Non, la question est plutôt ailleurs: comment les grandes entreprises doivent-elles évoluer aujourd’hui pour exister encore demain ?"
Puis il continue avec un article intéressant intitulé: Bonne Nouvelle ?! "La vie de l’entrepreneur est un peu compliquée. Malgré l’immense réactivité dont il faut faire preuve constamment et le besoin d’être toujours dans l’exécution rapide de ses plans d’actions, on a un peu l’impression que rien n’avance comme on voudrait. Entre méthode Coué, positivisme, et méthode d’auto-motivation, j’avais pour habitude à l’Incubateur HEC de commencer systématiquement nos séances en groupe par "le tour des bonnes nouvelles." Chaque entrepreneur, quelle que soit sa forme du moment, devait trouver une chose positive à partager avec les autres. Parce que monter une boite, c’est surtout l’accumulation, patiente, obstinée, de petites victoires, et qu’il n’y a guère de grand bonheur que dans le chemin parcouru et la satisfaction d’avoir franchi des obstacles qui auraient dû nous arrêter. Avec vos équipes, votre famille, vos amis, d’autres entrepreneurs ayez toujours en tête une bonne nouvelle, soyez-en fiers et prenez l’habitude de les mettre en avant. Profitons donc des commentaires pour faire une bonne réserve de positivisme (tiens, les petits nouveaux ou les anciens "silencieux", c’est le moment de faire votre premier commentaire."
Je vois des parallèles avec la mission comme une belle entreprise avec un gros potentiel de petits nouveaux ou anciens silencieux, ces sympathisants de La Révélation d'Arès, lecteurs de freesoublog, capables de devenir d'actifs et audacieux entrepreneurs au service du Père et de participer à la création de la nouvelle microsociété, dont vous parlez dans votre entrée 127 avec "l'espérance que les frontières politiques disparaitront et que les hommes chercheront à se regrouper librement en microsociétés selon leurs natures, talents et affinités." Dans ses conseils aux entreprises G. Bertholet souligne que la première des erreurs commune aux entrepreneurs est chronologique car à "trop attendre pour se lancer, plein de beaux projets meurent dans l’œuf, si les entrepreneurs ne se font pas assez confiance pour un galop d’essai /.../ souvent il faut se lancer dans le grand bain et apprendre à nager" et que parmi les autres erreurs vient le manque d'ambition de voir grand." Partir petit et déjà avoir déjà une grande vision à terme et oser prendre des risques de sortir de sa chaumière et de ses pantoufles.
Les disciples de Jésus réclamèrent une table servie (Coran 5/112-115) comme preuve et peut-être comme motivation pour leur mission, mais je n'imagine pas que les fidèles compagnons du prophète Mouhammad combattirent à ses côtés pour le seul partage du butin. Que pourrait motiver les hommes de notre génération à s'engager ?
Vous écrivez que pour les financiers "le gain n'est pas la seule chose qui les intéresse, mais c'est surtout lui qui les intéresse" et Jésus en 1974 avertit que plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il (le tentateur) fera les hommes (Rév.d'Arès 26/7).
L'hésitation des hommes que nous incitons à nous rejoindre pour se libérer de ce monde congestionné sous le pouvoir et la loi exercés par quelques uns sur la multitude (135C27) et œuvrer pour le Plan de Dieu viendrait-elle seulement d'un manque immédiat de retour sur investissement, faute d'avoir la foi des constructeurs de cathédrale, ou de s'approprier les paroles de Siméon: Et maintenant, Maître des Mondes [?], tu peux laisser Ton serviteur aller en paix car selon Ta Promesse mes yeux ont vu Ton Salut prêt à relever le défi des impies et gloire d'Israël, Ton Peuple (Luc 2/29-32), faute de croire sans voir ?
L'article insiste sur l'importance de la joie et le bonheur de l'entrepreneur qui tranchent sur l'austérité environnante, qualités essentielles pour réussir la moisson. "On me demande beaucoup aujourd'hui comment je fais pour garder ma vaillance à 83 ans et, entre autres réponses, je réponds parfois: "Parce que je suis heureux." On revient à la charge: "Oui, mais quand même vous avez des problèmes de santé comme cette jambe qui vous a fait souffrir et claudiquer cette année.." Je réponds encore: "Si vous en parlez à mon épouse, sœur Christiane, elle vous dira: "Mon mari ne se plaint jamais. " Je pense que Christiane est trop bonne et qu'elle exagère, parce que si j'ai mal quelque part je le dis, mais elle veut dire: Il ne geint jamais. C'est vrai. Je ne geins jamais, parce que je suis heureux. Ma vie est dure, mais j'ai plus de bonheur que la dureté de la vie n'en pourrait cacher." Ce n'est pas de Dieu ou de pratiques de piété que le Pèlerin d'Arès attend la grâce, mais de lui-même ou d'elle-même, de sa pénitence. » (réponse/commentaire :130C69)

"L'homme qui devient bon peut rire. Le rire nous aida tellement, sœur Christiane (ma femme) et moi (frère Michel), à commencer notre pénitence dans les années fatidiques" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996, Article « Pénitence », p.48)
Dans la cassette "La voix de fer" le frère David N. qui vous interviewait, relevait que les Pèlerins d'Arès se reconnaissent à leur côté joyeux, mais il le disait sur un ton si grave et sérieux, et ce passage déjà très drôle en soi, me fit encore plus rire en entendant mon frère A.Z. [?] en faire une splendide imitation et depuis il me revient en mémoire quand l'obscurité entre dans mon âme et que ma pénitence traverse des jours de brouillard semblables à celui qui empêchant toute liaison entre le continent et la Grande Bretagne, permit au Times d'annoncer: “Fog in the Channel; the Continent is isolated.” (British humour)
Votre bonheur, votre amour inconditionnel et votre humour sont l'eau fraiche que l'échanson verse à ses frères engagés sur les chemin chevriers, une source de force sereine et radieuse dont parlait déjà le prophète Isaïe: C’est la paix et la douceur qui seront votre salut, la quiétude et la confiance qui seront votre force (Isaïe 30/15)
Cher frère Michel, merci pour ce blog qui est une vraie compilation de cours de philo, de science-éco, d'histoire des religions et surtout d'enseignement prophétique, bref une vraie université à vous seul. Vous nous livrez une mine de thèmes à exploiter et à transmettre au monde.
Marc V. de Suisse


Réponse :
Je ne sais pas où vous prenez la citation d'Isaïe à la fin de votre commentaire, mais pour ma part je la connais sous une autre version qui dit le contraire de la vôtre. Notamment, le verset 30/15 d'Isaïe que je connais est au passé et non au futur et il est un reproche et non, comme le vôtre, un encouragement. Voilà ma version:
Ainsi parle le Seigneur Yawhé, le Saint d'Israël:
"Dans la conversion et le calme était votre salut,

dans la paix et la confiance était votre force,
mais vous n'en avez pas voulu." (Isaïe 30/15)
Ceci dit, je n'ai pas compris grand chose à votre commentaire, mais je ne présume pas pour autant de son inanité. Je me dis que c'est moi qui ne comprends pas et je le publie intégralement pour que d'autres le comprennent et en tirent profit.


08oct12  135C39
Je vous écris pour protester contre les propos contenus dans votre réponse à Ahmed B. de Provence (06oct12 135C32 ).
J'ai failli vous accuser d'antisémitisme ....
Et c'est d'autant plus malheureux que ça tombe juste au moment ou je souhaite me rapprocher des pélerins d'Arès afin de pouvoir travailler avec eux.
Le frére juif que je suis ne peut être que choqué en effet quand vous écrivez, à propos, je cite: des frères et sœurs juifs qu'on poussait dans les chambres à gaz " Ces paroles ne leur inspirait pas de se laisser aller à la Providence, mais elles leur disait par le contexte, en gros: "Si vous en êtes là, c'est parce que vos ancêtres et vous n'avez pas fait, quand il en était encore temps, ce qu'il fallait faire pour changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) et vous souffrez maintenant sur la longue route du retour en Éden."
D'une part cette remarque trés génerale est valable pour tout le monde et à toutes les époques, guerre de 14, guerre de trente ans (louis XIV ), guerre de cent ans, vous auriez pu, pour changer un peu, prendre l'exemple des soldats allemands à Stalingrad, victimes de la propagande nazie, obligés par moins quarante de tuer leur prochain etc ...
Mais surtout le fait de proposer cet exemple juste aprés l'image de Jésus au Golgotha pouvait laisser entendre que si les juifs ont été assasinés de la maniére que l'on sait c'etait à cause de la mort du Christ....
C'etait peut-être inconscient je ne sais pas, c'était ce qu'on appelle en psychanalyse un "signifiant" mais le frère juif que je suis ne peut pas l'accepter. C'est inadmissible !
Ou alors vous étiez vraiment fâché contre moi, suite à mes propos concernant la politique, (05oct12 135C31) parce que je vous dis la vérité.
Pour nos freres musulmans vous êtes maladroit parce que quand vous dites à Ahmed B "On n'a rien sans travail malgré tout."Vous avez ainsi l'air de les considérer comme des paresseux... Cela dit je ne veux pas parler à leur place.
Yve B. d'Ile de France


Réponse :
Comment ? Vous ne saviez pas que j'étais antisémite ?
Je ne suis pas seulement antisémite, je suis aussi anti-Jésus, puisque dans ma réponse à Ahmed je situe Jésus dans la même perspective que les juifs amenés à la chambre à gaz.
D'ailleurs, j'aurais dû être plus explicite. J'aurais dû ajouter: Que pouvaient inspirer les paroles de Luc 12/24 et Matthieu 6/26/28) aux Chrétiens qu'on traînait dans les arènes romaines pour y être dévorés tout cru par les lions? Et que pouvaient-elles inspirer aux hérétiques qu'on hissait sur une pile de fagots pour y être brûlés vifs, et aux camisards protestants que les dragons de Louis XIV torturaient et décapitaient dans les Ardennes, et aux communistes que les nazis fusillaient dans les fossés du Mont Valérien, et aux felleghas de l'Aurès quand l'armée française les abattaient comme des chiens, etc., etc. ? Bref,comme vous le voyez, je ne suis pas qu'antisémite et anti-Jésus, je suis aussi anti-chrétien, anti-protestant, anti-communiste, anti-musulman, etc., etc.
Bref, je suis anti-tout.
Demandez à tous mes ennemis. Aucun d'eux ne vous dira le contraire.
Je me demande même si je ne suis pas anti-Dieu, car quand je vois avec quelle vérité, quelle intelligence, vous me remettez à ma place, je pense que je suis anti-Révélation d'Arès.
Heureusement que la terre porte des hommes de votre superbe conscience.
Ouf, je pense que le sauvetage du monde viendra de là.
Il n'y a donc pas à s'en faire. Même si je me trompe, vous êtes là pour redresser mes erreurs et partir à la conquête de la terre. Quel soulagement pour moi.
Je n'ai plus qu'à me faire tout petit, tout petit, jusqu'à fondre et disparaître après être passé sous la porte, réduit à l'état de fumée. Je me demande même parfois si j'ai jamais été autre chose que de la fumée. Ce blog n'est qu'une fumée qui passe sur le monde..


08oct12  135C40  
Vous avez pris des risques en abordant un sujet comme celui du "cancer politique", parce qu'en condamnant la politique, vous ne faites rien de moins que faire un article politique. Vous ne voyez pas la chose comme ça, je sais, mais beaucoup qui vous lisent la voient comme ça.
Vous auriez pu prendre la politique à la rigolade et la présenter sous le jour de la dérision.
Mais non, votre entrée 135 est des plus sérieuses.
C'est peut-être en lisant cette entrée-là que je me rends compte du poids énorme de la mission que vous avez reçue.
Pour parler de politique il faut être très fort, avoir derrière soi un grand parti, mais vous, vous n'avez rien.
Vous prenez des risques, et j'ajoute: des risques spirituels.
Vous dansez sur le vide.
Maximilien


Réponse :
"Dansé-je sur le vide" ? J'aime l'expression.
Oh, mais je peux prendre les choses "à la rigolade" comme vous dites.
Nous vivons dans une société presque morte, je veux dire morte comme société prévue par la Plan de la Genèse.
C'est d'ailleurs peut-être pour cela que cette société s'agite tant... pour se donner l'illusion qu'elle est vivante et qu'elle construit le meilleur des mondes.
Mais cette société est morte, parce que la foi a été chassée des cœurs et les âmes ont disparu pour la plupart.
La presse et le discours politique — ah! ah! ce pain au chocalat de M. Copé, un pain de rien du tout dont les journaux font une montagne — entreprend chaque jour d'alourdir un peu plus la paupière, déjà lourde, des rationalistes qui peu à peu remplacent les humains et voient le monde sous le couvercle qu'ils ont refermé sur eux-mêmes, sur la marmite où se cuit l'humanité cannibale qui va se manger elle-même.

Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle - haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec.

Il vient, tenant dans ses mains - sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou - pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle - gros, gros, gros.

Alors il monte à l'échelle - haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu - toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc - nu, nu, nu.

Il laisse aller le marteau - qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle - longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur - sec, sec, sec., etc. (Charles Cros)

Charles Cros, génial inventeur de l'Ordre du Hareng Saur, que je décerne à toute la gente politique, dont les plus distingués représentants sont les Grands Commandeurs, qui le porteront à leur boutonnière à côté de la Légion d'Honneur.
L'homme de foi et de prière que je suis, que Dieu a isolé et qui se sent si seul, est chargé d'une mission de dégagement, de libération du monde de cette marmite où il cuit, où s'il continue de cuire le péché des péché (Rév d'Arès 38/2) l'attend, le réduira à l'état de hareng saur, l'animalité de base et même desséchée, une arête avec un peu de viande salée racornie autour.
Au fond, je ne vois pas en quoi seraient condamnables quelques rires sur la situation dramatique dans laquelle est le monde.
Mais oui, j'ai pris la questions sous son jour sérieux. Ce n'est pas plus condamnable.
Au fait, qui êtes-vous Maximilien ?


11oct12  135C41
Votre article nous explique que les politiciens  ne servent à rien.
La Révélation d’Arès au verset 22/14 nous explique plus largement encore que les prêtres, princes, docteurs (de loi, des lois )   ne servent à rien  et vivent comme un monstre vampirisant en quelque sorte l’humanité (la Bête).
La Parole, si je l’ai bien comprise,  montre qu’en général les [mot mauquant], là où les choses pourraient être directes, sont facteurs de troubles, de mal. Entre l’homme et Dieu, entre les hommes en général et entre les hommes et la nature. Ainsi rechercher le minimum d’intermédiaires possibles peut être comme une sagesse générale à acquérir.
Je me suis intéressé à une théorie sur la finance qui dit que les banquiers comme intermédiaires ne servent à rien également: "Le crédit social."
Je ne m’y connais pas assez en économie pour valider ou non cette théorie mais j’ai le sentiment que c’est juste. Je comprends les principes exposés dans leur petite histoire pédagogique "l’île au naufragé" http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm .
Cette théorie a été diffusée par un jésuite, Louis Even, vivant au Québec mais originaire des Frères de Lamennais à  Ploërmel (Bretagne), qui a commencé à se poser des questions lors de la crise de 1929 quand il s’est aperçu qu’il y avait des matériaux, du travail à faire, des travailleurs, mais pas d’argent pour relier tout cela. Il est alors allé chercher la théorie économique d’un écossais et en a fait la "mission"» de toute une vie avec d’autres missionnaires catholiques du Québéc. Ainsi il existe les moyens d’une finance sans banquiers, sans intermédiaires si on en veut. Peut-être l’avenir proche répètera-t-il ce blocage dû à l’argent ? Et ce travail d’études économique de cet écossais pourra-t-il servir ?
En allant encore plus loin que leur théorie qui reste une théorie généraliste, j’ai l’impression qu’à l’échelle de petites unités nous pourrons facilement selon leurs principes créer notre monnaie sans taxes si jamais tout s’effondre.
J’ai l’impression qu’on peut imaginer plusieurs étages de finance de toute façon ou des finances carrément différentes. Cela sera d’autant plus facile  quand le besoin de ne pas avoir matériellement se sera développé comme une sagesse, par notre intermédiaire.
On n’apprend rien à l’école sur l’économie (je n’en ai pas eu un seul cours dans toute ma scolarité, pas même dans mes études supérieures), alors que c’est peut-être avec la politique les sujets où les hommes actuels usent le plus leurs salives et leurs nerfs.
L’ignorance entretenue sur ce sujet, je trouve, montre bien la volonté d’asservir le peuple, de faire peur avec des mots, des théories que personne ne comprend. J’en ai discuté l’autre jour avec un carreleur qui se sentait complètement perdu face à tout cela, je le dis avec mes mots, mais il se demandait bien à quel sauce on allait être mangé.
Mais ce qu’on apprend avec votre article c’est qu’eux-mêmes, les princes, ne contrôlent plus rien et qu’ils sont totalement dépassés, que leur pouvoir est comme devenu "purement gratuit"; sans objet, sans compensations pour nous. Cela peut être une aubaine pour que les hommes comprennent enfin qu’ils [les politiciens] ne servent à rien et que tout est dans l’effort personnel.
Bernard DLF de Bretagne-Sud


11oct12  135C42
Tous ces témoignages de reconnaissance de la nourriture, du miel (Rév d'Arès xii/4 ) que vous offrez, de la part de lecteurs encore inconnus comme Ulysse 135C25 sont émouvants et plus que mérités.
Pour moi, ils font écho à la forte expérience qui m’a saisie dès la première lecture de La Révélation d’Arès: À savoir, la cohérence de cette Parole avec la vie.
Je crois que, plus que l’émerveillement, c’est ce qui m’avait  poussée il y a plus de vingt ans à vous écrire de suite, moi qui n’avais jamais écrit à aucun auteur ou éditeur d’un livre.  Et je crois que tous les hommes  touchés et attirés par votre blog sont troublés ou admiratifs de votre infaillibilité dans la cohérence de votre développement, sans cesse renouvelé sous tous les aspects existentiels possibles et infinis donc, du sens de cette Parole du Créateur que vous avez acceptée de porter aux hommes en tant que prophète.
Comme tout votre enseignement, cette entrée est une suite bien vivante de la précédente, car la fertilité de la lave prophétique n’a qu’un but: Le champ de la vie des hommes qui, avant de redevenir Jardin d’Éden, sera longtemps encore champ missionnaire.
Alors, merci pour cette  entrée d’une grande clarté missionnaire.
Nous aussi parfois recevons quelques encouragements: "C’est bien ce que vous faites..." mais quand on répond: "Mais le Créateur embauche, Il a besoin de vous aussi..." les sourires se figent souvent.
La crise de l’engagement qui se raréfie tellement n’est pas tout cependant, et vous montrez encore ici combien il nous faut trouver ceux qui sont en état de comprendre spirituellement l’état de l’humanité aujourd’hui, le premier pas vers la guérison étant le bon diagnostic.
Vous mentionnez le sentiment d’impuissance qui peut nous tenter nous-mêmes et qui [mots manquants] nous est aussi souvent renvoyé. Prétexte, conscient ou pas, pour ne pas se changer soi-même et confronter notre océan de faiblesses.
Alors, dans ce registre de "véritable mission sociale face au cancer politique", pour vaincre ce sentiment d’impuissance qui est un leurre, Il nous faut donc opérer un réel transfert mental, sémantique et effectif,  de l’attrait du pouvoir (et après tout, au départ "pouvoir" veut dire être capable de.et l’homme aime légitimement sentir et exercer sa capacité de création)  vers l’attrait  du bonheur généré par la puissance du Bien.
Les pouvoirs s’appliquent de l’extérieur et ne sont qu’exercice de force.
La puissance du Bien, elle, ne peut sortir que de l’homme lui-même, d’où la voie de la pénitence pour réinstaller l’intelligence spirituelle dans le cœur de l’homme et le temps nécessaire qu’il faudra pour dépasser les structures de pouvoirs qui deviendront inutiles.
Mais  je ne trouve pas si utopique le dialogue de Bruno 135C21. Même en l’état actuel du monde du travail il existerait des passerelles vers des possibles intelligents: Si on transférait déjà l’énergie colossale dépensée par l’esprit de contrôle et de défiance sur le registre de la relation humaine qui chercherait à connaitre l’autre et qui,  par souci de son épanouissement pour le bien de tous, sans même employer de gros mots comme amour, éviterait de le mettre dans des situations paradoxales ou de grandes tentations par exemple. On avancerait significativement.
Juste une petite interrogation:
Je ne crois pas que la seule relation de travail soit celle du patron et de l’employé, nombre de coopératives existent et les expériences d’autogestion ont existé, comme par hasard toujours dans les périodes de flottement des pouvoirs comme l’Espagne en 1936 ou l’Algérie après le départ précipité des colons, mais dès que les dictateurs sont revenus, elles ont été écrasées. Vous ne les évoquez pas, peut-être parce qu’elles demandent, il est vrai encore plus de maturité et que ,comme pour toute leur vie , les hommes peuvent donner toute forme à  leurs collaborations ?
Quant à nos détracteurs qui se gaussent en nous traitant, dans le meilleur des cas, de naïfs, c’est vraiment prendre Dieu pour un imbécile. "Il connait l’homme, tiens ! comme s’Il l’avait fait,"  disait ma grand-mère. C'est pourquoi Il lui donne la carte du long chemin du Retour (Rév i/1), et vous n’avez jamais dit: "Tout le monde il est beau et gentil, allez y mes frères que la fête du grand bazar commence !" Mais vous avez dit: "Soyez pénitents et moissonnez des pénitents!"
Comme le coureur de fond récolte, malgré la douleur, les bienfaits de son effort difficile, de sa ténacité, de sa concentration, si nous sommes réellement pénitents, nous devons arriver à expérimenter la puissance du Bien effective, bien réelle dans tout acte de la vie, et commencer à rayonner aux yeux de l’autre.
Trouver l’homme qui sait, au fond, et trouver la femme qui sait souvent encore mieux, ce que la puissance de l’amour est capable de réaliser, c’est cela notre vocation au Bien, au-delà de la morale, de la charité et d'autres valeurs nécessaires, mais insuffisantes.
Le Bien, c’est véritablement l’amour en action et pas seulement pour nos intimes, mais pour tous nos frères et pour toute notre vie ensemble. C’est l’exemple que vous montrez et démontrez, Frère Michel, sans défaillir depuis votre acceptation du flambeau du prophétisme.
Alors, quel besoin de "règles" votées ou décrétées par un homme ou quelque poignée d’hommes pour les infliger à tous les autres ? Le pouvoir domine et ligote, s’abat de l’extérieur sur l’homme, la vraie puissance de l’homme rayonne, s’exhale, se conjugue, vit, se tisse avec celle de ses frères.
Quel partage, quelle justice, quelle sécurité pourraient résulter de décrets de papier ?
Tout est "vécu" entre les hommes, toute situation est unique et ne peut être préréglée, écrite comme un tarif commercial. Avec respect et admiration  pour la vitalité de leur foi, il nous faut dire à nos frères musulmans que sur le Fond ils disent juste, la loi de Dieu est bien à accomplir dans la vie sociale et a vocation à en être l’architecture, mais que pour ce faire, cette loi doit d’abord être installée volontairement dans le cœur de l’homme et que ceux qui basculent dans la violence, voire le crime,  doivent comprendre que cette Loi ne peut être dépréciée, déVitalisée, ramenée à un mécanisme de contrainte extérieure, de code juridique civil et pénal, despiritualisée donc, en oubliant la volonté de Dieu Lui-même Qui a fait l’homme libre d’incarner et de vivre Sa Parole avec ses frères dans la Sublimité de Son Image.
Car à  Arès le Créateur est bien venu rappeler que des hommes redevenus spirituellement intelligents et aimants peuvent vivre sans religion ni politique, libres (Rév d'Arès 10/10) et puissants dans le Bien, souverains pour choisir en toute circonstance comment ils veulent vivre dans la seule Loi de Vie: L’Amour qu’Il a soufflé dans leur narine pour qu’ils créent et partagent avec Lui un bonheur perpétuel, et vous juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) vous nous éclairez sans cesse les sentiers vers les Hauteurs Saintes.
Puissions-nous arriver à vous y rejoindre.
Pascale de Rhône Alpes


Réponse :
Je suis en voyage, actuellement en mission dans le Sud-Est, et je manque de commodités pour travailler sur mon portable.
J'ai quand même pu poster votre commentaire ce matin très tôt, mais je manque d'aise et de lumière pour y répondre.
Je dirai seulement, pour répondre à votre interrogation, que les coopératives dont vous parlez ont constitué de ces "petites unités" libres, que je préconise, mais inévitablement provisoire ou même très brèves, parce que les pouvoirs politiques n'aiment pas les gens libres et les replacent rapidement sous l'administration de leurs lois et des fonctionnaires chargés de les appliquer.
Merci pour ce beau commentaire.


11oct12  135C43
Aujourd'hui, journée spéciale. Je dis bonjour aux papis et, chose inhabituelle, ils répondent tous à mon salut.
Au passage de la caisse du supermarché, je m'en ouvre à un papi qui est après moi et qui en profite pour me confier: "La moitié des gens sont des cons." Alors je lui réponds que c'est quand même réconfortant de se sentir dans la bonne moitié... (ouf, on a eu chaud) et puis ça fait tellement plaisir d'être dans la bonne partie, celle des braves gens ; grosse rigolade... Alors je fais remarquer qu'il n'y a que les vieux qui rigolent alentour et que ça doit être "la journée des papis". Alors je lui lâche un : "La France a besoin de nous". À quoi le papi répond sur un ton plus proche des réalités : "Et nous, on a besoin de la France..."
Sur le retour, pareil, gros sourires aux papis d'ordinaire si fermés, qui me répondent d'un signe convenu. Que se passe-t-il ? Alors je me dis que c'est peut-être une sorte de relent de sagesse des vieux jours qui émane de moi ? Et j'ajoute Qu'à cela ne tienne ! Je vais en profiter pour en toucher un mot au "papi en chef" Le papi en chef... qui n'est pas un chef, bien entendu. D'ailleurs Frère Michel, si vous avez une meilleure expression, qui vous semblerait mieux adaptée et qui vous conviendrait mieux...
Aujourd'hui, j'ai dit aussi à une soeur (qui est au gardiennage du Saint Lieu à Arès), qui m'avait laissé entendre que je n'étais pas très travailleur: Le travail, oui ; l'esclavage, non ! Elle m'a demandé: Quel travail ? Je lui ai dis : Le travail qui me construit moi-même — allusion à Pourquoi avec folie fabriquer du miel et de la cire dans les échoppes ? (Rév d'Arès 28/26) — Et j'ajoutais: "Et en me construisant, je construis quoi ? Le monde, bien sûr."
À une époque, vous m'aviez dit que deux personnes qui se parlent dans leur petit coin est sans intérêt, mais je pense que vous aviez tort. Surtout si la conversation fait trois fois le tour de la planète...
Alors, bien sûr, le but de mon intervention est de faire la preuve que l'homme qui se construit, par effet de propagation et par voie de conséquence, construit le monde.
Plus facile à dire qu'à faire.
Par exemple, je trouve que l'on ne parle pas assez d'un monde de beauté et d'amour où l'homme ne serait plus un prédateur pour l'homme, ni pour la femme. Vous dîtes chercher des pénitents, mais personnellement j'aimerais plutôt chercher et trouver des accoucheurs d'un monde de Bien.
Voici le message que je voulais tweeter aujourd'hui, mais il est trop long. Qu'en pensez-vous ?
Aux Parisiens de coeur qui rencontreraient Mallaury Nataf dans la rue (ancienne star de la télé, mère de trois enfants, devenue SDF), prière de lui proposer la lecture d'un livre qui s'appelle La Révélation d'Arès. Elle pourra se le faire prêter au local des Pèlerins d'Arès à Montparnasse à "l'Eau Bleue, 32, rue Raymond Losserand, 75014 Paris. Tél : 01 43 22 34 40
Les Pèlerins d'Arès ne se substituent pas aux professionnels de l'aide sociale. Mais ils peuvent bien souvent apporter écoute, réconfort et conseils éclairés par leur fraternité (en italique): Celle qui recrée l'homme.
Personnellement, je dois témoigner ici que c'est La Révélation d'Arès et seulement La Révélation d'Arès qui m'a permis de sortir de la rue. (Un tract tendu pour une invitation à "L'Œil S'Ouvre" 1988, le témoignage de Frère Michel et La Révélation d'Arès qui me fût prêtée pour deux mois.
S'émouvoir pour des chiens ou des chats errants et ne pas s'émouvoir pour un humain à la dérive... Là, je dis qu'il y a un problème.
Sur quel matériau pouvons-nous envisager de construire l'avenir, hors le matériau de l'homme recréé en Bien ?
Guy P. d'Île de France


Réponse :
Vous ai-je dit que "deux personnes qui se parlent dans leur petit coin est sans intérêt" ? Il doit y avoir longtemps et je ne m'en souviens pas, mais si je vous l'ai dit, sur quel contexte vous l'ai-je dit ?
Sauf la partie concernant les "papis" — et il est vrai que je suis un papi — je n'ai pas très bien compris votre commentaire, mais avec tout le monde je vous aime bien, mon frère Guy, alors je l'affiche ici.


11oct12  135C44  
Pour engager mon intervention, je vais d’abord rappeler quelques chiffres.
En France en 1974 l’inflation était de 13,7%, en 1981 de 13,4% et en 1988 elle n’était plus que de 2,8%.
En 1974 le PIB annuel français (converti en euros courants 2011) s’élevait à 177 milliards d’euros et, du fait de l’inflation et du développement soutenu du pays, il passait à 445 Md€ en 1980 pour 1.996 Md€ en 2011.
Rappelons aussi que la dépréciation de fait, organisée ou non, du franc par rapport au mark allemand peut se résumer ainsi : 29% dans la décennie 1950, 26% dans la décennie 60, puis 34% et 30% dans les deux décennies suivantes. Ensuite, serpent monétaire puis euro obligeants, la stabilité est malheureusement de rigueur.
Rétroactivement, on peut imaginer pourquoi la notion de déficit public était inexistante avant 1980. Une inflation galopante dans une France en pleine expansion permet à Monsieur Pompidou d’inculquer à notre pays une vision industrielle pertinente et de la financer à court terme naturellement et relativement facilement par une inflation certes déraisonnable car trop forte. Enfin, n’oublions pas qu’à cette époque l’on ignore totalement ce que nous appelons prosaïquement le poids de la dette (les intérêts de notre endettement) qui oscille aujourd’hui aux environs des 50 Md€ chaque année.
Étant résolument "de gauche" — car depuis plus de 50 ans je ne peux résolument pas imaginer être un homme de "de droite" raisonnable — je remarque que notre président sortant a cyniquement creusé le déficit d’environ 550 Md€ (avant correction à la hausse, droit d’inventaire qui ne sera d’ailleurs jamais rendu public) en cinq années d’exercice du pouvoir. Dans la honte et pour le malheur des "petites gens", c’est un exercice remarquable.
Il faut que je vous précise ici que, né de parents d’ouvriers pauvres, j’ai acquis durant mes vingt trois premières années d’existence, très facilement et bien involontairement, un "savoir diversifié et éclectique" tant à l’école de la République que dans le milieu croyant de l’époque. Mon père ayant la bougeotte, j’ai inconsciemment perduré dans l’errance (trente-trois déménagements en soixante six ans sans compter mes nombreuses résidences professionnelles de semaine). Leader naturel, après un passage dans le corps des officiers de l’armée, notamment à Berlin, j’ai rapidement et aisément abandonné ma casquette de "cadre supérieur productif" pour celle de "patron". Entendez par ce terme directeur général et presque toujours président (pleins pouvoirs… et pour cause).
Alors le monde du business et de la finance je le connais bien de l’intérieur surtout que les actionnaires, les pouvoirs publics puis les banquiers m’ont spécialisé dans les cas plus que désespérés, ceux pour lesquels un médecin dirait que le malade n’est plus soignable puisque décédé ; et ce dans le monde impitoyable de l’entreprise productive de taille moyenne (de cent à cinq cents salariés) appartenant souvent à de puissants groupes dans des secteurs d’activité que l’on peut transférer, trop souvent sans se battre ni réfléchir, en Europe de l’est puis en Asie.
Aussi je peux affirmer qu’un "patron actionnaire" est avant tout un financier et, qu’à contrario, un "entrepreneur financier" est aussi patron. À ce jour, le doux langage du laissons-les-faire et qu’ils rendent des comptes s’apparente entre autre à un conte bien connu d’une gentille petite chèvre… Quand vous parlez d’approcher l’état d’esprit, la justesse et la bonté de Job, je vous affirme solennellement que le chemin restant à parcourir est long, très long, voire trop long puisque, chemin faisant, il s’allonge.
Bien que mécréant et cartésien excessif, je peux comprendre et admettre l’existence de Dieu. (Heureux ceux qui, comme mon épouse, ne croient pas, mais savent. Ils ont naturellement l’obligation impérieuse d’agir en conséquence, mais en contrepartie ils ne sont plus soumis au doute de l’après). Humaniser voire spiritualiser le monde et notamment celui de l’entreprise et le faire reposer sur le dialogue, le consentement mutuel, l’effort partagé, le respect mutuel, la reconnaissance de l’indispensable diversité, l’entraide en direction des plus faibles et des défavorisés, c’est évidemment la seule solution pour ne pas disparaitre à très court terme. Rapprocher l’humanité de la nature, qu’elle détruit chaque jour un peu plus pour son plus grand malheur, c’est aussi lui faire prendre conscience qu’en matière de création ultime le hasard n’existe pas et que son Créateur doit être perplexe sur l’intelligence actuelle de ses enfants. Oui, il faut casser les hyper structures pour produire au plus près pour que le plus petit d’entre nous comprenne qu’il a un intérêt tangible et immédiat à participer et à faire naître une conscience collective plus forte que l’addition mathématique de chacune.
Mais dans le monde d’aujourd’hui, le problème c’est l’extrême urgence de la situation. Ayant moi-même passé trente longues et harassantes années à changer et faire changer dans cette direction quelques entreprises (une bonne vingtaine), leurs actionnaires, cadres et salariés mais aussi leurs banquiers, les pouvoirs publics, les juges…, je doute que le petit reste soit actuellement à même de mener rapidement le changement du monde.
Alors que fait-on ? On attend bien sagement que les peuples se rebellent et s’entretuent — après les guerres de chefs du vingtième siècle, l’Europe nous dirige tout droit vers la guerre des peuples —. On baisse les bras et on se réfugie dans un endroit tranquille (s’il en existe encore) avec comme idée louable d’aider les autochtones défavorisés en pensant se faire un commencement d’âme et peut être la sauver. On hurle à l’envie, comme beaucoup de français excellent à le faire, que nos hommes politiques sont tous plus mauvais les uns que les autres. On démissionne purement et simplement en regardant à la télévision les séries toutes aussi déprimantes que bêtes et bestiales. On abandonne purement et simplement ce monde de "ouf" via un monastère ou... l’au-delà.
De toute évidence, je ne supporte plus qu’il y ait en France dix millions de pauvres dont deux millions d’enfants, que des gens qui travaillent ne puissent bénéficier d’un logement décent, que d’honnêtes migrants (car il y en a plus que mes compatriotes ne le pense) et de confession différentes — certes minoritaires sur notre sol — soient stigmatisés voire maltraités. Réveillons-nous et réfléchissons un peu. Ne serait-il pas normal qu’aujourd’hui, alors que nos connaissances et nos savoir-faire sont sans limite, tout être humain puisse prétendre à un travail et ce pour qu’au moins il puisse manger, dormir et s’il le veut assumer sa vie spirituelle autrement qu’en priant Dieu afin qu’Il mette fin au cauchemar de ses enfants ?
Personnellement, je suis certain qu’il faut organiser, tout de suite et sans attendre "le Signe", la transition pour permettre que les conditions du changement spirituel soient possibles. Il faut réfléchir à reproduire ou transposer l’action de Joseph auprès du pharaon. Certains de vos lecteurs vont me trouver bien présomptueux, mais je sais qu’en France — pour ne parler que de ce que je connais — il existe au moins une solution simple "politiquement acceptable" à chaque problème économique actuel. Je ne dis pas que tout le monde y adhérera en chantant des louanges, mais des solutions meilleures existent.
Naturellement, les contraintes de l’Organisation Mondiale du Commerce et de l’Europe devront être revues très sérieusement à la baisse. Attention, je ne veux pas mettre en difficulté voire spolier les autres peuples, les solutions doivent préserver les opprimés et les plus pauvres. Est-il normal que parmi le milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim dans le monde, environ quatre-vingts pour cent soient des agriculteurs qui ne peuvent plus vendre sur place leur production parce que concurrencés par nos produits agricoles soutenus par une Politique Agricole Commune ruineuse et atterrante ?
Alors nos hommes politiques sont-ils tous des incapables, des médiocres, des corrompus ou des carriéristes invétérés ? Sincèrement je ne le crois pas. L’enivrement du pouvoir, le jugement imbécile des médias, la peur des sondages, le stress collectif de la sanction des urnes, l’accélération du temps, mais aussi l’anxiété d’un attentat venant du sérail sont des freins évidents à leurs capacités réelles de réflexion et d’action notamment pour des solutions de long terme.
Pour clore cette contribution, permettez que je vous soumette deux exemples d’actions simples qui n’engagent que moi.
Comment lutter contre l’exil fiscal de richissimes financiers, actionnaires et autres sportifs, chanteurs ? Prévenons-les que s’ils veulent "optimiser leurs impôts" ils le pourront, mais en plus de devoir rendre des comptes au Créateur, les droits de succession que devront payés leurs ayant-droit seront de nature à compenser l’évasion plus les intérêts cumulés plus une pénalité. Que dirait une célèbre famille de l’Est de la France si de ce fait la société automobile éponyme qu’elle possède était quasi nationalisée (ou les parts sociales redistribuées) du fait de leur exil fiscal actuel en Suisse.
Comment redonner de la compétitivité à nos entreprises: Le budget fiscal annuel de l’État était en 2011 de 254 Md€ (le budget brut étant de 336 Md€, 81 Md€ s’évaporent gentiment au rythme des exonérations et niches fiscales de toutes sortes) dont 131 Md€ collectés au titre de la TVA. Nous voyons donc qu’une augmentation de 1 point rapporte environ 7 Md€.
Je propose donc d’augmenter la TVA de 5% ce qui rapporterait de l’ordre de 32 à 35 milliards.
Parallèlement la TVA sur les produits de première nécessité (nourriture, hors viande, car il faudra en consommer moins — eau, gaz, électricité, etc. — passerait de 5,5% à 0% (soit une baisse des prix de vente comprise entre 7 et 10 Md€ - de l’ordre de 170 € par personne et par an), les cotisations sociales prélevées sur les salariés, les retraités et les entreprises seraient diminuées également à due concurrence des nouvelles rentrées fiscales — de l’ordre de 24 Md€ — (à titre d’information les personnes physiques et les entreprises financent les comptes sociaux - 440 Md€ — par parts quasi égales) et il serait créé un taux de tva de 50% qui s’appliquerait aux produits de luxe.
Moralité : les patrons seraient enfin heureux et le pouvoir d’achat des plus pauvres serait globalement augmenté malgré les nouveaux taux de TVA. Les importations (450 Md€) dont les principaux importateurs sont nos "amis" allemands pour 79 Md€ et la Chine pour 37 Md€ seraient plus chères de 5% (la TVA collectée au titre des importations intra-européenne augmenterait de 11 Md€).
Par voie de conséquence, les consommateurs reporteraient une partie de leurs achats sur des produits nationaux. Enfin, un riche Français achetant à Bordeaux un pull Hermès à 3.500 € le paiera 4.375 € (soit 875 € de tva supplémentaire) et ceci n’est pas franchement catastrophique.
Un Bernard de Gironde


Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
J'ai eu beaucoup de joie à vous voir samedi dernier assister à ma petite conférence publique à la mission de Bordeaux et je vous remercie d'avoir été là.
Je sais que vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et l'intérêt que vous nous portez n'en a que plus de valeur.
Bien sûr, vous connaissez mal La Révélation d'Arès, sinon vous ne diriez pas: "Je doute que le petit reste soit actuellement à même de mener rapidement le changement du monde," mais vous diriez "Je sais, puisque Dieu lui-même le sait, que le petit reste ne pourra pas changer le monde avant des générations et des générations (Rév d'Arès 24/2), à condition — par surcroît — de commencer maintenant, ce que nous faisons tant bien que mal.
Nous ne faisons pas de politique et nous pensons que la solution de la crise de l'homme n'est pas politique, mais spirituelle. Je pense toutefois juste d'honorer votre commentaire en le publiant intégralement. Comme vous le dites, les deux "exemples d’actions simples" que vous proposez "n’engagent que" vous et vous honorent, puisque vous manifestez par là un réel souci de la situation.
Encore merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Juste un petit mot sur "la gauche". Je crois utile de rappeler qu'en 1988 j'ai cessé pour la première fois de ma vie de voter communiste, à 59 ans.
Aujourd'hui je dis ceci à mes frères de gauche dont je n'essaie pas d'influence le vote dans la mesure où les politiciens de gauche ne s'attaquent pas à notre mission:
"Riche ou pauvre, ça ne veut pas dire grand chose. Imaginez que demain on saisisse tous les biens des Français et qu'on ait la possibilité de les vendre pour former une fortune nationale globale dans une monnaie quelconque et qu'on redistribue entre tous les Français cette fortune, chacun recevant une part absolument égale. Dès le départ il y aura les dépensiers et les économes, il y aura ceux qui investiront et entreprendront avec leur part et ceux qui consommeront leur part. Dès la fin de la première génération vous aurez déjà des gens qui n'auront plus grand chose, voire même des pauvres, et des petits possédants. Ces petits possédants élèveront leurs enfants dans une culture du profit et ces enfants feront fructifier l'argent que leur laisseront légitimement leurs enfants. Au bout de trois ou quatre générations vous aurez des riches et des pauvres, mais ces riches auront-ils démérité? Non. Ils auront simplement été des économes, voire des avares, et des bons gestionnaires, mais alors viendront les premiers cris: "À bas les riches..." et des mesures politiques pour leur prendre ce qu'ils auront gagné. Eh bien, je vous dis qu'une société a besoin de cupides et d'avares qui soient de bons gestionnaires autant qu'elle a besoin de dépensiers et que ça sera toujours comme ça et qu'il y aura toujours des riches et des pauvres. Ce qu'il faut c'est de faire des riches et des pauvres des hommes de vertu."
C'est évidemment un schéma. Les choses ne sont pas tout à fait aussi simples, car il y a aussi des fortunes trop rapides et suspectes, mais ce schéma montre qu'il ne faut pas trop juger les riches qui ont souvent mérité leur richesse.
Vous parlez des Peugeot. Quand j'étais ingénieur, j'ai un peu approché cette famille.
Ce sont des protestants austères et plutôt avares qui, depuis l'ancêtre qui se fabriqua un laminoir et fit du feuillard à l'époque de Louis XVI, ont élevé leurs enfants, pas plus malins que d'autres, dans une sévère culture familiale de travail acharné, d'austérité, voire même d'avarice, et ces gens n'ont pas volé ce qu'ils ont gagné. Protestants, il est normal qu'ils aient placé leur argent dans la capitale de la Réforme qu'est Genève. Ces gens avaient connu la révocation de l'Édit de Nantes.
Si l'URSS avait su lâcher la bride sur quelques familles comme ça, jamais l'URSS ne serait jamais effondrée. Ils auraient eu une industrie prospère et auraient évité la misère. L'URSS fut malheureusement dirigée par des politiciens nuls pendant des décennies.
Je ne fais pas de politique. Je me contente d'écouter la voix de la raison qui me vient de la réflexion autant que du Ciel.
Vous avez raison, il faut des mesures immédiates. Il faut toujours, tout au long de l'Histoire, des mesures immédiates, mais je crois que dans l'état actuel des choses le mal est venu de la politique, de gauche comme de droite, et que ce n'est ps elle qui peut trouver les solutions, à moins de gérer au minimum et de laisser faire ceux qui entreprennent. Mais ce n'est pas dans les idées qui courent, je sais... Alors je ne m'en mêle guère. La solution est spirituelle


14oct12  135C45
[Frère Michel, vous écrivez :] "J'ai toujours dit, toujours dit depuis trente-huit ans, de différentes façons, mais souvent aussi de cette façon même: "Gestion compétente, oui ! Politique, non!"
Votre réponse à Yves B (135c31) prête quelque peu à sourire ; elle m’a gaîment remémoré un sketch de Bourvil qui n’avait pas son pareil pour faire rire, dans lequel il concluait: "L’eau ferrugineuse oui, l’eau ferr… ferr….euse  non !
Car en effet Gestion et Politique sont ….deux synonymes.
Aussi avez-vous précisé: éGestion ‘compétenteé".
Mais que peut-il se cacher libéralement derrière ce qualificatif "compétente" ?
Les financiers vautours, les spéculateurs sur les denrées alimentaires qui affament des millions de gens sur la planète, les dirigeants de multinationales qui ne voient que leur rentabilité et délocalisent en jetant au chômage et dans la précarité tant de familles pour davantage gaver leurs actionnaires, pour s’offrir des rémunérations fastueuses, pour corrompre les affairistes et les politicards, les directeurs de sociétés de crédit qui prêtent à des taux usuraires, les marchands de vent publicitaire ou de communication, ou encore de lobbying, qui "réussissent" en enfumant et anesthésiant les consciences pour s’enrichir dans ce système du "business is business" sans scrupules… Tous ceux là, ne sont ils pas reconnus, réputés, et révérés, comme des experts en gestion compétente ?
Il importe de préciser que cette "gestion compétente" se devrait d’abord d’être honnête, solidaire, humaniste, au service de l’épanouissement de tous, durable, dans l’harmonie universelle, et non matériellement individualiste dans la connivence des castes aiguillonnées et obsédées par la rapacisté et le mensonge (péché des péchés, Rév d'Arès 38/2).
Et la Parole donnée à Arès est venue enseigner sur la rouerie, la duplicité et le cynisme des rois noirs bien gras. 
Louange à Dieu !
Dominique C. du Limousin


Réponse :
Il y a en effet des "financiers vautours, spéculateurs sur les denrées alimentaires qui affament des millions de gens sur la planète, des dirigeants de multinationales qui ne voient que leur rentabilité et délocalisent en jetant au chômage et dans la précarité tant de familles pour davantage gaver leurs actionnaires," oui, il existe des rois noirs, comme il existe des rois blancs puisque La Révélation d'Arès les bastonne.
Je peux vous lire mal et, dans ce cas, je vous demande pardon de ce que je vais dire.
Mais si je vous lis bien, votre commentaire me désole, parce qu'il prend sans nuances ni contrepoids le ton politique d'une condamnation générale de l'enteprise, comme s'il ne pouvait y avoir que des entrepreneurs "vautours, spéculateurs, affameurs," fauteurs de chômage. Il y en a d'autres entrepreneurs et même une majorité d'autres, heureusement. Sinon, il n'y aurait plus de travail, plus rien à manger, depuis longtemps. Si nous décourageons l'entreprise en France, nous finirons en France comme l'URSS tués par des gestionnaires nuls au lieu de malhonnêtes, en URSS où il n'y avait certes ni capitalisme, ni business, ni finances, mais qui a quand même fini:dans la misère.
L'argent ou l'entreprise comme la parole peut servir le Bien et la Mal. La parole peut pécher, par exemple condamner, fustiger, dire: "Je ne t'aime pas," voire même peut-être "Je te déteste." La parole peut aussi dire: "Je t'aime, ô malhonnête et cupide homme, parce que tu es mon prochain, je te pardonne, je recherche la paix et l'intelligence qui me permettra de te parler autrement qu'en termes de lutte des classes, je me rends libre de préjugés qui me voilent les réalités profondes et inactives de ton être qui peuvent rejaillir un jour si je parviens ou si les générations qui viennent après moi — quatre generations ne suffiront pas Rév d'Arès 24/2) — à te faire comprendre qu'il faut gérer ton business honnêtement et faire de ce monde un monde heureux."
La malhonneteté n'est pas propre à des financiers et chefs d'entreprise, elle est tout aussi propre à des hommes et femmes de toutes les autres catégories humaines, pauvres compris.
La mission des Pèlerins d'Arès — je crois que vous vous rattachez à la mission de Limoges — n'est pas une "mission sociale" de condamnation et de lutte politico-syndicale, mais une mission, un glaive (Matthieu 10/34), de lutte spirituelle dans toutes les directions et catégories humaines. Le manifeste par excellence de la lutte spirituelle est le Sermon sur la Montagne: Ne jugez pas, ne vous vengez pas, aimez vos ennemis, etc. Nous avons à rappeler sans cesse la vertu (Rév d'Arès 28/15) et notamment, comme vous le dites à la fin de votre commentaire, à rappeler que toute "gestion compétente se devrait d’abord d’être honnête, solidaire, humaniste, au service de l’épanouissement de tous, durable, dans l’harmonie universelle, et non matériellement individualiste dans la connivence des castes aiguillonnées et obsédées par la rapacisté et le mensonge (péché des péchés, Rév d'Arès 38/2)."
Je profite de cette réponse pour rappeler que j'avais plusieurs façons d'écrire mon entrée 135.
Pour montrer que la politique est un cancer j'aurais pu, entre autres présentations possibles, montrer que l'âpreté à gagner n'est pas un péché qui ne menace que le business malhonnête et inhumain. Cette âpreté à gagner est aussi propre à tous les gens de parti et d'idéologie, de droite comme de gauche, propre à tous ceux qui veulent gagner et dominer et que de ce fait la politique — quelle qu'elle soit et où qu'elle soit, car la politique dans son acception moderne n'est pas gestion, mais recherche de pouvoir — est aussi condamnable que les cupides malhonnêtes et inhumains.
Mais reste l'entreprise honnête comme reste la gestion compétente et honnête. Si j'ajoute le qualificatif compétente à gestion, c'est parce que l'entreprise incompétente ne peut pas durer et donc ne peut tout simplement pas exister, tandis que la gestion incompétente peut durer, l'Histoire l'a prouvé, et faire sous le nom de politique des dégâts pires que ceux de l'entreprise comme on l'a vu en URSS par exemple.
L'argent chez tous les chercheurs de pouvoir n'a jamais été une fin en soi, mais un outil pour dominer et gouverner, que ce soit les peuples ou que ce soit le marché. De là vint pendant 45 ans de guerre froide la rivalité acharnée et mortelle entre le communisme politique et la capitalisme politique. De là vient que le capitalisme triomphant reste un mal trop libre aujourd'hui, non compensé, qu'il faut mettre en pénitence. Oui, les Pèlerins d'Arès ont le devoir de montrer la nécessité d'une réforme du cœur par la pénitence chez tous, chez ceux qui gèrent comme chez ceux qui sont gérés.


14oct12  135C46
Vous êtes contre la politique (un cancer, selon vous), mais votre blog est idéologique et par conséquent il est politique.
Vous donnez le mode d'emploi de La Révélation d'Arès à travers vos annotations et vos commentaires (J'ai lu en entier La Révélation d'Arès édition bilingue, la "révélation" + toutes les notes, préfaces, etc.) mais vous la biaisez. Quand on a lu cette édition on a une idée de sons sens, mais on a en fait votre idée.
Je suis sûr que si on lit La Révélation d'Arès dans son texte pur, sans aucune intervention de votre part, on comprend tout tout autrement.
Mais c'est trop tard, je suis maintenant déjà complètement déformé par votre idéologie... votre politique en somme.
Si ça se trouve La Révélation d'Arès n'est qu'un mensonge qui n'apparaît qu'à l'état pur et vous,vous ui donnez par vos commentaires une sorte d'existence vraie...
Je suis attiré et repoussé. J'ai devant moi l'ombre et la lumière et je ne sais pas ce qui est ombre et ce qui lumière.
Finalement, je ne sais pas trop pourquoi je lis ce blog.
Paul M. de Franche Comté


Réponse :
Vous vous trompez. Une idéologie est un dogme. Un dogme fait taire. Il ne souffrre pas la contradiction, ni même les nuances.

Mon blog, certes, présente ma pensée personnelle, mais il n'est pas idéologique. Il ne refuse pas la contradiction si celle-ci est meilleure que ma pensée, laquelle n'a rien de personnel. Ma pensée résulte d'un effort d'alignement perpétuel sur La Révélation d'Arès.
Mais il y a des domaines où La Révélation d'Arès soit ne s'exprime pas, soit s'exprime en demi-teinte parce qu'elle laisse l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) de choix dans ces domaines — par exemple elle ne préconise aucun choix de gestion particulier, elle ne dit nulle part qu'il faut préférer le communisme au capitalisme par exemple —, mais elle déconseille vivement la politique, roi noir, ou la religion, roi blanc. Dans les domaines où elle laisse à l'homme ses choix, lesquels sont très variés — d'où ma recommandation des petites unités variées — croyez bien que je reste à l'écoute de mes frères et des commentateurs en général.
Mes entrées de blog sont des pensées, non des dogmes, des commencements et non des fins.
Par une entrée je prends le lecteur par la taille et je l'emmène danser et là il peut avoir son comportement et faire ses pas, pourvu que nous dansions sur l'air de La Révélation d'Arès. Mes pensées peuvent prendre un ton vif, c'est vrai, mais c'est une manière d'attirer l'attention, d'accélerer le rythme.
Comme "Le Neveu de Rameau" dit: "Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais Royal," je dis: "Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est maintenant mon habitude d'aller proposer aux lecteurs de mon blog ma pensée comme je la tire de La Révélation d'Arès."
La Révélation d'Arès n'a pas besoin d'être introduite ou justifiée. Sa justification, c'est elle-même. Je me contente de faire profiter son lecteur de mes propres lectures qui furent chronologiquement les premières et donc de lui épargner de passer par les longs mois de l'effort de compréhension qui fut le mien. Mes annotations ne sont pas des dogmes, mais des notes de lecture, lesquelles ont été considérablement aidées par le charisme que j'avais reçu lors de l'événement surnaturel d'Arès: La parole de Mikal est Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Si La Révélation d'Arès est un mensonge, mes annotations et commentaires ne la sauveront pas de l'oubli.
Mais La Révélation d'Arès n'est pas une fable. Elle est vraiment descendue du Ciel, telle que vous la lisez. J'ai donc bien confiance dans sa durée infinie et je crois que mes annotations et commentaires ne font qu'aider sa compréhension plus rapide, mais ne la remplacent en aucun cas.
La Révélation d'Arès n'a qu'une conclusion, qui tient en un mot: pénitence.
Pénitence,
c'est amour, pardon, paix, intelligence et liberté..
Et ce n'est pas un point final. C'est au contraire un commencement.
Savoir conclure sa vie d'après La Révélation d'Arès requiert de l'intelligence du cœur, de la décision, du courage. Nous devons apprendre à nous séparer de cette part de nous-mêmes qui nous enveloppait, mais qui depuis des millénaires nous envoie à la vieillesse et à la mort. Changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) positivement changer, mais on n'en a pas vraiment envie, je sais. Renoncer... mais à quoi ? Et est-il sûr qu'il faille renoncer à mon petit moi, mon petit orgueil, mon petit égoïsme, parce que dans cette génération je vais de toute façon vieillir et mourir ? Vingt ans, trente ans, cinquante ans de ma vie vont disparaître mais pour être changés en quoi ?
Celui ou celle qui se dit cela doute de ses forces créatrices, créatrices et salvatrices de lui-même ou d'elle-même et donc quelque part, de par les lois de l'évolution, de l'humanité qui vient.
Ne doutez jamais qu'il y a en vous des forces de créativité, d'invention d'un autre vous-même, qui ne doivent surtout pas être idéologiques, mais vivantes, pour réussir. Il n'y a pas au monde de travail plus difficile, mais plus créateur, que de changer sa vie. Je vous souhaite vraiment de me faire confiance et de finir par vous apercevoir de ma vérité.
Merci, de toute façon, pour votre commentaire ; il me donne l'occasion de préciser un point que j'ai rarement l'occasion d'aborder.


14oct12  135C47  
Voici un commentaire qui arrive peut-être un peu tard.
Mais cette nouvelle entrée, vos commentaires et ceux de nos frères et sœurs m'enthousiasment.
En effet, moi qui fut marginal, après bien des efforts et boulots et intérims ingrats, j'ai fini par obtenir un CDI dans une multinationale. Mais étrangement j'ai vu qu'il y régnait un esprit délétère qui arrivait parfois à déteindre sur moi, du fait entre autre facteurs, de la fatigue.
Je m'attelle désormais à cultiver la joie, l'attention chaleureuse pour chacun et surtout à ne pas prendre part aux critiques qui empoisonnent l'existence et l'enthousiasme. Je dis à mes collègues que mon but est de faire le mieux mon travail afin que l'entreprise puissent prospérer.
Je refuse aussi de rentrer dans ce que j'appelle "la perspective moutonnière du temps qui passe", un terme qui à fait sourire certains de mes compagnons de travail, cette conception qui à celui à qui l'on demande: "Comment allez-vous?" fait répondre: "Comme un lundi (ce qui veut dire"pas très bien parce qu'il faut bosser")" ou "Comme un vendredi" (ce qui veut dire: "Super! j'arrête de bosser"). On ne bosse que pour le fric, c'est dommage, parce que de ce fait l'ouvrier se fout des soucis du patron et si le patron à la même optique...
Mais grâce à La Révélation d'Arès je crois que tout ceci peut changer, par nos efforts et par la foi qu'en notre prochain le meilleur peut renaître.
Philippe N de la Vallée du Rhône


Réponse :
Vous prenez, mon frère Philippe, le chemin d'une "mission sociale" autre que celle qui, trop souvent, se calquait sur la lutte des classes.
Vous adoptez une mission, que certains qui n'ont pas encore compris les réalités humaines comme vous les comprenez, voient comme une trahison, mais qui est tout aussi sociale en appelant à s'intéresser d'un peu plus près à une réalité par laquelle il faut passer: l'employeur + l'employé ou l'entreprise + son personnel, mais non l'employé contre l'employeur et l'employeur contre l'employé.
Toute lutte sociale, qu'elle soit de droite ou de gauche, consiste toujours à se fixer un adversaire et à le combattre. L'URSS s'était fixé de lutter contre le capitalisme et se maintenait par cette lutte, mais l'URSS finit dans la misère. Le capitalisme se fixe de lutter contre le communisme et le socialisme, mais il risque de finir dans l'enfer, le péché des péchés.
C'est pourquoi nous remplaçons, sous le Souffle de La Révélation d'Arès, toute lutte sociale, par une lutte spirituelle, qui ne se fixe pas d'adversaire, mais qui se fonde sur la pénitence, sur l'amour de tous les hommes, quels qu'ils soient.
C'est dans ce sens que j'inscrivais "Reprenons la lutte" au tête de l'affiche de "L'Œil S'Ouvre".
Merci, Philippe, pour ce commentaire.


14oct12  135C48
Dans nos états souverains d’aujourd’hui il en est de la liberté de créer comme il en fut de la liberté spirituelle
dans les états religieux autrefois (du moins pour l’occident), bien vite récupérée par le système.
À l’époque un esprit libre, qui retrouvait par la pénitence l’image et ressemblance au Père se retrouvait (Rév dArès xxxvi/3) soit excommunié, soit récupéré. À sa mort commençait la récupération de son mouvement qui finissait digéré par la grue (Rév d'Arès xxii/1-3) en congrégation ou communauté, venant parée de neuf comme une reine (xix/14).
Par cette voie, au fil des siècles, la religion a réussi à remplacer Dieu dans le cœur des hommes et a fait croire que la spiritualité est faite de dogmes figés qu’il suffit d'appliquer à la lettre sans réfléchir, même s’ils nous paraissent contradictoires avec le message d’amour des évangiles, effaçant ainsi de la conscience l’Intelligence du Cœur [et coupant le chemin] vivant, évolutif et créateur.
Aujourd’hui, les états politique ont la même démarche avec les vrais entrepreneurs, ceux qui apportent un sang neuf ou qui redécouvrent la vraie valeur de la créativité, qui ne peut venir que du Père, qui réunissent des petits nombres d’hommes et de femmes autour d’un idéal créatif et d’entreprise.
La liberté, la libre entreprise, à été récupérée par des systèmes, qui l’ont codifiée et encadrée assimilant le fait d’entreprendre (donc de créer) à l'unique recherche du profit par le capitalisme et la finance.
Transformant par le truchement des lois des marchés et du financement, des entreprises humaines en de gigantesques conglomérats dont l’humain n’est qu’une variable.
Au fil du temps, à l’instar de la religion avec les dogmes, la politique a ancré dans la tête du bon peuple l’idée que l’entreprise n’est q’un vampire assoiffé de leur sueur et de leur sang, portant aux nues quelques grands capitaines d’industries, (ceux qu’elle n’avait pu réduire à son obéissance), les rendants inaccessibles au peuple, comme la religion déclarant saints certains homme ‘’trop lumineux’’, afin que personne n’ose se croire capable de pareille grandeur de cœur et de création.
Religion puis politique, sœurs d’actions, emploient leur énergie et leur temps à déspiritualiser et à décerveler Adam, à le ramener a l’état de bête vers le péché des péchés, vers un temps ou l’humanité sera une masse sans créativité ni intelligence du cœur, juste une immense masse de cellules biologiques servant un corps d’autres cellules plus avisées, plus chanceuses par la naissance ou plus rusées, eux même assujettis a cette masse dont ils dépendront.
Image effrayante pour tout homme et femme de bien.
Mais aujourd’hui qui ne saurait voir dans le renouvellement de la politique via sa propre progéniture ou relations et son assujettissement aux mouvements irraisonnés de la masse via les sondages d’opinion, le début de cette tendance?
La religion, en étouffant les belles âmes, en prônant la "foi" des masses en opposition aux actes de chacun, a entraîné un dégoût de la spiritualité.
L’état politique en détournant l’entreprise pour en faire un lieu de servitude, de lutte des classes et le pilier de tous les maux de la société va dégoûter l’homme d’utiliser sa capacité d’entreprendre.
Ainsi religion puis état politique, création (ou créature) d’Adam, l’amèneront a se croire non spirituel et non créateur.
Ainsi Adam a-t-il généré sa propre mort.
Le péché des péchés est proche, mais le créateur nous donne La Révélation d’Arès.
Debout, annonçons à l‘homme sa nature spirituelle, débarrassons-le du carcan de la religion !
Debout, annonçons à l’homme sa capacité créatrice, débarrassons le du carcan de la politique !
Debout, annonçons aux hommes qu’ils furent des Adams (uniques, créateurs, spirituels) mais que religion et politique les ont décervelés, conditionnés en masse informe et conduits en esclavage, dans une Egypte de faux Dieux et de fausses "sécurités," qu'on appelle sécurités sociales.
Oui, rappelons à l’homme d’aujourd’hui, à ceux dont le faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) peut encore être atteint dans cette masse qui défile jour après jour sur cette terre exsangue, Rappelons-lui tout le plaisir d’être unique au milieu des uniques, tout le plaisir d’entreprendre et de créer, tout le plaisir de l’intelligence du cœur qui nous fait ressentir l’autre dans sa chair (Rév d'Arès xxxix/12) comme une partie de soi même.
Rien, absolument rien de tout cela ne viendra jamais de la religion et de la politique, même s’ils savent et qu’ils recherchent cette lumière au travers de leur discours et de leurs actions ; ils sont comme le noir qui se tourne vers la lumière (xxviii/12)
Nous avons, nous pèlerins d’Arès, une mission urgente et insurgente, nous n’y trouverons ni gloire ni mérite, juste la joie d’accomplir la Parole du Père.
Un Philippe d'Île de France


14oct12  135C49  
J'ai fini de lire votre blog. Voilà qui fait déjà une grosse lecture depuis 2006.
Mais que d'insistances et répétitions chez vous, qui deviennent souvent des lourdeurs.
Vous n'avez pas besoin de vous répéter sans cesse. Ce qui est dit une fois, à la rigueur rappelé une ou deux fois espacées, suffit.
Vous allez me dire: C'est un blog, ce n'est pas de la littérature.
C'est dommage, parce que vous dites des choses très intéressantes, mais le leitmotiv... Insupportable!
Odette du Languedoc-Roussillon


Réponse :
C'est vrai, ce que j'écris est fait d'insistances et répétitions, qui sont parfois des lourdeurs, mais parce que La Révélation d'Arès est elle-même faite de répétitions et insistances plus habiles que les miennes, mais non moins existantes. La Révélation d'Arès me dit: Ne te lasse pas de dire... (27/8).
Ces insistances et répétitions, parfois lourdeurs, sont faites pour toucher un public encore rustre dans sa majorité.
Il faut faire circuler le sang dans les têtes vides (Rév d'Arès 23/5) et je vous assure que ce n'est pas facile.
Nous vivons une époque violente et lourde — si vous en doutez, regardez seulement les distractions à la télévision! — et c'est sûrement pour cela que La Révélation d'Arès est par endroits violente  Tout le monde n'est pas comme vous à comprendre un style léger, doux, subtil, non répétitif, suffisant, ce qui serait évidemment merveilleux.
Ce que dis ici je l'ai dit des centaines de fois, mais beaucoup de mes frères, parfois anciens, commencent seulement à me comprendre. J'ai donc bien fait de me répéter.
J'ai tout de même cherché la diversité. Mes frères et sœurs de Nice qui m'entendent depuis 2010 présenter plusieurs fois chaque mois La Révélation d'Arès au public me disent: "Vous dites toujours la même chose sur le Fond, mais jamais de la même façon, de sorte qu'on ne s'ennuie jamais." Preuve que je m'efforce de varier et aussi de tenir compte du public qui n'est jamais le même.
J'essaie bien d'imiter la parler du Père, mais je suis trop terrien pour y réussir toujours. Quand je m'envole, ce n'est jamais aussi haut que Lui.


15oct12  135C50  
Je lis le commentaire d'Odette (135C49) et, c'est sûr, votre parole insistante (Rév d'Arès 31/3), Frère Michel, est indispensable.
Pas plus tard qu'il y a cinq jours, j'étais à Nice où je vous écoutais, toujours ébahi (Bible: Mathieu 7/28) de voir comme vous parlez toujours différemment et avec beauté de La Révélation d'Arès. Je me souviens que vous avez dit à une personne non croyante au premier rang, qu'on peut présenter La Révélation d'Arès de 1.000 façons différentes et vous l'avez présentée à ce moment-là de 3 ou 4 façons.
Je me suis dit dans ma tête: "Ouahou, magnifique !" Et pourtant cinq jours plus tard je suis incapable de me souvenir ces 3 ou 4 présentations.
C'est sûr je ne suis pas une lumière et j'ai besoin de plusieurs couches successives pour retenir quelque chose.
Ayant bandonné sa nature spirituelle au profit de l'unique materialisme, l'homme a dégénéré au point de devenir un faible lumignon (32/5).
Jésus s'étonnait déja de la lenteur qu'avaient ses diciples à comprendre: Ne comprenez-vous pas encore ? (Marc 8/18-21)... Êtes vous encore, vous aussi, sans intelligence ? (Matthieu 15/16)
Malheureusement, tué très tôt, il n'a sûrement pas eu le temps de leur faire comprendre beaucoup de choses, notamment de leur faire comprendre qu'il ne fallait pas faire l'erreur de s'égarer au-delà du champ d'Israël (Rév d'Arès 5/2-3)
Nos têtes sont faibles (Rév d'Arès 33/1 23/1 23/4) et ce n'est donc pas accessoire de ne pas vous lasser de parler aux frères (Rév d'Ars xxviii/26), pour que ça finisse par entrer dans notre crâne (xxx/19).
Je me dis qu'il y a des milliards de croyants qui ont lu ou qui lisent à répétition la Parole sans pourtant en comprendre l'essentiel: Il faut l'accomplir (35/6) et voilà ce qu'il faut accomplir.
Moi-même, si je me dis là, à brûle-pourpoint: "Que me demande La Révélation d'Arès d'accomplir, eh bien ! j'ai déja oublié. Il faut que je l'ouvre et que je la lise, c'est pour ça qu'il faut toujours lire la Parole, pour toujours se remémorer, découvrir ce qu'il faut accomplir.
Mais grâce à ce qu'on peut peut-être appeler votre synthèse de la Parole, que vous rabâchez: amour, pardon, liberté, paix, Intelligence spirituelle, ce qu'Odette appelle, je présume, " le leitmotiv ", et bien on a toujours en mémoire en définitive, ce qu'il faut accomplir.
Merci Frère Michel de ne pas arréter de nous parler.
Xavier H de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Merci d'être venu de Toulon pour aider la mission à Nice cette semaine. En choisissant de donner maintenant une conférence publique en semaine plutôt qu'au week-end comme nous l'avions fait jusqu'alors, les missionnaires doivent demander un congé de leur travail pour être présents et je conçois que ce n'est pas facile. Merci donc.
Oui, mercredi 10 octobre il y avait cet homme, Raphin de son prénom, je crois, à qui je me suis adressé en lui demandant d'abord s'il était croyant ou incroyant et en adaptant mon propos à son incroyance. Cela m'a donné l'occasion de varier encore ma présentation de La Révélation d'Arès, c'est vrai, ce que je n'aurais pas fait de cette façon-là si j'avais vu les retardataires entrer parmi lesquels des croyants. Le lendemain, jeudi 11 octobre, il y avait un plus grand public, mais vous n'étiez pas là.
Il me paraît évident qu'on ne peut pas s'adresser à des incroyants comme à des croyants, à des athées militants comme à des indifférents, à des catholiques comme à des protestants, des musulmans ou des juifs, à des adversaires comme à des sympathisants, à des jeunes comme à des vieux, etc. J'essaie toujours d'évaluer rapidement le type de public que j'ai devant moi, mais souvent je me trouve face à un public bigarré et je dois "aplatir" mon propos et là je "l'aplatis' de différentes façons selon les premières réactions. Bref, s'adresser pour la première fois à un public qui ne connaît rien à La Révélation d'Arès pose presque toujours un petit problème d'adaptation au conférencier.
Autrement dit, il nous faut montrer ce que nous sommes: des apôtres non-conformistes, très lucides.
Il nous faut savoir que les personnes qui entrent dans nos locaux de mission sont comme soudainement chassés de leur milieu normal.
Il ne nous faut pas non plus montrer une sensibilité compatissante envers eux et moins encore noyer ces exilés d'un moment dans un moralisme ou une spiritualité qui les trouble. Nous ne pouvons occulter les réalités concrètes de leur vie. Bref, il nous faut être libérateurs, c'est-à-dire non les faire passer d'un état dans un autre, mais les faire vivre dans les deux états pendant le temps qu'il nous écoutent et parfois même un très long temps plus tard. La Révélation d'Arès est libératrice.
Nous savons bien qu'aucun des hommes et femmes venus nous entendre ne va nous tomber dans les bras pour célébrer tout d'un coup son grand retour vers la pénitence. Nous savons que ce sont des gens prisonniers de leur culture, de leurs idées, de leurs habitudes, et que les chaînes ne se desserreront que lentement, si elles se desserrent. Les exigences de la pénitence ne peuvent s'imposer comme un pouvoir et ne peuvent qu'être acceptées comme une évidence. Aucun homme n'est propriété de la pénitence comme les baptisés catholiques sont propriétés de leur église.


15oct12  135C51  
Je ne vois pas du tout où vous voulez en venir avec ce "cancer de la politique"
Je ne vois pas pourquoi Dieu parlerait subitement autrement qu'il parlait aux temps bibliques ou aux temps coraniques.
La politique est toujours la même chose et si Dieu condamnait les envahisseurs et les tyrans — on le voit chez tous les prophètes de la Bible —, il ne condamnait pas la politique en elle-même. Il donna même un roi: Saül, aux Hébreux qui en réclamaient un, et après Saül il donna aux Hébreux David et Salomon.
Autrement dit, la politique est toujours toujours ce qu'elle a été;
Pourquoi Dieu verserait-il tout à coup dans une nouveauté la concernant ?
Je ne peux pas vous suivre sur ce terrain.
Pour moi La Révélation d'Arès appelle au changement spirituel de l'individu, point final, et ne se préoccupe pas de la société et de son gouvernement, sauf si celui-ci est abusif, bien sûr.
Hugues B.


Réponse :
Détrompez-vous ! Rien ne ressemble plus aux temps bibliques. Vous ne pouvez pas comparer David, un chef de tribu qui comptait moins de 80.000 membres, avec le président Obama à la tête d'une nation de 320 millions d'habitants.
L'accélération de l'Histoire a profondément transformé la politique et l'existence des citoyens.
Autrefois un homme, de sa naissance à sa mort, vivait une seule période historique.
Aujourd'hui son existence en chevauche deux, parfois plus.
Je suis né dans la France d'entre les deux guerres mondiales qui, par beaucoup de côtés, rappelait encore le XIXe siècle, quand j'avais 10 ans les vieilles personnes de 80 ans étaient nées en 1860 sous Napoléon III et je vis encore pas mal de veilles dames en robes longues, mes profs de lycée portaient des chapeaux melon et certains portaient encore des redingotes: période 1. Puis ce furent la guerre et l'occupation allemande: période 2. Puis ce fut l'époque de la reconstruction et d'une tranformation profonde de la politique et de la société pendant les "30 glorieuses", des années très heureuses et la "guerre froide": période 3. Puis c'est maintenant l'effondrement du bloc soviétique, la démographie galopante, l'apparition du téléphone portable, de l'Internet, l'industrialisation de la Chine et de l'Inde, la crise économique: période 4.
Bref, l'Histoire avançait beaucoup moins vite que la vie humaine. C'est maintenant le contraire et l'Histoire va si vite qu'elle échappe à l'homme. Elle échappe surtout aux politiciens qui ne font plus l'Histoire, mais qui lui courent après en essayant de faire croire qu'ils la font encore, mais c'est fini.
C'est la technologie, les mouvements industriels et financiers et donc les mouvements de population qui font l'Histoire. La politique n'a jamais été aussi inutile. Par contre, on aurait besoin d'une excellente gestion, mais les politiciens, qui sont des idéologues, ne savant pas gérer et nous emmènent Dieu sait où.
Ce n'est pas là une futile présentation des choses. C'est une réalité épaisse au cœur de laquelle nous sommes pris. La Révélation d'Arès savait en 1974, alors que nous n'en étions pas conscients, que la présente période très critique arrivait.
C'est notre heure. Nous ne devons pas passer à côté.


17oct12  135C52
[Ce commentaire fait suite à 135C45:]

J’ai bien relu mon commentaire 135C45, comment avez-vous pu y lire que j’évoquais l’U.R.S.S.(a), le communisme, que je condamnais l’entreprise? Je n’y parle que de comportements anonymes de gestion "compétente" du système de pouvoir.
La Parole donnée à Arès nous enseigne et nous co-invite :
Ne te lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux autres, qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler ,mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent,  parce qu’ils ont inspiré aux faibles qu’ils dominent et dont ils tirent profit, de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs ; ils ont engendré une vengeance sans fin.(Rév d'Arès.27/8).
Pour que les consciences puissent percevoir et s’ouvrir au Bien, développer la fraternité, la Parole nous demande, sans nommer qui que ce soit, d’informer, non dans la colère mais dans la joie d’aider, là où se trouve et se répand le mal inconséquent, le péché des péchés, qui de sa position dominante diffuse son exemple et sa doctrine  partout,  par tous les moyens matériels et communicants que  la richesse financière qu’on l’autorise à accaparer sans rien dire (abandon à l’effet  du péché des péchés), lui permet d’acheter et de corrompre.
Pour votre information, je ne suis plus "rattaché" selon votre expression, un tant soit peu malheureuse, à la mission de Limoges. Si je ne participe plus à la mission, je m’efforce toujours de vivre fraternellement, non en mouton, pas plus qu’en autruche.
Louange à Dieu !
À ce sujet, comme tous ceux qui choisissent de s’informer, j’ai pu néanmoins apprendre malheureusement, que la panacée libérale ingurgitée par la Russie, a aussi permis  l’émergence d’oligarques milliardaires omnipotents, provoqué l’abaissement de 5 ans de la durée de vie moyenne de la population par la misère, la famine, l’absence de soins, un développement considérable de la prostitution, et qu’elle a aussi conduit ses dirigeants à écraser brutalement, sans la moindre retenue, le peuple tchétchène, qui était considéré en frère sous l’ancien régime.(dommages collatéraux?  ou "effets parasites"?   selon l’abominable terminologie ‘in’.)
Dominique C. du Limousin


Réponse :
Un blog n'est pas un forum et, de ce fait, je ne publie pas les développement ou prolongements de commentaires et de mes réponses.
Je fais une exception ici, parce que je vous aime bien, quoique vous m'appreniez — et j'en suis surpris — que vous ne participez plus à la mission de Limoges. Je l'ignorais.
Pour ma part je me rattache à la mission de Bordeaux et aux missions de Nice et, à partir de cet automne, de Paris, et je ne trouve pas du tout que le terme "se rattacher à" soit "malheureux". En tout cas, si vous l'avez pris comme tel dans ma réponse 135C45, je vous demande pardon pour ma maladresse. Je n'avais nulle intention d'user d'un mot "malheureux".
Merci de me rappeler le verset 27/8 de La Révélation d'Arès, mais croyez bien que je la connais, peut-être pas aussi bien que vous, mais je la connais.
Nous sommes absolument d'accord, et c'est bien parce que le Père me dit: Ne te lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux autres, qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, etc., que je leur dis: "Je t'aime, ô malhonnête et cupide homme, parce que tu es mon prochain, je te pardonne, je recherche la paix et l'intelligence qui me permettra de te parler autrement qu'en termes de lutte des classes, je me rends libre de préjugés qui me voilent les réalités profondes et inactives de ton être qui peuvent rejaillir un jour si je parviens ou si les générations qui viennent après moi — quatre generations ne suffiront pas Rév d'Arès 24/2) — à te faire comprendre qu'il faut gérer ton business honnêtement et faire de ce monde un monde heureux."
Non, je ne peux pas les traiter comme vous le faites de "vautours... spéculateurs... affameurs... fauteurs de chômage... enfumeurs et anesthésieurs les consciences pour s’enrichir... sans scrupules…" parce que c'est non seulement colérique, mais c'est insultant et parce qu'un Pèlerin d'Arès, qui est lui aussi un pécheur, ne peut juger d'autres pécheurs.


17oct12  135C53
J’ai retrouvé ce texte de Jean Jaurès, homme politique français, né le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, fondateur du journal "L’Humanité", il s'est illustré par son combat pour améliorer le sort des ouvriers les plus en souffrance (mineurs, travailleurs agricoles), par son pacifisme et son opposition au à la Première Guerre mondiale [qui lui valut d'être assassiné à la terrasse du "Croissant" rue Montmartre à Paris par le belliciste Raoul Villain].
J’ai toujours considéré cet homme comme un juste, un homme capable de réfléchir par lui-même et de parler en vérité, au-delà de l’idéologie et de la logique partisane. Ainsi, socialiste de conviction luttant contre l’insensibilité de la bourgeoisie à la misère du prolétariat industriel, Jaurès n’en défend pas moins l’esprit d’entreprise et le courage des « patrons ». Par certains caractères, son humanisme, sa générosité, sa simplicité, sa bravoure face à l’adversité et aux menaces, Jaurès me fait penser à Gandhi.
On connait peu en général ce texte qui pourrait paraître en complète contradiction avec les positions anticapitalistes du socialisme et du marxisme, mais justement il me semble un exemple d’honnêteté et de non-jugement à l’égard de ceux-là mêmes qui pouvaient être ses adversaires politiques. Et dans l’ordre de ce que démontre votre entrée, je trouve qu’il est assez représentatif de l’esprit de « gestion compétente », ce qui chez un homme politique est rare. Cet article qui date de 122 ans reste par plusieurs aspects d’actualité. La fin du texte a des accents humanistes peu fréquents chez un athée déclaré.

"Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. À toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque.
"Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer.
"Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers.
"Le courage, pour l’entrepreneur, c’est l’esprit de l’entreprise et le refus de recourir à l’État ; pour le technicien, c’est le refus de transiger avec la qualité ; pour le directeur du personnel ou le directeur d’usine, c’est la défense de la maison ; c’est dans la maison la défense de l’autorité et, avec elle, celle de la discipline et de l’ordre.
"Dans la moyenne industrie, il y a beaucoup de patrons qui sont à eux-mêmes, au moins dans une large mesure, leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître : et ils ont avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue.
"Jusqu’ici, dans aucun pays, les patrons n’ont pu se concerter pour se mettre à l’abri, au moins dans une large mesure, contre les faillites qui peuvent détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel. Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci : pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite dans les années de crise le prix de vente des marchandises, ils descendent même au-dessous des prix de revient, ils sont obligés d’accorder des délais de paiement démesurés qui sont, selon leurs acheteurs, une marge ouverte à la faillite et, s’ils leur survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les vingt-quatre heures.
"Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale.
"Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donneront pas une jouissance de plus ; en tout cas, ce n’est point surtout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards il est sorti quelque chose, et que leur puissance d’action s’est accrue.
"Non, en vérité, le patronat, tel que la société actuelle le fait n’est pas une condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère ou de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque, qui serait peut-être le prélude de la justice !

Jean JAURES Dépêche de Toulouse, 28 mai 1890"

Desiderius Faber


Réponse :
Merci de rappeler ici ce magnifique texte de Jean Jaurès.
Je connaissais ce texte, d'autant mieux qu'il fut ici et là, avec d'autres textes de Jaurès, l'objet de débats contradictoires au sein du Parti Communiste au temps où j'étais moi aussi communiste, mais vous avez raison, les Français en général ignorent presque tout de la grande pensée en même temps que du grand écrivain qu'était Jaurès.
On peut dire la même chose de Pierre-Joseph Proudhon, auteur de la fameuse phrase "La propriété, c'est le vol," dont les idées communistes ou socialistes n'ont retenu que ces mots incendiaires en oubliant que Proudhon leur avait ajouté un corollaire: "La propriété, c'est la liberté." Proudhon avait découvert chez Hegel le procédé des antinomies: thèse, antithèse, synthèse.
Il l'appliqua avec une sévère candeur. On a dit que Proudhon avec Henri IV était celui qui avait le mieux compris les Français. Je pense qu'on peut dire la même chose de Jaurès.
"Nous voulons la propriété pour tout le monde," écrivit Proudhon dans "Le Peuple", journal de son temps. En criant "La propriété, c'est le vol," Proudhon pensait comme Rousseau, comme Saint Simon, à l'oisif comme voleur qui touche le "droit d'aubaine": rente, fermage, loyer, intérêt de l'argent, etc, sur un capital qu'il ne fait pas lui-même fructifier comme l'entrepreneur le fait.


17oct12  135C54  
"La vie spirituelle et la vie sociale libérée des structures: une humanité fondée sur l'amour et l'intelligence, libérée des autoritaristes, traditionalistes, nationalistes, légalistes, idéologues, etc. , coordonnées par un minimum de gestion sous la sauvegarde d' une grande vigilance spirituelle. Tel est le fond de l'utopie promue par La Révélation d'Arès. Dieu présente cette utopie comme plus réaliste et constructive que les "raisons" des dominateurs."
Extrait de l' annotation 10-11 (version bilingue ) de la veillée 33.
Guy I. de l'Hérault


17oct12  135C55  
Votre entrée 135 me fait un peu tiquer.
Pour combattre la politique vous ne pouvez pas vous passer de politique.
Tu es l'épée, l'épée n'est pas le Bras qui la soulève, dit La Révélation d'Arès (28/20).
Autrement dit, pour combattre l'épée du monde il faut une épée, même si c'est avec le Bras de Dieu pour la manier. La totale neutralité face à la politique me fait penser à la totale non-violence qui ne peut pas aboutir fasse à la violence. Face à la violence il faut un peu de violence quand même! Même chose face à la politique.
Avec mon mari nous avons été comme vous totalement à gauche politiquement parlant, mais je ne le suis plus. Mon mari garde une silencieuse haine viscérale pour les riches, les banquiers, les grands patrons, etc., mais moi non. J'ai réussi à surmonter cette haine. Merci à La Révélation d'Arès et à vous-même pour m'avoir délivrée
Comme vous et comme La Révélation d'Arès, très lucide, j'ai compris beaucoup de choses.
J'ai compris notamment qu'on ne peut pas partager complètement le gâteau (le PIB) et qu'il faut laisser leur part à ceux qui savent gérer et entreprendre. Ce sont des artistes de l'argent et comme les artistes du pinceau ou de la musique on ne peut pas les tuer sans tuer l'art. Or tuer l'art c'est revenir à la barbarie. Tuer l'argent c'est pareil.
De ce point de vue, je vous rejoins. Il est impossible d'avoir un partage infini dans un monde fini. Il faut savoir accepter ceux qu'on appelle les riches et qui, comme vous l'expliquez bien à propos de la famille Peugeot [135C44] ne sont la plupart du temps que des hyper-économes, des avares mêmes, et des super-gestionnaires de leurs biens. Je trouve aujourd'hui que c'est à ceux qui ont dilapidé inutilement leurs biens et perdu les entreprises qu'ils ont héritées, et qui sont fauchés, ouvriers ou clochards, qu'on devrait faire d'amers reproches et non à ceux qui les ont gardés. Il faut trouver la lucidité.
Le rêve d'un monde sans riches n'est pas imaginaire, puisque ce monde a existé en URSS et en Chine Maoïste, mais il est suicidaire. L'URSS a disparu et la Chine communiste héberge des milliardaires aujourd'hui. Il faut soit complètement réinventé la gauche, soit plutôt renoncer à la lutte des classes et aux vieilles idées prolétaires et enfin, comme vous dites, ne plus "ignorer les réalités humaines".
Mais cela, je ne crois pas qu'on puisse le faire sans politique. Là, vous rêvez.
Que le Père vous inspire, Frère Michel ! Nous sommes trop isolés dans notre montagne, et peut-être un peu trop vieux, mon mari et moi, pour rejoindre une mission et nous donner à la mission, mais nous pensons beaucoup à vous.
Aurélie M. d'Auvergne


Réponse :
Je me souviens de vous quand vous habitiez Clermont Ferrand. Je suis heureux de vous retrouver.
Vous soulevez un problème qui a été souvent évoqué entre Pèlerins d'Arès: Faut-il faire de la politique pour supprimer la politique ?
Parce que je ne fais pas de politique on me croit ignorant de la politique, mais je ne le suis pas. D'abord, j'ai beaucoup fait de politique au temps où j'étais communiste, surtout avant ma conversion au christianisme au début des années 60, mais je n'ai jamais cessé de suivre de loin la vie politique.
Je ne suis pas sans m'intéresser à des gens comme, par exemple et pour citer des gens de gauche puisque votre mari Jean-Michel garde une sensibilités de gauche, Paul Ariès ou Daniel Cohn-Bendit. On pourrait aussi citer Brice Lalonde et d'autres.
Ce sont en fait des antipolitiques. À preuve, ils peuvent être élus députés, mais aucun gouvernement ne les a jamais appelés à des ministères ou des secrétariats d'état, parce que les politiciens, les vrais, savent bien que ces gens-là ne sont pas des leurs et s'activent, en fait, à déboulonner les politiciens de leurs piédestals.
Les vrais politicens cherchent à créer des comportements sociaux, mais les "politiciens antipolitiques" cherchent à développer des comportements individuels et par là entrent grosso modo dans nos vues.
En fait, la gauche politique a toujours hypocritement renvoyé l'individualité et sa liberté au lendemain du grand soir, et même quand le grand soir est survenu, elles n'ont jamais fait autre chose que de mouler la masse dans un unique presse-purée social et de condamner comme égoïste le comportement individuel. La vraie gauche est pour les grandes nations au drapeau rouge où tout le monde lève le poing en même temps, alors que La Révélation d'Arès nous invite à considérer l'homme, mais non la masse d'hommes, et c'est pourquoi elle rappelle que l'homme est libre absolument (Rév d'Arès 10/10), ce qui par voie de conséquence sous-tend la dislocation des grandes masses en petites unités humaines. Ne serait-ce que par là nous sommes antipolitiques.
Bien sûr, l'amour, la générosité, la paix, etc., bref, la pénitence conduit à la frugalité, tout comme le rêve gauchiste y conduit, mais dans des perspective complètement différentes. Nous ne voyons pas du tout dans la frugalité la misère. Nous savons que notre monde de pénitents sera de frugalité, mais parce qu'elle seule peut créer le bonheur, elle seule permet à chacun, à chaque homme et à sa famille, de se réapproprier la Vie spirituelle et de devenir autonome spirituellement comme économiquement. C'est une perspective impossible par le combat politique qui a toujours besoin "d'armées" humaines et oblige la politique à être toujours mobilisatrice, enrégimentrice ; bref, le combat politique est toujours un combat contre l'individu.
C'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès devons réveiller l'envie de changer, le désir de vivre autrement.
Nous ne formons pas un parti, nous n'enseignons pas à marcher au pas, nous appelons chacun à être lui-même, chacune à être elle-même, et à n'œuvrer collectrivement que dans l'amour, le respect de l'autre et une cohésion bien compris et bien voulus. Ce comportement-là est tout sauf politique.
Mais n'oublions que l'avenir s'est toujours écrit dans les replis et les franges obscurs des nations et jamais dans les discours tonitruants des grands leaders. Les grands prophètes qui ont permis aux religions comme le judaïsme ou le christianisme d'exister tant bien que mal, même malgré l'église, ont été en leur temps des obscurs, voire des criminels comme Élie au temps d'Achab et des prêtres de Baal ou comme Jésus au temps d'Hérode, du Sanhédrin et de Pilate. Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas taxés criminels, mais sectes, par certains qui ne font là que montrer leur mépris pour un mouvement qui, sans qu'ils le voient, est une immense et puissante promesse de salut et d'avenir.
Comment donner envie de changer sans projet politique, dites-vous, Aurélie ? Mais croyez-vous que Paul Arès, Brice Lalonde ou Daniel Cohn-Bendit ou d'autres tirent quelque vrai profit de leurs engagement politiques ? Je suis sûr que non. Ils se feraient mieux ou tout autant entendre comme philosophes ou écrivains, car ils ont de bonnes idées, et s'épargneraient la flétrissure de l'étiquette politique et la honte de certains discours politiques qui ne reflètent pas vraiment leurs pensées..
Je suis convaincu que nous Pèlerins d'Arès pouvons avec une mission totalement apolitique, mais bien pensée — ce qui n'est pas encore tout à fait le cas — nous faire entendre et nous développer graduellement dans la liberté.
Si je cite Paul Arès, Brice Lalonde ou Daniel Cohn-Bendit qui sont des gens de gauche, bien que je ne sois plus de gauche, c'est parce que je ne suis pas non plus à droite et que je sais que la droite et surtout le capitalisme sont tout aussi incapables de faire une société heureuse politiquement. La droite politique considère l'homme comme un produit des richesses économiques et cela n'est pas acceptable non plus. Un véritable entrepreneur ne considère pas ses employés comme produits ou sous-produits économiques.
Non, je vous assure, le bonheur de l'homme ne peut pas se trouver au bout de la route politique.
Avec la crise nous allons entrer en décroissance et c'est sans aucun doute là qu'est notre grande chance d'être entendus.


18oct12  135C56
Toutes les réflexions sur politique ou pas politique chez les pèlerins d’Arès réveille en moi le besoin de communiquer des réflexions que j’ai en ce moment sur le rapport au temps de la politique, de la religion et de La Révélation d’Arès qui m’apparaissent fonctionner sur trois tempos différents.
La politique est toute d’immédiateté et d’urgence, c’est par cela qu’elle empêche toute vraie réflexion, toute remise en cause. Si on reste prisonnier de son tempo, c’est par cela que se développe la légitimation de la violence de la loi: puisqu’il faut aller vite, il est normal de contraindre, d’interdire, de ponctionner etc., bref, de faire entorse au libre choix.
La religion, elle, a abdiqué le temps, puisqu’elle vise le salut après la mort. Ce qu’on fait ici bas n’est pas important, puisqu’il y a le salut promis par les sacrements qui rachètent de toute façon quoiqu’on est fait etc .
La Révélation d’Arès, elle, nous place dans un tempo à plus de quatre générations (Rév d'Arès 24/2), ce qui nous fait établir des plans qui sont hors politique "primaire" et hors religion puisqu’il faut changer vraiment à l’intérieur de nous et changer vraiment nos relations. Aussi je me dis qu’il est plus juste de dire que nous cherchons à changer le monde malgré la politique et malgré la religion qui dureront mais qui, étant dans une autre logique que la nôtre, ne peuvent pas grand chose contre nos si nous veillons à ne pas rivaliser avec elles sur le moment présent, mais veillons à être très actifs ailleurs que dans ses préoccupations immédiates. Il ne manque pas de thèmes d’action à accomplir pour nous tout aussi urgents les uns que les autres, qui visent à nous rapprocher de la libération des pénitents et de la pénitence dans le monde.
Comme vous disiez dans des notes (je ne me rappelle plus où): Un jour on leur tournera le dos naturellement, parce que nous n’aurons plus besoin d’elles [de la politique et de la religion].
Alors, ayons un regard bienveillant et attentif sur ce qu’ils font pour aider si possible, mais sans s’y compromettre et travaillons à coté, beaucoup de notre propre initiative dans notre propre tempo. Ne laissons pas leurs tempos nous emprisonner, surtout cette précipitation nerveuse et violente de la politique et cette nonchalance, fausse assurance, de la religion qui ne cherche plus rien: Le roi blanc élève le pendu (Rév d'Arès xxx/5).
Bernard dLF de Bretagne sud


18oct12  135C57
Vous vous souvenez sûrement du scandale des éthylotests, que la Ligue de Défense des Conducteurs a révélé à plusieurs millions de Français il y a quelques mois.
L'information s'est répandue à toute vitesse sur internet. Les médias se sont emparés du sujet, des centaines de milliers de conducteurs ont exprimé leur mécontentement... et le Ministre de l'Intérieur a reculé à mars prochain la date à laquelle les policiers et gendarmes commenceront à vous sanctionner pour défaut d'éthylotest.
Mais il y a mieux: Manuel Valls a annoncé que, d'ici là, il organisera une concertation avec les associations d'usagers pour "évaluer l'intérêt" du décret obligeant à détenir un éthylotest dans son véhicule.
Depuis cette annonce, toute l'équipe de la Ligue de Défense des Conducteurs est sur le pied de guerre pour se préparer à cette réunion : c'est une occasion unique pour obtenir, purement et simplement, l'annulation du décret.
Nous rassemblons les arguments, nous préparons un dossier précis et détaillé, mais pour mettre toutes les chances de notre côté, il nous faut un soutien massif.
Bien entendu, il ne s'agit pas de défendre les chauffards alcoolisés. Mais de montrer au Ministre et ses conseillers que des centaines de milliers de citoyens refusent qu'on impose dans leurs véhicules des éthylotests dont le seul but est de maximiser les profits des fabricants, et qui n'amélioreront en rien leur sécurité sur la route.
Aidez-nous à obtenir l'annulation du décret.
Si certains souhaitent avoir un éthylotest dans leur boîte à gants, personne ne les en empêche. Mais c'est complètement absurde de les rendre obligatoires pour tout le monde !
Très cordialement,
Christiane B. Ligue de Défense des Conducteurs


Réponse :
La loi qui veut imposer l'éthylotest dans chaque voiture est un acte politique typique par son double côté inutile et tracassier, comme sont de très nombreuses lois qui incommodent la vie des citoyens sans les protéger, car protéger devrait être l'unique but de toute loi, si tant est que la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) soit nécessaire.
Comme vous, je ne vois pas très bien ce qui, parce qu'ils ont un éthylotest dans leur boîte à gants, empêchera les gens que le vin ou l'alcool a rendu gais et euphoriques le vendredi ou le samedi soir, de prendre leur volant pour rentrer chez eux.
C'est pourquoi je publie ici, Madame Bayard, votre commentaire qui montre, par un détail législatif qui n'est qu'apparent, car il va en fait empoisonner des millions de conducteurs. Peut-être l'État a-t-il calculé la TVA que va lui rapporter la vente des éthylotests sans compter les impôts sur les bénéfices des sociétés fabricantes ?
Pour ma part, je n'ai pas acheté d'éthylotest pour ma voiture, qui roule pour la mission ; je n'ai pas besoin de cet appareil qui ne représente à mes yeux qu'une dépense et une brimade de plus.


18oct12  135C58  
En donnant à la politique noble — Politeia — le nom de "gestion compétente" et en la définissant par ses aspects réalistes, concrets et organisationnels, par opposition à la politique politicienne — Politikè —, la pratique du pouvoir exercé par les princes et les rois noirs, vous apportez une lumière simplificatrice et extrêmement dynamique sur ce vers quoi les hommes
doivent s’orienter à court et long terme.
Vous opérez ainsi un démarquage très net entre la politique politicienne et la gestion (administrative, sociale, économique) qui permet d’en finir avec les confusions entretenues à l’envie par toutes sortes de docteurs (politiciens, idéologues, journalistes) et d’ouvrir une nouvelle perspective sortant de l’alternative droite/gauche ou capitalisme/socialisme et valorisant la responsabilité et le réalisme individuel et collectif des acteurs et des "petites unités" d’acteurs.
Ce faisant, vous prenez le contrepied d’une tendance millénaire qui a toujours cherché à justifier la politique au détriment de la gestion compétente, par des discours et des idéologies imitées de la religion pour étonner les faibles (Rév d’Arès 23/7) et asseoir la domination des princes et des rois noirs à travers les missions régaliennes de l’état, police, justice, armée, diplomatie et fiscalité.
La gestion compétente fut abandonnée aux entrepreneurs et aux groupes humains (villes, corporations) appuyées par des initiatives de ministres ou gouverneurs, en cas de difficultés graves ou pour réaliser des équipements hors de portée des groupes humains. Un bon exemple de cette gestion compétente est décrit dans le passage de la Genèse qui raconte l’histoire de Joseph et son ascension auprès de Pharaon, lorsque sept années de famine frappèrent l’Egypte (Genèse 41).
Avant l’expansion de l’industrie et de la technologie à partir du XIXème siècle, cela n’aurait pas marché si mal, si la soif de domination et de possession des princes n’avait pas régulièrement empêché la création et la distribution équitable des ressources et des produits.
Mais au XXème siècle, l’industrialisation, les technologies de la communication, la mutation du rôle de la monnaie et les idéologies de masse modifièrent radicalement les rapports entre les acteurs économiques et signèrent l’intervention massive de l’état dans tous les domaines. Cet interventionnisme de plus en plus prégnant fut accompagné par un développement jamais égalé de la politique politicienne qui domine aujourd’hui tous les débats, depuis les instances internationales jusque dans les conseils des petites municipalités.
La "gestion compétente" étatique eut quelques succès (le "new deal" de Roosevelt, la reconstruction de l’Europe et du Japon, etc.), mais dans l’ensemble elle fut obérée par les décisions politiques catastrophiques (la création du FMI sous tutelle du dollar US, la planification communiste, les manipulations politiques des états issus de la décolonisation pour garder le contrôle des matière premières, etc.).
Nous en sommes là, étranglés par la politique des princes incapables d’une gestion compétente et qui font croire à leurs administrés qu’ils en sont encore moins capables.
Vous venez à point nommé pour poser l’œil (sur le) loin(tain) (Rév d’Arès xvii/3). Votre entrée qui brise les frontières disciplinaires et embrasse l’espace et l’avenir dans une globalité historique et spirituelle inédite et insurgeante fait beaucoup de bien. Elle nous rend la conscience de notre autonomie et de notre confiance d’acteur et de frère, apte à se libérer de l’hypnose politique pour penser autrement, librement, en termes de "gestion de la cité" — Polis —, lorsqu’il s’agit de comprendre ou de prendre des décisions dans ce domaine.
Dans ce sens sortir de la politique et entrer dans la gestion, ce peut être tenir sa place de manière fraternelle et compétente partout où l’homme se trouve, dans une entreprise, dans une administration, dans sa propre boutique ; ne pas juger, être lucide, constructif et solidement professionnel. Cette attitude face à un employeur ou une autorité vaut mieux qu’une contestation idéologique et, répercutée par des centaines puis des milliers et millions de professionnels et de citoyens, elle peut, avec le temps et sa conjonction à la pénitence, infléchir la culture environnante.
J’ajoute "conjonction à la pénitence", car, s’il ne s’agissait que de redécouvrir la "gestion compétente", nous ne ferions que de changer de culture, or "la solution est spirituelle", dites vous évidemment avec raison. Elle passe donc par la déculturation qui s’appuie sur la pénitence et la moisson des pénitents pour le petit reste.
Desiderius Faber


18oct12  135C59  
Dans votre réponse à Aurélie d'Auvergne [135C55] vous affirmez qu'aucun de ceux que vous citez (Paul Ariès, Daniel Cohn-Bendit ou encore Brice Lalonde) n'ont été appelé à un gouvernement.
Concernant Brice Lalonde, je me souviens que sous M. Rocard, puis sous E. Cresson (à vérifier) il fut tour à tour secrétaire d'État puis ministre.
Alors c'est vrai, c'était à l'Environnement, poste de peu de poids, non régalien comme aiment à le dire les commentateurs de la chose politique, mais je préfère vous le rappeler avant que d'autres ne vous le disent autrement pour le plaisir de venger leur langue cousue.
Salah de l'Île de France


Réponse :
Merci de me corriger, mon frère Salah.
Vous avez raison: Brice Lalonde a été Secrétaire d'État chargé de l'Environnement sous Michel Rovard et Ministre de l'Environnement sous Edith Cresson. Je suis d'autant plus impardonnable que je le savais...
J'avais d'abord écrit "Paul Ariès ou Daniel Cohn-Bendit," puis, une fois finie ma réponse et la relisant, j'ai ajouté: "On pourrait aussi citer Brice Lalonde et d'autres," mais faisant tout à la va-vite j'ai complètement oublié de corriger la suite et notamment de dire que ce dernier avait participé à un gouvernement.
C'est vrai, ce n'était pas un poste régalien, mais je me suis quand même trompé. Encore merci de me corriger.
J'ai d'ailleurs vu Brice Lalonde dans un reportage à la télévision dernièrement. Juif alsacien, il vit maintenant aux États Unis, où il est cousin germain de John Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2004. Leurs mères respectives sont sœurs, issues de la très aisée famille Forbes, laquelle possède un manoir en Bretagne à Saint-Briac-sur-Mer, dont Brice Lalonde a été maire de 1995 à 2008. Brice Lalonde exprimait, dans ce reportage, son mépris pour la politique.


19oct12  135C60 
Un petit clin d’œil : vous avez un jour parlé  des oies dans le blog pour insister sur la part de l’individu et du collectif  et des forces mutuelles qui en résultent. (bref de la « Conscience collective).
Ce petit documentaire montre que vous avez raison. Il peut être pour nous source d’enseignement venant en appui de vos propos sur ce sujet.
Il n’a pas d’auteur connu.
Un Michel d'Île de France

http://www.youtube.com/watch?v=fxKX8c_-wj0


19oct12  135C61  
Voici un domaine parmi d'autres où la politique est impuissante et nuisible : C'est la prison.
Impuissante, parce que le nombre de prisonniers a augmenté de 10.000 en France.
Nuisible, parce que ces lieux concentrent toute la misère et les horreurs. Comment en sommes-nous arrivés là dans ce pays qui se fait le chantre de la liberté et des droits de l'hommes sur la scène internationale ?
En général, le politique ne s'attendrit pas sur le sort du prisonnier, il raisonne en vengeur, celui-ci  doit payer sa dette à la société. Il doit s'intégrer ou mourir (taux de suicides élevé des personnes incarcérées) ou bien rester indéfiniment en prison. Cet immobilisme justifie tout un système répressif, judiciaire, policier… centralisé au cœur de l'État dont les politiques se font les ardents défenseurs.
Il est à parier que si des groupes d'hommes libres travaillaient à la question, testaient toutes sortes de solutions pour soulager et sauver ces hommes et ces femmes de leurs tourments et égarements, il y trouveraient forcément des solutions et ça serait un sérieux coup d'arrêt à la démagogie politique.
Pascal de Bretagne-Sud


Réponse :
Toute la justice humaine actuellement suit le principe de la vengeance sans fin, que condamne La Révélation d'Arès (27/9).
Mais là la politique ne fait que suivre démagogiquement le point de vue basal de l'homme de la rue qui reste un barbare.
Il est bien connu que si on faisait un référendum en France sur la peine de mort, celle-ci serait rétablie.
La politique, surtout la politique démocratique, étant fondée sur l'acquiescement populaire, elle se plie aux instincts de la rue pour beaucoup de choses. Ces instincts sont d'autant plus prononcés et dépersonnalisés que la nation est grande. Une autre raison pour préconiser la réduction des grandes nations où des réflexions collectives en profondeur sont impossibles en petites unités humaines où des réflexions collectives en profondeur deviendraient possibles sur des sujets aussi délicats que le besoin de se protéger, mais de façon humaine et non de façon vengeresse, des gens viscéralement dangereux et de la rééducation des malfaiteurs récupérables.
Pour le moment la politique ne fait que suivre l'indifférence de la population de base, encore barbare par beaucoup de côtés, devant le problème de la prison.


20oct12  135C62
Le lien de téléchargement " Le_bon_sens_de_l_oie___R._Cl_.__16_11_2010.pps", du  commentaire 135C60 ne fonctionne pas chez moi.
Xavier H de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Oui, je sais. Ce lien fonctionne chez certains mais pas chez d'autres.
Je vous demande de m'en excuser.
J'ai retrouvé le lien YouTube "Le Bons Sens de l'Oie" et je l'ai mis à la place de l'ancien lien dans le commentaire 135C60


20oct12  135C63
"À leur demande insistante, Dieu donna un roi aux Hébreux en leur expliquant expressément les conséquences lourdes de leur choix (1 Samuel 8).
Peux t-on voir ici la "genèse" du cancer de la politique politicienne (recherche du pouvoir qu'est le système actuel) pour le peuple Hébreux?
Le peuple hébreu sont les juifs, les chrétiens et les musulmans puisque tous descendent d'Abraham, si je ne me trompe?
Merci Mikal
Le Salut s'incarne
Le Salut commence ici bas par la pénitence
Pénitence = Salut
Alain M. d'Île de France


Réponse :
Oui, absolument. On peut voir dans les avertissements que Dieu donne au prophète Samuel une mise en garde contre la politique : Écoute l'appel du peuple, car ce n'est pas toi qu'ils repoussent, mais c'est Moi Qu'ils repoussent pour que Je ne règne pas sur eux... Tu les avertiras solennellement et tu leur exposeras le droit du roi [la politique] qui règnera sur eux, etc." (Samuel1 8/7-18).


20oct12  135C64  
Vous n'êtes ni à gauche ni à droite d'après ce que disent vos réponses dans cette page de commentaires, d'ailleurs tous absolument passionnants.
Mais alors comment faire? Même si on abolit la politique ou plutôt les pouvoirs qui constituent la politique, il faut bien donner à l'orientation des hommes un programme de gauche ou de droite.
Lequel préférez-vous? On ne peut pas s'orienter sans programme, sans vision d'avenir.
Ou alors c'est l'incohérence, l'anarchie au très mauvais sens du mot.
John-Faust L. du Nord-Pas de Calais


Réponse :
La gauche n'a pas de projet industriel. Elle a échoué comme communisme politique dans le bloc de l'Est: l'URSS et ses satellites, parce qu'elle était dirigée par des idéologues qui avaient une ignorance complète des réalités humaines et qui rêvaient. Rêvant, ils ont malheureusement d'une part défendu leurs rêves en exilant les récalcitrants vers les goulags ou bagnes ou en les exécutant; d'autre part, ils n'ont pu mettre sur pîed qu'une industrie insuffisante pour assurer le bonheur du peuple. On sait comment cela a fini: Dans la misère.
Par ailleurs, le capitalisme a un projet: adapter l'économie et l'humanité aux besoins du productivisme, mais ce système connaîtra aussi une fin, parce qu'il tend à un régime de croissance continuelle et tire son sang de l'accumulation et de l'invention constantes et prépare à l'humanité un enfer technologique. Un tel système ne peut que finir par s'effondrer sur lui-même. Il n'y a qu'à voir le commerce de vent qui commence: Par exemple, les tablettes, les téléphone portables, qui ne servent pas à grand chose mais qui constituent une marchandise qui s'impose de plus en plus.
La gauche, elle, face au capitalisme qu'elle condamne, reste incapable de donner un cap industriel. Elle préfère gouverner et tirer ses ressources des ressources du capitalisme, ce qui fait de la gauche un capitalisme qui s'ignore ou une sorte d'hypocrisie qui ne présage rien de bon. La gauche ne sait surtout plus comment concilier les contraintes sociologiques avec le souci de liberté, d'égalité, de fraternité et le besoin qu'ont les travailleurs de reconnaissance de leurs mérites. La gauche... je devrais dire les gauches sont réduites à rabâcher leur idéologie comme des perroquets (Voir M. Mélanchon). comme par exemple l'émancipation par la socialisation des moyens de production. La gauche n'a aucune vision permettant l'accès à une société de bonheur et d'abondance.
Bref, il n'y a qu'une solution: la solution spirituelle: Il n'y a pas de foi constructive en l'avenir sans foi tout court.
Changer la vie
de l'homme au sens donné par La Révélation d'Arès au mot changer. Oui, notre heure est proche. Nous allons pouvoir donner à notre mission spirituelle une vraie vision sociale.
Songez à donner dans une avenir maintenant assez proche cette orientation à votre mission, si vous êtes missionnaire (je ne vous connais pas).


22oct12  135C65
Dans votre réponse à 135C61 vous avez écrit: "Toute la justice humaine actuellement suit le principe de la vengeance sans fin". Le même jour à Beyrouth une voiture piégée explose et tue 8 personnes et en blesse 5 fois plus. Voilà que la vengeance frappe encore ce petit pays où vivent tant bien que mal 17 confessions sur 10452 km2. Une coexistence entre chrétiens et musulmans possible depuis des centaines d'années mais restant fragile après 16 années de guerres civiles terribles (1975-1991).
Depuis 1991 le pays fait l'effort du pardon et de la réconciliation.
Malgré tant de haine et de souffrance vécues, le bon sens a survécu.
Des hommes ont compris que la haine ne rimait à rien, que tuer et se venger n'aboutissait pas à grand chose, sinon à un cercle vicieux sans fin. [Ils ont compris] qu'il y avait certainement d'autres solutions moins coûteuses en vies. Le pays s'est relevé, mais très vite les vieux pouvoirs religieux et politiques ont repris les choses en mains pour redresser le pays, la diaspora qui avait fui le pays pour les Etats-Unis, l'Europe et les pays arabes est revenue et voilà qu'après 15 ans d'effort de redressement économique et de petits conflits par ci par là, le doute s'installe à nouveau : L'assassinat en 2005 d'un premier ministre ambitieux et clairvoyant, la guerre de 30 jours avec Israël en 2006, etc.
Le Liban vit depuis dans l'approximatif, je ne connais aucun pays où le roi blanc et le roi noir se côtoient autant qu'au Liban (peut être parce que j'y suis né) et où la combinaison des deux pouvoirs pouvaient aboutir à une gestion si catastrophique et démunie de bon sens et de responsabilité !
Je sais, pour l'avoir entendu et vu, que nous libanais avons marre de la guerre et du chaos. Le peuple, unanimement, veut sortir de ce chaos. Mais nous devons à présent faire attention à ne pas réveiller nos vieux démons qui ont fait tant de mal au pays. Nous avons pardonné et nous essayons désormais d'oublier en tournant la page, mais nous savons que la route vers le changement durable est encore pleins d'obstacles.
Joseph du Nord-Pas-de-Calais


Réponse :
Qui est la cause de ces horreurs dont vous parlez sinon la politique, qui est bien un cancer qui tue ?
Vous Libanais avez raison de vous accrocher à la paix face aux provocations.
J'ai eu hier à Paris une réunion de jeunes Pèlerins d'Arès que je prépare à une mission que nous ferons ensemble du 20 au 24 novembre dans la capitale. Il se trouve que, devisant de choses et d'autres à la fin de la réunion en attendant que je retourne à la garde Monparnasse prendre mon train pour Bordeaux, nous avons parlé du Liban.
Je leur ai dit que j'avais une plateforme sur facebook uniquement consacrée en langue anglaise à des liens avec des frères et sœurs du Moyen Orient, du Liban à l'Arabie Saoudite, parmi lesquels des Libanais, bien entendu. Ces Libanais m'ont parlé de l'attentat de Beyrouth dans l'heure qui suivit cet attentat et ce matin encore je les incitai au calme, à la paix, au rejet de la colère, aussi compréhensible soit-elle, parce que d'une part on doit toujours sauvegarder la liberté d'expression, y compris horrible expression du crime, parce que réagir à la violence par la violence, c'est l'infinie répétition de l'œil pour œil et dent pour dent (Lévitique 24/19-21), la fameuse loi du Talion que Jésus est venu dénoncer comme n'étant pas une Parole de Dieu (n'étant qu'un de ces livres d'homme (Rév d'Arès 35/12) qu'il faut éliminer), car le prophète Jésus a rappelé qu'il fallait supporter l'injustice, pardonner à l'ennemi et l'aimer (Matthieu 5/38-42).
Mes correspondants libanais ont énormément de mal à me suivre, à me comprendre, parce qu'ils sont sous le coup de la peur et de la colère, mais je ne démords pas. Voilà ce que je répondais ce matin à une sœur libanaise qui ne comprend pas qu'on n'ait pas arrêté et mis en prison un certain bonhomme qui appelait à la violence (copier-coller):
"You are right Tania, but the guy thought that war, though an erroneous horrible solution, was a good solution for his party and his country, but preventing him from calling people to wage war was also a violence in itself, and if we go on and on always keeping people from saying what they think we keep violence going too, we fuel endless conflicts and, in conclusion, we don't help peace to evolve and, in the end, war breaks out even so. I know this is a very difficult problem. Think of Mahatma Gandhi in India! Always keep love, always forgive, and little by little we will develop a different world! And how to keep a mad man from going from the potential to the actual?"
Ce qui signifie ceci (traduction): "Vous avez raison, Tania, mais le gars pensait que la guerre , bien qu'étant une affreuse et fausse solution, était une bonne solution pour son parti et son pays, mais l'empêcher d'appeler à la guerre était aussi une violence en elle-même et si nous continuons et continuons de toujours empêcher les gens de dire ce qu'ils veulent dire nous entretenons aussi la violence, nous alimentons des conflits sans fin et, pour finir, nous n'aidons pas la paix à évoluer et en conclusion la guerre éclate quand même. Je sais ,que c'est un très difficile problème. Pensez au Mahatma Gandhi en Inde! Gardez toujours l'amour, pardonnez toujours, et peu à peu nous créerons un monde différent! Et puis comment empêcher un homme dérangé de passer à l'acte?"


22oct12  135C66
Cette nouvelle entrée 135 me hisse encore plus vers un ailleurs.
En écrivant ce matin j'avais l'impression de m'envoler.
Quel bien cela fait !
J'avais compris l'idée d'entreprise lorsque vous parlez je cite: "d'entrepreneur, de capitaine d'industrie rare et précieux...... l'entreprise et l'entrepreneur apparaissent hors de toute volonté sociale, ils forment cependant le fond nourricier de la société. C'est pourquoi Jésus comparait toujours le Créateur à un entrepreneur. Parabole des talents, des ouvriers à la vigne etc...."
Lorsque je lis ce passage c'est riche très riche et nourricier pour moi, j'ai le sentiment d'être en ébullition.
Lorsque je lis ce passage j'y entends tout le travail de pénitence de "non jugement", car  pénitence est amour, pardon, paix, intelligence et liberté ( ce que la prière "Père de l'Univers" nous rappelle plusieurs fois par jour), avec quoi l'entreprise de recréation de l'homme est indispensable.
J'y entends comme un autre travail divin, je vois l'argile et les mains qui le façonnent pour me recréer à l'image que le Père, béni soit-il, avait eue pour moi, pour nous tous, afin que nous vivions tous heureux spirituellement sur la terre qu'Il nous a donnée à partager en héritage.
J'y vois l'entrepreneuse, la créatrice que je suis, je comprends en quoi l'entreprise est indispensable, tellement liée étroitement à l'homme tel que créé par le Créateur, et donc en quoi elle apparait hors de toute volonté sociale, mais volonté d'un humain libre du harnais.
Et je m'écrie: "Béni soit le Créateur pour tout cela et béni soit-Il de nous avoir suscité un prophète tel que vous Mikal qui tel un père (Rév d'Arès xxxiii/14) fertilise ma tête vide (Rév d'Arès 23/5), la vie n'est pas autre chose pour moi.
Dominique B ( ile de france)


Réponse :
Ce beau commentaire m'émeut beaucoup. Merci pour lui, Dominique!


22oct12  135C67
Les notions de prestiges et de gain ont séparé l' homme des actes de la Vérité et de la Vie du Père. De cette distance est née l'orgueil qui pourrait être estimée comme étant l'ombre de la fierté.
La Révélation d'Arès xviii/10 dit: Mon Doigt (s'al)long (e) dans l'oeil de Noir ; il tombe  (dans une chute) sans fond. (Au Noir ) l'homme envoie la grolle, son dos (est ) la selle (du noir ), sa fiente cure l'œil (du Noir).
Annotation : "Grolle : Corbeau, homme de loi, d'argent, de religion, de politique. Dieu ne favorise pas le péché. Noir comme Nom, xviii /4, Noir est ici nom propre, pourrait disparaître. Sans fond = pour toujours si l' homme ne le recherchait sans cesse et ne l'entretenait jusque dans les [fin du commentaire manquant].
Un Guy du Languedoc


22oct12  135C68
Il serait peut-être bon de regarder d'un peu plus près la raison pour laquelle le Créateur a délimité une aire géographique pour La Révélation d'Arès [5/1-4]..
Cet aire correspond grosso-modo au pays qui ont été responsables des principales guerres depuis cent ans maintenant, c'est- à-dire là où la politique et la religion ont fait le plus de mal.
En effet, une partie de l'Europe, le Japon, l'URSS et les Etats-Unis ont été les principaux agresseurs dans bien des conflits (c'est un fait façilement vérifiable) pour assoir leurs pouvoirs économiques et pour le soit-disant "bien-être" de leur population, qui n'est en fait qu'une recherche de confort et de conformisme cachant un mal-être plus profond.
Parce que ces pays et les peuples endormis (mis à part certaines voix qui s'élevaient mais restaient très minoritaires) voulaient jouir intensément de tout ce qu'offre la terre sans ce soucier des autres et du tort fait, parce que l'éducation bourrait le crâne depuis l'enfance [pour qu'il crût] que le but de la vie était de posséder, d'avoir plus que l'autre — ah! la réussite! — mais la chute de ce système était inévitable.
Le capitalisme et le communisme n'étant que les faces opposées d'une même pièce, celles d'un matérialisme outrancier et la religion, avec ces dogmes et son manque d'intelligence spirituelle n'apportait pas de solutions, bien évidemment.
C'est le même état d'esprit qui règne encore souvent chez la majorité des gens endormis spirituellement qui ne voient pas que cela les mène à leur chute.
Profiter, jouir, posséder, peut importe les conséquences et les dégâts occasionnés et le mal fait autour de soi, comme si l'être humain pouvait être affranchi de ces actes et de ces décisions, parce qu'il l'avait décidé ! Ou parce qu'il se réclamait, Juif, Chrétien ou Musulman, de droite ou de gauche ou je ne sais quoi d'autre.
Tout ceci est faux, bien évidemment, chacun est responsable de ses actes (devant le Créateur) et le but de la vie n'est pas de posséder, mais d'être libre d'aimer en pleine conscience.
Je ne rejette ni l'argent ni la finance, mais je les replace dans leurs cadres d'action, c'est à dire simplement des moyens de vivre matériellement de manière décente, de donner libre cours à sa créativité aussi si l'on veut, mais non des buts en soi.
On peut vivre très heureux en possédant le minimum et très malheureux en ayant beaucoup.
Le temps futur sera celui du partage consenti et voulu ou ne sera pas.
On dit aussi que l'on a les dirigeants que l'on mérite. Effectivement, avec des concitoyens plus soucieux de leurs egos, de leurs possessions et de leurs apparences, alors qu'ils sont différents intérieurement, on ne peut avoir que des incompétents ou des malhonnêtes au pouvoir.
Sans but spirituel, sans amour et sans chaleur humaine on n'ait plus rien qu'une coquille vide qui devient totalement inutile au fil du temps .
J'ajoute que je ne juge pas les voleurs, inconséquents, incompétents, non-scrupuleux de la finance et de la politique, je les nomme par ce qu'ils font.
Les juger serait de dire qu'ils sont perdus, ce que, bien évidemment, je ne me permettrais pas de dire.
Ah! ils ont bon rôle maintenant tous ces prophètes de malheur parlant de la crise, de la ruine, de l'austérité etc.. alors qu'ils n'ont rien vu venir !.
Mais c'est bien avant qu'il fallait qu'ils interviennent au grand jour pour nous faire part de leurs lumières.
Non, tout simplement, la majorité de ces "spécialistes" n'en savent pas plus que vous et moi, ils brassent du vent, et ceux qui pressentaient une crise économique n'ont simplement pas été écoutés.
J'ajoute aussi que l'austérité qu'ils prônent est rarement pour eux: "Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais!" Si l'on s'y penche un peu, c'est édifiant !
Enoncer un fait n'est pas juger, mais c'est regarder les choses de la manière la plus lucide possible.
Olivier G.


22oct12  135C69
Vous avez raison. Si les gens ne changent pas d'abord eux même, rien n'ira vraisemblablement jamais dans le bon sens.
Tout recommencera indéfiniment, mais de pire en pire jusqu'a ce qu'il ne reste plus rien.
C'est une question de choix, chacun est responsable de son âme, comme de son indifférence, de sa mauvaise fois, de son hypocrisie et de sa haine.
Le cancer détruit de l'intérieur, c'est une tumeur maligne formée par la multiplication désordonnée des cellules d'un tissu ou d'un organe.
Aucune civilisation ne résiste jamais à la destruction de l'intérieur.
Il faut réfléchir à ce qui est vraiment important.
J'aime bien ce passage de la bible qui dit: Je suis l'alpha et l'oméga (Apocalypse 1/8), le principe et la fin (Apocalypse 21/6), le premier et le dernier (22/13 à propos de Jésus), c'est un fait, il y a une unité et un lien entre tous, ce qui touche les uns affecte les autres.
Aminadab d'Île de France


Réponse :
Nous ne lisons plus l'Apocalypse parce que La Révélation d'Arès dit que les livres de Jean ne sont pas la Parole de Dieu (16/12). Mais, de toute façon, oui, le Père et Créateur permanent de l'univers est l'Alpha et l'Oméga.
Merci pour votre commentaire.


22oct12  135C70
D'une manière générale, dans toute organisation, plus le nombre de niveau de hiérarchie est important, plus les liens entre la base et le niveau supérieur sont distendus, plus le bon sens et la bonne gestion sont absents.
Mais l'inverse est aussi vrai.
Aussi, il me semble que c'est dans de petites structures, de proximité, que nous pourrons trouver des hommes soucieux du bien-être de leurs concitoyens et soucieux de mettre en place "une bonne gestion."
J'habite dans une ville de près de 200 000 habitants et le lien entre l'équipe municipale et les habitants est déjà bien étiolé.
Si j'habitais une plus petite commune, j'aurais été rencontrer l'équipe municipale leur proposer ma réflexion et ma contribution.
Il y a une dizaine de jours, j'ai assisté à une conférence de Jean-Baptiste Foucault qui présentait le pacte civique: Un mouvement qui a vocation à changer la politique pour que chacun puisse y prendre part. L'initiative m'a semblé intéressante, l'homme également. J'ai laissé mes coordonnées avec les représentants locaux, et je les rejoindrai au moins quelques réunions, leur connaissance globale du fonctionnement de la politique au niveau national et au niveau local ainsi que leurs aspirations à une gestion plus juste motivent mon rapprochement.
Pour information, Jean-Baptiste Foucault suggérait de regarder le film "Inside job", afin de mieux connaître le désordre du système financier (l'allié de la politique). Je n'ai pas encore eu le temps de regarder ce film.
J'aime aussi la démarche engagée de Gilles Charest qui depuis 30 ans développe et enseigne la sociocratie dans les entreprises et des organisations au Canada, en Belgique, en France et en Suisse. C'est un mode de gouvernance (prise de décision) adaptée aux entreprises pyramidales, qui s'appuie notamment sur l'équivalence entre les individus d'une part, puis la prise de décision par consentement: En partant d'une idée de base, les objections sont analysées et petit à petit l'idée de base s'enrichie et les objections tombent. La décision est prise lorsqu'il n'y a plus d'objection.
Gilles Charest a écrit un livre qui s'intitule "La démocratie se meurt, vive la sociocratie !" En express, la démocratie oppose : ceux qui votent blanc, ceux qui votent noir et la majorité gagne, la minorité perd. La sociocratie prend en compte les idées de chacun pour enrichir la proposition de base et ainsi chacun y gagne.
Nous sommes encore bien loin de la solution spirituelle que nous, Pèlerins d'Arès, sommes amenés à apporter au monde. Mais ces axes de recherche témoignent d'une vraie volonté à ce que l'homme reprenne sa place dans la gestion de la société. Je trouve cela encourageant.
Merci à vous, frère Michel, de nous rappeler que notre heure va bientôt arriver.
Alors je sens qu'il faut nous y préparer et que nous devons actionner de plus belle nos pelles, nos faux, nos fourches… notre pénitence.
Merci pour cet élan constructeur que vous nous communiquer par cette entrée: "Le changement, la pénitence, c'est maintenant !".
J'ai voulu faire quelques pas de danse avec vous sur l'air de La Révélation d'Arès et vous me faites tourner la tête. Mais peut-être trouverez-vous que je suis encore trop attaché au rythme du monde et que j'en oublie les paroles de La Révélation d'Arès ? Merci de me remettre au pas si besoin.
Bruno du Val de Loire.


Réponse :
Vous "remettre au pas" ? Comment pourrais-je le faire sans en savoir plus ?
J'ignore notamment dans quel esprit vous assistez à ces conférences qui semblent très intéressantes, appelant à suivre "des axes de recherche qui témoignent d'une vraie volonté de voir l'homme reprenne sa place dans la gestion de la société," comme vous dites.
Si vous y aller pour prendre de bonnes idées que nous Pèlerins d'Arès pourrons harmoniser avec la Parole de Dieu donnée à Arès et, plus encore, pour témoigner que vous appartenez à un petit reste de pénitents qui s'efforcent de faire aller l'homme dans le même par la voie spirituelle (l'intleligence de Rév d'Arès 32/5), aussi nécessaire que les idées rationnelles, alors votre démarche est pleine de promesses.
Je pense que vous y aller dans cet esprit.
Si vous n'y allez pas dans cet esprit, votre démarche est seulement pleine de mérites stériles.


22oct12  135C71  
Le bruit orchestré par les media d'un monde qui se croit civilisé n'est pas très éloigné des temps où l'homme couchait sur l'ombre (Rév d'Arès, vii/2), temps de la magie et de l'idolâtrie.
En économie, il faut vénérer la déesse croissance qui nous soulagerait de tous nos maux et s'extasier ou s'indigner devant la magie de la main invisible des marchés, magie blanche pour la droite libérale, magie noire pour l'extrême gauche.
La croissance (de ce qui est quantifiable en argent) cédera la place à la décroissance de la pollution et du gaspillage et à la croissance du bonheur (inquantifiables) et les marchés retrouveront leur place d'un outil à maîtriser pour le mettre au service d'une économie de création et de partage.
En politique, il faut vénérer la déesse démocratie, surtout dans sa version occidentale (État de droit et élections) et se soumettre à l'onction du suffrage qui instaure des "représentants" devenus "gouvernants".
La démocratie peut avoir un sens dans les petites sociétés pour des question simples:
À Athènes où seuls les hommes libres comptaient, voire même dans certains cantons suisses, la délibération publique suivie de votation peut avoir un sens. Mais dès que la société s'agrandit et se diversifie, dès que les problèmes deviennent compliqués et s'entremêlent, la démocratie directe devient un mythe, la masse ne peut se gouverner.
Prenons la politique française: Le pouvoir y est géré par des représentants élus qui décident au nom du peuple. La "démocratie" est bien brève: Dès la fin des flatteries et fausses promesses électorales, le peuple redevient pour les élus une masse de gouvernés. Ces élus devraient être l'élite du peuple, se distinguant selon la déclaration des droits de l'homme par "leurs vertus et leurs talents" (article 6). Or la sélection par le processus électoral, à part pour des communes de taille raisonnable, se limite au choix entre quelques hommes issus de la classe politique donc partageant sa culture. Ils se sont distingués pour être candidat par leur capacité à éliminer leurs concurrents, à résister aux coups pour rester sur le ring, à trouver des compromis, et pour gagner l'élection par leur savoir-faire pour trouver des financements et des soutiens clientélistes, par leur talent d'orateur et leur habileté pour émouvoir les masses. La longue expérience de ce processus montre qu'il est rarissime que ces hommes aient de la vertu et un talent pour gouverner. Ce sont le plus souvent des "médiocres culottés et flambants" (voilà un joli raccourci!).
En théorie (article 6 toujours), "la loi est l'expression de la volonté générale". En réalité les textes qui encadrent l'État dit de droit se caractérisent par l'incompétence opérationnelle des juristes qui les rédigent loin du terrain, par leur immense complexité due à l'accumulation incessante de nouveaux textes qui se contredisent sans s'annuler. Il faut les interpréter, rôle du pouvoir judiciaire dont on constate qu'il ne cesse de se contredire d'une juridiction à l'autre, d'une instance à l'autre. D'où une frénésie populaire de procès, d'appels, de recours en cassation, cause et conséquence d'un cancer social d'auxiliaires du droit, autres juristes. La détermination de ce qui est légal ou non dans des circonstances précises reste imprévisible et arbitraire.
Donc dans la démocratie occidentale, le pouvoir est exercé par une partie infime de la société (en quasi totalité de formation juridique) qui se distingue par des qualités inutiles ou nuisibles pour leur travail de dirigeant et les lois dont ils se réclament sont aléatoires. Cette réalité place l'électeur dans un dilemme difficile: S'il vote, la politique en déduira qu'il approuve ce système et que l'élu a la légitimité pour le représenter, et s'il ne vote pas la politique prétendra qu'il se désintéresse de la chose publique et il peut laisser la victoire à un candidat nocif. L'abstention massive est une des plus grandes craintes des politiciens et c'est une tendance observée partout malgré les leçons de morale sur le "devoir de citoyen".
La finance est nécessaire, les financiers sont souvent compétents mais le système financier moderne oriente leur énergie vers l'enrichissement de la finance et des financiers au détriment de l'économie productive et des épargnants par des mécanismes qu'il serait trop long d'exposer ici: Ainsi que l'affirme la Parole (Rév d'Arès, 27/5), ils détournent vers leur échoppe la récolte du paysan et le salaire de l'ouvrier.
Une création constante d'entreprises nouvelles et une bonne gestion des entreprises existantes est indispensable dans la société moderne. La sélection des entreprises et dirigeants qui réussissent est impitoyable et entrepreneurs et cadres dirigeants sont généralement compétents dans leur domaine d'action.
Mais par contre les politiciens sont généralement incompétents comme dirigeants et la politique moderne a montré son caractère nuisible. Comme elle se mêle de tout, elle a bien la nature d'un cancer pour le corps social.
La déconstruction du mythe de la démocratie, une statue aux pieds d'argiles, promet de graves soubresauts pour un peuple où la barbarie sous-jacente est toujours aussi vivace tant que le fruit du travail des pénitents restera à peine perceptible. Il est temps d'ouvrir les yeux sur cette réalité et de travailler dans la direction indiquée par le Créateur et ses prophètes pour construire une anarchie de pénitents participant librement et dans l'amour à la vie des divers groupes de réflexion et d'action avec lesquels ils se sentent en affinité.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Voilà un très bon commentaire, pour lequel je vous dis, mon frère Antoine, une grand merci au nom de tous les Pèlerins d'Arès.
Votre commentaire reprend la thème de mon entrée 135 sous une forme plus accessible à beaucoup, qui me paraît faire office de manifeste de mission sociale, la vraie mission sociale, car nous n'avons jamais dit que La Révélation d'Arès n'inspirait pas une mission sociale inaliénable de la mission spirituelle, puisque celle-ci s'adresse à des hommes vivant en société.
Je crois, que ce manifeste enferme une fois de plus et définitivement la "mission sociale" inutile et erronée des années 90 et du début des années 2000 au placard des pertes de temps.
Votre commentaires, clairement dépolitisante, est évidemment plus raisonné que spirituel, et il va falloir le reprendre en liant le raisonné au sacré, car l'homme en mission, l'apôtre, est un être sacré — comme je le rappelais hier à un groupe de jeunes à Paris — mais il constitue une très bonne base, bien épurée, de raison en marche vers la grande Raison sur Quoi repose la Parole du Créateur.

Merci encore pour ce très bon travail. Je l'imprime et le place près de moi pour le reprendre et y réfléchir.


23oct12  135C72
Pour mieux régner les pouvoirs tiennent la tempe (Rév d'Arès xxxi/7). [Le pouvoir] entretient chez son prochain, par privation de sa liberté, un climat de culpabilité ; la souffance demeure, le bonheur et la liberté de l'autre étant considérés comme dérangeants, parfois dangereux.
Pourtant, en ponctionnant par l'impôt, l'homme de pouvoir couche dans le lit de ses concitoyens, [il prélève sur] un salaire que ceux-ci gagnent honnêtement et qu'ils versent en impôt, [mot manquant] est habilement détourné à des fins pas forcément honnêtes et choisies. Tous ceux qui acceptent ces conditions de domination en les voulant comme en les laissant faire, ont choisi de passer par les plaies de Job et par la fosse (Rév d'Arès 2/1)  .
Ils acceptent de la terre (?) comme des humains leurs sujets (Rév d'Arès 2/4) et choisissant quel arbre sera abattu.
Ils décident de tout, de grossir les rangs des guerriers, ayant pris la femme pas mieux qu'un animal en faisant d'elle une chamelle toujours grosse (2/3). Ces subsides versés par l'homme consentant permet aux pouvoirs une assise bien confortable .Ainsi notre terre est-elle prisonnière de ces concepts creux et malheureux qui entretiennet l'abstraction, le vide.
Par son acceptation l'homme souffre du secret, du lieu sombre de décisions là où notre Créateur a installé la Lumière, là où ceux qui sont libres (Rév d'Arès 10/10) de toute peur, de tout préjugé, sont tenus à l'écart de toute décision. Un lieu où la concertation, la délibération, où un échange libre et contradictoire a son droit, l'information est détournée, puisqu'elle est réservée, à une élite ou à ceux et celles plus considérés plus à même de délibérer de certaines questions. D'où l'étroitesse des décisions et son absence totale de portée universelle.
Ainsi les nations vivent-elles comme Dieu ne veut pas (Rév d'Arès 3/3), s'attribuant la Force du Créateur, revêtant tel ou tel masque (3/4) de légitimité ; ils se disent indignes de la Puissance qui leur est déléguée.(21/3).
Le Créateur n'a jamais instauré de hiérarchie, la première institution étant le couple.
Et là où elle pourrait aider à simplifier la vie de la cité, en mettant sans peur à la Lumière la nécessité de se changer, le Message [mots manquants] la femme est encore tenue d'attendre patiemment .
C'est très contradictoire à notre époque, car cela fait des siècles que certains hommes ou femmes n'ont pas hésité à mettre au grand jour ces abominations. Je pense à Hannah Arendt, qui, dans une partie de son ouvrage: "Du mensonge à la violence" démontre très bien la contingence du mensonge, notamment dans les décisions politiques qui sont une violence pour le doux lequel mensonge a continuellement généré la violence.
Mais même si face à l'Amour l'homme demeure encore sceptique et barbare, en humiliant son semblable, le temps est venu où certains hommes sont prêts à faire de ce monde un monde de Vérité (28/7).
Danièle du Nord


Réponse :
Je me suis efforcé de clarifier ce commentaire que jai trouvé dans ma boîte eMail en très mauvais état. Il reste quelques passages obscurs quand même, mais le sens de l'ensemble me paraît évident. Aussi l'ai-je publié.
Sur quoi avez-vous composé ce commentaires ? Sur un iPhone ou quelque chose comme ça ? On m'adresse de plus en plus de texte ainsi composés sur lesquels je dois passer ensuite pas mal de temps pour les corriger, les ponctuer, les formater et les référencer, je crois que je ne publierai plus les commentaires ainsi défectueux.


23oct12  135C73  
Lorsqu'on fait de la politique, le cancer de la fausseté — la politique dans le mauvais sens du terme — on ne se soucie pas de l'individualité (individualité que vous prétendez défendre) et on s'attache plutôt à l'idée de masse, la masse étant un potentiel d'unanimité pour obtenir le pouvoir (pouvoir à ne pas confondre avec puissance car on ne peut avoir de pouvoir que sur les faibles alors que la puissance ne s'exerce qu'entre les forts).
Le Message de La Révélation d'Arès ne recherche-t-il pas à réunir les forts ? Bref ...
Aujourd'hui, "la masse" des Pèlerins d'Arès est prête à accepter votre parole comme parole d'évangile, c'est normal et logique puisque vous êtes le prophète, mais cela même au prix des dommages collatéraux de votre politique. Politique, au mauvais sens du terme, car je ne vous considère pas comme un bon gestionnaire des âmes.
Chacun est seul responsable de son âme, me direz-vous ? Et vous auriez raison. Mais un bon gestionnaire des âmes n'accuserait pas quelqu'un d'être ce qu'il n'est pas (c'est à dire un traître affublé d'un dédoublement de la personnalité) ou prendrait le temps de s'excuser en cas d'erreur (l'erreur est humaine dit-on ?). Il ne donnerait pas non plus de l'importance (contrairement à ce que vous faites) aux propos de personnes dont les discours et blablas sur votre blog n'ont rien à voir avec leurs actes.
En ne vous attachant qu'à leur "bagout", sans vous soucier de leurs actes, vous faites la politique du "spirituellement correct", les faisant passer ainsi pour des Pèlerins d'Arès. Voici le futur cancer de la politique arésienne : Parler (Le frère est parleur, Rév d'Arès xLix/5) et bien répéter mot à mot l'enseignement du prophète comme un bon "programme".
Comment se fait-il que vous acceptiez des propos "bien justes" de personnes qui sont des usuriers dans le quotidien, des spéculateurs en bourses (Est-ce une façon de faire fructifier le denier ?) et aussi des hommes sans paroles au quotidien et des "trompeurs" dans le le sens de souffler dans la trompe pour ne pas dire le pipeau ?
Vous l'acceptez, car vous n'êtes au courant que de ce que vous vous voulez bien savoir. Vous voulez bien savoir que ce qui entre dans le cadre de votre stratégie et votre stratégie n'admet pas que quiconque perturbe la faiblesse des Pèlerins d'Arès, c'est à dire d'accepter qu'il y a un immense fossé entre les discours et les actes.
Votre blog est fait majoritairement de discours qui n'aboutissent pas aux actes. En quelque sorte, je pense que nous pourrions dire que nous sommes dans une démarche intellectuelle en vous lisant et en y participant, ce n'est pas une démarche inintéressante, sa philosophie est profonde, mais elle porte à une confusion "politique", car la politique, au mauvais sens du terme, ne s'attache-t-elle pas au troupeau qui acquiescera plutôt qu'à l'individualité qui réfute (objectivement) ?
En d'autres mots, je ne ressens ni ne pense que vous jouiez votre rôle de frère aîné correctement car au lieu de défendre la vérité et la justice (contrairement à ce que dit la Parole du Créateur), vous semblez plutôt défendre votre stratégie et votre politique prophétique. Aujourd'hui et après [avoir eu] beaucoup de patience, je peux dire que je crois fermement dans la Parole de Dieu donnée à Arès mais je ne crois plus dans les perches que vous tendez.
Puis, je suis heureux d'avoir des éclaircissements toujours aussi obscurs entre mission sociale et vision sociale dans une mission spirituelle. Ne pourrions-nous pas dire que la clarté est au service du bien ?
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
Ne pas m'aimer, ne pas me suivre, refuter ma façon de faire, tout cela est votre droit, mon frère Frédéric.
C'est au nom de votre droit que je publie votre commentaire dans le total respect de la mauvaise opinion que vous avez de moi. Vous n'êtes pas le premier, vous ne serez pas le dernier.
Ceci dit, ce commentaire exprime votre désapprobation, mais reste obscur. Pour me permettre de comprendre il faudrait citer de façon beaucoup plus précise les êtres et les actes qui vous paraissent justifier ce que je pense être votre retrait de notre famille arésienne, que vous appelez "la masse des Pèlerins d'Arès", à laquelle vous ne vous êtes jamais vraiment intégré, du moins à ma connaissance, et je crois avoir toujours respecté votre réserve.
Mais peut-être d'autres lecteurs que moi verront-ils clair dans votre commentaire.
Mon blog est évidemment "fait de discours"... De quoi d'autres voulez-vous qu'un blog soit fait? On ne peut agir, aller et venir, vivre, dialoguer les yeux dans les yeux, sur l'internet, on ne peut qu'y écrire et y être lu. Ce ne sont que "discours", c'est vrai.. Ce blog m'a quand même permis à partir de 2006 une prise de contact permanente avec l'ensemble de mes frères, que je n'avais pas eue depuis une trentaine d'années, car les assemblées m'avaient tenu à l'écart et ce n'est que très récemment, après les fermetures des missions de Strasbourg et de Nancy que mon aide a été sollicitée et que j'ai été écouté dans d'autres villes, d'abord à Nice, dont la mission allait également fermer et où je me rends chaque mois depuis deux ans et demi pour y faire revivre l'apostolat et, croyez-moi, ce n'est pas qu'une "démarche intellectuelle". J'étais dimanche à Paris pour préparer une mission des jeunes en novembre et j'étais à Nice quelques jours auparavant. Toujours à Paris je relance actuellement une mission des anciens sous une forme nouvelle pour la sortir de la stérilité. Bref, je suis loin de n'agir qu'intellectuellement et d'ailleurs je ne suis pas un intellectuel, mais seulement un homme qui a un mesage a faire passer et qui s'efforce de le faire le mieux qu'il peut.
Je ne suis certes pas doué pour cela, comme vous-même le faites remarquer, mais Dieu m'est témoin que je fais mon possible.
Moi, je vous aimais bien, et je respectais totalement votre nature particulièrement idiosyncratique, un peu sauvage, mais bon! Vous ne m'écoutez pas ou ne me comprenez pas... Je n'y peux rien.
Restez un pénitent toute votre vie, un homme qui aime, pardonne, fait la paix, cherche l'intelligence spirituelle et qui s'efforce d'être libre de peur et de préjugés et vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur qui a bien du mal, comme vous l'avez remarqué, à être à la hauteur de la tâche que le Père lui a confiée.
Il m'est impossible, de toute façon, de plaire à tout le monde et je crois que c'est le sort de tout homme, même de tout homme de bonne volonté, ce que je crois être quand même.
Merci, mon frère Frédéric, merci sincèrement du fond du cœur, pour le long chemin que vous avez fait avec moi, avec nous. Je vous crois un homme bon et réfléchi, mais votre réflexion a vu en moi les mauvais côtés — j'en ai forcément —. Dommage que vous n'en ayez pas vu les bons. Il y en a forcément, sinon le pauvre homme que Jésus et Dieu sont venus visiter en 1974 et 1977, dont ils ont fait un pauvre bougre sans moyens, seul parce qu'il dut abandonner tout et tous ceux qu'il avait aimés, cet homme seul et démuni, jeté dans ce que les Romains appelaient la "mort civile", bref, ce pauvre homme reparti de rien avec rien en 1974 n'aurait jamais créé et guidé la communauté arésienne telle qu'elle est maintenant, imparfaite, en plein apprentissage, mais devenue aujourd'hui irréversible. Nous avons donné à la Parole immortelle sa chance et vous y avez contribué à votre façon. Merci au Nom du Père.


24oct12  135C74
Porté par l'encouragement de votre réponse à mon message hier [135C70], et aussi par une baisse d'énergie, j'ai cherché en soirée une activité qui convenait à ma capacité de concentration, et j'ai décidé de regarder le film "Inside job" que j'évoquais.
Mon tourment d'alors, c'est transformé peu à peu en angoisse puis en nausée.
Nous avons le cancer !
Nous avons construit un système de gestion qui ne contrôle plus rien, qui ne maîtrise plus son orientation.
Ce beau film met en lumière notre maladie de domination qui a utilisée les voies de la finance (et de la politique) pour assouvir sa soif. Merci à ces hommes qui l'on réalisé de m'avoir permis cette prise de conscience.
Mon premier constat fut d'envisager de revoir mes outils de mission, notamment le film de présentation que j'utilise. Il me semble vraiment désuet (has-been).
Un autre constat: Peu de personnes ont pris conscience de cette maladie. Le fracas de l'affaire Dominique Strauss-Khan ne montre que le symptôme de cette maladie. Beaucoup ont été émus ou choqués. Mais la cause racine est bien plus profonde.
Comme après l'annonce d'un cancer, je perçois que la vie ne peut plus être la même parce que le mal est identifié et est actif. Évidemment, la pénitence est un axe fondamental pour nous en sortir.
Mais comment traiter notre maladie ? Avant d'aller plus loin, je vais relire en totalité La Révélation d'Arès et revoir cette entrée de blog pour m'éclairer et revoir mon repositionnement par rapport à cette situation désastreuse.
Bruno du Val de Loire.


Réponse :
Je n'ai pas le temps de visionner "Inside Job" et je vous remercie de l'avoir fait pour moi.
Pour ceux qui souhaitent charger ce film, j'ai vu qu'on pouvait le faire à partir de:
http://www.sortiesdvd.com/telecharger-inside-job-vost-513.html


24oct12  135C75  
Pour illustrer le fonctionnement cancérigène de la politique par l'envahissement et l'incompétence politicienne, prenons la principale cause, méconnue, de la crise financière actuelle, partie du surendettement des ménages américains pour acheter leur maison (crise des "subprimes").
C'est le président américain Clinton, puissant roi noir, qui donna pour instruction à son administration d'augmenter par tous les moyens le taux de propriété par les américains de leur résidence principale. Un objectif sympathique, politiquement très vendeur, permettant aux ménages n'ayant pas un accès suffisant au crédit d'acheter leur rêve américain, une belle maison quelque peu coûteuse à construire et à entretenir et créant des emplois. Les USA avaient pourtant connu dans les années 80 la douloureuse crise des institutions de saving [épargne] and loans [prêts] (orientant l'épargne vers le crédit immobilier) et les financiers auraient du avertir haut et fort les politiques et le public des risques pris.
Une bulle financière s'est alors constituée. Beaucoup d'acteurs tirent bénéfice des bulles avant leur éclatement: Les banques prêtent plus, augmentant leurs bénéfices théoriques et les bonus de leurs cadres, les promoteurs construisent et embauchent à tout va, et beaucoup de ménages à faible épargne et revenus limités se croient devenus enfin propriétaires de leur maison. Les banques et les courtiers ont alors lancé sur le marché leurs troupes de vendeurs avec pour instruction de vendre un maximum de prêts sans égard pour la qualité des emprunteurs, d'autant plus facilement qu'aux USA les crédits hypothécaires sont accordés en fonction de la valeur de marché de la maison, valeur théorique tant que la maison n'est pas réellement vendue et les ménages "subprimes" (monoparentaux, immigrés récents, jeunes aux revenus précaires, etc.)  ont subitement été déclarés solvables même si les hommes de terrain savaient qu'une bonne partie de ces prêts finiraient mal, car l'ascenseur social américain ne fonctionne pas très vite et pas pour tout le monde et les marchés immobiliers sont cycliques. Poussés par les bonus et les bénéfices théoriques, la machine financière s'est emballée: Plus de levier financier donc plus de prêts douteux avec moins de réserves, la possibilité de faire appel à l'organisme fédéral de refinancement "Fannie Mae" pour se défausser d'une partie du risque des créances douteuses, la vente à des investisseurs naïfs (dont les banques européennes) de ces créances présentées avec un joli emballage (la titrisation) masquant le contenu réel et créditées des meilleures notes par S&P. Les fameux produits toxiques promettant des revenus garantis qui ne se concrétiseront jamais car beaucoup d'emprunteurs ne peuvent plus honorer leur dette..
Comme les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel, les bulles finissent par crever (vers 2007): Les prix immobiliers se dégonflent, la valeur du patrimoine des ménages endettés s'effondre, les entreprises du bâtiment licencient, les créances douteuses plombent les banques qui cessent de prêter et qui risquent la faillite. Les crises qui s'ensuivent sont toujours longues, douloureuses et s'internationalisent, parce que les investisseurs échaudés vont mieux réfléchir aux risques et commencent à douter de la capacité de certains États européens à rembourser leurs dettes galopantes avec des recettes fiscales déjà poussées à leurs limites.
Qui a été spolié ? La masse. La masse des emprunteurs subprime qui ont payé des intérêts croissants pour une maison qu'ils ont du revendre bien au-dessous du prix d'achat (ils attendent souvent trop longtemps en espérant un miracle) et qui doivent toujours de l'argent à leur banque après avoir perdu leur maison et leur apport en capital. Rêve brisé et parfois familles brisées. La masse des contribuables qui vont devoir renflouer les banques pour éviter un chaos bancaire. La masse des épargnants dont beaucoup sont actionnaires directement ou non de ces banques dont la valeur après avoir artificiellement grimpé s'est effondrée, plumés comme ces petits actionnaires du Crédit Agricole, de Dexia, de Natixis et des autres (n'en déplaise à ceux qui voient toujours les épargnants comme d'affreux capitalistes cigare au bec réclamant toujours plus de dividendes). La masse internationale des épargnants confiants dans le système américain.
Qui en a bénéficié ? Très provisoirement les ménages qui ont rêvé quelques années dans une belle maison, provisoirement les travailleurs du bâtiment qui ont eu un job pour quelques chantiers, plus durablement les cadres et commerciaux bancaires qui ont touché et garderont de très gros bonus et primes tout à fait légaux, car ils ont fait avec zèle le travail pour lequel ils étaient payés, et les promoteurs et entreprises du bâtiment. Et aussi les opportunistes avisés qui ont vendu leur maison ou revendu leurs actions bancaires au bon moment. Mais surtout les politiciens qui ont pu se faire réélire pendant la bulle. Peu de profiteurs et encore moins de spoliateurs au total pour de grandes souffrances sociales. Voilà un exemple typique d'une politique apparemment généreuse donc séduisante pour l'électorat qui se termine en catastrophe sociale.
Tout cela était connu et prévisible, mais les media n'en parlent jamais au bon moment.et la masse découvre trop tard l'imposture des systèmes qui les abreuvent de mensonges.
Ceux qui avaient conscience du mur dans lequel leur société était lancée ont-ils eu des hésitations, des questions de conscience ? Peut être, mais sans intelligence spirituelle, sans réfléchir aux conséquences pour tous et à long terme de leur action, celui qui fait son travail et reste dans le cadre légal se sent tranquille. Un peu, sur des sujets plus graves encore, comme le fonctionnaire de Vichy qui se justifie en disant qu'il obéissait à la loi et aux ordres.
C'est la question toujours débattue de la préséance du droit positif (celui des textes, par exemple les conditions d'application de la peine de mort) par rapport au droit naturel (tu ne tueras point) dont l'existence même est de plus en plus contestée dans un monde qui perd les références universelles venues du Créateur et de Ses prophètes. En France le juge ne peut s'appuyer que sur les textes, pas sur sa conscience.
Après analyse et réflexion, on constate que dans de très nombreux cas, c'est bien la politique qui décide en premier et dernier ressort et qui est responsable de tant de grands malheurs.
C'est aussi elle qui a imposé aux banquiers européens de la BCE ceci: "Votre objectif est exclusivement une inflation à moins de 2%. Peu importe la situation économique ou le fait qu'une inflation à 4 ou 6% faciliterait l'absorption de la dette. Tout cela parce que la population allemande a gardé un souvenir cuisant de l'hyperinflation de la république de Weimar (toujours l'incompétence des politiciens) qui a ruiné l'Allemagne et permis à Hitler de prendre le pouvoir.
Des politiciens compétents et courageux pourraient expliquer qu'on sait maintenir éviter les spirales inflationniste et déflationnistes, qu'on peut gérer le désendettement des États en minimisant les souffrances de la population (heureusement en Europe la dette des ménages et des entreprises reste raisonnable). Et que comme tout cancer, plus on attend, plus le traitement est douloureux et son efficacité aléatoire.
Des choix courageux et impopulaires s'imposent comme réduire les nombreux postes administratifs inutiles ou couper un budget militaire qui est une relique du passé. Mais il faut d'abord admettre que d'une manière ou d'une autre c'est nous tous et surtout les générations qui viennent qui paieront les pots cassés des erreurs de la politique, et cela, ce n'est pas facile à avouer.
N'espérons quand même pas que des politiciens courageux se mettent à parler de l'amour universel et de la vie spirituelle comme une solution, ce n'est pas vendeur politiquement parlant.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Malgré sa longueur je publie intégralement votre commentaire
Il montre clairement comment la politique a passé outre la clairvoyance des gestionnaires pour tirer un rapide bénéfice politique — les termes politiques sont toujours ceux de la prochaine élection, mais jamais des longs terms —, d'une augmentation du taux de propriété, ce qui a permis d'accorder aux salariés américains des prêts qu'ils ne pourraient évidemment pas rembourser. L'opération a finalement ruiné tout le monde, banques comprises, et ceux qui ne sont encore que surendettés sont des ruinés en puissance.
Merci de montrer par l'histoire des "subprimes", ici bien expliquée, à quel point la politique peut être incompétente et/ou nuisible.
Vous dites: "Des politiciens compétents et courageux pourraient expliquer..." mais des politiciens compétents et courageux ne sont plus ce que j'appelle des politiciens. Ce sont simplement les bons gestionnaires dont on a besoin. Il en existe, c'est, mais ils ne sont pas très nombreux.
Actuellement les Français reçoivent leurs impôts locaux. Beaucoup bondissent de colère en voyant les augmentations qu'on leur impose, jusqu'à 60% dans certaines villes. Tout cela parce que les politiciens se sont lancés dans des travaux aussi inutiles que coûteux dans leurs communes. À Bordeaux où j'habite tout le monde est inquiet en voyant le train somptuaire de travaux lancés dans la ville et nous nous attendons à devoir payer tout cela tôt ou tard. En période de crise, c'est absolument fou, mais que faire? Une fois élus, les politiques font ce qu'ils veulent sans rendre de compte.


25oct12  135C76
Je viens de lire le long commentaire 135C75 d"Antoine B. et je tiens à faire remarquer que la crise économique dans laquelle nous entrons, et qui va évidemment durer, n'a pas pour seule raison cette histoire de "subprimes".
Les États ont emprunté des sommes d'argent énormes pour se moderniser — ce qui était absolument nécessaire en Irlande, au Portugal et en Espagne mais qui l'était beaucoup moins en France — ou pour maintenir le taux d'avantages et prestations qui avaient été accordés à leurs populations en se mettant ainsi à vivre au-dessus de lers moyens
Il semble que ce soit d'ailleurs pour cette raison que M. Bérégovoy [premier ministre sous Mitterrand] s'est suicidé, car l'étude de dossiers administratifs qu'il avait ignorés jusqu'à ce qu'il s'installe à Matignon lui montra que la France devait faire très attention à ses dépenses: sécurité sociale, caisses de chômage, caisses de, retraite, etc. et surtout ne pas emprunter d'argent qu'elle ne pourrait jamais rembourser, sa fiscalité frisant déjà le maximum acceptable. Il s'en était ouvert à M. Mitterrand qui lui avait répondu: "Ceux qui viendront après nous se débrouilleront pour payer. En politique, ne vous préoccupez jamais de l'immédiat en fonction d'un avenir lointain !" Bérégovoy était un très honnête homme qui ne supporta pas ce cynisme politique et il mit fin à ses jours.
Les causes de la crise sont donc bien plus que l'affaire des "subprimes". Pour payer les fonctionnaires (Mitterrand en avait embauché 300.000 dont la France n'avait pas besoin), assurer le remplissage des caisses, les grands travaux (la pyramide du Louvre, etc.), etc. les gouvernements français n'onta pas cessé d'emprunter un argent qu'ils savaient impossible à rembourser par l'impôt.
Il faut quand même rétablir la vérité.
Éléphant Gris d'Auvergne


Réponse :
Antoine B. dans son commentaire 135C75 n'a pas dit que les "subprimes" et les "faux produits toxiques" étaient la cause unique de la crise.
Il commence son commentaire par ces mots: "Pour illustrer le fonctionnement cancérigène de la politique..." c'est-à-dire pour donner un exemple, une image, du fonctionnement cancérigène de la politique quand elle décide ou autorise n'importe quoi pourvu que ce soit à son avantage immédiat. Il ne prétend pas par là expliquer toute la crise. Il ne donne qu'un exemple de décision politique malheureuse parmi d'autres.
Ce que vous dites étant bien connu: les emprunts des gouvernements pour assurer le fonctionnement de l'État sans décevoir les électeurs par de nécessaires économies et réductions des avantages accordés, Antoine B. a pensé utile de rappeler un fait additionnel et corrélatif beaucoup moins remarqué, parce qu'il ressort d'un mécanisme financier beaucoup plus complexe.


25oct12  135C77
Je réfléchis depuis plusieurs jours à un point que je travaille dans ma pénitence et que je voudrais partager avec vous :
C'est la paix intérieure.
L'établir me demande une discipline permanente, car comme tout homme je suis continuellement traversé par le péché. Cela en nos temps de barbarie vengeresse "civilisée" ou toute injustice ressentie ou vécue appelle une sanction — qu'il soit puni pour ce qu'il a fait ! —, un châtiment — il faut qu'il paye ! —, une réponse égale en mal — on ne peut pas rester sans rien faire ! —, il m'est difficile de garder ma sérénité.
De tout ce que nous demande Dieu d'accomplir [je veux] mettre la Paix en moi. J'y aspire fortement. Je ne suis pas belliqueux. La paix est peut être la chose la plus difficile [à trouver néanmoins]. Elle doit se répandre sur une souffrance que j'ai parfois du mal à contenir.
En cela, le travail à faire pour établir la paix au fond de soi est proche du travail à faire pour y installer le pardon.
Mais j'ai le sentiment que la paix est comme un préalable nécessaire au pardon. Celui qui n'a pas fait la paix ne peut pas pardonner, alors que l'on peut avoir gagné une certaine paix sans avoir encore totalement pardonné.
Pour faire la paix, il me faut d'abord apprendre à "supporter l'injustice" comme le rappelait le frère Michel sur son blog récemment. J'ai du mal à "supporter l'injustice", car ma chair impatiente exige que je réagisse de suite, ne serait ce que pour faire taire ce qu'elle entrevoit dans l'immédiat, comme la cause du mal, à savoir "l'autre", peinant à discerner dans cette "cause", dans cet "autre", un autre moi-même porteur de la même chair et peinant de fait à discerner la vraie cause de ma souffrance comme étant le péché qui nous habite tous deux.
Pour y parvenir je dois m'élever au dessus de mes remous intérieurs, au dessus du bruit du monde, maitriser la souffrance qu'a causé en moi le mal que l'on m'a fait ou que j'ai ressenti. Le paradoxe, c'est que je ne peux faire ce travail de dépasser ma souffrance qu'en m'imposant une autre souffrance: Celle de gratter de ma chair la souillure, à l'image de Marie (Rév d'Arès 12/12).
J'aime cette image de Marie, à laquelle répond l'image de la femme dans Le Livre (Rév d'Arès ch.xxvii).
Dans les moments où mon animalité brutale voudrait prendre le dessus, je l'invoque en pensée.
Je songe à tout ce que la femme a enduré depuis des siècles sans mots dire et cela me calme.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Ce commentaire n'a qu'un rapport très indirect avec le sujet 135 du blog, mais je l'affiche, parce que, parmi toutes les causes qui nous feraient perdre notre paix si nous n'y prenions garde, la politique a évidemment sa place. Qui n'est pas, sur le contexte politique actuel qui fait suite au long contexte politique qui a causé la crise, inquiet — "dépacifié" si je peux dire — pour son avenir, pour ses biens même modestes, pour ses enfants et ce que la vie leur réserve ?
Ici je parle de l'inquiétude, motif le plus répandu de la perte de paix intérieure, mais vous, vous parlez de la vengeance (Rév d'Arès 27/9) à quoi notre héritage culturel et moral, l'enclume sur quoi se forge notre instinct, nous fait aspirer face aux fauteurs de mal de toutes catégorie. Mais nous pouvons éliminer l'instinct, nous pouvons changer notre vie (Rév d'Arès 30/11) et c'est ce que vous êtes en train de faire.
Votre commentaire en est une belle démonstration. À moins d'être très doué ou d'être apathique, on ne trouve pas la paix sans lutter pour la trouver, mais parce que cette lutte est pour vous une agitation intérieure contraire à la paix, vous croyez ne pas avancer et vous êtes malheureux.
Je comprends votre idéalisme, mais réfléchissez ! Comment atteindre un but sans parcourir le long chemin qui y mène ? La larve en se hâtant n'atteint pas l'abeille. Elle doit accomplir son temps (Rév d'Arès 24/2), parce que (Moi Dieu) Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (12/6).
Il ne suffit pas de lire, même cent fois, La Révélation d'Arès pour être un Pèlerin d'Arès. Il faut l'accomplir (35/6) et c'est long, mais c'est, me semble-t-il, ce que vous faites. Ça peut prendre toute une vie et dans cette génération nous mourrons tous sans y être vraiment parvenu, mais nous n'aurons pas quitté les sentiers rocailleux (25/5) qui y mènent et c'est tout ce que le Père nous demande, car c'est dans le découragement qu'est l'impiété (13/8), ce n'est pas dans l'imperfection...
Vous ne pouvez pas éviter cette lutte, mais ce qui est essentiel c'est que vous luttiez, c.-à-d. que vous ayez conscience qu'il faut acquérir le paix intérieure. La pénitence est une longue lutte et elle ne devient un état établi qu'après de longs efforts. En vous lisant je suis convaincu que c'est ce que vous faites et il me paraît d'autant plus probable que vous y parviendrez que vous en avez une belle conscience.
Toutes les grandes actions comme toutes les grandes pensées ont des débuts dérisoires et difficiles. Vous êtes un artiste, mon frère Éric, et vous savez mieux que personne que des grandes œuvres peuvent naître à l'esprit au détour d'une rue ou sur un quai de métro, même si ensuite les réaliser prend du temps. Ainsi en est-il de la paix intérieure. La conscience qu'on a d'elle, car il faut en avoir conscience avant de l'acquérir, ce qui est long, tire sa noblesses et sa lumière d'une naissance misérable dont votre commentaire, quelque peu misérable, mais beau, témoigne. Sauf ceux qui veulent que tout le monde soit arrivé avant d'avoir parcouru le long sentier de la pénitence, comme notre frère Frédéric d'Aquitaine (35C73), la majorité d'entre nous sait bien qu'il faut faire l'ascension (7/2, etc.) et que c'est long et difficile.
Un jour la paix, la vraie paix, s'élèvera en vous comme la chaleur du Feu de votre foi et vous envahira après les très longues lutte et parfois lassitude qui vous auront agité et alors vous aurez l'impression de commencer seulement d'être un Pèlerin d'Arès alors que c'est la lutte elle-même qui fait déjà de vous ce Pèlerin d'Arès.
Vous n'acquerrez jamais la paix sans un long mouvement de la conscience. Or, vous avez cette conscience. Vous avez l'essentiel. Ayez confiance en vous-même, mon frère Éric.


25oct12  135C78
Il me semble qu'un "manifeste de mission sociale" ne devrait pas être une critique de la démocratie dans son principe.
La critique de la politique est un point essentiel, issu de la Parole du Père, mais l'effet néfaste des chefs politiques va bien au-delà de la question de la démocratie.
Pendant encore des décennies, les Pénitents d'Arès vivront sous la main de fer d'institutions de masse qui leur seront imposées, que ce soit au niveau de la ville, de la région, de l'état, du continent ou de l'international.
La question de la moins mauvaise solution pour ces institutions et leurs chefs se posera régulièrement.
La Parole du Père ne dit pas que la démocratie est à rejeter, ni qu'elle est à conserver. Elle nous dit plutôt que la démocratie, comme modalité concrète de fonctionnement de la politique, est actuellement au service des pouvoirs et des idéologies, et trop peu au service des hommes. Beaucoup de citoyens en ont conscience aujourd'hui. Mais beaucoup d'entre eux mettent en priorité leur confort matériel et quotidien, ou l'espérance d'une transformation politique majeure, bien avant la liberté politique ou la liberté spirituelle.
Je pense ainsi que la démocratie sous sa forme actuelle sera en danger dans les décennies à venir, dans le monde occidental, mais pour de mauvaises raisons en quelque sorte.
Je suis avec Antoine B. (135C71) pour dire : "La déconstruction du mythe de la démocratie, une statue aux pieds d'argiles, promet de graves soubresauts." Mais ce qui risque de remplacer la démocratie décevante que nous connaissons, c'est, selon le pays, une dictature, une royauté autoritaire ou une oligarchie politico-économique encore plus fermée qu'aujourd'hui. C'est pourquoi, malgré ces graves défauts, je ne souhaite pas le remplacement de la démocratie, dans les décennies à venir, par un autre mythe lui aussi de nature politique. Pendant encore plusieurs générations, le manque général de pénitence fera émerger des chefs et de nouveaux mythes politiques, autres statues aux pieds d'argile, et cela de manière quasi spontanée pour répondre à l'angoisse des gens dans les pays riches.
En résumé, il me semble préférable de ne pas concentrer la critique sur les insuffisances du fonctionnement démocratique, bien que cette critique soit plus facilement comprise des Français. En restant à un niveau plus profond, comme vous le faites d'ailleurs très bien dans votre entrée, nous ferons comprendre les insuffisances de tous les systèmes politiques, à tous les âges et dans tous les pays, à la minorité de ceux qui sont prêts à nous entendre aujourd'hui.
Patrick JoursDeGris en Ile de France


Réponse :
Merci de dire à la fin de votre commentaire que mon entrée 135 en est "restée à un niveau plus profond" que la démocratie, mais le début et le corps de votre commentaire laissent penser qu'en parlant de politique j'ai parlé de démocratie.
Je confirme donc bien ici que j'ai parlé de politique en général, mais non d'un régime politique — démocratie ou autre régime — en particulier.
D'ailleurs, le mot démocratie ne veut pas dire grand chose, car aujourd'hui la plupart des pays du monde se déclarent démocratiques mais sont aussi différents les uns des autres qu'étaient différents les USA et l'URSS en temps de la guerre froide, qui pourtant tous les deux se glorifiaient d'être des démocraties.
Ce que les gens ne voient pas, c'est qu'ils vivent sans cesse sur l'avenir, parce que la politique ne leur parle que d'avenir: "Je vais faire ceci et cela, déclare le candidat aux élections!" C'est toujours de "demain" qu'il s'agit pour la politique qui, ne remplissant presque jamais ses promesses, se garde de parler du passé sinon pour critiquer le passé de l'adversaire politique que le politicien candidat se vante de pouvoir remplacer avantageusement. Avant La Révélation d'Arès j'arrivais à comprendre qu'on puisse vivre sur ces inconséquences, mais depuis je ne comprends plus. Car enfin il s'agit de vieillir et de mourir et personne ne semble s'émouvoir de cela, sinon peut-être pour la pension de retraite.
Depuis La Révélation d'Arès je me rends compte que nous nous situons tous par rapport au temps et que la politique donne l'illusion d'être hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et que par là elle mime Dieu (Rév d'Arès 22/11).
Je dirais donc que la politique a pour première caractéristique de donner à ses administrés l'illusion qu'ils sont immortels, au point qu'elle est même arrivée à mobiliser des peuples pour des guerres affreusement meurtrières (50 millions de morts en 1939-1945) avec des armées qui partaient toutes à la victoire et à la vie, ne pensant jamais qu'elle partaient à la défaite, à la mort ou à la mutilation.
Je veux dire qu'au fond j'aurais pu présenter la politique sous cet angle de l'illusion plutôt que sous l'angle des nuisances matérielles dont elle est sans cesse coupable, démocratie, royaume ou dictature, mais ç'aurait peut-être paru trop métaphysique.
Je dirais donc qu'être contre la politique est une saine révolte spirituelle contre l'absurde politique qui a rendu les peuples absurdes. La Vérité est absolument ailleurs et c'est bien que le doit doit changer (28/7).


25oct12  135C79
Pour répondre à Frédéric (135C73) qui a écrit: "Il y a un immense fossé entre les paroles et les actes (des Pèlerins d'Arès)", je lui dis ce que Dieu lui-même dit, que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Nous partons d'un monde qui se rapproche de l'enfer sur terre (le péché des péché), pour aller, selon le souhait de Dieu, vers le paradis sur terre (Éden).
Alors, forcément, nous avons beaucoup de chemin à faire pour accomplir ce bien : amour, pardon, paix, libertés de tout préjugé, maîtrise de sa colère, maîtrise de sa contrariété, intelligence du coeur, etc...
Dieu nous demande aussi beaucoup de patience, car le changement sera long.
Nous Pèlerins d'Arès savons ce qu'il faudrait faire [faire pénitence], puisque Dieu nous le dit dans La Révélation d'Arès. Après, pour accomplir ce bien — ce bien qui seul pourra nous libérer de tous les pouvoirs humains politiques, religieux, financiers et autres — cela dépend des efforts personnels de chacun, du monde qui nous tire vers le bas, du tentateur qui fatigue nos jambes, du temps dont nous pouvons disposer pour prier, pour travailler ensemble, etc.
Dieu nous demande aussi la constance: prière et missions quotidiennes. faire ce que nous pouvons faire, mais pas moins.
Nous ne pouvons pas demander à nos frères Pèlerins d'Arès d'être parfaits du jour au lendemain.
Bien connaître la Parole de Dieu dans les trois livres : Bible, Coran et Révélation d'Arès, ainsi que tout l'enseignement qu'a écrit frère Michel demande une étude longue et approfondie.
Au contraire de ce que dit Frédéric, nous devrions nous entr'aider les uns les autres pour nous encourager à accomplir ce bien, quand l'un de nous manque à la maîtrise de sa contrariété, ou à la maîtrise de sa colère, ou à des mots désagréables, au autres. Mais demandons-nous: "Suis-je un peu meilleur aujourd'hui qu'hier ?"
N'oublions pas que chacun de nous a sa propre individualité, chacun de nous est un des mille reflets des roches, et la Parole nous laisse libres de recréer ce monde de mille façons, pourvu qu'il soit fraternel.
La vie de chacun de nous ne suffira pas pour accomplir tout le bien que Dieu nous demande d'accomplir.
Frère Michel, avant que Jésus et Dieu lui parlent, a lui-même dit "qu'il avait ses têtes, qu'il se mettait en colère, etc.. et qu'il a dû faire un gros travail sur lui-même pour aimer tous les hommes, pour pardonner, pour maîtriser sa colère, etc..". Pour frère Michel, et pour beaucoup de Pèlerins d'Arès, il n'y a sûrement pas cet "immense fossé entre les paroles et les actes", dont parle Frédéric.
Un frère ou une sœur Pèlerin d'Arès peut nous décevoir, mais il ne faut pas s'y arrêter, car nous savons qu'il fait des efforts pour accomplir ce Bien que Dieu nous demande d'accomplir. Au contraire, Dieu dit: Quel frère s'attachera aux pas de celui-ci s'il est dans l'erreur , pour le ramener vers le Bien ? (Rév d'Arès 27/3).
Jean-Luc Q. d'Aquitaine


25oct12  135C80  
Nos frères ont besoin de soutien !
Le monde lui, s'il a besoin d'amour, il a aussi et surtout besoin de changement et de combattants de l' amour !
Des combattant de l'Espérance ! Des combattant de la patience ! Des combattant de la constance !
De l'enchantement incessant pour les flots de Vie que la Parole a déversé sur cette terre à Arès mais déverse encore et toujours dans le cœur des pénitents, pour les générations qui viennent et pour l' éternité de la Vie des enfants du temps qui vient !
Pour le Seul Saint, le monde changé en Bien par l'intelligence retrouvé et tous les Christs à venir, Alléluia !
Un Guy du Lanuedoc


25oct12  135C81
Le royaume de Dieu est à l'intérieur de nous ?
[Si c'est le cas et] si nous nous soumettons à des personnes extérieures dominatrices, si nous succombons à leurs illusions d'autorité, nous courons le danger de perdre la véritable Lumière spirituelle au profit d'une fausse [mot manquant].
Dans un monde parfait nous ne devrions pas avoir de dirigeants.
Il faut reconnaitre une seule autorité: celle de Dieu.
Une sœur de Bretagne-Sud


25oct12  135C82  
Je m'excuse d'envoyer encore un message, parceque je sais que votre blog n'est pas un forum, mais les messages et vos réponses suscitent en moi des réactions.
Je crois que la politique se présente comme hors du temps, dans son principe, parcequ’elle prétend incarner la communion humaine, tout comme la religion hiérarchisée, religion des chefs — roi blanc et roi noir même cuisse (Rév d’Arès xxxvii/14).
On est là au [point de] basculement entre mensonge et vérité pour ce qui est de motiver les hommes à la vraie pénitence, au vrai changement de vie, à regarder en eux la peur irrationnelle de quitter le cocon faussement sécuritaire de la politique et de la religion, parcequ’il ne faut pas oublier les quelque 12.000 suicides réussis par an rien qu’en France et aux 160 000 tentatives de suicide dans la même période.
En réalité il ne peut y avoir de communion humaine instituée sauf par chacun de son propre choix et des ses propres efforts de pénitence dans son cœur et encore cette communion humaine doit-elle perpétuellement être renforcée par chaque acte d’amour du quotidien, à chaque rencontre humaine.
Je me répète souvent ces mots venant de vous: "Assour (35/2) ou Éden sera reconstruit sur et pour la communion humaine, qui est son cadre et sa raison d’être" ("Le Pèlerin d'Arès" 1993-1996 p  96), parcequ’ils valident pour moi et en moi ce qui est vraie pénitence ou fausse pénitence, vrai changement de vie ou faux changement de vie.
Il me semble important d’être très clair la-dessus, car de plus en plus de mouvements parlent du changement intérieur ou [proclament] qu’il faut changer sa vie: Les psychologues (développement personnel), les écologistes, les bouddhistes périphériques brouillant notre message dans la tête des personnes à qui nous parlons.
Il faut à mon avis éclairer beaucoup plus sur le fait que la communion humaine ne peut pas être  un espace de contrainte mais un échange perpétuel dans la liberté.
Seule la pénitence garantira la communion humaine !
Souscrivez à cette assurance sur la Vie ! Devenez pénitents !
Je ne suis pas très content de mon explication générale  mais j’ai conscience qu’est là pour nous un enjeu très important pour la bonne compréhension de notre message par le public, surtout son coté original et irremplaçable, et je me dis que d’autres frères trouveront peut-être un langage mieux adapté.
Bernard dlF de Bretagne Sud


Réponse :
ô comme vous avez raison de mettre en doute la capacité de la politique "d'incarner la communauté humaine".
La politique prétend "incarner" l'humanité, alors qu'elle est souvent, dès qu'elle se réclame de la rigidité et de la froideur du système qu'elle défend et des lois qu'elle promulgue, tout à fait inhumaine.
Le matin où Louis XVI fut guillotiné, alors qu'on venait le chercher, il tendit une petite lettre pliée en quatre à l'un de ses gardiens et lui demanda: "Pouvez-vous transmettre ceci à la reine de ma part?" Le gardien lui répondit: "Je ne suis pas là pour faire vos commissions, mais pour vous emmener à l'échafaud." Ce gardien en disant ces mots commettait un acte politique, en parfaite corrélation avec la politique qui coupait la tête de Louis XVI, et il était, conséquemment, parfaitement inhumain.
Autre exemple, actuel celui-là :
le bébé Naël sans existenceCet adorable bébé, Naël, né en juin 2012, n'a pas besoin d'être guillotiné pour ne pas exister. Il n'existe déjà pas.
Il est né le 15 juin à 17h15 à Aubagne. Impossible de le déclarer, la mairie fermant à 16h30. Le samedi et le dimanche la mairie est fermée. Le lundi le papa trouve la mairie avec une pancarte "Fermée pour Cause de Travaux".
Le papa retourne à la mairie le mardi. Là on lui dit: "C'est trop tard. L'enfant doit être déclaré, selon la Loi, dans les trois jours."
Voilà comment une loi imbécile (la politique), imbécilement appliquée (dame ! l'administartion, c'est sérieux) place les parents dans une situation ubuesque et kafkaïenne tout à la fois. L'enfant ne peut même pas être admis à la crêche municipale. "Il n'existe pas," répond-on aux parents, lesquels doivent entreprendre des démarches coûteuses, qui n'ont pas encore abouti, pour tenter de régulariser la situation. Ils ont écrit à M. Hollande qui a répondu en politique sérieux: "Votre cas est à l'étude." Qu'on me dise où se trouve l'humanité dans tout ça ! Mais tenez-vous bien ! Il y a plus. On a répondu au papa de Naël que la Loi rend passible de 6 mois de prison et d'une amende de 3750 Euros toute non déclaration de naissance...
Autre exemple: Quand nous avons entrepris nos derniers travaux en 2010-2011 pour agrandir, ré-aménager et embellir nos lieux de Pèlerinage nous nous sommes heurtés sur maints points du projet et du chantier à des interdictions de ceci et à cause de la Loi (encore la politique)... Je ne vais pas entrer dans les détails, mais là encore certains jours nous naviguions de l'ubuesque ou kafkaïen. Comme disait notre architecte: "La loi (donc la politique) n'a d'autre pas souci que de nous empêcher de travailler." Et je passe sur les pauvres paysans dont les tracteurs poussifs vont tout juste de leurs fermes à leurs champs, qui se trouvent sommés de pays des excès de vitesse à Paris où ils n'ont jamais mis les pieds et qui se heurtent à une administration bornée qui leur répond: "Payez ! C'est pas nous qui faisons les lois..."
Dans une infinité de cas, et je pourrais en ajouter cent et mille, la politique montre son inhumanité.
Pour quelques avantages que la politique accorde à la population — et que de bons gestionnaires mettraient tout aussi bien au point — on n'a pas idée de tout ce dont elle frustre tout le monde.
De tout cela on peut évidemment rire ou s'indigner  Pour ma part, je crois que tout cela nous pousse à voir les choses autrement, c.-à-d. sous l'angle de l'humanité.
C'est vous, moin frère Bernard, qui apportez ce mot: humain ou humanité, et vous avez raison. Je vais vous dire: Agir avec humanité se passe d'autant plus aisément des lois, décrets, arrêtés, etc. que font les politiques qu'agir avec humanité demande de la perfection. La perfection ne peut être formelle, elle ne peut être qu'amour et donc, pour commencer, ne peut que considérer l'homme comme individu et non comme masse. Qu'est-ce qui empêchait le gardien de Louis XVI d'être humain et le maire d'Aubagne d'être humain, qu'est-ce qui les empêchait d'avoir de l'élégance? Simplement ceci: qu'ils ne voyaient pas Louis XVI et la papa de Naël comme des individus, mais comme des numéros dans une masse soumise à une loi générale écrasante. Ils avaient des comportements politiques.
Dans tous les actes sociaux il devrait y avoir un souci d'agir en tenant compte d'un contexte intérieur, qui est toujours personnel, sans recourir à des lois générales et impersonnelles aussi glaciales qu'inadaptées. La grande règle de tout acteur social est de s'oublier et de n'exister que pour l'autre, celui qui le sollicite, en toute humanité. En bref, ce qui doit triompher dans toutes les œuvres humaines, c'est l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5).


26oct12  135C83
Je ne partage pas votre dureté pour la politique. Elle est beaucoup plus finaude que vous dites.
Les gouvernements, boostés par François Mitterrand, ont eu raison de maintenir les avantage acquis des travailleurs et alimenter les caisses par des emprunts. Je crois pour ma part; comme le croit le peuple grec qui manifeste pour ça dans les rues, qu'il n'y aura jamais à rembourser et que le remboursement se fera seulement par un effacement des dettes publiques et une remise à zéro et tant pis pour ceux qui auront prêté. Je ne m'en fais pas pour les banques qui savent de très belles pirouettes.
Et non seulement les prêteurs seront frustrés mais on continuera d'emprunter ensuite... Vous verrez. Il y a toujours un perdant dans une guerre économique comme dans une guerre à coups de canon, sauf que ça ne fait pas de morts.
De même je dis que c'est la presse, à laquelle il faut toujours du sang, des saloperies, des ruines, qui entretient un climat pessimiste. Je ne suis pas du tout d'accord avec la vision pessimiste; croissance zéro ou tout comme, qui est affichée en ce moment. Vous allez voir que tout va repartir.
Je ne suis pas optimiste. Je trouve que c'est la raison même.
Marie-Antoinette en Île de France


Réponse :
Votre scénario on-efface-tout-et-on-recommance n'est pas à écarter des probabilités. Tout le monde y pense plus ou moins.  C'est en effet ce que réclame tout bonnement le peuple grec dans les rues d'Athènes et on peut comprendre les Gracs: Il va leur falloir trente ans pour rembourser leur dette publique pharamineuse.
Concernant la France, il faudrait quand même avoir sous les yeux le détail des prêts et des prêteurs pour savoir si ce scénario est envisageable. Je pense que le scénario on-efface-tout-et-on-recommance est difficilement concevable dans le cadre de l'Europe et de l'Euro, mais si certains pays reprenaient leur indépendance totale et leurs monnaies... C'est quand même très difficile dans un monde qui est devenu une communauté d'échanges entre les nations, car qui dit échanges dit règles. Les règles sont nécessaires pour le monde comme pour le marché aux bestiaux de Bazas.
Mais si les choses se passaient comme vous les envisagez, cela ne changerait au rien, bien au contraire, ma mauvaise opinion de la politique et ferait des politiciens des gens plus cyniques, plus indignes de confiance encore. Je ne crois pas qu'on puisse construire un monde bon et heureux sur de tels principes.
Concernant la situation bancaire et industrielles en France, je ne partage pas vraiment votre optimisme. Voici la dernière notation de l'agence Standard & Poor's, qui vient d'abaisser les notes de trois banques françaises (Copier-coller):

L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé la note de trois banques françaises dont BNP Paribas (de «AA-» à «A+») et Cofidis de («A-» à «BBB+»). Neuf autres banques ont vu leur note inchangée mais leur perspective passer à négative, dont BPCE, Crédit agricole, Crédit foncier, Crédit mutuel, La Banque Postale et Société générale.
Globalement, précise l'agence, le secteur bancaire français reste dans le groupe 2 de ses évaluations de l'ensemble des banques du monde (sur 10 groupes, le groupe 1 étant le plus fort). Toutefois, S&P estime que le «risque économique» sous lequel les banques françaises opèrent s'est accru, «laissant ces dernières plus exposées à une récession potentiellement plus forte en eurozone».
Selon l'agence, la France n'est plus dans une phase «d'expansion économique», ce qui devrait entraîner une stabilisation du volume des prêts et une croissance économique «proche de zéro» en 2013 et 2014. De plus, elle considère que le marché de l'immobilier est entré en «phase de correction», mais de manière «limitée». Certes, S&P prévoit une baisse des prix de l'immobilier de 10 à 15% sur les deux trois prochaines années, mais elle juge que «l'impact sur les banques et sur l'économie en général devrait être relativement limité». En effet, les critères de souscription des banques restent «relativement conservateurs», selon l'agence.
Au détour de son communiqué, on peut lire cette phrase lourde de sous-entendus: "Nous continuons à juger l'économie française globalement stable mais sa résistance aux chocs extérieurs s'est réduite». Ainsi, l'agence rappelle que le pays doit supporter «le fardeau d'une dette publique élevée». La crise de la zone euro continue également d'aggraver les chiffres du chômage et de réduire la compétitivité de l'Hexagone, indique-t-elle. Par conséquent, «ce contexte économique exercera une pression sur la croissance des recettes des banques françaises en 2012-2013."

Tout cela est un peu trop technique, c'est vrai. Disons cependant que ce rapport ne nous porte pas au catastrophisme — et tant mieux — mais pas davantage à l'optimisme et, dans son ensemble, il est plutôt négatif. La reprise de croissance n'est pas pour demain.


26oct12  135C84  
"Payez ! c'est pas nous qui faisons les lois [réponse 135C82]," disent les fonctionnaires, mais ils peuvent ajouter: "Mais c' est nous qui utilisons le pécule de vos labeurs."
Le jour précédant ce qui va suivre, mon épouse se demandait comment nous allions faire pour payer l'augmentation de la taxe d' habitation.
Je viens d' apprendre tout à fait par hasard par mon collègue de travail que son frère, qui travaille aux services public "Montpellier Agglo" s'est indigné: Le service public de notre ville vient de faire l'acquisition de 10 téléphones portables, qui étaient "invendables", à 1200 Euros pièce. Voilà 12000 Euros utilisés par nos gestionnaires de services publics.
Oui, il font vraiment ce qu' ils veulent une fois élu... Cela a toujours été et continue toujours quel que soit la configuration de l'absurdité ou bien du manque d'humanité évident qui fait que les bébés peuvent naître sans exister et rendre les parents passible d'amende.
Il y avait pourtant bien une illustration humoristique éclairant l'absurdité des fonctionnements administratifs par Uderzo et Goscinny dans une des aventures d'Astérix. Et aussi une belle chanson d'Yves Montant: "Les feuilles mortes se ramassent à la peeeelle..."
Un peu d'humour
G.I. de l'Hérault


30oct12  135C85
Encore une brillante entrée parmi les brillantes entrées de votre blog.
Plus personne aujourd’hui ne parle des entrepreneurs comme vous en parlez, sauf les entrepreneurs eux-mêmes, et encore. Même la presse spécialisée, faite en principe pour parler en bien de cette catégorie d’hommes, ne voient plus les choses comme cela. Quant à la presse opposée, n’en parlons même pas. Pour preuve l’article de Libération: "Casse-toi riche con !" en parlant de Bernard Arnault, patron du groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy).
Là, c’est l’inconséquence totale. Je n’ai pas d’opinion personnelle sur M. Arnault, mais ce dernier réussit, envers et contre tout alors que l’économie mondiale est en train de basculer dans la récession, là où personne ne réussit: Vendre des produits français dans le monde entier et même en Chine tels que Christian Dior, Louis Vuitton, Guerlain, Hennessy, Moët et Chandon, etc. Il a permis en 2011 plus de 3.000 embauches d’artisans français dans des ateliers en France, alors que ces mêmes français pleurent sur la fermeture d'Arcelor-Mittal, Peugeot, Petroplus, etc.
C’est à ne plus rien y comprendre.
Lorsqu’on lit le commentaire 135C45 de Denis C. du Limousin, ainsi que d’autres qui reflètent bien la pensée unique et générale du moment (au même titre que beaucoup d’hommes croient encore que Jésus est mort sur la croix pour nous sauver) on se rend compte qu’il y n’a qu’une petite et infime minorité des hommes qui ont une idée du vrai fonctionnement du système économique.
Je ne suis pas économiste, mais je constate de plus en plus que les plus gros actionnaires de ces sociétés multinationales sont très souvent des fonds de pension ou des caisses de retraite de millions d’employés (et donc de nos milions de petites économies). Et que demandent ces fonds de pension ? Une rentabilité maximale, sinon ils vendent leurs actions. Ce sont donc des travailleurs qui (indirectement) exploitent d’autres travailleurs.
Il y a quelques années, alors que j’étais en contact avec une multinationale française active dans les Telecom pour organiser un gros événement dans le cadre du Salon International des Telecom tenu à Genève, je me souviens que le PDG de l’époque se rendait à New York afin de commenter les résultats de sa société à deux très gros actionnaires (un fond de pension de fonctionnaires américains et un autre fond de pension d’une grosse multinationale). Dans l’avion, il reçoit un coup de téléphone de l’un des deux fonds de pension lui demandant quel était la tendance. Et (malheureusement) il répond la vérité, à savoir que les résultats étaient en légère baisse. Du coup, le fond de pension a vendu toutes ses actions de la multinationale française dans l’heure qui a suivi avec pour résultat une chute de 15% du cours en bourse. Cette mésaventure tend à démontrer que ce n’est pas la multinationale ou l’économie qui est à la source du problème, mais la politique qui a permis, favorisé, voir obligé la création de fonds de pension mastodontes et déshumanisés capables d’influencer à eux seuls des cours de bourse, ce qu’aucun homme seul, même très riche, ne peut faire à pareille échelle.
Et qui agit sur les taux d’intérêt ou les décisions d’impressions de billets ? Encore la politique. Elle crée ainsi des richesses artificielles qu’elle met à disposition des banques, qui doivent ensuite faire travailler ces masses d’argent et ne pas les perdre (en achetant des matières premières par exemple ou des actions de multinationales) tout comme ils le font avec nos économies, si petites soient-elles. C’est donc bien la politique qui est à l’origine du problème et responsable -si ce n’est de tous les maux- d’une grande partie en tout cas de ceux qui affectent l’humanité.
Je pourrais citer un autre exemple, ils sont si nombreux, des conséquences de la politique sur l’économie: Pourquoi croyez-vous que les politiciens pleurent sur la disparition du commerce de proximité alors qu’ils favorisent de manière détournée les grands groupes de supermarché ? C'est parce que pour contrôler 1.000 bouchers, par exemple, il faut peut-être 200 contrôleurs, alors que pour contrôler un seule grande surface qui possède 1.000 boucheries, quelques contrôleurs suffisent, car le travail est fait en amont par la grande surface et sa direction qui contrôle elle-même ses 1.000 bouchers.
Et pourquoi pensez-vous que la politique annonce à tout va qu’il faut prendre aux riches ? Car c’est la meilleure manière de faire passer un message dans la masse, laquelle élira le candidat qui "prendra aux riches" sans s’apercevoir, qu’en finalité, pour confisquer quelques dizaines de millions aux "riches" la politique réussira à faire voter une loi qui confisquera des milliards à des millions d’autres personnes beaucoup moins riches, voir pauvres (ce qui se vérifie d’ailleurs aujourd’hui en France).
Car c’est en prenant aux pauvres, de façon masquée, que la politique gagne le plus. Comme disait Alphonse Allais: "Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire chez les pauvres. Bien sûr, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais ils sont beaucoup plus nombreux."
Mais lorsqu’arrivera le temps où le ressort d’entreprendre sera cassé, les entrepreneurs arrêteront d’entreprendre et le monde s’arrêtera.
Je conclurai d’ailleurs avec une citation de vous, Frère Michel: "Il y a pire que l’exploitation de l’homme par l’homme, il y a le conditionnement de l’homme par l’homme," ce qui explique pourquoi le monde doit changer !
Dominique de Genève


Réponse :
Votre évocation des fonds de pension qui prolifèrent sur les profits industriels est en effet un exemple parmi d'autres de l'hypocrisie politique.
Je me souviens, sous Sarkozy, d'une manifestation à Bordeaux contre la réforme — qui ne serait en fait qu'une très insuffisante réformette que M. Hollande devra pousser plus loin — des pensions de retraite. Je fus coincé par un défilé. Un des manifestants me donna un tract réclamant le maintien des retraites à 60 ans et par répartition. Pendant quelques instants le cortège fut bloqué et je pus parler un peu avec ce distributeur de tracts, qui arborait une casquette rouge CGT. Je lui dis: "Je suis un ancien rouge comme vous l'êtes et j'ai 80 ans et pas de retraite. Je travaille encore. Je parle donc en non-partisan de telle ou telle méthode de fonds de pension. Savez-vous que si vous avez pu avoir une retraite à 60 ans jusqu'à présent c'est parce que les cotisations qui alimentent les fonds et qui sont dramatiquement insuffisantes, prolifèrent sur les profits capitalistes par le placement des fonds de pension en Bourse ? Les retraités sont tous des capitalistes. Ils vivent sur ce que vous combattez. Sarkozy voudrait sortir ce système de l'hypocrisie idéologique , de toutefaçon, les profits du capitalisme risquent fort de ne plus être ce qu'ils ont été. On ne peut quand même pas, raisonnablement en vouloir à Sarkozy." Je ne sais pourquoi, le distributeur de tracts enleva sa casquette rouge et la fourra dans sa poche.


30oct12  135C86  
J'ai toujours pensé que je ne comprenais pas grand chose au système financier.
Les informations collectées ces dernières années et le coup de pouce de cette entrée 135 me donne l'impression d'en avoir compris quelques gros travers et même de croire que je pourrais les expliquer.
Je profite de votre invitation à la danse [réponse 135C46] et je vous propose un grand tour de piste.
Au programme valse et swing.
Ça y est, la musique commence. Une petite valse de mise en jambe. Le thème: L'argent, la dette.
Pour comprendre la dette et la crise, il est important d'avoir quelques notions simples du système monétaire.
L'argent est divisé en deux grandes catégories. La monnaie fiduciaire, c'est l'argent sonnant et trébuchant : les pièces, les billets et l'or. Et la monnaie scripturale, c'est celle dont les mouvements se font par lettre de change, chèques, cartes bancaire, vivement, etc.
La monnaie scripturale existe depuis le XVIIe siècle uand les orfèvres, à qui on confiait les trésors en or, émettaient des lettres de changes équivalentes au trésors confiés rémunérant le préteur du bien avec un intérêt. Voyant [que l'or] restait souvent dans les coffres, les orfèvres augmentèrent le montant des lettres de changes et créèrent ainsi le système bancaire. De ce fait, le montant de la monnaie scripturale est devenu supérieur aux réserves en or dans les coffres.
Dans les temps modernes, et jusqu'en 1973, il y avait deux manières de créer de l'argent. L'État pouvait créer de la monnaie fiduciaire par sa banque centrale. Il veillait alors aux deux phénomènes : la dévaluation (lorsqu'un pays achète plus de bien qu'il n'en vend aux autres pays) et l'inflation (lorsque la masse monétaire croit plus vite que l'économie réelle). Deuxième manière, les banques commerciales créent la monnaie fiduciaire chaque fois qu'une dette est contractée.
En 1973, l'État français s'interdit la création de la monnaie scripturale par sa banque centrale et s'oblige donc à financer ses besoins par des emprunts auprès des banques commerciales, avec intérêt. Cette mesure sera ensuite reprise par le traité de Maastricht puis par le traité de Lisbonne.
À retenir : Ce système fait des banques le principal acteur de la création monétaire.
La création monétaire n'est possible que par un nouvel endettement.
Les réserves fiduciaires des banques sont aujourd'hui environ de 15 % (soit 1 pour 6).
L'État finance donc ces projets hors budget par des emprunts donc aux banques commerciales. Les intérêts versés depuis 1973 au système bancaire sont à peu près du même niveau que le niveau de la dette publique totale : environ 1.500 milliards d'euros.
Vous trouverez plus d'informations sur ce thème dans une courte vidéo de 14 minutes intitulé "Comprendre la dette publique" et dont le lien est http://lespoir.jimdo.com/vidéos/
Quelques chiffres des prévisions 2012 (source "Le Monde" du 23/12/11) :

Les recettes du budget de l'état : 230 milliards €.
Les dépenses (prévues) : 345 milliards €. Soit un déficit (prévu) de 115 milliards € (50% des recettes)
Le montant des intérêts (prévus) pour 2012 : 48,8 milliards € (autre source que le monde, les échos me semble-t-il, j'ai perdu la page).

Ma principale question à ce stade est: Pourquoi a-t-on choisi de confier le financement des besoins de l'État aux banques commerciales en 1973, alors que de générer de l'argent fiduciaire par la banque centrale n'aurait couté aucun intérêt ? Je ne comprends pas le bon sens qu'il y a à cette mesure.

La valse continue, nous changeons de sens. Accrochez-vous et attention au tournis. Le thème de cette danse: Dérégulation et cupidité (notre cancer).
Je relève ici quelques idées clé du film "Inside job"..
La dérégulation du système bancaire consiste à faire sauter les garde-fous qui permettaient de rester dans une bonne gestion.
Un exemple de dérégulation est l'Islande. En 2000, ce pays est, dit-on, un pays presque idéal: Faible taux de chômage, industrie prospère, bon système éducatif, peu de délinquance, beaux paysages, indice de bien-être de la population dans les plus élevés. En 2000, le gouvernement et les 3 (petites) banques nationales de l'Islande lancent un gigantesque plan d'investissement et empruntent 120 milliards de dollars, 10 fois la production annuelle du pays. Avec cet argent, ils s'engagent dans de gigantesques projets industriels et commerciaux. Les porteurs de projets et leurs amis s'enrichissent à la "démesure" avec cette manne. Mais la gestion n'est pas raisonnée. En 2008, le bilan économique de l'Islande est désastreux: triplement du chômage en 6 mois, un très grand nombre d'Islandais ont définitivement perdu les économies de toute leur vie, le pays est en faillite.
À Wall Street, la dérégulation se passe différemment. Les financiers prennent le pouvoir et demande de passer le taux de réserve fractionnaire à 15 (capacité de générer un volume d'argent scripturale 15 fois supérieur aux réserves fiduciaires de la banque). Peu à peu, en s'alliant avec leurs assurances et les agences de notations (qui délivrent le fameux AAA) et évidemment le pouvoir en place, les banques font sauter toutes les limites et le taux de réserves fractionnaires de certaines va jusqu'à 33. L'avidité des grands princes du culte de la finance n'a plus de limite. Les traders [négociateurs, courtiers, agents en Bouse] des grandes banques sont gracieusement rémunérés à la commission sur les ventes (rémunération moyenne chez Goldman Sachs 600.000 dollars/an) et sont complètement dédouanés des risques de défaillance de leurs clients. Ce qu'ils vendent est nocif, ils le savent, mais ils s'enrichissent énormément. Leur consommation de fin de soirée de cocaïne et de prostituées sont pris en charge par leurs sociétés (fausses factures évidemment). Ils ruinent l'économie mondiale. Je croyais le temps des grands conquérants avides de pouvoir et dévastateurs révolu. Non, ce film m'en a montré quelqu'uns de notre époque.
La suite, c'est la crise de 2008 et 2009. Faillite de Lehman Brothers, renflouement de la companie d'assurance AIG, faillite et licenciement de part le monde…
Ce qu'il faut retenir, c'est que la politique et la finance se sont bel et bien alliées et ont construit un système basé sur l'endettement qui n'a plus aucun contrôle. Nul ne sait comment s'en sortir. La gesticulation du monde politique en témoigne.

Dernier tour de valse, nous changeons de sens. Le thème : Quelques pustules.
1. Voici une pustule mathématique. La création de l'argent se fait maintenant essentiellement de manière scripturale, par les dettes contractées (de particuliers, d'entreprises, ou d'états). Alors que le besoin de remboursement est le montant de la dette (le capital) augmenté du montant des intérêts. Le montant des intérêts n'est pas couvert par une création d'argent. Qu'est-ce que cela veut dire ? Mathématiquement, il n'y a pas assez d'argent pour rembourser les emprunts (capital + intérêt). Le scénario bancaire intègre à la base, qu'il y aura nécessairement des faillites. J'ai cherché la faille à ce raisonnement, je n'ai pas encore trouvé mais j'espère qu'elle existe. Si ce raisonnement est juste, alors je hurle au scandale !
2. Il y a une dizaine d'années, nous entendions par-ci par-là des informations sur le surendettement. Aujourd'hui, je n'en entends plus parler. Cela m'inquiète. D'autant plus qu'il y a de nombreuses grandes enseignes où il est facile d'ouvrir des lignes de crédit de 5000 à 8000 € en 30 minutes avec seulement quelques pièces justificatives, sans compter l'omniprésence des organismes de financement dans les pubs. Où en sommes-nous dans notre surendettement ? Combien de familles en font les frais aujourd'hui ? Je m'interroge. Il me semble bien que la aussi, ça pue. Ça pue la poudre qui fait tourner la tête. La frugalité commencerait peut-être par une première étape de désintoxication ?

Ça y est, la danse est finie. Soufflons un peu.
Pour conclure, je vais reprendre l'accroche missionnaire que j'expérimente depuis quelques semaines: "Nous avons de quoi rendre ce monde meilleur. Ça nous demande une analyse sur nous-mêmes et sur la société, mais avec courage nous pouvons rendre ce monde meilleur."
Qui sommes-nous ? L'homme, avec ses cinq dons [divins: parole, amour, individualité, créativité, liberté], perverti ou trompé par des habitudes mauvaises qui aspire à être heureux.
Quelques retours en arrière pour comprendre les issues possibles. Par l'exode que Moïse a conduit, le peuple hébreu a été extrait (presque de force) de l'esclavage des Égyptiens pour retrouver sa liberté. Par le Jihad conduit par Mouhamad, les croyants se sont protégés de ceux qui voulaient les anéantir. Nous avons maintenant à conduire le retour vers le Bien. La Révélation d'Arès est la nouvelle la table de la loi qui nourrit nos consciences et Mikal notre guide.
Reprenons la lutte pour la Vie !

Merci pour ce grand tour de piste.
Bruno du Val de Loire.


Réponse :
Ce commentaire est très long, mais il apprendra beaucoup de choses à ceux qui le liront attentivement.
Merci, mon frère Bruno.


31oct12  135C87
Peut-être ce témoignage  peut intéresser ou inspirer des vocations d'entrepreneurs.
Se changer (Rév d'Arès 30/11) pour que le monde change (28/7) veut dire que la pénitence — le travail sur soi — est le premier travail à faire, même si très vite le monde à changer nous renvoie à notre propre changement.
Ces changements individuels — vérité, honnêteté, liberté, responsabilité, autonomie, équité, fraternité, créativité, volonté, réussite — mis en commun modifieront la création de projets, changeront le monde. Entreprendre différemment fait partie de ce changement du monde.
De mon côté, et ce n'est que ma façon de tenter d'accomplir la Parole du Père, j'ai créé une entreprise individuelle que je peux gérer comme bon me semble et qui permet aussi d'économiser les charges liées au personnel. Gérer une entreprise individuelle ne veut pas dire travailler uniquement seul, je travaille depuis plus de trois ans avec d'autres personnes aussi en entreprise individuelle, que ce soit avec des "collègues" — ayant la même activité que moi — ou des fournisseurs ou encore des créatifs dans leur domaine.
Cette forme de multi-partenariat avec d'autres entrepreneurs indépendants permet de travailler ensemble, de mener des projets en s'appuyant sur une forme de pénitence : Ponctualité, responsabilité, bonne gestion économique, respect mutuel, créativité de solutions à apporter.
Du côté spirituel, éviter la hiérarchie (outil de domination), les problèmes d'égos (frustrations, esprit dominateur, esprit de contradiction, etc.), la fainéantise pour l'esprit constructif, le courage, la confrontation des expériences (émulation), l'enthousiasme, la non-cupidité. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas être vigilant quant à l'égo des différents protagonistes surtout dans le feu de l'action, mais le respect du travail bien fait et de la réussite d'un projet vient faire regagner du terrain à la réconciliation et à la bonne figure. Encore une fois ce n'est pas l'idéal mais c'est assez digne comme façon de travailler ensemble.
J'ai travaillé auparavant dans de grandes entreprises où j'intervenais en indépendant, mais la hiérarchie et la politique trop proche de mes employeurs polluait à différents degrés et détruisait parfois d'un revers de main un travail spirituel laborieux fait auparavant.
J'aime mon travail d'aujourd'hui parce qu'il me libère de cette domination mais c'est au prix de beaucoup de travail et de courage, de détermination. Mais quelles joies de vivre l'enthousiasme, la créativité, l'adaptation, la réussite. Parfois nos peurs sont cachées, inconscientes et il suffit d'un papier et d'un stylo, d'une bonne calculatrice, de bons conseils pour faire reculer le doute et l'obscurité.
Merci au Père, à Jésus, à vous frère Michel pour cette Parole redonnée à Arès.
Puissè-je être bon pénitent, bon moissonneur et bon changeur du monde.
À bon entrepreneur salut !
Solution1Go d'Île de France (réponse au commentaire 134C59 de l'article précédent "Perspective")


Réponse :
Mon frère, vous êtes actuellement en période d'accueil à Paris, je crois, mais, sans présumer de ce que la confidente d'accueil et l'assemblée parisienne décideront pour vous, je me demande si vous savez vraiment ce qu'est la pénitence.
Vous parlez de pénitence, mais je vous rappelle que la pénitence ce n'est pas directement "vérité, honnêteté, liberté, responsabilité, autonomie, équité, fraternité, créativité, volonté, réussite," et n'est pas du tout "ponctualité, responsabilité, bonne gestion économique, respect mutuel, créativité de solutions à apporter."
La pénitence est un travail de fond sur soi, exclusivement spirituel, pour pratiquer l'amour du prochain, le pardon de toutes les offenses, la paix avec tout le monde, l'intelligence spirituelle (32/5), qui contrebalance l'intelligence intellectuelle, et pour se rendre libre (10/10) de tous les préjugés et de toutes les peurs.
Si l'acquisition des vertus spirituelles, que je viens d'énumérer et qui font la pénitence, débouchent également sur des qualités comme la "responsabilité, l'autonomie, la créativité, la volonté, la réussite, la ponctualité, la bonne gestion économique,et la créativité des solutions à apporter à l'entreprise," tant mieux si le pénitent s'il est entrepreneur, mais ces qualités-là sont contingentes, c'est-à-dire ni conditionnelles à la pénitence ni nécessaires.
Au demeurant, si l'entreprise doit être encouragée, tout le monde ne peut pas être entrepreneur. Il faut bien que les entrepreneurs aient aussi des employés, qui ne sont ni autonomes, ni de bons gérants économiques, ni solujtionnistes des problèmes de l'entreprise. Mais tous ces employés peuvent être des pénitents, par contre.
Je crains que vous mélangiez un peu tout.


31oct12  135C88
Je me permets d'indiquer ce lien vers le film "La stratégie du choc" inspiré du livre de Naomi KLEIN (publié en 2007).

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fyoutu.be%2FMKeiChMRWTU&h=_AQFKSjIr

Ce film fournit un exemple, exprime une forme (car elles sont multiples) de ce que peut revêtir le "cancer politique".
Le message final de Naomi KLEIN est bien sûr très insatisfaisant puisqu'il ne propose aucune remise en question de ces systèmes (qu'ils soient politiques ou autres), qui se succèdent et qui au final, on le sait, ne changeront rien!
Elle reste très "politiquement correct"...
Stéphanie C.


Réponse :
J'ai tenté de regarder cette vidéo "La Stratégie du Choc", mais elle est très longue et faute de temps je n'ai pu en visionner qu'une partie.
Peut-être cette vidéo intéressara-t-elle des lecteurs du blog qui ont plus de temps que moi.


31oct12  135C89
Naturellement je n'ai jamais intégré la politique à ma pensée. Je n'ai jamais rien compris au système.
Je me suis efforcée de m'y intéresser un peu et de voter, parce que vous en avez parlé aux frères.
Par ce commentaire je dis seulement que dans l'article "Pénitence" du périodique annuel "Et Ce Que Tu Auras Ecris, Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", pages 140,142 et 143 (il y aura bientôt 20 ans) vous décrivez très bien la crise qui nous arrive actuellement.
C'est une vraie prophétie.
Vous préparez vos frères à cette crise sociale depuis longtemps.
Il y a quelques années, quand à la moisson nous parlions des avantages acquis qui disparaîtrons les gens ne nous croyaient pas. Maintenant nous y sommes et seule la pénitence peut nous aider à devenir forts, à être plein d'espérance pour un monde qui va avoir besoin d'hommes et de femmes spirituels pour survivre.
Une Stéphanie en Île de france


31oct12  135C90  
S’il m’est possible d’intervenir une dernière fois, j’aimerais le faire à propos de ce qu’on appelle l’économie d’entreprise — on pourrait dire à votre suite "la gestion compétente des entreprises" — et du rôle déterminant que jouent les entrepreneurs, grands ou petits, dans l’économie et la vie sociale, entendons par là, la création et la circulation de la richesse matérielle et humaine.
Qu’en est-il en France ? Selon les chiffres 2010 de l’INSEE, il y a presque 3.500.000 entreprises.
Sur les 3 422 242 entreprises, 987.093 ont moins de 10 salariés et 2.238.522 n’ont aucun salarié. Le chef d’entreprise est l’unique personne. Seules 480 entreprises ont plus de 2000 salariés.
Cela signifie que la plus grande part du chiffre d’affaire des entreprises françaises est réalisée par des artisans, des commerçants, des libéraux seuls ou par de petites et moyennes entreprises qui représentent "60% du PIB, 80% de la création d'emploi et 63% de l'emploi en France. Elles forment le poumon de l'économie française"(chiffres CJD).
En fait le poids des grands groupes est très relatif. Si les grands groupes s’écroulaient, l’économie subirait un choc, mais elle continuerait à fonctionner.
Pour autant, le gouvernement français n’a pas la même vision des choses, lorsqu’il s’agit de prendre en compte l’action de ces millions d’entrepreneurs. Voilà ce qu’en dit le président du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD):

"Signe révélateur, ce monde des PME et des TPE est placé sous la tutelle d'un Secrétariat d’État qui doit aussi gérer le commerce, l'artisanat, les professions libérales, le tourisme, les services et la consommation alors qu'il y a un Ministère à part entière délégué à l'industrie et un autre au commerce extérieur, sous la houlette d'un grand Ministère de l’Économie, des Finances et de l'Industrie… Autrement dit, il y a un Ministère de l'Industrie dédié aux 8.000 grandes entreprises et ETI (entreprises de taille intermédiaire) et un Secrétariat d’État qui doit s'occuper de 3 millions de TPE et PME, de 60 millions de consommateurs, des touristes, des aides à domicile et de tout le reste de l'économie productive. Deux poids, deux mesures… Si les PME ne sont pas le seul acteur de l'économie, elles en sont aujourd'hui le moteur central et potentiellement le plus puissant. Encore faut-il qu'on ne les bride pas en permanence. Ce sont elles, en effet, qui contribuent le plus lourdement à l'impôt sur les sociétés et qui bénéficient le moins du crédit impôt recherche. Ce sont elles qui sont les moins endettées, mais qui ont l'accès le plus difficile au crédit bancaire. Ce sont elles, qui souffrent le plus de la crise actuelle, mais sont les moins aidées. Voudrait-on tuer la poule aux œufs d'or qu'on ne s'y prendrait pas mieux." (article de Yann Le Galès, Figaro blog, le 22 juillet 2011).

Je ne fais pas là du syndicalisme corporatiste, je constate simplement ce qui fait le tissus quotidien de la production et de la distribution des richesses de l’humanité, car ce qui est la réalité en France s’applique aux pays de l’OCDE et aux pays émergents (source : Revue de l'OCDE sur le développement). Ce n’est pas pour rien que les économistes des lumières, les "classiques" et leurs successeurs immédiats, les "néoclassiques" ont fondé leur modèle économique sur certaines caractéristiques du marché.
La théorie de la "concurrence pure et parfaite", modèle censé réunir selon eux les meilleures conditions de création et de répartition des richesses, implique cinq conditions fondamentales :
1. L’atomicité (le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très grand et aucun agent ne peut influencer le marché d’une manière déterminante) ;
2. L’homogénéité des produits (les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques sur un même marché) ;
3. La transparence de l’information (gratuite et rapide, accessible à chaque agent)
4. La libre entrée et sortie sur le marché (aucune entrave tarifaire (protectionnisme) ou administrative (numerus clausus) n’interdit l’entrée à un offreur ou à un demandeur supplémentaire) ;
5. La libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : la main-d’œuvre et les capitaux se dirigent spontanément vers les marchés où la demande est supérieure à l’offre.
Ce modèle est resté théorique, car jamais, nulle part, ces cinq conditions ne furent réunies, mais il demeure une référence toujours utilisée et qui peut servir de repère équilibrant.
Nous ne pouvons pas nous intéresser à toutes ces conditions, mais il me semble utile de souligner que l’atomicité est une des conditions les plus importantes avec la libre circulation, parce qu’elle garantit la liberté des acteurs, et particulièrement des "petits", de pouvoir s’installer et croître en fonction de leur intelligence, de leur travail et de leur gestion.
On n’empêchera pas un commerçant ou un inventeur d’atteindre une dimension hors normes, s’il en a l’envergure, mais il conviendrait d’éviter la constitution de monopoles qui sont une source d’entrave à la liberté d’entreprendre. Hors très souvent, ce sont les états qui ont constitué des monopoles ou qui les ont facilités en favorisant certaines entreprises par leurs commandes ou leur appui.
La plaie de ce monde est le gigantisme, les multiples tours de Babel qui jalonnent les paysages et les esprits humains. Certaines multinationales, certains groupes financiers et/ou industriels planétaires (ils forment d’ailleurs entre eux des holdings ou des conglomérats ayant leurs propres établissements financiers) exercent sur les états et la monnaie une influence telle que leur existence interdit toute réelle concurrence, mais aussi toute intervention régulatrice de l’état, le correctif apporté par J. M. Keynes qui le premier conçut que la monnaie pouvait devenir un produit comme les autres.
Ces énormes entités économiques privées sont devenues des rois noirs de l’économie corne et dent avec les rois noirs de la politique.
Pour autant, je crois qu’il reste bon espoir que la crise soit soluble dans le courage et la persévérance des petits. L’atomicité suppose deux qualités spirituelles: Le sens de la mesure et l’humilité. Ces qualités ne sont pas étrangères aux entrepreneurs et à l’économie de marché, car, contrairement à ce que l’on croit, pour les premiers théoriciens du libéralisme et de la concurrence pure et parfaite, la possibilité de s’enrichir était associée à la vertu et aux devoirs qu’elle impliquait.
Adam Smith (1723-1790), le fondateur de la science économique et le promoteur de la "main invisible" du marché (voir le commentaire 135C71 d’ Antoine B. d'Aquitaine), fut professeur de Philosophie Morale à l’Université de Glasgow, et son premier ouvrage (avant son célèbre "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations") s’intitule "Théorie des sentiments moraux." Dans celui-ci, il affirme que l’individu partage les sentiments d'autrui par un mécanisme de sympathie naturelle. Cette capacité de comprendre l’autre en se mettant en quelque sorte à sa place, cette "empathie" avant l’heure, occupe une place centrale dans sa vision de l’homme.
Si les créateurs d’entreprise cultivent entre autres ces qualités associées au courage et à la patience, s’ils refusent de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs et refusent de céder à la vengeance sans fin (Rév d’Arès 27/9), alors ils dureront et ils seront facteurs de "gestion compétente" et de progrès humain.
Les entreprises gigantesques s’écrouleront d’elles-mêmes au-delà de leur taille critique, comme les empires antiques ou les dinosaures. Resteront les autres entrepreneurs, petits et gros (mais pas obèses), s’ils gardent le goût de la liberté, du risque et de l’effort, faisant leur place à la mesure et à l’humanisme, et s’ils apprennent à gérer correctement leur création, ce qui, à la différence des très grosses entreprises souvent bien gérées, n’est pas assez le cas chez les créateurs.
Un roi noir pourtant a favorisé ce goût de l’initiative, c’est Nicolas Sarkozy avec la LME, la "loi de modernisation de l'économie", promulguée le 4 août 2008, qui institue le statut d’auto-entrepreneur. Celui-ci permet d’alléger les charges à la création d’entreprise et ne perdure que jusqu’à un stade modeste de croissance. Ce qui n’empêche pas de passer à un autre stade et à un autre statut, si les moyens de l’entreprise et le marché sont porteurs.
Dans ce domaine de la création, la France n’est pas mal placée du tout :
Selon l'Insee, "le nombre de créations d'entreprises a atteint un nouveau record historique en France en 2010, avec 622.039 entreprises créées, soit une hausse de 7,2% sur un an, grâce au régime de l'auto-entrepreneur… En effet, sur 458.380 entreprises individuelles créées, près de 360.000 l’ont été sous le seul statut de l'auto-entrepreneur. Plus d'une entreprise sur deux a donc été créée sous ce nouveau régime en 2010."
Du point de vue de la création d’entreprise, il y a de l’espoir. Il faut juste que la société des hommes aide ces créateurs à mieux se préparer et à mieux gérer. Selon le président du CJD, "les PME sont prêtes à faire valoir des propositions ambitieuses qui placent résolument l'économie au service de la vie."
Nous pouvons aider ce mouvement de création par une mission qui inspire aux créateurs de se spiritualiser... s’ils veulent bien nous écouter.
Desiderius Faber


Réponse :
Ce commentaire est le reflet de votre point de vue sur l'entreprise, point de vue optimiste, et je le publie parce qu'il est bien documenté.
Mais je ne partage personnellement ni votre point de vue, ni votre optimisme tant en souhaitant de tout mon cœur que j'aie tort et que vous ayez raison.
Vous parlez, en France, de 2.238.522 entreprises sans salariés, donc d'entreprises avec chacune le patron comme unique agent de création, de fabrication et commercialisation sur un total de 3 422 242 entreprises, et vous y voyez " de l’espoir" avec juste la nécessité "que la société des hommes aide ces créateurs à mieux se préparer et à mieux gérer", en bien !
Pour ma part, je vois tout au contraire dans ces 2.238.522 entreprises poindre une immense misère. J'y vois un déclin économique dont nous ne nous relèverons pas, si la disparition de celles qui restent de nos entreprises moyenns et grosses n'est pas non seulement stoppée, mais inversée par des créations de nouvelles moyennes et grosses entreprises.
Quand j'étais ingénieur, je calculais et construisait des colonnes à plateaux, des complexes d'échanges thermiques, des fours pour les raffineries de pétrole et de processus de chimie industrielle... Il n'y a plus en France aucun industrie métallurgique équivalente. Notre métallurgie et notre savoir-faire ont quasiment disparu. Actuellement, chaque nuit une demi-heure après ma prière de nuit, je lis "Sur la route du papier" d'Eric Orsenna et j'apprends que la France, pays de bois et donc de papier, ne construit plus de calandres ni aucun matériel de papèterie. Ce matériel vient maintenant d'Italie, d'Allemagne, de Pologne, etc. alors que, premier pays forestier d'Europe nous sommes de gros producteurs de papier et carton.
Arcelor-Mittal ferme ses aciéries en France. La production automobile française (PSA) entre en déclin, etc. Les grosses chaudières industrielles viennent pratiquement toutes de l'étranger, alors que nous étions des maîtres de forge en cette matière, etc. Nous sommes encore des maîtres en construction de Centrales Nucléaires, mais il est question qu'on n'en construise plus. Nous ne construisons plus aucune machine à imprimer, à feuilles ou rotatives, et nos grosses imprimeries (Lang, Desfossés néogravures, etc.) ont toutes disparu. Nous ne construisons plus d'ordinateurs, nos tissages ont quasiment disparu, etc. Ma fille Sara et son époux Manuels, tous deux ingénieurs, partent pour la Chine en janvier, parce qu'il n'y a plus de débouchés en France et Schneider Electric où ma fille Sara a passé dix ans est entièrement délocalisée aujourd'hui... un immense savoir-faire en matière de grosses puissances électriques parti en Asie.
J'abrège. Je pourrais remplir deux pages de tout ce qu'on a cessé de concevoir et construire en France, mon frère Desiderius.
Qu'est-ce que peuvent faire 2.238.522 entrepreneurs sans salariés, sinon du bricolage ou du tout petit artisanat ?
Vous avez vraiment de la France et de ses capacités industrielles une vision minuscule, misérabiliste. Nous allons devenir un pays du tiers-monde et à cause de qui et de quoi ? Des politiciens et de la politique de France, un véritable "cancer" oui, qui a tué notre industrie.
Pour l'heure tout semble encore marcher, mais si le déclin ne s'arrête pas maintenant, je verrai peut-être avant ma mort, si Dieu me donne encore un peu de vie, et je verrai avec douleur, mon pays sombrer dans une sorte de misère comme l'URSS l'a fait à la fin des années 80.

Je ne crus pas longtemps avec M; Sarkozy à une relance à grande échelle de l'industrie en France, parce qu'il s'avéra n'être qu'un politicien lui-aussi ménageant les syndicats et le patronat (la chèvre et le chou) et donc ne faisant pas grand chose de décisif, mais j'y crois moins encore avec M. Hollande. Certes M. Ayrault, le premier ministre, qui maintenant connaît les dossiers et qui commence à se réveiller la nuit en sueur en se murmurant: "Mais où allons-nous?", a dit pas plus tard qu'hier 30 octobre qu'il faudra peut-être abolir les 35 heures et remettre la France au travail, mais M. Sapin, Ministre, l'a aussitôt repris: L'idéologie et les sondages avant tout !
Restent, c'est vrai, la terre de France et sa production agro-alimentaire, dont vous ne parlez pas, et les 2.238.522 petits artisanats ou bricolages, dont vous parlez, mais je crois que cela ne nous permettra plus de vivre comme nous avons vécu et que la matérialime va montrer tôt ou tard son côté moche et décevant.
Aussi je ne crois pas comme vous que nous Pèlerins d'Arès devrons "aider ce mouvement de création [de toutes petites entreprises] par une mission qui inspire aux créateurs de se spiritualiser...", mais que nous aurons tout bonnement à spiritualiser ce monde pour qu'il surmonte ses déceptions matérialistes et change radicalement cette la société, en commençant par la France bien sûr.
Il n'y a qu'une solution, à mon avis, la spiritualisation pour assurer le bonheur, parce que celui-ci est relatif à l'idée qu'on s'en fait que qu'il faut que l'homme remplace la bonheur matériel par le bonheur spirituel.


00Xxx00  135C91
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