01sep12
134C1
Extrême
raccourci de notre
existence !
Quand Maman et Papa se connaissent, un petit
être commence à naître.
Ce "pas grand-chose" au départ,
évolue, en reprenant les formes originelles de la vie.
9
mois après il y a naissance, à l’air libre, à la vie !
Le
corps physique continue à grandir, comme celui de l’animal, mais en
même temps une psyché commence à se créer.
Ce petit être
observe ce qui l’entoure et mets en route sa parole puis sa pensée, sa
réflexion.
Par jeu ou nécessité il commence à imiter puis à
créer différents objets ou techniques pour agrémenter sa vie. Il
devient animal pensant.
Autour de 7 à 8 ans, le
discernement, l’esprit critique commence à naître, pour donner
naissance à la conscience.
Cette conscience se forge au gré
de la famille, de l’école, des divers rencontres. Il comprend et
ressent ce qui est bon pour son bien-être dans la vie quotidienne.
Il
découvre ses caractéristiques, développe ses capacités et
trouve ainsi son identité, son individualité.
Fort
de sa connaissance personnelle et de ce qu’il est réellement, il peut
devenir autonome et ainsi se libérer physiquement et psychiquement en
trouvant sa place, parmi les hommes.
Il peut enfin, avec ces
différentes acquisitions, aimer réellement tous ceux qui
l’entourent.
Ainsi sans l’intervention du Dieu
d’en haut, ni probablement des anges, ou autres êtres surnaturels, il
se construit image et
ressemblance du Créateur Originel et devient par une
évolution normale un Dieu, c'est-à-dire un être aux
possibilités multiples et extraextraordinaires.
Cette
chaine d’évolution potentielle est dans chaque individu, au moment de
la conception.
Mais le choix d’Adam, renouvelé par la
plupart d’entre nous, de pratiquer le mal nous dévie de ce chemin de
vie préparé par le Père.
Suivant le milieu où il vit, les
croyances de son entourage il fait son chemin au milieu du hasard, et
rencontre la souffrance, la maladie et enfin la mort !
Comment,
aujourd’hui, retrouver l’image
et ressemblance du Père, qu’est ce qui reste à notre
disposition pour faire cette acquisition ?
Pour
nous Pèlerins
d’Arès, c’est La
Révélation d’Arès.
Ce Livre, venu du Ciel, est
lu
aujourd’hui par une minorité, mais dans quelques temps ceux qui ne la
liront pas seront une minorité, comme vous nous l’avez dit.
Grâce
à ce Livre, nous pouvons commencer à retrouver le chemin qui nous mène
au Père, tout d’abord vers Celui d’En-Haut qui a conçu cet univers. Et
ensuite à Celui qui est en chacun d’entre nous, petite parcelle
de Celui d’En-Haut, mais au combien précieuse pour recréer
l’harmonie, la
paix, et l’intelligence spirituelle, qui nous fait tant défaut
aujourd’hui.
Et pour décoder toute cette nourriture, vous
et votre enseignement nous permettez de libérer et dégripper ces
rouages, amour, paix, pardon, abandon des préjugés qui ne
fonctionnent
plus depuis longtemps, et qui en plus ne tournent plus dans le bon sens.
Rémy
de l'Avignonnais
|
Réponse
:
"Comment,
aujourd’hui, retrouver l’image
et ressemblance du Père ?"
En suivant la
perspective que rappelle cette présente entrée 134 !
|
01sep12 134C2
En lisant
votre nouvelle entrée 134 je m'aperçois que vous employez des mots, les
mots de La Révélation
d'Arès, avec des sens neufs. Vous leurs donnez une vie.
J'ai
tout à coup l'impression que les mots que j'utilisais avant dans la
Bible sont usés.
Des
mots qui sont devenus controversés,comme Dieu, prière, vont être à
nouveau tolérés ou même animés, avec dessens neufs évidemment.
J'ai
l'impression que maintenant l'Écriture sent le vieux, la poussière.
Il
faut que je m'y fasse, mais ça ne sera pas trop dificile.
Orléane
d'Île de France
|
Réponse
:
Il y a une aventure des mots que la Parole relance chaque
fois qu'elle atteint l'oreille des hommes.
Quand La Révélation
d'Arès
nous parvint, nous vîmes comme un énorme phare une Lumière nouvelle
balayer la terre, et cette Lumière était celle des mots. On s'aperçut
alors qu'auparavant les mots de la Bible et probabelement beaucoup de
mots du Coran déjà étaient retournés à la terre comme des
cailloux. Banaux. De temps en temps ratissés comme les cailloux blancs
des cimetières, mais comme morts. Ces mots avaient cessé d'exister. Ils
avaient servi et ne servaient plus.
Avec La Révélation
d'Arès
on réapprend le sens de beaucoup de mots.
Ainsi nous parlons
de pénitence,
de moisson,
de prière,
de piété,
de rite et
même de Dieu
dans des sens tout à fait nouveaux, vivants. Tous les mots d'avant
deviennent mal appropriés. Nous apprenons les mots nouveaux — comme
nous portons des
jeans neufs pour les assouplir — et la présente entrée 134 en est
une belle démonstration.
Mais attention ! C'est quand les
mots de La Révélation
d'Arès
commenceront à se banaliser qu'il faudra activer l'imagination, la
créativité, l'inventivité que Dieu a donné à l'homme comme un des cinq
points de son Image et
Ressemblance, pour les maintenir en vie, les enrichir, les
faire briller. Toujours.
|
02sep12 134C3
Je
suis un jeune que vous ne connaissez pas. Enfin, j'ai bien vu dans vos
yeux interrogatifs, en vous croisant au pèlerinage, que vous ne saviez
pas qui j'étais. Vous m'auriez peut-être reconnu dix ans avant quand
j'étais un petit gamin ?
J'ai entendu dire que vous alliez
faire une réunion de jeunes à Paris en vue d'une mission avec ces
jeunes.
J'ai une forte envie d'y participer. Le Pèlerinage
2012 m'a impressionné. J'ai vu tout ce monde en prière et j'ai senti
qu'il y avait là une grosse capacité d'action, une petite armée qui se
regonflait de moral et d'envie de faire briller La Révélatin d'Arès
sur le monde.
Seulement, je n'ai pas encore dix-huit ans.
J'ai parlé à mes parents de mon projet de vous proposer ma
participation, mais ils m'ont raisonné, ils n'arrêtent pas de me
raisonner depuis. "Pense d'abord à tes études. Tu verras après."
Comme
je voudrais faire ma médecine (si je réussis mon bac, que je n'ai pas
passé cette année, parce que j'ai été malade, et la première année de
fac) ce n'est pas demain que j'aurai fini mes études et que je pourrai
rejoindre les missionnaires.
Mes parents ont-ils raison de
me raisonner comme ça sans arrêt?
Ce sont des discussions et
des discussions, qui n'en finissent pas.
Je vous joins
l'adresse de ma boîte d'eMail.
Non signé
|
Réponse
:
Votre identifiant d'eMail est clairement un pseudonyme,
d'ailleurs rigolo.
Je ne vous connais pas et je ne connais
pas les raisons qui portent vos parents, que vous ne me permettez pas
d'identifier, à vous décourager à rejoindre le groupe de jeunes que je
vais, en effet, réunir à Paris à l'automne.
Je ne peux donc
pas parler de vous et de votre situation en particulier.
Je
parle ici en général :
En même temps que le raisonnement
est apparu le besoin de
tuer le raisonnement. C'est pourquoi ce monde est un enclos de
discussions sans fin et cela n'est même pas rare entre parents et
enfants.
Ainsi mes enfances et adolescences passèrent-elles
par un conflit
quasi permanent avec ma mère qui prenait à peu près toujours le
contrepied de ce que je pensais et disais. Nous n'étions d'accord sur
rien. Ma
mère, Lucie, était une femme de haute éducation et très courageuse et
qui tout
en m'inculquant sa haute éducation et son courage me contrait sans
cesse comme si ce que je pensais et disais sur tous les
sujets la désemparait et la contrariait en permanence.
Ma
mère, qui finit ses jours à Arès, nous quitta en 1996 à l'âge de 92
ans, me laissant sur une interrogation sans fin sur les raisons de nos
perpétuels dissentiments. Nous étions restés liés, elle et moi, toute
notre vie, mais sans jamais aborder des sujets de fond. Pendant les
dernières quarante années de nos relations nous parlions de choses
légères, de la pluie et du beau temps, mais n'abordions rien sur le
fond. Nous avions heureusement cette sagesse.
Bien qu'elle
fût devenue un Pèlerin d'Arès, nous ne parlions pour ainsi dire jamais
de spiritualité. Je crois qu'en fait, bien que je n'eusse jamais pu
aborder ce point avec elle, ma mère était une sceptique innée, qui
mettait tout, absolument tout en doute, y compris ses propres
sentiments vis-à-vis de toute chose, toute situation, toute personne.
Je
vous raconte cela pour vous dire que peut-être vos parents, ou du moins
celui ou celle qui domine le couple (il y en a toujours un ou une),
sont, de même que ma mère l'était probablement, des sceptiques innés.
Dans
ce cas ils vous contrediront toujours, si vous êtes par nature
quelqu'un d'affirmatif.
Ne vous fâchez jamais avec vos
parents: Tes mère et
mère honoreras (Exode 20/12), mais honorer ses parents,
ce n'est pas forcément les approuver en tout.
Quand vous
serez majeur, reprenez contact avec moi. Nous verrons alors ce que nous
pourrons faire sans les fâcher.
|
02sep12 134C4
Votre
entrée vient à la rencontre d'une compréhention, assez récente pour
moi[. J'ai compris] que le présent ne vit pas pour lui-même, mais pour
l'avenir.
Un présent vivant pour lui-même tombe plat, lourd.
Plus rien ne le porte.
Seul le but qu'il porte, comme la
mère porte l'enfant, lui donne ses ailes. De là, les nécessaires
prudence et confiance pour parfois accepter de ne pas tout
comprendre et {de ne pas tout voir] d'emblée porteur de fruits bien
mûrs: Renonce à la hâte
et à la science (Rév d'Arès 39/3).
Quand à
l'affadissement de la Parole, je l'ai vécu en moi au Pélerinage et dans
ma piété quotidienne, ce qui me demande des efforts pour que
cette Parole ne perde pas "son chien", ne se range pas aux côté
de ces nuées de mots qui voltigent dans le ciel de notre
quotidien: le bruit
(Rév d'Arès ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.)
Pour
cela, comme vous le dites si bellement, "il faut que le Bien germe dans mon
petit jardinet."
Philippe
N. de la Vallée du Rhône
|
Réponse
:
Ainsi êtes-vous récemment arrivé à l'âge adulte, à l'age
d'être
spirituellement adulte.
Nous sommes tous plus ou moins
arrivés à cet adultisme spirituel un certain temps après avoir connu La Révélation d'Arès.
Pour
moi ce furent trois années difficiles, et même très difficiles, après L'Évangile Donné à Arès. C'est
clairement quand Il fut certain que j'avais parfaitement compris et
accepté tous les enjeux de sa Parole passée par les lèvres de Jésus que
le Père de l'Univers
descendit lui-même à Arès en 1977 me confirmer ma mission prophétique
et m'en conférer le charisme.
Pour vous, cela a été plus
long, mais qu'est le temps comparé à l'absolu de la foi ?
Je
ne sais plus qui (Benjamin Constant ?) a dit qu'on "devient
adulte quand
on ne croit plus à ce tout ce qu'on vous dit." C'est une grosse bêtise
d'un point de vue spirituel. On devient, tout au contraire,
spirituellement adulte quand on croit à la Parole venue du Ciel, quand
son témoin vous donne toutes les garanties de son authenticité.
Maintenant
vous croyez, vous croyez au sens fort et plénier de croire.
L'affadissement,
c'est autre chose. On peut lutter sans cesse contre lui.
|
02sep12 134C5
C'est
le retour du petit enfant prodige...
"Feu d'artifice"
Sébastien
d'Île de France
|
Réponse
:
Comme vous n'êtes pas un enfant
prodigue (Luc 15/11-31)
au sens que vous n'avez jamais quitté la foi ni gaspillé votre héritage
de Parole, même si votre foi a été quelquefois désordonnée et
problématique, je pense qu'il faut pendre tels quels vos mots "petit
enfant prodige."
Oui, il y a en vous un prodige de foi, de
fidélité, et combien nous regrettons que votre santé ne vous permette
pas d'être toujours à la hauteur du logos, de la raison d'être et de
croire.
Mais vous êtes là, même isolé par vos problèmes de
santé vous êtes là, priant avec nous, espérant avec nous un monde changé, et
c'est beau.
Je suis heureux que mon entrée 134 ait été pour
vous un "feu d'artifice".
Je vous envoie mon salut
fraternel, mon frère Sébastien.
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02sep12 134C6
J'ai
été impressionné par cette entrée 134.
Je ne sais pas
pourquoi.
Tout ce qu'elle dit est très sérieux, très profond
et je ne peux pas m'empêcher d'avoir une larme à l'œil.
Bien
que je sois seul, "seul dans mon petit coin", comme vous dites
quelquefois dans vos réponses, elle
m'a redonné un espoir fou.
Tout à coup, je sens que je peux
travailler pour l'avenir tout en tirant la langue sur ma vie nulle
présente.
Ainsi si je suis pénitent,
bien que
je sois tout seul dans mon coin, je représente quelque chose pour
l'avenir?
Ma solitude ne m'empêche pas de contribuer à la
construction d'un monde neuf. Pas question de la contester et c'est
formidable ! Un des grands problèmes des Pèlerins d'Arès
solitaires est justement cette incertitude sur leur utilité.
Quand
on respecte le prophète,
on ne l'écoute plus, on l'admire, on se prosterne, il devient quelque
chose de sacré.
Vous n'avez pas
besoin d'obéissance. Vous avez besoin d'être écouté. Vous avez
besoin de déférence.
Mais comment aimer les hommes quand on
est solitaire ?
Par moments, j'ai comme envie de
mettre fin à mes jours, tellementje me sens inutile.
René G.
du Pays Basque
|
Réponse
:
Ce graffiti a été photographié en Italie. C'est
un vers de Mario Stefani, poète qui mit fin à ses jours en 2001. Ce
graffiti dit :
"La solitude, ce n'est pas d'être seul, c'est d'aimer les autres en
vain."
Mes
frères m'ont isolé et cet isolement n'a pas été
de leur part le résultat d'une réflexion et d'un plan. Sa cause a été
tout bêtement l'inconséquence humaine, celle inévitable en raison de la
médiocrité, un succédané du péché, qui a envahi la terre.
Médiocrité
dont le Père, par La
Révélation d'Arès,
veut nous tirer. Peu à peu il y arrive.
Je crois que mes
frères et sœur ont aujourd'hui conscience que le manque de cohésion
pratique avec le frère
aîné, qui a le prophétisme, a beaucoup nui à la mission.
Cohésion beaucoup plus difficile à réaliser en pratique aujourd'hui,
parce que je
suis devenu un vieil homme.
Mais, si je me suis senti
seul, le côté le plus douloureux de ma solitude n'a pas été celui des
frères et sœurs, mais le côté du monde.
Aussi, je vous
comprends très bien, mais j'ai contourné ce problème.
J'ai
aimé, j'aime et j'aimerai toujours ce monde auquel le Père m'envoie
pour l'appeler à la pénitence
et ce monde ne m'a pas rendu mon amour. Il me le rendra un jour,
longtemps après que je l'aurai quitté. Pour l'heure je peux faire
miennes les très justes paroles de Mario Stéfani. En même temps, je ne
me suicide pas, je vis plus fortement encore, parce que je crois que
tout simplement il est impossible d'aimer en étant compris de la masse,
parce que la masse n'est pas un homme. C'est un magma de têtes, bras et
jambes.
On parle
beaucoup de société et de social aujourd'hui, mais qu'est-ce que la
société ? Rien de grand et d'efficace
ne se fait autrement que seul ou en très petits groupes. Quels grands
groupements humains qu'on appelle sociétés
ont-ils fait quelque chose de valable ? Aucun. Ils ont fait
des
armées, des hordes, des foules, d'énormes systèmes éducatifs
et culturels uniformisés et abrutissants, des agglomérations immenses,
des grandes
nations, rien, quoi !
Babylone a disparu comme New York, Los
Angeles,
Pékin disparaîtront avec leurs élites formées par des systèmes
scolaires massifs, mais il y a toujours des bédouins dans le désert, et
quelques poètes et sages à l'ombre des arbres. Ils étaient là avant
Babylone et ils seront toujours là.
N'est-ce pas pourquoi je
préconise a vie en petites unités humaines ?
Le
triomphe du Bien
ne sera-t-il pas le triomphe de solitudes fraternelles comme des
volcans sur toute le surface du monde où il n'y a pas un seul volcan,
mais une multitude de volcans, dont on ne peut pas vraiment expliquer
pourquoi ils sont plus nombreux ici que là.
Courage,
frère René, et rejoignez une de nos missions, comme celle de Bordeaux
ou rapprochez-vous de frères et sœurs comme deux qui habitent
Payrehorade pas très loin de chez vous.
|
02sep12 134C7
Frère
Michel en l'Amour du Père,
Voici le logo
qu'utilise
actuellement la Deutsche Bank.
Juste au cas où vous ne le
sauriez pas déjà.
Je prie et mission pour le succès du Plan
voulu par Dieu.
Affectueusement,
Bon
Hom (Bruno) d'Ile de France
|
Réponse
:
Non, j'ignorais que c'était le logo de la Deutsche Bank.
Merci pour l'information.
Notre logo
est un parallèlogramme moins incliné et sans cadre.
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02sep12 134C8
Ces
versets par lesquels, pendant le Pèlerinage de Feu — qui vient de
s'achever le 15 août —, je termine toujours ma prière sur le Saint
Lieu, sont nécessaires à ma vie spirituelle, c'est-à-dire ma pénitence et ma moisson.
Ils
me dynamisent, me ravivent, me propulsent.
Oui, tout est lié
: Comment aller au Champ
(Rév d'Arès 38/3), parler
aux hommes (Rév d'Arès XXVIII/26), si ceux-ci ne sentent
pas en moi la tension vers le Bien
(le cou
tendu
25/10) ? Même si c'est subtil au premier
abord ?
Parfois certaines
personnes disent qu'elles sentent [en nous] quelque chose de
différent
[des autres hommes] et nous encouragent à continuer dans cette voie,
mais comment les
décider à entrer dans cette dynamique de vie ?
Pendant
ce Pèlerinage, nous avons pris Sa
Force et Sa Faveur (Rév d'Arès XLI/9) pour nous
bonifier davantage chaque jour et nous efforcer d'être la Lumière du
monde (Matthieu 5/14).
Bonnne anée spirituelle
à
tous, belle moisson !
Ayons confiance (Rév
d'Arès 37/3) !
Le
Père nous accompagne dans notre effort, si nous sommes patients,
aimants, humbles et constants.
Et si nous
suivons les précieux conseils de notre bien aimé prophète, qui est
pétillant de Vie
et de créativité, qui nous guide sur les sentiers du milieu encore
accessibles (7/1), même si c'est très difficile, nous
réussirons, nous
puis ensuite les générations suivantes.
Chantal
C. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Merci pour ce bel et encourageant commentaire.
|
02sep12 134C9
En
lisant cette "grande ouverture" d'entrée, il me vient un verset du
Coran, qui est: Il se
peut que ce dont vous voulez hâtez la venue soit déjà en partie sur vos
talons, que je comprends d'autant plus aujourd'hui avec ce
lien uni à l'avenir, car nous en sommes les acteurs ici présents, hommes du temps qui vient (Rév
d'Arès 30/13).
La difficulté dans la moisson
que je rencontre aujourd'hui est que cette vie spirituelle, cultivée en
soi, emplit l'homme de son Dieu de sa Source perpétuelle, alors que le
monde scientifique de la physique moderne dans son cadre, dit qu'il n'y
a pas de mouvement perpétuel.
Nous nous lançons
dans le
témoignage du possible, puisqu'expérimenté, mais, comme vous le dîtes,
si peu ou de façon pas perceptible sauf pour certains qui regardent
dans cette direction de Bien.
La
Force
est
notre moteur d’énergie de départ: l'homme
qui devient frère,
et comme vous dîtes: "Tout croyant est apôtre et l'apôtre n'est jamais
au repos comme Dieu n'est jamais au repos, créant l'univers sans cesse".
L'homme
perpétuel est régénérateur de lui même, enfin libre !
Merci
de cet espoir infiniment grand !
Véra Rès d'Île de
France
|
02sep12 134C10
La
Révélation d’Arès
je l’attendais depuis si longtemps !
Très
jeune adolescente déjà, je ne comprenais pas ce monde ténébreux. Je me
sentais mal, que ce soit dans ma famille ou au travail. J’étais déçue
par les relations humaines. Normal, pas de spiritualité !
Je
me
sentais seule, vide. La nullité des conversations avec les uns et les
autres m’a amenée à lire le Coran puis à le délaisser, la Bible avec
toutes ses guerres ne m’a pas attirée non plus.
Par contre, L’Évangile
donné à Arès
qui m'a été offert, après que je l'eus lu avec un intérêt assoiffé, m’a
réveillée du sommeil des morts. J’ai repris vie. Une nouvelle énergie
s’est mise à circuler en moi, une renaissance de réflexion. Je n’étais
plus seule.
viii/6
le Retour (de Dieu) fend la tête (jusqu’) à la gorge.
viii/7 Je
suis l’eau forte.
J’ai
ma boussole salutaire maintenant.
xvi/9 Mais c’est Ma
Main qui tient la
main de l’homme comme la mère dont se mouille la gorge.
Mon
compagnon de nationalité italienne parti dans l’au-delà
depuis 2 ans déjà !
Il avait accepté en
1979 La
Révélation d’Arès en lui attribuant la plus
grande valeur.
"C’est l’entière pure vérité assurément,"
disait-il !
Si
bien que nous avons attesté, témoigné autour de nous en la faveur de ce
vivant message prophétique qui nous vient d’Arès.
xiv/11 L’île
te fait honneur !
L’île, Mon Œil tourne autour.
Mary de
Bretagne-Sud
|
02sep12 134C11
Cette
entrée, si profonde et ultime, me subjugue tellement que j'en pleure en
y lisant ses lignes et ses commentaires.
Toutes ses paroles
sont entrées en résonance dans mon cœur.
Je
pleure avec vous tellement vous aimez le monde. Vous nous aimez, mais
le monde ne le sait pas. Il mettra du temps à comprendre, comme nous
qui peinons à aimer vraiment, à gratter
de notre chair le péché
qui nous paralyse encore et encore. Le volcan, le jardin, toute cette
formidable puissance créatrice au fond de chacun d'entre-nous qui gît comme un aigle blessé…
car la
Vérité, c'est que
ce monde doit changer (Rév d'Arès 28/6-7).
Il
n'y a qu'un Prophète qui puisse écrire des choses pareilles, aussi
condensées, à l'image
et ressemblance de la Parole de Dieu dans cette dernière
perspective du Livre que vous avez reçu en 1977.
Ce texte ne
pourra que r(h)animer ou inciter à agir dans le sens du Bien tous les frères à bras ou à cinelle
(Rév d'Arès xLvi/) isolés ou pas, mais tous (co)créateurs
potentiels du monde qui vient.
Merci Mikal de raviver la
petite lumière (faible
lumignon) au fond de nous.
Thierry de
Bretagne-Nord.
|
03sep12 134C12
Voilà
septembre et votre entrée 134 ntre en moi comme un grand cri, un grand
cri de prophète.
Il
y avait (il y a peut-être toujours) à Bordeaux dans le jardin de
l'hôtel de ville une statue "Le prophète" montrant un homme dont la
tunique vole dans le vent, qui marche, qui s'avance d'un pas décidé et
dont le regard est lointain, farouche. Je crois qu'il porte ses bras en
avant comme pour toucher l'infini devan lui. Je ne suis pas sûr de ça.
Votre
entrée 134 me fait penser à ce "prophète" statufié que me femme
trouvait hagard ou fou, mais que je trouvais déterminé, emporté sur un
nuage de foi comme un nuage d'orage.
Voilà une entrée de
blog résolue qui montre que vous abordez la mauvaise saison avec un
forte volonté d'action.
Je
suis plus jeune que vous, mais assez vieux quand même et je vis,
retraité de l'Éducation Nationale, dans une région retirée où je
m'ennuie à mourir.
Je suis en train de cogiter une sorte de
mission au Puy. je vais voir. Votre entrée me culpabilise, je me sens
inutile et elle m'encourage à faire quelque chose.
Vous
devez prendre du repos, j'espère, après le Pèlerinage de l'été.
Je
me demande comment vous réglez votre vie sur votre mission. Votre vie
me semble mystérieuse.
Ludovic d'A.
|
Réponse
:
Ma vie n'est pas mystérieux, mais elle n'est pas
ordinaire, c'est vrai.
Ce premier lundi de septembre je suis
encore chez ma fille
Anne. J'y resterai encore quelques jours.
En principe pour
me reposer. En fait, je ne me repose jamais vraiment, mais me
savoir loin de Bordeaux rassure mon épouse Christiane sans cesse aux
aguets de mes signes de fatigue.
Sur mon gros ordinateur
portable je vais ce matin travailler sur la rédaction de mon message de
septembre à
nos nouveaux auditeurs ou néophytes du Sud-Est (une quarantaine) pour
leur annoncer mon retour chez eux en octobre, leur parler du Pèlerinage
de
l'été, et leur dire quelque chose de choisi parmi les mille aspects de
la vie d'un Pèlerin
d'Arès, un choix toujours difficile, donc réfléchi, parce
qu'il faut
l'approprier au moment, au degré d'évolution spirituelle du
réceptionnaire, à l'état d'esprit que provoque le déclin de l'été.
Il
n'y a jamais de formule faite d'avance. La routine, c'est la mort
spirituelle. Je dois sans
cesse solliciter mon imagination, comme le dit mon entrée 134, non pour
dire des choses imaginées, mais pour adapter le vrai à l'accueil que
peut lui faire l'âme
en gestation, l'âme
changeante à quoi je m'adresse.
C'est
septembre et je ne
peux écrire à mes néophytes et auditeurs comme je le ferais en avril ou
en juin, de même que je ne le peux en 2012 comme je le pouvais en 2010.
Il me faut aussi, faute de pouvoir parler à chacun, trouver quoi dire
aux plus nouveaux qui convienne aussi aux plus anciens. La mission est
le radeau de soucis vivant et flottant d'une mère pour ses enfants.
La
fraîcheur et le vent arrivent. Le soleil se fait paresseux, le jour
raccourcit, le vert des feuilles prend un peu de jaune, même un tout
petit peu de jaune change la perception de l'homme... Sa perception à
tout. Même si la peau et
l'esprit de l'homme ne sont pas encore faits aux rigueurs de l'automne,
la chute proche de l'équinoxe est un choc que l'apôtre ne peut pas
oublier
quand il s'adresse à des humains sensibles. De là du travail, toujours
du travail. Les hommes auquels je m'adresse vivent et l'apôtre que je
suis doit vivre à leur rythme ou "à leur sinusoïde" comme je dis
parfois..
Ce n'est pas par langueur que
l'humanité change en septembre, mais parce que son péché a déclenché,
aux jours d'Adam
il y a longtemps, le temps, les jours et les nuits et les saisons et
qu'en tenir compte, c'est tenir compte du péché. Avez-vous
remarqué que les péchés de
septembre ne sont pas ceux de juillet ? Peut-être pas. Mais
moi si, je l'ai remarqué, et si je ne vis pas à la cadence et à la
couleur du péché et
de son corollaire: l'espérance, à leur façon différente de s'émietter
selon le moment,
je passe à côté de ma mission. Parce que je sais que sous l'émiettement
et la désintégration de l'été le chant des oiseaux est différent et que
naît une nouvelle floraison, qui n'est plus dans les pommiers et dans
les prés mais dans le
cœur et le cerveau, que ce cœur irrigue, qui ne réagit plus de la même
façon.
C'est un fantôme de floraison nouvelle qui surgit en
nous, qui
n'est pas fictive mais autre et invisible, et que seul un regard sans
cesse adapté, sans cesse différent, remarque.
C'est
la première chose que vous devrez faire en envisageant une mission au
Puy: vous adapter au lieu et au moment. Je dis souvent aux
missionnaires: "La mission est toujours affaire de terrain. La Vérité est une,
mais il n'y a rien de fait d'avance dans les cent façons de la
communiquer."
Oui,
l'homme est un être extrêmement complexe et compliqué, qui est tout
sauf horizontal, et ses complexités et complications fluctuent sans
cesse et l'apôtre doit en tenir compte de même sans cesse. Comment
pourrais-je, dans ces conditions, ne pas être sans cesse attentif et au
travail ?
Autrement
dit, je suis sans cesse en train de m'adapter. Adaptez-vous, mon frère
Ludovic, et tenez-moi au courant de votre mission. N'oubliez pas: Pénitence!.
|
03sep12 134C13
En
fait, dans Sa Parole, Dieu nous propose toujours du travail créatif.
Comme,
par exemple, celui qui réfléchit et écoute son témoin et accomplit sa Parole.
En
cela nous avons un outil extraordinaire pour travailler son cœur et
celui du monde.
Pour celui qui veut bien se donner la peine
de faire pénitence,
de prier,
de moissonner,
qui va de l'avant et qui a le Vent
en poupe, c'est réjouissant de savoir que l'on est utile pour Dieu,
pour son témoin,
pour soi-même et pour le monde.
On n'a pas le temps de
s'ennuyer et puis le travail est nécessaire à l'homme.
Pour
cette Cause, ça vaut le coup d'être un apôtre.
Notre bonheur
en dépend et celui du monde aussi.
Après tout, Dieu nous a
créés pour être heureux, quoi de plus naturel que de rendre son
prochain heureux. Je
lave ton coeur (et toi) tu laves le coeur du frère (L/1).
Que
le monde nous entende !
Danielle de Bretagne-Nord
|
Réponse
:
Merci pour ce commentaire, Danielle, et celui de votre
époux Thierry hier 2 septembre.
Je
suis heureux que vous affirmiez que "Dieu nous propose toujours du
travail créatif", mais si vous regardez bien ce que vous avez fait,
vous n'avez pas créé grand chose en matière de
mission pendant toutes ces années.
Ce n'est pas un reproche.
C'est simplement regarder les choses en face: Où est votre propre
"travail créatif" ?
La
mission est faite de courage, de générosité et de partage, donc d'oubli
de soi comme Dieu s'est oublié en descendant sur terre nous parler. Si
nous restons pris dans notre foi personnelle comme dans une cage, nous
ne la
communiquons pas. Elle reste, au mieux, un oiseau en cage qu'on ne fait
que montrer à travers ses barreaux. Rien de vivant, de concret, ne
passe entre le montreur d'oiseau et l'autre, l'homme de passage.
Il
faut ouvrir la cage. Il
faut prendre ce risque.
Il faut
prendre ce risque en espérant que l'oiseau se posera sur la main
ou l'épaule de l'autre, mais en sachant que l'oiseau peut aussi
s'envoler sans que l'autre
n'en voie grand chose. Le miracle de la foi, c'est celui d'un oiseau
sans cesse renouvelé dans la cage, dont vous ouvrez la porte.
Vous
devez recommencer l'ouverture de la cage indéfiniment, jusqu'à votre
dernier souffle.
Mais
il faut savoir que l'oiseau sera sien, s'il se pose sur l'autre. Il
sera à lui, il ne sera plus vôtre. Il l'emportera et l'oiseau chantera
pour
lui. L'oiseau de votre foi reviendra dans la cage aussi souvent que
nécessaire et se multiplera en oiseaux qui ne seront plus les vôtres
aussi souvent qu'ils deviendront propriétés des autres, qui
deviendront frères, des frères mais non votre alter ego.
Autrement
dit, être en mission, c'est s'oublier soi-même, c'est être tout pour
l'autre et cela demande une perpétuelle adaptation à l'autre, qui n'est
jamais le même. C'est votre foi que vous donnez, comme l'oiseau. Le
partage est un don, jamais un prêt.
Je ne sais pas si je me
fais comprendre.
On
peut dire cela autrement. La mission est une dialectique engagée avec
les hommes de la rue, parce que sa
finalité, c'est la pénitence
et Dieu, que l'autre ne partagera pas avec vous, mais fera siens. On ne
peut donc rien lui cacher au risque d'être mal jugés, méjugés,
méprisés, incompris.
Il faut tout donner. La misison, c'est
au mieux une cohésion de champs d'expérience qui sont les vôtres et
ceux des autres, mais inévitablement différents.
Il n'y a
que la religion qui parle de "fidèles", un mot que vous n'avez jamais
entendu dans ma bouche à propos des frères. Les
fidèles sont supposés uniformes en foi et pratique de la foi. Nous
Pèlerins d'Arès sommes différents. Je pense que vous n'avez pas réussi
parce que vous avez tenté de faire des autres d'autres vous-mêmes, des
observateurs de votre oiseau en cage, en
oubliant que La
Révélation d'Arès est libératrice, tout le contraire de la
religion.
Cela vous le savez en théorie, mais il faut sortir
de la théorie. Ouvrez la cage !
|
03sep12 134C14
Petite
leçon de jardinage pour les nuls:
1 : Délimitez un morceau
de terrain, pas trop grand pour commencer.
2 : Assurez-vous
qu’il y a un point d’eau à proximité.
3 : Procurez-vous du
bon fumier de ferme, pailleux et pas trop gras.
4 : Épandez
ce fumier au sol, puis à l’aide de votre houe, mélangez-le à
la terre, mais pas trop profondément.
5 : Arrosez l’ensemble
de votre parcelle en pluie fine afin d’y activer la vie microbienne,
votre alliée invisible, élément essentiel pour l’assimilation du fumier
par vos futures plantes.
6 : La terre ainsi préparée, vous
pouvez semer.
Ah oui, j’allais oublier ! Ne vous
laissez pas
séduire par les “marchands du temple” qui vous proposeront tout un tas
d’artifices, vous faisant douter de l’efficacité de votre méthode qui
pour être simple n’en est pas moins efficace.
Pour finir,
observez et soyez patients, car vous ne pouvez hâter le cycle naturel
des saisons.
Dominique, jardinier en
Roussillon.
|
Réponse
:
Merci pour cette belle parabole du jardin
qu'il faut
créer, fumer, houer,
rendre fertile et prospère.
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03sep12 134C15
La
conception de la Vérité,
de l’avenir et de la Voie
pour les atteindre, que La
Révélation d’Arès nous exhorte à acquérir, n’est pas celle
du monde scientifique et rationnel, ni celle du monde religieux, et ne
peut pas être saisie comme il faudrait par nos esprits qu’à structurés
la culture.
C’est pourquoi un langage strictement abstrait,
utilisant inéluctablement des mots que nos esprits déformés rendent
ambigus, serait voué à l’échec. Nous sommes coupés depuis des
millénaires du Verbe
de Dieu. Nous pouvons le sentir, nous ne pouvons pas le
concevoir dans sa cohérence plénière.
Le péché
nous fait
vivre dans une sombre ignorance. De plus, notre vie est brève et
sujette à des souffrances, source d’aberration, qui raccourcissent
encore le temps que nous avons pour comprendre. Les seules choses dont
nous gardons une notion claire sont les petits faits quotidiens. À
travers eux seuls nous pouvons peu à peu percevoir l’immense et
profonde Vérité, en
changeant les opinions que nous avons d’eux. Nous arriverons ainsi à
remédier aux grands maux qu’ils manifestent.
Dieu donne la
vie, assume la paternité de l’humanité — ses enfants —, mais
comme il n’est perçu, en fait, qu’à travers la puissance de la nature,
celle de la naissance humaine et des merveilles terrestres, mais aussi
celle des cataclysmes et de la mort, qui effraient, la plupart des
hommes préfèrent l’ignorer, soit totalement (cas des athées), soit tel
qu’il est (cas des croyants), et expliquer
"raisonnablement" cette puissance ou se fabriquer un Dieu à
leur manière. Dans La
Révélation d’Arès c’est Dieu vrai dans sa Parole
quotidiennement vérifiée.
Quelles que soient leurs formes ou
circonstances, l’observation des événements et faits quotidiens, mêmes
légers ou drôles, est un saut dans un monde d’immanences qui sont
autant de mini-révélations, lesquelles ouvrent nos faibles lumignons à
la grande Révélation.
En
combattant nos péchés quotidiens, il faut garder à l’esprit deux choses:
Les
petits maux contiennent tous les grands maux du monde,
et
c’est en nous corrigeant de ces petits maux que nous guérirons les
grands maux du monde.
Extrait du Livre "Le Pèlerin d'Arès,
Et ce que tu auras écrit" 1989 : Introduction page 14.
Une
page du "Pèlerin d’Arès" à ne jamais oublier: Les efforts que nous
devons faire chaque jour dans notre vie, la vigilance dans nos pensées,
nos paroles et nos actions avec les autres (pénitence et moisson )
même si cela paraît dur sur le moment, l’humilité, la volonté et le
courage nous pousse à faire l’effort de ne pas ce coucher devant le mal
et son cortège de souffrances. La prière
nous aide à nous souvenir de ce qu’il faut accomplir,
Père ;
chaque jour je veux devenir ton pénitent
et ton moissonneur.
L’arbre,
le mauvais n’y remonte pas (Rév d’Arès iv/8.)
Nous
avons la
voix de fer,cette
révélation comme outil grâce auquel l’homme peut
retrouver en lui le Créateur (Rév
d’Arès x/1) et l’enseignement
du
prophète.
Nous suivons le bon Berger
(Rév d’Arès xii/2).
La
Vérité
est
logos (entrée 128), c’est la vie évolutive et non dogme
inerte.
La pensée est sans cesse en mouvement. À nous tous
de ne pas
l’uniformiser et de ne pas la laisser s’affadir avec des choses sans
importance
du système. Je préfère bien réfléchir sur la vie spirituelle, être en
éveil, être vigilante, faire évoluer notre imagination. Acquérir la
connaissance de soi : parole, amour, liberté et re-création de
l’homme, en accord avec le grand Dessein
du Très Haut.
Si je
vous avais écrit hier, ou si je vous écrivais demain, je ne dirais pas
les mêmes choses, mais toujours dans l’esprit du Fond des Fonds,
comme
vous le faites, frère Michel.
Vous êtes notre exemple à
suivre
absolument. Nous avons confiance dans cette belle
perspective.
Simone du Centre.
|
04sep12 134C16
Votre
entrée 134 me fait peur. À la différence des autres entrées elle touche
à l'absolu.
Mais est-ce l'action absolue ou l'imbécillité
absolue ? Je ne sais plus. Je suis troublée.
Je n'avais
jamais vraiment remarqué la conclusion de La Révélation d'Arès
et tout d'un coup vous mettez le doigt dessus, vous écartez le voile de
la banalité de la lecture (on lit tout ça sans trop y faire attention)
et vous dites: Attention! ces quelques mots de conclusion sont
primordiaux, principaux !
La conclusion de La
Révélation d'Arès
est absolue. Elle dit que votre souffle
doit en somme relayer le Souffle
de Dieu et couvrir la terre... Elle dit que votre souffle doit être
comme la pierre de Feu
qui ouvre la porte du
monde..
Épastrouillant,
disait mon grand-père.
Si
je réfléchis bien, il n'y a rien de
tel dans l'Écriture où Dieu montre sans cesse sa puissance et ne la
délègue jamais à un homme. Ici c'est complètement différent. Il souffle pour vous
délèguer son Souffle
et donne à votre souffle
le pouvoir de couvrir la terre.
C'est quelque cose de
complètement nouveau. Ça me fait peur.
Je me rends compte
que nous sommes encore dans les ânonnements de la mission commençante
et qu'il faut que nous passions à la vitesse supérieure. Vos réponses
134C12 et 133C13 à Ludovic et Danielle me sonnent dans la tête comme
deux alarmes. Je commence à comprendre quelque chose que je n'avais pas
compris avant.
Mais
comment y arriver ?
Bon ! Je vous laisse, c'est la
rentrée dans deux heures. Je dois me préparer.
Nathalie J.
|
Réponse
:
Il n'y a pas lieu d'avoir peur. Au contraire, il y a tout
lieu
d'avoir confiance.
Si Dieu nous permet de "relayer" (très
bon mot) son Souffle
par notre souffle,
l'haleine de nos paroles adressées au monde, c'est qu'il nous en donne
les moyens, mais ces moyens ne sont activés que par la pénitence.
La
Révélation d'Arès
est un intense appel à devenir créateur de sa vie.
L'homme
sans aucun doute est capable du pire — les deux guerres mondiales et
les idéologies du XXème siècle l'ont largement démontré — mais il est
capable du meilleur aussi.
Choisir la pénitence n'est
pas choisir le remords et l'expiation. C'est choisir ce meilleur !
Être
pénitent est
aimer, pardonner, faire la paix, être
absolument libre
de tous préjugés, jugements et peurs et rechercher sans cesse l'intelligence du
cœur pour équilibrer l'intelligence intellectuelle.
Ce qui
ne signifie pas que devenir pénitent
est devenir inconscient que le mal et ses dangers existent. Être pénitent, c'est
bien au contraire être parfaitement conscient qu'on traverse un monde
qui accepte l'existence du mal comme naturelle et inévitable et c'est
vouloir absolument changer
ce sentiment fatal, travailler à changer
ce monde (Rév d'Arès 28/7).
C'est vrai que les
dernière Paroles prononcées par le Père à Arès tonnent comme un volcan ou, selon
qu'on ressent les choses, claquent comme un fouet. Pas un fouet qui
punit. Un fouet qui réveille.
|
04sep12 134C17
Les
quelques lignes de la finale du Livre
[2ème partie de La
Révélation d'Arès] que vous reproduisez en tête de votre
entrée m'ont incité à relire toutes les théophanies. Et j'ai pensé à
Spinoza. Il y a là une sorte de "more geometrico", de
manière géométrique, mais ultrasimple, de dire les choses au-delà de
tout langage religieux.
Le but ultime de la philosophie,
disait en gros Spinoza est de donner une véritable éthique du bonheur
et de la liberté.
Décrite en particulier dans "L'Éthique",
sa morale consiste d'abord à marier déterminisme et liberté. Sa vision
va à l'encontre de la croyance au libre-arbitre, qui n'est, selon lui
basée que sur la méconnaissance des causes qui nous déterminent.
Spinoza
dit que le droit naturel de chaque être est strictement relatif à sa
nature. Les "lois naturelles" n'empêchent donc que ce qui est
"non-exécutable" ou "non-désirable". Puisque toute chose s'efforce de
"persévérer dans son être", il s'agit d'en prendre connaissance afin de
mieux s'y employer. Le moyen d'y parvenir réside essentiellement dans
la raison et dans l'amour de Dieu, c'est-à-dire de la Nature (Deus sive
Natura). La raison, le logos dont vous parlez dans une autre
entrée !
La
liberté consiste ainsi à bien connaître les causes de toute action.
Plus on connaît le monde, plus on connaît Dieu et par
conséquent, plus aussi on est joyeux. Le savoir, dont parle votre
précédente entrée, n'est ainsi pas
simplement un élément introductif à la pénitence et à la moisson, mais il
en fait totalement
partie.
La philosophie de
Spinoza s'oppose à l'idée que le mal serait le fruit de la
faiblesse de l'homme ou d'une "défectuosité de la nature humaine",
faiblesse qui elle-même serait due au péché originel d'Adam. En fait,
c'est bien d'Adam que date le mal, mais ce n'est pas le résultat d'une
faiblesse. C'esy celui d'une volonté. Cette volonté est bien démontrée
dans les paraboles du roi
blanc circulant au milieu des pendus non comme un
chef faible, mais au contraire puissant et volontaire.
Spinoza
dit que "tout ce qui est dans la nature, considéré dans son
essence et dans sa perfection, enveloppe et exprime le concept de Dieu.
En ce sens, le dominant et violent qui agit selon les passions
est tout
aussi normal que le sage, qui, lui, agit en conformité avec la
raison: le logos. On ne peut donc parler de l'imperfection du mauvais qu'en le
comparant avec d'autres réalités,comme entre ce qui fait souffrir et ce
qui soulage. Nous jugeons un homme mauvais,
ou
affirmons qu'il est privé de bonté et de
sagesse, parce que nous comparons cet homme à un concept général de
l'homme idéal, auprès duquel il paraît défaillant, mais il ne l'est
pas. Il fait un choix.
Tout cela est parfaitement évident
dans Le Livre Le
mauvais n'y est pas un pauvre malade, comme Jésus, le Bon, tendait
le dire, mais un homme qui agit selon ls raisons du mal qu'il
sert en pensant consciemment qu'il est le bien.
Comment
s'étonner alors que la conclusion du Livre, que vous
rappelez au début de votre entrée, soit aussi explosive en parlant de
pierre de feu ?
[...]
C'est
en somme à
une sorte d'affrontement que La Révélation d'Arès nous
prépare, mais comme il nous faut entrer dans cette bataille avec une
arme qui ne tue pas, mais qui donne vie, l'arme qui nous est proposée
est celle de la pénitence.
Tout
cela pour moi est très clair. Jamais vous n'avez été aussi clair, frère
Michel. Avec une sagesse extraordinaire vous nous avez mené, depuis le
début de votre blog en 2006, jusqu'à cette entrée 134 et les quelques
entrées qui la précèdent.
Vous êtes un grand propète et ceux
qui le nient ou qui ne le voient pas le verront forcément un jour.
Vous
nous faites vivre un moment d'Histoire. Le premier prophète réel,en
chair et en os, depuis Jésus et Mouhammad.
Paul A. de
Picardie
|
Réponse
:
Votre commentaire m'a frappé et ému... Beaucoup.
C'est
la main sur le cœur que je vous dis merci pour lui.
Je ne
suis pas entièrement d'accord avec vous concernant l'esprit de Spinoza
que vous retrouvez dans Le Livre
[2ème partie de La
Révélation d'Arès], mais il y a du Spinoza là-dedans,
c'est vrai.
Combien
des lecteurs de ce log connaissent Spinoza ? Peu sûrement.
Aussi
ne pensé-je pas vraiment approprié de faire plus que l'évoquer un petit
peu. C'est pourquoi je me suis permis de couper une partie de votre
commentaire. Merci d'avance de me pardonner cette césure,qui n'est pas
une censure.
Spinoza utilisa, à une époque qui découvrait le
rationalisme à la Descartes, une façon d'exprime la philosophie qui
rappelait la façon qu'avaient eu les philosophes antiques, notamment
stoïciens, d'évoquer la raison.
Spinoza — et c'est ce que
vous détectez dans le Fond
du Livre — vit
le monde du point de vue de la vérité la plus simple et dans une joie
qui rappelle bien celle qui est partout sous-jacante dans le Livre, lequel est
tonnant, voire impétueux, mais aussi enthousiaste, explosant de bonheur
par endroits. La Parole de Dieu dans Le Livre, comme
la philosophie de Spinoza, est loin d'être une approche théorique de la
raison, mais un coup de gueule de la Béatitude, du Savoir, du Salut, de
la Raison-Logos et de la Délivrance.
Dans le Livre,
comme chez
Spinoza, on voit une Pensée qui joint aux exigences de la démonstration
la Vie
très simple de Celui Qui sait comment dans chaque petit homme se
niche l'Immensité
et le Bien
absolus.
Nous Pèlerins d'Arès assumons, comme Dieu l'assume
magnifiquement dans Le
Livre, que le monde nous a exclus dès l'instant où nous
avons pris le chemin de la pénitence.
Nous
savons que tout ce que le monde recherche: pouvoir, richesse, réussite,
plaisir, est aussi provisoire que les volutes de fumée
au-dessus
des cheminées en hiver et que la seule chose valable, absolue,
définitive, qu'il faut chercher est la salut: salut individuel
et Salut
du Monde.
Notre
but n'est pas le savoir pour le savoir, la charité pour la charité, la
morale pour la morale, ni même la foi pour la foi, Nous cherchons à
nous délivrer de nos angoisses pour le lendemain et de délivrer le
monde de ses angoisses pour l'avenir, de nous délivrer de tous les maux
issus des illusions des hommes, de leurs pesants soucis déraisonnables.
Au bout de tout le salut, et cela passe par l'exercice de la raison et
donc de la pénitence au
sens que La Révélation
d'Arès donne à ce mot. En nous nous travaillons à
réincarner la sagesse... la sagesse disparue.
Loin d'être
renoncement au monde, notre poursuite est au contraire reconquête du
monde.
Spinoza
est mort sans véritable descendant en philosophie. Il est cas unique.
Dieu est unique et nous Pèlerins d'Arès nous efforçons d'être uniques
en notre genre, parce que nous avons la clé de la porte du monde comme a pierre
de feu est la porte de la terre.
Merci d'avoir
vu cela en Spinoza.
J'espère que nous n'avons pas trop
ennuyé les lecteurs de ce blog par ce détour par Baruch Spinoza.
|
04sep12 134C18
Ceci
est une réponse du frère Guy de l'Hérault au courrier d'un frère Rémy
(je connais plusieurs Rémy et je ne sais pas duquel il s'agit), qui
semble être une video que je n'ai pas visionnée. Cette réponse comporte
des références à la présente entrée 134 et ne me paraît pas déplacée
ici comme commentaire :
Merci Rémy.
Je viens de
rentrer et d'écouter la vidéo de ton courrier. J'écouterai un autre
jour l'émission de France Culture sur le même sujet.
Je suis
obligé de découper les phrases de ma réponse et je te prie de
m'en excuser, car la largeur de page [ne convient pas].
Voici
mon avis. Ce sont des personnes comme cela qui pourraient apprécier La Révélation d'Arès
et qui pourraient se rendre compte que Dieu loin de ne plus parler a
bien au contraire encore parlé à Arès pour confirmer que Sa créature
n'est pas totalement livrée à elle même comme il [Abneddour Bidar] le
suggère, mais qu'elle a aussi et depuis toujours un Dessein à accomplir dans une
synergie de rencontre et d'acte à poser pour tout changer !
Et
le Père a encore parlé non pour ajouter ou retrancher à Sa Parole, mais
bien pour la clarifier dans notre esprit, notre cœur afin de bien nous
réorienter vers la vraie Création qui donne la direction et nous évite
de sombrer dans les replis de la confusion des contradictions.
Cet
homme Abdennour Bidar a certainement des choses à dire {mots peu
clairs] à ses frères pour entretenir la leur dans une réflexion
évolutive. Il semble avoir une vraie humilité et parle d' une certaine
manière avec le feu intérieur de la force tranquille, mais
inextinguible, qui le pousse à avancer avec un regard clair, une
attention qui lui ferait sans conteste non seulement reconnaître L'Eau Forte et Vive si précieuse,
dispensée par La
Révélation d'Arès, mais aussi le Feu de l'apostolat
au Pèlerinage en été et le prophète
Mikal qui est encore vivant de nos jours.
Mr
Abdennour Bidar étudie étudie les textes, écrit et parle, son
allocution qui suit l'horloge de sa boussole interne, fort de ce
partage, cette oasis où se rencontre, le temps d'une proclamation, le
Créateur et sa créature qui reconnait Son Souffle
immanquablement, deviendrait alors l'éruption volcanique, le volcan
dont la lave dégagerait les montagnes de conditionnement passé et
dépassé, pour soulever, rafraîchir, tout en recréant la nouvelle terre
de la spiritualité d'accomplissement
du Dessein
Sacré de Dieu, le Créateur, le Père
de L'Univers, rien de moins !
Non uniquement
encore pour réaligner le sens de la Vie sur la vie de
l'homme, le logos, la Raison qui précède dans la patience de la larve qui doit rejoindre
l'abeille, la connaissance au delà des mots ouvrant sur le
potentiel co-créatif et latent de la foi inébranlable du pénitent qui
cherche: L'homme qui se
change en frère
et fait ainsi plus que sculpter sa psyché profonde d'où filtre des
faisceaux, des lueurs qui percent d'un monde mystérieux qui n'a jamais
fini de dire son dernier mot, mais en forgeant cette fois ce que le
Père a appelé l'ha
[l'âme], pour ne point la confondre avec le moteur d'une
simple croyance, d'une imagination fugitive que la Raison tente de
décrire.
L'âme de la Vérité,
la Source éternelle d'Éden qui par son existence même, comme le Vent fou de Nazareth
en donne le sens et le moyen, le vaisseau
du Feu de la Vie
qui rejoindra la Mer
de Grâce, la flotte du
Roi, tandis que les générations des génération
poursuivront l'Œuvre de reconstruction du Jardin jusqu'à ce
que le but soit atteint et que le planète entière, le verger du Berger, devienne à
son tour l'étoile de Vie
en Son Jour.
Et
encore, de surcroît, pour trouver le courage d'en témoigner à son tour
la réalité, l'existentialisme de la fusion de la chair, de l'âme et de l'esprit
comme une seule chose complète contribuant directement à changer par sa
contagions le lent carrousel des peurs conformistes et faussement
sécurisées du monde en un Rayon de Lumière
de Vie, accomplissant la Volonté
d'Un pan [?] parfait qui est l' essence même de la Vérité que le Père a
rappelé encore à Sa créature pour en éclaircir tout ce qu'Il avait déjà
dit d'Adam à ce jour.
Je crois, mon frère, qu'Il ne faut pas
louper ces gars-là, car ils enseignent aux jeunes générations.
Un
laveur de carreau a peu de chance de toucher sérieusement les couches
culturées et bien structurées de notre société, l'expérience le montre
cruellement, alors Il faut mettre ce chercheur en contact directement
et le plus simplement du monde
avec le frère Michel, son
site et son blog sans plus tarder.
Guy de l'Hérault
|
Réponse
:
Pour
que les lecteurs comprennent ce commentaire, qui parle d'un philosophe
du nom d'Abnessour Bidar, auteur d'un livre édité depuis peu: "Comment
Sortir de la Religion", je leur indique le site suivant à consulter sur
l'Internet:
http://www.lemondedesreligions.fr/culture/abdennour-bidar-comment-sortir-de-la-religion-15-05-2012-2510_112.php
|
05sep12 134C19
Votre
entrée "perspective" nage dans la métaphysique.
Pour moi la
métaphysique est la recherche sans fin d'un absolu qui n'existera
jamais.
Vous vous imaginez que les petits jardinets
de bien
que vos pénitents
cultivent au fond d'eux peuvent déboucher sur un monde
changé ?
Restez dans votre illusion, mais
n'y embarquez pas les esprits faibles qui vous suivent.
N'avez-vous
pas compris que c'est ça, cette direction vers l'illusion, qu'on
appelle secte ? C'est pourquoi il faut protéger le public de
ces chimères.
Les réalités sont des réalités sociales et
économiques lourdes et je pense que ceux de vos missionnaires qui
avaient fait de la mission sociale en avaient conscience. Vous leur
avez donné tort et c'est bien dommage. Vous leur avez reproché de ne
pas faire de recrutement, de ne pas avoir augmenté les effectifs de
votre mouvement, mais vous n'avez as vu qu'ils faisaient œuvre utile.
La politique a ses défauts, j'en conviens, elle est faite par des
hommes, mais elle est la seule issue.
Au diable votre pseudo-Révélation
d'Arès
qui, si elle n'est pas votre invention est une invention, de toute
façon.
Les temps sont très durs. La crise est là. Cette
crise faclite votre prise sur les esprits inquiets, mais à votre âge
vous devriez enfin réaliser qu'il faut du réalisme, toujours plus de
réalisme.
Je suis votre blog, parce qu'il est très bien fait
(undes mieux faits que je connaisse) et rempli d'idées de détail très
intéressantes sur un fond (malheureusemnt) complètement illusoire,
auquel vous croyez, j'en suis maintenant persuadé (je crus longtemps
que vous étiez un escroc, mais j'ai changé mon point de vue) et, bien
que je reste catholique, je pense qu'il serait temps que l'église
s'adjoigne avec humulité un homme de votre valeur, qu'elle a sottement
écarté dans le moment d'une crise personnelle très dure, au lieu de le
laisser poursuivre son "prophétisme" désastreux.
Arrêtez,
arrêtez d'entraîner vos ouailles dans le rêve ! Le réveil sera dur
Yves
C.
|
Réponse
:
Premier point:
La
Révélation d'Arès
n'est pas une pseudo-Parole de Dieu. Si vous suivez mon blog depuis
assez longtemps apparemment, je pense que vous connaissez La Révélation d'Arès
dans les éditions où je décris les événements surnaturels dont j'ai été
témoin à Arès en 1974 et 1977.
Ces événements sont réels et La
Révélation d'Arès
est authentique.
Merci de ne plus croire que je suis un
"escroc", mais c'est insuffisant: Vous devez aussi croire que Quelqu'un
qui est au-dessus de nous, Quelqu'un dont la Puissance crée l'univers en continu (Rév d'Arès xxii/12),
Quelqu'un qui est hors
du temps (Rév d'Arès 12/6) mais qui, pour une raison
inconnue, qui est vraisemblablement l'Amour, a fait
quelque part dans cette colossale immensité une poussière de créature:
l'homme,
À cette créature Il a conféré cinq de ses propres
Qualités: la parole, l'amour, la créativité, l'individualité et la
liberté. Une créature qui s'est éloignée de Lui, son Créateur, mais
qu'il persiste à appeler au Bien
et au Bonheur,
que ce soit le paradis comme vous croyez, vous Catholiques, ou que ce
soit le retour dans l'Éden génésiaque comme nous le croyons nous,
Pèlerins d'Arès. Je crois qu'en tant que Catholique, vous ne pouvez
qu'être d'accord avec cette situation. Ce qui nous différencie, c'est
la voie du salut, différente chez vous où l'église, le clergé et es
sacrements forment les nécessaires étapes de cette voie, et chez nous
où la pénitence,
redéfinie, est la seule et unique voie sans église, sans clergé, sans
sacrements.
Deuxième point:
"Les réalités
sociales et économiques," nous les connaissons.
Nous savons
que ce sont les princes
de tous les cultes,
du culte
politique en particulier, qui les ont provoquées. La politique n'est
pas une institution qui "a ses défauts", mais que vous considérez comme
indispensable, voire fatale.
Or, la politique est
une institution nuisible, inutile, qui est simplement la voie des
ambitieux et des dominateurs,
qui bien que passés du blanc au noir sont toujours
des rois: roi blanc,
roi noir, même cuisse (xxxvii/14), qui naturellement se
déclarent indispensables et qui ont établi, de siècle de siècle, une
organisation humaine autour d'eux de telle sorte qu'elle ne peut plus
se passer d'eux, même quand ils ne peuvent même plus réparer les dégâts
énormes qu'ils ont faits (cas de l'actuel gouvernement de France, par
exemple) et qui s'aggraveront.
Espérer que le salut social
et économique viendra de cette engeance-là
est votre droit. Nous estimons pour notre part qu'un homme qui a
connaissance de l'Appel de Dieu, La
Révélation d'Arès, n'a plus le droit de croire en la
politique, pas plus qu'en la religion. Il ne croit plus qu'en lui-même
et en l'homme, son frère,
et en la pénitence,
redéfinie, qui la voie qu'indique le Créateur pour en sortir et changer le monde (Rév d'Arès
28/7). Je ne crois pas que Jésus, dont vous êtes censé
suivre le Sermon sur la
Montagne, puisque vous êtes catholique, ait enseigné autre chose.
Prenons
notre politique moderne. Longtemps elle a fait croire qu'il n'y avait
qu'à élargir le gâteau (le fameux PIB) pour le répartir de façon
acceptable pour tous: les exploiteurs comme les exploités. Or il était
clair depuis très longtemps et il est clair plus que jamais qu'il est
impossible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini et qui, de
plus en plus fini, rétrécit à vue d'œil, notamment au fur et à mesure
de l'accroissement démographique. Le matérialisme qui a guidé et trompé
les esprits montre aujourd'hui non seulement ses limites, mais les
calamités qu'il engendre et qui ne font que commencer.
Le bonheur,
c'est de
savoir vivre mieux avec beaucoup moins, c'est-à-dire avec amour. Et pour cela
il n'y a qu'un moyen et ce moyen est inévitablemen spirituel.
Le
voie spirituelle qui mène au bonheur est la pénitence. Nous le
croyons et nous croyons que la pénitence
commence dans l'individu et que c'est par l'addiditon des jardinets de pénitence que le
grand Jardin
d'Éden renaîtra.
L'idéologie que votre commentaire défend
est morte. Toute l'histoire sociale n'est qu'un énorme truquage. Il est
temps que l'Histoire spirituelle — qu'ont empêchée même les religions,
sœurs de la politique — commence.
|
05sep12 134C20
Je souffle
(sur) ton cheveu,
(il tombe de
ta tête comme) la
pierre de feu coule,
il couvre la
terre,
(il) ouvre
l(es) porte(s du
monde comme) la pierre de feu (ouvre le volcan,porte de la terre)(La
Révélation d'Arès L/4).
Alors que
nous découvrions les volcans de la belle Auvergne avec notre petit fils
Éthan, âgé de huit ans, fils de de notre fils ainé David, je
lui pris la main en lui disant: "Mercredi 15 Aout, c'est la fin du
Pèlerinage d'Arès. Si tu le veux, nous allons à Arès. Il me regarda
avec ses grands yeux d'enfant et me dit "Oui,on y va !"
Tout
à coté de Pontgibaut,passe l'autoroute qui conduit vers Bordeaux. Éthan
souffre depuis sa naissance d'un eczéma qui, les premières années, lui
couvrait le corps et le mettait en feu.
Au fil des année,
l'eczéma a un peu diminué, mais il s'est fixé sur les mains et les
pieds, ce qui lui procure des plaies et des crevasses plus ou moins
fortes suivant les périodes de sensibilité.
Je sais qu'on ne
vient pas à Arès pour chercher des miracles, mais je sais aussi que
"l'évidence des miracles est là" et que bien des Pèlerins ont été
soulagé et guéris en venant sur ce lieu.
Je sais que le plus
grand miracle est la force
[le Feu] que chaque pèlerin vient prendre pour faire
rentrer une plus belle pénitence
en eux et faire grandir leur moisson d'âmes nouvelles.
Le
[15 Août] au matin je suis partie avec mon petit fils. Direction Arès.
Dans le milieu de l'après midi, nous sommes allés respirer l'océan sous
les pins sur la petite plage de sable de l'Aérium. La marée finissait
de monter. Éthan a pu se joindre à un groupe d'enfants et jouer dans
l'eau et sur le sable.
Vers 20h ,nous avons pris le chemin
de la Maison de la Sainte Parole.
Nous sommes rentrés et
sommes allés nous installer au fond de l'ancienne petite exèdre à coté
de mon Frère Jean-Louis.
Nous avons ouvert le Nouveau
Testament et sommes tombé sur le passage ou Jésus guérissait
un lépreux.
Puis nous avons proclamé à voix basse Al Fatiha,
puis
dans l’Évangile donné par Jésus à Arès la belle prière du Père de
l'Univers. Éthan ayant des difficulté dans l'apprentissage de la
lecture lut cette prière avec une facilité qui le remplit de bonheur Il
était vraiment heureux de lire cette prière sans accros; dailleurs dans
les jours qui suivirent, il me demanda à la lire à nouveau.
Puis
nous avons terminé par le Livre:
Je lave ton cœur (et toi) tu lave le cœur du frère.... la pierre de feu
(ouvre le volcan,porte de la terre), qui lui parlait bien
en raison des volcans et de la lave qui en sortait et qui recouvrait
tout sur son passage.
Je lui disais: "Cette lave est l'Amour
qui est
dans ton cœur et qui couvrira tous ceux que tu rencontreras."
Il
a regardé dans la Maison de la Sainte Parole les Pèlerins assez
nombreux qui priaient et m'a dit: "Ils sont comme les Anges."
Nous
sommes repartis doucement le soir vers les volcans d'Auvergne, le cœur
rempli d'amour et de paix.
Patricia des Hautes-Alpes.
|
Réponse
:
Les grand-mères ont un rôle important — et vous jouez ce rôle — dans la
formation du terrain spirituel d'un humain.
Mon épouse
Christiane, que Dieu m'a donnée
(Rév d'Arès 38/6), eut
une grand-mère qui laissa en elle une marque profonde et indélébile qui
la prépara à être ce qu'elle a été sans cesse auprès de moi: une femme
de foi grande et solide et d'un admirable dévouement. Pour cela je loue
et
remercie chaque jour Christiane, mais aussi, en arrière-plan, cette
femme que je n'ai pas connue et qui a permis à l'admiracle cœur de sa
petite fille de s'épanouir, sa bonne et pieuse grand-mère. Qu'elle soit
dans la Lumière !
Puisse
votre petit Éthan devenir un aussi grand serviteur de la Vérité que l'est
sœur Christiane !
|
05sep12 134C21
Chrétiens,
Juifs, Musulmans sont frères dans l’ascension
vers les Hauteurs quand ils balaient de leur cœur tout
fanatisme, tout sectarisme ("Le Pèlerin d'Arès" 1979).
Se
faire violence contre notre paresse et être présents à la mission de la
rue assez souvent.
Il est regrettable de ne pas aller
missionner régulièrement.
Des croyants étrangers, de passage
en France sont en attente d’une nouvelle Révélation. Si je
n’avais pas été ce jour-là en mission, je ne l’aurais pas rencontré ce
Monsieur malgache. Il m’attendait, rendu inquiet par la montée
extrémiste fanatique du Coran dans certains pays. Je cite Madagascar,
parce que cet homme qui me parlait un dimanche matin sur la place du
marché dans ma région [Bretagne-Sud] était de là-bas: Son angoisse
était visible. Je le rassurai. "Le fanatisme, c’est le pire des péchés,
lui-dis je. Ce n’est pas la vie et ce n’est pas cela du tout la voie.
Les fondamentalistes, ces gens sont ceux qui vont spéculer sur votre âme !
L’exploiter ! Quantité de gens ne sont que des prostitués
dans ces
domaines-là (Propos de Mikal’)."
Le
Coran ne nous avertit-il pas dans le verset II/143 "La Vache": Nous avons fait de
vous une communauté éloignée des extrêmes.
Un
autre verset du Coran (IV/171) dit: Ne dépassez pas la mesure de
votre
religion !
La
Révélation d’Arès (7/1) dit: Tu conduiras Mon Peuple par le
milieu des Hauteurs que Je lui ai réservées, par leurs sentiers encore
accessibles... Emprunte les sentiers du milieu.
Même
Bouddha
parle de la voie juste, celle du milieu.
Je lui [au
Malgache] ai donné L'Évangile
donné à Arès + quelques informations. J’apporte toujours
sur moi une Révélation
d’Arès
dans un cas d’urgence. Il est reparti, ce frère, confiant en me disant:
"Je vais très
sérieusement le lire de très près, cet enseignement spirituel." Il m'a
quittée en souriant. Peut-être sera-t-il un apôtre d’Arès dans son
pays, Madagascar, si cela concerne le champ missionnaire géographique
désigné
par Dieu.
Une sœur de Bretagne-Sud,
|
Réponse
:
Comme je le dis à Yves C. (133C19), nous ne pouvons plus croire ni en
la religion ni en la politique. La première a montré ses limites depuis
longtemps. La seconde est en train de montrer les siennes sur toute la
terre.
Il faut dépasser, changer
tout
cela et la mission sur la place publique est pour l'heure le seul moyen
que nous ayons de le faire comprendre aux hommes, parce que les
media continuent de suivre la voie du mal et de son échec mais qui,
étant le mal et l'échec officiels, élus, auréolés d'autorité, escortés
de gardes républicains, lui semblent seuls dignes de publicité et
d'annonces, tandis que notre appel à nous, Pèlerins d'Arès, reste dans
l'obscurité.
Mais tout ce qu'il y a de bien en ce monde a
commencé dans l'obscurité.
Je suis toujours heureux de voir
mes frères et sœurs dévoués à la mission, comme vous l'êtes.
Il
nous faut absolument réveiller chez nos contemporains la conscience que
seul le choix individuel d'un mode de vie de Bien, la pénitence,
construit les valeurs dont le monde malheureux aura besoin demain.
Seule cette voie de Bien
nous permet devivre sans nuire à personne, à personne, et de préparer
des générations futures heureuses. Il n'y a aucune partisanerie dans la
démarche d'un pénitent,
il n'a pas d'adversaires, pas de rivaux, il est seulement sur Voie Droite. Vous
avez montré à ce Malgache la
porte qui s'ouvre
sur la
Voie
Droite.
C'est bien et je vous dis toute ma joie.
|
07sep12 134C22
Cette
entrée paraît pleine de sagesse, mais rien ne peut en sortir.
Les
questions qui se posent a monde sont innombrables, angoissantes. Il est
impossibe de réduite la "perspective" aux termes brefs et simples de
cette entrée.
Vous faites comme si quelques mots de La Révélation d'Arès pouvaient
résoudre les innombrables et difficiles questions qui se posent aux
hommes. Avant chaque "Nouvelles" de 13 heures ou de 20 heures à la
télévision la salle de rédaction procède à ce qu'on appelle
"l'écrémage" parce que sans lui les nouvelles dureraient trois, voire
même quatre heures ou lieu de 40 minutes. C'est la preuve que le monde
fait face en permanence à une armée de problèmes parce que les
nouvelles sont généralement des sources de problèmes.
Un
philosophe autrichien moderne, Wittgenstein, mais qui enseigna en
Angleterre, disait que la solution des problèmes que chaque homme voit
dans la vie est une manière de vivre qui fasse disparaître ces
problèmes, mais ceux-ci sont innombrables. Vous proposez comme manière
de vivre la pénitence,
mais comment pouvez-vous imaginer que l'unique solution est
là ?
Vous
n'êtes quand même pas bête (ou malhonnête) à ce point.
Martha
H. de Grande Bretagne
|
Réponse
:
Plus l'Histoire avance plus les hommes devraient être
conscients
qu'il y a une foultitude de questions inutiles.
Ces questions inutiles, ce sont
les
"innombrables et difficiles question" auxquelles vous faites allusion.
D'ailleurs,
dans sa Sagesse, le Père a peut-être, entre autres raisons, attendu le
moment où les hommes se noyaient sous des questions inutiles sans
nombre
pour se manifester à Arès.
La
Révélation d'Arès
ne vient-elle pas recentrer l'essentiel et l'important sur une
seule problématique: le bien
ou le mal, et
affirmer que la victoire sur le
mal n'a
qu'une solution: changer
la vie, changer le cœur, faire naître l'âme, la
pénitence quoi !
La
Révélation
d'Arès montre ce que Bouddha et Jésus avaient montré:
Qu'il faut épouiller les hommes des préoccupations humaines
superfétatoire et des questions inutiles qui grouillent sur leurs
pauvres têtes.
Notre
temps s'étourdit à vouloir trouver à toutes les questions ponctuelles
et à grand bruit
l'accroissement des connaissances, l'extension des solutions
technologiques et psychologiques, la résolution de tous les problèmes
par
la science, la politique, les organisations, etc.
La
Révélation d'Arès
arrive en proposant à l'homme d'agir autrement. C'est bien là,
du reste, une des raisons de la difficulté de notre mission: Montrer la
simplicité à des gens bourrés de complications.
La
Révélation d'Arès fait en sorte que les questions
disparaissent à commencer par toutes celles qui forment l'immense fond
de commerce de la religion, de la politique, des idéologies. de la
presse et des nombreuses organisations qui en dépendent et en vivent
jusqu'à nous abasourdir, jusqu'à nous faire croire qu'elles seules sont
sérieuses et dignes d'intérêt.
Notre mission consiste, outre
annoncer le retour de la Parole de Dieu, à montrer que la plupart des
questions qui préoccupent le grand public sont des malentendus, des
confusions, des chimères, des parler-pour-ne rien-dire, bref, les
multiples causes des "crampes
mentales" dont parlait Ludwig Wittgenstein, qui appelait au "combat
qu'il nous faut mener pour contrer la fascination de toutes ces choses
dont on parle sans arrêt et qui ne constituent en rien le fond de la
réalité" (cité de mémoire).
Seulement, Wittgenstein dit
aussi (à la fin de son fameux "Tractatus", je crois): "Ce qu'on ne peut
pas dire, il faut le taire," et par là
montrait une sorte de philosophie passive. Tout le contraire de se
taire est La Révélation
d'Arès ! Sa philosophie est active, constructive,
existentielle au sens le plus créatif.
|
07sep12 134C23
N’est
Vivant que l’absolument libre !
En soumettant le citoyen aux
lois
et le croyant à la miséricorde,
politiques
et religions privent l’homme
d’une liberté fondamentale :
changer en
bien
pour changer le monde.
Choisir
d’aimer, pardonner,
faire la paix, ne pas juger,
être
libre
de
tout préjugé
et retrouver l’intelligence
du
cœur,
bref être pénitent
dans le sens
que le créateur lui donne à Arès,
suffira
pour installer le bonheur
sur cette terre.
Cet
effort est à la portée de tout homme,
qu’il soit juif,
chrétien, musulman,
bouddhiste, athée… ou pèlerin d’Arès.
Jeff
d'Île de France
|
07sep12 134C24
Je
vous souhaite une très bonne rentrée missionnaire ainsi qu'à tous les
Pèlerins d'Arès.
Cette entrée "Perspective" est géniale.
Elle
m'inspire de citer quelques très anciens enseignements :
Le
plus important. Priez
donc le Maître de la Moisson d'envoyer des ouvriers à sa Moisson (Luc
10/2).
ou encore: Et
toi, va annoncer le royaume
de Dieu" (Luc 9/61).
Car les contemporains de
Jésus connurent le royaume des cieux, c'était une période de grande
lumière.
Cette connaissance s'est transformée en mythe
superstitieux et incompréhensible. Pourtant, le royaume des cieux
commence maintenant encore en chacun de nous, lorsque nous suivons les
enseignements du Seigneur et la victoire sur le mal commence d'abord
par le travail sur soi même.
Parmi les perspectives les plus
brillantes il y a celles si:
En ce
temps-la se lèvera
Michaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple (Daniel
12/1)
Ceux
qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel et
ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les
étoiles, à toujours et à perpétuité (Daniel 12/3)
Je
vous aime.
Aminadab
|
Réponse
:
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu votre nom au
bas d'un commentaire, mon frère ou ma sœur Aminadab.
Merci
pour ce commentaire.
Vous me souhaitez et vous souhaitez "à
tous les Pèlerins d'Arès" une très bonne rentrée missionnaire, merci,
mais
pourquoi ne rejoignez-vous pas vous-même la mission ?
Qui
êtes-vous ? Où êtes-vous ? Rappelez-vous que le Père
a besoin de monde
pour changer ce
monde !
|
08sep12 134C25
Je
ne comprends pas très bien où vous voulez en venir.
La
perspective [entrée 134] semble tout attendre de l'homme, ce que je
comprends, mais l'essentiel n'est-il pas de prier?
Les
maîtres spirituels n'ont jamais rien enseigné d'autre que la prière et
dans La Révélation
d'Arès la prire est recommandée.
Je ne suis
qu'un débutant dans la voie que vous indiquez.
J'y crois, je
voudrais m'y conformer, mais je ne vous comprends pas bien.
Anselme
de M. de région PACA
|
Réponse
:
Prier, dit La
Révélation d'Arès c'est Prononcer la Parole pour
l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) , autrement dit, c'est
réciter la Parole de Dieu pour se souvenir chaque jour et, si possible,
plusieurs fois par jour, que l'action de salut est entre les
mains de l'homme, parce que l'homme est à l'origine du mal et il est
logique qu'il soit lui-même le réparateur du mal qu'il a fait et qu'il
prenne le sentier
du Bien,
que La Révélation d'Arès
appelle pénitence.
Même
si vous n'êtes pas vous-même, personnellement, un mauvais, vous êtes
solidaire des mauvais qui sont majoritaires actuellement. La
sociabilité ou plutôt la socialité naturelle de l'homme rend mutuels le
bien
comme
le mal sur
terre et
vous devez être pénitent
et recruter des pénitents
pour renverser le sens de cette mutualité en rendant les bons majoritaires.
C'est
ce que vous faites en
Bien qui vous sauve, ce n'est pas la prière, qui n'a
d'autre but que de vous rappelez le Bien qu'il vous
faut accomplir,
la pratique, la façon de vivre, que La Révélation d'Arès
appelle pénitence.
Je
ne cesse pas de rappeler cela en long et en large dans ce blog. Je vous
demande de le suivre attentivement.
Je serai de nouveau à
Nice en octobre. Passez au local, 15 rue Biscarra, pour vous informer
de mes jours et heures de visite là-bas. Je n'ai pas votre adresse
eMail et je ne peux pas vous envoyer d'invitation.
Une jeune
femme juive morte à Auschwitz, Etty (Esther) Hillesum, tuée par les
Nazis, a laissé des écrits dans lesquels on trouve ces mots très
émouvants: "Dieu, Tu ne peux rien pour nous. C'est à nous de T'aider."
La
Vérité n'est pas aussi radicale que cela, car si l'homme s'efforce de
sortir du mal, la Force
de Dieu l'appuie, mais le fond de la pensée d'Etty Hillesum est juste.
Au départ, Dieu a donné à l'homme ses Image et Ressemblance (Genèse
1/26) et l'homme est totalement responsable de ce qu'il
est devenu. À lui de trouve le chemin de la Lumière après avoir
tracé lui-même celui de l'obscurité, le chemin du Bien après avoir
tracé le chemin du mal..
Ceci, certes, nous distance
complètement de la
religion qui bien au contraire s'en remet totalement à Dieu, mais
n'est-ce pas parce que nous nous en remettons complètement à l'homme
que notre mouvement est fondamentalement prophétique ?
Courage,
mon frère. Vous êtes face une simplicité tellement simple que
vous la voyez pas, obscurci par la culture, mais encore un petit effort
et vous verrez la Lumière.
|
09sep12 134C26
Le
volcan
de Bien,
qui
remplacera le volcan de
lave, est déjà en vous.
[Voici] le savoir que Mikal
transmet au
petit reste — les apôtres de la Révélation d'Arès — et à l'humanité.
J'ai
fait pour tous un travail de compilation dans La Révélation d’Arès Bilingue
sur le thème du bien [et
dans] les annotations de Mikal.
Je l’ai aussi fait dans l’appendice de la bilingue "Nous croyons nous
ne croyons pas".
Le bien
actif est plus
significatif que la soumission à la religion.
La foi et la
justice ne trouvent leur mesure, et ne deviennent créatrices, qu'en
refusant les systèmes autoritaires, y compris les systèmes politiques
qui tous s'inspirent des systèmes religieux (Rév d'Arès 7/4).
Faire
Mémoire du Sacrifice est faire un vrai sacrifice, un effort
exceptionnel de foi, d'amour, de prophétisme, c'est passer
régulièrement un temps de dépassement. Par Mon Sacrifice (10/13)
Dieu veut dire qu'en aimant l'homme, en pleurant le péché et en
appelant inlassablement l'homme à restaurer le bien, le Créateur
assume le Sacrifice
de sa Majesté, il s'abaisse à toutes les exigences de l'Amour. Puisque
le Sacrifice divin, manifesté dans la Patience, la Miséricorde, la
Bonté, etc., n'a pas inspiré la masse des hommes qui traitent leurs
semblables sans patience, sans miséricorde, sans bonté, l'abnégation
des justes n'a que plus de prix — Les justes sont ceux, encore rares,
qui mettent leurs pas
dans les Pas (2/12) du Père en sacrifiant leur vie à la
restauration de la vie spirituelle.(Veillé 8).
Hors du
temps: État
de transcendance auquel l'homme peut revenir, s'il le veut. Adam
n'était pas éternel, puisque vulnérable, mais, d'une certaine façon, il
vécut hors du temps avant de rejeter le Projet de Dieu (2/1). Il entra
alors dans le cycle du temps, il déclencha l'interminable suite des
générations déchirées entre le bien
et le mal,
produit de l'alternance du jour et de la nuit, de la lumière et de la
ténèbre, de la vie et de la mort.
C'est le grand malheur du
monde, qui cessera au Jour
de Dieu (31/8).
Dieu
dit clairement que peu d'hommes jusqu'à présent ont cru assez pour
vivre selon leur vraie vocation de fils (ou filles) et changer le monde.
Il dénie ainsi à la religion toute raison de prétendre donner le salut. Le verset
laisse entendre que beaucoup d'hommes, qui croyaient être sauvés selon
les assurances des dogmes, ont été jetés dans les ténèbres (16/15).
Mais
qui sait qui
est sauvé,
qui n'est pas sauvé (11/3)?
L’âme
est une
construction ou création de l'homme déjà né, c.-à-d. qui a fait un
certain apprentissage de la vie — d'où l'image du charpentier —,
l'homme qui a choisi le bien et qui combat le mal, l'homme capable de pénitence, d'ascension
et donc de vie spirituelle, laquelle n'implique pas forcément la foi,
mais implique un comportement digne du Dessein de Dieu (28/11-12, XXXI/19).
L'âme
peut
disparaître (4/8)
et être reconstruite ; les chutes et les restaurations d'une âme peuvent
se produire plusieurs fois au cours d'une vie spirituellement inégale.
Il y a donc un risque de mourir sans âme. L'âme naît ou
renaît de la
volonté active de revenir dans la Maison
Royale (2/13), de revenir à
l'état d'analogie divine par fusion dans la pureté créatrice (2/12-14).
Mettre ses
pas dans les Pas de
Dieu (2/12, 32/3) signifie, en fait, "faire son âme", dont le salut découle.(Veillée 17).
Dieu,
qui attend
que l'humanité retrouve la Vérité
et le bien,
ne regarde que l'avenir. Il n'a que faire du passé (30/13).
Veillée
22/9): Partout, l'homme est
dominé par des princes
et des satrapes: États, tribunaux,
administrations, écoles, municipalités, entreprises, etc.; chaque
organisation a sa loi, sa justice, sa police; chacune mime le droit
absolu; chacune par des prélèvements: impôt, bénéfice, participation
obligatoire, bâtit un
péage, fait payer bonheur et liberté, détourne le
fruit du travail, le bien d'autrui, vers ses charités officielles — le
fonctionnement du système étant la première charité — considérées comme
les plus respectables et authentiques; toutes les organisations
humaines menacent (couvrent d'effroi) les éventuels contrevenants.
Le
mal n'est donc pas insolite dans la Création, même si
son apparition n'y était pas fatale. Le mal n'est pas qu'une parodie du
bien; sa nature est plus subtile: le mal est le bien à
l'envers. Du permanent pile ou face humain sortent tour à tour bonté ou
méchanceté, vérité ou mensonge, etc. Ce tournoiement est le péché même,
impulsif ou aléatoire, rarement calculé. De là, les revirements des
hommes racontés versets 1 à 6. Mais la pièce du pile ou face est pipée;
le bien reste la force dominante… De plus, Dieu a fait le tentateur
aussi libre que l'homme. Le tentateur finira par opter pour le bien.
Dieu ne nous incline pas à la facilité. Espérer implique travailler,
informer le monde de la vérité, récuser les
mensonges ou les amalgames de la "raison". Espérer, c'est comme Dieu
envers les pécheurs agir envers l'homme mauvais avec amour, sans le
laisser-faire, et en lui criant sans cesse: "Ne te perds pas !
Escalade
avec nous les Montagnes du bonheur !"
Le bien
produit l'âme (Veillées
17 et 18, XXXIX/5-11).
Produite par une force
ascensionnelle, l'âme
devient elle-même une force ascensionnelle qui
allège les composants immortels de l'homme; l'âme pousse
l'homme vers
les Hauteurs de son vivant et après sa mort. Sans l'âme, l'esprit
après
la mort devient le spectre
alourdi de givre
(4/6-7, 16/15-16); ainsi
l'au-delà a-t-il sa loi de pesanteur.
LE
JOUR DE DIEU MARQUERA LE RECUL DU MAL ET DE LA MORT DEVANT LE BIEN QUE
LES HOMMES AURONT ÉTABLI DANS LE MONDE PAR UN TRÈS LENT ET DIFFICILE
TRAVAIL DE CHANGEMENT
(Veillée 31).
Ce qui reste de vie spirituelle
chez ceux qui l'ont sauvegardée: les pénitents et les
humanistes, est
très inégal. Tout homme, cependant, a un potentiel de bien; le bien est
lié à l'image et
ressemblance de Dieu (Genèse
1/26) qu'est même l'impie. Le bien ne
résulte pas de la récitation de credos, de pratique, de sacrements et
bénédictions illusoires, ni de prédestination, ni d'autres "chemins du
paradis"; il résulte de la volonté de développer le bien. Alors, à
défaut de la Force de faire des Prodiges (dont Dieu seul est capable),
l'image et
ressemblance
de Dieu redevenue positive, c.-à-d. l'homme
redevenu le bien actif et créateur, trouvera la force (la force du
mulet) de changer
le monde (28/7), de le soulager de ses fardeaux.
Notons
que la force humaine suprême — comme le Prodige suprême — n'est
pas tant manifestée dans les malheurs qu'elle écarte ou dans les
maladies qu'elle guérit que dans les pécheurs qu'elle convainc de
devenir hommes de bien.
En effet, le pécheur
seul supprime ses péchés
en changeant de vie
(30/11); personne, pas même le prophète, n'efface
les péchés
d'autres hommes. Les passeports
illusoires (22/11) pour le
Ciel délivrés par la religion sont une nouvelle fois dénoncés.
Tu vas haut,
bonne pensée. (Le)
Bien (est) dans le creux de
ta langue…L'ha n'est pas fils de l'ha (xxxviii/3).
Ne
jamais
sous-estimer la puissance du mal
sur le bien,
mais savoir que le mal
est suppressible.(xvii/13).
Le
mal
ou péché (le noir)
se
fait passer
pour le bien,
s'attribue le mérite de tout (il fait prendre l'odeur de
bouc pour celle de l'encens, l'oliban). Ce raccourci (Le
Livre contient
beaucoup de raccourcis) signifie: Le mal ou péché ne crée rien;
il
exploite, dénature et empoisonne la Création, mais n'y ajoute rien dont
elle n'ait déjà été remplie et riche. Le mal agit sur les degrés et les
sensations, mais ne refait pas le monde (voir Veillée 26).(xviii/9).
L'homme
qui ne se libère pas du péché par la pénitence tend ses
bras
vers le Bien,
mais ne peut pas l'atteindre.
Femier:
Fumier.
Ici jardin
signifie le triomphe de la Vérité,
le bien et
le bonheur
à
venir (voir II/9).
La restauration de l'amour, du bonheur,
et même la
foi et le salut
universels dépendent autant d'hommes qui nous plaisent
que d'hommes qui nous répugnent ou que nous craignons, comme la
promesse d'un beau jardin dépend du fumier qui y est répandu.
La
Main
même
qui crée ou supprime l'univers nous a donné tout pouvoir
sur la Création (Genèse
1/28 et 9/7), pouvoir que nous utiliserons pour
le Bien quand notre divinité redeviendra conscite en nous.(xxii/14).
Le
frère, envoie(-le) dire (Ce Que Je dis) !
Le Bien
(re)tourne
dans le frère.
Tu écris
(comme) le Vent ride la
Mer.(xxxiii/10 à12)
(Mais toi,)
tu vas haut,
bonne pensée.
(Le) Bien
(est) dans le creux de
ta
langue.(xxxviii/2 à 3)
Quand, l'enfance passée,
un homme défend le bien
et repousse le mal (avec
ou sans foi,
28/11-13). l'âme
lui naît et s'ajoute au corps
et à l'esprit (17/7).
L'ha
sera
l'effet créateur de cette âme
sur le monde.(xxxix/8).
Renier
le Bien, la Vérité et
l'Amour, même sous menace de mort, est mourir
spirituellement; c'est la pire des morts.(xL/10 à11). Tel
est le plan
central de La
Révélation d'Arès (son utopie, disent ses adversaires):
Montrer que les structures freinent l'évolution vers le Bien. Arès (ch.XLI,
Pèlerinage) est un lieu désormais sacré, mais, par extension de
sens, tout homme qui accomplit
la Parole est un lieu sacré en
lui-même (xLvii/4 à 6)
Extraits
enseignement Mikal "Nous croyons nous ne croyons pas". Thème le bien :
Nous
croyons que le bien se dégage, se construit et s'organise des
actes
et comportements, volontaires ou non, qui se conforment, contribuent,
prennent
part au Dessein
mis dans la Vie
spirituelle, c.-à-d. mis dans Adame.
L'absence
de péché
n'est pas le bien. Le
bien
est
actif et créatif par nature.
Dans
ce monde taré l'homme de bien
absolu, l'Adame
restauré,
qui retrouve
l'image
et ressemblance plénière et active du
Créateur, n'est encore qu'une
figure de foi, ou bien est
très rare; Jésus en est un modèle. Par contre les
hommes de
bien
relatif, pécheurs combattant leur péché
(pénitents), peuvent
devenir
nombreux; Le Livre
les appelle frères.
Nous
ne
croyons pas qu'il existe un état intermédiaire entre l'homme
de
bien
et le
i Il existe des hommes qui ne connaissent pas leur
péché
et
qui
sont irresponsables de celui-ci, et d'autres
hommes qui ignorent le bien
qu'ils
font. Le péché
et le
bien
inconscients produisent sur le monde les
mêmes effets
que le péché
et le bien
conscients. Exceptions: par leur
innocence,
les enfants et les inconscients pathologiques, hommes inachevés,
n'assument
pas la responsabilité du monde au sens du verset, ils ne
relèvent
ni du bien
ni du péché.
Nous
croyons à la
communicabilité du péché
comme du bien,
notamment
à leur
socialité et à leur irradiance aléatoires, immédiates ou
médiates.
En quelque lieu, de quelque façon, à quelque degré que je pèche ou
fasse
le bien,
même dans une intention définie et limitée, l'effet de mon
péché
ou
de mon bien,
au-delà de son intention et de son
objet, se propage au hasard,
se répercute sur des êtres, des
choses et des situations dans le monde proche et
lointain.
L'effet direct de mon péché
ou de mon bien
sur ma valeur spirituelle
est
défini, décisif, mais l'effet indirect, parfois très lointain, de ma vie
spirituelle
personnelle ou de mon absence de vie spirituelle est totalement
aléatoire,
mais il est absolument certain que ma vie spirituelle ou mon absence
de
vie spirituelle résonne sur la vie du monde et que cette résonance est
sa
conséquence finale. Ainsi, dans l'état actuel du monde,
mon péché
contribue à
faire souffrir et mourir des innocents
comme des méchants, et mon bien
ne
contribue qu'à réduire ou
compenser l'effet du mal
sur les innocents et sur les
méchants
. Tant que le bien
n'aura pas battu le péché,
l'humanité vivra
dans
une fluctuation de malheur, le bien
ne dominera pas, et la vertu ne sera
qu'une
petite lumière accessoire.
Nous croyons que
l'homme est maître du Jour.
Quand l'homme aura
recréé le
monde, de sorte que celui-ci tendra irréversiblement vers le bien, ou
vers
Éden, le Jour du
Père aura lieu par le fait même.
Nous
croyons que, depuis la Déclaration faite à Noé, le Père n'intervient
pas dans l'Histoire humaine. Le mal et le bien sur terre sont le fait
de l'humanité. La rareté des miracles qu'effectue le Père montre qu'il
garde l'intention de ne pas changer de force le cours de l'Histoire.
Tout miracle est certes un acte de Miséricorde, mais de Miséricorde
mêlée au sens de Signe
ou d'Appel —
De là, la retenue à laquelle la
Parole nous invite concernant la Miséricorde
—. La
Parole est le miracle-signe par excellence; tout miracle manifeste le
Souhait de Dieu de restaurer Éden et l'homme; il aide à ce projet. Le
miracle peut ne pas être ce que l'humanité considère comme un bien; le
miracle peut éprouver… Des intelligences interactives du Peuple, idée
depuis longtemps utopique, sortira le i partagé, dans la floraison
harmonieuse de personnalités libres. Nous croyons que l'âme peut
apparaître puis disparaître plusieurs fois au cours d'une vie où
alternent le bien
et le mal.
Nous
croyons qu'il en sera à dater du Jour de Dieu comme il en fut aux jours
d'Adame:
il
n'y aura pas de fatalité du Bien.
Le mal, la
Bête,
menacera
longtemps avant de mourir, parce que le Bien ne peut pas
régner sans
possibilité de mal
comme la lumière n'existe pas sans possibilité
d'ombre et l'harmonie sans possibilité de chaos.
Nous
croyons que l'humanité édénique aura acquis la vigilance qui manqua à
Adame,
vigilance que cultivent les frères dès à
présent.
Après des millénaires d'expérience du mal, l'humanité jouira d'un flair
puissant pour devancer ou pour détecter celui-ci, d'une grande force de
caractère pour écarter les mauvais choix, et surtout d'une mémoire
active des temps du péché,
et un penchant sublime pour le Bien.
Ainsi
contiendra-t-elle la Bête
derrière l'horizon.
Nous
ne croyons pas que ceux qui ne partagent pas ces termes de foi soient
perdus. Par-dessus tout comptent les actes. Le bien effectif,
pratique,
prévaut sur les croyances religieuses comme sur les théories
humanistes. Le Père (re)connaît tous ceux dont les actes contribuent à
réaliser son Dessein: croyants
et priants comme incroyants et
non-priants mais le Père désespère de la foi et de la prière, même les
plus ferventes, d'hommes qui ne changent
pas leur vie et qui ne
changent pas
le monde.
La
Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est
capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en
Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement.
Didier
Br. d'Ile de France
|
Réponse
:
J'ai hésité à publier ce texte en raison de sa longueur,
qui dépasse la longueur d'un commentaire, mais pour finir je n'ai pas
voulu laisser dans l'ombre ce remarquable travail.
Je me
suis efforcé de l'aérer un peu pour ne pas lui laisser l'effet de masse
indigeste qu'il avait dans ma boîte d'eMail et pour encourager les
visiteurs du blog à le lire.
Merci, mon frère Didier.
|
09sep12 134C27
Ce
soir et cette nuit, je propose une veillée mondiale spirituelle de la
paix.
En écho constructif de la réponse de Frère Michel
134C22 du 7 sept 2012.
L'objectif est de se réaproprier
individuellement notre existence, de rechercher nos bonnes capacités (bon = l'inverse de
mauvais / l'homme n'a
qu'une vie... étrangle le mauvais maintenant ; Rév. d'Arès V/1-6)
pour se rappeler que notre but ultime à tous, c'est de construire et de
vivre dans un monde de réalisation de soi, d'entente, de paix et
d'harmonie entre les humains : un Éden planétaire.
"Tous
les
hommes sont frères," disait Gandhi.
Voilà la photo de notre
planète bleue dont nous sommes tributaires pour notre survie et pour
longtemps encore.
Guy P. d'Île de France
|
Réponse
:
Je crois que c'est la Terre vue de la lune. Magnifique !
Merci,
mon frère Guy.
|
09sep12 134C28
Cette
entrée sur la parabole du volcan m’a amené à faire des liens avec
d’autres passages de La
Révélation d’Arès, notamment les passages qui parle du Fond, à l’image du volcan qui tire sa
chaleur des profondeurs de la terre :
Mon Œil, sa
Force (se) tire du
Fond des Fonds (Rév d’Arès XXXIV/6)
Le Feu monte
dans le fer
(rouge), perce la sole ; (il s'é)lève (depuis) le Fond (jusque) dans la
tête du frère (Rév D’Arès xLiii/14).
Le Mont sur
le Fond (se re)ferme
(Rév D’Arès xLiv/1).
Le Père nous
balise la route
pour trouver le Fond : (Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes
veines ! Dis(-Moi) : « Entre ! » (Rév. d’Arès xxxiv,12) et il ajoute :
(Comme) le lait caille, tu chauffes (en toi) le Fond, (et) l'ha caille
(Rév d’Arès xxxix,8).
Le volcan n’est actif que
relié au profondeur de la terre (le Fond), sinon il est
dit en sommeil voire éteint.
Puisque le choix de nous relier
au Fond nous appartient, nous choisissons en même temps le type de
volcan que nous voulons être. Le plus important n’est pas la taille du
volcan, c’est qu’il soit actif.
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse
:
Quelle belle image vous nous faites là, mon frère
Louis-Marie !
"Le volcan
n’est actif que relié aux profondeurs de la terre (le Fond)," dites-vous,
et j'ajouterais: "Le volcan
généralement se tait, mais quand il parle, il recrée quelque chose sur
la terre, quelque chose qu'il amène des profondeurs et après chaque
éruption plus rien n'est pareil tout autour et lui-même, du
reste, change très souvent de forme.
Ainsi Dieu ! Ainsi
quand Dieu s'exprime, la façon de voir la Vérité et Lui-même changent
et évoluent dans l'esprit de l'homme qui L'entend.
La
Révélation d'Arès,
c'est une rencontre volcanique entre le silence, dû au très long,
millénaire étouffement de la Parole par l'Histoire, laquelle finit par
laisser croire à l'homme qu'il est seul, l'animal dominateur du
monde, et la Parole qui surgit tout à coup à l'endroit et au moment où
on ne l'attend plus, aux yeux et aux oreilles de l'homme le plus
inattendu.
Mais le silence que rompt La
Révélation d'Arès
n'est pas l'inexistence du Son Divin. Ce Son vit dans les entrailles de
l'univers comme le magma vit, silencieux, dans les entrailles de la
terre. Le Silence est éternellement la Parole en puissance.
Le
Silence et la Parole sont en perpétuelle interpénétration, mais l'homme
s'est appris à lui-même à ne pas voir celle-ci ou à la voir autrement
qu'elle n'est et cet autrement s'appelle religion.
De même
l'homme, ayant hérité de nombreuses habilités du Père, a appris à ne
plus voir, à rendre souterrains, invisibles et silencieux, les fleuves
du Ciel: Tigre, Pichône
et Guihône (Rév d'Arès 35/2), qui cependant ne cessent de
se jeter dans la Mer
(Rév d'Arès18/4, 20/4, xxi/11, xxx/12, etc) de Vérité et de Vie.
L'oubli
ou l'aveuglement de l'homme oublie le volcan, la pierre de feu ; l'homme
l'oublie complètement quand la pierre
fait Silence.
Il m'arrive de
penser à Haroun Tazieff, le vulcanologue mort en 1998, qui disait que
les volcans d'Auvergne, considérés morts, pourraient se réveiller un
jour dans une extraordinaire explosion de feu et de cendres, et je me
dis que La Révélation
d'Arès est venue comme cela, une explosion totalement
inattendue, de la Parole, qu'on ne veut pas voir
encore, mais qui a commencé à répandre son Feu, ce Feu que les
Pèlerins d'Arès viennent prendre
au Pèlerinage (Rév
d'Arès xLi/7).
Le Silence des entrailles de la
terre comme des fins fonds de l'univers et la Parole éternelle
s'emboîtent parfaitement.
Mais pourquoi Celui Qui sait se
tait-Il et ne transmet-Il pas continuellement son Savoir? Pourquoi ne
le transmet-Il à un homme, le prophète,
qu'en des
moments très espacés, 1.000 ou 2.000 ans ?
Pour que ses
interventions aient du poids, j'imagine, pour qu'elles fassent réagir
la liberté de l'homme et pour cela que cette liberté ne soit pas celle
de changer le Fond
en routine, la pierre
de feu en boue, ce que la religion fait déjà beaucoup trop
de
son côté.
Certes, Dieu est hors
du temps, mais
il a notion du temps
(Rév d'Arès 12/6) dans quoi vit l'homme depuis la faute
d'Adam. Trop rapprochées, ses interventions
perdraient de leur importance.
Son Silence est donc plus
actif que
passif. Son Silence est un Signe.
Dieu
connaît les
pièges du langage humain et notamment les dangers du trop-dire, du
trop-répété. Il
comprime ce qu'il a à dire ou à rappeler dans le Silence des entrailles
de la terre et de l'univers, les entrailles de Tout en somme, et le
moment venu, choisi, Il envoie au grand jour Sa Pierre de
Feu: Sa Parole, Son Fond, comme vous dites.
|
10sep12 134C29
La pénitence
n'est pas de dire ou de se dire qu'on est pénitent.
La pénitence,
c'est d'incarner la Parole et
l'enseignement du prophète.
Ainsi à la moisson
l'assoiffé vous demandera l'Eau
de la Source;
alors la parole [prophétique] jaillira de votre bouche sans effort.
Pendant longtemps vous resterez silencieux,en attente d'une question.
Alors vous provoquerez cette question par votre attitude, par votre
pensée...
et vous rayonnerez la pénitence
autour de vous.
Sébastien d'Île de France
|
10sep12 134C30
Est-ce que la "perspective" est de répéter ce que vous dîtes mot à mot
ou
de balbutier la Parole du Père sans la peine de la réflexion ?
Est-ce que je suis en dehors de la "perspective" en posant des
questions délicates supposées être en dehors du champ
spirituellement
correct que vous proposez en toute légitimité (puisque vous êtes le
prophète) ?
Est-ce, si je suis un arriviste, j'enregistrer sur mon pc
toutes les réponses que vous voulez entendre à propos de votre
enseignement
ou à propos des sujets abordés dans La
Révélation d'Arès ?
Dois-je vous faire part sur ce blog de
votre enseignement
(que vous connaissez par coeur) pour être accepté
dans la grande famille arésienne ou devrais-je me donner la peine de
réfléchir sur tout l'enseignement afin de l'incarner une bonne fois
pour toute ?
Excusez-moi encore une fois de mes pieds dans le plat, mais
il semble encore une fois qu'il suffise de répéter bêtement ou
"inconditionnellement" votre enseignement
pour que le "travail" soit
considéré comme "remarquable", alors que j'avais pensé "Heureux les
réfléchis !"
Les réfléchis sont-ils ceux qui répètent tout ce que vous
dîtes sans réfléchir ? Est-ce la "perspective" ?
La "perspective"
n'est-elle pas de ressentir puis de vivre la Parole de Dieu ?
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
J'avoue que je ne comprends pas les questions de votre commentaire et
ce qui les motive.
Je ne les discute pas. Questionner est votre droit. J'y réponds
seulement comme je peux, comme je crois les comprendre, mais je tombe
peut-être à côté de votre véritable préoccupation. Dans ce cas,
pardonnez mes limites humaines.
Si j'ai dit du commentaire de Didier Br (134C26) qu'il est
"remarquable", c'est parce que j'ai trouvé remarquable le patient
travail de recensement et compilation qu'il a fait en relisant beaucoup
de mes écrits et en recopiant tout ce qu'il y a trouvé qui répondait à
sa recherche, ce qui demande en effet une patience et une attention
remarquables.
Mais c'est sa recherche. Ce n'est pas moi qui lui ai demandé de la
faire.
Je ne peux cependant pas me trouver mécontent de ce qu'il ait remarqué
beaucoup de choses que j'ai écrites depuis quelque trente ans, car je
les ai écrites pour cela. Si vous ne les remarquez pas vous-même ou si
vous n'en faites pas cas, vous en fais-je quelque part le
reproche ? Non. J'écris pour ceux qui me lisent et qui me
suivent, mais je ne déclare pas perdus ou égarés ceux qui ne le font
pas, car s'ils sont pénitents,
gens d'amour,
de pardon,
de paix,
absolument libres
et intelligents spirituellement,
ils seront plus justifiés que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Le Père m'envoie rassembler
un petit reste (Rév d'Arès 24/1); c'est à lui que j'enseigne, parce
que ce petit reste a
un rôle important à jouer, et je le fais faute de pouvoir enseigner à tous
les autres dont les sentiments, comportements et intentions sont variés comme
les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6), aussi nombreux que les
étoiles, et il me faudrait plusieurs vies pour tenir
compte de la variété de tous les tempéraments, ce qui m'est
physiquement impossible.
Ce que je ne comprends pas, c'est la rapport que vous faites entre
cette remarquable recherche, que Didier Br.a faite de sa propre et
libre initiative, et la "perspective" dont parle mon entrée 134, à
laquelle cette recherche ne correspond pas exactement d'ailleurs.
Même ceux qui se placent en-dehors du petit reste sont
tenus de suivre la perspective dont parle cette entrée 134, car elle
accompagne fondamentalement le Fond:
La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).
Peut-être n'ai-je pas bien répondu. Dans ce cas, veuillez m'excuser,
mon frère Frédéric.
|
10sep12 134C31
Je suis désolé de devoir revenir vers vous comme cet oiseau de mauvais
augure que je me vois devenir…
[J'écris ce commentaire] à la suite de mon précédent commentaire
(123C35) et dans le même esprit :
(27 novembre 2011, 123C35)
Ces mots d’abord pour vous demander pardon de ne pas avoir répondu à
votre invitation parisienne du printemps dernier.
Je ne peux pas en exposer simplement les raisons, mais je pense
qu’elles s’expliqueront d’elles-mêmes à la lumière de ce qui
suit :
Je tenais surtout à vous faire part d’un ressenti particulier qui est
mien depuis un certain temps, et que je vais tâcher d’évoquer sans vous
prendre trop de temps. Nous avons tous des "antennes". Par elles notre
intériorité se relie avec la vie extérieure. Le monde et les autres qui
ne sont pas vraiment "autres". Cela, je pense que vous le savez mille
fois mieux et plus profondément que moi, et je ne suis pas venu en
faire état.
J'ai donc des "antennes" comme tout un chacun, même si beaucoup
l’ignorent. Elles m’ont fait sentir, à la lecture de votre blog comme
la présence d’un voile ou d’une "opacité". Sensation qui, chez moi,
s’enracine dans le cœur et est véhiculée par la respiration comme si un
prolongement de celle-ci cherchait à "respirer" dans les choses ou dans
les êtres.
Cela ne m’a pas d’abord inquiété, sachant bien que la vie n’est jamais
linéaire — et encore moins la Vie
(Rév d'Arès 24/5) —, mais ce qui m’a étonné ce fut de
constater que cela perdurait et, récemment, une photo de vous
entouré de vos proches [image de l'entrée 121] véhiculait ce même
ressenti.
J’ai, bien entendu, supposé que cette perception pouvait venir de moi,
d’une appréhension déformée que j’aurai pu développer sans savoir, mais
force m’a été de constater que la "saveur" des saints Livres, tout
comme celle de vos écrits antérieurs (sur le blog et ailleurs) restait
pour moi intacte…
J’ai alors eu l’idée de chercher sur freesoulblog si un changement
s’était opéré à une certaine période, pensant parvenir à cerner un
temps de transition. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que ce
changement s’était opéré d’un seul coup et d’un seul, à une date
précise et suite à un échange que vous aviez eu avec un commentateur
assez particulier : il s’agît d’un certain Jean-Baptiste B., en date du
07/12/2010 (113C16).
Je dis "particulier", car la lecture de sa prose s’accompagne chez moi
d’une quasi-sensation d’étouffement qui m’en rend la lecture très
pénible, et ce qui est étonnant c’est que votre réponse est pour moi —
partiellement — imprégnée d’un ressenti analogue (ressenti qui commence
à poindre dès 113C10, ce qui peut s’expliquer par la chronologie.
Le plus étonnant à mes yeux étant que, depuis lors, ce qui émane de
vous est resté "imprégné" (dans une mesure variable) par cette
fermeture.
Je n’en tire bien sûr aucune conclusion même si diverses hypothèses
peuvent être avancées.
Mais n’ayant aucune compétence dans l’interprétation de ces choses je
ne m’y aventurerai pas.
Mon intime conviction est que votre essence n’a pas été affectée par
cette "rencontre", mais qu’un événement est survenu qui a dû affecter
certaines modalités externes, sans que vous en ayez conscience. Il se
pourrait aussi que ce vecteur ait été employé par les forces d’En-Haut
(et/ou leurs reflets inférieurs) à des fins qui nous échappent
présentement.
À moins que vous ayez recours à ce type d’influence dans le cadre de
votre mission et ceci en toute connaissance de cause ? Si tel
est le cas je vous prie d’excuser cette intrusion sans doute malvenue.
Sinon j’espère que cet écho vous aura été, d’une manière ou d’une
autre, utile à défaut d’être agréable.
Quoiqu’il en soit, sachez que je ne vous oublie pas, et que chaque jour
je tâche de me mettre davantage au service du Père et de sa Volonté, à l’écoute
du Souffle,
au service de la Vie.
Même lointains nous sommes toujours proches.
Frank N. d'Île de France
Je dois vous alerter sur un
point très précis, apparu dans le fil des
commentaires de cette entrée 134 par ailleurs remarquable.
Il s’agît du
philosophe (je peine à écrire son nom) mentionné dans le commentaire
134C18.
J’avais moi-même été de prime abord intéressé par cette pensée
et son expression novatrice, lorsque je la découvris il y a de cela
deux ou trois ans ; m’étant procuré l’un des ouvrages de cet auteur, je
goûtais la joie de ce que je pensais être une belle découverte, lorsque
je me mis à éprouver des désagréments physiques dont je ne m’expliquais
pas l’origine, douleurs dorsales et compressions vertébrales notamment.
Mes perceptions étant moins fines à cette époque, il me fallut quelques
jours pour comprendre que tout cela provenait de la fréquentation de
cet ouvrage, qui m’apparut alors comme imprégné d’une "influence"
dont je ne m’explique pas la nature ni l’origine précises, mais que je
ressens désormais avec une acuité très douloureuse.
Or il m’a semblé opportun de vous en alerter, étant donné le caractère
prégnant de pareille influence, qui serait à même de nuire, peut-être,
à certains frères ou sœurs qui s’en imprégneraient — à leur insu — de
manière trop durable et soutenue. J’espère que vous recevrez ce petit
mot pour ce qu’il est, celui d’un frère qui accomplit son devoir ni
plus ni moins, tant il est vrai que j’avais rêvé à toutes sortes de
destins, sauf celui d’apparaître sous les atours d’un "extra-lucide"
à tendance paranoïaque !
Frank N. d'Île de France
|
Réponse
:
Mon frère Frank, vous n'êtes pas "un oiseau de mauvaise augure". Vous
dites franchement ce que vous ressentez et vous m'en faites part à
toutes fins utiles.
Je n'ai pas votre sensibilité et je ne ressens rien de particulier en
citant Spinoza, puisque c'est de lui qu'il s'agit.
Pauvre Spinoza ! Après qu'il fut excommunié de la communauré
juive par ces mots terribles (et terriblement bêtes) prononcés
par le rabbin d'Amsterdam: "Qu'il soit
maudit dans le Ciel et sur terre, de la Bouche même du Dieu Tout
Puissant !", un correligionaire fanatisé le poignarda — il en
réchappa mais garda toute sa vie son vêtement troué par la dague —
voilà qu'à votre tour vous le banissez vous-même de votre vie en le
croyant néfaste. Pauvre Spinoza ! Homme d'une grande bonté, il
dira: "Ce n'est pas d'aujourd'hui que la Vérité coûte cher et ce ne
sera pas la médisance qui me la fera abandonner."
Soyez en paix, mon frère Frank. Je ne crois pas une seule seconde que
Baruch ou Bénédictus Spinoza mérite votre méfiance.
Certes Leibniz disait de ses écrits: "Mauvaise doctrine! Propre tout au
plus à éblouir le vulgaire, insoutenable et même extravagante." Vous
n'êtes donc pas le seul à vous sentir indisposé au contact de ses
écrits.
Mais Ernest Renan, de son côté, disait: "Malheur à qui, en passant,
enverrait une injure à cette figure douce et pensive. Lui, de son
piédestal de granit, enseignera à tous la voie du bonheur qu'il a
trouvé et, dans les siècles, l'homme cultivé dira en lui-même: "C'est
ici peut-être que Dieu a été vu de plus près." Et Bergson: "Tout
philosophe a deux philosophie: la sienne et celle de Spinioza."
Je ne vois pour ma part rien en Baruch Spinoza qui mérite quelque
méfiance ou quelque alarme.
Soyez en paix, mon frère Frank.
Lire le
commentaire 134C33 suivant et ma réponse, qui annule la présente
réponse.
|
10sep12 134C32
Cela fait des années que je suis préoccupé par le fait de faire
comprendre, tout en l’incarnant moi-même, que la solution au mal, c’est
de créer soi-même la vie à chaque moment de sa vie, à chaque rencontre,
pour se relier à cette entrée: Arriver à ce que la lave du volcan passe dans
le prochain ou sur le prochain ?
Mais je n’avais jamais réussi à l’exprimer bien de manière pratique
fondamentalement et puis ce matin, alors que je luttais contre moi-même
pour y installer du bien, m’est venu une expression, une nuance, proche
de tout ce qui s’est dit jusqu’à maintenant, mais que je n’avais
pourtant jamais entendu: Plutôt que de parler de pénitence en
général, il me semble plus exact de dire qu’il faut faire pénitence à
chaque homme que je rencontre ou que j’ai rencontré ou que je croise
dans ma pensée ; sous entendu, pénitence en moi
bien sûr, mais
pour lui donner quelque chose,lui donner du bien, le bien du volcan.
En essayant de reformuler ce qu’on rabâche de la pénitence, avec
amour, depuis déjà plusieurs années pour le vivre nous-mêmes, voilà ce
que cela donne :
De l’être que je rencontre, homme ou femme, j’évite tout d’abord de
faire une victime de mes préjugés que je pouvais avoir sur lui, que je
le connaisse depuis trente ans en le côtoyant tous les jours, ou que je
le
rencontre pour la première fois, ou que je le croise dans ma tête.
J’apprends à le voir sans [voir de] mal en moi à son sujet. Je l’aime,
que ce soit mon
ami ou mon ennemi, et j‘aime chacun différemment, puisque chacun est
unique. Je suis vif
dans la paix (Rév d’Arès xxii/21),
vif à apaiser toute montée de ton, tout emportement, toute colère etc.
En l’autre ou en moi je suis vigilant à garder
ma "lucidité pardonnante (expression de Frère Michel sur le forum
absolutelife)" tout en étant vigilant à incarner de lui en
moi tout ce qui pourrait nous séparer (cf p 96 du Pèlerin d’Arès
93-96), à rester intelligent
spirituellement pour qu’il y ai
compréhension profonde, échange de vie, effort à aller au
delà de l’apparence. Ainsi, si je fais cela, mon échange demandera
certes
de l’énergie mais sera,
fête de vie, joie du bien
retrouvé. C’est ainsi en étant pénitent que je
pourrai être
tout pour l’autre lui donner ma foi, ma pénitence (cf
freesoublog 134
c13) .
Alors en mission, à moins que vous ne trouviez cela mauvais, quand on
me demandera ce qu’est ma foi ou ma "religion" je répondrai je fais
pénitence sur chaque homme ou je fais pénitence en
moi sur chaque homme
sans exception et toujours, en embrayant ensuite sur
l’explication.
Je me rend compte que cette expression sonne "dérangeante", mais
n’est-ce pas la marque de Dieu qui a parlé à Arès ?
Et puis je trouve que cela ouvre bien au dialogue puisque de fait on se
branche l’un sur l’autre, c’est l’enjeu.
Ce n’est pas encore le cas,
mais j’ai vraiment hâte, cette hâte là me semble vraiment bonne, du
monde changé
où les hommes n’auront plus de mal en eux sur les autres,
à commencer par moi bien sûr, mais vous nous avez appris que même là il
faudra rester pénitent.
Je me rends compte, mais sans l’avoir vérifié à
fond, car ce sont des efforts qui naissent en moi ces jours-ci, que
tout
mal qu’on a en soi, quand on est seul, qu’on croit séparé
des autres, par exemple de la précipitation, de l’énervement qu’on
croit dû à notre caractère prennent en fait leur source dans
des erreurs de pénitence
à un moment ou à un autre, de nous ou d’un de
nos proches qui nous ont transmis les réflexes qu’on a
reproduit sans y réfléchir.
Ainsi, quand on réfléchit sur un mal
particulier en nous, c’est intéressant d’en chercher les racines dans
des manques à la libération des préjugés, dans des manques à l’amour, à
la
paix, au pardon , à l’intelligence spirituelle ou intelligence du cœur.
Bernard DLF de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Votre commentaire se situe dans le domaine du ressenti, de votre
ressenti particulier. Pour cette raison je me suis efforcé de publier
le texte même dans les passages que je ne perçois pas ou que je perçois
mal, parce que je sens que vous vous efforcez de faire passer quelque
chose de vécu en vous, que je n'arrive pas à bien comprendre.
Je ne vois pas du tout, par exemple, ce que vous entendez par "Je fais pénitence sur
chaque homme..."
Je crois mieux comprendre "Je
fais pénitence en moi sur chaque homme," mais la suite me
déroute aussitôt quand vous ajoutez: "en embrayant ensuite sur
l'explication."
La pénitence
est une activité intérieure, qu'on exerce sur soi-même en
permanence
et non spécialement lors de rencontres missionnaires, mais qu'on ne
peut pas exercer sur les autres.
Il y a sûrement là quelque chose qui m'échappe.
Les autres, je ne peux que les aimer,
leur pardonner leurs
offenses, faire
la paix avec eux, me rendre libre de tous
préjugés et de toutes peurs à leur égard, m'efforcer de les comprendre
avec l'intelligence
du cœur, et cet ensemble d'actes qui me sont intérieurs constituent ma pénitence, mais je
ne vois pas ce que signifie "faire
pénitence sur chaque homme".
Votre commentaire me donne l'impression que vous découvrez seulement
aujourd'hui ce qu'est la pénitence,
mais je ne suis pas sûr du tout qu'il s'agisse bien de cela, car vous
êtes un vieux compagnon.
Quoi qu'il en soit, si ce que vous essayez de faire comprendre ici, est
bien perçu par les personnes que vous rencontrez et peut aboutir à une
grande fécondité apostolique, tant mieux !
|
10sep12 134C33
Suite au
commentaire 134C31:
Suite à votre réponse au commentaire du frère Frank N. d'Île de France
dans son commentaire 134C31,
à mon avis, il n'a pas voulu faire référence à Baruch Spinoza du
commentaire 134C17 de Paul de Picardie,
mais
à Abdennour Bidar du commentaire 134C18 de Guy de l'Hérault, philosophe
vers lequel vous nous donnez le lien d'un entretien intéressant sur "Le
monde des religions" dans votre réponse à Guy,
Je ne sais donc pas ce que le frère Frank a vu comme "influence"
"douloureuse" dans le livre de cet homme,
Bernard L. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Vous avez tout à fait raison, Bernard. Je me suis lourdement trompé.
Frank N. parlait bien de 134C18 et donc d'Abdennour Bidar.
Je présente ici toutes mes excuses à Frank.
Je connais très peu de choses d'Abdennour Bidar.
Je
n'ai jamais lu ses livres. Son nom m'est connu depuis 2005, quand
quelqu'un (je ne me souviens plus de qui) m'écrivit pour me parler d'un
ouvrage de ce philosophe, intitulé "Un Islam pour notre temps" en me
disant qu'a son avis Abdennour Bidar avait été influencé par La Révélation d'Arès.
Quand
cette lettre me parvint, je venais de souffrir d'un infarctus du
myocarde, j'étais très fatigué et je devais me soigner. J'avais hélas,
à l'époque, autre chose à faire qu'à lire ce philosophe.
|
15sep12 134C34
Je commente à la fois votre entrée 134 et votre réponse en 134C28.
Ma vie intérieure consciente se fait à la surface de mon être. C'est
une petite croûte solide comme, sur Terre, les continents forment une
couche toute mince à l'échelle de la planète. Depuis le début de l'âge
adulte, ma conscience m'a semblé plutôt stable et même de plus en plus
stable. Ce n'était que le produit de mon ignorance et de mes péchés. Je
suis comme une planète Terre à moi tout seul.
Le Silence du Père de l'univers est le respect que le Père a pour ma
liberté, si je choisis de vivre sur une croûte de terre dure et froide,
balayée par l'érosion du Mal.
Ce n'est pas encore un monde mort tel que la Lune, mais cela pourrait
le devenir.
Certains spécialistes disent que dans les failles de la Terre entre les
plaques continentales, souvent au fond des fosses marines, le magma
émerge puissamment en continu et en silence. Le magma écarte les
plaques continentales à la vitesse de quelques centimètres par an.
C'est ainsi que les vieux continents fatigués sont renouvelés, comme un
cadeau du Silence du Père dans les profondeurs de mes fosses
intérieures : Je souffle
en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/6).
L'emboîtement entre ce Silence actif et la Parole du Créateur est alors
le lieu parfait, l'interface toujours mobile de la création continue de
ma liberté.
Par la Parole, j'apprends que ma conscience est d'abord issue du magma
lentement refroidi il y a des milliards d'année, comme la vie
biologique ayant évolué pour faire l'espèce humaine.
Je suis aussi la lave très ancienne, devenue terre et humus de moins en
moins nourricier, comme les pénitences vite refroidies de nos ancêtres
qui ont cru bien faire en édifiant des systèmes religieux et des
systèmes politiques qui m'ont influencé.
Je suis les roches métamorphiques et sédimentaires que l'érosion et la
vie sous-marine ont accumulé au fil des ans, comme ces couches
superposées de culture que nous avons en nous, amoncellements de
l'histoire universelle et de l'histoire familiale.
Et enfin, et surtout, je peux devenir cette lave de feu toute
nouvelle que produit la pénitence,
seule chance de renouveler mes forces, ma conscience et mes actes.
Ayant décidé d'être pénitent
en suivant la Parole et le prophète
Mikal, je découvre que je peux activer ma liberté absolue.
Je peux décider de l'endroit, à la surface de moi-même, où appeler la
remontée du Bien
qui est à quelques kilomètres en-dessous, où creuser avec application
comme on fouille une
mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Le résultat est à la mesure de mes efforts libres pour faire
une petite fumerole — qui n'est qu'une espérance de lave — ou un volcan de Bien.
Ces premiers petits volcans
issus de l'enseignement
de Mikal
ne suffiront pas à convaincre le plus grand nombre.
Il faudra les multiplier pour vaincre l'orgueil de la mentalité
moderne, qui pense : Même
le volcan ne brûle de l'homme que l'ongle (Rév d'Arès xvi/7).
La Parole poursuit avec tristesse pour décrire l'humanité avant qu'elle
ne soit changée
lentement par la
pénitence : La nuit a quatre voies pour l'homme qui mange sa cervelle
(Rév d'Arès xvi/8). Cet homme-là ne se voit que comme une
croûte de terre dure et froide, tout prêt, comme vous dites dans cette
entrée, à uniformiser et affadir la lave du Bien
lorsqu'elle sera refroidie.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France
|
Réponse
:
Voilà une belle parabole sur le thème de la pierre de feu, du volcan,
l'image empruntée par le Père pour conclure sur son grande Message
Théophanique.
Merci pour ce beau commentaire, frère Patrick.
|
15sep12 134C35
Dans votre réponse au commentaire 133C66, vous rappelez : "aimer, c'est
vivre pour quelqu'un d'autre."
Cette précision, simple (et qui semble évidente) m'a permis de sortir
complètement d'une notion floue, sentimentale de l'amour.
Parmi les expressions fortes de l'amour, dans ma jeunesse d'adulte,
j'avais retenue celle de l'abbé Pierre (fondateur d'Emmaüs). Il disait:
"Aimer, c'est quand t'as mal ; j'ai mal et toutes mes forces
se
soulèvent pour nous guérir de ton mal devenu le mien (cité de
mémoire)."
Aujourd'hui, dans une discussion (du monde), je dirais cela: "Aimer
c'est vivre pour l'autre: Ta vie a autant d'importance que ma vie et
je te donne de ma vie, de mes forces."
L'amour (tel que le monde l'entend) n'est pas forcément bénéfique. Des
personnes peuvent aimer et par maladresse ou inconscience
blesser, étouffer voir détruire l'autre. Mais pour eux, cela reste de
l'amour.
L'Amour évoqué
par le Créateur est imbriqué dans la pénitence : Aimer,
Pardonner, faire la Paix et retrouver Liberté et Intelligence
spirituelles.
[Les versets :]
Heureux
sont-ils parce qu'ils aiment leur frères,
qu'ils font la paix avec eux (Rév d'Arès 28/15),
Homme
Michel, aime ceux
qui marchent vers leur perte ! Tu ne les aimeras pas si tu les reçois
dans Mes Assemblées (27/1) font appel à l'intelligence du
cœur (32/5):
mais en les aimant comme Je les
[les étrangers, les
pécheurs] aime, ton amour sera […] le Vent fou levé de Nazareth, la
Trombe Qui traverse la terre éperdument (25/7).
Suite à mes réflexions sur l'amour comme élan de générosité, j'ai fait
évoluer ma déclaration de pénitent
affichée dans la cuisine et adressée
à mon épouse et à nos enfants (10 ans, 8 ans et 3 ans). Je la
partage avec vous ici.
Pour que notre famille soit heureuse, je fais l’effort de la Pénitence
:
AIMER : je donne de mon
temps, de ma vie
PARDONNER : pas de vengeance, regarder devant, ne pas regarder le passé.
FAIRE LA PAIX : calme, pas de critique, pas de cris, chercher à
comprendre
RETROUVER LA LIBERTÉ : écouter, ne pas avoir peur, dire ses idées
RETROUVER L’INTELLIGENCE DU CŒUR : je cherche ce qui nous fais grandir
en sagesse, en force et en lumière
Votre commentaire 134C3 évoque
un trait de personnalité que je
n'imaginais pas: "les sceptiques innés". Vous m'ouvrez de nouveaux
horizons de réflexion vers lesquels je vais activer mes braises
d'intelligence de cœur. Merci.
Merci également de nous souffler la joie de nous mettre en chemin. Dans
votre réponse au commentaire 133C1, vous dites: "La joie suprême
reste, avec la fête, celle de la pénitence
(Rév d'Arès 30/11)."
J'ai beaucoup aimé et votre dernier courrier, qui m'a été comme
un grand vent joyeux. Cette joie de la pénitence et du
temps donné à la
moisson,
personne ne peut me la ravir ! Vous m'aidez à m'extraire de
l'enlisement du monde.
Merci.
BBic
|
15sep12 134C36
La terre, les étoiles et galaxies, bref l'univers entier est issu d'une
Création primordiale issue elle-même du Créateur et de Sa Volonté.
Donc
tout la nature, au sens large du mot, obéit à Ses propres lois.
Là où le scientifique se fourvoie souvent, c'est qu'il cherche à
découvrir un dessein à partir de la matière qu'il observe, alors que
c'est à partir de la Création et du Créateur (donc aussi bien entendu
par Sa Parole et les prophètes) que l'on peut découvrir, comprendre et
agir sur cette matière, dans la limites de nos possibilités,
c'est-à-dire dans la limite où nos inventions et créations ne nous
détruisent
pas nous-mêmes et nous ne rendent pas plus esclaves.
Un exemple parmi tant d'autres:
Souvent les médias parlent de "colère"
de la nature en évoquant les tremblements de terre, les ouragans, les
volcans, etc., mais c'est un mot trompeur car anthropomorphique. La
nature n'a pas de conception de bien et de mal, qui sont des notions
que
seul l'homme applique à lui-même pour parler de phénomènes [humains]
dévastateurs
et potentiellement meurtriers.
Mais si l'homme ne se coupait pas de la nature volontairement, et
tenait compte des leçons du passé avec bon sens, il saurait se protéger
de ces cataclysmes, il y a toujours des signes avant-coureur pour
toutes catastrophes.
Pour le volcan, son rôle est fondamental pour la terre et pour tout ce
qui y vit. Son rôle est de recycler perpétuellement — tant que la terre
sera
baignée par la chaleur de son noyau interne qui pousse le magma vers le
haut — Les élements de surface transformés en déchets en d'autres
éléments qui fertiliseront les milieux à la surface de la terrre, mais
aussi des océans.
Est-ce que ce cycle de renouvellement de matière est éternel ?
Logiquement non. Il est limité dans le temps comme tous corps
célestes est limité également.
Mais quand nous recyclons des déchets, nous ne faisons que copier
l'activité du volcan à une autre échelle.
Sans les volcans pas de renouvellement, pas de re-création, la vie sur
terre s'arrête...
Plus le volcan est important (en terme de quantité de remontée de magma
et pas forçément en taille visible), plus l'impact de son action sera
importante.
Pour celà deux types de volcans existent: Les explosifs et les
non-explosifs suivant le type de leur gaz et de leur composition,
suivant ce qu'ils ont à ensemencer et disséminer et suivant le lieu où
ils doivent agir pour renouveler le milieu naturel.
Les volcans de type hawaïen, qui ne sont pas explosifs, agissent
principalement sur leur environnement très proche et créent sans cesse
de nouvelles terres, tandis que les explosifs de type islandais, par
exemple, peuvent agir sur l'Europe voir la planète entière, [notamment]
en agissant
sur le climat.
Ce sont les volcans qui ont façonnés les continents depuis des millions
d'années et leur activité ne s'est jamais arrêtée complètement bien
qu'il y ait sûrement eu dans le passé des périodes plus actives que
d'autres, préparant l'ensemble de la terre à l'éclosion de la vie et à
sa
diversité....
En tout cas, ce sont eux qui ont rendus propice la vie sur terre telle
que nous la connaissons pour y acceuillir le règne végétal et animal
puis l'homme, pour que ce dernier prospère, éveille sa conscience pour
y établir son Éden.
Les volcans peuvent aussi avoir des répercussions singulières. Il
semble qu'une éruption explosive de 1788 ai eu pour conséquence
d'engendrer de très mauvaises récoltes en Europe entière à cause
d'hiver et d'été très extrêmes, anéantissant les récoltes et causant
une grande famine qui entraina, ou du moins précipita, la révolution
qui s'ensuivit.....
Que Le Livre
emprunte cette analogie (plus exactement, c'est la nature
qui emprunte l'analogie au Livre)
pour y réveiller la spiritualité
de l'homme endormi n'est pas étonnant du tout, car on peut parler de
recyclage (ou de re-création) des idéologies mortes qu'inspirent les
religions et les politiques qui ne sont que bavardages stériles et
dangereux.
Et c'est par le Feu, le
Bien qui s'installe dans l'homme, que ce
réveil aura lieu .
Olivier G
|
Réponse
:
J'aime beaucoup votre commentaire, même si je ne partage pas votre
certitude que le volcan (l'activité tellurique) renouvelle la surface
de la terre sur laquelle vit l'homme.
Je vois plutôt le volcan comme trait-d'union ou permanent aide-mémoire
du lien entre la surface, son énergie de vie, de vent et d'eau, et le
magma central, son énergie minérale, métallique, nucléaire. je le vois
comme synthèse de ce qu'on voit et de ce qu'on ne voit pas, synthèse de
deux mondes qui n'en font qu'un, indissociable.
Il y a là un problème herméneutique, parce que pour moi le volcan
parle, mais il ne parle pas comme la surface (nature, homme, vent, eau)
parle. L'activité tellurique a son langage et la surface où nous vivons
a un autre langage. La bonne interprétation n'est pas encore faite des
phénomènes terrestres intérieurs et des phénomènes terrestres
extérieurs vus comme signes. C'est bien un problème herméneutique.
Le volcan vient à nous, mais pas de façon décisive — d'où mon doute de
son apport de renouvellement — comme le Père vient à nous, mais pas de
façon décisive non plus, parce qu'il laisse l'homme décider de son
destin. De ce fait la Parole du Créateur comme la parole du volcan ont
leur vie, qui n'est pas pour l'heure la vie de l'homme, et la
combinaison des deux n'est pas faite. Toute La Révélation d'Arès
tourne autour de ce problème.
C'est pour quoi la parabole de la pierre
de feu forme une incomparable puissance d'évocation de ce
problème.
Le kérygme est la formule qui cherche à lier ces deux langages ou
paroles.
Ce rapport de l'écriture du volcan — car chaque éruption est écriture à
la surface — à la pensée de l'homme est la noyau du problème. La masse
humaine — sauf les quelques uns que nous sommes, dérisoires encore — se
soucie de ce qu'exprime le volcan en rejetant ce qui est au fond aussi
peu qu'elle se soucie ce qu'exprime Dieu en prononçant le Fond, le Fond des Fonds.
La masse voit le volcan comme énergies
intérieures de la terre s'opposant aux énergies de surface. Or, il n'y
a pas opposition. Il y un signe. Comme les manifestations du Créateur à
Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad et Mikal sont Signes.
Autrement dit, nous sommes encore des
barbares, mais La
Révélation d'Arès, si nous réussissons à la répandre, à la
faire comprendre et accepter, va relever le flambeau tombé des mains de
Jésus sur la croix et nous aider à en sortir.
|
15sep12 134C37
Ce que vous répondez à la soeur Danièle de Bretagne (134C13) m’a
beaucoup touché, je le prends entièrement pour moi, parce que depuis
une quinzaine
d’années ma mission stagne.
Ce que j’ai vécu lors d’une mission en
juin dernier se rapporte à ce que vous lui dîtes: "La mission est
faite de courage, de générosité et de partage, donc d'oubli de soi
comme Dieu s'est oublié en descendant sur terre nous parler."
J’ai senti ce jour-là que j’allai à la Moisson dans un
élan de Vie,
dans un débordement de moi-même, porté vers les autres hommes, pour
leur salut, totalement pour eux-mêmes, comme totalement désintéressé,
alors que ce n’est pas entièrement vrai, puisque le Salut du monde, et
donc au final le mien, dépend aussi d’eux.
Mais ce que je veux dire
c’est que pour une fois, je n’y allais pas pour ma "satisfaction"
personnelle de moissonneur, en "militant", pour "recruter", ni
même pour grossir mon assemblée
(ce que j’aimerais bien pourtant), donc
pas dans un esprit prosélytique, pas "par calcul" ni même par devoir,
bref, je ne sais comment le dire, mais dans un esprit "d’oubli de moi"
comme vous dites, avec un léger sentiment d’angoisse associé à celui de
l’urgence vitale de nous sauver, nous autres pauvres larves humaines,
et en particulier ceux-là qui couraient devant moi sur le trottoir, en
tant que représentants de l’espèce, tellement affairés à leurs tâches
hypnotiques.
Bien sûr, depuis longtemps j’aurais revendiqué que j’allais à la
mission
dans cet esprit, mais je réalisai que ça restait "théorique"
puisque, là, je le sentais "en pratique" et en profondeur, de façon
très vivante et très intime, comme si j’étais un peu dieu moi-même.
Aucun sentiment de désarroi ou de révolte devant les refus et les
rebuffades, pas d’indifférence non plus. C’était ainsi. bienveillance.
respect total de leur liberté.
Je n’étais pas là "pour moi", mais
vraiment "pour eux" et je pense que les personnes que j'ai rencontrées
ce jour-là l’ont
senti. Il y avait quelque chose du plus
rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6) dans mon
attitude de moissonneur,
ce plus rien pour
soi-même qui clôt L’Évangile
Donné à Arès comme le cheveu
pierre de feu clôt Le
Livre.
Tiens, tiens !
Toujours est-il que ce jour-là j’ai rencontré une femme qui m’a — oh
surprise — re-contacté — Je lui avais laissé mon numéro de
téléphone,
il faut dire qu’elle n’avait pas Internet —. Elle lit La Révélation
d’Arès depuis et j’assure toujours son suivi aujourd’hui.
Ce qui ne
m’était pas arrivé depuis très longtemps. Je lui ai demandé
rétrospectivement ce qui l’avait interpellée, elle m’a répondu
simplement: " J’ai senti la vérité." Je n’avais pas dû lui parler
plus d’une ou deux minutes.
Je reprends donc à mon compte entièrement ce que vous dîtes à Danièle:
"Autrement dit, être en mission, c'est s'oublier soi-même, c'est être
tout pour l'autre et cela demande une perpétuelle adaptation à l'autre,
qui n'est jamais le même. C'est votre foi que vous donnez. Le partage
est un don, jamais un prêt."
À mon avis, là est le secret de la réussite de la grande Moisson
d’âmes à venir.
Mais c’est aussi pour ça que j’aime moyennement aller en mission à
deux. L’adaptation, la constante interaction intelligente avec
l’autre, m’est
plus difficile, voire parfois un peu pénible, parce qu'il faut plus
s’adapter
à l’autre moissonneur
qui n’est peut-être pas dans votre disposition...
Ce qu’il faut de temps et de maturation pour réaliser ces choses
essentielles !
Et la vie est si courte...
Un Claude (Ile de France)
|
Réponse
:
Je suis un peu surpris, mais ravi, que vous fassiez cette découverte
aujourd'hui.
Je rappelle que la mission à deux n'est pas une obligation. Si vous
vous sentez plus à l'aise seul, allez à la mission seul.
Toutefois, il faut aussi former ceux qui n'ont pas la même expérience
missionnaire et pour cela il faut bien que nous les emmenions avec
nous. Il faut alors leur dire: "Quand je parle, tu écoutes. Si tu as
quelque remarque à me faire, dis-le après, jamais pendant. On ne doit
jamais couper la parole d'un frère ou d'une sœur missionnaire. Dans le
moment où il aborde un autre être humain, il ne fait pas de la
propagande
comme pour un parti politique ou une religion, il est dans un moment
sacré de son existence, il est donc et doit donc être seul. Accompagner
un frère ou une sœur, c'est un exercice de maîtrise de ce mauvais
penchant pour la critique que les hommes modernes ont. C'est un moment
de pénitence
et d'extrême humilité."
|
15sep12 134C38
Je lis le Coran sous la Lumière
suprême de La
Révélation d’Arès et tout ce qui se rapporte à
l’Islam m’intéresse.
Je vous cite quelques passages d'un livre que j’apprécie "L’Islam de
France" de Hassen Chalghoumi, que j’ai acheté dernièrement:
"Mal nommé les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde. La religion
des disciples du Prophète
Mohamed s’appelle l’Islam et non l’islamisme. Les adeptes
de cette religion s’appellent les musulmans et non les islamistes.
"L’islamisme est une idéologie politique. Le but de l’Islam
n’est pas de mourir pour l’Islam mais de vivre en paix pour l’Islam.
"La religion talibane est la plus attardée et la plus obscurantiste,
antimusulmane, inhumaine.
"On enseigne, on n’endoctrine pas.
"Lire le Coran sans les parasites de la politique et de la mauvaise
foi.
Certains sont musulmans mais pas musulmans [?], les Iraniens aveuglés
par leurs pulsions. L'Iran, pays musulmans et non arabe, [où il y a]
beaucoup de sectes à la conquête du monde non de la Révélation.
"L'Islam au fil des siècles s’est appauvri en se privant de grands
penseurs et de grandes écoles qui ont construit sa gloire. "Celui qui
se
réjouit des attentats, des lapidations qui fauchent des civils n’est
pas un homme ; comment peut-il être imam ?
"La mosquée est une transmission de valeurs divines et humaines pas une
soumission. C’est une propagation de la parole et de l’Amour de Dieu,
pas une propagande sectaire.
"L’ignorance doit être combattue. Le Coran
est la lumière des musulmans, il n'est pas le prétexte qui enflamme des
guerres
civile ni l’oriflamme du terrorisme. Il désamorce l’enfermement et
stérilise le ferment de la haine.
"L’imam doit vivre avec son temps,
avec retenue, dignité, sincérité, calme, sérénité, paix, franchise,
courage
et témérité, vérité, la mission. L’apôtre est un rayon de lumière, une
recharge spirituelle de paix, de piété, un libérateur pas une charge
guerrière. Le pèlerinage est un ressourcement spirituel, pas une usine
d’endoctrinement. Le jihad
n’est pas la guerre mais l’éducation, si tu
as de la haine, du terrorisme pour ton frère, tu ne peut-être musulman.
Les idiots trouveront toujours des motifs pour coller des étoiles
jaunes sur n’importe qui, ils ont donné à l’étoile jaune d’autres
couleurs et d’autres motifs.
"Le cœur de l’Islam est la paix.
"Dieu ne
change pas ce qu’il y à dans un peuple tant que les gens ne changent
pas ce qu'il y a en eux-mêmes (Coran Sourate 8, verset 53)"
Mary de Bretagne-Sud
|
15sep12 134C39
Faible
lumignon, je viens vers vous, car je me pose une question, à laquelle
je ne trouve pas de réponse malgré les définitions du dictionnaire et
bien que dans votre enseignement
"Concience Collective et Prophète" vous en parliez.
Pourriez-vous m'expliquer ce vous entendez par consensus ?
Didier Br. d'Île de France
|
Réponse
:
C'est très simple et si je vous
réponds ici, dans ce blog, c'est parce que j'imagine que d'autres que
vous ne comprennent pas très bien ce mot.
C'est un mot très
pratique pour dire brièvement par exemple: "Il y a consensus pour que
la devanture de la mission soit bleue," au lieu de dire: "Il semble
bien que l'accord soir à peu près général entre les membres de l'assemblée pour
que la devanture du local de mission soit peinte en bleu. Il n'est même
pas besoin d'en discuter."
Un
consensus, c'est un accord sur quelque chose qui va de soi, sans qu'on
est besoin d'en débattre et de voter, pour la majorité des membres d'un
groupe, d'un peuple. C'est une sorte de convention implicite dont on a
à peine besoin de parler pour que tout le monde la suive.
|
15sep12 134C40
Comme
vous répondez parfois à ceux qui craignent le chômage et les soucis du
réveil post-électoral (Réponse 127C7) et qui, au lieu de se remettre en
question, cherchent encore des remèdes économiques externes à ces maux
internes, j'ai trouvé dans la dernière édition de septembre 2012 "Prix
et Salaires", un rapport publié par UBS CIO WM Research, une étude
chiffrée de 72 villes dans 58 pays qui fait tomber bien des préjugés et
montre une réalité que les Français de l'Hexagone ont du mal à vouloir
changer.
J'ai fait un résumé [...].
L'Asie, le continent où l'on travaille le plus 2.154/an
L'Europe de l'Ouest où l'on travaille le moins 1.757/an, et
Paris
la ville où l'on passe le moins de temps à travailler 1.558/an et le
plus grand nombre de jours de travail rémunérés (jours de grèves non
inclus)
Anne-Françoise et moi avons organisé une réunion de
travail à F. |ville] le 18 août 2012 après avoir compilé tous les
renseignements pris cet été auprès d'A. L., de B. L., de B. dlF., de C.
et P. L. pour rendre notre moisson
plus efficace et bien pénétrer la ville de F. Nous nous sommes beaucoup
référés à votre enseignement
livré dans vos courriers, dans Le
Pèlerin d'Arès et dans les réponses aux commentaires de
votre blog.
Je vous joint pour information un aperçu du contenu.
En
plus de M. et C. B. qui étaient sur le planning de mission pour ce
jour, É. C. et P. J. sont venus. Parmi les pèlerins germanophones
d'Alsace, B. R., B. P., N. ont été contactés (mail, skype) et
semblaient intéressées, mais elles veulent d'abord se concentrer sur S.
[autre ville] et éviter de se disperser.
Compte tenu du faible
nombre nous avons créé deux groupes de travail afin de permettre à
chacun à s'investir sur un projet pour les prochains mois, mais sans
parvenir à déchaîner l'enthousiasme escompté.
Nous avons aussi
commencé l'étude de terrain — mais sans connaitre les critères/items
que vous avez étudiés durant six mois à Nice — en patrouillant dans les
différents quartiers de F. et répertoriant les zones où l'on rencontre
plus d'autochtones et moins de touristes (crèches, écoles petits
magasins d'alimentation, bureaux de poste, églises; la ville est très
bien desservie en trams-bus).
Comme L. T. qui venait en début
d'année nous épauler à B. [ville], se concentre maintenant sur G.
[ville], nous essayons de nous repositionner au milieu de ce Champ de moisson
germanophone entre B. et F. [villes] pour mieux répandre La Révélation d'Arès
en travaillant
1,
sur la méthode: Réaliser un film/vidéo + exposé en allemand ; chercher
ensuite un local et missionner dans un rayon de 10mn (à pied
ou
en bus-tram), si je résume bien les propos de C. et P. L.
2, sur nos pénitence,
persévérance et humilité
[...]
J'ai trouvé ce proverbe espagnol très parlant:
"La moisson vient plus du labeur que du champ."
Marc V. de Suisse
|
Réponse
:
Je ne crois pas que la Moisson
de pénitents
vienne plus du labeur
que du Champ.
Elle vient des deux en elle doit des résultats quelquefois plus au Champ qu'au labeur (Rév d'Arès 31/6) et
vice-versa.
Mais l'étude du terrain se fait en moissonnant,
pas en se penchant sur une carte ou en parcourant la ville, parce que
c'est de la façon dont vous parlent les gens de rencontre que vous
déterminez les dispositions et les conditions d'ouverture à la vie
spirituelle, à La
Révélation d'Arès, à la foi et à l'espérance.
|
18sep12 134C41
Quelle belle entrée, qui donne tant de joie, de Bien.
Je ne vous ai pas réécrit suite à votre réponse, à vos réponses
devrai-je dire, qui occupent maintenant la direction de mes pas pour
quelques temps...
Les dernières réponses que vous m'avez données me rappelaient qu'il est
très important de réveiller en nous le sens des priorités.
La priorité ultime est toujours à chaque seconde, d'avancer dans le
sens de Dieu, du Bien.
Tant de questions vaines sur notre chemin que nous regardons sans faire
attention comme des questions de premier ordre.
Je peine encore et encore à ne pas agir ainsi, mais c'est une grande
joie, c'est très léger de quitter le poids des mille et mille questions
vaines.
Plus j'avance, plus je suis frappée par la force logique de la Parole,
[à côté de laquelle] bien des gens "sérieux" paraissent aussi crédible
que des diseuses de bonne aventure au marché. J'ai de la peine à
discuter en ce moment au sujet des retours aux traditions de la Tunisie
ou des pays arabes en général.
Je me rend compte que même les plus fins esprits peinent à concevoir
qu'il y ait autre chose que la possibilité d'être, de réagir "pour ou
contre", qu'il y ait une voie d'Être, active.
Je me fais traiter de "bisounours".
Pourtant le bisounours en moi laisse de mieux en mieux la place à une
logique qui me semble parfaitement implacable, qui dépasse le pour et
le contre et offre une troisième voie plus réaliste.
Je vous écris ce petit mot surtout pour vous dire merci (encore) pour
votre Vie
de prophète
qui, je n'en doute pas, ouvre la Voie
au changement du monde.
Puisse mon engagement à vos côté, aux côtés de mes frères Pèlerins
d'Arès dans l'Amour et
le respect de tous mes frères humains sur cette terre, ne faire que
grandir, s'accomplir et
participer d'une réussite lumineuse dans les générations qui suivront.
Colette V. d'Île de France
|
18sep12 134C42
S’il y a un évènement qui place l’homme dans une perspective d’avenir
c’est bien l’arrivée de La
Révélation d’Arès, venue du Ciel, l’Eau Vive (30/3).
Celui qui se met en marche vers la Vérité devient un être du temps qui vient (30/13)
(parce que)
le femier, (c’est de lui que) sort le jardin (Xxii/9).
L’homme qui décide de se libérer de la politique et de ses systèmes, de
la religion, de ses dogmes et illusions (30/14) — l’une et
l’autre ignorent ou font mine d’ignorer que l’homme a une
vocation spirituelle — retrouve Image et Ressemblance (Genèse
1/27)
Le Créateur et l’enseignement
de son prophète,
le frère Michel,
affirment que l’homme peut choisir la voie de la pénitence (30/13). Il
a en lui la capacité d’aimer, de pardonner, de répandre la paix, de
retrouver la liberté et l’intelligence
spirituelles et
d’inviter d’autres à faire de même.
Il peut ainsi provoquer la fin des
malheurs, bref créer le Bien
et amorcer le salut
(33/15) avec amour
(32/3), mesure (7/7), patience (XXXiii/3) et espérance (16/16)
Nicaise d’Ile de France.
|
18sep12 134C43
Je ne vous remercierais jamais assez d’avoir eu ce courage de diffuser
la parole de Jésus et du Créateur
Car cette parole fera son chemin.
Mais
je dois vous dire qu’il me semble que vous vous plantez sur votre
manière d’envisager le futur de La Révélation d’Ares et votre mission.
Pardonnez ma franchise [...], mais vos opinions sur un tas de choses,
notamment sur la politique, sont fausse...
Mais bon ! Ceci n’est pas très
grave, mais je trouve dommage que par votre statut de prophète vous
entrainiez les gens sur de fausses idées, car je vous l’ai déjà dit:
Nulle part dans La
Révélation d’Ares je vois écrit que Dieu n'aime pas la
politique.
Pour ma part je me fie donc à ce que je lis
De
même que dans le Coran je ne lis pas toutes les imbécilités que les
hommes ont inventées dans cette religion islamique qui est a bout de
souffle… Dieu merci.
Très bonne continuation, Monsieur Potay, vous oeuvrez pour la paix et
l’amour, même si vous dites des bêtises.
Patrick R. d'Île de France
|
Réponse
:
Patrick R., vous dites n'importe quoi.
Si vous ne voyez pas dans La
Révélation d'Arès que Dieu n'aime pas la politique, c'est
que vous ne lisez vraiment pas beaucoup cette sainte Révélation.
Pour résumer disons que
le roi et le roi blanc, même cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14):
Religion et politique, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Et, pour résumer encore, l'expresse recommandation générale: Tu ne seras le chef de personne
(Rév d'Arès 16/1)
est la condamnation du pouvoir, donc de la politique, car la politique,
c'est la recherche du pouvoir par excellence entre autres actions
humaines qui sont aussi des recherches de pouvoir, pouvoir de l'argent,
pouvoir sur la croyance et la superstition (religion), pouvoir sur les
esprits (éducation), etc..
Je crois surtout que vous aimez me contredire, me réfuter, et que vous
avez trouvé ici quelque chose à dire dans ce sens.
Mais si vous entendez par politique la gestion de la cité, je ne réfute
pas celle-ci. Il faut bien sûr gérer.
|
20sep12 134C44
Vous-êtes
l'homme de paix que Dieu à convoqué pour qu'il puisse convaincre de la
certitude qu'Il existe au-dessus et au milieu de l'énorme étendue de
charbon qui couvre son jardin.
Il y a des millions de Musulmans,
de Chrétiens et de Juifs et, semble-t-il, pas un seul pour montrer un
chemin
pour remplacer cette folie de l'avidité et de la cupidité qui envahit
le monde.
Un film scandaleux qui humilie le prophète Mouhammad a allumé le feu
récemment. Il est la preuve d'une immense
vulnérabilité dans le monde musulman face à la provocation.
C'est aussi
révélateur d'un grave malaise lié certainement à la destruction de
l'Irak et aux conflits au Proche-Orient et à tous les problèmes
sociaux,
chômage et vie chère.
Les pays musulmans ne sont pas coupés des progrès
technologiques et ces peuples ne sont pas soustraits à la civilisation
du savoir et de la connaissance, bien au contraire puisque l'Islam a
été le flambeau dans une époque où l'obscurantisme régnait en Occident.
Devrai-je dire que c'est l'enthousiasme spirituel de ces croyants
d'Arabie qui savaient où trouver l'oasis grâce à Mouhammad l'orphelin,
l'illettré qu'Allah a enveloppé d'un manteau neuf. C'est
au milieu du
désert où l'eau du savoir a fait jaillir des hommes tels qu'Averoès ou
Ibn Kaldoun, philosophe, les mathématiques l'architecture et
bien entendu la poésie, grand phare de ceux et celles qui savent
déclamer leur amour avec un verbe aussi resplendissant qu'un soleil du
matin tellement puissant qu'il pouvait atteindre l'entendement des plus
faibles.
Aujourd'hui, ces peuples oublient que leurs ancêtres ont
combattu a travers le partage des savoirs de Cordoue jusqu'en Chine
pour porter l'image d'un Dieu Unique et bien Vivant.
Cette image
d'un Dieu Unique est encore maintenant plus qu'importante puisque même
si le semeur est passé, c'est l'impudicité sacrilège et l'affront de
l'innocence qui a pris le dessus. La laïcité dogmatique censée nous
faire sortir des divisions religieuses est une preuve que ceux qui nous
gouvernent n'ont aucune clef pour recréer la fraternité.
C'est
pourquoi je ne pense pas que la "religion islamique", malgré ses
errements, soit "à bout de souffle", comme l'écrit Patrick R.
Certes,
le monde musulman est peut-être à un tournant de son existence
religieuse. Seulement, ce peuple possède encore une perle, c'est la
croyance au milieu de l'immense océan de difficultés et de désarroi.
L'assemblée
des musulmans doit retrouver cette enthousiasme qu'il l'a caractérisé
au lendemain du départ de son éducateur le prophète Mouhammad, cette
joie que l'on peu retrouver autour d'une table où la fleur de l'oranger
n'est pas seulement un parfum que l'on peu sentir, mais aussi dans
l'accueil chez celles et celui qui s'attache à son guide malgré le
voile posé intentionnellement par la mécréance à la mode d'aujourd'hui !
Peut-être
que l'Islam fait face à son ultime sursaut existentiel, celui de
considérer que l'on ne peut plus cheminer dans l'absence d'humilité et
la cécité des cœurs.
Vous travaillez pour tracer un chemin pour que les générations puissent
regarder l'avenir avec moins d'insomnie et d'angoisse.
Je
sais personnellement que je ne suis pas seule parce que vous existez et
qu'à travers vous le Père n'est pas aux abonnés absents.
La Présence de Dieu, ;c'est vous qui pourrez la faire ressentir dans ce
monde.
Je pense que malgré ma culture religieuse et traditionnelle vous m'avez
aidé à retrouver mon lien avec Dieu le Créateur Vivant.
Fraternellement.
Hakima d'Alsace
|
Réponse
:
Bien sûr, ma petite sœur Hakima, "la religion islamique" n'est pas "à
bout de souffle", comme le dit Patrick R (134C43).
J'ai
eu ces jours-ci de nombreux échanges avec des correspondants du Moyen
Orient, arabes et musulmans, émus par le film américain sur Muhammad
(film que personne n'a vu et qui, je viens de l'apprendre n'a même pas
été projeté officiellement à Los Angeles comme c'était prévu) et par
les caricatures sur Mahomet publiées par "Charlie Hebdo".
Je leur ai dit ce que je viens d'écrire au Président des Imams de
France, Hassen Chalgoumi:
"L'appel
au calme que vous avez lancé est la seule raisonnable réponse à des
vilipendeurs dérisoires. L'Islam est un immense et superbe monument de
foi et de dignité qui ne saurait même sentir les égratignures ridicules
d'un film sans queue ni tête et de caricatures aussi bêtes
qu'insignifiantes, qui ne valent même pas une mention. S'insurger
contre eux, c'est les honorer d'une façon dont ils n'auraient même pas
rêver."
|
20sep12 134C45
On peut
considérer qu'après avoir lu la Bible, le Coran et La Révélation
d'Arès, tout a été dit.
Pourtant, en lisant vos entrées et tous vos
écrits, on découvre plein d'aspects de la vie spirituelle qui nous
avaient échappé. Lus mais pas ressentis.
On pourrait trouver
absurde le coureur qui tourne toujours en rond sur son circuit, si on
ne subodorait pas une raison, une perspective. Développer sa
musculature, son souffle pour aller plus vite. C'est son but, sa
perspective.
De la même manière, je relis inlassablement la
Bible, le Coran à la lumière de
La Révélation d'Arès, le blog et tous
vos écrits parce que c'est là une nourriture perpétuelle de l'esprit
qui me fait progresser dans la pénitence,
la moisson,
la voie du bien.
C'est ma perspective. Toutes ces lectures ont pris vie en moi.
C'est
pourquoi je n'ai pas d'impatience à attendre les nouvelles entrées même
si elles m'apportent à chaque fois de nouvelles réflexions. J'ai de
quoi me nourrir et
accomplir.
Dans la mission, je m'interroge
quand je rencontre des gens qui ne font strictement référence qu'au
passé. Ils semblent ne plus croire en l'évolution positive de la nature
humaine. Ils font du sur-place.
Quant au pèlerin ou l'humaniste qui réfléchit à la vie, il avance, il
s'améliore et il génère la Grâce.
Simone et Jean-Pierre du Centre
|
20sep12 134C46
Il ouvre les portes du
monde comme la pierre de feu. (Rév d'Arès L/6).
Ce dernier verset de La
Révélation d'Arès m'émeut toujours.
Tout d'abord, parce que ce sont les dernières paroles prononcées par
Dieu à Arès.
Mais aussi, parce qu'Il sous-entend ainsi notre réussite, à condition
d'ouvrir les portes du
monde, qu'on n'ouvre pas à coups de pieds dans le bois,
mais avec amour, vérité, droiture, sagesse.
Ces portes sont partout, mais il est souvent difficile, surtout quand
on est jeune, d'y voir une possibilité d'image et ressemblance
du Créateur (Genèse
1/26). Par exemple, il m'est dur de voir l'image et ressemblance
de Dieu à travers les jeunes de 20 ans qui servent au bar de mon école
et qui sont toujours dans un état déplorable.
Tous ces gens, Croutch, Frosties, Termite, sont aussi des "Dieux" en
puissance.
Malgré l'image qu'ils peuvent avoir à mes yeux. Et j'ai réalisé que
c'est comme ça toute la vie.
Si je regardais chaque homme, chaque femme, chaque étudiant de mon
école comme image et
ressemblance de Dieu, j'aurais passé un cap (que je
passerais de toute façon, car il ne faut jamais abandonner).
Dans
tous les cas, si l'on regarde l'autre comme un alter ego, un autre soi,
et surtout un alter deus, un autre dieu, on gagne toujours au change,
car on ouvre leur porte
comme la pierre de feu.
Faisant
mes premières expériences en co-location et en école de commerce, mes
parents m'encouragent chaque jour à faire passer quelque chose aux
autres, à ouvrir leur porte pour faire rentrer la Parole dans un second
temps, si l'occasion se présente. Et ceci sans brusquer qui que ce soit.
Brusquer
n'avance à rien. Comme le disait Carnegie (il me semble ?), on
n'empêche pas ses enfants de fumer en leur tapant sur les doigts, mais
en leur expliquant le danger de leur conduite pour qu'ils s'en
dissuadent seuls.
Les religions ont fait croire aux hommes
qu'elles avaient toutes les réponses. Elles ont privé l'homme de sa
capacité de raisonnement, d'engagement personnel, de son intégrité
d'être humain.
Après ce paragraphe, je n'ai plus qu'à vous saluer, Frère Michel, ainsi
que Soeur Christiane. Je prie avec vous tous les jours.
Alexandra d'Île de France
|
20sep12 134C47
Une perspective trop lointaine peut nous rendre idéaliste et nous faire
perdre le sens des réalités.
À défaut d'être motivé sur les projets de La Révélation d'Arès,
irréalisables pour notre génération, on peut se motiver,
voire
s'insurger sur les erreurs grossières de notre temps . Pour illustrer
ce commentaire, je vous joins la reflexion que j'ai proposée sur le
blog de RTL.
Il faut profiter des caricatures de Mahomet pour caricaturer les
journalistes.
Ces
imbéciles savent que Jésus est venu en France dans les années 70, à
Dozulé et à Arès. Ils se sont bien gardés d'en informer les Français,
ce qui prouve que les journalistes ne savent pas faire leur métier, à
part se moquer de qui bon leur semble au nom de la liberté d'expression.
Les journalistes auront des comptes à rendre au peuple un jour ou
l'autre !
Jacques P.
|
20sep12 134C48
Au début du mois vous avez écrit quelques réponses magnifiques à des
commentaires.
Des réponses qui nourrissent autant l'âme qu'elles nourrissent
l'intellect.
C'était un vrai délice.
Et puis tout à coup plus rien.
Qu'est-ce qui se passe? Êtes-vous malade ?
Je ne peux plus me passer de ce blog et je suis sûr que beaucoup dont
dans mon cas.
Un Thierry d'Île de France
|
Réponse
:
Non, mon frère, je ne suis pas
malade, mais j'ai pris quelques jours de congé au début de ce mois et
j'avais alors, sur mon portable de voyage, un peu de temps pour
répondre.
Je suis maintenant rentré à Bordeaux et je suis repris
par la correspondance et les affaires à régler qui m'attendaient là en
grand nombre. Je n'ai plus, ces jours-ci, assez de temps à consacrer à
mon blog.
C'est le temps qui me manque. J'en suis désolé.
Mais ne désespérez pas. Ce sont les hauts et les bas d'un vie
suroccupée. Je retrouverai le temps d'écrire.
Les commentateurs écrivent aussi des textes très intéressants.
|
21sep12 134C49
Ce petit mail simple, uniquement pour vous remettre le fichier joint.
Pour faire court, je suis statutairement par mon métier du corps d’Etat
des ingénieurs des ponts, eaux et forêts (IPEF) et je reçois par notre
réseau et via une plate-forme web un certain nombre d’informations sur
les questions de réforme de l’État, enjeux sur la gestion des
ressources et milieux (ô combien cruciaux à ce jour) et sur politiques
publiques, lesquelles de par nos activités sommes les acteurs et aussi
forces de propositions auprès des politiques et notamment ministères
dont nous dépendons (Agriculture Alimentation et Forêt et
Ecologie-Développement durable-Energie)] - qui dans le contexte actuel,
peut je pense vous donner certains éléments au moins quantitatifs et
aussi qualitatifs de la situation socio-économique et financière de nos
sociétés.
Je sais que dans votre travail de prophète
vous avez beaucoup à connaître, à répondre, à argumenter aussi des
choses du monde, serait-ce de plus en plus via le blog, votre fenêtre
ouverte sur le monde, que vous animez dignement et avec force et
convictions.
Donc je me permets de vous remettre cet élément comme un simple outil
parmi d'autres que vous avez et découvrez chaque jour, lequel a tout de
même ses bases.
Vous avez bien compris qu’il ne s’agit pas d’un débat d’idées ou autres
bien souvent inutiles et stériles dans ce monde, mais de choses
basiques pouvant permettre des bases de réflexions et autres.
J’avais eu l’occasion d’assister il y a quelques années (invitation) à
une petite conférence de cet homme Pierre L, et j’avais assez apprécié
“son côté direct,sincère, cru et non polémique” (je ne sais même pas
s’il a des convictions politiques partisanes; en tout cas ça ne
transparaissait pas et ça ne m’intéresse pas), alors que des
détracteurs présents spécialement pour ça d’ailleurs, j’avais
l’impression, ne l’avaient pas fait “rentrer dans la polémique”.
Je me souviens d’ailleurs (des amis présents me l’avaient rappeler
quelque temps après) être spontanément intervenu en me levant de mon
siège dans le public présent pour demander aux détracteurs
“intelligents” et dire à peu près les choses suivantes”: Tout exposé
demande une paix indispensable pour écouter et comprendre et qu’il
fallait au moins avoir dans son comportement le respect et l’honnêteté
de laisser le conférencier parler surtout quand il est plutôt
constructif et non oppresseur” (quelques applaudissements avaient suivi
quand je me suis rassis).
Je vous souhaite une bonne continuation et vous embrasse
fraternellement, Frère Michel.
D. B dans le Sud-Est
|
Réponse
:
Voici le site que m'adresse D.B. C'est un diaporama, que j'encourage
chacun à visiter:
http://www.unipef.org/docs/2012102805_presentation-pierre-larrouturrou-unipef-18-septembre-2012.pdf
Je ne suis pas d'accord avec tous les points de ce site, mais dans
l'ensemble il montre très bien la situation désastreuse dans laquelle
nous nous trouvons.
Cette crise, les Français ont préféré l'ignorer en élisant M. Hollande.
Je précise tout de suite qu'ils auraient eu, selon mon opinion,
également tort en élisant M. Sarkozy ou n'importe quel autre candidat.
Je pense que la bonne réponse aux élections présidentielles était une
abstention de vote de 90% pour montrer résolument que les Français
cessaient de faire confiance à la politique, de gauche, de droite ou
d'ailleurs, qui se vantait de pouvoir résoudre la crise et proposait
une fois de plus des solutionettes sans avenir, qui ne peuvent que nous
conduire à une situation pire. Fasse le Ciel que j'aie tort !
Le pire mène souvent souvent l'inextricable et c'est grave.
Autrefois et il n'y a pas si longtemps, quelques décennies seulement,
ce genre de situation entraînait une guerre.
Heureusement, cela ne semble plus possible, sauf très localement.
Il faut carrément changer de vision de l'économie, donc de la société,
donc des rapports entre les hommes.
Les Pèlerins d'Arès, dont la voix est encore un faible murmure dans
l'énorme bruit
actuel, que répercutent les media, ont quelque chose à dire. Il faut le
faire entendre.
Merci; mon frère, de me fournir ici un document aussi simple
qu'éloquent qui va me permettre de réfléchir plus avant à la crise de
l'homme dans laquelle nous sommes entrés depuis quelques années déjà.
Le Père en se manifestant au monde en 1974 anticipait tout cela que
nous ignorions évidemmment à l'époque.
|
21sep12 134C50
Je reviens sur le commentaire de Hakima [134C44] et à votre réponse.
Le film qui scandalise nos frères musulmans couvre de honte ses
producteurs américains et le gouvernement des USA qui lui a donné un
visa de production.
C'est une provocation délibérée lancée à l'Islam et j'encourage tous
mes frères à protester vigoureusement.
On doiut respecter le prophète Muhammad, le Coran et l'Islam.
S'il faut relancer la djihad pour défendre la dignité de notre
religion, nous la relancerons.
J'avais pour votre mouvement de Pèlerins df'Arès une sympathie que vous
me faites perdre.
Abdallah de Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Il n'y a aucune "provocation délibérée lancée à l'Islam".
Je vous communique ici l'article publié ce matin même, 21 septembre,
par Le Figaro, qui complète un autre article déjà paru hier et qui
montre bien que le film contre lequel nos frères Musulmans protestent,
de façon malheureusement violente en certains endroits du monde, n'a
encore été
vu par personne. Lisez, s'il vous plaît:
Ni les studios américains, ni
l'équipe de tournage, ni le personnel du
Vine Theater de Los Angeles où le film a soi-disant été diffusé dans
son intégralité, n'ont vu le film de série Z islamophobe.
Le film anti-islam "L'Innocence des Musulmans" qui est à l'origine de
violentes manifestations anti-américaines dans le monde arabe semble
n'avoir jamais existé.
À ce jour, il est impossible de trouver une seule personne l'ayant vu
dans son intégralité. Même les studios américains n'ont jamais réussi à
mettre la main sur ce prétendu film de deux heures.
Seule la bande-annonce de 13 minutes est disponible sur Internet depuis
le mois de juillet.
Pourtant, le réalisateur Sam Bacile (de son vrai nom Nakoula Basseley
Nakoula) affirme que son film a été diffusé une fois au Vine Theater de
Los Angeles en juin 2012, sous le titre "The Innocence of Bin Laden".
Mais un employé du théâtre a révélé au Los Angeles Times que personne
n'avait assisté à la projection et que lui-même n'avait jamais vu le
film.
Tournage secret et détournement de bande-son
Aucun détail sur le tournage du film anti-islam ou sur la
post-production n'a filtré.
Même si une équipe a été mobilisée et que des scènes ont été tournées,
aucun indice ne vient confirmer que le film a été monté et produit.
Néanmoins, la chaîne CNN a retrouvé 80 personnes, acteurs et membres de
l'équipe technique du tournage. Leur témoignage unanime révèle qu'ils
n'ont jamais été mis au courant du contenu du film ni des motivations
du réalisateur. L'équipe soutient qu'aucune allusion n'a été faite au prophète Mahomet
durant le tournage. Les dialogues ne comprenaient aucun dénigrement
envers l'Islam. Ainsi, les insultes à l'Islam et au prophète auraient
été ajoutées lors de la phase de post-production.
Aux acteurs, Sam Bacile a affirmé que "L'Innocence des Musulmans",
tourné durant l'été 2011, était "un film d'aventures sur l'Égypte
ancienne". L'actrice Cindy Lee Garcia, qui tient le rôle de la mère de
la future épouse de Mahomet, a confirmé au site Gawker que toutes les
références religieuses ont été ajoutées au moment du doublage. La
bande-son vidéo a été "doublée pour faire dire aux membres de la
distribution des choses qu'ils n'ont pas dites", explique-t-elle. Elle
ajoute: "Il n'était d'ailleurs aucunement question du prophète Mahomet
dans le scénario original, intitulé Desert Warriors."
Il y aurait eu donc un détournement de la bande-son.
En effet, en visionnant l'extrait posté sur Internet, les dialogues
consacrés au prophète
ont un son différent. Les lèvres des acteurs ne sont pas synchronisées
avec les paroles et semblent dire autre chose. Cindy Lee Garcia a porté
plainte mercredi à Los Angeles contre son producteur, disant avoir été
trompée sur les intentions de l'œuvre. Elle affirme également n'avoir
jamais vu le film dans son intégralité: "Le film n'existe pas. Nous
n'avons rien trouvé."
Les studios américains, eux non plus, n'ont jamais réussi à trouver le
film dans son intégralité. "Le film n'existe pas. Nous avons vraiment
cherché un long-métrage et n'avons rien trouvé. C'est simplement une
mauvaise vidéo faite à la va-vite. Mais l'idée totalement fausse qui
circule, c'est qu'il s'agit d'un projet issu de Hollywood," affirme
Marium Mohiuddin, du Muslim Public Affairs Council, une organisation
américaine sollicitée par les studios de Hollywood lorsqu'il s'agit de
représenter les musulmans à l'écran.
Du coup, "les musulmans pensent que le film a été autorisé par le
gouvernement américain, ce qui a du sens pour eux, car ils sont
convaincus que les Américains maltraitent les musulmans résidant aux
États-Unis»," conclut-il.
Un réalisateur inconnu de Hollywood
À cela s'ajoutent les interrogations autour de l'identité du
réalisateur.
Désigné sous le pseudonyme de Sam Bacile dans la distribution du film,
le cinéaste est un parfait inconnu des studios et des syndicats à
Hollywood.
Présenté tout d'abord comme un juif d'origine israélo-américaine
exerçant la profession de promoteur immobilier, il se prénomme en
réalité Nakoula Basseley Nakoula, un copte égyptien de 55 ans résidant
en Californie. Condamné pour fraude bancaire, les conditions de sa
liberté sous caution lui interdisaient d'utiliser un ordinateur. Mais,
apparemment, il serait passé outre en surfant sur internet sous le
pseudo de Sam Bacile.
Cet homme injoignable a affirmé au Wall Street Journal avoir récolté 5
millions de dollars pour financer son film grâce à une centaine de
donateurs juifs anonymes. Un budget qui paraît invraisemblable
lorsqu'on voit la piètre qualité de l'extrait mis en ligne…
Tout porte à croire que "L'Innocence des Musulmans" n'a jamais été
destinée à devenir un véritable film.
Il apparaît aujourd'hui comme une grotesque manipulation boostée par
Internet et destinée à attiser la haine dans le monde arabe.
Cet article, publié par un
journal sérieux, Le Figaro, article, dans
lequel on ne dénote ni ambiguïté ni dissimulation, dit très
clairement que ce film, s'il existe, reste
inconnu des professionnels du cinéma et du gouvernement américain plus
encore.
Qui
donc s'est servi de cette production cinématographique
quasiment inconnue et vraisemblablement d'amateur, pour provoquer dans
le monde musulman une indignation telle qu'elle conduit à des
violences ? Qui est
le
véritable manipulateur derrière cette œuvre dérisoire que personne n'a
vue, pas même les acteurs qui l'ont tournée ?
Le vrai fond de l'affaire n'est pas le film, mais quelqu'un d'autre,
une quelconque organisation d'excitation à la haine, qui reste à
découvrir.
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23sep12 134C51
Le Feu des
volcans éteints se prend à Arès et s'entretient chaque jour par le Bien accompli au Fond de soi.
Tout se passe au Fond
et non en surface, dans la pénitence
(Rév d'Arès 30/11), qui alors peut déboucher en
surface.
Alain M. d'Île de France
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23sep12 134C52
Cette photo qui illustre votre nouvelle entrée — un volcan avec une
spirale éthérique en avant plan — me fait penser à un tableau que j’ai
peint en 2010 quand Peter et moi habitions à Dunedin, en Nouvelle
Zélande.
On peut y voir Pukemata, une montagne sacrée pour les maoris et au
centre du tableau un labyrinthe inscrit dans un arbre.
À l’horizon, j’ai écris ces mots: "Sois prêt pour le plus long
voyage, fais pousser une âme, des âmes !"
Un homme se dirige vers la montagne avec son petit voilier (le vaisseau, Rév d'Arès 17/5)
représentant l’âme
du pénitent
dans son voyage éternel.
Pukemata
ressemble à un volcan, mais en fait cette montagne fut jadis formée par
les débris crachés d'un énorme volcan qui aujourd’hui forme une baie
magnifique, remplie par les eaux de l’Océan Pacifique.
Le labyrinthe (une version simplifiée de celui de la cathédrale de
Chartres) occupe la place centrale du tableau et symbolise pour moi le
voyage interne que l’homme de bien, le pénitent ou le
Pèlerin d’Arès,
parcourt pour se connaitre, reconnaitre Dieu qui vit en lui et ce
Dieu qu’il peut devenir.
Les pèlerins du Moyen-Age, en arrivant à Chartres ou dans bon nombre de
lieux de pélerinage, pouvaient parcourir un labyrinthe similaire formé
dans les pierres du pavement. De nos jours ce parcour est impossible,
car une multitude de chaises occupent cet endroit... Alors tant pis
pour Chartres et toutes ces cathédrales bâties avec science (Rév d'Arès
1/9).
Le
Créateur nous à donné la terre entière pour nous rassembler et pour
nous y recueillir.
Il nous a aussi donné, à travers frère Michel et Sa
Parole, des quantités infinies d’images formidables en puissance
d’évocation, comme celles de ces volcans d’Amour que nous
pouvons tous
devenir grâce à la pénitence
et la moisson.
Empruntons le chemin du milieu, celui du voyage intérieur vers lequel
Mikal
conduit le Peuple
du Père vers la Montagne
Sainte (Rév d'Arès 7/7), la montagne du
Bonheur.
Nous pouvons à tout moment choisir d’être maîtres de nous-mêmes, de
notre
destin et non plus maître
des pierres (Rév d'Arès 2/5) et de leur froideur.
À tout moment, nous pouvons franchir la porte de la Liberté et
faire
pousser une âme, des
âmes dans l’immense
Jardin ensoleillé de l’Amour.
Rosie d’Australie
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23sep12 134C53
C' est terrible ce qu'il se passe encore dans le monde. Le monde doit changer (Rév d'Arès
28/7).
Que les frères de Muhammad, nos frères, ne
tombent pas dans le piège du
tentateur furtif qui entre dans l'esprit des hommes issu des
démons ou issue des hommes (Coran Sourate 104), qui
glisse d'une conscience à l'autre comme un feu de poudre,qui
ne peut rien créer et ne se
lasse donc
pas de mentir, comme le porc ne se lasse pas de manger (Rév d'Arès 26/5)
sans que jamais sa faim ne fléchisse, ne se lasse donc pas de faire le
mal, engendrer la guerre, la haine, la division par des manipulations
de toutes sortes !
Ne nourrissons pas la Bête ! (Rév d'Arès 22/14)
Qu'elle agonise [étouffée] par notre Amour, notre Paix, notre Joie,
notre intelligence
notre pardon.
Je suis peiné de voir — quoique j'en sois conscient — que pendant que
nous faisons tous nos efforts pour marcher dans la Voie Droite pour
nous changer en Bien,
pour nous libérer des mensonges qui sont légions et pour essayer de
retrouver l'intelligence
de la Vérité, d'autres continuent toujours, mais peut être pas si
nombreux à l' origine, [de provoquer] des avalanches potentielle, à
tromper, à détruire par envie ou jalousie, à jouir au détriment des
autres.
Le Père Clément et
Miséricordieux habite dans l'âme du pénitent. Son
Intelligence chevauche, comme la jument ailée du plus écouté des
Messagers du Père, les cités sombres du mensonge, pour y porter la paix
et la co-création d'un monde nouveau dans un effort permanent pour remettre nos pas dans Ses Pas
(Rév d'Arès 2/12).
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault
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23sep12 134C54
Depuis que le Créateur de l'Univers a choisi de s'adresser et de parler
aux hommes par l'intermédiaire des prophètes en passant par
Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse ,Élie, Ézéchiel, Zacharie, Jésus,
Mohamed, Mikal
(Frère Michel),
tous les Prophètes ont subi du temps de leur mission prophétique sur
terre
des menaces d'exécution, ont été conspués, bafoués, insultés, ignorés
bien souvent par les habitants de leur propre pays, parce qu'il
venaient mettre en danger les pouvoirs existants.
Mais tous ont été aussi aimés pour la force qui les habitaient pour une tâche aussi démesurée pour
l'homme"(Rév.d'Arès 14/4) et qui leur a permis de
transmettre à leur peuple le Message
du Créateur qui, depuis Noé, porte en lui le même Fond afin de
rétablir Éden, la véritable Jérusalem.
Accomplissons en nousla pénitence
qui sauvera l'homme et
restaurera Éden
Pénitence =
Salut.
Aimons, pardonnons, libérons-nous de nos
préjuger, retrouvons en nous l'intelligence
spirituelle, retrouvons en
nous la Paix et la Liberté Absolue.
On a enfermé Dieu dans des pseudos-religions-prisons-cages dorées
qui L'appellent Allah, Jéhovah, Élohim, Jésus (fils de Dieu)
en
l'arrangeant à leur "sauce", chacune invoquant Dieu, se croyant dans
son droit, chacun désignant
l'autre religion comme un monstre d'injustice et de
cruauté (Annotations Rév d'Arès XXV/3)
Chacune enfermant le Créateur dans sa propre cage.
Quand libèrerons-nous le Créateur de cette haine inter-religieuse, qui
chaque jour détruit des innocents, des hommes, des femmes et des
enfants
au nom d'un soi-disant Dieu, alors que le vrai Dieu est Amour?
Quand ouvrirons-nous cette cage qui enferme notre Créateur et qui par
là
même enferme et conditionne bien des hommes et des femmes depuis Moise?
Dieu est libre
comme l'homme est libre
(Rév d'Arès 10/10).
Notre Prophète Mikal (Frère Michel) de nos jours n'est pas non plus
épargné.
Tout comme Muhammed et Jésus, il est malmené chaque jour par des
"Charlie-Hebdo" individuels ou collectifs.
Nous Pèlerins d'Arès, ses Frères et sœurs, sommes profondément
éprouvés quand notre prophète
subit de tels assauts.
Mais le Père dit à Mikal
et à ses frères : Vif
(dans la) paix (doit
être) Mikal (Rév d'Arès xxii/21).
Alors retrouvons cette intelligence
du cœur que nous à transmis le
Créateur au travers de ses prophètes.
Ce n'est pas par la
vengeance que l'on répond à la provocation, mais c'est en
passant au-dessus de cette provocation qui n'a aucun sens de
réflexion, qui est bassement là pour attiser la haine et la vengeance sans
fin (Rév.d'Arès 27/9)
Soyons, redevenons frères de Moise, frères de Jésus, frères de
Mohamed, frères de Mikal,
des frères à bras ou à
cinelle (Rév d'Arès xLviI/I) où les nations s'embrassent (xix/22), assez
intelligents dans notre cœur, afin de répandre à nouveau la Paix en nous et
autour de nous.
Patricia des Alpes
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23sep12 134C55
Quelques éléments de réflexion en relation avec votre réponse 134C50:
bernlouby
LA RAGE MUSULMANE:
La
Une d’un magazine américain (ci-dessous) illustre parfaitement le
message ressassé par les médias ces 15 derniers jours: le monde
musulman s’embraserait d’une colère anti-occidentaux en réaction à un
film islamophobe, et des hordes de protestataires violents nous
menaceraient tous... Mais est-ce seulement vrai? Les citoyens et les
réseaux sociaux réagissent, et le site en anglais Gawker vient de
publier une satire mordante de ce battage médiatique accompagnée
d’images parodiant la “rage musulmane”
Le
film "L’Innocence des musulmans" a été repris et promu avec des
sous-titres par des salafistes extrémistes -- les adeptes radicaux d’un
mouvement islamique soutenu depuis longtemps par l’Arabie Saoudite.
Ce
film était mal fagoté et faisait un bide sur YouTube, jusqu’à ce que le
présentateur égyptien d’une chaîne salafiste, Sheikh Khaled Abdullah,
n’en fasse la promotion auprès des téléspectateurs le 8 septembre. La
plupart des musulmans insultés ont ignoré le film ou protesté
pacifiquement, contrairement aux salafistes qui, reconnaissables à leur
fameux drapeau noir, ont été à l’instigation des manifestations les
plus agressives où les ambassades ont attaquées. Les chefs du parti
salafiste égyptien ont participé aux protestations et à l’intrusion
dans l’ambassade américaine au Caire.
À l’instar des partis
d’extrême droite en Europe et outre-Atlantique, la stratégie du parti
salafiste consiste à séduire l’opinion publique en surfant sur des
occasions de faire monter la colère des radicaux et en diabolisant
leurs opposants idéologiques. Cette approche n’est pas sans rappeler
celle du pasteur américain islamophobe Terry Jones (celui-là même qui a
assuré la promotion du film en Occident) et d’autres extrémistes
occidentaux.
Quoiqu’il en soit, les modérés sont bien plus
nombreux (et de loin!) que les extrémistes dans les sociétés musulmane
et occidentale. Un des dirigeants des Frères Musulmans en Égypte (bien
plus puissants et populaires que leurs opposants salafistes égyptiens)
a écrit au New York Times: "Nous n’avons pas tenu le gouvernement ou le
peuple américain pour responsables des actes de cas isolés qui ont
enfreint les lois protégeant la liberté d’expression".
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23sep12 134C56
Ceci
renvoie me semble-t-il également à la conscience du frère, à la
créativité (être et faire, l'un précédent l'autre et vice-et-versa) et
à la Vertu
(article "Vertu" du Pélerin d'Arès 1990).
Stéphanie C. d'Île de France
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24sep12 134C57
J'ai lu le commentaire 134C49 puis visité le diaporama.
Il est vrai que ça peut faire flipper!
D'un autre côté, je ne vais pas "jouer les vierges effarouchées".
Honnêtement, il suffit de relire et de bien comprendre La Révélation d'Arès
pour se rendre compte que Dieu et Jésus, lorsqu'Ils se sont invités
chez vous, Frère Michel, c'était aussi pour nous mettre au parfum par
rapport à la crise de l'homme qui allait, tôt ou tard, se pointer à
l'horizon.
Mais il est vrai que l'homme a un pouvoir d'oubli et d'insouciance
incommensurables sur sa propre vie et sur celle des autres.
Quant au présent et à l'avenir, j'y pense tout le temps. Je réalise
combien j'ai de la chance de pouvoir vivre et de pouvoir travailler à
la campagne, d'être entouré de personnes que j'aime et qui m'aiment.
Cependant, il y a peu de temps encore, je me demandais si je n'allais
pas repartir en ville pour y vivre et y travailler.
Mais tout compte fait, non. Vraiment pas. Merci.
En fait, je me sentirais toujours plus fort et plus dégourdi en vivant
à la campagne, en étant proche de la nature.
Depuis longtemps je préfère la faune et la flore à la grisaille du
macadam et aux lumières froides et artificielles de la jungle urbaine.
Même si "La ville ne réduit pas la vie spirituelle; les campagnards ne
m'ont pas montré qu'ils en avaient plus que les autres." ("Le Pèlerin
d'Arès" 1991-1992, "Ville" p.18).
Néanmoins, je retourne en ville régulièrement pour la mission de rue et
pour y tenir, le mardi, la permanence du Local des Pèlerins d'Arès du
Limousin et, peut-être aussi, quand je serai bien remotivé,
pour y reprendre des études.
En attendant, face à la crise qui va aller crescendo, ce ne sera pas du
luxe d'avoir un lopin de terre à la campagne, afin d'y faire pousser
des légumes, d'y élever des poules, des canards, des lapins, des
chèvres, des ânes, etc., et d'y avoir son bois de chauffage, sa petite
chaumière.
D'ailleurs, je rêve de vivre dans un petit village peuplé
"d'irréductibles gaulois", un petit village qui résisterait à
l'envahisseur qu'est le péché. Ce péché qui envahit chacun de nous...
Dans mon rêve, je verrais bien plusieurs petits villages composés de
quelques familles de Pèlerins d'Arès, chacune ayant sa chaumière, son
lopin de terre, etc. Ainsi, nous serions plus forts dans la pénitence et la moisson...
Mais je rêve... Et je me réveille en pensant au film "La Haine". Film
réalisé en 1995 par Mathieu Kassovitz. Au début de ce film on entend
une voix off qui dit ceci: "C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un
immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se
répète sans cesse pour se rassurer: "Jusqu'ici, tout va bien...
Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien." Mais l'important,
ce n'est pas la chute. C'est l'atterrissage (Fin de la voix off)."
Cette "Crise de l'homme", que nous allons subir pour longtemps, me fait
justement penser à cette image d'homme qui chute d'un immeuble de 50
étages.
Alors, effectivement, je crains que le plus dur ne soit pas la chute,
mais l'atterrissage.
Et dans les télés à écran plat, je vois toujours autant de jeux, autant
de cadeaux et d'argent que l'on jette par les fenêtres.
Serait-ce un retour aux jeux du cirque comme dans la Rome
antique ?
Du pain et des jeux ! Mais là, je ne rêve plus.
En revanche, je garde les pieds sur terre. Mes pieds plantés dans le
sol, je reste sur le sentier
chevrier (Rév d'Arès 20/4, 25/5). Sur les routes, il y a
toujours autant de voitures et de camions qui
circulent.
Dans le ciel, j'observe toujours autant de traînées blanches que
laissent derrière eux les avions de ligne.
Certes, dans les grandes surfaces, les galeries marchandes, les rues
commerçantes, les cinémas, les fast-food, les restaurants, les cafés et
sur les quais des gares etc., tout semble normal, c'est comme
d'habitude, c'est plein de monde qui grouille. Les gens ont l'air
pacifique, civilisé entre eux... Mais pour combien de temps
encore ?
Quand je vais à la pompe à essence je peux encore y faire le plein de
ma voiture. Si j'ouvre un robinet d'eau, il coule toujours de l'eau
potable. Si
j'appuie sur un interrupteur il y a encore et toujours de la lumière.
Enfin, les salaires, les pensions, les allocations, les assedic, les
retraites, les bourses d'études, les remboursements d'assurances de
santé et autres remboursements en tout genre tombent encore (par quel
miracle ?) à chaque fin de mois dans les foyers...
Bref, comme dans la phrase du film "La Haine", "Jusqu'ici, tout va
bien... Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout
va bien.".
En tête de votre entrée "perspective", je regarde la photo que vous
avez mise, Frère Michel. C'est celle d'un volcan qui fume.. Ce volcan
qui fume me fait penser au Vésuve et à sa ville Pompei. Pompei, une
citée romaine qui, à son époque, devait vivre dans
l'opulence, l'insouciance et une certaine inconscience, malgré les
prémices d'une catastrophe annoncée. Résultat d'un exemple
d'atterrissage dramatique dans l'histoire
humaine: Des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des
animaux, des maisons etc., tout cela a été anéanti dans la lave.
On dit parfois des catastrophes que "l'erreur est humaine", mais ces
"erreurs humaines", justement, ne proviennent elles pas, à
l'origine, du péché
des hommes ?
Si nous persistons dans le péché, je crains que le prochain
atterrissage, plus dramatique encore, se produise sur une échelle
planétaire, cette fois ci. "Votre attention, Mesdames et Messieurs...
Veuillez sortir vos "Trains
d'atterrissage" et veuillez activer le volcan de Bien qui est en
chacun
de vous! Nous allons atterrir à l'aéroport international L'Ile Bleue.
Enfin, Mesdames et Messieurs, merci d'avoir choisi de voyager sur notre
Compagnie internationale "Air Pénitence". Merci de votre
attention.".
David et patati et patata du Limousin.
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24sep12 134C58
Voici un extrait d'un texte rédigé par un musulman d'Alger, Ness
Cherchell, concernant les troubles et les violences survenues à
l'occasion de la diffusion sur le net des extraits du film "Innocence
of Muslims".
Cette déclaration de foi, d'amour et d'intelligence m'a touché.
Je la partage avec vous. (J'ai fait quelques corrections tout à fait
mineures d’orthographe et de syntaxe).
"LA HAINE, C'EST LA COLÈRE
DES FAIBLES" (Alphonse Daudet)
"Si le Messie devait atterrir sur terre ces jours-ci, il nous
combattrait tous, musulmans et chrétiens, car pas un seul d’entre nous
fut assez sensé et raisonnable pour sortir crier haut fort : "Arrêtez
ces outrages insolents au nom de la liberté ! Arrêtez ces réactions
violentes et viscérales au motif de défendre votre foi ! "
"Ceux
qui connaissent parfaitement notre culture et le fondement de nos
dogmes, savent pertinemment, que quelques soit l’outrage que vont subir
les musulmans dans leurs symboles ou leur foi, ils ne feront rien qui
va ternir l’image et le statut de Jésus (que la paix et le salut
d’Allah soit sur lui) ou de Marie la pure, Marie la très sainte. Ils
connaissent la place qu’occupent Jésus, Moïse et Marie dans notre foi.
La seule chose sur laquelle ils comptaient à travers ces outrages,
c’est en fait sur l’attitude viscérale des musulmans qui, ne pouvant
rendre coup pour coup, le film par film, le dessin par dessin,
entreraient dans une phase de violence telle que dont le monde entier
en serait témoin ! Et donc qui leur porterait plus de préjudices que
ceux provoqués par ces outrages ridicules.
"Défendre le prophète Mohamed (que la paix et le salut d’Allah soient
sur lui) c’est adopter le comportement de notre prophète dans la
gestion des crises. Qu’aurait dit notre prophète, s’il avait entendu
parler de ces caricatures ou de ces films ? Il aurait tout bonnement
prié Dieu pour le guider sur les sentiers de la bonté et de la vérité,
comme il a fait à Taif, cette bourgade prés de Mecca, où il fut agressé
à coups de pierres. Il a prié Dieu de les pardonner pour leur
ignorance, et c’est là qu’un généreux chrétien (dont l’histoire ne
retiendra hélas pas le nom), le voyant en train de saigner, lui offrit
un peu de fruit pour le consoler (que la paix et le salut d’Allah
soient sur lui). Notre prophète n’aurait jamais ordonné la mise à mort
d’un opposant ou d’un critiquant. Il est venu apporter la miséricorde
aux cœurs des hommes et la paix au monde. L’islam n’est-t-il pas un
dérivé de la paix, Salam ? Nous aimons Jésus de tout notre cœur, Moïse
occupe la même place, Marie aussi garde dans la conscience collective
et les cœurs des musulmans une place privilégiée, mais nous aimons
également, voire plus encore, cette lumière qui nous est parvenue de
Dieu pour éclairer les ténèbres d’Arabie et de l’humanité, nommée
Mohamed (que la paix et le salut d’Allah soient sur lui).
"Accuser l’Amérique toute entière pour ce qu’a fait un petit groupe de
fondamentalistes aux intentions haineuses est plus qu’injuste. Les
musulmans doivent comprendre qu’en fait l’Amérique a plusieurs visages
: cette Amérique qui a fait sortir ce film, c’est aussi celle qui a
édité un livre intitulé « The 100 : A Ranking of the Most Influential
Persons in History » (« Les 100: un classement des personnes les plus
influentes de l’histoire ») et qui donne un témoignage [sur Mahomet]
complètement opposé à celui du film. L’auteur de ce livre est un autre
américain, Michael Hart, un érudit dans le domaine des mathématiques et
des sciences, qui, après une pointilleuse et longue recherche sur la
vie et les réalisations des personnages illustres tels que : Jésus et
Moïse (paix sur eux), César, Napoléon, Christophe Colomb, Shakespeare,
etc., a conclu indubitablement que celui dont le nom méritait d’être à
la tête de cette liste, en tant qu’homme le plus grand de l’histoire de
l’humanité, était notre noble prophète Mohamed."
Desiderius Faber
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25sep12 134C59
Concerne votre réponse au commentaire 134C49 de DB dans le Sud-Est et
le diaporama que vous encouragez chacun à visiter, je l’ai donc lu
attentivement.
Ce site montre très bien dans l’ensemble la situation désastreuse dans
laquelle nous nous trouvons.
Mais ce sont les "Mesures d’urgence pour éviter l’effondrement" (page
38, point 9) qui me semblent toutes irréalistes et irréalisables, voire
même contraire à ce qu’il faudrait faire, et je pense que c'est sur ce
point que vous n'êtes "pas d’accord avec tous les points de ce site,"
comme vous dites dans votre réponse.
Ces neuf mesures sont des mesures de politiciens (notamment
d’extrême-gauche, disons "à la Mélanchon", mais également "à la
Sarkozy" comme la taxe Tobin) qui ne sont rien d’autres que des mesures
de domination, de contraintes, de privation de liberté imposées par les
hommes d’Etat, du système, les syndicats, etc. en totale contradiction,
il me semble, avec la Parole, notamment la veillée 28 et plus
particulièrement 28/24 qui concerne aussi ce genre de mesures: Qu'ils méditent vite Ma Parole
ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix
de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui
tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits; qu'ils prennent
garde avant qu'il soit trop tard !.
Nous, pèlerins d’Arès, ne faisons pas de politique, et je ne suis pas
économiste, mais il me semble être de notre devoir de se tenir informés
afin de comprendre les rouages du système.
En y réfléchissant bien, l’on voit que la situation devient insoluble
puisque le bon sens voudrait qu’il faille travailler plus pour gagner
moins (afin d’être plus compétitif face à la concurrence étrangère),
diminuer le joug de l’état et la pression fiscale sur les hommes et les
entreprises (afin de laisser aux créateurs la liberté et la possibilité
de se développer et d’entreprendre dans nos pays) et s’attaquer aux
enfers fiscaux plutôt qu’aux paradis fiscaux (puisque cela concerne
énormément plus de monde que les si petits et si peu nombreux paradis
fiscaux).
Nous vivons bel et bien, malheureusement, un communisme déguisé,
lorsque l’on voit que même la maison des polytechniciens propose,
certes avec une analyse assez juste de la situation mais un peu
simpliste tout de même, ce genre de mesures.
Mais comme le dit Albert Einstein: "La manière de penser qui a généré
un problème ne pourra jamais le résoudre."
L’unique solution, on le
discerne mieux encore maintenant, est donc le changement par la
pénitence.
Dominique de Genève (Suisse)
|
Réponse
:
Merci de souligner que nous Pèlerins d'Arès ne faisons pas de politique.
C'est pour cette raison que ma réponse 134C49 n'a pas du tout abordé la
question sous un jour politique.
La première moitié du diaporama et une bonne analyse économique de la
situation.
La seconde partie, par contre, propose des solutions politiques.
Comme vous l'avez vu, Dominique, je ne suis pas d'accord avec ces
propositions.
Notamment je ne suis pas
d'accord avec l'image du diaporama qui dit::
Neuf mesures d'Urgence pour éviter l'effondrement:
1 Monétiser les vieilles dettes
2 Créer un impôt européen sur les dividendes
3 Mettre fin au sabordage fiscal national
4 Lutter radicalement contre les paradis fiscaux
5 Sécuriser les salariés, lutter contre les licenciements
6 Sécuriser les chômeurs
7 Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires
8 Créer une Taxe sur les Transactions financières
9 Lutter contre les délocalisations
Voilà mon opinion:
Créer un impôt européen sur les
dividendes:
Les financiers d'envergure et les capitaines d'industries ne sont pas
des saints. Je les ai côtoyés quand j'étais ingénieur. Le gain n'est pas la seule chose qui les intéresse, mais
c'est surtout lui qui les intéresse. Or, les capitaines d'industrie
sont rares. L'URSS et ses satellites se sont effondrés dans la misère
faute de trouver des capitaines d'industrie. Taxez trop fort l'argent
et les chiffres d'affaires industriels en Europe et leurs dirigeants
partiront ailleurs refonder leurs industries.
Mettre fin au sabordage fiscal national:
Je crains que la proposition ne prenne pas en compte les limites du
statu quo auquel l'état et les imposables sont arrivés. Je ne crois pas
que changer cet équilibre, certes insatisfaisant, soit souhaitable sans
réactions imprévisibles. Toute loi, y compris la loi fiscale, a ses
limites d'application, parce que toute loi, y compris la loi fiscale,
est arbitraire.
Lutter radicalement contre les paradis fiscaux:
Non seulement les gens ne sont pas des saints, mais les derniers
idéalistes disparaissent sous l'étouffement du matérialisme épais qu'on
appelle par euphémisme rationalisme. Les paradis fiscaux persisteront,
sous une forme ou une autre, quand ils auront disparu sous leur forme
exotiques, ils réapparaîtront sous forme de lois et privilèges, parce
que le lucre est un mal profond et tenace et les gens qui ont
trouveront toujours les moyens de mettre ce qu'ils ont à l'abri. Quant
aux autres, la masse, qui représente la masse de capital et d'épargne,
elle ne recourt pas aux paradis fiscaux. De plus, cela ne servira à
rien parce que c'est la grande illusion: Les biens cachés dans les
paradis fiscaux ne sont pas aussi énorme qu'on croit d'une part et ne
sont que papier-monnaie d'autra part, donc plus ou moins du vent. Un
krach et hop, tout s'écroule. Je crois d'ailleurs que ce sera la
solution que les gouvernements aujourd'hui concoctent dans leurs cabinets privés.
Sécuriser les salariés, lutter contre les licenciements:
Comment faire? Ce n'est pas l'état qui emploie la masse laborieuse mais
les entreprises privées et quand celles-ci sont en difficultés ou
empêchées de faire des gains, elles ne peuvent pas ne pas licencier.
Les patrons ne sont pas des saints et on ne peut pas les contraindre à
faire tourner l'entreprise en prenant tous les risques et sans gagner
un sou. C'est de l'arithmétique élémentaire: Je gagne, je distribue, je
ne gagne pas, je disparais.
Sécuriser les chômeurs:
Bien sûr, mais avec quel argent? Avec l'argent pris aux entreprises qui
gagnent et comme il y en a de moins en moins.
Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires:
Cela a déjà été fait, mais c'est illusoire sauf à très court terme,
parce que l'argent des dépôts a besoin de travailler et vous
n'empêcherez pas les banques de dépôts de prêter aux banques
d'affaires, bref, vous n'empêcherez pas la circulation de l'argent
entre les banques, sous mille formes différentes. C'est le propre même
de l'argent d'être fluide et échangeable.
Créer une Taxe sur les Transactions financières:
Même réponse que pour "Créer un impôt européen sur les dividendes:"
Lutter contre les délocalisations: Illusoire s'il y a des entreprises
et la liberté d'entreprendre.
Aucune de ces mesures ne peut être efficace.
Maintenant je vais vous donner mon point de vue:
Il n'y a que deux solutions:
Solution 1: Nous Pèlerins d'Arès parvenons à faire ce que la politique
ne peut absolument pas faire, c'est-à-dire à mettre ce monde
en pénitence
consentie et à lui faire voir ainsi un autre avenir où l'argent et donc
le lucre qui conduisent aujourd'hui le monde (même le monde des petits,
plus âpres au gain qu'on ne croit) perdent toute importance.
Alors les chefs d'entreprise deviennent peut-être des "saints" qui se
sacrifient à l'intérêt général.
Solution 2: Il faut
complètement sortir du système politique batard dans lequel nous
sommes, où les
états qui sont aujourd'hui tous socialistes ou socialisants puisent
leur argent dans les poche des entrepreneurs avec le jeu de cache-cache
que nous connaissons (voir première partie du diaporama), et passer au
communisme intégral, mais un
communisme intégral qui ne soit pas géré par des lois de contrainte
telles
qu'elles envoient au goulag ou au poteau d'exécution les récalcitrants,
mais si ces lois
n'existent pas, le communisme intégral ne marche pas. Mais il ne marche
pas non plus indéfiniment avec des lois de fer... Il faut alors
revenir à la Solution 1.
Croyez-moi, le monde actuel est à la croisée des chemins, le Père de l'Univers a très bien vu où est le problème et
le dit dans La
Révélation d'Arès.
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25sep12 134C60 La Vie El Bâb, le nabi, le prophète est la porte choisie par le Père Par la mesure, qui est en lui, il réduit les écartèlements, il réunit les humains qui souhaitent avancer. La mesure apaise le feu de la lave qui répond par ses bienfaits: son Feu, sa chaleur. Elle ouvre la porte au Bien et permet d'avancer par le milieu des hauteurs (7/1), sans hâte (24/1) Un Jour (31/8), la Lumière couvrira tout sans cesse ; le Mont sur le Font se refermera (xLiv /1). Dieu suspendra les hivers et les étés Et la joie de tous sera complète.
----------------------------- Pour planter un arbre, un oliver par exemple, il faut réfléchir longuement ; considérer
sa future envergure, après avoir calculé, déterminé l'emplacement où
celui-ci sera planté, pour qu'il ne gène pas son entourage,
s'épanouisse et porte de bons fruits. L'huile de l'olivier donne de la Lumière. Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Sa Lumière est pareille à une niche sur une lampe, Une lampe dans du verre comme un astre étincelant. Elle est allumée à un arbre béni, un Olivier qui n'est ni d'Orient, ni d'Occident et dont huile éclairerait sans que le feu la touche lumière sur lumière. (Le Coran, xxiv/35-36) Dieu propose des comparaisons, Dieu sait tout ! Aussi,
de façon pratique pure, comme d'une façon spirituelle pure, nous sommes
dans une dynamique qui nécessite la mesure, le respect, et la liberté
de chaque vie de chaque espèce. La mesure réduit l'écartèlement entre la vie trépidante qui est la vie sociale et notre vie profonde, spirituelle. La mesure est le fruit de l'Amour, elle est un acte d'Assemblée (Mikal en 2000/2002) Par
cette mesure que nous recherchons toujours, nos pépites d''Amour
puisées à la Parole, Source de saveur et de fraicheur, nourrissent de
leur sel et de leur Eau, le magma en fusion permanente qu'est notre monde (intérieur et extérieur). Par la Vie ainsi installée, l'homme réalise qu'il se détend, et peu à peu, Comme la brume des perles d'Eau du Ciel(xLv/15), ses efforts invisibles mais perceptibles retombent sur le monde en Bien dans les petits jardins libres (Ev d. à Arès.10/10) qui sont souverains de leur vie spirituelle (Rév d'Arès 8/01)
de leurs ressources — fruit de leur combat intérieur — de leur
paix, c'est-à-dire de tout ce que le Créateur les enrichit de sa Grâce; Ainsi, comme dans un couple, nul ne peut s'immiscer, la vie y est sacrée. Alors l'Amour si précieux de ceux que nous rencontrons, nous revient en Force de Bien, il apaise ici ou là la souffrance de la méchanceté et du mépris, et comme d'un baume sur une plaie, cet Amour rejaillissant sur l'univers affermit l'énergie des hommes, il coule comme la lave, la pierre de feu, ouvre les portes (L/6) de la Vie perpétuelle. Etty
Hillesum (que vous citez Frère Michel par le commentaire 134/25) qui
était une jeune fille juive déportée comme Anne Frank disait: "Je
ne crois plus que nous puissions extirper quoi que ce soit de mauvais
du monde sans l'avoir déjà extirpé en nous-mêmes." Oui, au nom de la Vie,
celle des générations qui nous ont précédés et celle que nous
avons donné à nos enfants, nous sommes perpétuellement appelés à
améliorer notre Amour, notre paix et notre pardon vers la voie du Bien par le simple effort de la pénitence . Que l'homme dépose enfin les armes qui le blessent, et laisse en lui entrer le Temps de son Créateur, Le
temps d'enfanter la patience, la mesure, l'endurance, comme une mère
enfante la vie de son enfant, vie d'amour, de mesure, d' endurance
et de patience! Que de ces armes pacifiées, par le houage de l'être, naisse le fruit de notre liberté et celui de notre intelligence, Fruit du travail de notre âme, dont le parfum à peine perceptible donnera, un jour, le Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8) Danièle du Nord
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00Xxx00 134C61
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