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1 septembre 2012 (0134)  
perspective

Le volcan de Bien, qui remplacera
le volcan de lave, est déjà en vous
Volcan1

La Révélation d'Arès conclut par :

Je lave ton cœur (et toi) tu laves le cœur du frère.
Le Fer, tu en es le fil.
Je souffle, ton cheveu (tombe comme) la pierre de feu coule, il couvre la terre,
il ouvre la porte (du monde comme) la pierre de feu (le volcan, porte de la terre) (L/1-6).

Ces mots mêlent le présent et l'avenir, parce que le présent frère pénitent et moissonneur élabore l'avenir ; il est l'avenir.
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), le Jardin (ii/18, xxviii/21) d'Éden, est certes l'avenir extrême, celui du Jour où le temps s'arrêtera, mais il vit en puissance dans la pénitence d'aujourd'hui.
D'ici là, et dès aujourd'hui, quantité de petits, voire même de tout petits jardins peuvent naître.
Tout pénitent et moissonneur peut créer, houer (xvi/17, xxx/7), cueillir et entretenir son jardin. Sa postérité s'en nourrira et le jardin grandira de génération en génération.
Si le Jardin (Rév d'Arès xxviii/21)du monde changé où le Fruit (i/17-19) murira perpétuellement et où le bonheur(36/23) coulera comme la pierre de Feu ne germe pas déjà dans le petit jardinet du pénitent, si le Bien n'y fume pas déjà d'un tout petit volcan, quelque chose n'est pas encore accompli dans sa vie spirituelle.
C'est aujourd'hui qu'on prépare les grands volcans d'où jaillira le Bien au lieu de lave, le Fer de l'amour au lieu du fer des chaînes et des armes.
Miracle de l'accomplissement, le tout petit jardin avec son tout petit volcan contient déjà les trésors spirituels que le vaste Jardin d'Éden et ses grands volcans de Bien contiendront en absolue multiplication.
Immensité ou petitesse, la taille n'est pas l'affaire. C'est la pénitence et la moisson des pénitents qui décident, qui donnent son Bien au présent qui est avenir.
Le Bien, que le public ne voit pas, parce qu'il s'imagine le Bien autrement, n'est encore perçu que par le frère au cœur lavé. Lui seul voit actuellement s'ouvrir  la porte par où sort la pierre de Feu, le logos — "parole", "discours", "raison", "Le Logos \ ce qui est toujours \ les hommes sont incapables de le comprendre" (Héraclite, entrée 128) — et ses concepts encore inimaginables pour un monde fait à d'autres valeurs.
Mais peu à peu le Bien sera perçu par le public et là commencera pour nous un problème. Quand notre propre pensée se répandra, elle risquera de s'uniformiser et s'affadir et pour éviter cela la mission devra sans cesse remplir les trous d'air qui feraient tomber les anges de l'apostolat et s'installer à leur place une religion. La pierre de Feu, c'est aussi l'imagination sans cesse en éveil et fertile. Tout croyant est apôtre et l'apôtre n'est jamais au repos comme Dieu n'est jamais au repos, créant l'univers sans cesse.
Tout ce qui est très simple est très difficile. Très difficile ne signifie pas impossible. Mais c'est là qu'on s'aperçoit que La Révélation d'Arès refait de l'homme le co-créateur du monde que fut Adam avant son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5). Le Créateur ne fait pas de nous, comme l'enseigne la religion, des brebis qui suivent le Berger sans se poser de questions. Il fait de nous des brebis qui créent, qui re-fabriquent le monde (28/7) et qui donc doivent se poser, sans cesse, beaucoup de questions et les résoudre. Chacun de nous, pénitents, est donc la 100ème brebis retrouvée et non l'une des 99 autres. Chacun de nous, la brebis dont le retour réjouit le Père (Matthieu 18/12-13).

copyright 2012
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01sep12 134C1  
Extrême raccourci de notre existence !
Quand Maman et Papa se connaissent, un petit être commence à naître.
Ce "pas grand-chose" au départ, évolue, en reprenant les formes originelles de la vie.
9 mois après il y a naissance, à l’air libre, à la vie !
Le corps physique continue à grandir, comme celui de l’animal, mais en même temps une psyché commence à se créer.
Ce petit être observe ce qui l’entoure et mets en route sa parole puis sa pensée, sa réflexion.
Par jeu ou nécessité il commence à imiter puis à créer différents objets ou techniques pour agrémenter sa vie. Il devient animal pensant.
Autour de 7 à 8 ans, le discernement, l’esprit critique commence à naître, pour donner naissance à la conscience.
Cette conscience se forge au gré de la famille, de l’école, des divers rencontres. Il comprend et ressent ce qui est bon pour son bien-être dans la vie quotidienne.
Il découvre ses caractéristiques, développe ses capacités et trouve ainsi son identité, son individualité.
Fort de sa connaissance personnelle et de ce qu’il est réellement, il peut devenir autonome et ainsi se libérer physiquement et psychiquement en trouvant sa place, parmi les hommes.
Il peut enfin, avec ces différentes acquisitions, aimer réellement tous ceux qui l’entourent. 
Ainsi sans l’intervention du Dieu d’en haut, ni probablement des anges, ou autres êtres surnaturels, il se construit image et ressemblance du Créateur Originel et devient par une évolution normale un Dieu, c'est-à-dire un être aux possibilités multiples et extraextraordinaires.
Cette chaine d’évolution potentielle est dans chaque individu, au moment de la conception.
Mais le choix d’Adam, renouvelé par la plupart d’entre nous, de pratiquer le mal nous dévie de ce chemin de vie préparé par le Père.
Suivant le milieu où il vit, les croyances de son entourage il fait son chemin au milieu du hasard, et rencontre la souffrance, la maladie et enfin la mort !
Comment, aujourd’hui, retrouver l’image et ressemblance du Père, qu’est ce qui reste à notre disposition pour faire cette acquisition ?
Pour nous Pèlerins d’Arès, c’est La Révélation d’Arès.
Ce Livre, venu du Ciel, est lu aujourd’hui par une minorité, mais dans quelques temps ceux qui ne la liront pas seront une minorité, comme vous nous l’avez dit.
Grâce à ce Livre, nous pouvons commencer à retrouver le chemin qui nous mène au Père, tout d’abord vers Celui d’En-Haut qui a conçu cet univers. Et ensuite à Celui qui est en chacun d’entre nous, petite parcelle de Celui d’En-Haut, mais au combien précieuse pour recréer l’harmonie, la paix, et l’intelligence spirituelle, qui nous fait tant défaut aujourd’hui.
Et pour décoder toute cette nourriture, vous et votre enseignement nous permettez de libérer et dégripper ces rouages, amour, paix, pardon, abandon des préjugés qui ne fonctionnent plus depuis longtemps, et qui en plus ne tournent plus dans le bon sens.
Rémy de l'Avignonnais


Réponse :
"Comment, aujourd’hui, retrouver l’image et ressemblance du Père ?"
En suivant la perspective que rappelle cette présente entrée 134 !


01sep12  134C2  
En lisant votre nouvelle entrée 134 je m'aperçois que vous employez des mots, les mots de La Révélation d'Arès, avec des sens neufs. Vous leurs donnez une vie.
J'ai tout à coup l'impression que les mots que j'utilisais avant dans la Bible sont usés.
Des mots qui sont devenus controversés,comme Dieu, prière, vont être à nouveau tolérés ou même animés, avec dessens neufs évidemment.
J'ai l'impression que maintenant l'Écriture sent le vieux, la poussière.
Il faut que je m'y fasse, mais ça ne sera pas trop dificile.
Orléane d'Île de France


Réponse :
Il y a une aventure des mots que la Parole relance chaque fois qu'elle atteint l'oreille des hommes.
Quand La Révélation d'Arès nous parvint, nous vîmes comme un énorme phare une Lumière nouvelle balayer la terre, et cette Lumière était celle des mots. On s'aperçut alors qu'auparavant les mots de la Bible et probabelement beaucoup de mots du Coran déjà étaient retournés à la terre comme des cailloux. Banaux. De temps en temps ratissés comme les cailloux blancs des cimetières, mais comme morts. Ces mots avaient cessé d'exister. Ils avaient servi et ne servaient plus.
Avec La Révélation d'Arès on réapprend le sens de beaucoup de mots.
Ainsi nous parlons de pénitence, de moisson, de prière, de piété, de rite et même de Dieu dans des sens tout à fait nouveaux, vivants. Tous les mots d'avant deviennent mal appropriés. Nous apprenons les mots nouveaux — comme nous portons des jeans neufs pour les assouplir — et la présente entrée 134 en est une belle démonstration.
Mais attention ! C'est quand les mots de La Révélation d'Arès commenceront à se banaliser qu'il faudra activer l'imagination, la créativité, l'inventivité que Dieu a donné à l'homme comme un des cinq points de son Image et Ressemblance, pour les maintenir en vie, les enrichir, les faire briller. Toujours.


02sep12  134C3
Je suis un jeune que vous ne connaissez pas. Enfin, j'ai bien vu dans vos yeux interrogatifs, en vous croisant au pèlerinage, que vous ne saviez pas qui j'étais. Vous m'auriez peut-être reconnu dix ans avant quand j'étais un petit gamin ?
J'ai entendu dire que vous alliez faire une réunion de jeunes à Paris en vue d'une mission avec ces jeunes.
J'ai une forte envie d'y participer. Le Pèlerinage 2012 m'a impressionné. J'ai vu tout ce monde en prière et j'ai senti qu'il y avait là une grosse capacité d'action, une petite armée qui se regonflait de moral et d'envie de faire briller La Révélatin d'Arès sur le monde.
Seulement, je n'ai pas encore dix-huit ans. J'ai parlé à mes parents de mon projet de vous proposer ma participation, mais ils m'ont raisonné, ils n'arrêtent pas de me raisonner depuis. "Pense d'abord à tes études. Tu verras après."
Comme je voudrais faire ma médecine (si je réussis mon bac, que je n'ai pas passé cette année, parce que j'ai été malade, et la première année de fac) ce n'est pas demain que j'aurai fini mes études et que je pourrai rejoindre les missionnaires.
Mes parents ont-ils raison de me raisonner comme ça sans arrêt?
Ce sont des discussions et des discussions, qui n'en finissent pas.
Je vous joins l'adresse de ma boîte d'eMail.
Non signé


Réponse :
Votre identifiant d'eMail est clairement un pseudonyme, d'ailleurs rigolo.
Je ne vous connais pas et je ne connais pas les raisons qui portent vos parents, que vous ne me permettez pas d'identifier, à vous décourager à rejoindre le groupe de jeunes que je vais, en effet, réunir à Paris à l'automne.
Je ne peux donc pas parler de vous et de votre situation en particulier.
Je parle ici en général :
En même temps que le raisonnement est apparu le besoin de tuer le raisonnement. C'est pourquoi ce monde est un enclos de discussions sans fin et cela n'est même pas rare entre parents et enfants.
Ainsi mes enfances et adolescences passèrent-elles par un conflit quasi permanent avec ma mère qui prenait à peu près toujours le contrepied de ce que je pensais et disais. Nous n'étions d'accord sur rien. Ma mère, Lucie, était une femme de haute éducation et très courageuse et qui tout en m'inculquant sa haute éducation et son courage me contrait sans cesse comme si ce que je pensais et disais sur tous les sujets la désemparait et la contrariait en permanence.
Ma mère, qui finit ses jours à Arès, nous quitta en 1996 à l'âge de 92 ans, me laissant sur une interrogation sans fin sur les raisons de nos perpétuels dissentiments. Nous étions restés liés, elle et moi, toute notre vie, mais sans jamais aborder des sujets de fond. Pendant les dernières quarante années de nos relations nous parlions de choses légères, de la pluie et du beau temps, mais n'abordions rien sur le fond. Nous avions heureusement cette sagesse.
Bien qu'elle fût devenue un Pèlerin d'Arès, nous ne parlions pour ainsi dire jamais de spiritualité. Je crois qu'en fait, bien que je n'eusse jamais pu aborder ce point avec elle, ma mère était une sceptique innée, qui mettait tout, absolument tout en doute, y compris ses propres sentiments vis-à-vis de toute chose, toute situation, toute personne.
Je vous raconte cela pour vous dire que peut-être vos parents, ou du moins celui ou celle qui domine le couple (il y en a toujours un ou une), sont, de même que ma mère l'était probablement, des sceptiques innés.
Dans ce cas ils vous contrediront toujours, si vous êtes par nature quelqu'un d'affirmatif.
Ne vous fâchez jamais avec vos parents: Tes mère et mère honoreras (Exode 20/12), mais honorer ses parents, ce n'est pas forcément les approuver en tout.
Quand vous serez majeur, reprenez contact avec moi. Nous verrons alors ce que nous pourrons faire sans les fâcher.


02sep12  134C4
Votre entrée vient à la rencontre d'une compréhention, assez récente pour moi[. J'ai compris] que le présent ne vit pas pour lui-même, mais pour l'avenir.
Un présent vivant pour lui-même tombe plat, lourd. Plus rien ne le porte.
Seul le but qu'il porte, comme la mère porte l'enfant, lui donne ses ailes. De là, les nécessaires prudence et confiance pour parfois  accepter de ne pas tout comprendre et {de ne pas tout voir] d'emblée porteur de fruits bien mûrs: Renonce à la hâte et à la science (Rév d'Arès 39/3).
Quand à l'affadissement de la Parole, je l'ai vécu en moi au Pélerinage et dans ma piété quotidienne, ce qui me demande des efforts pour que cette Parole ne perde pas "son chien", ne se range pas aux côté de  ces nuées de mots qui voltigent dans le ciel de notre quotidien: le bruit (Rév d'Arès ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.)
Pour cela, comme vous le dites si bellement, "il faut que le Bien germe dans mon petit jardinet."
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Ainsi êtes-vous récemment arrivé à l'âge adulte, à l'age d'être spirituellement adulte.
Nous sommes tous plus ou moins arrivés à cet adultisme spirituel un certain temps après avoir connu La Révélation d'Arès.
Pour moi ce furent trois années difficiles, et même très difficiles, après L'Évangile Donné à Arès. C'est clairement quand Il fut certain que j'avais parfaitement compris et accepté tous les enjeux de sa Parole passée par les lèvres de Jésus que le Père de l'Univers descendit lui-même à Arès en 1977 me confirmer ma mission prophétique et m'en conférer le charisme.
Pour vous, cela a été plus long, mais qu'est le temps comparé à l'absolu de la foi ?
Je ne sais plus qui (Benjamin Constant ?) a dit qu'on "devient adulte quand on ne croit plus à ce tout ce qu'on vous dit." C'est une grosse bêtise d'un point de vue spirituel. On devient, tout au contraire, spirituellement adulte quand on croit à la Parole venue du Ciel, quand son témoin vous donne toutes les garanties de son authenticité.
Maintenant vous croyez, vous croyez au sens fort et plénier de croire.
L'affadissement, c'est autre chose. On peut lutter sans cesse contre lui.


02sep12  134C5
C'est le retour du petit enfant prodige...
"Feu d'artifice"
Sébastien d'Île de France


Réponse :
Comme vous n'êtes pas un enfant prodigue (Luc 15/11-31) au sens que vous n'avez jamais quitté la foi ni gaspillé votre héritage de Parole, même si votre foi a été quelquefois désordonnée et problématique, je pense qu'il faut pendre tels quels vos mots "petit enfant prodige."
Oui, il y a en vous un prodige de foi, de fidélité, et combien nous regrettons que votre santé ne vous permette pas d'être toujours à la hauteur du logos, de la raison d'être et de croire.
Mais vous êtes là, même isolé par vos problèmes de santé vous êtes là, priant avec nous, espérant avec nous un monde changé, et c'est beau.
Je suis heureux que mon entrée 134 ait été pour vous un "feu d'artifice".
Je vous envoie mon salut fraternel, mon frère Sébastien.


02sep12  134C6  
J'ai été impressionné par cette entrée 134.
Je ne sais pas pourquoi.
Tout ce qu'elle dit est très sérieux, très profond et je ne peux pas m'empêcher d'avoir une larme à l'œil.
Bien que je sois seul, "seul dans mon petit coin", comme vous dites quelquefois dans vos réponses, elle m'a redonné un espoir fou.
Tout à coup, je sens que je peux travailler pour l'avenir tout en tirant la langue sur ma vie nulle présente.
Ainsi si je suis pénitent, bien que je sois tout seul dans mon coin, je représente quelque chose pour l'avenir?
Ma solitude ne m'empêche pas de contribuer à la construction d'un monde neuf. Pas question de la contester et c'est formidable ! Un des grands problèmes des Pèlerins d'Arès solitaires est justement cette incertitude sur leur utilité.
Quand on respecte le prophète, on ne l'écoute plus, on l'admire, on se prosterne, il devient quelque chose de sacré.
Vous n'avez pas besoin d'obéissance. Vous avez besoin d'être écouté. Vous avez besoin de déférence.
Mais comment aimer les hommes quand on est solitaire ?
Par moments, j'ai comme envie de mettre fin à mes jours, tellementje me sens inutile.
René G. du Pays Basque


Réponse :

Graffiti inspiré de Mario StefaniCe graffiti a été photographié en Italie. C'est un vers de Mario Stefani, poète qui mit fin à ses jours en 2001. Ce graffiti dit : "La solitude, ce n'est pas d'être seul, c'est d'aimer les autres en vain."
Mes frères m'ont isolé et cet isolement n'a pas été de leur part le résultat d'une réflexion et d'un plan. Sa cause a été tout bêtement l'inconséquence humaine, celle inévitable en raison de la médiocrité, un succédané du péché, qui a envahi la terre.
Médiocrité dont le Père, par La Révélation d'Arès, veut nous tirer. Peu à peu il y arrive.
Je crois que mes frères et sœur ont aujourd'hui conscience que le manque de cohésion pratique avec le frère aîné, qui a le prophétisme, a beaucoup nui à la mission. Cohésion beaucoup plus difficile à réaliser en pratique aujourd'hui, parce que je suis devenu un vieil homme.
Mais, si je me suis senti seul, le côté le plus douloureux de ma solitude n'a pas été celui des frères et sœurs, mais le côté du monde.
Aussi, je vous comprends très bien, mais j'ai contourné ce problème.

J'ai aimé, j'aime et j'aimerai toujours ce monde auquel le Père m'envoie pour l'appeler à la pénitence et ce monde ne m'a pas rendu mon amour. Il me le rendra un jour, longtemps après que je l'aurai quitté. Pour l'heure je peux faire miennes les très justes paroles de Mario Stéfani. En même temps, je ne me suicide pas, je vis plus fortement encore, parce que je crois que tout simplement il est impossible d'aimer en étant compris de la masse, parce que la masse n'est pas un homme. C'est un magma de têtes, bras et jambes.
On parle beaucoup de société et de social aujourd'hui, mais qu'est-ce que la société ? Rien de grand et d'efficace ne se fait autrement que seul ou en très petits groupes. Quels grands groupements humains qu'on appelle sociétés ont-ils fait quelque chose de valable ? Aucun. Ils ont fait des armées, des hordes, des foules, d'énormes systèmes éducatifs et culturels uniformisés et abrutissants, des agglomérations immenses, des grandes nations, rien, quoi !
Babylone a disparu comme New York, Los Angeles, Pékin disparaîtront avec leurs élites formées par des systèmes scolaires massifs, mais il y a toujours des bédouins dans le désert, et quelques poètes et sages à l'ombre des arbres. Ils étaient là avant Babylone et ils seront toujours là.
N'est-ce pas pourquoi je préconise a vie en petites unités humaines ?
Le triomphe du Bien ne sera-t-il pas le triomphe de solitudes fraternelles comme des volcans sur toute le surface du monde où il n'y a pas un seul volcan, mais une multitude de volcans, dont on ne peut pas vraiment expliquer pourquoi ils sont plus nombreux ici que là.
Courage, frère René, et rejoignez une de nos missions, comme celle de Bordeaux ou rapprochez-vous de frères et sœurs comme deux qui habitent Payrehorade pas très loin de chez vous.


02sep12  134C7
Logo de la Deursche BankFrère Michel en l'Amour du Père,

Voici le logo qu'utilise actuellement la Deutsche Bank.
Juste au cas où vous ne le sauriez pas déjà.
Je prie et mission pour le succès du Plan voulu par Dieu.

Affectueusement,

Bon Hom (Bruno) d'Ile de France


Réponse :
Non, j'ignorais que c'était le logo de la Deutsche Bank.

Merci pour l'information.
Notre logo est un parallèlogramme moins incliné et sans cadre.


02sep12  134C8
Ces versets par lesquels, pendant le Pèlerinage de Feu — qui vient de s'achever le 15 août —, je termine toujours ma prière sur le Saint Lieu, sont nécessaires à ma vie spirituelle, c'est-à-dire ma pénitence et ma moisson.
Ils me dynamisent, me ravivent, me propulsent.
Oui, tout est lié : Comment aller au Champ (Rév d'Arès 38/3), parler aux hommes (Rév d'Arès XXVIII/26), si ceux-ci ne sentent pas en moi la tension vers le Bien (le cou tendu 25/10) ? Même si c'est subtil au premier abord ?
Parfois certaines personnes disent qu'elles sentent [en nous] quelque chose de différent [des autres hommes] et nous encouragent à continuer dans cette voie, mais comment les décider à entrer dans cette dynamique de vie ?
Pendant ce Pèlerinage, nous avons pris Sa Force et Sa Faveur (Rév d'Arès XLI/9) pour nous bonifier davantage chaque jour et nous efforcer d'être la Lumière du monde (Matthieu 5/14).
Bonnne anée spirituelle à tous, belle moisson !
Ayons confiance (Rév d'Arès 37/3) !
Le Père nous accompagne dans notre effort, si nous sommes patients, aimants, humbles et constants.
Et si nous suivons les précieux conseils de notre bien aimé prophète, qui est pétillant de Vie et de créativité, qui nous guide sur les sentiers du milieu encore accessibles (7/1), même si c'est très difficile, nous réussirons, nous puis ensuite les générations suivantes.
Chantal C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour ce bel et encourageant commentaire.


02sep12  134C9  
En lisant cette "grande ouverture" d'entrée, il me vient un verset du Coran, qui est: Il se peut que ce dont vous voulez hâtez la venue soit déjà en partie sur vos talons, que je comprends d'autant plus aujourd'hui avec ce lien uni à l'avenir, car nous en sommes les acteurs ici présents, hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
La difficulté dans la moisson que je rencontre aujourd'hui est que cette vie spirituelle, cultivée en soi, emplit l'homme de son Dieu de sa Source perpétuelle, alors que le monde scientifique de la physique moderne dans son cadre, dit qu'il n'y a pas de mouvement perpétuel. 
Nous nous lançons dans le témoignage du possible, puisqu'expérimenté, mais, comme vous le dîtes, si peu ou de façon pas perceptible sauf pour certains qui regardent dans cette direction de Bien.
La Force est notre moteur d’énergie de départ: l'homme qui devient frère, et comme vous dîtes: "Tout croyant est apôtre et l'apôtre n'est jamais au repos comme Dieu n'est jamais au repos, créant l'univers sans cesse".
L'homme perpétuel est régénérateur de lui même, enfin libre !
Merci de cet espoir infiniment grand !
Véra Rès d'Île de France


02sep12  134C10  
La Révélation d’Arès je l’attendais depuis si longtemps !
Très jeune adolescente déjà, je ne comprenais pas ce monde ténébreux. Je me sentais mal, que ce soit dans ma famille ou au travail. J’étais déçue par les relations humaines. Normal, pas de spiritualité !
Je me sentais seule, vide. La nullité des conversations avec les uns et les autres m’a amenée à lire le Coran puis à le délaisser, la Bible avec toutes ses guerres ne m’a pas attirée non plus.
Par contre, L’Évangile donné à Arès qui m'a été offert, après que je l'eus lu avec un intérêt assoiffé, m’a réveillée du sommeil des morts. J’ai repris vie. Une nouvelle énergie s’est mise à circuler en moi, une renaissance de réflexion. Je n’étais plus seule.
viii/6 le Retour (de Dieu) fend la tête (jusqu’) à la gorge.
viii/7 Je suis l’eau forte.
J’ai ma boussole salutaire maintenant.
xvi/9 Mais c’est Ma Main qui tient la main de l’homme comme la mère dont se mouille la gorge.
Mon compagnon de nationalité italienne parti dans l’au-delà  depuis 2 ans déjà !
Il avait  accepté en 1979  La Révélation d’Arès en lui attribuant la plus grande valeur.
"C’est l’entière pure vérité assurément," disait-il !
Si bien que nous avons attesté, témoigné autour de nous en la faveur de ce vivant message prophétique qui nous vient d’Arès.
xiv/11 L’île te fait honneur ! L’île, Mon Œil tourne autour.
Mary de Bretagne-Sud


02sep12  134C11  
Cette entrée, si profonde et ultime, me subjugue tellement que j'en pleure en y lisant ses lignes et ses commentaires.
Toutes ses paroles sont entrées en résonance dans mon cœur.
Je pleure avec vous tellement vous aimez le monde. Vous nous aimez, mais le monde ne le sait pas. Il mettra du temps à comprendre, comme nous qui peinons à aimer vraiment, à gratter de notre chair le péché qui nous paralyse encore et encore. Le volcan, le jardin, toute cette formidable puissance créatrice au fond de chacun d'entre-nous qui gît comme un aigle blessécar la Vérité, c'est que ce monde doit changer (Rév d'Arès 28/6-7).
Il n'y a qu'un Prophète qui puisse écrire des choses pareilles, aussi condensées, à l'image et ressemblance de la Parole de Dieu dans cette dernière perspective du Livre que vous avez reçu en 1977.
Ce texte ne pourra que r(h)animer ou inciter à agir dans le sens du Bien tous les frères à bras ou à cinelle (Rév d'Arès xLvi/) isolés ou pas, mais tous (co)créateurs potentiels du monde qui vient.
Merci Mikal de raviver la petite lumière (faible lumignon) au fond de nous.
Thierry de Bretagne-Nord.


03sep12  134C12
Voilà septembre et votre entrée 134 ntre en moi comme un grand cri, un grand cri de prophète.
Il y avait (il y a peut-être toujours) à Bordeaux dans le jardin de l'hôtel de ville une statue "Le prophète" montrant un homme dont la tunique vole dans le vent, qui marche, qui s'avance d'un pas décidé et dont le regard est lointain, farouche. Je crois qu'il porte ses bras en avant comme pour toucher l'infini devan lui. Je ne suis pas sûr de ça.
Votre entrée 134 me fait penser à ce "prophète" statufié que me femme trouvait hagard ou fou, mais que je trouvais déterminé, emporté sur un nuage de foi comme un nuage d'orage.
Voilà une entrée de blog résolue qui montre que vous abordez la mauvaise saison avec un forte volonté d'action.
Je suis plus jeune que vous, mais assez vieux quand même et je vis, retraité de l'Éducation Nationale, dans une région retirée où je m'ennuie à mourir.
Je suis en train de cogiter une sorte de mission au Puy. je vais voir. Votre entrée me culpabilise, je me sens inutile et elle m'encourage à faire quelque chose.
Vous devez prendre du repos, j'espère, après le Pèlerinage de l'été.
Je me demande comment vous réglez votre vie sur votre mission. Votre vie me semble mystérieuse.
Ludovic d'A.


Réponse :
Ma vie n'est pas mystérieux, mais elle n'est pas ordinaire, c'est vrai.
Ce premier lundi de septembre je suis encore chez ma fille Anne. J'y resterai encore quelques jours.
En principe pour me reposer. En fait, je ne me repose jamais vraiment, mais me savoir loin de Bordeaux rassure mon épouse Christiane sans cesse aux aguets de mes signes de fatigue.
Sur mon gros ordinateur portable je vais ce matin travailler sur la rédaction de mon message de septembre à nos nouveaux auditeurs ou néophytes du Sud-Est (une quarantaine) pour leur annoncer mon retour chez eux en octobre, leur parler du Pèlerinage de l'été, et leur dire quelque chose de choisi parmi les mille aspects de la vie d'un Pèlerin d'Arès, un choix toujours difficile, donc réfléchi, parce qu'il faut l'approprier au moment, au degré d'évolution spirituelle du réceptionnaire, à l'état d'esprit que provoque le déclin de l'été.
Il n'y a jamais de formule faite d'avance. La routine, c'est la mort spirituelle. Je dois sans cesse solliciter mon imagination, comme le dit mon entrée 134, non pour dire des choses imaginées, mais pour adapter le vrai à l'accueil que peut lui faire l'âme en gestation, l'âme changeante à quoi je m'adresse.
C'est septembre et je ne peux écrire à mes néophytes et auditeurs comme je le ferais en avril ou en juin, de même que je ne le peux en 2012 comme je le pouvais en 2010. Il me faut aussi, faute de pouvoir parler à chacun, trouver quoi dire aux plus nouveaux qui convienne aussi aux plus anciens. La mission est le radeau de soucis vivant et flottant d'une mère pour ses enfants.
La fraîcheur et le vent arrivent. Le soleil se fait paresseux, le jour raccourcit, le vert des feuilles prend un peu de jaune, même un tout petit peu de jaune change la perception de l'homme... Sa perception à tout. Même si la peau et l'esprit de l'homme ne sont pas encore faits aux rigueurs de l'automne, la chute proche de l'équinoxe est un choc que l'apôtre ne peut pas oublier quand il s'adresse à des humains sensibles. De là du travail, toujours du travail. Les hommes auquels je m'adresse vivent et l'apôtre que je suis doit vivre à leur rythme ou "à leur sinusoïde" comme je dis parfois..
Ce n'est pas par langueur que l'humanité change en septembre, mais parce que son péché a déclenché, aux jours d'Adam il y a longtemps, le temps, les jours et les nuits et les saisons et qu'en tenir compte, c'est tenir compte du péché. Avez-vous remarqué que les péchés de septembre ne sont pas ceux de juillet ? Peut-être pas. Mais moi si, je l'ai remarqué, et si je ne vis pas à la cadence et à la couleur du péché et de son corollaire: l'espérance, à leur façon différente de s'émietter selon le moment, je passe à côté de ma mission. Parce que je sais que sous l'émiettement et la désintégration de l'été le chant des oiseaux est différent et que naît une nouvelle floraison, qui n'est plus dans les pommiers et dans les prés mais dans le cœur et le cerveau, que ce cœur irrigue, qui ne réagit plus de la même façon.
C'est un fantôme de floraison nouvelle qui surgit en nous, qui n'est pas fictive mais autre et invisible, et que seul un regard sans cesse adapté, sans cesse différent, remarque.

C'est la première chose que vous devrez faire en envisageant une mission au Puy: vous adapter au lieu et au moment. Je dis souvent aux missionnaires: "La mission est toujours affaire de terrain. La Vérité est une, mais il n'y a rien de fait d'avance dans les cent façons de la communiquer."
Oui, l'homme est un être extrêmement complexe et compliqué, qui est tout sauf horizontal, et ses complexités et complications fluctuent sans cesse et l'apôtre doit en tenir compte de même sans cesse. Comment pourrais-je, dans ces conditions, ne pas être sans cesse attentif et au travail ?
Autrement dit, je suis sans cesse en train de m'adapter. Adaptez-vous, mon frère Ludovic, et tenez-moi au courant de votre mission. N'oubliez pas: Pénitence!.


03sep12  134C13
En fait, dans Sa Parole, Dieu nous propose toujours du travail créatif.
Comme, par exemple, celui qui réfléchit et écoute son témoin et accomplit sa Parole.
En cela nous avons un outil extraordinaire pour travailler son cœur et celui du monde.
Pour celui qui veut bien se donner la peine de faire pénitence, de prier, de moissonner, qui va de l'avant et qui a le Vent en poupe, c'est réjouissant de savoir que l'on est utile pour Dieu, pour son témoin, pour soi-même et pour le monde.
On n'a pas le temps de s'ennuyer et puis le travail est nécessaire à l'homme.
Pour cette Cause, ça vaut le coup d'être un apôtre.
Notre bonheur en dépend et celui du monde aussi.
Après tout, Dieu nous a créés pour être heureux, quoi de plus naturel que de rendre son prochain heureux. Je lave ton coeur (et toi) tu laves le coeur du frère (L/1).
Que le monde nous entende !
Danielle de Bretagne-Nord


Réponse :
Merci pour ce commentaire, Danielle, et celui de votre époux Thierry hier 2 septembre.
Je suis heureux que vous affirmiez que "Dieu nous propose toujours du travail créatif", mais si vous regardez bien ce que vous avez fait, vous n'avez pas créé grand chose en matière de mission pendant toutes ces années.
Ce n'est pas un reproche. C'est simplement regarder les choses en face: Où est votre propre "travail créatif" ?
La mission est faite de courage, de générosité et de partage, donc d'oubli de soi comme Dieu s'est oublié en descendant sur terre nous parler. Si nous restons pris dans notre foi personnelle comme dans une cage, nous ne la communiquons pas. Elle reste, au mieux, un oiseau en cage qu'on ne fait que montrer à travers ses barreaux. Rien de vivant, de concret, ne passe entre le montreur d'oiseau et l'autre, l'homme de passage.
Il faut ouvrir la cage. Il faut prendre ce risque.

Il faut prendre ce risque en espérant que l'oiseau se posera sur la main ou l'épaule de l'autre, mais en sachant que l'oiseau peut aussi s'envoler sans que l'autre n'en voie grand chose. Le miracle de la foi, c'est celui d'un oiseau sans cesse renouvelé dans la cage, dont vous ouvrez la porte.
Vous devez recommencer l'ouverture de la cage indéfiniment, jusqu'à votre dernier souffle.
Mais il faut savoir que l'oiseau sera sien, s'il se pose sur l'autre. Il sera à lui, il ne sera plus vôtre. Il l'emportera et l'oiseau chantera pour lui. L'oiseau de votre foi reviendra dans la cage aussi souvent que nécessaire et se multiplera en oiseaux qui ne seront plus les vôtres aussi souvent qu'ils deviendront propriétés des autres, qui deviendront frères, des frères mais non votre alter ego.
Autrement dit, être en mission, c'est s'oublier soi-même, c'est être tout pour l'autre et cela demande une perpétuelle adaptation à l'autre, qui n'est jamais le même. C'est votre foi que vous donnez, comme l'oiseau. Le partage est un don, jamais un prêt.
Je ne sais pas si je me fais comprendre.
On peut dire cela autrement. La mission est une dialectique engagée avec les hommes de la rue, parce que sa finalité, c'est la pénitence et Dieu, que l'autre ne partagera pas avec vous, mais fera siens. On ne peut donc rien lui cacher au risque d'être mal jugés, méjugés, méprisés, incompris.
Il faut tout donner. La misison, c'est au mieux une cohésion de champs d'expérience qui sont les vôtres et ceux des autres, mais inévitablement différents.
Il n'y a que la religion qui parle de "fidèles", un mot que vous n'avez jamais entendu dans ma bouche à propos des frères. Les fidèles sont supposés uniformes en foi et pratique de la foi. Nous Pèlerins d'Arès sommes différents. Je pense que vous n'avez pas réussi parce que vous avez tenté de faire des autres d'autres vous-mêmes, des observateurs de votre oiseau en cage, en oubliant que La Révélation d'Arès est libératrice, tout le contraire de la religion.
Cela vous le savez en théorie, mais il faut sortir de la théorie. Ouvrez la cage !


03sep12  134C14
Petite leçon de jardinage pour les nuls:
1 : Délimitez un morceau de terrain, pas trop grand pour commencer.
2 : Assurez-vous qu’il y a un point d’eau à proximité.
3 : Procurez-vous du bon fumier de ferme, pailleux et pas trop gras.
4 : Épandez ce fumier au sol, puis à l’aide de votre houe, mélangez-le à la terre, mais pas trop profondément.
5 : Arrosez l’ensemble de votre parcelle en pluie fine afin d’y activer la vie microbienne, votre alliée invisible, élément essentiel pour l’assimilation du fumier par vos futures plantes.
6 : La terre ainsi préparée, vous pouvez semer.
Ah oui, j’allais oublier ! Ne vous laissez pas séduire par les “marchands du temple” qui vous proposeront tout un tas d’artifices, vous faisant douter de l’efficacité de votre méthode qui pour être simple n’en est pas moins efficace.
Pour finir, observez et soyez patients, car vous ne pouvez hâter le cycle naturel des saisons.
Dominique, jardinier en Roussillon.


Réponse :
Merci pour cette belle parabole du jardin qu'il faut créer, fumer, houer, rendre fertile et prospère.


03sep12  134C15  
La conception de la Vérité, de l’avenir et de la Voie pour les atteindre, que La Révélation d’Arès nous exhorte à acquérir, n’est pas celle du monde scientifique et rationnel, ni celle du monde religieux, et ne peut pas être saisie comme il faudrait par nos esprits qu’à structurés la culture.
C’est pourquoi un langage strictement abstrait, utilisant inéluctablement des mots que nos esprits déformés rendent ambigus, serait voué à l’échec. Nous sommes coupés depuis des millénaires du Verbe de Dieu. Nous pouvons le sentir, nous ne pouvons pas  le concevoir dans sa cohérence plénière.
Le péché nous fait vivre dans une sombre ignorance. De plus, notre vie est brève et sujette à des souffrances, source d’aberration, qui raccourcissent encore le temps que nous avons pour comprendre. Les seules choses dont nous gardons une notion claire sont les petits faits quotidiens. À travers eux seuls nous pouvons peu à peu percevoir l’immense et profonde Vérité, en changeant les opinions que nous avons d’eux. Nous arriverons ainsi à remédier aux grands maux qu’ils manifestent.
Dieu donne la vie, assume la paternité de l’humanité — ses enfants —, mais comme il n’est perçu, en fait, qu’à travers la puissance de la nature, celle de la naissance humaine et des merveilles terrestres, mais aussi celle des cataclysmes et de la mort, qui effraient, la plupart des hommes préfèrent l’ignorer, soit totalement (cas des athées), soit tel qu’il est (cas des croyants), et expliquer "raisonnablement" cette puissance ou se fabriquer un Dieu à leur manière. Dans La Révélation d’Arès c’est Dieu vrai dans sa Parole quotidiennement vérifiée.
Quelles que soient leurs formes ou circonstances, l’observation des événements et faits quotidiens, mêmes légers ou drôles, est un saut dans un monde d’immanences qui sont autant de mini-révélations, lesquelles ouvrent nos faibles lumignons à la grande Révélation.
En combattant nos péchés quotidiens, il faut garder à l’esprit deux choses:
Les petits maux contiennent tous les grands maux du monde,
et c’est en nous corrigeant de ces petits maux que nous guérirons les grands maux du monde.
Extrait du Livre "Le Pèlerin d'Arès, Et ce que tu auras écrit" 1989 : Introduction page 14.
Une page du "Pèlerin d’Arès" à ne jamais oublier: Les efforts que nous devons faire chaque jour dans notre vie, la vigilance dans nos pensées, nos paroles et nos actions avec les autres (pénitence et moisson ) même si cela paraît dur sur le moment, l’humilité, la volonté et le courage nous pousse à faire l’effort de ne pas ce coucher devant le mal et son cortège de souffrances. La prière nous aide à nous souvenir de ce qu’il faut accomplir, Père ; chaque jour je veux devenir ton pénitent et ton moissonneur.
L’arbre, le mauvais n’y remonte pas (Rév d’Arès iv/8.)
Nous avons la  voix de fer,cette révélation comme outil grâce auquel l’homme peut retrouver en lui le Créateur (Rév d’Arès x/1) et l’enseignement du prophète. Nous suivons le bon Berger (Rév d’Arès xii/2).
La Vérité est logos (entrée 128), c’est la vie évolutive et non dogme inerte.
La pensée est sans cesse en mouvement. À nous tous de ne pas l’uniformiser et de ne pas la laisser s’affadir avec des choses sans importance du système. Je préfère bien réfléchir sur la vie spirituelle, être en éveil, être vigilante, faire évoluer notre imagination. Acquérir la connaissance de soi : parole, amour, liberté et re-création de l’homme, en accord avec le grand Dessein du Très Haut.
Si je vous avais écrit hier, ou si je vous écrivais demain, je ne dirais pas les mêmes choses, mais toujours dans l’esprit du Fond des Fonds, comme vous le faites, frère Michel.
Vous êtes notre exemple à suivre absolument. Nous avons confiance dans cette belle perspective.  
Simone du Centre.


04sep12  134C16
Votre entrée 134 me fait peur. À la différence des autres entrées elle touche à l'absolu.
Mais est-ce l'action absolue ou l'imbécillité absolue ? Je ne sais plus. Je suis troublée.
Je n'avais jamais vraiment remarqué la conclusion de La Révélation d'Arès et tout d'un coup vous mettez le doigt dessus, vous écartez le voile de la banalité de la lecture (on lit tout ça sans trop y faire attention) et vous dites: Attention! ces quelques mots de conclusion sont primordiaux, principaux !
La conclusion de La Révélation d'Arès est absolue. Elle dit que votre souffle doit en somme relayer le Souffle de Dieu et couvrir la terre... Elle dit que votre souffle doit être comme la pierre de Feu qui ouvre la porte du monde..

Épastrouillant, disait mon grand-père.
Si je réfléchis bien, il n'y a rien de tel dans l'Écriture où Dieu montre sans cesse sa puissance et ne la délègue jamais à un homme. Ici c'est complètement différent. Il souffle pour vous délèguer son Souffle et donne à votre souffle le pouvoir de couvrir la terre.
C'est quelque cose de complètement nouveau. Ça me fait peur.
Je me rends compte que nous sommes encore dans les ânonnements de la mission commençante et qu'il faut que nous passions à la vitesse supérieure. Vos réponses 134C12 et 133C13 à Ludovic et Danielle me sonnent dans la tête comme deux alarmes. Je commence à comprendre quelque chose que je n'avais pas compris avant.
Mais comment y arriver ?
Bon ! Je vous laisse, c'est la rentrée dans deux heures. Je dois me préparer.
Nathalie J.


Réponse :
Il n'y a pas lieu d'avoir peur. Au contraire, il y a tout lieu d'avoir confiance.
Si Dieu nous permet de "relayer" (très bon mot) son Souffle par notre souffle, l'haleine de nos paroles adressées au monde, c'est qu'il nous en donne les moyens, mais ces moyens ne sont activés que par la pénitence.
La Révélation d'Arès est un intense appel à devenir créateur de sa vie.
L'homme sans aucun doute est capable du pire — les deux guerres mondiales et les idéologies du XXème siècle l'ont largement démontré — mais il est capable du meilleur aussi.
Choisir la pénitence n'est pas choisir le remords et l'expiation. C'est choisir ce meilleur !
Être pénitent est aimer, pardonner, faire la paix, être absolument libre de tous préjugés, jugements et peurs et rechercher sans cesse l'intelligence du cœur pour équilibrer l'intelligence intellectuelle.
Ce qui ne signifie pas que devenir pénitent est devenir inconscient que le mal et ses dangers existent. Être pénitent, c'est bien au contraire être parfaitement conscient qu'on traverse un monde qui accepte l'existence du mal comme naturelle et inévitable et c'est vouloir absolument changer ce sentiment fatal, travailler à changer ce monde (Rév d'Arès 28/7).
C'est vrai que les dernière Paroles prononcées par le Père à Arès tonnent comme un volcan ou, selon qu'on ressent les choses, claquent comme un fouet. Pas un fouet qui punit. Un fouet qui réveille.


04sep12  134C17
Les quelques lignes de la finale du Livre [2ème partie de La Révélation d'Arès] que vous reproduisez en tête de votre entrée m'ont incité à relire toutes les théophanies. Et j'ai pensé à Spinoza. Il y a là une sorte de "more geometrico", de manière géométrique, mais ultrasimple, de dire les choses au-delà de tout langage religieux.
Le but ultime de la philosophie, disait en gros Spinoza est de donner une véritable éthique du bonheur et de la liberté.
Décrite en particulier dans "L'Éthique", sa morale consiste d'abord à marier déterminisme et liberté. Sa vision va à l'encontre de la croyance au libre-arbitre, qui n'est, selon lui basée que sur la méconnaissance des causes qui nous déterminent.
Spinoza dit que le droit naturel de chaque être est strictement relatif à sa nature. Les "lois naturelles" n'empêchent donc que ce qui est "non-exécutable" ou "non-désirable". Puisque toute chose s'efforce de "persévérer dans son être", il s'agit d'en prendre connaissance afin de mieux s'y employer. Le moyen d'y parvenir réside essentiellement dans la raison et dans l'amour de Dieu, c'est-à-dire de la Nature (Deus sive Natura). La raison, le logos dont vous parlez dans une autre entrée !
La liberté consiste ainsi à bien connaître les causes de toute action. Plus on connaît le monde, plus on connaît Dieu et par conséquent, plus aussi on est joyeux. Le savoir, dont parle votre précédente entrée, n'est ainsi pas simplement un élément introductif à la pénitence et à la moisson, mais il en fait totalement partie.
La philosophie de Spinoza s'oppose à l'idée que le mal serait le fruit de la faiblesse de l'homme ou d'une "défectuosité de la nature humaine", faiblesse qui elle-même serait due au péché originel d'Adam. En fait, c'est bien d'Adam que date le mal, mais ce n'est pas le résultat d'une faiblesse. C'esy celui d'une volonté. Cette volonté est bien démontrée dans les paraboles du roi blanc circulant au milieu des pendus non comme un chef faible, mais au contraire puissant et volontaire.
Spinoza dit que "tout ce qui est dans la nature, considéré dans son essence et dans sa perfection, enveloppe et exprime le concept de Dieu. En ce sens, le dominant et violent qui agit selon les passions est tout aussi normal que le sage, qui, lui, agit en conformité avec la raison: le logos. On ne peut donc parler de l'imperfection du mauvais qu'en le comparant avec d'autres réalités,comme entre ce qui fait souffrir et ce qui soulage. Nous jugeons un homme mauvais, ou affirmons qu'il est privé de bonté et de sagesse, parce que nous comparons cet homme à un concept général de l'homme idéal, auprès duquel il paraît défaillant, mais il ne l'est pas. Il fait un choix.
Tout cela est parfaitement évident dans Le Livre  Le mauvais n'y est pas un pauvre malade, comme Jésus, le Bon, tendait  le dire, mais un homme qui agit selon ls raisons du mal qu'il sert en pensant consciemment qu'il est le bien.
Comment s'étonner alors que la conclusion du Livre, que vous rappelez au début de votre entrée, soit aussi explosive en parlant de pierre de feu ?
[...]
C'est en somme à une sorte d'affrontement que La Révélation d'Arès nous prépare, mais comme il nous faut entrer dans cette bataille avec une arme qui ne tue pas, mais qui donne vie, l'arme qui nous est proposée est celle de la pénitence.
Tout cela pour moi est très clair. Jamais vous n'avez été aussi clair, frère Michel. Avec une sagesse extraordinaire vous nous avez mené, depuis le début de votre blog en 2006, jusqu'à cette entrée 134 et les quelques entrées qui la précèdent.
Vous êtes un grand propète et ceux qui le nient ou qui ne le voient pas le verront forcément un jour.
Vous nous faites vivre un moment d'Histoire. Le premier prophète réel,en chair et en os, depuis Jésus et Mouhammad.
Paul A. de Picardie


Réponse :
Votre commentaire m'a frappé et ému... Beaucoup.
C'est la main sur le cœur que je vous dis merci pour lui.
Je ne suis pas entièrement d'accord avec vous concernant l'esprit de Spinoza que vous retrouvez dans Le Livre [2ème partie de La Révélation d'Arès], mais il y a du Spinoza là-dedans, c'est vrai.
Combien des lecteurs de ce log connaissent Spinoza ? Peu sûrement. Aussi ne pensé-je pas vraiment approprié de faire plus que l'évoquer un petit peu. C'est pourquoi je me suis permis de couper une partie de votre commentaire. Merci d'avance de me pardonner cette césure,qui n'est pas une censure.
Spinoza utilisa, à une époque qui découvrait le rationalisme à la Descartes, une façon d'exprime la philosophie qui rappelait la façon qu'avaient eu les philosophes antiques, notamment stoïciens, d'évoquer la raison.
Spinoza — et c'est ce que vous détectez dans le Fond du Livre — vit le monde du point de vue de la vérité la plus simple et dans une joie qui rappelle bien celle qui est partout sous-jacante dans le Livre, lequel est tonnant, voire impétueux, mais aussi enthousiaste, explosant de bonheur par endroits. La Parole de Dieu dans Le Livre, comme la philosophie de Spinoza, est loin d'être une approche théorique de la raison, mais un coup de gueule de la Béatitude, du Savoir, du Salut, de la Raison-Logos et de la Délivrance.
Dans le Livre, comme chez Spinoza, on voit une Pensée qui joint aux exigences de la démonstration la Vie très simple de Celui Qui sait comment dans chaque petit homme se niche l'Immensité et le Bien absolus.
Nous Pèlerins d'Arès assumons, comme Dieu l'assume magnifiquement dans Le Livre, que le monde nous a exclus dès l'instant où nous avons pris le chemin de la pénitence.
Nous savons que tout ce que le monde recherche: pouvoir, richesse, réussite, plaisir, est aussi provisoire que les volutes de fumée au-dessus des cheminées en hiver et que la seule chose valable, absolue, définitive, qu'il faut chercher est la salut: salut individuel et Salut du Monde.
Notre but n'est pas le savoir pour le savoir, la charité pour la charité, la morale pour la morale, ni même la foi pour la foi, Nous cherchons à nous délivrer de nos angoisses pour le lendemain et de délivrer le monde de ses angoisses pour l'avenir, de nous délivrer de tous les maux issus des illusions des hommes, de leurs pesants soucis déraisonnables. Au bout de tout le salut, et cela passe par l'exercice de la raison et donc de la pénitence au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot. En nous nous travaillons à réincarner la sagesse... la sagesse disparue.
Loin d'être renoncement au monde, notre poursuite est au contraire reconquête du monde.
Spinoza est mort sans véritable descendant en philosophie. Il est cas unique. Dieu est unique et nous Pèlerins d'Arès nous efforçons d'être uniques en notre genre, parce que nous avons la clé de la porte du monde comme a pierre de feu est la porte de la terre.
Merci d'avoir vu cela en Spinoza.
J'espère que nous n'avons pas trop ennuyé les lecteurs de ce blog par ce détour par Baruch Spinoza.


04sep12  134C18  
Ceci est une réponse du frère Guy de l'Hérault au courrier d'un frère Rémy (je connais plusieurs Rémy et je ne sais pas duquel il s'agit), qui semble être une video que je n'ai pas visionnée. Cette réponse comporte des références à la présente entrée 134 et ne me paraît pas déplacée ici comme commentaire :

Merci Rémy. Je viens de rentrer et d'écouter la vidéo de ton courrier. J'écouterai un autre jour l'émission de France Culture sur le même sujet.
Je suis obligé de découper les phrases de ma réponse et je te prie de m'en excuser, car la largeur de page [ne convient pas].
Voici mon avis. Ce sont des personnes comme cela qui pourraient apprécier La Révélation d'Arès et qui pourraient se rendre compte que Dieu loin de ne plus parler a bien au contraire encore parlé à Arès pour confirmer que Sa créature n'est pas totalement livrée à elle même comme il [Abneddour Bidar] le suggère, mais qu'elle a aussi et depuis toujours un Dessein à accomplir dans une synergie de rencontre et d'acte à poser pour tout changer !
Et le Père a encore parlé non pour ajouter ou retrancher à Sa Parole, mais bien pour la clarifier dans notre esprit, notre cœur afin de bien nous réorienter vers la vraie Création qui donne la direction et nous évite de sombrer dans les replis de la confusion des contradictions.
Cet homme Abdennour Bidar a certainement des choses à dire {mots peu clairs] à ses frères pour entretenir la leur dans une réflexion évolutive. Il semble avoir une vraie humilité et parle d' une certaine manière avec le feu intérieur de la force tranquille, mais inextinguible, qui le pousse à avancer avec un regard clair, une attention qui lui ferait sans conteste non seulement reconnaître L'Eau Forte et Vive si précieuse, dispensée par La Révélation d'Arès, mais aussi le Feu de l'apostolat au Pèlerinage en été et le prophète Mikal qui est encore vivant de nos jours.
Mr Abdennour Bidar étudie étudie les textes, écrit et parle, son allocution qui suit l'horloge de sa boussole interne, fort de ce partage, cette oasis où se rencontre, le temps d'une proclamation, le Créateur et sa créature qui reconnait Son Souffle immanquablement, deviendrait alors l'éruption volcanique, le volcan dont la lave dégagerait les montagnes de conditionnement passé et dépassé, pour soulever, rafraîchir, tout en recréant la nouvelle terre de la spiritualité d'accomplissement du Dessein Sacré de Dieu, le Créateur, le Père de L'Univers, rien de moins !
Non uniquement encore pour réaligner le sens de la Vie sur la vie de l'homme, le logos, la Raison qui précède dans la patience de la larve qui doit rejoindre l'abeille, la connaissance au delà des mots ouvrant sur le potentiel co-créatif et latent de la foi inébranlable du pénitent qui cherche: L'homme qui se change en frère et fait ainsi plus que sculpter sa psyché profonde d'où filtre des faisceaux, des lueurs qui percent d'un monde mystérieux qui n'a jamais fini de dire son dernier mot, mais en forgeant cette fois ce que le Père a appelé l'ha [l'âme], pour ne point la confondre avec le moteur d'une simple croyance, d'une imagination fugitive que la Raison tente de décrire.
L'âme de la Vérité, la Source éternelle d'Éden qui par son existence même, comme le Vent fou de Nazareth en donne le sens et le moyen, le vaisseau du Feu de la Vie qui rejoindra la Mer de Grâce, la flotte du Roi, tandis que les générations des génération poursuivront l'Œuvre de reconstruction du Jardin jusqu'à ce que le but soit atteint et que le planète entière, le verger du Berger, devienne à son tour l'étoile de Vie en Son Jour.
Et encore, de surcroît, pour trouver le courage d'en témoigner à son tour la réalité, l'existentialisme de la fusion de la chair, de l'âme et de l'esprit comme une seule chose complète contribuant directement à changer par sa contagions le lent carrousel des peurs conformistes et faussement sécurisées du monde en un Rayon de Lumière de Vie, accomplissant la Volonté d'Un pan [?] parfait qui est l' essence même de la Vérité que le Père a rappelé encore à Sa créature pour en éclaircir tout ce qu'Il avait déjà dit d'Adam à ce jour.
Je crois, mon frère, qu'Il ne faut pas louper ces gars-là, car ils enseignent aux jeunes générations.
Un laveur de carreau a peu de chance de toucher sérieusement les couches culturées et bien structurées de notre société, l'expérience le montre cruellement, alors Il faut mettre ce chercheur en contact directement et le plus simplement du monde
avec le frère Michel, son site et son blog sans plus tarder.
Guy de l'Hérault


Réponse :
Pour que les lecteurs comprennent ce commentaire, qui parle d'un philosophe du nom d'Abnessour Bidar, auteur d'un livre édité depuis peu: "Comment Sortir de la Religion", je leur indique le site suivant à consulter sur l'Internet:
http://www.lemondedesreligions.fr/culture/abdennour-bidar-comment-sortir-de-la-religion-15-05-2012-2510_112.php


05sep12  134C19
Votre entrée "perspective" nage dans la métaphysique.
Pour moi la métaphysique est la recherche sans fin d'un absolu qui n'existera jamais.
Vous vous imaginez que les petits jardinets de bien que vos pénitents cultivent au fond d'eux peuvent déboucher sur un monde changé ?
Restez dans votre illusion, mais n'y embarquez pas les esprits faibles qui vous suivent.
N'avez-vous pas compris que c'est ça, cette direction vers l'illusion, qu'on appelle secte ? C'est pourquoi il faut protéger le public de ces chimères.
Les réalités sont des réalités sociales et économiques lourdes et je pense que ceux de vos missionnaires qui avaient fait de la mission sociale en avaient conscience. Vous leur avez donné tort et c'est bien dommage. Vous leur avez reproché de ne pas faire de recrutement, de ne pas avoir augmenté les effectifs de votre mouvement, mais vous n'avez as vu qu'ils faisaient œuvre utile. La politique a ses défauts, j'en conviens, elle est faite par des hommes, mais elle est la seule issue.
Au diable votre pseudo-Révélation d'Arès qui, si elle n'est pas votre invention est une invention, de toute façon.
Les temps sont très durs. La crise est là. Cette crise faclite votre prise sur les esprits inquiets, mais à votre âge vous devriez enfin réaliser qu'il faut du réalisme, toujours plus de réalisme.
Je suis votre blog, parce qu'il est très bien fait (undes mieux faits que je connaisse) et rempli d'idées de détail très intéressantes sur un fond (malheureusemnt) complètement illusoire, auquel vous croyez, j'en suis maintenant persuadé (je crus longtemps que vous étiez un escroc, mais j'ai changé mon point de vue) et, bien que je reste catholique, je pense qu'il serait temps que l'église s'adjoigne avec humulité un homme de votre valeur, qu'elle a sottement écarté dans le moment d'une crise personnelle très dure, au lieu de le laisser poursuivre son "prophétisme" désastreux.
Arrêtez, arrêtez d'entraîner vos ouailles dans le rêve ! Le réveil sera dur
Yves C.


Réponse :
Premier point:
La Révélation d'Arès n'est pas une pseudo-Parole de Dieu. Si vous suivez mon blog depuis assez longtemps apparemment, je pense que vous connaissez La Révélation d'Arès dans les éditions où je décris les événements surnaturels dont j'ai été témoin à Arès en 1974 et 1977.
Ces événements sont réels et La Révélation d'Arès est authentique.
Merci de ne plus croire que je suis un "escroc", mais c'est insuffisant: Vous devez aussi croire que Quelqu'un qui est au-dessus de nous, Quelqu'un dont la Puissance crée l'univers en continu (Rév d'Arès xxii/12), Quelqu'un qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) mais qui, pour une raison inconnue, qui est vraisemblablement l'Amour, a fait quelque part dans cette colossale immensité une poussière de créature: l'homme,
À cette créature Il a conféré cinq de ses propres Qualités: la parole, l'amour, la créativité, l'individualité et la liberté. Une créature qui s'est éloignée de Lui, son Créateur, mais qu'il persiste à appeler au Bien et au Bonheur, que ce soit le paradis comme vous croyez, vous Catholiques, ou que ce soit le retour dans l'Éden génésiaque comme nous le croyons nous, Pèlerins d'Arès. Je crois qu'en tant que Catholique, vous ne pouvez qu'être d'accord avec cette situation. Ce qui nous différencie, c'est la voie du salut, différente chez vous où l'église, le clergé et es sacrements forment les nécessaires étapes de cette voie, et chez nous où la pénitence, redéfinie, est la seule et unique voie sans église, sans clergé, sans sacrements.
Deuxième point:
"Les réalités sociales et économiques," nous les connaissons.
Nous savons que ce sont les princes de tous les cultes, du culte politique en particulier, qui les ont provoquées. La politique n'est pas une institution qui "a ses défauts", mais que vous considérez comme indispensable, voire fatale.
Or, la politique est une institution nuisible, inutile, qui est simplement la voie des ambitieux et des dominateurs, qui bien que passés du blanc au noir sont toujours des rois: roi blanc, roi noir, même cuisse (xxxvii/14), qui naturellement se déclarent indispensables et qui ont établi, de siècle de siècle, une organisation humaine autour d'eux de telle sorte qu'elle ne peut plus se passer d'eux, même quand ils ne peuvent même plus réparer les dégâts énormes qu'ils ont faits (cas de l'actuel gouvernement de France, par exemple) et qui s'aggraveront.
Espérer que le salut social et économique viendra de cette engeance-là est votre droit. Nous estimons pour notre part qu'un homme qui a connaissance de l'Appel de Dieu, La Révélation d'Arès, n'a plus le droit de croire en la politique, pas plus qu'en la religion. Il ne croit plus qu'en lui-même et en l'homme, son frère, et en la pénitence, redéfinie, qui la voie qu'indique le Créateur pour en sortir et changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Je ne crois pas que Jésus, dont vous êtes censé suivre le Sermon sur la Montagne, puisque vous êtes catholique, ait enseigné autre chose.
Prenons notre politique moderne. Longtemps elle a fait croire qu'il n'y avait qu'à élargir le gâteau (le fameux PIB) pour le répartir de façon acceptable pour tous: les exploiteurs comme les exploités. Or il était clair depuis très longtemps et il est clair plus que jamais qu'il est impossible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini et qui, de plus en plus fini, rétrécit à vue d'œil, notamment au fur et à mesure de l'accroissement démographique. Le matérialisme qui a guidé et trompé les esprits montre aujourd'hui non seulement ses limites, mais les calamités qu'il engendre et qui ne font que commencer.
Le bonheur, c'est de savoir vivre mieux avec beaucoup moins, c'est-à-dire avec amour. Et pour cela il n'y a qu'un moyen et ce moyen est inévitablemen spirituel.
Le voie spirituelle qui mène au bonheur est la pénitence. Nous le croyons et nous croyons que la pénitence commence dans l'individu et que c'est par l'addiditon des jardinets de pénitence que le grand Jardin d'Éden renaîtra.
L'idéologie que votre commentaire défend est morte. Toute l'histoire sociale n'est qu'un énorme truquage. Il est temps que l'Histoire spirituelle — qu'ont empêchée même les religions, sœurs de la politique — commence.


05sep12  134C20
Je souffle (sur) ton cheveu,
(il tombe de ta tête comme) la pierre de feu coule,
il couvre la terre,
(il) ouvre l(es) porte(s du monde comme) la pierre de feu (ouvre le volcan,porte de la terre)(La Révélation d'Arès L/4).

Alors que nous découvrions les volcans de la belle Auvergne avec notre petit fils Éthan, âgé de huit ans, fils de de notre fils ainé David, je lui pris la main en lui disant: "Mercredi 15 Aout, c'est la fin du Pèlerinage d'Arès. Si tu le veux, nous allons à Arès. Il me regarda avec ses grands yeux d'enfant et me dit "Oui,on y va !"
Tout à coté de Pontgibaut,passe l'autoroute qui conduit vers Bordeaux. Éthan souffre depuis sa naissance d'un eczéma qui, les premières années, lui couvrait le corps et le mettait en feu.
Au fil des année, l'eczéma a un peu diminué, mais il s'est fixé sur les mains et les pieds, ce qui lui procure des plaies et des crevasses plus ou moins fortes suivant les périodes de sensibilité.
Je sais qu'on ne vient pas à Arès pour chercher des miracles, mais je sais aussi que "l'évidence des miracles est là" et que bien des Pèlerins ont été soulagé et guéris en venant sur ce lieu.
Je sais que le plus grand miracle est la force [le Feu] que chaque pèlerin vient prendre pour faire rentrer une plus belle pénitence en eux et faire grandir leur moisson d'âmes nouvelles.
Le [15 Août] au matin je suis partie avec mon petit fils. Direction Arès. Dans le milieu de l'après midi, nous sommes allés respirer l'océan sous les pins sur la petite plage de sable de l'Aérium. La marée finissait de monter. Éthan a pu se joindre à un groupe d'enfants et jouer dans l'eau et sur le sable.
Vers 20h ,nous avons pris le chemin de la Maison de la Sainte Parole.
Nous sommes rentrés et sommes allés nous installer au fond de l'ancienne petite exèdre à coté de mon Frère Jean-Louis.
Nous avons ouvert le Nouveau Testament et sommes tombé sur le passage ou Jésus guérissait un lépreux.
Puis nous avons proclamé à voix basse Al Fatiha,
puis dans l’Évangile donné par Jésus à Arès la belle prière du Père de l'Univers. Éthan ayant des difficulté dans l'apprentissage de la lecture lut cette prière avec une facilité qui le remplit de bonheur Il était vraiment heureux de lire cette prière sans accros; dailleurs dans les jours qui suivirent, il me demanda à la lire à nouveau.
Puis nous avons terminé par le Livre: Je lave ton cœur (et toi) tu lave le cœur du frère.... la pierre de feu (ouvre le volcan,porte de la terre), qui lui parlait bien en raison des volcans et de la lave qui en sortait et qui recouvrait tout sur son passage.
Je lui disais: "Cette lave est l'Amour qui est dans ton cœur et qui couvrira tous ceux que tu rencontreras."
Il a regardé dans la Maison de la Sainte Parole les Pèlerins assez nombreux qui priaient et m'a dit: "Ils sont comme les Anges."
Nous sommes repartis doucement le soir vers les volcans d'Auvergne, le cœur rempli d'amour et de paix.
Patricia des Hautes-Alpes.


Réponse :
Les grand-mères ont un rôle important — et vous jouez ce rôle — dans la formation du terrain spirituel d'un humain.
Mon épouse Christiane, que Dieu m'a donnée (Rév d'Arès 38/6), eut une grand-mère qui laissa en elle une marque profonde et indélébile qui la prépara à être ce qu'elle a été sans cesse auprès de moi: une femme de foi grande et solide et d'un admirable dévouement. Pour cela je loue et remercie chaque jour Christiane, mais aussi, en arrière-plan, cette femme que je n'ai pas connue et qui a permis à l'admiracle cœur de sa petite fille de s'épanouir, sa bonne et pieuse grand-mère. Qu'elle soit dans la Lumière !
Puisse votre petit Éthan devenir un aussi grand serviteur de la Vérité que l'est sœur Christiane !


05sep12  134C21  
Chrétiens, Juifs, Musulmans sont frères dans l’ascension vers les Hauteurs quand ils balaient de leur cœur tout fanatisme, tout sectarisme ("Le Pèlerin d'Arès" 1979).
Se faire violence contre notre paresse et être présents à la mission de la rue assez souvent.
Il est regrettable de ne pas aller missionner régulièrement.
Des croyants étrangers, de passage en France sont en attente d’une nouvelle Révélation. Si je n’avais pas été ce jour-là en mission, je ne l’aurais pas rencontré ce Monsieur malgache. Il m’attendait, rendu inquiet par la montée extrémiste fanatique du Coran dans certains pays. Je cite Madagascar, parce que cet homme qui me parlait un dimanche matin sur la place du marché dans ma région [Bretagne-Sud] était de là-bas: Son angoisse était visible. Je le rassurai. "Le fanatisme, c’est le pire des péchés, lui-dis je. Ce n’est pas la vie et ce n’est pas cela du tout la voie. Les fondamentalistes, ces gens sont ceux qui vont spéculer sur votre âme ! L’exploiter ! Quantité de gens ne sont que des prostitués dans ces domaines-là (Propos de Mikal’)."
Le Coran ne nous avertit-il pas dans le verset II/143 "La Vache": Nous avons fait de vous une communauté éloignée des extrêmes.
Un autre verset du Coran (IV/171) dit: Ne dépassez pas la mesure de votre religion !
La Révélation d’Arès (7/1) dit: Tu conduiras Mon Peuple par le milieu des Hauteurs que Je lui ai réservées, par leurs sentiers encore accessibles... Emprunte les sentiers du milieu.
Même Bouddha parle de la voie juste, celle du milieu.
Je lui [au Malgache] ai donné L'Évangile donné à Arès + quelques informations. J’apporte toujours sur moi une Révélation d’Arès dans un cas d’urgence. Il est reparti, ce frère, confiant en me disant: "Je vais très sérieusement le lire de très près, cet enseignement spirituel." Il m'a quittée en souriant. Peut-être sera-t-il un apôtre d’Arès dans son pays, Madagascar, si cela concerne le champ missionnaire géographique désigné par Dieu.
Une sœur de Bretagne-Sud,


Réponse :
Comme je le dis à Yves C. (133C19), nous ne pouvons plus croire ni en la religion ni en la politique. La première a montré ses limites depuis longtemps. La seconde est en train de montrer les siennes sur toute la terre.
Il faut dépasser, changer tout cela et la mission sur la place publique est pour l'heure le seul moyen que nous ayons de le faire comprendre aux hommes, parce que les media continuent de suivre la voie du mal et de son échec mais qui, étant le mal et l'échec officiels, élus, auréolés d'autorité, escortés de gardes républicains, lui semblent seuls dignes de publicité et d'annonces, tandis que notre appel à nous, Pèlerins d'Arès, reste dans l'obscurité.
Mais tout ce qu'il y a de bien en ce monde a commencé dans l'obscurité.
Je suis toujours heureux de voir mes frères et sœurs dévoués à la mission, comme vous l'êtes.
Il nous faut absolument réveiller chez nos contemporains la conscience que seul le choix individuel d'un mode de vie de Bien, la pénitence, construit les valeurs dont le monde malheureux aura besoin demain. Seule cette voie de Bien nous permet devivre sans nuire à personne, à personne, et de préparer des générations futures heureuses. Il n'y a aucune partisanerie dans la démarche d'un pénitent, il n'a pas d'adversaires, pas de rivaux, il est seulement sur Voie Droite. Vous avez montré à ce Malgache la porte qui s'ouvre sur la Voie Droite.
C'est bien et je vous dis toute ma joie.


07sep12  134C22
Cette entrée paraît pleine de sagesse, mais rien ne peut en sortir.
Les questions qui se posent a monde sont innombrables, angoissantes. Il est impossibe de réduite la "perspective" aux termes brefs et simples de cette entrée.
Vous faites comme si quelques mots de La Révélation d'Arès pouvaient résoudre les innombrables et difficiles questions qui se posent aux hommes. Avant chaque "Nouvelles" de 13 heures ou de 20 heures à la télévision la salle de rédaction procède à ce qu'on appelle "l'écrémage" parce que sans lui les nouvelles dureraient trois, voire même quatre heures ou lieu de 40 minutes. C'est la preuve que le monde fait face en permanence à une armée de problèmes parce que les nouvelles sont généralement des sources de problèmes.
Un philosophe autrichien moderne, Wittgenstein, mais qui enseigna en Angleterre, disait que la solution des problèmes que chaque homme voit dans la vie est une manière de vivre qui fasse disparaître ces problèmes, mais ceux-ci sont innombrables. Vous proposez comme manière de vivre la pénitence, mais comment pouvez-vous imaginer que l'unique solution est là ?
Vous n'êtes quand même pas bête (ou malhonnête) à ce point.
Martha H. de Grande Bretagne


Réponse :
Plus l'Histoire avance plus les hommes devraient être conscients qu'il y a une foultitude de questions inutiles.

Ces questions inutiles, ce sont les "innombrables et difficiles question" auxquelles vous faites allusion.
D'ailleurs, dans sa Sagesse, le Père a peut-être, entre autres raisons, attendu le moment où les hommes se noyaient sous des questions inutiles sans nombre pour se manifester à Arès.
La Révélation d'Arès ne vient-elle pas recentrer l'essentiel et l'important sur une seule problématique: le bien ou le mal, et affirmer que la victoire sur le mal n'a qu'une solution: changer la vie, changer le cœur, faire naître l'âme, la pénitence quoi !
La Révélation d'Arès montre ce que Bouddha et Jésus avaient montré: Qu'il faut épouiller les hommes des préoccupations humaines superfétatoire et des questions inutiles qui grouillent sur leurs pauvres têtes.
Notre temps s'étourdit à vouloir trouver à toutes les questions ponctuelles et à grand bruit l'accroissement des connaissances, l'extension des solutions technologiques et psychologiques, la résolution de tous les problèmes par la science, la politique, les organisations, etc.
La Révélation d'Arès arrive en proposant à l'homme d'agir autrement. C'est bien là, du reste, une des raisons de la difficulté de notre mission: Montrer la simplicité à des gens bourrés de complications.
La Révélation d'Arès fait en sorte que les questions disparaissent à commencer par toutes celles qui forment l'immense fond de commerce de la religion, de la politique, des idéologies. de la presse et des nombreuses organisations qui en dépendent et en vivent jusqu'à nous abasourdir, jusqu'à nous faire croire qu'elles seules sont sérieuses et dignes d'intérêt.
Notre mission consiste, outre annoncer le retour de la Parole de Dieu, à montrer que la plupart des questions qui préoccupent le grand public sont des malentendus, des confusions, des chimères, des parler-pour-ne rien-dire, bref, les multiples causes des "crampes mentales" dont parlait Ludwig Wittgenstein, qui appelait au "combat qu'il nous faut mener pour contrer la fascination de toutes ces choses dont on parle sans arrêt et qui ne constituent en rien le fond de la réalité" (cité de mémoire).
Seulement, Wittgenstein dit aussi (à la fin de son fameux "Tractatus", je crois): "Ce qu'on ne peut pas dire, il faut le taire," et par là montrait une sorte de philosophie passive. Tout le contraire de se taire est La Révélation d'Arès ! Sa philosophie est active, constructive, existentielle au sens le plus créatif.


07sep12  134C23
N’est Vivant que l’absolument libre !
En soumettant le citoyen aux lois
et le croyant à la miséricorde,
politiques et religions privent l’homme
d’une liberté fondamentale :
changer en bien pour changer le monde.
Choisir d’aimer, pardonner,
faire la paix, ne pas juger,
être libre de tout préjugé
et retrouver l’intelligence du cœur,
bref être pénitent dans le sens
que le créateur lui donne à Arès,
suffira pour installer le bonheur
sur cette terre.
Cet effort est à la portée de tout homme,
qu’il soit juif, chrétien, musulman,
bouddhiste, athée… ou pèlerin d’Arès.
Jeff d'Île de France


07sep12  134C24  
Je vous souhaite une très bonne rentrée missionnaire ainsi qu'à tous les Pèlerins d'Arès.
Cette entrée "Perspective" est géniale.
Elle m'inspire de citer quelques très anciens enseignements :
Le plus important. Priez donc le Maître de la Moisson d'envoyer des ouvriers à sa Moisson (Luc 10/2).
ou encore: Et toi, va annoncer le royaume de Dieu" (Luc 9/61).
Car les contemporains de Jésus connurent le royaume des cieux, c'était une période de grande lumière.
Cette connaissance s'est transformée en mythe superstitieux et incompréhensible. Pourtant, le royaume des cieux commence maintenant encore en chacun de nous, lorsque nous suivons les enseignements du Seigneur et la victoire sur le mal commence d'abord par le travail sur soi même.
Parmi les perspectives les plus brillantes il y a celles si:
En ce temps-la se lèvera Michaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple (Daniel 12/1)
Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité (Daniel 12/3)
Je vous aime.
Aminadab


Réponse :
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu votre nom au bas d'un commentaire, mon frère ou ma sœur Aminadab.
Merci pour ce commentaire.
Vous me souhaitez et vous souhaitez "à tous les Pèlerins d'Arès" une très bonne rentrée missionnaire, merci, mais pourquoi ne rejoignez-vous pas vous-même la mission ?
Qui êtes-vous ? Où êtes-vous ? Rappelez-vous que le Père a besoin de monde pour changer ce monde !


08sep12  134C25  
Je ne comprends pas très bien où vous voulez en venir.
La perspective [entrée 134] semble tout attendre de l'homme, ce que je comprends, mais l'essentiel n'est-il pas de prier?
Les maîtres spirituels n'ont jamais rien enseigné d'autre que la prière et dans La Révélation d'Arès la prire est recommandée.
Je ne suis qu'un débutant dans la voie que vous indiquez.
J'y crois, je voudrais m'y conformer, mais je ne vous comprends pas bien.
Anselme de M. de région PACA


Réponse :
Prier, dit La Révélation d'Arès c'est Prononcer la Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) , autrement dit, c'est réciter la Parole de Dieu pour se souvenir chaque jour et, si possible, plusieurs fois par jour, que l'action de salut est entre les mains de l'homme, parce que l'homme est à l'origine du mal et il est logique qu'il soit lui-même le réparateur du mal qu'il a fait et qu'il prenne le sentier du Bien, que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Même si vous n'êtes pas vous-même, personnellement, un mauvais, vous êtes solidaire des mauvais qui sont majoritaires actuellement. La sociabilité ou plutôt la socialité naturelle de l'homme rend mutuels le bien comme le mal sur terre et vous devez être pénitent et recruter des pénitents pour renverser le sens de cette mutualité en rendant les bons majoritaires.
C'est ce que vous faites en Bien qui vous sauve, ce n'est pas la prière, qui n'a d'autre but que de vous rappelez le Bien qu'il vous faut accomplir, la pratique, la façon de vivre, que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Je ne cesse pas de rappeler cela en long et en large dans ce blog. Je vous demande de le suivre attentivement.
Je serai de nouveau à Nice en octobre. Passez au local, 15 rue Biscarra, pour vous informer de mes jours et heures de visite là-bas. Je n'ai pas votre adresse eMail et je ne peux pas vous envoyer d'invitation.
Une jeune femme juive morte à Auschwitz, Etty (Esther) Hillesum, tuée par les Nazis, a laissé des écrits dans lesquels on trouve ces mots très émouvants: "Dieu, Tu ne peux rien pour nous. C'est à nous de T'aider."
La Vérité n'est pas aussi radicale que cela, car si l'homme s'efforce de sortir du mal, la Force de Dieu l'appuie, mais le fond de la pensée d'Etty Hillesum est juste. Au départ, Dieu a donné à l'homme ses Image et Ressemblance (Genèse 1/26) et l'homme est totalement responsable de ce qu'il est devenu. À lui de trouve le chemin de la Lumière après avoir tracé lui-même celui de l'obscurité, le chemin du Bien après avoir tracé le chemin du mal..

Ceci, certes, nous distance complètement de la religion qui bien au contraire s'en remet totalement à Dieu, mais n'est-ce pas parce que nous nous en remettons complètement à l'homme que notre mouvement est fondamentalement prophétique ?
Courage, mon frère. Vous êtes face une simplicité tellement simple que vous la voyez pas, obscurci par la culture, mais encore un petit effort et vous verrez la Lumière.


09sep12  134C26
Le volcan de Bien, qui remplacera le volcan de lave, est déjà en vous.
[Voici] le savoir que Mikal transmet au petit reste — les apôtres de la Révélation d'Arès — et à l'humanité.
J'ai fait pour tous un travail de compilation dans La Révélation d’Arès Bilingue sur le thème du bien [et dans] les annotations de Mikal. Je l’ai aussi fait dans l’appendice de la bilingue "Nous croyons nous ne croyons pas".

Le bien actif est plus significatif que la soumission à la religion.
La foi et la justice ne trouvent leur mesure, et ne deviennent créatrices, qu'en refusant les systèmes autoritaires, y compris les systèmes politiques qui tous s'inspirent des systèmes religieux (Rév d'Arès 7/4).
Faire Mémoire du Sacrifice est faire un vrai sacrifice, un effort exceptionnel de foi, d'amour, de prophétisme, c'est passer régulièrement un temps de dépassement. Par Mon Sacrifice (10/13) Dieu veut dire qu'en aimant l'homme, en pleurant le péché et en appelant inlassablement l'homme à restaurer le bien, le Créateur assume le Sacrifice de sa Majesté, il s'abaisse à toutes les exigences de l'Amour. Puisque le Sacrifice divin, manifesté dans la Patience, la Miséricorde, la Bonté, etc., n'a pas inspiré la masse des hommes qui traitent leurs semblables sans patience, sans miséricorde, sans bonté, l'abnégation des justes n'a que plus de prix — Les justes sont ceux, encore rares, qui mettent leurs pas dans les Pas (2/12) du Père en sacrifiant leur vie à la restauration de la vie spirituelle.(Veillé 8).
Hors du temps: État de transcendance auquel l'homme peut revenir, s'il le veut. Adam n'était pas éternel, puisque vulnérable, mais, d'une certaine façon, il vécut hors du temps avant de rejeter le Projet de Dieu (2/1). Il entra alors dans le cycle du temps, il déclencha l'interminable suite des générations déchirées entre le bien et le mal, produit de l'alternance du jour et de la nuit, de la lumière et de la ténèbre, de la vie et de la mort.
C'est le grand malheur du monde, qui cessera au Jour de Dieu (31/8).
Dieu dit clairement que peu d'hommes jusqu'à présent ont cru assez pour vivre selon leur vraie vocation de fils (ou filles) et changer le monde. Il dénie ainsi à la religion toute raison de prétendre donner le salut. Le verset laisse entendre que beaucoup d'hommes, qui croyaient être sauvés selon les assurances des dogmes, ont été jetés dans les ténèbres (16/15).
Mais qui sait qui est sauvé, qui n'est pas sauvé (11/3)?
L’âme est une construction ou création de l'homme déjà né, c.-à-d. qui a fait un certain apprentissage de la vie — d'où l'image du charpentier —, l'homme qui a choisi le bien et qui combat le mal, l'homme capable de pénitence, d'ascension et donc de vie spirituelle, laquelle n'implique pas forcément la foi, mais implique un comportement digne du Dessein de Dieu (28/11-12, XXXI/19).
L'âme peut disparaître (4/8) et être reconstruite ; les chutes et les restaurations d'une âme peuvent se produire plusieurs fois au cours d'une vie spirituellement inégale. Il y a donc un risque de mourir sans âme. L'âme naît ou renaît de la volonté active de revenir dans la Maison Royale (2/13), de revenir à l'état d'analogie divine par fusion dans la pureté créatrice (2/12-14).
Mettre ses pas dans les Pas de Dieu (2/12, 32/3) signifie, en fait, "faire son âme", dont le salut découle.(Veillée 17).
Dieu, qui attend que l'humanité retrouve la Vérité et le bien, ne regarde que l'avenir. Il n'a que faire du passé (30/13).
Veillée 22/9): Partout, l'homme est dominé par des princes et des satrapes: États, tribunaux, administrations, écoles, municipalités, entreprises, etc.; chaque organisation a sa loi, sa justice, sa police; chacune mime le droit absolu; chacune par des prélèvements: impôt, bénéfice, participation obligatoire, bâtit un péage, fait payer bonheur et liberté, détourne le fruit du travail, le bien d'autrui, vers ses charités officielles — le fonctionnement du système étant la première charité — considérées comme les plus respectables et authentiques; toutes les organisations humaines menacent (couvrent d'effroi) les éventuels contrevenants.
Le mal n'est donc pas insolite dans la Création, même si son apparition n'y était pas fatale. Le mal n'est pas qu'une parodie du bien; sa nature est plus subtile: le mal est le bien à l'envers. Du permanent pile ou face humain sortent tour à tour bonté ou méchanceté, vérité ou mensonge, etc. Ce tournoiement est le péché même, impulsif ou aléatoire, rarement calculé. De là, les revirements des hommes racontés versets 1 à 6. Mais la pièce du pile ou face est pipée; le bien reste la force dominante… De plus, Dieu a fait le tentateur aussi libre que l'homme. Le tentateur finira par opter pour le bien. Dieu ne nous incline pas à la facilité. Espérer implique travailler, informer le monde de la vérité, récuser les mensonges ou les amalgames de la "raison". Espérer, c'est comme Dieu envers les pécheurs agir envers l'homme mauvais avec amour, sans le laisser-faire, et en lui criant sans cesse: "Ne te perds pas ! Escalade avec nous les Montagnes du bonheur !"
Le bien produit l'âme (Veillées 17 et 18, XXXIX/5-11).
Produite par une force ascensionnelle, l'âme devient elle-même une force ascensionnelle qui allège les composants immortels de l'homme; l'âme pousse l'homme vers les Hauteurs de son vivant et après sa mort. Sans l'âme, l'esprit après la mort devient le spectre alourdi de givre (4/6-7, 16/15-16); ainsi l'au-delà a-t-il sa loi de pesanteur.
LE JOUR DE DIEU MARQUERA LE RECUL DU MAL ET DE LA MORT DEVANT LE BIEN QUE LES HOMMES AURONT ÉTABLI DANS LE MONDE PAR UN TRÈS LENT ET DIFFICILE TRAVAIL DE CHANGEMENT (Veillée 31).
Ce qui reste de vie spirituelle chez ceux qui l'ont sauvegardée: les pénitents et les humanistes, est très inégal. Tout homme, cependant, a un potentiel de bien; le bien est lié à l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26) qu'est même l'impie. Le bien ne résulte pas de la récitation de credos, de pratique, de sacrements et bénédictions illusoires, ni de prédestination, ni d'autres "chemins du paradis"; il résulte de la volonté de développer le bien. Alors, à défaut de la Force de faire des Prodiges (dont Dieu seul est capable), l'image et ressemblance de Dieu redevenue positive, c.-à-d. l'homme redevenu le bien actif et créateur, trouvera la force (la force du mulet) de changer le monde (28/7), de le soulager de ses fardeaux.
Notons que la force humaine suprême — comme le Prodige suprême — n'est pas tant manifestée dans les malheurs qu'elle écarte ou dans les maladies qu'elle guérit que dans les pécheurs qu'elle convainc de devenir hommes de bien. En effet, le pécheur seul supprime ses péchés en changeant de vie (30/11); personne, pas même le prophète, n'efface les péchés d'autres hommes. Les passeports illusoires (22/11) pour le Ciel délivrés par la religion sont une nouvelle fois dénoncés.
Tu vas haut, bonne pensée. (Le) Bien (est) dans le creux de ta langue…L'ha n'est pas fils de l'ha (xxxviii/3).
Ne jamais sous-estimer la puissance du mal sur le bien, mais savoir que le mal est suppressible.(xvii/13).
Le mal ou péché (le noir) se fait passer pour le bien, s'attribue le mérite de tout (il fait prendre l'odeur de bouc pour celle de l'encens, l'oliban). Ce raccourci (Le Livre contient beaucoup de raccourcis) signifie: Le mal ou péché ne crée rien; il exploite, dénature et empoisonne la Création, mais n'y ajoute rien dont elle n'ait déjà été remplie et riche. Le mal agit sur les degrés et les sensations, mais ne refait pas le monde (voir Veillée 26).(xviii/9).
L'homme qui ne se libère pas du péché par la pénitence tend ses bras vers le Bien, mais ne peut pas l'atteindre.
Femier: Fumier. Ici jardin signifie le triomphe de la Vérité, le bien et le bonheur à venir (voir II/9).
La restauration de l'amour, du bonheur, et même la foi et le salut universels dépendent autant d'hommes qui nous plaisent que d'hommes qui nous répugnent ou que nous craignons, comme la promesse d'un beau jardin dépend du fumier qui y est répandu.
La Main même qui crée ou supprime l'univers nous a donné tout pouvoir sur la Création (Genèse 1/28 et 9/7), pouvoir que nous utiliserons pour le Bien quand notre divinité redeviendra conscite en nous.(xxii/14).
Le frère, envoie(-le) dire (Ce Que Je dis) !
Le Bien (re)tourne dans le frère.
Tu écris (comme) le Vent ride la Mer.(xxxiii/10 à12)
(Mais toi,) tu vas haut, bonne pensée.
(Le) Bien (est) dans le creux de ta langue.(xxxviii/2 à 3)
Quand, l'enfance passée, un homme défend le bien et repousse le mal (avec ou sans foi, 28/11-13). l'âme lui naît et s'ajoute au corps et à l'esprit (17/7). L'ha sera l'effet créateur de cette âme sur le monde.(xxxix/8). Renier le Bien, la Vérité et l'Amour, même sous menace de mort, est mourir spirituellement; c'est la pire des morts.(xL/10 à11). Tel est le plan central de La Révélation d'Arès (son utopie, disent ses adversaires): Montrer que les structures freinent l'évolution vers le Bien. Arès (ch.XLI, Pèlerinage) est un lieu désormais sacré, mais, par extension de sens, tout homme qui accomplit la Parole est un lieu sacré en lui-même (xLvii/4 à 6)
 
Extraits enseignement Mikal "Nous croyons nous ne croyons pas". Thème le bien :

Nous croyons que le bien se dégage, se construit et s'organise des
actes et comportements, volontaires ou non, qui se conforment, contribuent,
prennent part au Dessein mis dans la Vie spirituelle, c.-à-d. mis dans Adame.
L'absence de péché n'est pas le bien. Le bien est actif et créatif par nature. Dans
ce monde taré l'homme de bien absolu, l'Adame restauré, qui retrouve
l'image et ressemblance plénière et active du Créateur, n'est encore qu'une
figure de foi, ou bien est très rare; Jésus en est un modèle. Par contre les
hommes de bien relatif, pécheurs combattant leur péché (pénitents), peuvent
devenir nombreux; Le Livre les appelle frères.

Nous ne croyons pas qu'il existe un état intermédiaire entre l'homme
de bien et le i Il existe des hommes qui ne connaissent pas leur péché et
qui sont irresponsables de celui-ci, et d'autres hommes qui ignorent le bien
qu'ils font. Le péché et le bien inconscients produisent sur le monde les
mêmes effets que le péché et le bien conscients. Exceptions: par leur
innocence, les enfants et les inconscients pathologiques, hommes inachevés,
n'assument pas la responsabilité du monde au sens du verset, ils ne
relèvent ni du bien ni du péché.

Nous croyons à la communicabilité du péché comme du bien,
notamment à leur socialité et à leur irradiance aléatoires, immédiates ou
médiates. En quelque lieu, de quelque façon, à quelque degré que je pèche ou
fasse le bien, même dans une intention définie et limitée, l'effet de mon péché
ou de mon bien, au-delà de son intention et de son objet, se propage au hasard,
se répercute sur des êtres, des choses et des situations dans le monde proche et
lointain. L'effet direct de mon péché ou de mon bien sur ma valeur spirituelle
est défini, décisif, mais l'effet indirect, parfois très lointain, de ma vie
spirituelle personnelle ou de mon absence de vie spirituelle est totalement
aléatoire, mais il est absolument certain que ma vie spirituelle ou mon absence
de vie spirituelle résonne sur la vie du monde et que cette résonance est sa
conséquence finale. Ainsi, dans l'état actuel du monde, mon péché contribue à
faire souffrir et mourir des innocents comme des méchants, et mon bien ne
contribue qu'à réduire ou compenser l'effet du mal sur les innocents et sur les
méchants . Tant que le bien n'aura pas battu le péché, l'humanité vivra
dans une fluctuation de malheur, le bien ne dominera pas, et la vertu ne sera
qu'une petite lumière accessoire.

Nous croyons que l'homme est maître du Jour. Quand l'homme aura
recréé le monde, de sorte que celui-ci tendra irréversiblement vers le bien, ou
vers Éden, le Jour du Père aura lieu par le fait même.

Nous croyons que, depuis la Déclaration faite à Noé, le Père n'intervient pas dans l'Histoire humaine. Le mal et le bien sur terre sont le fait de l'humanité. La rareté des miracles qu'effectue le Père montre qu'il garde l'intention de ne pas changer de force le cours de l'Histoire. Tout miracle est certes un acte de Miséricorde, mais de Miséricorde mêlée au sens de Signe ou d'Appel — De là, la retenue à laquelle la Parole nous invite concernant la Miséricorde  —. La Parole est le miracle-signe par excellence; tout miracle manifeste le Souhait de Dieu de restaurer Éden et l'homme; il aide à ce projet. Le miracle peut ne pas être ce que l'humanité considère comme un bien; le miracle peut éprouver… Des intelligences interactives du Peuple, idée depuis longtemps utopique, sortira le i partagé, dans la floraison harmonieuse de personnalités libres. Nous croyons que l'âme peut apparaître puis disparaître plusieurs fois au cours d'une vie où alternent le bien et le mal.
 
Nous croyons qu'il en sera à dater du Jour de Dieu comme il en fut aux jours d'Adame: il n'y aura pas de fatalité du Bien. Le mal, la Bête, menacera longtemps avant de mourir, parce que le Bien ne peut pas régner sans possibilité de mal comme la lumière n'existe pas sans possibilité d'ombre et l'harmonie sans possibilité de chaos.
 
Nous croyons que l'humanité édénique aura acquis la vigilance qui manqua à Adame, vigilance que cultivent les frères dès à présent. Après des millénaires d'expérience du mal, l'humanité jouira d'un flair puissant pour devancer ou pour détecter celui-ci, d'une grande force de caractère pour écarter les mauvais choix, et surtout d'une mémoire active des temps du péché, et un penchant sublime pour le Bien. Ainsi contiendra-t-elle la Bête derrière l'horizon.

Nous ne croyons pas que ceux qui ne partagent pas ces termes de foi soient perdus. Par-dessus tout comptent les actes. Le bien effectif, pratique, prévaut sur les croyances religieuses comme sur les théories humanistes. Le Père (re)connaît tous ceux dont les actes contribuent à réaliser son Dessein: croyants et priants comme incroyants et non-priants mais le Père désespère de la foi et de la prière, même les plus ferventes, d'hommes qui ne changent pas leur vie et qui ne changent pas le monde.

La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement.

Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
J'ai hésité à publier ce texte en raison de sa longueur, qui dépasse la longueur d'un commentaire, mais pour finir je n'ai pas voulu laisser dans l'ombre ce remarquable travail.
Je me suis efforcé de l'aérer un peu pour ne pas lui laisser l'effet de masse indigeste qu'il avait dans ma boîte d'eMail et pour encourager les visiteurs du blog à le lire.
Merci, mon frère Didier.


09sep12  134C27
Ce soir et cette nuit, je propose une veillée mondiale spirituelle de la paix.
En écho constructif de la réponse de Frère Michel 134C22 du 7 sept 2012.
L'objectif est de se réaproprier individuellement notre existence, de rechercher nos bonnes capacités (bon = l'inverse de mauvais / l'homme n'a qu'une vie... étrangle le mauvais maintenant ; Rév. d'Arès V/1-6) pour se rappeler que notre but ultime à tous, c'est de construire et de vivre dans un monde de réalisation de soi, d'entente, de paix et d'harmonie entre les humains : un Éden planétaire.
"Tous les hommes sont frères," disait Gandhi.
Voilà la photo de notre planète bleue dont nous sommes tributaires pour notre survie et pour longtemps encore.

La planète bleue


Guy P. d'Île de France


Réponse :
Je crois que c'est la Terre vue de la lune. Magnifique !
Merci, mon frère Guy.


09sep12  134C28  
Cette entrée sur la parabole du volcan m’a amené à faire des liens avec d’autres passages de La Révélation d’Arès, notamment les passages qui parle du Fond, à l’image du volcan qui tire sa chaleur des profondeurs de la terre :
Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds (Rév d’Arès XXXIV/6)
Le Feu monte dans le fer (rouge), perce la sole ; (il s'é)lève (depuis) le Fond (jusque) dans la tête du frère (Rév D’Arès xLiii/14).
Le Mont sur le Fond (se re)ferme (Rév D’Arès xLiv/1).
Le Père nous balise la route pour trouver le Fond : (Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : « Entre ! » (Rév. d’Arès xxxiv,12) et il ajoute : (Comme) le lait caille, tu chauffes (en toi) le Fond, (et) l'ha caille (Rév d’Arès xxxix,8).
Le volcan n’est actif que relié au profondeur de la terre (le Fond), sinon il est dit en sommeil voire éteint.
Puisque le choix de nous relier au Fond nous appartient, nous choisissons en même temps le type de volcan que nous voulons être. Le plus important n’est pas la taille du volcan, c’est qu’il soit actif.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Quelle belle image vous nous faites là, mon frère Louis-Marie !
"Le volcan n’est actif que relié aux profondeurs de la terre (le Fond)," dites-vous, et j'ajouterais: "Le volcan généralement se tait, mais quand il parle, il recrée quelque chose sur la terre, quelque chose qu'il amène des profondeurs et après chaque éruption plus rien n'est pareil tout autour et  lui-même, du reste, change très souvent de forme.
Ainsi Dieu ! Ainsi quand Dieu s'exprime, la façon de voir la Vérité et Lui-même changent et évoluent dans l'esprit de l'homme qui L'entend.
La Révélation d'Arès, c'est une rencontre volcanique entre le silence, dû au très long, millénaire étouffement de la Parole par l'Histoire, laquelle finit par laisser croire à l'homme qu'il est seul, l'animal dominateur du monde, et la Parole qui surgit tout à coup à l'endroit et au moment où on ne l'attend plus, aux yeux et aux oreilles de l'homme le plus inattendu.
Mais le silence que rompt La Révélation d'Arès n'est pas l'inexistence du Son Divin. Ce Son vit dans les entrailles de l'univers comme le magma vit, silencieux, dans les entrailles de la terre. Le Silence est éternellement la Parole en puissance.
Le Silence et la Parole sont en perpétuelle interpénétration, mais l'homme s'est appris à lui-même à ne pas voir celle-ci ou à la voir autrement qu'elle n'est et cet autrement s'appelle religion.
De même l'homme, ayant hérité de nombreuses habilités du Père, a appris à ne plus voir, à rendre souterrains, invisibles et silencieux, les fleuves du Ciel: Tigre, Pichône et Guihône (Rév d'Arès 35/2), qui cependant ne cessent de se jeter dans la Mer (Rév d'Arès18/4, 20/4, xxi/11, xxx/12, etc) de Vérité et de Vie.
L'oubli ou l'aveuglement de l'homme oublie le volcan, la pierre de feu ; l'homme l'oublie complètement quand la pierre fait Silence.
Il m'arrive de penser à Haroun Tazieff, le vulcanologue mort en 1998, qui disait que les volcans d'Auvergne, considérés morts, pourraient se réveiller un jour dans une extraordinaire explosion de feu et de cendres, et je me dis que La Révélation d'Arès est venue comme cela, une explosion totalement inattendue, de la Parole, qu'on ne veut pas voir encore, mais qui a commencé à répandre son Feu, ce Feu que les Pèlerins d'Arès viennent prendre au Pèlerinage (Rév d'Arès xLi/7).
Le Silence des entrailles de la terre comme des fins fonds de l'univers et la Parole éternelle s'emboîtent parfaitement.
Mais pourquoi Celui Qui sait se tait-Il et ne transmet-Il pas continuellement son Savoir? Pourquoi ne le transmet-Il à un homme, le prophète, qu'en des moments très espacés, 1.000 ou 2.000 ans ?
Pour que ses interventions aient du poids, j'imagine, pour qu'elles fassent réagir la liberté de l'homme et pour cela que cette liberté ne soit pas celle de changer le Fond en routine, la pierre de feu en boue, ce que la religion fait déjà beaucoup trop de son côté.
Certes, Dieu est hors du temps, mais il a notion du temps (Rév d'Arès 12/6) dans quoi vit l'homme depuis la faute d'Adam. Trop rapprochées, ses interventions perdraient de leur importance.
Son Silence est donc plus actif que passif. Son Silence est un Signe.
Dieu connaît les pièges du langage humain et notamment les dangers du trop-dire, du trop-répété. Il comprime ce qu'il a à dire ou à rappeler dans le Silence des entrailles de la terre et de l'univers, les entrailles de Tout en somme, et le moment venu, choisi, Il envoie au grand jour Sa Pierre de Feu: Sa Parole, Son Fond, comme vous dites.


10sep12  134C29
La pénitence n'est pas de dire ou de se dire qu'on est pénitent.
La pénitence, c'est d'incarner la Parole et l'enseignement du prophète.
Ainsi à la moisson l'assoiffé vous demandera l'Eau de la Source;
alors la parole [prophétique] jaillira de votre bouche sans effort.
Pendant longtemps vous resterez silencieux,en attente d'une question.
Alors vous provoquerez cette question par votre attitude, par votre pensée...
et vous rayonnerez la pénitence autour de vous.
Sébastien d'Île de France


10sep12  134C30
Est-ce que la "perspective" est de répéter ce que vous dîtes mot à mot ou de balbutier la Parole du Père sans la peine de la réflexion ?
Est-ce que je suis en dehors de la "perspective" en posant des questions délicates supposées être en dehors du champ spirituellement correct que vous proposez en toute légitimité (puisque vous êtes le prophète) ?
Est-ce, si je suis un arriviste, j'enregistrer sur mon pc toutes les réponses que vous voulez entendre à propos de votre enseignement ou à propos des sujets abordés dans La Révélation  d'Arès ?
Dois-je vous faire part sur ce blog de votre enseignement (que vous connaissez par coeur) pour être accepté dans la grande famille arésienne ou devrais-je me donner la peine de réfléchir sur tout l'enseignement afin de l'incarner une bonne fois pour toute ?
Excusez-moi encore une fois de mes pieds dans le plat, mais il semble encore une fois qu'il suffise de répéter bêtement ou "inconditionnellement" votre enseignement pour que le "travail" soit considéré comme "remarquable", alors que j'avais pensé "Heureux les réfléchis !"
Les réfléchis sont-ils ceux qui répètent tout ce que vous dîtes sans réfléchir ? Est-ce la "perspective" ?
La "perspective" n'est-elle pas de ressentir puis de vivre la Parole de Dieu ?
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
J'avoue que je ne comprends pas les questions de votre commentaire et ce qui les motive.
Je ne les discute pas. Questionner est votre droit. J'y réponds seulement comme je peux, comme je crois les comprendre, mais je tombe peut-être à côté de votre véritable préoccupation. Dans ce cas, pardonnez mes limites humaines.
Si j'ai dit du commentaire de Didier Br (134C26) qu'il est "remarquable", c'est parce que j'ai trouvé remarquable le patient travail de recensement et compilation qu'il a fait en relisant beaucoup de mes écrits et en recopiant tout ce qu'il y a trouvé qui répondait à sa recherche, ce qui demande en effet une patience et une attention remarquables.
Mais c'est sa recherche. Ce n'est pas moi qui lui ai demandé de la faire.
Je ne peux cependant pas me trouver mécontent de ce qu'il ait remarqué beaucoup de choses que j'ai écrites depuis quelque trente ans, car je les ai écrites pour cela. Si vous ne les remarquez pas vous-même ou si vous n'en faites pas cas, vous en fais-je quelque part le reproche ? Non. J'écris pour ceux qui me lisent et qui me suivent, mais je ne déclare pas perdus ou égarés ceux qui ne le font pas, car s'ils sont pénitents, gens d'amour, de pardon, de paix, absolument libres et intelligents spirituellement, ils seront plus justifiés que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Le Père m'envoie rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1); c'est à lui que j'enseigne, parce que ce petit reste a un rôle important à jouer, et je le fais faute de pouvoir enseigner à tous les autres dont les sentiments, comportements et intentions sont variés comme les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6), aussi nombreux que les étoiles, et il me faudrait plusieurs vies pour tenir compte de la variété de tous les tempéraments, ce qui m'est physiquement impossible.
Ce que je ne comprends pas, c'est la rapport que vous faites entre cette remarquable recherche, que Didier Br.a faite de sa propre et libre initiative, et la "perspective" dont parle mon entrée 134, à laquelle cette recherche ne correspond pas exactement d'ailleurs.
Même ceux qui se placent en-dehors du petit reste sont tenus de suivre la perspective dont parle cette entrée 134, car elle accompagne fondamentalement le Fond: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).
Peut-être n'ai-je pas bien répondu. Dans ce cas, veuillez m'excuser, mon frère Frédéric.


10sep12  134C31
Je suis désolé de devoir revenir vers vous comme cet oiseau de mauvais augure que je me vois devenir…
[J'écris ce commentaire] à la suite de mon précédent commentaire (123C35) et dans le même esprit :

(27 novembre 2011, 123C35) Ces mots d’abord pour vous demander pardon de ne pas avoir répondu à votre invitation parisienne du printemps dernier.
Je ne peux pas en exposer simplement les raisons, mais je pense qu’elles s’expliqueront d’elles-mêmes à la lumière de ce qui suit :
Je tenais surtout à vous faire part d’un ressenti particulier qui est mien depuis un certain temps, et que je vais tâcher d’évoquer sans vous prendre trop de temps. Nous avons tous des "antennes". Par elles notre intériorité se relie avec la vie extérieure. Le monde et les autres qui ne sont pas vraiment "autres". Cela, je pense que vous le savez mille fois mieux et plus profondément que moi, et je ne suis pas venu en faire état.
J'ai donc des "antennes" comme tout un chacun, même si beaucoup l’ignorent. Elles m’ont fait sentir, à la lecture de votre blog comme la présence d’un voile ou d’une "opacité". Sensation qui, chez moi, s’enracine dans le cœur et est véhiculée par la respiration comme si un prolongement de celle-ci cherchait à "respirer" dans les choses ou dans les êtres.
Cela ne m’a pas d’abord inquiété, sachant bien que la vie n’est jamais linéaire — et encore moins la Vie (Rév d'Arès 24/5) —, mais ce qui m’a étonné ce fut de constater que cela perdurait et, récemment, une photo de vous entouré de vos proches [image de l'entrée 121] véhiculait ce même ressenti.
J’ai, bien entendu, supposé que cette perception pouvait venir de moi, d’une appréhension déformée que j’aurai pu développer sans savoir, mais force m’a été de constater que la "saveur" des saints Livres, tout comme celle de vos écrits antérieurs (sur le blog et ailleurs) restait pour moi intacte…
J’ai alors eu l’idée de chercher sur freesoulblog si un changement s’était opéré à une certaine période, pensant parvenir à cerner un temps de transition. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que ce changement s’était opéré d’un seul coup et d’un seul, à une date précise et suite à un échange que vous aviez eu avec un commentateur assez particulier : il s’agît d’un certain Jean-Baptiste B., en date du 07/12/2010 (113C16).
Je dis "particulier", car la lecture de sa prose s’accompagne chez moi d’une quasi-sensation d’étouffement qui m’en rend la lecture très pénible, et ce qui est étonnant c’est que votre réponse est pour moi — partiellement — imprégnée d’un ressenti analogue (ressenti qui commence à poindre dès 113C10, ce qui peut s’expliquer par la chronologie.
Le plus étonnant à mes yeux étant que, depuis lors, ce qui émane de vous est resté "imprégné" (dans une mesure variable) par cette fermeture.
Je n’en tire bien sûr aucune conclusion même si diverses hypothèses peuvent être avancées.
Mais n’ayant aucune compétence dans l’interprétation de ces choses je ne m’y aventurerai pas.
Mon intime conviction est que votre essence n’a pas été affectée par cette "rencontre", mais qu’un événement est survenu qui a dû affecter certaines modalités externes, sans que vous en ayez conscience. Il se pourrait aussi que ce vecteur ait été employé par les forces d’En-Haut (et/ou leurs reflets inférieurs) à des fins qui nous échappent présentement.
À moins que vous ayez recours à ce type d’influence dans le cadre de votre mission et ceci en toute connaissance de cause ? Si tel est le cas je vous prie d’excuser cette intrusion sans doute malvenue. Sinon j’espère que cet écho vous aura été, d’une manière ou d’une autre, utile à défaut d’être agréable.
Quoiqu’il en soit, sachez que je ne vous oublie pas, et que chaque jour je tâche de me mettre davantage au service du Père et de sa Volonté, à l’écoute du Souffle, au service de la Vie.
Même lointains nous sommes toujours proches.
Frank N. d'Île de France

Je dois vous alerter sur un point très précis, apparu dans le fil des commentaires de cette entrée 134 par ailleurs remarquable.
Il s’agît du philosophe (je peine à écrire son nom) mentionné dans le commentaire 134C18.
J’avais moi-même été de prime abord intéressé par cette pensée et son expression novatrice, lorsque je la découvris il y a de cela deux ou trois ans ; m’étant procuré l’un des ouvrages de cet auteur, je goûtais la joie de ce que je pensais être une belle découverte, lorsque je me mis à éprouver des désagréments physiques dont je ne m’expliquais pas l’origine, douleurs dorsales et compressions vertébrales notamment.
Mes perceptions étant moins fines à cette époque, il me fallut quelques jours pour comprendre que tout cela provenait de la fréquentation de cet ouvrage, qui m’apparut alors comme imprégné d’une "influence" dont je ne m’explique pas la nature ni l’origine précises, mais que je ressens désormais avec une acuité très douloureuse.
Or il m’a semblé opportun de vous en alerter, étant donné le caractère prégnant de pareille influence, qui serait à même de nuire, peut-être, à certains frères ou sœurs qui s’en imprégneraient — à leur insu — de manière trop durable et soutenue. J’espère que vous recevrez ce petit mot pour ce qu’il est, celui d’un frère qui accomplit son devoir ni plus ni moins, tant il est vrai que j’avais rêvé à toutes sortes de destins, sauf celui d’apparaître sous les atours d’un "extra-lucide" à tendance paranoïaque !
Frank N. d'Île de France


Réponse :
Mon frère Frank, vous n'êtes pas "un oiseau de mauvaise augure". Vous dites franchement ce que vous ressentez et vous m'en faites part à toutes fins utiles.
Je n'ai pas votre sensibilité et je ne ressens rien de particulier en citant Spinoza, puisque c'est de lui qu'il s'agit.
Pauvre Spinoza ! Après qu'il fut excommunié de la communauré juive par ces mots terribles (et terriblement bêtes) prononcés par le rabbin d'Amsterdam: "Qu'il soit maudit dans le Ciel et sur terre, de la Bouche même du Dieu Tout Puissant !", un correligionaire fanatisé le poignarda — il en réchappa mais garda toute sa vie son vêtement troué par la dague — voilà qu'à votre tour vous le banissez vous-même de votre vie en le croyant néfaste. Pauvre Spinoza ! Homme d'une grande bonté, il dira: "Ce n'est pas d'aujourd'hui que la Vérité coûte cher et ce ne sera pas la médisance qui me la fera abandonner."
Soyez en paix, mon frère Frank. Je ne crois pas une seule seconde que Baruch ou Bénédictus Spinoza mérite votre méfiance.
Certes Leibniz disait de ses écrits: "Mauvaise doctrine! Propre tout au plus à éblouir le vulgaire, insoutenable et même extravagante." Vous n'êtes donc pas le seul à vous sentir indisposé au contact de ses écrits.
Mais Ernest Renan, de son côté, disait: "Malheur à qui, en passant, enverrait une injure à cette figure douce et pensive. Lui, de son piédestal de granit, enseignera à tous la voie du bonheur qu'il a trouvé et, dans les siècles, l'homme cultivé dira en lui-même: "C'est ici peut-être que Dieu a été vu de plus près." Et Bergson: "Tout philosophe a deux philosophie: la sienne et celle de Spinioza."
Je ne vois pour ma part rien en Baruch Spinoza qui mérite quelque méfiance ou quelque alarme.
Soyez en paix, mon frère Frank.

Lire le commentaire 134C33 suivant et ma réponse, qui annule la présente réponse.


10sep12  134C32  
Cela fait des années que je suis préoccupé par le fait de faire comprendre, tout en l’incarnant moi-même, que la solution au mal, c’est de créer soi-même la vie à chaque moment de sa vie, à chaque rencontre, pour se relier à cette entrée: Arriver à ce que la lave du volcan passe dans le prochain ou sur le prochain ?
Mais je n’avais jamais réussi à l’exprimer bien de manière pratique fondamentalement et puis ce matin, alors que je luttais contre moi-même pour y installer du bien, m’est venu une expression, une nuance, proche de tout ce qui s’est dit jusqu’à maintenant, mais que je n’avais pourtant jamais entendu: Plutôt que de parler de pénitence en général, il me semble plus exact de dire qu’il faut faire pénitence à chaque homme que je rencontre ou que j’ai rencontré ou que je croise dans ma pensée ; sous entendu, pénitence en moi bien sûr, mais pour lui donner quelque chose,lui donner du bien, le bien du volcan.
En essayant de reformuler ce qu’on rabâche de la pénitence, avec amour, depuis déjà plusieurs années pour le vivre nous-mêmes, voilà ce que cela donne :
De l’être que je rencontre, homme ou femme, j’évite tout d’abord de faire une victime de mes préjugés que je pouvais avoir sur lui, que je le connaisse depuis trente ans en le côtoyant tous les jours, ou que je le rencontre pour la première fois, ou que je le croise dans ma tête.
J’apprends à le voir sans [voir de] mal en moi à son sujet. Je l’aime, que ce soit mon ami ou mon ennemi, et j‘aime chacun différemment, puisque chacun est unique. Je suis vif dans la paix (Rév d’Arès xxii/21),  vif à apaiser toute montée de ton, tout emportement, toute colère etc. En l’autre ou en moi je suis vigilant à garder ma "lucidité pardonnante (expression de Frère Michel sur le forum absolutelife)"  tout en étant vigilant à incarner de lui en moi tout ce qui pourrait nous séparer (cf p 96 du Pèlerin d’Arès 93-96), à rester intelligent spirituellement pour qu’il y ai compréhension profonde, échange de vie, effort à aller au delà de l’apparence. Ainsi, si je fais cela, mon échange demandera certes de l’énergie mais sera, fête de vie, joie du bien  retrouvé. C’est ainsi en étant pénitent que je pourrai être tout pour l’autre lui donner ma foi, ma pénitence (cf freesoublog 134 c13) .
Alors en mission, à moins que vous ne trouviez cela mauvais, quand on me demandera ce qu’est ma foi ou ma "religion" je répondrai je fais pénitence sur chaque homme ou je fais pénitence en moi sur chaque homme sans exception et toujours, en embrayant ensuite sur l’explication.
Je me rend compte que cette expression sonne "dérangeante", mais n’est-ce pas la marque de Dieu qui a parlé à Arès ?
Et puis je trouve que cela ouvre bien au dialogue puisque de fait on se branche l’un sur l’autre, c’est l’enjeu.
Ce n’est pas encore le cas, mais j’ai vraiment hâte, cette hâte là me semble vraiment bonne, du monde changé où les hommes n’auront plus de mal en eux sur les autres, à commencer par moi bien sûr, mais vous nous avez appris que même là il faudra rester pénitent.
Je me rends compte, mais sans l’avoir vérifié à fond, car ce sont des efforts qui naissent en moi ces jours-ci, que tout mal qu’on a en soi, quand on est seul, qu’on croit séparé des autres, par exemple de la précipitation, de l’énervement qu’on croit dû à notre caractère prennent en fait leur source dans des erreurs de pénitence à un moment ou à un autre, de nous ou d’un de nos proches qui nous ont transmis les réflexes qu’on a  reproduit sans y réfléchir.
Ainsi, quand on réfléchit sur un mal particulier en nous, c’est intéressant d’en chercher les racines dans des manques à la libération des préjugés, dans des manques à l’amour, à la paix, au pardon , à l’intelligence spirituelle ou intelligence du cœur.
Bernard DLF de Bretagne-Sud


Réponse :
Votre commentaire se situe dans le domaine du ressenti, de votre ressenti particulier. Pour cette raison je me suis efforcé de publier le texte même dans les passages que je ne perçois pas ou que je perçois mal, parce que je sens que vous vous efforcez de faire passer quelque chose de vécu en vous, que je n'arrive pas à bien comprendre.
Je ne vois pas du tout, par exemple, ce que vous entendez par "Je fais pénitence sur chaque homme..."
Je crois mieux comprendre "Je fais pénitence en moi sur chaque homme," mais la suite me déroute aussitôt quand vous ajoutez: "en embrayant ensuite sur l'explication."
La pénitence est une activité intérieure, qu'on exerce sur soi-même en permanence et non spécialement lors de rencontres missionnaires, mais qu'on ne peut pas exercer sur les autres.
Il y a sûrement là quelque chose qui m'échappe.
Les autres, je ne peux que les aimer, leur pardonner leurs offenses, faire la paix avec eux, me rendre libre de tous préjugés et de toutes peurs à leur égard, m'efforcer de les comprendre avec l'intelligence du cœur, et cet ensemble d'actes qui me sont intérieurs constituent ma pénitence, mais je ne vois pas ce que signifie "faire pénitence sur chaque homme".
Votre commentaire me donne l'impression que vous découvrez seulement aujourd'hui ce qu'est la pénitence, mais je ne suis pas sûr du tout qu'il s'agisse bien de cela, car vous êtes un vieux compagnon.
Quoi qu'il en soit, si ce que vous essayez de faire comprendre ici, est bien perçu par les personnes que vous rencontrez et peut aboutir à une grande fécondité apostolique, tant mieux !


10sep12  134C33
Suite au commentaire 134C31:

Suite à votre réponse au commentaire du frère Frank N. d'Île de France dans son commentaire 134C31,
à mon avis, il n'a pas voulu faire référence à Baruch Spinoza du commentaire 134C17 de Paul de Picardie,
mais à Abdennour Bidar du commentaire 134C18 de Guy de l'Hérault, philosophe vers lequel vous nous donnez le lien d'un entretien intéressant sur "Le monde des religions" dans votre réponse à Guy,
Je ne sais donc pas ce que le frère Frank a vu comme "influence" "douloureuse" dans le livre de cet homme,
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous avez tout à fait raison, Bernard. Je me suis lourdement trompé.
Frank N. parlait bien de 134C18 et donc d'Abdennour Bidar.
Je présente ici toutes mes excuses à Frank.
Je connais très peu de choses d'Abdennour Bidar.
Je n'ai jamais lu ses livres. Son nom m'est connu depuis 2005, quand quelqu'un (je ne me souviens plus de qui) m'écrivit pour me parler d'un ouvrage de ce philosophe, intitulé "Un Islam pour notre temps" en me disant qu'a son avis Abdennour Bidar avait été influencé par La Révélation d'Arès.
Quand cette lettre me parvint, je venais de souffrir d'un infarctus du myocarde, j'étais très fatigué et je devais me soigner. J'avais hélas, à l'époque, autre chose à faire qu'à lire ce philosophe.


15sep12  134C34
Je commente à la fois votre entrée 134 et votre réponse en 134C28.
Ma vie intérieure consciente se fait à la surface de mon être. C'est une petite croûte solide comme, sur Terre, les continents forment une couche toute mince à l'échelle de la planète. Depuis le début de l'âge adulte, ma conscience m'a semblé plutôt stable et même de plus en plus stable. Ce n'était que le produit de mon ignorance et de mes péchés. Je suis comme une planète Terre à moi tout seul.
Le Silence du Père de l'univers est le respect que le Père a pour ma liberté, si je choisis de vivre sur une croûte de terre dure et froide, balayée par l'érosion du Mal.
Ce n'est pas encore un monde mort tel que la Lune, mais cela pourrait le devenir.
Certains spécialistes disent que dans les failles de la Terre entre les plaques continentales, souvent au fond des fosses marines, le magma émerge puissamment en continu et en silence. Le magma écarte les plaques continentales à la vitesse de quelques centimètres par an. C'est ainsi que les vieux continents fatigués sont renouvelés, comme un cadeau du Silence du Père dans les profondeurs de mes fosses intérieures : Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/6). L'emboîtement entre ce Silence actif et la Parole du Créateur est alors le lieu parfait, l'interface toujours mobile de la création continue de ma liberté.
Par la Parole, j'apprends que ma conscience est d'abord issue du magma lentement refroidi il y a des milliards d'année, comme la vie biologique ayant évolué pour faire l'espèce humaine.
Je suis aussi la lave très ancienne, devenue terre et humus de moins en moins nourricier, comme les pénitences vite refroidies de nos ancêtres qui ont cru bien faire en édifiant des systèmes religieux et des systèmes politiques qui m'ont influencé.
Je suis les roches métamorphiques et sédimentaires que l'érosion et la vie sous-marine ont accumulé au fil des ans, comme ces couches superposées de culture que nous avons en nous, amoncellements de l'histoire universelle et de l'histoire familiale.
Et enfin, et surtout, je peux devenir cette lave de feu toute nouvelle que produit la pénitence, seule chance de renouveler mes forces, ma conscience et mes actes.
Ayant décidé d'être pénitent en suivant la Parole et le prophète Mikal, je découvre que je peux activer ma liberté absolue.
Je peux décider de l'endroit, à la surface de moi-même, où appeler la remontée du Bien qui est à quelques kilomètres en-dessous, où creuser avec application comme on fouille une mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Le résultat est à la mesure de mes efforts libres pour faire une petite fumerole — qui n'est qu'une espérance de lave — ou un volcan de Bien.
Ces premiers petits volcans issus de l'enseignement de Mikal ne suffiront pas à convaincre le plus grand nombre.
Il faudra les multiplier pour vaincre l'orgueil de la mentalité moderne, qui pense : Même le volcan ne brûle de l'homme que l'ongle (Rév d'Arès xvi/7).
La Parole poursuit avec tristesse pour décrire l'humanité avant qu'elle ne soit changée lentement par la pénitence : La nuit a quatre voies pour l'homme qui mange sa cervelle (Rév d'Arès xvi/8). Cet homme-là ne se voit que comme une croûte de terre dure et froide, tout prêt, comme vous dites dans cette entrée, à uniformiser et affadir la lave du Bien lorsqu'elle sera refroidie.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France


Réponse :
Voilà une belle parabole sur le thème de la pierre de feu, du volcan, l'image empruntée par le Père pour conclure sur son grande Message Théophanique.
Merci pour ce beau commentaire, frère Patrick.


15sep12  134C35
Dans votre réponse au commentaire 133C66, vous rappelez : "aimer, c'est vivre pour quelqu'un d'autre."
Cette précision, simple (et qui semble évidente) m'a permis de sortir complètement d'une notion floue, sentimentale de l'amour.
Parmi les expressions fortes de l'amour, dans ma jeunesse d'adulte, j'avais retenue celle de l'abbé Pierre (fondateur d'Emmaüs). Il disait: "Aimer, c'est quand t'as mal ; j'ai mal et toutes mes forces se soulèvent pour nous guérir de ton mal devenu le mien (cité de mémoire)."
Aujourd'hui, dans une discussion (du monde), je dirais cela: "Aimer c'est vivre pour l'autre: Ta vie a autant d'importance que ma vie et je te donne de ma vie, de mes forces."
L'amour (tel que le monde l'entend) n'est pas forcément bénéfique. Des personnes peuvent aimer et par maladresse ou inconscience blesser, étouffer voir détruire l'autre. Mais pour eux, cela reste de l'amour.
L'Amour évoqué par le Créateur est imbriqué dans la pénitence : Aimer, Pardonner, faire la Paix et retrouver Liberté et Intelligence spirituelles.
[Les versets :]
Heureux sont-ils parce qu'ils aiment leur frères, qu'ils font la paix avec eux (Rév d'Arès 28/15),
Homme Michel, aime ceux qui marchent vers leur perte ! Tu ne les aimeras pas si tu les reçois dans Mes Assemblées (27/1) font appel à l'intelligence du cœur (32/5):

mais en les aimant comme Je les [les étrangers, les pécheurs] aime, ton amour sera […] le Vent fou levé de Nazareth, la Trombe Qui traverse la terre éperdument (25/7).
Suite à mes réflexions sur l'amour comme élan de générosité, j'ai fait évoluer ma déclaration de pénitent affichée dans la cuisine et adressée à mon épouse et à nos enfants (10 ans, 8 ans et 3 ans). Je la partage avec vous ici.
Pour que notre famille soit heureuse, je fais l’effort de la Pénitence :

AIMER : je donne de mon temps, de ma vie
PARDONNER : pas de vengeance, regarder devant, ne pas regarder le passé.
FAIRE LA PAIX : calme, pas de critique, pas de cris, chercher à comprendre
RETROUVER LA LIBERTÉ : écouter, ne pas avoir peur, dire ses idées
RETROUVER L’INTELLIGENCE DU CŒUR : je cherche ce qui nous fais grandir en sagesse, en force et en lumière

Votre commentaire 134C3 évoque un trait de personnalité que je n'imaginais pas: "les sceptiques innés". Vous m'ouvrez de nouveaux horizons de réflexion vers lesquels je vais activer mes braises d'intelligence de cœur. Merci.
Merci également de nous souffler la joie de nous mettre en chemin. Dans votre réponse au commentaire 133C1, vous dites: "La joie suprême reste, avec la fête, celle de la pénitence (Rév d'Arès 30/11)."
J'ai beaucoup aimé et votre dernier courrier, qui m'a été comme un grand vent joyeux. Cette joie de la pénitence et du temps donné à la moisson, personne ne peut me la ravir ! Vous m'aidez à m'extraire de l'enlisement du monde.
Merci.
BBic


15sep12  134C36
La terre, les étoiles et galaxies, bref l'univers entier est issu d'une Création primordiale issue elle-même du Créateur et de Sa Volonté.
Donc tout la nature, au sens large du mot, obéit à Ses propres lois.
Là où le scientifique se fourvoie souvent, c'est qu'il cherche à découvrir un dessein à partir de la matière qu'il observe, alors que c'est à partir de la Création et du Créateur (donc aussi bien entendu par Sa Parole et les prophètes) que l'on peut découvrir, comprendre et agir sur cette matière, dans la limites de nos possibilités, c'est-à-dire dans la limite où nos inventions et créations ne nous détruisent pas nous-mêmes et nous ne rendent pas plus esclaves.
Un exemple parmi tant d'autres:
Souvent les médias parlent de "colère" de la nature en évoquant les tremblements de terre, les ouragans, les volcans, etc., mais c'est un mot trompeur car anthropomorphique. La nature n'a pas de conception de bien et de mal, qui sont des notions que seul l'homme applique à lui-même pour parler de phénomènes [humains] dévastateurs et potentiellement meurtriers.
Mais si l'homme ne se coupait pas de la nature volontairement, et tenait compte des leçons du passé avec bon sens, il saurait se protéger de ces cataclysmes, il y a toujours des signes avant-coureur pour toutes catastrophes.
Pour le volcan, son rôle est fondamental pour la terre et pour tout ce qui y vit. Son rôle est de recycler perpétuellement — tant que la terre sera baignée par la chaleur de son noyau interne qui pousse le magma vers le haut — Les élements de surface transformés en déchets en d'autres éléments qui fertiliseront les milieux à la surface de la terrre, mais aussi des océans.
Est-ce que ce cycle de renouvellement de matière est éternel ?
Logiquement non. Il est limité dans le temps comme tous corps célestes est limité également.
Mais quand nous recyclons des déchets, nous ne faisons que copier l'activité du volcan à une autre échelle.
Sans les volcans pas de renouvellement, pas de re-création, la vie sur terre s'arrête...
Plus le volcan est important (en terme de quantité de remontée de magma et pas forçément en taille visible), plus l'impact de son action sera importante.
Pour celà deux types de volcans existent: Les explosifs et les non-explosifs suivant le type de leur gaz et de leur composition, suivant ce qu'ils ont à ensemencer et disséminer et suivant le lieu où ils doivent agir pour renouveler le milieu naturel.
Les volcans de type hawaïen, qui ne sont pas explosifs, agissent principalement sur leur environnement très proche et créent sans cesse de nouvelles terres, tandis que les explosifs de type islandais, par exemple, peuvent agir sur l'Europe voir la planète entière, [notamment] en agissant sur le climat.
Ce sont les volcans qui ont façonnés les continents depuis des millions d'années et leur activité ne s'est jamais arrêtée complètement bien qu'il y ait sûrement eu dans le passé des périodes plus actives que d'autres, préparant l'ensemble de la terre à l'éclosion de la vie et à sa diversité....
En tout cas, ce sont eux qui ont rendus propice la vie sur terre telle que nous la connaissons pour y acceuillir le règne végétal et animal puis l'homme, pour que ce dernier prospère, éveille sa conscience pour y établir son Éden.
Les volcans peuvent aussi avoir des répercussions singulières. Il semble qu'une éruption explosive de 1788 ai eu pour conséquence d'engendrer de très mauvaises récoltes en Europe entière à cause d'hiver et d'été très extrêmes, anéantissant les récoltes et causant une grande famine qui entraina, ou du moins précipita, la révolution qui s'ensuivit.....
Que Le Livre emprunte cette analogie (plus exactement, c'est la nature qui emprunte l'analogie au Livre) pour y réveiller la spiritualité de l'homme endormi n'est pas étonnant du tout, car on peut parler de recyclage (ou de re-création) des idéologies mortes qu'inspirent les religions et les politiques qui ne sont que bavardages stériles et dangereux.
Et c'est par le Feu, le Bien qui s'installe dans l'homme, que ce réveil aura lieu .
Olivier G


Réponse :
J'aime beaucoup votre commentaire, même si je ne partage pas votre certitude que le volcan (l'activité tellurique) renouvelle la surface de la terre sur laquelle vit l'homme.
Je vois plutôt le volcan comme trait-d'union ou permanent aide-mémoire du lien entre la surface, son énergie de vie, de vent et d'eau, et le magma central, son énergie minérale, métallique, nucléaire. je le vois comme synthèse de ce qu'on voit et de ce qu'on ne voit pas, synthèse de deux mondes qui n'en font qu'un, indissociable.
Il y a là un problème herméneutique, parce que pour moi le volcan parle, mais il ne parle pas comme la surface (nature, homme, vent, eau) parle. L'activité tellurique a son langage et la surface où nous vivons a un autre langage. La bonne interprétation n'est pas encore faite des phénomènes terrestres intérieurs et des phénomènes terrestres extérieurs vus comme signes. C'est bien un problème herméneutique.
Le volcan vient à nous, mais pas de façon décisive — d'où mon doute de son apport de renouvellement — comme le Père vient à nous, mais pas de façon décisive non plus, parce qu'il laisse l'homme décider de son destin. De ce fait la Parole du Créateur comme la parole du volcan ont leur vie, qui n'est pas pour l'heure la vie de l'homme, et la combinaison des deux n'est pas faite. Toute La Révélation d'Arès tourne autour de ce problème.
C'est pour quoi la parabole de la pierre de feu forme une incomparable puissance d'évocation de ce problème.
Le kérygme est la formule qui cherche à lier ces deux langages ou paroles.
Ce rapport de l'écriture du volcan — car chaque éruption est écriture à la surface — à la pensée de l'homme est la noyau du problème. La masse humaine — sauf les quelques uns que nous sommes, dérisoires encore — se soucie de ce qu'exprime le volcan en rejetant ce qui est au fond aussi peu qu'elle se soucie ce qu'exprime Dieu en prononçant le Fond, le Fond des Fonds.
La masse voit le volcan comme énergies intérieures de la terre s'opposant aux énergies de surface. Or, il n'y a pas opposition. Il y un signe. Comme les manifestations du Créateur à Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad et Mikal sont Signes.
Autrement dit, nous sommes encore des barbares, mais La Révélation d'Arès, si nous réussissons à la répandre, à la faire comprendre et accepter, va relever le flambeau tombé des mains de Jésus sur la croix et nous aider à en sortir.


15sep12  134C37
Ce que vous répondez à la soeur Danièle de Bretagne (134C13) m’a beaucoup touché, je le prends entièrement pour moi, parce que depuis une quinzaine d’années ma mission stagne.
Ce que j’ai vécu lors d’une mission en juin dernier se rapporte à ce que vous lui dîtes: "La mission est faite de courage, de générosité et de partage, donc d'oubli de soi comme Dieu s'est oublié en descendant sur terre nous parler."
J’ai senti ce jour-là que j’allai à la Moisson dans un élan de Vie, dans un débordement de moi-même, porté vers les autres hommes, pour leur salut, totalement pour eux-mêmes, comme totalement désintéressé, alors que ce n’est pas entièrement vrai, puisque le Salut du monde, et donc au final le mien, dépend aussi d’eux.
Mais ce que je veux dire c’est que pour une fois, je n’y allais pas pour ma "satisfaction" personnelle de moissonneur, en "militant", pour "recruter", ni même pour grossir mon assemblée (ce que j’aimerais bien pourtant), donc pas dans un esprit prosélytique, pas "par calcul" ni même par devoir, bref, je ne sais comment le dire, mais dans un esprit "d’oubli de moi" comme vous dites, avec un léger sentiment d’angoisse associé à celui de l’urgence vitale de nous sauver, nous autres pauvres larves humaines, et en particulier ceux-là qui couraient devant moi sur le trottoir, en tant que représentants de l’espèce, tellement affairés à leurs tâches hypnotiques.
Bien sûr, depuis longtemps j’aurais revendiqué que j’allais à la mission dans cet esprit, mais je réalisai que ça restait "théorique" puisque, là, je le sentais "en pratique" et en profondeur, de façon très vivante et très intime, comme si j’étais un peu dieu moi-même.
Aucun sentiment de désarroi ou de révolte devant les refus et les rebuffades, pas d’indifférence non plus. C’était ainsi. bienveillance. respect total de leur liberté.
Je n’étais pas là "pour moi", mais vraiment "pour eux" et je pense que les personnes que j'ai rencontrées ce jour-là l’ont senti. Il y avait quelque chose du plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6) dans mon attitude de moissonneur, ce plus rien pour soi-même qui clôt L’Évangile Donné à Arès comme le cheveu pierre de feu clôt Le Livre.
Tiens, tiens !
Toujours est-il que ce jour-là j’ai rencontré une femme qui m’a — oh surprise —  re-contacté — Je lui avais laissé mon numéro de téléphone, il faut dire qu’elle n’avait pas Internet —. Elle lit La Révélation d’Arès depuis et j’assure toujours son suivi aujourd’hui. Ce qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps. Je lui ai demandé rétrospectivement ce qui l’avait interpellée, elle m’a répondu simplement: " J’ai senti la vérité." Je n’avais pas dû lui parler plus d’une ou deux minutes.
Je reprends donc à mon compte entièrement ce que vous dîtes à Danièle: "Autrement dit, être en mission, c'est s'oublier soi-même, c'est être tout pour l'autre et cela demande une perpétuelle adaptation à l'autre, qui n'est jamais le même. C'est votre foi que vous donnez. Le partage est un don, jamais un prêt."
À mon avis, là est le secret de la réussite de la grande Moisson d’âmes à venir.
Mais c’est aussi pour ça que j’aime moyennement aller en mission à deux. L’adaptation, la constante interaction intelligente avec l’autre, m’est plus difficile, voire parfois un peu pénible, parce qu'il faut plus s’adapter à l’autre moissonneur qui n’est peut-être pas dans votre disposition...
Ce qu’il faut de temps et de maturation pour réaliser ces choses essentielles !
Et la vie est si courte...
Un Claude (Ile de France)


Réponse :
Je suis un peu surpris, mais ravi, que vous fassiez cette découverte aujourd'hui.
Je rappelle que la mission à deux n'est pas une obligation. Si vous vous sentez plus à l'aise seul, allez à la mission seul.
Toutefois, il faut aussi former ceux qui n'ont pas la même expérience missionnaire et pour cela il faut bien que nous les emmenions avec nous. Il faut alors leur dire: "Quand je parle, tu écoutes. Si tu as quelque remarque à me faire, dis-le après, jamais pendant. On ne doit jamais couper la parole d'un frère ou d'une sœur missionnaire. Dans le moment où il aborde un autre être humain, il ne fait pas de la propagande comme pour un parti politique ou une religion, il est dans un moment sacré de son existence, il est donc et doit donc être seul. Accompagner un frère ou une sœur, c'est un exercice de maîtrise de ce mauvais penchant pour la critique que les hommes modernes ont. C'est un moment de pénitence et d'extrême humilité."


15sep12  134C38  
Je lis le Coran sous la Lumière suprême de La Révélation d’Arès et tout ce qui se rapporte à l’Islam m’intéresse.
Je vous cite quelques passages d'un livre que j’apprécie "L’Islam de France" de Hassen Chalghoumi, que j’ai acheté dernièrement:
"Mal nommé les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde. La religion des disciples du Prophète Mohamed s’appelle l’Islam et non l’islamisme. Les adeptes de cette religion s’appellent les musulmans et non les islamistes.
"L’islamisme est une idéologie politique. Le but de l’Islam n’est pas de mourir pour l’Islam mais de vivre en paix pour l’Islam.
"La religion talibane est la plus attardée et la plus obscurantiste, antimusulmane, inhumaine.
"On enseigne, on n’endoctrine pas.
"Lire le Coran sans les parasites de la politique et de la mauvaise foi. Certains sont musulmans mais pas musulmans [?], les Iraniens aveuglés par leurs pulsions. L'Iran, pays musulmans et non arabe, [où il y a] beaucoup de sectes à la conquête du monde non de la Révélation.
"L'Islam au fil des siècles s’est appauvri en se privant de grands penseurs et de grandes écoles qui ont construit sa gloire. "Celui qui se réjouit des attentats, des lapidations qui fauchent des civils n’est pas un homme ; comment peut-il être imam ?
"La mosquée est une transmission de valeurs divines et humaines pas une soumission. C’est une propagation de la parole et de l’Amour de Dieu, pas une propagande sectaire.
"L’ignorance doit être combattue. Le Coran est la lumière des musulmans, il n'est pas le prétexte qui enflamme des guerres civile ni l’oriflamme du terrorisme. Il désamorce l’enfermement et stérilise le ferment de la haine.
"L’imam doit vivre avec son temps, avec retenue, dignité, sincérité, calme, sérénité, paix, franchise, courage et témérité, vérité, la mission. L’apôtre est un rayon de lumière, une recharge spirituelle de paix, de piété, un libérateur pas une charge guerrière. Le pèlerinage est un ressourcement spirituel, pas une usine d’endoctrinement. Le jihad n’est pas la guerre mais l’éducation, si tu as de la haine, du terrorisme pour ton frère, tu ne peut-être musulman. Les idiots trouveront toujours des motifs pour coller des étoiles jaunes sur n’importe qui, ils ont donné à l’étoile jaune d’autres couleurs et d’autres motifs.
"Le cœur de l’Islam est la paix.
"Dieu ne change pas ce qu’il y à dans un peuple tant que les gens ne changent pas ce qu'il y a en eux-mêmes (Coran Sourate 8, verset 53)"
Mary de Bretagne-Sud


15sep12  134C39
Faible lumignon, je viens vers vous, car je me pose une question, à laquelle je ne trouve pas de réponse malgré les définitions du dictionnaire et bien que dans votre enseignement "Concience Collective et Prophète" vous en parliez.
Pourriez-vous m'expliquer ce vous entendez par consensus ?
Didier Br. d'Île de France


Réponse :
C'est très simple et si je vous réponds ici, dans ce blog, c'est parce que j'imagine que d'autres que vous ne comprennent pas très bien ce mot.
C'est un mot très pratique pour dire brièvement par exemple: "Il y a consensus pour que la devanture de la mission soit bleue," au lieu de dire: "Il semble bien que l'accord soir à peu près général entre les membres de l'assemblée pour que la devanture du local de mission soit peinte en bleu. Il n'est même pas besoin d'en discuter."
Un consensus, c'est un accord sur quelque chose qui va de soi, sans qu'on est besoin d'en débattre et de voter, pour la majorité des membres d'un groupe, d'un peuple. C'est une sorte de convention implicite dont on a à peine besoin de parler pour que tout le monde la suive.


15sep12  134C40  
Comme vous répondez parfois à ceux qui craignent le chômage et les soucis du réveil post-électoral (Réponse 127C7) et qui, au lieu de se remettre en question, cherchent encore des remèdes économiques externes à ces maux internes, j'ai trouvé dans la dernière édition de septembre 2012 "Prix et Salaires", un rapport publié par UBS CIO WM Research, une étude chiffrée de 72 villes dans 58 pays qui fait tomber bien des préjugés et montre une réalité que les Français de l'Hexagone ont du mal à vouloir changer.
J'ai fait un résumé [...].
L'Asie, le continent où l'on travaille le plus 2.154/an
L'Europe de l'Ouest où l'on travaille le moins 1.757/an, et
Paris la ville où l'on passe le moins de temps à travailler 1.558/an et le plus grand nombre de jours de travail rémunérés (jours de grèves non inclus)
Anne-Françoise et moi avons organisé une réunion de travail à F. |ville] le 18 août 2012 après avoir compilé tous les renseignements pris cet été auprès d'A. L., de B. L., de B. dlF., de C. et P. L. pour rendre notre moisson plus efficace et bien pénétrer la ville de F. Nous nous sommes beaucoup référés à votre enseignement livré dans vos courriers, dans Le Pèlerin d'Arès et dans les réponses aux commentaires de votre blog.
Je vous joint pour information un aperçu du contenu.
En plus de M. et C. B. qui étaient sur le planning de mission pour ce jour, É. C. et P. J. sont venus. Parmi les pèlerins germanophones d'Alsace, B. R., B. P., N. ont été contactés (mail, skype) et semblaient intéressées, mais elles veulent d'abord se concentrer sur S. [autre ville] et éviter de se disperser.
Compte tenu du faible nombre nous avons créé deux groupes de travail afin de permettre à chacun à s'investir sur un projet pour les prochains mois, mais sans parvenir à déchaîner l'enthousiasme escompté.
Nous avons aussi commencé l'étude de terrain — mais sans connaitre les critères/items que vous avez étudiés durant six mois à Nice — en patrouillant dans les différents quartiers de F. et répertoriant les zones où l'on rencontre plus d'autochtones et moins de touristes (crèches, écoles petits magasins d'alimentation, bureaux de poste, églises; la ville est très bien desservie en trams-bus).
Comme L. T. qui venait en début d'année nous épauler à B. [ville], se concentre maintenant sur G. [ville], nous essayons de nous repositionner au milieu de ce Champ de moisson germanophone entre B. et F. [villes] pour mieux répandre La Révélation d'Arès en travaillant
1, sur la méthode: Réaliser un film/vidéo + exposé en allemand ; chercher ensuite un local et missionner dans un rayon de  10mn (à pied ou en bus-tram), si je résume bien les propos de C. et P. L.
2, sur nos pénitence, persévérance et humilité
[...]
J'ai trouvé ce proverbe espagnol très parlant:
"La moisson vient plus du labeur que du champ."

Marc V. de Suisse


Réponse :
Je ne crois pas que la Moisson de pénitents vienne plus du labeur que du Champ. Elle vient des deux en elle doit des résultats quelquefois plus au Champ qu'au labeur (Rév d'Arès 31/6) et vice-versa.
Mais l'étude du terrain se fait en moissonnant, pas en se penchant sur une carte ou en parcourant la ville, parce que c'est de la façon dont vous parlent les gens de rencontre que vous déterminez les dispositions et les conditions d'ouverture à la vie spirituelle, à La Révélation d'Arès, à la foi et à l'espérance.


18sep12  134C41
Quelle belle entrée, qui donne tant de joie, de Bien.
Je ne vous ai pas réécrit suite à votre réponse, à vos réponses devrai-je dire, qui occupent maintenant la direction de mes pas pour quelques temps...
Les dernières réponses que vous m'avez données me rappelaient qu'il est très important de réveiller en nous le sens des priorités.
La priorité ultime est toujours à chaque seconde, d'avancer dans le sens de Dieu, du Bien.
Tant de questions vaines sur notre chemin que nous regardons sans faire attention comme des questions de premier ordre.
Je peine encore et encore à ne pas agir ainsi, mais c'est une grande joie, c'est très léger de quitter le poids des mille et mille questions vaines.
Plus j'avance, plus je suis frappée par la force logique de la Parole, [à côté de laquelle] bien des gens "sérieux" paraissent aussi crédible que des diseuses de bonne aventure au marché. J'ai de la peine à discuter en ce moment au sujet des retours aux traditions de la Tunisie ou des pays arabes en général.
Je me rend compte que même les plus fins esprits peinent à concevoir qu'il y ait autre chose que la possibilité d'être, de réagir "pour ou contre", qu'il y ait une voie d'Être, active.
Je me fais traiter de "bisounours".
Pourtant le bisounours en moi laisse de mieux en mieux la place à une logique qui me semble parfaitement implacable, qui dépasse le pour et le contre et offre une troisième voie plus réaliste.
Je vous écris ce petit mot surtout pour vous dire merci (encore) pour votre Vie de prophète qui, je n'en doute pas, ouvre la Voie au changement du monde.
Puisse mon engagement à vos côté, aux côtés de mes frères Pèlerins d'Arès dans l'Amour et le respect de tous mes frères humains sur cette terre, ne faire que grandir, s'accomplir et participer d'une réussite lumineuse dans les générations qui suivront.
Colette V. d'Île de France


18sep12  134C42
S’il y a un évènement qui place l’homme dans une perspective d’avenir c’est bien l’arrivée de La Révélation d’Arès, venue du Ciel, l’Eau Vive (30/3).
Celui qui se met en marche vers la Vérité devient un être du temps qui vient (30/13) (parce que) le femier, (c’est de lui que) sort le jardin (Xxii/9).
L’homme qui décide de se libérer de la politique et de ses systèmes, de la religion, de ses dogmes et illusions (30/14) —  l’une et l’autre  ignorent ou font mine d’ignorer que l’homme a une vocation spirituelle — retrouve Image et Ressemblance (Genèse 1/27)
Le Créateur et l’enseignement de son prophète, le frère Michel, affirment que l’homme peut choisir la voie de la pénitence (30/13). Il a en lui la capacité d’aimer, de pardonner, de répandre la paix, de retrouver la liberté et l’intelligence spirituelles et d’inviter d’autres à faire de même.
Il peut ainsi provoquer la fin des malheurs, bref créer le Bien et amorcer le salut (33/15) avec amour (32/3), mesure (7/7), patience (XXXiii/3) et espérance (16/16)
Nicaise d’Ile de France.


18sep12  134C43  
Je ne vous remercierais jamais assez d’avoir eu ce courage de diffuser la parole de Jésus et du Créateur
Car cette parole fera son chemin.
Mais je dois vous dire qu’il me semble que vous vous plantez sur votre manière d’envisager le futur de La Révélation d’Ares et votre mission.
Pardonnez ma franchise [...], mais vos opinions sur un tas de choses, notamment sur la politique, sont fausse...

Mais bon ! Ceci n’est pas très grave, mais je trouve dommage que par votre statut de prophète vous entrainiez les gens sur de fausses idées, car je vous l’ai déjà dit: Nulle part dans La Révélation d’Ares je vois écrit que Dieu n'aime pas la politique.
Pour ma part je me fie donc à ce que je lis
De même que dans le Coran je ne lis pas toutes les imbécilités que les hommes ont inventées dans cette religion islamique qui est a bout de souffle… Dieu merci.
Très bonne continuation, Monsieur Potay, vous oeuvrez pour la paix et l’amour, même si vous dites des bêtises.
Patrick R. d'Île de France


Réponse :
Patrick R., vous dites n'importe quoi.
Si vous ne voyez pas dans La Révélation d'Arès que Dieu n'aime pas la politique, c'est que vous ne lisez vraiment pas beaucoup cette sainte Révélation.
Pour résumer disons que le roi et le roi blanc, même cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14): Religion et politique, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Et, pour résumer encore, l'expresse recommandation générale: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) est la condamnation du pouvoir, donc de la politique, car la politique, c'est la recherche du pouvoir par excellence entre autres actions humaines qui sont aussi des recherches de pouvoir, pouvoir de l'argent, pouvoir sur la croyance et la superstition (religion), pouvoir sur les esprits (éducation), etc..
Je crois surtout que vous aimez me contredire, me réfuter, et que vous avez trouvé ici quelque chose à dire dans ce sens.
Mais si vous entendez par politique la gestion de la cité, je ne réfute pas celle-ci. Il faut bien sûr gérer.


20sep12  134C44
Vous-êtes l'homme de paix que Dieu à convoqué pour qu'il puisse convaincre de la certitude qu'Il existe au-dessus et au milieu de l'énorme étendue de charbon qui couvre son jardin.
Il y a des millions de Musulmans, de Chrétiens et de Juifs et, semble-t-il, pas un seul pour montrer un chemin pour remplacer cette folie de l'avidité et de la cupidité qui envahit le monde.
Un film scandaleux qui humilie le prophète Mouhammad a allumé le feu récemment. Il est la preuve d'une immense vulnérabilité dans le monde musulman face à la provocation.
C'est aussi révélateur d'un grave malaise lié certainement à la destruction de l'Irak et aux conflits au Proche-Orient et à tous les problèmes sociaux, chômage et vie chère.
Les pays musulmans ne sont pas coupés des progrès technologiques et ces peuples ne sont pas soustraits à la civilisation du savoir et de la connaissance, bien au contraire puisque l'Islam a été le flambeau dans une époque où l'obscurantisme régnait en Occident.
Devrai-je dire que c'est l'enthousiasme spirituel de ces croyants d'Arabie qui savaient où trouver l'oasis grâce à Mouhammad l'orphelin, l'illettré qu'Allah a enveloppé d'un manteau neuf. C'est au milieu du désert où l'eau du savoir a fait jaillir des hommes tels qu'Averoès ou Ibn Kaldoun, philosophe, les mathématiques l'architecture et bien entendu la poésie, grand phare de ceux et celles qui savent déclamer leur amour avec un verbe aussi resplendissant qu'un soleil du matin tellement puissant qu'il pouvait atteindre l'entendement des plus faibles.
Aujourd'hui, ces peuples oublient que leurs ancêtres ont combattu a travers le partage des savoirs de Cordoue jusqu'en Chine pour porter l'image d'un Dieu Unique et bien Vivant.
Cette image d'un Dieu Unique est encore maintenant plus qu'importante puisque même si le semeur est passé, c'est l'impudicité sacrilège et l'affront de l'innocence qui a pris le dessus. La laïcité dogmatique censée nous faire sortir des divisions religieuses est une preuve que ceux qui nous gouvernent n'ont aucune clef pour recréer la fraternité.
C'est pourquoi je ne pense pas que la "religion islamique", malgré ses errements, soit "à bout de souffle", comme l'écrit Patrick R.
Certes, le monde musulman est peut-être à un tournant de son existence religieuse. Seulement, ce peuple possède encore une perle, c'est la croyance au milieu de l'immense océan de difficultés et de désarroi.
L'assemblée des musulmans doit retrouver cette enthousiasme qu'il l'a caractérisé au lendemain du départ de son éducateur le prophète Mouhammad, cette joie que l'on peu retrouver autour d'une table où la fleur de l'oranger n'est pas seulement un parfum que l'on peu sentir, mais aussi dans l'accueil chez celles et celui qui s'attache à son guide malgré le voile posé intentionnellement par la mécréance à la mode d'aujourd'hui !
Peut-être que l'Islam fait face à son ultime sursaut existentiel, celui de considérer que l'on ne peut plus cheminer dans l'absence d'humilité et la cécité des cœurs.
Vous travaillez pour tracer un chemin pour que les générations puissent regarder l'avenir avec moins d'insomnie et d'angoisse.
Je sais personnellement que je ne suis pas seule parce que vous existez et qu'à travers vous le Père n'est pas aux abonnés absents.
La Présence de Dieu, ;c'est vous qui pourrez la faire ressentir dans ce monde.
Je pense que malgré ma culture religieuse et traditionnelle vous m'avez aidé à retrouver mon lien avec Dieu le Créateur Vivant.
Fraternellement.
Hakima d'Alsace


Réponse :
Bien sûr, ma petite sœur Hakima, "la religion islamique" n'est pas "à bout de souffle", comme le dit Patrick R (134C43).
J'ai eu ces jours-ci de nombreux échanges avec des correspondants du Moyen Orient, arabes et musulmans, émus par le film américain sur Muhammad (film que personne n'a vu et qui, je viens de l'apprendre n'a même pas été projeté officiellement à Los Angeles comme c'était prévu) et par les caricatures sur Mahomet publiées par "Charlie Hebdo".
Je leur ai dit ce que je viens d'écrire au Président des Imams de France, Hassen Chalgoumi:
"L'appel au calme que vous avez lancé est la seule raisonnable réponse à des vilipendeurs dérisoires. L'Islam est un immense et superbe monument de foi et de dignité qui ne saurait même sentir les égratignures ridicules d'un film sans queue ni tête et de caricatures aussi bêtes qu'insignifiantes, qui ne valent même pas une mention. S'insurger contre eux, c'est les honorer d'une façon dont ils n'auraient même pas rêver."


20sep12  134C45
On peut considérer qu'après avoir lu la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès, tout a été dit.
Pourtant, en lisant vos entrées et tous vos écrits, on découvre plein d'aspects de la vie spirituelle qui nous avaient échappé. Lus mais pas ressentis.
On pourrait trouver absurde le coureur qui tourne toujours en rond sur son circuit, si on ne subodorait pas une raison, une perspective. Développer sa musculature, son souffle pour aller plus vite. C'est son but, sa perspective.
De la même manière, je relis inlassablement la Bible, le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès, le blog et tous vos écrits parce que c'est là une nourriture perpétuelle de l'esprit qui me fait progresser dans la pénitence, la moisson, la voie du bien. C'est ma perspective. Toutes ces lectures ont pris vie en moi.
C'est pourquoi je n'ai pas d'impatience à attendre les nouvelles entrées même si elles m'apportent à chaque fois de nouvelles réflexions. J'ai de quoi me nourrir et accomplir.
Dans la mission, je m'interroge quand je rencontre des gens qui ne font strictement référence qu'au passé. Ils semblent ne plus croire en l'évolution positive de la nature humaine. Ils font du sur-place.
Quant au pèlerin ou l'humaniste qui réfléchit à la vie, il avance, il s'améliore et il génère la Grâce.
Simone et Jean-Pierre du Centre


20sep12  134C46
Il ouvre les portes du monde comme la pierre de feu. (Rév d'Arès L/6).
Ce dernier verset de La Révélation d'Arès m'émeut toujours.
Tout d'abord, parce que ce sont les dernières paroles prononcées par Dieu à Arès.
Mais aussi, parce qu'Il sous-entend ainsi notre réussite, à condition d'ouvrir les portes du monde, qu'on n'ouvre pas à coups de pieds dans le bois, mais avec amour, vérité, droiture, sagesse.
Ces portes sont partout, mais il est souvent difficile, surtout quand on est jeune, d'y voir une possibilité d'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). Par exemple, il m'est dur de voir l'image et ressemblance de Dieu à travers les jeunes de 20 ans qui servent au bar de mon école et qui sont toujours dans un état déplorable.
Tous ces gens, Croutch, Frosties, Termite, sont aussi des "Dieux" en puissance.
Malgré l'image qu'ils peuvent avoir à mes yeux. Et j'ai réalisé que c'est comme ça toute la vie.
Si je regardais chaque homme, chaque femme, chaque étudiant de mon école comme image et ressemblance de Dieu, j'aurais passé un cap (que je passerais de toute façon, car il ne faut jamais abandonner).
Dans tous les cas, si l'on regarde l'autre comme un alter ego, un autre soi, et surtout un alter deus, un autre dieu, on gagne toujours au change, car on ouvre leur porte comme la pierre de feu.
Faisant mes premières expériences en co-location et en école de commerce, mes parents m'encouragent chaque jour à faire passer quelque chose aux autres, à ouvrir leur porte pour faire rentrer la Parole dans un second temps, si l'occasion se présente. Et ceci sans brusquer qui que ce soit.
Brusquer n'avance à rien. Comme le disait Carnegie (il me semble ?), on n'empêche pas ses enfants de fumer en leur tapant sur les doigts, mais en leur expliquant le danger de leur conduite pour qu'ils s'en dissuadent seuls.
Les religions ont fait croire aux hommes qu'elles avaient toutes les réponses. Elles ont privé l'homme de sa capacité de raisonnement, d'engagement personnel, de son intégrité d'être humain.
Après ce paragraphe, je n'ai plus qu'à vous saluer, Frère Michel, ainsi que Soeur Christiane. Je prie avec vous tous les jours.
Alexandra d'Île de France


20sep12  134C47
Une perspective trop lointaine peut nous rendre idéaliste et nous faire perdre le sens des réalités.
À défaut d'être motivé sur les projets de La Révélation d'Arès, irréalisables  pour notre génération, on peut se motiver, voire s'insurger sur les erreurs grossières de notre temps . Pour illustrer ce commentaire, je vous joins la reflexion que j'ai proposée sur le blog de RTL.
Il faut profiter des caricatures de Mahomet pour caricaturer les journalistes.
Ces imbéciles savent que Jésus est venu en France dans les années 70, à Dozulé et à Arès. Ils se sont bien gardés d'en informer les Français, ce qui prouve que les journalistes ne savent pas faire leur métier, à part se moquer de qui bon leur semble au nom de la liberté d'expression.
Les journalistes auront des comptes à rendre au peuple un jour ou l'autre !
Jacques P.


20sep12  134C48  
Au début du mois vous avez écrit quelques réponses magnifiques à des commentaires.
Des réponses qui nourrissent autant l'âme qu'elles nourrissent l'intellect.
C'était un vrai délice.
Et puis tout à coup plus rien.
Qu'est-ce qui se passe? Êtes-vous malade ?
Je ne peux plus me passer de ce blog et je suis sûr que beaucoup dont dans mon cas.
Un Thierry d'Île de France


Réponse :
Non, mon frère, je ne suis pas malade, mais j'ai pris quelques jours de congé au début de ce mois et j'avais alors, sur mon portable de voyage, un peu de temps pour répondre.
Je suis maintenant rentré à Bordeaux et je suis repris par la correspondance et les affaires à régler qui m'attendaient là en grand nombre. Je n'ai plus, ces jours-ci, assez de temps à consacrer à mon blog.
C'est le temps qui me manque. J'en suis désolé.
Mais ne désespérez pas. Ce sont les hauts et les bas d'un vie suroccupée. Je retrouverai le temps d'écrire.
Les commentateurs écrivent aussi des textes très intéressants.


21sep12  134C49
Ce petit mail simple, uniquement pour vous remettre le fichier joint.
Pour faire court, je suis statutairement par mon métier du corps d’Etat des ingénieurs des ponts, eaux et forêts (IPEF) et je reçois par notre réseau et via une plate-forme web un certain nombre d’informations sur les questions de réforme de l’État, enjeux sur la gestion des ressources et milieux (ô combien cruciaux à ce jour) et sur politiques publiques, lesquelles de par nos activités sommes les acteurs et aussi forces de propositions auprès des politiques et notamment ministères dont nous dépendons (Agriculture Alimentation et Forêt et Ecologie-Développement durable-Energie)] - qui dans le contexte actuel, peut je pense vous donner certains éléments au moins quantitatifs et aussi qualitatifs de la situation socio-économique et financière de nos sociétés.
Je sais que dans votre travail de prophète vous avez beaucoup à connaître, à répondre, à argumenter aussi des choses du monde, serait-ce de plus en plus via le blog, votre fenêtre ouverte sur le monde, que vous animez dignement et avec force et convictions.
Donc je me permets de vous remettre cet élément comme un simple outil parmi d'autres que vous avez et découvrez chaque jour, lequel a tout de même ses bases.
Vous avez bien compris qu’il ne s’agit pas d’un débat d’idées ou autres bien souvent inutiles et stériles dans ce monde, mais de choses basiques pouvant permettre des bases de réflexions et autres.
J’avais eu l’occasion d’assister il y a quelques années (invitation) à une petite conférence de cet homme Pierre L, et j’avais assez apprécié “son côté direct,sincère, cru et non polémique” (je ne sais même pas s’il a des convictions politiques partisanes; en tout cas ça ne transparaissait pas et ça ne m’intéresse pas), alors que des détracteurs présents spécialement pour ça d’ailleurs, j’avais l’impression, ne l’avaient pas fait “rentrer dans la polémique”.
Je me souviens d’ailleurs (des amis présents me l’avaient rappeler quelque temps après) être spontanément intervenu en me levant de mon siège dans le public présent pour demander aux détracteurs “intelligents” et dire à peu près les choses suivantes”: Tout exposé demande une paix indispensable pour écouter et comprendre et qu’il fallait au moins avoir dans son comportement le respect et l’honnêteté de laisser le conférencier parler surtout quand il est plutôt constructif et non oppresseur” (quelques applaudissements avaient suivi quand je me suis rassis).
Je vous souhaite une bonne continuation et vous embrasse fraternellement, Frère Michel.
D. B dans le Sud-Est


Réponse :
Voici le site que m'adresse D.B. C'est un diaporama, que j'encourage chacun à visiter:
http://www.unipef.org/docs/2012102805_presentation-pierre-larrouturrou-unipef-18-septembre-2012.pdf
Je ne suis pas d'accord avec tous les points de ce site, mais dans l'ensemble il montre très bien la situation désastreuse dans laquelle nous nous trouvons.
Cette crise, les Français ont préféré l'ignorer en élisant M. Hollande. Je précise tout de suite qu'ils auraient eu, selon mon opinion, également tort en élisant M. Sarkozy ou n'importe quel autre candidat.
Je pense que la bonne réponse aux élections présidentielles était une abstention de vote de 90% pour montrer résolument que les Français cessaient de faire confiance à la politique, de gauche, de droite ou d'ailleurs, qui se vantait de pouvoir résoudre la crise et proposait une fois de plus des solutionettes sans avenir, qui ne peuvent que nous conduire à une situation pire. Fasse le Ciel que j'aie tort !
Le pire mène souvent souvent l'inextricable et c'est grave.
Autrefois et il n'y a pas si longtemps, quelques décennies seulement, ce genre de situation entraînait une guerre.
Heureusement, cela ne semble plus possible, sauf très localement.
Il faut carrément changer de vision de l'économie, donc de la société, donc des rapports entre les hommes.
Les Pèlerins d'Arès, dont la voix est encore un faible murmure dans l'énorme bruit actuel, que répercutent les media, ont quelque chose à dire. Il faut le faire entendre.
Merci; mon frère, de me fournir ici un document aussi simple qu'éloquent qui va me permettre de réfléchir plus avant à la crise de l'homme dans laquelle nous sommes entrés depuis quelques années déjà.
Le Père en se manifestant au monde en 1974 anticipait tout cela que nous ignorions évidemmment à l'époque.


21sep12  134C50  
Je reviens sur le commentaire de Hakima [134C44] et à votre réponse.
Le film qui scandalise nos frères musulmans couvre de honte ses producteurs américains et le gouvernement des USA qui lui a donné un visa de production.
C'est une provocation délibérée lancée à l'Islam et j'encourage tous mes frères à protester vigoureusement.
On doiut respecter le prophète Muhammad, le Coran et l'Islam.
S'il faut relancer la djihad pour défendre la dignité de notre religion, nous la relancerons.
J'avais pour votre mouvement de Pèlerins df'Arès une sympathie que vous me faites perdre.
Abdallah de Rhône-Alpes


Réponse :
Il n'y a aucune "provocation délibérée lancée à l'Islam".
Je vous communique ici l'article publié ce matin même, 21 septembre, par Le Figaro, qui complète un autre article déjà paru hier et qui montre bien que le film contre lequel nos frères Musulmans protestent, de façon malheureusement violente en certains endroits du monde, n'a encore été vu par personne. Lisez, s'il vous plaît:

Ni les studios américains, ni l'équipe de tournage, ni le personnel du Vine Theater de Los Angeles où le film a soi-disant été diffusé dans son intégralité, n'ont vu le film de série Z islamophobe.

Le film anti-islam "L'Innocence des Musulmans" qui est à l'origine de violentes manifestations anti-américaines dans le monde arabe semble n'avoir jamais existé.
À ce jour, il est impossible de trouver une seule personne l'ayant vu dans son intégralité. Même les studios américains n'ont jamais réussi à mettre la main sur ce prétendu film de deux heures.
Seule la bande-annonce de 13 minutes est disponible sur Internet depuis le mois de juillet.
Pourtant, le réalisateur Sam Bacile (de son vrai nom Nakoula Basseley Nakoula) affirme que son film a été diffusé une fois au Vine Theater de Los Angeles en juin 2012, sous le titre "The Innocence of Bin Laden". Mais un employé du théâtre a révélé au Los Angeles Times que personne n'avait assisté à la projection et que lui-même n'avait jamais vu le film.
Tournage secret et détournement de bande-son
Aucun détail sur le tournage du film anti-islam ou sur la post-production n'a filtré.
Même si une équipe a été mobilisée et que des scènes ont été tournées, aucun indice ne vient confirmer que le film a été monté et produit.
Néanmoins, la chaîne CNN a retrouvé 80 personnes, acteurs et membres de l'équipe technique du tournage. Leur témoignage unanime révèle qu'ils n'ont jamais été mis au courant du contenu du film ni des motivations du réalisateur. L'équipe soutient qu'aucune allusion n'a été faite au prophète Mahomet durant le tournage. Les dialogues ne comprenaient aucun dénigrement envers l'Islam. Ainsi, les insultes à l'Islam et au prophète auraient été ajoutées lors de la phase de post-production.
Aux acteurs, Sam Bacile a affirmé que "L'Innocence des Musulmans", tourné durant l'été 2011, était "un film d'aventures sur l'Égypte ancienne". L'actrice Cindy Lee Garcia, qui tient le rôle de la mère de la future épouse de Mahomet, a confirmé au site Gawker que toutes les références religieuses ont été ajoutées au moment du doublage. La bande-son vidéo a été "doublée pour faire dire aux membres de la distribution des choses qu'ils n'ont pas dites", explique-t-elle. Elle ajoute: "Il n'était d'ailleurs aucunement question du prophète Mahomet dans le scénario original, intitulé Desert Warriors."
Il y aurait eu donc un détournement de la bande-son.
En effet, en visionnant l'extrait posté sur Internet, les dialogues consacrés au prophète ont un son différent. Les lèvres des acteurs ne sont pas synchronisées avec les paroles et semblent dire autre chose. Cindy Lee Garcia a porté plainte mercredi à Los Angeles contre son producteur, disant avoir été trompée sur les intentions de l'œuvre. Elle affirme également n'avoir jamais vu le film dans son intégralité: "Le film n'existe pas. Nous n'avons rien trouvé."
Les studios américains, eux non plus, n'ont jamais réussi à trouver le film dans son intégralité. "Le film n'existe pas. Nous avons vraiment cherché un long-métrage et n'avons rien trouvé. C'est simplement une mauvaise vidéo faite à la va-vite. Mais l'idée totalement fausse qui circule, c'est qu'il s'agit d'un projet issu de Hollywood," affirme Marium Mohiuddin, du Muslim Public Affairs Council, une organisation américaine sollicitée par les studios de Hollywood lorsqu'il s'agit de représenter les musulmans à l'écran.
Du coup, "les musulmans pensent que le film a été autorisé par le gouvernement américain, ce qui a du sens pour eux, car ils sont convaincus que les Américains maltraitent les musulmans résidant aux États-Unis»," conclut-il.
Un réalisateur inconnu de Hollywood
À cela s'ajoutent les interrogations autour de l'identité du réalisateur.
Désigné sous le pseudonyme de Sam Bacile dans la distribution du film, le cinéaste est un parfait inconnu des studios et des syndicats à Hollywood.
Présenté tout d'abord comme un juif d'origine israélo-américaine exerçant la profession de promoteur immobilier, il se prénomme en réalité Nakoula Basseley Nakoula, un copte égyptien de 55 ans résidant en Californie. Condamné pour fraude bancaire, les conditions de sa liberté sous caution lui interdisaient d'utiliser un ordinateur. Mais, apparemment, il serait passé outre en surfant sur internet sous le pseudo de Sam Bacile.
Cet homme injoignable a affirmé au Wall Street Journal avoir récolté 5 millions de dollars pour financer son film grâce à une centaine de donateurs juifs anonymes. Un budget qui paraît invraisemblable lorsqu'on voit la piètre qualité de l'extrait mis en ligne…
Tout porte à croire que "L'Innocence des Musulmans" n'a jamais été destinée à devenir un véritable film.
Il apparaît aujourd'hui comme une grotesque manipulation boostée par Internet et destinée à attiser la haine dans le monde arabe.

Cet article, publié par un journal sérieux, Le Figaro, article, dans lequel on ne dénote ni ambiguïté ni dissimulation, dit très clairement que ce film, s'il existe, reste inconnu des professionnels du cinéma et du gouvernement américain plus encore.
Qui donc s'est servi de cette production cinématographique quasiment inconnue et vraisemblablement d'amateur, pour provoquer dans le monde musulman une indignation telle qu'elle conduit à des violences ? Qui est le véritable manipulateur derrière cette œuvre dérisoire que personne n'a vue, pas même les acteurs qui l'ont tournée ?
Le vrai fond de l'affaire n'est pas le film, mais quelqu'un d'autre, une quelconque organisation d'excitation à la haine, qui reste à découvrir.


23sep12  134C51
Le Feu des volcans éteints se prend à Arès et s'entretient chaque jour par le Bien accompli au Fond de soi.
Tout se passe au Fond et non en surface, dans la pénitence (Rév d'Arès 30/11), qui alors peut déboucher en surface.
Alain M. d'Île de France


23sep12  134C52
Cette photo qui illustre votre nouvelle entrée — un volcan avec une spirale éthérique en avant plan — me fait penser à un tableau que j’ai peint en 2010 quand Peter et moi habitions à Dunedin, en Nouvelle Zélande.
On peut y voir Pukemata, une montagne sacrée pour les maoris et au centre du tableau un labyrinthe inscrit dans un arbre.
À l’horizon, j’ai écris ces mots: "Sois prêt pour le plus long voyage, fais pousser une âme, des âmes !"
Un homme se dirige vers la montagne avec son petit voilier (le vaisseau, Rév d'Arès 17/5) représentant l’âme du pénitent dans son voyage éternel.
Fais pousser une âme !Pukemata ressemble à un volcan, mais en fait cette montagne fut jadis formée par les débris crachés d'un énorme volcan qui aujourd’hui forme une baie magnifique, remplie par les eaux de l’Océan Pacifique.
Le labyrinthe (une version simplifiée de celui de la cathédrale de Chartres) occupe la place centrale du tableau et symbolise pour moi le voyage interne que l’homme de bien, le pénitent ou le Pèlerin d’Arès, parcourt pour se connaitre, reconnaitre Dieu qui vit en lui et ce Dieu qu’il peut devenir.
Les pèlerins du Moyen-Age, en arrivant à Chartres ou dans bon nombre de lieux de pélerinage, pouvaient parcourir un labyrinthe similaire formé dans les pierres du pavement. De nos jours ce parcour est impossible, car une multitude de chaises occupent cet endroit... Alors tant pis pour Chartres et toutes ces cathédrales bâties avec science (Rév d'Arès 1/9).
Le Créateur nous à donné la terre entière pour nous rassembler et pour nous y recueillir.
Il nous a aussi donné, à travers frère Michel et Sa Parole, des quantités infinies d’images formidables en puissance d’évocation, comme celles de ces volcans d’Amour que nous pouvons tous devenir grâce à la pénitence et la moisson.
Empruntons le chemin du milieu, celui du voyage intérieur vers lequel Mikal conduit le Peuple du Père vers la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/7), la montagne du Bonheur.
Nous pouvons à tout moment choisir d’être maîtres de nous-mêmes, de notre destin et non plus maître des pierres (Rév d'Arès 2/5) et de leur froideur.
À tout moment, nous pouvons franchir la porte de la Liberté et faire pousser une âme, des âmes dans l’immense Jardin ensoleillé de l’Amour.
Rosie d’Australie


23sep12  134C53
C' est terrible ce qu'il se passe encore dans le monde. Le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Que les frères de Muhammad, nos frères, ne tombent pas dans le piège du tentateur furtif qui entre dans l'esprit des hommes issu des démons ou issue des hommes (Coran Sourate 104), qui glisse d'une conscience à  l'autre comme un feu de poudre,qui ne peut rien créer et ne se lasse donc pas de mentir, comme le porc ne se lasse pas de manger (Rév d'Arès 26/5) sans que jamais sa faim ne fléchisse, ne se lasse donc pas de faire le mal, engendrer la guerre, la haine, la division par des manipulations de toutes sortes !
Ne nourrissons pas la Bête ! (Rév d'Arès 22/14)
Qu'elle agonise [étouffée] par notre Amour, notre Paix, notre Joie, notre intelligence notre pardon.
Je suis peiné de voir — quoique j'en sois conscient — que pendant que nous faisons tous nos efforts pour marcher dans la Voie Droite pour nous changer en Bien, pour nous libérer des mensonges qui sont légions et pour essayer de retrouver l'intelligence de la Vérité, d'autres continuent toujours, mais peut être pas si nombreux à l' origine, [de provoquer] des avalanches potentielle, à tromper, à détruire par envie ou jalousie, à jouir au détriment des autres.
Le Père Clément et Miséricordieux habite dans l'âme du pénitent. Son Intelligence chevauche, comme la jument ailée du plus écouté des Messagers du Père, les cités sombres du mensonge, pour y porter la paix et la co-création d'un monde nouveau dans un effort permanent pour remettre nos pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12).
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault


23sep12  134C54
Depuis que le Créateur de l'Univers a choisi de s'adresser et de parler aux hommes par l'intermédiaire des prophètes en passant par Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse ,Élie, Ézéchiel, Zacharie, Jésus, Mohamed, Mikal (Frère Michel),
tous les Prophètes ont subi du temps de leur mission prophétique sur terre
des menaces d'exécution, ont été conspués, bafoués, insultés, ignorés bien souvent par les habitants de leur propre pays, parce qu'il venaient mettre en danger les pouvoirs existants.
Mais tous ont été aussi aimés pour la force qui les habitaient pour une tâche aussi démesurée pour l'homme"(Rév.d'Arès 14/4) et qui leur a permis de transmettre à leur peuple le Message du Créateur qui, depuis Noé, porte en lui le même Fond afin de rétablir Éden, la véritable Jérusalem.
Accomplissons en nousla pénitence qui sauvera l'homme et restaurera Éden
Pénitence = Salut.
Aimons, pardonnons, libérons-nous de nos préjuger, retrouvons en nous l'intelligence spirituelle, retrouvons en nous la Paix et la Liberté Absolue.
On a enfermé Dieu dans des pseudos-religions-prisons-cages dorées qui L'appellent Allah, Jéhovah, Élohim, Jésus (fils de Dieu) en l'arrangeant à leur "sauce", chacune invoquant Dieu, se croyant dans son droit, chacun désignant l'autre religion comme un monstre d'injustice et de cruauté (Annotations Rév d'Arès XXV/3)
Chacune enfermant le Créateur dans sa propre cage.
Quand libèrerons-nous le Créateur de cette haine inter-religieuse, qui chaque jour détruit des innocents, des hommes, des femmes et des enfants au nom d'un soi-disant Dieu, alors que le vrai Dieu est Amour?
Quand ouvrirons-nous cette cage qui enferme notre Créateur et qui par là même enferme et conditionne bien des hommes et des femmes depuis Moise?
Dieu est libre comme l'homme est libre (Rév d'Arès 10/10).

Notre Prophète Mikal (Frère Michel) de nos jours n'est pas non plus épargné.
Tout comme Muhammed et Jésus, il est malmené chaque jour par des "Charlie-Hebdo" individuels ou collectifs.
Nous Pèlerins d'Arès, ses Frères et sœurs, sommes profondément éprouvés quand notre prophète subit de tels assauts.
Mais le Père dit à Mikal et à ses frères : Vif (dans la) paix (doit être) Mikal (Rév d'Arès xxii/21).

Alors retrouvons cette intelligence du cœur que nous à transmis le Créateur au travers de ses prophètes.
Ce n'est pas par la vengeance que l'on répond à la provocation, mais c'est en passant au-dessus de cette provocation qui n'a aucun sens de réflexion, qui est bassement là pour attiser la haine et la vengeance sans fin (Rév.d'Arès 27/9)
Soyons, redevenons frères de Moise, frères de Jésus, frères de Mohamed, frères de Mikal, des frères à bras ou à cinelle (Rév d'Arès xLviI/I) où les nations s'embrassent (xix/22), assez intelligents dans notre cœur, afin de répandre à nouveau la Paix en nous et autour de nous.
Patricia des Alpes


23sep12  134C55
Quelques éléments de réflexion en relation avec votre réponse 134C50:
bernlouby

LA RAGE MUSULMANE:
La Une d’un magazine américain (ci-dessous) illustre parfaitement le message ressassé par les médias ces 15 derniers jours: le monde musulman s’embraserait d’une colère anti-occidentaux en réaction à un film islamophobe, et des hordes de protestataires violents nous menaceraient tous... Mais est-ce seulement vrai? Les citoyens et les réseaux sociaux réagissent, et le site en anglais Gawker vient de publier une satire mordante de ce battage médiatique accompagnée d’images parodiant la “rage musulmane”
Rage Musulmane
Le film "L’Innocence des musulmans" a été repris et promu avec des sous-titres par des salafistes extrémistes -- les adeptes radicaux d’un mouvement islamique soutenu depuis longtemps par l’Arabie Saoudite.
Ce film était mal fagoté et faisait un bide sur YouTube, jusqu’à ce que le présentateur égyptien d’une chaîne salafiste, Sheikh Khaled Abdullah, n’en fasse la promotion auprès des téléspectateurs le 8 septembre. La plupart des musulmans insultés ont ignoré le film ou protesté pacifiquement, contrairement aux salafistes qui, reconnaissables à leur fameux drapeau noir, ont été à l’instigation des manifestations les plus agressives où les ambassades ont attaquées. Les chefs du parti salafiste égyptien ont participé aux protestations et à l’intrusion dans l’ambassade américaine au Caire.
À l’instar des partis d’extrême droite en Europe et outre-Atlantique, la stratégie du parti salafiste consiste à séduire l’opinion publique en surfant sur des occasions de faire monter la colère des radicaux et en diabolisant leurs opposants idéologiques. Cette approche n’est pas sans rappeler celle du pasteur américain islamophobe Terry Jones (celui-là même qui a assuré la promotion du film en Occident) et d’autres extrémistes occidentaux.
Quoiqu’il en soit, les modérés sont bien plus nombreux (et de loin!) que les extrémistes dans les sociétés musulmane et occidentale. Un des dirigeants des Frères Musulmans en Égypte (bien plus puissants et populaires que leurs opposants salafistes égyptiens) a écrit au New York Times: "Nous n’avons pas tenu le gouvernement ou le peuple américain pour responsables des actes de cas isolés qui ont enfreint les lois protégeant la liberté d’expression".


23sep12  134C56  
Ceci renvoie me semble-t-il également à la conscience du frère, à la créativité (être et faire, l'un précédent l'autre et vice-et-versa) et à la Vertu (article "Vertu" du Pélerin d'Arès 1990).
Stéphanie C. d'Île de France


24sep12  134C57
J'ai lu le commentaire 134C49 puis visité le diaporama.
Il est vrai que ça peut faire flipper!
D'un autre côté, je ne vais pas "jouer les vierges effarouchées".
Honnêtement, il suffit de relire et de bien comprendre La Révélation d'Arès pour se rendre compte que Dieu et Jésus, lorsqu'Ils se sont invités chez vous, Frère Michel, c'était aussi pour nous mettre au parfum par rapport à la crise de l'homme qui allait, tôt ou tard, se pointer à l'horizon.
Mais il est vrai que l'homme a un pouvoir d'oubli et d'insouciance incommensurables sur sa propre vie et sur celle des autres.
Quant au présent et à l'avenir, j'y pense tout le temps. Je réalise combien j'ai de la chance de pouvoir vivre et de pouvoir travailler à la campagne, d'être entouré de personnes que j'aime et qui m'aiment.
Cependant, il y a peu de temps encore, je me demandais si je n'allais pas repartir en ville pour y vivre et y travailler.
Mais tout compte fait, non. Vraiment pas. Merci.
En fait, je me sentirais toujours plus fort et plus dégourdi en vivant à la campagne, en étant proche de la nature.
Depuis longtemps je préfère la faune et la flore à la grisaille du macadam et aux lumières froides et artificielles de la jungle urbaine. Même si "La ville ne réduit pas la vie spirituelle; les campagnards ne m'ont pas montré qu'ils en avaient plus que les autres." ("Le Pèlerin d'Arès" 1991-1992, "Ville" p.18).
Néanmoins, je retourne en ville régulièrement pour la mission de rue et pour y tenir, le mardi, la permanence du Local des Pèlerins d'Arès du Limousin et, peut-être aussi, quand je serai bien remotivé, pour y reprendre des études.
En attendant, face à la crise qui va aller crescendo, ce ne sera pas du luxe d'avoir un lopin de terre à la campagne, afin d'y faire pousser des légumes, d'y élever des poules, des canards, des lapins, des chèvres, des ânes, etc., et d'y avoir son bois de chauffage, sa petite chaumière.
D'ailleurs, je rêve de vivre dans un petit village peuplé "d'irréductibles gaulois", un petit village qui résisterait à l'envahisseur qu'est le péché. Ce péché qui envahit chacun de nous...
Dans mon rêve, je verrais bien plusieurs petits villages composés de quelques familles de Pèlerins d'Arès, chacune ayant sa chaumière, son lopin de terre, etc. Ainsi, nous serions plus forts dans la pénitence et la moisson...
Mais je rêve... Et je me réveille en pensant au film "La Haine". Film réalisé en 1995 par Mathieu Kassovitz. Au début de ce film on entend une voix off qui dit ceci: "C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer: "Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien." Mais l'important, ce n'est pas la chute. C'est l'atterrissage (Fin de la voix off)." Cette "Crise de l'homme", que nous allons subir pour longtemps, me fait justement penser à cette image d'homme qui chute d'un immeuble de 50 étages.
Alors, effectivement, je crains que le plus dur ne soit pas la chute, mais l'atterrissage.
Et dans les télés à écran plat, je vois toujours autant de jeux, autant de cadeaux et d'argent que l'on jette par les fenêtres.
Serait-ce un retour aux jeux du cirque comme dans la Rome antique ? Du pain et des jeux ! Mais là, je ne rêve plus.
En revanche, je garde les pieds sur terre. Mes pieds plantés dans le sol, je reste sur le sentier chevrier (Rév d'Arès 20/4, 25/5). Sur les routes, il y a toujours autant de voitures et de camions qui circulent.
Dans le ciel, j'observe toujours autant de traînées blanches que laissent derrière eux les avions de ligne.
Certes, dans les grandes surfaces, les galeries marchandes, les rues commerçantes, les cinémas, les fast-food, les restaurants, les cafés et sur les quais des gares etc., tout semble normal, c'est comme d'habitude, c'est plein de monde qui grouille. Les gens ont l'air pacifique, civilisé entre eux... Mais pour combien de temps encore ?
Quand je vais à la pompe à essence je peux encore y faire le plein de ma voiture. Si j'ouvre un robinet d'eau, il coule toujours de l'eau potable. Si j'appuie sur un interrupteur il y a encore et toujours de la lumière. Enfin, les salaires, les pensions, les allocations, les assedic, les retraites, les bourses d'études, les remboursements d'assurances de santé et autres remboursements en tout genre tombent encore (par quel miracle ?) à chaque fin de mois dans les foyers...
Bref, comme dans la phrase du film "La Haine", "Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien.".
En tête de votre entrée "perspective", je regarde la photo que vous avez mise, Frère Michel. C'est celle d'un volcan qui fume.. Ce volcan qui fume me fait penser au Vésuve et à sa ville Pompei. Pompei, une citée romaine qui, à son époque, devait vivre dans l'opulence, l'insouciance et une certaine inconscience, malgré les prémices d'une catastrophe annoncée. Résultat d'un exemple d'atterrissage dramatique dans l'histoire humaine: Des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des animaux, des maisons etc., tout cela a été anéanti dans la lave.
On dit parfois des catastrophes que "l'erreur est humaine", mais ces "erreurs humaines", justement, ne proviennent elles pas, à l'origine, du péché des hommes ?
Si nous persistons dans le péché, je crains que le prochain atterrissage, plus dramatique encore, se produise sur une échelle planétaire, cette fois ci. "Votre attention, Mesdames et Messieurs... Veuillez sortir vos "Trains d'atterrissage" et veuillez activer le volcan de Bien qui est en chacun de vous! Nous allons atterrir à l'aéroport international L'Ile Bleue.
Enfin, Mesdames et Messieurs, merci d'avoir choisi de voyager sur notre Compagnie internationale "Air Pénitence". Merci de votre attention.".
David et patati et patata du Limousin.


24sep12  134C58  
Voici un extrait d'un texte rédigé par un musulman d'Alger, Ness Cherchell, concernant les troubles et les violences survenues à l'occasion de la diffusion sur le net des extraits du film "Innocence of Muslims".
Cette déclaration de foi, d'amour et d'intelligence m'a touché.
Je la partage avec vous. (J'ai fait quelques corrections tout à fait mineures d’orthographe et de syntaxe).

"LA HAINE, C'EST LA COLÈRE DES FAIBLES" (Alphonse Daudet)

"Si le Messie devait atterrir sur terre ces jours-ci, il nous combattrait tous, musulmans et chrétiens, car pas un seul d’entre nous fut assez sensé et raisonnable pour sortir crier haut fort : "Arrêtez ces outrages insolents au nom de la liberté ! Arrêtez ces réactions violentes et viscérales au motif de défendre votre foi ! "

134C58"Ceux qui connaissent parfaitement notre culture et le fondement de nos dogmes, savent pertinemment, que quelques soit l’outrage que vont subir les musulmans dans leurs symboles ou leur foi, ils ne feront rien qui va ternir l’image et le statut de Jésus (que la paix et le salut d’Allah soit sur lui) ou de Marie la pure, Marie la très sainte. Ils connaissent la place qu’occupent Jésus, Moïse et Marie dans notre foi. La seule chose sur laquelle ils comptaient à travers ces outrages, c’est en fait sur l’attitude viscérale des musulmans qui, ne pouvant rendre coup pour coup, le film par film, le dessin par dessin, entreraient dans une phase de violence telle que dont le monde entier en serait témoin ! Et donc qui leur porterait plus de préjudices que ceux provoqués par ces outrages ridicules.

"Défendre le prophète Mohamed (que la paix et le salut d’Allah soient sur lui) c’est adopter le comportement de notre prophète dans la gestion des crises. Qu’aurait dit notre prophète, s’il avait entendu parler de ces caricatures ou de ces films ? Il aurait tout bonnement prié Dieu pour le guider sur les sentiers de la bonté et de la vérité, comme il a fait à Taif, cette bourgade prés de Mecca, où il fut agressé à coups de pierres. Il a prié Dieu de les pardonner pour leur ignorance, et c’est là qu’un généreux chrétien (dont l’histoire ne retiendra hélas pas le nom), le voyant en train de saigner, lui offrit un peu de fruit pour le consoler (que la paix et le salut d’Allah soient sur lui). Notre prophète n’aurait jamais ordonné la mise à mort d’un opposant ou d’un critiquant. Il est venu apporter la miséricorde aux cœurs des hommes et la paix au monde. L’islam n’est-t-il pas un dérivé de la paix, Salam ? Nous aimons Jésus de tout notre cœur, Moïse occupe la même place, Marie aussi garde dans la conscience collective et les cœurs des musulmans une place privilégiée, mais nous aimons également, voire plus encore, cette lumière qui nous est parvenue de Dieu pour éclairer les ténèbres d’Arabie et de l’humanité, nommée Mohamed (que la paix et le salut d’Allah soient sur lui).

"Accuser l’Amérique toute entière pour ce qu’a fait un petit groupe de fondamentalistes aux intentions haineuses est plus qu’injuste. Les musulmans doivent comprendre qu’en fait l’Amérique a plusieurs visages : cette Amérique qui a fait sortir ce film, c’est aussi celle qui a édité un livre intitulé « The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History » (« Les 100: un classement des personnes les plus influentes de l’histoire ») et qui donne un témoignage [sur Mahomet] complètement opposé à celui du film. L’auteur de ce livre est un autre américain, Michael Hart, un érudit dans le domaine des mathématiques et des sciences, qui, après une pointilleuse et longue recherche sur la vie et les réalisations des personnages illustres tels que : Jésus et Moïse (paix sur eux), César, Napoléon, Christophe Colomb, Shakespeare, etc., a conclu indubitablement que celui dont le nom méritait d’être à la tête de cette liste, en tant qu’homme le plus grand de l’histoire de l’humanité, était notre noble prophète Mohamed."

Desiderius Faber


25sep12  134C59
Concerne votre réponse au commentaire 134C49 de DB dans le Sud-Est et le diaporama que vous encouragez chacun à visiter, je l’ai donc lu attentivement.
Ce site montre très bien dans l’ensemble la situation désastreuse dans laquelle nous nous trouvons.
Mais ce sont les "Mesures d’urgence pour éviter l’effondrement" (page 38, point 9) qui me semblent toutes irréalistes et irréalisables, voire même contraire à ce qu’il faudrait faire, et je pense que c'est sur ce point que vous n'êtes "pas d’accord avec tous les points de ce site," comme vous dites dans votre réponse.
Ces neuf mesures sont des mesures de politiciens (notamment d’extrême-gauche, disons "à la Mélanchon", mais également "à la Sarkozy" comme la taxe Tobin) qui ne sont rien d’autres que des mesures de domination, de contraintes, de privation de liberté imposées par les hommes d’Etat, du système, les syndicats, etc. en totale contradiction, il me semble, avec la Parole, notamment la veillée 28 et plus particulièrement 28/24 qui concerne aussi ce genre de mesures: Qu'ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits; qu'ils prennent garde avant qu'il soit trop tard !.
Nous, pèlerins d’Arès, ne faisons pas de politique, et je ne suis pas économiste, mais il me semble être de notre devoir de se tenir informés afin de comprendre les rouages du système.
En y réfléchissant bien, l’on voit que la situation devient insoluble puisque le bon sens voudrait qu’il faille travailler plus pour gagner moins (afin d’être plus compétitif face à la concurrence étrangère), diminuer le joug de l’état et la pression fiscale sur les hommes et les entreprises (afin de laisser aux créateurs la liberté et la possibilité de se développer et d’entreprendre dans nos pays) et s’attaquer aux enfers fiscaux plutôt qu’aux paradis fiscaux (puisque cela concerne énormément plus de monde que les si petits et si peu nombreux paradis fiscaux).
Nous vivons bel et bien, malheureusement, un communisme déguisé, lorsque l’on voit que même la maison des polytechniciens propose, certes avec une analyse assez juste de la situation mais un peu simpliste tout de même, ce genre de mesures.
Mais comme le dit Albert Einstein: "La manière de penser qui a généré un problème ne pourra jamais le résoudre."
L’unique solution, on le discerne mieux encore maintenant, est donc le changement par la pénitence.
Dominique de Genève (Suisse)


Réponse :
Merci de souligner que nous Pèlerins d'Arès ne faisons pas de politique.
C'est pour cette raison que ma réponse 134C49 n'a pas du tout abordé la question sous un jour politique.
La première moitié du diaporama et une bonne analyse économique de la situation.
La seconde partie, par contre, propose des solutions politiques.
Comme vous l'avez vu, Dominique, je ne suis pas d'accord avec ces propositions.

Notamment je ne suis pas d'accord avec l'image du diaporama qui dit::

Neuf mesures d'Urgence pour éviter l'effondrement:
1   Monétiser les vieilles dettes
2  Créer un impôt européen sur les dividendes
3  Mettre fin au sabordage fiscal national
4  Lutter radicalement contre les paradis fiscaux
5  Sécuriser les salariés, lutter contre les licenciements
6  Sécuriser les chômeurs
7  Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires
8  Créer une Taxe sur les Transactions financières
9  Lutter contre les délocalisations

Voilà mon opinion:

Créer un impôt européen sur les dividendes:
Les financiers d'envergure et les capitaines d'industries ne sont pas des saints. Je les ai côtoyés quand j'étais ingénieur. Le gain n'est pas la seule chose qui les intéresse, mais c'est surtout lui qui les intéresse. Or, les capitaines d'industrie sont rares. L'URSS et ses satellites se sont effondrés dans la misère faute de trouver des capitaines d'industrie. Taxez trop fort l'argent et les chiffres d'affaires industriels en Europe et leurs dirigeants partiront ailleurs refonder leurs industries.

Mettre fin au sabordage fiscal national:
Je crains que la proposition ne prenne pas en compte les limites du statu quo auquel l'état et les imposables sont arrivés. Je ne crois pas que changer cet équilibre, certes insatisfaisant, soit souhaitable sans réactions imprévisibles. Toute loi, y compris la loi fiscale, a ses limites d'application, parce que toute loi, y compris la loi fiscale, est arbitraire.

Lutter radicalement contre les paradis fiscaux:
Non seulement les gens ne sont pas des saints, mais les derniers idéalistes disparaissent sous l'étouffement du matérialisme épais qu'on appelle par euphémisme rationalisme. Les paradis fiscaux persisteront, sous une forme ou une autre, quand ils auront disparu sous leur forme exotiques, ils réapparaîtront sous forme de lois et privilèges, parce que le lucre est un mal profond et tenace et les gens qui ont trouveront toujours les moyens de mettre ce qu'ils ont à l'abri. Quant aux autres, la masse, qui représente la masse de capital et d'épargne, elle ne recourt pas aux paradis fiscaux. De plus, cela ne servira à rien parce que c'est la grande illusion: Les biens cachés dans les paradis fiscaux ne sont pas aussi énorme qu'on croit d'une part et ne sont que papier-monnaie d'autra part, donc plus ou moins du vent. Un krach et hop, tout s'écroule. Je crois d'ailleurs que ce sera la solution que les gouvernements aujourd'hui concoctent dans leurs cabinets privés.

Sécuriser les salariés, lutter contre les licenciements:
Comment faire? Ce n'est pas l'état qui emploie la masse laborieuse mais les entreprises privées et quand celles-ci sont en difficultés ou empêchées de faire des gains, elles ne peuvent pas ne pas licencier. Les patrons ne sont pas des saints et on ne peut pas les contraindre à faire tourner l'entreprise en prenant tous les risques et sans gagner un sou. C'est de l'arithmétique élémentaire: Je gagne, je distribue, je ne gagne pas, je disparais.

Sécuriser les chômeurs:
Bien sûr, mais avec quel argent? Avec l'argent pris aux entreprises qui gagnent et comme il y en a de moins en moins.

Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires:
Cela a déjà été fait, mais c'est illusoire sauf à très court terme, parce que l'argent des dépôts a besoin de travailler et vous n'empêcherez pas les banques de dépôts de prêter aux banques d'affaires, bref, vous n'empêcherez pas la circulation de l'argent entre les banques, sous mille formes différentes. C'est le propre même de l'argent d'être fluide et échangeable.

Créer une Taxe sur les Transactions financières:
Même réponse que pour "Créer un impôt européen sur les dividendes:"

Lutter contre les délocalisations: Illusoire s'il y a des entreprises et la liberté d'entreprendre.

Aucune de ces mesures ne peut être efficace.
Maintenant je vais vous donner mon point de vue:
Il n'y a que deux solutions:
Solution 1: Nous Pèlerins d'Arès parvenons à faire ce que la politique ne peut absolument pas faire, c'est-à-dire à mettre ce monde en pénitence consentie et à lui faire voir ainsi un autre avenir où l'argent et donc le lucre qui conduisent aujourd'hui le monde (même le monde des petits, plus âpres au gain qu'on ne croit) perdent toute importance. Alors les chefs d'entreprise deviennent peut-être des "saints" qui se sacrifient à l'intérêt général.

Solution 2: Il faut complètement sortir du système politique batard dans lequel nous sommes, où les états qui sont aujourd'hui tous socialistes ou socialisants puisent leur argent dans les poche des entrepreneurs avec le jeu de cache-cache que nous connaissons (voir première partie du diaporama), et passer au communisme intégral, mais un communisme intégral qui ne soit pas géré par des lois de contrainte telles qu'elles envoient au goulag ou au poteau d'exécution les récalcitrants, mais si ces lois n'existent pas, le communisme intégral ne marche pas. Mais il ne marche pas non plus indéfiniment avec des lois de fer... Il faut alors revenir à la Solution 1.
Croyez-moi, le monde actuel est à la croisée des chemins, le Père de l'Univers a très bien vu où est le problème et le dit dans La Révélation d'Arès.


25sep12  134C60  
La Vie
El Bâb, le nabi, le prophète est la porte choisie par le Père
Par la mesure, qui est en lui, il réduit les écartèlements, il réunit les humains qui souhaitent avancer.
La mesure apaise le feu de la lave qui répond par ses bienfaits: son Feu, sa chaleur.
Elle ouvre la porte au Bien et permet d'avancer par le milieu des hauteurs (7/1), sans hâte (24/1)
Un Jour (31/8), la Lumière couvrira tout sans cesse ; le Mont sur le Font se refermera (xLiv /1).
Dieu suspendra les hivers et les étés
Et la joie de tous sera complète.
                                                -----------------------------
 
Pour planter un arbre, un oliver par exemple, il faut réfléchir longuement ;
considérer sa future envergure, après avoir calculé, déterminé l'emplacement où celui-ci sera planté,  pour qu'il ne gène pas son entourage, s'épanouisse et porte de  bons fruits.
L'huile de l'olivier donne de la Lumière.
Dieu est la lumière des cieux et de la terre.
Sa Lumière est pareille à une niche sur une lampe,
Une lampe dans du verre comme un astre étincelant.
Elle est allumée à un arbre béni,
un Olivier qui n'est ni d'Orient, ni d'Occident
et dont huile éclairerait sans que le feu la touche lumière sur lumière.
(Le Coran, xxiv/35-36)
Dieu propose des comparaisons, Dieu sait tout !
Aussi, de façon pratique pure, comme d'une façon spirituelle pure, nous sommes dans une dynamique qui nécessite la mesure, le respect, et la liberté de chaque vie de chaque espèce.
La mesure réduit l'écartèlement entre la vie trépidante qui est la vie sociale et notre vie profonde, spirituelle.
La mesure est le fruit de l'Amour, elle est un acte d'Assemblée (Mikal en 2000/2002)
Par cette mesure que nous recherchons toujours, nos pépites d''Amour puisées à la Parole, Source de saveur et de fraicheur, nourrissent de leur sel et de leur Eau, le magma en fusion permanente qu'est notre monde (intérieur et extérieur).
Par la Vie ainsi installée, l'homme réalise qu'il se détend, et peu à peu,
Comme la brume des perles d'Eau du Ciel(xLv/15), ses efforts  invisibles mais perceptibles retombent sur le monde en Bien dans les petits jardins libres (Ev d. à Arès.10/10) qui sont souverains de leur vie spirituelle (Rév d'Arès 8/01) de leurs  ressources — fruit de leur combat intérieur — de leur paix, c'est-à-dire de tout ce que le Créateur les enrichit de sa Grâce;
Ainsi, comme dans un couple, nul ne peut s'immiscer, la vie y est sacrée.
Alors l'Amour si précieux de ceux que nous rencontrons, nous revient en Force de Bien, il apaise ici ou là la souffrance de la méchanceté et du mépris, et comme d'un baume sur une plaie, cet Amour rejaillissant sur l'univers affermit l'énergie des hommes, il  coule comme la lave, la pierre de feu, ouvre les portes (L/6) de la Vie perpétuelle.
Etty Hillesum (que vous citez Frère Michel par le commentaire 134/25) qui était une jeune fille juive déportée comme Anne Frank disait: "Je ne crois plus que nous puissions extirper quoi que ce soit de mauvais du monde sans l'avoir déjà extirpé en nous-mêmes."
Oui, au nom de la Vie, celle des générations qui nous ont précédés et celle que nous avons donné à nos enfants, nous sommes perpétuellement appelés à améliorer notre Amour, notre paix et notre pardon vers la voie du Bien par le simple effort de la pénitence .
 
Que l'homme dépose enfin les armes qui le blessent, et laisse en lui entrer le Temps de son Créateur,
Le temps d'enfanter la patience, la mesure, l'endurance, comme une mère enfante la vie de son enfant, vie d'amour, de mesure, d' endurance et de patience!
Que de ces armes pacifiées, par le houage de l'être, naisse le fruit de notre liberté et celui de notre intelligence,
Fruit du travail de notre âme, dont le parfum à peine perceptible donnera, un jour, le Jourla Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8) 
Danièle du Nord


00Xxx00  134C61
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