12jul12
132C1
Bien aimé Prophète de Dieu,
Bravo pour votre entrée sur le Bouddha.
Bien que n'étant pas un érudit, je pense que tout bouddhiste mettant en
œuvre les quatre Nobles Vérités était un pénitent. Elles
sont en quelques sortes les piliers de la pénitence.
Un homme engagé dans une telle voie ne peut
qu'être d'accord avec le message de La Révélation d'Arès.
Philippe N. de la Vallée du
Rhône
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Réponse
:
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire qui est le premier que
le très ancien Pèlerin d'Arès que vous êtes m'adresse.
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12jul12 132C2
J'ignorais que vous aviez du bouddhisme une apparente bonne
connaissance.
Nous sommes actuellement asphyxiés par la bouddhisme mahayana du Tibet
qui s'est exporté en France et en Europe après la fuite du Dalaï Lama
et d'un certain nombre de ses moines. J'aime bien la comparaison que
vous faites en disant que "le bouddhisme tibétain est à l'enseignement
pur et simple du
Bouddha ce
que l'église catholique est à l'évangile pur et simple de Jésus." C'est
à peu près correct. Un bikkhu (moine brahmaniste devenant bouddhiste il
y a 2500 ans) du temps du Buddha serait tout autant perdu et mal à
l'aise en voyant et écoutant un moine tibétain qu'une juif disciple de
Jésus sous le règne d'Hérode le serait en voyant et écoutant un prêtre
catholique.
Vous avez bien pris soin de citer le vocabulaire pâli des vraies
sources bouddhiques et de souligner leurs traductions sanscrites
malheureusement plus connus chez nous.
J'ai été bouddhiste (vous ne vous en souvenez peut-être plus) avant de
devenir Pèlerin d'Arès, que je ne suis encore qu'à moitié, parce que je
ne suis pas missionnaire, mais ça viendra...
Les points de rapprochement ne sont pas évidents à la lecture de La Révélation d'Arès,
mais l'enseignement
que vous avez donné sur le sens de cette Parole les ont depuis
longtemps mis en valeur sans que vous ayez besoin de les mettre en
évidence. Je souligne ici que Dieu lui-même n'impose pas qu'on croit en
Lui pourvu que même celui
qui ne reconnaît pas Sa Voix... batte le péché, l'abomination haute
comme une falaise [Rév d'Arès 28/12]. Donc, la foi en
Dieu n'est pas plus une nécessité pour le Pèlerin d'Arès qu'elle n'est
pour un bouddhiste du hinayana (petit véhicule).
Ce que le Bouddha rejetait dans l'idée de Dieu était l'idée de Juge et
de Maître de la Providence, mais on n'est pas sûr qu'il rejetait l'idée
d'un créateur.
Angelina B.
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Réponse
:
Quand j'étais en Indochine, il y a soixante-trois ans, je fis partie
d'un petit groupe de marins
partis trois jours dans un Dakota de l'AéroNavale visiter le temple
d'Angkor au Cambodge. L'avion atterrit à Siem Réap et nous fûmes
transportés en car au
temple qui était un énorme édifice... Je dirais plutôt une sorte
d'énorme demi-ruine dans une clairière de la jungle.
Le
conservateur lui-même — petit bonhomme à barbiche genre professeur
Tournesol — nous fit visiter, parce qu'il y avait avec nous un type
important de l'administration coloniale... Je ne me souviens plus qui.
Le
temple, très grand, qui m'a laissé un
souvenir d'immensité, était totalement isolé, environné d'une jungle
épaisse, sans habitants aux
alentours ni de visiteurs, mais je remarquai à une certaine distance
une bicoque où étaient assis, nous tournant le dos, complètement
indifférents à nous, trois moines bouddhistes en robe jaune. Je
demandai au conservateur: "Pourquoi ces bouddhistes sont-ils dans cette
petite baraque au lieu d'être dans ce temple magnifique ?" Il
me
répondit: "Ah mais il ne s'agit pas du tout du même
bouddhisme !"
À l'époque je n'étais pas croyant, les affaires de religions ne
m'intéressaient pas le moins du monde et pour moi les bouddhistes,
comme je le rappelle dans mon entrée, étaient des "nullards d'ignorance
crasse" selon les affirmations magistrales de Charles Barbier, l'ami de
mes parents. Alors, je me contentai de la réponse du professeur à
barbiche et je pensai à autre chose.
Aujourd'hui,
je repense à la réponse du petit conservateur à barbiche (peut-être un
savant) et je sais qu'en fait ces trois petits moines en robe jaune,
que j'avais aperçus, se rangeaient au Petit Véhicule bouddhiste, tandis
que le templs avait été élevé à une de ces assez nombreuses variétés de
bouddhisme grandioses et syncrétiques qui ont fleuri (et pour certains
disparu) ici et là au cours des siècles.
En fait, je ne me suis
vraiment intéressé quelque peu au bouddhisme qu'après les événements
surnaturels d'Arès en 1974-1977. En ai-je une "bonne
connaissance" ? Je ne suis pas un expert. Je connais assez
bien le
canon bouddhique pâli que j'ai lu en anglais — hinayana ou Petit
véhicule —, et que d'ailleurs j'ai perdu dans mon déménagement d'Arès à
Bordeaux en 1993, mais je n'ai qu'une connaissance très globale du
canon sanscrit — mahayana ou Grand Véhicule, qui ne m'intéresse qu'à
titre documentaire. Le bouddhisme, de toute façon, n'est pas ma tasse
de thé, mais j'estime qu'il est bon pour les Pèlerins d'Arès de
connaître et reconnaître certains points de rapprochement entre le
prophète Jésus et le vrai Bouddha et, par voie de conséquence, entre le
christianisme original et le bouddhisme original.
Je crois me
souvenir que j'ai écrit dans "Frère de l'Aube" un article sur le
judaïsme montrant aussi, de la même façon, certains points de
continuité entre Jésus et les prophètes d'Israël. Il faudra que je
relise cet article pour le vérifier.
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12jul12 132C3
Je suis en train de relire "fondamentaux", l'entrée 118 martelée de pénitence.
Vous rappelez que les entrées du blog ne sont pas des documents d'étude
mais une vue rapide de la totalité.
À la fin du commentaire 3 vous écrivez :
"Dieu, de toute façon, connaît les cécité et surdité de l'homme et
c'est pourquoi il dit généreusement que le changement en bien
est recommandé et possible même à ceux qui ne prononcent pas Son Nom et
ne reconnaissent pas sa Voix (Rév d'Arès 28/11-12). C'est tout à fait
votre cas (Fabrice G)."
Et je m'en réjouis, car nous avons besoin de monde pour constituer ce petit reste
d'humains pleins de raison, que nous appelons pénitents.
Pardonnez moi ma candeur ou mon ignorance : Une personne ne croyant pas
en Dieu, au Pére de
l'Univers, telle une personne dite bouddhiste ou autre, et
portant toute sa vie à cesser de faire le mal pour accomplir le bien,
fait donc partie du petit
reste. J'hésite à mettre cette phrase sous forme de
question ; j'ai besoin de certitudes.
Tony de Touraine.
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Réponse
:
Si vous aviez bien lu "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" vous auriez
eu la réponse à votre question.
Ne font partie du petit
reste que ceux qui en tous points suivent La Révélation d'Arès et l'enseignement de Mikal, dont la parole est la Parole
du Père. Autrement dit ceux qui sont
rassemblés autour de moi (Rév d'Arès 24/1).
Par conséquent, quelqu'un qui, tout en étant une personne de bien, un(e) pénitent(e), mais
ne croit pas en Dieu, ou est dans un rassemblement
autour de quelqu'un d'autre que le témoin de La Révélation d'Arès,
ou même est incroyante et solitaire, est seulement une personne du reste.
Être du petit
reste implique de croire que La Révélation d'Arès
vient du Créateur lui-même et avoir foi dans Celui qui a envoyé son Messager Jésus puis
est venu Lui-même parler à Arès et implique également de croire dans l'enseignement du témoin de La Révélation d'Arès
Mais la contribution des hommes
de bien en tant qu'hommes
du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) sera nécessaire au changement du
monde, cela va sans dire.
Le petit reste
n'est que le phare d'une zone de lumière étendue et qui s'étendra de
plus en plus loin, le reste,
pour développer l'idée de pénitence,
qu'elle porte ce nom ou un autrre nom.
Pour l'heure, mon souci n°1 est évidemment de rassembler le petit reste (24/1),
mais notre mission n'est jamais inutile en ce qu'elle incite des hommes
et des femmes à abandonner le mal
pour le bien.
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12jul12 132C4
Comme Angelina [132C2] je me suis intéressé au bouddhisme avant de
découvrir La Révélation
d'Arès et de m'y tenir.
Comme elle je suis heureux que vous ne citiez que la forme initiale de
l'enseignement bouddhique qui était, disons, une sagesse ou une
philosophie avant de devenir, comme au Tibet, une véritable religion
avec sa hiérarchie, ses cultes, etc.
Il y a tout de même un point sur lequel je me pose des questions,
auxquelles vous pourrez peut-être répondre, c'est pourquoi le
bouddhisme qui apparut en Inde en a complètement disparu aujourd'hui.
On ne trouve le bouddhisme qu'en Asie jaune: Indochine, Chine, Japon,
Tibet.
Cette disparition du bouddhisme dans son pays d'origine m'a toujours
beaucoup intrigué.
Edmond de Lorraine
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Réponse
:
Votre question comporte sa réponse sans que vous la perceviez.
Vous dites que le bouddhisme "était, disons, une sagesse ou une
philosophie avant de
devenir, comme au Tibet, une véritable religion avec sa hiérarchie, ses
cultes, etc."
Eh bien, vous avez répondu! Le bouddhisme a disparu de l'Inde parce
qu'il n'était pas une religion.
Ce n'est pas la seule des difficulté de notre mission en France, mais
nous, missionnaires de La
Révélation d'Arès, avons aussi cette difficulté à faire
passer la Parole du Père en France sous une forme qui n'est pas une
religion, qui ne promet pas un secours extérieur à nos malheurs
terrestres..
En Inde les brahmanes de l'hindouisme, qui étaient tous farouchement
hostitles au Bouddha, n'ont eu de cesse qu'ils n'aient éliminé le
bouddhisme pour rétablir partout leur religion, leurs dieux, leurs
cultes, leurs attentes de la protection divine et du miracle.
Les pays comme ceux de "l'Asie jaune", comme vous dites, n'avaient pas
de religion aussi structurée que l'hindouisme et ont eu moins de
difficultés à adopter le bouddhisme, encore qu'ils l'aient souvent
largement modifié pour en faire un courant beaucoup plus attractif pour
la population superstitieuse.
Ceci dit, je sais que les opinions varient sur ce sujet, mais mon
opinion personnelle de la disparition du bouddhisme en Inde est son
caractère non-religieux et les efforts personnels qu'il demande à
chaque adepte.
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12jul12 132C5
Je dois vous dire que moi, ce qui m'intéresse, c'est la relation avec
mes frères: Ceux qui lisent La
Révélation d'Arès.
Voilà comment j'envisage l'avenir et le monde changé.
Dieu n'utilise-t-il pas près de 125 fois dans La Révélation d'Arès
le mot "frère" ?
Mais avec la mission de rue obligatoire, cela n'est pas possible, parce
que moi, je ne missionne pas dans la rue.
Vous aviez pourtant dit "Sans Assemblée réussie, pas de mission
réussie". Pourquoi compliquer ?
Regardez les dauphins: Des animaux qui ont opté pour le salut et la
lumière. Utilisent-ils des tracts dans la rue ? Non. Ils nous
"missionnent" par leur façon de vivre (leur option de vie) tant
individuelle que collective.
Il serait d'ailleurs intéressant de savoir depuis quand ils la
pratique, par opposition au requin apparenté à la raie, qui, lui, est
vieux de 400.millions d'années.
Or, je lis dans votre entrée: "Le bouddhisme est une voie de vie ;
rien n'y est obligatoire. Ce n'est pas une religion."
Pourquoi ne pas avoir mis la pénitence
obligatoire ou bien l'amour
obligatoire ?
Par manque d'argumentation pour nous éclairer sur ce que
représente le vrai Bien ?
Guy P. d'Île de France
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Réponse
:
Je ne me suis jamais senti "missionné" par les dauphins "par leur façon
de vivre (leur option de vie) tant
individuelle que collective." Ce sont des animaux. Nous sommes des
hommes.
Vous devriez vous faire marin, gréer un mat, des voiles et des winches
sur votre péniche, et parcourir les océans pour être suivi des dauphins
qui suivent les bateaux et vous enseigneraient leur facon de vivre et
puis, dans un moment d'ivresse de communion avec ces sympathiques
cétacés, vous vous enfonceriez un jour dans l'eau avec eux, pour n'en
jamais ressortir, comme le héros du "Grand Bleu".
Ce n'est pas le destin que j'ai choisi, mais bon ! vous êtes libre,
entièrement libre
du vôtre.
Par ailleurs, ce n'est pas moi qui dis que la pénitence n'est pas
obligatoire, c'est la vie qui tous les jours montre que l'homme est
partout libre,
absolument libre (Rév
d'Arès 10/10) de faire le bien comme de faire
le
mal,
ce que confirme dans tout son contexte La Révélation d'Arès. De
ce fait, le Père, qui a créé l'homme libre, enseigne et
suggère, mais n'oblige jamais.
Ainsi l'homme fabrique-t-il
librement, quoique pas toujours consciemment; les conséquences de ses
façons de vivre, bonnes ou mauvaises.
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12jul12 132C6
Toutes vos entrées sont très riches d'enseignement.
J'ajoute que les Quatre Nobles Vérités disent aussi [mots pas clairs].
La première reconnaître la souffrance. La deuxième vérité le désir
cause la souffrance,
Nos désirs en sont la source.
Le désir n'est jamais totalement satisfait, ce qui entraîne la
frustration.
Nous sommes dans une situation qui ouvre la voie au tourment
contrairement à l'établissement d'un bonheur constant .
3ème noble vérité: Fin de la souffrance.
La 4ème :Rereconnaître la noble vérité le chemin de la délivrance.
Maryvonne de Bretagne-Sud
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13jul12 132C7
Je ne suis pas d'accord avec vos conclusions sur la doctrine du Bouddha.
Vous ramenez son enseignement à une "sagesse de vie" alors qu'il est un
enseignement sacré
et que lui-même était appelé le Bienheureux
par ses disciples.
L'aspect religieux du bouddhisme, même celui du Petit Véhicule de la
tradition pâlie, est indéniable.
De plus, l'athéisme de Bouddha n'est pas du tout évident. C'est un
sujet qui peut être, du reste, rapproché de la position des Pèlerins
d'Arès sur Dieu. Dieu parle aux hommes mais laisse ceux-ci faire leur
destin.
Par ailleurs, le Bouddha a fondé le sangha [l'ordre monastique]
contrairement à ce que vous affirmez.
Je suis bouddhiste. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Mais j'ai lu
plusieurs de vos écrits publiés et je suis votre blog et, dans mon
optique, les Pèlerins d'Arès sont très proches du bouddhisme.
La
Révélation d'Arès est une sorte d'adaptation à l'Occident
judéo-chrétien des thèses bouddhiques originales et si je ne savais pas
que vous ne vous êtes intéressé au bouddhisme — ce dont je ne vous
ferai pas l'injure de douter — je dirais que vous vous êtes directement
inspiré du Tipitaka — les trois "paniers" — pour réformer votre
christianisme.
Je crois d'ailleurs avoir lu quelque part que vous classiez le Bouddha
parmi les messagers du Ciel, les
prophètes.
Roland G.-F.
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Réponse
:
Je n'ignore pas qu'il existe d'autres façons que celle de mon article
132 de présenter le bouddhisme et de se référer aux sources, notamment
les Tipitaka, que vous mentionnez — Vinaya-Pitaka: Panier de la
discipline, le Sutta-Pitaka: Les discours du Bouddha, etc.
Je n'ignore pas davantage que des tenants du Bouddhisme Theravada ou
Bouddhisme du Sud (Petit Vehicule), comme le classent des auteurs
anglais (J.F. Cousins) : Ceylan (Sri-Lanka), Birmanie, Cambodge, Laos
et Siam (Thaïlande) voient dans le Bouddha et son enseignement quelque
chose de sacré.
Il existe et existera indéfiniment sur ces points des discussions sans
fin.
Pour ma part, j'ai beaucoup réfléchi sur ces opinions diverses et,
compte tenu des incertitudes et doutes considérables à propos des
sources, je me suis finalement rangé à ce que ma réflexion me dicte, à
savoir que tout ce qui dans la pensée du Bouddha
me paraît, dans le Petit Véhicule, conforme à la tradition pâlie, à une
continuité de vue du Bouddha hors de Dieu et des habituels arguments
religieux concernant l'âme,
le bien et
le mal,
etc., me semble logique.
Je me sens plutôt proche d'auteurs comme Walpola Rahula, que vous devez
connaître.
Je ne crois pas non plus, comme Walpola Rahula ne le croit pas, que le
Bouddha fonda le sangha (l'ordre monastique). À
l'époque du Bouddha il existait déjà trois sortes de religieux: Les
brahmanes, prêtres héréditaires du courant védique (les Védas, antique
écriture religieuse indienne), les ascètes nus et les ascètes habillés.
Ces ascètes, surtout les habillés, étaient des moines déjà existants et
ils constituèrent pour le Bouddha un auditoire naturel de choix dès les
débuts de sa prédication qui devait durer 45 ans. Ce sont ceux de ces
moines préexistants, qui suivirent le Bouddha, qui formèrent le sangha.
Mais ce n'est, après tout, qu'un détail, parce que le Bouddha prêcha à
toutes les catégories de populations de son époque en Inde.
Il est exact que j'ai dit à
maintes reprises que je classais le Bouddha parmi les prophètes. Le Père
peut inspirer ses prophètes
de diverses façons et il n'est pas impossible qu'il ait inspiré le
Bouddha indirectement, hors de toute intervention surnaturelle
contrairement à ce qui serait mon cas 2.500 ans plus tard. De
ce fait, il n'est pas du tout invraisemblable que le Bouddha ait ignoré
le vrai Dieu, qui de toute façon "laisse les hommes faire leur destin,"
comme vous dites. Pour en comprendre les raisons, il faudrait savoir
quel
avait été le contexte religieux de sa vie avant son Éveil: Était-il
hindou ?
Ne l'était-il pas ? De quelles sortes de confusions son Divin
Inspirateur pouvait-il vouloir le protéger dans le méli-mélo
polythéistique du temps ? Etc. ? On l'ignore.
Je
finirai en faisant remarquer que le bouddhisme n'est nulle part une
religion unique et qu'il co-existe partout en duo avec une autre
croyance: le taoïsme en Chine, le shintô au Japon, des superstitions
diverses ailleurs et notamment au Tibet, etc. et que cela confirme la
logique dont je viens de parler: Le bouddhisme pur est une sagesse de
vie, pas une religion.
Ceci dit, je vous remercie de croire que je ne me suis intéressé au
bouddhisme qu'après que j'eus été témoin de La Révélation d'Arès. D'ailleurs,
dans le même ordre de soupçons qu'on porte sur moi, je remercie tous
ceux qui croient que je n'ai lu Le Coran et des biographies de Muhammad
qu'après que j'eus reçu La
Révélation d'Arès.
Contrairement
à vous, je ne suis pas bouddhiste et j'estime superflu de souligner ici
à nouveau toutes les différences entre le bouddhisme et la foi des
Pèlerins d'Arès, mais il est vrai qu'il existe de notables points de
rapprochement et que nous sommes par exemple, comme le dit mon entrée
132, plus proches du bouddhisme que du catholicisme.
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13jul12 132C8
Bouddha était sans aucun doute un artisan de paix et de Bien
inspiré par la compassion qui, comme l' histoire le raconte, le fit
changer sa vie pour trouver la Vérité et aider l'homme, son frère.
Je me souviens d'un passage de sa vie légendaire, où il est dit que le
Bouddha a réalisé la Voie
du juste milieu qui précéda son illumination. Cette sagesse n'est d'
ailleurs pas sans rappeler le Milieu
des Hauteurs du Père.
Voici
donc [l'histoire en question:]: Le Bouddha était devenu rachitique à
force d'ascèse, la peau sur les os, méditant prés d'un lac, entendit
soudain de la musique. Il ouvrit alors ses paupières et vit deux hommes
sur une barque qui glissait paisiblement sur la douceur du lac. L'un d'
eux avait un instrument à corde et l'autre lui enseignait [la musique]:
"Si tu ne tends pas assez la corde elle ne produira aucun son, mais si
tu l'as tendues trop elle cassera."
Dés ce moment, le Bouddha
[comprenant la leçon entre la corde distendue et la corde trop tendue]
se leva péniblement tant son corps était faible et coincé, se lava,
mangea et reprenant peu à peu ses forces et sa recherche il atteignit
l'Éveil.
Bouddha a enseigné au milieu d'un peuple qui était
submergé par les dieux innombrables du panthéon hindou. Chaque époque a
eu ses mission et ses difficultés. Les Paroles de Vérité ne
vieillissent pas. Ce qui donne la
Paix, libère des préjugés, aime son prochain, pardonne les
offenses à cause de l' ignorance — Père
pardonne leur car ils ne savent pas ce qu' ils font —
retrouve et aide à retrouver l' intelligence spirituelle, évolue et
s'adapte avec le temps aux mentalités, qu'elles soient superstitieuses,
arrogantes, athées ou scandalisées.
Mahomet venu après Jésus et Mikal, qui mâche la poussière pour le
frères [Rév d'Arès xii/5], disent la même choses dans le Fond pour faire
avancer le Bien.
L'un dira "satipatthana" ou attention juste ouvrant sur l'extinction du
moi ou plutôt l'illusion d'en être un, tandis que l'autre en son temps
et utilisant tout ce qu'il pouvait pour transmettre la Vérité dira
simplement : veillez, ou allumez la lampe en ajoutant : Priez parce que
son ministère allait encore plus loin dans la Liberté à laquelle
il ajoute la reconnaissance pour
l'Amour du Père ! Et le Messager Fort qui a vu le Retour et a reçu l'Eau Forte dans
la baie ouverte par le Saint
entre ses côtes, dira pour lui comme pour tous ceux qui y palent leur îles [Rév d'Arès
xLii/2] : "Je m' espionne" et puis même j' espionne Dieu.
Chacun
forme un tout sous les étoiles, émergeant sur la ligne de surface du
continuum d'espace-temps sur les millénaires de rappel au Dessein, du Fond des Fonds.
Un ensemble de Vie
que la Sagesse
et Prudence
du Père a séparé par des lisières pour mieux réunifier dans la
non-confusion Son Peuple
lorsqu'Il reviendra sur les Nuées du Ciel au milieu des siens et
activera Son Jour.
Guy de l'Hérault
|
Réponse
:
Le Bouddha fut en effet un prédicateur du juste milieu des Hauteurs,
de la mesure
(Rév d'Arès
7/1-7).
Merci pour ce très beau commentaire.
|
13jul12 132C9
Peut-on affirmer avec certitude que le Bouddha ne croyait pas en Dieu ?
À 29
ans, il avait probablement rejeté la religion de son époque et en même
temps l'image erronée qu'elle promouvait du Créateur.
Mais ensuite ?
À 35
ans, après avoir suivi l'enseignement de six maîtres indiens successifs
et constaté leurs insuffisances, il commence sa prédication du Dharma.
Les
discours attribués au Bouddha sont innombrables et il est souvent
difficile de discerner leur authenticité, mais il est indéniable que
les textes du Mahayana [Grand Véhicule] ont été beaucoup plus pollués
par les ajouts ultérieurs que les textes du canon pâli.
Dans ce
canon, il y a un passage des Udana où les disciples présents témoignent
du Bouddha revenant d'une expérience forte qui avait fait trembler son
corps et produit une joie qui faisait rayonner son visage. C'est à ce
moment que le Bouddha leur fait cette déclaration solennelle: "Il y a,
ô moines qui m'écoutez, un Non-Né, Non-Devenu, Non-Créé, Non-Composé.
S'il n'y avait pas de Non-Né, Non-Devenu, Non-Créé, Non-Composé, il n'y
aurait pas moyen de sortir du né, du devenu, du créé, du composé. Le
Bouddha le sait parce qu'il en a fait l'expérience, mais si vous me
posez des questions sur le Non-Né, Non-Devenu, Non-Créé, Non-Composé,
le Bouddha gardera un noble silence. Suivez l'octuple sentier pour
trouver la question à vos réponses."
Cet enseignement se retrouve aussi dans plusieurs textes du Mahayana.
Un
autre texte dont j'ai oublié les références rapporte ces propos: "La
question de savoir si Dieu existe ou n'existe pas ne tend pas à
édification, le Bouddha ne vous en parlera pas. Ce qui tend à
édification, c'est la pratique du sentier. Suivez-le et vous trouverez
la réponse à ces questions."
On peut donc dire que l'affirmation
de l'existence de Dieu ne se trouve pas dans l'enseignement de Bouddha,
contrairement à celui donné par les prophètes, mais sur ce qu'il a
lui-même expérimenté et sur ce qu'il en a conclu, on ne peut émettre
que des hypothèses.
La soudaineté de son expérience sous l'arbre
Bo comme les textes ci-dessus me font penser qu'il a retrouvé le lien
avec l'Éternel mais qu'il a estimé que dans le contexte de son époque,
il était plus judicieux de concentrer son enseignement sur la pratique
du Bien.
Cela n'a pas empêché les brahmanes de combattre tout de suite ses enseignements,
mais ils ne sortaient pas vainqueurs des joutes intellectuelles de
rigueur à l'époque. Il leur a fallu plusieurs siècles pour éliminer
presque complètement le bouddhisme d'Inde, mais ils ont réussi d'abord
à le paganiser, en particulier en y réintroduisant le mythe de la
réincarnation auquel beaucoup de "bouddhistes" modernes adhèrent par
ignorance.
Si Bouddha avait structuré son mouvement en religion le
bouddhisme aurait-il perduré en Inde ? Je ne pense pas car le pouvoir
brahmane l'aurait combattu avec beaucoup plus de violence et leur
mainmise sur la société indienne était très solide.
En tout cas l'enseignement de Bouddha bien compris constitue une
excellente préparation du terrain asiatique pour le prophète que le
Créateur leur enverra le moment venu.
Antoine d'Aquitaine
|
Réponse
:
Je suis très heureux, mon frère Antoine, de votre contribution ici.
Merci pour ce très utile commentaire.
Vous
connaissez très bien la question du bouddhisme, que vous avez étudié
bien mieux et plus longtemps que je ne l'ai fait moi-même.
Je
n'ai rien à opposer à votre argumentation qui dit que, si le Bouddha
n'a jamais affirmé l'existence de Dieu, il a prononcé des paroles qui
ont pu la suggérer, notamment celles que vous citez ici.
Il s'agit
d'une description de Dieu plausible: "Le Non-Né, le Non-Devenu, le
Non-Créé, le Non-Composé", et cela confirme ce que je réponds à Roland
(132C7): "Le Père peut inspirer ses prophètes
de diverses façons et il n'est pas impossible qu'il ait inspiré le
Bouddha indirectement, hors de toute intervention surnaturelle
contrairement à ce qui serait mon cas 2.500 ans plus tard. De
ce fait, il n'est pas du tout invraisemblable que le Bouddha ait ignoré
le vrai Dieu." J'admets que le Bouddha a pu avoir une certaine
expérience de Dieu qu'il a pu estimer devoir taire, parce qu'elle
n'entrait pas dans les perspectives de "l'Octuple Sentier' qu'il traça
devant les hommes sages.
On est ici dans une perspective pratique proche de celle que trace pour
nous La Révélation
d'Arès. Cependant, Dieu, le Père, le Créateur, parle à
Arès à la première personne:
Je, et laisse entendre que, tout en laissant l'homme
totalement libre (10/10)
de son destin, de son choix du bien
et du mal,
Il peut Lui-même donner un coup de pouce au destin humain et que,
notamment, il ne laissera pas les
moissonneurs sans le secours des saints.
Concernant la réincarnation, La Révélation d'Arès
la nie: L'homme fou
compte les vies... L'homme a une seule mort (Rév d'Arès v/1-2). Ce
que La Révélation d'Arès
nie, c'est son concept "paganisé par les
brahmanes", comme vous dites: Une grossière suite d'incarnations sur
une seule âme
immortelle aussi longtemps que le karma n'est pas achevé par la
perfection — Ce que professent nos réincarnationnistes occidentaux —.
On peut toutefois, par filtration des propos également sibyllins du
Bouddha sur la re-naissance, admettre que l'extraordinaire volonté de
vie qu'incarne chaque être peut revêtir différentes formes, par exemple
celle que le Père m'a fait revêtir et qu'il a Lui-même décrite au
chapitre VI du Livre:
Mon voyage intersidéral. Je crois que cette expérience est proche de l'enlèvement d'Élie par un char
de feu (2Rois 2/11-12) et
proche de ce qu'on appelle la résurrection de Jésus. On entre là dans
le domaine de l'indicible, du non-racontable. Je crois qu'après la mort
l'homme, selon son niveau spirituel, peut connaître des suites à sa vie
aussi surprenantes qu'inattendues comme il peut connaître inversement,
s'il n'a pas fait son âme,
le quasi-anéantissement des spectres
lamentables. Dans
sa Sagesse immense le Bouddha a pu se dispenser de parler de cela comme
il s'est dispensé de parler de Dieu au premier degré.
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14jul12 132C10
Frère Michel, ne mettez pas ce courrier sur le blog. Je vous écris à
vous personnellement.
Je m'excuse de vous dérange,r parce que vous êtes quelqu'un de très
pris par votre travail, mais je voudrais savoir l'erreur que j'ai
commise sur mon commentaire132C6 ?
Je vous lis l'original: "J'ajoute que les 4 nobles Vérités disent aussi
ceux-ci."
Sur le blog c'est écrit: "J'ajoute que les Quatres Nobles
Vérités disent aussi [mots pas clairs]..."
Comme je veux sans
cesse évoluer par vos écrits: Un mot
serait-il mal orthographié de ma part ou le sens de ma
conversation que j'ai donné sur le blog a dérapé ?
Évidemment, les 4 Nobles Vérités, je les avaient lues il y à longtemps
dans un bouquin
bouddhiste et je me suis permise de vous les transmettre.
Merci à vous.
Maryvonne.de Bretagne-Sud
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Réponse
:
Mon entrée "boudddah" n'attire pas les commentaires. J'en reçois très
peu, parce que le sujet n'est pas de ceux, je le comprends, qui
inspirent les Pèlerins d'Arès et même seulement les sympathisants et
les curieux souvent nombreux. Alors, pourquoi ne pas poster votre
second commentaire ici ?
Merci pour cette précision, ma sœur Maryvonne.
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14jul12 132C11
Très riche enseignement sur le bouddhisme originel. Merci.
On ne nait pas bouddhiste, on le devient. Comme on ne n'ait pas pèlerin
d'Arès, on le devient.
Mais se vider le crâne en de longues séances de zen attitude est-il
vraiment à la portée du premier et du dernier venu ?
Pas certain.
C'est peut être ce point qui donne cette impression "d'ignorance
crasse", par ce volontaire souci de détachement des événements du
quotidien chez le bouddhiste.
Pour le pèlerin d'Arès il me semble tout de même que prier ou
psalmodier la parole de dieu avec la compréhension du sens qu'elle
donne au changement du
monde et se confronter perpétuellement au monde dans son
effort de pénitence
est déjà une démarche plus volontaire et difficile que la démarche
bouddhiste telle que je la conçois, mais que je connais peu il
est vrai.
La dynamique qui provient de la pénitence
arèsienne forge indéniablement la conscience et le caractère du Pèlerin
d'Arès et lui enseigne le dépassement de ses peurs, lui donne parfois
aussi cette apparence de dédain à l'égard de ses semblables
"ignorants". Mais on peu remarquer cette propension chez
l'athée sûr de l'inexistence de Dieu ou du croyant religieux frileux de
perdre ses repères musulmans ou chrétiens.
Le bouddhiste pourrait passer pour moins sûr de son fait, car capable,
à force de recul, de comprendre l'orientation temporaire de l'autre,
car pour lui tout est provisoire et fluctuant en ce monde. Tout est
fait pour passer. D'ou peut-être cette tendance au relativisme qui
exaspère fort le Pèlerin d'Arès.
Cherchant à se détacher du religieux et de la culture en général,
celui- ci rejoint le bouddhiste par bien des points comme vous le
dites. Il reste au boudhiste à découvrir la dynamique qui fait de la pénitence et de la moisson des âmes une tâche
autrement spirituelle, vitale et passionnante. Il sera alors beaucoup
plus dans le vrai qu'il ne pense l'être en se détachant du monde et en
ne prenant aucun parti.
Je rejoins Guy de l'Hérault sur le fond. Les prophètes sont les
"images" d'un même dessein.
José O. d'Île de France
|
Réponse
:
Merci, José, pour cette contribution à mon entrée 132 "bouddah".
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous quand vous dites que "Le
bouddhiste pourrait passer pour moins sûr de son fait, car capable,
à force de recul, de comprendre l'orientation temporaire de l'autre,
car pour lui tout est provisoire et fluctuant en ce monde."
Je crois
que pour le Pèlerin d'Arès aussi "tout est provisoire et fluctuant en
ce monde" tout simplement parce que si rien n'était
"provisoire et fluctuant en ce monde", rien ne pourrait changer.
Or, changer:
changer sa vie (30/11),
changer le monde (28/7), est la dynamique que nous demande
d'adopter La Révélation
d'Arès. Chaque matin je me lève en me disant: Ai-je été
hier meilleur hier qu'avant-hier et serai-je ce soir meilleur que ce
matin ?"
Mais peut-être donnez-vous à "provisoire et
fluctuant" le sens d'instable, d'orienté en tous sens ? Si c'est le
sens que vous donnez à "provisoire et
fluctuant", nous sommes d'accord: les bouddhistes ont tort. Pour nous
Pèlerins d'Arès, à la différence des bouddhistes, le mal qui sévit en
ce monde n'est ni instable, ni désorienté. Le mal est même très
solidement installé, comme notre mission le constate sans arrêt en
faisant face à une épaisse forêt de broussailles luxuriantes et
d'épines au milieu de laquelle nous avons beaucoup de mal
à trouver des épis.
Autrement dit, tout se passe comme si Dieu, le Père, le Créateur, qui
est aussi le Semeur
(Rév d'Arès 5/1, 6/2) qui a semé le Bien dans monde
depuis longtemps, considérait ce monde comme ayant refusé ce Bien, ayant
étouffé la graine
du Bien
entre ses griffes, s'étant ainsi perdu dans le mal. Tout se passe
donc comme si Dieu nous donnait la consigne de récupérer les épis encore restés debout (Rév d'Arès 13/8) pour
former un petit reste capable
de contrebalancer par son
Bien les effets du
Mal et de
changer le monde. C'est d'ailleurs pourquoi notre mission
n'est pas de charité, car le
Mal aussi fait la charité, mais elle est d'amour, de
recherche des hommes de
Bien, des hommes du temps qui vient, des hommes au fond
desquels le mal culturel est encore "provisoire et fluctuant" et qui
sont donc capables de
changer.
Il
y a là une différence considérable entre nos perspectives et
les
perspectives bouddhiques, mais cela ne m'empêche pas de considèrer le
bouddhisme comme étant un prophétisme préparatoire du prophétisme
définitif à venir dans les pays hors de notre Champ.
Si
ce n'était pas le cas, nous n'aurions qu'à devenir bouddhistes, mais
pour un Pèlerin d'Arès devenir bouddhiste serait un saut en arrière, un
recul, et même un déni dans le cas du bouddhisme tibétain.
Ceci
dit, on peut deviner en germe dans certains propos, de sonorité
sibylline, du Bouddha quelque chose qui annonce déjà notre mission,
comme on devine notre mission dans le Sermon sur la Montagne
que les églises n'ont pas accompli.
Je ne suis pas certain que le Bouddha lui-même n'avait pas une vision
de l'avenir assez proche de celle de La Révélation d'Arès.
Mais cela ne semble pas être le cas des bouddhistes d'aujourdhui, même
de ceux du Petit Véhicule dans la Nord de Ceylan (Sri Lanka) qui
seraient, d'après ce que j'ai pu lire, les moins éloignés du Bouddha
original. Je ne les ai malheureusement pas approchés pour l'affirmer.
|
15jul12 132C12
Merci pour cette entrée 132 (bien qu'un peu empirique selon moi) sur le
bouddha 'historique' et le bouddhisme.
Vous mettez en lumière certains points avec La Révélation d'Arès,
ce qui permet de mieux appréhender ce que sont, pour moi, les deux
faces d'une même pièce (même si ce raccourci un peu facile, va
probablement vous 'piquer' les yeux).
Cependant, une phrase a retenu mon attention. Vous dites, un peu avant
le dernier paragraphe"Réaliste, le Bouddha, disait que si le bien-être
matériel n'était pas une fin en soi, il était quand même favorable,
voire indispensable à la vie spirituelle. Il encourageait la prospérité
économique, les aides financières aux entreprises et les bons salaires
aux travailleurs"
Donc, vous expliquez qu'il y a 2.500 ans, à l'époque du Bouddha
Sâkyamuni 'historique', il y avait déjà des 'entreprises' et que la
notion de mérite(s) avait l'air déjà bien ancrée dans les
mentalités ? Car oui, cette dernière expression 'bons salaires
aux
travailleurs', dénote tout de même une certaine forme de comparaison
par rapport à ceux qui ne travaill(ai)ent pas, et qui donc, eux, ne
mériteraient aucun salaire (?).
Je trouve cela dommage d'en revenir toujours à l'aspect pécuniaire de
l’existence (surtout dans une entrée telle que celle-ci), alors que la
belle leçon que l'on peut (ou doit ?) retirer du Bouddha,
c'est que même
en dessous d'un arbre, l'on peut (ou doit ) atteindre 'mukti'
(ou
libération).
Bien que je n'ai jamais mis les pieds dans la maisons de la Sainte
Parole, j'y songe cependant, [pensant] m'y rendre probablement lors du
pèlerinage
en août prochain, avec un ami. Je ne doute en aucun cas de ce qu'il
s'est passé entre 1974 et 1977 en ces lieux, pour avoir moi-même
rencontré, dialogué, été et être toujours en contact avec des pèlerins
ou d'anciens Pèlerins d'Arès.
Mais même si cette parole descend bien de Jésus et Dieu, je suis tout
même perplexe quant à certaines de vos entrées, qui restent toujours
sur le mode du matérialisme "empirique" — "Dieu est le premier
matérialiste," certes mais, pardonnez-moi, dans "j'ai, je suis" (#93)
je
ne vois pas bien où se situe la Parole Divine.
Bon, je vais m'arrêter là, je ne demande pas à être publié sur votre
blog ni même quelconque réponse de votre part, ce sera déjà beaucoup si
vous m'avez lu!
Portez-vous bien (sincèrement) et à une prochaine fois à Arès
peut-être...
Julien V. (d'île de France)
|
Réponse
:
J'ai commencé mon entrée 132 "bouddha" par ces mots: "Nous
Pèlerins
d'Arès ne sommes pas bouddhistes..." Ce que je dis ici du Bouddha n'a
rien de normatif en moi, je ne fais que dire ce que j'ai appris. Si
vous trouvez mon entrée "un peu empirique", ce n'est pas à moi, mais à
des bouddhistes auxquels j'ai puisé, que vous le devez.
Concernant le Bouddha encourageant à améliorer le matériel, un "aspect
pécuniaire" auquel il est selon vous "dommage de revenir", voilà ce
qu'en dit une autorité spirituelle du Petit Véhicule cinghalais:
Walpola Rahula, que je copie ici mot à mot:
"Le Bouddha... dit
que.des
semences et autres éléments nécessaires à
l'agriculture doivent être fournis aux fermiers, que des capitaux
doivent être mis à la dispositions des marchands et autres
corporations, que des salaires adéquats doivent être payés aux
employés. Quand on lui aura fourni les moyens de gagner un revenu
suffisant, le peuple sera satisfait, il sera à l'abri de la peur et de
l'anxiété et, en conséquence, le pays deviendra pacifique et sera
délivré du crime. C'est pourquoi le Bouddha rappelait aux laïcs combien
il est nécessaire d'améliorer les conditions économiques..."
"L'Enseignement du Bouddha, d'après les textes les plus anciens",
Walpola Rahula, Le Seuil, p.118, 1961, que j'ai trouvé chez un
bouquiniste il y a une vingtaine d'années ; j'ignore
s'il est encore édité).
Je pourrais, bien sûr,
citer
d'autres auteurs, notamment du Grand
Véhicule, pour qui le Bouddha est comme divinisé et la vie humaine
comme une sorte d'illusion vite passée, qui ne voient pas du tout le
fondateur du bouddhisme sous le même jour, surtout en ce qui concerne
les fins dernières.
J'ai donc ici fait un choix entre certaines traditions, c'est vrai,
mais un choix qui me paraît aller dans le sens de La Révélation d'Arès
qui n'oublie jamais le côté matériel et charnel de l'homme qui
est corps, esprit et
âme (Rév d'Arès 17/7):
"Qu'offre--il
(le tentateur) que Je ne donne déjà ?
N'ai-je
pas
construit des maisons chaudes... planté des vignes...
invité les musiciens à fêter Ma Victoire... Mes Mules pour l'ascension
et la nourriture à chacun ?... livré à tous les sources, les
ruches, le
fer et le feu ? (Rév d'Arès 26/8-10).
Je fais
jaillir l'huile (le pétrole) pour le feu, Je répands... le plomb et le
cuivre pour tous, pour la peine de les ramasser et de les apprêter. De
la terre ne donné-Je pas la tuile pour la peine de la cuire ?
(28/26)"
Si vous venez au
Pèlerinage
d'Arès cet été, mon frère Julien, je vous
souhaite bon voyage et sur place un grand profit spirituel. Vous n'êtes
pas Pèlerin d'Arès, mais le Dieu apparu là est le Dieu de tous les
hommes et nous y admettons tous ceux et celles qui, quelle que soit
leur foi ou
leur manque de foi respectent ce saint lieu. Mais qui sait ?
Je vous
souhaite aussi d'y allumer en vous le Feu
de la pénitence
et peut-être d'y prendre la décision d'entrer dans notre assemblée et
de devenir moissonneur
de pénitents
à votre tour. Nous avons besoin d'aide pour changer le monde.
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15jul12 132C13
Du bouddhisme je n'ai gardé qu'une vague connaissance héritée du temps
où avant de trouver la foi et de connaitre La Révélation d'Arès,
je cherchais Dieu.
J'étais adolescent et ce qui m'avait plu dans l'expérience et la
trajectoire du Bouddha, c’était sa "métaphysique sans Dieu", ou plutôt
"sans religion", le fait qu'il proposait davantage un cheminement
intérieur que des rites à accomplir, et qu'au bout de ce chemin il y
avait l'illumination, la possibilité pour l'homme d'atteindre à une
sorte de "perfection" dans une dynamique continuelle de l'être.
J'avais 17 ans à peine. Mon approche du Bouddha (et du bouddhisme)
était plutôt "sauvage" qu'érudite. Je ne m’embarrassais pas des
théories et différentiations que l'histoire nous avait laissées (Petit
et Grand Véhicule...). Je puisais autant dans les romans (Siddhartha
Gautama de Herman Hesse est le livre qui me l'a fait connaitre) que les
livres d'histoire et mon but était d'abord de nourrir ma recherche.
Aussi je vous remercie de ce post qui aujourd'hui rafraichit ma mémoire
et me donne les moyens de mieux comprendre ce qu'est le Bouddhisme et
ce qui nous unit par delà le champs à tous les hommes qui cherchent à
vivre le fond.
Quand j'ai découvert la foi et dans son sillage La Révélation d'Arès, j'avais
21 ans. J'ai vu dans l'idéal de perfection auquel le Bouddha m'avait
préparé, ce que le christianisme appelle "transfiguration" et j'ai fait
le lien entre la pénitence
et le cheminement intérieur bouddhique pour y accéder. Sauf que la
pénitence m'est apparue comme une forme beaucoup plus poussée, plus
exigeante et aux finalités beaucoup plus étendues que ce que j'avais
perçu de la voie bouddhique.
Je dis plus poussée, car contrairement à ce que j'avais perçu du
bouddhisme d'alors (une voie uniquement intérieure de recherche de la
paix et de l'harmonie), la pénitence
m'est apparue comme une voie de lutte, un combat autant intérieur
qu’extérieur et dont le but (autant que le chemin), n'est pas
qu’individuel mais aussi collectif. Il ne s'agit pas seulement de
s'améliorer intérieurement mais aussi de moissonner d'autres
pénitents
pour changer le monde
(Rév. d'Arès 28/7).
Depuis, j'ai eu maintes occasions de parler de La Révélation d'Arès
avec des occidentaux qui "pratiquent" une forme de Bouddhisme et j'ai
constaté les convergences dont parlent votre post et les commentaires
précédents.
Mais à chaque fois, la dimension "combat", "lutte", moisson et changement du monde
de La Révélation d'Arès
fait obstacle à l'échange.
Du coup, je me dis que ce qui manque au bouddhisme, c'est une sorte de
déclencheur qui pousserait leurs adeptes "au dehors" pour relier
organiquement leur efforts intérieurs à une dynamique de changement social
et civilisationnel.
Mais je me trompe peut être, complètement aveuglé par ma très grande
ignorance d'un monde vaste et très divers, et qui est, qui plus est,
hors de mon champs mental.
Cela dit, encore merci pour ce post éclairant qui me donne en plus une
occasion de reparler de La
Révélation d’Arès à mes amis "bouddistes".
Éric D. d'Île de France
|
Réponse
:
Merci, mon frère Éric, pour cette contribution à l'entrée 132. Il est
toujours intéressant de connaître les expériences vécues par les uns et
les autres dans leurs quêtes du bouddhisme.
Vous avez bien perçu la direction différente que les bouddhistes
donnent à leur dynamique intérieure comparée à celle que lui donnent
les Pèlerins d'Arès.
Mais, tout comme Antoine (132C9) se pose la question: "
Peut-on affirmer avec certitude que le Bouddha ne croyait pas en Dieu
?" je me pose la question: "
Peut-on affirmer avec certitude que le Bouddha ne voyait pas dans son
enseignement une issue vers une autre civilisation, vers un changement du monde,
une autre humanité, comme les Pèlerins d'Arès voient l'enseignement de La Révélation d'Arès ?"
J'en veux pour exemple historique celui de
l'empereur Asoka, grand empereur bouddhiste de l'Inde au 3ème siècle
avant J.C.
Entendant la parole du Bouddha: "Le vainqueur provoque la haine et le
vaincu tombe dans la misère. Celui qui renonce à la victoire et à la
défaite est heureux et paisible" (Dhammapada, I, 5)", Asoka changea
radicalement de vie.
Asoka fut d'abord un tyran et conquérant cruel, cause de centaines de
milliers de morts, puis il découvrit la parole du Bouddha.
Dans un de ses édits célèbres (l'édit XIII) gravés dans le roc, dont
l'original est encore lisible, il exprime publiquement sa pénitence et et
avoue que le souvenir des carnages dont il fut l'auteur lui est
"extrêmement douloureux." Il jure de ne plus jamais tirer l'épée et
souhaite à tous les vivants non-violence, maîtrise de soi, sérénité et
douceur. "Que mes fils et petits-fils sachent que la violence ne vaut
pas la peine et que la seule conquête qui vaille est celle de la piété.
Cela est bon ici bas comme dans l'au-delà."
Je pense qu'Asoka ne put réaliser cette transformation sans trouver
dans le Bouddha l'enseignement qui lui permit de changer son monde
(immense empire s'étendant de l'Afghanistan à Mysore passant par le
Bengale) à défaut de changer
le monde, car son exemple n'eut pas d'émules dans
d'autres royaumes des alentours, mais son exemple peut montrer que la
Vérité (dhamma) de Bouddha était plus orientée socialement qu'on le
pense.
Ceci dit, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas bouddhistes et nous
suivons notre Voie,
qui est celle de La
Révélation d'Arès. Vous n'avez donc pas à vous désoler de
votre ignorance en la matière du bouddhisme. Moi-même je ne suis pas un
expert dans ce domaine.
|
15jul12 132C14
Je ne tiens pas compte des faits que sont les apparitions surnaturelles
d'Arès et leur Message, que vous, avez intitulé La Révélation d'Arès.
Je les crois vraisemblables. Je ne crois pas que vous les ayez inventés.
Mais je suis plus que d'accord avec Julien [132C12], plus que d'accord
parce que je ne pense pas que votre entrée 132 soit "empirique", je
crois qu'elle est fausse.
Vous vous trompez complètement quant au bouddhisme que quant aux
comparaisons que vous faites avec votre mouvement.
Sans vous souhaiter de malheur hâtif, je suis de ceux, nombreux je
pense, qui attendent votre mort pour pouvoir rectifier toutes les
interprétations erronées ou fantaisistes que vous avez faites d'un
Message qui attendait de vous une clarification toute différente.
Je fais partie d'un cercle littéraire qui examine depuis un certain
temps vos écrits (ainsi que les écrits d'autres auteurs que l'édition
censure, mais qui nous semblent devoir ressurgir un jour ou l'autre par
la force ou l'originalité de leurs œuvres). L'un de nos sociétaires a
proposé un certain nombre de vos textes dont nous n'avons pas eu grosse
difficulté à démontrer le sophisme — Je ne parle pas de la médiocrité
d'écriture: Vous clamez que vous n'êtes pas écrivain et cela se voit.
Je vous crois assez humble quand même pour accepter cela.
Votre
métaphysique est une métaphysique de Café du Commerce. C'est si facile
à démontrer. Vous avez reproché à vos frères de faire une "mission
sociale déspiritualisée," mais vous ne faites pas mieux. Vous
matérialisez tout. Le style seul change, mais la désacralisation
demeure.
Bouddha comme La
Révélation d'Arès sont hautement sacrés et vous les
ramenez au ras des pâquerettes.
Jean-Régis d'Île de France
|
Réponse
:
D'un côté, trente-huit ans d'écriture — même mauvaise, je vous accorde
que je ne suis pas écrivain — et d'un autre côté un petit bavardage
dans un "cercle littéraire" (lequel ?) et un petit commentaire
pour
tout démolir.
Vous dites: "Je ne tiens pas compte des faits que sont les apparitions
surnaturelles d'Arès et leur Message... Je ne crois pas que vous les
ayez inventés." Or, justement tout est là !
Comment un censeur éclairé, censé être conscient de la
profondeur comme de l'extension de mes écrits auxquels on peut ajouter
mes exposés verbaux — j'ai aussi beaucoup prêché en trente-huit ans —
peut-il ignorer tout
le mal que, dans le détail, je me suis donné pour expliquer abondamment
La
Révélation d'Arès, dont
vous admettez l'authenticité, dans laquelle se trouvent
ces Paroles qui me sont adressées: (La) parole de Mikal (est) Ma
Parole (Rév d'Artès i/12)... Juste prophète (xxxvii/2),
etc ?
Rien dans mon œuvre ne vous permet d'affirmer que mon œuvre est
"fausse" pas plus que rien ne vous permet d'affirmer que La Révélation d'Arès
est authentique. Tout vous échappe, parce que tout ne repose que sur
moi, mon honnêteté, le sacrifice que j'ai fait de ma vie à la mission
que Dieu m'a confiée en 1974 et 1977.
Je regrette vraiment que
l'examen très superficiel que vous avez fait de mon œuvre ait abouti à
me prêter "une métaphysique de Café du Commerce", mais que puis-je
faire pour vous convaincre du contraire ? Rien, car nous
sommes
dans le domaine de la foi où rien ne se démontre, parce qu'avoir la
foi, c'est croire en l'improuvable, en l'indémontrable. Ce ne sera pas
autrement même après ma mort.
Mais je vous le dis sans colère ni
rancune, ce que vous dites est et sera de toute façon détestable aussi
longtemps, notamment, que vous m'accuserez de sophisme sans me dire
comment vous, vous interprétez La
Révélation d'Arès.
Concernant
le Bouddha, puisque c'est le sujet ici, il n'y a rien dans mon article
132 qui vienne de moi. Comme j'en ai convenu dans ma réponse à Julien,
j'ai fait un choix, mais qu'il me fallait bien faire. Il y a,
en
effet, bien des contradictions et bien des inconnues dans les sources
dont nous disposons. Si j'ai choisi le Petit Véhicule c'est parce qu'il
paraît bien reposer sur les sources les plus anciennes, apparemment les
plus authentiques, et parce qu'il se rapproche le plus du Souffle qui passe à
travers toute La
Révélation d'Arès.
|
17jul12 132C15
Je ne comprends pas pourquoi vous considérez que l'enseignement du
Bouddha n'est pas d'ordre sacré.
Vous dites que c'est ''une voie de salut similaire à notre pénitence''. Cela
veut dire que les effets de cette sagesse sont les mêmes que les effets
de la pénitence :
Le péché
recule en nous, l'image
et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26/27)
grandit. Tout ce qui nous permet de retrouver notre nature divine
n'est-il pas sacré par extension ?
Ainsi le corps est-il le réceptacle de l'âme, donc ce
corps est sacré.
De même, la planète est la maison de l'homme, lui même être sacré : la
terre est donc elle-même sacrée.
N'est-ce pas la disposition intérieure que nous adoptons quand nous
prions, tout notre corps priant, nous prosternant front contre
terre ?
Ainsi, si cette voie de sagesse (le bouddhisme) est le premier pas
d'une ascension
vers le salut,
pourquoi ne serait-elle pas sacrée ?
Mais peut-être suis-je confus pour un problème de vocabulaire ?
Le
commentateur Roland (132C7) semble en effet ne pas différencier
''sacré'' et ''religieux''.
Laurent de la Côte Vermeille
|
Réponse
:
C'est comme vous voulez, mon frère Laurent.
Tout comme j'ai répondu de façon évasive à Roland (132C7) je vous
réponds.
En vous lisant et comprenant alors très bien le sens que vous donnez à
sacré, je vous dis: Vous avez raison.
Tout dépend, cependant, du sens qu'on donne à sacré.
Si je m'en tiens au sens principal qu'en donne le Grand Robert: Sacré =
Qui appartient à un domaine séparé, interdit et inviolable (par
opposition à ce qui est profane) et fait l'objet d'un sentiment de
révérence religieuse, je dis: Non, Bouddha ne me semble pas s'être
jamais prétendu sacré dans ce sens-là.
Si je m'en tiens au sens dérivé
qu'en donne le Grand Robert: Sacré = Qui est digne d'un respect absolu,
qui a un caractère de valeur absolue, je dis: Oui Bouddha et son
enseignement sont sacrés.
Bouddha donnait à ses propos un lyrisme métaphysique qui peut
en effet faire penser au sacré si l'on le jauge à partir de nos parlers
modernes, mais c'était le parler des sages de son temps, qui n'avait
rien à voir avec les envolées d'un lyrisme carrément sacré du Veda,
écriture qui battait son plein dans le brahmanisme à l'époque du
Bouddha:
"Venez, brillants, Asvin aux beaux chevaux ! Agréez, ô faiseurs de
miracle, les chants de celui qui vous est dévoué ! Prenez les offrandes
que nous vous présentons ! Les breuvages ennivrants, approchez-vous,
prenez mon offrande. Votre char rapide comme la pensée s'avance à
travers les espaces, ô Asvin, avec cent faveurs. Quand cette pierre,
qui recherche les Dieux, vous appelle, levée toute droite, etc. (Rig
Veda 7/68)."
Alors là, dans le Veda, on est vraiment dans le sacré.
Bouddha, lui, n'avait absolument pas ce type d'expression, n'invoquait
jamais Dieu ou les Dieux, ne parlait pas d'offrande, etc. Il s'en
tenait à ce que j'appelle une métaphysique lyrique (mais non sacrée),
car pour lui
chercher la fin de la souffrance n'avait rien qui ne soit naturel
pourvu qu'on ait le cheminement voulu par l'Octuple Sentier qu'il passa
sa vie à décrire.
Mais je conviens qu'en ramenant le mot sacré au sens que lui donne
votre commentaire, Bouddha était un être sacré et son enseignement
était sacré, et, comme vous dites, "la terre est elle-même sacrée" et
j'ajoute: l'Univers entier est sacré, puisque le Père de la Terre est
aussi le Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Il n'y a en somme rien qui
ne ne
soit pas sacré. J'ai peur qu'on passe ici un peu d'embrouillamini...
Notons que Bouddha et le bouddhisme ont reçu un statut sacré, au plein
sens du mot, dans diverses variétés religieuses du bouddhisme comme
celui du Tibet.
|
17jul12 132C16
Merci beaucoup pour cette entrée sur le Bouddha; on respire une belle
bouffée de sagesse et de bonté, et c'est un sujet qui je pense peut
être très utile à la fois pour la moisson
et pour la pénitence.
Pour la moisson,
parce que de nombreuses personnes en soif spirituelle se tournent vers
le bouddhisme; il est donc utile de le comprendre. De plus, la
dimension de la mission ne semble pas étrangère au Bouddha qui
n'appelle pas seulement à la sérénité intérieure, mais aussi à la
compassion, même au prix de troubler cette sérénité (ou l'accès au
nirvana).
Le bouddhisme me semble aussi utile pour la pénitence par sa
richesse spirituelle, son appel à lutter contre le déséquilibre
intérieur, et particulièrement sa thématisation du danger spirituel de
l'intellectualisme, avec la fameuse injonction "ne plus penser". C'est
surtout sur ce point que je souhaite votre lumière, cher prophète.
En effet, la première fois que j'ai lu La Révélation d'Arès,
j'ai hâtivement conclu que la science, la théologie, la philosophie,
les livres et même l'analyse logique de la Parole étaient des dangers à
écarter. J'ai commis le même sophisme de la légende (sans doute fausse)
qui raconte que la raison pour laquelle on aurait brûlé la bibliothèque
d'Alexandrie est que si les livres qu'elle contenait étaient conformes
au Coran, alors ils étaient inutiles, et que s’ils étaient contraires
au Coran, alors ils étaient à combattre : Bref, dans les deux cas il
fallait détruire tous les livres autres que La Parole.
Ayant lu de nombreux commentaires des lecteurs de ce blog, je crois
malheureusement assez répandue ma confusion sur la juste place de la
pensée dans le cheminement spirituel.
La confusion vient, à mon sens, du fait que la Parole et votre enseignement sont
fort éloignés de notre culture et peuvent, à première lecture, sembler
incohérentes. En effet, on trouve dans la Parole et votre enseignement des
mises en garde contre un certain rationnalisme :
1) D'un mot de
Moi ils ont fait des livres (Rév d'Arès 23/7), Personne n'ajoutera sa parole à
Ma Parole (10/11): Rejet de la théologie, limitations
fondamentales des sciences, description d'Éden (votre article "La
Pommeraie", [Le Pèlerin d'Arès 1889]) où la manière de penser des
hommes de nos jours est une céchéenace [?] par rapport à Adam (vous
avez dit sur ce blog récemment en réponse à l'une de mes questions
qu'il est possible qu'en Éden on ne pensera plus), "le raisonnement ne
pourra fonder le bon choix", le danger des intentions sans
accomplissement, le thème du bruit
dans Le Livre [2ème
Partie de La Révélation
d'Arès].
D'un autre côté, il y a un appel à la pensée dans votre enseignement :
2) La pénitence
consiste à cheminer vers le bien
en s'examinant, en réfléchissant à la meilleure manière d'agir
(semblable à une problématique philosophique), vous encouragez les
jeunes à étudier, notamment les sciences, mais aussi la philosophie,
malgré votre emploi du temps surchargé vous semblez prendre le temps de
lire les grands penseurs (philosophie ou spiritualité), l'arbre d'Éden
est esprit, la jungle primordiale devient Éden par L'Esprit, sans la
pensée pas de choix ni de liberté, la Parole appel au bon sens, à la
mesure, au raisonnable, au réalisme.
Ai-je bien compris la juste place de la pensée pour la pénitence et la moisson si
j'affirme que :
A) Le pénitent
doit réfléchir au chemin à prendre pour corriger ses défauts, améliorer
en bien et
en dignité son comportement et ses émotions, mais ce cheminement vers
le bien
n'est pas seulement actif (pensé, réfléchi), il est aussi passif
(accueillir Le Saint
en soi : Non-jugement, Non-respect humain, Non-confusion,
Non-agitation, Non-alternative, Non-lourdeur, Gloire).
B) Le moissonneur
ne doit pas chercher à convaincre ni à manipuler, mais sa mission sera
plus efficace s'il sait adapter la richesse de son message à ce que
l'humain de rencontre dans la mission est en mesure de comprendre. Il
faut donc penser sa mission tout en étant suffisamment silencieux
intérieurement pour laisser passer le Souffle à travers
soi.
Quelle est la juste place de la pensée pour la pénitence et la moisson ?
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse
:
Je suis dérouté en lisant votre commentaire et je ne suis pas sûr de
l'avoir bien compris, d'une part, et d'être capable d'y répondre
d'autre part. Je ne suis pas un expert des choses de l'esprit, de
l'entendement, de l'intellect, que vous semblez résumer dans le mot
pensée.
Par ailleurs, quand vous parlez d'un "cheminement vers le bien" qui serait
"passif (accueillir Le
Saint en soi : Non-jugement, Non-respect humain,
Non-confusion, Non-agitation)," je ne vois pas du tout le non-jugement,
le non-respect humain, la non-confusion, etc. comme des positions
passives ;
je les vois au contraire comme très actives, du moins chez moi, car il
m'a fallu longtemps de gros efforts pour y parvenir, la
vie ayant accoutumé mon esprit à l'inverse jusque là.
Vous parlez aussi "d'analyse logique de la Parole", mais pour moi la
Parole a sa logique qui n'est pas la logique enseignée dans les
universités et on se trouve inévitablement face à une solution de
continuité, ou à un hiatus, ou à une disjonction, entre les deux
logiques, l'une n'étant pas analysable par l'autre — Une part de
l'athéisme repose d'ailleurs sur ce disjonctif.
Bref, je lis avec respect et gravité votre commentaire mais je ne me
sens pas capable d'y répondre.
Quand je parlais de pensée en disant que nous sommes missionnaires dans
un monde qui ne pense plus, je voulais dire: dans un monde qui ne
réfléchit plus, car penser il le fait comme chacun de nous... Même nos
rêves et cauchemars sont des pensées, après tout. Mais vous n'entendez
pas pensée dans ce sens, évidemment.
Quand nous sommes en mission, nous nous efforçons de faire passer une
idée: L'idée qu'apporte La
Révélation d'Arès. Or, force nous est de constater que
l'idée en question n'étant pas dans l'air du temps — étant "fort
éloignée de notre culture" comme vous dites ici —, elle ne peut être
acceptée et même seulement captée, si la personne à qui on la présente
ne pense pas un peu, je voulais dire: ne réfléchit pas un peu. Même un épis mûr, cela
s'est prouvé, a besoin d'un petit effort de sa pensée pour nous
entendre et réveiller au fond de lui l'idée en question qui y dort.
Quant à Bouddha, c'est un homme d'une pensée puissante et admirable,
qui avait réfléchi six ans avant d'être l'Éveillé, et je dis volontiers
que c'est d'abord pour ses exceptionnelles qualités intellectuelles que
j'ai pour lui une si forte estime. Moi, je ne suis rien du tout à côté
de lui, car il ne m'a pas fallu penser ce que j'enseigne aujourd'hui.
Mon enseignement
tomba tout cuit dans mon pauvre esprit qui lui avait été rebelle avant
1974 et qui n'a eu, par la suite, qu'à entreprendre l'effort de
l'accepter et de la mettre en œuvre.
S'il y a un "nullard d'ignorance crasse", comme disait l'ami de mes
parents, ce n'est pas Bouddha. C'est moi.
Je ne sais donc pas comment répondre à votre commentaire et j'en suis
tout marri.
|
17jul12 132C17
A priori cette
entrée est hors sujet, hors Champ
de mission.
Peut-on se permettre de
juger des textes qui s'adressent à d'autres mentalités que les
nôtres ?
Cela nous rappelle cependant que Jésus lui-même s'était permis
d'aller prêcher en dehors du Champ
d'Israël. De cette escapade on a
retenu cette phrase désabusée: Nul n'est prophète en son
pays.
Dommage que la Bible ne nous explique pas pourquoi on ne peut pas
être prophète dans son pays. Cela aurait rendu bien des services à
frère Michel qui ne comprend toujours pas l'agressivité dont il est
l'objet et à Jean-Régis qui trouve que frère Michel n'est pas à la
hauteur. Je suis d'accord avec Jean-Régis pour dire que frère Michel a
beaucoup de défauts, mais que c'est précisément à cause de ses
défauts qu'il a été choisi par Dieu. Appartenir à un cercle
littéraire ne dispense pas de raisonner un peu : juger le prophète,
c'est juger le choix de Dieu. Je ne m'y risquerais pas et je prends
bien volontiers frère Michel tel qu'il est.
Mais, si on ne peut
pas être
prophète en son pays, on doit pouvoir être prophète hors de
son
pays. Voyez Jésus : il a été beaucoup plus apprécié chez les Gentils
que chez les Juifs. Le Dalaï Lama est adulé en Occident alors qu'il est
chassé de Chine.
J'en reviens donc à frère Michel dont la
notoriété est saccagée en France depuis quarante ans. Pourquoi ne pas
demander aux pays du Bouddha d'assurer la promotion de frère Michel en
riposte à la promotion occidentale arrogante du Dalaï Lama . Je pense
que les Chinois adorent faire des blagues, surtout quand c'est au
détriment des occidentaux. Ainsi, l'évocation du Bouddha, comme la
sortie de Jésus de son champ de mission n'ont absolument rien d'anodin.
Toutefois, comme on l'a vu avec Jésus et Mahomet, la notoriété ne
suffit pas à assurer le succès d'une mission.
"Redoutable le sort des
prophètes." [une voix lors du défilé des prophètes endormis, 2ème
Théophanie, 9 octobre 1977]
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Oui, j'ai des défauts, mon frère, et ils doivent être très visibles
pour que tant de monde s'en rende compte.
Mais enfin, je me décarcasse pour ma mission depuis 38 ans, alors que
vous ne faites pas grand chose de votre côté.
C'est parce que je me suis démené, sans moyens et sans la moindre
"notoriété", pour faire connaître La
Révélation d'Arès que vous la connaissez et que vous
pouvez aujourd'hui "prendre bien volontiers Frère Michel tel qu'il est."
Merci pour cela, mon frère Jacques.
Et vous dites aussi, avec une calme assurance, un peu n'importe quoi.
Ainsi, ce n'est pas "en dehors du Champ"
que Jésus a prononcé ces paroles fameuses: Nul n'est prophète en son pays,
mais chez lui à Nazareth ! Revoyez Matthieu 13/57 et Luc 4/24. Les mots
qu'il a prononcés ne sont d'ailleurs pas exactement ceux que vous
citez, mais on trouvait ceux-ci dans de vieilles éditions françaises de
la Bible.
Il est vrai que Jésus alla un peu prêcher dans le territoire de Tyr et
Sidon et en Décapole, mais sa mission se déroula à 95% en Israël. Il
est donc très difficile de prétendre qu'il fut plus écouté en dehors
d'Israël qu'en Israël.
Si vous alliez à la mission, vous verriez que les esprits étrangers aux
propositions que véhiculent La
Révélation d'Arès et ses missionnaires sont absolument
partout, dans toutes nos rues, de toutes les villes de France.
|
17jul12 132C18
Bouddha n'était
connu de moi qu'à travers Siddharta, ce "roman biopic" [?] de Herman
Hesse
et à travers quelques informations collectées parmi des frères,
pèlerins d'Arès, s'intéressant de près à ce sujet : le bouddhisme.
Ayant
toujours fait ce lien grossier :
bouddhisme = karma = réincarnation,
je ne
m'étais jamais intéressé à cette voie spirituelle n'ayant jamais été,
d'aucune manière, attiré par l'idée d'un "recyclage de l'esprit" appelé
plus communément la réincarnation.
Mais oui, nous pouvons parler de
réincarnation puisque, comme vous le dîtes vous-mêmes, nous naissons et
renaissons plusieurs fois durant une vie. En fait, celui qui prend la
voie de l'ascension
incarne son être et se réincarne à chaque étape du
sentier qui
le mène vers les Hauteurs.
Cette être est une vérité
évolutive. C'est exactement, pour moi, le processus de
l'existentialisme qui doit devenir une seconde nature afin d'éviter à
l'être de se figer, de se systématiser, de se dogmatiser. Être ou ne
pas être, n'étais-ce pas toujours la question ? Incarner ou ne
pas
incarner (pourvu que cela soit pour un penchant au bien), n'est-ce pas
la voie de l'éveil ?
Vous dîtes : "La largeur d'esprit du Bouddha
fut telle qu'il n'enseigna pas une religion, mais beaucoup plus que
cela: une sagesse de vie. 'Ne dîtes pas Je crois, mais dîtes Je vois et
je comprends'."
Est-ce un message de sagesse ? Est-ce un point commun
que nous aurions avec l'enseignement du Bouddha ?
Il y a
longtemps, tandis que certains s'intéressaient au bouddhisme, au
chamanisme, etc, je m'intéressais au "Hagakuré", le livre du samouraï.
"La voie du samouraï, c'est la mort", enseignement central du livre,
non pas l'enseignement récupéré par les japonais lors de la seconde
guerre mondiale pour former les kamikases, mais celui qui incite à
avoir une attention particulière sur toutes les choses de la vie, la
conscience aiguë que tous nos propos et nos actes ont une incidence
constructive ou destructive sur la vie et que, lorsque cette attention
se perd, le regret est pire que la mort. Je ressens aujourd'hui, hormis
sa profondeur existentielle, une grande influence bouddhiste dans
l'enseignement du Hagakuré ; "La voie du samouraï, c'est l'éveil".
Merci
pour cette nouvelle entrée que vous justifiez en disant : "je crois
utile à mes frères d'avoir une petite idée sur son enseignement".
Peut-être direz-vous un jour la même chose en citant
Zarathoustra ? Sarsouchtratame
(Rèv.d'Arès xviii/3) est lui cité dans La Révélation
d'Arès et fait parti du Champ désigné par
le Père, pourtant nous en
savons si peu sur lui.
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
Merci pour ce commentaire, mon frère Frédéric.
Je rappelle que les Pèlerins d'Arès ne sont pas bouddhistes et
l'intention mise dans mon entrée 132 n'était pas de montrer des "points
communs que nous aurions avec l'enseignement de Bouddha", mais quelques
ressemblances.
La plus utile remarque que j'ai faite dans mon entrée est que "nous
sommes quand
même plus
proches du Bouddha que du pape et de sa religion et même de toutes les
religions." Il s'agit de proximité, non de communauté.
Le bouddhisme, je l'ai dit, est
une préparation à un autre prophétisme à venir.
J'ai par ailleurs, dans quelques réponses insisté sur la dynamique de
notre foi arésienne comparée à celle, différente, de la foi bouddhique
qui, à mes yeux, est en effet une voie de sagesse personnelle, mais non
une dynamique de transformation universelle: Le changement du monde (Rév d'Arès
28/7) par la somme des changements
individuels ou pénitences
(30/11), car c'est dans la perspective d'un changement de
civilisation, d'un triomphe sur le
mal en général, que changer
sa vie prend toute sa valeur dans La Révélation d'Arès.
Mon entrée 132 est documentaire, mais non pédagogique. Ce blog n'est
qu'un blog et non un traité ou un document d'enseignement. Toutefois,
comme beaucoup le disent, la mission rencontre ici et là des
bouddhistes et il n'est pas inutile aux missionnaires de savoir grosso
modo à quoi il faut s'en tenir concernant ces bouddhistes rencontrés.
|
17jul12
132C19
"Si nous ne
sommes pas bouddhistes,nous sommes quand même plus proches du bouddha
que du pape et de sa religion et même de toutes les religions"
Frère Michel,merci d'avoir écrit ce nouveau message le 11
Juillet 1912, jour de votre anniversaire. [Vous en effet né] le"11
Juillet 1929.
Que cette année, Frère Michel, vous donne le bonheur de voir se
fortifier
autour de vous ce petit
reste de pénitents
qui non
seulement se remplissent de votre enseignement
mais l'accomplissent
en eux .
Ces pénitents
du petit reste
qui partent avec la scoute
(bouclier) au
poignet
afin d'aller témoigner de l'urgence à éveiller à nouveaux les penseurs
du Champ
qui font
encore la sieste.
Comme pour le frères de Mohammed,
(puisse) la sexte être à la fin (Rév d'Arès xx/16) !
Gloire à notre Père de l'Univers qui nous a envoyé un prophète.
Même
si cela déplaît à certains, comme on peut le lire dans le
commentaire (132C14) de Jean Régis qui est de ceux qui
attendent
votre mort afin de s'emparer de la Parole du Père et de
l’interpréter comme bon leur semble.
Frère Michel et son enseignement: La parole de
Mikal est Ma Parole, restera l'arbre à la pointe toujours
verte (Rév d'Arès xvi/13) pour les générations et les
générations qui viennent comme le transmet si bien le Père dans Le Livre, car
même quand Frère Michel quittera ce monde [à travers lequel] il a pour
mission de
faire passer le Message que le
Père de l'Univers l'a chargé de
transmettre afin de le sauver [le monde] et de trouver ce petit reste qu'il
aura
bien préparé pour moissonner
le Champ
d'Abraham, reconstruire Éden et faire face à des "Jean Régis"
de façon justement à ce que "Ce que
tu auras écrit" de Mikal ainsi
que le Message du Créateur qu'il a bien retranscrit et bien annoté ne
soit pas rectifié ni détourné par de nouveaux docteurs.
Croyez bien que nous, Pèlerins d'Arès du prophète Mikal,
nous veillerons à
ce que la Parole ne soit pas détournée.
Le Père de l'Univers
au travers de nous veillera à ce que soient respectées
et pas violées Sa Parole et la parole de Mikal.
Nous seront les gardiens de la Parole.
En
ce qui concerne votre message sur le bouddhisme, Frère Michel, il vient
au moment ou je viens de perdre un ami, un frère Patrick, qui
était de
par sa famille de confession chrétienne, mais qui depuis quelque temps
s'était tourné vers le bouddhisme.
Nous avons travaillé durant dix
années comme délégués de parents d'élèves quand nos enfants
fréquentaient l'école maternelle et l'école primaire de notre ville des
Alpes. Il émanait de lui une compassion, un amour envers l'autre, un
besoin de paix qui touchaient tous ces proches mais aussi tous ceux qui
le fréquentaient.
C'est en faisant un contage [?] de Lagopèdes dans le
Massif du Vercors et dans l'exercice de ses fonctions dans l'ONCF qu'il
a fait une chute d'une centaine de mètres et a terminé sa vie dans
notre monde sur une barre rocheuse.
Son épouse m'a contacté en me
demandant de lui parler de la mortification telle que nous la
pratiquons
chez les Pèlerins d'Arès, de façon à accompagner et aider son époux
pour qu'il fasse bien "le passage" vers l'éternité.
Chez les bouddhistes, il existe me semble-t-il un manuel de
méditation "Bardo-thodol" qui décrit le voyage auquel le mourant est
confronté après sa mort .
Merci de vos réponses aux commentaires qui nous enseignent et éveillent
nos esprits et font grandir nos âmes.
Patricia des Alpes
|
Réponse
:
Je sais que la méditation est un exercice important chez les
bouddhistes, mais je sais aussi, prévenu par certains auteurs, que
c'est un des enseignemnts du Bouddh parmi les moins bien compris, un
enseignement qui a dégénéré en une sorte de rituel.
Je ne connais pas le mot "Bardo-thodol", qui me semble avoir une
consonance tibétaine. le mot pâli qu'on traduit par "méditation" est
bhāvanā, qui d'ailleurs ne signifie pas méditation, mais culture ou
développement.
Je ne savais d'ailleurs pas qu'il y avait un rapport entre la
méditation et les morts dans le bouddhisme.
Mais la femme de votre ami peut très bien faire mortification
pour son époux.
|
17jul12 132C20
Nous vivons, hélas, pour la plupart d’entre nous, comme des agités.
Reprendre possession de son temps, et donc de sa vie devient une
urgence !
Le
bouddhiste n’est pas un agité ; il essaie de vivre sa vie avec sa
conscience.
Il n’est pas non plus un bavard, et c’est dommage pour nous,
car il intervient peu, officiellement, lui aussi dans la vie de ce
monde.
En cela nous rejoignons aussi nos amis bouddhistes.
Il
m’arrive d’aller faire Zazen avec mon ami Félix, moine bouddhiste,
pour apprendre à me poser, à écouter, à me sentir vivre,
à sentir vivre mon corps dans des positions plus ou moins
confortable,
mais qui me révèle son existence. Ce corps que je n’écoute pas assez,
et qui est pourtant le support essentiel, d’une tête, qui passe très
souvent son temps à ne pas l’écouter, lui, ce corps qui connaît toute
l’histoire de la réalité physique de l’humanité... et de la terre,
puisque c’est elle qui l’a mis au monde.
Il se répare, souvent, tout seul. Si l’on se coupe, en quelques jours
il efface le bobo.
Plus
sérieux, si on se casse un membre, il suffit que les deux morceaux soit
en contact, et en quelques semaines là encore c’est réparé.
Prendre conscience que sans lui, nous ne sommes rien, nous ne voyons
rien, nous n’entendons rien, nous ne respirons rien.
Cette
tête bien orgueilleuse a pris le dessus et nous emporte finalement vers
la destruction, quasi-totale, puisque retournant à l’animalité pensante
nous allons probablement connaître la fin des animaux !
Peut être
quelques particules de nous participeront-elles à la poursuite de
la
vie, mais notre conscience individuelle qui nous est totalement propre,
dans ce cas extrême, appelé péché
des péchés dans La
Révélation d’Arés,
ne peut que disparaître.
Revenons au bouddhisme à propos de la
tête ou de l’esprit qui gamberge sans cesse. Il nous dit:
"Écoutez ! La
vertu suprême c’est d’avoir maîtrisé son esprit."
Combien de
personnes sont aujourd’hui capables de méditer, ou de prier, ou
simplement de
réfléchir quelques quarts d’heure pour reprendre contact avec sa vie
intérieure, dont la plupart n’ont même plus conscience qu'elle existe ?
Le
bouddhisme est effectivement le début d’une très belle sagesse de vie,
car en plus il nous dit aussi: " La qualité suprême, c’est l’amour
altruiste !"
Et il ajoute : "Tout le bonheur des êtres provient
de leurs pensées bienveillantes et tout leur malheur [des êtres
provient] de leurs
préoccupations égoïstes. Par amour envers tous les êtres, développez du
fond de votre cœur le désir d’atteindre l’Eveil pour leur bien ultime."
(Matthieu Ricard).
Rémy de l’Avignonnais
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18jul12 132C21
Très enrichissante cette entrée sur Bouddha qui ouvre sur une autre
voie spirituelle.
Même si les mots pour l’exprimer sont différents, le but reste le même,
faire vivre la part divine qui est en chacun.
J’avais vu un film sur Bouddha et j’en avais une image positive.
Dans ma mission j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes se
disant bouddhistes et j’ai constaté une divergence d’interprétation et
de compréhension des enseignements de Bouddha et comme le souligne Éric
D. 132C13 une pratique plus tournée vers l’intérieur que vers les
autres. J’ai lu peu de choses sur Bouddha et cette entrée m’a donné
envie de mieux connaître son enseignement. Aussi j’ai été sur le Net et
j’ai découvert notamment que la réincarnation est une croyance
antérieure au bouddhiste et que le Bouddha Gautana ne donnait
pas au mot réincarnation le sens simpliste, auquel croient la plupart
des occidentaux et selon lequel l’âme
se réincarne successivement dans différents corps.
Serge-Christophe Kolm dans son livre Le Bonheur-liberté (PUF, 1982)
distingue le niveau de croyance populaire dans lequel la réincarnation
est tenue pour une réalité du monde physique, alors que les niveaux
plus élevés du bouddhisme, le bouddhisme profond donne à ce
concept seulement un sens de parabole, une façon imagée et simplifiée
de définir un concept plus complexe.
Ci-dessous un article que j’ai trouvé intéressant sur le
bouddhisme ;
http://www.4p8.com/eric.brasseur/bouddh.html
D’autre part on a toujours l’image du Bouddha souriant et bedonnant
assis à méditer, alors que Siddhārtha Gautama était un homme sportif,
compétent en arts martiaux tels que la lutte et le tir à l'arc, et qui
pouvait parcourir des kilomètres sans difficulté et camper dans la
nature sauvage.
De même nous quand nous pensons à Jésus, nous le voyons toujours cloué
sur une croix mais rarement en train de fabriquer des outils en bois,
puisqu’il a été charpentier jusqu’à l’âge de 40 ans ou en train
d’arpenter les routes de Galilée pour transmettre son enseignement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siddhartha_Gautama#Personnalit.C3.A9_et_caract.C3.A8re_du_Bouddha
Vous écrivez : "Dans sa Sagesse immense le Bouddha ….s'est dispensé de
parler de Dieu au premier degré."
Nous qui missionnons régulièrement dans la rue et parlons de Jésus et
de Dieu, nous voyons bien que même aujourd’hui cela comporte des
risques et en particulier celui d’être mal compris.
La plupart des gens se sont créés une image de Dieu suivant leur
milieu, leur éducation, leur culture, et quand nous prononçons le mot
Dieu, chacun met derrière ce mot la façon dont il se représente Dieu et
réagit en conséquence.
Pour le catholique cela va être Jésus-Christ, (le Dieu
trinité), pour l’athée, Dieu ce sera la religion puisque pour
lui ce sont les religions qui ont inventé Dieu. Nous constatons que
beaucoup de personnes confondent Dieu et religion.
Pour cette raison en autre, plutôt que d’utiliser le mot Dieu, je
préfère dire Créateur.
Quand j’ai lu les principes de la pleine conscience enseignés par
Bouddha, j’ai pensé à votre article je m’espionne dans le pèlerin
d’Arès de 1990 page 296. Peut-on dire que l'état de bouddha et celui du
Christ sont semblables et expriment une même réalité, l'éveil
spirituel, le retour de l'homme à
l'image et ressemblance de son Créateur ?
Comment sait-on
que l’on a atteint l’état de Bouddha ou de Christ et même
ayant atteint cet état continuons-nous à évoluer ?
Denis K (Bretagne sud)
|
Réponse
:
On n'a pas plus de moyens de savoir si l'on a atteint le niveau de
Jésus ou du Bouddha qu'on n'a de moyens de détecter son âme, qui est un
élément invisible, insensible, indétectable.
Le seul moyen d'être dans une
large probabilité d'avoir une
âme, c'est d'être toujours un pénitent attentif
et en progrès continuels.
Par contre, je suis certain que l'âme,
une fois passée dans l'au-delà, continue d'évoluer, mais c'est un
domaine que nous ne pouvons pas observer depuis notre état de chair pécheresse.
Occupons-nous d'être des pénitents,
de toujours davantage aimer,
pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence
spirituelle et se rendre libres
de tous les préjugés, ce qui n'est pas facile dans ce monde qui
s'appuie sur les préjugés et les préconçus, qui dans chaque culture
sont confondus avec la connaissance et l'expérience, alors qu'il faut
détacher les préjugés et préconçus de la connaissance neutre.
|
18jul12 132C22
S’il existait un guide Michelin de la vie spirituelle, ce n’est pas
trois étoiles que vous auriez mais une constellation !
Sur l’enseigne on lirait ceci : “Chez Mikal, restauration pour âmes
libres.”
Même si la
tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon
Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que
Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie
d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rév. d’Arès 4/11) .
Ceci vaut aussi bien pour les bouddhistes que pour les catholiques ou
les athées...
Dominique, un Bruand Fou du Roussillon.
|
18jul12 132C23
[Commentaire
en relation avec 132C16]
Je suis désolé de vous avoir embarrassé avec mon commentaire.
Je voulais surtout parler de la difficulté à comprendre dans la Parole
et votre enseignement
ce qui concerne l'acte de penser qui est parfois
décrit comme dégradant (le bruit, la théologie) et parfois comme noble
et salutaire (réfléchir pour progresser, élever l'esprit). L'entrée
sur le Bouddha a fait naître en moi cette question car le Bouddha me
semble avoir eu la sagesse d'expliquer à la fois les lumières et les
ténèbres que pouvaient générer nos pensées (il faut à la fois méditer
longuement, mais aussi être capable de ne pas penser).
Concrètement, comment savoir si ma pensée m'élève ou
m'enfonce ?
Il s'agit au fond d'assumer sa liberté avec sagesse en allant vers le
Bien
et non vers le péché.
J'ai participé à l'organisation de nombreuses
rencontres islamiques où la majorité semblait terrorisée à l'idée de
prendre le risque d'être responsables de leurs choix, d'où l'insistance
de la majorité à recevoir des ordres des conférenciers.
En lisant pour la première fois la Parole et ses mises en garde sévères
contre le bruit,
la théologie, j'ai eu l'impression de me salir l'âme
en faisant des sciences et de la philosophie
et j'ai eu peur que mon
témoignage ne soit que du bruit qui assombrit plus qu'il n'éclaire.
Par
exemple, si j'écris un livre qui compare La Révélation d'Arès
avec
d'autres traditions spirituelles, est-ce que je vais dans la bonne
direction ou je m'enfonce moi et mes potentiels lecteurs dans le bruit
et la théologie ?
Comment assumer notre liberté, notre
image et ressemblance, notre
capacité à penser, notre façon d'expliquer la Parole dans notre
témoignage, tout en évitant les dangers de l'intellectualisme, du bruit
et de la théologie ?
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse
:
La
Révélation d'Arès donne à la théologie le nom de glose (10/10), mot
qui — et ce n'est pas un hasard — se trouve dans le verset même qui
nous recommande d'être absolument
libres.
Pour le moment mes frères et sœurs, les
Pèlerins d'Arès, et même tous hommes et femmes en dehors de nous, n'ont
pas d'autre moyen de cerner la Vérité
que de suivre le prophète
et c'est la raison précise pour laquelle La Révélation d'Arès
dit: La parole de Mikal
est Ma Parole (Rév d'Arès i/12), juste prophète (xxxvii/2), Mikal Me
voit, il mange dans Ma Main, son frère est large et haut comme l'aigle
(xxviii/11), ton œil a le Feu [et] l'homme qui te suit voit l'Île Bleue
au loin (xiv/13), le juste frère reste droit sur ta hanche (xLii/11),
etc.
Mais vous parlez ici de la connaissance,
c'est-à-dire des vérités des choses de ce monde, à côté de la Vérité. Quel moyen
ai-je, vous demandez-vous en somme, de "savoir si ma pensée m'élève ou
m'enfonce" quand elle recherche les vérités de ce monde ?" Vous n'avez
que le moyen de la
pénitence.
La
pénitence, à savoir que vous ne pouvez prendre pour
vérités que celles qui vous permettent d'aimer, de pardonner, de faire la paix,
d'apporter une intelligence
spirituelle ou du cœur qui équilibre l'intelligence intellectuelle dont
vous avez de toute façon besoin en l'état actuel de ce monde matériel
et pécheur, et
de vous rendre libre
de tous préjugés et préconçus, ce qui est le
plus difficile et le plus long à réussir en ce monde.
Vous me parlez comme si vous attendiez de moi une recette maîtrisable
sur l'instant.
La seule recette est la pénitence
qui n'est pas maîtrisable sur l'instant. Il vous faut la confiance et
la patience, patience infinie à votre échelle charnelle, parce que
votre pénitence
n'est jamais totale dans cette génération, car vous, vous êtes dans le temps et
vous me demandez une réponse qui n'est réalisable qu'hors du temps... Or,
Dieu seul est hors du
temps (Rév d'Arès 12/6). Soyez confiant et patient et peu
à peu vous allez discerner le
vrai du faux, le bien
du mal,
vous allez vous éveiller.
Vous commencez seulement. La question que vous me posez fait preuve de
ce commencement. Vous allez évoluer.
Mais ce qui est formidable, c'est que le Père ne nous assigne pas un
degré ou un niveau donné de pénitence
pour que l'âme
se forme. L'âme
se forme dès le premier effort de pénitence
et ensuite vous n'arrêter pas d'être pénitent pour
garder votre âme
et vous vous
fortifiez dans la pénitence,
sachant que c'est seulement le
découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8). C'est
l'histoire, dans le registre du Jésus terrestre, de l'ouvrier de la onzième heure
dont le salaire est le même que pour l'ouvrier de la troisième heure
(Matthieu 20/1-16).
Ainsi puis-je aujourd'hui lire Platon, ou
Zénon, ou Descartes, ou Pascal, ou Hegel, ou Bouddha, comme c'est le
cas ici, en toute objectivité, sans me laisser influencer par ce qu'ils
disent, en m'y émerveillant de ce qu'ils m'apportent qui me fasse aimer, pardonner, pacifier, me
rendre intelligent et
libre, sans me laisser tenter par autre chose sinon comme
information sur le possible et l'impossible qui varient sans arrêt en
ce monde d'un auteur à l'autre et d'un temps à l'autre.
Ainsi puis-je, comme je le dis dans une de mes réponse, rester à leur
proximité en tout bonheur, sans entrer en communauté avec eux. Ce n'est
pour moi que le résultat d'un long exercice de la pénitence en moi.
Oui, il y a là en moi quelque chose proche de Bouddha, mais je ne suis
pas bouddhiste et je n'ai pas besoin de l'être, comme je suis proche de
Platon, de Zénon, de Descartes, de Pascal, d'Hégel et de tant d'autres
sans être leur image et ressemblance, sans m'identifier à aucun d'entre
eux, mais en leur étant reconnaissant de ce qu'il m'ont appris qui me
permet de mieux utiliser l'outil de mon esprit, mon esprit restant mon esprit comme ma chair reste ma chair et ils ne
sont jamais les leurs.
Je suis un homme de Dieu et je ne suis qu'à Lui, son image et sa ressemblance (Genèse
1/26-27), et à la
Vérité qui changera le monde (Rév d'Arès 28/7) . Faites
comme moi en toute paix et toute confiance. Nous allons vers la Vie et c'est de la
vie seulement que vous tirerez la Vie.
|
18jul12 132C24
Il n y a pas si longtemps, j'évoquais Freud.
Même si je ne ne l'ai pas étudié, il me semble avoir été un grand
chercheur .
Comme Bouddha a du l'être .
Je dirais que leur point commun est l'étude des frustrations.
Et de leurs conséquences.
Comme la crainte de la mort peut pousser a un désir de jouissance
effréné, que ce soit par l'illusion d’épanouissement que peuvent
procurer le pouvoir, la richesse, la débauche, que l'on peut appeler
hédonisme sans rentrer dans les détails philosophiques.
Sauf, que richesse, pouvoir et plaisir, sans être illégitimes,
n'assurent pas la création de l’âme
et du bonheur éternel.
D’où la nécessité d'accomplir
les recommandations du Père faites par
l'intermédiaire des prophètes
sinon nous serons seulement aussi
épanouis que les "arbres ou les éléphants"..
Donc pas si longtemps que ça [?]
Éric J de Provence-Côte d'Azur
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18jul12 132C25
Un grand merci pour cette entrée #132, elle montre encore une fois si
cela était nécessaire que pour nous Pèlerin d’Arès ce sont les actes
accomplis
et non la profession de foi qui compte.
Ainsi sommes-nous capables d’entrevoir dans d’autres chemins
que le notre l’Action du Créateur (Rév
d'Arès 28 /3-4).
Moi, qui viens d’un catholicisme actif, je n’avais jamais considéré
important de regarder, écouter et apprendre des autres cheminements,
tout au plus une certaine compassion pour un Gandhi, ou plus proche
(religieusement) un Martin Luther King.
De ce fait aujourd’hui dans la mission je me trouve souvent "d’une
ignorance crasse" face à des gens qui eux cherchent et qui de ce
fait ont des connaissances que je ne possède pas.
C’est pourquoi depuis quelques temps j’essais de me documenter sur des
hommes comme Mahomet, le Bouddha ou les philosophe grecs.
Votre entrée
tombe donc à pic !
Je viens de lire le livre de Frederic Lenoir "Socrate, Jésus, Bouddha
: Trois maîtres de vie."
Dans cet ouvrage l’auteur fait une comparaison de ce qui rapprochent
ces trois personnages et trois traits m’ont interpellés:
Aucun ds trois n’a laissé d’écrits .
C’est leurs disciples qui ont rassemblé leur souvenirs directs ou
indirects.
Les trois ont été de grands marcheurs :
Ils étaient toujours en mouvement, même si Socrate n’a que
peu quitté Athènes, il parcourait sa ville de long en large en
interpellant ses concitoyens.
Aucun des trois n’a crée de religion ou d’organisation.
Le fait de ne pas laisser d’écrit met en lumière, à mon sens,
l’importance de la transmission de la Parole d’âmes à âmes par les
actes. Les trois après avoir enseigné n’écrivent pas mais envoient
leurs
disciples enseigner à leur tour.
Les écrits ont tendances à figer les choses, à encourager
les théologies (Rév d'Arès 23/7) ; or, les trois ont
privilégié
la transmission de
leur message directement dans les cœurs.
Les trois ne cessent de se déplacer, ils ne créent pas d’organisation,
ils vont à la rencontre des hommes, ils transmettent leur messages au
grè des rencontres et de ce fait ils ne forcent personnes mais trouvent
et enseignent ceux qui sont prêts.
Buddha appelle à l’éveil.
Socrate pousse l’homme à s’accoucher de sa
vraie nature (spirituelle) (maïeutique= l’art d’accoucher).
Jésus
nous appelle à faire naître un homme
nouveau.
Tous ils sont continuellement en mouvement, ils ne se fixent pas ils ne
créent pas de religions ni ne fixent leurs paroles dans des livres.
Ils s’appuient sur la vie des hommes qu’ils rencontrent pour les
emmener plus haut (Rév d'Arès 7/1), c’est ce que vous nous recommandez
à la mission, de toujours écouter les personnes de rencontre.
Pour Bouddha, Socrate, Jésus tout en eux est mouvement et évolution,
comme le Père est Mouvement.
Aussi je trouve que cette entrée à un lien direct avec la précédente
#131 "Sainteté".
En écrivant ce commentaire je pense à Caïn et Abel (Genèse 4/1-8),
Je
remarque que Caïn est cultivateur (fixe) et Abel pasteur de petit
bétail (mouvement).
Je réalise là ce soir tout ce que la Maison des Faucons aurait put nous
apporter et tout l’enseignement dont nous nous sommes privé.
Pour tenter de combler mon "ignorance crasse", je viens de finir un
livre sur Mahomet: "La vie du Prophète Mohammed, Récit expliqué aux
jeunes par Jawad Ali." Pourriez vous me conseiller certains ouvrages
qui vous sembleraient digne d’intérêt pour ma connaissance dans la
mission ?
Un Philippe d’Ile de France
|
Réponse
:
Il y a tellement d'ouvrages dignes d'intérêt que je ne saurais vous en
faire la liste... Suivez vos dispositions naturelles à vous orienter
vers une connaissance plus particulièrement conforme à votre nature,
car votre nature est ce que les personne de rencontre détectent en vous
dans votre mission.
Concernant la vie de Mahomet, je vous recommande de lire celle de W.
Montgomery Watt, lecteur d'arabe à l'Université d'Edimbourg, dont je
possède une vieille édition achetée en 1975, qui était publiée par
Payot. J'ignore si cet ouvrage est toujours édité. Il est en deux
volumes: "Mahomet à La Mekke" et "Mahomet à Médine". Il faut lire les
deux.
Merci pour ce très beau commentaire.
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18jul12 132C26
Merci pour votre réponse [132C12] tout à fait appropriée, cela m'a
permis d'y voir plus clair quant à la nature du
message que vous portez et essayez de transmettre depuis si longtemps
avec Feu
et bonté.
Permettez-moi, pour conclure, de vous livrer une "lettre" de cet ancien
frère
et Pèlerin d'Arès, nommé
Jean-Michel Jutge et qui va sûrement vous toucher par sa profondeur
et sa vérité (c'est l'effet qu'elle a eu sur moi en tout cas):
Après mes voyages en Inde
et
en Égypte, je devais croiser l’un des
événements spirituels le plus important de notre époque, celui se
rapportant aux manifestations Divines et Christiques qui eurent lieu à
Arès en France dans le bassin d’Arcachon, en 1974 et 1977. Face à
toutes les réactions positives comme négatives, que suscitent
l’Évangile et le Livre donnés à Arès, Je vous donne mes impressions sur
cet événement, car il s’agit d’un message divin d’une portée que
l’homme ne soupçonne pas encore dans toute son ampleur.
Tout commença un jour où je me promenais dans les rues de
Perpignan.
Alors que le ciel se couvrait, et que tombaient quelques gouttes de
pluie, je me pressais de rentrer chez moi, et je croisais dans la rue
un homme barbu qui distribuait des tracts devant un chevalet de peintre
sur lequel se trouvaient quelques livres. Une affiche placée là nous
disait ces quelques mots : « La Révélation d’Arès, l’événement qui
commence à changer le monde, le nouveau message de Jésus et de Dieu ».
« Encore un autre mouvement chrétien » pensais-je, dans une ville qui
en compte déjà beaucoup. Je pensais passer mon chemin, et c’est alors
que l’aura de cet individu s’illumina, et qu’apparut, au-dessus de lui,
le visage de Jésus souriant d’un air engageant. Curieux, je m’arrêtais
pour en savoir plus long. Notre discussion ne fut pas longue car
j’étais pressé, et il pleuvait maintenant à grosses gouttes, mais le
personnage réussit quand même à me faire promettre de lire ce livre, «
la Révélation d’Arès », livre volumineux qu’il me prêta et que je
devais rendre après lecture. C’est ainsi que j’entamais pour la
première fois le livre, et autant le récit des expériences vécues du
frère Michel, témoin des événements, m’émerveillèrent, autant je
trouvais le message révélé d’une telle dureté, que je repoussais
gentiment ce livre en disant: "Cela n’est pas pour moi." Je n’avais
pas tout lu mais étais quand même décidé à le rapporter, ce que je fis
immédiatement. Quelques mois après, je rencontrais à nouveau notre
personnage. Le frère Michel Potay, le témoin des évènements d’Arès,
faisait une conférence publique à Toulouse, et il me proposa d’y
assister. J’acceptais tièdement, toujours poussé par cette même
curiosité qui me faisait aller au bout des choses. C’est là que je
rencontrais les premiers Pèlerins d’Arès, et la première chose qui
me surprit fut cette luminosité et grande pureté dans l’aura de
certains. Lorsque je vis le frère Michel assis au bord du podium, les
pieds dans le vide, il rayonnait d’une humilité, d’un amour, et d’une
présence divine d’une telle ampleur, que je sus en peu de temps que
toute son expérience vécue était parfaitement authentique. Le bâton de
lumière dont il fut témoin et qui lui dicta Le Livre était
d’ailleurs présent, en lui, au-dessus de lui, et lorsqu’il nous raconta
son histoire, je pouvais vérifier grâce à une sensibilité particulière
qu’il ne dénaturait en rien les faits. Je pus en outre à la fin de la
conférence, lui adresser quelques mots, et je fus touché par cette
présence de Jésus qui l’habite profondément, à travers un rayon, j’ai
pu le constater par la suite, qui nous donne un sens profond de
l’amour, la fraternité et la perception directe de la vérité. Je me
remettais par la suite à la lecture du livre, mais non, décidément, je
ne pouvais pas comprendre certains points du message, même si j’étais
tout à fait d’accord avec l’ensemble du contenu.
Je résolus donc d’aller à Arès, sur le lieu même de la
manifestation
divine pour me rendre compte par moi-même. Avant de pénétrer dans la
pièce principale l’on vous pose deux questions: "Croyez-vous que la
bible, le coran et la révélation d’Arès viennent de Dieu?" et
"Pardonnez-vous les offenses à tous les hommes?" J’exprimais mon
ignorance pour la première mais était prêt à croire. Puis l’on
pénétrait dans un vestiaire où l’on se déchaussait. Je prenais la file
d’attente et acceptais cette sorte de rituel qui consiste à se revêtir
d’une tunique blanche, se voiler les yeux avec la main au moment
d’entrer et baiser le sol de la manifestation ; et je dois dire que ce
que je vécus là changea irrémédiablement ma conscience et ma perception
de l’événement. Avant de pénétrer sur le lieu même, dans la file
d’attente, j’entrevoyais, passant par la porte ouverte, des langues de
feu et d’énergie qui s’en échappaient, tournoyaient et disparaissaient.
Puis, en baisant le sol de la manifestation, un afflux de lumière et
d’amour, de chaleur et de feu, une force dont le premier rôle est de
rendre l’homme libre, pénétra dans ma conscience, mon cœur et mon
corps, et toutes les « bizarreries » vis à vis desquelles je souriais
disparurent, je comprenais la signification de chaque geste, de la
prière, etc... En me redressant, je vis que le bâton de lumière décrit
dans le livre était présent, là, au milieu de la pièce et un canal
d’énergie nous mettait directement en liaison avec les cieux. Je
prenais conscience de la présence de Dieu en ce lieu, de son pouvoir
particulier qui nous donne la force et l’intelligence
d’agir pour le
bien
de tous, vers une transformation du monde dans plus de vérité et
d’absolu. Je voyais le Créateur, non pas dans quelque recoin de ma
conscience ou dans les reflets de mon âme, mais dans
toute sa puissance
et son état d’être. Des anges apparaissaient et disparaissaient dans la
pièce, tournoyaient, l’épée à la main, fauchaient parfois au-dessus des
têtes. Je vis le Christ, Marie, Jésus et d’autres personnages,
peut-être des prophètes,
se projeter dans cette pièce, inonder le
pénitent
de lumière et d’amour et repartir. Le premier jour de
pèlerinage, lorsque je vis le frère Michel Potay, je vis aussi toute la
responsabilité et le poids de cette révélation sur ses épaules, qui
semblaient l’écraser. Je me dis alors "cet homme a besoin d’aide"et je
résolus de devenir Pèlerin d’Arès. C’est ainsi que je devais rester 8
années à travailler à la mission Arésienne.
Ce que j’appris de La
Révélation d’Arès a élargi considérablement
l’approche que j’avais de la spiritualité, nourrissant mon âme de
vérités, de vertu et d’énergie. Je me réconciliais avec la Parole
Divine et les écritures sacrées, que j’avais rejetées avec les
religions, cherchant à extraire de ces dernières ce qui venait de Dieu.
Jusqu’au jour où les circonstances de ma vie m’obligèrent à quitter le
mouvement. Mais je reçue à ce moment-là la "Lumière de Grâce", qui
devait me propulser avec plus d’efficacité encore vers l’unité
Christique. Nous reparlerons de cela dans une autre lettre. En tant que
Pèlerin d’Arès, mes activités de yoga étaient peu comprises par la
majorité du groupe, l’idée étant que le yoga ne pouvait constituer
qu’une gymnastique doublée d’une philosophie plus ou moins ésotérique.
En tant que yogi, j’eus droit à de nombreuses réflexions de la part de
ceux faisant autorité en la matière : comment une telle personne que
moi pouvait adhérer à un mouvement qui avait toute l’apparence
extérieure d’une nouvelle religion ? Pourtant, je savais que l’un comme
l’autre se trompaient, vivant cette contradiction apparente sans
conflit, conscient de l’unité qui réunissait les différentes
révélations, en mon esprit. Et si l’on trouve des Pèlerins d’Arès
fermés à tout ce qui ne constitue pas leur message, et des yogis
dogmatiques ou orgueilleux, au-dessus Dieu est universel et
n’appartient à aucune forme, si ce n’est celle qu’il veut bien
féconder. Je constatais une fois de plus que l’homme était capable de
juger et formuler une opinion, par ignorance, sans avoir vérifié le
bien fondé de celle-ci, engendrant la division et la confusion, même en
étant sincèrement engagé dans un processus d’évolution spirituelle.
La
Révélation d’Arès n’a rien à voir avec une religion ou
même une
secte mais constitue l’un des nombreux points d’appui qu’a emprunté le
créateur pour tenter de rendre l’homme libre. Le problème
est dans
l’approche que nous avons vis à vis d’elle et de sa compréhension, car
elle s’adresse à une humanité obscure certaine du bien fondé de ses
systèmes et de ses croyances. La
Révélation d’Arès cherche à balayer
tout cela pour un enracinement dans l’absolu. Mon but n’est pas ici de
parler du message, pour cela il faut lire le livre, mais de montrer à
quel point notre enfermement peut conditionner l’approche que nous
avons des choses, et l’utilisation que nous pouvons en faire, aussi
noble que peut en être la source. Le yoga n’est en effet la plupart du
temps qu’une gymnastique évoluée, parfois doublée d’une religion ou
d’une philosophie. Mais comprendre le yoga à sa source nécessite un
long apprentissage et un intérêt certain, sachant que le mot lui-même
regroupe un grand nombre d’activités diverses. Si certaines de ces
activités ont vraiment peu à voir avec une spiritualité véritable,
d’autres touchent véritablement à l’essence des choses et l’essence
dans l’homme, laissant parfois le Pouvoir Créateur s’exprimer de
manière véritable dans le monde, à travers cette activité. De l’autre
coté on observe également que de nombreux messages prophétiques reçus
au cours des siècles se sont retrouvés, par l’obscurantisme des hommes,
réduits à des systèmes de pensée et de croyance religieuse plus
contraignants et destructifs que libérateur. Il est bien dommage que
l’individu soit incapable d’appréhender la réalité hors de sa pensée.
Tant que cela durera, tant que la réalité du cœur et l’éveil de
l’esprit ne prendront pas le dessus, peu seront capables de synthétiser
le fleuve de vérité s’écoulant sur notre planète, opposant toujours
leur croyance et celle des autres.
Après cette première rencontre avec le message Arésien,
j’ai compris le
sens de cette mission et son importance. Ce fut le départ d’une série
d’initiatives directement liées à La
Révélation d’Arès. Je constate
que l’austérité de cet appel est totalement contrebalancée par le
pouvoir libérateur de la force d’Arès derrière laquelle se trouve la
présence Christique, et je me suis souvent émerveillé en voyant cet
ange qui m’a accompagné après avoir mis les pieds dans ce lieu sacré.
Une très bonne journée à
vous
et à peut-être à bientôt,
Julien V. d'Ile de France
|
Réponse
:
Merci de me faire connaître cette "lettre" de Jean-Michel Jutge, que je
ne connaissais pas du tout et dont je n'avais même jamais entendu
parler.
Cet homme est un juste
au sens bliblique du terme.
Je suis vraiment désolé que — si je comprends bien — des frères et des
sœurs l'ait accablé de remarques désobligeantes concernant le yoga,
dont il est professeur, et l'aient contraint de s'éloigner de nous.
Les rangs de l'assemblée
lui sont toujours ouverts.
Veuillez bien transmettre à Jean-Michel Jutge, dont je suis sans
nouvelles depuis très longtemps, mon salut fraternel.
|
18jul12 132C27
Le bouddha alors qu'il s'appelait encore Siddhârta Gautama,méditait
sous l'Arbre Boddhi.
Dans sa quête de l'illumination et au bord de
l'inanition, il entendit soudain une chanson et on dit que les mots qui
lui parvinrent étaient à peu près ceux-ci :
Si de ta harpe les cordes tu tends trop,
Le son qu'elle donnera ne pourra être beau.
Si de ta harpe les cordes sont détendues
Point l'harmonie n'aura le son rendu .
Ni trop serrée ni trop lâche la tension ne sera
Pour que le musicien puisse égaler le roi.
C'est l'oreille qui décide ,sans nul doute
Et contente l'âme
de celui qui écoute.
En entendant ces mots,dans son esprit la lumière se fit.
Le Bouddha comprit que
la première partie de sa vie baignée de luxe était comparable à une
corde trop lâche alors que la deuxième, dominée par l'austérité dans sa
recherche du Nirvana,était pareille à une corde trop rigide. Il
distinguait maintenant une Voie du Milieu,laquelle était juste.
Cerise de Bretagne-Sud
|
18jul12 132C28
Cela va te paraître encore une fois bizarre mais c'est vrai !
En 1990, Nous étions engagés au niveau de la vie chrétienne de la
paroisse, nos amis l'étaient aussi. Mais nous commencions à
prendre nos distances. Jje suivais quand même le mouvement, je ne
pouvais pas faire autrement. Ma deuxième fille devait être baptisée.
Nous ne savions pas qui prendre comme marraine pour Pauline. Nous
avions pris en charge une jeune fille de 15 ans cambodgienne,
qui était arrivée de son pays après avoir vécu pendant trois ans dans
les camps khmer rouge. Nous l'avons aidée et suivie au niveau de ses
études. Venant d'Asie elle était "bouddhiste". Nous avons demandé au
prêtre de la paroisse si elle pouvait devenir marraine de notre fille
et il a accepté. Preiyarat a pris en charge notre fille et est depuis
restée en rapport avec nous. À l'époque je ne me serai jamais douté
qu'aujourd'hui je serai en train de m'intéresser au Bouddhisme et de
lire la vie de Bouddha. Je trouve cela très riche. Une deuxième chose
qui peut-être est hors sujet mais voilà :
Au début du livre de la Sainte Parole [édition 2009], tu nous dis que
notre symbole est un parallélogramme assez petit de couleur grise. J'ai
trouvé un médaillon de cette forme en argent qui me sert de pendentif.
Je le mets au cou et par ce biais mes amis savent que je suis Pèlerin
d'Arès. Je graverai dessus P.A. (Pèlerins Arès). Je suis très heureux
d'avoir trouvé ce petit bijoux qui pour moi représente beaucoup.
Le port de ce bijou est pour moi comme une confirmation de mon
engagement et remplace mon pélerinage. Quand penses-tu ?
Alain de Bretagne-Ouest
|
Réponse
:
Ce bijou ne remplace absolument pas le Pèlerinage. C'est tout autre
chose.
Ni n'un ni l'autre n'est obligatoire, de toute façon.
Mais c'est une bonne idée que de le porter pour affirmer votre
engagement envers La
Révélation d'Arès.
|
18jul12 132C29
Je ne connais pas grand-chose au bouddhisme mais je rencontre en
mission des gens
attirés par ce mouvement et je cherche comment ne pas rompre
d’emblée la discussion qui pourrait avoir lieu avec eux, soit par mon
ignorance, soit par des propos coupant court à cet échange.
Ainsi je me
souviens l’an dernier lors d’un accueil au Pèlerinage où vous avez
d’emblée répondu à une femme qui venait pour la première fois à Arès
prier sur les Saints Lieux : "Comme le bouddhisme, nous ne sommes pas
une religion."
Tout de suite vous avez créé un pont.
Deux autres
souvenirs de mission me reviennent à l’esprit: Il y a environ deux ans
j’ai rencontré une femme qui nous avait cotoyés,
puis s’en était allée vers le bouddhisme. La notion de lutte contre le
mal, qui ne consiste pas seulement à "ne pas faire de mal" lui
paraissait contre nature. Je n’ai pas su lui faire comprendre que c'est
depuis qu’Adam avait choisi cette fausse liberté de
s’éloigner du Père que nous avons perdu notre véritable nature et que
de laisser faire ne suffisait plus: Cela apparait comme une violence
de faire pénitence
et c’en est une... de violence, pas au sens
meurtrier du terme, mais simplement au sens actif.
C’est
comme si tout devait être zen. D’ailleurs "Zen attitude" est une
expression très à la mode. C'est cool, dans le sens laxiste pas dans le
sens
paisible.
Je comprends la difficulté de ce combat et la voie plus
facile de ne rien dire, de ne pas rétablir la vérité, de laisser faire,
mais ce n’est pas la voie que le Père nous montre.
Je repense aussi à
cet homme rencontré il y a quelques jours qui m’a répondu avec
empressement qu’il était bouddhiste voulant coupé court à la
conversation que je voulais engager avec lui dans ma mission.
Je n’ai pas eu le temps de jeter le pont qui aurait pu nous relier pour
creuser ensemble le bien qu’il faut s’encourager à faire pour que le
monde change.
Nicole D. d'Île de France
|
Réponse
:
Eh bien ! ma sœur Nicole, vous
allez, après cette page consacrée au Bouddha, être plus à même de
répondre à ceux qui rompent le contact avec vous sous prétexte qu'ils
sont bouddhistes.
Nous ne sommes pas bouddhistes mais il y a entre
le Bouddha et nous plus de proximité qu'il n'y a entre nous, des
chrétiens très simples, axés sur l'acquisition du bien par la pénitence,
et les églises chrétiennes avec leur dogmatique lourde et erronée de
trinité et de rédemption par le crime sanglant de la croix.
|
18jul12 132C30
Vous
avez vu Jésus et même Mahomet et je suppose que vous avez vu le
Bouddha, même si vous n'osez pas nous en parler dans cette entrée.
Sinon, pourquoi nous parleriez-vous du Bouddha ? Je ne vois aucune
autre raison valable à cette soudaine révélation.
Jésus
a été crucifié pour le rachat des péchés du monde et Bouddha de son
côté a sacrifié sa vie de prince dans le même but: le rachat des péchés
et de ce que vous appelez souvent dans vos réponses les médiocrités du
monde.
Je crois à la réincarnation, tout en étant un Pèlerin d'Arès (je vous
laisse la libre interprétation de La
Révélation d'Arès
sur ce sujet mais vous vous trompez), et je crois que Jésus s'est
réincarné en vous comme je crois que le Bouddha se réincarne dans le
dalaï-lama.
Je ne lance pas un réquisioire sur votre façon d'interpréter La Révélation d'Arès
et je ne vous dis pas mon nom, parce que vous me chasseriez de
l'assemblée où, je crois, je tiens ma place avec dignité.
Je ne suis qu'un pénitent,
de toute façon.
un Pèlerin d'Arès anonyme
|
Réponse
:
Je ne sais pas comment était le
Bouddha. J'ai vu, en 1974, Jésus 39 ou 40 fois. J'ai, en 1977,
expérimenté la présence du Créateur. J'ai aussi en effet, en 1980, vu
quelqus instants Mouhammad en armure sur son cheval de bataille. Mais
je n'ai jamais vu Bouddha que je ne connais que par mes lectures et mes
réflexions sur ces lectures et sur ce que je sais du grand et varié
courant bouddhiste dans le monde.
Le Jésus que j'ai vu ne
ressemblait par aucun de ses traits au Jésus que l'icônographie et la
peinture "sacrée" occidentale représentent. Ce n'était ni le Christ
glorieux de Byzance, le Pantocrator, ni celui grave et noble du suaire
de Turin. C'était un être très grand, près de deux mètres, au faciès
très oriental, très musclé. À elle seule, la seule vision de ce Jésus
tout différent de ce que j'avais imaginé au temps où j'avais été marqué
par la culture artistique du christianisme, me séparait me coupait du
reste du monde religieux. Par sa seule vision, lui que j'avais d'abord
pris pour Abraham ou quelque personnage biblique de ce genre, le Jésus
descendu à Arès faisait de moi un autre homme.
Aujourd'hui encore
je repense souvent à ce charpentier de Nazareth qui m'est apparu,
ressuscité des morts, qui ne ressemblait pas à ce que la légende
chrétienne avait fait de lui, et qui fut là, devant moi, non en "fils
de Dieu" et juge des hommes, "assis à la droite du Créateur", mais en
humain, en prophète,
renvoyé
sur terre pour renouer avec nos problèmes en apportant un Message du
Père céleste. C'est sur ce Jésus que j'ai vu, qui m'a parlé et qui m'a
touché, que j'arrête désormais mon attention, parce qu'il m'apportait
par sa présence la preuve qu'il y a une re-naissance — comme disait
Bouddha — pour le pénitent.
Je
vais plus loin. Ce charpentier de Nazareth qui m'a regardé et parlé 39
ou 40 fois, ce hors-la-loi qui a été condamné à mort parce qu'il
dérangeait l'ordre de son temps, a en fait été reproduit, a revécu en
somme, trait pour trait, dans d'innombrables hommes dans lesquels son âme n'avait pas
besoin de se réincarner, mais qui étaient comme lui des hommes de bien,
complètement ignorés, dont les cimetières sont pleins depuis des
siècles et des siècles, des charpentier, des fermiers, des géomètres,
des comptables, bref, n'importe qui, dont nous sommes les
descendants et dont nous pouvons à notre tour prendre la suite en
devenant à notre tour des pénitents.
C'est grâce à tous ces hommes que le monde atroce, cruel,
méchant, de l'Histoire n'est pas encore retombé dans le péché des
péchés.
Mais les temps du péché
des péchés approchent et, face à l'urgence de cette
approche, le Père est descendu nous parler en 1974 par Jésus et
Lui-même en 1977.
Je me demande s'il y a quelque chose qui nous encourage mieux à notre pénitence que ces pénitents
anonymes et ignorés qui nous ont précédés. Dernièrement, j'ai lu, sur
mon Kindle, le "Blaise Pascal (ou le Génie Français)" de Jacques Attali
et j'ai été profondément ému par ma rencontre avec ce très grand pénitent que fut
Blaise Pascal. Mais il y en a d'autres!
Les pénitents
de l'Histoire ne sont pas les saints du calendrier, bien qu'il doit y
en avoir quelques uns quand même parmi eux, ce sont ces créatures
anonymes très simplement vouées au Bien
et dont la vocation au
Bien allait
simplement de soi.
Bouddha était de ceux-là, mais suprêmement, parce qu'il était un homme
d'exception qui savait prêcher et être entendu.
C'est ce que beaucoup de bouddhistes n'aiment pas que je leur dise,
parce qu'ils ont littéralement divinisé cet homme.
Mais le Bouddha lui-même ne se plaçait pas au-dessus de ceux qui, comme
dirait Jésus 500 ans plus tard, simplement prennent leur croix et suivent
le Bien.
Nous sommes tous condamnés à mort, condamnés à mort par le péché,
et cette condamnation nous dépouille de tout ce que le monde offre.
Certes il faut réussir dans la vie — très brève vie — parce que la
réussite nous aidera à nous faire entendre du monde, qui a curieusement
besoin de gens "diplômés" et de "bonne situation" pour leur parler,
mais nous savons que nous ne possédons rien, en fait, et que nous
partirons aussi démunis que nous sommes arrivés jusqu'au jour où, les pénitences ayant changé le monde (Rév d'Arès
28/7), nous posséderons au contraire tout et pour toujours.
Si
vous n'êtes "qu'un pénitent
de toute façon", vous êtes dans la bonne
voie, mais vous n'êtes pas, je l'espère, un anonyme qui s'est infiltré
dans le petit reste
mais qui ne pense pas comme moi et qui donc ne pense pas comme le petit reste.
Ce
qui m'ennuie en vous, c'est moins ce que vous croyez que le fait que
vous pensiez qu'il le faut le croire anonymement. Venez donc m'en
parler un de ces jours. Vous n'êtes pas le premier, ni le dernier, qui
vient à moi en croyant à la réincarnation de la façon grossière des
réincarnationnistes.
|
19jul12 132C31
Le livre "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir (entre autres
choses, essayiste et journaliste français spécialisé dans l'étude des
religions, directeur de la rédaction du magazine "Le Monde des
Religions"), court documentaire, intéressant et agréable à lire, relate
la vie des trois figures historiques ainsi que les grandes lignes de
leurs messages.
Cette entrée 132 me donne un autre éclairage sur cet ouvrage. En
particulier, les différences et similitudes avec les Pèlerins d'Arès
pourront être utiles en mission. Je vois maintenant très clairement
que, comme vous le dites, "le bouddhisme tibétain [...] est à
l'enseignement pur et simple du Bouddha ce que l'église catholique est
à l'évangile pur et simple de Jésus." et que les idées de
réincarnation, de karma par exemple constituent des dérives
postérieures à l'enseignement du Bouddha. Le parallèle pourra peut-être
aider le blé mûr à mieux saisir la séparation entre d'une part Dieu, la
foi, sa dynamique et d'autre part, ce qu'en a fait la religion : des
dogmes figés comme porte de Salut personnel ou universel.
Comme vous le dites, Socrate (philosophe de la Grèce antique ayant vécu
entre -470 à -399, soit environ 5 siècles avant Jésus) était
quasi-contemporain de Bouddha. D'après Lenoir, Socrate semblait avoir
des inspirations, de longs moments d'absences, comme s'il dialoguait
intérieurement avec quelqu'un. Pensez-vous que, comme Bouddha ou
d'autres avant eux — J'ai
voulu parler par d'autres en grand nombre
(Rév. d'Arès 2/16) — Socrate, considéré comme le
père de la
philosophie, fut envoyé par Dieu pour préparer les mentalités à
l'arrivée d'autres prophètes après lui ?
Par exemple, parallèlement aux
philosophes platoniciens qui développent différents aspects de l'Amour:
Storgê (l'amour familial), Philia (l'amour filial), Agapè (l'amour
Universel, l'amour de l'humanité), l'Eros (amour physique, charnel) est
étendu par Socrate (il me semble, je ne suis pas un expert en la
matière) dans le sens Amour
de la Beauté.
Parallèlement à Bouddha qui enseigna la compassion (un autre aspect de
l'Amour),
dans quelle mesure ces philosophes de la Grèce Antique (je
pense en particulier à Socrate à la lumière des "inspirations" qu'il
semble avoir eues d'après Lenoir, et sûrement d'autres sources que
j'ignore), n'ont-ils pas été inspirés par le Créateur pour préparer les
mentalités — le Semeur
est passé" (Rév d'Arès 6/2) — à la notion d'Amour Évangélique
qui arrivera 500 ans plus tard par la bouche de Jésus, puis
porté à son apogée par vous-même, le prophète Mikal, 2000 ans plus tard
?
La question peut paraître vaine dans le sens qu'elle n'aide pas
vraiment à la dynamique de la
pénitence.
Pour autant, n'est-ce pas
important quand on parle de vous au public, de vous situer par rapport
à ces grandes figures historiques ? En tout cas, et il faut le
souligner, il est clair que votre enseignement
marquera l'humanité,
comme l'ont marqué Bouddha, Jésus et Socrate (parmi d'autres).
Contrairement à Jean-Régis [132C14], même si vous dites que vous n'êtes
pas
écrivain, je trouve que vous écrivez très bien. J'aime vos écrits et je
ne me lasse pas de vous lire en boucle.
Florian d'Aquitaine
|
Réponse
:
"Socrate, Jésus, Bouddha"... Est-ce vraiment dans cet ordre-là que
Frédéric Lenoir a rédigé le titre de son livre ? J'aurais
plutôt écrit
"Bouddha, Socrate, Jésus" dans l'ordre chronologique, mais bon !..
À la fin de votre commentaire vous dites "Bouddha, Jésus et Socrate
(parmi d'autres)"... Voilà: "Parmi d'autres" ! Socrate fut peut-être un
envoyé de Dieu parmi d'autres, je n'en sais rien, mais ce n'est pas
invraisemblable, et de toute façon Socrate a été un parmi les nombreux hommes semés qui
se sont souvenu de la Vérité
(Rév d'Arès 28/7) profondément ancrée au fond d'eux avec l'image et ressemblance. La
différence, c'est seulement que Socrate parla de cette Vérité d'une
façon qui était celle perceptible par les humains de son pays et de son
temps, car le prophétisme a pour mission première l'adaptation de la
Parole aux fluctuations des lieux et des époques..
En ce qui me concerne, je suis plutôt, dans la courant prophétique, qui
n'a pas cessé de traverser le monde, un de ceux qui ont eu un contact
direct avec le Créateur. Quel que soit le nom qu'ils Lui donnèrent:
Dieu pour Noé, Yawhé pour Abraham, Moïse ou Isaïe, le Père pour Jésus,
Allah pour Mahomet, je suis apparenté à ceux-ci. Mais d'autres qui
n'ont pas — pas à notre connaissance, du moins — eu d'expérience et de
message directs du Créateur, ont pu se manifester comme Bouddha et
peut-être Socrate. La liste peut en être assez longue.
Au fond, le Semeur étant passé (Rév d'Arès 6/2), nous
sommes de nombreux prophètes, ceux que notre mission doit aller moissonner dans la
foule.
|
19jul12 132C32
Actuellement, les bouddhistes de Birmanie massacrent des musulmans,
aidés par la police pour l'exécution de cette horreur.
Et que font nos chers dirigeants européens face à ce début de génocide ?
Vont-ils encore recevoir le Grand Lama (cracheur de paix mais surtout
de haine) ?
Comme d’habitude les grands penseurs de l’Europe préfèrent bombarder la
Lybie, demain la Syrie, au nom de la liberté du pétrole et d’une
conception des droits de l’homme made US et Tel Aviv.
Bouddha a prêché l'amour du prochain et le respect de la vie ? Tu
parles !
Tout ça, c'est du baratin.
Et vous les Pèlerins d'Arès avec vos idées de pénitence, d'amour, de pardon,
quand votre petit reste
aura atteint la dimension d'un peuple, vous massacrerez... Qui? Les
catholiques, les protestants, les "sectes".
Vous aurez votre inquisition et vos guerres de religion.
Godefroy
|
Réponse
:
Oui, c'est vrai, il y a eu et il y a peut-être encore des tueries de
musulmans en Birmanie.
On est malheureusement très mal informé, surtout
très contradictoirement informé, sur ce qui se passe en réalité en
Birmanie, sur
les responsabilités, sur l'ampleur des crimes et sur l'énorme déception
que le bouddhisme provoque ainsi chez ceux qui vantent leur pacifisme.
Il semble que les musulmans s'en tirant mieux dans les affaires et le
commerce aient causé de fortes jalousies dans la population bouddhiste
et que ce
soit cette jalousie et non les religions différentes qui soient à
l'origine de l'anti-istalmisme. Sous réserve d'informations plus sûres.
De toute façon, des bouhhistes se livrant à un massacre ne sont pas des
bouddhistes, de
même que des chrétiens se livrant à des massacres, comme ils l'ont fait
au cours des siècles, ne sont pas des chrétiens. Quand le bouddhisme ou
le christianisme deviennent des religions soumettant des peuples, les
abrutissant, y faisant circuler des mots d'ordre criminels, y bénissant
la violence, les principes
essentiels qui donnèrent naissance à leurs idéaux n'existent plus et
c'est l'enfer de la guerre qui s'installe.
Si la foi arésienne devenait un jour une religion, celle-ci deviendrait
capable de crimes, comme vous le dites.
Mais n'anticipons pas.
Il est certain que le choix entre le bien et le mal étant toujours
donné à l'homme, il est toujours possible que le mal prenne le
dessus.
Cependant, si nous n'espérions pas que le mouvement de pénitence que nous
lançons parvienne, enfin dans l'Histoire, à changer profondément
l'homme, à lui donner l'intelligence
du cœur et la liberté de dire non à des mots d'ordre criminels,
pourquoi
nous donnerions-nous tant de mal pour moissonner des épis mûrs qui
soient des outils d'amour,
de paix et d'intelligence ?
Dans les années 90, j'eus quelques échanges avec certains tenants de la
"mission sociale" qui
m'affirmaient que c'était la voie qu'il fallait donner à la mission à
la place de ma "mission dévote (religieuse, bigote, etc.)" que la foule
repoussait. J'étais cependant pour un usage prudent et mesuré de mots
trop
"bigots" comme Dieu,
péché, etc., mais j'avançais aussi entre autres idées à
méditer: "Ne craignez-vous
pas que le social soit le feu vert donné à la violence, c.-à-d. à
l'idée qu'attaquer les riches, les profiteurs, les patrons, etc., soit
implicitement recommandé ? La violence est contraire à nos
espérances." À
quoi on me répondait que le social pouvait être bon et pacifique. Je ne
doutais pas qu'il le fût pour nos missionnaires, mais emprunter des
arguments qui avaient fait le lit d'atroces violences révolutionnaires
me semblait demander une réflexion et une prudence profondes. J'étais
convaincu, et je le suis toujours, qu'on ne commence pas par le social
pour aboutir au spirituel, mais qu'on ne peut aboutir à un bon social
qu'en commençant par un bon spirituel.
Espérez avec nous que nous réussirons et
remplacez votre pessimisme par un bel optimisme, car le pessimisme est
toujours suicidaire. Ne vous laissez pas aller à ce désespoir.
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19jul12 132C33
J'ai un doute, frère Michel. Je pensais avoir compris, par les
différents contacts avec des bouddhistes, que ce qui nous différenciait
d'eux, c'était ce que vous exprimez d'ailleurs quand vous
écrivez en réponse au commentaire 132C18 : "la foi
bouddhique, à mes yeux, est en effet une voie de sagesse personnelle,
mais non une dynamique de transformation universelle." C'est ce que
j'avais compris.
Le passage de votre entrée 132 "bouddha" où vous écrivez: "Selon le
Bouddha, il n'y a ni soi ni âme
(atman) et les forces de vie continuent d'agir sans âme.....",
m'éclairait sur cette différence.
En effet, j’ai pensé que les bouddhistes ne croyant pas dans l'âme, ne peuvent
avoir conscience de la force de quelque chose qui, pour eux n'existe
pas, et qu'ils n'ont pas conscience de la nécessité de s'assembler, de
se coordonner, pour que naisse la polone
(Rév d'Arès xxxix/12-13), force [collective] résultante de
l'ajout des forces individuelles générées par les âmes des uns et
des autres, force (la polone)
qui sera comme le levain
(Luc 13/20-21) dans la pâte du monde et changera le monde.
C'est fréquemment le discours que je tiens quand je parle de la
pénitence, parce que c'est la solution que j'ai trouvée pour donner
confiance à des hommes qui ne croient pas, face à l'énormité du mal qui
s'étale sous leurs yeux, qu'un petit
reste d'hommes et de femmes de bien, qui saura se
coordonner, sera suffisant pour impulser le monde dans la direction du bien. Aussi je dis
qu'en étant pénitent,
c'est à dire en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en étant
libre de tout préjugé, on génère une force qu'on appelle l'âme.., et j'en
viens à la polone (Rév
d'Arès xxxix/12-13), qui montre l'importance de
s'assembler, de ne pas s'isoler, si nous voulons que ce monde change [Rév d'Arès 28/7].
Mais en lisant les réponses que vous faites aux commentaires des uns et
des autres où vous ne parlez pas d'âmes
mais de pénitence
ou de changements
individuels, par exemple au 132C18 vous écrivez: "J'ai par ailleurs,
dans quelques réponses insisté sur la dynamique de notre foi arésienne
comparée à celle, différente, de la foi bouddhique qui, à mes yeux, est
en effet une voie de sagesse personnelle, mais non une dynamique de
transformation universelle: Le changement
du monde (Rév d'Arès 28/7) par la somme des changements individuels
ou pénitences (30/11)",
et en pensant aux différents kérygmes que vous nous avez proposés: Par
exemple au 102C41 vous dites:"Pas besoin de diplômes de philosophie
pour comprendre que si l'homme s'impose cette pénitence d'amour,
de joie et de liberté, le monde finira par changer en bien.
Vous dites aussi au 116C23: "Le mal dans le monde étend ses
dévastations dans les cœurs comme dans les sociétés humaines, l'homme
ne s'en sortira que par la pénitence
qui est l'installation dans la vie individuelle et, de vie individuelle
en vie individuelle, dans la société du vrai christianisme d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté, qui n'a
jamais existé encore."
Je me demande si ce que je dis en mission est juste, si je ne dépasse
pas la Parole (Rév d'Arès 7/6), si je ne la déforme pas. Mais en même
temps je ne vois pas, sans parler de l'âme comment
montrer l'importance qu'il y a à s'unir pour que le monde change, à des
gens sensibles à notre message, mais qui tiennent à leur indépendance.
Le groupe étant pour beaucoup synonyme de perte de liberté,
d'embrigadement. Ce que je comprends fort bien pour avoir vécu ce
sentiment avant de rejoindre les Pélerins d’Arès.
La réponse que vous faites à Denis 132C21 me fait un peu plus douter de
ce que je dis de l'âme.
À moins que, par cette réponse vous nous poussiez toujours
plus à l'action, plutôt que de trop penser à notre âme dont nous ne
savons pas grand chose et qui, de toute façon existera, et nous rendra
plus forts, si nous sommes chaque jour dans une tension de pénitence.
Madeleine de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
J'avoue que je ne comprends pas votre commentaire.
Pour le Bouddha " il n'y a ni soi ni âme (atman) et les
forces de vie continuent d'agir sans âme (atman)," mais
cela, c'est pour ou selon le Bouddha, qui ne croyait pas à l'âme.
Mais nous, nous savons que, de toute façon,
dès lors qu'il était pénitent
— et il l'était — il avait une
âme, en fût-il inconscient ou donnât-il à son atman une
définition qui n'était pas celle de ce que La Révélation d'Arès
appelle âme. Le
Bouddha était en somme un prodigieux homme du reste (voir "Nous Croyons, Nous
Ne Croyons Pas") qui était pénitent sans
le savoir, si je peux dire, et qui, ne le sachant pas, ne pouvait pas
l'enseigner. Il ne faut pas oublier que sa poursuite métaphysique était
la fin de la souffrance ou douleur qu'est la vie terrestre humaine et
rien d'autre et que, s'arrêtant à cela, il n'envisageait pas
l'action collective qu'est la Moisson,
le changement du monde,
que nous assigne le Père.
Vous semblez confondre ce que croyait et
disait Bouddha, que j'expose dans mon entrée, et ce que nous croyons,
nous.
Ceci dit, vous avez raison et je le répète, le
Bouddha ne
semblait pas du tout envisager l'action collective d'une polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) collective
née de l'addition des âmes.
Mais n'ai-je pas dit que nous ne sommes pas
bouddhistes? Que le bouddhisme est un état préparatoire à la future
venue d'un prophète en
dehors de notre Champ ? Il me semble l'avoir dit
plusieurs fois sans
ambiguïté.
Mais
j'avoue ne pas comprendre quelque chose de votre commentaire qui dit,
et les dit très bien, des choses vraies en semblant me soupçonner
d'enseigner des choses en contradiction avec notre foi.
"J'ai un doute," dites-vous au débit de votre commentaire. Mais un
doute à propos de quoi ?
|
20jul12 132C34
Il faut absolument que le Bouddha revive !
Je dis qu'il peut revivre en vous. Je suis sûr qu'il vous suffit de
vous livrer à une méditation profonde pendant trois jours et trois
nuits, les yeux fermés, sans boire ni manger, et par la seule volonté
vous vous réveillez en Bouddha. Vous êtes Bouddha dès que vous voulez
l'être. De cette façon ou peut-être d'autre façon.
Vous êtes un homme ex-tra-or-di-nai-re. Re reviens de Pèlerinage et je
vous ai observer en prière et je vous ai vu pour ainsi dire illuminé.
Pas une lumière visible comme celle d'une lampe électrique ou d'un
rayon de soleil entre des rideaux mais une lumière intérieure beaucoup
plus intense encore.
Après, tout, vous vous suffisez comme vous êtes. Je ne suis pas sûr que
de devenir Bouddha vous apporte vraiment quelque chose. Ce que je veux
dire, c'est que compte tenu de la réputation du Bouddha comparée à
votre quasi-inexistence dans ce monde où personne ne sait qui vous
êtes, parce que nous Pèlerins d'Arès avons été assez nuls pour ne pas
savoir nous grouper et former une force qui puisse réfléchir sur les
bons moyens de vous promouvoir dans le monde et les mettre en œuvre,
vous gagneriez à être Bouddha plutôt que Michel Potay, homme Michel ou Mikal, [à propos de
qui] les gens, quand on leur an parle, disent "Qui c'esté ?"
en faisant
la moue.
D'ailleurs, je me tâte pour partir en mission avec l'argument: "Nous
avons le Bouddha réincarné parmi nous. Il nous transmet un Message: La Révélation d'Arès,
qui nous avertit qu'il faut entrer en pénitence pour ne pas subir
l'horreur nous attend (des tsunamis, les explosions en chaînes des
centrales nucléaitres + des stocks de bombes nucléaires, qui vont se
mettre à pêter de tous les côtés..." Je suis sûr que vous allez faire
un tabac.
Pour moi ce ne serait pas un mensonge que vous nous annonciez comme le
Bouddha revenu.
Alors là, le Dalaï Lama peut
aller se rhabiller avec ses petits messages ramollos qui ne peuvent
faire de mal à personne.
Non Signé
|
Réponse
:
Qui êtes-vous, vous fou ou folle de présomption ?
À quoi bon réveiller les morts du réveil artificiel et mensonger que
vous suggérez et qui ne semble pas troubler votre conscience ?
Faire revivre un mort comme Bouddha, dont l'âme traverse
l'univers, serait le condamner à re-mourir avec moi une seconde fois. À
quoi bon ? Vous êtes en plein délire, mon frère ou ma sœur
inconnu(e).
Mon pouvoir de résurrection n'est pas dans votre proposition délirante,
mais dans ma pénitence,
comme ce même pouvoir est dans la pénitence
de tout homme en effort de bien.
Parce que nos pénitences
nous conduisent au bout du temps, nous conduisent au Jour (Rév d'Arès 31/11) où
tous les hommes ressusciteront.
Oui, c'est à partir de cette simple pénitence que nous
pénétrerons dans l'unique réalité miraculeuse à notre portée.
Revenez, au lieu de rêver à la supercherie que vous suggérez, qui
devrait vous faire honte, revenez à la très simple consigne que le Père
nous donne, la pénitence
et la moisson des pénitents.
Le Bouddha a eu sa mission. J'ai ma mission. Elles ne se confondent
pas. Elles s'ajoutent seulement.
J'écris tout cela avant de partir à Arès pour la prière du matin,
j'écris cela dans un de ces matins noirs qui deviendra tout à l'heure
un des ces matins blancs où je vais sur le Saint Lieu où le Père me
parla il y a trente-cinq ans ranimer en moi le Feu de ma mission
prophétique, celle de
l'homme Michel, de Mikal, au milieu de mes frères qui sont
des Pèlerins d'Arès, des pénitents
et moissonneurs
et non des faux bouddhistes qui se feraient bouddhistes pour mieux
attirer la clientèle.
N'avez-vous pas honte de me proposer pareil subterfuge ?
Avez-vous si peu confiance dans la Force
qui est derrière nous, dans La
Révélation d'Arès ?
Réveillez-vous et retrouvez le droit sentier
de la Vérité simple
!
|
20jul12 132C35
Merci pour cette belle et intéressante entrée sur le Bouddha qui va
m’enrichir pour ma mission au cours de laquelle je rencontre
assez souvent moi aussi des personnes suivant l’enseignement du Bouddha
ou s’y étant intéressé.
Le plus souvent ce sont des personnes ouvertes au spirituel, douces,
qui ne sont pas désagréables quand on les aborde, et pour certaines qui
cherchent le
Vrai, mais je peux dire que mon
ignorance est vraiment crasse dans le domaine et je n’ai jamais pris le
temps ni fait l’effort de lire le petit livre "L’enseignement
du Bouddha d'après les textes les plus anciens" de Walpola Rahula qui
est dans notre bibliothèque depuis des années, livre que Rémy avait
étudié et suivi avant de connaître La
Révélation d’Arès.
Le bouddhisme m’avait toujours paru trop touffu, un peu compliqué et
j’en étais resté sur ce préjugé. Je me suis plus intéressée aux
religions abrahamiques et lu des livres sur Jésus et Muhammad.
Aujourd’hui, votre entrée m’éclaire et j’ai commencé à lire le livre de
Walpola Rahula que j’aurais dû lire depuis longtemps.
Je répare mon ignorance. Tout ceci va m’aider à mieux moissonner ceux que
l’on rencontre dans la rue qui se disent bouddhistes
et mieux comprendre à quoi ils croient.
Je trouve tellement encourageant quand vous dites "Le Père a par
Bouddha préparé la voie au
prophète qu'il enverra au-delà de notre Champ"
et dans votre réponse 132C11: "On peut deviner en germe dans certains
propos, de sonorité sibylline, du Bouddha quelque chose qui annonce
déjà notre mission, comme on devine notre mission dans le Sermon sur la Montagne
que les églises n'ont pas
accompli."
Belle continuité, on se sent appartenir à ce Tout.
Tout reste encore à accomplir
mais nous avons une très très belle mission.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
|
Réponse
:
Je ne suis pas étonné que Rémy, votre époux, ait eu dans sa
bibliothèques le livre de Walpola Rahula.
Je me souviens d'un jour, jour déjà lontain, où nous avions invité à
notre table Rémy de passage à Arès. Il travaillait alors, je crois me
souvenir, dans une voilerie bretonne. Tandis que nous déjeunions, nous
parlions et Rémy fit une allusion à ses recherches et il cita
brièvement le bouddhisme... Je ne sais plus trop comment et je ne
relevais pas — mais je notais — ce genre de remarque à l'époque.
Rémy me donna alors l'impression d'avoir eu l'intuition d'une source
commune de la Vérité, quels que soient les aspects qu'elle ait prit à
travers les religions et selon les époques. Rémy percevait les reflets
d'une Lumière dont il ignorait le foyer primitif, mais il avait sans
nul doute cherché ce foyer, qu'il venait de trouver dans La Révélation d'Arès. Car
c'est une chose que de croire et c'est une autre chose que de nourrir
sa recherche perpétuelle du Fond
des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) et cela Rémy semblait bien
l'avoir fait.
Rémy
avait compris que c'était de bonheur et non de
consolation qu'il s'agissait, car de quoi pourrions-nous être consolés?
De nos chagrins intimes et des nos déceptions face à des hommes
méchants ? De l'abomination politique et de tous les maux dont
elle est coupable ? De la criminelle histoire
humaine ? Non,
car de cela rien ne nous console. Nous cherchons autre chose: la Vérité et elle est
très simple, c'est que nous devons changer
nos vies et changer
le monde (Rév d'Arès 28/7, 30/11). Rémy
et vous Marie-Odile, bien entendu, et à votre suite vos enfants Marie
et Sara, vous avez très bien compris cela: C'est le bonheur, de
l'individu et du monde, que nous cherchons et c'était déjà ce que
cherchait le Bouddha qui appelait ce bonheur nirvana.
|
20jul12 132C36
Frère Michel, je poste ce commentaire, mais je ne sais pas s'il apporte
quelque chose de plus à cette entrée.
Merci pour cette entrée qui parle du Bouddha.
Vous
écrivez : "Je crois utile à mes frères d’avoir une petite idée de son
enseignement.". Utilité confirmée entre autres par Nicole d’Ile de
France (132C29).
J’adhère aux motifs évoqués.
Il m’arrive au cours de la mission de rencontrer des personnes
qui se disent bouddhistes. Une simple
connaissance de
leur croyance peut aider à entr’ouvrir parfois une porte.
Je
lis en ce moment un livre qui relate l’enfance, la vie de Bouddha
et son enseignement. L’auteur, une femme
devenue
moinesse, explique que Bouddha ne parlait pas de Dieu ni ne Le citait
(elle dit "Dieu conceptuel") bien qu’il connut l’Éveil de
l’esprit, parce que lorsqu’il a quitté sa ville-palais où il
était formé pour ête un grand roi, il n’a pas rencontré Dieu,
mais la souffrance humaine.
Il en a été surpris et
atterré. Il quitta famille, richesses, gloire promise, partit sur
les routes, parla aux hommes, décidé à connaître les origines de la
souffrance pour en comprendre les ressorts et la rendre moins pénible.
Nous sommes bien en présence de l’amour de l’autre.
Voici une
des pensées que Bouddha aurait livrée à ses disciples: "Je
vous ai
montré les chemins qui mènent à la libération des souffrances, mais la
libération ne dépend que de vous."
Nicaise d’Ile de France.
|
Réponse
:
"La libération de la souffrance — La
Révélation d'Arès dit du péché, mais c'est à peu près la
même chose — ne dépend que de vous." C'est exactement ce que nous dit La Révélation d'Arès
en parlant de la pénitence,
même si la portée qu'elle donne à la pénitence est
universelle et liée au retour à l'image
et ressemblance du Père et non seulement personnelle.et
athée.
Nos
moyens intellectuels sont extrêmement limités. Par l'intellect tant de
choses nous sont insaisissables en dehors de la vie quotidienne.
Ce
que nous devons à un Éveillé comme Bouddha c'est de nous avoir permis
de dépasser, sans quitter notre langage humain, les barrières qui nous
séparent de la vie spirituelle et de la vie éternelle. Nous ne pouvons
rien imaginer hors de l'horloge et de la matière humaines et de leurs
vicissitudes à moins de recevoir et de comprendre la pensée qui nous
vient de la Parole de Dieu ou, secondairement mais de façon proche,
hors de paroles comme celles de philosophes, de métaphysiciens et/ou de
grands spirituels.
Je n'ai personnellement pas besoin de la parole de Bouddha, La Révélation d'Arès qui
lui est très supérieure me suffit, parce qu'elle me permet de me
détacher, de dénouer mes problèmes intérieurs un à un, les
liens
qui me tenaient autrefois à cette vie matérielle au point que trente et
quelques années de ma vie je ne crus qu'à eux. Maintenant je sais que
quand le Vent se
lèvera, il m'entraînera avec lui dans ce que Bouddha appelait nirvana
et que La Révélation
d'Arès appelle la Mer,
la Mer sur
laquelle mon vaisseau
rejoindra la Flotte
Céleste (Rév d'Arès 17/4).
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21jul12 132C37
Je ne sais pas qui sont les "pélerins anonymes" qui écrivent
régulièrement sur votre blog, mais pélerins et anonymes sont deux mots
antinomiques, il me semble.
Un vrai pélerin a par définition le courage de ses convictions, il
parle donc à visage découvert.
Ce qui me semble être vrai en tout cas, c'est que ces personnes ont
toujours une chausse-trape à vous proposer : ruses
volontaires, je
crois. Maintenant ils essaient de vous perdre par la tentation
d'orgueil. Cela me fait penser à l'épisode de la vie de
Jésus, quand au désert, au bout de quarante jours de jeûne, le
tentateur, à bout d'arguments pour perdre le
prophète
lui propose tous les royaumes du monde avec la
gloire, s'il se prosterne devant Satan, en vain bien sûr (Matthieu
4/8),
Ainsi qu'au verset qui dit: car
on te soumettra à des séductions et à
des tentations très grandes; que ton esprit les frôle, je t'anéantis
(Rev d'Arès 37/5).
Ainsi, on vous propose [de vous déclarer] la réincarnation du Bouddha,
tout en disant que
Jésus est mort pour racheter les péchés du monde. Ceux qui veulent
perdre le mission ne doutent de rien, mais ce qu'ils semblent ignorer,
c'est que la pénitence,
qui est la seule solution aux péchés
du monde,
donne entre autres forces la vigilance, celle du prophète, le Messager
fort et celle de tout un peuple de pénitents derrière
lui.
Je plains
sincèrement ces hommes et ces femmes (il s'agit peut-être d'une seule
et
même personne d'ailleurs) qui s'acharnent à vouloir détruire la branche
sur laquelle ils sont eux même assis: la Voie que le
Créateur lui-même
est venu nous donner par Sa Parole renouvelée et rafraîchie à Arès.
J'espère qu'un jour ils cesseront d'être aveuglés par leur culture
religieuse de l'opposition et acceptent simplement le vrai et le beau
de la Parole divine, dans sa totalité.
Françoise L. de Bretagne-Sud
|
21jul12 132C38
Je trouve formidable que vous parliez du Bouddha et de son enseignement.
Il a été pour moi un centre d’intérêt et un chemin préparatoire à la
découverte de La
Révélation d’Arès.
Il me semble qu’il peut en être de même pour pas mal de gens qui
souhaitent sortir de la religion [tout en prenant ?] un chemin
spirituel de connaissance de soi.
La France est, paraît-il, un des pays
où il y a le plus de bouddhistes en occident. Ce qui est très
intéressant dans le bouddhisme, c’est toute cette découverte du
fonctionnement intérieur de l’être humain par
l’auto-observation et l’autodiscipline de l'esprit. La
recherche de la pleine conscience, de l’action juste, de la pensée
juste, de la parole juste et la pratique de la compassion.
J’ai fait
une retraite dans un monastère bouddhiste du Village des Pruniers en
Dordogne, fondé par Tich Nhat Hanh, qui est
mondialement connu. J’ai trouvé lors de cette retraite une grande
liberté spirituelle, une grande fraternité et de nombreuses personnes
réellement en recherche spirituelle.
Pour ceux que cela intéresse voilà un ouvrage me semble bien
transmettre l’enseignement originel du
Bouddha: "Le Cœur des enseignements de Bouddha", La Table Ronde, 2000.
J’ai toujours trouvé qu’il y avait pas mal de similitude entre
l’enseignement de Bouddha et les piliers de la pénitence et je
trouve
formidable que vous rendiez hommage à cet enseignement de sagesse.
Daniel C d'Aquitaine
|
Réponse
:
Votre enthousiasme pour Bouddha
semble grand, mais je vous rappelle que nous ne sommes pas bouddhistes
et qu'il y a un certain nombre de différences entre son enseignement et
La
Révélation d'Arès et la foi activbe qui en découle.
Il y a proximité, mais pas communauté, comme je le dis dans une de mes
réponses.
De
ce fait, je me suis permis de ne pas publier les adresses des sites que
vous indiquez sur Internet. Nous n'avons pas pour mission d'assurer la
publicité du bouddhisme.
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21jul12 132C39
Merci pour cette entrée très instructive sur le Boudhha qui m'éclaire
par rapport aux notions que j'avais sur lui.
Comme
beaucoup, je pense, j'ai été aussi attiré par son message de paix, de
tolérance, d'harmonie intérieure sans laquelle aucune vraie paix ne
peux s'instaurer dans le monde.
Son message contrastait sur la
non-violence par rapport aux autres écrits de la Bible (sauf celui de
Jésus), du Coran, etc. Cest ce qui me plaisait le plus.
Je me suis arrêté à quelques livres sur le Bouddhisme et quelques
courants issus de lui.
C'est vrai que Bouddha ne nomme pas Dieu, mais parle de Nirvana, qui
est comme vous le dites, l'équivalent à la Mer dont parle
Jésus dans La
Révélation d'Arès.
Cette Mer
divine et éternelle est comme la mer quantique de nos physiciens dont
toute matière est issue (et qui déroute le sens commun), tout est issu
d'Elle , Elle échappe au temporel et c'est à l'être humain de faire
l'effort d'y retourner consciemment, car il en est issu..
.inconsciemment, son esprit y ruisselle.
Si La Révélation d'Arès
nomme âme
le moyen, le vaisseau
pour ce faire, le Bouddha ne nommait pas explicitement ce moyen, mais
parlait d'une recherche d'harmonie qui supprime la souffrance, parlait
de paix avec soi-même et ces contemporains, donc avec le monde
extérieur.
Le Bouddha ne nommait pas le Créateur qui est aussi le
Non-Créé (le Créateur en devenir pour notre temps terrestre), mais il
Le pressentait dans Son Action et Sa Volonté, la relation
homme<--->divin n'étant pas aussi explicite et intime que
dans La Révélation
d'Arès, mais sous-entendu et plus distancié .
On
peux parler d'une certaine sagesse, et aussi sûrement d'une grande
humilité, car ayant été prince lui-même et choqué du contraste entre la
souffrance de la rue et la belle vie des palais, peut-être que le
Bouddha ne voulait pas se déifié et se rendre important plus qu'il
n'était aux yeux de ces contemporains.
Mais tout son enseignement se rapproche très bien des notions de pénitence que vous enseignez
maintenant depuis 38 ans et des notions de péché originel
d'Adam qui est celui d'avoir
fauché et vendu son jardin intérieur, son harmonie et sa
paix pour le prix d'une domination et de jouissances terrestres.
Le
Bouddha avait compris que c'est d'abord l'homme qui est responsable de
son malheur et de ses souffrances et que seul lui-même, s'il le veut,
en mettant ses pas dans
Les Pas
de la Création Spirituelle (voir et comprendre pour ressentir et vivre
l'harmonie), peut l'en délivrer pour atteindre le Nirvana, là ou la
souffrance n'est plus.
L'intéressant aussi dans son message, c'est
qu'il laissait la pleine liberté individuelle car il avait aussi
compris qu'il y a autant de moyens de libération que d'êtres humains,
chose qu'il est très difficile à faire admettre maintenant où tout est
formaté et réduit .
C'est bien sûr un message essentiel à méditer et encore merci à vous de
le rappeler..
Olivier G.
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23jul12 132C40
Pourquoi s'intéresser au bouddha et au bouddhisme, se demandent
certains ?
Parce que le prophète
nous invite à avoir une petite idée (non erronée) de son enseignement
sous la lumière de l'enseignement prophétique: Ta parole fera jaillir le sang
dans les têtes vides et les fertilisera (Rev. D'Arès 23/5).
Et parce que c'est utile pour notre mission: Le bouddhisme est une
étape importante dans l'histoire humaine, on ne change pas le monde en
l'ignorant et il faut se libérer de nos préjugés culturels et de tout
sectarisme.
Mais comprendre l'essentiel de l'enseignement du Bouddha nécessite du
travail en raison de la richesse des sutras (discours du Bouddha) et de
la complexité des bouddhismes tardifs modernes souvent très éloignés de
la voie originale.
C'est un paradoxe: nos langues et nos cultures sont indo-européennes,
donc de la même famille que le Veda, que Zarathoustra ou que Bouddha,
et très éloignées des langues sémitiques. Mais par les hasards de
l'histoire humaine, c'est avec nos frères sémites, juifs et musulmans
que nous devons faire alliance fraternelle (35/11) dans la Parole
livrée à leurs prophètes dont Moïse, Jésus et Mahomet.
Pour ce travail de réflexion et de mission, on peut proposer trois
étapes :
1. Le dépoussiérage des "bouddhismes" mélangés que nous rencontrons en
écartant ce qui provient des cultures locales pré- ou post-bouddhistes
2. La compréhension du contexte culturel de l'Inde brahmanique qui
permet de mettre en situation la vie et l'enseignement du Bouddha
3. L'analyse des rapprochements et différences entre le Dharma
[dhamma pâli = vérité, enseignement] et la Parole transmise
par nos prophètes
de référence.
1.- [D'abord] les bouddhismes theravada [école des anciens,
petit
véhicule]. Celui du Sri Lanka [Ceylan], peu visible [ou peu représenté]
en Occident est devenu une religion d'État mais a fidèlement préservé
le canon pâli, langue proche de celle du Bouddha, donnant une bonne
idée des fondements et du début de son enseignement. Mais il y manque
des développements ultérieurs de sa pensée (étalée sur une cinquantaine
d'années), qu'on peut retrouver dans des sutras de la tradition du
Mahayana [grand véhicule, développement ultérieur] après les avoir
purifiés de leur gangue culturelle.
Ceylan est un petit pays et il lui manque la base humaine et
intellectuelle qui existait en Inde ou en Chine à l'époque pour bien
transmettre un enseignement aussi riche. Les autres bouddhismes
hinayanas [école des anciens, petit véhicule] sont ceux plus tardifs de
l'Asie du Sud Est où le bouddhisme a été importé dans des cultures
comportant des religions très basiques et des pratiques
superstitieuses, dont leur bouddhisme est resté imprégné. Ce
bouddhisme-là est présent en Occident essentiellement chez des immigrés
[Indochinois] souvent très ignorants des sutras, qui cherchent à
maintenir par leurs traditions leur identité culturelle et se fient à
une hiérarchie religieuse aux préoccupations parfois peu spirituelles.
Les importantes superstitions en Asie du Sud-Est se retrouvent dans les
dérives populaires de l'islam indonésien ou du christianisme philippin.
[Ensuite,] les bouddhismes Mahayanas [grand véhicule, plus tardif] dont
les plus connus sont le bouddhisme Zen et le bouddhisme Tibétain sont
tous passés par la Chine (avec ses statues de Bouddha bedonnantes et
rigolardes). Le bouddhisme Chan [chinois] fut déjà postérieur de 1000
ans à Bouddha et avait été importé en Chine par quelques immigrés
d'origine indienne avec leurs propres interprétations du Dharma ou avec
des traductions chinoises de textes sanscrits dont l'original avait
souvent disparu après la quasi disparition du bouddhisme de l'Inde.
La persécution par le communisme chinois a contraint des bouddhistes
Tibétains à s'exiler d'abord en Inde, puis en Occident et leur a permis
d'exporter telle quelle leur religion. Cet exotique "bouddhisme"
tibétain est mélangé de pratiques Bön, l'antique religion locale de
type chamanique très axée sur les pratiques magiques et sur les
rituels. Grâce à l'isolement géographique du Tibet, certains sutras
intéressants disparus ailleurs mais portant la griffe inimitable de
Gautama [Sidhatta devenu le Bouddha] ont pu être retrouvés dans leur
version tibétaine. Mais le Bardo Thödol mentionné dans le commantaire
132C19 ou Livre des Morts tibétain n'est qu'un texte tardif utilisé
dans la tradition Nyingma, la plus ancienne des écoles tibétaines, pour
être lu au chevet du mourant ou du défunt et l'aider à affronter les
premières étapes de la mort. Le contenu ressemble à certaines
descriptions du livre des morts égyptiens ou à des récits de "near
death experience" d'hommes restés quelque temps en état de mort
clinique. Le Pèlerin d'Arès, lui, se réfère au chapitre XL du Livre ou
Théophanies.
Le bouddhisme Zen, très influent en Occident, résulte d'une
assimilation par la culture japonaise de certains éléments du Chan
chinois et de leur enrichissement par nipponisation. Nous ne sommes
plus du tout dans la précision intellectuelle de l'analyse du Bouddha,
mais au contraire dans le dépassement mental par le paradoxe (Kôan).
Les monastères jouent un rôle central où la méditation (zazen) et la
pratique artistique (dont l'art de se défendre physiquement) sont
devenus des objectifs en soi plus que des outils de la vie spirituelle:
Il est impossible dans ce blog faute de place de sensibiliser les
lecteurs à la spécificité de la culture japonaise, mais le Zen en
Occident est une réimportation hors contexte de ce qu'il est au Japon,
et c'est surtout par la pratique de la méditation qu'il est connu. Or
la méditation était déjà très développée en Inde avant le bouddhisme et
ne lui est donc pas spécifique. C'était par contre une nouveauté pour
les japonais comme pour les chinois.
2.- Replaçons l'enseignement du Bouddha dans son contexte
historique.
C'est le plus ardu pour l'occidental, car il faut se plonger dans la
grande complexité de l'histoire et des textes du subcontinent indien et
essayer d'y comprendre quelque chose.
On peut déjà écarter la culture dravidienne, celle du Sud de l'inde,
très différente de la culture arienne du Nord de l'Inde.
Personnellement, je distinguerais quelques grandes étapes dans
l'évolution du contexte religieux indien.
Les Ariens arrivent en Inde il y a environ dix millénaires, porteurs
peut-être dès cette époque d'une Parole longtemps transmise oralement
par l'élite intellectuelle, les brahmanes. On en retrouve des traces
dans les Vedas actuels : récits de la Création par Brahman, recherche
de l'immortalité, etc. Cette Parole fut ensuite mise par écrit et
encombrée de paroles d'hommes liées aux pratiques religieuses :
cantiques et règles sacrificielles. On peut l'appeler le moment védique.
Puis la société se diversifia, se structura en strates sociales et en
codes pour distinguer sacré et profane, pur et impur, et les brahmanes
développèrent leurs théories et leurs pratiques dans de nombreux livres
qu'ils intègrent ou associent aux écritures "sacrées" (Purana,
Upanishads) au même titre que des épopées populaires (Ramayana,
Mahabarata...), le monothéisme se dilue. C'est à ce moment qu'apparaît
la théorie de la réincarnation, absente des Veda, mais qui va leur
permettre de consolider leur mainmise sur la société. On peut l'appeler
le moment brahmanique.
C'est [ce moment brahmanique] le contexte historique de Bouddha, une
époque de confrontations religieuses fréquentes, mais non violentes
entre diverses écoles de pensée reliées aux traditions brahmanistes et
portées par des prêtres, des gurus ou des ascètes errants — De nos
jours, la religion hindouiste, quasi exclusivement pratiquée par des
indiens (à l'exception de Bali) est encore plus complexe après avoir
intégré la culture dravidienne et les apports de nombreux "maîtres"
modernes, elle est hors de notre champ.
Il était donc très difficile pour Bouddha dans ce contexte verrouillé
par le brahmanisme de faire entendre sa voix et de mettre en mouvement
les hommes.
Il a montré l'exemple en faisant l'effort d'une vie irréprochable, mais
aussi celui d'une pensée très affûtée pour stimuler ses auditeurs
cultivés.
Après avoir déconstruit l'idée du moi en analysant ses agrégats,
démontré leur impermanence et développé ses explications par la
"création conditionnée", il a ensuite dit "La théorie suivant laquelle
le moi existe est vaine et fausse, mais la théorie suivant laquelle le
moi n'existe pas est vaine et fausse, la vérité est le juste milieu que
le Bouddha enseigne". Son analyse portait un coup fatal à la
réincarnation brahmanique qui a besoin d'un moi défini et d'un atman
permanent et lui a permis d'ajouter : "il n'y a pas de réincarnation
car il n'y a pas de moi qui se réincarne".
3.- Je pense donc qu'il ne faut pas comprendre la négation
de l'atman
[l'âme] par Bouddha comme une négation de l'âme au sens que La Révélation d'Arès
donne à ce mot et dont le Bouddha a sûrement fait l'expérience
intérieure. C'est au concept brahmanique que Bouddha s'attaquait, et
s'il avait déclaré crûment : "Les sacrifices ont été inventés par les
prêtres pour s'enrichir à vos dépens, la réincarnation a aussi été
inventée par eux pour justifier leur statut et verrouiller la société,
et l'atman permanent en est l'improbable base théorique", il est
probable que sa vie eut été raccourcie.
Il faut donc toujours restituer les enseignements du Bouddha dans leur
contexte, le contexte de la société à laquelle il prêchait, des
obstacles qu'il rencontrait et des objectifs qu'il poursuivait.
Les bouddhistes que notre mission interpelle sont rarement les
"bouddhistes" culturels de l'une ou l'autre tradition [de l'hinayana ou
du mahayana].
Ce sont des occidentaux réfléchis, en recherche, appréciant la sagesse
et la paix que les contacts avec le bouddhisme leur ont apportés, et
nous pouvons les inviter à suivre ces trois étapes
[d'une part,] de dépoussiérage de la pensée non bouddhiste [de
distinguer ce qui n'est pas réellement bouddhiste] dans la tradition
qui leur a fait découvrir le Dharma,
[d'autre part,] de contextualisation de l'enseignement du Bouddha pour
définir la manière de le mettre en pratique ici et maintenant,
[et enfin,] de découverte de La
Révélation d'Arès pour lire ou relire autrement les
écritures sémitiques et s'en nourrir.
Nous pouvons aussi leur faire constater que la vie du Bouddha devenu
l'Éveillé a été consacrée à la mission, chercher les hommes prêts à
l'écouter et à changer
leurs vies.
Le livre de Kolm mentionné en 132C21 est un essai intéressant qui peut
les aider dans leur travail de dépoussiérage.
Comme nous invitons nos frères chrétiens à un retour aux sources, vers
Jésus et l'existentialisme du Sermon
sur la Montagne, nous invitons nos frères bouddhistes à un
retour aux sources vers Bouddha et à l'existentialisme de la pratique
de l'Octuple Sentier.
Antoine d'Aquitaine
|
Réponse
:
Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire, un digest très difficile
à rédiger "en raison de la richesse des sutras (discours du Bouddha) et
de la
complexité
des bouddhismes tardifs modernes souvent très éloignés de
la
voie originale."
Je me suis permis d'apporter entre crochets par-ci par-là des
éclaircissements sur le sens de certains mots. La plupart de nos frères
et sœurs et même des lecteurs de ce blog ignorent à peu près tout du
boiuddhisme.
Je profite de ce commentaire pour apporter une explication de la
"complexité des bouddhismes tardifs" par une comparaison avec le
christianisme.
Quand un prophète
— Jésus par exemple — a parlé et surtout quand il a disparu, des
développements divers ne tardent pas à apparaître. Ces développement
peuvent être
tantôt quelques compléments
authentiques qui manquaient à la mémoire originale et que des disciples
pieux et honnêtes ajoutent pour enrichir celle-ci avec bonheur,
tantôt, et hélas plus
fréquemment et plus abondamment, des interprétations malheureuses
d'auditeurs ou même de disciples, parfois malhonnêtes, qui avaient
caché leurs désaccords avec
le prophète
de son vivant et qui se mettaient à exprimer leurs points de vues
personnels après sa mort en prétendant, pour mieux les faire accepter,
qu'elles avaient été soit des idées du prophète lui-même,
soit des rectifications de ce que le prophète n'aurait prétendument pas
bien compris ou aurait déformé.
Dans le christianisme un tel développement, qu'on appelle théologie,
est manifeste dans l'évangile de Jean et dans les épîtres de Paul (qui,
lui, avait l'excuse de ne pas avoir connu Jésus), que pour cette raison
La
Révélation d'Arès appelle livres d'homme et
demande d'écarter (Rév d'Arès 16/12, 35/12). L'église a malheureusement
intégré ces écrits d'homme dans son Canon des Écritures (Nouveau
Testament), mais les Chrétiens avaient quand même eu le mérite
d'arrêter très tôt dans l'Histoire (2ème siècle) le mélange du vrai et
du faux, de telle sorte que tous les développements ultérieurs aux
malheureux livres de Jean
et de Paul ont été appelés patrologie ou théologie et non plus Parole
de
Jésus.
De ce fait, on sait à peu près à quoi s'en tenir concernant
l'enseignement de Jésus sous réserve de la découverte, encore possible,
de la "Source Q" ("Q" ou "Quelle" signifie source en allemand) qui est
manifestement la source commune, disparue, des Évangiles de Marc,
Matthieu et Luc.
Ce n'est malheureusement pas ce qui s'est passé dans le bouddhisme. La
théologie s'est développée sur les sutras (sutta en pâli) beaucoup plus
longtemps, pendant de nombreux siècles, et s'est mêlée à eux, des
siècles
durant, de telle sorte que les sources sont
encombrées d'ajouts dont le repérage n'est pas aisé. C'est pour cette
raison que mon entrée 132 se base sur le hinayama ou petit véhicule, où
se trouve la plus grande probabilité d'authenticité.
Ceci dit, merci de m'apprendre que le bouddhisme est
religion d'État en
Sri-Lanka (Ceylan), ce que j'ignorais. Le "Book of the Year 2012" de
l'Encyclopedia Britannica dit "Official religion: None (aucune)". mais
il y a en effet une note de bas de page qui dit: "Buddhisme has special
recognition" (le bouddhisme y est quand même particulièrement
distingué).
|
23jul12 132C41
Je voudrai juste compléter mon intervention 21jul12 132C38 et
dire que malgré le grand intérêt que j’ai pour la démarche bouddhiste,
je considère le prophétisme de La
Révélation d’Arès comme allant plus loin et surtout comme
beaucoup plus adapté à la mentalité occidentale.
La
Révélation d’Arès apporte directement un contenu (la Vérité de Fond), une
direction de certitude par l’enseignement
du prophète,
montre un sentier [Rév
d'Arès 7/1] bien balisé (la pénitence) qui
monte vers les Hauteurs
[Rév d'Arès 7/1].
Le prophétisme raccourcit le temps de la recherche individuelle.
Suivre le prophète
et la Parole nous permet de progresser plus vite que si l’on comptai
que sur nos propres forces.
Le bouddhisme (pour ce que j’en ai compris) est une recherche du Fond divin de
l’homme par un lent processus de libération des attachements. La Révélation d’Arès
intègre cette recherche mais va au-delà en nous engageant directement
dans un combat prophétique contre ceux qui maintiennent la Lumière dans la
piège d’homme.
Tu tombes ?
Non ! Combats ! (Rév d'Arès x/14),
Ton cœur
lance le feu (x/16).
Combats !
Entre le pied dans la terre ! (x/19)
La Lumière
(est prise) dans le piège d’homme.
Mikal libère
la Lumière.
(Si) le
piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casses le piège.
(Rév d'Arès
ix/8)
Daniel C; d'Aquitaine
|
Réponse
:
Ce que vous dites ici est vrai, mais ce n'est pas ce qui nous détache
résolumrnt du bouddhisme.
Ce qui nous détache résolument du bouddhisme est concentré dans le
verset qui est le pivot autour duquel tourne toute La Révélation d'Arès: La
Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Toute
La Révélation d'Arès n'est qu'un développement autour de
cet objectif: changer
le monde avant que ne tombe sur lui le péché des péchés, le
retour à l'animalité pensante, l'effacement complet de l'image et ressemblance du
Créateur (Genèse
1/26-27) au fond de l'homme. On n'en est pas du tout là
dans le bouddhisme.
Autrement dit, notre pénitence
n'a de
sens que dans la perspective d'un
changement de vie individuel (30/11) inséparable de
l'objectif
changement du monde (28/7). L'un ne peut aller sans
l'autre.
La
Révélation d'Arès use avec grande parcimonie du mot amour (16/15, 25/7),
comme du mot pitié.
Dans
la Parole d'Arès l'amour
est partout implicitement envisagé dans toute son ampleur recréatrice
de l'humain en général, mais non dans la compassion
personnelle dont parlait le Bouddha, qui s'apparentait à la
charité, notion dont ne parle pas La
Révélation d'Arès.
Notons que le mot compassion ou ses homologies: commisération,
miséricorde, n'apparaissent pas dans La Révélation d'Arès
et même celle-ci recommande de ne
pas évoquer à tout propos la miséricorde (Rév d'Arès 16/15).
Cette perspective d'un amour recréateur du monde n'est pas envisagée
dans les sutras, du moins d'après ce qui nous reste de l'enseignement
du Bouddha. Autrement dit, le bouddhisme reste comme pour le
christianisme, le judaïsme, l'islam une démarche de la personne pour
elle-même, pour son salut personnel, alors que dans La Révélation d'Arès
le salut personnel n'a de sens que dans un mouvement de salut universel.
Avec La
Révélation d'Arès
on est dans un tout autre registre pratique.
Il n'est pas impossible, toutefois, que le Bouddha ait donné à
l'Octuple
Sentier un sens beaucoup plus large que la recherche personnelle du
nirvana et qu'il ait lancé un appel à un salut général, lequel aurait
été, comme on l'imagine facilement, la première chose que les brahmanes
auraient voulu détruire à tout prix, car c'aurait été là une entreprise
publique qui menaçait plus que toute autre la religion publique dont
ils tiraient leurs pouvoirs et leurs revenus. Mais ce n'est qu'une
hypothèse pas vraiment idiote.
|
23jul12 132C42
Lorsque j'ai découvert votre entrée 132 intitulée "Bouddha", je me suis
dis que j'allais me "régaler" pour écrire ensuite mon commentaire.
Et puis non, tout compte fait...
Simplement, j'ai envie de dire, sans cette petite pointe d'ironie de ma
part, que je ne peux m'empêcher d'avoir une petite pensée pour l'ami de
vos chers parents... Cet ami de vos chers parents qui lui, (à n'en pas
douter un seul instant !), ne devait certainement pas être un nul, ni
un ignorant et encore moins un crasseux,... dans ce pays d'Asie où il
devait se sentir "comme un maître chez lui... "
Aussi, j'imagine cet homme avec ce petit sentiment supérieur qu'il
devait éprouvait, consciement ou inconsciement, en Asie et débarquant
tout droit d'une France où, à cette époque là encore, l'on devait (je
suppose) éduquer les enfants de la patrie avec cet esprit colonialiste,
paternaliste et condescendant...
Bref, bonjour les préjugés et la suffisance qui devaient prédominer à
cette époque là vis à vis des autres peuples... !
Cependant, en 2012 il reste encore bien des préjugés...
Et encore et toujours en ce 21ème siècle les préjugés ne connaissent
pas la crise, à l'instar du péché.
Voilà, ceci étant dit, il n'empêche que tout comme pour vous, Frère
Michel, "le bouddhisme n'est pas ma tasse de thé..."
Avant tout, je m'efforce au quotidien d'être un Pélerin d'Arès, grâce à
La
Révélation d'Arès (avec tout ce que cela comporte).
La
Révélation d'Arès étant déjà "une sacrée nourriture"
(nourriture de toute dernière fraîcheur depuis la Bible et le Coran) à
assimiler quotidiennement, à "promouvoir" à travers le comportement
humain, dans notre vie de tous les jours...
Bien sûr, il peut-être utile et bon de connaître le Bouddha et le
bouddhisme... Et j'ai encore appris [bien des choses sur ce sujet]
grâce à votre entrée et grâce à tous ces commentaires publiés.
Mais franchement (et bizarrement...) je ne me sens pas d'affinité avec
le bouddhisme, qu'il soit ancien, moderne ou transformé.
Et puis cette espèce de philosophie du "non agir", centrée sur soi,
mâtinée d'un "fatalisme bienheureux" se manifestant souvent par un
sourire de façade me donne, comme qui dirait, de "l'urticaire."
De plus, ce côté faussement "tout le monde il est beau, tout le monde
il est gentil" ou bien encore "si tu vois une mouche alors ne la tues
pas... (et la Mouche du coche aussi ?...) ni aucune petite bébête...!"
ça me gonfle. Quant on sait pertinemment que nous devrions changer nos vies pour
des choses bien plus importantes et ce, activement et dare-dare avant que ne survienne le péché
des péchés qui approche à grand pas: Mon Pas est lent (mais) Mon
Talon est lourd (Rév d'Arès xii/2)
Bref, vous l'aurez compris, Frère Michel, le bouddhisme, par certain
côté, ne m'emballe pas vraiment.
Encore moins la méditation que j'ai expérimentée... Il me reste des
souvenirs douloureux de crampes, de fourmillement et de début d'escarre
aux articulations, fesses et talons lors de quelques séances où il
fallait rester immobile pendant au moins une heure (dans un Dojo-zen)
en compagnie d'amis tous d'origine "gauloise", sinon de souche
Caucasienne, allant jusqu'à se raser la tête et boire du thé à chaque
occasion car tous adeptes et férus de Culture Bouddhiste...
Bref, tout le contraire de mon mode de vie, de mon éducation et de ma
culture 100% occidentale, malgré mon pedigree qui rappelle
immanquablement mon origine asiatique, car né à Séoul en Corée-du-Sud
mais ayant grandit en France dans ma famille d'adoption en Limousin.
De ce fait, parfois il m'arrive, lors de la mission de rue, que je dois
repréciser ou recadrer l'échange vers le sujet principal qu'est le
Message d'Arès, dans le style: "Attention ! Ne vous méprenez pas! Il
n'est pas question de bouddhisme, mais bien de La Révélation d'Arès.
Je ne suis pas entrain de vous parler de bouddhisme, parce que vous me
voyez avec une tête d'asiatique et que vous-même, croyant bien faire ou
parce que vous êtes passionné(e) par la culture asiatique et patati et
patata... Avant tout, en m'adressant à vous, j'espère que je
suis une âme
en devenir et que vous même pouvez être une autre âme en devenir, si
vous faites l'effort de commencer à changer votre vie en bien. Alors,
cessons un instant de nous arrêter bêtement sur nos faciès !
Ce qui nous
importe c'est l'âme,
la pénitence, se
changer,
faire le
bien, activement, sans préjugés etc. afin que ce monde
puisse changer
comme Dieu nous le demande. En gros voilà, ce qui est dit et écrit
dans ce Livre qu'est la
Révélation d'Arès."
Alors "le Bouddha" pour en apprendre un peu plus, pourquoi
pas ?.Et
je
ne suis jamais qu'un petit autodidacte et qui n'apprend que ce qu'il
a envie d'apprendre...
En effet, Frère Michel, je ne m'intéresse plus qu'à ce
qui m'intéresse. Comme j'ai envie de rencontrer les personnes que
j'ai envie de voir.
De même que je préfère aller vers des gens bons et, inversement,
ignorer et/ou me tenir loin des gens mauvais...
Pourquoi ? Parce que toutes personnes qui ne m'aident pas à avancer
dans ma pénitence
finissent par épuiser et rendre stérile mon âme et de
surcroit malmènet mon âme.
Conséquence, mon âme
fini par
régresser, au
risque de mourir....
Aussi, je considère que mon âme,
pour qu'elle puisse survivre, doit
produire du Bien.
Et pour cela, j'ai besoin que mon âme,
d'abord,
puisse se nourrir de Bien.
Et la nourriture de mon âme
ne peut
être trouvée qu'en relation avec des gens bons.
On est déjà tellement exposé au mal et à ses propres maux, à tant de
mauvaises personnes qui nous entourent, nous polluent. Sans parler de
ses propres maux à soi...
Dans ma petite tête je me dis: "Mon pauvre David, sache que dans ce
monde tu es pécheur
et que dans ce même monde tu es entouré de
pécheurs. Certes, au milieu de tout ça il faut quand même changer,
vivre
dans la pénitence cahin-caha..."
Nul doute que le fameux petit
reste sera extrait de la crème de la
crème parmi les pénitents...
Je sais que la vie sur terre est courte et unique. Lorsque j'en ai
encore plus conscience, je me dis qu'il faudrait franchement que je
file vers l'essentiel. Et même que je file vers l'essence même de
l'essentiel ! C'est à dire que je me nourrisse réellement de
pénitence,
de changement
vrai et d'amour spirituel.
Enfin, si la vie est courte, l'amour demande aussi d'avoir du temps...
Paradoxe.
David et patati et patata du Limousin
|
Réponse
:
Mes compliments, David ! Merci pour ce très beau commentaire.
|
24jul12 132C43
Cette entrée sur Bouddha m’amène à comparer Bouddha, Jésus, Mouhamad et
Mikal
[nom donné à Michel Potay pendant lesThéophanies de 1977].
Alors que Bouddha attendit d’avoir l’illumination ou l’éveil
(à quel niveau ?) pour enseigner et que Jésus reçut
l’Esprit
Saint
après avoir été baptisé par Jean Baptiste dans les eaux du Jourdain,
Mikal
n’eut ni l’un ni l’autre. Il reçut simplement un Message [Rév d'Arès 4/11, 15/5]
à
transmettre dans l’état d’imperfection où il se trouvait, bien installé
dans sa religion.
Mahomet, qui avait reçu le Coran tout au long de sa vie par
l’intermédiaire de l’ange Gabriel, est plus proche de Mikal par la
manière dont la Révélation lui était parvenue — Mouhamad ou Mahomet
(570-632) avait été pendant vingt ans environ témoin
des visites de l’ange Gabriel qui lui avait transmis le Coran de 610 à
632).
Comme Mouhamad frère Michel [Michel Potay] a enseigné à partir de ce
qu’il
était, il n’a pas choisi de transmettre un message qu’il vivait de
l’intérieur, mais un message qu’il a reçu de l’extérieur. Mikal a donc
cheminé comme nous cheminons, sauf qu’il a pris une bonne
longueur d’avance sur nous.
Je ne sais pas pourquoi le Créateur a choisi Michel Potay pour
transmettre Sa Parole, mais peut-être qu’une des raisons est le côté
pratique qu’il a, que certains trouvent parfois terre à terre et non
spirituel, ce réalisme précieux pour mener à bien sa mission.
Je trouve que Mikal
sait tenir compte des leçons de
l’Histoire et des messagers précédents, qu'il est attentif aussi au
monde
dans lequel il vit, qu'il se tient régulièrement
informé, quitte
à paraître peut-être parfois à ras les pâquerettes pour certains,
— pourtant c’est joli les pâquerettes pour qui sait
s’abaisser pour les regarder —. Je trouve que Mikal diffuse le Message
qu’il a reçu avec paix,
intelligence du cœur et ouverture
d’esprit.
Mais toi ,tu
vas haut, bonne pensée, le Bien est dans le creux de ta
langue (Rév d’Arès xxviii/2-3)
Mikal Me
voit, il mange dans Ma Main, son frère est large et haut comme
l’aigle (xxviii/11)
J’ai remarqué que la plupart des gens qui suivent une voie
spirituelle sont exclusivistes, ils vous disent: "J’ai ma religion,"
ou "Je suis catholique... évangéliste... bouddhiste." Donc le
reste ne les intéresse pas. Ils attachent plus
d’importance finalement à la forme qu’au fond spirituel commun à tous.
Je dis souvent aux gens à qui je parle dans la rue que ce qui est
important ce n’est pas l’étiquette qu'on porte, la
religion qu'on suit, mais l’homme de bien qu’on est. Comme si nous
n’avions rien à apprendre des autres, alors que le frère Michel lui lit
Bouddha et d’autres philosophes considérants que tous les hommes de
bien ont quelque chose à nous apprendre en gardant, bien sûr, La
Révélation d’Arès comme boussole. Car il n’existe pas sur
terre Parole
De Dieu plus pure à ce jour que La
Révélation d'Arès.
C’est vraiment le Livre le plus
extraordinaire qui soit et bien que la multitude aujourd’hui
l’ignore il est et sera à n’en pas douter la référence
spirituelle absolue pour les générations qui viennent et notamment pour
mieux comprendre la Parole qui l’a précédé: la Bible et le Coran.
Ce que je te
livre maintenant n’obscurcit pas mais éclaircit
tout Mon Enseignement d’Adam à ce jour (Rév
d’Arès 16/11)
Mikal
a une mission universelle comme aucun prophète avant
lui n’en a reçu, qui complète et parachève la mission des prophètes
précédents du moins dans l’ère que Dieu lui attribue: en gros la
chrétienté et l’islam puisqu’un autre prophète sera envoyé aux peuples
orientaux et d’autres traditions (Rév
d’Arès 5/6-7)
C’est ce que cette entrée nous laisse entendre. Quand ? On ne
sait pas.
Alors quand est-ce que les timides ou ceux qui hésitent encore vont-ils
se décider à aider Mikal
et à lui faire confiance, chacun selon ses
moyens ?
Allons nous laisser passer l’histoire où allons nous nous décider à en
être acteur ?
Les héros
attendent (Rév d’Arès xxxv/10)
Comme tout message, nous comprenons le Message d'Arès avec
notre culture, c’est
pourquoi Mikal,
qui s’est déculturé, nous en fait découvrir le
sens profond qui se révèle au fur et à mesure de note évolution ou ascension (Rév d'Arès 7/2).
Ta parole
(est) Ma Parole. Justice de juste (Rév d’Arès xxxi/10)
L’enseignement
du prophète Mikal — De
sa mâchoire pousse
l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d’Arès xvi/13) —
sera
là pour éviter les déviances et les récupérations toujours possibles
par
les docteurs serviles
(Rév d'Arès 3/4). Elle sera aussi sous la sauvegarde du
petit reste,
les frères et sœurs qui auront suivi le prophète
fidèlement.
Ce monde nous imprègne et use nos forces spirituelles, c’est pourquoi
nous avons besoin de retourner à la Source sur le Lieu
même où le
Créateur a parlé au frère Michel pour prendre le Feu (Rév d'Arès
xLi/3-7) purificateur et
vivificateur qui nous aidera à brûler
les épines qui gênent notre
ascension
et à poursuivre notre pénitence
et notre moisson.
Pour moi, le pèlerinage, c’est aussi un voyage
intérieur à la recherche de la
Source enfouie (Rév d'Arès 24/4), de la Semence Sainte
(Isaie 6/13). Ce voyage intérieur à la Lumière de la
Parole m’est nécessaire pour approfondir et affiner ma
conscience d’aimer, de pardonner, de me libérer des préjugés et
rechercher l’intelligence
du cœur et devenir ainsi un meilleur pénitent.
C’est en voulant faire évoluer les autres que nous évoluons
aussi. La meilleure manière d’apprendre n’est-elle
pas d’enseigner ce que l’on a compris pour aller toujours
plus loin ? D’ailleurs c’est bien ce que faisaient Bouddha,
Jésus, Mahomet et tous les prophètes
; il ne gardaient pas pour eux leurs
connaissances mais ils les transmettaient oralement à tous ceux qui
voulaient bien les écouter.
J’ai beaucoup aimé la lettre de notre frère Jean-Michel [Jutge, 132C26]
que je connais
peu. Je l’ai rencontré une fois à Arès, mais j’apprécie sa belle
foi. Celle du juste
au sens biblique comme vous dites, celle de celui
qui marche avec Dieu. Du moins c’est l’explication que j’en ai trouvé,
mais peut-être l’expliquer vous autrement.
J’ai rencontré plusieurs personnes qui sont venues à Arès grâce à
Jean-Michel qui, dans ses cours de yoga, n’hésite pas à
témoigner de La
Révélation d’Arès et j'en connais certains qui sont
devenus Pèlerins d’Arès depuis.
Je pense aussi que Jean-Michel n’est pas le seul qui s’est éloigné de
nous en raison de notre manière encore religieuse de
concevoir la foi et la vie spirituelle. Nous sommes pour la plupart
issus d’une culture religieuse et on ne s’en libère pas du jour au
lendemain. Il est bon que des frères comme Jean-Michel ou d’autres le
comprennent, car ils ont beaucoup à apporter à nos assemblées, mais
pour
cela il est juste et humble de se ranger derrière la sagesse du
prophète
qui est l’agent d’unité du petit
reste qu’il est chargé de
rassembler
(Rév d'Arès 24/2) et que le Créateur a choisi et si nous
ne savons
pas pourquoi Lui Il le sait !
Denis K. de Bretagne-Sud.
|
24jul12 132C44
Je ne comprends pas que vous donniez de bonnes notes au Bouddha et au
bouddhisme.
Le bouddhisme est le plus important facteur d'inaction, de pauvreté,
voire de misère, du monde. Il n'est que de constater l'état de misère
profonde dans lequel Monsieur Dalaï Lama, quand il gouvernait le Tibet,
avait laissé son pays.
La Chine en annexant le Tibet lui a redonné une certaine vigueur
économique et on peut prier pour que ça continue.
Partout où la bouddhisme est passé, la langueur et la misère se sont
installées, plus ou moins, mais c'est la tendance générale qui résulte
de la mentalité bouddhique.
L'inaction, voilà ce qui cartactérise le bouddhisme.
Je vois au contraire dans la foi que dégage La Révélation d'Arès
un agent de vigueur, de renouveau, de relance de l'esprit d'entreprise
et d'entente entre les entreprises par l'effet de la pénitence.
Jacques-André d'Ile de France
|
Réponse
:
La France n'est pas bouddhiste. Elle est d'ailleurs immensément athée.
Mais l'idéologie générale éculée toujours en vigueur et
l'esprit de jouissance entretenu envers et contre tout forment le fond
de la mentalité actuelle du pays, que les dernières élections ont
couronné d'une couronne d'un poids jamais atteint encore.
Tout cela conseille et entraîne l'inaction.
Je suis pour ma part malheureux de voir les impôts augmenter et de
constater la réaction immédiate des gros salaires, taxés à 75 %,
qui expatrient leurs résidences et leurs bureaux... Nous avons
perdu beaucoup d'industries, nous allons en perdre plus encore, car
quand des états majors s'installent ailleurs pour échapper à un impôt
bêtement excessif, les usines suivent tôt ou tard.
Tout cela est manifeste de l'inaction caractéristique dans laquelle se
trouve la France. Elle s'y trouvait déjà sous les précédents président
de gauche ou de droite. Les choses ne feront jamais qu'empirer avec M.
Hollande. Pas besoin de bouddhisme pour que PSA soit en difficultés,
pour que Mittal-Arcelor éteigne des hauts-fourneaux, pour que beaucoup
d'autres industries françaises envisagent de s'expatrier ou de
disparaître. La politique suffit à ce déclin.
Pas plus tard que ce matin je lisais dans la presse : "Hollande face au
blues des classes populaires — Le chef de l'État accuse une baisse de
popularité chez les ouvriers et les classes moyennes qui, sur fond de
chômage et de crise, commencent à manifester leur impatience. Etc."
Leur impatience? Je pense plutôt qu'il s'agit d'une insouciance
contrariée — le résultat des élections montre (sans faire de politique)
une grande insouciance — qui se prolonge et qui attend des miracles de
lois nouvelles qui ne feront, une fois de plus, qu'alourdir le système
et empêcher un peu plus de travailler. J'ai comme l'impression que pour
les Français "la vie est un songe", la prospérité ne vaut pas d'être
pensée... Combien y a-t-il de chefs d'entreprise comme députés au
Parlement ? Il n'y en a pour ainsi dire pas. Les gens qui entreprennent
et qui donnent du travail n'ont pas le temps de faire de la politique.
Or, il est faux que le Bouddha n'encourageait pas l'entreprise, le
travail. Lisez ma réponse à Julien 132C12.
Mais j'ai peur que votre commentaire me pousse au pessimisme concernant
la politique, quelle qu'elle soit, qui dirige la France. Je ne fais
plus de politique, parce que j'en ai trop fait quand j'étais jeune et
communiste et que je sais comment la politique fonctionne — c'est très
moche —. De toute façon, je ne connais pas de politique bouddhique. Je
sais qu'on parle beaucoup de l'empereur indien Açoka ou Ashoka qui,
après avoir été un tyran sanguinaire devint un monarque juste et bon,
mais je me demande quand même comment cela put se faire, et si ce n'est
pas seulement relatif, parce que je ne vois rien de plus contraire à la
politique que le bouddhisme.
Nul doute que le Dalaï Lama n'a pas fait du Tibet une nation riche, à
tout le moins prospère. C'était le Moyen Âge dans le très crasseux
Tibet du bouddhisme vajrayana, quand la Chine l'a envahi. Mais le Tibet
a été chinois au cours de l'Histoire, de 1751 à 1912, et il n'est pas
sorti plus propère de cette main-mise chinoise. Il y a quelque chose
qui tient au caractère de la population, de la pauvreté naturelle du
pays aussi.
De toute façon le bouddhisme vajrayana ou guhyana (véhicule secret,
ésotérique) du Tibet est un des plus éloignés de l'enseignement
original du Bouddha, dont parle mon entrée 132. Il a notamment mélangé
l'antique religion locale Bôn et le bouddhisme, comme l'explique
Antoine (132C40).
Bref, je ne crois pas que le bouddhisme soit un facteur d'inaction. Il
est un facteur de changement en bien
des hommes actifs. De toute façon, je le répète encore, nous ne sommes
pas bouddhistes, mais Pèlerins d'Arès.
Ceci dit, vous faites peut-être, par votre commentaire, un
raccourci
abrupt et idiot vers autre chose d'intelligent.
Cet autre chose, c'est le problème, mais qui n'est pas d'inaction, qui
est simplement d'action différente dans un cadre différent, que soulève
le fait de s'éveiller à
la vie spîrituelle. Il est certain que la pénitence va nous
amener à
considérer ce problème un jour ou l'autre.
Je vais, pour l'illustrer, évoquer un discours qu'Henri de Montherland
prête à un puissant de ce monde, un profond catholique, discours qui
fait méditer. Cet homme c'est Alphone XIII, roi d'Espagne et voici le
discours: qu'il aurait adressé à "cette vieille canaille d'Europe,"
comme disait Trotsy :
"Nous Espagnols ne
pensons
pas
que le bien
soit là où vous le mettez.
"Vous croyez que l'homme a quelque chose à faire en cette vie. Nous
Espagnols croyons qu'il n'a rien à y faire sauf y chercher des motifs
d'élévation.
"Nous savons que cet idéal
nous met, matériellement, dans une infériorité telle que, si vous
voulez nous dévorer, vous le pouvez.
"Nous acceptons cela.
"Nous acceptons de mourir pour ou plutôt dans notre idéal.
"Nous disons avec Jésus Christ: "Que sert à l'homme de gagner
l'univers, s'il vient à perdre son âme ?"
"Nous ne jouons plus
avec
vous,
car à ce jeu nous perdons notre âme."
Mais est-ce un discours
d'inaction? Non. C'est un
discours de repli. Je reviens ici à l'idée de repli des
hommes sur des "petites unités humaines" après l'effacement de leurs
frontières et la dissolution des grandes nations qui ne peuvent
survivre qu'au prix de l'abêtissement de plus en plus grave de leurs
populations par la loi
et la contrainte.
Vous soulevez donc, en fait, mon frère Jacques-André (que je ne connais
pas), une question très
intéressante avec un commentaire idiot.
Ce n'est pas une question
bouddhique.
C'est
une question générale pour tous les hommes qui veulent renverser la
tendance actuelle, revenir du matérialisme épais à la vie spirituelle
vraie, la question qui dit en somme: Quelle civilisation,
donc quel mode de vie, voulons-nous pour vivre dans l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté spirituelles ?
|
25jul12 132C45
Votre entrée 132 m'emballe.
J'ai absolument envie d'étudier le bouddisme, ce qui me permettrait de
devenir plus vite un Pèlerin d'Arès.
Mais
je ne trouve pas les textes convenables pour devenir un boudiste
autodidacte, parce que dans ma campagne je ne vois pas du tout où je
peux trouver un centre bouddiste.
Je suis fasciné par votre entrée. Ce que vous dites correspond
absolument à ce que je ressens.
Je
suis un homme sans religion, de toute façon, parce qu'il y a très
longtemps que nos églises par ici n'ont plus de curés et que
l'enseignement religieux n'existe plus.
J'ai trouvé La
Révélation d'Arès
chez un libraire du Puy-en-Velay. Il devait y avoir un moment qu'il
l'avait, parce qu'elle était dans une petit remise d'arrière boutique
où les clients peuvent flâner et feuilleter.
Je crois que je pourrais mieux comprendre ce qu'est Pèlerin d'Arès en
comprenant ce qu'est un bouddiste.
Jean-Baptiste de Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Vous faites fausse route. Vous aussi vous confondez proximité avec
communauté.
Un Pèlerin d'Arès n'est pas un bouddhiste.
Je trouve curieux que pour vous mon entrée 132 soit plus tentante que La Révélation d'Arès, que
vous avez trouvée au Puy, et qui doit comporter de nombreuses
annotations.
Vous
n'entrerez pas dans la foi arésienne par le
bouddhisme, mais comme vous êtes très isolé, je ne peux pas vous
décourager à trouver une vie spirituelle par le bouddhisme, puisque
celui-ci semble vous "emballer." Cela vaudra toujours mieux que rien du
tout, votre région étant sans religion depuis longtemps.
Je
ne sais pas quelle source bouddhique vous recommander. Les livres que
j'ai sont tous vieux ou très vieux et ne sont sans doute plus édités.
Gardez à l'esprit que peu d'hommes célèbres ont été aussi
dépersonnalisés et déformés que le Bouddha.
Je
ne suis pas un expert en bouddhisme et comme je ne suis pas bouddhiste,
je n'ai pas cherché à creuser la question du Bouddha. J'ai seulement
cherché à cerner de la façon la moins incertaine possible la vérité sur
lui.
Bouddha
vécut en 500 avant J.C. et son enseignement a
été transmis de mémoire, de personne à personne, par voie orale penfant
deux ou trois siècles avant d'être couché par écrit en prakrit (bas
sanscrit), pense-t-on. Aucun de ces textes en prakrit ne nous est
parvenu. Les plus anciennes copies de ces textes sont des traductions
en pâli, langue dérivée du prakrit, et ne remontent pas au-delà du
XVIIIème siècle. Autrement dit, 2.200 ans séparent le Bouddha des
textes les plus anciens, matériellement parlant, de son enseignement.
On imagine facilement qu'ils puissent être soupçonnés d'incertitudes.
Les
textes les plus anciens sont appelés tradition
Theravada. Ils ne sont pratiquement utilisés qu'à Ceylan (Sri-Lanka).
On y trouve deux collections de textes essentielles: Le Sutta Pitaka ou
Sermons de Bouddha et l'Abhidhamma Pitaka, philosophie développée des
Sermons de Bouddha, sur lesquels est fondé mon entrée 132. On pourrait
y ajouter des Règles Monastiques ou Vinaya Pitaka qui ne sont sans
doute pas authentiques selon de nombreux bouddhistes cingalais.
Je crois que vous pouvez trouver tout cela sur l'Internet par les
moteurs de recherche.
Je pense, et je le répète, qu'il vous sera beaucoup plus utile de bien
connaître La Révélation
d'Arès
que ces textes bouddhiques. Je vous recommande aussi de lirer les
livres de la série "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès"
commercialisés par adira: http://www.adira@adira.net.
|
25jul12 132C46
J'ai été très touché par la lettre témoignage de foi de Jean-Michel
Jutge, dont vous dites "un juste au sens bliblique du terme"
qu'à partagé avec nous Julien V d'Ile de France (18jul12 132C26). Merci
Julien.
J'espère que Jean-Michel reviendra vers nous.
En
lisant la lettre, j'ai fais tout d'abord le lien avec les Théophanie,
le Bâton de Lumière, je sentai en moi la vérité des propos, ils
vivaient, c'est comme si je pouvais les voir, des images se formaient
dans mon esprit, ensuite, j'ai fais un bond en arrière de 20 ans, à
l'époque, je me posais des questions existentielles, pourquoi on vie,
on meurt, on veillie, la guerre, la haine, etc, Je cherchais des
réponses à l'existence. Lorsque, je lus La Révélation d'Arès
Intégrale pour la première fois, je fus touché immédiatement par le
témoignage du Frère Michel-Mikal:
Les signes annonciateurs, Jésus apparait 40 fois (Préface page 20 à
23). Je savais après la lecture de ses 23 premières pages que le Frère
Michel disait la Vérité, j'étais touché au plus profond de mon être et
je continuai la lecture de toute la Parole, je me souviens encore de la
première lettre que je vous ai envoyé, j'avais dessiné un arbre avec
des fruits.
Je voulus rapidement rencontrer, voir les hommes du temps qui vient (Rev
Arès 30/13). J'allais rapidement à la moisson.
Ladji à l'époque m'appris la spalmodie. Je priais. Le frère Américo
m'aida à apprendre le Père
de l'Univers
par cœur. C'est deux mois après, lors de la Pâque — partage du pain, du
vin [et de l'huile] — que je fus invité la première fois à l'assemblée
d'Ile de France, et lorsque je vous ai vus pour la première fois, j'ai
vu un homme tout se qu'il y a de plus simple, rayonnant d'amour et
j'allais à Arès pour mon premier Pèlerinage de Feu.
Je
trouve important de témoigner des faits historiques des apparitions de
Jésus, de Dieu ("Notes et réflexions sur les heures passées en présence
de Dieu", édition 1987, page 187 à 236), le kérygme, [ces] faits
peuvent toucher des âmes
et bien sûr la transmission des apôtres que nous sommes de la Parole du
Père de l'Univers qui nous envois vers le monde.
Dieu seul est Saint et nous sommes tous appellés à devenir de justes pénitents. Je clame avec vous.
Didier Br. Ile de France
|
25jul12 132C47
Bouddha ne proposa pas une voie irréaliste en son temps ; la voie de
Bouddha est devenue irréaliste en nos temps.
Être bouddhiste aujourd'hui n'a plus grand sens pratique pour l'avenir
du monde menacé par le mal.
Inversement, je ne propose pas, à travers La Révélation d'Arès,
une voie irréaliste en mon temps, mais impraticable et irréaliste elle
l'eut été au temps de Bouddha.
Si la Voie Droite
est unique comme est unique la Vérité
absolue, la Voie
qui y mène diffère selon l'époque et le lieu. C'est pourquoi le Père,
dans sa Sagesse, revient tous les cinq cents, mille ou deux mille ans
appeler les hommes selon une ligne de Vérité unique, mais
en variant les moyens selon les variations de mentalité et de
caractères.
La Voie
que Bouddha proposa aux hommes cinq siècles avant Jésus était possible
alors.
Elle
ne l'est plus, parce que le temps — 25 siècles — est passé sur les
hommes qui se sont multipliés, se sont modifiés, moins capables de
certaines choses, plus capables d'autres choses — Je (Dieu) suis hors du temps,
mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6), tiens-en
toujours compte !
Nous
vivons des temps où le matériel s'impose beaucoup, beaucoup plus qu'au
temps de Bouddha, parce que la population humaine ayant
considérablement augmenté en nombre (multipliée par 100 environ), il
faut donner du travail et des salaires à tous en fabriquant beaucoup de
choses et en les achetant pour maintenir les emplois. L'attachement au
matériel ne peut donc plus être le renoncement, qui équivaudrait à une
crise mortelle de l'humanité — seulement un humain sur cent peut vivre
de son potager, de sa cueillette ou de sa pêche aujourd'hui — et c'est
pourquoi le Père préconise aujourd'hui la mesure, seulement
la mesure,
dans cet attachement :
les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2-7).
Notre mission a besoin de lèvres qui lancent l'Appel de la pénitence.
Venez nous prêter vos lèvres et donner au monde l'exemple de votre
propre pénitence
mesurée !
Le Créateur a besoin de re-créateurs de ce monde: Rejoignez-nous !
Tony de Touraine
|
Réponse
:
Je n'ai pas réfléchi à la
question, mais je ne pense pas, de prime abord, que le voie de Bouddha
fût "réaliste en son temps" et soit "irréaliste en nos temps."
Je les crois l'une et l'autre
tout à la fois réalistes et irréalistes, selon les points de vue, en
tous temps.
La
Révélation d'Arès
est pour nous Pèlerins d'Arès réaliste,mais ce n'est pas l'opinion d'un
très grand nombre de personnes que notre mission rencontre, qui la
considèrent comme idéale, mais totalement utopique, donc irréaliste.
Vous
avez raison de signaler l'énorme saut démographique sur terre depuis
2.500 années, les conditions économiques complètement différentes, les
progrès scientifiques et technologiques survenus. Cependant,
je
crois que les conditions générales de la vie humaine sont bien
meilleures partout sur terre qu'elles n'étaient au temps de Bouddha.
Ces conditions générales beaucoup plus favorables ont causé
l'apparition d'un phénomène inconnu au temps du Bouddha, tout du moins
inconnu dans son étendue moderne: l'athéisme et son vis-à-vis: le
matérialisme, la conviction que la vie spirituelle n'apporte rien ou
apporte peu comparée au rationalisme, à la sociologie appliquée, à la
psyshologie scientifique, etc.
Mais la voie spirituelle se heurte
depuis toujours à des barricades, la barricade que fut le brahmanisme
au temps de Bouddha, brahmanisme si fort et si malin que le bouddhisme
ne put pas s'imposer et disparut totalement en Inde. Et nous, Pèlerins
d'Arès, apôtres que le Père envoie ranimer la vie spirituelle sur
terre, nous heurtons à la barricade des religions, de l'athéisme et,
entre les deux, de l'énorme masse de l'indifférence.
Je crois que
plus que jamais les mots de Bossuet sont valables: "Il y a un athéisme
caché dans tous les cœurs qui se répand dans toutes les actions; on
compte Dieu pour rien; on croit que, quand on a recours à Dieu, c'est
que les choses sont désespérées et qu'il n'y a plus rien à faire." Vous
me direz que Dieu est une chose et la vie spirituelle une autre, mais
les deux sont ressentis comme à peu près également irrationnels par la
masse.
Vous avez raison d'appeler les hommes à "nous prêter leurs lèvres pour
lancer l'Appel à la pénitence".
Il y a un très gros travail à fournir pendant plusieurs générations.
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25jul12 132C48
L'essentiel de cette entrée sur le Bouddha, est ce qui me rapproche de
la Parole qui dit:
Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi - même (Rév
d'Arès 40/6). Toute cette Parole de Vie qui nous
conduit vers la Vérité
et nous mène vers les
Hauteurs Saintes, la Parole du Créateur .
Transmise depuis plusieurs milliers d'années, la Parole, longuement,
patiemment enseignée par les prophètes
(Rév d'Arès, Veillée 2), nous mène vers les Hauteurs Saintes,
si nous acceptons de l'entendre, de l'écouter et de la vivre.
Comme un long fleuve de Vie
même sur des sentiers
particulièrement rudes (Rév
d'Arès 28/3) cette Parole de Vie depuis Adame, puis
transmise par les prophètes,
qui ont humblement participé au tracé de la Voie immense qui
mène à la Vie,
sans compte et sans bruit mais de façon visible et
perceptible ; Azor a
commencé cette transmission au-delà de l'immense mer,
jusqu'aux grands
pics en attendant le Jour du Retour au Bien (2/6)
Après la teneur particulièrement intense des entrées qui
précèdent
cette entrée 132, je cherche le fil qui relie la Sainteté à la
sagesse
du Bouddha et/ou inversement.
Au vu des minces connaissances que j'ai du bouddhisme, de ce que
représente ce mouvement spirituel, parce que cherchant au delà de la
religion dans une recherche insatisfaisante avec des essais
vers la littérature orientale, une littérature enjolivée — voulant
éviter d'être récupèrée par un monde intellectuel —, je demeurai à la
surface de ma recherche de la "connaissance de l'homme" ce
qui évoquait ce dont il était capable d'être, de vivre; et sans me
rendre compte, cette littérature de surface me nourrissait malgré tout
et/ou inversement accentuait ma volonté de recherche, celle de la
connaissance d'un monde juste et heureux déjà enseigné et vécu.
À la lecture de La
Révélation d'Arès, ce fut un réel jaillissement de
bonheur, un soulagement sur tous les plans.
Un soulagement pour ce qui concerne la Lumière de la
prière: le Père de
l'univers (Rév d'Arès 12/'4) — car prier n'est pas
mendier (35/2) —, un
soulagement tout aussi bouleversant lorsque je lisais la Veillée 28
(Rév d'Arès),
toute sa dynamique libératrice, celle qui libère les heureux (28/15) et
qui permet à l'homme scandalisé
(28/4) de se réconcilier avec cet Aigle
souffrant: Son image et
ressemblance, et donc toute l'humanité, celle
qui gît au fond de lui.
La Parole révélée à Arès invitant au bonheur dans toute sa dynamique,
dans toute sa félicité, laquelle félicité réhabilite la femme sur le
plan social (Rév d'Arès
9/1-7, xxvii/12-14 et xviii/1) dans le couple
replantant l'homme du
sentier dans une action forte et déterminante:
l'homme du tubra, remettant en avant le prophétisme
possible de tout
homme de Bien,
y compris le scandalisé
qui change sa vie (Rév
d'Arès 28/5) et en
présentant le prophète
Mikal, à la fois comme un homme, un père, un
époux, mais surtout un prophète qui , bien différent de ce que la
culture a pu imprégner dans nos conscience, par la fixité des icones
ou récits toujours plus ou moins approximatifs — Il est l'héritier du
Jardin,
un messager qui nous désaltère, qui parle aux frères, pour que ceux-ci
invite les hommes à ne jamais renoncer à cette Vie de pénitence
par le pardon, la paix
et l'amour de tous les êtres humains de notre
terre comme le faisait déjà le prophète
Jésus en son temps et Muhammad
ensuite.
Cependant, il y a toujours cette barrière dont il est question dans
l'une de vos entrées précédentes, une barrière entre Dieu et l'homme,
barrière entre cette grandeur de l'âme,
portée par le
prophète qui
a mis ses pas dans les Pas de son Créateur, et quelque
chose d'indicible, d'inexprimable, déjà né, mais à développer, et qui
peut faire souffrir.
La Lumière
vient du chaos. Elle met l'humain face à sa propre mutation
et si celle -ci devient d'une mue librement consentie et vécue,
celle-ci se fait dans des espaces temps que nous ne calculons pas, des
espaces où Dieu existe. Tout peut paraître insatisfaisant ou trop flou,
sauf un ressenti bien palpable que l'on vit par l'amour de son
entourage.
Aussi, rejetant un monde par bien des aspects trop intellectuel,
connaître [mot manquant] autant plus lié au vivant qu'à l'intellect, la
souffrance du
monde étant là, patente — J'ai manqué un moment de
curiosité pour découvrir en profondeur ce qui a été enseigné
des grands hommes
qui ont donné un sens à la raison, de cette transmission imparfaite,
non vécue que je connaissais du
Bouddha, [qui?] avait été rabougri ou standardisé.
Il fallait chercher.
Ce que me fait découvrir
La Révélation d'Arès et votre enseignement
assurent, de façon simple et vraie, l'authenticité du Créateur. Son
Message est vrai, et il vit en chacun de nous, dès lors que nous le
ressuscitons fidèlement par le Bien,
dans la mesure et sans
initiation (Rév d'Arès
7/1), sans domination
(2/1-5, 7/5-6), vers
les Hauteurs Saintes,
corps , âme et esprit, parce que notre Créateur
est le premier matérialiste.
Le Créateur n'ayant jamais mis l'homme face à son Image dans une
image
de concurrence, mais face à la Lumière
qu'il doit fixer, la Vie
qui
unit.
Aussi, pour mieux le connaitre, ai-je entamé la lecture d'un
livre parlant du prophète Zoroastre, en tant que prophète: "Les Gathas,
le livre sublime de Zarathoustra" (Sarsouchtratame,
Rév d'Arès xviii/3), et j'ai
fait la découverte d'un fait rassurant qui peut apporter de la valeur
sur le plan historique :
Et même si le veda ou les suthra bouddhiques ne sont pas situés dans le
champ de mission fixé par La
Révélation d'Arès (5/5-7), à la Lumière de la
Parole
révélée à Arès, j'ai pu agréablement constater à quel point les hommes
savent au fond d'eux-mêmes que le monde
doit changer (28/7), parce
qu'ils ont été irrigués de la Vie
spirituelle depuis des milliers
d'années par la Vie
longuement enseignée, touchant les philosophes, ouvrant largement sur
la civilisation indo
européenne et qui par conséquent a nourri Bouddha, puisqu'il a
influencé l'Inde, la Perse et l'Europe.
Mais les livres d'homme ont
terni la parole (Rév
d'Arès xviii/4). Aussi, par cette entrée, vous nous
montrez
une fois de plus comment la Parole révélée à Arès témoigne que le
Semeur est
passé .(Rév d'Arès 5/1- 4). Oui, le Père nous a sans cesse
guidé vers la Vérité
(28/6-7):et encore aujourd'hui Il souffle en secret dans les
poitrines.
Je vous remercie d'ouvrir cette entrée, sur un thème qui ouvre sur une
Mer de Vérité.
Votre amour pour les créatures que nous sommes (commentaire de réponse
à notre frère anonyme [132C30] ) m'émeut beaucouo. Merci de
tout cœur.
Danièle.du Nord
|
27jul12 132C49
En
lisant les commentaires et vos réponses, j'ai lu à deux ou trois
reprises l'évocation du blocage puis de l'étouffement de l'enseignement
du Bouddha par les brahmanes en Inde.
C'est toujours la même
histoire:
Le Bouddha s'adressait seulement à la conscience —
la conscience libre — de ses auditeurs, il leur parlait avec respect,
tandis que les brahmanes, membres d'une organisation bien huilée: la
religion, savaient faire la mise en condition des masses et tenir sans
respect la dragée haute aux rares contestataires qui se rebiffaient,
voire même les éliminer physiquement.
Inévitablement, les
brahmanes ne pouvaient que triompher pour finir.
Au Tibet il
n'y avait pas de religion fortement organisée — la religion Bôn dont
Antoine (132C40) parle n'était rien qu'une sorte de chamanisme ou de
fétichisme — et le bouddhisme a pu s'installer, même très
pollué par la Bôn. En Chine même chose avec le taoïsme et les autres
nombreuses religions locales, qui n'ont jamais été de fortes
organisations religieusew capables de conditionner les masses. Au
Japon, je ne sais pas.
Nous Pèlerins sommes réduits aux
mêmes conditions que le Bouddha face aux brahmanes:
Vous,
frère Michel, vous adressez avec respect à la conscience — conscience
libre — et nous ses frères dans la rue ou dans des conférences sommes
des missionnaires s'adressant aussi à la conscience. Contre nous il y a
l'énorme machine des partis, des religions, des organisations (je pense
à une certaine grosse franc-maçonnerie) et surtout des medias et leurs
moyens et leur art de mise en condition des masses.
Inévitablement,
et pour les mêmes raisons, nos ennemis ne peuvent que triompher pour
finir.
Est-ce que nous ne nous démenons pas en vain ?
Ce
que je dis équivaut à dire que Dieu a perdu son temps en descendant
devant vous serrer
comme un clou (Rév d'Arès ii/21) pour vous parler d'une Voix étalée (Rév d'Arès xLii/13)
et que son affaire est perdue d'avance, mais soyons réalistes.
Je
signe d'un faux nom pour ne pas me faire agonir de reproches par les
frères.
Rudi
|
Réponse
:
Votre adresse électronique me donne une idée de qui se
cache derrière Rudi.
Si je ne me trompe pas
de personne, votre commentaire tout à la fois
m'étonne,
parce que je vous imaginais avec une grande foi,
et ne
m'étonne pas, parce que je connais
votre intelligence intellectuelle.
Vous vous posez une
question
sensée que beaucoup d'entre nous se sont posée
depuis leur premier jour d'apostolat: témoignage privé ou mission dans
la rue: Pouvons-nous réussir ce qui a jusqu'à présent échoué: changer le monde en
force spirituelle et en bien
dominants ?
Le
mal règne depuis longtemps et le mal, sous toutes ses formes — et Dieu
sait s'il y en a —, sait que la conscience est le dernier refuge de
l'homme face à un monde désastreux . Le mal sous toutes ses
formes — et Dieu sait s'il y en a — a donc toujours eu souci
de
maîtriser la conscience, cherchant de préférence à l'éliminer ou, quand
il ne
peut pas l'éliminer, à la nourrir de poisons comme les idéalismes, les
dogmes, etc.
Il s'ensuit que très peu d'êtres humains
restent maîtres de leur propre conscience au sens conscit (Rév d'Arès xxii/14) et
que la masse ne montre plus que cette conscience dont Karl Marc disait:
" (Elle) est un produit de la société et le restera aussi longtemps
qu'il existera des hommes " (Die Deutsche Ideologie").
La
conscience conscite
est celle
dont son propriétaire décide ce qu'elle est.
La conscience
de masse est
celle soumise à la toute petite clique d'individus — la "société" selon
Marx — qui pensent, jugent et
décident pour tous les autres. Là, vous savez, comme nous savons tous,
que la population est devant les idées reçues du moment, ceux qui les
administrent et les media
qui les diffusent, comme l'élève devant le professeur, le disciple
devant le maître, la paroisse devant le curé ou le pasteur, le syndiqué
devant son secrétaire général, le militant devant son parti, etc.
Mais
avez-vous raison de désespérer de la réussite d'un petit reste face à
cette massive mise en condition ?
Il est sûr que le
situation s'aggrave. J'en cite un tout petit exemple venu sous mes yeux
ce matin. Je prends deux jours de repos et je parcours "Télérama". Je
tombe sur ceci: "Vendredi 27, France 4, 20:35 "Fais pas ci, fais pas
ça": Résumé: Lorsqu'ils ne jouent pas à la guerre "bobos contre
bourges", les tribus Lepic et Boulez se sabordent avec une ardeur
rafraîchissante: Fabienne aide son fils à tricher au bac et Valérie
fait semblant de démissionner de son travail pour obiliger sn mari àen
trouver un." Quand la télévision peut diffuser et quand un magazine de
grand tirage peut peut ainsi montrer le mensonge et la tromperie sans
soulever une vague d'indignation, nous voyons bien combien nous sommes
"mal barrés" pour aller par les rues appelant à la pénitence, au bien qui est
d'abord amour de la vérité.
Je suis comme vous. Je ne rêve
pas. Je suis en face du mal qui ici dans un délassement
"rafraîchissant" prône la fausseté et la banalise devant un public
passif. Le mal entier baigne dans le mensonge, 'égoïsme, voire la
haine: en Syrie l'islam qui par ailleurs veut nous donner des leçons de
morale nous offre le triste spectacle de la tuerie et de la destruction
par la guerre civile, etc. Je mesure la difficulté de notre
tâche, Rudi.
"Pauvre Dieu, pourrais-je dire, qu'est-ce que
c'est Ta Révélation
d'Arès ? Un baroud d'honneur ? Ton
dernier cri audible avant que ce monde sans conscience ne tombe dans le
péché des
péchés
et s'en fiche complètement ?" C'est à peu près ce que vous vous dites,
mon cher Rudi. Comment dégager de la conscience sociale la conscience conscite ?
Si
vous examinez la situation à partir des instruments politiques,
religieux, technologiques, dont nous ne disposons pas, vous désespérez,
c'est sûr.
Mais avez-vous songé que cette "société" en
dispose, elle,
de ces instruments et va quand même de crise en crise, de mal en pis,
va bientôt vivre dans la douleur, comme la Syrie ne va nulle part dans
son actuelle douleur, parce que sa révolution
mettra en place des instruments de gouvernement et de contrôles
similaires à ceux qu'elle renverse et tout recommencera et empirera ?
N'oubliez
jamais ceci: Il y a une chose dont cette société dispose de moins en
moins et même ne dispose plus: La force énorme de la foi, de la foi
pure, vraie, conscite.
La nôtre. Notre foi peut de nouveau être entendue, puis partagée.
C'est
toujours, c'est vrai, aujourd'hui comme hier la foi contre la barbarie,
barbarie toujours en place sous ses constitutions politiques, ses lois,
ses académies, ses religions, etc., mais la barbarie a molli. Elle a le
potentiel pour nous éliminer physiquement un jour, comme elle l'a fait
tant de fois au cours de l'Histoire, mais elle a molli, beaucoup molli,
parce qu'à force de mentir, elle s'est finalement mentie à elle-même,
elle est passée à une barbarie molle, elle a revêtu le déguisement de
la Parole de Dieu et de ses principes de justice de d'amour, et cela
l'a affaiblie sans lui donner la moindre force.
La force, la
force de la foi, c'est nous qui l'avons et nous réussirons au bout du
temps, parce que nous avons la foi. Cette foi dont venons à Arès reprendre le Feu au
Pèlerinage.
Oui, ce que Sarchouchtratame
(Zoroastre), le Bouddha, les prophètes d'Israël, Jésus, Muhammad n'ont
pas réussi, nous pouvons, nous le réussir, même si quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2), parce que tout retour en arrière
est exclu dans l'ordre du mal.
La barbarie s'est tranformée et la barbarie d'autrefois ne reviendra
pas. Inversement, dans l'ordre du bien
tout est conservé. Nous avons ce Bien.
Dieu nous l'a redonné à Arès. Nous avons la Force avec nous.
Rien
n'est jamais sans risques, c'est sûr, mais nous avons le Bien et nous ne
sommes pas seuls. La certitude de ne pas être seuls, cela aussi fait
partie de la foi, Rudi.
|
27jul12 132C50
Il
est intéressant d’avoir des repères lorsqu’une personne se déclare
bouddhiste.
Personnellement, je rencontre plus généralement
des personnes qui ont cherché dans les sagesses orientales des bribes
spirituelles qu’ils n’ont pas trouvées dans les religions occidentales (Rév. d’Arès xviii/12).
Ils réalisent alors un mélange de leur cru. Parfois, une écoute
attentive des fondements de ce mélange permet d’en déceler les failles (Rév. d’Arès xxxvi/1).
Nous pouvons alors les mettre en lumière avec douceur (Rév. d’Arès 25/9).
Les Occidentaux devenu totalement bouddhistes me semblent rares.
Moi-même
en tant que Pèlerin d’Arès, n’ai-je pas à continuellement "m’espionner"
pour décaper de la culture, du religieux, du superstitieux qui me colle
à la peau ?
Ce que je constate, c’est qu’il faut du
temps
pour missionner quelqu’un.
Un long temps d’accompagnement où
le respect
du rythme de l’autre, de son questionnement, de ses références, de sa
liberté sont notre marque d’amour (Rév.
d’Arès 25/4, xx/4).
Nous ne
sommes pas là pour le déraciner et le planter ailleurs mais pour
utiliser la Parole comme le fer du rabot pour en faire ressortir la
vraie nature (Rév.
d’Arès ii/17), pour mettre une à une les failles en
lumière. Comment y parvenir sans faire ce travail sur nous-même, sur
nos propres failles ?
Aujourd’hui, nous pouvons
aussi faire
notre lecture personnelle de La
Révélation d’Arès, faire un mélange de
notre cru, mais cela ne conduira pas à former le petit reste
nécessaire
au changement du monde
(Rév. d’Arès 28/7) !
Je constate que chaque
fois
que j’ai à travailler avec d’autres frères et sœurs, la manière la plus
rapide et efficace d’y parvenir est de suivre les enseignements du
prophète
(Rév. d’Arès
xiv/13). Frère Michel n’est le chef de personne
(Rév. d’Arès 16/1) et en même temps, nous sommes libres de
rejoindre la
direction qu’il nous montre.
Ne confondons par
individualisme et
liberté.
Il est clair aujourd’hui que la seule direction
vraiment
efficace sera celle suivie par un nombre suffisant simultané et
successif de personnes œuvrant dans la même direction.
Comment
trouver
une direction plus appropriée que celle du témoin qui depuis 38 ans
nous a prouvé qu’il n’était le
chef de personne ? N’est-ce pas la
meilleure façon d’apprendre à travailler ensemble sans prise de pouvoir
des uns sur les autres ? Pour moi, aujourd’hui, c’est la seule
direction qui ait des chances d’aboutir (Rév. d’Arès 24/1).
Louis-Marie
de Belgique
Post-Scriptum:
Autre essai suite aux essais sur "Je
serre comme un clou" entrée 129, commentaires 25 et 31
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27jul12 132C51
Vous
devriez écrire un livre sur les prophètes ou plutôt sur le prophétisme
universel à travers la figure des grands prophètes. Connaissant un peu
le bouddhisme, je n’ai pas appris grand chose de nouveau sur le contenu
de la spiritualité bouddhiste (votre entrée, vos réponses aux
commentaires et les quelques interventions de frères compétents restent
nécessairement très synthétiques dans le cadre d’un blog), mais ce que
vous m’avez fait comprendre est irremplaçable.
Vous avez en
effet
décrit la personnalité du Bouddha, son évolution spirituelle et surtout
sa réflexion et ses choix spirituels comme personne ne l’avait fait
auparavant et surtout comme personne d’autre qu’un prophète ne peut le
faire.
Dans votre entrée, mais surtout dans vos réponses, on
sent bien que vous pensez les problèmes spirituels et sociaux de
l’époque et les réponses que le bouddha y a apportées comme "de
l’intérieur", si je puis dire, car vous êtes à la même place, vous
avez le même rôle et la même mission générale de transmission de la
Parole de Dieu aux hommes, quelque soit la manière dont cette Parole
est parvenue au prophète
(théophanie, intervention angélique,
inspiration…).
Un seul homme au monde
aujourd’hui (à ma connaissance) peut écrire un tel livre : vous !
Quand
bien même vous seriez beaucoup moins documenté que les hommes de
science qui ont consacré des décennies à la recherche de traces et de
preuves de l’existence et de l’action des prophètes, ils ne
pourront
jamais en parler comme vous pouvez le faire. Ils ne pourront jamais
envisager le lien existentiel entre notre monde et la dimension divine
que vivent les prophètes.
Ils ne pourront jamais retrouver la mesure,
l'intelligence, la liberté
et la responsabilité avec lesquelles chaque
prophète
s’est confronté aux défis spirituels de sa mission et aux
spécificités et résistances de son temps. Seul un homme qui a vécu
cette dimension divine, qui en a été transformé et qui s’est lui-même
transformé pour assumer sa tâche, puis qui est monté sur le parvis de
Dieu (Rév d’Arès 2/16) avec les efforts, les adaptations,
les
souffrances et les résolutions de problèmes que cela suppose peut
rendre la vie et la véritable dimension existentielle du prophétisme de
chaque époque.
Quand vous dites, par exemple, dans votre
réponse au commentaire 132C9 : "J'admets que le Bouddha a pu avoir une
certaine expérience de Dieu qu'il a pu estimer devoir taire, parce
qu'elle n'entrait pas dans les perspectives de "l'Octuple Sentier"
qu'il traça devant les hommes sages." cette phrase prend toute sa
profondeur et sa pertinence pour expliquer les choix et le parcours du
Bouddha et du Bouddhisme et le sens spirituel qu’on peut leur donner,
parce que vous-même, vous avez été et êtes toujours confronté à des
choix de ce type, à savoir : que faire, que dire, quand,
comment ? Il
s’agit bien du prophétisme en action que l’on voit se vivre sous nos
yeux.
Les docteurs
de bonne foi ou non se retrouvent
toujours à chercher l’équilibre entre ce qui est pour eux
"vraisemblable" et une bonne partie du divin s’en trouve alors
édulcorée, et le "sacré", et une bonne partie de la réalité s’en
trouve enluminée. Vous êtes le seul à pouvoir tracer la ligne de
réalisme et d’existentialisme par laquelle passe le prophétisme et à
pouvoir ainsi le rendre concret et compréhensible, donc probable et
même "approchable."
Cette démarche
pour faire connaître la "réalité ordinaire" du prophétisme (que vous
menez déjà dans votre propre mission) me semble aussi un levier pour
faire comprendre l’existentialisme de la pénitence demandée
aux hommes
de l’époque concernée et qui n’est que la démultiplication de la
pénitence
accomplie
par le premier destinataire de la Parole divine, le
frère ainé
(Rév d’Arès
16/1) de cette époque.
Cela
montrerait de plus la logique de l’accompagnement de Dieu durant les
précédents millénaires et notamment le point d’aboutissement où nous
sommes arrivés aujourd’hui : une situation paradoxale où La Révélation
d’Arès couronne et synthétise toute la Parole donnée
antérieurement,
donc avec un degré d’explicitation et d’unité jamais atteint (grâce
aussi à votre enseignement), mais où la déspiritualisation et la
résistance passive à la Parole n’ont jamais été aussi profondes et
étendues, portées par des milliards d’humains.
Face à cela,
nul
lyrisme, nulle aventure exotique à vivre, pas de "merveilleux", pas
de couronnes à se
forger (Rév d’Arès 16/12) ici-bas, bref, pas de "magie"
dont le monde est si friand, mais l’héroïsme d’une pénitence
quotidienne "ordinaire", difficile, sans reconnaissance sociale et
dont nul ne peut présumer l’issue avec certitude.
C’est ce
qui donne à la voie de La
Révélation d’Arès son exceptionnel enjeu et
son exceptionnelle importance face au risque du péché des péchés (Rév
d’Arès 38/2). C’est aussi ce qui la rend sans doute aussi
peu
attractive. Dans cette situation, nous ne pouvons faire qu’une seule
chose : redoubler de piété,
de pénitence et de moisson !
Que
vous écriviez ce livre ou non, merci d’ores et déjà de votre
enseignement
qui, en nous plaçant face à la réalité spirituelle et
existentielle de notre situation de pénitents et de
moissonneurs, nous
donne conseil,
consolation et force (Rév d’Arès 39/5).
Desiderius
Faber
|
28jul12 132C52
Je
suis un peu votre blog et je suis étonné par la condescendence de ce
que vous y écrivez comparée à votre arrogance dans la vraie vie.
Quand
vous m'avez reçu, j'ai eu devant moi un homme arrogant et autoritaire,
très désagérable.
Vous écrivez dans le blog, au contraire,
de façon plutôt agréable.
Vous
êtes donc un faux jeton habile à l'écriture, parce qu'écrire permet de
prendre son temps, mais qui ne peut cacher sa vraie nature en parlant.
Je
me demande comment tant de gens peuvent vous suivre. Lesgens sont des
carpettes.
Quelqu'un du côté de la Lorraine
|
Réponse
:
Arrogant ? Je suis vraiment désolé de vous avoir paru
arrogant en vous accueillant.
Mais quand vous ai-je
accueilli ? L'année dernière au Pèlerinage ? J'ai fait l'accueil des
nouveaux Pèlerins au Pèlerinage 2011.
Autoritaire
? Il arrive que des personnes me trouvent autoritaire, c'est vrai. La
plupart du temps, parce que je suis toujours ferme et sans concession
sur ce que je crois et, si mon interlocuteur est polémique, il peut
m'arrive de répondre très fermement à des propos hors sujet ou quelque
peu provocateurs.
Pour tout cela je vous présente toutes mes
excuses.
Je ne crois cependant pas que l'arrogance et
l'autoritarisme me soient caractéristiques.
Je
crois refléter facilement des émotions à ce qu'on me dit, tendre ou
passionné, désolé ou émerveillé, je me comporte au rythme de ce que
j'écoute et de l'enseignement
auquel je donne vie, mais toujours sans compromis sur la foi qui est la
mienne et celle des Pèlerins d'Arès.
Je
ne suis pas le moins du monde capable de juger mon propre comportement,
je l'admets. Je sais seulement que l'élan de ce que j'ai à dire aux
hommes, à un homme seul ou une audience importante, reflète
inévitablement ma foi, parce que je suis un homme sans fard. Incapable
de calcul et parfois dérouté en entendant des propos que je ne
comprends pas, je peux être dérouté les instants que dure ma réflexion.
D'une façon générale, je suis généralement généreux et rassurant pour
le pécheur,
souvent joyeux,
mais je peux être écrasé par des confidences tristes. Je suis ravi ou
accablé sans réserve, sans arrière-pensée. Aussi ai-je bien du mal à
m'imaginer montrant une attitude aussi médiocre que l'arrogance.
|
28jul12 132C53
Votre
entrée m’a fait penser à l’association "Sentiers", un projet que vous
avez eu en 1985 ("Le Pèlerin d’Arès" trimestriel de juin 1985,
n° 30)
dont un des buts — vous en aviez définis quatre — est "d’établir une
charte d’alliance avec les non-pèlerins d’Arès poursuivant le même but"
(p.57) à savoir, changer
le monde.
Par "Sentiers", vous pensiez à "un
organe qui garantisse aux non-pèlerins et aux non-croyants leur liberté
totale de conscience dans la lutte commune à laquelle nous les
invitions à changer le monde" (p.57).
Je me demande si
certains
bouddhistes pourraient s’inscrire dans cette perspective
?
Plus généralement, est-ce que vous
considérez le
projet "Sentiers" comme pouvant toujours se réaliser un jour ?
Je
suis
totalement isolé (parce que je suis tout seul à New York) et
franchement, et je le dis sans fausse modestie, je suis loin d’être un
bon Pèlerin d’Arès, mais ayant travaillé dans plusieurs pays
et au milieu d’humanitaires de tout bord, je vois maintenant
votre projet "Sentiers" comme évident et même logique.
J’aimerais
beaucoup aujourd’hui, même si l’association sommeille encore et que je
ne suis pas méga-actif, devenir membre de "Sentiers". Est-ce encore
possible ?
Cyril
de New York
|
Réponse
:
Comme vous savez, l'association "Sentiers" n'a jamais vu
le jour, faute de consensus de mes frères pour la faire vivre.
J'avais
distribué plusieurs centaines de statuts de "Sentiers" pendant le
Pèlerinage de 1985 et je n'obtins en tout et pour tout que quatre
promesses d'adhésion. Si j'en avais eu seulement quarante ou peut-être
seulement trente, j'aurais lancé le projet, mais quatre...
Au
cours des années suivantes, mon projet "Maison des Faucons" devait
échouer semblablement.
Mes frères et sœurs n'étaient pas
prêts. Il y a un temps
pour tout sous le soleil, dit Qohélet, et le temps n'était
pas venu.
Depuis, d'autres urgences se sont présentées et
aujourd'hui l'urgence des urgences est la relance de la mission à
laquelle je me dévoue. Et puis j'ai 83 ans et, tout en travaillant
toujours beaucoup, je n'ai plus la vigueur que j'avais en 1985.
Je
comprends que dans votre isolement aux USA vous ayez d'une part envie
de participer à quelque chose de typiquement aésien, et d'autre part
que vous ayez de grosses difficultés pour être un missionnaire
solitaire.
J'ai moi-même essayé d'établir une mission aux
USA entre 1988 et 1998.
J'ai mesuré l'énorme difficulté
qu'il y a à faire passer les idées de La Révélation d'Arès
à une population très croyante, mais très marquée religieusement, sur
la Côte Est, par le protestantisme baptiste, méthodiste, épiscopalien,
évangélique, etc. ainsi que le catholicisme, c.-à-d. marquée par des
religions
qui voient Dieu comme personnel (et de plus trinitaire), providentiel,
protecteur et juge des hommes, contre le Dieu qui est au fond de chaque
homme comme La
Révélation d'Aès nous le fait redécouvrir.
Il
nous faut faire redécouvrir aux hommes qu'ils trouvent le salut non
dans la grâce protestante ou les sacrements catholiques, mais dans
l'effort et le courage du changement
de vie: la pénitence.
Il fallait, en somme,
faire revenir du fond des âges, des temps immémoriaux où Adam faisait
son mauvais choix, le courage des héros
(Rév d'Arès xxxv/4-12). Pour cela il aurait fallu que nous
fussions assez nombreux et que nous ayons au moins un lieu de réunion
et de prière à New York (les Américains n'imaginent pas la foi sans
lieu de culte).
Nous avons beaucoup cherché un tel lieu à
Manhattan en compagnie de frère Dominique Mottas, mais sans rien
trouver qui fût tout à la fois bien placé et dans nos moyens
financiers. Si vous aviez été à New York à l'époque, nous aurions
peut-être étendu, avec votre aide, nos recherches à Brooklyn ou à
Queens. Je ne pouvais alors que faire des brefs séjours là-bas et
étendre nos recherches était impossible dans cette ville énorme, qui
demandait plus qu'une exploration immobilière, une exploration humaine.
Je
suis vraiment désolé de ne pouvoir vous être d'aucun secours
actuellement.
Je vous reste
extrêmement reconnaissant d'être un soutien fidèle de ma mission et je
pense que les occasions de témoignage personnel, à défaut d'une mission
étendue, ne vous manquent pas..
|
28jul12 132C54
La
Révélation d'Arès
est très claire sur ce point :
Ce qui a entrainé l'humanité
(Adam) dans la chute est le bruit,
l'intellect qui a dominé les vertus du cœur et de l'intelligence
spirituelle, c'est ce même intellect qui a crée les idoles de l'esprit [Rév d'Arès
23/8], dont sont issues politiques chez nous et religions
ailleurs.
Cet intellect fait que l'homme d'une minute à
l'autre peut se prendre pour Dieu lui-même et ensuite penser qu'il est
totalement inutile...
Et au lieu d'être un atout pour son
épanouissement, s'il est correctement utilisé, c'est-à-dire si on lui
impose des limites, l'intellect est devenu un tyran pour l'homme.
Celà
entraîne qu'il pense tout pouvoir expliquer par la science rationnelle,
et dès qu'il a entrevu une des merveilles de la création qu'il doit
connaitre pour y vivre de la meilleure manière, il pense qu'il a tout
compris, alors qu'il a simplement vu une partie minime de ce que son intelligence
[spirituelle] lui aurait permis de voir, c.-à-d. pas grand chose dans
l'état actuel.
Mais puisqu'il ne connaît pas sa place et ses
limites, il pense alors devenir un dieu omnipotent, se ferme aux autres
réalités, se croit raisonnable alors qu'il est le plus souvent buté et
stupide.
Puis éventuellement dans des moments de lucidité,
se rendant compte qu'il n'est, somme toute, pas autant que ça, il tombe
dans le cynisme et le nihilisme ou au mieux dans l'indifférence, aussi
destructeur pour l'âme
que l'orgueil.
Mais la réalité fondamentale lui échappe
toujours.
L'homme est à mi-chemin entre l'infiniment petit
et l'infiniment grand, c'est cela sa place, et s'il a pouvoir dans la
création, d'autres êtres sont bien au-dessus de lui.
C'est
ainsi et même le serpent est quelquefois plus heureux que nous, car il
ne se prend pas pour autre chose, il reste un serpent.
C'est
parce que l'être humain ne sait pas (ou ne sait plus ?) la
vraie place et les
réellles capacités qu'il possède sur terre que l'Éden lui a échappé.
Alors, tant qu'il ne retrouvera pas consciemment cette vérité en lui et
oscillera entre ces extrêmes, il ne pourra trouver la paix
intérieure et le monde
ne pourra pas changer.
Ou
alors il
changera [en mal] en faisant beaucoup de victimes et de malheurs, car
de toute
façon il "changera."
Le Bouddha dans
ce sens avait sûrement perçu que l'importance trop grande accordé à
l'intellect entrainant la confusion du mental était source de conflits,
de guerres, malheurs, de tristesses et de souffrances, etc.
Avec ses mots et la culture de l'époque, il en avait tiré un
enseignement,
enseignement qu'il tentait tant bien que mal de faire passer.
Il
est évident qu'il devait aussi avoir des ennemis extérieurs qu'il
connaissait très bien, et c'est peut-être aussi pourquoi il n'a pas
choisi d'affronter de front les docteurs et religieux de l'époque, mais
je fais des suppositions, aucune certitude bien sûr.
Il
devait savoir que leur but était de dominer leur contemporains et
non de les libérer et de les instruire, le pouvoir illusoire de
domination
ayant gangréné leurs âmes, comme celles des politiques aujourd'hui.
Dans
ce sens, c'est vrai que Bouddha avait fait preuve de sagesse en se
préservant [et se retirant] du pouvoir en place.
Si
l'enseignement de Bouddha est sûrement moins libérateur, moins
primordial que le vôtre, il est quand même assez responsabilisant.
La
principale différence d'avec l'époque de Bouddha, c'est que maintenant
l'humanité a la capacité de se détruire physiquement et de rendre la
planète inhabitable pour longtemps, le changement devenant très urgent
!.
Je pense aussi qu'il y a une
raison pour laquelle le Créateur a délivré son Message en France ,
c'est que la France est le pays fondateur de notions comme les droits
de l'homme et liberté, qui peuvent, si elles sont correctement
appliquées, se rapprocher de la notion de liberté au sens Arésien du
terme.
Même si ces notions n'ont qu'une vague parenté avec
le fond de votre Message, je ne vois pas d'autres pays actuellement
incarner le mieux l'ébauche de l'apprentissage d'une liberté
adulte et mûre qui pourra déboucher sur un changement de
l'humanité en
bien.
En
résumé, la France était assez développée
spirituellement pour accueillir le Message, ceci sans cocorico ou
triomphalisme national outrancier....
Pour
le choix du Messager, c'est-à-dire vous, il me semble que Jésus a dû
vous répondre... et je ne me risquerai sûrement pas à un quelconque
commentaire sur ce point. J'ai déjà tellement à faire avec mes propres
défauts !
Olivier
G
|
Réponse
:
Votre commentaire est très sympa, malgré quelques petites
erreurs comme celle-ci: Vous dites: "...le pouvoir illusoire de
domination
ayant gangréné leurs âmes,
comme celles des politiques aujourd'hui," mais en fait, selon La Révélation d'Arès,
leurs âmes
n'ont pas été "gangrenées" mais simplement empêchées de naître.
Concernant
"le choix du Messager", non, Jésus ne m'a pas répondu. J'ignore et
j'ignorerai peut-être toujours pourquoi j'ai été choisi, si tant est
que j'aie été choisi, parce que je crois plutôt que le Père a mis dans
un grand chapeau les noms de tous les hommes et en a tiré un au hasard.
C'est tout bêtement tombé sur moi. De toute façon, le Message que j'ai
reçu, je ne l'ai pas reçu pou moi, mais pour toute l'humanité.
Pour
ma part, je m'applique à rassembler
le petit reste (Rév d'Arès 24/2) que le Père m'envoie
personnellement réunir en suivant les directives qu'Il m'a données.
Oui,
l'humanité a la possibilité de se détruire aujourd'hui avec l'oxyde de
carbone, l'ozone, etc., mais je pense qu'elle l'a toujours eue, même au
temps où elle était beaucoup moins nombreuse, ne serait-ce que par la
peste, le choléra, la variole, etc. toutes les maladies infectieuses,
aujourd'hui vaincues, qui faisaient de grands ravages au temps du
Bouddha.
|
28jul12 132C55
Bouddha
au fond n'est que pensée.
Si on lit les sutras on est en
plein intellect.
Rien de concret dans le Bouddha.
Cet
homme a compris sa foi, l'a expliquée, mais est resté dans la foi.
Les
bouddhistes sont confits dans leurs pensées, leurs méditations.
Je
crains bien que ce soit plus ou moins la même chose chez tous les
croyants, quelles que soient leurs croyances, et que l'action a été
réveillée par le rationalisme et l'athéismenés du siècle des lumières.
Les
Pèlerins d'Ars que j'ai rencontrés pensaient beaucoup mais ne me
semblaient pas agir beaucoup.
Je n'en ai rencontré aucun
chez "Médecins sans Frontières".
Dr Jean-Marc G. d'Ile de
France
|
Réponse
:
Ne dites pas de La
Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès des choses
fausses.
Elle
est et ils sont tout
action, même si cette action n'a pas le spectaculaire de "Médcins sans
Frontières" qui est à la mode humanitaire. L'action intérieure qui est
la nôtre n'est pas à la mode, mais c'est pourtant par elle que tout
doit commencer si l'on veut que le
monde change
un jour (Rév d'Arès
28/7).
Vous "faites" certes en soignant les
blessés et les malades, mais que fait l'association
"Médecins sans Frontières" pour que le monde change ?
Rien en dehors de sa médecine.
Paul Valéry dit, je ne sais
plus où: "Vous ne m'apprenez
rien, si vous ne m'apprenez pas à faire quelque chose."
Valéry pensait à quelque chose de la transformation intérieure de
l'être et non à faire du pain ou des piqures.
C'est
la même chose avec La
Révélation d'Arès.
La
Révélation d'Arès ne nous apprend pas
à nous sauver par la foi, quand elle n'est que pensée ou conviction,
mais elle nous apprend à nous sauver en faisant
pénitence.
Autrement dit, la Parole d'Arès
considère que faire est plus important que croire.
C'est
pourquoi elle dit: Mieux
vaut qu'elle (l'équité, la vérité) s'établisse sans Mon Nom plutôt
qu'en Mon
Nom règne ce que J'ai en horreur... Il eut mieux valu pour eux qu'ils
ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de
la mer... ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une
falaise (Rév d'Arès 28/11-12).
Voilà ce que
nous apprend La
Révélation d'Arès. De même, le Bouddha n'apprit pas à ceux
qui l'écoutaient à penser pour penser, mais à penser pour faire, pour
se faire autres que ce qu'ils croyaient qu'ils étaient et à trouver
ainsi la grande paix du nirvana, un peu à la manière du non-être de
Socrate qui disait qu'il ne savait rien pour finalement tout apprendre,
en attendant qu'une Révélation
vienne
qui fasse passer l'homme à une autre étape et cette Révélation fut
l'Évangile Palestinien, hélas récupéré, figé, déformé par la religion,
et La Révélation d'Arès.
Le
salut
est
dans le changement concret
en bien.
Ceci
dit, la puissance à changer
de vie (Rév d'Arès 30/11) peut-elle se faire sans
puissance à penser, d'une part, et sans Dieu, d'autre part ? Oui, en
principe. Non, dans les faits. Celui ou celle qui s'effore de changer sa vie s'aperçoit
tôt ou tard, par le jeu de l'humilité qui entre en lui, qu'il n'est pas
seul, qu'il y a un Tout-Autre qui agit en lui et hors de lui, quel que
soit le nom qu'il lui donne. Cette découverte est un fait en
soi, mais non une simple pensée.
La pénitence
ne donne
pas la solution à un problème donné, elle est une source de Vie et, à terme,
elle résout
Tout. Si elle n'est pas complète dans la vie du grand-père, elle
l'est d'avantage dans la vie du fils et davantage encore dans celle du
petit-fils.
C'est aussi pourquoi à ceux qui n'élèvent pas
leurs enfants dans La
Révélation d'Arès sous prétexte qu'ils veulent
préserver leur liberté et les "laisser choisir plus tard" je dis: "Oui,
mais il faut quand même un minimum, parce qu'on ne peut choisir
qu'entre des choses qu'on connaît. Quoi s'ils
ne connaissent pas La
Révélation d'Arès et la pénitence ?"
Peut-on
se déprendre de son moi, si on ne connait pas son moi ?
Bref,
on ne peut changer sa
vie
qu'en en décidant — la décision, ce mot qui revient
sans cesse dans l'œuvre de Rudolf Bultman, théologien de l'Évangile
(par ailleurs discutable, c'est vrai) — et pour cela en
pensant
on fait
l'effort de passer du connu à l'inconnu, d'explorer des territoires
nouveaux, mais cela doit aller jusqu'à l'action bien décidée de changer
sa vie et de devenir un homme qui aime,
pardonne, fait la paix, ranime en lui l'intelligence
spirituelle et se rend libre
de tous préjugés.
|
29jul12 132C56
J'ai
d'abord étudié, il y a une quinzaine d'années, les plus vieux écrits
bouddhiques.
J'ai ensuite étudié les plus récents, ceux du
Mahayana [Grand Véhicule] et les écarts m'ont frappé.
Comment
peut-il se faire qu'un enseignement inititial bien connu sous sa forme
la plus ancienne parvenue ou conservée se trouve ainsi
déformé sous des formes sacralisées, enluminées, vénérées et pour ainsi
dire divinisées ?
Les textes de l'Hinayana
étaient-ils hors de portée des Tibétains, par exemple ? Je ne
le crois pas. Les gens voyageaient.
Ici je schématise, bien
sûr.
On peut dire la même chose des Évangiles. L'étude des
décisions des Concils de Nicée-Constantinople montre de tels écarts
avec la simple vérité des Évangiles synoptiques et même de celui de
Jean qu'on se demande comment on a pu les adopter et les dogmatiser
sans examen ni discussion bruyante. Pourquoi les évêques dits ariens,
c.-à-d. non trinitaires, qui étaient très nombreux à l'époque en
Europe, en Asie et en Afrique, n'ont-ils pas été invités au Concile de
Nicée?
Ces dérives restent pour moi un grand objet de
réflexion, mais j n'arrive pas à conclure.
Votre point de
vue m'intéresse.
Edgar U.
|
Réponse
:
Le religion est toujours le double-langage de ses sources.
À
Nicée le christianisme mourait et une religion naissait à sa place.
Cette
naissance était celle d'un double-langage.
Chez un individu
la méchanceté et le mensonges sont des actes particuliers, mais chez
les grandes organisations ce n'est pas le résultat d'une psychologie
aussi simple. C'est le résultat de calculs de spécialistes: de docteurs serviles (Rév d'Arès
3/4). On ne peut s'interroger sur leur sens sans
s'interroger sur leur fonction sociale.
Je ne sais plus qui
a comparé ce double language religieux à celui de l'esclave. Le langage
de l'esclave est toujours à double interprétation: L'esclave rend
audible aux maîtres ce qu'il convient de leur dire et il laisse
inaudible aux maîtres ce qui sert aux esclaves à se parler entre eux.
Autrement dit: Il y a toujours en religion comme en politique un parler
de maître et un parler de sujet.
Le maître, c'est la
religion. Pour la chrétienté" les religions orthodoxe, catholique,
protestante, copte. Pour le bouddhisme: le bouddhisme Tibétain,
Chinois, Zen.
Le sujet, c'est toujours le Bouddha et Jésus,
dont on ne peut pas cacher les parlers, puisqu'on s'y réfère,
mais qu'on présente sous forme de retournements divers, celui-ci étant
entouré de cérémoniel, de faste, de vénération pour le faire mieux
passer. Les fidèles ne comprennent que ce qui leur est destiné et qui
est généralement extrêmement et solennellement présenté pour être le
plus convaincant possible et, perniciosité subtile, présenté de sorte
que les fidèles pensent que l'interprétation vient d'eux-mêmes.
Habile
jeu de cache-cache avec la vérité, savante hypocrisie, si bien
faite et depuis si longtemps établie que ses serviteurs eux-mêmes
(clergés) se prennent au jeu et y croient pour la plupart.
|
29jul12 132C57
Je
réfléchis à partir de la réponse au commentaire 132C44 qui dit sur sa
fin :
"Le
problème, n'est pas d'inaction, mais simplement d'action différente
dans un cadre différent, que soulève le fait de s'éveiller à la vie
spîrituelle. Il est certain que la pénitence
va nous amener à considérer ce problème un jour ou l'autre.
Je
vais, pour l'illustrer, évoquer un discours qu'Henri de Montherland
prêté à un puissant de ce monde, un profond catholique, discours qui
fait méditer. Cet homme c'est Alphone XIII, roi d'Espagne :
"Nous
Espagnols ne pensons pas que le bien soit là où vous le mettez.
"Vous
croyez que l'homme a quelque chose à faire en cette vie. Nous Espagnols
croyons qu'il n'a rien à y faire sauf y chercher des motifs d'élévation.
"Nous
savons que cet idéal nous met, matériellement, dans une infériorité
telle que, si vous voulez nous dévorer, vous le pouvez.
"Nous
acceptons cela.
"Nous acceptons de mourir pour ou plutôt
dans notre idéal.
"Nous disons avec Jésus Christ: "Que sert
à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ?"
"Nous
ne jouons plus avec vous, car à ce jeu nous perdons notre âme."
Ce
n'est pas une question bouddhique.
C'est une question
générale pour tous les hommes qui veulent renverser la tendance
actuelle, revenir du matérialisme épais à la vie spirituelle vraie, la
question qui dit en somme: Quelle civilisation, donc quel mode de vie,
voulons-nous pour vivre dans l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté spirituelles ?"
Après un tel
discours aussi clair on s’interroge: Comment se fait il qu’aujourd’hui
si peu d’être humains se posent les bonnes questions ?
Comment
se fait il que les consciences restent fermées en masse, comme cela
semble être, de plus en plus, le cas aujourd’hui ?
La
mort,
l’événement majeur de notre existence, devrait inquiéter beaucoup plus
de monde !
Tout homme doit avoir quelques moments de
lucidité, d’honnêteté, face à lui-même. On ne peut passer toute une
vie dans l’obscurité quasi-totale sur ce point essentiel.
Je
n’arrive pas à croire que l’endoctrinement et l’abrutissement soient
d’une telle intensité, qu’ils n’autorisent pas le réveil.
Dés
le début de ma pré-adolescence, j’ai bien vu que quelque chose n’allait
pas dans le comportement des adultes, particulièrement les cathos, qui
prient et pèchent tout à la fois [Rév d'Arès 39/9]. Et je
me prenais régulièrement dans les dents: "Fais
comme je dis, et non comme je fais !" Et cela ne me rassurait pas du
tout.
Élevé
dans un milieu et des écoles cathos je me révoltais.
En 5°
ou 4°, à la Malgrange à Nancy, j’en parlais à mon confesseur, l’abbé
Gérard, qui finit par en parler au Père supérieur, qui convoqua mes
parents pour me rendre un peu de ma liberté, et sortir de ce
confinement malsain.
D’interne, qui ne pouvait sortir que
quelques heures le dimanche, je me suis retrouvé externe à 5 kms de
chez
mes parents. Par tous les temps (en Lorraine), je faisais mes 4 fois 5
bornes, par jour en vélo, de très bon cœur. Et ainsi je me remis à
travailler normalement, même bien, pour passer de classe en classe sans
problème, alors que le début du secondaire avait été une catastrophe.
Puis
aux environs de18 ans la conscience de la mort commença à m’envahir,
pour prendre de plus en plus d’intensité, jusqu’à l’âge de 38 ans où
l’on me prêta La
Révélation d’Arès, qui à la suite d'une lecture
survolée me guérit instantanément. Cela fait 22 ans maintenant que
la paix, de ce coté là, est revenu en moi.
J’arrête là
mon bavardage en me demandant: "Mais qu’est ce que j’ai en plus ou en
moins pour sentir au fond de moi la Main du Père Libre qui guide son
fils libre ?"
Merci
frère Michel d’avoir accepté cette
mission essentielle pour l’humanité, en permettant tout d'abord, à
chacun de pouvoir faire vivre sa vie intérieure pour rétablir ce lien
avec notre Père à tous.
Rémy de l’Avignonnais
|
Réponse
:
"Comment
se fait il que les consciences restent fermées en masse, comme cela
semble être, de plus en plus, le cas aujourd’hui ?" La perte
des grands idéaux, de la foi et de l'espérance, a plusieurs causes,
mais à mon avis la principale cause est la religion et sa fille la
politique, qui ont si longtemps marché la main dans la main en Europe
et marchent encore ensemble dans l'Islam.
Comment
voulez-vous que les gens croient indéfiniment au Dieu de la religion
présenté comme roi, gouverneur, protecteur du monde, qui provoque des
guerres épouvantables avec leurs ruines et malheurs de toutes sortes et
qui bénit les armées qui vont se massacrer à qui mieux mieux ?
La foi a
perdu ses dernières masses fidèles après les affreuses guerres de
1914-1918 et 1939-1945.
Ce faux Dieu-là, une fois détruit
dans
les
pensées des hommes, tous les dogmes qui l'accompagnaient se sont
trouvé à juste titre ridiculisés, rejetés comme balivernes, et la foi
et l'espérance s'en sont trouvées rejetées de même.
Le vrai
Dieu, Celui qui a envoyé son Messager
Jésus en 1974 et qui est venu parler lui-même en 1977 à
Arès en France n'est pour rien dans la mal qui est un produit d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5,
vii/8-16), de l'homme, libre de son destin
mauvais.
L'homme est tout autant libre
de son destin
bon, mais l'homme ne le sait plus. C'est à nous les Pèlerins
d'Arès de le lui rappeler et de le conduire à la pénitence.
Ce
n'est pas, oh non ! ce n'est pas une tâche facile au milieu de scandalisés, d'abusés devenus
hyper-prudents (28/3-5) à
force d'avoir été visités par tous ces faux prophètes que
sont les religions et leurs filles, les politique, qui se conduisent
exactement comme des religions avec leurs dogmes, leurs hiérarchies,
leurs lois, etc.
Il nous faut absolument rassembler
le petit reste (Rév
d'Arès 24/2) de croyants, qui ne croient pas aux
balivernes religio-politiques, mais qui croient encore à la Vérité quand ils la
redécouvrent dans La
Révélation d'Arès.
Je crois, pour en revenir au
sujet de cette entrée 132, que c'était déjà le souci du Bouddha en son
temps où le brahmanisme avait soit égaré les masses, soit rendu
méfiants envers tout enseignement spirituel ceux à qui
les brahmanes avaient fait perdre la foi.
Finalement, le
problème que vous
évoquez est un très vieux problème, mais à l'échelle de Dieu qu'est-ce
que représentent 2.500 ans ? Un courant d'air, un instant,
parce qu'ils est hors
du temps, alors que nous, nous sommes dans le temps (12/6)
et que les années nous paraissent très longues.
Vous êtes un
missionnaire courageux et patient et Dieu vous sait gré de votre
dévouement.
|
29jul12 132C58
Quelle
entrée dense !
Je ne maîtrise pas le bouddhisme, mais j’ai
une connaissance de mission. Celle-ci se réclame du bouddhisme, mais
n’a pas encore vaincu son agressivité intérieure et profonde, puisque
j’en ai été victime à plusieurs reprises sur des créations spirituelles
en moi que son intérieur visiblement ne supportait pas.
À y
bien réfléchir en connexion avec votre entrée, je me suis aperçu qu’il
faisait une fixation sur "l’impermanence" qu’il a érigée un peu comme
un
dogme, une idole de l’esprit. Je ne vois pas,
personnellement, la nécessité d’isoler l’impermanence de la
permanence, les deux me semblent agir dans le monde liés en permanence
ou en impermanence.
Je me trompe peut-être, mais je me dis
qu'Éden réunira les deux, comme il reliera le présent et l’éternité, la
forme et la non-forme, l’ombre et la lumière etc.,et ces
contraires ne poseront plus de problèmes sous la lumière de ces mots: La vérité c’est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Le problème
crucial, puisque le mal en réalité ne se vaincra que dans nos
cœurs, c’est le mensonge qui nous cache nos souffrances
réelles, amenuise au fond de nous les sensations désagréables et nous
empêche de changer.
Si
les hommes sentaient leur mal comme du vrai mal, c’est à dire en
conscience réelle, ils se dépêcheraient de changer, de trouver
une solution, mais le mensonge intérieur et extérieur repousse
l’échéance toujours et encore.
C’est pourquoi il m’apparaît
que vaincre le mensonge comme vous nous l’avez appris est la
préoccupation majeure et que La
Vérité, c’est que le monde doit changer est la phrase
pivot de La Révélation
d’Arès (28/7).
C’est pourquoi l’héroïsme
intérieure est de guérir de son mal, en le traquant d’abord
pour savoir où il est, caché par le mensonge, et pour remédier
à l’absence de bien
qui en a été l’origine, le créer.
Ainsi "vaincre l’absence
de bien"
permet de déjouer mal et mensonge.
Je me demande, en
passant, s’il n’y a pas là une porte d’entrée pouvant
faciliter la compréhension de la pénitence ?
Dans
votre exposé sur le Bouddha je suis frappé qu’à aucun moment vous
n’employez le terme mensonge. Est-il étranger à l’enseignement du
Bouddha ? Ou pour lui le mensonge est-il synonyme de souffrance ? Ou
d’illusion ?
Ou bien pour lui est-il inutile de
parler du mensonge puisque la vérité le vainc par elle-même ?
Un
Bernard de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Permanence
et impermanence ? Si vous vous référez à la relativité de
l'idée
que l'homme se fait a du temps qui passe, vous avez raison de
dire que "les deux agissent dans le monde", car dans le monde toute
permamnce a une fin tôt ou tard.
Autrement
dit, vous pensez exactement comme Bouddha qui ne faisait pas "une
fixation sur l'impermanence," mais qui appelait avec justesse
impermanence l'illusion de la permanence.
Par contre, quand
il
parlait du Nirvana, il plaçait ce dernier hors de l'idée que l'homme se
fait du temps qui passe. Il plaçait le Nirvana hors du temps, hors de
l''impermanence comme de la permanence.
Concernant le
mensonge,
j'avoue humblement mon incapacité à me souvenir de tous les propos du
Bouddha et donc mon incapacité à dire s'il avait ou non parlé
spécifiquement du mensonge.
Mais je pense que votre question
a sa
réponse implicite dans tout l'enseignement du Bouddha: Pour lui le
mensonge était implicitement contenu dans tout ce qui était contraire à
cet enseignement.
Comme vous dites, en faisant en même temps
la demande et la réponse, "la vérité vainc le mensonge par elle-même."
|
31jul12 132C59
Bonjour
Michel,
Ma Famille vient de mettre sur mon chemin La Révélation d'Arès.
Je
ne suis guère surprise.
Je n'en suis encore qu'au stade de
la découverte, bien que...
Le temps presse que les Hommes
retrouvent leur véritable lien. Il y a beaucoup de petits cailloux
disposés avec patience et Amour
sur notre chemin, j'en ai conscience, tout comme j'ai conscience de ma
frilosité et de mon manque d'engagement malgrès beaucoup d'efforts.
Malgré
ces efforts ou grâce à eux je réalise ma propre hypocrisie, ma
fourberie quotidienne.
Mais je remercie d'être mise en face
de cela, car il est temps de se débarrasser des vieux schémas, [ce qui]
n'est pas toujours confortable. Par chance nous sommes suffisemments
aimés pour pouvoir y parvenir.
Je voulais partager ce lien
avec vous.
Vous y trouverez mes peintures , et l'une
d'elles, faites au printemps de cette année s'intitulle; "La moisson du
grand pardon". Je vous laisse découvrir: http://inesfrotiee.artblog.fr
Merci
pour votre exemple, merci de faire le lien entre Lui et nous.
Pour
ma part je continue ma "découverte" de votre livre.
Inès G.
de l'Ain
Post
Scriptum:
Je ne cherche pas à ce que ce mot soit publié, je vous en laisse juge,
je voulais juste partager ceci..
|
Réponse
:
J'ai parcouru les 19 pages de votre site sans trouver
l'œuvre "La moisson du grand pardon".
J'ai sûrement mal
cherché en cherchant trop vite, mais le temps me manque. Des lecteurs
du blog le feront.
Merci pour votre commentaire qui m'émeut
beaucoup.
J'ai beaucoup aimé les coquelicots "Sur une porte"
p.7 et "Prière pour la terre" sur la même page.
Pour le
brutal XXe siècle et le non moins brutal début du XXIe, où quelques
pinceaux d'assaut ont fait ce qui, à mes yeux (grossiers ou arriérés
?), est laid, il
me semble que la laideur doit être proscrite.
Pourquoi cette
lassitude de la peinture qui a fait la laideur ? Sans doute
comme la
lassitude du bonheur et de la foi qui ont fait deux guerres atroces— je
fus témoin de la seconde — et rendu ce monde actuel technique et sans
cœur qui cause à notre mission de pénitence
heureuse, qui est joie
et même fête (Rév
d'Arès 30/11), de si grandes difficultés ?
Les
gens ne comprennent pas, mais vous, vous comprenez qu'il faut
"retrouver les véritables liens", parce que vous baignez dans la beauté.
Certes, la Beauté
servante du Bien (12/3) est spirituelle, mais n'est
jamais loin de la beauté physique.
La
beauté est le résultat d'une heureuse combinaison d'éléments et
l'artiste se définit par celui ou celle qui assume cette combinaison.
Vous êtes vraiment une artiste. Cela dit sans flatterie. J'aime ce que
vous faite, c'est tout. Quand nos frères parisiens avaient un local rue
de Picardie je leur avait suggéré.d'en peindre la devanture avec des
fleurs fraiches et gaies comme vous faites. Ils ne l'ont jamais fait.
Je pense que c'est eux qui rêvaient qu'on pouvait attirer les gens avec
le froid et l'incolore. Mais j'ai subi depuis trente-huit ans tant
d'humiliations que j'en ai gagné une humilité totale et salutaire,
l'humilité de me dire que je suis complètement "hors du coup" et que
mes frères ont raison et moi tort. Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour que
nous percevions la lumière des couleurs comme la Lumière du Père.
Je ne cache pas que j'aime
votre dessin et votre palette dans mon petit coin de cerveau démodé.
La beauté n'est pas le fruit de la technique, mais d'un don
incalculable et quasiment secret. Vous l'avez.
Merci pour votre commentaire et pour votre très beau site.
|
31jul12 132C60
Il
n'est peut-être pas inutile de préciser pour les lecteurs du blog que
le Sentier Octuple décrit par Bouddha dans son premier sermon à Bénarès
comprend huit branches ou rayons à pratiquer simultanément : Juste
compréhension, juste pensée, juste parole, juste action, juste moyen
d'existence, juste effort, juste attention, juste concentration. On
peut donc dire à Bernard (commentateur 132C58) que le refus du mensonge
est une prescription explicite de Bouddha dans ce troisième pilier de
la Voie. Le noble silence est utilisé tant pour refuser
poliment les questions qui ne "tendent pas à édification" que pour
éviter les questions pièges qui nous placent dans le dilemme mentir ou
blesser. Dans nos sociétés modernes, le droit de se taire est considéré
comme fondamental et peut toujours être revendiqué.
Jésus
dit dans l'Évangile : "De toute parole sans fondement que tu auras
proférée il sera tenu compte au Jour du jugement" et Mikal enseigne que
tout péché commence par (ou inclut ?) un mensonge.
Au
passage, ceux qui parlent d'inaction comme une attitude bouddhiste sont
en contradiction explicite avec le quatrième rayon donc avec
l'enseignement de Bouddha. Le "wu wei", non agir en chinois, est un
concept taoïste repris par le bouddhisme Chan et plus tard le Zen.
L'Octuple
Sentier est une manière de décrire la pratique du Bien mais pose le
problème de la bonne traduction et interprétation opérationnelle de ses
huit rayons. Mikal enseigne dans l'article Vertu ("Et Ce Que tu auras
écrit" 1990) que toutes les composantes de la vertu sont indissociables.
Antoine
d'Aquitaine
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01aou12 132C61
"En passant par la Lorraine" (intervenant 132C52)...
Vous employez, à propos de frère Michel, les mots "condescendence" et
"arrogance", qui, d'après le dictionnaire, comportent du mépris envers
le prochain.
Voici plus de 25 ans que je connais frère Michel. Jamais je ne l'ai vu
ou entendu parler avec mépris à quelqu'un.
Parfois il manifeste son désaccord, je dirais, avec vivacité, mais
toujours avec le respect de l'autre.
Pour comprendre vos propos, Il serait intéressant de savoir,
d'une part, comment vous vous imaginiez quelqu'un à qui Dieu a parlé,
d'autre part, de savoir comment
vous avez abordé le
prophète et la manière dont vous lui avez parlé.
N'avez-vous jamais réfléchi pour savoir si votre "jugement" était
réaliste ou le résultat d'une déception ?
Rappelez-vous la parabole de la paille
et de la poutre (Luc, 6,/41) : Pourquoi vois-tu la paille qui
est dans l'œil de ton
frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à
toi ?
Les deux premières fois où frère Michel m'a marqué son désaccord, j'ai
été plutôt secoué. Par la suite j'ai toujours réfléchi au "pourquoi" de
son désaccord pour déterminer si mon point de vue était le bon. Mais,
malgré cela j'ai continué à suivre La
Révélation d'Arès et à fréquenter
ce bonhomme qui "me remontait les bretelles." Je ne m'en
porte pas plus mal.
Quand j'ai connu le frère Michel ce qui m'a le plus marqué c'est
l'humilité de cet ingénieur, ex-directeur d'une entreprise. Voilà 25
ans que je me demande quand j'arriverai à atteindre une telle
simplicité.
Pour conclure je citerai le verset de la veillée 16 :
Beaucoup
t'aimeront ; d'autres ne t'aimeront pas ; cela ne leur sera
pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole." [16/3]
et, comme nous y incite le Créateur: Priez, faites pénitence
dans le sens arèsien, cherchez d'autres
pénitents
et vous oublierez ces griefs bénins qui empoisonnent
futilement votre pensée.
Berni Zacharie de Provence-Côte d'Azur
|
01aou12 132C62
En son temps le Buddha fut considéré, à juste titre d'ailleurs, comme
un fondateur de secte et les bouddhistes comme une secte. C'est
pourquoi ni l'un ni l'autre n'ont subsisté en Inde, sauf au Sri Lanka,
que vous appelez encore Ceylan, qui est d'ailleurs une île où sans être
la religion officielle, le bouddhisme reste la religion préférée.
C'est aussi pourquoi le boudhisme ne s'est vraiment installé qu'en
Chine, au Tibet, au Japon, en Birmanie, au Vietnam, où, sauf au Tibet,
il n'est nulle part religion unique et n'existe qu'en compagnie de ou
en relation avec une autre ou d'autres religions ou métaphysiques.
D'ailleurs, dans ces pays, si l'on interroge un fidèle de base, on
trouve une notion du bouddhisme éloignée ou très éloignée du compte
rendu rapide que vous en faites dans votre entrée 132. De là provint,
je pense,
ce que l'ami de vos parents appelait "l'ignorance crasse" de "nullards"
superstitieux. En Chine ou au Vietnam il faut tomber sur un lettré qui
a étudié les textes (sutras) et, il faut le dire, ce littré est
rarissime.
Pour moi le bouddhisme est une secte hindoue, parce qu'il tient ses
bases de la religion védique de son temps et de l'hindouisme survenu
sur la foi védique théoriquement plus tard, mais déjà bien installé
dans les surperstitions aux jours du Bouddha.
Autrement dit, le bouddhisme a
disparu ou n'a jamaus pu s'imposer dans ses régions d'origine parce que
c'était une secte et aujourd'hui il reste une secte, si l'on considère
qu'il est un saupoudrage de sectes en Asie du Sud-Est. L'Islam, qui est
son ennemi juré, le considère comme tel et le combat. Les statues
géantes du Bouddha détruites par les talibans en Afghanistan n'étaient
que des idoles superstieuses et n'avaient rien à voir avec le Bouddha
dont vous parlez ici.
D'ailleurs l'Asie est un pays de sectes. L'hindouisme est fait de
multiples sectes qui se tolèrent les unes les autres, les religions
populaires chinoises sont faites de multiples sectes dont certaines
bouddhiques), le zen est une minorité sectaire nippone, et même au
Tibet il y a plusieurs bouddhismes !
Si je dis tout cela, c'est parce que je m'étonne que vous parliez avec
autant de tolérance de la secte bouddhique, parce que les sectes sont
partout des calamités.
Votre foi arésienne, à laquelle vous ne donnez pas de nom — Vous parlez
seulement de Pèlerins d'Arès ou de La
Révélation d'Arès — est une secte et donnera naissance à
une certaine quantité de sectes. J'ai déjà rencontré quelques individus
qui avaient lu La
Révélation d'Arès, qui n'étaient pas d'accord avec votre
interprétation et qui m'ont paru être en puissance des amorces de
sectes arésiennes. Nous verrons cela quand vous ne serez plus sur terre.
Je ne cache pas que je suis ce que vous appelez un "anti-secte," pas un
méchant, pas avec un inquisiteur, mais un homme de raison qui trouve
qu'il y a déjà bien assez avec l'église catholique, l'église orthodoce,
l'église arménienne, l'église copte, l'église syriaque et quelques
dizaines d'églises protestantes pour ne pas parler des nombreuses
sous-églises pmrotestantes. Vous vous dites chrétiens purs, je
comprends, mais est-ce qu'il subsiste aujourd'hui dans l'église
catholique un interdit pour les fidèles qui nient la trinité ?
Non. Il sufit
d'être discret, de ne pas en faire étalage, et quand vous irez à la
table de communion personne ne
vous fera réciter le catéchisme.
Il est temps que vous rentriez dans le rang de l'église catholique.
Cessez la dissidence. Tout le monde la comprend. Votre histoire est
connue. Ceux qui vous ont roulé en 1971 en cherchant, avec l'appui
d'éléments obscurs du gouvernement soviétique, à ressusciter l'Église
Vivante (concile de Moscou de 1923) vous ont laissé sur le carreau et
sont aujourd'hui bien sagement retournés dans la Patriarcat de l'Église
Russe, mais il y a un
temps pour tout, et surtout un temps pour le retour. Vous avez été
consacré évêque régulièrement et les consacrants ignoraient que vous
étiez clerc marié. Vous posez ainsi un problème canonique à l'Église
Orthodoxe qui de ce fait ne vous reprendra jamais, mais vous avez de
vous-même quitté les Ordres il y a maintenant trente-huit ans. Vous
êtes rentré dans le rang laïc et l'Église Catholique ne vous posera pas
de question comme paroissien ordinaire et vous aurez évité à une
nouvelle hérésie de prendre naissance et de s'étendre.
L'Église Catholique va se trouver tôt ou tard obligée d'effectuer de
grands changements. Pourquoi ne pas les préparer par l'intérieur et
dans la discrétion ?
Bonaventure O.
|
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes et de la part de qui vous m'adressez, par
un commentaire dans mon blog public une offre qui m'a déjà été faite
par d'autres par voie privée, il y a assez longtemps.
Ne parlons pas de mon ancien état clérical, ni d'un retour à l'église
comme "paroissien ordinaire", parce qu'il y a quelque chose de
fondamental qui vous échappe: La
Révélation d'Arès
n'est pas un manifeste de réforme chrétienne, dont je serais le
penseur,
mais une Parole qui m'est réellement venue par Jésus d'abord en 1974,
puis par le Père Lui-même en 1977.
Je ne suis pas un dissident de l'Église. Je ne suis pas davantage un
illuminé. Je suis un homme qui a reçu un Message du Créateur et une
mission prophétique.
Ceci dit, ce n'est pas là l'objet de ma réponse. L'objet de ma réponse,
ce sont les sectes dont parle abondamment votre commentaire dans lequel
vous employez 15 fois le mot "secte(s)".
Autorité ou liberté, conformité ou diversité, forment des dilemmes qui
depuis toujours compliquent le problème de la foi.
Parce que personne, en fait, ne sait où se tient exactement la
Vérité ou n'en admet l'extrême simplicité.
La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est
capable des deux. La
Vérité est simplement que
le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7),
en Bien exclusivement.
Le Père ne demande rien de plus. Il donne la voie de ce changement: la pénitence.
Il n'y a rien là qui permette à qui que ce soit d'asservir
spirituellement ses semblables à une doctrine plutôt qu'à une autre.
Au temps de Bouddha les brahmanes voulaient asservir leurs semblables.
Le Bouddha voulait au contraire les en libérer et leur en a donné les
moyens.
Aujourd'hui encore un bouddhiste fondamental, s'il se souciait
non seulement de sa personne, mais aussi d'étendre au monde par la
mission la voie du changement
et de la libération
spirituels, suivrait la Voie qu'indique La Révélation d'Arès. Il
n'aurait même pas besoin de se déclarer Pèlerin d'Arès; il le serait ipso facto. Pour
l'heure il y a seulement proximité mais non communauté d'action entre
bouddhistes et Pèlerins d'Arès parce que les bouddhistes — du moins
ceux que je connais — ont exclusivement le souci de leurs personnes, de
leurs méditations, de leurs cheminements personnels et ne se font pas
un devoir de ré-évangéliser le monde, comme nous le faisons. Je classe
les bouddhistes — du moins ceux que je connais — parmi les mystiques,
ce que ne sont pas les Pèlerins d'Arès.
Autorité ou liberté ? Obligation de se soumettre à un dogme ou
possibilité de choisir sa voie ? En grec le mot hairesis — qui a
donné hérésie — signifie "choix" et non déviance de la bonne voie comme
hérésie le dit. Parce que l'Esprit souffle ou Il veut.
On peut certes regretter que beaucoup de sectes accordent à ce qu'elles
croient une telle importance qu'elles s'imaginent être seules dans la
voie du Salut et
deviennent ainsi plus sectaires encore que les sectaires qui comme vous
les pourchassent.
Les sectes chrétiennes — dont les grandes églises ne sont que des
sectes qui ont "réussi" — ont donné le spectable diversifié de tout ce
qu'on peut disséquer et triturer dans l'Écriture pour lui faire
préciser
ce qu'elle a laissé dans le vague ou pour lui faire dire ce qu'elle n'a
pas dit. Mais ne voyez pas là l'attitude des Pèlerins d'Arès
qui, eux, se réfèrent à une Parole descendue, toute pure, du Ciel et
n'ont pas à chercher midi à quatorze heures.
Les conciles ont anathémisé, les encycliques ont déclaré, les bulles
ont condamné, les inquisiteurs ont torturé et les bûchers ont tué, mais
rien n'a été résolu dans les églises dont vous donnez une liste, parce
qu'il y a toujours quelque part quelqu'un
qui, selon lui, a compris ce que d'autres n'ont pas compris et qui part
dans une direction nouvelle.
Je le répète: Ce n'est pas notre cas. Nous allons tout bonnement dans
la direction très simple qui m'a été révélée.
Est-il nécessaire qu'une croyance unique lie tous les membres d'un
groupe humain qui va dans la direction du Bien ? La Révélation
d'Arès ne le dit pas et je ne le dis pas. Si nous, du petit reste (Rév d'Arès 24/2),
nous suivons tous une direction semblable, c'est parce que nous nous
efforçons de former un groupe très proche de La Révélation d'Arès. Nous
nous donnons la vocation de la suivre au plus près de l'enseignement
prophétique, mais nous avons conscience d'être des pécheurs et de ne
pas êtres nous seuls sauvés, car tout homme qui trouve la Voie Droite du Bien est sauvé.
Les
bouddhismes divers que vous décrivez comme des sectes asiatiques ne
sont pas le bouddhisme, qui semble être seulement représenté au Sri
Lanka, que j'appelle Ceylan en effet (je suis un vieux avec de vieilles
habitudes), mais ils le sont quand même un peu quelque part. Ils le
sont sous des apparences et des superstitions diverses, parce que si la
foi n'est pas le domaine exclusif du sentiments sans se perdre, elle
est quand même inévitablement plus ou moins sentimentale quand même et
le bouddhisme existe quand même schématiquement partout où il incite
des humaisn à être bons, compatissants, généreux, pardonneurs,
libérateurs.
Seul compte le Salut,
Salut de l'individu et Salut du monde, et
notre but, dans notre pénitence
comme dans la mission, est d'en appeler au for de la conscience, au
tribunal intérieur de chacun qui voit le bien et le mal et choisit le bien,
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01aou12 132C63
Wu
wei, qui veut dire en chinois "vide d’agir", "libre d’agir", ou plus
exactement wei wu wei, qui veut dire "agir non-agissant", "agir dans le
non agir", "ne pas entraver la Grande Action par les réactions" n'a
rien à voir avec l'inaction, à laquelle, me semble-t-il, fait référence
Antoine (132C60).
Jean Marc Eyssalet, médecin-acupuncteur et
auteur de nombreux ouvrages en donne une lecture qu'il me semble
intéressant de vous faire partager ici.
"En creux wei wu wei,
c'est tout sauf placer des actes, faire, agir comme pour se saisir à
travers eux. Dans ce cas là, les actes sont des justifications
destinées à confirmer que nous existons bien. Or tout est à
transformer, tout est à lâcher, tout est à traverser. Ainsi, rien —
aucun fait, aucune forme mentale ni corporelle —- ne peut donner de
sens, n’a de signification ; le sens véritable, c’est qu’il n’y a
aucune explication : il n’y a qu’être.
"Donc tout ce à quoi nous
donnons sens, tout ce qui nous permet des points d’appui pour notre
raisonnement, notre sensation, notre action, ce sont des constructions
culturelles.
"Rien de tout cela n’a de réalité ultime, chercher,
s’orienter cela veut dire écouter en profondeur, assisister à tout ce
qui se présente et aussi tenir compte à chaque instant du fait que tout
ce qui apparaît et fixe la conscience est un piège de la conscience.
C’est le sens du DAO, la voie, dont l’énoncé se dénie lui-même : « La
voie qu’on peut nommer n’est pas voie constante… ».
Wei wu wei est donc un état d'être qui renvoie à l'écoute qui est
d'abord, accepter de ne rien savoir.
Dans
l’écoute radicale, il y a non-savoir, il y a l’examen de tout savoir,
de toute information sachant que toute information est aussi ignorance
instruite.
Rien a à se justifier, tout apparaît. Donc l’écoute est
plus vaste que tout ce qui peut être écouté. C’est une invitation, par
la Grande Porte, à l’état d’interrogation. Quand on interroge, on ouvre
vers "plus vaste". Lorsqu’on vit constamment cet état d’interrogation,
on se laisse aborder par le mystère — ce qu’on appelle dans le taoïsme,
le secret, l’obscur, Xuan. Il existe un verset qui dit : "Xuan Er You
Xuan" ("Dans le secret, un secret plus grand encore").
C’est le
contraire de l’élucidation et le cœur même de la lumière. On retrouve
ainsi la « nuit obscure » de Jean de la Croix, la "nescience"
[l'ignorance] des mystiques rhénans. C’est bien une intuition
universelle, et ici ne comptent plus les distinctions entre
christianisme, taoïsme et bouddhisme.
Le non-agir est un acte
libre, qui agit sur un fond d'écoute comme éthique fondamentale de
chaque instant, quelque chose qui surgit de l'intuition même de la
situation (qui est tout à fait différent du spontanéisme).
Je
donne également cette citation tirée du "Traité de la Fleur d'Or" : "La
chose le plus importante dans le grand Dao, ce sont les mots : L’action
dans le Non-Agir (wei wu wei). Le Non-Agir empêche que l’on ne soit
prisonnier de la forme et de l’image. L’action dans le Non-Agir empêche
que l’on ne tombe dans le vide rigide et la mort du néant. L’action
repose entièrement sur l’unité centrale, le déclenchement de l’action
se trouve dans les deux yeux. Les deux yeux sont comme le timon du
grand chariot qui fait tourner toute la création ; ils mettent en
mouvement les pôles de la lumière et de l’obscurité" (Liou Tse Houa, Le
Traité de la Fleur d’Or, p. 103) et de citer également le Ling Shu
(Chapitre 80) :"Les yeux sont les ambassadeurs du Cœur", "le Cœur est
l'abri de l'Esprit individuel — Shen —"
(Une autre) Stéphanie d'île de France
|
Réponse
:
J'ai peur que vous ayez pris à l'envers ce qu'Antoine (132C60] dit de
l'inaction.
Ceci dit, je n'ai pas très bien compris votre commentaire face auquel
je suis un esprit sans subtilité.
Je publie votre commentaire que d'autres, plus ouverts que moi,
comprendront mieux.
Si tout ce que vous nous dites ici vous conduit à aimer, pardonner, faire la paix,
retrouver l'intelligence
spirituelle et vous rendre libre
de tous préjugés et toutes peurs, alors heureuse celle qui trouve ainsi
la Voie Droite
de la pénitence.
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01aou12 132C64
Moi j'ai peur et le Bouddha a eu le don de me rassurer.
J'ai été bouddhiste une partie de ma petite vie pour me rassurer.
Et puis je me suis demandé si ce qu'il disait était vrai, si ce n'était
pas dangereux?
Alors j'ai cessé d'être bouddhiste et je suis passé par un no man'rs
land spirituel, je ne vous dis pas, affreux !
Heureusement j'ai trouvé La Révélation d'Arès
et je suis de nouveaui rassurée.
Mais je commence à me demander si elle n'est pas dangereuse...
J'avance, je recule, tout le monde ment et je ne sais pas comment m'en
sortir.
Je vourais m'isoler dans une cabane au haut d'une colline boisée entre
ciel et terre.
Rassurez-moi !
Bérénice Denise F.
|
Réponse
:
Non, le Bouddha ne mentait pas, j'en suis convaincu, mais je déplore
que nous soyons si peu sûrs de ses propos.
Non, La Révélation
d'Arès ne ment pas non plus. et de ses propos, par contre,
je suis absolument sûr.
Et Jésus dans son Sermon
sur la Montagne ne mentait pas non plus.
Nous vivons dans un monde où le mensonge nous baigne, parce que le
mensonge est la langue même des media, de la politique, de la religion,
etc.
Les media nous parlent inexactement et, dans de rares bons cas, jamais
très exactement. Et la population, qui a besoin de parler, parle le
mensonge, l'inexactitude, comme les media le parlent,
Les êtres se déchirent, les destins se brisent, la violence et la
désillusion sont partout et, de surcroît, tout cela est raconté de
façon inexacte. Autrement dit, les media à eux seuls constituent une
sorte de roman permanent.
Je suis, pour ma part, toujours ballotté par des sentiments paradoxaux,
parce que je ne suis jamais convaincu par ce que je lis ou que
j'entends raconter.
Je cherche alors la vérité ailleurs, au fond des êtres, plus dans leur
nature cachée que dans les histoires qu'ils racontent, parce que, tout
compte fait, c'est là que se tient le mal ou le bien, plus que dans les
faits dont ils sont les auteurs ou les témoins, et par conséquent le salut, la
rédemption.
Se faire une idée de la
dangerosité du mensonge, volontaire ou involontaire, n'est pas facile
quand il s'agit d'êtres humains qu'on n'approche pas.
Car c'est aussi là, au fond de l'être, que se cache la dangerosité. Le
monde est dangereux, parce que c'est un monde d'hommes qu'on croit
devenus bien civilisés, mais dont peut ressurgir tout à coup
l'inattendu. Or, la dangerosité n'est pas une notion de justice. Elle
prend sa source dans la peur. Ainsi par exemple M. Sarkozy a fait
beaucoup de bien à la France, mais comme il lui a fait peur aussi;
justice ne lui a pas été rendue. On ne l'a pas réélu, comme quelqu'un
de dangereux pour le pays. On l'a remplacé par quelqu'un de rassurant,
mais qui détricote tout ce que M. Sarkozy avait tricoté et,
franchement, franchemnt et sans faire de politique, je ne suis pas sûr
que ce soit ce qu'il faudrait faire.
Là encore mensonge. Tous les politiciens mentent et M. Hollande ment
comme mentait Sarkozy, mais celui-ci avait peu à peu ajouté des motifs
de faire peur et s'est fait remplacer par quelqu'un qui fera peur à son
tour, n'en doutons pas.
Vous avez trouvé la Vérité dans La
Révélation d'Arès. Restez-lui fidèle, ma sœur Bérénice, et
dites-moi où vous habitez afin que je vous trouve un mission proche
pour vous aider à évoluer dans la pénitence
et la moisson.
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01aou12 132C65
Je suis le pélerin masqué, mais bientôt je vous enverrai une lettre et
vous saurez qui je suis.
Je ne sais pas si cette Révelation
vient de Dieu et si les choses se sont bien passées comme vous les
racontez, mais ce que je sais, ce que je crois, et cela je le crois
vraiment,
c'est que le monde ne peut changer que sur la base des grandes idées de
La Révelation d'Arès.
Mais il y a chez vous comme une difficulté, mais comme je crains de ne
pas être capable de m'exprimer correctement là dessus et que je redoute
les malentendus, alors j'hésite...
Disons
que le discours du frere Michel se fait finalement beaucoup trop dans
le registre de l'intellect !
Cette entrée sur le Bouddha en témoigne.
Pour moi ce n'est pas un discours de prophête, mais plus
de quelqu'un
qui chercherait à convaincre par des arguments de "l'intellect".
Un jour que dans ma famille (ou ce qu'il en reste) on m'avait posé la
question "Qu'est ce que La
Révelation d'Arès? C'est quoi au juste ?" je me
suis hasardé à répondre "C'est ne pas compter sur la politique
et la religion pour changer
le monde." Immédiatement j'ai été compris et
je crois que j'aurais pu aller plus loin, mais je n'ai pas voulu
exploiter mon avantage, car je ne missionne jamais dans ma famille.
Ce que je regrette c'est qu'il n'y ait pas chez les Pélerins d'Arès
"d'actions collectives".
Pourtant il ne s'agit que d'agir sur le monde qui
reste avant tout une affaire de pénitence,
mais simplement de se faire
connaitre du monde, de donner à la
pénitence un support matériel.
Les grands problémes de l'humanité, soi-disant insurmontables, tels
que le chômage, la drogue, l'écologie, la finance .... pourraient trés
bien trouver une solution plus rapide si seulement on raisonnait en
termes de bon-sens, de mesure, et d'amour et non en termes de lois.
C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la réserve à propos des lois
dans La Révelation
d'Arès.
Ce que vous dites dans le commentaire 24jul12 132C44 sur PSA est trés
juste, quand vous dites "Les gens qui entreprennent et qui donnent du
travail n'ont pas le temps de faire de la politique". Malheureusement
en France il n'y a pas de désir de créer du travail. Si les français au
lieu d'être francais étaient chinois il n'y aurait pas de chômage ou
beaucoup moins !
Un pélerin masqué
|
Réponse
:
Je "fais beaucoup trop dans le registre de l'intellect" ?
Qu'entendez-vous par "l'intellect", mon frère masqué ?
Il en faut quand même un petit peu et selon vous ce petit peu est de
trop... Peut-être avez-vous raison ; je ne me rends pas compte.
Comme d'autres entrées, mon entrée 132 Bouddha n'a pourtant pas la
moindre prétention
intellectuelle.
Dans notre mission nous rendontrons assez fréquemment des bouddhistes
et je me suis rendu compte, au fil des années, que beaucoup de nos
missionnaires ignoraient vraiment un minimum de choses sur le Bouddha
et, de ce fait, ne savaient pas trouver des points de rapprochement.
Alors, je leur ai dit en soixante lignes — c'est très bref pour un
Bouddha qui prêcha pendant quarante-cinq ans — le minimume qu'ils
devaient savoir, à mon sens.
Mais vous allez m'écrire, dit votre commentaire, je vais donc pouvoir
vous répondre mieux et si ma réponse ne vous paraît pas être "un
discours de prophète" je vous demande de continuer quand même d'être pénitent et moissonneur de pénitents
à votre guise, car le Père que nous servons a besoin de monde.
Avant
de clore, une simple remarque (pas trop intellectuelle, j'espère). Vous
avez répondu à "votre famille (ou ce qu'il en reste): "C'est
ne
pas compter sur la politique
et la religion pour changer
le monde," et cela me paraît insuffisant. Vous auriez dû
ajouter comment le Père pense que nous pouvons changer le monde:
Par la pénitence.
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03aou12 132C66
En 1989 je faisais une retraite dans le monastère de Suan Mokkh près de
Surat Thani dans le sud de la Thaïlande pour y apprendre Ānāpānasati
Sutta une méthode de méditation que Bouddha aurait prônée sous son
arbre " Bo ".
Il s’agit de se concentrer sur la respiration, le souffle de vie qui
passe, pour accéder par étapes à un état de paix intérieure, se libérer
soi-même du Dukkha avant de libérer le monde.
En fait, les moines enseignent que pour la plupart des individus, cette
pratique de méditation prendra plusieurs vies avant l’achèvement de la
voie, puisqu’il n’est pas à la portée de tous d’atteindre le but en une
seule vie.
L'expérience que je fis dans l'espace magnifique du monastère loin des
tentations du monde fut surtout intéressante à la sortie du monastère,
dès que la porte se referma, me laissant face aux problèmes que j'avais
laissés. Au fur et à mesure que les bruits de la ville se rapprochèrent
les tentations nombreuses du monde entraient dans mon esprit et je
constatais en observant mon propre comportement que la vie monacale ne
m'avait pas appris à faire face à mes démons, mais m'avait juste appris
à les fuir.
Cependant je me rappelle plusieurs fresques qui m'ont troublé dans ce
monastère. Sur l'une d'entre elles on voyait en perspective dans une
plaine s'étalant entre deux montagnes des soldats, des chars, des
morts, représentant pas seulement la guerre de 1939-45, mais la guerre
en général, spectacle de désolation que Jésus contemplait du haut de
l'une des montagnes et un texte en anglais qui disait (de mémoire) "Il
y a 2000 Jésus enseignait la voie de l'amour."
Sur une autre fresque un chemin lumineux se noyait dans la lumière du
soleil et serpentait en descendant vers la terre. Au premier plan sur
les marches de l'escalier d'un temple quatre hommes en barraient
l'accès: un rabbin, un mollah, un prêtre catholique et un moine
bouddhiste. Et au tout premier plan la main d'un travailleur qui jetait
une pièce dans une immense coupe remplie de pièces d'or et d'argent.
C'est en lisant La
Révélation d'Arès que je fis le lien avec le verset 22/11: Ils (les princes du
culte) ont bâti aux frontières de Mon Royaume un porche de douane, un
péage pour détourner la dîme de charité, délivrer des passeports
illusoires, et je m'étonnais en même temps de
l'auto-critique des moines qui avaient réalisé cette fresque.
Plus loin une statue représentant l'arbre "Bodhi" ou " Bo," l'Arbre de
la Sagesse, où Gautama obtint la révélation de la Connaissance
Libératrice ; mais comme sous l'arbre il n'y avait aucune
représentation de Bouddha je demandais au moine qui m'accompagnait de
m'en expliquer le sens. Et en me frappant la poitrine de sa main, il me
dit: "Tu n'as pas encore compris que Bouddha est là (dans ton cœur)."
Aujourd'hui, je mets d'autres mots pour désigner cette ascension vers
le soleil de la fresque, je redécouvre le sens de la pénitence déjà
donné par Jésus. Son
Sermon sur la Montagne explique concrètement à l’homme
comment il peut se sauver, sauver le monde, et tout simplement savoir
vivre. Plus je m'efforce de le vivre au quotidien, plus le mot pénitence devient
facile à prononcer dans la rue. La Parole redonnée à Arès en 1974 et
1977 correspond aussi plus au monde dans lequel je vis qu'à celui du
"pays du sourire" [Thaïlande] où cohabitent aujourd'hui encore moines,
corruption et sex-tourisme; et je ne crois pas que la méditation
suffise à changer cela.
La fin du Dukkha ou de toute souffrance difficilement atteignable en
une vie selon les moines, est une absence de souffrance mais pas une
plénitude, pas la voie qui mène au bonheur. La Révélation d'Arès
m'enseigne la persévérance et l'assurance qu'en avançant à mon rythme,
je peux trouver le bonheur dans le monde où je vis.
Cette voie qui n'était pas enseignée au monastère, je l'ai trouvée dans
la vie de couple, le plus beau temple pour connaitre la joie de
l'effort de se changer,
pénitence et bonheur, et je trouve dans cet effort un
moyen de relier le quotidien au sacré.
Au reste, me lever à 04:00 pour méditer assis, debout, en chantant et
en marchant à pas feutrés dans la forêt, attendre 08.00 pour le
petit-déjeuner puis 12:30 pour le dernier repas de la journée, était
impossible à appliquer de retour en Allemagne. Mais plus que le livre
de La Révélation d'Arès,
c'est bien le rabâchage patient, l'enseignement répétitif nécessaire du
prophète Mikal qui a sur moi l'effet d'un réveil-matin et me fait
réaliser que le monde
peut changer si je commence à me changer par ma pénitence.
Alors pas besoin de chercher la quiétude de l'esprit avec des
moustiques dans les oreilles, ni de devoir résister aux envies folles
de côte de bœuf à la bordelaise en pleine méditation ou de profiteroles
au chocolat au milieu de la nuit à cause de ces jeûnes prolongés, qui
ne changèrent ni mon caractère ni ma nature pécheresse. Je préfère de
loin la voie de
l'ascension du milieu
des Hauteurs accessible par la constance et la
persévérance.
Merci, cher frère Michel, pour cette entrée qui nous rappelle la voie
de l'amour et de la compassion enseignée par Jésus et Gautama à des
peuples et des époques fort différentes et qui reste à accomplir.
"Le Tathagata (Bouddha) ne peut que montrer le chemin. C'est à vous de
peiner à la tâche."
C'est un pèlerinage d'excellence, profond et joyeux que je vous
souhaite à tous.
Marc de Neuchâtel (Suisse)
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03aou12 132C67
Après cette vingtaine d'années d'absence du Pèlerinage, il m'aura fallu
un certain temps pour dépasser mon appréhension de vous écrire. Pour
moi c’était le premier pas vers mon engagement dans une foi active.
Je regrette juste un peu que ce soit le jour où j'arrive au Pèlerinage
d'août.
J'aurais voulu avoir un peu de temps pour échanger avec vous, pour
partager mon ressenti du monde, l'amour inconditionnel que j'ai pour
les êtres humains et l'univers, ma conscience et ma clairvoyance qui se
sont élevées toutes ces années dans le sillage de celles de mes
parents, mon témoignage de leur pénitence
et de leur changement
profond.
Comme vous l'avez écrit dans un de vos courriers, et cela m'a
énormément touché, mes parents fondent beaucoup d’espoir sur moi, tout
comme ma sœur qui nous a quittés il y a peu. Son départ m'a d'ailleurs
poussé dans une dynamique d'action, car en voyant qu'une aussi belle âme que la sienne
pouvait être assez déçue et désespérée pour s’ôter la vie, il m'a paru
encore plus évident que je devais m'engager activement pour aller
chercher les autres.
Ce que je suis aujourd'hui je le dois à la pénitence de mes
parents et à La
Révélation d'Arès qui est arrivée dans notre famille et à
mes oreilles depuis ma gestation
Alors, avant toute chose, un immense merci du fond du cœur pour votre
courage, votre persévérance, votre dévotion, vos conseils, votre
bienveillance, votre amour, et tout "simplement" votre prophétisme.
J'espère avoir la possibilité de vous rencontrer, comme certains ont eu
le privilège d'être accueillis par vous l'été dernier, et pouvoir
mettre sur ce visage de vieux sage barbu qui anime mes souvenirs
d'enfant, celui d'un jeune prophète rayonnant.
Avec tout l'amour et l'humilité qui m'animent je vous embrasse
fraternellement.
Jean-Simon D.
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Réponse
:
Je ne me souviens pas du tout de vous, Jean-Simon. "Une vingtaine
d'années d'absence du Pèlerinage," c'est beaucoup. Je ne peux pas me
souvenir des dizaines de milliers de personnes différentes venues à la
Maison de la Sainte Pariole depuis quelque trente-cinq ans et, de plus,
je suppose qu'à l'époque vous étiez très jeune et que vous avez changé
comme nous changeons tous avec les années. Je ne saurais pas vous
reconnaître.
Oui, en 2011 j'ai accueilli les nouveaux Pèlerins, mais ce n'était pas
pour accueillir que je l'ai fait. Je l'ai fait pour aider à
l'aggiornamento ou à la mise à jour du service d'accueil, qui est
assuré du 21 juin au 15 août par un panel d'une trentaine de frères et
sœurs. J'ai donc plutôt accompagné ces frères et sœurs d'accueil dans
leur tâche.
Je ne peux pas refaire ce travail cette année, mais vous ne perdez
rien, car il n'y a aucun intérêt à rencontrer ma personne, qui est
celle d'un Pèlerins parmi les autres, et, de toute façon, ce Pèlerinage
ne se fait pas au frère Michel, mais à Dieu qui a donné au monde La Révélation d'Arès
sur ce saint lieu..
Je vous souhaite un Pèlerinage fertile en forces spirituelles
nouvelles.
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03aou12 132C68
J'étais au pélerinage quand vous avez écrit votre entrée sur le Bouddha.
Enfin disponible, je rattrape mon retard dans la lecture de cette
entrée.
Il y a de nombreux témoignages qui m'apportent beaucoup ainsi que vos
réponses frère Michel.
Je ne peux pas dire grand chose sur le sujet de Bouddha, car je
n'arrive à réfléchir qu'à partir de mon vécu, sinon je ne suis qu'une tête vide (Rèv.d'Ares 23/5).
Je n'ai pas d'expériences du bouddhisme ni de connaissances
intellectuelles du sujet même si j'ai un peu cherché à m'informer. Je
ne retiens rien.
Il y a longtemps, vous m'aviez dit lors d'un entretien que j'avais la
même nature que le Bouddha... Quand je vous en ai reparlé, dans un
courrier, vous ne vous en souveniez pas. Ce n'est pas important,
puisque vous nous enseignez tout ce qu'il faut savoir, mais ça m'a
toujours intrigué.
Je me suis beaucoup demandé depuis ce que c'était que d'avoir la nature
du Bouddha. Est-ce une façon de vivre sa pénitence, de vivre
sa recherche d'image et
ressemblance [Genèse 1/26-27], de vivre sa relation au
monde ?
C'est peut-être juste lié au fait qu'il y a autant d'expériences de pénitences que
d'êtres humains.
Comme c'est le sujet, j'ose vous reposer la question. Ne répondez que
si c'est utile pour notre connaissance spirituelle.
Tout ce qui est dit également dans les commentaires apporte déjà
beaucoup pour la réflexion.
Merci
Une Stéphanie d'Île de France
|
Réponse
:
Je ne me souviens pas du tout de vous avoir dit que vous aviez "la même
nature que le Bouddha" et, par conséquent, je ne sais pas du tout
pourquoi je vous ai dit cela.
J'ai rencontré tellement de monde depuis 38 ans, je ne peux pas me
souvenir de tous et toutes.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis très surpris de vous
avoir dit que vous me rappeliez le Bouddha, car ni vos courriers ni vos
commentaires, du moins les plus récents dont je me souviens,
ne dénotent chez vous une nature bouddhique. Ceci n'est pas un
reproche ; il faut de tout pour faire un peuple
de Dieu.
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03aou12 132C69
J'étudie La Révélation
d'Arès depuis plus de quatre années, sans n'être que
linéaire dans ma compréhension, et cette article sur le Bouddha pourra
sûrement me pousser à plus de profondeur.
Je vous demande, cher pèlerin anomyme, et autres [pèlerins], de vous
donner du temps.
Cette Révélation d'Arès
est une clé, mais pour en comprendre le Fond, il faut
chercher, gratter, fouiller, dans la Bible le Coran, l'enseignement du
Bouddha, certains livres apocryphes aussi, tel que le livre d'Énoch ou
l'évangile de Thomas qui ne sont pas dans la Bible, mais qui sont de
loin ce qui permet de "se" réveiller, et comme notre Créateur est d'une
logique absolue, vous verrez, à force de recherche et de relecture, que
tout devient clair.
Je vous invite à lire ces versets d'une grande beauté
49
a dit Jésus :
Heureux sont eux les monachos, ceux qui sont choisis
parce que vous découvrirez le Royaume
comme vous êtes issus de lui vous y retournere
50
a dit Jésus :
S’ils vous disent: "Vous venez d’où ?"
dites leur: "Nous sommes venus de la lumière,
là où la lumière s’est produite,
par elle-même elle s’est dressée
et elle s’est manifestée dans leur image."
S’ils vous disent: "Qui êtes-vous ?"
dites: "Nous (sommes) ses enfants
et nous (sommes) les choisis du Père le Vivant."
S’ils vous demandent:
"Quel est le signe de votre père qui est en vous ?"
dites leur: "C’est un mouvement et un repos."
Le terme monachos non traduit de l'évangile de Thomas est un vrai
repli sur soi, tel que le Bouddha le fit, ce qui confirme aussi le fond
de L'Évangile donné à
Arès, assumer pleinement son image et sa
ressemblance, chercher en vous les réponses. L'Évangile donné à Arès
vous a
seulement donné la clé, et c'est un cadeau magnifique !
Estelle de Corse
|
Réponse
:
Je viens de vous adresser un eMail dans lequel je vous donne les dates
de mon prochain passage à Nice.
Comme je vous l'ai dit, je crois que nos sœur et frère Evy et Bernard
se feront une joie de vous loger.
Inutile de trop creuser le sens de La
Révélation d'Arès, qui est très simple.
Ni L'Évangile de Thomas, ni le Livre d'Énoch, ni l'enseignement du
Bouddha n'y ajoutent rien.
Si vous êtes pénitente
et décidée à devenir moissonneuse
de pénitents, c'est avec grande joie que nous vous
accueillerons parmi nous. Nous avons besoin de frères et de sœurs
nouveaux pour changer
le monde.
|
03aou12 132C70
Merci pour cette magnifique entrée sur le bouddhisme que j'ai pu
partager avec mon époux (qui n'est pas Pélerin d'Arès... toujours
pas...) et qui nous a donné de la joie et produit des étincelles
d'intelligence
|Rév d'Arès 32/5].
J'ai relu hier soir quelques entrées et des
commentaires, notamment à propos de la peur comme ténèbres dans l'âme,
et le courage
d'être (0089).
Les commentaires m'ont fait mal au cœur.
Je m'explique: On vous traite parfois d'intellectuel, quand on ne vous
traite pas simplement par-dessous la jambe. Ça donne envie de verser
toutes les larmes du corps.
Mais derrière ces commentaires, il y a mes
frères humains et je serais malhonnête en m'offusquant simplement et
en ne voyant pas que le bruit
infernal qui règnent dans nos têtes me
cause à moi aussi bien des soucis, de l'agitation, de la réaction et
j'en passe !
J'ai lu un livre qui s'intitule "Le pouvoir du moment
présent", écrit par un homme qui raconte comment, n'en pouvant plus de
vivre, il s'est un jour "suicidé de l'égo", je dirais. Il est entré
dans
un état de conscience qui dépasse la pensée, puisqu'il ne s'y identifie
plus (à ses pensées). Cet homme s'appelle Eckart Tolle (peut-être
connaissez-vous), et j'ai trouvé du bienfait à lire ce bouquin qui s'en
réfère bien souvent à Bouddah.
Or, je suis très frappée du fait que
vous-même n'êtes pas dans pas dans un état de pensée, mais dans un état
autrement plus vaste de conscience. J'ai été frappée de voir votre
humilité au sujet des élections, votre position ferme de n'évoquer que
des faits quand nous autres pensions à ce qui était bien ou mal avec la
panoplie de nos têtes.
Je suis frappée aussi de voir à quel point il
semble que dépasser la pensée pour un état plus vaste permet en fait
d'utiliser celle-ci avec une acuité extraordinaire. C'est surement pour
ça que certain vous voient comme un intellectuel (?)
Vous êtes haut, et
vous êtes notre prophète
ainsi que celui des générations à venir.
Je ne
peux m'empêcher cette image du "Vous êtes haut", car je trouve bien des
commentaires (dans lesquels je peux reconnaître une partie de moi en y
réfléchissant, si je les lis sans mépris, et avec amour) mis en lumière
comme très bas aux côtés de ce que vous nous livrez. Et j'ai honte de
ma propre médiocrité, ce qui me réfrène parfois dans l'envie que j'ai
de vous écrire, de vous poser mille questions. Mais vous êtes le
prophète
et je dois être folle de ne pas essayer au mieux de vous
"utiliser."
Tant pis pour la honte, alors, et branle-bas de
changement. Je dépose dans ce mail quelques questions qui agitent mon
cœur et mon esprit, et auxquelles je n'ai pas su trouver de réponse
dans mes lectures jusqu'ici.
Un de mes meilleurs amis est homosexuel. Je lui ai parlé de La
Révélation d’Arès, comme à presque tous mes amis.
Il y a quelques mois,
je suis allée avec un jeune frère à une fête d’anniversaire ;
il était
là, et la fêtardise battant son plein, nous l’avons suivi dans une
boîte gay du Marais, à Paris, pas loin de là, une fois la fête terminée.
Le frère et
moi rentrons un peu plus tard en taxi. Le lendemain, je me réveille
avec un goût très amer, voir avec une impression de ravin dans le
ventre. Je me dis que je n’aurais pas du entrainer mon frère aussi tard
dans la nuit, que je fais vraiment mal la fête et que je vais mourir,
si
je n’évolue pas.
J’appelle le frère qui me fait comprendre au téléphone
qu’il a été choqué d’aller dans une boîte gay. Je suis désolée et
triste. Et puis au fil de la discussion, je comprends que
l’homosexualité est selon lui une perversion, et que les homosexuels
sont pour lui un sujet de rejet personnel. Nous convenons alors
ensemble qu’il est certain qu’un homosexuel est de toute façon un autre
nous-même, un frère humain à qui nous devons comme à n’importe qui
amour, paix,
pardon et intelligence du cœur, au delà des expériences ou
aversion de chacun. Mais je me pose la question. En quoi la Bible, dans
la Genèse, nous enseigne-t-elle sur l’homosexualité ? Comment
le Coran
condamne-t-il ce penchant qui n’est souvent pas choisi mais subi comme
une nature ? La pénitence à laquelle nous appelle la Révélation d’Arès
dévoile quelles transformations pour l’homosexualité ? Et mon
ami, s’il
lit La Révélation d’Arès
(il la lira j’en suis sure) et qu’il me
demande quelle direction Dieu recommande pour sa vie d’amour
romantique ? Voilà, c’était ma question.
J’avais d’autres questions mais chaque chose en son temps me dis-je
maintenant.
Si je vous inonde de paroles, tout d’un coup, je n’en
retirerais pas le même bénéfice et ça risque d’être lourd ! Alors
j’essaie de faire preuve d’un peu de mesure.
Très cher prophète, chacune de vos paroles entrent dans mon cœur et
murissent peu à peu au fil de ma conscience, mais leur poids et le
respect que je leur porte sont déjà consciemment mesurés.
Avec tout mon amour fraternel, et ma reconnaissance immense de
pénitente
naissante,
Colette V. d'Île de France
|
Réponse
:
Je ne me souviens pas de m'être exprimé sur l'homosexualité dans ce
blog.
Mais je me suis exprimé très souvent sur ce sujet depuis 38 ans,
verbalement ou par courrier, parce que la question m'a été posée des
centaines de fois.
Votre question porte en fait sur deux sujets: L'homosexualité en
général d'une part, La boîte de nuit gay d'autre part.
Homosexualité:
Si l'on ne voit en elle que des actes physiques entre hommes ou entre
femmes et qu'on s'en indigne en la déclarant, par surcroît, honnie par
Dieu, il faut
aller plus loin et se poser honnêtement la question des actes physiques
hors nature chez les hétérosexuels: Combien d'homme sodomisent leurs
femmes ou exigent d'elles des fellations et d'autres choses auxquelles
elles répugnent ? Beaucoup
plus qu'on croit. Et quelles objections fait-on à ce propos? Aucune.
Cela semble dans
l'ordre des choses. Et quand on me dit (une fois sur deux
hypocritement): "La masturbation est honnie par
Dieu, quelle horreur !," je réponds: "Bon, bon !
Selon vous il
vaut mieux, si l'on n'est
pas marié, coucher avec une femme non mariée... Mais si cette coucherie
débouche sur une situation affective très pénible comme quand l'un ou
l'une tombe
amoureux ou amoureuse et l'autre reste indifférent(e) sauf à la volupté
de la coucherie? Ne
croyez-vous pas qu'alors la masturbation solitaire vaut mieux qu'une
coucherie qui est source de problèmes
douleureux ?" Et je peux ainsi soulever des questions plus
scabreuses encore et je peux vous assurer qu'il n'en manque pas.
Brisons
là !
Alors, je dis ceci: En fait, il y a quasi totale absence d'informations
de Dieu sur ce qu'il faut faire et ne pas faire en amour
physique, que ce soit entre deux hommes, entre deux femmes ou entre
homme et femme. Pourquoi ce silence du Père sur ce problème? Parce que
dans Sa Sagesse le Père sait que dans l'ordre du mal, les maux les plus
affreux, ceux qui entraînent le plus de malheurs et de perversions, ce
ne sont pas les maux du sexe, mais le mensonge, la tromperie, la
violence, la cruauté, la malhonnêteté, le vol, la haine, la méchanceté,
etc. Quiand ces derniers maux seront résolus, il sera temps de
s'occuper des problèmes de sexe, d'aliments, etc.
Quand il n'y a pas perversion, mais incoercible attirance vers le même
sexe, si la personne concernée garde toujours en toutes choses le souci
de l'autre, la pudeur, l'amour pour le prochain, le pardon des
offenses, la paix
en toutes circonstances, la justice, l'honnêteté, la droiture,
l'intelligence du cœur, je suis certain qu'il n'y a, dans l'état actuel
du monde, qu'un petit mal, même si — il faut en convenir —
l'homosexualité n'est pas normale, mais je ne sais pas non plus ce
qu'il y a vraiment de normal et anormal entre homme et femme.
Boîte de nuit gay:
C'est un lieu de tentation, de perversion, de
prostitution,... comme dans les boîtes de nuit non gay, d'ailleurs. Non
seulement je ne vois pas quel plaisir on peut y trouver, mais je
déconseille de les fréquenter. Mais là encore, il ne faut rien exagérer
et ne pas lancer de condamnations absolues. Heureux
ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font
l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du
temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas répondre à cette question
sans tomber dans un abîme d'hypocrisie. Portons nos regards sur des
problèmes du mal beaucoup plus urgents.
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XXxxxXX 132C71
Text
Signature
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Réponse
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Texte
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