24jun12 131C1
Les difficultés qui surgissent devant certains de ceux
et celles qui envisagent de faire leur Pèlerinage peuvent
faire naitre un sentiment de mélancolie lorsque ces
difficultés sont triomphantes.
C'est le cas pour moi cette année : les circonstances sont
plus fortes.
Difficultés et circonstances sommes toutes banales d'un
point de vue rationaliste, mais l’œil de l'âme
s'interroge...
L'homme ne redeviendra probablement maitre de son destin
que très lentement.
Je souhaite un très bon Pèlerinage à tous mes frères et
sœurs qui ont la chance de pouvoir se rendre sur le Saint
Lieu
Mais aussi à tous ceux et celles qui sont
"déshérités" de cette chance.
Une petite note optimiste : Il
(Dieu) n'abandonne aucun pêcheur dans sa pénitence (Rév
d'Arès 25/6) : C'est vrai !
Thierry G. d'Île de France
|
Réponse :
L'année dernière, 2011, je me suis consacré à l'accueil
des nouveaux au Pèlerinage et, ne pouvant être à deux
endroits à la fois, je me suis presque pratiquement privé
de Pèlerinage qui se déroulait tout près de moi.
En 1990, faisant une Université d'Été aux
USA, à Harvard, j'ai pu être présent à Arès seulement le
21 juin cette année-là; le 22 juin je m'envolai pour
Boston.
Il est impossible d'être à deux endroits à la fois quand
les circonstances le commandent.
C'est votre cas cette année, mais je vous connais assez
pour savoir que vous ferez le Pèlerinage de
l'âme chez vous, chaque jour, comme je l'ai fait
moi-même chaque fois qu'il me l'a fallu.
Que "l'œil de votre âme " ne pleure pas ! Le Pèlerinage
est un temps constant dans le cœur d'un Pèlerin d'Arès, du
1er janvier au 31 décembre, de toute façon. Nous avançons
vers la Sainteté.
Cet été, je vous associerai à mes prières sur le saint
lieu.
|
25jun12 131C2
Au jour de Dieu il n'y aura "plus ni jour, ni nuit, ni
mort..." Comment avons-nous (l'homme) pu nous tromper à ce
point de vie. ? Comment avons nous pu dévier autant de
notre création d'origine ?
Avec la connaissance que vous nous apportez, celle de
l'Intention que le Père
de l'Univers (Dieu) à mise dans sa créature
l'homme, avec cette connaissance je me demande si ce qu'on
vit et notamment nos modes de vies modernes auront un sens
dans l'Éden reconstruit ?
Beaucoup de choses me semblent vaines et pourtant il faut
vivre avec le monde pour équilibrer la Vie
spirituelle.
Mais quand vous parlez de la Sainteté
du Père et du monde
changé vers lequel Il nous attire, cela n'a plus
rien à voir avec ce que nous vivons ici et maintenant. Ce
qui fait la différence c'est ce choix de la pénitence.
La pénitence qui
nous fera connaître Dieu. Heureux
sont-ils à cause de leur vertu parce qu'ils connaîtrons
Dieu" (Sermon du la Montagne, Matthieu 5/8, Rév d'Arès
28/15).
Je conçois que pour le monde nous sommes des
fous (Rev. d'Ares xvi/04) de nous projeter dans
une conception de l'humanité si différente. C'est tout un
univers, une merveille à faire découvrir à notre prochain,
c'est tout le problème de la moisson
de le lui faire découvrir.
Beaucoup d'hommes n'en n'ont rien à faire de la vie
spirituelle. C'est triste. Il y a quand même des Hommes
qui aspirent à la sainteté
de l'âme, même
sans la nommer ainsi ?! Où sont-ils ? Quels moyens leur
donne t-on de nous connaître ? Réveiller la
Sainteté du Père en nous par la pénitence
est le seul moyen dont nous disposons pour prouver au
monde qu'un autre homme est possible.
Je n'ai rien d'autre que ce moyen là, rien d'autre que ma
pénitence et
devenir une réfléchie
pour faire découvrir le monde de l'âme
aux hommes. C'est vraiment un tout petit chemin au fond de
soi qui nous amène aussi à
serrer comme le clou (Rev d'Ares ii/21).
Je me sens pauvre de moyens matériels, mais peut-être
vais-je devenir riche en Vie
intérieure pour donner
des deux mains comme le Créateur
(Rev.d'Ares xxviii/18).
La culture nous fait douter que c'est le bon chemin à
prendre, la culture pleine de préjugés pense que la
Vie en soi (la pénitence)
ne suffit pas pour changer
le
monde, la culture veut que nous nous sentions
coupables de ne pas adhérer aux valeurs actuelles du
monde. Et pourtant nous ne rejetons pas le monde, nous
voulons qu'Il change
en Bien. Nous
voulons que l'homme aille plus loin dans la connaissance
de lui-même: L'Image
et Ressemblance.
Tous les jours est le pélerinage à la recherche de la Vie en soi.
Une Stéphanie d'Île de France
|
Réponse :
Quel beau commentaire vous m'adressez là, ma sœur
Stéphanie !
Vous avez très bien vu la grande difficulté de notre
mission et, par conséquent, notre grand besoin de Feu
(xLi/3-7) pour
l'accomplir le mieux possible.
Le monde ne tique pas trop sur la Sainteté,
qui lui paraît une idée abstraite, mise à toutes les
sauces pendant les siècles et appliquée figurativement
dans maintes circonstances, mais dès qu'on annonce du
concret comme la fin des jours,
des jours et de la mort, il s'esclaffe:
"Fariboles ! Croyance de vieilles femmes !"
Il faut du Feu,
cette clairvoyance particulière que donne la foi, pour y
croire et plus encore pouir l'annoncer, Le Pèlerinage
ranime ce Feu en
chacun de nous. Hier dimanche 24 juin il y avait beaucoup
de monde (un afflux inattendu en juin) au Pèlerinage,
priant avec une superbe ferveur. Cela ne peut qu'augurer
une belle moisson
pour l'année spirituelle 2012-2013.
|
25jun12 131C3
Vous dites dans votre entrée :
"Nous Pèlerins d'Arès sommes engagés contre les puissances
dissolvantes (athéisme, rationalisme, etc.) de la Sainteté
scellée en tout homme..."
Pardonnez moi, mais vous dites n'importe quoi !
Je ne sais pas où vous avez vu que l'athéisme était une
puissance dissolvante de la sainteté
.
Comme vous connaissez bien La
Révélation
d'Arès, vous devriez vous rappeler que le Christ
dit bien qu'il fait connaitre la vérité de l'amour même à ceux qui ne prononcent pas
son nom. Il vous conseille même de les
fréquenter plutôt que de fréquenter des croyants qui
oublient le lundi matin qu'ils ont été à la messe le
dimanche !
Quand au rationalisme, je vous rappelle simplement que si
Dieu nous a donné une raison c'est qu'il avait
certainement ses raisons.
Je sais que vous ne publierez pas ce commentaire, mais
sachez que cela n'a aucune importance, car ce qui est le
plus important pour moi est de savoir que Dieu sait ce que
je pense, après que ma pensée soit filtrée par la pensée
d'un autre homme m'importe peu.
Patrick R. d'Île de France
|
Réponse :
Pourquoi ne publierais-je pas votre commentaire ? Vous
avez votre foi et votre interprétation. J'ai les miennes.
Vous n'êtes pas le seul, loin de là, qui n'interprète pas
La Révélation d'Arès
comme moi et le petit
reste de pénitents
qui me suit fidèlement.
Vous suivez votre chemin. Je suis le mien. Il est ici
utile de les comparer.
Lisez bien La
Révélation d'Arès: Ceux qui ne prononcent pas le Nom
de Dieu sont les scandalisés
(Rév
d'Arès 28/4) et non ceux "qui oublient le lundi
matin qu'ils ont été à la messe le dimanche." Je vois
cependant à quoi vous faites allusion et qui se trouve
ailleurs dans La
Révélation d'Arès, mais vous y confondez beaucoup
de choses, parce que vous avez de cette Parole une idée
trop légère et friable sous le poids de vos idées
personnelles.
J'entends par "athéisme" le refus de l'idée qu'un Dieu
existe et par rationalisme la doctrine qui n'admet en
matière religieuse que ce qui est conforme à la raison
naturelle et saisissable par elle, l'opposé du fidéisme
qui est la doctrine selon laquelle la raison ne nous
apprend rien sur la nature vraie des choses, la vérité
absolue ne pouvant être fondée que sur la Révélation et
sur la foi. La fidéisme, opposé au rationalisme, est la
position des Pèlerins d'Arès et de l'immense majorité des
croyants dans le monde.
Ainsi la Sainteté
que chacun a au fond de soi "au titre de l'image et
ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27)" ne
peut-elle être que dissoute par tout — notamment
l'athéisme et le rationalisme — ce qui tend à effacer
cette image et
ressemblance et à approcher l'homme du péché
des
péchés qui sera, s'il advient, la mort complète
de la vie spirituelle et le retour complet à l'animalité
de l'homme qui couchait
sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) avant la création
d'Adam.
|
25jun12 131C4
Votre idée de la Sainteté
est assez proche de la nôtre. Vos citations de la Bible
sont parmi celles qu'un rabbin ferait à propos de la Sainteté de Dieu.
Vous êtes cependant contradictoire quand vous acceptez
d'un côté que l'Éternel dise à Moïse: Ôte tes
sandales, car tu foules le sol du Saint (Exode 3/5), qui
donne au sol, une chose concrète, le caractère de Sainteté
et que vous refusez la Sainteté
de l'Arche d'Alliance
et du Temple.
Les objet qui se réfèrent au Saint
d'Israël
sont Saints.
Par contre, je crois que vous avez vu très juste en
donnant à la Sainteté
le caractère de dynamique.
J'ai lu il y a très longtemps (plus de vingt ans) La
Révélation d'Arès et j'avais déjà remarqué le
retour à la foi biblique de chrétiens comme vous sur
lequel elle insiste d'un bout à l'autre.
La Révélation d'Arès
menace trop d'intérêts religieux, politiques et
intellectuels par le monde pour être perçue et acceptée
dans toute sa valeur avant une longue période
d'assimilation. Vous [Pèlerins d'Arès] serez longtemps
critiqués et calomniés encore, mais je salue dans le
mouvement mis en branle avec courage et détermination à
Arès une forte espérance d'apaisement des passions entre
religions et je pense particulièrement entre Judaïsme et
Islam.
Shimon en Israël
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire qui m'arrive d'Israël.
Je peux en effet paraître contradictoire en ne
reconnaissant pas la sainteté de
l'Arche d'Alliance et du Temple
et en reconnaissant la Sainteté
du sol que foule Moïse face au
Buisson Ardent avec, toutefois, un inconvénient
majeur: On ne connaît pas l'endroit du Mont Horeb, ni plus
tard du Mont Sinaï, où le Père de l'Univers parla à Moïse.
Ma position est calquée sur celle de La
Révélation d'Arès.
C'est à l'endroit sur lequel il se manifeste et s'exprime,
et à cet endroit seul, que le Père
de
l'Univers appelle le pèlerin pour prendre
le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7). C'est à l'endroit
même, dont je suis absolument certain, l'endroit où Il est
venu et s'est exprimé en 1977 et nulle part ailleurs que
les Pèlerins viennent à Arès
prendre le Feu — le Feu de Sa Sainteté.
Ailleurs on sait seulement approximativement,
grossièrement, où le seul
Saint s'est exprimé.
C'est un lieu quelque part sur le Mont Horeb puis sur le
Mont Sinaï où l'Éternel
parla à Moïse, mais on ne sait quel lieu, et sur un autre
lieu appelé Hébron que se fit l'Alliance entre l'Éternel
et Abraham,
mais on ne sait pas où se situait l'ancienne Hébron. Ces
lieux seulement, si on les connaisait pourraient être
appelés saints
et être lieux de pèlerinage, parce que le
Seul Saint s'y est posé et y a parlé. Ce n'est
pas Jérusalem ou une Arche
mobile qu'ont peu appeler saints,
qui ne sont que des objets ou des lieux d'évocation comme
le sont pour les Pèlerins d'Arès la table
du
Mémorial, le Tabernacle (Rév d'Arès 10/6) qui
sont multipliables et dispersables.
Je peux dire la même chose de La Mecque, car ce n'est pas
là que le Père de
l'Univers parla à Muhammad, mais c'est une
"grotte à Hîra" (d'après le récit d'Az-Azhuri) qui est sainte, parce que
c'est là que la Parole parvint au prophète,
mais on ignore de quelle grotte il s'agit.
Il s'ensuite que le seul lieu où nous avons, avec la
précision de quelques décimètres, la certitude que le Père de l'Univers
parla au monde est la Maison de la Sainte Parole à Arès,
France. Je l'atteste.
Ceci étant, l'homme, où qu'il soit en ce monde, qui reçoit
la Parole devient par là même sacré ou saint,
parce que cette Parole constitue une dynamique
permanente et vivante de changement
de
vie en lui par la
pénitence.
C'est, de toute façon, la pénitence
et non la présence sur le lieu du Saint
qui tansforme le croyant, où qu'il soit.
|
26jun12 131C5
25 juin, il est 20 heures. On sonne à ma porte, Deux
missionnaires des Mormons. On les reconnait tout de suite
à leur élégance vestimentaire et la manière respectueuse
de se comporter envers nous.
Je leur dis: "Mais il est 20 h !" Malgré l’heure tardive
je les invite à entrer dans ma maison. Ils commencent à me
parler de l'Évangile de Jésus Christ. Je les arrête
rapidement: "Vous n’êtes pas au courant ?! Jésus est
revenu à Arès en Gironde près de Bordeaux. 40
apparitions ! Jésus en chair et en os devant le Frère
Michel délivre un premier Message et 3 ans après 5
Manifestations directes de Dieu délivrent un second
Message pour l’Occident. Le titre en est La
Révélation
d’Arès. Lisez donc un verset en anglais !"
leur-dis je.
Ils obtempèrent aussitôt. [Je continue:] "Donc l’Amérique
est visée aussi par la mission car celle-ci concerne
l’Occident. Dieu a tout préparé pour que disparaissent la
politique, les finances, les religions, créer des assemblées
pour préparer le monde de demain sans chef
et sans commandement,
recréer l’Éden, si vous aimez votre prochain comme
vous-même et si vous agissez dans tout ce que vous faites
dans une conscience hautement spirituelle, vous n’avez
plus besoin de chef.
Mais le changement du monde commence par soi-même.
Personne ne doit se prosterner devant un homme, mais
seulement devant Dieu. Vous n’êtes pas au courant des
apparitions ? Normal ! Les médias n’en parlent pas,
puisque c’est contre eux."
Ils n’ont pas contesté mes dires. "Je vous offre la
bilingue," [ai-je dit. Ils répondent:] "On doit marcher.
Elle est trop lourde à porter," s’exclament-t-ils.
Ils sont repartis avec L’Évangile
Donné
à Arès et quelques informations qu’ils ont bien
acceptées.
Depuis le temps que les Mormons, les Témoins de Jéhovah et
d’autres nous disent que Jésus va venir. Et bien voilà
c’est fait ! Le Prophète
Jésus a marqué de son empreinte sa venue à Arès du 15
janvier au 13 avril 1974.
À une heure inattendue
le fils de l’homme reviendra comme un voleur (Matthieu
24/43-44)
Puis Dieu a marqué de son emprunte sa venue par les 5
Manifestations directes de sa personne dès 2 ,9 et 19
octobre 9 et 22 novembre 1977.
Maryvonne de Bretagne-Sud.
|
Réponse :
Je ne peux que vous complimenter pour l'à-propos que vous
avez montré, ma sœur Maryvonne.
Vous n'y allez pas par quatre chemins et c'est exactement
ce qu'il faut faire.
Voilà un très beau témoignage.
|
26jun12 131C6
Je ne fais qu'une petite remarque et pas un commentaire:
Dans l'index de votre page d'accueil, vous avez mis le
titre dans la ligne destinée à la langue française en
anglais (sanctity). Simple petite erreur bien rare chez
vous.
Merci pour cette entrée sur la Sainteté
qui est une notion dont on ne parle pas souvent en tant
que telle, effectivement, mais qui est pourtant
fondamentale puisque faisant partie des termes forts du Père
de l'univers [Rév d'Arès 12/4].
Bon et fort pèlerinage !
Je dois dire que, bien que ne le faisant que de ma pauvre
maison (ce que vous appelez le pèlerinage de l'âme
auprès du frère Thierry G.), j'ai tout de suite senti le
début du pèlerinage: Ma prière en ce moment fait vibrer
plus de choses que d'habitude dans mes mains. Plus de
choses passent, je pense. Peut-être est-ce le reflet de
cette ferveur que vous ressentez cette année et qui me
vient d'Arès ?
Denis de Pays de la Loire
|
Réponse :
Ceux, très nombreux, qui comme vous, mon frère Denis, font
le pèlerinage de l'âme
chez eux pendant la période de Pèlerinage à Arès: 21
juin/15 août, ressentent parfois des choses
exceptionnelles que vous les avez ressenties chez vous.
Je sais que tout le monde ne peut pas venir à Arès où ne
viennent faire leur Pèlerinage que des frères et sœurs en
nombre restreint pour des raisons diverses: Manque de
moyens financiers pour faire le voyage et assurer le
séjour, travail pedant la période du Pèlerinage d'Arès,
défaut de logement à Arès, espace insuffisant sur les
Saints Lieux les jours d'affluence, etc.
Pour l'heure je ne me plains pas de ce Pèlerinage
restreint, parce que les jours d'affluence à Arès nous ne
savons déjà pas comment assurer à chacun sa place de piété
sur le Saint Lieu. Il y a la queue et beaucoup doivent
attendre pour y entrer. J'espère dans un avenant à la loi
sur le COS (Coefficient d'Occupation des Sols), prévu par
le nouveau gouvernement, qui va peut-être nous autoriser à
augmenter de 30 % la surface de construction autorisée. Je
ferai peut-être alors allonger le nartex qui avait déjà
agrandi l'espace de prière en 2007 de sorte à pouvoir
laisser entrer une cinquantaine de pèlerins
supplémentaires.
En attendant, je vous souhaite un grand et fécond
Pèlerinage de l'âme
chez vous.
|
26jun12 131C7
Nous sommes arrivés hier à Arès, nous avons loupé [votre
exposé sur la prière] qui avait eu lieux à 16h00, dont
nous a parlé Évy [de Nice] aujourd'hui que nous l'avons
rencontrée par un heureux hasard, alors qu'elle faisait
ses courses.
Elle nous a rapporté quelques bribes |de votre exposé]
pour nous consoler et nous en avons parlé un peu tandis
que son fils David nous attendait patiemment. "On ne peut
jamais savoir ce que l'autre pense," aviez-vous dit et
j'ignore dans quel contexte. Il me vînt à l'esprit,que
pour qu'une telle chose soit rendue possible, la clarté
d'être et d'agir entre les hommes et les femmes, il
faudrait retrouver l'authenticité et l'honnêteté sous
toutes ses formes, ses expressions, celle de la Vérité qui
est Liberté et qui est Amour, la plus haute forme de don
et pardon dans la transparence.Celle qui procèderait de la
Sainteté.
La Sainteté du Saint dont je sais si
peu de chose c'est le Bien
que nous devons co-créer.
Le Bien qui
soulève vers les Hauteurs
et qui remet en question chaque jour pour changer la vie
en Vie.
Comme la droite du rayon sur cette distance
incommensurable qui sépare le soleil de la terre, et dans
cette Liberté, d'où le Saint
est descendu vers nous, nous rappeler au
Dessein de Dieu.
Toi le Père, la Mère, originel, pour raviver le Souffle
de Vie et
rallumer la flamme de la création dans nos coeurs afin de
recréer le dynamisme co-créateur à ton image
et ta ressemblance qui édifiera peu à peu le Vaisseau d' éternité
qui rejoindra la flotte
du Roi [Rév d'Arès 18/3-4].
Ô Père, nous voici venus prendre
le
Feu, comme Tu nous l'a demandé, car nous n'
étions plus capables d'en percevoir l'urgente nécessité à
cause de nos erreurs pour lesquelles, depuis des temps
immémoriaux, tu nous rappelle à la Vraie
Vie.
Je crois, [m'inclinant] à Tes Pieds, que tout vient de là.
Comme la Faveur
de Ton Feu que
tu as nouée dans la mesure de ces
quarante pas à Arès [Rév
d'Arès
xLi/9]..
Tu es le Seul Saint
et ce qui est Saint
est Vrai, ce qui
est Vrai est Fort, ce qui est Fort est Bon,
ce qui est Bon
est Vivant, ce
qui est Vivant
est Beau, ce qui
est Beau est Harmonieux, ce qui
est Harmonieux
et Intelligent,
ce qui est Intelligent
évolue et ce qui évolue est Libre.
Libre de la
Liberté Absolue, Merveille
qui court de Ta Main à
Ta Main et que l'homme et le frère n'en verraient
encore le bout, alors même que le vent use
mille
montagnes sur cette terre et qu' entre temps Tu créé
mille nouveaux soleils dans Ton univers
incommensurable.
Liberté que dés lors nous pourons déjà sentir au bout de
la pénitence qui
honore Ta Miséricorde
pour recréer Éden dans la Noblesse de l'Amour évangélique.
Guy Y de l'Hérault
|
26jun12 131C8
Cela fait 2 ou 3 ans que je n'ai pas pu venir au
Pélerinage, comme tout le monde.
Vraiment, le Pélerinage me manque énormément.
J'ai besoin d'oxygène, la culture de mon peuple m'étouffe.
J'ai besoin de me ressourcer.
Cette année 2012, A. me fait une proposition pour
m'accompagner et je ne veux pas la rater.
La question est la suivante: Frère Michel, mon épouse qui
est toujours hostile à l'èvenement surnaturel survenu à
Arès... Comment lui dire franchement que cette année
j'envisage de me rendre à Arès pour un Pélerinage ?
Voilà ! D'aprés-vous comment dois-je aborder le sujet?
Comment élaborer ma démarche pour éviter des hostilités ?
Merci, j'ai besoin d'une réponse.
Youcef des Bouches du Rhône
|
Réponse :
L'amour qui vous unit à votre épouse est aussi précieux et
pieux que l'Amour que vous avez pour ce Saint Lieu sur
lequel vous souhaitez pieusement venir, parce que vous ne
pouvez pas avoir cet amour-ci sans avoir cet Amour-là.
Or, un conflit peut être dans votre vie une grande
perturbation.
L'Amour Que Dieu vous porte et porte votre épouse n'en
sera jamais perturbé, mais l'amour entre vous et votre
épouse pourra être très perturbé. Il ne le faut pas.
Rappelez-vous ces mots, qui étaient ceux de Jésus, que
vous devez prononcer avant toute prière: Si
vous avez quelque chose contre quelqu'un, remettez à
plus tard [votre prière] !
Je paraphrase ces mots du prophète
Jésus en disant: Si vous devez soulever un problème, un
conflit, une colère, pour venir en Pèlerinage, ne venez
pas en Pèlerinage.
Le Père vous saura gré de votre désir de venir sur son
Saint Lieu et votre Pèlerinage de
l'âme, fait chez vous, compensera largement votre
absence à Arès et vous sauvegarderez l'amour entre vous et
votre épouse.
En restant à Marseille vous ajouterez un
grand plus à votre pénitence;
Je prierai avec vous en pensée sur le Saint Lieu,
Youcef !
|
27jun12 131C9
Je ne vois pas les choses comme vous.
Pour moi la Sainteté
est simplement l'inverse du nihilisme.
Tout ce qui n'est pas saint n'a rien d'absolu et meurt,
redevient néant. Or le nihilisme est la doctrine d'après
laquelle rien n'existe d'absolu et, par dérivation, la
doctrine qui nie la vérité morale, les valeurs et leur
hiérarchie.
Inversement, ce qui est Saint
est Vivant,
promis à l'éternité, au-dessus des vérités morales et des
valeurs.
Ainsi la Sainteté
est-elle bien simplement l'inverse du nihilisme.
Christian de Bourgogne
|
Réponse :
Christian, vous êtes professeur de philosophie, je crois.
Je dois prendre garde à ce que je dis pour ne pas avoir un
zéro pointé.
Il est vrai que le nihilisme est — c'est Heidegger qui le
disait, je crois — la "crise interne de la métaphysique en
Occident" (citation libre de mémoire), mais je ne vois pas
dans le nihilisme l'unique contraire de la Sainteté.
L'affaire est beaucoup plus complexe.
C'est dans le fameux "Gott ist tot (Dieu est mort)" de
Nietzsche qu'on peut dater la grande crise spirituelle de
l'Occident et le nihilisme, qui n'en est pas la
conséquence, mais qui s'exacerba à ce moment-là..
Nietzsche voulait dire que le Dieu juif, chétien ou
musulman avait cessé de constituer le fondement
métaphysique de toute vérité en Occident. Pour Nietzsche
l'idée de Dieu s'était vidée et autre chose, dont le
nihilisme, prenait sa place, mais c'était dans l'esprit de
Nietzsche bien plus qu'une thèse qui excluait complètement
l'hypothèse de Dieu derrière toute quête de la vérité.
C'était une déclaration refusant par avance et sans examen
tout événement surnaturel comme acceptable par la raison.
C'est évidemment ce qui amène tant de personne, que nos
misionnaires approchent, à accepter le sens de La
Révélation d'Arès tout en en refusant l'origine
surnaturelle, incapables de voir que ceci explique
nécessairement cela.
C'est votre cas, je crois. Vous dites en somme: "La
Révélation d'Arès, oui ! Dieu, non !"
On est entré dans une situation de refus de la Sainteté
surnaturellement manifestée, situation bien plus
compliquée que le nihilisme. Tout ce qui peut apporter une
acceptation rationnelle de Dieu, de sa Saineteté,
entraîne un refus rationnel des mêmes choses: Dieu et sa Sainteté. Nous n'en
sommes même plus à discuter des raisons qui faisaient dire
à Descartes ou à Leibniz que Dieu, ou la Sainteté,
ne pouvait qu'exister et à Nietzsche qu'il ne pouvait que
ne pas exister. S'il y a nihilisme, il est extrêmement
complexe. S'il y a Sainteté,
elle est simplicité extrême puisqu'elle peut être tout
simplement refusée, sans examen. J'aurais pu dire que la Sainteté est extrême
simplicité, mais non qu'elle est l'inverse du nihilisme.
Je dis qu'elle est dynamique, car c'est surtout en cela
qu'elle nous intéresse.
Peut-être approcherions-nous mieux l'idée de Sainteté
par Spinona, par ce qui a été appelé, je ne sais plus par
qui, le "déisme athée" de Spinoza, parce que Spinoza n'a
pas vraiment dit que Dieu n'existait pas, mais il a dit
que Dieu était, en somme, la nécessité interne de la
nature. J'ajouterais à cette idée aujourd'hui proche de la
mienne — sauf que je sais en plus que Dieu pense et parle
— que Dieu est la dynamique par laquelle la nature
fonctionne et par laquelle nous pouvons retrouver la Sainteté, fonctionner
de façon heureuse et naturelle à nouveau, par la pénitence
qui est la dynamique de retour à l'amour, au pardon, à la
paix, à l'intelligence
et à la liberté
absolue natuelles d'Adam avant son mauvais choix, avant
qu'il perturbe cette dynamique en y introduisant
l'intellect sans voir que celui-ci était et resterait
insuffisant pour assurer le bonheur de son plan, qui
risquait fort de tourner en mal ainsi.
Dieu est à l'intérieur de la nature, comme il est à
l'intérieur de l'homme par l'image
et ressemblance (Genèse 1/26-27) et non
au-dessus et en dehors de la nature et de l'homme.
C'est ainsi que je lis La
Révélation d'Arès. C'est aussi ainsi que je prie
en prononçant
la Parole de Dieu (Rév
d'Arès
35/6) qui, elle, est en moi, parce que
l'honnêteté m'oblige à ignorer s'il mécoute ou non
au-dehors. De sorte que s'il y a nihilisme — et nous
hommes de ce monde, même très croyants, tous forcément un
peu nihilistes — Dieu et sa Sainteté
sont aussi à l'intérieur de ce nihilisme.
L'absence de toute distinction chez Spinoza entre
ce qui vit et Dieu est le fondement rationnel de
l'empirisme et nous, Pèlerins d'Arès, sommes des croyants,
des chrétiens empiristes.
La fondation de l'univers suppose un principe nécessaire
et la science n'a jamais pu prouver l'inverse. Ce principe
est la Sainteté.
J'aurais pu aussi partir de là pour parler d'elle.
Si co-existent Pensée de Dieu et pensée humaine, l'une
pénètre l'autre et c'est pourquoi la Sainteté
ne peut, à un moment ou à un autre, que pénétrer l'homme
si celui-ci en accomplit
la
dynamique: la pénitence,
consciemment ou inconsciemment.
C'est notre façon, l'unique façon humaine, de laisser la Sainteté régner sur nous
(Rév d'Arès 12/4). On n'en est quand même pas là
à l'inverse du nihilisme, parce que je mets au défi un
homme de nos générations de ne pas être par-ci par-là un
peu nihiliste. Si la Sainteté
ne peut pas régner sur des plus ou moins
nihilistes, la prière Père
de l'Univers n'a aucun sens. C'est ce que vous ne
voyez pas, Christian, parce que vous croyez en moi, mais
ne croyez pas en Dieu, alors que je ne dois rien à ma
personne et que je dois tout à Dieu.
Ma réponse est un peu courte, c'est vrai,
mais votre commentaire l'est aussi, et puis ceci n'est
qu'un blog.
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27jun12 131C10
HUMBLEMENT IL EST VENU
Georges Moustaki
Humblement il est venu
On ne l'a pas reconnu
Il était mal habillé
Il n'avait pas de souliers
Parce qu'il était pieds nus
On ne l'a pas reconnu
Humblement il est venu
Comme s'il tombait des nues
Il disait des mots très doux
On ne comprenait pas tout
Mais personne n'y a cru
De ceux qui l'ont entendu
Humblement il est venu
Demander la bienvenue
Demander du pain du vin
Et un lit jusqu'au matin
Il ne voulait rien de plus
Il n'a pourtant rien reçu
Humblement il est venu
Humblement a disparu
Ce n'était qu'un étranger
Que pouvait-il bien chercher
Ce n'était qu'un inconnu
On ne l'a pas retenu
Ça fait 2000 ans ou plus
Il n'est jamais revenu
Mais on s'en souvient pourtant
Et tout le monde l'attend
Les filles pour le recevoir
Se font belles chaque soir
Les enfants parlent de lui
Comme on parle d'un ami
Les hommes eux ne disent rien
Mais lui gardent un verre de vin
Il viendra le boire un jour
À la joie et à l'amour
La, la, la, la, la
La, la, la, la, la
La, la, la, la, la
La, la, la, la, la
Je ne sais pas ce qui a poussé Georges
Moustaki à écrire ce texte en 1976, mais il est vrai qu'il
soufflait un vent léger sur la France à cette époque.
Bien sûr, frère Georges ne dit pas tout à fait la vérité à
la fin, mais c'est tellement bien dit qu'on lui
pardonnera. Et puis en 1976, qui pouvait savoir ?
Je sens dans ce texte comme une harmonie avec le
pèlerinage, comme si la simplicité artistique avait un
lien avec la Sainteté.
Jacques P; de Bretagne-Sud
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27jun12 131C11
Tout homme est un fils
de Dieu endormi, tout homme est un fils
de Dieu s'il est un pénitent
accompli (Rév d'Arès 30/11, 35/6)
Peut on dire que tout homme est un "petit saint"? .
En 1979 je vivais un profond "Burn-out" ( ce n'était pas
reconnu à l'époque !) et je fuyais la France.
En promenade en Suisse avec mes parents (à Lauterbrunnen )
une voix masculine jeune particulièrement audible dans ma
tête me dit: "Petit saint, rentre dans ton pays, la France
à besoin de toi".
A l'époque je n'en comprenais pas le sens.
Anonymous
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27jun12 131C12
Je me présente:
Une pèlerin aux détours tortueux, qui ne viendra pas à ce
Pèlerinage, mais n'est-il pas dans notre cœur ce
Pèlerinage en premier lieu ?
C'est vrai que celui qui peut venir prendre
le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) à Arès est un Bien heureux et je ne
lui souhaite que de pures joies, ainsi que tout mon amour
pour la pénitente
que je suis, qui frabrique un peu son âme
!
Je lis depuis un moment ce blog, car bien malheureuse de
n'avoir que La
Révélation d'Arès dans les mains, déjà que je mis
plus de quatre années à en lire le texte en intégrale
tellement cet ouvrage, comme je m'en doutais allait changer ma vie, je
tiens à souligner que oui, Dieu, notre père céleste, est patient (Rév d'Arès 28/21),
comme il fut patient
avec moi.
Choisir l'arbre
mais non seulement le fruit,
c'est un vrai choix, un deuil au départ, car accroché à un
vieux manteau
usé par des siècles de tromperies (églises et roi
noir), je me suis penchée sur la Bible, car la Révélation est trop
forte et puissante, tellement que moi, pauvre
lumignon (32/5), ne pouvait plus comprendre.
C'est à ce moment de rencontrer des Témoins de Jéhova,
avec qui je prie aujourd'hui, et m'a fait aussi
redécouvrir la Révélation, la Bible, ouvrage puissant
malheureusement, que les témoins nuisent et interprêtrent
par leurs gloses,
mais de tous les peuples qui respectent avec sincérité sa
parole, tant en humilité, droiture, etc.
Et en Corse les Pèlerins d'Ares me manquent tellement que
je me suis tournée vers cette religion, mais aujourd'hui
je suis malheureuse, car je n'ai jamais caché ma croyance
en Arès. Lorsque je parle des enfers, ou des spectres
glacés j'ai face à moi des regards médusés et je
commence seulement à comprendre ce que veut dire Jésus
incarné quand il dit: "Tu devras oter leurs princes de mes
assemblées." Je les [les Témoins de Jéhovah] aime
tellement, ils respectent tant la parole, et de savoir que
je serai rejetée, car oser dire que la Bible a été
corrompue est un blasphème pour eux, est bien triste pour
moi. Je souffre aussi, car j'ai l'impression de me gorger
de leur bonté, de leur force quand je prie sincérement
avec eux, mais de cacher une partie, la principale de ma
croyance qui est Arès !
Pour autant, j'ai appris à déchiffrer la Bible, nous
travaillons Ézékiel, celui qui nous a donné la force de
prêcher, ce que je demandais justement en prière à notre
bon Père, prête enfin à aller chercher cette moisson.
J'aimerais savoir si je pourrais avoir — comme ont
les Témoins de Jéhova — un tract, des petites cartes à
distribuer, aujourd'hui je n'ai plus peur, mais je ne sais
vraiment pas comment m'y prendre
Je vous remercie de me répondre, même tardivement.
Une pèlerin qui a mis le temps.
Estelle M.
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Réponse :
Vous m'avez, Estelle, si profondément touché que j'ai fait
le minimum pour remettre en forme votre très humble et
magnifique commentaire, laissant à quelques maladresses de
plume toute leur saveur spirituelle.
Si j'ai bien compris vous vivez en Corse. Pourriez-vous me
dire où ? Avez-vous quelquefois l'occasion de prendre le
ferry de Nice ? Si oui, sachez que vous m'y trouverez en
Octobre et en Décembre. Je vous donnerai les dates exactes
de mes séjours à Nice pour la mission, si vous pensez vous
y rendre.
Là vous verrez comment nous faisons notre mission, nous
vous donnerons des tracts et d'autres éléments pour votre
mission en Corse. Éventuellement, il n'est pas impossible
(mais pas certain) que nos frère et sœur Bernard et Évy
puissent vous héberger. Je me hasarde... Ils vont me faire
les gros yeux !
Vous vous sentez en porte-à-faux quand vous étudiez la
Bible et quand vous priez avec les Témoins de Jéhovah,
mais le grand Message d'Arès nous porte au-delà des
religions, quelles qu'elles soient, et dans cette
génération nous sommes tous issus de quelque chose, d'une
religion ou de l'athéisme et un certain nombre d'entre
nous continue de prier avec leurs proches ou leurs amis
dans des églises, des synagogues, des temples, et je n'ai
rien contre cela. Tout viendra lentement. Jésus et les
apôtres priaient bien dans les synagogues et au Temple de
Jérusalem. De même, au Moyen Orient ou en Afrique, un
certain nombre de nos frères et sœurs musulmans continuent
de prier à la mosquée.
Les Témoins de Jéhovah sont évidemment sectaires en cela
qu'ils sont horrifiés (toutefois moins qu'ils ne l'étaient
il y a vingt ans et plus) dès qu'on ne croit pas comme ils
croient, mais ils vous acceptent comme Pèlerin d'Arès. Je
trouve cela très généreux de leur part, même si en leur
for intérieur ils espérent évidemment vous gagner à leur
cause.
Vous n'êtes pas à Arès pendant le Pèlerinage, Estelle,
mais j'y suis tous les jours et dès ce soir et désormais
chaque jour je vais vous associer à ma propre prière. Vous
n'êtes pas seule.
N'hésitez pas à m'écrire: Frère Michel Potay, B.P. 16,
33740 Arès.
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27jun12 131C13
Je viens de découvrir ce site par un Email envoyé par mon
frère et je m'en réjouis à bien des égards !
Personnellement, je suis initiée au Reiki, mais de culture
catholique, mais c'est avec joie que je découvre cette
autre voie, qui confirme: "Au-delà
de Tout !"
Je ne suis plus en adéquation avec la religion telle
qu'elle m'apparait aujourd'hui, je ne me sens pas plus en
pleine adéquation
avec ce que je connais du Reiki, et je fais donc ma petite
sauce avec un mix des deux, mais il me manque une
dimension
communautaire, [il me manque] de pouvoir partager cette
ouverture là où je suis.
"Germe là où tu es semée," m'a dit un jour un prêtre,
même si j'aimerais parfois être repiquée ailleurs...
Bref, l'occasion d'un partage, et je suis heureuse que mon
frère ait eu cette ouverture d'esprit.
Sans doute vais-je me procurer votre livre, en attendant
la suite.
Merci d'avoir croisé mon chemin et bonne route à vous !
Mes pensées vous accompagnent. Que Dieu vous bénisse ! Qua
la Lumière soit en vous et avec vous !
Maritee (M.Th)
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Réponse :
Merci pour votre visite à mon blog. J'espère qu'il vous
aidera à comprendre le puissant et décisif Message que
Dieu a adressé au monde à Arès.
Je vous rappelle que vous pouvez vous procurer La
Révélation d'Arès à http://www.adira.net
N'hésitez pas à m'écrire: Frère Michel Potay, B.P. 16,
33740 Arès.
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27jun12 131C14
Moi aussi "je lis depuis un moment ce blog" comme Estelle
[130C12] et pour la première fois j'ose adresser ce
commentaire.
Votre entrée sur le Pèlerinage du 18 mai [entrée 129] m'a
particulièrement frappé et, bien qu j'habite à l'autre
extrémité de la France dans le Nord-Pas de Calais, j'ai
aussi une envie très grande d'aller à Arès.
Irai-je ou n'irai-je pas jusqu'à Arès cet été ? Le
Sud-Ouest n'a pas ma destination habituelle qui est le
Sud-Est et passer par le Bassin d'Arcachon fait faire un
grand détour qui me contraindrait à deux étapes, que mon
épouse ne voudra peut-être pas faire volontiers. Je ne
sais pas encore ce que je vais faire.
Je crois savoir que vous avez été un prêtre orthodoxe et
je suis orthodoxe, mes parents étant grecs, mais vous avez
quitté l'église depuis trente-huit ans, en 1974, après les
apparitions de Jésus. Tout cela est maintenant loin pour
vous et La Révélation
d'Arès est aux antipodes de la foi orthodoxe,
trinitaire, johannique, paulinienne et mystique,
absolument tout ce que vous n'êtes plus depuis longtemps.
J'imagine le choc que fut pour vous — et si l'on ajoute
Muhammad, un choc plus grand encore — L'Évangile
Donné à Arès, lequel colle beaucoup plus à Marc,
Matthieu et Luc.
Mais j'admire votre superbe largesse. On ne trouve chez
vous aucune perfidie à l'égard de l'église et de la
religion, même si vous en êtes radicalement éloigné. Comme
vous dites, vous êtes au-delà et vous entraînez vos
Pèlerins d'Arès au-delà.
Saint Nil l'Ascète écrivit, et vous devez vous en
souvenir: "L'amant le plus fou de la femme qu'il aime ne
la désire pas autant qu'il désire Dieu, lorsqu'il cherche
l'âme qui veut le
repentir." Ici le repentir n'est pas que le regret de sa
faute, mais c'est une action très proche de la pénitence
dont parle La
Révélation d'Arès. Et de son côté saint-Maxime
le Confesseur, dont vous vous souvenez de même écrivit:
"Dieu mène sûrement à la piété — je pense à la vraie
piété (35/6) — ce qui est honorable chez les
philosophes grecs en donnant à leur langage de la
droiture," ce qui me paraît aller dans le sens de La
Révélation d'Arès qui en quelque sorte sanctifie la pensée
humaine quand elle va droit.
Je crois que c'est en cela que Dieu est
Sainteté, par son pouvoir de sanctifier ce que
n'importe quel homme, incroyant ou croyant et, dans ce
dernier cas, de n'importe quelle religion
C'est ce que les grand spirituels de l'Église Orthodoxe
appellent "le Rien théologique" ou "l'inexprimable saint
hors de l'essence divine."
Christos K. du Nord-Pas de Calais
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Réponse :
D'essence totalement inaccessible, Dieu possède pourtant
une faculté qui le rend partageable, c'est la Sainteté
dont il est question dans cette entrée 131. C'est pourquoi
la prière du pécheur qu'il
nous
communique par la voix de son messager Jésus dit: Toi
seul est Saint ! Que règne sur nous Ta Sainteté ! (Rév
d'Arèsn 12/4).
L'énergie que le Créateur développe en créant
l'univers sans cesse — Le
jour
où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je
cours encore et entre temps je fais mille nouveaux
soleils (xxii/12) — ne se perd pas dans
l'impersonnel infini de l'univers, mais s'arrête à cette
poussière qu'est la terre au milieu d'un cosmos sans
limites. Là, sur cette poussière de terre, il veut
partager sa Sainteté
avec l'homme. C'est quelque chose comme son port d'attache
d'où Il part sans cesse, à moins qu'il n'ait simplement
qu'à s' étendre pour couvrir l'infini. Voilà pourquoi il
dit: Mon Œil ne voit
pas Mon Pied (xxii/10).
On est là, c'est vrai, dans l'inimaginable qu'à
leur manière Nil l'Ascète et Maxime le Confesseur, que
vous citez, décrivaient comme ils pouvaient.
Voilà donc bien quelque chose à quoi notre conscience de
l'Inconnaissable peut s'accrocher: sa Sainteté.
C'est par là que le
Père de l'Univers nous est accessible, parce
qu'il est au-delà des fondements de la connaissance
naturelle.
Si vous venez au Pèlerinage, frère Christos, rappelez à la
sœur Ghyslaine, qui à l'entrée vous posera les questions
que nous posons ici au Pèlerin, que le frère Michel vous a
demandé de le voir. Elle me fera prévenir, si je suis là,
bien entendu, car je viens chaque jour de Bordeaux et j'ai
du temps à passer sur la route.
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27jun12 131C15
Voilà trente-huit ans que vous êtes à la tâche.
Oui, il y a trente-huit ans que Jésus vous apparut.
La routine s'est installée dans votre vie. Il suffit de
lire ce blog pour voir avec quelle aisance vous évoluez en
dominant tous les problèmes qu'on vous pose.
Je ne sais pas ce que fait pour vous la Sainteté
dans tout ça, mais elle aussi a dû devenir routine pour
vous.
Il faudrait bien que je m'y mette. Je veux dire; à la
mission.
Combien de temps me faudra-t-il pour que, la période
d'appréhension passée, la routine s'installe ?
J'ai vu qu'Estelle vous demandait des tracts, pouvez-vous
aussi m'en envoyer?
Romy d'Île de France
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Réponse :
Routine ? Non !
À la petite aube de l'année 1974 ma vie tendait à
s'assoupir. J'avais donné ma démission d'exarque à ma
hiérarchie, parce qu'on voulait me contraindre à des
compromissions politiques que le Français que j'étais ne
pouvait pas consentir en dépit de ses sympathies
communistes, mais j'étais entré dans le train-train
ecclésiastique. J'attendais d'autres responsabilités dans
ma vie qui tendait à s'assoupir, parce que dans l'église
on attend le client, si je peux dire. On ne va pas le
chercher comme m'y contraindrait ce qui allait m'arriver:
les apparitions de Jésus.
Ma vie tendait à s'assoupir et si tenter des expériences
nouvelles m'intéressait toujours, je n'avais pas l'esprit
aventureux. Or, j'allais, cette année 1974, devoir tout
risquer, mais vraiment à la petite aube de cette année-là
je ne me doutais pas que ma vie allait prendre feu.
La "bonne conscience", le "bien être moral et physique"
lavent l'homme d'église. Vous baignez comme un linge bien
propre et repassé dans la salubrité de ne rien risquer
quand vous êtes dans l'église. L'héroïsme, ce n'est pas
pour vous. Je n'avais vraiment pas la tête de l'emploi
quand, la nuit du 14 au 15 janvier 1974, je vis au détour
d'une porte Jésus devant moi.
Le 13 avril, trois mois plus tard, je savais que j'avais
devant moi une vallée de larmes et que désormais la vraie
grandeur et la vraie joie seraient de devenir la risée du
monde et de me donner tout entier jusqu'au sacrifice. Ce
que j'ai fait jusqu'à présent.
J'ai eu beaucoup plus à pleurer qu'à me réjouir de l'image
que le monde se fait de moi. Je me donne à la vie que Dieu
m'a faite depuis 1974, mais je ne m'en suis jamais grisé.
Et il y eut des moment où, si ce n'était ma famille:
Christiane, les enfants, les frères et sœur qui m'ont
suivi — oui, ils sont aussi ma famille —, je me serais
volontiers laissé mourir.
Aujourd'hui je suis comme un torero... Vous avez fait
mille fois une passe, mais vous ne la maîtrisez jamais. Au
mille unième homme que vous rencontrez dans votre mission,
allez-vous refaire la même passe avec confiance ? Non.
Vous la faites avec encore plus d'appréhension que la
millième. On ne s'habitue pas à la mission comme on ne
s'habitue jamais à ce qui est fait avec passion et esprit
de conquête. Vous y allez, mais avec une crispation dans
le ventre.
On dit: "La fortune sourit aux audacieux", mais bien que
l'audace ne manque pas aux missionnaires, le monde ne nous
sourit pas. Tout reste difficile. Les victoiires ont donc
un prix énorme. Aucune des règles par quoi on prétend
échapper à l'appréhension ne vaut en mission. Il n'y a que
la présence immédiate de la difficulté qui efface
l'appréhension, mais là il ne faut pas perdre
l'à-propos... Autre difficulté.
Une haute tension de vitalité éteint l'appréhension, un
peu à la manière de l'alcool ; la foi éteint ainsi
beaucoup de problèmes, mais ce n'est toujours que partie
remise. Tout recommence un peu plus loin, un peu plus
tard.
Heureusement, la Sainteté
règne sur moi, et je continue et continuerai
jusqu'à mon dernier souffle.
Je vous encourage à partager cette grandeur,
qui demandera toujours beaucoup d'efforts, mais qui vous
donnera aussi beaucoup de joie spirituelle.
Ma sœur Romy, puisque vous êtes en Île de France. Passez
au local, 32 rue Raymond Losserand, Paris, pour avoir des
tracts.
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28jun12 131C16
Je ne suis ni un Pèlerin d'Arès, ni même un inconditionnel
croyant dans La
Révélation d'Arès, qui me pose plus de questions
qu'elle ne m'apporte de réponses, mais vous, Michel Potay,
que les vôtres appellent Frère Michel, vous me troublez
beaucoup et j'incline à être comme Christian de Bourgogne
[130C9] qui (selon votre réponse) "croit en vous, mais ne
croit pas en Dieu."
Dans l'ordre prophétique à quoi et à qui vous comparer ?
Je ne suis pas expert en la matière, mais à la mesure des
connaissances communes dans ce domaine je ne vois pas.
Vous êtes vraiment unique.
Votre grande honnêteté liée à une aussi grande
intelligence sont manifestes pour quiconque lit votre blog
depuis 2006 et les pauvres gens dont les sites sur
Internet veulent vous nuire font piètre figure aux yeux de
tous ceux qui se donnent la peine de vous étudier un peu.
Vous étiez un ingénieur brillant, qui avait
réussi et qui, à seulement 35 ans, avait déjà de grandes
reponsabilités et un très gros salaire. Puis vous quittiez
l'industrie et dans l'église vous réussissiez pareillement
et vous y auriez fait une carrière à part et singulière,
mais pas du tout à plaindre. Et puis tout à coup vous
arrivent les événements qu'on sait à Arès, qui sont
arrivés sans le moindre doute, mais sont-il arrivés du
Ciel? C'est une tout autre question. Et là vous tombez
dans une vie difficile et modeste, parfois très précaire,
comparée à la vie que vous aviez eue auparavant.
Pourquoi avez-vous été jeté dans une tout autre vie qui
vous apporte plus de soucis, humains comme matériels, que
de bienfaits ?
À qui vous comparer ? Vous êtes un solitaire comme
beaucoup de prophètes ou de philosophes, mais chez vous
c'est parce que les circonstances et les inévitables
vicissitudes d'une assemblée
hétéroclite et rassemblée trop vite, de façon forcément
désordonnée et qui avait à se trouver avant que vous la
trouviez l'ont voulu ainsi, comme vous l'expliquez
souvent. À part cela, vous n'êtes ni Jésus, ni Mahomet, ni
Bouddah, ni aucun des prophètes bibliques, ni personne de
connu. Sauf qu'il y a en vous, sereins mains fermes, un
défi à l'ordre social et ce dédain des façons normales de
penser qu'on retrouve chez tous ceux que je viens
d'énumérer. Vous appelez à un ordre naturel de la bonté
par la pénitence
et, avec raison — l'utopie peut être raisonnable — vous
avancez dans cette voie. Quand vous montrez votre culture,
c'est plutôt pour montrer que vous n'ignorez rien de ce
que le monde pense et pourquoi il le pense, mais que vous
poussez vos frères à passer outre.
Vous n'êtes ni un cynique, ni un excentrique, ni un
rousseauiste, bref, vous n'êtes rien que vous-même et je
crois que c'est beaucoup pour ça que le monde vous ignore,
parce que le monde ne sait pas montrer ce qu'il ne peut
pas classer et comparer.
Vous êtes, de plus, très poli envers tout le monde. Quand
vous ne l'êtes pas, c'est généralement pour plaisanter ou
parodier, jamais par sarcasme. Pourquoi, ne seriez-vous
pas courtois envers un ennemi comme envers un frère, vous
dites-vous ? Vous vivez pour servir, c'est clair. Vous
voulez bâtir et réussir, c'est clair aussi. Finalement,
vous allez imprimer votre marque sur l'Histoire comme peu
d'homme le font depuis toujours.
La Révélation d'Arès,
quelle qu'en soit l'origine, vous nourrit. C'est elle qui
vous donne la très haute conception de votre action et
vous en suivez scrupuleusement toutes les exigences. Ceux
qui ne sont pas d'accord avec vous n'ont que la ressource
de dire que vous n'avez rien compris et ce qu'ils disent
est absolument gratuit et nul.
Écrivez-vous vos mémoires ? Je suis curieux de la savoir.
Si oui, cela doit être très intéressant.
Pardonnez-moi ce commentaire plein d'éloges, que vous
n'aimez pas trop, je crois, mais il y a quelques semaines
que sa rédaction me trottait dans la tête. C'est fait, je
vous l'envoie.
Maxime G.
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Réponse :
Oui, j'ai hésité à vous publier. Ce commentaire est depuis
quelques jours dans ma boîte. Je me dis finalement qu'il
mérite la publication, parce que les critiques que je
reçois souvent, mais qui semblent toutes venir de la même
personne, toujours faites d'insultes, de dérisions, de
menaces, de dénonciations de mes mensonges et
contradictions, sont tellement répétitives et, tout compte
fait, plus hargneuses que critiques, que je n'en publie
que de temps en temps pour ne pas faire un leitmotiv
fatigant de mes pages de commentaires. Votre commentaires,
lui, présente une certaine originalité autour de la
question: À quoi me comparer ?
Et puis votre commentaire pose une question: Est-ce que
j'écris mes mémoires ?
Non.
Il me faudrait des loisirs ou une retraite pour écrire mes
mémoire et surtout, je pense, il me faudrait l'envie de le
faire. Je ne l'ai pas. Je vis ma mission avec difficultés
comme vous le percevez, car je deviens lent et je dois
beaucoup travailler, mais je travaille avec passion, J'ai
quelques textes de "Souvenirs", écrit depuis assez
longtemps, que je n'ai pas encore eu le temps de publier.
C'est tout.
Il faut dire que ce blog et les nombreuses réponses que
j'y fais, auxquelles je consacre du temps, me prennent le
temps d'écrire un nouveau "Et Ce Que Tu Auras Écrit", mais
je me suis aperçu que mon blog, dont le succès (relatif)
m'étonne parfois, me permet de toucher beaucoup plus de
monde qu'un livre ne le ferait. Notamment, il me permet de
vous toucher vous, Maxime et d'autres qui se posent des
question sur La
Révélation d'Arès: D'où vient-elle ? Est-elle un
jet de l'inconscient ? Dans le cas contraire, est-elle
vraiment une communication surnaturelle ? Et si oui,
est-ce vraiment Jésus est apparu ? Etc, etc ? Ma réponse
est très simple et vous la connaisse: J'ai vu Jésus et
entendu Dieu et j'ai publié leur Message scrupuleusement.
C'est aussi simple que ça..
Ne cherchez pas trop loin un portrait de moi. Les hommes
ont le droit de savoir qui je suis, mais il n'y a pas
grand chose à dire de moi. De toute façon, j'ai bien le
conviction d'avoir eu deux vies: une vie avant 1974, une
autre vie après.
Je crois que je suis plutôt un homme d'action, un
empirique, qu'un théoricien. Les idées de La
Révélation d'Arès ne sont pas les miennes. J'ai
dû m'y faire moi-même comme mes frères et sœurs s'y font.
Bien qu'étant un homme d'action, ma seconde vie, celle
après 1974, n'est pas faite d'actes exceptionnels, de
décisions et de créations originales et grandioses. Elle
est seulement faite de petits actes que j'essaie de mettre
à la portée d'une assemblée
qui, comme vous dites, est "hétéroclite et s'est faite
trop vite" et, je crois, c'est à la hauteur de cette
modestie qu'est ce que j'ai réussi.
C'est pourquoi je crois que ce que j'ai fait est petit,
mais très solide. Tout cela grandira après moi.
Je suis engagé dans le concret et parfois même malmené par
l'immédiat, je traite au jour le jour une série continue
de petits problèmes (parfois grands problèmes comme les
contrôles fiscaux). C'est pourquoi mes mémoire, si je les
écrivais, seraient faites d'une mosaïques de tout petits
essais et récits sans grand intérêt, un agenda plutôt
qu'une thèse.
Je ne me laisse jamais emporter par mon imagination. Je
dois procéder par refontes continuelles. J'appropire mon
action aux lieux et aux circonstances.
Bref, je ne suis que le premier pénitent
des pénitents.
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28jun12 131C17
Je ne sais plus où vous en avez parlé dans le blog, mais
je sais que vous avez beaucoup de sympathie pour le film
"Sur la Route".
Mais je viens de voir ce film et je ne vois vraiment pas
où est l'intérêt du film.
Ce film est le récit ennuyeux d'un voyage en auto-stop
dans les années 50 avec le jazz, les nanas et la drogue.
Pourriez-vous m'expliquer ce que vous trouvez
d'intéressant dans ce film. Ça m'échappe complètement.
Par exemple, où se situe la Sainteté
dans ce film ? Nulle part.
Il y a des moments où j'ai du mal à vous suivre.
Signature oubliée
|
Réponse :
Je n'ai pas vu le film dont vous parlez, mais je connais
le livre, que je lus il y a très longtemps à une époque où
j'étais communiste et où je considérais les héros du livre
comme des dégénérés. Le souvenir du livre m'est revenu
après 1974, quand les apparitions de Jésus et son Évangile
Donné à Arès allaient faire de moi une sorte de
dégénéré à mon tour.
"Sur la route" ne raconte pas grand chose, et je ne vois
pas très bien comment on peut en faire un film, car il n'y
a pas d'intrigue, mais ce n'est pas un livre qui raconte,
mais un livre qui vit.
C'est un morceau de vie intense.
Jack Kerouac a écrit "Sur la route, dit-il, en quelques
jours de délire sur un rouleau de presse", quarante mètres
de papier continu qu'il introduisit dans le rouleau de sa
machine à écrire et qu'il couvrit "à toutes blindes" d'une
écriture sans paragraphes, sans ponctuation, quelque chose
qui était un choc frontal contre une Amérique "normale".
C'est cette évasion hors du fond normal de vie qui est
intéressante dans ce livre et non à proprement parler le
voyage qu'il raconte.
Si le film "Sur la route", que je n'ai pas vu, ne fait pas
ressortir ce fond, il est évidemment sans grand intérêt.
Or, il faut bien se dire que beaucoup de nos frères et
sœurs sont issus de générations de jeunes vivant au fond
d'eux-mêmes cette évasion et qui ont trouvé dans La
Révélation d'Arès un support à ce que certains
d'entre eux appelait leurs "révoltes", qui étaient plutôt
des délires raisonnés, la géniale intuition qu'il fallait
sortir du système.
Moi, même si j'étais plutôt anticonformiste, je
n'éprouvais pas du tout ce besoin de sortir du système.
C'est l'événement surnaturel d'Arès qui m'en a fait sortir
et, depuis lors, j'ai quelque admiration pour tous ceux
parmi nous qui en avaient éprouvé le besoin... comment
dire?.. naturellement.
"Sur la route" est beaucoup plus une recherche spirituelle
qu'un manuel du parfait hipster.
C'est l'histoire de deux gars, deux Américains, qui
partent de la Côte Est vers la Calfornie en auto-stop à la
recherche de quelque chose qu'ils ne trouvent pas et ils
reviennent à leur point de départ pleins d'espoir en
quelque chose "d'autre". C'est ce qui se passe au fond de
ces deux garçons: la recherche de l'introuvable, jamais
nommé, mais qu'ils savent possible, et qui, à mon avis, ne
viendra que 22 ans plus tard à Arès, France. Comme ils ne
le sauront jamais de leur vivant, ils vont mourir
intoxiqués par la benzédrine et autres drogues. Cette
aventure sur la route est en fait une provocation lancée à
ce monde, dont il faut vraiment sortir, qu'il faut
vraiment changer,
dit La Révélation
d'Arès (Rév d'Arès 28/7). Il y a donc quelque
chose au fond des deux héros de "Sur la route" qu'ils ne
savaient pas être parent de la Sainteté,
même si leurs vies étaient loin d'être saintes au
sens classique de l'adjectif.
Comprenez-vous ce qui dans "Sur la route" a quelque
intérêt pour moi ? C'est beaucoup plus la fuite hors du
monde du champ de conscience de Jack Kerouac, une
déconstruction de ce qui l'entoure, que le récit par
lui-même qui a retenu mon attention.
Kerouac exprime son rêve du mouvement d'évasion, la virée
en auto-stop qui est beaucoup plus un voyage intérieur, en
réalité, tout cela évidemment noyé dans la benzédrine
comme drogue mais c'est l'adjuvant à son voyage intérieur.
Il est un type de contre-culture et nous, Pèlerins d'Arès,
allons plus loin, sommes hors de la culture, parce que la
pénitence nous
suffit pour nous évader et, de plus, nous avons l'outil
qui permettra au monde de s'évader lui-même hors d'un
système horriblement pesant et fou, comme par exemple les
dernières élections nous l'ont montré.
Jack Kérouac a essayé de vivre dans la marge de ce système
qui ne permet qu'un pépère vivotement bourgeois ou
syndical à la recherche d'un peu moins d'impôt et de
tracasseries et d'un plus de subvention, mais nous,
Pèlerins d'Arès, nous réussirons l'évasion, la grande
conquête de la Vie,
parce que nous avons compris que la précipation et la
drogue d'un côté, ou la protestation politique d'un autre,
ne servent à rien pour y parvenir et qu'il faut simplement
le temps (Rév d'Arès
12/6), les générations
(24/2) et la pénitence,
parce qu'on n'obtient rien tout de suite après des
mlillénaires d'erreur et de péché.
Mais sur le fond, par dans les faits, nous sommes en quête
de quelque chose de similaire à ce que nous raconte le
héros de "Sur la route".
|
28jun12 131C18
En imprimant l’entée 131 “Sainteté”et en stabilitant les
mots : Sainteté, éternité, dynamique, Force,
vies inférieures, vies supérieures, pénitence,
Saint, barrières, âme,
lien, Alliance,
Parole, Père, j’en arrive au schéma suivant : Le
Père en se rappelant l’Alliance
serre comme le clou (ii/21 Rév d’Arès) pour
rompre la barrière et partager avec l’homme Sa Sainteté
à travers Sa Parole.
Par la dynamique de la pénitence,
l’homme image du Créateur, se crée une
âme et s’ouvre à son tour au règne de la Sainteté.
Ce faisant il devient
libre et trouve l'intelligence
spirituelle, prend conscience de la vie supérieure et du
sacré.
J’en déduis que sans cette conscience-là, il n'y a pas
d’Existence discernable, tout n’est que forme et principe.
“Si les hommes savaient ce qu’est un homme, ils ne
tueraient pas”, et bien d’autres choses encore...
Dominique, un bonobo du Roussillon
|
Réponse :
Oui, mon frère Dominique. "Hors de "l’Existence
discernable, tout n’est que forme et principe."
Jésus disait: Ne vous
mettez pas en souci de ce que vous vous vêtirez. Ces
choses, ce sont les païens qui les recherchent.
La Sainteté
serait-elle un souci, en effet ? Non. Le Président de la
République, bien que vaquant à des affaires sans sainteté,
paraît delivré de tous ces tracas grâce à un entourage
nombreux uniquement préoccupé à les écarter. Est-ce à dire
que les mécréants ont raison et nous tort ? N'envions pas
ce pauvre Président de la République et ses ministres, les
présents, les anciens ou ceux qui viendront plus tard, qui
s'agitent autour de problèmes que la politique n'a pas
créés, mais dont elle tire sa subsistance, rien de plus,
sans rien régler, parce que c'est tout simplement la vie,
la surpopulation et la complexité de plus en plus grande
des choses qui les ont créés, bref, les "formes et
principes" inévitables du monde moderne au-dessus desquels
la seulz "Existence discernable" est la Sainteté,
non les agitations des hommes.
Mais pour qu'elle soit discernée, il faut
notre mission.
Il n'y a ni ridicule ni malice à avoir le souci de la Sainteté, à L'appeler
à régner sur nous
(Rév d'Arès 12/4). L'Évangile
mettant à pied d'égalité le souci de la Sainteté
et l'insignifiance des soucis du quotidien nous donne une
toute autre Force.
La loi, la puissance, la gloire de l'emploi, la
considération offrent leurs fidèles services aux pouvoirs
de ce monde, mais elles ne servent à rien sur le sentier
des Hauteurs Saintes, du haut desquelles brille
sur nous la Sainteté.
“Si les hommes savaient ce qu’est un homme, ils ne
tueraient pas," dites-vous et j'ajoute tout simplement:
"ils ne gouverneraient pas". Ils laisseraient quelques
gestionnaires régler les petits problèmes que seule la vie
quotidienne crée sans que personne ne puisse rien y faire.
Nous étions 3 milliards et demi quand nous nous sommes
mariés, sœur Christiane et moi en 1968, et nous sommes
maintenant sept milliards et le monde s'accroît sans cesse
et le problème est là dans une population qui copule et
met au monde ce qui l'étouffera elle-même, bien qu'elle
thésorise à la Caisse d'Épargne, au lieu d'agir non
au-dessous, mais au-dessus de la ceinture en se posant des
questions sur son véritable destin. Le
péché des péchés n'est pas encore là, mais il
approche.
Notre rôle missionnaire est d'une importance capitale.
|
28jun12 131C19
[...] Souhaitant encore mieux faire
connaître votre personne et votre prophétisme, j'ai
amélioré ce modeste panneau en agrandissant la même photo
qui vous représente portant La
Révélation d'Arès bilingue.
J'ai voulu accompagner votre photo d'un texte "direct" et
"brutal" — "Après Jésus et Mahommet..." — pour piquer la
curiosité. En pièces jointes vous verrez ce panneau
recto-verso placé en situation dans la rue lors de
missions à Denfert-Rochereau [station de métro parisien],
et aussi la photo et le texte plus lisibles sur la 2ème
pièce jointe.
L'ensemble de ce panneau attire bien les regards.
Des personnes s'arrêtent. Bien sûr le plus grand nombre
l'aperçoit mais passe, d'autres lisent les premières
lignes et lèvent parfois les yeux au ciel, où me glissent
un regard de biais auquel je répond par un "Informez-vous
!" ou "Étiez-vous au courant ?" s'ils m'en laissent le
temps.
Mais j'ai pu entrer en contact avec quatre personnes la
semaine dernière dont l'une curieuse, et une autre très
intéressée malgré sa crainte avouée au début de
l'entretien quant à la mention "appelé Frère Michel" : Il
craignait que vous soyez un religieux ou un membre de la
franc-maçonnerie. Cette personne s'est montrée intéressée
pour passer au local pour se revoir et aussi visionner la
"Voix de Fer" — Votre personne l'intéresse beaucoup —,
Catholique non pratiquant depuis longtemps, il est en
recherche spirituelle et m'a dit connaître d'autres gens
comme lui en recherche ...
Je voudrais vous poser une question : Vaut-il mieux
habituer le public à la mention " Michel Potay, appelé
frère Michel", ou directement "appelé Mikal " ou "appelé
Michel et Mikal" ?
Souhaitant faire un petit sondage sur la
nécessité de vous faire connaître de l'homme de la rue
parmi les frères et sœurs d''Ile de France, j'ai commencé
par un frère rencontré récemment lors d'une mission à
Plaisance et qui me disait que vous êtes "déjà très connu
grâce à votre blog" et "qu'une émission réalisée l'an
passé par J. C., c'était déjà bien" !
Mais je pense que nous avons perdu trop de temps et que
c'est aussi de notre devoir d'attirer l'attention d'abord
sur le Témoin, Messager et Prophète que vous avez bien
voulu accepter d'être pour nous tous et dans un immense
esprit de sacrifice il y a 38 ans, et sur le Message bien
sût... Ce qui n'empêche pas du tout d'annoncer le kérigme
également, et que nous avons trop tardé à vous faire
connaître de l'homme de la rue.
Merci du fond du cœur pour ce nouveau message [131
sainteté] paru dans votre blog que vous terminez ainsi :
"Nous Pèlerins d'Arès sommes engagés contre les puissances
dissolvantes (athéisme, rationalisme, etc.) de la Sainteté
scellée en tout homme, au titre de
l'image et ressemblance de Dieu (Genèse
1/26-27). La Sainteté
forme un Tout avec la Puissance
et la Lumière (Rév
d'Arès 12/4), mais le Père emploie trois mots
parce qu'il n'existe pas un seul mot dans aucun langage
humain pour Le décrire. C'est vers ce Tout, l'invisible Saint Vivant sur les
Hauteurs Saintes,
que nous avançons." Merci de nous faire mieux percevoir ce
que nous pouvons et devons éclore à tout prix en nous pour
aller vers ce Tout.
Michèle P. d'Île de France.
|
Réponse :
Il s'agit de moi, alors je ne sais pas trop comment
répondre à votre question.
Peut-être le mieux serait-il de me nommer comme La
Révélation d'Arès me nomme: "Michel Potay, appelé
tantôt homme Michel,
tantôt Mikal
dans La Révélation d'Arès" ?
Concernant ce que vous appelez "une émission réalisée l'an
passé par J. C" il s'agit en fait d'une interview d'une
heure au cours de laquelle l'interviwer n'a absolument pas
parlé des Théophanies et du Livre et qui m'a paru, de ce
fait, un document trop léger pour être une bon témoignage
médiatique. Je ne crois pas que ce genre d'interview
charmant, mais incomplet soit de bons instruments de
témoignage. C'est un instrumeny médiatique, rien de plus.
Reste le grand mérite de l'intervewer à qui je rends
hommage.
Mais je ne vois pas ce que cela a à voir avec votre
mission de rue.
Peut-être n'est-il pas nécessaire de me montrer sur une si
grande image dans la rue. On dirait une affiche
électorale.
Ce que dit La
Révélation d'Arès, son Appel à la pénitence me
semble plus intéressant que ma personne.
Ceci dit, merci pour tout le mal que vous vous donnez.
|
28jun12 131C20
Vous dites en réponse à 131C9 : "Dieu est à l'intérieur de
la nature, comme il est à l'intérieur de l'homme par l'image et ressemblance
(Genèse 1/26-27) et non au-dessus et en dehors de
la nature et de l'homme." Le Coran nous dit que la
création des ciels et de la terre est plus grande que
celle des humains (Coran
40/57).
Vous nous expliquez que la Sainteté
est ce qu'il y a, entre le Père et chaque humain, de plus
proche potentiellement. Sainteté
et Lumière du
Créateur peuvent se rejoindre en l'homme, alors que Sa Puissance reste hors
de proportion et sans doute même de nature.
En effet, Sa Lumière,
quand elle est rayonnée par la chair
d'un christ, est
aussi une participation de la nature à la gloire
de ce christ.
Nous avons votre témoignage de la lumière émise par le
corps de Jésus, en 1974 : ...pour
(...) en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour
comme l'argent s'allie à l'or, pour former un miroir qui
serait plus éblouissant que mille soleils si Je n'y
faisais passer Mon Souffle pour en ternir l'éclat (Rév
d'Arès 2/13).
Rien à voir avec le rite de la communion catholique, mais
on retrouve quand même, dans ce rite, l'intuition d'une
illumination de notre propre corps, au bout du chemin de
la Sainteté.
La Sainteté est
la Force qui
donne à la matière sa Lumière
divine, non pas en ajoutant à la matière quelque chose
d'extérieur, mais en accomplissant sa pleine nature de
matière à diviniser: Je
suis la Mine et l'Eau (Rev d'Arès xxxv/17). On
est là très loin du débat philosophique entre Sainteté
et nihilisme, utile par ailleurs.
Peut-être que le rêve ultime de tout atome de matière est
de faire partie d'un corps humain illuminé de la Lumière
du Père, comme
celui de Jésus ressuscité, mais je ne sais pas. Les atomes
de ma chair ont encore tant à apprendre.
Ou encore, c'est l'honneur d'être un atome directement
visité par le Père, comme les murs de la Maison de
Sainte-Parole sur lesquels a coulé Sa Lumière
lors des théophanies de 1977. Nous savons que ces visites
ont été une souffrance pour le Père, mais nous ne savons
pas si elles l'ont été pour les murs de la Maison de la
Sainte-Parole, alors que le Père dit : La
pierre crie dans Mon Oreille. L'homme qui crie dans son
oreille n'entends pas la pierre; J'entends la pierre
(Rév d'Arès xxiv/6).
Dans votre récit de ces visites du Créateur, vous semblez
ne pas entendre la pierre des murs autour de vous, alors
que vous entendiez très bien le bois de la charpente, d'où
provenaient des sons forts et explosifs. Sur le plan de la
matière, l'illumination d'un atome, au Jour
de Dieu, est-elle comparable à la Présence du Créateur,
lors d'une théophanie ? Et les illuminations d'un atome de
corps humain, d'un atome de bois et d'un atome de pierre,
procèdent-elles de la même physique, bien sûr totalement
inconnue ? Je ne sais pas : L'homme
pieux se tient debout devant ma Parole, et ne fait pas
un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme
(Rév d'Arès 33/8).
C'est en pensant aussi à l'avenir de la nature que les pénitents agissent,
pour faire survenir :
Alors ce sera Mon Jour. (...) J'étendrai Mes deux Bras
sur l'univers, et il criera sa liesse, il tremblera de
plaisir (Rév d'Arès 31/8). Le Créateur ne
néglige pas du tout l'avenir de la matière.
Alors, peut-être que la visite du Père a été une extase
pour les humbles matériaux des murs de la Maison de la
Sainte-Parole, ce qui n'exclut pas une souffrance
préalable. Je ne sais pas. Je pense à leur chemin
extraordinaire, depuis les carrières d'où ces matériaux
ont été extraits, puis l'usine de fabrication, puis la
participation à la construction d'une annexe d'auberge
avant que la maison ne soit acquise par vous, puis la
transformation de l'annexe en chapelle en 1976, puis la
conflagration surnaturelle de la Présence du Créateur, 5
fois, en 1977.
Aujourd'hui, d'humbles pénitents
sont en prière au Pélerinage, protégés par ces matériaux.
Que leur parcours vers les Hauteurs
Saintes soit un peu à l'image du parcours
d'exception de ces matériaux... avec la liberté en plus.
Car l'humilité et la liberté de choix sont, pour l'homme,
les clés de départ de la pénitence
qui le conduit à la Sainteté.
L'humilité me semble propre à l'humain, par opposition à
la Sainteté du
Créateur, et à la Sainteté
d'un lieu. Je me souviens de François Varillon, théologien
catholique français, qui a fait un livre sur l'humilité de
Dieu. Mais je ne sais pas.
De toute façon, pour l'homme, la compréhension de la
dynamique de la Sainteté
est suffisante pour prendre en main sa vie. Bon pèlerinage
à tous!
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France
|
29jun12 131C21
Le texte d'un projet de tract inspiré par vos derniéres
entrée [131] :
La pénitence
sonne le réveil de l’âme.
La pénitence
est tout simplement, aimer, pardonner, vaincre ses
préjugés, réfléchir. Elle n'a d'autre but que nous
rendre plus libres
puisqu'elle permet de trouver l'ultime liberté qui est
se créer une âme.
Travaillons sans cesse au Bien,
à l'image et
ressemblance du Créateur du Bien
et plus libres sommes-nous, c'est-à-dire plus pénitents,
plus capables de faire le Bien nous pouvons.
C'est l'Appel des prophètes, Jésus en tête, que rappelle
La Révélation
redonnée à Arès.
Ce qu’aucune religion ni idéologie n’a réussi, de
simples pénitents
y arriveront.
Nous pourrons, dans la joie et la fête, (re)penser et
recréer ce monde, nous libérer de la prison du temps, du
mal et du malheur.
Ensemble partageons cette aventure !
Jielcé d'Île de France
|
Réponse :
Actuellement, les deux façons principales de faire de la
propagande, religieuse, politique, etc., sont
de catastropher ou de faire peur, d'une part,
de faire envie, d'autre part.
Les autres façons raisonnables, celles qui demandent un
peu de pensée à l'auditeur, comme celle des Pèlerins
d'Arès, sont très difficilement entendues du public de la
rue.
Votre tract demande à la personne de rencontre une pensée.
Mais pouvons-nous l'éviter ? Non. Alors, je souhaite bon
succès à votre tract.
Je vous rappelle, toutefois, qu'un certain nombre de
tracts de thème similaire ont déjà été faits et utilisés.
Notamment le tract que nous utilisons dans le Sud-Est.
La pratique missionnaire nous enseigne que plus c'est
court, mieux ça vaut. Votre tract est long à lire (43
secondes à ma vitesse de lecture) ; il demande trop de
temps et de pensée sur l'instant, il gagnerait sans doute
à être raccourci.
Quand vous dites: "Ce qu'aucune religion ni idéologie n'a
réussi...," le pronom "Ce que" n'indique pas de quoi il
s'agit, mais vous usez de suggestion. Pourquoi pas?.
Attention quand même à la subjectivité quand vous rédigez
un tract ! Ce qui est clair pour vous ne l'est pas
nécessairement pour le lecteur.
Mais bon! Un tract n'est jamais qu'une carte de visite du
missionnaire. Je pense que ce tract-là est composé pour
être accompagné de la voix, de ce que vous dites
vous-même.
Une remarque: Curieusement, vous dites que c'est "un
projet de tract inspiré par vos derniéres entrée", mais ma
dernière entrée 131 parle de Sainteté,
dont votre tract ne dit mot.
|
29jun12 131C22
Cela fait maintenant quelque temps que j’entends parler
des "petites unités" qui se mettent en place dans l’Assemblée.
Je partage l’avis du Frère Michel selon lequel ces petites
unités sont primordiales et représenteront une étape
importante pour le changement
du monde. Ce monde qui [à l'inverse] prône le
rassemblement et le nombre — pour mieux par la suite nous
diviser ? — et ne prône pas les petites unités.
Il y a peu, j’ai reçu un Email de la fondation "Born This
Way" créée par la chanteuse Lady Gaga et sa mère.
Cette fondation a été constituée en réaction au
harcèlement de jeunes homosexuels américains ; elle tend à
l’amour, à la tolérance et au courage.
Voici un lien vers le site :
http://bornthiswayfoundation.org
Et voici une traduction de l'Email que j’ai reçu :
"Je n’ai pas toutes les réponses [?]...
"Je voudrais pour beaucoup d’entre vous quelqu’un qui
peut être un ambassadeur, Lady Gaga. Ce sont les mots
que ma fille a prononcés à notre lancement en février.
Elle savait que nous aurions besoin de l’aide
d’adhérents comme vous pour construire ce monde plus
gentil, plus courageux que nous recherchons.
"C’est pourquoi nous avons besoin de vous. La fondation
Born This Way se prépare à lancer une initiative sans
précédent et guidée par la jeunesse pour créer de petits
groupes localisés se dédiant à encourager le changement
dans leurs maisons, leurs écoles, leurs communautés.
Plutôt que d’appeler ses groupes "clubs" nous voulons
trouver un nom créatif qui reflète l’innovation du
mouvement et nous avons besoin de vous pour trouver ce
nom.
"Notre nouvelle initiative rassemblera nos adhérents
afin qu’ils puissent apporter nos piliers de sécurité,
talents et opportunité au sein de leurs communautés. Les
membres des groupes travailleront ensemble pour
déterminer comment ils seront à même de réaliser les
buts de la fondation et créer un impact sur le monde qui
les entoure. Les nouvelles idées et initiatives qui
naîtront de ces groupes fourniront une participation
valable de même que — nous l’espérons — le travail de
notre fondation."
Suit un encouragement à participer, à
répondre à l’appel.
Dès que j’ai reçu cet Email, je l’ai transféré à mon père
et lui en ai parlé, troublée du fait de retrouver un
projet si proche de celui des "petites unités".
Y aurait-il quelqu’un au sein de la fondation 'Born This
Way" qui lirait le blog ou connaîtrait La Révélation
d’Arès ?
Que faire ? Il serait quand même difficile pour les assemblées que le
projet de cette fondation décolle avant que nos petites
unités soient solides — Je me permet tout de même
d’émettre une réserve quant au projet de la fondation :
les membres sont pour la grande majorité des fans de Lady
Gaga très excités, mais surtout très jeunes qui pour le
moment se sont passés de toute organisation ou autre.
Je me permet néanmoins de vous prévenir, et vous tiendrai
au courant si je reçois d’autres mails.
Alexandra P. d'Île de France
|
Réponse :
Je ne connais qu'assez vaguement Lady Gaga comme
chanteuse. Je l'ai écoutée une fois et elle ne m'a pas
"cloué", comme on dit. Cependant, je sais qu'elle est
répertoriée parmi les "cent personnes les plus influentes
aux USA" (magazine "Time", décembre 2009 ou 2010), et je
sais qu'elle participe à des initiatives du genre de ce
"Born This Way" (Né Comme Ça).
"Petites communautés" encourageant le "changement"... Quel
changement ? Cela semble, d'après ce que vous dites, aller
dans le sens de l'amour. Oui, c'est a priori intéressant
et comme nous ne sommes pas bégueules, pourquoi ne pas
s'intéresser un peu à ce genre d'initiative... parmi
d'autres évidemment ?
J'ai ouvert le site que vous indiquez.mais il n'y a pas
grande chose encore là-dedans. On voit bien toutefois que
les quelques idées formulées ne vont pas tout à fait dans
le sens des idées chrétiennes traditionnelles, mais La
Révélation d'Arès n'épouse pas davantage les
bonnes vieilles idées chrétiennes traditionnelles et les
églises qui nous montrent du doigt ne manquent pas de le
dire, mais nous avons conscience qu'elles meurent de
sclérose religieuse.
Peut-être cette Fondation "Born This Way" va-t-elle dans
le sens du Bien ?
C'est à suivre avec prudence
mais intérêt.
|
29jun12 131C23
Peux t'on rapprocher les notions de sainteté
des notions de pureté ?
À mes yeux, la notion de pureté, pureté des intentions,
pureté de sentiments, etc..., s'approcherait de la notion
de sainteté si
cette notion de pureté s'inscrit dans un sens positif et
créatif de respect des manifestations de la
Vie sous toutes ses formes.
Ce sont un peu des notions bouddhistes, bien qu'avec le
temps, la religion bouddhiste, comme pratiquement toutes
les religions, a perdu le sens primordial: le Feu,
car filtrée par l'intellect et la raison, elle a donc
aussi perdu inévitablement la joie de la vie terrestre.
Je me rends compte que bon nombres de conflits, qu'ils
soient à un niveau personnel, professionnel, ou même à un
niveau international, ne sont pas dus à ce que l'une des
parties veuille obligatoiremment faire le mal, mais
souvent à ce que les parties n'ont pas la même notion du bien et qu'à cause de
cela, et forts de leur "raison" ou "intérêts", certains
veulent imposer, par la menace, l'intimidation ou par la
force, leurs concepts du bien
qu'ils croient seuls valables.
Mais ce que je pense être bien pour moi est-il forçément
bien pour l'autre ?
Je ne peux pas en être sûr et agir dans ce sens, [car]
c'est prendre le risque de me perdre, parce qu'il manque à
l'intention la pureté du respect de la liberté de choix de
mon prochain, même si je pense qu'il se trompe.
C'est pourquoi, je pense, il est aussi primordial
d'insister que Seul
Le Créateur est Saint
[Rév d'Arès 12/4].
L'homme, par nature, pouvant se tromper et être pêcheur,
même de bonne foi, il est aussi indispensable de ne pas
condamner l'autre pour ses erreurs, de pardonner,
d'oublier les offenses autant que possible, personne
n'étant exempt de défauts.
D'ailleurs, n'est-ce pas aussi cela la transcendance ?
Transformer ses défauts en qualité ?.
Le fait est que cette transcendance n'a pas de fin en soi
ici bas .
J'avoue que celà me gêne un peu quand des hommes où des
femmes se nomment où se font appelés saints (même avec un
petit s...), je pense que c'est une erreur, car c'est
mettre l'homme sur un piédestal qui ne lui revient pas de
droit, c'est un manque flagrant d'humilité et d'intelligence
[Rév d'Arès 32/5], la
tare [2/12] de beaucoup de religieux, quand ils
se font des couronnes, et c'est un piège pernicieux pour l'âme.
C'est uniquement Dieu agissant en l'homme qui est Saint.
L'homme n'est rien de tout celà seul, et la
possibilité que Dieu a pour se manifester dans toutes Ses
créatures et Sa Création, dépasse notre
faible lumignon (32/5).
Je pense que nos connaissances actuelles à ce niveau sont
simplement ridicules par rapport à ce que l'on pourrait
effectivement savoir.
Mais chaque homme, chaque femme, doit savoir au fond de
lui quand il fait le bien
ou non et quand il n'y voit plus très clair, la pénitence
et la recherche spirituelle l'aident a retrouver cette
pureté.
Appliqué à la matière, c'est le même mécanisme qui fait
briller toutes les étoiles, une force de pression
colossale équilibrant la force de gravité, s'exerçant de
l'intérieur vers l'extérieur, illuminant et ensemençant le
ciel.
Puissions nous un jour, même lointain, devenir de tels
petites étoiles.
Olivier G.
|
Réponse :
Si, si, "la transcendance" a une "fin en soi ici bas." La
pénitence est une
transcendance.
Transcendance signifie: État d'élévation au-dessus d'un
niveau donné, ou au-dessus du niveau moyen et, par
extension, état de ce qui dépasse un ordre de réalités
déterminé, qui ne résulte pas du jeu naturel d'une
certaine classe d'êtres ou d'actions, mais suppose
l'intervention d'un principe extérieur et supérieur à
celle-ci (Lalande).
Il s'agit donc bien d'un état que peut provoquer la pénitence, à un
faible ou à un haut niveau.
Votre commentaire est, malgré quelques petites erreurs de
même niveau, très beau d'aspiration spirituelle.
Merci pour cette participation à mon blog.
Pourquoi, mon frère Olivier, ne rejoignez-vous pas une de
nos assemblées ?
|
29jun12 131C24
Vous dites que "la Sainteté
est dynamique."
Dans la religion , la sainteté est plutôt un état fixe,
Je ne comprend pas très bien.
Pouvez-vous m'expliquer ?
Serge Y. de Poitou-Charentes
|
Réponse :
Mais oui, la Sainteté
est une dynamique et la dynamique est notamment marquée
par le déplacement, la mouvance.
Je ne me souviens pas l'avoir vu noté par un auteur ou des
auteurs particuliers, mais en ce qui me concerne je suis
frappé depuis longtemps par le fait que les grands agents
du retour de l'homme vers le spirituel ont tous été
mouvants.
Inversement, j'ai été frappé par la fixité des dieux
païens et des religions jusqu'à nos jours.
Noé s'embarqua sur l'arche, un bateau qui, bien que la
Bible ne parlât pas de voiles, flottait et se déplaçait
inévitablement poussée par les vents et les courants. Noé
ne débarqua sûrement pas là où il avait embarqué.
Abram était à Our en Sinéar, capitale locale du
Bas-Euphrate, quand Dieu... ou la Sainteté...
lui dit: "Va-t'en...
vers le pays que Je te montrerai... Par toi se béniront
toutes les familles de la terre! (Genèse xii/1-3).
Et Abraham fut un grand voyageur jusqu'à sa mort à 175
ans. Moïse conduisit les Hébreux dans le Sinaï vers Canaan
et mourut en voyage. Jésus quitta Nazareth et ne cessa de
se déplacer en Galilée, Tyr et Sidon, la Judée. Mahomet
était chamelier et chef de caravane avant d'être apôtre et
de se déplacer encore de La Mecque à Médine et retour à La
Mecque. J'ai été et je suis encore moi aussi contraint de
me déplacer à gauche et à droite. La Sainteté
est dynamique et suscite des hommes dynamiques.
La pénitence,
par laquelle l'homme s'ouvre à la Sainteté,
est une dynamique. Le pénitent
ne cesse pas sa mouvance intérieure du mal au bien.
Je suis pour ma part
pénitent depuis
38 ans et j'ai toujours eu l'impression quasi physique de
faire un long, très long voyage intérieur des ombres du péché à la
Lumière de l'amour. Chaque matin je quitte
l'étape de la veille pour une nouvelle étape en avant. La
religion recherche chez ses fidèles un état de fixité dont
elle s'assure par des cultes
précis et immuables, toujours les mêmes. Chez nous il
n'existe pas de cultes
et notre vraie piété
(Rév d'Arès 35/6) est libre
(10/10), une mouvance interne continuelle, une
découverte incessante de la Vérité. Les Pèlerins d'Arès
sont tous des grands voyageurs spirituels, d'une façon ou
d'une autre.
Ceci dit, Serge de Poitou-Charente, vous n'êtes pas
loin de Bordeaux: Vous êtes-vous déjà manifesté à notre
mission bordelaise ?.Je crois que nos frères et sœurs
seraient heureux de vous connaître, si ce n'est pas déjà
fait.
|
30jun12 131C25
Le Saint et la Sainteté, c'est
Dieu, mais pourquoi la prière Père
de l'Univers ne cite-t-elle pas Dieu ?
Elle ne parle que de Père
et de Saint !
Dieu est-il autre chose, finalement ? Quand les
athées sont contre Dieu, ils ne sont peut-être pas contre
le Saint.
Au fond, le Saint dont parle La
Révélation
d'Arès est celui dont parle le Lévitique [Bible].
Nous sommes juifs, tout compte fait. La
Révélation d'Arès nous ramène au judaïsme.
Pourquoi alors ne pas simplement nous envoyer à la
synagogue ?
Daniel J. de Champagne-Ardennes
|
Réponse :
Vous soulevez là des questions très importantes, auxquelle
je vais essayer de répondre avec la brièveté qu'impose le
style d'un blog.
D'abord Dieu: Dans la Bible aussi on trouve bien plus
souvent l'Éternel, le Très-Haut, le Seigneur, Yawhé, Père,
etc. que Dieu.
Lorsque La Révélation
d'Arès me fut dictée, je perçus une gêne dans
l'usage du mot Dieu. Je ne vais pas m'étendre sur ce
point, mais je pense que le mot est gênant parce qu'il a
désigné tous les dieux du paganisme depuis des
millénaires.
Pendant assez longtemps les Hébreux passèrent
régulièrement du Dieu d'Abraham, Isaac, Jacob et Moïse à
des dieux païens comme des malades retournent à leurs
vomissements, mais quand le judaïsme s'installa
définitivement, ce fut la prière Chéma
Israël
(Écoute Israël) qui s'installa définitivement
dans les prières du matin et du soir: Écoute
Israël,
Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé. Tu aimeras Yahvé ton
Dieu de tout ton cœur, etc.
Ce n'est pas dans cette version que je récite cette
prière, parce que je ne sais pas comment se prononce
Yahvé, qui a été escamoté par nos frères Juifs (nom dit
imprononçable) à partir du 3ème siècle avant J.C. (j'y
reviens), mais cette prière elle-même montre l'ambiguïté
qui règne entre les mots Dieu et Yahvé. Rabbi Aqiba ou
Akiva mourut supplicié à Rome en l'an 135 et répéta
pendant la torture Chéma
Israël en insistant sur
échad (unique)
jusqu'à ce que son âme
quitta son corps.
Outre l'unicité de Dieu, nos frères Juifs développèrent
avec une très grande lucidité tous les Attributs
(Rév
d'Arès 21/4, 22/11, 26/17) divins: le Grand, le
Très-Haut, le Seigneur de Gloire, le Maître du Ciel,
l'Éternel, le Vivant des siècles, le Saint
de toute Sainteté
quo'n voit réapparaître dans la prière Père de l'Univers,
Celui qui dit dans Lévitique (19/1): Vous
serez
saints comme je suis Saint, Moi Yahvé votre Dieu !
Les Juifs auraient dû dans le monde accomplir
la mission que le Père nous demande à nouveau de remplir,
à nous Pèlerins d'Arès, mais le judaïsme tomba, vers les
3ème siècle avant J.C., dans une erreur grave et
asphyxiante en imaginant Dieu, le
Saint, comme immense et tellement puissant qu'ils
se mirent à voir l'homme tout petit, infiniment faible,
écrasé sous la Puissance, au point qu'ils ne voulurent
même plus prononcer le Nom
(Rév d'Arès xviii/2-4).
C'est pourquoi Dieu envoya Jésus et aujourd'hui envoie Mikal pour
rattraper cette erreur et montrer l'Amour du Père et son
désir de participation au Salut
comme un Père et non comme un Roi qui domine entièrement
sa créature.
Nos frères Juifs, à partir du 3ème siècle avant J.C.,
firent de Dieu un Être à la fois trop lointain, trop
écrasant et trop inconnaissable, oubliant qu'au temps des
patriarches Yahvé avait visité ses amis humains, comme il
visiterait Mikal, oubliant
que les prophètes avaient tenu leurs messages directement
de Dieu avec qui ils avaient entretenu des relations
proches. Oubliant cette proximité de Dieu, les Juifs se
mirent à ne plus s'exprimer que sous la forme fixe et
rigide de la Loi.
Les Juifs sont tombés dans un particularisme doublé
d'un exclusivisme stériles (oubliant que la Terre
Sainte est toute la terre et le peuple
élu
tous les hommes), qui expliquent l'envoi du prophète Jésus pour
rappeler au monde que Dieu est un Père, non le Roi et le
Juge des Juifs écrasant de Puissance
et de Colère. Il
est
un Père qui
tout en étant invisible et pour une bonne part
inconnaissable nous est proche — le Père
trop aimant (Rév d'Arès 12/7) — en dépit de sa
sévérité. Le christianisme de Jésus n'ayant pas été mis en
application, dévié par les églises, le Père a sollicité à
nouveau Mikal en
1974 et 1977.
Donc, oui, nous sommes juifs d'une certaine façon, mais,
si je peux dire, plutôt hébreux que juifs. Nous nous
reconnaissons mieux dans Abraham que dans le Moïse auquel
on a attribué une Loi
qui n'a, pour une grande part, jamais été dictée par Dieu.
Nous croyons dans le Moïse que nous devinons sous la Loi,
largement d'origine humaine, dont les récits de l'Exode
sont encombrés.
|
30jun12 131C26
Je sais que mon commentaire est trop long, ne le publiez
pas si vous n'en voyez pas l'intérêt.
Je ne peux pas m'empêcher de faire un autre commentaire,
parce que j'ai visionné un DVD qu'une collègue ma prêté,
sur une femme nommée Dadi Janki représentante du mouvement
spirituel indien et mondial "Brahma Kumaris."
Ce mouvement à été fondé par Brahma Baba dans
les années 30. Il y a une grosse similitude avec La
Révélation d'Arès c'est la notion de "pénitence",
même si eux ne l'appellent pas ainsi. Le témoignage de ce
film est très beau, cela donne envie de les rejoindre pour
méditer et se changer en bien.
Les gens qui adhèrent à ce mouvement sont entièrement
consacrés à rechercher "la lumière du bien en eux" pour la
redonner au monde dans leur vie quotidienne. Il y a
recherche de la Sainteté Divine, de capter son Énergie,
celle de l'Amour.
Je me suis demandé si le fondateur (qui est mort) n'était
pas le prophète
du champ indien (Rév.d'Ares
Ev.5/6).
Quand on voit le DVD, cette vieille femme Dadi Janki, qui
a plus de 90 ans, reprenant la suite du fondateur,
parcourt le monde pour apporter des messages de paix,
notamment à certains dirigeants. On apprends dans le DVD
qu'en 2000 l'ONU à organisé un "sommet mondial de la paix
pour le millénaire". Il y avait des représentants
religieux et spirituels d'origines très variées pour
réfléchir à la paix dans le monde.
Si les Pèlerins d'Ares avaient été connus auraient-ils eu
leur place ? Cela aurait-il eu un sens pour Dieu ?
Les "Brahma Kumaris" savent mettre en avant leur leader
spirituel. Le DVD a simplement été fait par une fille de
leur mouvement qui est dans le métier de la video. Ce DVD
de 30 mn est simple et bien fait. Vous mériteriez le
vôtre.
Ce n'est pourtant pas les compétences qui manque chez les
Pèlerins d'Ares pour faire un petit film sur vous et
surtout transmettre le message sur un document vidéo.
N'est-ce pas important pour l'avenir ? D'autant plus qu'il
y a beaucoup de gens qui répugnent à la lecture, notre
génération de l'image découvre le monde aussi à travers
les documentaires.
Il y a bien parmi nous deux ou trois frères et sœurs,
sages capables de réflexion profonde pour conceptualiser
(avec votre permission) une trame intelligente et ensuite
recruter des frères professionnels.
Je sais que le sujet à été plusieurs fois abordé, mais de
voir des représentants spirituels porter par leur
mouvement des gens de foi qui réussissent des petites
choses pour se faire connaître (un DVD) et qu'on ne fasse
pas ce minimum avec vous, c'est un cri à l'intérieur de
mon âme !
Pourquoi ? Pourquoi ?
À notre époque, avoir un DVD à faire tourner à droite et à
gauche comme un film intéressant pour titiller la
conscience humaine sur le sujet de La
Révélation d'Ares, c'est quand même important ?!
Je sais que ce sujet à été mille fois abordé, je ne crois
pas me souvenir que cela ne vous intéresse pas.
Est-ce que le problème n'est pas plutot que des frères y
réfléchissent vraiment pour conceptualiser un outil DVD
dont l'objectif est de garder une trace du Prophète de
Dieu, "Faire connaître la Révélation d'Ares et son témoin
". Un DVD qui donne envie de rejoindre les Pèlerins d'Ares
et leur moisson d'épis
mûrs, tout comme le DVD que j'ai vu donnait envie
de rejoindre leur beau mouvement de méditation !
Que le monde ait envie de moissonner
avec La Révélation
d'Arès sous le bras !
Une Stéphanie d'Ile de France
|
Réponse :
Vous oubliez qu'il y a eu un DVD, "La Voix de Fer", à la
fin des années 80, qui existe toujours.
Nous en avons vendu un assez grand nombre pendant les
années 90 et je pense que beaucoup ont été utilisés à des
fins missionnaires.
"La Voix de Fer" est maintenant considérée comme mal
adaptée à la mission actuelle vingt ans après sa parution.
En ce moment, je procède à une relance de la mission
parisienne par un test mettant en œuvre, pour commencer,
quatre équipes de 9, que j'appelle les 4 x 9, auxquels
j'ai suggéré de se fabriquer leurs outils numériques, ce
qu'ils sont actuellement en train de faire. Chaque équipe
se fabrique son outil Diaporama ou DVD. Nous verrons à la
rentrée ce qu'il en est. Je pense que ces outils
comportent, pour certains du moins, une présentation de ma
personne.
Ceci dit, jusqu'à 2005 environ personne, sauf David N. le
promoteur et réalisateur de "La Voix de Fer", personne ne
m'a demandé de participer à la réalisation d'un DVD. Au
contraire. Comme vous l'avez vu dans la page de
commentaires de l'entrée 126, on allait jusqu'à me prier
impoliment de me taire à Toulouse. J'étais complètement
escamoté. On n'en était pas, loin de là, à l'idée de me
montrer dans un DVD.
Nombreux ont été, depuis longftemps, ceux et celles qui
comme vous déplorent qu'il n'y ait rien de fait dans le
domaine du cinéma (un DVD est du cinéma), mais nos frères
et sœurs professionnels ne sont pas aussi nombreux que
vous le pensez ou bien m'ont proposé des script qui ne me
paraissaient pas adaptés à la mission, trop relatifs, par
exemple trop "mission sociale" ou "mission morale".
Ceci dit, concernant le mouvement "Brama Kumaris" dont
vous parlez, voici ses termes de foi (d'après Wikipedia):
— L'essence humaine se trouve dans son âme éternelle
vivant dans un corps physique et non le corps lui-même.
— Le temps est plus vaste que simplement linéaire. Il est
cyclique et le monde physique suit des cycles. À la fin de
chaque cycle, il se transforme avec la destruction des
impuretés à l'intérieur de nous, pour céder la place à la
pureté. Cette croyance se rapproche dans son essence à la
croyance des Hindous en la réincarnation et le temps
cyclique.[réf. nécessaire]
— L’humanité est actuellement sur le point de vivre la fin
de la phase en cours de guerres et de conflits (appelé «
Kal Yug » en Inde) et qui va céder la place à l'âge d'or
et de paix (appelé « Sat Yug » en Inde).
Tout cela me paraît très éloigné de notre foi arésienne,
surtout dans les références à l'hindouisme.
Le groupe se réfère en effet à son fondateur, du nom de
Lekhraj Kripalani, comme "Brahma Baba".
|
02jul12 131C27
Je rejoins plus ou moins les propos d'une Stéphanie d'Ile
de France qui réclame du cinéma pour notre mission.
Elle a raison. Il faut révolutionner parce que La
Révélation d'Arès, c'est une révolution et nous
devons tout casser autour de nous pour le faire
comprendre.
Vous parlez de Sainteté,
mais les gens s'en fourent et contrefoutent. Ça les fait
rigoler, c'est tout.
Faites des tracts et des films qui appellent à la
révolution !
Des films... Il nous faut du cinéma. Le cinéma est le
moyen le plus sûr de nous faire comprendre.
Un Thomas d'Île de France
|
Réponse :
Je ne vois pas qui vous êtes, mais bon ! votre commentaire
soulève deux questions: la révolution et le cinéma.
Révolution:
Dans un article du "Pèlerin d'Arès 1989" intitulé
"Insurgeance" je disais mon refus de l'idée de révolution.
Comme vous avez lu, j'imagine, cet article, je peux ici
expliquer ma position autrement:
Une révolution fait beaucoup de victimes et ne change rien
sur le fond. Je ne sais plus qui a fait cette image: La
révolution change la surface comme l'eau d'un fleuve
change sans arrêt en s'écoulant tandis que le fond, le lit
du fleuve, sans rester tout à fait constant, ne bouge que
très peu et très lentement. Révolution vient du latin
"revolvere" qui veut dire revenir sur ses pas.
Il arrive que la révolution fasse passer à la surface ce
qui était au fond, mais ne détruise rien en fait. Les
extrêmes ont seulement changé de place. La transformation
est, pour finir, presque insignifiante: On donne juste
d'autres noms aux pouvoirs, mais ceux-ci demeurent.
Rien que dans ma petite vie, je suis né dans une certaine
France baignant dans la gloire de la guerre de 1914-18,
puis j'ai vu passer une révolution — j'avais 7 ans mais je
m'en souviens bien — le Front Populaire, puis j'ai vu
quatre ans plus tard, autre révolution (révolution ou
guerre, c'est kif-kif), arriver les Allemands, déporter
les juifs, fusiller les communistes, etc., et nous
crevions de faim, puis j'ai vu, encore une révolution, la
libération et une autre France, le plan Marshal, puis j'ai
vu la guerre d'Indochine, à laquelle j'ai un peu
participé, où nous combattions une révolution, puis plus
tard j'ai vu la guerre d'Algérie où la France combattait
une autre révolution, puis j'ai vu les révolutions
économiques de l'informatique, du chômage de masse, a
montée industrielle de l'Inde et de la Chine, etc. Bref,
je me demande à quoi on servi tant de révolutions, tant de
frustrations, tant de malheurs, morts, de déplacements de
population et d'argent, tant de dettes s'accumuler au
point que le rapport de la Cour des Comptes pousse des
cris d'alarme... Oui, à quoi tout cela a-t-il servi ? Je
vous le dis tout de go: À pas grand chose sur le fond et
même les hommes sont plus avides et égoïstes que jamais.
La solution est ailleurs: dans le cœur de l'homme et c'est
nous, Pèlerins d'Arès, qui la préconisons.
Cinéma :
Je ne suis pas un expert en cinéma, mais ce que je vois à
la télévision, quand je la regarde, me paraît pour une
bonne part malfaisant. Des séries policières pleines de
crimes et violence où les auteur essaient hypocritement de
faire triompher la morale, ou des séries de scénarios
incroyables comme Docteur House, Desperate Housewives,
etc., des téléfilms aux intrigues immorales ou
invraisemblables, etc. Bref des histoires prenant place
dans des milieux d'exception qu'on veut faire passer pour
communs. Comment voulez-vous que cela n'inspire quantité
de violences à des gens qui se demandent si tout ce cinéma
ne présente pas finalement la vie normale, la vie qu'ils
devraient mener, eux.
Mais j'ai bien conscience que les déformations mentales
provoquées dans l'auditoire par ce cinéma-là rendent
insipide et fastideux tout ce que nous pouvons, nous,
produire comme cinéma de mission à haure valeur
spirituelle et morale. Je comprends la question que posait
une Stéphanie d'Ile de France par son commentaire 130C27,
et je conçois quel énorme talent, presque quel énorme
génie, sera demandé à celui ou à ceux des nôtres qui
s'efforcera ou qui s'efforceront de produire un film
servant nos idées, pour intéresser un public déformé par
des excès dans le crime ou dans l'invraisemblable.
Pas plus tard qu'aujourd'hui midi, en déjeunant, je vis
passer à la télévision, au milieu ou à la fin des
nouvelles du jour, quelque chose comme une femme dansant
en se contorsionnant sur les tables de son appartement et
je me demandai: "Qu'est-ce qu'elle vend, celle-ci qui se
trémousse en sautant d'un meuble à l'autre ? Des meubles
ultracostauds ? Des fringues ultrasouples ? Des leçons de
danse du ventre ?" Mais non ! Je vous le donne ne mille:
C'était de la bouffe pour chat. Je n'ai pas compris le
rapport entre la danseuse et l'alimentation animale (dont
j'ai d'ailleurs oublié le nom, c'est assez dire si c'est
de la pub plutôt nulle), mais je me suis dit: Quelle
impression pouvons-nous faire avec nos propos sages et
honnêtement mesurés derrière ce genre d'excentricité ?
Oui, notre mission est difficile et ingrate, parce que
nous devons la faire honnêtement sur un registre auquel
les excès qui nous environnent enlèvent toute saveur.
C'est vrai que La
Révélation d'Arès est une sorte de révolution en
ceci qu'elle nous fait revenir sur les pas d'Adam avant sa
chute, mais même cela n'est pas facile à présenter dans un
monde fou, qui ne comprend plus la Sagesse
et moins encore la Sainteté.
Il nous faut pourtant procéder avec Sagesse
et Sainteté, mais si cela nous fait avancer
lentement, cela nous fera avancer sûrement.
|
03jul12 131C28
Il m’a fallu relire cette entrée plusieurs fois, car elle
contient une vision en décalage avec l’idée que je me
faisais de la Sainteté.
À ce titre, votre entrée est précieuse pour moi.
Jusqu’à aujourd’hui la Sainteté
était, pour moi, un concept abstrait de perfection
inaccessible.
D’abord, vous soulignez que la Sainteté
ne peut être que vécue. Elle n’est accessible qu’à ceux
qui changent leur vie
[Rév d'Arès 30/11]. Elle ne se laisse découvrir
que par l’accomplissement
et non par des idées ou concepts: (Fais
taire)
le(s) bruit(s) de bouche devant le livre ! (Rév. d’Arès
ii/15)
Ensuite, la Sainteté
qui comme concept me semblait statique, est dynamique
puisque vécue: Je cours
(encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux)
soleils. (Rév d’Arès xxii/12).
Vous soulignez aussi qu’elle n’est pas perfection au sens
de nos valeurs humaines. Le désir de perfection est
souvent plus tétanisant que dynamisant, pollué par la
culture ! Du reste, la perfection n’est-elle pas une porte
d’entrée à l’orgueil au point d’en oublier
la Parole (Rév d’Arès 38/8).
Enfin, par la pénitence
l’homme s’ouvre au règne de la
Sainteté qui n’existe pas en dehors du Père, le seul Saint (Rév. d’Arès
1/11 ; xxii/16 ; xxiii/13).
Merci pour cette entrée. (Quand)
Mikal
parle, la poussière (devient) le miel. (Rév. d’Arès
xii/4).
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Voulez-vous dire que "jusqu’à aujourd’hui la Sainteté
était, pour vous, un concept abstrait de perfection
inaccessible" de l'homme ? Ou de Dieu ?
S'il s'agit de l'homme, vous aviez tort si vous vous
référiez au "saint" dans le sens chrétien, devenu sens
commun en Occident, car le "saint" est présenté par le
christianisme comme un modèle à imiter et s'il est
imitable, il est accessible.
Or, La
Révélation d'Arès n'utilise pas Saint
et Sainteté
(comme elle n'utilise pas pénitence,
rite,
prière, etc.) dans le sens religieux et nous ne
sommes pas une religion.
Il s'agit de Dieu, donc, et là vous aviez raison, puisque
"la perfection n'est discernable que dans un système de
valeurs bien connues et nous ne connaissons presque rien
de Dieu," dit l'entrée 131. La perfection de Dieu n'est
pas, comme système de valeurs, accessible à nos
intelligence et compréhension.
C'était certainement votre opinion, mais j'apporte ces
précisions pour les lecteurs du blog, de plus en plus
nombreux, qui n'ont pas étudié La
Révélation d'Arès.
Je profite de ma réponse à votre commentaire pour dire à
un autre commentateur que je ne publie pas faute de temps,
qui me signale que dans La
Révélation d'Arès le mot
saints (Rév d'Arès 37/7, xLii/20) désigne aussi
les anges, qu'il
a raison.
Je pense qu'ils sont appelés saints
parce qu'ils ont du Saint
et de sa Sainteté
une vision complète que nous, hommes, ne pouvons pas
avoir.
Pour résumer je dirai que la Sainteté
ne nous est pas connaissable, mais participable.
Merci pour votre beau commentaire.
|
03jul12 131C29
La réponse que vous avez faites à notre Frère Youcef des
Bouches du Rhône (131C8) soulève une réflexion profonde
dans la grande assemblée
de la part de frères et sœurs qui ont un(e) conjoint(e)
hostile à La Révélation
d'Arès, mais aussi de la part de Pèlerins d'Arès
qui ne vivent pas cette hostilité, mais qui côtoient des
frères et sœurs qui vivent cette hostilité.
Moyennant cette hostilité, bien des Pèlerins d'Arès se
rendent presque chaque année à Arès, au Pèlerinage de Feu et cela depuis
des années, afin d'y puiser les forces nécessaire pour
l'année missionnaire qui se présente à eux.
Hostilité face aussi à l'engagement actif qu'ils mènent
dans leur pénitence et dans
leur
mission quotidienne.
Combien partent en Pèlerinage avec le nœud à la gorge,
parce qu'ils aiment leur conjoint(e), [alors] que la peine
de ce non partage de cet évènement leur parait un réel
mystère, puisqu'ils ont conscience qu'ils ne sont pas là
pour convertir l'être aimé,
qui a sa liberté d'y croire ou de ne pas y croire, ce qui
est aussi pour celui qui s'est engagé un réel mystère.
Parce qu'ils aimeraient bien au fond d'eux que l'être aimé
se joigne au petit
reste, afin de partager ensemble, comme le font
bien des couples de Pèlerins d'Arès la Force que ce
Message du Créateur transporte et qui aidera à sauver le
monde du néant spirituel dans lequel il bascule doucement
aujourd'hui.
Combien partent en Pèlerinage en ayant laissé un être
malheureux, leur époux
ou leur épouse
qui réagit parfois violemment verbalement ou peut-être
physiquement face à cet l'engagement de son époux
ou de son épouse qu'il
ou
qu'elle ne comprend pas.
Le Pèlerinage bien souvent efface cette contradiction de
la non acceptation de l'autre et permets pour beaucoup de
retrouver une paix intérieure.
Mais,pour bien des Pèlerins, cette contradiction reviendra
l'année suivante.
Parfois après des années de refus il y a acceptation à
laisser l'autre partir en Pèlerinage, car il y tant
d'Amour dans le couple
que celui qui ne fait pas sienne La
Révélation
d'Arès laisse la liberté de celle ou celui qui a
choisi cet engagement.
Il est vrai que l'amour qui existe entre un Pèlerin et son
conjoint qui n'a pas fait ce choix de la mission d'Arès
peux être très perturbé.
Certains Frères et sœurs se sont séparés de leur
conjoint(e) pour vivre leur foi dans La
Révélation d'Arès en paix.
D'autres ont retrouvé leur conjoints, après s'être
éloignés d'eux quelque temps ,dans une relation
d'acceptation et de liberté retrouvée [et] leur amour n'en
a été que fortifié.
D'autres ont refait leur vie avec des frères et sœurs qui
ont choisi de s'engager ; ils en sont heureux et la paix
de partager ensemble cette mission les habite.
Mais,il est vrai que le Pèlerinage peut se faire aussi
chez soi, il n'enlève rien à l'état de Sainteté,
car l'amour du couple est une
œuvre sacrée [Rév d'Arès 33/22].
Patricia des Alpes
|
Réponse :
La situation de Youcef n'est pas, loin de là, une
situation nouvelle depuis 38 ans dans
l'Assemblée mais il est le seul qui m'ait posé de
façon claire et explicite cette question dans le blog: "
Voilà ! D'aprés-vous comment dois-je aborder le sujet?
Comment élaborer ma démarche pour éviter des hostilités ?
Merci, j'ai besoin d'une réponse."
C'est la raison pour laquelle je lui ai répondu dans ce
blog.
Mais, depuis trente-six ou trente-sept ans, la question
m'a été posée maintes fois verbalement ou dans du courrier
personnel et j'ai toujours répondu de la même façon à tout
le monde. À savoir que Le Pèlerinage n'est pas obligatoire
et heureusement, car innombrables sont ceux qui ne peuvent
pas venir au Pèlerinage en raison de la distance, de leurs
faibles moyens financiers, des possibilités très limitées
de logement à Arès (peu d'hotels avec peu de chambres et
par ailleurs tout le monde, loin de là, ne campe pas), de
leurs travaux d'été, du temps dont ils disposent, etc.,
ceux qui ne viennent pas en raison de situations
conflictuelles avec leur entourage (conjoint, famille,
etc) n'étant, Dieu merci, qu'une minorité.
À ceux et celles ayant avec leur conjoint une situation
conflictuelle, parce qu'ils sont devenus des Pèlerins
d'Arès, je dis grosso modo ceci :
"Ceux qui invoquent Jésus pour quitter leur époux ou
épouse prétendant qu'il "faut tout quitter pour le Christ"
oublient que Jésus parlait des père,
mère, fils et filles (Matthieu 11/37), mais pas
des époux. Ceux-là, par l'amour qui les lie, ont en effet
entrepris une œuvre
sacrée (Rév d'Arès 33/22) d'une part et, d'autre
part, se sont généralement mariés sous l'égide de
l'indifférence, de l'athéisme, du christianisme, de
l'islam, du judaïsme, bref, d'autre chose que La
Révélation
d'Arès et que donc il n'est pas anormal que celui
des deux qui ne partage pas la conversion de son conjoint
à La Révélation d'Arès,
s'il manque de confiance, de tolérance, de
magnanimité, de curiosité, etc., s'interroge et ressente
une frustration, un décalage des idéaux respectifs, une
rupture du sens commun de la vie, une incompréhension, une
peur, etc., Cela doit être pris en considération. Si cette
situation entraîne des conflits menaçant la paix et
l'amour du couple, elle doit être prise en charge par la pénitence qui,
portant à l'amour,
au pardon, à la
paix, à
l'intelligence, se
dispense alors de Pèlerinage ou des engagements habituels
d'un Pèlerin d'Arès comme la mission."
Je me suis très souvent exprimé sur ce point et toujours
de la même façon. Je ne comprends donc pas très bien
pourquoi "la réponse... faite à notre Frère Youcef des
Bouches du Rhône (131C8) soulève une réflexion profonde
dans la grande assemblée
de la part de frères et sœurs qui ont un(e) conjoint(e)
hostile à La Révélation
d'Arès."
Que la paix soit avec vous !
|
04jul12 131C30
Je suis le frére qui habite à Macapa dans le Nord du
Brésil.
Je vous ai envoyé deux messages sur votre blog auquels
vous m´avez répondu et je vous en remercie vivement.
Je préfère continuer ce dialogue de manière plus
confidentielle, á moins que vous ne jugiez plus profitable
de publier nos échanges sur votre blog.
J´avoue que votre deuxième rèponse m´a laissé songeur
jusqu´à aujourd´hui.
Certes, je comprends que sur votre blog public il vous est
difficile de condamner l´ombre comme vous dites, d´autant
plus que ce ne serait pas une attitude très chrétienne.
C´est justement là oú j´ai un peu de mal á faire la
liaison entre la condamnation très claire que La
Révélation
d´Arès fait des religions et le fait que, en tant
que Pèlerins d´Arès, il nous est demandé de participer aux
cultes de ces églises et même de rompre ensemble le pain
de la Mémoire du
Sacrifice.
Je suis sorti de "l´Assemblée de Dieu" le 4 Avril suite a
une opportunité qui m´avait été donnée d´aller au pupitre
dire un message au micro.
J´ai dit que les Évangiles de la Bible n´avaient jusqu´a
maintenant pas encore vraiment été compris et surtout pas accomplis et que
Jesus n´avait pas pu tout dire, car les gens n´étaient pas
prêt a comprendre et qu´encore aujourd´hui la majorité a
beaucoup de mal a comprendre le message de Jésus.
Il y avait deux pasteurs dans la salle qui sont allés au
micro et je me suis fait incendier. Il y en a même un qui
a cité le verset de la carte aux Corinthiens selon
laquelle il y aurait des loups cruels qui viendraient pour
détourner les brebis du droit chemin, il parlait de moi,
bien sûr. Après l´autre pasteur a parlé pendant une
demi-heure et j´ai bien senti que j´étais visé durement
par sa prédication.
Par la suite je ne suis plus allé aux cultes, parce que si
je ne peux pas dire la vérité au microphone ce n´est pas
la peine.
Il faut comprendre que dans ces églises, les opportunités
sont donnés justement pour que les frères et sœur aillent
au microphone et disent ce qu´ils ont compris de la Parole
et les pasteurs sont là pour distribuer les bons ou les
mauvais points selon qu´on est en accord avec la doctrine
ou non. Avec beaucoup de bons points on peut devenir
serviteur ministeriel et monter ainsi dans la hiérarchie.
Bon ! j´ai préféré m´éloigner de tout ça, car je pense que
j´ai mieux á faire. Depuis j´ai commencé la traduction de
La Révélation d´Arès
en portugais. J´en suis au chapitre 9.
Je réfléchis a un tract, je fais des brouillons et je
parle de La Révélation
d´Arès a ceux que je connais. Pour l´instant, je
n´ai pas eu de franc rejet. Il ya des interessés pour
avoir un exemplaire de la traduction... et des
indifférents.
Je suis en contact avec mon frère Guy Pracherstorfer de
Paris et aussi avec le frère Bernard de Bretagne qui
m´envoie des textes en relation avec les questions que je
me pose.
Je dois dire que j´ai encore beaucoup de difficultés á
comprendre certaines choses, car c´est vraiment dans un
système de pensée différent que nous devons rentrer, mais
le plus difficile c´est de sortir de l´ancien.
Continuez a avoir le courage que vous avez, car je me
rends compte aujourd´hui, moi qui suis seul ici a vouloir
transmettre un message si différent de ce á quoi les gens
sont habitués, des difficultés par lesquelles vous êtes
passé.
Nous ne pouvons que vous remercier d´avoir eu ce courage
pour que nous puissions à notre tour profiter de cette
extraordinaire Révélation
Didier Roger du Brésil
|
Réponse :
Nulle part le Père de l'Univers, auteur de La
Révélation d'Arès, ne "condamne" la religion. Le
verbe condamner
n'apparaît d'ailleurs qu'une seule fois dans La
Révélation d'Arès et pas du tout dans le sens de
la condamnation des églises et des religions, mais dans
celui des
femmes qui n'ont pas condamné le Père et ses
prophètes (Rév d'Arès
9/1). Le Père fait à la religion de terribles
reproches et dénonce ses erreurs, mais il dit aussi des
églises qu'elles sont Sa
plus belle récolte (14/3).
Dans le magnifique verset
25/6, que je récite chaque jour dans ma prière,
il énumère toutes les façons de prier qu'on les hommes et
n'en condamne aucune.
La Révélation d'Arès est
une
Parole nuancée, mesurée,
une Parole pleine de l'Amour du
Père trop aimant (12/7) et c'est une des grandes
difficultés que nous avons à la faire connaître par la
mission, car les cultures sont habituées à des doctrines
religieuses manichéennes
et absolues, ce que n'est pas du tout la
Parole d'Arès qui place le
Bien accompli au-dessus
de la foi seule.
Ceci dit, si les pasteurs vous ont fait comprendre
que vous étiez de trop dans une église que vous pouviez
gâter par vos remarques légitimes, vous avez eu raison de
quitter une position finalement intenable, parce que vous
ne pouvez pas vous y exprimer et exercer discrètement une
influence heureuse ou carrément votre mission par
l'intérieur..
Je serais heureux que vous preniez contact avec une de nos
missions comme L'Eau
Bleue de Paris (que ne fréquente pas notre frère
Guy P.) ou L'Eau Forte
de Bordeaux qui pourraient vous guider dans la
droit fil d'une mission bien équilibrée et vous donner des
idées qu'ils mettent en pratique dans leurs missions.
Voici leurs adresses: L'Eau Bleue, association de Pèlerins
d'Arès, 32 rue Raymond Losserand 75014 Paris,
L'Eau Forte, association de Pèlerins d'Arès,
5 rue Montbazon, 33000 Bordeaux.
Je vous souhaite un heureux travail de traduction, mon
frère.
|
06jul12 131C31
Je comprends le sens de Sainteté
du Père (12/4) surtout par ma foi, comme je crois en Dieu
de nouveau depuis 1991 en ayant par hasard appris
l’existence de La
Révélation d'Arès, l'ayant commandée et lue pour
la première fois.
Depuis lors, il y a eu aussi tout votre enseignement
(Rév d'Arès 39/1) depuis que je vous connais.
Je peux aussi dire que dans les liminaires de l’Intégrale
(éditions 1984, 1987, 1995), il y a tout. L’outil de pénitence
(Rév d'Arès 9/1) était déjà en place, expliqué de
maintes façons. Retrouver la Sainteté
du Père ou la transcendance par la pénitence,
nous nous y sommes engagés.
La mission devient difficile, beaucoup [dans le public]
sont loin des préoccupations spirituelles, même lorsqu’ils
entendent que la pénitence
nous ramènera [le salut]
par l’effort sur soi, Car
la Vérité, c’est que le monde doit changer (28/7),
pour que des hommes devenus frères reviennent à l’image
et ressemblance (Genèse 1/26-27), qui sauve.
Depuis quelques temps vous alertez souvent dans votre blog
[de l'approche] du péché
des péchés (38/2).
J’ai confiance, me joignant au courage de tous mes sœurs
et frères qui sont à la mission chaque jour et de
l’analyse que vous avez depuis que vous descendez dans une
ville du Sud.
L’Oasis (24/3),
la Vie
perpétuelle, le Père l’a donnée
une
fois pour toute, nous dit-Il, Adam n’en voulait
plus et nous en sommes restés là, pire encore pour
beaucoup de frères humains, moi compris, si je n’avais pas
eu la chance de connaître La
Révélation d’Arès, d’accomplir de mon mieux ces
recommandations, bien que je [sois comme chacun appelé à
mourir] pécheur.
J’en viens à mon interrogation.
Le petit reste (Rév
d'Arès 24/1) réussira, car La
Révélation d’Arès restera et Mikal
(xxiii/9) déjà reconnu par la mouche
(xvi/12), et ce flot de pénitents
seront
reconnus par les grandes religions qui mettront du temps à
accepter le Message de Dieu, ce sera alors Sa plus
belle Récolte (14/3).
Je me demande: Si le mauvais scénario faisait que les
hommes redeviennent des animaux pensants, sans plus de foi
et force spirituelle, comme vous le craignez aussi...
Ai-je bien compris alors que la Vie
et la planète s’éteindraient avec le soleil ? Que
deviendraient ceux pourvus d’âmes
qui seront sur les Hauteurs
Saintes (40/5) et que deviendront nos frères
humains pour qui l’esprit sera lourd ? Car le Père dit
bien que pour que Son
Jour (Rév d'Arès 31/8) vienne, il faudra une
multitude d’os qui formeraient une montagne, [mais qu'ils]
retrouveront la Vie
(24/3).
Je suis sans doute naïf ?
C’est l’amour pour l’humanité qui me pousse à réfléchir à
cela, à tort ou à raison, je ne sais pas. Je devrais me
cantonner à ma pénitence
et ma moisson,
mais ayant de bons arguments sur le sujet sans faire
‘’flipper ou rigoler’’, peut-être amener à une réflexion !
J’aime la vie qui peut redevenir perpétuelle, mais pas
seul, cela est une belle perspective de se lever
indéfiniment chaque matin et entrainer le plus [de monde]
possible. Je ne pense pas qu’aux Pèlerins d’Arès, qui sont
un levain pour l’humanité, mais à tout ceux pressés,
fatigués, qui n’ont le temps à rien après leur travail,
auquel je dois ouvrir leur cœur pour vous aider à conduire
le plus possible [d'hommes] sur la Montagne
Sainte (Rév d'Arès 7/7)
Michel de la Bresse
|
Réponse :
Je vous aime tellement, mon frère, et je reçois votre
question avec respect, mais je m'en trouve tout bêbête...
Fils d'ingénieur et ingénieur moi-même, quand j'étais un
homme jeune, j'ai conservé les habitudes rationalisantes
de ma formation. Je ne me pose pas de questions inutiles.
Je me dis : "Ne vaut pas la réflexion. Passons !"
Je me suis, au cours de ma vie, rarement posé des
questions que je savais sans réponses où qui ne me
menaient nulle part. Je ne me suis notamment jamais posé
la question que vous vous posez ici, parce que je n'en
connais pas la réponse et parce que je me réduis à une
confiance totale dans la Parole de Dieu: La pénitence
individuelle conduit l'individu au salut
et
le monde, quant à lui, ne changera
pas ou ne trouvera pas de salut
et sombrera dans le péché
des
péchés, si le petit
reste de pénitents
demeure indéfiniment insuffisant, point final. Je ne
m'interroge pas sur ce que la Parole ne me dit pas,
considérant que si elle est muette sur quantité de points,
c'est qu'il n'y a pas pour l'homme d'intérêt à les
aborder.
Autrement dit, je ne sais pas ce qu'il
adviendra de l'humanité et de la terre dans l'hypothèse où
notre mission soit un échec intégral et que survienne le péché des péchés. Je
crois que, quand je mourrai, si j'ai été un
pénitent je serai sauvé
et que si je ne suis pas parvenu à lancer un
mouvement, dont sortira un jour le
petit reste rédempteur
de la planète, moi et ceux qui auront comme moi tenté de
faire tout ce qu'ils peuvent pour y parvenir
bénéficieront, d'une façon ou d'une autre, de la Promesse
du Père de faire d'eux une constellation
éclatante (Rév d'Arès 37/9). Sur terre ou
ailleurs ? Je ne sais pas et cela ne me préoccupe pas.
Jésus disait il y a deux mille ans :
À chaque jour suffit sa peine. Votre peine vous
suffit, frère Michel. Vous êtes un grand missionnaire. Ne
vous mettez pas martel en tête.
|
06jul12 131C32
Un certain nombre de frères et sœurs comme moi ne vont pas
aller cette année au Pèlerinage.
Cela me désole beaucoup.
L'an dernier, j'y suis allé avec ma femme qui n'est pas
pèlerin d'Arès, mais qui a été heureuse de rencontrer des
frères et des sœurs. Cette année cela ne se fera pas, ce
qui m'attriste vraiment, car cela va à l'encontre de ce
que cela aurait pu être. J'aurai pu me ressourcer et
redéramarrer une nouvelle année.
Les études onéreuses des enfants font que nous ne partons
tout simplement pas en vacances.
Je comptais rencontrer des frères et des sœurs pour voir
quelles sont leurs actions de Pèlerins dans leur ville.
C'est vrai, Je suis pèlerin d'Arès, mais je ne suis pas
satisfait par ce que je fais. Je devrais me donner à la
mission beaucoup plus et parler davantage de La
Révélation d'Arès autour de moi.
Je ne suis pas satisfait de ce que je fais en tant que
pèlerin. Tu le dis toi-même, frère Michel: "Un Pèlerin ne
doit jamais se complaire dans ce qu'il fait. Il doit
toujours faire plus."
Accompagné des frères du Morbihan je pourrai avoir une
action plus enrichissante dans mon entourage. Je ne me
sens pas à la hauteur de ce que je devrais être. Que me
dira -t-on arrivé aux portes de l'au-delà, quand je
verrai qu'elle a été mon action et ce qu'elle aurait dû
être ?
Cela me tracasse. Un pèlerin agit, doit se battre dans
cette vie si dure dans laquelle nous vivons. Il doit agir
et être apôtre. Je pourrais le faire beaucoup plus.
Alain de Bretagne-Ouest
|
Réponse :
Vous souffrez d'un important handicap, frère Alain, et en
tenant compte de cet handicap, vous faites déjà beaucoup
dans la mesure de vos moyens, me semble-t-il.
Mais votre commentaire paraît dire que vous pourriez faire
davantage. Alors, faites davantage !
Peut-être êtes-vous comme beaucoup encore enclin à parler
de La Révélation
d'Arès, de la pénitence,
des perspectives qui s'ouvrent devant notre mission, etc.,
à mots couverts, au second degré en usant d'analogies qui
vous permettent de parler de l'Évènement d'Arès et de son
Message sans les citer... ce qui revient plus ou moins à
n'en pas parler.
En fait, je ne sais pas. Il s'agit peut-être d'autre
chose. Votre commentaire ne précise ce que vous appelez
"une action plus enrichissante dans votre entourage." Je
suppose seulement que vous parlez de votre foi sans en
parler vraiment en termes allusifs, indirects et que vous
allez peut-être vous décidez à appeler directement La Révélation d'Arès La Révélation d'Arès, la
pénitence la pénitence, le péché le péché, le changement
de vie le changement de vie, etc.
Quant aux difficultés financières, je sais qu'elles
empêchent beaucoup de nôtres de venir à Arès d'une façon
générale, mais plus encore en temps de crise comme c'est
le cas actuellement. Ne vous culpalisez pas pour ça.
Faites le Pèlerinage de l'âme
chez vous, mon frère.
Votre épouse vous accompagnait au Pèlerinage en 2011 ?
J'ai assuré moi-même l'accueil de tous les nouveaux
pèlerins cet été-là, mais je n'ai pas vu votre épouse, qui
pourtant était nouvelle... Je le regrette bien.
|
06jul12 131C33
Je ne suis pas sûr que vous ayez bien entendu.
Je me demande souvent si Saint
et Sainteté
n'étaient pas en fait Sage
et Sagesse.
Je crois que la la Sainteté
est en fait Sagesse.
On peut, en écrivant sous la dictée :
Père de l'Univers,
Toi seul
est S(gribouillis),
Que règne
sur nous ta S(griboullis)...
ne pas vraiment savoir quel mot commence par S.
Je remarque que les commentaires deviennent rares.
J'imagine que la Sainteté
n'inspire pas beaucoup vos frères.
Je ne viendrai pas en Pèlerinage cette année.
Hubert de Midi-Pyénées
|
Réponse :
Non, ce furent bien Saint
et Sainteté que
Jésus prononça.
Mais Sainteté
et Sagesse vont
de pair. Il faudrait un mot, qui n'existe pas, pour
désigner ensemble ces inséparables.
Avant que Jésus descendît dans ma maison me parler du 15
janvier au 13 avril 1974 j'avais de Dieu le concept que
m'avait donné de Lui mon église: le Dieu personnel et
unique, le Créateur et Juge judéo-chrétien. Après les
apparitions de Jésus, mais surtout après les théophanies
de l'automne 1977, Dieu m'apparut autrement.
Après m'avoir semblé d'abord impuissant à sauver sa
créature malgré elle, mais hérissé contre elle, je me
rendis compte peu à peu que cet hérissement, cette
horripilation, contre l'homme n'était en fait que sa
manière d'être, le fait d'une extraordinaire Puissance
maîtrisée, et je me laissais peu à peu enlacer par son Bras
(Rév d'Arès 2/21, 14/5, 26/16, 35/14) de Fer
(Rév d'Arès iii/3), son
Bras fort d'Amour
(32/3).
Je compris que Ce Qui me parlait, par un Messager
(1974) ou par sa propre Bouche
(xxi/5, xxiii/8,xLvi/4) (1977), était une Puissance tout à la
fois capable de s'étaler
(Rév d'Arès ii/4) sur l'infini de l'univers
(12/4) et de se réduire à un clou
(ii/21), une
Lumière capable tout à la fois d'énergie universelle sans
limite et de s'insinuer dans mon minuscule cerveau
d'homme... si mon cerveau L'acceptait.
Si mon cerveau L'accepte ! Tout est là. Mon Créateur est
capable de donner à l'animal que je fus (vii/1-2),
voilà des millénaires, sa divinité: son image
et
ressemblance (Genèse 1/26-27) qui est
l'image et ressemblance de la
liberté absolue (Rév
d'Arès 10/10) mais
prisonnier de sa propre paternité — dont la décision et
l'intention restent un mystère qu'Il ne dévoile pas — ne
peut que me détruire si je suis mauvais ou attendre que je
veuille bien devenir bon.
Autrement dit, le Maître
de
Son Destin a
fait un enfant maître de
son destin (18/1-3).
Je vis alors sa Sainteté
et sa Sagesse dans
une tout autre perspective. Il exprime très peu de
sentiments, venu qu'il est du fond sans fond de l'Univers
qu'il nous propose, ni plus ni moins, de partager avec Lui
comme mon envolée dans l'espace le montre (Le
Livre, ch. vi). Ne cherchant jamais à briller —
de là l'inutilité totale des prières de glorification et
de louanges — il exprime toutes choses comme platement,
ainsi que le langage simplissime du Livre
(2e partie de La
Révélation d'Arès) le montre, mais avec une Force d'évocation
incomparable. Il assène des vérités contre l'homme sans
intention de blesser, ni d'imposer, voulant seulement
persuader.
Contraire de dogmatique, tout est d'une extrême
simplicité. Il dit ce qui est parce que cela doit être
dit, point. Il a toujours parlé de la même façon, simple
et directe, mais a été traduit de façons diverses selon
les époques, d'une part, et sa Parole est seulement
encombrée de livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12),
d'autre part.
Ceci dit, il est vrai que les commentaires se
raréfient, mais je pense que c'est simplement parce que Sainteté n'est pas
quelque chose propre à être beaucoup commenté. La Sainteté,
que dire d'elle, sinon qu'elle existe et que nous devons
faire en sorte, par la pénitence,
qu'elle règne sur
nous ?
|
06jul12 131C34
Votre entrée 131 sainteté me donne l'occasion d'une
redécouverte de La
Révélation d'Arès par la relecture.
J'y relis en particulier les mots Saints
et Sainteté de
la prière Père de
l'Univers (Tév d'Arès 12/4) tout autrement que je
les avais lus.
L'incontournable tentation au départ c'est de lire La Révélation d'Arès
religieusement. On est formés à un vocabulaires où ces
mots ont un tout autre sens que celui que vous leur
donnez.
Difficile pendant des années d'échapper à la culture. La
langue n'est qu'une convention du moment. Elle a changé,
elle change, elle changera. Elle comprend les mots et les
idées avec les sens du moment. Et puis survient La
Révélation d'Arès et vous, son transmetteur et
son explicateur, et on comprend autrement, mais ça n'entre
pas dans la tête aussi facilement qu'on voudrait.
Je crois que c'est là que réside le difficulté ou une des
difficultés de la mission !
Maintenant je commence à dire indifféremment Dieu, le
Père, le Créateur, le Saint...
Bref, la référence. Mais l'homme de la rue,
croyant ou athée, ne voit pas ça comme ça.
Je comprends maintenant pourquoi vous disiez, à
l'époque où le premier [jour] de chaque quinzaine du
Pèlerinage vous donniez un brève explication de la prière,
que les prières de glorification (voir votre réponse à
Hubert 131/33) et de supplication sont superflues.
Le Saint comme
il le disait aux Hébreux dans le désert, cherche
simplement à faire de ses enfants des saints
au sens d'images et
ressemblances de Lui [Lévitique
19/2].
Je me sens maintenant beaucoup plus proche,
beaucoup substance du Créateur que sujet dominé par Lui.
Il y a longtemps que je n'ai pas remis les
pieds au local des Pèlerins d'Arès parisiens.
Jean-Michel d'Île de France
|
Réponse :
Ah ! Relire La
Révélation d'Arès. Je ne cesse pas de la relire
moi-même.
En 1974 et 1977 j'avais du mal à la lire. Quelque chose de
rébarbatif dans son langage brouillait ma vue et mon
cerveau.
J'ai assez raconté ma difficulté d'apprendre par cœur la
prière Père de
l'Univers, que je trouvais inélégante, presque
laide, comparée au Notre
Père auquel j'avais été accoutumé.
C'est en relisant, relisant et relisant encore que j'ai
fait le passage du religieux au réel.
Aujourd'hui je ne peux pas vraiment dire que j'aime le
langage très particulier de La
Révélation d'Arès, mais c'est beaucoup plus
profond, j'ai pour elle une tendresse infinie et une
curiosité insatiable. J'y découvre toujours quelque chose
parce qu'à présent elle fait plus que m'apprendre, elle
m'enchante. J' y ressens l'Amour
du Père qui m'avait assez longtemps échappé. Devant moi
s'ouvre une porte... des portes... la
porte poursuit la porte, elles tournent (Rév d'Arès
xiii:1).
Il faut parfois beaucoup de temps pour que nous ouvrions
réellement un livre.
L'incompatibilité de notre culture et donc de notre
caractère avec ceux du Père nous tiennent éloignés de tout
ce qui se passe derrière mots et phrases. Un livre comme La Révélation d'Arès
est d'abord un monde, un monde qui se propose de remplacer
notre monde — la Vérité
est que le monde doit changer (28/7) — et tout
nouveau monde nous est d'abord fermé, inconnu.
La Révélation d'Arès a
d'autant plus besoin de relectures infatigables qu'elle ne
raconte pas grand chose. Elle parle à la raison et au cœur
de sorte qu'elle demande qu'on pense. C'est sans doute une
des raisons qui expliqie l'innapétence du public pour ce
livre trouvé ennuyeux. Or, c'est un trésor qu'on ne
découvre qu'en soulevant le lourd couvercle de son verbe.
Ne manquez pas de passer par le local de la mision
parisienne, qui n'est plus rue de Picardie où je pense que
vous alliez quand vous étiez des nôtres. Il se trouve
maintenant 32 rue Raymond Losserand, 75014 Paris. Je n'ai
pas le téléphone sous la main, étant en déplacement.
|
07jul12 131C35
Extrait de l'article "Pénitence" dans "Et Ce Que Tu Auras
Écrit, Le Pèlerin d'Arès 1993/1996" :
"Ressusciteur spirituel résolu, le pénitent
et moissonneur
au travail est preuve vivante que rien n’est "écrit",
tout doit être accompli.
Le destin qu’a choisi le pénitent‑moissonneur
est radical et total.
"Radical qualifie bien l’homme, quoique parfait
ou saint
soient les qualificatifs bibliques (Lévitique
19/1‑2), mais le pénitent
parfait, qui
n’apparaîtra sans doute pas avant de nombreuses
générations, ne sera parfait
qu’analogiquement — Jésus fut fait
un
Dieu (Tév d'Arès 2/13, 32/5) par analogie avec
le Père, non par confusion avec lui —. Total qualifie
l’action chez le pénitent,
cet adjectif convient également compte tenu des sens
inflationnistes pris par parfait
ou saint ;
totale est la volonté ininterrompue de rendre sous
toutes ses formes le Bien
actif en soi ; total est l’effort de repérer, investir
puis détruire son péché,
sa citadelle
intérieure, et de gerber
les
épis debout en soi : amour,
constance, intelligence, paix, etc., sans découragement
(Rév d'Arès 13/8), avec humilité et vigilance,
comme on gerbe les
épis debout autour de soi en moissonnant.
"Total est l’effort d’ascension
par quoi le pénitent
approche autant qu’il peut l’image
et
ressemblance du Père : les Hauteurs
Saintes.
"L’expérience acquise de son effort et de la foi qu’il
met dans son effort, le pénitent
la transmet à ses frères moins avancés ; il la lègue à
sa descendance qui, toujours, quelle que soit la
génération, partira de la vallée
grasse, du plus bas, on le sait, car aucun
homme ne fait
pénitence pour un autre homme, aucun père ne fait pénitence pour
son fils.
"Mais la descendance bénéficiera de l’héritage et, de
génération en génération, ascensionnera de moins en
moins lentement, et donc de plus en plus haut dans la pénitence. Nourri
de vertu effective, pas seulement de la ferveur de
convaincre que la vertu est possible, le pénitent
rayonnera naturellement une lumière dont il sera sans
doute inconscient, mais toujours plus ou moins nettement
perçue par le monde, lumière de l’intérieur plus
efficace pour le moissonneur
que ses arguments et ses tracts, pour
nécessaires qu’ils soient.
"La nourriture de la vertu réconfortera aussi le pénitent dans une
mission tellement difficile ; il y puisera la sérénité
et la force d’âme
qu’engendre le dépassement de soi ; il y trouvera le
bien‑être du héros
qui a vaincu ses faiblesses, qui se sent authentique et
fortifié par cette authenticité même face à la massive
facticité, notamment la facticité des media et de tous
ceux qui ne veulent pas que l’homme se repense et
évolue."
Daniel C. d'Aquitaine
|
07jul12 131C36
La Sainteté... Ma
chair, mon esprit et mon âme [Rév d'Arès 17/7]
s'ouvrent au règne de la Sainteté
venue du Père de
l'univers [12/4].
Par ma pénitence
je réponds à l'appel de la Sainteté
du Père.
Je ne sais pas grand chose de ce qu'Elle est, [je sais]
juste que cela doit être une des "choses" ou la plus
importante des "choses" de toute la Création. Je me sens
comme un enfant devant le plus merveilleux des cadeaux.
J'ose à peine imaginer se qui se passera quand je le
prendrai dans mes mains.
En commençant le pèlerinage de l'âme
dans ma chambre ce 21 juin, je me suis dis que je portais
la semence du
père et que je me devais grandir à Son image
et à Sa ressemblance,
et pas autrement. Je deviendrai un grand moissonneur parmi
les autres grands, il ne peut pas être autrement.
La Sainteté...
Je crois que je peux sentir son rayonnement qui peut-être
est Lumière et
sa Force qui
peut-être est Puissance.
Pour que règnent à
jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière
: Ces trois mots côte à côte m'ont fait
inévitablement penser à une trinité, ce qui ne peut être
possible. Comment vivez-vous ces trois mots ?
Tony de Touraine
|
Réponse :
Pourquoi avez-vous "inévitablement pensé à une trinité" ?
Je n'ai jamais pensé à la trinité en prononçant ces trois
mots.
Tandis que je prononce ces trois mots je place ma main
droite à plat sur mon cœur: Ta
Sainteté..., puis, la main toujours sur mon cœur,
je ferme le poing à l'instar des légionnaires romains qui
saluaient ainsi: ...Ta
Puissance..., puis je place ma main sur mon
front: ...et
Ta Lumière. Et en même temps je me parle
intérieurement: Disant Ta
Sainteté, je pense: Sois saint
comme Il est Saint (Lévitique 19/2) !" Disant Ta Puissance, je
pense: "Prends de la force dans Sa
Force (Rév d'Arès 4/9, 7/6, vii/5, etc.) !" Disant Ta
Lumière je pense: "Écoute et accomplis
sa Parole (Rév d'Arès
35/6) !"
Ces trois mots invoquent une activité, une
dynamique, une activité et une dynamique auxquelles je
peux participer, mais pas une trinité qui n'est qu'une
prétendue nature de Dieu.
|
07jul12 131C37
Très intéressant et profondément enrichissant ce sujet sur
la sainteté, mais cela me dérange et c'est pourquoi je
réagis maintenant avec un certain recul.
Je suis prêt à toute remise en question et surtout je suis
prêt à revoir ma mission en insistant sur le sacré. Oui,
beaucoup plus de sacré, j'y travaille déjà car le monde et
moi-même en avons besoin. Mais je ne vous cacherai pas que
ce genre de sujet, dans la culture religieuse dans
laquelle nous sommes, m'effraie, me déroute, peut me
scandaliser.
Oui, car on peut parler de Dieu sans installer Dieu en
soi, on peut parler de pénitence
sans être pénitent
soi-même, on peut parler de transcendance et de toutes
sortes de merveilles sans s'émerveiller soi-même, on peut
parler de Parole sans
savoir tenir parole soi-même et en mentant même parfois,
on peut parler d'amour sans jamais aimer, on peut affirmer
l'importance d'être un
en soi [Rév d'Arès xxiv/1] en restant un
individualiste, on peut parler de miracle sans être
soi-même précurseur de miracle, on peut parler de
dynamique sainte sans avoir aucune idée sur la Sainteté,
etc.
Mais pourquoi, avant d'aborder ces sujets d'ordre sacré,
n'abordons nous pas les sujets de base spirituelle
c'est-à-dire la "capabilité" d'aimer son prochain,
l'accessibilité à l'écoute, l'ouverture d'esprit par la
totale acceptation de la "déculturation", l'exercice de
l'existentialisme comme seconde nature afin d'éviter toute
religiosité, la lucidité pénitente
comme seul combat contre l'orgueil et le mensonge à
soi-même ?
Peut-être, un jour, ne serons-nous plus dans une mission
sociale ni religieuse, abordant enfin une mission
spirituelle, lorsque nous ne mettrons pas la charrue avant
les bœufs.
Voilà, aujourd'hui et de nouveau, grâce à cette entrée, ce
sublime enseignement, nous allons pouvoir aborder de
nombreux sujets mettant en exergue une intelligence qui
n'est pas la nôtre, qui n'est pas de notre propre
réflexion, de notre propre création,de notre propre
volonté, mais c'est un savoir que nous allons pouvoir
étaler sur tous les toits sans se donner la peine de
l'incarner nous-mêmes car nous sommes comme les "oies
attendant leur pâté" (Charles Peguy).
Alors quand sera-t-il provoqué cet enseignement qui crée
une autonomie spirituelle, non pas celui du troupeau qui
se regroupe autour de l'abreuvoir sans savoir, sans vraie
soif ?
Le Soyez Saints comme
Je suis Saint (Lévitique 19/2) n'est-il pas
suffisamment clair sur la dynamique que le Père
de l'Univers nous demande ? Allons-nous être
encore et encore dépendant, pour ne pas dire esclave, du Comment pourrai-je changer
un peuple aussi faible et orgueilleux qu'il est vaste,
quand le courage me manque de changer ma propre vie ?
(Rév d'Arès 6/1)
Frédéric d'Aquitaine
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Réponse :
J'ai ri en lisant ce commentaire dont l'intention évidente
n'était pas de faire rire, mais au contraire de faire
partager votre sévère prise de conscience.
J'ai ri, parce qu'il y a belle lurette que beaucoup
d'entre nous se sont posés les questions que vous vous
posez, y ont répondu comme vous y répondez aujourd'hui,
bref, ont dépassé le stade où vous êtes encore.
Je vous rappelle aussi qu'il y a longtemps que mon blog et
avant mon blog "Le Pèlerin d'Arès" en magazine trimestriel
ou en livre ont traité de diverses façons le sujet de "la
capabilité d'aimer son prochain, l'accessibilité à
l'écoute, l'ouverture d'esprit par la totale acceptation
de la "déculturation", l'exercice de l'existentialisme
comme seconde nature afin d'éviter toute religiosité, la
lucidité pénitente
comme seul combat contre l'orgueil et le mensonge à
soi-même."
Mais je suis heureux que vous preniez aujourd'hui
conscience de tout cela et que vous aidiez à en rendre
conscience qui qui comme vous évoluent à leur lenteur
propre — Nous sommes tous plus ou moins et inévitablement
lents, de toute façon.
Mon entrée 131 ne dit-elle pas que "Sainteté
est dynamique",ce que vous souhaitez qu'elle devienne dans
notre pénitence
et notre moisson ?
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07jul12 131C38
"Star Academy", la fameuse émission de télé-réalité
musicale qui se déroule dans un château à proximité de
Paris, va recommencer à la rentrée de septembre 2012 et
cela pour plusieurs mois — Ben ça alors, quelle nouvelle !
Si j'avais le choix, j'aimerais mieux qu'il y ait à la
place une autre émission de télé réalité, par exemple:
"Pénitence Academy" avec comme sous-titre: "La nouvelle
émission de télé réalité existentielle" !
Mais voilà, ça n'existe pas dans les plannings des
programmes télé... (soupir)
Néanmoins, faisons en sorte que ça existe de manière
fictive.
"Bonsoir tout l'monde ! "Pénitence Academy", votre
nouvelle émission à rebondissements, encore plus forte que
toutes ces émissions réunies, à savoir: "Loft Story" et
son fameux slogan: "Soyez vous-mêmes", "Star Academy", "La
Ferme Célébrités", "Koh-Lanta", "Cauchemar en cuisine",
"The Voice: la plus belle voix" etc.
Maintenant vous allez avoir "Pénitence Academy", en passe
de devenir LE nouveau phénomène de société !
Comme vous le savez, le principe ultime de l'émission est
qu'à la fin de la saison, tout le monde doit se retrouver
vainqueur non pas sur les autres mais sur soi-même et ce,
collectivement ou individuellement, grâce aux efforts de
tous les participants...
Alors "Venez participer et encourager la "Pénitence
Academy" ! Votre nouvelle programmation Phare où chacun se
retrouve libre de tout préjugé mais également où chacun
est affranchi de toute culture !
"Je rappelle la règle qui est simple: Chaque participant a
pour objectif de faire naître et/ou de conserver son âme, avec l'aide de
tous les autres participants. On peut participer à la fois
seul et en équipe...
Aussi, les équipes sont solidaires les unes des autres.
Pour cela, elles utilisent deux qualités qui sont
nécessaires et indispensables à la survie de tous: Le Bien et la Beauté.
Deux qualités que l'on ne doit surtout pas abandonner ni
oublier d'utiliser, pour soi et pour les autres, sinon, à
la fin il y a risque pour le ou les participants de perdre
son âme
(bêtement !) et d'être expulsé de l'émission honteusement
— Quand bien même la
honte peut être salutaire (Rév d'Arès 27/3).
"Enfin, malheureusement et, malgré tout, si vous devez
quitter l'émission (s'il vous plaît, pas avant la fin de
votre vie, merci !) vous aurez droit, en lot de
consolation, à une émouvante et bouleversante sérénade de
violons accompagnée d'un tsunami de sanglots pathétiques.
Le tout offert, bien sûr, par la Production et tous les
Sponsors Publicitaires."
Conséquence sans précédent de ce succès fulgurant: Des
centaines de milliers de candidats et candidates
(semblable à des marées humaines hystériques et bigarrées)
déferlent et se bousculent sur les différents sites de
casting organisés dans les principales villes de France en
vue de participer à la nouvelle saison.
Cohortes indescriptibles et innombrables (tiens, serait-ce
le signe que la relève invisible est là ?) de toutes ces âmes en mal de Bien actif et de Beauté créatrice",
agglutinées derrière les barrières de sécurité du Service
d'ordre officiel et/ou du Service de sécurité de la
Production.
Puis, par centaine, les candidats pré-sélectionnés
patientent derrière une porte qui donne directement sur le
plateau de l'émission, là où se déroule en direct l'ultime
épreuve de la sélection finale.
Mais en attendant, chaque regard des candidats implore et
espère pouvoir intégrer la prochaine saison de la
"Pénitence Academy".
N'étant pas en reste, la presse et les média,
opportunistes à souhait, se chargent de relayer
l'événement dans chaque foyer, à la limite de
l'indigestion.
Presse et média (un troisième pouvoir) amassent au passage
une manne financière incommensurable et, bizarrement
restent complètement "sourds" à l'hostilité des pouvoirs
religieux et politiques qui en appellent, eux, à la
censure pure et simple (tiens, tiens, tiens...) concernant
l'émission de télé réalité, dite existentielle: "Pénitence
academy".
Ainsi, devant les candidats sélectionnés lors de la
finale, c'est par millions que les téléspectateurs, isolés
ou en famille, peuvent frémir d'émotion, de bonheur ou
d'espoir en voyant naître, ensuite "dégringoler" puis
ressusciter des âmes
en direct sous nos yeux.
Nul doute que c'est par millions, devant son poste de
télévision, que l'on pleure de bonheur ou d'émotion.
En effet, chacun se découvre, se reconnaît et s'identifie
à travers chaque candidat en train de changer
dans le Bien
actif, "sous les Feux
de la rampe..."
Et petit à petit, au fil des jours, au fil des semaines et
des mois qui passent, ces candidats réussissent à
surmonter et/ou à se débarrasser de leurs péchés
sous les yeux des téléspectateurs émus et admiratifs.
Et un sentiment de conscience collective germe dans chaque
foyer. Des millions de téléspectateurs se prennent à rêver
et se disent qu'ils peuvent eux aussi devenir de belles âmes en évolution,
faisant ainsi, par eux mêmes, renaître la Vie
en eux et autour d'eux — "Mais oui, pourquoi pas moi ?
Après tout, je ne suis ni pire ni plus faible qu'un
autre..."
Ainsi peut-on espérer voir surgir de ces millions de
foyers ce petit
reste de pénitents avec, comme une chose
estampillée dans leurs âmes,
ce label innestimable et tant convoité qu'est la Sainteté.
David et Patati et Patata (du Limousin).
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Réponse :
Je n'ai jamais vu les programmes télé dont vous parlez :
"Loft Story" et son fameux slogan: "Soyez vous-mêmes",
"Star Academy", "La Ferme Célébrités", "Koh-Lanta",
"Cauchemar en cuisine", "The Voice: la plus belle voix"
etc., sauf une fois "Cauchemar en Cuisine" sur lequel je
suis tombé à l'hôtel à Paris un jour que j'attendais
l'heure de me rendre à la mission de la rue Raymond
Losserand.
Je ne peux donc ni apprécier ni décrier l'émission
"Penitence Academy" que vous proposez, car je n'ai qu'une
très vague idée de ce que ce genre d'émission montre.
Votre commentaire est évidemment une blague, parce que
j'imagine sans peine que personne à la télévision n'est
prêt à proposer, accepter, organiser, présenter une
compéttion de spiritualité d'où naîtront des âmes.
Mais qui sait ? Ce que vous proposez là en vous amusant
n'est peut-être pas aussi loin qu'on le pense d'être
considéré par les programmateurs et autres producteurs, si
par accident (improbable) ils sont à court d'idée avant
qu'une nouvelle génération n'arrive, car ces émissions-là,
je suppose, exploitent la jeunesse, sa vigueur, sa
naïveté; sa soif d'action, son enthousiasme, de sorte
qu'une nouvelle génération arrive toujours à point pour
leur fournir de nouveaux compétiteurs...
Par ailleurs, quand on sait le temps, l'effort et la
sincérité que prend la pénitence,
il est aussi probable qu'une émission ne suffirait pas à
former des âmes,
mais bon! elle pourrait peut-être éveiller des vocations
de futurs vrais pénitents.
Comme vous voyez, je marche. Oui, votre projet me fait
marcher.
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07jul12 131C39
Comme il n'y a pas beaucoup de commentaires, je poste ma
petite réflexion sur la Sainteté,
plutôt philosophique, enfin philosophie personnelle, car
je ne suis pas philosophe.
Après avoir lu votre entrée 131, je me dis ceci :
Le Père seul est Saint,
et la Sainteté
caractéristique de Dieu, est de fait, incernable
précisément.
Cependant, La
Révélation d'Arès, votre entrée de blog, notre image
et ressemblance, la vie spirituelle, nous donnent
quand même quelques éléments :
Entre le Père et l'homme la sainteté
est, pour ainsi dire, le point de contact.
Pour le Père, hors du
temps [Rév d'Arès 12/6], la sainteté
tout en étant dynamique est un état, peut-être est-ce un attribut (je ne sais
pas s'il y a une différence.
Pour l'homme, si je comprends bien, la sainteté
est accessible car vous dites :
"Toutefois, parce qu'il est le Dieu de l'Alliance
(Genèse
15/18), le Créateur ne garde pas toujours sa Sainteté, Sa
dynamique, pour Lui seul. Il ne fait pas toujours d'elle
une infranchissable barrière entre les sphères divine et
humaine. Il cherche à la repartager avec l'homme comme Il
l'avait partagée avec Adam avant que celui-ci fit son
mauvais choix (Rév
d'Arès 2/1-5)..."
Je me dit que la Sainteté
est potentiellement accessible à n'importe quel homme, qui
n'est pas redevenu animal pensant, et que si la Sainteté
est une sorte de perfection, elle n'a pas de normes
définies fixes et standardisées pour tout le monde, par ce
que, de même que chaque homme a une vie unique et que
chaque pénitence
est unique, alors chaque homme doit pouvoir accéder à une
sainteté qui lui
est personnelle.
Peut-être peut-on dire qu'est saint
celui qui est en phase avec la Volonté
de Dieu et en état de dépassement, d'exploits permanents,
ou dit autrement de transfiguration continuelle, à la
manière de Jésus qui a fait l'exploit de mettre
ses
pas dans les pas du Père Qui
l'a fondu en Lui (Rév d'Arès 2/12-13).
Même si dans Le Livre
— c'est d'ailleur surprenant — Le Père dit de Jésus : (il) regarde (mais) son oeil
(est) l'oeuf mort (Rév d'Arès xiii/11)
Je ne sais pas si la saintété
est pour l'homme, obligatoirement un état permanent, j'en
doute quand même car tous
les hommes sont pécheurs (Rév d'Arès 8/4), mais
si la sainteté,
c'est le meilleur, la quintessence de l'homme, le jus
(Rév d'Arès xxxv/9), elle se reconnait
certainement aussi à ses effets : Grâce, miracles,
peut-être à d'autres choses ?
Je ne sais pas si Mikal
est saint, mais
vous êtes sacré pour l'humanité, parce que vous mettez
toutes vos forces à transmettre le Message
du
Saint, à aider l'humanité à se sauver d'elle même
:
(Un) chant (sur) ta
langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle ! (Rév d'Arès
xxxvii/5)
Droit (va) ton pas dans
Ma Sandale (xxxvi/19)
Ta pante coùte (plus
que) le(s) musée(s) (xxxvi/23)
Mikal, l'ami (xxxix/18)
etc, etc,...
Merci Frère Michel
Xavier H de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse :
En vous lisant j'étais sans voix, je paraphrasais Chamfort
dans ma petite tête me disant, en remplaçant seulement
"amour" par "conviction" : "En conviction, tout est vrai,
tout est faux, et c'est la seule chose sur laquelle on ne
puisse pas dire une absurdité." C'est-à-dire que vous avez
passé le stade où l'on se demande si ce qu'on pense et dit
est vrai ou faux; la foi est devenue comme la vie pour
vous et vous avez embouqué le sentier
et vous montez vers la Vie.
Vous avez atteint le stade où l'on ne cherche plus à
expliquer sa foi, par la raison, alors que tout au plus la
foi se cherche des raisons, comme vous tentez encore de le
faire, mais c'est inutile : Vous avez fait le passage !
Montez, montez maintenant vers les Hauteurs
Saintes. Vous êtes dans la bonne direction.
Et mon émotion est immense quand je me dis, à l'instant
même, que je n'ai vraiment pas perdu mon temps dans le
Sud-Est pendant deux ans, en me rendant chaque mois dans
cette ville où vous vous êtes vous-même fidèlement rendu
chaque mois pour m'écouter avec une attention intense. Je
vous revois au stade, encore faible, primaire et quelque
peu embrouillé, de connaissance et de conviction où vous
étiez au début de 2010 et je vois le stade auquel vous
êtes maintenant arrivé. Louée soit la Lumière
du Père que j'ai pu faire passer en vous, Xavier !
Je vous demande d'envisager d'exposer au public à ma
place, conjointement aux autres frères et sœurs de cette
mission qui se mourait et que j'ai pu grâce au Père faire
renaître, La Révélation
d'Arès ainsi que la foi et la dynamique
pénitentielle et moissonneuse que nous en tirons, quand je
ne pourrai plus descendre dans le Sud-Est que de temps en
temps comme cela sera le cas en 2013..
Votre commentaire n'est pas philosophique ; il est
réellement spirituel.
Vous aussi êtes sur la Voie
Droite, celle de la Sainteté,
laquelle vous n'atteindrez jamais parce que le Père
seul est Saint, mais sur laquelle vous vous
dirigez comme le marin se dirige sur le soleil et sur
l'étoile qu'il n'atteint jamais, mais qui sont ses phares
sur l'immense Mer
de Dieu et de la Vérité.
C'est en cela que nous devenons
saints comme Il est Saint.
Vos questions comportent leurs réponses. Vous avez
compris.
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00Xxx00 131C40
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Réponse :
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