26mai12 130C1
La majorité des humains de toutes confessions: Musulmans, Chrétiens,
Juifs, Boudhistes et que sais-je encore... cherchent Dieu et
espèrent tous aprés leur mort aller au paradis, "Eden."
Si vraiment tous ces peuples là cherchent à gagner Éden,
c'est à dire à réussir leur passage aprés leur mort, moi y compris,
vers Éden, en sauvant leur âme en faisant le Bien, en aimant
leur prochain, en pardonnant, en faisant la paix, en évitant tous
préjugés et en cherchant l'intelligence
du cœur, pourquoi ne pas commençer dés aujourd'hui, à construire et
organiser cet Éden tant aimé, tant convoité, déjà ici bas.
C'est-à-dire, commençons aujourd'hui à élaborer un projet,
comme vous l'avez suggéré, de petites unités pénitentes, projet à
entreprendre par le petit
reste et ensuite le reste
et pourquoi pas avec d'autres ?
Quatres générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), mais pourqu'oi
ne pas commençer
dés aujourd'hui ?
Voilà, frère Michel, le contenu de ma pensée.
J'espère avoir
l'occasion de venir faire mon pélerinage, cette année.
Youcef de Provence
|
Réponse
:
Éden n'est pas le paradis au sens où le Coran semble entendre
paradis: le repos de l'âme
après la mort.
Je pense que dans le Coran
paradis est une métaphore, une image, pour la double
description du séjour des âmes
encore très proches de la vie terrestre après la mort de la chair et le séjour
des hommes ressuscités après le Jour
de Dieu.
Mais revenons à Éden !
Éden fut le monde avant qu'Adam ne chutât (Genèse 2/8) et
sera le monde après l'avènement du Jour
de Dieu (Rév d'Arès
31/8), mais il ne peut pas y avoir d'Éden au cours des
millénaires intermédiaires.
L'effacement de frontières et la création de "petites unités humaines"
surviendront avant le Jour, mais je ne crois que cela possible dans
l'état actuel des choses. Il nous faut attendre d'être beaucoup plus
nombreux et d'avoir une influence sur la marche de l'Histoire pour
obtenir de tels résultats.
Or, pour être plus nombreux, pour constituer un petit reste assez
fort pour avoir une influence sur le monde, il faut la mission ou moisson.
La mission ou moisson
qui est le sujet de cette entrée de blog. 130.
Soyez un inlassable missionnaire.
C'est le rôle qui nous est dévolu dans cette génération.
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26mai12 130C2
La foi, c'est la foi dans la bonne mort, quelle que soit la religion:
Christianisme, Islam ou Judaïsme.
Il n'y a pas de religion, tout ,du moins de religion moderne, qui
cherche à changer le monde. La religion enseigne que le monde est une
corvée à laquelle tout homme doit se donner en attendant l'éternité
heureuse, quelles que soient les raisons que telle ou telle religion
donne de la corvée en question.
De ce fait, nous avons beaucoup de mal à échapper à cette culture
religieuse, à voir que La Révélation d'Arès nous envoie refaire le
monde: La Vérité, c'est
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Face à ces difficultés vous en ajouter une
d'autant plus inattendue qu'on croit au contraire que les hommes sont
plus intelligents qu'ils n'étaient et pensent davantage.
Vous, au contraire, vous affirmez qu'ils pensent beaucoup moins et vous
nous en donnez un exemple, que je ne connaissais pas, qui est tout
récent, celui de ce concours pour l'accession à la magistrature qui est
un échec incroyable: 30 personnes seulement sur 755 ayant bac + 4
années de droit se sont avérées capables de faire un raisonnement
juridique valable.
J'en suis estomaqué.
Oui, cela me porte à méditer.
Léonard Q. de Franche-Comté
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Réponse
:
En effet, la foi, religieusement parlant, se ramène toujours plus ou
moins à un
repli sur soi et au rêve de la "bonne mort".
La foi, pour un Pèlerin d'Arès, est tout autre chose: une dynamique.
Une dynamique de pénitence
allant de pair avec la mission ou
moisson d'autres
pénitents.
La culture nous poursuit encore longtemps
après que nous ayons accepté La
Révélation d'Arès. Il n'est pas
facile de s'en débarrasser: À preuve le commentaire de Youcef (130C01)
de culture musulmane,
encore que son commentaire, après avoir confondu Éden avec "bonne mort"
ou paradis, parle de créer des "petites unités", prémisses de
l'Éden qui sera restauré sur terre après le Jour. Il y a là un
énorme progrès chez Youcef par rapport à sa culture de base musulmane.
Nous savons que la religion: judaïsme, christianisme, islam, ne prône
rien tant que le salut. On comprend donc sans mal que la notion de
salut fort différente que nous enseigne
La Révélation d'Arès, qui d'un bout à l'autre rectifie
les erreurs de la religion, déplaise fortement à celle-ci et que, sans
nous attaquer directement — parce qu'elle s'interroge quand même: "Dieu
n'aurait-il pas parlé à Arès ?" — elle s'allie plus ou moins
aux
attaques des incroyants et des fanatiques contre La Révélation d'Arès en
attendant d'y voir plus clair dans cette prodigieuse Parole.
La religion et l'athéisme y verront plus clair un jour, mais très
lentement: Je suis hors
du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès12/6)
Cela, comme je l'ai dit, c'est une constante
depuis toujours, une adversité constante contre le prophétisme, parce
que la religion comme l'athéisme se refusent toute souplesse,
n'entrouvrent aucune porte sur d'autres possibilités que celles
affirmées par leurs dogmes. Il leur faut beaucoup, vraiment beaucoup de
temps pour assimiler un événement comme celui de Jésus il y a deux
mille ans ou comme La
Révélation d'Arès aujourd'hui.
Mais, en plus de l'adversité des religieux et des athées, l'obstacle
nouveau, de nos jours, me semble bien être la perte considérable de la
faculté de penser de l'homme. C'est quelque chose que j'observe et qui
me frappe particulièrement depuis que j'ai repris la mission publique
dans le Sud-Est.
Or, parmi tous ces
hommes qui ont maintenant ont du mal à penser ou qui même ne pensent
plus il y a sans nul doute des épis
mûrs à moissonner, mais la tâche de les engager dans nos
rangs n'est pas facile parce qu'ils doutent, le doute étant la
prudence, la précaution de ceux et celles dont les pensées
n'aboutissent que lentement.
Voilà qui stimule notre très très patiente habileté à écouter et à
répondre.
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26mai12 130C3
Une fois de plus, l'Eau
du Père qui vient à un moment déterminant de mon questionnement.
Cherchant cette Eau,
me posant la question de la Moisson
et de ma difficulté à vivre cette synergie, non pas parce que je n'y
arrive pas ou parce je le veux pas, mais parce quelque chose s'installe
doucement, le ressenti en est désagréable malgré la lutte, la
constance, la détermination et la recherche du Bien à créer en soi
et autour de soi en permanence, fidèle à mon engagement.
Non que la Main
du Père ne vienne pas à point nommé, ce constat que vous faites et que
je faisais auprès de proches; mais cette nonchalance qui s'installe
d'une part et d'autre part, une rudesse, une volonté de s'affirmer par
l'implacabilité, ramenant l'humanité à des temps pourtant révolus et
qui n'ont montré que désastre.
Oui, nous devons puiser en soi cette esperance et toute la richesse
qu'elle contient.
Non pas une espérance fadasse qui s'enferme dans le train train, mais
une Belle
et enrichissante espérance émanant de l'âme, une âme qui sait
affirmer sa raison d'être avec Amour
et chaleur, mais [mots manquants] démentir avec fermeté lorsque l'âme peut se
perdre.
Une âme
qui crée et qui n'a pas peur de créer et d'avancer pour donner la Vie.
Il est impossible de vouloir continuer d'installer ce monde dans une
idéologie. Nous le sentons bien !
Sinon pourquoi Thomas Paine aurait-il écrit "The common sens" ?
Pourquoi tous
ces hommes, qui ont résisté et se sont battus contre la flânerie de
l'esprit, ou contre la lâcheté, auraient-il décidé de lutter sinon
pour retrouver la Beauté
qui émane de l'homme lorsqu'il se dépasse, cet homme montre qu'il est
créé à l'image et
ressemblance de son
Créateur.
Pourquoi l'homme a-t-il peur d'aimer, de faire la paix, de
pardonner ? Pourquoi hésite t-il ainsi dans ses choix ?
Pourquoi continuer de penser qu'il faut écraser l'autre ou le mépriser
pour avancer ?
Merci, une fois de plus merci du fond du cœur.
J'aime beaucoup cette très belle phrase: "Chaque révolte est nostalgie
d'innocence, appel vers l'être." La pénitence est une
manière invisible
et pacifique de contestation permanente, c'est le seul moyen
de dépasser les entraves du temps."
Votre sœur dans l'Amour du Père.
Danièle.du Nord
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26mai12 130C4
Ma pensée saute sur votre entrée comme le chien sur sa pâtée.
D’une façon gloutonne, mais pour s’en nourrir et toujours tenter
d’aller dans du plus profond en moi au niveau individuel, dans
du plus large au niveau collectif.
Oui, la pensée est une forme de résistance aux systèmes qui nous
conditionnent à ne pas penser, à nous transformer en consommateurs, en
clients, patients, passifs, etc…, à laisser ceux qui décident penser
pour nous, les faiseurs d’opinion, les décideurs d’interprétation, les
décideurs tout court.
Oui, la pensée est une forme de résistance au mal intérieur qui nous
déracine du tout, qui nous cadenasse dans nos émotions négatives de
peur, de chagrin de colère, d’orgueil , de susceptibilité….
Constat des lieux, on est tous pareils.
Ou bien on s’arrête aux règlements moraux, ou bien on s’arrête aux
règlements religieux, ou bien on s’arrête à quelques principes. En un
mot, on s’arrête.
L’homme de la rue va me dire: "Ce n’est déjà pas si mal, on pourrait
être pire, on pourrait être des bêtes." C’est manquer
d’ambition pour l’immense potentiel mis en chacun — À ceux qui ne
savent pas, à ce niveau du blog, jje dis: "Lisez au moins la quatrième
de couverture de la révélation d’Arès !
Pire, dans ces règlements on s’enferme, on ne va pas plus loin, par
mimétisme ou par fixation des textes par des exégètes comme vous le
dites dans un de vos précédents commentaires (concile de Nicée), on
s’emprisonne dans la pub, dans la télé, les vraies fausses nouvelles,
les rumeurs, bref, ça fait beaucoup de bruit tout ça ! Et
pendant ce
temps, on fait du surplace alors que l’évolution nous attend, alors que
Dieu nous appelle au devenir
(homme du temps qui vient).
Régression ! Qui
n’avance pas, recule, est happé par l’oisivité, mère de tous les vices
— Vieilles leçons de morale de
l’instituteur laïc, athée, que je fus.
La pensée peut tout explorer, tout dépasser, ce n’est pas ce qui se
passe dans nos têtes d’aujourd’hui. La pensée s’arrête comme le cheval
qui broute là où il
est parqué, et occupe l’espace que la société lui a accordé. Inutile de
décrire, tout le monde
l’expérimente. Et pourtant c’est avec la pensée qu’on affûte la pensée,
qu’on creuse le sol, qu’on défriche,
qu’on cultive, qu’on amende, mais c’est avec l’amour qu’on partage,
qu’on donne à manger, qu’on
tisse du lien, qu’on fait grandir,
qu’on donne envie. Ainsi naît la pensée aimante.
Elle n’est rien pour elle-même, elle ne peut être qu’exprimée,
manifestée dans et par des paroles et des actes, forcément aimants,
unifiants, dépassant tous les clivages,
les différences.
Ne désespérons pas ! Elle se répandra, s’incarnera et se
réincarnera. Mais ça ne se fera
pas tout seul. Il nous faut aller sur
le champ
des idées, la répandre au milieu des épines, des pierrailles,
des déserts.
Cela me ramène au terrain mental de nos frères humains, labourés,
retournés par les
charrues des systèmes religieux et de leurs princes. C’est un miracle
me disait hier une musulmane
avec qui je m’entretenais, miracle qu’un athée soit devenu croyant à
l’issue de la lecture de La
Révélation d’Arès — enfin, pas du jour au
lendemain —, [c'est un miracle] que je lise le Coran, la Bible, que je
m’efforce
d’accomplir
la Parole. Par contre, curieusement, elle buta sur
l’événement, "La
Révélation d’Arès ne
pouvant être apportée que par un djinn, impossible que Jésus revienne,"
à ses yeux. Quant au bâton de
lumière, elle n’en tenait pas compte.
C’est aussi parfois la réserve ou le refus catégorique que je
reçois de certains chrétiens qui parlent d’anges de lumière déguisés,
masqués. C’est au fruit
qu’on
reconnaît l’arbre, leur dis-je, mais malheureusement ils
ne descendent pas de leur tête. Même si le fruit
de la lecture de La
Révélation d’Arès qui essaie d’aimer, de pardonner, de
faire la paix, de vivre
avec une intelligence spirituelle, en l’occurrence moi, leur paraît pas
trop pourri !
Frère Michel, que
puis-je leur répondre ? Je me sens toujours scotché face à leur blocage.
Charlie du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
"Que puis-je leur répondre ?" demandez-vous.
Toute mission étant affaire de terrain, les réponses sont affaire de la
personne et des circonstances réelles auxquelles on a affaire. Il n'y a
pas de réponse toute faite d'avance.
De toute façon, ce n'est pas dans la rue — ou c'est dans la rue
tellement rarement que mieux vaut ne pas s'y attarder — que
des propos constructifs s'échangent. Il faut absolument inviter, avec
chaleur et insistance, ceux que vous sentez comme des épis mûrs
peut-être, à venir vous écouter au local de mission. Il faut leur
donner un espace et du temps pour réfléchir un peu et la rue ne les
donne pas.
Je suppose qu'à Lille vous organisez régulièrement des exposés publics.
C'est là qu'il faut parler avec le public.
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26mai12 130C5
En voyant ton message ce matin, alors que le dernier est tout récent,
du 18 mai,
j'ai trouvé ça drôle.
Mais l'introduction "Libres
de penser vous ferez les hommes" m'a inquiété !
Est-ce que Michel nous envoie sont dernier message ?
Cela paraît
encore un peu farfelu, mais un jour cela arrivera.
Quand nous
apprendront ton départ pour rejoindre Jesus, nous serons tous abattus,
complètement démoralirés. Nous saurons que nous n'aurons plus qu'à
missonner tout seuls sans ton aide, sans ton appui.
Nous devrons moissonner,
être pénitents.
Nous devrons lire et relire tous ces messages écrits sur le
blog.
Il faudra les vivre. Il faudra aussi prier, relire, et vivre La
Révélation d'Arès, la Bible, le Coran et vivre tous les
messages que Dieu nous
a envoyés dans le cœur.
J'ai pressenti au fond de moi en fin d'année 2011 qu'un grand
changement arriverait en 2012. Est-ce que je me trompe ?
Va-t-il se
produire je ne sais quoi ?
Une chose est certaine, c'est que nous
devrons tous être solidaires quand tu seras parti.
Il faudra
nous,entraider et aider les gens à vivre ce qu'il auront comme
difficultés. Nous aurons principalement trouvé des hommes et leur
aurons transmis ta Parole, celle de Jesus et de Dieu.
Je t'envoie ce [message] de mission qui met venu à l'esprit et que je
voudrai partager
avec tous les frères, car je pense qu'il est important.
Alain Le G. de Bretagne-Ouest
|
Réponse
:
Ne vous inquiétez pas, mon frère Alain, tout va bien.
D'une part, j'ai posté l'entrée 129 le 18 mai, parce qu'approche la
saison du Pèlerinage du 21 juin au 15 août.
Ensuite,
j'ai posté cette nouvelle entrée 130, préparée depuis un certain temps
déjà sur le déclin de la pensée, mais que j'ai pu achever après que je
fus tombé, par hasard il y a quelques jours, sur le rapport affligeant
de la président du jury de recrutement de magistrats qui se plaignait
que 30 seulement de 755 candidats fussent capables de formuler une
pensée correcte sur des problèmes simples.
Je me suis dit: "Voilà l'illustration
parfaite de mes propres déductions, qu'on n'est pas forcé d'admettre
tant qu'elles ne sont que mes propres déductions, mais qu'on croira
plus facilement si elles s'accompagnent d'un exemple aussi concret
qu'évident d'extinction de la faculté de réflexion et de décision des
hommes modernes."
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28mai12 130C6
Je vous réponds bien que je sache que mon message passera à l'as. Je
vérifie vos dires sur internet et dans le rapport que lis-je "au total
hormis une frange de copies indigentes et l'inévitable et très
majoritaire contingent des dissertations banales ou conformistes, les
travaux des candidats offraient en nombre suffisant des possibilités
d'appréciation plutôt positives. Certaines copies s'élevaient même avec
force au niveau de l'excellence".
Source :
http://www.enm.justice.fr/_uses/lib/5778/Rapport__Pdt_jury_3_concours_2011.pdf
et
http://www.enm.justice.fr/_uses/lib/5778/Rapport_jury_CC_2011.pdf
Dans le fameux Figaro il est bien explicité: "Il faut admettre que,
bien qu'ils s'en défendent, de nombreux candidats non fonctionnaires
ont à l'évidence vu dans ces deux concours un moyen d'échapper à des
carrières professionnelles dans lesquelles ils n'avaient pas
matériellement réussi, note la présidente du jury. L'assurance d'une
situation financière protégée a alors été pour eux le motif principal
de candidature." Quand la crise fait chercher la sécurité aux gens
c'est partout n'est-ce pas ?
Ici ce n'est pas le problème de savoir penser comme vous l'écrivez.
C'est tout simplement de l'intellectualisme pur.
Les intellos réfléchissent qu'avec leur tête et hélas ne voient pas
plus loin que leur bout de leur nez et pire, à cause de cela commettent
beaucoup d'erreurs car ils ne savent plus comprendre avec le cœur et
donc ne savent plus voir des vérités concernant l'Humain, vérité qui
les dépasse ou qu'ils ne voient que religieusement et alors ils
dénigrent.
Ce
que vous fûtes aussi vous-même.
Ce rapport instructif dont vous parlez
et dont je donne le lien démontre que l'intellectualisme fait
ratiociner
l'homme, le rend faible et il disparaît dès que la pluie et le vent
surgissent. Tout ce que dit La
Révélation d'Arès.
Et nous sommes
gouvernés que par ce genre d'Hommes.
Pourquoi être étonné de ce que
vous lisez ? Tous ces intellos étudient, remplient leur crâne
de ce
qu'il faut dire et penser. Ne leur en demandez pas plus. Mais de grâce
ne les comparez pas avec les gens que vous côtoyez dans la mission.
Ces
gens sont des gens comprenant les problèmes, car ils les vivent
directement, ce sont des gens dont on assène de grands mots à grands
coups de mensonges et spoliation pour mieux cacher la face noire de la
politique et du social qu'elle promeut et vous osez sous-entendre que
ce sont que des irréfléchis et irresponsables que vous
rencontrez ?
Ne
mettez pas tout sur le même plan. Vous savez comme moi que les
dominateurs
dans ce monde sont ceux que vous décrivez dans votre
entrée. Les gens que vous rencontrez sont d'une autre trempe, mais ne
désirent nullement être convertis à quoi que ce soit, ce que vous
faites vous-mêmes, car vous faites de la conversion.
Ces gens sont
dignes d'être connus et ont raison dans leur façon de raisonner et vous
même vous en rendez compte sans vous en rendre compte: La
preuve vous la donnez vous-même en citant Camus qui dit "Chaque révolte
est nostalgie d'innocence, appel vers l'être.". Phrase que vous vous
appropriez autoritairement en disant "La pénitence, c'est
une manière
pacifique et invisible de contestation permanente, c'est le seul moyen
de transcender les entraves du temps".
Les gens que vous rencontrez
sont ceux aussi qui se révoltent à leur façon (manif ou autre et comme
vous pacifiquement) et dont vous faites des intriguants et des gens
évidemment non spirituels (une de vos entrées le démontre
magnifiquement entrée 0112). Donc vous vous contredites
souvent, vous reprenez à votre compte ce qui vous intéresse et toujours
faites passer les autres (ceux que vous rencontrez) comme stupides,
irréfléchis, bref des imbéciles.
N'avez-vous jamais pensé, réfléchi, vous l'homme qui réfléchissez
toujours et évidemment toujours juste, pourquoi Dieu n'envoie jamais de
prophète intellectuel sauf rarement, sauf vous évidemment (bien qu'Il
ai eu des raisons valables je n'en doute absolument pas). Tous ces
prophètes étaient de simples hommes proches des Hommes, de leurs
semblables et de leurs souffrances. Vous êtes loin de cela et vous avez
malheureusement, en homme intellectuel que vous êtes, intellectualisé
la Parole, vous intellectualisez l'explication de La Révélation d'Arès
et surtout, connaissant bien la réthorique, savez garder la main haute
sur son ensemble en veillant à ce que personne comprenne mieux que vous.
Le monde changera lorsque beaucoup de gens œuvrant au changement du
monde (et il y en a) s'associeront — sans chercher à convertir
quiconque, ce que Dieu ne vous demande nullement, mais que vous faites
bien que vous vous en défendiez — et défendront le spolié
contre le spoliateur et toutes formes d'injustice.
La pénitence
dont
vous aimez le mot est cela ainsi la mise en application d'une nouvelle
façon de vivre. Ces actes provoqueront des réciprocités, des envies de
faire pareil mais non pas de réincarnation (utiliser ce mot est un
contresens et malvenu ou récupérateur).
Certains hommes hors Arès le
font déjà. Missionner a de multiples [façons de ?] penser et pensées,
donc multiples
actions, et toutes vont dans le même sens mais ne portent pas
obligatoirement les mêmes mots.
Si vous quittez votre intellectualisme
qui vous a fait tomber dans un sectarisme, vous le découvrirez avec
bonheur !
Antoine, un de l'iceberg arésien
|
Réponse :
Vous n'êtes pas l'Antoine B.
auquel on pourrait penser dans notre assemblée de Pèlerins df'Arès.
Vous êtes un autre Antoine B. que je ne connais pas et qui n'est pas,
c'est évident, un Pèlerin d'Arès.
Vous êtes seulement "un de
l'iceberg arésien", quelqu'un qui s'intéresse à La Révélation d'Arès,
mais qui ne l'assume pas en lui-même par la pénitence et au
dehors par la moisson
des pénitents.
De là votre façon de voir.
Mais c'est en cela que votre commentaire est intéressant. Je ne
voudrais pas que votre "message passe à l'as", comme vous pensiez que
serait son sort.
Nous sommes prisonniers des mots, parce que les mots sont ce dont nous
sommes faits pour les autres, puisqu'il nous faut parler, ou écrire,
pour être connus des autres. Or, les mots tendent d'abord à nous
enfermer dans nos cultures. Vu du fond de votre culture votre
commentaire est dans sa logique. Si vous me connaissiez, si nous nous
parlions, si nous vaquions ensemble à la mission, vous ne me liriez pas
comme vous me lisez. Les mots que j'emploie vous amèneraient autre part.
"La pénitence
dont vous aimez le mot," dites-vous. Je n'aime pas le mot, pas du tout.
Le mot pénitence
m'embarrasse à cause, des confusions auxquelles nous avons
à faire face comme missionnaires, parce que le sens que La Révélation d'Arès
lui donne : acquisition du bien, n'est pas du
tout celui que la culture,
imprégnée des leçons de l'église, lui donne : remords et
expiation.
Mais je n'ai pas le choix. La
Révélation d'Arès fait du petit reste que je
suis envoyé rassembler
(Rév d'Arès 24/1) un groupement de pénitents et de moissonneurs de pénitents,
car je ne vois pas par quelle autre action cette Sainte Parole nous
invite à changer le
monde (28/7) .
Vous vous hasardez beaucoup, mon frère. Vous me dites que les gens que
je
rencontre "sont d'une autre tempe" que ceux que décrit
mon entrée, ceux à la pensée défaillante, qui seraient selon vous les dominateurs mais
pas les gens de la rue En
rencontrez-vous
beaucoup de ces gens de la rue, dont vous parlez ici ? Je ne
le crois pas.
Vos paroles
sont d'idéalisme, de politique, mais non de réalisme. Pour ma part, je
ne rencontre
aucun dominateur. Je
rencontre par contre les gens de la rue depuis
que je me suis mis à la mission, depuis 1975, trente-sept
ans ! Quand je dis que le pensée du commun est de plus en plus
défaillante, je sais, par expérience je sais, de quoi je parle. En
trente-sept ans j'ai vécu le déclin de cette pensée et ce déclin
d'accélère de telle sorte que je suis déjà en train de repenser mes
notes et commentaires pour ma prochaine édition de La Révélation d'Arès.
Vous vous hasardez beaucoup, mon frère. Vous dites que, contrairement à
ce que je recommande, je convertis. Mais non ! Convertir,
c'est faire
passer ou s'efforcer de faire passer d'un état dans un autre. C'est,
par exemple, dire: "Vous êtes
catholique (ou protestant, ou juif, ou bouddhiste, etc.), mais sortez
vite de cette erreur ! Tout ce à quoi vous croyez est faux. Je
vous donne la
Vérité telle qu'elle ne peut qu'effacer votre religion pour entrer dans
la mienne." C'est cela convertir. Or, jamais, jamais notre mission ne
procède de cette façon. Jamais nos missionnaires n'engagent de
discussions théologiques et si, par tentation de
rétorquer (c'est humain) ils le font, je les reprends, je les
reprends depuis
toujours,
fermement en les invitant à respecter la foi des autres et à ne
rechercher que les les hommes et femmes qui se trouvent être
d'eux-mêmes attentifs à la Parole d'Arès. Nous moissonnons, nous
ne convertissons pas.
Alors, bien sûr, être attentif à la Parole d'Arès, cela demande une
certaine approche par la pensée puis une certaine réflexion, car comme
je le dis dans mon entrée "il ne peut exister de vie
spirituelle qui
ne soit pas pensée avant d'être pratiquée."
C'est là, et la preuve nous en est donnée chaque jour sur le terrain,
c'est là dans les
faits, et non intellectuellement, que nous sommes bien forcés de
constater l'énorme perte de la force de pensée.
Vous vous hasardez beaucoup, mon
frère, en prétendant que je me contredis. J'ai pu changer de mots, de
formules, mais
je n'ai jamais changé de discours depuis 1974.
S'il y a un intellectuel ici, Antoine, c'est vous, parce que vous
manipulez des mots
avec adresse mais qui ne veulent pas dire grand chose me concernant.
L'intellectualisme n'est pas mon affaire, ni celle des Pèlerins d'Arès.
Oh ! frère Antoine, vous n'êtes pas le seul, loin de là, à penser comme
vous le
faites, c'est-à-dire avec faiblesse et superficialité.
Si véritablement, comme vous le dites, les "gens sont des gens
comprenant les problèmes, car ils les vivent
directement", alors
votre commentaire est inutile, parce que vous n'avez pas à vous
inquiétez de ma mission et de la mission des Pèlerins d'Arès qui est,
dans le cas, vouée à l'échec d'avance. Si je me trompe
d'objectif, je suis dans l'erreur, je suis fichu d'avance.
Mais je ne crois pas que je me trompe d'objectif, et j'ose imaginer que
vous ne le croyez pas non plus, sinon qu'auriez-vous perdu votre temps
à m'écrire ce commentaire ?
Ceci dit, merci de m'adresser les sites auxquels vous vous êtes référé
pour vérifier ce que dit mon entrée 130.
Le
premier site concerne le concours d'entrée à l'École Nationale de la
Magistrature qui n'est pas celui auquel mon entrée 130 fait référence.
Le concours d'entrée à l'École Nationale de la Magistrature
est
comme le concours d'entrée à Polytechnique ou à l'ENA, un concours
d'élite minoritaire, qui est d'ailleurs celle des fururs dominateurs qui ne
constituent pas l'objectif de notre mission, contrairement à ce que
vous dites.
Votre
second site est le bon, celui d'un concours lancé dans le public, mais
ce n'est pas à ce rapport que j'ai puisé les propos cités dans mon
entrée 130. J'ai puisé mes propos dans "Le Figaro" du 21 mai dans un
article intitulé "Le Très Difficile Recrutement Direct des Magistrats".
Je m'aperçois de différences entre l'article écrit par "Le Figaro" et
le Rapport officiel de la présidente du jury du concours que, grâce à
vous, nous connaissons maintenant. Par exemple, "Le Figaro" parle du
recutement de 90 magistrats, alors que le rapport officiel parle de 70
seulement, etc. J'en suis désolé. Ce n'est pas de la faute, mais j'en
fais amende honorable. Cela ne change rien au tableau plutôt triste que
la Présidente du jury fait des aptitudes des candidats qui sont des
gens du tout-venant.
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28mai12 130C7
Ces jours-ci,
dans mon impénitence et mon péché, je me répète des versets de la
Parole et vos annotations telles que "le mal ne disparaîtra pas sans
participation majeure de la femme. [...] Elle a ainsi moins perdu de la
lucidité originelle." Et pourtant, je me rends compte que je pense la pénitence mais que
je ne la vis pas comme un pèlerin est supposé le faire.
Chacun doit trouver sa mesure,
mais le péché des péchés
est tout proche... Il y a urgence et ce Pèlerinage 2012 sera, j'en suis
persuadé une étape nouvelle dans ma vie spirituelle. Nous ne sommes que
de faibles lumignons
et avons besoin de Sa Lumière et votre tracé de Voie, Frère Michel.
Merci. Mille fois merci.
Je reste à cogiter sur votre dernière phrase de cette entrée, qui
arrive à point !
Mymy le Guépard (d'Aquitaine)
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28mai12 130C8
Je suis justement en train de lire "La Peste" de Camus (1947), roman
que j'avais négligé de lire durant mes études.
J'y retrouve une sorte d'allégorie de la situation que vous dépeignez
dans cette entrée.
Au-delà
de la résistance au nazisme dont ce livre traite en second degré, le
récit de Camus décrit un monde qui est toujours le nôtre, un monde
abruti par les automatismes, les préjugés sociaux et familiaux,
religieux, politiques (gauche-droite) et qui aboutit à ce que la
jeunesse ne pense plus, comme ces Bac+4 et autres surdiplômés qui n'ont
aucun avis sur la foi mais connaissent les derniers jeux vidéos.
"La Peste" dont vous nous parlez, nous la générons nous-même. Elle est
invisible et nous décime. Elle se nomme Péché et nous
conduit tout droit vers l'état animal et pire encore: le Péché des péchés;
impossibilité pour l'humanité d'échapper à la mort spirituelle qu'elle
a programmée.
Alors,
il y a ceux qui diront qu'on ne peut rien y faire et qu'il faut prier
et attendre la grâce (religion) comme dans le livre de Camus. D'autres
vont se focaliser sur le futile, le jeu, le gain, les habitudes, la
tradition etc. Et d'autres comme les Pèlerins d'Arès vont décider de se
regrouper et de lutter en fabriquant le vaccin absolu, celui que Dieu
nous enseigne à Arès par Sa Parole et par la vôtre : la pénitence et la moisson.
Ce
ne sont pas des illusions ni de vains mots. Le vaccin qui seul pourra
vaincre cette peste de la vie spirituelle c'est le retour de la prière
dirigée vers le Bien,
le retour de la liberté de penser et l'audace de croire au changement du monde
par la création des âmes
auxquelles la multitude ne croit plus.
Nous pouvons transmettre ce vaccin aux autres par la mission et le mot
"réincarnation de la pénitence"
que vous utilisez dans cette entrée lui donne un nouveau sens.
José d'Île de France
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28mai12 130C9
Mikal,
lorsque j''entre dans la Maison de la Sainte Parole, un vertige
intérieur en moi prend place. Je suis troublée par l'atmosphère de
l'endroit, tous mes péchés remontent à la surface, je ne les connais
pas tous mais je deviens plus transparente.
Je constate que le pèlerinage est une étape importante, un moment
d'exil prophétique sur moi-même, sur ma pénitence. Notre Père de l'Univers a
choisi ce lieu, Arès.
À ses enfants il apporte le Message: La Révélation d'Arès,
afin qu'elle nous guide vers la Lumière
suprêmement Céleste afin d'en finir avec nos propres ténèbres.
La
Révélation d'Arès dit :
39/6 Ne rebrousse pas chemin ; ne reviens pas sur tes pas
homme
Michel. 37/3 Tu pourras dire J'ai vu Dieu, le Dieu de mon salut ;
maintenant j'ai confiance car j'ai vu le Salut du pénitent et sa Force.
40/3 Car ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle.
Ce que l’Éternel assigne au frère ainé nous
concerne au plus haut point, nous tous Pèlerins d'Arès.
Le Pèlerinage est un moment fort, puisque j'ai rendez-vous avec Notre
Père qui m'attend en ce lieu historiquement merveilleux..
Bon pèlerinage a tous.
Maryvonne de Bretagne-Sud
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29mai12 130C10
J’étais justement dans la mission en train de réfléchir sur l’écoute du
processus de pensée de celui que je missionne pour entendre la pierre (Rév d'Arès
xxiv/9).
Une fois de plus, vous allez un pas plus loin en mettant en évidence
que la personne ne pense peut-être plus du tout, s’enivrant par le
travail ou par les loisirs ce qui revient au même ou encore se
plaignant de son sort comme un poisson rouge dans un bocal. Vide (est) sa cuisse. L'homme
(reste) debout (mais comme un) pendu (Rév d'Arès xxx/3).
Comment éveiller chez cette personne [la pensée] qu’elle n’est pas un
poisson rouge et que le bocal possède une sortie vers le
haut ? Comment
l’inviter à retrouver en elle le cri puis la force de cette graine
semée (Rév d'Arès 4/10) à l’intérieur d’elle pour se
propulser hors du bocal ?
Chaque religion, chaque politique souhaite nous enfermer dans son
bocal. Les médias et la télévision pensent pour nous. Tout cela nous
entraîne dans une passivité et démission en espérant que les choses
changent d’elles-mêmes ou par la miséricorde divine.
Penser est donc une étape préliminaire, il faut encore que cela
devienne la bonne pensée : Le(s)
frère(s) pren(nent) ta voix ; le Bon
(t')écoute aussi, il dit : « Tu es le juste, la bonne pensée. »
(XXXVII/9).
Cette bonne pensée devra ensuite être accomplie (Rév d'Arès 24/1,
35/11) pour
que le monde change,
parce que le monde doit
changer (Rév d'Arès 28/7).
Nous devons
sortir de notre propre bocal tout en invitant les autres à le faire
aussi. Je crois qu’il reste du travail et en même temps, vous nous
montrer le sentier
(36/19).
Louis-Marie de Belgique
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29mai12 130C11
Pour une grande partie de l'humanité la réincarnation est un
sauf-conduit qui permet d'expérimenter le bien et le mal tout en se
disant que la vie prochaine sera peut-être plus clémente.
Quand une personne croit en cela, je n'en rejette pas l'idée, et je
peine à affirmer ce en quoi je suis sûr. Je vis cela comme une
faiblesse de ma part.
Vous parlez au sens figuré de la réincarnation comme d'un transfert de pénitence d'un être
à un autre. Vous fûtes le premier à le faire après que le Père vous fît
comprendre la grandeur et la profondeur de ce mot : Pénitence.
Aujourd'hui je suis le énième frère à colporter et à vivre ce mot du
mieux que je peux.
Certains semblent comprendre le concept de la pénitence et se
demandent de quoi je me sens coupable pour que j'aie cette envie de
faire absolument le Bien.
D'autres comprennent dans le cadre d'un idéal,
sans comprendre que s'est maintenant que ça se joue, se disant que si
ce n'est pas possible dans cette vie alors ce sera dans l'autre. Il y
en a qui voudraient essayer ce concept à condition que je sois un
éclatant démonstrateur. Des individus à qui ont ne la fait pas diront
que ce n'est pas nouveau et que la pénitence
ne fera rien de mieux même si, sur le fond, ils sont en accord.
Expliquer me semble parfois ne servir à rien. Je suis comme un marteau
enfonçant un clou dans le mur : "Vous avez vu le beau tableau ?!" Ça
n'intéresse pas grand monde.
Depuis des mois je demande presque tous les jours au Père de recevoir
la Force avec laquelle je veux devenir un fils pénitent et moissonneur, parce
que cela est devenu ma raison de vivre sur ce monde. Des choses
arriveront forcément à force de demander.
Cependant, personne n'est devenu un Pèlerin pénitent et moissonneur de
pénitents grâce à ma mission.
Et la désagréable question me vient : Pourquoi ?
Il est possible que je ne sois pas encore le messager fort, ce qui
n'est pas une excuse. Je ne dois pas me décourager.
L'onde de choc répétée accomplira
son oeuvre, je suis l'homme du temps qui vient. Mais si je peux venir
avec un peu d'avance, ce serait avec plaisir.
Si être moissonneur
consiste aussi à agir comme un passeur de pénitence ou un
engendreur de pénitence,
alors je suis moissonneur.
Tony des Bords de Loire
|
Réponse
:
Vous n'êtes pas missionnaire depuis très longtemps et vous vaquez
peut-être à la mission d'une façon qui n'est pas la meilleure. Cela
contribue à ce que votre mission ne produise pour le moment aucun
fruit. De plus, il y a relativement peu de temps que nous nous
remettons, un peu partout en France, à une mission qui souligne le
divin, le sacré de notre propos après une longue période de "mission
sociale" ou "mission morale" où il n'était question ni de Dieu, ni de pénitence, ni de
vie spirituelle et qui nous a fait un tort considérable. Nous avons
perdu, de ce fait la verve, la façon de faire, la dynamique, appelez
cela comme vous voulez, qui avaient été celles des années 80 quand nous
avons fait le plein et, de surcroît, nous avons perdu un certain nombre
des nôtres qui n'approuvaient pas la "mission sociale" et que nous ne
pouvons pas récupérer aujourd'hui.
Il y a un très gros travail de
recherche et de remise en route pour réactiver notre mission. Je crois
que votre mission de Tours procède actuellement à un regroupement de
ses forces dispersées et à une réflexion de fond sur les diverses
manière de procéder.
Mais de toute façon, mon frère Tony, nous sommes entrés, tous autant
que nous sommes, dans une période de non-réactivité du public au fait
sacré, une période où, en quelque vingt ans, plus personne ne croit à
rien ou ne veut s'engager dans rien de nouveau, parce que nous vivons
une énorme déception générale, une énorme crise de scepticisme ou
d'indifférence à propos de tout, dont les hommes qui ne pensent plus,
parce qu'on (radio, télé, presse, politique) a trop voulu penser pour
eux, n'arrivent plus à sortir sauf rares exceptions.
Ce sont ces rares exceptions qu'il vous faut pour l'heure
infatigablement chercher et, si possible, moissonner.
Ne désespérez jamais. Aucune mission
prophétique n'a été facile, à aucune époque.
Courage et patience, frère Tony ! Vous me semblez être plutôt
seul dans votre région de Touraine. Alors, variez vos approches,
testez vous-même tous les discours, toutes les méthodes qui vous
viendront à l'esprit, pourvu qu'elles restent dans le droit fil de La Révélation d'Arès. Il
n'est pas de meilleure période de test que la période difficile,
creuse, que nous traversons. Que risquez-vous ?
Notre propos est profondément sacré, relevant le côté divin de l'homme,
s'adressant donc à son fond le plus secret et le plus noble,
et il est tout à la fois rebelle et dérangeant par rapport au reçu
religieux et culturel général.
Nous n'attendons la grâce de Dieu et de personne, mais nous fabriquons
notre grâce. Par la
pénitence !
C'est radicalement révolutionnaire par rapport à la culture de la foi
religieuse, et c'est évidemment d'autant plus difficile à montrer que
nous n'ont aucun spectacle à donner: ni messes, ni orgues, ni cantiques
dans les temples, ni bouddhas dorés, ni encens, etc. Tout se passe
au-dedans de nous.
Non seulement nous ne sommes pas une religion, mais nous sommes les
polissons et les imprévisibles du Père — tout comme le
fut Jésus en son temps — et nous transgressons sans arrêt le
christianisme, le judaïsme, l'islam un peu moins mais aussi quand même,
bref, l'institutionnel ou ce qu'il en reste dans notre pays de
mécréants. Nous le transgressons parce que c'est nécessaire, parce
qu'il n'y a pas moyen de faire autrement comme l'explique simplement,
mais abondamment, La
Révélation d'Arès dont le sens est simple, bien
que répété sur tous les tons et de toutes les façons: Seul le Bien vaincra le Mal, alors
installez le Bien
en vous !
C'est là notre aspect prodigieusement créatif, mais aussi si difficile
à
montrer à un monde dont les cerveaux ne pensent plus, dont les yeux ne
voient plus, dont les oreilles n'entendent plus, un monde qui ne peut
donc plus entendre autre chose que les poncifs dont il est bassiné,
assomé, empoisonné. Avez-vous vu et entendu plus de poncifs éculés,
toujours les
mêmes, qu'au cours de la dernière campagne électorale ? Jamais
pour ma part je n'ai connu une campagne électorale aussi vide de
créativité politique, montrant plus évidemment que jamais que la
politique ne peut rien créer.
Nous, nous montrons à l'homme qu'il peut se recréer lui-même.
Courage, mon frère Tony, et patience ! Vous y arriverez tôt ou tard.
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29mai12 130C12
Allez, hop ! Une petite page de pub avant de reprendre la lecture des
commentaires...
D'abord, fermons les yeux afin de mieux imaginer cette "séquence pub"
dans notre esprit.
Scène
d'ouverture au ralenti : Un petit groupe de jeunes gens, main dans la
main, heureux (et plein de promesse d'avenir spirituel), courent et
sautillent sur un immense arc-en-ciel qui s'ouvre vers l'Infini...
En fond sonore, une belle musique qu'accompagne un Chœur céleste.
Survient une voix off, féminine et suave :
"Pénitence"...
Mon nouveau déodorant fraicheur.
"Pénitence"...
Parce-que nous le valons bien.
"Pénitence"...
Ma nouvelle Eau de toilette aux senteurs d'épis mûrs.
"Pénitence"...
Une fragrance qui vous élève, vous transcende.
Enfin, "Pénitence"... L'arôme
d'une âme
qui envoûte chaque instant de votre vie, de pénitent/moissonneur,
sur la grande Place du petit café :
"L'urne qui pue" (Rév d'Arès xix/15).
"What else ?" [Quoi d'autre ?]
(Fin du "spot publicitaire" et, hop !... Retour à la réalité, les yeux
grands ouverts...)
David et Patati et Patata (du Limousin).
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30mai12 130C13
Je vais vous dire ce qui crée la difficulté de votre mission,
c'est parce que, comme toutes les autres petites églises du monde:
scientologues, témoins de Jéhovah, etc., votre mouvement de La Révélation d'Arès
préconise un autre ordre gouvernemental et social, quelque chose qui se
ramène à la démocratie, comme dirait Jacques Rancière.
Toutes les petites églises qui s'adonnent à la mission sont
antidémocratiques, en fait, si vous y regardez bien de près et elles
proposent au monde une tout autre façon de fonctionner.
Quand vous avez commencé votre mission, il y a trente-cinq ans, le
public comprenait encore une grande proportion de croyants et le seul
fait de parler de Jésus et de Dieu vous attirait l'attention.
À présent c'est une autre génération qui gouverne la pensée, ce qui est
absolument manifeste dans tous les media, et cette génération, beaucoup
moins croyante et même surtout incroyante, a examiné de près les
doctrines que répandent les petites églises, dont la vôtre en
particulier, et a compris qu'elles n'avaient d'autre but que de ramener
les idées à une faàon de vivre qui n'est pas du tout celle de notre
démocratie.
Vous êtes, vous frère Michel, assez habile pour avoir compris cela
depuis longtemps et ne jamais dire que votre enseignement est
antidémocratique. Vous biaisez en remplaçant le mot démocratie par
"politique" et en parlant de "petites unités humaines", mais en fait
vous êtes un ennemi du régime et le régime l'a bien compris et ce n'est
pas sans raisons purement politiques, en fait, qu'il vous classa une
association arésienne "L'Œil S'Ouvre" comme secte, de même qu'il a
classé "sectes" tous les groupes susceptible par leurs idées de nuire à
l'idée républicaine.
Avez-vous tort ou avez-vous raison? Ce n'est pas le sujet que j'aborde
ici car je ne suis pas moi-même un fanatique de la République et des
nations comme elles fonctionnent aujourd'hui, soi-disant
démocratiquement, et je crois que, de toute façon, un mouvement
absolument contraire à celui de l'Europe, un mouvement de
parcellisation de l'humanité, est une bonne solution et on le voit très
bien avec l'histoire financière de la Grèce aujourd'hui, du Portugal,
de l'Irlande, etc. L'Europe est en mouvement de redistribution.
Je voulais seulement dire ici la raison pour laquelle je crois que
votre mission est difficile: Les gens sentent bien que derrière votre
foi pure il y a une révolution en herbe.
Hubert R. de région Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Vous citez Jacques Rancière, qui doit être, je suppose, retraité
aujourd'hu. C'est un homme de ma génération.
Je ne l'ai pas beaucoup lu, mais assez pour connaître grossièrement sa
pensée.
Vous êtes le premier à faire un rapprochement entre ce philosophe et
professeur d'université et le fond... disons social... de la La Révélation d'Arès.
Il y a des écarts entre les idées sociales qu'on peut déduire
de La Révélation d'Arès
et
celles qu'on trouve dans "La Haine de la
Démocratie" — qu'il appelle, si ma mémoire est bonne, "l'innommable
gouvernement de la multitude contre le gouvernement par les
compétences" —, son ouvrage qui a fait beaucoup de bruit dans les
milieux
philosophiques et politiques.
Toutefois, dans une société qui "oppose les
experts
à ceux-qui-ne-comprennent-pas”, selon les propos (je crois
encore) de Jacques Rancière, celui-ci insiste
beaucoup sur la nécessité de réhabiliter la capacité de penser de
chacun. Vous êtes donc allé chercher quelqu'un dont l'opinion conforte
mon entrée 130 sur le déclin de la pensée.
Je ne veux pas m'étendre ici sur l'aspect politique de la pensée de
Rancière, parce que je préconise
aucune politique et je n'ai pas de haine de la démocratie, pas plus que
de la monarchie ou de l'anarchie, pourvu que chacune s'exerce dans son
petit coin, en "petite
unité humaine". J'appelle les hommes à s'unir en familles d'affinités
et à vivre entre eux, dans la pénitence,
avec la gestion que souhaite chaque famille. J'ai parlé de cela et il
n'y a qu'à
se référer à ce que j'en ai dit.
Reste le sujet de votre commentaire:
Est-ce parce qu'elle sous-tend un ordre social différent du notre
république que notre mission n'a pas de succès ou, à tout le moins,
provoque la méfiance ?
Dans les milieux de la politiques et de la religion (qui n'est qu'une
forme de la politique) qui ont lancé la
campagne anti-secte c'est sûrement le cas. Les milieux politiques et
religieux savent que La
Révélation d'Arès est contre tous les chefs, tous les
pouvoirs.
Dans le public je doute que ce soit le cas, parce que nos missionnaires
ne s'étendent pas sur le sujet. Nous nous efforçons au contraire de
souligner le caractère sacré, spirituel, de notre démarche
sans
appeler à une révolution politique précise.
|
30mai12 130C14
Petit sondage familial !
En
citant cette phrase : « Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus dit que la
contestation permanente est tout ce qui permet de rendre ses droits à
la vie au milieu du conformisme de masse: "Chaque révolte est nostalgie
d'innocence, appel vers l'être." La pénitence, c'est une manière
pacifique et invisible de contestation permanente, c'est le seul moyen
de transcender les entraves du temps.. »
Cette phrase n’est pas compréhensible par tout le monde.
Ici,
à la maison, Simon, bac -3 et Justine, bac+3, n’ont pas compris.
Charlotte, bac+2 a compris immédiatement. Matthieu, Bac+2, est comme
les chats, [étant charpentier] il saute d’un toit à un autre, et je
n’ai pas encore pu l’attraper pour lui poser la question !
Même
moi, je dois la relire avec attention pour bien en comprendre le ou les
sens ! (Oui, c'est vrai, je ne suis pas une référence ! )
Maintenant un simple(t) parle aux simples.
Les religions, le bouddhisme, les dogmes, les rites, la méditation et
même la prière et la pénitence
ne sont pas la Vie
Spirituelle, ce sont des thérapies pour retrouver la Vie Spirituelle.
La Vie
Spirituelle, c’est la vie tout court, animée par la vertu, et qui donc
évite spontanément malhonnêteté, mensonge, injustice, méchanceté…
Toutes
ces formes de violence et de barbarie résument l’état, qui se
généralisera inévitablement, si les êtres humains, continuent à se
laisser assourdir par les systèmes (la
bête, la raie) et leurs médias, qui leurs enlèvent, une à
une les caractéristiques qui le rendent Sacré, c'est-à-dire image et ressemblance
du Créateur, que sont la parole, l’individualité, la créativité, la
liberté et l’amour !
Çà, tout le monde à la maison l'a compris, sauf Matthieu, qui court
encore !
Rémy de l'Avignonnais
|
Réponse
:
Ce n'est pas parce qu'une phrase n'est pas comprise sur l'instant
qu'elle n'est pas compréhensible.
Moi-même il m'a fallu lire et relire de nombreuses fois La Révélation d'Arès
et y réfléchir des années avant de la comprendre bien. Alors, ne vous
inquiétez pas pour Simon et Justine.
La
Révélation d'Arès, et moi par voie de conséquence, nous
jette hors de notre culture. Nous ne retombons pas immédiatement sur
nos pieds.
|
31mai12 130C15
Merci à mon homonyme Antoine B.[130C6] d'avoir envoyé le lien vers ce
rapport que je viens de lire avec attention, mais je n'ai pas du tout
la même analyse que lui, ni des leçons qu'on peut retenir de ce
document, ni de la pertinence de votre enseignement.
Le Vent
chaud monte le Vent froid (Rév d'Arès xxi/8) (la vérité
spirituelle guide la vérité intellectuelle qu'elle utilise comme une
monture). Ce cheval de l'intellect est éplié (xxx/9),
épuisé.
Y a-t-il carence d'éducation de la pensée en France en
particulier ?
Quelle en est l'ampleur, quelles en sont les raisons, les conséquences,
peut-on y remédier ?
Je constate comme vous cette indigence croissante de la pensée dans les
échanges pratiqués depuis 27 ans pour la mission avec le tout public
comme avec les intellectuels rencontrés en privé.
L'homme ne conteste
plus aussi vigoureusement qu'avant la possibilité des événements d'Arès
ou le contenu de leur message, dans la rue. Il est courtois voire
bienveillant à notre égard, mais quand il nous écoute, on a souvent
l'impression que les paroles échangées traversent ses oreilles sans
stimuler sa pensée, que les enjeux de la lutte contre le mal, du salut
individuel et collectif le dépassent, ne le concernent pas, ne
l'intéressent pas.
La case mentale "questions de nature spirituelle"
est presque vide par ignorance des textes sacrés (laïcité et
catholicisme obligent), donc absence de réflexion sur ces textes et sur
leur mise en pratique pour retrouver le bonheur auquel tous aspirent et
en raison de l'agitation permanente dans laquelle notre société place
les hommes, les empêchant ainsi de penser.
Le recrutement de magistrats
au "tour extérieur" illustre la dégradation de la capacité de penser
pour des candidats de plus de 35 ans, nés une ou deux générations après
le prophète,
de formation bac + 4 juridique et d'expérience
professionnelle de plus de 10 ans. L'enjeu du concours, un poste
hautement convoité de magistrat, était très motivant, les questions
posées correspondent bien à un travail de magistrat et le jury semble
compétent et impartial. Les résultats sont donc significatifs et
inquiétants sur un échantillon de juristes de ces générations qui vont
progressivement accéder au pouvoir politique et administratif.
En
effet, dans toutes les sociétés modernes, les juristes prennent le
pouvoir au détriment des diplômés d'autres disciplines (littéraires,
scientifiques, artistiques, médicales...), et pas seulement en Europe :
le président américain est presque toujours un juriste et même en Chine
dont la culture était adverse au juridisme, le pouvoir est maintenant
aux mains de juristes qui ont remplacé la génération précédente, plutôt
scientifique, qui avait succédé à celle des idéologues.
Sur toute la
planète, au sein de la complexité du roi noir (Rév d'Arès x/6),
le pouvoir
juridique assoit sa domination qui va accentuer l'appauvrissement de la
créativité des hommes et une accélération de la crise du système.
Pourquoi cet affaiblissement de la pensée constaté en France ?
Où fait-on l'éducation de la pensée ?
On éduque son intellect par ses propres efforts tout au long de la vie
et en communiquant avec les autres, mais on apprend mieux en étant
jeune, d'où l'importance de l'école.
Or, dans les générations d'après
guerre, avec le baby boom, l'augmentation du taux de scolarisation et
la centralisation administrative, l'Éducation Nationale s'est
massifiée. Elle a du s'adapter à une grande hétérogénéité des élèves,
aux inquiétudes liées au craintes de chômage donc à une focalisation
sur les notes et diplômes, d'où les dérives de bachotage et de fraude.
Elle doit gérer plus d'un million de fonctionnaires, trouver
l'équilibre entre les pressions politiques, l'imprévisibilité de
parents anxieux et les visions divergentes des enseignants et de
l'encadrement qui les dirige.
Cela aboutit, surtout à partir du
secondaire, à des programmes trop lourds, éloignés des réalités
concrètes que les jeunes devront affronter, à des horaires excessifs et
épuisants, et donc à des jeunes démotivés et très difficiles à tenir.
Les enseignants les plus compétents et dévoués ont perdu leur liberté
pédagogique d'antan, la créativité qui permettait de transmettre aux
jeunes le plaisir d'apprendre sans cesse et les outils pour le faire.
L'école française apprend de moins en moins à penser (les comparaisons
internationales le prouvent) et les parents ont souvent du mal à
compenser. Plus tard, dans la vie active d'adulte, il est possible de
former sa pensée et certains l'ont fait malgré les carences initiales,
mais la vie moderne impose un tel rythme et inonde nos cerveaux d'une
telle quantité d'informations futiles ou nocives qu'il est difficile de
bien faire travailler son cerveau.
Quand les intelligences intellectuelles s'atrophient, le réveil de nos
intelligences spirituelles nécessite un effort accru et une grande
attention doit être portée à la jeunesse, l'avenir de cette planète,
afin de l'aider à faire mieux que nous (ce qui ne sera pas très
difficile) malgré un contexte difficile.
Le juge, le
compte coule (de lui), le compte creuse l'homme, l'homme
(devient) un nain (Rév d'Arès xi/3, 4).
Si on rapproche de ces versets le résultat de ce concours, on constate
aussi dans le rapport cité qu'il y avait deux catégories de postes et
de candidats, les plus de 35 et les plus de 50 ans, et pour les 20
postes proposés aux plus de 50 ans ayant 15 ans d'expérience
professionnelle qualifiante, aucun n'a pu être pourvu : 101 candidats,
7 admissibles et 0 admis !
Pour notre société et particulièrement ceux qui veulent embrasser des
professions juridiques, même si l'échantillon est étroit, les
résultats, conformes à la Parole sont inquiétants : la focalisation sur
une activité intellectuelle typique du compte comme le droit ou la
finance appauvrit les capacités intellectuelles.
De plus, le
raisonnement juridique se soumet aux textes de lois rédigés par des
juristes zéleurs (Rév
d'Arès xxii/18) d'où l'amour, le pardon, la vertu sont
absents ou inopérants.
La vertu figure dans le préambule de la
Constitution, mais je n'ai pas connaissance de son utilisation
explicite pour trancher un litige par le droit. Ces mots restent
présents dans nos sociétés mais se vident de leur sens faute
d'accomplissement, nous devenons des nains spirituels et
faisons appel
aux tribunaux pour arbitrer nos conflits au lieu de rechercher la Paix
du Saint (Rév d'Arès xxv/11).
Je cite le rapport p.8 : "le jury a constaté avec
étonnement que de très nombreux candidats avaient une conception
mystique de la fonction de juge, assurant que juger était une vocation,
un sacerdoce, non un métier et que dès lors le juge n'avait pas à être
un technicien muni de connaissances mais qu'il devait avoir le don de
juger et vivre vertueusement à l'écart de ses semblables".
Cette
sacralisation du juge dans la pensée commune ne m'étonne pas. La mise
en scène de leurs fonctions étant accentuée par les medias, parfois
contre leur volonté, mais souvent avec leur complaisance, dans ce star
système que vous analysiez dans votre article du "frère de l'aube" de
décembre 2004.
Ce détournement du sacré dans notre culture ne facilite pas notre
mission qui doit être résolument spirituelle mais aussi mûrement
réfléchie, équilibrant l'intelligence intellectuelle avec l'intelligence (Rév d'Arès 32/5)
spirituelle.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Un grand merci, mon frère Antoine, pour votre très éclairante
contribution à l'explication du déclin de la pensée.
Vous dites avec justesse :
"
L'homme ne conteste
plus aussi vigoureusement qu'avant la possibilité des événements d'Arès
ou le contenu de leur message, dans la rue. Il est courtois voire
bienveillant à notre égard, mais quand il nous écoute, on a souvent
l'impression que les paroles échangées traversent ses oreilles sans
stimuler sa pensée, que les enjeux de la lutte contre le mal, du salut
individuel et collectif le dépassent, ne le concernent pas, ne
l'intéressent pas.
"La case mentale "questions de nature spirituelle"
est presque vide..."
C'est tout à fait ça.
Depuis que je me suis remis à la mission publique, par la force de
l'urgence, dans le Sud-Est, je constate qu'on ne rencontre, sauf
rarissement, pas plus de contestation que
d'adhésion. Il n'y a rien dans ces regards plus vides que
courtois, que n'anime aucune cogitation, souvent sympathiques, parfois
même attentifs, regards au fond
desquels
on ne perçoit pas ce déclic de la rencontre d'un savoir infus ou appris
(la Semence,
Rév d'Arès 5/1) avec les déductions, même pas très
réfléchies sur l'instant, que
devraient déclencher nos propos.
Nous parlions justement de tout cela avec nos frères et sœurs du
Sud-Est la
soir du 11 mai au cours d'un briefing préparnt la journée de mission du
12.
Frère Philippe disait en gros: "Il faudrait pour le suivi de ceux qui
se
fidélisent organiser des événements: Sorties, prières,
réunions de réflexion sur thèmes, etc." Il avait raison, mais j'attirai
son attention sur le fait que ces "événements" sont typiques
de la religion qui fournit des "lieux" aux reflets de sacré (vitraux,
dorures, etc.), donne des "spectacles" (messes à l'église, cantiques au
temple, prière du vendredi à la mosquée, du samedi à la synagogue,
baptême, première communion, bar mitzvah, etc.), organise des
"distractions" (sorties, pèlerinages, kermesses,
etc.), etc., parce que la religion s'attache beaucoup à l'extérieur,
mais peu à l'intérieur.
Or, chez nous c'est l'inverse.
Sauf le pèlerinage (entrée 129) et de rares épousailles ou funérailles, nous
n'avons rien à montrer, parce que
pour nous tout
se passe à l'intérieur: la pénitence
!
Nous
Pèlerins d'Arès avons certes quelque chose à trouver pour
animer et égayer le dehors, mais cela ne peut retenir l'attention comme
la retient suprêmement l'acquisition du Bien:
la pénitence. La pénitence est
tellement centrale, capitale, que j'ai toujours hésité à mettre en
marche la mémoire du
sacrifice ou le baptême
personnel, qui me semblent des aboutissements
futurs, très futurs, mais non des points de démarrage.
Nous, qui sommes des consciences, prêchons un Appel à la
conscience,
mais pas un appel à des mœurs. Or, la vie de la conscience est
étroitement liée à la vie de la pensée.
De là le rôle si important de la pensée pour la foi arésienne.
De là notre sensibilité particulière au fait que l'homme de la rue ne
pense plus et notre énorme difficulté à trouver par-ci
par-là des cerveaux (épis
mûris) qui pensent réellement encore.
De nos jours penser veut dire touiller les idées qui courent dans les
écoles, les livres et les films à la mode, les medias, les
idéologies et les lois,
comme on touille la soupe. Cela, c'est l'activité intellectuelle. Elle
ne mène pas loin. Avez-vous vu campagne électorale plus
intellectuelle et donc plus vide d'idées innovantes, dont nous avons
tant besoin, que la campagne
présidentielle 2012 ? Non. Le vide... un récipient vide
tapissé de mots.
Penser n'est pas cela pour nous. Penser, c'est d'abord se penser. C'est
faire naître en soi la vie spirituelle qui ne vient que de soi-même où
gît
l'image et ressemblance du Créateur que nous ressuscitons
par notre changement.
La
Révélation d'Arès ne demande pas à être vénérée ; elle ne
fait que nous conduire sur la Voie
Droite de nous repenser dans le Bien.
C'est cela, qu'on appelle simplement pénitence, qui
sauvera l'homme et qui dauvera le monde.
Oui, nous sommes les racines d'une auitre civilisation, qu'il nous faut
aller chercher au fond de nous-mêmes. C'est au fond de nous-mêmes
que nous conduit, nous pousse La
Révélation d'Arès.
|
01jun12 130C16
J'ai toujours voulu vous poser la question suivante , concernant
le passage de La
Révélation d'Arès :
37/7
: "Ma protection s'étendra sur les moissonneurs qui
travailleront avec toi au Champ ; eux aussi subiront les méchants les
ruses du tentateur.
Question :
Les moissonneurs
sont-ils protégés uniquement pendant la moisson ou bien la
protection des moissonneurs s'entend-elle au-delà de leur moisson,
c'est-à-dire les moissonneurs,
une fois la mission
de la journée terminée, seront-ils toujours protégés. La protection des
moissonneurs
s'arrêt-elle une fois la mission terminée ?
De qu'elle protection s'agit-il ?
Les tentations,
ce n'est pas cela qui manque : Télé, internet, médias, radios,
publicité, masse populaire.
Merci.
Youcef du Sud de la France.
|
Réponse
:
Dieu n'est pas une mécanique qui fonctionne selon des rouages précis.
Dieu est Dieu, qui a aussi son Libre Arbitre comme chaque humain a le
sien.
La Grâce Divine de la protection
ne relève ni de la récompense, ni de la punition, ni d'un moment
déterminé comme le moment où le moissonneur
est à la moisson
ou bien rentré chez lui, mais elle relève des Actes inconnaissables et
imprévisibles, tandis que la grâce quotidienne, ce n'est pas Dieu, mais
c'est vous-même qui vous la donnez, alors que de son côté la Grâce de
Dieu dépend de sa Discrétion ou Détermination et est indépendante de la
grêce que vous procurent vos actes pénitents
et missionnaires.
Laissez-vous aller à la
confiance !
De même que nos actes humains restent inconnaissables et imprévisibles,
parce que, même si nous suivons une ligne de conduite: la pénitence et la moisson
par exemple, nous varions sans cesse de force et de résolution dans
cette ligne de conduite, il y a chez Dieu, dont nous sommes l'image et ressemblance (Genèse
1/26-27), une variation dépendant d'éléments que
nous ne connaissons pas.
Il en résulte que je ne peux répondre à votre question et que je peux
seulement, en toute honnêteté, vous affirmer un chose: Soyez un pénitent et un moissonneur — les
deux, pas seulement l'un ou l'autre — et vous, aurez toutes les chances
que la Main
protectrive de Dieu et/ou ses Anges seront sur vous et avec vous
Sinon, ce n'est plus la foi que vous auriez, mais des certitudes
absolues.
C'est par votre confiance que
votre foi prend toute sa valeur !.
|
01jun12 130C17
Je crois qu'avec le retour des socialistes au pouvoir on va vers une
tolérance beaucoup plus grande à l'égard des "sectes".
Cela me paraît dans leur tournure d'esprit qui leur est propre et j'en
veux pour preuve l'étude qu'est en train de faire Manuel Valls,
ministre de l'intérieur, concernant les contrôles d'identité qu'il veut
supprimer en demandant aux policiers de délivrer un récépissé de
contrôle une fois pour toutes afin de cesser le harcèlement des faciès
noirs ou bronzés.
Je ne comprends pas pourquoi vous craignez le retour des mesures
anti-sectes avec le retour des socialistes.
Je pense que ce sera le contraire et que M. Manuel Valls va supprimer
la Mivilude.
Je ne crois pas que la mission puisse souffrir du nouveau gouvernement.
Berthier de Moselle
|
Réponse
:
Vous vous trompez:
Avec les socialistes au pouvoir, c'est a priori le
retour du conservatisme. Je crains le retour des
bonnes vieilles mœurs françaises dont le flétrissement et le
harassement des "sectes" ont toujours fait partie, que ce fût sous
M Jacques Chirac, quel que fût son premier ministre: Jupé ou
Jospin, ou
sous Louis XIV vis-à-vis des protestants ou jansénistes.
Sarkozy était un homme à tendance autocratique, maladroit et parfois
même grossier, ce qui lui a coûté sa place, mais, bien que de
droite, n'était pas du tout conservateur. M Sarkozy appela des
ministres de gauche; Kouchner, Borloo; etc., au gouvernement, il nomma
des socialistes à des postes importants comme Strauss-Kahn à la
direction du FMI, et il prit quantité d'initiatives de changement et de
législation que les socialistes s'empressent apparemment d'annuler pour
revenir aux bonnes vieilles habitudes et prérogatives d'avant, en
supposant qu'on puisse y revenir malgré la crise.
Je ne pas fais de politique. Je ne fais qu'observer l'Histoire.
Je n'observe pas que M. Hollande ait appelé des hommes de droite ou des
non-socialistes comme ministres. Il ne semble pas poursuivre la
tolérance de M. Sarkozy.
Mais je peux craindre à tort. M. François Hollande nous surprendra
peut-être en changeant certes de politique par rapport à
M Nicolas
Sarkozy, mais aussi par rapport aux bonne vieilles mœurs
françaises. En tout cas, je l'espère. Il est beaucoup trop tôt
pour dire si M Hollande va dans une direction ou dans une
autre. S'il
change quelque chose vraiment sur le fond, il découragera la bonne
vieille chasse aux
sorcières et continuera, sous cet angle-là tout du moins, la
politique
intérieure de M Sarkozy.
Je crois savoir que M Hollande est juif. Son appartenance à cette
minorité religieuse historiquement persécutée serait plutôt de bonne
augure pour la minorité des Pèlerins d'Arès, mais M. Lionel Jospin qui
était protestant, qui ainsi appartenait aussi à une minorité longtemps
persécutée comme "secte dangereuse" en France, ne fit cependant rien
pour arrêter la chasse anti-secte. La question reste donc posée.
Il est tout à fait français que les crocodiles du pays voient dans
toute mission ou propagande religieuse ou spirituelle, "pas catholique"
ou "pas traditionnelle", une dangereuse dégradation des bonnes vieilles
mœurs, un "danger pour la jeunesse", "l'obscurantisme", etc. Avec le
retour des socialistes on peut craindre le retour de toutes ces
vieilles idées colportées par tous les grands soutiens du parti de la
rose: les enseignants, beaucoup de fonctionnaires, une partie des
francs-maçons, de l'église, etc. et qui ont, comme dit François Mauriac
peu avant sa mort "l'impératif intérêt de confiner ces mouvements et
sectes comme des chiots au fond d'un panier", sinon il iront pisser et
déféquer partout. Nous Pèlerins d'Arès sommes du lot de ces "jeunes
chiots" à craindre
Toutes ces "idées qui bougent", et nous bougeons par nos idées qui
frappent d'ailleurs — curieux — beaucoup plus nos ennemis que nos
propres missionnaires, nos idées qui forment cette "chiennerie", dont
De Gaulle parlait, " ne correspond à la condition
humaine," disait je ne sais plus qui, Claude Allègre je crois.
Mais cette "chiennerie" nous l'assumons. Jésus et ses
apôtres étaient déjà une "chiennerie" à leur époque comme
le seraient les premiers chrétiens jusqu'au IVème siècle.
Nous reprenons, comme nous le demande La Révélation d'Arès,
le christianisme là où l'église l'a stoppé. Rien ne nous arrêtera, mais
si la paix est possible entre la société et nous, tant mieux.
Puissiez-vous avoir raison, mon frère Berthier. Nous sommes de gens
d'amour et de paix, nous méritons de pouvoir
exprimer nos espérances sans persécution..
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01jun12 130C18
Bonjour Michel, Nabi
Mikal
J'ai une fois contribué sur ton blog.
Je suis sénégalais et musulman.
Je vous disais que le Seigneur m'a beaucoup aidé et qu'à travers les
nombres je peux décoder beaucoup de Ses messages. L'aide la plus
précieuse que j'ai reçue est une vision claire de l'Étalé (Rév d'Arès ii/4)
que j'ai eue le 30-03-1987.
La
Révélation d'Arès[, notamment] les Théophanies, m'ont
apporté des points de repères essentiels pour ma pratique musulmane.
Elles constituent pour moi plus qu'un plus: Elles ont donné de la
rigueur et de l'assiduité à ma pratique. un critère important pour tout
croyant est l'acceptation de la lignée des prophètes. Le rejet
de l'un d'eux constitue un handicap.
J'ai entendu ton appel et j'ai répondu oui.
Comme écrit dans le Coran: Tu
témoigneras pour nous tes comtemporains, devant le Seigneur du Jour du
Jugement.
L'année dernière, les 9, 10 et 11-09-2011 j'ai profité d'un voyage en
France pour venir à Arès. J'ai logé à l'hotel "Grain de Sable", près de
la Maison de la Révélation.
J'avais une sérieuse envie d'escalader le mur et d'accéder à
l'intérieur. mais je me suis retenu.
Que tous les Pèlerins prient pour moi pour que je puisse effectuer un
pélerinage en bonne et due forme.
Talla Ndaye.
|
Réponse
:
Je suis toujours très ému quand je vois mes frères musulmans dans le
cœur desquels La
Révélation d'Arès coule aussi facilement et limpidement
que de l'eau pure, L'Eau
du Père de l'Univers.
J'imagine que les 9, 10 et 11 septembre 2011
vous êtes passé et repassé sous le murs des Saints Lieux à Arès, dont
les portes étaient fermées pour un an, mais votre Pèlerinage n'a pas
été inutile. Je ne doute pas que vous en recevrez de grands Bienfaits.
Le Père m'a interdit de bénir
(Rév d'Arès 16/7), mais ne m'a pas interdit d'appeler son Bras bénissant sur
quelqu'un.
Puisse-t-il vous bénir, mon frère Talla !
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01jun12 130C19
"La pensée, demeure une question marginale pour la société en général.
La pensée en elle-même n'apporte pas grand chose à la société, bien
moins que la soif de connaissances, qui l'utilise comme un instrument
pour d'autres fins. Elle ne crée pas de valeur, elle ne trouve pas une
fois pour toutes ce qu'est le "bien"...; elle ne confirme pas, mais
dissous plutôt les règles de conduites acceptées." Pour Hanna Arendt,
le plus grand mal ne serait pas dans les mauvaises conduites et
l'immoralité ou dans les grandes canailles, mais dans Monsieur-tout-le
monde qui n'est pas méchant ni motivé, et qui, pour cette raison est
capable de mal infini...
La pensée à toujours été subversive pour la société et les règles
établies et donc gênante.
Depuis quelques années, on parle de "pensée unique", qui serait en
quelque sorte une nouvelle idéologie des pouvoirs en place, mais ceci
est un paradoxe et un non-sens, une pensée unique n'est plus une
pensée, celle-ci étant avant tout le dialogue intérieur de chacun entre
soi-même et son égo ou son autre soi-même, comme le soulignait Socrate
pour lequel la seule façon de trouver la paix était d'harmoniser ce
dialogue intérieur.
Évidemment, il est très diffiçile de savoir si cet état de "non-pensée"
actuel était aussi présent du temps de Jésus,
Pour Moïse, Mahomet et d'autres — mais ce qui est pratiquement certain
c'est qu'ils n'étaient pas non plus correctement compris à leurs
époques — les limitations de compréhension des hommes étaient
autres, certainement moins polluées par tout les dérivatifs
actuels, mais elles devaient être réelles tout de même.
Les prophètes
ont du en souffrit. De là leurs solitude !
Pour ne pas trop m'écarter du sujet de ce poste, quand il m'arrive de
parler politique, je pose une question simple à ceux qui vont voter et
faire leur "devoir civique", puisqu'on leur à dit qu'il faut le faire :
"Feriez-vous un chèque en blanc à une personne que vous ne connaissez
pas personnellement pas plus qu'elle ne vous connait, qui ignore tout
de votre existence ?"
La majorité des gens vous réponde, avec un grand sens de la répartie,
presque amusé de la question tant elle est stupide, en sous-entendant:
"Tu me prends pas pour un c... par hasard ? Non, bien
évidemment tu plaisantes !"
Et bien ,c'est bien pourtant ce que tu fais en votant pour
quelqu'un.
Olivier G
|
01jun12 130C20
Je ne suis qu'un néophyte. Je lis La
Révélation d'Arès depuis peu de temps, mais je suis très
attiré.
J'ai compris ce que vous dites très très bien dans votre réponse à
Antoine B. (130C15), que chez un Pèlerin d'Arès tout se passe à
l'intérieur de l'être, La qualité de l'homme dans la pénitence est tout
ce qui compte à l'opposé de la pratique attendue dans une église ou une
religion quelconque. Le petite
reste est comme une élite spirituelle.
Vous avez quelque chose de proches de Quakers, qui font très peu parler
d'eux et chez qui tout se passe en dedans.
Mais voilà. En plus, vous êtes missionnaires. Ce que ne sont pas les
quakers.
Étant seul dans ma campagne de France (Haute-Loire) et en attendant de
pouvoir approcher une mission (Je pense que pour moi ce sera Lyon)
j'essaie de m'imaginer ce qu'est la mission.
Est-ce que vous invitez les gens de la rue à entreprendre un voyage
initiatique,
mais à l'intérieur des quatre murs de vos locaux de mission ?
Je pense qu'il y a quand même quelque chose comme ça.
Le chemin de la pénitence
s'apprend.
Victor L. d'Auvergne
|
Réponse
:
Finies les illuminations de Rimbaud et la "Voie du Bonheur" de
Milarepa ! Finie le "Voix Royale" de Malraux, Fini le voyage
initiatique
d'Alexandra Davis-Neel au Tibet millénaire. Fini Lanzea del Vasto et
son "Pèlerinage aux Sources". Rien de tout cela n'a permis au monde
d'évoluer vers le Bien.
Mais vous avez raison, il nous faudrait inviter les "gens de la rue" à
faire un voyage dans la pénitence
en notre compagnie "entre les quatre murs de nos locaux de mission".
Pour pouvoir faire cela il nous fallait d'abord devenir
nous-mêmes des pénitents.
Devenir un pénitent
prend du temps.
Personnellement, il m'a fallu beaucoup de temps pour acquérir le fond
du Bien:
l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté spirituelles.
Pour dire vrai, je commençai à réfléchir à un petit cycle d'entretiens
— ce que vous appelez joliment un "voyage initiatique", ce mot simple
ne m'était pas venu à l'esprit —, que j'aurais présentés au Pèlerinage
à des petits groupes, quand me tombèrent dessus en 2009-2010 les
nouvelles des
fermetures des missions de Strasbourg et de Nancy et l'annonce de la
fermeture prochaine de la mission de Nice.
Alors, mes priorité durent immédiatement changer. L'urgence cria dans
mon cœur et dans ma tête. Je dus m'inquiéter pour la mission de base,
l'appel au public de la rue et je laissai tomber mon projet.
J'y reviendrai dès que je pourrai. Un "voyage initiatique"...
le terme est joli, mais bon, je n'aime pas trop le qualificatif
"initiatique" qui semble indiquer qu'il y a quelque chose de secret ou
de fermé, alors qu'il n'y a pas plus ouvert qu'un Pèlerin
d'Arès.
Quand on lit La
Révélation d'Arès on voit vite que le Père reproche à
l'homme de refuser la Création et le Créateur pour prendre le parti des
pouvoirs du monde et notamment de la science. C'est
sans doute pourquoi la religion elle-même s'est faite chef et science
(théologique). C'est d'ailleurs aussi peut-être pour cela que l'homme
ne pense plus. Le pouvoir et la science,
en somme, pensent pour lui et fixent toute réflexion autour de leur
prétendu absolu. C'est comme ça qu'on a tué Dieu qu'il nous faut
restaurer dans l'esprit humain.
L'athéisme et/ou le religieux revendiqués à cor et à cri, mais presque
vides de Vie
l'un et l'autre, ne peuvent vivre pour l'un qu'en niant fortement Dieu
et pour l'autre qu'en le déformant ou lui inventant un substitut
intellectuel. Or, Dieu est tout simplement trouvé au fond de soi, le
soi dont Il est l'image
et ressemblance. La
Voie pour le trouver au fond de soi est la
pénitence. C'est seulement
ensuite qu'on le discerne dans l'univers.
Merci de l'avoir bien compris à-bas au fin
fond de la Haute Loire.
Dire que le monde moderne nie absolument Dieu
n'est probablement pas exact. Le monde moderne nie que Dieu soit
au-dessus des valeurs morales de justice, d'égalité, etc.
En somme, le
monde moderne a mis d'autres dieux à côté ou au-dessus de Dieu. Ces
valeurs morales, le public moderne ne les discutent même plus. Prenez
l'égalité: Elle lui paraît hors de pensée, hors de réflexion, hors de
doute. Alors que le mot égalité n'apparaît pas dans la parole
simplement parce qu'il n'y a rien de plus faux que l'égalité. Cela
donne à penser et à penser énormément: Les
hommes ne naissent et ne vivent pas égaux. Seul l'amour leur permet de
passer outre les problèmes de l'inégalité.
Qu'importe d'être faible
et petit si
les forts et les sages
veillent sur nous ? (Rév
d'Arès 26/9). Au lieu de cela les hommes modernes font des
lois, encore et toujours des lois et comment la loi des rats
(Rév d'Arès xix/24) qui est un
mal résoudrait-elle le mal ? C'est de lui-même, non
d'une loi, que l'homme peut tirer la force de salut.
Il
faut aller beaucoup plus loin encore: Si, comme le dit la religion, le
mal
est nécessaire à la création divine, alors cette création serait
inacceptable. Le mal ne peut donc avoir été inventé que par l'homme.
C'est ce que décrivent les versets 2/1-5 de La Révélation d'Arès.
Au royaume de la grâce
l'homme moderne a substitué des valeurs morales comme la justice. Nous
avons à opérer la substituion inverse: Substituer à la justice des
hommes, qui n'est pas justice mais quelque chose de moins barbare que
la barbarie chaotique et sauvage, toutefois barbare quand même, la
grâce que fabrique en nous la pénitence.
Nous n'avons pas fini de montrer au monde combien nous pouvons le changer par la pénitence, mais
nous devons savoir qu'aucune pénitence
n'est mise en marche sans pensée.
Je
suis heureux que vous pensiez. Cela vous a permis d'avancer tout seul
dans votre trou, mais maintenant il vous faut essayer de trouver des épis mûrs autour
de vous et de les moissonner.
|
02jun12 130C21
En observant la pensée générale, on voit qu’ elle est de gestion et de
consommation. Elle est prise dans les filets de l’oiseleur.
Par cette entrée je demande comme pour la première fois: Qu’est ce donc
que penser :?
Quel est ce mouvement qui anime le cœur et le corps ? D'où
vient-il ?
Sur quoi se base-t-il ? Pourquoi ?
Cette animation est-elle de l’ ordre d’une créativité joyeuse,
innovant,e qui nourrit l’ha
et la fait croître et évoluer ?
Est-elle revivifiante et libératrice ? Inépuisable et sans
limite ?
Retourne-t-elle à la paix comme une
Faveur ?
Est elle cette "insurgeance" qui doit jaillir du contre-courant de
l’oiseleur par la synergie co-créative du Feu de la Vie ? La
lumière qui fera du
faible lumignon le
Fort, l’Illuminé, le Christ ?
Je repense à l’écho du Cri silencieux des chemins de la pénitence qui
s’appuie sur les bases de l’innocence, par le non-jugement qui nous
sauve et qui sauve ainsi que ses invisibles matériaux aux yeux des
hommes, mais non de Dieu, et au non-respect humain que la
tunique pure de forme et de couleur bien distinguée du monde (Rév
d'Arès 10/13) protège de
ce monde même tout en y habitant et travaillant couplée sur les bases
de la prudence, par la non-agitation et la non-confusion. Innocence de
colombe et prudence de serpent pour des apôtres envoyés comme des
brebis au milieu d’un troupeau de chèvres et de loups, mais que la Main
du
Tout Puissant protègera par ses Légions
d’Anges.
Je m’aperçois comme aujourd’hui, que j’ai chanté la Parole
du Père jusqu’au 27ème couplet de coeur et de Mikal jusqu’à
aujourd’hui, parce que je suis heureux de réapprendre à marcher dans
les Pas du
Père, à boire son Eau
de Vie, à savoir qu’Il m’entendra aussi
longtemps qu’il est vrai que l’âne
assoiffé que j’étais s’est fait une
âme
et prend la Faveur
de son Feu
mais… je n’ai pas réfléchi du haut ou
bas de mon baccalauréat, que du reste je n’ai jamais eu.
Ou bien, à tout
le moins, je ne me suis pas senti penser.
Pourtant, mon
entourage me dit que mon débit de parole, même s’il est intéressant,
fatigue, et s’il ne le dit pas, je vois bien qu’il le fait, et que je
dois
laisser de l’espace aux autres, que je dois apprendre à écouter mieux
sans me décapiter pour autant par charité mal placée, parce
que mon interlocuteur ne me rappellera pas si je continue de lui parler
pour répondre à son appel téléphonique sans me rendre compte que le
portable est arrêté depuis longtemps et qu’il ne m’a même pas rappelé.
Je croyais pourtant déjà le faire, mais sans doute qu’il y a de
nombreuses façons d’écouter, et de voir tout aussi créatrice et
stimulante que celle de chanter les couleurs du temps qui vient
comme
un oiseau qui je l’espère fait plus que pailler [?]
inutilement.
La
Révélation d’Arès, une Parole comme un pont entre les
hommes et le
Créateur, sa Force, comme "Et
ce que tu auras écrit" dans les plus
simples narrations appelées "Souvenirs", où l’on retrouve dans la
poussière d’un fameux trou de bouche racornis, qui sent si bon les
parfum de la Vie
rejaillie des déserts, comme les variations de la
brillance de l’œil de Jésus qui donne des ailes, fait voler
sur les
Hauteurs d’où jaillirent des Abysses du Créateur
l’Eau Forte
et le Feu Bleu
pour y replonger, laissant de son passage sublime, le sceau divin et
éternel en Lieu et place du
Miracle de l’Impossible, descendu vers la main même qui ne savait plus
le prendre ou l’attendre et la tendre, pour inscrire sur son
front, les préceptes qui feront l’homme libre de se repenser.
Guy Y de l'Hérault
|
02jun12 130C22
Trouver des épis mûrs
autour de moi et les moissonner...
Dans mon dernier courrier je vous écrivais que
j'avais l'impression d'être entourée d'épis mûrs, mais
de ne pas savoir comment les faucher.
En effet, j'ai la chance d'avoir autour de moi des gens qui cherchent
le Bien.
Il y en a plusieurs, mais aucun ne s'est intéressé à ma foi jusqu'ici.
Je compte sur le temps, j'apprend à entrer encore plus en moi-même, à
observer la culture de l'homme, la mienne et celle des autres (Rév.d'Ares 18/6).
J'ai toujours recherché Dieu d'une façon un peu mystique. Maintenant je
sais que je ne le trouverai que si je me rapproche de l'homme. Je suis
tendue vers l'autre pour vraiment m'intéresser à lui et un jour
peut-être il s'intéressera à moi et à ce que je crois, à ce que je vis
: L'aventure de La
Révélation d'Ares, la pénitence.
Tous les jours, je fais pénitence,
je cherche le bien,
avec de gros ratés, bien sûr. Tous les jours, je pense à la moisson et j'ai
conscience que la moisson
est entièrement liée à la pénitence.
J'ai mis du temps à sortir de l'idée de mission religieuse.
Je crois que, enfin cette année, je quitte cette culture mais j'ai un
long chemin de pénitence
à faire pour donner envie aux autres de me suivre. Je pense beaucoup de
l'intérieur, avec mon ventre, c'est peut-être mon âme ? Je vois le
chemin idéalement à prendre mais mon expression verbale avec mes
interlocuteurs est souvent bien au-dessous de mes concepts de
réflexions intérieures réveillées par ma prière (Rév d'Ares 23/4).
Je ne sais pas encore nourrir l'autre (Rév d'Ares 20/2), mais, puisque
j'y travaille, ça viendra forcément un jour.
Merci pour cette entrée concernant la moisson, la Voie Droite (Coran,
al Fatiha), la porte
étroite (Sermon sur la Montagne) pour que le Bien entre dans le
monde.
Une Stéphanie d'Ile de France
|
Réponse
:
Quelle belle évolution je remarque là. Vous montrez, Stéphanie, une
humilité dans la recherche, recherche d'une mission basée sur la
réalité, qui augure des progrès inévitables.
Merci au Père qui m'a inspiré une entrée qui permette à mes frères et
sœurs d'évoluer.
Depuis des mois et des mois, depuis que je me suis remis moi-même, de
façon pratique, à la mission publique, je constate notre retard dans la
réflexion missionnaire — retard aggravé par la longue divagation de la
"mission sociale ou morale" —, divers arrêts à des points déjà anciens
de l'idée de mission — chez vous cette "mission religieuse" — qui n'a
pas tenu compte de l'évolution rapide des idées générales.
Depuis des mois donc je n'arrête pas d'observer et de
réfléchir.
Et là, je constate à travers vous, Stéphanie, une évolution
aujourd'hui. Vous avez
compris quelque chose de subtil, mais fondamental.
Nous entrons dans une époque où presque plus personne dans le public,
sauf nos frères musulmans, ne pense religieux, où les idées dominantes
tournent autour de l'absurde et de la révolte (mots plutôt courts qui
demanderaient un développement, mais avec le mérite immédiat d'un bon
raccourci), l'absurde en grande partie dû à l'assommoir télévisé,
publicitaire, etc., qui a tué le travail de la conscience, et la
révolte parce que le discours général, qu'il soit de gauche ou de
droite, se veut toujours "contre" quelque chose. Si je lis un journal,
je constate que chaque article fait état de quelqu'un ou de quelque
chose "contre."
Or, d'une part, nous venons remettre la conscience au travail: "Les
gens" que vous côtoyez "qui cherchent le Bien" le font
naturellement, ce sont des bons zigs, mais pas par conscience qui
sous-tend un nécessaire travail. Leur bien n'est donc pas vraiment le Bien conscient et
construit dont parle La
Révélation d'Arès. Partant, ils ne peuvent comprendre
spontanément ce qu'est la pénitence,
qui est travail. Pour, bien comprendre il leur faut y penser et pour
cela, comme le dit mon
article, il nous faut les pousser, les aider, voire peut-être leur
apprendre à
penser.
D'autre part, nous ne sommes pas révoltés contre autre chose que
nous-mêmes comme pécheurs
abrutis et là il y a une autre difficulté: Faire réaliser que l'ennemi
du Bien
n'est pas l'autre, un autre quelconque, le communiste ou le lepenniste,
le patron ou le syndicaliste, le bon vieux français ou l'émigré, la
marchand ou le client, le prof ou le ministre de l'éducation, etc.,
mais soi-même et cela,
ce n'est pas l'aspect le plus facile de notre mission. Faire prendre
conscience de soi, conscience de soi qui est la racine de l'amour,
voilà quelque chose de
très difficile.
L'homme reste impuissant en face du sort
que le monde lui fait en dépit des protestations qu'on
(on = les partis,
la presse, les idées qui courent) lui apprend à lancer.
Et nous, nous voulons redonner à l'homme sa puissance contre le mal.
Nous voulons lui faire comprendre que cette prise de conscience le
transformera même physiologiquement et cela ira jusqu'à la résurrection
et l'éternisation, comme l'annonce La
Révélation d'Arès. Et là il faut faire prendre conscience
du temps, du
long temps nécessaire,
dans un monde qui veut tout immédiatement.
Ce monde dit la vérité sans générosité, ce monde crée sans cesse des
victimes et des ennemis. Nous, nous voulons dire la même vérité — nous
ne cachons pas les réalités — mais avec une générosité totale, qui va
jusqu'à l'amour de l'ennemi.
Bref, nous sommes bien dans le Sermon sur la Montagne adapté à nos
réalités modernes.
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02jun12 130C23
Le mot "voyage initiatique" peut-être remplacé par "voyage initial".
Guy B. de Belgique
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Réponse
:
Voilà une bonne idée !
On garde la racine "initium": début, commencement, mais on enlève le
côté réservé, confidentiel, fermé, de l'initiation.
Voyage initital: le voyage du commencement.
Je vais y penser... C'est le cas de le dire.
Merci, mon frère Guy.
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02jun12 130C24
Note du
bloggeur: Ceci n'est pas un commentaire. C'est un texte, que j'ai
beaucoup aimé, tiré d'une lettre d'un frère parisien et qui m'a paru
avoir sa place ici.
Je relis l' intégralité de votre blog pour la troisième fois en ce
moment. Au milieu des propos ou des ldées plus conjoncturelles ou
"historiques" — c'est son princlpe — et liées à la vie qui se fait et
qui court avec vos doigts sur votre clavier, se faufilent toujours des
"pépites" du prophète,
de l'homme nourri de la Parole, de sa Mission, de son àme et de son amour
pour la création et qui s'adresse aux
frères.
Elles ont le mérite de recentrer sans relâche notre pénitence sur
l'essentiel: "Nous épauler dans notre propre changement pour changer le
monde". Trois jours fériés viennent de passer pendant lesquels lors de
la misslon j'ai rencontré des dizaines de personnes toutes aussi
differentes que surprenantes, que dècevantes, qu'espérantes les unes
que les
autres.
Je ne cesse de me reprendre, d'écouter, de transmettre et de pleurer
parfois quand j'ai eu une belle "touche" qui m'a ému.
L'être humain est une création tout à fait exceptionnelle et si
irréductible à quoi que ce
soit.
C'est une pure merveille descendue bien bas pour le moment. Cette
activité missionnaire est d'une telle richesse qu'elle ne saurait plus
pour
ma part ètre déconnectée de ma vie pieuse. Là, dans la rue, je suis
totalement libre, totalement au travall, totalement légitime,
totalement "être vivant au service du vivant". Là sur le trottoir je
puis aussi dire: "j'ai, je suis."
Alors évidemment à mon niveau, mais bon "j'ai, je suis" quand
même.
J'ai beau réfléchir à la disproportion évidente entre les grands moyens
de communication dont nous pourrions disposer et ces "petits pas" de
chacun" d'entre nous, ils sont d'une certaine manière, ces "petits
pas", aux millions de litres de lait pasteurés et packagés alignés dans
les
grandes surfaces ce qu'est la tétée de chaque enfant au sein de sa
mère: la.
vie donnée de l'homme à l'homme, car, comme vous l'avez dit, "Seul le
feu communique le feu."
Je pense à ces grands meetings ornéricains,
aux "Œil S'Ouvre" des années 80, qui ont avorté de si nombreuses
consciences
spirituelles mort-nées.
Alors évidemment que le libre arbitre de
l'homme, son courage, son travail, son espoir, son "Fond", sont à
susclter sans
se
lasser, à réveiller, mais la transmlssion de la Véritè est plus proche,
à mon sens, de la pollinisation, ou de la photosynthèse, que du
marketlng: un processus de la "biospiritualité" (pléonasmatique puisque
splritus
veut dire "souffle").
Oui, toucher le cœur
(empli de son Dieu) pour qu'il s'ouvre à la Lumière, au
Logos, pour qu'elle devienne à son tour mleL..
L'image est facile. J'ai toujours vu le propos juste quand vous avez
dit dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-96" que "c'est notre degré de pénitence qui est
le vrai tract (donc le vrai moteur) ... peut-être même qu'un jour
vous n'aurez plus besoin de tract pour communiquer ce que vous avez à
dire."
D'ailleurs, moins l'échange est "religieux" plus il est vrai, vous
l'avez aussi vécu cela natureIlement. Et ce mot pénitence que je
n'utilisais avant qu'avec tact perce mieux qu'on ne croit la cote de
mailles du
doute.
Vous avez raison. C'est pourquoi je travaille et travaille sur moi et
sur ma pénitence
(avec certains échecs parfois) pour améliorer l'efficacité
de cette mission. Et c'est pour cela, et vous le savez évidemment, que
Dieu vous a parlé avec une part matérielle perceptible à vos sens: la
vie et. pas seulement la pensée. Et c'est pour cela que le "Je suis"
qui se livre à la mission
doit être en ligne avec le "j''ai" c'est-à-dire théophore et mon âme et
mon
amour en bandoulière.
Je dois tout à la fois être du monde, être convaincant
et être comme eux du monde du péché, et pourtant nourri fraîchement de
Dieu...
En ce siècle d'identification à des stars, des coachs, des faux
modèles, de fausses lumières pour taupes, si l'habit ne fait pas le
moine, le bonheur visible doit faire envie. J'essaie d'être un bonheur
visible: l'arès-attitude, comme la rock-attitude de Johnny Halliday: un
mec
sympa qui est comme nous et qui nous parle d'un Dieu vivant qui nous
aime
et qui nous a parlé pour nous dire quelque chose, rrais quoi?
Comme je ne
veux pas louper cette chance d'avoir vécu lors de votre vivant, lors de
cette résurrection, d'y avoir même parllcipé à mon simple niveau, comme
l'ouverture des États Unis par le chemin de fer !
À I'échelle de
.l'Histoire de l'humanité, de l'Histoire de l'Amour du Père pour son
fils prodigue, j'aimerais bien avoir des yeux pour voir le 29 mai 6512
(une date comme
une autre) ce que sera la vie des enfants tant aimés du Père: une vie
d'hommes et de femmes bons sur- la voie du Bonheur.
Quand je suis à la mission j'ai
ça dans la tête: une ville grouillante de mecs et de nanas pleins de
joie de
vivre avec cent milliards de projets dans la tête.
M.M. d'Île de France
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02jun12 130C25
Frère aîné, votre nouvelle entrée "mission" me remue intérieurement
considérablement.
Elle me fait réfléchir sur deux questions fondamentales.
Moi-même, en missionnant, est-ce que je sais suffisamment exprimer
clairement mes propos pour que mon interlocteur(trice) puisse y puiser
une réflexion, voire lui donner envie de penser ?
Suis-je assez attentive à l'autre pour le ou la guider à éveiller ou
réveiller sa propre réflexion ?
Voilà !
Il faut donc que je réfléchisse profondément à cela, même si
je sais que je tente, toujours, de donner le meilleur de moi-même dans
les échanges.
Liliane Y. du Nord-Pas-de-Calais
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02jun12 130C26
Dans cette
entrée, vous nous dites que l’homme français d’aujourdhui, sans doute
aussi européen (américain, occidental en général [mots manquants] ?
Je
suis amené à me poser toutes ces questions parceque j’ai épousé, il y a
plus de 30 ans et nous sommes toujours ensemble, dans son pays, une
femme africaine, mais je suis par mes origines français.
En lisant
cela, mon premier réflexe a été: "Nous pestons,dans la mission, contre
l’intelligence intellectuelle chez un homme ou une société d’hommes,
lorsque cette intelligence existe sans être accompagnée d’intelligence
du cœur. Donc, ce que nous dit frère Michel est une autre façon de dire
ce contre quoi nous pestons."
En effet, je ne me suis jamais posé
la question: Est-ce que les hommes d’aujourd’hui, moi y compris, au
milieu de l’agitaion de notre société, ont encore le temps de
penser ?
Pour moi, même si cette agitation nous gène, nous
arrivons quand même à penser pour gérer nos besoins matériels: projets
de vie, organisation matérielle de notre vie, avec
l’acquisition
et l’utilisation des biens que nous offre la science et la technologie
(habitation confortable, moyens de communication, télé,
ordinateurs..etc.).
Pour nos besoins spirituels, cela devient plus difficile pour tous,
d’autant que certains ne s’en soucient pas.
Alors, dans mon premier réflexe je me suis peut-être trompé quelque
part ?
Et je ne sais pas exactement ce que vous entendez par "savoir penser".
J’ajoute un facteur personnel :
J’ai
eu récemment une maladie grave, trois mois d’hôpital, suivi de 4
opérations moins graves, mais qui se sont déroulées en une
année, et j’ai l’impression maintenant que je n’arrive pas à
penser comme avant, ni — et là c’est plus grave — à mener ma pénitence comme
avant. La maladie ne doit pas atteindre notre pénitence.
Je
ne voudrais pas être revenu au stade grave que vous décrivez de l’homme
d’aujourd’hui. Mais je me répète: Cela est seulement un facteur
personnel qui ne change rien au sens de ma question.
Jean-Claude C. de l'Ile de France
|
Réponse
:
Je sais que vous avez été très
malade, parce que vous êtes un fidèle épistolier et vous m'avez tenu au
courant de vos problèmes de santé.
Vos mérites de missionnaire n'en sont que plus grands.
J'ai
eu moi-même plusieurs opérations chirurgicales depuis 1993 et, à la
suite des anesthésies générales, j'ai toujours mis en certain temps
avant de rassembler mes pensées avec facilité, mais j'ai toujours fini
par récupérer.
Pourquoi cela ne serait-il par la même chose pour vous, mon frère
Jean-Claude ?
|
02jun12 130C27
Merci pour cette nouvelle entrée de blog.
Merci aussi a Stéphanie d'Ile de France [130C22] pour nous avoir
plonger au cœur de sont travail de moissonneuse.
En
lisant le texte de Stéphanie et votre réponse frère Michel, je me suis
souvenu d'une phrase écrite ou dite par vous, frère Michel: "Le moissonneur et le
premier moissonné."
Je suis notamment inspiré par La
Révélation d'Arès 25/3, une des innombrable
ouverture à l'humilité.
Humilité
non pas entendue comme effacement de soi, mais, tel que nous l’enseigne
l'article "Pénitence" du Pèlerin d'Arès 1993-1996, humilité comme
clairvoyance au fond de soi.
Luigi du Canton de Neuchâtel (Suisse)
|
03jun12 130C28
La mission est un problème.
Je m'y suis donné dans les années 80. J'ai abandonné dans les années 90
en abandonnant l'assemblée. Je ne l'ai pas abandonnée seulement à cause
de la "mission sociale" ou "mission morale", dont il a été tant
question dans l'entrée 126 et que je désapprouvais complètement, je
l'ai abandonnée aussi pour des raisons de forme.
Je n'en suis pas fier aujourd'hui.
À l'époque je pensais que vous étiez dans l'erreur, que moissonner n'était
pas ce que vous appeliez et appelez toujours mission. Je pensais que
vous aviez raté votre entrée dans le monde en vulgarisant le Message et
en le faisant colporter par n'importe qui comme apôtre. Je pensais que
nous devions former une élite spirituelle comme les Bahaï ou les Soufis
ou certaines confréries catholiques, mais non une mission populaire
comme celle que vous aviez lancée.
Je sais maintenant que vous aviez raison.
Votre blog m'a permis depuis quelques années d'en prendre conscience et
chaque jour, pendant ma prière, je bats ma coulpe en me disant que j'ai
abandonné le prophète dans sa difficile mission de diffusion de La Révélation d'Arès,
mais j'habite maintenant au fin fond de la province où m'a expédié mon
administration et où une obligation de réserve me contraint à attendre
la retraite. Je ne sais pas comment m'y remettre.
Il y avait quand-même des questions de forme qui se posaient et qui à
mon avis se posent toujours.
Je pense que la mission s'apparente à l'art. On ne peut pas aller à la
mission comme on vend quelque chose. Nietzsche disait "qu'il n'y a pas
d'artiste qui accepte le réel" et nous utilisions des moyens beaucoup
trop réels, je dirais même minables, pour attirer l'attention. Il
fallait donner à la mission un tour artistique en parole comme au
visuel.
Pour ça, vous allez me dire, il faut des artistes et nous ne sommes pas
des artistes. Je crois qu'il y a quand même des artistes parmi nous (je
devrais dire parmi vous, puisque je ne peux plus moissonner) ou au
moins des gens talentueux qui peuvent faire de la pure création
artistique mais non du graphisme.
Alors, reste la question soulevée ici:
L'art aidera-t-il les gens à
penser ou, comme vous dites dans une réponse, à se penser ?
Vous avez là aussi raison. La penitence sans
penser, à moins d'un don naturel très rare, n'est pas possible.
Si je veux aimer mon
prochain toujours, je suis — avant que ça me devienne un
réflexe — bien obligé de penser que je dois l'aimer à chaque fois que
je rencontre quelqu'un et en ce qui me concerne, je rencontre du monde
toute la journée. Même chose si je veux réfléchir avec mon intelligence
spirituelle qui n'est pas naturelle chez moi. Si je n'y pense pas à
chaque fois que j'ai à réfléchir et que c'est d'abord et
automatiquement mon intelligence intellectuelle qui s'y met et
qui fait tout, je n'avance pas.
Penser sans arrêt à ce qu'on fait est nécessaire pour un Pèlerin d'Arès.
Mais il faut aussi penser à ce que dit le missionnaire quand il vous
rencontre la première fois, sinon on l'écoute poliment et on l'oublie
aussitôt. Cela a toujours dû être plus ou moins comme ça au cours des
siècles, mais actuellement, et là vous avez encore raison, les cerveaux
n'ont jamais été aussi inactifs parce qu'ils laissent penser à leur
place sans arrêt ce que vous appelez avec raison "l'assommoir": presse,
télé, radio, publicité, discours politique, école, directives
administratives, brochures de voyage, etc.
Nous sommes dans un monde où quelques uns seulement pensent pour tous
les autres et ces quelqus uns ne sont hélas pas des Pèlerins d'Arès.
Edmond J. d'Auvergne
|
Réponse
:
Il y a dans La
Révélation d'Arès une protestation au deux sens du mot:
Elle est tout à la fois une
déclaration de la Vérité
et une d'objection à ce qui existe. Cette protestation m'a toujours
paru exprimée elle-même avec art.
L'art, c'est La
Révélation d'Arès elle-même. Le Messager du
Père, Jésus, puis plus tard le Père lui-même pouvaient-ils s'exprimer
avec plus d'art ?
Vous nous reprochez peut-être de ne pas avoir utilisé assez La Révélation d'Arès
elle-même, en somme ?
Réfléchissons à cela.
D'une part, nous avons toujours (peut-être trop) voulu
laisser l'interlocuteur de la rue découvrir lui-même ce merveilleux
Message dans sa totalité.
D'autre part, très tôt des missionnaires
nombreux ont voulu éviter l'utilisation en petites phrases
et extraits, du langage, du vocabulaire, du style, de La Révélation d'Arès,
parce que L'Évangile
Donné à Arès a quelque chose de religieux suranné et Le Livre est
incompréhensible, quand ils sont l'un et l'autre séparés de leur
totalité.qui seule leur donne leur sens, leur éclat et leur...
extraordinaire modernité..
Malgré tout, il aurait fallu créer, selon vous; un art particulier de
les
présenter au public par la mission.
Nous avons toujours eu parmi nous des artistes excellents, mais pas
vraiment d'artistes spécialement inspirés par La Révélation d'Arès,
je veux dire inspirés au point de créer une expression artistique
spécifique de la foi arésienne comme, par exemple, l'église catholique
créa son art spécifique ou l'église orthodoxe son iconographie.
La Beauté
est servante du Bien, dit La Révélation d'Arès (12/3),
mais j'ai toujours pensé — et je penserai toujours — qu'il s'agit de la
Beauté
intérieure du pénitent,
de l'homme du temps qui
vient, de la
pieuse gente.
Le protestantisme a trouvé la Beauté dans la
vertu et évacué de ses temples la beauté artistique. Rousseau n'a vu
dans
l'art qu'une corruption de la nature. Platon n'aime pas les poètes
et leur forme d'art et place la beauté au-dessus du monde et en fait
une idée plutôt qu'une forme comme nous le faisons. Nekrassof dit qu'il
"préfère un fromage à Pouchkine". Bref, nous avons eu
tendance à suivre plutôt cette voie-là ; pour nous la Beauté est vécue,
pas exhibée.
Selon vous, nous aurions tort. Nous devrions artistiquer notre mission,
nos locaux, nos discours ?
Vous avez peut-être raison. Je vais y penser et si des frères y
pensent, qu'ils donnent leur avis.
De toute façon, vous conviendrez avec moi que ce n'est pas en
présentant avec art La
Révélation d'Arès et notre plan de Vie et de Salut de l'homme
et du monde que nous en convaincrons le monde comme par magie. L'art ne
pourra jamais qu'aider l'expression, mais non être l'expression, de
notre mission qui reste très difficile.
|
03jun12 130C29
Je suis missionnaire dans mon coin et je m'inspire de ce qui se fait
ailleurs: tracts, affiches, etc.
Mais rien de tout cela me paraît correspondre à la culture de masse.
C'est une source continuelle d'incompréhension dans la rue.
Après tout, La Révélation d'Arès
s'adresse à la masse des hommes.
Il
faudrait travailler la mission dans le sens de la culture de masse et
c'est, j'imagine, ce que voulait faire la "mission sociale" ou "mission
morale", mais ceux qui s'y sont mis s'y sont mal pris. Ils n'ont pas
assez réfléchi à ce qu'ils faisaient et ça les a conduit à faire tout
le contraire de ce qu'ils cherchaient à provoquer.
Moi, je pense
au théâtre qui est une forme de culture de masse. Je sais que des
essais de théâtre de rue ont été faits sans succès, mais comme toujours
ils n'ont été que des essais vite déclarés inopérants, alors qu'il
aurait peut-être fallu chercher quelque chose dans ce sens.
La culture de masse est une culture des excès: matchs de boxe,
foot-ball, corridas, etc.
Il n'y a que ça qui
fait penser les gens. C'est un langage de masse comme ça qu'il fallait
chercher.
Autrement dit il faut truquer
la mission. Sinon, c'est sans espoir.
Ce
n'est pas ce que les gens croient qui compte, mais ce qu'ils entendent
et qu'ils voient. Ils se foutent pas mal de l'excellence à laquelle
vous essayez d'amener le public.
Bonaventure de Normandie (de
temps en temps d'Île de France).
|
Réponse
:
Il n'est pas possible de donner à notre mission un langage de masse,
parce que même si, comme vous dites, "La Révélation d'Arès
s'adresse à la masse des hommes", elle apporte des idées que
la
culture
dite "de masse" ne peut plus assimiler, parce que la vraie foi ne peut
pas renaître sans pensée, sans réflexion et que ce n'est pas, comme
vous dites, "la culture d'excès qui fait penser les gens"
"Ils
se foutent pas mal de l'excellence à laquelle vous essayez d'amener le
public," dites-vous. C'est effrayant d'en être là, mon frère, parce que
vous vous trompez complètement. Vous êtes missionnaire depuis... disons
un peu moins de vingt ans... et avez-vous amené à l'assemblée une
seule âme? Non.
Je vais essayer de vous faire
voir les choses autrement que vous les voyez.
Qu'est-ce qui a tué la pensée? Justement cette culture de masse à
laquelle vous nous demandez de plaire.
Il y a eu dans le glissement de la pensée vers la culture de masse, qui
se fait depuis environ un siècle et demi, qui exclut la pensée active —
il passe toujours quelque chose par le cerveau, nul doute, mais ce nest
pas ce que j'appelle pensée : recherche, comparaisons,
raisonnement
pouvant amener à une conclusion et une décision — une mystification
dont l'homme ne
s'est pas aperçu, qui n'a fait depuis la Révolution (1789) que
transformer la
culture petit-bourgeoise typiquement républicaine française, qui
succéda à l'Ancien Régime, ou la
culture ouvrière typiquement socialo-marxiste en nature universelle.
Les deux se confrontent aujourd'hui dans la politique comme dans la
religion, mère de la politique.
M. Hollande a été élu parce qu'il est un peu les deux, un peu
petit-bourgeois, un peu socialo-marxiste et beaucoup rien du tout, ce
qui rassure la masse qui ne pense pas et qui ferme les yeux devant les
vrais
problèmes qui pourtant devraient les crever... Nous n'irons
pas loin avec M. Hollande,
de toute façon. Ceci dit sans faire de politique. Simplement parce que
je crois que c'est comme ça. M. Hollande est représentant
idéal de la nature
universelle qui rassure la masse après l'aventure Sarkiozy, lequel
était trop original.
Cette nature universelle, une nouveauté de quinze décennies, est une
mystification.
Mais était-elle inévitable après, au XXème
siècle, deux guerres épouvantables qui ont abruti les gens, les ont
porté à
chercher la paix de l'abrutissement plutôt que le travail cérébral,
après une révolution qui interdit aux Russes et ensuite à leurs frères
humains
satellites de penser, etc ?
C'est quand même dans ce
contexte, ne l'oublions pas, que La
Révélation d'Arès nous est tombée dessus.
Il faudrait pour en sortir provoquer une certaine libération des hommes
— de là le verset
10/10: libre du harnais — et remettre les
cerveaux au travail.
Il n'y a pas de dénonciation de masse possible du système dans quoi
nous vivons et qui nous mène au péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2), c'est-à-dire au retour à
l'animalité pensante au sens de la simple activité cervicale d'avant
Adam, mais non au sens de la maîtrise de la pensée comme je l'entends
ici, sans l'instrument d'analyse fine que seule la pensée telle que je
l'entends ici peut fournir. Dieu l'a bien compris, qui préonise le
formation d'un petit
reste (24/1) de croyants qui pensent vraiment.
Au fond, on
trouve ici encore une nouveau sens au mot pensée que j'utilise comme on
trouve un nouveau sens au mot pénitence
que Dieu utilise.
Quand je pense à la pensée insuffisante, voire même close, je suis mû
par un sentiment de regret, de chagrin ou d'impatience devant cette
"nature universelle", que j'évoque plus haut, qu'on a fabriquée à
l'homme moderne. Oui, je suis mû par un sentiment de regret, de chagrin
ou d'impatience devant cette "nature universelle"dont les medias, l'art
moderne (qui représente rarement quelque chose), la publicité, le
discours politique, le discours religieux et pour finir leur victime:
le sens commun, affublent sans cesse la réalité qui, pour être celle
que nous voulons changer, n'en
est pas moins là.
Le problème pour nous missionnaires du Très-Haut, c'est que cette
"nature universelle" (l'idée de l'Europe en est une production qui
s'avère de plus en plus peu réfléchie, pratiquement décervelée) est
devenue par elle-même un langage et une paire de lunettes, une
façon de voir, notamment de tout voir masqué, sans rien voir au-delà
des idées générales qui courent et qui sont pour la plupart fausses ou
mal achevées — C'est vrai, pas seulement par La Révélation d'Arès,
mais seulement par les faits historiques que nous vivons, je ne suis
pas du tout optimiste pour l'avenir du monde.
Pour le moment pour déclencher la pensée dans le public nous n'avons
que la répétition à laquelle procède notre mission. À force de répéter
nous finirons bien par plaire à un certain nombre, qui se mettront à
penser parce que quelque chose de nos propos aura fini par leur plaire,
simplement leur plaire sans qu'ils sachent trop pourquoi au départ.
Nous ne pouvons pas, de toute façon, opérer ce divorce, divorce qui est
effectué sans cesse par la religion d'une part, la politique d'autre
part, entre l'objectivité, à laquelle nous nous tenons, et la
subjectivité qui fait partir du rêve religieux ou politique. Nous
maintenons le pont entre les deux et ce n'est pas une œuvre facile.
Nous nous réclamons de vivre pleinement la contradiction entre la
réalité du temps et la réalité édénique que nous pouvons restaurer, qui
peut faire de n'importe quel homme affublé de la nature universelle
qu'on lui a fabriquée quelqu'un qui se mette aussi à aimer son
prochain, à pardonner les offenses, à faire la paix, à rechercher l'intelligence
spirituelleet à se rendre
libre de tous préconçus, bref, un pénitent.
C'est cette contradiction, que n'ont pas à résoudre par exemple les
missionnaires évangélistes ou les témoins de Jéhovah, que nous
maintenons dans notre mission et qui est évidemment difficile à penser
pour l'homme de la rue. Mais dès qu'il pense et comprend... alors
quelle richesse en lui !
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03jun12 130C30
Pas de clergé dans l'Islam et pourtant !
Certains veulent égoïstement y commander leurs semblables.
Suite
a une émission télévisée un journaliste interrogeait un missionnaire
salafiste égyptien. Celui-ci s'exprimait sur la Parole de Dieu selon sa
compréhension extrémiste, d’où l'enfermement du Coran dans les
ténèbres les plus épaisses, et la femme murée dans d'innombrables
tissus, afin dit-il qu'elle ne soit pas tentée.
Je bénis le Père de
l'Univers de nous avoir envoyer La Révélation d'Arès (7/1):
Tu conduiras Mon peuple par le milieu des hauteurs... (10/10) Ma Parole
comme un poulain agile courant vers son but libre du harnais que lui
mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du
culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à
leur char, (8/1) Tu n'imposeras les mains a aucun successeur,
tu
ne fonderas pas une dynastie sur mes assemblées, (7/4) Je ne t'envoie
pas abolir les assemblées du culte, mais les nettoyer des princes, de
leurs prêtres et de leurs docteurs que Je n'ai pas établis sur elles,
les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je
n'ai livrés en aucune mains. L'Islam est aussi concerné
par cet écrit.
Le Coran dit bien: Pas de clergé!
(Rév d'Arès
36/19) Tu ne commanderas à personne.
Cerise de Bretagne-Sud
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03jun12 130C31
Nous savons que la maladie des maladies c'est le péché, qui tue tous
les jours et nous tuera charnellement tous.
[Nous savons] que seule la pénitence
crée l'âme, laquelle, en attente du Jour, nous sauvera
des ténèbres glacées.
Où que l'on soit né, on ne choisit ni le lieu, ni les parents, ni
l'éducation.
Nous arrivons dans un monde où depuis le mauvais choix d'Adam (Rev Arès 2/1-5)
le péché s'est multiplié dans tous les hommes. L'Adam initial a
disparu, il reste cependant potentiel dans tout homme car, créés à l'image et ressemblance
de Dieu nous sommes des dieux endormis.
Chaque
pays à ses lois, ses règles, ses chefs, sa culture, sa justice, ses
idéologies, ses éducations, politiques, religions, etc., toutes conçues
sous le règne du péché. Nous recevons l'éducation de nos parents, des
écoles, du pays où nous vivons, lesquelles ne nous apprennent pas à
nous aimer, à être spirituel, mais à nous exploiter, à nous
conditionner de sorte que les forts dominent les faibles, à nous
classifier : les riches, les pauvres, les intelligents, les nuls, les
beaux, les laids, etc. Lorsque j’ai connu La Révélation d'Arès,
j'avais 27 ans. Mon niveau intellectuel, mes connaissances étaient
nuls. De l'école que je n'aimais pas, j'avais appris si peu sur la vie
de l’homme mon frère. À ce jour, tout ce que je sais, je le dois à La Révélation d'Arès,
aux enseignements de
Mikal, à mes prières, mes réflexions, mes efforts de pénitence, mon
amour du prochain.
La Parole m’apprend à réfléchir, à aimer évangéliquement. Je témoigne
que pour le prix d'une simple pénitence,
Dieu ne fait pas peser sur une âme
plus que ce qu'elle n'est capable de supporter, pourvu qu'elle fasse ce
quelle peut. Alors Dieu rafraîchit
nos pensérs (Rév d'Arès 12/3) devenues faible lumignon (32/5). La
Parole fait de nous des christs
(Rev Arès 2/13-14).
Je confirme que mon verbe est celui de Dieu, de l'image et ressemblance
que je commence à ré-hânimer.
Lorsque je suis à la mission, j'ai le sentiment de parler à des épis mûrs ou en
phase de l'être, beaucoup sont en accord avec mes propos, certains ont
la foi, d'autres sont pénitents
sans le savoir. On me dit: "Vous avez une belle foi," mais ils ne
viennent pas nous rencontrer. Je me dis que quelque chose en moi n'a
pas encore caillé (Rév
d'Arès xxxix/8-10).
Il me (nous) faut réfléchir encore, écouter, donner envie et devenir un
(des) plus grand(s) pénitent(s),
rayonner. Alors, ta
parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera
(Rev Arès 23/5).
Bien qu'il vivait à une autre époque, je pense à Jésus qui n'avait pas
de tract pour toucher les âmes.
Il était un grand pénitent.
Nous voyons le frère
aîné (16/1), Mikal, un grand pénitent dont nous
sommes les fruits et nous ses apôtres à sa suite qui devons aussi moissonner,
engranger les épis murs
(Rev Arès 5/6, 31/6-12).
Tout comme nous reprenons la moisson
à zéro, le rôle du petit
reste
est de poser les fondations d'une nouvelle civilisation spirituelle.
Tout est à refaire, à repenser. Nous avons pouvoir de création, pouvoir
d'enseigner, transmettre la Parole, la vie spirituelle; nous ne sommes
pas seuls, le Père n'abandonne
aucun pécheurs dans sa pénitence (Rev Arès 25/6).
Nous sommes des pêcheurs d'hommes, des réveilleurs spirituels. Notre
foi est dynamique, active, d'accomplissement quotidien, évolutive en
continuel mouvement. La
Révélation d'Arès, c'est rassembler le petit reste (Rev Arès 26/1),
la multi-multiplication de Dieu sur terre, le retour des Adames, la
restauration d'Éden.
Je souhaite à tous les pénitents
un très grand pèlerinage de Feu.
Didier Br. d'Île de France.
|
05Jjun12
130C32
De
tête, je me souviens que dans une des entrées du blog, peut-être au
sujet de "la Maison des Faucons", vous aviez dit que les Pélerins
d'Arès auraient pu déjà depuis quelques années former un collectif de
penseurs et devenir une référence, un courant de pensée pour notre
époque.
Vous auriez aussi formé les frères à répondre aux
courriers avec une responsabilité et une rigueur spirituelle. Cette
formation de notre esprit missionnaire n'est plus possible à vos côtés.
Désormais,
ce courant de pensées ne sera pas travaillé d'un lieu localisé (par
exemple : Maison des Faucons), mais il naîtra de nos pénitences
et de nos actions missionnaires éparpillées, la particularité de notre
foi étant la solitude et l'afférence (entrée 120, Août 2011)
Ce
courant de pensée issu de La
Révélation d'Arès
prendra sa force dans les familles d'affinités et nos volontés
individuelles, dans nos encouragements mutuels, notre dynamisme
collectif à vouloir former un peuple spirituel.
C'est vital
qu'il (le courant de pensée) et qu'elles (les familles d'affinités)
naissent.
J'ai peur quand je lis que vous n'êtes pas
optimiste pour le monde.
Il faut absolument qu'on se
réveille, qu'on se change
en Bien et qu'on moissonne
avec intelligence.
Apprendre
la simplicité de l'intelligence
spirituelle même, si cela passe par un {travail] subtil intérieure. Si
on cherche on trouve. Dieu est là. En nous, avec nous. Il nous aide à
trouver la Voie,
la Vie.
Une
Stéphanie d'Ile de France
|
Réponse
:
Vous avez
déjà contribué (130C22) à cette page de commentaires, mais je publie
quand même ce nouveau commentaire qui soulève une question liée à ce
que dit mon entrée 130 du dessaisissement ou de la déprise de
sa
pensée par l'homme moyen. Vous parlez ici de la question de la maîtrise
de la pensée dans l'assemblée,
entre nous, et de l'apparition d'un courant de
pensée arésienne
spécifique, qui est évidemment quelque chose qui nous manque, mais qui
me paraît lentement en marche.
Ne parlons plus de la "Maison
des
Faucons" impossible à réaliser maintenant, parce qu'à la veille de mes
83 ans je n'ai plus devant moi les vingt ans actifs que j'escomptais
nécessaires en 1988 pour former un corps de pensée arésienne bien
spécifique.
Je crois, de toute façon, qu'à l'époque, 1988,
inexistants étaient ceux qui envisageaient de se laisser former par
moi, parce que chacun et chacune était — sauf moins de dix exceptions
peut-être — convaincu d'avoir tout compris, de tout maîtiser sans
effort, d'avoir le génie arésien, bref, de ne pas avoir besoin des
leçons du gars Mikal dont
ils
ne réalisaient pas qu'il s'était fait violence pour se tranformer, se
dépersonnaliser lui-même pour prendre la Personnalité du Père pendant
quatorze ans et était devenu ainsi capable d'enseigner ses
frères et sœurs à effecteur en eux le même changement.
Les
premières vagues de Pèlerins d'Arès étaient faites de personnes
farouchement indépendantes, non malléables et même libertaires pour
beaucoup, aveugles au besoin de se changer
tout en prônant le changement.
"Je
ne change
pas (parce que je me crois changé
d'avance), mais vous vous devez changer...'"
Cette antinomie ou inconséquence propre à la seconde vagues
(années 90 +), alors
très nombreuses, de Pèlerins d'Arès, a conduit à la "mission
sociale" ou "mission morale" entre autres missions inappropriées qui
avaient, de plus, le grave inconvnient d'être insipides.
Je
sais cela aujourd'hui, mais à l'époque je n'avais pas d'autre prudence (Rév d'Arès 35/10)
possible que de me considérer comme le chef de personne (16/1)
et de considérer les assemblées
comme souveraines d'elles-mêmes (8/1). Je
ne pouvais pas ne pas laisser faire les choses avec, au fond de moi,
l'humble espérance que mes frères avaient raison et que j'avais tort.
C'était le contraire.
N'en
parlons plus. Les choses ont évolué depuis et aujourd'hui je vois à
certains signes, dont certains sont sensibles dans quelques
commentaires, qu'une pensée arésienne spécifique commence
à apparaître et que,donc, mes frères et sœurs commencent à changer maintenant
— Il y a un moment pour
tout et un temps pour toute chose sous le ciel (Qohélet ou l'Ecclsiaste 3/1).
Nos
frères et sœurs, dont vous-même, commencent à s'interroger sur la place
du pénitent
dans le monde et sur sa capacité à lui donner tout à la fois un sens et
une dynamique transformatrice. De ce fait, nous devons avoir autre
chose qu'une mission psychologisante à effectuer, nous avons une
mission métaphysique, quasi physique, nous avons à porter nos
contemporains à enquêter sur leurs véritables conditions de vie et
d'avenir, à voir si celles dont la politique et la religion, mère de la
politique, les assomme sont bien celles qu'il faut à leur nature
spirituelle au fond.
Nous sommes au carrefour du non-sens et
de l'éternelle lumière.Il nous faut avec courage le montrer.
Albert
Camus, qui n'était pas croyant, a quand même dit: "Il faut choisir
entre le miracle et l'absurde," et je pense bien sûr à l'absurde de la
vie que nous menons Cela les écologistes l'avaient entrevu, mais leur
souci d'être "raisonnables" parce qu'ils se sont politisés et ont eu
souci de se faire élire leur a fait perdre leur initiale vision, mais
rien ne nous empêche, nous Pèlerins d'Arès d'en relever le flambeau en
criant par exemple: "Attention, le danger n'est pas dans les centrales
nucléaires", mais dans l'homme !"
Il nous faut notamment un
langage. Le language n'est pas seulement "une machine à fabriquer du
doute" (encore Camus). Nous devons maîtriser notre langage et cela
aussi commence à se faire après une période, hélas missionairement
nulle, où nos frère ont essayé de parler le langage commun, de
la rue,
du discours, de la presse, qui ne signifie plus rien (sauf dans les
faits divers, les détails, parce que la meilleur moyen de ne jamais
aborder la Vérité
est de parler seulement de petites vérités) et qui donc a fait que
notre
mission ne signififait plus rien.
Disons-nous
qu'au-delà du langage il n'y a plus rien. Parler comme tout le monde
n'est plus parler. Parler c'est dire quelque chose à quoi peut
s'opposer
clairement autre chose. Nous n'ignorons pas que nous ne réussirons que
dans l'adversité.
Les questions que nous pose notre époque
sont
pressantes. Vous avez donc raison, il "est vital qu'il (le courant de
pensée) et qu'elles (les familles d'affinités) naissent" — Je derais
plus l'inverse: "vital qu'elles (les familles d'affinités) et
qu'il (le courant de pensée) naissent", mais qu'importe —. Votre
commentaire montre, par cette prise de conscience, que vous êtes sur la
bonne voie.
Si je m'étais jamais douté que cela viendrait de
vous, ma sœur Stéphanie.
|
05jun12
130C33
Briser
la gentillesse chez son frère: Est-ce celà l'Art de La Révélation d'Arès ?
Ça m'étonnerait !
Ni de l'Amour... Aux grands fort-iches, héros et apôtres
auto-cons-sacrés, voici mon message :
Si la honte est
salutaire, alors acceptons humblement que nous ne sommes que des
dinosaures de la Vie
spirituelle.
Cela
dit, bonne chance à ceux qui y croient ou qui y croient encore, qui
n'ont pas été trop démolis ou qui n'ont pas connu l'adversité.
À
tous : L'adversité pourrait très bien être encore devant... Le Mal ne s'élimine
pas d'un coup de bâton sur les doigts.
Un petit bonjour à
Jean-Claude C. (130C26) : des pensées pures de la gentillesse qui sauve
et qui guérit pour toi.
(et aussi, pour Cécile, la petite
nabie de l'internet devenue opposante enragée de la foi d'Arès)
Guy
P. [d'Île de France] comme "Président" (le beurre et le camembert)
|
Réponse
:
Que voulez-vous dire par "Briser la gentillesse chez son
frère: Est-ce celà l'Art de La
Révélation d'Arès ?"
Chez qui, à qui, de qui
"brisons-nous la gentillesse" ?
Personne
chez nous n'a jamais dit que "le Mal s'éliminait d'un coup de bâton sur
les doigts" et personne chez nous ne doute que "l'adversité puisse très
bien être encore devant."
Et pourquoi dire "un petit
bonjour" à
"Cécile, la petite nabie de l'internet devenue opposante enragée de la
foi d'Arès." Il me semble déjà bien que nous lui pardonnions, que
nous ne lui fassions aucun mal ni en paroles ni d'autre façon, mais lui
dire en plus un "petit bonjour" me paraît d'une mièvrerie au-dessus de
quoi j'espère être chacun des nôtres.
Pour finir: Êtes-vous
encore bien des nôtres, mon frère Guy, vieux compagnons ?
Votre
commentaire me fait mal et me pose question.
|
05jun12 130C34
Dans
cette entrée appelée "mission" j'ai comme l'impression qu'on parle peu
de mission.
On
parle de la pensée, parce que vous dites que si les gens ne nous
écoutent pas, c'est parce qu'ils ne penser pas, et d'autres choses,
mais la mission semble un sujet qui laisse vos frères muets alors
qu'elle devrait au contraire les faire beaucoup commenter, puisqu'ils
sont tous censés être missionnaires.
Je ne suis plus "qu'un
de
l'iceberg arésien" comme signe le commentateur 130C6, je suis
missionnaire de temps en temps avec des vieux tracts plutôt démodés,
mais je peux dire que le gros problème de la mission est de sortir les
gens de leur conditionnement.
Je pense qu'Internet a
contribué
fortement à la mise en condition du public et qu'aujourd'hui plus
personne n'est plus ni pour ni contre, parce nous somms tous,
internautes, arrivés à prendre conscience de l'impossibilité de trouver
la vérité nulle part.
Dès qu'un gars affirme quelque chose,
un
autre affirme l'inverse et ce dernie peut, s'il s'occupe bien de son
affaire, faire croire qu'il est une armée alors qu'il est tout seul.
C'est
le cas d'Anonymous, ex-infosectarès, un type tout seul dans son coin,
qui déverse sa bile, qui présente son affaire comme si elle émanait
d'un cercle d'autorité nombreux (il parle de "réseau Anonymous"). Il y
en a quelques uns comme ça qui sont anti-Arès dans leur petit coin,
tout seuls, faisant croire qui disent plusieurs ou moins n'importe quoi
ou des choses sans importance — tout sans exception est critiquable et
peut être mis en doute, de toute façon.
Ce que je veux dire,
c'est
simplement que du côté de ceux qui consultent leur Internet, ils n'ont
pas de moyens d'évaluer la valeur de ce qui est dit d'un côté (les
Pèlerins d'Arès, tous des gens honorables, sont quand même des
milliers) et ce qui est dit de l'autre par deux pelés et un tondu qui
sont aigris on ne sait pas pourquoi.
Donc, je voulais dire,
que la
mise en condition de la population est aujourd'hui basée sur des riens
et des touts qui ne correspondent en rien aux réalités qu'ils
prétendent.
J'ai voté Bayrou aux présidentielles, mais je ne
peux
pas affirmer que ça n'a pas été parce que j'étais conditionné par le
formidable bassinage sur Internet que le parti de Bayrou a su faire,
comparé à l'activité électronique très modérée de l'UMP par exemple,
alors que l'importance des uns et des autres était sans comparaison
possible.
Nous avons des missions dans toutes les grandes
villes
de France mais nous n'arrivons pas à percer, du moins pas aussi
convenablement que nous devrions, parce que nous ne savons pas mettre
la conscience en condition.
Le conditionnement de la
conscience, tout est là, toute la mission est là.
Jean
[probablemnt d'Île de France]
|
Réponse
:
Je
suis en voyage et je manque de facilités pour poster des commentaires
et y répondre sur mon portable. De là peu de commentaires affichés.
Mais
il est vrai aussi que cette entrée "mission" ne semble pas inspirer mes
frères en masse. Ils parlent peu de la mission directement.
Ceci
dit, ne croyez pas que je sois inconscient et que beaucoup de nos
frères missionnaires soient inconscients de ce que vous dites sur la
mise en condition du public. C'est un sujet important.
Il y
a
vingt-cinq ans et plus bon nombre de gens étaient encore souverains de
leur conscience.
Ce fut l'époque où nous fîmes le plein.
Pour beaucoup le conscience paraissait encore un refuge indépendant du
conditionnement, qui de toute façon était déjà en train, un refuge où
nous
pouvions encore entrer. Aujourd'hui, s'il y a encore conscience, elle
s'est fermée, nous
n'y entrons plus ou plutôt je pense, comme le dit mon article 130,
qu'elle est entrée en sommeil et la pensée avec.
Face à ce
monde désastreux — de plus en plus de gens le voient même s'ils n'y
réagissent ps — il y a très peu de réactions de conscience
personnelles. La masse n'a plus
que la réaction de base universelle du client des medias innombrables
qui l'assomment.
Nous avons devant nous des esprits en
pantoufles,
ramenés à une très faible mesure du particulier, qui ne pensent plus
parce
qu'ils laissent penser les medias.
Karl Marx dit (je ne sais
plus où)
que "la conscience est un produit de la société et le restera aussi
longtemps qu'il y aura des hommes/" Là, Karl Marx montrait qu'il
n'avait rien compris au problème de la conscience. La conscience n'est
pas produit de la société mais de l'individu. La société n'a pas de
conscience comme elle n'a pas d'âme, pas d'amour, etc.
On
trouve de plus en plus souvent, ici et là, le terme
d'industrie culturelle pour désigner la mise en condition de masse.
En
quelque trente ans, mais surtout depuis vingt ans, la société,sans plus
s'interroger a inscrit cette industrie au tableau général de la vie
culturelle. Cette industrie culturelle ou mise en condition de la masse
a tué la conscience. Certains diraient qu'elle a transformé la
conscience de l'individu en chose conditionnée passive, mais là je dois
non ! Une conscience ne peut être qu'indépendante, active
en soi et pour soi. Sinon, il s'agit simplement d'un esprit conditionné
passif.
L'homme moderne n'a plus de conscience, sauf
exception bien sûr, et c'est notre gros problème.
Sans
conscience pas de pensée.
J'aurais pu présenter les choses
comme ça dans cette entrée 130.
La conscience ne peut être
active que dans le dialogue d'un individu avec un autre, d'un individu
avec un livre qu'il lit, un film qu'il voit, un événement qu'il vit,
etc. Sinon, il n'y a rien ou àpeu près rien; il n'y a plus qu'un animal
pensant sur la défensive ou dans la passivité.
Il nous faut
souvent beaucoup de perspicacité pour déceler celui ou celle qui pourra
peut-être rejoindre le petit
reste.
Oui, vous l'avez dit: "Toute la mission
est là".
|
05jun12 130C35
Merci
pour ces réflexions, qui nous conduisent à passer à l’action d’une
manière plus juste, en tenant compte du passif que l’homme actuel porte
sur ses épaules.
Si Dieu cogne si fort sur les systèmes,
c’est pour nous inviter à les combattre, mais de quelle manière ?
L’homme
dans son état de faiblesse actuelle ne semble pas pouvoir se passer de
tout ce qui l’empêche de Vivre.
Les systèmes lui sont devenus actuellement indispensables !
Il
passe ainsi son temps à nourrir ce qui le tue, et quand quelques uns
refusent de servir l’inservable, les forts du moment, les écrasent !
Le
Père nous dit que les têtes
sont devenus sourdes, mais que le cœur est encore ouvert !
Il nous dit, par Jésus: Tout
homme, même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres
et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même
celui qui M'a rejeté avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je
lui parle,
car
il ne s'est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis
leur père, Mon Premier Fils, qu'ils n'aient gardé par la Puissance du
Souffle Que J'exhale sur eux souvenir de Moi,
car
Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont
moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au
contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche (Rév d'Arès
1/9-11).
Parlons au cœur de nos frères humains,
et nous serons entendus !
Parlons de
dessous l’œil
(humilité, bonté, réflexion), nous dit aussi le Créateur (Rév d'Arès xix/7).
Nous
avons besoin pour retrouver le langage du cœur, celui qui s’adresse au
centre de l’homme, celui dont la plupart de mes frères et sœurs humains
sont encore capable de comprendre !
Qu’est donc ce cœur
sensible, qui ressent la vie !
Où
la tristesse et la nostalgie ne sont pas faiblesse, où la gaité et la
joie ne sont pas insouciance, où l’objectivité et la sérénité ne sont
pas insensibilité, …
Retrouver la vie qui fait renaître la
conscience.
Conscience
qui ne se crée pas et se ne développe pas avec la morale ou les lois,
mais avec une présence consciente à la vie, à ce qui m’entoure, me
touche, me réveille, et qui imprime en moi, au fond de moi le bon sens,
le réel, le discernement. Sentir la vie, vivre en moi pour comprendre
et savoir ce qui me fait vraiment du bien.
Ne suis-je pas
aujourd’hui, essentiellement, un cœur à épanouir !
Peut
être pouvez vous, frère Michel, jalonner un peu plus, cette piste,
cette vie et ce langage du cœur du moissonneur, qui peut rejoindre le
cœur des hommes !
Rémy de l'Avignonnais
|
Réponse
:
Oui,
Rémy, vous avez raison, mais il reste que si vous vous adressez à un de
ces hommes de plus en plus nombreux qui n'ont plus de conscience (voir
130C34 ci-dessus),qui sont des animaux pensants, l'écho de ce que vous
direz ne vous reviendra pas.
Il faut donc surtout et
toujours beaucoup, beaucoup de patience et voir beaucoup de monde pour
trouver l'âme
réelle ou potentielle que vous recherchez, comme cette sœur Pascale que
vous m'avez amenée à la mission du Sud-Est.
Mais le courage
et la patience ne vous manquent pas.
|
06jun12 130C36
Frère
Michel, La grande célébrité du moment c'est la reine
d'Angleterre. Ele fête son jubilé. Soixante ans de règne.
Elle
a connu six papes, peut-être sept, douze premiers ministres.
Durant
son
règne le monde est devenu ce qu'il est.
Je pense que ce
n'est pas entièrement de sa faute, mais c'est elle qui tient
officiellemnt les rênes du pouvoir.
Elle voit le premier
ministre plusieurs fois par semaine. C'est un monde pouvant très bien
vivre une catastrophe.
Toi aussi tu as connu six papes mais
dans quatre générations il n'y aura peut être plus de pape à
Rome...
Toi tu as vu Jésus et Dieu.
Le monde aura
changé. Toi, tu écris tous les jours à tes fidèles pèlerins. Ils auront
vécu ton message. Si on ne te connait pas maintenant, dans quatre
générations tu seras connu dans le monde entier et pour longtemps (on
aura oublié la reine d'Angleterre).
Si on connait les
Anglais pour leur flegme et leur originalité, les Pèlerins d'Arès
seront connus pour leur bonté et leur humilité. Les Pèlerins d'Arès
d'aujourd'hui auront transmis au petit
reste ton message. Ils auront vécu la pénitence et acquis
l'intelligence
du cœur que Jésus et Dieu nous ont dit de vivre.
Alain de
Bretagne-Ouest
|
Réponse
:
La Reine d'Angleterre a connu huit papes, en fait: Benoît
XV, Pie XI, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul 1er, Jean-Paul II
et Benoît XVI. Tient-elle "les rênes du pouvoir"? Pas vraiment. C'est
le
premier ministre, qui est le chef du parti dominant, qui tient les
rênes
du pouvoir. Elle est justement la marque d'une superficialité régnante
extraordinaire, puis qu'elle est entretenue à ne pas faire grand chose.
Elle est l'excellent parangon de cette population qui ne pense pas.
On
a fêté le jubilé d'un pot de fleurs en chapeau.
Mais elle
n'est pas la seule comme parangon de l'inutile.
Prenons "Le
Figaro" de ce matin, 6 Juin, vers 11 heures, édition d'Internet. Quels
sont
les grands titres ce matin même?
Ne croyez pas que je perde
mon temps à
recopier ces titres ici. Il ne se passe pas de jour que je ne médite
sur l'incroyable superficialité ou le manque d'intérêt des media.
Rien
de ce qui nous préoccupe dans le sort de l'humanité ne figure dans ce
numéro du "Figaro". C'est à eu près la même chose tous les jours.
D'abord
(en grosse manchette): "Luka Magnotta
[le dépeceur] l'assassin de la génération Facebook.
Deux
Écoles canadiennes reçoivent des restes humains.
Qu'est-ce
qu'un criminel psychopathe ?
La
corruption en Europe, frein à la stabilité économique.
[peut-être
un peu intéressant]
Retraite: le projet présenté au Conseil des Ministres.
Le
splendide passage de Vénus devant le soleil.
[peut-être
un peu intéressant]
Hausse des dépenses sociales pour les départements.
Le PS
{Parti Socialiste) ne veut pas dépendre de ses alliés.
Christophe
Dechavanne gravement blessé à Bali.
Le gouverneur du
Wisconsin sauve son siège dans un vote-test.
École: Les
notes à nouveau contestées.
Tsonga passe près de l'exploit.
Premier
vol intercontinental pour le "Solar Impulse".
Un comparateur
en ligne pour confronter les frais bancaires.
Les Bleus
s'imposent en Estonie.
Elisabeth II termine son jubilé sous
les acclamations.
Libye: Les milices font régner leur
désordre.
La photo de François Hollande est-elle réussie?
(sondage aupr-s des lecteurs)
Dépénalisation du cannabis:
Duflot prend le gouvernement à contrepied.
Le
sportswear se dope au vintage.
Les Oscar de la Monde 2012.
Carrefour
ne vendra plus d'essence sur les autoroutes.
Cœur: Risques
et bénéfices de l'aspirine.
Les réalisateurs français font
leur cinéma à New York.
Cochez
les articles qui vous intéressent directement en tant que Pèlerin
d'Arès, mon frère Alain, ou même qui vous intéressent
tout court.
Ces titres-là sont autant de reines d'Angleterre
en France aujourd'hui.
Pas même une citation de la
commémoration du débarquement allié en Normandie en 1944 (eh oui,
c'était le 6 juin) pour nous délivrer du nazisme et de ses horreurs,
délivrer les camps de concentration où les juifs étaient exterminés par
millions, mais cela tout le monde s'en fout... D'alleurs tout le
monde se fout de tout, car si "Le Figaro" aujourd'hui paraissait sur
l'écran blanc dans rien d'écrit et sans images, qui
d'entre nous y perdrait quelque
chose ?
Voilà l'information et la formation
quotidiennes que reçoivent les gens
que vous rencontrez dans la rue. Y a-t-il là seulement le commencement
d'un début du départ d'un moindre intérêt pour ce que vous pouvez leur
dire dans votre mission?
Mais ne perdez pas courage. Il y a
des épis mûrs.
Il nous faut les trouver à tout prix. Patience et courage !
|
06jun12 130C37
Je
voulais simplement vous remercier, et remercier notre sœur Stéphanie
[130C32] pour ce qu'elle exprime et que je partage du fond de mon être.
C'est dans l'être entier.
Cela a commencé il y a un mois,
puis il y a une semaine et peut être avant (?) et puis j'ai vécu des
petits moments de réelle intensité plus récemment sur le champ
missionnaire, qui m'ont mise en admiration et [depuis des] jours cela
continue..je ne peux bien m'exprimer, c'est comme une communion avec le
Tout, la synergie avec notre Créateur par la prière et un retour
discret qui vient apaiser une difficulté; c'est si Beau que je n'ose
m'étendre.
Je vous remercie encore de toute mon âme et ceux et
celles qui contribuent silencieusement à cette paix , toutes ces
petites perles qui viennent à nous par la Main de notre
Créateur, tellement là.
J'espère être dans la bonne voie.
Danièle
[probablement du Nord]
|
06jun12
130C38
Merci pour cette
nouvelle entrée qui entreîne encore une autre prise de conscience,
celle de l'atrophie de la pensée de l'homme.
Elle m'a
inspiré les réflexions que voici.
L’homme ne pense plus,
dites-vous ! Pas étonnant ! En fait l’homme, "animal
pensant", ne peut
s’empêcher de penser mais pas de façon constructive.
La
société telle qu’elle fonctionne ne fabrique pas des penseurs, mais des
consommateurs de biens et de plaisirs.
D’ailleurs, dans les
projets politiques des divers candidats favoris aux présidentielles, le
seul leitmotiv était relancer la consommation, la
production et non la pensée ni le bonheur.
D’ailleurs,
pourquoi
encourager les hommes à penser puisque les politiques sont là pour
penser à leur place, décider à leur place de ce qui est bien ou mal, de
ce qu’il convient de faire ou pas, comme la religion est là pour
assurer le salut pour le prix de la soumission à ses dogmes.
Le
bonheur des hommes n’est pas le soucis du politique, son seul souci est
[d'abord d'être élu puis] que l’homme ait suffisamment pour consommer
et se distraire pour le
laisse [lui le politique] régner en paix. Déjà, dans
L'Empire Romain, le poète
Juvénal disait que pour gouverner, il fallait donner au peuple "pain et
jeux."
Ce monde de consommation effrénée sans spiritualité
court à sa perte.
Révélation
d’Arès iv/5 : Les ans vont
devant l’homme comme le taureau va devant l’araire ; gare à la
fosse !
Révélation
d’Arès v/7 : Appelle l’homme est fou ! Il compte l’or,
L’homme est fou ! Il compte deux chaises pour une jambe, deux lits pour
une nuit.
Les biens sont légitimes et même
nécessaires,
mais avec mesure. L’homme qui veut toujours plus est fou.
Finalement
vive la crise ! Elle sera peut-être salutaire pour ceux qui ne
rêvent
pas et peut provoquer des prises de conscience chez ceux qui pensent
encore.
La pensée se développe dans le silence or nous
sommes envahis par le bruit, et l’agitation. Il n’y a qu’à allumer la
radio ou la télé pour s’en convaincre. Les médias ne nous apprennent
pas à penser ils nous disent ce qu’il faut penser de telle ou telle
chose, si ce n’est pas dit directement, le ton des journalistes qui
traitent l’information en dit long. Ce monde fait en sorte que l’homme
ne pense plus ; la consommation et le bruit envahissent
tout
dans nos sociétés modernes qui se disent civilisées parce qu’elles
confondent civilisation et progrès scientifique.
Les
lois nous font adopter des comportements stéréotypés au lieu de nous
laisser réfléchir par nous-mêmes aux situations de la vie qui se
présentent. La multiplication des lois pour régler chaque situation ne
rend l’homme ni intelligent, ni libre, ni
responsable. Au contraire elles l’infantilisent,
l’instrumentalisent, il devient le rouage d’un système auquel il se
soumet.
Il était temps que Dieu vienne nous réveiller pour
que nous ne sombrions pas tous et ne devenions l’engrais du
matérialisme moderne. Femier
le fils du roi blanc (Rév d’Arès xxix/11)
Il
est temps que nous nous levions comme
les
vagues de la mer, sourdes obstinées (Rév d’Arès 28/12) qui
abattront les citadelles
des lois
et des préjugés qui nous emprisonnent.
Même
que Dieu est venu et nous a envoyé un prophète.
Nous
nous sommes
laissés encore anesthésier par le venin du système (symbolisé par la
raie (Rév d'Arès xLii/3-4) avec la "mission
sociale". Il
est temps que nous retrouvions le sel
dont parlait Jésus pour redonner
du goût à la nourriture spirituelle que la religion a affadie.
Révélation
d’Arès xxx/9 : Le queux blanc sert (cuit dans) la sueur le cheval
blanc éplié.
Aimons l’homme notre frère, car il
y a au fond
de son cœur une espérance endormie qu’il faut réveiller avant qu’elle
ne meurt. Par moment je sens le poids des pensées et intentions de ce
monde qui m’oppresse et me fait courber l’échine alors je me répète
cette Parole que Dieu adressa par la bouche de Jésus à l’homme Michel
et qui parle à chacun de nous : Redresse
toi homme Michel !
Debout! (Rév d’Arès 1/1).
Et cette
autre Parole donnée par Dieu en 1977 :
Tu tombes ?
Non
combats ! (Rév d'Arès x/14)
Combats !
Entre le pied dans la
terre ! (x/19)
Retrouvons cette dignité de fils
de Dieu que le
frère Michel voyait en Jésus et osons enfin monter sur Son Parvis
(Rév d’Arès 2/16) pour appeler d’autres hommes à se
redresser.
Plus
il y aura d’hommes et de femmes à combattre le mal en entrant en
pénitence active, moins il y aura de souffrance et de
malheur
en ce monde. Par là on voit bien que la véritable charité est
spirituelle. La pénitence
que nous faisons individuellement
pour nos frères humains est bien miracle, car elle peut
redonner la santé, le bonheur et la Vie.
Nous
ne choisissons pas d’être des consommateurs, ce sont les médias qui
nous conditionnent à cela avec toutes les conséquences. Nous résonnons
donc en consommateurs et non en acteurs responsables du monde. On le
voit bien dans toutes les revendications, chacun recherche son intérêt
personnel sans tenir compte des répercutions sur les autres.
Le
consommateur qui veut toujours plus, et quand il ne peut l’obtenir, il
est insatisfait et frustré et, bien sûr, trouve des responsables, des
boucs émissaires sur lesquels il va décharger sa colère (Les patrons,
les politiques, les banques, les riches, les étrangers, les sectes,
l’autre qui est différent, etc.)
L’homme
ne pense plus sa vie car d’autres pensent pour lui. Il n’a qu’à se
conditionner à la société dans laquelle il veut être insérer. Je crois
qu’au fond la jeunesse ressent cela et se rebelle d’une façon ou d’une
autre, violence, alcool, drogues diverses, etc.
La
société cherche sans cesse à distraire l’homme, qui comme un âne assoiffé, boit la
fange dans le creux des
mares, il boit n’importe quoi qui apaise sa soif un instant. Par toi Je
viens renvoyer l’Eau Vive (Rév d’Arès 30/2).
Cette
Eau vive que l’on reçoit en accomplissant la Parole en se donnant à la
pénitence et la moisson.
L’homme est à
la base un animal pensant mais il ne pense pas toujours
constructivement, sa pensée la plupart du temps est devenue réflexes
conditionnés, préjugés, poncifs (lieux communs) que les
médias déversent à longueur de journée. Car pour penser
constructivement il faut prendre du recul, le temps de
réfléchir, de construire sa pensée, de peser le pour, le contre. Thèse,
antithèse, synthèse.
Ta
force sera dans ta patience et
dans les conseils que tu prendras (Rév d’Arès 35/7)
Répugne à la
hâte et à la
science se sont les portes par où entre le
mal dans le monde, À Moi la Puissance et la Connaissance, à toi la
mesure, la patience et la piété (39/3).
À force
de ne plus réfléchir l’outil "pensée" s’est atrophié. L’homme
est un animal pensant doté par son Créateur de la possibilité
extraordinaire d’accéder à la vie spirituelle et par là même il peut
être fait un dieu comme
Jésus (Rév d'Arès 2/13), le charpentier de Nazareth, l’a
fait.
Il est
important que l’homme sache clairement qu’il est placé devant ce
choix fondamental : Rester un animal pensant voué à
devenir un spectre errant après la mort du corps ou développer sa vie
spirituelle et accéder à une éternité heureuse.
Denis
K. de Bretagne Sud.
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06jun12
130C39
De la pensée,
vous en parlez depuis longtemps.
Je me souviens, lors d’une
homélie sur le Saint Lieu, peut-être dans les années 90, vous rendiez
grâce aux philosophes sans qui, disiez-vous, votre pensée ne serait pas
devenue ce qu’elle est !
C’était alors une manière positive
de parler de la pensée.
Aujourd’hui vous en parlez de
manière négative, puisque vous constatez qu’elle quitte l’homme.
Vu
sous cet angle, me semble-t-il, j’appréhende mieux le sujet.
Vous
cherchez sans relâche, la faille dans laquelle pourra se glisser la Main du Père (Rév.d’Arès
xxxvi/1), dans ce bloc qu’est devenu l’homme.
Dominique
du Roussillon.
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06jun12
130C40
La difficulté de
la mission est, je trouve, encore plus grande aujourd’hui qu’il y a 20
ans, parce que les hommes refusent même de nous écouter. Tout le monde
est pressé, a priori
méfiant et fermé. Même dans un bourg comme le mien, même ceux qui
pourraient être potentiellement convaincus par notre message, si on
pouvait leur parler un peu plus longtemps. Devant ce fait, je suis en
train d’élaborer une stratégie autour de ce que j’ai appelé : Trouver
les écouteurs de pénitence,
ceux qui encore pourraient accepter de nous écouter et éventuellement
être sensible à notre chant de pénitence.
C’est
un peu compliqué, j’en conviens mais l’homme est dans une telle
liberté malmenée, trompée, martyrisée, braquée qu’on
a parfois plus de chance d’être entendu en lui parlant à l’envers qu’à
l’endroit.
J’avais compris cela il y a longtemps face à un
petit neveu tout jeune 3-4 ans qui refusait obstinément de manger,
alors que nous étions au restaurant, ses parents, ma maman et
moi. Son refus durait déjà depuis plusieurs minutes, pleurs, braquages,
renfrognement etc. Devant l’inefficacité des méthodes (discours)
traditionnelles de ma sœur, de son père, de ma mère je lui ai
parlé à l’envers et il s’est mis à manger aussitôt très calmement.
Je
ne me souviens plus les mots exacts, mais c’était quelque chose comme;
"Ne mange surtout pas, sinon tu trouveras encore plein de force pour
pleurer." Sur l’instant j’avais trouvé les mots qui déjouait le blocage
sur la liberté, sa résistance face à ma sœur qui voulait le
contraindre. En fait, il avait faim et aimait le plat. Je pense que
c’est pareil pour nous.
En fait, les hommes ont faim de
vérité, faim de profondeur, faim d’être aimés, mais ils se
braquent devant nous, parce qu’ils croient qu’on va forcer leur
conscience. C’est ce qui me désole le plus dans notre mission. On a
beau leur dire que ce n’est pas vrai, on se trouve piégé par l’ambiance
générale de contrainte et de tromperie générale, de matraquage
anti-secte etc.
Je me suis aperçu également qu’il y avait
des personnes qui comprenaient une phrase tournée dans un sens, mais ne
la comprenaient plus et n’était plus d’accord la phrase
formulée dans un autre sens avec exactement la même signification.
Mon
approche n’est pas encore très mûre, mais je réfléchis dans ce sens,
pour déjouer ce consensus de fuite actuelle et ce blocage inconscient
de la liberté.
J’ai moi-même du mal à mettre au point cette
approche, parce qu’elle me demande de sortir de mes habitudes.
Mon
but, c’est de trouver ceux qui accepteront de m’écouter sur la durée,
une certaine durée.
Mon discours que j’essaye mais qui n’est
pas encore très bien formé en moi, ni très mûr, c’est de leur dire:
"Cela ne me dérange pas du tout que vous ne soyez pas d’accord avec
moi,
mais j’ai besoin que vous fassiez l’effort de me comprendre. Le
voulez-vous ? Ne soyez en désaccord qu’après mon effort
d'explication. J’ai besoin de vous car
pour moi, vous transmettre mon message et être compris est
important."
En raccourci — entre temps j’ai été à
la moisson
avec Edmond qui m’aide depuis peu et j’ai dit: "Nous ne vous demandons
pas d’être d’accord avec nous, juste de nous comprendre."
J’aimerai
que
cette mentalité — de recherche de compréhension — m’entoure de
manière à avoir beaucoup de personne qui m’écoutent. Je me dis que ceux
qui ont la pénitence
enfouie en eux pourraient de cette manière la
découvrir. Donc cela nécessite de savoir faire un beau chant de
pénitence. C’est
ce à quoi je m’emploi dans ma gazette ! Je viens
d’ailleurs d’en trouver une, une écouteuse de pénitence grâce à
"ma
gazette", une vraie, qui a une conscience. Il y a
15 jours. Elle a malheureusement un mari insensible à sa sensibilité
spirituelle depuis des années et elle a peur de ses réactions, mais je
suis
confiant, car c’est une telle découverte pour elle, d’avoir trouvé et La Révélation d’Arès
et moi même. Elle se sentait toute seule avec
son amour du bien depuis des années.
J’ai,
par ailleurs, commencé des lectures-explications de La Révélation d’Arès
dans ce sens une fois par semaine en ce moment, chez moi dans un espace
que j’ai spatialement déprivatisé exprès (dans l’ambiance),
avec quelqu’un qui il y a 4-5 ans ne se voyait pas du tout devenir
Pèlerins d’Arès et qui aujourd’hui à force de me côtoyer et de lire mes
papiers est à "50/50" (selon ses mots). Là, il a décidé de
m’écouter pendant un an et de décider après. Il a déjà proposé à
plusieurs de ses connaissances de venir m’écouter (sans
succès pour l’instant et sans que je le lui demande d’ailleurs). Je
cherche de même à ce que des catholiques sensibles à la
pénitence
dans mon coin viennent. J’en avais trouvé un,
malheureusement il est juste tombé malade alors qu’il devait venir.
J'espère qu’il guérira bientôt parce que c’est exactement le genre
d’homme que je cherche. Il m’a dit: "Je me sens moulé dans tout ce
vous écrivez, mais je ne viendrai pas pour être d’accord." Je lui ai
répondu quelque chose comme "Pas de problèmes, au contraire."
La
difficulté me semble de commencer, d’en trouver quelque
uns. Même si cela ne sera pas sans difficulté, j’ai confiance dans la
logique infaillible de La
Révélation d’Arès, je ne comprends pas tout,
toujours tout de suite, mais confronté à un problème précis je finis
généralement par trouver une bonne réponse.
Je suis heureux
du frère qui a fait la proposition de "voyage initial", parce que je
n’aimais pas mon appellation lecture-explication qui ne correspondait
pas à ce que je voulais, mais je ne trouvais rien de mieux.
Personnellement
je vais appeler ainsi : je vous propose de faire le
début du voyage dans La
Révélation d’Arès en ma compagnie, de
manière à devenir le plus rapidement possible autonome dans ce voyage,
ou quelle que chose comme cela à adapter selon les personnes.
Voilà
ma
mission, actuelle à la recherche des consciences de pénitents.
Bernard
dlF de Bretagne-Sud
|
07jun12
130C41
Les gens en ont
marre des donneurs de rêve comme vous.
Non, les gens n'ont
pas arrêté de penser. Au contraire. Ils pensent plus congrument. Ils ne
rêvent plus. Ils n'ont plus envie de tromper les réalités de
l'existence avec les rêves que vos missionnaires tentent de les faire
rêver.
Vos missionnaires, en somme, demandent aux gens
d'être des pénitents,
de se contenter d'aimer, pardonner, etc.
Balivernes ! Ils
demandent aux gens d'être infidèles, adultères en somme, à la dure
réalité de l'existence.
La dure réalité de l'existence n'a
pas d'autre solution pour en sortir que l'argent. Je parle de l'argent
qui n'est pas que l'argent de la richesse, mais qui est avant tout
l'argent pour se loger, se nourrir, s'habiller et s'offrir un peu de
bonheur quand même.
Une seule solution: Augmenter les impôts
sur les riches et redistribuer à la base.
Les riches sont
des accros qu'il faut entretenir parce qu'ils aiment et savent faire
des richesses. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. De ce fait, il n'y a
pas à s'en faire, il y aura toujours des riches. Il n'y a qu'à les
pomper et leur laisser juste ce qu'il faut pour qu'ils aient
l'impression d'être riches sans qu'ils le soient.
Tout est
affaire d'argent et donc de discipline et de rigueur d'un gouvernement,
forcément socialiste ou communiste, qui saisit tous les biens
nécessaires à la vie de la nation.
C'est le réalité
dépouillée, nue. Il n'y en a pas d'autre.
Vos lecteurs
votent dimanche. leur intérêt n'est pas de vous suivre, mais de voter
Front de Gauche.
Ce n'est pas la productivité qui est le
problème (la productivité est juste un argument électoral mais personne
n'y croit plus), parce que de productivité nous n'en aurons bientôt
plus. La productivité, c'est l'affaire des Chinois, des Indiens et des
Brésiliens. Ce n'est plus la nôtre. Ils sont socialement arriérés et
encore faits pendant quelques générations pour produire et travailler
dans des industries — cela aussi est la réalité — qui exigent de
l'ouvrier bon marché pour faire des produits bon merché. Bientôt nos
voitures, nos motos, nos machines à laver, seront aux prix bas où sont
descendus ns vêtements qui viennent d'Asie. Nos riches ne
seront plus que des marchands et ils feront vivre, par l'impôt, le
reste de la population.
En 1919 Lénine qualifiait le parti
communiste d'avant-garde du prolétariat. Il n'y a plus qu'à être
l'avant-garde des réalités.
Et vous, vous êtes à l'arière
garde.
Pourquoi voulez-vous que les gens pensent en vous
entendant ?
Je ne sais pas si vous posterez ce commentaire,
mais fidèle lecteur de votre blog — pas par admiration, mais par
vigilance, parce que j'ai conscience que vos idées perturberont le
paysage historique tôt ou tard — j'aimerais un échange plus large avec
les forces formidables qui s'opposent à vos perspectives
catastrophiques.
Vassili L.-F.
|
Réponse
:
Je poste votre commentaire, qui est très intéressant.
Il
me donne l'occasion de répondre à quelqu'un qui croit penser, mais qui
ne pense pas.
Vous suivez la ligne de conduite aveugle du
Front de
Gauche, qui ne me paraît d'ailleurs pas tout à fait la vôtre, mais
qu'importe... c'est celle-là grosso modo. Vous allez dans une direction
unique et vous restez totalement sourd et aveugle à autre chose.
Oui,
autre chose. Ouvrez les yeux ! Il y a des Pèlerins d'Arès qui votent
comme vous
Front de Gauche ou Parti Socialiste sans voir dans ces espérances
politiques rien qui les empêchent d'être, en outre, des pénitents, parce
qu'ils ont lu La
Révélation d'Arès et savent que sans vie spirituelle une
politique de gauche complètement rationalisée conduit où l'URSS et ses
nations satellites sont allées, au bout du compte, à
la ruine totale.
Si j'ai pour ma part voté M. Sarkozy,
ce n'est pas parce que je suis politiquement sarkozyste (la politique à
l'état pur ne m'intéresse plus depuis longtemps), mais parce que je
suis moralement pour son total respect de la liberté de conscience, ce
qui n'eurent pas les hommes de gauche au pouvoir en France avant lui.
L'homme
et les réalités de l'existence sont, il s'en faut de beaucoup, beaucoup
moins simples que vous l'imaginez. L'idéologie de M. Mélanchon
et de ceux plus à gauche que lui encore est
purement imaginative. C'est M. Mélanchon qui rêve. Ce
n'est pas nous Pèlerins d'Arès.
Votre commentaire utilise
des mots intéressants "infidèles, adultères." Eh bien oui, dans un
sens, nous inspirons aux gens d'être "infidèles, adultères" au vide ou
aux idées étrécies, exiguës, voire minuscules comme les
vôtres, auxquelles leurs cerveaux sont soumis. Nous élargissons leurs
vues. Nous les ouvrons ou plutôt nous tentons de les ouvrir à une
pensée vraie
de leur condition et de leur destin. Nous tentons de permettre aux épis mûrs de se
reconnaître au milieu des rocailles
et des broussailles.
Nous
sommes des
réveilleurs, pas des endormeurs.
Nous voulons mettre les
gens, quelles que soient leurs idées sur la gestion de la cité (la
politique), face à un idéal véritable de beauté et de liberté. L'existence
quotidienn est médiocre: dormir, travailler ou s'ennuyer (pour les
chômeurs), se distraire un peu, et vous ne voyez pas d'autre solution
que d'y ajouter un peu d'argent pour en atténuer la médiocrité.
Nous,
nous leur proposons une véritable évasion, celle qu'un homme, dont la
sensibilité spirituelle est réveillée, éprouve depuis son triste HLM
face au ciel étoilé quand il y découvre le Ciel.
Oui, il y a
moyen de commencer dès cette terre, qui peut être si dure, le royaume, comme
disait Jésus, de ceux qui n'ont plus besoin de posséder beaucoup ni de
servir personne. Ce n'est pas qu'une transformation métaphysique
provoquée par la pénitence,
c'est une véritable révélation de l'homme à lui-même, révélation dans
laquelle Dieu, dans son immense Amour
de l'homme, ne se donne même pas la première place: Même ceux qui ne connaissant pas sa Voix
(28/12)... rompront leurs chaînes... reprendront leur héritage au
voleurs... et le ciel sera purifié au-dessus d'eux (28/20-21). Il
n'y a pas besoin de M. Mélanchon pour produire ce miracle. La pénitence suffit.
Oui,
je l'affirme, la pénitence,
qui n'est pas plus
lourde que le souci de l'usurier (28/25), ou du percepteur
d'impôts dont parle votre commentaire, peut faire oublier, pas par le
rêve, mais par une autre réalité que se donne l'homme de chair en se donnant
la pénitence,
les
inévitables vicissitudes terrestres, le poids des êtres, la vie démente
ou figée, la longue angoisse de vivre et de mourir. Oui, l'homme pourra
refaire de cette terre un Éden.
Il
faut sortir de cette vie à courte vue, pleine de petites préjugés, pas
vraiment mauvaise, mais uniquement préocuppée par les petits besoins
immédiats et qui mène insensiblement au péché des péchés, à
l'absurdité, dont M. Mélanchon ne vous fera jamais sortir.
L'homme
est en exil dans une vie étroite et indigne de lui, où on l'a enfermé
par la
religion, la politique, où on l'abrutit sous un harnais d'idées
nombreuses mais qui lui font une vie idiote et lui feront une mort
idiote: les ténèbres
glacées,
c.-à-d. rien ou quelque chose proche de rien, infiniment plus triste
encore que
leur existence terrestre. L'homme peut s'évader de ce poids immense
qu'il
traîne. Nous lui faisons voir ce qu'il traîne et quand nous ne lui
faisons pas voir, c'est que nous nous y prenons mal. Mais quand nous y
réussissons, alors oui, des épis
mûrs se révèlent, découvrent qu'ils peuvent commettre
l'adultère, tromper cette vie médiocre qui est la leur aujourd'hui,
pour trouver l'Amant idéal, le Père
trop aimant, qui lui a parlé par La Révélation d'Arès.
Non,
ce n'est pas du rêve.
Pensez-y ! Pensez-y tout
simplement sans vous refuser d'avance d'y penser. Et si, pensant, vous
voyez la Lumière
poindre dans votre pensée, peu importe que vous votiez Mélanchon ou Le
Pen ou n'importe qui d'autre.
|
07jun 130C42
"Il
faut donc surtout et toujours beaucoup, beaucoup de patience et voir
beaucoup de monde pour trouver l'âme réelle ou potentielle que vous
recherchez."
Il faut voir beaucoup de monde, regarder, être
regardé, parler à et écouter beaucoup de monde, c'est un des enjeux de
notre moisson
qui doit concilier des objectifs qu'une analyse superficielle oppose :
—
Notre mission doit être quantitative et qualitative, nous permettre de
voir beaucoup de monde tout en maintenant la possibilité d'une qualité
de contact personnel qui évite une mission anonyme ou superficielle
—
Notre mission doit parler à la fois au cœur tanné et à la tête faible des
hommes que nous contactons.
La moisson
comporte
plusieurs étapes, récolter les épis
mûrs, battre
la gerbe, étaler le grain et le retourner dans la grange
(Rév d'Arès 6/3).
Mais pour la première étape, récolter, il
faut d'abord atteindre ces épis
mûrs, trouver la
jambe qui suit dans ces jambes qui se serrent (Rév d'Arès
i/18), donc voir beaucoup de monde.
La moisson
est avant
tout affaire de terrain local et de sensibilité personnelle du moissonneur, mais
on peut distinguer deux types de situation de mission.
La
première est la mission que j'appelle permanente, utilisant toutes les
opportunités que la vie quotidienne nous donne pour témoigner de La Révélation d'Arès
et cherchant la faille vers le cœur et la tête de la personne que nous
côtoyons. Pour dynamiser cette mission, il faut augmenter notre lien
social, par exemple en s'investissant avec intelligence et mesure dans
les relations de proximité et les activités associatives. Et il faut en
permanence regarder et écouter l'autre, être vigile (Rév d'Arès xxviii/27),
prêt à passer à l'action de moisson.
Je garde toujours sur moi des tracts carte de visite avec mes
coordonnées et j'ai presque toujours une Révélation d'Arès à
la main qui me permet d'attirer le regard et l'attention, tremplin pour
un début de dialogue.
La
deuxième est la mission de rue où nous prenons le passant au dépourvu
en nous plaçant dans une situation qui suscite a priori la méfiance. Là
il est plus facile de voir beaucoup de monde, mais plus difficile de
trouver la bonne attitude. Il faut voir et être vu, donc regarder
individuellement et avec beaucoup d'attention chacun des passants dont
nous arrivons à accrocher le regard, faire sentir notre attention à sa
personne et notre absence totale de jugement, de calcul, d'arrière
pensée commerciale. Attirer donc l'attention de son intelligence du
cœur, mais aussi celle de sa tête en posant immédiatement un sujet de
réflexion pour l'épi
mûr.
Pour cela, je porte toujours en évidence
le livre où le passant lit facilement Révélation d'Arès
et je porte actuellement à ses oreilles une phrase d'accroche : "Le
Créateur embauche", reprenant votre phrase de Nice, "j'embauche pour
Dieu".
La collision entre ces deux mots, l'un spirituel et
lointain pour la plupart, le Créateur, l'autre concret et proche des
préoccupations quotidiennes, embaucher, fait réagir la plupart des
passants, réaction qui va du sourire vague à une mise en marche de sa
pensée et à des questions qu'il vient nous poser.
Le
marque-page que je propose en appui de cette mission, après l'accroche
"Le Créateur embauche", cite Rév
d'Arès 35/2, le Salut
comme salaire du
pénitent, ce qui introduit aux paragraphes sur le pénitent et la pénitence
repris de votre livret "Ma prière au pèlerinage". J'essaie ainsi de
voir beaucoup de monde tout en parlant au cœur et à la tête de chaque
individu pour faire réagir l'épi
mûr et aller plus loin avec lui.
Au
passage, je n'ai découvert qu'il y a quelques semaines ces deux livrets
que vous avez distribué au dernier pèlerinage aux accueillis: "Ce que
je crois, Ce que j'affirme" et "Ma prière au pèlerinage" et j'invite
les pèlerins qui en ont eu connaissance à davantage les retransmettre.
Même si le Fond
reste le même, dans tous les écrits du prophète on trouve
nouvelle matière à réflexion et de nouveaux outils pour la moisson.
Bonne
moisson à tous,
Antoine B. d'Aquitaine
|
07jun12 130C43
Quand
je lis le commentaire 130C38 de Denis K. et le commentaire 130C40 de
Bernard dlF, je me dis qu’il y a du potentiel en Bretagne pour grossir
le petit reste.
Nous
pouvons y arriver.
Pour cela il ne nous reste qu’à nous
trouver.
Madeleine de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Qu'entendez-vous par "Il ne nous reste qu'à nous trouver" ?
Denis
K. et Bernard dlF. appartiennent à la même assemblée que vous.
Vous
vous voyez déjà, vous parlez entre vous déjà, vous allez à la mission
dans le même ville ou la même région déjà.
Qu'entendez-vous
donc par "Il ne nous reste qu'à nous trouver" ?
Votre assemblée
manque-t-elle d'unité, de vue d'ensemble ? Votre assembée n'est-elle
que le carrefour d'indépendants qui vaquent à la mission chacun de son
côté, chacun selon son idée ?
|
07jun12 130C44
La
Bible parlait déjà de la Moisson
en prédisant que dans un champ où se trouvaient deux femmes l'une
serait prise, l'autre serait laissée. La Bible était très optimiste.
Aujourd'hui,
si on intègre la notion de petit
reste, on déduit que dans un champ où se trouvent mille
personnes, une seule sera prise. Cette constatation me paraît
fondamentale pour mener à bien une mission, pour éviter trop de
déboires.
Quand dans la rue, dans une conférence, sur un
blog, vous vous adressez à mille personnes, la logique commande de
s'exprimer en ces termes: "Je vais vous parler d'un livre qui ne vous
concerne pas." Alors, au milieu du brouhaha et des réprobations, vous
aurez peut-être la chance d'entendre une petite voix qui dira: "Si, si,
ce livre me concerne." Alors, la mission sera réussie.
Compte
tenu de l'état de la société, on doit se réjouir de l'existence de
Freesoulblog [le présent blog] qui regroupe, pour l'essentiel, toutes
ces petites voix qui se sont senties interpellées à un moment ou à un
autre.
J'ose dire que la Bible et La
Révélation d'Arès
cherchent ouvertement à créer un "apartheid spirituel" dans la société.
C'est
cet apartheid entre les humains qui nous révulse, car il est
parfaitement contraire à l'idée qu'on se fait de l'humanité. Nous
sommes encore dans le syndrome de la Religion Universelle, dans le
syndrome de l'Éducation Unique pour tous.
Les premiers
missionnaires d'Arès ont généreusement pensé que la Parole était une Eau qui pouvait
désaltérer tout le monde. Or, il est bien dit que la Parole ne
désaltère que ceux qui ont soif, trop rares aujourd'hui.
Plus
sévère encore est l'apartheid qui va regrouper ceux qui mettrons en
œuvre la Parole. Là encore la position du Père me paraît tout à fait
logique, même si elle on la juge très sévère.
A-t-on
protesté quand les responsables du pont de Millau ont procédé
à un apartheid intellectuel pour sélectionner les meilleurs
architectes, les meilleurs ingénieurs ? Ainsi le projet a-t-il été mené
à bien et tous ceux qui n'ont pas été pris profitent aujourd'hui de
l'ouvrage.
La mission qu'entreprennent les Pèleins d'Arès
relève du même principe: Peu d'élus au départ, mais au final, c'est
bien la multitude qui sera sauvée.
Mais restons lucides ! La
Moisson qui commence est la moisson de la
dernière chance, le péché
des péchés n'est pas loin. Voilà pourquoi La Révélation d'Arès
impose tant d'exigences alors que nous ne voyons rien venir.
Le
Père s'inquiète pour nous et prend les mesures d'urgence necessaires.
Jacques
P. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je n'apprécie pas trop l'usage du mot "apartheid" qui
désigne exclusivement un régime de ségrégation raciale. Je ne connais
pas de sens figuré à ce mot.
Et
même si vous entendez seulement par apartheid "sélection ou mise à part
d'un groupe humain", je ne comprends pas ce que vous entendez par "la
Bible et La Révélation
d'Arès
cherchent ouvertement à créer un "apartheid spirituel" dans la société.
C'est
cet apartheid entre les humains qui nous révulse, car il est
parfaitement contraire à l'idée qu'on se fait de l'humanité."
Je
ne vois pas ce qui peut "révulser" dans le fait, au reste généreux,
qu'une minorité de consciences sauvera une majorité d'inconsciences.
Je
pense qu'il s'agit seulement de votre part d'un choix malheureux de
mots inappropriés.
Je
tenais quand même à le dire.
|
07jun12 130C45
La
mission c'est un moment de Vie.
C'est
le moment où tout ce que j'ai engrangé de force et de pensée pendant ma
prière ou en faisant
pénitence se confronte au monde, peut sortir de moi et
aller vers l'autre, le nourrir et l'enseigner
autant que cela peut me nourrir et m'enseigner
en retour.
C'est dans ce moment que je vérifie où j'en suis
réellement dans ma pénitence,
si j'ai bien assimilé ce que j'ai compris de la Parole de Dieu, si je
La vis en moi.
Ce n'est pas qu'un moment de pur échange
verbal.
Mon corps remue, mes tréfonds s'animent. Je plonge
en l'autre autant que je sens l'autre nager en moi et mes mots
charrient comme les eaux
d'un fleuve tout ce qui m'habite de tensions
et volonté de
me changer
(Rév d'Arès
30/11) et
changer le monde (Rev. d'Arès 28/7).
Il y a,
bien sûr, des "jours avec" et des "jours sans". Mais les échanges que
je noue avec les rares hommes qui me prêtent leur écoute et avec
lesquels s'engagent un dialogue fructueux sont pour cette raison, sans
prix.
Le problème comme vous le développez dans cette
entrée, c'est que les hommes pensent de moins en moins, sont de plus en
plus centrés sur l'immédiateté et ce qu'elle peut leur procurer, sont
de moins en moins réceptifs à ce qu'on a à leur dire. Ils nous opposent
la plupart du temps leur méfiance, leur désintérêt, leur courtoisie
muette, leurs idées toutes faites, que sais-je encore ? Et
l'entrevue tourne court, laisse un sentiment d'inachevé.
L'espoir,
car
il y en a quand même, c'est que depuis que l'on moissonne à Paris
sur
le même terrain, on rencontre de plus en plus de personne qui nous
disent se souvenir de nous : "J'ai rencontré l'un des vôtres il y a
deux semaines, un mois.". On peut alors relancer l'intérêt, prolonger
l’échange, développer. À force, se dit-on, ils finiront peut-être par
s’intéresser vraiment à ce que l'on leur dit.
Mais il y a
comme
une chape de plomb qui couvre les pensées et les cœurs et il n'est pas
facile de la percer.
Vous avez parlé des médias qui
abrutissent. J'ai lu il y a quelques années un ouvrage critique sur la
télévision. L'auteur, Stéphane Breton, est ethnologue et
documentariste. Il voit dans la télévision, (je le cite), "l'avènement
d'un langage objet dans lequel la syntaxe est dévalué au profit du
lexique. Ce n'est pas l'articulation des propositions qui revêt du
sens, mais l'empilement des signaux codés". En clair, la télévision use
et promeut un "langage par blocs". Exit la logique déductive, avec
hypothèses, observations, raisonnements et conclusions patiemment
démontrées. Pour être entendu à la télévision, il ne faut pas déployer
sa pensée, mais assener des propos qui retiennent l'attention.
Qu'importe qu'il n'y ait aucun lien entre eux ou que ce qui est dit
soit faux, mauvais ou futile. Chaque bloc énoncé balaye le précédent, a
pour fonction unique de happer le spectateur dans l'instant.
Quand
je
lis ce que vous écrivez du "Figaro", je me dis que ce langage là s'est
généralisé et a contaminé tout ce qui est rendu public: Médias,
publicité, discours politiques,.... et façonne aujourd'hui les esprits
dans leur approche de l'homme et du monde. L'un des dommages les plus
inquiétants, c'est que l'homme est en passe de ne plus faire la
différence entre le bien
et le mal, voire de croire que bien
et mal
n'existent pas, parce qu'il croit que tout se vaut et que rien n'a
vraiment d'importance si ce n'est les petits plaisirs et les
satisfactions qu'il peut tirer de cette vie. Comment s'en étonner quand
à la télévision, le futile triomphe en fanfare et que la vérité est
tue ?
Si j’écris cela, ce n'est pas pour faire le
procès d'un
média devenu omniprésent, mais pour essayer de comprendre ce qui se
passe, affiner ma recherche d'un autre langage qui me permettra de
toucher et communiquer avec les hommes. Car en chacun la nostalgie du
Bien
demeure. Même gisant à moitié mort, le souvenir d'être image et
ressemblance (Génèse 2/26) du Créateur n'est pas
complétement éteint.
La
vidéo que je vous ai montrée (et que je suis en train de remanier sur
vos indications) a été conçue en tenant compte de tout cela : Phrasé
court et impactant, graphisme plaisant.... mais le texte domine alors
que les gens ne lisent plus. C'est une première tentative et
j'ai bien l'intention de poursuivre dans cette voie. Le commentaire
d'Edmond (commentaire 130C28) rejoint en ce sens mes préoccupations.
Nous avions déjà évoqué ce point collectivement après le concert "Pious
Gens" (entrée 107 du blog).
À ce stade je dirais
ceci : la difficulté pour un
artiste pèlerin d'Arès, quel qu’il soit, c'est que "l'art c'est La
Révélation d'Arès elle même" comme vous le rappelez dans votre réponse
à Edmond. Lequel d'entre nous s'est suffisamment déculturé et oublié
lui même pour produire ne serait ce qu'une seule œuvre capable de
relayer avec force l'appel du Père sans ambiguïté ? L'art est
perçu (et
vécu) le plus souvent comme un échappatoire par les hommes.
"Artistiser"
la mission, c'est prendre le risque de distraire, de séduire, d'amuser
la galerie, ou pire de se mettre en avant soi-même, alors que pour
nous, la vraie beauté
est intérieure et n'a pas vocation à s'exhiber.
Je n'ai pas
renoncé pour autant à la création d'une œuvre au plein
service de la mission et j'y travaille, mais j'ai conscience que pour y
parvenir, il faut bien plus qu'un talent maitrisé. Il faut "s'oublier
en tant qu'artiste" et monter
sur le Parvis de Dieu avec une claire
conscience des enjeux spirituels de notre mission.
Notre
responsabilité
est immense.
Même si nous n'en avons pas toujours
conscience, nous la
sentons et elle pèse au point parfois de nous faire manquer d'audace
(et il en faut pour créer!), sans parler de la peur de trahir la Parole
par insuffisance ou médiocrité. Bref, nous avançons lentement.
C'est
le dernier point que j'aimerai aborder dans ce commentaire. En méditant
sur l'état de notre mission, je me suis rendu dis qu'il n'y
avait pas que nos errements sur les friches (mission sociale), nos
maladresses, notre lenteur ou notre manque de force qui nous retenait
de porter des fruits. Il y a aussi peut être une forme larvée de
quant-à-soi, une tentation de repli sur l'entre-nous, qui nous a fait
parler au monde sans chercher à entrainer ceux auxquels on s'adressait,
par peur de devoir s'ouvrir au vrai changement et
d'incarner le
prophétisme et ses exigences.
Je crois (parce que je le sens
en moi
même) que nous avons jusqu'à présent préféré rester tranquille à
l'intérieur de nos murs. La
Révélation d'Arès a chamboulé nos vies mais
nous avons pris le parti de nous ménager nous-mêmes et de la tenir à
distance — d'où notre [absence d'audace] durant toutes ces
années — pour ne pas
avoir à nous engager résolument dans une action qui nous aurait
débordés. Sans parler de la difficulté d'appeler les hommes à une
Parole
qui appelle à se faire violence pour changer, qui
appelle à l'effort,
à la patience et à l'humilité, que nous avons tant de mal à installer
durablement en nous.
Mais peut-être qu'aujourd'hui nous
sommes prêts à
assumer tout cela. Je le pense autant que je l'espère. Nous sentons
tous la nécessité et l'urgence de faire le passage et d'y entraîner
d'autres. C'est en tous cas, dans cet état d'esprit que je me rendrai
cette année au Pèlerinage.
Éric D. d'Île de
France
|
Réponse
:
Il
ne m'a jamais échappé que, des années durant et pour des raisons pas
très claires parce qu'il s'agisait de frères et sœurs qui avaient été
différents avant et qui redeviennent différent maintenant, la mission
fut une marmite d'hyperprudents qui se mirent à "parler au monde sans
chercher à l'entraîner... par peur de devoir s'ouvrir au vrai changement et
d'incarner le prophétisme et ses exigences."
Ici,
votre commentaire positif — et qui rejoint la positiveté
d'autres
commentaires — s'enrichit d'une note d'humilité réaliste qui me touche
beaucoup. Nous sortons de la marmite. Nous recommençons à avancer.
C'était
même, à mes yeux du moins, plus compliqué que ça.
Non
seulement les frères se disaient "Que vais-je entraîner ces gens de la
rue au changement,
moi qui change
si peu... ou qui ne change
pas ? !" mais encore les petites ou moins petites
sociétés que
formaient
les groupes missionnaires (ou censés l'être) se trouvèrent soudain dans
des cocons où elles n'avaient pas vraiment envie de faire entrer
d'autres chenilles qui pouvaient se changer
en papillons tellement plus beaux qu'eux. Ce n'était pas consciemment
dit ou pensé, mais il y avait... disons... un phénomène de
huis clos, de cénacle. de chapelle devenue triste comme un bistrot sans
clients en bordure d'un terrain vague. C'était évidemment tout le
contraire de ce que La
Révélation d'Arès voulait des assemblées, mais c'était
humain.
Là
nous retombions dans la langueur ou l'inconscience après des années 70
et 80 d'apostolat pas toujours bien à propos, mais très vigoureux.
Nous
en sortons maintenant. Cela nous oblige à repartir à zéro... enfin
presque, parce que nous avons quand même gardé un bon nombre de frères
et sœurs pour former les effectifs d'une mission qui se repense et se
réorganise.
Donc, non seulement il va falloir remplacer la
peur de se laisser dépasser ou l'espérance de se laisser dépasser par
des nouveaux, meilleurs pénitents et/ou misionnaires que
nous, mais encore il va falloir partager avec joie ce que nous avons
acquis.
Il nous reste à penser que toute période négative
donne
ses leçons à ceux qui l'ont traversée. Rien n'est inutile, au fond,
pour quiconque sait voir et réfléchir à ce qu'il a vu.
Encore
merci pour ce beau commentaire.
|
09jun12 130C46
Je
suis surpris par l'insuffisance de commentaires de missionnaires dans
cette entrée qui devrait quand même en provoquer beaucoup, vu qu'il
s'agit d'une activité [la mission] à laquelle nombeux sont ceux
investis.
Je vais à la mission moi-même à la suite d'un
frère qui m'a converti il y a plus de dix ans, et qui est mort depuis,
tué par la cigarette qui avait fini par le transformer en cheminée.
Je
n'appartiens pas à un groupe missionnaire. Je suis entré une fois rue
Raymond Losserand dans le local de la mission parisienne, mais je n'y
fus pas reçu aimablement. Peut-être mon accent ? J'y étais passé
plusieurs fois avant sans trouver la porte ouverte jamais.
Je
voudrais savoir ce que pensent les missionnaires à propos de l'homme de
la rue dont vous dites qu'il ne pense plus.
Je voudrais
aussi savoir comment ils se tirent des discussions, des pilpouls, des
contestations auxquels ils doivent répondre et qui sont un vrai
problème pour moi en tous les cas.
Peut-être vous publiez
pas les commentaires en question parce qu'ils ne regardent pas les
curieux et les adversaires qui vous observent à travers ce blog. Dans
ce cas, je comprends.
Christof W.-S. [sans doute d'Île de
France]
|
Réponse
:
Je fais ce soir un exposé public dans une ville du Sud-Est
et j'ai un peu de temps ce matin à l'hôtel pour vous répondre. Votre
commentaire soulève deux questions :
Pourquoi si peu de
commentaires et questions directes sur mission, au moins "à propos de
l'homme de la rue dont je dis qu'il ne pense plus" ?
Pourquoi
si peu de propos de nos frères sur les controverses que leur mission
peut affronter.
Je réponds d'abord à la seconde
question :
Depuis
les origines je ne me mêle pas, ou je me mêle peu et rarement, de la
façon dont mes frères et sœurs missionnaires vaquent à la moisson.
Je
pense qu'il y a deux types de missionnaires : les intransigeants et les
plus ouverts aux idées extérieures.
Tenant fermement à tous
les principes qu'énonce La
Révélation d'Arès, les premiers refusent le réalisme
spirituel prôné par les seconds.
Les premiers ou bien ont
fait
prévaloir une rupture sociale (les dominateurs
d'un côté, les dominés
de l'autre, la fameuse "mission sociale"), ou bien ne veulent que Dieu,
sa Parole unique et pure donnée à Arès et la pénitence.
Les
seconds, plus réalistes, admettent la relativité du Bien, laquelle est
accessible au plus grand nombre de gens dans le monde
moderne. Il y a toujours, je le soupçonne, bien que je n'aie jamais été
invité à leurs débats intérieurs, un certain trouble entre ces deux
tendances.
Je pense pour ma part qu'il faudrait que chacun
puisse pratiquer les deux façons de faire, parce qu'en fait — et parce
qu'il faut écouter autant sinon plus qu'on ne parle — c'est la personne
accostée qui donne le ton. C'est à elle qu'il faut répondre !
Si
la personne accostée dans la rue présente des positions abruptes,
fermées et inébranlables, il n'y a ni raison ni intérêt d'ouvrir une
controverse. Il n'y a qu'à la remercier et chercher quelqu'un d'autre.
Autrement dit, la controverse ne peut s'établir qu'avec une espérance
d'échanges compréhensifs.
La controverse est donc dans tous
les cas
modérée, délivrée de toute passion de part et d'autre. Il ne faut en
aucun cas aborder des questions politiques, morales, messianiques, etc.
Par ailleurs,
nous n'apprenons la liberté — notamment de parole, puisqu'on est ici
dans la mission — ni dans la Constitution, ni dans les lois, ni dans la
philosophie, mais dans La
Révélation d'Arès où elle est absolue : la
vraie liberté ne supporte aucun harnais
d'aucun docteur (Rév
d'Arès
10/10) de quel que bord qu'il soit.
La liberté
s'apprend dans l'amour
pulsé par la Parole de Dieu à Arès. Un Pèlerin d'Arès, pour cette
raison, ne peut se laisser aller à rien qui dépende d'idéologie, de
conformisme ou
de servitude, parce que la foi arésienne est totalement libre, n'est ni
conformiste ni soumise, mais marche avec Dieu la main dans la Main.
De
ce fait, elle semble reposer sur un humanisme vague. En fait, elle est
quelque chose qui, n'existant pas encore, n'est pas aisé à expliquer.
Je conseille donc toujours à mes frères de veiller à ajuster leurs
reparties. Si leur mission n'est pas intelligente (Rév d'Arès 32/5)
au
sens d'un réveil du cœur autant que du cerveau, ils ne sont pas dans le
droit fil de la très généreuse Parole d'Arès qui appelle des hommes
d'échange, pas des polémistes ni des théologiens.
Pour
répondre à la première question, je reconnais qu'il y a, en effet, très
peu de commentaires qui abordent la mission directement, ce qui est
surprenant pour une assemblée qui comporte quelques centaines de
missionnaires actifs. Je pense que cela montre que la mission n'a
jamais été débattue sur le fond dans les groupes et que mon entrée 130
est survenue comme une surprise.
J'ai pour ma part
non négligé, mais peut-être pas assez tôt pris conscience qu'il
m'aurait fallu intervenir plus tôt qu'en 2009, quand la disparition
d'une de nos grandes missions de l'Est m'alerta d'un problème de fond
que, dans mon isolement, je ne soupçonnais pas.
N'étant chef de
personne (Rév d'Arès 16/1) et les assemblées étant souveraines
d'elles-mêmes (8/1), je leur avais laissé totale
initiative concernant
la mission. Un certain nombre de frères et sœurs affirmaient, parfois
haut et fort, savoir mieux que moi ce qu'il fallait faire. J'avais
laissé faire. Très peu nombreux étaient ceux qui réalisaient que
c'avait été par ma mission personnelle, directement ou indirectement,
qu'ils étaient devenus eux-mêmes des Pèlerins d'Arès, et très nombreux
étaient ceux qui, oubliant cela, étaient comme convaincus que je ne
pouvais rien leur apporter sinon quelques bondieuseries. Ils
allaient "faire une malheur", pensaient-ils, en faisant de la mission
tout autre chose,
qui malheureusement a échoué.
Je me permettais si peu de les
contrarier
que le titre même du présent blog est en anglais, parce que je pensais
au départ faire ce blog principalement pour les pays anglophones,
laissant la francophonie à mes frères.
Je vous encourage à
retourner rue Raymond Losserand où vous serez, je le crois, mieux reçu
aujourd'hui.
|
09jun12 130C47
Cette
entrée aborde deux thèmes importants de La Révélation d’Arès :
La libération spirituelle et la Moisson.
Tous
les appels des prophètes ont toujours invité l’homme à se libérer.
Le
péché, la politique, la religion, les préjugés, le
jugement maintiennent l'homme dans un véritable carcan et
l’empêchent de prendre conscience qu’il peut beaucoup pour
lui-même et pour ceux qui, à son exemple prendront
en main leur destin, selon leur possibilité, par le fait même
de changer leur vie (
Rév. d’Arès 30/11).
Il manque à l’homme la
dimension spirituelle dans tout ce qu’il conçoit. Il se comporte comme
s’il était devenu bancal. La difficulté de penser, de
réfléchir.
Heureux
les réfléchis (Matthieu 5/4) réside là. Il a perdu même la
liberté de s’infomer. Il m’arrive au cours de la moisson de dire à
celui qui, visiblement cherche à m’éviter (parce qu il croit savoir ce
que j’ai à lui dire avant que je ne lui parle) :-
Informez-vous, reprenez la liberté de vous informer !
Pourtant,
c’est vers ce même homme que Le Créateur m’envoie. Dis à Mon
Peuple: Ne vous
perdez pas ! Ne te lasse pas de lui parler (Rév d’Arès 26/15).
C’est
à moi donc, malgré ce que je viens d’écrire, d’aller vers la
créature du Père, avec patience,
amour et joie à la rencontre de la jambe (Rév. d’Arès i /18)
qui décidera de suivre le prophète.
Le-
Reste-(Re)vient (est) Mikal
(Rèv d’Arès xxx/10)
Nicaise d'Île de France
|
09jun12
130C48
Il me semble que
vous abordez un thème essentiel dans votre réponse à Éric D
(commentaire 130C45), c'est celui de la joie et notamment de la joie
partagée.
La religion a fait du salut individuel un thème
morbide, une corvée à exécuter, sans entrains, sans joie et donc sans
le plaisir de donner. La politique a repris les mêmes thèmes en
ajoutant que le salut individuel ne peut se faire qu'au détriment de
l'autre ou d'un autre, peut importe qui il est... Ce qui est faux bien
évidemment !
Petit à petit, ce concept (la pénitence morbide)
a obscurci les consciences, détourné les hommes et les femmes qui ne
comprenaient pas, à juste titre, que le Créateur leur eût préparé une
vie terrestre fade, privée de joie, bref une vie insipide, ce qui a eu
pour conscéquence, que ces mêmes hommes et femmes, au fil des
générations, se soient rebellés, du moins dans le discours, à toute
idée de Créateur Omnipotent et surtout à toute valeurs spirituelles
comme base de vie.
Mais, comme le dit La
Révélation d'Arès,
bien que la tête reste
rebelle, le cœur est plein de son Dieu.
C'est
encore notre intellectuel, influençé par notre culture, qui nous fait
croire que souffrir (physiquement, intellectuellement ou moralement)
pour Dieu est néçessairement une bonne chose !
Mais, le
Créateur ne veut pas de souffrances, la souffrance n'étant qu'une
conséquence de mauvaix choix.
Le Créateur ne veut que le
bonheur de l'homme et a laissé à l'homme toute liberté de choix pour
décider de son bonheur.
Bien sûr, dans notre condition
actuelle, il est très diffiçile de retrouver cette joie simple, ce
bonheur de vivre de la manière la plus harmonieuse avec notre
entourage, mais cela est bien la finalité, n'en déplaisent à tous les
bigots et religieux qui se
font une gloire d'une vie de privations et d'abstinences
de toutes sortes, qui ne sont que des inventions de cerveaux d'hommes.
Jésus,
étant conscient de l'état du monde actuel, a nuancé en disant qu'il
était important que ceux qui ne trouvaient
pas le salut dans la joie, le trouvent dans une certaine crainte
(pas une peur, car la peur paralyse, mais une crainte réfléchie), cette
crainte étant salutaire pour éviter de se perdre dans des excès de
toute sortes et Dieu sait qu'il est facile de se fourvoyer même avec de
bonnes intentions.
Mais ce sont bien nos résistances à
reçevoir les dons de Dieu qui nous empêchent d'avancer, pas seulement
notre incapacité à donner et à échanger avec d'autres, car on ne peut
donner soi-même que ce qu'on possède, ce que l'on a reçu auparavant et
ce sont ces résistances qui nous font pester sur tout sur n'importe
quoi et n'importe qui, les médias se faisant les relais
non-désintéressés de nos frustrations.
Il y a, bien sûr, des
raisons de s'indigner, mais cette indignation doit faire appel à notre
esprit critique sur notre mode de vie, nos valeurs, etc., sinon nous
tombons dans le totalitarisme intellectuel.
De plus, suivant
les médias que l'on lit, on peut avoir une approche complètement
différente de l'actualité, c'est pourqoui je conseille à tout le monde
de diversifier ces lectures et de ne pas se cantonner à une façon de
décrire la "réalité".
J'ai moi-même fait l'expérience de
lire des articles concernant le même sujet, et bien c'est simple,
suivant la ligne éditoriale, la réalité décrite est inversée!
Je
prendrais juste l'exemple actuel des problèmes en Syrie :
Les
journaux principaux nous assurent que le problème vient du président
Assad, comme ils assuraient que Khadafi était un monstre sanguinaire,
et que l'Irak détenait des armes de destruction massives, etc.
Sur
d'autres journaux, taxés de torchons par nos grands intellectuels, les
problèmes sont plutôts attisés et voulus par des gouvernements
étrangers, pour déstabiliser toute la région, et pour servir des buts
géo-stratégiques et économiques.
Personnellement, pour me
faire une idée du vrai dans tout çà, j'observe simplement comment est
articulé le raisonnement :
Si le raisonnement se fait à base
d'attaques personnelles, de calomnies, de vérités toute faites que l'on
ne peut ni ne doit remettre en question, je suis a peu près sûr que le
raisonnement est faux du départ et je lis donc de la propagande.
Méfiez-vous
de ceux qui prétendent lutter en vociférant pour la liberté et la
démocratie avec des armes et des guerres, ce sont des loups
déguisés, des tyrans à la parole doucereuse...
Mefiez-vous
aussi des caricatures que fait la presse sur les hommes politiques
quand ils ne font pas partie des deux principaux partis. Vous avez
parlé de M. Mélanchon, mais avez vous écouté vraiment une de
ces
conférences?
Je l'ai fait. Cet homme a de bonnes idées, de
grandes connaissance sur beaucoup de dossiers, et s'il se trompe
peut-être sur certaines solutions à apporter, il a le mérite de mettre
en débat public certains domaines importants, il reste dans le débat
d'idées.
Ce sont ces adversaires politiques qui veulent
l'amener sur le terrain du débat de la personne, de la calomnie et de
la ruse, comme l'on fait et font vos adversaires !
Ne
pas perdre de vue que seul le Créateur donne la Vie, nous ne sommes
que
des récepteurs, qui à notre tour pourront transmettre.
Il
est tout à fait vain de croire que nous sommes tous égaux devant celà,
comme il est vain de forçer sa nature outre mesure, le remède étant
pire que le mal, et certains mouvements, au début animés de bonnes
intentions, tombent dans le sectarisme par méconnaissance de "règles de
bases".
Ou comme le dit le Coran: Pas
de contraintes en
religion !
Le chemin est
accessible, rocailleux,
mais à chaque âme
son sentier, ses guides et
ses propres démons à combattre...
Oliver
G
|
Réponse
:
Oui, bien sûr, j'ai écouté des discours et des interviews
de M.Mélanchon.
Au fait, êtes-vous missionnaires ? Cette
entrée parle de mission.
|
09jun12 130C49
La
Révélation d’Arès
bâillonnée !
Je
missionne dans les rues de ma ville, je rencontre un journaliste de la
région parisienne à qui je donne un prospectus. Il connaissait déjà le
Message. Dans l’honnêteté du moment, il me confie que les médias ne
préfèrent pas en parler, car "ce n’est pas un Livre comme les autres."
Seraient-ils
devenus prudents, réfléchis consciencieux avec eux-mêmes ceux
qui font l’information ?
Ce Livre les dépassent si bien
qu’ils prennent le choix manifestement de l’ignorance.
Rév
d'Arès xxxiii/4: La gorge sur ton bougon passe l’épaule ; la gorge qui
remâche ta langue lace la tille autour d’elle ; il pue ce matin.5. Il
prend ton genou, il pleure, Je lui prête Ma Voix. 6. La langue qui
entre dans la gorge mange avec la bête.
Rév
d'Arès xi/4 : Le compte creuse l’homme, l’homme devient un nain. Le
compte creuse l’homme mort. Le bruit tire la graisse de l’homme.
Rév d'Arès
xi/è: Le juge qui
mange sa langue ouvre la porte devant toi.
Mary
de Bretagne Sud.
|
10jun12
130C50
La Moisson
me
taraude depuis si longtemps pour aller y cueillir des fruits qui ne
viennent pas encore.
Aujourd'hui un peu maladroite j'ai
parcourue les rues de ma ville en accostant des personnes pour leur
dire que le "Créateur embauche". J'ai fait du copier-coller avec ce que
proposait notre frère Antoine B. d'Aquitaine (130C42).
Stupéfaction
dans la rue, ne serait-ce que le mot ou l'appellation Créateur pour
beaucoup ne voulait rien dire. Ils ne savaient pas Qui c'était.
Évidemment,
il faut que je peaufine mes arguments. Je suis encore boîteuse, n'ayant
pas assez réfléchi à ma préparation pour proposer — Cette phrase vient
de vous, elle attire l'attention de l'autre: "J'embauche pour Dieu,
j'ai besoin de monde. L'homme que Dieu a visité est Vivant."
Ce
n'est pas facile, mais en persévérant on va finir par les trouver ces épis mûrs, avec patience. Merci à
vous, Frère Michel, de nous encourager et de nous tirer vers le Haut.
Merci aussi à mes frères et sœurs. Je suis tracassée pour ma mission
qui ne décolle pas ou peu. Pas découragée, mais tracassée et triste, de
ce grouillis
qui n'a que faire de la spiritualité.
L'ouverture du
Pèlerinage arrive bientôt le 21 juin. Cela me donne du réconfort, car
je n'aime pas décevoir qui que se soit. Je galère comme beaucoup, je ne
cherche pas à me plaindre, ce n'est pas ma nature. Quand je vois ce
monde qui court à sa perte et que le péché des péchés
pointe son nez, cela m'effraie et m'encourage à aller encore plus
souvent dans la rue et de parler à beaucoup de personnes, tous les
jours un peu plus.
Je ne baisse pas les bras. Je pleure dans
mon cœur de ne pas savoir m'y prendre mieux.
Je pense ne pas
être la seule dans ce cas, mais ce n'est pas une raison. Je ne dirai
pas que c'est dur, avec de la patience on arrive toujours à un
résultat. Mais quand le temps passe et qu'il n'y a rien au bout, il y a
sûrement un problème.
Bon ! Pour l'instant je vis
ma mission
comme cela et je n'en suis pas fière, je pense que je vais raser les
murs cet été au Pèlerinage. Ce commentaire est une confidence pour
faire
penser et pousser l'autre à réfléchir et vice-versa n'est pas une mince
affaire.
Un jour vous avez dit que "Dieu n'a pas dit que la Moisson
serait parsemé de pétales de rose," j'en suis consciente.
Danièle
de Bretagne-Nord
|
Réponse
:
Vous dites: "Stupéfaction
dans la rue, ne serait-ce que le mot ou l'appellation Créateur pour
beaucoup ne voulait rien dire. Ils ne savaient pas Qui c'était;"
Mais
oui, même en Bretagne, où les gens pieux sont plus nombreux
qu'ailleurs, de plus en plus nombreux sont ceux à qui des mots comme
"le Créateur", "le Père","le Très-Haut" ne disent rien et à qui le
mot "Dieu" dit quelque chose de vague, la "chose" devant laquelle
on voit au cinéma dans des films d'époque des gens s'agenouiller.
C'est
pourquoi je recommande à mes frères et sœurs de ne pas oublier que nous
sommes aussi missionnaires de connaissances de base communes à toutes
les religions:
Nous ne sommes pas des animaux pensants seuls
dans l'univers naissant et disparaissant comme des pissenlits ou des
chiens. Tout notre comportement, malgré ses rapports d'apparence avec
les plantes et les animaux montrent que nous sommes à part, d'une autre
nature, reliés à Autre Chose, quel que soit le Nom qu'on Lui donne:
Dieu, Allah, Rama, le Créateur, le Père, etc. et qui nous fait un
destin particulier qui se prolonge au-delà de la vie comme de la mort
apparente et que c'est de cette question dont nous parlons.
|
10jun12 130C51
Pour
donner quelques nouvelles de la moisson du Centre, j’essaie de trouver
des questions ouvertes, comme celle que je pose actuellement:
"Faite-vous la différence entre la vie religieuse et la vie
spirituelle ?"
Soit
cela ne les intéresses pas et ils ne répondent pas et s’en vont sans
autre parole. Soit ils s’arrêtent en attendant la suite, alors
j’explique. Soit encore ils me disent; « j’ai ma religion » et je leur
dis « faites le bien selon le Sermon sur la Montagne ». Ceux qui savent
faire la différence, je les considère comme des gens qui réfléchissent,
un véritable dialogue peut s’établir, je leur rappelle ce qu’est la vie
spirituelle sans prière, sans foi, mais pas sans principe actifs:
"Aimer, pardonner, ne pas juger, faire la paix, écouter
sincèrement sa conscience et son cœur. Spiritualiser tous les actes de
la vie, c’est réfléchir, faire le bien.
Attitude qui permettra
d’évoluer dans la connaissance de soi et de changer le monde."
Ensuite
je leur parle de La
Révélation d’Arès: Jésus et Dieu se sont à nouveau
manifesté pour nous inviter à changer
en bien, recréer un monde plus
fraternel, plus spirituel. Je leurs donne les informations où ils
peuvent trouver le livre, le blog, etc.
Dans l’ensemble,
lorsque le “gaulois moyen“ s’arrête, le message est bien accepté, il y
a vraiment une écoute, et parfois avec un sourire difficile à
interpréter.
Comme vous dites, frère Michel, on ne sait pas
ce qu’il vont en faire, et peut être aussi ils s’arrêtent parce que je
leur parais sympathique..ou peut-être ils viennent voir, en pensant:
"Qu’est-ce qu’elle me veut celle là ?"
Je rencontre
de temps en
temps des personnes que j’ai déjà moissonnées, ils me disent: "Vous
m’avez déjà donné votre tract," mais ils ne me re-contactent pas. Je
leur donne à nouveau un tract.
Dans l’ensemble ce que je
peux dire, c’est qu’il y des gens ouverts, à l’écoute, il font le bien
extérieurement: Charité, aide aux autres, ce qui est nécessaire, mais
il ne
voit pas que c’est l’intérieur qu’il faut changer, être pénitent, faire
le bien,
se libérer du mensonge, des préjugés, de la jalousie,
l’agacerie, et aussi renforcer son amour pour l’autre,
avoir la paix.
Jésus disait il y a 2000 ans: "Vous,
les Pharisiens, c’est
l’extérieur de la
coupe et du plat que vous purifiez, mais votre intérieur est rempli de
rapacité et de méchanceté."( Luc 11/39 ).
Ne
nous
décourageons pas, sœurs et frères, réveillons les cœurs et les âmes.
Notre mission est indispensable.
Bon pélerinage à
tous !
Simone
du Centre
|
10jun12
130C52
"Votre
assemblée
manque-t-elle d'unité, de vue d'ensemble ? Votre assemblée n'est-elle
que le carrefour d'indépendants qui vaquent à la mission chacun de son
côté chacun selon son idée ?" répondez-vous à notre sœur
Madeleine [130C43].
Je ne pense pas que l'assemblée
de
notre ville manque
d'unité et de vue d'ensemble.
À vos conseils nous nous
sommes tous
rangés. De mon côté, j'ai compris qu'à force de présence sur le terrain
missionnaire autour du local, nous infuserons le secteur d'un parfum
vivifiant qui finira par faire dire aux habitants: "Tiens, je commence
à mieux saisir ce qu'est La
Révélation d'Arès et, ma foi, ces Pèlerins d'Arès
sont des gens tout à fait fréquentable."
Une
rencontre fraternelle autour de la stratégie missionnaire a eu lieu
aujourd'hui à Lorient. Elle m'a permis de voir tous mes frères et sœurs
unis dans une stratégie nouvelle et fidèle à votre souhait de
concentrer nos efforts missionnaires autour du local. Merci aux
organisateurs.
Pour répondre à notre sœur Madeleine qui
dit "il ne reste plus qu'à nous trouver" et bien je lui dis tout
simplement que nous nous sommes trouvés aujourd'hui unis autour du
prophète
avec ses recommandations.
Avec vous
dans la prière,
Pascal de Bretagne-Sud
|
10jun12 130C53
Il
y a quelques années déjà, lors d’ateliers sur la mission au Pèlerinage,
auxquels vous participiez, vous indiquiez que certains groupes étaient
sclérosés, cantonnés dans des habitudes de mission, soit des habitudes
de mission collective et de groupes, soient des habitudes de missions
individuelles.
Je crois que cela n’a pas évolué si vite et
en plus il nous faut sortir de la mission sociale et/ou morale dans
laquelle nous étions tombés. On ne sait plus comment faire, il faut
redémarrer à partir de zéro quasiment
Alors quoi dire
d’utile à partager dans votre blog ?
Les moissonneurs
n’ont
rien à dire, car peut-être rien à montrer ?
Lorsque
nous
moissonnons,
nous l’invitons surtout l’homme de la rue à partir à la
découverte de lui-même et nous l’invitons à envisager de
participer lui aussi au changement
du monde par la pénitence
et la moisson de
pénitents.
Mais si nous l’invitons à une
rencontre,
que ce soit à une conférence ou une causerie à notre local, où à un
rendez-vous
d’imprégnation, nous l’invitons à découvrir comment nous vivons
afin de faire la preuve que ce Dieu annonce est possible.
Est-ce
là que nous ne sommes peut-être pas assez forts ?
Mais
il faut prendre ce risque, cela nous obligera à vivre comme
il faut.
De bons contacts je commence personnellement à en
en avoir de nouveau, mais ils ne reviennent pas au local.
L’autre
jour je suis allé en mission avec notre jeune frère
Florian, encore peu expérimenté dans la mission, mais plein de
feu
et
d’enthousiasme. Cela m’a permis de réfléchir
avec lui à mon approche
On arrête un jeune couple. On
y va franco: "Vous croyez en Dieu ?" Ils répondent "Oui."
Alors
nous montrons notre joie de rencontrer des croyants. Très vite ils
nous disent d’où ils viennent, lui est d’origine catholique africain et
elle protestante de Martinique.
Ils ont fréquentés les
protestants évangélistes ici. On leur demande comment ils vivent leur
foi, je les écoute activement avec intérêt, cherchant le moment propice
où je vais pouvoir placer mon corps d’argument et les inviter
à nous écouter.
Parmi mes corps d’arguments (qui
viennent de vous pour la plupart, simplement adaptés) je choisis celui
qui me semble adapté à ce que je viens d’écouter
Je vais le
dérouler tout ou partie en fonction du temps et de la sympathie qu'il
manifeste à mon égard :
"À Arès, le Créateur,
le Père de l’Univers
s’est manifesté là tous près à frère Michel Potay
qui est toujours parmi nous."
Le Créateur donne
une toute autre dynamique, à la Vie
spirituelle libre,
sans religion: Il dit en substance à l’homme:"Change, reviens à
Moi, ton
Père. Retrouve
Mon Image et
Ressemblance positive, la merveilleuse
vocation pour laquelle Je t’ai créé ! Vous êtes Mes Enfants, vous
avez
une parenté avec Moi et vous valez mieux que ce que vous vous êtes
faits. Le monde que vous avez créé est maintenat soumis au mal que vous
faites et
dont vous supportez les conséquences, Je le respecte, il est le choix
de votre liberté même si vous n’en avez pas conscience. Mais
combien d’autres mondes autrement plus merveilleux et heureux
pourriez-vous vivre si vous choisissiez de rétablir, de restaurer, un
autre niveau d’humanité, l’humanité spirituelle d’Adam."
Si
la personne rencontrée, l'interlocuteur, n’est pas accroché on en reste
là. Mais s’il est touché,
je me rapproche de lui et le regardant bien dans les yeux avec le
maximum d’amour que je peux je lui dit comme si c’était le Père
lui-même qui lui parlais: "Tu possèdes en
potentialité toute Ma Puissance de Créateur de l’Univers.
Utilise Ma Force
toujours présente en toi , toujours présente
dans les bons comme dans les mauvais, utilise-la pour te refaire et
refaire un monde valable. Ne te plains pas. Change ! Deviens un
autre
homme et tu retrouveras Mon
Intelligence, Ma Puissance et Ma Sagesse. Tu Me
retrouveras, tu M’auras toujours avec toi, en toi. Tu
retrouveras ainsi le lien que tu as coupé avec toi-même et avec toute
la Création."
Ils étaient très émus et nous aussi. On les
invite à venir au local à la prochaine causerie (qui sera
dans plus de 15 jours, trop loin). Ils connaissent le local, ils ont
vu la vitrine et disent qu’ils passeront.
Et là
on s’aperçoit que l’on a oublié les cartes de visites ! On aurait dû
les inviter tout de suite dans l’après-midi. Ils ne sont pas venus.
Par
conséquent apprendre à savoir conclure notre mission est tout aussi
important !
Comment ?
— En
donnant des
informations précises pour la suite comme "qui sommes-nous"
et "nos intentions".
— En
essayant de faire en sorte que la personne réfléchisse en nous quittant
sur ses réelles capacités de changement
en Bien.
—
En lui donnant envie de nous revoir et d’en savoir plus
Peut-être
que les frères font des bilans de leur mission en ce moment pour se
perfectionner, tirer des leçons et comment ensuite le partager entre
tous ?
Ce n’est pas facile à exprimer sur un blog
Même
si on ne peut raisonner qu’en terme de nombre de personnes venues à une
conférence, puis au local etc., car toute mission fait un travail
souterrain, elle n’est jamais inutile même si nous n’en voyons pas les
résultats immédiats, vous nous avez toujours dit qu’une mission
spirituelle dans la direction de certitude a beaucoup plus d’impact que
l’on ne croit — Il nous faut quand même faire des bilans.
Dès
1986 dans le Pèlerin d’Arès 35 vous écriviez :
"Ne
pas se sous-estimer ni se consolerd'une mission nulle. Il
ne sera demandé à chacun plus qu’il ne peut faire, mais que cette
justice et cette mesure ne soient pas prétexte à sous-estimer vos
moyens, où à vous satisfaire de vos œuvres, simplement parce qu’il vous
parait assez formidable que vous ayez ici et là parlé d’Arès... Dieu
vous voit et moi son prophète, c’est à votre moisson que je vous
reconnaîtrai."
Si une mission au bout
de quelques temps n’amène pas de nouveaux Pèlerins, tout au moins des
visites plus nombreuses au local et un début de pépinière d’hommes sur
la voie du changement, il est nécessaire de se remettre en
question fondamentalement.
Les nouvelles leçons tirées à
chaque fois deviennent alors un nouvel objectif à atteindre pour la
mission suivante etc.
La mission doit
utiliser tous les outils, les plus variés possibles, et c’est la Vie et
la Beauté
qu’on fait passer à travers ces outils qui fera la différence.
Et
cela va venir Que le monde se tienne prêt !
Philippe
L d'Aquitaine
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10jun12
130C54
La Parole est en
elle-même pensée créatrice et son accomplissement,
acte créateur dans la simplicité.
En cette période
d’approche des épreuves du baccalauréat, votre réponse à Vassili L.
(130C41) m’interpelle.
Je m’interroge :
L’homme
qui penserait peut-il penser sans arrière-pensées, que celui qui ne
pense pas comme lui ne pense pas ?
La fraternité
peut-elle
se dispenser de modestie et d’humilité ?
La lucidité
spirituelle est-elle accessible sans reconnaissance de l'autre et sans
fraternité vécue ?
Roland T.
|
Réponse
:
Je ne comprends pas très bien votre commentaire.
Donc, au risque de répondre à
côté de vos
questions, voilà ce que je peux dire:
Un
homme qui pense n'a pas d'arrière-pensée, puisque tout se passe en son
for intérieur ou, si vous préférez, au même niveau. Il ne peut avoir
simultanément sa pensée et une autre
pensée différente en arrière-plan ou au-dessous ou au-dessus. Il pense
d'une seule pensée, c'est
tout..
Par contre, un homme qui parle peut avoir des
arrière-pensées, c'est-à-dire qu'il peut s'exprimer d'une certaine
façon mais penser d'une autre façon en son for intérieur. C'est le
propre de tous les mensonges, par exemple.
"La fraternité
peut-elle
se dispenser de modestie et d’humilité ?" Je demanderais plutôt: Sans
modestie et humilité la fraternité est-elle fraternité ? Ou, si vous
préférez: Peut-il y avoir une fraternité ampoulée et
orgueilleuse ?
Oui, certainement, pour bizarre que ce soit.
Quant
à la lucidité spirituelle, si elle ignore l'autre et ne s'accomplit pas
dans la fraternité, elle est très probablement mystique plutôt que
lucidité spirituelle, mais c'est un chapitre délicat, qui demanderait
un grand développement.
|
10jun12
130C55
Je
voudrais apporter une nuance à ce que dit mon frère Pascal 130C52.
"Se
trouver" pour moi (il semble que “se trouver” soit une expression
locale), n’est pas simplement se retrouver tous ensemble autour d’un
projet présenté par des frères, dans une belle atmosphère —
c’est
vrai qu’hier nous avons eu à 20 sœurs et frères, une belle rencontre —
pour ensuite retourner chacun à sa mission en indépendants sans réelle
connaissance du potentiel de chacun.
Se trouver, et c’est ce
qui
m’a donné confiance pour la suite de notre projet stratégie quand j’ai
lu les commentaires de Denis 130C38 et de Bernard
130C40, c’est de
connaître et d’utiliser les compétences des uns et des autres, de
s’accorder, de se compléter pour engranger de nouveaux épis. Cela
nous demandera un effort aux uns et aux autres, effort d’écoute, de
place que l’on fait à son frère dans la mission en binôme, mais aussi
dans une réunion, pour que notre mission ne soit plus celle
d’indépendants, mais plutôt d’unis
(Rév d'Arès xLv/19) dans un même effort en taisant nos
“quant-à-soi”, en taisant nos égos.
Voilà
pourquoi je pense que nous ne devons pas nous réjouir trop vite de
cette rencontre d’hier, tant que la phase active de la stratégie ne
s’est pas enracinée. Mais par la pénitence
nous y parviendrons.
Au sujet de la mission en binôme, à
plusieurs reprises j’ai entendu des frères dire que le prophète
déconseillait la mission en binôme, la mission devant se faire les yeux
dans les yeux. J’avoue que parfois (pas toujours) cela m’arrangeait
bien pour justifier mon désir d’être seule.
Mais maintenant
j’ai des doutes parce que je crois plutôt que le prophète nous
pousse à faire des expériences (130C46), l’important étant de trouver
le petit reste,
que l’on soit seul (mais trop longtemps seul est un danger, j’en ai
fait l’expérience), ou en binôme (mais toujours avec le même binôme
peut également être un danger).
Madeleine de Bretagne-Sud
|
11jun12 130C56
2012
sera sans doute une année cruciale, comme vous l’aviez espéré dans le
titre de votre entrée 125.
C’est une année particulière, un
cap, [une année] pleine de chamboulements intérieurs, de prises de
consciences salutaires et libératrices. Quelle belle Lumière
nous arrive grâce à vous !
Votre réponse à Éric D.
[130C45] est
tellement vraie. Elle touche juste ; elle est douloureuse, car
j’ai vécu
ce
vide, ces peurs et cette tristesse, cette insuffisance de pénitence en
moi. Tout cela n’est pas glorieux et il n'y a pas grand chose à
montrer. Mais en même temps votre réponse est pleine d’espérance et
donne de la joie car nous recommençons à avancer.
Votre
amour et votre
patience grandioses y sont pour beaucoup.
À force
de nous parler sans
vous lasser nous commençons à comprendre: Bats leur genou, il plie,
couche toi sur leur crâne il frappe le sol où apparaît Mon
Feu … le frère a déjà le Feu quand il a le bouillon dans son
cœur, le tison de la Parole dans sa moelle (Rév d'Arès xxx/18-20)
Depuis
plusieurs années et surtout depuis que vous êtes venu en 2004- 2005
faire vos causeries dans notre ville nous avons re-spiritualisé notre
mission, mais cette année 2012 est une autre prise de conscience, car
comme vous le dites dans votre réponse 130C46 nous n’avons jamais
débattu
sur le fond de notre mission.
Moi-même je n’ai pas vraiment
pensé ma
mission dans le sens d’un vrai travail de réflexion, de recherche,
d’observation et pas assez creusé en moi-même. Ce travail me parait de
plus en plus indispensable et urgent si nous ne voulons pas retomber
dans d’autres erreurs.
Cette année est vraiment un retour en
moi-même, un mouvement encore malhabile, mais j’ai ce sentiment de
recommencer à avancer et je pense qu’il en est ainsi pour beaucoup de
frères et sœurs. Aujourd’hui, j’axe ma mission vers ceux
qui comprennent qu’il faut d’abord se repenser, se
reconstruire spirituel et libre
comme le poulain agile, Image et Ressemblance du Père [Genèse 1/26-27],
se repenser dans le Bien
selon le Sermon
sur la Montagne. Je crois que j’ai mieux compris ce que
veut
dire chercher des épis
mûrs.
Alors, c’est vrai que
dans la multitude des passants qui, comme les jambes serrent,
qui
serrent,
il
est bien difficile de trouver celle qui va suivre le Père et son prophète, mais je
crois que quelque chose est en train de changer
positivement dans ma moisson,
je retrouve une certaine joie que j’avais
perdue et notre mission locale commence à redémarrer.
Je
missionne ainsi que quelques autres frères et
sœurs toujours dans le même quartier non touristique, pas très loin du
local où nous trouvons des habitants du quartier et je sens que nous
commençons à devenir visibles. Nous revoyons certaines personnes qui
commencent à nous dire: "Il faut que je lise ce Livre." Nous manquons
d’outils de suivi, pour l’instant j’ai ma petite carte de visite avec
mon téléphone et mon e-mail et je fais l’effort de prendre des
contacts.
Malgré un nombre important d’athées
dans notre ville, il reste pas mal de croyants, et nous en rencontrons
certains, catholiques, musulmans et quelques juifs, avec qui
nous avons des échanges ouverts qui ne sont pas polémiques. J’observe
aussi une tendance chez certains jeunes croyants à développer une foi
très dogmatique ce qui est peut être le fruit aussi d’un manque de
pensée.
Marie-Odile du Midi-Pyrénées
|
11jun12
130C57
Pourquoi
est-il
si difficile de rentrer dans le blog du prophète ?
Parce que
nos "pensées" interfèrent ? Qui suis-je pour parler ?
Pour
écrire ? Cette prudence, est-elle de mise, est-ce de
l'humilité,
de la fausse
humilité ? Suis-je assez intéressant ?
Vous voyez, les pensées ne
manquent pas quand il s'agit de soi, car c'est en général dans ce
domaine restreint qu'elles s'expriment le plus, étant nous-mêmes
déformés par une société basée sur le court terme, l’égoïsme, la
consommation et la compétition.
Mais comme une pensée
inspirée du
jardin dans
la tête peut
amener une très forte critique (et des
reparties sans concessions sur ce système), elle comporte aussi, quand
elle s'exprime, la possibilité d'une interprétation dangereuse.
La
Révélation d'Arès
inspire au prophète
une pensée universelle à la fois
unique et multiple, car multipliée.
Ce multiple concerne le petit
reste
(Rév d'Arès 24/1), mais celui-ci accompagné de la plus
stricte observance est
rare, comme les bonnes pensées, non vaines.
Alors, je me
rappelle d'une
parole du prophète : "Cogito ego sum (Je pense donc je suis) est faux,
parce que l'on
existe aussi pour de multiples autres raisons." J'ai toujours été
d'accord avec cela, mais maintenant que nous vivons dans un monde où la
technique grandissante ramène tout à l'immédiateté, il serait
intéressant de mieux définir ce pour quoi nous sommes aussi capables,
pour le vivre ensemble, surtout spirituellement.
C'est une
question que
je me pose encore pour l'essentiel, car pour moi, elle ne concerne pas
uniquement de grandes pensées, même si celles-ci doivent exister, mais
il s'agit de toute la vie (Rév
d'Arès 24/3-5). À ce qu'il parait, je ne suis pas
un grand penseur (du petit
reste), mais comme comédien, j'ai appris
quelque chose d'important: Quand on veut faire passer quelque chose, il
n'y a pas que les grandes phrases des mots "pensés" qui comptent, il y
a l'être entier. Et celui-ci occupe l'espace pour s'exprimer même dans
un grand silence, et la gestuelle, les mouvements des corps, leurs
esthétiques sont autant de reflets de l'âme (l'ha). Et
embrasser,
toucher ou pleurer, c'est la vie, sur scène comme ailleurs.
Il
est plus
facile de cacher sa pensée que son manque d'amour, mais quand celle-ci
est cohérente dans son humanité, cela se voit et s'entend.
Marc
de
Bretagne-Sud
|
Réponse
:
"Pourquoi est-il
si difficile de rentrer dans le blog du prophète ?"
Quand
vous cliquez sur "Ajouter un commentaire", l'image suivante s'ouvre
:
Il vous suffit ensuite de cliquer
sur la partie blanche au milieu "Cliquez sur webmaster@freesoulblog.net
et
le formulaire d'édition de votre messagerie s'ouvre en y inscrivant
automatiquement l'adresse du destinataire et en indiquant dans Objet
qu'il s'agit de commenter l'entrée 130. Le copier-coller de la partie
grise est facultatif.
Vous n'avez plus qu'à taper votre
commentaire dans la partie réservée au message.
Ceci dit,
d'autres que vous m'ont déjà dit que ça ne marche pas sur leur
ordinateur.
Peut-être cela dépent-il de leur système
d'exploitation et/ou de la messagerie qu'ils utilisent.
Dans
ce cas, envoyez votre commentaire comme un message ou e-mail quelconque
à l'adresse indiquée:
webmaster@freesoulblog.net. C'est tout.
Il
va falloir que je corrige cela. Merci de me signaler vos difficultés à
m'adresser un commentaire.
Je ne suis pas informaticien et
je n'y connais pas grand chose. Mon blog est probablement très mal
conçu.
|
11jun12 130C58
Puisqu'il
semble y avoir des inquiétudes quant à "l'insuffisance de commentaires
de missionnaires dans cette entrée" (130c46), je me permet d'intervenir
sur ce sujet.
Sans l'expression de cette "surprise", je
n'aurais pas vu d'intérêt à venir papoter sur la mission de rue ou de
l'agora.
Au delà des rencontres, des fruits supposés
récoltés et du sentiment de se sentir en accord avec le Père en étant
sur le champ, l'agora [la place publique] est, semble-t-il, le terrain
de la pénitence.
La
petite "guerre" sainte à mener sur le terrain ne produit, à court
terme, que très peu de fruits ; elle est par là déstabilisante. Nous
vivons donc des périodes de doutes pour les uns, de grandes remises en
questions pour les autres.
Mais, quoique puissent être les
hauts et les bas sur l'agora, nous savons que la pénitence, si
précieuse au changement
du monde, est une illusion d'ordre mystique, si elle n'est
pas accompagnée de toutes les expériences missionnaires, valeurs de la
"transmission" et de l'exemplarité.
Parmi toutes ces
expériences, il y a aussi la mission que nous nous devons entre nous,
potentiel de pénitents
de tous bords, celle qui nous permettrait "de nous trouver" (130c43).
Elle nous permettrait de nous empêcher de prendre des mauvaises
habitudes telles que le traintrain des relations fraternelles, le
regard posé sur l'autre de ce qui serait soi-disant acquis alors que
notre vue devrait être perçante. Si elle ne l'est pas encore, devant la
porte fermée de nos cultures, notre regard devrait être au moins dans
la lucarne du prophétisme. Donc l'écoute, la vigilance bienveillante et
l'échange de tous les meilleurs procédés devraient être au rendez-vous
; le Père ne nous incite-t-Il pas à nous surpasser dans les bonnes
actions ?
Ce n'est malheureusement pas encore le cas dans la
grande majorité des cas.
Cette carence missionnaire est à
prendre vraiment et sans faux-semblants en considération, car celle-ci
même ne donne pas un sentiment de soudure ferme et durable au sein du peuple et participe
parfois à la démotivation de l'agora.
Quand pourrons-nous
commencer les échanges d'âme
à âme ? Des échanges, que certains d'entre nous disent
vivre la rue, mais qui sont pratiquement inexistants au sein des assemblées. Bref,
tout cela fait parti d'un discours déjà vu et entendu si nous
n'abordons pas le thème de la grande mission, de la grande guerre
sainte, la pénitence.
La
pénitence,
celle qui se fait sur le terrain intérieur comme extérieur, celle qui
est le flux et reflux de l'existentialisme, le parcours incessant de la
thèse à la synthèse, la marée montante et descendante de la vie
intérieure, est stabilisante. Si cette bonification existentielle est
honnêtement vécue, elle est l'équilibre absolu.
Cette grande
"guerre" sainte, cette mission dont nous sommes les espions et non pas
les espions de la petite [?], est-elle le sujet principal de cette
entrée ?
Donc je pense
aujourd'hui, et peut-être ai-je tort (si c'est le cas, je penserai
autrement demain), que si nous cherchons cet équilibre de toutes nos
forces, de tout notre cœur, de toute notre âme, nous n'avons
pas à nous soucier des fruits que portent ou ne portent pas la moisson, car tous
les fruits mûrs sont à cueillir quand il le faut.
Pour cela,
nous devons juste continuer à nous rendre disponibles à la récolte et,
la crise venant, il me semble particulièrement important de trouver,
pour cette équilibre, les moyens matériaux et intelligents
adéquats à toujours être là où il le faudra au moment où il le faudra.
Sur
ce, choisissons dès aujourd'hui nos contraintes afin d'éviter de subir
les fluctuations vides et contraignantes du système.
Frédéric
d'Aquitaine
|
Réponse
:
J'avoue, en toute humilité, ne pas bien
comprendre votre commentaire, mais j'y sens quelquechose qui est pour
vous important.
Je le publie donc en espérant que des frères
et sœurs, plus fins que moi, le comprendront et qu'il pourront en tirer
profit dynamiquement.
|
11jun12 130C59
Juste
[quelques lignes] pour dire que vous forcez le respect et l'admiration,
car votre vie et votre œuvre tout entières en témoignent de part en
part.
Jamais dans l'histoire un prophète
ne reçut
autant de poids sur les épaules, car cette belle et difficile mission
qui vous est confiée n'est plus locale et primaire mais purement
spirituelle et d'une portée universelle et civilisatrice.
Chaque
matin, j'ai une pensée pour vous quand je suis patraque en me disant:
"Allez !
Arrête de geindre, Sélim ! Regarde le frère ainé
à travers toutes les épreuves
où il est passé ! Ouvre tes yeux et tes oreilles et devient
sage !" Et
vous êtes encore là sur deux pieds, sur les places de Nice à lancer le
Rappel,
comme un roseau frêle certes, mais dans le vent chaud
consolateur du Père
Omniprésent. Le meilleur exemple de pénitence à
vivre et à suivre sur terre, c'est bien la vôtre.
Ayant
missionné toute l'année avec sœur M. qui est à peine plus jeunes que
vous, je voudrais en profiter pour saluer et rendre hommage et former
une belle pensée d'amour fraternel à tous mes frères et sœurs âgés
pour leur pugnacité et leur courage missionnaire.
La
moisson
est
vraiment le moteur de la pénitence
et vice versa, c'est
comme la tête et les jambes, le ciel et la terre qui sont
indissociables du reste du corps céleste. Pour moi la moisson, si je puis
dire, c'est
l'accomplissement
de ma prière. Comment devenir pénitent
sans affronter
la rue et annoncer les yeux dans les yeux que Le Créateur revient une
fois de plus nous redonner dans son infinie Miséricorde le coup
de pied
au derrière de la Vérité
Sublime, pour retrouver en soi notre unité
avec Lui et avec Sa Création.
Je me souviens dans un des
liminaires de "l'Intégrale" (édition 1984 de La Révélation d'Arès)
vous disiez que Dieu ne rend jamais l'homme
triste et sérieux, mais qu'il rend l'homme fou de joie, fou d'amour
pour
l'humanité et la vie. C'est tellement vrai ! Je crois que ce
qui manque parfois à la mission c'est qu'elle devrait être vécu comme
une fête,
une explosion de la joie,
chantant au
son des
flûte et des
trompette (Rév d'Arès 30/11), la joie d'annoncer le Vrai, de se
sentir à la fois
ressuscité et ressusciteur du monde.
Car je le vois bien,
les
gens ne s'y trompent pas, ils sentent notre état intérieur et lorsque
le
missionnaire est éteint, c'est carrément ressenti comme de la
tartufferie.
La mission est vraiment un espace de
liberté et d'expression incroyable. Je dirai plus: Je vais au Champ du Père
parler aux hommes de Dieu, de son prophète
et de la
direction de certitude qu'il nous faut appeler à prendre, plus je me
connais et mieux j'aime mes frères les humains.
Car c'est
sur le Champ
que je peux évaluer mon âme,
face au rebuffades des gens
qui m' ignorent, me rejettent, me toisent et puis il y a heureusement
toujours le baiser,(Rév
d'Arès iii/4), la petite consolation, les gens qui
s'arrêtent, qui écoutent et l'on espère toujours un épis mûr.
En
définitive, au lieu d'aller à la mission deux à trois fois par semaine
pendant une une heures et demie il faudrait aller sur le Champ tous les
jours pour avoir la chance de tomber sur le frère mûr. À la
mission
souvent y a des bons contacts, on est heureux, les gens nous disent
qu'ils vont venir voir et écouter la présentation de La Révélation d'Arès
au local,
mais le jour J il ne viennent pas, mais peux être qu'il viendront dans
un mois ou dans un an, Dieu seul sait.
Le plus difficile
pour moi, ce n'est pas les gens qui m'ignorent. Le plus difficile,
c'est d'être sûr que
j'arrive à me faire comprendre. Par exemple lors d'un bon contact quand
j'explique que les "hommes ne sont pas que des animaux pensant, que
notre vraie nature est spirituelle, que faire le bien est
l'affaire de tous,
là ça va.
Mais lorsque on entre dans le concret et
que je dit que le vrai problème du monde, ce n'est pas le manque
d'argent ou la droite ou la gauche mais le péché perpétué par
tout un
chacun, qui se répercute sur toute l'humanité au hasard et qui fait des
ravages. Que la seule alternative pour briser la chaîne du mal est de
se changer,
se sauver,
aimer son prochain comme soi-même et devenir
l'homme créateur propagateur du bien.
Là
ils sont sceptique,
mais en général ils disent que c'est très bien ce que je fais, mais que
ce n'est pas possible Ou bien ils sont persuadés que c'est trop énorme
à
réaliser, qu'il faudrait que tous le monde change d'un coup en
même
temps sans effort à faire, et que, de toute façon, on ne peut pas vivre
sans
pouvoirs. Mais ils partent quand même avec le sourire et me disent
merci
comme si j'avais éveillé quelques chose en eux.
L'homme est
profondement endoctriné par la politique. Cela ne m'étonne pas avec
tous ce qu'on prend dans la tête tous les jours. Il faut dire
que les propiétaires de ce pays dépensent beaucoup d'argent chaque
années
pour obtenir le contrôle de tout ce qu'on entend et voit dans les
médias. Ils veulent des gens obéissants. Des gens qui
sont juste assez intelligents pour faire tourner les machines, faire la
paperasse, et juste assez bêtes pour accepter passivement tous les
mensonges que les sociétés médiatique leur font gober. Ils ne veulent
pas d'une population avec une pensée critique, bien informée, éduquée à
la vie spirituelle.
Mais heureusement que Dieu fait
contrepoids et qu'il nous envoie à la moisson pour
informer réveiller,
éduquer à la vie spirituelle et de ce fait abolir les superstitions,
surtout celle venues
des princes du culte (Rév d'Arès 21/1) économique, du culte politique, du
culte
religieux, etc.
Sélim d'Île de France
|
11jun12 130C60
Moi,
je considère que les gens pensent moins, non parce qu'ils pensent moins
par incapacité, mais parce qu'ils s'approchent davantage de la nature.
Est-ce
que de son côté La
Révélation d'Arès ne nous renvoie pas à la nature en
rejertant dans les catacombes de l'Histoire toutes les religions, les
politiques, bref, tout le cinéma du monde?
Il y a de
l'écologie dans tout ça.
Ne pensez-vous pas que la nature
est ce qui rend votre mission si difficile?
Autrement dit,
votre mission n'est-elle pas contre nature?
Angèle de
Picardie
|
Réponse
:
Le retour à la nature des choses, notamment le retour à la
vie spirituelle simple, fondée sur le bien, est muet mais
central dans La
Révélation d'Arès. Vous avez raison.
Mais ce
n'est pas ce qui porte les gens à ne plus penser, puisqu'ils ne voient
pas la nature que comme une philosophie du Bien, mais ils la
voient comme l'ensemble grossier des choses du monde dans lesquelles
ils vivent après qu'ils eurent tué Dieu et pris sa place.
Les
écologistes voient les couleurs et la beauté de la nature, mais ils
croient qu'elle peut nous détruire autant que nous faire vivre. Ils
surveillent donc son potentiel destructeur, veulent contraindre la
politique à équilibrer ses composantes et à réfléchir aux notions de
limites et de mesures. Nous, Pèlerins d'Arès, croyons au contraire dans
la puissance régénératrice, autocréatrice, quasi illimitée de la
nature, de notre nature humaine comme de la nature où nous vivons, Nous
pensons qu'il suffira d'installer dans notre nature et dans la nature
tout autour la pénitence
pour que le respect de nous-mêmes et de tout ce qui nous entoure s'y
installe et nous préserve.
L'ambiguïté fondamentale est que
nous hommes sommes des produits de la nature créée dans lesquels le
Créateur a, un beau jour, introduit son image et ressemblance (Genèse
1/26-27). De produits de la nature nous sommes ainsi
devenus des co-créateurs de la nature. La nature nous est donc
extérieure et intérieure. Nous sommes des êtres d'une grande
complexité: matériels et spirituels, animaux et divins.
Impossible
de réaliser ou faire le pont entre nos extrêmes
(extérieur <---> intérieur) sans penser. C'est
poruquoi il est impossible d'être pénitent
sans penser à sa pénitence.
Il peut exister des êtres beaucoup plus doués
que d'autres
pour la pénitence,
mais il n'existe pas, à proprement parler, de
pénitence naturelle. La pénitence résulte
de volonté et quelle
volonté peut exister sans être pensée ?
Oui,
nous croyons dans la force de na nature, plus exactement nous croyons
dans la volonté de nous faire une nature qui sauvegardera aussi la
nature qui nous entoure. La très mince armature technologique de
l'homme n'a pas de puissance définitive plaquée sur l'immensité de la
nature grouillante de forces naturelles sans cesse régénératrices.
Samedi, en attendant de faire mon exposé au local de mission, je
regardai un documentaire sur Hong-Kong: un amas de buildings de cent
étages collés les aux autres, une incroyable fourmilière ou
termitière d'activité, et je me disais: Dans mille ans, il n'en restera
que des ruines. Les écologistes ont tort. Tout ce qu'a fait l'homme
s'écroulera un jour, sauf l'homme lui-même qui survivra, heureux, un Jour donné, s'il
prend conscience de son pouvoir naturel de survie et échappe au péché des péchés.
L'opacité
de la technologie s'oppose à la force d'unité et de transparance de
l'être humain dès lors qu'il a conscience de son destin spirituel.
C'est à le lui rappeler ou le lui apprendre que s'emploie notre mission.
La
nature se révoltera contre ce qui la menace, de même que notre pénitence est
déjà en elle-même une révolte contre la vie technique et idéologique
(forme de technique appliquée au psychisme) à laquelle nous
voulons nous soumettre nous-mêmes, que nous ne réfutons pas, que nous
continuerons d'utiliser, mais que nous voulons rendre accessoire au
lieu qu'elle soit, comme aujourd'hui, principale.
Techniques, sciences et idéologies ont une finitude, mais nous
hommes spiritualisés n'en avons pas. Nous avons compris que comme Dieu
nous avions au fond de nous quelque chose d'infini et d'éternel et que
telle est notre vraie nature, telle que la pénitence peut nous
la rendre.
Nature et Histoire s'opposent fondamentalement.
L'histoire passera. La nature sera toujours là et Dieu avec elle.
|
12jun12 130C61
Voici
une synthèse de la réflexion que m'a inspirée cette entrée de blog et
ces commentaires.
Je me suis centré sur 3 mots : Pensée,
conscience et
mission.
Lien
entre la pensée et la conscience.
J'avoue
que ma réflexion sur ce point me laisse encore dubitatif. Je tente un
résumé: "La conscience est la volonté de penser par soi-même."
Principales
idées sur lesquelles j'ai réfléchi :
Extrait de votre
réponse au commentaire 130C34 : "Une conscience ne peut être
qu'indépendante, active en soi et pour soi. Sinon, il s'agit simplement
d'un esprit conditionné passif. L'homme moderne n'a plus de conscience,
sauf exception bien sûr, et c'est notre gros problème. Sans conscience
pas de pensée."
L'intelligence, intellectuelle ou
spirituelle, peut être le fruit de la pensée (mue par la conscience) et
peut également se transmettre par mimétisme (culture).
Comment
faire face à la faiblesse de la pensée.
Cette
entrée me
fait aborder deux types de réponse pour notre mission.
Puisque
la capacité de penser est faible, nous allons la rejoindre
là où elle est pour ensuite jauger chez notre interlocuteur la
possibilité de se mettre en chemin.
Dans les arguments
d'approches, j'utilise par exemple le raisonnement suivant: "Le monde
est-il à la hauteur de ce qu'il pourrait-être ? Avons-nous,
chacun,
une part de responsabilité à rendre le monde meilleur ?
N'avons-nous pas la responsabilité de chercher toutes les solutions
pour
que le monde soit meilleur ?" Plus de 9 personnes sur 10
interrogées
comprennent cela. Le contre-argument le plus fréquent est le suivant:
"Mais c'est aux puissants que vous devez dire cela !" Une réponse
possible: "Non, je ne crois pas. Les puissants ont tellement d'intérêts
à
maintenir… Je crois que ce sont les hommes et les femmes de cœur qui
vont amener les véritables changements.
Qu'en pensez-vous ?"
Deuxième axe, que vous avez
abordé dans le commentaire 130C50: "Nous
sommes aussi missionnaires de connaissances de base communes à toutes
les religions."
Un
exemple d'approches pratiques pour
la mission de rue (parmi de multiples autres).
Pour
les rencontres missionnaires de rue, je déroule globalement les 4
étapes suivantes: Accroche/Contexte --> Écoute -->
Échanges --> Conclusion. Mes réflexions sur la pensée se sont
portées sur chacune
des étapes et particulièrement sur l'échange et la conclusion.
1.
Accroche/Contexte: Rien de bien nouveau. Suite à votre remarque
où vous trouviez mon ancienne accroche — "Est-ce important d'être
bon ?" — trop morale ou sociale, j'ai adopté: "Se changer pour changer le
monde !" et j'offre au passant un tract générique (celui
qui a été
constitué pour la mission du Sud-Est, avec nos coordonnées locales). Je
demande 30 à 40 secondes pour préciser de quoi il s'agit — le kérygme
que vous avez déjà exposé : "Deux évènements majeurs nous replacent
face à notre responsabilité de changer
le monde : en 1974 et 1977 Jésus
puis Dieu ont parlé à Arès… pour nous dire que la solution à nos
malheurs est la pénitence."
Lorsque j'ai adopté ce kérygme, j'avais
peur que les gens fuient en entendant parler de Jésus et de Dieu. Mais
non, moins d'une personne sur dix partent en disant: "Ah, ça y est,
j'ai
compris.". Je testerai l'accroche: "Dieu a un boulot pour nous"
ou quelques chose comme ça.
2. Écoute. Je questionne: "Que
pensez-vous de cela ?". Je tâche de comprendre qui est la
personne
en face de moi. Dans bien des cas, la réponse est générique: "Ah, ben
oui, je suis d'accord." Alors, je creuse (avec ma pelle). Selon
l'inspiration du moment: "Comment faire pour que le monde
soit meilleur ?", "Quelles sont les compétences qu'il faut
avoir pour
rendre le monde meilleur ?", "Quand Dieu parle à l'homme,
c'est
surtout pour lui dire qu'il se trompe. Qu'en pensez-vous ?"
3.
Échange : Pas besoin de développer beaucoup cette étape, c'est
surtout la réponse aux questions que la personne me pose. Mais
quelquefois il y a besoin d'un recalage (avec douceur, amour…) d'une à
deux
certitudes erronées. La mesure me dicte de ne pas faire plus de deux
recalages (là j'utilise un sécateur).
4. Conclusion.
Pour beaucoup de personnes rencontrées, je leurs donne quelques pistes
pour approfondir nos échanges : - une invitation à une rencontre
programmée (environ une par mois) causerie ou conférence et la
précision que La
Révélation d'Arès est disponible en librairie (2
librairies l'ont en rayons dans ma ville) et également sur l'Internet
et
je précise le site qui y mène. Puis, il y a ceux qui semblent être des
épis murs,
vous écriviez dans votre blog: "Ceux qui comprennent tout
ce qu'on leur dit et qui s'en enthousiasment." Ceux-là méritent un bon
coup de faux.
Je ne suis pas encore habile avec la faux, alors je
peaufine ma technique. Faucher
est un geste tranchant et mobilisant (il
faut mettre de coté). J'ai appuyé ma réflexion sur le verset 17/6 de
La Révélation d'Arès : Il importe (que les vivants)…
trouvent leur
salut dans la crainte s'ils ne le trouve pas dans la joie.
Voici
quelques idées de coup de faux: "Lisez La Révélation d'Arès
et
prenons rendez-vous !", "Laissez-moi vos coordonnées," "Nous
devons repenser notre mode de fonctionnement en collectivité et
l'expérimenter, j'ai besoin de vous."
Pour le rendez-vous
de suivi, causerie ou tête-à-tête, nous avons réalisé une vidéo de 15
minutes avec des éléments dont je disposais : votre film d'intro sur
michelpotay.info, des extraits de "La Voix de Fer" et quelques clips de
notre frère Roger C. [?] Vous m'avez déjà dit que tout cela était
dépassé.
Mais cette vidéo permet : de vous voir présenter les lieux et le Fond
du message d'Arès. Nous percevons qu'avec cette vidéo, la conscience
des spectateurs s'anime. Cela dit, je serais heureux d'échanger avec
notre frère Éric D. (commentaire 130C45) sur sa vidéo et les directives
que vous lui avez données.
Types
de mission.
Je
fais ici un écho à notre frère Antoine B. d'Aquitaine sur les deux
types
de mission qu'il perçoit (130C42) : La mission permanente
(association,…) et la mission de rue.
J'évoque la mission
dans la cadre
du travail dans une entreprise ou pour une entreprise (peut-être
intégrée à la mission permanente dans l'esprit de notre frère Antoine).
Les premiers intérêts de relations sont d'économie et de service.
Pendant
longtemps, je me contentais d'un témoignage, élan accru et d'un
regard emprunt d'amour, de respect.
Depuis près d'un an,
m'est venue
une approche plus précise. Le monde professionnel parle souvent de
mettre l'homme au cœur des entreprises, et ce que je propose c'est de
considérer l'homme dans son potentiel de puissance qui s'exprimera
après avoir développé ses cinq qualités particulières : Créativité,
Liberté, Individualité/Unicité, Parole et Amour.
J'évoque
souvent cela
comme clé d'entrée à l'échange.
Ensuite j'attends qu'il y
ait une
demande exprimée pour y répondre.
Voici quelques points du
monde professionnel sur lesquels je m'appuie pour développer les cinq
dons
divins: L'entreprise Favi, dont le dirigeant charismatique
Jean-François Zobrist (athée) a écrit le livre "L'entreprise
qui croit que l'homme est bon", la sociocratie, crée en 1970 par
Gérard Endenburg, ingénieur hollandais à l'esprit de chercheur, qui a
pris la direction de l'entreprise familiale à condition d'en faire un
laboratoire managérial, la communication non violente (CNV) de Marshall
Rosenberg qui relie les émotions de chacun à un besoin personnel, ce
travail enrichie la relation à l'autre.
Point particulier
et rare, il arrive que je provoque de l'hostilité chez un
collaborateur, partenaire ou client. Je tâche de valider cela "en
souplesse". Mais si l'hostilité est avérée, alors je prends de la
distance: "Que puis-je faire avec celui qui cherche à me
nuire ?!"
Divers.
Dernier
point que
j'évoque ici, car il touche la mission. Je me sens quelques fois
entrainé par l'angoisse face à la difficulté de notre mission. Comment
en peut-il être autrement, puisque le Créateur Lui-même est angoissé de
nous voir piétiner, tergiverser. Je travaille à compenser
cette angoisse perceptible par de la détermination et encore mieux par
de la joie.
Mon message est très long. Mais j'en
appelle à votre clémence suite à ma longue retenue à intervenir sur
freesoulblog.
Bruno des Pays de la Loire
|
Réponse
:
Je vous ai lu très attentivement et je poste votre
commentaire.
Nous avons, c'est clair, des tempéraments très
différents.
Vous
utilisez une méthode pensée, qui peut-être pousse vos interlocuteurs de
rencontre à penser. Or, moi, par malchance, je rencontre généralement
des gens qui ne pensent pas, alors j'utilise très largement
l'improvisation pour tenter d'entrouvrir une porte, une fenêtre, voire
seulement une lucarne de leurs cerveaux et d'atteindre la fibre sacrée
qui y subsiste quelque part. Mon discours est plein de sacré. Le vôtre
est plein de rationnel.
Mais peut-être obtenez-vous des
résultats meilleurs que les miens. Je suis libre de tous
préjugés sur ce point.
Ce
qui me permet de surmonter non mon manque de méthode (j'en aurais bien
une quand même) mais mon manque d'interlocuteurs à qui convient une
méthode préconçue, c'est la passion.
J'ai d'année en année
pris la
passion de la mission — sans passion pas d'improvisation possible —
mais je n'ai jamais oublié que la passion de la mission est aussi plus
ou moins la passion d'emmerder les autres à laquelle on donne souvent
le nom d'idéalisme ou de foi active.
Aussi me
surveillé-je
pour ne jamais dépasser les limites de la congruence. Le tact est le
sentiment qu'on a de ce que peuvent ressentir ceux à qui l'on parle.
Que le tact ressortisse du sentiment explique qu'il soit si rare dans
ce monde de plus en plus grossier. Rester dans la congruence demande
beaucoup d'improvisation, parce que la capacité de l'humain de la rue
d'entendre parler de bien,
de mal, de
péché,
de pénitence,
de salut
et de Dieu est
très
variable.
J'essaie
de manifester ma foi sans en rien cacher et sans devenir ennuyeux,
contradiction pas du tout facile à régler sur le moment.
|
12jun12
130C62
J'apprécie
énormément votre mise en perspective spirituelle de notre mission qui
s'exprime entre autre dans vos réponses suivantes aux commentaires,
ainsi que l'invitation à développer notre pensée.
"une
mission qui souligne le divin, le sacré " 130C11
"Notre
propos est profondément sacré, relevant le côté divin de l'homme,
s'adressant donc à son fond le plus secret et le plus noble,
et il est tout à la fois rebelle et dérangeant par rapport au reçu
religieux et culturel général."
"Nous nous efforçons au
contraire de souligner le caractère sacré, spirituel, de
notre démarche sans appeler à une révolution politique
précise."
"Nous, qui sommes des consciences, prêchons un
Appel à la conscience, mais pas un appel à des mœurs. Or, la vie de la
conscience est étroitement liée à la vie de la pensée.
De là
le rôle si important de la pensée pour la foi arésienne".130C15
"De
plus, il y a relativement peu de temps que nous nous remettons, un peu
partout en France, à une mission qui souligne le divin, le sacré de
notre propos"
"C'est pourquoi je recommande à mes frères et
sœurs de ne pas oublier que nous sommes aussi missionnaires de
connaissances de base communes à toutes les religions:
Nous
ne sommes pas des animaux pensants seuls dans l'univers naissant et
disparaissant comme des pissenlits ou des chiens. Tout notre
comportement, malgré ses rapports d'apparence avec les plantes et les
animaux montrent que nous sommes à part, d'une autre nature, reliés à
Autre Chose, quel que soit le Nom qu'on Lui donne: Dieu, Allah, Rama,
le Créateur, le Père, etc. et qui nous fait un destin particulier qui
se prolonge au-delà de la vie comme de la mort apparente et que c'est
de cette question dont nous parlons." 130C50
Et votre
réponse au commentaire C130C60 est vraiment une démonstration concise
et lumineuse. Il me semble que si nous arrivons à répercuter cela dans
notre moisson les épis murs qui nous entendrons reconnaîtrons la Voie
qu'ils cherchent.
Un énorme merci pour cela.
Daniel
C. d'Aquitaine
|
12jun12
130C63
Vous écrivez
dans votre réponse à Angèle [130C60] "Ils
surveillent donc son potentiel destructeur [de la nature], veulent
contraindre la
politique à équilibrer ses composantes et à réfléchir aux notions de
limites et de mesures."
De quel "potentiel destructeur"
parlez-vous ?
Je ne comprends pas. La nature a au contraire
une continuelle capacité de ranimation, de ravivement, et c'est l'homme
qui, au contraire, menace de la détruire et de faire de la terre un
désert.
Vous me semblez en complète contradiction ou ien
vous vous êtes fourvoyé en écrivant votre réponse à Angèle.
Jean-Paul
de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Non, je ne me suis ni fourvoyé ni contredit. Mais je suis
en voyage et je rédige mes réponses sur mon portable dans de mauvaises
conditions de commodité. Je manque aussi de temps. Ma réponse était par
trop simplifiée, sans doute.
La Sahara, aujourd'hui désert
aride, était une forêt dense et riche dans une autre ère de la planète.
Le désert de Gobi grouillait de dinosaures dans une nature luxuriante,
comme les fossiles qui y abondent l'attestent. Quantité de vie et
richesses naturelles ont disparu au cours de la longue histoire
terrestre. Le réchauffement climatique dont les écologistes accusent
l'homme résulte de la perpétuation de cycles naturels chaud --->
froid ---> chaud et non de l'émission de CO2 qui n'y joue qu'un
rôle secondaire et mineur. Le potentiel destructeur que les écologistes
attribue aux missions de l'industrie humaine n'est qu'un élément, loin
d'être principal, de quantités d'agents destructeurs naturels que la
nature elle-même produit. On a notamment conscience que l'émission de
gaz des animaux et des humains, pour ne parler que de cela, joue
maintenant un rôle empoissonneur important.
Mais "nous,
Pèlerins d'Arès, croyons au contraire dans
la puissance régénératrice, autocréatrice, quasi illimitée de la
nature, de notre nature humaine comme de la nature où nous vivons." De
plus, pour parfaire le potentiel régénérateur, créateur, de la nature,
"nous
pensons qu'il suffira d'installer dans notre nature et dans la nature
tout autour la pénitence
pour que le respect de nous-mêmes et de tout ce qui nous entoure s'y
installe et nous préserve."
|
12jun12 130C64
Dans
cette entrée qui nous invite à un profond réalisme missionnaire, vous
écrivez: "Mais pourquoi ce monde devient incapable de formuler une idée
précise de son destin ? Au fait, en est-il vraiment incapable
? N'est-il
pas plutôt empêché de se poser des questions sans réponses au point de
croire que rien n'a de réponse."
J'ai cherché à quoi vous
faisiez allusion, essayant d'imaginer ces "questions sans réponse", et
me disant que j'allais vous demander de nous en dire plus.
Et
puis je
me suis demandé s'il y avait un avantage à empêcher quiconque de se
poser des questions sans réponse, au point d'en conclure que ce
n’était pas ce que vous aviez voulu dire.
N'est-ce pas en
fait des
questions qui ont des réponses que l'homme est empêché de se poser, et
surtout celles du salut et celle du (vrai) bonheur, de sa nature
véritable? La manipulation, la désinformation, les réponses prêtes à
consommer, le fameux "que faut-il en penser, mon cher
Dugenou ?" des
journalistes que vous avez immortalisés dans l’article "Information" du
"Pèlerin d’Arès 1990", sont tellement prégnants... que l'homme de la
rue,
notre frère, n'est pas plus invité à penser que les galériens à fond de
cale. Alors que, comme vous dites, nous avons les réponses.
Je
suis désolé, une fois encore, d'intervenir juste pour une éventuelle
rectification, au milieu de toutes ces beaux échanges, je le fais dans
le sens de ne pas laisser dans vos écrits de coquilles susceptibles de
créer un jour d’inutiles débats chez ceux qui vous étudieront de
l’extérieur, ou même en notre sein même — "Le prophète l’a écrit !" —,
gourmands en énergie pour éclaircir ces points.
Que
l'énergie aille à
la moisson,
à l’insurgeance !
Quant
à la moisson,
je rejoins tous ceux qui développent ici l'idée qu'aimer
profondément la personne rencontrée dans la mission est la clef, qui
fait le ton , la joie,
la
lumière
et
la couleur, car la meilleure préparation, indispensable
comme le squelette est indispensable au corps, mais délivrée sans plus
n’est pas plus enthousiasmante qu’un... beau squelette. Et cet amour
très profond est ce qui nous manque encore beaucoup.
Olivier
d’Ile de France
|
Réponse
:
Non, la phrase de mon article 130 que vous citez n'est pas
une coquille.
Cette phrase signifie bien
exactement : "Mais pourquoi ce
monde devient-il incapable de formuler une idée précise
de son
destin ? Au fait, en est-il vraiment incapable ?
N'est-il pas plutôt empêché de se poser des questions sans réponses au
point de croire que rien
n'a de
réponse… Alors, il passe à côté à côté de nous, missionnaires de la
rue, sans
voir que la réponse, nous l'avons, oui, nous l'avons."
Nous
vivons dans un système qui a maintenant à peu près totalement maîtrisé
les idées générales de la façon qu'il veut voir les populations qu'il
domine les concevoir.
La maîtrise des idées générales est
réalisée par l'école, l'université, les media, les discours officiels,
l'opinion que les faiseurs d'opinion maîtrisent maintenant à peu près
bien. De sorte que les populations pensent qu'il n'y a pas de réponses
aux questions n'entrant pas dans les idées générales, et la question
par excellence qu'elles considèrent sans réponse est évidemmment "Dieu
existe-il ?", qui pour elles est devenue aussi inutile qu'elle est sans
réponse. Tout bêtement question qu'on ne pose plus, sujet dont on ne
parle plus.
Car vous l'avez remarqué comme moi: La citadelle qui se
dresse haute et puissante devant nos encore si faibles statures
missionnaires est celle de l'athéisme. Et, comme nous le remarquons,
cet athéisme a entraîné une sorte d'apsychisme ou non-vie psychique,
non-pensée, qui va bien au-delà de Dieu et de tout le domaine
métaphysique qui découle de Lui.
J'aurais pu, c'est vrai,
présenter les choses sous cet angle-là dans mon entrée. J'ai choisi de
présenter l'absence de pensée sous un autre angle, indéfini.
J'ai
peut-être eu tort. Je ne sais pas. Ceci n'est qu'un blog. Ce n'est pas
un traité.
Mais je crois que, dans l'ensemble, les lecteurs
du blog ont compris mon entrée 130. En tout cas, je n'ai reçu aucun
commentaire qui soulève la question que vous soulevez.
|
12jun12
130C65
Les entrées qui
n'ont pas de cohérence sont rares sur Freesoulblog :
En
voici une. Le
titre ne correspond pas au texte et le texte ne correspond pas à la
photo.
Il m'a fallu méditer jusqu'à aujourd'hui
pour trouver
un sens à tout cela.
Je vois une mission poussive
qui semble poser problème à frère Michel, je vois une responsable de
recrutement se lamenter du niveau de ses étudiants. En contrepoint, on
voit des jeunes dont la fougue semble capable de balayer tous les
problèmes de la planète. Et voici donc la problématique de cette entrée
: le Feu,
celui qui permet de surmonter les difficultés qui nous
empêchent d'avancer.
Le manque de Feu
est bien ce qui
caractérise notre société. Les jeunes ont besoin de flambloyant pour
vivre. C'est la raison pour laquelle ils boivent et qu'ils finissent
dans la Garonne, c'est pour cette raison qu'ils se droguent.
Ainsi
l'entrée 130 est en parfaite cohérence avec l'entrée précédente puisque
c'est précisément le Feu qu'on
vient chercher au Pèlerinage,
comme l'a fait remarquer le premier, Didier Br.
L'exemple
qui suit démontre que nous avons en chacun de nous des réminiscences de
ce Feu.
Imaginons
qu'à cet instant je jette un regard par
la fénêtre et que j'aperçoive des flammes sortir de la maison
de mon voisin. Comme chacun le ferait (j'en suis persuadé ), je me
mettrais en "branle-bas de mission" pour informer mon voisin du
danger imminent qui s'abat sur lui. Ce que l'on comprend très
bien pour une maison en flamme , on ne le comprend plus pour une âme en
perdition.
On devrait avoir le même réflexe, le même souci
de sauvegarde pour l'âme
de son voisin qu'on l'a pour sa maison.
C'est
dans ce sens aussi que je comprends le "se retrouver" de
Madeleine, qui met en évidence l'intérêt pour les Pèlerins d'Arès de
sauvegarder mutuellemnt leurs propres âmes. Car, selon La Révélation
d'Arès, il semblerait que pour la multitude dans notre
génération le
sauvetage des âmes
soit devenu une perte de temps, comme si la
multitude était frappée d'une maladie d'Alzheimer spirituelle
irréversible.
La
Révélation d'Arès demande de regrouper en urgence les
âmes
capables de réagir s'il y a le Feu
chez elles. Or, les Alzheimer
laisseront toujours brûler leurs maisons car ils ne se rendent plus
compte de rien.
Ne les jugeons pas et agissons pour eux !
Non
Signé
|
13jun12
130C66
J'ai
vu à Nice
en 2011 votre film et sur la fin vous disiez à peu près, si ma mémoire
ne me trompe pas: "Le salut, c'est très simple, c'est le bien et, de plus,
seul le bien
vaincra le mal et pour cela il n'y a pas besoin de religion, de clergé,
de sacrements, de pèlerinages. La pénitence
suffit. J'ai besoin de pénitents;
rejoignez-nous!"
C'est apparemment très simple en effet et,
je l'avoue, j'ai été stupéfait devant cette logique qui est le bon sens
même, mais auparavant vous expliquez que faire pénitence ce
n'est pas expier, se punir, avoir des remords, mais "tout simplement"
aimer son prochain, pardonner toutes les offenses, faire la paix,
rechercher l'intelligence spirituelle pour équilibrer l'intelligence
intellectuelle et être libre
de tous les préjugés possibles (J'ai retrouvé tout ça dans votre blog).
Et
tout cela en même temps,
je dis bien en même temps.
Alors là, je dis qu'aucun homme
de nos temps modernes n'est plus capable de penser et de faire tout ça
en même temps "tout simplement".
C'est là, je crois
comprendre, que vous reprochez au public de ne plus penser, de ne pas
avoir à l'esprit l'ensemble de ce que vous avez appelé dans ce que vous
disiez (en dehors du film) les "sacrements" intérieurs qui entraînent
le salut pour
remplacer les sacrements que délivrent les églises qui ont pris les
gens pour des incapables et les ont abêtis en remplaçant les actes par
la foi aveugle et les sacrements. Je ne sais pas si ce sont les mots
exacts que vous disiez, mais je vous dis bravo pour tout ce que vous
nous avez dit en dehors du film. Vous m'avez impressionné.
Comme
vous voyez, je n'ai pas oublié, je reste même sidéré depuis mon passage
Nice (fin 2011). Je suis absolument étonné de savoir que vous
enseigniez comme ça depuis trente-sept ans et que vous restez
complètement inconnu.
Je cherche ce qui chez vous est
douteux, peut être même malhonnête pour qu'on vous ignore à ce point.
Quand on vous a écouté on se
demande ce qui fait
que vous soyez toujours aussi inconnu.
Pardonnez
moi ces questions que je me pose.
James de région
Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
Il n'y a rien de douteux et de malhonnête en moi. Je suis
l'homme le plus clair et honnête qui soit.
Je suis ignoré
pour des raisons intérieures et extérieures.
Intérieurement
mes frères
n'ont pas fait grand chose pour me faire connaître ; de nos
jours il est
bien difficile à un homme seul et isolé de se faire connaître.
Extérieurement
le silence qui m'entoure a pour cause évidente La Révélation d'Arès,
qui est un énorme pavé dans la marre, qui contredit tout ce
qu'enseignent les grandes religions, parce que Dieu qui s'est manifesté
à Arès est Tout sauf le Dieu Chrétien, sauf le Dieu de l'Islam, sauf le
Dieu du Judaïsme.
Il faudra du temps pour que la culture du
moment
commence à en parler haut. Le Dieu d'Arès n'est ni juge, ni providence,
il
laisse l'homme faire son destin, car il a créé l'homme absolument libre (Rév d'Arès 10/10),
et de ce fait l'homme a tout à attendre de lui-même et rien de Dieu
sauf... et tout est dans ce sauf... sauf s'il entre en pénitence
et ravive l'image et
ressemblance du Créateur au fond de lui et (re)devient
ainsi co-créateur de lui-même et du monde; sinon l'homme s'achemine
actuellement vers le péché
des péchés,
le retour à l'animalité dont le Créateur avait sorti Adam.
La
Révélation d'Arès
est une véritable révolution spirituelle, que j'appelle insurgeance, un
démenti formel de tout ce qu'enseigne la religion.
Voilà la
cause principale du silence, de l'énorme embarras que soulève La Révélation d'Arès.
Je ne suis même pas sûr que mes propres frères réalisent bien qu'il
sont défenseurs d'une vérité qui nie tout ce que professent les
religions.
Ceci dit, je suis bien conscient de ce que vous
dites, qu'un "homme
de nos temps modernes n'est plus capable de penser et de faire... en
même temps".
Le philosophe Merleau-Ponty faisait dans sa
"Phénoménologie de la Perception" la démonstration du cube. Il faisait
remarquer que le cube avait six faces, mais qu'un homme ne peut jamais
voir, voir de ses yeux, les six faces du cube. De quelque façon qu'il
tourne et retourne le cube, il n'en voit jamais que trois faces. Pour
qu'il sache que ce cube a six faces il doit l'examiner en le tournant
en tous sens d'une part, et même une fois qu'il a cette certitude, il
ne peut d'autre part que penser
pour réaliser en permanence que cet objet devant ses yeux a six faces,
parce qu'il n'en voit toujours que trois.
Il y a très
longtemps que je
n'ai pas ouvert et lu Merleau-Ponty et je ne fais ici qu'un rappel très
raccoruci de sa démonstration.
Même chose pour la pénitence,
vous
avez raison de le souligner. Aimer son prochain, pardonner les offenses
et faire la paix, bon ! On peut avoir cela en tête en même
temps quoique pas sans difficultés pour beaucoup, mais s'il faut
ajouter rechercher de l'intelligence
spirituelle et être libre
de tous les préjugés, on rencontre une quasi impossibilité de tout
envisager en même temps, sauf si l'on pense et si l'on pense fortement
et sans discontinuer.
Mais ce n'est pas dans ce sens
d'acquisition
du tout en pensée que je parlais de l'incapacité de penser dont souffre
le gros du public. Mon entrée 130 ne va pas jusque là. J'y parlais de
la pensée au moment de la rencontre et du petit minimum de pensée que
demanderait à l'interlocuteur de rencontre le peu de choses qu'on lui
dit dans ce moment-là.
J'espère de tout cœur que vous me
croirez
quand je vous dis que je suis un homme clair et honnête et que nous
vous reverrons à Nice à l'automne. Je viens de terminer, de façon très
heureuse d'ailleurs, ma dernière mission dans cette ville avant le
Pèlerinage (qui ouvre le 21 juin) et je ne retournerai là-bas qu'en
octobre, mais j'ai maintenant votre Email, à partir duquel vous m'avez
adressé votre commentaire, et je vous enverrai les dates de mon passage
dans le Sud-Est à l'automne.
|
14jun12 130C67
Avant
d'en parler à mes frères et sœurs, je voulais vous demander votre avis
sur un projet de mission qui m'est venu à l'esprit en relisant les
notes que j'avais prises :
Vous avez écrit dans le Pèlerin
d'Arès n° 3 de 1984 p. 28 :
"Inutile de s'attaquer au
journalisme, si on ne s'attaque pas à toute la société, laquelle ne
recevra pas mieux nos missionnaires que la presse ne recevra
l'évènement d'Arès, tant que notre action restera légère et discrète —
dans ce monde brutal, aux rapports primaires, l'action missionnaire
lourde, intense et même bruyante nous offre la seule chance d'être
entendus ou tout du moins respectés à terme."
Je pense à un
camion circulant en ville avec des affiches et un orchestre.
Sans
vouloir abuser de votre temps, pourriez-vous me donner votre avis sur
ce projet de mission ? Merci d'avance.
Jean-Luc
d'Aquitaine
|
Réponse
:
De par votre travail, vous êtes bien placé pour savoir que
ce genre de mission est soumis à autorisation.
Quelques
villages ou petites villes autorisent parfois les cirques a faire ce
genre d'annonce par camion circulant dans les rues avec affichage et
hauts-parleurs, mais cela est depuis longtemps rigoureusement interdit
dans toutes les villes de moyenne et grande importance.
Nous
n'avons aucune chance d'être autorisés à ce genre de mission, car nous
autoriser nous, Pèlerins d'Arès, à ce type d'annonce publique revient à
autoriser toutes les églises et religions, tous les partis politiques,
tous les commerces, etc. à faire la même chose.Imaginez le tintamarre
dans la ville !
|
14jun12
130C68
"Je ne suis pas
un fou des pèlerinages en général.Quand au vôtre, un jour peut être...
Quand ma conviction sera définitivement forgée sur la question des
"apparitions"et de leurs authenticités. Sachez déjà que cette
philosophie correspond depuis très longtemps dans les grandes lignes à
la mienne"
Je vous livre ce message que m'a
envoyé frère P-H. qui vient régulièrement vous écouter lors
de vos passages dans une ville du Sud-Est.
La mission
progresse lentement mais sûrement.
La première mission,
celle du premier contact demande un certain sens de la communication.
Comment
aborder, présenter directement l'évènement dont vous avez été témoin ?
Oser
dire comme le fait si bien mon frère de mission du Sud-Est: "Je vous
propose un monde meilleur..." Je le trouve vraiment courageux d'aborder
directement le frère ou la sœur de la rue de cette façon qui
ne semble pas du tout choqué.
Soit la personne de rencontre
s'éloigne, soit elle accepte d'engager la conversation ou d'écouter.
Un
moyen de lancer un échange, de rentrer
dans le vif du sujet... celui de La
Révélation d'Arès:
Certains frères et sœurs
essayent d'engager la conversation en posant des questions sur le
devenir de l'humanité.
Poser des questions !
Personnellement je ne pose jamais de questions, je parle directement de
l'évènement. Ce n'est certainement pas la meilleure des
solutions.
Puis il y a la Moisson,
celle qui
consiste à
moissonner
les grains
murs. Le suivi de mission,qui demande
de la délicatesse, de l'écoute,de l'amour. Ce suivi de
mission auquel vous donnez toute de la délicatesse [que vous pouvez]
quand reviennent les
frères et sœurs missionnés, qui viennent régulièrement vous
écouter dans la ville du Sud-Est, et qui doucement se
mettent à missionner à leur tour, accompagné d'une sœur ou
d'un frère ayant l’expérience de la mission.
Tout
est une question de patience,
de délicatesse, comme l'abeille
avec la larve qu'elle nourrit doucement de miel afin qu'elle
grandisse et devienne à son tour abeille
(Rév d'Arès 24/2).
Le mot "Voyage
initial" de notre frère Guy de Belgique serait bienvenu ; le voyage du
commencement.
Inviter les gens de la rue à faire un voyage
dans la pénitence,
dans les locaux des missions existantes.
Une
de nos sœurs du Sud-Est, avec ses stands de présentation qui lui
servent de vitrine sur les marchés, invite les gens à faire pénitence
avec elle,en leur expliquant le sens
véritable du mot pénitence.
Comme
les reflets des
roches (Rév d'Arès 27/6), il existe une infinitude de
façon d'aborder la mission qui
va permettre de trouver des épis
murs qui choisiront de vous suivre et
de faire avancer le Jour
de Dieu afin qu’Éden s'installe à nouveau au cœur d'une humanité
transfigurée.
Patricia des Alpes
|
14jun12
130C69
Je suis comme vous, frère Michel, isolé dans mon petit coin.
Je
suis dans la région Rhône-Alpes mais aux limites de l'Auvergne, très
loin de tout et je ne peux pas rejoindre la mission de Lyon où
d'ailleurs je n'ai jamais mis les pieds de ma vie.
Ma région est pauvre et accidentée. J'ai découvert La Révélation d'Arès
il y a très longtemps dans une petite librairie d'une petite ville de
ma région. C'est l'édition à la couverture bleu de Prusse... c'est vous
dire [édition de "l'Intégrale" 1984]. La couverture a disparu depuis
longtemps tellement j'ai ouvert et lu ce livre et les pages volent,
mais il ne me quitte jamais. Il faudra que je me décide à acheter une
édition 2009, mais je ne peux pas me décider à me séparer de ce premier
livre qui fut pour moi une découverte extraordinaire.
Je me suis mis moi-même, seul dans mon petit coin, à faire de la
mission. Pas souvent, parce que c'est très dur.
Mais je m'efforce de faire pénitence,
d'aimer, pardonner, etc. et je suis missionnaire depuis 1986 environ.
Depuis que j'ai lu les dernières numéros du "Pèlerin d'Arès"
trimestriel. Vous me trouverez parmi les abonnés.
Je n'ai jamais pu constituer une assemblée.
Le curé était hostile et même méchant, il m'a beauoup gêné, beaucoup
calomnié. Mais maintenant il est mort.
Je
crois que je présente les choses comme on présente une religion, avec
une doctrine que je me suis fabriquée (il y en a quand même une dans La Révélation d'Arès) mais
les gens de mon coin sont très durs, les églises elles-mêmes sont
pratiquement vides sauf quelques vieilles.
Je
voudrais m'abandonner à vous, vous suivre, faire comme vous faites et
je ne sais pas du tout comment vous faites. Je le devine à travers vos
écrits et à travers ce blog que j'ai découvert il y a deux ans.
Vous
ne me connaissez pas. J'ai dû vous écrire il y a très longtemps mais
vous ne m'avez pas répondu ou bien ma lettre ne vous est jamais
parvenue.
Étienne de Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Ce petit morceau de l'iceberg arésien immergé, qui arrive à la surface
tout d'un coup. J'en suis ému.
Le Pèlerin d'Arès n'a pas de doctrine, pas de règles
strictes et répétitives comme dans la religion. Il a une belle vie.
Cette
beauté (Rév
d'Arès 12/3)
vient de la pénitence
et de la superbe espérance de salut
qu'elle embellit chaque jour un peu plus. Ainsi n'ai-je pas de fortune,
pas de retraite, investissant presque tout ce que des frères et des
sœurs me donnent — que Dieu bénisse les donateurs ! — dans la
Pèlerinage, qui devient très beau comme lieu et comme atmosphère, et
dans la moisson
bien entendu.
Or, il n'est pas facile, il est quasi
impossible, de faire partager aux personnes de rencontre la belle vie
d'un vrai Pèlerin d'Arès.
La vie spirituelle, l'effort de
bonté, la prière, ajoutent au quotidien tant de dimensions,
l'enrichissent
de tant de résonances, l'élargissent et la traduisent en tant de
sensations
intérieures comme extérieures... jusqu'au Ciel, qu'à chaque instant je
m'en réjouis.
On me demande beaucoup aujourd'hui comment je
fais pour garder ma vaillance à 82 ans (83 dans moins d'un mois) et,
entre autres réponses, je réponds parfois: "Parce que je suis heureux."
On revient à la charge "Oui, mais quand même vous avez des problèmes de
santé comme cette jambe qui vous a fait souffrir et claudiquer cette
année.." Je réponds encore: "Si vous en parlez à mon épouse, sœur
Christiane, elle vous dira: "Mon mari ne se plaint jamais. " Je pense
que Christiane est trop bonne et qu'elle exagère, parce que si j'ai mal
quelque part je le dis, mais elle veut dire: Il ne geint jamais. C'est
vrai. Je ne geins jamais, parce que je suis heureux. Ma vie est dure,
mais j'ai plus de bonheur que la dureté de la vie n'en pourrait cacher."
Ce n'est pas de Dieu ou de pratiques de piété que le Pèlerin d'Arès
attend la grâce,
mais de lui-même ou d'elle-même, de sa pénitence.
Comment expliquer cela à la personne de
rencontre dans la
rue ou ailleurs ? Impossible ou très difficile.
Cela
nous différencie totalement de la religion, quelle qu'elle soit.
Ma
vie est comme un chant, le chant d'un torrent, elle est
constamment prise dans les tourbillons chatoyants de l'Eau Vive (Rév d'Arès 30/3),
de l'eau qui bout et qui
frappe comme le fouet, les Perles d'Eau du Ciel (Rév d'Arès xLv/15-17).
Rien à voir avec ce qui se passe dans une
église, une
synagogue, une mosquée, un temple bouddhique. Tout se passe au fond de
moi, mais je me sens sans cess
porté par cette Eau
bondissante et cristalline.
Ce n'est pas comme si j'étais en
vacances à la montagne au bord d'un gave. L'Eau est en moi.
C'est la Révélation
immédiate et continue en moi. Je ne sais si je fais tout ce que je dois
faire pour être un pénitent
exemplaire, mais je fais tout ce que je peux. Notamment, je n'ai plus
d'ennemis. Il y a bien ceux qui ne m'aiment pas, qui cherchent à me
nuire, et ils me font question, je réfléchis à la façon de les faire
taire, parce que ce qu'ils disent est faux et qu'ils gênent la mission,
mais je ne peux pas les haïr, il m'est devenu impossible d'avoir contre
eux quelques ressentiment et malveillance. N'avoir aucune acrimonie à
l'égard de qui que ce soit, ne vouloir de mal à personne, qui peut
imaginer le bonheur que cela donne ? Le Sermon sur la Montagne
qui, après avoir été accompli
par devoir, est maintenant accompli
par nature.
Comment faire comprendre ce bonheur
à l'homme de la rue ? Comment faire comprendre que j'ai l'impression
d'avoir creusé, creusé et retrouvé l'or brillant au fond de la tombe
d'Adam, cet or qui a traversé le temps et qui était l'image et ressemblence
de Dieu au fond de l'homme (Genèse
1/26-27). J'ai retrouvé ce trésor
fixé dans la vie même et que l'homme de la rue ne voit plus. J'ai
redécouvert à l'état pur les dons que le Créateur fait à tout homme: la
parole, l'amour, la créativité, l'individualité et la liberté au sens
spirituel après que je les ai ai connus ternis et aplatis par
l'intellect.
Tout se bat et se brise en ce monde, mais sous les
débris de la vie — car ma vie dans cette génération tombe en débris,
même si le Père m'accorde encore de la vaillance — j'ai retrouvé, par
la pénitence,
la trace, la
belle ombre ou la silhouette sûre de la Vie
qui sera la mienne quand je ressusciterai. J'ai retrouvé les outils qui
permettront dans les générations qui viennent, si nous parvenons à rassembler le petit reste
(Révd'Arès 24/1), de
changer le monde et de faire poindre le Jour.
Comment faire voir et peser cela par l'homme de la rue ?
Pour exprimer ce que j'ai découvert par la pénitence il faut
la transposition faite en moi par le Créateur que ma pénitence a appelé
et qui a, ému, ajouté sa Puissante Main
(Rév d'Arès 32/2, ii/2, etc.) à mes petites et faibles
mains de pénitent.
Il
est impossible de faire comprendre tout cela du premier coup. Aussi
chacun fait-il comme il peut pour faire comprendre l'émerveillement
intérieur ressenti par celui ou celle qui a fait sienne La Révélation d'Arès.
Je ne peux m'étendre sur toutes les manières
qu'ont nos frères et sœurs missionnaires d'exprimer la joie et la fête qu'ils
éprouvent par leur pénitence
et l'importance énorme, capitale, que celle-ci a pour l'humanité, mais
je les pousse à chercher le mieux possible à faire partager ce trésor
avec l'humanité au milieu de laquelle ils circulent, leurs tracts dans
la main, leur foi dans l'âme.
Je crois qu'il y a de plus en plus de
personnes de rencontre qui sentent cette fraîcheur, ce sentiment d'Eau Vive, au fond
du missionnaire.
Je crois qu'il n'existe pas de niveau auquel ne puissent se hausser,
peu à peu, avec l'expérience et la pénitence,
les témoins de La Révélation d'Arès parlant
de la joie
privilégiée de leur état de croyants. Je crois qu'ils parviendront tous
à rassembler le réel visible, qui n'est pas encore trop sensible, au
réel intérieur qui paraît encore irréel au quidam rencontré,
mais
je crois qu'un certain nombre déjà apportent ce petit complément que
réclament les vie trop limitées du monde.
Ne
perdez pas courage et, "isolé dans votre petit coin", si vous n'avez
pas peur de passer pour farfelu au point de rationaliser comme nos
pauvres missionnaires de la "mission sociale ou morale" rationalisaient
catastrophiquement, trahissant sans le vouloir la Parole qu'ils
voulaient servir, vous allez voir peu à peu les choses bouger autour de
vous.
|
16jun12 130C70
Je crois que dans le commentaire 130C57, Marc ne posait peut-être pas
sa première question au sens propre, mais il se la posait à lui même.
La réponse que vous avez faite à Jean-Luc au commentaire 130C67,
concernant le tintamarre dans la ville m' a fait éclater de rire.
J'imaginais sans peine les cirques, ha ! ha !
ha !
Il y a aussi le "méchant curé" qui embêtait Etienne (130C69).. Quand il
a ajouté: "mais maintenant il est mort" et bien que la mort soit une
triste
réalité, j'ai éclaté de rire là aussi, parce que de cette phrase placée
dans son
contexte me semblait se dégager un honnête soulagement.
La description que vous faites [à Etienne 130C69] de la Vie et de la Joie qu' elle
offre
dans la liberté, même à l' égard des maux physiques, pour encourager ce
missionnaire de la Parole est belle.
Je crois que nous en profitons tous, nous les isolés ou regroupés qui
crient au monde; "Ne vous perdez pas ! Cette vie est
courte. Vous avez juste le temps du repentir."
Et votre chant comme
un témoignage, un exemple, un écho du Réel que le
Père a soufflé
et continue de souffler
dans la poitrine de ceux qui
chaque jour en ont fait leur raison d'être et de chercher à
transformer cette vie en Vie
pour transfigurer cette mort, ce passé et
encourager à en faire de même tous ceux à qui ce chant fera à leur
tour
écho.
Encore quelques jours et nous serons à Arès. Là où la Vie et descendue
des Hauteurs Saintes
pour nous rappeler le
Dessein de l'Amour d' un
Père et le Miracle de Sa Création.
Guy de l'Hérault
|
16jun12 130C71
Ma contribution sur le sujet, c'est que l'essentiel est de préserver la
réflexion pendant l'échange.
Dans le dialogue qui s'établit entre deux interlocuteurs, la pénitence nous
apprend à faire usage de vigilance.
Et ça donne des résultats.
En effet, le cerveau, s'il est remarquable de rapidité, ne peut pas
gérer trop de choses en même temps, et c'est ce qui se passe dans un
dialogue et dans la mission.
Mobiliser son esprit à écouter l'autre est une chose ;
suroccuper son
esprit pour laisser son cerveau analyser les propos de l'autre,
envisager
les implications en profondeur, et préparer la réponse, tout ça en même
temps, en est une autre.
Un peu d'entraînement et de la vigilance évite
de s'enfoncer trop profondément dans les élucubrations. L'esprit y
gagne en clarté et c'est moins fatigant.
Moi-même, j'ai constaté cela. J'ai appris à utiliser toutes les
ficelles qui sont communément admises dans les discussions, pour
ralentir l'échange et laisser la place à la pensée et la réflexion. Des
expressions du genre: "Laissez-moi réfléchir", "Certes" ou encore, si
un point parait demander explication, je n'hésite pas à le faire, ça
donne le temps de réfléchir, de faire le tour de la question.
On comprend que la mission à deux est plus efficace, car celui qui
n'est pas obligé de répondre peut réfléchir à replacer les propos de la
personne de rencontre dans le cadre de la Parole et ainsi apporter un
plus à la
réflexion de cette personne.
Je me suis longtemps demandé pourquoi les grands penseurs avaient
tendance à parler lentement. J'y voyais un certain pédantisme, mais
j'ai
compris que c'est parce qu'ils réussissent à réfléchir en même temps
que de parler.
À l'image de certains saxophonistes qui jouent sans s'arrêter pendant
des dizaines de minutes, ils ont appris à respirer par le nez tout en
jouant, ce qui est une prouesse. Comme quoi, si on analyse comment on
fonctionne (examen de l'âme)
on peut s'améliorer, se changer,
accomplir des prouesses qu'on croyait réservées à des êtres
privilégiés. C'est la pénitence.
C'est peut-être ça qu'il faut se dire,
il n'y a pas d'êtres privilégiés ou plutôt nous le sommes tous. Osons
nous pencher sur tout ce qui nous parait hors de notre portée. Les
résultats suivront.
Pour finir, une autre chose que j'ai apprise et que j'applique pour que
l'interlocuteur soit amené à réfléchir même si ça demande beaucoup de
concentration, c'est à ne jamais perdre de vue le sujet de départ. Les
digressions incessantes égarent l'esprit, il est bon de ramener la
discussion sur le sujet initial, ça calme aussi les débats
qui échauffent.
Jean-Pierre du Centre
|
Réponse
:
Jean-Pierre du Centre ? Je connais plusieurs Jean-Pierre, mais
aucun n'habite dans
le Centre... Cela m'intrigue... à moins que ma mémoire soit mauvaise,
mais passons !
Merci beaucoup pour votre contribution par toutes ces recommandations
qui sont pécieuses, mais qui sont surtout applicables dans ce que nous
appelons le "suivi".
Dans la rue, il est bien rare de pouvoir appliquer vos recommandations.
Le temps y est très mesuré. La personne qui accepte de nous y écouter
est une personne que nous dérangeons et nous ne pouvons l'amener à
penser à ce que nous lui disons très rapidement que si elle est déjà
portée ou entraînée à penser. C'est rare, mais dans ces rares cas, vos
recommandations sont précieuses.
|
16jun12 130C72
La mission est comme une pièce de théatre. Il faut apprendre son rôle
et être parfait au moment d'entrer en scène.
Voici l'exemple d'une mission à chaud que je viens de réaliser sur le
blog de RTL.
12h55 - al-chris - 15/06/12
Deux de mes commentaires sur l'article précédent ont été censurés. Les
propos d'Olivier Falorni [concurrent socialiste de Ségolène Royal à La
Rochelle] ne me surprennent pas et c'était ce que je voulais dénoncer
quant aux méthodes de Royal. Bon vent à O. Falorni.
Signaler un abus top
12h35 - jacquesp56 - 15/06/12
Je soutiens Ségolène Royal, mais je pense que Olivier Falorni doit
gagner pour le message très important qu'il porte : la lutte
victorieuse d'un citoyen face à un système. C'est un message d'avenir.
C'est précisément ce message que porte la pestiférée Révélation d'Arès
depuis près de 40 ans : il faut mettre l'homme au-dessus des systèmes.
Ainsi, les tours de La Rochelle s'apprêtent à envoyer des coups de
canon sur la démocratie trop centralisée et un peu bolchevique de la
Vème République.
Signaler un abus top
12h17 - amour1945 - 15/06/12
Les Pèlerins d'Arès sont actuellement isolés. Qu'ils en profitent pour
bien apprendre leurs répliques, car à leur tour ils devront intervenir
sur des évènements qui les interpelleront. Ce jour-là, il faudra être
bon pour faire gagner la mission !
Jacques P.
|
Réponse
:
Notre mission n'a rien à voir, sur le fond, dans la rivalité électorale
entre Olivier Falorni et Ségolène Royal à La Rochelle, mais elle a à
voir avec la paix dont elle a besoin pour se faire.
Sous ce rapport, je ne soutiens pas du tout Ségolène Royal, qui est une
"anti-secte" comme elle le prouva quand elle fut au gouvernement par sa
circulaire recommandant le fichage par les enseignants des enfants dont
les parents appartenaient à ce qu'one appelle des "sectes",
c'est-à-dire les enfants des "pestiférés" (comme vous dites) qui
placent leur foi dans autre chose que la chrétienté d'église
traditionnelle, le judaïsme et l'islam.
Olivier Falorni sera peut-être, je l'espère du moins; un homme plus
ouvert à la liberté de conscience.
|
16jun12 130C73
Cette entrée est pour moi une des plus importantes de votre blog.
L’association qu’elle fait entre l’état de la pensée ou plutôt de la
non-pensée de nos contemporains et la nature de notre mission éclaire
d’un jour nouveau la moisson
et m’amène à reconsidérer ma conception de la mission et mon attitude
missionnaire.
Concernant le premier point: La dégradation continue de la capacité et
du goût de réfléchir chez nos concitoyens, beaucoup de choses ont été
dites et pour éviter d’allonger trop mon commentaire, je me contenterai
de relever que votre façon de souligner cette déliquescence nous alerte
sur une accélération probable de ce processus et nous appelle à en
tenir compte dès maintenant dans nos relations de mission. Cela nous
oblige à relayer la mission de rue brève et peu propice à la réflexion
par des échanges et des rencontres (sous forme de causerie ou
d’entretiens) qui aident la sensibilité et l’esprit des personnes
contactées à se poser, à s’exprimer et à "penser" dans le champ
spirituel si peu sollicité, presqu’oublié dans notre société.
Plusieurs groupes missionnaires, dont le nôtre à [ville de Catalogne]
ont mis en place des causeries régulières pour réaliser cette "approche
par la pensée puis par une certaine réflexion" qui conduit le public à
découvrir le Fond
à l’intérieur de l'homme. Il faudrait, je pense, songer pour faire
mieux et aller plus loin à construire une organisation qui permette à
ceux qui assurent les causeries d’échanger leurs expériences, mais
surtout de se former auprès de vous afin de devenir suffisamment
nombreux et capables pour assurer en boucle le ou les cycles de
causerie en respectant la qualité missionnaire que vous nous
transmettez par ce blog.
Concernant le second point, vous écrivez dans votre entrée: "La mission
des pénitents
ou Pèlerins d'Arès ne consiste donc pas à semer ou convertir,
mais à moissonner
la semence germée et
mûrissante (Rév d'Arès 6/4), les épis (13/7, 14/3, 31/6),
à rassembler (24/1)
les hommes et les femmes pouvant eux aussi entrer en pénitence."
Dans votre réponse au commentaire 130C6, vous précisez: "Convertir,
c'est faire passer ou s'efforcer de faire passer d'un état dans un
autre. C'est, par exemple, dire: "Vous êtes catholique (ou protestant,
ou juif, ou bouddhiste, etc.), mais sortez vite de cette erreur ! Tout
ce à quoi vous croyez est faux. Je vous donne la Vérité telle
qu'elle ne peut qu'effacer votre religion pour entrer dans la mienne."
C'est cela convertir. Or, jamais, jamais notre mission ne procède de
cette façon. Jamais nos missionnaires n'engagent de discussions
théologiques et si, par tentation de rétorquer (c'est humain), ils le
font, je les reprends, je les reprends depuis toujours, fermement en
les invitant à respecter la foi des autres et à ne rechercher que les
hommes et femmes qui se trouvent être d'eux-mêmes attentifs à la Parole
d'Arès. Nous moissonnons,
nous ne convertissons pas."
Je savais que notre mission n’était pas de conversion au sens habituel
et historique qui désigne une passage peu ou prou "violent" d’une
religion à une autre ou de l'athéisme à une religion, mais je croyais
sincèrement que notre mission était une forme de conversion qui
consistait à aider un homme, croyant ou non, à passer de l'absence de
liberté spirituelle à la liberté spirituelle, c'est à dire à la pénitence et à la moisson comme seul
axe de sa démarche de foi. Une conversion au bien, en quelque sorte,
que je croyais validée par la fin de votre réponse au commentaire
128C83: "En tout cas... revenez me voir. Oui, j'embauche pour Dieu.
Oui, j'ai besoin de monde."
Or, même cette "conversion douce" (traduite dans le dictionnaire par
"complète transformation spirituelle et morale") ne semble pas
correspondre au sens que vous donnez à moisson, puisque
vous dites qu’elle consiste "à ne rechercher que les hommes et femmes
qui se trouvent être d'eux-mêmes attentifs à la Parole d'Arès."
Pour moi, cette expression "hommes et femmes d'eux-mêmes attentifs à la
Parole d'Arès", change tout.
Il ne s’agit plus seulement de présenter le message, d’expliquer,
d’attraire à nous les hommes et les femmes susceptible de "comprendre",
mais de révéler à eux-mêmes des hommes et des femmes qui portent déjà
en eux l’attitude fondamentale du pénitent
et du moissonneur.
Je comprends beaucoup mieux le sens de votre entrée 115 "entendeurs et
tailleurs de pierre" (autre entrée fondamentale) et notamment ces deux
passages :
"Le changement de vie
(30/11, autre terme pour pénitence) naît de
la nature et des entrailles de l’homme telles qu’elles s’expriment
avant même qu’il soit pénitent
et qui resteront telles après qu’il aura décidé de l’être. Voilà
pourquoi le missionnaire écoute s’exprimer l'homme à qui il s’adresse.
L’arduité pour le missionnaire n’est pas dans le souci et l’effort
d’éradiquer tout ce que croit et fait l’auditeur pour en faire un
Pèlerin d’Arès, parce qu’un Pèlerin d’Arès n’est pas nécessairement un
croyant qui a coupé toutes ses racines. L’arduité est dans une
recherche patiente des liens, de tout ce qui peut lier l’héritage
moral, les comportements différents de l’auditeur à l’accomplissement
du Bien,
la pénitence
active. Je suis tout à la fois réveillé, réveilleur et sculpteur d’âmes."
Quand j’associe cette mission d’éveilleur (et non plus de
convertisseur) à "la perte considérable de la faculté de penser de
l'homme", je me dis que notre mission est terriblement difficile et que
j’ai de gros efforts à faire pour transformer mon attitude intérieure
dans la rencontre de rue, afin de devenir capable de déceler derrière
les murs épais des cerveaux des passants "la fibre sacrée qui y
subsiste quelque part." Je me dis aussi que nous avons entre
missionnaires un gros travail de réflexion et de préparation de la
mission dans ce sens afin de passer de "la transmission d’idées, aussi
authentiques soient-elles, puisque venues du Créateur," au réveil
progressif et intelligent
des pénitents
et moissonneurs
potentiels endormis d’un "sommeil si profond et composite qu’il est
comme minéral (Rév
d’Arès 14/1)" (entrée 115).
Merci encore pour cette entrée déterminante, et merci pour votre
réponse au commentaire 130C69.
Desiderius Faber
|
Réponse
:
J'avoue qu'en lisant votre commentaire je suis étonné, peut-être même
stupéfait, d'une part, parce que j'ai toujours, absolument toujours
dit: "Nous ne sommes pas envoyés
semer, mais
moissonner," et d'autre part je constate que nous ne nous
connaissons pas, que nous n'avons jamais vécu ensemble et échangé
directement, parce que je ne fais dans cette entrée 130 que rappeler
des principes que j'énonce de diverses manières depuis 38 ans.
Je ne peux ici, sans m'attarder à la question de "La Maison des
Faucons," que regretter une fois de plus qu'elle n'ait pas pu exister.
Si elle avait existé nous aurions évité votre erreur et beaucoup
d'autres erreurs comme "la mission sociale", la "mission morale," etc.
Moissonner
mais non semer
a toujours été évident, ne serait-ce que par la présence parmi nous
d'une quantité non négligeable de catholiques, musulmans et juifs qui
n'ont pas, des années durant, rompu leurs attaches avec leur religion:
Notre sœur Yaël, vigoureuse missionnaire de La Révélation d'Arès,
enseigne toujours le Talmud à sa synagogue et d'autres ont fait ou font
toujours le catéchisme dans leur paroisse quand il n'y avait ou qu'il
n'y a personne d'autre pour le faire. La raison en est simple: Ce n'est
pas ce que tu crois, mais ce que tu fais, qui te sauvera: la pénitence.
La
Révélation d'Arès nous fait fonctionner à l'inverse de la
religion qui place la foi en avant.
Ici nous voyons que La
Révélation d'Arès est un formidable agent d'unité comme Le Livre le
proclame !
Le péché
n'est
ni dans le fait de croire en la trinité et la rédemption des
péchés par le sang du Christ,
ni dans le fait de croire que seul Yawhé
parlant à Moïse est l'Éternel et que toute autre représentation de Dieu
est fausse, voire plus ou moins païenne,
ni dans le fait que croire qu'Allah
parlant à Muhammad et l'arabisation qui en découle forment la seule
voie du salut et
que tout le reste est blasphème.
Le péché
est dans le
fait d'oublier que tout cela est dépassable, qu'il faut avant tout accomplir le Bien
et que la Vérité
absolue n'est pas accessible à la pauvre intelligence
humaine, faible lumignon
(Rév d'Arès 32/5), telle qu'elle est actuellement sur la
terre
(relire l'introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas").
Oui, tout ce que nous croyons actuellement, et quoi que nous croiyons,
est
dépassable ; la Vérité absolue est pour l'heure hors
d'accessibilité hormis par le Bien
accompli. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)
Je n'ai jamais rien enseigné d'autre,
même si je l'ai dit de diverses manières.
|
16jun12 130C74
J'avais perdu mon âme.
Je pense l'avoir recréée.
Est-ce presomptueux de penser ainsi ?.
Je reprends ma penitence,
mais cette fois dans la joie et la fête. Quand
je pense au Pere trop
aimant, je le sens à
ma gauche (Rév d'Arès 35/15), plein d'Amour pour son fils, Son Amour
m'apporte de la joie, de la sérénité.
Je vous fais la promesse de commencer bientot la Moisson aux
Philippines.
Si vous pouviez m'envoyer quelques Révélation
d'Arès bilingues usagées, cela me rendrait un grand
service, et si possible des tracts en anglais.
La plupart des Philippins ne maîtrisent pas bien l'anglais sauf les
gens ayant fait des études. La langue nationale est le tagalog qui
n'est la langue maternelle que de 26 pour cent de la population. Il y a
plusieurs langues dans ce pays.
Peuple sympathique, un peu infantile, la politique est dénigrée, mais
la religion catholique est encore très présente. Plusieurs messes
chaque dimanche. Les eglises sont encore pleines.
[...] Avant de commencer la mission je veux trouver du travail. J'ai
quelques pistes, mais rassurez-vous, je n'ai pas de probleme d'argent.
Je suis votre blog, la prière m'aide a réfléchir. J'ai prêté La Revelation d'Ares
à ma belle-soeur il y a deux jours, un épi mûr j'espere.
J'ai parlé de la Parole a une sœur musulmane indonesienne; elle est
curieuse,on verra bien.
Voila, mon frere, j'ai quelques questions: Doit-on faire mortification
pour une enfant de 5 ans?
Mon beau-pere est mort dans les annees 90, est-il besoin de faire mortification
pour lui?
Sinon, je suis papa du petit Elijah qui a 1 an et 7 mois. C'est tres
fort l'Amour parental.
Je vous embrasse tres fort et pense bien a vous.
Cédric P. des Philippines
|
Réponse
:
Non, il n'est pas du tout présomptueux de penser qu'on a "recréé son âme" quand on a
repris la pénitence
et qu'on se prépare à reprendre la Moisson.
Non, il ne sert à rien de faire mortification pour
une enfant de 5 ans. L'âge du péché
ne commence qu'avec l'âge de la conscience.
Une enfant de 5 ans est pure et proche des anges.
Oui, vous pouvez faire mortification pour
votre beau-père.
Auriez-vous à ce point-là oublié tout ce que je vous ai enseigné, à vous
vieux compagnon ?
Je ne m'occupe plus du tout de la diffusion de La Révélation d'Arès
entièrement confiée à Adira: http://www.adira.net
Je n'ai pas personnellement d'éditions bilingues usagées à vous envoyer
et je doute qu'Adira en ait, mais je vous encourage à à en faire la
demande à cette association.
Je n'ai pas non plus de tracts en englais.
Faites un effort, mon frère Cédric, pour créer vos tracts et, puisque
vous n'avez pas de problème d'argent, faites-les imprimer, mais au
départ imprimez-les vous-même sur une imprimante de bureau.
|
16jun12 130C75
C'est indiscutablement votre position soudainement contraire à ce que
vous croyiez et professiez auparavant qui me fit croire dans
l'événement qui avait vouleversé votre vie: les apparitions de Jésus et
L'Évangile
Donné à Arès en 1974.
Vous étiez un ecclésiastique totalement imprégné de la doctrine de
Basile de Césarée et de Grégoire de Naziance et tout à coups vous
commencez, à partir de 1974, à parler d'un Dieu qui n'est plus "ni le
Juge ni la Providence," mais qui est "le Père et l'accompagnateur de
l'homme, lequel est entièrement maître de son destin."
Je crois dans l'événemnt surnaturel d'Arès. Pour qui vous connaît, qui
connaît votre caractère et la fermeté de votre esprit, il est évident
qu'il fallait au moins cela pour vous faire passer à l'opposé et changer votre vie
radicalement.
Je ne suis pour ma part que ce que vous appelez dans votre réponse à
Étienne [130C69] "un petit morceau de l'iceberg arésien immergé, qui
arrive à la surface
tout d'un coup." J'arrive aujourd'hui à la surface. Vous ne me
connaissez pas. Je ne vous ai jamais écrit. Je ne suis jamais venu à
Arès.
Je crois pourtant dans La
Révélation d'Arès depuis le temps où seul L'Évangile Donné à Arès
était publié.
Je ne me suis jamais abonné au "Pèlerin
d'Arès", mais j'en ai lu quelques exemplaires que me prêtèrent dans les
années 80 Nino Bénédetti et son épouse de Pougues les Eaux — Dieu les
bénisse ! —. Je les leur rendis. Il se trouve donc que je n'ai aucun
livre de vous, mais j'ai eu le bonheur de découvrir votre blog il y a
quelques années. Je l'imprime régulièrement et je relie les pages. Cela
fait maintenant un volume considérable.
Votre blog est une
extraordinaire mine d'enseignement.
J'ai reçu la Lumière de vos missionnaires, mais je n'ai jamais de mon
côté été missionnaire et je ne suis pas certain d'être ce qu'on peut
appeler un pénitent.
L'envie ne m'en manque pas, mais je suis comme paralysé. Je ne crois
pas que ce soit faute de penser que je ne suis pas un pénitent et pas un moissonneur, parce
que je pense beaucoup, mais il y a en moi une sorte d'impuissance à
avancer dans votre direction.
De cela aussi vous devriez parler: l'étrange impuissance d'avancer.
Henri U. de Bourgogne
|
Réponse
:
Nino Bénédetti et son épouse nous ont précédé dans la mort depuis
longtemps déjà et je connais plusieurs des Pèlerins d'Arès que nous
devons à leur mission, mais vous, Henri, je ne vous connaissais pas.
Tout le monde est d'accord là-dessus: Les épreuves de la pénitence et de la moisson — et les
Bénédetti en ont traversé — sont un don du destin que l'homme se donne
quand il met ses pas
dans les Pas (Rév d'Arès 2/12) du Père. Combien je
regrette que vous ne vous soyez pas encore imposé ces épreuves et que
vous attribuiez ce manquement à "l'impuissance", qui me semble, depuis
le temps, devenu manque de courage.
Quand l'épreuve fond sur nous — les apparitions de Jésus que vous
évoquez en fut une, énorme, pour moi — nous reculons d'abord, nous
sommes désemparés, nos premières défenses enfoncées. Là, point de héros...
Bougre non ! Nous sommes pris à la gorge par le présent, pas
par l'avenir, que nous ne percevons que plus tard au cours du long
examen
de l'épreuve après coup. À vrai dire, si nous étions vraiment forts en
pensée; si nous réfléchissions, nous aurions une réponse très rapide à
la Révélation
qui nous est faite, car sa simplicité comme sa logiques sont frappantes.
Donc, moi aussi je connus cette "impuissance" dont vous parlez, sauf
qu'elle ne dura que quelque trente mois et cessa peu avant les
théophanies de 1977, alors que pour vous il y a bien vingt-cinq ans,
soit 25 x 12 = 300 mois, qu'elle dure.
Dites-vous, comme je me le dis à l'époque où je surmontai mon
"impuissance," que les grandes âmes
des prophètes se relaient depuis le fond des temps pour nous apporter
la lumière et la force dont nous avons besoin.
Changez !
Changez carrément ! Concentrez-vous sur tout ce qui vous
paraît essentiel dans La
Révélation d'Arès et envoyez au diable vos hésitations à
la servir !
Pensez que ce monde a commencé à vivre un Déluge lent. Il
s'engloutit peu à peu dans le péché
et s'approche des temps où il finira noyé. L'Auteur de La Révélation d'Arrès nomme
cette noyade péché des
péchés. Le retour à l'animalité, quand les hommes
retourneront barboter et s'entrebouffer comme les poisson et les crabes
pensants primordiaux sans espoir d'une autre Création.
Oui, pensez à cela et, de tout votre amour pour votre prochain,
efforcez-vous de sauver le plus d'hommes possible, aidez-nous à
constituer ce petit
reste qui peut sauver le monde. Pensez à cela et
rejoignez sans tarder
l'Arche que le Père nous envoie. Sur son étrave Dieu a
gravé son nom: La
Révélation d'Arès. À la barre depuis Noé et la multitude
de prophètes qui
s'y sont succédés, il y a maintenant Michel ou Mikal. À la
mission joignez-vous aux rameurs.
Ayez besoin de vous sauver et de sauver le monde comme vous avez besoin
de manger ! Ce n'est qu'à bord de l'Arche
du Bien que
vous vous délivrerez des noirceurs et des effrayantes inepties du monde
et que vous exorciserez vos
démons, ceux que nous avons tous en nous, et que vous vous justifierez.
Quel danger y a-t-il à suivre une logique aussi raisonnable et légitime
que celle de la pénitence
et de la quête d'autres pénitents ?
Pourquoi Nino Bénédetti vous aurait-il un jour des années 80 rencontré
et réveillé, si ce n'est parce qu'il comptait que vous deveniez à votre
tour ce qu'il était lui-même ? O âme d'Henri, tu
dois partager le prophétisme avec d'autres âmes, le plus
d'âmes possible, parce qu'un miracle considérable, universel, peut
s'ensuivre: le Salut du
Monde.
Laissez donc à vos craintes de petit citoyen trouillard cette ombre
d'impuissance que vous portez en vous.
Soyez
affamé de profondeur, d'espérance et de lumière et vivez sur une terre
où les fantômes de la petitesse et de la peur ne vous gouverneront plus
!
Si cet été vous passez par Arès, entrez dans nos Saints Lieux, dites à
la sœur Ghyslaine à l'accueil: "Le frère Michel a souhaité me voir.
Pouvez-vous lui dire qu'Henri de Bourgogne est là ?"
|
17jun12 130C76
Le premier
missionnaire, c'est le missionner, les frères et les soeurs se
recommandent entre eux la Vérité et la constance (Coran103), ils
s’aident. Lorsque, je vais à la Moisson, je prie avant:
Mon Souffle passera devant toi
et les ouvriers de la Moisson
pour ployer les tiges, les offrir à vos faux;
qu'elles se redressent avant d'être coupées,
vous n'en serez pas tenus responsables. (Rev Arès13/9).
Depuis,
que vous nous avez demandé de plus écouter, j'avoue que ma façon de
faire change, ho, je n'ai pasencore l'écoute de l'apôtre qui n'est plus
rien pour lui-même (40/6),je m'y colle. Je vous entend encore, il y a
18 ans dire "aimer c'est écouter et être heureux que l'autre vous
parle" vous avez raison,lorsque, je fais des efforts d'écoute, je
ressens les choses différemment, une joie monte en mon intérieur. La
question pourquoi ne nous rejoignent-ils pas,certaines raisons
peuvent-être que nous parlons trop, tellement content de pouvoir
partager comme vous dites "ce trésor" qu'est la Parole Pure de Dieu,
partager, notre joie, espérance, notre vie dans la vie des êtres
rencontrés, de trouver des épis mûrs, les ouvriers de la 11 èm heure :
Ainsi les derniers seront les premiers, etles premiers seront les
derniers.(Matthieu 20/1 à 16). Un jour une personne que j'invitai à
passer au local m'a dit: mais vous m'avez tout dis ! Je vais aller voir
surinternet. Ha, internet nous le savons n'est pas missionnaire, je
vais cesser de donner les liens, car, je pense que ce n'est pas une
bonne idée, la vie ne passe pas par le réseau, elle passe en live,
l’instant présent de cœur à cœur,d'âme à âme. Je vais réduire mon temps
de parole à 5/10 minutes maxi, afin d'en dire juste ce qu'il faut pour
donner envie, réveiller la curiosité, bille entête le kérygme très
efficace, cela évite de perdre du temps, ceux qui n’accrochent pas le
disent tout de suite et inviter au local, car, bien des fois, les
échanges sont trop long, 15, 30 minutes, parfois plus. Les fruits ne
venant pas, je me dis: Didier, tu n'es pas assez pénitent, tu ne
rayonnes pas, ton amour évangélique n'est pas assez grand, en clair, je
ne suis pas un bon fruit.Je pense à Mikal dont nous sommes tous les
fruits: on reconnais l'arbre à ses fruits (Matthieu 7/15 à 20), bien
sûr Mikal est le Témoin direct de Jésus et Dieu, il est l'Ainé (16/1),
Mikal le prophète a contestablement le charisme de Vérité, il est
déculturé, son langage est prophétique, lorsqu'il parle, il touche les
âmes, il est le prince de laPaix: le peuple qui marchait dans les
ténèbres a vu une grande Lumière.Sur ceux qui habitaient le pays de
l'ombre, une lumière à resplendi. Tu as faitabonder leur allégresse, tu
as fait grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se
réjouit à la Moisson...(Esaïe 9/1 à 2), et aussi :
(Tu es) l'uni,l'oeil (qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la
lèvre jaune
(et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humainet) de ventre, (et
pourtant)
fils de Mon Bras (et) de Ma Parole. (xxxvi/12 à 13).
Tout
ce que dit la Parole à Mikal est valable pour nous, sauf ce qui
concerne directement l'Ainé. Chacun de nous peut aussi être par sa
volonté, en s’identifiant à Dieu être prince de la Paix passer de je à
Je et avoir le langageprophétique, comme Mikal. Je pense au miracle de
langues (Acte desApôtre 2/2 à 8), je sens bien que mon langage n'est
pas encore prophétique,je ressens que le langage, la vie spirituelle
sont la fusion de je et de Je:
Sois un dans toi!
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si)ta
dent mord ta lèvre, tu es deux.(xxiv/1 à2), je suis encore deux. Je
sais que le Signe n'est pas encore donné (XLIV/5),je n'ai pas encore
ré-hânimer l' image et ressemblance, le Royaumeen moi, je ne suis pas
vertueux Dieu en moi. Je m'espionne (PA N°1990). La pénitence, la
moisson, la prière, les enseignements de Mikal, notre amour
évangélique, notre volonté, maitrise de notre tentateur (Veillée 26),
notre force de conviction, nous mènent vers cette voie, plus nous nous
déculturerons plus notre langage changera, c'est la transfiguration,
nouspouvons de notre vivant être: de chair, d'esprit et d'âme (17/7).
Pour la pensée, elle est lié à la conscience, en réponse au post
(12jun12 130C64) vous écrivez" nous vivons dans un système qui a
maintenant à peu près totalement maîtrisé les idées générales de la
façon qu'il veut voir les populations qu'ildomine les concevoir "notre
mission est bien de réveilleurs spirituels,comme le faisait Jésus et
ses apôtres, il y a 2000 ans : Venez à ma suite et je vous ferai
pécheurs,d’hommes.(Matthieu 4/18 à 22) les Pèlerins d’Arès sont des
pénitents multimultipliés, apôtres, prophètes, christs en puissance
envoyés à l’humanité afin de transmettre, enseigner la Parole, trouver
les épis, restaurer EDEN (Genèse 2/4 à 24).Très grand Pèlerinage de
Feux à tous ceux qui iront à Arès cet été Pèlerins d'Arès, reste, petit
reste, Bénit soit Dieu qui sort l'homme des ténèbres.
Didier. Br Ile de France
|
Réponse
:
J'ai posté votre commentaire sans correction tel qu'il m'est parvenu et
il est lisible ! Bravo, mon frère Didier!
Ce
commentaire demande encore quelques corrections, mais il est lisible et
je vous félicite pour les progrès considérables que vous avez faits.
Pendant assez longtemps j'ai dû passer parfois vingt minutes et jusqu'à
une demi-heure pour corriger chacun de vos commentaires.
Je dois
corriger, d'une façon générale, presque tous les commentaires pour que
les nombreux lecteurs du blog pour qui le français n'est qu'une langue
apprise, qu'ils maîtrisent mal, puissent lire les articles dans un bon
français avec une grammaire, une syntaxe, un vocabulaire corrects et
une bonne ponctuation.
Au passage, je me demande si la maîtrise de
moins en moins bonne du français par les Français n'est pas une des
causes de leur pensée déficiente.
Je signale quand même la grosse erreur par laquelle commence votre
commentaire:
Ce
n'est pas "Le premier missionnaire, c'est le missionner" qu'il fallait
écrire, mais l'inverse: Le premier missionné, c'est le missionnaire.
Erreur si grosse que beaucoup auront rectifié sur le champ, j'imagine.
Ici,
je signale à l'usage des lecteurs pour qui le français est seconde
langue que j'ai employé pendant plus de trente ans les mots
"missionner" ou "missionné" dans le sens inverse de celui qu'ils
trouvent dans leurs dictionnaires français.
Je tends maintenant à
corriger cette habitude qui, pour pratique qu'elle a été, s'avère
mauvaise, trompeuse, pour les lecteurs hors des pays francophones.
En
français le missionné est celui qu'on envoie en mission, l'apôtre, le
missionnaire. Le français n'ayant malheureusement pas de verbe comme
"to missionize" en anglais, j'ai inversé depuis plus de trente ans le
sens de "missionner" pour disposer d'un mot pratique, mais qui
est
hélas très ambigu comme notre mot "personne" qui en bon français veut
dire, selon la construction de la phrase et le contexte, qu'il y a
quelqu'un ou qu'il n'y a pas âme qui vive.
Je finis par comprendre
que mon idée, quoique très pratique entre Pèlerins d'Arès missionnaires
français — formés à l'idée que pour nous, intérieurement, le
"missionné" est la personne rencontrée par le missionnaire — est une
source de confusion pour les lecteurs de l'extérieur. C'est pourquoi ce
mot disparaît peu à peu de mon blog et je corrige de plus en plus
souvent "missionné" par "personne de rencontre" ou "personne que
rencontre le missionnaire".
Merci pour votre commentaire, mon frère Didier.
|
17jun12 130C77
Vous n'êtes, Michel Potay, vraiment pas quelqu'un d'ordinaire.
Je crois deviner que les missionnaires de La Révélation d'Arès
ont des difficultés dans leur mission, non parce qu'ils ne comprennent
pas votre position, mais parce qu'ils n'arrivent pas à la faire leur.
Tout
est très complexe et très cohérent — je dirais merveilleusement
cohérent — dans ce que vous écrivez mais il faut tout lire pour
qu'apparaisse votre grande lumière. Si on ne lit que des passages on
peut se tromper et même vous trouver contradictoire.
Je ne suis
pas Pèlerin d'Arès et je ne crois pas dans les faits surnaturels
d'Arès, mais je vous suis avec beaucoup d'attention, parce que vous
m'apprenez beaucoup et parce que je crois que vous ferez l'Histoire,
même si je n'arrive pas à très bien comprendre le lien qu'il y a entre
la fiction: les événements surnaturels et La Révélation d'Arès
auquels vous vous référez sans cesse, et votre pensée.
Je passe sur ce mystère et je reviens à l'Histoire dans laquelle vous
êtes indiscutablement entré.
Ceux
qui vous critiquent, vous calomnient, vous détestent — des
pas-grand-chose en général —, perdent maintenant leur temps. La période
de vulnérabilité est passé pour vous. Les religions l'ont bien compris
et elles se gardent de vous attaquer grossièrement et préfèrent faire
silence sur vous. Elles devraient opposer à votre nature raffinée, à
votre étonnant sens du spirituel et à votre exceptionnelle intelligence
l'équivalent, mais ils ne l'ont pas encore trouvé. Peut-être ne le
trouveront-ils jamais. On discutera à n'en plus finir, pendant des
siècles, sur la véracité ou la fausseté des événements et de la
révélation auxquels vous vous référez, mais la foi d'Abraham en sortira
renforcée, chrétienne, juive ou musulmane.
Aucune des religions
issues de la Bible ou du Coran (qui n'est qu'une variation sur la
Bible) ne pourra vous ignorer et, peu à peu, elles rectifieront leurs
doctrines d'après vous.
Je dis que votre pensée, votre pensée à vous Michel Potay, est très
au-dessus de La
Révélation d'Arès.
Je
le dis d'autant plus fermement que je crois que les Pèlerins d'Arès
auraient tout intérêt, pour bien relancer leur action, à vous mettre en
avant, à produire un credo inspiré de votre pensée, et de ne parler de La Révélation d'Arès
qu'accessoirement.
Il
faut y penser, même si cela ne vous vient pas à l'idée, parce que vous
êtes un homme très modeste, convaincu de ce que vous avez inventé —
"L'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai en ce monde ou
dans les autres mondes" a dit quelqu'un — ou [convaincu] de qui vient
de je ne sais où d'irréel, que je ne m'explique pas.
Vous êtes
déjà dans l'Histoire et je m'étonnerais vraiment, malgré votre âge, que
cela tarde encore à se savoir, quoique les enjeux considérables de ce
que vous révolutionnez dans l'héritage religieux force à retarder le
plus possible votre apparition médiatique.
Je vous salue, Michel Potay, comme un grand homme. Quel temple vous
élèvera-t-on?
Joachim M.
|
Réponse
:
Le "quelqu'un" qui a dit que "l'imagination humaine n'a rien inventé
qui ne soit vrai en ce monde ou dans les autres mondes" est Gérard de
Nerval, je crois. Mais il était fou et a fini en se suicidant.
"Le lien qu'il y a entre la fiction: les événements surnaturels et La Révélation d'Arès
auquels je me réfère sans cesse et ma pensée" est tout bonnement la
réalité. J'ai véritablement reçu la visite de Jésus en 1974 puis du
Créateur en 1977.
Je ne comprends pas que vous ayez pour moi une
admiration qui ne reposerait que sur ma pensée, mais non sur les faits
auquels se réfère ma pensée, qui ne me doit rien et qui doit tout au
Père, qui est aussi votre Père, Celui de tous les hommes.
L'Histoire
? Suis-je entré dans l'Histoire ? Quelle Histoire ? Je m'applique à
être l'historien d'une Histoire qui cessera, parce que je crois au Jour de Dieu. Oui,
je crois que, quand le Bien
s'imposera de nouveau sur le monde, un Jour viendra où les jours et les nuits
s'arrêteront et les hommes ressusciteront.
Ne
dis-je pas cela sans cesse ? Comment pouvez-vous trouver
"exceptionnelle l'intelligence" qui dit une bourde pareille, car pour
vous, l'incroyant Joachim, c'est évidemment une bourde.
Augustin d'Hippone (le saint-Augustin de l'église) disait: "Unde
malum?"... D'où vient le mal? La
Révélation d'Arès dit que le mal vient d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5)
qui a préféré son système au plan d'Éden. Et Dieu ayant pris le risque
énorme de lui donné la liberté respecte, non sans chagrin, le mal que
l'homme a inventé et qui le détruira au jour du péché des péché,
mais ce ne sera pas Dieu qui le détruira. C'est l'homme créé à l'image et ressemblance
de son Créateur (Genèse
1/26-27) qui a finalement refusé celles-ci et qui s'en
retourne à son animalité originale.
À moins, évidemment, que nous Pèlerins d'Arès réussissions ce que La Révélation d'Arès
nous suggère de faire: pénitence,
pour changer le monde
(28/7) et le sauver.
Je ne comprends pas qu'un homme "très cohérent" comme moi dise des
bêtises pareilles et que vous l'en admiriez !
Merci
pour votre commentaire, mais il y a quelque chose qui cloche dans ce
que vous dites, Joachim, et qui clochera aussi longtemps que vous ne
croirez pas en La
Révélation d'Arès comme une Parole réellement descendue du
Ciel.
|
18jun12 130C78
Cette entrée de blog s’intitule "mission" et dans les premiers
commentaires certains ont remarqué que peu parlaient de la mission,
alors je vais communiquer quelque chose de mon expérience.
Le but pratique de la mission est d’amener la personne de rencontre au
local, pour y entendre présenter le contenu de La Révélation d’Arès
et [parler] dans un cadre plus propice que la rue. Alors, lorsque nous
avons un bon contact, c’est là qu’il nous faut faire durer le contact
(et non quand nous tombons sur quelqu’un qui a besoin de parler et qui
nous tient la jambe pendant très longtemps, alors que nous voyons qu’il
est profondément dans le doute sur
La Révélation d’Arès), trouver des mots, des versets, des
arguments pour le retenir, jusqu’à ce qu’il nous convainque lui-même
qu’il ira au local.
Si on ne fait pas cela, même s’il nous a dit une fois qu’il ira au
local, il n’ira pas.
Et ne pas oublier de lui dire: "Venez au local, à la causerie, je serai
là pour vous accueillir, même si ce n’est pas moi qui ferai la
causerie" — Ceque je dis là est d’ailleurs un conseil de Frère Michel
lorsqu’il est venu à Paris en mars 2011.
Une autre réflexion, c’est à propos du commentaire C130-71, du frère
Jean-Pierre. Sans vouloir contredire la réponse de Frère Michel, ce
frère dit qu’il est nécessaire d’avoir quelques "astuces" (rappelons
nous que Jésus disait que nous devons être rusés comme les serpents, mais
aussi simples comme les colombes) pour laisser à la
personne rencontrée le temps de réfléchir.
Des astuces , comme dire: "Laissez moi réfléchir un instant" et donc
laisser aussi au missionnaire son temps pour répondre. Eh
bien ! Je pense
que le conseil de ce frère est aussi pratiquable pendant la mission.
Et puis missionner à deux, est aussi une occasion pour que celui qui
ne parle pas, à un instant précis, ait le temps de penser à ce qu’il
peut répondre à la personne rencontrée sur un point délicat.
Pour finir je voudrais faire un petit témoignage de mission. J'avais
rencontré un jeune homme profondément engagé dans sa religion. Je le
sentais dans le bon sens de vouloir se changer. Il me
dit vers
la fin: "Le fils de Dieu nous a sauvé" ou quelque chose
d’approchant. Je lui ai d’abord répondu: "Êtes-vous d’un groupe
évangélique protestant ?" Puis j’ajoutai, de peur que cela
entraîne une polémique inutile : "Je ne veux pas vous
répondre sur Jésus-Dieu. Parlons d’autre chose !" Or, cet
homme a insisté pour que je
lui réponde. Je lui ai alors donné à lire le début de la Veillée 32:
Mouhamad, Mon Messager
venu avant toi, a enseigné que Jésus n’est pas
Dieu, que ceux qui croient cela sont impies. Ma Main a oint les lèvres
de mon messager, etc. Il a lu,puis il m’a dit:
"Avant de
partir, je voudrais que nous priions ensemble. Nous avons alors prié.
Pour moi j’ai dit Père
de l’Univers. Ayant raconté cela à une sœur,
elle m’a dit, à juste raison, que j'aurais peut-être dû l’inviter à
aller avec moi jusqu’au local . Encore une occasion manquée !
Jean-Claude C. de l'Ile de France
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18jun12 130C79
Après avoir souhaité bonne fête à leur maman, nos enfants ont souhaité
bonne fête à leur papa aujourd'hui au Canada.
Que nos enfants grandissent spirituellement plus grand que nous pour
que soit pleinement restaurée dans les générations futures l'image et ressemblance
à Dieu !
Ce qui me frappe dans cette entrée et d'autres c'est l'insistance sur
le thème d'une dégradation progressive de l'image et ressemblance
à Dieu des hommes et des femmes dans l'histoire humaine depuis Adam.
Cela est contraire à la vision que l'on entend un peu partout en
Occident, que nous serions passé de l'animalité barbare originelle à
une lente progression du genre humain grâce à la culture et aux lois
qui brideraient la liberté d'être barbare et domestiqueraient et
humaniseraient progressivement les barbares que nous aurions été et que
nous serions toujours en danger de redevenir.
La conception arésienne de l'évolution humaine n'est pas conforme à la
culture et cela pose problème lors de la mission, lorsque les personnes
objectent qu'il n'y a pas déclin mais progression. Si notre foi ne
repose pas sur des faits démontrables, elle ne doit pas être
contradictoire avec eux. Comment donc concilier ce que l'on sait de
l'histoire humaine avec la perspective arésienne et montrer aux épis mûrs que notre
vision tient la route ?
Si l'on essaie de regarder l'évolution de la conscience morale en
Occident depuis 2500 ans à partir des philosophes, il semble qu'un très
rapide portrait approchant soit le suivant.
Il y a 2,5 millénaires, chaque personne et chaque situation étant
considérées particulières ; l'évaluation morale portait sur la personne
plus que sur l'action ; on privilégiait le bien sur le juste, chacun
avait la responsabilité de rechercher l'excellence. La morale était
tournée vers soi et peu vers les autres (on ne condamnait pas
l'esclavage par exemple).
Depuis 200 ans environ, en Occident, l'évaluation morale porte sur
l'action plus que sur la personne ; on privilégie le juste sur
le bien,
on se soucie moins de l'excellence personnelle, mais de la valeur de
l'action. L'action est évaluée selon, soit le respect des principes ou
règles (Kant), soit selon le calcul des conséquences positives et
négatives pour la communauté humaine (utilitarisme).
Certains historiens de l'évolution de la pensée humaine affirment que
la notion de conscience est centrale dans la pensée morale occidentale
depuis 200 ans, mais a été quasi absente pendant 2 millénaires car,
comme l'écrit Cicéron, le conflit entre ce qu’un individu doit faire
selon la morale et ce qu’il veut faire, est un conflit qui disparaît
lorsque l’individu comprend mieux ce qu’il désire. En revanche,
l'éthique moderne insiste sur le fait que le devoir moral ne doit guère
tenir compte du bien pour soi, qu'il faut sacrifier ce qui est bien
pour soi, et ce conflit intérieur, cette intériorisation de règles
morales communes, serait l'origine du développement de la conscience
morale en Occident depuis 2 siècles.
Je ne sais pas si ce portrait de l'évolution humaine est exacte, mais
s'il l'est, cela voudrait dire, il me semble, que les descendants
d'Adam
auraient d'abord progressivement perdu la capacité d'aimer (il y a 2500
ans on ne se préoccupait déjà guère de la souffrance d'autrui) avant
celle de la recherche de l'excellence personnelle qui elle, en
Occident, aurait décliné plus récemment, mais que cette déchéance
aurait été partiellement compensée par une plus grande compassion,
cette dernière n'ayant malheureusement, le plus souvent, pas sa source
dans la vie spirituelle, mais dans le respect de règles que l'on
s'impose ou qu'on nous impose.
Un mot aussi sur la perte de la capacité de penser. Ce qui me frappe
dans l'éducation reçue par les nouvelles générations c'est que
l'objectif semble être essentiellement d'acquérir des techniques utiles
pour la société et non pas de permettre à chacun de développer ses
potentialités, que celles-ci soient utiles ou non dans l'immédiat.
Ainsi, la connaissance de ce qu'on appelle les Humanités et des grands
penseurs a pratiquement disparu et est considérée inutile. De même,
les Universités ne prétendent même plus avoir pour objectif de
contribuer au progrès de l'humanité, mais simplement qu'elles sont
gérées efficacement.
Cher prophète, quels sont les signes les plus manifestes de la
déshumanisation plutôt que de l'humanisation ?
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse
:
La polysémie du mot humanisation — et donc du mot désuhumanisation —
appelerait un développement long et inutile dans le cadre de La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès voit l'homme sous l'angle très
simple du bien
et du mal,
angle assimilable à celui également très simple du Sermon sur la Montagne:
Aimer jusqu'à aimer son ennemi, pardonner toutes les offenses, ne
jamais juger, faire la paix, auxquels il ajoute deux éléments simples:
acquérir l'intelligence
spirituelle et devenir
libre absolument.
Aucun développement ne vient, dans La
Révélation d'Arès, indiquer sur quelle ligne
d'humanisation doit fonctionner cette conduite, qu'elle appelle pénitence.
De même, La Révélation
d'Arès condamne tous les pouvoirs sans distinction, tous
les princes du culte
du pouvoir, quel qu'il soit: religieux, politique, scientifique,
économique, et leurs combinaisons, etc., et par là pourrait-on dire
elle déshumanise la société qui n'imagine pas un seul instant une
société sans pouvoirs, relatifs ou absolus, quel que soit le régime que
telle ou telle société se donne.
Par ailleurs, vous faites un saut immense entre 2.500 ans d'ici et 200
ans ans d'ici en escamontant ce que vous savez sûrement: le
passage très important du concept antique de l'Histoire qui était
cyclique au concept qu'en donne ensuite le christianisme qui est une
ligne droite et qui va changer la notion d'humanisation.
Il est vrai, comme vous dites, que l'antiquité s'inquiétait moins de la
souffrance que nous nous en inquiétons. Mais je ne vois pas cela tout à
fait comme vous. Je pense tout simplement que la souffrance autrefois
faisait tellement partie de la vie que le souci que le philosophe
prenait de l'homme était ailleurs.
Rien que dans ma petite vie de 83 ans je me souviens très bien que dans
mon enfance et ma jeunesse les séances de dentisterie (l'horrible
roulette) et de médecine, où l'anesthésie n'était utilisée que dans des
cas extrêmes, étaient marquées par des souffrances qu'aujourd'hui,
seulement soixante ans après, personne ne supporterait. J'ai vu, étant
enfant, opérer de l'appendicite sur une table de cuisine, sur laquelle
on avait ficelé le malade, sans anesthésie. Quand je fus tuberculeux,
les créations de pneumothorax et les sections de brides qui
s'nsuivaient: Deux trous entre les côtes par où le toubib introduisait,
dans l'un une sorte de périscope qu'il tourniquait, dans l'autre un
cautère porté au rouge pour brûler les adhérences entre les plèvres
dans les fumées nauséabondes cochon grillé... se faisaient sans la
moindre anesthésie. En Indochine les extractons de balles se faisaient
sans anesthérisie: Deux ou trois costauds pour maintenir le blessé et
le toubib qui plongeait sa sonde dans le trou... Bref, dans mon enfance
et ma jeunesse il y avait encore assez peu de commisération pour la
souffrance. J'avais déjà 30 ans quand j'entendis des mots comme
"dépression" totalement inconnus auparavant, comme étaient inconnus les
dépressifs auparavant. Pendant l'occupation allemande où, à Paris, on
crevait de faim, j'ai vu, de mes yeux vu, tous les obèses devenir
maigres comme des clous, et l'on nous raconte aujourd'hui que l'obésité
n'est pas une question d'alimentation, mais de gènes... La souffrance
était la vie ou plutôt la vie était souffrance. Ce qui intéressait
l'esprit était ailleurs. Aussi je ne suis pas aussi sûr que vous que
les choses aient, sur le fond, tellement changé en 2.500 ans. Nous
sommes simplement, en un demi-siècle, devenus des petits douillets.
Revenons à humanisation. Qu'entendez-vous exactement par là?
Pensez-vous à ce qui peut rendre la vie humaine simplement plus
supportable et cela varie considérablement suivant que vous vivez en
Inde, au Congo ou en Allemagne? Allez-vous, par contre, jusqu'à penser
à l'humanisme ? Et si vous
pensez humanisme, pensez-vous, par exemple, à l'humanisme chrétien ou à
l'humanisme
athée, qui ne voient pas les choses sous le même angle, etc ?
L'humanisme chrétien voit la finalité humaine dans ses rapports avec le
Bien
qu'inspire Dieu mort sur la croix pour racheter les péchés du monde
tandis que l'humanisme athée ne sert pas des valeurs révélées mais des
valeurs que l'homme élabore lui-même et qui peuvent varier selon les
cultures, les tempéraments, etc. Dans notre humanisme de Pèlerins
d'Arès se mêlent les deux humanismes précédents en ceci que l'homme
fabrique lui-même ses valeurs par la pénitence.
Je pense que vous voyez dans l'humanisation ce qui peut servir à
l'homme pour trouver la stature qui lui revient.
Mais c'est vague et très variable selon les tempéraments.
Auguste Comte a développé l'idée d'un véritable culte de l'humanité
imité du catholicisme par beaucoup de côtés. Nietzsche a incité l'homme
à prendre son destin en mains et à devenir un surhomme. Hegel a pensé
que l'Histoire menait au savoir absolu et à la réalisation de la raison
par la liberté. Karl Marc a dit que l'homme résoudrait le mystère de
l'Histoire par le prolétariat en créant une société sans classes.
Sartre dans "L'existentialisme est-il un humanisme?" distingue deux qui
croient en l'existence d'une nature humaine, qui ne peut changer, de
ceux qui n'acceptent que l'existence d'une condition humaine, qui peut
changer dans certaines limites.
On aboutit dans tous les cas à une sorte de divinisation de l'homme,
mais qui n'est encore qu'idéale et qui ne peut pas faire oublier les
horreurs des guerres de 1914-1918 (il y a moins de 100 ans) et de
1939-1945, du nazisme (il y a seulement 65 ans), du bolchevisme (il y a
seulement 25 ans) et d'autres horreurs qu'on a vues ou qu'on voit
encore partout comme actuellement en Syrie, qui se produisent en même
temps que se répand ce que vous appelez, mais qui me paraît très
contestable, une "lente progression du genre humain grâce à la culture
et aux lois
qui brideraient la liberté d'être barbare et domestiqueraient et
humaniseraient progressivement les barbares que nous aurions été et que
nous serions toujours en danger de redevenir."
Pour finir, La
Révélation d'Arès ne saurait s'arrêter à une humanisation
plutôt qu'une autre, car l'Histoire ne nous donne pas d'exemples d'une
humanisation à suivre et, dans sa Sagesse, La Révélation d'Arès
accepte toutes les humanisations possibles pourvu que la pénitence, qui
conduit au Bien
de base, soit la conduite de l'individu.
Peut-être ce qu'un Pèlerin d'Arès peut entendre
par humanisation consiste-t-il seulement dans le souhaite que
Camus faisait à l'homme de "faire son métier d'homme", à découvrir peu
à peu sa nature en se demandant sans cesse, tout au long de sa vie,
"comment il faut se conduire." Le rapport à soi et aux autres est
toujours problématique; il l'est encore pour moi après trente-huit ans
de pénitence,
il le sera pour tout Pèlerin d'Arès toute sa vie. Nous continuons de
progresser sans cesse, à nous poser des questions sur ce que nous
sommes et sur nos rapports avec la société.
Dans l'humanisation, quelle qu'elle soit, le rapport à soi et aux
autres s'exprime seulement de trois façons: L'homme est un loup pour
l'homme, l'homme est un Dieu pour l'homme et l'homme est un homme pour
l'homme. Les variations et dosages entre les trois varient
continuellement.
Alors, j'arrête ici. Je me limite à faire pénitence et à moissonner d'autres
pénitents
et dans cette pénitence
et cette moisson
je vois la seule humanisation qui puisse conduire au salut.
|
18jun12 130C80
J’ai attendu avec patience,
mesure et piété (Rév d'Arès 39/3) la fin des
élections présidentielle et législatives pour vous adresser ce courriel.
La dette française a considérablement augmenté sous la présidence
de Mr. Sarkozy en raison essentiellement des super- remises
fiscales qu'il a faites à ceux qui étaient extrêmement riches
(et dont l’essentiel des avoirs étaient déjà exonérés, car
dissimulés dans les paradis fiscaux) qui se sont empressés d'investir
ces libéralités en spéculations boursières déstabilisatrices des
nations, et en délocalisant les activités industrielles de France,
accroissant le nombre de chômeurs et de travailleurs
précaires vivant dans la pauvreté. D'autre part, pour l'anecdote, le
coût de la fonction présidentielle de M. Sarkozy
(rémunérations,
administration de l’Elysée, voyages, conseillers, protection,
communication, sondages) avait tellement gonflé qu’il était
devenu nettement plus élevé que celui de Mme Merkel et même que celui
de Mr Obama, Président des USA.
Les magnats ayant obtenu d’accroître leur part du lion en
creusant le déficit national, il restait ensuite à répéter et faire
accroire que la dette ne pourrait se régler qu’en imposant des efforts
aux Français de base: augmentation de la TVA, blocage des salaires,
destruction du droit du travail, on taille dans la fonction publique en
supprimant des postes ce qui aggrave encore le chômage, on
réduit la protection sociale ce qui augmente les dépenses des
salariés et retraités, l'impossibilité de se soigner pour beaucoup, et
l'étendue de la misère, dans notre si beau pays où les richesses
matérielles sont si mal partagées, où le lobbying et la corruption
s'associent pour régner et imposer l’austérité aux autres.
Ce fut un président xénophobe
poussant à la haine et à la chasse des Africains, des Roms,
des Kurdes etc., alors que
La Révélation d'Arès (25/4) recommande: Dis- leur: Étrangers, je vous
aime avant de vous
connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré
l'horizon, j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les
rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les
Hauteurs, car je suis l'échanson et le muletier, mais l'Hôte et le
Pasteur est au dessus de moi, etc.
À l'inverse de bien d’autres présidents français respectueux
de la laïcité, il a choisi d'accepter de se
faire introniser chanoine de st-Jean de Latran pour voler les attributs
du Père et mieux anesthésier les consciences. Roi noir et roi blanc
sous le même bonnet pour doublement dominer.
Oubliant les millions de français dans la misère, dans la
précarité, ce candidat fut l’officiant serviteur zélé à la solde des
adorateurs du culte
de la possession, alors que la Parole du Père
précise: Avec tes frères
des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon
Nom, tu établiras l'équité. Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom
plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur.(Rév d'Arès 28/10-11).
L’échec de M. Sarkozy me semble assimilable à une
version
minimale renouvelée de l’échec d’Adam et d’Ève.
J'ai personnellement préféré voter pour son concurrent.
La Parole dit : La
Vérité c'est que le monde doit
changer! (Rév d'Arès 28/7).....par la pénitence, l'amour, l'équité,
le partage, la
fraternité épanouissante, et non par l’égoïsme, l’hypocrisie,
l’orgueil, le cynisme, et la prédation financière.
Louange à Dieu !
Dominique
|
Réponse
:
Je connais un certain nombre de Dominique et je ne vois lequel ou
laquelle d'entre eux ou d'entre elles vous êtes.
C'est dommage, parce que cela m'aurait peut-être permis de mieux cibler
ma réponse. Je vais donc me limiter aux généralités qui sont les
miennes.
Je ne suis pas un partisan de M. Sarkozy, politiquement
parlant, et je n'ai voté pour lui que pour la seule raison qui
m'intéresse: Parce que sous M. Sarkozy notre mission — je pense que
vous n'êtes pas missionnaire, si vous ne l'avez pas perçu —
n'a jamais été aussi libre d'exprimer publiquement notre conscience et
notre Fond.
Mais je ne suis pas non plus partisan de M. Hollande. Je lui souhaite
très sincèrement, ainsi qu'à son parti qui a gagné les élections,
d'exercer la politique de justice et de rétablissement de la France
dont ils rêvent, mais je ne crois pas plus en leur politique qu'en la
politique de M. Sarkozy, parce le Père ne place pas dans la politique,
quelle qu'elle soit, Son Espoir pour le Salut de l'homme.
Donc, le "Louange à Dieu !" qui conclut votre commentaire me paraît
plus formel que bien situé dans les perspectives de La Révélation d'Arès. Un
Pèlerin d'Arès, que vous n'êtes probablement pas, bien que citant La Révélation d'Arès, ne
pense pas que l'avenir des hommes soit politique et encore moins que la
politique apporte quelque solution au problème du changement de vie
tel que le Père en exprime le souhait à Arès.
Ceci dit, il est vrai qu'il nous faut vivre ce monde et, d'une façon ou
d'une autre, en être les participants.
Nous ne sommes pas des ermites enfuis dans la montagne ou dans le
désert pour ignorer le monde et nous préparer à bien mourir. Nous
sommes, comme vous l'êtes, Dominique, des citoyens. Je
ne crois pas juste l'analyse féroce que vous faites de la conduite de
M. Sarkozy, mais c'est sans importance et je respecte
totalement votre position
politique qui correspond à la
position de nombreux de nos frères et sœurs, qui n'ont pas encore
totalement écarté la "mission sociale" ni installé en eux-mêmes la vie
spirituelle pure et ainsi opéré leur
détachement de la politique politicienne, de gauche, du centre ou de
droite.
Cela relance de toute façon ma réflexion sur un sujet qui
revient régulièrement: Faut-il ou ne faut-il pas que les Pèlerins
d'Arès entrent en politique ?
La politique n'est toujours faite que de vaines palabres, de petites
manœuvres et de calculs médiocres favorivant les uns quand elles ne
favorisent pas les autres et vice-versa selon le parti au pouvoir,
plaisant en uns en déplaisant aux autres puis ensuite, après des
élections, plaisant aux autres en déplaisant aux uns, comme cela se
fera après M. Hollande, sauf s'il s'agit d'un gouvernement d'exception
que je lui souhaite d'être de tout cœur
sans beaucoup d'espoir cependant.
La question pour nous Pèlerins d'Arès est: Que pouvons-nous
faire d'autre dans le cadre de la gestion de la nation ?
Existe-t-il une politique réellement constructive, généreuse,
transcendante, cherchant des solutions de bons sens et non partisanes —
comme votre critique de la politique sarkoziste est partisane — et qui,
dans ce sens, ne pourrait venir que d'un groupe apolitique de gestion
de la nation. Le RASGN, le Rassegène: Rassemblement Apolitique
Spirituel pour Gérer la Nation, serait-il viable ? Non, il ne
l'est pas dans les conditions actuelles de la cuisine politique quand
je vois les échecs aussi idiots qu'injuste essuyé par M Bayrou
d'une côté et M Mélanchon d'un autre, même si je ne suis partisan ni de
l'un ni de l'autre . Tout ce qui n'est pas grossièrement taillé doite
ou gauche et qui devient trop précis à droite comme à gauche est voué à
l'échec. C'est inévitable dans un monde qui ne pense plus.
Un
juriste m'a dit un jour qu'un parti "apolitique et spirituel", niant la
politique et proposant une tout autre façon de gérer la société,
risquerait fort de ne pas être accepté comme parti pouvant se présenter
aux élections et serait seulement considéré comme une association...
disons... philosophique, voire religieuse.
Le bien public est
l'affaire de tous, mais ce n'est pas l'avis des partis qui apportent
tous des idéologies ou des "valeurs", chacun les siennes, hors
desquelles ils affirment que le salut de la société ne peut être
assuré. Ce qui est évidemment faux, parce que rien n'est jamais aussi
simple: On a besoin de riches comme de pauvres, de capitaines
d'industrie comme de balayeurs, parce qu'il y en aura toujours,
toujours. C'est pourquoi nous proposons, comme les Évangiles
Palestiniens le proposent — revoyez les paraboles —, des relations
entre eux autres qu'idéologiques. Le régime des partis n'est que
balancement politique sempiternel d'un bord vers l'autre. Tout parti
est en fait une caste coupée du peuple, contrairement à ce qu'il
prétend, et nous, Pèlerins d'Arès, voyons au contraire le peuple
rassemblé non autour d'une politique, mais par autour d'une morale
spirituelle de Bien
La
politique professionnelle — et le parti socialiste en est un champion,
aujourd'hui très nombreux parce que la crise réduisant les possibilités
de travail, la politique donne de nouveaux débouchés —
commence
par la désignation d'amis et d'ennemis. Elle est ensuite caractérisée
par l'opportunisme, le clientélisme et le carriérisme des notables et
des élus. Ne rêvez pas, Dominique, car il en va du socialisme comme du
libéralisme, ce sont des politiques immédiates immorales sur le Fond. La Révélation d'Arès est
formelle sur ce point.
La
politique ne sépare jamais un clan du bien d'un clan du mal. Elle est
mal ou bien selon qu'elle gouverne ou non et selon le regard qui se
pose sur elle. Voilà pourquoi le Père désespère d'elle comme il
désespère de la religion.
Bref, je mets pour ma part peu d'espoir
dans le réalisme politique, sa rhétorique démagogique, ses grands mots
ronflants qui finissent tous, au bout du compte, par une grande
déception. La France sera déçue par M. Hollande, j'en ai bien peur
(mais je souhaite toujours me; tromper) comme elle l'a été par M.
Sarkozy.
La situation actuelle de la France est extrêmement
complexe. La majorité obtenue par les Socialiste est toute relative et
l'abstention de 44% en est la manifestation la plus évidente. De ce
fait, la majorité rose n'est que l'expression de moins de vingt
millions d'électeurs sur une population de 65 millions d'habitants.
Voilà un vide qui va peser très très lourd.
Comprenez-vous mieux,
Dominique, pourquoi je ne fais pas de politique et pourquoi votre
commentaire, que vous m'envoyez un peu comme un défi, ne me fait ni
chaud ni froid ? Je souhaite que ma réponse vous aide à mieux
comprendre le sens de La
Révélation d'Arès.
|
18jun12 130C81
Je suggère que le clou (129c25 et 31) pour ceux qui créeront ce tract
soit incliné avec le même angle que notre logo !
Le logo qui en toute logique devrait figurer sur tout tract arèsien et
que je ne vois pas sur celui que je donne.
Ce n'est évidemment pas fondamental, disons que c'est un détail fondé.
À quoi servirait que Mikal ait créé le logo des Pèlerins d'Arès si nous
ne le faisons pas figurer sur nos tracts ?
Notre discours ("mouvement et logos" entrée 128) à la mission (présente
entrée
130) outre le témoignage des apparitions de Jésus Christ et des
théophanies, est paroles de raison — Logos, la raison même, la
rationalité suprême.
Pas de raison sans réflexion, sans pensée: "Libres
de penser leur vie nous ferons les hommes.
Évidement, nous sommes notre
propre protecteur (je pense au commentaire 130c16 et à votre réponse)
et sauveur (Rév d'Arès
36/23), auto-sacralisation par la pénitence (30/11),
en
co-création avec le Créateur, nous changeons
(le monde) en Bien.
Nous
nous sauvons, autrement dit.
L'homme est par sa pénitence
l'artisan de sa propre Grâce et de son
Salut.
Le Père de l'Univers
nous appelle au Pèlerinage, à la Vie spirituelle
(entrée 129), pour y chauffer (Rév d'Arès xxxix/8-9) en nous le Fond — Tout se
passe au
Fond,
non en surface dans la pénitence
(33/30) [mots manquants] prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3,
xLviii/9).
Chrétien orthodoxe couronné, vous êtes descendu de votre trône, vous
vous êtes soumis à Celui qui vous est arrivé, vous êtes monté sur Son
Parvis (Rév d'Arès 2/16). Mikal est béni par Youou (Rév
d'Arè-s xxx/24).
Vous avez écrit que votre nom est sorti du chapeau, je pense que
ce chapeau n'en contenait pas tant que cela (Rév d'Arès 2/20-21).
Bénis ceux qui vous ont suivi et aidé depuis 38 ans et qui se sont
absentés — "on ne meurt pas, on s'absente" —, ceux qui vous suivent et
que vous
suivrez jusqu'à leur derniers souffle — Sors là où tu ne bois plus
l'air ! (Rév d'Arès vi/1) — de génération en
génération.
Bénis ceux qui font le
Bien,
leurs
œuvres (Rév d'Arès 17/4)
historiques arrêteronta l'Histoire quand viendra le Jour où les
portes du ciel, des cieux s'ouvriront et que Sa Lumière couvrira tous sans
cesse (31/8-9) et que
l'univers tremblera de plaisir et nous avec, mais pour
l'heure et les générations il y a du travail pour tous, c'est une joie
pour les hommes pieux (28/25). Bon courage à tous, et bon
Pèlerinage de
Feu
pour ceux concernés, ceux aussi qui le feront chez eux.
Alain. M. Alias Allan Blackbird, Chèvre, ÂME ou encore Merlain d'ile de
France (pardonnez ma fantaisie)
|
18jun12 130C82
Depuis une dizaine d'années, je donne des cours particuliers de
mathématiques et de physique depuis le collège jusque dans le
supérieur. Comme notre frère Antoine — et je pense partager ce constat
avec un grand nombre d'enseignants — je vois aux contacts des mes
élèves une perte frappante de la faculté de réfléchir.
Premier exemple : La logique, en tant que science du raisonnement et
pédagogie de l'apprentissage de la pensée, n'est même plus enseignée,
ni au collège ni au lycée. On ne trouve, difficilement, que quelques
manuels l'évoquant brièvement en préambule ou y consacrant un tout
petit chapitre, pas forcément vu en classe.
Second exemple : depuis mon passage du bac S en 1999, j'observe une
baisse continue de l'exigence des sujets d'examens en terme de
réflexion. Un élève d'aujourd'hui, avec exactement les mêmes notions
techniques, serait incapable de faire le sujet que j'ai dû traiter en
1999. De la même manière, j'aurais été en peine de traiter un sujet de
1979. Cela montre que l'enseignement scolaire d'aujourd'hui (en tout
cas dans les matières scientifiques, soit-disant, emblématiques de la
faculté de "raisonner"), consiste essentiellement en l'application bête
et méchante de formules, de méthodes, que la majorité des élèves auront
appris à appliquer dans un contexte donné.
Ce n'est peut-être pas vrai dans tous les établissements, mais mon
expérience l'atteste très fréquemment. Je le vois bien, dès qu'ils
sèchent face à une question, ils abandonnent très vite, croyant que
toute solution doit venir immédiatement. Ces élèves, ayant mémorisé
tous les cas de figures (par l'entraînement sur des batteries
d'exercices), trouvent majoritairement la solution en se rappelant
comment les résoudre, s'ils les ont déjà résolues. Ils ont donc appris
à faire travailler leur mémoire. Fort bien, mais insuffisant,
évidemment. Ils ont appris sans comprendre. Face à une situation
inconnue, ils ne pourront pas s'en sortir car ils n'auront pas appris à
faire fonctionner leur imagination (la créativité), ils n'auront pas
développé leur capacité à confronter les informations, à faire des
adaptations de cas déjà rencontrés, à savoir déterminer quel outil
utiliser dans cette situation, à mener une réflexion avec des arguments
enchaînés de manière logique et cohérente, etc. Bref, ils n'auront pas
appris à réfléchir. Ils n'auront même pas conscience qu'il en sont
capables. C'est valable pour les sciences, mais plus grave, comme
l'exemple des magistrats que vous citez, dans d'autres domaines, et
dans la société d'une manière générale.
Une anecdote qui m'est arrivée récemment en cours illustre cela.
J'encourageais l'un de mes élèves de terminale S, qui séchait sur un
exercice, qui était prêt à abandonner, à chercher un peu plus.
Brusquement, eurêka ! Il semble avoir un éclair de génie. Il s'écrit,
enthousiaste : "Ça y est ! j'ai compris ! En fait, pour trouver la
solution, il faut réfléchir !" Les bras m'en tombent. La stupéfaction
succédant à la sidération, je me fait intérieurement ces trois
remarques :
1. Il n'est jamais trop tard pour s'en rendre compte, mais
enfin, devoir arriver en terminale pour le comprendre...
2. Qu'est-ce que ses profs ont bien pu lui apprendre jusque là ?
3. Comment ai-je pu passer à côté et oublier de vérifier qu'il avait
conscience de ce point ?
Arrêtons nous un moment sur les points 2 et 3.
Par rapport à ce qui apparaît dans ce cas comme une défaillance du
système éducatif, avons-nous un rôle à jouer pour y remédier ? Dans
notre mission, doit-on se concentrer sur les blés mûrs qui n'ont
pas perdu leur capacité de pensée, ce qui sous-entend être capable de
le déterminer. Ou doit-on essayer de ranimer la pensée chez notre
interlocuteur, encore une fois, si tant est que l'on soit capable de
détecter un blé mûr
derrière les apparences...
Concernant le point 3, réfléchir : c'était tellement évident pour moi
que j'en avais oublié de vérifier qu'il y pensait. J'étais passé à côté
de l'évidence. Par extension, dans notre mission, quelle évidence
oublions-nous ? Dites-nous, Frère Michel, à côté de quelle
évidence
passons-nous encore ?
Je crois que grâce aux recadrages et aux longues discussions sur la
mission sociale des dernières entrées, nous n'oublierons plus de clamer
les suivantes:
1. Dieu existe,
2. Il est revenu sur Terre il y a 35 ans
pour envoyer un prophète,
3. Le monde ne changera
que par l'effort de
recréation personnel vers le Bien
d'un petit reste
de pénitents.
Il nous faut maintenant repartir de zéro, passer notre foi au rasoir
d'Ockham pour retrouver la simplicité et l'évidence dans notre langage
et nos comportements. Il nous faut penser à l'évidence, et retrouver un
langage Sacré : Parler de Dieu, du Bien,
du Mal, du
Péché,
du Salut,
d'Éden, de l'Amour,
du Pardon, etc.
Cela mérite d'être bien réfléchi,
pensé justement, puis vécu, en amont. Comme vous dites, il nous faut
"travailler du chapeau" pour trouver notre "style", celui qui
soulignera notre spécificité.
Je remercie mon frère Philippe d'avoir partagé notre petite expérience
missionnaire pour illustrer le nouveau départ que nous expérimentons.
Je trouve l'idée de partager nos expériences entre assemblées
excellente. Par ailleurs, je crois au potentiel de la vidéo et de
l'image. Votre expérience dans le Sud-Est, Frère Michel, l'atteste il
me semble.
Expérimentons dans la voie que vous nous montrez et nous
finirons, avec le temps, par trouver le juste style.
Florian d'Aquitaine
|
20jun12 130C83
Je reviens sur
le commentaire de Dominique [130C80] que vous n'identifiez pas, mais
qui — simple suggestion — est peut-être un nom de famille plutôt qu'un
prénom et alors vous pouvez peut-être deviner de qui il s'agit, quoique
cette personne se réfère à La
Révélation d'Arès plusieurs fois alors que la personne à
qui je pense n'y croit plus depuis assez longtemps.
C'est sans importance.
Je
trouve très intéressante la réponse que vous lui avez faite. Je l'ai
relue plusieurs fois et, à part deux ou trois coquilles que je vous
signale en errata séparément, je la trouve même plus qu'intéressante.
C'est une prise de position, un vrai manifeste de rejet de la politique.
Pourtant,
il ne fait aucun doute que la France dans laquelle nous nous livrons à
la mission vote et qu'elle a des couleurs politiques et que cela a une
influence sur le comportement du public que nous rencontrons dans la
rue. J'ai apporté mon concours à la mission dans diverses villes de
France et je peux dire que, selon la couleur politique de l'endroit, on
reçoit un accueil très caractéristique. Ce que vous appelez le
"terrain" missionnaire.
Même si vous ne faites pas de politique au
sens qu'on peut donner à l'expression "faire de la politique" qui
signifie prendre parti de façon plus ou moins militante pour un parti
ou pour un autre, vous ne pouvez pas, puisque vous vous intéressez au
terrain, ne pas tenir compte des tendances politiques d'un endroit
quand vous vous adressez au public.
Je suppose donc que vous n'êtes pas insensible à ce qui s'est passé en
France dimanche dernier.
Un Thierry d'Île de France
|
Réponse
:
Non, je ne suis pas du tout
"insensible à ce qui s'est passé en France dimanche dernier" 17 juin
2012 et, même sans faire de politique, j'y pense quand je suis à la
mission, que ce soit dans la rue, dans une salle où je m'adresse au
public ou dans d'autres circonstances.
Je ne m'exagère pas la
question. Je ne crois pas que la couleur politique présage d'une façon
aussi décisive que vous pouvez le penser de la réaction des gens de la
rue aux faits surnaturels d'Arès et à La Révélation d'Arès.
À preuve, les Français élisaient M. Sarkozy et la droite en 2007 et
élisent M. Hollande et la grauche en 2012, mais leur attitude vis-à-vis
de notre mission n'a pas changé de façon aussi radicale en cinq ans.
Tout est donc très relatif.
Néanmoins, j'en tiens compte dans ma réflexion, et je vais vous le
montrer.
Le
scrutin uninominal à deux tours, qui est actuellement le nôtre,
renforce considérablement le bipartisme, et offre des facilités aux
gens qui gouvernent en leur donnant une majorité active, mais ce n'est
pas le reflet exact de l'état politique de la France. Or, c'est ce
reflet exact que je cherche toujours pour ma part.
Je cherche donc ce qu'est la réalité proportionnelle.
Voici ce qu'est pour cinq ans, de 2012 à 2017, notre assemblée
nationale:
Mais
voici la réalité proportionnelle (source Le Figaro) de l'élection du 17
juin, où l'on voit clairement que le Parti Socialiste n'aurait pas la
majorité si le vote avait eu lieu à la proportionnelle ::
Mais personnellement c'est la réalité nationale
qui m'intéresse et voilà le diagramme, que je me suis fait, que je vais
avoir sous les yeux pendant cinq ans, où l'on voit qu'en réunissant le
Parti Socialiste, le Front de gauche et les Verts, il y a en gros 1
électeur sur 4 qui vote à gauche en France. On est très loin de la
fausse réalité à laquelle se réfère notre nouveau gouvernement et, à
mon avis, pour cette raison (et pour d'autres) il aura beaucoup de mal
à gouverner comme il l'entend.
C'est de cette réalité là que part ma réflexion dans le cadre
missionnaire.
En
fait, le France est toujours plutôt à droite et en gros 1 électeur
français sur 2 est politiquement indifférent ou très tiède.
C'est
très approximativement le miroir de l'état d'esprit actif/inactif,
intéressé/indifférent, qu'on rencontre indirectement dans la mission au
plan spirituel.
Je ne peux pas ici, dans un blog public, m'étendre
sur le parallèle option politique <---> option
spirituelle. Je
n'en dis pas davantage. J'ai simplement répondu à la question que vous
posez.
|
20jun12 130C84
Nous avons eu,
à une certaine époque, trop de missionnaires en toc, qui ne se
joignaient à nous que pour dire aux gens de rencontre non ce que disait
La
Révélation d'Arès mais
comment eux l'interprétaient, et même certains missionaient carrément
pour leurs propres idées. Tous les mouvements connaissent ces parasites
qui roulent pour eux-mêmes en profitant d'un élan collectif quelque
part. On n'a pas idée du tort que ça peut faire !
À un moment
donné il y en a eu trop de ces oiseaux-là à Paris. Ils ont profané vos
espoirs et nos espoirs sans que personne ne s'en aperçoive, sauf
quelques uns comme moi. Tout ça au nom sacré de la liberté. Moi, c'est
à ce moment-là que je suis parti à la fin des années 90. Et puis
maintenant que je sens que vous reprenez les choses en mains je me sens
tout à coup vieilli, je n'ai plus le courage de retourner dans la rue,
de revenir à l'assemblée.
Tout ça s'est passé très vite, vous tout
seul dans votre désert là-bas au fond de la Gironde, priant innocent
pour le succès d'une mission qui n'existait déjà plus, ne voyant rien
et découvrant à Toulouse, un beau jour de 1998, qu'on faisait des
discours sur la "Liberté" sans même prononcer le nom de La Révélation d'Arès
et en vous disant de fermer votre gueule, parce que vous n'étiez pas
désirable. Affreux !
Du
coup, dans les années 2000 vous avez pris du carat, de la jugeotte,
vous avez vraiment mesuré les dégâts. Tout partait en digue-digue. Un
mal énorme avait été fait. Vous avez raison de dire qu'il
faut en
somme "repartir de zéro" comme vous l'avez fait à Nice et comms vous
auriez voulu le faire à Strasbourg ou à Nancy. Fatalitas !
Au
fond, notre mission, pleine de punch dans les années 80, s'est dissoute
dans la société médiocre qu'elle réfutait et qui l'a récupérée,
digérée. Ce que vous avez découvert à Toulouse en 1998 (voir entrée de
blog 126), c'était déjà le résultat de cette digestion. À ce moment-là
c'était déjà fini. Pas mal de frères et sœurs étaient partis, dégoutés
avant même d'avoir été vraiment dégrossis. Personne ne s'en était
aperçu. Ils étaient venues chez nous croyant à l'utopie, parce que le
monde n'en charrie, des utopies, que cons et plantées dans le réalisme
rationaliste. Ils étaient prêts à former un underground, prêts à
prêcher jusqu'à l'épuisemnt l'inépuisable Évangile Donné à Arès. Mais
peut-être ce mouvement n'a-t-il disparu usé avant d'avoir été utilisé
que pour retrouver votre humus et en renaître.
L'efficacité
d'une mission ne se mesure pas au nombre de ses missionnaires, mais à
leur qualité. Leur inquiétude pour le monde. Leur exigence dans la pénitence. Les
Français forment maintenant un ramassis de frileux et de trouillards et
il n'st pas facile de trouver les épis
mûrs
là-dedans. Mai 68 c'était un gros pet d'une jeunesse gavée d'abondance.
Maintenant on va vers la pénurie. Je ne sais pas si vous l'avez
remarqué: Toutes ces boutiques qui ferment. Bref, tout le monde se
cramponne à son boulot — demain c'est le chômage... avec ou sans
socialistes — et cherche au moins à garder ce qu'il a. Difficile de
trouver des idéalistes à moissonner
dans tout ce merdier.
Je
vous admire de ne pas perdre le moral. Je vais venir au Pèlerinage
cette année. Ce sera la première fois depuis dix-huit ans. Je me sens
vieux. Je ne sais pas si je peux me remettre à la rue, à appeler les
inconnus à devenir connus de Dieu.
Régis d'Île de France
|
Réponse
:
Oublions ce passé. L'évoquer ne sert à rien d'autre qu'à ne pas
recommencer les mêmes erreurs.
Il n'y a pas d'âge pour être missionnaire. Je le suis bien moi-même, à
83 ans dans trois semaines.
Si vous venez au Pèlerinage, demandez à me voir à la sœur Ghyslaine à
l'entrée.
Merci pour ce commentaire un peu vert, mais que je publie tel quel.
|
21jun12 130C85
J’aime beaucoup votre réponse concernant notre réalité démocratique qui
montre une fine connaissance.
Mais vous n’allez pas assez loin dans votre raisonnement, mais comme
vous vous êtes fait vous-même une fausse interprétation de ce que vous
demande le Christ et le Créateur, vous vous frustrez d’intervenir dans
le débat politique. Ce qui pour moi est une erreur. Mais bon !
chacun est
libre de mener sa vie comme il l’entend …
Ce qui m’a choqué dans votre dernière édition de La Révélation d'Arès
c’est que vous
avez pris une position radicale concernant la politique.
Mais peut-être avez-vous reçu des confidences secrètes du Christ qui
continue à vous guider ? Ne vous l’a-t-il pas dit ?
Mais vous avez aussi votre liberté de conscience et de reflexion.…
Car moi, qui me fie qu’au texte de La
Révélation d'Arès, vu que le Christ n’est pas à
ma gauche, je ne vois pas du tout une dénonciation de la politique dans
La
Révélation d'Arès qui
certes dénonce tout ceux qui font abus de pouvoir et cela concerne bien
sur les hommes et femmes politiques mais je n’y voie pas une
dénonciation de la politique.
Pour conclure vous devriez davantage nous faire profiter de vos
lumières et de votre intelligence concernant la vie en générale.
Dieu vous a interdit d’être un prince
d’église, mais il ne vous a pas
interdit d’être un chef politique comme Mahomet l’a était …
Quand Dieu vous dit: Tu ne seras le chef de personne [Rév d'Arès
16/1], il parle bien
évidement du contexte religieux et non de vos compétences en tant
qu’ingénieur.
Est ce que vous allez dévoiler de votre vivant les versets que le
Christ vous a demandé de taire ?
Ou bien allez vous faire comme l’église catholique et le secret de
Fatima qu’elle s’est refusée de dévoiler malgré la demande de la vierge.
Que Dieu vous accorde une longue vie car la vieillesse n’est-elle pas
le moment où l’on voit ses erreurs ?
On a jamais fini d’apprendre, même au Ciel d’après les témoignages
reçues par les médiums, même la-haut on continue d’apprendre
Patrick R; d'Île de France
|
Réponse
:
Nos sœurs d'accueil ont eu raison de ne pas voir en vous un Pèlerin
d'Arès. Vous ne lisez pas La
Révélation d'Arès seulement pour ce qu'elle dit mais vous
la lisez surtout pour ce que vous y voyez... mais sans penser. Vous
êtes un pur produit de cette société qui ne pense pas..
Votre opinion n'est pas fondée sur ce que dit La Révélation d'Arès. Elle
est fondée sur ce qu'il vous plaît d'y lire, consciemment ou
inconsciemment.
Le roi blanc
(la religion), le roir
noir (politique, finance, etc.), même cuisse, dit La Révélation d'Arès
(xxxvii/14), qui rejette sans distinction partout le roi noir comme le roi blanc, ainsi
que leurs chiens,
leurs guetteurs,
etc. La Révélation
d'Arès ne distingue pas entre les princes, où qu'ils
exercent leur pouvoir, et dans les instantes recommandations: Tu ne seras le chef de personne
(Rév d'Arès 16/1) et
Tu ne commanderas à personne (36/19) le pronom "personne"
veut bien dire "qui que ce soit", qui que ce soit de religieux,
d'idéologique, de politique, etc., de tous ceux qui se soumettent à un
pouvoir, quel qu'il soit.
Tu ne
commanderas à personne est suivi de l'instante
recommandation suivante: Tu
montreras les Sentiers vers les Hauteurs Saintes... car la vie que Je
te ferai pour Moi n'est pas comme la leur (36/21). Alors,
bien sûr, je sais que ces sentiers
traversent le monde, lequel est politique, et je tiens compte de cette
réalité-là, mais sans y prendre part, comme je tiens compte de la
réalité athée, de la réalité immorale, de la réalité mercantile, de la
réalité violente et autres haies
d'épines et coulées de pierrailles stériles (14/1) qu'il
nous faut traverser sans pour autant être moi-même un athée, un
immoral, un mercantile, un violent, etc.
|
21jun12 130C86
Comme l’écrit notre frère Philippe (130C53), nous n’avons pas beaucoup
de choses à dire concernant notre mission, puisque nous avons fait
fausse route avec la mission sociale et que nous reprenons la mission à
zéro ou presque.
Quels enseignements peut-on retirer d’une mission qui s’est
égarée ?
Aujourd’hui nous avons bien conscience que nous recherchons les épis mûrs et que
nous n’avons pas à dissimuler notre message et notre foi.
Nous allons droit au but "bille en tête" comme vous dites,
sans tourner autour du pot.
Les gens sont prêts ou pas.
Comme je ne procède pas de cette façon depuis longtemps, je ne peux
parler que du commencement d’une expérience, si cela peut donner des
idées à d’autres.
Après avoir dit bonjour à la personne de passage, je lui dis que je
cherche des héros
en référence à cette Parole de Dieu dans les théophanies: Les héros attendent (Rév d’Arès
xxxv/10).
Si la personne ralentit, j'ajoute: "Des héros du
quotidien." Si la personne continue d’écouter, je précise: "Des hommes
qui s’efforcent de faire le
bien dans leur vie quotidienne, c'est-à-dire qui
s’efforcent d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer des
préjugés et de ranimer l’intelligence
du cœur, parce que je ne crois pas que ce sont la religion et la
politique qui changeront
le monde mais chaque homme ou femme qui s’efforce de
changer en bien. Cet
appel a été donné à Arès en Gironde près de Bordeaux par Jésus qui est
apparu 40 fois à un homme nommé Michel Potay en 1974."
Après je m’adapte en fonction des réactions de la personne. Si la
personne est intéressée mais pressée, je lui donne un tract et l’invite
à venir à une causerie au local au cours de laquelle nous présentons La Révélation d’Arès.
Si la personne pose des questions je lui réponds.
Si le personnage de Jésus la gène, je précise que Jésus n’est pas
l’agneau crucifié sur la croix des religions, ni le fils unique de
Dieu, mais un homme, un charpentier, qui par ses efforts pour aimer
et faire le bien a retrouvé sa nature divine, ce que chacun de
nous est appelé à faire. Jésus n’est pas une idole mais un exemple à
suivre.
Dans tout cela j’essaie de garder ma paix, d’être le plus clair
possible et d’informer sans trop essayer de convaincre, sans peser sur
l’autre, je le laisse libre
de sa décision, j’essaie seulement quand cela est possible de
désamorcer les préjugés ou les idées fausses qui peuvent faire blocage,
si l’autre est ouvert à l’échange. Parfois les gens parlent mais
n’écoutent pas les réponses, car trop convaincus de leur préjugés.
Au lieu de polémiquer, j’essaie de m’adapter aux réactions de mon
interlocuteur et de le comprendre en lui posant des questions sur ses
idées ou ses croyances.
Si je sens que c’est un épi
mûr, je lui laisse ma carte de visite et l’encourage à me
contacter.
Il peut arriver aussi que je prête La
Révélation d'Arès et que je prenne ses coordonnées pour
qu’il me donne son avis après lecture.
Dans tous les cas je m’efforce de souhaiter une bonne journée à mon
interlocuteur avec le sourire. Parfois le sourire et la joie peuvent
attirer d’autres et il arrive que des personnes viennent vers moi et me
demandent ce que je distribue.
J’ai hâte d'être au Pèlerinage, de
venir prendre le Feu (Rév d’Arès xLi/7) qui m’est si
précieux pour poursuivre et faire évoluer ma pénitence et ma moisson.
Denis K. Bretagne sud.
|
Réponse
:
Le Pèlerinage 2012 s'ouvre ce soir. Nous serons nombreux à venir y prendre ce Feu
dont nous avons besoin pour poursuivre notre pénitence et notre moisson de pénitents.
Le Père de l'Univers,
dans son immense Sagesse, sait que l'homme peut largement, mais pas
complètement, se passer de sa Force
ou de son
Feu et il institue le Pèlerinage d'Arès sur le lieu sacré
où Il a laissé une trace puissante de sa Présence là en 1977. Sur ce
Saint Lieu personne ne lit vraiment La Révélation d'Arès
comme il la lit partout ailleurs. Là ce Saint Livre prend une
force et une lumière particulières.
Nous devons nous élever au-dessus de notre condition de citoyens de la
terre pour devenir aussi citoyens du Ciel, sans quoi nous ne
parviendrons jamais à bouleverser l'ordre actuel du monde pour le
ramener à Éden.
Tâche considérable qui ne peut recourir qu'à des moyens considérables,
pour invisibles qu'ils soient, et où les acquérir autrement qu'à
l'endroit même où le Père s'est posé en 1977 ?
Là nous nous mettons en équilibre entre terre et Ciel. Nous devons en
effet retrouver l'équilibre, que l'homme a perdu, entre les extrêmes
que sont le mal ici bas et le Bien
suprême des Hauteurs
Saintes. Les antinomies morales auxquelles nous sommes
soumis entre la vie terrestre quotidienne et notre foi ont valeur d'une
médiation et cette médiation n'est jamais mieux trouvée qu'à Arès où le
Père a assumé, par l'envoi de son messager Jésus suivi de sa propre
venue, la suprême médiation entre Lui et l'homme.
La Maison de la Sainte Parole est le lieu par excellence de
réconciliation et d'équilibre des contraires.
Voilà une autre façon, parmi tant de façons, d'expliquer le Pèlerinage.
|
21jun12 130C87
À la veille de l'ouverture du Pèlerinage, c'est avec plaisir
que je
vous envoie ce courrier.
Durant ma première année de médecine, j'ai beaucoup travaillé, environ
12 heures par jour. Vous avez été ma principale source d'inspiration
tout au long de cette année.
Ma mère me rappelait votre courage, et votre travail inépuisable que
vous n'arrêtez pas d'effectuer tous les jours. Je pensais à vous en me
disant que si vous travailliez autant (même plus ?!) je
pouvais tout de
même tenir quelques mois à ce rythme.
J'ai basé mon année sur la
détermination et la volonté, j'ai tenu tous les jours avec des hauts et
des bas sans jamais douter de ma réussite. Ce fût une année
passionnante et enrichissante. J'ai appris quantité de choses
fascinantes et j'ai aimé travailler.
J'ai, par ailleurs, voté pour la première fois aux élections
présidentielles. Ces élections m'ont tenu à cœur en ces temps de
crise. L' avenir ne me rassure pas. Je sais que je dois renforcer ma pénitence. Je prie
tous les soirs.
Depuis la fin de mon concours, je reprends le temps de lire votre blog.
Il me réconforte sincèrement, et j'aime le lire. Il me redonne cette
espérance d'un monde meilleur quand je vois le monde dans lequel nous
vivons, car il est si facile de perdre courage ! Cela me rassérène. Les
temps qui viennent vont être durs, très durs comme vous le répétez,
mais
j'essaie de constamment me rattacher à cette Parole.
Vous êtes un très grand prophète.
Je vous admire. Vous êtes une
source d'inspiration continuelle.
Je m'efforce tous les jours d'
accomplir cette Parole, tous mes efforts sont tendus pour
faire partie
du petit reste.
Je suis convaincue que ce Message est authentique, et
je suis déterminée à devenir un grand Pèlerin d'Arès.
Je me sens heureuse et cela grâce à vous et à ce Livre. Je vous
remercie pour votre travail, votre courage, votre enseignement et
pour
ce que vous êtes et donnez envie d'être.
Je vous souhaite un beau pèlerinage et vous embrasse ainsi que sœur
Christiane,
Aurore B. d'Île de France
|
Réponse
:
Votre commentaire m'émeut. Il m'émeut par et pour lui-même. Il m'émeut
aussi à d'autres titres.
Vous n'êtes pas la première de nos Pèlerins ou de nos enfants de
Pèlerins à faire des études de médecine, mais je ne peux pas ne pas
rapprocher votre grande foi et votre grande passion pour notre sainte
cause de celles de l'archétype: Hélène, que j'ai connue enfant (1978),
puis jeune fille, puis étudiante en médecine, puis médecin, épouse et
maman de trois grands enfants, eux aussi promis à de belles études, et
dont la foi et le grand dévouement ne se sont jamais éteints.
J'ai toujours lancé ces mots à l'adresse de tous nos jeunes: "Étudiez !
Ce que vous apprenez est la seule chose, avec l'amour, qu'on ne pourra
jamais vous vendre. Votre savoir vous appartient comme votre vie vous
appartient. Nous autres Pèlerins d'Arès vaincrons par ce que nous
serons autant que par ce que nous dirons."
Toute votre vie restez un infatigable découvreur et un passeur
d'hommes. Faites-les passer du mal au bien. Et, puisque vous serez
médecin, que la volonté de soigner soit une désir d'éternité pour vos
malades comme pour vous-même !
Merci pour vos bons vœux de beau Pèlerinage. Je vous les retourne.
Je vais réunir, si rien ne m'en empêche, quelques jeunes à Paris en
octobre pour une première tentative de mission en novembre. J'espère
que vous pourrez participer à cette expérience.
Mes compliments pour la réussite de votre concours.
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21jun12 130C88
Qu'est-ce que c'est que ces histoires de Pèlerinage à la con ?!!!!!
Qu'est-ce que vous faites là-bas ? Vous vous enculez en
rond ?!!!!
Y en a franchement marre de tous ces bigots qui font tomber à genoux
les nanas et les mecs (les nanas surtout) devant RIEN, RIEN, RIEN, rien
que des murs blancs, qui sont d'ailleurs peut-être bleus ou jaunes
maintenant.
Tout est bête autour de nous, j'en conviens, mais alors là... Venir
chercher le Feu...
le feu au cul, oui!
J'y suis allé à votre pèlerinage dans les années 90 et j'en ai prévu
tout de suite la fin, mais je vois que ça dure. Je tombe sur votre
blog. Merde, merde et merde !
Mais comment des gens peuvent encore croire dans ces conneries? La
civilisation s'écroule sur nous et c'est déjà bien assez du carbone, de
l'ozone, du nucléaire,, qui nous piègent. S'il faut encore s'emmerder
avec vos chialeries.
[... ici passage d'une
grossièreté vraiment impubliable...].
Je ne suis ni pour la société capitaliste, ni pour la société
gauchiste, ni moins encore pour les sociétés qui chialent par terre, le
cul en l'air (pour se la faire mettre par Dieu?) ou qui chialent sur
des bâtons d'encens en faisant bouddha-bouddha.
Quelle farce ! Absurde ! Tous
ces gens qui s'extasient devant RIEN, RIEN, RIEN.
Je ne croit pas plus en ceux qui veulent faire la révolution en
récitant des conneries qu'en fumant un joint et qui, à la première
occaz, vous escroquent, abandonnent leurs bonnes femmes et leurs
gosses, vous envoient chier. Parce que la vie c'est ça, ce n'est que ça.
Votre pèlerinage est gratis, mais cette merde est encore trop chère
pour moi. Je vais tout faire sauter là-bas un de ces jours. Vous allez
voir. Ce sera pas "Killing an Arab", mais "Killing the Arès Bullshits."
Geoffroy
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Réponse
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Ce délicat commentaire était destiné à l'entrée 129, mais je publie ici
ce joyau de grossièreté.
Ce genre d'écrit, qui est aussi un cri, un cri que je ne peux ignorer,
n'est pas si rare dans ma boîte de réception
webmaster@freesoulblog.net, et loin de me mettre en colère, il me fait
réfléchir, parce que vous êtes un représentant de ce monde où beaucoup,
vraiment beaucoup parlent comme vous.
Qu'êtes-vous? Un ivrogne ? Un bouffon ? Je pense que
vous êtes surtout
un nihiliste.
Je suis et je serai, même après la mort, complice du Ciel et ne serai jamais victime de ce
nihilisme qui ne peut annihiler ma foi et empêcher ma mission, dans ce monde ou dans l'autre.
Toutefois, vous existez, vous vous exprimez par des propos aussi
sardoniques qu'obscènes. Me cacher la face, c'est me cacher d'un monde
auquel le Père m'envoie. Vous êtes — je vous entends rire d'ici — un fils du Père, mais
oui, et donc d'une façon ou d'une autre récupérable en principe.
Vous vous moquez des pèlerins qui "tombent à genoux" (et il n'y a pas
à Arès plus de nanas que de mecs), mais ne vaut-il pas mieux vivre... Vivre...
à genoux que de tout refuser debout ? Vous commentez avec cynisme
et dégoût ce monde qui déchante et là je suis en partie d'accord avec
vous, mais ce que vous n'avez pas vu à Arès, c'est le refus de la
mystification des cérémonies, le retour à la simplicité du cœur,
l'appel au bien très simple que réalise la pénitence
et si je me mets à genoux, ce n'est pas pour adorer au-dessus de moi un
pouvoir, mais pour reprendre contact avec cette terre que le Créateur a
donnée à Adam en lui disant: "Elle est tienne, Je te la donne, tu en
fais ce que tu veux." Et moi ce que je veux c'est son bien, c'est votre bien, oui, votre bien, Geoffroy, et rien d'autre.
Il y a beaucoup de choses que vousn n'avez ni vues ni comprises à Arès. Revenez et voyez les choses autrement.
Au reste, vous pouvez "tout faire sauter", vous ne détruirez jamais le
Lieu où le Père de l'Univers descendit en 1977 et nous y reconstruirons
une autre Maison de la Sainte Parole, parce que c'est là, pas
spécialement entre les quatre "murs blancs" (qui sont toujours blancs,
qui ne sont ni bleus ni jaunes) que la Parole est descendue et cet
espace virtuel, qui est aussi dans notre cœur, vous ne pourrez
jamais le détruire.
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00Xxx00 130C89
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Réponse
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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