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26 mai 2012 (0130)  
Mission

Libres (10/10) de penser leur vie

vous ferez les hommes !
Libres de penser leur vie

La Révélation d'Arès dit:
Beaucoup ne te suivront pas et se perdront ; certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la Moisson (4/12), car le Semeur est passé…
Sa Semence portée par Son Souffle est passée jusque dans les cœurs (5/1).

La mission des pénitents ou Pèlerins d'Arès ne consiste donc pas à semer ou convertir, mais à moissonner la semence germée et mûrissante (6/4), les épis (13/7, 14/3, 31/6), de rassembler (24/1) les hommes et les femmes pouvant eux aussi entrer en pénitence.
Or, la moisson rencontre de plus en plus de résistance. Pourquoi ?
L'indifférence, l'incroyance et l'hostilité calomnieuse rendent notre tâche ardue, mais ce sont des constantes rencontrées par tous les mouvements prophétiques tout au long de l'Histoire. Aux incrédules et aux fanatiques, vieux ennemis de la Vérité libératrice, s'ajoute aujourd'hui une force négative beaucoup plus dure encore à percer : la baisse dramatique des aptitudes humaines à penser.
Or, il ne peut exister de vie spirituelle qui ne soit pas pensée avant d'être pratiquée.
Voici un exemple parmi d'autres de cette perte de la capacité humaine de penser :
En 2011 l'État voulut par voie de concours recruter 90 magistrats parmi des personnes de 35 à 50 ans, ayant un niveau d'instruction bac + 4 années de droit et pouvant recevoir une formation de juge. Le rapport de la présidente du jury est consternant: "30 places seulement ont été pourvues sur 755 candidats en raison de leur très faible niveau. 725 (96 %) présentaient de graves lacunes… [notamment] se montraient incapables de formuler une pensée précise, de l'exprimer correctement, de mener une réflexion aboutie, de s'interroger sur le sens des termes […] Incapables de s'intégrer à un autre environnement que le leur, incapables de répondre à des questions simples et maniant des poncifs dignes d'un café du Commerce." Certains candidats se sont même montrés "arrogants ou agressifs, considérant que l'oral était une formalité inutile et qu'ils n'avaient pas à justifier d'un minimum de connaissance…"
Cet exemple met en scène des personne de niveau bac + 4, mais songez, mes frères et sœurs missionnaires, que l'immense majorité de gens que vous rencontrez dans la rue ou ailleurs est d'un niveau bien moindre ! Le public que vous rencontrez est fait des victimes d'une combinaison de déception générale et de manque total d'éducation de la pensée.
Comment voulez-vous que cette majorité-là ne soit pas plus encore dans l'incapacité de "formuler une pensée précises" sur ce que vous leur dites et de "répondre à des questions simples" autrement que par les quelques rumeurs qu'ils ont pu glaner ici et là, quand ils les ont glanées ?
Voilà bien le plus fort obstacle: L'incapacité totale des gens de formuler une idée valable sur eux-mêmes, leur environnement et leur destin. Le glissement vers l'animalité — le péché des péchés (38/2) — s'accélère.

Pourquoi ne peuvent-ils plus penser ? Parce que, sans le savoir, ils ne sont plus libres de le faire.

La réincarnation au sens grossier du retour des âmes immortelles dans de nouveaux corps n'existe pas (Rév d'Arès v/1-2), mais de façon figurée, au sens de transfert de la pénitence d'un être à une autre puis de cet autre vers un autre et ainsi de suite, parler de réincarnation de la pénitence est une façon d'expliquer notre mission.
Notre mission pose le problème de l'existentialisme de la foi Arésienne. C'est la seule voie par quoi le salut redevient soluble après l'échec évident des religions, qui n'ont fait que rendre religieuses la vie ordinaire et qui de ce fait disparaissent peu à peu. Pour la religion le parcours terrestre a compté plus que la destination spirituelle ; elle paie cette erreur.
Notre foi de Pèlerins d'Arès introduit l'inverse: L'homme peut vivre pénitent sans changement visible de sa façon quotidienne de vivre, mais considérables sont les débouchés invisibles de sa pénitence.
Le salut du monde sera l'extrémité d'une longue chaîne de métamorphoses intérieures des êtres par les réincarnations continues de la pénitence.
Mais pourquoi ce monde devient incapable de formuler une idée précise de son destin ? Au fait, en est-il vraiment incapable ? N'est-il pas plutôt empêché de se poser des questions sans réponses au point de croire que rien n'a de réponse… Alors, il passe à côté à côté de nous, missionnaires de la rue, sans voir que la réponse, nous l'avons, oui, nous l'avons.
Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus dit que la contestation permanente est tout ce qui permet de rendre ses droits à la vie au milieu du conformisme de masse: "Chaque révolte est nostalgie d'innocence, appel vers l'être." La pénitence, c'est une manière pacifique et invisible de contestation permanente, c'est le seul moyen de transcender les entraves du temps.

copyright 2012
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Commentaires:

26mai12 130C1
La majorité des humains de toutes confessions: Musulmans, Chrétiens, Juifs, Boudhistes et que sais-je encore...  cherchent Dieu et espèrent tous aprés leur mort aller au paradis, "Eden."
Si vraiment  tous ces peuples là cherchent à gagner Éden, c'est à dire à réussir leur passage aprés leur mort, moi y compris, vers Éden, en sauvant leur âme en faisant le Bien, en aimant leur prochain, en pardonnant, en faisant la paix, en évitant tous préjugés et en cherchant l'intelligence du cœur, pourquoi ne pas commençer dés aujourd'hui, à construire et organiser cet Éden tant aimé, tant convoité, déjà ici bas.
C'est-à-dire, commençons aujourd'hui à élaborer un projet, comme vous l'avez suggéré, de petites unités pénitentes, projet à entreprendre par le petit reste et ensuite le reste et pourquoi pas avec d'autres ?
Quatres générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), mais pourqu'oi ne pas commençer dés aujourd'hui ?
Voilà, frère Michel, le contenu de ma pensée.
J'espère avoir l'occasion de venir faire mon pélerinage, cette année.
Youcef de Provence


Réponse :
Éden n'est pas le paradis au sens où le Coran semble entendre paradis: le repos de l'âme après la mort.
Je pense que dans le Coran paradis est une métaphore, une image, pour la double description du séjour des âmes encore très proches de la vie terrestre après la mort de la chair et le séjour des hommes ressuscités après le Jour de Dieu.

Mais revenons à Éden !
Éden fut le monde avant qu'Adam ne chutât (Genèse 2/8) et sera le monde après l'avènement du Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8), mais il ne peut pas y avoir d'Éden au cours des millénaires intermédiaires.
L'effacement de frontières et la création de "petites unités humaines" surviendront avant le Jour, mais je ne crois que cela possible dans l'état actuel des choses. Il nous faut attendre d'être beaucoup plus nombreux et d'avoir une influence sur la marche de l'Histoire pour obtenir de tels résultats.
Or, pour être plus nombreux, pour constituer un petit reste assez fort pour avoir une influence sur le monde, il faut la mission ou moisson.
La mission ou moisson qui est le sujet de cette entrée de blog. 130.
Soyez un inlassable missionnaire.
C'est le rôle qui nous est dévolu dans cette génération.


26mai12  130C2
La foi, c'est la foi dans la bonne mort, quelle que soit la religion: Christianisme, Islam ou Judaïsme.
Il n'y a pas de religion, tout ,du moins de religion moderne, qui cherche à changer le monde. La religion enseigne que le monde est une corvée à laquelle tout homme doit se donner en attendant l'éternité heureuse, quelles que soient les raisons que telle ou telle religion donne de la corvée en question.
De ce fait, nous avons beaucoup de mal à échapper à cette culture religieuse, à voir que La Révélation d'Arès nous envoie refaire le monde: La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Face à ces difficultés vous en ajouter une d'autant plus inattendue qu'on croit au contraire que les hommes sont plus intelligents qu'ils n'étaient et pensent davantage.
Vous, au contraire, vous affirmez qu'ils pensent beaucoup moins et vous nous en donnez un exemple, que je ne connaissais pas, qui est tout récent, celui de ce concours pour l'accession à la magistrature qui est un échec incroyable: 30 personnes seulement sur 755 ayant bac + 4 années de droit se sont avérées capables de faire un raisonnement juridique valable.
J'en suis estomaqué.
Oui, cela me porte à méditer.
Léonard Q. de Franche-Comté


Réponse :
En effet, la foi, religieusement parlant, se ramène toujours plus ou moins à un repli sur soi et au rêve de la "bonne mort".
La foi, pour un Pèlerin d'Arès, est tout autre chose: une dynamique.
Une dynamique de pénitence allant de pair avec la mission ou moisson d'autres pénitents.
La culture nous poursuit encore longtemps après que nous ayons accepté La Révélation d'Arès. Il n'est pas facile de s'en débarrasser: À preuve le commentaire de Youcef (130C01) de culture musulmane, encore que son commentaire, après avoir confondu Éden avec "bonne mort" ou paradis, parle de créer des "petites unités", prémisses  de l'Éden qui sera restauré sur terre après le Jour. Il y a là un énorme progrès chez Youcef par rapport à sa culture de base musulmane.
Nous savons que la religion: judaïsme, christianisme, islam, ne prône rien tant que le salut. On comprend donc sans mal que la notion de salut fort différente que nous enseigne La Révélation d'Arès, qui d'un bout à l'autre rectifie les erreurs de la religion, déplaise fortement à celle-ci et que, sans nous attaquer directement — parce qu'elle s'interroge quand même: "Dieu n'aurait-il pas parlé à Arès ?" — elle s'allie plus ou moins aux attaques des incroyants et des fanatiques contre La Révélation d'Arès en attendant d'y voir plus clair dans cette prodigieuse Parole.
La religion et l'athéisme y verront plus clair un jour, mais très lentement: Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès12/6)
Cela, comme je l'ai dit, c'est une constante depuis toujours, une adversité constante contre le prophétisme, parce que la religion comme l'athéisme se refusent toute souplesse, n'entrouvrent aucune porte sur d'autres possibilités que celles affirmées par leurs dogmes. Il leur faut beaucoup, vraiment beaucoup de temps pour assimiler un événement comme celui de Jésus il y a deux mille ans ou comme La Révélation d'Arès aujourd'hui.
Mais, en plus de l'adversité des religieux et des athées, l'obstacle nouveau, de nos jours, me semble bien être la perte considérable de la faculté de penser de l'homme. C'est quelque chose que j'observe et qui me frappe particulièrement depuis que j'ai repris la mission publique dans le Sud-Est.
Or, parmi tous ces hommes qui ont maintenant ont du mal à penser ou qui même ne pensent plus il y a sans nul doute des épis mûrs à moissonner, mais la tâche de les engager dans nos rangs n'est pas facile parce qu'ils doutent, le doute étant la prudence, la précaution de ceux et celles dont les pensées n'aboutissent que lentement.
Voilà qui stimule notre très très patiente habileté à écouter et à répondre.


26mai12  130C3  
Une fois de plus, l'Eau du Père qui vient à un moment déterminant de mon questionnement.
Cherchant cette Eau, me posant la question de la Moisson et de ma difficulté à vivre cette synergie, non pas parce que je n'y arrive pas ou parce je le veux pas, mais parce quelque chose s'installe doucement, le ressenti en est désagréable malgré la lutte, la constance, la détermination et la recherche du Bien à créer en soi et autour de soi en permanence, fidèle à mon engagement.
Non que la Main du Père ne vienne pas à point nommé, ce constat que vous faites et que je faisais auprès de proches; mais cette nonchalance qui s'installe d'une part et d'autre part, une rudesse, une volonté de s'affirmer par l'implacabilité, ramenant l'humanité à des temps pourtant révolus et qui n'ont montré que désastre.
Oui, nous devons puiser en soi cette esperance et toute la richesse qu'elle contient.
Non pas une espérance fadasse qui s'enferme dans le train train, mais une Belle et enrichissante espérance émanant de l'âme, une âme qui sait affirmer sa raison d'être avec Amour et chaleur, mais [mots manquants] démentir avec fermeté lorsque l'âme peut se perdre.
Une âme qui crée et qui n'a pas peur de créer et d'avancer pour donner la Vie.
Il est impossible de vouloir continuer d'installer ce monde dans une idéologie. Nous le sentons bien !
Sinon pourquoi Thomas Paine aurait-il écrit "The common sens" ? Pourquoi tous ces hommes, qui ont résisté et se sont battus contre la flânerie de l'esprit, ou contre la lâcheté, auraient-il décidé de lutter sinon pour retrouver la Beauté qui émane de l'homme lorsqu'il se dépasse, cet homme montre qu'il est créé à l'image et ressemblance de son Créateur.
Pourquoi l'homme a-t-il peur d'aimer, de faire la paix, de pardonner ? Pourquoi hésite t-il ainsi dans ses choix ?
Pourquoi continuer de penser qu'il faut écraser l'autre ou le mépriser pour avancer ?
Merci, une fois de plus merci du fond du cœur.
J'aime beaucoup cette très belle phrase: "Chaque révolte est nostalgie d'innocence, appel vers l'être." La pénitence est une manière invisible et pacifique de contestation permanente, c'est le seul moyen de dépasser les entraves du temps."
Votre sœur dans l'Amour du Père.
Danièle.du Nord


26mai12  130C4
Ma pensée saute sur votre entrée comme le chien sur sa pâtée.
D’une façon gloutonne, mais pour s’en nourrir et toujours tenter d’aller dans du plus profond en moi au niveau individuel, dans
du plus large au niveau collectif.
Oui, la pensée est une forme de résistance aux systèmes qui nous conditionnent à ne pas penser, à nous transformer en consommateurs, en clients, patients, passifs, etc…, à laisser ceux qui décident penser pour nous, les faiseurs d’opinion, les décideurs d’interprétation, les décideurs tout court.
Oui, la pensée est une forme de résistance au mal intérieur qui nous déracine du tout, qui nous cadenasse dans nos émotions négatives de peur, de chagrin de colère, d’orgueil , de susceptibilité….
Constat des lieux, on est tous pareils.
Ou bien on s’arrête aux règlements moraux, ou bien on s’arrête aux règlements religieux, ou bien on s’arrête à quelques principes. En un mot, on s’arrête.
L’homme de la rue va me dire: "Ce n’est déjà pas si mal, on pourrait être pire, on pourrait être des bêtes." C’est manquer
d’ambition pour l’immense potentiel mis en chacun — À ceux qui ne savent pas, à ce niveau du blog, jje dis: "Lisez au moins la quatrième de couverture de la révélation d’Arès !
Pire, dans ces règlements on s’enferme, on ne va pas plus loin, par mimétisme ou par fixation des textes par des exégètes comme vous le dites dans un de vos précédents commentaires (concile de Nicée), on s’emprisonne dans la pub, dans la télé, les vraies fausses nouvelles, les rumeurs, bref, ça fait beaucoup de bruit tout ça ! Et pendant ce temps, on fait du surplace alors que l’évolution nous attend, alors que Dieu nous appelle au devenir (homme du temps qui vient).
Régression ! Qui n’avance pas, recule, est happé par l’oisivité, mère de tous les vices — Vieilles leçons de morale de l’instituteur laïc, athée, que je fus.
La pensée peut tout explorer, tout dépasser, ce n’est pas ce qui se passe dans nos têtes d’aujourd’hui. La pensée s’arrête comme le cheval qui broute là où il est parqué, et occupe l’espace que la société lui a accordé. Inutile de décrire, tout le monde l’expérimente. Et pourtant c’est avec la pensée qu’on affûte la pensée, qu’on creuse le sol, qu’on défriche, qu’on cultive, qu’on amende, mais c’est avec l’amour qu’on partage, qu’on donne à manger, qu’on tisse du lien, qu’on fait grandir,
qu’on donne envie. Ainsi naît la pensée aimante.
Elle n’est rien pour elle-même, elle ne peut être qu’exprimée, manifestée dans et par des paroles et des actes, forcément aimants, unifiants, dépassant tous les clivages, les différences.
Ne désespérons pas ! Elle se répandra, s’incarnera et se réincarnera. Mais ça ne se fera pas tout seul. Il nous faut aller sur
le champ des idées, la répandre au milieu des épines, des pierrailles, des déserts.
Cela me ramène au terrain mental de nos frères humains, labourés, retournés par les charrues des systèmes religieux et de leurs princes. C’est un miracle me disait hier une musulmane avec qui je m’entretenais, miracle qu’un athée soit devenu croyant à l’issue de la lecture de La Révélation d’Arès  — enfin, pas du jour au lendemain —, [c'est un miracle] que je lise le Coran, la Bible, que je m’efforce d’accomplir la Parole. Par contre, curieusement, elle buta sur l’événement, "La Révélation d’Arès ne pouvant être apportée que par un djinn, impossible que Jésus revienne," à ses yeux. Quant au bâton de lumière, elle n’en tenait pas compte.
C’est aussi parfois la réserve ou le refus catégorique que je reçois de certains chrétiens qui parlent d’anges de lumière déguisés, masqués. C’est au fruit qu’on reconnaît l’arbre, leur dis-je, mais malheureusement ils ne descendent pas de leur tête. Même si le fruit de la lecture de La Révélation d’Arès qui essaie d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de vivre avec une intelligence spirituelle, en l’occurrence moi, leur paraît pas trop pourri !
Frère Michel, que puis-je leur répondre ? Je me sens toujours scotché face à leur blocage.
Charlie du Nord-Pas de Calais


Réponse :
"Que puis-je leur répondre ?" demandez-vous.
Toute mission étant affaire de terrain, les réponses sont affaire de la personne et des circonstances réelles auxquelles on a affaire. Il n'y a pas de réponse toute faite d'avance.
De toute façon, ce n'est pas dans la rue — ou c'est dans la rue tellement rarement que mieux vaut ne pas s'y attarder — que des propos constructifs s'échangent. Il faut absolument inviter, avec chaleur et insistance, ceux que vous sentez comme des épis mûrs peut-être, à venir vous écouter au local de mission. Il faut leur donner un espace et du temps pour réfléchir un peu et la rue ne les donne pas.
Je suppose qu'à Lille vous organisez régulièrement des exposés publics. C'est là qu'il faut parler avec le public.


26mai12  130C5  
En voyant ton message ce matin, alors que le dernier est tout récent, du 18 mai, j'ai trouvé ça drôle.
Mais l'introduction "Libres de penser vous ferez les hommes" m'a inquiété !
Est-ce que Michel nous envoie sont dernier message ?

Cela paraît encore un peu farfelu, mais un jour cela arrivera.
Quand nous apprendront ton départ pour rejoindre Jesus, nous serons tous abattus, complètement démoralirés. Nous saurons que nous n'aurons plus qu'à missonner tout seuls sans ton aide, sans ton appui.
Nous devrons moissonner, être pénitents. Nous devrons lire et relire tous ces messages écrits sur le blog.
Il faudra les vivre. Il faudra aussi prier, relire, et vivre La Révélation d'Arès, la Bible, le Coran et vivre tous les messages que Dieu nous a envoyés dans le cœur.
J'ai pressenti au fond de moi en fin d'année 2011 qu'un grand changement arriverait en 2012. Est-ce que je me trompe ?
Va-t-il se produire je ne sais quoi ?
Une chose est certaine, c'est que nous devrons tous être solidaires quand tu seras parti.
Il faudra nous,entraider et aider les gens à vivre ce qu'il auront comme difficultés. Nous aurons principalement trouvé des hommes et leur aurons transmis ta Parole, celle de Jesus et de Dieu.
Je t'envoie ce [message] de mission qui met venu à l'esprit et que je voudrai partager avec tous les frères, car je pense qu'il est important.
Alain Le G. de Bretagne-Ouest


Réponse :
Ne vous inquiétez pas, mon frère Alain, tout va bien.
D'une part, j'ai posté l'entrée 129 le 18 mai, parce qu'approche la saison du Pèlerinage du 21 juin au 15 août.
Ensuite, j'ai posté cette nouvelle entrée 130, préparée depuis un certain temps déjà sur le déclin de la pensée, mais que j'ai pu achever après que je fus tombé, par hasard il y a quelques jours, sur le rapport affligeant de la président du jury de recrutement de magistrats qui se plaignait que 30 seulement de 755 candidats fussent capables de formuler une pensée correcte sur des problèmes simples.
Je me suis dit: "Voilà l'illustration parfaite de mes propres déductions, qu'on n'est pas forcé d'admettre tant qu'elles ne sont que mes propres déductions, mais qu'on croira plus facilement si elles s'accompagnent d'un exemple aussi concret qu'évident d'extinction de la faculté de réflexion et de décision des hommes modernes."


28mai12  130C6
Je vous réponds bien que je sache que mon message passera à l'as. Je vérifie vos dires sur internet et dans le rapport que lis-je "au total hormis une frange de copies indigentes et l'inévitable et très majoritaire contingent des dissertations banales ou conformistes, les travaux des candidats offraient en nombre suffisant des possibilités d'appréciation plutôt positives. Certaines copies s'élevaient même avec force au niveau de l'excellence". 
Source :
http://www.enm.justice.fr/_uses/lib/5778/Rapport__Pdt_jury_3_concours_2011.pdf
et
http://www.enm.justice.fr/_uses/lib/5778/Rapport_jury_CC_2011.pdf


Dans le fameux Figaro il est bien explicité: "Il faut admettre que, bien qu'ils s'en défendent, de nombreux candidats non fonctionnaires ont à l'évidence vu dans ces deux concours un moyen d'échapper à des carrières professionnelles dans lesquelles ils n'avaient pas matériellement réussi, note la présidente du jury. L'assurance d'une situation financière protégée a alors été pour eux le motif principal de candidature." Quand la crise fait chercher la sécurité aux gens c'est partout n'est-ce pas ?
Ici ce n'est pas le problème de savoir penser comme vous l'écrivez. C'est tout simplement de l'intellectualisme pur.
Les intellos réfléchissent qu'avec leur tête et hélas ne voient pas plus loin que leur bout de leur nez et pire, à cause de cela commettent beaucoup d'erreurs car ils ne savent plus comprendre avec le cœur et donc ne savent plus voir des vérités concernant l'Humain, vérité qui les dépasse ou qu'ils ne voient que religieusement et alors ils dénigrent.
Ce que vous fûtes aussi vous-même.
Ce rapport instructif dont vous parlez et dont je donne le lien démontre que l'intellectualisme fait ratiociner l'homme, le rend faible et il disparaît dès que la pluie et le vent surgissent. Tout ce que dit La Révélation d'Arès.
Et nous sommes gouvernés que par ce genre d'Hommes.
Pourquoi être étonné de ce que vous lisez ? Tous ces intellos étudient, remplient leur crâne de ce qu'il faut dire et penser. Ne leur en demandez pas plus. Mais de grâce ne les comparez pas avec les gens que vous côtoyez dans la mission.
Ces gens sont des gens comprenant les problèmes, car ils les vivent directement, ce sont des gens dont on assène de grands mots à grands coups de mensonges et spoliation pour mieux cacher la face noire de la politique et du social qu'elle promeut et vous osez sous-entendre que ce sont que des irréfléchis et irresponsables que vous rencontrez ?
Ne mettez pas tout sur le même plan. Vous savez comme moi que les dominateurs dans ce monde sont ceux que vous décrivez dans votre entrée. Les gens que vous rencontrez sont d'une autre trempe, mais ne désirent nullement être convertis à quoi que ce soit, ce que vous faites vous-mêmes, car vous faites de la conversion.
Ces gens sont dignes d'être connus et ont raison dans leur façon de raisonner et vous même vous en rendez compte sans vous en rendre compte:  La preuve vous la donnez vous-même en citant Camus qui dit "Chaque révolte est nostalgie d'innocence, appel vers l'être.". Phrase que vous vous appropriez autoritairement en disant "La pénitence, c'est une manière pacifique et invisible de contestation permanente, c'est le seul moyen de transcender les entraves du temps".
Les gens que vous rencontrez sont ceux aussi qui se révoltent à leur façon (manif ou autre et comme vous pacifiquement) et dont vous faites des intriguants et des gens évidemment non spirituels (une de vos entrées le démontre magnifiquement  entrée 0112). Donc vous vous contredites souvent, vous reprenez à votre compte ce qui vous intéresse et toujours faites passer les autres (ceux que vous rencontrez) comme stupides, irréfléchis, bref des imbéciles.
N'avez-vous jamais pensé, réfléchi, vous l'homme qui réfléchissez toujours et évidemment toujours juste, pourquoi Dieu n'envoie jamais de prophète intellectuel sauf rarement, sauf vous évidemment (bien qu'Il ai eu des raisons valables je n'en doute absolument pas). Tous ces prophètes étaient de simples hommes proches des Hommes, de leurs semblables et de leurs souffrances. Vous êtes loin de cela et vous avez malheureusement, en homme intellectuel que vous êtes, intellectualisé la Parole, vous intellectualisez l'explication de La Révélation d'Arès et surtout, connaissant bien la réthorique, savez garder la main haute sur son ensemble en veillant à ce que personne comprenne mieux que vous.
Le monde changera lorsque beaucoup de gens œuvrant au changement du monde (et il y en a) s'associeront — sans chercher à convertir quiconque, ce que Dieu ne vous demande nullement, mais que vous faites bien que vous vous en défendiez — et défendront le spolié contre le spoliateur et toutes formes d'injustice.
La pénitence dont vous aimez le mot est cela ainsi la mise en application d'une nouvelle façon de vivre. Ces actes provoqueront des réciprocités, des envies de faire pareil mais non pas de réincarnation (utiliser ce mot est un contresens et malvenu ou récupérateur).
Certains hommes hors Arès le font déjà. Missionner a de multiples [façons de ?] penser et pensées, donc multiples actions, et toutes vont dans le même sens mais ne portent pas obligatoirement les mêmes mots.
Si vous quittez votre intellectualisme qui vous a fait tomber dans un sectarisme, vous le découvrirez avec bonheur !
Antoine, un de l'iceberg arésien


Réponse :

Vous n'êtes pas l'Antoine B. auquel on pourrait penser dans notre assemblée de Pèlerins df'Arès.
Vous êtes un autre Antoine B. que je ne connais pas et qui n'est pas, c'est évident, un Pèlerin d'Arès.

Vous êtes seulement "un de l'iceberg arésien", quelqu'un qui s'intéresse à La Révélation d'Arès, mais qui ne l'assume pas en lui-même par la pénitence et au dehors par la moisson des pénitents.
De là votre façon de voir.
Mais c'est en cela que votre commentaire est intéressant. Je ne voudrais pas que votre "message passe à l'as", comme vous pensiez que serait son sort.
Nous sommes prisonniers des mots, parce que les mots sont ce dont nous sommes faits pour les autres, puisqu'il nous faut parler, ou écrire, pour être connus des autres. Or, les mots tendent d'abord à nous enfermer dans nos cultures. Vu du fond de votre culture votre commentaire est dans sa logique. Si vous me connaissiez, si nous nous parlions, si nous vaquions ensemble à la mission, vous ne me liriez pas comme vous me lisez. Les mots que j'emploie vous amèneraient autre part.
"La pénitence dont vous aimez le mot," dites-vous. Je n'aime pas le mot, pas du tout.
Le mot pénitence m'embarrasse à cause, des confusions auxquelles nous avons à faire face comme missionnaires, parce que le sens que La Révélation d'Arès lui donne : acquisition du bien, n'est pas du tout celui que la culture, imprégnée des leçons de l'église, lui donne : remords et expiation.
Mais je n'ai pas le choix. La Révélation d'Arès fait du petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1) un groupement de pénitents et de moissonneurs de pénitents, car je ne vois pas par quelle autre action cette Sainte Parole nous invite à changer le monde (28/7) .
Vous vous hasardez beaucoup, mon frère. Vous me dites que les gens que je rencontre "sont d'une autre tempe" que ceux que décrit mon entrée, ceux à la pensée défaillante, qui seraient selon vous les dominateurs mais pas les gens de la rue  En rencontrez-vous beaucoup de ces gens de la rue, dont vous parlez ici ? Je ne le crois pas. Vos paroles sont d'idéalisme, de politique, mais non de réalisme. Pour ma part, je ne rencontre aucun dominateur. Je rencontre par contre les gens de la rue depuis que je me suis mis à la mission, depuis 1975,  trente-sept ans ! Quand je dis que le pensée du commun est de plus en plus défaillante, je sais, par expérience je sais, de quoi je parle. En trente-sept ans j'ai vécu le déclin de cette pensée et ce déclin d'accélère de telle sorte que je suis déjà en train de repenser mes notes et commentaires pour ma prochaine édition de La Révélation d'Arès.
Vous vous hasardez beaucoup, mon frère. Vous dites que, contrairement à ce que je recommande, je convertis. Mais non ! Convertir, c'est faire passer ou s'efforcer de faire passer d'un état dans un autre. C'est, par exemple, dire: "Vous êtes catholique (ou protestant, ou juif, ou bouddhiste, etc.), mais sortez vite de cette erreur ! Tout ce à quoi vous croyez est faux. Je vous donne la Vérité telle qu'elle ne peut qu'effacer votre religion pour entrer dans la mienne." C'est cela convertir. Or, jamais, jamais notre mission ne procède de cette façon. Jamais nos missionnaires n'engagent de discussions théologiques et si, par tentation de rétorquer (c'est humain)  ils le font, je les reprends, je les reprends depuis toujours, fermement en les invitant à respecter la foi des autres et à ne rechercher que les les hommes et femmes qui se trouvent être d'eux-mêmes attentifs à la Parole d'Arès. Nous moissonnons, nous ne convertissons pas.
Alors, bien sûr, être attentif à la Parole d'Arès, cela demande une certaine approche par la pensée puis une certaine réflexion, car comme je le dis dans mon entrée "il ne peut exister de vie spirituelle qui ne soit pas pensée avant d'être pratiquée."
C'est là, et la preuve nous en est donnée chaque jour sur le terrain, c'est là dans les faits, et non intellectuellement, que nous sommes bien forcés de constater l'énorme perte de la force de pensée.

Vous vous hasardez beaucoup, mon frère, en prétendant que je me contredis. J'ai pu changer de mots, de formules, mais je n'ai jamais changé de discours depuis 1974.
S'il y a un intellectuel ici, Antoine, c'est vous, parce que vous manipulez des mots avec adresse mais qui ne veulent pas dire grand chose me concernant. L'intellectualisme n'est pas mon affaire, ni celle des Pèlerins d'Arès.
Oh ! frère Antoine, vous n'êtes pas le seul, loin de là, à penser comme vous le faites, c'est-à-dire avec faiblesse et superficialité.
Si véritablement, comme vous le dites, les "gens sont des gens comprenant les problèmes, car ils les vivent directement", alors votre commentaire est inutile, parce que vous n'avez pas à vous inquiétez de ma mission et de la mission des Pèlerins d'Arès qui est, dans le cas, vouée à l'échec d'avance. Si je me trompe d'objectif, je suis dans l'erreur, je suis fichu d'avance.
Mais je ne crois pas que je me trompe d'objectif, et j'ose imaginer que vous ne le croyez pas non plus, sinon qu'auriez-vous perdu votre temps à m'écrire ce commentaire ?
Ceci dit, merci de m'adresser les sites auxquels vous vous êtes référé pour vérifier ce que dit mon entrée 130.
Le premier site concerne le concours d'entrée à l'École Nationale de la Magistrature qui n'est pas celui auquel mon entrée 130 fait référence. Le concours d'entrée à l'École Nationale de la Magistrature est comme le concours d'entrée à Polytechnique ou à l'ENA, un concours d'élite minoritaire, qui est d'ailleurs celle des fururs dominateurs qui ne constituent pas l'objectif de notre mission, contrairement à ce que vous dites.
Votre second site est le bon, celui d'un concours lancé dans le public, mais ce n'est pas à ce rapport que j'ai puisé les propos cités dans mon entrée 130. J'ai puisé mes propos dans "Le Figaro" du 21 mai dans un article intitulé "Le Très Difficile Recrutement Direct des Magistrats". Je m'aperçois de différences entre l'article écrit par "Le Figaro" et le Rapport officiel de la présidente du jury du concours que, grâce à vous, nous connaissons maintenant. Par exemple, "Le Figaro" parle du recutement de 90 magistrats, alors que le rapport officiel parle de 70 seulement, etc. J'en suis désolé. Ce n'est pas de la faute, mais j'en fais amende honorable. Cela ne change rien au tableau plutôt triste que la Présidente du jury fait des aptitudes des candidats qui sont des gens du tout-venant.


28mai12  130C7
Ces jours-ci, dans mon impénitence et mon péché, je me répète des versets de la Parole et vos annotations telles que "le mal ne disparaîtra pas sans participation majeure de la femme. [...] Elle a ainsi moins perdu de la lucidité originelle." Et pourtant, je me rends compte que je pense la pénitence mais que je ne la vis pas comme un pèlerin est supposé le faire.
Chacun doit trouver sa mesure, mais le péché des péchés est tout proche... Il y a urgence et ce Pèlerinage 2012 sera, j'en suis persuadé une étape nouvelle dans ma vie spirituelle. Nous ne sommes que de faibles lumignons et avons besoin de Sa Lumière et votre tracé de Voie, Frère Michel.
Merci. Mille fois merci.
Je reste à cogiter sur votre dernière phrase de cette entrée, qui arrive à point !
Mymy le Guépard (d'Aquitaine)


28mai12  130C8
Je suis justement en train de lire "La Peste" de Camus (1947), roman que j'avais négligé de lire durant mes études.
J'y retrouve une sorte d'allégorie de la situation que vous dépeignez dans cette entrée.
Au-delà de la résistance au nazisme dont ce livre traite en second degré, le récit de Camus décrit un monde qui est toujours le nôtre, un monde abruti par les automatismes, les préjugés sociaux et familiaux, religieux, politiques (gauche-droite) et qui aboutit à ce que la jeunesse ne pense plus, comme ces Bac+4 et autres surdiplômés qui n'ont aucun avis sur la foi mais connaissent les derniers jeux vidéos.
"La Peste" dont vous nous parlez, nous la générons nous-même. Elle est invisible et nous décime. Elle se nomme Péché et nous conduit tout droit vers l'état animal et pire encore: le Péché des péchés; impossibilité pour l'humanité d'échapper à la mort spirituelle qu'elle a programmée.
Alors, il y a ceux qui diront qu'on ne peut rien y faire et qu'il faut prier et attendre la grâce (religion) comme dans le livre de Camus. D'autres vont se focaliser sur le futile, le jeu, le gain, les habitudes, la tradition etc. Et d'autres comme les Pèlerins d'Arès vont décider de se regrouper et de lutter en fabriquant le vaccin absolu, celui que Dieu nous enseigne à Arès par Sa Parole et par la vôtre : la pénitence et la moisson.
Ce ne sont pas des illusions ni de vains mots. Le vaccin qui seul pourra vaincre cette peste de la vie spirituelle c'est le retour de la prière dirigée vers le Bien, le retour de la liberté de penser et l'audace de croire au changement du monde par la création des âmes auxquelles la multitude ne croit plus.
Nous pouvons transmettre ce vaccin aux autres par la mission et le mot "réincarnation de la pénitence" que vous utilisez dans cette entrée lui donne un nouveau sens.
José d'Île de France


28mai12  130C9  
Mikal, lorsque j''entre dans la Maison de la Sainte Parole, un vertige intérieur en moi prend place. Je suis troublée par l'atmosphère de l'endroit, tous mes péchés remontent à la surface, je ne les connais pas tous  mais je deviens plus transparente.
Je constate que le pèlerinage est une étape importante, un moment d'exil prophétique sur moi-même, sur ma pénitence. Notre Père de l'Univers a choisi ce lieu, Arès.
À ses enfants il apporte le Message: La Révélation d'Arès, afin qu'elle nous guide vers la Lumière suprêmement Céleste afin d'en finir avec nos propres ténèbres.
La Révélation d'Arès dit : 39/6  Ne rebrousse pas chemin ; ne reviens pas sur tes pas homme Michel. 37/3 Tu pourras dire J'ai vu Dieu, le Dieu de mon salut ; maintenant j'ai confiance car j'ai vu le Salut du pénitent et sa Force. 40/3 Car ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle.
Ce que l’Éternel assigne au frère ainé nous concerne au plus haut point, nous tous Pèlerins d'Arès.
Le Pèlerinage est un moment fort, puisque j'ai rendez-vous avec Notre Père qui m'attend en ce lieu historiquement merveilleux..
Bon pèlerinage a tous.
Maryvonne de Bretagne-Sud


29mai12  130C10
J’étais justement dans la mission en train de réfléchir sur l’écoute du processus de pensée de celui que je missionne pour entendre la pierre (Rév d'Arès xxiv/9).
Une fois de plus, vous allez un pas plus loin en mettant en évidence que la personne ne pense peut-être plus du tout, s’enivrant par le travail ou par les loisirs ce qui revient au même ou encore se plaignant de son sort comme un poisson rouge dans un bocal. Vide (est) sa cuisse. L'homme (reste) debout (mais comme un) pendu (Rév d'Arès xxx/3).
Comment éveiller chez cette personne [la pensée] qu’elle n’est pas un poisson rouge et que le bocal possède une sortie vers le haut ? Comment l’inviter à retrouver en elle le cri puis la force de cette graine semée (Rév d'Arès 4/10) à l’intérieur d’elle pour se propulser hors du bocal ? Chaque religion, chaque politique souhaite nous enfermer dans son bocal. Les médias et la télévision pensent pour nous. Tout cela nous entraîne dans une passivité et démission en espérant que les choses changent d’elles-mêmes ou par la miséricorde divine.
Penser est donc une étape préliminaire, il faut encore que cela devienne la bonne pensée : Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix ; le Bon (t')écoute aussi, il dit : « Tu es le juste, la bonne pensée. » (XXXVII/9).
Cette bonne pensée devra ensuite être accomplie (Rév d'Arès 24/1, 35/11) pour que le monde change, parce que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Nous devons sortir de notre propre bocal tout en invitant les autres à le faire aussi. Je crois qu’il reste du travail et en même temps, vous nous montrer le sentier (36/19).
Louis-Marie de Belgique


29mai12  130C11
Pour une grande partie de l'humanité la réincarnation est un sauf-conduit qui permet d'expérimenter le bien et le mal tout en se disant que la vie prochaine sera peut-être plus clémente.
Quand une personne croit en cela, je n'en rejette pas l'idée, et je peine à affirmer ce en quoi je suis sûr. Je vis cela comme une faiblesse de ma part.
Vous parlez au sens figuré de la réincarnation comme d'un transfert de pénitence d'un être à un autre. Vous fûtes le premier à le faire après que le Père vous fît comprendre la grandeur et la profondeur de ce mot : Pénitence. Aujourd'hui je suis le énième frère à colporter et à vivre ce mot du mieux que je peux.
Certains semblent comprendre le concept de la pénitence et se demandent de quoi je me sens coupable pour que j'aie cette envie de faire absolument le Bien.
D'autres comprennent dans le cadre d'un idéal, sans comprendre que s'est maintenant que ça se joue, se disant que si ce n'est pas possible dans cette vie alors ce sera dans l'autre. Il y en a qui voudraient essayer ce concept à condition que je sois un éclatant démonstrateur. Des individus à qui ont ne la fait pas diront que ce n'est pas nouveau et que la pénitence ne fera rien de mieux même si, sur le fond, ils sont en accord.
Expliquer me semble parfois ne servir à rien. Je suis comme un marteau enfonçant un clou dans le mur : "Vous avez vu le beau tableau ?!" Ça n'intéresse pas grand monde.
Depuis des mois je demande presque tous les jours au Père de recevoir la Force avec laquelle je veux devenir un fils pénitent et moissonneur, parce que cela est devenu ma raison de vivre sur ce monde. Des choses arriveront forcément à force de demander.
Cependant, personne n'est devenu un Pèlerin pénitent et moissonneur de pénitents grâce à ma mission.
Et la désagréable question me vient : Pourquoi ?
Il est possible que je ne sois pas encore le messager fort, ce qui n'est pas une excuse. Je ne dois pas me décourager.
L'onde de choc répétée accomplira son oeuvre, je suis l'homme du temps qui vient. Mais si je peux venir avec un peu d'avance, ce serait avec plaisir.
Si être moissonneur consiste aussi à agir comme un passeur de pénitence ou un engendreur de pénitence, alors je suis moissonneur.
Tony des Bords de Loire


Réponse :
Vous n'êtes pas missionnaire depuis très longtemps et vous vaquez peut-être à la mission d'une façon qui n'est pas la meilleure. Cela contribue à ce que votre mission ne produise pour le moment aucun fruit. De plus, il y a relativement peu de temps que nous nous remettons, un peu partout en France, à une mission qui souligne le divin, le sacré de notre propos après une longue période de "mission sociale" ou "mission morale" où il n'était question ni de Dieu, ni de pénitence, ni de vie spirituelle et qui nous a fait un tort considérable. Nous avons perdu, de ce fait la verve, la façon de faire, la dynamique, appelez cela comme vous voulez, qui avaient été celles des années 80 quand nous avons fait le plein et, de surcroît, nous avons perdu un certain nombre des nôtres qui n'approuvaient pas la "mission sociale" et que nous ne pouvons pas récupérer aujourd'hui.

Il y a un très gros travail de recherche et de remise en route pour réactiver notre mission. Je crois que votre mission de Tours procède actuellement à un regroupement de ses forces dispersées et à une réflexion de fond sur les diverses manière de procéder.
Mais de toute façon, mon frère Tony, nous sommes entrés, tous autant que nous sommes, dans une période de non-réactivité du public au fait sacré, une période où, en quelque vingt ans, plus personne ne croit à rien ou ne veut s'engager dans rien de nouveau, parce que nous vivons une énorme déception générale, une énorme crise de scepticisme ou d'indifférence à propos de tout, dont les hommes qui ne pensent plus, parce qu'on (radio, télé, presse, politique) a trop voulu penser pour eux, n'arrivent plus à sortir sauf rares exceptions.
Ce sont ces rares exceptions qu'il vous faut pour l'heure infatigablement chercher et, si possible, moissonner.
Ne désespérez jamais. Aucune mission prophétique n'a été facile, à aucune époque.
Courage et patience, frère Tony ! Vous me semblez être plutôt seul dans votre région de Touraine. Alors, variez vos approches, testez vous-même tous les discours, toutes les méthodes qui vous viendront à l'esprit, pourvu qu'elles restent dans le droit fil de La Révélation d'Arès. Il n'est pas de meilleure période de test que la période difficile, creuse, que nous traversons. Que risquez-vous ?
Notre propos est profondément sacré, relevant le côté divin de l'homme, s'adressant donc à son fond le plus secret et  le plus noble, et il est tout à la fois rebelle et dérangeant par rapport au reçu religieux et culturel général.
Nous n'attendons la grâce de Dieu et de personne, mais nous fabriquons notre grâce. Par la pénitence !
C'est radicalement révolutionnaire par rapport à la culture de la foi religieuse, et c'est évidemment d'autant plus difficile à montrer que nous n'ont aucun spectacle à donner: ni messes, ni orgues, ni cantiques dans les temples, ni bouddhas dorés, ni encens, etc. Tout se passe au-dedans de nous.
Non seulement nous ne sommes pas une religion, mais nous sommes les polissons et les imprévisibles du Père — tout comme le fut Jésus en son temps — et nous transgressons sans arrêt le christianisme, le judaïsme, l'islam un peu moins mais aussi quand même, bref, l'institutionnel ou ce qu'il en reste dans notre pays de mécréants. Nous le transgressons parce que c'est nécessaire, parce qu'il n'y a pas moyen de faire autrement comme l'explique simplement, mais abondamment, La Révélation d'Arès dont le sens est simple, bien que répété sur tous les tons et de toutes les façons: Seul le Bien vaincra le Mal, alors installez le Bien en vous !
C'est là notre aspect prodigieusement créatif, mais aussi si difficile à montrer à un monde dont les cerveaux ne pensent plus, dont les yeux ne voient plus, dont les oreilles n'entendent plus, un monde qui ne peut donc plus entendre autre chose que les poncifs dont il est bassiné, assomé, empoisonné. Avez-vous vu et entendu plus de poncifs éculés, toujours les mêmes, qu'au cours de la dernière campagne électorale ? Jamais pour ma part je n'ai connu une campagne électorale aussi vide de créativité politique, montrant plus évidemment que jamais que la politique ne peut rien créer.
Nous, nous montrons à l'homme qu'il peut se recréer lui-même.
Courage, mon frère Tony, et patience ! Vous y arriverez tôt ou tard.


29mai12  130C12  
Allez, hop ! Une petite page de pub avant de reprendre la lecture des commentaires...
D'abord, fermons les yeux afin de mieux imaginer cette "séquence pub" dans notre esprit.
Scène d'ouverture au ralenti : Un petit groupe de jeunes gens, main dans la main, heureux (et plein de promesse d'avenir spirituel), courent et sautillent sur un immense arc-en-ciel qui s'ouvre vers l'Infini...
En fond sonore, une belle musique qu'accompagne un Chœur céleste.
Survient une voix off, féminine et suave :
"Pénitence"... Mon nouveau déodorant fraicheur.
"Pénitence"... Parce-que nous le valons bien.
"Pénitence"... Ma nouvelle Eau de toilette aux senteurs d'épis mûrs.
"Pénitence"... Une fragrance qui vous élève, vous transcende.
Enfin, "Pénitence"... L'arôme d'une âme qui envoûte chaque instant de votre vie, de pénitent/moissonneur, sur la grande Place du petit café : "L'urne qui pue" (Rév d'Arès xix/15).
"What else ?" [Quoi d'autre ?]
(Fin du "spot publicitaire" et, hop !... Retour à la réalité, les yeux grands ouverts...)
David et Patati et Patata (du Limousin).


30mai12  130C13  
Je vais vous dire ce qui crée  la difficulté de votre mission, c'est parce que, comme toutes les autres petites églises du monde: scientologues, témoins de Jéhovah, etc., votre mouvement de La Révélation d'Arès préconise un autre ordre gouvernemental et social, quelque chose qui se ramène à la démocratie, comme dirait Jacques Rancière.
Toutes les petites églises qui s'adonnent à la mission sont antidémocratiques, en fait, si vous y regardez bien de près et elles proposent au monde une tout autre façon de fonctionner.
Quand vous avez commencé votre mission, il y a trente-cinq ans, le public comprenait encore une grande proportion de croyants et le seul fait de parler de Jésus et de Dieu vous attirait l'attention.
À présent c'est une autre génération qui gouverne la pensée, ce qui est absolument manifeste dans tous les media, et cette génération, beaucoup moins croyante et même surtout incroyante, a examiné de près les doctrines que répandent les petites églises, dont la vôtre en particulier, et a compris qu'elles n'avaient d'autre but que de ramener les idées à une faàon de vivre qui n'est pas du tout celle de notre démocratie.
Vous êtes, vous frère Michel, assez habile pour avoir compris cela depuis longtemps et ne jamais dire que votre enseignement est antidémocratique. Vous biaisez en remplaçant le mot démocratie par "politique" et en parlant de "petites unités humaines", mais en fait vous êtes un ennemi du régime et le régime l'a bien compris et ce n'est pas sans raisons purement politiques, en fait, qu'il vous classa une association arésienne "L'Œil S'Ouvre" comme secte, de même qu'il a classé "sectes" tous les groupes susceptible par leurs idées de nuire à l'idée républicaine.
Avez-vous tort ou avez-vous raison? Ce n'est pas le sujet que j'aborde ici car je ne suis pas moi-même un fanatique de la République et des nations comme elles fonctionnent aujourd'hui, soi-disant démocratiquement, et je crois que, de toute façon, un mouvement absolument contraire à celui de l'Europe, un mouvement de parcellisation de l'humanité, est une bonne solution et on le voit très bien avec l'histoire financière de la Grèce aujourd'hui, du Portugal, de l'Irlande, etc. L'Europe est en mouvement de redistribution.
Je voulais seulement dire ici la raison pour laquelle je crois que votre mission est difficile: Les gens sentent bien que derrière votre foi pure il y a une révolution en herbe.
Hubert R. de région Rhône-Alpes


Réponse :
Vous citez Jacques Rancière, qui doit être, je suppose, retraité aujourd'hu. C'est un homme de ma génération.
Je ne l'ai pas beaucoup lu, mais assez pour connaître grossièrement sa pensée.
Vous êtes le premier à faire un rapprochement entre ce philosophe et professeur d'université et le fond... disons social... de la La Révélation d'Arès. Il y a des écarts entre les idées sociales qu'on peut déduire de La Révélation d'Arès et celles qu'on trouve dans "La Haine de la Démocratie" — qu'il appelle, si ma mémoire est bonne, "l'innommable gouvernement de la multitude contre le gouvernement par les compétences" —, son ouvrage qui a fait beaucoup de bruit dans les milieux philosophiques et politiques. Toutefois, dans une société qui "oppose les experts à ceux-qui-ne-comprennent-pas”, selon les propos (je crois encore) de Jacques Rancière, celui-ci insiste beaucoup sur la nécessité de réhabiliter la capacité de penser de chacun. Vous êtes donc allé chercher quelqu'un dont l'opinion conforte mon entrée 130 sur le déclin de la pensée.
Je ne veux pas m'étendre ici sur l'aspect politique de la pensée de Rancière, parce que je préconise aucune politique et je n'ai pas de haine de la démocratie, pas plus que de la monarchie ou de l'anarchie, pourvu que chacune s'exerce dans son petit coin, en "petite unité humaine". J'appelle les hommes à s'unir en familles d'affinités et à vivre entre eux, dans la pénitence, avec la gestion que souhaite chaque famille. J'ai parlé de cela et il n'y a qu'à se référer à ce que j'en ai dit.
Reste le sujet de votre commentaire:
Est-ce parce qu'elle sous-tend un ordre social différent du notre république que notre mission n'a pas de succès ou, à tout le moins, provoque la méfiance ?
Dans les milieux de la politiques et de la religion (qui n'est qu'une forme de la politique) qui ont lancé la campagne anti-secte c'est sûrement le cas. Les milieux politiques et religieux savent que La Révélation d'Arès est contre tous les chefs, tous les pouvoirs.
Dans le public je doute que ce soit le cas, parce que nos missionnaires ne s'étendent pas sur le sujet. Nous nous efforçons au contraire de souligner le caractère sacré, spirituel, de notre  démarche sans appeler à une révolution politique précise.


30mai12  130C14  
Petit sondage familial !
En citant cette phrase : « Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus dit que la contestation permanente est tout ce qui permet de rendre ses droits à la vie au milieu du conformisme de masse: "Chaque révolte est nostalgie d'innocence, appel vers l'être." La pénitence, c'est une manière pacifique et invisible de contestation permanente, c'est le seul moyen de transcender les entraves du temps.. »
Cette phrase n’est pas compréhensible par tout le monde.
Ici, à la maison, Simon, bac -3 et Justine, bac+3, n’ont pas compris. Charlotte, bac+2 a compris immédiatement. Matthieu, Bac+2, est comme les chats, [étant charpentier] il saute d’un toit à un autre, et je n’ai pas encore pu l’attraper pour lui poser la question ! 
Même moi, je dois la relire avec attention pour bien en comprendre le ou les sens ! (Oui, c'est vrai, je ne suis pas une référence ! )
Maintenant un simple(t) parle aux simples.
Les religions, le bouddhisme, les dogmes, les rites, la méditation et même la prière et la pénitence ne sont pas la Vie Spirituelle, ce sont des thérapies pour retrouver la Vie Spirituelle.
La Vie Spirituelle, c’est la vie tout court, animée par la vertu, et qui donc évite spontanément malhonnêteté, mensonge, injustice, méchanceté…
Toutes ces formes de violence et de barbarie résument l’état, qui se généralisera inévitablement, si les êtres humains, continuent à se laisser assourdir par les systèmes (la bête, la raie) et leurs médias, qui leurs enlèvent, une à une les caractéristiques qui le rendent Sacré, c'est-à-dire image et ressemblance du Créateur, que sont la parole, l’individualité, la créativité, la liberté et l’amour !
Çà, tout le monde à la maison l'a compris, sauf Matthieu, qui court encore !
Rémy de l'Avignonnais


Réponse :
Ce n'est pas parce qu'une phrase n'est pas comprise sur l'instant qu'elle n'est pas compréhensible.
Moi-même il m'a fallu lire et relire de nombreuses fois La Révélation d'Arès et y réfléchir des années avant de la comprendre bien. Alors, ne vous inquiétez pas pour Simon et Justine.
La Révélation d'Arès, et moi par voie de conséquence, nous jette hors de notre culture. Nous ne retombons pas immédiatement sur nos pieds.


31mai12  130C15  
Merci à mon homonyme Antoine B.[130C6] d'avoir envoyé le lien vers ce rapport que je viens de lire avec attention, mais je n'ai pas du tout la même analyse que lui, ni des leçons qu'on peut retenir de ce document, ni de la pertinence de votre enseignement.
Le Vent chaud monte le Vent froid (Rév d'Arès xxi/8) (la vérité spirituelle guide la vérité intellectuelle qu'elle utilise comme une monture). Ce cheval de l'intellect est éplié (xxx/9), épuisé.
Y a-t-il carence d'éducation de la pensée en France en particulier ? Quelle en est l'ampleur, quelles en sont les raisons, les conséquences, peut-on y remédier ?
Je constate comme vous cette indigence croissante de la pensée dans les échanges pratiqués depuis 27 ans pour la mission avec le tout public comme avec les intellectuels rencontrés en privé.
L'homme ne conteste plus aussi vigoureusement qu'avant la possibilité des événements d'Arès ou le contenu de leur message, dans la rue. Il est courtois voire bienveillant à notre égard, mais quand il nous écoute, on a souvent l'impression que les paroles échangées traversent ses oreilles sans stimuler sa pensée, que les enjeux de la lutte contre le mal, du salut individuel et collectif le dépassent, ne le concernent pas, ne l'intéressent pas.
La case mentale "questions de nature spirituelle" est presque vide par ignorance des textes sacrés (laïcité et catholicisme obligent), donc absence de réflexion sur ces textes et sur leur mise en pratique pour retrouver le bonheur auquel tous aspirent et en raison de l'agitation permanente dans laquelle notre société place les hommes, les empêchant ainsi de penser.
Le recrutement de magistrats au "tour extérieur" illustre la dégradation de la capacité de penser pour des candidats de plus de 35 ans, nés une ou deux générations après le prophète, de formation bac + 4 juridique et d'expérience professionnelle de plus de 10 ans. L'enjeu du concours, un poste hautement convoité de magistrat, était très motivant, les questions posées correspondent bien à un travail de magistrat et le jury semble compétent et impartial. Les résultats sont donc significatifs et inquiétants sur un échantillon de juristes de ces générations qui vont progressivement accéder au pouvoir politique et administratif.
En effet, dans toutes les sociétés modernes, les juristes prennent le pouvoir au détriment des diplômés d'autres disciplines (littéraires, scientifiques, artistiques, médicales...), et pas seulement en Europe : le président américain est presque toujours un juriste et même en Chine dont la culture était adverse au juridisme, le pouvoir est maintenant aux mains de juristes qui ont remplacé la génération précédente, plutôt scientifique, qui avait succédé à celle des idéologues.
Sur toute la planète, au sein de la complexité du roi noir (Rév d'Arès x/6), le pouvoir juridique assoit sa domination qui va accentuer l'appauvrissement de la créativité des hommes et une accélération de la crise du système.
Pourquoi cet affaiblissement de la pensée constaté en France ? Où fait-on l'éducation de la pensée ?
On éduque son intellect par ses propres efforts tout au long de la vie et en communiquant avec les autres, mais on apprend mieux en étant jeune, d'où l'importance de l'école.
Or, dans les générations d'après guerre, avec le baby boom, l'augmentation du taux de scolarisation et la centralisation administrative, l'Éducation Nationale s'est massifiée. Elle a du s'adapter à une grande hétérogénéité des élèves, aux inquiétudes liées au craintes de chômage donc à une focalisation sur les notes et diplômes, d'où les dérives de bachotage et de fraude. Elle doit gérer plus d'un million de fonctionnaires, trouver l'équilibre entre les pressions politiques, l'imprévisibilité de parents anxieux et les visions divergentes des enseignants et de l'encadrement qui les dirige.
Cela aboutit, surtout à partir du secondaire, à des programmes trop lourds, éloignés des réalités concrètes que les jeunes devront affronter, à des horaires excessifs et épuisants, et donc à des jeunes démotivés et très difficiles à tenir.
Les enseignants les plus compétents et dévoués ont perdu leur liberté pédagogique d'antan, la créativité qui permettait de transmettre aux jeunes le plaisir d'apprendre sans cesse et les outils pour le faire. L'école française apprend de moins en moins à penser (les comparaisons internationales le prouvent) et les parents ont souvent du mal à compenser. Plus tard, dans la vie active d'adulte, il est possible de former sa pensée et certains l'ont fait malgré les carences initiales, mais la vie moderne impose un tel rythme et inonde nos cerveaux d'une telle quantité d'informations futiles ou nocives qu'il est difficile de bien faire travailler son cerveau.
Quand les intelligences intellectuelles s'atrophient, le réveil de nos intelligences spirituelles nécessite un effort accru et une grande attention doit être portée à la jeunesse, l'avenir de cette planète, afin de l'aider à faire mieux que nous (ce qui ne sera pas très difficile) malgré un contexte difficile.
Le juge, le compte coule (de lui), le compte creuse l'homme, l'homme (devient) un nain (Rév d'Arès xi/3, 4).
Si on rapproche de ces versets le résultat de ce concours, on constate aussi dans le rapport cité qu'il y avait deux catégories de postes et de candidats, les plus de 35 et les plus de 50 ans, et pour les 20 postes proposés aux plus de 50 ans ayant 15 ans d'expérience professionnelle qualifiante, aucun n'a pu être pourvu : 101 candidats, 7 admissibles et 0 admis !
Pour notre société et particulièrement ceux qui veulent embrasser des professions juridiques, même si l'échantillon est étroit, les résultats, conformes à la Parole sont inquiétants : la focalisation sur une activité intellectuelle typique du compte comme le droit ou la finance appauvrit les capacités intellectuelles.
De plus, le raisonnement juridique se soumet aux textes de lois rédigés par des juristes zéleurs (Rév d'Arès xxii/18) d'où l'amour, le pardon, la vertu sont absents ou inopérants.
La vertu figure dans le préambule de la Constitution, mais je n'ai pas connaissance de son utilisation explicite pour trancher un litige par le droit. Ces mots restent présents dans nos sociétés mais se vident de leur sens faute d'accomplissement, nous devenons des nains spirituels et faisons appel aux tribunaux pour arbitrer nos conflits au lieu de rechercher la Paix du Saint (Rév d'Arès xxv/11).
Je cite le rapport p.8 : "le jury a constaté avec étonnement que de très nombreux candidats avaient une conception mystique de la fonction de juge, assurant que juger était une vocation, un sacerdoce, non un métier et que dès lors le juge n'avait pas à être un technicien muni de connaissances mais qu'il devait avoir le don de juger et vivre vertueusement à l'écart de ses semblables".
Cette sacralisation du juge dans la pensée commune ne m'étonne pas. La mise en scène de leurs fonctions étant accentuée par les medias, parfois contre leur volonté, mais souvent avec leur complaisance, dans ce star système que vous analysiez dans votre article du "frère de l'aube" de décembre 2004.
Ce détournement du sacré dans notre culture ne facilite pas notre mission qui doit être résolument spirituelle mais aussi mûrement réfléchie, équilibrant l'intelligence intellectuelle avec l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Un grand merci, mon frère Antoine, pour votre très éclairante contribution à l'explication du déclin de la pensée.
Vous dites avec justesse :

" L'homme ne conteste plus aussi vigoureusement qu'avant la possibilité des événements d'Arès ou le contenu de leur message, dans la rue. Il est courtois voire bienveillant à notre égard, mais quand il nous écoute, on a souvent l'impression que les paroles échangées traversent ses oreilles sans stimuler sa pensée, que les enjeux de la lutte contre le mal, du salut individuel et collectif le dépassent, ne le concernent pas, ne l'intéressent pas.
"La case mentale "questions de nature spirituelle" est presque vide..."

C'est tout à fait ça.
Depuis que je me suis remis à la mission publique, par la force de l'urgence, dans le Sud-Est, je constate qu'on ne rencontre, sauf rarissement, pas plus de contestation que d'adhésion. Il n'y a rien dans ces regards plus vides que courtois, que n'anime aucune cogitation, souvent sympathiques, parfois même attentifs, regards au fond desquels on ne perçoit pas ce déclic de la rencontre d'un savoir infus ou appris (la Semence, Rév d'Arès 5/1) avec les déductions, même pas très réfléchies sur l'instant, que devraient déclencher nos propos.
Nous parlions justement de tout cela avec nos frères et sœurs du Sud-Est la soir du 11 mai au cours d'un briefing préparnt la journée de mission du 12.
Frère Philippe disait en gros: "Il faudrait pour le suivi de ceux qui se fidélisent organiser des événements: Sorties, prières, réunions de réflexion sur thèmes, etc." Il avait raison, mais j'attirai son attention sur le fait que ces "événements" sont typiques de la religion qui fournit des "lieux" aux reflets de sacré (vitraux, dorures, etc.), donne des "spectacles" (messes à l'église, cantiques au temple, prière du vendredi à la mosquée, du samedi à la synagogue, baptême, première communion, bar mitzvah, etc.), organise des "distractions" (sorties, pèlerinages, kermesses, etc.), etc., parce que la religion s'attache beaucoup à l'extérieur, mais peu à l'intérieur.
Or, chez nous c'est l'inverse.
Sauf le pèlerinage (entrée 129) et de rares épousailles ou funérailles, nous n'avons rien à montrer, parce que pour nous tout se passe à l'intérieur: la pénitence !
Nous Pèlerins d'Arès avons certes quelque chose à trouver pour animer et égayer le dehors, mais cela ne peut retenir l'attention comme la retient suprêmement l'acquisition du Bien: la pénitence. La pénitence est tellement centrale, capitale, que j'ai toujours hésité à mettre en marche la mémoire du sacrifice ou le baptême personnel, qui me semblent des aboutissements futurs, très futurs, mais non des points de démarrage.
Nous, qui sommes des consciences, prêchons un Appel à la conscience, mais pas un appel à des mœurs. Or, la vie de la conscience est étroitement liée à la vie de la pensée.
De là le rôle si important de la pensée pour la foi arésienne.
De là notre sensibilité particulière au fait que l'homme de la rue ne pense plus et notre énorme difficulté à trouver par-ci par-là des cerveaux (épis mûris) qui pensent réellement encore.
De nos jours penser veut dire touiller les idées qui courent dans les écoles, les livres et les films à la mode, les medias, les idéologies et les lois, comme on touille la soupe. Cela, c'est l'activité intellectuelle. Elle ne mène pas loin. Avez-vous vu campagne électorale plus intellectuelle et donc plus vide d'idées innovantes, dont nous avons tant besoin, que la campagne présidentielle 2012 ? Non. Le vide... un récipient vide tapissé de mots.
Penser n'est pas cela pour nous. Penser, c'est d'abord se penser. C'est faire naître en soi la vie spirituelle qui ne vient que de soi-même où gît l'image et ressemblance du Créateur que nous ressuscitons par notre changement. La Révélation d'Arès ne demande pas à être vénérée ; elle ne fait que nous conduire sur la Voie Droite de nous repenser dans le Bien.
C'est cela, qu'on appelle simplement pénitence, qui sauvera l'homme et qui dauvera le monde.
Oui, nous sommes les racines d'une auitre civilisation, qu'il nous faut aller chercher au fond de nous-mêmes. C'est au fond de nous-mêmes que nous conduit, nous pousse La Révélation d'Arès.


01jun12  130C16
J'ai toujours voulu vous poser la question suivante , concernant le  passage de La Révélation d'Arès :
37/7 :  "Ma  protection s'étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au Champ ; eux aussi subiront les méchants les ruses du tentateur.
Question :
Les moissonneurs sont-ils protégés uniquement pendant la moisson ou bien la protection des moissonneurs s'entend-elle au-delà de leur moisson, c'est-à-dire les moissonneurs, une fois la mission de la journée terminée, seront-ils toujours protégés. La protection des moissonneurs s'arrêt-elle une fois la mission terminée ?
De qu'elle protection s'agit-il ?
Les tentations, ce n'est pas cela qui manque : Télé, internet, médias, radios, publicité, masse populaire.
Merci.
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Dieu n'est pas une mécanique qui fonctionne selon des rouages précis.
Dieu est Dieu, qui a aussi son Libre Arbitre comme chaque humain a le sien.
La Grâce Divine de la protection ne relève ni de la récompense, ni de la punition, ni d'un moment déterminé comme le moment où le moissonneur est à la moisson ou bien rentré chez lui, mais elle relève des Actes inconnaissables et imprévisibles, tandis que la grâce quotidienne, ce n'est pas Dieu, mais c'est vous-même qui vous la donnez, alors que de son côté la Grâce de Dieu dépend de sa Discrétion ou Détermination et est indépendante de la grêce que vous procurent vos actes pénitents et missionnaires.

Laissez-vous aller à la confiance !
De même que nos actes humains restent inconnaissables et imprévisibles, parce que, même si nous suivons une ligne de conduite: la pénitence et la moisson par exemple, nous varions sans cesse de force et de résolution dans cette ligne de conduite, il y a chez Dieu, dont nous sommes l'image et ressemblance (Genèse  1/26-27), une variation dépendant d'éléments que nous ne connaissons pas.
Il en résulte que je ne peux répondre à votre question et que je peux seulement, en toute honnêteté, vous affirmer un chose: Soyez un pénitent et un moissonneur — les deux, pas seulement l'un ou l'autre — et vous, aurez toutes les chances que la Main protectrive de Dieu et/ou ses Anges seront sur vous et avec vous
Sinon, ce n'est plus la foi que vous auriez, mais des certitudes absolues.

C'est par votre confiance que votre foi prend toute sa valeur !.


01jun12  130C17
Je crois qu'avec le retour des socialistes au pouvoir on va vers une tolérance beaucoup plus grande à l'égard des "sectes".
Cela me paraît dans leur tournure d'esprit qui leur est propre et j'en veux pour preuve l'étude qu'est en train de faire Manuel Valls, ministre de l'intérieur, concernant les contrôles d'identité qu'il veut supprimer en demandant aux policiers de délivrer un récépissé de contrôle une fois pour toutes afin de cesser le harcèlement des faciès noirs ou bronzés.
Je ne comprends pas pourquoi vous craignez le retour des mesures anti-sectes avec le retour des socialistes.
Je pense que ce sera le contraire et que M. Manuel Valls va supprimer la Mivilude.
Je ne crois pas que la mission puisse souffrir du nouveau gouvernement.
Berthier de Moselle


Réponse :
Vous vous trompez:
Avec les socialistes au pouvoir, c'est a priori le retour du conservatisme. Je crains le retour des bonnes vieilles mœurs françaises dont le flétrissement et le harassement des "sectes" ont toujours fait partie, que ce fût sous M Jacques Chirac, quel que fût son premier ministre: Jupé ou Jospin, ou sous Louis XIV vis-à-vis des protestants ou jansénistes.
Sarkozy était un homme à tendance autocratique, maladroit et parfois même grossier, ce qui lui a coûté sa place, mais, bien que de droite, n'était pas du tout conservateur. M Sarkozy appela des ministres de gauche; Kouchner, Borloo; etc., au gouvernement, il nomma des socialistes à des postes importants comme Strauss-Kahn à la direction du FMI, et il prit quantité d'initiatives de changement et de législation que les socialistes s'empressent apparemment d'annuler pour revenir aux bonnes vieilles habitudes et prérogatives d'avant, en supposant qu'on puisse y revenir malgré la crise.
Je ne pas fais de politique. Je ne fais qu'observer l'Histoire.
Je n'observe pas que M. Hollande ait appelé des hommes de droite ou des non-socialistes comme ministres. Il ne semble pas poursuivre la tolérance de M. Sarkozy.
Mais je peux craindre à tort. M. François Hollande nous surprendra peut-être en changeant certes de politique par rapport à M Nicolas Sarkozy, mais aussi par rapport aux bonne vieilles mœurs françaises. En tout cas, je l'espère. Il est beaucoup trop tôt pour dire si M Hollande va dans une direction ou dans une autre. S'il change quelque chose vraiment sur le fond, il découragera la bonne vieille chasse aux sorcières et continuera, sous cet angle-là tout du moins, la politique intérieure de M Sarkozy.
Je crois savoir que M Hollande est juif. Son appartenance à cette minorité religieuse historiquement persécutée serait plutôt de bonne augure pour la minorité des Pèlerins d'Arès, mais M. Lionel Jospin qui était protestant, qui ainsi appartenait aussi à une minorité longtemps persécutée comme "secte dangereuse" en France, ne fit cependant rien pour arrêter la chasse anti-secte. La question reste donc posée.
Il est tout à fait français que les crocodiles du pays voient dans toute mission ou propagande religieuse ou spirituelle, "pas catholique" ou "pas traditionnelle", une dangereuse dégradation des bonnes vieilles mœurs, un "danger pour la jeunesse", "l'obscurantisme", etc. Avec le retour des socialistes on peut craindre le retour de toutes ces vieilles idées colportées par tous les grands soutiens du parti de la rose: les enseignants, beaucoup de fonctionnaires, une partie des francs-maçons, de l'église, etc. et qui ont, comme dit François Mauriac peu avant sa mort "l'impératif intérêt de confiner ces mouvements et sectes comme des chiots au fond d'un panier", sinon il iront pisser et déféquer partout. Nous Pèlerins d'Arès sommes du lot de ces "jeunes chiots" à craindre
Toutes ces "idées qui bougent", et nous bougeons par nos idées qui frappent d'ailleurs — curieux — beaucoup plus nos ennemis que nos propres missionnaires, nos idées qui forment cette "chiennerie", dont De Gaulle parlait, " ne correspond à la condition humaine," disait je ne sais plus qui, Claude Allègre je crois.
Mais cette "chiennerie" nous l'assumons. Jésus et ses apôtres étaient déjà une "chiennerie" à leur époque comme le seraient les premiers chrétiens jusqu'au IVème siècle.
Nous reprenons, comme nous le demande La Révélation d'Arès, le christianisme là où l'église l'a stoppé. Rien ne nous arrêtera, mais si la paix est possible entre la société et nous, tant mieux. Puissiez-vous avoir raison, mon frère Berthier. Nous sommes de gens d'amour et de paix, nous méritons de pouvoir exprimer nos espérances sans persécution..


01jun12  130C18
Bonjour Michel, Nabi Mikal
J'ai une fois contribué sur ton blog.
Je suis sénégalais et musulman.
Je vous disais que le Seigneur m'a beaucoup aidé et qu'à travers les nombres je peux décoder beaucoup de Ses messages. L'aide la plus précieuse que j'ai reçue est une vision claire de l'Étalé (Rév d'Arès ii/4) que j'ai eue le 30-03-1987.
La Révélation d'Arès[, notamment] les Théophanies, m'ont apporté des points de repères essentiels pour ma pratique musulmane. Elles constituent pour moi plus qu'un plus: Elles ont donné de la rigueur et de l'assiduité à ma pratique. un critère important pour tout croyant est l'acceptation de la lignée des prophètes. Le rejet de l'un d'eux constitue un handicap.
J'ai entendu ton appel et j'ai répondu oui.
Comme écrit dans le Coran: Tu témoigneras pour nous tes comtemporains, devant le Seigneur du Jour du Jugement.
L'année dernière, les 9, 10 et 11-09-2011 j'ai profité d'un voyage en France pour venir à Arès. J'ai logé à l'hotel "Grain de Sable", près de la Maison de la Révélation.
J'avais une sérieuse envie d'escalader le mur et d'accéder à l'intérieur. mais je me suis retenu.
Que tous les Pèlerins prient pour moi pour que je puisse effectuer un pélerinage en bonne et due forme.
Talla Ndaye.


Réponse :
Je suis toujours très ému quand je vois mes frères musulmans dans le cœur desquels La Révélation d'Arès coule aussi facilement et limpidement que de l'eau pure, L'Eau du Père de l'Univers.
J'imagine que les 9, 10 et 11 septembre 2011 vous êtes passé et repassé sous le murs des Saints Lieux à Arès, dont les portes étaient fermées pour un an, mais votre Pèlerinage n'a pas été inutile. Je ne doute pas que vous en recevrez de grands Bienfaits.
Le Père m'a interdit de bénir (Rév d'Arès 16/7), mais ne m'a pas interdit d'appeler son Bras bénissant sur quelqu'un.
Puisse-t-il vous bénir, mon frère Talla !


01jun12  130C19
"La pensée, demeure une question marginale pour la société en général. La pensée en elle-même n'apporte pas grand chose à la société, bien moins que la soif de connaissances, qui l'utilise comme un instrument pour d'autres fins. Elle ne crée pas de valeur, elle ne trouve pas une fois pour toutes ce qu'est le "bien"...; elle ne confirme pas, mais dissous plutôt les règles de conduites acceptées." Pour Hanna Arendt, le plus grand mal ne serait pas dans les mauvaises conduites et l'immoralité ou dans les grandes canailles, mais dans Monsieur-tout-le monde qui n'est pas méchant ni motivé, et qui, pour cette raison est capable de mal infini...
La pensée à toujours été subversive pour la société et les règles établies et donc gênante.
Depuis quelques années, on parle de "pensée unique", qui serait en quelque sorte une nouvelle idéologie des pouvoirs en place, mais ceci est un paradoxe et un non-sens, une pensée unique n'est plus une pensée, celle-ci étant avant tout le dialogue intérieur de chacun entre soi-même et son égo ou son autre soi-même, comme le soulignait Socrate pour lequel la seule façon de trouver la paix était d'harmoniser ce dialogue intérieur.
Évidemment, il est très diffiçile de savoir si cet état de "non-pensée" actuel était aussi présent du temps de Jésus,
Pour Moïse, Mahomet et d'autres — mais ce qui est pratiquement certain c'est qu'ils n'étaient pas non plus correctement compris à leurs époques — les limitations de compréhension des hommes étaient autres, certainement moins polluées par tout les dérivatifs actuels, mais elles devaient être réelles tout de même.
Les prophètes ont du en souffrit. De là leurs solitude !
Pour ne pas trop m'écarter du sujet de ce poste, quand il m'arrive de parler politique, je pose une question simple à ceux qui vont voter et faire leur "devoir civique", puisqu'on leur à dit qu'il faut le faire :
"Feriez-vous un chèque en blanc à une personne que vous ne connaissez pas personnellement pas plus qu'elle ne vous connait, qui ignore tout de votre existence ?"
La majorité des gens vous réponde, avec un grand sens de la répartie, presque amusé de la question tant elle est stupide, en sous-entendant: "Tu me prends pas pour un c... par hasard ? Non, bien évidemment tu plaisantes !"
Et bien ,c'est bien pourtant ce que tu fais en votant pour quelqu'un.
Olivier G


01jun12  130C20  
Je ne suis qu'un néophyte. Je lis La Révélation d'Arès depuis peu de temps, mais je suis très attiré.
J'ai compris ce que vous dites très très bien dans votre réponse à Antoine B. (130C15), que chez un Pèlerin d'Arès tout se passe à l'intérieur de l'être, La qualité de l'homme dans la pénitence est tout ce qui compte à l'opposé de la pratique attendue dans une église ou une religion quelconque. Le petite reste est comme une élite spirituelle.
Vous avez quelque chose de proches de Quakers, qui font très peu parler d'eux et chez qui tout se passe en dedans.
Mais voilà. En plus, vous êtes missionnaires. Ce que ne sont pas les quakers.
Étant seul dans ma campagne de France (Haute-Loire) et en attendant de pouvoir approcher une mission (Je pense que pour moi ce sera Lyon) j'essaie de m'imaginer ce qu'est la mission.
Est-ce que vous invitez les gens de la rue à entreprendre un voyage initiatique, mais à l'intérieur des quatre murs de vos locaux de mission ?
Je pense qu'il y a quand même quelque chose comme ça.
Le chemin de la pénitence s'apprend.
Victor L. d'Auvergne


Réponse :
Finies les illuminations de Rimbaud et la "Voie du Bonheur" de Milarepa ! Finie le "Voix Royale" de Malraux, Fini le voyage initiatique d'Alexandra Davis-Neel au Tibet millénaire. Fini Lanzea del Vasto et son "Pèlerinage aux Sources". Rien de tout cela n'a permis au monde d'évoluer vers le Bien.
Mais vous avez raison, il nous faudrait inviter les "gens de la rue" à faire un voyage dans la pénitence en notre compagnie "entre les quatre murs de nos locaux de mission".
Pour pouvoir faire cela il nous fallait d'abord devenir nous-mêmes des pénitents.
Devenir un pénitent prend du temps.
Personnellement, il m'a fallu beaucoup de temps pour acquérir le fond du Bien: l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles.
Pour dire vrai, je commençai à réfléchir à un petit cycle d'entretiens — ce que vous appelez joliment un "voyage initiatique", ce mot simple ne m'était pas venu à l'esprit —, que j'aurais présentés au Pèlerinage à des petits groupes, quand me tombèrent dessus en 2009-2010 les nouvelles des fermetures des missions de Strasbourg et de Nancy et l'annonce de la fermeture prochaine de la mission de Nice.
Alors, mes priorité durent immédiatement changer. L'urgence cria dans mon cœur et dans ma tête. Je dus m'inquiéter pour la mission de base, l'appel au public de la rue et je laissai tomber mon projet.
J'y reviendrai dès que je pourrai. Un "voyage initiatique"... le terme est joli, mais bon, je n'aime pas trop le qualificatif "initiatique" qui semble indiquer qu'il y a quelque chose de secret ou de fermé, alors qu'il n'y a pas plus ouvert qu'un Pèlerin d'Arès.
Quand on lit La Révélation d'Arès on voit vite que le Père reproche à l'homme de refuser la Création et le Créateur pour prendre le parti des pouvoirs du monde et notamment de la science. C'est sans doute pourquoi la religion elle-même s'est faite chef et science (théologique). C'est d'ailleurs aussi peut-être pour cela que l'homme ne pense plus. Le pouvoir et la science, en somme, pensent pour lui et fixent toute réflexion autour de leur prétendu absolu. C'est comme ça qu'on a tué Dieu qu'il nous faut restaurer dans l'esprit humain.
L'athéisme et/ou le religieux revendiqués à cor et à cri, mais presque vides de Vie l'un et l'autre, ne peuvent vivre pour l'un qu'en niant fortement Dieu et pour l'autre qu'en le déformant ou lui inventant un substitut intellectuel. Or, Dieu est tout simplement trouvé au fond de soi, le soi dont Il est l'image et ressemblance. La Voie pour le trouver au fond de soi est la pénitence. C'est seulement ensuite qu'on le discerne dans l'univers.
Merci de l'avoir bien compris à-bas au fin fond de la Haute Loire.
Dire que le monde moderne nie absolument Dieu n'est probablement pas exact. Le monde moderne nie que Dieu soit au-dessus des valeurs morales de justice, d'égalité, etc.
En somme, le monde moderne a mis d'autres dieux à côté ou au-dessus de Dieu. Ces valeurs morales, le public moderne ne les discutent même plus. Prenez l'égalité: Elle lui paraît hors de pensée, hors de réflexion, hors de doute. Alors que le mot égalité n'apparaît pas dans la parole simplement parce qu'il n'y a rien de plus faux que l'égalité. Cela donne à penser et à penser énormément: Les hommes ne naissent et ne vivent pas égaux. Seul l'amour leur permet de passer outre les problèmes de l'inégalité.
Qu'importe d'être faible et petit si les forts et les sages veillent sur nous ? (Rév d'Arès 26/9). Au lieu de cela les hommes modernes font des lois, encore et toujours des lois et comment la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) qui est un mal résoudrait-elle le mal ? C'est de lui-même, non d'une loi, que l'homme peut tirer la force de salut.
Il faut aller beaucoup plus loin encore: Si, comme le dit la religion, le mal est nécessaire à la création divine, alors cette création serait inacceptable. Le mal ne peut donc avoir été inventé que par l'homme. C'est ce que décrivent les versets 2/1-5 de La Révélation d'Arès.
Au royaume de la grâce l'homme moderne a substitué des valeurs morales comme la justice. Nous avons à opérer la substituion inverse: Substituer à la justice des hommes, qui n'est pas justice mais quelque chose de moins barbare que la barbarie chaotique et sauvage, toutefois barbare quand même, la grâce que fabrique en nous la pénitence.
Nous n'avons pas fini de montrer au monde combien nous pouvons le changer par la pénitence, mais nous devons savoir qu'aucune pénitence n'est mise en marche sans pensée.
Je suis heureux que vous pensiez. Cela vous a permis d'avancer tout seul dans votre trou, mais maintenant il vous faut essayer de trouver des épis mûrs autour de vous et de les moissonner.


02jun12  130C21
En observant la pensée générale, on voit qu’ elle est de gestion et de consommation. Elle est prise dans les filets de l’oiseleur.
Par cette entrée je demande comme pour la première fois: Qu’est ce donc que penser&nbsp:?
Quel est ce mouvement qui anime le cœur et le corps ? D'où vient-il ? Sur quoi se base-t-il ? Pourquoi ?
Cette animation est-elle de l’ ordre d’une créativité joyeuse, innovant,e qui nourrit l’ha et la fait croître et évoluer ? Est-elle revivifiante et libératrice ? Inépuisable et sans limite ? Retourne-t-elle à la paix comme une Faveur ?
Est elle cette "insurgeance" qui doit jaillir du contre-courant de l’oiseleur par la synergie co-créative du Feu de la Vie ? La lumière qui fera du faible lumignon le Fort, l’Illuminé, le Christ ?
Je repense à l’écho du Cri silencieux des chemins de la pénitence qui s’appuie sur les bases de l’innocence, par le non-jugement qui nous sauve et qui sauve ainsi que ses invisibles matériaux aux yeux des hommes, mais non de Dieu, et au  non-respect humain que la tunique pure de forme et de couleur bien distinguée du monde (Rév d'Arès 10/13) protège de ce monde même tout en y habitant et travaillant couplée sur les bases de la prudence, par la non-agitation et la non-confusion. Innocence de colombe et prudence de serpent pour des apôtres envoyés comme des brebis au milieu d’un troupeau de chèvres et de loups, mais que la Main du Tout Puissant protègera par ses Légions d’Anges.
Je m’aperçois comme aujourd’hui, que j’ai chanté la Parole du Père jusqu’au 27ème couplet de coeur et de Mikal jusqu’à aujourd’hui, parce que je suis heureux de réapprendre à marcher dans les Pas du Père, à boire son Eau de Vie, à savoir qu’Il m’entendra aussi longtemps qu’il est vrai que l’âne assoiffé que j’étais s’est fait une âme et prend la Faveur de son Feu mais… je n’ai pas réfléchi du haut ou bas de mon baccalauréat, que du reste je n’ai jamais eu.
Ou bien, à tout le moins, je ne me suis pas senti penser.
Pourtant, mon entourage me dit que mon débit de parole, même s’il est intéressant, fatigue, et s’il ne le dit pas, je vois bien qu’il le fait, et que je dois laisser de l’espace aux autres, que je dois apprendre à écouter mieux sans me décapiter pour autant par charité mal placée, parce que mon interlocuteur ne me rappellera pas si je continue de lui parler pour répondre à son appel téléphonique sans me rendre compte que le portable est arrêté depuis longtemps et qu’il ne m’a même pas rappelé.
Je croyais pourtant déjà le faire, mais sans doute qu’il y a de nombreuses façons d’écouter, et de voir tout aussi créatrice et stimulante que celle de chanter les couleurs du temps qui vient comme un oiseau qui je l’espère fait plus que pailler [?] inutilement. 
La Révélation d’Arès, une Parole comme un pont entre les hommes et le Créateur, sa Force, comme "Et ce que tu auras écrit" dans les plus simples narrations appelées "Souvenirs", où l’on retrouve dans la poussière d’un fameux trou de bouche racornis, qui sent si bon les parfum de la Vie rejaillie des déserts, comme les variations de la brillance de l’œil de Jésus qui donne des ailes, fait voler sur les Hauteurs d’où jaillirent des Abysses du Créateur l’Eau Forte et le Feu Bleu pour y replonger, laissant de son passage sublime, le sceau divin et éternel en Lieu et place du Miracle de l’Impossible, descendu vers la main même qui ne savait plus le prendre ou l’attendre et la tendre, pour inscrire sur son front, les préceptes qui feront l’homme libre de se repenser.
Guy Y de l'Hérault


02jun12  130C22
Trouver des épis mûrs autour de moi et les moissonner...
Dans mon dernier courrier je vous écrivais que j'avais l'impression d'être entourée d'épis mûrs, mais de ne pas savoir comment les faucher. En effet, j'ai la chance d'avoir autour de moi des gens qui cherchent le Bien. Il y en a plusieurs, mais aucun ne s'est intéressé à ma foi jusqu'ici.
Je compte sur le temps, j'apprend à entrer encore plus en moi-même, à observer la culture de l'homme, la mienne et celle des autres (Rév.d'Ares 18/6).
J'ai toujours recherché Dieu d'une façon un peu mystique. Maintenant je sais que je ne le trouverai que si je me rapproche de l'homme. Je suis tendue vers l'autre pour vraiment m'intéresser à lui et un jour peut-être il s'intéressera à moi et à ce que je crois, à ce que je vis : L'aventure de La Révélation d'Ares, la pénitence.
Tous les jours, je fais pénitence, je cherche le bien, avec de gros ratés, bien sûr. Tous les jours, je pense à la moisson et j'ai conscience que la moisson est entièrement liée à la pénitence.
J'ai mis du temps à sortir de l'idée de mission religieuse.
Je crois que, enfin cette année, je quitte cette culture mais j'ai un long chemin de pénitence à faire pour donner envie aux autres de me suivre. Je pense beaucoup de l'intérieur, avec mon ventre, c'est peut-être mon âme ? Je vois le chemin idéalement à prendre mais mon expression verbale avec mes interlocuteurs est souvent bien au-dessous de mes concepts de réflexions intérieures réveillées par ma prière (Rév d'Ares 23/4).
Je ne sais pas encore nourrir l'autre (Rév d'Ares 20/2), mais, puisque j'y travaille, ça viendra forcément un jour.
Merci pour cette entrée concernant la moisson, la Voie Droite (Coran, al Fatiha), la porte étroite (Sermon sur la Montagne) pour que le Bien entre dans le monde.
Une Stéphanie d'Ile de France


Réponse :
Quelle belle évolution je remarque là. Vous montrez, Stéphanie, une humilité dans la recherche, recherche d'une mission basée sur la réalité, qui augure des progrès inévitables.
Merci au Père qui m'a inspiré une entrée qui permette à mes frères et sœurs d'évoluer.
Depuis des mois et des mois, depuis que je me suis remis moi-même, de façon pratique, à la mission publique, je constate notre retard dans la réflexion missionnaire — retard aggravé par la longue divagation de la "mission sociale ou morale" —, divers arrêts à des points déjà anciens de l'idée de mission — chez vous cette "mission religieuse" — qui n'a pas tenu compte de l'évolution rapide des idées générales.
Depuis des mois donc je n'arrête pas d'observer et de réfléchir.
Et là, je constate à travers vous, Stéphanie, une évolution aujourd'hui. Vous avez compris quelque chose de subtil, mais fondamental.
Nous entrons dans une époque où presque plus personne dans le public, sauf nos frères musulmans, ne pense religieux, où les idées dominantes tournent autour de l'absurde et de la révolte (mots plutôt courts qui demanderaient un développement, mais avec le mérite immédiat d'un bon raccourci), l'absurde en grande partie dû à l'assommoir télévisé, publicitaire, etc., qui a tué le travail de la conscience, et la révolte parce que le discours général, qu'il soit de gauche ou de droite, se veut toujours "contre" quelque chose. Si je lis un journal, je constate que chaque article fait état de quelqu'un ou de quelque chose "contre."
Or, d'une part, nous venons remettre la conscience au travail: "Les gens" que vous côtoyez "qui cherchent le Bien" le font naturellement, ce sont des bons zigs, mais pas par conscience qui sous-tend un nécessaire travail. Leur bien n'est donc pas vraiment le Bien conscient et construit dont parle La Révélation d'Arès. Partant, ils ne peuvent comprendre spontanément ce qu'est la pénitence, qui est travail. Pour, bien comprendre il leur faut y penser et pour cela, comme le dit mon article, il nous faut les pousser, les aider, voire peut-être leur apprendre à penser.
D'autre part, nous ne sommes pas révoltés contre autre chose que nous-mêmes comme pécheurs abrutis et là il y a une autre difficulté: Faire réaliser que l'ennemi du Bien n'est pas l'autre, un autre quelconque, le communiste ou le lepenniste, le patron ou le syndicaliste, le bon vieux français ou l'émigré, la marchand ou le client, le prof ou le ministre de l'éducation, etc., mais soi-même et cela, ce n'est pas l'aspect le plus facile de notre mission. Faire prendre conscience de soi, conscience de soi qui est la racine de l'amour, voilà quelque chose de très difficile.
L'homme reste impuissant en face du sort que le monde lui fait en dépit des protestations qu'on (on = les partis, la presse, les idées qui courent) lui apprend à lancer.
Et nous, nous voulons redonner à l'homme sa puissance contre le mal. Nous voulons lui faire comprendre que cette prise de conscience le transformera même physiologiquement et cela ira jusqu'à la résurrection et l'éternisation, comme l'annonce La Révélation d'Arès. Et là il faut faire prendre conscience du temps, du long temps nécessaire, dans un monde qui veut tout immédiatement.
Ce monde dit la vérité sans générosité, ce monde crée sans cesse des victimes et des ennemis. Nous, nous voulons dire la même vérité — nous ne cachons pas les réalités — mais avec une générosité totale, qui va jusqu'à l'amour de l'ennemi.
Bref, nous sommes bien dans le Sermon sur la Montagne adapté à nos réalités modernes.


02jun12  130C23  
Le mot "voyage initiatique" peut-être remplacé par "voyage initial".
Guy B. de Belgique


Réponse :
Voilà une bonne idée !
On garde la racine "initium": début, commencement, mais on enlève le côté réservé, confidentiel, fermé, de l'initiation.
Voyage initital: le voyage du commencement.
Je vais y penser... C'est le cas de le dire.

Merci, mon frère Guy.


02jun12  130C24
Note du bloggeur: Ceci n'est pas un commentaire. C'est un texte, que j'ai beaucoup aimé, tiré d'une lettre d'un frère parisien et qui m'a paru avoir sa place ici.

Je relis l' intégralité de votre blog pour la troisième fois en ce moment. Au milieu des propos ou des ldées plus conjoncturelles ou "historiques" — c'est son princlpe — et liées à la vie qui se fait et qui court avec vos doigts sur votre clavier, se faufilent toujours des "pépites" du prophète, de l'homme nourri de la Parole, de sa Mission, de son àme et de son amour pour la création et qui s'adresse aux frères.
Elles ont le mérite de recentrer sans relâche notre pénitence sur l'essentiel: "Nous épauler dans notre propre changement pour changer le monde". Trois jours fériés viennent de passer pendant lesquels lors de la misslon j'ai rencontré des dizaines de personnes toutes aussi differentes que surprenantes, que dècevantes, qu'espérantes les unes que les autres.
Je ne cesse de me reprendre, d'écouter, de transmettre et de pleurer parfois quand j'ai eu une belle "touche" qui m'a ému.
L'être humain est une création tout à fait exceptionnelle et si irréductible à quoi que ce soit.
C'est une pure merveille descendue bien bas pour le moment. Cette activité missionnaire est d'une telle richesse qu'elle ne saurait plus pour ma part ètre déconnectée de ma vie pieuse. Là, dans la rue, je suis totalement libre, totalement au travall, totalement légitime, totalement "être vivant au service du vivant". Là sur le trottoir je puis aussi dire: "j'ai, je suis."
Alors évidemment à mon niveau, mais bon "j'ai, je suis" quand même.
J'ai beau réfléchir à la disproportion évidente entre les grands moyens de communication dont nous pourrions disposer et ces "petits pas" de chacun" d'entre nous, ils sont d'une certaine manière, ces "petits pas", aux millions de litres de lait pasteurés et packagés alignés dans les grandes surfaces ce qu'est la tétée de chaque enfant au sein de sa mère: la. vie donnée de l'homme à l'homme, car, comme vous l'avez dit, "Seul le feu communique le feu."
Je pense à ces grands meetings ornéricains, aux "Œil S'Ouvre" des années 80, qui ont avorté de si nombreuses consciences
spirituelles mort-nées.
Alors évidemment que le libre arbitre de l'homme, son courage, son travail, son espoir, son "Fond", sont à susclter sans se
lasser, à réveiller, mais la transmlssion de la Véritè est plus proche, à mon sens, de la pollinisation, ou de la photosynthèse, que du marketlng: un processus de la "biospiritualité" (pléonasmatique puisque splritus veut dire "souffle").
Oui, toucher le cœur (empli de son Dieu) pour qu'il s'ouvre à la Lumière, au Logos, pour qu'elle devienne à son tour mleL..
L'image est facile. J'ai toujours vu le propos juste quand vous avez dit dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-96" que "c'est notre degré de pénitence qui est le vrai tract (donc le vrai moteur) ... peut-être même qu'un jour vous n'aurez plus besoin de tract pour communiquer ce que vous avez à dire."
D'ailleurs, moins l'échange est "religieux" plus il est vrai, vous l'avez aussi vécu cela natureIlement. Et ce mot pénitence que je n'utilisais avant qu'avec tact perce mieux qu'on ne croit la cote de mailles du doute.
Vous avez raison. C'est pourquoi je travaille et travaille sur moi et sur ma pénitence (avec certains échecs parfois) pour améliorer l'efficacité de cette mission. Et c'est pour cela, et vous le savez évidemment, que Dieu vous a parlé avec une part matérielle perceptible à vos sens: la vie et. pas seulement la pensée. Et c'est pour cela que le "Je suis" qui se livre à la mission doit être en ligne avec le "j''ai" c'est-à-dire théophore et mon âme et mon amour en bandoulière.
Je dois tout à la fois être du monde, être convaincant et être comme eux du monde du péché, et pourtant nourri fraîchement de Dieu...
En ce siècle d'identification à des stars, des coachs, des faux modèles, de fausses lumières pour taupes, si l'habit ne fait pas le moine, le bonheur visible doit faire envie. J'essaie d'être un bonheur visible: l'arès-attitude, comme la rock-attitude de Johnny Halliday: un mec sympa qui est comme nous et qui nous parle d'un Dieu vivant qui nous aime et qui nous a parlé pour nous dire quelque chose, rrais quoi?

Comme je ne veux pas louper cette chance d'avoir vécu lors de votre vivant, lors de cette résurrection, d'y avoir même parllcipé à mon simple niveau, comme l'ouverture des États Unis par le chemin de fer !
À I'échelle de .l'Histoire de l'humanité, de l'Histoire de l'Amour du Père pour son fils prodigue, j'aimerais bien avoir des yeux pour voir le 29 mai 6512 (une date comme une autre) ce que sera la vie des enfants tant aimés du Père: une vie d'hommes et de femmes bons sur- la voie du Bonheur.
Quand je suis à la mission j'ai ça dans la tête: une ville grouillante de mecs et de nanas pleins de joie de vivre avec cent milliards de projets dans la tête.
M.M. d'Île de France


02jun12  130C25
Frère aîné, votre nouvelle entrée "mission" me remue intérieurement considérablement.
Elle me fait réfléchir sur deux questions fondamentales.
Moi-même, en missionnant, est-ce que je sais suffisamment exprimer clairement mes propos pour que mon interlocteur(trice) puisse y puiser une réflexion, voire lui donner envie de penser ?
Suis-je assez attentive à l'autre pour le ou la guider à éveiller ou réveiller sa propre réflexion ?
Voilà !
Il faut donc que je réfléchisse profondément à cela, même si je sais que je tente, toujours, de donner le meilleur de moi-même dans les échanges.
Liliane Y. du Nord-Pas-de-Calais


02jun12  130C26
Dans cette entrée, vous nous dites que l’homme français d’aujourdhui, sans doute aussi européen (américain, occidental en général [mots manquants] ?
Je suis amené à me poser toutes ces questions parceque j’ai épousé, il y a plus de 30 ans et nous sommes toujours ensemble, dans son pays, une femme africaine, mais je suis par mes origines français.
En lisant cela, mon premier réflexe a été: "Nous pestons,dans la mission, contre l’intelligence intellectuelle chez un homme ou une société d’hommes, lorsque cette intelligence existe sans être accompagnée d’intelligence du cœur. Donc, ce que nous dit frère Michel est une autre façon de dire ce contre quoi nous pestons."
En effet, je ne me suis jamais posé la question: Est-ce que les hommes d’aujourd’hui, moi y compris, au milieu de l’agitaion de notre société, ont encore le temps de penser ?
Pour moi, même si cette agitation nous gène, nous arrivons quand même à penser pour gérer nos besoins matériels: projets de vie, organisation matérielle de notre vie, avec l’acquisition et l’utilisation des biens que nous offre la science et la technologie (habitation confortable, moyens de communication, télé, ordinateurs..etc.).
Pour nos besoins spirituels, cela devient plus difficile pour tous, d’autant que certains ne s’en soucient pas.
Alors, dans mon premier réflexe je me suis peut-être trompé quelque part ?
Et je ne sais pas exactement ce que vous entendez par "savoir penser".
J’ajoute un facteur personnel :
J’ai eu récemment une maladie grave, trois mois d’hôpital, suivi de 4 opérations moins graves, mais qui se sont déroulées en une année, et j’ai l’impression maintenant que je n’arrive pas à penser comme avant, ni — et là c’est plus grave — à mener ma pénitence comme avant. La maladie ne doit pas atteindre notre pénitence.
Je ne voudrais pas être revenu au stade grave que vous décrivez de l’homme d’aujourd’hui. Mais je me répète: Cela est seulement un facteur personnel qui ne change rien au sens de ma question.
Jean-Claude C. de l'Ile de France


Réponse :
Je sais que vous avez été très malade, parce que vous êtes un fidèle épistolier et vous m'avez tenu au courant de vos problèmes de santé.
Vos mérites de missionnaire n'en sont que plus grands.
J'ai eu moi-même plusieurs opérations chirurgicales depuis 1993 et, à la suite des anesthésies générales, j'ai toujours mis en certain temps avant de rassembler mes pensées avec facilité, mais j'ai toujours fini par récupérer.
Pourquoi cela ne serait-il par la même chose pour vous, mon frère Jean-Claude ?


02jun12  130C27  
Merci pour cette nouvelle entrée de blog.
Merci aussi a Stéphanie d'Ile de France [130C22] pour nous avoir plonger au cœur de sont travail de moissonneuse.
En lisant le texte de Stéphanie et votre réponse frère Michel, je me suis souvenu d'une phrase écrite ou dite par vous, frère Michel: "Le moissonneur et le premier moissonné."     
Je suis notamment inspiré par La Révélation d'Arès 25/3, une des innombrable ouverture à l'humilité.
Humilité non pas entendue comme effacement de soi, mais, tel que nous l’enseigne l'article "Pénitence" du Pèlerin d'Arès 1993-1996, humilité comme clairvoyance au fond de soi.
Luigi du Canton de Neuchâtel (Suisse)


03jun12  130C28
La mission est un problème.
Je m'y suis donné dans les années 80. J'ai abandonné dans les années 90 en abandonnant l'assemblée. Je ne l'ai pas abandonnée seulement à cause de la "mission sociale" ou "mission morale", dont il a été tant question dans l'entrée 126 et que je désapprouvais complètement, je l'ai abandonnée aussi pour des raisons de forme.
Je n'en suis pas fier aujourd'hui.
À l'époque je pensais que vous étiez dans l'erreur, que moissonner n'était pas ce que vous appeliez et appelez toujours mission. Je pensais que vous aviez raté votre entrée dans le monde en vulgarisant le Message et en le faisant colporter par n'importe qui comme apôtre. Je pensais que nous devions former une élite spirituelle comme les Bahaï ou les Soufis ou certaines confréries catholiques, mais non une mission populaire comme celle que vous aviez lancée.
Je sais maintenant que vous aviez raison.
Votre blog m'a permis depuis quelques années d'en prendre conscience et chaque jour, pendant ma prière, je bats ma coulpe en me disant que j'ai abandonné le prophète dans sa difficile mission de diffusion de La Révélation d'Arès, mais j'habite maintenant au fin fond de la province où m'a expédié mon administration et où une obligation de réserve me contraint à attendre la retraite. Je ne sais pas comment m'y remettre.
Il y avait quand-même des questions de forme qui se posaient et qui à mon avis se posent toujours.
Je pense que la mission s'apparente à l'art. On ne peut pas aller à la mission comme on vend quelque chose. Nietzsche disait "qu'il n'y a pas d'artiste qui accepte le réel" et nous utilisions des moyens beaucoup trop réels, je dirais même minables, pour attirer l'attention. Il fallait donner à la mission un tour artistique en parole comme au visuel.
Pour ça, vous allez me dire, il faut des artistes et nous ne sommes pas des artistes. Je crois qu'il y a quand même des artistes parmi nous (je devrais dire parmi vous, puisque je ne peux plus moissonner) ou au moins des gens talentueux qui peuvent faire de la pure création artistique mais non du graphisme.
Alors, reste la question soulevée ici:
L'art aidera-t-il les gens à penser ou, comme vous dites dans une réponse, à se penser ?
Vous avez là aussi raison. La penitence sans penser, à moins d'un don naturel très rare, n'est pas possible.
Si je veux aimer mon prochain toujours, je suis — avant que ça me devienne un réflexe — bien obligé de penser que je dois l'aimer à chaque fois que je rencontre quelqu'un et en ce qui me concerne, je rencontre du monde toute la journée. Même chose si je veux réfléchir avec mon intelligence spirituelle qui n'est pas naturelle chez moi. Si je n'y pense pas à chaque fois que j'ai à réfléchir et que c'est d'abord et automatiquement mon intelligence intellectuelle qui s'y met et qui fait tout, je n'avance pas.
Penser sans arrêt à ce qu'on fait est nécessaire pour un Pèlerin d'Arès.
Mais il faut aussi penser à ce que dit le missionnaire quand il vous rencontre la première fois, sinon on l'écoute poliment et on l'oublie aussitôt. Cela a toujours dû être plus ou moins comme ça au cours des siècles, mais actuellement, et là vous avez encore raison, les cerveaux n'ont jamais été aussi inactifs parce qu'ils laissent penser à leur place sans arrêt ce que vous appelez avec raison "l'assommoir": presse, télé, radio, publicité, discours politique, école, directives administratives, brochures de voyage, etc.
Nous sommes dans un monde où quelques uns seulement pensent pour tous les autres et ces quelqus uns ne sont hélas pas des Pèlerins d'Arès.
Edmond J. d'Auvergne


Réponse :
Il y a dans La Révélation d'Arès une protestation au deux sens du mot: Elle est tout à la fois une déclaration de la Vérité et une d'objection à ce qui existe. Cette protestation m'a toujours paru exprimée elle-même avec art.
L'art, c'est La Révélation d'Arès elle-même. Le Messager du Père, Jésus, puis plus tard le Père lui-même pouvaient-ils s'exprimer avec plus d'art ?
Vous nous reprochez peut-être de ne pas avoir utilisé assez La Révélation d'Arès elle-même, en somme ?

Réfléchissons à cela.
D'une part, nous avons toujours (peut-être trop) voulu laisser l'interlocuteur de la rue découvrir lui-même ce merveilleux Message dans sa totalité.
D'autre part, très tôt des missionnaires nombreux ont voulu éviter l'utilisation en petites phrases et extraits, du langage, du vocabulaire, du style, de La Révélation d'Arès, parce que L'Évangile Donné à Arès a quelque chose de religieux suranné et Le Livre est incompréhensible, quand ils sont l'un et l'autre séparés de leur totalité.qui seule leur donne leur sens, leur éclat et leur... extraordinaire modernité..
Malgré tout, il aurait fallu créer, selon vous; un art particulier de les présenter au public par la mission.
Nous avons toujours eu parmi nous des artistes excellents, mais pas vraiment d'artistes spécialement inspirés par La Révélation d'Arès, je veux dire inspirés au point de créer une expression artistique spécifique de la foi arésienne comme, par exemple, l'église catholique créa son art spécifique ou l'église orthodoxe son iconographie.
La Beauté est servante du Bien, dit La Révélation d'Arès (12/3), mais j'ai toujours pensé — et je penserai toujours — qu'il s'agit de la Beauté intérieure du pénitent, de l'homme du temps qui vient, de la pieuse gente.
Le protestantisme a trouvé la Beauté dans la vertu et évacué de ses temples la beauté artistique. Rousseau n'a vu dans l'art qu'une corruption de la nature. Platon n'aime pas les poètes et leur forme d'art et place la beauté au-dessus du monde et en fait une idée plutôt qu'une forme comme nous le faisons. Nekrassof dit qu'il "préfère un fromage à Pouchkine". Bref, nous avons eu tendance à suivre plutôt cette voie-là ; pour nous la Beauté est vécue, pas exhibée.
Selon vous, nous aurions tort. Nous devrions artistiquer notre mission, nos locaux, nos discours ?
Vous avez peut-être raison. Je vais y penser et si des frères y pensent, qu'ils donnent leur avis.
De toute façon, vous conviendrez avec moi que ce n'est pas en présentant avec art La Révélation d'Arès et notre plan de Vie et de Salut de l'homme et du monde que nous en convaincrons le monde comme par magie. L'art ne pourra jamais qu'aider l'expression, mais non être l'expression, de notre mission qui reste très difficile.


03jun12  130C29  
Je suis missionnaire dans mon coin et je m'inspire de ce qui se fait ailleurs: tracts, affiches, etc.
Mais rien de tout cela me paraît correspondre à la culture de masse.
C'est une source continuelle d'incompréhension dans la rue.

Après tout, La Révélation d'Arès s'adresse à la masse des hommes.
Il faudrait travailler la mission dans le sens de la culture de masse et c'est, j'imagine, ce que voulait faire la "mission sociale" ou "mission morale", mais ceux qui s'y sont mis s'y sont mal pris. Ils n'ont pas assez réfléchi à ce qu'ils faisaient et ça les a conduit à faire tout le contraire de ce qu'ils cherchaient à provoquer.
Moi, je pense au théâtre qui est une forme de culture de masse. Je sais que des essais de théâtre de rue ont été faits sans succès, mais comme toujours ils n'ont été que des essais vite déclarés inopérants, alors qu'il aurait peut-être fallu chercher quelque chose dans ce sens.
La culture de masse est une culture des excès: matchs de boxe, foot-ball, corridas, etc.

Il n'y a que ça qui fait penser les gens. C'est un langage de masse comme ça qu'il fallait chercher.

Autrement dit il faut truquer la mission. Sinon, c'est sans espoir.

Ce n'est pas ce que les gens croient qui compte, mais ce qu'ils entendent et qu'ils voient. Ils se foutent pas mal de l'excellence à laquelle vous essayez d'amener le public.

Bonaventure de Normandie (de temps en temps d'Île de France).


Réponse :
Il n'est pas possible de donner à notre mission un langage de masse, parce que même si, comme vous dites, "La Révélation d'Arès s'adresse à la masse des hommes", elle apporte des idées que la culture dite "de masse" ne peut plus assimiler, parce que la vraie foi ne peut pas renaître sans pensée, sans réflexion et que ce n'est pas, comme vous dites, "la culture d'excès qui fait penser les gens"

"Ils se foutent pas mal de l'excellence à laquelle vous essayez d'amener le public," dites-vous. C'est effrayant d'en être là, mon frère, parce que vous vous trompez complètement. Vous êtes missionnaire depuis... disons un peu moins de vingt ans... et avez-vous amené à l'assemblée une seule âme? Non.

Je vais essayer de vous faire voir les choses autrement que vous les voyez.
Qu'est-ce qui a tué la pensée? Justement cette culture de masse à laquelle vous nous demandez de plaire.
Il y a eu dans le glissement de la pensée vers la culture de masse, qui se fait depuis environ un siècle et demi, qui exclut la pensée active — il passe toujours quelque chose par le cerveau, nul doute, mais ce nest pas ce que j'appelle pensée : recherche, comparaisons, raisonnement pouvant amener à une conclusion et une décision — une mystification dont l'homme ne s'est pas aperçu, qui n'a fait depuis la Révolution (1789) que transformer la culture petit-bourgeoise typiquement républicaine française, qui succéda à l'Ancien Régime,  ou la culture ouvrière typiquement socialo-marxiste en nature universelle. Les deux se confrontent aujourd'hui dans la politique comme dans la religion, mère de la politique.
M. Hollande a été élu parce qu'il est un peu les deux, un peu petit-bourgeois, un peu socialo-marxiste et beaucoup rien du tout, ce qui rassure la masse qui ne pense pas et qui ferme les yeux devant les vrais problèmes qui pourtant devraient les crever... Nous n'irons pas loin avec  M. Hollande, de toute façon. Ceci dit sans faire de politique. Simplement parce que je crois que c'est comme ça. M. Hollande est représentant idéal de la nature universelle qui rassure la masse après l'aventure Sarkiozy, lequel était trop original.
Cette nature universelle, une nouveauté de quinze décennies, est une mystification.
Mais était-elle inévitable après, au XXème siècle, deux guerres épouvantables qui ont abruti les gens, les ont porté à chercher la paix de l'abrutissement plutôt que le travail cérébral, après une révolution qui interdit aux Russes et ensuite à leurs frères humains satellites de penser, etc ?

C'est quand même dans ce contexte, ne l'oublions pas, que La Révélation d'Arès nous est tombée dessus.
Il faudrait pour en sortir provoquer une certaine libération des hommes — de là le verset 10/10: libre du harnais — et remettre les cerveaux au travail.
Il n'y a pas de dénonciation de masse possible du système dans quoi nous vivons et qui nous mène au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), c'est-à-dire au retour à l'animalité pensante au sens de la simple activité cervicale d'avant Adam, mais non au sens de la maîtrise de la pensée comme je l'entends ici, sans l'instrument d'analyse fine que seule la pensée telle que je l'entends ici peut fournir. Dieu l'a bien compris, qui préonise le formation d'un petit reste (24/1) de croyants qui pensent vraiment.
Au fond, on trouve ici encore une nouveau sens au mot pensée que j'utilise comme on trouve un nouveau sens au mot pénitence que Dieu utilise.
Quand je pense à la pensée insuffisante, voire même close, je suis mû par un sentiment de regret, de chagrin ou d'impatience devant cette "nature universelle", que j'évoque plus haut, qu'on a fabriquée à l'homme moderne. Oui, je suis mû par un sentiment de regret, de chagrin ou d'impatience devant cette "nature universelle"dont les medias, l'art moderne (qui représente rarement quelque chose), la publicité, le discours politique, le discours religieux et pour finir leur victime: le sens commun, affublent sans cesse la réalité qui, pour être celle que nous voulons changer, n'en est pas moins là.
Le problème pour nous missionnaires du Très-Haut, c'est que cette "nature universelle" (l'idée de l'Europe en est une production qui s'avère de plus en plus peu réfléchie, pratiquement décervelée) est devenue par elle-même un langage et une paire de lunettes, une façon de voir, notamment de tout voir masqué, sans rien voir au-delà des idées générales qui courent et qui sont pour la plupart fausses ou mal achevées — C'est vrai, pas seulement par La Révélation d'Arès, mais seulement par les faits historiques que nous vivons, je ne suis pas du tout optimiste pour l'avenir du monde.
Pour le moment pour déclencher la pensée dans le public nous n'avons que la répétition à laquelle procède notre mission. À force de répéter nous finirons bien par plaire à un certain nombre, qui se mettront à penser parce que quelque chose de nos propos aura fini par leur plaire, simplement leur plaire sans qu'ils sachent trop pourquoi au départ. Nous ne pouvons pas, de toute façon, opérer ce divorce, divorce qui est effectué sans cesse par la religion d'une part, la politique d'autre part, entre l'objectivité, à laquelle nous nous tenons, et la subjectivité qui fait partir du rêve religieux ou politique. Nous maintenons le pont entre les deux et ce n'est pas une œuvre facile.
Nous nous réclamons de vivre pleinement la contradiction entre la réalité du temps et la réalité édénique que nous pouvons restaurer, qui peut faire de n'importe quel homme affublé de la nature universelle qu'on lui a fabriquée quelqu'un qui se mette aussi à aimer son prochain, à pardonner les offenses, à faire la paix, à rechercher l'intelligence spirituelleet à se rendre libre de tous préconçus, bref, un pénitent. C'est cette contradiction, que n'ont pas à résoudre par exemple les missionnaires évangélistes ou les témoins de Jéhovah, que nous maintenons dans notre mission et qui est évidemment difficile à penser pour l'homme de la rue. Mais dès qu'il pense et comprend... alors quelle richesse en lui !


03jun12  130C30
Pas de clergé dans l'Islam et pourtant !
Certains veulent égoïstement y commander leurs semblables.
Suite a une émission télévisée un journaliste interrogeait un missionnaire salafiste égyptien. Celui-ci s'exprimait sur la Parole de Dieu selon sa compréhension extrémiste, d’où l'enfermement du Coran dans les ténèbres les plus épaisses, et la femme murée dans d'innombrables tissus, afin dit-il qu'elle ne soit pas tentée.
Je bénis le Père de l'Univers de nous avoir envoyer La Révélation d'Arès (7/1): Tu conduiras Mon peuple par le milieu des hauteurs... (10/10) Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à leur char, (8/1) Tu n'imposeras les mains a aucun successeur, tu ne fonderas pas une dynastie sur mes assemblées, (7/4) Je ne t'envoie pas abolir les assemblées du culte, mais les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs docteurs que Je n'ai pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je n'ai livrés en aucune mains. L'Islam est aussi concerné par cet écrit.
Le Coran dit bien: Pas de clergé!
(Rév d'Arès 36/19) Tu ne commanderas à personne.

Cerise de Bretagne-Sud


03jun12  130C31  
Nous savons que la maladie des maladies c'est le péché, qui tue tous les jours et nous tuera charnellement tous.
[Nous savons] que seule la pénitence crée l'âme, laquelle, en attente du Jour, nous sauvera des ténèbres glacées.
Où que l'on soit né, on ne choisit ni le lieu, ni les parents, ni l'éducation.
Nous arrivons dans un monde où depuis le mauvais choix d'Adam (Rev Arès 2/1-5) le péché s'est multiplié dans tous les hommes. L'Adam initial a disparu, il reste cependant potentiel dans tout homme car, créés à l'image et ressemblance de Dieu nous sommes des dieux endormis.
Chaque pays à ses lois, ses règles, ses chefs, sa culture, sa justice, ses idéologies, ses éducations, politiques, religions, etc., toutes conçues sous le règne du péché. Nous recevons l'éducation de nos parents, des écoles, du pays où nous vivons, lesquelles ne nous apprennent pas à nous aimer, à être spirituel, mais à nous exploiter, à nous conditionner de sorte que les forts dominent les faibles, à nous classifier : les riches, les pauvres, les intelligents, les nuls, les beaux, les laids, etc. Lorsque j’ai connu La Révélation d'Arès, j'avais 27 ans. Mon niveau intellectuel, mes connaissances étaient nuls. De l'école que je n'aimais pas, j'avais appris si peu sur la vie de l’homme mon frère. À ce jour, tout ce que je sais, je le dois à La Révélation d'Arès, aux enseignements de Mikal, à mes prières, mes réflexions, mes efforts de pénitence, mon amour du prochain.
La Parole m’apprend à réfléchir, à aimer évangéliquement. Je témoigne que pour le prix d'une simple pénitence, Dieu ne fait pas peser sur une âme plus que ce qu'elle n'est capable de supporter, pourvu qu'elle fasse ce quelle peut. Alors Dieu rafraîchit nos pensérs (Rév d'Arès 12/3) devenues faible lumignon (32/5). La Parole fait de nous des christs (Rev Arès 2/13-14).
Je confirme que mon verbe est celui de Dieu, de l'image et ressemblance que je commence à ré-nimer.
Lorsque je suis à la mission, j'ai le sentiment de parler à des épis mûrs ou en phase de l'être, beaucoup sont en accord avec mes propos, certains ont la foi,  d'autres sont pénitents sans le savoir. On me dit: "Vous avez une belle foi," mais ils ne viennent pas nous rencontrer. Je me dis que quelque chose en moi n'a pas encore caillé (Rév d'Arès xxxix/8-10).
Il me (nous) faut réfléchir encore, écouter, donner envie et devenir un (des) plus grand(s) pénitent(s), rayonner. Alors, ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera (Rev Arès 23/5).
Bien qu'il vivait à une autre époque, je pense à Jésus qui n'avait pas de tract pour toucher les âmes. Il était un grand pénitent. Nous voyons le frère aîné (16/1), Mikal, un grand pénitent dont nous sommes les fruits et nous ses apôtres à sa suite qui devons aussi moissonner, engranger les épis murs (Rev Arès 5/6, 31/6-12).
Tout comme nous reprenons la moisson à zéro, le rôle du petit reste est de poser les fondations d'une nouvelle civilisation spirituelle. Tout est à refaire, à repenser. Nous avons pouvoir de création, pouvoir d'enseigner, transmettre la Parole, la vie spirituelle; nous ne sommes pas seuls, le Père n'abandonne aucun pécheurs dans sa pénitence (Rev Arès 25/6). Nous sommes des pêcheurs d'hommes, des réveilleurs spirituels. Notre foi est dynamique, active, d'accomplissement quotidien, évolutive en continuel mouvement. La Révélation d'Arès, c'est rassembler le petit reste (Rev Arès 26/1), la multi-multiplication de Dieu sur terre, le retour des Adames, la restauration d'Éden.
Je souhaite à tous les pénitents un très grand pèlerinage de Feu.
Didier Br. d'Île de France.


05Jjun12  130C32
De tête, je me souviens que dans une des entrées du blog, peut-être au sujet de "la Maison des Faucons", vous aviez dit que les Pélerins d'Arès auraient pu déjà depuis quelques années former un collectif de penseurs et devenir une référence, un courant de pensée pour notre époque.
Vous auriez aussi formé les frères à répondre aux courriers avec une responsabilité et une rigueur spirituelle. Cette formation de notre esprit missionnaire n'est plus possible à vos côtés.
Désormais, ce courant de pensées ne sera pas travaillé d'un lieu localisé (par exemple : Maison des Faucons), mais il naîtra de nos pénitences et de nos actions missionnaires éparpillées, la particularité de notre foi étant la solitude et l'afférence (entrée 120, Août 2011)
Ce courant de pensée issu de La Révélation d'Arès prendra sa force dans les familles d'affinités et nos volontés individuelles, dans nos encouragements mutuels, notre dynamisme collectif à vouloir former un peuple spirituel.
C'est vital qu'il (le courant de pensée) et qu'elles (les familles d'affinités) naissent.
J'ai peur quand je lis que vous n'êtes pas optimiste pour le monde.
Il faut absolument qu'on se réveille, qu'on se change en Bien et qu'on moissonne avec intelligence.
Apprendre la simplicité de l'intelligence spirituelle même, si cela passe par un {travail] subtil intérieure. Si on cherche on trouve. Dieu est là. En nous, avec nous. Il nous aide à trouver la Voie, la Vie.
Une Stéphanie d'Ile de France


Réponse :
Vous avez déjà contribué (130C22) à cette page de commentaires, mais je publie quand même ce nouveau commentaire qui soulève une question liée à ce que dit mon entrée 130 du dessaisissement ou de la déprise de sa pensée par l'homme moyen. Vous parlez ici de la question de la maîtrise de la pensée dans l'assemblée, entre nous, et de l'apparition d'un courant de pensée arésienne spécifique, qui est évidemment quelque chose qui nous manque, mais qui me paraît lentement en marche.
Ne parlons plus de la "Maison des Faucons" impossible à réaliser maintenant, parce qu'à la veille de mes 83 ans je n'ai plus devant moi les vingt ans actifs que j'escomptais nécessaires en 1988 pour former un corps de pensée arésienne bien spécifique.
Je crois, de toute façon, qu'à l'époque, 1988, inexistants étaient ceux qui envisageaient de se laisser former par moi, parce que chacun et chacune était — sauf moins de dix exceptions peut-être — convaincu d'avoir tout compris, de tout maîtiser sans effort, d'avoir le génie arésien, bref, de ne pas avoir besoin des leçons du gars Mikal dont ils ne réalisaient pas qu'il s'était fait violence pour se tranformer, se dépersonnaliser lui-même pour prendre la Personnalité du Père pendant quatorze ans et était devenu ainsi capable d'enseigner ses frères et sœurs à effecteur en eux le même changement.
Les premières vagues de Pèlerins d'Arès étaient faites de personnes farouchement indépendantes, non malléables et même libertaires pour beaucoup, aveugles au besoin de se changer tout en prônant le changement.
"Je ne change pas (parce que je me crois changé d'avance), mais vous vous devez changer...'" Cette antinomie ou inconséquence propre à la seconde vagues (années 90 +), alors très nombreuses, de Pèlerins d'Arès, a conduit à la "mission sociale" ou "mission morale" entre autres missions inappropriées qui avaient, de plus, le grave inconvnient d'être insipides.
Je sais cela aujourd'hui, mais à l'époque je n'avais pas d'autre prudence (Rév d'Arès 35/10) possible que de me considérer comme le chef de personne (16/1) et de considérer les assemblées comme souveraines d'elles-mêmes (8/1). Je ne pouvais pas ne pas laisser faire les choses avec, au fond de moi, l'humble espérance que mes frères avaient raison et que j'avais tort. C'était le contraire.
N'en parlons plus. Les choses ont évolué depuis et aujourd'hui je vois à certains signes, dont certains sont sensibles dans quelques commentaires, qu'une pensée arésienne spécifique commence à apparaître et que,donc, mes frères et sœurs commencent à changer maintenant — Il y a un moment pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel (Qohélet ou l'Ecclsiaste 3/1).
Nos frères et sœurs, dont vous-même, commencent à s'interroger sur la place du pénitent dans le monde et sur sa capacité à lui donner tout à la fois un sens et une dynamique transformatrice. De ce fait, nous devons avoir autre chose qu'une mission psychologisante à effectuer, nous avons une mission métaphysique, quasi physique, nous avons à porter nos contemporains à enquêter sur leurs véritables conditions de vie et d'avenir, à voir si celles dont la politique et la religion, mère de la politique, les assomme sont bien celles qu'il faut à leur nature spirituelle au fond.
Nous sommes au carrefour du non-sens et de l'éternelle lumière.Il nous faut avec courage le montrer.
Albert Camus, qui n'était pas croyant, a quand même dit: "Il faut choisir entre le miracle et l'absurde," et je pense bien sûr à l'absurde de la vie que nous menons Cela les écologistes l'avaient entrevu, mais leur souci d'être "raisonnables" parce qu'ils se sont politisés et ont eu souci de se faire élire leur a fait perdre leur initiale vision, mais rien ne nous empêche, nous Pèlerins d'Arès d'en relever le flambeau en criant par exemple: "Attention, le danger n'est pas dans les centrales nucléaires", mais dans l'homme !"
Il nous faut notamment un langage. Le language n'est pas seulement "une machine à fabriquer du doute" (encore Camus). Nous devons maîtriser notre langage et cela aussi commence à se faire après une période, hélas missionairement nulle, où nos frère ont essayé de parler le langage commun, de la rue, du discours, de la presse, qui ne signifie plus rien (sauf dans les faits divers, les détails, parce que la meilleur moyen de ne jamais aborder la Vérité est de parler seulement de petites vérités) et qui donc a fait que notre mission ne signififait plus rien.
Disons-nous qu'au-delà du langage il n'y a plus rien. Parler comme tout le monde n'est plus parler. Parler c'est dire quelque chose à quoi peut s'opposer clairement autre chose. Nous n'ignorons pas que nous ne réussirons que dans l'adversité.
Les questions que nous pose notre époque sont pressantes. Vous avez donc raison, il "est vital qu'il (le courant de pensée) et qu'elles (les familles d'affinités) naissent" — Je derais plus l'inverse: "vital qu'elles (les familles d'affinités) et qu'il (le courant de pensée) naissent", mais qu'importe —. Votre commentaire montre, par cette prise de conscience, que vous êtes sur la bonne voie.
Si je m'étais jamais douté que cela viendrait de vous, ma sœur Stéphanie.


05jun12  130C33  
Briser la gentillesse chez son frère: Est-ce celà l'Art de La Révélation d'Arès ? Ça m'étonnerait !
Ni de l'Amour... Aux grands fort-iches, héros et apôtres auto-cons-sacrés, voici mon message :
Si la honte est salutaire, alors acceptons humblement que nous ne sommes que des dinosaures de la Vie spirituelle.
Cela dit, bonne chance à ceux qui y croient ou qui y croient encore, qui n'ont pas été trop démolis ou qui n'ont pas connu l'adversité.
À tous : L'adversité pourrait très bien être encore devant... Le Mal ne s'élimine pas d'un coup de bâton sur les doigts.
Un petit bonjour à Jean-Claude C. (130C26) : des pensées pures de la gentillesse qui sauve et qui guérit pour toi.
(et aussi, pour Cécile, la petite nabie de l'internet devenue opposante enragée de la foi d'Arès)
Guy P. [d'Île de France] comme "Président" (le beurre et le camembert)


Réponse :
Que voulez-vous dire par "Briser la gentillesse chez son frère: Est-ce celà l'Art de La Révélation d'Arès ?"
Chez qui, à qui, de qui "brisons-nous la gentillesse" ?
Personne chez nous n'a jamais dit que "le Mal s'éliminait d'un coup de bâton sur les doigts" et personne chez nous ne doute que "l'adversité puisse très bien être encore devant."
Et pourquoi dire "un petit bonjour" à "Cécile, la petite nabie de l'internet devenue opposante enragée de la foi d'Arès." Il me semble déjà bien que nous lui pardonnions, que nous ne lui fassions aucun mal ni en paroles ni d'autre façon, mais lui dire en plus un "petit bonjour" me paraît d'une mièvrerie au-dessus de quoi j'espère être chacun des nôtres.
Pour finir: Êtes-vous encore bien des nôtres, mon frère Guy, vieux compagnons ?
Votre commentaire me fait mal et me pose question.


05jun12  130C34
Dans cette entrée appelée "mission" j'ai comme l'impression qu'on parle peu de mission.
On parle de la pensée, parce que vous dites que si les gens ne nous écoutent pas, c'est parce qu'ils ne penser pas, et d'autres choses, mais la mission semble un sujet qui laisse vos frères muets alors qu'elle devrait au contraire les faire beaucoup commenter, puisqu'ils sont tous censés être missionnaires.
Je ne suis plus "qu'un de l'iceberg arésien" comme signe le commentateur 130C6, je suis missionnaire de temps en temps avec des vieux tracts plutôt démodés, mais je peux dire que le gros problème de la mission est de sortir les gens de leur conditionnement.
Je pense qu'Internet a contribué fortement à la mise en condition du public et qu'aujourd'hui plus personne n'est plus ni pour ni contre, parce nous somms tous, internautes, arrivés à prendre conscience de l'impossibilité de trouver la vérité nulle part.
Dès qu'un gars affirme quelque chose, un autre affirme l'inverse et ce dernie peut, s'il s'occupe bien de son affaire, faire croire qu'il est une armée alors qu'il est tout seul.
C'est le cas d'Anonymous, ex-infosectarès, un type tout seul dans son coin, qui déverse sa bile, qui présente son affaire comme si elle émanait d'un cercle d'autorité nombreux (il parle de "réseau Anonymous"). Il y en a quelques uns comme ça qui sont anti-Arès dans leur petit coin, tout seuls, faisant croire qui disent plusieurs ou moins n'importe quoi ou des choses sans importance — tout sans exception est critiquable et peut être mis en doute, de toute façon.
Ce que je veux dire, c'est simplement que du côté de ceux qui consultent leur Internet, ils n'ont pas de moyens d'évaluer la valeur de ce qui est dit d'un côté (les Pèlerins d'Arès, tous des gens honorables, sont quand même des milliers) et ce qui est dit de l'autre par deux pelés et un tondu qui sont aigris on ne sait pas pourquoi.
Donc, je voulais dire, que la mise en condition de la population est aujourd'hui basée sur des riens et des touts qui ne correspondent en rien aux réalités qu'ils prétendent.
J'ai voté Bayrou aux présidentielles, mais je ne peux pas affirmer que ça n'a pas été parce que j'étais conditionné par le formidable bassinage sur Internet que le parti de Bayrou a su faire, comparé à l'activité électronique très modérée de l'UMP par exemple, alors que l'importance des uns et des autres était sans comparaison possible.
Nous avons des missions dans toutes les grandes villes de France mais nous n'arrivons pas à percer, du moins pas aussi convenablement que nous devrions, parce que nous ne savons pas mettre la conscience en condition.
Le conditionnement de la conscience, tout est là, toute la mission est là.
Jean [probablemnt d'Île de France]


Réponse :
Je suis en voyage et je manque de facilités pour poster des commentaires et y répondre sur mon portable. De là peu de commentaires affichés.
Mais il est vrai aussi que cette entrée "mission" ne semble pas inspirer mes frères en masse. Ils parlent peu de la mission directement.
Ceci dit, ne croyez pas que je sois inconscient et que beaucoup de nos frères missionnaires soient inconscients de ce que vous dites sur la mise en condition du public. C'est un sujet important.
Il y a vingt-cinq ans et plus bon nombre de gens étaient encore souverains de leur conscience.
Ce fut l'époque où nous fîmes le plein. Pour beaucoup le conscience paraissait encore un refuge indépendant du conditionnement, qui de toute façon était déjà en train, un refuge où nous pouvions encore entrer. Aujourd'hui, s'il y a encore conscience, elle s'est fermée, nous n'y entrons plus ou plutôt je pense, comme le dit mon article 130, qu'elle est entrée en sommeil et la pensée avec.
Face à ce monde désastreux — de plus en plus de gens le voient même s'ils n'y réagissent ps — il y a très peu de réactions de conscience personnelles. La masse n'a plus que la réaction de base universelle du client des medias innombrables qui l'assomment.
Nous avons devant nous des esprits en pantoufles, ramenés à une très faible mesure du particulier, qui ne pensent plus parce qu'ils laissent penser les medias.
Karl Marx dit (je ne sais plus où) que "la conscience est un produit de la société et le restera aussi longtemps qu'il y aura des hommes/" Là, Karl Marx montrait qu'il n'avait rien compris au problème de la conscience. La conscience n'est pas produit de la société mais de l'individu. La société n'a pas de conscience comme elle n'a pas d'âme, pas d'amour, etc.
On trouve de plus en plus souvent, ici et là, le terme d'industrie culturelle pour désigner la mise en condition de masse.
En quelque trente ans, mais surtout depuis vingt ans, la société,sans plus s'interroger a inscrit cette industrie au tableau général de la vie culturelle. Cette industrie culturelle ou mise en condition de la masse a tué la conscience. Certains diraient qu'elle a transformé la conscience de l'individu en chose conditionnée passive, mais là je dois non ! Une conscience ne peut être qu'indépendante, active en soi et pour soi. Sinon, il s'agit simplement d'un esprit conditionné passif.
L'homme moderne n'a plus de conscience, sauf exception bien sûr, et c'est notre gros problème.
Sans conscience pas de pensée.
J'aurais pu présenter les choses comme ça dans cette entrée 130.
La conscience ne peut être active que dans le dialogue d'un individu avec un autre, d'un individu avec un livre qu'il lit, un film qu'il voit, un événement qu'il vit, etc. Sinon, il n'y a rien ou àpeu près rien; il n'y a plus qu'un animal pensant sur la défensive ou dans la passivité.
Il nous faut souvent beaucoup de perspicacité pour déceler celui ou celle qui pourra peut-être rejoindre le petit reste.
Oui, vous l'avez dit: "Toute la mission est là".


05jun12  130C35  
Merci pour ces réflexions, qui nous conduisent à passer à l’action d’une manière plus juste, en tenant compte du passif que l’homme actuel porte sur ses épaules.
Si Dieu cogne si fort sur les systèmes, c’est pour nous inviter à les combattre, mais de quelle manière ?
L’homme dans son état de faiblesse actuelle ne semble pas pouvoir se passer de tout ce qui l’empêche de Vivre. Les systèmes lui sont devenus actuellement indispensables !
Il passe ainsi son temps à nourrir ce qui le tue, et quand quelques uns refusent de servir l’inservable, les forts du moment, les écrasent !
Le Père nous dit que les têtes sont devenus sourdes, mais que le cœur est encore ouvert !
Il nous dit, par Jésus: Tout homme, même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui M'a rejeté avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je lui parle,
car il ne s'est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leur père, Mon Premier Fils, qu'ils n'aient gardé par la Puissance du Souffle Que J'exhale sur eux souvenir de Moi,
car Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche (Rév d'Arès 1/9-11).
Parlons au cœur de nos frères humains, et nous serons entendus !
Parlons de dessous l’œil (humilité, bonté, réflexion), nous dit aussi le Créateur (Rév d'Arès xix/7).
Nous avons besoin pour retrouver le langage du cœur, celui qui s’adresse au centre de l’homme, celui dont la plupart de mes frères et sœurs humains sont encore capable de comprendre !
Qu’est donc ce cœur sensible, qui ressent la vie !
Où la tristesse et la nostalgie ne sont pas faiblesse, où la gaité et la joie ne sont pas insouciance, où l’objectivité et la sérénité ne sont pas insensibilité, …
Retrouver la vie qui fait renaître la conscience.
Conscience qui ne se crée pas et se ne développe pas avec la morale ou les lois, mais avec une présence consciente à la vie, à ce qui m’entoure, me touche, me réveille, et qui imprime en moi, au fond de moi le bon sens, le réel, le discernement. Sentir la vie, vivre en moi pour comprendre et savoir ce qui me fait vraiment du bien.
Ne suis-je pas aujourd’hui, essentiellement, un cœur à épanouir !
Peut être pouvez vous, frère Michel, jalonner un peu plus, cette piste, cette vie et ce langage du cœur du moissonneur, qui peut rejoindre le cœur des hommes !
Rémy de l'Avignonnais


Réponse :
Oui, Rémy, vous avez raison, mais il reste que si vous vous adressez à un de ces hommes de plus en plus nombreux qui n'ont plus de conscience (voir 130C34 ci-dessus),qui sont des animaux pensants, l'écho de ce que vous direz ne vous reviendra pas.
Il faut donc surtout et toujours beaucoup, beaucoup de patience et voir beaucoup de monde pour trouver l'âme réelle ou potentielle que vous recherchez, comme cette sœur Pascale que vous m'avez amenée à la mission du Sud-Est.
Mais le courage et la patience ne vous manquent pas.


06jun12  130C36
Frère Michel, La grande célébrité  du moment c'est la reine d'Angleterre. Ele fête son jubilé. Soixante ans de règne.
Elle a connu six papes, peut-être sept, douze premiers ministres.
Durant son règne le monde est devenu ce qu'il est.
Je pense que ce n'est pas entièrement de sa faute, mais c'est elle qui tient officiellemnt les rênes du pouvoir.
Elle voit le premier ministre plusieurs fois par semaine. C'est un monde pouvant très bien vivre une catastrophe.
Toi aussi tu as connu six papes mais dans quatre générations il n'y aura peut être plus de pape à Rome...
Toi tu as vu Jésus et Dieu.
Le monde aura changé. Toi, tu écris tous les jours à tes fidèles pèlerins. Ils auront vécu ton message. Si on ne te connait pas maintenant, dans quatre générations tu seras connu dans le monde entier et pour longtemps (on aura oublié la reine d'Angleterre).
Si on connait les Anglais pour leur flegme et leur originalité, les Pèlerins d'Arès seront connus pour leur bonté et leur humilité. Les Pèlerins d'Arès d'aujourd'hui auront transmis au petit reste ton message. Ils auront vécu la pénitence et acquis l'intelligence du cœur que Jésus et Dieu nous ont dit de vivre.
Alain de Bretagne-Ouest


Réponse :
La Reine d'Angleterre a connu huit papes, en fait: Benoît XV, Pie XI, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul 1er, Jean-Paul II et Benoît XVI. Tient-elle "les rênes du pouvoir"? Pas vraiment. C'est le premier ministre, qui est le chef du parti dominant, qui tient les rênes du pouvoir. Elle est justement la marque d'une superficialité régnante extraordinaire, puis qu'elle est entretenue à ne pas faire grand chose. Elle est l'excellent parangon de cette population qui ne pense pas.
On a fêté le jubilé d'un pot de fleurs en chapeau.
Mais elle n'est pas la seule comme parangon de l'inutile.
Prenons "Le Figaro" de ce matin, 6 Juin, vers 11 heures, édition d'Internet. Quels sont les grands titres ce matin même?
Ne croyez pas que je perde mon temps à recopier ces titres ici. Il ne se passe pas de jour que je ne médite sur l'incroyable superficialité ou le manque d'intérêt des media.
Rien de ce qui nous préoccupe dans le sort de l'humanité ne figure dans ce numéro du "Figaro". C'est à eu près la même chose tous les jours.

D'abord (en grosse manchette): "Luka Magnotta [le dépeceur] l'assassin de la génération Facebook.
Deux Écoles canadiennes reçoivent des restes humains.
Qu'est-ce qu'un criminel psychopathe ?

La corruption en Europe, frein à la stabilité économique.
[peut-être un peu intéressant] Retraite: le projet présenté au Conseil des Ministres.
Le splendide passage de Vénus devant le soleil.
[peut-être un peu intéressant] Hausse des dépenses sociales pour les départements.
Le PS {Parti Socialiste) ne veut pas dépendre de ses alliés.
Christophe Dechavanne gravement blessé à Bali.
Le gouverneur du Wisconsin sauve son siège dans un vote-test.
École: Les notes à nouveau contestées.
Tsonga passe près de l'exploit.
Premier vol intercontinental pour le "Solar Impulse".
Un comparateur en ligne pour confronter les frais bancaires.
Les Bleus s'imposent en Estonie.
Elisabeth II termine son jubilé sous les acclamations.
Libye: Les milices font régner leur désordre.
La photo de François Hollande est-elle réussie? (sondage aupr-s des lecteurs)
Dépénalisation du cannabis: Duflot prend le gouvernement à contrepied.
Le sportswear se dope au vintage.
Les Oscar de la Monde 2012.
Carrefour ne vendra plus d'essence sur les autoroutes.
Cœur: Risques et bénéfices de l'aspirine.
Les réalisateurs français font leur cinéma à New York.


Cochez les articles qui vous intéressent directement en tant que Pèlerin d'Arès, mon frère Alain, ou même qui vous intéressent tout court.
Ces titres-là sont autant de reines d'Angleterre en France aujourd'hui.
Pas même une citation de la commémoration du débarquement allié en Normandie en 1944 (eh oui, c'était le 6 juin) pour nous délivrer du nazisme et de ses horreurs, délivrer les camps de concentration où les juifs étaient exterminés par millions, mais cela tout le monde s'en fout... D'alleurs tout le monde se fout de tout, car si "Le Figaro" aujourd'hui paraissait sur l'écran blanc dans rien d'écrit et sans images, qui d'entre nous y perdrait quelque chose ?
Voilà l'information et la formation quotidiennes que reçoivent les gens que vous rencontrez dans la rue. Y a-t-il là seulement le commencement d'un début du départ d'un moindre intérêt pour ce que vous pouvez leur dire dans votre mission?
Mais ne perdez pas courage. Il y a des épis mûrs. Il nous faut les trouver à tout prix. Patience et courage !


06jun12  130C37
Je voulais simplement vous remercier, et remercier notre sœur Stéphanie [130C32] pour ce qu'elle exprime et que je partage du fond de mon être. C'est dans l'être entier.
Cela a commencé il y a un mois, puis il y a une semaine et peut être avant (?) et puis j'ai vécu des petits moments de réelle intensité plus récemment sur le champ missionnaire, qui m'ont mise en admiration et [depuis des] jours cela continue..je ne peux bien m'exprimer, c'est comme une communion avec le Tout, la synergie avec notre Créateur par la prière et un retour discret qui vient apaiser une difficulté; c'est si Beau que je n'ose m'étendre.
Je vous remercie encore de toute mon âme et ceux et celles qui contribuent silencieusement à cette paix , toutes ces petites perles qui viennent à nous par la Main de notre Créateur, tellement là.
J'espère être dans la bonne voie.
Danièle [probablement du Nord]


06jun12  130C38
Merci pour cette nouvelle entrée qui entreîne encore une autre prise de conscience, celle de l'atrophie de la pensée de l'homme.
Elle m'a inspiré les réflexions que voici.
L’homme ne pense plus, dites-vous ! Pas étonnant ! En fait l’homme, "animal pensant", ne peut s’empêcher de penser mais pas de façon constructive.
La société telle qu’elle fonctionne ne fabrique pas des penseurs, mais des consommateurs de biens et de plaisirs.
D’ailleurs, dans les projets politiques des divers candidats favoris aux présidentielles, le seul leitmotiv  était  relancer la consommation, la production et non la pensée ni le bonheur.
D’ailleurs, pourquoi encourager les hommes à penser puisque les politiques sont là pour penser à leur place, décider à leur place de ce qui est bien ou mal, de ce qu’il convient de faire ou pas, comme la religion est là pour assurer le salut pour le prix de la soumission à ses dogmes.
Le bonheur des hommes n’est pas le soucis du politique, son seul souci est [d'abord d'être élu puis] que l’homme ait suffisamment pour consommer et se distraire pour le laisse [lui le politique] régner en paix. Déjà, dans L'Empire Romain, le poète Juvénal disait que pour gouverner, il fallait donner au peuple "pain et jeux."
Ce monde de consommation effrénée sans spiritualité court à sa perte.
Révélation d’Arès iv/5 : Les ans vont devant l’homme comme le taureau va devant l’araire ; gare à la fosse !
Révélation d’Arès v/7 : Appelle l’homme est fou ! Il compte l’or, L’homme est fou ! Il compte deux chaises pour une jambe, deux lits pour une nuit.
Les biens sont légitimes et même nécessaires, mais avec mesure. L’homme qui veut toujours plus est fou.
Finalement vive la crise ! Elle sera peut-être salutaire pour ceux qui ne rêvent pas et peut provoquer des prises de conscience chez ceux qui pensent encore.
La pensée se développe dans le silence or nous sommes envahis par le bruit, et l’agitation. Il n’y a qu’à allumer la radio ou la télé pour s’en convaincre. Les médias ne nous apprennent pas à penser ils nous disent ce qu’il faut penser de telle ou telle chose, si ce n’est pas dit directement, le ton des journalistes qui traitent l’information en dit long. Ce monde fait en sorte que l’homme ne pense plus ; la consommation et le bruit envahissent tout dans nos sociétés modernes qui se disent civilisées parce qu’elles confondent civilisation et progrès scientifique.
Les lois nous font adopter des comportements stéréotypés au lieu de nous laisser réfléchir par nous-mêmes aux situations de la vie qui se présentent. La multiplication des lois pour régler chaque situation ne rend  l’homme ni intelligent, ni libre, ni responsable.  Au contraire elles l’infantilisent, l’instrumentalisent, il devient le rouage d’un système auquel il se soumet.
Il était temps que Dieu vienne nous réveiller pour que nous ne sombrions pas tous et ne devenions l’engrais du matérialisme moderne. Femier le fils du roi blanc (Rév d’Arès xxix/11)
Il est temps que nous nous levions comme les vagues de la mer, sourdes obstinées (Rév d’Arès 28/12) qui abattront les citadelles des lois et des préjugés qui nous emprisonnent.
Même que Dieu est venu et nous a envoyé un prophète.
Nous nous sommes laissés encore anesthésier par le venin du système (symbolisé par la raie (Rév d'Arès xLii/3-4)  avec la "mission sociale". Il est temps que nous retrouvions le sel dont parlait Jésus pour redonner du goût à la nourriture spirituelle que la religion a affadie.
Révélation d’Arès xxx/9 : Le queux blanc sert (cuit dans) la sueur le cheval blanc éplié.
Aimons l’homme notre frère, car il y a au fond de son cœur une espérance endormie qu’il faut réveiller avant qu’elle ne meurt. Par moment je sens le poids des pensées et intentions de ce monde qui m’oppresse et me fait courber l’échine alors je me répète cette Parole que Dieu adressa par la bouche de Jésus à l’homme Michel et qui parle à chacun de nous : Redresse toi homme Michel !  Debout!  (Rév d’Arès 1/1).
Et cette autre Parole donnée par Dieu en 1977 :
Tu tombes ? Non combats ! (Rév d'Arès x/14)
Combats ! Entre le pied dans la terre ! (x/19)
Retrouvons cette dignité de fils de Dieu que le frère Michel voyait en Jésus et osons enfin monter sur Son Parvis (Rév d’Arès 2/16) pour appeler d’autres hommes à se redresser.
Plus il y aura d’hommes et de femmes à combattre le mal en entrant en pénitence active, moins il y aura de souffrance et de malheur  en ce monde. Par là on voit bien que la véritable charité est spirituelle. La pénitence que nous faisons individuellement pour nos frères humains est bien miracle, car elle peut redonner la santé, le bonheur et la Vie.

Nous ne choisissons pas d’être des consommateurs, ce sont les médias qui nous conditionnent à cela avec toutes les conséquences. Nous résonnons donc en consommateurs et non en acteurs responsables du monde. On le voit bien dans toutes les revendications, chacun recherche son intérêt personnel sans tenir compte des répercutions sur les autres.
Le consommateur qui veut toujours plus, et quand il ne peut l’obtenir, il est insatisfait et frustré et, bien sûr, trouve des responsables, des boucs émissaires sur lesquels il va décharger sa colère (Les patrons, les politiques, les banques, les riches, les étrangers, les sectes, l’autre qui est différent, etc.)
L’homme ne pense plus sa vie car d’autres pensent pour lui. Il n’a qu’à se conditionner à la société dans laquelle il veut être insérer. Je crois qu’au fond la jeunesse ressent cela et se rebelle d’une façon ou d’une autre, violence, alcool, drogues diverses, etc.
La société cherche sans cesse à distraire l’homme, qui comme un âne assoiffé, boit la fange dans le creux des mares, il boit n’importe quoi qui apaise sa soif un instant. Par toi Je viens renvoyer l’Eau Vive (Rév d’Arès 30/2).
Cette Eau vive que l’on reçoit en accomplissant la Parole en se donnant à la pénitence et la moisson.
 
L’homme est à la base un animal pensant mais il ne pense pas toujours constructivement, sa pensée la plupart du temps est devenue réflexes conditionnés, préjugés,  poncifs (lieux communs) que les médias déversent à longueur de journée. Car pour penser constructivement il faut prendre du recul, le temps de réfléchir, de construire sa pensée, de peser le pour, le contre. Thèse, antithèse, synthèse.
Ta force sera dans ta patience et dans les conseils que tu prendras (Rév d’Arès 35/7)
Répugne à la hâte et à la science se sont les portes par où entre le mal dans le monde, À Moi la Puissance et la Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété (39/3).
 
À force de ne plus réfléchir l’outil "pensée" s’est atrophié. L’homme est un animal pensant doté par son Créateur de la possibilité extraordinaire d’accéder à la vie spirituelle et par là même il peut être fait un dieu comme Jésus (Rév d'Arès 2/13), le charpentier de Nazareth, l’a fait.
Il est important que l’homme sache clairement qu’il est placé devant ce choix  fondamental : Rester un  animal pensant voué à devenir un spectre errant après la mort du corps ou développer sa vie spirituelle et accéder à une éternité heureuse.
Denis K.  de Bretagne Sud.


06jun12  130C39
De la pensée, vous en parlez depuis longtemps.
Je me souviens, lors d’une homélie sur le Saint Lieu, peut-être dans les années 90, vous rendiez grâce aux philosophes sans qui, disiez-vous, votre pensée ne serait pas devenue ce qu’elle est !
C’était alors une manière positive de parler de la pensée.
Aujourd’hui vous en parlez de manière négative, puisque vous constatez qu’elle quitte l’homme.
Vu sous cet angle, me semble-t-il, j’appréhende mieux le sujet.
Vous cherchez sans relâche, la faille dans laquelle pourra se glisser la Main du Père (Rév.d’Arès xxxvi/1), dans ce bloc qu’est devenu l’homme.
Dominique du Roussillon.


06jun12  130C40
La difficulté de la mission est, je trouve, encore plus grande aujourd’hui qu’il y a 20 ans, parce que les hommes refusent même de nous écouter. Tout le monde est pressé, a priori méfiant et fermé. Même dans un bourg comme le mien, même ceux qui pourraient être potentiellement convaincus par notre message, si on pouvait leur parler un peu plus longtemps. Devant ce fait, je suis en train d’élaborer une stratégie autour de ce que j’ai appelé : Trouver les écouteurs de pénitence, ceux qui encore pourraient accepter de nous écouter et éventuellement être  sensible à notre chant de pénitence.
C’est un peu compliqué, j’en conviens mais l’homme est dans une telle liberté malmenée, trompée, martyrisée, braquée  qu’on a parfois plus de chance d’être entendu en lui parlant à l’envers qu’à l’endroit.
J’avais compris cela il y a longtemps face à un petit neveu tout jeune 3-4 ans qui refusait obstinément de manger, alors que nous étions au restaurant, ses parents, ma maman  et moi. Son refus durait déjà depuis plusieurs minutes, pleurs, braquages, renfrognement etc. Devant l’inefficacité des méthodes (discours) traditionnelles de ma sœur, de son père, de ma mère  je lui ai parlé à l’envers et il s’est mis à manger aussitôt très calmement.
Je ne me souviens plus les mots exacts, mais c’était quelque chose comme; "Ne mange surtout pas, sinon tu trouveras encore plein de force pour pleurer." Sur l’instant j’avais trouvé les mots qui déjouait le blocage sur la liberté, sa résistance face à ma sœur qui voulait le contraindre. En fait, il avait faim et aimait le plat. Je pense que c’est pareil pour nous.
En fait, les hommes ont faim de vérité, faim de profondeur, faim d’être aimés, mais ils se braquent devant nous, parce qu’ils croient qu’on va forcer leur conscience. C’est ce qui me désole le plus dans notre mission. On a beau leur dire que ce n’est pas vrai, on se trouve piégé par l’ambiance générale de contrainte et de tromperie générale, de matraquage anti-secte etc.
Je me suis aperçu également qu’il y avait des personnes qui comprenaient une phrase tournée dans un sens, mais ne la comprenaient plus et n’était plus d’accord la phrase formulée dans un autre sens avec exactement la même signification.
Mon approche n’est pas encore très mûre, mais je réfléchis dans ce sens, pour déjouer ce consensus de fuite actuelle et ce blocage inconscient de la liberté.
J’ai moi-même du mal à mettre au point cette approche, parce qu’elle me demande de sortir de mes habitudes.
Mon but, c’est de trouver ceux qui accepteront de m’écouter sur la durée, une certaine durée.
Mon discours que j’essaye mais qui n’est pas encore très bien formé en moi, ni très mûr, c’est de leur dire: "Cela ne me dérange pas du tout que vous ne soyez pas d’accord avec moi, mais j’ai besoin que vous fassiez l’effort de me comprendre. Le voulez-vous ? Ne soyez en désaccord qu’après mon effort d'explication. J’ai besoin de vous car pour moi, vous transmettre mon message et être compris est important."
En raccourci  — entre temps j’ai été à la moisson avec Edmond qui m’aide depuis peu et j’ai dit: "Nous ne vous demandons pas d’être d’accord avec nous, juste de nous comprendre."
J’aimerai que cette mentalité — de recherche de compréhension — m’entoure de manière à avoir beaucoup de personne qui m’écoutent. Je me dis que ceux qui ont la pénitence enfouie en eux pourraient de cette manière la découvrir. Donc cela nécessite de savoir faire un beau chant de pénitence. C’est ce à quoi je m’emploi dans ma gazette ! Je viens d’ailleurs d’en trouver une, une écouteuse de pénitence grâce à "ma gazette", une vraie, qui a une conscience. Il y a 15 jours. Elle a malheureusement un mari insensible à sa sensibilité spirituelle depuis des années et elle a peur de ses réactions, mais je suis confiant, car c’est une telle découverte pour elle, d’avoir trouvé et La Révélation d’Arès et moi même. Elle se sentait toute seule avec son amour du bien depuis des années.
J’ai, par ailleurs, commencé des lectures-explications de La Révélation d’Arès dans ce sens une fois par semaine en ce moment, chez moi dans un espace que j’ai spatialement déprivatisé exprès (dans l’ambiance),  avec quelqu’un qui il y a 4-5 ans ne se voyait pas du tout devenir Pèlerins d’Arès et qui aujourd’hui à force de me côtoyer et de lire mes papiers est à "50/50" (selon ses mots). Là, il a décidé de m’écouter pendant un an et de décider après. Il a déjà proposé à plusieurs de ses connaissances  de venir m’écouter (sans succès pour l’instant et sans que je le lui demande d’ailleurs). Je cherche de même à ce que des catholiques sensibles à la pénitence dans mon coin viennent. J’en avais trouvé un, malheureusement il est juste tombé malade alors qu’il devait venir. J'espère qu’il guérira bientôt parce que c’est exactement le genre d’homme que je cherche. Il m’a dit: "Je me sens moulé dans tout ce vous écrivez, mais je ne viendrai pas pour être d’accord." Je lui ai répondu quelque chose comme "Pas de problèmes, au contraire."
La difficulté me semble de commencer, d’en trouver quelque uns. Même si cela ne sera pas sans difficulté, j’ai confiance dans la logique infaillible de La Révélation d’Arès, je ne comprends pas tout, toujours tout de suite, mais confronté à un problème précis je finis généralement par trouver une bonne réponse.
Je suis heureux du frère qui a fait la proposition de "voyage initial", parce que je n’aimais pas mon appellation lecture-explication qui ne correspondait pas à ce que je voulais, mais je ne trouvais rien de mieux.
Personnellement je vais appeler ainsi : je vous propose de faire le début du voyage dans La Révélation d’Arès en ma compagnie, de manière à devenir le plus rapidement possible autonome dans ce voyage, ou quelle que chose comme cela à adapter selon les personnes.
Voilà ma mission, actuelle à la recherche des consciences de pénitents.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


07jun12  130C41
Les gens en ont marre des donneurs de rêve comme vous.
Non, les gens n'ont pas arrêté de penser. Au contraire. Ils pensent plus congrument. Ils ne rêvent plus. Ils n'ont plus envie de tromper les réalités de l'existence avec les rêves que vos missionnaires tentent de les faire rêver.
Vos missionnaires, en somme, demandent aux gens d'être des pénitents, de se contenter d'aimer, pardonner, etc.
Balivernes ! Ils demandent aux gens d'être infidèles, adultères en somme, à la dure réalité de l'existence.
La dure réalité de l'existence n'a pas d'autre solution pour en sortir que l'argent. Je parle de l'argent qui n'est pas que l'argent de la richesse, mais qui est avant tout l'argent pour se loger, se nourrir, s'habiller et s'offrir un peu de bonheur quand même.
Une seule solution: Augmenter les impôts sur les riches et redistribuer à la base.
Les riches sont des accros qu'il faut entretenir parce qu'ils aiment et savent faire des richesses. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. De ce fait, il n'y a pas à s'en faire, il y aura toujours des riches. Il n'y a qu'à les pomper et leur laisser juste ce qu'il faut pour qu'ils aient l'impression d'être riches sans qu'ils le soient.
Tout est affaire d'argent et donc de discipline et de rigueur d'un gouvernement, forcément socialiste ou communiste, qui saisit tous les biens nécessaires à la vie de la nation.
C'est le réalité dépouillée, nue. Il n'y en a pas d'autre.
Vos lecteurs votent dimanche. leur intérêt n'est pas de vous suivre, mais de voter Front de Gauche.
Ce n'est pas la productivité qui est le problème (la productivité est juste un argument électoral mais personne n'y croit plus), parce que de productivité nous n'en aurons bientôt plus. La productivité, c'est l'affaire des Chinois, des Indiens et des Brésiliens. Ce n'est plus la nôtre. Ils sont socialement arriérés et encore faits pendant quelques générations pour produire et travailler dans des industries — cela aussi est la réalité — qui exigent de l'ouvrier bon marché pour faire des produits bon merché. Bientôt nos voitures, nos motos, nos machines à laver, seront aux prix bas où sont descendus ns vêtements qui viennent d'Asie. Nos riches ne seront plus que des marchands et ils feront vivre, par l'impôt, le reste de la population.
En 1919 Lénine qualifiait le parti communiste d'avant-garde du prolétariat. Il n'y a plus qu'à être l'avant-garde des réalités.
Et vous, vous êtes à l'arière garde.
Pourquoi voulez-vous que les gens pensent en vous entendant ?
Je ne sais pas si vous posterez ce commentaire, mais fidèle lecteur de votre blog — pas par admiration, mais par vigilance, parce que j'ai conscience que vos idées perturberont le paysage historique tôt ou tard — j'aimerais un échange plus large avec les forces formidables qui s'opposent à vos perspectives catastrophiques.
Vassili L.-F.


Réponse :
Je poste votre commentaire, qui est très intéressant.
Il me donne l'occasion de répondre à quelqu'un qui croit penser, mais qui ne pense pas.
Vous suivez la ligne de conduite aveugle du Front de Gauche, qui ne me paraît d'ailleurs pas tout à fait la vôtre, mais qu'importe... c'est celle-là grosso modo. Vous allez dans une direction unique et vous restez totalement sourd et aveugle à autre chose.
Oui, autre chose. Ouvrez les yeux ! Il y a des Pèlerins d'Arès qui votent comme vous Front de Gauche ou Parti Socialiste sans voir dans ces espérances politiques rien qui les empêchent d'être, en outre, des pénitents, parce qu'ils ont lu La Révélation d'Arès et savent que sans vie spirituelle une politique de gauche complètement rationalisée conduit où l'URSS et ses nations satellites sont allées, au bout du compte, à la ruine totale.
Si j'ai pour ma part voté M. Sarkozy, ce n'est pas parce que je suis politiquement sarkozyste (la politique à l'état pur ne m'intéresse plus depuis longtemps), mais parce que je suis moralement pour son total respect de la liberté de conscience, ce qui n'eurent pas les hommes de gauche au pouvoir en France avant lui.
L'homme et les réalités de l'existence sont, il s'en faut de beaucoup, beaucoup moins simples que vous l'imaginez. L'idéologie de M. Mélanchon et de ceux plus à gauche que lui encore est purement imaginative. C'est M. Mélanchon qui rêve. Ce n'est pas nous Pèlerins d'Arès.
Votre commentaire utilise des mots intéressants "infidèles, adultères." Eh bien oui, dans un sens, nous inspirons aux gens d'être "infidèles, adultères" au vide ou aux idées étrécies, exiguës, voire minuscules comme les vôtres, auxquelles leurs cerveaux sont soumis. Nous élargissons leurs vues. Nous les ouvrons ou plutôt nous tentons de les ouvrir à une pensée vraie de leur condition et de leur destin. Nous tentons de permettre aux épis mûrs de se reconnaître au milieu des rocailles et des broussailles.
Nous sommes des réveilleurs, pas des endormeurs.
Nous voulons mettre les gens, quelles que soient leurs idées sur la gestion de la cité (la politique), face à un idéal véritable de beauté et de liberté. L'existence quotidienn est médiocre: dormir, travailler ou s'ennuyer (pour les chômeurs), se distraire un peu, et vous ne voyez pas d'autre solution que d'y ajouter un peu d'argent pour en atténuer la médiocrité.
Nous, nous leur proposons une véritable évasion, celle qu'un homme, dont la sensibilité spirituelle est réveillée, éprouve depuis son triste HLM face au ciel étoilé quand il y découvre le Ciel.
Oui, il y a moyen de commencer dès cette terre, qui peut être si dure, le royaume, comme disait Jésus, de ceux qui n'ont plus besoin de posséder beaucoup ni de servir personne. Ce n'est pas qu'une transformation métaphysique provoquée par la pénitence, c'est une véritable révélation de l'homme à lui-même, révélation dans laquelle Dieu, dans son immense Amour de l'homme, ne se donne même pas la première place: Même ceux qui ne connaissant pas sa Voix (28/12)... rompront leurs chaînes... reprendront leur héritage au voleurs... et le ciel sera purifié au-dessus d'eux (28/20-21). Il n'y a pas besoin de M. Mélanchon pour produire ce miracle. La pénitence suffit.
Oui, je l'affirme, la pénitence, qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier (28/25), ou du percepteur d'impôts dont parle votre commentaire, peut faire oublier, pas par le rêve, mais par une autre réalité que se donne l'homme de chair en se donnant la pénitence, les inévitables vicissitudes terrestres, le poids des êtres, la vie démente ou figée, la longue angoisse de vivre et de mourir. Oui, l'homme pourra refaire de cette terre un Éden.
Il faut sortir de cette vie à courte vue, pleine de petites préjugés, pas vraiment mauvaise, mais uniquement préocuppée par les petits besoins immédiats et qui mène insensiblement au péché des péchés, à l'absurdité, dont M. Mélanchon ne vous fera jamais sortir.
L'homme est en exil dans une vie étroite et indigne de lui, où on l'a enfermé par la religion, la politique, où on l'abrutit sous un harnais d'idées nombreuses mais qui lui font une vie idiote et lui feront une mort idiote: les ténèbres glacées, c.-à-d. rien ou quelque chose proche de rien, infiniment plus triste encore que leur existence terrestre. L'homme peut s'évader de ce poids immense qu'il traîne. Nous lui faisons voir ce qu'il traîne et quand nous ne lui faisons pas voir, c'est que nous nous y prenons mal. Mais quand nous y réussissons, alors oui, des épis mûrs se révèlent, découvrent qu'ils peuvent commettre l'adultère, tromper cette vie médiocre qui est la leur aujourd'hui, pour trouver l'Amant idéal, le Père trop aimant, qui lui a parlé par La Révélation d'Arès.
Non, ce n'est pas du rêve.
Pensez-y ! Pensez-y  tout simplement sans vous refuser d'avance d'y penser. Et si, pensant, vous voyez la Lumière poindre dans votre pensée, peu importe que vous votiez Mélanchon ou Le Pen ou n'importe qui d'autre.


07jun  130C42  
"Il faut donc surtout et toujours beaucoup, beaucoup de patience et voir beaucoup de monde pour trouver l'âme réelle ou potentielle que vous recherchez."
Il faut voir beaucoup de monde, regarder, être regardé, parler à et écouter beaucoup de monde, c'est un des enjeux de notre moisson qui doit concilier des objectifs qu'une analyse superficielle oppose :
— Notre mission doit être quantitative et qualitative, nous permettre de voir beaucoup de monde tout en maintenant la possibilité d'une qualité de contact personnel qui évite une mission anonyme ou superficielle
— Notre mission doit parler à la fois au cœur tanné et à la tête faible des hommes que nous contactons.
La moisson comporte plusieurs étapes, récolter les épis mûrs, battre la gerbe, étaler le grain et le retourner dans la grange (Rév d'Arès 6/3).
Mais pour la première étape, récolter, il faut d'abord atteindre ces épis mûrs, trouver la jambe qui suit dans ces  jambes qui se serrent (Rév d'Arès i/18), donc voir beaucoup de monde.
La moisson est avant tout affaire de terrain local et de sensibilité personnelle du moissonneur, mais on peut distinguer deux types de situation de mission.
La première est la mission que j'appelle permanente, utilisant toutes les opportunités que la vie quotidienne nous donne pour témoigner de La Révélation d'Arès et cherchant la faille vers le cœur et la tête de la personne que nous côtoyons. Pour dynamiser cette mission, il faut augmenter notre lien social, par exemple en s'investissant avec intelligence et mesure dans les relations de proximité et les activités associatives. Et il faut en permanence regarder et écouter l'autre, être vigile (Rév d'Arès xxviii/27), prêt à passer à l'action de moisson. Je garde toujours sur moi des tracts carte de visite avec mes coordonnées et j'ai presque toujours une Révélation d'Arès à la main qui me permet d'attirer le regard et l'attention, tremplin pour un début de dialogue.
La deuxième est la mission de rue où nous prenons le passant au dépourvu en nous plaçant dans une situation qui suscite a priori la méfiance. Là il est plus facile de voir beaucoup de monde, mais plus difficile de trouver la bonne attitude. Il faut voir et être vu, donc regarder individuellement et avec beaucoup d'attention chacun des passants dont nous arrivons à accrocher le regard, faire sentir notre attention à sa personne et notre absence totale de jugement, de calcul, d'arrière pensée commerciale. Attirer donc l'attention de son intelligence du cœur, mais aussi celle de sa tête en posant immédiatement un sujet de réflexion pour l'épi mûr.
Pour cela, je porte toujours en évidence le livre où le passant lit facilement Révélation d'Arès et je porte actuellement à ses oreilles une phrase d'accroche : "Le Créateur embauche", reprenant votre phrase de Nice, "j'embauche pour Dieu".
La collision entre ces deux mots, l'un spirituel et lointain pour la plupart, le Créateur, l'autre concret et proche des préoccupations quotidiennes, embaucher, fait réagir la plupart des passants, réaction qui va du sourire vague à une mise en marche de sa pensée et à des questions qu'il vient nous poser.
Le marque-page que je propose en appui de cette mission, après l'accroche "Le Créateur embauche", cite Rév d'Arès 35/2, le Salut comme salaire du pénitent, ce qui introduit aux paragraphes sur le pénitent et la pénitence repris de votre livret "Ma prière au pèlerinage". J'essaie ainsi de voir beaucoup de monde tout en parlant au cœur et à la tête de chaque individu pour faire réagir l'épi mûr et aller plus loin avec lui.
Au passage, je n'ai découvert qu'il y a quelques semaines ces deux livrets que vous avez distribué au dernier pèlerinage aux accueillis: "Ce que je crois, Ce que j'affirme" et "Ma prière au pèlerinage" et j'invite les pèlerins qui en ont eu connaissance à davantage les retransmettre. Même si le Fond reste le même, dans tous les écrits du prophète on trouve nouvelle matière à réflexion et de nouveaux outils pour la moisson.
Bonne moisson à tous,
Antoine B. d'Aquitaine


07jun12  130C43
Quand je lis le commentaire 130C38 de Denis K. et le commentaire 130C40 de Bernard dlF, je me dis qu’il y a du potentiel en Bretagne pour grossir le petit reste.
Nous pouvons y arriver.
Pour cela il ne nous reste qu’à nous trouver.
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
Qu'entendez-vous par "Il ne nous reste qu'à nous trouver" ?
Denis K. et Bernard dlF. appartiennent à la même assemblée que vous.
Vous vous voyez déjà, vous parlez entre vous déjà, vous allez à la mission dans le même ville ou la même région déjà.
Qu'entendez-vous donc par "Il ne nous reste qu'à nous trouver" ?
Votre assemblée manque-t-elle d'unité, de vue d'ensemble ? Votre assembée n'est-elle que le carrefour d'indépendants qui vaquent à la mission chacun de son côté, chacun selon son idée ?


07jun12  130C44
La Bible parlait déjà de la Moisson en prédisant que dans un champ où se trouvaient deux femmes l'une serait prise, l'autre serait laissée. La Bible était très optimiste.
Aujourd'hui, si on intègre la notion de petit reste, on déduit que dans un champ où se trouvent mille personnes, une seule sera prise. Cette constatation me paraît fondamentale pour mener à bien une mission, pour éviter trop de déboires.
Quand dans la rue, dans une conférence, sur un blog, vous vous adressez à mille personnes, la logique commande de s'exprimer en ces termes: "Je vais vous parler d'un livre qui ne vous concerne pas." Alors, au milieu du brouhaha et des réprobations, vous aurez peut-être la chance d'entendre une petite voix qui dira: "Si, si, ce livre me concerne." Alors, la mission sera réussie.
Compte tenu de l'état de la société, on doit se réjouir de l'existence de Freesoulblog [le présent blog] qui regroupe, pour l'essentiel, toutes ces petites voix qui se sont senties interpellées à un moment ou à un autre.
J'ose dire que la Bible et La Révélation d'Arès cherchent ouvertement à créer un "apartheid spirituel" dans la société.
C'est cet apartheid entre les humains qui nous révulse, car il est parfaitement contraire à l'idée qu'on se fait de l'humanité. Nous sommes encore dans le syndrome de la Religion Universelle, dans le syndrome de l'Éducation Unique pour tous.
Les premiers missionnaires d'Arès ont généreusement pensé que la Parole était une Eau qui pouvait désaltérer tout le monde. Or, il est bien dit que la Parole ne désaltère que ceux qui ont soif, trop rares aujourd'hui.
Plus sévère encore est l'apartheid qui va regrouper ceux qui mettrons en œuvre la Parole. Là encore la position du Père me paraît tout à fait logique, même si elle on la juge très sévère.
A-t-on protesté quand les responsables du pont de Millau  ont procédé à un apartheid intellectuel pour sélectionner les meilleurs architectes, les meilleurs ingénieurs ? Ainsi le projet a-t-il été mené à bien et tous ceux qui n'ont pas été pris profitent aujourd'hui de l'ouvrage.
La mission qu'entreprennent les Pèleins d'Arès relève du même principe: Peu d'élus au départ, mais au final, c'est bien la multitude qui sera sauvée.
Mais restons lucides ! La Moisson qui commence est  la moisson de la dernière chance, le péché des péchés n'est pas loin.  Voilà pourquoi La Révélation d'Arès impose tant d'exigences alors que nous ne voyons rien venir.
Le Père s'inquiète pour nous et prend les mesures d'urgence necessaires.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je n'apprécie pas trop l'usage du mot "apartheid" qui désigne exclusivement un régime de ségrégation raciale. Je ne connais pas de sens figuré à ce mot.
Et même si vous entendez seulement par apartheid "sélection ou mise à part d'un groupe humain", je ne comprends pas ce que vous entendez par "la Bible et La Révélation d'Arès cherchent ouvertement à créer un "apartheid spirituel" dans la société. C'est cet apartheid entre les humains qui nous révulse, car il est parfaitement contraire à l'idée qu'on se fait de l'humanité."
Je ne vois pas ce qui peut "révulser" dans le fait, au reste généreux, qu'une minorité de consciences sauvera une majorité d'inconsciences.
Je pense qu'il s'agit seulement de votre part d'un choix malheureux de mots inappropriés.
Je tenais quand même à le dire.


07jun12  130C45  
La mission c'est un moment de Vie.
C'est le moment où tout ce que j'ai engrangé de force et de pensée pendant ma prière ou en faisant pénitence se confronte au monde, peut sortir de moi et aller vers l'autre, le nourrir et l'enseigner autant que cela peut me nourrir et m'enseigner en retour.
C'est dans ce moment que je vérifie où j'en suis réellement dans ma pénitence, si j'ai bien assimilé ce que j'ai compris de la Parole de Dieu, si je La vis en moi.
Ce n'est pas qu'un moment de pur échange verbal.
Mon corps remue, mes tréfonds s'animent. Je plonge en l'autre autant que je sens l'autre nager en moi et mes mots charrient comme les eaux d'un fleuve tout ce qui m'habite de tensions et volonté de me changer (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (Rev. d'Arès 28/7).
Il y a, bien sûr, des "jours avec" et des "jours sans". Mais les échanges que je noue avec les rares hommes qui me prêtent leur écoute et avec lesquels s'engagent un dialogue fructueux sont pour cette raison, sans prix.
Le problème comme vous le développez dans cette entrée, c'est que les hommes pensent de moins en moins, sont de plus en plus centrés sur l'immédiateté et ce qu'elle peut leur procurer, sont de moins en moins réceptifs à ce qu'on a à leur dire. Ils nous opposent la plupart du temps leur méfiance, leur désintérêt, leur courtoisie muette, leurs idées toutes faites, que sais-je encore ? Et l'entrevue tourne court, laisse un sentiment d'inachevé.
L'espoir, car il y en a quand même, c'est que depuis que l'on moissonne à Paris sur le même terrain, on rencontre de plus en plus de personne qui nous disent se souvenir de nous : "J'ai rencontré l'un des vôtres il y a deux semaines, un mois.". On peut alors relancer l'intérêt, prolonger l’échange, développer. À force, se dit-on, ils finiront peut-être par s’intéresser vraiment à ce que l'on leur dit.
Mais il y a comme une chape de plomb qui couvre les pensées et les cœurs et il n'est pas facile de la percer.
Vous avez parlé des médias qui abrutissent. J'ai lu il y a quelques années un ouvrage critique sur la télévision. L'auteur, Stéphane Breton, est ethnologue et documentariste. Il voit dans la télévision, (je le cite), "l'avènement d'un langage objet dans lequel la syntaxe est dévalué au profit du lexique. Ce n'est pas l'articulation des propositions qui revêt du sens, mais l'empilement des signaux codés". En clair, la télévision use et promeut un "langage par blocs". Exit la logique déductive, avec hypothèses, observations, raisonnements et conclusions patiemment démontrées. Pour être entendu à la télévision, il ne faut pas déployer sa pensée, mais assener des propos qui retiennent l'attention. Qu'importe qu'il n'y ait aucun lien entre eux ou que ce qui est dit soit faux, mauvais ou futile. Chaque bloc énoncé balaye le précédent, a pour fonction unique de happer le spectateur dans l'instant.
Quand je lis ce que vous écrivez du "Figaro", je me dis que ce langage là s'est généralisé et a contaminé tout ce qui est rendu public: Médias, publicité, discours politiques,.... et façonne aujourd'hui les esprits dans leur approche de l'homme et du monde. L'un des dommages les plus inquiétants, c'est que l'homme est en passe de ne plus faire la différence entre le bien et le mal, voire de croire que bien et mal n'existent pas, parce qu'il croit que tout se vaut et que rien n'a vraiment d'importance si ce n'est les petits plaisirs et les satisfactions qu'il peut tirer de cette vie. Comment s'en étonner quand à la télévision, le futile triomphe en fanfare et que la vérité est tue ?
Si j’écris cela, ce n'est pas pour faire le procès d'un média devenu omniprésent, mais pour essayer de comprendre ce qui se passe, affiner ma recherche d'un autre langage qui me permettra de toucher et communiquer avec les hommes. Car en chacun la nostalgie du Bien demeure. Même gisant à moitié mort, le souvenir d'être image et ressemblance (Génèse 2/26) du Créateur n'est pas complétement éteint.
La vidéo que je vous ai montrée (et que je suis en train de remanier sur vos indications) a été conçue en tenant compte de tout cela : Phrasé court et impactant, graphisme plaisant.... mais le texte domine alors que les gens ne lisent plus.  C'est une première tentative et j'ai bien l'intention de poursuivre dans cette voie. Le commentaire d'Edmond (commentaire 130C28) rejoint en ce sens mes préoccupations. Nous avions déjà évoqué ce point collectivement après le concert "Pious Gens" (entrée 107 du blog).
À ce stade je dirais ceci : la difficulté pour un artiste pèlerin d'Arès, quel qu’il soit, c'est que "l'art c'est La Révélation d'Arès elle même" comme vous le rappelez dans votre réponse à Edmond. Lequel d'entre nous s'est suffisamment déculturé et oublié lui même pour produire ne serait ce qu'une seule œuvre capable de relayer avec force l'appel du Père sans ambiguïté ? L'art est perçu (et vécu) le plus souvent comme un échappatoire par les hommes. "Artistiser" la mission, c'est prendre le risque de distraire, de séduire, d'amuser la galerie, ou pire de se mettre en avant soi-même, alors que pour nous, la vraie beauté est intérieure et n'a pas vocation à s'exhiber.
Je n'ai pas renoncé pour autant à la création d'une œuvre au plein service de la mission et j'y travaille, mais j'ai conscience que pour y parvenir, il faut bien plus qu'un talent maitrisé. Il faut "s'oublier en tant qu'artiste" et monter sur le Parvis de Dieu avec une claire conscience des enjeux spirituels de notre mission.
Notre responsabilité est immense.
Même si nous n'en avons pas toujours conscience, nous la sentons et elle pèse au point parfois de nous faire manquer d'audace (et il en faut pour créer!), sans parler de la peur de trahir la Parole par insuffisance ou médiocrité. Bref, nous avançons lentement.
C'est le dernier point que j'aimerai aborder dans ce commentaire. En méditant sur l'état de notre mission, je me suis rendu dis qu'il n'y avait pas que nos errements sur les friches (mission sociale), nos maladresses, notre lenteur ou notre manque de force qui nous retenait de porter des fruits. Il y a aussi peut être une forme larvée de quant-à-soi, une tentation de repli sur l'entre-nous, qui nous a fait parler au monde sans chercher à entrainer ceux auxquels on s'adressait, par peur de devoir s'ouvrir au vrai changement et d'incarner le prophétisme et ses exigences.
Je crois (parce que je le sens en moi même) que nous avons jusqu'à présent préféré rester tranquille à l'intérieur de nos murs. La Révélation d'Arès a chamboulé nos vies mais nous avons pris le parti de nous ménager nous-mêmes et de la tenir à distance — d'où notre [absence d'audace] durant toutes ces années — pour ne pas avoir à nous engager résolument dans une action qui nous aurait débordés. Sans parler de la difficulté d'appeler les hommes à une Parole qui appelle à se faire violence pour changer, qui appelle à l'effort, à la patience et à l'humilité, que nous avons tant de mal à installer durablement en nous.
Mais peut-être qu'aujourd'hui nous sommes prêts à assumer tout cela. Je le pense autant que je l'espère. Nous sentons tous la nécessité et l'urgence de faire le passage et d'y entraîner d'autres. C'est en tous cas, dans cet état d'esprit que je me rendrai cette année au Pèlerinage.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Il ne m'a jamais échappé que, des années durant et pour des raisons pas très claires parce qu'il s'agisait de frères et sœurs qui avaient été différents avant et qui redeviennent différent maintenant, la mission fut une marmite d'hyperprudents qui se mirent à "parler au monde sans chercher à l'entraîner... par peur de devoir s'ouvrir au vrai changement et d'incarner le prophétisme et ses exigences."
Ici, votre commentaire positif  — et qui rejoint la positiveté d'autres commentaires — s'enrichit d'une note d'humilité réaliste qui me touche beaucoup. Nous sortons de la marmite. Nous recommençons à avancer.
C'était même, à mes yeux du moins, plus compliqué que ça.
Non seulement les frères se disaient "Que vais-je entraîner ces gens de la rue au changement, moi qui change si peu... ou qui ne change pas ? !" mais encore les petites ou moins petites sociétés que formaient les groupes missionnaires (ou censés l'être) se trouvèrent soudain dans des cocons où elles n'avaient pas vraiment envie de faire entrer d'autres chenilles qui pouvaient se changer en papillons tellement plus beaux qu'eux. Ce n'était pas consciemment dit ou pensé, mais il y avait... disons... un phénomène de huis clos, de cénacle. de chapelle devenue triste comme un bistrot sans clients en bordure d'un terrain vague. C'était évidemment tout le contraire de ce que La Révélation d'Arès voulait des assemblées, mais c'était humain.
Là nous retombions dans la langueur ou l'inconscience après des années 70 et 80 d'apostolat pas toujours bien à propos, mais très vigoureux.
Nous en sortons maintenant. Cela nous oblige à repartir à zéro... enfin presque, parce que nous avons quand même gardé un bon nombre de frères et sœurs pour former les effectifs d'une mission qui se repense et se réorganise.
Donc, non seulement il va falloir remplacer la peur de se laisser dépasser ou l'espérance de se laisser dépasser par des nouveaux, meilleurs pénitents et/ou misionnaires que nous, mais encore il va falloir partager avec joie ce que nous avons acquis.
Il nous reste à penser que toute période négative donne ses leçons à ceux qui l'ont traversée. Rien n'est inutile, au fond, pour quiconque sait voir et réfléchir à ce qu'il a vu.
Encore merci pour ce beau commentaire.


09jun12  130C46
Je suis surpris par l'insuffisance de commentaires de missionnaires dans cette entrée qui devrait quand même en provoquer beaucoup, vu qu'il s'agit d'une activité [la mission] à laquelle nombeux sont ceux investis.
Je vais à la mission moi-même à la suite d'un frère qui m'a converti il y a plus de dix ans, et qui est mort depuis, tué par la cigarette qui avait fini par le transformer en cheminée.
Je n'appartiens pas à un groupe missionnaire. Je suis entré une fois rue Raymond Losserand dans le local de la mission parisienne, mais je n'y fus pas reçu aimablement. Peut-être mon accent ? J'y étais passé plusieurs fois avant sans trouver la porte ouverte jamais.
Je voudrais savoir ce que pensent les missionnaires à propos de l'homme de la rue dont vous dites qu'il ne pense plus.
Je voudrais aussi savoir comment ils se tirent des discussions, des pilpouls, des contestations auxquels ils doivent répondre et qui sont un vrai problème pour moi en tous les cas.
Peut-être vous publiez pas les commentaires en question parce qu'ils ne regardent pas les curieux et les adversaires qui vous observent à travers ce blog. Dans ce cas, je comprends.
Christof W.-S. [sans doute d'Île de France]


Réponse :
Je fais ce soir un exposé public dans une ville du Sud-Est et j'ai un peu de temps ce matin à l'hôtel pour vous répondre. Votre commentaire soulève deux questions :
Pourquoi si peu de commentaires et questions directes sur mission, au moins "à propos de l'homme de la rue dont je dis qu'il ne pense plus" ?
Pourquoi si peu de propos de nos frères sur les controverses que leur mission peut affronter.

Je réponds d'abord à la seconde question :
Depuis les origines je ne me mêle pas, ou je me mêle peu et rarement, de la façon dont mes frères et sœurs missionnaires vaquent à la moisson.
Je pense qu'il y a deux types de missionnaires : les intransigeants et les plus ouverts aux idées extérieures.
Tenant fermement à tous les principes qu'énonce La Révélation d'Arès, les premiers refusent le réalisme spirituel prôné par les seconds.
Les premiers ou bien ont fait prévaloir une rupture sociale (les dominateurs d'un côté, les dominés de l'autre, la fameuse "mission sociale"), ou bien ne veulent que Dieu, sa Parole unique et pure donnée à Arès et la pénitence.
Les seconds, plus réalistes, admettent la relativité du Bien, laquelle est accessible au plus grand nombre de gens dans le monde  moderne. Il y a toujours, je le soupçonne, bien que je n'aie jamais été invité à leurs débats intérieurs, un certain trouble entre ces deux tendances.
Je pense pour ma part qu'il faudrait que chacun puisse pratiquer les deux façons de faire, parce qu'en fait — et parce qu'il faut écouter autant sinon plus qu'on ne parle — c'est la personne accostée qui donne le ton. C'est à elle qu'il faut répondre !
Si la personne accostée dans la rue présente des positions abruptes, fermées et inébranlables, il n'y a ni raison ni intérêt d'ouvrir une controverse. Il n'y a qu'à la remercier et chercher quelqu'un d'autre. Autrement dit, la controverse ne peut s'établir qu'avec une espérance d'échanges compréhensifs.
La controverse est donc dans tous les cas modérée, délivrée de toute passion de part et d'autre. Il ne faut en aucun cas aborder des questions politiques, morales, messianiques, etc. Par ailleurs, nous n'apprenons la liberté — notamment de parole, puisqu'on est ici dans la mission — ni dans la Constitution, ni dans les lois, ni dans la philosophie, mais dans La Révélation d'Arès où elle est absolue : la vraie liberté ne supporte aucun harnais d'aucun docteur (Rév d'Arès 10/10) de quel que bord qu'il soit.
La liberté s'apprend dans l'amour pulsé par la Parole de Dieu à Arès. Un Pèlerin d'Arès, pour cette raison, ne peut se laisser aller à rien qui dépende d'idéologie, de conformisme ou de servitude, parce que la foi arésienne est totalement libre, n'est ni conformiste ni soumise, mais marche avec Dieu la main dans la Main.
De ce fait, elle semble reposer sur un humanisme vague. En fait, elle est quelque chose qui, n'existant pas encore, n'est pas aisé à expliquer. Je conseille donc toujours à mes frères de veiller à ajuster leurs reparties. Si leur mission n'est pas intelligente (Rév d'Arès 32/5) au sens d'un réveil du cœur autant que du cerveau, ils ne sont pas dans le droit fil de la très généreuse Parole d'Arès qui appelle des hommes d'échange, pas des polémistes ni des théologiens.

Pour répondre à la première question, je reconnais qu'il y a, en effet, très peu de commentaires qui abordent la mission directement, ce qui est surprenant pour une assemblée qui comporte quelques centaines de missionnaires actifs. Je pense que cela montre que la mission n'a jamais été débattue sur le fond dans les groupes et que mon entrée 130 est survenue comme  une surprise.
J'ai pour ma part non négligé, mais peut-être pas assez tôt pris conscience qu'il m'aurait fallu intervenir plus tôt qu'en 2009, quand la disparition d'une de nos grandes missions de l'Est m'alerta d'un problème de fond que, dans mon isolement, je ne soupçonnais pas.
N'étant chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et les assemblées étant souveraines d'elles-mêmes (8/1), je leur avais laissé totale initiative concernant la mission. Un certain nombre de frères et sœurs affirmaient, parfois haut et fort, savoir mieux que moi ce qu'il fallait faire. J'avais laissé faire. Très peu nombreux étaient ceux qui réalisaient que c'avait été par ma mission personnelle, directement ou indirectement, qu'ils étaient devenus eux-mêmes des Pèlerins d'Arès, et très nombreux étaient ceux qui, oubliant cela, étaient comme convaincus que je ne pouvais rien leur apporter sinon quelques bondieuseries. Ils allaient "faire une malheur", pensaient-ils, en faisant de la mission tout autre chose, qui malheureusement a échoué.
Je me permettais si peu de les contrarier que le titre même du présent blog est en anglais, parce que je pensais au départ faire ce blog principalement pour les pays anglophones, laissant la francophonie à mes frères.
Je vous encourage à retourner rue Raymond Losserand où vous serez, je le crois, mieux reçu aujourd'hui.


09jun12  130C47
Cette entrée  aborde deux  thèmes importants de La Révélation d’Arès : La libération spirituelle et la Moisson.
Tous les appels des prophètes ont toujours invité l’homme à se libérer.
Le péché, la politique, la religion, les préjugés, le jugement  maintiennent l'homme dans un véritable carcan et l’empêchent  de prendre conscience qu’il peut beaucoup pour lui-même et pour ceux qui, à son exemple prendront  en  main leur destin, selon leur possibilité, par le fait même de changer leur vie ( Rév. d’Arès 30/11).
Il manque à l’homme la dimension spirituelle dans tout ce qu’il conçoit. Il se comporte comme s’il était devenu bancal. La difficulté de  penser, de réfléchir.
Heureux les réfléchis (Matthieu 5/4) réside là. Il a perdu même la liberté de s’infomer. Il m’arrive au cours de la moisson de dire à celui qui, visiblement cherche à m’éviter (parce qu il croit savoir ce que j’ai à lui dire avant que je ne lui parle) :-  Informez-vous, reprenez la liberté de vous informer !
Pourtant, c’est vers ce même homme que  Le Créateur m’envoie. Dis à Mon Peuple: Ne vous perdez pas ! Ne te lasse pas de lui parler (Rév d’Arès 26/15).
C’est à moi donc, malgré ce que je viens d’écrire, d’aller vers la créature du Père, avec patience, amour et joie à la rencontre de la jambe (Rév. d’Arès i /18) qui décidera de suivre le prophète.
Le- Reste-(Re)vient (est) Mikal (Rèv d’Arès xxx/10)
Nicaise d'Île de France


09jun12  130C48
Il me semble que vous abordez un thème essentiel dans votre réponse à Éric D (commentaire 130C45), c'est celui de la joie et notamment de la joie partagée.
La religion a fait du salut individuel un thème morbide, une corvée à exécuter, sans entrains, sans joie et donc sans le plaisir de donner. La politique a repris les mêmes thèmes en ajoutant que le salut individuel ne peut se faire qu'au détriment de l'autre ou d'un autre, peut importe qui il est... Ce qui est faux bien évidemment !
Petit à petit,  ce concept (la pénitence morbide) a obscurci les consciences, détourné les hommes et les femmes qui ne comprenaient pas, à juste titre, que le Créateur leur eût préparé une vie terrestre fade, privée de joie, bref une vie insipide, ce qui a eu pour conscéquence, que ces mêmes hommes et femmes, au fil des générations, se soient rebellés, du moins dans le discours, à toute idée de Créateur Omnipotent et surtout à toute valeurs spirituelles comme base de vie.
Mais, comme le dit La Révélation d'Arès, bien que la tête reste rebelle, le cœur est plein de son Dieu.
C'est encore notre intellectuel, influençé par notre culture, qui nous fait croire que souffrir (physiquement, intellectuellement ou moralement) pour Dieu est néçessairement une bonne chose !
Mais, le Créateur ne veut pas de souffrances, la souffrance n'étant qu'une conséquence de mauvaix choix.
Le Créateur ne veut que le bonheur de l'homme et a laissé à l'homme toute liberté de choix pour décider de son bonheur.
Bien sûr, dans notre condition actuelle, il est très diffiçile de retrouver cette joie simple, ce bonheur de vivre de la manière la plus harmonieuse avec notre entourage, mais cela est bien la finalité, n'en déplaisent à tous les bigots et religieux qui se font une gloire d'une vie de privations et d'abstinences de toutes sortes, qui ne sont que des inventions de cerveaux d'hommes.
Jésus, étant conscient de l'état du monde actuel, a nuancé en disant qu'il était important que ceux qui ne trouvaient pas le salut dans la joie, le trouvent dans une certaine crainte (pas une peur, car la peur paralyse, mais une crainte réfléchie), cette crainte étant salutaire pour éviter de se perdre dans des excès de toute sortes et Dieu sait qu'il est facile de se fourvoyer même avec de bonnes intentions.
Mais ce sont bien nos résistances à reçevoir les dons de Dieu qui nous empêchent d'avancer, pas seulement notre incapacité à donner et à échanger avec d'autres, car on ne peut donner soi-même que ce qu'on possède, ce que l'on a reçu auparavant et ce sont ces résistances qui nous font pester sur tout sur n'importe quoi et n'importe qui, les médias se faisant les relais non-désintéressés de nos frustrations.
Il y a, bien sûr, des raisons de s'indigner, mais cette indignation doit faire appel à notre esprit critique sur notre mode de vie, nos valeurs, etc., sinon nous tombons dans le totalitarisme intellectuel.
De plus, suivant les médias que l'on lit, on peut avoir une approche complètement différente de l'actualité, c'est pourqoui je conseille à tout le monde de diversifier ces lectures et de ne pas se cantonner à une façon de décrire la "réalité".
J'ai moi-même fait l'expérience de lire des articles concernant le même sujet, et bien c'est simple, suivant la ligne éditoriale, la réalité décrite est inversée!
Je prendrais juste l'exemple actuel des problèmes en Syrie :
Les journaux principaux nous assurent que le problème vient du président Assad, comme ils assuraient que Khadafi était un monstre sanguinaire, et que l'Irak détenait des armes de destruction massives, etc.
Sur d'autres journaux, taxés de torchons par nos grands intellectuels, les problèmes sont plutôts attisés et voulus par des gouvernements étrangers, pour déstabiliser toute la région, et pour servir des buts géo-stratégiques et économiques.
Personnellement, pour me faire une idée du vrai dans tout çà, j'observe simplement comment est articulé le raisonnement :
Si le raisonnement se fait à base d'attaques personnelles, de calomnies, de vérités toute faites que l'on ne peut ni ne doit remettre en question, je suis a peu près sûr que le raisonnement est faux du départ et je lis donc de la propagande.
Méfiez-vous de ceux qui prétendent lutter en vociférant pour la liberté et la démocratie  avec des armes et des guerres, ce sont des loups déguisés, des tyrans à la parole doucereuse...
Mefiez-vous aussi des caricatures que fait la presse sur les hommes politiques quand ils ne font pas partie des deux principaux partis. Vous avez parlé de M. Mélanchon, mais avez vous écouté vraiment une de ces conférences?
Je l'ai fait. Cet homme a de bonnes idées, de grandes connaissance sur beaucoup de dossiers, et s'il se trompe peut-être sur certaines solutions à apporter, il a le mérite de mettre en débat public certains domaines importants, il reste dans le débat d'idées.
Ce sont ces adversaires politiques qui veulent l'amener sur le terrain du débat de la personne, de la calomnie et de la ruse, comme l'on fait et font vos adversaires !
Ne pas perdre de vue que seul le Créateur donne la Vie, nous ne sommes que des récepteurs, qui à notre tour pourront transmettre.
Il est tout à fait vain de croire que nous sommes tous égaux devant celà, comme il est vain de forçer sa nature outre mesure, le remède étant pire que le mal, et certains mouvements, au début animés de bonnes intentions, tombent dans le sectarisme par méconnaissance de "règles de bases".
Ou comme le dit le Coran: Pas de contraintes en religion !
Le chemin est accessible, rocailleux, mais à chaque âme son sentier, ses guides et ses propres démons à combattre...
Oliver G


Réponse :
Oui, bien sûr, j'ai écouté des discours et des interviews de M.Mélanchon.
Au fait, êtes-vous missionnaires ? Cette entrée parle de mission.


09jun12  130C49  
La Révélation d’Arès bâillonnée !
Je missionne dans les rues de ma ville, je rencontre un journaliste de la région parisienne à qui je donne un prospectus. Il connaissait déjà le Message. Dans l’honnêteté du moment, il me confie que les médias ne préfèrent pas en parler, car "ce n’est pas un Livre comme les autres."
Seraient-ils devenus prudents, réfléchis  consciencieux avec eux-mêmes ceux qui font l’information ?
Ce Livre les dépassent si bien qu’ils prennent le choix  manifestement de l’ignorance.
Rév d'Arès xxxiii/4: La gorge sur ton bougon passe l’épaule ; la gorge qui remâche ta langue lace la tille autour d’elle ; il pue ce matin.5. Il prend ton genou, il pleure, Je lui prête Ma Voix. 6. La langue qui entre dans la gorge mange avec la bête.
Rév d'Arès xi/4 : Le compte creuse l’homme, l’homme devient un nain. Le compte creuse l’homme mort. Le bruit tire la graisse de l’homme.
Rév d'Arès xi/è: Le juge qui mange sa langue ouvre la porte devant toi.
Mary de Bretagne Sud.


10jun12  130C50
La Moisson me taraude depuis si longtemps pour aller y cueillir des fruits qui ne viennent pas encore.
Aujourd'hui un peu maladroite j'ai parcourue les rues de ma ville en accostant des personnes pour leur dire que le "Créateur embauche". J'ai fait du copier-coller avec ce que proposait notre frère Antoine B. d'Aquitaine (130C42).
Stupéfaction dans la rue, ne serait-ce que le mot ou l'appellation Créateur pour beaucoup ne voulait rien dire. Ils ne savaient pas Qui c'était.
Évidemment, il faut que je peaufine mes arguments. Je suis encore boîteuse, n'ayant pas assez réfléchi à ma préparation pour proposer — Cette phrase vient de vous, elle attire l'attention de l'autre: "J'embauche pour Dieu, j'ai besoin de monde. L'homme que Dieu a visité est Vivant."
Ce n'est pas facile, mais en persévérant on va finir par les trouver ces épis mûrs, avec patience. Merci à vous, Frère Michel, de nous encourager et de nous tirer vers le Haut. Merci aussi à mes frères et sœurs. Je suis tracassée pour ma mission qui ne décolle pas ou peu. Pas découragée, mais tracassée et triste, de ce grouillis qui n'a que faire de la spiritualité.
L'ouverture du Pèlerinage arrive bientôt le 21 juin. Cela me donne du réconfort, car je n'aime pas décevoir qui que se soit. Je galère comme beaucoup, je ne cherche pas à me plaindre, ce n'est pas ma nature. Quand je vois ce monde qui court à sa perte et que le péché des péchés pointe son nez, cela m'effraie et m'encourage à aller encore plus souvent dans la rue et de parler à beaucoup de personnes, tous les jours un peu plus.
Je ne baisse pas les bras. Je pleure dans mon cœur de ne pas savoir m'y prendre mieux.
Je pense ne pas être la seule dans ce cas, mais ce n'est pas une raison. Je ne dirai pas que c'est dur, avec de la patience on arrive toujours à un résultat. Mais quand le temps passe et qu'il n'y a rien au bout, il y a sûrement un problème.
Bon ! Pour l'instant je vis ma mission comme cela et je n'en suis pas fière, je pense que je vais raser les murs cet été au Pèlerinage. Ce commentaire est une confidence pour faire penser et pousser l'autre à réfléchir et vice-versa n'est pas une mince affaire.
Un jour vous avez dit que "Dieu n'a pas dit que la Moisson serait parsemé de pétales de rose," j'en suis consciente.
Danièle de Bretagne-Nord


Réponse :
Vous dites: "Stupéfaction dans la rue, ne serait-ce que le mot ou l'appellation Créateur pour beaucoup ne voulait rien dire. Ils ne savaient pas Qui c'était;"
Mais oui, même en Bretagne, où les gens pieux sont plus nombreux qu'ailleurs, de plus en plus nombreux sont ceux à qui des mots comme "le Créateur", "le Père","le Très-Haut" ne disent rien et à qui le mot "Dieu" dit quelque chose de vague, la "chose" devant laquelle on voit au cinéma dans des films d'époque des gens s'agenouiller.
C'est pourquoi je recommande à mes frères et sœurs de ne pas oublier que nous sommes aussi missionnaires de connaissances de base communes à toutes les religions:
Nous ne sommes pas des animaux pensants seuls dans l'univers naissant et disparaissant comme des pissenlits ou des chiens. Tout notre comportement, malgré ses rapports d'apparence avec les plantes et les animaux montrent que nous sommes à part, d'une autre nature, reliés à Autre Chose, quel que soit le Nom qu'on Lui donne: Dieu, Allah, Rama, le Créateur, le Père, etc. et qui nous fait un destin particulier qui se prolonge au-delà de la vie comme de la mort apparente et que c'est de cette question dont nous parlons.


10jun12  130C51
Pour donner quelques nouvelles de la moisson du Centre, j’essaie de trouver des questions ouvertes, comme celle que je pose actuellement: "Faite-vous la différence entre la vie religieuse et la vie spirituelle ?"
Soit cela ne les intéresses pas et ils ne répondent pas et s’en vont sans autre parole. Soit ils s’arrêtent en attendant la suite, alors j’explique. Soit encore ils me disent; « j’ai ma religion » et je leur dis « faites le bien selon le Sermon sur la Montagne ». Ceux qui savent faire la différence, je les considère comme des gens qui réfléchissent, un véritable dialogue peut s’établir, je leur rappelle ce qu’est la vie spirituelle sans prière, sans foi, mais pas sans principe actifs: "Aimer, pardonner, ne pas juger, faire la paix, écouter sincèrement sa conscience et son cœur. Spiritualiser tous les actes de la vie, c’est réfléchir, faire le bien. Attitude qui permettra d’évoluer dans la connaissance de soi et de changer le monde."
Ensuite je leur parle de La Révélation d’Arès: Jésus et Dieu se sont à nouveau manifesté pour nous inviter à changer en bien, recréer un monde plus fraternel, plus spirituel. Je leurs donne les informations où ils peuvent trouver le livre, le blog, etc.
Dans l’ensemble, lorsque le “gaulois moyen“ s’arrête, le message est bien accepté, il y a vraiment une écoute, et parfois avec un sourire difficile à interpréter.
Comme vous dites, frère Michel, on ne sait pas ce qu’il vont en faire, et peut être aussi ils s’arrêtent parce que je leur parais sympathique..ou peut-être ils viennent voir, en pensant: "Qu’est-ce qu’elle me veut celle là ?"
Je rencontre de temps en temps des personnes que j’ai déjà moissonnées, ils me disent: "Vous m’avez déjà donné votre tract," mais ils ne me re-contactent pas. Je leur donne à nouveau un tract.
Dans l’ensemble ce que je peux dire, c’est qu’il y des gens ouverts, à l’écoute, il font le bien extérieurement: Charité, aide aux autres, ce qui est nécessaire, mais il ne voit pas que c’est l’intérieur qu’il faut changer, être pénitent, faire le bien, se libérer du mensonge, des préjugés, de la jalousie, l’agacerie,  et aussi renforcer son amour pour l’autre, avoir la paix.
Jésus disait il y a 2000 ans: "Vous, les Pharisiens, c’est l’extérieur de la coupe et du plat que vous purifiez, mais votre intérieur est rempli de rapacité et de méchanceté."( Luc 11/39 ).
Ne nous décourageons pas, sœurs et frères, réveillons les cœurs et les âmes. Notre mission est indispensable.
Bon pélerinage à tous !
Simone du Centre


10jun12  130C52  
"Votre assemblée manque-t-elle d'unité, de vue d'ensemble ? Votre assemblée n'est-elle que le carrefour d'indépendants qui vaquent à la mission chacun de son côté chacun selon son idée ?" répondez-vous à notre sœur Madeleine [130C43].
Je ne pense pas que l'assemblée de notre ville manque d'unité et de vue d'ensemble.
À vos conseils nous nous sommes tous rangés. De mon côté, j'ai compris qu'à force de présence sur le terrain missionnaire autour du local, nous infuserons le secteur d'un parfum vivifiant qui finira par faire dire aux habitants: "Tiens, je commence à mieux saisir ce qu'est La Révélation d'Arès et, ma foi, ces Pèlerins d'Arès sont des gens tout à fait fréquentable."
Une rencontre fraternelle autour de la stratégie missionnaire a eu lieu aujourd'hui à Lorient. Elle m'a permis de voir tous mes frères et sœurs unis dans une stratégie nouvelle et fidèle à votre souhait de concentrer nos efforts missionnaires autour du local. Merci aux organisateurs.
Pour répondre à notre sœur Madeleine qui dit "il ne reste plus qu'à nous trouver" et bien je lui dis tout simplement que nous nous sommes trouvés aujourd'hui unis autour du prophète avec ses recommandations.
Avec vous dans la prière,
Pascal de Bretagne-Sud


10jun12  130C53
Il y a quelques années déjà, lors d’ateliers sur la mission au Pèlerinage, auxquels vous participiez, vous indiquiez que certains groupes étaient sclérosés, cantonnés dans des habitudes de mission, soit des habitudes de mission collective et de groupes, soient des habitudes de missions individuelles.
Je crois que cela n’a pas évolué si vite et en plus il nous faut sortir de la mission sociale et/ou morale dans laquelle nous étions tombés. On ne sait plus comment faire, il faut redémarrer à partir de zéro quasiment
Alors quoi dire d’utile à partager dans votre blog ?
Les moissonneurs n’ont rien à dire, car peut-être rien à montrer ?
Lorsque nous moissonnons, nous l’invitons surtout l’homme de la rue à partir à la découverte de lui-même et nous l’invitons à envisager de participer lui aussi au changement du monde par la pénitence et la moisson de pénitents.
Mais si nous l’invitons à une rencontre, que ce soit à une conférence ou une causerie à notre local, où à un rendez-vous d’imprégnation, nous l’invitons à découvrir comment nous vivons afin de faire la preuve que ce Dieu annonce est possible.
Est-ce là que nous ne sommes peut-être pas assez forts ?
Mais il faut prendre ce risque,  cela nous obligera à vivre comme il faut.
De bons contacts je commence personnellement à en en avoir de nouveau, mais ils ne reviennent pas au local.
L’autre jour je suis allé en mission avec  notre jeune frère Florian, encore peu expérimenté dans la mission, mais plein de feu et d’enthousiasme. Cela m’a permis de réfléchir avec lui à mon approche
On arrête un jeune couple. On y va franco: "Vous croyez en Dieu ?" Ils répondent "Oui."
Alors nous montrons notre joie de rencontrer des croyants. Très vite ils nous disent d’où ils viennent, lui est d’origine catholique africain et elle protestante de Martinique.
Ils ont fréquentés les protestants évangélistes ici. On leur demande comment ils vivent leur foi, je les écoute activement avec intérêt, cherchant le moment propice où je vais pouvoir placer mon corps d’argument et les inviter à  nous écouter.
Parmi mes corps d’arguments (qui viennent de vous pour la plupart, simplement adaptés) je choisis celui qui me semble adapté à ce que je viens d’écouter
Je vais le dérouler tout ou partie en fonction du temps et de la sympathie qu'il manifeste à mon égard :
"À Arès, le Créateur, le Père de l’Univers s’est manifesté là tous près à frère Michel Potay qui est toujours parmi nous."
Le Créateur donne une toute autre dynamique, à la Vie spirituelle libre, sans religion: Il dit en substance à l’homme:"Change, reviens à Moi, ton Père. Retrouve Mon Image et Ressemblance positive, la merveilleuse vocation pour laquelle Je t’ai créé ! Vous êtes Mes Enfants, vous avez une parenté avec Moi et vous valez mieux que ce que vous vous êtes faits. Le monde que vous avez créé est maintenat soumis au mal que vous faites et dont vous supportez les conséquences, Je le respecte, il est le choix de votre liberté même  si vous n’en avez pas conscience. Mais combien d’autres mondes autrement plus merveilleux et heureux pourriez-vous vivre si vous choisissiez de rétablir, de restaurer, un autre niveau d’humanité, l’humanité spirituelle d’Adam."
Si la personne rencontrée, l'interlocuteur, n’est pas accroché on en reste là. Mais s’il est touché, je me rapproche de lui et le regardant bien dans les yeux avec le maximum d’amour que je peux je lui dit comme si c’était le Père lui-même qui lui parlais: "Tu possèdes en potentialité toute Ma Puissance de Créateur de l’Univers. Utilise  Ma Force toujours présente en toi , toujours présente dans les bons comme dans les mauvais, utilise-la pour te refaire et refaire un monde valable. Ne te plains pas. Change ! Deviens un autre homme et tu retrouveras Mon Intelligence, Ma Puissance et Ma Sagesse. Tu Me retrouveras, tu M’auras toujours avec toi, en toi. Tu retrouveras ainsi le lien que tu as coupé avec toi-même et avec toute la Création."
Ils étaient très émus et nous aussi. On les invite à venir au local à la prochaine causerie (qui sera dans plus de 15 jours, trop loin). Ils connaissent le local, ils ont vu la vitrine et disent qu’ils passeront.
Et là on s’aperçoit que l’on a oublié les cartes de visites ! On aurait dû les inviter tout de suite dans l’après-midi. Ils ne sont pas venus.
Par conséquent apprendre à savoir conclure notre mission est tout aussi important !
Comment ?
— En donnant des informations précises pour la suite comme "qui sommes-nous" et "nos intentions".
— En essayant de faire en sorte que la personne réfléchisse en nous quittant sur ses réelles capacités de changement en Bien.
— En lui donnant  envie de nous revoir et d’en savoir plus
Peut-être que les frères font des bilans de leur mission en ce moment pour se perfectionner, tirer des leçons et comment ensuite le partager entre tous ?
Ce n’est pas facile à exprimer sur un blog
Même si on ne peut raisonner qu’en terme de nombre de personnes venues à une conférence, puis au local etc., car toute mission fait un travail souterrain, elle n’est jamais inutile même si nous n’en voyons pas les résultats immédiats, vous nous avez toujours dit qu’une mission spirituelle dans la direction de certitude a beaucoup plus d’impact que l’on ne croit — Il nous faut quand même faire des bilans.
Dès 1986 dans le Pèlerin d’Arès 35  vous écriviez :
"Ne pas se sous-estimer ni se consolerd'une mission nulle. Il ne sera demandé à chacun plus qu’il ne peut faire, mais que cette justice et cette mesure ne soient pas prétexte à sous-estimer vos moyens, où à vous satisfaire de vos œuvres, simplement parce qu’il vous parait assez formidable que vous ayez ici et là parlé d’Arès... Dieu vous voit et moi son prophète, c’est à votre moisson que je vous reconnaîtrai."
Si une mission au bout de quelques temps n’amène pas de nouveaux Pèlerins, tout au moins des visites plus nombreuses au local et un début de pépinière d’hommes sur la voie du changement, il est nécessaire de se remettre en question fondamentalement.
Les nouvelles leçons tirées à chaque fois deviennent alors un nouvel objectif à atteindre pour la mission suivante etc.
La mission doit utiliser tous les outils, les plus variés possibles, et c’est la Vie et la Beauté qu’on fait passer à travers ces outils qui fera la différence.
Et cela va venir Que le monde se tienne prêt !
Philippe L d'Aquitaine


10jun12  130C54
La Parole est en elle-même pensée créatrice et son accomplissement, acte créateur dans la simplicité.
En cette période d’approche des épreuves du baccalauréat, votre réponse à Vassili L. (130C41) m’interpelle.
Je m’interroge :
L’homme qui penserait peut-il penser sans arrière-pensées, que celui qui ne pense pas comme lui ne pense pas ?
La fraternité peut-elle se dispenser de modestie et d’humilité ?
La lucidité spirituelle est-elle accessible sans reconnaissance de l'autre et sans fraternité vécue ?
Roland T.


Réponse :
Je ne comprends pas très bien votre commentaire.

Donc, au risque de répondre à côté de vos questions, voilà ce que je peux dire:
Un homme qui pense n'a pas d'arrière-pensée, puisque tout se passe en son for intérieur ou, si vous préférez, au même niveau. Il ne peut avoir simultanément sa pensée et une autre pensée différente en arrière-plan ou au-dessous ou au-dessus. Il pense d'une seule pensée, c'est tout..
Par contre, un homme qui parle peut avoir des arrière-pensées, c'est-à-dire qu'il peut s'exprimer d'une certaine façon mais penser d'une autre façon en son for intérieur. C'est le propre de tous les mensonges, par exemple.
"La fraternité peut-elle se dispenser de modestie et d’humilité ?" Je demanderais plutôt: Sans modestie et humilité la fraternité est-elle fraternité ? Ou, si vous préférez: Peut-il y avoir une fraternité ampoulée et orgueilleuse ? Oui, certainement, pour bizarre que ce soit.
Quant à la lucidité spirituelle, si elle ignore l'autre et ne s'accomplit pas dans la fraternité, elle est très probablement mystique plutôt que lucidité spirituelle, mais c'est un chapitre délicat, qui demanderait un grand développement.


10jun12  130C55  
Je voudrais apporter une nuance à ce que dit mon frère Pascal 130C52.
"Se trouver" pour moi (il semble que “se trouver” soit une expression locale), n’est pas simplement se retrouver tous ensemble autour d’un projet présenté par des frères, dans une belle atmosphère — c’est vrai qu’hier nous avons eu à 20 sœurs et frères, une belle rencontre — pour ensuite retourner chacun à sa mission en indépendants sans réelle connaissance du potentiel de chacun.
Se trouver, et c’est ce qui m’a donné confiance pour la suite de notre projet stratégie quand j’ai lu les commentaires de Denis 130C38 et de Bernard 130C40, c’est de connaître et d’utiliser les compétences des uns et des autres, de s’accorder, de se compléter pour engranger de nouveaux épis. Cela nous demandera un effort aux uns et aux autres, effort d’écoute, de place que l’on fait à son frère dans la mission en binôme, mais aussi dans une réunion, pour que notre mission ne soit plus celle d’indépendants, mais plutôt d’unis (Rév d'Arès xLv/19) dans un même effort en taisant nos “quant-à-soi”, en taisant nos égos.
Voilà pourquoi je pense que nous ne devons pas nous réjouir trop vite de cette rencontre d’hier, tant que la phase active de la stratégie ne s’est pas enracinée. Mais par la pénitence nous y parviendrons.
Au sujet de la mission en binôme, à plusieurs reprises j’ai entendu des frères dire que le prophète déconseillait la mission en binôme, la mission devant se faire les yeux dans les yeux. J’avoue que parfois (pas toujours) cela m’arrangeait bien pour justifier mon désir d’être seule.
Mais maintenant j’ai des doutes parce que je crois plutôt que le prophète nous pousse à faire des expériences (130C46), l’important étant de trouver le petit reste, que l’on soit seul (mais trop longtemps seul est un danger, j’en ai fait l’expérience), ou en binôme (mais toujours avec le même binôme peut également être un danger).
Madeleine de Bretagne-Sud


11jun12  130C56
2012 sera sans doute une année cruciale, comme vous l’aviez espéré dans le titre de votre entrée 125.
C’est une année particulière, un cap, [une année] pleine de chamboulements intérieurs, de prises de consciences salutaires et libératrices. Quelle belle Lumière nous arrive grâce à vous !
Votre réponse à Éric D. [130C45] est tellement vraie. Elle touche juste ; elle est douloureuse, car j’ai vécu ce vide, ces peurs et cette tristesse, cette insuffisance de pénitence en moi. Tout cela n’est pas glorieux et il n'y a pas grand chose à montrer. Mais en même temps votre réponse est pleine d’espérance et donne de la joie car nous recommençons à avancer.
Votre amour et votre patience grandioses y sont pour beaucoup.
À force de nous parler sans vous lasser nous commençons à comprendre: Bats leur genou, il plie, couche toi sur leur crâne il frappe le sol où apparaît Mon Feu  … le frère a déjà le Feu quand il a le bouillon dans son cœur, le tison de la Parole dans sa moelle (Rév d'Arès xxx/18-20)
Depuis plusieurs années et surtout depuis que vous êtes venu en 2004- 2005 faire vos causeries dans notre ville nous avons re-spiritualisé notre mission, mais cette année 2012 est une autre prise de conscience, car comme vous le dites dans votre réponse 130C46 nous n’avons jamais débattu sur le fond de notre mission.
Moi-même je n’ai pas vraiment pensé ma mission dans le sens d’un vrai travail de réflexion, de recherche, d’observation et pas assez creusé en moi-même. Ce travail me parait de plus en plus indispensable et urgent si nous ne voulons pas retomber dans d’autres erreurs.
Cette année est vraiment un retour en moi-même, un mouvement encore malhabile, mais j’ai ce sentiment de recommencer à avancer et je pense qu’il en est ainsi pour beaucoup de frères et sœurs. Aujourd’hui, j’axe ma mission vers ceux qui  comprennent qu’il faut d’abord se repenser, se reconstruire spirituel et libre comme le poulain agile, Image et Ressemblance du Père [Genèse 1/26-27], se repenser dans le Bien selon le Sermon sur la Montagne. Je crois que j’ai mieux compris ce que veut dire chercher des épis mûrs.
Alors, c’est vrai que dans la multitude des passants qui, comme les jambes serrent, qui serrent, il est bien difficile de trouver celle qui va suivre le Père et son prophète, mais je crois que quelque chose est en train de changer positivement dans ma moisson, je retrouve une certaine joie que j’avais perdue et notre mission locale commence à redémarrer.
Je missionne ainsi que quelques autres frères et sœurs toujours dans le même quartier non touristique, pas très loin du local où nous trouvons des habitants du quartier et je sens que nous commençons à devenir visibles. Nous revoyons certaines personnes qui commencent à nous dire: "Il faut que je lise ce Livre." Nous manquons d’outils de suivi, pour l’instant j’ai ma petite carte de visite avec mon téléphone et mon e-mail et je fais l’effort de prendre des contacts. 
Malgré un nombre important d’athées dans notre ville, il reste pas mal de croyants, et nous en rencontrons certains, catholiques, musulmans et quelques juifs, avec qui nous avons des échanges ouverts qui ne sont pas polémiques. J’observe aussi une tendance chez certains jeunes croyants à développer une foi très dogmatique ce qui est peut être le fruit aussi d’un manque de pensée.
Marie-Odile du Midi-Pyrénées


11jun12  130C57  
Pourquoi est-il si difficile de rentrer dans le blog du prophète ? Parce que nos "pensées" interfèrent ? Qui suis-je pour parler ? Pour écrire ? Cette prudence, est-elle de mise, est-ce de l'humilité, de la fausse humilité ?  Suis-je assez intéressant ? Vous voyez, les pensées ne manquent pas quand il s'agit de soi, car c'est en général dans ce domaine restreint qu'elles s'expriment le plus, étant nous-mêmes déformés par une société basée sur le court terme, l’égoïsme, la consommation et la compétition.
Mais comme une pensée inspirée du jardin dans la tête peut amener une très forte critique (et des reparties sans concessions sur ce système), elle comporte aussi, quand elle s'exprime, la possibilité d'une interprétation dangereuse.
La Révélation d'Arès inspire au prophète une pensée universelle à la fois unique et multiple, car multipliée.
Ce multiple concerne le petit reste (Rév d'Arès 24/1), mais celui-ci accompagné de la plus stricte observance est rare, comme les bonnes pensées, non vaines.
Alors, je me rappelle d'une parole du prophète : "Cogito ego sum (Je pense donc je suis) est faux, parce que l'on existe aussi pour de multiples autres raisons." J'ai toujours été d'accord avec cela, mais maintenant que nous vivons dans un monde où la technique grandissante ramène tout à l'immédiateté, il serait intéressant de mieux définir ce pour quoi nous sommes aussi capables, pour le vivre ensemble, surtout spirituellement.
C'est une question que je me pose encore pour l'essentiel, car pour moi, elle ne concerne pas uniquement de grandes pensées, même si celles-ci doivent exister, mais il s'agit de toute la vie (Rév d'Arès 24/3-5). À ce qu'il parait, je ne suis pas un grand penseur (du petit reste), mais comme comédien, j'ai appris quelque chose d'important: Quand on veut faire passer quelque chose, il n'y a pas que les grandes phrases des mots "pensés" qui comptent, il y a l'être entier. Et celui-ci occupe l'espace pour s'exprimer même dans un grand silence, et la gestuelle, les mouvements des corps, leurs esthétiques sont autant de reflets de l'âme (l'ha). Et embrasser, toucher ou pleurer, c'est la vie, sur scène comme ailleurs.
Il est plus facile de cacher sa pensée que son manque d'amour, mais quand celle-ci est cohérente dans son humanité, cela se voit et s'entend.
Marc de Bretagne-Sud


Réponse :
"Pourquoi est-il si difficile de rentrer dans le blog du prophète ?" 
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Peut-être cela dépent-il de leur système d'exploitation et/ou de la messagerie qu'ils utilisent.
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webmaster@freesoulblog.net. C'est tout.
Il va falloir que je corrige cela. Merci de me signaler vos difficultés à m'adresser un commentaire.
Je ne suis pas informaticien et je n'y connais pas grand chose. Mon blog est probablement très mal conçu.


11jun12  130C58
Puisqu'il semble y avoir des inquiétudes quant à "l'insuffisance de commentaires de missionnaires dans cette entrée" (130c46), je me permet d'intervenir sur ce sujet.
Sans l'expression de cette "surprise", je n'aurais pas vu d'intérêt à venir papoter sur la mission de rue ou de l'agora.
Au delà des rencontres, des fruits supposés récoltés et du sentiment de se sentir en accord avec le Père en étant sur le champ, l'agora [la place publique] est, semble-t-il, le terrain de la pénitence.
La petite "guerre" sainte à mener sur le terrain ne produit, à court terme, que très peu de fruits ; elle est par là déstabilisante. Nous vivons donc des périodes de doutes pour les uns, de grandes remises en questions pour les autres.
Mais, quoique puissent être les hauts et les bas sur l'agora, nous savons que la pénitence, si précieuse au changement du monde, est une illusion d'ordre mystique, si elle n'est pas accompagnée de toutes les expériences missionnaires, valeurs de la "transmission" et de l'exemplarité.
Parmi toutes ces expériences, il y a aussi la mission que nous nous devons entre nous, potentiel de pénitents de tous bords, celle qui nous permettrait "de nous trouver" (130c43). Elle nous permettrait de nous empêcher de prendre des mauvaises habitudes telles que le traintrain des relations fraternelles, le regard posé sur l'autre de ce qui serait soi-disant acquis alors que notre vue devrait être perçante. Si elle ne l'est pas encore, devant la porte fermée de nos cultures, notre regard devrait être au moins dans la lucarne du prophétisme. Donc l'écoute, la vigilance bienveillante et l'échange de tous les meilleurs procédés devraient être au rendez-vous ; le Père ne nous incite-t-Il pas à nous surpasser dans les bonnes actions ?
Ce n'est malheureusement pas encore le cas dans la grande majorité des cas.
Cette carence missionnaire est à prendre vraiment et sans faux-semblants en considération, car celle-ci même ne donne pas un sentiment de soudure ferme et durable au sein du peuple et participe parfois à la démotivation de l'agora.
Quand pourrons-nous commencer les échanges d'âme à âme ? Des échanges, que certains d'entre nous disent vivre la rue, mais qui sont pratiquement inexistants au sein des assemblées. Bref, tout cela fait parti d'un discours déjà vu et entendu si nous n'abordons pas le thème de la grande mission, de la grande guerre sainte, la pénitence.
La pénitence, celle qui se fait sur le terrain intérieur comme extérieur, celle qui est le flux et reflux de l'existentialisme, le parcours incessant de la thèse à la synthèse, la marée montante et descendante de la vie intérieure, est stabilisante. Si cette bonification existentielle est honnêtement vécue, elle est l'équilibre absolu.
Cette grande "guerre" sainte, cette mission dont nous sommes les espions et non pas les espions de la petite [?], est-elle le sujet principal de cette entrée ?   
Donc je pense aujourd'hui, et peut-être ai-je tort (si c'est le cas, je penserai autrement demain), que si nous cherchons cet équilibre de toutes nos forces, de tout notre cœur, de toute notre âme, nous n'avons pas à nous soucier des fruits que portent ou ne portent pas la moisson, car tous les fruits mûrs sont à cueillir quand il le faut.
Pour cela, nous devons juste continuer à nous rendre disponibles à la récolte et, la crise venant, il me semble particulièrement important de trouver, pour cette équilibre, les moyens matériaux et intelligents adéquats à toujours être là où il le faudra au moment où il le faudra.
Sur ce, choisissons dès aujourd'hui nos contraintes afin d'éviter de subir les fluctuations vides et contraignantes du système. 
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
J'avoue, en toute humilité, ne pas bien comprendre votre commentaire, mais j'y sens quelquechose qui est pour vous important.
Je le publie donc en espérant que des frères et sœurs, plus fins que moi, le comprendront et qu'il pourront en tirer profit dynamiquement.


11jun12  130C59
Juste [quelques lignes] pour dire que vous forcez le respect et l'admiration, car votre vie et votre œuvre tout entières en témoignent de part en part.
Jamais dans l'histoire un prophète ne reçut autant de poids sur les épaules, car cette belle et difficile mission qui vous est confiée n'est plus locale et primaire mais purement spirituelle et d'une portée universelle et civilisatrice.
Chaque matin, j'ai une pensée pour vous quand je suis patraque en me disant: "Allez ! Arrête de geindre, Sélim ! Regarde le frère ainé à travers toutes les épreuves où il est passé ! Ouvre tes yeux et tes oreilles et devient sage !" Et vous êtes encore là sur deux pieds, sur les places de Nice à lancer le Rappel, comme un roseau frêle certes, mais dans le vent chaud consolateur du Père Omniprésent. Le meilleur exemple de pénitence à vivre et à suivre sur terre, c'est bien la vôtre.
Ayant missionné toute l'année avec sœur M. qui est à peine plus jeunes que vous, je voudrais en profiter pour saluer et rendre hommage et former une belle pensée d'amour fraternel à tous mes frères et sœurs âgés pour leur pugnacité et leur courage missionnaire.
La moisson est vraiment le moteur de la pénitence et vice versa, c'est comme la tête et les jambes, le ciel et la terre qui sont indissociables du reste du corps céleste. Pour moi la moisson, si je puis dire, c'est l'accomplissement de ma prière. Comment devenir pénitent sans affronter la rue et annoncer les yeux dans les yeux que Le Créateur revient une fois de plus nous redonner dans son infinie Miséricorde le coup de pied au derrière de la Vérité Sublime, pour retrouver en soi notre unité avec Lui et avec Sa Création.
Je me souviens dans un des liminaires de "l'Intégrale" (édition 1984 de La Révélation d'Arès) vous disiez que Dieu ne rend jamais l'homme triste et sérieux, mais qu'il rend l'homme fou de joie, fou d'amour pour l'humanité et la vie. C'est tellement vrai ! Je crois que ce qui manque parfois à la mission c'est qu'elle devrait être vécu comme une fête, une explosion de la joie, chantant au son des flûte et des trompette (Rév d'Arès 30/11), la joie d'annoncer le Vrai, de se sentir à la fois ressuscité et ressusciteur du monde.
Car je le vois bien, les gens ne s'y trompent pas, ils sentent notre état intérieur et lorsque le missionnaire est éteint, c'est carrément ressenti comme de la tartufferie.
La mission est vraiment un espace de liberté et d'expression incroyable. Je dirai plus: Je vais au Champ du Père parler aux hommes de Dieu, de son prophète et de la direction de certitude qu'il nous faut appeler à prendre, plus je me connais et mieux j'aime mes frères les humains.
Car c'est sur le Champ que je peux évaluer mon âme, face au rebuffades des gens qui m' ignorent, me rejettent, me toisent et puis il y a heureusement toujours le baiser,(Rév d'Arès iii/4), la petite consolation, les gens qui s'arrêtent, qui écoutent et l'on  espère toujours un épis mûr.
En définitive, au lieu d'aller à la mission deux à trois fois par semaine pendant une une heures et demie il faudrait aller sur le Champ tous les jours pour avoir la chance de tomber sur le frère mûr. À la mission souvent y a des bons contacts, on est heureux, les gens nous disent qu'ils vont venir voir et écouter la présentation de La Révélation d'Arès au local, mais le jour J il ne viennent pas, mais peux être qu'il viendront dans un mois ou dans un an, Dieu seul sait.
Le plus difficile pour moi, ce n'est pas les gens qui m'ignorent. Le plus difficile, c'est d'être sûr que j'arrive à me faire comprendre. Par exemple lors d'un bon contact quand j'explique que les "hommes ne sont pas que des animaux pensant, que notre vraie nature est spirituelle, que faire le bien est l'affaire de tous, là ça va.
Mais lorsque on entre dans le concret  et que je dit que le vrai problème du monde, ce n'est pas le manque d'argent ou la droite ou la gauche mais le péché perpétué par tout un chacun, qui se répercute sur toute l'humanité au hasard et qui fait des ravages. Que la seule alternative pour briser la chaîne du mal est de se changer, se sauver, aimer son prochain comme soi-même et devenir l'homme créateur propagateur du bien.
Là ils sont sceptique, mais en général ils disent que c'est très bien ce que je fais, mais que ce n'est pas possible Ou bien ils sont persuadés que c'est trop énorme à réaliser, qu'il faudrait que tous le monde change d'un coup en même temps sans effort à faire, et que, de toute façon, on ne peut pas vivre sans pouvoirs. Mais ils partent quand même avec le sourire et me disent merci comme si j'avais éveillé quelques chose en eux.
L'homme est profondement endoctriné par la politique. Cela ne m'étonne pas avec tous ce qu'on prend dans la tête tous les jours. Il faut dire que les propiétaires de ce pays dépensent beaucoup d'argent chaque années pour obtenir le contrôle de tout ce qu'on entend et voit dans les médias. Ils veulent des gens obéissants. Des gens qui sont juste assez intelligents pour faire tourner les machines, faire la paperasse, et juste assez bêtes pour accepter passivement tous les mensonges que les sociétés médiatique leur font gober. Ils ne veulent pas d'une population avec une pensée critique, bien informée, éduquée à la vie spirituelle.
Mais heureusement que Dieu fait contrepoids et qu'il nous envoie à la moisson pour informer réveiller, éduquer à la vie spirituelle et de ce fait abolir les superstitions, surtout celle venues des princes du culte (Rév d'Arès 21/1) économique, du culte politique, du culte religieux, etc.
Sélim d'Île de France


11jun12  130C60  
Moi, je considère que les gens pensent moins, non parce qu'ils pensent moins par incapacité, mais parce qu'ils s'approchent davantage de la nature.
Est-ce que de son côté La Révélation d'Arès ne nous renvoie pas à la nature en rejertant dans les catacombes de l'Histoire toutes les religions, les politiques, bref, tout le cinéma du monde?
Il y a de l'écologie dans tout ça.
Ne pensez-vous pas que la nature est ce qui rend votre mission si difficile?
Autrement dit, votre mission n'est-elle pas contre nature?
Angèle de Picardie


Réponse :
Le retour à la nature des choses, notamment le retour à la vie spirituelle simple, fondée sur le bien, est muet mais central dans La Révélation d'Arès. Vous avez raison.
Mais ce n'est pas ce qui porte les gens à ne plus penser, puisqu'ils ne voient pas la nature que comme une philosophie du Bien, mais ils la voient comme l'ensemble grossier des choses du monde dans lesquelles ils vivent après qu'ils eurent tué Dieu et pris sa place.
Les écologistes voient les couleurs et la beauté de la nature, mais ils croient qu'elle peut nous détruire autant que nous faire vivre. Ils surveillent donc son potentiel destructeur, veulent contraindre la politique à équilibrer ses composantes et à réfléchir aux notions de limites et de mesures. Nous, Pèlerins d'Arès, croyons au contraire dans la puissance régénératrice, autocréatrice, quasi illimitée de la nature, de notre nature humaine comme de la nature où nous vivons, Nous pensons qu'il suffira d'installer dans notre nature et dans la nature tout autour la pénitence pour que le respect de nous-mêmes et de tout ce qui nous entoure s'y installe et nous préserve.
L'ambiguïté fondamentale est que nous hommes sommes des produits de la nature créée dans lesquels le Créateur a, un beau jour, introduit son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). De produits de la nature nous sommes ainsi devenus des co-créateurs de la nature. La nature nous est donc extérieure et intérieure. Nous sommes des êtres d'une grande complexité: matériels et spirituels, animaux et divins.
Impossible de réaliser ou faire le pont entre nos extrêmes (extérieur <---> intérieur) sans penser. C'est poruquoi il est impossible d'être pénitent sans penser à sa pénitence. Il peut exister des êtres beaucoup plus doués que d'autres pour la pénitence, mais il n'existe pas, à proprement parler, de pénitence naturelle. La pénitence résulte de volonté et quelle volonté peut exister sans être pensée ?
Oui, nous croyons dans la force de na nature, plus exactement nous croyons dans la volonté de nous faire une nature qui sauvegardera aussi la nature qui nous entoure. La très mince armature technologique de l'homme n'a pas de puissance définitive plaquée sur l'immensité de la nature grouillante de forces naturelles sans cesse régénératrices. Samedi, en attendant de faire mon exposé au local de mission, je regardai un documentaire sur Hong-Kong: un amas de buildings de cent étages collés les aux autres, une incroyable fourmilière ou termitière d'activité, et je me disais: Dans mille ans, il n'en restera que des ruines. Les écologistes ont tort. Tout ce qu'a fait l'homme s'écroulera un jour, sauf l'homme lui-même qui survivra, heureux, un Jour donné, s'il prend conscience de son pouvoir naturel de survie et échappe au péché des péchés.
L'opacité de la technologie s'oppose à la force d'unité et de transparance de l'être humain dès lors qu'il a conscience de son destin spirituel. C'est à le lui rappeler ou le lui apprendre que s'emploie notre mission.
La nature se révoltera contre ce qui la menace, de même que notre pénitence est déjà en elle-même une révolte contre la vie technique et idéologique (forme de technique appliquée au psychisme) à laquelle nous voulons nous soumettre nous-mêmes, que nous ne réfutons pas, que nous continuerons d'utiliser, mais que nous voulons rendre accessoire au lieu qu'elle soit, comme aujourd'hui, principale. Techniques, sciences et idéologies ont une finitude, mais nous hommes spiritualisés n'en avons pas. Nous avons compris que comme Dieu nous avions au fond de nous quelque chose d'infini et d'éternel et que telle est notre vraie nature, telle que la pénitence peut nous la rendre.
Nature et Histoire s'opposent fondamentalement. L'histoire passera. La nature sera toujours là et Dieu avec elle.


12jun12  130C61
Voici une synthèse de la réflexion que m'a inspirée cette entrée de blog et ces commentaires.
Je me suis centré sur 3 mots : Pensée, conscience et mission.
Lien entre la pensée et la conscience.
J'avoue que ma réflexion sur ce point me laisse encore dubitatif. Je tente un résumé: "La conscience est la volonté de penser par soi-même."
Principales idées sur lesquelles j'ai réfléchi :
Extrait de votre réponse au commentaire 130C34 : "Une conscience ne peut être qu'indépendante, active en soi et pour soi. Sinon, il s'agit simplement d'un esprit conditionné passif. L'homme moderne n'a plus de conscience, sauf exception bien sûr, et c'est notre gros problème. Sans conscience pas de pensée."
L'intelligence, intellectuelle ou spirituelle, peut être le fruit de la pensée (mue par la conscience) et peut également se transmettre par mimétisme (culture).
Comment faire face à la faiblesse de la pensée.
Cette entrée me fait aborder deux types de réponse pour notre mission.
Puisque la capacité de penser est faible, nous allons la rejoindre là où elle est pour ensuite jauger chez notre interlocuteur la possibilité de se mettre en chemin.
Dans les arguments d'approches, j'utilise par exemple le raisonnement suivant: "Le monde est-il à la hauteur de ce qu'il pourrait-être ? Avons-nous, chacun, une part de responsabilité à rendre le monde meilleur ? N'avons-nous pas la responsabilité de chercher toutes les solutions pour que le monde soit meilleur ?" Plus de 9 personnes sur 10 interrogées comprennent cela. Le contre-argument le plus fréquent est le suivant: "Mais c'est aux puissants que vous devez dire cela !" Une réponse possible: "Non, je ne crois pas. Les puissants ont tellement d'intérêts à maintenir… Je crois que ce sont les hommes et les femmes de cœur qui vont amener les véritables changements. Qu'en pensez-vous ?"
Deuxième axe, que vous avez abordé dans le commentaire 130C50: "Nous sommes aussi missionnaires de connaissances de base communes à toutes les religions."
Un exemple d'approches pratiques pour la mission de rue (parmi de multiples autres).
Pour les rencontres missionnaires de rue, je déroule globalement les 4 étapes suivantes: Accroche/Contexte --> Écoute --> Échanges --> Conclusion. Mes réflexions sur la pensée se sont portées sur chacune des étapes et particulièrement sur l'échange et la conclusion.
1. Accroche/Contexte: Rien de bien nouveau. Suite à votre remarque où vous trouviez mon ancienne accroche — "Est-ce important d'être bon ?" — trop morale ou sociale, j'ai adopté: "Se changer pour changer le monde !" et j'offre au passant un tract générique (celui qui a été constitué pour la mission du Sud-Est, avec nos coordonnées locales). Je demande 30 à 40 secondes pour préciser de quoi il s'agit — le kérygme que vous avez déjà exposé : "Deux évènements majeurs nous replacent face à notre responsabilité de changer le monde : en 1974 et 1977 Jésus puis Dieu ont parlé à Arès… pour nous dire que la solution à nos malheurs est la pénitence." Lorsque j'ai adopté ce kérygme, j'avais peur que les gens fuient en entendant parler de Jésus et de Dieu. Mais non, moins d'une personne sur dix partent en disant: "Ah, ça y est, j'ai compris.". Je testerai l'accroche: "Dieu a un boulot pour nous" ou quelques chose comme ça.
2. Écoute. Je questionne: "Que pensez-vous de cela ?". Je tâche de comprendre qui est la personne en face de moi. Dans bien des cas, la réponse est générique: "Ah, ben oui, je suis d'accord." Alors, je creuse (avec ma pelle). Selon l'inspiration du moment: "Comment faire pour que le monde soit meilleur ?", "Quelles sont les compétences qu'il faut avoir pour rendre le monde meilleur ?", "Quand Dieu parle à l'homme, c'est surtout pour lui dire qu'il se trompe. Qu'en pensez-vous ?"
3. Échange : Pas besoin de développer beaucoup cette étape, c'est surtout la réponse aux questions que la personne me pose. Mais quelquefois il y a besoin d'un recalage (avec douceur, amour…) d'une à deux certitudes erronées. La mesure me dicte de ne pas faire plus de deux recalages (là j'utilise un sécateur).
4. Conclusion. Pour beaucoup de personnes rencontrées, je leurs donne quelques pistes pour approfondir nos échanges : - une invitation à une rencontre programmée (environ une par mois) causerie ou conférence et la précision que La Révélation d'Arès est disponible en librairie (2 librairies l'ont en rayons dans ma ville) et également sur l'Internet et je précise le site qui y mène. Puis, il y a ceux qui semblent être des épis murs, vous écriviez dans votre blog: "Ceux qui comprennent tout ce qu'on leur dit et qui s'en enthousiasment." Ceux-là méritent un bon coup de faux. Je ne suis pas encore habile avec la faux, alors je peaufine ma technique. Faucher est un geste tranchant et mobilisant (il faut mettre de coté). J'ai appuyé ma réflexion sur le verset 17/6 de La Révélation d'Arès : Il importe (que les vivants)… trouvent leur salut dans la crainte s'ils ne le trouve pas dans la joie. Voici quelques idées de coup de faux: "Lisez La Révélation d'Arès et prenons rendez-vous !", "Laissez-moi vos coordonnées," "Nous devons repenser notre mode de fonctionnement en collectivité et l'expérimenter, j'ai besoin de vous."
Pour le rendez-vous de suivi, causerie ou tête-à-tête, nous avons réalisé une vidéo de 15 minutes avec des éléments dont je disposais : votre film d'intro sur michelpotay.info, des extraits de "La Voix de Fer" et quelques clips de notre frère Roger C. [?] Vous m'avez déjà dit que tout cela était dépassé. Mais cette vidéo permet : de vous voir présenter les lieux et le Fond du message d'Arès. Nous percevons qu'avec cette vidéo, la conscience des spectateurs s'anime. Cela dit, je serais heureux d'échanger avec notre frère Éric D. (commentaire 130C45) sur sa vidéo et les directives que vous lui avez données.
Types de mission.
Je fais ici un écho à notre frère Antoine B. d'Aquitaine sur les deux types de mission qu'il perçoit (130C42) : La mission permanente (association,…) et la mission de rue.
J'évoque la mission dans la cadre du travail dans une entreprise ou pour une entreprise (peut-être intégrée à la mission permanente dans l'esprit de notre frère Antoine). Les premiers intérêts de relations sont d'économie et de service.
Pendant longtemps, je me contentais d'un témoignage, élan accru et d'un regard emprunt d'amour, de respect.
Depuis près d'un an, m'est venue une approche plus précise. Le monde professionnel parle souvent de mettre l'homme au cœur des entreprises, et ce que je propose c'est de considérer l'homme dans son potentiel de puissance qui s'exprimera après avoir développé ses cinq qualités particulières : Créativité, Liberté, Individualité/Unicité, Parole et Amour.
J'évoque souvent cela comme clé d'entrée à l'échange.
Ensuite j'attends qu'il y ait une demande exprimée pour y répondre.
Voici quelques points du monde professionnel sur lesquels je m'appuie pour développer les cinq dons divins: L'entreprise Favi, dont le dirigeant charismatique Jean-François Zobrist (athée) a écrit le livre "L'entreprise qui croit que l'homme est bon", la sociocratie, crée en 1970 par Gérard Endenburg, ingénieur hollandais à l'esprit de chercheur, qui a pris la direction de l'entreprise familiale à condition d'en faire un laboratoire managérial, la communication non violente (CNV) de Marshall Rosenberg qui relie les émotions de chacun à un besoin personnel, ce travail enrichie la relation à l'autre.
Point particulier et rare, il arrive que je provoque de l'hostilité chez un collaborateur, partenaire ou client. Je tâche de valider cela "en souplesse". Mais si l'hostilité est avérée, alors je prends de la distance: "Que puis-je faire avec celui qui cherche à me nuire ?!"
Divers.
Dernier point que j'évoque ici, car il touche la mission. Je me sens quelques fois entrainé par l'angoisse face à la difficulté de notre mission. Comment en peut-il être autrement, puisque le Créateur Lui-même est angoissé de nous voir piétiner, tergiverser. Je travaille à compenser cette angoisse perceptible par de la détermination et encore mieux par de la joie.
Mon message est très long. Mais j'en appelle à votre clémence suite à ma longue retenue à intervenir sur freesoulblog.
Bruno des Pays de la Loire


Réponse :
Je vous ai lu très attentivement et je poste votre commentaire.
Nous avons, c'est clair, des tempéraments très différents.
Vous utilisez une méthode pensée, qui peut-être pousse vos interlocuteurs de rencontre à penser. Or, moi, par malchance, je rencontre généralement des gens qui ne pensent pas, alors j'utilise très largement l'improvisation pour tenter d'entrouvrir une porte, une fenêtre, voire seulement une lucarne de leurs cerveaux et d'atteindre la fibre sacrée qui y subsiste quelque part. Mon discours est plein de sacré. Le vôtre est plein de rationnel.
Mais peut-être obtenez-vous des résultats meilleurs que les miens. Je suis libre de tous préjugés sur ce point.
Ce qui me permet de surmonter non mon manque de méthode (j'en aurais bien une quand même) mais mon manque d'interlocuteurs à qui convient une méthode préconçue, c'est la passion.
J'ai d'année en année pris la passion de la mission — sans passion pas d'improvisation possible — mais je n'ai jamais oublié que la passion de la mission est aussi plus ou moins la passion d'emmerder les autres à laquelle on donne souvent le nom d'idéalisme ou de foi active.
Aussi me surveillé-je pour ne jamais dépasser les limites de la congruence. Le tact est le sentiment qu'on a de ce que peuvent ressentir ceux à qui l'on parle. Que le tact ressortisse du sentiment explique qu'il soit si rare dans ce monde de plus en plus grossier. Rester dans la congruence demande beaucoup d'improvisation, parce que la capacité de l'humain de la rue d'entendre parler de bien, de mal, de péché, de pénitence, de salut et de Dieu est très variable.
J'essaie de manifester ma foi sans en rien cacher et sans devenir ennuyeux, contradiction pas du tout facile à régler sur le moment.


12jun12  130C62
J'apprécie énormément votre mise en perspective spirituelle de notre mission qui s'exprime entre autre dans vos réponses suivantes aux commentaires, ainsi que l'invitation à développer notre pensée. 
"une mission qui souligne le divin, le sacré " 130C11
"Notre propos est profondément sacré, relevant le côté divin de l'homme, s'adressant donc à son fond le plus secret et  le plus noble, et il est tout à la fois rebelle et dérangeant par rapport au reçu religieux et culturel général."
"Nous nous efforçons au contraire de souligner le caractère sacré, spirituel, de notre  démarche sans appeler à une révolution politique précise."
"Nous, qui sommes des consciences, prêchons un Appel à la conscience, mais pas un appel à des mœurs. Or, la vie de la conscience est étroitement liée à la vie de la pensée.
De là le rôle si important de la pensée pour la foi arésienne".130C15
"De plus, il y a relativement peu de temps que nous nous remettons, un peu partout en France, à une mission qui souligne le divin, le sacré de notre propos"
"C'est pourquoi je recommande à mes frères et sœurs de ne pas oublier que nous sommes aussi missionnaires de connaissances de base communes à toutes les religions:
Nous ne sommes pas des animaux pensants seuls dans l'univers naissant et disparaissant comme des pissenlits ou des chiens. Tout notre comportement, malgré ses rapports d'apparence avec les plantes et les animaux montrent que nous sommes à part, d'une autre nature, reliés à Autre Chose, quel que soit le Nom qu'on Lui donne: Dieu, Allah, Rama, le Créateur, le Père, etc. et qui nous fait un destin particulier qui se prolonge au-delà de la vie comme de la mort apparente et que c'est de cette question dont nous parlons." 130C50
Et votre réponse au commentaire C130C60 est vraiment une démonstration concise et lumineuse. Il me semble que si nous arrivons à répercuter cela dans notre moisson les épis murs qui nous entendrons reconnaîtrons la Voie qu'ils cherchent. 
Un énorme merci pour cela.
Daniel C. d'Aquitaine


12jun12  130C63
Vous écrivez dans votre réponse à Angèle [130C60] "Ils surveillent donc son potentiel destructeur [de la nature], veulent contraindre la politique à équilibrer ses composantes et à réfléchir aux notions de limites et de mesures."
De quel "potentiel destructeur" parlez-vous ?
Je ne comprends pas. La nature a au contraire une continuelle capacité de ranimation, de ravivement, et c'est l'homme qui, au contraire, menace de la détruire et de faire de la terre un désert.
Vous me semblez en complète contradiction ou ien vous vous êtes fourvoyé en écrivant votre réponse à Angèle.
Jean-Paul de Bretagne-Sud


Réponse :
Non, je ne me suis ni fourvoyé ni contredit. Mais je suis en voyage et je rédige mes réponses sur mon portable dans de mauvaises conditions de commodité. Je manque aussi de temps. Ma réponse était par trop simplifiée, sans doute.
La Sahara, aujourd'hui désert aride, était une forêt dense et riche dans une autre ère de la planète. Le désert de Gobi grouillait de dinosaures dans une nature luxuriante, comme les fossiles qui y abondent l'attestent. Quantité de vie et richesses naturelles ont disparu au cours de la longue histoire terrestre. Le réchauffement climatique dont les écologistes accusent l'homme résulte de la perpétuation de cycles naturels chaud ---> froid ---> chaud et non de l'émission de CO2 qui n'y joue qu'un rôle secondaire et mineur. Le potentiel destructeur que les écologistes attribue aux missions de l'industrie humaine n'est qu'un élément, loin d'être principal, de quantités d'agents destructeurs naturels que la nature elle-même produit. On a notamment conscience que l'émission de gaz des animaux et des humains, pour ne parler que de cela, joue maintenant un rôle empoissonneur important.
Mais "nous, Pèlerins d'Arès, croyons au contraire dans la puissance régénératrice, autocréatrice, quasi illimitée de la nature, de notre nature humaine comme de la nature où nous vivons." De plus, pour parfaire le potentiel régénérateur, créateur, de la nature, "nous pensons qu'il suffira d'installer dans notre nature et dans la nature tout autour la pénitence pour que le respect de nous-mêmes et de tout ce qui nous entoure s'y installe et nous préserve."


12jun12  130C64
Dans cette entrée qui nous invite à un profond réalisme missionnaire, vous écrivez: "Mais pourquoi ce monde devient incapable de formuler une idée précise de son destin ? Au fait, en est-il vraiment incapable ? N'est-il pas plutôt empêché de se poser des questions sans réponses au point de croire que rien n'a de réponse."
J'ai cherché à quoi vous faisiez allusion, essayant d'imaginer ces "questions sans réponse", et me disant que j'allais vous demander de nous en dire plus.
Et puis je me suis demandé s'il y avait un avantage à empêcher quiconque de se poser des questions sans réponse, au point d'en conclure que ce n’était pas ce que vous aviez voulu dire.
N'est-ce pas en fait des questions qui ont des réponses que l'homme est empêché de se poser, et surtout celles du salut et celle du (vrai) bonheur, de sa nature véritable? La manipulation, la désinformation, les réponses prêtes à consommer, le fameux "que faut-il en penser, mon cher Dugenou ?" des journalistes que vous avez immortalisés dans l’article "Information" du "Pèlerin d’Arès 1990", sont tellement prégnants... que l'homme de la rue, notre frère, n'est pas plus invité à penser que les galériens à fond de cale. Alors que, comme vous dites, nous avons les réponses.
Je suis désolé, une fois encore, d'intervenir juste pour une éventuelle rectification, au milieu de toutes ces beaux échanges, je le fais dans le sens de ne pas laisser dans vos écrits de coquilles susceptibles de créer un jour d’inutiles débats chez ceux qui vous étudieront de l’extérieur, ou même en notre sein même — "Le prophète l’a écrit !" —, gourmands en énergie pour éclaircir ces points.
Que l'énergie aille à la moisson, à l’insurgeance !
Quant à la moisson, je rejoins tous ceux qui développent ici l'idée qu'aimer profondément la personne rencontrée dans la mission est la clef, qui fait le ton , la joie, la lumière et la couleur, car la meilleure préparation, indispensable comme le squelette est indispensable au corps, mais délivrée sans plus n’est pas plus enthousiasmante qu’un... beau squelette. Et cet amour très profond est ce qui nous manque encore beaucoup.
Olivier d’Ile de France


Réponse :
Non, la phrase de mon article 130 que vous citez n'est pas une coquille.
Cette phrase signifie bien exactement : "Mais pourquoi ce monde devient-il incapable de formuler une idée précise de son destin ? Au fait, en est-il vraiment incapable ? N'est-il pas plutôt empêché de se poser des questions sans réponses au point de croire que rien n'a de réponse… Alors, il passe à côté à côté de nous, missionnaires de la rue, sans voir que la réponse, nous l'avons, oui, nous l'avons."
Nous vivons dans un système qui a maintenant à peu près totalement maîtrisé les idées générales de la façon qu'il veut voir les populations qu'il domine les concevoir.
La maîtrise des idées générales est réalisée par l'école, l'université, les media, les discours officiels, l'opinion que les faiseurs d'opinion maîtrisent maintenant à peu près bien. De sorte que les populations pensent qu'il n'y a pas de réponses aux questions n'entrant pas dans les idées générales, et la question par excellence qu'elles considèrent sans réponse est évidemmment "Dieu existe-il ?", qui pour elles est devenue aussi inutile qu'elle est sans réponse. Tout bêtement question qu'on ne pose plus, sujet dont on ne parle plus.
Car vous l'avez remarqué comme moi: La citadelle qui se dresse haute et puissante devant nos encore si faibles statures missionnaires est celle de l'athéisme. Et, comme nous le remarquons, cet athéisme a entraîné une sorte d'apsychisme ou non-vie psychique, non-pensée, qui va bien au-delà de Dieu et de tout le domaine métaphysique qui découle de Lui.
J'aurais pu, c'est vrai, présenter les choses sous cet angle-là dans mon entrée. J'ai choisi de présenter l'absence de pensée sous un autre angle, indéfini.
J'ai peut-être eu tort. Je ne sais pas. Ceci n'est qu'un blog. Ce n'est pas un traité.
Mais je crois que, dans l'ensemble, les lecteurs du blog ont compris mon entrée 130. En tout cas, je n'ai reçu aucun commentaire qui soulève la question que vous soulevez.


12jun12  130C65
Les entrées qui n'ont pas de cohérence sont rares sur Freesoulblog :
En voici une. Le titre ne correspond pas au texte et le texte ne correspond pas à la photo.
Il m'a fallu méditer jusqu'à aujourd'hui  pour trouver un sens à tout cela.
Je vois une mission poussive  qui semble poser problème à frère Michel, je vois une responsable de recrutement se lamenter du niveau de ses étudiants. En contrepoint, on voit des jeunes dont la fougue semble capable de balayer tous les problèmes de la planète. Et voici donc la problématique de cette entrée : le Feu, celui qui permet de surmonter les difficultés qui nous empêchent d'avancer. 
Le manque de Feu est bien ce qui caractérise notre société. Les jeunes ont besoin de flambloyant pour vivre. C'est la raison pour laquelle ils boivent et qu'ils finissent dans la Garonne, c'est pour cette raison qu'ils se droguent.
Ainsi l'entrée 130 est en parfaite cohérence avec l'entrée précédente puisque c'est précisément le Feu qu'on vient chercher au Pèlerinage, comme l'a fait remarquer le premier, Didier Br.
L'exemple qui suit démontre que nous avons en chacun de nous des réminiscences de ce Feu.
Imaginons qu'à cet instant je jette un regard par la fénêtre et que j'aperçoive des flammes sortir de la maison de mon voisin. Comme chacun le ferait (j'en suis persuadé ), je me mettrais en "branle-bas de mission" pour informer mon voisin du danger imminent qui  s'abat sur lui. Ce que l'on comprend très bien pour une maison en flamme , on ne le comprend plus pour une âme en perdition.
On devrait avoir le même réflexe, le même souci de sauvegarde pour l'âme de son voisin qu'on l'a pour sa maison.
C'est dans ce sens aussi que je comprends le "se retrouver" de Madeleine, qui met en évidence l'intérêt pour les Pèlerins d'Arès de sauvegarder mutuellemnt leurs propres âmes. Car, selon La Révélation d'Arès, il semblerait que pour la multitude dans notre génération le sauvetage des âmes soit devenu une perte de temps, comme si la multitude était frappée d'une maladie d'Alzheimer spirituelle irréversible.
La Révélation d'Arès demande de regrouper en urgence les âmes capables de réagir s'il y a le Feu chez elles. Or, les Alzheimer laisseront toujours brûler leurs maisons car ils ne se rendent plus compte de rien.
Ne les jugeons pas et agissons pour eux !
Non Signé


13jun12  130C66  
J'ai vu à Nice en 2011 votre film et sur la fin vous disiez à peu près, si ma mémoire ne me trompe pas: "Le salut, c'est très simple, c'est le bien et, de plus, seul le bien vaincra le mal et pour cela il n'y a pas besoin de religion, de clergé, de sacrements, de pèlerinages. La pénitence suffit. J'ai besoin de pénitents; rejoignez-nous!"
C'est apparemment très simple en effet et, je l'avoue, j'ai été stupéfait devant cette logique qui est le bon sens même, mais auparavant vous expliquez que faire pénitence ce n'est pas expier, se punir, avoir des remords, mais "tout simplement" aimer son prochain, pardonner toutes les offenses, faire la paix, rechercher l'intelligence spirituelle pour équilibrer l'intelligence intellectuelle et être libre de tous les préjugés possibles (J'ai retrouvé tout ça dans votre blog).
Et tout cela en même temps, je dis bien en même temps.
Alors là, je dis qu'aucun homme de nos temps modernes n'est plus capable de penser et de faire tout ça en même temps "tout simplement".
C'est là, je crois comprendre, que vous reprochez au public de ne plus penser, de ne pas avoir à l'esprit l'ensemble de ce que vous avez appelé dans ce que vous disiez (en dehors du film) les "sacrements" intérieurs qui entraînent le salut pour remplacer les sacrements que délivrent les églises qui ont pris les gens pour des incapables et les ont abêtis en remplaçant les actes par la foi aveugle et les sacrements. Je ne sais pas si ce sont les mots exacts que vous disiez, mais je vous dis bravo pour tout ce que vous nous avez dit en dehors du film. Vous m'avez impressionné.
Comme vous voyez, je n'ai pas oublié, je reste même sidéré depuis mon passage Nice (fin 2011). Je suis absolument étonné de savoir que vous enseigniez comme ça depuis trente-sept ans et que vous restez complètement inconnu.
Je cherche ce qui chez vous est douteux, peut être même malhonnête pour qu'on vous ignore à ce point.

Quand on vous a écouté on se demande ce qui fait que vous soyez toujours aussi inconnu.

Pardonnez moi ces questions que je me pose.
James de région Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Il n'y a rien de douteux et de malhonnête en moi. Je suis l'homme le plus clair et honnête qui soit.
Je suis ignoré pour des raisons intérieures et extérieures.
Intérieurement mes frères n'ont pas fait grand chose pour me faire connaître ; de nos jours il est bien difficile à un homme seul et isolé de se faire connaître.
Extérieurement le silence qui m'entoure a pour cause évidente La Révélation d'Arès, qui est un énorme pavé dans la marre, qui contredit tout ce qu'enseignent les grandes religions, parce que Dieu qui s'est manifesté à Arès est Tout sauf le Dieu Chrétien, sauf le Dieu de l'Islam, sauf le Dieu du Judaïsme.
Il faudra du temps pour que la culture du moment commence à en parler haut. Le Dieu d'Arès n'est ni juge, ni providence, il laisse l'homme faire son destin, car il a créé l'homme absolument libre (Rév d'Arès 10/10), et de ce fait l'homme a tout à attendre de lui-même et rien de Dieu sauf... et tout est dans ce sauf... sauf s'il entre en pénitence et ravive l'image et ressemblance du Créateur au fond de lui et (re)devient ainsi co-créateur de lui-même et du monde; sinon l'homme s'achemine actuellement vers le péché des péchés, le retour à l'animalité dont le Créateur avait sorti Adam.
La Révélation d'Arès est une véritable révolution spirituelle, que j'appelle insurgeance, un démenti formel de tout ce qu'enseigne la religion.
Voilà la cause principale du silence, de l'énorme embarras que soulève La Révélation d'Arès. Je ne suis même pas sûr que mes propres frères réalisent bien qu'il sont défenseurs d'une vérité qui nie tout ce que professent les religions.
Ceci dit, je suis bien conscient de ce que vous dites, qu'un "homme de nos temps modernes n'est plus capable de penser et de faire... en même temps".
Le philosophe Merleau-Ponty faisait dans sa "Phénoménologie de la Perception" la démonstration du cube. Il faisait remarquer que le cube avait six faces, mais qu'un homme ne peut jamais voir, voir de ses yeux, les six faces du cube. De quelque façon qu'il tourne et retourne le cube, il n'en voit jamais que trois faces. Pour qu'il sache que ce cube a six faces il doit l'examiner en le tournant en tous sens d'une part, et même une fois qu'il a cette certitude, il ne peut d'autre part que penser pour réaliser en permanence que cet objet devant ses yeux a six faces, parce qu'il n'en voit toujours que trois.
Il y a très longtemps que je n'ai pas ouvert et lu Merleau-Ponty et je ne fais ici qu'un rappel très raccoruci de sa démonstration.
Même chose pour la pénitence, vous avez raison de le souligner. Aimer son prochain, pardonner les offenses et faire la paix, bon ! On peut avoir cela en tête en même temps quoique pas sans difficultés pour beaucoup, mais s'il faut ajouter rechercher de l'intelligence spirituelle et être libre de tous les préjugés, on rencontre une quasi impossibilité de tout envisager en même temps, sauf si l'on pense et si l'on pense fortement et sans discontinuer.
Mais ce n'est pas dans ce sens d'acquisition du tout en pensée que je parlais de l'incapacité de penser dont souffre le gros du public. Mon entrée 130 ne va pas jusque là. J'y parlais de la pensée au moment de la rencontre et du petit minimum de pensée que demanderait à l'interlocuteur de rencontre le peu de choses qu'on lui dit dans ce moment-là.
J'espère de tout cœur que vous me croirez quand je vous dis que je suis un homme clair et honnête et que nous vous reverrons à Nice à l'automne. Je viens de terminer, de façon très heureuse d'ailleurs, ma dernière mission dans cette ville avant le Pèlerinage (qui ouvre le 21 juin) et je ne retournerai là-bas qu'en octobre, mais j'ai maintenant votre Email, à partir duquel vous m'avez adressé votre commentaire, et je vous enverrai les dates de mon passage dans le Sud-Est à l'automne.


14jun12  130C67
Avant d'en parler à mes frères et sœurs, je voulais vous demander votre avis sur un projet de mission qui m'est venu à l'esprit en relisant les notes que j'avais prises :
Vous avez écrit dans le Pèlerin d'Arès n° 3 de 1984 p. 28 :
"Inutile de s'attaquer au journalisme, si on ne s'attaque pas à toute la société, laquelle ne recevra pas mieux nos missionnaires que la presse ne recevra l'évènement d'Arès, tant que notre action restera légère et discrète — dans ce monde brutal, aux rapports primaires, l'action missionnaire lourde, intense et même bruyante nous offre la seule chance d'être entendus ou tout du moins respectés à terme."
Je pense à un camion circulant en ville avec des affiches et un orchestre.
Sans vouloir abuser de votre temps, pourriez-vous me donner votre avis sur ce projet de mission ? Merci d'avance.
Jean-Luc d'Aquitaine


Réponse :
De par votre travail, vous êtes bien placé pour savoir que ce genre de mission est soumis à autorisation.
Quelques villages ou petites villes autorisent parfois les cirques a faire ce genre d'annonce par camion circulant dans les rues avec affichage et hauts-parleurs, mais cela est depuis longtemps rigoureusement interdit dans toutes les villes de moyenne et grande importance.
Nous n'avons aucune chance d'être autorisés à ce genre de mission, car nous autoriser nous, Pèlerins d'Arès, à ce type d'annonce publique revient à autoriser toutes les églises et religions, tous les partis politiques, tous les commerces, etc. à faire la même chose.Imaginez le tintamarre dans la ville !


14jun12  130C68
"Je ne suis pas un fou des pèlerinages en général.Quand au vôtre, un jour peut être... Quand ma conviction sera définitivement forgée sur la question des "apparitions"et de leurs authenticités. Sachez déjà que cette philosophie correspond depuis très longtemps dans les grandes lignes à la mienne"

Je vous livre ce message que m'a envoyé  frère P-H. qui vient régulièrement vous écouter lors de vos passages dans une ville du Sud-Est.
La mission progresse lentement mais sûrement.
La première mission, celle du premier contact demande un certain sens de la communication.
Comment aborder, présenter directement l'évènement dont vous avez été témoin ?
Oser dire comme le fait si bien mon frère de mission du Sud-Est: "Je vous propose un monde meilleur..." Je le trouve vraiment courageux d'aborder directement le frère ou la sœur de la rue de cette façon qui ne semble pas du tout choqué.
Soit la personne de rencontre s'éloigne, soit elle accepte d'engager la conversation ou d'écouter.
Un moyen de lancer un échange, de rentrer dans le vif du sujet... celui de La Révélation d'Arès:
Certains frères et sœurs essayent d'engager la conversation en posant des questions sur le devenir de l'humanité.
Poser des questions ! Personnellement je ne pose jamais de questions, je parle directement de l'évènement. Ce n'est certainement pas la meilleure des solutions.
Puis il y a la Moisson, celle qui consiste à moissonner les grains murs. Le suivi de mission,qui demande de la délicatesse, de l'écoute,de l'amour. Ce suivi de mission auquel vous donnez toute de la délicatesse [que vous pouvez] quand reviennent les frères et sœurs missionnés, qui viennent régulièrement vous écouter dans la ville du Sud-Est, et qui doucement se mettent à missionner à leur tour, accompagné d'une sœur ou d'un frère  ayant l’expérience de la mission.
Tout est une question de patience, de délicatesse, comme l'abeille avec la larve qu'elle nourrit doucement de miel afin qu'elle grandisse et devienne à son tour abeille (Rév d'Arès 24/2).
Le mot "Voyage initial" de notre frère Guy de Belgique serait bienvenu ; le voyage du commencement.
Inviter les gens de la rue à faire un voyage dans la pénitence, dans les locaux des missions existantes.
Une de nos sœurs du Sud-Est, avec ses stands de présentation qui lui servent de vitrine sur les marchés, invite les gens à faire pénitence avec elle,en leur expliquant le sens véritable du mot pénitence.
Comme les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6), il existe une infinitude de façon d'aborder la mission qui va permettre de trouver des épis murs qui choisiront de vous suivre  et de faire avancer le Jour de Dieu afin qu’Éden s'installe à nouveau au cœur d'une humanité transfigurée.
Patricia des Alpes


14jun12  130C69  
Je suis comme vous, frère Michel, isolé dans mon petit coin.
Je suis dans la région Rhône-Alpes mais aux limites de l'Auvergne, très loin de tout et je ne peux pas rejoindre la mission de Lyon où d'ailleurs je n'ai jamais mis les pieds de ma vie.
Ma région est pauvre et accidentée. J'ai découvert La Révélation d'Arès il y a très longtemps dans une petite librairie d'une petite ville de ma région. C'est l'édition à la couverture bleu de Prusse... c'est vous dire [édition de "l'Intégrale" 1984]. La couverture a disparu depuis longtemps tellement j'ai ouvert et lu ce livre et les pages volent, mais il ne me quitte jamais. Il faudra que je me décide à acheter une édition 2009, mais je ne peux pas me décider à me séparer de ce premier livre qui fut pour moi une découverte extraordinaire.
Je me suis mis moi-même, seul dans mon petit coin, à faire de la mission. Pas souvent, parce que c'est très dur.
Mais je m'efforce de faire pénitence, d'aimer, pardonner, etc. et je suis missionnaire depuis 1986 environ. Depuis que j'ai lu les dernières numéros du "Pèlerin d'Arès" trimestriel. Vous me trouverez parmi les abonnés.
Je n'ai jamais pu constituer une assemblée. Le curé était hostile et même méchant, il m'a beauoup gêné, beaucoup calomnié. Mais maintenant il est mort.
Je crois que je présente les choses comme on présente une religion, avec une doctrine que je me suis fabriquée (il y en a quand même une dans La Révélation d'Arès) mais les gens de mon coin sont très durs, les églises elles-mêmes sont pratiquement vides sauf quelques vieilles.
Je voudrais m'abandonner à vous, vous suivre, faire comme vous faites et je ne sais pas du tout comment vous faites. Je le devine à travers vos écrits et à travers ce blog que j'ai découvert il y a deux ans.
Vous ne me connaissez pas. J'ai dû vous écrire il y a très longtemps mais vous ne m'avez pas répondu ou bien ma lettre ne vous est jamais parvenue.
Étienne de Rhône-Alpes


Réponse :
Ce petit morceau de l'iceberg arésien immergé, qui arrive à la surface tout d'un coup. J'en suis ému.
Le Pèlerin d'Arès n'a pas de doctrine, pas de règles strictes et répétitives comme dans la religion. Il a une belle vie.
Cette beauté (Rév d'Arès 12/3) vient de la pénitence et de la superbe espérance de salut qu'elle embellit chaque jour un peu plus. Ainsi n'ai-je pas de fortune, pas de retraite, investissant presque tout ce que des frères et des sœurs me donnent — que Dieu bénisse les donateurs ! — dans la Pèlerinage, qui devient très beau comme lieu et comme atmosphère, et dans la moisson bien entendu.
Or, il n'est pas facile, il est quasi impossible, de faire partager aux personnes de rencontre la belle vie d'un vrai Pèlerin d'Arès.
La vie spirituelle, l'effort de bonté, la prière, ajoutent au quotidien tant de dimensions, l'enrichissent de tant de résonances, l'élargissent et la traduisent en tant de sensations intérieures comme extérieures... jusqu'au Ciel, qu'à chaque instant je m'en réjouis.
On me demande beaucoup aujourd'hui comment je fais pour garder ma vaillance à 82 ans (83 dans moins d'un mois) et, entre autres réponses, je réponds parfois: "Parce que je suis heureux." On revient à la charge "Oui, mais quand même vous avez des problèmes de santé comme cette jambe qui vous a fait souffrir et claudiquer cette année.." Je réponds encore: "Si vous en parlez à mon épouse, sœur Christiane, elle vous dira: "Mon mari ne se plaint jamais. " Je pense que Christiane est trop bonne et qu'elle exagère, parce que si j'ai mal quelque part je le dis, mais elle veut dire: Il ne geint jamais. C'est vrai. Je ne geins jamais, parce que je suis heureux. Ma vie est dure, mais j'ai plus de bonheur que la dureté de la vie n'en pourrait cacher."
Ce n'est pas de Dieu ou de pratiques de piété que le Pèlerin d'Arès attend la grâce, mais de lui-même ou d'elle-même, de sa pénitence. Comment expliquer cela à la personne de rencontre dans la rue ou ailleurs ? Impossible ou très difficile.
Cela nous différencie totalement de la religion, quelle qu'elle soit.
Ma vie est comme un chant, le chant d'un torrent, elle est constamment prise dans les tourbillons chatoyants de l'Eau Vive (Rév d'Arès 30/3), de l'eau qui bout et qui frappe comme le fouet, les Perles d'Eau du Ciel (Rév d'Arès xLv/15-17). Rien à voir avec ce qui se passe dans une église, une synagogue, une mosquée, un temple bouddhique. Tout se passe au fond de moi, mais je me sens sans cess porté par cette Eau bondissante et cristalline.
Ce n'est pas comme si j'étais en vacances à la montagne au bord d'un gave. L'Eau est en moi. C'est la Révélation immédiate et continue en moi. Je ne sais si je fais tout ce que je dois faire pour être un pénitent exemplaire, mais je fais tout ce que je peux. Notamment, je n'ai plus d'ennemis. Il y a bien ceux qui ne m'aiment pas, qui cherchent à me nuire, et ils me font question, je réfléchis à la façon de les faire taire, parce que ce qu'ils disent est faux et qu'ils gênent la mission, mais je ne peux pas les haïr, il m'est devenu impossible d'avoir contre eux quelques ressentiment et malveillance. N'avoir aucune acrimonie à l'égard de qui que ce soit, ne vouloir de mal à personne, qui peut imaginer le bonheur que cela donne ? Le Sermon sur la Montagne qui, après avoir été accompli par devoir, est maintenant accompli par nature.
Comment faire comprendre ce bonheur à l'homme de la rue ? Comment faire comprendre que j'ai l'impression d'avoir creusé, creusé et retrouvé l'or brillant au fond de la tombe d'Adam, cet or qui a traversé le temps et qui était l'image et ressemblence de Dieu au fond de l'homme (Genèse 1/26-27). J'ai retrouvé ce trésor fixé dans la vie même et que l'homme de la rue ne voit plus. J'ai redécouvert à l'état pur les dons que le Créateur fait à tout homme: la parole, l'amour, la créativité, l'individualité et la liberté au sens spirituel après que je les ai ai connus ternis et aplatis par l'intellect.
Tout se bat et se brise en ce monde, mais sous les débris de la vie — car ma vie dans cette génération tombe en débris, même si le Père m'accorde encore de la vaillance — j'ai retrouvé, par la pénitence, la trace, la belle ombre ou la silhouette sûre de la Vie qui sera la mienne quand je ressusciterai. J'ai retrouvé les outils qui permettront dans les générations qui viennent, si nous parvenons à rassembler le petit reste (Révd'Arès 24/1), de changer le monde et de faire poindre le Jour.
Comment faire voir et peser cela par l'homme de la rue ?
Pour exprimer ce que j'ai découvert par la pénitence il faut la transposition faite en moi par le Créateur que ma pénitence a appelé et qui a, ému, ajouté sa Puissante Main (Rév d'Arès 32/2, ii/2, etc.) à mes petites et faibles mains de pénitent.
Il est impossible de faire comprendre tout cela du premier coup. Aussi chacun fait-il comme il peut pour faire comprendre l'émerveillement intérieur ressenti par celui ou celle qui a fait sienne La Révélation d'Arès.
Je ne peux m'étendre sur toutes les manières qu'ont nos frères et sœurs missionnaires d'exprimer la joie et la fête qu'ils éprouvent par leur pénitence et l'importance énorme, capitale, que celle-ci a pour l'humanité, mais je les pousse à chercher le mieux possible à faire partager ce trésor avec l'humanité au milieu de laquelle ils circulent, leurs tracts dans la main, leur foi dans l'âme. Je crois qu'il y a de plus en plus de personnes de rencontre qui sentent cette fraîcheur, ce sentiment d'Eau Vive, au fond du missionnaire.
Je crois qu'il n'existe pas de niveau auquel ne puissent se hausser, peu à peu, avec l'expérience et la pénitence, les témoins de La Révélation d'Arès parlant de la joie privilégiée de leur état de croyants. Je crois qu'ils parviendront tous à rassembler le réel visible, qui n'est pas encore trop sensible, au réel intérieur qui paraît encore irréel au quidam rencontré, mais je crois qu'un certain nombre déjà apportent ce petit complément que réclament les vie trop limitées du monde.
Ne perdez pas courage et, "isolé dans votre petit coin", si vous n'avez pas peur de passer pour farfelu au point de rationaliser comme nos pauvres missionnaires de la "mission sociale ou morale" rationalisaient catastrophiquement, trahissant sans le vouloir la Parole qu'ils voulaient servir, vous allez voir peu à peu les choses bouger autour de vous.


16jun12  130C70
Je crois que dans le commentaire 130C57, Marc ne posait peut-être pas sa première question au sens propre, mais il se la posait à lui même.
La réponse que vous avez faite à Jean-Luc au commentaire 130C67, concernant le tintamarre dans la ville m' a fait éclater de rire. J'imaginais sans peine les cirques, ha ! ha ! ha !
Il y a aussi le "méchant curé" qui embêtait Etienne (130C69).. Quand il a ajouté: "mais maintenant il est mort" et bien que la mort soit une triste réalité, j'ai éclaté de rire là aussi, parce que de cette phrase placée dans son contexte me semblait se dégager un honnête soulagement.
La description que vous faites [à Etienne 130C69] de la Vie et de la Joie qu' elle offre dans la liberté, même à l' égard des maux physiques, pour encourager ce missionnaire de la Parole est belle.
Je crois que nous en profitons tous, nous les isolés ou regroupés qui crient au monde; "Ne vous perdez pas ! Cette vie est courte. Vous avez juste le temps du repentir."
Et votre chant comme un témoignage, un exemple, un écho du Réel que le Père a soufflé et continue de souffler dans la poitrine de ceux qui chaque jour en ont fait leur raison d'être et de chercher à transformer cette vie en Vie pour transfigurer cette mort, ce passé et encourager à en faire de même tous ceux à qui ce chant fera à leur tour écho.
Encore quelques jours et nous serons à Arès. Là où la Vie et descendue des Hauteurs Saintes pour nous rappeler le Dessein de l'Amour d' un Père et le Miracle de Sa Création.
Guy de l'Hérault


16jun12  130C71
Ma contribution sur le sujet, c'est que l'essentiel est de préserver la réflexion pendant l'échange.
Dans le dialogue qui s'établit entre deux interlocuteurs, la pénitence nous apprend à faire usage de vigilance.
Et ça donne des résultats.
En effet, le cerveau, s'il est remarquable de rapidité, ne peut pas gérer trop de choses en même temps, et c'est ce qui se passe dans un dialogue et dans la mission.
Mobiliser son esprit à écouter l'autre est une chose ; suroccuper son esprit pour laisser son cerveau analyser les propos de l'autre, envisager les implications en profondeur, et préparer la réponse, tout ça en même temps, en est une autre.
Un peu d'entraînement et de la vigilance évite de s'enfoncer trop profondément dans les élucubrations. L'esprit y gagne en clarté et c'est moins fatigant.
Moi-même, j'ai constaté cela. J'ai appris à utiliser toutes les ficelles qui sont communément admises dans les discussions, pour ralentir l'échange et laisser la place à la pensée et la réflexion. Des expressions du genre: "Laissez-moi réfléchir", "Certes" ou encore, si un point parait demander explication, je n'hésite pas à le faire, ça donne le temps de réfléchir, de faire le tour de la question.
On comprend que la mission à deux est plus efficace, car celui qui n'est pas obligé de répondre peut réfléchir à replacer les propos de la personne de rencontre dans le cadre de la Parole et ainsi apporter un plus à la réflexion de cette personne.
Je me suis longtemps demandé pourquoi les grands penseurs avaient tendance à parler lentement. J'y voyais un certain pédantisme, mais j'ai compris que c'est parce qu'ils réussissent à réfléchir en même temps que de parler. 
À l'image de certains saxophonistes qui jouent sans s'arrêter pendant des dizaines de minutes, ils ont appris à respirer par le nez tout en jouant, ce qui est une prouesse. Comme quoi, si on analyse comment on fonctionne (examen de l'âme) on peut s'améliorer, se changer, accomplir des prouesses qu'on croyait réservées à des êtres privilégiés. C'est la pénitence. C'est peut-être ça qu'il faut se dire, il n'y a pas d'êtres privilégiés ou plutôt nous le sommes tous. Osons nous pencher sur tout ce qui nous parait hors de notre portée. Les résultats suivront.
Pour finir, une autre chose que j'ai apprise et que j'applique pour que l'interlocuteur soit amené à réfléchir même si ça demande beaucoup de concentration, c'est à ne jamais perdre de vue le sujet de départ. Les digressions incessantes égarent l'esprit, il est bon de ramener la discussion sur le sujet initial,  ça calme aussi les débats qui échauffent.
Jean-Pierre du Centre


Réponse :
Jean-Pierre du Centre ? Je connais plusieurs Jean-Pierre, mais aucun n'habite dans le Centre... Cela m'intrigue... à moins que ma mémoire soit mauvaise, mais passons !
Merci beaucoup pour votre contribution par toutes ces recommandations qui sont pécieuses, mais qui sont surtout applicables dans ce que nous appelons le "suivi".
Dans la rue, il est bien rare de pouvoir appliquer vos recommandations. Le temps y est très mesuré. La personne qui accepte de nous y écouter est une personne que nous dérangeons et nous ne pouvons l'amener à penser à ce que nous lui disons très rapidement que si elle est déjà portée ou entraînée à penser. C'est rare, mais dans ces rares cas, vos recommandations sont précieuses.


16jun12  130C72
La mission est comme une pièce de théatre. Il faut apprendre son rôle et être parfait au moment d'entrer en scène.
Voici l'exemple d'une mission à chaud que je viens de réaliser sur le blog de RTL.
12h55 - al-chris - 15/06/12
Deux de mes commentaires sur l'article précédent ont été censurés. Les propos d'Olivier Falorni [concurrent socialiste de Ségolène Royal à La Rochelle] ne me surprennent pas et c'était ce que je voulais dénoncer quant aux méthodes de Royal. Bon vent à O. Falorni.
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12h35 - jacquesp56 - 15/06/12
Je soutiens Ségolène Royal, mais je pense que Olivier Falorni doit gagner pour le message très important qu'il porte : la lutte victorieuse d'un citoyen face à un système. C'est un message d'avenir. C'est précisément ce message que porte la pestiférée Révélation d'Arès depuis près de 40 ans : il faut mettre l'homme au-dessus des systèmes. Ainsi, les tours de La Rochelle s'apprêtent à envoyer des coups de canon sur la démocratie trop centralisée et un peu bolchevique de la Vème République.
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12h17 - amour1945 - 15/06/12
Les Pèlerins d'Arès sont actuellement isolés. Qu'ils en profitent pour bien apprendre leurs répliques, car à leur tour ils devront intervenir sur des évènements qui les interpelleront. Ce jour-là, il faudra être bon pour faire gagner la mission !
Jacques P.


Réponse :
Notre mission n'a rien à voir, sur le fond, dans la rivalité électorale entre Olivier Falorni et Ségolène Royal à La Rochelle, mais elle a à voir avec la paix dont elle a besoin pour se faire.
Sous ce rapport, je ne soutiens pas du tout Ségolène Royal, qui est une "anti-secte" comme elle le prouva quand elle fut au gouvernement par sa circulaire recommandant le fichage par les enseignants des enfants dont les parents appartenaient à ce qu'one appelle des "sectes", c'est-à-dire les enfants des "pestiférés" (comme vous dites) qui placent leur foi dans autre chose que la chrétienté d'église traditionnelle, le judaïsme et l'islam.
Olivier Falorni sera peut-être, je l'espère du moins; un homme plus ouvert à la liberté de conscience.


16jun12  130C73
Cette entrée est pour moi une des plus importantes de votre blog. L’association qu’elle fait entre l’état de la pensée ou plutôt de la non-pensée de nos contemporains et la nature de notre mission éclaire d’un jour nouveau la moisson et m’amène à reconsidérer ma conception de la mission et mon attitude missionnaire.
Concernant le premier point: La dégradation continue de la capacité et du goût de réfléchir chez nos concitoyens, beaucoup de choses ont été dites et pour éviter d’allonger trop mon commentaire, je me contenterai de relever que votre façon de souligner cette déliquescence nous alerte sur une accélération probable de ce processus et nous appelle à en tenir compte dès maintenant dans nos relations de mission. Cela nous oblige à relayer la mission de rue brève et peu propice à la réflexion par des échanges et des rencontres (sous forme de causerie ou d’entretiens) qui aident la sensibilité et l’esprit des personnes contactées à se poser, à s’exprimer et à "penser" dans le champ spirituel si peu sollicité, presqu’oublié dans notre société.
Plusieurs groupes missionnaires, dont le nôtre à [ville de Catalogne] ont mis en place des causeries régulières pour réaliser cette "approche par la pensée puis par une certaine réflexion" qui conduit le public à découvrir le Fond à l’intérieur de l'homme. Il faudrait, je pense, songer pour faire mieux et aller plus loin à construire une organisation qui permette à ceux qui assurent les causeries d’échanger leurs expériences, mais surtout de se former auprès de vous afin de devenir suffisamment nombreux et capables pour assurer en boucle le ou les cycles de causerie en respectant la qualité missionnaire que vous nous transmettez par ce blog.
Concernant le second point, vous écrivez dans votre entrée: "La mission des pénitents ou Pèlerins d'Arès ne consiste donc pas à semer ou convertir, mais à moissonner la semence germée et mûrissante (Rév d'Arès 6/4), les épis (13/7, 14/3, 31/6), à rassembler (24/1) les hommes et les femmes pouvant eux aussi entrer en pénitence."
Dans votre réponse au commentaire 130C6, vous précisez: "Convertir, c'est faire passer ou s'efforcer de faire passer d'un état dans un autre. C'est, par exemple, dire: "Vous êtes catholique (ou protestant, ou juif, ou bouddhiste, etc.), mais sortez vite de cette erreur ! Tout ce à quoi vous croyez est faux. Je vous donne la Vérité telle qu'elle ne peut qu'effacer votre religion pour entrer dans la mienne." C'est cela convertir. Or, jamais, jamais notre mission ne procède de cette façon. Jamais nos missionnaires n'engagent de discussions théologiques et si, par tentation de rétorquer (c'est humain), ils le font, je les reprends, je les reprends depuis toujours, fermement en les invitant à respecter la foi des autres et à ne rechercher que les hommes et femmes qui se trouvent être d'eux-mêmes attentifs à la Parole d'Arès. Nous moissonnons, nous ne convertissons pas."
Je savais que notre mission n’était pas de conversion au sens habituel et historique qui désigne une passage peu ou prou "violent" d’une religion à une autre ou de l'athéisme à une religion, mais je croyais sincèrement que notre mission était une forme de conversion qui consistait à aider un homme, croyant ou non, à passer de l'absence de liberté spirituelle à la liberté spirituelle, c'est à dire à la pénitence et à la moisson comme seul axe de sa démarche de foi. Une conversion au bien, en quelque sorte, que je croyais validée par la fin de votre réponse au commentaire 128C83: "En tout cas... revenez me voir. Oui, j'embauche pour Dieu. Oui, j'ai besoin de monde."
Or, même cette "conversion douce" (traduite dans le dictionnaire par "complète transformation spirituelle et morale") ne semble pas correspondre au sens que vous donnez à moisson, puisque vous dites qu’elle consiste "à ne rechercher que les hommes et femmes qui se trouvent être d'eux-mêmes attentifs à la Parole d'Arès."
Pour moi, cette expression "hommes et femmes d'eux-mêmes attentifs à la Parole d'Arès", change tout.
Il ne s’agit plus seulement de présenter le message, d’expliquer, d’attraire à nous les hommes et les femmes susceptible de "comprendre", mais de révéler à eux-mêmes des hommes et des femmes qui portent déjà en eux l’attitude fondamentale du pénitent et du moissonneur. Je comprends beaucoup mieux le sens de votre entrée 115 "entendeurs et tailleurs de pierre" (autre entrée fondamentale) et notamment ces deux passages :
"Le changement de vie (30/11, autre terme pour pénitence) naît de la nature et des entrailles de l’homme telles qu’elles s’expriment avant même qu’il soit pénitent et qui resteront telles après qu’il aura décidé de l’être. Voilà pourquoi le missionnaire écoute s’exprimer l'homme à qui il s’adresse. L’arduité pour le missionnaire n’est pas dans le souci et l’effort d’éradiquer tout ce que croit et fait l’auditeur pour en faire un Pèlerin d’Arès, parce qu’un Pèlerin d’Arès n’est pas nécessairement un croyant qui a coupé toutes ses racines. L’arduité est dans une recherche patiente des liens, de tout ce qui peut lier l’héritage moral, les comportements différents de l’auditeur à l’accomplissement du Bien, la pénitence active. Je suis tout à la fois réveillé, réveilleur et sculpteur d’âmes."
Quand j’associe cette mission d’éveilleur (et non plus de convertisseur) à "la perte considérable de la faculté de penser de l'homme", je me dis que notre mission est terriblement difficile et que j’ai de gros efforts à faire pour transformer mon attitude intérieure dans la rencontre de rue, afin de devenir capable de déceler derrière les murs épais des cerveaux des passants "la fibre sacrée qui y subsiste quelque part." Je me dis aussi que nous avons entre missionnaires un gros travail de réflexion et de préparation de la mission dans ce sens afin de passer de "la transmission d’idées, aussi authentiques soient-elles, puisque venues du Créateur," au réveil progressif et intelligent des pénitents et moissonneurs potentiels endormis d’un "sommeil si profond et composite qu’il est comme minéral (Rév d’Arès 14/1)" (entrée 115).
Merci encore pour cette entrée déterminante, et merci pour votre réponse au commentaire 130C69.
Desiderius Faber


Réponse :
J'avoue qu'en lisant votre commentaire je suis étonné, peut-être même stupéfait, d'une part, parce que j'ai toujours, absolument toujours dit: "Nous ne sommes pas envoyés semer, mais moissonner," et d'autre part je constate que nous ne nous connaissons pas, que nous n'avons jamais vécu ensemble et échangé directement, parce que je ne fais dans cette entrée 130 que rappeler des principes que j'énonce de diverses manières depuis 38 ans.
Je ne peux ici, sans m'attarder à la question de "La Maison des Faucons," que regretter une fois de plus qu'elle n'ait pas pu exister. Si elle avait existé nous aurions évité votre erreur et beaucoup d'autres erreurs comme "la mission sociale", la "mission morale," etc.
Moissonner mais non semer a toujours été évident, ne serait-ce que par la présence parmi nous d'une quantité non négligeable de catholiques, musulmans et juifs qui n'ont pas, des années durant, rompu leurs attaches avec leur religion: Notre sœur Yaël, vigoureuse missionnaire de La Révélation d'Arès, enseigne toujours le Talmud à sa synagogue et d'autres ont fait ou font toujours le catéchisme dans leur paroisse quand il n'y avait ou qu'il n'y a personne d'autre pour le faire. La raison en est simple: Ce n'est pas ce que tu crois, mais ce que tu fais, qui te sauvera: la pénitence.
La Révélation d'Arès nous fait fonctionner à l'inverse de la religion qui place la foi en avant.
Ici nous voyons que La Révélation d'Arès est un formidable agent d'unité comme Le Livre le proclame !
Le péché n'est
ni dans le fait de croire en la trinité et la rédemption des péchés par le sang du Christ,
ni dans le fait de croire que seul Yawhé parlant à Moïse est l'Éternel et que toute autre représentation de Dieu est fausse, voire plus ou moins païenne,
ni dans le fait que croire qu'Allah parlant à Muhammad et l'arabisation qui en découle forment la seule voie du salut et que tout le reste est blasphème.
Le péché est dans le fait d'oublier que tout cela est dépassable, qu'il faut avant tout accomplir le Bien et que la Vérité absolue n'est pas accessible à la pauvre intelligence humaine, faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), telle qu'elle est actuellement sur la terre (relire l'introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas").
Oui, tout ce que nous croyons actuellement, et quoi que nous croiyons, est dépassable ; la Vérité absolue est pour l'heure hors d'accessibilité hormis par le Bien accompli. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)
Je n'ai jamais rien enseigné d'autre, même si je l'ai dit de diverses manières.


16jun12  130C74  
J'avais perdu mon âme.
Je pense l'avoir recréée.
Est-ce presomptueux de penser ainsi ?.
Je reprends ma penitence, mais cette fois dans la joie et la fête. Quand je pense au Pere trop aimant, je le sens à ma gauche (Rév d'Arès 35/15), plein d'Amour pour son fils, Son Amour m'apporte de la joie, de la sérénité.
Je vous fais la promesse de commencer bientot la Moisson aux Philippines.
Si vous pouviez m'envoyer quelques Révélation d'Arès bilingues usagées, cela me rendrait un grand service, et si possible des tracts en anglais.
La plupart des Philippins ne maîtrisent pas bien l'anglais sauf les gens ayant fait des études. La langue nationale est le tagalog qui n'est la langue maternelle que de 26 pour cent de la population. Il y a plusieurs langues dans ce pays.
Peuple sympathique, un peu infantile, la politique est dénigrée, mais la religion catholique est encore très présente. Plusieurs messes chaque dimanche. Les eglises sont encore pleines.
[...] Avant de commencer la mission je veux trouver du travail. J'ai quelques pistes, mais rassurez-vous, je n'ai pas de probleme d'argent.
Je suis votre blog, la prière m'aide a réfléchir. J'ai prêté La Revelation d'Ares à ma belle-soeur il y a deux jours, un épi mûr j'espere. J'ai parlé de la Parole a une sœur musulmane indonesienne; elle est curieuse,on verra bien.
Voila, mon frere, j'ai quelques questions: Doit-on faire mortification pour une enfant de 5 ans?
Mon beau-pere est mort dans les annees 90, est-il besoin de faire mortification pour lui?
Sinon, je suis papa du petit Elijah qui a 1 an et 7 mois. C'est tres fort l'Amour parental.
Je vous embrasse tres fort et pense bien a vous.
Cédric P. des Philippines


Réponse :
Non, il n'est pas du tout présomptueux de penser qu'on a "recréé son âme" quand on a repris la pénitence et qu'on se prépare à reprendre la Moisson.
Non, il ne sert à rien de faire mortification pour une enfant de 5 ans. L'âge du péché ne commence qu'avec l'âge de la conscience. Une enfant de 5 ans est pure et proche des anges.
Oui, vous pouvez faire mortification pour votre beau-père.
Auriez-vous à ce point-là oublié tout ce que je vous ai enseigné, à vous vieux compagnon ?
Je ne m'occupe plus du tout de la diffusion de La Révélation d'Arès entièrement confiée à Adira: http://www.adira.net
Je n'ai pas personnellement d'éditions bilingues usagées à vous envoyer et je doute qu'Adira en ait, mais je vous encourage à à en faire la demande à cette association.
Je n'ai pas non plus de tracts en englais.
Faites un effort, mon frère Cédric, pour créer vos tracts et, puisque vous n'avez pas de problème d'argent, faites-les imprimer, mais au départ imprimez-les vous-même sur une imprimante de bureau.


16jun12  130C75  
C'est indiscutablement votre position soudainement contraire à ce que vous croyiez et professiez auparavant qui me fit croire dans l'événement qui avait vouleversé votre vie: les apparitions de Jésus et L'Évangile Donné à Arès en 1974.
Vous étiez un ecclésiastique totalement imprégné de la doctrine de Basile de Césarée et de Grégoire de Naziance et tout à coups vous commencez, à partir de 1974, à parler d'un Dieu qui n'est plus "ni le Juge ni la Providence," mais qui est "le Père et l'accompagnateur de l'homme, lequel est entièrement maître de son destin."
Je crois dans l'événemnt surnaturel d'Arès. Pour qui vous connaît, qui connaît votre caractère et la fermeté de votre esprit, il est évident qu'il fallait au moins cela pour vous faire passer à l'opposé et changer votre vie radicalement.
Je ne suis pour ma part que ce que vous appelez dans votre réponse à Étienne [130C69] "un petit morceau de l'iceberg arésien immergé, qui arrive à la surface tout d'un coup." J'arrive aujourd'hui à la surface. Vous ne me connaissez pas. Je ne vous ai jamais écrit. Je ne suis jamais venu à Arès.
Je crois pourtant dans La Révélation d'Arès depuis le temps où seul L'Évangile Donné à Arès était publié.
Je ne me suis jamais abonné au "Pèlerin d'Arès", mais j'en ai lu quelques exemplaires que me prêtèrent dans les années 80 Nino Bénédetti et son épouse de Pougues les Eaux — Dieu les bénisse ! —. Je les leur rendis. Il se trouve donc que je n'ai aucun livre de vous, mais j'ai eu le bonheur de découvrir votre blog il y a quelques années. Je l'imprime régulièrement et je relie les pages. Cela fait maintenant un volume considérable.

Votre blog est une extraordinaire mine d'enseignement.
J'ai reçu la Lumière de vos missionnaires, mais je n'ai jamais de mon côté été missionnaire et je ne suis pas certain d'être ce qu'on peut appeler un pénitent. L'envie ne m'en manque pas, mais je suis comme paralysé. Je ne crois pas que ce soit faute de penser que je ne suis pas un pénitent et pas un moissonneur, parce que je pense beaucoup, mais il y a en moi une sorte d'impuissance à avancer dans votre direction.
De cela aussi vous devriez parler: l'étrange impuissance d'avancer.
Henri U. de Bourgogne


Réponse :
Nino Bénédetti et son épouse nous ont précédé dans la mort depuis longtemps déjà et je connais plusieurs des Pèlerins d'Arès que nous devons à leur mission, mais vous, Henri, je ne vous connaissais pas.
Tout le monde est d'accord là-dessus: Les épreuves de la pénitence et de la moisson — et les Bénédetti en ont traversé — sont un don du destin que l'homme se donne quand il met ses pas dans les Pas (Rév d'Arès 2/12) du Père. Combien je regrette que vous ne vous soyez pas encore imposé ces épreuves et que vous attribuiez ce manquement à "l'impuissance", qui me semble, depuis le temps, devenu manque de courage.
Quand l'épreuve fond sur nous — les apparitions de Jésus que vous évoquez en fut une, énorme, pour moi — nous reculons d'abord, nous sommes désemparés, nos premières défenses enfoncées. Là, point de héros... Bougre non ! Nous sommes pris à la gorge par le présent, pas par l'avenir, que nous ne percevons que plus tard au cours du long examen de l'épreuve après coup. À vrai dire, si nous étions vraiment forts en pensée; si nous réfléchissions, nous aurions une réponse très rapide à la Révélation qui nous est faite, car sa simplicité comme sa logiques sont frappantes.
Donc, moi aussi je connus cette "impuissance" dont vous parlez, sauf qu'elle ne dura que quelque trente mois et cessa peu avant les théophanies de 1977, alors que pour vous il y a bien vingt-cinq ans, soit 25 x 12 = 300 mois, qu'elle dure.
Dites-vous, comme je me le dis à l'époque où je surmontai mon "impuissance," que les grandes âmes des prophètes se relaient depuis le fond des temps pour nous apporter la lumière et la force dont nous avons besoin.
Changez ! Changez carrément ! Concentrez-vous sur tout ce qui vous paraît essentiel dans La Révélation d'Arès et envoyez au diable vos hésitations à la servir !
Pensez que ce monde a commencé à vivre un Déluge lent. Il s'engloutit peu à peu dans le péché et s'approche des temps où il finira noyé. L'Auteur de La Révélation d'Arrès nomme cette noyade péché des péchés. Le retour à l'animalité, quand les hommes retourneront barboter et s'entrebouffer comme les poisson et les crabes pensants primordiaux sans espoir d'une autre Création.
Oui, pensez à cela et, de tout votre amour pour votre prochain, efforcez-vous de sauver le plus d'hommes possible, aidez-nous à constituer ce petit reste qui peut sauver le monde. Pensez à cela et rejoignez sans tarder l'Arche que le Père nous envoie. Sur son étrave Dieu a gravé son nom: La Révélation d'Arès. À la barre depuis Noé et la multitude de prophètes qui s'y sont succédés, il y a maintenant Michel ou Mikal. À la mission joignez-vous aux rameurs.
Ayez besoin de vous sauver et de sauver le monde comme vous avez besoin de manger ! Ce n'est qu'à bord de l'Arche du Bien que vous vous délivrerez des noirceurs et des effrayantes inepties du monde et que vous exorciserez vos démons, ceux que nous avons tous en nous, et que vous vous justifierez.
Quel danger y a-t-il à suivre une logique aussi raisonnable et légitime que celle de la pénitence et de la quête d'autres pénitents ? Pourquoi Nino Bénédetti vous aurait-il un jour des années 80 rencontré et réveillé, si ce n'est parce qu'il comptait que vous deveniez à votre tour ce qu'il était lui-même ? O âme d'Henri, tu dois partager le prophétisme avec d'autres âmes, le plus d'âmes possible, parce qu'un miracle considérable, universel, peut s'ensuivre: le Salut du Monde.
Laissez donc à vos craintes de petit citoyen trouillard cette ombre d'impuissance que vous portez en vous.
Soyez affamé de profondeur, d'espérance et de lumière et vivez sur une terre où les fantômes de la petitesse et de la peur ne vous gouverneront plus !
Si cet été vous passez par Arès, entrez dans nos Saints Lieux, dites à la sœur Ghyslaine à l'accueil: "Le frère Michel a souhaité me voir. Pouvez-vous lui dire qu'Henri de Bourgogne est là ?"


17jun12  130C76
Le premier missionnaire, c'est le missionner, les frères et les soeurs se recommandent entre eux la Vérité et la constance (Coran103), ils s’aident. Lorsque, je vais à la Moisson, je prie avant:
Mon Souffle passera devant toi
et les ouvriers de la Moisson
pour ployer les tiges, les offrir à vos faux;
qu'elles se redressent avant d'être coupées,
vous n'en serez pas tenus responsables. (Rev Arès13/9).
Depuis, que vous nous avez demandé de plus écouter, j'avoue que ma façon de faire change, ho, je n'ai pasencore l'écoute de l'apôtre qui n'est plus rien pour lui-même (40/6),je m'y colle. Je vous entend encore, il y a 18 ans dire "aimer c'est écouter et être heureux que l'autre vous parle" vous avez raison,lorsque, je fais des efforts d'écoute, je ressens les choses différemment, une joie monte en mon intérieur. La question pourquoi ne nous rejoignent-ils pas,certaines raisons peuvent-être que nous parlons trop, tellement content de pouvoir partager comme vous dites "ce trésor" qu'est la Parole Pure de Dieu, partager, notre joie, espérance, notre vie dans la vie des êtres rencontrés, de trouver des épis mûrs, les ouvriers de la 11 èm heure : Ainsi les derniers seront les premiers, etles premiers seront les derniers.(Matthieu 20/1 à 16). Un jour une personne que j'invitai à passer au local m'a dit: mais vous m'avez tout dis ! Je vais aller voir surinternet. Ha, internet nous le savons n'est pas missionnaire, je vais cesser de donner les liens, car, je pense que ce n'est pas une bonne idée, la vie ne passe pas par le réseau, elle passe en live, l’instant présent de cœur à cœur,d'âme à âme. Je vais réduire mon temps de parole à 5/10 minutes maxi, afin d'en dire juste ce qu'il faut pour donner envie, réveiller la curiosité, bille entête le kérygme très efficace, cela évite de perdre du temps, ceux qui n’accrochent pas le disent tout de suite et inviter au local, car, bien des fois, les échanges sont trop long, 15, 30 minutes, parfois plus. Les fruits ne venant pas, je me dis: Didier, tu n'es pas assez pénitent, tu ne rayonnes pas, ton amour évangélique n'est pas assez grand, en clair, je ne suis pas un bon fruit.Je pense à Mikal dont nous sommes tous les fruits: on reconnais l'arbre à ses fruits (Matthieu 7/15 à 20), bien sûr Mikal est le Témoin direct de Jésus et Dieu, il est l'Ainé (16/1), Mikal le prophète a contestablement le charisme de Vérité, il est déculturé, son langage est prophétique, lorsqu'il parle, il touche les âmes, il est le prince de laPaix: le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande Lumière.Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière à resplendi. Tu as faitabonder leur allégresse, tu as fait grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la Moisson...(Esaïe 9/1 à 2), et aussi :
(Tu es) l'uni,l'oeil (qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre jaune
(et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humainet) de ventre, (et pourtant)
fils de Mon Bras (et) de Ma Parole. (xxxvi/12 à 13).
Tout ce que dit la Parole à Mikal est valable pour nous, sauf ce qui concerne directement l'Ainé. Chacun de nous peut aussi être par sa volonté, en s’identifiant à Dieu être prince de la Paix passer de je à Je et avoir le langageprophétique, comme Mikal. Je pense au miracle de langues (Acte desApôtre 2/2 à 8), je sens bien que mon langage n'est pas encore prophétique,je ressens que le langage, la vie spirituelle sont la fusion de je et de Je:
Sois un dans toi!
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si)ta dent mord ta lèvre, tu es deux.(xxiv/1 à2), je suis encore deux. Je sais que le Signe n'est pas encore donné (XLIV/5),je n'ai pas encore ré-hânimer l' image et ressemblance, le Royaumeen moi, je ne suis pas vertueux Dieu en moi. Je m'espionne (PA N°1990). La pénitence, la moisson, la prière, les enseignements de Mikal, notre amour évangélique, notre volonté, maitrise de notre tentateur (Veillée 26), notre force de conviction, nous mènent vers cette voie, plus nous nous déculturerons plus notre langage changera, c'est la transfiguration, nouspouvons de notre vivant être: de chair, d'esprit et d'âme (17/7). Pour la pensée, elle est lié à la conscience, en réponse au post (12jun12 130C64) vous écrivez" nous vivons dans un système qui a maintenant à peu près totalement maîtrisé les idées générales de la façon qu'il veut voir les populations qu'ildomine les concevoir "notre mission est bien de réveilleurs spirituels,comme le faisait Jésus et ses apôtres, il y a 2000 ans : Venez à ma suite et je vous ferai pécheurs,d’hommes.(Matthieu 4/18 à 22) les Pèlerins d’Arès sont des pénitents multimultipliés, apôtres, prophètes, christs en puissance envoyés à l’humanité afin de transmettre, enseigner la Parole, trouver les épis, restaurer EDEN (Genèse 2/4 à 24).Très grand Pèlerinage de Feux à tous ceux qui iront à Arès cet été Pèlerins d'Arès, reste, petit reste, Bénit soit Dieu qui sort l'homme des ténèbres.
Didier. Br Ile de France 


Réponse :
J'ai posté votre commentaire sans correction tel qu'il m'est parvenu et il est lisible ! Bravo, mon frère Didier!
Ce commentaire demande encore quelques corrections, mais il est lisible et je vous félicite pour les progrès considérables que vous avez faits. Pendant assez longtemps j'ai dû passer parfois vingt minutes et jusqu'à une demi-heure pour corriger chacun de vos commentaires.
Je dois corriger, d'une façon générale, presque tous les commentaires pour que les nombreux lecteurs du blog pour qui le français n'est qu'une langue apprise, qu'ils maîtrisent mal, puissent lire les articles dans un bon français avec une grammaire, une syntaxe, un vocabulaire corrects et une bonne ponctuation.
Au passage, je me demande si la maîtrise de moins en moins bonne du français par les Français n'est pas une des causes de leur pensée déficiente.
Je signale quand même la grosse erreur par laquelle commence votre commentaire:

Ce n'est pas "Le premier missionnaire, c'est le missionner" qu'il fallait écrire, mais l'inverse: Le premier missionné, c'est le missionnaire. Erreur si grosse que beaucoup auront rectifié sur le champ, j'imagine.
Ici, je signale à l'usage des lecteurs pour qui le français est seconde langue que j'ai employé pendant plus de trente ans les mots "missionner" ou "missionné" dans le sens inverse de celui qu'ils trouvent dans leurs dictionnaires français.
Je tends maintenant à corriger cette habitude qui, pour pratique qu'elle a été, s'avère mauvaise, trompeuse, pour les lecteurs hors des pays francophones.
En français le missionné est celui qu'on envoie en mission, l'apôtre, le missionnaire. Le français n'ayant malheureusement pas de verbe comme "to missionize" en anglais, j'ai inversé depuis plus de trente ans le sens de "missionner" pour disposer d'un mot pratique, mais qui est hélas très ambigu comme notre mot "personne" qui en bon français veut dire, selon la construction de la phrase et le contexte, qu'il y a quelqu'un ou qu'il n'y a pas âme qui vive.
Je finis par comprendre que mon idée, quoique très pratique entre Pèlerins d'Arès missionnaires français — formés à l'idée que pour nous, intérieurement, le "missionné" est la personne rencontrée par le missionnaire — est une source de confusion pour les lecteurs de l'extérieur. C'est pourquoi ce mot disparaît peu à peu de mon blog et je corrige de plus en plus souvent "missionné" par "personne de rencontre" ou "personne que rencontre le missionnaire".
Merci pour votre commentaire, mon frère Didier.


17jun12  130C77  
Vous n'êtes, Michel Potay, vraiment pas quelqu'un d'ordinaire.
Je crois deviner que les missionnaires de La Révélation d'Arès ont des difficultés dans leur mission, non parce qu'ils ne comprennent pas votre position, mais parce qu'ils n'arrivent pas à la faire leur.
Tout est très complexe et très cohérent — je dirais merveilleusement cohérent — dans ce que vous écrivez mais il faut tout lire pour qu'apparaisse votre grande lumière. Si on ne lit que des passages on peut se tromper et même vous trouver contradictoire.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès et je ne crois pas dans les faits surnaturels d'Arès, mais je vous suis avec beaucoup d'attention, parce que vous m'apprenez beaucoup et parce que je crois que vous ferez l'Histoire, même si je n'arrive pas à très bien comprendre le lien qu'il y a entre la fiction: les événements surnaturels et La Révélation d'Arès auquels vous vous référez sans cesse, et votre pensée.
Je passe sur ce mystère et je reviens à l'Histoire dans laquelle vous êtes indiscutablement entré.
Ceux qui vous critiquent, vous calomnient, vous détestent — des pas-grand-chose en général —, perdent maintenant leur temps. La période de vulnérabilité est passé pour vous. Les religions l'ont bien compris et elles se gardent de vous attaquer grossièrement et préfèrent faire silence sur vous. Elles devraient opposer à votre nature raffinée, à votre étonnant sens du spirituel et à votre exceptionnelle intelligence l'équivalent, mais ils ne l'ont pas encore trouvé. Peut-être ne le trouveront-ils jamais. On discutera à n'en plus finir, pendant des siècles, sur la véracité ou la fausseté des événements et de la révélation auxquels vous vous référez, mais la foi d'Abraham en sortira renforcée, chrétienne, juive ou musulmane.
Aucune des religions issues de la Bible ou du Coran (qui n'est qu'une variation sur la Bible) ne pourra vous ignorer et, peu à peu, elles rectifieront leurs doctrines d'après vous.
Je dis que votre pensée, votre pensée à vous Michel Potay, est très au-dessus de La Révélation d'Arès.
Je le dis d'autant plus fermement que je crois que les Pèlerins d'Arès auraient tout intérêt, pour bien relancer leur action, à vous mettre en avant, à produire un credo inspiré de votre pensée, et de ne parler de La Révélation d'Arès qu'accessoirement.
Il faut y penser, même si cela ne vous vient pas à l'idée, parce que vous êtes un homme très modeste, convaincu de ce que vous avez inventé — "L'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai en ce monde ou dans les autres mondes" a dit quelqu'un — ou [convaincu] de qui vient de je ne sais où d'irréel, que je ne m'explique pas.
Vous êtes déjà dans l'Histoire et je m'étonnerais vraiment, malgré votre âge, que cela tarde encore à se savoir, quoique les enjeux considérables de ce que vous révolutionnez dans l'héritage religieux force à retarder le plus possible votre apparition médiatique.
Je vous salue, Michel Potay, comme un grand homme. Quel temple vous élèvera-t-on?
Joachim M.


Réponse :
Le "quelqu'un" qui a dit que "l'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai en ce monde ou dans les autres mondes" est Gérard de Nerval, je crois. Mais il était fou et a fini en se suicidant.
"Le lien qu'il y a entre la fiction: les événements surnaturels et La Révélation d'Arès auquels je me réfère sans cesse et ma pensée" est tout bonnement la réalité. J'ai véritablement reçu la visite de Jésus en 1974 puis du Créateur en 1977.
Je ne comprends pas que vous ayez pour moi une admiration qui ne reposerait que sur ma pensée, mais non sur les faits auquels se réfère ma pensée, qui ne me doit rien et qui doit tout au Père, qui est aussi votre Père, Celui de tous les hommes.
L'Histoire ? Suis-je entré dans l'Histoire ? Quelle Histoire ? Je m'applique à être l'historien d'une Histoire qui cessera, parce que je crois au Jour de Dieu. Oui, je crois que, quand le Bien s'imposera de nouveau sur le monde, un Jour viendra où les jours et les nuits s'arrêteront et les hommes ressusciteront.
Ne dis-je pas cela sans cesse ? Comment pouvez-vous trouver "exceptionnelle l'intelligence" qui dit une bourde pareille, car pour vous, l'incroyant Joachim, c'est évidemment une bourde.
Augustin d'Hippone (le saint-Augustin de l'église) disait: "Unde malum?"... D'où vient le mal? La Révélation d'Arès dit que le mal vient d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) qui a préféré son système au plan d'Éden. Et Dieu ayant pris le risque énorme de lui donné la liberté respecte, non sans chagrin, le mal que l'homme a inventé et qui le détruira au jour du péché des péché, mais ce ne sera pas Dieu qui le détruira. C'est l'homme créé à l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27) qui a finalement refusé celles-ci et qui s'en retourne à son animalité originale.
À moins, évidemment, que nous Pèlerins d'Arès réussissions ce que La Révélation d'Arès nous suggère de faire: pénitence, pour changer le monde (28/7) et le sauver.
Je ne comprends pas qu'un homme "très cohérent" comme moi dise des bêtises pareilles et que vous l'en admiriez !
Merci pour votre commentaire, mais il y a quelque chose qui cloche dans ce que vous dites, Joachim, et qui clochera aussi longtemps que vous ne croirez pas en La Révélation d'Arès comme une Parole réellement descendue du Ciel.


18jun12  130C78
Cette entrée de blog s’intitule "mission" et dans les premiers commentaires certains ont remarqué que peu parlaient de la mission, alors je vais communiquer quelque chose de mon expérience.
Le but pratique de la mission est d’amener la personne de rencontre au local, pour y entendre présenter le contenu de La Révélation d’Arès et [parler] dans un cadre plus propice que la rue. Alors, lorsque nous avons un bon contact, c’est là qu’il nous faut faire durer le contact (et non quand nous tombons sur quelqu’un qui a besoin de parler et qui nous tient la jambe pendant très longtemps, alors que nous voyons qu’il est profondément dans le doute sur La Révélation d’Arès), trouver des mots, des versets, des arguments pour le retenir, jusqu’à ce qu’il nous convainque lui-même qu’il ira au local.
Si on ne fait pas cela, même s’il nous a dit une fois qu’il ira au local, il n’ira pas.
Et ne pas oublier de lui dire: "Venez au local, à la causerie, je serai là pour vous accueillir, même si ce n’est pas moi qui ferai la causerie" — Ceque je dis là est d’ailleurs un conseil de Frère Michel lorsqu’il est venu à Paris en mars 2011.
Une autre réflexion, c’est à propos du commentaire C130-71, du frère Jean-Pierre. Sans vouloir contredire la réponse de Frère Michel, ce frère dit qu’il est nécessaire d’avoir quelques "astuces" (rappelons nous que Jésus disait que nous devons être rusés comme les serpents, mais aussi simples comme les colombes) pour laisser à la personne rencontrée le temps de réfléchir.
Des astuces , comme dire: "Laissez moi réfléchir un instant" et donc laisser aussi au missionnaire son temps pour répondre. Eh bien ! Je pense que le conseil de ce frère est aussi pratiquable pendant la mission.
Et puis missionner à deux, est aussi une occasion pour que celui qui ne parle pas, à un instant précis, ait le temps de penser à ce qu’il peut répondre à la personne rencontrée sur un point délicat.
Pour finir je voudrais faire un petit témoignage de mission. J'avais rencontré un jeune homme profondément engagé dans sa religion. Je le sentais dans le bon sens de vouloir se changer. Il me dit vers la fin: "Le fils de Dieu nous a sauvé" ou quelque chose d’approchant. Je lui ai d’abord répondu: "Êtes-vous d’un groupe évangélique protestant ?" Puis j’ajoutai, de peur que cela entraîne une polémique inutile : "Je ne veux pas vous répondre sur Jésus-Dieu. Parlons d’autre chose !" Or, cet homme a insisté pour que je lui réponde. Je lui ai alors donné à lire le début de la Veillée 32: Mouhamad, Mon Messager venu avant toi, a enseigné que Jésus n’est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont impies. Ma Main a oint les lèvres de mon messager, etc. Il a lu,puis il m’a dit: "Avant de partir, je voudrais que nous priions ensemble. Nous avons alors prié. Pour moi j’ai dit Père de l’Univers. Ayant raconté cela à une sœur, elle m’a dit, à juste raison, que j'aurais peut-être dû l’inviter à aller avec moi jusqu’au local . Encore une occasion manquée !
Jean-Claude C. de l'Ile de France


18jun12  130C79
Après avoir souhaité bonne fête à leur maman, nos enfants ont souhaité bonne fête à leur papa aujourd'hui au Canada.
Que nos enfants grandissent spirituellement plus grand que nous pour que soit pleinement restaurée dans les générations futures l'image et ressemblance à Dieu !
Ce qui me frappe dans cette entrée et d'autres c'est l'insistance sur le thème d'une dégradation progressive de l'image et ressemblance à Dieu des hommes et des femmes dans l'histoire humaine depuis Adam. Cela est contraire à la vision que l'on entend un peu partout en Occident, que nous serions passé de l'animalité barbare originelle à une lente progression du genre humain grâce à la culture et aux lois qui brideraient la liberté d'être barbare et domestiqueraient et humaniseraient progressivement les barbares que nous aurions été et que nous serions toujours en danger de redevenir.
La conception arésienne de l'évolution humaine n'est pas conforme à la culture et cela pose problème lors de la mission, lorsque les personnes objectent qu'il n'y a pas déclin mais progression. Si notre foi ne repose pas sur des faits démontrables, elle ne doit pas être contradictoire avec eux. Comment donc concilier ce que l'on sait de l'histoire humaine avec la perspective arésienne et montrer aux épis mûrs que notre vision tient la route ?
Si l'on essaie de regarder l'évolution de la conscience morale en Occident depuis 2500 ans à partir des philosophes, il semble qu'un très rapide portrait approchant soit le suivant.
Il y a 2,5 millénaires, chaque personne et chaque situation étant considérées particulières ; l'évaluation morale portait sur la personne plus que sur l'action ; on privilégiait le bien sur le juste, chacun avait la responsabilité de rechercher l'excellence. La morale était tournée vers soi et peu vers les autres (on ne condamnait pas l'esclavage par exemple).
Depuis 200 ans environ, en Occident, l'évaluation morale porte sur l'action plus que sur la personne ; on privilégie le juste sur le bien, on se soucie moins de l'excellence personnelle, mais de la valeur de l'action. L'action est évaluée selon, soit le respect des principes ou règles (Kant), soit selon le calcul des conséquences positives et négatives pour la communauté humaine (utilitarisme).
Certains historiens de l'évolution de la pensée humaine affirment que la notion de conscience est centrale dans la pensée morale occidentale depuis 200 ans, mais a été quasi absente pendant 2 millénaires car, comme l'écrit Cicéron, le conflit entre ce qu’un individu doit faire selon la morale et ce qu’il veut faire, est un conflit qui disparaît lorsque l’individu comprend mieux ce qu’il désire. En revanche, l'éthique moderne insiste sur le fait que le devoir moral ne doit guère tenir compte du bien pour soi, qu'il faut sacrifier ce qui est bien pour soi, et ce conflit intérieur, cette intériorisation de règles morales communes, serait l'origine du développement de la conscience morale en Occident depuis 2 siècles.
Je ne sais pas si ce portrait de l'évolution humaine est exacte, mais s'il l'est, cela voudrait dire, il me semble, que les descendants d'Adam auraient d'abord progressivement perdu la capacité d'aimer (il y a 2500 ans on ne se préoccupait déjà guère de la souffrance d'autrui) avant celle de la recherche de l'excellence personnelle qui elle, en Occident, aurait décliné plus récemment, mais que cette déchéance aurait été partiellement compensée par une plus grande compassion, cette dernière n'ayant malheureusement, le plus souvent, pas sa source dans la vie spirituelle, mais dans le respect de règles que l'on s'impose ou qu'on nous impose.
Un mot aussi sur la perte de la capacité de penser. Ce qui me frappe dans l'éducation reçue par les nouvelles générations c'est que l'objectif semble être essentiellement d'acquérir des techniques utiles pour la société et non pas de permettre à chacun de développer ses potentialités, que celles-ci soient utiles ou non dans l'immédiat. Ainsi, la connaissance de ce qu'on appelle les Humanités et des grands penseurs a pratiquement disparu et est considérée inutile. De même, les Universités ne prétendent même plus avoir pour objectif de contribuer au progrès de l'humanité, mais simplement qu'elles sont gérées efficacement.
Cher prophète, quels sont les signes les plus manifestes de la déshumanisation plutôt que de l'humanisation ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
La polysémie du mot humanisation — et donc du mot désuhumanisation — appelerait un développement long et inutile dans le cadre de La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès
voit l'homme sous l'angle très simple du bien et du mal, angle assimilable à celui également très simple du Sermon sur la Montagne: Aimer jusqu'à aimer son ennemi, pardonner toutes les offenses, ne jamais juger, faire la paix, auxquels il ajoute deux éléments simples: acquérir l'intelligence spirituelle et devenir libre absolument.
Aucun développement ne vient, dans La Révélation d'Arès, indiquer sur quelle ligne d'humanisation doit fonctionner cette conduite, qu'elle appelle pénitence.
De même, La Révélation d'Arès condamne tous les pouvoirs sans distinction, tous les princes du culte du pouvoir, quel qu'il soit: religieux, politique, scientifique, économique, et leurs combinaisons, etc., et par là pourrait-on dire elle déshumanise la société qui n'imagine pas un seul instant une société sans pouvoirs, relatifs ou absolus, quel que soit le régime que telle ou telle société se donne.
Par ailleurs, vous faites un saut immense entre 2.500 ans d'ici et 200 ans ans d'ici en escamontant ce que vous savez sûrement:  le passage très important du concept antique de l'Histoire qui était cyclique au concept qu'en donne ensuite le christianisme qui est une ligne droite et qui va changer la notion d'humanisation.
Il est vrai, comme vous dites, que l'antiquité s'inquiétait moins de la souffrance que nous nous en inquiétons. Mais je ne vois pas cela tout à fait comme vous. Je pense tout simplement que la souffrance autrefois faisait tellement partie de la vie que le souci que le philosophe prenait de l'homme était ailleurs.
Rien que dans ma petite vie de 83 ans je me souviens très bien que dans mon enfance et ma jeunesse les séances de dentisterie (l'horrible roulette) et de médecine, où l'anesthésie n'était utilisée que dans des cas extrêmes, étaient marquées par des souffrances qu'aujourd'hui, seulement soixante ans après, personne ne supporterait. J'ai vu, étant enfant, opérer de l'appendicite sur une table de cuisine, sur laquelle on avait ficelé le malade, sans anesthésie. Quand je fus tuberculeux, les créations de pneumothorax et les sections de brides qui s'nsuivaient: Deux trous entre les côtes par où le toubib introduisait, dans l'un une sorte de périscope qu'il tourniquait, dans l'autre un cautère porté au rouge pour brûler les adhérences entre les plèvres dans les fumées nauséabondes cochon grillé... se faisaient sans la moindre anesthésie. En Indochine les extractons de balles se faisaient sans anesthérisie: Deux ou trois costauds pour maintenir le blessé et le toubib qui plongeait sa sonde dans le trou... Bref, dans mon enfance et ma jeunesse il y avait encore assez peu de commisération pour la souffrance. J'avais déjà 30 ans quand j'entendis des mots comme "dépression" totalement inconnus auparavant, comme étaient inconnus les dépressifs auparavant. Pendant l'occupation allemande où, à Paris, on crevait de faim, j'ai vu, de mes yeux vu, tous les obèses devenir maigres comme des clous, et l'on nous raconte aujourd'hui que l'obésité n'est pas une question d'alimentation, mais de gènes... La souffrance était la vie ou plutôt la vie était souffrance. Ce qui intéressait l'esprit était ailleurs. Aussi je ne suis pas aussi sûr que vous que les choses aient, sur le fond, tellement changé en 2.500 ans. Nous sommes simplement, en un demi-siècle, devenus des petits douillets.
Revenons à humanisation. Qu'entendez-vous exactement par là? Pensez-vous à ce qui peut rendre la vie humaine simplement plus supportable et cela varie considérablement suivant que vous vivez en Inde, au Congo ou en Allemagne? Allez-vous, par contre, jusqu'à penser à l'humanisme ? Et si vous pensez humanisme, pensez-vous, par exemple, à l'humanisme chrétien ou à l'humanisme athée, qui ne voient pas les choses sous le même angle, etc ? L'humanisme chrétien voit la finalité humaine dans ses rapports avec le Bien qu'inspire Dieu mort sur la croix pour racheter les péchés du monde tandis que l'humanisme athée ne sert pas des valeurs révélées mais des valeurs que l'homme élabore lui-même et qui peuvent varier selon les cultures, les tempéraments, etc. Dans notre humanisme de Pèlerins d'Arès se mêlent les deux humanismes précédents en ceci que l'homme fabrique lui-même ses valeurs par la pénitence.
Je pense que vous voyez dans l'humanisation ce qui peut servir à l'homme pour trouver la stature qui lui revient.
Mais c'est vague et très variable selon les tempéraments.
Auguste Comte a développé l'idée d'un véritable culte de l'humanité imité du catholicisme par beaucoup de côtés. Nietzsche a incité l'homme à prendre son destin en mains et à devenir un surhomme. Hegel a pensé que l'Histoire menait au savoir absolu et à la réalisation de la raison par la liberté. Karl Marc a dit que l'homme résoudrait le mystère de l'Histoire par le prolétariat en créant une société sans classes. Sartre dans "L'existentialisme est-il un humanisme?" distingue deux qui croient en l'existence d'une nature humaine, qui ne peut changer, de ceux qui n'acceptent que l'existence d'une condition humaine, qui peut changer dans certaines limites.
On aboutit dans tous les cas à une sorte de divinisation de l'homme, mais qui n'est encore qu'idéale et qui ne peut pas faire oublier les horreurs des guerres de 1914-1918 (il y a moins de 100 ans) et de 1939-1945, du nazisme (il y a seulement 65 ans), du bolchevisme (il y a seulement 25 ans) et d'autres horreurs qu'on a vues ou qu'on voit encore partout comme actuellement en Syrie, qui se produisent en même temps que se répand ce que vous appelez, mais qui me paraît très contestable, une "lente progression du genre humain grâce à la culture et aux lois qui brideraient la liberté d'être barbare et domestiqueraient et humaniseraient progressivement les barbares que nous aurions été et que nous serions toujours en danger de redevenir."
Pour finir, La Révélation d'Arès ne saurait s'arrêter à une humanisation plutôt qu'une autre, car l'Histoire ne nous donne pas d'exemples d'une humanisation à suivre et, dans sa Sagesse, La Révélation d'Arès accepte toutes les humanisations possibles pourvu que la pénitence, qui conduit au Bien de base, soit la conduite de l'individu.
Peut-être ce qu'un Pèlerin d'Arès peut entendre par humanisation consiste-t-il seulement dans le souhaite que Camus faisait à l'homme de "faire son métier d'homme", à découvrir peu à peu sa nature en se demandant sans cesse, tout au long de sa vie, "comment il faut se conduire." Le rapport à soi et aux autres est toujours problématique; il l'est encore pour moi après trente-huit ans de pénitence, il le sera pour tout Pèlerin d'Arès toute sa vie. Nous continuons de progresser sans cesse, à nous poser des questions sur ce que nous sommes et sur nos rapports avec la société.
Dans l'humanisation, quelle qu'elle soit, le rapport à soi et aux autres s'exprime seulement de trois façons: L'homme est un loup pour l'homme, l'homme est un Dieu pour l'homme et l'homme est un homme pour l'homme. Les variations et dosages entre les trois varient continuellement.
Alors, j'arrête ici. Je me limite à faire pénitence et à moissonner d'autres pénitents et dans cette pénitence et cette moisson je vois la seule humanisation qui puisse conduire au salut.


18jun12  130C80  
J’ai attendu avec patience, mesure et piété (Rév d'Arès 39/3) la fin des élections présidentielle et législatives pour vous adresser ce courriel.
La dette française a considérablement augmenté sous la présidence de  Mr. Sarkozy en raison essentiellement des super- remises fiscales qu'il a faites à ceux qui étaient  extrêmement riches (et  dont l’essentiel des avoirs étaient déjà exonérés, car dissimulés dans les paradis fiscaux) qui se sont empressés d'investir ces libéralités en spéculations boursières déstabilisatrices des nations, et en délocalisant les activités industrielles de France, accroissant le nombre de  chômeurs et de travailleurs précaires vivant dans la pauvreté. D'autre part, pour l'anecdote, le coût de la fonction présidentielle de M. Sarkozy (rémunérations, administration de l’Elysée, voyages, conseillers, protection, communication, sondages) avait tellement gonflé qu’il était devenu nettement plus élevé que celui de Mme Merkel et même que celui de Mr Obama, Président des USA.
Les magnats ayant obtenu d’accroître leur part du lion en creusant le déficit national, il restait ensuite à répéter et faire accroire que la dette ne pourrait se régler qu’en imposant des efforts aux Français de base: augmentation de la TVA, blocage des salaires, destruction du droit du travail, on taille dans la fonction publique en supprimant  des postes ce qui aggrave encore le chômage, on réduit la protection sociale ce qui augmente les dépenses  des salariés et retraités, l'impossibilité de se soigner pour beaucoup, et l'étendue de la misère, dans notre si beau pays où les richesses matérielles sont si mal partagées, où le lobbying et la corruption s'associent pour régner et imposer l’austérité aux autres.
Ce fut un président xénophobe  poussant  à la haine et à la chasse des Africains, des Roms, des Kurdes etc., alors que La Révélation d'Arès (25/4) recommande: Dis- leur: Étrangers, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon, j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs, car je suis l'échanson et le muletier, mais l'Hôte et le Pasteur est au dessus de moi, etc.
À l'inverse de bien d’autres présidents français respectueux de la laïcité, il a choisi d'accepter de se faire introniser chanoine de st-Jean de Latran pour voler les attributs du Père et mieux anesthésier les consciences. Roi noir et roi blanc sous le même bonnet pour doublement dominer.
Oubliant les millions de français dans la misère, dans la précarité, ce candidat fut l’officiant serviteur zélé à la solde des adorateurs du culte de la possession, alors que la Parole du Père précise: Avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité. Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur.(Rév d'Arès 28/10-11).
L’échec de M. Sarkozy me semble assimilable à une version minimale renouvelée de l’échec d’Adam et d’Ève.
J'ai personnellement préféré voter pour son concurrent.
La Parole dit : La Vérité c'est que le monde doit changer! (Rév d'Arès 28/7).....par la pénitence, l'amour, l'équité, le partage, la fraternité épanouissante, et non par l’égoïsme, l’hypocrisie, l’orgueil, le cynisme, et la prédation financière.
Louange à Dieu !
Dominique


Réponse :
Je connais un certain nombre de Dominique et je ne vois lequel ou laquelle d'entre eux ou d'entre elles vous êtes.
C'est dommage, parce que cela m'aurait peut-être permis de mieux cibler ma réponse. Je vais donc me limiter aux généralités qui sont les miennes.
Je ne suis pas un partisan de M. Sarkozy, politiquement parlant, et je n'ai voté pour lui que pour la seule raison qui m'intéresse: Parce que sous M. Sarkozy notre mission — je pense que vous n'êtes pas missionnaire, si vous ne l'avez pas perçu — n'a jamais été aussi libre d'exprimer publiquement notre conscience et notre Fond.
Mais je ne suis pas non plus partisan de M. Hollande. Je lui souhaite très sincèrement, ainsi qu'à son parti qui a gagné les élections, d'exercer la politique de justice et de rétablissement de la France dont ils rêvent, mais je ne crois pas plus en leur politique qu'en la politique de M. Sarkozy, parce le Père ne place pas dans la politique, quelle qu'elle soit, Son Espoir pour le Salut de l'homme.
Donc, le "Louange à Dieu !" qui conclut votre commentaire me paraît plus formel que bien situé dans les perspectives de La Révélation d'Arès. Un Pèlerin d'Arès, que vous n'êtes probablement pas, bien que citant La Révélation d'Arès, ne pense pas que l'avenir des hommes soit politique et encore moins que la politique apporte quelque solution au problème du changement de vie tel que le Père en exprime le souhait à Arès.
Ceci dit, il est vrai qu'il nous faut vivre ce monde et, d'une façon ou d'une autre, en être les participants.
Nous ne sommes pas des ermites enfuis dans la montagne ou dans le désert pour ignorer le monde et nous préparer à bien mourir. Nous sommes, comme vous l'êtes, Dominique, des citoyens. Je ne crois pas juste l'analyse féroce que vous faites de la conduite de M. Sarkozy, mais c'est sans importance et je respecte totalement votre position politique qui correspond à la position de nombreux de nos frères et sœurs, qui n'ont pas encore totalement écarté la "mission sociale" ni installé en eux-mêmes la vie spirituelle pure et ainsi opéré leur détachement de la politique politicienne, de gauche, du centre ou de droite.
Cela relance de toute façon ma réflexion sur un sujet qui revient régulièrement: Faut-il ou ne faut-il pas que les Pèlerins d'Arès entrent en politique ?
La politique n'est toujours faite que de vaines palabres, de petites manœuvres et de calculs médiocres favorivant les uns quand elles ne favorisent pas les autres et vice-versa selon le parti au pouvoir, plaisant en uns en déplaisant aux autres puis ensuite, après des élections, plaisant aux autres en déplaisant aux uns, comme cela se fera après M. Hollande, sauf s'il s'agit d'un gouvernement d'exception que je lui souhaite d'être de tout cœur sans beaucoup d'espoir cependant.
La question pour nous Pèlerins d'Arès est: Que pouvons-nous faire d'autre dans le cadre de la gestion de la nation ?
Existe-t-il une politique réellement constructive, généreuse, transcendante, cherchant des solutions de bons sens et non partisanes — comme votre critique de la politique sarkoziste est partisane — et qui, dans ce sens, ne pourrait venir que d'un groupe apolitique de gestion de la nation. Le RASGN, le Rassegène: Rassemblement Apolitique Spirituel pour Gérer la Nation, serait-il viable ? Non, il ne l'est pas dans les conditions actuelles de la cuisine politique quand je vois les échecs aussi idiots qu'injuste essuyé par M Bayrou d'une côté et M Mélanchon d'un autre, même si je ne suis partisan ni de l'un ni de l'autre . Tout ce qui n'est pas grossièrement taillé doite ou gauche et qui devient trop précis à droite comme à gauche est voué à l'échec. C'est inévitable dans un monde qui ne pense plus.
Un juriste m'a dit un jour qu'un parti "apolitique et spirituel", niant la politique et proposant une tout autre façon de gérer la société, risquerait fort de ne pas être accepté comme parti pouvant se présenter aux élections et serait seulement considéré comme une association... disons... philosophique, voire religieuse.
Le bien public est l'affaire de tous, mais ce n'est pas l'avis des partis qui apportent tous des idéologies ou des "valeurs", chacun les siennes, hors desquelles ils affirment que le salut de la société ne peut être assuré. Ce qui est évidemment faux, parce que rien n'est jamais aussi simple: On a besoin de riches comme de pauvres, de capitaines d'industrie comme de balayeurs, parce qu'il y en aura toujours, toujours. C'est pourquoi nous proposons, comme les Évangiles Palestiniens le proposent — revoyez les paraboles —, des relations entre eux autres qu'idéologiques. Le régime des partis n'est que balancement politique sempiternel d'un bord vers l'autre. Tout parti est en fait une caste coupée du peuple, contrairement à ce qu'il prétend, et nous, Pèlerins d'Arès, voyons au contraire le peuple rassemblé non autour d'une politique, mais par autour d'une morale spirituelle de Bien
La politique professionnelle — et le parti socialiste en est un champion, aujourd'hui très nombreux parce que la crise réduisant les possibilités de travail, la politique donne de nouveaux débouchés  — commence par la désignation d'amis et d'ennemis. Elle est ensuite caractérisée par l'opportunisme, le clientélisme et le carriérisme des notables et des élus. Ne rêvez pas, Dominique, car il en va du socialisme comme du libéralisme, ce sont des politiques immédiates immorales sur le Fond. La Révélation d'Arès est formelle sur ce point.
La politique ne sépare jamais un clan du bien d'un clan du mal. Elle est mal ou bien selon qu'elle gouverne ou non et selon le regard qui se pose sur elle. Voilà pourquoi le Père désespère d'elle comme il désespère de la religion.
Bref, je mets pour ma part peu d'espoir dans le réalisme politique, sa rhétorique démagogique, ses grands mots ronflants qui finissent tous, au bout du compte, par une grande déception. La France sera déçue par M. Hollande, j'en ai bien peur (mais je souhaite toujours me; tromper) comme elle l'a été par M. Sarkozy.
La situation actuelle de la France est extrêmement complexe. La majorité obtenue par les Socialiste est toute relative et l'abstention de 44% en est la manifestation la plus évidente. De ce fait, la majorité rose n'est que l'expression de moins de vingt millions d'électeurs sur une population de 65 millions d'habitants. Voilà un vide qui va peser très très lourd.
Comprenez-vous mieux, Dominique, pourquoi je ne fais pas de politique et pourquoi votre commentaire, que vous m'envoyez un peu comme un défi, ne me fait ni chaud ni froid ? Je souhaite que ma réponse vous aide à mieux comprendre le sens de La Révélation d'Arès.


18jun12  130C81
Je suggère que le clou (129c25 et 31) pour ceux qui créeront ce tract soit incliné avec le même angle que notre logo !
Le logo qui en toute logique devrait figurer sur tout tract arèsien et que je ne vois pas sur celui que je donne.
Ce n'est évidemment pas fondamental, disons que c'est un détail fondé.
À quoi servirait que Mikal ait créé le logo des Pèlerins d'Arès si nous ne le faisons pas figurer sur nos tracts ?
Notre discours ("mouvement et logos" entrée 128) à la mission (présente entrée 130) outre le témoignage des apparitions de Jésus Christ et des théophanies, est paroles de raison — Logos, la raison même, la rationalité suprême.
Pas de raison sans réflexion, sans pensée: "Libres de penser leur vie nous ferons les hommes.
Évidement, nous sommes notre propre protecteur (je pense au commentaire 130c16 et à votre réponse) et sauveur (Rév d'Arès 36/23), auto-sacralisation par la pénitence (30/11), en co-création avec le Créateur, nous changeons (le monde) en Bien. Nous nous sauvons, autrement dit.
L'homme est par sa pénitence l'artisan de sa propre Grâce et de son Salut.
Le Père de l'Univers nous appelle au Pèlerinage, à la Vie spirituelle (entrée 129), pour y chauffer (Rév d'Arès xxxix/8-9) en nous le Fond — Tout se passe au Fond, non en surface dans la pénitence (33/30) [mots manquants] prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3, xLviii/9).
Chrétien orthodoxe couronné, vous êtes descendu de votre trône, vous vous êtes soumis à Celui qui vous est arrivé, vous êtes monté sur Son Parvis (Rév d'Arès 2/16). Mikal est béni par Youou (Rév d'Arè-s xxx/24).
Vous avez écrit que votre nom est sorti du chapeau, je pense que ce chapeau n'en contenait pas tant que cela (Rév d'Arès 2/20-21).
Bénis ceux qui vous ont suivi et aidé depuis 38 ans et qui se sont absentés — "on ne meurt pas, on s'absente" —, ceux qui vous suivent et que vous suivrez jusqu'à leur derniers souffle — Sors là où tu ne bois plus l'air ! (Rév d'Arès vi/1) — de génération en génération.
Bénis ceux qui font le Bien, leurs œuvres (Rév d'Arès 17/4) historiques arrêteronta l'Histoire quand viendra le Jour où les portes du ciel, des cieux s'ouvriront et que Sa Lumière couvrira tous sans cesse (31/8-9) et que l'univers tremblera de plaisir et nous avec, mais pour l'heure et les générations il y a du travail pour tous, c'est une joie pour les hommes pieux (28/25). Bon courage à tous, et bon Pèlerinage de Feu pour ceux concernés, ceux aussi qui le feront chez eux.
Alain. M. Alias Allan Blackbird, Chèvre, ÂME ou encore Merlain d'ile de France (pardonnez ma fantaisie)


18jun12  130C82  
Depuis une dizaine d'années, je donne des cours particuliers de mathématiques et de physique depuis le collège jusque dans le supérieur. Comme notre frère Antoine — et je pense partager ce constat avec un grand nombre d'enseignants — je vois aux contacts des mes élèves une perte frappante de la faculté de réfléchir.
Premier exemple : La logique, en tant que science du raisonnement et pédagogie de l'apprentissage de la pensée, n'est même plus enseignée, ni au collège ni au lycée. On ne trouve, difficilement, que quelques manuels l'évoquant brièvement en préambule ou y consacrant un tout petit chapitre, pas forcément vu en classe.
Second exemple : depuis mon passage du bac S en 1999, j'observe une baisse continue de l'exigence des sujets d'examens en terme de réflexion. Un élève d'aujourd'hui, avec exactement les mêmes notions techniques, serait incapable de faire le sujet que j'ai dû traiter en 1999. De la même manière, j'aurais été en peine de traiter un sujet de 1979. Cela montre que l'enseignement scolaire d'aujourd'hui (en tout cas dans les matières scientifiques, soit-disant, emblématiques de la faculté de "raisonner"), consiste essentiellement en l'application bête et méchante de formules, de méthodes, que la majorité des élèves auront appris à appliquer dans un contexte donné.
Ce n'est peut-être pas vrai dans tous les établissements, mais mon expérience l'atteste très fréquemment. Je le vois bien, dès qu'ils sèchent face à une question, ils abandonnent très vite, croyant que toute solution doit venir immédiatement. Ces élèves, ayant mémorisé tous les cas de figures (par l'entraînement sur des batteries d'exercices), trouvent majoritairement la solution en se rappelant comment les résoudre, s'ils les ont déjà résolues. Ils ont donc appris à faire travailler leur mémoire. Fort bien, mais insuffisant, évidemment. Ils ont appris sans comprendre. Face à une situation inconnue, ils ne pourront pas s'en sortir car ils n'auront pas appris à faire fonctionner leur imagination (la créativité), ils n'auront pas développé leur capacité à confronter les informations, à faire des adaptations de cas déjà rencontrés, à savoir déterminer quel outil utiliser dans cette situation, à mener une réflexion avec des arguments enchaînés de manière logique et cohérente, etc. Bref, ils n'auront pas appris à réfléchir. Ils n'auront même pas conscience qu'il en sont capables. C'est valable pour les sciences, mais plus grave, comme l'exemple des magistrats que vous citez, dans d'autres domaines, et dans la société d'une manière générale.
Une anecdote qui m'est arrivée récemment en cours illustre cela.
J'encourageais l'un de mes élèves de terminale S, qui séchait sur un exercice, qui était prêt à abandonner, à chercher un peu plus. Brusquement, eurêka ! Il semble avoir un éclair de génie. Il s'écrit, enthousiaste : "Ça y est ! j'ai compris ! En fait, pour trouver la solution, il faut réfléchir !" Les bras m'en tombent. La stupéfaction succédant à la sidération, je me fait intérieurement ces trois remarques :
1. Il n'est jamais trop tard pour s'en rendre compte, mais enfin, devoir arriver en terminale pour le comprendre...
2. Qu'est-ce que ses profs ont bien pu lui apprendre jusque là ?
3. Comment ai-je pu passer à côté et oublier de vérifier qu'il avait conscience de ce point ?
Arrêtons nous un moment sur les points 2 et 3.
Par rapport à ce qui apparaît dans ce cas comme une défaillance du système éducatif, avons-nous un rôle à jouer pour y remédier ? Dans notre mission, doit-on se concentrer sur les blés mûrs qui n'ont pas perdu leur capacité de pensée, ce qui sous-entend être capable de le déterminer. Ou doit-on essayer de ranimer la pensée chez notre interlocuteur, encore une fois, si tant est que l'on soit capable de détecter un blé mûr derrière les apparences...
Concernant le point 3, réfléchir : c'était tellement évident pour moi que j'en avais oublié de vérifier qu'il y pensait. J'étais passé à côté de l'évidence. Par extension, dans notre mission, quelle évidence oublions-nous ? Dites-nous, Frère Michel, à côté de quelle évidence passons-nous encore ?
Je crois que grâce aux recadrages et aux longues discussions sur la mission sociale des dernières entrées, nous n'oublierons plus de clamer les suivantes:
1. Dieu existe,
2. Il est revenu sur Terre il y a 35 ans pour envoyer un prophète,
3. Le monde ne changera que par l'effort de recréation personnel vers le Bien d'un petit reste de pénitents.
Il nous faut maintenant repartir de zéro, passer notre foi au rasoir d'Ockham pour retrouver la simplicité et l'évidence dans notre langage et nos comportements. Il nous faut penser à l'évidence, et retrouver un langage Sacré : Parler de Dieu, du Bien, du Mal, du Péché, du Salut, d'Éden, de l'Amour, du Pardon, etc. Cela mérite d'être bien réfléchi, pensé justement, puis vécu, en amont. Comme vous dites, il nous faut "travailler du chapeau" pour trouver notre "style", celui qui soulignera notre spécificité.
Je remercie mon frère Philippe d'avoir partagé notre petite expérience missionnaire pour illustrer le nouveau départ que nous expérimentons. Je trouve l'idée de partager nos expériences entre assemblées excellente. Par ailleurs, je crois au potentiel de la vidéo et de l'image. Votre expérience dans le Sud-Est, Frère Michel, l'atteste il me semble.
Expérimentons dans la voie que vous nous montrez et nous finirons, avec le temps, par trouver le juste style.
Florian d'Aquitaine


20jun12  130C83  
Je reviens sur le commentaire de Dominique [130C80] que vous n'identifiez pas, mais qui — simple suggestion — est peut-être un nom de famille plutôt qu'un prénom et alors vous pouvez peut-être deviner de qui il s'agit, quoique cette personne se réfère à La Révélation d'Arès plusieurs fois alors que la personne à qui je pense n'y croit plus depuis assez longtemps.
C'est sans importance.
Je trouve très intéressante la réponse que vous lui avez faite. Je l'ai relue plusieurs fois et, à part deux ou trois coquilles que je vous signale en errata séparément, je la trouve même plus qu'intéressante. C'est une prise de position, un vrai manifeste de rejet de la politique.
Pourtant, il ne fait aucun doute que la France dans laquelle nous nous livrons à la mission vote et qu'elle a des couleurs politiques et que cela a une influence sur le comportement du public que nous rencontrons dans la rue. J'ai apporté mon concours à la mission dans diverses villes de France et je peux dire que, selon la couleur politique de l'endroit, on reçoit un accueil très caractéristique. Ce que vous appelez le "terrain" missionnaire.
Même si vous ne faites pas de politique au sens qu'on peut donner à l'expression "faire de la politique" qui signifie prendre parti de façon plus ou moins militante pour un parti ou pour un autre, vous ne pouvez pas, puisque vous vous intéressez au terrain, ne pas tenir compte des tendances politiques d'un endroit quand vous vous adressez au public.
Je suppose donc que vous n'êtes pas insensible à ce qui s'est passé en France dimanche dernier.
Un Thierry d'Île de France


Réponse :
Non, je ne suis pas du tout "insensible à ce qui s'est passé en France dimanche dernier" 17 juin 2012 et, même sans faire de politique, j'y pense quand je suis à la mission, que ce soit dans la rue, dans une salle où je m'adresse au public ou dans d'autres circonstances.
Je ne m'exagère pas la question. Je ne crois pas que la couleur politique présage d'une façon aussi décisive que vous pouvez le penser de la réaction des gens de la rue aux faits surnaturels d'Arès et à La Révélation d'Arès. À preuve, les Français élisaient M. Sarkozy et la droite en 2007 et élisent M. Hollande et la grauche en 2012, mais leur attitude vis-à-vis de notre mission n'a pas changé de façon aussi radicale en cinq ans. Tout est donc très relatif.
Néanmoins, j'en tiens compte dans ma réflexion, et je vais vous le montrer.
Le scrutin uninominal à deux tours, qui est actuellement le nôtre, renforce considérablement le bipartisme, et offre des facilités aux gens qui gouvernent en leur donnant une majorité active, mais ce n'est pas le reflet exact de l'état politique de la France. Or, c'est ce reflet exact que je cherche toujours pour ma part.
Je cherche donc ce qu'est la réalité proportionnelle.
Voici ce qu'est pour cinq ans, de 2012 à 2017, notre assemblée nationale:

Assemblée élue le 17 juin 2012

Mais voici la réalité proportionnelle (source Le Figaro) de l'élection du 17 juin, où l'on voit clairement que le Parti Socialiste n'aurait pas la majorité si le vote avait eu lieu à la proportionnelle ::

Proportionnelles juin 2012 (Le Figaro)

Mais personnellement c'est la réalité nationale qui m'intéresse et voilà le diagramme, que je me suis fait, que je vais avoir sous les yeux pendant cinq ans, où l'on voit qu'en réunissant le Parti Socialiste, le Front de gauche et les Verts, il y a en gros 1 électeur sur 4 qui vote à gauche en France. On est très loin de la fausse réalité à laquelle se réfère notre nouveau gouvernement et, à mon avis, pour cette raison (et pour d'autres) il aura beaucoup de mal à gouverner comme il l'entend.


Réalité Politique Proportionnelle en jun 2012

C'est de cette réalité là que part ma réflexion dans le cadre missionnaire.
En fait, le France est toujours plutôt à droite et en gros 1 électeur français sur 2 est politiquement indifférent ou très tiède.
C'est très approximativement le miroir de l'état d'esprit actif/inactif, intéressé/indifférent, qu'on rencontre indirectement dans la mission au plan spirituel.
Je ne peux pas ici, dans un blog public, m'étendre sur le parallèle option politique <---> option spirituelle. Je n'en dis pas davantage. J'ai simplement répondu à la question que vous posez.


20jun12  130C84
Nous avons eu, à une certaine époque, trop de missionnaires en toc, qui ne se joignaient à nous que pour dire aux gens de rencontre non ce que disait La Révélation d'Arès mais comment eux l'interprétaient, et même certains missionaient carrément pour leurs propres idées. Tous les mouvements connaissent ces parasites qui roulent pour eux-mêmes en profitant d'un élan collectif quelque part. On n'a pas idée du tort que ça peut faire !
À un moment donné il y en a eu trop de ces oiseaux-là à Paris. Ils ont profané vos espoirs et nos espoirs sans que personne ne s'en aperçoive, sauf quelques uns comme moi. Tout ça au nom sacré de la liberté. Moi, c'est à ce moment-là que je suis parti à la fin des années 90. Et puis maintenant que je sens que vous reprenez les choses en mains je me sens tout à coup vieilli, je n'ai plus le courage de retourner dans la rue, de revenir à l'assemblée.
Tout ça s'est passé très vite, vous tout seul dans votre désert là-bas au fond de la Gironde, priant innocent pour le succès d'une mission qui n'existait déjà plus, ne voyant rien et découvrant à Toulouse, un beau jour de 1998, qu'on faisait des discours sur la "Liberté" sans même prononcer le nom de La Révélation d'Arès et en vous disant de fermer votre gueule, parce que vous n'étiez pas désirable. Affreux !
Du coup, dans les années 2000 vous avez pris du carat, de la jugeotte, vous avez vraiment mesuré les dégâts. Tout partait en digue-digue. Un mal énorme avait été fait. Vous avez raison  de dire qu'il faut en somme "repartir de zéro" comme vous l'avez fait à Nice et comms vous auriez voulu le faire à Strasbourg ou à Nancy. Fatalitas !
Au fond, notre mission, pleine de punch dans les années 80, s'est dissoute dans la société médiocre qu'elle réfutait et qui l'a récupérée, digérée. Ce que vous avez découvert à Toulouse en 1998 (voir entrée de blog 126), c'était déjà le résultat de cette digestion. À ce moment-là c'était déjà fini. Pas mal de frères et sœurs étaient partis, dégoutés avant même d'avoir été vraiment dégrossis. Personne ne s'en était aperçu. Ils étaient venues chez nous croyant à l'utopie, parce que le monde n'en charrie, des utopies, que cons et plantées dans le réalisme rationaliste. Ils étaient prêts à former un underground, prêts à prêcher jusqu'à l'épuisemnt l'inépuisable Évangile Donné à Arès. Mais peut-être ce mouvement n'a-t-il disparu usé avant d'avoir été utilisé que pour retrouver votre humus et en renaître.
L'efficacité d'une mission ne se mesure pas au nombre de ses missionnaires, mais à leur qualité. Leur inquiétude pour le monde. Leur exigence dans la pénitence. Les Français forment maintenant un ramassis de frileux et de trouillards et il n'st pas facile de trouver les épis mûrs là-dedans. Mai 68 c'était un gros pet d'une jeunesse gavée d'abondance. Maintenant on va vers la pénurie. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué: Toutes ces boutiques qui ferment. Bref, tout le monde se cramponne à son boulot — demain c'est le chômage... avec ou sans socialistes — et cherche au moins à garder ce qu'il a. Difficile de trouver des idéalistes à moissonner dans tout ce merdier.
Je vous admire de ne pas perdre le moral. Je vais venir au Pèlerinage cette année. Ce sera la première fois depuis dix-huit ans. Je me sens vieux. Je ne sais pas si je peux me remettre à la rue, à appeler les inconnus à devenir connus de Dieu.
Régis d'Île de France


Réponse :
Oublions ce passé. L'évoquer ne sert à rien d'autre qu'à ne pas recommencer les mêmes erreurs.
Il n'y a pas d'âge pour être missionnaire. Je le suis bien moi-même, à 83 ans dans trois semaines.
Si vous venez au Pèlerinage, demandez à me voir à la sœur Ghyslaine à l'entrée.
Merci pour ce commentaire un peu vert, mais que je publie tel quel.


21jun12  130C85
J’aime beaucoup votre réponse concernant notre réalité démocratique qui montre une fine connaissance.
Mais vous n’allez pas assez loin dans votre raisonnement, mais comme vous vous êtes fait vous-même une fausse interprétation de ce que vous demande le Christ et le Créateur, vous vous frustrez d’intervenir dans le débat politique. Ce qui pour moi est une erreur. Mais bon ! chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend …
Ce qui m’a choqué dans votre dernière édition de La Révélation d'Arès c’est que vous avez pris une position radicale concernant la politique.
Mais peut-être avez-vous reçu des confidences secrètes du Christ qui continue à vous guider ? Ne vous l’a-t-il pas dit ?
Mais vous avez aussi votre liberté de conscience et de reflexion.…
Car moi, qui me fie qu’au texte de La Révélation d'Arès, vu que le Christ n’est pas à ma gauche, je ne vois pas du tout une dénonciation de la politique dans La Révélation d'Arès qui certes dénonce tout ceux qui font abus de pouvoir et cela concerne bien sur les hommes et femmes politiques mais je n’y voie pas une dénonciation de la politique.
Pour conclure vous devriez davantage nous faire profiter de vos lumières et de votre intelligence concernant la vie en générale.
Dieu vous a interdit d’être un prince d’église, mais il ne vous a pas interdit d’être un chef politique comme Mahomet l’a était …
Quand Dieu vous dit: Tu ne seras le chef de personne [Rév d'Arès 16/1], il parle bien évidement du contexte religieux et non de vos compétences en tant qu’ingénieur.
Est ce que vous allez dévoiler de votre vivant les versets que le Christ vous a demandé de taire ?
Ou bien allez vous faire comme l’église catholique et le secret de Fatima qu’elle s’est refusée de dévoiler malgré la demande de la vierge.
Que Dieu vous accorde une longue vie car la vieillesse n’est-elle pas le moment où l’on voit ses erreurs ?
On a jamais fini d’apprendre, même au Ciel d’après les témoignages reçues par les médiums, même la-haut on continue d’apprendre
Patrick R; d'Île de France


Réponse :
Nos sœurs d'accueil ont eu raison de ne pas voir en vous un Pèlerin d'Arès. Vous ne lisez pas La Révélation d'Arès seulement pour ce qu'elle dit mais vous la lisez surtout pour ce que vous y voyez... mais sans penser. Vous êtes un pur produit de cette société qui ne pense pas..
Votre opinion n'est pas fondée sur ce que dit La Révélation d'Arès. Elle est fondée sur ce qu'il vous plaît d'y lire, consciemment ou inconsciemment.
Le roi blanc (la religion), le roir noir (politique, finance, etc.), même cuisse, dit La Révélation d'Arès (xxxvii/14), qui rejette sans distinction partout le roi noir comme le roi blanc, ainsi que leurs chiens, leurs guetteurs, etc. La Révélation d'Arès ne distingue pas entre les princes, où qu'ils exercent leur pouvoir, et dans les instantes recommandations: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et Tu ne commanderas à personne (36/19) le pronom "personne" veut bien dire "qui que ce soit", qui que ce soit de religieux, d'idéologique, de politique, etc., de tous ceux qui se soumettent à un pouvoir, quel qu'il soit.
Tu ne commanderas à personne est suivi de l'instante recommandation suivante: Tu montreras les Sentiers vers les Hauteurs Saintes... car la vie que Je te ferai pour Moi n'est pas comme la leur (36/21). Alors, bien sûr, je sais que ces sentiers traversent le monde, lequel est politique, et je tiens compte de cette réalité-là, mais sans y prendre part, comme je tiens compte de la réalité athée, de la réalité immorale, de la réalité mercantile, de la réalité violente et autres haies d'épines et coulées de pierrailles stériles (14/1) qu'il nous faut traverser sans pour autant être moi-même un athée, un immoral, un mercantile, un violent, etc.


21jun12  130C86
Comme l’écrit notre frère Philippe (130C53), nous n’avons pas beaucoup de choses à dire concernant notre mission, puisque nous avons fait fausse route avec la mission sociale et que nous reprenons la mission à zéro ou presque.
Quels enseignements peut-on retirer d’une mission qui s’est  égarée ?
Aujourd’hui nous avons bien conscience que nous recherchons les épis mûrs et que nous n’avons pas à dissimuler notre message et notre foi.
Nous allons droit au but "bille en tête"  comme vous dites, sans tourner autour du pot.
Les gens sont prêts ou pas.
Comme je ne procède pas de cette façon depuis longtemps, je ne peux parler que du commencement d’une expérience, si cela peut donner des idées à d’autres.
Après avoir dit bonjour à la personne de passage, je lui dis que je cherche des héros  en référence à cette Parole de Dieu dans les théophanies: Les héros attendent (Rév d’Arès xxxv/10).
Si la personne ralentit, j'ajoute: "Des héros du quotidien." Si la personne continue d’écouter, je précise: "Des hommes qui s’efforcent de faire le bien dans leur vie quotidienne, c'est-à-dire qui s’efforcent d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer des préjugés et de ranimer l’intelligence du cœur, parce que je ne crois pas que ce sont la religion et la politique qui changeront le monde mais chaque homme ou femme qui s’efforce de changer en bien. Cet appel a été donné à Arès en Gironde près de Bordeaux par Jésus qui est apparu 40 fois à un homme nommé Michel Potay en 1974."
Après je m’adapte en fonction des réactions de la personne. Si la personne est intéressée mais pressée, je lui donne un tract et l’invite à venir à une causerie au local au cours de laquelle nous présentons La Révélation d’Arès.
Si la personne pose des questions je lui réponds.
Si le personnage de Jésus la gène, je précise que Jésus n’est pas l’agneau crucifié sur la croix des religions, ni le fils unique de Dieu, mais un homme, un charpentier, qui par ses efforts pour aimer et faire le bien a retrouvé sa nature divine, ce que chacun de nous est appelé à faire. Jésus n’est pas une idole mais un exemple à suivre.
Dans tout cela j’essaie de garder ma paix, d’être le plus clair possible et d’informer sans trop essayer de convaincre, sans peser sur l’autre, je le laisse libre de sa décision, j’essaie seulement quand cela est possible de désamorcer les préjugés ou les idées fausses qui peuvent faire blocage, si l’autre est ouvert à l’échange. Parfois les gens parlent mais n’écoutent pas les réponses, car trop convaincus de leur préjugés.
Au lieu de polémiquer, j’essaie de m’adapter aux réactions de mon interlocuteur et de le comprendre en lui posant des questions sur ses idées ou ses croyances.
Si je sens que c’est un épi mûr, je lui laisse ma carte de visite et l’encourage à me contacter.
Il peut arriver aussi que je prête La Révélation d'Arès et que je prenne ses coordonnées pour qu’il me donne son avis après lecture.
Dans tous les cas je m’efforce de souhaiter une bonne journée à mon interlocuteur avec le sourire. Parfois le sourire et la joie peuvent attirer d’autres et il arrive que des personnes viennent vers moi et me demandent ce que je distribue.
J’ai hâte d'être au Pèlerinage, de venir prendre le Feu (Rév d’Arès xLi/7) qui m’est si précieux pour poursuivre et faire évoluer ma pénitence et ma moisson.
Denis K. Bretagne sud.


Réponse :
Le Pèlerinage 2012 s'ouvre ce soir. Nous serons nombreux à venir y prendre ce Feu dont nous avons besoin pour poursuivre notre pénitence et notre moisson de pénitents.
Le Père de l'Univers, dans son immense Sagesse, sait que l'homme peut largement, mais pas complètement, se passer de sa Force ou de son Feu et il institue le Pèlerinage d'Arès sur le lieu sacré où Il a laissé une trace puissante de sa Présence là en 1977. Sur ce Saint Lieu personne ne lit vraiment La Révélation d'Arès comme il la lit partout ailleurs. Là ce Saint Livre prend une force et une lumière particulières.
Nous devons nous élever au-dessus de notre condition de citoyens de la terre pour devenir aussi citoyens du Ciel, sans quoi nous ne parviendrons jamais à bouleverser l'ordre actuel du monde pour le ramener à Éden.
Tâche considérable qui ne peut recourir qu'à des moyens considérables, pour invisibles qu'ils soient, et où les acquérir autrement qu'à l'endroit même où le Père s'est posé en 1977 ?
Là nous nous mettons en équilibre entre terre et Ciel. Nous devons en effet retrouver l'équilibre, que l'homme a perdu, entre les extrêmes que sont le mal ici bas et le Bien suprême des Hauteurs Saintes. Les antinomies morales auxquelles nous sommes soumis entre la vie terrestre quotidienne et notre foi ont valeur d'une médiation et cette médiation n'est jamais mieux trouvée qu'à Arès où le Père a assumé, par l'envoi de son messager Jésus suivi de sa propre venue, la suprême médiation entre Lui et l'homme.
La Maison de la Sainte Parole est le lieu par excellence de réconciliation et d'équilibre des contraires.
Voilà une autre façon, parmi tant de façons, d'expliquer le Pèlerinage.


21jun12  130C87
À la veille de l'ouverture du Pèlerinage, c'est avec plaisir que je vous envoie ce courrier.
Durant ma première année de médecine, j'ai beaucoup travaillé, environ 12 heures par jour. Vous avez été ma principale source d'inspiration tout au long de cette année.
Ma mère me rappelait votre courage, et votre travail inépuisable que vous n'arrêtez pas d'effectuer tous les jours. Je pensais à vous en me disant que si vous travailliez autant (même plus ?!) je pouvais tout de même tenir quelques mois à ce rythme.
J'ai basé mon année sur la détermination et la volonté, j'ai tenu tous les jours avec des hauts et des bas sans jamais douter de ma réussite. Ce fût une année passionnante et enrichissante. J'ai appris quantité de choses fascinantes et j'ai aimé travailler.
J'ai, par ailleurs, voté pour la première fois aux élections présidentielles. Ces élections m'ont tenu à cœur en ces temps de crise. L' avenir ne me rassure pas. Je sais que je dois renforcer ma pénitence. Je prie tous les soirs.
Depuis la fin de mon concours, je reprends le temps de lire votre blog. Il me réconforte sincèrement, et j'aime le lire. Il me redonne cette espérance d'un monde meilleur quand je vois le monde dans lequel nous vivons, car il est si facile de perdre courage ! Cela me rassérène. Les temps qui viennent vont être durs, très durs comme vous le répétez, mais j'essaie de constamment me rattacher à cette Parole.
Vous êtes un très grand prophète. Je vous admire. Vous êtes une source d'inspiration continuelle.
Je m'efforce tous les jours d' accomplir cette Parole, tous mes efforts sont tendus pour faire partie du petit reste. Je suis convaincue que ce Message est authentique, et je suis déterminée à devenir un grand Pèlerin d'Arès.
Je me sens heureuse et cela grâce à vous et à ce Livre. Je vous remercie pour votre travail, votre courage, votre enseignement et pour ce que vous êtes et donnez envie d'être.
Je vous souhaite un beau pèlerinage et vous embrasse ainsi que sœur Christiane,
Aurore B. d'Île de France


Réponse :
Votre commentaire m'émeut. Il m'émeut par et pour lui-même. Il m'émeut aussi à d'autres titres.
Vous n'êtes pas la première de nos Pèlerins ou de nos enfants de Pèlerins à faire des études de médecine, mais je ne peux pas ne pas rapprocher votre grande foi et votre grande passion pour notre sainte cause de celles de l'archétype: Hélène, que j'ai connue enfant (1978), puis jeune fille, puis étudiante en médecine, puis médecin, épouse et maman de trois grands enfants, eux aussi promis à de belles études, et dont la foi et le grand dévouement ne se sont jamais éteints.
J'ai toujours lancé ces mots à l'adresse de tous nos jeunes: "Étudiez ! Ce que vous apprenez est la seule chose, avec l'amour, qu'on ne pourra jamais vous vendre. Votre savoir vous appartient comme votre vie vous appartient. Nous autres Pèlerins d'Arès vaincrons par ce que nous serons autant que par ce que nous dirons."
Toute votre vie restez un infatigable découvreur et un passeur d'hommes. Faites-les passer du mal au bien. Et, puisque vous serez médecin, que la volonté de soigner soit une désir d'éternité pour vos malades comme pour vous-même !
Merci pour vos bons vœux de beau Pèlerinage. Je vous les retourne.
Je vais réunir, si rien ne m'en empêche, quelques jeunes à Paris en octobre pour une première tentative de mission en novembre. J'espère que vous pourrez participer à cette expérience.
Mes compliments pour la réussite de votre concours.


21jun12  130C88  
Qu'est-ce que c'est que ces histoires de Pèlerinage à la con ?!!!!!
Qu'est-ce que vous faites là-bas ? Vous vous enculez en rond ?!!!!
Y en a franchement marre de tous ces bigots qui font tomber à genoux les nanas et les mecs (les nanas surtout) devant RIEN, RIEN, RIEN, rien que des murs blancs, qui sont d'ailleurs peut-être bleus ou jaunes maintenant.
Tout est bête autour de nous, j'en conviens, mais alors là... Venir chercher le Feu... le feu au cul, oui!
J'y suis allé à votre pèlerinage dans les années 90 et j'en ai prévu tout de suite la fin, mais je vois que ça dure. Je tombe sur votre blog. Merde, merde et merde !
Mais comment des gens peuvent encore croire dans ces conneries? La civilisation s'écroule sur nous et c'est déjà bien assez du carbone, de l'ozone, du nucléaire,, qui nous piègent. S'il faut encore s'emmerder avec vos chialeries.

[... ici passage d'une grossièreté vraiment impubliable...].
Je ne suis ni pour la société capitaliste, ni pour la société gauchiste, ni moins encore pour les sociétés qui chialent par terre, le cul en l'air (pour se la faire mettre par Dieu?) ou qui chialent sur des bâtons d'encens en faisant bouddha-bouddha.

Quelle farce ! Absurde ! Tous ces gens qui s'extasient devant RIEN, RIEN, RIEN.
Je ne croit pas plus en ceux qui veulent faire la révolution en récitant des conneries qu'en fumant un joint et qui, à la première occaz, vous escroquent, abandonnent leurs bonnes femmes et leurs gosses, vous envoient chier. Parce que la vie c'est ça, ce n'est que ça.
Votre pèlerinage est gratis, mais cette merde est encore trop chère pour moi. Je vais tout faire sauter là-bas un de ces jours. Vous allez voir. Ce sera pas "Killing an Arab", mais "Killing the Arès Bullshits."
Geoffroy


Réponse :
Ce délicat commentaire était destiné à l'entrée 129, mais je publie ici ce joyau de grossièreté.
Ce genre d'écrit, qui est aussi un cri, un cri que je ne peux ignorer, n'est pas si rare dans ma boîte de réception webmaster@freesoulblog.net, et loin de me mettre en colère, il me fait réfléchir, parce que vous êtes un représentant de ce monde où beaucoup, vraiment beaucoup parlent comme vous.
Qu'êtes-vous? Un ivrogne ? Un bouffon ? Je pense que vous êtes surtout un nihiliste.
Je suis et je serai, même après la mort, complice du Ciel et ne serai jamais victime de ce nihilisme qui ne peut annihiler ma foi et empêcher ma mission, dans ce monde ou dans l'autre.
Toutefois, vous existez, vous vous exprimez par des propos aussi sardoniques qu'obscènes. Me cacher la face, c'est me cacher d'un monde auquel le Père m'envoie. Vous êtes — je vous entends rire d'ici — un fils du Père, mais oui, et donc d'une façon ou d'une autre récupérable en principe.
Vous vous moquez des pèlerins qui "tombent à genoux" (et il n'y a pas à Arès plus de nanas que de mecs), mais ne vaut-il pas mieux vivre... Vivre... à genoux que de tout refuser debout ? Vous commentez avec cynisme et dégoût ce monde qui déchante et là je suis en partie d'accord avec vous, mais ce que vous n'avez pas vu à Arès, c'est le refus de la mystification des cérémonies, le retour à la simplicité du cœur, l'appel au bien très simple que réalise la pénitence et si je me mets à genoux, ce n'est pas pour adorer au-dessus de moi un pouvoir, mais pour reprendre contact avec cette terre que le Créateur a donnée à Adam en lui disant: "Elle est tienne, Je te la donne, tu en fais ce que tu veux." Et moi ce que je veux c'est son bien, c'est votre bien, oui, votre bien, Geoffroy, et rien d'autre.
Il y a beaucoup de choses que vousn n'avez ni vues ni comprises à Arès. Revenez et voyez les choses autrement.
Au reste, vous pouvez "tout faire sauter", vous ne détruirez jamais le Lieu où le Père de l'Univers descendit en 1977 et nous y reconstruirons une autre Maison de la Sainte Parole, parce que c'est là, pas spécialement entre les quatre "murs blancs" (qui sont toujours blancs, qui ne sont ni bleus ni jaunes) que la Parole est descendue et cet espace virtuel, qui est aussi dans  notre cœur, vous ne pourrez jamais le détruire.


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