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19 avril 2012 (0128)  
Mouvement et logos

Héraclite  

HeracleitusLa foi que La Révélation d'Arès réveille repose sur deux faits :
Un fait établi : Le mal (23/1, 39/3) ou la bête (22/14), rejeton de l'humanité (globalisée sous le nom d'Adam, 2/1-5), rencontre de moins en moins d'obstacle et passe même pour une norme avec ses normativistes (princes du culte religieux, du culte politique, du culte économique, 2/9-17, 4/9, etc., roi blanc et roi noir, xxxvi/14, etc.),
Un fait à établir : Le Bien, enfant de Dieu, qui reviendra dans l'humanité par une seule action : la pénitence. Autrement dit, l'humanité ne peut échapper au péché des péchés (38/2), qui est régression définitive à l'animalité d'avant Adame (vii/1), que par la pénitence, laquelle peut la ramener au Jour (31/8) où le jardin d'Éden refleurira et la mort elle-même sera vaincue.

La Révélation d'Arès, comme toute l'Écriture correctement lue, va à l'encontre de la mentalité rationaliste, politique  et même religieuse qui, quelle qu'elle soit, se fixe dans des dogmes, mais l'énorme force de La Révélation d'Arès est de ne pas être sans rapport avec la philosophie, qui est recherche continuelle, donc mouvement non seulement de l'esprit, mais aussi de la vie.
Je n'ai jamais cessé de souligner l'existentialisme de La Révélation d'Arès. Mais un existentialisme pour quelle existence ? Pour celle dont l'apothéose lointaine sera le Jour, certes très lointain, mais qui dès aujourd'hui se construit, évolue, est donc mouvement vers ce Jour-là, mais mouvement qui a un résultat immédiat : le Salut.
Le fait établi : le Mal, notre invention humaine, perdra le monde par stagnation et fixité.
Le fait à rétablir : le Bien, est mobilité, changement ou mouvement pour échapper au Mal ; ce mouvement de pénitence produit déjà à lui seul le salut.

Justin   

JustinLe mouvement doit naître. Il faut faire le chemin ou sentier du fait établi au fait à rétablir, de l'humain à l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27).
Le moteur de ce mouvement du Mal au Bien est la pénitence mais le lien de l'un à l'autre peut s'appeler Logos.
Héraclite, qui vécut voilà vingt-six siècles, passe pour athée, alors qu'il n'était simplement pas religieux comme nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas religieux. Il voyait le Créateur comme le montre le Livre : Je cours encore et je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12), toujours en mouvement. Héraclite utilisa le mot grec logos — intraduisible parce qu'il a trois sens : "parole", "discours" et "raison" — pour écrire sans ponctuation :
"Le logos \ ce qui est toujours \ les hommes sont incapables de le comprendre."
Pour Héraclite le monde normal devait être sans cesse en mouvement, en état permanent de flux ou de devenir, et nous comprenons aujourd'hui que c'est ce mouvement que veut redonner à l'homme La Révélation d'Arès pour le décoller des fixités religieuses, politiques, sociales et de leurs dogmes, et le relancer, par la pénitence, vers une autre vie, créatrice, sans quoi il ne retrouvera pas l'Éden initial.
C'est dans le triple sens de logos : "parole", "discours" et "raison", qu'il faut lire le fameux prologue de Jean, dont l'évangile n'est pas une Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12), mais est déjà un développement philosophique : "Au début était le Logos et le Logos était avec Dieu et le Logos était Dieu…"
La Parole substantielle de Dieu était conçue comme sa Raison créant le monde et marquant la pensée humaine.

Dès le 2ème siècle, les écrivains chrétiens appelés apologistes, parce qu'ils s'efforçaient de présenter la foi chrétienne d'une façon acceptable pour la pensée gréco-romaine, ont utilisé le terme Logos pour faire comprendre aux païens qu'ils avaient eu une part du Logos, exprimé par leurs grands philosophes, mais que Jésus leur apportait la part manquante. Notamment Justin, philosophe et martyr chrétien écrivit : "Ceux qui avant que ne vint Jésus vécurent une Vie accompagnée de raison (logos) sont déjà des chrétiens, eussent-ils passé pour athées, comme Socrate, Héraclite et d'autres." Ici une parenthèse pour rappeler que Justin  mourut fouetté à mort par les païens en leur disant que la violence détruisait la raison d'être même de leur foi, car la vraie foi ne peut être que recherche de la Vérité (28/7) comme chemin de Salut, tandis que le mensonge : la religion, la politique, la loi, ne peuvent exister que par la violence.

Voilà pourquoi la pénitence dont parle La Révélation d'Arès n'est pas remords, pas expiation ou retour sur soi, mais au contraire mouvement en avant dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11) pour retrouver l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, qui sont des dynamiques, jamais des états fixes ou rétrogrades.
Voilà pourquoi la pénitence est fruit du Logos, fruit de la Raison contre le péché qui est l'ignorance même de cette Raison.
Une évolution importante est à noter entre ce que les moines de l'antiquité chrétienne appelèrent philosophia et ce que La Révélation d'Arès, quoiqu'elle n'utilise pas ce mot, inspire à son lecteur comme philosophie.
"Je meurs chaque jour," pensaient les premiers chrétiens et de nos jours nous pensons : "Je revis chaque jour." Il s'est toujours agi, depuis Platon, de dépasser le monde pratique et de retrouver la vie spirituelle, mais seul le christianisme a pu, au début, faire adopter ce mode de vie à des masses populaires. C'est pour cette raison que Nietzsche disait "Le christianisme n'est qu'un platonisme pour le peuple." ("Par delà le bien et le mal"). Autrement dit, à l'irruption du Royaume, c.-à-d. de la vie spirituelle, dans la prédication de Jésus s'ajoute dans La Révélation d'Arès l'idéal de notre association avec le Créateur par la pénitence.
La vie de foi est la vie de l'âme, née de pénitence et immortelle après la mort.
Il ne s'agit pas de fuir la vie terrestre, mais d'allier l'âme à la chair et à l'esprit avec pour trait d'union entre elles le Logos pour faire de l'ensemble une réalité intelligible et transcendante.

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Commentaires:

19avr12 128C1
Je comprends bien le principe du mouvement, celui de la pénitence et son existentialisme et c'est seulement parce que j'ai ce mouvement en moi, à condition de ne pas le laissé tomber, que je peux l'expliquer aux autres (moissonner).
Mais jamais je ne pourrais avoir toutes les références philosophiques que vous avez, frère Michel.
Jamais je n'aurais tout ce savoir pour le prendre en exemple, afin d'expliquer ma mission, d'expliquer le monde.
Mes seuls références pour expliquer ma mission sont vos articles "Et ce que tu auras écrit..." et mon expérience de vie, à condition qu'effectivement, je n'interrompe jamais le mouvement de pénitence, ni ma prière.
Vous avez une grande connaissance du monde et une compréhension de ses mécanismes, moi je ne comprends pas grand chose, ça m'échappe. Sauf heureusement que je vois le mal ou le bien et par quels bouts, parfois, ils peuvent se répandrent.
À l'avenir les Pélerins d'Ares devront t-ils eux aussi avoir ce savoir historique pour expliquer le monde et l'histoire aux hommes qu'ils moissonnent ?
Ou peut-on dire que ceux qui ont ce savoir (Rév. d'Arès 26/09, les forts dans ce domaine) le spiritualiseront et le mettront au service (des petits dans ce domaine).
Merci pour cette entrée, toujours très instructive pour comprendre ce que nous sommes en tant que Pèlerin d'Arès et ce que l'on peut dire aux hommes pour mieux nous faire connaître.
(Une) Stéphanie en Île de France


Réponse :
Mais non, ma sœur, vous n'avez pas besoin de tout ce savoir qui, d'ailleurs, n'est pas aussi grand chez moi que vous l'imaginez.
Je fais ici quelques références à des penseurs anciens comme Héraclite, philosophe grec du 6ème siècle avant J.C. et Justin, chrétien et martyr du 2ème siècle après J.C, pour montrer que ces hommes lointains n'étaient pas si éloignés de nous qu'on peut parfois le penser, mais vous n'êtes nullement tenue de les connaître pour être pénitente et moissonneuse.


19avr12  128C2
Mon Dieu, quel grand prophète !
Moi qui ne suis qu’un “cul terreux” (un paysan), et même si je ne comprends pas tout ce que vous écrivez, j’en devine et j’en pressens l’extraordinaire profondeur.
Quiconque a pris connaissance de vos écrits ne pourra jamais qualifier le mouvement arésien de léger ou de farfelu sans risquer de se discréditer.
Dans cette entée 128, une fois de plus avec maestria, vous mélez la Lumière de la Parole Éternelle à la lumière de la réflexion de certains grands penseurs, pour montrer que l’humanité n’a qu’un seul tronc commun: l’arbre de la Parole (Rév. d’Arès xiv/2) que l’ancêtre Adam a mis à mal et qu’il nous faut retrouver.
Dominique du Roussillon


19avr12  128C3  
Bonjour prophète Michel,
Ce mail n’a pas de rapport avec votre entrée mais comme j’ai lu dans votre précédente entrée [127] que vous alliez voté Sarkozy, je voulais juste vous informer que vous étiez en complète contradiction avec La Révélation d’Ares qui met bien en garde ceux qui font abus de pouvoir et richesse [Rév d'Arès 27/4]
Je vous laisse lire la suite:

"L'information que rapporte le "Canard enchaîné" mardi 17 avril risque de mettre encore un peu plus à mal l'image de "candidat du peuple" revendiquée par Nicolas Sarkozy. Dimanche, le meeting de campagne du président-candidat à la Concorde a été précédé d'un lunch à l'Hôtel Crillon, palace situé sur cette même place.
Une cinquantaine de membres du premier cercle, qui regroupe les donateurs les plus généreux de l'UMP, se sont ainsi retrouvés pour trinquer dans le salon Marie-Antoinette, classé aux monuments historiques", selon l'hebdomadaire satirique.
On s'est fait un plateau télé.
En meeting à Lille mardi, François Hollande a vivement réagi : "Dimanche dernier, un certain nombre de grandes fortunes de France s'étaient rassemblées à l'hôtel Crillon en face" de la Concorde. "Voilà ce qui résume ce quinquennat, il avait commencé dans un grand restaurant et il finit dans un grand hôtel" avec "les mêmes convives".
L'UMP ne nie pas la tenue d'un tel déjeuner, mais dément "formellement avoir organisé la moindre réunion de donateurs avant, pendant ou après le rassemblement de la Concorde". "Les propos qu'il [Hollande, NDLR] a tenus sont profondément scandaleux et pas à la hauteur du débat présidentiel", ajoute le parti du président sortant.
"Le Canard enchaîné" révèle par ailleurs que Patrick et Isabelle Balkany, proches de Nicolas Sarkozy, ont, au même moment, loué la suite la plus chère de l'hôtel, officiellement tarifée 9.500 euros par jour, repas non-compris.
Il s'agissait de fêter notre 36e anniversaire de mariage", précise l'épouse Balkany. "On allait à la Concorde dimanche après-midi et l'occasion fait le larron. On s'est donc fait une séquence nostalgie avec mon mari, qui voulait me faire plaisir. On s'est fait un plateau télé le samedi soir."

(Un) Patrick R. d'Île de France


Réponse :
Je voterais bien pour M. Poutou mais le pauvre n'a que des chances infiniment infimes de devenir président de la république.
Et encore ! Je ne suis pas certain qu'étant élu, il ne nous considérerait pas comme des croyants à éliminer comme les soviétiques avaient considéré tous les croyants pendant 72 ans.
Vous avez raison concernant ceux qui font abus de richesse et de puissance (Rév d'Arès 27/4), mais ce n'est pas du tout la raison pour laquelle je donnerai ma voix à M. Nicolas Sarkozy.
Je lui donnerai mon vote, parce que jamais notre mission publique n'a été plus respectée et laissée en paix par les pouvoirs publics que depuis qu'il est président de la république.
Ce ne fut pas le cas à l'époque où les socialistes étaient au pouvoir. Notamment, l'ex-compagne de François Hollande, Ségolène Royale, quand elle fut membre du gouvernement, adressa aux écoles des directives pour que soient fichés les enfants dont les parents appartenaient à des "sectes". Jamais pareille atteinte à la liberté de consience ne se produisit pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. C'est la seule chose qui m'intéresse.
Concernant les "richesses", je crois savoir comme tout le monde que M. Sarkozy possède personnellement moins de biens que M. Hollande, encore que ni l'un ni l'autre ne soit riche.
Quant au "pouvoir" ou à la "puissance", c'est exactement ce que cherchent tous les candidats à la présidence de la république, tous sans exception. Là, que faudrait-il faire ? Ne pas voter, traiter la politique et l'élection par le dédain ou l'ignorance ?
Je crois de mon devoir est quand même, dans l'état actuel de cette génération, de ménager ceux qui au moins nous laissent exprimer en paix nos espérances contre ceux qui pourraient nous persécuter.


20avr12  128C4
Cette nouvelle entrée est une nouvelle joie !

C’est le Vent de Mikal qui Souffle.
Un mouvement synergétique de Raison Créatrice trouvé ou retrouvée à toute occasion de contact et rencontre avec le prochain, par la pénitence,  pour passer du bruit à la Vérité et à la Vie.
Une phrase me revient: "Le Père travaille et moi aussi je travaille, disait Jésus," ou encore: "Le fils de l’homme n’a nulle part où reposer sa tête."
Peut être à cause de ce mouvement synergétique, créateur, éternel du Père dans la Création et sur notre terre comme le feu du soleil encore glorieux, la ronde des mondes et la danse des coquelicots aux vents du printemps transportant les multiples et délicats parfums de renouveau.
Les arbres qui poussent leurs branches et leurs feuilles jusqu’aux fleurs des fruits futurs tombant sur la terre ou la pierre. Le Père entend la pierre, le coude qui crisse. "Écoute Israël," écoute, écoute, de nombreuses fois dans les veillées prononcées.
Oh ! Parle moi, Père, jusqu’à ce que mes yeux n’arrêtent plus Ta Lumière, que mes lèvres en deviennent la rive et mes oreilles le réceptacles non seulement de l’écoute de Ton Chant sur Ton Champ mais aussi  de l'entendement,de Ta Raison pour la reconstruction du Vaisseau transfiguré à venir, et transfigurant le témoignage de la Vie et de la Loi qui vient, dynamisant et illuminant  l’immobilisme des excités ou assistés,  le sur-place des piétinantes batailles aux châteaux de cartes et de tartes à la crème d’à qui mieux-mieux, pour co-créer sur cette terre le Bien, le Pardon, la Paix, la Liberté qui est Joie et sera ascension sur Tes Hauteurs. Irriguant de l’Eau Forte les déserts de la mort pour que la fin dans la fosse ne soit plus qu’un vieux cauchemar caché sous un ciel pur jusqu’à son extinction complète.
"Mais il faut être un saint !" a dit souriante hier après midi, la pharmacienne charmante, pour toute réponse à la perspective d’un tel Bien à choisir et co-créer maintenant, là où le Mal sévit encore parce qu’il a habilement su se faire passer pour son contraire, là où le pied de l’agent de police menaçait aujourd’hui même la petite fille roumaine de tirer le pénalty, si elle ne déguerpissait pas avec sa cric à mandrin immédiatement. Ils ont les consignes après tout... tandis que dans les bars on parle, on clame,  dame! on clame les vérités et contre vérité du sang rouge, comme une partie de tennis avec un stock de balles d’avances comme antidotes, ou de rugby pour la mêlée qui s’annonce alors que la Vérité, c’est que le Père est Blanc est qu’Adam est devenu un nain.
"Difficile, mais pas impossible," ai-je répondu, mon échelle ma raclette et moi (sur un vieil air de "Heureux qui comme Ulysse." Mais des clients sont arrivés avant que je dégaine mon tract et que je révèle le pot aux roses ou pot au Feu… de la Pénitence, ha ha ! Elle m’a remercié de l’échange, de l’ouverture, ma confiture,  un peu amusé aussi et dessinant une auréole.
Bon, je lui aurais fait passer au moins un bon moment ..
(Un) Guy du Languedoc


20avr12  128C5
Je ne comprends rien à cette entrée 128.
Je suis en voie de devenir un Pèlerin d'Arès. Je réfléchis à devenir un pénitent et un moissonneur de pénitents, en me basant sur des entrées déjà nombreuses dans ce blog, mais là vous me déroutez tout à coup. Je ne sais plus où je vais.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'Héraclite, "qui vécut voilà vingt-six siècles", et ce Justin martyr totalement inconnu "du 2ème siècle", qui sont relégués au passé, qui n'ont rien à voir avec ce que nous avons à faire pour l'avenir de la planète.
Je ne vois vraiment pas le rapport.
Jean-Jacques d'Île de France


Réponse :
Il se trouve, mon frère Jean-Jacques, que vous reprenez ce que me disait mon épouse, sœur Christiane, ce matin même au volant de notre voiture qui nous ramenait de Méditerranée à Bordeaux.
Aussi est-ce pour Christiane comme pour vous que je m'étends un peu ici.
Pour bien comprendre cette entrée 128 vous devez vous dire que les Pèlerins d'Arès sont les reconstructeurs du christianisme antique dynamique et créatif, détruit par la politisation et la "religiosition" quand l'empereur Constantin installa des évêques chrétiens sur des trônes dans des cathédrales et stoppa net l'évolution jusque là libre (Rév d'Arès 10/10) d'une population méditerranéenne qui avait soif des leçons de civilisation données par le prophète Jésus.
La Révélation d'Arès
n'est pas un livre qui rectifie la mauvaise façon de voir et de vivre le christianisme dont les églises se font les mauvaises représentantes. La Révélation d'Arès est beaucoup plus que cela. Elle survient en marquant une rupture, une faille radicale, entre le vie qu'on veut et celle qu'on vit.
Une faille telle qu'elle est une rupture du temps ! De ce fait Héraclite et Justin ne sont plus des antiques. Ce sont des hommes qui nous parlent. Ils sont derrière nos portes, ils entrent chez nous par nos fenêtres.
Dieu me dit en 1977: Ma Main, Je l'entre dans la faille; elle ne se referme pas; ton épaule va... (Rév d'Arès xxxvi/1)
Nous reprenons un mouvement vers l'avant, un mouvement que l'église a stoppé, il y a longtemps, en le réduisant à des dogmes et un rituel fixes et inchangeables qui lui font un poil dans l'œil.
Cet aveuglement est certes dû à un poil qui reluit dans les fastes et les dorures de Rome ou dans les services télévisés sous les sunlights des évangélistes, mais qui font au christianisme la patte valgue (Rév d'Arès xLv/4-5), infirme, le maintenant depuis dix-sept siècles dans l'incapacité de conduire le peuple des croyants, y compris les juifs, vers les progrès sociaux et spirituels dont La Révélation d'Arès nous demande de prendre le cours (Rév d'Arès 5/5-7). Quant aux musulmans, je crois qu'ils n'auraient jamais existé si le christianisme ne s'était pas arrêté en chemin. Ils seraient chrétiens aujourd'hui.
Pour les Pèlerins d'Arès cette relance de la foi vers l'avenir — .La pieuse gente qui choit, qui bout (xLv/15°), qui se lance dans le torrent de la vie, y reprend la dynamique que le christianisme n'aurait jamais dû cesser d'avoir.
C'est pour nous la santé spirituelle, l'ouverture vers un avenir stoppé depuis trop longtemps, l'allégresse d'une mission apostolique qui redémarre, pas sans difficultés et hésitations, mais qui redémarre, je l'affirme.
Nous ne sommes encore qu'une tribu de marginaux remis en mouvement, mais nous savons qu'au bout de la route — qu'importe le nombre de générations jusque là — nous redonnerons à la société des hommes une forme qu'elle n'aurait jamais dû quitter et nous feront se lever sur la Création entière le Jour du Créateur.
Et nous savons que nous ne sommes pas les premiers, que d'autres avant nous ont commencé et j'en cite ici deux tout à fait inattendus: Héraclite 500 ans avant Jésus, Justin 130 ans après Jésus, parmi des centaines d'autres beaucoup moins inattendus comme Élie, Isaïe, etc. Mais nous savons que nous serons les derniers, parce que si nous poursuivons sans relâche notre mouvement, qui a divagué parfois pendant ses trente premières années (nous l'avons vu dans divers épisodes), il ira droit. Il commence d'ailleurs clairement à aller droit,
Nous ne sommes pas un mouvement religieux ou philosophique de plus, un mouvement qui s'ajouterait aux innombrables mouvements religieux ou philosophiques déjà rencontrés un peu partout. Nous sommes le christianisme pure et simple du Sermon sur la Montagne et de La Révélation d'Arès qui commence à entraîner dans son sillage tout un courant de sympathie qui ne sait pas encore trop bien comment nous suivre, mais qui tourne déjà la tête vers nous. Je le sens bien dans le Sud où je me suis joint à la mission publique depuis deux ans. Je le sens bien là à travers les tensions culturelles qui transparaissent dans ces rencontre entre le public de la rue et moi, dans ce mélange d'effervescence et de réprobation, oui, je sens bien là qu'on n'est plus très loin d'un tournant historique:
Quelque chose va se passer... Demain ? Après-demain ? Qu'importe. Il est certain qu'en m'entendant les gens qui m'écoutent n'en sont plus à dire que citer un philosophe aussi antique qu'Héraclite ou un "saint" martyr aussi inconnu et ancien que Justin sont des choses dépassées. Ils renâclent ou hochent la tête, mais ils comprennent que quelque chose redémarre, que nous ne sommes pas un mouvement du passé, mais que nous arrêtons le temps au contraire.


20avr12  128C6
Dans la fixité ambiante où se répète, se continue, se prolonge une mentalité humaine soumise à des chefs sous formes de règlements, de lois, de personnes, de groupes de personnes s’annonçant représenter les intérêts collectifs, groupes influents agissant pour que la passivité reste la dominante de cette mentalité humaine — sous-entendu "Laissez-nous faire, penser, parler en votre nom" — où les cultures maintiennent des organisations du passé dans un monde où l’affluence des informations fait bouger la technologie , les mœurs, les connaissances.
Conséquences désastreuses.
Et le mal, le malheur, la violence de se répéter, de se continuer, de se prolonger sous d’autres et différentes formes. Peut-être même avec les sur moyens [?] et la surpopulation, augmentent-ils !
Les idéologies, philosophies ont tenté de l’éradiquer. Les religions ont tenté de le juguler. Le mal est toujours là. Conséquences inquiétantes, on organise sa gestion, on ne lutte plus contre. Si on prenait cette norme culte comme référence, ce serait oublier, plus même aller contre le mouvement de la vie, déjà vu par le pré-socratisme que vous citez ici.
Mais si nous ne connaissions pas les grecs, la philosophie de l’antiquité, l’observation simple des faits historiques et des causes de ces faits montrent que l’idéologie seule ou la croyance seules ne résolvent rien. Pire, elles aggravent.
Aller plus loin que la raison seule, aller plus loin que la croyance seule, aller plus loin que ce que l’on comprend, aller plus loin que ce que l’on croit, aller plus loin que sa culture, aller plus loin que ce que l’on a lu, appris, saisi, que ce qui nous a conditionnés, aller plus loin que les processus d’infantilisation qui enferment dans les filets de la croyance religieuse, idéologique, philosophique, bref aller plus loin que ce qui est, tel est toujours le constant, l’invariant d’une volonté absolue
de Bien ou lutte absolue contre le mal (raison spirituelle, voir ancienne entrée).
Les Hébreux sont venus dire aux anciens: "Allez plus loin que vos croyances païennes. Vous qui priez pour que vienne
la pluie !" Jésus dit au Juif religieux: "Dépasse ce qui est dit. Ne lapide pas la femme adultère. Va et ne pèche plus."
Le Coran précise d’arracher la haine qui est dans les cœurs, de repousser le mal en faisant le bien.
Tout l’esprit de La Révélation d’Arès aujourd’hui, poursuit cette lente remontée de la pente spirituelle depuis la chute des Adams, insiste sur le dépassement de soi, de ce qui est. Aux croyants elle dit: "Allez plus loin que votre croyance au Dieu d’amour relayé par les religions. Vivez selon Sa Parole, incarnez Son Image et Ressemblance, aimez-vous vraiment." Aux incroyants [elle dit:] "Pratiquez l’intelligence du cœur. Soyez libres des préjugés et des pouvoirs. Cherchez et pratiquez le
Bien commun."
Sont-ce la difficulté, notre fragilité, notre faiblesse, le tentateur qui nous font tant de fois rechuter et nous arrêter sur le chemin spirituel ?
Charlie di Nord-Pas de Calais


20avr12  128C7
Il me semble que si M. Sarkozy a laissé en paix les Pélerins d'Arès [voir 128C3], c'est qu'il avait tout simplement d'autres chats à fouetter et non pas par pur respect de notre spiritualité.
Ces cinq années de pouvoir lui ont permis d'asseoir plus fermement des choix économiques et financiers dictés par ses "amis" qui n'ont aucun respect pour le peuple, et je dirai même que ces gens nous ignorent.
Nous sommes la plèbe pour eux.
Durant son quinquénat, M. Sarkozy a, par ses propos bien souvent venimeux, remis au goût du jour la haine de l'étranger, la haine du pauvre, la haine du chômeur, a insulté des travailleurs lors de certains déplacements.
M. Sarkozy est le président des puissants et des riches et sa politique a surtout permis à ceux ci, non seulement de sa maintenir en place, mais de renforcer leurs pouvoirs de nuisance.
Ceci dit, M. Hollande, s'il est élu, appliquera, lui aussi, la politique que les pouvoirs financiers lui permettront de faire.
Petit à petit, ces pouvoirs réduisent les états au néant — Voir la Grèce, l'Espagne, le Portugal, et les autres suivront.
La vérité c'est que le monde doit changer et je suis persuadée qu'il changera, par nos pénitences sans cesse remises en mouvement, mais pas par un vote illusoire et faute de mieux.
Brigitte


Réponse :
Vous avez bien raison, ma sœur Brigitte, c'est par la pénitence des hommes et non par la politique que le monde changera (Rév d'Arès 28/7).
Mais je ne crois pas que si M. Sarkozy "a laissé en paix les Pélerins d'Arès [voir 128C3], c'est qu'il avait tout simplement d'autres chats à fouetter." Je pense, sans en avoir la preuve, mais en raison d'indices favorables, qu'il nous a laissés tranquilles par "pur respect de notre spiritualité."
M. Sarkozy est un homme politique qui, comme tout homme politique défend ses intérêts et ceux qui le soutiennent, je vous l'accorde, mais je ne le crois pas spécialement "président des puissants et des riches," je ne crois pas que "sa politique a surtout permis à ceux ci, non seulement de se maintenir en place, mais de renforcer leurs pouvoirs de nuisance."
J'ai vu vivre et agir M. Sarkozy comme vous l'avez vu vous-même et je n'en arrive pas aux mêmes conclusions que vous. Je me dis même que, pour une fois, nous avons eu là un président qui a beaucoup travaillé, ce qui n'a pas été le cas de ses prédécesseurs. Je considère M. Sarkozy comme un homme maladroit, un très mauvais tribun, mais pas pire que les autres. Il a certes fait voter quantité de lois inutiles et même perverses, mais un autres l'aurait fait à sa place.
Je respecte, quoi qu'il en soit, votre façon de voir, qui n'est pas mienne.
La seule chose qui m'intéresse, de toute façon, est la paix de notre mission.
Je remarque qu'il n'y a aucun missionnaire parmi ceux qui m'encouragent à voir en M. Sarkozy un politicien pire que M. Hollande (j'ai reçu une certain nombre de commentaires dans le genre de celui de Patrick (128C3) ou du vôtre. J'en déduis que nos frères et sœurs moissonneurs de pénitents, missionnaires assidus de la rue, qui connurent autrefois les tracas policiers, ne sont pas de votre avis.
Sous M. Sarkozy nous avons pu nous exprimer en paix et les agences anti-secte se sont tues.


20avr12  128C8  
Frère Michel, vous êtes un surhomme, une vertu surhumaine.
La rapidité, la promptitude, à laquelle vous répondez a vos interlocuteurs par l'écriture me laisse dans un étonnement extrême.
Je n'ai pas fini d'examiner [l'entrée de blog] 127 que nous passons à [l'entrée de] blog 128.
N'est ce pas là une force d'amour que vous transmettez à vos semblables ? Une puissance surnaturellement divine qui sublimement vous traverse, un exemple d'ordre, de discipline de vie, que j'attribue à la pénitence.
L'exemple de discipline de travail  dont vous faites preuve envers nous me secoue violemment et je bénéficie d'un savoir qui me grandit sans cesse.
Maryvonne de Bretagne-Sud.


Réponse :
Non, Maryvonne, je ne suis ni un "surhomme", ni une "vertu surhumaine", mais ce que vous me dites là me fait quand même plaisir, parce que je m'efforce d'être celui que le Père et que mes frères et sœurs attendent que je sois.
Je suis surtout très heureux de vous faire "bénéficier d'un savoir", qui n'est pas aussi grand que vous l'imaginez, mais "qui vous grandit sans cesse", vous une femme simple et sincère. Ainsi nous entraidons-nous, vous qui avez rejoint notre mission de Lorient et moi qui fais aussi tout ce que je peux de mon côté.


21avr12  128C9
Deux éléments qui indiquent que ce n'est pas par hasard que Sarkozy "nous a laissé en paix" (128C3 + 7):
En tant que ministre de l'intérieur déjà il avait nommé Didier Leschi comme responsable du bureau des cultes, homme qui a défendu avec courage, clarté et grandeur humaine toutes les minorités et libertés d'expression face à la commission parlementaire sur "la jeunesse et les sectes" en 2006, rétablissant tant que faire se peut du bon sens et de la modération dans un débat qui relevait du lynchage officiel.
À peine un an après avoir été élu président (en fév 2008), il renvoya sa directrice de cabinet à l'Elysée Emmanuelle Mignon, sous les feux de la presse et du monde politique qui l'accusaient d'avoir déclaré que les "sectes étaient un non- problème". Elle a été ré-intégrée dans l'équipe de campagne du président candidat.
(Un des) Bernard de Bretagne-Sud


21avr12  128C10
Pour  illustrer votre propos voici ce que Dieu dit par la bouche de Mouhammad dans le Coran: Sourate 5.
65 Si ceux qui ont le livre (de Dieu) avaient cru, s’ils avaient été fidèles, nous (Dieu) les aurions fait entrer dans les jardins du délice (Éden).
66 S’ils avaient pratiqué la Thora, l’Évangile, la Révélation de leur Seigneur, ils auraient ce qui est au-dessus d’eux et sous leurs pieds. Il y a chez eux une nation qui ne dévie pas. Mais la plupart, combien mauvais leurs actes !
67 Apôtre, transmets la révélation de ton Seigneur, sinon tu n’as pas transmis son message. Mais Dieu te protégera des hommes, car Dieu ne guide pas le peuple infidèle.
68 Dis : Vous qui avez le livre (de Dieu), vous ne serez pas dans le vrai sans pratiquer la Thora, l’Évangile, la Révélation de votre Seigneur. ...»
Daniel C. d'Aquitaine.


Réponse :
Merci pour ce rappel, mon frère Daniel.
Je donne ci-après la traduction de Régis Blachère, laquelle traduction est aujourd'hui introuvable:
5/65 Si les détenteurs de l'Écriture avaient cru et avaient été pieux, Nous aurions effacé pour eux leurs mauvaises actions et les aurions fait entrer dans le Jardin des Délices [au Jugement dernier].
5/66 S'ils avaient traduit en actes la Thora, l'Évangile et ce qu'on a fait descendre vers eux de leur Seigneur, ils auraient mangé ce qui est au-dessus d'eux et sous leurs pieds. Parmi eux est une communauté qui va sans dévier. [Mais pour] beaucoup d'entre eux, combien mauvais est ce qu'ils font !
5/67 ô Apôtre ! Fais parvenir ce qu'on a fait descendre vers toi de ton Seigneur ! Si tu ne [le] fais pas, tu n'auras pas fait parvenir son Message et Allah te mettra hors d'atteinte des hommes (sic). Allah ne saurait conduire le peuple des Impies.
5/68 Dis: "ô détenteurs de l'Écriture ! Vous ne serez pas dans le vrai avant d'avoir traduit [en actes] la Thora, l'Évangile et ce qu'on a fait descendre vers vous de votre Seigneur." [Mais] ce qu'on a fait descendre de ton Seigneur accroît pour beaucoup d'entre eux [leur] rebellion et [leur] impiété. Ne te désole pas sur le peuple des Infidèles !


21avr12  128C11
Notre Soleil aussi répond à l'Appel du Créateur.
Il nous bombarde de sa lumière, de son amour.
Certains y verront à raison une menace de destruction pour la Terre. À raison j'y vois une résonance qui nous pousse à devenir chacun un soleil, un christ capable de rivaliser dans la joie avec cette grande force que nous recevons de notre luminaire céleste.
Nous recevons le souffle solaire du mieux que nous pouvons, comme nous recevons la Parole du Père (mais qui est-Il pour que je L'aime autant ?). Nous ne sommes pas des fétus de paille balayés par le Souffle de Dieu.
Par notre mobilité à échapper au mal et à fixer le bien sur nous-mêmes en nous exposant à l'Amour du Père-Mère, nous devenons la raison d'être du Créateur Qui nous crie que nous sommes Ses messagers forts, Ses héroîques hérauts.
Avant de connaître la Parole, je percevais le Logos à l'image d'un puissant ancien dieu oublié.
Nous sommes le Logos remonté des profondeurs, je reçois cela comme une grosse claque. Ça brasse dans la chaumière !
Le changement que je veux voir, que je veux être, me demande de franchir le seuil de la constance, d'avoir de ma pénitence un régime moteur suffisant qui ne me fera plus cahoter.
Quelques siècles pour apporter la Lumière en ce monde écrasé sous le poids sombre des milliers d'années et une vie pour se sauver soi-même, une vie de pénitence et de joie, ça vaut le coup !
Nous redevenons les géants animés du Logos du mille ans grand qui vient.
Si le monde brûle, nous éteindrons le feu lourd.
Tony des bords de Loire.


21avr12  128C12  
Voici notre témoignage.
Frère Michel écrit dans sa réponse 128C7: "Sous M. Sarkosy nous avons pu nous exprimer en paix et les agences anti-sectes se sont tues."
Le témoignage de mon époux et de moi-même va dans ce sens.
Nous moissonnons régulièrement sur une grande place de Paris et nous épinglons deux affichettes sur la clôture d’un  jardin (l’une informe de ce qui s’est passé à Arès et de la pénitence ; l’autre informe de qui sont les Pèlerins d’Arès).
Il y a quelque temps, une femme portant une uniforme (ce n’était pas une policière) après nous avoir salués, a lu les affichettes, nous a dit: "Je suis la responsable, et dites-vous bien que je tolère ces affiches sur la grille."
En lui souriant nous avons répondu: "Merci, Madame." Elle est retournée sur ses pas.
Les policiers passent régulièrement, certains jettent un regard. Il arrive qu’il y est deux ou trois personnes à échanger avec nous. Jusque là ils gardent le silence.
Autre remarque: Le fait que les anti-sectes soient moins présents, les médias (radiophoniques et télévisuels) parlent pratiquement plus de mouvements sectaires et, du coup, les passants ne nous traitent plus de secte systématiquement.
Les difficultés que rencontre la moisson aujourd’hui viennent de nous et d'autres éléments. C'est un autre sujet.
Yannick et Nicaise d’Ile-de-France.


Réponse :
Merci à vous deux, comme au Bernard de Bretagne-Sud (128C9), pour vos témoignages qui confirment que M. Sarkozy a montré, dans l'exercice de son quinquennat, un respect certain des dispositions de la Constitution Française qui respectent le droit de la conscience de s'exprimer.
Nous ne faisons pas de politique et comme il n'y a pas de véritable danger à l'horizon, sauf peut-être la "dictature du prolétariat" de Mélanchon, Nathalie Arthaud et Poutou, qui semblent encore adorer les vieux dieux marxistes auxquels j'ai renoncé pour ma part et auxquels des peuples entiers ont renoncé — mais leurs chances d'élection ne sont pas guère grandes — nous ne voyons pas ce qui nous ferait faire un choix selon les programmes.
Monsieur Sarkozy comme M. Hollande, M. Bayrou, Mme Le Pen et les autres font leurs propositions politiques, mais personne chez nous Pèlerins d'Arès n'est riche et ne saurait être plus favorisé par M. Sarkozy (qui, paraît-il est le candidat des riches) ni plus imposé par M. Hollande (qui, paraît-il, est le candidat des pauvres), et comme la dette française est là: 1700 milliards d'Euros ! et que le président élu, qui qu'il soit, devra bien la payer d'une façon ou d'autre autre, nous sommes seulement soucieux de la paix qui règne pour nous dans l'exercice de notre mission, qui est hors politique, parce que l'humanité de pénitents, le monde changé, pour lequel nous travaillons est au-delà de tous les programmes proposés.
Pour nous choisir M. Sarkozy est voter pour une paix prouvée depuis cinq ans.
Pour ma part, je m'en tiens là.
Je ne vois pas pourquoi je courrais l'aventure de revoir les anti-religieux et les anti-sectes qui nous tracassaient avant 2007. Nous n'allons pas nous exposer à nouveau à gauche à Arnaud Montebourg qui a été avocat de l'ADFI, Jean-Pierre Brard, député-maire de Montreuil fut un anti-secte acharné, Ségolène Royal et Jean-Luc Mélanchon, des anti-secte notoires et beaucoup d'autres dont nous avons pâti. Nous pardonnons, mais pardonner n'est pas s'exposer à des dangers réels.


23avr  128C13
Pour info:
Lorsque que Nicola Sarkozy était Ministre de l'intérieur, déjà avant les élections présidentielles, il nomma Didier Leschi, chef du bureau central des cultes au ministère de l'intérieur qui lors d'une audition mit en avant la Liberté de conscience fondement du droit des cultes, via le lien suivant qui m'a été transmis par le frère Salah, Ile de France, le rapport de l'audition du samedi 10 mars 2007: http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/03/10/1258-sectes-audition-de-didier-leschi
En 2007 Mikal conseilla de voter Nicolas Sarkozy, pour preuve que le prophète avait raison, la chasse aux sectes s'est arrêt&z. Je clame avec tous les priants.

Rainbow Apail 22, 2012Il y a quelques minutes, souffrant du dos, au point d'en pleurer — "Père j'en peux plus !" — je suis poussé vers la fenêtre de ma cuisine et la sous mes yeux un merveilleux arc-en-ciel !

C'est la deuxième fois de ma vie que j'en vois un aussi épais. Émerveillé, j'en ai oublié les douleurs et mon cœur était en joie. Alléluia !

L'arc-en-ciel, le Signe d'alliance que Dieu donna à Noé:
J'établis mon alliance avec vous: aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre.
Et Dieu dit: C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:
j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.
Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue;
et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
L'arc sera dans la nue; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre.
Et Dieu dit à Noé: Tel est le signe de l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.(Genèse 9/11 à 17).
Et j'apprend dans la foulé par texto que Sarkozy et Hollande sont au deuxième tour.

(un) Frère Didier Ile de France.


23avr  128C14
Un samedi de l'autombe 2009, je missionnais avec un frère devant l'Opéra Bastille.
Je m'adresse à un trentenaire sympa: "Une question: Est-ce que vous pensez que si quelqu'un veut fortement se changer en bien, il le peut ?"
Pendant qu'il réfléchit et s'apprête à me répondre, son voisin (la cinquantaine) m'interpelle: "Pouvez-vous répéter la question ?" Je répète et il me dit sévèrement: "De quelle secte êtes-vous ?"

"Je ne suis pas d'une secte, j'appartiens au mouvement fondé par La Révélation d'Arès."

Il me répond: "Je suis de la Miviludes et je suis presque sûr que votre mouvement est répertorié dans la liste du Rapport Parlementaire, je vérifierai."
Là, j'ai un large sourire, je suis tellement contente que le hasard me fasse rencontrer un membre de la Miviludes; et je dis très joyeuse: "Vous êtes de la Miviludes, quelle chance, on n'a pas encore réussi à vous rencontrer.."

Là-dessus, le feu passe au rouge, il traverse, je lui emboîte le pas et il me dit sévèrement: "Ne me suivez pas, ne me parlez pas, sinon j'appelle la police."
Alors là, j'éclate de rire parce que, visiblement, ce fonctionnaire avait peur que je lui parle.
À trois mois de là, j'ai pu identifier le jeune qui l'accompagnait et à qui j'avais posé la question, en le reconnaissant dans le panel d'un colloque, c'était Bertrand Gaume, le nouveau Directeur du Bureau des Cultes qui avait succédé à Didier Leschi.
Marcelline d'Île de France


Réponse :
Il est faux qu'on ne peut pas rencontrer les fonctionnaires de la Mivilude.
Il suffit d'en faire la demande officiellement. Je l'ai fait.


23avr  128C15
Ce matin, dimanche 22 avril 2012, j'ai voté... M. Sarkosy.

Patatras !
Sentiment bizarre tout de même. C'est comme si, au saut du lit, je venais d'ingurgiter une grosse cuillère à soupe d'huile de foie de morue ! Gloups !
Mais bon, si c'est pour avoir la paix dans notre mission de rue, alors...
Aussi, en réfléchissant bien, il est vrais que, personnellement, je n'ai jamais été ennuyé dans ma mission de rue, ni même été interpellé pour présenter mes papiers, en Limousin où ailleurs...
Oui, tiens ! c'est vrais ça ! C'est bizarre... (sourire... jaune).
Bref, j'espère seulement que je n'aurais pas à regretter mon bulletin de vote pour M. Sarkosy, qu'il continuera à nous laisser en paix dans les rues afin de nous permettre de continuer à moissonner librement.
Néanmoins, pour ce matin, (je persiste encore un peu...) j'aurais préféré prendre un bol de lait d'amande (voter blanc) sinon, une cuillère à café de miel (voter M. Poutou) ou, arrivé en bout de caisse, prendre un petit café serré ou allongé (M. Mélanchon / M. Hollande). 
Tout compte fait, dans ce self-service ou "galerie marchande présidentielle" j'ai l'impression que tout ça sent le périmé, avec tromperie sur la marchandise...
Finalement, pour ma part, voter M. Sarkosy est une forme de déculturation par rapport à ma culture (familiale) de gauche...
Bref, bref, bref !. Je vous suis et reste fidèle à vous, Frère Michel.
Avec vous, dans votre "mouvement" en marche et "logique", si l'on se dit Pèlerin d'Arès.
David et Patati et Patatras (Limousin).


Réponse :
Ce matin, M. Sarkozy est bon pour le deuxième tour dans deux semaines mais en position difficile.
C'est la vie politique, c'est comme ça ! Je ne crois pas que M. Hollande fera mieux que M. Sarkozy mais s'il fait mieux, eh bien ! tant mieux.
Je n'ai pas personnellement de préférence pour l'un ou pour l'autre, parce que, derrière les mots des discours et des programmes, je ne crois pas depuis longtemps qu'un président de la république puisse faire grand chose de neuf pour une République Française tellement structurée de tous côtés qu'elle en est aujourd'hui une moumia (Rév d'Arès xLix/7), une momie.
C'est à nous, Pèlerins d('Arès, d'orienter le public vers une alternative à la politique représentée par la reprise en main du destin de chacun par chacun par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et le liberté spirituelles, autrement dit par la pénitence, et les conséquences sociales qui sortiront de cette décollectivisation.
Politiquement parlant, la différence de fonctionnement entre gauche et droite est très faible en France.
La vie économique ne dépend nullement des politiques et de la fonction publique, qui coûtent beaucoup et ne rapportent rien, mais elle dépend exclusivement des entreprises privées, seules productrices de richesses. M. Hollande devra en tenir compte ou, si vous préférez, le subira comme M. Sarkozy. Pour le reste, notre système de redistribution est déjà un système quasi collectiviste, quasi soviétique, qu'il est très difficile de durcir encore sans faire fuir complètement les entrepreneurs et ruiner définitivement le pays. Bref, la marge de manœuvre côté Hollande comme côté Sarkozy est très faible. En d'autres termes: le chômage continuera, les grèves continueront, la dette augmentera, etc. etc., qu'on élise l'un ou l'autre.
Reste ce qui n'intéresse quasiment personne dans la rue et dont les discous ne parlent pas, mais qui intéresse énormément notre petite minorité de Pèlerins d'Arès: la liberté de conscience.
Je suis dans l'ignorance totale de la position d'Hollande à qui j'ai demandé officiellement, il y a déjà trois semaines,sa position vis-à-vis des Pèlerins d'Arès. Il n'a pas répondu. Je m'en tiens donc logiquement à ce que je sais, à savoir que M. Sarkozy nous a jusqu'à présent permis d'exprimer en paix nos espérances.
Je voterai donc M. Sarkozy au second tour. Cela me semble logique et prudent.
Mais si, d'aventure, M. Hollande, dont on ne sait rien, qui n'a jamais participé à aucun gouvernement, me répondait en me donnant l'assurance que rien ne sera changé en ce qui concerne les petites minorités spirituelles et surtout en ce qui nous concerne, je ne manquerais pas d'en faire part dans cette page.


23avr  128C16
Merci pour cette nouvelle entrée, frère Michel.
Votre savoir nous nourrit et nous permet de recreuser toujours plus notre foi.
Ce texte "mouvement et logos"  m’a paru un peu ardu d’une première lecture mais en le relisant bien et plusieurs fois j’y découvre encore une nouvelle lumière et je le trouve très beau.
Hier, samedi, j’assurais la permanence dans notre local et un jeune couple de scientologues, missionné dans la rue la semaine dernière par Rémy et Monique, sont entrés.
Entre autres questions, ils m’ont demandé pourquoi nous nous disons chrétiens, ce point là les interpellait. Je leur ai expliqué que le Père à Arès nous appelle à accomplir enfin le christianisme originel, simple et vrai du Sermon sur la Montagne qui avait été stoppé par le concile de Nicée et puis que c’était Jésus, le ressuscité, qui était apparu 40 fois.
Ce jeune couple croit en l’existence d’un Créateur. Je leur ai parlé des prophètes, de la pénitence, de l’âme, de la foi libre du poulain agile. Je crois vraiment que le mari a été touché par cet appel à reconstruire le christianisme pur et simple mais je ne suis pas allée aussi loin que vous allez dans cette nouvelle entrée et dans votre très belle réponse à  Jean Jacques d’Ile de France 128C5.
Je me trompe peut être, mais il me semble que cette rencontre au local confirme ce que vous dites à la fin de votre réponse 128C5. On commence à susciter l’intérêt.
C’est hors sujet, mais je confirme que le gouvernement  Sarkozy nous laisse en  paix pour notre mission.
Bien que nous n’ayons pas du tout la même foi et espérance, les scientologues, dans notre ville, sont dans la rue depuis un an (j’ai appris cela hier) et que les autorités les laissent  tranquilles. Les témoins de Jéhovah sont là régulièrement aussi dans le centre ville.
On voit bien là qu’il y a un respect pour les croyances combattues il y a quelques années.
M.-O. de Midi-Pyrénées


Réponse :
Dans mon entrée 128 il n'y a de vraiment nouveau qu'Héraclite et Justin !
Héraclite, parce qu'il est le philosophe du flux, du mouvement — "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve," disait-il, rappelant que l'au coule sans cesse.
Justin, parce qu'il disait deux choses capitales. La première est que le mouvement de pureté spirituelle que nous devons, nous Pèlerins d'Arès, reprendre et poursuivre coûte que coûte, a précédé, et de très loin, Jésus lui-même et qu'on pouvait déjà appeler chrétiens les anciens qui suivaient la raison (le logos) des prophètes bien avant Jésus. La seconde est que le violence est caractérisique du mensonge qui ne peut exister que par elle.
Ces deux hommes (j'aurais pu en choisir d'autres) me paraissent se placer dans la ligne continue du mouvement et du logos dont nous sommes les héritiers.
En dehors d'Héraclite et Justin et... peut-être... le mot logos, nous Pèlerins d'Arès dignes de ce nom savons ce qu'il en est: Le monde changera (Rév d'Arès 28/7) seulement par la pénitence et la moisson des pénitents.

Moisson des pénitents: Voilà pourquoi pour nous la mission est absolument essentielle. Voilà pourquoi ces élections ne sont pour nous qu'une façon de nous conserver la liberté de mission.
Ce que vous avez dit à ce couple de scientologues est très bien.
Peut-être avez-vous pris, comme nous le faisons dans le Sud, leurs adresses Email et pourrez-vous les relancer par ce moyens-là en précisant le fond de notre pensée et de nos espérances.


23avr12  128C17  
Mouvement et logos, voilà deux mots décrivant si bien la recréation incessante en synergie avec le Père.
Voilà de nouveaux mots "philosophiques" pour la moisson.
Un chaleureux merci pour votre prophétisme.
BonHom d'Île de France


23avr12  128C18  
Je vous rejoins totalement dans ce besoin de mouvement et de logos à accomplir, dont nous sommes héritiers,
par rapport à ce monde figé dans ses jeux, son argent, sa culture, ses élections, ses divisions et compétitions, nous, les Pèlerins d'Arès, nous ne sommes pas assez en mouvement, pas assez "parlants" (ou parleurs), et le résultat de la présente élection présidentielle est aussi notre résultat: nous n'avons pas fait assez sentir et comprendre aux gens de notre société environnante (au moins aux 80% d'électeurs votant) que la pénitence, la recréation personnelle en bien, quotidiennement, est la solution sociale pour maintenant et les jours à venir;
Pour ces 80% de votants la France est divisée en morceaux idéologiques qui devront choisir un dirigeant qui composera, et comme vous le dites, avec très peu de marge de manœuvre, avec ces "idéologies", mais chacun de ces 80% ne voit pas assez sa vie dynamique, sa relation avec son prochain, sa capacité en tout moment de l'existence, en famille, au travail, dans la rue, peur de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7); chacun de nous ne voit pas assez la grandeur ultime et non pratiquée de la liberté d'expression dans le sens du Bien et du témoignage de la vie spirituelle libre;
nous ne clamons pas assez clairement et sûrement l'événement crucial d'Arès, l'immense Amour qui y est rappelé pour le monde, pour l'homme, pour chacun, pour notre vie.
Cet événement et son message sont l'outil salutaire dont chacun peut s'emparer pour éviter au Titanic spirituel que représente notre civilisation rationaliste, religieuse, politique et matérialiste, de sombrer plus profondément et surtout durement dans la crise qu'elle ne sombre déjà, non seulement depuis 1974 (première grande crise pétrolière et première manifestation du Créateur à Arès), mais depuis des millénaires d'esclavage du péché.
Nous sommes tous otages du mal qui nous ronge (péché), chacun est maître du Bien qu'il peut faire, de la Lumière qu'il peut apporter;
Entrons en pénitence à chaque moment, et faisons, chacun, tout ce que nous pouvons, mais pas moins, pour moissonner ce monde. Il est temps, pour trouver ou faire se lever un maximum de pénitents;
Les preuves de votre action (et donc de la nôtre) sont dans vos mains, vous ne cessez de dire ce que vous faites, concrètement pour entrer en relation avec le monde pour qu'il change et qu'il soit au moins informé de votre existence, dans la ville du Sud où vous relancez notre mission, auprès de la Mivilude, auprès du candidat Hollande, dans votre courrier tous azimuts, dans tous vos écrits, dans vos allocutions, dans vos rencontres fortuites, dans toute votre vie, parce que vous n'êtes plus rien pour vous-même mais tant pour ce monde qui ne doit plus l'ignorer.
Mon message ici et maintenant n'est qu'un énième cri du cœur à vos côtés et aux côtés de tous nos sœurs et frères moissonneurs.
De tout coeur et et de toute mon âme avec vous,
Bernloub de Bretagne-Sud


23avr12  128C19  
Votre Sarkozy est battu.
Vous êtes à droite, vous êtes un homme de droite, ce que je n'avais pas vu jusqu'à présent.
Moi, je suis à gauche et si les Pèlerins d'Arès sont à droite, je ne peux en aucun cas en faire partie.
Il me semblait que La Révélation d'Arès prêchait la justice et l'égalité des chances dans un monde que Sarkozy a complètement daibolisé. Il faut en sortir.
Il faut retrouver des lendemains qui chantent.
Je parle souvent à des jeunes et chaque fois je ressens le même souci de la jeunesse: Justice et travail, voilà ce qu'ils espèrent et seul Hollande peut le donner. Sarkozy se fiche pas mal des jeunes.
Il semble quand même recommandable de nous solidariser avec tous ceux qui vivent dans le même état de misère que nous. Vous n'êtes pourtant pas un riche, vous frère Michel, qui avez bien du mal à joindre les deux bouts.
Je ne comprends pas qu'un homme de votre intelligence de soit pas carrément à gauche.
Blaga W.


Réponse :
Non, mon frère ou ma sœur (Blaga est plutôt un prénom féminin), je ne suis pas à droite.
Mais je ne suis plus à gauche.
Je ne suis politiquement nulle part.
Je suis maintenant un Pèlerin d'Arès, quelqu'un qui n'est pas sans s'inquiéter de la société humaine — je ne m'inquiète même que de cela —, mais quelqu'un qui espère tout autre chose que tout ce que propose la politique, du moins celle qui je peux percevoir.
Je suis né dans un milieu communiste et j'ai été moi-même communiste. J'ai cessé de voter communiste en 1988. J'avais déjà 59 ans et il y avait quatorze ans que Jésus m'étais apparu.
Dernièrement, j'ai parlé avec un jeune communiste d'aujourd'hui, jeune homme d'environ 22 ou 23 ans. Il m'écouta, le regard tantôt rigolard tantôt apitoyé, parler de mon père, de mes espoirs à gauche d'autrefois, puis il me dit: "Tout ça, c'est passé, fini, terminé. C'est le communisme de papa."
Il me confirma ce que j'avais déjà compris, que mon gauchisme à moi me donnait tout juste le droit au souvenir, d'être non sourd, mais très étonné du bruit socialiste d'aujourd'hui qui n'est jamais qu'un droitisme gauchisant et même mollement gauchisant. M. Hollande est un bourgeois, aux enthousiasmes collectivistes qui ne me convainquent pas, un homme respectable, certes, mais guère plus que M. Sarkozy. Il pense droit et mal dans un parti dont les pensées (ce qu'on oublie un peu trop dans cette campagne) sont un fatras contradictoire de gens qui pour beaucoup sont là, parce qu'ils y ont trouvé une place qu'ils n'ont pas trouvé ailleurs. Si M Sarkozy a pris des ministres socialistes, c'est bien parce que la différence est minime, voire nulle, entre gauche et droite.
M. Hollande n'a aucune expérience de gouvernement, ce qui fait encore de lui un homme avec des restes de rêve et de crédulité, qui arrive de ce fait à convaincre contre M Sarkozy qui a le cynisme de l'expérience. Je me demande si le cynisme réaliste de M Sarkozy ne vaut pas mieux que les rêves de M Hollande mais je n'arrive pas à conclure: Peut-être que oui, peut-être que non et de toute façon M. Hollande ne gardera pas longtemps ses illusions dans la France telle qu'elle est.
M Hollande me semble dire: "Sarkozy prétend que la terre tourne ; erreur ! Moi je propose la justice à la place." C'est le "sabre de M Pruhomm" qui est "le plus beau jour de sa vie." Mais je n'ai rien contre M Hollande. Ma vie personnelle ne sera pas changée parce qu'il sera au pouvoir.
Quand j'ai vu hier soir à la télévision le panel des comédiens vertueux du Parti Socialiste face au panel des comédiens vertueux de l'UMP mis à mal hier, je suis simplement passé sur une autre chaîne et j'ai regardé sur TCM "Dans la chaleur de la nuit" où j'ai revu l'aveuglement des gens du Sud face à un noir du Nord et je me suis dit: "C'est la même chose. Toujours l'aveuglement. Il est quand même grand temps que nous prêchions la pénitence."
Autrement dit, communiste arriéré qui n'a pour espérance que de voir se créer des petites unités humaines (cf. 127, ma patite unité à moi sera communiste intégrale mais pas politique, surtout pas politique, seulement le partage intégral, mais je n'ai rien contre les petites unités qui, ailleurs, se voudront royalistes), qui a compris que ce qui manquait au communisme de ma jeunesse c'était hélas ce qu'il combattit bêtement avec acharnement: Dieu.
Je dois avouer que je deviens politiquement la négation pure… ou presque, puisque je vote quand même et, en l'occurrence, je voterai encore Sarkozy pour des raisons pratiques que j'ai déjà dites: Il laisse notre mission se faire en paix.


23avr12  128C20  
Vous avez une grande et belle âme (Rév d'Arès xxxix/5+) et aussi un vaste savoir de la culture grec et de la foi chrétienne après Jésus.
Vous nous faites partager ces connaissances  par deux hommes actifs dans le bien: Héraclite et Justin.
Même si le Père vous dit en 1977: Même Mikal ne cherche pas le Fond, (Rév.d’Arès xxxiv/12) .
Mais depuis cette date vous avez pris de la hauteur pour nous faire comprendre d’une autre façon le mal et son remède la pénitence, car si nous ne faisons rien,  nous nous couchons devant le mal. Il progresse, et le Jour recule au risque du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2)..
Hier dimanche en allant par le train à la Mission de Tours et à la moisson des épis mûrs, nous avons partagé avec Geneviève nos pensées sur cette entrée 128.
Un fait établi et réel: Le mal ou la bête et un fait à rétablir: le bien par la pénitence. Entre les deux, le chemin ou sentier encore accessibles (Rév d'Arès 7/1), le logos pour  parvenir à l’image et ressemblance de notre Créateur.
Nous avons fait un parallèle de ce que vous aviez écrit dans l’article "La Pommeraie". Pages 224 et 226 du "Pèlerin d'Arès 1989" vous enseignez:

Pour comprendre, l’homme devra se rappeler trois vérités.
Première vérité. Se donner bonheur et puissance, voilà la raison même d’Adame. Dieu lui- même attribue aux adames et aux haouhas jouissance et empire sur toute la terre. C’est un héritage spécifique, perpétuel, inaliénable, avant comme après la chute.
Seconde vérité. Créer librement non seulement est une faculté laissée à Adame mais c’est aussi son héritage spécifique, perpétuel, inaliénable , avant comme après la chute.
Troisième vérité. L’agent déterminant du bonheur et de la puissance est, selon le pôle choisi par Adame et par l’homme après lui :
Dans la perspective d’équilibre, la création comme résultat accompli. Dans cette perspective l’esprit créant - ou intention- n’a pas valeur déterminante.
Dans la perpective de crise, l’inverse. Avant que la création ne s ’accomplisse, l’esprit créant - ou intention - a valeur déterminante.
Cette troisième vérité déterminera ce que l’homme appellera bien et mal, péché et vertu, en matière de bonheur et de puissance . Mais des mots tels que bien, mal, péché, vertu, n’ont aucun sens dans la pommeraie, ou règne ni morale, ni droit - les morales (papoue, confucianiste, chrétienne, marxiste, etc .) et les lois seront des créations humaines -, Il faut penser à Eden en termes d’équilibre et de crise. En disant :  « Quiconque a convoité une femme a déjà commis l’adultère ( Matthieu 5/28) », un prophète montrera l’état de crise dans quoi l’homme tombera par une seule intention. Il illustrera par d’autres exemples fameux les bonnes intentions sans accomplissements - donc sans création - des velléitaires, autant de tentatives ratées vers l’état d’équilibre, qui maintiendront la crise. Inversement, il démontrera que l’amour, la justice, le bien, donc l’équilibre, devront être accomplis - création et non intentions - ou bien n’existerons pas.

Nous avons fait un travail avec Marie-Hélène de Limoges sur "La Pommeraie" il y a quelques années au gardiennage. Je vous en envoie un passage, vous choisirez si c’est utile pour votre blog.
Dieu et sa création
Dieu est un expérimentateur. Quand il maîtrise le chaos II voit que c'est bon. Il crée l’homme, il crée Adam, II s'appuie sur quelque chose de précis. Il crée avec la loi du contraste dont il ne peut pas sortir, car le contraste structure la Création, une chose ne peut exister si son contraire n'existe pas.
Dieu crée les hommes et les Adams
Les hominidés précédèrent la venue d' Adam ; homo habilis, homo erectus, ses hommes étaient frustes totalement matérialistes et loin du moindre concept spirituel, lis doivent lutter pour vivre, ils possèdent un psychisme simple, ignorant les divagations intellectuels, et leurs langages est sans mensonge. Selon une sourate du Coran 33/72 Dieu a proposé le dépôt de la foi au cieux, à la terre et au montagne, ceux-ci ont refusé de s'en charger, ils en ont été effrayés, seul l'homme s'en est chargé, mais il est injuste et ignorant Cependant ils étaient probablement religieux, (soins apportés aux morts, rituels, sacrifices aux forces de la nature),
L'évolution des Adams avec Dieu
À partir de ce terreau humain sortira un peuple, les Adams car Dieu leur fait don de ses Attributs  : Amour, liberté, Parole, Individualité, et pouvoir créateur, opérant ainsi une création non matérielle proprement dite mais spirituelle. Bien sûr, Dieu en dispose de toute éternité et à un degré de puissance incomparable. Il fait de l'homme un Dieu pour participer à la création dans le bonheur, l’amour, la douceur, un hôte de la terre jouissant d'elle pleinement. Dieu créa l'homme à Son image, à l'image de Dieu il le créa, mâle et femelle II les créa (Genèse 1/27).
Adam et Ève ne sont pas des êtres mystiques. Ils s'aiment d'amour romantique et charnel, et ils aiment tous les hommes d'amour divin. "Dieu les bénit et leur dit: Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la ( Genèse 1/27-28.). C'est-à-dire soyez féconds en vie spirituelle afin de la partager avec tous les hommes de la terre, mais avant de dominer la terre, dominez-vous d'abord, vous qui avez été tirés de la terre, dominez votre animalité.
Au début les Adams et les Èves développent la capacité d'être heureux et perpétuels, ils ne font qu'un avec l’Univers, la nature et avec le Créateur.
"Adam est pluriel et vie infinie, qui pourra dire ce temps de fécondité et de félicité où Eden a les pieds dans l'océan le matin, dans l'orge le soir, ou l'esprit de Dieu dans la fraîcheur du soir (Genèse 3/8) migre du fond de l'univers comme un vol d'hirondelles dorées et parle à toute la vie de la terre ?" ("La Pommeraie" Pèlerin d’Arès 1989). De même Adame parle avec la création et tout l'univers, car tout l'univers est notre lieu de vie, pas seulement la terre. Les Adams hommes divinisés ont pour rôle d'influencer les autres hommes afin de les amener à la spiritualité. Cependant Adam porte en lui-même sa mortalité comme l'harmonieuse nature porte en elle même invisible le chaos originel mais Adam avec sa force spirituelle contient le mal comme il contient la mort. Dieu le met en garde contre la force terrible du mal  à laquelle il pourra résister tant qu’il respectera la Loi divine en vivant la pénitence.
II peut déceler et éviter tout acte négatif, car partout où règne le bien, le mal menace; Adam fut donc le premier pénitent, il choisit le bien et se garda du mal. La pénitence est la conscience claire des menaces du péché et l'action permanente de le repousser et de se garder ainsi transfiguré.
Cette maîtrise du bien est un travail plus naturel que celui aux motivations troubles par quoi Adam va lentement élaborer le mal plus tard.
Créé libre, Adam choisi d'être libre de pratiquer l’amour ou la haine, le bienfait ou le crime, la raison ou la déraison.
Pourquoi les Adams penchent-ils vers le mal ?
Tant que l'état d'équilibre est parfait, les Adames et les Haouhas restent dans la félicité hors du temps avec Dieu et tout va bien. Mais ils ne sont pas assez forts pour résister à leur précédente nature. Le tentateur leur suggère une voie d'indépendance et par ambition ils échafaudent un plan rival du plan de Dieu.
Nous avions autrefois confié une mission à Adam, mais il l'oublia, nous n'avons trouvé en lui aucune résolution (Coran : sourate 20/115).
À ceux qui ne pouvaient pas user droitement des dons divins qui leur furent faits, pour la démesure Desquels le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures. (Rév. D’Arès 12/7).
Les Èves seront tentées par les hommes non spiritualisés ce qui va entraîner le déséquilibre: la crise.
C'est l'histoire d'Ève succombant à l'homme serpent, et entraînant Adam dans sa chute. Ève comme Marie symbolise des étapes de la vie spirituelle. Ève symbolise la difficulté pour tout homme d’assumer la vie spirituelle qui commence, que ce soit au jour de la Genèse ou aujourd’hui. Marie symbolise, dans le Créateur 33/13-18 comme dans l’homme de bien, l’effort qui triomphe de cette difficulté par l’amour (note 6 de la veillée 37 Rév.D’Arès )
La chute d'Adam:
Adam ne tient pas compte de l'avertissement de Dieu concernant le mal, Dieu ne voulait pas le mettre à l'épreuve mais le protéger de la crise.
Il va mal utiliser les dons merveilleux qu'il a reçus, il laisse la Parole devenir mensonge, l'amour se refuser au prochain, l'individualité devenir individualisme, le pouvoir de création perpétuer toutes sortes de maux et en inventer de nouveaux, ce sera la chute : Extinction très lente de la spiritualité, affaiblissement du bien, et lente installation du péché échelonnée sur des siècles ou des millénaires. La nature qui était sensible au côté divin de l'homme va se trouver transformée elle aussi quand ce côté sera perdu.
Adam est entré dans la malédiction du temps et de l'histoire. (L'homme est la mort d'Adam, Rév d'Arès 7/13)
Après la chute quand la pénitence ou résistance au mal se fut éteinte, l'homme s'aperçut que la puissance atteinte par le mal était irrépressible comme ses conséquences: Égoïsme, méchanceté, maladie, vieillesse, et mort. La pénitence une fois inutilisée disparut peu à peu jusqu'à être oubliée. Dieu laissa Adam être libre, malheureux, et rendre les autres malheureux simplement parce qu'il lui avait donner son Image de liberté. L'homme se consola en idéalisant ou mythifiant Dieu, l'âme, le salut, fondant de multiples religions, mêlées des croyances d'avant Adam.
À travers l'ancêtre Adam l'humanité a reçu une fois pour toutes son potentiel spirituel, autrement dit l'image et ressemblance du Créateur. L'homme que féconde la Révélation est la terre de Dieu celle dont il tira Adam.
Simone L du Centre


24avr12  128C21
"...car la vraie foi ne peut être que recherche de la Vérité (28/7) comme chemin de Salut,tandis que le mensonge : la religion, la politique, la loi, ne peuvent exister que par la violence."
Merci, frère Michel, pour ce blog et tous ces mots qui m'enrichissent et me fortifient comme une plante en devenir.
Rester dans le "mouvement" du changement de soi et de notre entourage par la lucidité, l'amour et la créativité.
Quel magnifique destin pour nous vos fidèles missionnaires !
Pas un jour sans vous lire...
José O. d'Île de France


24avr12  128C22
Vous m'avez poussée à chercher qui étaient Héraclite et Justin.
Pour Héraclite j'ai trouvé pas mal de choses, pas toutes d'accord entre elles, mais en gros il est bien, comme vous dites, le philosophe du flux, du mouvement, considéré comme athée, mais il est aussi — et pour certains sites sur Internet il est surtout — le philosophe du feu, dont vous ne parlez pas.
Pour Justin je n'ai pas trouvé grand chose. Il faut dire que je n'ai pas beaucoup cherché le concernant, parce que je me doute qu'un "saint martyr" de l'église est forcément entouré de légendes, mais j'ai lu qu'il avait été décapité et non fouetté à mort. Un détail.
Il est quand même intéressant que vous ne vous arrêtiez pas aux hommes de Dieu cités dans La Révélation d'Arès.
Votre vision rejoint celle que vous attribuez à Justin, selon qui — d'après ce que vous dites, mais je n'ai pas trouvé la citation — tous les hommes qui ont vécu selon le logos (parole, dicours et raison) avaient été des chrétiens avant même que Jésus Christ existe. Vous allez même jusqu'à chercher un philosophe qui vécut en 500 avant J.C. Pourquoi ne parliez-vous pas plutôt de Socrate?
Marguerite M. d'Auvergne


Réponse :
Oui, je pourrais citer Socrate, mais pour souligner d'autres traits de l'esprit que celui d'Héraclite qui me convenait beaucoup mieux dans le cadre d'une entrée de blog sur le thème de "mouvement et logos,"
En effet, central, existentiel, est dans notre foi le fait de remettre en mouvement le changement en bien, parce que c'est la raison même (le logos même) qui nous dit que le bien seul chassera le mal et qu'il ne peut y avoir de bien fixe, car la fixité du bien est moumia (momie) = mort avec seulement l'apparence de la vie.
Socrate, lui, montrait surtout autre chose: l'ignorance qu'on a de la plupart des fondements, la vanité des ambitions, la bêtise des conventions admises et des croyances, etc. C'était plutôt l'homme de l'introspection. Mais je pourrais en effet citer ces mots fameux que Socrate adressa à son tribunal. Il dit à ses juges ceci, que nous rapporte Platon:
"En me condamnant, vous croyez vous débarrasser de l'enquête exercée sur votre vie. Or, c'est le contraire qui s'ensuivra. Vous aurez affaire à d'autres enquêteurs, plus nombreux, et d'autant plus gênants qu'ils seront plus jeunes. Si vous vous imaginez qu'en tuant les gens vous empêchez que quelqu'un vous reproche de vivre mal, vous vous trompez. Votre façon de vous débarraser des gêneurs n'est ni efficace ni honorable. Il n'existe qu'une chose honorable: Elle consiste non à faire taire les gens, mais à se faire homme de bien."
Socrate n'écrivit rien. On ne connaît Socrate qu'à travers ceux qui ont largement parlé de lui, surtout Platon.
Héraclite aurait écrit un livre, mais celui-ci n'a jamais été retrouvé. On ne connaît Héraclite, comme on connaît Socrate, qu'à travers ceux qui le citèrent.
Héraclite fut parfois surnommé l'Obscur à cause de l'extrême concision de ses formules. Georges Hegel, dont je parle de temps en temps, écrivit: "Il n'y a aucune proposition d'Héraclite que je n'ai adoptée."
Il est exact, comme vous le dites, qu'il considérait le feu comme l'élément commun le plus important de l'univers. Tout brûle et se transforme sous le feu. "Le feu a toujous été et sera toujours. Il s'allume et s'éteint avec mesure."
Il y avait, pour Héraclite, échange continuel, mouvement, flux, entre la terre et les corps célestes, entre tout et tout. "On ne peut trouver les limites de l'âge, disait-il, par quelque chemin que ce soit, tellement elles sont profondes." Et par ces mots nous voyons qu'en remettant en marche la pénitence au fond de chacun de nous, chacun de nous remet en marche la Création
Héraclite avait sa façon, qui n'est plus la nôtre, mais qui peut redevenir la nôtre, de dire qu'il n'existe pas de mort, que la mort elle-même est un feu qui brûle notre chair aujourd'hui, mais qu'un autre Feu demain, celui du Créateur, dont nous venons les premiers éléments immatériels, spirituels, au Pèlerinage d'Arès, ressuscitera. La Vie est sans fin. Le mal a stoppé la vie ici-bas et nos activités et agitations incessantes ne sont que petite vie passagère, mais elles ne sont pas la vraie Vie (Rév d'Arès 24/5) qu'il nous faut retrouver par le mouvement de la pénitence.

Quant à Justin ("saint" Justin), oui, il fut décapîté à Rome, puisqu'il était certainement citoyen romain, quoique né en Palestine (Samarie) à Sichem. Mais il fut condamné à être fouetté d'abord ; or, au moment de la décollation il était déjà mort sous les coups.
Il vécut une soixantaine d'années, de l'an 106 en l'an 166 environ.
On l'a parfois appelé Justin le Philosophe, parce que son œuvre est plus philsophique que strictement pieuse. Il est de ceux qui montrent bien que les dogmes ecclésiastiques qui devaient, à Nicée en 325, faire de l'église ce qu'elle est encore aujourd'hui étaient inconnus en son temps où le christianisme était tout à la fois simple, très large d'esprit et en plein mouvement, ce mouvement qu'il nous fauit reprendre aujourd'hui.
Justin étudia les philosophe grecs et pour lui Platon était le "pont spirituel" par quoi l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) peut accéder à la vérité des prophètes de l'Ancien Testament. Pour lui Dieu était la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherchait comme logos.
On retrouve chez Justin ce même terme déjà utilisé par Héraclite. Il voyait en Jésus le logos incarné pour enseigner à la conscience de l'homme (cf. prologue de l'évangile de Jean). Le Christ est lui-même la raison divine, dont la création avait été faite, et qui s'incarne comme elle s'incarne en tout messager du Créateur pour enseigner la vérité aux hommes. Rien de changé pour nous aujourd'hui quand nous lisons L'Évangile Donné à Arès. Justin explique la crucifixion de Jésus en rappelant que les vrais philosophes sont toujours persécutés.
On voit donc bien dans quels rapports à la Vérité Justin voit la philosophie. Pour lui, l'objet de la philosophie est la rechercjhe continuelle de la vérité une et suprême, et le vrai philosophe sert la vérité. La philosophie, en son temps, impliquait hélas une lutte avec le monde païen, puisque l'empire romain persécutait régulièrement les chrétiens. "Ne soyez pas intimidés par la force brutale des préjugés et de la superstition, ne cédez pas à la pression de la foule ignorante, ne faussez pas vos propos par une précipitation déraisonnable, sous l'effet de vieilles calomnies ! Ils peuvent vous tuer. Ils ne peuvent pas vous faire tort." écrivit-il dans une Apologie.


24avr12  128C23
Ceux qui aiment comme Dieu aime, voilà mes "épis".
Et aussi, ceux que Dieu aime.
Ainsi, on pourra dire de Didier B. d'Île-de-France (128C13) : "Aimé de Dieu" ou "God Inside".
Guy P. d'Île de France


24avr12  128C24
Pourquoi la femme adultère?
Elle ne peut pas être adultère, si elle n'est pas accompagnée d'un homme.
Le couple adultère serait visiblement mieux approprié: Un homme + Une femme.
Il est regrettable de fixer seulement du doigt dans la direction féminine, alors que le masculin est complètement ignoré, lorsqu'on fait l'amour on est deux et non une,
La femme adultère, terme qui n'est pas juste, doit être remplacée par ces deux mots: Le couple adultère.
Cela me paraît plus adéquat dans la situation présente. J'apprends par vos écrits que ce sont les lévites et les prêtres qui introduisirent la lapidation.
Bien sûr, Dieu n'a pas dit cela.
Tarik Ramadan lors d'une émission télévisée veut créer un moratoire pour la femme adultère contre l'avis intelligent de Nicolas Sarkozy qui n'est pas du tout d'accord avec ce dernier sur ce point.
La Révélation d'Arès dit ceci (16/1); Tu ne seras le chef de personne, et en (36/19), qui a le même sens, il dit: Tu commanderas à  personne, à personne tout court, quels que soient la nation, la race, le milieu ,le domaine,religieux ou politique, si bien que l'adultère n’entraîne plus la mort du coupable par lapidation.
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Ce commentaire n'a rien à voir avec l'entrée 128 "mouvement et logos." Si je l'intrduis ici, c'est uniquement parce que vous citez conjointement Tariq Ramadan et Nicolas Sarkozy à propos de la "femme adultère" et que cela m'intrigue.

Il y a là quelque chose que je ne comprends pas très bien.
Je n'étais pas au Bourget le 7 avril dernier quand Tarik Ramadan s'est adressé aux Musulmans de France, mais j'ai plus ou moins suivi son propos.
Devant 40.000 musulmans au Bourget, il n'a pas ménagé ses critiques contre le gouvernement français et a appelé les musulmans "à ne pas répondre aux attaques" mais à cultiver leur identité "française et musulmane".
Tariq Ramadan a donc parlé au 29e congrès de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF). Il en était l'invité vedette depuis que le gouvernement avait interdit la venue de six prédicateurs pour leurs propos explicitement antisémites. Il en était aussi l'invité controversé, car le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a publiquement regretté, vendredi, qu'il soit maintenu à l'affiche, lui reprochant d'avoir défendu un "moratoire sur la lapidation des femmes."

Alors là, j'avoue ne pas savoir de quoi il s'agit. Quand je relis le discours de Tariq Ramadan je ne trouve rien qui évoque l'adultère..
Encourageant à ne pas céder à la "réaction", Tariq Ramadan a plutôt appelé les musulmans qui l'écoutaient — hommes d'un côté, femmes, toutes voilées, de l'autre et des milliers de fidèles debout au fond — à une forme subtile de "résistance".
"Je vous remercie d'avoir tenu bon, a-t-il lancé, malgré les pressions et les accusations. Car c'est aussi l'honneur de la France d'accueillir cette rencontre. Décochant cette première critique: "On ne peut pas se prévaloir de Voltaire pendant quatre ans et l'oublier à deux semaines de l'élection". Il a invité ses frères et sœurs de l'Islam à ne pas confondre la France avec ceux qui la représentent».
L'intellectuel suisse, petit-fils de Hassan al-Banna, fondateur en 1928 des Frères musulmans en Égypte, a alors accusé le gouvernement de faire de la "surenchère" et de la "diversion" vis-à-vis de la "vraie crise économique", en misant, "selon un stratagème", sur les questions de sécurité pourtant "trop sérieuses pour être mises en scène". Posant en particulier la question du bilan pour les banlieues: "Qu'est ce qui a été fait depuis les émeutes de la banlieue en 2005 pour répondre au mal-être, pas de travail, pas d'habitat ?" Ou critiquant, sur le plan européen cette fois, le traitement "comme des animaux des charters de clandestins".
Citant l'exemple du prophète Mouhammad qui a plusieurs fois connu l'adversité, il a recommandé aux 40.000 musulmans présents de se placer toujours avec élégance» dans une sorte d'exil intérieur: "Éloigne-toi d'eux, dans un bel exil." Et de lier, par conséquent, "la foi et la résistance", la foi qui a "une vue longue". Une résistance calquée sur la stratégie du fondateur de l'islam: "Pourquoi le prophète a-t-il été si efficace à La Mecque ?" a demandé Tariq Ramadan à l'auditoire. Réponse: "Parce qu'il connaissait bien la société» de cette ville et c'est pourquoi "en France, vous avez à connaître votre société".
Appelant donc à la connaissance de l'islam pour en connaître "la lumière», à son étude approfondie, il a demandé aux musulmans présents de prendre conscience de leur responsabilité. "En France, il faut comprendre cela. Nous portons un dépôt, un message: l'islam est un et accepte toutes les cultures, mais «il va falloir résister," a-t-il prévenu. "D'abord contre soi-même, son ego. Il a fustigé l'arrogance mais recommandé la "dignité": "Je reste moi-même."
"Si vous répondez aux attaques, vous devenez l'objet de leur histoire," a-t-il dit; Résistance, enfin, pour un projet plus large: "Soyez à la fois ambitieux pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et humbles."
Je viens de relire et de noter son discours, je n'ai trouvé sur la femme adultère.
Ne vous préoccupez pas de cela, ma sœur Maryvonne. Dieu n'a jamais parlé de lapider les adultère, femme ou homme. Dieu n'a jamais parlé que de pardon ou, à la rigueur, de séparation (Rév d'Arès 33/23).


24avr12  128C25
Je missionne depuis maintenant plus de 15 ans.
Oh ! bien sur, je suis loin d'être le plus assidu, ou le plus efficace de vos frères missionnaires, un petit frère de l'ombre en quelque sorte, mais j'ai eu mon lot de bonnes baffes (au sens figuré heureusement) en me faisant rire au nez ou en me faisant traiter de secte.
Encore que pour moi, le pire reste le simple regard méprisant de passants qui vous regardent comme si vous n'étiez qu"un simple déchet.
Mais Dieu merci et comme vous le savez, la mission comporte quelques moments de belles rencontres et de plénitude et c'est ça qui nous aide à continuer. Pourquoi je vous raconte ça ? Sûrement pas pour me mettre en avant.
Je ne l'ai jamais fait et de toute façon, les comptes, je sais à qui je les rendrai.
Je vous dis ça car malgrè tout, Je ne peux pas voter pour quelqu'un dont j'ai tout le temps combattu les idées sous prétexte qu'il nous laisse un temps tranquille. Je prends donc le risque de voter Hollande en espérant que ça ne sera pas pire pour nous.
Richard d'Aquitaine


Réponse :
Mon frère Richard, je ne donne pas de consigne de vote. Je dis simplement pour qui je vote, en ce qui me concerne, et chacun fait ensuite ce qu'il entend devoir faire selon sa conscience.
Je vous rappelle seulement que c'est principalement du côté de votre vote, côté communiste et socialiste, que sont venues les pires harcèlements contre les petites religions et petits groupes spirituels comme les Pèlerins d'Arès.
Vous pouvez toujours espérer que "Hollande... ça ne sera pas pire pour nous," mais vous ne pouvez pas ignorer que, jusqu'à présent, c'est toujours de ce bord-là que sont venus les tracas.
En votant Hollande vous votez en conscience contre notre mission, mais peut-être en a-t-elle besoin. Peut-être l'adversité lui donnera-t-elle un coup de fouet, une plus grande combativité. Je ne sais pas. Vous pouvez le penser et il n'y a rien dans La Révélation d'Arès qui me permette de vous l'interdire..


24avr12  128C26
Votre entrée "mouvement et logos" est un coup de pouce avec une bonne griffe !
J'entends par là qu'elle est d'une logique à couper le souffle.
C'est facile de dire "j'le savais" une fois que l'autre l'a dit, mais franchement, c'est ce que je ressens.
Figé = pas de mouvement = rien. Pour moi, ne rien faire c'est moins que brasser de l'air, c'est inutile, c'est perdre du temps sur cette terre, c'est ressentir un mal-être et donc ne pas être, donc être mort.
La mort c'est la fin de la vie et nous, on veut vivre non ?
On parle de "croquer la vie", de "profiter" ou bien encore de "passer du bon temps", mais on ne sait même plus ce que cela signifie. Les pubs nous rabâchent: "Manger bouger pour être en bonne santé" et une célèbre entreprise de jouets: "Jouer rire grandir." Bah, j'dis qu'on doit "bouger sa vie avec le sourire pour revivre."
Cela faisait bien lontemps que je n'avais écrit sur ce blog alors autant que j'essaye de rester sérieuse (un peu).
Je souhaiterais faire un commentaire sur votre réponse au commentaire 128C15 :
Malgré, comme vous le dîtes, frère Michel, la "très faible marge de manoeuvre" des deux candidats à la Présidence, je m'inquiète.
Que dire de la spéculation des marchés si Monsieur Hollande est élu dans moins de quinze jours ?
Et si l'évasion fiscale et même certainement physique des entreprises françaises avait lieu en masse (la Suisse, le Luxembourg, l'Allemagne, la Chine, l'Australie, le Canada... ça roule pour eux!) ? Le pouvoir d'achat qui baisse, les frais et le coût des achats qui augmentent, les impôts et taxes...
Moi qui travaille dans l'hôtellerie, je vois bien l'évolution des affaires en France et ses conséquences directes sur le tourisme d'affaires et de loisirs. Les chiffres qu'on nous balance à longueur de trimestres sont faux ou arrangés et plus le temps passe, moins je suis naïve. Tout est ficelé. Rares sont les informations vraies.
Par exemple, on nous dit dans des rapports officiels relayés par les sites internet, les ministères et les médias que la fréquentation des aéroports augmente et tout le monde se félicite car les hôtels vont se remplir mais non !
Avant, les commerciaux remplissaient sans mal les hôtels. Ils arrivaient le lundi soir à l'hôtel et en repartaient le vendredi. Maintenant, ils restent seulement la nuit du lundi ou du mardi et reviennent parfois la nuit du mercredi ou du jeudi.
Du coup, il y a eu deux allers et de deux retours et donc la fréquentation des aéroports a augmenté, mais les hôteliers perdent une à trois nuitées.
Les chiffres des aéroports, gares et péages influencent les entreprises qui investissent croyant faire affaire sur des marchés en croissance et en devenir alors que les affaires sont difficiles, les négociations fastidieuses et coûteuses, les prêts quasi inexistants et les parcs hôteliers rarement complets... Je passe mon temps à faire des promos, tirer les prix vers le bas (de 160 € à 35 € la chambre!) sur l'internet où la transparence sur les prix met les hôtelliers dans une concurrence effrénée (!) et on s'appelle, inquiets, entre hôteliers "T'es comment ce soir ? T'as combien de chambres sur les bras ? Tu penses à moi si t'es complet ?!"
Et la masse salariale qui s'effondre, parce qu'on ne peut se permettre d'embaucher à cause des charges.
Le travail est difficile et appelle chacun à être polyvalent, à boucher les trous. Ce phénomène touche beaucoup de secteurs malheureusement. (ça peut pousser à se mettre une étiquette syndicats-socialiste sur le front, à faire grève pour les 35h et les améliorations des conditions de travail). Seule la restauration fonctionne bien en France et dans le monde. Pas de scoop pour Tartempion mais pour Mymy, c'est une révélation quotidienne des dégâts du roi noir: Le travail en France est en chute libre, dans tous ses aspects. (Monsieur Sarkozy, si vous lisez ceci, faites quelque chose pour les emplois)
Bref, nous savons que la crise est devant, arrêtons de nier. Que ce soit la finance, le matériel, les services, la politique, la religion et surtout les hommes, tout est en crise et ça va pas aller en s'arrangean. Peu importe le Président Français de demain !
Cependant, je suis un faible lumignon, je suis encore bien culturée et peut-être un peu superstitieuse malgré moi, parce que je cherche une réponse "de contrôle de ma destinée" dans ceux qui ne me la donneront jamais: les médias.

http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/19/les-bourses-affolees-pure-speculation_813021
et une autre publication:
http://www.slate.fr/story/53547/speculation-hollande-marches-financiers-presidentielle

Je cherche en fait une réponse à l'avenir, qui est imprévisible et intangible puisque l'homme est libre et que beaucoup de facteurs (et même Dieu et les anges) peuvent interférer dans les meilleurs pronostics.
La réponse que je cherche et que nous cherchons tous, aujourd'hui ou demain est "où vais-je?" mais pour aller il faut bouger, être en mouvement et seule La Révélation d'Arès, la prière et la pénitence de chacun apportent la solution. Alors, hop hop hop! (Pub ing direct)
Bon, faut vraiment que j'arrête de regarder BFM TV... en plus, ils sont pas objectifs, ils sont tous de gauche ces pantins!
Non pas que je sois pour la droite. Je suis pour celui qui ne m'empêchera pas de missionner et de faire marcher mon business mais faut boycoter les chaînes qui ne sont pas impartiales, non mais tu parles d'une chaîne d'info, " la première de France" en plus.
Merci de m'avoir lue et bon vent (ça souffle) !
Mymy le Guépard qui revient de son hibernation (ça hiberne un guépard?)


24avr12  128C27  
Votre conscience de prophète vous commande de voter Sarkozy, comme en 2007.
L'expérience montre que vous avez eu raison.
Faut-il en déduire que nous devons tous voter Sarkozy ?
Vos propos se gardent bien d'aller jusque là, car alors vous vous comporteriez comme un homme politique ou, pire, comme un chef.
Ce que je retiens de vos propos me fait penser à ce que déclarait François Fillon: "Que chaque citoyen s'exprime en son âme et conscience." C'est ce que vous faites avec intelligence, mais chacun comprend que les citoyens n'ont pas l'âme d'un prophète et qu'en conséquence ils prendront des décisions en fonction de l'état de leur conscience, qui à droite, qui à gauche. Ma conscience de malade spirituel m'appelle à voter Hollande.
Ceux qui veulent faire comme moi n'ont pas à voter Hollande, mais à suivre leur conscience dans l'état où elle est aujourd'hui. Si  mes propos conduisent à la victoire de M. Sarkozy à 98 %, ce sera certes  une sévère défaite politique, mais une grande victoire spirituelle car alors chacun se sera exprimer tel qu'il est, sans s'occuper de ce que pensent les autres.
Croyez-vous que Dieu s'occupe de ce que pensent les autres quand Il crée des galaxies, surtout de ceux qui pensent qu'il est inutile de créer des galaxies, tellement il y en a ?.
Un jour d'élection, la démocratie invite les citoyens à se comporter comme Dieu, malgré leurs petits moyens.
C'est assez rare pour le souligner. Ce que propose la démocratie pour un jour, La Révélation d'Arès le propose pour tous les jours. C'est dans ce sens que  je vois La Révélation d'Arès comme  "un retour des dieux", un monde où on ne donne pas la priorité au jugement des autres, ce fléau qui nous empêche insidieusement de monter sur le parvis de Dieu, qui empêche même M. Sarkozy ou M. Hollande de dire publiquement ce qu'il savent sur le prophète.
Si, d'ici le 6 Mai, Mr Sarkozy surmontait cette difficulté, je voterai pour lui, car alors il accomplirait un acte historique majeur aux conséquences incalculables pour la France.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, mais vous prenez quand même souci de dire que vous ne voterez pas M. Sarkozy. J'avoue que je ne comprends pas pourquoi.
Vous êtes parfaitement libre de voter pour qui vous voulez. Vous n'êtes concerné ni par la pénitence ni par la moisson, comme l'est le petit reste que le Père m'envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1).
Ceci dit, je ne crois pas du tout qu'un jour d'élection "les citoyens se comportent comme Dieu.," parce qu'ils ne voteraient pas du tout s'ils avaient un comportement divin. S'ils avaient un comportement divin, ils seraient en Éden comme le fut Adam, image et ressemblance parfaite du Père, avant la chute. Je crois au contraire que, le jour d'élection, les hommes que nous sommes encore tous se comportent plus que jamais comme des hommes, des pauvres hommes rampants, réduits à leurs pauvres moyens; et pas du tout comme leur Créateur.
Je voterai le 6 mai prochain, mais parce que, pour l'heure, il me faut, en attendant de mourir, ramper sur terre. survivre le moins mal possible et préparer un autre monde pour les générations qui me suivront et je sais que cet autre monde ne passera jamais par une élection.

C'est peut-être parce que vous avez la vue trop courte que vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès tout en étant, quand même et quelque part au fond de vous, attiré par La Révélation d'Arès. Courage, Jacques ! Allez donc à notre local de mission de Lorient et mêlez-vous à nous, à nos idées, espérances et actions, plutôt que de rester un commentateur non anonyme — je vous en suis reconnaissant —, mais invisible, inactif, inutile.


24avr12  128C28
Merci pour cette superbe entrée, très équilibrée, je veux dire pleine de mesure.
Vous prenez pour prétexte deux personnages qui m’étaient inconnus, Héraclite et Justin, pour nous mener bien au-delà  de la philosophie, vous nous faites faire le passage pas facile vers la Vie.
Cette entrée tombe comme ça, à un moment où le tourbillon de mon quotidien s’empare de moi et de mon temps et vous lire (lire, lire et relire !) me donne parfois l’impression vertigineuse que je suis un ignorant qui doit encore repartir de zéro, mais en même temps — miracle de la pénitence ! — votre enseignement est source de guérison et d’enrichissement, car je lis et entrevois entre les lignes cet Éden, cette Oasis à laquelle mon âme aspire et toutes les âmes aspirent.
Alors, du coup, je ne lâche rien, mon esprit s’ouvre à la notion du Logos. Je n’ai pas honte de le dire, je suis parfois un vrai bourrin. Votre réponse à Jean-Jacques d’Ile de France (128C5) est lumineuse, merci.
Je suis heureux que vous nous ayez parlé d’Héraclite et Justin, par-delà les siècles qui nous séparent je me sens reliés à ces hommes, leur recherche de la vérité n’aura pas été vaine, si nous reprenions le flambeau d’un christianisme mort avant son avènement. Très vite au fil des années, j’ai vu un certain nombre de mes certitudes s’écrouler pour disparaître, remplacées ainsi par d’autres certitudes qui elles sont totales, car elles émanent du Très Haut.
J’ai toujours eu raison de vous faire confiance, vous savez rendre les choses intelligibles pour ma petite cervelle de moineau.
Combien de fois vous ai-je entendu nous dire que la vraie foi est dynamique, évolutive, qu’en hébreu pèlerin se dit "homme qui marche", de sorte que le pèlerin assis qui tarde à l’étape de reprendre l’ascension prend le risque inconséquent d’affaiblir son âme et de mourir spirituellement.
La vraie foi n’est pas statique, statique comme ce vieil Inuit qui attend la mort dans le blizzard, image de cette foi qui pense avoir tout trouvé.
Non, assurément tout dans l’univers est mouvement.
Même votre enseignement est animé d’un mouvement elliptique, il va, revient et tourne un peu comme un soleil.
Ces chrétiens apologistes que vous évoquez étaient déjà égarés sur les friches païennes, je suppose, non?
Je clame avec vous.
Votre frère Salah.d'Île de France


Réponse :
Les chrétiens qu'on appela "apologistes" au début du christianisme, à peu près jusqu'au 7ème siècle, étaient-ils égarés sur les friches ? Non pour la plupart d'entre eux.
La reproche que La Révélation d'Arès fait à ceux qui crurent trouver meilleur profit sur les terres incultes que sur la terre d'Israël (Rév d'Arès 5/3) s'adressait aux apôtres de Jésus, qui eux étaient des juifs, ayant reçu en Israël un enseignement destiné à Israël. Mais des apologistes qui étaient grecs en Grèce, romains à Rome, gaulois en Gaule, etc ? Ils étaient quand même beaucoup moins concernés par la conversion des juifs en Israël, d'autant moins concernés que les Juifs d'Israêl furent chassés de Palestine par les Romains en l'an 100 et dispersés autour de la Miditerranée où formèrent ce qu'on appela la diaspora. Comment un Justin, Romain, qui s'activa entre 130 et 166 aurait-il pu être égaré ?
C'étaient des Chrétiens missionnaires qui s'étaient attachés à convertir les païens de leur temps en recherchant une argumentation — pas une compromission — qui les touche en passant par les points communs à la foi, qu'elle fût païenne ou chrétienne, car dès lors qu'on croyait en l'improuvable — la foi est croyance en l'improuvable —, que cet improuvable s'appelle Zeus, Jupiter, Apollon, Baal ou le Père, il y avait certaines lignes communes de leur foi.
Nous ne pouvons plus, pour notre part, être les mêmes apologistes, parce que nous nous trouvons aujourd'hui dans une situation complètement différente: Notre monde moderne est tantôt largement athée, tantôt fait de chrétiens d'église, de juifs ou de musulmans dont le Créateur est Celui d'Abraham. Nous n'avons plus du tout affaire à des païens.


24avr12  128C29
Bonjour frère Michel,
Vous avez écrit, frère Michel : "Pour Héraclite le monde normal devait être sans cesse en mouvement, en état permanent de flux ou de devenir, et nous comprenons aujourd'hui que c'est ce mouvement que veut redonner à l'homme La Révélation d'Arès pour le décoller des fixités religieuses, politiques, sociales et de leurs dogmes, et le relancer, par la pénitence, vers une autre vie, créatrice, sans quoi il ne retrouvera pas l'Éden initial."
Votre commentaire me semble éclairer ainsi un passage essentiel de La Révélation d'Arès : Car la Vérité, c'est que le monde doit changer, Je n'ai rien dit d'autre à Mes Témoins Ma Parole est la Loi Qui vient...les hypocrites qui ont fait faussement de Ma Parole le loi qui est. Elle est la Loi Qui sera (28/7-8)
Le monde est flux, le monde est changement.
Le monde ne doit pas obéir à la loi qui est, parce que tout simplement il n'y a pas de loi qui est.
Il n'y a pas de loi dont l'homme puisse se satisfaire sans prendre le risque de stagner et de mourir.
Il n'y a d'avenir que dans la Loi qui sera. Celle qui naitra du changement, de "l'état permanent de flux" nous conduisant au Jour de Dieu [Rév d'Arès 31/8].
C'est l'occasion pour moi de vous saluer.
Pat de St-Malo (Bretagne)


Réponse :
Merci, mon frère Pat, pour ce commentaire et pour votre salut.

Je crois que c'est la première fois que ce blog vous accueille, mais pour ma part c'est la seconde fois que je vous accueille, car il y eut notre rencontre au Pèlerinage 2011. Avec quelle joie je publie ce commentaire !


24avr12  128C30  
Ce petit mot pour vous informer que La Révélation d’Arès bilingue se trouve en couverture du dernier Publishers Weekly que nous avons reçu aujourd’hui.
Vous la trouvez scannée en pièce jointe, en attendant de recevoir  la revue par courrier.
[...]
D. qui  est sur les routes de France — non pas en campagne électorale, c’est très tendance en ce moment — mais en mission dans les librairies, à qui je viens d’annoncer la bonne nouvelle, vous embrasse avec moi.
Nicole de Genève (Suisse)

Publisher Weekly 2012


Réponse :
Bien que cette nouvelle ne concerne pas ce blog, je l'y publie.
Je montre ainsi à toue le monde que l'ostracisme qui frappe en France La Révélation d'Arès ne la frappe pas ailleurs dans le monde et notamment dans Publishers Weekly qui est un des plus importants organes de l'édition professionnelle dans le monde.
Pourquoi ce livre fait-il si peur en France pour qu'on le bannisse partout dans l'Hexagone, y compris dans les Salons du Livre, sauf des les librairies où nous nous efforçons de le placer avec bonheur ?!
Transmettez de ma part à D., qui est sur les routes de France pour visiter des libraires, mon fraternel et affectueux salut.


25avr12  128C31
Je vous embrasse, frère Michel !
Pourrais-ton faire une parallèle ou un liens entre ce que vous écrivez sur Héraclite: " Il y avait pour Héraclite, échange continuel, mouvement, flux, entre la terre et les corps célestes, entre tout et tout . "  et Isaïe 1/2  Écoutez cieux ! Terre prête l'oreille ! c'est le Seigneur qui parle...
Y a-t-il un lien entre la prière comme vous l'enseignez dans l'article "Pia" ("Le Pèlerins d'Arès" 1991/1992) et ce "mouvement, flux" de Héraclite ?

Signature oubliée


Réponse :
Ces deux questions m'ont débord paru tirées par les cheveux et j'ai failli ne pas poster ce commentaire, mais en y réfléchissant je me suis dit qu'il y avait un lien, en effet, entre la philosophie du flux d'Héraclite et Isaïe d'une part et la prière arésienne d'autre part.
Notons tout de suite qu'Héraclite n'est pas un prophète du Créateur et ne cherchons aucune relation entre Héraclite et Isaïe par ce côté-là.
Mais où l'on peut voir un lien, ce n'est pas particulièrement dans le verset 1/2 d'Isaïe que vous citez ; c'est dans le fait qu'Isaïe remet en marche ou en mouvement dans toute son œuvre prophétique, surtout jusqu'au chapitre 18+  — et avec quelles vigueur et lyrisme ! — le judaïsme qui s'est momifié dans des pratiques religieuses. Par là, Dieu à travers Isaïe rappelle que la foi est mouvement, évolution, adaptation, etc., comme Héralite avait avait bien vu toute la création.
C'est également sous cet angle du mouvement, qu'il nous faut absolument reprendre par la pénitence et la moisson des pénitents, qu'Isaïe est pour nous Pèlerins d'Arès un prophète d'actualité.
Par ailleurs, concernant la prière, je montre à tous ceux qui m'écoutent expliquer comment et pourquoi je prie le mouvement de vie qu'elle est en moi. Je ne prie jamais statiquement, immobilement, je bouge beaucoup, et en mon for intérieur se crée un mouvement continuel entre le Dieu que je ne vois ni n'entends et dont j'ignore s'il est présent et s'il m'écoute et moi-même qui, étant son image et ressemblance (Genèse 1/26-27), peut trouver Dieu en moi-même.


25avr12  128C32
Pouvez-vous transmettre à Jacques P. de Bretagne Sud (commentaire 128C27), les coordonnées de Patrick Le B. et les miennes: Madeleine T.
S'il veut bien contacter l'un ou l'autre, nous serons heureux de le rencontrer.
Merci pour tout frère Michel
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
Je publie ici ce message, qui n'est pas un commentaire, à l'intention de Jacques P.
Je sais que Jacques P. est de votre région, du côté de Vannes, je pense, parce qu'il l'a dit dans un commentaire des dernières entrées de blog, mais je n'ai pas son adresse personnelle. Je ne peux donc pas lui écrire.
Si Jacques P. souhaite entrer en contact avec notre mission, il peut toujours y demander Patrick et/ou Madeleine.


25avr12  128C33
Cette entrée publiée juste avant le premier tour des élections sonne comme la lutte (Matthieu10/34) au moment où beaucoup sont tournés et attentifs aux élections, dont les media nous martèle [la cervelle à coup d'informations].
Par cette entrée 128 vous nous amenez à ne pas perdre de vue l’essentiel :
Le mouvement de la Vie en lutte contre la fixité proposée [par les programmes électoraux ?], réalité du moment, qui en prenant le sentier de la mesure (Rév d'Arès 7/1-2) avec obstination (Rév d'Arès 28/13) va comme une poupe entre les montagnes (Rév d'Arès XXXIII/7).
Quel chemin à parcourir encore pour ce peuple, qu’il soit dépendant, indifférent, ou encore abusé devant une tête le liste, pour en arriver aux "petites unités" de pénitents !
Un Éric d’Ile de France


25avr12  128C34  
Je suis très intéressé par ce Publishers Weekly (l'Hebdomadaire des Éditeuirs, en somme) [128C30] que vous présentez ici
Je suis en même temps très surpris que vous continuiez par tous les moyens à répandres aux USA La Révélation d'Arès qu'on voit bien en bas de la couverture du magazine sous son titre anglais: The Revelation of Arès.
C'est formidable, mais en même temps j'aimerais savoir quels sont les résultats aux USA de vos efforts de diffusion.
Je suis un ancien Pèlerin d'Arès de saint-Etienne. Il y a longtemps que je n'ai pas pris contact avec vous, mais La Révélation d'Arès reste mon livre de chevet, tout ce que j'ai et je devrais dire le peu que j'ai de foi est concentré sur cette Parole.
Je continue de vous suivre de loin depuis que j'ai découvert, par hasard, l'existence de votre blog il y a un an environ.
Peu à peu je me remets au courant.
Pour en revenir à la diffusion de La Révélation d'Arès aux USA je crois me souvenir, quand j'étais étudiant à Lyon (dans la période où vous m'avez connu... il y a longtemps) qu'il existe aux USA une certaine quantité de Chrétiens libres et sans église qui appartiennent (ou n'appartiennent pas) à des groupes très divers de remise en mouvement du christianisme.
Compte tenu de l'hostilité que rencontre inévitablement un mouvement comme le vôtre de la part de protestants très majoritaires comme les Évangéliqies, les Baptistes, les Adventistes, il n'est pas négligeable de rechercher les contacts auprès des chrétiens libres US.
Paul-Honoré de Rhône-Alpes


Réponse :
Vous avez tout à fait raison: C'est certainement aux USA que l'on voit des tentatives de remise en marche du christianisme très intéressantes, mais elles n'aboutissent qu'à des rationalisations ou des mouvements désordonnés.
Prenons Ralph Emerson. Je songeais toujours beaucoup à lui en passant, l'été 1990, devant le bâtiment de l'Université de Harvard qui porte son nom.
Fils de pasteur et destiné au pastorat lui-même, il exerça cette charge trois ans, puis l'abandonna parce qu'il ne supportait pas les contraintes de la doctrines ou des dogmes qui ont figé, momifié, vite et complètement le protestantisme comme ils avaient momifié l'église de Rome. Ralph Emerson devint l'un de ces ecclésiastiques séparés de l'église qui semble très caractéristique du christianisme américain. Mais sa mission il la voyait, selon Ludwig Marcuse, dans la recherche des "harmonies cachées et des beautés inconnues" qu'il voyait non pas spécialement en Dieu mais dans la longue série des penseurs allant de Platon à Gœthe. Mais le génération d'Emerson, qui brilla vers le milieu du 19ème siècle, était plus enthousiaste que critique et plus poètique que réfléchie. Autrement dit, elle ne disposait pas de ce dont j'essaie aujourd'hui de la faire disposer ---> La Révélation d'Arès.
C'est pourquoi, en dépit des énormes difficultés que nous font subir outre-Atlantique les églises évangélistes, baptistes, adventistes et autres, je m'efforce toujours de répandre là-bas La Révélation d'Arès, bien certain qu'un jour ou l'autre un de ces ecclésiastiques séparés de l'église aura le courage de la proclamer et de se lancer dans la mission.
Il faut donner à cette frange large et intéressante des chrétiens américains libres ou en train de se rendre libres de leurs pensées — j'oppose ici pensée à foi —, créée par des hommes de bien comme Emerson, les moyens d'en sortir par un mouvement de Pèlerins d'Arès US. Je n'y suis pas encore parvenu, parce que seul et vieux comme le suis face à un pays immense, je sais que c'est seulement en y répandant la Parole d'Arès que le déclic se fera un jour ou l'autre dans l'esprit d'une frère américain.
Pour le moment les pensées brouillonnes d'Emerson, d'Henry et William James, etc., si bienveillants et si profondément humains qu'ils fussent, sont perdues dans une sorte de salmigondis, certes très loin des dogmes d'église, mais où se mêlent socialisme, démocratie, foi, scnience, vie, Aufklärung, Swendenborg, etc., une sorte d'optimisme aimable et nébuleux.
C'est un terrain très particulier, très spécial, et pour nous Européens quasiment obscur, que je pourrais présenter de cent façons, mais je pense que ces quelques mots écrits par Alice James concernant son frère William James le diront assez: "Il est simplement lui-même. Il ne parle pas la même langue que le reste du monde. Il réussirait à conférer vie et charme à un instrument de torture." J'ai beaucoup observé toutes ces choses pendant mon séjour à Harvard en 1990.
Nous n'avons pas idée, nous Pèlerins d'Arès français, des caractéristiques très particulières de la pensée américaine.


25avr12  128C35  
La Révélation d'Arès nous donne le chemin de la liberté, oui, mais dans la justice sociale et la justice sociale, c'est Hollande.
Lui seul peut nous sortir de la situation catastrophique dans laquelle nous a mis Sarkozy.
Il nous faut retrouver du travail, retrouver le bonheur de vivre dont Sarkozy nous a frustrés.
Je suis chômeur et cela parce que l'usine qui m'employait a fermé et Sarkozy n'a pas été capable de la sauver.
Il faut redonner à la France son industrie et c'est Hollande qui peut nous la redonner, tandis que Sarkozy est la créature des banques qui n'ont qu'un but: Ruiner le pays pour tout réinvestir en Asie où la main d'œuvre est bon marché.
Il est temps que les Français retrouvent bonheur et prospérité.
Je vote Hollande et je le dis tout haut: C'est dans la ligne de La Révélation d'Arès qui n'a que le souci de notre bonheur.
Rodolfe Geronimo de Lorraine


Réponse :
Il y avait longtemps (vingt ans ?) que j'étais sans nouvelles de vous, mais vous vous mettez, mon frère, des œillères ou, pire, un bandeau noir sur les yeux.
Vous ne voyez pas que la France est en pleine décomposition.
Beaucoup a été promis et donné, mais à quel prix ? Au prix d'une dette pharamineuse, contractée par les gouvernements de gauche comme de droite.
C'est pourquoi les candidats à la présidence parlent peu du problème de la dette qui est le problème n°1, parce que donner davantage, ce sera endetter la France plus encore.
Les candidats sont très discrets, voire même quasi muets, sur le sujet, parce qu'ils ont bien compris que les Français préfèrent s'en ficher dans leur grande majorité. Les Français s'en fichent parce qu'ils pensent qu'au bout du compte la dette sera remise simplement parce qu'elle n'est pas remboursable, étant beaucoup trop élevée.

Et vous êtes, Rodolfe, de ceux-là, très probablement.
Ont-ils tort ou raison ? C'est difficile à dire, parce qu'en fait, ils se voleront eux-mêmes, les Français, pour la bonne raison que l'argent prêté à la France c'est le vôtre, le nôtre, celui des comptes courants et des comptes d'épargne. Je crois que les Français accepteront plutôt le désastre par la dégradation pagailleuse et galopante de la situation économique que la remise en état des comptes de la nation dans la rigueur morose.
C'est d'ailleurs en cela que l'Europe est en pleine décomposition: On veut de l'argent, mais l'argent va tôt ou tard être sans valeur si l'on continue d'emprunter et aboutit à la faillite.
Bref, le vrai problème de la France n'est pas abordé et peut-être n'est-il plus abordable. Dans ce cas, M. Hollande que j'entendais hier soir sur TF1 a raison de tout promettre, puisqu'une fois qu'il sera face aux réalités il ne pourra pas longtemps réaliser son programme. Je crois qu'il le sait et c'est en cela qu'il ne m'est pas très sympathique, cet homme-là poursuit une ambition personnelle, tout en sachant qu'il ne peut satisfaire les espoirs des Français.
M Sarkozy, lui, est beaucoup moins sympathique et, étant dans les réalités depuis cinq ans, il tend beaucoup moins à faire rêver. De plus, il est souvent maladroit. Mais je le crois plus capable de faire face à des réalités très très difficiles.
Ce n'est pas pour cela, de toute façon, que je voterai pour lui, mais parce qu'il nous laisse à notre mission. Plus capable ne veut pas dire que M. Sarkozy pourra, de toute façon. Comment gérer un pays qui n'a que des dettes?
Ma destinée n'est pas de souffrir de la chose publique, mais de dire à mes frères humains: Changez ! Changez vos vie ! C'est seulement à ce prix que vous garderez vos avantages acquis à crédit.
Personne ne me parle de la dette: 1.748 milliards d'Euros, qui augmentent chaque mois. Quand j'en parle ou bien mon interlocuteur semble tomber des nues ou bien il acquiesce mais avec un petit rire, le rire de la peureuse acceptation, puis il passe rapidement à autre chose. Il ne s'agit pas de s'attarder sur un sujet pénible. Enfin, la France va à l'abîme, comme vous y allez vous-même, Rodolfe, entre l'inconscience et la lâcheté.

Je ne mets aucune passion dans ce que je dis ici. Je prie sincèrement pour que M Hollande, s'il est élu, et les Français qui l'auront élu me fassent mentir.

Qui est, de toute façon, le vrai responsable de ce triste état ? La politique ! La politique de gauche comme de droite.

La politique nous a amenés à deux guerres épouvantables au 20ème siècke. Elle nous mène à la faillite financière au 21ème siècle. C'est bien pourquoi il faut travailler à commencer de commencer de changer les choses au fond de chacun de nous.
Si nous n'y parvenons pas, le péché des péchés surviendra tôt ou tard dans les générations qui nous suivront.


26avr12  128C36  
Tout est mouvement et logos ou, du moins tout devrait être mouvement et logos (raison), et c'est ce qui semble se faire dans cette période électorale.
Je ne crois pas que François Hollande soit contre les "sectes", c'est-à-dire les petits groupes religieux ou philosophiques, parce qu'il s'est prononcé pour le vote des étrangers aux élections locales, et il a obtenu l'appui d'un certain nombre de personnalités de la communauté musulmane qui incitent à voter pour le candidat socialiste. On ne sait pas combien au juste, mais il y a eu Tariq Ramadan qui au Bourget le 7 avril [128CXX] a clairement poussé au vote socialiste. De plus, le vendredi 20 avril, deux jours avant le 1er tour des élections, à l'heure où les musulmans devaient se rassembler pour la prière, plusieurs centaines de recteurs de mosquées étaient censés appeler les fidèles à voter François Hollande. Cela a été annoncé par le magazine "Marianne" sur son site Internet.
Cette alliance entre les milieux musulmans et la parti socialiste indique plutôt que le candidat socialiste, M. Hollande, est religieusement neutre.

Je voterai Hollande.
Un Thierry d'Île de France


Réponse :
Vous voterez pour qui vous voulez.

Mais permettez-moi quelques remarques à propos de votre commentaire.
D'abord, dites-vous bien que l'islam n'est pas du tout en France un "petit groupe religieux ou philosophique."
L'Islam est, selon certaines statistiques, la première religion de France en pratique. Autrement dit, il y a chaque jour en prière dans les mosquées plus de fidèles musulmans qu'il n'y a de fidèles catholiques en prière dans les églises.
On ne peut donc pas déduire de ce que vous dites que M. Hollande soit neutre et respectueux de la liberté de conscience concernant les "petits groupes religieux ou philosophiques". L'Islam n'a jamais été perçu par les anti-sectes comme un "petit groupe religieux facile à mettre sous surveillance et à discréditer. De ce fait, ils l'ont écarté de leurs listes noires.

Tariq Ramadan quant à lui a plutôt critiqué fortement le sarkozisme qu'encourager à voter pour M. Hollande le 7 avril au Bourget. Vous allez me dire: Cela revient à peu près au même. Sans doute. Au passage, je rappelle que le gouvernement de M. Sarkozy — en dépit des propos de M. Guéant, encore plus rêche et maladroit que son patron — a montré sa grande tolérance en permettant à un islamologue, professeur à l'université d'Oxford en Angleterre, un Suisse d'origine égyptienne de venir en France, dont il n'est pas citoyen et où il ne vote pas, se mêler de choses qui ne le regardent pas. J'espère que le gouvernement de M. Hollande montrera autant de tolérance dans un cas semblable, mais je n'en suis pas sûr.
Ensuite, il y aurait, me semble-t-il, derrière tout cela un histoire d'hommes bien plus qu'une histoire d'idées et consciences, parce qu'à l'origine de cette affaire d'imams qui prêcheraient pour le parti socialiste il y aurait M. Abderrahmane Dahmane, l'ex-conseiller "Diversité" de l'équipe Sarkozy, qui fut éconduit en mars 2011, et qui est apparement très remonté contre ses anciens amis. Il aurait donc rejoint le camp de François Hollande, qu'il aurait rencontré personnellement, notamment en mars 2012, se faisant fort, dit-on, de lui apporter le soutien de 700 mosquées.
Je sais que le Conseil Démocratique des Musulmans de France a mobilisé ses réseaux et lancé un "appel citoyen pour un vote massif hallal". Qu'y a-t-il derrière le mot "hallal"? Nul ne saurait le dire.
De même, le recteur de la mosquée du XVIIIe arrondissement de Paris a appelé à voter contre ce qu'il appelle "l'islamophobie et la stigmatisation." On ne voit pas très bien, en fait, de quoi il se plaint, parce que le gouvernement de M. Sarkozy n'a pas été plus islamophobe que les tous les gouvernements qui l'ont précédé, de gauche ou de droite. Je dirais même le contraire.
Une vingtaine de mosquées de la région lyonnaise ont souligné "l'obligation morale pour un musulman d'exercer son droit de vote", mais, comme pour le mot "hallal" ci-avant, ça ne veut pas dire grand-chose.
Il me semble que, de toute façon, les Musulmans de France étant majoritairement des ouvriers ou employés peu embouregeoisés, il semble tomber sous le sens qu'ils votent à gauche.
Les  700 mosquées ne semblent pas avoir lancé une consigne de vote socialiste explicite, mais l'intention de certains appels trahirait, selon le Ministère de l'Intérieur, une "dérive à la limite du clientélisme". Rappelons que, pour couper court à la polémique, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a jugé utile de rappeler que l'islam ne devait pas s'immiscer dans l'élection. Une "exigence" qui vaut, selon lui, pour "toutes les institutions religieuses de notre pays."
En conclusion, il n'y a rien là qui m'indique que M. Hollande soit prêt à garantir la liberté de conscience des petits "groupes religieux ou philosophiques" contre les avis contraires de nombreux membres des partis de gauche. On n'est plus du tout au Parti Socialiste dans la neutralité et le respect des consciences et des libertés que garantissait M. Mitterrand.
Je voterai Sarkozy, comme vous le savez et, comme vous le savez, uniquement parce que M.Sarkozy nous laisse vivre et  missionner en paix, oui, uniquement pour cela car, si je lis La Révélation d'Arès tout comme si je lis le Coran ou les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc, je ne trouve rien dans la Parole qui me dise que je dois voter, c'est-à-dire, me soumettre au gouvernement d'un homme. Je considère seulement, dans l'état actuel des choses, que je ne peux pas ne pas subir ce gouvernement et donc, tant qu'à faire, autant en chosir un qui me laisse pleinement l'exercice de ma conscience.


26avr12  128C37  
Pourquoi ne pas partager avec vos lecteurs du blog cet article paru dans "Le Pèlerin d'Arès 1982"  ["Le Pèlerin d'Arès" n°19 de septembre 1982, pages 28 à 42], qui explique très bien la position de Dieu vis à vis de toute politique de droite ou de gauche?
Daniel d'Aquitaine


Réponse :
Ma réponse est simple: Je n'ai pas le temps d'une part, et ceci n'est qu'un blog d'autre part.
Il s'agit d'un article de fond, ancien (30 ans) et long (15 pages) qui n'a pas sa place dans un blog fait de propos qui, sans être toujours très brefs, sont toujours des abrégés, jamais des articles de fond.

Ma position apolitique est bien connue depuis 38 ans, de toute façon.
Un blog n'est pas une archive.
Dans mon blog, j'avance, j'évolue, je progresse, bref, je vis selon l'actualité et les nécessités de ma mission.
N'ai-je pas déjà rappelé en phrases brèves ici et là dans cette page 128 ma position apolitique ?
Il serait quand même dommage que l'homme seul que je suis, vieil homme mortel qui peut disparaître d'un moment à l'autre, débordé de surcroît, ne soit pas attaché à une mise à jour et une progression continuelles de sa pensée et de son propos. C'est le but de mon blog, fait pour produire et non pour reproduire.
Ceci dit, si vous pensez que cet article ancien (et beaucoup d'autres articles sûrement aussi), que n'importe qui peut consulter, a son utilité dans la situation actuelle, pourquoi ne pas le publier, vous-même ou d'autres frères, à travers un site prévu dans ce but, que d'autres que moi peuvent concevoir ?


26avr12  128C38
Votre réponse 128C25 à Richard d’Aquitaine:
"En votant Hollande vous votez en conscience contre notre mission, mais peut-être en a-t-elle besoin. Peut-être l'adversité lui donnera-t-elle un coup de fouet, une plus grande combativité. Je ne sais pas,"
va dans le sens de mon interrogation de ces jours-ci.
Lundi en fin d’après midi, dans les rues d’Avignon, je posais cette question: "Comment donner une vraie place à la spiritualité dans ce monde en pleine débandade politique ?"
Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, presque toutes les personnes se sont arrêtées, et un bel échange a suivi.
Ces personnes ont même pris et lu mon court tract avec attention, qui commence par "Jésus et Dieu sont venus parler à l’homme..." et qui finit par le mot "pénitence" et ce le sens qu'a ce mot-là au regard de La Révélation d’Arès.
Devant les nombreux contacts positifs, je me disais: "Çà suffit maintenant de se laisser marcher sur les pieds par ces individus, probablement minoritaires (on proposera un référendum le moment venu) qui veulent imposer leur vision [athée ou] athéiforme à l’existence humaine."
D’autre part, n’oublions que c’est le 7 janvier 2010, donc sous le"règne" de M.Sarkozy, que l’association "Terre du Ciel" a eu une virulente visite de la gendarmerie (Si vous voulez en savoir plus voici un lien, qui peut vous informer: http://www.coordiap.com/tribune-libre-terre-du-ciel-jacot-6607.htm)
Lors de son 26° forum à Aix-les-Bains, les 7, 8 et 9 avril dernier, "Terre du Ciel" a réuni plus de 1200 personnes et plus de 80 associations officiellement engagées dans une restauration spirituelle de l’être humain.
De partout naissent des groupes qui ont compris que cette société de "l’avoir" ne peut plus répondre au questionnement fondamental des humains. Nous allons vers une réalisation de "l'être" qui prend de nombreuses formes que l’on soit croyant, non croyant, humaniste ou autres.
Une vague de libération d’archaïsmes en tout genre est en train de soulever beaucoup de personnes.
Les chemins sont différents, mais le réveil devient plus collectif.
Des précurseurs ont tenté de réveiller les hommes, comme Héraclite, Justin, et bien d’autres (autre lien sur France culture, dimanche dernier, Frédéric Lenoir avait invité Anne Baudard pour parler de Plotin et du néoplatonisme, http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4422051).
On n’arrête pas la Vie comme çà, à coup de mensonges, de "chasses aux sorcières" et d’obscurantisme !
La Vie, elle vit, elle change, elle évolue !
Dans son Beau Programme, le Père y a mis aussi les ingrédients de la restauration, comme la Pénitence !
Réappropriions-nous notre Bien, et réinstallons-Le, puisqu’Il est inclus dans tous les cœurs !
Rémy de l’Avignonnais


Réponse :
Avant de publier votre commentaire j'ai pris connaissance du site d'Internet que vous nous donnez ici, parce que je connais très peu et sûrement très mal "Terre du Ciel", que je croyais être une association, mais qui est en fait une société commerciale SARL avec une activité d'université.
Je déplore cette descente de gendarmerie dans les locaux de "Terre du Ciel". Cependant je ne crois pas qu'elle ait eu lieu sans raison ni sens. Je crois qu'elle a eu lieu parce que cette SARL (société commerciale) "Terre du Ciel" avait auparavant refusé ou totalement négligé de répondre aux questions auxquelles toute société en France est contrainte de répondre, ce que l'article de M. Jacot ne dit pas. L'administration recourt toujours à la force pour savoir ce qu'elle veut savoir: la vérité sur les activités, les ressources, les comptes, la fiscalité d'une entreprise qui s'est très probablement refusée auparavant à répondre à une enquête normale.
Jamais aucune association de Pèlerins d'Arès, en tout cas, n'a subi de tracas de ce genre depuis 38 ans.
Notre Pèlerinage d'Arès a reçu, une fois de plus en 2009, toutes les autorisations nécessaire d'ouverture au public et les deux contrôles fiscaux que j'eus à subir en 1987 et 2007-2008, comme n'importe quel Français peut les subir, m'ont toujours lavé de toute soupçon d'enrichissement personnel et aucun de ces contrôles n'a été diligenté par la force publique. Tout s'est toujours passé certes dans le souci, mais dans la paix.
M. Jacot, auteur de l'article, que vous nous invitez à lire, fait porter le chapeau à l'UNADFI, mais cette association, qui n'est pas notre amie, n'est quand même pas à mon avis derrière la descente de gendarmerie dans les locaux de "Terre du Ciel". Ce ne peut être que l'administration.
Ceci dit, mon frère Rémy, vous êtes comme tout Pèlerin d'Arès totalement libre de votre vie et de vos relations avec "Terre du Ciel", dont je vous remercie de nous parler aujourd'hui, parce que je crois que, comme moi, de très nombreux frères et sœurs ne connaissent pas du tout. En fait, nous avons beaucoup à faire pour nous-mêmes, notre mission est une mission à part entière et reposant sur une Révélation de sens et de portée universels qui n'a probablement pas grand chose à gagner à des relations avec "Terre du Ciel" et d'autres nombreuses associations de même but en France.


26avr12  128C39  
Votre réponse Mikal au commentaire (25avr12 128C35) fera date.
Vous ne cessez jamais de nous rappeler que la Vérité c'est que le monde doit changer (Rev Arès 28/7), [et que] la seule solution, c'est la pénitence et le problème de l'humanité est identifié, c'est l'orgueil d'Adam que nous sommes tous en puissance, c'est le péché = le mal que chaque homme, lucide, réfléchi, conscient fait quotidiennement (Rev Arès 2/1-5).Vous nous appelez à créer l'âme fruit existentiel de la foi, et véhicule d'éternité avant que ne tombe le péché des péchés.
Notre sœur Nina et frère Gérard m'ont offert, il y a quelques semaines un film "La Route" (John Hillcoat - Le monde est dévasté en cendre, plus d'énergie,  de végétations, de nourriture, les derniers survivants rôdent).
Extrait: http://www.youtube.com/watch?v=n4PCqVcL380&noredirect=1
Ce film touche au plus profond de nous-mêmes, tellement fort qu'un de nos jeunes frères de Paris m'a dit avoir mis des mois pour s'en remettre.
Il y a des années, vous nous disiez: "Mes frères préparez-vous nous mangeons les dernières tranches de pain blanc, le pain noir arrive !" Nous avons l'assurance que si Sarkozy est réélu, il laissera tranquille les petites minorités qui espèrent et œuvrent quotidiennement au changement du monde en Bien par la pénitence consciente ou inconsciente.
Pour Hollande, qui n'a pas encore répondu à votre message, je suis en accord avec votre pensée. Je pense que les risques, s'il est élu ne sont pas seulement qu'il ne respectera pas la liberté de conscience, c'est qu'il n'a pas le charisme pour assumer cette place. Lorsque, j'ai vu une de ses interventions télévisée, il m'a fait penser à un enfant capricieux qui veut son joujou, les honneurs et degrés auxquels portent le monde, le pouvoir d'être Président de la République. Je pense qu'il n'est pas l'homme de la situation ainsi que son parti.
Puisse Hollande entrer en humilité. Je voterai Sarkozy au deuxième tout aussi.
Non signé


26avr12  128C40
Je crois comprendre que beaucoup vous appellent à voter Hollande, frère Michel, parce que finalement vous publiez plus de commentaires dans ce sens que dans le sens du sarkozisme.
Il faut sortir du sarkozisme. Oui, oui, il le faut.
Enfin, frère Michel, vous coyez bien que rien ne va plus. Cela saute aux yeux.
La crise, ce n'est évidemment pas Sarkozy qui l'a faite, mais il a soutenu tous ceux qui en sont cause.
Il faut sortir du sarkozisme.
D'ailleurs, c'est l'intérêt même de notre mission. C'est la seule façon de la remettre en mouvement comme votre entrée 128 nous y pousse.
Roland de Franche-Comté


Réponse :
J'ai écouté sans préjugés — je suis libre (Rév d'Arès 10/10) de préjugés — M. Hollande il y a deux ou trois jours aux informations de 20h.
Je passais, pour je ne sais plus quelle raison, devant l'écran à ce moment-là. Je le vis et je m'assis à côté de Christiane pour l'entendre. Je dois dire que le nombre de choses qu'il prometrait— en affirmant, de plus qu'il le ferait— me parut tellement extraordinaire qu'il me plongea dans la consternation.
Il me semble nécessaire qu'un programme, s'il est exécutable, soit peu étendu. Lui; François Hollande, semble tout promettre. Certes, n'étant pas aux affaires (il n'a jamais fait partie d'un gouvernement, pas même comme sous-secrétaire d'état) il a le droit de rêver encore, mais quand même… Il me fit penser à ces bibliothèques qu'on garde et qu'on finit par jeter parce qu'on n'a jamais rien relu de tout ça en se disant qu'il est de plus en plus improbable qu'on les relise jamais.
C'est d'Alembert qui, à propos de l'encyclopédie disait que sur un ouvrage en douze volume, il déchirait et gardait les six pages qui méritaient la lecture et jetait le reste…" Je pensais à cela tandis que M. Hollande parlait avec un air sérieux, mais sérieux... Socrate, quant à lui, se promenant dans le marché d'Athènes disait: "Que de choses, que de choses dont je n'ai pas besoin!" J'avais envie de dire à M. Hollande: "Allons, un bon mouvement ! Jetez au panier la moitié de ce que vous dites et vous m'intéresserez peut-être. Vous y gagnerez pour sûr."
Il n'existe pas de programme idéal de l'honnête homme. Je reste obstinément et sans doute bêtement axé sur nos dettes. De cela je n'ai pas entendu M. Hollande parler. Il fit une allusion au fait qu'il fera, si j'ai bien compris, tout ce qu'il dit qu'il fera tout en réglant nos dettes (sans prononcer ce mot… Il parla de déficit ?), alors je me suis levé et j'ai repris mon chemin vers mon bureau où m'attendaient quelques lettres de mes frères auxquels il me semblait plus important de répondre.
Alors, je vais vous dire:

Je suis absolument d'accord pour sortir du sarkozisme.
Mais pour entrer dans l'hollandisme ? Non. Je ne vois pas d'alternative à M. Sarkozy, tout pas très bon qu'il soit, alors j'aime mieux tenir que courir.


26avr12  128C41  
Je voterai Nicolas Sarkozy le dimanche 6 mai 2012 de même que j’ai voté Nicolas Sarkozy le 22 avril 2012.
Je fais ce choix, parce que le prophète de Dieu le fait et que la parole nous dit parole de Mikal Ma Parole (Rév d’Arès i/12) et que donc ce que le prophète décide Dieu le décide annotation.
Je me dis : Dieu n’est pas concerné pas le vote, mais si il l’était, il voterait Nicolas Sarkozy pour exactement les mêmes raisons que le prophète de Dieu.
Mikal en choisissant de dire "oui" à l’appel d’Arès a mêlé sa salive à celle de Dieu (Rév d’Arès viiiI11) pour être plus rien pour lui-même (Rév d’Arès 40/6) 
Comme nous devons mêler notre salive à celle de Mikal et donc celle du Père. Mêler sa salive (Rév d’Arès viii/11)à Mikal et donc celle du Père pour n’être plus rien pour nous-mêmes (Rév d’Arès 40/6).
C’est vraiment le mouvement existentielle que nous demande Dieu à Arès si nous voulons être forts dans le vrai (Révé d’Arès xxviii) et retrouver Éden un jour ici-bas.
Alléluia
Marielle d’Île de France


26avr12  128C42
On peut regretter que de l’excès de pouvoir parlementariste de la IVème république l’on en soit rendu actuellement à celui de
l’excès présidentiel de la Vème. Cela peut tout bloquer et a organisé toute la vie politique autour de cette hiérarchisation en clef de voûte de l’élection présidentielle qui maintenant peut faire plus de mal qu’elle n’a pu faire de bien à sa création, finissant d’appauvrir la vraie discussion politique faite autour de la nécessité d’évolution du système, à une querelle des chefs réduisant tout et cristallisant tout autour d’un représentant qualifiable aux élections présidentielles.
C’est le moment où l’on doit prendre conscience de la nécessité profonde d’une évolution fondamentale, mais qui malheureusement comme souvent ne risque de se faire que dans la pression de l’urgence du moment qui viendra un jour comme ce fut le cas après la faillite de nos élites qui déjà nous avaient menés à la défaite de la 2ème guerre mondiale ou aux tragédies de la fin de la décolonisation comme pour la guerre d’Algérie.
Quand les politiques, de quelques bords qu’ils soient, souvent de bonne volonté et plus dévoués qu’on ne peut le supposer à travers l’image déformée qu’en font les médias, subissent à ce point l’évènement ou la conjoncture, on comprend qu’ils ne vont pas tarder à être submergés une fois de plus par le destin en marche et en subir le joug cinglant.
Mais en démocratie, la responsabilité est collective et les erreurs des uns sont toujours payées par tous au final avec l’effet levier multiplicateur impitoyable du temps comme pour la dette.
À ce sujet, une simple loi efficace suffirait pour en éviter l’aggravement à l’avenir ; elle s’adresserait aux députés dont le rôle
premier est le vote de la loi de budget et qui ainsi sont en faute professionnelle avérée depuis 1975, date depuis laquelle le système de la dette ici des déficits cumulés s’est emballé ; la dérive de l’omnipotence du pouvoir présidentiel en a fait, grossièrement, une simple chambre d’enregistrement d’accompagnement de la politique gouvernementale dont le président seul fixe la ligne (où est l’exercice réel d’une séparation des pouvoirs dans cette dérive ?)
Cette loi simple pourrait être l’indexation des rémunérations, salaires, primes et retraites des députés sur les taux de déficits
cumulés pour la loi de budget. Au-delà de 2%, tout pourcentage supplémentaire de déficit constaté non rectifié au cours de l’année d’exercice serait multiplié par 10 pour grever les émoluments des parlementaires: Exemple, 1% de déficit supplémentaire serait égal à 10% de retenue sur toutes leurs indemnités ; très vite, le problème des déficits se solutionnerait rapidement et les députés s’en saisiraient enfin à bras le corps pour le résoudre en retrouvant un courage politique défaillant depuis 1975, revenant à leur première mission. Simple, efficace et sûr à long terme. Bien sûr, cela ne résoudra pas le problème de la dette accumulée depuis 1975 et qui doit maintenant nous alerter de façon plus prégnante collectivement sur la
nature même de notre système.
Quelque part, la dette consentie de façon passive non dynamique est une hypothèque de l’avenir dans le sens où elle renvoie la question du règlement du problème de fond qu’elle suppose, sur les générations futures.
Mais l’aspect financier comme celui des énergies utilisées sont de bons indicateurs et reflets de tout le système: système non viable, non perdurable de ce matérialisme du XXème siècle qui doit mourir pour laisser place à la naissance d’un système viable, durable; il a basé actuellement son équilibre sur une croissance à taux croissants, ce qui est un épuisement complet et destruction à terme des ressources non renouvelables de cette terre en en atteignant vite ses limites, rompant les équilibres fragiles subtils de nos milieux naturels dont personne ne peut prédire l’étendue du désastre qu’ils vont engendrer ;
son paradigme, est le bien-être par le progrès matériel partagé mais une fois les besoins vitaux et élémentaires comblés ici ou là, le système a besoin de générer de nouveaux besoins qui sont une fuite en avant aboutissant au paradoxe d’un sentiment de frustration aggravée alors que le niveau de vie lui-même s’élève encore et aussi du creusement de déséquilibres graves sur cette planète qui sont une menace pour tous et sur l’avenir une fois de plus.
Il y a donc nécessité de changer radicalement, fondamentalement comme jamais l’humanité ne l’a fait depuis longtemps, et tout nouveau modèle ne pourra reposer que sur une croissance à taux fortement décroissants, la seule réaliste et raisonnable et viable à l’échelle planétaire, ce qui bien sûr va contre les dogmes de la pensée actuelle largement partagée par tous.
À cet égard, la prétention du candidat Hollande à vouloir que la dette en pourcentage de volume soit réduite mécaniquement par une croissance à taux croissant future est une utopie réelle qu’il lui faudra abandonner au bout d’un an d’exercice, soit bien à la rentrée parlementaire de 2013. La limite technique de rupture sera atteinte dans tous les domaines.
Nicolas d'ile de France


26avr12  128C43
Votre entrée 128 sur le mal présent et le bien à installer à la place par la pénitence est centrale.
C’est une des fondations de la mission.
La politique telle qu'elle existe ne peut qu’être condamnée, même si nous devons la supporter dans notre génération, faute de mieux. 
Comment certains de mes frères peuvent ramener votre choix de vote à une dualité F. Hollande/N. Sarkozy, car cela dépasse les rancœurs et les sentiments.
Le mal est là aussi dans leur manque de confiance et de vision envers le prophétisme de Mikal. Son  choix n’est pas politique, mais pratique au sens le plus noble.
La mission est l’arme du pénitent pour ramener le bien sur terre.
Mahomet pris les armes pour sauver sa mission.
Alors ! Voter N  Sarkozy me parait vraiment être un moindre mal par rapport à un risque de persécution médiatique et politique sur les porteurs  du message du Père.
Mikal est le porte-Parole du Père sur terre.
Suivons-le avec force et courage.
Alain du Rhône-Alpes


28avr12  128C44
Je viens de terminer ma nouvelle "Gazette ce comptoir".
Elle m'a demandé beaucoup de travail.
J'ai tellement modifié de passages et aussi il a fallu que je raccourcisse beaucoup les articles et que je m'informe plus en détail de l'actualité. En plus, j'ai demandé de l'aide pour l'orthographe, etc ...
J'espère ne pas avoir trahi l'esprit de la Parole. Dès fois je ne sais plus, ce que cela vaut, à force d'être dedans.
Je l'ai un peu diffusée en cours de fabrication et entre les différentes étapes de retouches pour m'orienter.
Même si elle est plus ardue que ma précédente, elle est bien reçue, il me semble.
La précédente je l'ai diffusée à +/-1000 exemplaires et suis content du résultat car associé à la proximité cela me permet naturellement d'aller plus loin avec les personnes et de leur proposer un rendez vous chez moi pour lire avec moi La Révélation d'Arès. J'ai des personnes intéressée mais pour l'instant une seule est venue deux fois, Régis, mais cela progresse bien avec lui.
Lundi prochain, j'ai invité [plusieurs] personnes. Normalement [certaines] viendront surement.
Je suis maintenant convaincu que c'est à nous, les frères, de faire l'intermédiaire juste le temps que les nouveaux se familiarisent avec et s'approprient la Parole, car l'accès au texte est difficile pour quelqu'un qui n'est plus versé dans la religion.
J'ai commencée ma prochaine gazette déjà depuis un certain temps et elle sera sur le thème de "Reprenons la lutte !"
un des Bernard de Bretagne-Sud


Gazette-de-Comptoir-p1

Gazette-de-Comptoir page2


Réponse :
Je n'ai pas résisté à l'envie de publier votre gazette au format 25/100.
Elle n'est pas très lisible ainsi réduite au quart, mais bon! les lecteurs du blog auront une idée de la mission particulière à laquelle vous vous donnez, mon frère Bernard.
Tous mes compliments !


28avr12  128C45
J'ai relu plusieurs fois votre dernière entrée et j'y retrouve votre puissant existentialisme.
Existentialisme auquel vous nous incitez sans cesse.
Aussitôt commençons-nous à comprendre quelque chose que vous nous montrez un autre aspect de la Montagne Sainte pour l'ascensionner de manière plus intelligente, pour éviter tel ou tel piège, tel sentier trop rocailleux, telle pierraille trop tranchante, tel fruit certes doux  mais pouvant s'avérer nocif à forte dose, telle prairie où faire étape, juste étape (Rév d'Arès 7/2), non pour y emménager.
Votre entrée m'a fait penser à l'article "Je m'espionne" du "Pélerin d'Arès 1990" : l'inertie, la stagnation est un ennemi de la vraie foi, une sorte de paresse, tellement étrangère à la nature d'Adam quand cet homme-là Vivait avec son Créateur.
Une Nicole d'Île de France


28avr12  128C46
Bonjour, frère Michel, en relisant la nouvelle édition de La Révélation d'Arès [2009], à la page 11 je peut lire:
"Gens simples, ils ont pour logo le simple parallélogramme,
"Un côté en haut : les Hauteurs qu'il faut attendre.
"Un côté en bas : la terre, le péché qu'il faut vaincre.
"Deux côtés penchant vers le Bien."

L'image du pénitent et du moissonneur, que le Créateur appelle, à redevenir son image et sa ressemblance, l'homme procréateur de sa propre humanité, par le courage et la volonté d'être libre de tous préjugés contre son prochain, libre de toutes les dominations et de pratiquer, l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence du cœur sans restriction.
La question: Est-ce que ça a un lien  avec  votre nouvelle entrée 128 "mouvement et logos" ?
"Parole, discours et Raison"
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Bien sûr qu'il y a un lien entre le parallélogramme et le "mouvement et logos".
Cette figure géométrique simple penche à droite parce qu'elle se met en marche, en mouvement.
Et c'est la Raison même qui la met en mouvement.


28ave12  128C47
Un grand merci à Nicolas/Héraclite d'Île-de-France pour son commentaire 128C42.
Vous avez un discours rare et précieux, parce qu'il repose uniquement, d'une part sur votre réflexion personnelle et sur des arguments. On aimerait en lire plus. Avez-vous déjà pensé écrire un livre pour mieux développer tout cela ? Vous a-t-on déjà invité à le faire ? (Ce qui est un devoir dans un monde où la fraternité ne sera pas un vain mot).
Bien sûr, me direz-vous, se donner le mal d'écrire un livre qui soit inconnu et donc qui ne soit pas lu, quel intérêt pour des questions touchant à des urgences gravissimes telles que les nôtres ?
Par exemple, les questions actuelles qui se posent en terme de démocratie et d'évolution républicaine, mais aussi en terme d'intelligence spirituelle. Qu'est-ce qui relève d'Éden ou pas ?
Ce paradis dont Dieu a chassé l'homme, fermement gardé par des anges tout spécialement formés à cela (Genèse 3/23-24) ... avec le conseil de frères ou sœurs d'accueil de l'assemblée expressément formés à celà, parce que "le Royaume, c'est déjà maintenant". Et celui qui se contentera de crier :"Seigneur, Seigneur !" ou bien de dire : "J'atteste que Dieu est Dieu et qu'Abraham ou Moïse ou Jésus ou Mahomet ou Mikal est son prophète !" pourrait très bien rester à la porte... Un paradis dont l'essence serait d'être, si ce n'est 'éternelle', de nature à l'être, un Jardin d'Éden (ou pour le moins une Oasis) spirituel et de caractère perpétuel pour la créature qui y accède.
Voilà où mes connaissances s'achèvent. Ne me demandez pas quelle est — et à toujours été — la logique de Salut chez les animaux.
Peut-être en va-t-il (pour nous) de ce que le prophète Jésus, le Bon [Rév d'Arès i/2-9, ii/3-19, viii/3, etc., etc.), disait : Si vous ne passez pas par le chas d'une aiguille, non, vous ne rentrerez pas [dans le Royaume]. Gros comme une tête d'épingle ! voilà ce qui entre dans un chas d'aiguille.
Guy P. d'Île-de-France
PS : Je souhaite ajouter ceci : j'ai participé activement à l'assemblée des pèlerins d'Arès de Paris entre 1990 et 1995. On a dit alors de cette assemblée nombreuse qu'elle était un "club". Un club, toutefois où j'y ai connu et participé à quatre épousailles, soit presque une par an. Apprenons à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain...


Réponse :
Si je publie votre commentaire, c'est parce que je vous aime, mon frère Guy.

Ou bien je ne comprends rien à ce commentaire,

ou bien je comprends ce qui suit :

Votre commentaire m'a rendu pensif et triste: Vous réagissez avec enthousiasme et a contrario à un commentaire qui est strictement économico-politique, totalement dénué de spiritualité. Cela me peine de votre part. Je crois déceler quelque amertume en vous, l'envie de prendre le contrepied de cet entrée 128, mon frère Guy.
C'est certainement votre droit absolu de remercier et féliciter Nicolas (128C42) de Torcy (Seine et Marne, n'est-ce pas votre coin, ça?), dont j'étais sans nouvelles depuis 2008, que vous semblez considérer comme ayant de "l'intelligence spirituelle. Qu'est-ce qui relève d'Éden ou pas ?" alors qu'il ne parle pas du tout, mais alors pas du tout de cela et vous faites un peu plus loin une allusion à un "accueil à l'assemblée qui vous rappelle les "anges tout spécialement formés" pour "garder le jardin" et empêcher l'homme d'y retourner... Vous parlez là comme un exclu, qui éprouverait tout à la fois chagrin et amertume pour son exclusion.
J'ignore, en fait, si vous avez des problèmes avec l'assemblée de Paris. Personne, il est vrai, ne m'y parle jamais de vous et quand je demande de vos nouvelles, c'est un silence total qui me répond. Vous êtes loin et il semble que personne ne vous voit jamais, mais peut-être y a-t-il eu à l'origine quelque chose que je ne connais pas.
Parlez m'en !
Je vous sais très indépendant et sauvage par nature, Guy, et je pense qu'il faut aussi des frères comme ça, un peu mal embouchés et vieil ours solitaire sur son bateau, J'ai toujours pris votre défense dans ce sens.
Mais c'est vrai que nous avons besoin de beaucoup de monde pour relancer la mission dans cette immense Île de France et que nous regrettons, quelquefois, que vous restiez dans la marge.

La sauvagerie libère certes de beaucoup d'obligations celui qui l'exerce, mais pourquoi lui interdirait-elle de penser qu'il l'exerce quand même un peu contre ceux à qui, envers et contre tout, il montre une certaine fidélité de cœur. Je voudrais tant comprendre comment vous fonctionnez, mon frère.


28avr12  128C48
Je remercie vivement Madeleine [128C32] de son invitation que je ne manquerai pas d'honorer dès que je le pourrai.
Je connais très bien le local de Lorient, situé tout au bout de la principale rue commerçante de Lorient, ville dont je ne me lasse pas de vanter l'état d'esprit.
Mais voilà, des circonstances lourdes de la vie m'ont établi à Vannes, terre de combat spirituelle idéale pour quelqu'un qui voudrait changer le monde. La saga invraisemblable qui lie La Révélation d'Arès à ma famille, parfaitement contre son gré, serait trop longue à exposer ici.
J'en citerai seulement deux anecdotes amusantes qui impliquent directement ma femme qui, aujourd'hui, est totalement effrayée par La Révélation d'Arès, comme si, inconsciemment, elle y était impliquée.
En Aout 1973, nous étions sur une aire de pique-nique et en apercevant un panneau indiquant la direction d'Arès, ma  femme a eu cette réflexion: "Crois-tu qu'il y a un lien (ethymologique ) entre Ars et Arès ?"
Un brin moqueur, je lui ai répondu : "J'ai entendu parler du curé d'Ars, mais jamais du curé d'Arès."
Dix ans plus tard, fin 1983, alors que frère Michel met la dernière main à son livre, ma femme accouche de notre première fille qui en première intention devait s'appeler Marion.. Mais, quand la sage-femme a demandé le nom de l'enfant à ma femme qui était encore sous l'effet de l'anesthésie (faute professionnelle ?), ma femme s'est écriée: "Révélation de Dieu en condensé ! C'est-à-dire, Tiphaine," dérivé de Téophanie.
Je cite ces deux exemples en pensant à La Révélation d'Arès : Je m'enracine dans ta génération (31/1).
Je me demande si des personnes particulièrement sensibles n'enregistrent pas dans leur subconscient des éléments de La Révélation d'Arès sans même l'avoir lue. Quoiqu'il en soit, ce phénomène peut avoir des effets dévastateurs sur certaines personnes, comme si leur subconscient entrait en conflit avec leur conscience, hypocrite certes, mais en conformité avec le monde qui les entoure.
Nous avons pris connaissance de La Révélation d'Arès en Août 1988, au moment même où l'État français lançait contre ma famille (enfant compris), un procès d'une violence inouïe. Grace à l'intervention du prophéte j'ai gagné mon procès dont j'attends aujourd'hui encore le dénouement financier qui concerne également le prophète conformément à La Révélation d'Arès: Sur cent valeurs, le pénitent t'en remettra cinq (34/6). D'après un commissaire de Bruxelles qui a étudié le dossier, les sommes pourraient être très élevées. Ainsi, les Pèlerins d'Arès, dans leur difficile mission de rue, sont autorisés à ajouter ce slogan: "Croire à un prophète, ça peut rapporter gros."
Un dénouement heureux de cette affaire permettrait à ma femme de revoir sa position sur La Révélation d'Arès. La rencontre avec les Pèlerins d'Arès deviendrait alors possible.
Quant à ma vue très courte, le prophète a parfaitement raison. Je joins ma carte d'invalidité sur laquelle est portée la mention "Canne Blanche." Ça se passe de commentaire !
Chacun comprendra que je suis totalement dépendant de mon entourage et qu'ainsi, je ne peux pas être un Pèlerin d'Arès très efficace. Si mon esprit est arésien à 100%, mon corps-couple dont je ne suis que colocataire, n'est arésien qu'à un faible pourcentage, pas plus qu'une portion de "Vache-qui-rit". Je m'en amuse moi-même car je pense que dans notre génération, le cas que j'expose est naturellement très courant.
Jacques P.


Réponse :
J'ignorais, mon frère Jacques, que vous étiez mal-voyant. J'ignorais également donc que vous étiez à ce point dépendant.
Nous avons à Vannes et dans la région de votre ville de Vannes des frères et des sœurs que, peut-être, vous pourriez rencontrer de temps en temps. Si vous le souhaitez, je pourrais leur demande s'ils m'autorisent à vous communiquer leurs adresses.
Que le Père de l'Univers sur vous et toute votre famille sa Main secourable!


28avr12  128C49
Une phrase du dernier paragraphe m'a intrigué : "La vie de foi est la vie de l'âme, née de pénitence et immortelle."
Mais ni l’'âme ni la foi ne sont immortelles.
Sur un plan personnel, perdre la foi et/ou perdre son âme, sont possibles.
L'âme (...) peut aussi trouver sa fin sans retour" (Rév d'Arès 4/5).
Sur un plan collectif, avec le risque du péché des péchés, [cette perte est également possible].
Alors j’'ai pensé qu'il s'agissait d'une coquille, ou je la comprend de travers.
Merci de m'éclairer. Je prie avec vous.
Olivier d'île de France


Réponse :
Vous avez raison. J'aurais dû écrire: "La vie de foi est la vie de l'âme, née de pénitence et immortelle après la mort."
En oubliant "après la mort" j'ai omis de dire sous quelles conditions l'âme était immortelle.
Je corrige cela tout de suite.
Tant que l'homme vit dans sa chair et est maître de son destin, il peut créer son âme, mais aussi perdre l'âme qu'il a créée.
Par contre, je comprends mal l'allusion que vous faites à l'âme au "plan collectif," car La Révélation d'Arès ne parle de l'âme ou de l'ha qu'à titre personnel, individuel.
Vous vouliez sans doute parler, au plan collectif, de ce que La Révélation d'Arès appelle la polone (xxxix/12-13)..


28avr12  128C50  
Le mouvement perpétuel semble exister depuis toujours, depuis que le monde et l'univers existent.
Le Créateur crée en permanence.
À chaque pulsion il crée.
Tu montes jusqu’où les mondes sans heure tournent (comme) les poissons dans Mon Eau." (Rév d'Arès vi/3)
De Mon Pouls sortent les mondes:Tu cours devant (eux,comme devant)l'arc;
(pourtant)les mondes ne touchent pas ta barbe. (Rév d'Arès vi/4)

L'énorme force de La Révèlation d'Arès est le mouvement non seulement de l'esprit, mais aussi de la vie.
La force est dans la construction, l'évolution,dans le mouvement.
Le Bien est mobilité, changement ou mouvement pour échapper au mal.
Ce mouvement de pénitence produit le Salut.
Le mouvement doit naître.
Le moteur de ce mouvement est la pénitence.
"Le monde devrait sans cesse être en mouvement.(Héraclite)"
La pénitence est mouvement en avant dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11) pour retrouver l'amour, la paix, le pardon, l'intelligence et la liberté spirituelles qui sont dynamiques.
Si l'on observe bien, tout est en mouvement...
L'univers est constamment en mouvement, La Lune, les étoiles, le soleil, la terre, les galaxies... les prophètes, Jésus, Mohamed....l'Armée céleste, Mikal béni par Yououououou (Rév d'Arès xxx/24)
Les océans sont en mouvement, les rivières, les sources ,les dunes....
Le climat est en mouvement.....Pluies, lumière, orages, neige, vent...
L'humanité est en mouvement, elle voyage, se déplace, marche... pense, cherche en elle...
Tout est mouvement, tout sauf la peur, la vieillesse, la mort, la souffrance, les pouvoirs, les lois qui figent, enferment, momifient la Vie.
Le mal attriste tout, tout devient gris,terne.
Le Bien mets en éveil le Fond qui va nous donner la force, la joie de nous lever, de donner du mouvement à notre vie par la pénitence.
Il n'y a pas de progrès social partant des lois humaines qui débouche sur une humanité vraiment généreuse, épanouie, heureuse...
La solution est spirituelle: La bonne société fleurira et prospèrera sur le cœur et l'âme: Le Jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9).
L'humanité dans ce mouvement s'élève doucement vers le Bien.
Pendant le lent processus de spiritualisation il faudra graduellement développer l'amour, la volonté de comprendre,le courage, briser les tentations de colère, de menace, de recours aux lois et pire encore,de guerres qui engendrent toujours une vengeance sans fin.("Nous croyons,nous ne croyons pas" p76)
Prologue de Jean: "Au début était le Logos et le Logos était avec Dieu et le Logos était Dieu.("parole","discours","raison")
Le mouvement lent du changement en Bien passe par la pénitence.
Patricia des Alpes


28avr12  128C51  
Vous dites sur votre blog dans votre réponse 128C37 : "Ceci dit, si vous pensez que cet article ancien (et beaucoup d'autres articles sûrement aussi), que n'importe qui peut consulter, a son utilité dans la situation actuelle, pourquoi ne pas le publier, vous-même ou d'autres frères, à travers un site prévu dans ce but, que d'autres que moi peuvent concevoir ?"
Je me suis dit qu'il est peut-être utile que je vous fasse voir le contenu du CD que je vous avais passé il y a quelques années. Je viens de le mettre sur un site (qui n'a aucun autre contenu actuellement) où vous pouvez consulter le résultat de ce travail de l'époque (en 2000).
Il est derrière un mot de passe, vous pouvez le visiter avec les données suivantes :
URL : http://spirituelles-leben.info/pa-t/
login :  (nom d'utilisateur)
mot de passe.
Pour une publication sans mot de passe, il faudrait passer sur un autre serveur sans limitation de traffic (car sur celui-ci il faudrait payer un supplément à partir d'un certain traffic maximal), et les moteurs de recherche risquent d'aspirer le site régulièrement (comme tous les sites) et dans la forme actuelle, avec des images, ça représente 850 MegaOctets de données pour le tout.
(Que n'importe quel utilisateur de Linux pourrait aspirer entièrement avec une commande aussi simple que "wget -r -l inf http://nomdusite" ; pour d'autres systèmes il y a des logiciels d'archivage au même effet.)
C'était fait à l'époque en vue d'une distribution sur CD aux frères.
Pour le grand public et sur le web je changerais encore certains éléments du texte au moins. On peut évidemment faire mieux, mais au moins vos écrits seraient disponibles pour ceux qui s'y intéressent.
Un serveur sans limitation de traffic pour 1 GO de données coûterait seulement 5 €/mois.
On pourrait rajouter les livres (multi-annuels, mais ceux-là sont encore disponibles par Adira, alors que "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel est épuisé (et n'a jamais été réédité).
Qu'est-ce que vous en pensez, comment (éventuellement) avancer avec cela ?
Peer en Allemagne


Réponse :
J'avais beaucoup apprécié le CD que vous m'avez adressé en 2000, mais je le mis dans un tiroir en me promettant de réfléchir à l'usage qu'on pourrait en faire, car, comme cette entrée 128 "mouvement et logos" le rappelle, nous sommes continuellement en évolution.
Pour moi, en 2000, "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel qui avait cessé de paraître en 1988, était du passé. Tout ce qu'on y trouvait était loin de présenter un intérêt perpétuel. Je songeais, à l'époque, à ne garder de cette publication périodique que des extraits présentant une valeur permanente.
Et puis, comme toujours complètement débordé de travail, j'ai oublié l'existence du CD.
J'en suis honteux, mon frère Peer, parce que scanner tous les numéros du "Pèlerin d'Arès" du premier en 1978 au dernier en 1988 et les fixer sur un CD vous avait demandé beaucoup de travail et j'aurais dû me donner le temps de réfléchir à ce qu'on pouvait en faire.
Même si ce n'est pas moi qui vous avais demandé ce travail, j'ai complètement oublié votre mérite. Je vous en demande pardon.
Voilà maintenant votre présent commentaire qui me rafraîchit la mémoire, mais, tout comme je le fus en recevant votre CD il y a douze ans, je suis hésitant et je sens qu'une fois de plus je vais repousser indéfiniment ma réflexion et ma décision.
Il ne le faudrait pas, cependant, que j'oublie votre peine. Vous avez assumé là une belle archive.
En toutes choses, même dans celles qui semblent anciennes et révolues, il y a une surprise, quelque chose à connaître. Bien que je me sente sanglé dans la cuirasse d'un chevalier en marche, en mouvementy continuel, voué à ne manier la plume que comme une épée — tu es l'épée, tu, n'es pas le Bras Qui la soulève (Rév d'Arès 35/14) — je suis un croisé au service de la Vérité perpétuelle. La Vérité reste au centre de mes préoccupations.
Dans "Le Pèlerin d'Arès" des années 1978-1988 je me sens insurgé contre le mal et il y a là une permanence. C'est pour cela, par exemple, que je suis toujours insurgé contre la politique, dont "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel ne parle pas et qui, comme la présente campagne électorale présidentielle, continue de ne pas m'intéresser — Seul m'intéresse celui qui comme Mitterrand en 1981 et Sarkozy en 2007 nous laisse, nous Pèlerins d'Arès, poursuivre en paix notre moisson d'une façon démontrée depuis cinq ans..
Pour moi donc il y a un jardin spirituel dans tout ce que j'ai écrit, mais comment le détacher de l'amas de papier imprimé du "Pèlerin d'Arès" trimestriel, encombré "d'actualités" dépassées que je me suis racontées à l'époque comme on se joue les opéras du moment et qui n'intéressent plus personne ?
Je n'oublie pas que c'est dans ces jardins fouillis du "Pèlerin d'Arès" trimestriel, dont beaucoup est à oublier, que mon esprit s'est formé à ce que je suis devenu un prophète qui ne cesse pas de posséder un peu plus chaque matin la Vérité et la bonne façon de la communiquer. Je voudrais tant extirper de ces jardins-fouillis les belles fleurs, l'enchantement mystérieux, de la Parole que le Père me donna il y a trente-huit ans. Pour les besoins de la sensibilité de mes frères et sœurs.
Si je suis si lent, si indécis, c'est parce que je voudrais prendre le temps de réfléchir à ce que je dois garder du ruissellement de la Parole à travers mon écrit, je voudrais n'y voir que Dieu, voir la lumière de son sourire parfait comme je vis sourire Jésus, afin que cette superbe musique que j'ai entendue à Arès ne cesse jamais sur les rives arides du monde. Je ne veux pas que ce qui restera du "Pèlerin df'Arès" soit la mort qui normalement nous y achemine.
Avez-vous compris pourquoi je suis... ainsi... si lent à décider ce que je peux faire de votre beau CD ?


28avr12  128C52  
Récemment, mon ami Claude C. que vous connaissez bien, m’a dit que vous aviez demandé des nouvelles de moi qui suis un humaniste spirituel et qui a toujours refusé toute étiquette même celle de pèlerin d’Arès après de nombreuses années de collaboration.
Je me rappelle qu’il y a encore quelques années vous évitiez de parler de politique, car elle [était] en dehors du message d’Arès. Je vous avais décrit un mouvement politique composé de défenseurs d’animaux, d'handicapés, d'anti-nucléaires, d'écologistes actifs, de végétariens, de producteurs de bio, etc. des gens de Bien qui ne pourront jamais diriger un pays, car ce ne sont pas des voyous, mais [des personnes] représentant  la naissance d’une conscience qui seule changera le monde.
Actuellement, notre pays est une monarchie déguisée en démocratie.
Il y a un trône au pouvoir de la 5ème république sur lequel s’assoit alternativement la gauche où la droite, donc la même queue de vache (Rév d'Arès xxxv/2) pour fouettez le peuple.
Comme ce pouvoir maîtrise les médias, on n'entend jamais parler des mouvements d'humains qui parlent avec leur cœur et qui pourtant sont les seuls capables de changer le monde.
Les bases de l’Alliance Écologiste Indépendante sont contenus dans les efforts à faire sur soi-même pour économiser les énergies, respecter les différences, le non-gaspillage de la matière, le travail manuel, l’éveil de la responsabilité de chacun, la préservation de la santé, la nourriture saine, le respect de toutes les religions, etc.
N’est-ce pas là la vraie pénitence ? "Agir sur les causes de bien-être de tous les êtres, humain, animaux, végétaux", voilà  un moyen pour réduire considérablement les dépenses d’un pays, car il est facile d’éteindre un début de feu avec un verre d’eau mais une demi-heure après il faut les pompiers et voilà comment on génère des dettes monstrueuses qui nourrissent une poignées de spéculateurs, dont les banques, qui veulent devenir les maîtres du monde (la bête, 22/14).
C’est le réveil de conscience dans le cœur des humains qui changera le monde. Gaia, notre planète est un être vivant comme nous. Elle se débarrassera bientôt de la civilisation de la pollution et de la démesure, car elle en a les moyens.
Tout est déjà écrit dans les prophéties et vous êtes bien placé pour le savoir. Les princes vont bientôt comprendre !
La pénitence est bien la vraie solution et les humains n’ont pas à compter sur ceux qui les gouvernent, mais sur leurs propres efforts à changer leurs habitudes …. .
Mais pour l’instant le système est conçu pour nous faire voter, donc choisir toujours les mêmes, gauche ou droite, car voter blanc (le désaccord avec ce système) n’est pas pris en compte. Notre choix ne changera rien, car ce sont des marionnettes dont les ficelles sont tirées par un "Ordre Mondial."
Par contre on peut voter aux législatives pour L’Alliance Ecologiste Indépendante car il nous faut des députés avec un cœur pur pour amorcer le changement et non pas des profiteurs qui ne connaissent rien à la spiritualité. Je ne serais pas surpris qu’il y ait déjà des Pélerins d'Arès dans ce mouvement, car c’est une application concrète du message de Jésus.
Au fait, je pense que vous êtes au courant des récentes lettres du Christ ("le Christ Revient", tapez sur Google)) dans lesquels le Christ continue le message d’Arés mais avec un langage plus moderne, et même métaphysique. Pas besoin d’annotations car on comprend tout directement. La prophétie ne s’arrêtera jamais…..
Roger R., Humanah, le Cœur et l'Action.


Réponse :
Je suis heureux, mon frère Roger, d'avoir de vos nouvelles.
Ce que vous dites ici est vrai d'un côté, mais n'est pas vrai d'un autre côté.
Il n'est notamment pas vrai que le Père de l'Univers appelle des "défenseurs d’animaux, des handicapés, des anti-nucléaires, des écologistes actifs, des végétariens, des producteurs de bio, etc. des gens... représentant  la naissance d’une conscience qui seule changera le monde."
Je ne suis personnellement ni un défenseur d'animaux, ni un handicapén (enfin..; pas encore), ni un anti-nucléaire, ni un écologiste actif, ni un végétarien, ni un producteur de bio, et pourtant je me crois un pénitent parce que je m'efforce d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de développer en moi l'intelligence spirituelle et de me rendre libre de tous préjugés et de toutes peurs. Il est quand même curieux que vous ne parliez pas d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté.
C'est probablement la raison pour laquelle vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès.
Une chose est sûre, et vous le dite: La prophétie ou plutôt le prophétisme ne s'arrêtera jamais.
Est tout à fait vrai, de même, ce que vous dites de notre système qui, quel qu'il soit, où qu'il soit sur terre, est toujours "une monarchie (je dirais plutôt une autocratie) déguisée en démocratie."


28avr12  128C53
En résonnance avec le commentaire 128C38 qui parle de "Terre du Ciel", que je connais un peu pour y avoir suivi diverses formations.
La perquisition nous invite à prendre conscience que les associations, y compris celles de Pèlerins d’Arès, ne peuvent se croire dispenser d’être en ordre vis-à-vis de la loi, non par soumission, mais par choix pour que la mission puisse se poursuivre.
C’est aussi tout le sens des échanges sur les élections [l'actuelle campagne électorale présidentielle] de ce blog.
Il s’agit d’un combat la tête froide: Combats ! Entre le pied dans la terre ! (Rév. d’Arès x/19), ou encore: La tête froid(e) parle (claire), (mais) la tête chaud(e) est (comme) neuf têtes (xL/15)
Dès ma première lecture de La Révélation d’Arès, il y a 15 ans, j’ai été touché par la Parole, la direction de certitude, le Logos (si j’en ai compris un peu le sens) et, en même temps, comme tétanisé sur place, incapable de percevoir concrètement, en actes, l’invitation à la pénitence, à me mettre en mouvement et totalement solitaire.
Ce sont précisément des formations suivies depuis 6 ans, dont certaines suivies à "Terre du Ciel", qui m’ont fait expérimenter et m’ouvrir à un peu plus d’humilité pour moi, d’humanité pour l’autre.
J’ai notamment pu découvrir les principes de la "Communication NonViolente" de Marshall Rosenberg qui m’invite à reprendre la responsabilité de mes jugements et de mes croyances sur l’autre par l’écoute des sentiments et des besoins touchés chez moi. Ensuite, j’accompagne le mouvement chez l’autre et enfin, la tête froide et connecté à ce qui est vivant en moi et chez l’autre, nous pouvons construire ensemble autrement. Pour plus d’infos : http://www.nvc-europe.org
J’ai aussi suivi des formations en "Guérisons des Blessures Intérieures" de Daniel Maurin qui accompagne une personne, en relaxation profonde, pour travailler sur des paroles toxiques, des tensions dans le corps ou des relations difficiles. La personne qui fait le travail est invitée à nommer et à se mettre en lien avec les présences spirituelles auxquelles elle croit. Pour plus d’infos: http://www.guerison-blessures-interieures.ch
Enfin, la découverte récente de la "sociocratie" de Gerard Endenburg, qui permet de mettre en place dans un groupe de travail une stratégie d’action portée par l’ensemble du groupe de manière plus organique que hiérarchique. Plus d’infos : http://www.sociocratie.net
Toutes ces approches — et j’imagine bien d’autres — ne sont vraiment porteuses que si elles sont balisées par l’humilité, la vigilance et la volonté d’agir, les constituants de la pénitence ("Et ce que tu auras écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 p.74).
Ainsi la connaissance de ces outils n’empêchent pas l’âme de se perdre. Bien que ces outils m’aient aidé à découvrir concrètement ce qui me semble être un début de pénitence, je sens aujourd’hui que c’est la pénitence sous la lumière de La Révélation d’Arès qui en donne l’orientation juste (mouvement et logos).
Sans La Révélation d’Arès, je sens qu’il manque d’un cap pour orienter ma voile dans une direction de certitude: Ta lanterne droit(e est) la tour (du renouveau), Yërouch'lim debout. (Rév. d’Arès xvi/19).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Oui, quels que sentiers qu'on suive pour améliorer ou accélerer sa pénitence — et merci de nous donner ici un aperçu des sentiers que vous avez recherchés à "Terre du Ciel" — il demeure que "l'humilité, la vigilance et la volonté" restent le fond nécessaire de toute pénitence.
Merci pour ce beau commentaire, mon frère Louis-Marie.


29avr12  128C54  
Merci pour vos commentaires (128C34) sur notre incompréhension de la pensée américaine.
Étant français et vivant depuis sept ans en Amérique du Nord, je mesure l’étendue de nos préjugés.
Par exemple, le pragmatisme, contribution de la pensée américaine, est souvent caricaturé comme le fait de ne s’intéresser qu’à ce qui est utile matériellement. Or le fondateur américain du pragmatisme, le scientifique et philosophe [Charles Sanders] Peirce [1839-1914], voulait permettre à la pensée humaine de dépasser les errements de la philosophie dont les croyances se sont souvent élaborées par une méthode a priori intellectualiste qui méprise la confrontation avec l’expérience. Le but du pragmatisme est de répandre en philosophie la morale scientifique du souci de la vérité, du dialogue et de l’expérience. Le pragmatisme se veut donc un juste milieu raisonnable entre tout baser sur l’expérience et tout baser sur l’intellect.
Merci pour votre belle entrée sur le Logos et l’existentialisme arésien.
J’avoue ne pas encore bien comprendre la différence entre existentialisme arésien et existentialisme philosophique, notamment après vos références à Hegel (128C22 ; 127C30).
En effet, il y a en philosophie académique une opposition forte entre la métaphysique de Hegel et l’existentialisme de Kierkegaard (chrétien), Sartre (athée) ou Levinas (juif).
Kierkegaard reproche à Hegel d’être un penseur abstrait qui adopte "le point de vue de l’éternité, ne tient pas compte… des conditions concrètes d’existence de l’individu", alors que la singularité ou l’individualité de chaque humain fait qu’il ne pourrait pas y avoir de vérité ni de modèle de vie unique pour tous.
Sartre reproche à Hegel de cacher la vérité centrale de l’existence qui est non pas la connaissance du futur, mais "l’ignorance, le risque, l’incertitude et le pari".
Lévinas reproche à Hegel d’être "une tentative de synthèse universelle, une réduction… à une totalité où la conscience … ne laisse rien hors d’elle", qui serait une perversion de la conscience qui évacue l’extériorité, qui a peur de l’Autre, qui réduit l’altérité à un égocentrisme totalitaire.
Qu’est-ce qui est commun et qu’est-ce qui diffère entre l’existentialisme arésien et l’existentialisme philosophique ? D’un côté La Révélation d’Arès rejette non pas la Raison mais l’intellectualisme et vous parlez de l’existentialisme arésien ; mais d’un autre côté vous parlez de Hegel et donc, il me semble, de vérité universelle… J’aimerai avoir votre lumière sur les liens entre vérité universelle et vérité de l’existence et sur la spiritualisation des liens entre pensée et vie spirituelle ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Je sors de ma prière du matin et je lis et poste votre commentaire. Il est 5 heures 55.
Je me dis qu'il me faudrait soit cent pages comme celle-ci pour répondre en bref, cent mille pages comme celle-ci pour répondre de façon plus étendue, un million de pages pour répondre de façon exhaustive (en comprimant mon propos), soit rien du tout... enfin, presque rien, un mot: amour, pour répondre à votre question.
Vous commencez votre commentaire en citant Charles Sanders Peirce — cet homme fut un univers à lui tout seul — qui aurait pu répondre à sa façon inintelligible, nébuleuse et obscure à votre dernière question : Quels points commun entre Hegel et des existentialistes, au demeurant contradictoires sur maints points, comme Kierkegaard, Sartres (J'oublie ici Lévinas, qui certes fit beaucoup connaître l'existentialiste Heidegger en France, mais que je ne vois pas vraiment lui-même comme spécifiquement existentialiste)..
Charles Sanders Peirce écrivit, dit-on, près de 100.000 pages, tellement que beaucoup n'ont même pas encore été lues et une petite partie seulement publiée. Pourquoi a-t-il tant écrit? Selon moi, c'est parce qu'il chercha, chercha, chercha, chercha sans cesse comment exprimer l'inexprimable. Parce que ce dont il voulait parler n'était pas "écrivable", si je peux me permettre.
En cela Charles Sanders Peirce est un très grand philosophe, presque le philosophe tout court.

Il y en a eu très peu.
Je le compare à Socrate, pas seulement parce que Peirce l'Américain vécut plus ou moins en marge de la société de son temps comme l'Athénien qui n'écrivit rien, parce que parlant de tout il lui aurait fallu tellement écrire que plusieurs vies ne lui auraient pas suffi et qu'il aurait de toute façon conclu qu'il ne savait finalement et définitivement rien. Peirce en écrivant d'abondance, au-delà de toute raison, arrivait au même résultat: Il aurait fallu beaucoup plus que 100.000 pages pour dire ce qu'il avait à dire et qui revenait sans doute à ne rien dire.
Tout cela pour dire qu'il n'y a pas de différence entre l'existentialisme philosophique (en supposant qu'on puisse le localiser) et l'existentialisme arésien. L'un et l'autre sont simplement l'existentialisme.
C'est à dire la philosophie de la liberté absolue, de l'homme libre absolument (Rév d'Arès 10/10), qui prend son destin en main et le réalise.
Quel philosophe n'est-il pas existentialiste, en fait ?
Hegel l'est à sa façon, qui a fait éclore l'idéalisme, lequel était couvé depuis longtemps, tandis que Sartre, existentialiste s'il en est, n'a aucun idéalisme, mais l'un et l'autre expriment une façon de vivre... vivre... vivre qui aboutit plus ou moins à la même chose sous des peaux, des époques, des circonstances fort différentes: Il faut vivre sa vie et selon les temps et les circonstances on est Socrate, Hegel, Kierkegaard, Peirce ou Sartre et on dit de façons différentes ce qu'on a à dire, comme les Pèlerins d'Arès disent à leur façon ce qu'ils ont à dire qui, d'un Pèlerin d'Arès à un autre est différent, selon qu'on regarde les choses sous un angle ou sous d'autres angles, rejoint la recherche perpétuelle du bonheur, qu'on croie ou qu'on ne croie pas au bonheur, parce qu'il y a aussi une sorte de bonheur à proclamer que le bonheur n'existe pas.
Je suis ce matin d'une humeur qui me fait vous répondre ainsi, mon frère Jérôme, mais si j'écrivais cette réponse ce soir, je l'écrirais certainement autrement. Et demain matin je l'écrirais d'une autre manière encore.
Il demeure que je suis pénitent et que le point-clé de ma pénitence est l'amour. Je crois qu'Hégel, Kierkegaard et Sartre aimaient les hommes, se souciaient énormément de leur destinée..Leurs différences, qui sont intellectuellement immenses, se relativisent et disparaissent quand elles ont vue sous l'angle de l'amour.
Alors, je me résume, le point commun entre l'existentialisme philosophique, l'existentialisme arésiene et tous les existentialismes possibles et imaginables est pour moi l'amour. Si j'ai compris ce que fut l'Amour du Père — l'existentialisme de son Intention — quand il donna la vie spirituelle à l'animal pensant Adam, j'ai compris quel amour je dois mettre dans ma pénitence: amour de moi-même et amour de mon prochain qui, qui qu'il ou qu'elle soit, est moi-même. Et là, je me fonds dans la réalité où m'emmène La Révélation d'Arès et où elle emmènera le monde jusqu'au Jour le jour et les nuit s'arrêteront.
Nous vivrons alors l'existentialisme parfait, dont nous n'avons que des idées, chacun de nous ayant la sienne, mais ce que je crois pouvoir dire c'est que nous n'écrirons plus, nous ne parlerons plus, nous ne penserons même plus, du moins pas de la façon dont nous pensons aujourd'hui.


30avr12  128C55  
Je n'ai pas compris votre réponse 128C54 à Jérôme de Montréal.
Vous parlez de Peirce comme si vous ne l'aimiez pas, mais à un moment vous dites: "Je le (Peirce) compare à Socrate", ce qui est un compliment, mais quand vous écrivez plus haut "Charles Sanders Peirce est un très grand philosophe, presque le philosophe tout court", vous semblez dire cela avec ironie, comme si vous le méprisiez.
Mais peut-être n'aimez-vous pas Socrate, ni les philosophes en général, tout compte fait.
En fait, qu'entend-on par existentialisme?
Qu'entend-on tout simplement par philosophie quand vous dites [dans l'entrée 128]: "l'énorme force de La Révélation d'Arès est de ne pas être sans rapport avec la philosophie, qui est recherche continuelle, donc mouvement non seulement de l'esprit, mais aussi de la vie." Pourquoi, dans ces conditions, parler d'Héraclite ou même de Justin, qu'on a appelé "Saint Justin le Philosophe", ce que vous oubliez de préciser? Était-ce juste par rapport au "mouvement et logos"? Un prétexte?
J'allais ouvrir La Révélation d'Arès et enfin la lire, quand j'ai lu votre réponse à Jérôme [128C54] et maintenant je ne sais plus ce que je vais faire.
Nachman d'Alsace-Lorraine


Réponse :
Votre commentaire s'achève par "et maintenant je ne sais plus ce que je vais faire;"
Vous allez tout simplement lire La Révélation d'Arès.
Vous allez y croire.
Vous allez devenir un Pèlerin d'Arès, c'est à dire un pénitent et un moissonneur de pénitents..
Ce n'est que quand vous serez tombé à genoux devant le messager Jésus en 1974 puis giflé par le Père en 1977, que vous comprendrez ce que je dis à Jérôme de Montréal (128C54). Ce ne sera qu'alors que vous trouverez un argument de grand poids dans mon entrée "mouvement et logos".pour détecter les épis mûrs parmi la foule que vous allez toucher par la mission toute votre vie.

Vous preniez, de toute façon, le mauvais chemin:
On ne se met pas à lire La Révélation d'Arès par raison ou par philosophie. C'est l'inverse: On trouve la Raison et une philosophie dans La Révélation qu'on lit d'abord en se l'imposant comme Jésus en 1974 puis Dieu en 1977 s'imposèrent à moi.
Mettez-vous bien dans la tête qu'on lit d'abord et qu'on comprend ensuite ou, à tout le moins on comprend en lisant, mais on ne lit pas parce qu'on a compris ou plutôt qu'on croit avoir compris, comme vous semblez le dire par "J'allais ouvrir La Révélation d'Arès et enfin la lire, quand j'ai lu votre réponse à Jérôme [128C54] et maintenant je ne sais plus ce que je vais faire."
J'aime Peirce, oui, j'aime Charles Sanders Peirce.
Qu'est-ce qui dans ma réponse à Jérôme vous fait penser que je ne l'aime pas ? Mais je l'aime sûrement plus pour ce qu'il ne dit pas que pour ce qu'il dit, parce que je devine bien à travers son écriture avalancheuse (pas loin de 100.000 pages !) ce qu'il a cherché, mais qu'il n'a jamais pu exprimer, parce qu'il y a au fond de l'homme un lien inexprimable avec son Créateur.
On dit Peirce pragmatiste — ou pragmaticiste, comme il s'appelait lui-même — et on peut l'appeler simplement logicien, peu importe, il a compris que le "juste milieu raisonnable entre tout baser sur l’expérience et tout baser sur l’intellect," comme dit notre frère Jérôme (128C54) est ailleurs que sous la plume. Ce "juste milieu raisonnable" est dans la vie et ce n'est que par la vie (petit v) qu'on va à la Vie (grand V), c'est-à-dire par la pénitence, la vraie piété... bref, l'amour.
Ce qui est frappant dans le commentaire de Jérôme c'est qu'il comprend mal, et il le dit avec une simplicité louable mais en raisonnant encore intellectuellement — en utilisant la raison au lieu d'utiliser la Raison (raison--->Raison comme vie--->Vie) —... il comprend mal, donc, comment je me situe entre "la métaphysique de Hegel et l’existentialisme de Kierkegaard (chrétien), Sartre (athée) ou Levinas (juif)." À quoi j'ai répondu, à ma façon, en montrant qu'il n'y avait pas vraiment de différence, d'écart entre eux, car entre l'existentialisme tout court d'un Pèlerin d'Arès qui va de la vie à la Vie et l'existentialisme des philosophes, quels qu'ils soient, même métaphysiciens, il n'y plus vraiment de différence dès qu'on arrive au dépassement, à la transfiguration, dès qu'on laisse la pensée (le cerveau) et la plume (la main) pour ne plus faire que Vivre.
D'ailleurs, le groupe de penseurs américains qui devait donner le jour au pragmatisme porta le nom de "club des métaphysiciens" (vers 1870) ce qui montre que ses membres: Peirce, Willam James, Fiske, Holmes, etc., ou bien mettaient de l'ironie dans ce terme "métaphysicien" ou bien, ce que je crois plutôt, n'étaient pas très fixés concernant les mots parce qu'ils avaient peut-être compris qu'entre la métaphysique de Hegel, qu'ils allaient déclarer morte et enterrée, et leur pragmatisme la différence étaient très floue, mais ils savaient que l'académisme, une lourde machine à catégoriser, ne pouvait accepter ce flou.
Moi, j'aime Hegel comme j'aime Peirce et, le lyrisme et l'idéal mis à part, je ne crois pas que ces deux hommes s'annulaient, mais je crois qu'ils se complétaient, qu'ils allaient sur sur des sentiers parallèles vers les Hauteurs Saintes.
J'aime par-dessus tout le chemin très simple que prennent des frères et des sœurs qui sont tout sauf intellectuels comme frère Didier Br.,sœur Stéphanie L'H. et tant d'autres, et je m'en veux un peu de prendre par moments des chemins "intellos" comme celui-ci qui ne sont pas des voies plus sûres pour parvenir au salut.


01mai12  128C56
Vous écrivez dans vos annotations 32/8 de La Révélation d'Arès édition 2009 :
"L'homme de Bien a un coeur simple, il ne prête pas à la Parole des sens qu'elle n'a pas.
Le Bien est la seule voie de salut et le pénitent est tout simplement l'homme qui renonce au mal et fait le Bien.
Tout le reste est théologie ou idéologie, l'intellect qui trompe (32/7)."

La Raison est donc dans la Parole et les écrits de théologiens ou philosophes ont pu se rapprocher et chercher la Raison du Pere sans l'atteindre.
Alors, n'est-ce pas toujours les prophètes qui nous rappellent la Raison, l'Esprit du Père de l'univers ?
Je sens et j'ai toujours sentis l'Amour du Père dans Sa Parole et dans votre Parole...
Alors c'est avant tout cet Amour raisonnable qui me pousse à être un pénitent, à aller à la Moisson, a reconstruire Éden.
Dans le travail comme dans toutes nos relations humaines, c'est l'Amour que j'essaye de vivre.
Patrick G. du Québec


Réponse :
Mon frère Patrick, vous avez fait la demande et la réponse.


01mai12  128C57
J'hésite à exprimer un ressenti à la lecture de cette entrée qui vit en permanence au fil des témoignages différemment des précédentes, mais sous un mode un peu plus risqué, il me semble. Ce qui est vrai à un instant s'enrichit déjà à l'instant où je m'exprime, c'est surprenant.
J'aime cela, mais, je ne veux pas tomber dans le discours. Le va et vient de la pensée qui s'anime oblige à pousser plus haut la réflexion.
Ce mouvement, qui ne doit pas justement devenir intellectuel, est celui de la création permanente. Il m'a fait penser à la Parole du Père qui dit: Je suis hors du temps (12/6), [qui] nous dit [aussi] qu'Il crée en permanence.
"Il est", Il est donc Celui qui fait mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12), Celui dont l'Œil ne voit pas Son Pied, et Qui emporte Mikal à travers l'espace et le temps, et Celui qui court encore, même quand le soleil est dispersé comme plume de pavot;(xxii/10-11).
"Il est", Il est à  la fois l'Étalé dans l'espace et dans le temps. Cela va au-delà de la simple surprise, au-delà du simple étonnement. C'est indescriptible avec les mots qui ne deviennent que des béquilles.
Il y a là quelque chose de joyeux, de non intellectuel, qui fait penser aux petits enfants, confiants qui bougent et parlent continuellement, insatiables de voir et de comprendre, rejaillissant dans la vie continuellement.
Je pense aussi à cette Parole de notre Créateur face au prophète Moïse, brève et totale: Je suis Celui Qui est Parole Qui se renouvelle face à vous. Le Père par vous nous re-dit: Je suis La Vie.
Et là, de le lire et le relire, et d'en parler, je ressens ce mouvement du Logos comme celui de l'âme. Il est Vie.
Cette entrée m'a aidée dimanche sur le champ du Père,  dans un entretien avec une personne qui trouvait idéaliste de parler de l'âme.
Lui, connaissant très bien Hegel, et moi le connaissant trop mal  pour me lancer dans une conversation suffisamment spirituelle, je m'en tenais à ce que je vivais de cette Parole "comme devant un abime" (cf. "Nous croyons, Nous ne croyons pas"), considérant comme je l'affiche dans ma Moisson, qu'un peu de Bien vécu valait mieux que dogmes et crédos.
L'Amour dépassant tous les discours. Lui défendant la cause du peuple et moi aussi. Je lui parlais de nos rapports humains où l'Amour, cet essentiel, est Vie.
Et  cet homme athée qui s'adressait à moi, et qui connaissait bien Hegel , philosophe que je connais véritablement très très mal, à été surpris lorsque je lui ai dit: que notre vie d'Amour entretenue par notre pénitence était en mouvement permanent,    "c'est comme le mouvement du Logos," dont parlait Héraclite, et là, dans cet échange plutôt un peu tendu, j'ai senti que le lien se faisait.
C'est alors que j'ai compris que je ne deviendrais pas "intellectuelle" si je poussais ma pénitence, si j'élargissais encore mes connaissances pour mieux donner l'enseignement de la Parole, comme une aumône, simplement, avec cœur, car il n'y a là rien de pédant à cela, dès l'instant où l'intention est celle de nourrir et non de séduire intellectuellement (Rév d'Arès 20/2), à l'inverse des discoureurs (7/5-6), s'ils ne font pas la Part de Dieu.
D'ailleurs, l''homme très instruit peut se sentir enfermé dans un savoir qui lui a convenu à un moment de sa vie et en souffrir [à un autre moment].
Mikal lave le cœur du frère (Rév d'Arès L/1).
Merci pour cette ouverture surprenante .
Danièle du Nord-Pas de Calais


01mai12  128C58
Il est 1h30 du matin et je me réveille avec cette question: Pouvez-vous développer le fait quand en Éden "nous n'écrirons plus, nous ne parlerons plus, nous ne penserons même plus, du moins pas de la façon dont nous pensons aujourd'hui" [réponse 128C54], ce qui revient à approfondir la manière dont fonctionneront les Adame en Éden.
Cette phrase de votre part me rappelle l'article "La Pommeraie" où vous expliquez que le péché n'est pas une faute morale mais une crise strucurelle et qu'en voyant un Adame debout, immobile, occupé à être simplement heureux, votre cerveau concocte le poison.
Je pense que vous pouvez aller très loin dans votre réponse, en tout cas plus loin qu'en nous répétant sans cesse qu'un Pèlerin d'Arès est un pénitent et un moisonneur de pénitent, que la pénitence c'est aimer, pardonner, faire le paix, se libérer de tout préjugés, peurs et pouvoirs et retrouver l'intelligence spirituelle et celà dans un langage spirituel pour le public et non plus dans une rationalisation, une "athéisation" de notre verbe.
Merci d'avance pour votre dévelopement face à cette question.
Philippe R. d'Alsace


Réponse :
Je suis un homme très limité dans ce qu'il sait et donc dans ce qu'il peut dire sans imaginer ou inventer.
Je ne peux donc pas développer, parce que je l'ignore, ce que sera la monde après le Jour contrairement à ce que vous espérez de moi.
Je crois qu'il est déjà de ma part très hardi de dire que "nous n'écrirons plus, nous ne parlerons plus, nous ne penserons même plus, du moins pas de la façon dont nous pensons aujourd'hui," et je n'en dirai pas davantage.
En dire davantage ne vous servirait à rien, du reste, parce que pour le moment la seule question qui nous intéresse, nous Pèlerins d'Arès, est de nous répéter sans cesse que, comme vous le dites si bien, "la pénitence, c'est aimer, pardonner, faire le paix, être libre de tout préjugés, peurs et pouvoirs et retrouver l'intelligence spirituelle."
C'est cela le grand mouvement que nous avons à provoquer dans ce monde.


01mai12  128C59  
Je suis désolé si la question que j’ai posée au prophète a découragé Nachman ou d’autres.
J’ai hésité à poser ma question "intello", mais je me suis dit que peut-être d’autres pouvaient se poser une question similaire et bénéficier des lumières du prophète pour progresser dans leur pénitence.
Comme beaucoup je mène de front la vie familiale avec deux professions, et en plus je ne suis guère courageux, bref, ma pénitence est lente, mais je crois que j’avance.
Pour avoir passé beaucoup de temps avec des philosophes professionnels à travers le monde, je confirme qu’on n’y rencontre pas, en moyenne, des humains plus spirituels qu’ailleurs, mais la philosophie, non pas comme ce qu’elle est le plus souvent : la défense académique d’un dogme, mais comme recherche de la vérité et de la sagesse, me semble tout de même pouvoir contribuer à s’améliorer, parmi d’autres voiies aussi efficaces et plus simples.
Recherchant la vérité plus que la vaine satisfaction de prétendre connaître et comprendre, Peirce (non pas "Pierce") a écrit près de 100 000 pages sans jamais publier un seul livre (excepté un recueil d’articles avec ses étudiants) sans doute car il cherchait sans cesse.
Je sais que ma pénitence est peu avancée. J’ai d’abord été attiré par la "mystique" qui fait ressentir que tout est Un, mais ce genre d’extase m’a finalement paru, grâce au prophète, plus un divertissement de la détresse humaine qu’une voix vers le bonheur et l’accomplissement des potentialités spirituelles en chacun de nous.
Étant né curieux des choses de l’esprit, après avoir compris que la Parole condamnait l’intellectualisme (dont j’ai du mal à me défaire), mais non pas la recherche de la vérité, je me suis autorisé à faire une carrière en philosophie des sciences qui m’aide à distinguer, clarifier. J’écris un livre sur la continuité, la diversité et l’unité chez Peirce, car cela contribue à gagner ma vie et cela ne me paraît pas inutile.
Au fond, il me semble que la principale vertu spirituelle que la philosophie peut contribuer à développer, c’est de toujours chercher honnêtement la vérité, d’accepter de se remettre en cause.
La philosophie peut sans doute aussi aider certains [pénitents et] moissonneurs à mieux connaître les hommes et à avoir confiance dans la qualité de leurs arguments.
Merci au prophète de m’avoir éclairé sur le sens fondamental de l’existentialisme spirituel : Prendre en main et réaliser son destin spirituel en assumant sa liberté, en étant pénitent, en développant chaque jour, chaque instant, l’amour des autres, de soi-même et de Dieu.
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
D'abord merci, mon frère, de me corriger: Peirce et non Pierce.
J'ai corrigé partout. Il y avait si longtemps que je n'avais pas écrit le mot. J'aurais dû m'en rappeler en raison de la prononciation qui est "peurse" et non "piirse". Richard Sanders Peirce est un philosophe très peu et très mal connu en France où l'on n'a jamais l'occasion d'en parler et où je crains même qu'il soit plutôt méprisé par ceux qui le connaissent un peu. Sauf concernant Marcuse (et bien qu'il ait beaucoup parlé de Peirce), longtemps apprécié dans certains milieux en raison de son marxisme, je ne connais pas de vrais appréciateurs de la philosophie américaine.
Ensuite, ne soyez pas désolé si "la question posée a découragé Nachman", car ce n'est pas votre question, mais ma réponse qui a paru obscure à Nachman.
Nachman est un de nos grands sympathisants juifs d'Alsace qui, quoique grand lecteur de La Révélation d'Arès, n'arrive pas à faire le passage de son judaïsme appuyé à notre christianisme très simple.
Rassurez-vous, Jérôme ! Aucun de nous Pèlerins d'Arès, le plus vieux comme moi ou l'un des plus récents comme vous, n'est vraiment un pénitent tout à fait accompli, parce que vivre dans ce monde moderne et dans cette génération, qui nous contraint à avoir vis-à-vis du monde extérieur des attitudes souvent ambigües, ne permet pas un épanouissement total de la pénitence.
Vous êtes sur la bonne Voie, de toute façon.


02mai12  128C60
Mikal, bonjour. Cela fait des semaines que je me pose une question:

Nous savons que l'homme complet est fait de chair, d'esprit et d'âme (Rev d'Arès 17/7), j'arrive à comprendre là où en est ma conscience: la chair et l'âme, mais, l'esprit, ou Esprit Saint, j'avoue que je ne comprend pas spirituellement !
J'en connais la définition. Esprit: Substance incorporelle et intellectuelle, principe pensant, faculté de l'intelligence.
Ma conscience me dit que l'Esprit Saint est la Raison même de Dieu, le logos: Raison, Discours, Parole, que l'Esprit Saint est: le Temple indestructible (Rev Arès 1/12) et que l'esprit, c'est celui de l'homme animal pensant (Rev Arès vii/1-2) qui par la pénitence, crée son âme et par synergie son esprit devient Esprit Saint et peut être fait un Dieu (Rev Arès 2/13), s'il s'agit bien de cela?!
L'esprit est-il aussi incorporel comme l'âme, l'ha ? (Rév d'Arès xxxix/4).
Pour Éden, je pense à Jésus, Dieu qui [à travers Jésus] lisait en vous, dans vos pensées et y répondait, sans que vous aillez à parler, cela donne une idée de la vie en Éden.
Didier.Br. d'Ile de France.


Réponse :
Vous êtes en pleine confison, mon frère Didier.
L'esprit qui est avec la chair et l'âme l'un des constituants de l'homme, d'une part, et l'Esprit Saint ou Dieu, d'autre part, sont deux choses complètement différentes.
C'est la pauvreté de notre vocabulaire qui fait qu'il faut utiliser un seul mot: esprit, pour désigner deux choses fort différentes.
On fait la différence en mettant un E majuscule à Esprit Saint


02mai12  128C61
Depuis notre dernière correspondance il s’est passé beaucoup d’évènements: L’entrée 126 avec son contenu révélateur entraînant une puissante prise de conscience, votre état de santé, l’entrée 127 et maintenant la 128.
Juste avant l'entrée 126, suite à votre courrier de janvier, je reprenais la mission et décidais de ne plus rien exprimer du tout à personne ni même à moi-même.
Grand ménage intérieur afin d'être uniquement à l’écoute, faire silence total sur mes doutes, étonnements, sentiments, contrariétés… pour sentir et comprendre ce que je n’avais jamais réussi à sentir et comprendre de l’Appel (28/14).
Dans la volonté de reprendre la route avec les assemblées d’aujourd’hui, mes frères pénitents, dans la moisson, avec votre enseignement... Décidant librement d’exclure ma perception personnelle, mauvaise conseillère jusqu’à présent. Pour l’instant, je ne veux rien changer encore, cherchant la paix que donne le silence, le dépassement, voulant progresser accompagnée par mes frères pour que, recevant ce qu’ils sont, tels qu’ils sont, m’attachant à leurs pas pour me détourner de l’erreur (27/3). Je sais que c’est un peu trop radical, mais passer par là me permet, peut-être un peu déjà, de me dégager de mon « écran personnel ».
Alors se soumettre ainsi est signe d’une difficulté à discerner oui, mais aussi volonté de paix, d’asseoir une présence missionnaire délivrée de préjugés, d’extraire des ombres auxquelles il faut tordre le cou.
Submergée par l’entrée 126, je n’arrivais pas à y réfléchir. Les propos tenus m’ont posé la question du jugement (36/16), et de de se garder de donner son l’avis sur la faute de quiconque à des tiers (16/14), par rapport à : l’opinion.
J’ai eu besoin de temps afin de trouver un peu de discernement. Je distingue encore difficilement avec certitude les différences entre ces "groupes" dans l’entrée 126.
Pourtant il faut bien appeler un chat un chat comme on dit. Cela m’interroge sur notre capacité à se dire les choses aussi et l’entrée 128 bouscule comme la 126 et 127 ce que nous sommes aujourd’hui, notre place et notre rôle dans le monde avec notre foi et sa mission . En nous tirant vers le haut, par ce mouvement que vous nous engagez à trouver en nous, vous appelez à sortir toujours plus de notre fixité en gardant la direction de certitude, l’amour, le bien, le pardon, la liberté spirituelle, l’absence de préjugés : d’où l’expression "Mouvement de foi des Pèlerins d’Arès."
Votre grande peine de l’entrée 126 au sujet de la mission sociale liée aux conférences dont celle dont vous avez été témoin à Toulouse. Que dire de plus sur notre faiblesse immense (36/5) virulente si longtemps après que La Révélation d’Arès et votre enseignement nous aient été donnés. Du constat de notre aveuglement devant ce que dit simplement la Parole tout au long de cette longue Révélation, notre immaturité, irréflexion sur votre place, votre rôle de rassembleur des premiers pénitents, de former le petit reste, tâches dont le Père vous a chargé. C’est tellement frappant maintenant que vous l’avez relevé avec tant de force, développé, repétri en tout sens.
J’essaie de me souvenir, il ne me reste pas grand-chose de ce jour-là et je mélange deux conférences en plus…ma participation avait été au niveau de la mission de rue, j’ai été tellement surprise par certaines informations.
Comment voir qu’un frère qui avait du "savoir" pouvait agir ainsi et vous mettre de côté?  C’était un frère "qui sortait du lot", mille pardons à tous mes frères, c’est horrible ce que je dis. Il y en avait quelques autres comme ça, qui brillaient par leurs capacités, leurs études, leur milieu social et m’impressionnaient.
Quelle honte (27/3) quand j’y pense, je trouvais cela tellement extraordinaire que ces frères puissent se pencher sur cet évènement qui me semblait être envoyé aux plus petits, aux plus faibles. Brrr trop bête ! Se placer devant la vérité, accueillir votre enseignement, forcir chaque jour sa pénitence et ne pas être lâche. De plus si j’avais été dans le doute à ce sujet ou un autre, je n’aurai jamais osé vous le dire ou demander quoique ce soit ; vous étiez tellement plus occupé à des activités bien plus importantes, qu’étais-je pour vous solliciter?
Ce comportement tout à fait religieux est à gratter de notre chair (12/12) tous les jours, desserrer le nœud (33/1) pour ne plus être un pendu qui flotte dans l’air (xxx/1), Le Père nous demande au contraire d’avoir le pied dans la terre (x/19) et de nous mouvoir dans ce monde ou le mal lui-même est mouvement permanent : vireuse la raie (XLII/4).
C’est ma compréhension de ce que vous développez dans l’entrée 128. Le Bien et la pénitence qui s’autoproduisent mutuellement doivent toujours être en mouvement parce que le mal ne cesse d’être en mouvement lui-même, il change, il s’adapte, se déguise comme la nappée (xLii/5) puisqu’il est en nous, il fuit devant nos efforts de pénitence.
Tout cela est une preuve évidente de plus que nous devons mûrir une conscience aigüe du sens de votre enseignement afin qu’il se calque à la Parole aiguisant en permanence notre pénitence, notre moisson. Vous agrandissez sans cesse la liberté
spirituelle (10/10) en entrant en nous comme le Père entre sans cesse en vous : Il souffle sur le bon sarment pour en
disperser la vermine, pour qu’il donne davantage de fruits (30/8). Nous sommes appelés à consciemment sentir ce
fruit pour le lâcher (i/17) consciemment en missionnant et ainsi de suite toute notre vie.
Qu’avais-je dans la tête entre 1985 et 2002 ? Principalement une compréhension personnelle de La Révélation d’Arès. En premier j’y ai trouvé l’Amour fulgurant du Père pour sa créature, son immense pardon, l’affirmation inattendue que tous les hommes sont ses enfants et que nous sommes tous frères, une reconnaissance tellement improbable de ma personne ; ce fut la vie, la vraie qui entrait ! Juste après cette grande lumière, j’ai été très sensible à la liberté mais mal comprise, pas spirituelle ; "Liberté spirituelle", je n’arrivais pas à comprendre tout à fait ce que cela voulais dire. Je comprenais la liberté au sens personnel par le refus des pouvoirs, de tous les pouvoirs rimant avec refus de contraintes… L’individualité, Don du Père, allait de soi dans cette perspective de liberté individuelle caractérielle. Puis l’action missionnaire qui met en marge, était valorisante, flatteuse par son originalité, sa force évocatrice grâce à la Parole du Père, donc Vraie, Forte, Juste. Ma fibre étant de colère et de scandale. La Révélation d’Arès a alimenté des états personnels qui sont devenus petit à petit moins inconscients. Sur mes ombres se dressaient doucement des petites flammèches fragiles indiquant une autre voie mais aucune vision encore de la pénitence. J’avais mis La Révélation d’Arès en calque sur ce que j’étais, or c’est exactement l’inverse que le Père attend, demande et attend.
Dix ans plus tard...
Depuis quelques mois votre enseignement creuse en moi d’autres perspectives bien différentes. Vous ne m’avez pas épargné cette Vérité (28/7) tout en étant dans cette extraordinaire douceur de l’amour évangélique qui m’émeut le cœur et ouvre (xi/7) ma réflexion. Des frères aussi m’accompagnent sur ce chemin tout en respectant mon rythme, merci à eux.

Dans votre dernier courrier, vous me faisiez remarquer la grande modestie du Père qui laisse à l’homme sa liberté, qui donne l’Oasis (24/3), qui de réclame rien, qui attend (30/16), Sagesse qu’on ne peut pas comprendre (33/6).
Ce n’est donc pas dans la tête que se fait le grand chantier mais dans l’humilité, ce clapotis du cœur qui accepte doucement d’être un enfant dont toute la petite main ne peut tenir qu’un doigt du Père seulement.
Dieu vous a mis dans sa Grande Forge là-haut dans l’univers, tout votre être a ressenti et vécu les grandes vitesses, la création des mondes (xi/4), vu la bulle dans le morio (xi/2). Votre tête ou votre esprit y assistait impuissant. Le Maître (17/4) de la grande forge vous a fait forgeron d’âmes. À chacun de choisir et accepter la Grande Forge que vous portez en vous. Accepter d’être reforgé, à chacun de le peser.
Quel est donc cet inouï Projet dont le Père nous sait capable de reconquérir ?

Un,
Indonnable donné,
L’Apparut à l’homme,
Le Parlant,
Le Parlant à l’homme qui c’était égaré
Pour le ramener à Ton Image à Ta ressemblance Qui sauve !
L’homme que Tu honores à Arès !
Sa pénitence veut T’honorer,
agrée-là.
(Prière prononcée sur le lieu même où Dieu est apparut)

Cette génération reçoit beaucoup, beaucoup, beaucoup.
En optant pour le silence intérieur, je bâillonne ma tête, je coupe la tête (xxvii/9) , car elle est mon piège. Ce n’est
pas si difficile, j’en découvre une grande libération ; il faut bien casser ses résistances, ses peurs, l’immense paresse ;
alors d’abord s’assouplir par une mission constante et écouter mes frères plus expérimentés.
Depuis janvier je suis régulièrement à la moisson toutes les semaines non loin du local. Je me suis fixé un an pour
entrer dans la constance missionnaire par une régularité têtue. Prière régulière même fluctuante en elle-même, mais
régulière.
Les contacts sont bons. Je trouve, avec les jeunes dès 20/22 ans, le kérygme est bien accueilli chez ceux qui passent par-dessus les mots qui font peur aux autres (plus nombreux). Là s’engage un échange droit au cœur qui peut durer un peu. Les entrées alimentent le contenu des échanges qui sont un peu plus longs, enrichissent le propos. Certains jeunes sont épatants de clarté, surpris ou émus. C’est là où je tremble, mesurant que ma capacité spirituelle va toucher ses limites !
Notre mission est simple et plantée dans la vraie crise de l’homme, on est entendu, écouté plus que jamais, mais ce ne sont que mes impressions. On doit susciter la curiosité ou l’envie de venir à notre rencontre.
J’ai mis toute ma confiance dans le Père et votre enseignement.
Marie-Hélène R. de Midi-Pyrénées


02mai12  128C62
Hier soir, mardi 1er mai 2012, autour de 22h30-23h, je regardais la télévision — tard pour moi — parce que je ne travaillais pas le lendemain, et en surfant sur différentes chaînes  je suis tombé (par hasard ?) sur l’histoire d’un homme et d’une femme de la cinquantaine qui ont réussi à sauver leur couple : gagnant chacun bien leur vie, avec des enfants, une maison confortable, ils étaient pourtant sur le point de divorcer, alors ils sont allés passer 15 jours de vacances à Auroville, et par la suite, ont trouvé leur vraie raison de vivre.
Le couple, vous en avez parlé à plusieurs reprises: "Si le couple ne tient pas, le monde n’ira pas bien". Alors, j’ai regardé la suite de l’émission avec beaucoup d’intérêt.
"Auroville (la Ville de l’Aurore) est située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans le Tamil Nadu en Inde. Cette ville expérimentale a été créée, en 1968, par une Française Mirra Alfasa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de La Mère, compagne spirituelle de Sri Aurobindo, philosophe indien. Elle a pour vocation d’être "le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités". Aujourd’hui, les Aurovilliens, issus d’une trentaine de pays, sont organisés en trente-cinq unités de travail : Agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat… Ils ont transformé l’endroit, désert à l’origine, en un jardin tropical" (Wikipédia).
Avez-vous entendu parler d’Auroville à Pondichéry en Inde ?
Il semblerait que certains frères et sœurs réfléchissent pour vivre de cette façon en France. Êtes-vous au courant ?
Danielle et moi aimerions avoir votre avis sur Auroville avant d‘en parler à nos frères et soeurs, car nous venons de voir ce reportage qui en parle, et qui nous a très intéressés.
Les "petites unités d’affinités" dont vous parlez dans votre blog (freesoulblog.net, réflexion n° 127 :  Où en sommes-nous?, du 19 mars 2012) semblent correspondrent à la façon de vivre des Aurovilliens.
Auroville existe depuis 40 ans et semble être une façon de vivre comme Dieu le recommande.
Vous avez dit aussi dans votre blog (je ne sais plus où exactement) : "Cette façon de vivre fraternellement sans chef n’existe pratiquement pas en France, elle est donc tolérée, mais si elle prenait de l’ampleur, les pouvoirs verraient cela d’un très mauvais œil."

Jean-Luc Q. d'Aquitaine


Réponse :
Oui, j'ai entendu parler d'Auroville et aussi d'autres expériences du même genre dans le monde.
À Auroville il n'y a aucune loi, aucune hiérarchie, aucune propriété. Tout le monde s'entend bien et est heureux, sous ,réserve, bien sûr, de vérifier tout cela sur place.
Ces communautés sont certainement des prototypes de "petites unités" dont je parle dans mon entrée 127 "Où en sommes-nous" ? Il y a en France "L'Arche", communauté créée par Lanza del Vasto qui fonctionne de cette façon, mais pas sans difficultés administratives. Je ne sais pas du toput où en est "l'Arche" depuis la mort de Lanza del Vasto il y a plus de vingt-deux ans, si ma méoire est bonne.
J'ignorais que des frères et sœurs avaient en projet une "petite unité" de ce genre. Personne ne m'en a parlé.
Je crois que pour le moment nous sommes envoyés à la moisson et devons être fondus dans le monde, mais après tout, pourquoi pas une expérience faite par des Pèlerins d'Arès à proximité d'une grande ville afin de pouvoir s'y livrer à la mission qui est fondamentale. Sinon, l'expérience d'une petite petite unité perdue dans la nature très loin des lieux de mission me paraît prématuré.


02mai12  128C63  
Je parcours cette entrée et j'y découvre plein de mensonges, qui est l'apanage, on dirait, de ce gouvernement et de son président.
Répandre de fausses informations, de fausses rumeurs à tout bout de champ.
J'apprends ainsi de votre plume que c'est la gauche qui a augmenté la dette publique, alors que c'est absolument faux: il y a eu plus de gouvernements de droite en France et le dernier, le plus gratiné, a augmenté la dette de façon exponentielle alors qu'une petrite partie de celle-ci est du à la "crise".
Vous relayez aussi des fausses informations sur Hollande (ses dires avec Tariq ramadan) agités par Mr Sarkozy et son gouvernement, et démenties plus tard — Allez vous renseigner, je ne peux le faire à votre place !
Ce gouvernement est un gouvernement de mafieux et de menteurs.
Pour le bilan de celui-ci, pas un mot sur le chômage catastrophique, la dette justement, etc.
Vous avez des oeillères ou vous êtes de mauvaise foi.
Vous ne parlez pas politique, ne prenez pas postion... mais vous en parlez quand même avec une position tranchée...
Votre but ?
Mais peut-être êtes vous seulement en train d'essayer de justifier une part de l'échec de vos entreprises ?
Je le dis tout net aussi, ce n'est pas la politique qui changera l'homme, mais il y a des politiques pires que d'autres pour les peuples.
Et la politique mise en place par ce gouvernement ne sert que la finance et les riches, elle ne sert que l'hypocrisie , la bassesse, la flatterie, les querelles et les divisions.
Pour l'humanisme de ce gouvernement, on repassera. Les victimes civiles lybiennes, entres autres,  hanteront pendant longtemps ceux qui ont déclarés cette guerre et notamment notre président inculte et immoral qui n'a pas hésité à détruire ce pays pour satisfaire son égo et celui des puissants.
Pour ma part, j'essaie de sortir de cette vallée grasse qui endort l'homme dans un sommeil mortel sans espoir de rémission..
Vous êtes devenu spirituellement myope, frère Michel.
Je sais que de toute manière vous avez "vos" idées, et vous n'en démordrez pas.
Je prêche dans le désert, un peu comme les missionnaires de votre mouvement qui parleront de plus en plus à des sacs, à des êtres vides de spiritualité, qui ne penseront qu'à leurs propres petits soucis matériels, qui se méfieront des étrangers, des personnes pensant différemment.
Quand on méprise la fraternité, surtout en France, valeur obtenue par les luttes de ce peuple, on n'aime pas ce peuple.
Olivier G.


Réponse :

Vous ne prêchez pas "dans le désert", puisque je publie in extenso votre commentaire.
Seulement voilà, Olivier Garcia, vous n'êtes ni un pénitent ni un moissonneur ou missionnaire, bref, vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès, et vous lisez mon blog trop vite ou de travers.
Aussi vous est-il très difficile de ressentir ce qu'un Pèlerin d'Arès engagé ressentait quand des agents de police les appréhendaient ou des personnes les traitent de "secte" dans la rue au temps de M. Jospin ou de M; Chirac, tracasseries qui ont disparu sous M. Sarkozy.
Où avez-vous lu que "ma plume (dit qie) c'est la gauche qui a augmenté la dette publique, alors que c'est absolument faux" ? Vous avez raison: C'est absolument faux. La dette est commune à la gauche comme à la droite.
Je n'ai jamais écrit cela et je n'ai pas davantage écrit d'autres choses que vous m'attribuez.
Je ne prends pas de position politique. J'ai dit à plusieurs reprises dans cette page que je n'étais politiquement ni pour M. Hollande ni pour M. Sarkozy et que je voterai pour ce dernier simplemnt parce qu'il a prouvé qu'il laissait les consciences s'exprimer en paix en public contrairement à ce qu'avaient fait avant lui les gouvernements de M. Chirac, le gouvernement de M. Jospin compris.
J'ai dit que j'étais "absolument d'accord pour sortir du sarkozisme.Mais pour entrer dans l'hollandisme ? Non" (ma réponse 128C40).


03mai12  128C64
Des gens qui vous lisent ici colportent ailleurs des interprétations erronées de votre pensée, vous reprochant d’aller au-delà de La Révélation d'Arès, de lui faire dire ce que vous voulez, de décider pour les autres, de faire de la politique, alors que le Père par La Révélation d'Arès ne condamne pas les hommes, mais les appelle à se libérer de toute forme de pouvoir (roi blanc comme roi noir) et de ne vivre que selon une seule Loi (Rév d'Arès 28/7-8) qui n’en est pas une: Sa Parole.
Ce gens ne voient pas que ce n’est pas vous qu’ils contestent mais tout le sens de La Révélation biblique, coranique, arésienne. Libre à eux d’exprimer leurs pensées et opinions.
Mais dissocier La Révélation d'Arès de son témoin, l’accuser de toutes les dérives, parce qu’ils ne vous comprennent pas, cette critique permanente du témoin fait du mal à la mission.
Elle n’est que poussière, vinaigre (Rév d'Arès vii/14), ressentiments, mais ne devient pas le miel (xii/4) qui fait le fort, à travers la présence et le travail de Mikal.
Mes frères, si vous lisez La Révélation d'Arès, voyez que ce message passe par son témoin et lui donne le charisme de le transmettre. Ce n’est pas être un béni-oui-oui que de montrer cela, tout simplement.
Je reviens sur le sujet du vote, parce que beaucoup d’entre nous ne voient pas que ce n’est pas être du parti d’un candidat que de voter pour lui en lui demandant de protéger notre mission de la politique: Pour nous la pénitence (liberté absolue de chacun de faire de sa vie le bien au lieu du mal) est la seule solution pour changer le monde.
Notre mission est d’appeler sans désemparer, de toute urgence, au besoin du maximum de liberté.
Un seul candidat [M. Sarkozy] sur ceux qui se sont présentés à l’élection présidentielle a garanti notre liberté jusqu’à maintenant, comme ministre puis comme président en nommant aux postes qui nous surveillent ou nous régissent des personnes défendant la liberté de conscience, j’y reviens un peu plus loin.
Nos lecteurs contradicteurs ne voient pas non plus que l’antisectarisme — ce qui vise à réduire les gens qui ont des idées ou des aux pratiques hors du commun à des sectes et à en faire des boucs émissaires du mal social — n’a pas de couleur politique. Il est une alliance de toutes les couleurs: de gauche, de droite, du centre comme des extrêmes, de la politique comme de la religion, des medias qui entraînent le monde, du monde des hommes (pas encore des frères) qui s’allient roi blanc roi noir corne et dent contre ce Créateur réduit à paquis, chasse, bouc et chien (Rév d’Arès x/5-6), des rationalistes contre la liberté absolue, celle du poulain agile, libre de tous les harnais, de toutes le haies que dressent les princes de la religion, des lois, de la politique (Rév d’Arès 10/10).
Si c’est être aveugle que de voir l’antisectarisme comme l’apanage d’un parti ou d’une famille politique, chercher en un individu le défenseur ou l’ennemi de la liberté de conscience est d’ordre purement pratique. En l’occurrence, je confirme que Nicolas Sarkozy nous a donné jusqu’à aujourd’hui des garanties par ses choix et nominations. Les éléments que je donnais en 128C9 par sa nomination de Didier Leschi au Bureau des cultes du ministère de l’Intérieur quand il en était le ministre, et de Emmanuelle Mignon comme directrice de son cabinet à l’Elysée sont des preuves. Voyez pour illustrer ce que je dis les attaques de tous bords à l’Assemblée que subit Leschi :
http://www.dailymotion.com/video/x1rpkz_sarkozy-laxiste-face-aux-sectes-1-4_news
il y a 4 videos successives sur ce dialogue entre le directeur du Bureau des cultes et la commission parlementaire composées de l'UMP, des socialistes, des communistes, tous autant remontés contre lui. Le titre même de ces videos sur Dailymotion  est le fait des détracteurs des “sectes“. Mais alors que ces liens donnent l’entièreté des débats, un autre lien oriente directement le montage sur la condamnation des propos de cet homme, voir :
http://www.dailymotion.com/video/x1u3su_sarko-legitime-les-temoins-jehovah_news
Ce haut fonctionnaire actuellement au ministère de la justice, répond: "Je ne suis pas en droit de me substituer à l’absence de preuves". Issu de l’Organisation Communiste des Travailleurs, puis proche de Jean-Pierre Chevènement… signifie… pas de couleur non plus pour défendre la liberté de conscience.
Nous cherchons les hommes qui vont dans ce sens, sans être nous même d’aucun parti, sauf celui de la pénitence.
Quant à Emmanuelle Mignon, après le tollé qu’elle avait déclenché en déclarant "Les sectes sont un non-problème", elle avait confirmé ensuite dans le Figaro ceci: "Soit ces mouvements et ces groupes troublent l'ordre public et abusent de la faiblesse psychologique des personnes, et dans ce cas ils doivent être poursuivis et sanctionnés. Soit ils ne troublent pas l'ordre public et respectent les personnes, et ils doivent alors pouvoir exister normalement conformément au principe de la liberté de conscience."
Avec vous dans la pénitence et dans l'espérance active de toucher un maximum de nos contemporains par la Parole du Père,
Bernard L. de Bretagne-Sud


03mai12  128C65
L'aptitude qu'a l'être humain à se fourvoyer dans des débats pseudo-existentialo-politico spirituels est phénoménale.
J 'y vois encore l'influence des religions qui tentent de faire oublier le côté animal diabolisé par les censeurs séculaires.
On parle rarement de Freud sur ce blog qui a eu le courage d'être une sorte de "prophète", sentant les pulsions et s'efforçant de les décortiquer avec les moyens "du bord".
Depuis que je lis les révélations, je m'étonne de voir que seuls les "sans corps" trouvent grâce comme commentateurs éclairés.
J 'y vois une sorte de culte séculaire de l'immaculée conception qui aurait eu un enfant divin sans le faire exprès.
Il se trouve que plein de gens baisent, violent et remplissent la terre sans que l'on évoque pourquoi ils ont envie de le faire .
Même que des présidents potentiels, jugés supers avant connaissance de leur libido qui a déplu à plein de "bons pensants", on vite été écartés parcequ ils ne se comportaient pas en bons castrés.
Éric J. de Provence-Côte d'Azur


03mai12  128C66
Où le prophète nous emmène-t-il ?
Nous avions le nez dans nos problèmes d’assemblées, sur la mission sociale déspiritualisée, puis sur ce que sera la société future, les familles d’affinité  et voilà qu’il nous parle du "logos", de la vie spirituelle toujours en mouvement qui ne s’arrête pas comme certains philosophes antiques en eurent l’intuition profonde tels que Héraclite et Justin de Naplouse (philosophe et martyr chrétien) presque inconnu de la plupart d’entre nous ou du moins, même si j’ai vaguement entendu parler d’Héraclite, sa pensée m’était inconnue.
Quant à Justin j’ignorais jusqu’à son existence. Aussi ai-je fait un petit saut sur Wikipédia pour avoir quelques notions basiques.
Cela nous montre bien que la Vérité est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et qu’à toute époque, des hommes créés à l’image et ressemblance de Dieu ont recherché la Vérité, le Fond, le sens de leur vie sur terre. Souvent leur intuition profonde les a conduit vers la bonne Voie.
Depuis que Dieu a parlé à Arès nous savons que ce n’est pas de croire qui est le plus important mais bien de faire, d’agir ce dont Justin avait la profonde intuition comme le montre l’extrait suivant de Wikipédia.
Dans l'introduction de son Dialogue, Justin le philosophe ancre sa foi chrétienne dans une perspective platonicienne de la vérité, où le christianisme constitue l'aboutissement de la connaissance de l'être divin. Mais cette connaissance ne peut pas tenir d'une contemplation passive: Elle se découvre dans la pratique de la justice. Dans son Apologie, Justin éclaire cette pratique liée à la foi en soulignant particulièrement cinq vertus propres au christianisme : l'amour des ennemis, la patience, la chasteté, le respect de la vérité, et le courage face à la mort.
Pour nous cette action se résume sous le terme de pénitence, qui signifie aimer, pardonner, faire la paix, se  libérer des préjugés et des peurs et rechercher en permanence l’intelligence spirituelle qui consiste justement à s’adapter sans cesse aux circonstances mouvantes de la vie avec intelligence et cœur (sensibilité).
L’homme a une tendance naturelle à figer les choses, à mettre des règles, à vouloir tout maîtriser, niant par la même la vie toujours changeante. Peut-être est-ce pour se rassurer ou pour vouloir dominer, jusqu’à ses semblables dont il a peur. Ce comportement ne le coupe-t-il pas de la vraie Vie ?
Comme Adam qui a voulu dominer la création et se la soumettre au lieu de vivre en harmonie avec elle (Rév d’Arès 2/1-5).
Dans nos groupes aussi, n’avons-nous pas tendance à vouloir instaurer des règles, à figer les choses ou a laissé s’installer la "sœur routine", qui rassure mais tue la vie et la créativité, don naturel de l’homme.
Je comprends que la pénitence, c’est toujours aller de l’avant pour nous adapter à toute nouvelle situation.
Le Bien est mouvement. C’est bien là un enseignement spirituel  que vous nous rappelez de façon différente.
Nous tendons à oublier que la mémoire de l’homme est sous le péché [comme] l’Eau Vive qui s’évapore… Combien de fois devrais-Je vous abreuver ?! (Rév d’Arès 30/3), dit Dieu par la bouche de son messager Jésus, ce simple charpentier qui par ses efforts de pénitence a retrouvé la Source enfouie, l’image et ressemblance du Créateur au fond de lui.
Vous écrivez à la fin de cette entrée: "Autrement dit, à l'irruption du Royaume, c.-à-d. de la vie spirituelle, dans la prédication de Jésus s'ajoute dans La Révélation d'Arès l'idéal de notre association avec le Créateur par la pénitence." Je ressens cette phrase comme une évolution par rapport au précédent message de Jésus. Ce n’est plus la recherche du Royaume, mais  la Vie en lien permanent avec le Créateur, nous faisant passer de la vie à la Vie, tout cela par un existentialisme quotidien de l’ha (autre nom pour l’âme active et créative dans La Révélation d’Arès xxxix/5).
Tout à coup vous nous emmenez sur les Hauteurs, puis nous redescendons dans des considérations plus terre à terre et pragmatiques avec les élections.
Par là vous nous rappelez le réalisme de la vraie foi qui est de s’adapter aux circonstances historiques et non de rester planer sur son nuage.
Entre le pied dans la terre ! vous dit Dieu La Révélation d’Arès (x/19).
Beaucoup de croyants n’ont t’ils pas justement trop rêvé, s’étant cru au ciel avant d’avoir accompli leur mission terrestre et le monde n’a pas changé?!
Vous savez toujours  trouver cet équilibre entre réalités célestes  et terrestres. C’est aussi ce qui fait de vous un grand, très grand prophète, qui est appelé à aller plus loin que Jésus et Mahomet et tous ceux qui vous ont précédés, ce dont la plupart des hommes ne s’apercevront que plus tard hélas.
Dans La Révélation d’Arès Dieu dit (xxviii/9 à11) :
Abraham, son frère est le lézard, sur son ventre il marche,
Moché [Moïse] Me voit, il mange dans Ma Main comme le chat ;  le chat a le lézard sous son ventre,
Yéchou [Jésus] son frère est le bélier, le chat passe sous son ventre,
Le frère de Mouhamad est le cheval ; le bélier passe sous son ventre,
Mikal Me voit, il mange dans ma main, son frère est large et haut comme l’aigle.
Annotations: "La Parole du Créateur a progressé d’Abraham à Moïse, à Jésus, à Mahomet et à Michel, le prophète d’Arès lequel représente son summum (haut comme l’aigle)."
Ailleurs, La Révélation d'Arès dit (xiii/18) :  De la bouche de Yéchou, de la bouche de Mouhamad, toi tu sors comme le Feu.
Nous avons la chance de vous avoir mais hélas nous n’avons pas su vous utiliser à votre dimension.
Je me souviens qu’à une époque, vous vous compariez à un puits de pétrole pratiquement inexploité.
Je lis en ce moment votre article "Option solitude" dans "Le Pèlerin d’Arès 1990", et j’éprouve de la peine de voir combien nous vous avons isolé.
Nous avons manqué un rendez vous avec l’Histoire, je le réalise maintenant. Quel gâchis et perte de temps !
Sans doute n’étions nous pas prêts, n’avions nous pas la case mentale pour comprendre votre position de prophète et étions encore trop sous l’influence de la culture et de nos peurs. Grâce à Dieu et à votre pénitence, vous êtes encore parmi nous, même clopin-clopant. Puissiez vous rester encore longtemps et j’espère que nous ne perdrons plus une goutte du précieux pétrole que vous nous apportez ou plutôt de la belle Eau Vive dont vous nous abreuvez.
Sur les Adames, je profite [de ce commentaire pour] vous poser une question qui me tracasse depuis longtemps, mais que je n’ai pas osé vous poser avant.
D’une part je ne sais pas si elle est essentielle et d’autre part vous n’avez peut-être pas la réponse.
Mais je vous la pose aujourd’hui car le jour où vous quitterez cette terre, je ne sais si j’arriverai à communiquer avec vous aussi facilement à moins que vous veniez de temps à autre nous rendre visite comme Jésus.
Dieu a donné aux Adames qui habitaient dans le jardin d’Éden située en Mésopotamie son image et ressemblance. Les hommes qui vivaient ailleurs sur la terre ont-ils eux aussi reçu cette image et ressemblance ?
Les Adames en faisant le choix de se soumettre la création au lieu de vivre en harmonie avec elle, ont perdu cette image et ressemblance active, elle est devenue potentielle, mais les autres hommes l’avaient-ils reçue aussi ? L’avaient-ils reçu directement de Dieu ou pouvaient-ils la recevoir par l’intermédiaire des Adames comme le suggèrent ces phrases du commentaire 128/20 ?: "Les Adams hommes divinisés ont pour rôle d'influencer les autres hommes afin de les amener à la spiritualité. Les Éve seront tentées par les hommes non spiritualisés ce qui va entraîner le déséquilibre: la crise."
Donc il apparaît que vivaient simultanément sur terre des hommes divinisés et d’autres qui ne l’étaient pas. Comment ces derniers pouvaient-ils alors se diviniser ?
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :

Avant de répondre à votre question concernant les rapports de l'homme à l'image et ressemblance de son Créateur, je veux vous remercier pour tout ce que me dit votre commentaire à propos de mon entrée 128.
Tout ce qui se trouve dans cette entrée 128 se trouvait déjà dans tous mes écrits depuis 1974, depuis que L'Évangile Donné à Arès bouleversa ma vie, mais personne ne le voyait.
Certes, le fait de citer deux hommes quasi inconnus de l'immense majorité des lecteurs de ce blog: Héraclite et Justin, a frappé les esprits et a un peu forcé leur découverte (enfin !) du mouvement continu du Logos — la Raison de Dieu — dans l'âme des hommes depuis une haute antiquité.
Ici je pense à Ötzi — l'homme du néolithique découvert en 1991 dans un glacier des Dolomites italiennes à Hauslabjoch à 3213 mètres d'altitude, qui, pris sous la neige immédiatement après sa mort il y a 5.300 ans, a bénéficié d'un processus de momification naturelle. Quand je pense à Ötzi, je pense déjà à un homme pris dans le mouvement de l'âme qui avait déjà entendu l'appel du Logos, car cet homme-là était beaucoup plus près d'Adam que nous ne le sommes.
Cet homme-là fut tué. C'est Abel tué par Caïn. Un éclat de flèche retrouvé dans son épaule, près du poumon gauche en fait preuve et, de plus, une de ses mains présentait des blessures et son poignet une fracture. L'artère sous-clavière avait été sectionnée et avait provoqué une très importante hémorragie. Sans soins médicaux, il y a 5300 ans, en haute montagne, cette hémorragie vouait Ötzi à une mort certaine à court terme.
La lutte entre le bien et le mal était enclenchée. Nous ne faisons que la continuer, mais nous, nous devons réusir en faisant de nos enfants, qui feront à leur tout de leurs enfants, les pénitents qui sauveront le monde.
Superposer mes écrits — cette entrée s'ajoutant à mes nombreux écrits antérieurs — est moins marquer les étapes de la Vérité dans ma pensée qu'exprimer autrement ma pensée constante. Ma pensée n'a jamais varié. Cette entrée 128 vient après trente-huit ans d'écriture, depuis 1974, année où, si l'on retrouve quelques lettres de moi, je pense qu'on trouve déjà trace du mouvement que relançait Jésus à Arès, même si je me gardais d'utiliser le mot Logos à l'époque, de crainte qu'on fasse quelque rapprochement entre L'Évangile Donné à Arès et ma précédente position théologique orthodoxe où le mot Logos était largement utilisé, mais avec le sens trinitaire que le christianisme d'église avait donné au fameux prologue de l'évangile de Jean: Au commencement était le Verbe, etc.
Logos signifie verbe, discours, raison. J'avais déjà compris, en 1974, que la trinité n'était qu'une invention théologique, mais je savais imprudent de parler de logos en ce temps-là. Ensuite les années passèrent, trente-huit ans, puis j'ai trouvé aujourd'hui qu'il était temps d'en parler.
Le Logos, c'est la racine du Mouvement, de l'Exode spirituel, dont je parlais dès les années 70.
Le Logos est à l'origine et reste indéfiniment au cœur du sacré. C'est grâve au Logos du Père que nous sortons du profane, de l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), que nous entrons dans le sacré, c-à-dire que nous appartenons à Dieu au point d'être Dieu nous-mêmes (Rév d'Areès 2/13).
Dès qu'on veut sortir de cette définition simple et qu'on complique, comme le font les agnostiques, les athées et même les théologiens qui ne sont que des variantes déistes des précédents, on se heurte aux plus graves obstacles du verbiage humain. Aucune formule n'est applicable à la complexité labyrinthique de la pensée humaine quand il s'agit de passer du profane au sacré. On est l'un ou on est l'autre. Pas de zone intermédiaire.
Voilà, la question que vous posez à la fin de votre commentaire est finalement simple: Quand l'homme est-il passé du profane au sacré, de celui qui couchait sur l'ombre à l'image et ressemblance du Créateur, et combien d'humains ont-ils fait ce passage ? Je ne sais pas quand, mais je peux dire que tous les animaux pensants qui couchaient sur l'ombre ont tété la force dans la Force de Dieu à peu près en même temps.
Ceci étant, ont-ils évolué à la même vitesse et de la même façon à partir du moment où ils ont acquis la ressemblance et l'image du Père ?
Je veux dire: Un pigmée primitif de la forêt équatoriale est-il aussi évolué dans l'approche de l'image que nous Européens le sommes ?
Ce n'est pas en ces termes que je me pose la question.
Je me dis: Pourquoi avons-nous, nous Européens et toutes nos belles technologies, régressé depuis cette image, tandis que les pigmées seraient restés beaucoup plus proches d'elle ?
Nous avons régréssé parce que nous avons développé le mal sous de multiples formes tandis que les pigmées en restaient à un état plus proche du bien.
Mais alors, pourquoi meurent-ils ? Pourquoi n'en sont-ils pas restés à l'état d'immmortalité de l'Adam avant la chute ?
Ils suivent notre destin de mortalité par l'effet de la solidarité humaine qui a touché toute la race, même les éléments de la race les moins touchés par le mal. C'est pourquoi l'amour du prochain est capital, parce que l'effet de solidarité humaine jouera dans ce domaine du bien comme il a joué dans le domaine du mal. Et cela peut venir beaucoup plus vite qu'on l'imagine.
En savoir plus ne vous servirait à rien.
Je vous embrasse, frère Denis, avec Marie-Élise et vos trois enfants.


03mai12  128C67
Il faut absolument donner vos consignes de vote, frère Michel.
J'ai écouté le long débat des deux candidats hier soir à la télévision.
Aucun de m'a convaincu.
L'un tient absolument à s'installer à l'Élysée et profitant non pas de l'appui de tous les gens de gauche, loin de là, mais de l'antisarkozisme ambiant dit n'importe quoi, étant à peu près sûr de l'emporter et de devenir chef de l'état sans avoir la moindre expérience de gouvernement (là on est vraiment mal barré).
L'autre, complètement antipathique, tient à rester à l'Élysée, où la place est bonne, mais maintient ses positions rébarbatives toutes fondées sur une technologie financière (mais les Français s'en foutent) sûrement supérieure à celles de Hollande, et qui pourra sûrement nous sortir du pétrin de la dette et de situations difficiles, mais les Français ne veulent pas de lui.

On n'a jamais été dans une situation aussi difficile.

Alors, dans ces conditions, j'ai vraiment envie d'aller à la pêche dimanche au lieu d'aller voter.
À moins que vous nous donniez des consignes de vote impératives.
Alexandre de Lorraine


Réponse :

Je ne donne pas de consigne de vote.
J'ai dit pour qui je voterai personnellement dimanche: M. Sarkozy, parce que je n'ai pas envie de voir arriver au pouvoir des anti-secte notoires comme Ségolène Royal ou Arnaud Montebourg, deux actifs du Parti Socialiste qui ont quelques chances d'avoir un poste gouvernemental si M. Hollande l'emporte.
Il n'y a aucun anti-secte dans le gouvernement de M. Sarkozy.
Mais vous, votez selon votre conscience.
Je vous connais très peu (nous avons échangé deux lettres en dix ans, je crois). Je crois me souvenir que vous êtes d'origine polonaise et fils de mineur et que, traditionnellement, vous devez voter à gauche, mais si vous pensez que ni M. Hollande ni M. Sarkozy ne fait l'affaire, alors votez Sarkozy pour donner de l'air à notre mission.
Dans ce cas, merci d'avance de faire passer La Révélation d'Arès avant la politique.
Je suis profondément touché par votre prise de conscience.
Nous avons une mission civilisatrice, infiniment plus importante qu'une mission religieuse..Nous avons à remettre en mouvement l'Exode en le changeant en Exode spirituel, en grand mouvemnt des âmes répondant à l'appel du Logos, de la Raison. C'est le sujet même de cette entrée 128.


03mai12  128C68  
Je réagis au commentaire d’Olivier Garcia [128C63].
Ce que Frère Michel dit est scrupuleusement exact.
Je suis une missionnaire depuis bientôt 23 ans, je témoigne que sous le régime de M. Sarkosy, on ne nous a jamais ennuyé dans notre mission.
M. Sarkozy respecte la liberté de pensée des petites minorités.
Je me souviens que sous la gauche, non seulement nous avons été, nous Pèlerins d’Arès ennuyés par la campagne antisecte notamment,  ce qui nous a rendu la mission plus difficile encore , mais aussi les Témoins de Jéhovah, la Scientologie pour ce que je connais, et certainement d’autres ont été ennuyés. 
Donc, je vous conseillerai de relire ce blog avec attention, car frère Michel , contrairement à beaucoup de gens ne dit pas n’importe quoi et s’informe avant de parler.
Je vous dirai avec tout l’Amour que j’ai pour mes frères humains : Prenez exemple sur frère Michel, c’est la Lumière du monde.
Nicole L. d'Aquitaine


03mai12  128C69  
Ce Dimanche 6 Mai,notre assemblée des Hautes-Alpes choisira comme notre prophète de voter pour Mr Nicolas Sarkozy.
Afin de protéger notre mission dans un choix de liberté de conscience spirituelle.
Ou bien nous sommes à l'écoute du choix de Mikal, le Prophète de Dieu,
ou bien notre liberté rejoint celle du mauvais choix que fit d'Adam qui préféra vivre sans Dieu
et qui est tomba dans une chute sans fond,dans le dualisme du bien et du mal plutôt que de vivre simplement d'amour, de paix, dans le Bonheur d'être avec son Créateur.
Nous devons sauver l'humanité du péché des péchés, alors choisissons un président de la république qui nous laisse œuvrer en paix.
Patricia des Alpes


04mai12  128C70
Frère Michel juste une petite remarque en passant :
La politique et "les lois" étant les bêtes noires des Pèlerins d'Arès
Il n'y a jamais eu autant de politique et autant de lois que depuis que La Révélation d'Arès est venue (38 ans).
Il y a en France aujourd'hui 30 000 lois et 530 000 décrets et réglements !
On a l'impression que le monde s'ingénie à faire exactement le contraire que ce que demande La Révelation d'Arès   Et vous même vous faites de la politique en votant Sarkozy sous un prétexte qui ne me parait pas convainquant...
Mais c'était juste une petite remarque, je n'en tire aucune conclusion.
Un pèlerin-masqué


Réponse :

Un pèlerin masqué n'est pas un Pèlerin d'Arès. C'est quelqu'un qui s'intéresse de loin à La Révélation d'Arès, mais qui n'a pas le courage de dire qui il ou elle est.
"Il n'y a jamais eu autant de politique et autant de lois que depuis que La Révélation d'Arès est venue (38 ans)," dites-vous, mais c'est complètement faux. C'est même tout le contraire.
Vous devez être bien jeune pour oublier que jusqu'en 1990, moment où l'URSS  disparut et le bloc soviétique de l'Europe de l'Est fur dissous, ce monde a été hautement politisé au point de connaître des affrontements terribles (Guerre de 1914-1918, Fascisme italien, Nazisme allemand, Guerre de 1939-1945, Communisme à l'Est et Capitalisme à l'Ouest, Guerre Froide jusqu'en 1990, etc.) qui sont épargnés au monde depuis lors.
Il n'y a plus eu autant de politique depuis La Révélation d'Arès qu'il n'y en avait eu auparavant.
De plus, si les raisons pour lesquelles vous estimez "pas convainquantes" les raisons pour lesquelles je vote Sarkozy dimanche qui vient, c'est que vous n'êtes pas un moissonneur — ce que doit être tout Pèlerin d'Arès — et que vous n'avez pas connu les tracas que causaient à la mission publique les campagnes antisecte encouragées par les gouvernements jusqu'à ce que vint M. Sarkozy.
Qui que vous soyez, vous n'êtes pas le seul ou la seule, loin de là, qui m'adresse des commentaires de ce genre en ce moment. je vous réponds à vous, pris et publié ici au hasard, pour répondre à tous ceux qui pensent nécessaire de me dire la même chose que vous.


04mai12  128C71
Le mouvement du mal vers le bien est Logos.
Le mouvement de Dieu appelant l'homme à se changer en bien est Logos.
Le mouvement de l'homme cherchant à accomplir la Volonté de Dieu est Logos.
Le mouvement de l'homme bon appelant l'homme à devenir bon est Logos.
L'Univers accordant sa grâce à l'homme de bien pour que l'Amour règne sur le monde est Logos.
L'homme s'investissant de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière du Père de l'Univers est Logos.
Il n'y a pas de mots pour décrire les puissants courants venant et revenant à la Grande Forge.
Nous sommes si infimes et pourtant dans ces courants il nous est possible de survivre si nous choisissons de ne plus faire le mal, si nous choisissons de répondre par l'amour à l'appel de l'Amour. La Force qui allume ou éteint les soleils est la même qui fait de mon âme une lumière grandissante pour le monde si cela est ma volonté.
C'est aussi ça le Logos.
Toutes les soi-disant connaissances que j'ai pu emmagasinner semble me servir à rien.
Je ne sais pas si je considère La Révélation d'Arès comme un livre de connaissances. Ma réponse tend vers le non.
Le Père de l'Univers s'est réduit à un bâton parlant et un homme nommé Michel Potay a mis la Parole en mots pour en faire le miel et féconder les hommes du temps qui vient, ces hommes et femmes qui feront revenir toute la création vers son Créateur. C'est encore ça le Logos.
La pénitence et la moisson sont deux courants insufflés par Dieu. Elles sont nos seules vérités nous conduisant à l'Éternité. C'est déroutant de simplicité.
Continuez à écrire Frère Michel, c'est l'Amour, c'est l'Eau de Dieu Qui nous traverse et nous entraîne.
Un Tony des Bords de Loire.


Réponse :

Quel lyrisme ! Votre enthousiasme me touche, mais je vous demande de le maîtriser.

Logos n'est pas un mot transcendantal pour désigner tout ce que Dieu est, tout ce qu'il fait et tout ce qu'il exprime.
Le logos est simplement un mot grec qui signifie discours, parole et raison, mais pas plus.

Notamment, logos ne signifie pas mouvement.
Le logos ne s'applique pas à tout ce que nous avons à accomplir, comme vous semblez le dire. Ce n'est, entre autres qualités, qu'une qualité parmi beaucoup d'autres de notre Créateur.
Logos est seulement la Raison qui s'adresse à la raison de l'homme, avec quelques chances d'être comprise par celui-ci en raison de l'image et ressemblance de Dieu en lui, et qui s'efforce de lui faire comprendre qu'il y a des motifs impératifs pour l'homme d'aller de l'avant, de renoncer au mal, d'arrêter de s'enfoncer dans l'ombre jusqu'au péché des péchés.


04mai12  128C72
Aux  commentateurs s'ils sont nos frères [et sœurs],
comme Blaga 128C19   Richard 128C25, Rodolphe 128C35,  Thierry d’Ile de France.128C36, Roland 128C40,
qui souhaitent voter M. Hollande,
voici ce que dit la Sourate LXI – "le rang" dans le Coran, au verset 14 :
Croyants, soyez les aides Dieu comme quand Jésus dit à ses apôtres : "Qui sont mes aides pour Dieu ?" et les apôtres dirent: "Nous sommes les aides de Dieu." Une partie des fils d’Israël eut foi et l’autre n’eut pas foi.
Frère Michel est le frère aîné, le premier à avoir reçu l’enseignement du Père. Il n'est le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
Dieu respecte la liberté de chacun: De Ma Main deux pieds, quatre pieds tombent, les pieds courent.(...) ils vont ou ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas les pieds (Rév d'Arès xxxviii/6).
Ne pas suivre le frère aîné revient à refuser d’être les aides de Dieu.
Certes vous êtes libres mais de la liberté de "servir » Dieu." En étant contre le prophète, où cela peut-il conduire ?
Il ne s’agit pas de faire de la politique. Il s’agit de pouvoir travailler au champ sans être surveillés, inquiétés, traités de "secte" à tout bout de champ, c’est le cas de le dire , comme ce fut si souvent le cas avant M. Sarkozy.
Le frère aîné l’a expliqué de façon très claire à travers plusieurs de ses réponses.
Je voterai donc  Sarkozy  dimanche.
Andréa d’Île de France.


04mai12  128C73  
Frère Michel, dans votre entrée 128 vous dites: "L'énorme force de La Révélation d'Arès est de ne pas être sans rapport avec la philosophie, qui est recherche continuelle, donc mouvement non seulement de l'esprit, mais aussi de la vie."
Je trouve ce [point] plus qu'intéressant, je le trouve radical.
On ne perçoit pas la philosophie dans le Sermon sur la Montagne [Matthieu ch 5, 6 et 7), que vous situez comme enseignement central de Jésus en prise directe sur La Révélation d'Arès — ce qui ne paraît pas évident en première lecture.
— , Il y aurait certainement là un point que vous devriez développer.
Maurice V. des Pays de Loire


Réponse :

Je perçois bien, à travers ce que vous me demandez de développer, tout ce que maint lecteur de ce blog voudrait me demander, sur quoi je ne peux pas m'étendre, parce que ceci n'est qu'un blog. Ce n'est pas un traité.
Mon entrée 128 nest pas une théorisation de La Révélation d'Arès vue comme plateforme philosophique ou plutôt elle l'est, mais tellement abrégée, qu'elle fait l'effet d'une citation, sans plus.
Je ne suis pas sûr, du reste, que cette entrée ait besoin de développement.
Elle est là pour rappeler que notre pénitence est inspirée par la Raison (Logos) du Père qui parle à notre raison d'homme pour lui dire que la pénitence n'est pas un état statique ou quasi statique, n'est pas un mouvement de faible amplitude comme, par exemple, celui du confessé qui sort absous du confessionnal et qui va recommencer de vivre et pécher jusqu'à la prochaine confession et ainsi de suite tournant petitement en rond entre péché et absolution du péché. Notre pénitence de Pèlerin d'Arès est un état dynamique en perpétuelle évolution: un très fort mouvement en avant, toujours en avant.
Autrement dit, notre façon de voir l'évolution de notre foi, la totale impossibilité d'avoir une doctrine, parce qu'il nous faudrait la changer sans arrêt, est vraiment sans rapport avec les religions, qui sont toutes statiques, et sans rapport avec la grande quantité de philosophies statiques qui en ont découlé.
Notre philosophie à nous Pèlerins d'Arès est comme La Révélation d'Arès une rampe de lancement, mais non une plateforme sur laquelle nous chantons et dansons en rond.
D'ailleurs, nos missionnaires connaissent la grande difficulté d'expliquer cela à nos frères humains de la rue qui attendent de nous une doctrine, des dogmes, un catéchisme fixes, alors que c'est à un mouvement continu que nous les convions.
Certes, notre foi est un christianisme pur, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas sans cesse en mouvement, parce qu'il est impossible d'aimer son prochain, de pardonner les offenses, de faire la paix, etc., une fois pour toutes.
Notre foi est un continuel mouvement, une perpétuelle ascension vers les Hauteurs Saintes que nous n'atteindrons qu'au Jour de Dieu. Non seulement nous serons pris dans un mouvement incessant jusque là, mais même ensuite il nous faudra certainement rester vigilants, donc en mouvement le long des ramparts du Bien jusqu'à ce que la Bête disparaisse définitivement là-bas derrière l'horizon. Et même ensuite... Rappelez-vous l'expérience du Salut que le Père m'a fait vivre et qu'il a lui-même décrit dans un chapitre du Livre (Rév d'Arès vi/1-5)! J'étais propulsé dans l'univers. Je bougeais à grande vitesse et tout autour de moi bougeait.  J'étais à mille lieues de l'idée de bonheur statique du "paradis", mot qui d'ailleurs n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès.
Ceux qui pensent que la foi des Pèlerins d'Arès est une religion de plus se trompent.
La foi du Pèlerin d'Arès est un mouvement. Un mouvement n'a jamais le temps de se cristalliser en une religion; il est dissolution continuelle dans l'Eau du Père.
Héraclite disait qu'on "ne pouvait pas se baigner deux fois dans le même fleuve, parce que son eau circule sans cesse et n'est jamais la même," et nous savons que nous ne nous baignons pas deux fois dans la même vie. Chaque matin, quand je me lève, je me sens un homme différent de celui de l'homme de la veille et je sais que demain je serai encore différent.
C'est vrai que je n'ai pas jusqu'à présent suffisamment insisté sur le mouvement de la foi, quoique je n'aie jamais, jamais cessé de répéter que notre foi est évolutive. Mais des termes comme évolution et évolutif n'étaient peut-être pas suffisants pour évoquer le mouvement continuel.

Pour que ce mouvement ne cesse pas, il faut un primat continuel de la raison pratique sur la raison théorique, c'est-à-dire que c'est tout le contraire de ce qui se passe dans la religion. C'est le Logos, la Raison de Dieu qui ne cesse pas d'imprimer à notre foi son mouvement ascensionnel.

Comprend-on ce que je veux dire quand je dis que je ne lis jamais deux fois La Révélation d'Arès de la même façon ?


06mai12  128C74
J'ai énormément apprécié cette entrée sur le mouvement et le Logos.
On y sent vraiment la spécificité Arésienne qui se démarque de la religion : le mouvement permanent, le refus catégorique des dogmes.
Une image me vient à l'esprit. Devant la médiocrité qu'elle devait éduquer, la religion a jugé plus facile de baliser le chemin avec des lampions (les rites, dogmes, sacrements, etc) disposés le long de l'unique route acceptée, ou plutôt "à accepter" (étymologiquement, du grec, l'orthodoxie, la "pensée correcte", si je ne m'abuse). À côté de ces lampions lumineux, une pancarte, avec inscrits dessus les mots suivants: "Ne cherchez plus, c'est par ici".
Voici ce que propose donc la religion: Une route unique dans le noir, droite, bien balisée de lampions, prédisposés à votre attention, et des pancartes pour vous éviter de vous perdre, et au bout du chemin là bas, à l'infini, comme au bout d'une piste d'atterrissage, là où les deux droites parallèles se croisent, le Salut.
Nous, Pèlerins d'Arès, proposons autre chose. Pas de chemins balisés. Pas de lampions prédisposés à notre attention. Le lumignon (32/5), c'est nous, c'est notre âme, notre ha (Rév d'Arès xxxix/5-6-7...). Et nous devons nous l'allumer nous-mêmes.
Le seul chemin, pas nécessairement rectiligne, la Vie spirituelle, La Parole accomplie, le Logos avec comme seule boussole, la pénitence. Au lieu des lignes lumineuses statiques posées par la religion dans le néant, nous proposons une dynamique, une valse incessante de chemins de lumières, tous contribuant à occuper tout l'espace, et petit à petit, de générations en générations, à remplir de lumière tout l'Univers. Car le Salut (Rév d'Arès 19/1, 30/10) n'est pas ici ou là, il est partout, tout comme le Créateur est étalé (Rév d'Arès ii/4) sur l'Univers, hors du temps (12/6).
Mon image est-elle correcte ?
Si c'est le cas, grâce au moteur du Logos, gardons cette pulsion de vie éternelle, et repeuplons l'Univers d'âmes !
Par ailleurs, depuis quelques entrées, je constate que vous citez fréquemment les philosophes de la Grèce Antique (Socrate, Platon, Héraclite pour en citer quelques récents). Or, vous l'avez souvent rappelé, pour bien comprendre ce monde, il convient de bien comprendre d'où l'on vient, de comprendre la pensée des penseurs qui nous ont structurés. En tout cas, cette envie m'anime, et votre dernière entrée a attisé ma curiosité.
En tant que scientifique, j'ai décidé de m'intéresser à la philosophie et à l'histoire des sciences, en particulier ceux de l'époque de Socrate, Pythagore, Thalès, etc. Marc Aurèle, un peu plus tard dans l'Histoire, semble aussi intéressant.
Il faut bien commencer quelque part, et puis j'ai toute l'éternité devant moi, pour apprendre !
Paradoxe de la chose, plus on prend son temps, plus on prend du retard.
Auriez-vous quelques ouvrages à conseiller pour débuter ? Jérôme (128C54), notre frère de Montréal, semble s'être intéressé de près à ce sujet. Pourriez-vous lui communiquer mon adresse mail afin que nous puissions rentrer en contact ? S'il le veut bien, j'aimerai pouvoir échanger avec lui, en privé. En vous remerciant par avance, je vous accompagne quotidiennement dans l'accomplissement de la Parole.
Florian d'Aquitaine


Réponse :

J'écrirai demain lundi à Jérôme de Montréal pour lui donnet votre adresse.
Concernant les philosophes que vous souhaitez étudier, surtout ceux ultra connus que vous citez: "Socrate, Platon, Héraclite, Pythagore, Thalès, Marc Aurèle" (il faudrait citer Thalès en premier, 600 avant JC), les ouvrages traitant de leurs vies et de leurs œuvres sont innombrables. L'universitaire que vous avez été n'aura que l'embarras du choix, si vous vous mettez à chercher.
Notez que Pythagore n'est pas vraiment un philosophe à mes yeux, mais plutôt un mathématicien célèbre (qui ne connaît le fameux théorème de Pythagore, les nombres irrationnels, etc.) doublé d'un religieux qui croyait dans la métempsycose et l'éternel retour et qui semblait avoir eu des liens avec les doctrines religieuses d'Inde. Ce n'est pas quelqu'un que je cite personnellement, parce que je ne vois pas la loi de l'univers dans les nombres, mais dans la Parole de Dieu et au fond de moi qui recèle son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
N'oubliez pas non plus Parménide, fondateur de l'ontologie, qu'on oppose souvent à Héraclite, Anaxagore, Empédocle, Démocrite, Isocrate, Diogène le cynique disciple d'Antisthène, Eschine, Xénophon (ces deux derniers ont parlé de Socrate, leur maître), Aristote (incontournable!), Épicure, Zénon et les stoïciens, Sénèque, Épictète, Diogène Laërce et son ouvrage célèbre "Vie, doctrines et sentences des Philosophes illustres", et Plotin bien sûr. Et j'en passe, car comment oublier des siècles plus tard: Descartes, Malebranche, Spinoza, Leibniz; Kant, Hegel, Fichte, Schelling, Bergson ?
Vous avez du travail sur la planche ! Mais que cela ne vous fasse pas oublier l'essentiel, la Parole sans quoi ces penseurs, souvent très inspirés, qui nous ont précédés n'ont aucun sens: La Révélation d'Arès.
À propos de Pythagore je dis ci-dessus qu'à mes yeux il n'est pas un philosophe, mais alors se pose la question: Qu'est-ce qu'il faut entendre par philosophie ? En fait, sont enseignées des philosophies, mais pas à proprement parler la philosophie. Comme disait Aristote, pour comprendre les choses il faut les regarder se développer, il faut les prendre à leur naissance et les suivre. La philosophie, ce ne sont pas les philosophies, c'est la vie philosophique qui, de philosophe en philosophe, commencée il y a très très longtemps se perpétue et se pertue notamment dans La Révélation d'Arès.
Tout est lié.

Vous verrez qu'il y a des constantes de cette vie philosophique, qui est apparemment diverse, mais qui n'est qu'un enchaînement de visions de la vie de l'homme liée à son éternité où tout est vraiment lié.  Platon et Diogène sont apparemment fort différents, mais en fait l'un de peut exister sans l'autre et les deux existent dans La Révélation d'Arès.
Les deux montrent notamment une constante, spectaculaire chez l'un (Diogène), non spectaculaire chez l'autre (Platon), mais bien présente: une indifférence à l'importance et de la propriété des choses.
Ils se font certes une idée différente des choses nécessaires: Diogène n'a qu'un tonneau pour loger, Platon a une maison, mais chacun a en fait ce dont il a besoin, sans plus.
Mais il y a une différence entre la philosophie et la sagesse, mais bon! vous découvrirez toput dela vous-même.


06mai12  128C75  
J'ai eu la chance de faire des études latines au collège, alors des noms comme Héraclite me sont familièrs, même si Héraclite était un grec. Mais , comme pour l'enseignement de l'histoire, les enseignants mettaient rarement l'accent sur la  bonté de personnages qu'ils citaient. J'ignorais tout de ce que vous nous apprenez sur Héraclite, qu'il aurait fait un bon Pèlerin d'Arès. De même pour Justin, un vrai chrétien à son époque.
Merci, Frère Michel. Vous insistez aussi beaucoup pour dire qu'il faut se bouger, se mettre en mouvement , et cela c'est précieux en ce moment où certains disent , dans l'assemblée parisienne qu'il nous faut lutter contre la routine.
Beaucoup de commentaires abordent les élections alors j'y vais de ce qui ne sera  peut-têtre pas, à vos yeux, un grain de sel. En 2007 vous avez parlé, Frère MIchel , avec faveur, de François Bayrou, et conseillé de voter pourlui au 1er tour., puisqu'il avait une attitude ni droite ni gauche. Et, bien sûr, il ne s'était jamais montré un politicien favorable aux actions antisectes de certains hommes ou femmes de gauche. Je n'ai pas compris que , pour ces élections 2012, vous n'ayez pas reparlé de voter, au 1er tour comme cinq ans avant. Car, selon moi, le fait que Sarcozy ait eu plus de voix que Bayrou importe peu.
Je voudrais dire quelque chose sur la question anti-secte : Entre 2007 et maintenant, à deux occasions, en missionnant avec d’autres frères ou sœurs, nous avons été obligés par la police à plier une table de mission, où se trouvaient exposés 3 panneaux et les 3 livres : Bible, Coran et Révélation d’Arès. Chaque fois la police a fait un relevé d’identité. La première fois c’était à Bastille , la deuxième à Cergy. Maintenant, je n’utilise plus cette table car, à Cergy la police a exigé une autorisation délivrée en mairie, qu’il faut renouveler à chaque mission.
À Paris, il devait s’agir de la police nationale, mais à Cergy c’était la police municipale. La mairie y est socialiste, et on peut penser que le gouvernement ne peut pas, dans ce cas protéger les "sectes" en toute occasion.
J’achève en disant qu’en 2007 (1er tour) j’avais voté Bayrou, et au 2ème tour Sarcozy.
Cette fois, au 1er tour j’ai revoté Bayrou, mais au 2ème je viens de m’abstenir. Je trouve que Sarcozy nous a trop déçu
Une des choses les plus marquantes est, en exagérant un peu, qu’il n’a pas besoin de Premier Ministre et même de certains ministres puisqu’il a montré souvent qu’il s’occupe de tout à leur place.
Enfin sur la question de Hollande, peut-on poser François = Ségolène concernant les sectes. On ne le sait pas. Espèrons que F. Hollande vous répondra.
Jean-Claude C. d'Ile de France


Réponse :

Vous vous êtes abstenu de voter aujourd'hui, mon frère, et moi je viens de voter Sarkozy, mais il n'est pas encore trop tard que vous en fassiez de même d'ici 18 heures.
Ce que vous dites à propos de votre "table de mission, où se trouvaient exposés 3 panneaux et les 3 livres : Bible, Coran et Révélation d’Arès' n'a rien à voir avec les sectes.
Personne en France n'a le droit d'occuper l'espace public: une rue, une place, un jardin public, etc., avec un objet fixe (notamment une table) sans autorisation préalable. Les policiers auraient fait avec le Parti Socialiste ou l'UMP ou un camelot la même chose qu'ils ont fait avec vous Pèlerins d'Arès, s'ils avaient dressé une table sur la place publique. Vous devez circuler et n'avoir que des supports roulants, faits pour circuler aussi. Je le répète: Rien a voir avec le fait que vous étiez Pèlerins d'Arès. Beaucoup de vos frères et sœurs parisiens savent cela, ont eux-mêmes des supports de publicité mobiles... Pourquoi l'information ne circule-t-elle pas entre vous?
Concernant Bayrou, ce que vous dites est vrai. J'avais suggéré qu'on vote Bayrou au premier tour en 2007, mais les circonstances n'étaient pas les mêmes. Ségolène Royal avait peu de chances d'être élue et il y avait un champ de choix au premier tour beaucoup plus vaste sans risque, d'autant plus vaste que personne n'avait idée du score que ferait Sarkozy. Bayou semblait avoir des chances de l'emporter.
En 2012, les choses ne se présentent pas du tout de la même façon: La forte poussée de M. Hollande au premier tour était tout à fait prévisible et il faalait tout de suite conforter la position de M. Sarkozy.

Ceci dit, je suis bien d'accord avec vous, le sarkozisme, ce n'est pas l'idéal, oh non ! Mais que sera le hollandisme ? Peut-être très bien, mais aussi peut-être pire encore. Je n'ai plus l'âge des aventures, mais l'âge des choses sérieuses. Je ne peux quand même pas raisonnablement élire un homme qui n'a rigoureusement aucune expérience de gouvernement, qui n'a même pas été sous-secrétaire d'état. J'aime tenir que courir, je vote Sarkozy.


07mai12  128C76
Voilà, c’est fait : j’ai voté Sarkozy !
Si on m’avait dit il y a cinq ans que je voterai pour cet homme aujourd’hui… En 2007, je m’étais abstenu. Sa victoire était quasi certaine, autant que sa défaite l’est aujourd’hui.
Pourquoi j’ai voté ainsi ? Parce que vous en avez donné le conseil (puisque ce n’était pas une consigne de vote) et parce que vous m’avez aidé à réfléchir.
Je trouve vraiment intéressant votre réflexion sur ces élections présidentielles, parce qu’elle est avant tout libératrice et déculturante. Elle permet de dépasser les clivages, les repères et les émotions de la politique politicienne, pour ramener la pensée à des points qui me semblent plus proches de la politique noble, celle de la gestion des grandes affaires de la cité.
Et pour nous Pèlerin d’Arès, comme pour tous les croyants attachés à la liberté d’expression de leur foi, cela passe par la dynamique missionnaire et d’accomplissement qui loin d’être une affaire privée (comme l’enseigne la laïcité) est une affaire collective et sociale. De ce point de vue, Nicolas Sarkozy, actuellement, ouvre dans le mur épais des lois et des réglementations de toutes sortes une faille plus grande pour l’expression de la liberté religieuse
Votre réflexion m’a aussi aidé à dépasser les jugements de valeur qu’on peut facilement poser sur les caricatures des candidats qui ne représentent pas la complexité des hommes qui en portent les masques, aujourd’hui incontournables dans le contexte de politique spectacle dont les démocraties sont devenues dépendantes.
Ce faisant, je me suis attaché à ne pas juger et à ne pas voter pour un homme, mais pour les forces qui l’environnent et dont il est finalement tributaire. De ce point de vue, les deux candidats peuvent être renvoyés dos à dos, chacun n’ayant qu’une très petite marge de manœuvre pour décider de sa politique, économique notamment.
Cependant, les réformes engagées par l’ancien président, même si elles furent incomplètes et souvent maladroites ont une cohérence qu’il vaudrait mieux conserver et améliorer plutôt que d’opérer des changements de cap temporaires ou de défaire ce qui a été fait, ce qui alourdirait encore la facture financière et sociale.
Donc au final, le candidat Sarkozy (dont je n’apprécie pas du tout la personnalité) sort encore en première place.
J’ai donc voté Sarkozy en accord avec vous. Merci pour votre réflexion dont la mesure, la logique et le non-jugement ont éclairé la mienne

Desiderius Faber


Réponse :

Merci de m'avoir écouté.
De toute façon, ce qui était prévisible d'après les résultats du premier tour s'est confirmé hier au deuxième tour: C'est M. Hollande qui va remplacer Sarkozy à l'Élysée.
D'un point de vue politique, ce que M. Hollande fera ou ne fera pas m'est plutôt indifférent car, comme vous le dites, la marge de manœuvre dont il va disposer est minuscule. Les progrès sociaux sont maximaux en France et, à moins de verser dans le communisme pur, donc de changer radicalement de régime, on ne voit pas très bien ce que M. Hollande peut faire sauf quelques ajustements ici et là. Sa notion de justice est louable, mais une fois sortie de l'arsenal de compagne électorale, elle ne signifie plus grand chose: Que rest-t-il en France qui soit franchement injuste d'un point de vue légal ?
Ce que je souhaite, par contre, au plus haut point, c'est que M. Hollande respecte la liberté de conscience et d'expression des Pèlerins d'Arès comme M. Sarkozy l'a fait et qu'il stoppe les ardeurs des "antisecte" de la gauche comme Ségolène Royal, Arnaud Montebourg (qui fut et qui est peut-être encore avocat de l'ADFI), Jean-Pierre Brard et d'autres.
J'ai rempli ma mission sous Pompidou, sous Giscard d'Estaing, sous Mitterrand, sous Chirac, sous Sarkozy (et je ne compte pas les Premiers Ministres), je la remplirai sous Hollande, tantôt plus ou moins gêné et tantôt plus ou moins libre. Il faut bien faire avec ce qu'on a.

Nous devons plus que jamais enseigner au monde qu'il existe une autre voie: la pénitence d'hommes libres de tous préjugés et toutes peurs.


07mai12  128C77
J'aime quand vous citez Héraclite.
C'est assez inattendu mais après tout ce "philosophe du flux, du mouvement" rejoint un autre philosophe du mouvement: Abraham, qui était sans cesse en voyage, jamais au même endroit, dormant sous la tente.
Oui, c'est vraiment une bonne chose que vous parliez de mouvement. C'est une gifle à l'église ou à la religion, quelle qu'elle soit, parce que le christianisme meurt actuellement complètement gelé dans des dogmes qui veulent être aussi immuables qu'ils sont imbéciles: Le Salut par la mort sur la croix, la trinité et j'en passe.
Vous alliez au mouvement le logos et c'est aussi une forme de mouvement ce mot qui n'a pas de sens unique voulant dire en même temps discours, parole et raison. On pourrait peut-être dire parole raisonnable?

Mais oui, il faut remettre en mouvement le christianisme sur lequel le Logos s'est remis à souffler.
Merci pour ce que vous noue donnez là.
Hervé H. d'Auvergne


Réponse :

Oui, mon frère Hervé, le christianisme est mort. Il faut le recréer.
C'était l'argument de notre mission de "L'Œil S'Ouvre" de 1988 à Paris, argument supprimé plus tard par notre groupe parsisien qui, les deux années suivantes 1989 et 1990, a revu le thème missionnaire que j'avais donné en 1988.
On pourrait dire que le christianisme a besoin d'être remis en mouvement, mais je crois que c'est trop tard pour ce qu'on appelle aujourd'hui christianisme, celui des Catholiques, des Protestants, des Orthodoxes, des Coptes ou des Arméniens. Ce christianisme là est enterré et momifié chaque dimanche à la liturgie. L'espoir qu'avait donné le grand moment œcuménique qui battait son plein en 1974 quand m'apparut Jésus n'a pas été suivi d'une révision des doctrines et la mort du christianisme était inévitable. Si cela était encore invisible aux gens d'église, c'était tout à fait visible pour le Père. La relecture, la réinterprétation et même la reconstitution des écritures (sans Paul ni Jean, 16/12, 35/12) s'imposaient, mis les choses restèrent en l'état.
Tant que l'église des premiers siècles fut un mouvement, une force de réflexion, transformation, le monde pouvait vraiment changer et d'ailleurs ce changement commença de se faire, puisque la puissance romaine elle-même n'y résista pas.
Je pense que jusqu'aux Cathares les chances étaient encore assez grandes de remettre en marche le Sermon sur la Montagne. À partir de là, de la croisade de Simon de Montfort qui détruisit toutes les tentatives de résurrection du vrai Jésus dans les cœurs des croyants, les chances de changement continuèrent de se réduire jusqu'au moment où, face à une totale impossibilité de renouveau, le Père cessa de patienter (Rév d'Arès 28/21) et descendit à Arès.
Jésus, prophète de Dieu, représenta en son temps une reformulation complète de l'homme et de son salut, il donna au monde un extraordinaire élan d'espérance, relativant tout ce qui avait été énoncé jusque là par le paganisme et le judaïsme.
La Révélation d'Arès forme à son tour une reformulation complète de la foi chrétienne ou de la foi universelle. Nous voyons le sacré sous une tout autre Lumière.
La Révélation d'Arès est à elle seule un formidable mouvement de révolte intérieure et de déplacement des valeurs.
Dieu n'avait pas besoin de reprendre l'idée de l'Exode (la loi mosaïque qui n'est qu'une loi humaine en moins) ni la parole du Sermon sur la Montagne, puisque l'une et l'autre existent, mais il y a ajouté quantité d'éléments qui sont clairement visibles à un œil moderne, qui est une autre façon de libérer l'homme tout en le rermettant en marche.


07mai12  128C78  
Comme vous le voyez ce matin (et vous l'avez sans doute vu déjà hier soir), vous êtes battu.
Il faudra que vous vous débrouilliez avec François Hollande, puisque votre protecteur Nicolas Sarkozy fait ses valises.
On voit bien qu'il ne servait à rien de voter Sarkozy.
Mais vous avez eu le tort de dire du mal de François Hollande et ça, ça peut vous nuire par la suite. J'ai entendu dire que cet homme est vindicatif.
Je doute que François Hollande fasse une trêve sur les "sectes". Pour lui la religion est à bannir et les "sectes" sont simplement des religions en puissance, des ambryons de religion et il voudra sûrement les détruire.
Concernant les Pèlerins d'Arès, peut-être se contentera-t-il de les guetter. Ça vous donnera du répit.
Je suis un lecteur passionné de La Révélation d'Arès, mais je ne l'interprète pas du tout comme vous.
La Révélation d'Arès est un Appel à la gauche pour gouverner. C'est vrai ce que dit Jean-Patrick Grumberg que les jeunes sans emploi ne trouveront pas plus d'emploi sous Hollande qu'ils n'en trouvaient sous Sarkozy, parce que ce sont les entreprises privées qui emploient et non l'État, mais ils trouveront ça normal avec Hollande alors qu'ils le trouvent dégueulasse sous Sarkozy.
Il faudrait que vous vous réveilliez. Qu'est-ce que vous pensez de la magnifique campagne électorale qu'a fait Hollande et toute la gauche d'une façon générale ?
(Un) Vincent M. d'Île de France


Réponse :

Je ne vois pas qui vous êtes et à quel titre vous parlez aussi haut de La Révélation d'Arès, mais je vous réponds parce que vous vous dites que vous êtes "un lecteur passionné de La Révélation d'Arès".
Vous n'êtes pas le seul à interpréter La Révélation d'Arès différemment de moi.

Je ne me considère pas "battu" et je ne considère pas "qu'il ne servait à rien de voter  Sarkozy."
M. Sarkozy a donné à notre mission la paix, je lui devais mon vote. Il n'est pas élu, je n'en fais pas une maladie. Je ferai ou plutôt nous ferons avec M. Hollande.
Ce que vous dites est faux: Je n'ai pas dit de mal de M. Hollande. J'ai dit qu'il était sans expérience de gouvernement, ce qui n'était pas dire du mal, mais simplement constater.
La campagne électorale que je viens de vivre, même sans la suivre vraiment ?
Ce fut pour moi une pièce de théâtre ressassée en dix scènes: François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélanchon, François Bayrou, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud et Jacques Chaminade.
Je dis ressassée, la pièce, parce que j'avais déjà entendu tout ça depuis ma jeunesse.
Chez tous un style oral haletant sur le mode du rabâchage où alternaient le "je" — Je ferai ceci et cela — et le "nous" — Nous Français voulons —. Le "nous fat et hautain du peuple, car chaque candidat est toujours le peuple, et le "je" du cerveau seul face au collectif qui résiste au génie politique qui parle à la première personne, le "je" qui va sauver les persécutés, les oubliés, les inconnus et ceux qui n'avaient rien compris.
J'ai quand même admiré le courage des petits candidats sans la moindre chance d'être élus et je me suis dit que, pour finir, seulement un Français sur quatre, en gros, a vraiment voulu de M. Hollande ou de M. Sarkozy et que, décidément, ce pays est ingouvernable. Mais la politique professionnelle ne s'embarrasse pas de l'idée d'ingouvernabilité, car la politique fait carrière. Le politicien qui décroche une bonne place est satisfait.
Les seules voix vraiment fortes, passionnantes et tenaces étaient celles des petits sans la moindre chance d'élection. Les voix des deux plus grands étaient celles de professionnels de haut vol
Je n'ai eu envie d'être avec aucun d'entre eux. Je n'ai jamais aussi bien compris que la Voie Droite que nous montre le Père est tout autre, une autre civilisation à peine visible à l'horizon, mais qui viendra.
Je me sens un peu seul contre tous, mais tout autour de moi se groupe la première ligne du petit reste et la seconde ligne des autres, des grands sympathisants qui montent aussi vers les Hauteurs en zigzaguant.


08mai12  128C79
Rien qu’en lisant votre (ce) blog je trouve que nous, Pèlerins d’Arès, ne sommes pas plus clairs et déterminés entre nous avec notre prophète (vous) que n’importe quel groupe humain avec ses tiraillements internes, ses règles, ses chefs, sa culture.
Nous avons la Parole de Dieu, d’accord ! Mais nous avons aussi un prophète dont la réflexion, la sagesse, la patience qu'il met à tout nous expliquer devrait nous servir dans la vie de tous les jours.
Notamment, je ne crois pas que ce soit faute, de la part du frère aîné, de nous avoir insuffisamment ou mal expliqué sa position non partisane de voter à l’élection présidentielle pour un homme à qui il accordait sa confiance par expérience sur un point essentiel concernant la mission qui nous motive tous au plus haut point.
À nous écouter [commenter dans ce blog], je vois que nous ne comprenons pas bien la position de ce prophète, vivant à nos côtés, pour nous éclairer, nous entraîner et nous aider à entraîner tous ceux que nous pouvons.
Hier soir, avant 20h je réalisais qu’il était encore temps d’appeler le frère Jean-Claude (128C75) d' Île de France pour qu’il puisse voter avant la fermeture des bureaux, puisque ma mère qui habite la même ville que lui revenait de le faire et que je venais de lire la réponse du frère Michel à son "abstention". Le frère n’avait pas encore lu la réponse, mais son commentaire voulait dire en fait qu'il avait déjà voté "blanc".
Les jours précédents, j’ai eu l’occasion d’expliquer à une personne de ma famille, un collègue de travail, un sympathisant dans la rue, qui me posaient la question de mon vote de leur en donner le sens: "Si vous trouvez ma mission bonne et utile, et que vous voulez que la politique administrative de notre pays la respecte, vous pouvez voter comme je le fais pour l’homme qui a prouvé son respect de la liberté de conscience par ses choix."
Tous les jours, les hommes et les femmes de ce pays travaillent les uns avec les autres, patrons et ouvriers, de gauche ou de droite, croyants ou incroyants. Pourquoi la politique devrait-elle nous diviser, pourquoi ceux qui le représentent [lepays?] ne devraient-ils pas eux-mêmes travailler ensemble comme nous le faisons, au lieu de s’opposer et de nous faire choisir entre eux ? Où est l’intelligence, le progrès, la grandeur dans cette politique d’opposition et de division ?
Ce que les Pèlerins d'Arès ont à faire passer, c’est notamment cette espérance de dépassement des visions partisanes et réductrices de nos vies à des classes, des partis, des religions.
Notre prophète est l’exemple de celui qui nous enseigne comment faire évoluer notre vie et ce monde en partant des réalités d’aujourd’hui pour mettre au quotidien au premier plan l'image et ressemblance du Créateur.
Je le dis ici: J’écoute cet homme (homme Michel, Mikal) avec le premier intérêt, en toute chose qu’il dit ici notamment, parce qu’il réfléchit à ce qu’il dit, à qui il le dit et comment il le dit et qu’il est pour cela le prophète de Dieu dans cette génération. C'est quelque chose de grand, de concret, qui peut nous faire changer nos vies, vraiment changer le monde.
Un Bernard de Bretagne


08mai12  128C80  
Je vous ai entendu dire récemment quelque chose comme: "Nous sommes dans un monde en complète régression. C'est ahurissant comme on présente le bien et le mal, œil pour œil et dent pour dent, c'est ce que l'homme ne voit pas, la guerre c'est absurde. L'humanité a perdu le bon sens."
L'humanité manque de bon sens, et le Père nous le montre encore par la Révélation d'Arès, la Lumière: Il faut repartir en l'avant, il faut faire pénitence.
L'homme de bon sens, de Raison (Logos = Raison avec un grand R) observe, réfléchit, cherche la Vérité. Il sait qu'il n'y a pas de bénéfice à se tromper soi-même, en observant il voit bien que le monde est malade et qu'on est tous pareil, on a des yeux, des oreilles, un cerveau, un cœur... En cherchant la Vérité et réfléchissant, il s'aperçoit qu'on est pas très fute-fute, qu'au lieu de se diviser et de s'opposer, on devrait mettre nos forces en commun pour aller ensemble vers le Bonheur pour tous, "qu'un homme digne du Père de tous les hommes ne peut combattre qu'un ennemi, le péché, le mal au fond de soi, qui est le même mal qui touche tous les hommes" (Article "Pénitence" p36, "Le Pèlerin d'Arès 1993-96"), et que donc il faut se changer en Bien.
La Révélation d'Arès, à notre époque, nous en donne le moyen le plus puissant que l'homme est connu, la pénitence.
Malheureusement, époque rationaliste, c'est la raison avec un petit r, en qui on met sa confiance, c'est le nouveau dieu, elle produit orgueil, suffisance, préjugés, divisions, calculs pour mieux arnaquer l'autre. Elle produit le livre des siècles (Rév d'Arès i/11), c'est un poids qui pèse sur l'homme (i/7), un fardeau (Coran, XCIV traduction Kasimirski).
C'est ainsi que, armé de sa raison, l'homme peut être un orfèvre habile (22/5), déformant le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1), il peut nous faire prendre le bouc pour l'oliban (xiii/9), dévié (xvi/4) la vie et l'enseignement d'un prophète comme Jésus.
Jésus qui est le modèle du mouvement ascensionnel — puisqu'il a accompli en un an, le temps d'un battement d'ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles (Rév d'Arès 32/4) — a produit comme fruit de son mouvement : son enseignement (Matthieu 7/28 ), mais l'Église et ses hommes de raisons, calculateurs, ont résumés sa vie et son enseignement, à sa mort, arrêtants ainsi (pour un temps tout au plus) son mouvement [en édictant le] dogme de la croix rédemptrice.
Mais leur imposture est déjà révélée, les souffrances de Jésus, comme toutes les souffrances du monde, qu'on voit tous les jours aux informations, ne nous ont pas sauvées. Elles ne nous décident même pas à changer en bien. L'homme de Raison comprend que le salut n'est pas au bout de l'absolution, du pardon, mais bien au bout de la pénitence.
Frère Michel, je profite de mon commentaire pour vous poser une question: L'autre jour j'ai décidé de courir un peu, car je ne fais plus de sport, et il faut bien s'entretenir un minimum. En m'arrêtant de courir et en marchant un peu pour souffler, je passe devant quelqu'un, je m'arrête à coté de lui et je lui dit: "Vous croyez que la politique va nous sauver?" Il me répond: "Je ne sais pas." I'insiste un peu. Il me dit: "Non, c'est l'homme lui-même qui peut se sauver." Je me dis "Bingo !" dans ma tête. Je lui dis alors: "Je pense exactement comme vous." Il s'éloigne doucement. Je lui dit: "Qu'est ce qu'on attend alors ?" Il répond: "Chacun pour sa peau." Je réplique: "On ne sauvera pas le monde comme ça." Tout en me tournant le dos et continuant sa route, il me dit: "Certainement."
Alors, je vois qu'il part et du coup je continue ma route moi aussi.
Je me demande : n'était il pas un épis mur que j'ai loupé à cause de ma trop petite pénitence. N'aurais je pas dû essayer d'aller vers lui, de continuer à parler ?
Xavier H de Provence-Côte d'Azur


Réponse :

Je ne sais pas si cet homme était un épis mûr, mais il était sur votre route — ce qui n'était peut-être pas tout à fait un hasard — et vous a fait une réponse qui pouvait dire qu'il n'était pas loin de mûrir.
Un conversation pendant un jogging n'était peut-être ni possible ni opportune, mais c'est dans ces moments-là qu'on regrette de ne pas avoir prévu de revoir une âme possible.
Si vous aviez eu sur vous une carte de visite, vous auriez pu la lui donner en lui disant par exemple: "Je ne veux pas vous importuner plus longtemps ici mais j'aimerais que nous reparlions de tout ça. Voilà mes nom et téléphone. Appelez-moi. Les gens qui comme vous répondent que c'est à l'homme de se sauver soi-même ne sont pas légions."
Ayez toujours sur vus un carte de visite en prévision.
Votre commentaire me rappelle que, depuis quelques semaines, j'oublie moi-même souvent de prendre sur moi deux ou trois cartes de visite. Je vais corriger cela.


09mai12  128C81
Que de commentaires !
Et qui concernent l'élection présidentielle !
Ces élections m'ont rappelé un devoir que j'avais écrit en philosophie sur le thème "La religion est-elle innée ?". J'avais consacré toute une partie à montrer que la politique est une religion, avec son sacré et son profane, ses prêtres et ses saints... Et ces dernières élections nous le montrent plus que jamais.
Petit message aux activistes présents: Que ce soit Sarkozy ou Hollande, ça n'empêchera ni la crise de sévir, ni certains de s'appauvrir... Ce n'est que, comme le dit et le répète le prophète, la pénitence qui changera tout.
Il y a peu, on me disait: "Mais comment peut-on tout changer en commençant par de toutes petites choses, comme le pardon ?"
Retournons le problème. Essayons d'imaginer un monde dans lequel tout irait bien, mais dans lequel les gens divorceraient, se haïraient. De cette manière, on se rend tout de suite compte que cela ne peut pas marcher. Et pour se changer, il faut être conscient que la vie. L'ha (l'âme), est existentielle. Et ce monde nous renvoie en permanence d'autres problèmes, nous distrait de l'essentiel, dans son opulence et sa misère.
On parle aux hommes et on a la sensation de parler à des malades, à des gens qui se seraient amputés volontairement des deux jambes et qui tenteraient quand même de marcher.
Il faut réveiller en eux la divinité, l'homme véritable, et tenter de toucher quelque chose. C'est d'autant plus difficile qu'on est jeune, ou qu'on débute.
Ma difficulté de parler de La Révélation d'Arès me rend presque malade. J'ai l'impression que ne pas parler des manifestations, du Message qu'est La Révélation d'Arès, m'éloigne des autres et rend toutes mes relations vaines. C'est une grande souffrance. Une grande souffrance qui me rappelle chaque jour à quel point il est nécessaire de réveiller en chaque homme l'intelligence du coeur, pour avancer vers un monde meilleur, pour restaurer Éden sur Terre et rappeler à l'homme qu'il n'est que ce qu'il s'efforce d'être.
Ce qui me rappelle quelque chose que disait mon grand-père : "Quand tu fais un pas hors du chemin, tu peux en faire mille".
Sacha P. d'Île de France


09mai12  128C82
Denis (128C66) et tous ceux qui le pensent ont raison: Vous nous emmenez loin !
En tout cas, vous voulez nous emmener loin et chaque mot que j'ai pu lire de vous en est une preuve.
Mais quelle constance ! Quelle patience ! Quel amour ! 38 ans pour cette petite prise de conscience, 38 ans que vous tenez la perche!
Père, quelle tâche ingrate tu lui a confié !
Voilà bien un exemple pour tout missionnaire qui voudrait convertir trop vite.
Vous ne pouvez qu'être beaucoup plus loin vous-même pour nous guider de la sorte vers ce point où quelque chose de primordial s’amorce pour demain.
Pourtant je me souviens de ce qu'Abel de Bretagne nous a rapporté au Pèlerinage il y a 2 ans à propos de son enfant (Salut à toi et à tes Proches Abel !): Vous lui avez dit quelque chose comme "Faites en quelqu'un de meilleur que moi!"
Et bien ! vous nous emmenez loin, mais pour ma part je me sens encore loin d'être un Mikal.
Pourtant, je sais que nous devrons y arriver pour que le monde change et nous avons depuis 38 ans les Bons Outils pour le faire.
Croyez vous vraiment que nous puissions être meilleur que vous dans cette génération ?
J'ai l'impression que pour la plupart d'entre nous il faudra bien plus de temps, mais en y réfléchissant, la jeune génération fait figure d'enfants studieux face à vos enseignements, en comparaison à leurs cancres de parents.
C'est la Promesse du Créateur: Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les coeurs altérés; ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera. J'exhalerai Mon souffle sur tes fidèles et Ma Bénédiction sur leur descendance" (Rév d'Arès 23/5).
Que le Logos passe de ma bouche aux oreilles de mon enfant à venir (c'est bientôt mon tour Abel !) et que Dieu ajoute des jours à vos jours.
Baptiste de Midi-Pyrénées


Réponse :

Vous me demandez: "Croyez vous vraiment que nous puissions être meilleur que vous dans cette génération ?"
Je suis sûr qu'il y a dans ce monde des gens meilleurs que moi, des gens que nous ne connaissons pas et que vous allez trouver par la mission. Si, parmi les Pèlerins d'Arès, je suis le meilleur, c'est parce que j'ai commencé avant tout le monde. J'ai un petit peu d'avance, quoi !
Je ne suis qu'un homme ordinaire, pas meilleur qu'un autre, à qui le Père a envoyé un messager, Jésus, et à qui il a Lui-même rendu visite quarante quatre mois plus tard.
Certes, depuis trente-huit ans, je m'efforce chaque jour d'être meilleur que je n'étais la veille, mais je ne m'imagine pas qu'il n'existe personne de meilleur que moi.
Quand on me demande: "Pourquoi à votre avis Dieu vous a-t-il choisi pour recevoir La Révélation d'Arès?" je réponds: "Je ne crois pas qu'il ait pu choisir un bonhomme aussi ordinaire que moi. Je pense qu'il s'est dit qu'aucun homme ne méritait vraiment d'être son représentant sur terre et qu'il a a mis dans un chapeau sur des petits papiers les noms de tous les hommes et qu'il a tiré au hasard. C'est tombé sur moi."
Au fond, mon rôle est-il d'être le plus pénitent, le meilleur comme vous dites, ou d'être celui qui dit la Vérité ?
À cela certains m'ont déjà répondu: "Seul le meilleur peut dire la Vérité." Allez savoir !
Je fais tout ce que je peux et, de toute façon, il faut me suivre, puisque c'est moi — quelles qu'en soient les raisons — que le Père a nommé prophète et à moi qu'il a dit: Parole de Mikal Ma parole ainsi que Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte.
Ceci dit, je suis très heureux, Baptiste, que vous ayez rejoint les rangs de notre assemblée et que vous vous sentiez engagé comme vous semblez l'être dans la pénitence et la moisson.


09mai12  128C83  
Je viens de relire une grande partie des entrées de ce blog et, un peu au hasard, mais toujours avec un appétit spirituel et même intellectuel aiguisé, vos innombrables réponses aux commentaires les plus divers qui vous ont été adressés.
Vous êtes — je mesure mes mes mots — l'un des hommes les plus importants de ce monde, mais cela ne peut être décelé que par ceux qui vous étudient et qui, de plus, vous connaissent.
Je vous étudie, mais je ne vous connais pas, et pourtant je sais que vous êtes, c'est évident, quoique vous vous cachiez derrière la modestie, le prophète de Dieu.
La modestie n'est pas le style de notre époque. Ce n'est pas à vous de faire tout ce que vous faites, mais à vos frères.
Vous ne pouvez pas vous vendre vous-même, parce que vous n'êtes ni un chanteur, ni un artiste de cinéma, ni un écrivain, ni un politicien, ni rien qu'on voit dans les media, parce que seuls les medias règlent les rangs des gens qu'on suit.
Avez-vous jamais vu et entendu les p.d.g. des conserveries Le Hénaf ou d'Airbus et de mille entreprises qui seules sont productrices de richesses, le président des la Fédération Protestante de France ou celui de la Croix Rouge française, etc ?
Non, jamais.
Il y a en France des milliers de gens passionnants jamais médiatisés. alors, à plus forte raison vous, qui êtes tout autre chose que tout le monde. Mais les gens jamais médiatisés ont d'autres moyens de n'être pas complètement inconnus: Il n'y a qu'à suivre leurs produits sur le marché ou leurs œuvres dans la vie. Mais pas vous. Vous, Mikal, seul vos frères pouvaient vous promouvoir.
J'ai été atterrée, émue et tremblante en lisant dans la page de commentaires de l'entrée "déculturation" {126] cette malheureuse affaire de conférence ratée à Toulouse où, par surcroît, le conférencier vous a fait taire impoliment. Ces gens-là voulaient clairement prendre votre place, vous considérant comme un nul.
Vous êtes muni d'une intelligence et bien plus qu'une intelligence, qui fait encore trop penser au cerveau charnel, vous êtes muni d'une Lumière exceptionnelle. Une intelligence complète: Celle du cœur + celle de l'intellect. Vous n'êtes plus le lumignon [Rév d'Arès 32/5] mais une chandelle... la Lumière... reconstituée.
Vous n'êtes pas un polémiste. Vous pouvez polémiquer, mais il faut vous épargner cela. Vous êtes tellement au-dessus des polémiques!
J'ai eu le bonheur de venir vous écouter à Nice. Je ne me suis pas fait remarquer et je n'ai pas laissé mon adresse.
J'ai un peu honte depuis, parce que vous avez dit au début de votre conférence à Nice: "J'embauche pour Dieu. J'ai besoin de monde et ce monde a besoin de vous," et j'ai ensuite vu votre video et je vous ai écouté répondre aux questions qui vous étaient posées et vous répondez aux plus idiotes avec la même patience. J'ai été captivée d'un bout à l'autre.
J'ai un peu honte de m'être défilée, mais je me disais: "Que puis-je faire auprès d'un homme de cette valeur ? En quoi pourrais-je être son alter ego ?"
À part cette "mission sociale" déspiritualisée, catastrophique, vos frères n'ont-ils rien trouvé pour vous promouvoir, même en filigrane, même en montant en épingle un personnage invisible, juste un peu transparent, d'apparition rare, mais celui dont la permanente parole est la Parole... C'est vous l'unique fil rouge entre la terre et Dieu. Comment n'ont-ils pas vu ça ?
Je sais qu'il est très difficile de changer le rapport factuel en rapport purement médiatique qui reste littéraire si la personne en question dans les faits reste invisible. Mais vos frères pouvaient justement, en vous gardant invisible, mais en fixant sur vous et vous seul leur discours missionnaire, vous faire valoir de façon idéale. Ne vous a-ton jamais proposé ce schéma possible de médiatisation de votre Appel au monde ?
Oui, vos frères pouvaient très bien faire de vous l'artefact, même un peu fabriqué, construit, nécessaire pour faire rêver, oui, faire rêver la foule: L'homme que Dieu a visité est vivant.
S'il est vivant et invisible, alors il devient objet d'intérêt.
Non, ce n'était pas à vous de descendre dans la rue, de vous exposer au public comme vous le faites à Nice. Vous le faites avec une bonté et une simplicité touchantes, mais les gens s'en foutent. Vous vous vulgarisez, vous perdez tout votre prestige.
Il fallait dsparaître pour que vos frères vous ramène au premier plan. S'ils voient la mission sous cet angle-là, je rejoindrai peut-être votre ission, mais vous rejoindre vous, frère Michel en personne, ce n'est pas possible, parce qu'on se sent trop inférieur... On vous laisse tout seul et les résultats ne peuvent pas venir. Vos mots s'écrasent contre les murs, ils n'entrent pas dans les cœurs pour vous les attirer.
Vous êtes le portrait en creux de la relation entre entre le public tout puissant dans sa connerie (pardonnez le mot, mais c'est la réalité) avec Dieu, Tout Puissant dans l'univers, mais qui sur terre regarde les étoiles toutes les nuits pour se dire: "Il fait mille soleils chaque jour et son représentant est vivant parmi nous."
Juliette R-É. de Provence-Côte d'Azur


Réponse :

M'a-t-on jamais proposé le schéma dont vous parlez ?
Non. Jamais.
Je pense que ce schéma aurait pu se dessiner si la "Maison des Faucons" avait pu exister et que nous ayons pu, mes frères et sœurs et moi, réfléchir ensemble sur la meilleure mission possible.
Le seul qui eut une vision de ce qu'il fallait faire très proche de la vôtre est notre frère David N (nom de plume), qui a repris son identité civile aujourdhui: Michel M. Michel M. est toujours des nôtres mais se fait discret, car je crois qu'il n'a jamais été très écouté dans l'assemblée. Je revois ce frère, venu à Arès dans les années 80 avec Antoine T, un musicien pour qui nous faisons mortification, je le revois, assis dans la petite exèdre de la Maison de la Ste-Parole, me disant: "C'est vous qu'il faut promouvoir."
J'étais alors déjà noyé sous le travail, devant toujours être à la foire et au moulin, abruti par la tâche. J'étais comme je disais alors "tout à la fois le balayeur et le directeur"... Je pense que David. N., comme il s'appelait alors, n'a pas été écouté. Mais nous étions tous très jeunes, même moi leur aîné, j'étais toujours complètement dépassé.
Il faudra bien, de toute façon, puisque je vieillis et que le mort s'approche de moi — demain ou plus tard elle viendra — que mes frères et sœur un jour ou l'autre me promeuvent de la façon que vous dites, mais il est sûr, et j'en ai bien conscience, que la façon dont je procède en me jetant moi-même dans l'arène de la rue et de nos locaux de mission, n'est pas le bonne. Concernant Nice dont vous me parlez, il s'agissait pour moi non de me faire valoir, mais d'aider a mission locale mourante à redémarrer. J'ai agi et continue d'agir par urgence. Je n'ai même pas songé, pas une seconde, à déflorer le vérité me concernant, en me montrant de trop près. Il fallait faire revivre les Pèlerins dArès dans cette grande ville de Nice et je me suis considéré comme un pion...mettons le premier pion... mais un pion comme un autre.
Le résultat, je le sens bien, c'est quelque chose qui, pour le public qui vient me voir, se situe entre la science-fiction et le conte philosophique. Le public est surpris de trouver dans les petits 30 mètres carrés de notre local niçois le prophète de Dieu. Cela seul pose trop de questions et tue plus ou moins le prophète, c'est vrai.
Je me joue là un mauvais tour que je ne mérite peut-être pas, mais j'ouvre sous les yeux de ceux qui chaque mois viennent me voir un autre monde possible. Nous créons, en tout cas, un véritable courant de sympathie et je crois qu'à terme quelque chose d'intéressant va s'installer dans la ville autour de nous.
Un grand merci pour votre commentaire, non parce qu'il me fait beaucoup de compliments, mais parce qu'il aidera mes frères et sœurs à y voir plus clair quand ils seront assez nombreux à acquérir la conscience que vous avez vous-même. Je ne voulais pas publier votre commentaire trop élogieux, que j'ai reçu il y a déjà quelques temps, mais le commentaire de Baptiste (128C82) m'a incité à vérifier si j'avais encore le vôtre et, l'ayant trouvé dans mes archives d'Email, à le publier aujourd'hui avec quelque deux semaines de retard.
En tout cas, si vous habitez la région niçoise, revenez me voir. Oui, j'embauche pour Dieu. Oui, j'ai besoin de monde.


14mai12  128C84
À propos d'Ötzi (128C66 ) et du Logos:
En 2005 vous étiez présent lors de mon accueil à l' assemblée de Bordeaux, j'eus alors la chance de vous écouter deux ou trois fois. J'ai une bonne mémoire des conversations et lors de l'une d'elle je me rappellerai toujours votre air grave et l'amour dans votre regard quand vous m'avez parler d'Ötzi et des circonstances de sa mort: "Vous vous rendez compte, cet homme, déjà à l'époque... tué dans le dos."
Ce jour-là, je réalisai plus que jamais que, même si la mort s'approche de vous (réponse 128C83), Mikal l'arbre (à) la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) est et sera relié à toute l'humanité.
Ce jour-là je réalisai plus que jamais "la force logique" (entrée 122) qui me relie moi et ma volonté d'entrer en pénitence à ce chasseur des temps anciens.
Massue de bois pour Abel ou flèche pour Ötzi: Nous, les pygmées, subissons par mutualité du destin humain les conséquences entre autres du choix malheureux de ces assassins. Cette même flèche ou massue entraina donc le déclenchement et la course du temps, la terre qui roule sous nos pied (Rév d'Arès iv/3).
Vous nous dites que nous, pêcheurs parmi les pêcheurs, des médiocres mais qui ont choisi la pénitence et donc le Logos produisons l'effet "d'une faille telle qu'elle est une rupture du temps".
Qu'elle belle espérance pour celui qui l'accepte !
Abel (pas Ötzi) de Bretagne qui félicite Baptiste (128C82) au passage.


14mai12  128C85
Notre mission devra faire avec M. Hollande, son clan et son fatras de politicien professionnel.
Rien à en attendre de bon?
Le journal "Le Monde" du 5 mai 2012, p.17, publie un dialogue entre lui et Edgar Morin.
Interrogé sur le dilemme "présidence normale" ou "présidence de salut public", M. Hollande répond ceci:
"Le candidat normal doit avoir l'esprit de salut public. Avoir l'esprit de salut public, c'est se départir de nos intérêts privés et catégoriels, mettre la jeunesse au cœur de nos choix, promouvoir une transition et une élévation spirituelle du pays". Sa réponse s'achève sur ces mots.
La timidité calculée de M. Hollande à monter sur le Parvis (Rév d'Arès 2/16) n'a pas étouffé chez lui l'étincelle spirituelle, la Semence passée à travers les filets des princes du culte (5/1) et léguée au socialisme français par un Jaurès et d'autres, notamment le mouvement du "Sillon" de Marc Sangnier, dont par l'intermédiaire de Jacques Delors, Hollande a gardé trace.
Tout cela est discret, timide, à-demi étouffé, mais quand j'ai lu ces mots: "promouvoir une élévation spirituelle", j'ai pensé qu'il y avait là une ouverture à exploiter.
François D. d'Ile de France.


14mai12  128C86
Je vous envoie le lien d'un blog que je viens de découvrir grâce à mon petit suivi permanent sur internet:
http://salaurent.wordpress.com/2012/05/09/rencontre-avec-un-prophete/#more-79
Cette personne, Sarah, parle de vous suite à sa venue au local de Nice.
Un Bernard de Bretagne


14mai12  128C87
Comme la dernière fois je vous écris d'une manière un peu farfelue, mais ce que j'ai vécu je l'ai ressenti au plus profond de moi-même.
Voilà: Dimanche dernier j'ai regardé des informations internationales comme d'habitude. Il y avait le reportage de "business weekly". Le reporter expliquait la situation économique dramatique de l'Europe: Hollande vient d'être élu président, La Grèce frôle la faillite complète, elle vit une situation politique désastreuse, sa situation économique est loin de s'améliorer. L' Espagne vie elle aussi une crise économique grave. Le sort le l'Irlande de Italie n'est pas mieux. Le chômage est en hausse. La nationalisation d'entreprises espagnoles en Amérique Latine lui porte un préjudice grave. Les gouvernements d'extrême droite en Europe sont en hausse. Les Européens sont excédés par la détention de Loulia timochenko et demandent au président Ukrainien, Viktor Ianoukovich de la libérer et de la faire soigner en Allemagne. La situation en Russie est critique aussi avec Poutine qui est à nouveau président. Les russes sont en colère face à la fraude électorale des dernières élections...
Où allons nous ? Quel est mon rôle de Pèlerin d'Arès ?
Voilà, à la maison d'abord j'essaie de vivre ma Révélation du mieux que je peux.
Quand je vais missionner, voilà ce que j'amène et dans la conversation et de diverses manières pour parler de La Révélation d'Arès:
Je dis: Comme il y a des compagnons du tour de France, comme il y a des pèlerins de st-Jacques de Compostelle, il y a des Pèlerins d'Arès.
Pour abréger je dis souvent :
P.A.
Que veut dire P.A ?
La lettre précieuse dans P.A. c'est le P qui abrège Pénitence
que veut dire Pénitence? Ce mot traduit aimer tous les hommes, non pas par passion mais par devoir et avec mesure et sagesse, être bon, avoir l'intelligence du cœur,
Prier, car qui dit Pénitence dit aussi Prier le Père en lisant la Bible, l'Évangile, le Coran, La Révélation D'Arès
Prononcer la Parole et lire régulièrement les livres chez soi.
P.A. Prier Agir accomplir
P.A. Pacifiste Amnesty pour la justice
P.A. Patience Amitié pour des résidents (e.s.a.t)
P.A. Philosophe Amitié pour les sages
P.A. Pardon Amour pour les miséricordieux
P.A. Partager Aider pour les Paralysés de France handicapés
P.A  Pauvres Aider Agir
P.A. Plaisir Agréable
P.A. Protéger Admirer pour la nature
P.A. Potay, Arcachon, Nom du premier Pèlerin
P.A. Pèlerin d'Arès
P... Ne veut pas dire Punition, ni Péché.
Alain de Bretagne-Ouest


14mai12  128C88  
Depuis quelques temps, j’ai le sentiment (partagé par d’autres frères et sœurs) que l’assemblée française des Pèlerins d’Arès se trouve à une charnière de son histoire, et pour moi cette charnière s’articule autour des trois dernières entrées de votre blog [126, 127 et 128] et des échanges et prises de conscience que ces échanges ont provoqués.
Il y a comme ça des moments où ce qui a été dit et redit caille dans la compréhension et la transformation des disciples médiocres que nous sommes pour la plupart.
Je me souviens d’un moment similaire lorsque vous avez clairement exprimé en 1989 ou 1990 que la pénitence ne s’était pas faite dans notre assemblée et à quel point vous étiez touché et surpris de cet inaccomplissement, la pénitence étant pour vous un terme de foi d’une telle évidence qu’il eut été inconvenant de nous la rappeler. Le rappel fut aimant mais sévère, et je me souviens que nos consciences et nos comportements se mobilisèrent dans ce sens. Pas assez puisque cela n’empêcha pas la "mission"sociale".
Cela montre que, sauf quelques exceptions, non écoutées d’ailleurs dans nos groupes missionnaires, la conscience spirituelle qui est la nôtre est encore morcelée, compartimentée en tiroirs conceptuels qui empêchent une compréhension complète et libre de la Parole et de votre enseignement.
N’étant encore que des infirmes spirituels claudiquant mentalement derrière votre "logos" si vivant et fluide, nous ne faisons que construire notre pensée et notre vie spirituelles comme des enfants construisent leurs assemblages de cubes ou de meccano. Cela peut être relativement fidèle au modèle, mais ce n’est ni solide ni vivant. Nous ne sommes que des enfants en train de passer à l’adolescence spirituelle et nous quitter dans cet état, si peu assuré et porteur de régressions potentielles, doit être pour vous un immense souci.
D’où, ce regard sans concession que vous avez porté sur notre mission à la faveur de l’entrée 127 et les repères salutaires que vous nous donnez (entre autres) en termes de déculturation et de mouvement dans les entrées 126 et 128. Pour moi, ces trois éléments de votre enseignement forment un tout. Ce n’était sans doute pas votre intention, mais je vois une cohérence mobilisatrice dans cet ensemble, né, comme tout ce que vous exprimez, de la raison, de l’amour et de la piété, bref de l’intelligence.
Voilà ce que j’ai compris :
Il nous faut nous déculturer, changer de fond en comble non seulement nos repères, mais notre manière de penser, de sentir et de communiquer. Il s’agit non de passer d’une culture à une autre, mais de sortir totalement de la culture, de sauter du parapet de la culture dans le vide de l’intelligence spirituelle, uniquement assurés par notre foi et par l’élastique de la Parole et de votre enseignement. Le seul repère de cette déculturation qui est libération spirituelle complète, rejet définitif du système issu du péché, est le Bien ; le processus ou la démarche qui nous permet de garder l’équilibre dans cette "chute–envol" est la pénitence. Notre saut dans le vide qui est donc un arrachement à la bourbe (Rév d’Arès xLiii/12) de la culture péché aidera les générations suivantes à se libérer et à grandir mieux et plus vite.
Mais il aurait fallu se déculturer bien plus tôt et plus radicalement.
Or nous avons manqué la sublime opportunité de la "Maison des faucons" et, pire encore, nous n’avons pas su placer le prophète au dessus et en avant de nous, comme le signe de libération universelle que Dieu a fait de lui.
Honte à nous ! La nature ayant horreur du vide dans l’ordre matériel où nous nous situons, l’ordre des animaux pensants que nous sommes encore, la religion a très vite réaffleuré dans notre assemblée. Le religieux qui n’en n’avait jamais disparu (comme vous le dites, il n’y a pas de "retour" du religieux, pas plus chez nous qu’ailleurs) refit surface à la première occasion. Le prophète absent du cœur de notre mission, celle-ci s’est développée comme un arbre creux, elle a perdu le kérygme de la Parole donnée à Arès et s’est égarée sur les friches de la culture. Pardi, sans l’enseignement et la fréquentation du prophète, comment se déculturer ? Ce fut donc la "mission"sociale", "mission philosophique" ou "mission morale" et le début de la renaissance d’un "pouvoir", quelque chose comme une voix douce revenu de l’horizon (Rév d’Arès 22/13). Au final, une fausse route, un cul-de-sac qui aurait pu s’avérer catastrophique sans votre vigoureuse intervention. Le Vent que vous avez soufflé a débusqué les restes de broussailles (Rév d’Arès 31/10) religieuses qui hantaient notre conscience et a permis d’en brûler les branches, probablement pas les racines.
Déculturation, déculturation, pénitence, pénitence ! Il nous faudra demeurer vigilants, approfondir notre aptitude et notre résolution à revêtir le manteau neuf (Rév d’Arès 1/1). Mais grâce à vous, nous repartons sur une base claire et saine, avec l’expérience critique de ce qu’il ne faut plus faire, ce qui est précieux. Et toujours le même repère, le Bien, et la même dynamique, la pénitence.
Après ce coup de tabac et de frais, votre entrée 128 nous lance, ou relance, dans la direction de certitude, la Voie Droite, la voie de la pénitence qui est essentiellement mouvement, refus de la fixité et de l’établissement, nomadisme spirituel perpétuel qui n’est pas errance, mais construction et reconstruction de l’exode tant que la moisson n’est pas achevée.
Et probablement ce mouvement se poursuivra-t-il après le Jour, puisque Dieu ne cesse de créer des mondes évolutifs à chaque battement de Son Pouls. Et vous nous dites, si j’ai bien compris, que ce mouvement ne nous a pas attendu pour exister. D’autres hommes ont conçu et participé de ce mouvement. D’autres hommes ont reconnu et suivi l’Intelligence, du moins certains de ses aspects, en la nommant autrement: "Logos".
Nous devons poursuivre ce mouvement, lui imprimer une dynamique radicalement spirituelle, l’infléchir dans une direction à la fois populaire et transcendante, celle de l’accomplissement du Sermon sur la Montagne.
Pour ce faire, nous retrouvons la déculturation et la pénitence, mais caractérisées, dynamisées par cette raison active et créatrice transportée depuis Noé par des hommes de bien et des pénitents et à laquelle Dieu nous demande d’ajouter une contribution déterminante, un aboutissement.
Vous nous lancez sur une trajectoire qui ne cessera qu’au Jour de Dieu.
La conscience d’y être engagés devrait nous aider à donner à nos pénitence et moisson la force de déculturation et la constance que Dieu attend.
Desiderius Faber

PS : Sur mon MacIntosh, je ne peux transcrire les mots en  en italique. Excusez moi, Frère Michel.


Réponse :

Dans les commentaires composés sur MacIntosh il n'y a pas que les italiques qui ne vont pas, il y a beaucoup d'autres choses qui ne vont pas et principalement les alinéas, parce que le texte me parvient avec les sauts de ligne changés en sauts de paragraphe. Il me faut les remettre en page + italiques, etc. Je le fais toujours. Cela prend un peu de temps, mais je n'ai pas le choix. D'une façon générale je dois aussi très souvent procéder à la ponctuation, à la syntaxisation, à l'orthographe, etc., d'où que me viennent les commentaires, bref, faire en sorte que les nombreux lecteurs qui ne lisent le français qu'avec quelques difficultés s'y retrouvent.
Merci pour ce très beau commentaire.


15mai12  128C89
La prière est le premier lieu du mouvement et du Logos.
Il est normal que le mouvement dans la prière soit un phénomène continu, tant que ce mouvement ne change pas les mots de la prière. Comme dit Héraclite, nous ne nous baignons jamais intérieurement dans le même fleuve, d'une prière à l'autre. Dernièrement, en prononçant la prière musulmane Al Fatiha, au moment de dire les mots "Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux", il m'est apparu cette prière de La Révélation d'Arès, dite quelques heures auparavant: Tu répondras : Dieu est bon au bout de la pénitence (16/17). Alors me voilà modifiant Al Fatiha, pour déclamer : "Au Nom de Dieu, le Clément au bout de la pénitence, le Miséricordieux au bout de la pénitence."
Ce que j'ai fait alors dans un mouvement spontané, serait-ce envisageable à titre définitif, tant que cela reste un choix personnel et confidentiel ?
Il me semble que ce serait une erreur. La Parole nous dit que 'Les livres de Ma Parole (...), leurs marges seront pures de toute glose.' (RA 10/10). Il n'est pas souhaitable qu'un Pénitent d'Arès devienne un docteur (Rév d'Arès 10/10) de la foi. Je ne peux pas utiliser une version personnelle d'un texte de la Bible ou du Coran qui ne soit pas une stricte traduction, en ajoutant un complément, même copié de La Révélation d'Arès. Au fond, utiliser une version figée et réservée à soi, ou bien la rendre publique, cela me semblerait être la même altération de la Parole.
La pénitence est, par excellence, le lieu du mouvement et du Logos.
Si j'ai bien compris votre vie, enseigner la pénitence est devenu pour vous une priorité à la fin des années 80, moment de votre choix d'être un prophète "solitaire". En transmettant la prière et la pénitence avec votre témoignage, vous avez accompli depuis cette époque votre tâche première, centrale, de prophète Mikal, tout en ayant conscience de la méfiance des Pèlerins d'Arès envers vous. Pour faire court, je ne m'étends pas sur ce sujet capital.
L'assemblée des Pèlerins d'Arès est un troisième lieu du mouvement et du Logos.
Je souhaite de toute mon âme que Desiderius Faber (128C88) voit juste sur le réveil actuel des Pèlerins d'Arès, produit par vos 3 derniers billets. Après l'urgence des efforts sur la prière et la pénitence, il est compréhensible que le mouvement collectif ait été plus long à démarrer. Il me semble que vous êtes sorti il y a quelques années de votre solitude prophétique, pour redevenir pleinement le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) que vous étiez par la force des choses dans les années 70.
Au prophète d'enseigner le Logos. Au frère aîné de montrer l'exemple du mouvement collectif, en commençant par la mission. Les Pèlerins d'Arès avaient sans doute besoin, en premier lieu, de bien vivre leur relation intime avec la personne du prophète. Pas simple du tout, en partant de la mentalité moderne. Cela a pris un certain temps, mais après coup, pour une pénitence issue de la liberté de chacun, cela semble plutôt rapide... Le prophète mieux compris, les Pèlerins d'Arès peuvent peut-être commencer une vie vraiment collective avec le frère aîné, en mouvement dans l'action missionnaire, qui complète leur vie intime avec le prophète porteur de la Parole.
Descendre dans l'arène de la mission de rue vous a sans doute aidé à confirmer vos intuitions, à mieux faire le bilan des erreurs passées. Vous lancez depuis 3 ans une expérience missionnaire qui devra, comme les autres actions concrètes, faire l'objet de bilans et de dépassements dans l'avenir. Il me semble que vous sortez ainsi de votre "Option Solitude", choisie avec bien des regrets en 1989, tout en évitant, je l'espère, d'épuiser vos forces.
Alors que les réactions à l'entrée 86 semblent souvent dans le registre de l'émotion, je me réjouis que vous nous rappelliez que le Logos est Raison. Mais si l'émotion déclenche une pénitence, après tout c'est l'essentiel. Je pense aussi à tous les Pèlerins d'Arès qui ont osé tenter des mouvements en prenant le risque de se tromper, et qui ont maintenant l'humilité de reconnaître librement leurs erreurs, sans rejeter toute l'expérience acquise. Je pense enfin à tous les jeunes Pèlerins d'Arès qui vivent avec leur prophète une relation parfois plus naturelle que celle de leurs ainés.
En partant de votre enseignement de prophète et de votre exemple récent de frère aîné, et sans confondre l'un et l'autre, nous avons de solides fondations. Je suis à vos côtés dans la mission de rue. Avec l'Eau du Père, les Pénitents d'Arès aideront au changement du monde. C'est le quatrième lieu, mais aussi, bien sûr, la véritable cible du mouvement et du Logos.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France


Réponse :

La prière étant personnelle, vous pouvez combiner la Parole de Dieu sans problème.
J'utilise moi-même quelques textes très courts où je combine La Révélation d'Arès et la Bible et/ou le Coran.
Mais la prière étant personnelle, vous savez déjà, par avance, ce que dit la Parole et dans votre vraie piété quotidienne vous ne faites que la prononcer pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Il n'y a ainsi aucune obligation de combinaison, pas plus qu'il n'y a interdiction de combiner. Faites comme vous l'entendez mais soyez un grand pénitent !


15mai12  128C90
Juste quelques lignes pour vous informer que la jeune fille, Sarah Laurent [128C86], dont je viens de découvrir le blog, et notamment son entrée "Rencontre avec un prophète" est la compagne de K., mon fils . Cet hiver, quand K. eut un tract d’invitation dans une rue de [ville du Sud-Est], elle tint à venir avec lui.
C’est une fille non croyante, pour qui j’ai tant d’amour et d’estime.
Elle est exceptionnelle, car elle est intelligente, universelle et libre de préjugés. J’ai appris également aujourd’hui qu’elle a fait ce blog dans le cadre de ses cours de journalisme à la Fac. Ce blog, elle va le supprimer dés qu’elles sera notée.
En plus de Sarah, ce jour là, Karim est venu avec Helder, de passage à Nice. C’est un jeune homme croyant en recherche. Il est  d’une bonté naturelle. Il est ami de mes deux garçons et il venait — quand nous étions à Créteil — souvent chez nous. Il y a déjà quelques années que je lui ai parlé de La Révélation d’Arès. J’étais donc vraiment heureuse de savoir qu’il a eu la chance de vous entendre.
Tous les deux donc, Sarah et Helder ont été interpellés par cette rencontre, mais juste aprés, ils ont regardé sur internet les sites qui vous diffamment et ils ont assailli K. de questions. Ce dernièr m’a appelé en désarroi. Je l’ai rassuré, en lui disant que le doute est en eux et nous ne sommes pas là pour convertir.
Algia de Loire Atlantique


Réponse :

Nous revoyons votre fils K. de temps en temps à nos réunions dans le Sud-Est, mais nous n'avons jamais revu Sarah et Helder.
Concernant la diffamation, juste au-dessous de "Tout vient de la merde, puis soudain le beauté srugit...Rencontre avec un Prophète", le texte de Sarah Laurent,  j'ai lu le commentaire désobligeant quasi immédiat d'un certain Anonymous, qui ne doit être que le flétrisseur d'Inforsectarès. J'ai répondu aussitôt à ce "chrétien évangéliste" qui pense nous sauver de la damnation en nous diffamant. J'ai vu qu'un de nos frères ChaletdeCœur avait également répondu à cet Anonymous d'une très belle façon.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Algia.


15mai12  128C91  
Si je devais peindre votre propos, je fondrais les pieds d'un homme (de moi en l'occurrence) dans le sol avec un bâillon sur la bouche et se cachant les yeux avec les mains:
Prison sociale, prison intérieure, inertie vers le vide, on ressent très bien cela dans ce texte très clair...
Mais qui peut encore concevoir de nos jours le mouvement continuel vers la découverte toujours renouvelée et la création retrouvée chez l'homme sans trembler d'effroi à cette idée même ?
Jean-Jacques Backx


Réponse :

Vous me faites penser à ces docteurs qui, au cours de la consultation, ne parlent que d'eux-mêmes.

C'est vous qui vous sentez dans une "prison sociale... l'inertie vers le vide", alors que nous, les malades du péché, qui nous soignons par la pénitence — remède de bonne femme ou de Bon Dieu —, nous nous sentons mis en mouvement et portés par la Raison et nous vous demandions si vous pouviez par des moyens rationnels améliorer cet état, accélérer notre libération.
Mais voilà que vous "tremblez d'effroi" à l'idée du "mouvement continuel et de la découverte toujours renouvelée de la création". Je suis désolé d'avoir placé devant vous ce "texte très clair" qui vous emprisonne quand je croyais qu'il allait vous porter à combiner nos aspirations, à partir ensemble sur le Souffle de la Vie...
Vous êtes la démonstration que nous avons le seul remède possible à nos maux et que vous ne pouvez pas nous accompagner. mais je ne désespère pas que vous nous rejoindrez un de ces jours.


00Xxx00  128C92
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Réponse :

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