20mar12
127C1
Comme
un présent délicat, vous revenez à nous dans une telle
simplicité !
Sous
le Souffle (Rév d'Arès xii/10), nouvellement rafraîchi de l'Eau
de notre Créateur, vous venez étancher ma soif de vous lire
sur ce blog.
Ce Souffle
empli de Bonté, invite au partage du
pain (Rév
d'Arès xxi/10)
à l'étape de
l'ascension
par le milieu des
Hauteurs qui mène à la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/1),
par le
simple et lent, difficile mais accessible accomplissement du Bien
(12/3) !
Oui. Plus
nous viderons nos têtes des
science vaniteuses sous le Souffle, de notre Créateur dans l'éclat de
Son, plus nous discernerons Ses Merveilles... car c'est bien de la
bouche des doux et des petits que partent les flammes (Rév d'Arès
33/8-9).
Soyons
Ses enfants ! (Matthieu
18/3, Luc/18/17). Humblement.
Danièle du
Nord-Pas de Calais
|
20mar12 127C2
Les
articles [de "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès] "Nous
Croyons nous ne croyons pas" et "Vertu" font partie de mes lectures en
ce moment.
L'article "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas," je
le lis et le relis pour mieux comprendre ma foi, car malgré les années
je n'ai pas encore une pensée claire (page 40 "Et Ce Que Tu
Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1991-1992). La culture, l'esprit
religieux, l'inconstance me rattrapent. J'ai souvent dû lutter
intérieurement pour avoir une pensée claire sur la simplicité de la Voie Droite (Coran
1 "Al fatiha").
La simplicité de la pénitence
et de la vraie moisson.
Toujours
je remet mon travail sur l'établi. Rien n'est jamais acquis et j'avoue
avoir désespéré d'aquérir le bien.
Mais
je vois autour de moi des gens qui désespèrent encore plus et
n'arrivent pas à se rendre heureux, qui se compliquent la vie car ils
ne sont pas libres de leurs caractères, de leurs peurs... comme moi...
sauf que je me libère grâce à la pénitence
et que c'est pour cela que je peux enfin les moissonner sans
leur faire la morale, car je vis ce qu'ils vivent. Je choisis juste une
autre voie, celle du changement
en bien que
me montre La Révélation
d'Ares. Je me dis que c'est ça la simplicité de la moisson. Je ne suis
pas intellectuelle si je suis pénitente,
je leur parle de mon expérience de changement ;
ils sentent si je dis la Vérité ou pas. Je leur fait partager ma vie
spirituelle Individuelle,
le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17) que
je veux cultiver.
L'article "Vertu,"
je l'ai relu une première fois — je ne l'avais pas lu depuis très
longtemps —, je me suis
sentie
"écrasée." Je me suis dit: "Comment est-il possible de changer à ce
point ?!" Je l'ai relu une deuxième fois, j'ai vu que la
première fois
c'était la culture qui m'avait fait croire qu'avoir la vertu était
impossible, à la deuxième lecture ma pensée était un peu plus claire
pour me dire qu'acquérir la vertu
et la garder en soi est possible.
J'avance, je recule,
j'avance un peux plus, je cherche. C'est parce que je cherche et qu'au
final je choisis d'avancer dans la
voie de La Révélation
d'Arès (La voie du Bien)
que je suis pénitente.
J'utilise
le prophète
(vous, Michel Potay) à travers ses écrits, faute
de pouvoir agir physiquement à vos côtés.
Je
crois aux petites unités humaines, dont vous parlez, depuis toujours.
C'est comme cela que je vois l'avenir et le bonheur humain. Nous
(Pèlerins d'Arès) avons beaucoup de travail de pénitence à faire
en
vivant au milieu des hommes et femmes de tous les horizons pour leur
faire sentir, leur faire vivre qu'un autre monde est possible.
Il
nous
faut faire des expériences relationnelles variées pour moissonner les
épis mûrs. Concrètement, je ne peux pas dire que je fais
ces
expériences. À part des contacts de rue occasionnels, je ne revois pas
les gens, je ne peux pas dire que j'accomplis
la moisson du Père. Sauf
si moissonner,
c'est vibrer de foi, de pénitence
et dire aux autres: "Je
le fais ! Et ça me rend heureuse ! Faites
pénitence aussi, nous
changerons
le monde
ensemble."
En observant ma vie je ne
fais pas assez d'expériences relationnelles humaines dans la fête et
la joie (Rév d'Ares 30/11) et c'est pour cela
que je
n'ai pas encore porté de fruits
(Matthieu 7).
Dans
l'article "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas" dasn "Le Pèlerin
d'Arès 1991-1992", page 46, vous dites: (...) ce
qui compte c'est que nous soyons transportés de foi, de joie et
d'esprit de décision en sachant que si la Vérité plénière nous échappe,
le salut est quand même assuré aux hommes de bien, croyants et
incroyants et le monde
peut changer (28/7). Un peu de Vérité pour
changer tout un monde."
La Vie
spirituelle se
choisit et demande du travail, elle est existentielle et je
finirais bien par me rapprocher suffisamment des hommes pour vivre
l'amour évangélique. J'y travaille et j'essaie ici d'expliquer un peu
mon ascension,
car justement La
Révélation d'Ares n'étant pas une
religion, elle forme des hommes et femmes qui veulent le Bien, qui se changent en Bien, justement
parce qu'ils ne sont pas auto-satisfaits.
Nous réalisons que
le péché est actif, qu'il s'introduit dans toutes
nos relations humaines et que nous devons lui opposer le bien, la pénitence, si nous
voulons ensemble être heureux, dans le couple, dans la
famille, dans la société. Nous sommes dans le temps, dans
la peine de l'effort
sur soi-même pour lentement nous déculturer. C'est à ces condition: la
déculturation, la pénitence,
que nous pourrons moissonner
les hommes, en faire des pénitents.
Voilà
où j'en suis, je recherche une
pensée claire, une pénitence
active, effective pour expliquer
clairement ma foi aux hommes, qu'ils voient que ce n'est pas
une religion mais la conquête d'une Vie. La Vie spirituelle. La
Vraie
Vie tout simplement, telle qu'elle n'aurait jamais dû
cesser
d'être.
(Une) Stéphanie d'Île de France
|
20mar12 127C3
La
religion est une vie spirituelle de substitution. Elle offre un cadre
qui contourne la problématique centrale de toute la Parole, dont le
point de départ est : Homme, toi qui a chuté par toi-même, tu ne
pourras refaire le chemin inverse vers Éden que par toi-même ! Même le
Dieu auquel tu te réfères n’a d’existence qu’à partir du moment où tu
vas le faire vivre en toi, par ta pénitence
(Rév d’Arès 30/11), c’est-à-dire par le Bien que tu vas accomplir, avant
de le faire exister dans tes relations et échanges avec tous les
autres, dans la société donc.
Sinon, Dieu reste dans le
domaine des idées, du rêve, de l’illusion. Le Pèlerin d’Arès passe
progressivement du domaine des idées à celui de la Vie. Autrement dit
: du domaine de la religion à celui de la vie spirituelle. Dans ma
mission, je pose régulièrement cette question : "À votre avis, comment
se fait-il que dans un monde dans lequel nous voyons des milliards
d’hommes se réclamer du bien, souvent à travers leur foi religieuse,
espérant dans un monde de plus d’amour, de justice, de fraternité, de
liberté … Comment se fait-il donc que dans un tel monde, cette
espérance ne semble peser d’aucune force sur le destin général (il
suffit d’ouvrir un journal pour le vérifier) ?"
La
réponse de mon
interlocuteur me permet la plupart du temps de lui faire passer cette
idée simple : "Pour que cette espérance pèse sur le destin de
l’humanité, elle ne peut en rester au domaine de l’idée ou du vœu
pieux. Il faut lui donner une existence, une réalité. C’est à cela que
sert la pénitence :
Installer dans l’individu, et par voie de
conséquence dans la société, une force effective : le Bien vécu.
C’est
en cela que nous avons, chacun d’entre nous, un rôle essentiel à jouer
dans le changement du
monde (Rév d’Arès 28/7). C’est là toute la
dimension spirituelle, divine de l’homme : (Re)devenir son propre
créateur, co-créateur du monde avec le créateur.
La
religion, comme la
politique, a tant occulté cette dimension qu’elle a fini par l’anéantir
chez la plupart des hommes: Dans la quatrième Théophanie {La Révélation d'Arès: Le Livre],
le Père
compare les croyants des religions à des pendus (Rév d’Arès XXIX/7)
!
Alors, la première raison d’être de La Révélation d’Arès
est de réveiller
chez son lecteur la conscience de cette dimension spirituelle —
potentielle tant qu’il ne lui donne pas Vie,
contrairement aux
dimensions charnelle et intellectuelle dont il hérite à la naissance —
et des moyens qui s’offrent à lui pour développer cette dimension :
Aimer, pardonner, se rendre libre
de tous préjugés, réveiller l’intelligence
du cœur, bref faire
pénitence au sens le plus positif, dynamique et
constructif.
Lorsque j’explique cela, j’insiste toujours
sur le fait que La
Révélation d’Arès
n’est pas soustractive — il ne
s’agit pas de renoncer aux progrès, à la pensée, à la science, aux
bienfaits du matérialisme — mais additive : Il s’agit d’ajouter à
ces progrès un autre progrès essentiel : le progrès spirituel. Sur ce
point, votre entrée ne manquera pas de soulever questionnement chez les
hommes que nous missionnons, lorsque vous écrivez : "J'ai avancé
l'espérance, concordant avec l'entier contexte de La Révélation d'Arès,
que les frontières politiques disparaissent et que les hommes
s'éparpillent librement selon leurs natures, talents, vocations, les
formes du bonheur qu'ils recherchent, en petites unités ("Ce que je
crois, Ce que j'affirme" §72). Seuls les membres d'une petite unité
peuvent vivre harmonieusement dans la vertu et le bonheur et se gérer
d'un commun accord sans loi de masse = loi des rats (Rév d'Arès
xix/24)". Comment dans un tel contexte de société
pourrons-nous
continuer de bénéficier de prestations nécessitant un service public
minimum (construction et entretien des routes, hôpitaux, écoles, etc.)
ou de biens nécessitant une production industrielle à plus ou moins
grande échelle (voiture, avion, train, ordinateur, électro-ménager,
électronique, etc.) ? À tout cela, j’imagine que l’humanité ne
renoncera pas totalement. Retrouvant la mesure (Rév d’Arès 7/1), elle
sortira de la course en avant technologique de nos temps de
consommation effrénée, sans pour autant plonger dans l’austérité. Il se
pourrait donc, qu’au-delà de ces "petites unités" subsistent, par
exemple, des unités transverses prenant en charge des biens et
services très spécifiques pour le compte d’un certain nombre de petites
unités souhaitant bénéficier de ces biens et services.
Ce
fonctionnement en "petites unités" ne signifie donc pas que
l’humanité revienne à l’état tribal qui entraîneraient une régression
par l’isolement, mais qu’au contraire se multiplient les échanges et
interactions entre "petites unités", se poursuive même la marche du
progrès mais dans une autre finalité que le profit, pour que continue
de circuler la Vie,
pour que la glace redevenue progressivement de
l’Eau
ne se
fige jamais (Rév d'Arès
xLiv/8).
Mais peut-être ne suis-je pas assez
déculturé et peut-être ai-je tort de me poser de telles questions qui
ne trouveront leur réponse que dans l’avenir, lorsque l’humanité aura
suffisamment progressé spirituellement?
Je profite de ce
commentaire pour vous
remercier encore et encore pour l’aide que tout ce que vous apportez et
continuerez d’apporter à l’humanité qui cherche et veut contribuer au
Bien
dans
le monde.
Jeff d'Île de France
|
Réponse
:
Le Père a fait de moi un prophète
de la vie
spirituelle. Il n'a pas fait de moi un extra-lucide.
Chaque
petite unité vivra et se gérera comme il plaira à ses habitants
fondateurs et aux immigrés qui viendront habiter avec eux plus tard,
attirés par l'expérience du lieu. Si une petite unité intronise un des
siens roi pour la gérer et si cela convient à tous ses habitants,
elle aura un roi, pourvu que celui-ci fasse régner le bien par son
exemple dans l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence
et le libre renoncement
à tous préjugés. Si une autre petite unité, limitrophe, s'organise en
communisme intégral, ou en tribalisme intégral, elle vivra en
communisme ou en tribalisme intégral, pourvu qu'y règne le bien de la même
façon. Si.. si... si... etc., Qu'importe les gestions, les goûts, les
modes de vie, pourvu que la joie
et la fête (30/11) du bien
règnent et que la libre
circulation se fasse sans formalités entre les petites unités.
Si
une petite unité gérée par un roi ou gérée par un communisme ou un
tribalisme intégral veut s'éclairer à la chandelle et se désintéresse
des technologies pour vivre naturellement, si une autre gérée de même
façon ou de n'importe quelle façon qui convient à ses habitants veut de
l'énergie et des technologies, libre à elle de les avoir et de produire
ou d'acheter celle-ci, mais il tombe sous le sens — sous le sens de la
sagesse — que cela sera une somme d'énergie suffisante, l'énergie pour
le nécessaire, parce que la production d'énergie importante, de masse,
fait courrir le danger d'une soumission à un gros producteur central
qui risque de redeveni la Bête
par encore morte derrière
l'horizon (Rév d'Arès 22/14), le grossium de
l'électricité comme il y a un grossium de la cocaïne, le grossium de la
démocratie, etc..
Ce n'est pas à un pénitent
que je
vais apprendre que la vie de Bien
demande des renoncements à une énorme quantité de superflus,
particulièrement le renoncement aux besoins de masse toxiques,
euphorisants, hallucinogèns (la télévision, le jeu, la politique,
quantité de plaisirs, etc. sont des hallucinogènes produits à dose
massive actuellement): L'énergie à elle seule peut vite redevenir une
de ces drogues génératrice des conduites compulsives de la névrose
générale dans laquelle l'humanité moderne vit aujourd'hui en esclavage
soumis aux pouvoirs de masse.
Il ne s'agit pas de
renoncement au progrès mais de renoncement au progrès hors de mesure, ce qui
implique le renoncement à la soif technologique.
Avant
de clore cette brève réponse, j'attire votre intention sur le fait que
l'énergie, l'électricité notamment, est loin d'être le seul problème de
répartition entre petite unités qui se posera. Il y aura l'eau, les
transports, l'enseignement supérieur commun à tous les hommes de bien:
sciences, médecine, monnaie, etc. Il y aura nécessairement de ce fait
une
certaine forme de
confédéralisme économique entre les petites unités ou certains groupes
de petites unités.
Ceci n'est qu'une petite esquisse sur un
coin de feuille. C'est évidemment un sujet énorme.
|
21mar12 127C4
Depuis
que je croise La
Révélation D'Arés et son témoin je ne
voyais... à part un idéal absolue et la culture du Bien, ce
qui n'est pas rien quand même... je ne voyais rien d'autre qu'une
nouvelle religion sans prêtre, sans églises mais ou chacun collé à Dieu
vie en communion avec ses compagnons.
Mais je ne voyais rien
de nouveau au sens pratique, alors que c'est avant tout de notre
civilisation et culture qu'il faut sortir, pas seulement dans
l'idée comme vous le dite, mais dans la pratique.
En
utilisant les lieux et les outils du système nous ne pouvons lui
échapper et ainsi je ne voyait aucune espérance dans vos discours,
discussions ou conversation, de ce que j'en percevais au loin.
Je
cherchais un manuel d'assemblage d'une nouvelle société et je ne
trouvais que la bonne conscience de Dieu qui vient poser un éniéme
discours depuis les début de la créations, rien ne change en vrai et
nos illusions valent bien nos ivresses.
C'est la raison même
pour laquelle je voyais dans la prière et la mission une astuce de Dieu
pour nous permettre d'espérer et de nous distraire et d'apparaître
soumis ou fidèle en
attendant son Jour, mais où rien ne pouvait changer
concrètement sur cette terre peuplée de souffrances, d'erreurs et de
terreurs.
J'étais revenu dans la citadelle
des
hommes que je ne voulais pas combattre et que je ne pouvais pas
accepter.
Ce que j'ai accepté, c'est que je devais m'occuper
de mon salut alors que face aux souffrance des autres je ne voyait pas
l'avantage à se penser sur le sentier
du salut dans un océan de misère et de cris.
J'ai
évolué sur ce point par la répétition incessante de vos missionnaires
au local de Toulouse. Mais je vois poindre quelque chose [d'autre],
j'espère y trouver de la Force
et de l'Amour.
Je
cherche — en me comprenant — à comprendre d'autres hommes, car s'il
s'agissait que de moi je n'en voit pas la nécessité.
Même si
je ne précise pas tout, je tiens à dire que je n'ai jamais douté de vos
explications et de l'Absolu de La
Révélation [d'Arès], mais un idéal et quelque
piété ne conviennent pas nécessairement à tous.
Thierry
H. de Midi-Pyrénées
|
Réponse
:
"Un idéal et quelque piété ne conviennent pas
nécessairement à tous," dites-vous, mon frère Thierry.
Si
l'on considère la foi mise dans La
Révélation d'Arès sous l'angle de la convenance, alors
oui, elle peut ne pas convenir, mais La Révélation d'Arès
ne m'envoie pas rassembler
un petit reste (Rév d'Arès 24/1) d'homme et de femme
auxquels le fait d'être pénitents
et moissonneurs de
pénitents convient, mais qui entendent la Parole d'Arès
comme un Appel
à n'être plus
rien pour eux-mêmes à ma suite (Rév d'Arès 40/6), à
accepter d'entrer en
pénitence et de moissonner
des âmes comme
je le fais depuis 1974, car c'est par la pénitence que
l'homme sort de
ses habitudes culturelles et civilisatrices et ce sera par une certaine
addition (un petit
reste) de pénitences
individuelles que le monde
changera.
Comment ne pas comprendre que La
Révélation
d'Arès appelle à sortir de la culture et de la
civilisation choisies par Adam (Rév d'Arès 2/1-5),
alors qu'elle
dit : La
Vérité, c'est que le monde
doit
changer (28/7) ?
Le monde ! L'homme est
co-créateur du monde et
le pénitent, aussi
modeste soit-il, comme vous ou moi, est co-créateur d'Éden.
Je
développe aussi cette
assertion dans un texte intitulé: "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"
qu'on trouve dans "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès
1991-1992" et en appendice dans La
Révélation d'Arès bilingue (éd 1995).
Le monde a
besoin,
donc, notre assemblée
et notre
mission ont besoin de pénitents
et moissonneurs
actifs.
Puissiez-vous nous rejoindre,Thierry, que cela vous
convienne ou non !
Croyez-vous que ce que me demandèrent
Jésus en 1974 et le Créateur lui-même en 1977 me convenait ?
Non,
cela ne me convenait pas du tout, mais j'allais trouver plus tard dans
ce destin difficile que j'acceptai la joie et la fête
promises au pénitent
(Rév d'Arès 30/11). Vous les trouverez aussi.
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21mar12 127C5
Je
ne comprends pas pourquoi vous dites "nous":
Vous dites
"J'ai pleuré
sur notre
mission "sociale" (ou "
morale", ou " philosophique")... tant que nous
tardions à revêtir
le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Mais pourquoi ainsi
cacher nos
cœurs ?"
Étiez-vous finalement le complice et
peut-être la cause de cette mauvaise mission sans foi?
Quand
je lis votre
page de commentaire 126 je n'ai pas l'impression que vous l'avez
approuvée.
Il y a dans votre façon de dire ou d'endosser le
paganisme des autres quelque chose que je
ne comprends pas.
Je me mets à la place de certains
commentateurs [de l'entrée 126] qui disaient: Mais alors à quoi
ça sert d'être un bon disciple de La
Révélation d'Arès si celui qui vous outrage en vous
"enjoignant grossièrement" de vous taire et qui fait devant le
public et devant vous par-dessus le marché un discours sans Dieu, sans
foi, sans La Révélation
d'Arès
est finalement aussi bien vu que votre sœur respectueuse ?
Est-ce
que vous avez peur devant ces "frères" libertaires ou est-ce que vous
avez peur de les perdre parce que vous n'en avez pas d'autres (pas
d'autre assemblée
que celle que vous appelez de "fragile") ? Je ne
m'explique pas que vous disiez "nous" dans cette entrée 127, si vous
n'acceptez pas d'être l'otage des libertaires.
D'ailleurs,
quand vous parlez de changer la société, vous oubliez de dire qu'il
faut sortir de cette société de pétochards, qui se laissent
mener par le bout du nez par la frousse, comme vous devant les
hypocrites et les faiseurs [?].
Arrêtez de dire "nous", si
vous n'êtes pour rien dans les fautes graves. C'est aussi grave de
soutenir ceux qui nient La
Révélation [d'Arès] en étouffant ce qu'elle dit au monde
et ce que vous dite, vous son prophète,
comme si l'assemblée
était une sorte de mutuelle où être libre [Rév d'Arès 10/10]
est se considérer libre de dire n'importe quoi.
Moi, je me
suis éloignée de ceux qui ont égaré l'assemblée
en 1994 pour cette raison et je me trouve
comme une pauvre
conne toute seule au-dehors alors que les saboteurs sont toujours
dedans.
Vous avez un problème à résoudre là,
frère Michel. Moi, je ne suis pas trouillarde, mais je ne
me sens pas la force de revenir en justicière pour dire à frère C. et
consort: "Je n'ai jamais cessé de parler de Dieu, de son prophète Mikal, du
respect qu'on leur doit, de la pénitence
qu'il faut faire. Alors, toi, où tu pars ou tu te fais tout petit dans
ton petit coin."
C'est à vous de le dire au lieu de chercher
des excuses aux traitres
en leur disant qu'ils n'ont pas vu clair, parce que La Révélation d'Arès
est une Parole de Raison et que ça leur a inspiré de la "rationaliser
complètement". Ben mon vieux, en lisant ça je me sens comme une pauvre
conne qui avait cru comprendre que les légions d'anges [Rév d'Arès
29/6, 31/6, 37/7] nous étaient envoyées justement parce
que nous serions rembarrés par le monde en affirmant haut et fort le
retour de Jésus et de Dieu.
Vous
voulez sortir le monde de cette culture de la peur, frère Michel,
commencez vous à ne pas avoir peur d'appeler les traitres par leur
nom !
Bénédicte d'Île de
France
|
Réponse
:
Votre commentaire est très dur, mais je le publie
intégralement.
Je ne me voile pas la face.
Dans
mon entrée 127 je dis "nous",
parce que je ne peux
pas, comme disait Zola, "m'innocenter de l'effrayante débâcle des
faits", en l'occurence les faits et méfaits de la mission sociale, même
si je n'en mesurais, du fait de mon grand isolement à Arès, ni
l'ampleur ni la nocuité.
J'affirme cependant,
une nouvelle fois ici, que je n'ai été ni "la cause" ni 'le
complice",
comme vous dites, de la mission déspiritualisée, mais cela ne met pas
ma conscience au repos.
Ne
pensez pas que je ne me pose pas la question: "Que devais-je faire à
l'issue de la conférence
de frère C; le 18 avril 1998 ? Devais-je me lever et déclarer:
"Je suis le frère Michel Potay, le témoin de La Révélation d'Arès
dont la conférence que vous venez d'entendre ne parle pas tout en
s'inspirant manifestement d'un de mes écrits "Liberté" qu'elle a
déspiritualisé, trahi.
Voilà de quoi il s'agit en fait: Jésus m'apparut 40
fois en 1974 et Dieu me parla en 1977, et vous n'avez pas d'autre
liberté absolue que celle d'avoir une âme et de changer vos vies et
de changer le monde, etc."
?
Devais-je
déclarer cela face au public en
m'opposant à mes frères et sœurs de Midi-Pyrénées et en les mettant
dans une situation plus que difficile, absurde ? Inversement
ne
me condamnai-je pas, en restant silencieux, à me solidariser avec
eux ? À espérer qu'ils avaient raison, alors que je doutais
nécessairement qu'ils eussent raison ?
Ce n'est pas par la
peur que j'ai opté pour une voie intermédiaire, par le milieu des Hauteurs (Réf
d'Arès 7/1).
Non, ce n'est pas par peur du
public, ni par peur de
contredire mes frères.
Il m'a au contraire fallu le courage
de me dire
autant "Je ne suis le
chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et les assemblées sont souveraines
d'elles-mêmes (8/1)" que "Ne dois-je pas
faire confiance aux frères
qui semblent compétents pour
affirme ce qu'il faut dire et faire et ce qu'il ne faut pas dire et
faire en ce monde moderne, duquel mon séjoue dans l'église m'avait tenu
éloigné ?"
J'ai aussi dit, et je le confirme ici,
que si
j'avais eu assez d'informations pour mesurer l'ampleur et la nocuité de
la "mission sociale" je m'y serais opposé beaucoup plus tôt que je ne
l'ai fait.
Je comprends votre position. Vous vous dites:
"Bénédicte, tu es partie, alors que tu étais sur le bon Sentier spirituel
et que ceux qui restaient étaient dans
la vallée grasse déspiritualisée. Ils ont fait beaucoup
de tort à l'assemblée, mais
y sont toujours, alors que toi, ô cruelle contradiction, si tu reviens
après dix-huit ans d'absence, tu vas faire figure de rénégate qui
revient penaude ou de bizut..." Je comprends que c'est pour vous une
sorte de crève-cœur.
Mais je vous
dis: Ne jugez pas, car la l'ascension
à laquelle nous invite le Père est très difficile et les déroutements
ont été inévitables au début ! Revenez ! Vous avez gardé la
foi, vous n'avez pas quitté l'assemblée.
Vous vous êtes seulement absentée. Revenez, car ceux-là même qui se
sont égarés ont aujourd'hui besoin de vous !
Ceci dit, vous
soulevez un problème à l'évidence inhérent à notre société moderne,
auquel il est bon de s'arrêter un instant: "La société de pétochards,
qui se laissent
mener par le bout du nez par la frousse..." Sortir de cette pétoche —
je garde ici votre expression — n'est pas le moindre point de la
déculturation (entrée 126) à laquelle nous devons conduire nos frères
humains.
Oui, c'est certain, le monde moderne, surtout en ce
XXIème siècle après la chute du bloc communiste, n'a plus d'idéologie à
proposer. Sauf Mélanchon, dinosaure qui récupère pour son
compte
1789 ou 1917, et qui, oubliant que le communisme politique a fait entre
70 et
80 millions de morts, fait à nouveau et sans vergogne brandir les
drapeaux rouges de la mort (je fus communiste, mais je bats ma coulpe
de cette erreur politique), l'actuelle campagne présidentielle prouve
que la politique n'a plus d'idéologie à proposer.
Mais ce
que la politique propose à la place n'est guère plus rassurant: La
protection des populations qui maintenant vivent dans la peur après
avoir vécu dans l'espérance des idéaux. Que disent les
discours ?
En gros, Moi Sarkozy, moi Hollande, moi Le Pen, moi... moi... moi, je
vais pour protéger de vos peurs du chômage, des soucis, de
l'insécurité, de la disparition de vos "droits", de la mondialisation,
de l'immigration (et
probablement plus tard des "sectes" qui menacent on ne
sait pas quoi, mais qui font peur on ne sait pourquoi, ça suffit pour
condamner).
En
proposant la meilleure régulation du bien-être et de la sécurité,
ils exploitent la peur, ils n'exaltent plus les grands idéaux. Eh oui,
quand il n'y a plus de grands idéaux, que peut-il rester à ceux qui
défendent leurs carrière politiques, sinon la gestion prétendument la
meilleure, la plus efficace, d'une existence devenue frileuse et
tremblante ? Pour la politique, pour la
presse, pour l'administration, le seul moyen d'insuffler encore un peu
de passion,
de frisson, dans le débat et de mobiliser les foules est de recourir à
la peur, élément-clé de la subjectivité qui traverse
aujourd'hui les foules.
Voilà un aspect de plus de tout ce
qui sépare La
Révélation d'Arès, son Appel essentiellement émancipateur,
de la culture politico-économique essentiellement aliénante qui
traverse tout le
discours électoral que nous entendons et allons entendre jusqu'aux
élections présidentielles. Nous crions "N'ayez pas peur !
Faites-vous
confiance, faites
pénitence
et vous deviendrez forts contre la mal !" et ils crient: "Ayez peur,
car il y a de quoi, mais moi, Untel, si vous m'élisez, je vous
protégerai."
|
22mar12 127C6
Quand
j’ai lu cette nouvelle entrée 127, j’ai eu l'image du faucon (Rév d'Arès xvi/14-15)
qui prend de la hauteur et regarde le monde de tout là-haut après avoir
réprimandé les oisillons
(xLv/14-21) qui avaient peur de déployer leurs ailes ou
n’avaient pas encore bien compris le sens de l’Appel.
Après
être entré en lui-même et avoir souffert de l’étroitesse de vue de ses marmots qui parfois
se plaignent
(Rév d'Arès
xxx/13-15), le faucon
porte son regard sur le lointain. Il nous donne une autre
vision de notre mission, la situe dans l’histoire de l’humanité et nous
aide ainsi à nous situer dans le contexte des spiritualités de
notre temps.
Nous sommes englués dans la culture
ambiante dont les lambeaux — comme par exemple la "mission sociale" —
s’accrochent encore à nos ailes qui peinent à se déployer sur le monde.
Après
15 jours de silence, j’attendais avec impatience cette nouvelle entrée,
pour sentir à nouveau ce Vent
(Rév d'Arès ii/5) qui pousserait encore plus loin
mon âme
vers les Hauteurs (Rév
d'Arès 25/4).
J’ai
dû prendre mon dictionnaire, pour éclaircir certains termes.
Je
les cite ici au cas où d’autres seraient dans le même
cas que moi.
Voici les termes que j’ai recherchés
et une brève explication :
Roborative : Réconfortante, qui
redonne de l’énergie.
Agnostique : Sceptique, qui met en
doute la croyance.
Eschatologie : Doctrine qui parle des
fins ultimes de l’humanité, de la fin des temps, de la destinée humaine.
Jésus
Dieu pantocrator : Qui représente le Christ en gloire, comme tout
puissant, majestueux, par opposition aux représentations plus humaines
du Christ.
Siddhārtha Gautama: c’est le Bouddha, l’éveillé,
le chef spirituel qui vécut au VIème ou Vème siècle avant J.C., qui
donna naissance au bouddhisme.
Subliminal
: inconscient, qui n’atteint pas le stade de la conscience. Du coup, je
ne comprends pas bien le sens de ce passage : "La Raison du
Père n’est
jamais subliminale, ne va jamais sans transcendance", j’y trouve une
contradiction, car la transcendance justement peut être subliminale.
Maintenant
j’ai relevé quelques erreurs par ci par là.
D’abord
je voulais vous signaler un petit problème technique: Cette nouvelle
entrée n’apparaît pas sur la page d’accueil quand je tape
accueil.(http://www.freesoulblog.net/index.html ). Il faut taper
retour au blog pour y accéder sur mon ordinateur en tout cas. (ou
l’adresse: http://www.freesoulblog.net/).
Quelques
fautes d’orthographe : Ligne 10 (de) rassembler )
Ligne
40 (la cadre)
Ligne 48 (des pénitent)
Ligne 65
(Partant, les faiseurs d’opinion..….) manque-t-il quelque chose
après Partant ?
Ligne 70 (du pèlerins d’Arès)
J’ai
trouvée très belle et très évocatrice la fin de cette phrase au début
de votre entrée: "Ils reconnaissent en leur for intérieur l'origine
divine de cette Parole, du moins sa haute valeur logique, mais y
puisent souvent plus d'optimisme que de foi, cette sorte de confiance
indéterminée qu'on puise au ciel bleu par beau temps."
Très
juste aussi votre analyse sur une des raisons qui nous a fait
adopter la "mission sociale", le fait d’avoir rationalisé la Parole en
oubliant Sa transcendance: "Ce put être par peur du monde,
certes, mais ce fut peut-être aussi parce que la Raison dont fait
preuve La Révélation d'Arès porta certains à la rationaliser
complètement. La
Révélation d'Arès est une langue de Raison."
Je
trouve aussi que la dernière phrase de cette entrée résume de façon
lapidaire le fond de la Parole depuis son origine: "L’homme ne peut
réveiller en lui-même l'image
et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Bien
(de Dieu) qu'en accomplissant
le bien."
Denis
de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Olivier dlG d'Île de France m'a déjà signalé des fautes
mardi matin 20 mars et je lui ai répondu, en le remerciant, que je
m'étonnais qu'il n'y eût pas davantage de corrections à faire, car
j'avais
écrit et posté cette entrée 127 en voyage de mission, dans des
conditions d'inconfort particulièrement mauvaises: portable sur les
genoux, Wifi (liaison .ftp) faible et vascillant, sans compter ma vue
qui, avec l'âge, s'affaiblit et l'écran que par moments je devine plus
que je ne le
lis... Ah,ah, ah! Je ris de mes infirmités de vieillard, parce qu'elle
me surprennent toujours... Je me sens tellement vaillant intérieurement.
Hier
j'ai dû consulter un angiologue à Narbonne, parce qu'une douleur avec
œdème et une difficulté de marche à la jambe droite (je boite, je clope... Rév d'Arès xxii/3/18)
me portait à m'assurer qu'il ne s'agît pas d'une phlébite,
toujours dangereuse. Non que ma vie vaille grand chose et que je
craigne la douleur, mais si je peux encore
prolonger ma mission, pourquoi pas ? Bonheur ! Il s'agit
seulement, apparemment, de suites malheureuses de crampes terribles à
la jambe qui ont dû causer une ou deux léson(s) musculaire(s). Bon pour
le service, alors ! Boiter et avoir mal, ce n'est rien.
Et
vous,
Denis, vous arrivez avec de nouvelles corrections de texte à faire?
Cela ne m'étonne guère. Je viens de les faire, à l'instant, grâce à
vous
et je vous en remercie infiniment.
Concernant les mots que
vous avez dû chercher dans le dictionnaire, là encore je présente
toutes mes excuses aux lecteurs, car j'ai écrit cette entrée en voyage,
plutôt
à la va-vite. Je tenais à ne pas laisser trop longtemps mon blog
inactif.
J'ai utilisé le vocabulaire qui est celui de mes
propres
pensées... Écrivant comme je pensais, je n'ai pas assez veillé à écrire
pour tous les regards. J'essaierai de corriger ces mots qui vous
paraissent difficiles quand je serai revenu chez moi à Bordeaux.
Concernant
"Partant", ce mot est correctement seul. Il s'agit de "Partant"
conjonction avec le
sens de "par conséquent" ou "ainsi".
Quant à "subliminal",
ce qualificatif ne signifie pas "inconscient" — sinon, j'aurais écrit
"inconscient" —, mais il désigne un niveau entre conscience et
inconscience, il signifie "au-dessous de l'expression consciente ou du
niveau de conscience" et aussi, comme c'est le cas ici,
"qui existe sans pouvoir manifester sa présence." En disant que Dieu
n'est jamais subliminal, je veux dire que
la Parole ne cache ou ne sous-entend jamais qu'elle est de Dieu, qu'il
est le
Créateur de toute chose et de l'homme, qu'il espère le retour au Bien, en Éden (son Jour), et qu'il ne
cache pas à 'homme qu'il doit faire pénitence, prier,
etc. Par conséquent (partant !), penser qu'on parle au nom de
Dieu sans le citer ni citer sa Parole et ce qu'elle dit, est toujours
un retraitement irréfléchi (outre absurde) ou malhonnête de son
Message. Mais peut-être faut-il que je développe mon idée plutôt que de
la réduire à ce mot pratique qu'est subliminal.
Merci pour
les compliments que vous faites, malgré tout, à mon entrée. J'ai en
effet pensé qu'après l'entrée 126 et sa flopée de commentaires une
petite mise au point s'imposait.
|
22mar12 127C7
Je
viens de lire votre réponse à Bénédicte (qui vous assaisonne rudement)
et je ne sais pas pour qui vous allez voter, mais je sais que vous ne
voterez pas pour Mélanchon.
Et pourtant, il est le seule qui
propose au peuple d'en finir avec le système, de tout casser dans ce
socialisme "de pédalo" pour couler une fois pour toute le capitalisme
tentaculaire et les mondialistes de l'argent-roi et de l'écrasement des
faibles et des pauvres. Il faut sortir de la pauvreté et de
l'injustice. Mélanchon est le seul à vouloir vraiment un changement et pas
seulement un ré-aménagement des routines comme proposent les autres.
Est-ce
que nous Pèlerins d'Arès ne voulons pas aussi changer le monde
comme dit La Révélation d'Arès ?
Les
ouvriers ont voté en France depuis 1848, mais ils n'en ont pas pour
autant gagné leurs droits sur la direction dans entreprises dans
lesquelles ils travaillent. Les travaillent restent en marge de la
société. Ils restent des esclaves,mieux traités qu'en 1848, mais c'est
comme les machines sont mieux graissées et mieux alimentées en
électricité aujourd'hui... C'est toujours des machines! La prospérité
économique n'est pas pour les ouvriers; elle est pour les patrons.
Moi,
je vais voter Mélanchon et je vais voter en Pèlerin d'Arès, en disant:
"Je veux changer le monde. je vote pour celui qui veut changer le
monde."
La lutte des classes, qu'on aime ou qu'on n'aime
pas le mot, est encore une question de fond posée à la démocracie.
C'est
vrai que le drapeau rouge a couvert des violences par dizaines de
millions, comme vous le dites, mais c'étaient quoi, ces gens-là, des
chiens d'ennemis du progrès. Il y a eu sûrement des injustices, mais le
progrès ne peut pas les éviter. Traiter cas par cas est impossible
quand la cause de l'humanité entière est l'objet du souci politique.
Jaurès
a cité Mirabeau (je crois) en disant: "C'est le peuple qui produit
tout. Alors, ne le mettez pas en colère en lui disant, au nom de la loi
et de l'ordre, qu'il ne sera un grand peuple qu'en restant tranquille!"
Moi,
je ne reste pas tranquille et je le fais en brandissant une pancarte
avec dessus la couverture de La
Révélation d'Arès.
Jeannot, Pèlerin d'Arès
gréviste d'ArcélorMittal
|
Réponse
:
J'ai été ingénieur et communiste. Je n'étais pas dans la
production d'acier,mais je sais le drame que peuvent vivre des
travailleurs, ouvriers ou cadres, de la métallurgie quand les machine
s'arrêtent faute de commandes, ou quand les hauts-fourneaux s'éteignent
faute de client pour la fonte et l'acier.
Je crois tout
bonnement que la direction de l'usine de
Florange aimerait mieux gagner de l'argent que d'en perdre par je ne
sais quel obscur invraisembleble complot capitaliste. Si elle avait des
clients pour
son acier, elle rallumerait ses hauts-fourneaux, ses fours et ses
laminoirs dans une joie absolue.
Mélanchon
a été sénateur et
ministre. Qu'a-t-il fait pour préserver l'industrie française au temps
où il partageait les responsabilités gouvernementales ? Rien,
parce que vous ne pouvez pas obliger les consommateurs d'acier ou de
n'importe quoi d'autre d'acheter vos produits, s'ils sont trop chers.
Nous produisons cher. Cela permet certes de conserver beaucoup de nos
acquis sociaux, qui coûtent cher eux aussi, mais cela nous met
graduellement hors compétition commerciale.
C'est un
dilemme dont aucun des candidats à la présidence ne parle franchement,
Mélanchon pas plus que les autres, sauf en faisant des promesses qui ne
reposent sur rien de solide Quand on n'a rien de simple et de
raisonnable à proposer au peuple pour le sortir de ses difficultés,
mais qu'on veut à tout prix faire carrière politique quand même, ou
bien on ment, ou bien on parle de révolution, laquelle, l'Histoire l'a
montré, ne conduit qu'à un transfert de pouvoir et à la vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9).
En brandissant au milieu d'un
piquet de grève votre pancarte La
Révélation d'Arès, vous
mentez vous aussi. Vous faites de la "mission sociale" ou de la
"mission matérialiste". Votre mission n'est pas spirituelle. Je ne vous
connais pas ou je ne vous remets pas, Jeannot, mais si vous êtes un
Pèlerin d'Arès, vous ne pouvez pas ignorer que la changement que le
Père propose ne peut se faire que par la pénitence de
chacun, c'est-à-dire que justice
et bonheur
ne viendront que si chaque homme se fait une âme par le bien, l'amour, le pardon, la vérité,
la paix, l'intelligence et le fait d'être libre de tous
préjugés.
Alors,
bien sur, vous allez faire rire Mélanchon à gorge déployée, vos
camarades vous diront: "Tu veux nous endormir avec tes bondieuserie,
mais cela ne nous fera pas échapper au chômage et au souci du
lendemain." Mais de toute façon, même si je leur souhaite le contraire
de tout mon cœur, avec ou sans Mélanchon je pense qu'ils n'échapperont
pas au chômage et au souci du lendemain, et je leur souhaite alors plus
fortement encore de se mobiliser pour changer
complètement ce monde
par le fond, le Fond,
pas seulement par l'économie, parce qu'ils feront réellement avancer le
progrès qu'en l'aiguillant sur une autre voie: les sentiers vers les Hauteurs
Saintes
Vous êtes un Pèlerin d'Arès
autoproclamé. Vous n'ête pas un Pèlerin d'Arès au sens que La Révélation d'Arès
donne à ce nom: le
pèlerin en grande détresse (Rév d'Arès 12/9) parce
qu'il réalise sa misère spirituelle, il réalise que sa misère
spirituelle est inséparable de sa misère matérielle et que cette
dernière ne se résoudra pas sans résoudre la première.
Toute
la
culture, notamment la culture ouvrière, hurle que ce que je viens de
dire est une niaiserie énorme et coupable, et pourtant la Vérité est tout
l'inverse, dit La
Révélation d'Arès.
Voilà
qui rend notre mission très très difficile, puisque nous passons pour
des jobards répandant des jobarderies, mais voilà cependant ce pour
quoi nous devons travailler pour trouver des arguments, une façon de
présenter les choses de sorte qu'elles réveillent au moins un petit reste.
Il
m'est arrivé, au cours de la décennie 1995-2005 de songer à une ORCO:
Œuvre de Respiritualisation de la Classe Ouvrière, ou à des TP:
Travailleurs Pénitents, mais je n'ai jamais eu le temps de m'y
attarder, de structurer l'idée, étant tout seul dans mon petit coin,
déjà débordé par le minimum qu'il me faut faire pour faire connaître La Révélation d'Arès. Ma
mission personnelle est plus fondamentale et plus générale. Je me suis
quand même parfois demandé pourquoi nos frères partisans de la "mission
sociale" n'avaient pas, quitte à faire du social, au moins créé une
sorte de mission de spiritualisation du travailleur.
C'est
peut-être vous, le métallurgiste syndiqué, qui allez le faire ?
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22mar12 127C8
Où
en sommes-nous le 22 mars 2012 ?
La
dualité est un
concept qui doit totalement s'effacer de notre conscience.
Tout
est unité.
Nous
sommes des frères et des sœurs, tous de
l'Un, du Créateur.
Réveillons-nous notre divinité
[native] !
Maryvonne de
Bretagne sud
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22mar12 127C9
Entre
deux [lavages de] vitres, en ce deuxième jour du printemps, je m'arrête
et d'un cyber[café ?], je récite ici de mémoire ce que j'ai
appris par
cœur de votre bouche et qui figure au pied de La Révélation d'Arès
depuis.la répétition qui rappelle ce qu'il reste à accomplir [mot(s)
manquant(s)] est bonne
et salutaire.
Père, tu m'as enseigné
depuis des millénaires à aimer l'humanité comme toi tu l'aimes et comme
tu l'aimes trop [Rév
d'Arès 12/7]. Et tu attends de moi que j'aime mon prochain comme
moi-même [Lévitique 19/18] et que je répande cet Appel à l'amour
pour moissonner
ceux
qui reconnaissent ta voix et qui y répondent.
Je
prends chaque jour devant toi l'engagement de devenir ton pénitent et
ton moissonneur.
Brice,
le jeune garçon
aux oreilles bordées de clous, mais avec quelque chose dans les yeux,
et
dont je vous avais parlé, n'a pas accepté de manger avec moi prétextant
un rendez-vous, il y a quinze jours. La fois d'aprés il m'a semblé
qu'il faisait
semblant de ne pas me voir. Mais mardi il est venu me dire bonjour et
nous avons parlé un peu. Affaire à suivre.
Aujourd'hui
c'est une musulmane, Waria, qui a pris volontiers deux de mes tract
aprés que je lui ai demandé si son mari était d'accord pour qu'elle
lise
en plus du Coran avec lui La
Révélation d'Arès. Je lui ai dit que le
frère Michel est toujours vivant et lui ai donné le lien du site.
C'était
un moment hors culture, hors du temps. Les petites gens du mènage
[mot(s) manquant(s)] que
nous étions sous le ciel. J'avais peur me m'adresser aux femmes
musulmanes. Une peur ancestrale lièe sans doute à mon passé en Algérie
dans le ventre de ma mère pendant qu'elle et mon père étaient lynchés
pendant les événements de 1962.
Les frères de Mouhamad
[Rév d'Arès xv/2-6] viennent souvent me demander quelque
chose. Ils doivent sentir une
affinité. Aprés tout le petit laveur de carreaux est sympathique .
La
semaine dernière, c'était le mari d'une témoin de Jéhovah, qui est venu
vers moi pour me parler. Daniel, retraité. Il se disait libre de toute
religion. Je lui ai répondu que c'est ensemble, Dieu et nous deux, qui
allions changer notre
vie [Rév d'Arès 30/11] et de proche en proche changer le
monde {28/7]. Parcequ'il croyait que c'était le Père qui
allait tout faire,
n'est ce pas... Sa pauvre femme s'était fait agresser la veille par un
jeune qui a voulu lui arracher sa chaîne en or pendant quelle
missionnait. Comme elle était solide (la chaîne), elle est tombée par
terre.
Il y a aussi les évènements
derniers de l'assassinat d'une famille juive qui font du
tapage. Encore le Mal
qui utilise ce qu'il peut pour
enflammer sa rancœur: Avance
ton bras frappe [Rév d'Arès 26/16] ! Le fanatisme
fait
beaucoup de mal à la spiritualité qui doit émerger de la
religion. La plus belle
récolte du Père.
Romps
avec tous le corps de mon sacrifice, dans leur rang, fait circuler le
calice, apporte ton offrande à leur temple, donne tes filles à leur
fils. La mesure et la douceur et la foule innombrable dont le Père
connait les noms et qu'Il aime, ma sœur Bénédicte [127C5].
Quand
le cadre ne cadre pas, il faut se rappeler que l'homme est plus
important et que tout peut encore et toujours évoluer par
l'exemple du Bien
à co-créer, la libération des préjugés qui sautent à
notre insu sur notre
langue [Rév d'Arès 36/16].
C'est la paille et
la poutre qui
attend chacune de nos condamnations. La contrition vaniteuse
qui
affaiblit le cœur et redonne au péché
l'existence que l'on croyait
avoir laissé loin derrière. Personne n'est à l'abri de ce piège, car la
vie moins morte que le
mort n'est pas figée, elle apprend et évolue sans
cesse ou se décompose.
Je me rend
compte que je ne suis peut-être pas dans le cadre idéal pour vous
écrire,
bien aimé Frère ainé, car deux enfants avaient le nez collé à la vitre
qui
se trouve à ma gauche et quand je me suis retourné pour regarder ce
qu'ils regardaient, j'ai vu que les deux gars derrière moi sont sur des
sites pornographiques [dans le cybercafé].
Voilà les
nouvelle qui me permettent de garder le lien avec vous au milieu de la balène [Rév d'Arès xL/4]
et de la perversion.
Je
retourne à mes vitres...
Guy Y de l'Hérault
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22mar12 127C10
“Faut
missionner ! Faut missionner avant que le ciel nous tombe sur
la
tête !"
Samedi dernier, lors de la permanence au
local de
(ville du Roussillon), un compère qui fut jadis des nôtres, mais qui,
néanmoins, continue de nous honorer de sa présence par des visites
régulières, me dit ceci : ”J’économise l’eau ; je fais donc le bien.”
Je
lui rappelle que La
Révélation d’Arès nous appelle à dépasser ces
choses élémentaires, puisqu’elle nous demande d’aimer même nos ennemis
(Rév. d’Arès xxii/8). À cela il répond que c’est difficile
pour lui, et
il ajoute que nous allons léguer à notre descendance une planète en
très mauvais état.
"Oui, lui dis-je, mais nous léguons,
nous,
Pélerins d’Arès, à nos enfants, un fabuleux message d’espérance et de
salut du monde qu’il ne faut surtout pas taire."
Je fus
stupéfait que, pour certains, l’écologie parût plus raisonnable que La Révélation d’Arès,
au point de lui donner la première place en
pensée et en action.
Oui ! La Vie
a un prix,
c’est le prix de
la pénitence !
Dominique
du Roussillon.
|
Réponse
:
Non, mon frère Dominique, il ne faut pas être "stupéfait
que, pour certains, l’écologie parût plus raisonnable que [le Bien dont parle] La Révélation d’Arès." La
Parole d'Arès revient avec des mots ou des concepts dont les
hommes ont oublié le sens, comme Bien,
pénitence,
péché,
etc.
Nous ne devons pas être stupéfaits, mais nous devons
nous sentir
en devoir d'expliquer, d'enseigner,
ce qui a été oublié par les générations dont
nous sommes.
Comment
les hommes que nous recherchons se réveilleront-ils à la Lumière de La
Révélation d'Arès, si nous ne braquonspas sur eux, si
nous ne leur montrons pas, cette
Lumière avec douceur
et patience ?
Ne
soyons pas stupéfaits que le monde soit ce qu'il est aujourd'h'ui.
Il
me paraît normal qu'à un quidam dépourvu d'inquiétude métaphysique
profonde un savant ou un politique moderne qui dit à la télévision, à
la radio, dans les journaux, que l'écologie est
le bien suprême passe pour le pinacle de la vérité et de la
sagesse. Si nous Pèlerins d'Arès avions droit de parole à la
télévision, à la radio, dans les journaux, comme les écologistes y ont
droit, je pense que votre "compère" croirait sans mal que le bien est dans l'amour, le pardon, la paix,
l'intlligence et la libération spirituelles.
Si
l'homme moyen d'aujourd'hui n'était pas victime du discours à sens
unique, politique, rationaliste, matérialiste et (le dimanche matin)
religieux, que lui destinent pouvoirs, idées générales et media, le
Père serait-il
revenu le réveiller à la
Vérité muette et l'appeler à la vraie
pénitence ?
|
22mar12 127C11
La
déculturation est ce que n'avaient pas vu les missionnaires de la
mission sociale.
Cette entrée 127 vient encomplément de
l'entrée 126 d'une façon percutante.
Je vois tout à coup les
choses tout autrement que je les avais vues jusque là.
Pourtant,
quand j'y réfléchis, je crois bien que vous n'avez jamais cessé de
parler de déculturation, et je me souviens d'une allocution que vous
aviez faite au Pèlerinage, il y a longtemps, où vous parliez déjà de la
différence entre "la poésie émotionnelle" des Écritures (Bible, Coran)
et le réalisme (ici vous dites la Raison) de La Révélation d'Arès.
Cela
montre bien que les fréres et les sœurs n'entendent sur le moment que
ce qu'ils veulent ou peuvent bien entendre. Jésus disait déjà ça, avec
d'autres mots, dans les Évangiles bibliques.
Donc, rien de
nouveau ici, en fait. Vous en avez déjà depuis longtemps donné les
déterminants.
Je pensais, je l'avoue, que La
Révélation d'Arès
appelait seulement à une adatation de la foi au monde moderne, alors
qu'elle appelle à un rupture avec le monde tel qu'ils est encore,
puisqu'il faut le changer
(28/7), c'est-à-dire il ne faut rien laisser moralement,
religieusement, politiquement, de ce qu'il est.
Pouvez-vous
vous étendre un peu là-dessus ?
Barthélemy de La Réunion.
|
Réponse
:
Vingt ans au moins que nous n'avons pas communiqué, c'est
un bail !
La déculturation est évidemment perçue comme une
folie par
tous ceux dont les intérêts temporels reposent sur la culture.
Les
grands partis politiques, les corps constitués, les religions qui ont
pignon sur rue, les autorités scientifiques ont tous ensemble horreur
de tout ce qui rappelle ou qui met en avant des valeurs oubliées ou des
nouvelles valeurs et références en opposition avec les valeurs
établies. L'accord des pouvoirs économiques, politiques, religieux,
moraux, éducatifs, etc., sur le principe d'une "lutte contre les
sectes" vient de l'intérêt totalement commun qu'ils ont tous, en dépit
de leurs différends, sur le principe qu'il faut décrier et déclarer
folles et/ou dangereuses toutes les idées nouvelles visant à remplacer
les leurs.
Il y a une infiniment plus large différence, un
antagonisme mille fois plus aigu, entre la foi du Pèlerin d'Arès et la
culture actuelle qu'il n'y avait, récemment encore, entre
judéo-christianisme et marxisme qui, mise à part la question de Dieu,
étaient symétriques. Le judéo-christianisme et la marxismes répondaient
de façons décalées mais proches aux même questions: autorité et peuple,
propriété personnelle et propriété collective, richesses et pauvreté,
équité et iniquité, etc., alors que la Parole d'Arès ne s'appesantit
pas sur ces questions tout simplement parce qu'elle propose le retour à
un tout autre monde, dont l'organistion hiérarchique, juridique et
matérielle n'est pas son souci, son souci étant l'âme, la qualité
du cœur, la recherche de l'image
et ressemblance du Créateur, bref, tout ce qui fait Éden.
"Le
déculruration", comme vous le dites, "est ce que n'avaient pas vu les
missionnaires de la mission sociale." J'ajoute: qu'ils n'avaient pas vu
ou avaient eu peur de prôner, entrant ainsi en contradiction avec
eux-mêmes sauf pour ceux qui ne voyaient pas vraiment "La
Révélation d'Arès comme céleste, mais plutôt comme seulement
vitale
ou roborative, le
simple adjuvant d'autres idéologies."
Les paradigmes ont
changé, mais en fait la culture n'a pas beaucoup changé. En apparence,
dans notre monde
moderne l'humain a remplacé complètement Dieu et même le croyant de nos
jours tend à penser infiniment plus aux créatures : homme,
animaux, nature verte et minérale, qu'à leur Créateur, tout ordre
transcendantal et toute supériorité du spirituel sont objets de risées.
Mais ces nouveaux paradigmes sont en fait peu décalés par rapport à ce
qu'étaient auparavant les valeurs religieuses, morales, politiques,
parce que ce sont toujours les mêmes autorités, les mêmes instances et
agences qui sont en place. Ils ne perdent pas grand chose à ces
nouvelles façons de voir.
Par contre, la façon de voir
arésienne leur ferait tout perdre ! Elle pose une façon de voir les
natures de la vie, du bonheur, du mal et du bien, comme tout à fait
différentes.
Elle montre que la notion d'homme libre
(Rév d'Arès 10/10),
libre
de
tous préjugés, libre de
son destin, libre
de tout chef
(16/1),
libre
de toute loi (28/8,
xix/24), libre
d'aimer son ennemi (Matthieu 5/44), etc., remonte à des Appels dont aucun
n'a été accompli, sauf
très localement et très brièvement, qui tous ont été détournés, les
grands Appels
prophétiques. La
Révélation d'Arès repose complètement la question de
l'origine des concepts. Ceux-ci certes peuvent être vus, dans ce monde
de discutailleurs, comme discutables, mais le seul fait qu'ils soient
discutables prouve que la thèse avancée par la Parole d'Arès est fondée
et ne peut pas être niée et balayée d'un geste du bras.
Ce
n'est pas sans sagesse et connaissance de la lenteur de la
compréhension humaine que La
Révélation d'Arès dit que quatre gnérations ne suffiront
pas (24/2). Mais nous, génération présente, sommes le fer
de lance de ce grand mouvement. Notre rôle est le plus difficile mais
aussi le plus glorieux.
Mon frère Barthélemy, avez-vous
toujours la même adresse à La Réunion ? Si oui, me
permettez-vous de
donner votre adresse à de nos frères là-bas ? Autrement dit,
souhaitez-vous revenir à l'engagement pénitent et missionnaire avec
nous, comme votre présent commentaire me permet de le penser ?
|
22mar12 127C12
Je
suis à mon local de Bordeaux, je fais la permanence et en même temps
j’en profite pour me nourrir de votre enseignement.
Merci
pour ce blog qui me touche profondément, comme tous d’ailleurs ici, et
comme tout ce qui vient de vous, notre prophète.
Le monde que vous décrivez, je le porte en moi, et je le sens vivre,
pour le moment, il est virtuel, mais notre mission une fois réussie, ce
monde existera. De cela , je n’ai aucun doute.
Je voudrai
répondre
à notre sœur Bénédicte (127C5) qui dit : "Étiez- vous finalement le
complice et peut-être la cause de cette mauvaise mission sans foi ? Je
ne m’explique pas que vous disiez nous dans
cette entrée 127, si vous n’acceptez pas d’être l’otage des
libertaires. Arrêtez de dire nous
si vous n’êtes pour rien dans les fautes graves.. Vous avez un problème
à résoudre là, frère Michel. Vous voulez sortir le monde de cette
culture de la peur, frère Michel, commencez à ne pas avoir peur
d’appeler les traitres
par leur nom."
Ma sœur, je m’adresse à vous et aux Pèlerins
d’Arès qui parlent au prophète
de cette manière là.
Sommes-nous assez pénitents
pour
faire des remarques et dire au prophète
ce qu’il doit dire, comment le dire et comment faire. J’avoue que là,
je fais un effort de pénitence
pour garder ma paix et ne
pas juger mes frères, car je ne suis pas meilleure
qu’eux,mais ce que j’ai est un grand respect pour le prophète, car Dieu
lui dit: ta parole Ma
Parole, Justice de juste, et pour moi — mais je peux être
dans l’erreur — un pèlerin d’Arès est un frère ou une sœur qui ne
conteste pas le prophète
et qui ne lui dicte pas sa ligne de conduite.
N’oublions
pas que c’est Dieu qui a parlé à Michel Potay et que cela est un grand
Évènement qui n'arrive que tous les millénaires. Soyons
conscients
de cela. Remercions le Créateur de l’avoir, car il est notre exemple.
(Une)
Nicole d'Aquitaine
|
23mar12 127C13
La
faiblesse de la République est qu'elle prend Dieu pour un rigolo.
Or,
les Renseignements Généraux français ont des informations sur Dieu
quasi uniques au monde. En n'utilisant pas ces informations, ils
laissent le champ libre aux terroristes qui n'hésitent pas à se
réclamer de Dieu. C'est une faute historique très grave que les pays
amis reprocheront sévèrement à la France.
Signaler un abus
top !
La caste politique se partageait déjà avec délices les
dépouilles du futur Anders Behring Breivik toulousain, mais face à
Mohamed elle est brusquement devenue aphone.
Espérons que
bientôt elle sera vraiment sans voix, dans tous les sens du terme
(Michel Geoffroy).
Jacques P.
|
Réponse
:
Je viens de re-déballer mon ordinateur portable, parce que
je ne peux pas rentrer à Bordeaux aujourd'hui, je suis coincé par une
sciatique qui se réveille (j'ai eu
une sciatique paralysante côté droit il y a onze ans, qui dut être
opérée et dont je n'ai jamais totalement récupéré) et j'ai un
rendez-vous médical à 11h45. Avant-hier l'angiologue
avait détecté une lésion suite à de fortes crampes, lésion qui existe,
mais n'avait pas vu (à chacun sa spécialité !) que le mal
remontait
aussi aux vertèbres. Normal, si je peux dire ! En voyage
il faut porter les bagages et je m'étonne même que cela ne me soit pas
arrivé plus tôt. Merci, Père, de m'avoir aidé jusqu'à présent. Bref,
j'ai un peu de temps pour répondre à votre commentaire.
J'ai
un peu suivi cette triste affaire de terroriste à Toulouse qui a tué
deux militaires et blessé gravement un troisième puis, ô horreur des
horreurs, tué à bout portant des jeunes enfants israëliens et leur
rabbin. À ce double drame s'ajoute un troisième, c'est que le
meurtrier, Mohamed, est ici considéré comme un ignoble assassin alors
que quelque part dans les rangs d'Al Qaida on lui décerne la couronne
du
martyre, il est un vengeur, un héros. On ne peut évidemment pas nié que
dernièrement encore l'armée israëlienne a causé la mort d'enfants dans
la Bande de Gaza. Ce Mohammed s'est fait un devoir de les venger... Vengeance sans fin,
dit La Révélation
d'Arès (27/9) sur le ton d'alarme. J'hurle de douleur.
La
bonne attitude n'est pas de fustiger, stigmatiser
le terroriste à sens unique à grands cris d'indignation et de
condamnation sans dire aussi que la mort répandue là-bas est, même
indirectement, la cause de la mort répandue ici. Dès lors que l'on
prend parti contre ici et pour là-bas, il y a quelque chose
d'essentiel qui échappe à cette humanité méchante et que cache son
affreuse malice, à savoir que le meurtre est le meutre ici ou là-bas, à
savoir que l'humanité se cache en quelque sorte derrière elle-même en
prenant parti pour
des morts qu'elle considère comme normaux en Irak, en Afghanistan, en
Palestine, et anormaux à Toulouse au lieu de crier: "Assez de meurtres
partout, partout, ici et là-bas !"
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23mar12 127C14
Je
devine que vous souhaitez des commentateurs qui soient des vôtres, même
pas d'accord avec toutes vos positions, plutôt que d'autres qui soient
comme moi des observateurs intéressés par les questions que posent La Révélation d'Arès
et les Pèlerins d'Arès, mais qui n'entreront jamais dans
votre confrérie.
En 2002 je vous écrivis pour vous demander
de nous recevoir, un collègue et moi, pour un petit débat de nature
informative sur le sens que vous donnez à La Révélation d'Arès
et l'orientation que vous donnez à ses débouchés pratiques. Vous m'avez
répondu très courtoisement que La
Révélation d'Arès était ce qu'elle était et ne se
discutait pas et que la mission qu'elle avait promue sous votre
conduite lui était en tous points conforme. Je n'aurais pas dû user du
mot "débat". L'entrevue n'eut pas lieu.
Aujourd'hui, je ne
souhaite pas débattre, mais seulement souligner quelques points que
m'inspire cette entrée, qui me paraît résumer vos prises de position
depuis longtemps, et qui, bien qu'éparses mais souvent plus précises,
me font dire qu'ici — dans cet article 127 — vous restez volontarement
dans les limites de ce qui est compréhensible pour l'ensemble complet
des Pèlerins d'Arès. Clairement, vous ne cherchez pas à former une
élite, de telle sorte que vous restez bien dans le sillage populaire de
Jésus de Nazareth, vous êtes bien un apôtre évanglique (au
sens biblique, pas au sens protestant).
Pourtant, il y a
certaines choses qui me paraissent sauter à l'esprit, même
si elles ne sautent pas l'esprit de tous.
Je ne crois pas en
Dieu et je ne crois pas que Dieu soit l'auteur de La Révélation d'Arès, mais
en même temps je ne crois pas du tout que vous l'avez inventée. Il
s'est passé quelque chose en 1974 et 1977. Quoi? Je n'ai pas de
réponse.Ce n'est ici ni ma spécialité ni un point sur lequel je
souhaite aller plus loin. Je dis ce que je pense, c'est tout.
Par
contre, j'observe d'autres choses et je vous saurais gré de me dire ce
que vous en pensez.
Dans toute l'Histoire le vaincu a dû se
soumettre au vainqueur.
Si Hollande devient président,
Sarkozy et son parti subiront la loi du vainqueur. Et vice versa. Le
vaincu vit dans une stratégie d'intégration à la loi du
vainqueur ou, selon les moments, dans une position de révolte
ou contestation impétueuse.
Vous, Frère Michel et les
Pèlerins d'Arès, vous êtes pour le moment en position de vaincu, mais
vous ne vous attaquez pas à ceux qui vous veulent du mal (amour de
l'ennmi, pardon, etc.). Néanmoins, les agences d'idées et de forces
dominantes vous écorniflent sans scrupules en vous traitant de "secte",
voire même de "secte dangereuse" alors que symptomatiquemet vous n'êtes
manifestement ni sectaires ni dangereux.
En effet, le
mouvement sorti de La
Révélation d'Arès n'est ni syncrétique (il ne vole
rien aux églises et religions en cours), ni hybride (il ne se réfère en
rien à deux, trois ou plus de religions en place, petites ou grandes),
ni dévoyé d'autre valeurs identifiables religieusement Il
semble tout au plus retourner contre le christianisme ses propre
arguments (Sermon sur la Montagne) mais il ne s'agit pas de dévoiement,
puisqu'il part d'une tout autre Source:
le Ciel, Auteur supposé de La
Révélation d'Arès.
Vous formez donc une
idéologie tout à fait originale. Les lobbies acharnés à combattre les
religions étrangères, qu'elles flétrissent sous le nom de "sectes" —
quand les devoirs de la diplomatie officielle ne les contraignent pas à
en ménager quelques unes (islam, évangélisme protestant, bouddhisme) —
prennent de gros risques devant la Justice en vous rangeant parmi ces
"religions intruses dangereuses pour la jeunesse" (Scientologie,Témoins
de Jéhovah, etc.), puisque La
Révélation d'Arès est indigène. Vous représentez pour en
finir un énorme embarras dans l'Hexagone et cela ne va pas aller en
s'arrangeant.
De plus, vous confirmez ici une théorie de la
société en "petites unités" qui est tout à fait contraire à la
globalisation qui progresse, notamment européenne, et une opposition de
la "Raison spirituelle" à la religion "émotionnelle",qui vous situent
également en dehors de toutes les tendances actuelles.
Les
observateurs suivent donc tous passionnément l'évolution de votre
mouvement. Quand passera-t-il de vaincu à la position de vaincu
respecté
puis, peut-être, de vainqueur potentiel dans les temps futurs?
Je
voudrais nuancer tout cela, mais si mon commentaire est trop long vous
ne le publierez ni n'y répondrez, si je peux espérer quelque réponse.
Christian
J. (de la Région Rhône-Alpes)
|
Réponse
:
Ce blog est public, apparemment lu autant sinon plus par
nos ennemis que par les Pèlerins d'Arès et leurs amis.
Je
suis donc prudent et incomplet dans ma réponse, vous le comprendez.
J'ai
un peu de temps cet après-midi en attendant de passer ce soir un
scanner de la colonne vertébrale avant de repartir, je m'en espère
capable, demain matin pour Bordeaux où beaucoup de travail m'attend.
Nous
Pèlerins d'Arès sommes principalement citoyens de pays européens
francophones: France, Suisse, Belgique, Luxembourg, et peu visibles
dans le tableau religieux général, mais nous sentons-nous vivre en
"vaincus" ? Je ne sais pas trop ce que vous entendez par là,
sinon
que nous sommes évidemment minoritaires — ce qui semble signifier
vaincus à vos
yeux — et que nous opposons à ceux qui nous défigurent l'amour de
l'ennemi, le pardon et la non-violence (la Justice est une arme, donc
une violence), même quand nous pourrions juridiquemet argumenter contre
eux. Nous ne le ferons qu'en cas de menace très dangereuse que nous
pourrions alors assimiler à la légitime défense de survie.
Nous
cohabitons en paix avec la culture ambiante, notre mission ne critique
ni ne discrédite des autres. Si nous avons des positions défavorables à
la religion, à la politique, etc., nous n'avons pas de têtes de Turc;
nous croyons bon pour l'humanité en général que les princes du culte
religieux, du culte
politique, du culte
financier, etc., disparaissent un jour pour laisser place à d'autres
procédés de gestion du spirituel, du social, de l'économique, etc.
Nous
n'empruntons rien aux paradigmes des grandes religions en place, nous
n'usons d'aucun "cultural oxymoron", selon une expression qui se
répand, et l'espèce de conférence spirituelle déspiritualisée (oxymore
s'il en est, je l'avoue), dont il a été question dans les commentaires
de l'entrée 126, n'a été qu'accidentelle, ni voulue par moi ni par le Fond
de notre foi.
Si nous avons parfois commis des maladresses, il n'y a chez nous
ni paradoxe, ni contradiction, ni bizarrerie, comme vous l'avez très
bien vu et je vous en remercie.
Les marqueurs trouvés dans notre mission (dans les textes de tracts,
affiches, discours missionnaire) sont tous aujourd'hui — après une
certaine époque d'erreurs, je l'avoue aussi — issus de La Révélation d'Arès
et quand nous parlons d'autres marqueurs: juifs, chrétiens, musulmans,
ce n'est que pour en faire remarquer les similitudes avec La Révélation d'Arès, mais
jamais pour les copier.
Je
pense donc que votre analyse est bonne. Elle souligne en tous points
l'authentque originalité, venue de Dieu — oui, de Dieu, je vous
l'assure — de la foi et de la misison arésiennes, même si parfois nos
missions, par excès de prudence face au anti-sectes ou aux idées
générales, ont tendu à prendre un ton plus familier aux oreilles du
public qu'il n'aurait dû l'être s'il s'était exprimé de façon arésienne
stricte. Mais tout cela est en cours d'amélioration.
|
25mar12 127C15
Cette entrée 127 ne semble pas suivre le rythme et les péripéties de la
précédenbte entrée 126.
Mais peut-être êtes vous simplement empêché de poursuivre vos travaux
habituels. Vous parliez dans vos réponses 127C6 et 127C13 d'une
claudication douloureuse, d'une visite chez un angiologue puis d'un
scanner de la colonne vertébrale. J'espère que rien de pathologiquement
très grave ne va venir réduire vos activités que vous avez assumées,
semble-t-il, à plein temps jusqu'à maintenant.
Je ne suis pas un de ce que vous appelez le petit reste. Je ne
suis qu'un pèlerin d'Arès petit "p", ma foi dans La Révélation d'Arès
étant en butte à l'hostilité familiale (je ne peux lire la Sainte
Parole d'Arès qu'à l'hôpital, car chez moi elle prend le chemin de la
colonne d'ordures).
Je ne vous ai jamais rencontré. Je n'ai jamais pu faire le Pèlerinage
d'Arès. Je ne peux pas participer au grand mouvement de foi des
Pèlerins d'Arès qu'à travers ce blog, mais je m'inquiète de votre âge,
de votre santé, en résumé de votre disponibilité comme si j'étais
engagé dans la mission. Je suis infirmier anesthésiste et je sais, de
profession, qu'à 83 ans un homme, même volontaire et vaillant comme
vous, rencontre les inévitables pathologies du vieillissement qui
épargnent rarement le rachis [la colonne vertébrale], laquelle
conditionne tellement d'activités humaines.
J'espère que ce n'est pas trop grave.
Les ecclésiastiques (prêtres ou pasteurs) qui ne supportent plus le
poids de la doctrine et
qui quittent l'église ne sont pas rares, mais vous, vous occupez une
place à part. Ce n'est pas le poids de la doctrine qui vous a fait fuir
l'église — vous étiez au contraire très attaché à elle, je crois —,
mais un événement surnaturel qui a bouleversé votre vie.
Vous êtes
pourtant resté un homme courtois, cultivé et tellement humain, qui ne
se cache jamais derrière l'extraordfinaire consécration qu'il a
reçue. Votre
humanité qui éclate si fort dans vos réponses aux commentaires
126 m'a bouleversé. Vous créez un climat d'amitié non seulement entre
Dieu et l'homme, climat qui change tellement de celui d'adoration et de
soumission de la religion, mais aussi entre les hommes. Je ne sais pas
qui sera votre biographe, et j'imagine qu'il y en aura beaucoup — et
aussi tardivement que possible, car nous avons besoin de vous vivant
très longtemps — mais vous avez une personnalité impossible à confondre
avec une autre. Je crois que longtemps après vous des hommes se
demanderont dans des circonstances difficiles, cornéliennes: "Qu'aurait
fait, qu'aurait dit le Frère Michel an pareil cas ?"
Ce blog permet de répondre à beaucoup de ces dilemmes que nous hommes
de l'ordinaires rencontrons.
Ce que nous, qui croyons dans La
Révélation d'Arès, entendons par être Pèlerin d'Arès ou
seulement pèlerin d'Arès (petit "p") comme moi, paraît tellement
limpide quand on lit ce blog, mais il ne lui manque que d'être vrai.
Nous ne serons "vrais" qu'une fois vraiment déculturés. Je m'efforce
d'aller dans ce sens.
Merci pour tout ce que vous m'apportez.
Ludovic de Bourgogne
|
Réponse
:
Je ne vais pas m'étendre ici sur ma santé, mais disons que, oui, le
scanner a révélé un nouveau problème du côté rachidien (sans rpport
avec la hernie discale cause d'une sciatique paralysante dont je fus
opéré il y a onze ans) et je vois de nouveau voleter au-dessus de moi
le scialytique de la neuro-chirurgie sans savoir encore si elle sera
possible pour différentes raisons, notamment en raison de mon âge et
d'autres problèmes de santé. On en est pour l'heure aux
examens et hypothèses face à un problème de vieillissement, comme vous
dites.
Ceci dit, j'ai en effet ralenti mon activité côté blog, mais c'est
seulement parce que je viens de rentrer à Bordeaux et que je me trouve
devant un gros travail de courrier. Mes difficultés à marcher ne
m'empêchent pas de m'asseoir devant mon ordinateur.
Et puis, même avec
une canne et moins vite que mon habituelle propulsion galopée, je peux
quand même marcher.
Je suis heureux que mon blog compense quelque chose dans votre vie
spirituelle frustrée, empêchée par "l'hostilité familiale". Vous vivez
dans une
région où nous n'avons aucune mission où vous pourriez trouver le
réconfort de rencontres fraternelles. N'hésitez pas à m'écrire en cas
de nécessité.
|
25mar12 127C16
Comment amalgamer la foi pure islamique ? Comment
pourrait-elle être
portée par un délinquant et malfrat multirécidiviste ?
Dans les faits, qu'est-ce qu'un délinquant multirécidiviste ?
C'est
quelqu'un qui choisit d'être un nuisible (un mauvais) de façon
confirmée, mais qui ne fait volontairement que des effractions qui
n'encourent que des petites peines.
Sinon, comment pourrait-il être
multirécidiviste ?! C'est une sorte de yoyo pénitentiaire qui
amène
les nouvelles de dehors: Un messager. C'est un personnage important
dans le monde carcéral parce qu'il a eu le loisir de fréquenter et de
connaître des condamnés à de longues peines. C'est le talonneur d'une
équipe de rugby... du mal.
C'est pour celà que je dis que les bonhommes ayant une nature
consistante, il leur faut une lutte consistante; et ne pas se lasser de
répéter (Freesoulblog est peut-être lu par des détenus et je précise :
je n'ai jamais vu autant le mot "Dieu" gravé sur les murs des mitards
des prisons).
N'ai-je pas commencé de lire La
Révélation d'Arès dans un cellule de
prison ?
La leçon que j'ai tiré de mes expériences: Partout où il y a des
humains (sur la banquise comme dans les plus profondes banlieues du
monde), il y a de l'espoir. J'explique cela dans un livre à paraître:
"De Jeanne d'Arc à nos jours", une réflexion sur la liberté absolue.
Mais nous devons aussi affirmer haut et fort que la France n'a tué
aucun enfant palestinien sur son territoire et de ce fait
vouloir les venger sur son sol est une parfaite absurdité, doublée d'un
acte beaucoup plus grave: Celui d'ennemi de la bonne terre de France.
Frère Michel, vous dîtes qu'il faut arrêter de tuer partout : vœu très
pieux, mais si des forces étrangères de la haine réussissaient à
créer une guerre civile en France, avez-vous pensé au sort de milliers
ou de millions de familles françaises innocentes ? On est bien
là dans
une logique de tyrannie
de l'étranger (28/13) qui doit être fermement
dénoncée.
Guy P. d'île-de-France
|
Réponse
:
Oui, bien sûr, la France n'est pas coupable de la mort d'enfants dans
la bande Gaza et "vouloir les venger sur son sol [de France] est une
parfaite absurdité" au sens étroit, mais ce n'était pas une absurdité
dans l'esprit de Mohamed Mehrad, car il partait d'un esprit de croisade
générale contre tout ce qui opprime le peuple de l'Islam, y compris
contre tout qui ne condamne pas ouvertement cette oppression. Il ne
partait pas d'un esprit de
vengeance au sens étroit, sur le terrain. Il partait de
l'idée générale de vendetta qui sévit par toute la terre que La Révélation d'Arès entend
et déplore dans l'expression vengeance
sans fin (Rév d'Arès 27/9).
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25mar12 127C17
Dans cette entrée, vous comparez la "mission "sociale" (ou " morale",
ou " philosophique")" à "ce vieux manteau couleur de désert, tellement
plus confortable, comme toute vieille nippe, tant que nous tardions à revêtir le manteau neuf (Rév
d'Arès 1/1)."
[Comme réponse au fait que] nous fûmes tant de frères à avoir
despiritualisé la mission (peut importe sous quelle forme cela fut
fait, ainsi que son intensité), vous suggérez : "Peut-être aussi parce
que la Raison dont fait preuve La
Révélation d'Arès porta certains à la rationaliser
complètement… Le ton de Raison de La
Révélation d'Arès, nouveau pour notre culture faite à la
foi émotionnelle des religions, a amené certains Pèlerins d'Arès à la
rationaliser au point d'oublier que la Raison du Père n'est jamais
subliminale, ne va jamais sans transcendance."
Vous venez de m’offrir un élément de réponse très important au leurre
dans lequel je me suis trouvé pendant une vingtaine d’années au sein de
l’assemblée,
dont je me suis éloigné il y a quelques années — cinq ans je crois —,
car je sentais bien que quelque chose n’allait pas, qu’il y avait là un
mensonge, mais quoi ?
Je n’ai pas participé à la mission sociale (groupe sécurité social,
groupe Yougoslavie, groupe logement avec le DAL (Droit Au Logement),
etc.), ni à la mission philosophique ou morale, mais je
despiritualisais ma mission, parce que je n’arrivais pas à
l’appréhender avec la bonne
intelligence (10/12).
C’est avec mon vieux mental de révolutionnaire, d’homme souffrant (Rév d'Arès xvi/9)
de ce monde et qui se (dé)battait comme il pouvait, que je coloriais ce
verset: La Vérité c’est
que le monde doit changé (Rév d'Arès 28/7). Ce vieux
mental qui ne voit son changement comme une incidence dépendante du
changement du contexte dans lequel se trouve l’individu. Je schématise,
mais c’est par ce jeu que finalement la pénitence (30/10),
le changement,
s’emplissent de notion de potentiel et se remettent à un avenir plus ou
moins proche et non à se fouiller
comme une mine (24/5) ici et maintenant.
Je ne suis pas un tartuffle (vous vous souvenez peut être que vous
m’aviez à juste titre déconseillé il y a 2 ou 3 ans d’entreprendre la
création d’un café spirituel). C’est honnêtement que j’ai mené ma vie
de pèlerin d’Arès. Mais je
roulais dans ma dent (Rév d'Arès xvii/3) La Parole et votre
enseignement (39/1), je ne me savais pas si opineur (23/3), être à ce
point taupe (23/2).
C’est tout naturellement que cette rationalisation me permettait de
raccrocher les deux bouts et de perdurer au sein de l’assemblée. Cette
despiritualisation de la mission et par extension de la vie de l’assemblée (elle
ne peut pas ne pas en avoir subit les effets), est quelque part ce menteur qui rassure le mauvais
(Rév d'Arès iv/06), mais elle m’a permis de ne pas couper
le fil avec La
Révélation d’Arès.
Dans l’entrée 113 vous écrivez: "Du 13 avril 1974 au 2 octobre 1977, je
n’eus d’autre secours spirituel et moral que celui de ma conscience. Ce
fut de ma vie la période la plus tourmentée : Quarante mois de lutte
intérieure et d’irrésolutions et résolutions se succédant… Mon tourment
était de renoncement à tout ce que à quoi j’avais cru et qui avait fait
mon bonheur, mais beaucoup plus d’autocritique, de constat de ma piètre
valeur." Dans un ancien numéro du « Pèlerin d’Arès » trimestriel, ou
dans une allocution, vous parliez de "lambeaux de chair".
Ce travail de curage, afin d’abandonner son vieux manteau pour en
revêtir un neuf (Rév
d'Arès 1/1), je ne l’avais à peine entamé et seulement
sous un angle moral. Aussi les sentiers (7/1) que
j’empruntais, leurs pentes
(7/2) étaient abruptes, les rocailles (25/5) qui
les couvraient, c’était du silex, et encore je ne vous parle pas des épines (31/7), les
miennes. Je voyais les autres frères et sœurs sereins, alors que moi,
c’était souffrance et solitude.
Ce travail je l’entreprends aujourd’hui, curieusement il me semble plus
léger (Rév d'Arès 28/25).
C’est pour toutes ces raisons que je dis que je me suis leurré pendant
vingt ans et que je me suis finalement éloigné.
À la fin de ma lecture de l’entrée 126, de tous ses
commentaires et de vos réponses, je me suis senti roué de coups de
poing et j’en ai longuement pleuré. Je n’ai pas lu frère C., j’ai lu
frère D.
Aussi, prophète Mikal
(Rév d'Arès xxxi/10, xxxvii/2), je vous demande humblement
pardon pour tout cela.
Si vous permettez j’ai une question à vous poser : dans votre réponse
au commentaire 126C59 vous dites: "Il ne m’a pas échappé, à l’époque,
que la fameuse campagne "anti-sectes" fut, un temps durant, une des
forces extérieures composantes de la "mission sociale", mais, comme
vous dites, ça ne nous excuse pas." Si dans la tempête nous
abandonnons le vaisseau
de peur qu’il sombre, si nous perdons
confiance dans sa solidité face aux vagues et aux mugissements du
monde, c’est que nous avons peur de notre propre ombre sur la Mer. Le
Père a promis que les légions de Saints seraient avec nous. Quel bel
équipage, pour invisible qu’il soit."
"Nous avons peur de notre propre ombre sur la Mer..." Que voulez-vous
dire exactementénbsp;?
Pour terminez, prophète Mikal, je ne peux m’empêcher de penser à cet
homme Michel
(1/1) qui a eu le courage de se curer, sans qui vous ne
seriez pas, sans qui il n’y aurait pas de marmot (xi/13, xxx/13-18),
et de
lui en être reconnaissant.
(Un) Dominique d'Île de France
|
Réponse
:
Qu'est-ce que j'entends par "Nous avons peur de notre propre ombre sur
la Mer..." ?
Un exemple: Frère C. au temps où il donnait des conférences
déspiritualiséesi (voir entrée 126) avait la foi. Il croyait en Dieu,
dans La Révélation
d'Arès,
etc. Si, dans ces conditions, il donnait des conférences d'incroyant,
sans Dieu ni Révélation
d'Arès, c'était comme s'il avait eu peur de sa propre foi,
peur de lui-même, peur de sa propre ombre
métaphoriquement parlant. Tous ceux qui suivaient la même
voie déspiritualisée, en cachant leur foi, en ayant peur de nommer les
objets mêmes de leur foi, semblaient eux aussi vouloir cacher au monde
leur propre ombre.
|
25mar12 127C18
La déculturation est un très long processus, qui passe d'abord par soi,
en tenant compte de notre éducation, de notre nature, de notre
caractère, de la vie qui a façonné notre vie, de nos aspirations, de
notre courage, de nos peurs, de nos inhibitions, de nos angoisses, de
nos joies, de nos communautés, de notre nationalité, de nos névroses,
de nos principes, de nos hormones, de nos a priori, de nos
résistances au qu'en-dira-t-on, de notre méconnaissance de nous même,
du temps qui change et qui nous change, etc., mais avant tout de notre
manière de nous aimer nous mêmes.
Autrement, comment aimer les autres comme soi même si l'on n'est pas
parvenu à s'aimer soi-même ?
Autant dire que c'est titanesque et
que donner un coup de pied dans la fourmilière n'est pas si simple,
quand on
sait à quel point la société nous impose sa culture, ses cultes, son
prêt-à-penser, sa pensée unique.
Alors pétochards ? Non, nous sommes endormis, [endormis] par
l'hyperconsommation, la manipulation,
les lois et les devoirs, les mensonges, une nutrition qui laisse à
désirer
et influence forcément notre condition mentale et physique.
Voter ? Mais pour qui, diable ? Pourquoi allez voter
puisque nous savons que chacun des candidats est le clone de l'autre,
que la finance est aux
commandes ? Robespierre n'est pas encore
arrivé...
Voter, parce qu'on nous rétorque
que c'est un devoir, que c'est civique, qu'il faut le faire pour ceux
qui se sont battus pour obtenir ce droit ? Quelle
farce ! Plus
c'est gros, mieux ça passe. C'est le grand show de la télé
réalité.
Où est la Liberté ? Nous n'avons que des libertés
dans cette société.
Frère
Michel, vous avez évoqué à [ville du Sud-Est] le drame du 11 septembre
et vous avez cité
le président US de l'époque. Des millions de personnes dans
le monde pensent que le 11 septembre n'est qu'une fabrication, un
"inside job" et il y a suffisamment d'évidences pour étayer cette
théorie. Pourquoi donner un quelconque crédit à cette famille qui
détenait pendant la deuxième guerre des actions chez IG Farben ?
[imporatente industrie allemenade à l'époque nazie].
Voilà pourquoi je suis Pélerin d'Arès,
parce que cette société n'est faite que d'illusions, mais surtout faite
de
mensonges énormes. Il n'y a rien de vrai et pour répondre à
cette personne qui s'étonne que l'on soit pétochards, il faut savoir
qu'aujourd'hui si l'on s'oppose au "politiquement, économiquement,
religieusement correct", on est à deux doigts d'être considéré comme un
terroriste.
Je suis actuellement très impliquée dans le mouvement anti-gaz de
schiste. Combien parmi ceux qui se disent pour savent-ils de quoi il en
retourne exactement ? La plus grave erreur s'est
l'Ignorance. Gaz de schiste, une manne financière
incroyable pour les pétroliers qui forcent leur chemin sur nos
territoires,..des compagnies étrangères qui veulent exploiter ce gaz
sur
notre territoire pour nous le revendre ensuite. Il y a comme un
problème dans l'énoncé..Sur un département français il faudra
s'attendre à quelque 600 000 forages ! Les
collectifs chargés de collecter et de rassembler les gens ont beaucoup
de difficultés à faire bouger tout ce monde endormi. Mais les Ardéchois
sont parvenus à faire reculer les pétroliers, lorsqu'ils sont
descendus à 15.000 dans la rue !
Ces lobbys pourront
revenir à la charge pendant les 15 ans à venir. Extraire du gaz de
schiste dans un pays grand comme un timbre poste, c'est de la folie
furieuse. Ah! mais c'est le lobby pharmaceutique qui doit se frotter
les mains, les médicaments pour le cancer, les lésions cérébrales
irrémédiables doivent déjà être déjà dans les pipettes de
fabrication.
Et puis, les vétérinaires ont de beaux
jours devant eux aussi (super débouché professionnel) car les animaux
deviennent impropres à la consommation. Et quand l'eau potable aura
été polluée pour des milliers d'années, ce sont les populations qu'il
faudra déplacer parce qu'on ne peut pas vivre sans
eau.
Voilà ! Je donne cet exemple du gaz
de schiste qui est d'actualité et l'organisation [contre lui]
des populations
et des élus concernés est aussi une forme de
mission.
Excusez moi de vous parler de ce
sujet qui n'a pas grand chose à voir avec votre entrée, Frère
Michel. La Révélation
d'Arès nous parle
intérieurement, selon notre entendement, simplement, peu importe
qu'Untel fasse des conférences sur la Parole, ou qu'un autre prêche
pour
sa propre paroisse, l'unicité est intérieure.
(Une) Brigitte du Sud
|
26mar12 127C19
Depuis quelques jours je médite sur votre entrée 127, qui donne
beaucoup à penser.
C'est peut-être la première fois, depuis que j'étudie votre enseignement, que
je vois de façon aussi aiguë ou concentrée la différence entre l'homme
de ce monde et l'homme qui change
sous l'influence de La
Révélation d'Arès.
On retrouve bien dans cette entrée 127 des représentations déjà
trouvées dans vos écrits depuis longtemps, mais ici elles sont réunies
dans ce que j'appellerais le squelette du Pèlerin d'Arès.
Vous commencez par dire qu'il y a beaucopup de "pèlerins d'Arès petit
p" pour parler comme Ludovic [127C15], qui croient dans La Révélation d'Arès,
mais pour des raisons ou avec des résultats pas vraiment dans la ligne
de ce que Dieu et son prophète
attendent — ceux que j'appelle les tièdes ou les dérivés —, puis vous
définissez en quelque paragraphes ce que vous appelez "Pèlerins d'Arès
grand P" (entrée 0097) dès aujourd'hui mais dans la perspective du très
lointain avenir où les fronrières des nations-masses s'effaceront sous
l'influence de la pénitence,
moteur d'une nouvelle civilisation, quand les hommes s'uniront en
"petites unités" indépendantes qui, je suppose, ne seront plus liées
par une langue, une famille de sang, la loi du sol, une religion ou un
draperau, mais liées en "familles d'affinités" comme vous dites déjà,
frère Michel, par des idéaux, des choix conscients, tous axés sur le Bien.
C'est fascinant mais complètement utopique.
En même temps, vous avez raison: Comme je vous ai entendu dire (ou
comme je l'ai lu): Il n'existe pas
d'amour ni d'intelligence
de masse, il n'y a d'amour
et d'intelligence
qu'entre individus qui vivent ensemble ou qui du moins se discernent
très bien."
On pense à la Suisse et ses petits cantons. En somme, la petite unité
'est le village ou la vallée, quelque chose de vraiment petit. Mais il
faut encore que ces "petites unités" s'entendent entre elles d'une part
pour accepter leurs différences de "gestion" comme vous dites et en
même temps pour échanger entre elles. Quand, comparé à l'harmonie
suisse, qui est exceptionnelle, on voit la guerre entre la Palestine et
Israël, deux petites unités, on se demande si ce que vous dites est
vraiment possible.
En tout cas, votre entrée 127 est dans le droit fil de la précédente
"déculturation" (126) qu'elle complète. On ne voit pas, c'est vrai,
comment des petites groupes humains peuvent s'entendre s'ils
revendiquent chacun une culture considérée supérieure à celle du
voisin, considérée illégitime ou nuisible.
Vous me donnez le frisson quand je mesure la dimension de l'utopie que
vous préconisez, bien que je la reconnaisse conforme au Souffle de La Révélation d'Arès,
et en même temps vous me donnez un immense espoir. La Révélation d'Arès
donne indiscutablement naissance à la seule solution possible pour ce
monde au système complètement usé, comme tout le monde le
voit dans la présente campagne présidentielle: "La politique
n'a plus rien à dire, comme vous dites Frère Michel. Il ne s'agit plus
que d'embaucher des gestionnaires. Le problème est dans les immenses et
terribles pouvoirs qu'on donne à ces simples gérants ou intendants.
L'antique loi des lions ne devient plus que l'actuelle loi des rats [Rév d'Arès xix/24)
mais en garde la violence sans plus jamais en égaler la grandeur
humaine." C'est à peu près ce que vous m'avez dit en me recevant au
Pèlerinage l'année dernière [2011]."
Signature oubliée
|
Réponse
:
Je ne me souviens plus très bien de ceux et celles que j'ai reçus au
Pèlerinage l'été 2011 et comme vous avez oublié de signer votre
commentaire, je ne vous situe pas du tout.
Vous semblez, en tout cas, bien connaître ma pensée à présent, quoique
vous la précipitiez trop. Le bien
est l'objectif du pénitent
dès maintenant mais ses conséquences sociales se feront longuement
attendre: quatre
genérations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), c'est-à-dire
qu'une longue patience sera
nécessaire aux générations de Pèlerins d'Arès venues après les nôtres.
Quand je parle de "petites unités" je parle d'un résultat très
lointain, du très lointain changement
en bien
qu'aura provoqué un reste
de pénitents
certes petit (Rév d'Arès
24/1), mais assez conséquent pour influencer la masse
humaine autour de lui et la désintégrer de façon intelligente, constructive,.au
lieu de la laisser se désintégrer de la façon méchante, funeste,
destructrice, que La
Révélation d'Arès prévoit sous le terme général de péché des péchés (38/2).
Les "petites unités" dont je parle s'entendent
uniquement comme constituées d'hommes
de bien, d'homme du temps qui vient, et toutes
comparaisons avec des petites nations actuelles sont très hasardeuses.
L'exemple que vous donnez:
Palestine et Israël, donne à réfléchir, précisément.
Il montre, d'une part, que dès que le voisinage de deux groupes humains
n'est pas d'avance convenu et accepté par les deux parties, mais est le
résultat d'une violence, d'une occupation forcée du sol par l'un des
deux, il ne peut en résulter que des malheurs.
Il montre, d'autre part et corollairement, que la solution de la
cohabitation entre Palestine et Israël n'a pas de solution politique,
mais n'a qu'une solution spirituelle comme le prescrit La Révélation d'Arès.
Les deux parties doivent entrer
en pénitence (Rév d'Arès 8/6, 31/2, 33/13) et se voir
l'une l'autre avec l'œil
du dedans (ii/10) ou œil du bien: de l'amour, du pardon, de
la paix, de l'intelligence et de la liberté absolue,
non avec l'œil du
dehors (ii/10), l'œil faux des raisonneurs religieux et
politiques.
Le premier Premier Ministre d'Israël, David Ben Gourion, avait très
bien vu le mal: "Tout le monde voit le problème qui pèse sur les
relations entre Juifs et Arabes. Mais personne ne voit qu'il n'y a
aucune solution au problème. C'est une faille aux deux bords impossible
à ressouder. Nous Juifs voulons que cette terre soit la nôtre. Eux
Arabes veulent qu'elle soit la leur." Ben Gourions voulait dire qu'il
"n'y a aucune solution" politique "au problème," mais il se gardait de
dire qu'il y a une solution spirituelle, laquelle est déjà inscrite
dans la Bible Juive: Tu
aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18).
Ce n'est pas sans raisons spirituelles
profondes, "dans le
droit fil de La
Révélation d'Arès" comme vous dites, que j'ai appelé à
armer un nouvel "Exodus" pour la Palestine et Israël lors de L'Œil
S'Ouvre 1988 à Paris !
La revendication par les Israëliens de la
terre de leurs ancêtres ne tient pas, parce que la Terre Promise est
toute la terre pour tous les hommes, tous enfants du
Créateur.
De plus, si tous les groupes humains qui quittèrent, à une
époque lointaine, leur sol ancestral pour s'installer ailleurs ou se
disperser se mettaient soudain à revendiiquer un droit au retour à ce
sol, la terre entière deviendrait la lisse d'une gigantesque guerre des
revendications.
La
planète Terre est à tous les hommes et n'importe quel homme peut
revendiquer n'importe quel territoire pour y vivre et la paix ne peut
régner entre groupes s'installant ou nomadant (j'entends par "petites
unités" aussi bien les nomades que les sédentaires) que si la pratique
du Bien
soude les âmes
entre elles.
La lutte
qui est devant nous, Pèlerins d'Arès, est donc une lutte
titanesque, une lutte créatrice au sens génésiaque — D'où mon affiche
de "L'Œil S'Ouvre" 1988: "Reprenons la
Lutte (Matthieu 10/34)", que mes frères aveugles ou peureux et manquant
de confiance en
moi ont bêtement supprimée pour "L'Œil S'Ouvre" 1989 et 1990...
Une
lutte titanesque entre deux visions de l'homme :
Celle qui aujourd'hui
contrôle le monde: l'homme comme animal pensant et athée (ou
athéïforme,
comme je dis)
contre
Celle, vue comme archaïque et déclinante, de l'homme spirituel que le
Père nous envoie
ressusciter, l'homme avec une âme
(Rév d'Arès 4/5-8, 17/4, etc., xxxix/5-11) qui
survit à
la mort et qui est co-créateur de ce monde qu'il peut restaurer comme
Éden, comme monde de bonheur où la mort même sera vaincue et qui, comme
le Père m'en permet la prévision, ne pourra qu'être faite d'une multitu
de "petites unités" humaines.
C'est une lutte fondamentale que n'avait pas vue un
autre frère aveugle ou peureux, qui promut des missions et des
conférences déspiritualisée
(voir commentaires 126), alors que le réveil de la spiritualité
humaine, le réveil de l'image
et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) au
fond de l'homme, est centrale dans notre foi.
Ceux qui, ayant étudié La
Révélation d'Arès, n'ont pas encore vu ou n'ont pas encore
carrément proclamé cet enjeu formidable sont complètement à côté du Fond des Fonds (xxxiv/6).
|
27mar12 127C20
Ce
commentaire me parvient sous pli postal. Il concerne "déculturation"
(entrée 126) mais n'est pas inopportun dans la page de commentaires de
l'entrée 127 "où en sommes nous?"
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Je ne suis pas restée détachée de tout ce qui a été révélé
sur votre
blog sous l'article "déculturation" [126] même si je me suis tue, et à
plusieurs reprises j’ai voulu y apporter ma voix. Mais malheureusement
après chaque relecture je n'étais jamais satisfaite de mon commentaire
que je ne trouvais pas à la hauteur de la vie spirituelle que vous y
insuffler et auquel j'apportais des corrections sans fin.
Mais le temps passe et aujourd'hui je pense important de rompre ce
silence même si c'est avec maladresse.
J'imagine que vous me savez dévouée à la Parole donc évidemment à son prophète et à la Vérité qu'il nous enseigne et que je
défends. Mais, comme je ne missionne pas à vos côtés et que vous ne
pouvez pas apprécier ni ma mission ni ma pénitence jour
après jour, comment pourriez-vous en être sûr ?
De plus, j'ai conscience que ce que je vous donne à travers mes
courriers, ce sont plus des mots que des actes et la confiance absolue
que j'ai en
vous comme en Dieu n'est peut-être pas vérifiable par mes actes qui ne
sont malheureusement pas exemplaires et par conséquent ne témoignent
pas de ma foi. Mais j'y tends.
Je n'ai connu ni frère C. [voir commentaires 126] ni cette époque de la
"mission sociale" [et] donc
je ne me sens pas directement concernée — peut-être à tort — et je ne
conçois pas un seul instant être Pèlerin d'Arès sans suivre son
prophète,
mais je suis pécheresse et donc co-responsable avec tous mes
frères et sœurs pécheurs.
Et à ce titre j'ai honte de nous pour tout que ce que vous avez subi ce
dernier mois sur le blog [commentaires 126].
Demander à notre prophète
de se justifier ?! Préférer défendre
l'impiété d'un frère et l'égarement d'une mission despiritualisée qui a
entraîné d'autres frères envers et contre le prophète ?! Et
apprendre
que vous avez été tenu à l'écart depuis longtemps, vous qui avez choisi
librement de nous donner toute votre vie pour nous enseigner la Vie
spirituelle et nous guider dans cette mission de recréation du monde...
Je vous demande pardon au nom de notre impiété, même si je me range
auprès de vos unis.
L'homme est porteur d'une sublimité, nous dit notre Créateur, que
chacun de nous peut retrouver en accomplissant
sa Parole avec constante
et patience.
Alors, je pardonne, et j'essaye de tirer les leçons de
cette erreur pour progresser dans ma pénitence et ma
mission avec mes
frères et sœurs de Genève, et dans mon cœur.
Et pour progresser, en plus de La
Révélation d'Arès et de tous vos
écrits, il y a votre blog dont je suis une fidèle lectrice depuis sa
création.
C'est une mine d'or pour nous les Pèlerins d'Arès, pour moi.
Ce blog me donne les outils indispensables à ma mission que je retrouve
dans
vos réponses aux commentaires et que j'utilise dans mes contacts dans
la rue ou ailleurs.
Et-des outils indispensables à ma pénitence,
comme; par-exemple, convernant
l'humilité dont il faut faire preuve, que je croyais connaître mais que
je
survolais seulement...
L'humilité dont vous faites preuve dans ce
dernier article suite à la conférence de Frère C. à laquelle vous avez
assisté [dans une ville de Midi-Pyrénées, France, en 1998].
Comme le frère aîné [Rév
d'Arès 16/1] souffre d'être loin de nous, nous souffrons
d'être
loin de lui.
Mais ce blog me permet de suivre votre enseignement en
"live" [comme on dit à la Télé], d'être
liée à vous et à cette recréation continue. Cela me permet d'être en
éveil au quotidien par ce lien, bien que pauvre puisqu'il passe par
l'Internet, mais en "live",» c'est-à-dire presque en instantané et donc
très utile à ma pénitence
quotidienne.
Il rompt également avec ma solitude et me lie à tous mes frères et
sœurs qui par leurs commentaires alimentent ce blog et participent à
son existence.
Alors, puissent ses dernières révélations assainir nos assemblées et
nos cœurs !
Puissions-nous être dignes de vous, et, au lieu de vous voir "trembler"
de peine, ce bien triste vendredi matin en vous lisant,
vous voir frémir de joie devant la victoire du petit reste que
vous
avez formé et qui prend
enfin le large sur la Flotte
du Roi
emportant avec lui les hommes et femmes de demain, du temps qui vient.
Karin de Suisse
|
Réponse
:
Le mois dernier, parmi les très nombreux commentaires que je n'ai pas
publiés pour ne pas alourdir la page de commentaires de l'entrée 126
"déculturation", il y en avait un d'une sœur Maryse d'Île de France,
qui dénonçait ma soif de louanges ou de compliments.
Je ne sais plus par quels mots exactement Maryse s'indignait que je
fusse aussi friand de gloire. Néanmoins, tout en respectant la
mauvaise opinion que Maryse a de moi — une humiliation n'est
jamais inutile —, je trouvai, d'une part, bizarre que son reproche
tombât dans une page de commentaires (entrée 126) où je n'étais pas
particulièrement flatté, et d'autre part plutôt irréfléchi de reprocher
au témoin
et prophète
involontaire et indigne d'un événement surnaturel aussi important que La Révélation d'Arès
ce qui est aussi évident qu'inévitable, à savoir qu'il ne peut évité
d'être considéré et respecté pour ce qu'il est : le témoin et prophète, même
involontaire et indigne, d'un événement surnaturel aussi important que La Révélation d'Arès.
Ma sœur Karin, ce ne sont pas les louanges — si l'on regarde comme
louanges ce que vous me dites — que je retiens de votre très touchante
lettre. Ce que j'en retiens, c'est sa chaude affection fraternelle pour
celui qui, par delà le citoyen Michel Potay, l'homme ordinaire, le pécheur, sans
mérites en tant qu'homme, est malgré tout le témoin de La Révélation d'Arès,
l'homme aux bras bleuis
par les coups et griffés par les épines (31/7) tout comme
le sont les bras de ses frères et sœurs moissonneurs. Vous
me traitez seulement en
frère aîné
(16/1), en
père (xxxiii/14).
Merci, merci du fond du cœur, pour ces lignes
qui me touchent profondément, ma sœur Karin.
Ne pensez pas que j'ignore que vous
êtes une pénitente
et une missionnaire fidèle sur votre terre helvétique.
Vous êtes en droit de protester cela. J'emploie ici le verbe protester
dans le sens transitif qui forgea le mot Protestant sur la terre qui
abrita les parpaillots réfugiés de France, dont Jean Calvin; aux jours
de la Réforme. Une
réforme qui ne fut pas achevée, puisqu'elle ne sut pas revenir assez
loin en arrière, aux sources évangéliques, ne sut pas oublier les
conciles qui
donnèrent naissance aux églises et à leurs dogmes.
Voilà une réforme
qu'aujourd'hui vous poussez plus loin, jusqu'au simple et pur Sermon sur la Montagne
auquel nous renvoie implicitement La
Révélation d'Arès.
Genève n'est-elle pas un lieu
approprié
pour reprendre la Réforme commencée aux XXVIe et XVIIe siècles et
l'amener
jusqu'où le Père nous
demande aujourd'hui d'aller ?
Saluez pour moi toute la vaillante mission de votre canton ainsi que
d'autres cantons, notamment celui de Neuchâtel !
|
27mar12 127C21
Je trouve que cette entrée à des accents nietzschéens.
Pas étonnant que les "anti-secte", qui ne savent pas où vous classer
dans leurs idées, ne sachent pas qui sont les Pèlerins d'Arès.
Je suis étonné que vous soyez un anti-nietzschen notoire.
Nietzsche fut le premier rationaliste moderne et vous vous êtes quelque
chose comme le premier rationaliste spirituel.
Pour autant qu'on puisse décrypter votre pensée complètement sous le
raccourci d'un article de blog inévitablement court.
Il y a quelque chose de contradictoire en vous, une contradiction qu'on
ne retrouve pas dans La
Révélation d'Arès dont vous vous réclamez.
Je dis parfois à ma femme: "Ce Michel Potay, il a dû assassiner le vrai
témoin de cette Révélation
d'Arès pour se l'approprier et la mettre à sa sauce."
Jojo le Pyrénéen
|
Réponse
:
Un anti-nietzschen notoire, moi ? Il est faux que je sois un
anti-nietzschéen.
Certes, je ne suis pas nietzschéen non plus. Comment pourrais-je
l'êtree ?
Nietzsche ne partageait
pas ma foi en un Créateur soucieux de sa créature humaine, ma foi en un
salut transcendant, en un retour au paradis terrestre, Éden, par la
voie de la pénitence, mais
je partage certains aspects de la déconstruction que fit
Nietzsche du système religieux, philosophique et moral dans lequel ce
monde baigne encore, parfois même sous des apparences athées ou
rationalistes, système qui n'est pas le moindre agent du mal qui
affecte ce monde.
Je considère Friedrich Nietzsche comme le
promoteur de la philosophie de la déconstruction bien avant Jacques
Dérida, dont on croit à tort qu'il fut le premier philosophe de la
déconstruction.
Par ailleurs, je ne crois pas que Nietzsche fut "le premier
rationaliste moderne". On qualifie plutôt de modernes les penseurs du
Siècle des Lumières. Par contre, Nietzsche est sans doute le premier
rationaliste postmoderne.
S'il a cassé beaucoup plus que ce que le Créateur appelle les idoles de l'esprit (Rév
d'Arès 23/8), puisque Nietzsche alla jusqu'à "tuer Dieu",
son
propre Créateur, dont il ne comprenait pas qu'il recelait l'image et ressemblance,
il "cassé" bon nombre "d'idoles" que le Créateur lui-même casse dans La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès est une œuvre divine de
déconstruction.
Nietzsche est allé trop loin, nul doute. Il
est allé jusqu'à juger sottement idéalistes les idéaux de l'humanisme
comme le progrès, la philantropie, le souci de développer le bien
social par la connaissance, la science, la technique, souci qu'il
assimilait à une sorte de religion, bref, à son refus du salut
spirituel il ajoutait son refus d'un possible salut terrestre, bien
qu'il ne se montrât pas toujours, sous cet angle, sans contradiction,
puisqu'il admettait l'existence de ce qu'il appelait amor fati, amour
du destin chez Marc Aurèle (philosophe antique), plutôt amour de la vie
présente chez Nietzsche.
Bref, Nietzsche rompait même avec les idées
athées et rationalistes (il aurait été un ennemi farouche du communisme
politique s'il n'était pas mort en 1900), quand il les estimaient trop
idéalistes, trop proches du rêve. Mais Nietzsche était quand même bien
un homme avec une sensibilité d'homme: À Vienne n'alla-t-il pas jusqu'à
prendre par le cou, dans un geste de tendresse, un pauvre cheval battu
par son cocher ?
L'homme restait au centre de la pensée et du souci de Nietzsche... et
je passe sur le très beau style d'écriture de Nietzsche comme écrivain.
Je ne suis pas nietzschéen au sens qu'Albert Camus donnait au
nietzschéisme: "Le nietzschéisme, théorie de la volonté de puissance
individuelle,
était condamné à s'inscrire dans une volonté de puissance totale," mais
je ne suis pas quand même anti-Nietzschéen, parce que je ne crois pas
que l'homme puisse atteindre au haut niveau de pénitence qu'il
faudra pour changer le
monde (28/7), s'il n'a pas quelque part au fond de lui une
certaine "volonté de puissance" pour vaincre le mal et faire
triompher le bien,
comme le Père nous le demande.
Autrement dit, rien n'est aussi simple que le croient "les bonnes
âmes" anti-nietzschennes ; tout n'est pas à rejeter des
pensées de
valeur, celle de
Nietzsche comme celle de beaucoup d'autres très proches ou très
différents
de lui. Ce sont tous les hommes qui changeront le monde,
Nietzsche avec une multitude d'autres aussi inattendus. Même si le petit reste de
Pèlerins d'Arès devient le fer de lance du changement du monde
par la pénitence,
ils auront toujours assez d'humilité et de lucidité pour savoir que ce
n'est pas à eux seuls, petit
reste, que l'humanité devra son salut, mais que
c'est à elle-même, humanité, qu'elle le devra.
|
27mar12 127C22
Les petites et moyennes entreprises (PME) actuelles peuvent-elle être
un espace de création, un embryon, des microsociétés dont vous parlez
dans cette entrée ? Au moins, elles doivent être un espace de
travail
pour que chacun puisse expérimenter la pénitence arésienne.
Je
travaille dans un petit commerce. Nous sommes une poignée dans
l'équipe. C'est mon terrain d'expérimentation quotidien. La promiscuité
dans laquelle nous vivons provoque immanquablement des tensions. Les
petits détails qui exaspèrent, les rancœurs malsaines, les vengeances
mesquines, la mauvaise foi, les non-dits, le regards mauvais, les
frustrations diverses, en bref, la bêtise, le péché dans sa plus
simple
et archaïque forme.
Misérable condition spirituelle, à peine un faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5), mais malheureusement tellement
répandue. Lorsque le
dialogue est coupé, la confiance perdue, ces tensions s'amplifient,
elles se comportent comme un mauvais germe qui pousse en nous et
devient une mauvaise herbe. Au moment le plus inopportun, cette
mauvaise herbe ne manquera pas de sauter
sur la langue (36/16) pour
proférer un jugement,
médire, se moquer, faire circuler des rumeurs, ou
plus pernicieux, se parer de bonnes intentions pour masquer une rancœur
et balancer une saloperie, l'air de rien... la boucle est bouclée.
Le
cercle vicieux et sa vengeance
sans fin (27/9) sont en route. La
pénitence
apparaît alors comme la seule alternative pour briser le
cercle vicieux. Elle permet de se débarrasser de la mauvaise herbe pour
y substituer le Vrai,
un jardin dans la tête (II/9), et engager un
cercle vertueux, sans loi
ni chef.
Le contexte professionnel est donc
une occasion permanente de dépassement et de pratique active de la
pénitence.
Comme dans toute la vie me direz-vous... Certes, sauf que si
on peut encore choisir ses amis et ses relations, on ne choisit pas
nécessairement ses collègues ou ses patrons. Qu'ils nous exaspèrent,
nous jugent, ou nous haïssent, nous leur devons l'amour évangélique. Et
c'est là toute la différence. Mais qu'est-ce que c'est difficile !
D'aucuns me rétorqueront qu'il suffit de rester "professionnel",
neutres et bienveillallants. Dans la théorie oui, dans la pratique,
c'est une autre paire de manche.
Ce disant, une question me vient: Si l'on sent que l'environnement
professionnel nous nuit profondément — ne t'encombre pas de parents et
amis impies (39/7) — doit-on s'en extraire ou au contraire
l'affronter
en le considérant comme une occasion de dépassement ?
À la question que vous posez "où en sommes-nous ?", je vous réponds
humblement ceci : pauvre pécheur,
mauvais élève pénitent,
néanmoins
rempli d'espérance et de courage, j'essaye dans mon travail (et
ailleurs aussi, mais c'était ce point de vue que je voulais mettre en
avant dans mon commentaire) de ranimer le Bien en moi, en
jugulant les
pulsions destructrices qui pointent le bout de leur sale nez lorsque
tel ou tel collègue m'exaspère (une réaction de l'orgueil?), et en
essayant d'y substituer le mot vrai, les bonnes attitudes, les justes
décisions, dans le sens de l'amour de tous mes prochains. Concrètement,
dans mon cas, c'est l'humour et l'auto-dérision qui marchent le mieux.
À chaque fois que c'est possible, je substitue l'humour à la colère.
Pourtant, malgré moi, le mal surgit, dans la majorité des cas, et,
de-ci de là, de temps à autre, le Fond
surgit. 1 fois sur 100, le Fond
surgit. Demain, je souhaite le faire passer à 1,1 sur 100, après-demain
à 1.2...
Lorsque nous serons suffisamment pénitents,
à quoi pourront bien
ressembler ces petites entreprises qui tisseront l'activité économique
de nos microsociétés ? Je sais que certains de nos frères ont
leurs
entreprises et tentent d'y accomplir
la Parole. Ressemblent-elles déjà
un peu à ces micro(nano?)-sociétés que vous décrivez ?
Florian de Bordeaux.
|
Réponse
:
Tous les problèmes de relations humaines sont affaires de terrains, de
terrain humain, de travail, etc. Je ne peux donc répondre pour vous à
des questions qui concernent votre milieu de travail que je ne partage
pas et que je ne connais même pas. Mais vous me semblez faire les
demandes et les réponses plutôt bien. Vous réalisez, au contact des
autres, combien est difficile la pénitence,
mais aussi, par voie de conséquence, combien elle est devenue
nécessaire si nous ne voulons pas que ce monde devienne littéralement
un enfer.
Poursuivez votre pénitence,
poussez chaque jour un peu plus l'amour du prochain, le pardon, la
paix, l'intelligence du cœur et devenez chaque jour plus libre de préjugés
et autres préconçus.
Vous gagnerez en humilité, c'est-à-dire en clarté. Ce sera lent,
inévitablement lent, mais vous me semblez plutôt bien parti.
La petite entreprise qui vous emploie ne me semble vraiment, a priori,
le modèle de la microsociété du futur.
Mais n'anticipons pas. Il est encore loin le monde des "petites unités"
humaines que j'évoque ici.
Je crois que je vous verrai à la mission de Bordeaux samedi. Je pars
demain matin pour passer un IRM dans un hôpital du Sud où l'on a bien
voulu me donner un rendez-vous sans trop tarder (à Bordeaux il faut
trois mois pour passer un IRM). Je boite de la jambe droite devenue
raide et douloureuse et je dois rencontrer la semaine prochaine un
neuro-chirurgien en vue d'une laminectomie (élargissement du canal
médullaire vertébral) grâce à quoi je retrouverai, j'espère, l'usage de
mes jambes dont j'ai grand besoin dans ma mission. Mais je serai samedi
de retour à Bordeaux spécialement.
La question la plus difficile va être pour mol le calendrier, parce que
j'ai un planning plein et le Pèlerinage commence dans moins de trois
mois... Et j'ai ma mission mensuelle dans le Sud-Est, etc. etc. Je sais
que la convalescence d'une laminectomie est assez pénible et longue.
Mais peut-être le chirurgien hésitera-t-il à m'opérer en raison de mon
âge et de mes conditions cardiaques pas idéales et alors mon souci se
résumera à l'achat d'une canne et à l'apprentissage du boitement.
C'est quand même bête que, pendant mes années de vaillance physique,
quasiment personne ne faisait appel à moi et qu'à présent que je suis
vieux et plus très solide, on me sollicite de tous côtés, ce dont je me
réjouis bien sûr, surtout quand il s'agit de jeunes comme
vous, la génération qui va me suivre, mais bon... Il faut faire avec,
comme on dit. En tout cas, je suis prêt à affronter tout ce qu'il est
nécessaire de faire pour rester vaillant.
De votre côté, mon frère Florian, faites l'impossible pour être l'homme
que le Père attend que vous soyez.
|
27mar12 127C23
Il y a une différence fondamentale entre la vie religieuse et la Vie spirituelle
(Rév d'Arès 24/3).
Où en sommes-nous ? J’ai choisi librement la Vie spirituelle.
Ce
cheminement est une vie d’efforts consentis avec
des moments de haut et de moins haut, mais aussi de
joie (Rèv d’Arès 30/11) — la joie — d’avoir choisi de suivre la Voie du
Père.
Vous nous rappellez que le Pèlerin d’Arès, membre du petit
reste, est pénitent (Rév d’Arès 30/11): Il décide d’aimer
y compris
ses ennemis, de pardonner en toutes circonstance, de
retrouver la liberté spirituelle
et l’intelligence du
cœur et de moissonner
(Rév d'Arès 31/6). Il cherche
inlassablement d’autres âmes
aptes à se changer
aussi en Bien.(Rèv
d’Arès 12/3) parce que le Bien crèé le Bien.
Autrement dit, il ne suffit pas de croire en La Révélation d’Arès,
mais il nous faut accomplir
(Rév d'Arès 28/7-16) son contenu
en suivant naturellemenrt l’enseignement de
son témoin, le
prophète
Mikal (Rév d'Arès xxxvii/2), agent
d’unité, qui donne la direction de certitude, celle
qui conduit sur la Voie
Droite.(Le Coran 1/6).
Vous abordez entre autres sujets dejà traités sur ce blog, "Nous
croyons, Nous ne croyons pas" (La Révélation d’Arès, éd.1995
Appendices). Je m’y replonge avec plaisir et
m’attarde (entre autres) à la page 748: "Nous croyons que,
dans ce Dessein, le
petit reste n’est pas constitué d’élus (Matthieu
24/22) attendant simplement d’entrer au paradis. Les élus
sont des
frères des hommes, des pécheurs, qui remplissent, sous toutes les
motivations possibles de la foi ou de l’humanisme, un devoir et un
travail très difficiles de pionniers: Changer leur vie et
frayer la voie du monde
changé."
Merci, frère Michel.
Nicaise d’Ile de France
|
30mar12 127C24
Merci pour cette nouvelle entrée.
Je suis navrée que vous ayez à nouveau des souffrances somatiques, qui
vous font boiter.
Depuis 1993 vous n’avez pas été ménagé de ce côté-là. Je me souviens
d’une rencontre avec vous rue Montorgueil à Paris, ou vous nous
annonciez votre terrible maladie, ce fut un choc.
Sans en dire plus que vous pensiez ne devoir, au fil du temps ou a
posteriori, en direct ou dans vos écrits, vous avez malgré tout utilisé
cette "chose" pour nous déculturer. Vous nous parliez de la médecine en
termes nouveaux ; pas dans les mots, simplement par votre
humilité et reconnaissance envers cette science qui s’est mise au
service de la santé, au service de l’homme. Science de l’homme qui a
aussi ses perversions. Pour autant vous vous êtes confié absolument,
entièrement, à la médecine, vous parliez par exemple des médecins comme
étant un des bras de Dieu (ce n’est pas vos mots exacts mais le sens).
C’est encore à partir d’un temps de vie, d’une expérience aussi
douloureuse était-elle, que vous nous enseigniez.
Vous m’avez là appris l’humilité, ou plutôt vous m’avez appris
à l’apprécier à sa juste valeur.
Vous nous avez aussi appris, par là, à avoir moins peur de la
maladie, de la mort, à avoir confiance dans ceux qui savaient
mieux que nous, bref à retrouver un certain courage.
Je comprenais que malgré une souffrance évidente vous gardiez votre
paix, votre sérénité et votre force spirituelle face à l’avenir, aussi
vous étiez encore bien souvent au boulot.
Comment mieux toucher notre faible intelligence
spirituelle ? [Comment mieux toucher] mon faible lumignon ?
Votre exemple m’est salutaire. Il touche mon âme, le fond de mon
être. En plus de la place de Témoin
où vous place évidemment les événements d’Arès votre inlassable exemple
a contribué a engendré une confiance indicible qui me relie à
vous. Vous êtes bien mon (notre) père (Rév d'Arès xxxiii/14)
(voir réponse à
Karin de Suisse 127C20)
Votre démarche d’enseignement
est très spéciale, unique dans ce monde,
car elle est
spirituelle, c'est-à-dire qu’elle est raisonnable —
absolument raisonnable- et transcendante — tout comme La Révélation
d’Arès est un livre absolument raisonnable.
Pour moi ce raisonnable est
le merveilleux et me touche dans mon tout mon être de la racine des
cheveux au bout des orteils, ce qui en fait un raisonnable non
intellectuel. Je comprends que cela puisse paraitre oxymore pour la
grande partie de l’humanité, mais c’est un fait La Parole de Dieu
et
celle de Son Prophète
est ainsi Elle ouvre les portes au véritable
merveilleux, parcequ'elle est Raisonnable.
Je porte en moi cette Parole mais je n’ai pas
l’à-propos à brûle-pourpoint, comme vous. J’aimerai acquérir cela.
C’est difficile. Je suis plutôt d’après coup comme on dit ! Je ne
travaille pas assez certes.
Alors, nous pèlerins, vos frères, vous sommes touchés bien sûr
émotionnellement lorsqu’on vous sait souffrant, car nous vous aimons,
mais pas seulement, cela va bien au-delà.
Christine M. d'Île de France
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30mar12 127C25
Nous apprenons que vous avez des ennuis avec votre jambe droite, que
vous risquez de passer à nouveau sur la table d'opération.
Puissiez-vous vous trouver entre les mains de médecins très
compétents !
Ne sommes-nous pas nous-mêmes entre vos mains pour ce qui concerne la Voie à prendre pour
faire notre salut ?
Sachez que nous sommes de tout cœur avec vous dans cette épreuve.
Nous
savons que vous avez la force intérieure pour surmonter cela, mais nous
voulons ajouter la nôtre pour vous rendre plus fort encore.
Nous vous
devons tant !
Marie-Christine, Vincent et Natan.d'île de France
|
30mar12 127C26
En lisant cette antrée 127 et quelques commentaires déjà publicés je
retrouve
ma curiosité pour cette conduite spirituelle si particulière que vous
donnez au mouvement que vous appelez "des Pèlerins d'Arès" et que
j'appelle plus simplement "de La
Révélation d'Arès", parce que je ne suis pas Pèlerin
d'Arès, mais je place mon espérance dans la Parole qui a donné
naissance au mouvement,
mes transports de joie,
d'admiration et de reconnaissance pour La Révélation d'Arès
et pour vous qui savez si bien la faire vivre, vous qui savez si bien
montrer l'avenir qu'elle nous réserve si nous l'accomplissons
dans nos comportements et dans nos cœurs et de nos cœurs dans nos âmes qui nous
faisons naître grâce à elle,
et mon inquiétude pour vous, frère Michel, que je ne connais pas mais
qui devriez être tellement mieux connu pour apporter à des millions
d'hommes et femmes le réconfort que vous m'apportez. Je ne comprends
pas pourquoi ce frère C. dont il a été beaucoup question dans les
commentaires 126 plutôt que de parcourir la France en donnant des
conférences déspiritualisées qui n'ont servi à rien, sinon à vous faire
du tort, ne s'est pas démené pour vous faire connaître et entendre en
France. Peut-être se considérait-il plus attrayant et intéressant que
vous, plus apte que vous à
accomplir la tâche que Dieu vous a confiée ? Admettons
! Mais alors pourquoi ne parlait-il pas de La Révélation d'Arès
et de vous-même, son miroir sur terre, sans vous montrer ?
Mon inquiétude va aussi à votre santé, parce que vous vieillissez et
que vous trouvez sur les rocailleux
sentiers
des têtes blanches les inévitables douleurs gériatriques: L'usure et
l'arthrose des vertèbres lombaires sont très communes chez les gens de
votre âge.
D'après ce que vous avez dit et quelques informations
que j'ai pu prendre vos souffrances dorsolombaires et leur
reverbération dans les membres inférieurs, survenues depuis peut, sont
sérieuses, peuvent entraîner d'autres infirmités, et vont peut-être
demander une nouvelle chirurgie pour réduire la hernie discale cause de
la sciatique paralysante, sinon une décompression de la moelle épinière
qu'on appelle laminectomie. Ce sont des interventions très sérieuses
sur la colonne vertébrale qui demandent une main chirurgicale experte.
Je pense que vous saurez vous faire indiquer la bonne adresse.
Comme vous dites, votre mission n'est pas terminée et il vous faut
rester ingambe.
Je
vous souhaite un complet rétablissement. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès
mais j'ai besoin de vous. Nombreux sont les hommes et les femmes qui
ont besoin de vous.
Hervé B. de S.
|
Réponse
:
Je suis de retour à Bordeaux
aujourd'hui après deux jours passés dans le Sud pour passer une IRM et
prendre un nouvel avis médical. J'aurais certes pu passer l'IRM à
Bordeaux mais les délais d'attente sont très longs, pratiquement trois
mois. Il n'y a pas assez d'appareils IRM dans la ville.
L'IRM a
confirmé ce que le scanner, la semaine précédente, avait révélé:
Rétrécissement du canal médullaire et compression de la moëlle épinière
avec, comme vous dites, reverbération dans les membres inférieurs. Pour
le moment seule la jambe droite est affectée (je marche en claudiquant,
j'ai l'impression qu'on m'a sectionné le jarret), mais le médecin m'a
dit que la jambe gauche boitera à son tour, inévitablement, puis
viendront d'autres problèmes... Passons.
Je retourne dans le Sud
dès le début de la semaine prochaine pour voir un neuro-chirurgien,
réputé, qui a eu la bonté, sur recommandation, de me recevoir
exceptionnllement hors délais d'attente. C'est lui qui me donnera un
avis quasi décisif sur ce qu'il est possible de faire ou... impossible
de faire. Pour le moment les médecins consultés ont des avis assez
partagés sur la question, qui semble très délicate.
Je crois me souvenir que vous êtes vous-même médecin. Je vous remercie
pour vos conseils.
Mais rappelez-vous que l'important, c'est l'âme et, en amont
de l'âme,
la pénitence
qui lui donne naissance.
J'ai besoin de frères et sœurs gaillardement engagés dans la mission.
J'ai besoin de vous, mon frère Hervé.
Devenez un Pèlerin d'Arès actif.
|
30mar12 127C27
Je ne comprends pas bien pourquoi la disparition des frontières et la
formation de "petites unités humaines".
Je comprends que la pénitence
rendra les hommes bons et que, de ce fait, ils perdront la notion de
patrie et de culture, parce que le patriote est celui qui pense que là
où il vit les
hommes, la culture et les choses sont meilleurs qu'ailleurs et ne
doivent pas se
mélanger avec ceux d'ailleurs, jugés moins bons.
Mais pourquoi les pénitents se
désagrégeront-ils en petites unités auto-gérées plutôt que de rester en
nations constituées comme avant la pénitence ?
Je devine que vous voulez dire que les petites
unités de pénitents seront plus facilement à gérer.
J'hésite à vous demandez de me préciser votre pensée, qui, je l'ai bien
compris, n'est qu'un projet proposé.
Je viens de relire "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" où vous dites
que, tout compte fait, Dieu ne propose aucun type de société précis,
pourvu que les types de société cohabitent dans la bonté, la paix, le
non-jugement.
Même si ce n'est pas pour demain, nous devons élever nos enfants dans
l'idée de refaire le monde comme vous l'inspirerez, puisque Dieu vous
donne le droit de couper
la perche courte ou longue [Rév d'Arès xx/6).
Carlo G. de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
Il
est
bien sûr plus facile d'être pénitent en
petit groupe, c.-à-d. de s'aimer, se
pardonner,
faire la paix, montrer de l'intelligence
du cœur et être libre de préjugés
et
influences en petit nombre qu'en grand nombre.
Un petit nombre se
forme plus
facilement à partir d'humains d'affinités harmonieuses.
Le nombre en
augmentant
rend plus difficile la réunion d'affinités harmonieuses, parce que,
d'une part, la pénitence comme tout
effort physique ou
moral, même grand, connaît des limites, et parce que, d'autre part, les
natures, les talents et
les
caractères cohérents sont plus difficiles à réunir et risquent de
former dans
certains cas des collectivités de pénitents
cachant des familles
d'inimitiés
ou de désaccord.
Voyons cela d'un peu plus près :
La pénitence, c'est évident, a
ceci
de particulier qu'elle n'est pas une culture — À la différence d'une
religion par exemple.
La pénitence,
pour parler rustiquement, est une machine de bien
neutre par elle-même c.-à-d. ni culturelle, ni idéologique, ni
théologique, etc. Pour cette
raison la pénitence
est capable de se combiner avec quantités d'activités et valeurs
humaines
très spécifiques quant à elles, par exemple : artistiques,
nomadiques,
dévotes, fermières ou pastorales, poétiques, artisanales, communistes,
libérales,
tribales, industrielles, etc., ce que je qualifie parfois
d'affinitaires.
Autrement
dit, la pénitence sera commune à
toutes les
petites unités humaines d'un monde
changé, mais chaque petite unité se caractérisera par une
qualité
affinitaire.
Avec la pénitence
comme anti-culture,
trait d'union, valeur d'universalité entre petites unités affinitaires,
aucune de celles-ci
n'aura à réprimer
en son sein ce que
toutes les cultures ont réprimé jusqu'à présent en leur sein
par des
lois, des contraintes, des répressions : le
déséquilibre incessant entre le particulier et le collectif, cause
continuelle
de déstabilisation intérieure d'une culture. Tout cela schématiquement
parlant.
La pénitence rendra superflues les
lois intérieures à chaque petite unité ou communes à un groupe d'unités
humaines, parce que les lois consacrent en réalité les droits de ceux
qui les
ont édictées contre ceux qui, étant minoritaires, ne veulent pas de
lois ou
en
voudraient qui soient différentes.
De là aussi le bien qu'apportera la gestion en
petites
unités qui ne comporteront pas de minorités soumises à la loi d'une
majorité,
parce qu'une minorités, si elles apparaît, sera invitée à
former pour
elle-même
une nouvelle petite unité indépendante.
Même les lois non intérieures,
celles
communes à un ensemble de petites unités, par exemple nos actuels
"droits
de l'homme", seraient superflues, car les "droits de l'homme"
aussi cachent l'esprit et les mœurs de leurs édificateurs. À preuve,
les
orientaux et asiatiques ne comprennent pas qu'on leur impose des
"droits
de l'homme" qu'ils ne conçoivent pas à notre façon occidentale.
Chaque
petite unité laissera vivre ses membres comme ils entendent vivre entre
eux,
pourvu qu'ils soient pénitents et,
pour ce qui ne concerne pas la pénitence,
tous librement consentants.
Le vrai test de réussite d'une petite unité pénitente
sera dans sa capacité à
survivre aux déséquilibres intérieurs survenant inévitablement entre
ses
membres ici et là, selon les circonstances et les générations, en
libérant les
différences invitées chacune à se constituer en petite unité pénitente indépendante. En d'autres
termes, la formation (ou la disparition) de petites unités nouvelles
sera un processus continuel.
Au risque de me répéter, je pense que la charte des petites unités
sera un
pacte entre des aspirations affinitaires qui peuvent être entre elles
très
différentes en ce qui concerne les talents, les expériences humaines,
la
créativité,
la production, les
liens et intérêts intellectuels, etc., mais identiques par la nature pénitente qui les traversera toutes, un
idéal
supérieur, le plus haut que l'homme puisse retrouver depuis Éden.
Les
hommes
d'un ensemble de petites unités garderont tous, quelles que soient les
différences entre elles, en permanence conscience que la Bête
qui agonisera derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14), le mal, l'ennemi commun fondamental.
Pour
chaque membre des petites
unités humaines le refuge sera non sa petite unité spécifique, mais la pénitence. Alors ce sera le
Jour (Rév d'Arès 31/8) ou ce sera
après le Jour, mais quelque chose
proche du Jour, de toute façon.
|
30mar12 127C28
Bien
que ce blog ne soit pas un forum je souhaiterais dire un grand merci à
Florian de Bordeaux [127C22] pour avoir décrit le contexte de travail
qui est le sien et que je comprend bien, puisque c'est le mien aussi !
Je vie ma pénitence
sur le lieux du travail tout comme vous, Florian. Mission difficile,
mais possible.
Juste une intuition: Vous n'avais pas l'air d'être un pénitent en petites
pantoufles.
Luigi T. de Suisse
|
31mar12 127C29
Je sais que vous n' êtes plus rien [pour vous-même, Rév d'Arès 40/6] ni
ne demandez quoi que ce soit pour vous même.
Alors, permettez que ce soit les autres qui le fassent.
S' il est vrai que j'ai une âme
et que par elle le Père entend
notre conversation, s' il est vrai que ma pénitence vaut
quelque chose, je prie le Créateur à partir d'aujourd'hui, au pied de La Révélation d'Arès,
pour qu'au mieux le rétablissement de votre santé advienne. Je
poursuivrai ainsi à chaque proclamation trois fois le jour et une fois
la nuit (Rév d'Arès 12/5).
Je souhaite que toutes les
assemblées en fassent de même de toutes leurs âmes, de
toute leur force et de tout leur esprit.
Puisse le Père exaucer cette Prière.
Guy I de l'Hérault
|
Réponse
:
Je
profite de votre commentaire, mon frère Guy, pour remercier tous ceux
et toutes celles qui m'adressent leurs vœux de bon rétablissement et
dont je ne peux publier tous les messages.
|
31mar12 127C30
En lisant votre réponse à Carlo [127C27] je me dis que vous n'avez pas
qu'une vision de la vie spirituelle, comme La Révélation d'Arès
la suggère en plaçant la pénitence,
la bonté,
au-dessus du culte.
Vous avez une vision politique, en fait.
Ce qui me frappe dans votre réponse à Carlo est la mobilité que vous
envisagez entre ce que vous appelez "petites unités humaines".
Ces "petites unitrés" seront en fait les nations revenues vers Dieu
|Rév d'Arès 28/21], qui ne seront plus distinguées entre
elles par des cultures, des frontières et des lois intérieures, mais
par des affinités pratiques, sentimentales et gestionnaires évidemment,
chaque petite nation avec ses propres affinirtés, avec un point commun
entre elles: la pénitence
permanente de tous les habitants de ces
petites nations
ou "petites unités" ? Ai-je tout faux ou ai-je tout vrai
jusqu'ici ?
Mais vous envisagez la mobilité ou la formation ou la disparition
continuelles de ces petites nations.
Et
là je vous trouve plutôt sceptique ou manquant de foi dans la stabilité
de cette nouvelle société répartie en ce que vous appelez aujourd'hui
"familles d'affinités".
Vous ne croyez donc pas que la pénitence
deviendra comme une force ou santé perpétuelle, mais pourra être
affaiblie ou malade par moments et qu'alors il faudra inviter les
malades ou les affiblis à s'isoler entre eux pour former une nouvelle
petite unité ou nation?
Vous enlevez beaucoup à l'espérance idyllique du changement du monde [Rév d'Arès
28/7]...
Nicolas B.
|
Réponse
:
À sa créature humaine le Créateur a donné cinq de ses Attributs: la
parole, l'amour, la liberté, la créativité, l'individualité.
Avant que le monde
change comme après que le monde aura changé,
je ne vois pas pourquoi la créature humaine perdrait ces cinq dons que
lui fit le Créateur à l'origine, puisque cette disparition équivaudrait
à la disparition de l'humanité, ce qui n'est pas du tout dans le Dessein que
rappelle La Révélation
d'Arès.
Donc, je ne vois pas pourquoi des hommes devenus bons, des pénitents,
perdraient leur liberté, leur créativité et leur individualité pour ne
parler ici que de ces trois-là.
Le monde changé,
la société d'hommes idéale dont Dieu parle, ne sera jamais une société
d'anges robotiquement bons, qui porteraient indéfectiblement soudés à
leurs entrailles et leur esprit
l'image et ressemblance divines des origines (Genèse 1/26-27).
La société changée
restera une société d'hommes, c'est-à-dire une société de consciences libres, créatives
et individuelles, donc conservant au fond de chacune d'elles la
possibilité qu'eut Adam à l'origine de choisir, de choisir bien ou de
choisir mal (Rév d'Arès 2/1-5), mais
aussi libres de
la peur des pouvoirs, des lois, des préjugés, de l'envie, de la
jalousie, etc., jouissant par là de l'exercice absolu et non d'un
exercice autorisé de la liberté.
La conservation de l'homme volontaire,
conscient et libre,
la conservation de l'homme tout court donc, implique que,
d'une part, la pénitence, une
fois vue par l'humanité comme aussi précieuse que la Vie (24/3-5) sera
commune à toute la race
(Rév d'Arès xii/5), mais demandera un effort permanent
chez des hommes en permanence libres
(Rév d'Arès 10/10) en conscience, même quand la pénitence générale
sera rendue possible dans une société où les enfants seront tous élevés
dans l'esprit de
pénitence,
d'autre
part, la liberté, la créativité et l'individualité laisseront à chaque
créature humaine sa possibilité de choix de vie sociale et pratique,
qui par là restera créatrice d'une infinité de choses et d'expériences
dans le
cadre d'une Vie
spirituelle unique, unique comme l'est la vie tout court — le fait
d'être.
en d'autres termes, le monde
changé (Rév d'Arès 28/7) restera un monde en changement
perpétuel potentiel ou actif, mais toujours modéré, pacifié, rendu
heureux, harmonieux, par la source commune de bonheur: la pénitence
permanente.
Après
des siècles de sévère rigidité morale et culturelle, Georges Hegel —
dont j'ai déjà parlé dans d'autres entrées — écrivit ceci qui est
extraorinairement prophétique (Cours de
philosophie ou Discours sur la philosophie 1818) :
"Il est facile de voir que notre temps est un temps de
naissance et de transition vers une période nouvelle. L'Esprit est en
plein travail de transformation... En vérité Il ne se repose jamais;
Il est saisi dans un mouvement qui progresse sans s'arrêter... Tout ce
qu'il y a dans la vie de vrai, de grand et de divin est l'œuvre de
l'idée et l'objet de la philosophie [de la vie à venir] consiste à
saisir l'idée dans sa forme véritable et universelle. Dans la nature,
l'œuvre de la raison est enchaînée à la nécessité. Mais le royaume de
l'Esprit est le royaume de la liberté. Tout ce qui forme le lien de la
vie humaine, tout ce qui a un prix pour l'homme est d'une
nature spirituelle et ce royaume de l'esprit n'existe que par la
conscience du vrai et du bien... L'essence cachée de l'univers n'a pas
le pouvoir de résister à l'amour de la vérité."
Quelle remarquable anticipation... ou même peut-être prescience !
Bien choisir et vouloir... Voilà ce que doit faire notre espoir: Bien
choisir et vouloir ! Le reste, l'action, le pratique, suivra.
Non, Nicolas, je n'enlève rien "à l'espérance idyllique du changement du monde [Rév d'Arès
28/7]." Je
garde cette espérance idyllique, mais je sais qu'elle ne peut pas
reposer sur l'espérance rêveuse et émotionnelle de la foi religieuse.
Elle ne peut
reposer que sur le foi existentielle, voulue, constructive, non la foi
mise dans la Miséricorde, mais la foi mise dans nos efforts.
Voilà pourquoi La
Révélation d'Arès
est bien une Parole de Raison, qui laisse derrière les petites raisons
de nos discutailleries et les rêves de la
religion autant que ceux de la "mission sociale" qui a reposé sur des
idéologies dont aucune, aucune, n'a réussi malgré les moyens énormes
dont elle a pu disposer comme le communisme politique de l'URSS et de
ses états satellites.
Non, Nicolas, je n'ai pas de "vision politique",
parce que la politique, c'est le pouvoir de quelques uns sur la masse.
J'ai une vision existentialiste considérée dans un partage des efforts
par tous les hommes de bonne volonté pour changer le monde.
Utopie ? Bien sûr. Toute grande réalisation a
commencé par une utopie.
|
02avr12 127C31
Je comprends que le commentateur 127C26, qui de plus est médecin,
décrive de façon alarmante votre état de santé chez une personne qui
approche ses 82 ans.
Mais vous n'êtes pas une personne ordinaire, frère Michel, vous êtes le prophète, vous
êtes un pénitent.
La pénitence est
simplement, pour reprendre l'actuel texte qui est en vitrine à Paris,
et que nous allons bientôt mettre dans la nôtre, se munir de la Force du Bien contre le mal
et le malheur.
Je m'accroche toujours à cette phrase entendue de vous en 2000 ou 2001:
"La pénitence recule les limites de l'impossible."
Et puis, tout récemment, vous concluez le texte qui figure en vitrine
parisienne par: "Votre pénitence peut faire des miracles".
Alors oui, j’ai confiance que votre pénitence grossie
de celle de vos frères (même si de temps en temps, à nous vos frères,
il nous arrive de faillir, cela m'arrive, parce qu'il n'est pas facile
de remonter des abîmes où notre race adamique nous a plongés,
mais nous savons que nous pouvons toujours nous redresser)
fera des miracles.
Armons-nous chaque jour d'avantage de la Force du Bien, qui reculera
encore pour vous, frère Michel, et pour nous aussi, les limites de
l'impossible. Nous avons besoin pour longtemps encore de notre prophète.
Madeleine de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Merci, ma sœur Madeleine, pour vos paroles réconfortantes qui
s'ajoutent à toutes celles que je reçois de tous côtés en ce moment.
Si je publie votre commentaires plutôt que les autres, c'est parce
qu'il contient deux petites erreurs.
D'abord, je ne suis pas "une personne qui approche ses 82 ans," mais
une personne qui approche ses 83 ans. Une année paraît peu de chose,
quand on a 40, 50 ou 60 ans, mais c'est par contre une valeur de temps
considérable quand on est entré dans la vieillesse. Dans la
vieilllesse, en l'espace d'une année beaucoup d'organes et de fonctions
qu'on croyait satisfaisants la veille s'avèrent soudain, un beau matin,
parvenus à un point de dégradation
alarmant. Ce n'est pas toujours irréparable, mais
les probabilités d'irréparabilité grandissent exponentiellement.
Ensuite, vous avez tout à fait raison de rappeler que "La pénitence
recule les limites de l'impossible" et que "la pénitence peut faire des
miracles", mais qu'est-ce qui me dit que, en ce qui me concerne, ces
limites de l'impossible
n'ont pas déjà été atteintes et que ces miracles n'ont pas déjà eu
lieu ?
J'ai déjà échappé miraculeusement à des maux dont certains auraient pu
être fatals, et il me faudra bien un jour me coucher pour ne plus me
relever qu'au Jour
de la résurrection (Rév
d'Arès 31/8-11).
Je suis sincèrement ému de voir tous ces frères et sœurs qui me disent
qu'ils ont besoin de moi, mais j'ai eu de longues années de vaillance
au cours desquelles mes frères ne faisaient pas appel à moi, ne me
tenaient même pas au courant de ce qui allait ou n'allait pas dans
leurs pénitences
ou leurs moissons,
et où, même parfois, certains se sentaient visiblement plus heureux de
me sentir loin que proche et/ou pensaient que mes actions et
interventions étaient plus néfastes que fastes.
Je ne leur en veux nullement. Je ne les juge pas. C'est leur conscience
qui répond ou ne répond pas d'eux et c'est ma conscience qui répond ou
ne répond pas de moi. Je ne suis le chef de personne. Sauf
quand mon avis était sollicité, ce qui n'a pas été très fréquent, j'ai
respecté partout avec humilité la façon de faire de mes frères et
sœurs, même si elle ne me seyait pas personnellement.
Ceci étant, oui, un miracle est toujours possible. Je ne baisse pas les
bras. Je repars demain pour un rendez-vous avec un neuro-chirurgien qui
me dira dans le courant de la semaine si la laminectomie peut me
secourir ou si elle ne servira à rien comme les radiologues (scanner,
IRM) le pensent vu le dessin du rétrécissement du canal rachidien chez
moi. Si cette laminectomie ne sert pas à grand chose dans mon cas, il
me faudra bien m'en remettre au miracle ou tout simplement faire au
mieux avec le corps que j'aurai.
|
02avr12 127C32
En lisant votre entrée 126 je me dis que l'humanité a déjà eu des
"petites unités humaines" comme celles que vous préconisez.
Je pense évidemmment à Athène, l'antique république ou démocratie
athénienne.
Il n'y a qu'à étudier l'histoire grecque antique et y puiser les idées
nécessaires.
Quand je vois Mélanchon, je me dis que nous avons là un Athénien dans
sa pureté républicaine.
Vous dites dans une réponse à un commentaire que vous ne voterez pas
pour Mélanchon... Je ne comprends pas cette position de la part d'un
homme comme vous qui a cultivé l'espértance communiste une grande
partie de sa vie.
L'homme
Michel que Dieu est venu appeler en 1974 et 1977 était
d'espérance communiste. C'est donc un communiste que Dieu a choisi et
si vous ne suivez pas Mélanchon, vous êtes pris en flagrant délit de trahison de la
Volonté de Dieu.
Dans ce cas, ne devons-nous vous éloigner
tout de suite (Rév d'Arès 37/9) ?
Richard-Henri D.
|
Réponse
:
Je ne vous connais pas, vous qui parlez de m'éloigner tout de suite comme
un traitre (Rév d'Arès
37/9), parce que je ne veux pas voter Mélanchon (je
reviens sur lui plus loin).
Votre signature me fait penser à un
pseudonyme, derrière lequel vous vous cachez, en empruntant peut-être
le nom du Richard-Henry Dana, auteur de "Two Years before the Mast" (en
français le titre semble être "Deux Ans sur le gaillard d'avant"
ou "Une voix sur le gaillard d'avant") (moitié du XIXe siècle).
Quoi qu'il en soit, je vous crois en pleine confusion, mon frère.
L'Athènes antique n'était pas du tout une
petite unité humaine au sens que je donne à ce terme.
D'abord,
elle
avait 300.000 habitants en des temps où, par exemple, Lutèce n'en
avait que 20.000. Toutes proportions gardées, l'Athène antique était,
au cœur d'une humanité encore peu nombreuse sur terre, une énorme
métropole — elle serait seulement dépassée par Rome qui aurait le
million d'habitants à son apogée —. Bref, l'Athène antique n'est pas à
mes yeux une "petite unité
humaine".
Loin de voir l'Athènes antique
comme un modèle de
"petite
unité," je la vois comme un
chaudron où bouillonnait en permanence une soupe de politiques et de
politiciens, un bouillon de rivalités et d'ambitions que notre pauvre
France imite particulièrement dans la présente campagne électorale.
Platon, qui a beaucoup parlé de la république athénienne, disait que
les politiciens formés dans les écoles de rhéteurs et de sophistes
s'évertuaient à séduire le peuple par la démagogie. Quand un citoyen
sage et honnête voulait s'adresser au peuple pour qu'il comprît où
étaient la raison et l'intérêt collectifs, les politiciens
professionnels faisaient du vacarme, refusaient de l'écouter, bref,
l'empêchaient d'être entendu — C'est le travail que font aujourd'hui,
de la même
façons, les candidats qui s'opposente et les media qui augmentent ainsi
le chiffre d'affaires de leur industrie —. Si bien que les gens
valables, quels que fussent leurs désintéressements premiers, étaient à
Athènes obligés d'user tôt ou tard de démagogie, donc de fausseté et de
promesses
politicardes. On vit ainsi à Athènes des gens tout à fait
valables au départ, comme Alcibiade, sombrer. Les mérites qu'on tend à
attribuer à des Thémistocle, Miltiade, Cimon, Périclès, sont sans nul
doute exagérés et affabulés par la propagande dont déjà ces gens-là
savaient se doter. La politique que condamne le Père aujourd'hui en
rejetant les princes du
culte du pouvoir, le roi
noir, était déjà à Athènes la politique condamnée par les
prophètes
antiques.
Non, la "petite unité" à laquelle je pense n'est pas une unité
politique; c'est une unité humaine de pénitents qui se
gèrent.
La différence est très importante.
Quant à Mélanchon, sauf le respect que je dois à ses idées comme aux
idées de tous les hommes, je le vois comme un démagogue rouge, qui
tente de se pousser vers l'Élysée ou, du moins, vers un bon ministère,
si Hollande est élu et forcé de considérer le succès de campagne de son
rival plus à gauche. Mélanchon voit la solution de la situation
difficile
de la France dans ce qu''il appelle "la révolution civique", qui n'est
ni plus ni moins que l'isolement de la France dans un processus de
soviétisation: rejet ou mise en doute des dettes contractées par
les gouvernements
précédents, autarcie, dépouillement de ceux qui ont encore quelque
chose légitimement, etc. Tout cela a totalement échoué et n'a
abouti qu'à la misère ailleurs au cours du XXe siècle en URSS, etc. On
ne va quand
même pas recommencer !
Quant à ce que vous considérez comme ma trahison du
communisme qui avait ma sympathie à l'époque des apparitions de Jésus,
pourquoi n'envisagez-vous pas de me considérer aussi comme traitre à
l'Église Orthodoxe à laquelle j'appartenais alors ?
Ne voyez-vous pas que l'Appel
de L'Évangile Donné à
Arès était un Appel
à abandonner tout ce en quoi je plaçais mes
espérances, tout,
pour prendre une autre direction, celle de la pénitence, en tous
domaines ?
Certes, je continue de voter aujoujrd'hui, mais ce n'est pas par goût
pour la politique. C'est pour éviter d'exposer ma mission et celle de
mes frères à une hostilité politique trop grande. Je voterai donc pour
celui qui semble avoir tout à la fois une bonne chance de l'emporter et
une moindre nocivité pour les hommes qui, comme nous, n'appartiennent
pas au "politiquement, intellectuellement et religieusement correct".
|
05avr12 127C33
Mon
épouse Florence me fait part de ce complément alimentaire stimulant la
production des cellules souches de la moelle osseuse.
Tout
est expliqué dans le site voir le témoignage d'Eric Dussieux
La
personne est dans la région de Bordeaux.
Guy Y de l'Hérault
|
Réponse
:
Merci à votre épouse Florence.
Mon problème de
santé ne concerne pas la moelle osseuse, mais la moelle épinière, ce
qui n'est pas du tout la même chose.
Pour parler simplement,
disons que la moelle épinière est le cordon nerveux central qui part du
cerveau et descend le long de la colonne vertébrale, abrité dans le
canal rachidien ou médullaire constitué par l'empilage des
trous au centre des vertèbres. La moelle épinière et l'encéphale
forment le système nerveux central. Rien à voir avec la moelle osseuse.
Ma
moelle épinière est comprimée dans le canal rachidien de ma colonne
vertébrale.à un certain niveau de la partie lombaire (bas du dos).
Cette compression est due à un rétrécissement, dû à l'arthrose et à
l'âge (j'ai bientôt 83 ans), du canal ou, si vous préférez, des trous
au centre des vertèbres. C'est cette compression, par elle-même
indolore et seulement décelable par le scanner ou l'IRM, qui cause la
douleur et le boitement à un niveau inférieur, le long de ma jambe
droite et qui affectera la jambe gauche un de ces jours.
|
05avr12 127C34
Depuis
la semaine dernière, j'aurais dû vous informer de ce que Pierrot, un de
mes amis qui lit La
Révélation d'Arès et suit votre enseignement, m'a
conseillé de vous signaler comme palliatif à "nos" problèmes de dos: un
neurostimulateur.
Sa belle-sœur qui a subi une opération,
qui lui a fait plus de mal que de bien, va beaucoup mieux depuis qu'il
lui a été installé [un neurostimulateur].
Comme je vois dans
votre réponse à Madeleine (127C31) que vous voyiez un neuro-chirurgien
mardi, je regrette de ne pas vous en avoir parlé avant, mais Pierrot me
l'a rappelé ce matin. Et je réagis maintenant.
Que Dieu vous
bénisse, je souhaite que votre santé s'améliore, d'une manière ou d'une
autre.
Pour ma part, béni soit Dieu, les traitements, et
surtout la kiné, la gym et la piscine que j'ai pu faire ensuite, et que
je poursuis sans cesse, me permettent de me comporter à peu près
normalement.
À vos côtés aussi dans la pénitence
et à la moisson,
Bernloub
de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je ne crois pas que Pierrot "suive mon enseignement",
sinon il serait du petit
reste et je le connaîtrais.
Or, je ne le
connais pas, mais merci quand même à l'ami Pierrot.
Mon cas
ne ressort pas de la neurostimulation. Je vous renvoie à ma réponse à
Guy Y (127C33).
|
05avr12 127C35
Ma
mère, Arlette, lit chaque jour La
Révélation d'Arès et prie comme vous lui avez enseigné.
Elle
n'a pas d'ordinateur, mais je lui imprime les pages de commentaires de
votre blog.
Elle a bien connu les problèmes qui sont les
vôtres et, assez alarmée, elle me demande de vous dire d'urgence qu'ils
ressortent peut-être (en partie tout du moins) d'une méthode freudienne
d'analyse, mais que vous pouvez vous éviter tous ces voyages pour
chercher un neuro-psychiatre en buvant dans la journée un litre et demi
d'une forte infusion d'ortie blanche et de queue de rat (elle ne se
souveint plus du nom botanique de la plante, mais l'ancien
phytopathologiste que vous êtes doit voir de quoi il s'agit).
Les
médecins à peu près tous des charlatans. Ne vous laissez pas charcuter
par des neuro-tout-ce-que-vous-voulez qui en ont plus après votre
portefeuille qu'après le mal dont vous souffrez.
Nous prions
avec vous.
Thomas G. de Normandie
|
Réponse
:
Je suis vraiment très touché, voire même bouche bée.
Voilà
contre le
mal dont je souffre une troisième recette après les deux précédentes
(127C33 et 127C34) parmi la bonne vingtaine que je reçois depuis
quelque
trois jours (je ne peux pas les publier toutes).
Je suis une
fois de plus éperdu de reconnaissance pour le soin que tout le monde
prend de ma santé, mais aucune de ces recettes ne me paraît appropriée.
Dire
que mon cas "ressort peut-être (en partie tout du moins)" d'une
psychanalyse freudienne a à peu près autant de sens que de dire que la
solution de la dette publique de la France ressort peut-être (en partie
tout du moins) de la pratique du patin roulettes et de la tarte à la
fraise.
Je ne suis pas
un ancien
"phytopathologiste", même si j'ai eu autrefois une bonne connaissance
d'herboristerie, mais pour autant je ne crois pas que le litre et demi
de "forte tisane" d'ortie blanche et de prêle (nom botanique de la
queue de rat) puisse me soulager de mon boitement douloureux.
Mais
votre désir de me soulager et de me permettre de durer me touche au
plus haut point. Vous cherchez à aller plus haut dans
un bel idéal humaine, même si notre Père du Ciel ne vous en demande pas
tant, car il vous suggère seulement d'être pénitents et moissonneurs —
L'êtes-vous, Thomas et votre maman Arlette ?
Oui,
c'est dans la pénitence
et la moisson
que vous réussirez le mieux la fusion de votre foi avec notre idéal
commun et que vous me donnerez la joie qui fait supporter les peines du
vieillissement, parce que là seulement réside une action qui n'est pas
fantasmagorie, mais mise en ordre de cette société qui vit dans le
désordre d'idées et de comportements qui ne la mènent pas loin.
|
05avr12 127C36
Excusez-moi,
si je me permets de penser à la lecture du commentaire 127C31.
Ma
sœur M. dit que vous n'êtes pas quelqu'un d'ordinaire, vous êtes le prophète, vous êtes
un pénitent.
Je
me dis: Oui vous êtes le prophète.
Oui, vous êtes un pénitent.
Mais j'aime à vous voir comme quelqu'un d'ordinaire, puisque c'est ce
vous nous enseignez.
Vous
êtes quelqu'un d'ordinaire qui à dit "oui" à un événement
extraordinaire, comme Marie à dit "oui" à une naissance extraordinaire,
comme tous les prophètes
ont dit "oui" au Père de l'Univers pour travailler à recréer le lien
entre l'homme et Son Créateur.
La beauté servante du
Bien
(Rev.d'Ares 12/03) est la beauté
de ce "Oui"
(C'est aussi votre enseignement).
Et
j'aime à penser que vous êtes ordinaire, comme Jésus l'était aussi, car
enfin on ne fera plus de vous (les prophètes) des idoles mais des
exemples à suivre.
Oui, nous pouvons suivre votre exemple de
pénitent
et
de moissonneur,
chacun à la mesure de nos possibilités et c'est formidablement
libérateur et motivant, n'importe qui du moment qu'il fait pénitence
participe à changer le
monde.
Il y a plus d'une dizaine d'années je
vous avait écrit, frère Michel, en vous disant: "J'espère que nous vous
garderons longtemps." Vous m'aviez répondu quelque chose comme:
"Rappelez-vous que le prophète
est l'arbre à la pointe
toujours verte (Rév d'Ares xvi/13)". Toujours une force
sortira de votre enseignement.
Je
vous souhaite de tout cœur un bon rétablissement.
(une)
Stéphanie d'Île de France
|
Réponse
:
Mais oui, vous êtes toute excusée de vous permettre de
penser.
Votre commentaire me touche profondément par son
ingénuité. Merci de tout cœur.
|
05avr12 127C37
Je
prie, je travaille, je m'efforce de gagner en Bonté.
Au
Père je dis : "Entre en moi !" Et Sa Présence Forte
entre.
Alors,
j'ai encore plus conscience de cette dégénérescence dans laquelle notre
humanité est tombée et à quel point il (nous) me faut accentuer la
lutte, l'effort en soi. À quel point c'est un poids qui pèse sur les
épaules ou sur le dos, à quel point les muscles, le
jarret, peuvent se tendre et souffrir parfois, je le ressens.
Quand
le Père dit: C'est Ma
Main Qui ouvre le Livre, et parce que j'étais
inquiète, un peu triste aussi, mais en même temps confiante, ma main
est tombée (parce que je cherchais un passage qui me redonne
particulièrement Force (dans le sens espérance au sujet de votre
santé): Voilà Ce Que dis le Père dans ma prière: Je suis la Mine et
l'Eau. Sur le froid, J'appelle le feu(et sur) la sueur je
flère
Adame va
alors comme
l'onde (de)
la main à
Ma Main
Sur son
chaume
bouillon(ne) la
moelle, (se re)plante
la jambe encore, la flamme revêt la peau. (xxxv/17-20).
À cette
lecture j'ai ressenti — avec plus de certitude — qu'il est
possible de contribuer à l'amélioration de votre état de santé. Je
souhaite que vous ne boitiez plus, que vous cessiez de souffrir aussi.
Nous
sommes tellement proches, moulés et enveloppés de Son Amour
(1/11).
Par nos efforts améliorés, puissions
nous
contribuer au miracle de l'amélioration de votre santé, voire celui de
votre guérison, si telle est la Volonté du Créateur qui
accompagne nos efforts.
Danièle du Nord
|
05avr12 127C38
Je
souhaite réagir au beau commentaire de Florian [127C22] sur
l'importance de la progressivité de la pénitence.
Comme
beaucoup d'autres, j'ai longtemps tourné en rond, rêvant de propulser
immédiatement, par magie, mon être et ma vie vers les Hauteurs.
J'ai
fini par comprendre que la pénitence
ne commençait qu'avec la lucidité et la progressivité qui permettent de
construire son âme,
non plus en rêve mais par la vie véritable et concrète. À la
progressivité il faut ajouter la constance, pour ne pas être le lion
qui retourne dans sa cage (la cage de la soumission aux cultures et à
ses propres illusions) comme dit Nietzsche de Kant.
Florian
s'interroge sur la qualité de son entourage professionnel :
Pour
progresser vaut-il mieux être entouré d'hommes et de femmes de Bien ou avoir
l'abnégation de répandre le Bien
au milieu des égarés ? Vaste question qui me semble tourner
surtout
autour de l'équilibre : ne pas se sacrifier inutilement loin de la
fraternité spirituelle, mais ne pas se couper des hommes: "Si le sel s'affadit (ou devient
absent) avec quoi le salera-t-on ?". D'où l'idée de
communautés d'affinités, où aucune minorité ne sera écrasée et où la
diversité des talents pourra s'exprimer et en faire profiter toute
l'humanité, le bonheur permettant de renforçer la puissance de la
pénitence.
Les talents sont divers: des artistes, des gestionnaires,
des personnes douées pour l'écoute, des intellectuels, etc. et nous
devons tous donner selon nos talents.
Par peur de mal
faire j'ai souvent été inactif, ne comprenant pas que le malheur n'est
pas dans l'erreur mais dans le refus de cultiver ses talents pour en
faire profiter l'humanité.
J'ai aussi mal compris la
Parole, comprenant que le rejet de l'intellectualisme impliquait que
les activités des scientifiques ou des philosophes étaient contraires
au développement spirituel. Au contraire, le prophète m'a fait
comprendre que ce sont la ratiocination, la fébrilité mentale, le
déséquilibre qui étaient rejetés, pas la connaissance ni la rigueur de
la pensée.
Bien sûr, les femmes et les hommes pénitents
n'ont pas
un
besoin essentiel de métaphysique et les penseurs se trompent plus
souvent qu'ils n'ont raison, mais sans métaphysiciens l'humanité en
serait sans doute resté à une métaphysique implicite pauvre et fausse,
affirmant par exemple que tout est cause et conséquence, ce qui a
empêché pendant des siècles de commencer à comprendre la complexité
d'une chose aussi naturelle et simple que le mouvement, qui est, en
très schématique, la variation d'une variation.
Sans
métaphysiciens,
l'humanité serait peut-être aussi restée à des principes comme "le tout
est plus grand que la partie," ce qui empêche de comprendre la réalité
de l'infini et de la continuité.
Pour revenir à l'essentiel,
la
pénitence
concrète, progressive et constante, n'oublions pas notre
devoir d'assister le prophète
tant qu'il est encore temps; si les
(50.000 ?) personnes qui croient à La Révélation d'Arès
faisaient
parvenir au prophète 10 Euros par personne par mois, ce dont
la
majorité est capable, cela décuplerait les moyens concrets du prophète
et donc la dynamique spirituelle collective des Pèlerins d'Arès.
Merci
à Florian, au Prophète et à Dieu.
Jérôme de Montréal (Canada)
|
05avr12 127C39
Depuis
l’entrée 126 on me qualifie régulièrement de peureux ou de pétochard.
Si
seulement c’était vrai !
Mais ce n’est même pas le cas,
quand j’examine mon for intérieur ou mon parcours.
N’allais-je
pas avec quelques autres dès mon premier pèlerinage en 1987 crier sur
les plages de l’océan Atlantique que Dieu avait parlé à Arès en
brandissant l’intégrale à couverture bleue ? Ce n’était
peut-être pas la meilleure forme de mission, mais il fallait un certain
cran. N’étais-je pas prêt à m’enchaîner devant le ministère des
finances quand vous étiez en butte à un contrôle fiscal ?
N’étais-je pas tout aussi prêt à aller fièrement en prison en tant que
président de l’association "L’Œil S’Ouvre" qui avait été répertoriée
dans la liste des sectes en 1995 ? Et j’en aurais même été
honoré. Pour répondre à 127C26 j’ai contribué à la fin des
années 80, début des années 90 à l’organisation de trois manifestations
du type "L'Œil S’Ouvre" au Cirque d’Hiver à Paris où le frère Michel
s’adressa aux Parisiens.
Non, si j’ai honte aujourd’hui ce
n’est pas à cause de la peur, je n’ai pas peur, mais bien plus à cause
de ma trahison involontaire de notre mission fondamentale, alors même
que j’étais arrivé à Arès avec une foi à déplacer les montagnes et que
je souhaitais pouvoir dire à l’instar de David: Aux nations j’annoncerai que Tu
existes, je chanterai pour Toi devant les hommes (Psaume 57).
J’aime Dieu. Si j’ai honte, c’est aussi de m’être laissé aveugler et de
n’avoir pas été foutu "d’utiliser" le prophète
à bon
escient, alors même qu’il n’arrêtait pas de nous poser la question: "Un
prophète
pourquoi et pour quoi faire ?"
En fait, j’étais
venu pour la mission spirituelle et, insidieusement, au contact de la
culture des groupes missionnaires, j’ai évolué vers la mission sociale.
Et comme je ne fais pas les choses à moitié j’apparais aujourd’hui
comme un de ses porte-drapeau — Je n’en étais pourtant pas un promoteur
convaincu, mais passons). Cruelle ironie !
À cette
évolution négative je vois comme cause, comme vous, outre une faible pénitence
personnelle après quelques années, l’immense Raison présente
dans La Révélation
d’Arès, mais aussi quelques autres qui en sont des
corollaires: Faire par facilité de la Parole une affaire d’idées et non
de Vie —
la pénitence
considérée comme "évidente" chez toute personne engagée —, le fait que
même quand Dieu nous abandonne (ne nous inspire plus) il faut continuer
en quelque sorte "techniquement", soit intellectuellement, dans la
cohérence de son engagement — et la recherche d’une mission civile
comme accomplissement
et fer de lance de notre visibilité auprès du "grand public".
La
grande Raison ou Logique de La
Révélation d’Arès offre la Parole de Dieu non plus sous
les arcanes du mystère et du miracle comme le fait le christianisme
d’église mais sous des apparences quasi anodines, directes,
rationnelles à l’aide de conseils et préceptes simples: Pour se faire
une âme,
il "suffit" de ne plus
pécher, d’accomplir le bien, de faire pénitence.
De
là, l’envie de transmettre sous une forme banalisée, non sentimentale,
à ses frères humains, en dépit des innombrables préjugés véhiculés sur
Dieu par la culture et la religion, la "modernité" surhumaine de cette
Parole, juste un peu plus transcendante que rationnelle, une sorte de
trans-modernité.
De là, le piège d’en faire une affaire
d’idées et non de Vie.
La
pénitence
est la plateforme intime sur laquelle chaque frère travaille dans son
for intérieur afin de déployer son propre changement de vie
dans le monde (Moisson
au sens large).
La chose paraît si "évidente" tant elle est
rappelée à toutes les pages, que dans les premiers temps du mouvement
arésien, il semblait "inutile" ou peu courtois d’en rappeler le rôle
vital à tout bout de champ.
En fait, on se gardait bien d’en
vérifier la réalité chez l’autre frère parce qu’on n’était pas sûr
soi-même de bien la pratiquer. C’était une affaire individuelle (ça
l’est toujours), mais vue comme privée, chacun sur son sentier, avec sa
mesure,
en
face de Dieu: Une question de conscience, qu’occultait encore plus la
peur de juger
ou celle d’avoir recours aux raccourcis du système qui aurait figé les
choses, antinomique dans son essence avec une foi dynamique et
évolutive.
Cette absence de vigilance qui prit une forme
caricaturale avec "les examens de l’âme"
à une époque sur Paris était le berceau de bien des malentendus et fut
aussi celui de la mission sociale, laissant se propager une forme
ordinaire d’hypocrisie, puisqu’il faut bien donner le change tant qu’on
reste nominalement engagé.
Aujourd’hui encore, on est assez
loin du stade n’être plus
rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6). Or il me semble que
c’est à ce stade-là qu’un vrai changement
pourra s’amorcer et que l’assemblée
naîtra.
D’où, en ce qui me concerne, et certains autres
comme moi, une certaine impatience de démarrer une mission dite civile
qui aurait été la traduction de notre engagement spirituel dans le
champ social, nous aurait fait connaître comme des éducateurs et
libérateurs d’un autre type, bien au-delà de tous les discours sociaux
ou politiques existants, et nous aurait aussi astreints à une pénitence plus
rigoureuse face à l’adversité.
Par le terme accomplir
(Rév d'Arès
35/6),
je voyais moins à l’époque les résultats de mes efforts de pénitent que des
actions spectaculaires qui auraient traduit aux yeux de tous, et en
particulier des épis
mûrs, sans démagogie, sans faux-fuyants, sans fausse
promesse, sans violence, une grande nouveauté dans le champ de la
lutte: "L’insurgeance", terme forgé par le Mikal du "Pèlerin
d'Arès". Le frère aîné
n’avait-il pas créé, bien avant que j’arrive, une association
"Sentiers" dans ce but-là ? Martin Luther King ou Gandhi, ne
nous apparaissaient-ils pas comme de grands aînés, des modèles à
suivre ?
Bien au-delà du côté "pétochard", cette
recherche trop hâtive d’investissement civil de la mission spirituelle
— avant même d’avoir installé en soi une vie spirituelle stabilisée, l’hâ — fut
aussi, de mon point de vue, une des causes, quoique dans une "bonne
intention" (mais on sait que l’enfer en est pavé), de la mission
sociale.
Ajoutez à cela la campagne antisecte et la
nécessaire prudence
qui s’imposait et vous aurez les ingrédients des "conférences liberté"
de la fin des années 90 mises en exergue comme contre-exemples à
l’entrée 126.
Sans doute pour la première fois dans
l’histoire un peuple découvre-t-il — grâce à votre abnégation et votre
colossal travail frère Michel, parce qu’aucun récupérateur religieux
n’est encore passé mais on était déjà dedans avec la mission sociale —
que la Parole du Père ne prône ni une foi sentimentale, ni une
croyance, ni l’adhésion à une doctrine, pas plus qu’une morale ou une
philosophie, mais qu’elle tient toute entière à un changement
qualitatif, existentiel, à l’âme
forte, solide, au passage à un autre niveau d’être, libre et aimant:
Dieu en soi. Une autre race
(Rév d'Arès XII/5). Et ça, ça fait toute la différence de
la même manière que l’image
et ressemblance du Père fit Adam à partir du terreau de l’homme
animal (Rév d'Arès
VII/1). D’autant que c’est avec une urgence qu’on ne lui a
sans doute encore jamais connue non plus (avant que ne pleuve le péché
des péchés (38/02).
Je souhaite de tout coeur que vos
médecins vous trouvent de bonnes solutions et un prompt rétablissement.
Un
Claude d’Ile de France
|
Réponse
:
Je vous ai lu avec attention et je publie votre
commentaire qui parle de toutes les questions qui se posaient à vous
pendant les années au cours desquelles vous en étiez arrivé à donner un
peu partout en Frane ces conférences déspiritualisées, qui non
seulement n'ont servi à rien, mais ont aussi stoppé net le bel élan de
la mission et ont, par surcroît, défiguré notre mouvement de foi.
Mais
je dois avouer que cet exposé circonstancé me laisse assez froid, parce
que vous parlez de toute cette période de la mission sociale comme si
vous aviez été livré à vous-même, réduit à vous battre tout seul
pendant de
longues années contre les pièges de la pensée intérieure autant que par
ceux de la "modernité" et que, tout en vous en sentant aujourd'hui très
contrit, vous ne pouviez pas ne pas courir le grand risque de la
déspiritualisation ou rationalisation.
Et moi, n'existais-je
pas ? Étais-je si incapable ou sot qu'il ne vous vînt
jamais l'imprudente idée de faire appel à moi, de vous ouvrir à moi de
tous ces problèmes dont
vous me parlez aujourd'hui ?
Je
n'aurais peut-être pas trouvé les solutions, mais qui sait ?
je
les
aurais peut-être trouvées.
Je vous le dis sans rancune ni
amertume, mais je vous le dis, frère Claude: Vous m'aviez carrément mis
au placard.
Vous étiez assez sûr de vous pour ne "pas "utiliser" le prophète".
Remarquez: Vous n'avez pas été le seul.
D'autres se sont bien gardés de s'ouvrir à moi de leurs projets et
problèmes
pendant de très longues années et les conclusions catastrophiques sont
venues: Strasbourg... Je passe. Tout cela me fait quand même très mal.
Même si je n'en veux à personne et ne juge personne.
Je crois à votre contrition, mais je ne crois pas à ce que vous
développez ici, après coup, d'une façon habile mais spécieuse.
J'aurais
préféré que vous me disiez ce qui me paraît beaucoup plus évident: Plus
éloigné j'étais de vous, plus à l'aise vous vous sentiez, quitte à
faire n'importe quoi. Pendant toute cette longue période vous n'en avez
jamais référé à moi. Je ne crois pas que ce soit tout à fait
inconsciemment que vous ne m'avez
jamais demandé le moindre avis, parce que vous saviez fort bien que je
n'aurais pas approuvé, par exemple, le texte de votre conférence.
Vous
n'aviez pas confiance en moi ; à preuve, quand vous m'avez mal
accueilli en me priant de me taire à Toulouse. Vous ne m'aimiez pas
beaucoup non plus et vous pensiez que vous voyiez beaucoup plus clair
que moi et que vous alliez réussir tellement mieux que moi et montrer à
toute l'assemblée
comment on
faisait réussir la mission.
N'en
parlons plus. Je ne vous en veux pas. Je porte aussi une certaine
responsabilité: Je ne suis pas intervenu assez tôt. Je publie votre
commentaire in extenso.
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06avr12 127C40
Quant
quelqu'un souffre, je ressens presque la même douleur.
Je
sais de quoi je parle, c'est vrai, parceque dans les "dictons"
orientaux, on dit (j'interprère de l'arabe au français): "Nul
ne sent la douleur du brasier, que celui qui a le pied
dessus."
C'est à peu prés mon interprétation
personelle, mais aujourd'hui, c'est vrai que la médecine à progressé et
je vous souhaite un prompt rétablissement, frère Michel.
Cela
fait longtemps que je n'ai pas osé bloguer avec vous, pour diverses
raisons personelles, mais en attendant la rénovation du local [de
Marseille] avec impatience, je n'ai raté aucune entrée de votre blog.
Aujourd'hui,
une information de dernière minute dans le journal de 20 heures
[Télévision], m'a fait réagir: En Grèce, un retraité s'est
suicidé parceque on lui avait supprimé sa retraite, j'ai eu trés mal et
j'ai ressenti une grande douleur.
En attendant le nouveau
monde, quatre
générations de suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Je pleure
aujourd'hui pour cette personne.
Youcef de Provence-Côte
d'Azur
|
Réponse
:
Merci, Youcef, de me souhaiter un prompt rétablissement
et
merci à tous ceux, nombreux, qui m'adressent leurs vœux de santé.
Mais,
je le répète ici à l'attention de tous ceux qui me plaignent de
souffrir du dos: Je ne souffre pas du dos.
Je n'ai pas de
douleur lombaire.
Certes, ma moelle épinière est comprimée
dans la partie lombaire de la colonne vertébrale, mais cela n'entraîne
de douleur au niveau de la compression, ni dans le dos ni dans le bas
du dos. Ce sont les nerfs dans la jambe droite (reliés à la
moelle épinière mais loin d'elle) qui me font souffrir et boiter.
Autrement dit, l'origine du mal est certes dans le bas du dos, mais la
douleur est dans la jambe et même le plus souvent dans la bas de la
jambe. D'ailleurs,
cette douleur se promène plus ou
moins le long de la jambe et par moments s'atténue considérablement,
comme c'est le cas au moment où je vous écris, à
5 h 20 du
matin, ce 6
avril. Je ne souffre que si je marche et la douleur ne m'empêche pas de
prier. Alleluia!
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06avr12 127C41
Je me contiens devant l'autocritique avantageuse d'Un Claude en Ile de
France (127C39). Lire ça, c'est pour moi un bon exercice de pénitence, parce
que ça me soulève le cœur.
Vous dites toujours:
Pardonner et ne pas juger n'est pas s'empêcher d'avoir
une opinion.
J'exprime donc mon opinion. Je suis quand même un ancien de la mission
de Paris, que j'ai
quittée comme d'autres (voir certains commentaires 126) parce que je
n'étais pas de ceux que séduisait le beau parler, qui en ce
qui me concerne ne m'a jamais séduit, qui
m'empêchera de revenir au groupe de frères aussi
longtemps qu'il continuera.
Je pense que ce frère aurait pu vous épargner cette sorte d'analyse.
Que vous dit-il là que vous ne pouviez pas ignorer ? Rien
(Pardonnez l'expression, mais il vous prend
pour iun c.., frère Michel). À quoi cela
sert-il ? À rien, sinon à parler de lui. Cela lui donne à
lui-même l'occasion
de se remettre en scène (salut, l'artiste !),
une occasion de pleurer sur lui-même, de battre sa
coulpe, mais sous les feux de la rampe tout en rappelant — c'est
évident
derière les lignes ! — qu'il fut un modèle quand même pas très loin du
pinacle. Il s'en fallait de peu, à l'entendre, qu'il gagne la guerre
missionnaire.
Il dit "Je n'ai pas été foutu "d’utiliser" le prophète
à bon
escient..." Il faut quand même du culot pour écrire un
truc pareil ! Il vous aurait donc "utiliser" à mauvais escient
? Il dit ça comme le grand maréchal qui était à deux doigts de gagner
la guerre, mais qui seulement "n'a pas été foutu "d'utiliser" son
artillerie à bon escient." L'artillerie, c'est vous, frère Michel, rien
de plus, mais le grand maréchal, c'est lui.
Et puis son commentaire qui commence par des coups de trompette qu'il
s'envoie à lui-même, c'est le ton de la sonnerie aux morts, mais pas
sans grandiloquence visible:
"N’allais-je
pas avec quelques autres dès mon premier pèlerinage en 1987 crier sur
les plages de l’océan Atlantique que Dieu avait parlé à Arès en
brandissant l’intégrale à couverture bleue ? Ce n’était
peut-être pas la meilleure forme de mission, mais il fallait un certain
cran. N’étais-je pas prêt à m’enchaîner devant le ministère des
finances quand vous étiez en butte à un contrôle fiscal ?
N’étais-je pas tout aussi prêt à aller fièrement en prison en tant que
président de l’association "L’Œil S’Ouvre" qui avait été répertoriée
dans la liste des sectes en 1995 ?"
Il trompète ça comme s'il avait été l'exemple "number one" dans ce
domaine.
Mais qui de nous tous
Pèlerins d'Arès n'a pas fait la même chose ? Qui d'entre nous
n'était pas prêt à organiser "L'Œil S'Ouvre", à courir "avec un certain
cran" des risques pour défendre notre cause ? Lequel
de nous tous
missionnaires n'est pas allé partout "crier que Dieu avait parlé à
Arès" ? Lequel d'entre nous est jamais allé sur la place
publique sans "un certain cran ?" Et puis, lui avez-vous
reproché, quelqu'un lui a-t-il reproché d'avoir manqué de
cran ? D'avoir été "pétochard ?"Non. Personne. Il
exhibe une défense sans motif, un plaidoyer que personne ne lui
demandait... ça me soulève le cœur.
Mais puisque vous avez cru bon,
frère Michel, de publier son commentaire, eh bien moi, je revendique
exactement la même chose. Parfaitement ! Non seulement j'en ai fait
autant ou j'étais prêt à en faire autant que lui, mais moi, je n'ai pas
pas saboté la mission, je me suis retiré du groupe parisien quand j'ai
vu se développer cette espère de "mission athée" (que vous appelez
"mission sociale" par gentillesse, pour atténuer la vérité).
Et le clou ! Si Un Claude d'Ile de France n'était pas "pétochard", s'il
ne vous craignait pas, s'il n'a pas perdu les pédales en vous voyant,
pourquoi vous
a-t-il rembarré grossièrement à Toulouse ? Parce qu'il vous
méprisait.
Au fait... Je n'ai pas lu l'ombre du commencement d'une contrition pour
vous avoir mal reçu. Ah oui... j'oubliais... Il ne s'en rappelait pas.
Je vous le dis: Ça me soulève le cœur et en même temps je me sens bien
malheureux, parce que moi aussi je suis comme vous tout seul dans mon
coin. J'habite maintenant en Champagne-Ardenne.
Manu de Champagne-Ardenne
|
Réponse
:
J'ai publié le commentaire 127C39 in extenso. Je publie le vôtre in
extenso.
Cela me paraît équitable.
Mais ce blog n'est pas un forum. S'il vous plaît, considérez
cette affaire comme close.
Vous avez vidé votre sac. Pardonnez et ne jugez plus !
Reprenez votre correspondance avec moi, mon frère.
Un frère Claude en Ile de France n'a plus du tout sur la mission
l'ascendant qu'il eut à une certaine époque. Les choses ont changé. Je
ne sais pas où vous résidez en Champagne-Ardenne, mais peut-être
n'êtes-vous pas si loin de Paris, si vous habitez en bordure de la
Marne. Si c'est le cas, dites-le moi et je vous donnerai rendez-vous un
jour que je monterai à la mission à Paris.
|
06avr12 127C42
Je pense que si vous préconisez l'organisation de la société par
"petites unités" c'est par souci de l'ordre.
Dans les grosses unités humaines l'ordre est difficile à maintenir,
c'est la "chienlit" et il faut tout de suite des lois et de la police.
Vous ne voulez pas de lois et de police. La "petite unité humaine" est
logique.
Et puis l'esprit d'entraide s'éteint avec le nombre. Les hommes ne
peuvent s'entraider qu'en petits nombres.
Avez-vous entendu parler de Madrid au Nouveau Mexique [USA], une
localité qui n'a ni maire, ni conseil municipal, ni shérif, ni rien qui
ressemble à une autorité. L'autorité, c'est le cœur.
C'est possible aux USA. C'est impossible en France où il est interdit
de vivre en villages ou bourgades sans organisation politique et
administrative.
Mais il faut quand même faire attention, parce qu'il y a les dingues,
les drogués, les illuminés: Rappelez-vous de Charles Manson qui tua
cinq personne dans la villa de Roman Polanski. C'était un marginal qui
vivait en dehors de toute autorité avec toute une communauté de drogués
et de dingues comme lui, une "petite unité humaine."
Patrice de Poitou-Charentes
|
Réponse
:
Je n'ai pas parlé de "petites unités" de tout-venant primesautier, de
personnes de tous acabits qui vivraient en petits groupes simplement
parce qu'elle détestent les grands rassemblements humains.
J'ai déjà dit que je parlais uniqement de "petites unités" de pénitents.
Vous parlez d'ordre et, en effet, je pense
aussi à l'ordre quand je réfléchis aux "petites unités humaines" du
futur.
Mais je ne pense pas à l'ordre pour les motifs que mentionne votre
commentaire, parce qu'une grosse unité humaine ce serait "la
chienlit" à laquelle il faudrait "tout de suite des lois et de la
police."
Je pense à l'ordre comme Auguste Comte y pensait: Parce que sans ordre
il n'y a pas de changement
possible.
L'ordre dont je parle est donc celui de l'amour, de la paix, de
l'harmonie, de l'intelligence.
Pas celui de la politique et de la loi.
Je crois que c'est seulement en "petites unités humaines pénitentes"
qu'on peut durer assez pour inventer en actes une Vie radicalement
nouvelle.
D'ailleurs,
ne voit-on pas déjà par quelques signes que nos
vieilles sociétés de nations aux populations trop nombreuses et denses
commencent à douter de leur capacité à durer et à progresser ?
Ne
voit-on pas cela pour l'Europe qui, sans que cela soit encore avoué
tout haut, voit bien les difficultés de décider un même ordre pour des
Lettons, des Bulgares ou des Grecs que pour des Allemands ou des
Espagnols ? Il est clair que l'Europe perd la foi en une
énorme
unité humaine où tout le monde marcherait du même pas. Ce grand rêve
politico-matérialiste est impossible, parce qu'il n'est même pas
humaniste, il est idiot. Le meilleur des humain n'est pas fait pour
fonctionner de cette façon.
Concernant
Madrid au Nouveau Mexique, USA, j'en ai entendu parler dans un
documentaire sur "Arte" (la chaîne de télévision n°7) tout récemment.
Cette ancienne ville de mineurs, abandonnée quand furent abandonnées
les mines après la Seconde Guerre Mondiale, devint une ville fantôme
qu'ont peu à peu occupée des margineux de tous horizons qui ont pour
unique règle de s'accepter tels qu'ils sont sans s'occuper de ce que
les uns et les autres pensent et font. C'est une "petite unité
humaine", mais qui me semble plutôt un camp de libertaires qui
s'ignorent, qui n'ont pas de projet commun. Ce n'est pas une "petite
unité humaine" dans le sens pénitent
constructif, évolutif, d'une famille d'affinités.
|
07avr12 127C43
"Utiliser le prophète" [allussion à une phrase du commentaire 127C39].
Voilà l'exemple d'une affirmation cruciale !
Voilà le cœur de l'echec relatif de la mission d'Arès.
Pensant bien faire, les pénitents
ont mis leurs compétences personnelles au service du prophète et de
Dieu, comme si le prophète
et Dieu étaient frappés d'une infirmité que les pénitents
étaient seuls en mesure de traiter.
Attitude louable et charitable, mais totalement dépourvue d'esprit
logique.
Quand, quelque part, il y a un médecin et un malade, c'est logiquement
le médecin qui se met au service du malade et non l'inverse. De Dieu et
du pénitent,
qui est le médecin, qui est le malade ?
En réalité la question n'est pas si simple, car l'orgueil et la vanité
des fils d'Adam que
nous sommes nous laissent croire que nous ne sommes pas
malades. Après tout, pourquoi faire appel à un médecin, si on se sent
bien portant ? Pourquoi faire appel à un prophète, si on se
sent capable
de conduire la mission soi-même, d'autant que le prophète n'est le chef
de personne [Rév d'Arès 16/1] ?
À la suite de cette réflexion, je vois beaucoup de frères
Claude [127C39] dans la mission d' Arès. Mais, n'est-ce pas un
crève-coeur pour
les pèlerins d'Arès d'utiliser le propète,
alors qu'ils savent
pertinemment que le prophète
est débordé de travail et ne peut donner
partout.
Loin de toutes ces préoccupations, j'ai moi-même utilisé le prophète en
1995.
Je lui exposais mon problème et il a pris le temps de me
répondre, moi qui ne suis pas pèlerin d'Arès. Dans sa réponse, il n'y
avait pas de solution à mon problème, mais je compris que
j'avais accompli une démarche spirituelle fondamentale que j'ai évoquée
dans un courrier adressé au procureur de la République en
1996. Le procureur, intrigué, a repris cette évocation spirituelle
dans la réponse qu'il m'a adressée (copie jointe). Le temps a passé et
la solution de mon problème est survenue le 4 Mai 2001, contre toute
attente, et au delà de toute espérance.
On notera par ailleurs que le procureur fait allusion à la question
terroriste. Cette question trouvera aussi son épilogue en 2001, le 11
septembre. Il serait trop long de m'expliquer ici sur ce sujet, mais on
peut penser que si les hommes de bien n'utilisent pas Dieu, d'autres
peuvent le faire.
En conclusion, j'invite ceux qui liront ces lignes à "utiliser le
prophète" pour guérir le prophète,
pour guérir Jésus de Ses
Plaies.
Jacques
P.
|
Réponse
:
M. le Procureur de la République de Vannes comprit que vous donniez à
votre plainte un tour spirituel plutôt qu'un tour vengeur. Il comprit
que les termes que vous utilisiez: "terrorisme, combat" étaient des
mots désespérés de défense dans la situation particulière d'un citoyen
face à une "Administration, un appareil bien lourd", mais non
des mots de vengeance
sans fin (rév d'Arès 27/9). Si la
réponse qu'à cette époque je vous avais faite fut à l'origine de cette
belle
réponse, j'en suis heureux.
Mais pourquoi n'êtes vous jamais devenu un Pèlerin d'Arès ?
Pourquoi cet intérêt que vous portez toujours à ma personne sans vous
engager dans la Voie
Droite (Coran 1/6) de la pénitence et de la moisson des pénitents ?
En tout cas, je peux maintenant vous
identifier au milieu des milliers et milliers qui m'ont écrit pendant
les 38 années passées et dont je ne saurais me souvenir. Merci.
|
07avr12 127C44
Je m'associe à tous les commentaires en vous souhaitant un prompt
rétablissement.
Au cas ou la science ne puisse pas grand chose, vous dites qu'il faudra
vous en remettre au miracle, ou tout simplement faire au mieux avec le
corps que vous aurez.
N'ayant pas de recette miracle, je fais appel à ma conscience,
conscience qui me dit que quand vous commencez quelque chose vous allez
au bout, donc vous irez au bout de votre mission à Nice, qui peut durer
encore quelques années.
Simplement, il vous sera à vous et sœur Christiane plus difficile et
peut-être plus douloureux de faire les déplacements.
Je me dis alors que nous pourrions être déjà les faiseurs d'un petit
miracle, celui comme le suggère notre frère Jérôme de Montréal
d'associer nos moyens, qui par exemple serviraient à vous offrir un
pied à terre à Nice.
Sur plusieurs plans ce serait des plus bénéfique (proximité, climat...
etc).
Je m'engage à participer, si celà est envisageable et souhaitable pour
vous, à la mesure de mes moyens.
Je souhaite que cet appel soit entendu par le plus grand nombre,
assurant que nous avons parmi nous les compétences pour l'aspect
pratique.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
|
Réponse
:
Merci, mon frère, pour cette offre, mais me fixer à Nice n'est ni
"envisageable" ni "souhaitable pour moi".
Posséder des murs, c'est bien, mais je n'ai pas la veine propriétaire.
J'ai mon appartement et mon petit bureau à Bordeaux sur le même palier
et cela me suffit.
De plus, j'ignore combien de temps encore je pourrai consacrer à Nice
avec autant d'assiduité que je le fais actuellement: une semaine par
mois (voyage aller et retour compris) et, franchement, je ne crois pas
rentable un appartement pour la présence de quelques jours mensuels.
Il y a d'autres missions que Nice et, entre autres, celle de Paris qui
se réorganise en petits groupes-tests qui seront chacun une petite
mission-test (comme nous procédons à Nice), car pour la mission comme
pour le futur monde, je crois dans les "petites unités humaines". Mais
Paris est un énorme réservoir humain et un seul local à Paris ne
suffira pas longtemps si, comme je l'espère, la mission commence enfin,
après plus de quinze années de stagnation, à réengranger du bon grain (Rév
d'Arès 31/6-7).
Merci pour vos vœux de prompt rétablissement,
mais de toute façon je ne me rétablirai pas de mon âge. Souhaitez-moi
plutôt de pouvoir, en dépit des problèmes de l'âge, faire pour la
mission ce que je peux faire et qui m'est maintenant demandé après que
je fus laissé pour compte si longtemps. Je reste isolé à Bordeaux, qui
reste une ville isolée et excentrée en France.
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07avr12 127C45
J’insiste !
Je ne peux pas faire autrement.
J’ai le coup [?], le cœur en fête, une joie
qui me traverse qui me transperce, par touts
les pores de ma peaux, une vibration, une plénitude une certitude
!
Oui, Père, Tu es de retour
(Rév d'Arès i/1) .
Oui, j’ouvre
ma gorge (i/4, xxviii/19).
Un jour, dans quelques générations, quelques..., Mikal n’aura plus
besoin du courrier pour communiquer à ses frères
(xxxvii/6-9).
Décidément, je referme "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996" à la page 250:
"Existentialisme", je pose mon stabilo de côté.
"À quoi bon, me dis-je,
souligner encore ce qui est important ? Ce livre tout entier
est
porteur de l’Enseignement
du Père, de la première à la dernière page.
À quoi bon, me dis-je, continue la lecture de ce
livre ? Il est en moi ! Il est dans mon sang !"
La
Révélation d’Arès, elle, je l’ai introduite dans ma
génétique tant
est si bien que je me sens Vivre
et uniquement Vivre,
quand je suis pénitent,
moissonneur de moi-même.
Au contact de mes
sœurs et frères dans la vie de tous les jours.
Père, Tu m’appelle à un effort sur moi, à connecter ma liberté à Ta
Liberté orientée vers le Bien,
orientée vers le retour en
Assour (Rév
d'Arès 35/2).
Lentille du Canton de Neuchâtel (Suisse)
|
07avr12 127C46
Je m'excuse de vous relancer, prophète
Mikal ou homme
Michel (je ne sais jamais lequel choisir), mais je vous
rappelle que vous avez subi des examens médicaux en vue d'une opération
appelée laminectomie. Personne ne vous obligeait à nous en parler, mais
puisque vous en avez parlé, pouvons-nous savoir de quoi il
retourne ?
Le
Grand Robert donne cette définition de l'opération chirurgicale en
question: "Résection des segments vertébraux qui limitent en arrière
les trous vertébraux (lames vertébrales) afin de décomprimer la moelle
épinière (inflammation, tumeur) ou d'accéder à la dure-mère lors d'une
intervention sur la colonne vertébrale et la moelle épinière."
Il
est dit ici "en arrière des trous vertébraux" et vous sembliez dire
qu'en ce qui vous concerne, il faudrait une résection en avant ou sur
le côté des trous vertébraux pour déprimer la moelle épinière.
Est-ce finalement possible ? Ou ne l'est-ce pas ? Je
sais que la chirurgie est en progrès constants.
Autrement dit: pourrez-vous vous déplacer longtemps encore sans
souffrir et sans boiter ?
Je
ne sais pas si vous me répondrez, parce que je sors du sujet "où en
sommes-nous ?", parce que ne suis qu'un sympathisant, et parce
que
j'avoue que le sujet m'intéresse, me trouvant moi-même dans ce cas,
quoique je sois bien plus jeune que vous.
(Un) Didier de la Région du Centre
|
Réponse
:
Vous savez, mon frère, je suis
revenu à Bordeaux hier après-midi seulement après des allers et retours
entre Bordeaux et quelques villes du Sud où j'e suis en effet passé par
diverses imageries médicales et, pour finir, par un assez long examen
de mon
cas par un neurochirurgien mercredi, il y a seulement trois jours.
D'abord,
pourquoi ne suis-je pas passé par ces divers stades à Bordeaux ? Parce
que les délais pour Scanner, IRM et neurochirurgien sont très longs:
environ trois mois au plus tôt, quatre mois quand vous avez fini tout
le cycle pré-opératoire.
Dans le Sud, j'ai pu bénéficier de délais
raccourcis et le cycle m'a pris un mois environ, ce qui me permet
d'avoir une idée précise de ce que je dois changer ou de ce que je peux
conserver de mon emploi du temps.
Il se trouve que je peux pour le moment conserver mon emploi du temps.
En conclusion, pas d'opération chirurgicale immédiate.
Raison: Pour le moment les risques sont plus grands que mes douleur et
boitement dans la jambe.
Le
neurochirurgien, un bonhomme pas commode mais compétent, estime la
laminectomie faisable par le côté, mais risquée. Il m'a conseillé de
vivre avec mes actuels problèmes, quitte à prendre une canne et de me
faire faire des infiltrations si je souffre trop. Les risques ne sont
pas qu'opératoires, il y a aussi mes problèmes d'âge, notamment
cardio-vasculaires. Bref, nous nous reverrons, le neurochirurgien et
moi, dans quelques mois ou davantage selon l'évolution.
Voilà où
j'en suis côté santé. Je vais donc, après ce week-end à Bordeaux passé
à faire ma correspondance, repartir pour ma mission dans le Sud-Est
comme prévu la semaine prochaine.
D'ailleurs, la douleur et le
boitement dans la jambe droite se sont considérablement atténués depuis
48 heures. Je sais qu'ils reviendront et, de plus, affecteront tôt ou
tard la jambe gauche, mais pour le moment les choses s'améliorent.
Alléluia.
|
08avr12 127C47
Oui, où en sommes-nous ? J'ai le vertige rien qu'à penser
à toutes les questions qui se posent à nous qui allons tant
bien que mal dans la direction que Dieu nous montre par La Révélation d'Arès, mais
on dira ce qu'on voudra, c'est quand même une grande prétention:
Sommes-nous vraiment capables d'être seulement des pénitents ?
Vous avez vous-même limité la pénitence à la
conquête de cinq qualités: l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
et la liberté.
Là vous avez exercé votre plein droit de définition. Vous avez taillé la perche ! Vous avez dix
cinq pas... pas quatre, pas six, cinq (Rév
d'Arès xx/6-7). Vous
l'avez fait avec la mesure qui vous caractérise, et
qui à mon avis
deviendra légendaire: On dira "Mesuré
comme Mikal."
Mais c'est quand même très difficile et pour beaucoup c'est impossible.
Je ne vois pas naître les petites unités humaines demain... Ouïe, ouïe,
ouïe, non, je ne vois pas ça demain.
Et
puis où ? Où pensez-vous que puissent se développer demain les
premières petites unités ? Il n'y a pas un seul coin de
territoire
français où l'on puisse faire ce qu'on veut sans qu'une municipalité,
une gendarmerie, se mêlent de ce que vous faites.
Léo W.
|
Réponse
:
D'abord, je n'ai ni dit que la pénitence
était parfaitement réalisable ni que les petites unités humaines
verraient le jour dans cette présente génération. Quatre générations ne suffiront
pas (24/2).
Dans la présente génération nous commençons la
pénitence
et, dans nos assemblées,
nous commençons à former des petites unités balbutiantes.
Ce
que nous savons de l'homme aujourd'hui ne permet pas de tirer gloire et
fierté de ce que nous sommes. Nous savons que les qualités requises
pour former des pénitents
capables de se regrouper en petites unités humaines exigent une
humilité et une modestie clairvoyantes. Pour l'heure nous ne verrons
percer comme grands pénitents
que des individus isolés.
D'ailleurs, jamais les hommes n'ont vécu plus isolés les uns des autres
qu'aujourd'hui. Dès l'enfance la famille nous isole.
Or, les qualités de la pénitence
: amour, pardon, paix, intelligence et libertés sont des
qualités qui ne peuvent s'exercer qu'au contact des autres
Nous
avons donc un gros et difficile travail à faire sur nous, mais ce que
nous léguerons à nos premiers descendants, ils l'amélioreront et ce
qu'ils lègueront à leur tour à nos seconds descendants sera encore
amélioré et ainsi de suite.
Patience et espérance. Faites tout ce que vous pouvez et vous aurez
fait ce que vous avez à faire.
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08avr12 127C48
Je lis ce matin "Le Pèlerin d’Arès n°1 de 1980" prêté par une sœur
belge.
J’y découvre en page 10, ce que vous y écriviez déjà trois ans après
les
théophanies en lien avec les petites unités de cette entrée
#127 : "Il
n’y a d’Église que hiérarchique, oligarchique, tout le contraire de ce
qu’a établi la Parole. Ce que veut la Parole, à l’image de la diversité
apparente, c’est l’entrelacement étroit des nécessités de natures, de
races, d’âges, de métiers, de climats. Dans ce tissu serré est l’amour.
L’amour ne descend pas d’un trône, ne monte pas vers un trône, avec le
vide entre."
La Parole nous invite à la
pénitence et non pas à devenir le grand
architecte du monde changé.
Notre mission ne consiste pas à soumettre
des frères à notre vision du monde de demain, mais simplement à parler
de la Parole autour de nous et de laisser naître et grandir ces liens
dans la patience et la paix. C’est donc bien la Parole, la Salive du
Père qui, à travers nous, nous guide vers ces petites unités.
(Le frère,)
il répand son sang, (mais) sous sa peau Ma Salive (coule).
(Rév. d’Arès xxx/8)
J’imagine que les pouvoirs hiérarchiques seront pas à pas remplacés par
une structure organique à l’image des cellules du corps humain qui
lorsqu’elles occupent chacune leurs rôles, forment un corps humain
sain. Il n’y a pas une cellule centrale qui dirige les autres. De même
la beauté d’une forêt n’est pas la soumission à un arbre plus grand,
plus fort ou mieux situé que les autres. Chaque arbre prend sa place
d’arbre dans l’ensemble.
Aujourd’hui, nous ne savons pas comment seront ces "petites unités",
nous
en avons juste le chemin d’accès (le
sentier vers les Hauteurs Saintes) : la pénitence et la moisson de pénitents avec la
Parole comme Guide.
Louis-Marie de Belgique
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09avr12 127C49
Pourquoi le couple (puis la famille) n'a pas été cité comme une de ces
"petites unités" dans les quelles nous pouvons exercer la pénitence et
préparer le changement
du monde ?
Bernloub
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Réponse
:
Vous parlez, je pense, pour la période avant le Jour.
Éliminons tout de suite la famille de votre
question, parce qu'une
"petite unité" ne peut comporter que des pénitents de mêmes affinités.
Or, la famille est un couple d'époux
+ leurs enfants, que le couple d'époux élève, mais
dont il n'est ni maître ni propriétaire. Ces enfants, même s'ils sont pénitents, peuvent
ne pas avoir les mêmes affinités que leurs parents et désirer vivre, à
l'âge de la conscience, dans une autre "petite unité.".
À plus forte raison les enfants veulent-ils vivre ailleurs dans le
monde, s'ils ne sont pas pénitents.
Le couple lui, s'il est vraiment un couple d'époux, constitue
une entité ou un individu complet, seul capable des trois
amours: l'amour romantique, l'amour évangélique et l'amour parental.
Or, toute "petite unité" est constituée
d'entités ou d'individus, deux au minimum, beaucoup plus normalement.
Une seule entité ou un seul individu complet ne peut constituer une
"petite unité".
Il
n'est pas inutile, à ce propos, de se
rappeler que La
Révélation d'Arès envisage la liberté, la parole,
l'individualité, la créativité, l'amour (les cinq attributs divins
donnés à l'homme), mais non l'égalité.
L'absence d'égalité est l'essence même, la richesse incomparable, la caractéristique
divine première de l'espèce humaine (le Créateur est sans égal).
Tandis que ce monde voit dans le mariage l'union de deux égaux, La Révélation d'Arès
et sa Raison
voient dans le couple la consécration d'un individu complet fait de
deux êtres complémentaires, non égaux — L'égalité serait ici
l'appauvrissement par excellence de la race. Les époux sont bien
une entité complète de deux êtres complémentaires.
Les problèmes qui pour la plupart séparent un couple, comme l'adultère
ou l'ambitions séparées ou antagonistes, viennent de ce que le mari
et/ou la femme se considère comme ayant un droit égal à l'adultère et à
l'ambition. Chacun se considère comme ayant un droit égal à vivre selon
ses caprices, à se pourvoir des moyens qui lui paraissent bons de les
satisfaire, à appeler bien ce qui lui plaît et mal ce qui lui déplaît,
etc. Ils retombent par là même à l'état d'isolement.
Pour qu'ils puissent vivre en paix, s'entraider, ils doivent prendre
conscience qu'ils ont besoin l'un de l'autre, qu'ils sont
complémentaires. Ils réalisent qu'à la passion du moi répond la passion
du nous et par là se donnent en même temps la possibilité de construire
avec d'autres, car le moi est unique, mais le nous est indéfini et ne
conduit pas à la cité des esclaves dont parlait Spinoza, mais à la
somme des créativités, au complément des paroles et donc des pensées
(dont aucune enfermée dans le moi n'est capable d'universalité), etc.
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12avr12 127C50 "Où
en sommes-nous ?" Réponse de Toto (illustre cancre et
comique de l'école) à son instituteur, au milieu de ses petits
camarades tout sourire de plaisir dans la classe : "Je
dirais
que nous sommes bientôt à deux mois des grandes vacances d'été ! Pour
le reste, je n'en sais rien, il me semble que nous sommes tous
d'un niveau différent les uns des autres." Plus
sérieusement, je relis le chapitre "Enfants" dans "Le Pèlerin d'Arès
1991-1992" où, page 398, je redécouvre, avec une certaine émotion,
cette
phrase écrite par vous, Frère Michel : "Innombrables sont
les jeunes qui rêvent de changer le monde; c'est finalement le monde
qui les change, et la Parole n'est pas réalisée." David et
Patati et Patatras (Limousin).
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12avr12 127C51 Comment
parvenir à ce monde changé, dont parle La Révélation d'Arès ? Un
monde fait de petites unités toutes différentes les uns des autres,
mais se respectant toutes les uns les autres, ça parît absolument
impossible sur une Terre dont la population est en perpétuelle
augmentation: Un milliard d'habitants en plus tous les quinze ans et,
bien sûr, cela va suivre une progression géométrique. De
plus, se monde se perd, mais se perd depuis très longtemps et de plus
en plus. Non, non, je me dis que c'est impossible où alors
une catastrophe nous attend qui va tuer les trois quarts ou plus des
hommes vivants... Et pourtant vous parlez dans votre entrée
127 avec une lucidité qui convainc. On y croit quand même. Jamais
je ne me suis autant inquiété de vous, frère Michel. Jamais je n'ai
tant compris que vous êtes la force qui tient notre petite assemblée à bout de
bras... mais vous avez déjà 83 ans bientôt ! C'est déjà un miracle que
vous soyez encore parmi nous et engagé dans une mission dans le Sud-Est
pour sauver celle-ci, ce qui a donné un coup de fouet ailleurs où on ne
fichait pas grand chose, tout compte fait. Mais vous avez 83 ans... et
vous vous bagarrez contre le vieillissement, l'athrose, l'usure,
l'artérosclérose, etc. La mission
est primordiale. Je ne l'ai jamais compris à ce point, mais je me sens
emporté dans un tourbillon de doutes. Que faire et comment
faire ? Signature
oubliée
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Réponse
: J'ai repris ma route vers le Sud-Est où, par bonheur, je
ne cesse pas ma mission, puisqu'aucune chirurgie n'est nécessaire pour
l'immédiat. Samedi je serai de nouveau à ma mission dans le Sud-Est, je
ferai mon exposé devant le public, comme je le fais chaque moi
depuis dix-neuf mois et personne de ceux qui m'écouteront n'auront la
moindre idée de mes incessantes pérégrinations (quelque 4.000 Km, je
crois, en trois semaines) pour savoir... ce qui me fait, certains
jours, très mal dans la jambe et claudiquer et me coucher le soir avec
un gros œdème au bas du mollet droit Je suis heureux d'avoir
pu de mars en avril faire tout ce qu'il
fallait faire pour savoir où j'en étais côté rachis et déambulation. Mais
bon ! c'est vrai, je suis fatigué... si j'y pense... mais
je ne suis pas homme à trop penser à sa fatique. Je pense surtout au
"monde qui se perd." Or, c'est vrai, "le monde se perd
depuis très longtemps." L'homme est bizarrement un homme
sans passé. Son passé est dans ses livres d'Histoire, qu'il
lit (quand il les lit) comme si le passé n'était pas un sempiternel
recommencement et comme si l'avenir commençait aujourd'hui, alors que
c'est le passé qui recommence aujourd'hui. Il n'y a qu'à
voir la campagne électorale actuelle pour s'en convaincre, si l'on
n'est pas déjà convaincu. N'a-t-il pas vu, l'homme, que la
barbarie s'était portée au XXe siècle mieux
que jamais avec ses moyens perfectionnés de torture et de meurtre en
masse ? Et cette barbarie au nom de quoi ? D'idéaux !
L'homme n'avait jamais vu encore comme au XXe siècle, c'est-à-dire
hier, la sombre et sinistre puissance de l'irrationnel, des idées (le
communisme, le nazisme, etc.), et la déroute complète de la religion,
autre armée d'idées, devant cet irrationnel auquel elle avait de son
côté apporté sa contribution meurtrière un peu plus tôt: inquisition,
guerres de religion, etc. Je cherche à comprendre le mal de
mieux en mieux afin de mieux le combattre et, pour ce combat, afin de
covaincre les hommes que le seul moyen de lutte contre le mal est la pénitence
personnelle ou quête personnelle du bien. On
a parlé de triple meurtre du roi, du père et de Dieu pour nous faire
croire que les temps anciens étaient meilleurs que les temps modernes
ou vice-versa, mais c'est faux. Le roi est toujours là, même s'il
s'appelle république, le père est toujours là, même s'il est aujoud'hui
un père choisi plutôt qu'un père de sang, et le Dieu de la religion est
toujours là, même sous d'autres noms. Il n'est pas le Dieu que j'ai
rencontré, qui nous a donné La
Révélation d'Arès, que le monde dans son immense majorité
continue d'ignorer. Le travail qu'a notre mission à
effectuer est énorme, mais nous avons une arme: La Révélation d'Arès,
dont la force explosive est intacte. Debout ! Que cesse ta
honte ! Je
t'ai mis nu (homme) pour
te revêtir d'un manteau neuf (1/1). Le destin de ce livre
est unique. Tellement que je n'arrive pas à comprendre (je m'excuse d'y
revenir un instant) pourquoi frère C. n'en parlait pas non seulement
dans sa conférence de Toulouse, que je croyais être un cas singulier,
isolé, mais dans ses conférences identiques ou similaires données un
peu partout en France... Raison pour laquelle j'écrivis à sœur
Elisabeth: "Plus
que tout dans cet événement, c'est son absurdité qui me laisse encore à
présent un sentiment de grosse erreur, de gâchis" (126C109). Il
faut rattraper cela et ce n'est pas un travail facile. La Révélation d'Arès
démontre mieux que tout autre livre le mécanisme du mal. Encore
faut-il la lire dans sa simplicité, ce que l'approche rationnelle et
et scientifique moderne ne permet de découvrir que laborieusement.
C'est pouquoi la mission est si précieuse et demande beaucoup de
réflexion et de tact. Récupérer
notre héritage édénique,
voilà la thème central mais qu'on ne peut pas toujours présenter
directement comme tel à des hommes devenus presque sourds et presque
aveugles et que l'évocation des Écritures fait rire ou laisse
indifférents. Du moins devons-nous garder dans nos propos adressés au
monde
la force de notre foi et de la Lumière aveuglante de La Révélation d'Arès.
Que
pouvons-nous devant le désastre qui attend le monde et qu'évoque votre
commentaire ? Vous êtes "emporté dans un tourbillon de
doutes," mais nous le sommes tous. Faites tout ce que vous
pouvez aussi souvent que vous le pouvez et petit à petit la clarté
viendra. Vous n'êtes pas seul. Une légion d'anges
invisible mais tout
équipés est là derrière vous, pourvu que vous n'ayez pas
peur d'appeler les choses par leur nom le Père de l'Univers
est le Père de
l'Univers, le péché
est le péché,
la pénitence
est la pénitence,
etc..
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17avr12 127C52 Frère
Michel, en lisant votre enseignement spirituel je lis ceci, je cite:
"Ne pas confondre islamisation avec arabisation." Pourriez-vous
m'éclairez sur la contradiction entre les 2 mots, sur leur
sens, sur l'orientation a donner. Je n'ai pas d'explication
claire de ce que ça veut dire. En tant qu'apôtre je
m'informe afin de retransmettre dans le vrai. Maryvonne
de Bretagne-Sud
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Réponse
: La réponse est simple: L'Islam est certes né en Arabie et
le Coran a certes été révélé à Muhammad en langue arabe, mais l'Islam
est une religion universelle qui sur le fond n'a pas de rapports
particuliers et uniques avec l'Arabie. Des hommes qui ne
sont pas arabes: Iraniens, Albanais, Bosniaques, Turcs, Indonésiens,
Malaisiens, Sénégalais, etc. sont musulmans mais ne sont nullement
arabes ni même arabisés, ils sont tout bonnement iraniens, albanais,
bosniaques, turcs, malaisiens, etc. D'où ce que ce dis: Il
ne faut pas confondre Islamisation (conversion à l'Islam) et
arabisation. Un homme peut devenir msulman, mais il n'est
nullement tenu de parler arabe, de vivre et de s'habiller comme un
arabe, etc.
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17avr12 127C53 On
vit, depuis longtemps, au sein de nos groupes l’inefficacité créatrice
par la déresponsabilisation molle, dû à un groupe qui veut assumer dans
son ensemble la créativité, brimant inconsciemment les possibilités
individuelles d’évolution. Même au sein d’un tout petit
groupe. C’est comme cela, je crois
du fait, de l’oubli de marquer cette importance créatrice de l’individu
— individualité, don sacré — qui, s’il est pénitent, ne
tournera pas en chef
et que si les autres individus du groupe sont pénitents, aussi,
ne laisseront pas seul avec son projet. Ils l’aideront et peut-être y
créeront-ils à leur tour, ajoutant de leur individualité leur
richesse et cherchant la complémentarité parfaite ? Donc
je crois qu’un
des buts de ces petites unités créatrice est d’aider à faire sortir des
individus leurs potentialités créatrices individuelles, sans rivalité. Il
doit donc y avoir un temps où l’individu — en tant qu’individu créatif
— trouve sa place d’expression privilégiée, c’est-à-dire bien marquée
comme fondamentale, non optionnelle, parce que toute création est
toujours portée au début par un individu. Et cela restera
comme cela en Éden, puisque l’individualité est un don sacré. Je
le répète sous une
autre forme, parce que cela me semble important. Ce n’est
pas une
option, c’est la vérité de notre nature qui est en jeu. Et les créatifs
sont encore marginaux, où vu comme tel, dans nos groupes, alors que
cela devrait être la normalité. Dans les milieux dit culturellement
"créatifs" on bouillonne d’idées, de projets, d’expérimentations, mais
c’est encore loin d’être comme ça chez nous. Comme
je suis célibataire, on va peut-être encore me dire que c’est une
réflexion de célibataire (sous entendu d’individualiste louche
et
forcené), mais je ne crois pas. Je réfléchis juste comment débloquer
l’action créatrice heureuse et évolutive de manière complémentaire. Il
ne s’agit pas de l’orgueil de se mettre en avant. C’est un devoir sacré
de sortir sa créativité tout autant que d’aimer son prochain. Dans
la
relation du groupe à l’individu, d’un point de vue créatif,
la culture pleine d’immobilisations bat son plein et nos
groupes ont beaucoup de difficultés à en sortir. Le
"nous" ne doit pas rivalisé avec le "je". Pourquoi le "nous" ne
devrait-il
pas évoluer en fonction de l’évolution des "je" ? Si
les "je" sont
pénitents
tout cela doit fonctionner, non ?. Pourquoi le "nous"
devrait-il empêcher les "je" d’évoluer encore ? Quelque
part, la parole de Dieu, c’est le projet créatif de
l’individu Dieu, dans lequel on peut vivre sa part
créatrice en y recherchant sa complémentarité parfaite. Dieu a lancé le
premier son projet, mais n’attend-t-il pas de l’homme, quand les hommes
se connaîtront enfin comme divins, qu’ils lancent à leur tour
leur projets auquel il pourra participer ? Le
système est le projet de
l’homme qui fait presque totalement l’impasse de sa nature spirituelle,
mais en tant qu’initiative créatrice, il n’a pas tout faux. Je
disais à une sœur l’autre jour: "Le système, ce n’est jamais qu’une
méthode." En y réfléchissant aujourd’hui, je me dis que c’est une
méthode
où les hommes acceptent de jouer un rôle ; cela m’avait frappé,
surtout à l’armée, où, par exemple, un pauvre bougre promu caporal
chef, je crois, s’obligeait à gueuler la semaine et
pleurait le week-end, et [jouait] ce rôle qui ne lui convenait pas du
tout, en prenant une "cuite monumentale". D’autres
malheureusement se prenaient au jeu et
laissaient le mal prospérer en eux. Il faut donc passer
d’une méthode
animale — proche de celle des rats — et théâtrale — celle du
système — à une méthode spirituelle, les "petites
unités" où les hommes seront simplement eux-mêmes, créatifs,
aimants, libres, parlants, individuels. En
passant, je signale qu’un développement sur le thème des familles
d’affinités avait déjà été fait par frère Michel dans
l’article "Laïcité et Europe" dans la revue "Frère de l’Aube" n° 68,
p.40.
Je ne résiste pas à [l'envie de] citer ici le passage, qui n’est pas si
long, et que
je trouve très clair, et avec des explications qui n’ont pas encore été
re-développés ici: "Depuis
l'aube des temps, il n'est
aucun groupement humain qui n'ait eu à résoudre des casse-tête comme
les difficultés de relation entre individualités aux aspirations et
motivations infiniment diverses. Notre époque moderne a cru les
résoudre par un système qu'elle pense de plus en plus perfectionné,
alors qu'il est seulement de plus en plus compliqué, et, par suite, en
réadaptant à tout bout de champ ce système qui est toujours en retard,
sinon toujours à côté des vrais problèmes. "La Révélation
d'Arès nous montre une piste qui mène à la solution de ce
dilemme :
Elle désigne au singulier l'assemblée
idéale des hommes de bien, mais
au pluriel les assemblées
réalisables des "inévitables familles
d'affinités" [comme dit frère Michel, le témoin d'Arès]. "Toute
organisation unique qui veut s'imposer à un nombre, que ce soit une
poignée d'hommes ou l'Europe, est vouée à l'échec — Songez à l'échec du
bloc soviétique —. Il faut qu'un nombre se laisse naturellement diviser
en organisations naturelles de variétés indéfinies ou plutôt définies
par la seule réalité, laquelle est que chacun dans sa variété se sente
bien pour y acquérir amour, justice, paix, intelligence spirituelle, et
ainsi se sente efficace dans la poursuite du changement du monde. "La
laïcité idéale est l'état de coexistence naturelle de ces variétés,
parce que, si la séparation de la religion et de l'état est la première
solution trouvée aux USA, puis en France, à la laïcité naissante, on
devra bien un jour, peut-être bientôt, l'étendre à la séparation
d'autres variétés, puis un jour de toutes les variétés, entre elles."
Bernard
de la F. de Bretagne-Sud
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17avr12 127C54 Frère
Michel, dimanche prochain le 22 avril 2012, les élections
présidentielles, je n'ai jamais voté, car depuis mon enfance, je n'ai
pas été attiré par la politique. Mon oncle gaulliste, mes parents
votaient à gauche... J'ai honte, car des femmes et des
hommes se sont battus pour cela et nous savons bien que le monde ne
changera pas demain d'un coup de baguette magique, mais que seule la pénitence est la
solution au mal sur terre. Je vais donc y remédier et pour
la première fois voter aux présidentielles. Lorsque, j'entend les
candidats, dont certains connaissent votre existence, ainsi que La Révélation d'Arès,
il est clair que c'est vide, que du blablabla ! Auriez-vous,
Mikal, une
consigne de vote à nous donner ? Notre peuple prophétique est
une force et nous pouvons clairement peser dans la balance. Je
souhaite voter Sarkozy, il est le moins pire et, pendant son premier
mandat, les Pèlerins d'Arès n'ont pas eu de soucis avec la police, des
contrôles lors de mission, etc. Avant lui, c'était tout autre. D'autre
part, sa première expérience, sa connaissance de la situation font de
lui
le candidat idéal. Qui qu'il en soit, le prochain président est à
plaindre, car nous savons bien que la crise qui nous vient dessus est
très grande. Je vous remercie d'avance pour vos précieux
conseils si
vous nous en donnez au non de notre peuple prophétique, soyez sur que
je mettrai en application votre consigne. Je clame avec tous les
priants, dans la voie de la certitude, car la Vérité c'est que le monde
doit changer (Rev d'Arès 28/7) et nous savons bien que se
sera long, je
réalise de plus en plus l'importance de l'action des générations de
votre vivant, nous posons les fondations d'une nouvelle civilisation,
le retour d'Adam en Éden. Didier.Br. d'Île de France.
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Réponse
: Je pense de M. Nicolas Sarkozy la même chose que vous: Durant
son quinquennat nous n'avons jamais été tracassés dans notre mission
publique, notre liberté d'expression a été respectée, les associations
antisecte n'ont été ni sollicitées ni sponsorisées par le
pouvoir. C'est la principale chose qui m'intéresse et c'est pourquoi
mon vote ira à cet homme. Par ailleurs M. Sarkozy n'est
certes pas un lion politique, mais il prendra dans la crise qui nous
frappe des mesures socio-économiques qui ne seront ni meilleures, ni
pires que celles proposées par les autres candidats.
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17avr12 127C55 Mon
épouse, essaie depuis quelques jours un nouvel appareil basé sur une
thérapie à base de champ magnétique pulsé : Régulation de
l'énergie bio-électro-magnétique avec la thérapie Bemer dont voici le
lien: http://www.therapie-bemer.fr/medecine-moderne/demonstration.php. Cette
thérapie est reconnue par l'institution médicale pour agir sur toutes
les formes d'arthroses et il paraît qu'ils ont même des
résultats sur les sciatiques. Elle m' a aussi reparlé des
cellules souches en précisant que cette algue bleue du canada stimule
le développement de toutes les cellules souches du corps et non
uniquement celles de la moelle osseuse comme dans le témoignage qu'
elles travaillent donc sur toutes les formes de dégénérescence. (Un)
Guy du Sud
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Réponse
: Merci pour ce conseil. Pour le moment j'ai un
répit très apprécié entre deux crises de douleur et claudication. Je
viens de terminer ma mission à Nice dans de bonnes conditions. Je
repars tout à l'heure et j'espère que le répit se maintiendra un
certain temps encore.
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17avr12 127C56 Une
notion importante, indispensable pour cimenter notre Vie spirituelle me
parait "trop oubliée", elle est pourtant d'une grande qualité, parce
qu'elle est celle de l'écoute du cœur, celle de l'âme, celle qui
accepte de s'abandonner à l'autre pour lui offrir d'elle même le regard
du dedans (Rév d'Arès
ii/10), cet œil d'une grande profondeur qui est celui de
l'amour de notre Créateur . Ce Regard qui nous permet de percevoir chez
l'autre, l'indicible de sa qualité dans toute sa richesse; l'indicible
variété de reflets des
roches contenue en chacun. Qualité à laquelle l'œil du dehors,(Rév d'Arès
ii/10) échappe, faute d'effort de pénitence. Nous
voyons tout autour de nous de plus en plus de gens malades, de visage
creusés, fatigués, fermés, visages apparemment 'sans vie.'. Comment ne
pas prêter attention à cela ? Comment ne pas être sensible à
ces
humains qui n'osent même plus se manifester ? Cela à
cause de
l'abstraction qu'occasionne, entre autres, le manque d'attention qui
leur
est dû en tant qu'être potentiel,en tant qu'image et ressemblance
de
notre Créateur ? Le
plus souvent, le manque d'écoute avec le
cœur en est la cause, c'est le manque d'écoute qui amène au manque de
se comprendre et de se faire confiance. Est-ce par peur, par
préjugé ? D'où la grande difficulté à entrer en communication,
et
d'y
trouver l'affinité, cet indicible note de joie qui colore la vie et qui
résonne au fond de soi. Au contraire, ce monde qui
veut tout précipiter sous prétexte d'efficacité ou de rentabilité,
un monde devenu économe du geste gracieux qu'est celui de la
patience, ou celui du regard vrai et juste, celui du sourire —
de
la joie en fait ! — s'abuse, se frustre ou se prive, et perd ainsi
son sel, la saveur, ce qu'il a de plus précieux. À l'
inverse, un tel ou un autre sera plus créatif ou productif, si
justement, il se sent être l'honneur de Dieu ! Par une profonde
humilité acceptée de tous, au prix d'un certain renoncement, car
pour l'Œil du Créateur, rien n'est creux, même sous l'œil de la
simplicité ! Mais pour en revenir à la richesse
variée de notre humanité, invitée à vivre en "petites unités"
ou assemblées nouvelles
(Rév d'Arès 21/6) y a t-il
une quelconque économie d'écoute lorsque le Père dit: Tu déchiffreras
leur cœur avant de peser leurs fautes, car leurs intentions sont
variées comme le reflet des roches (27/6) ? Non.
Car,
redonner de l'amour à la prudence, à la précaution, à la progressivité,
est indispensable et même nécessaire. Prendre la mesure d'une
situation difficile: un temps tellement précieux qui permet la
réflexion construite à partir d'informations vérifiées, quel temps
gagné ! Un temps précieux permet d'éviter tout jugement hâtif et son
précurseur le préjugé. Le préjugé de chacun détruit ce qui
en l'homme pourrait améliorer en lui sa mémoire, celle de ces liens
précieux qui nous réchauffent le cœur et permettent de bâtir ou de
rebâtir sur d'autre bases, un monde juste et heureux .D'où
l'importance, de considérer ce fait tout simple, parmi cette 'existence
de "petites unités",que je souhaiterais voir vivre comme de petits
poumons,ou comme de petits jardins de fraicheur évoluant ainsi sous le
Souffle de
Son Créateur. Unités qui, par leur simplicité
permettraient à notre imagination de s'étoffer, de se reconstituer par
enrichissement de l'autre en soi. Unités faites d'âmes
parfois très discrètes, trop peut être pour être comprises mais
tellement riches et généreuses ! Ainsi, par notre regard
qui s'ouvre au monde, un peu plus neuf chaque fois, il nous est
possible de le reconsidérer avec plus d'intelligence et d'y
découvrir de nouvelles ressources. Mais comment
dire tout
cela, autrement que sous le Regard du Père ? Danièle
du Nord-Pas de Calais
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19avr12 127C57 En
cours de lecture de l'article "Existentialisme" du "Pèlerin d'Arès
1993-1996" et sur le chemin de la pénitence, voici ce que je
mûris aujourd'hui :
"Aimer ce tissu humain dont
chacun est un fil, en voyant dans les faiblesses humaines
toutes nos faiblesses. Comprendre, absorber, pour
attiser en soi l'intelligence de l'acceptation et faire
renaître dans la liberté, la bonté créatrice du changement
qui met en-vie."
Merci frère Michel d'élever nos
âmes. Myrtille
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19avr12 127C58 Vos
réponses 126C28 et 127C44 me font penser que vous regrettez pour votre
mission que vous ne soyez pas installé à Paris, et que la raison
principale est financière. Est-ce exact ? Pensez-vous
qu'il serait utile à la mission que les frères et sœurs s'organisent
collectivement pour dégager les fonds nécessaires à votre déménagement
à Paris ? Quelqu'un parmi nous pourrait se charger de
collecter les promesses de dons afin de vous soumettre ensuite un
projet financé; le souhaitez-vous ? Autre sujet, concernant
notre capacité à moissonner, et plus particulièrement à parler à ceux,
assez nombreux, qui épris de spiritualité, se tournent vers le
bouddhisme. Je pense que la Parole et vos écrits nous font
bien comprendre les égarements souvent narcissiques des mystiques
orientales, mais il me semble aussi qu'il y a une vraie richesse
spirituelle dans le courant bouddhique. D'ailleurs, je crois
que vous considérez Bouddha comme un authentique prophète, n'est-ce pas
? Y a-t-il un texte bouddhique qui est assez proche de
l'original pour faire partie de l'Écriture ? Même si l'aire
délimitée demeure la famille abrahamique, savez-vous s'il y a déjà eu
une réflexion missionnaire (et cela est-il souhaitable ?) sur la façon
de présenter la Parole aux fils d'Abraham qui, déçus par le religion,
sont tentés par le bouddhisme ? Je pense, par exemple, que l'on pourrait
bénéficier pour cela d'une réflexion sur les 7 piliers de la pénitence
que Jésus vous révéla en juillet 1977 (1 non-jugement; 2 non-respect
humain; 3 non-confusion; 4 non-agitation; 5 non-alternative; 6
non-lourdeur; 7 Prière, Gloire et Sommet). Qu'en pensez-vous ? Jérôme
de Montréal (Canada)
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Réponse
: Merci, mon frère Jérôme du Canada, pour le souci que vous prenez de ma personne. Des
tentatives de collecte pour m'installer à Paris ont été faites, je
crois: Une à la fin des années 80, une autre au début des années 90.
Aucune de ces collectes, si elles ont vraiment eu lieu, n'a réuni les
fonds nécessaires, semble-t-il. A fortiori, réunir les fonds
nécessaires à mon installation serait plus difficile encore
aujourd'hui, car les prix de l'immobilier sont devenus pharamineux dans
la capitale, et je ne pense plus du tout à y déménager. Je fais avec ce
que j'ai là où je suis. Quant au bouddhisme, oui, je considère Bouddha comme un prophète, mais j'ai tellement à faire avec ma seule Révélation d'Arès,
je n'ai jamais eu le temps de lire assez attentivement les sûtras de
Bouddha et d'y réfléchir pour déterminer ce qui m'y paraît conforme à
la Vérité telle que je l'ai
reçue en 1974 et 1977. Beaucoup de croyances orientales sans
spécificité bouddhique pure ont envahi et gâté les religions
d'inspiration bouddhique, comme dans le bouddhisme tibétain. Je ne vois pas très bien, de toute façon,ce que le bouddhisme peut ajouter à l'enseignement que je répands, qui est beaucoup mieux adapté aux réalités auxquelles m'adresse La Révélation d'Arès (5/5-7).
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00Xxx00 127C59
Text
Signature
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Réponse
:
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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