01déc10 113C1
Pour la petite histoire.
Il
y a quelques mois j'ai lu sous la plume de Rémi Brague un éditorial du
"Monde des Religions" [Journal] intitulé: "Une absurdité très
raisonnable."
Cet auteur, qui est professeur de philosophie
médiévale, faisait référence à une formule qu'on prête à Tertullien
(évêque africain de Carthage du 2ème siècle) dans son ouvrage "De Carne
Christi" : "Credo quia absurdum", qui signifie : "Je
crois,
parce que c'est absurde." Prenant le contre-pied de l'opinion commune
des romains de l'époque à l'encontre des chrétiens, à savoir que la
résurrection de Jésus était impossible donc absurde, Tertullien en
faisait à rebours le pilier de sa foi, parce que c'était absurde.
Pour
nous faire comprendre cet argument, Rémi Brague reprend une
argumentation d'Aristote (Organon) qui dit ceci : "Supposons
en
revanche qu'un autre (témoin) ait véritablement assisté à quelque
événement hors du commun, à ce point qu'il en devienne improbable. Il
s'attendra à ce que son récit se heurte à forte résistance, qu'il sera
ridiculisé, voire persécuté. Si donc il persiste à soutenir sa version
des faits, je devrai le croire sincère. L'invraisemblance même du
témoignage sera un argument en faveur de sa recevabilité."
Évidemment,
j'ai pensé à vous qui, sans désemparer depuis 37 ans, témoignez avec
constance avoir vu à Arès dans votre propre maison en chantier Jésus
quarante fois en 1974, puis Dieu cinq fois en 1977 dans le bâtiment que
vous aviez transformé en chapelle suite aux visites de Jésus, ce
surnaturel fugace [entrée 112] qui a bouleversé votre vie et, par
contagion, celle de quelques fidèles qui vous ont cru et suivi.
Je
me souviens d'une affichette que vous aviez rédigée lors de vos débuts
missionnaires, sans doute pour appeler à une conférence, avec en photo
votre portrait de barbu blanchi, en tunique me semble-t-il, affichette
qui semblait maladroite et comme incertaine de sa communication à
l'époque, mais que je reverrai sûrement avec attendrissement
aujourd'hui si je la retrouvais, où, après avoir témoigné de
l'Evénement surnaturel d'Arès vous disiez quelque chose comme:
"Certains peuvent bien en rire, il demeure que c'est le témoignage d'un
homme de bien qui ne variera jamais."
"Homme de bien", ces mots m'ont frappé.
S'il
n'y avait ne serait-ce que votre seule constance à témoigner du
Surnaturel, il y aurait déjà de quoi être troublé devant l'argument de
Tertullien. Mais en plus, vous brandissez à la face du monde un livre,
qui colporte une Parole qui est bien plus qu'un ovni par rapport à tout
ce qui s'édite et se diffuse de nos jours, et qui, en même temps, est
tout l'opposé de l'absurde puisqu'elle porte une intelligence
pleine de Raison au sens fort, Raison où l'Amour aurait toute sa place,
éclairante à souhait au regard des "absurdités non raisonnables" que
les hommes ont fait dire à Dieu. Parole, qui plus est, dont vous êtes
le porte-voix, l'interprète et dont vous fûtes tout à la fois
l'éditeur, le diffuseur, et même, circonstances obligeant,
l'imprimeur !
Comme Rémi Brague concluait son article par:
"Mais ne pas disqualifier trop vite les témoins de faits exceptionnels
est une mesure de prudence
et pleine de bon sens." J'ai cru bon de lui envoyer une aile blanche
(courrier dans Rév
d'Arès xvii/11, xxv/4-6)
qui prenait appui sur son article ainsi que votre entrée #112.
Peut-être même pensait-il secrètement à vous ? Je n'ai pas de
réponse pour le moment mais mon envoi est encore assez frais.
Pour
ma part, plus je considère ce monde, plus j'y pratique la Parole que
vous nous avez livrée, plus je me dis que croire, quand c'est croire au
bien, croire pour accomplir,
en quête de sa surnature, sur un sentier vers la transfiguration même
si ma vie biologique sera trop courte pour l'atteindre, n'est pas du
tout absurde.
Au regard de la nature humaine que je fréquente
depuis plusieurs dizaines d'années, même dans ce qu'elle a de plus
sordide et de plus vil, je ne vois plus; partout où je vais, que nature
spirituelle, souvent dévoyée certes mais spirituelle quand même, c'est
parfaitement logique et cohérent.
CRM
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Réponse
:
Ce commentaire était hier destiné à l'entrée 112, mais il ne dépare pas
cette entrée 113. Je l'y publie. Il a son universalité.
Notons qu'en latin "absurdus" ne voulait pas dire absurde, mais
dissonant, deux idées proches de toute façon.
Notons
aussi une erreur dans l'article que vous avez lu: Tertullien, considéré
le premier apologiste chrétien de langue latine connu (il
reprit
l'apologétique grecque plus ancienne) et premier théologien latin, ne
fut pas évêque de Carthage. Converti tardif (il avait déjà quelque 40
ans), il fut tout au plus peut-être ordonné prêtre (c'est très
incertain). Tertullien était marié et il existe même une lettre qu'il
écrivit à sa femme, dont j'ai oublié le nom. À la fin de sa vie, Il
quitta l'église et se rallia au montanisme.
À propos de
"Credo quia absurdum", Tertullien ne fit que reprendre un argument déjà
apparent, 150 ans plus tôt, dans tout le contexte des épîtres de Paul
de Tarse qui disait: "S'il (Jésus) n'est pas ressuscité, nous perdons
notre temps," voulant dire: Si nous ne croyons pas en cette
invraisemblable resurrection, nous n'avons rien compris des fondements
de christianisme, à savoir qu'il ne venir que de Dieu qui seul a le
pouvoir de ressusciter un homme.
La foi et la pensée de Tertullien ont toujours beaucoup intéressé.
De
toute façon, avoir la foi, c'est croire en l'incroyable, l'improuvable,
l'indémontrable. Tertullien avait compris cela comme avant lui beaucoup
et après lui beaucoup plus de grands croyants encore.
C'est la même chose en ce qui me concerne, moi dont le témoignage est
incroyable, improuvable, indémontrable.
Merci, mon frère, d'avoir cru et de continuer de croire en La Révélation d'Arès.
Le
document que vous citez, sur lequel était inscrit en écharpe: "Quand
tout le monde aura bien ri, le fait demeurera" ou quelque phrase
semblable, n'était pas une affichette mais un in-folio dont je me
servis quelques temps comme tract dans ma mission en ville. Grâce à ce
tract j'avais rallié quelques Bordelais, je m'en souviens.
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01déc10 113C2
Ne te lasse pas de de leur parler (Rév d'Arès 26/15) !
Merci, frère Michel, par ces blogs renouvelés, de nous ramener chaque
fois à l'essentiel de la pénitence
qui change le monde.
La
surpopulation, comme le réchauffement climatique et la surexploitation
de notre terre, la cupidité et le mensonge nous conduiraient droit dans
le mur si...
Mais si nous cultivons l'étincelle spirituelle, peu à peu elle
éveillera l'intelligence
humaine... bien tard peut-être.
Ma
fille, par exemple, si droite, simple et généreuse, va bientôt mettre
au monde son quatrième et jusqu'à présent je ne l'ai jamais encouragée
à aller plus loin qu'elle ne le fait dans la "limitation des
naissances"; la culture chrétienne nous
imprègne.
Mais par notre foi nous sommes, nous disiez vous, des "optimistes
raisonnables", et sur tous les problèmes que je cite, notre pénitence
lente et rayonnante inévitablement renforce le sens du "si tout le
monde faisait comme moi", B-A BA de l'amour évangélique et de tout
problème.
N.B. Entre nous, frère Michel, (corrigez sans publier cette phrase) 20
fois 9 millions et demi d'habitants ça fait...
François D.
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Réponse
:
Merci, mon frère, pour ce beau commentaire et merci de me signaler ma
bévue en Nota Bene !
Je
me suis aperçu hier soir que, dans ma hâte de poster cette entrée 113
qui se faisait attendre, j'avais multiplié par 20 non la population de
Haïti, 9.500.000, mais celle de la France: 63.000.000. En me relisant,
à tête reposée, quelque deux heures après avoir mis en ligne cette
entrée, je sursautai. Je me dis : "1.240.000.000 ? Oh, bonhomme, tu
rêves ?! Ça tient pas la route." Je corrigeai aussitôt. Ce matin, je
trouve votre commentaire et je vous remercie d'avoir vu cette erreur
grossière qui, si je ne l'avais pas perçue hier soir, m'éviterait de
passer pour une tête de linotte définitive.
C'est le risque que
court toujours l'homme-orchestre, celui qui doit tout faire seul et
tout faire vite: faire des fausses notes.
Mais n'est-il pas salutaire de rire de soi, d'avoir sans cesse à
l'esprit qu'on n'est pas plus malin que les autres ?
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01déc10 113C3
L'homme
procrée toujours plus, car la pauvreté et ses conséquences (maladies,
malnutrition, mortalité infantile) ne laissent pas beaucoup de vivants
adultes. Il faut donc mettre au monde beaucoup d'enfants pour pouvoir
subvenir aux besoins des autres membres de la famille et à long terme,
assurer la descendance. Bien sûr, les facteurs sociologiques et
culturels entrent en ligne de compte, surtout pour nos frères et sœurs
d'origine africaine qui voient la fertilité comme preuve de réussite.
Tout
comme la surpopulation engendre la déspiritualisation et le
matérialisme, le dépeuplement engendre famine, haine, besoins
inassouvis, maladies, mort et donc haine et déspiritualisation. À
l'inverse, ceux qui s'en sortent se tourneront vers une force
supérieure (Dieu pour certains), soit pour remercier, soit suite à
l'incompréhension de la sélection "naturelle" due aux événements et le
miracle d'avoir la vie sauve, soit parce que ces événements leur ont
ouvert les yeux sur le succès possible d'un dépassement du matérialisme.
Au-delà de tout ce que l'homme a créé depuis des siècles et de tout le
système échaffaudé par des rois
blancs et des rois noirs
pour soi-disant sécuriser, aider et sauver les populations, l'homme a
surtout les 5 dons que Dieu lui a donnés à sa création [parole, amour,
liberté, individualité, créativité] et surtout le don d'aimer.
Mieux vaut perdre sa vie matérielle, voire même sa vie tout court,
plutôt que de rester vivant grâce au système.
J'entends
par là qu'il est certainement plus facile de tuer quelqu'un pour lui
voler ses richesses et les revendre pour manger et assurer sa survie,
mais quel mérite aura- t- il aux yeux de Dieu ? Mieux vaut
soit se
débrouiller autrement pour manger, boire, se réchauffer, se protéger
(besoins physiologiques et de sécurité, beosins de bases de Maslow),
soit mourir plutôt que de se laisser aller médiocrement dans la
"débrouille" qui ne nous mènera qu'à la barbarie au sens propre et au péché ultime: tuer
son prochain et son âme
avec. Comme le dit La
Révélation d 'Arès, mieux vaut perdre son corps plutôt que
son âme,
parce qu'une fois dans l'au- delà, ce qui reste, c'est l'âme.
Cette
entrée, une fois de plus épatante par la justesse de vos mots et la
Vérité qui en émane, me fait repenser à un reportage américain que j'ai
vu hier soir sur la chaîne Planète et que j'ai regardé en entier, car
il m'a interrogé, malgré son côté "la peur est nécessaire car elle
prépare au pire" que les journalistes et l'homme en général utilisent
pour attirer l'attention et mieux rouler l'homme dans les méandres du
mal.
Ce reportage mettait en scène ce qui se passera (je parle
bien au futur, puisque tout le reportage n'était pas au conditionnel
mais au futur... quel espoir !) si une ville comme Los Angeles
(CA, USA) venait à vivre une crise financière et économique d'ampleur
mondiale additionnée d'une pendémie mondiale historique due à un
nouveau virus mortel, le tout pimenté par l'arrêt du fonctionnement de
l'électricité, de l'eau et de l'approvisionnement des magasins (dûs au
manque de personnel de maintenance de tous les systèmes et technologies
actuelles). Ce qui nous mène à la famine et à l'insécurité. Inutile de
dire que ce senario catastrophe me rappelle curieusement la crise
mondiale que l'on vit et la pendémie grippale H1N1 dont on a tant parlé
et pour laquelle nos arrières-petits-enfants paieront encore dans 50
ans (mais on nous bassine encore avec l'environnement qu'il faut
préserver pour nos générations futures... j'me marre! Passons.)
Eh
bien, ce reportage montre une famille qui traverse toutes ces étapes
et, une fois arrivée à l'étape de l'insécurité (la pauvreté et la
famine amènent les gens à piller, comme après un séisme), quitte la
ville tentaculaire pour l'Idaho où ils rejoignent de la famille. Ils
croisent des pilleurs armés sur les routes et après avoir tué (légitime
défense) pour manger, ils finissent par trouver une bourgade qui les
accepte et ils commencent ainsi à vivre de nouveau "normalement".
Même
si la crise est derrière eux — en effet, la pendémie est terminée —, la
vie ne sera plus jamais la même, car il serait impossible de
reconstruire, de relancer l'économie et toutes les infrastructures au
point où elles en étaient avant ce cataclysme, sans hiérarchie ni
pouvoirs assis ni fiscalité ou économie. Seules quelques personnes, les
plus résistantes physiquement et psychologiquement, ont survécu pendant
tous ces mois.
Cette bourgade, comme beaucoup d'autres, décide de
répondre aux besoins nutritionnels de base par l'irrigation, l'élevage
et l'agriculture, comme au temps de la Mésopotamie. Petit à petit, des
sherifs sont élus pour"maintenir" l'ordre et la discipline, un système
de troc puis de monnaie est établit, le tout dans le but de produire ce
qui est nécessaire et de partager.
Mais le plus curieux est que,
malgré un taux de mortalité élevé et une espérance de vie faible (les
corps américains du XXIème siècle habitués à l'usage des médicaments
pharmaceutiques meurent de la moindre plaie: tétanos par exemple et ne
réagissent pas au remèdes), les hommes se remettent à prier en grand
nombre, avec une foi, une spiritualité, une envie de remerciement
envers Dieu et une envie de retrouver cette Force assez
impressionnante (tout comme cela fut le cas après les périodes de
récession et de guerre ces derniers siècles).
C'est
surprenant parce que, au fond, l'Église n'est autre qu'un
pouvoir
déguisé en consolation et cajolements répétitifs. Rassurer ne grandit
pas la foi. La foi grandit avec une ascension à pente
douce, mais en montée, pas en descente ! Mieux vaut une
personne qui ne te
donnera pas un baiser (Rév d'Arès 39/8),
mais qui est droite plutôt que des bisous qui ne font que conforter la
faiblesse. Les pouvoirs, qu'ils soient politiques et donc fermes et
froids vus de l'extérieur ou bien religieux et donc réconfortants et
rassurants, n'aideront jamais l'homme à s'en sortir.
L'homme ne se sauve que par sa foi
libre.
C'est simple: freesoulblog = le blog de l'âme libre. Y'a
pas plus simple!
Conclusion,
dans le cas où ce cataclysme à rebondissements se produisait (on
n'aurait vraiment pas d'bol !), l'Homme se tournerait vers la
foi
puisqu'il aurait trouvé sa vraie nature, son pouvoir de se changer en
bien et de changer le
monde, simplement, sans pouvoirs.
Pourtant,
comme vous le dîtes, Frère Michel, lorsque l'homme est dans la misère
(famine causée par un accroissement de la population non proportionnel
aux richesses) il se base sur la survie et sur le matérialisme et
renonce à sa Vie
spirituelle
telle que Dieu l'avait conçue pour l'homme. Cela, c'est ce que l'homme
peut faire s'il est despiritualisé et qu'il se laisse envahir par ses péchés, mais s'il
est tombé bien bas et qu'il se rend compte qu'il peut renaître, il
retrouve sa beauté
créatrice première et est capable de refonder l'humanité sur des bases
saines d'amour de l'autre. Sans oublier que là, les pouvoirs religieux
et politiques se cassent la figure. Les pouvoirs se contredisent,
mentent, démentent, démontrent et se plantent face à la couverture
médiatique mondiale.
Nous devons, nous tous Pèlerins d'Arès, et
même les non-pèlerins, vivre la crise d'aujourd'hui comme de demain,
avec positivité et espoir. Si l'on baisse les bras maintenant et que
l'on refuse de faire renaître notre Beauté
intérieure, nous ne serons que des corps errants sur Terre. Cela
revient à être des morts-vivants. Alors que si l'on se dit que ce n'est
pas facile mais qu'on peut changer
les choses, en commençant par nous- mêmes (par le fait d'aimer,
pardonner, créer) et que l'on participe au co-changement du
monde, on aura au moins une chose de gagnée: le salut éternel. Moi,
j'pense que ça vaut le coup !
Eh,
lecteur ! Si tu as tendance à (te) dire "trop bon, trop con; j'ai l'air
débile quand je suis gentil d'après le regard extérieur", je dis une
chose: Mieux vaut être con vu du regard des autres et s'assurer son
salut plutôt que d'être "tendance" en jurant pour rentrer dans le
moule, mais au bout, rester parmi les êtres errants dans les ténèbres
glacées.
Moi, j'ai choisi ma destination: le soleil ! Même si
je ne suis pas sûre d'arriver aux Tropiques, j'évite les icebergs! À
vous de choisir ! Bon vol !
À choisir ou bien...
Les
passagers à destination de Iceberg-City sont priés de se présenter
Porte Sapin, Terminal Définitif. Nous vous rappelons qu'une offre
exclusive vous est proposée par la compagnie Pouvoir Airways. Nous vous
rappelons que vous pouvez obtenir notre carte de fidélité à mort pour
toute personne qui pèche pendant les Devil Hours. L'inscription est
facile et gratuite, sans limitation de durée, ni de nombre de
participants. Pour plus de renseignements, contactez la séductrice de
votre embarquement.
…ou bien... :
Nous atterrissons à Arès,
température extérieure: 25°C, prévoir tunique et livres de prière, le
tapis est déroulé! La Compagnie Pèlerins Airways vous envoie ses mille
baisers pour cette arrivée toute en douceur vers le Salut Eternel!
Longue Vie!
… Y'a pas à tortiller !
Mymy Le Guépard
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Réponse
:
Ce commentaire est certes celui
d'une jeune personne qui l'a rempli d'appréciations hasardeuses ou
naïves par endroits — les relever demanderait trop de place ;
c'est un effet la jeunesse, une belle fraîcheur tout de même —, mais
aussi rempli d'une telle foi dans les miracles que peut faire la Vie spirituelle
retrouvée par la pénitence
que je le publie avec enthousiasme.
Ce commentaire intéressera et fera sourire plus d'un
lecteur.
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01déc10 113C4
"Si au moins un petit
reste de pénitents devient d’abord une seule chair,
puis ensuite une seule
âme, la polone
(Rév d’Arès xxxix/12-13),
ils formeront un seul cœur. Alors, ils vaincront le mal, ce mal même
qu’aggrave chaque jour le surpeuplement, et ils feront se lever le
grand Jour (Rév d’Arès
31/8) du Bien
rétabli."
Toute la journée, j'étais tourmentée justement parce que je pensais à
mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès.
Tourmentée
par un sentiment d'implénitude à cause de mon incapacité à me relier à
certains d'entre eux, à notre problème de communication dans notre
grande ville [Paris], elle aussi démesurée par son nombre, pourtant
encore petite comparée à d'autres villes du monde. Notre groupe local
missionnaire est nombreux, à l'image de la ville.
Est-ce à cause de ce nombre que nous n'arrivons pas à nous connaître
dans notre valeur spirituelle ?
L'humain a besoin de proximité avec son prochain pour se révéler.
J'ai ce sentiment de coupure avec un grand nombre de mes frères et avec
vous, témoin
de La Révélation d'Ares.
Pourtant
je suis missionnaire, pourtant je prie, pourtant je recherche mes
frères et sœurs, c'est toujours une joie de les retrouver.
Alors,
cette année j'ai décidé de m'accrocher aux pas de quelques-uns avec qui
je suis proche, avec qui la relation est facile. Nous apprenons à nous
connaître, nous aimons nous retrouver pour la mission, nous nous voyons
facilement pour un rendez-vous, la communication est plus simple et
directe. Nous soignons nos âmes
et nous nous donnons envie de grandir en vie spirituelle. Nous
réveillons, je le souhaite, notre autonomie prophétique pour avoir un
jour de beaux fruits,
des épis mûrs,
des pénitents
que nous n'aurons pas fait fuir par notre absence de pénitence.
Je recherche cette simplicité des relations fraternelles pour
commencer vraiment à faire vivre nos âmes ensemble.
Est-ce cela un début de polone ?
L'assemblée
fraternelle est-elle simplement là où nous sommes avec ceux qui sont
présents dans nos vies ?
Nous cotoyer sans nous lasser, comme un couple, endurants pour faire
entendre la Voix
du Créateur. Prendre soin de nos épis,
frères humains réveillés, comme nos enfants
spirituels et faire ainsi connaître la pénitence au monde.
Et d'assemblées
locales en assemblées
locales nous ferons des ponts d'amour, des ponts de fraternités, nous
marcherons dans la même direction, même si communiquer n'est pas
toujours facile.
Cette Parole
nous unit, votre enseignement
nous unit.
Stéphanie
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02déc10 113C5
J’aime beaucoup votre phrase "comme si la France devait nourrir,
scolariser, soigner, bref faire vivre X millions d’habitants", qui dit
tout de suite le sens collectif et amène aussitôt le lecteur au-delà de
son existence propre, qui dit en somme: "On n’échappe pas au collectif,
même si on voulait s’en isoler (par toutes sortes de moyens), on n’est
pas séparé du collectif", une phrase qui sous-entend que "si une
catastrophe vient, et elle est en train de venir, elle vous touchera
vous aussi , comme tout le monde."
Je prolonge votre texte en comparant le collectif, ce grand organisme
vivant, qui est en train de partir vers le désastre, avec un corps
humain. Seulement, si dans ce corps humain il y a une prolifération de
cellules cancéreuses qui se développent sans cesse, le corps finit par
mourir. Développement anarchique, car il n’y a plus de guide vers une
organisation de la vie dans ce corps humain. Tout se développe de
partout, part dans tous les sens, cellules de plus en plus nombreuses
en augmentation de plus en plus rapide.
C’est ce que l’humanité est en train de vivre sur une échelle du temps
autre que celle d’un homme. Tout part sans sens commun, sans une idée
commune de conscience du collectif, donc d’organisation saine en
fonction des ressources possibles (matérielles, intellectuelles et
autres). Même s’il peut y avoir des réflexions sincères pour
contrebalancer ce processus, elles ne vontpas assez loin sur la
conduite à tenir. Les digues dressées par les systèmes économiques,
politiques, les défenses qu’on s’est constituées ne suffisent pas ;
c’est de pire en pire au niveau démographique et matériel avec comme
conséquences famines, guerres, pillages, perte de dignité, etc.
Pourquoi ? Parce qu’on ne s’est pas suffisamment élevé sur le
plan collectif (même si on a beaucoup de savoir intellectuel), on est
encore dans une conception individuelle de soi-même, on est encore à se
considérer au fond de soi-même comme
un "moi", moi et les autres (tant pis pour les autres... en gros) ; on
se fait passer avant le collectif pour le dire simplement, on n‘est pas
dans le "désormais tu
n’es plus rien pour toi –même (Rév d'Arès 40/6)".
C’est ce qui se fait individuellement, mais aussi ce que font d’autres
"moi" élargis : les familles, les nations, les partis
politiques, les clans culturels, les religions, même les associations
qui revendiquent des étiquettes et qui pansent les plaies au lieu de
couper les racines du mal par la vie spirituelle au-delà de n’importe
quel"moi".
Ne voyez pas de jugement dans mes propos. Je parle au niveau des
processus d’actions non au niveau des hommes.
Comment les cellules saines — spirituelles — parviendraient-elles à
renverser le processus de cancérisation de l’humanité ? Quatre générations
(spirituelles) ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Si
l’homme avait
l’intelligence (32/5) de s’organiser autrement, il n’y
aurait pas de désordre. Voilà ce que vous nous dites. Mais pas
n’importe comment, vous ajoutez avec une intelligence spirituelle, à
l’inverse de ce qui se fait aujourd’hui dont l’objectif sous jacent, le
non-dit, est l’individualisme, le profit personnel, la spoliation,
l’irréflexion, l’inertie, l’attentisme, le va-en-tous-sens, le coup par
coup...
L’objectif des cellules spirituelles (pour rester dans la dimension
collective ) est de se constituer une intelligence
spirituelle, guidée par le sentiment de responsabilité totale, de se
sentir inséparable du tout, d’agir, de donner une autre direction à la
liberté de chacun, de mettre en premier dans sa vie de l’abnégation, de
la volonté féroce pour dépasser ses conceptions, ses inactions. Ne plus
être porté par son "moi" culturé, déficient, insuffisant
et pire, son "moi" qui fait de la "contre-organisation" saine,
mais au-delà de ce "moi", par son âme,
sa volonté de bien,
son pouvoir de création de bien.
Par ce moyen on freinera l’hémorragie, la surpopulation, la
surconsommation, on fera tomber les pouvoirs, la surpuissance, on
rétablira naturellement le partage des ressources et des tâches (tout
ce qui se fait naturellement dans un corps humain sain).
Le guide c’est le Bien , Dieu conscientisé (Rév d'Arès xxii/14)
dans la conscience de chacun, si proche de nous, non
pas un Dieu inactif, mais agissant, qui court (Rév d'Arès iv/1, etc.).
Avec ces deux éléments de confiance, en paraphrasant Jésus, je peux
écrire pour ceux qui me liront:
Cherchez et vous trouverez ! Mais cherchez ! Cherchez
vraiment ! Vous vous développerez infiniment. Tout évoluera, le mal
sera tenu à distance. Espérance ! Foi ou certitude selon le lieu mental
où vous vous situez !
Charlie
|
02déc10 113C6
Merci pour cet article.
C’est un sujet crucial mais terriblement angoissant, car nous mesurons
facilement l’enjeu devant nous.
Que pensez-vous de la théologie de la libération et des expériences
menées par des prêtres avec les plus pauvres au Brésil ? Cette
théologie
et l’expérience des communautés chrétiennes de bases n’a-t-elle pas
permis à ce grand pays d’éviter le pire et d’avancer malgré sa pauvreté
et son taux de croissance élevé. Je trouve ce pays très
intéressant et il pourrait bien être "l’exemple" de ce que
devient le monde ?
L’Assemblée
des Pèlerins d’Arès est un cœur qui bat, fait de milliers
de cœurs qui battent pour toute l’humanité.
Daniel C.
|
Réponse
:
Qu'est-ce que je pense de la "théologie de la libération" ?
Je suis surpris que vous, un Pèlerin d'Arès, songiez à cette théologie
de la libération et surtout me demandiez ce que j'en pense. Je reviens
sur ce point à la fin de ma réponse, réponse trop brève, incomplète,
certes, car les ramifications du sujet que vous soulevez sont
nombreuses et vont loin, mais réponse, je l'espère.
"Théologie de la libération"... Je connais plutôt mal le sujet et je
regrette que vous, qui le connaissez
sûrement mieux que moi, n'ayez pas dressé un tableau
de cette "théologie" de la libération, afin que les lecteurs du blog
comprennent de quoi il s'agit. Je vais essayer de le faire en m'aidant
de mes souvenirs.
Je crois que cette idéologie qu'on appela d'abord et ensuite par
moments "Christianisme de la libération",
remonte au début des années 1960. Au Brésil un
mouvement de jeunesse estudiantine catholique, inspiré de la pensée
catholique française politisante et souvent gauchisante (Emmanuel
Mounier, le
mouvement "Économie et Humanisme", le "Karl Marx" du jésuite J.Y.
Calvez, etc.), conçut un projet de transformation sociale d'esprit
communiste sur fondements chrétiens. Ce mouvement allait s'étendre
à d'autres pays d'Amérique Latine où des croyants cherchaient aussi une
expression valide de politique chrétienne rivale et même adversaire de
la politique lénino-marxiste athée (notamment de type castriste) qui
tendait à s'étendre sur leur
continent. Ce mouvement d'idées fut finalement appelé "Théologie de la
Libération."
Les deux principaux théoriciens de cette
"Théologie de la Libération" au Brésil furent le dominicain Frei Betto
et le franciscain Leonardo Boff — c'est l'un des deux, peut-être tous
les deux (je ne me souviens plus très bien) qu'on vit à genoux,
vertement gourmandé par le pape Jean-Paul II sur une photo alors
largement médiatisée —, considèrés aussi, je crois, comme les
précurseurs et inspirateurs de l’altermondialisme. C'étaient des
prêtres lancés dans une théologie que je qualifierais personnellement
de politique communiste chrétienne. Ce qu'il y avait
de chrétien, selon eux, dans leur idéologie peut se résumer
par une "option
préférentielle pour les pauvres" en toutes circonstances comme réplique
au marxisme et à son option préférentielle pour le prolétariat en
toutes circonstances. Ceux qui ont étudié la politique discernent bien
la différence morale entre les deux, mais la distinction pratique, donc
politique, entre les deux était assez floue. C'était bien là le
problème.
Le
christianisme traditionnel, christianisme d'églises, a, c'est un
fait, toujours porté
une attention particulière aux pauvres
(Secours Catholique, Armée du Salut, etc.),
mais la différence avec la "théologie de la libération" venait
de ce que, pour celle-ci, les pauvres n'étaient plus
perçus comme de simples objets de compassion et
de charité, mais comme les acteurs de leur propre histoire, les
sujets de leur propre libération" pour
reprendre les termes du mouvement alors largement connus partout. Selon
Betto
et Boff, le rôle des chrétiens socialistes engagés était de participer
à cette "longue marche des pauvres vers la terre promise
par l'auto-organisation et l'auto-émancipation sociales" (Je
cite ici librement ; ce ne sont peut-être exactement les mots).
J'en ai dit assez pour qu'on comprenne ma réponse, qui est
simple :
Je ne vois pas de rapport entre cette "théologie de la libération"
politisante, qu'il faut en fait appeler "théologie de la libération des
pauvres",
qui rappelle la fameuse "dictature du prolétariat" de
Marx, et La Révélation
d'Arès, qui elle reste bien dans la ligne de l'Évangile.
À savoir : La valeur spirituelle d'un homme et sa force transformatrice
(ou transfigurante), dans les Évangiles Palestiniens comme
dans La Révélation
d'Arès, ne tiennent pas (pour simplifier) à sa pauvreté ou
à sa richesse, mais
à ce qu'il aime, ne
juge pas, pardonne, fait la paix, recherche l'intelligence
spirituelle et la liberté
absolue, qui consiste d'abord à être libre (Rév d'Arès 10/10)
de tous préjugés non seulement envers tout homme, mais aussi envers
toutes idées, toutes façons de vivre, afin que le pécheur qui a
conscience qu'il est un pécheur
parmi tous les pécheurs
du monde puisse réfléchir sans parti pris d'aucune sorte.
Cette
libertté absolue est la liberté du pénitent.
C'est là
la seule vraie source de puissance libératrice. C'est pourquoi la Vérité n'est
pas que le sort des pauvres doit changer, mais que le monde doit changer (Rév
d'Arès 28/1). Le monde au sens très large, le monde et
tous ses
constituants sans exclusion.
Peu
importe la façon dont vit l'homme, pauvre ou riche — on a vu des
pauvres épouvantables et des riches admirables —, c'est l'âme qu'il se
crée qui compte, c'est sa vie spirituelle qui conduira l'humanité à
retrouver pour toute la planète la Vie
(Rév d'Arès 24/4-5).
Si l'ensemble "auto-organisation et auto-émancipation
sociales" devient un système, elle engendre une contrainte, un pouvoir,
elle est anti-évangélique, elle est étrangère au Souffle libérateur
de La Révélation
d'Arès. Si,
par contre, elle est une façon de vivre locale pour un groupe d'hommes
qui l'ont choisie librement pour eux-mêmes sans l'imposer à personne —
c.-à-d. sans être le(s)
chef(s) de personne (Rév d'Arès 16/1) —, elle peut être
une très bonne chose, mais ne peut être qu'un choix libre local.
D'autres ailleurs peuvent vivre de façon tout à fait différente, pourvu
que ce soit dans la pénitence.
Tout cela, je l'ai écrit, même si c'est avec d'autres mots, dans "Nous
Croyons Nous Ne Croyons Pas" et dans de nombreux articles. C'est
pourquoi je m'étonne que le Pèlerin d'Arès que vous êtes me demande ce
que je pense de la "théologie de la libération", puisque tout mon enseignement répond
depuis pluis de trente ans à votre question.
De toute façon, s'il existe une théologie de la libération, La Révélation d'Arès
dit clairement qu'il n'y en a qu'une: la pénitence
individuelle et la moisson
des pénitents
individuels, et c'est ici ma conclusion, bien différente des
conclusions de Frei Betto et Leonardo Boff.
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03déc10 113C7
Une lecture attentive de La
Révélation d’Arès montre clairement que la multitude (Rév d’Arès
nombreuses réf. 12/7-9, 26/1, 28,11 etc. ) et sa logique
de prolifération exponentielle et démesurée est un souci pour le Père.
De l’évocation d’Ève
transformée par Adam en chamelle
toujours grosse (Rév d’Arès 2/3), au grouillis (Rév d’Arès iii/2)
ou encore à l’évocation tout aussi grouillante de la nèpe ou de la blatte (Rév d’Arès xii/1 et
xxxii/14), il est clair que le Père ne pose pas sur la
multiplication effrénée des hommes un regard positif. Le "croissez et multipliez"
(Genèse 1/28) ne pouvait se comprendre que dans
le cadre d’un Projet de Bien
impliquant la vie spirituelle équilibrante, la croissance de l’âme et non
seulement de la chair.
Nous allons donc vers des difficultés considérables.
Difficultés
liées au partage de ressources déclinantes, difficultés liées à la
délicate gestion de la liberté et de l’individualité dans une humanité
ressemblant de plus en plus à une fourmilière.
Nous aurions
facilement tendance à faire la politique de l’autruche face à de telles
perspectives, si le Père ne nous rappelait pas que planter notre
jambe (Rév d’Arès iix/10, x/19, xv/1)
dans le concret des réalités humaines est la seule façon de rendre
notre foi créatrice et transformatrice. Sans cesse nous devons nous
prémunir contre la foi abstraite, la foi d’évasion, la foi mystique,
qui n’est pas la foi au sens arèsien.
Votre blog nous y
aide. Il nous aide aussi à nourrir et fortifier en nous la
résolution, la capacité à nous maintenir sur la voie droite (le fameux
Aş-Şirāţa Al-Mustaqīma de la première sourate Coranique) avec
constance et confiance, sans nous disperser ni "faire le yoyo".
J’ai
été particulièrement touché par votre évocation des tourments liés aux
"quarante mois de lutte intérieure et d’irrésolutions et résolutions se
succédant.". Cette oscillation entre résolution et irrésolution reste
encore aujourd’hui mon pire ennemi (n’ayant jamais été confronté
personnellement au doute fondamental concernant votre témoigne) et je
mobilise toute mon énergie combattante sur ce point, car cette
oscillation, qui peut s’installer si l’on n’y prend pas garde, est
finalement synonyme de mort spirituelle.
"Jusqu’à
quand danserez-vous d’un pied sur l’autre ?"
clamait déjà la prophète Elie
(1 Roi 18/21) et Jésus nous rappelait que notre "oui"
devait être un "oui" [oui à la Vérité] et notre "non" un "non" [non à
l'erreur] (Matthieu
5,37).
Votre blog, rappel permanent de la Parole et de votre enseignement,
mais aussi de la réalité du monde, inséparablement, nous aide à sortir
du "oui et non" pour oser affirmer un "oui" plein et entier.
Merci.
Un Thierry du Dauphiné
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03déc10 113C8
Sans doute, la pénitence
ouvrira nos yeux et nos intelligences
sur ce problème du nombre :
La
multitude n'a engendré que des génération ingrates, pires les unes que
les autres dans l'impiété et dans l'hypocrisie de la fausse piété, la
dureté du cœur et la rapacité, leurs adultères sacrilèges, car ils sont
une tentative d'impudicité contre leur Dieu Lui-même, la multitude n'a
pas engendré un seul pêcheur pénitent, à moins que je l'aie abattu de
force dans la honte... (Rév d'Arès Veillée 12).
La
Chine, qui, dans les années 70, a voulu ralentir sa
croissance
démographique par force de loi a obtenu des résultats significatifs :
Son taux de croissance démographique est passé de 1,8 en 1978 à 1,2 en
2007 !
Une vice-ministre chinoise de la Commission d'État pour la
Population et le Planning Familial soulignait qu'il existe une forte
corrélation entre la croissance démographique et le changement
climatique". Une baisse démographique de 400 millions de naissances —
c'est la réduction cumulée en Chine durant 30 ans à peu près — serait
égale à un peu moins de deux milliards de tonnes d'émission de dioxyde
de carbone en Chine et par an.
Par ce biais, des politiques
contraignantes d'autres pays, confrontées au même problème, pourraient
voir le jour : "Ne faites qu'un seul enfant, c'est bon pour la
planète," pourrai-on entendre.
On est loin de notre souci de la
despiritualisation que provoque le matérialisme en France et la
pauvreté en Haïti. [Notre souci est spirituel tandis que] les
politiques résoudront le problème de la surpopulation d'une autre
manière, de manière autoritaire sûrement, en invoquant des raisons
climatiques par exemple. Mais est-il déraisonnable de penser que cela
puisse se passer autrement, par les consciences libres
et concertées ? Trop d' hommes et de femmes se tournent vers
les
pouvoirs pour résoudre les grands défis que doit relever l'humanité —
La surpopulation en est un parmi d'autres.
Voilà pour nous encore
une bonne raison — les risques de despiritualisation que font peser sur
l'humanité la surpopulation — d'appeler à la pénitence, à la
constitution d'un petit
reste qui pourra même un jour provoquer le basculement du
monde vers un changement
radical (Rév d'Arès
28/7) et qui ne délaissera pas pour autant le matériel
pour le tout spirituel, puisque nous sommes chair esprit et âme
et que les trois seront
réunis en mon Jour (Rév d'Arès 17/7), dit le Père.
Pascal L
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06déc10 113C9
Je
voudrais rebondir sur l'entrée #113 et certains commentaires
en
transmettant le témoignage de Claude Bourguignon, ingénieur agronome
qui intervient dans le film de Coline Serreau "Solutions Locales Pour
Un Désordre Global" (livre disponible).
On comprend que la
collectivité occidentale ne sera pas épargnée par des problèmes
comparables à ceux d'Haïti quand on devine les conséquences de la
surexploitation de la terre — Nous et notre système avons commencé à
"manger" la "crème de la terre" L/32/14.
Que les lecteurs me pardonnent si ce témoignage ajoute une dose de peur
de la pauvreté, mais, comme c'est dit plus haut, La Révélation d'Arès
nous encourage à voir la réalité en face, sans faire l'autruche :
http://www.koreus.com/video/alerte-babylone
Laurent L.
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06déc10 113C10
Napoléon disait qu'une nation forte devait avoir une population jeune
et nombreuse pour pouvoir lever des troupes.
Avec les armes de destruction massive nous sommes sortis de cette
théorie, mais les politiques natalistes font encore
des
ravages, notamment en France, avec les allocations familiales et les
déductions fiscales, instituées par l'État et soutenues par la Religion.
Notons
cependant que, si les allocations familiales étaient supprimées d'un
coup, la pauvreté serait multipliée par quatre. Depuis le choc
pétrolier de Janvier 1974, les aides sociales entretiennent une
certaine illusion de croissance qui permet
aux hommes politiques de laisser croire qu'ils sont
intelligents.
Vous nous dites que la solution se trouve dans La Révélation d'Arès.
Je le pense aussi, mais je comprends aussi que cette solution ne peut
pas s'appliquer d'ici la fin du mois. Le principe de réalité commande
donc de laisser verser les allocations familiales pendant quelques
temps encore.
Ce qui est contestable, par contre, c'est que la loi
a institué des allocations familiales pour des familles pour qui elles
ne sont pas indispensables. Quand on voit le déficit de la nation, ça
laisse rêveur.
Associer surpeuplement et
déspiritualisation est pour moi une surprise, car en France on
a
l'expérience inverse entre la campagne à la mentalité bien rigide et la
ville où règne un brassage d'idées considérable. Quand j'ai quitté ma
campagne du Poitou en 1972, je suis arrivé à Rennes avec les
conférences d'Annaick de Souzenelle, la pensée tibétaine, etc... Pas
vraiment le même monde.
Vous-même n'avez-vous pas trouvé quelques commodités à quitter la
tranquillité d'Arès pour le tumulte de Bordeaux.
Enfin,
vous terminez votre exposé, trop bref encore une fois, par une
direction spirituelle qu'on a du mal à relier aux propos rationalistes
du début : le lien entre l'adultère et le surpeuplement ne me paraît
pas évident. Peut-être manque-t-il quelques chapitres ?
Jésus
lui-même a été confronté au surpeuplement et au manque de ressources
quand on lui a présenté quelques pains pour nourrir des centaines de
personnes. Devant l'urgence il a du faire un miracle . Il a
agi
ainsi en repartant dans la barque avec les pêcheurs. Sans doute
aurait-il préféré que ces miracles soient réalisés par la foule et les
pêcheurs eux-même, grâce à leur foi et leur pénitence. Alors,
sa mission aurait été réussie ? Le miracle doit venir du miraculé,
voilà le but.
Un jour, j'avais choisi un autre nom à La Révélation d'Arès
que je trouvais trop proche de la presse à sensation. Je pensais
à "Le Retour" ou, plus percutant "Le Retour des Dieux" au nom
de
l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) évidemment.
Jacques P.
|
Réponse
:
Vous vous intéressez à La
Révélation d'Arès et je vous sais gré pour cette marque de
confiance envers l'événement surnaturel d'Arès et son message, dont je
suis le témoin,
mais vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et vous connaissez mal la
vie
intérieur et collective que se donnent les Pèlerins d'Arès pour
lesquels et dans l'esprit général desquels ce blog est conçu. C'est
pourquoi vous trouvez . De ce fait, vous trouvez que je
"termine
mon exposé, trop bref encore une fois, par une direction
spirituelle qu'on a du mal à relier aux propos rationalistes du début :
le lien entre l'adultère et le surpeuplement ne me paraît pas évident."
Mais
vous habitez, je crois la Bretagne Sud. Le Morbihan? Le Finistère? Si
c'est le cas, je vous rappelle qu'il existe à Lorient une mission très
active de Pèlerins d'Arès où vous trouveriez des frères ou des sœurs
qui se feront une joie de vous éclairer, si vous venez leur poser
directement les questions que vous me posez ici.
Passez-moi un
E-mail personnel pour me demander leur adresse, si vous ne la
connaissez pas déjà. Je vous donnerai cette information.
|
06déc10 113C11
L’homme,
majoritairement animal pensant, pourra-t-il longtemps échapper aux lois
de la sélection naturelle qui régissent toute espèce vivante ?
Pas
si sûr !
D’après une étude menée aux USA (entendu à la
télévision), il ressort que les petits Américains devraient vivre moins
longtemps que leurs parents.
La science guérit-elle
le bubon, il monte sur le nuage (Rév. d’Arès xxxiv/17 ) — Pourra-t-elle
toujours pallier à la dégénérescence du potentiel génétique humain, et
à toutes les conséquences négatives qui en découleront ?
L’homme noir
part avec la pluie, avec l’air (Rév. d’Arès xvii/4-5-11).
Dominique de la Côte Vermeille.
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06déc10 113C12
Le problème du surpeuplement est un grave problème qui nous concerne
tous.
En
y réfléchissant, c' est une conséquence de l' aveuglement, de notre
ignorance, de notre vision étroite et égocentrée, de l'irrésolution
perpétuelle de l'immortalité, par la transfiguration de cette
égocentrisme qui usurpe la place et dissipe la Force de l'Eau nourricière
du Père et du Feu
de la Création qui crisse
dans nos coudes et allume l'ha (l'âme). Usurpateur
au cœur de dessus l'œil
et tous les maux et remède à court terme comme
un trou dans l'eau.
Conséquence
des tentatives de contrebalancer par la surproduction, surpopulation,
surconsommation, surendettement, adoptant, non des enfants sans parents
derrière les frontière de nos différences et dureté de l' indifférence
que crée nos fictions, mais plutôt des moyens illusoires de perdurer,
dans les conséquences de cette usurpation, étouffement de la vie, avec
les solutions crédit de ceux qui profitent des failles pour récupérer
les fuites, qu'ils engendrent avec quelques longueurs d'avance, en
attendant de voir que nos erreurs, par ce type de clonage multinational
et multiforme, ne fait qu'enfoncer le
clou qui serre la
Grâce, faute de vivre dans une éducation de la justice qui procèdera de
la transparence, de l' honnêteté et l' amour dont la liberté est de
voir le réel, les faits essentiels et de les traiter directement comme
une évidence et non au travers du mirages des apparences de la
respectabilité des positions sociales créant la paralysie des
antagonismes politiques, aux senteurs de responsabilité et du sentiment
de son importance ou bien religieux, aux soulagement et consolation des
illusions salvatrices d'élévation sur l'arbre des mots des pendus.
Peut-être
devrions-nous réapprendre à envisager que cette tentative, cette
diligence de la dernière chance pour ainsi dire, avant que le coq n'ai
chanté trois fois ou que le train sifflera tout autant, menant au
malaise de l' isolement, dans le paradoxe du modernisme des grandes
métropoles ou au cris de la survie dans les taudis de la pauvreté et
des mains tendues, ne résoudra pas le problème de la Vie et de la
mort, de la maladie et de la folie dans la poursuite effrénée du mirage
qui nous aveugle et qu' entretient encore la vision d'Adam,
parce que son sang est
rouge, que son poid est lourd et que le Père de l'univers
et de la Création éternelle est Blanc
et léger comme la caresse d'une infinie douceur.
Le Blanc
de la transfiguration de cette égocentrisme aveuglé par la peur qu'il
édifie au fur et à mesure de son avancée vers la fosse, pour que le corps l'âme et l'esprit
de la polone
propulse le vaisseau
de l'humanité vers des actions plus hautes et meilleurs pour tous.
Alléluia !
Guy Y.
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06déc10 113C13
En Belgique, il
y a 11 millions d’habitants pour une superficie 22 fois inférieure à la
France. C’est-à-dire des conditions qui seraient encore plus
défavorables qu’à Haïti.
Je ne dis pas que tout va bien en Belgique, je souligne le fait que
malgré le nombre, il est possible d’y vivre.
Ce
nombre d’habitants est aussi celui de la zone urbaine parisienne pour
une superficie encore plus petite. Ce qui crée l’instabilité, c’est
essentiellement un taux de croissance important à Haïti pour des
structures précaires qui ne permettent pas d’y faire face. De la même
façon, la dénatalité de nos régions pourrait à terme aussi poser
certains problèmes dont celui des pensions, de l’accompagnement des
personnes âgées, etc. Le vocabulaire très "comptable" parle de masse
humaine, de marché de l’emploi, de masse salariale... L'œil (du) dehors compte les
fleurs (II/10).
Par
ailleurs, n’y a-t-il pas un risque de xénophobie, lorsque nous abordons
le thème du surpeuplement ?
Je ne peux pas me résoudre à dire: "Toi, mon frère, ma sœur, tu es de
trop !"
Est-ce
le surpeuplement qui cause l’appauvrissement et la déspiritualisation
ou l’absence de spiritualité qui cause l’appauvrissement et le
surpeuplement ?
Comme la pénitence
génère l’ha
et l’ha
nourrit la pénitence,
nous pouvons imaginer que la polone
régulera les populations et que l’équilibre des populations engendrera
la polone : De la boue
coule la polone ; la nuit (est alors) finie Rév d'Arès xxxix/12).
Autant dire que l’équilibre des populations n’est pas pour cette
génération.
Par contre, le Père nous appelle à la pénitence et à la moisson des pénitents dès cette
génération en y invitant à notre tour nos enfants pour que leurs spectres n’errent pas dans
les ténèbres glacées (16/15). N’ont-ils pas avant tout
besoin d’exemples ? Notre éducation ne doit-elle pas devenir
arésienne : Amour inconditionnel, pardon,
paix, intelligence du cœur, être libre des préjugés
et des peurs ?
Notre pénitence
accompagnée par la Parole ne sera-t-elle pas notre meilleur outil pour
inviter nos enfants à rejoindre le projet du Père ? Ce n’est
pas
la quantité qui est en cause dans le surpeuplement mais la "qualité", l’ha de chaque
frère qui compose l’humanité.
Travailler sur le nombre c’est perdre son temps, travailler sur la
"qualité", c’est investir dans l’avenir : L'œil (du) dedans voit les
fleurs (II/10) .
Si
tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te
sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi, mais de ton
découragement, qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Louis-Marie
|
Réponse
:
La Belgique, c'est vrai, est dans un rapport population/territoire
encore moins favorable que celui d'Haïti et s'en sort.
C'est
parce qu'en fait la Belgique est en adéquation et partenariat avec
l'Europe qui l'entoure comme la région parisienne est en adéquation et
partenariat avec la France entière au milieu de laquelle elle se trouve
et avec laquelle son économie doit être considérée indissociablement.
Mais si la Belgique ou la région Paris et banlieues étaient, chacune de
son côté, isolée et réduite à ses propres ressources, aucune des deux
deux ne serait viable. De plus, la Belgique a été colonialiste et a pu
se doter; à cette époque-là, sur le dos de ses colonies de l'industrie
qui lui permet aujourd'hui des échanges économiques qui lui apportent
les revenus grâces auxquels elle peut acheter au-dehors ce que son
territoire ne peut lui donner.
Toutefois, la très grande majorité
des pays qui dans le monde souffrent aujourd'hui des problèmes causés
par leur surpeuplement ne sont pas dans ce cas-là.
Mon entrée 113 ne sous-entend nullement l'affreuse idée que vous
évoquez: "Toi, mon frère, ma sœur, tu es de trop !"
Il est clair que les Haïtiens ne peuvent vivre sans l'aide
internationale et nous devons leur apporter cette aide.
Mon entrée sous-entend par contre que la vérité doit cesser d'être
passée sous silence.
Mon entrée sous-entend cet Appel
sans ambages à nos frères haïtiens : "Frère, vous appelez à l'aide et
nous vous apportons cette aide, mais ce n'est pas la solution de votre
avenir. Pour retrouver le destin digne que vous avez donné le Créateur
dépleuplez-vous ! Cela prendre du temps, mais vous devez dès maintenant
prendre les mesures nécessaires pour ce dépeuplement (comme la Chine
l'a fait par exemple), car ni le sol sur lequel vous vivez ni la mer
qui vous entoure ne permettent de vous nourrir et vous êtes dénués
d'industrie dont les bénéfices pourraient permettre l'achat de
ressources à l'extérieur. La danger d'être dans le besoin sans cesse
urgent de survivre comme le vôtre, c'est que vous aliénez votre
liberté, vous êtes de plus en plus dépendants du dehors, de surcroît
vous vous ramenez dangereusement à l'animalité de l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès
vii/-2),
car le miracle de la Création de l'homme spirituel n'a eu lieu qu'une
fois. À présent l'homme assume lui-même sa vie spirituelle et ses
promesses."
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06déc10 113C14
Ci-dessous la réflexion de Søren Kierkegaard sur la foule.
http://anarchieevangelique.wordpress.com/2010/12/05/la-foule-cest-le-mensonge/
Bien à vous fraternellement
Laurent C.
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06déc10 113C15
"Quand la terre était encore peu peuplée le mal n’a jamais été résolu,"
dites- vous dans votre entrée 113.
C’est
pour cette raison que le Créateur s’est manifesté à Arès, et nous avons
la chance que vous ayez accepté de nous transmettre ce Message afin
d’éviter aux hommes le pire, notre anéantissement.
Le péché des
péchés. ( Rév. D’Arès 38/2 )
L’Amour
du Créateur pour sa créature l’a obligé à intervenir dans la liberté
donnée à l’homme, Il choisit encore un prophète (Michel Potay, frère
Michel, prophète de la Pénitence
et du Salut
de l'individu et du monde par la Pénitence) pour
inviter et rappeler à l’homme de changer
en bien afin de faire revivre en lui l’homme vertueux (Rév. D’Arès 28/7 ).
Nous devons accentuer nos pénitences
et chercher et convaincrent les hommes à changer en bien,
sinon ce monde court à sa fin.
Pour
nous, Européens, nous sommes dans un monde où l’argent est un outil des
puissants pour diriger. À l’origine les allocations familiales ont étés
instaurées après la guerre 39/45 pour aider les plus pauvre à élever
leurs enfants, il ne sont plus nécessaires aujourd’hui, sauf pour aider
ponctuellement. Toutes les aides financières ne devraient pas être
apportées aux hommes par des lois car elles se substituent à l’amour du prochain.
Les couples qui veulent beaucoup d’enfants sont dans un plaisir égoïste
à ainsi satisfaire le désir des puissants, rois noirs et rois blancs.
Les
nécessités matérielles diminuent de beaucoup le temps qu’ils pourraient
consacrer à leurs enfants. Le système les manipule pour ses intérêts
personnels (chair à canon, main d’œuvre pas chère, consommation etc… )
Le système ne prévoit pas l’avenir, car il n’y aura pas de travail pour
tous, le matériel remplaçant de plus en plus le travail. Ce qui produit
la misère spirituelle.
Il y a peu de lois justes
(Rév. D’Arès 28/7-8, x1/1, xix/24, 28/8, 3/5 ; 27/8, 3/4 )
et beaucoup sont contournées par ceux là même qui les promulguent. Les
religions ont peut-être encore un rôle à jouer pour éviter un mal
encore plus grand en attendant que les hommes se spiritualisent. Le
Créateur nous invite à nous libérer de tous pouvoirs. (Rév d'Arès 7/6, 21/2, 7/4) Cela
prendra du temps. pour se déculturer et devenir Bons.
Dans La Révélation
d’Arès, le Créateur nous invite à un changement radical de
l’homme et de notre humanité.
Simone L.
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07déc10 113C16
Je vous ai déjà adressé un commentaire le 2 décembre. Vous ne l'avez
pas publié. Je vois maintenant paraître des commentaires ultérieurs au
mien, datés du 6, et j'ai compris que le mien a été écarté.
Le monitoring est pratique pour des gens comme vous qui trient les
communiations selon qu'elles les arrangent ou les dérangent. J'insiste
quand même. Voilà ce que j'ai à dire:
Si la Bible est Parole de Dieu, elle vaut en permanence. Si Dieu dit : Soyez féconds et
multipliez-vous, emplissez la terre et soumettez-la (Genèse 1/28), c'est
que l'homme doit être fécond et se multiplier. Les Haïtiens sont des
hommes qui révèrent la Création et qui se soumettent à la Parole de
Dieu, point ! Tout comportement différent: restriction volontaire de la
fécondité par un autre moyen que l'abstention, notamment en laissant tomber à terre son
sperme (Genèse 38/9) ou par usage de contraceptif côté
homme comme côté femme ou par avortement, est un défi d'orgueil à la
Face de Dieu.
Si les Haïtiens sont en état de besoin, c'est à cause des grands
malheurs politiques qu'ils ont dû supporter (l'occupation américaine de
1915 à 1934, la dictature de Duvalier) et des grands malheurs naturels
comme le tremblement de terre, ce n'est pas parce que leur pays ne
pourrait pas produire la nourriture nécessaire.
Les Haïtien sont des grands croyants, probablement plus croyants que
vous. J'en veux pour preuve qu'ils ont élu comme président de leur
république en 1990 le Révérend Père Jean-Bertrand Aristide, prêtre
salésien, qui fut réélu en 1994.
Vous devriez avoir honte de mettre sur le dos de leur surpeuplement les
malheurs que les Haïtiens subissent sans arrêt. Ils subissent les
attaques continuelle de Satan justement parce qu'ils sont de très
nombreux et prolifiques grands croyants et que le diable et ses légions
infernales ne veulent pas voir triompher la foi sur terre.
Jean-Baptiste B.
|
Réponse
:
Ce n'est pas parce que votre commentaire du 2 décembre me
dérangeait que je ne l'ai pas publié.
C'est parce que j'ai dû m'absenter de Bordeaux le 3 décembre pour une
week-end de travail très chargé à Paris. Je n'ai pas emporté mon
ordinateur portable. Faute de temps, je n'aurais pas pu mettre le
moindre commentaire en ligne.
Je suis revenu de Paris hier 6 décembre dans l'après-midi. J'ai trouvé
ou retrouvé dans ma boîte de messagarie webmaster@freesoulblog.net des
commentaires en trop grand nombre pour que je puisse les publier tous,
mais ce n'est pas parce que je "trie selon qu'ils m'arrangent ou me
dérangent".
Je fais ce que je peux et quand je suis pressé par un emploi du temps
trop lourd, je tends hélas à ne publier que les commentaires qui me
prennent le moins de temps, notamment le moins de traitement de texte,
de corrections syntaxiques et orthographiques (je reçois beaucoup de
textes intéressants mais déficients en écriture) et le moins de
réponses trop longues à rédiger. J'évite aussi les commentaires qui
disent les mêmes choses et qui rendraient cette page ennuyeuse.
Bref, je suis seul pour m'occuper de ce blog et j'ai beaucoup de
travail à côté.
Ceci dit, je vous devine haïtien et j'ai reçu trois commentaires,
probablement eux aussi d'Haïtiens, qui me disent à peu près la même
chose que vous, même si c'est dans des termes assez différents. Ma
présente réponse vaut pour les trois.
Votre commentaire ne m'arrange ni ne me dérange. Il reflète votre façon
de voir, honorable, mais qui n'est pas la mienne exprimée par cette
entrée 113, que je vous demande de considérer comme tout aussi
honorable et méritant votre attention.
Je ne fais pas ici de politique ou de sociologie, j'exprime seulement
ce que m'inspire la situation malheureuse de votre pays vue sous la
Lumière de La
Révélation d'Arès.
J'ose croire que ma pensée ne vous était pas inconnue. Vous ne
commentez pas mon entrée 113 parce qu'elle vous aurait été signalée par
un moteur de recherche à partir du mot-clé "Haïti" — je n'ai pas
inscrit "Haïti" dans les <meta contents = keywords (mots
clés)> de la source pour ne pas être débordé par les
commentateurs —, mais très vraisemblablement parce que vous connaissez
et suivez déjà mon blog.
Dieu est par nature illimité et sa Parole est par nature éternelle,
mais l'humanité en devenant pécheresse et la terre devenue celle des
pécheurs ne sont plus, quant à elles, ni illimitées en possibilités de
maîtriser temps et espace ni éternelles.
La terre est un espace dimensionné qui ne peut contenir et nourrir
qu'un nombre limité d'êtres vivants et la vie biologiquement et
matériellement parlant doit, si elle ne veut pas pâtir de ses excès, se
dérouler avec sagesse
et mesure (Rév d'Arès
7/6, 25/9, etc.). La pénitence
permet, en plus des acquisitions de l'amour, du pardon, de l'intelligence et
de la liberté spirituelles,
etc., l'acquisition de cette
mesure salutaire.
Je ne doute pas que mes frères Haïtiens soient
croyants, mais ne forment-ils pas une preuve vivante que croire ne
suffit pas et que faire
le bien — le faire avec sagesse et mesure —
est plus important comme le souligne La Révélation d'Arès ?
Encourager mes frères Haïtiens à faire
pénitence, dans le sens où la Parole d'Arès entend la pénitence, est mon
devoir. Au reste, la
pénitence n'est pas tristesse, mais joie et fête (Rév d'Arès 30/11)
!
Plus tard, si nous changeons ce monde et
faisons se lever le Jour,
la condition humaine actuellement sous la
domination de la Bête
— le péché
et le mal
qu'il engendre — changera. Quand il n'y aura plus ni jour ni nuit, que le Lumière
couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8), la situation
sera tout à fait différente et le "Soyez
féconds et multipliez (en chair, esprit et âme, Rév
d'Arès 17/7) !" (Genèse 1/28) pourra vraiment s'appliquer
dans des conditions de bonheur et non dans les conditions de précarité
que cause le surpeuplement.
Je vous encourage à lire La
Révélation d'Arès.
|
07déc10 113C17
Vous savez bien que tout ce mal de surpopulation vient en tout premier
lieu des hommes eux-mêmes qui ont considéré et qui considèrent encore
aujourd'hui, malheureusement, les femmes comme de simples objets
reproducteurs.
Ceci valorisé, entretenu, imposé par les religions elles-mêmes.
Tout le mal vient de là, de cette coupure avec ce féminin qui est genre
certes à réhabiliter (chose dont vous ne parlez jamais sur ce blog),
mais surtout genre à rééquilibré dans [l'esprit et le cœur de] l'homme
afin qu'il se mette à réfléchir, penser, agir, moins durement et
égoïstement.
Quand je lis [écrit] par une sœur que même le fait de ne pas vouloir
adopter signifie égoïsme, c'est oublier la complexité des actes des
humains.
Il faut savoir que pour adopter un enfant (même bébé) c'est tout un
parcours du combattant en France, même pour adopter [un enfant né] à
l'étranger, donc les gens se replient vers les technologies les plus
"avancées" soi-disant [?].
En fait, nous sommes tous coupables.
Mais je pense qu'on oublie le rôle mauvais et très dur des hommes qui
ont fait basculer dans des effets inverses et pervers ce que Dieu a
créé. Par exemple en Inde, les filles sont tellement mal vues
qu'aujourd'hui, à cause d'un déséquilibre inquiétant (1 fille pour 6
hommes) les publicitaires utilisent leurs outils pour valoriser
l'importance de laisser les filles en vie. Pas forcément par amour des
femmes, mais par peur de ne pouvoir transmettre une descendance.
Mais les hommes ne se remettent même pas en question devant leur
mépris. Ils s'inquiètent mais ne se questionnement pas. Les femmes,
quant à elles, préfèrent avorter de fœtus filles non par égoïsme, mais
pour éviter le malheur à ces futurs femmes qui seront trés tôt
déconsidérées.
Deux regards différents sur un même problème, regard féminin dont il
faudra tenir compte aussi.
Tant que le déséquilibre existera entre l'homme et la femme,
automatiquement [beaucoup] de choses inquiétantes surgiront. Ce
déséquilibre n'est qu'une partie d'une des conséquences de tout ce que
nous vivons aujourd'hui, mais quelle partie ! La plus importante à mon
avis, dont vous ne parlez jamais, ou ne voulez pas parler, car vous
avez une tendance au patriarcat vous-même.
Et je comprends que des femmes (je n'ai jamais lu de femmes soulever le
sujet sur ce blog) ne disent rien, vous les considèreriez plutôt mal je
pense.
Mais ce relationnel homme/femme, masculin/féminin, en tout être humain,
n'est jamais abordé, et est le plus important puisqu'il démontre
jusqu'où l'homme (et aussi la femme mais en moins pire) a laissé aller
le déséquilibre.
Seul le changement intérieur amènera de belles réponses. Mais déjà des
gens conscients à l'extérieur amènent des réponses (pas forcément
arésienne).
Charles, un frère du Nord (près de la Belgique)
|
Réponse
:
Si vous êtes un frères, ce ne peut pas être au sens de frère dans l'assemblée des
Pèlerins d'Arès, parce que les Pèlerins d'Arès savent très bien que je
ne suis pas homme à "considérer plutôt mal les femmes qui soulèveraient
le sujet" de leur condition féminine dans mon blog.
Avez-vous jamais lu La
Révélation d'Arès, par laquelle le Créateur place dans la
femme toute son espérance pour un monde meilleur dans l'immédiat, puis
à terme pour un monde
changé en Bien?
La Veillée 9 et le Chapitre xxvii dans La Révélation d'Arès
sont pour nous des termes de foi.
Vous êtes particulièrement dur, sinon même
offensant, envers les Haïtiens qui, selon vous, considéreraient les
Haïtiennes comme de "simples objets reproducteurs", ce qui, toujours
selon vous, serait la cause réelle de la surpopulation dans ce coin des
Caraïbes ? Jamais un Pèlerin d'Arès digne de ce nom ne porterait sur un
frère humain un jugement aussi féroce que le vôtre.
La
Révélation d'Arès dit, c'est vrai, qu'Adam fit d'Ève une chamelle toujours
grosse (Rév d'Arès 2/3), mais elle n'ajoute pas que cela
se fit en l'absence de tout sentiment et tendresse et sans le désir et
le plaisir d'Ève elle-même. Si, certes, l'homme plus fort que la femme impose ses ruts
plus souvent que celle-ci ne les désire, le Créateur ne dit pas que la
responsabilité des excès ne fut pas et n'est pas encore aujourd'hui
partagée. Les grossesses à répétition sont dues à un débridement du
plaisir sexuel, plaisir d'autant plus recherché que les autres plaisirs
sont rares dans les pays très pauvres.
Le problème du surpeuplement est de toute façon, moralement comme
physiquement, très complexe.
|
07déc10 113C18
[...] Je suis toujours à New York [...]
Dans les jours prochains, je pars à Haïti pour le compte d’une
fondation américaine qui soutien les media de pays en crise en se
focalisant surtout sur "l’information humanitaire."
On me demande aussi d'évaluer les besoins des différentes radios
haïtiennes et de donner des conseils pour l’amélioration de leurs
programmes.
À vrai dire, je n’ai jamais postulé pour Haïti [...] Sur le coup je
pars pour deux mois a Port-au Prince.
Je voulais vous demander à ce propos la gentillesse de communiquer mon
adresse e-mail au frère qui habite Haïti.
J’aimerais beaucoup le rencontrer s’il a le temps et la bonté de me
recevoir quelques minutes et s’il est d’accord de faire une mission
ensemble.
J’ai beaucoup de pensées pour vous et je vous soutiens de tout mon
cœur. J’ai beaucoup de pensées pour me frères aussi qui sont surtout de
l’autre coté de l’Atlantique. Ici je suis seul, petit ouvrier perdu
dans une marrée humaine. Je ne sais pas toujours très bien comment m’y
prendre dans la mission avec les Américains et il n’y a personne pour
me l’expliquer. Je dis parfois au Ciel: "Tu n’as pas beaucoup de
chance, tu es dans la catégorie des mauvais ouvriers [les
journalistes]. Tu es tombé sur le pire à New York mais tant que Tu ne
m’as pas envoyé ma lettre de licenciement, bon ! je continue."
Mes pensées affectueuses sont partout où vous êtes.
CM
|
Réponse
:
Le frère haïtien, dont il est question dans mon entrée #113, n'a pas de
liaison Internet, pas de messagerie électronique. Pas que je sache, en
tout cas.
Je ne peux pas vous communiquer son adresse. Je ne le fais jamais sans
l'autorisation expresse des intéressés. Je suis garant de la liberté de
chacun.
Aussi j'écris à ce frère pour lui communiquer votre adresse E-Mail.
J'espère que ma lettre lui parviendra, car il y a beaucoup de courrier
perdu avant d'atteindre leurs destinataires en Haïti actuellement. Je
pense que si ce frère n'a pas lui-même de boîte de messagerie, il peut
disposer d'un ordinateur dans un cyber-centre là-bas.
Je suis très touché par votre offre de faire une mission avec lui sur
place. Vous le sortirez de son isolement spirituel.
Comme vous verrez il y a beaucoup de superstition dans le pays: vaudou,
etc. Par ailleurs, les missions protestantes qui progressent sont
farouchement exclusives en matière de doctrine et ont vite fait de
traiter en satans ceux qui, comme nous, ne s'attachent pas aux idées
traditionnelles du jésus-christ-dieu sauveur et attirent au contraire
l'attention des hommes sur les actes bons et sages, bref, sur la pénitence qui
sauve. Le malheur et la pauvreté engendrent des radicalismes qui
aveuglent.
Sur ce point, puisque vous allez vous trouver sur place, faites-moi un
petit topo sur la situation spirituelle générale. Merci.
|
07déc10 113C19
Je vous salue et je me présente, Antoine, 21 ans, concerné par La Révélation d'Arès
(édition 2009),
Je me suis identifié à ce livre en bien des points.
Cependant je ne peux pas cacher — c'est la raison de ce mail — que je
me sens bloqué en ce qui concerne l'adultère
vu par le Créateur. Je cite [dans votre entrée 113] "L'adultère brise
plus que le couple, l'humanité,"
et page 82 : Je répandrai sur l'adultère Ma
Fureur (Rév d'Arès 33/23) avec dans la marge le
commentaire suivant :
"Le couple étant la cellule de la société, tant que le couple n'aura
pas la plus haute conscience des liens qui le soudent, aucun lien ne
tiendra dans la société en général."
J'aurais besoin d'être éclairé sur le sens profond de ces phrases s'il
vous en est possible de m'en développer d'avantage.
Si cela me bloque c'est que je me représente un homme libre [comme
celui] qui aime chaque autre être humain du mieux qu'il peut, en
reconnaissant l'unité entre lui et son prochain, et du fait de cet
amour inconditionnel et illimitée, une ouverture sexuelle ne le
limitant pas à une seule personne.
Toujours dans [le cadre de] cette illusion, si un être pareil vivait
avec un autre être, l'autre être cherchant à vivre un amour illimité
également, ne serait nullement troublé par "les adultères" de son
camarade qui ne seraient d'ailleurs pas des adultères.
Pourquoi le Créateur insiste autant dans La Révélation d'Arès
sur ce qui semble être le mal de
l'adultère alors que
l'adultère n'est qu'un acte matériel [charnel] dans la
forme des choses et non dans le fond.
Je veux dire par là : "Pourquoi l'adultère serait mal, si l'homme libre
a le respect, la grandeur d' âme et l'amour illimité pour partager des
relations sexuelles avec d'autres gens ?"
J'espère que vous pourrez m'éclairer. Je tiens à vous féliciter pour
votre travail.
Antoine
|
Réponse
:
Dans La Révélation
d'Arès tout se tient. Autrement dit, on ne peut isoler ce
que le Créateur dit de l'adultère
de ce qu'Il dit du cadre dans lequel se produit, quand il se produit, l'adultère.
Ce cadre, c'est celui des
épousailles.
Que dit le Créateur à propos des épousailles
?
Il dit : J'ai vu les
épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés.
Quand ils
ont désiré connaître leurs corps, leur vœu secret, Je l'ai scellé.
Mais avant de connaître leurs corps, car c'est une œuvre sacrée... (Rév
d'Arès 33/21-22).
Que remarque-t-on tout de suite ici, dans ce
concentré de concepts tel et tellement clair qu'il donne à seulement
quelques mots une force d'évocation unique, extraordinaire ?
J'ai vu... :
Autrement dit, aucune union intime,
sentimentale et physique, entre deux corps ne se fait
jamais dans l'ignorance ou l'indifférence du Créateur, mais toute union
des corps se fait sous son regard.
Pourquoi ? Parce que, si chez l'animal l'accouplement est une union
comme vous dites "matérielle", chez l'homme conscient qu'il n'est pas
un animal, mais l'image
et ressemblance (Genèse 1/26-27) de son Père céleste, elle
est un acte sacré !
Comprenez bien la différence : La multitude des humains se
comporte comme des animaux (c'est le concept de la liberté sexuelle ou
le libertinage que vous revendiquez), mais alors il n'est plus l'homme
au sens que le Père donne à ce mot: l'homme du temps qui vient. Ce n'est qu'un homme du temps passé ou présent, temps du péché, du mal. Est-ce cela que vous revendiquez d'être ? Donc, tout dépend de ce que vous voulez être !
Si vous donnez libre cours à vos désirs sexuels n'importe quand,
n'importe où, avec n'importe qui, vous le faites en toute possibilité
et liberté, mais vous ne contribuez en rien à changer ce monde en Bien (Rév
d'Arès 28/7), vous perpétuez le mal sans le savoir ni le vouloir en considérant la mesure du
désir comme inutile, superflue, et l'immodération du désir comme légitime et anodine sans voir que ce
monde de mal
vient précisément de ce qu'il subit de tous côtés, à jet continu et en
tous domaines les désirs immodérés des hommes : désirs de pouvoir,
désirs de
possesssion, désirs de plaisir, désirs de violence, etc. Autrement dit,
si vous pratiquez le
libertinage
consciemment, vous décidez en conscience de rester dans cette humanité
qui s'enfonce chaque jour un peu plus dans les problèmes, les
souffrances, les malheurs. Vous ne
contribuez pas à la superbe mission à laquelle La Révélation d'Arès
vous offre de contribuer. Vous n'êtes pas un de ces héros qui sauveront
le monde du mal. Pour résumer, La
Révélation d'Arès n'a pas grande signification pour vous.
Mais si vous voulez mettre
vos pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/13), ce qui
apparemment vous tente puisque vous vous "identifiez à La Révélation d'Arès
sur bien des points", vous devez vous hausser au niveau de comportement
supérieur, et même sublime, auquel seul l'homme peut prétendre (aucun
animal ne le peut).
Vous devez notamment comprendre qu'en tant que pénitent vous refuserez l'infidélité dans toutes les
relations humaines, la tromperie, le mensonge, la superficialité, la futilité et la convoitise du regard jeté sur l'autre. Donner votre amour et votre corps à l'autre qui vous donnera les siens, vos amour et corps comme gages de votre fidélité en transformant ainsi la "bête à deux dos" (Rabelais) en acte sacré sans pour autant lui enlever la volupté, vous devenez image de
la fidélité de Dieu à l'égard de sa Création. Vous commettez un acte de
sublimité et, de plus, c'est une attitude qui vous promet au bonheur,
c'est une joie, une fête (Rév d'Arès 30/11). Partant
de là vous formez plus qu'une promesse pour l'humanité qui ne se
sauvera qu'en maîtrisant ses instincts animaux, vous formez une action
qui a ses plus hautes signification et utilité, car elle est prise de
conscience accomplie que le
respect des engagements — de l'engagement de deux corps comme de
n'importe quel autre engagement — est une base du retour des
hommes vers le Bien. À quoi s'engage un Pèlerin d'Arès, sinon à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et à changer ce monde (28/7) ? Inutile d'en rajouter. Si vous vous êtes déjà "identifié à La Révélation d'Arès sur bien des points" déjà, vous vous identifierez sans mal à ce point-là. Adressez-moi
une lettre pour me parler de vous plus intimement et si, par bonheur,
vous n'êtes pas trop éloigné d'une de nos missions, vous pourrez
peut-être peu à peu vous y intégrer et en faire partie un jour. Notre Père du Ciel a besoin de vous !
|
07déc10 113C20 Une des
conséquences de la surpopulation est la promiscuité, omniprésente dans
tant de banlieues et bidonvilles où les hommes s'entassent sur quelques
mètres carrés, et celle-ci entraîne la déspiritualisation. Le
prophète Jésus enseignait: "Avant de prier, tu entres dans ta chambre,
tu fermes ta porte (physique ou virtuelle) et tu pries ton Père dans le
secret." Comment s'isoler au milieu du bruit envahissant de la foule ou
des voisins qui vous touchent presque ? Je rentre d'un mois
de Hadj, le pèlerinage à La Mecque, où j'ai vécu de grands moments de
vie spirituelle mais dans des conditions physiques inégales. Dans
l'ordre croissant de promiscuité, prenons trois étapes de ce
pèlerinage, la grande mosquée de Médine, la Kaaba de La Mecque et
Arafat. Au plus peuplé de l'année, même pendant les prières
collectives, on peut se recueillir sans trop de difficultés dans cette
magnifique mosquée calme et propre où est enterré le prophète Mouhamad,
on peut y ressentir le privilège d'être sur les pas d'un prophète
qui a réussi sa mission et montré constamment la noblesse de son
caractère. Grande émotion répétée et belles et longues lectures du
Coran en ces lieux. À la Kaaba, la foule est immense,
partout, et malgré les constants efforts de nos frères saoudiens (merci
à eux), l'hygiène est inégale. Pendant les circumambulations, on est
souvent dérangé par ceux qui crient dans leur téléphone portable ou
bousculent pour atteindre la Pierre Noire ou sortir rapidement. Mais
cette foule guidée par elle-même (très peu de policiers) reste
cohérente avec un but, faire un pèlerinage agréé par Allah, donc dans
la paix (slm, paix est la racine du mot islam) et une direction
commune, tourner 7 fois autour de la mosquée établie d'abord par
Abraham. Foule où pour une fois hommes, femmes et enfants, pauvres et
riches sont ensemble dans la prière. Seul ou en groupe, on peut ainsi
être à la fois individu et participant de la Umma, la communauté
mondiale des musulmans. Grand moment de vie spirituelle partagée qui
anticipe le Jour où l'univers tremblera de plaisir (Rév d’Arès 31/9). Arafat
est le lieu où il faut rester toute la journée, un jour précis de
l'année (le 15 novembre cette année), et faire les prières rituelles
pour qu'il s'agisse bien d'un Hadj et non d'une Umrah. En ce lieu le prophète
a prononcé son discours d'adieu en 632 devant 125 000 pèlerins. Il y
avait en 2010 plus de 5 millions de pèlerins entassés, immobiles ou
marchant en tous sens sur un tapis de cartons et bouteilles d'eau
vides. Comment être dans le recueillement plus de quelques instants çà
et là ? Pour ma part, je n'y suis pas arrivé et je n'ai pas eu
l'impression de beaucoup de recueillement individuel dans cette
agitation collective. Les rites du pèlerinage ont pieusement recopié ce que le prophète
avait institué dans un contexte totalement différent en adaptant
plusieurs rites pré-islamiques. Sa sagesse à l'époque était de faire
évoluer progressivement ses contemporains, mais fallait-il ensuite tout
figer au risque de déspiritualiser ? La vie spirituelle est vie,
adaptation, changement ! Tout
pèlerin d'Arès a quelque part en lui conscience de l'enjeu historique
immense que représente une mission prophétique réussie et conscience de
sa responsabilité individuelle incontournable dans la réussite de cette
mission. Dans les lieux sacrés de la péninsule arabique, la prise
de conscience de cet enjeu s'impose brutalement: Ce que cet orphelin
sage d'un peuple ignoré prêchant longtemps dans le désert à La Mecque a
réussi est extraordinaire. Plus d'un milliard d'hommes, des millions de
pèlerins chaque année baignés dans la certitude du Dieu Unique et
partageant la référence d'un Livre commun, le noble Coran comment ne pas y voir le Sceau de Dieu ? Milang Gompeng
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07déc10 113C21 La démarche arésienne vise la reconstruction de soi (âme) et du monde. Cela commence par une Aumône : Répandre Mon Enseignement comme une Aumône pour nourrir mais non pour séduire (Rév d'Arès 20/2) sauf vers celui qui ne L'a pas librement choisi (19/2). Effectivement,
nous sommes très pauvres en spiritualité, pour ne pas dire à sec, et un
petit pécule de base est nécessaire pour démarrer les travaux qui à
leur aboutissement mériteront un salaire: le Salut gagné par un vrai travail [de pénitence], dont un des matériaux est l’amour. Travail.difficile mais non sans joie : Mon Salut n’est pas une aumône mais le salaire du pénitent (Rév d'Arès 35/2). Un salaire est plus gratifiant qu’une aumône ; il émancipe. Même
dans des conditions extrêmes et parfois à cause de conditions
extrêmes (surpeuplement, guerres etc…) cet amour peut se révèler chez
quelques uns mais c’est trop rare et aléatoire. C’est pourquoi La Révélation d’Arès invite n’importe qui, mécréants inclus, à participer au changement du monde en bien (pour son salut), s’il en comprend l’intérêt et s’il le veut, même s’il se décide tard. De plus, l’aide du Ciel lui est assurée. La
pauvreté spirituelle d’où tout [le mal] découle est à combattre (par la
mission) avant le point de non retour du mal, dont nous nous
rapprochons dangereusement, avez-vous dit le 25 novembre. M-H. de L.
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09déc10 113C22 Grâce à cette
entrée je comprends mieux ce peuple, dont on parle très peu finalement,
et je peux ainsi moins isolément réfléchir à l'aspect économique au vu
de l'histoire de ce peuple. Ce qui me touche, c'est l'isolement de
ce frère face à sa mission. Je me rends compte de notre misère
spirituelle, de ces vides qui nous séparent par méconnaissance de ce
que l'autre peut endurer ! Je veux donc remercier Frère Michel de
nous ouvrir au monde une fois de plus et de nous ouvrir à la
possibilité de faire plus profondément acte d'humilité face à cette
situation. Je sais que la Moisson des épis mûrs nous rapproche, que réunis — même répartis sur l'immense Champ du Père, Celui -ci ne nous quitte pas — que, en dépit de notre peine à nous découvrir filles et fils du Père, même si nos bras sont bleuis et si nous peinons à la tâche, nous sommes moulés à Son Image. La tâche nous relie et efface les vides. Par nos efforts pour nous ouvrir à l'autre nous nous relierons autour de notre frère aîné et formerons le petit reste embryon du monde changé, mais les espaces entre nous sont importants et la steppe rude est peut être encore dans nos cœurs. Parce que la Vie, la paix, la beauté spirituelle, n'ont de réalité que vécues. Sinon, elles sont abstraites. Si
l'on observe une mère qui a choisi de donner la vie à son enfant, de le
nourrir, aussitôt celle-ci l'admire et lui donne les moyens de se
projeter, d'avancer ; elle envisage sa vie à venir et l'accompagne
vers cet avenir. Cette mère se souvient des joies tout autant que
de la difficulté à mener à bien cet enfantement et l'éducation parfois
contraignante dans certaines circonstances, mais ô combien riche de
joie et de réconfort à d'autres moments ! Un père ou une mère, qui
s'est donné la peine d'accompagner dans la vie un petit d'homme,
sait à quel point tout cela est précieux, riche et fort d'espérance.
Lorsque ces enfants devenus adultes décident d'envisager une vie de
couple, c'est encore aux aînés, de transmettre la voie du Bien, de la Vérité
et de l'engagement. Il est du devoir des aînés d'accompagner cette
jeunesse vers la raison et le bon sens, la vie qui féconde la Vie, la liberté dans la fidélité. Aussi, lorsqu'un enfant (ou un adulte) souffre, l'aimer c'est lui faire passer un peu de son souffle, celui du Père, de sa Vie
intérieure pour lui insuffler l'espérance qui rallumera la petite
braise qui elle-même en éclairera ensuite d'autres et ainsi de suite...
une forme de "réhanimation". Je souhaite que ma pénitence participe à ce souffle de Vie et nourrisse l'espérance qui rafraichira les cœurs et les consciences des pouvoirs . Je
n'ai pas suffisamment de recul pour examiner cette situation, mais je
ressens que le monde occidental se doit fondamentalement à l'amour pour
ce peuple, qu'il doit reconnaitre comme étant celui qui a accueilli sur
sa terre les premier pionniers de l'époque des caravelles. Si ce
peuple donc décide d'améliorer son existence, cela ne pourra se faire
autrement que par un choix libre et consenti dans une relation patiente
et constructive. Nous devons donc "recréer la faim, en faire un autre usage" (Frère Michel article "Soupe", Le Pèlerin d'Arès 1991/1992) Danièle G.
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09déc10 113C23 En abordant de
nouveau le problème du surpeuplement, vous dîtes tout haut ce que
certains pensent tout bas sans prendre toujours en considération
l’aspect spirituel. La Révélation d’Arès nous apprend que l’homme est de corps, d’esprit et d’âme. (17/7). Ce n’est pas seulement de pain que l’homme vivra, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4/4) Quand
la nourriture manque dans un pays, quel qu’il soit, avec tout ce
qu’entraîne cette situation, en dehors des perturbations biologiques,
physiologiques, comment peuvent faire les hommes pour écouter et accomplir
la Parole du Créateur, alors que les relations avec l’autre sont plutôt
empreintes de suspicion, d’envie, de jalousie, de méfiance ? Quand son ventre crie continuellement famine, l’homme cherche-t-il à aimer, pardonner, faire la paix, rechercher en toutes circonstances la liberté et l’intelligence spirituelles ? Le surpeuplement dans un pays pauvre ou appauvri entraîne une misère sociale et spirituelle. Une
prise de conscience pourrait aider chacun à se demander quelle est
sa part de responsabilité, quel élément de sa vie il
pourrait modifier selon ses possibilités, et amorcer les bases
d’une haute humanité. Nicaise
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09déc10 113C24 Je
ne suis pas Pèlerin d'Arès pour la simple raison que je ne peux pas
surmonter ma frousse ou, disons, mon extrême incommodité à me joindre à
la moisson de rue. Pour cette
raison j'admire CM (commentateur 113C18, journaliste comme moi), qui
propose d'accompagner votre frère apôtre haïtien dans sa mission à Port
au Prince. Moi, je ne peux toujours pas — ça me viendra, je le souhaite — et pourtant La Révélation d'Arès
sans être mon livre de chevet est pour moi une source fréquente
d'inspiration et de réconfort et je comprends très bien que Dieu,
puisqu'il semble bien que Dieu existe, appelle à un sacerdoce populaire (Révélation d'Arès 36/20). On ne voit pas comment le monde changera si
les croyants, survivants de siècles et de siècles d'obscurité
spirituelle sous les masques religieux et idéologiques, ne sortent pas
de l'ombre et ne surgissent pas à la Lumière pour appeler les hommes.
C'est le fondement même, le fondement logique, de l'Évènement et de La Révélation d'Arès. Après ce préambule, qui est aussi un acte de contrition, j'en viens au problème du "surpeuplement", titre de cette entrée 113. Ou
plutôt j'en viens au silence des media et de l'opinion sur les vrais
raisons de l'inquiétant surpeuplement de régions terrestres entrées
dans un rapport population/ressources effroyable. Longtemps, la
bonne mentalité a été de dire : "Tout le problème est de partage: Il
faut que les pays riches donnent aux pays pauvres," mais cette
mentalité a maintenant montré ses dangers en dehors des situations
ponctuelles de famine pour des raisons ponctuelles et occasionnelles. Comme
vous l'avez bien vu, dans le cas de Haïti la situation de fond n'est
pas occasionnelle. Le tremblement de terre n'a été qu'une cause
aggravante, mais n'est ni l'origine ni la machine, de la misère. Je
connais assez bien ce pays pour y être allé en reportage deux fois.
Nourrir les Haïtiens en surnombre est encore possible ; c'est ce
qu'assument l'aide internationale officielle et les ONG. Mais, comme le
montre le rapport 2010 de l'ONU que vous avez cité, au train où les
choses vont les Haïti vont se multiplier à la surface du globe. Ce qui
revient à nourrir des vies en surnombre évolutif constant dans des
parcs zoologiques où des vies sont entretenues mais n'ont plus de sens
pour elles-mêmes derrière les barreaux ou les fossés. Quels débouchés
pour ce que l'homme a de plus noble: la savoir, la vocation, la
création, la foi ? Pour ainsi dire aucuns. Conséquence : des
pertes irréparables dans les profondeurs de l'humain. Un ermite peut
avoir une vue spirituelle dans l'ascèse, parce que c'est son choix,
mais celui qui n'a pas choisi l'ascèse devient malade et déficient,
parfois enragé, sur tous les plans, physiques, moraux et spirituels.
Quand ce malade et déficient se multiplie par millions, qu'est-ce qu'il
reste? Un problème insoluble. En tout cas, insoluble tant qu'on n'aura pas le courage de regarder en face, sans égoïsme, la cause du mal. Faute
de faire bombance on fait l'amour à tout va : ça passe le temps et ça
compense l'absence d'autres activités et joies. Je n'ai jamais vu
autant d'amas d'humains forcés à l'oisiveté que là-bas. Que faire quand
il n'y a rien à faire? On baise, parce que chez l'homme la faim
n'éteint pas la libido. Il semble même que c'est le contraire ("Vivre
d'amour et d'au fraîche'). Alors, il faudrait au moins que les
grandes nations aident au dépeuplement de Haïti en accueillant le plus
grand nombre possible d'entre eux et qu'en même temps Haïti impose
(comme Mme Indira Gandhi l'avait imposé en Inde) la stérilisation
au-delà d'un nombre d'enfants à définir. S'il y a des émigrés auxquels
il faudrait donner la préférence de l'asile, ce sont les Haïtiens bien
plus que d'autres, que je ne veux pas nommer, qui ne souffrent pas de
faim dans leurs pays. Ce n'est malheureusement pas comme ça que les
choses sont considérées. On aimerait que Benoît XVI et les grandes
centrales Protestantes des USA aient le courage de voir les choses comme
vous et le disent, car ils sont quand même écoutés en Haïti où vous,
frère Michel, êtes inconnu, mais ils en sont encore à une vision
archaïque du "Croissez et multipliez!", anti-IVG, anti-Condom [capote],
anti-Contraception, etc. H. Q.
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10déc10 113C25 Je
suis absolument d'accord avec vous et je salue le courage que vous avez
de le dire: Le malheur grandissant — grandissant comme e rapport de
l'ONU l'atteste — de certains peuples vient de leur surpeuplement
inconsidéré. Les raisons qu'en donne H. Q. [113C24] sont crues,
mais bien réelles: Dans ces pays on "baise à tout va" parce qu'on n'a
rien d'autre faire et c'est sans doute le seul plaisir disponible. La
vérité est gênante, alors les "gens bien" se tiennent derrière les
arguments "humanitaires" bien-pensants.pour ne pas se sentir
gênés. Je ne sais pas si Wikileaks a raison de faire son déballage
sur le web. Ce qui est évident, c'est que son propriétaire et promoteur
Julian Assange a été arrêté à Londres, accusé d'avoir violé deux
putains en Suède (tu parles d'un viol !), et que ça pue le coup
monté contre lui tellement qu'on tend à penser que Wikileaks dit assez
de vériés sales pour que la politique et la finance le fassent taire à
n'importe quel prix. Wikileaks essaie au moins, même si ce n'est
pas sans arrière-pensées lucratives, de donner un peu de transparence à
un chiendent inavouable dans tous les domaines, et ce qui est le plus
transparent, c'est l'incapacité de la politique et de leurs
administrations à voir clair ou à avouer qu'elle ont vu clair. "Dame!
il faut durer et donc il faut se taire," comme vous écriviez je ne me
rappelle plus où. Le surpeuplement doit quelque part arranger la
politique et la finance. Sans doute parce que tant qu'on parle des
pauvres Haïtiens on ne parle pas de choses beaucoup plus inquiétantes
encore comme l'incurie ou l'escroquerie politiques et bancaires. Alors,
on étale les "bonnes intentions" grandioses que seul un gourou fou et
dangereux comme vous, Frère Michel, peut dénoncer. On parle avec des
trémolos de ce que j'appellerais le "droit des peuples de disposer
de leur surpopulation aux frais des autres!" Mais vous savez,
Frère Michel, très bien souligner, avec sagesse, que c'est au prix de
l'abêtissement qui va de pair avec la déspiritualisation de ces
peuples. Haïti parmi d'autres. On essaie notamment de camoufler la
situation financière catastrophique de pays de pointe, dont la France,
dont l'état financier n'est pas, quant au principe, très différente de
celle de la Grèce et de l'Irlande (Je le sais, je suis dans la banque).
Sait-on que la France paie chaque années 50 milliards d'Euros
d'intérêts de ses emprunts et que ça continue ? Elle paie pour le moment, mais pour combien de temps encore ? Sait-on
que la dette publique pourrait bien atteindre 90% du PIB en France ? La
surpopulation encore supportable en France, mais en progression
continuelle (77 millions de Français attendus dans 30 ans) et surtout
en progression de sa partie inactive, de celle qui vit aux frais des
actifs, est résolument en marche vers de gros problèmes. Voilà en
fait pourquoi en haut-lieu on n'aime pas mettre en avant le problème de
la surpopulation. Les gouvernements, de droite ou de gauche, diront
toujours: Après nous le déluge ! et continueront, pour se conserver
leurs électorats, de payer des allocations familiales quand il faudrait
au contraire encourager la maîtrise de la natalité. Il en va de
l'avenir spirituel des hommes ! Vous avez vu juste, Frère Michel,
et je suis sûr que de toutes vos entrées de blog, celle-ci sera
ressortie dans 50 ou 100 ans pour montrer votre remarquable vision et
votre courage prophétiques. Comment s'étonner que les media vous tiennent à l'écart comme la peste ? Jos-Mria Lh.
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XXxxxXX 113C26
Text
Signature
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Réponse
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