24oct10
112C1
J'ai toujours en tête la chanson de Brassens "La mauvaise réputation".
Le bonheur du conformisme social n'est pas du genre éternel !
Excellente mise au point!
Guy (de Belgique)
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24oct10 112C2
Vous êtes resté longtemps sans poster de nouvelle entrée dans votre
blog, un mois et demi !
Je
croyais que vous étiez occupé à manifester avec ces millions de pauvres
gens qu'on va frustrer de leur déjà maigre retraite et qui avaient bien
raison d'être "braillards" dans la rue et même d'être "haineux" envers
les riches qui leur prennent la vie.
Vous êtes vraiment contre le peuple avec vos airs de petit saint. Je
m'en doutais bien un peu, mais là c'est flagrant.
Je surveille votre blog et je vous prends de temps en temps en flagrant
délit de réaction, mais là, vous avez le pompon.
Je ne suis pas à la veille de rejoindre votre mouvement de faschos
réacs.
Anonyme
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Réponse
:
Il y avait longtemps que je n'avais pas de commentaire d'Anonyme.
Celui-ci est gratiné.
Je ne pouvais pas me ranger du côté de ces défilés pour le maintien du
statu quo des retraites.
Les
braillements haineux que j'entendais dans la rue ne pouvaient que
résulter d'une manipulation politique, parce que le problème des
retraites est d'ordre arithmétique ou, si vous préférez, d'ordre
comptable, mais nons d'ordre politique.
Pierre Bérégovoy, premier
ministre de François Mitterrand qu'on ne pouvait pas soupçonner d'être
"contre le peuple" avait déjà ouvert le dossier et soulevé le problème:
"Les caisses de retraite seront en faillite vers 2010, disait-il. Il
faut absolument ouvrir le dossier Retraite et revoir les calculs sans
tarder." Certains pensent qu'il se suicida à Nevers en 1993 parce que
le Président Mitterrand lui avait répondu: "Laissez ceux qui nous
succèderont se débrouiller avec ce dossier épineux."
Qui, en
réfléchissant, ne sent pas un malaise face la manifeste manipulation
des foules dans une affaire qu'il fallait, à gauche ou à droit, un jour
ou l'autre mettre au clair avec courage ?
Qui, surtout, ne sent
pas qu'on approche des limites du possible matérialiste ? On
ne
peut honnêtement pas faire croire à des hommes qu'ils peuvent demander
toujours autant quand les problèmes économiques qui s'accumulent ne
peuvent aboutir qu'à de moindres profits et des restrictions. Les
hommes de nos pays très gâtés, comparés à la médiocre condition humaine
ailleurs, ont déjà beaucoup, beaucoup d'avantages, pour "pauvre et
frustrant" que leur condition vous semble.
Voilà qu'approche le moment où le matériel et l'argent auront donné
tout le bonheur relatif qu'ils peuvent donner.
J'ai
vécu autrefois les temps des revendications légitimes et j'ai
socialement milité pour elles. Ce n'est pas vous qui m'apprendrez ce
qu'est la lutte sociale, mais
La Révélation d'Arès
chaque jour me rappelle que ce temps est révolu et qu'il va falloir
passer à un autre concept de bonheur. Si ces cortèges passant
sous mes fenêtres me rendaient songeur, c'est aussi parce que je me
disais: "Et nous, Pèlerins d'Arès, sommes-nous prêts à faire comprendre
à ce peuple que son vrai bonheur ne sortira pas d'une retraite à 60, 62
ou 67 ans, mais d'un concept et d'une pratique de la vie complètement
différents ?"
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25oct10 112C3
J'apprends à vous connaître à travers votre blog qui est un miroir de
votre âme.
Je
suis bouleversé en lisant cette entrée 112, parce qu'on y sent un homme
en crise, pas spécialement en crise actuellement, mais continuellement.
Vous vous remettez en question sans arrêt avec une modestie et une
limpidité de conscience qui ne peuvent que bouleverser. Je crois que
c'est le plus beau témoignage d'authenticité que vous pouvez donner au
monde.
Un homme qui aurait inventé La
Révélation d'Arès
dans le but, que certains petits esprits vous prêtent, de vous faire
une situation confortable dans le monde, ne pourrait pas écrire ce que
vous écrivez ici comme vous l'écrivez ici.
Votre tâche n'est pas
facile et on a l'impression, si on lit seulement votre blog, que c'est
maintenant, mais non. Quand on lit la série des "Pèlerins d'Arès"
depuis 1978 on voit que dès 1978 vous vous posiez des questions de base
sur ce que vous êtes et sur l'événement surnaturel qui a bouleversé
votre vie qui n'était pas du tout préparée à l'assumer.
Mais comme vous dites, même si le Surnaturel qui vous a apparu à Arès
et La Révélation d'Arès
étaient scientifiquement prouvés authentiques, le monde les refuserait
de toute façon, parce que le "message déplaît."
Votre tourment vient de la superficialité et de l'aveuglement du monde.
Aucun prophète n'a échappé à l'ingratitude de son destin
Disons
aussi en passant que pour moi, qui ai pour profession d'écrire, votre
écriture magnifique et d'une précision rare est toujours une leçon.
Vous dites que vous n'êtes pas écrivain, ce qui est vrai
fonctionnellement, mais qui n'est pas vrai essentiellement. Vous l'êtes
sans le savoir.
Je pense que vous avez tort de publier des gens
comme Anonyme (112C2) et de leur répondre, mais Anonyme dit en effet
quelque chose qui m'a frappé aussi: Vous n'êtes jamais resté aussi
longtemps sans publier d'entrée dans ce blog. Ce long intermède a-t-il
pour raison des tourments particuliers, qu'on pourraiot sentir dans
l'entrée 112? Jespère que vous n'avez pas trop de problèmes et que
votre santé va bien.
Jean-Jacques
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Réponse
:
Non, l'espace de temps
inhabituellement long entre l'entrée 111 et l'entrée 112 n'est pas dû à
des problèmes de santé ou à des tourments particuliers, mais seulement
à un travail considérable dans cette période, entre autres tâches une
mission dans le Sud, et en voyage, surtout quand mon éloignement est
long, j'ai moins de temps et de facilités pratiques pour préparer et
installer une nouvelle entrée de blog.
Je suis seul et s'organiser seul pour des tâches multiples n'est jamais
facile.
Ceci dit, je suis très touché par ce que vous me dites. Merci.
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28oct10 112C4
Merci de toujours nous montrer la voie de la pénitence et de la moisson des pénitents.
Où aller ou ne pas aller ? Sans votre enseignement
j'aurais été mille fois perdue dans mes pensées vaines et dans le bruit du monde.
Mais toujours je me suis raccrochée à la Parole, qu'elle
rejaillisse de ma prière,
de la bouche de mes frères
ou de votre enseignement.
J'ai et je résiste à la tentation de fuir, de me réfugier dans une foi
statique. De cet effort de pénitence
je tire toujours un grand bonheur et je construis mon amour pour mon prochain.
Là encore, dans cette entrée vous me montrez la voie à suivre et je
sens que j'ai encore beaucoup de chemin à faire pour faire exister mon âme aux yeux du
monde, dans ma moisson,
dans ma vie quotidienne. Le pénitent comprends, voit, dans sa vie de
tous les jours, ce qui le mène au bonheur et ce qui le détruit. Il voit
donc l'importance de la pénitence.
Vous parlez de ceux "qui se gardent de monter sur le parvis
du Père" en se contentant de ne répercuter dans leur mission que les
perspectives par avance acceptées par le monde. Je comprends mieux
pourquoi nous sommes tombés dans la mission sociale, en ne commençant
pas notre mission par le bon bout, celui de la pénitence, [en
omettant de] redonner le sens de ce concept au monde et aussi
dire que la mort peut être vaincue. Discours qui nous fait passer pour
des dingues. Mais je résiste à la tentation d'avoir peur de me faire
passer pour une dingue. Je veux assumer le vrai espoir qui nous fera un
jour revivre Éden et donner ce vrai espoir au monde.
Merci mille fois.
Stéphanie (d'Île de France)
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28oct10 112C5
Monsieur Anonyme qui est contre le peuple ? Celui qui décrit la réalité
brute ou celui qui décrit une réalité imaginaire ?
La France doit des milliers de milliards à des pays étrangers et tous
les ans la somme augmente. À ce rythme-là, un jour viendra où la France
ne
pourra plus emprunter d'argent. Alors il n’y aura plus de
retraite, de sécurité sociale, d’augmentation de salaires, etc.
Ce matin, une personne qui revenait du Canada expliquait sur une radio
— RMC, je crois — que les Canadiens travaillent 42 heures, ont droit à
3 semaines de congés, dont 2 seulement sont payées, et travaillent
jusqu’à 67 ans pour avoir la retraite au taux plein. Les Canadiens
sont-ils donc des fascistes ? Je pense qu’ils ont simplement
du bon sens, car leur pays ne court pas à la faillite et, curieusement,
leur taux de chômage est de 8%, alors qu’en France il est de 10%.
Mon ex-beau-père [père de ma première épouse décédée], un conducteur de
train à vapeur, communiste, plaidait comme beaucoup que les riches
devaient payer. Sa fille lui demanda un jour s’il était prêt à
partager, avec un pauvre de sa commune qui ne savait où se loger, le
terrain qu’il avait reçu en héritage… Curieusement, il n’a jamais plus
demandé que les riches paient.
Dernièrement, un observateur de la vie courante faisait remarquer que
les agences de voyages faisaient le plus gros de leur recettes avec les
retraités.
La retraite est une fausse raison. La vérité, c’est qu’il n’y a plus
assez de travail parce que la machine fait le travail de l’homme.
L'âpreté à posséder ou recevoir le plus possible en en faisant le moins
possible en est la cause principale et ce défaut est partagé par tout
le monde: pauvres et riches, gens de droite comme gens
de gauche.
Berni Zacharie
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28oct10 112C6
Ah, Frère Michel ! Le sujet épineux que vous abordez là. La réforme des
retraite !
Évidemment un sujet on ne peut plus terre à terre qui engendre des
passions à des années-lumières du sublime idéal spirituel
auquel nous convie La
Révélation d’Arès. Oui mais on a beau essayer de
prendre de la hauteur, il est difficile de se dégager de l’actualité
pesante qui nous englue et qui fait notre quotidien.
C’est le dilemme d’une âme
éclatée entre le spirituel et un quotidien qui constitue aussi la
réalité de tous les jours.
Vous avez entrevu le surnaturel et, bien sur, les
manifestations de la rue s’agrippant à ses avantages sociaux peuvent
sembler dérisoires et bassement matérialistes. Évidemment, je n’ai pas
vécu ce surnaturel et mon ascension,
si celle-ci se réalise, prendra je le crains, le temps de
plus d’une vie. Car j’ai manifesté… non en braillant
haineusement, mais résolument en désaccord avec cette réforme.
Pourquoi ? Peut-être que dans 20 ou 30 ans, il n’y
aura plus de retraite, de sécu, d’allocations car le système est à bout
de souffle, c’est arithmétique dites-vous, mais des exploiteurs de
pauvres types, j’ai peur qu’il y en ait encore. [Ces profiteurs disent]
: Que les plus
malins deviennent riches, qu’ils gouvernent les nations, la science l’a
dit (Rév d'Arès 28/19) et bien d’autres citations dans La Révélation d’Arès illustrent
cette situation.
Aujourd’hui, une grande partie des richesses produites par le travail
ne va plus à ceux qui travaillent, mais aux marchés financiers et à
ceux qui les dirigent et ces marchés sont tellement fluctuants et
capricieux qu’ils exigent toujours plus de rentabilité et rendnt le
travail de plus en plus précaire, stressant, mal payé.
Comment s’étonner que la plupart des gens soient pressés de quitter
leur boulot. La foule est manipulée politiquement dites-vous. En effet,
hormi les espoirs de récupération électoraliste, comment faire
confiance à des politiques qui à gauche comme à droite
refusent de se remettre en cause eux-mêmes — il n’y a qu'à voir pour
cela le régime de protection sociale des parlementaires —, mais je
crois, pour ma part, que question manipulation le pouvoir en place,
avec les média à sa botte remportent le cocotier. Cette réforme, pour
aussi austère qu’elle paraisse, ne résoudra rien, sauf à faire
porter l’effort aux plus modestes. C’est surtout ce dernier point qui
ne passe pas. Mais, bien sûr, je peux me tromper …
Richard (d'Aquitaine).
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Réponse
:
Je vais vous répondre par une anecdote:
C'était en décembre 1995. M. Alain Juppé étant Premier Ministre et
appliquant une politique d'austérité qui provoqua un mouvement
considérable de contestation sociale.
Je passai place Jean Moulin à Bordeaux et me trouvai au milieu d'une
concentration de cheminots en grève avec banderolles au vent et
mégaphones hurlant.
J'entrepris de traverser cette masse pour rentrer chez moi et me
heurtai à un groupe qui m'empêcha de passer; ils criait quelque chose
comme: "On en a marre d'être exploités" (je ne me souviens plus de mots
exacts, mais c'était le sens). Ils me lorgnaient d'un œil réprobateur
comme si j'étais un de leurs "exploiteurs". Peut-être étaient-ils
quelque peu avinés, ce qui excusait leur hostilité envers mon aspect
"bourgeois".
Je ne me démontai pas. Je les regardai droit dans les yeux et leur
demandai d'une voix forte pour me faire entendre au milieu des
vociférations: "Combien êtes-vous de cheminots en France ?"
Pour aller plus vite je répondis moi-même à ma question: "180.000 !" et
je posais aussitôt une autre question: "Combien y a-t-il de cheminots
retraités ?"
Ils semblaient incertains, mais avaient l'œil de plus en plus...
disons... antagonique.
Je répondis encore à ma propre question: "360.000 ! Autrement dit, un
cheminot actif pour deux en retraite," et j'ajoutai dans le sillage:
"Ce sont les chiffres que j'ai lus dans la presse pas plus tard
qu'hier."
C'était en effet les chiffres publiés à l'époque.
Je haussai le ton: "Croyez-vous que les 180.000 qui travaillent
puissent payer les retraites des 360.000 qui ne travaillent plus? Non.
Ces retraites sont payés par tout le monde en France, moi compris, en
voyageant par le rail ou en payant des impôts. Autrement dit, vous êtes
les meilleurs bénéficiaires du système dit de répartition. En quoi
êtes-vous exploités ?"
Leurs regards hyper-méfiants montraient qu'ils n'avaient pas du tout
envisagé les choses sous cet angle-là."
Je continuai rapidement: "Le seul moyen de faire disparaître les
exploitreurs et autres profiteurs dont vous vous plaignez est le
communisme intégral. Alors là, je suis partant, je suis votre homme."
Je leur tendis la main. Ils la regardèrent sans la serrer, mais surpris.
Je poursuivis: "Mais attention, pas le communisme politique soviétique
ou autre, pas le communisme des prisonnier de la loi! On a vu où ça
menait: au poteau d'exécution ou ou bagne. NNon, je parle d'un vrai
communisme qui ne peut venir que du cœur, de l'amour, etc."
La moitié d'entre eux se mit à rire, l'autre moitié à me traiter
d'illuminé, de fou, etc.
Pour conclure : Ils n'avaient pas plus compris ce que je leur
disais que vous ne semblez comprendre ce que signifie mon entrée #112,
c'est-à-dire, ce qu'il y a de commun, de très proche — pas du tout des
"années-lumières" — entre eux et moi.
Comme vous, qui êtes cheminot, ces cheminots étaient des
braves gens, mais qui ne voyaient pas le passage immédiat entre eux et
moi, simplement parce qu'ils étaient politiquement conditionnés et que
cette politique, pour se les accaparee et en faire son bétail, avait
fermé — sous prétexte de rationalisme — le passage vers leur trésor
spirituel intérieur,
l'image et ressemblance du Créateur qui est en eux!
Notre mission s'emploie à ouvrir ce passage, ce qui est une tâche très
difficile, mais qui part d'une certitude absolue: ce passage, ce n'est
pas par la politique, pas par la mission sociale donc,qu'il s'ouvrira
mais en rappelant à l'homme qu'il a déjà la clé de ce passage, une clé
d'or, son propre trésor spirituel intérieur, celui de l'amour, du
pardon, du partage naturel, de la paix, de l'intelligence et de la
liberté spirituelles, bref, de ce que La Révélation d'Arès
appelle la pénitence.
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28oct10 112C7
La foule qui manifeste est manipulée, c'est évident, mais tout autant
que la foule qui ne manifeste pas. Toutefois, il est largement
méprisant de juger les foules sur ce seul critère, car il y a, de part
et d'autre, des individualités qui réfléchissent.
À tout prendre, je préfère la foule qui se lève devant la
fatalité à la foule qui va à la messe sans rien dire.
Je ne cherche pas à savoir qui a raison ou qui a tort. C'est juste une
question d'attitude. C'est peut-être parce que vous avez été formé à
cette attitude d'insurgence que vous avez été choisi comme prophète, dont le
propre est de se lever quand tout le
monde se trouve de bonnes raisons de rester assis.
Quant aux questions de retraites et de comptes publics, les autorités
sont parfaitement conscientes que les points de non-retour sont
dépassés. L'objectif n'est plus maintenant que de rassurer les
créanciers du pays qui s'apprêtent à relever les taux d'intérêts. Les
politiciens pensent qu'ainsi, ils pourront sauver une élection ou deux.
Sur le fond vous avez raison : les valeurs du rationalisme
fondent comme les glaciers du Groenland. Si nous ne voulons pas
connaître le sort des ours blancs, il faudra trouver son bonheur
ailleurs.
Si j'étais trader à la Société Générale, je conseillerais à mes clients
d'investir dans La
Révélation d'Arès sur le long
terme, c'est le seul investissement qui tiendra debout.
La
Révélation d'Arès est un échec dans l'instant, mais un
succès dans le temps. À l'inverse de la mission de Jésus qui, à grands
coups de miracles avait été un succès dans l'instant (un an), mais un
échec dans le temps, car le miracle a éteint le Message.
Jacques P.
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28oct10 112C8
Curieusement, les gens semblaient heureux de s’unir et de manifester
leur mécontentement de fond, leur ras le bol, leur lassitude. Je les ai
vus de prés et les jeunes se sont bien défoulés aussi.
Mais mon utopie me dit que tous devraient militer pour que tous aient
le même salaire, des rois
noirs aux balayeurs, les mêmes capacité d’utiliser le beau
et le bon matériel. Chacun y trouverait son goût, sa forme, ses
besoins. Plus de jalousie, plus d’envie, plus d’ ambition, plus de
convoitise ne viendraient troubler la Vie que le Père a
donné en abondance à tous depuis si longtemps. Les critères d’
orientation, de sélection des professions seraient plus ajustés aux
vocations de chacun dans l' éducation et les désirs satisfaits du corps
feraient place à ceux de l’âme,
parce qu'alors l'illusion du manque prendrait fin.
Nous passerions alors aux vrais problèmes. Au partage avec les pays
pauvres, par exemple, et le mot "retraite" serait inutilisé, parce que
plus personne ne songerait à se retirer de l’action, mais au contraire
chacun s’y engagerait toujours plus profondément, apportant ses
compétences, sa sagesse, ses talents qui fleuriraient jusqu’à ce que le
Mont
et le Fond
se rejoignent dans une reconnaissance éternelle par la synergie
réalisée de l‘Intelligence
Divine et de
l'intelligence humaine, qui rendrait possible ce Miracle
de la transformation, si nous le voulons.
C’est-ce que j’ai pensé tandis que je marchais à contresens de la manif
avec mon seau et ma raclette à vitre. Je l’avais noté et je
m’ étais dis que je l’écrirai sur votre blog si vous abordiez le sujet.
Les allers et retours entre la terre et le Ciel, les parfums du
merveilleux et la tristesse du sentiment de séparation, comme monter et descendre
doivent sûrement orchestrer les va-et-vient d’un initial élan
surnaturel, évolutif et ascensionnel toujours plus contrasté, sans
doute pour nous apprendre à unifier les deux jusqu’au Jour où, à l'
ultime transformation, nous plongeront loin par la pluie noir au fond
tandis que la barque de
croubis attendra haute (Rév d'Arès vi/5)
La jument du
Soleil (= la terre, le monde, Rév d'Arès xix/15)
deviendra à son tour une étoile de vie ailée qui, propulsée par la
Ressemblance, voguera vers sa sainte destinée.
Guy Y.
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28oct10 112C9
Je lis votre blog et je fais "Waouh ! C'est l'homme-frère qui
parle."
Vous dites : " Frères et sœurs, même quand vous croirez viser trop
haut, vous serez encore en dessous de ce que le Père attend de vous.
Aidez les hommmes à assumer les vrais espoirs." Bientôt je vais avoir
quarante ans et je me dis qu'il est sûrement temps de faire avec mes
espoirs quelque chose, comme rebâtir avec ceux qui vous font confiance
une Assemblée
vraie, comme avec une poignée ou deux de frères et sœurs partir dans
n'importe quel lieu à la recherche de "n'importe quel humain" prêt à changer sa vie pour
se joindre à la Flotte
du Roi.
Certains me diront qu'il faut rester prudent dans nos
actions, réféchis, mais je penserai toujours que je suis en dessous de
Son Attente.
Vous et beaucoup d'autres prophètes
ont connu le surnaturel qui n'a rien avoir avec la fiction de TF1
"Joséphine ange-gardien." Votre vie relève du surnaturel, car vous êtes
toujours à nos côtés. Le Père nous demande d'entrer dans la pénitence sans se
retourner afin que le monde
change, que l'univers change.
N'est-ce pas surnaturel ça ?
La pénitence... aussi
simple et efficace que la roue accomplissant son travail.
Et un plateau monté sur quatre roues, quel travail ! Ça permet de
ramasser les épis murs
de la moisson.
Comme le glorieux surnaturel peut paraître simple, il n'y a rien à
attendre de Lui puisqu'Il attend de nous le Vent Fou levé
d'Arès [après s'être levé de Nazareth] (Rév d'Arès 25/7).
Tony du Val de Loire.
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28oct10 112C10
Tu tiens le Livre fort(ement).
(Quand) tu parles, le Livre parle.
(Tu es)
l'uni, l'oeil (qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre
jaune (et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es)
devant (et au) revers, fils de père (humain et) de ventre, (et
pourtant) fils de Mon Bras (et) de Ma Parole.
Debout (sur)
ta jambe, entends (et) parle !
(Rév d'Arès
xxxvi/11-14)
Ce n'est pas que je pense, frère Michel, que ce passage soit le plus
important ou le plus beau de toute la Révélation d'Arès, mais
c'est celui que je viens de rencontrer au cours de ma prière
quotidienne (Bible,
Coran et Révélation d'Arès) et que j'ai ressenti, après
avoir pris connaissance de votre nouvelle entrée, comme étant un de
ceux qui font un pont merveilleux entre le surnaturel et le terrestre,
le Créateur et Son prophète.
Liliane Y.
P.S. Quelle belle harmonie entre vos propos et la photo !
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28oct10 112C11
Je suis toujours aussi heureux de vous lire et j’attends avec
impatience vos entrées et les commentaires.
Dès que j’ai commencé à
lire cette nouvelle entrée je me suis dit : "Aïe, dans quelle galère
va-t-il s’embarquer en critiquant les manifestations !
Curieuse chose
d’être un homme et un prophète ! Un homme qui a eu le courage
de monter
sur le parvis mais qui en même temps semble avoir oublié
les idéaux de
sa jeunesse. Le communisme n’était-elle pas une belle espérance,
construire un monde de paix,
d’amour, de partage. Bien sûr, Dieu est
passé par là, il vous a
élu avant que vous n’entriez dans le ventre de
votre mère (Rév d'Arès 4/3). Phrase bien mystérieuse pour
moi et certainement pour tous
ceux qu’ils l’ont lue et qu’il l’a liront un jour (je n’en doute pas).
Le couperet est tombé par le commentaire de cette anonyme : Vous êtes
un vieux con facho et réac !
Je sais que vous avez déjà
pardonné à cette anonyme qui cherche à s’accrocher à quelque chose qui
ressemble à de l’amour qui manque tellement dans ce monde. Ne lit-il
pas votre blog de temps en temps, c’est donc qu’il y a au fond de lui,
une interrogation et une recherche de ce que Dieu a inscrit en chacun
de nous: l’Amour.
Je ne suis pas d’accord avec ces qualificatifs, mais je les comprends
et
vous aussi je n’en doute pas c’est pourquoi vous prenez la peine de le
publier et d’y répondre, mais je ne suis pas d’accord avec vous sur ce
qui semble être une sage pensée que le problème est comptable ! Vous
oubliez la mise en garde de Dieu: Attention à celui qui fait abus de
richesse, qui fixe le salaire de l’ouvrier, etc.
Avez-vous pensé au pauvre travailleur qui tient le marteau piqueur
dans la rue ? Avoir une retraite à 60 ans est très largement
mérité au
vu de l’ingratitude de son travail.
Quand vous prenez l’avion, avez-vous pensé que vous rendez à moitié fou
les gens qui ont eu le malheur d’habiter près d’un aéroport ?
N’ont-ils
pas droit à une retraite à 60 ans dans l’espérance de pourvoir quitter
ces lieux infernaux dus au bruit des avions qui décollent ?!
Je pourrais continuer longtemps à énumérer les raisons pour lesquelles
je suis pour la retraite à 60 ans. Bien sûr, le changement se fera
grâce
à La Révélation d’Ares,
c'est-à-dire avec Dieu. C’est peut-être pour
cet raison que le communisme russe a échoué. Quelle folie de vouloir
interdire aux gens de croire en une vie futur meilleure qu’ici
bas !
Mais l’homme a aussi son destin en main et, malheureusement, on peut
noter que tous les progrès sociaux n’ont été acquis que parce que
l’homme a
pris son destin en main, quitte à descendre dans la rue avec un fusil
comme en 1789 ou bien pendant la commune, pour ne parler que de notre
histoire française. Mais n’oublions pas la parole de La Révélation
d'Arès qui nous
dit: Il est temps que Je
libère les nations (Rév d'Arès 28/20). Encore une phrase
bien énigmatique.
J’ai été au siège de la mission parisienne Samedi dernier où j’ai
discuté avidement avec des êtres humains qui croient comme moi dans la
parole d’Arès. On en ressort tout ragaillardi et plein
d’espérance. On m’a parlé d’un DVD où vous avez été
enregistré au Cirques d’Hiver, j’ai donc le projet de visionner ce DVD
mais j’aimerais aussi que ce Dvd soit mise en ligne sur votre site.
Croyez vous que cela soit possible ? Et donneriez-vous votre
accord ?
Patrick (des Yvelines)
|
Réponse
:
Oui, je pense à l'ouvrier qui tient un marteau-piqueur, mais pas à
l'ouvrier français qui a pour le protéger un nombre impressionnant
d'institutions sociales actives et efficaces, dont la médecine du
travail. Quand j'étais ingénieur, il y a un demi-siècle, un ouvrier au
marteau-piqueur était déjà spécialement suivi par la médecine du
travail et éloigné de ce burin pneumatique et reconverti à
d'autres travaux de chantier moins éprouvants dès que le médecin du
travail diagnostiquait chez lui une fatigue particulière. Non, je ne
pense pas à celui-là, qui n'est pas à plaindre chez nous, mais à
l'ouvrier au marteau-piqueur en Albanie, en Turquie, en Chine, en
Afrique, etc., où il n'existe qu'une protection sociale élémentaire,
quand il en existe une, et souvent pas même de retraite.
Quand je me penche sur la condition humaine, je me dis que
comparativement à la condition ouvrière ailleurs, l'ouvrier français
est très protégé — bien que contradictoirement ce soit lui qui se
plaigne le plus —. Je ne lui souhaite pour autant de ne pas améliorer
encore sa condition, je dis simplement que c'est quasiment impossible
et que d'envoyer dans la rue des hommes avec des espérances devenues
irréalisables est hautement irresponsable, voire même malhonnête,
politiquement parlant, parce que le progrès matériel est quasiment
parvenu à ses limites: Voyez le fantastique endettement de la France !
Le problème de la retraite est bien problème comptable, je le
maintiens, quand on voit cette retraite, comme elle l'était dans la
rue la semaine dernière encore, seulement du point de vue matérialiste.
Je ne vois pas qui va payer la retraite à 60 ans par répartition en
vous rappelant que la notion de répartition est purement et strictement
comptable: Recettes/Dépenses. Savez-vous que dans un demi-siècle, quand
les lycéens qu'on envoie dans le rue protester aujourd'hui seront à la
retraite, il y aura plusieurs centaines de milliers de centenaires et
des millions de nonagénaires ?
Où trouvera-t-on l'argent pour les faire vivre, sinon par un étalement
de la durée du travail ?
C'est là qu'on en arrive à mes espérances absolues,qui vont beaucoup
plus loin que celles de grévistes. Je ne crois pas que ce que cherchent
ces grévistes soit illégitime, humainement parlant, mais je ne crois
pas que ce soit jamais obtenu autrement que par le communisme intégral,
pur, naturel, consenti, fondé sur le cœur de l'homme enfin sorti de la
barbarie du quant-à-soi et gagné à la générosité fraternelle, à un
communisme intégral dont je suis partisan comme l'Évangile l'était déjà
voilà deux mille ans, pas par le communisme politique dont on a vu ce
qu'il pouvait donner: l'arbitraire. Je vous invite à lire ma réponse
112C8 ci-dessus.
Je n'oublie pas la condition humaine; je ne fais même que penser à elle.
Quant à donner la retraitre à 60 ans à des gens sous prétexte qu'ils
habitent à proximité d'aéroports bruyants, c'est les condamner à rester
chez eux pour entendre les avions 24 heures sur 24 heures au lieu de
les faire bénéficier du soulagement des heures de travail loin du bruit
des réacteurs. Pardonnez-moi ce sourire. Vous conviendrez avec moi que
ce n'est pas un argument.
|
28oct10 112C12
Être capable de sagesse, de dignité et d'amour, qui élève et fait de
chacu(e) un honneur, un exemple et surtout une espérance pour
l'humanité : l'essence du Surnaturel offert pour résoudre le
problème
de l'humanité : le mal.
Espérer implique travailler, informer le monde de la vérité, récuser
les mensonges ou les amalgames de la "raison". Espérer, comme Dieu
envers les pécheurs, agir envers l'homme mauvais avec amour, sans le
laisser faire, et en lui criant sans cesse: "Ne te perds pas !
Escalade avec nous les Montagnes du bonheur ! "( Rév d'Arès 26/15).
Le Père s'adresse à tous, y compris aux faibles et aux mauvais, et
parce qu'il nourrit l'infatigable Espérance qu'ils réussiront à changer
leur vie, à se sauver. Ceux qui échouent ou qui croient
combattre cette
espérance, ne décourageront jamais
le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), de toute
façon.
De la cloche du petit clocher de la Maison de la Sainte Parole à Arès
qui sonne vive et claire, s'envole une espérance universelle,
l'espérance de reconstruire un monde
changé (Rév d'Arès 28/7) si espéré, Éden.
BonneEau
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28oct10 112C13
Je reviens d’une conférence où l’orateur invitait les parents à aider
les enfants à accepter leur "incertitude, finitude et solitude." C’est
tout ce que le tentateur peut proposer à l’homme d’aujourd’hui
(Rév d'Arès
26/8) lorsque celui-ci lâche les lèvres du Créateur (Rév d'Arès XXII/16).
Trois
mots qui raisonnent chez moi comme ce « fugace terrestre » et en même
temps comme un cri de révolte, et puis les larmes quand je sens que je
participe aussi à cette désespérance. Un de mes fils, âgé alors de 14
ans, me dit : "Dans la nature, finalement le seul échec, c’est
l’homme." Est-ce tout ce que nous avons à proposer à nos
enfants ?
Pourtant, le Créateur par la bouche de Jésus nous dit
clairement :
Crie
partout: "Cette vie est courte. Le bonheur ne se mesure pas en
années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les
regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la
Parole Que j'ai reçue et sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23)
Il nous appelle à vivre dans la certitude de l’éternité en lien avec Sa
Parole. Ne sommes-nous pas déjà des spectres, lorsque
nous vivons dans
l’incertitude, la finitude et la solitude?
En retrouvant l’image
et
ressemblance du Créateur, ne retrouvons-nous pas la
certitude,
l’éternité et l’unité ? N’est-ce pas une meilleure base pour
nos
enfants ?
Heureusement que le Souffle
travaille dans les
cœurs (Rév d'Arès 5/1). Mon fils,
maintenant âgé de 16 ans, me dit: "Ne te plains pas de l’obscurité,
deviens une petite lumière !" (du chinois Li Van Pho).
Oui, mon fils,
devenons image et
ressemblance du Créateur sur cette terre pour que
notre nature profonde vienne éclairer le fugace terrestre. C’est le
projet et la solution pour l’avenir.
Louis-Marie
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28oct10 112C14
Paroles d'un petit blue's rock que j'ai écrit au début des manifs :
Bien en rangs serrés, ils passent dans ma
rue.
Tous là à clamer, toujours plus fort, un peu plus.
Mais regarde-les donc ! Dis-moi à quoi croient-ils
donc ? Ces gens-là?
Des slogans
idiots en guise de
mantras.
Tous les mêmes mots, mais pourquoi défilent-ils
là ?
Tous contre ceci, à vouloir plus de
cela... C'est comme ça.
Troupeau d'oies affamées qui
crient pour leur patée
Je n'attends rien, rien de tout ça.
Dieu dit: "Vous abritez un cœur plus grand
que cela."
Défilons, oui, défilons pour que l'amour guide nos pas !
N'attendons rien du vieux
monde !
Laissons-le, quittons sa ronde et ses
lois.
Nous sommes nés pour être des dieux, la tête touchant les
étoiles,
Pour vivre en ce monde heureux devenir des
immortals,
Ce système moribond,n'accouchera plus rien de
bon, ça ce
voit.
Ô réveille-toi, réveille-toi, mon âme, et lie-toi aux âmes de ceux qui
ont pris la Route
!
Ô réveille-toi, explose en cris de joie !
Bâtissons ensemble une
Nouvelle Jérusalem !
Philippe du Dauphiné
|
Réponse
:
Vous êtes dur pour ceux que vous appelez "ces gens-là !"
Pour le coup, les premières lignes de votre chanson vont nous faire
passer pour "fachos réacs". Anonyme (112C2) va ricaner: "Vous voyez,
dira-t-il, ce Philippe-là est un pur produit de ces Pèlerins d'Arès
obscurantistes."
Il faut quand même faire attention aux mots, mon frère Philippe!
Ceci dit, vieux compagnon, je sais que vous avez renoncé depuis
longtemps à la carrière du "travailleur syndiqué" et, pur baladin, vous
avez vécu en jouant de la guitare et chantant aux terrasses des cafés.
Il faut peut-être plus de courage pour vivre ainsi que pour militer
dans le syndicalisme ou au parti, et de ce fait votre témoignage, bien
qu'apparemment un peu méprisant pour "ces gens-là", a aussi le droit de
s'exprimer.
Je connais aussi votre cœur, qui est gros. Je sais que vos pensées ne
sont pas aussi dures que les premières lignes de votre chanson.
D'ailleurs, la fin de votre chanson est belle. J'espère que ceux qui la
liront ne renonceront pas à la lire jusqu'au bout sous prétexte que le
début les fait tiquer.
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28oct10 112C15
Nous sommes tous des pécheurs
et nous cherchons d’autres pécheurs
pour
restaurer Éden.
Vous avez raison d’appeler l’humanité à la pénitence
(Rév d'Arès 30/11), de nous pousser à dépasser nos peurs,
à nous faire craindre
de mourir sans âme (Rév
d'Arès 4), à sortir des invectives, des préjugés, des
jugements, des critiques, des dénigrements, des haines, etc, à nous
libérer du mal,
par le simple fait de travailler sur soi en chassant le mal par
l'amour, le
pardon.
La
Révélation d’Arès ne s’adresse pas à une élite mais à la
conscience du peuple de la terre
(Rév d'Arès 5/5).
Elle nous appelle à
l’amour évangélique, amour constructif, qui élève, respecte
l’individualité, la conscience, la liberté de tous les êtres. La
Révélation d’Arès appelle à triompher du mal: la
bête
que
nous sommes tous (Rév
d'Arès 17-18), par l’action de la pénitence, à créer
notre âme (Rév d'Arès
4/6 à 12), à passer à sa phase active: l’ha, la
transfiguration, et la synergie des has (âmes), la polone (Rév d'Arès xxxix).
Cela demande
renoncements, humilité, amour, altruisme, dépassement, mesure,
patience, conscience, identification avec notre prochain et avec le
Créateur en nous, l’unité avec
Mikal , la conscience collective.
Je
réalise à quel point je suis orgueilleux. Plus je travaille sur
moi-même, plus je découvre des péchés que je me refusais de voir, c’est
un fait et je sais que la solution c’est la
pénitence.
Je crois depuis la lecture de La
Révélation d’Arès que vous
avez vécu des évènements surnaturels, je crois que La Révélation
d’Arès, la Bible, le Coran sont des messages que le Père
de l’Univers
nous transmet par les prophètes
et par vous Frère Michel, prophète
vivant.
Je crois au Créateur et j’ai la foi et alors me dis-je
intérieurement: "Didier ce n’est pas seulement croire et avoir la foi
qui te sauvera des ténèbres
glacées !(Rév d'Arès 16/15 à 16) C’est ce
que tu fais de ton vivant, tu dois aller au-delà des mots, de
l'écriture, par la pénitence,
commencer à ré-Hanimer Dieu en toi
(Rév
d'Arès 2/13) et par tes actions créatrices l’ha en phase
active, s’unir
aux autres pénitents,
aux âmes,
aux ha et
transmettre la Parole,
les
enseignements
de Mikal
et les vivre, faire le Bien,
nous sommes
l’honneur de Dieu ; croire et avoir la foi sont les
moteurs dans ma vie
pour accomplir le Bien."
Pour ceux qui ne croient pas aux surnaturel
d’Arès, au prophète
Mikal, je pense à Gamaliel: Dcteur de la loi,
estimé de tout le peuple, il se leva dans le sanhédrin, et ordonna de
faire sortir un instant les apôtres. Il déclara alors: "Et maintenant,
je vous le dis, ne
vous occupez plus de ces hommes et laissez-les aller ! Si cette
entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira; mais si
elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le
risque d'avoir combattu contre Dieu (Actes des Apôtres 5/39)"
Tous
les systèmes, comme le prophétise La
Révélation d’Arès, disparaitront. C’est bien la preuve
qu’ils ne sont pas l’œuvre de Dieu! La Bible, le Coran, La
Révélation d’Arès ont été et sont transmis par les prophètes et les
apôtres, l’œuvre du Créateur passe, car le Semeur est passé. À
travers les filets des princes du culte, les pièges des prêtres, Ma
Semence est passée, portée par Mon Souffle jusque dans les cœurs (Rév
d'Arès 5/1).
Je pense aussi à Hiram
(Rév d'Arès 34/9). S’il y a un
ou des Gamaliel, un ou des Hiram, qu’ils nous rejoignent !
Le Créateur
aide ceux qui œuvrent à la restauration d’Éden.
Les faits sont pourtant
simples et nous les voyons tous les jours: Le mal sous quelle que forme
qu’il se présente détruit tout. Ça, c’est pas fugace, c’est permanent.
Il nous divise en nous-mêmes et autour de nous. Puissent des voix ou
une
voix, une seule reconnue se fasse entendre! Nous sommes pécheurs et
mourrons pécheurs,
nous pouvons éviter les
ténèbres glacées (Rév
d'Arès
16/15 à 16) à ceux qui croient pas Lorsque je
missionne je
dis: "Aimer et pardonner,
vous pouvez aussi le faire et puis dans le doute
faites le Bien!"
Je pense à François Mitterrand qui a ouvert des portes
vers la Lumière, preuve que qui que ce soit a la liberté de chasser le
mal, de faire le Bien. On [Elkabbach] lui posa cette question : lorsque
vous allez
mourir si Dieu existe lorsque vous serez de l’autre côté que direz-vou
!? il répondit: "Enfin je sais!"
Je suis un homme ordinaire
vivant et je sais, car Le Créateur, je l'ai vu et je Le vois à chaque
fois que je vois le Frère Michel le prophète, l'ainé des frères (Rév
d'Arès 16/1) la force du pénitent, donc la Lumière de Dieu
envoyée à
l'humanité des 20e et 21e siècles et par la pénitence en
changeant mon
regard avec le regard de Dieu en moi, je peux le voir aussi chez mon
prochain. Cela me suffit pour entrer
en pénitence, faire mon salut.
Soyons de grands pénitents,
cherchons d’autres pénitents
à l’écoute de
Mikal ! Unissons
les richesses de nos personnalités ! Aimons, aimons,
aimons comme Le Créateur nous aime, lequel a les yeux sur la conduite
de
tous les hommes en permanence et qui attend le retour de l’enfant
prodigue (Luc 15/11 à 32 ). Alléluia !
Didier Br.
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28oct10 112C16
Oui, le schofar [trompette des Hébreux] a sonné. Il résonne dans les vallées grasses. Le
tonnerre
des bruits des bottes de la multitude s'est joint à lui pour former un
vaste orchestre. Les chants entonnés sont les soupirs et les
lamentations sourd d'un peuple qui commence enfin à comprendre tout
doucement dans quel monde il vit vraiment et dans quel monde il a
engendré ses enfants.
Que dire ? Avant vous, frère Michel, il y a eu des prophètes
qui ont parlé et les signes
de la Parole sont toujours dévoilés, mais
l'humanité est restée sourde et parfois parleuse juste quand cela
pouvait l'arranger.
Combien de temps dureront les larmes des mères et combien de temps
encore durera l'assassinat de leurs enfants jetés comme de la
marchandise dans la grande cité de toutes les faiblesses ?
Je pense aux Haïtiens qui sont laissés et abandonnés comme tant de
peuples et cela depuis trop longtemps.
Ce monde fabrique de la poudre aux yeux, il rassure le
menteur, il rassure
le fort pour qu'il écrase le faible. Une main pour
donner et une autre pour arracher le pain de la bouche d'un enfant
ou
bien pour spolier
ses parents de leur terres et leur maisons.
Aujourd'hui, les Français manifestent parce qu'ils ne sont pas
enchantés
par la réforme de la retraite, mais la réalité c'est que ce monde n'a
jamais vraiment été enchanté. Les iniquités et les répressions sont
devenues pour beaucoup de nos concitoyens une réalité quotidienne ou
bien à l'angoisse de l'avenir.
Toutefois, ce qui se déroule en ce moment ne m'effraie pas parce que
c'est un grand moment pour que les femmes et les hommes qui étaient
frileux jusque là puissent engager un dialogue constuctif autour de la
parole et agissent pour transmettre à la future génération le goût du
bonheur.
Ce goût du bonheur, vous nous l'avez transmis même si pour le moment ce
n'est pas palpable pour nous autres enfants gâtés et pourris par les
multitudes de chances que nous avons reçues de ce système économique
qui est en train de s'essouffler, mais qui malgré tout nous a permis
d'aller à l'école et de manger.
Vous nous avez aidés à reprendre contact avec Dieu et à nous remémorer
tous ses prophètes,
et votre courage rassemble tous les ans sur le lieu
du pélérinage à Arès une foule importante d'hommes et de femmes issues
de toutes les obédiences : judaïsme, christianisme, islam et même des
agnostiques qui avaient juste soif d'équité et qui se retrouvent
rassemblés dans une chapelle pour trouver l'unité spirituelle et
fraternelle.
J'invite tous ceux et celles qui souhaitent trouver la solidarité
fraternelle et l'équité à venir se rendre à la grande manifestation
organisé par le Divin Lui-Même, à Arès et dans les rues pour moissonner.
Merci Frère Michel.
Hakima
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28oct10 112C17
Merci, Monsieur Potay, de nous témoigner votre capacité à comparer le
fugace terrestre et le fugace surnaturel.
Non
seulement nous n'avons guère d'expériences du surnaturel, quoiqu'il se
perçoive quotidiennement dans d'infimes détails, mais en plus nous ne
réfléchissons pas bien. Le monde réfléchit de moins en moins, et la
terre s'assombrit de ne pas assez refléter la lumière spirituelle.
Enseignant, je sais plus que quiconque combien notre système n'apprend
pas à réfléchir.
Toujours
attiré par le surnaturel, j'ai dévoré des livres de sciences-fiction,
fantastique, avant de m'adonner à toutes les drogues qu'on pouvait
trouver dès le lycée, quand on était baigné dans une ambiance de
chercheurs, un peu dans le style californien.
De toutes ses
expériences, je n'ai pas gardé grand chose, quelques milliers de
neurones brûlés, et parfois du mal a abandonner quelques comportement
d'addiction, en les remplaçant par la prière, par exemple.
C'est
ainsi que j'ai pu vérifier toute la vérité de l'affirmation: Nous (les
êtres humains) n'avons pas besoin d'absorber quoique ce soit pour être
réceptifs à l'au-delà.
Si nous changeons notre façon de percevoir, si nous nous approchons de
la perception des anges (qui portent parait-ils des yeux tout autour de la tête
pour ne pas perdre le Créateur du regard), alors nous pouvons percevoir
des faisceaux de convergences, quelques signes ténus d'une Présence
Forte...
Bien sûr, ce n'est pas l'extraordinaire "conflagration" surnaturelle
dont vous avez été témoin.
Et
je suis sûr que certaines personnes qui connaissent les événements
d'Arès nourrissent en secret quelques envies, malgré le fait que ces
événements furent pour vous éprouvants.
L'envie est un poison. De
celui-ci, je me suis sevré, je ne cherche pas Dieu où il n'est pas, et
mes petites révélations perso me suffisent, en plus des conseils
trouvés chez les gens ou dans les Livres.
Par exemple, un jour
j'ai perçu la "lumière au delà de la lumière" (comprenne qui pourra, ce
n'est compréhensible qu'en l'ayant vécu), une autre fois j'ai vu un
ange, un ciel nuageux et lourd qui s'ouvre en moins de temps que ne
l'admet la physique terrestre et météorologique, sans parler d'un autre
cas où j'ai compris l'omniprésence et l'humour possible du
Tout-Puissant (quand il Lui prend l'envie de rigoler, ça doit bien lui
arriver).
Tout cela reste cependant fugace.
Mais en bon scientifique et ingénieur que vous fûtes, vous rappelez ici
nos limites de perception et d'observation.
Même la fugacité peut se mesurer.
Et ce n'est pas la fugacité d'un événement qui permet de dire qu'il est
quasiment nul.
Contre
la plupart des idées reçues, ça peut être absolument l'inverse, ce que
vous dites, comme la Torah, l'Évangile, le Coran et d'autres paroles le
disent ici et là. Ne vous fiez pas à la fugacité, elle peut signaler la
plus grande pérennité !
Nous avons tous et toutes tendance à n'accorder d'existence qu'à ce que
nous percevons, un peu comme saint Thomas...
Par
exemple, des pèlerins d'Arès qui ne voient pas tel ou tel frère
missionner à leur coté, ou participer à "leurs" réunions, ont tendance
à penser que tel ou tel frère ou sœur n'existe pas comme missionnaire,
et même guère comme pénitent.
Le
rappel de certains faits fugaces ne change parfois rien, puisque la
fugacité est synonyme d'une quasi inexistence pour des esprits qui se
limitent à leurs perceptions et à leurs idées qui veulent se figer...
Et l'on se permet alors de supposer que ce frère ou cette sœur n'est
pas digne de se joindre à
l'assemblée.
C'est ainsi que peut renaître une religion, même sur le jardin de votre
nouvelle révélation.
Réfléchir !
Il
faudrait que tous les hommes se forment à ne jamais supposer, sauf en
conscience, (ce qu'on appelle alors une hypothèse, vérifiable ou pas).
Et
que tous les "bien-pensants entre eux" s'ouvrent un peu à l'altérité, à
l'étrange et à l'étranger, à l'invisible, au "non-conforme", bref, au
fugace qui cache parfois une audace qu'ils ne soupçonnent pas !
Sinon, nous ne décollerons pas plus que la taupe sans les
ailes...
un hôte parmi d'autres
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29oct10 112C18
"...le sublime rationalisme braillard et çà et là haineux..." [légende
de la photo]
Je n'ai pas senti de haine parmi le cortège, pour ma part, lorsque j'ai
manifesté.
Le
problème de la retraite dénote l'incohérence du système, incohérence
qu'aucune politique ne défend ou ne soulève, car il y a un vrai
problème ici: C'est l'incohérence de l'âge — même si on devait
travailler jusqu'à 70 ans !
Incohérence parce qu'il est demandé de
travailler plus, certains le désirent comme moi, mais à 50 ans et
souvent même moins, les entreprises n'embauchent pas ou très
difficilement.
Je pense que vous ne connaissez pas les problèmes
qui se vivent aujourd'hui. On ne peut rester dans votre temps et aussi
valoriser comme vous le faites un homme qui chante dans la rue avec sa
guitare (qui ne travaille pas, donc qui ne connaît rien aux
difficultés, et qui apporte quoi ?), glorifiant ainsi qu'il
n'est
pas complice du système. Dame, il l'a quitté ou s'est mis de côté...
Facile ! Votre façon de voir et de diriger les regards me
semblent
pour le moins arbitraire.
Vous n'êtes pas au fait de la société.
Derrière la manifestation de la retraite se cache le ras le bol des
gens, qui sont les porte-monnaie des ces rois noirs
engraissés, ne l'oubliez pas, par ceux-là même que vous jugez
"braillards et haineux".
Ce roi noir
qui s'est augmenté presque de 200% de salaire dès son installation sur
le trône, ce même roi
qui apporte son soutien financier aux organismes qui partagent ses
valeurs soit la concurrence, la dérèglementation, les incitatifs
matériels et autres approche du marché, ceci au détriment de l'être
humain.
Je ne parle pas du trou de la sécu (Le déficit de la
sécurité sociale était de 15,8 milliards de francs en 1998, soit 2,4
milliards d’€, 9,5 milliards d’€ en 2007 et de 12,6 milliards d’€ en
2008. Actuellement 23 milliards d'€. Ce trou de la sécu s'est agrandi
de 10 fois en 10 ans minimum. Quant on sait que les grosses
entreprises, ne paient pas les charges concernant la sécu, et le
déficit donc qu'elles provoquent...
Ce roi noir
qui a laissé s'expatrier des entreprises qui étaient en énormes bénéfices,
mais qui se foutaient de laisser les gens dans la mouise.
Culpabiliser les gens pour leur mettre tout sur le dos n'est pas très
honnête.
J'entendais
à la radio dire que les grévistes faisaient provoquer d'énormes
déficits, etc, De qui se moque-t-on ? On sait (cela a été dans
des
journaux que vous ne lisez certainement pas) que le déficit de l'Etat
était en 2007 de 42 milliards d'€ et en 2010 de 149,2 Milliards. Vous
pouvez voir la différence. Vous n'allez pas me faire croire que ce sont
les braillards qui pillent la France.
Et les banques, je ne parle pas des banques qui ont fait des bénéfices astronomiques
!
Si
on mettait plus d'équité et si on pressurait moins les gens, ceux-ci
s'organiseraient pour amener justement un monde fraternel et solidaire,
n'en doutez pas ! Mais vous doutez des gens s'ils ne passent pas par
vous seulement. Ils ne passeront pas par La Révélation d'Arès
ou peut-être ne passeront-ils par elles. Mais des gens se lèvent, ont
compris qu'il faut
libérer les nations :
Révélation d'Arès 27/05 :
car
J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son
gouvernement, que J’ai donnés à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du
banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l’ouvrier
par toutes sortes de séductions et de corruptions...
C'est exactement ce que nous vivons avec la concurrence au détriment
des plus faibles !!
Révélation d'Arès 28/20
Il
est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait
entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont
compris, elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes, de leur fer
elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées,
elles ont capté le feu qui lance les traits, elles ont grondé du fond
des steppes comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont
repris leur héritage aux voleurs.
Dieu a soufflé dans les
poitrines (Rév d'Arès 4/11). Et ces poitrines-là ne se
convertiront pas nécessairement (ce n'est pas le but de La Révélation d'Arès
de toute façon).
Faites confiance et croyez davantage aux gens.
Vous
ne pouvez leur demander de changer et en même temps les mépriser. Il y
a une incohérence dont vous n'êtes plus conscient à mon avis, sans
parler que vous ne tenez pas compte des problèmes qu'ils vivent.
Bien sûr, les gens doivent s'éveiller, mais beaucoup font un travail de
changement
sur eux, silencieux, qui ne se fait pas entendre, qui est là, mais qui
ne se nomme pas Pèlerin d'Arès. Il faut cette richesse qu'est la
diversité. Et cette diversité se joindra aux Pèlerins d'Arès, tout
comme les Pèlerins d'Arès se joindront à elle.
Seul vous ne pouvez rien, certes, mais cela ne veut pas dire que c'est
seul que vous mènerez ce changement.
Des gens en silence bougent, qui ne se convertiront peut-être jamais,
c'est plutôt cela qu'il vous faut accepter et que vous refusez pour
l'instant !
Je vois le monde, les gens, plus positivement que
vous. Si demain ils n'avaient rien, certes ce serait dur, il y aurait
des choses dures qui se passerait, mais il y aurait aussi de grands
élans de générosité, qui seront dus à leur élan du cœur, pas à vous.
Un isolé de l'iceberg arésien.
Charles H.
|
Réponse
:
"Faites confiance et croyez davantage aux gens," me dites-vous, mon
frère Charles.
Je ne vous connais pas, mais qui que vous soyez,
d'un côté votre commentaire me touche et je le publie avec respect,
d'un
autre côté, je ne comprends pas pourquoi vous lisez le blog de
quelqu'un qui se dérobe à "faire confiance et à croire aux aux gens".
Qu'est-ce qu'un homme comme vous, Charles, qui aspirez au progrès,
peut-il bien trouver dans le blog d'un homme comme moi, "incohérent",
qui "demande aux gens de changer et qui en même temps les méprise" ?
Que
me dites-vous que je n'aie trouvé dans les journaus, ou entendu des
cortèges de manifestants, ou lu sur les tracts qu'ils laissaient
derrière eux pendant ce mois d'octobre ? Vous êtes sincère et bon,
empreint d'humanisme, c'est évident, mais il me paraît aussi évident
que vous êtes manipulé par la politique, car votre commentaire
inconsciemment me tient le discours "braillard et çà et là haineux"
envers ceux qui "pillent la France" et jettent les
travailleurs
dans la "mouise", ce discours de "sublime réalisme" syndical que
trompetaient les mégaphones hier encore sous ma fenêtre.
Oui, le Père fustige les
rois blancs et les rois
noirs et,
certes, il ne nous demande pas de les aimer au sens affectif, ce qui
serait aberration et sottise, parce qu'ils suivent le mal théocrate et
ploutocrate aussi sincèrement et inconsciemment que vous suivez le mal
politicocrate à travers les syndicats dont vous me répercutez le
discours.
Mais le Père nous demande de les aimer,
ces rois noirs
et rois blancs,
au sens évangélique, parce qu'il nous faut aimer de cette façon tous
nos frères humains, même ceux qui ont le pus ou l'hameçon à la lèvre
(Rév d'Arès xxii/8), qui sont aussi des enfants du Créateur.
Pourquoi ? Parce
que ce n'est pas de pourparlers autour d'une table entre hommes qui se
détestent et ne parlent — d'un bord ou de l'autre — que contraints par
des nécessités antagonistes, c'est de l'amour, du pardon et de la paix avec l'intelligence et
la liberté
spirituelles (le syndicat atteint à votre liberté et à votre
intelligence
autant que l'argent atteint à la liberté et à l'ntelligence
du banquier, ne le voyez-vous pas?) qui des adversités
sociales
d'aujourd'hui feront naître les fraternités sociales de demain,
lesquelles
graduellement aboutiront au communisme pur et naturel auquel, sans
prononcer ces mots, La
Révélation d'Arès nous conduit. Relisez attentivement le Sermon sur la Montagne
et vous verrez que ce que dit, à sa façon, La Révélation d'Arès
a déjà été dit il y a longtemps.
Vous citez ce qui convient au syndicalisme politisé dans La Révélation d'Arès,
mais vous oubliez tout son contexte, vous omettez l'unique moyen
qu'elle nous inspire d'utiliser pour
libérer les nations:
la pénitence.
La
pénitence, pas la révolution.
Le Père de l'Univers m'a
de longtemps, en 1974 et 1977, détaché des espoirs mis dans la
religion, dans la politique et ipso facto dans l'action syndicale, mais
ne m'a pas invité à en ignorer les réalités, bien au contraire.
Pourquoi m'imaginez-vous détaché des réalités ?
La
"mouise" dont vous parlez, je l'ai connue dans ma jeunesse et pire, car
les temps étaient beaucoup plus durs. Par la suite,cette "mouise", nous
l'avons de nouveau traversée, mon épouse, mes enfants et moi, et
pendant des années sans protection sociale d'aucune sorte: ni chômage,
ni sécurité sociale, ni allocations familiales, ni secours d'aucune
sorte, car le paria que l'Appel
du Père avait fait de moi n'avait aux yeux de la société plus la
moindre existence, plus la moindre identité sociale qui lui donnât
droit à quoi que ce fût. J'étais de surcroît la risée du monde, du
monde ouvrier dans sa "mouise" comme du monde des banques dans ses
"bénéfices astronomiques." Je travaille toujours, à 81 ans, sans
retraite, et, croyez-moi, la mission de Dieu demande autant de labeur
et d'énergie que votre propre travail, quel qu'ils soit. Nous vivons
seuls, mon épouse et moi, en ville et il nous faut comme vous aller à
pied acheter le pain et les pommes de terre en passant au milieu des
hommes. Je ne vis pas entre les murs d'un monastère. Je lis aussi les
journaux.
Mais je ne vous en veux pas d'imaginer n'importe quoi. Vous êtes
simplement mal informé.
Si
vous avez le courage de manifester dans la rue, vous avez sûrement le
courage de témoigner de la foi en l'avenir tel que le Père nous
recommande de le préparer pour les générations
qui viennent, par la pénitence.
Puisque vous citez La
Révélation d'Arès, vous la respectez, vous savez donc que
nous avons besoin de moissonneurs
ou missionnaires.
Mettez-vous à la vraie
piété (Rév d'Arès 35/5-6) ! Rejoignez notre mission ! Je
vous en remercie par avance au Nom du Père.
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29oct10 112C19
Mon père était communiste, pur et dur.
Je me souviens, lorsque Georges Marchais parlait à la télé, c'était à
la maison un silence royal !
Il a voté "rouge" toute sa vie, comme il aimait à le dire.
Moi,
je sais, qu'avant tout, il m'a transmi une générosité sans bornes, le
meilleur de ce que l'on pouvait donner était pour les autres.
En fait, son cœur aspirait au vrai et simple communisme, le communisme
intégral comme vous dites.
Je
me souviens d'une de vos phrases dans un des premiers "pélerins
d'Arès", "les hommes partageront les biens aussi naturellement qu'ils
partagent l'air qu'ils respirent, le chemin sur lequel ils marchent".
Annie (Île de France)
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29oct10 112C20
Je voudrais que vous soyez plus connu.
Quel malheur que votre communité fraternelle n'ait pas su ou pas voulu
vous donner une estrade publique !
C'était possible, je le maintiens. Il fallait pour ça faire
antichambre, avec sens et
surtout beaucoup de
patience (Rév d'Arès 35/7) et de constance (Coran 103)
dans les radios, les télévisions, il fallait forcer la porte des
producteurs, des présentateurs. Ça n'a pas été fait, mais j'ai compris
que ça avait peut-être été souhaité, mais pas vraiment voulu.
Les cinq ou six Pèlerins d'Arès — je ne peux pas généraliser,
c'est vrai — que j'ai rencontrés, à l'époque où j'ai trouvé La Révélation d'Arès
en librairie, m'ont parlé avec foi, mais certaine suffisance, soit
imbus d'eux-mêmes — ils ne semblaient pas me considérer comme étant à
la hauteur de La
Révélation d'Arès —,
soit attendant tout du Ciel, soit voulant vous encoconner tel que vous
étiez, inconnu, sans laisser se développer le beau papillon
prophétique. Quelle que soit leur raison, ils ne m'ont pas frappé par
leur dynamisme.
Ils disaient que vous ne vouliez pas ou que vous ne pouviez pas faire
une carrière publique ou des choses comme ça.
C'était
assez vague, mais j'en ai conclu qu'ils n'avaient pas eu ce que
j'appellerais l'élan de l'Histoire ou seulement le sens de l'Histoire.
Je suis dur. Pardonnez-moi ce jugement dur, mais je crois que si je
vous avais connu il y a vingt ans ou seulement dix ans comme votre blog
me permet de vous connaître aujourd'hui, j'aurais fait ce que ceux de
la première génération-là n'ont pas fait.
Je me suis lassé des
Pèlerins d'Arès. De ceux que j'ai connus. On sentait en eux une foi
méritoire, mais peu de goût et moins encore d'emballement pour
l'extérioriser. Ils ne m'ont pas attiré plus qu'ils
n'ont attiré les hommes de radio et de télé vers vous — C'est par là
qu'il faut passer. La presse écritre est pourrie par l'esprit de
rentabilité et bloquée par des préjugés incroyables: Elle donne dans la
dérision et repousse tout
ce qui, selon elle, déplairait aux annonceurs [publicité].
Les
Pèlerins d'Arès que j'ai connus : mêmes codes sociaux, mêmes
comportements, mêmes peurs que le monde. C'est en lisant ce blog que
j'ai découvert en vous un esprit d'une formidable originalité.
Quand
je lis cette entrée 112 qui couronne toutes les précédentes et que je
vois non seulement votre sûreté de touche, mais la richesse de ce que
vous avez à dire, je me dis: Aucun doute, aujourd'hui la contre-culture
est incarnée par Michel Potay !
Il faudrait qu'on vous entende. Ce
blog est très bien, mais il y a beaucoup à lire et les gens
d'aujourd'hui n'aiment pas lire.
Il faudrait qu'on vous entende parler.
Voilà
le hic; vous avez 81 ans (2010 - 1929 = 81, pas de doute). Caser un
vieil homme dans une émission, c'est plus que difficile; ça provoque la
méfiance des chefs d'émission qui se disent qu'ils ne feront pas d'un
vieil homme ce qu'ils font de jeunes hommes friands de micro et de
caméra et qui acceptent d'être plus ou moins "conduits", pourvu qu'ils
"passent à la télé".
Je ne promets rien, mais je vais essayer. Il faut d'abord savoir si
vous accepteriez.
Denis G.
|
Réponse
:
Oui, bien sûr, j'accepterai si l'émission en question convient et
accorde la place qu'il mérite au témoignage que j'apporte.
Si c'est pour faire de la figuration ou être tête de turc, non, je ne
peux pas accepter.
Je ne cherche pas à "passer à la télé" pour passer à la télé.
Le vedettariat ne m'intéresse pas, mais je suis un homme respectable
qui souhaite simplement être respecté.
Concernant
mes frères qui, c'est vrai, n'ont pas su créer un pupitre de
communication au public pas seulement pour moi, mais pour ceux et
celles d'entre eux qui ont le talent du témoignage, je suis moins
sévère que vous. Ils ont sans doute manqué de patience et de constance,
ils se sont laissé affaiblir par la timidité et la peur, la campagne
odieuse des "anti-secte" dans les années 90 les a tétanisés plus qu'il
n'aurait fallu, mais pour des profanes en matière de communication,
l'entreprise n'était pas facile, croyez-moi.
De toute façon, c'est
du passé. Je ne me laisse pas gagner par le regret les concernant, je
les aime de tout mon cœur. Nous avançons sur d'autres terrains.
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31oct10 112C21
Je lis et relis votre nouvelle entrée, toujours instructive concernant
la
pénitence.
Votre blog est un rendez-vous plein de bonheur incommensurable.
C'est
un peu comme deux personnes qui s'aiment et se retrouvent pour partager
un moment spirituel: Vous le surnaturel et moi le terrestre...
Il y a tellement de choses qui me traversent l'esprit et que j'aimerais
vous dire à travers mon écran. J'ai du mal à faire un tri, sachant
déjà que je tombe dans le baratin ou le discours terre à terre. Vous
dire chaque fois merci ou bien vous dire à chacune de vos entrées que
c'est beau, merveilleux, bouleversant etc., qu'apporterais-je de
plus ? Sans être présomptueux.
L'admiration, le respect et l'amour fraternel que j'ai pour vous sont
perpétuels vous le savez, tout comme l'effort de me recréer dans la
pénitence.
Dans le monde du travail se "surnaturaliser", c'est du boulot — du
secteur primaire au secteur tertiaire j'ai travaillé dans différents
métiers, dans divers services —, parce que le milieu des soins ne
connaît pas la crise de l'emploi, je
change régulièrement d'endroit, croyant trouver une meilleure ambiance
professionnelle ailleurs. Je constate, bien souvent, que ce n'est pas
le travail à proprement
parler, ce n'est pas non plus la machine, ce ne sont pas également les
outils que l'on tient dans ses mains, voire ses fesses posées sur une
chaise qui sont pénibles et usants...
Aussi, quand j'apprends dans les média que des employés en arrive au
suicide, je doute que ce soit à cause du travail en lui-même, mais plus
à cause des relations humaines qui ne sont pas humaines justement et
ce, de la base à la hiérarchie...
Si le travail est bon à
l'ouvrier, il en reçoit sont salaire (Rév d'Arès 16/8),
c'est
parce que, à ce niveau, je suppose que l'homme a déjà acquis cette
notion qu'il faut être spirituellement bon avec son voisin ou son
collègue de travail et réciproquement.
Dans ma réalité, qui n'est pas de la fiction, ni du rêve. Je ne vois,
bien souvent, que division, jugement, arrêts maladies, burn-out,
stress, absentéisme, bassesse, individualisme, clan social, clan
professionnel, clan générationnel (phénomène plein d'avenir là aussi et
ça ne va pas être triste !), peur de tout et de n'importe
quoi,
etc., afin de pouvoir mieux régner les uns sur les autres. Alors,
évidemment, demander à des gens usés physiquement, psychologiquement,
moralement, de travailler plus longtemps dans de telles conditions...
"les boules !".
"Repenser le Travail autrement", voilà un chantier de réflexion
immense et qui ne date pas d'hier..
Si la rue est un "cimetière spirituel" le monde du travail l'est tout
autant. Alors, je pense que c'est le mal en général et sous toutes ses
formes qui use l'homme, en réalité.
N'est-ce pas usant et destructeur d'être un pécheur dans un
monde de
pécheurs?
Soyons honnêtes ! Au travail comme ailleurs.
Encore une fois, tant que le fond de l'homme ne change pas, tout
retombe à plat.
J'ai parfois l'impression d'être sur un radeau, le fameux "Radeau de la
Méduse". Je trouve l'histoire de ce radeau sordide. Du reste, j'ai
souvent la nausée quand je vois ce tableau de Géricault.
Dans mes moments pessimistes je me dis que l'on est bien loin de
rejoindre la Flotte
du Roi et bien plus près de croiser le fantôme du
Titanic !
Bref, dans ce monde je me sens comme un "naufragé" qui boit souvent
la tasse, qui coule et remonte comme un bouchon au gré des vagues.
Fugace surnaturel, fugace terrestre !
Aider les hommes à "assumer de vrais espoirs", n'est ce pas également
leur
dire qu'il faudrait commencer, sous forme d'exode, à se
prendre en
charge matériellement, spirituellement, économiquement,
alimentairement... surnaturellement quoi ! tout en étant
solidaire
les uns des autres: les
forts au service des petits et des faibles.
David Patati et patata.
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31oct10 112C22
J'ai constaté avec une immense joie que vous aviez mis en ligne Le
Livre.
Gageons que des articles vont bientôt fleurir dans les blogs et dans
les
autres médias internet, articles où figureront des liens vers le site
ou vous avez inscrit la Parole.
Au fil du temps, le maillage de l’information sur la toile se mettra en
place et permettra de porter au plus grand nombre la Parole.
Concernant les retraites, il est clair qu'une catégorie de gens qui
sentent confusément que notre société est cousue de mensonges, mais qui
n’ont pas forcément la lucidité de faire la part des choses
s’opposent à la réforme par opposition au monde dans lequel ils vivent.
Il est néanmoins certain qu’un régime de retraite par répartition ne
peut pas éternellement produire de la dette publique, dette qui
elle-même réclame de l’intérêt, intérêt dont l’acquittement engloutit
la totalité de l’impôt sur le revenu.
Ce qu’il faut faire, c’est maintenir ce foutu régime des retraites à
flots, et, dans un deuxième temps, envisager une organisation
économique
où les richesses seraient répartie d’une façon plus équitable, d’où
l’on aurait expurgé les mécanismes dangereusement instables qui la
régissent aujourd’hui, et dans laquelle la monnaie redeviendrait
l’intermédiaire permettant d’échanger biens et services, ce qui n’est
absolument pas le cas aujourd’hui, puisque les devises sont le siège
d’ardents phénomènes de spéculation qui ne créent absolument aucune
richesse.
On pourrait encore aller un peu plus loin pour se dire que si, en 1973,
il n’avait pas été décrété que la France ne pouvait plus battre
monnaie,
car trop peu vertueuse dans ce domaine, mais qu’au contraire on avait
imposé des normes budgétaires strictes et laissé la création de la
monnaie aux mains du peuple, le résultat aurait probablement été le
même sur l’inflation, mais qu’il n’y aurait tout simplement pas eu de
dette publique..
À noter que la loi de 1973 a été entérinée au niveau Européen
par les
accords de Bâle 1 et 2, et figure dans la Constitution Européenne.
Tout ce travail de recherche, d’enquête, d’information, la parole nous
y amène, puisqu’elle nous fait chercher la vérité et nous commande de
la rétablir partout.
Nous devons vivre les yeux ouverts et nous le
pouvons puisque la Parole
du Père ravive notre intelligence.
Thierry Besson-Imbert
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31oct10 112C23
Pouvons nous enfin sortir
du monde,nous distinguer du monde, monter sur Son Parvis pour
s'adresser au monde en Son nom, sans craindre les
incrédules
et les moqueurs,les princes du culte et
leurs docteurs, les chefs des nations et leur justice,les discuteurs de
toutes sortes ?
Pouvons nous enfin
livrer Sa Parole,sans taire ce qui déplait au
monde (Rév d'Arès 2-16/18) ?
Pouvon-nous le faire tout en
gardant la mesure,la réflexion,la sagesse et sans pour
autant nous offrir en
sacrifice, car nous n'avons
pas pouvoir
de nous ressusciter (Rév d'Arès 29/5) ?
Oser vraiment nous lever et devenir
le Vent Fou levé d'Arès comme le
Vent Fou
levé de Nazareth qui
va traverse la terre,mais pas éperdument pour qu'Éden"
soit
enfin restauré.
Depuis plusieurs années, je travaille avec un syndicat qui s'intitule"
Union Nationale des Syndicats Autonomes" — UNSA —
touchant particulièrement à la branche professionnelle des" Services à
la Personne" dans laquelle j'évolue depuis une quinzaine d'années.
J'ai pu ainsi travailler en Commission Paritaire Nationale de l'Emploi
en "intersyndicale" face à" l'interpatronale", afin d'améliorer les
champs de formations possible dans ces
branches de l'aide à la personne âgée et handicapée ou à mobilité
réduite.
Ce secteur professionnel touche les femmes en particulier qui sont
nombreuses à y travailler. Ce secteur est actuellement en grande
difficulté par manque
de moyens financiers.
Actuellement, je travaille en Commission Paritaire Régionale de
l'Emploi
et de la Formation dans ce même secteur et toujours grâce à
l'UNSA.
Ce secteur est en grande difficulté financière et voit beaucoup
d'associations qui doivent licencier.
Penser, afin de trouver des solutions qui tendent plus vers le
coopératif.
Penser, afin de trouver des solutions de reclassement professionnel
pour
que ces femmes gardent ou trouvent un nouvel emploi où chacun
se responsabilise.
Les manifestations ne m'ont jamais intéressée.
Et encore moins à l'heure actuelle en ce qui concerne les retraites.
Je n'en vois vraiment pas l'utilité.
Il faudra accepter de travailler plus longtemps tout en gagnant moins
afin de soutenir ceux qui ne peuvent plus travailler.
Je me dis que ma nature n'a rien de syndicaliste.
Je ne vais absolument pas dans le sens de ces "manifs"qui n'apporteront
ni bonheur
ni paix
dans les cœurs de ceux qui défilent.
Bien souvent, je suis allée aux "manifs" avec un panneau,que je
montrais à tous les groupes qui défilaient en me mettant sur le
coté du défilé afin que chacun le voit.
Le panneau parlait de "Changer le Monde en Bien en aimant et en
pardonnant."
Il parlait d'une "civilisation nouvelle à reconstruire en installant le
Bien
en chacun."
Je distribuais des tracts qui parlaient de ce Livre à
découvrir : La
Révélation d'Arès.
Beaucoup qui me connaissaient s'interrogeaient ; nous échangions
quelques
mots.
Mais ,je n'ai pas peur, pas honte de leur dire que le monde peut
évoluer
autrement que par des "manifs" qui font monter la haine et la
pression d'un peuple qui est
déjà sous pression,par manque d'amour.
C'est un lieu bizarre pour missionner, me direz vous.
Nous étions deux à missionner face aux "manifs". Des fruits, nous n'en
avons pas récoltés de ces "manifs" pour le moment, mais c'est une
question de temps
et de patience.
De confiance aussi ; .le Message
s'installe doucement dans les cœurs.
Ma priorité, notre priorité, trouver un petit reste de
femmes et
d'hommes de Bien
capables de changer le
monde en
Bien.
L'esprit de notre démarche n'est pas la provocation, mais
l'information : Informer
autrement sur le monde à recréer... à recréer en installant le Bien, en faisant pénitence.
Patricia
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31oct10 112C24
Voici encore un terme: criticisme, que je ne connaissais pas.
En voici la définition de Wikipédia :
Théorie de la
connaissance
pensée par Emmanuel Kant permettant de
dépasser l'opposition
Empirisme/Rationalisme et d'y apporter une solution. Le criticisme,
brièvement résumé,
postule que si l'être humain ne peut connaître la vérité des choses en
soi (noumènes), il
peut connaître la vérité de ce qu'elles sont pour soi (ce qu'elles
représentent pour lui -
phénomènes).
Toute connaissance serait formée de la combinaison d'observations
issues des sens (et donc
incertaines) et de catégories de pensée universelles (identiques pour
tout être pensant) a
priori (préexistant à toute expérience), tel que le principe de
causalité par exemple. De cette
universalité des catégories de pensée découlerait le fondement «
certain » des connaissances
(des phénomènes) a posteriori.
Donc, le criticisme est
une
porte par où entre le doute, si
l’observation issues des sens l’emporte, car c’est aussi une
observation
qui n’anticipe que par
rapport aux constats faits aujourd’hui ici et maintenant, la vision
peut être alors pessimiste.
Alors, vous vous êtes dit "que le petit reste de
pénitents censé porter le
monde à changer (28/7) serait à jamais trop petit petit
pour avoir
jamais quelque influence."
Si j’ai bien compris le sens de ce mot [criticisme] on peut le décliner
aussi dans
la rue, lorsqu’on missionne.
Souvent, lors de l’échange avec une personne, il ressort un
gros doute dans l’espérance de
l’amour pour autrui dont est capable l’autre. En partant
de l’observation de ce qui est vu, vécu, entendu ici et maintenant, il
y a une désespérance, car on n'a pas confiance dans les remises en
question qui se passent dans l’autre ; en soi oui mais pas
dans l’autre.
Cet état contraint à ne pas faire confiance au changement de vie,
cet inconnu, et à vouloir rester sur les "fameux acquis"...
Un tien vaut mieux que deux
tu l’auras.
Cette façon de voir l’autre qu'a “tout le monde“ engendre une méfiance
terrible (plus
qu’un doute) qui est paralysante et les syndicats en font leurs choux
gras.
L’amour évangélique, autre façon de vivre, est universel mais pas
observable tout de suite. C’est encore très abstrait. Même si faire la paix, pardonner, ne pas
juger, etc. ont déjà fait leurs preuves de-ci de-là, c’est
à une petite échelle.
Le Pèlerin d’Arès met sa confiance dans le Père, la Révélation d’Arès
et en son
Témoin, il a compris que c’est salutaire. Comme un petit
enfant il fait confiance
dans la Vision Universelle qui vient du Surnaturel. Il fait confiance
dans leur grandeur, leur
Hauteur de Vue, alors petit à petit il comprend que le changement ne peut
se faire que par la bonté
ou la pénitence :
la seule façon d'arriver au bonheur ou au communisme simple et
vrai.
C’est le bon sens que l’on retrouve aussi dans la rue, mais souvent
absorbé par le criticisme.
D’ailleurs, comme solutions aux doutes, que voyons-nous aujourd’hui
pour
nos centenaires ?
Quelles solutions humaines et fraternelles... Des maisons de retraite !
Tout un monde à réinventer ! Ce n’est pas de chômage que souffritont
les
pénitents.
Frère Michel merci encore pour cette entrée
Christine M.
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31oct10 112C25
Vous me faites irrésistiblement penser à Tolstoï. Vous êtes un homme de
cette veine-là.
Votre entrée 112 montre un penseur tourmenté mais qui finira par être
un génie universellement acclamé, comme Tolstoï.
Vous n'avez pas écrit de romans, mais on retrouve en vous tout ce qu'on
trouvait dans Tolstoï: une remise en question drastique du tissu social
et des relations sociales, le rejet et même le mépris de l'état, qu'il
soit politique ou religieux, et l'exécration de toutes les formes de
bourrage de crâne et d'oppression, y compris de l'oppression syndicale
dont les syndiqués ne se rendent même plus compte. Comme vous sans
doute, j'ai été frappé, ce mois d'octobre, par la nature plus que
jamais "troupeau de moutons" des manifestants. Tolstoï,
qui avait pourtant si grand souci de la condition humaine,
aurait détesté.
Je me souviens d'une conversation avec vous à Arès au cours des années
90. Vous aviez posé vos deux mains sur les têtes de mes jumeaux et vous
me disiez: "Je rêve d'ouvrir une école pour des enfants dont on ferait
de vrais savants, car savoir est connaître la Création que le Créateur
nous a donnée, des enfants auxquels on apprendrait vraiment à réfléchir
sans préjugés, avec intelligence,
et qu'on délivrerait en même temps de tout le conditionnement que nos
enfants subissent à l'école de l'Etat pour en faire des humains enfin
conscients de leurs grandeur et possibilités extraordinaire, et auquels
on enseignerait la sagesse qu'il y a dans l'amour d'autrui, la pardon,
l'intelligence, la paix, la liberté absolue." Et puis vous avez soupiré
et finalement dit: "Mais c'est pourquoi la loi étatique interdit
l'ouverture d'écoles vraiment libres: L'État sait que c'est par là, par
l'éducation, que nous pourrions changer
le monde et il ne veut pas que ça change." Tolstoï vivait
dans une empire russe finalement moins dictatorial que notre faussement
innocente république, puisqu'il put ouvrir dans son village une école
d'où étaient bannies toutes contraintes et favorisées les curiosités
des enfants.
Gorki appelait Tolstoï "l'homme-humanité". Vous êtes comme Tolstoï un
chercheur de Dieu et de la beauté
du monde (Rév d'Arès 12/3), de l'amour et du pardon. Peut-être
Toldtoï eut-il comme vous une vision du Surnaturel, peut-être seulement
plus fugace que la vôtre ?
[...]
Par-dessus tout vous préconisez le retour au christianisme ultra simple
du Sermon sur la
Montagne
comme Tolstoï le préconisait. Sans avoir été lui-même un Doukhobor, il
avait défendu les Doukhobors persécutés, déportés, traités de "secte
dangereuse" par l'état tsariste et par l'église orthodoxe comme le sont
aujourd'hui les Pèlerins d'Arès par les églises catholique et
protestante et les associations affiliées à ces églises et au
gouvernement français. Les Doukhobors,
aussi appelés "Lutteurs de l'Esprit", étaient marginalisés comme les
Pèlerins d'Arès parce qu'ils rejetaient toute autorité
temporelle en faveur de l’esprit divin dont on trouve une parcelle
divine dans chaque individu — votre théorie de l'Image et ressemblance
de Dieu en tout homme —. En conséquence, ils refusaient toute idée
de médiation entre Dieu et les hommes, ce qui les conduisit à
abandonner les doctrines et pratiques des églises
orthodoxes russes telles que la liturgie, les icônes, les églises, les
sacrements, les prières et le baptême. Le paradis et l’enfer avaient
été intégrés à leur système de croyances comme un état d’esprit, rien
de plus — vous, vous dites: "On emporte dans la mort ce qu'on a été,
rien de plus." — et, à
cause de cette croyance, les Doukhobors enterraient leurs morts sans
cérémonie tout comme les Pèlerins d'Arès. Les mariages étaient
également considérés comme un
consentement mutuel — vous dites "C'est l'amour qui consacre les épousailles" —
entre individus et ils ne pouvaient être imposés
contractuellement par l’église ou l’État. Les
Doukhobors étaient pacifistes et leur mot d’ordre « Labeur et
vie paisible » reflétait leur façon de vivre simple. Ils
condamnaient l'excès de possessions matérielles associées dans leur
esprit à
la vie moderne. En 1894, ceux émigrés au Canada sur les consignes de
leur leader de l’époque,
Peter Verigin, surnommé « Peter the
Lordly », s’abstinrent de consommer de l’alcool et du
tabac puis, en
1895, ils devinrent végétariens en vue de la
"destruction des armes par le feu"
[...]
Igor
|
Réponse
:
Il y a certes quelques
ressemblances entre Tolstoï, les Doukhobors et moi et les Pèlerins
d'Arès, mais alors il faudrait considérer tous les grands penseurs et
réformateurs et leurs disciples qui, depuis l'Antiquité — j'ai dans ce
blog parlé des Cathares, mais aussi de Socrate et de beaucoup d'autres
— ont rejoint l'ensemble d'idées que l'on retrouve, partiellement du
moins, dans La
Révélation d'Arès, qui n'est pas une Parole nouvelle en
son contenu, mais un Rappel de la Vérité
escamotée, déformée, oubliée, jamais mise en pratique depuis des
millénaires.
Toutefois,
si vous regardez les choses de plus près, il n'y a pas plus d'identité
entre Tolstoï et moi qu'il n'y en a entre les Doukhobor et les Pèlerins
d'Arès, sinon quelques convergences, inévitables, parce que des hommes
ont de tout temps recherché et retrouvé partiellement la simplicité de
la Parole Créatrice et se sont ainsi heurté à l'hostilité persécutrice
des pouvoirs religieux et politiques installés qui, eux, veulent rester
les créateurs du monde où ils dominent (Rév d'Arès 2/1-5).
Mais
les Pèlerins d'Arès n'ont pas pour tâche d'ajouter à ce faisceau de
convergences purifiantes une nouvelle convergence purifiante ou, si
vous préférez, à ce faisceau de tentatives d'évangélisme pur et dur une
nouvelle tentative d'évangélisme pur et dur.
Il y a beaucoup plus chez les Pèlerins d'Arès dont je suis le frère aîné.
Ils se fondent sur un événement de valeur grandissime et absolue: le
Surnaturel survenu à Arès en 1974 et 1977. C'est le Créateur, le Père de l'Univers
qui a envoyé à Arès son messager Jésus et qui y a ensuite parlé
lui-même.
Alors, il n'y a plus de comparaison possible. On est dans un toute
autre cadre.
Le prophétisme né à Arès est né d'une Volonté exprimée,
dictée sonorement, du
Père, pour
que nous fassions cette Volonté (Rév d'Arès 12/4). Il
n'est pas né de la pensée d'un génie.
En
conséquence, l'importance et l'universalité de notre mission sont sans
rapport avec les intuitions, même géniales et méritoires, des groupes
de croyants et de leurs maîtres à penser qui ont recherché la
pureté évangélique, souvent avec un mérite extraordinaire que nous ne
pouvons que saluer, mais qui n'ont pas eu de véritable mission
prophétique et qui, pour cette raison, ne se sont pas développé ou ont
disparu.
Ceci dit et pour en venir à ma personne, je suis bien
loin d'avoir la puissance intellectuelle et le talent d'un Léon
Tolstoï. Il n'y a là aucune ressemblance entre Tolstoï, homme d'une
carrure métaphysique et mystique impressionnante, et moi, un pauvre
homme très moyen, nanti d'une mission qui ne lui serait jamais venue à
l'idée sans le Surnaturel dont il fut témoin.
Au reste, je suis
loin de ressembler à Tolstoï par beaucoup de côtés au plan spirituel,
notamment dans la dernière partie de sa vie quand il refusa à sa femme
Sophie — qui lui avait donné une dizaine d'enfants (je ne me souviens
plus du nombre exact) et qui l'avait tellement aidé
et appuyé ! — tout amour et même la méprisa pour son bon sens
pratique féminin, et qu'il prêcha la chasteté, une abherration, car
l'homme,
s'il doit être chaste toujours, ne doit pas être chaste dans le mariage
où il a l'obligation inverse d'être le moteur des joies réservées aux époux (Rév
d'Arès 2/3, 9/7), non seulement sexuelles, mais aussi les joies de la
tendresse et du respect qu'il doit à l'épouse,
des moments de bonheur, quels qu'ils soient, qu'il lui doit. Tolstoï a
fini sa vie derrière la barbe d'un "prophète", mais comme un vieil
égoïste allant jusqu'à refuser à sa femme l'accès à son lit d'agonie.
Non, par beaucoup de côté, je ne ressemble pas à Tolstoï.
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02nov10 112C26
Merci pour votre entrée simple et belle.
Comparer le surnaturel que vous avez vécu avec les manifs contre la
réforme des retraites cela surprend.
Mais,
en fait, c’est comparer deux formes d’idéal ou de bonheur. Ceux qui
manifestent attendent leur retraite, qui est devenue un symbole fort de
bonheur, de rêve pour les gens après une vie de soumissions, de
sacrifices et de labeur. La retraite dans la tête de beaucoup de gens
est devenue un but, l’aboutissement de leur vie, alors que
l’aboutissement de la vie c’est de se créer une âme. Deux
projets, deux conceptions différentes de la vie. Le travail est devenu
dans notre société source de tension, synonyme de stress, de pénibilité
et la retraite est le symbole de la libération d’une vie d’esclavage.
Mais le travail ne pourrait-il pas devenir une source d’épanouissement
qui ne nous ferait plus penser à la retraite ?
Ne
pourrait-on pas travailler dans la joie, en entretenant entre nous des
relations fraternelles d’entraide au lieu d’une concurrence.(Je rejoins
ce que dis précédemment Patati et Patata concernant le travail,.112C21)
Je trouve qu’il y a danger à voir sa retraite comme un temps pour rêver.
Pour moi, nous devons contribuer à rendre chaque jour comme un moment
de vie agréable.
Arrêtons de nous projeter ! La vie spirituelle, c’est ici et maintenant.
S’il
est vrai qu’à la fin de notre vie nous sommes fatigués, alors tout
naturellement nous travaillerons moins. Il y a sûrement des moyens pour
adapter la pénibilité du travail à l’âge des personnes ; un peu de bon
sens et d’intelligence
du
cœur y suffirait. Mais aujourd’hui combien d’hommes qui sont encore en
forme et qui ont des compétences et des savoirs partent à la
retraite avant d’avoir pu transmettre à d’autres leur savoir et qui
laissent certaines entreprises dans des grandes difficultés.
Quand
arrêterons nous d’opposer patrons et ouvriers ? Quand trouverons-nous
nos intérêts communs, quand penserons-nous à bâtir une société
fraternelle ?
La vie spirituelle, dont la pénitence
est le ressort, voilà la clé ! Ce n’est pas seulement un bonheur promis
dans l’au-delà, c’est aussi une vie terrestre heureuse dans l’amour du
prochain, la fraternité, le partage naturel des ressources, le travail
dans la joie.
C’est bien la vie spirituelle qui est la priorité
parce que d’elle dépend aussi notre bonheur sur terre : C’est ce qu’est
venu nous rappeler le Créateur à Arès en 1974 et 1977 et nous pouvons
Lui faire confiance.
Denis K.
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02nov10 112C27
En revanche, la bête n'est pas fugace.
Par
bête je n'entends pas les animaux sauvage que nous croisons dans nos
forêts comme le chevreuil, et encore moins les loups qui sont revenu
dans le parc naturel du Mercantour à l'état sauvage et visible en
semi-liberté dans la parc Alfa à l/2h de Nice que j'ai visité cette été.
Par bête
j'entends la bête qui est en nous, individuellement et collectivement,
capable d'une absence total d'amour, de compassion, de partage de ce
qui l'entoure, possédant un appétit sans fin qui détruit tout, car elle
est devenu très puissante.
Pourtant, par certains cotés je l'adore
cette bébête, mais il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que si nous
continuons comme ça, il n'y aura plus rien ici-bas, sinon
surexploitation, crise, extrémisme, génocide, guerre, famine,
extinction des espèces, pollution.
Il y a, c'est sûr, une autre
façon de vivre beaucoup plus humaine sans cette bébête antique et son
pouvoir. Ce ne sera pas la mort, mais une renaissance.
Dans ce contexte la réforme des retraites me parait dérisoire.
Aminadab.
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02nov10 112C28
Vous aimez vivre dangereusement...
Je plaisante à peine.
Je veux dire que vous avez le courage, par commun à notre époque, de
contredire les idées et les espoirs populaires.
En
particulier, vous laissez carrément entendre dans votre entrée 112 que
dans les manifestations des grévistes contre la réforme des retraite
pendant ce mois d'octobre vous ne voyez qu'une agitation inutile —
puisque selon vous il ne s'agit que d'un "problème comptable,
arithmétique" (votre réponse à Anonyme 112C2) — et même une
agitation nuisible, puisqu'elle ne fait, selon vous, qu'approfondir la
déspiritualisation des Français.
Vous ne voyez pas du tout que
cette réforme est complètement injuste. Vous n'avez pas peur d'aller
complètement à contre-courant. Qu'auriez-vous dit si Mme Aubry avait
été entendue, quand elle exigea du gouvernement une totale remise à
plat du dossier.
J'ai beau croire dans La
Révélation d'Arès, je vous vois complètement vous égarer.
Vous manquez de délicatesse.
Edmond (de Saintonge)
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Réponse
:
Où ai-je dit que je voyais le système de retraite français comme juste
? Ai-je dit que je ne le croyais pas injuste ?
Il
est injuste. Il est injuste en cela que ceux qui commencent à
travailler tôt, dans leur adolescence, seront désavantagés. Il est
injuste, parce que quantité de nos concitoyens sont mis à la retraite
très précocement et même ont l'autorisation d'occuper un emploi à
mi-temps tout en touchant leur retraite, alors que d'autres se voient
instantanément privés de leur pension s'ils sont surpris à arrondir
leurs fins de mois de retraités en travaillant. Il est injuste parce
que les paysans qui ont travaillé dur toute leur vie ne touchent que
des pensions misérables. Il est injuste pour d'autres raisons que je ne
vais pas continuer d'énumérer ici.
Remettre le dossier à plat,
comme l'exigeait Martine Aubry à la mi-octobre ? Mais je suis
le
plus ardent partisan de cette remise à plat. Une "exigence de remise à
plat" que j'ai, par contre, considérée comme la dernière des bourdes
dans la bouche de la première Socialiste.
Quand je lus cette
"exigence" de Mme Aubry à l'adresse de M; Sarkozy, je ris, je ris aux
larmes, je ris à ne plus pouvoir m'arrêter. Demandez à sœur Christiane
qui ne pouvait pas m'arrêter de rire (et s'inquiétait pour ma santé, à
cause des hoquets) ! Je lui dis: "Ils en feraient une tête beaucoup de
ceux qui dans ce pays constituent l'électorat socialiste, si
M. Sarkozy répondait: "Je vous ai entendue, Mme Aubry. Nous
allons
tout remettre à plat, repartir à zéro et mettre tous les Français à la
même enseigne, quel que soit leur statut socia!, fonction public et
secteur privé, employés de l'industrie et paysans, militaires et
policiers, etc. Tout le monde au même taux !" Oui,
j'appellerais
ça une remise à plat.
Je pense que c'était la sagesse que de
ménager la paix sociale et de ne pas trop toucher aux plus avantagés,
qui ne sont pas toujours ceux qui manifestent le moins, et de
simplement recalculer la répartition, donc revoir le problème sous son
aspect comptable, arithmétique.
Il y a d'ailleurs un autre système
moins injuste que le nôtre, sur lequel Jacques Attali vient d'attirer
l'attention. C'est le système par points, comme le système suédois.
Vous prenez votre retraite quand vous voulez, à n'importe quel âge, et
vous touchez ce à quoi le nombre de points pour lesquels vous avez
cotisé vous donne droit.
Je suis désolé que vous pensiez que je
suis en train de "m'égarer complètement", mais mon rôle n'est pas de
pousser la "délicatesse" envers les hommes jusqu'à abonder dans des
erreurs qui aggravent un peu plus encore leur "déspiritualisation".
Je
dis la vérité comme je la connais et toute personne qui défend la
vérité plutôt qua sa personne et sa position sociale est, c'est bien
connu, soit portée aux nues, soit sévèrement critiquée ou traînée dans
la boue.
Vous ne me traînez pas dans la boue, mais vous me
critiquez sévèrement. C'est votre droit. Je souhaite seulement que vous
ne perpétuiez pas la "mission sociale" qui a déjà fait tant de tort à
notre image arésienne, parce qu'elle ne correspond pas à ce que dit La Révélation d'Arès,
laquelle ne nous donne pas une direction politique.
Si nous faisions vraiment une mission sociale telle que l'inspire La Révélation d'Arès,
nous irions sur la ligne perspective de l'égalité, du partage et de la
fraternité, telles que la pénitence
les préparera de génération en génération, beaucoup plus loin que ne
vont les partis politiques de gauche et les grands syndicats, tous
politisés. Nous serions encore plus mal vus par eux.
Pour le moments nous devons avec sagesse présenter le changement
de l'homme et du monde dans les réalités circonstanciées des
possibilités actuelles. C'est en tout cas dans ces limites de sagesse
que je conseille notre mission quand et là où, bien sûr, elle accepte
que je la conseille.
La Révélation
d'Arès est une Lumière
trop monumentale et aveuglante pour que nous l'approchions encore de
plus près et pour que nous la projetions telle quelle sur un monde pas
du tout préparé à voir la choses sous cette Lumière-là.
Oui, je
prends une distance critique par-rapport aux événements sociaux
d'octobre, mais croyez-moi, c'est une distance encore très raisonnable
par rapport à ce que je pourrais faire. Mon entrée #112 est plus
mesurée que vous ne le pensez.
Si vous avez bien compris La
Révélation d'Arès et consentiez à y réfléchir à nouveau,
vous le verrez facilement.
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02nov10 112C29
Je
découvre avec cette entrée que le 15 janvier 1974 "le Surnaturel vous a
prêté une âme pour que vous puissiez voir et entendre", puis vous avez
commencé votre pénitence
pendant le printemps 1974, mais je découvre encore que, si votre âme
n'était pas prête à entendre et voir le Message du Créateur le 2
octobre 1977, le Surnaturel vous a peut-être à nouveau prêté une âme pour que vous
puissiez l'entendre. En tout cas, quand le Surnaturel vous a abandonné
le 22 novembre 1977,
l'âme
qu'il vous avait peut-être prêtée pendant les théophanies se résorba et
de cela vous êtes sûr puisque vous vous êtes activé à créer votre propre âme depuis lors.
Cet aveu est touchant pour moi.
Je vous en remercie Frère Michel.
Votre aveu témoigne de votre humilité active.
Pratiquante de l'église catholique, mes premières lectures de La Révélation d'Arès
m'avaient conduite d'abord aux veillées 32 et 17. J'apprenais par elles
que le Coran était Parole de Dieu, que Muhammad disait vrai en
affirmant que Jésus n'était pas Dieu, que Jésus avait créé son âme pour devenir Christ et que
chacun de nous naissait sans
âme, puisque l'âme
ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l'homme déjà né (Rév
d'Arès 17/3).
Je me suis préoccupée de créer mon
âme, de la sentir cailler
(Rév d'Arès xxxix/10),
résistante comme le lait transformé en fromage compact; une façon de
mettre de l'ordre, du calme à l'intérieur de soi et sentir une
direction.
La
Révélation d'Arès n'est pas compliquée à comprendre, mais
elle fait appel à un retour de notre sensibilité, étouffée par la
religion qui nous clôt
les yeux et les oreilles (3/2). Cet effort là n'est pas
facile parce qu'il creuse profondément en nous. Comme vous l'avez
écrit : "La
Révélation d'Arès n'est pas un refuge, mais un exode."
Vous
nous faites comprendre que vous nous aimez, que vous nous stimulez vers
cet exode; même quand nous croyons faire beaucoup, nous sommes loin de
ce que le Père attend de nous. Je constate cela avec tristesse, il faut
se redresser
sans cesse
(Rév d'Arès 1/1).
Marcelline
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02nov10 112C30
En
résumé, la Parole nous appelle à un pragmatisme éternel que les
discours "politico-psycho-esoterico" ont du mal a admettre, puisque le
"réalisme" scientifico-materialistico-mesurable" en laboratoires
"agréés", donc indiscutables et d'une fiabilité "éprouvée" n'approuvent
pas, parce que c'est pas "passé à la télé".
Je caricature un
peu, mais bon tant que des théophanies ne feront pas l'objet d'une télé
réalité en direct au "prime time", la "masse" aura des doutes...
Donc,
effectivement, d'autres canaux se révèlent nécessaires, notamment le
contact d'être humain à être humain sans l'intermédiaire d'écrans
filtrants anesthésiques.
Eric J. (des Bouches du Rhône)
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03nov10 112C31
Vous allez me dire que ce n'est pas le sujet.
Pourtant...
Vous commencez votre entrée 112 par "J'ai retrouvé l’un de mes
témoignages. Il remonte à une vingtaine
d'années,
mais sa valeur est perpétuelle "
En
janvier 2011, dans deux mois, il y a 37 ans que Jésus vous est apparu ;
j'imagine que vous avez accumulé un nombre considérables de
témoignages, de notes, de pensées, en 37 ans.
Quand vous aurez
disparu — plaise au Ciel que vous restiez avec nous longtemps encore !
— j'imagine qu'on retrouvera un nombre impressionnant de notes et
d'écrits de votre main jamais publiés. Cela pourra faire l'objet d'une
édition spéciale, mais qui réalisera ce travail d'édition ? Un pool
d'enquêteurs impartiaux et neutres ? Un pool d'enquêteurs partiaux qui
profiteront de ce moment pour faire disparaître de vos pensées ce qui
gêne les dominateurs, les
princes
du culte religieux, politique et intellectuel ? Votre famille qui fera
disparaître tout ce qui peut l'embarrasser ?
Vous avez 81 ans. Il y a là une disposition que vous devriez déjà
prendre testamentairement.
Lorraine
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Réponse
:
Ce n'est pas vraiment le sujet,
en effet. Toutefois, je peux répondre très simplement à votre
commentaire qui n'est pas non plus complètement hors sujet, puisqu'il
cite une phrase de cette entrée #112.
On ne trouvera pas grand
chose — pour ainsi dire rien — de ma main après ma mort, parce que,
contrairement à ce que vous croyez, j'écris très peu et le peu
que j'écris, je ne le conserve pas, même si je ne l'ai pas
publié.
Quand j'aurai disparu, on ne trouvera quasiment rien dans mes tiroirs
en dehors de ce que vous avez lu dans La Révélation d'Arès,
"Le Pèlerin d'Arès" ou ce blog, que je rédige directement sur
l'ordinateur. Il arrive certes, peu souvent d'ailleurs, qu'une idée me
vienne loin de mon ordinateur, en voyage ou la nuit; je la note alors
sur un de mes carnets, si j'en ai un à ma portée. Je ne conserve pas
ces carnets une fois qu'ils sont pleins. En partant d'Arès en 1992 j'ai
brûlé je ne sais combien de carnets, considérant que soit j'avais
publié les notes qu'ils contenaient, soit, si je ne les avais pas
publiées, elles étaient sans intérêt. Je n'avais pas le temps de relire
tout ça. Je suis sans cesse pressé par le temps, j'ai toujours trois
fois plus à faire que je n'ai le temps et la possibilité de le faire.
Je
ne prépare pas le culte de ma mémoire comme font les grands hommes,
soucieux de leur vivant de l'image qu'ils laisseront morts. Ma personne
ne m'intéresse pas beaucoup. Non que je me méprise, puisque
curieusement le Créateur a cru bon de ne pas mépriser l'homme que je
suis et l'a choisi comme témoin du Surnaturel — saurai-je jamais
pourquoi ? —, mais je me limite, par nature autant que par la force des
choses, à la mission que j'ai acceptée de remplir.
Dans le cadre de ma mission, il y a aussi mes lettres, bien sûr, mais
ce ne sont que des lettres, des
ailes blanches, dit La
Révélation d'Arès (xvii/11, xxv/4-6) voulant dire qu'elles
mourront avec le faucon
(xvi/14-15, xLv/20) qu'elles avaient porté, élevé
dans l'air l'instant de son vol terrestre.
Je
ne suis pas écrivain. Un écrivain a, j'imagine, un irrésistible besoin
de jeter des idées, ébaucher, brouillonner ou achever sa pensée sur le
papier ou aujourd'hui dans un disque dur. Il écrit compulsivement et
garde normalement tout, puisque sa raison d'être est là. Autrement dit,
la conservation de son écriture participe de son instinct de
conservation.
Je ne suis pas dans ce cas. Je n'écris pas par
goût de l'écriture. D'ailleurs, avant 1974 je n'écrivais pas, je
n'avait nulle envie d'écrire. D'écrire quoi, d'ailleurs ?
Ingénieur, je remplissais des fiches de calcul, je traçais des abaques,
je rédigeai des mémoires à caractère scientifique ou technique et toute
cette paperasse a disparu. Ecclésiastique, j'écrivais très peu dans
l'exercice de mon sacerdoce et n'écrivait probablement rien
d'intéressant.
Après 1974 — j'avais déjà 45 ans — je me mis à
l'écriture seulement par nécessité, parce que, rejeté par la société,
me retrouvant tout seul privé de porte-parole et de représentant, je ne
pouvais faire connaître le Surnaturel dont j'avais été témoin et son Message,
que par tracts dans ma mission de rue, par lettres dans ma "mission
postale" comme je l'appelais, ou par articles dans "Le Pèlerin d'Arès"
à partir de 1978.
En général je rédige et publie sans brouillon, sur l'instant, d'un seul
jet, en corrigeant sur place, s'il y a lieu.
Quand
je fais un brouillon — fait rare — je me débarrasse du
brouillon
et des notes dont le brouillon est parti une fois réalisée la
publication.
Il est rare que je tombe sur un brouillon non utilisé
et, alors, c'est par hasard, parce que ce brouillon s'est trouvé
conservé fortuitement, a été laissé accidentellement au fond d'un
tiroir. C'est le cas pour le témoignage cité dans cette entrée #112.
Mais, une fois publié ici, ce témoignage est passé dans la
déchiqueteuse. Pas plus de place ici pour la paperasse que pour la
poussière, que sœur Christiane enlève au chiffon ou à l'aspirateur !
J'habite un appartement, je n'ai pas de place pour archiver sauf le
strict nécessaire, utile ou obligatoire (factures, papiers des impôts,
etc.) dans quoi je ne place pas mon propre scribouillage.
Si, il y
a un manuscrit que j'aurais dû conserver sur disque dur. Hélas,
figurez-vous que je ne le retrouve même pas. C'est un écrit de quelques
centaines de pages: le récit du Surnaturel et de ma vie dans les
périodes (1974 et 1977) de ce Surnaturel (1974 et 1977), rédigé en
anglais en vue d'édition aux USA sur les conseils pressants
d'Américains qui m'avaient dit en gros: "Les Américains, sauf
exceptions, ne sont pas attirés par une bouquin comme The Revelation of Arès, mais
ils seront friands des récits de l'événement merveilleux que vous avez
vécu. Commencez par là !" J'ai changé deux fois d'ordinateur depuis que
j'ai effectué ce travail, qui était d'ailleurs inachevé, et je pense
que j'ai perdu ce dossier lors d'un transfert de données.
Que
voulez-vous ?! Je suis tout seul dans mon petit coin pour assumer une
tâche considérable, universelle. Nous nous répartissons les tâches, ma
fille Nina et moi, et le travail de Nina, déjà très occupée, n'est pas
concerné pas ce que j'écris. De toute façon, même si ce manuscrit a
disparu, ce n'est pas un drame. Les hommes ne seront pas sauvés ou
perdus, parce qu'ils auront lu le récit du Surnaturel et connu ma vie
et mes pensées personnelles dans cette période. Ils seront sauvés s'ils
accoimplissent
le Message du Surnaturel et cette Parole que, par contre,
je
n'ai pas cessé de la publier et d'en parler.
La
présente réponse est, comme tout ce que je publie, rédigée d'un seul
jet, sans notes, ni brouillons, ni archives encore moins.
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03nov10 112C32
Je trouve que
cette entrée 112 " fugace Surnaturel, fugace terrestre " a un
parfum différent [des autres entrées?].
On
dirait que tout à coup la réalité sociale nous rattrappe et que
l'arèsien et le non-arèsien se mêlent tout à coup dans une espéce
d'étourdissement ou d'éblouissement qui donne mal à la tête.
L'articulation
entre le probléme des retraites (et par extention toutes ces
difficultés sociales) et le surnaturel fugace n'est pas facile à suivre
et il faut un grand effort de lecture pour la saisir.
Concernant
les gréves et manifs je suis d'accord avec le frére Michel, on ne peut
pas maintenir le statu quo des retraites. Il faut travailler plus
longtemps puisqu'on vit plus longtemps et il faut bien trouver l'argent
quelque part ....
Et certes vous avez raison l'ouvrier
français est très protégé, trop peut-être, mais tout le monde n'est pas
cheminot, ni employé d'EDF, ni conducteur à la RATP, qui pour conduire
une rame de métro gagne une fortune...
Mais au delà des retraites un vrai malaise social s'installe. Les gens
me semble t-il ne manifestent pas que pour les retraites.
Derrière
la manifestation de la retraite se cache le ras le bol des gens qui
voient leurs économies se fondrent, l'inquiétude s'installer et les
grosses entreprises faire des énormes bénéfices.
Ce qu’il faut
faire c'est créer des emplois. La mondialisation, dernier stade du
capitalisme empêche de créer des emplois en France. Si par exemple les
chemises que achetons étaient fabriqués en France au lieu d'être
fabriqués en Chine, si l'industrie du textile était rapatriée en
France, ne serait ce qu'en partie, le probléme des retraites serait en
grande partie résolu.
Certes je sais vous n'oubliez pas condition humaine, vous ne faites
même que penser à elle, mais vous la regardez de trop haut.
yve.bar
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03nov10 112C33
Vous répondez à Charles dans 112C18: "Mais il me paraît aussi évident
que vous êtes manipulé par la politique (…)"
Cela m'a renvoyé à ma pénitence.
Je ne crois plus dans la politique, je suis plus dans la politique ou
la religion depuis bien des années à la suite de votre enseignement, mais
je me suis rendu compte qu'il peut encore m'arriver de tenir des propos
politiques.
Notre
conditionnement au système est si fort que sortir des modes de pensée
qu'il instille insidieusement en nous, en permanence, est d'une très
grande difficulté et exige un effort de "déculturation" et une
vigilance sur soi-même permanents. Cet affranchissement n'est jamais
acquis tout comme se délivrer d'un péché
n'est jamais définitivement acquis.
Sortir
du conditionnement politique ne relève pas simplement d'une option
intellectuelle, c'est intégrer à sa vie une autre pensée, un autre état
d'être et de vivre qui se tire de la Parole de Dieu redécouverte à la
lumière de votre enseignement,
c'est-à-dire dans une dynamique d'accomplissement,
celle de la pénitence.
À une
époque, j'ai seulement cru en vous. Je vous ai suivi tant bien que mal,
avec beaucoup de difficulté. Des années plus tard, je constate
simplement que je n'ai depuis rencontré personne, ni aucune pensée, ni
aucun auteur qui ait poussé la notion de changement de
l'homme, la révision de sa vocation et de ses perspectives aussi loin
que vous le faites.
Un ami, à qui je parle régulièrement de La Révélation d'Arès,
me disait dernièrement: "Finalement, ce que tu me racontes, ça relève
de la super-utopie." Je lui ai répondu: "Oui effectivement,
une
utopie telle qu'elle constitue selon moi, une des preuves que sa source
n'a pas pu être inventée, fut-ce par un homme super-intelligent."
Un des Patrick de la Région Parisienne
|
Réponse
:
Vous pourriez aussi répondre à
cet ami ce que répondait Théodore Monod à ceux qui lui reprochaient de
poursuivre une utopie: "L'utopie n'est pas l'irréalisable, mais
l'irréalisé."
En paraphrasant Monod, j'ajouterais: La super-utopie
n'est pas le super-irréalisable, mais le plus urgent à réaliser, parce
que cela va être à terme une question de vie ou de mort pour l'humanité.
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03nov10 112C34
Un pont dans
le froid (de) toi à Ma Main (Rév d'Arès xLiii/9).
Ce pont,
dont vous faites déjà probablement partie par votre vie et votre enseignement, comme
les prophètes qui vous ont précédé, est profondément et solidement
ancré dans l’humanité par votre exemple et votre intelligence
prophétiques.
Mais gare ! Le péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2)
déjà présent dans notre humanité lourdement déspiritualisée pourrait
bien survenir en tempête, et c’est à nous, vos compagnons, de faire en
sorte que les piles terrestres de ce pont ne soient pas sapées par
l’inconscience de l’homme redevenu animal pensant et destructeur de sa
propre divinité.
Votre entrée est salutaire en ce sens que nous ne disposons pas comme
vous de l’expérience du Surnaturel.
Quand
bien même certains d’entre nous pourraient frôler cette Réalité, jamais
ces frôlements ne pourront atteindre la dimension de votre rencontre du
Surnaturel et surtout ils n’auront pas comme origine la Volonté du Père de
former un prophète
pour le temps qui vient
(Rév d'Arès 16/10).
Je retrouve dans votre entrée 112 les perspectives proprement cosmiques
que j’ai découvertes, lors de la transmission de votre enseignement
et qui ont paradoxalement ancré ma foi dans ma chair. Ramener de temps
en temps devant notre esprit la matérialité des origines et des fins
eschatologiques de l’humanité n’est pas superflu.
Vous dites en
effet : "Le Surnaturel est, c’est vrai, absent de mon regard
depuis trente-trois ans, mais il n’est pas, lui, absent de la réalité ;
il m’a prouvé qu’une autre Vie
est accessible, vaut la peine que je gravisse ses sentiers pour une ascension
difficile, mais qui m’épargnera de mourir bête… bête et Bête (Rév d'Arès 322/14,
xxxiii/6)."
Or, quant à nous, le Surnaturel a toujours été absent de notre regard
et le restera jusqu’à notre mort. Ce n’est que par votre exemple
terrestre et votre enseignement
spirituel que nous pouvons pressentir les vibrations, les
appels,
les nœuds qui parcourent la lourde, longue amarre montée du Fond (Rév d'Arès XXXiV/7-9)
longtemps
avant Adame (Rév d'Arès Vii/1) à travers l'Eau
de Dieu, et disparaissant dans les soutes profondes et obscures des
fins dernières » à laquelle vous comparez la Vérité, dans
l’avant-propos (Ville) du "Pèlerin d’Arès 1991-1992" [et dans
l'avant-propos de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas."].
La Vérité est surnaturelle bien plus que naturelle dans notre monde de
pêcheurs et il n’y a que le miel
que vous faites en
mâchant la poussière des mensonges et des illusions
débités par les bègues
(Rév d'Arès Xii/4-5) que nous pouvons devenir des frères
forts et faire la race
(terme bien dangereux à utiliser aujourd’hui !).
Dieu merci, il n’y a pas que ceux qui sont sensibles à l’éventualité de
l’existence du Surnaturel qui contribueront au changement du monde
en bien,
mais je vois à cette sensibilité deux avantages qui peuvent devenir
deux moteurs de pénitence
et de moisson :
Le
premier consiste en l’humilité qui découle du simple constat que
l’immensité, la beauté, la munificence du Surnaturel que vous rapportez
dépasse infiniment ce que nous sommes devenus. Cette humilité ne se
fait pas par dépréciation ou constat d’échec ou d’impuissance, elle
émerge naturellement de la conscience de l’absolu de Dieu, de Son
Amour, de Son Intelligence, de Sa Bonté. Ètre humble n’est plus alors
un effort, mais l’effet du simple bon sens qui discerne entre la
petitesse humaine et la sublimité du Créateur, de sa Création et des
perspectives qu’Il offre à l’humanité. Car la conscience de la
petitesse devant le Tout Puissant renvoie à la potentialité de
croissance de l’homme, son
enfant,
et à l’espérance de dépassement qu’il porte en lui :
L’humilité
est joie ! Frisson de transcendance, chanté si superbement par Victor
Hugo dans son poème "Magnitudo parvi".
Le deuxième moteur est celui de la déculturation. Se
"surnaturaliser", c’est se déculturer par une pénitence qui prend
l’Image et
Ressemblance (Genèse 1/26)
comme Direction de Certitude. De la même manière, la puissante
relativisation de nos repères par la Vérité et par le témoignage que
vous faites de sa manifestation surnaturelle amène naturellement à se
dégager des repères "banals" (c’est-à-dire contraints) qui font notre
quotidien.
Les théophanies et le cortège de substance et
d’histoire divines qu’elles charrient fauchent toutes les philosophies
et toutes les psychologies, montrent que leur savoir et réflexion
tiennent des disputes du
siècle (Rév d'Arès 22/12) et que l’on peut se suffire de
se désaltérer de la
Parole (Rév d'Arès 32/9) sans avoir besoin d'autres
nourritures indigestes, pourvu que l’on prie et que l’on accomplisse la prière,
c’est-à-dire qu’on fasse pénitence
et moisson. Nous partons alors d’un point de départ
radicalement différent. C’est l’Exode
dont vous parlez, mais c’est aussi un nouveau monde qui s’ouvre à notre
devenir, et c’est encore de la joie, la joie de tout recommencer dans
un enthousiasme de petits
enfants (Mathieu 18/3),
mais lucide. « N'ayons pas de credo, mais une pensée claire », dites
vous encore dans l’avant propos du "Pèlerin d’Arès 1991-1992" qui
précède "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas".
Le Surnaturel et Sa
Parole peuvent paraître irrationnels, ils sont mille fois plus sensés
et cohérents que la psychanalyse qui, improuvée aussi, représente
pourtant aux yeux des sociétés occidentales des fondamentaux de pensée
tellement irréfutables que la loi dispense les psychanalystes des
preuves de leur compétence. Ce privilège ne nous sera pas accordé. On
nous accusera plutôt de mensonge, d’illuminisme, de folie ou, pire
encore par une loi que d'aucuns souhaiteraient accoucher, de
"manipulation mentale".
Mais, notre esprit chevillé à la référence
du Surnaturel que vous nous transmettez, faute de pouvoir cheviller
notre chair au Surnaturel lui-même, nous pouvons avancer vers nos
contemporains dont les valeurs et les repères s’effondrent lentement
mais surement (retraites, revenus, loisirs, confiance dans les
institutions…) pour leur proposer d’autres valeurs et repères,
spirituels mais tellement plus "porteurs" et qui remplaceront peu à peu
les planches pourries du système.
Grace à votre inlassable et
multiforme témoignage de ce Surnaturel qui vous habite, nous pourrons
assumer le "continuel va-et-vient entre surnaturel et terrestre, entre
les sentiments de possible et d'impossible et aider les hommes à
assumer de vrais espoirs" !
Désidérius Faber
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03nov10 112C35
Quand
j'ai lu votre entrée 112 "fugace surnaturel, fugace terrestre" c'était
encore les cortèges de manifestants dans la rue et je fus frappé par ce
courage, dont parle Edmond [112C28], que vous aviez de faire face à la
tempête du moment en déclarant haut et fort, mais sur fond de
Surnaturel — c'est en somme Dieu qui a écrit cette entrée 112 — que les
réalités et les alarmes étaient toutes différentes de celles
"braillées" par les grévistes.
Vraiment, ce que vous dites a de la gueule !
Ce
qu'ils "braillaient", c'était d'une grossièreté, lourderie, bref, d'une
connerie (pardonnez le mot) qui m'ont cloué. J'avais déjà vu et entendu
(ou même participé, eh oui) des manifs pas reluisantes, mais aussi
nulles que celles-là jamais encore. J'ai dû lire votre réponse à Edmond
pour avoir une idée de ce que le système des retraites pouvait avoir
"d'injuste". Je n'ai rien, rien sur les pancartes ou dans les
mégaphones des meneurs de cortèges, rien lu ou entendu qui dise
simplement ce que vous dites: "C'est injuste parce que simplement ceci
et cela."
Pourquoi cette absence d'argumentation lisible ?
Était-ce seulement un coup de colère sans raison ? Ça voulait
simplement dire: "Sarkozy, ôte-toi de là qu'on s'y mette à ta place !"
C'était une tentative de prise de pouvoir en foutant la frousse (plutôt
en tentant de foutre la frousse) au Président à et son gouvernement.
Je
crois que c'est pour cette raison que Ségolène Royal a appelé les
lycéens à manifester aussi. Elle a dû se dire: "Les arguments des
syndicats dans les cortèges sont tellement cons et nuls, les étudiants
vont y ajouter un peu, ne serait-ce qu'un peu d'intelligence et on aura
peut-être une chance de provoquer un nouveau Mai 68."
Ça n'a pas marché, mais ils ont tenté.
Oui,
vraiment vous avez apporté de la Lumière dans une nuit délirante de
bêtise et de gueulantes. Et quand on pense à une grève totale de 33
jours du port de Marseille ! Qu'on m'explique à quoi ce
désastre
économique a servi !
Ce qui m'a frappé c'est que ces
manifestations brutales, pour ne pas dire violentes, et stupides
n'effrayaient plus personne dans la population. Vous seul, mais
pratiquement pas lu, avez dit qu'il y avait danger et surtout une
solution plus intelligente
aux peur et colères populaires du moment. Tout le monde comprend mieux
pourquoi on n'est pas près, côté media, de vous amener devant un micro
ou une caméra de télé.
Plus vous livrez votre pensée prophétique
sur ce blog et moins les media ont envie de vous inviter, parce que je
parie qu'ils vous lisent. Vous élevez le débat très haut, mais même
très haut, vous avez l'extraordinaire intelligence de présenter les
choses les plus divines d'une façon lisible, claire, vraiment
compréhensible pour la masse.
Vous êtes un homme dangereux pour le système.
Vous
arrivez à parler d'un débouché spirituel pour l'homme sans faire de
sermon. Vous dites les choses si clairement que chacun a l'impression
d'être plus intelligent quand il vous a lu.
C'est formidable, cette photocopie du Surnaturel sur papier humain que
vous su faire ici.
Stéphane U.
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04nov10 112C36
Équipée depuis peu en informatique, j'éprouve une grande joie de
pouvoir vous joindre ainsi.
J'ai découvert votre blog et je le trouve remarquable.
Votre âme
lumineuse fait preuve de prouesses de toutes sortes pour répondre à
tous ces frères assoiffés de Vérité.
C'est genial !
La Source
est bien là qui s'écoule inlassablement de la "vielle fontaine".
Nous les hommes du
temps qui vient, nous ne vous remercierons jamais assez.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
Une soeur fidéle et persévérante dans son ascension spirituelle.
Maïté du Sud-Est
|
Réponse
:
Ce commentaire n'a rien à voir
directement avec l'entrée 112 "fugace surnaturel, fugace terrestre",
mais je le publie, car j'explose d'une joie singulière en vous
retrouvant ici après un si long silence, vous qui étiez autrefois si
fidèle au courrier.
Votre subite apparition confirme que mon blog,
outre qu'il nous attire graduellement plus de sympathisants, qui
souvent commentent, fait aussi réapparaître par-ci par-là des frères et
sœurs qui se sont éloignés pour des raisons diverses (déménagements,
maladies et mises sous dépendance, problèmes familiaux et
professionnels, tiédissement de la foi sous la pression
sociale,
familiale, amicale, etc.), quand ils acquièrent un ordinateur et un
abonnement Internet évidemment.
Les personne avec un ordinateur et
une adresse Email représentent moins de 20% de mes correspondants
habituels, contrairement à ce que mes frères enthousiastes d'Internet
semblent s'imaginer. Je leur dis quelquefois: "Ne croyez pas que
l'Internet soit entre Pèlerins d'Arès le terrain de communication idéal
et universel ! En France, tout le monde ne pratique pas
l'Internet, loin de là. En tout cas, minoritaires sont ceux de mes
correspondants qui ont une adresse Email et encore ! ils ne
consultent pas ou consultent rarement leurs boîtes de courrier
électronique."
Mon meilleur exemple d'allergie à l'informatique
est ma propre épouse, sœur Christiane. Elle a un ordinateur,
puisqu'elle fait la comptabilité, mais n'ouvre jamais l'Internet (sauf
depuis peu et uniquement pour lire mon blog, qui est l'unique URL
figurant dans ses "Favoris"; oh! elle n'encombre pas les disques durs
du réseau), ayant, comme elle dit, "un dégoût naturel pour ce medium
sur lequel il paraît si facile de mentir et de faire du mal."
Mais
vous, Maïté, vous me donnez une grande joie et même vous tombez bien,
puisque depuis plusieurs mois je viens dans votre région pour aider une
de nos mission du Sud à améliorer son apostolat et à prospérer. Prenez
contact avec cette mission, que vous connaissez bien, puisque nous nous
y sommes vus autrefois, et l'on vous dira quand nous pourrons nous
rencontrer là-bas. Bientôt, je pense.
Encore merci pour votre commentaire.
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04nov10 112C37
Il me semble avoir compris, si tant est que j'ai retenu quelque chose
de votre enseignement,
que c'est le comportement quotidien et la mise en pratique des valeurs
"fondamentales" c'est à dire "bibliques" au sens très large,
c'est-à-dire monothéistes révélées, ou pour le moins humanistes, qui
pourront apporter le bonheur éternel.
Encore un concept
"surnaturel" cette notion d'éternité, alors que tout biologiste pas
trop obtus peut aisément le concevoir s'il considère que toute matière
vivante a pour origine les molécules fabriquées par la conséquence du
Big-Bang, venant lui même d'on ne sait pas encore où...
Tout ça
pour dire que c'est pas les défilés qui rendent heureux indéfiniment,
même si quelque part ils peuvent avoir l'apparence d'un désir de
fraternité et de justice.
Eric J. des Bouches du Rhône [voir 112C30]
|
Réponse
:
Il est rare que je publie coup sur coup deux commentaires d'une même
personne.
Vous avez
déjà commenté, récemment, comme on peut le lire en 112C30, mais ici
vous révélez ou semblez révéler soudain un tel risque d'écart entre
votre pensée et le sens de ce blog, entre votre rationalisme — vous
parlez de "biologiste", de "Big-Bang", etc. —, entre le Fond de La Révélation d'Arès
et donc de mon enseignement
et la direction que prend votre recherche d'une Voie spirituelle
hors du rationalisme, que je pense utile d'intervenir aussitôt.
En
parlant de "valeurs fondamentales, c'est-à-dire bibliques...
monothéistes révéles... pour le moins humanistes" vous mélangez
beaucoup de choses et dans ce mélange vous allez du mal à progresser.
De la Bible et donc des rapports entre la Bible, livre vaste,
hétérogène, caviardé, émendé et trafiqué par l'homme, où l'on trouve
tout et pas mal de contraires du tout, et La Révélation d'Arès, Parole précise
qui ramène ce tout à la notion de bien
accompli, vous semblez n'avoir qu'une notion vague, en
tout cas assez vague pour être risquée.
Les choses ne sont pas si compliquées.
La Voie de
votre salut personnel
comme du salut
du monde auquel participe votre salut
personnel, telle que la montre La
Révélation d'Arès est très simple :
Ce n'est pas ce que vous croyez mais le bien que vous
faites qui vous met sur la Voie
du salut.
Quelles que soient votre foi ou votre absence de foi, votre religion et
votre prière, etc. (voyez la liste,
Rév d'Arès 25/6), c'est seulement votre pénitence = en aimant, en
pardonnant, faisant la paix, cherchant l'intelligence
spirituelle et vous rendant libre
(10/10) de tout préjugé (y compris de tout préjugé
biblique, humaniste, rationaliste, etc.) que vous retrouvez en vous l'image et ressemblance
du Créateur (Genèse
1/27) et contribuez à recréer votre personne et le monde
pour l'éternité.
Mais
peut-être vouliez-vous tout simplement dire cela avec d'autres
mots, d'une façon que je n'ai pas comprise. Si c'est le cas, cela
montre une fois de plus que je ne suis pas très futé et je
vous demande partdon.
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05nov10 112C38
Une information lue [dans le journal] :
"30 millions d’emplois
ont
été détruits par la crise mondiale, a estimé
le
Directeur général du Fonds Monétaire International, Mr Strauss-Kahn.
Selon lui, près de 400 millions d’emplois sont menacés au cours des
prochaines années."
Nous devons prendre
conscience
que le problème urgent n’est pas celui
des retraites ou celui du trou de la Sécu, mais celui du PARTAGE du
travail.
D’ailleurs, Dieu parle du travail mais pas des retraite, car le
travail est bon à l'ouvrier et il en reçoit son salaire (Rév d'Arès
16/8).
Par manque de travail des millions de gens meurent de faim... et une
nouvelle fournée se prépare.
Il me semble qu’à cela existe une solution utopique, mais urgente, que
l’homme retrouve le courage d’utiliser ses mains : Fortes sont la
main, la roue (Rév d'Arès xxvi/21.
Dernièrement, j’entendais : "Il n’y a pas si longtemps, en
septembre les gens faisaient les vendanges. Maintenant ce travail
disparaît, car une
seule personne avec sa machine, fait la récolte."
Hélas, la machine ne contribue pas à combler le trou de la Sécu et
celui des retraites ! Et en plus le patron (ce pourri, n’est-ce
pas ?)
va faire travailler la machine quand l’ouvrier aura fait ses 35 heures,
parce
que lui en fait le double.
Bernard R.
|
05nov10 112C39
Je suis de ceux qui suivent ce blog sans être ce que vous
appelez un Pèlerin d'Arès ou un pénitent.
D'autres blogs s'expriment avec courage contre
la
bêtise..."la bête
et Bête (22/14,
xxxiii/6)"... les idées qui mènent
non toute la masse, dont je suis moi-même un atome, mais une partie de
la masse aujourd'hui. Mais vous, vous le faites non au nom des idées de
droite, des idées "facho-réacs" comme dit Anonyme (112C2), mais au Nom
du Très-Haut, au nom de l'idéal le plus sublime que peut retrouver
l'homme : retrouver sa divinité.
Enfin... la bêtise
dont je
parle n'est pas bêtise pour tout le monde, parce que les incitateurs à
la grève et aux troubles sociaux ont leur idée derrière la tête qui ne
s'exprime pas du tout dans les cortèges: Faire la révolution et prendre
le pouvoir. C'était particulièrement visible ce mois d'octobre.
Vous, vous efforcez de vider
la marmite de
bouillon doxal dans duquel nous mijotons, particulièrement dans la
période de revendication sociales, de revendications, que nous venons
de traverser et qui n'est pas finie, puisque sept centrales syndicales
appellent à de nouvelles grèves et manifs du 22 au 26 novembre en
précisant que, cette fois, ce ne sera pas que pour les retraites, mais
aussi pour les salaires et la pénibilité.
Cela
revient, comme chacun l'a compris, à un mouvement politique pour mettre
M. Sarkozy et le gouvernement en difficulté en vue des prochaines
élections. Une fois de plus, il faudra éviter de se déplacer, car les
transports seront évidemment affectés.
La question, à ce
propos,
qui viendrait à l'esprit : Pourquoi un homme comme vous n'est-il pas
entendu ? Pas par tout le monde, évidemment, parce que
l'église a
dégoûté les gens de la foi, mais par un bon nombre d'hommes de cœur ?
Poser
la question est y répondre: Vous secouez la doxa en haut de son
cocotier. Elle est encore bien accrochée, et malgré sa masse énorme —
c'est la culture populaire — elle tient, mais quand même, se disent
les pouvoirs de gauche ou de droite, elle pourrait bien se décrocher un
de ces jours à force.
René L.
|
Réponse
:
On m'a beaucoup reproché
d'utiliser des mots peu communs considérés comme "inutilement
intellectuels" et je m'efforce aujourd'hui de leur trouver des
remplaçants en français quotidien, ce qui n'est pas toujours heureux,
car il y a beaucoup de mots "inutilement intellectuels" qui
n'ont
pas de synonymes.
Alors, je souris en lisant votre
commentaire,
parce que vous employez un mot: doxa, et l'adjectif dérivé: doxal —
"bouillon doxal", belle image ! —, que j'ai toujours évité d'employer,
parce qu'il est un de ces termes encore plus "inutilement
intellectuels", puisque rarissime, mais qui ne
sont remplaçables
que par des périphrases — Périphrase, ouille ouille! encore un mot
"inutilement intellectuel".
La périphrase de doxa, c'est "la
masse
des opinions reçues sans discussion comme des évidences naturelles dans
un règne mental donné". Dans un cas quatre lettres. Dans l'autre cas
une centaine de lettres et espaces.
Vous dites
"culture populaire", périphrase plus courte, mais qui n'est pas la plus
exacte.
Eh
oui, les manifs d'octobre (et probablement celles que vous annoncez en
novembre) manifestent la doxa du milieu mental des "travailleurs",
comme disait Arlette Laguiller, que nous espérons remplacer un jour
lointain par la Vérité
que nous donne La
Révélation d'Arès.
C'est ce transfert de doxa à
Vérité
la difficulté prime de notre mission. Mais la difficulté n'est
qu'apparente, parce que dans son immense Sagesse le Créateur ne nous
envoie pas convertir, c'est-à-dire faire passer le monde de la
doxa à la Vérité,
mais moissonner
dans la masse doxale les humains chez qui, souvent sans qu'ils s'en
doutent, la Vérité,
de toute façon semée depuis la Genèse, a germé. Ensuite, ce petit reste de bon grain germé recultivera,
par effet de voisinage, la masse doxale et, un jour, ce sera le Jour.
Nous
manquons d'autant moins de courage dans cette mission, qui demandera
des générations,
que nous ne sommes pas seuls, nous le savons. Des légions de saints tout équipés
(37/7) nous accompagnent. L'intérêt de cette information
sur ce qui nous accompagne est double:
Primo,
elle est exacte. Secondo, elle fait rigoler la masse doxale, qui nous
considère comme des doux dingues, et qui de ce fait ne prend pas garde
à nous tandis que nous avançons doucement.
L'intérêt de
cette
information est même peut-être triple: Tertio, si elle lit ce que je
viens d'écrire, la masse doxale — dont Anonyme, que vous citez (102C2),
est l'archétype — ouille ouille! encore un mot "inutilement
intellectuel" — va rire encore plus fort et nous laissera plus
tranquilles encore pour circuler et moissonner le bon blé au milieu
d'elle.
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05nov10 112C40
Ce
n'est pas ce que vous dites des retraites qui m'a interpellé dans ce
poste.
Je
vous suis depuis longtemps maintenant et je connaissais votre point de
vue sur ce dossier épineux. Point de vue que je partage. Même si je
pense que pour un grand nombre de ces manifestants, c'est d'abord la
peur de l'avenir autant que la joie de se retrouver dans la rue avec
l'espoir confus de pouvoir changer les choses, qui les ont fait
descendre dans la rue.
Quand vous parlez avec les hommes et
les
femmes, à part, dans un contexte apaisé, vous vous rendez compte qu'ils
savent que cette situation (l'État-providence) ne durera pas.
D'ailleurs, beaucoup de ces personne convaincues qu'il faut se battre
pour conserver "les droits acquis" prennent individuellement leurs
dispositions (achat d'une maison, placements, retraites
complementaires...), pour s'assurer une retraite "confortable", quand
ils en ont les moyens.
Il y a comme un divorce dans cette
société,
entre ce que l'homme pense, ressent et construit individuellement et ce
qu'il manifeste collectivement. J'ai davantage entendu dans ces
"braillements" comme un baroud d'honneur lancé à l'Histoire et au monde.
Les
français qui ont manifesté ont peut-être voulu s'ennivrer une dernière
fois de "l'esprit révolutionnaire" dont ils se réclament alors qu'ils
sont devenus très majoritairement conservateurs. Je ne m'explique pas
autrement la faiblesse des arguments lancés par les manifestants contre
le projet du gouvernement — projet nécessaire et très en dessous de ce
qu'il faudrait vraiment engager comme réformes — et, en définitive,
leur faible impact sur le cours des choses (la loi a été votée in fine).
Ce
qui s'est passé en France ces dernières semaines nous montre à quel
point ce système politique est dans l'impasse : Le bien et la
vérité ne peuvent pas sortir d'un débat contradictoire fut-il
"démocratique" ou "républicain".
Le pire dans tout cela,
c'est que
ce sont les jeunes — avenir de la société — qui vont subir le poids de
cette situation d'inertie. Car dans 10 ou 20 ans les retraites de leurs
ainés pèseront lourdement sur leurs revenus (au train où vont les
choses, on prévoit en 2015 1,5 actif pour 1 retraité, et en 2050, 1
actif pour 1 retraité). Le clash que l'on prépare en refusant de
regarder les choses en face, ce n'est pas un clash entre droite et
gauche, patrons et ouvriers ou gouvernants et gouvernés. C'est un clash
entre générations.
Mais j'en viens à ce que je voulais
écrire au
début. Le mot qui m'a touché dans votre poste c'est "l'extrême peur et
curiosité" que vous avez ressenti face à un évènement tout aussi
"extrême". C'est peu dire que le Surnaturel nous surprend toujours et
qu'il est complètement hors de notre cadre de pensée et de vie... et
pourtant si proche !
Quand votre article a paru, je
m'interrogeais
justement sur le caractère extrême de certaines manifestations
artistiques et attitudes sociales et humaines qui se font de plus en
plus nombreuses dans notre monde aujourd'hui, mais qui hélas, tirent
l'homme le plus souvent vers le bas, et ne sont que des exutoires qui
lui permettent de tenir dans un monde qui uniformise et emprisonne
chaque jour davantage la liberté et la créativité. Je me disais que si
Dieu s'est manifesté de manière extrême (en venant lui même après vous
avoir envoyé Jésus transfiguré), c'est peut-être pour répondre à ce
besoin qu'à l'homme aujourd'hui de provoquer en lui même des chocs, ou
plutôt parce qu'il n'est plus capable de percevoir et de ressentir les
choses que dans des oppositions violentes et brutales. Son regard et sa
sensibilité se sont emoussés au point que Dieu doit faire montre d'une
certaine Force
pour intéresser l'homme. N'a t-il pas fait de vous son Messager fort (Rév d'Arès
26/7) ?
Je retiens de votre article que c'est votre "extrême curiosité" qui
vous a fait tenir face à l'évènement que vous avez subi et dont vous
avez été témoin. Et que c'est un point d'espérance pour nous tous, car
elle vous a permis de surmonter une "extrême peur".
Il y a
dans le contact avec l'extrême la recherche et la possibilité d'un
dépassement.
Le
monde produit de l'extrême peut-être parce qu'il sent confusément que
ce à quoi il est appelé est extrêmement différent de ce qu'il vit
aujourd'hui.
Reste que ce à quoi nous invite La
Révélation d'Arès,
c'est davantage à l'extrême mesure, à l'extrême douceur, à l'extrême
paix et à l'extrême pardon, en bref, au Bien
extrême, qu'à l'extrême mal dans lequel l'homme est en passe de se
complaire. L'homme n'a pas encore complètement anéanti son intérêt pour
le Tout-autre (même s'il le manifeste parfois curieusement), ni sa
capacité à se resaisir. Mais ce n'est pas dans les effusions
de
masse qu'il trouvera son Salut (pour revenir au sujet de votre entrée,
les manifestations sur les retraites). C'est dans la recherche et la
manifestation de son extrême individualité.
Je ne sais pas
si je
me suis bien fait comprendre. Je n'ai pas votre aisance pour manier les
mots. Contrairement à vous, je dois revenir longuement sur ce que
j'écris pour m'assurer de ne pas dire de bétises, corriger les fautes
et, même après maintes relectures, j'ai toujours l'impression d'être en
déçà de ce que je voulais dire.
Mais suivre votre blog et y
participer est un moyen de me maintenir en éveil et de me sentir relié
à vous et mes frères.
Je vous remercie de poursuivre avec
autant de générosité ce blog, riche comme une mine.
Éric
Souldigg
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05nov10 112C41
Les
humains qui peuplent la planète alternent entre bien et mal du matin au
soir et 365 jours par an.
Nous,
nous sommes maintenant conscients que tout ce mal qui est fait
met l’homme en danger ainsi que la planète, et conscients
qu'il ne sera jamais résolu par l'homme politique, mais par
l'hommes qui choisira de faire le bien en lui et autour de lui
continuellement.
Notre mission de Pèlerins d'Arès, c’est de
faire prendre conscience à qui voudra nous écouter qu’il faut changer en bien et
retrouver la Vie
spirituelle (pénitence
et moisson).
Croyants,
humanistes ou athées, ne voient plus l’importance de réfléchir à fond
sur eux-même pour y discerner le mal et les dégâts qu’il provoque, où
s’ils le voient, ils ne travaillent pas forcément à se changer.
Les
Pèlerins d’Arès croient et changent
en bien grâce à La
Révélation d’Arès et de l’enseignement du prophète Mikal,
afin de détruire définitivement le mal en eux, ce qui prendra du temps — Quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2).
Nous devrons nous armer
de patiente, d’enthousiasme, de foi dans l’homme pour dépasser toujours
le fugace terrestre.
Chaque nouvelle entrée de ce blog nous
fait prendre un peu plus de Hauteur,
de Lumière
et fait mieux vivre Dieu en nous, dans notre faible lumignon (Rév d’Arès
32/5).
Nous
sommes liés les uns aux autres et nous devons nous aider à sortir de
cette souffrance, parce que l’espoir d’une autre vie, est dans ce
Message.
Dans les revendications des grévistes (concernant
les
retraites) les hommes trouveront toujours des causes pour être
"braillard et haineux" parce qu’aucune politique ne pourra satisfaire
tout ce qu’ils demandent. Nous sommes tous uniques et nous avons des
désirs, des besoins qui sont différents.
Dans la Bible
l’exemple de l’ouvrier
de la onzième heure
est parlant. Quand les hommes se plaignent d’avoir travaillé toute la
journée au même prix que ceux qui ont travaillé une heure, la Parole
nous dit : Je
veux donner à ce
dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux
de mon bien ? Faut-il que tu sois jaloux de ma bonté ?
(Matthieu
20/14-15)
La Parole divine est sur un autre
plan que celle des hommes vivant sans spiritualité.
Accepter
la différence du prochain et dépasser la jalousie, pour enfin vivre
l’amour fraternel, nous y arriverons; si nous vivons tout ce que nous
comprenons de cette Parole et, jour après jour, nous évoluons dans cette intelligence
spirituelle retrouvée.
Il ferait bon de se souvenir que Dieu
a donné à l’homme l’amour,
l’intelligence, le corps :
Je lui ai
donné la chair, les
entrailles et les os pour échafaudage (Rév d’Arès 17/2)
pour qu’il reconstruise en lui l’homme global corps, esprit et âme (17/7).
Qu’est-ce
que nous avons fait de tous ces merveilleux dons que le Créateur nous a
donnés ?
Avec le don de liberté l’homme peut
recréer le miracle, le miracle de se sauver en construisant son âme. Il en a le
pouvoir, il peut faire ce chemin du bien pour son
bonheur et celui des autres.
Simone L.
|
05nov10 112C42
"Et
nous, Pèlerins d'Arès, sommes-nous prêts à faire comprendre à ce peuple
que son vrai bonheur ne sortira pas d'une retraite à 60, 62 ou 67 ans,
mais d'un concept et d'une pratique de la vie complètement
différents ?"
Serions-nous à notre place dans ces
manifestations avec une pancarte signalant à ceux qui veulent bien nous
lire que le bonheur est ailleurs, que s'engager dans une pénitence,
qui une joie pour les hommes pieux, est moins lourde que le souci de
l'usurier, plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès
28/25) et qu'au bout du compte nous goûterions au vrai
bonheur ?
Comment apporter des arguments spirituels à des gens assommés de
slogans politiques mieux qu'en défilant à leurs côtés pour être lu et
entendu ! Peut-être parmi ceux-là se trouvent-ils des épis mûrs qui
voudront savoir qui nous sommes ?
Mais je suis
partagé, car notre mission est avant tout une moisson d'âmes et je me
suis demandé si le contexte des manifs se prête à la moisson dans ces
grands bains de foule très encadré ?
Pascal L
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Réponse
:
Ma réponse est non.
Il faut respecter la
liberté de conscience, d'opinion et d'expression de nos frères humains
et ne pas tout mélanger.
Il
me paraîtrait inconvenant que nous profitions des actions engagées par
d'autres pour leurs idées et espérances socio-politiques pour lancer
nos propres actions de nature spirituelle, même s'il y a entre les deux
actions un lointain point commun humaniste : la recherche du bien de
l'homme.
Souhaiterions-nous les voir, les
syndicats, dans la
rue se mêler à nos missions spirituelles pour lancer leurs propres
idées politiques ?
Non, bien sûr. Ne faisons pas aux autres
ce que nous ne voudrions pas qu'ils nous fassent.
Par
contre, brandir nos pancartes depuis le trottoir en direction de la
manifestation qui passe, pourquoi pas ? C'est quand même à bien
réfléchir, car alors les manifestants peuvent prendre ça pour de la
"réaction" politiquement parlant, voire même pour de la provocation.
|
09nov10 112C43
Pêle-Mêle
(n°..?) par datzoom
Superbe entrée, inspirée et.. nécessaire
(comme toutes les autres, j'imagine) !
Content de vous
savoir en bonne santé Frère Michel! ô yeah !!
Merci
à la sœur ki vous posa cette question concernant vos écrits personnels !
Toujours
surpris ke les frères et sœurs oeuvrent dans l'audiovisuel... "Je me
souviens d'un homme "habité" — se balançant d'une jambe sur l'autre —
qui missionnait en free-style à la fnac des halles." Vous avait entendu
au Cirque d'Hiver (Paris)"
Mort de LOL [?] à la lecture du
témoignage "les cheminots" : "izont du halluciner !"
Enchanté
par le billet "Tolstoï" !
Ravi
de voir le syntagme "doxa" ( "le frère Michel cite Roland Barthes dans
la maison de la Sainte Parole à Arès ; le lendemain à la radio dans le
car BOOM ! Attentat à St Michel à Paris baby !
"Sur
Internet l'épouse du prophète
ne lit que son blog !" Tu m'étonnes ! LMAO ! [rire]
*
& **: "archives ou engrammes du clan m" [?]
Une
question tout de même — de s & c — mais à laquelle il faut
répondre
tout-de-go sans détours, si possible, frère
Michel : Y a-t-il
de la malice en Dieu ? Est-il malicieux ? Fait-elle
[la
malice] partie ici ou là de sa Grâce, de sa Lumière, de sa Puissance,
de sa Sainteté ?
et bien le bonjour aux frères et
sœurs visibles ou invisibles du monde entier !
datzoom
|
Réponse
:
"Y a-t-il de la malice en Dieu ?"
Oui.
Seulement Il l'a totalement neutralisée en Lui. Il n'exerce plus que sa
Bonté.
J'explique:
Puisque moi, l'homme, je suis l'image
et la ressemblance
du Créateur (Genèse 1/26-27), le Créateur a en lui toutes les qualités
et tous les défauts que j'ai, c'est-à-dire le meilleur et le pire et
tout ce qu'on peut trouver entre le meilleur et le pire,
dont la
malice.
La différence fondamentale entre le Céateur et moi,
la créature, l'homme, c'est qu'il a, le jour où Noé et sa famille sortirent de
l'arche (Genèse 8/16-18) décidé de ne plus jamais exercé
sa malice — méchanceté, malignité — sur la terre à cause de l'homme et
de ne plus jamais
frapper les vivants (Genèse 8/21), et que depuis ce jour
il s'en est tenu et s'en tiendra désormais à la Bonté
absolue. Ce n'est pas le cas de l'homme, qui exerce toujours sa malice
— méchanceté, malignité — et ce retard qu'a l'homme sur Dieu s'appelle péché. C'est à
combler ce retard que La
Révélation d'Arès appelle l'homme.
L'effort de
passer du pire au meilleur ou, si vous préférez, de la malice à la
bonté, s'appelle pénitence
dans La Révélation
d'Arès.
Maintenant, si vous entendez par malice
facétie, humour, alors oui, le Créateur a de la malice.
La
Révélation d'Arès
est pleine de malice. Exemple :
Le singe, de
ses deux mains il
mange;
l'homme a
une main qui mange,
une main qui donne,
(Mais Moi) Mes deux Mains
donnent (Rév d'Arès xxviii/18).
Concernant
la doxa, ce n'est pas moi qui ai utilisé ce mot ici, mais René L.
(112C39). Je n'ai fait que repéter le mot dans ma réponse à ce
commentateur.
Certains dictionnaires citent Roland Barthes
comme
origine du mot, en effet, mais j'avais entendu ou lu ce mot, très rare,
sur les lèvres ou sous la plume d'autres hommes, au lycée, à
l'université, bien avant d'avoir vu les ouvrages de Roland Barthe
apparaître dans les raysons de librairie.
Je pense que
Roland
Barthe n'a fait, par son exceptionnel prestige, que livrer ce mot au
monde intellectuel en général en attendant qu'il se popularise et passe
dans le langage courant où, à mon avis, il a sa place. Je ne lui
connais pas d'équivalent, rien qui résume en quatre lettres tout ce que
signifie doxa.
|
09Xxx00 112C44
Le
surnaturel (pardonnez-moi si je l'écris avec une minuscule; ça ne
m'empêche pas de croire en Dieu et dans La Révélation d'Arès)
et le terrestre sont fugaces, tout du moins en apparence, mais la
grande différence entre eux tient à tout autre chose.
Le
terrestre est un vol, larcin, pillage, continuel, et le surnaturel ne
l'est pas.
Qu'est-ce
que les manifestants CGT, CFTC, FO et compagnie réclamaient? Qu'on
subtilise, qu'on vole à quelqu'un, n'importe qui — ils disent "aux
riches" mais ils se foutent à qui on le volera — l'argent qu'il faut
pour leur assurer à eux, les "travailleurs", la retraite à 60 ans. Les
"travailleurs" ont des revendications parfaitement égoïstes et même à
la limite, ils se verraient très bien ne plus travailler mais toucher
salaire.
C'est pourquoi nous les anarchistes, nous ne
participons pas à ce genre de manif.
Pour
nous anarchistes — oui, je suis anar — l'impôt et même la taxation
sociale est un vol. La différence avec le vol dans le Code Pénal est
que c'est un vol énorme, tellement gigantesque que même le Code Pénal
(conçu et écrit par les voleurs) ne l'envisage pas, que même le pire
malfrat (sauf peut-être Fantomas) n'en rêverait pas. Les retraites
(d'ailleurs incroyablement inégales) sont payées à partir d'un vol
colossal. C'est la confiscation violente — tu paies pas ? Je
saisis tes biens ! — par les hommes d'État de la propriété de la
population bêlante. Une société saine déboucherait sur une notion plus
saine de la retraite:
Que chacun
économise toute sa vie sur ses revenus, n'importe lesquels, de quoi
assurer sa vieillesse !
La
Révélation d'Arès,
vous l'avez souvent expliqué, préconise la reprise en main totale par
l'homme de son propre destin. La reprise en main de son destin à la
retraite y compris.
Les manifestants — sauf les naïfs qui
croient
encore à la lutte sociale comme d'autres naïfs croient encore au pape —
sont des cyniques qui se foutent complètement d'où vient l'argent,
pourvu qu'ils aient l'argent. Eux, ils veulent simplement être
officiellement agrégés à la liste des privilégiés (politiciens,
fonctionnaires, militaires, etc.) qui profitent du vol général en toute
impunité. Vous avez déjà vu des manifs CGT, CFTC, FO et Cie réclamant
comme en octobre, avec autant de violence, de "haine" comme vous dites
(la fermeture du port de Marseille pendant 33 jours est un excès de
pure haine), un traitement plus juste des vrais pauvres? Parce que des
vrais pauvres il y en a. Non, jamais vous n'avez vu les syndicats
défendre la vraie misère... et moins encore la vraie misère morale.
Je
parie que vous ne vous souvenez pas de moi, mais moi je me souviens
bien de vous.
Je
vous connais assez pour savoir que si vous avez "déploré la mission
sociale" dans laquelle les missionnaires se sont égarés, c'est parce
que vous ne pouviez pas dire sans tout de suite attirer sur vous les
représailles des "acteurs sociaux" d'en-haut (pouvoirs) comme d'en-bas
(syndicats) que s'il fallait faire une "mission sociale", ce n'était
pas une mission de genre syndico-politique à la mode, mais la vraie
lutte sociale, de fond: Homme, reprends ton destin en main complètement
! Homme, assume-toi ! Homme, chasse tes envies et tes rancunes
égoïstes, de "classe", et développe ton amour, ta générosité, ton
pardon — ta pénitence —
et tu n'auras plus besoin de gouvernement, d'impôts, de lois, de manifs
!
Norbert
|
Réponse
:
Je crois bien me souvenir de
vous.Votre prénom, Norbert — si vous ne signez pas votre commentaire
d'un prénom d'emprunt — n'est pas si courant que je vous aie oublié. Je
me souviens des heures, au début des années 80, passées ensemble à
refaire le monde dans ce qui était alors la petite exèdre de la Maison
de la Sainte Parole.
Oui, vous proclamiez votre anarchisme.
Vous aviez découvert de La
Révélation d'Arès
l'anarchisme et, bien que le côté spirituel et pieux du Pèlerinage vous
gênaient, pour ne pas dire vous répugnaient au début, vous reveniez
chaque année à Arès, et je vois aujourd'hui que de cette époque-là vous
avez gardé la foi que j'ai pu faire naître en vous.
J'en
suis très ému.
Vous êtes de ceux et celles que ce blog fait
réapparaître.
Mais ne réapparaissez pas pour redisparaître !
Rejoignez notre mission !
Effectivement,
si je lançais mes frères et sœur dans une vraie mission sociale, comme
nous Pèlerins d'Arès pouvons la concevoir, ce serait une mission
sociale de totale libération de l'homme de tous les pouvoirs —
commençant par le pouvoir du péché
— qui
l'enchaînent et non une mission sociale au sens "syndico-politique"
comme vous dites, qui est fondée sur la malice pour reprendre le mot du
commentateur précédent (112C43), que je n'identifie pas, quoiqu'il
semble lui aussi bien me connaître.
L'un des outils
principaux de la malice est le mensonge, qui est, si l'on y réfléchit
bien, le péché
prime, le péché-type.
Or,
ce monde, y compris le petit monde des syndicats qui n'est qu'un petit
miroir de l'immense monde politique, est indiscutablement fondé sur le
mensonge.
De ce fait, si nous nous lancions dans une
mission
sociale vraie, ce serait celle dénuée de mensonge qui ressort bien de
vos apostrophes: "Homme, reprends ton destin en main complètement !
Homme, assume-toi (= Ne laisse pas les pouvoirs t'assumer) !
Homme, chasse tes envies et tes rancunes égoïstes, de "classe", et
développe ton amour, ta générosité, ton pardon — ta pénitence — et tu
n'auras plus besoin de gouvernement, d'impôts, de lois, de manifs !"
Mais
il y a un
temps pour
tout sous le soleil,
comme dit Qohélet (l'Ecclésiaste dans la Bible catholique) et nous ne
sommes pas encore assez forts, notamment pas encore assez pénitents, en
qualité comme en nombre, pour placer notre mission à ce niveau. Pour le
moment, je laisse cette mission sociale vraie en contrepoint, sachant
qu'elle est discernée par ceux qui écoutent bien la musique de La Révélation d'Arès.
C'est
du moins mon sentiment actuel qu'il nous faille exercer cette prudence, mais je
me trompe peut-être. Peut-être faut-il maintenant y aller.
Je
me demande quand-même si nous ne donnerions pas à ce monde pas finaud,
tout fait de stéréotypes, de truismes, de clichés, l'impression que
nous nous classons parmi les mouvements politiques, alors que nous ne
plaçons notre foi et notre espérance pas plus dans les princes du culte
politique que dans les princes
du culte religieux.
Je pense qu'il faut
procéder par ordre. Nous expliquons ce que nous entendons par pénitence.
Cela me paraît un stade nécessaire avant que nous expliquions ce que
nous entendons par mission sociale vraie, parce que celle-ci repose sur
le pénitence
de l'homme. Si nous ne procédons pas ainsi, nous déspiritualisons la
mission sociale, nous trahissons notre engagement.
|
13nov10 112C45
Frère
Michel, merci,
Je remercie aussi Norbert pour cette
intervention. Ma réflexion est très proche de la sienne.
De
mon côté, je réfléchissais à utiliser le mouvement politique "le Parti
de Gauche" afin de donner un départ à l’approfondissement de ce qu’il
promeut: "La Révolution Citoyenne", pour l’amener à une "Civilisation
Fraternelle".
Je n’en suis qu’au début, ce début est en
ligne mais
— personne n’en à l’adresse [URL] —, encore trop plein de fautes
d’orthographes et avec un grand besoin de remaniement.
Mais,
dans
votre réponse à notre frère Norbert vous vous demandez si le moment
était venu ou pas "d’y aller". Je pense qu’il est temps de se préparer
très concrètement à pouvoir "y aller" dés que le moment sera le plus
opportun.
Je vous laisse [en document attaché] un petit
début de
ce que j’ai fait pour que puissiez si vous en avez le temps et que vous
le trouviez nécessaire, me dire ce que vous en pensez.
Vous
pouvez ou non publier ce commentaire, qui arrivé à son terme ne me
semble plus être, je crois, au bon endroit. Je me sens toujours un peu
gauche,
Je le suis surement, mais bon, faut faire avec.
En
tous cas, Frère Michel, je suis de tout cœur avec vous.
François
J.
|
Réponse
:
J'ai parcouru le document attaché
à votre commrntaire, mais il me faudrait le relire à tête reposée. Je
suis en mission loin de chez moi et je manque de temps et d'aisance
(ordinateur portable peu commode).
Il me semble seulement
que vous
affaiblissez la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" en y ajoutant
"Laïcité". Ne peut-on être fraternel qu'entre laïcs ? Et entre
laïcs et religieux pas de fraternité, pas de liberté, pas d'égalité ?
Je
trouve que plus on ajoute à "Liberté, Égalité, Fraternité", plus on
donne une impression de restriction, bien qu'il ne s'agisse que d'une
devise, d'un vœu pieux.
Et pourquoi pas "Liberté, Égalité,
Amour" ?
Mais
je livre mes impressions à la diable, faute de temps. Comme, de toute
façon, il s'agit d'une devise, d'un vœu pieux et gratuit, non d'une
loi, pourquoi ne pas la spiritualiser ? Je trouve que La Révélation d'Arès comporte
quantité d'idées qui formuleraient mieux l'idée républicaine sur
laquelle vous semblez vouloir asseoir votre projet.
|
13nov10 112C46
Je
viens
d'apprendre que ma grand-mère nous a quittés. C'était une femme
exceptionnelle, parce qu'elle a porté jusqu'au bout et sans colère sans
haine les plaies de la torture à la gégène pendant la guerre d'Algérie
et à l'oppression de son mari.
Ma grand-mère a œuvré toute
sa vie pour rassembler et pour rassurer.
À travers
son départ je réalise l'absurdité des frontières, des porches de
douanes et les murs de ciments du dogme religieux. Je suis coincée dans
une souricière, celle de l'administration et des préjugés de ma
famille, car je suis une apostasie. Je me suis livrée à la rébellion
contre tous les murs de la bêtise humaine et maintenant je suis là !.
L'homme
qui se sent humain est un être qui est conscient qu'il vit entre deux
frontières, ses bagages sont remplis de la mémoire de ceux qui ont
lutté pour briser et effacer les lignes inhumaines.
Vous
parlez, prophète Mikal,
de fugacité. Oui, le monde est fou ; il prend deux chaises pour une jambe,
alors qu'en même temps les cimetières se remplissent de femmes et
d'hommes fauchés comme l'herbe dans cette existence fugace.
L'homme
ne possède qu'un temps, qu'un soleil, qu'une jeunesse pour se livrer à
l'insouciance. Le temps est indéfinissable.
Mikal,
vous le
prophète de cette génération, le Créateur vous a livré l'essentiel,
qu'il faut vivre pour être le charpentier
du bien.
Il vous a sorti de vos illusions et vous nous avez rappelé que la
réalisation de l'âme
est l'un plus grand chantier
de la vie de l'homme.
Je mesure et j'arrive au milieu d'un
vie aussi vulnérable que les feuilles mortes que je foule sous mes pas
en automne.
Je
me dis que même ces feuilles d'arbre ont eu une existence sur trois
saisons. Dieu n'a jamais échappé à sa promesse de gérer sa sublime
création. Il donne des
deux mains et sa générosité est infinie comme l'univers.
Ma
famille m'a raconté qu'à la veille du départ de ma grande-mère, qui
était une femme très pieuse et vraisemblablement pénitente,
un vent a soufflé très fort, accompagné d'une pluie battante et quand
les hommes de la famille l'on porté jusqu'à sa tombe, la pluie et le
vent se sont arrêtés et le soleil a illuminés leur prière.
Il
est dit que dans la tradition musulmane qu'il faut trois jours pour que l'âme quitte sa
dernière demeure de chair et ensuite l'âme salue pour
une dernière fois tout ceux qu'elle a connus dans cette existence
fugace et il y 40 jours pour la mortification.
Frère
Michel, à mes yeux vous êtes l'homme qui m'a permis d'authentifier la
Parole comme étant le seul chemin possible pour nous sortir des ombres
et pour nous encourager à rejoindre les conseils du Père. Mouhammad,
votre Frère qui a vous avait précédé vous soutient pour aider ses
descendants à accomplir le dessein d'Allah le Tout Puissant, effacer
les frontières, supprimer les haines, alléger les cœurs et encourager
le partage des biens terrestres.
Mach Allah,
Hakima
|
Réponse
:
En vous lisant je suis très ému. Merci.
|
13nov10 112C47
J’ai
passé 18 mois dans un centre de formation géré par la CGT, un
QG
identifié sous le label "association", centre de réadaptation
professionnelle pour travailleurs handicapés. J’ai dû intervenir auprès
de responsables pour leur faire comprendre que nous étions là pour
suivre une formation d’agent administratif d’entreprise et non une
formation de syndicalistes (certains formateurs pendant les cours
faisaient du recrutement).
La formation initiale dure 6
mois,
celle-ci a été prolongée à 18 mois. Les stagiaires présents sont
reconnus travailleurs handicapés (des handicaps très divers). Le
montant de ma formation à coûté à la collectivité environ 115 milles
euros et nous étions environ 285 dans ce centre.
Le budget
annuel
des subventions de l’état versé au centre étant de 10 millions d’euros
annuel. Ce n’était pas une formation mais une autoformation: Les
formateurs venaient, ils nous donnaient des documents photocopiés et
nous demandaient de faire les exercices, sans explication : une mise
sous pression qui générait des états de grand stress. On ne les voyait
pas souvent: Des cours étaient annulés, reportés. Lors des corrections,
ils nous expliquaient ce que nous n’avions pas compris. L’un des
formateurs n’avait aucune pédagogie. À plusieurs reprises, il humilia
des stagiaires, en fit pleurer, les résistants étaient menacés d'être
renvoyés s'ils ne se pliaient pas à leurs exigences, la soumission.
Afin
de justifier les 18 mois de formation, ils nous occupaient avec des
cours que nous n'avions pas à l'examen. Lors des épreuves nous avions à
notre disposition tous les cours que nous pouvions consulter (facile
d'avoir le diplôme !), le taux de réussite était donc élevé (du
maquillage!). Tout cela pour obtenir les subventions. Lorsqu’une fois
par mois nous devions signer la feuille sécurité sociale, afin qu’ils
soient payés (un montant entre 3400 à 4500 Euros/mois), je faisais de
l’humour : "Je vais écrire à Mr Sarkozy. Je vais faire un deal avec
lui: Voilà, ma formation coûte 115 milles euros à la collectivité, je
vous propose de m’en donner la moitié afin de créer ma propre activité
et l’autre partie pour rééquilibrer la crise économique." Je
sais,
je suis naïf ! Why not0160? Je n’avais pas en retour des regards
d’amour ! On me pria de cesser cet humour.
On nous
proposait
de participer aux manifestations. Je disais: "Nous sommes dans une
situation économique très grave. Ce que vous faites n’arrange rien.
Vous êtes subventionnés par l’État et vous allez dans la rue
invectiver. Rien de positif ne sortira de cela. C’est le serpent qui se
mord la queue !"
Il est évident qu’il y a entre le
gouvernement et
les leaders des compromissions. Combien de fois ai-je entendu au centre
de formation: "Nous sommes des humanistes, des communistes !" S’ils
étaient des humanistes simples et vrais, eux ou tous les systèmes sur
terre, ils commenceraient à libérer leurs assemblées des princes du culte (Rév.d’Arès
7/4).
80% des ressources des syndicats sont issues des caisses publiques,
donc de nos impôts et seulement 20 % des cotisations de syndiqués. Les
syndicats sont les partenaires sociaux (syndicats et patronats) qui
gèrent les caisses de l’assurance chômage ou de la formation
professionnelle. Ce sont eux qui négocient les accords de branche sur
les grilles de salaires. D’après des sondages, supprimer les
subventions publiques aux syndicats aurait pour effet de se redresser
économiquement. Les syndicats hormis les budgets de l’état ont des
moyens. La loi pour les retraites a été votée hier soir. Que
de bruit
(Rév.d’Arès vii 8 à 16) pour
rien. Dépenses inutiles, manifestations fugaces. Après les retraites
d’autres aussi fugaces. Ces polémiques, nous le voyons, ne font pas
avancer, mais régresser l'humanité.
La solution: un pur
existentialisme. L'homme qui reprend son destin en main, qui entre en pénitence
avec ou sans nous, sans
chef, et qui œuvre concrètement à la restauration d'Éden
en lui et sur toute la terre.
Pour info : Du côté syndicats,
ce sont 50 à 60.000 Euros de pertes par jour de mobilisation et par
organisation syndicale!
Oui, le monde marche sur la tête,
les hommes sont des "lions empaillés".
Dire
que le rugissement d’un lion s’entend jusqu’à 9 km ; où sont passé les
lions courageux, audacieux, ces hommes nobles, sages, réfléchis,
humbles, vertueux ?! Quatre
générations ne suffiront pas.
Ah ! Si les syndicats invitaient le Frère Michel et une délégation de
Pèlerins d'Arès autour d'une table, afin de réfléchir à comment
améliorer intelligemment, ce serait l’amorce d’un vrai changement.
Ah ! Si tous ceux qui sont à la tête d'associations, de radios, TV
libres, etc. nous donnaient la possibilité de nous exprimer, de
transmettre la Parole, ils tireraient un immense bénéfice de votre
charisme, frère Michel. Redresse-toi,
homme (1/1) qui lit ce modeste message !
Qui
que tu sois, reprend ton destin en main, deviens un être purement
existentiel.
Tu as le pouvoir de créer le mal, le pouvoir de
créer le Bien,
le pouvoir de l'amour, de
te transfigurer, de devenir un christ.
Homme, ne laisse personne choisir ta vie !
Tu peux par ta
pénitence être fait un
Dieu (Rév d'Arès 2/13).
Rejoignez-nous, nous
avons besoin de vous.
DB
|
14nov10 112C48
Je
me permets de faire un commentaire sur le commentaire de François
[112C45], lorsqu’il signe "de tout cœur avec vous"
Il
m’apparraît là que "le tout cœur avec vous" est sentimental, mais que,
dans les faits, dans le concret, dans la pratique, "le tout cœur..."
n’y est plus. Je m’explique.
Dans ses réponses précédentes,
Frère
Michel clairement décrit une stratégie de conquête [apostolique] avec
des étapes et le pourquoi de ces étapes. En bref :
d'abord,
on va en mission dans la rue avec le mot pénitence pour
imprégner la société du vrai sens de ce mot [et de ce que sont les
Pèlerins d'Arès: des pénitents],
ensuite,
la mission sociale vraie sera d’autant mieux comprise que le mot [et le
vrai sens] de pénitence
auront rejoint les idées ambiantes.
C’est une conquête
spirituelle.
Un
commentaire comme celui de François et d'autres préconise une
conquête de la société parallèle à celle purement spirituelle
recommandée par Frère Michel, lequel fait de nous des apôtres, des
priants, des pénitents.
Le
commentaire de François et d'autres part d’une bonne volonté qui
demande du travail et qui pense être aussi spirituelle[, mais je
m'interroge...] Je ne connais pas le texte du site Internet de François
— François que j’aime beaucoup sentimentalement — mais cela paraît être
beaucoup d’énergie à côté de la Moisson
avec un grand M.
Certes,
c'est de ma part un avis personnel, mais je me pose la question
suivante: Pourquoi, lorsqu'on se dit pèlerins d'Arès, ne pas penser à
unir ses forces dans une direction donnée par le Témoin de La Révélationd'Arès ?
Côté spirituel, n’est-ce pas ce Témoin
qui a les clés ?
Il est vrai que Frère
Michel n’est pas
un chef (Rév d'Arès 16/1), donc n’ordonne pas. Il
propose, comme un frère parmi les autres, une stratégie de
mission...
Mais voilà, Frère Michel n’est en fait pas un
frère comme un autre !
Je
peux en parler, car je suis tombée dans le piège de la
speudo-créativité et cela à répétition tout au long de ces années. J'ai
pensé être créative en ayant des projets missionnaires qui se veulent
originaux, mais bof ! En fait, je n'ai fait que me priver du prophète, voulant
l'épater, le dépasser— Je ne sais pas pourquoi: Était-ce ma culture
individualiste ?
Aujourd'hui, je souhaite seulement
être efficace, donc me placer derrière le prophète et puis
c'est tout.
Christine M.
|
14nov10 112C49
La
puissance de
cette entrée 112 me touche profondément depuis sa parution, à tel point
que je me sens muette à l'intérieur, comme dépassée, par ce qu'elle
exprime.
Sa Beauté,
sa
pureté, je veux laisser cela intacte comme un joyaux que l'on protège
avec précaution. Et puis viennent, un commentaire, puis un autre, puis
à nouveau un développement de notre frère aîné, tout
cela agit un peu comme des petits filets d'eau, d'une eau pure
désaltérante au travers des émergences fugaces de la Vie spirituelle, de
la vie où "le crabe" se met à ramper, à muer, à nouveau et la
vie reprend pour se recréer.
À une vie
quotidienne-terreau une autre Vie,
légère mais perceptible avec ses risques, ses fragilités, s'accroche...
La Vie entière corps
âme et esprit. Et le vaisseau
[de l'âme]
repart.
Comme bien des commentaires, qui me nourrissent, me
fécondent de leur Vie,
de leur joie, de leur profondeur, de leur simplicité surtout, le
commentatrice [112C46 ?]m'a beaucoup touchée par la
simplicité et l'admiration avec laquelle la commentatrice parle de sa
grand mère qui vit au travers de ce qu'elle exprime.
Celle
-ci me rappelle l'admiration que j'ai gardée en mon âme
pour ma grand mère qui était d'un milieu sobre.Elle vivait avec mari,
avec peu de moyens financiers. Sa famille était unie, mes deux familles
étaient unies, chacun épaulait l'autre. Malgré les soucis du
quotidien, les imperfections, il y avait de la joie, de l'amour, il y
avait la Vie.
La
plupart vivaient sans média, sans radio. Certains
allaient chez le
voisin [avec] des partitions prêtées ou achetées pour pas cher, parfois
recopiées à la main ; les uns chantaient, les autres se parlaient et
racontaient la vie. Tous travaillaient durement, mais on
communiquait, on se voyait et il était possible de se dire les choses,
ce qui allait et ce qui n'allait pas.
Il y avait bien des
moments
d'incompréhension, mais la vie avait appris à se dépasser, à ne pas se
plaindre; la vie reprenait son cours. J'ai beaucoup appris par ces
échanges simples .
Aujourd'hui, je me frotte les yeux et
j'ai
bien de la peine à comprendre quelle page a été tournée et à quel
moment. Que sont devenus ces hommes et ces femmes de
l'après-guerre ? Que sont devenus ces gens courageux, aimants
et
respectueux de l'autre décidés à vivre en paix ? Où sont ces
gens
de bon sens qui par un regard, une pensée, une aumône avaient tout
donné ? Où sont-ils? Où les plaçons-nous dans notre
quotidien ?
Devons-nous prévoir de grand discours
pour aimer ce qu'ils nous ont légué, travestir par des mots, des
discours cette âme
qui vit en chacun de nous ? Étaler des chiffres sur une table
pour savoir comment s'aimer et pardonner ?
Ne
doit-on pas plutôt prendre la peine de se parler, simplement, sans peur
et sans détour, pour se reconnaitre vraiment l'un en l'autre ?
N'est
-il pas temps de laisser parler le cœur ?
N''y
a -t-il pas dans la personnalité du Créateur, une part
totale comprenant chaleur, consolation, amour, joie,
détente ? Dieu serait-il froid ?
Pourquoi
le Créateur de l'Univers serait-il alors venu physiquement et
sonorement parler à l'homme à Arès en Gironde ?
Autrement
dit, pourquoi Sa Matière nous aime -telle à ce point ?
Pouvons-nous,
en nous écoutant, les yeux dans les yeux, d'âme à âme — braillard ou
non, peureux ou non — pardonner, écouter cette matière aimante et
rassurer la Vie en nous, ce cœur qui bat et qui est Vie et matière tout
à la fois ?
Est-il possible de s'aimer simplement
comme Dieu nous aime ?
Le Père, lui, nous dit:
"OUI, c'est possible" .
Alors aimons-nous,
pardonnons et cessons de conjecturer !
Danièle G.
|
14nov10 112C50
Je suis de
l'avis de Charles [112C19], même s'il y va un peu fort dans le sens
lutte sociale, et de François [112C46].
Vous, frère
Michel, en déviant, c'est-à-dire en orientant la mission "tout
spirituel" sur des bases irréalistes comme pénitence, changer le monde
par la foi, prière
pour accomplir, Victoire (Rév d'Arès 10/7)
sur le péché
intérieur, etc., et pourquoi pas, pendant que vous y êtes, par baptême et mémoire du sacrifice (Rév d'Arès
10/4, 20/7), le Pèlerinage (Rév d'Arès xLi/1-13),
au lieu de l'orienter sur une lutte sociale réaliste, vous faites
fausse route, vous affaiblissez la mission.
Bien sûr, La Révélation
d'Arès
prescrit la pénitence
(les rites (prière,
baptême, mémoire du sacrifice),
le Pèlerinage), mais c'est pour la vie spirituelle personnelle,
intérieure du Pèlerin d'Arès grand P ou du pèlerin d'Arès petit p.
Pour
la mission, ce ne peut pas être autre chose que la mission sociale dans
une société complètement laïcisée où plus personne ne parle de croyance
intime et où l'espérance, quand elle existe, du salut et de la vie
après la mort se cache dans l'esprit et même dans le cœur de l'homme de
la rue. Pour cet homme-là seuls des objectifs concrets, sociaux, sont
perceptibles.
Pour ma part, je continuerai ma mission sur
des thèmes réalistes comm je le fais depuis quinze ans.
Vous
égarez vos frères non dans l'erreur (tout ce que vous dites est vrai),
mais dans une action publique idéaliste (chimérique aux yeux du public)
sans issue.
Je ne peux pas recommander au public auquel je
parle
la lecture de ce blog qui nous fait passer pour des nostalgiques de la
vie contemplative. Nous sommes là pour construire un monde nouveau.
Non
signé
|
Réponse
:
Vous ne signez pas ce commentaire, mais par votre adresse
de messagerie je vois qui vous êtes.
Vous
faites de la "mission sociale réaliste" depuis quinze ans,
dites-vous ? Je n'ai pas entendu parler d'un seul nouveau
frère ou
d'une seule nouvelle sœur que vous ayez, par votre "mission sociale
réaliste" pendant quinze ans, rallié à notre assemblée.
Si
vous estimez votre mission "réaliste", convenez avec moi que, comme moisson, elle est
tout à fait inefficace.
Voilà pourquoi : Parce que votre
"mission sociale réaliste" n'est pas la misson d'un homme qui se
réclame de La
Révélation d'Arès. Le public auquel vous vous adressez le
flaire ou l'entrevoit et même le voit, si ceux auxquels vous avez
parlé ouvrent La
Révélation d'Arès et, sans même le
lire, le parcourent trois minutes, ils comprennent qu'il s'agit d'une
livre saint,
que le fond
de ce livre est spirituel d'un bout à l'autre et se demandent pourquoi
vous les serinez à contresens avec un idéal socialiste ; ils trouvent
ça bizarre ou même suspect.
Il est temps que vous montriez
ce que vous êtes: un croyant, un pénitent
(du moins, je l'espère), un homme
du temps qui vient, qui est un temps spirituel !
Il
est temps que vous cessiez de vouloir "faire sérieux et raisonnable"
(c'est ce que disent certains partisans de la "mission sociale") en
reprenant les thèmes de la presse de gauche ou des syndicats, parce que
contrairement à ce que vous espérez, vous n'êtes pas bien vu de cette
façon. Le mélange des genres est généralement très mal vu.
Certes,
l'homme de la rue opine rarement à l'idée de pénitence ;
il hausse les épaules ou vous rit au nez, mais, croyez-moi, il vous
apprécie bien mieux ainsi, en sachant ce que vous êtes: un croyant qui
a choisi la pénitence
comme sentier vers les
Hauteurs Saintes,
qu'en étant un janus qui montre une face socialiste en cachant sa face
spirituelle. Pour l'homme de la rue vous êtes un rombier branché qui
cache un bigot.
Ceci dit, si vous pensez avec ferveur que la
mission qu'inspire La
Révélation d'Arès ne peut s'exprimer qu'en termes
politiques, syndicalistes, écologistes, etc., vous avez mal lu La Révélation d'Arès
ou votre vocation propagandiste n'est pas celle apostolique d'un
Pèlerin d'Arès. Dans ce cas, rien ne vous empêche de fonder une mission
d'esprit "lutte sociale réaliste" — c'est votre liberté — ni même de
dire que vous vous inspirez plus ou ou moins de La Révélation d'Arès,
mais ne le faites pas au nom des Pèlerins d'Arès, au nom du Fond, des principes
spirituels que rappelle cette Sainte Parole, principes qui relient
entre eux les Pèlerins d'Arès, le petit
reste de pénitents,
principes qu'ils viennent chaque année rafraîchir au Pèlerinage.
La
mission spirituelle n'ignore pas les réalités sociales, puisqu'elle
s'adresse à la société, mais le mal sur lequel nous attirons la
conscience publique n'est pas spécifiquement celui que dénonce la
"lutte sociale réaliste". Le mal que nous dénonçons est beaucoup,
beaucoup plus que ça ; c'est le mal
absolu opposé au bien
absolu. Nous sommes bien au-delà des problèmes de société auxquels vous
réduisez votre mission depuis quinze ans.
|
15nov10 112C51
Fugace
spirituel et fugace terrestre, mais plus fugace encore la foi ou plutôt
le courage de la foi.
Le commentateur 112C50 oublie de
signer, mais je sais aussi qui il est, reconnaissable par ses arguments
que je connais et qu'il ne cache pas, car il a été et est encore, je
vois, très critique de vous.
Mais pourquoi n'admet-il pas
plutôt — ce
blog n'est pas un forum, mais je m'adresse à Non-signé si le blogmaster
le veut bien — qu'il
n'est pas du tout à l'aise dans le spirituel et la
piété
et
qu'il préfère parler de La
Révélation d'Arès en gauchiste engagé (je crois qu'il est
plutôt écologiste, admirateur de Kohn-Bendit) qu'en croyant de
dépassement ?
Il pourrait simplement avouer qu'il est
croyant, mais pas disposé pour la dévotion spirituelle et vous demander
conseil pour orienter sa moisson
personnelle dans un esprit philanthropique ou social (les soucis
quotidiens du gagne-petit). Vous avez toujours admis qu'il pouvait y
avoir des "familles d'affinités" différentes dans l'assemblée.
Mais
je sais (et Non-signé sait) que vous entendez par "affinités" des
affinités de méthodes, mais pas d'interprétations. Pour vous il n'y a
qu'une interprétation de La
Révélation d'Arès: Elle invite l'homme à se spiritualiser,
pas à en rester à la politique, parce que faire dans la "lutte
sociale", c'est quand même en rester à la politique et servir les
caciques
politiques: Besancenot, Kohn-Bendit, Aubry, etc., les princes du culte de
gauche. Vous diriez la même chose des princes du culte de
droite. C'est évident dans votre réponse [112C50], très claire sur la
fin, quand vous dites: "Nous sommes bien au-delà des problèmes de
société auxquels vous
réduisez votre mission depuis quinze ans."
La "mission
sociale" est de toute façon et dans tous les cas réductrice par rapport
au Fond de
La
Révélation d'Arès.
J'approuve
ce que dit Christine M. [112C48] et je peux faire exactemen le même
aveu: "Je suis moi aussi tombé dans le piège de la
speudo-créativité tout au long de ces années. J'ai
pensé être créatif en ayant des projets missionnaires qui se veulent
originaux, mais bof ! En fait, je n'ai fait que me priver du prophète."
Bof
|
Réponse
:
Je n'ignore pas, bien sûr, que c'est parce que qu'ils se
sentent ridicules en parlant d'idéal spirituel, de pénitence, d'âme, etc.,
que beaucoup de missionnaires ont versé dans la "mission sociale". Ils
se sentent plus à l'aise et même chargés d'une mission humaine des plus
hautes en reprenant les termes d'espérance de l'idéologie de gauche.
J'ai toujours laissé mes frères penser et pratiquer leur mission à leur
idée et m'en suis mêlé aussi peu que possible, parce que, d'une part,
j'ai toujours considéré avec humilité que les autres étaient aussi
capables, voire même plus capables que moi dans le domaine pratique de
l'apostolat, même si je n'adhère pas personnellement à tous leurs
projets, et d'autre part, je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès
16/1). Si je suis intervenu au début des années 2000 pour
prier l'assemblée
de ramener au "tout spirituel" l'esprit de leur mission, c'était par
devoir, parce que le prophétisme de Vérité est ma
tâche fondamentale.
Je ne vois pas, d'ailleurs, ce qui
empêche un missionnaire de se placer sur le terrain "social" pour
souligner l'urgence de la vie spirituelle.
Dans les années
90 je me suis trouvé dans une ville de France où un couple de frères
allaient par les rues avec des tracts tout "syndico-politiques," comme
dit un des commentateurs.
Je
leur dis: "Pensez-vous que votre souci de
justice sociale par l'argumentation politique traduise le sublime
Message d'Arès? Vous le trahissez
par l'exiguïté même de vos arguments."
Ils me répondirent à
peu
près ce que me dit Non-signé dans son commentaire 112C48: "Il n'y a que
ça que les gens comprennent."
Je répliquai en substance:
"Pensez-vous que Jésus et le Père à Arès nous ont envoyés à un monde
qui aurait compris depuis longtemps la Parole et qui l'auraient
seulement un peu négligée
?
Non! Mon peuple ne
comprend plus, crie déjà le Créateur par la bouche
d'Isaïe! C'est pourquoi notre mission est difficile. Parce que notre
foi n'a pas ou n'a que très peu de points communs avec la mentalité
rationaliste et idéologique en vigueur. C'est un difficile retournement
des esprits que nous sommes envoyés faire. C'est un travail dont on
sort les bras bleuis
quand on a accepté La
Révélation d'Arès et qu'on s'est engagé comme moissonneur."
Je
relus rapidement leur tract et je conclus: "Vous êtes des hommes et
rien ne vous empêche de citer des hommes que vous croyez être les seuls
guides que, selon vous, les assoiffés de justice sociale — les gens —
reconnaissent, mais citez-les pour montrer qu'il y a au-dessus d'eux un
meilleur Guide de justice, un Guide suprême qui a pour souci leur Vie totale, pas
seulement leur salaire ou leurs avantages sociaux. Écrivez par exemple:
"Oui,
le destin de l'homme légitimement assoiffé de justice sociale doit
beaucoup à Marx, Jaurès, Jospin (alors premier ministre), la CGT et FO,
mais ce ne sont pas les pionniers du destin humain, ce ne sont que les
épiciers d'un superproduit: l'humanité, cultivé ailleurs, cultivé au
fond de vos tripes, de votre cœur, de votre âme. Votre destin,
votre bonheur, le bonheur de vos enfants, ne dépendent que de
vous-mêmes, que de l'amour, du pardon, de la paix que vous donnerez, de
l'intelligence
spirituelle que vous réveillerez en vous, de votre
liberté
absolue qui seule vous permettra de passer les barrières
sociales, les barrières du mal. C'est ce que le Créateur appelle tout
bêtement pénitence et salut. Ça ne se
trouve pas dans une bénitier, mais en vous-mêmes!"
Je n'ai
jamais su si ces deux missionnaires avaient suivi mon conseil.
Tout
dernièrement c'est dans le même esprit que j'ai recommandé le libellé
suivant à une autre
mission, qui, elle, a honoré mon conseil :
"On le
voit, la démocratie
elle-même ne solutionne plus
l’injustice, l’exploitation,
les guerres personnelles et sociales.
La solution est d’une
autre nature, spirituelle :
la pénitence
non au
sens que la religion donne au mot,
mais que La Révélation
d’Arès
lui donne !
La lutte sociale, même légitime n’a pas vaincu
et ne vaincra pas
le mal tant que l’amour n’aura pas
transformé le débat
des intérêts en dialogue entre hommes
d’âme et de cœur."
Nous pouvons montrer que nous
ne sommes pas des rêveurs éloignés des vérités du monde, mais que nous
connaissons l'existence d'une Vérité
au-dessus des vérités du monde et qui est la solution suprême du mal.
|
16nov10 112C52
Je
sais que vous êtes en ce moment en mission dans le Sud. On m'a dit sur
la Méditerranée. J'espère que ça marche !
Je salue
l'homme
de 81 ans, qui pourrait s'isoler dans son honorabilité de vieillard
sacré dans un palais spirituel comme dans un palais de cristal d'où
il rayonnerait par l'esprit, mais qui va encore au charbon, au contact
du monde rugueux et sourd.
C'est ce que faisait Jésus, mais
il avait 30 ans !
Fugace surnaturel, fugace
terrestre, mais pour vous le souci de la moisson
n'est pas
fugace. Vous êtes incroyablement persévérant. On commence à comprendre,
en voyant votre tempérament actif, brave et encore entreprenant à 81
ans, que vous avez dû bouillir dans votre jus, là-bas dans votre prison
forcée d'Arès et ensuite dans votre isolement forcé de Bordeaux, en
pensant à nos missions nulles et routinières — Vous disiez dans une
allocution au Pèlerinage: "Attention à la routine !
En apostolat c'est le commencement de la fin. Regardez
Dieu !
Il ne cesse pas de créer l'univers, de l'agrandir. Toute vie
spirituelle est création
ininterrompue."
Vous avez dû bouillir en pensant à nos
"missions
sociales". Vous en parlez dans quelques commentaires en termes pas très
flatteurs, mais vous avez longtemps respecté ce choix des missionnaires
en espérant qu'ils avaient raison et qu'il voyaient mieux que vous ce
qu'il fallait faire. Pour finir ces "missions sociales" ont été, comme
je vous ai entendu dire cet été en captant ce que vous disiez à un
frère dans l'exèdre, "stérilisantes et défigurantes". J'en ai été gelé
sur place, parce que j'y avais cru et j'avais cru que vous étiez
d'accord avec ce type de mission. Laisser faire, c'est comme être
d'accord pour des frères qui oublient que vous ne commandez personne
et que vous avez, comme on dit, une obligation de réserve.
Vous
avez dû bouillir en attendant qu'on vous appelle pour donner des avis,
des
conseils et même un coup de main, mais personne ne vous appelait. Vous
avez respecté la souverainté
des assemblées (Rév d'Arès 8/1), et votre neutralité
forcée parce que vous n'êtes le chef
de personne (16/1).
Mais, en fin de compte,
vous
n'avez pas pu vous empêcher d'intervenir dans l'urgence de situations
déchirantes, certaines désespérées [...] et pour finir récupérer in
extremis une mission dans le Sud à
laquelle vous redonnez vie de toutes vos forces spirituelles et
physiques. Vous montrez ce que vous êtes: Le prophète
dont le prophétisme ne s'arrête pas et que s'il faut se jeter à l'eau
pour sortir le noyé, vous le faites sans dépit et sans reproches, vous
le faites gaîment.
J'en profite pour poser une question
concernant
vos répones 112C50 et 51. J'ai l'impression que vous répondez comme
s'il s'agissait de convertir le monde, mais ne disiez-vous pas qu'il
fallait seulement moissonner
les épis mûrs?
F.
D.
|
Réponse
:
Bien sûr, quand je parle de mission, il est toujours
sous-entendu que je parle de moisson
des épis mûrs, de moisson dans le monde déjà semé, mais non de
mission de conversion.
Je
quitte aujourd'hui le Sud, je reprends la route pour regagner mon
bureau de Bordeaux où m'attend beaucoup de travail avant de revenir ici
avant la fin de l'année. À votre souhait: "J'espère que ça
marche !" je réponds: Oui, ça commence à marcher et j'espère
que
ça continuera.
Je le répète sans cesse à mes frères et
sœurs, avec
lesquels je viens de passer plusieurs jours, toute mission est effort,
travail, bien préparé d'abord dans l'âme
et le cœur, puis ensuite soutenu.
Le
tract compte mais est secondaire en tant que papier imprimé ; l'homme
qui tend le papier fait partie du tract, est le tract ! Nous
missionnons sans relâche sur un seul thème: la pénitence, et sans
changer de tract aussi
longtemps que durera la campagne actuelle. Donc travail bien
préparé dans la foi, la prière, la revitalisation de la Parole au fond
de soi, puisqu'on est la Voix
du Père, puis
travail concerté, persévérant, soutenu, patient et qualitatif, parce
que très faible et très lente est toute remontée du spirituel des fonds
de la grande mare déspiritualisée du monde.
Il n'y a pas
d'autre
recette de mission que la foi brûlante,conquérante, bien instruite par
la Parole. Tout le reste est modalité, non sans importance, non
irréfléchie, mais on ne prépare pas une mission comme une campagne
publicitaire ou politique ; la mission c'est d'abord et avant tout l'âme et le cœur
qui s'ouvrent au monde dans un Feu
continu, non un feu de paille par-ci par-là qui ne réchauffe personne,
ni le moisonneur
ni le public.
Le
spirituel est fugace, le terrestre est fugace, mais seule une mission
non fugace, permanente et tenace servira le surnaturel et dégèlera le
terrestre.
|
17nov10 112C53
Les
deux messages que vous publiez des sœurs Danièle G. (112C49) et
Christine M. (112C48) me réchauffent le cœur. Quand je pense à ce que
je voudrais faire de ma vie, je me dis que j'aimerais mieux vous
connaître pour changer
le monde à vos côtés de près ou de loin en sachant tout
l'amour que vous nous portez ; [je me dis] que je voudrais devenir prophète comme vous
et ne pas passer par la mort ; [je me dis] que je voudrais
rencontrer d'autres prophètes
comme vous et comme plein d'autres que je ne connais pas ou que je
connais, mais ils ne doivent pas le savoir ; et [je me dis] que je
voudrais être heureux de partager dans la pénitence avec mes
frères prophètes
une bière, du pain, du
vin et de l'huile dans la joie du monde qui change ;
[je me dis] que je voudrais que dans mes vieux jours je puisse raconter
aux nouvelles générations votre histoire et celle du monde dans son
glorieux exode.
Voilà
ce à quoi je pense avant d'aller me coucher.
Tony du Val de
Loire.
|
17nov10 112C54
Qui
sait si, un jour, les constructeurs d’automobiles ne peindront pas sur
les carrosseries des plus belles berlines des slogans tels que
PÉNITENCE = SALUT, ou bien des phrases tirées directement de La Révélation d’Arès ?
Sans
oublier le présentoir à tracts comme sur la photo ci-jointe .
Dominique
de la Côte Vermeil
|
17nov10 112C55
Dans la
vie, ce qui devrait être action enthousiaste — joie et fête comme
la pénitence (Rév
d'Arès 30/11) —, toute action de foi en Dieu qui a parlé à
Arès et d'amour du prochain, devient parfois une source de tourments.
C'est
comme ça que si, d'un côté, le surnaturel est fugace, mon spirituel
missionnaire à moi est aussi fugace !
C'est ce qui m'arrive
chaque fois que je pars à la moisson,
d'abord enthousiaste et aussitôt que je suis dans la rue je suis
souffrante, transie de peur, au contact du public. Oui, mon courage
d'apôtre est fugace. Il fond. Alors, j'agis quand même, mais je suis
une mauvaise missionnaire.
En fait, je n'ai pas assez la
foi.
"Vous ne priez pas assez. Prier comme le prescrit la religion, c'est
entrer en soi-même, mais prier comme le prescrit La Révélation d'Arès (35/6)
c'est le contraire, c'est sortir de soi, c'est se mettre à la place de
Dieu, c'est trouver Dieu en soi, c'est être Dieu," m'avez-vous dit un
jour.
Ma peur est, je crois, ce que les psychologues
appellent
"anxiété sociale" et c'est une émotion paralysante largement partagée
dans un monde où les contacts directs entre inconnus ont disparu.
C'est
vous, Frère Michel, qui donnez l'explication de cette paralysie. Vous
l'avez un jour appelée dans une causerie à Arès "la mort de la
communicabilité, un cimetière où les tombes ne communiquent pas, un
gros problème pour le moissonneur."
Vous
disiez (ça m'est resté gravé dans la tête): "Contrairement à ce qu'on
croit, ce monde dit de communication n'est pas un monde de
communication ; c'est un monde d'isolés, de monologuistes: Le
présentateur de la radio ou de la télévision paraît communiquer, mais
c'est faux, vous ne pouvez pas communiquer avec lui. Il vous impose son
discours sans réplique possible. Les hommes ont comme ça perdu
l'habitude d'échanger."
Je ne veux pas dire que le
surnaturel qui
vous est apparu a été fugace parce qu'il a été lui-même arrêté par
l'angoisse qui saisit Celui Qui parle dans un monde
d'incommunicabilité. Il doit être au-dessus de ça. Je dis que vous,
vous n'avez pas répondu. Vous avez toujours dit que vous ne pouviez
rien dire, comme paralysé. Jésus ou Dieu étaient comme le présentateur
de la radio ou de la télé auquel vous ne pouvez pas répliquer ou
demander des précisions. Alors, devant votre silence, le surnaturel
s'est arrêté de parler. C'est le fugace surnaturel qui répond au fugace
terrestre.
Merci pour cette entrée 112 qui me force à
reconsidérer mes faiblesses.
Adèle
|
18nov10 112C56
Vous
ne me connaissez pas.
Je suis des sûrement nombreux
pèlerins d'Arès qui ont peur de se montrer, de s'avouer publiquement.
Je
suis dans la partie la plus basse, la plus immergée et invisible, de la
"masse immergée de l'iceberg humain" qu'a formé La Révélation d'Arès,
comme vous avez écrit deux ou trois fois dans des réponses. Iceberg est
une image juste: Sa masse
immergée est énorme et reste gelée, sa partie émergée est belle et se
dégèle, mais est très petite.
J'ai décidé de me dégeler.
J'ai
bien relu trente fois l'épilogue de votre belle entrée 112.
J'aime
tant cet épilogue que je ne peux m'empêcher de la rappeler ici,
par cœur:
"J'ai surmonté ma peur du terrestre, parce que j’ai compris que la
fugacité du
Surnaturel n’a pour cause que mon aveuglant péché
[...] J'ai surmonté ma peureuse bêtise
terrestre
et je me suis mis à la pénitence et
à
la moisson des pénitents
et je n'en démordrai pas. Frères et sœurs, même
quand vous
croirez viser trop haut, vous serez
encore
au-dessous de ce que le Père attend de vous. Aidez les hommes à assumer
de
vrais espoirs !"
Mon
père et ma mère, que vous ne connaissiez pas non plus, récemment
décédés dans un accident, étaient
allé en 1987 à l'Athénée de Bordeaux pour "L'Œil S'Ouvre" et m'avaient
parlé du thème de votre conférence: "N'ayez pas peur !" Un
thème
repris par la pape une dizaine d'annes plus tard (N'importe qui qui
vous suit voit bien à la longue que vous tenez le rôle très ingrat de
la grande âme
dont on s'inspire, mais qu'on ne nomme jamais).
Dans
cet esprit, j'ai adapté l'épilogue
magnifique de cette entrée 112. J'en ai fait mon premier tract, que je
glisse en douce
entre les dossiers de mes collègues sur leurs bureaux — Je suis
fonctionnaire à la Communauté Urbaine.
Voici mon tract (juste un texte sur une feuille A5):
Surmontons notre
peur !
Si le Surnaturel
ne se voit plus,
c'est à cause de notre aveuglant péché.
L'Histoire n'est
est qu'une suite de malheurs, parce que nous courons après un type de
bonheur que nous ne trouverons jamais.
Nous sommes
perpétuellement insatisfaits ou déçus, vieillissants et mourants.
Surmontons
notre peureuse bêtise terrestre !
Mettons-nous à la
pénitence et à la moisson des pénitents !
Même quand
croirons viser trop haut, nous serons encore au-dessous
de ce que Dieu attend de nous.
Assumons de vrais espoirs et
aidons les hommes à assumer de vrais
espoirs !
(Adapté de l'entrée 112 du blog
http://freesoulblog.net/index.html,
blog
du témoin de La
Révélation d'Arès. Écrivez-lui, il a toujours bon
pied bon œil à 81 ans grâce à Dieu: Frère Michel Potay, B.P.16, 33740
Arès)
J'espère
que vous recevrez beaucoup de courrier.
Aménophis
|
Réponse
:
Peut-être
êtes-vous bordelais, puisque vos père et mère assistèrent à L'Œil
S'Ouvre à Bordeaux — Était-ce bien en 1987 ? Je
n'en suis pas
sûr, mais ma mémoire n'a pas "toujours bon pied bon œil."
Si vous
êtes bordelais, rendez une petite visite au local "L'Eau Forte" des
Pèlerins d'Arès de Bordeaux, rue Monbazon ! Ce n'est pas très loin de
la tour de la Communauté Urbaine.
Surmontez votre peur ! Votre
obligation de réserve de fonctionnaire sera totalement respectée, mais
vous apporterez au groupe missionnaire de cette ville le réconfort de
votre fraternité.
Surmontez votre peur ! La
Révélation d'Arès,
quand elle convainc, fait souvent subir au lecteur convaincu un
racornissement de ses dispositions métaphysiques. Il se cache sous le
grand chapeau gris de "l'indifférent monsieur tout-le-monde", comme si
brutalement sur son front s'était tatoué: "Je crois dans La Révélation d'Arès." Il
n'a pas seulement peur d'être repéré comme pèlerin d'Arès potentiel, il
a également peur que sa foi passe par l'entonnoir de la Parole du Père
dans la cuvette de la mission active, car pénitence = salut,
mais aussi pénitence =
moisson de pénitents.
Surmontez
votre peur ! Chez nous personne n'est forcé à rien. La plupart d'entre
nous, sauf nos novices, ont dissous en eux cet enthousiasme vulgaire
qui consiste à ne pas tenir compte de la sensibilité de celui ou celle
qui pousse leur porte. Seule votre propre conscience vous forcera
peut-être un jour à devenir un pénitent
et un apôtre. Je l'espère bien. Alors, vous entrerez peut-être dans ce petit reste que je
suis envoyé rassembler
(Rév d'Arès 24/1).
|
18nov10 112C57
Magnifique entrée comme une confidence glissée à notre oreille. Légère
et bonne pour l'oreille du pied
corné qui
reconnaît les brumes de son Mont analogue, de son Île
bleue, par
ses propres fugaces incursions vers les Hauteurs en
prière ou en pèlerinage. Lourde, déjà, du poids des ans pour le fugace
terrestre, à peine quelques battements
d'ailes, mais lourde, déjà, d'une vie tout entière
ré-orientée, redressée,
par ces quelques dizaines de jours en présence du Surnaturel, lestée
désormais d'un travail inouï, d'un labeur de géant des
temps nouveaux — béni sois-tu prophète pour le don de ta vie ! — malgré
et grâce aux aller-retours continuels, aux navettes fugaces, et parfois
comme incertaines, toujours insaisissables entre la vie rêvée des
hommes et le Réel qui la déchire par endroits, fugace bien sûr.
Quelle est alors, au regard du vieil homme qui peut dire: "J'ai
vu Dieu" (Rév d'Arès 37/3)", la réalité des manifestants qui
vocifèrent sous sa fenêtre pour leur retraite ? Ne passent-ils
pas comme des ombres sur le
fond de la Mer inconnue,
sans réelle consistance, sans savoir où ils sont ni qui ils
sont ?
N'est-elle pas pathétique la vaniteuse présomption à vouloir se
garantir une pâtée suffisante pour ses vieux jours, fort de "son bon
droit", quand le bonheur
(réel) ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d'Arès 36/23) ?
Mais paradoxe, montagnes russes du spirituel, comment ignorer les
vociférations "braillardes et haineuses" de ces frères que nous aimons,
puisque nous devons leur ouvrir
l'œil pour
continuer à ouvrir le nôtre ? N'en déplaise à Anonyme [112C02]
je
les connais bien moi aussi pour en avoir été. Facho? Réac? Du bruit de bruit.
Mots insignifiants. Non valides.
Je me revois le poing levé vociférant contre l'autre, mon frère,
le puissant,
le riche,
le chef,
porteur de tous mes maux, totalement aveugle à mon propre péché,
irrémédiablement absous à mes yeux par ma faiblesse,
ma paresse, ma peur et mon ignorance. Et voilà que du fond du désert
(spirituel) où je grouillais avec
les autres, peut-être parce que j'avais fait quelques efforts de
pénitence sans
savoir ce que c'était vraiment, l'écran des apparences se déchire
fugitivement dans l'obscurité où j'errais, mais assez pour que se
révèle en moi la vérité de mon néant et la possibilité de ma gloire,
que Dieu me prête une âme (cette
notion de prêt d'âme
m'a beaucoup frappé, est-elle, frère Michel, plus qu'une
image ?) pour monter au créneau, aider le prophète un
temps (L'Œil S'Ouvre au Cirque d'Hiver, Paris, 1988, 1989 et 1990),
puis me laisse livré à moi-même, comme abandonné, pour que je poursuive
seul, par mon propre effort, mon ascension.
Il
m'en aura fallu du temps pour comprendre qu'il n'y avait rien à
comprendre, intellectuellement parlant, et que la raison raisonnante
est vaine à saisir la Vie, qu'il n'y avait que le vertige prodigieux,
fugace, de ma Surnature quand je la réanime en moi et le labeur
inexorable, et dérisoire, des jours qui s'ajoutent aux jours, de
l'homme soumis au temps.
CRM
|
Réponse
:
Mon
frère, je suis très ému en lisant votre commentaire. Merci pour votre
témoignage, cet acte de grande humilité, donc de grande
lucidité !
Concernant le prêt de l'âme,
oui, je parle au sens propre de prêt.
Dans l'état où j'étais en 1974, esprit ecclésiastique étranger à l'Esprit
du Surnaturel entré chez moi sans frapper la nuit, non souhaité,
méconnaissable, devant qui j'aurais pu m'enfuir au lieu de tomber à
genoux, qui d'aspect et de paroles contredisait à peu près totalement
ce qu'était alors ma foi d'église, je ne vois pas comment j'aurais pu
accepter Jésus et son Message et monter
sur le Parvis du
Père (Rév d'Arès 2/16) si Celui-ci n'avait précédé ma pénitence en me
prêtant une âme,
provisoire, en attendant que je fasse le choix libre d'entrer en pénitence
et de me créer ainsi la mienne d'âme,
plus tard.
Dieu
ne force personne à le recevoir ou à recevoir son messager, mais si,
dans l'urgence, il veut absolument se manifester, il doit mettre
l'homme, même le prêtre qui imagine Dieu tout autrement qu'il n'est et
pour qui il est le grand Inconnu, en état de l'accepter. Je ne vois pas
comment il peut le faire autrement qu'en collant au témoin une âme imméritée,
provisoire donc, puisque c'est l'âme
le pont, le vaisseau,
nécessaire entre l'humain et le grande Mer de Vérité (voir
Veillées 17 et 18).
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23nov10 112C58
Le bruit
de la rue fait écho aux bruits des
palais et des
princes.
Il n'y a pas à s'en étonner ou à s'en émouvoir outre mesure.
Ce sont les deux facettes de la même pièce, c'est à dire le
matérialisme comme seule base, sans aucune notion transcendantale ni
spirituelle.
Mais plus les princes
discuteront et légifèreront, plus la rue
réagira. C'est pourquoi prendre partie pour l'un ou pour l'autre n'a
pas vraiment de sens, spirituellement parlant.
Que les gouvernements successifs le fassent avec "l'apparence" du bons
sens ou non, les lois votée par une majorité, "représentative" ou
pas, entraîneront toujours des mécontents.
Et plus ces lois passeront en force, plus la réaction sera
violente — effet de boomerang, plus vous le lancer haut et
fort, plus il revient vite — et le sentiment d'injustice enflera.
Les uns aveuglés par leur colère, les autres par leurs égos, se battent
chacun pour son propre matérialisme, sa propre idéologie, bref, ils
battent tous pour
leurs propres intérêts. Chacun pense à sa carrière.
Ce sont les deux facettes du même péché,
tout le reste — les
"justification"s de chaque camp — est bruit d'homme.
Si notre "raison" nous pousse à prendre partie pour un camp ou un
autre, ce n'est que par rapport à notre propre point de vue, lié
souvent
à notre contingence matérielle et sociale du moment ou à notre propre
parcours, que nous défendons, comme l'animal défend son territoire.
L'objectivisme social n'existe pas, puisque le social sera toujours lié
aux périodes de l'Histoire, aux différentes idéologies, aux modes de
gouvernement du moment et aux problèmes économiques.
De plus, transposer un modèle social d'un peuple à un autre n'a pas de
sens non plus, chaque peuple ayant sa propre culture, sa propre
évolution, etc., ce qui fait aussi la richesse de l'humanité et
devrait au contraire nous faire grandir dans nos conceptions.
Le spirituel et le surnaturel, eux , transcendent et dépassent ces
concepts et permettront à l'homme de naître à nouveau, libre
de ces
propres entraves, qu'il s'est lui-même infligées, telles le prestige,
la réussite sociale, les possessions matérielles, etc....
C'est bien ce que tous les prophètes,
sans exception, ont martelé au
monde depuis des lustres et que le monde n'a pas entendu (ou n'a pas
voulu entendre)...
C'est vrai, on peut comprendre en vous une certaine lassitude...
Olivier G
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23nov10 112C59
Je viens vers votre blog comme vers le Miel (Rév d'Arès xii/4-6),
comme si mon appétit revenait peu à peu, heureux à chaque fois de vous
lire, de vous retrouver intact, frère aîné, sûr et présent.
Je me vois toujours pendu à mes peurs, à certaines de mes certitudes,
et bizarrement accroché à d'autres certitudes dont je sais qu'elles
sont la manifestation de leur propre déclin: Ce monde là touche à sa
fin, son enveloppe se fissure de toutes parts et nous sommes encore
pendus
à ce maigre tissu ; nous nous battons pour cette peau de
chagrin,
étrangement.
J'ai l'impression que cette fameuse réalité n'est que
l'absurdité grandissante et chétive qui fuit le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4), malgré
la troublante certitude qui devrait gronder en chacun de nous: Nous
sommes pendus tous ensembles au rêve, à la Buée, nous tenant
éloignés
de la rosée de l'Aurore
(Rév d'Arès xix/18) qui arrive.
Alors oui, à la Fête
pour laquelle nous
devons nous préparer [mots pas clairs] cette croyance que le
monde ne peut se faire sans le
Souffle du Père.
Que la Paix et l'Amour
restent en vous frère Michel !
Ahmed de L'Indre
|
Réponse
:
Merci. Grande émotion en moi de voir revenir un frère demeuré
silencieux de si longues années !
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23nov10 112C60
Vous
publiez les commentaires de cette entrée #112 à intervalles de plus ne
plus longs. On voit bien que vous êtes très occupé en ce moment. Ce
doit être cette fameuse "mission dans le Sud", dont vous parlez de
temps en temps dans vos réponses, assez souvent en tout cas pour qu'on
sente que cette tâche vous préoccupe beaucoup. Peut-être êtes-vous, en
même temps, en train de préparer la prochaine entrée #113.
Il
n'est pas douteux que La France soit un pays beaucoup plus atteint par
l'athéisme ou l'indifférence religieuse que d'autres en Europe et dans
le monde. C'est pour cela qu'il est impossible de ne pas comprendre
pourquoi le Créateur s'est adressé aux hommes depuis la France.
Vous
titrez ici "fugace surnaturel, fugace terrestre". C'est un signe. Il
est évident que vous êtes très préoccupé par le fait que le Créateur et
son Messager vous aient au total parlé quelques heures seulement —
fugace, donc! — et par le fait que sur terre rien ne dure, tout est
continuellement remis en question — fugace terrestre! — et vous vous
demandez comment, à l'inverse, donner à votre mission une efficacité
constante sur le fil de cette lame de scie.
Il est sûr qu'un
honnête homme comme vous — ceux qui doutent de votre honnêteté partent
de parti pris, pas de psychologie, n'ont pas grand chose dans la
cervelle — ne peut que se remettre et remettre sa mission
continuellement en question.
Bientôt trente-sept ans [en janvier
2011] après avoir éprouvé le "surnaturel fugace" vous n'êtes pas tombé
dabs la routine des gens qui en ont trop vu ou qui pensent qu'on ne
peut pas faire mieux qu'on a fait jusque là. Vos propos montrent la
fraîcheur d'un pionnier perpétuel, infatigable, d'un homme jamais las
de la mission qu'il a acceptée du Ciel. Pourtant, le fait est là, clair
et moche, les hommes croient de moins en moins qu'ils puissent se créer
une âme
éternelle et changer en
bien, mais nous ne perdez pas l'espérance de les
convaincre, du moins d'en convaincre un petit reste (Rév d'Arès 24/1).
Vous avez 81 ans. Vous pourriez vous dire: "C'est maintenant à la
jeunesse qui me succédera de chercher les moyens de changer le monde ;
moi, j'en ai assez fait," mais vous ne dites pas cela. Vous restez le
guide dynamique de l'assemblée.
Ce que je trouve formidablement généreux dans votre façon de penser,
c'est que vous ne vous dites pas que le petit reste
est fait d'une humanité supérieure, supérieurement spirituelle — au
sens que vous avez il y a quelques mois donné au mot spirituel: qui a
une âme —,
mais vous considérez tous les humains, y compris vos ennemis et vos
détracteurs, comme égaux en dignité et en droit au salut. La
supériorité du petit
reste en somme est dans son sentiment de fraternité et
d'égalité avec le monde entier et c'est vous l'artisan de ce sentiment
noble.
S'il
est vrai que le problème de la spiritualisation ou plutôt de la
respiritualisation de l'humanité est le plus difficile qui se pose aux
hommes, bien plus complexe que les problèmes de régimes de
fonctionnement (politique, philosophie, etc.), s'il est vrai que ce
problème commande les événements des quatre générations
et même plus à venir, il est non moins vrai qu'il ne sera pas résolu si
vous n'y mettez pas vous-même,
frère aîné, la main jusqu'à votre dernier souffle.
J'ai
fini par comprendre qu'il ne s'agit pas de plaider pour un
sentimentalisme ridicule qui prétendrait que tous les hommes, méchants
comme bons, peuvent accéder au
salut
dès lors qu'ils sont moins favorisés matériellement, pauvres et
exploités (sentiments exprimés dans les manifs), sentimentalisme dont
partait cette "mission sociale" ridicule (et opportuniste), que vous
avez justement critiquée, parce que tous les "damnés de la terre", ceux
auxquels ont refuse cruellement la retraite à 60 ans, seraient tous
comme des anges dans la même confusion attendrie. Nous savons seulement
que nous ne pouvons pas prétendre évoluer spirituellement et que nous
nous ravalons, si nous ne nous sentons pas la chair des
chairs,
les frères des autres.
Votre blog est une extraordinaire banque de
ressources spirituelles. Vous me faites sortir de ma paresse de croyant
mou. Je crois que je vais me mettre à la mission, quoiqu'en dise ma
femme.
Vous avez un courage et une
persévérance communicateurs. Merci.
Julien J.
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24nov10 112C61
Sur le radeau de notre monde en naufrage spirituel (à l’image du
naufrage de la frégate "La Méduse" en 1816) il y a un tronçon
de mat et un bout de toile pour avancer auquel se raccrochent les
naufragés qui veulent encore se sauver et crier à toute la terre qu’ils
"remercient le Tout Puissant d’avoir daigné porter un regard sur eux"
(ils furent 15 sur le radeau, survivants des 150 de l'équipage et
passagers
de "La Méduse"). Ce regard bienveillant aperçu par un tout
petit nombre de survivants, c’est La
Révélation d’Arès, point fugace et lumineux dans l’immense
écheveau de l’Histoire humaine, et ce bout de mat avec un bout de
toile, c’est ce petit blog
d’âme libre inconnu du monde que nous, petit reste
d’humains naufragés, dressons au vent et aux lames sur quelques bout de
planches de la toile mondiale en perdition.
Je reviens aussi vers votre blog avec Ahmed (112C59) comme vers du miel et, pour
garder l’image de l’Histoire, j’y viens prendre de l’eau qui sourd
entre nous, car ce n’est pas seulement de vous, l’homme Michel, la pointe
toujours verte de ce radeau d’âmes, que vient l’eau qui sourd à
nouveau pour rasséréner nos âmes,
mais c’est aussi de tous ceux qui se rassemblent autour
de vous et qui rapportent (par leur pénitence et moisson)
l’eau
dans le monde.
Je n’ai besoin que de prendre pour exemple trois ou quatre derniers
commentaires, dont celui de CRM (112C57) qui m’a tiré des larmes de
joie (encore de l’eau). J’en ai embrassé mon écran quand je l’ai lu et
que je suis tombé sur le témoignage de votre émotion comme sur celui
d’autres qui vous émeuvent.
Que m’excusent ceux qui vous lisent et qui trouvent qu’à parler ainsi
je vous suis comme un gentil mouton qui suit son berger. Ils n’ont pas
encore goûté au bonheur de retrouver un peu de la vie spirituelle qui
passe ici à travers tous et qui vient en fait de l’Hôte et du Pasteur qui est
au-dessus de nous
(Rév d'Arès 25/5) tout en étant au bord, au fond, en face
de chacun de nous.
Je peux l’exprimer grâce à vous qui l’expliquez et le vivez en
pionnier “à l’avant“ du radeau.
Ce n’est pas qu’un prophète qui nous guide ici, c’est une rencontre de
prophètes à travers des messages tirés du cœur et de l’âme, merci à tous
et aux lecteurs silencieux, lecteur que je suis aussi tant que je ne
manifeste pas comme maintenant ma jubilation.
Cette lumière et ce bon sens qui transparaissent à travers les messages
sont bons pour l’assemblée,
pour le monde, mais le monde actuel n’a pas les yeux et les oreilles
pour voir et entendre que la force de la pénitence est une
force plus grande contre le mal que toutes ses armées et ses lois. La pénitence nous
relie à la puissance créatrice surnaturelle qui est en même temps en
nous et en dehors de nous, qui nous relie à la vie plus
fondamentalement que toutes les théories sur la biologie et les
thérapies.
C’est pourquoi je me retrouve dans ce que dit Olivier G. (112C58) du
matérialisme représentatif légal des princes et du
matérialisme revendicatif des rues, réponses normales d’un parti pris à
l’autre, tous les deux faisant abstraction de la dimension profondément
humaine, surnaturel de celui qui se niche au fond du prince comme au
fond de l’homme de la rue. Dénichons cette nature au fond de chacun de
nous et sortons-la des bureaux, des manifs, des labos !
Vivons l’amour
du prochain, le pardon, la liberté spirituelle au grand jour !
Quelle
bravoure nous est ainsi permise que le monde soumis au péché attend
toujours de nous, de vous, d’un minimum en entraînant d’autres qui
n’attendent qu’un signe
soit donné !
Et je me retrouve naturellement dans ce qu’écrit Julien [112C60] sur
l’égalité qui n’est pas un droit mais une reconnaissance: Je n’ai pas
droit à l’égalité, je suis l’égal de tous, et tous me sont égaux devant
la vie, la Vie :
la Vie
attend autant — à égalité — de chacun de nous pour triompher de la
mort, des dégâts du péché.
J’aurais encore beaucoup de choses à dire sur la façon formidable dont
vous portez l’estocade à la fugacité de notre condition divisée. Vous
devenez permanent et j’épouse votre détermination. Ainsi "je surmonte
ma peureuse bêtise terrestre et je me mets à la pénitence tous les
jours, et à la moisson
de pénitents, oui je n’en démordrai pas" non plus.
Merci encore à Dieu, à frère Michel, aux hommes et femmes de bien, au monde en
marche pour son salut, vive la pénitence !
Bernard L.
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24nov10 112C62
Il y a deux nuits, j’ai été pris de
réflexion continue et, à un moment donné, je me suis rendu
compte que le Créateur, en fait, ne pouvait en vous parlant que prendre
"un coup d’avance" sur le mal [qui était comme il est] en tous [les
hommes], car il
pouvait devancer le mal dans les limites du prévisible.
Sinon, ce serait désespérant de n’être toujours qu’à la traîne, de
porter nos fautes et les fautes de nos pères comme des boulets.
Souvent j’ai l’impression que la désespérance, le désenchantement,
etc., prennent leur source dans un sentiment d’être en retard sur le
mal qui a toujours comme une longueur d’avance en quelque sorte.
Avec La Révélation
d’Arès c’est le contraire.
Être un homme du temps
qui vient (Rév d'Arès 16/10, 30/13), c’est toujours être
en avance sur les effets du mal à venir. Fugace le surnaturel ? Oui,
mais pas en retard, plutôt en avance donc.
C’est sans doute pour cela qu’on a tant de mal à le comprendre et qu’on
est toujours surpris, jamais prêt, même si je dis aussi que Dieu dans
sa Sagesse ne peut sûrement nous devancer que dans la limite de ce qui
nous est compéhensible.
Quand on attend trop avant de réagir au surnaturel, on se
croit en retard... et peut-être est-on vraiment en retard ?
Peut-être peut-on dire cela quand on est en mission : "Venez, le
Créateur nous fait prendre de l’avance sur le mal !" ?
Mais je me dis aussi que le destructeur est forcément toujours en
retard sur le créateur ; c’est pourquoi la création
d’Éden est toujours en avance par rapport à ce monde-ci qui tout en
détruisant beaucoup n’a pas encore réussi à détruire la création
primordiale. Et c’est pourquoi, dès que nous devenons nous-même
créateurs
de Vie (Rév d'Arès
24/3-5) en accomplissant
la Parole (24/1, 35/6), nous reprenons de
l’avance sur le mal.
Se libérer de la prison du temps
(Rév d'Arès 12/6), en
tout cas du poids du temps,
en se sentant coupable de ne
pas avancer ou de voir le monde qui n’avance pas, c’est
arriver, il me semble, à être toujours créateur de Bien (Rév d'Arès xxxviii/3),
c'est au moins y tendre de plus en plus. Alors,
réaliser l’impossible nous semble envisageable, le temps, fugace ou
non,
devient notre ami en quelque sorte ; on se dit qu’avec de la patience
(Rév d'Arès 35/7) et de la mesure (7/6, 35/7)
dans nos efforts
continus, on y arrivera.
Bernard dlF.
|
Réponse
:
Vous philosophez sur mon entrée 112, qui, elle, n'a rien de
philosophique.
Mon entrée 112 n'est pas fondée
sur des déductions venues de la
réflexion, mais seulement sur ce que m'enseigne La Révélation d'Arès,
à savoir que l'homme trouve
la Vérité et son
Salut par son
âme et exclusivement par son âme, dont il se
munit par la pénitence.
Par conséquent, puisque je n'étais pas pénitent quand
Jésus parut devant moi la nuit du 14 au 15 janvier 1974, je ne pus être
en état de percevoir la
Vérité qui allait m'être révélée que si j'étais soudain
muni d'une âme
de prêt.
Je développe :
Je ne vois pas l'opposition entre bien
et mal
comme relatif au temps qu'il
faut au bien pour
vaincre le mal ou,
comme dans votre commentaire, au temps
par lequel Dieu devrait précéder
le mal pour
faire connaître le Bien à
un témoin.
Je ne crois pas que Dieu "devance le
mal", même "dans les limites du prévisible" (?), car Dieu
après le Déluge a opté pour
le Bien absolu
(Genèse
8/21) et ce
Bien n'est pas dépendant du temps, du temps "devancé" ou
du temps en
retard.
Dieu est hors
du temps (Rév d'Arès 12/6), il ne saurait ni être en
retard sur le mal
ni précéder le mal
comme vous l'envisagez. Dieu est ailleurs, il n'a pas de
rapport au
mal.
D'ailleurs, s'il était dans la Nature de Dieu de "devancer le mal
dans les limites du prévisible", quand (par exemple) un malheur de la
dimension désastreuse de la guerre de 1914-1918 ou de la guerre
1939-1945 devient
"prévisible", pourquoi dans sa
Bonté ne le devancerait-il pas, en l'empêchant ? S'il ne
le fait pas, c'est parce qu'il n'a pas, sa Bonté n'a pas, de
rapport au mal comme nous
autres pécheurs,
inventeurs et fauteurs de
mal, en avons.
Dieu est hors du mal et nous sommes
dans la mal
comme Dieu est hors du
temps et nous sommes dans
le temps.
Certes, l'homme
a été créé à l'image et
ressemblance de Dieu
(Génèse 1/26-27), mais cette image n'est plus
en l'homme pécheur
que virtuelle. Pour la retrouver effective, réelle, l'homme
doit entrer en
pénitence.
Certes aussi, l'homme a besoin de temps pour sa pénitence, mais ce temps n'a pas
d'horloge fixe et, de ce fait, la perception de la Vérité*
dépend non du temps mais de l'extraordinaire magnanimité que
sa propre pénitence
montre à
l'égard du pénitent.
Ce temps
peut être très long ou très court, voire même quasiment escamoté. Mais
pas du fait de Dieu. Du fait du pénitent.
C'est pourquoi le pénitent,
mais non Dieu, est producteur de la Grâce même qu'il reçoit et qui le
conduit au Salut.
C'est pourquoi je dis: La pénitence
est productrice de miracle. C'est la parabole fameuse des "Ouvriers de
la Vigne": les ouvriers de
la onzième heure gagnent le bien
en onze fois moins de temps que les ouvriers de la première
heure (Matthieu
20/1-16). Ce qui, selon nos critères humains de justice
terrestre paraît injuste, mais qui est
juste pour Dieu ; c'est la Justice de Dieu.
Mais moi, la nuit du 14 au 15 janvier 1974 je n'étais même pas un ouvrier dans la vigne ;
je n'étais pas le moindre commencement du début d'une pénitence ; je
n'avais pas le moindre atome
d'âme.
Il a bien fallu qu'une
âme me fut prêtée, une d'occasion, même une toute petite,
une rafistolée.
Il est vrai que je ne suis pas bien malin.
Esprit grossier, je pense comme un gros bêta qu'il fallut me prêter une
houe
pour désherber et passer sans tarder dans le jardin (Rév d'Arès xvi/17) que
je devrais plus tard montrer au monde, parce que désherber à la main,
c'est long, surtout pour moi nul en jardinage, et Jésus n'avait que
trois mois à me consacrer, pas de temps à perdre donc... Je ne pense
quand même pas que, pour autant, Dieu dût faire le boulot et passer
devant moi avec sa propre houe
pour m'ouvrir le passage entre les rames de haricots.
* La
Vérité est que le monde doit
changer, 28/7, montre le rapport direct entre Vérité et Salut, donc entre
Vérité et âme, Vérité et pénitence.
Il n'y a pas là non plus de rapport entre
Vérité et temps.
|
25nov10 112C63
Pardonnez-moi, mais je souhaite vous poser une question, certes pas
fondamentale au niveau de ma foi, mais dont je me dis qu'elle indique
peut-être qu'il y a des choses fondamentales que je n'ai pas bien
comprises.
Je vous avoue que dans vos entrées de blog je ne comprends pas toujours
tout.
Je ne dis pas qu'il y a des blancs complets, mais il y a des zones qui
sont visiblement actuellement au-delà, voire très au-delà de mon champ
de conscience. Ça ne change rien à la direction de certitude
heureusement.
Dans le dernier commentaire vous écrivez:
Mais moi, la nuit du 14 au 15 janvier 1974, je n'étais même pas un
"ouvrier dans la vigne" ; je n'étais pas le moindre commencement du
début d'une pénitence ;
je n'avais pas le moindre atome
d'âme.
Pas "le moindre atome
d'âme" ?
Vous dites que vous étiez un homme bon, un homme dans son église
certes, avec ses crédos, ses certitudes, ses suffisances mais sans
turpitudes, avec des qualités "d'honnête homme" au service de ses
ouailles.
Est-ce que ne pas avoir "le moindre atome d'âme" signifie
une sorte de noirceur totale ne laissant place à aucune lumière et
condamnant en conséquence aux ténèbres post-mortem, conséquence
implacable pour les "sans âme", les spectres, à moins de miséricorde
(dont on déduit à la lecture de La
Révélation d'Arès qu'il ne faut pas trop compter
dessus) ?
Un atome de bien
ne peut-il produire un "atome d'âme",
même hors du champ de la
pénitence (que j'entends au sens du Bien qui est voulu,
provoqué, "prémédité", donc produit de la conscience) ?
J'aimerais développer mais je ne veux pas abuser.
Bien sûr, si vous n'estimez pas utile de répondre, cela ne me posera
pas de problème. Je pourrai aussi bien comprendre plus tard. Mais bon,
si je comprends plus vite, c'est mieux.
P. B.
|
Réponse
:
Si, mon frère, j'estime "utile de répondre", car je vous
ai troublé. Je me sens en faute.
Jésus ne s'était-il pas senti en faute d'avoir troublé Thomas, auquel
entendre parler de résurrection ne suffisait pas, quand il lui tendit
ses bras et lui montra sa poitrine pour qu'il y vit de plus près ?
Avant toute chose, je vous demande de me pardonner l'usage, dans "je
n'avais
pas le moindre atome
d'âme" (ma réponse 112C62); d'une expression qui
appartient au langage familier, mais ici usage trop léger, usage
d'étourdi,
puisque ces mots vous ont troublé.
De ce fait, je vais me donner un mal de chien pour m'expliquer.
Au sens propre, mon
expression "pas le moindre atome
d'âme" est comme "mal de chien",
tout à fait impropre, vu que je ne suis pas un chien (si, si, je vous
assure, je ne suis pas un chien et je n'ai même pas la moindre idée du
mal que peut se donner un chien) et vu que l'âme n'est pas,
comme les anges
ne sont pas ou que
l'esprit
n'est pas, de la nature physique atomique expérimentable,
pondérable, mesurable, qui permettrait de dire qu'on en a une ou qu'on
n'en a pas. Surcroît de faute de ma part : Que mon âme
eût été faite d'atomes ou non esr sans importance, puisque je ne peux pas
savoir si j'avais ou non une âme,
véhicule du Salut, ainsi que
le dit la Parole elle-même : Qui peut savoir qui est sauvé et
qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3).
Au sens figuré, cependant, l'expression "je
n'avais
pas le moindre atome
d'âme" pour moi présente une certaine exactitude.
Oui, c'est vrai, quand j'étais ecclésiastique,
j'étais comme vous dites "bon, un homme dans son église
certes, avec ses crédos, ses certitudes, ses suffisances mais sans
turpitudes, avec des qualités d'honnête homme au service de
ses
ouailles." Je crois que mes mots, pour évoquer le
mystère, qui reste pour moi entier, de l'élection faite par le Ciel de l'homme banal et sans
sainteté que j'étais, sont plus souvent ceux-ci : "Quand
j'étais ecclésiastique, j'étais un brave type, qui ne faisait de mal à
personne, mais je n'étais pas un mystique." Mais n'avez-vous pas
remarqué, mon frère, que la rue où nous appelons les passant à la pénitence
est remplie en grande partie "d'honnêtes gens", de "braves types qui ne font de mal à personne" comme
j'étais moi-même avant 1974 ? Alors, pourquoi les appeler à entrer en pénitence et à rejoindre un petit reste de pénitents ? Ça
ne sert apparemment à rien, puisqu'apparemment le monde est déjà
constitué, et c'est vrai, de braves gens, bons au sens commun, qui
remplissent leurs devoirs d'honnêteté et de bonnes relations envers
leurs familles, leurs employeurs, leurs collègues, leurs voisins. Sans
nul doute, beaucoup des hommes et femmes qui vivent aujourd'hui,
croyants ou athées, sont même meilleurs que nous, Pèlerins d'Arès et
promis au salut. Alors donc, j'insiste, pourquoi leur distribuer des tracts, les appeler à rejoindre le petit reste de pénitents, puisqu'apparemment ils seraient déjà pénitents sans le savoir ? Vous,
qui êtes missionnaire, vous connaissez la réponse mieux que personne.
Vous savez que si cela suffisait, le Créateur ne serait pas redescendu
parler aux hommes en 1974 et 1977. S'il descendit à Arès, c'est parce
que l'enjeu n'est pas le salut personnel (celui que prêche l'église),
mais le changement (donc le Salut) du monde (Rév d'Arès 28/7), monde qui se rapproche dangereusement d'un point de non-retour du mal, le péché des péché (38/2). Le vrai pénitent au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès n'est pas celui qui est pénitent pour lui-même — Je ne cesse de dire: "Nul ne se sauve sans sauver les autres" et/ou "La mort est une épreuve même pour le juste, parce que l'homme n'a pas été créé pour la mort, et tant que nous n'aurons pas fait se lever le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8), notre salut ne sera que relatif, une survie interminable sans bonheur." Le vrai pénitent est celui qui a pris conscience qu'il est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26/27), donc co-créateur du monde et qu'il doit recréer Éden, le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17), celui qui dans cet esprit acquiert et développe en lui l'amour du prochain, qui, beaucoup plus que la charité, est l'amour du prochain au point de se soucier du salut des autres, de tous les autres, de tous les humains qui couvrent la terre, bref, du monde, qui est en fait sa vraie famille, sa propre et vraie nature de chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) qui se sent chair, esprit et âme
de chacun des hommes de cette terre au sens qu'il souffre et se réjouit
avec tous les hommes qui souffrent et se réjouissent. Ne m'avez-vous
pas entendu maintes fois répéter et expliquer tout cela ? De ce fait, pas plus que le pape, le prince de Rome (Rév d'Arès 28/8) ou n'importe quel roi blanc (x/3-7... xLv/24),
n'est un mauvais homme, un homme malhonnête, malintentionné, je
n'étais, dans mon église, un mauvais homme, un homme malhonnête,
malintentionné, mais j'étais très loin du dépassement — de la
transcendance ou transfiguration —, qui est la direction — la
"direction de certitude ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") — que se
donne la vraie pénitence, celle qu'allait me demander d'accepter et d'accomplir la Parole reçue à Arès. J'allais, à partir de 1974, entrer en pénitence, pénitence que
je poursuis depuis trente-sept ans bientôt et que je poursuivrai
jusqu'à mon dernier souffle et qui ne suffira peut-être pas à me sauver
— qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (11/3) — et je me crois ainsi en droit de considérer qu'avant 1974, avant d'entrer en pénitence, je n'étais pas pénitent au sens de La Révélation d'Arès et que je n'ai donc pas la moindre certitude que j'avais une âme, quoique j'aie pu en avoir une, mais que j'aie encore d'honnêtes raisons d'en douter. Pourquoi ? Parce qu'après 1974, il me fallut changer ma vie (Rév d'Arès 30/11). Il me fallut devenir bon au sens qu'entend Dieu par ce mot: Vous serez bons (ou saints) comme moi Yahvé, votre Dieu, Je suis bon (ou saint) (Lévitique 19/2). Il
me fallut, éveillant ma conscience spirituelle que
j'avais confondue avec ma conscience religieuse, corriger en moi
quantité de péchés, que je n'avais pas vus comme péchés
jusqu'alors. Notamment, corriger en moi les tendances de quantité de
"braves types" à être autoritaire, coléreux, satisfait de moi, voire
même immodeste, à ne pas montrer à mon épouse,
bien que l'aimant romantiquement comme n'importe quel brave type aime
sa femme, plus d'indulgence et de compréhension que je ne lui en avait
montré jusqu'alors, à ne pas envisager de sortir du confort
qu'avait eue jusqu'alors ma vie pour accepter la pauvreté que j'ai
connue ensuite et que je connais encore, toute relativité faite avec
les obligations de ma mission à quoi je consacre le minimum de biens
que je dois posséder aujourd'hui pour bien la remplir, et surtout à ne
pas considérer comme favorables au progrès moral et social et même au
salut ceux qui n'étaient pas de mes compagnons politiquement gauchistes
ou religieusement orthodoxes. Il me fallut apprendre à aimer tous les hommes sans exception, mes ennemis et détracteurs compris, à pardonner toutes les offenses sans exception, à faire la paix en toutes circonstances, à comprendre que l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) est autre chose que l'intelligence intellectuelle, qu'être libre n'est pas liberté si être libre ou ne pas voir les autres comme libres n'est pas absolu (10/10). J'abrège. Et il m'a fallu accepter ainsi toutes les antinomies dont est faite la vie spirituelle du pénitent, la seule qui puisse un jour conduire le monde au changement et à la Vie. Quand
je vois ce que je suis aujourd'hui, certainement encore bien imparfait,
et comme je fut avant 1974, je crois que je peux sans trop grands
troubles de conscience, parce que ce n'est qu'une façon de parler, dire
que "je n'avais "pas le moindre atome d'âme" avant d'entrer en pénitence. Et je sollicite encore une fois votre pardon, parce que je vous ai troublé.
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00Xxx00 112C64
Text
Signature
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Réponse
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