13sep10
111C1
Les gens sont pris dans le temps. Ou se laissent prendre par le temps.
Ce n'est pas toujours facile d'être à l'écoute. Ce monde va très vite !
Pourquoi
ne pas faire des conférences également où vous pourrez ainsi mieux
exprimer ce que vous avez à dire ? Ou des rencontres informelles dans
un lieu approprié où là aussi vous pouvez rencontrer des gens et
surtout échanger ?
Est-ce que vous prenez les coordonnées des gens ? Vous pouvez vous
faire un petit listing de gens qui vous a touchés.
maryse
|
Réponse
:
Oui, c'est vrai, à certains
heures surtout, les gens sont pressés, manquant de temps, mais j'ai
missionné dans la rue dès 1975 (peut-être même fin 1974, je ne me
souviens plus très bien) et je peux vous dire que le manque de temps
est loin d'être la raison principale de l'impatience ou de
l'indifférence des passants. Si vous hèliez les gens de la rue pour
leur parler de quelque chose qui les allèche, ils trouveraient le temps
de vous écouter, croyez-moi.
Nous avons des missionnaires dans
toutes les grandes villes de France et je suis certain qu'ils prennent
soigneusement les coordonnées des personnes qui les leur donnent, mais
ils ne les demandent pas. Notre mission est partout placée sous la
règle de conscience qui commence par le respect de la personne, de ses
idées et de sa vie privée.
Bien sûr que nous organisons des
conférences, des réunions publiques, mais quel moyen avons-nous d'en
informer le public sinon par la distribution de tracts ?
On en revient toujours au tract.
|
13sep10 111C2
Tout d'abord, merci pour l'amour et la patience inconditionnelle que
vous portez à l'homme.
Cette
entrée a certainement été le fruit d'une mûre réflexion. Elle-même
basée sur une "étude" approfondie des réactions des passants lors de
votre récente mission-test. Merci pour ce courage et cette constance
dans l'effort.
Je me dis bien souvent "C'est normal que Frère Michel fasse
tout ce travail, puisque c'est le prophète,"
mais même si vous êtes le prophète,
vous restez un homme, mais vous accomplissez votre mission ! Alors
merci pour ce bel exemple que vous nous montrez.
Ensuite,
à la lecture de cette entrée, je fais le rapprochement avec le
comportement de chaque mortel "technologiquement standardisé" (un être
humain qui dispose des outils de ce siècle tels que la TV, l'Internet,
etc.) qui se fait avaler par sa vie matérielle. Comme vous, je pense
que l'homme s'est désintéressé de sa vie réelle et qu'il a pris de
mauvaises habitudes, si confortables qu'il en oublie de vivre.
Quel
triste exemple que les réactions primitives d'un mâle en folie sur son
canapé, excité par une rencontre sportive, tellement qu'il en oublie de
se déconnecter les neurones pour saluer sa femme ! Ou bien cette
élégante et distinguée dame qui se laisse attendrir par le dernier rôle
romantique de Matt Damon, qui en oublie qu'elle en est à son 12ème
paquet de chips croustillantes et reprochera ensuite à son mari de la
tenter en laissant des nuggets à 1900 Kcal par barquette dans le
frigo ! Ou bien moi-même qui, au lieu de me concentrer à fond
sur
ce commentaire, ne peux m'empêcher de laisser charger un épisode d'une
série américaine et qui me dirai plus tard dans la soirée : "Tu as
perdu deux heures de ta vie à regarder la vie des autres !" En
même temps, si je fais ça, c'est parce que la mienne manque de piquan.
Mais non, c'est juste que l'on est absorbés. Or, on est libres, pas
d'excuses ! Nous sommes des humains capables de belles choses... comme
des plus stupides. On est impatients, pressés, exaspérés mais surtout
orgueilleux.
Ainsi, ne pensez- vous pas que si nous étions libres [Rév d'Arès 10/10]
de tous nos préjugés, mais aussi de notre orgueil, la Moisson serait plus
facile ? Évidemment oui !!
On
ne s'arrête plus dans la rue, ou très rarement, parce qu'on se dit
intérieurement: "C'est quoi ce truc?", ou bien: "Oh non, mais ils n'ont
rien compris, ça sert à rien de rester là, vous perdez votre temps", ou
pire: "Oh les idiots, s'ils croient qu'ils vont m'avoir avec leurs
flyers! Je n'ai pas de temps pour ces conneries." En fait, le plus gros
mal pour la mission n'est pas le fait que nos tracts n'intéressent pas,
que ça ne divertisse pas, c'est l'orgueil. L'orgueil de se dire qu'on
en n'a pas besoin, qu'on est supérieur et mieux. Et là, on préjuge, on
juge, on tue.
Même avec la meilleure des formules, ni nous ni
les meilleurs publicistes ne peuvent guérir l'orgueil de tous les
passants. Les tracts peuvent seulement toucher, interpeller, rassurer,
questionner.
Juste un exemple. Cette semaine, je me balade à
Pau, tranquillement, sous le soleil quand un monsieur portant une parka
fluo publicitaire m'interpelle d'un sourire. Je me dis: "Oh la
dégaine!" Bam! un jugement! Puis je me dis: "Mais qu'est-ce qu'il me
veut?" Et le voilà qui m'arrête et commence à me parler de
l'association humanitaire pour laquelle il travaille. D'abord réticente
(je ne connaissais pas cette association), je me dis: "Ça sent pas bon,
cette arnaque ! Je vais l'envoyer bouler." Mais je l'écoute et
finalement, touchée, oui, touchée et interpellée, j'accepte un
rendez-vous téléphonique, le temps que je puisse vérifier ses dires sur
Internet et participer à un parrainage d'enfant. Ensuite, notre
conversation s'est transformée en un bel échange de fond sur le
pourquoi de la pauvreté et de tous ces maux de société. Comme
quoi, ma médiocrité était bien partie pour empêcher cette belle
conversation de naître et cette magnifique issue d'aider cet enfant. Il
n'est jamais trop tard pour changer.
Et comme vous dites très justement, Frère Michel, la mission de rue est
un vrai miracle.
Des circonstances, l'amour et l'écoute de l'autre sont parfois plus
forts que notre péché. C'est un miracle.
Il
y a autant de probabilités que notre tract ou notre message oral touche
les missionnés que de chance que mon commentaire aît fait rire des
lecteurs.
Je ne suis pas orgueilleuse, je suis optimiste. Pourquoi ne pas faire
de même avec La
Révélation d'Arès
et ne pas être optimiste en la lisant ? Au pire, vous aurez ouvert
votre cœur à l'Amour inconditionnel que notre Père a pour nous, les
hommes. Au mieux, vous nous rejoindrez dans la quête du Bien !
Le Guépard des Pyrénées
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13sep10 111C3
Notre courage missionnaire ne s'amenuise pas.
Samedi
après-midi de 15 heures à 18 heures {...] nous avons installé notre
portique renouvellé quant aux écritaux et aux deux petits suports en
bois pour présenter La
Révélation d'Arès.
Sœur B. et son époux A., frère D., frère C. (pour qui c'était sa
première mission de rue), B. et moi annoncions simplement que le
Créateur par La
Révélation d'Arès appelle à la pénitence. Nous
avons montré et laissé feuilleter La
Révélation d'Arès, parlé des Évènements surnaturels, de
vous comme prophète.
Nous n'avons perçu aucun signe de moquerie ou de rejet de la part de
ceux qui s'arrêtaient. Au contraire! Un intérêt.
[...]
Nous avons avec nous un joli carnet pour noter les coordonnées des
personnes avec qui nous avons eu un bon contact et qui veulent bien
nous les donner.
Nous sommes tout à fait d'accord avec votre
analyse [déjà ancienne et présentée ailleurs que dans ce blog], frère
Michel. Nous n'attirerons personne avec des généralités qui nous font
passer pour de simples braves gens.
Pendant des années j'ai animé
avec mon époux un groupe "Pénitence et Déculturation". Alors qu'il
était évident que j'avais le souci de la pénitence, que
j'avais saisi que sans pénitence
nous ne ferions pas la différence, pourquoi n'ai-je pas eu le déclic de
transmettre dans la rue cet appel à la pénitence
de la façon simple, claire et directe que vous préconisiez depuis des
années ? C'est pour moi, à ce jour, complètement incompréhensible. Je
crois que je me suis laissée, bien plus que je ne l'imagine, embourber
dans la "moisson sociale" bien présente et active à [ville de France].
Oui,
dans ce sens, j'ai manqué de courage, le courage de ne pas suivre ce
qui faisait majorité. Je crois bien que l'on ne m'y prendra plus
! La honte est salutaire.
Annie
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13sep10 111C4
Pour ma part, La
Révélation d’Arès fournit un cadre intéressant à la mission de rue.
Puisque tout homme, ...
sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9),
ma mission est de conduire la personne à lire La Révélation d’Arès
et
non de la convaincre avant d’avoir lu la Parole:
Ne cherche
pas...
à trop convaincre, tu feras douter (Rév d'Arès 7/3)
et :
Douce sera
ta voix,
sobres tes paroles (23/6).
Ainsi, le tract est
surtout la carte de visite de la Parole elle-même et non celle du frère
qui missionne. C’est ce qui reste de concret après la rencontre souvent
fugitive. C’est ce qui va permettre à la personne rencontrée d’avoir en
mains les clés pour accéder à la Parole (achat du livre, l'internet,
etc.).
Personnellement,
j’accompagne les références de La
Révélation d’Arès par une phrase que
je tire des commentaires de Frère Michel afin d’éviter de parler en
bruit de
bruit : Personne
ne se présentera jamais devant les
pécheurs pour ajouter sa parole à Ma Parole (Rév d'Arès 10/11).
Par
ailleurs, je pense intéressant de clarifier ma démarche. J’y ajoute un
témoignage personnel et une adresse mail de contact possible.
Je
n’ai pas d’outils statistiques pour évaluer l’impact. Je ne pense pas
que la quête de résultats mesurables soit dans l’esprit de la Parole,
[puisqu'il faut que l'homme
qui demandera l'Eau du Créateur] ne doive rien à ta bonté ni à ta
séduction (Rév d'Arès 20/2), ou encore: La
cognée se vante-t-elle aux dépens du Bûcheron? (Isaïe 10/15).
Comme
une vague ne suffit pas pour venir battre la falaise, un tract ne
suffit pas. C’est la constance dans la mission de l’ensemble des
frères comme les vagues
se ruent contre le roc qui leur barre leurs
cours, sourdes, obstinées (Rév d'Arès 28/12).
Pour moi,
l’essentiel est de garder à l’esprit le lien pénitence-moisson:
(Un)
chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle !
(Rév d'Arès xxxvii/5).
Louis-Marie
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13sep10 111C5
Je viens de découvrir cette nouvelle entrée de votre blog [...]
"Ils ne le croient pas remédiable [le dégoulinement continu du péché]…" Je
comprends que les gens d’espérance ne croient pas que le péché puisse
disparaître ; ils le croient normal.
J’avoue
que le soin que vous portez et la réflexion que vous développez pour
faire un tract m’impressionne. Vous donnez l’impression de jongler avec
les antinomies.
Nous devrions en prendre de la graine.
Il y a
dans votre tract quelque chose de vous-même qui doit passer. Votre vie.
Je pense que le tract est aussi le prolongement du missionnaire et la
manière de le donner est importante. C’est pourquoi il est bon d’y
croire. À travers votre réflexion, on ressent déjà l’amour et le soin
avec lequel vous l’avez rédigée. Puisse-t-il [votre tract] faire des
miracles !
Bonne moisson, frère Michel !
Denis K.
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13sep10 111C6
Je n'ai pas de
tract à la main et la mission [de ma région] m'est difficilement
accessible en raison de la distance et surtout de la vie
professionnelle et familiale.
Alors que fait le
moisssonneur que je suis ? Je parle aux frères et
aux sœurs humains en qui il me semble voir la semence d'une belle
spiritualité.
Untel connaît les difficultés de l'édition, parce que de bonne foi il
déclare que Dieu lui a parlé.
Unetelle édite des poèmes à l'image de sa vie qui la propulse vers Dieu.
Tels autres vivent leur foi dans une simplicité désarmente.
Tels autres vivent des expériences non ordinaires qui leurs font voir
le monde autrement, où Dieu a ou aurait Sa place.
Tels autres encore se sentent utiles dans l'appartenance d'un groupe ou
d'une association qui changera
une spécificité de ce monde.
La polone (Rév d'Arès
xxxix/12-13) coule de partout, si c'est bien la polone [l'âme
collective] que je vois.
Faut-il construire des moulins ? Si oui, par qui ? Si non,
quoi faire ? Les années passent et je me demande si le petit reste est
prêt à s'étaler sur le "reste" sans se perdre selon la Volonté [du Père de l'Univers,
12/4].
Le temps passe et je me dis que le
temps d'un battement d'aile (Rév d'Arès 32/4) un miracle
peut s'accomplir. Les
ailes des aiglons
sont nombreuses et nul ne pourra compter les miracles sur les quatre générations
qui viennent.
Beaucoup disent avoir entendu Dieu mais un seul L'a vu et entendu. La
Parole donnée à Arès est unique en son genre, la pénitence qu'Elle
nous enseigne l'est aussi.
De
plus en plus de frères et sœurs du "reste" [les hommes de bien dans le
monde] souhaitent agir ensemble dans le respect des croyances de chacun
et du non-jugement.
Que voulons nous faire ? Que fait le petit reste ? L'ascension se fait
tous ensemble, dans l'entière filialité. Est-ce-que je me
trompe ?
C'est en vivant dans mon corps lourd du péché et dans mon âme rayonnante d'amour pour mon
prochain que je veux être
le frère du temps qui vient avec tous.
Tony (de Touraine)
|
Réponse
:
En disant: "La polone
(Rév d'Arès xxxix/12-13) coule de partout, si c'est bien la polone que je
vois," vous semblez dire qu'il y aurait partout un changement qui se
ferait naturellement dans le monde et qui conduirait, tôt ou tard, au Jour où la Vie triomphera du
mal.
Je
crois comme vous qu'il existe naturellement, et depuis très longtemps,
un certain nombre d'hommes de bien dans le monde — Les "Untel, Unetelle
et Tels autres", dont vous parlez ici, ceux que j'appelle "le reste"
dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (voir appendice de
l'édition 1995, dite bilingue, de La
Révélation d'Arès).
Mais je ne crois pas du tout que ces hommes de bien constituent une
dynamique de Bien
susceptible d'amener par elle-même, sans le catalyseur et fédérateur
qu'est le petit reste,
la Victoire
du Bien.
Si cette présence naturelle d'hommes de bien
dans le monde était susceptible de chasser la Bête du mal derrière l'horizon (Rév
d'Arès 22/14), d'entraîner l'avènement du Jour et de la Vie (24/5), bref,
de former à elle seule, par sa seule existence naturelle, le changement du monde (28/7),
pourquoi le Père aurait-il envoyé Jésus en 1974 et aurait-il parlé en
1977 pour appeler à une pénitence
et à une moisson
spécifiques un petit
reste, une pieuse
gente ?
La polone,
mot et concept neufs qui surgirent du bâton de lumière théophanique en
1977, mot sans traduction dans notre langue et concept inconnu dans la
nomenclature théologique et philosophique, la polone dont le sens
est en gros l'âme
collective, se formera d'abord dans le petit reste et de
là s'étendra dans le "reste", mais pas naturellement ; cette polone collective
se fixera dans le blé
récolté par les pénitents-moissonneurs.
Ce
n'est pas aussi simple et schématique que cela, mais ce n'est
pas
dans l'espace très limité d'une réponse de blog que je peux
l'expliquer. Je me suis beaucoup étendu sur ce sujet lors de mon enseignement à
l'Espace des Peupliers à Paris en 1996. J'en dis toutefois assez ici
pour rappeler que la mission directe du petit reste vers
le public est absolument nécessaire et que rien n'aboutira sans elle.
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13sep10 111C7
Ah ! Formidable ! une réflexion du prophète
sur LE tract du missionnaire !
Tant mieux. Je vais avoir une recette...
Oh là là c'est compliqué. De combien de pièges faut-il se garder !
Plus facile de dire ce qu'il ne doit pas être que ce qu'il doit être,
le tract. C'est donc si difficile de faire un tract ?
Ma foi, p'têt bien. Voyons voir... Comment est-ce que je m'y prends-je
moi-même ?
J'en
ai justement un à faire. Eh oui, pas facile au fond. Comment
finalise-t-on un tract ? Comment le valide-t-on ?
Surtout que
je ne suis pas tout seul, il va falloir composer avec d'autres...
Encore moins facile, ça.
Finalement, oui, il y a une sorte
d'alchimie du tract qui passe par ma propre vie spirituelle, mon
expérience de missionnaire et ma perception de l'air du temps. Tout
bien réfléchi, je n'ai toujours pas de recette, je dois surtout me
battre contre moi-même, mon impatience, mes préjugés, ma paresse
intellectuelle et, en plus, la formule évolue tout le temps. C'est
peut-être ça qu'il a voulu me dire au fond ?
CM (d'Ile de France)
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13sep10 111C8
Vous distribuez
des tracts, mais que pouvez-vous faire d'autres ? Pas grand
chose.
Je comprends, dans ce cas, que la confection d'un tract soit une
affaire importante.
Vous faites ce que font déjà d'autres petites
religions qui sont interdites sur les grands media, une interdiction
qui est le sujet de votre entrée de blog précédent: "Le silence des
media."
L'éjection des grandes plateformes de communication (pour
l'entretien desquelles elles paient l'impôt télé-radio) des
personnalités et idées non "offciellement" ou "traditionnellement"
reconnues est une des grands scandales de la France.
Il faut
reconnaître à François Mitterand — qui fut votre ami, je crois — de
s'être beaucoup ému de ce scandale et d'avoir fait tout ce qu'il put
pour le réduire, notamment en supprimant l'O.R.T.F. et en libérant les
ondes, mais les ondes ainsi libérées ne sont pas montrées plus
généreuses pour ceux qui n'ont pas les moyens de s'équiper en hertzien.
Ce
non-accès aux moyens aujourd'hui normaux (télé, radion, presse) de
communication, dont souffrent les innombrables non-agréés en France
n'est pas aussi systématique dans d'autres pays ou même n'existe pas en
Grande Bretagne et surtout aux États Unis. Il y a quelque jours le
Président Obama a déclaré qu'il déplorait beaucoup personnellement mais
qu'il n'avait pas le pouvoir d'interdire l'autodafé du Coran
par
les Évangélistes, parce qu'il ne peut rien interdire en matière de
conscience et de droit d'expression... La France a des leçons de
liberté à prendre. C'est par la persuasion qu'Obama a obtenu du pasteur
évangéliste de Floride qu'il renonce volontairement à cet acte
moyenâgeux.
Vous ne pouvez donc que vous faire distributeurs de
tracts, car même si vous donnez des conférences et des spectacles,
comme vous l'avez fait avec "Pious Gens", comment y inviter le public
sans distribuer de tracts?
Et c'est vrai que c'est plus ou moins un miracle qui fait que le tract
retient ou ne retient pas l'attention.
Dernièrement
je parlais avec un cadre d'une grande maison d'édition française qui
employa lui aussi le mot "miracle". Il me dit que si l'on considére la
grosse quantité de livres édités et l'énorme montagne (sic) de
manuscrits jamais édités, dans lesquels se trouvent des chefs d'œuvre
qui soit n'ont aucun succès de librairie, soit ne seront jamais
imprimés, les quelques livres à succès qui s'en dégagent (souvent au
grand étonnement de l'éditeur lui-même) le font par miracle, parce
qu'il y a en grand nombre d'œuvres aussi bonne et même meilleures à
côté qui resteront inconnues.
Les auteurs et compositeurs de
chansons le disent souvent: "On ne ne peut jamais savoir quelle chanson
aura du succès." Alors, ils n'arrêtent pas de produire des tas et des
tas de chansons.
Vous devez donc, c'est normal, imaginer et
confectionner beaucoup de tracts pour qu'il y en ait un qui
imprévisiblement, dans un lieu et à un moment donné, cueillera de bons fruits.
Paul-Louis
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13sep10 111C9
Hier
soir en allumant mon ordinateur je me suis dit: "Tiens, je sens qu'il y
a une nouvelle entrée de blog" — Il m'arrive assez souvent de "sentir"
comme ça ; je devrais me convertir en voyante coiffée d'un turban
violet...(rire) ; ça "rapporte" beaucoup d'argent il parrait...
Et j'ai donc lu votre nouvelle entrée de blog.
Cela m'a profondément touché de vous voir en photo avec vos tracts
à la main dans la rue !
Cela
m'a touché affectivement, parce que je vous aime beaucoup, mais surtout
de voir un Homme de 83 ans être encore sur les barricades de la moisson pour
appeller les hommes à changer...
Des barricades pas uniquement faites de bois
mais imbibées, imprégnées de
l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) du combattant d'amour du Père
!
Celà m'a touché parce qu'à la moisson je confirme ce que vous constatez
vous-mêmes en retournant dans la rue. Je sens, je constate moi-même,
qu'il y a encore 10 ans on croisait des êtres dans la rue qui comme on
dit "en voulait" et surtout qui comprenait que sans un changement profond,
organique, ontologique de l'homme, il n'y aurait aucune solution aux
problèmes du mal dans le monde.
Mais
aujourd'hui ces êtres-là, ils sont de plus en plus dur, difficile à
trouver. Oh ! ce n'est pas qu'il n'y en a plus (il faut aller aux bons
endroits pour les trouver), mais tout de même : les "morts vivants"
spirituels, les semblants d'hommes qui n'ont plus d'espérance
spirituelle et qui souvent n'ont même plus de références, voire même
plus de simples "cases mentales", spirituelles peuplent de plus en plus
nos rues et toute l'humanité.
Bref, l'Humanité avec un grand H, l'Humanité en qui pulse la Vie spirituelle dans les veines,
mélangée au sang biologique, se raréfie et le grand
H d'Humanité
se réduit en petit "h" d'hommes, femmes et hommes, qui courent dans les
magasins afin de remplir le vide ontologique qu'ils ressentent en eux
mais qu'ils ne veulent surtout par ressentir très longtemps afin d'en
rechercher la cause et en même temps le remède: l'âme, l'ha !
La Divinité intérieure et relationnelle qui
fait bouillir le sang et féconde l'Homme d'une Vie Nouvelle qui
lui fait — selon son degré
d'ascension — sentir ou vivre intensément la perpétuité du
Bonheur
qui l'attend au sommet... Mais y a t-il seulement un sommet ?
Car infinie est la Vie
de la Montagne Sainte
qui peut ressusciter en lui.
Bref, il va nous falloir encore et encore accélérer notre ascension afin
d'être non seulement moissonneurs-créateurs
mais être capables d'avoir le don de résurrection spirituelle afin de
sortir les "morts" des tombes où ils croupissent, des tunnels où les taupes
ne "bouffent" plus que de "l'immédiat" et ne veulent surtout pas
s'exposer à la Lumière
qui bruleraît leurs pauvres yeux aveugles et aveuglants et qui pourtant
leur redonnerait la Vie.
ô Père, qu'à t-on fait de nos frères humains ?! Mais nous y
arriverons. Les anges
sont avec nous (Rév d'Arès xxxvi/10) !
Philippe de Strasbourg.
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Réponse
:
Je n'ai pas 83, mais 81 ans seulement. Quand on est entré dans le
quatrième âge, deux ans, c'est considérable.
Moi
aussi, je vous aime beaucoup, mon frère Philippe. Les "barricades de la
moisson", ça fait un peu discours de Joseph Prudhomme ou du Maire de
Champignac (je lisais ça dans Spirou et Fantasio dans la bibliothèque
de mes filles quand elles étaient enfants), mais c'est votre style.
Vous êtes un homme de nature lyrique. Ce monde que presque plus rien
n'arrive à désennuyer est-il encore sensible au lyrisme ?
Peut-être tentez-vous ce style sur vos tracts ?
Nous avons
besoin de toutes les natures missionnaires et je regrette souvent pour
moi-même de ne pas être lyrique ou même donquichottesque, à tout le
moins poètique; je me dis que cela peut désennuyer certaines personnes,
que le sérieux de mes propres tracts n'arrive pas à dérider. Chaque
missionnaire est un artiste qui a son style, donc son tract... Mais
d'autres disent qu'il ne faut avoir qu'un seul tract aussi sérieux que
possible. En fait, il faut tout essayer, pourvu que ce tout soit
travaillé, réfléchi, comme l'explique mon entrée 111.
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14sep10 111C10
Plusieurs grands penseurs s'accordent pour affirmer qu'à chaque époque
il n'y a qu'une seule chose à penser.
Pourquoi
une seule chose, pas deux ou pas trois ? Parce que la chose à
penser remet radicalement en question la connaissance, l'espérance,
l'expérience de l'humanité. Il n'y a pas de place dans une même époque
pour plusieurs remises en question de ce niveau de radicalité.
La
Révélation d'Arès n'est pas la chose à penser de notre
temps. C'est à ça que se heurte votre mission.
Le
sujet qu'elle propose à la pensée humaine est loin d'être d'actualité
ou même loin d'être actualisable: L'abandon de la route à deux voies
actuelle: rationalisme légaliste dans un sens et plaisir déchaîné dans
l'autre sens (l'une régulant l'autre), pour une nouvelle route à deux
voies: vie spirituelle pénitente
dans un sens et liberté
absolue dans l'autre sens (l'une régulant l'autre). On voit bien en
lisant attentivement La
Révélation d'Arès que la question n'est pas être Dieu ou
pas Dieu? Elle est tel mode de vie et de société ou tel autre?
C'est
cela l'enjeu. C'est cela, en fait, que devraient proposer vos tracts?
Comme vous le dites (moins aujourd'hui, mais vous l'avez dit beaucoup
dans les années 70 et 80): C'est une question de civilisation.
Sont-ils aussi radicaux ? Non, et je me doute pourquoi:
C'est
un enjeu qui n'est plus du niveau d'un tract diffusé dans la rue et
vous le savez. Vous êtes obligé d'être toujours un ton ou deux
au-dessous.
Herbert
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14sep10 111C11
Je suis
d'accord avec ce que vous dites, mais vous ne parlez pas de ceux,
redoutables, qui passent derrière nous pour dire en gros :
"Attention ! Il ne faut pas écouter ceux-là.".
Selon moi,
nous sommes avec vous dans le prophétisme d'espérance d'un côté majeur
et réaliste, mais d'un autre coté violemment rejeté, parfois assassiné,
depuis des temps immémoriaux.
Bien sûr, j'ai constaté moi-même à
quel point ce sujet est difficile et, en fin de compte, je me demande
ce qui est écrit sur votre tract.
Aminadab.
|
Réponse
:
Tout mouvement insurgeant (voir
"Le Pèlerin d'Arès"1989 p.236) — et insurgeant, le prophétisme
spirituel l'ait par nature —, qui répand un idée et un projet
qui
contrarient les idées et les projets généraux du moment voit toujours
derrière lui "passer ceux, redoutables, pour dire en gros: "Attention!
Il ne faut pas écouter ceux-là."
Parler de ces opposants-là n'est pas nécessaire. Leur présence est
inévitable et implicite dans la rue et ailleurs.
Vous
vous demandez ce qui "est écrit sur mon tract". Mais je n'ai pas qu'un
tract. L'esprit et la rédaction du tract varie selon les lieux, les
moments, les circonstances de la mission : générale ou à
thème,
etc., et... selon l'expérience. J'ai beaucoup de tracts, différents les
uns des autres, et j'en crée toujours. Le tract demande une adaptation
continue.
Vous êtes, Aminadab, un fréquent signataire de
commentairtes dans ce blog, mais je ne sais pas qui ce pseudonyme
recouvre. Je ne sais donc pas si vous êtes un missionnaire et, si vous
l'êtes, si vous être un missionnaire assidu ou rare, mais si vous êtes
un missionnaire assidu, vous savez très bien ce que je veux dire.
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14sep10 111C12
Associer l'idée de tract au mot miracle, j'aime beaucoup.
C'est tellement vrai.
Je
peux témoigner que c'est par un tract négligement posé sur un bureau
couvert de livres et de papier que j'ai pu me rendre à "L'Œil S'Ouvre"
au Cirque d'Hiver [à Paris] il y a un vingtaine d'années pour vous
écouter, vous apprécier et définitivement vous suivre dans votre lutte
pour le retour du Bien.
Grâce
à ce tract, [qui avait probablement été ramassé ou] reçu dans la rue
aux abords de ma Faculté de Lettres, j'eus l'envie de tenter
l'aventure, de connaître le témoin de l'ultime appel du Créateur à ses
créatures et aujourd'hui je bénis encore ce miracle, cette chance.
Heureux
de vous voir à l'œuvre sur le terrain avec ce tract qui évoque la
Maison de la Sainte Parole, le plus beau cadeau que vous faites au
monde avec votre enseignement.
Je
n'ai jamais compris pourquoi certains missionnaires passaient des
demi-heures, pour ne pas dire des heures à parler aux passants pour
finir parfois sans laisser de tract ou tout juste un numero de
teéléphone. La joie d'être écouté et de se croire compris sans doute.
Pour
ma part j'ai toujours fait court mais jamais sans un tract pris au
local de la mission parisienne. Je me sens bien incapable de faire
mieux que mes frères infographistes. Je leur fais confiance.
José
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14sep10 111C13
Je place ma foi et mon espérance dans La Révélation d'Arès,
qui est sur mon chevet et que je lis chaque soir avant de m'endormir.
C'est ma prière du soir.
Mais je l'avoue avec honte, je n'ai pas le courage de moissonner
dans la rue pour cette Parole très étonnante, qu'il suffit de lire sous
le seul angle philologique pour s'apercevoir qu'elle n'est pas une
production humaine, qu'elle peut poser des questions aux réponses
difficiles, discutables ou impossibles, mais qu'elle ne peut
être
en aucun cas une "imposture", comme je l'ai lu dans un commentaire
récent (dans l'entrée 110, je crois).
Pour moi l'origine surnaturelle de La
Révélation d'Arès ne peut faire aucun doute. Il n'y a que
des ignorants ou des aveugles pour douter.
Il
est, de toute façon, difficile d'écrire et décorer un tract, qui n'est
qu'une petite note, qui a l'aspect de ces petits placards sur les
poteaux: "Perdu chat tigré répondant au nom de Pompon, réponse à qui le
retrouve." Un tract pour faire connaître La Révélation d'Arès
n'est rien du tout, l'œil du passant glisse sur le petit papier,
comparé aux perspectives prodigieuses qu'elle ouvre, ou plutôt
ré-ouvre, devant l'homme.
J'ai participé à la propagande avec
tracts effectuée par des ONG: Amnesty, Terre des Hommes, mais c'étaient
des associations d'une part très connues et, d'autre part, proposant
une participation raisonnable et gratifiante à une œuvre humanitaire
approuvée par les gens de la rue qui... pour autant ne s'y engageaient
pas, il faut bien le dire.
Ces missions demandaient d'y consacrer
du temps, mais jamais de surmonter le respect humain, la peur de se
ridiculiser (J'ai honte d'éprouver cette peur pour La Révélation d'Arès).
Je
sais d'expérience que le tract comme petite fenêtre sur ce qu'on
annonce est d'une grandissime importance et que, pour cette raison, on
est toujours mécontent de son tract. Les contacts sur la voie publique
nous en apprenaient long sur les réactions du public devant nos tracts
et nous étions sans arrêt à suggérer à nos chefs de mission d'en
changer les textes.
Le tract, au fond, n'est qu'un petit caillou
blanc que voit bien celui qui l'a semé, mais que ne remarque pas
l'inconnu qui passe, sauf exception. Le tract est toujours insuffisant,
il est une sorte de batard comme la plupart des cheins qui passent
qu'on ne remarque pas. Il est batard parce qu'il ne peut pas
représenter ce qu'il y a derrière: l'avenir de l'homme qui va mourir,
la Vie qui
a cela d'extrêmement important qu'elle se prolonge au-delà de la tombe
où pourrit la vie tout court.
Vous avez raison de dire que le tract n'est que "carte de visite du
missionnaire", au fond.
Le tract ne peut pas émoustiller. Mais comment missionner dans la rue
sans tract? Impossible.
Il faut donc croire au miracle, oui !
Jules-David
|
Réponse
:
Merci pour cette fine et riche évocation.
Votre plume est très capable et je me demande qui vous êtes.
Je ne vous dirai pas: "Dommage que vous ne soyez pas avec nous à la Moisson !"
Je vous dirai : "Si vous croyez à La
Révélation d'Arès avec la ferveur dont témoigne votre
commentaire, vous devez
moissonner."
Nous avons besoins de missionnaire de toutes natures, y compris de
missionaires de votre qualité.
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14sep10 111C14
Quelle belle photographie du pénitent
joyeux que transmet cette image de notre bien aimé Frère
Michel, prophète, qui à 81 ans parcourt l'agora à la recherche des pénitents et qui
nous donne un très riche enseignement,
alléluia !
Et quelle entrée riche de lumières: "le tract et ses
miracles", le tract, la "carte de visite" du pénitent qui la
distribue.
Le plus important, bien sûr, c’est nous-mêmes.
En parlant de miracle, le premier miracle c'est La Révélation d'Arès,
Jésus en 1974 et le Créateur en 1977, manifestés à Arès (Rév d’Arès ii/21).
Le deuxième miracle, c'est vous Frère Michel, la Sœur Christiane, nos
exemples vivants de pénitence.
Le troisième miracle, c'est l'éclosion, la
naissance de notre âme,
des âmes.
Le quatrième miracle, ce sont tous les pénitents qui tous
les jours librement
(Rév d’Arès 10/10) entrent en Pénitence (Rév d’Arès 30/11 à 13 - 30/16),
qui refusent le péché
= le mal qu'ils pouraient faire, qui sont conscients que la chose la
plus importante, c'est d'avoir une âme,
dans la rue, au travail, en famille, dans tous les actes de la vie
quotidienne, du lever au coucher, c'est l'exemple que chaque pénitent essaie de
donner au monde qui a besoin de preuves.
Nous sommes l'honneur
du Créateur, du prophète,
de nos sœurs et frères. Chaque pénitent
est porteur de la Parole, apôtre, prophète
en puissance, porte-parole vivant du Créateur [...]
La pénitence au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès (Rév
d’Arès 30/11 à 13 - 30/16) est faite de joie, de liberté,
de rire, de fête,
de conscience, de réflexion, de sagesse, d'humilité, d'espérance, de
fraternité, d'action, de confiance, d’unité, de simplicité, de
recherche d'autres pénitents [...].
Je moissonne en ce moment avec d'autres sœurs, frères selon vos
précieux conseils sur le thème Pénitence
= Salut.
Je pose cette question: "Y a t-il un solution au mal sur
terre ? La réponse est oui, en faisant le Bien, en aimant,
oui, c'est ça, comment faites-vous ? Justement nous cherchons
des femmes et des hommes qui ont compris que c'est en cessant de faire
le mal en faisant le Bien tous les jours qu'un jour le monde changera (Rév
d'Arès 28/7) en Bien. Rejoignez-nous ! Des personnes font
déjà un travail sur eux sans avoir conscience qu'ils font pénitence. Certains
ne font pas tout de suite le lien avec le mal qu'ils font,
ils voit le mal chez les autres. D'autres sont sceptiques et
disent qu'il est trop tard, etc. [...] Quelle est la source, l'origine
du mal ? Avez-vous un exemple de quelque chose qui pour vous
est mal, un mal que vous avez fait que vous regrettez et que vous ne
faite plus ! Une intention de faire le mal que vous n'avez pas
fait ? Celui qui entre
en lui-même (l'enfant prodigue, Luc 15/11-31) réalise que
l'origine du mal commence par luie-même."
Je peux alors parler de la pénitence
(Rév d’Arès 30/11 à 13 - 30/16) en la comparant à la pénitence
religieuse. Je peux parler de l'importance majeure de faire le Bien, de triompher
du mal en soi-même par soi-même. Je peux affirmer que tous nos actes de
mal ou de Bien ont une action immédiate sur nous et dans toute
l'humanité, que ce sont des énergies qui sortent de nous: l'effet
papillon ! J'insiste sur l'importance de créer l'âme, notre
véhicule d'éternité, du salut post mortem, du salut général, du séjour des spectres,
un lieu terrifiant (Rév
d’Arès 16/15 à 16). Je ne cherche pas à faire peur, mais à
sensibiliser, à faire réfléchir, à souffler sur les braises du cœur de
la personne. Je dis: "Nous pouvons mourir à tout instant. Sommes-nous
prêts ? Avons-nous une âme ? La seule façon d'avoir d'avoir
une âme,
de chasser le mal de nous, c'est d'entrer en pénitence, de faire
le Bien
qui est créateur à l'encontre du mal qui tue, qui détruit [...].
Mais bon ! Le public se dira peut-être: "Voilà un mouvement qui ne
manque apparemment pas de farfelus. Cela fera-t-il gagner des âmes au
Père ? Personnellement, je suis perplexe pour le moins[...]
Hosanna, salut et gloire !
Didier.Br
|
Réponse
:
Je vous prie d'excuser les larges coupures que j'ai faites dans votre
commentaire. Il est vraiment trop long.
Je
pense en avoir gardé l'essentiel.
Par ailleurs, je ne peux pas techniquement publier ici les vidéos
(vous-même prêchant dans la rue avec ou sans porte-vois) qui
accompagnent
votre très long commentaire.
Il est toujours très difficile d'estimer les portées et les limites
d'un événement de rue, comme votre mission au porte-voix (ou mégaphone)
sur la place
publique, quand on n'y a pas participé ou qu'on n'en a pas été témoin.
Je me garde donc d'évaluer ce que vaut ou ne vaut pas ce type de
mission, que vous semblez avoir adopté récemment, mais je vous rappelle
ici deux principes simples en matière de mission :
♦ La rue n'est pas un lieu de prêche, mais un lieu de simple contact.
♦ Trop est toujours trop.
Votre grande foi apostolique est bienvenue dans une assemblée qui
manque de missionnaires, mais avec votre mégaphone vous hélez à haute
voix et longuement le chaland et vous lui prêchez.
Vous
êtes homme de spectacle, je sais, et nous avons besoins de
missionnaires de toutes natures, mais gardez-vous bien de manquer de mesure !
La mesure
est hautement recommandée par La
Révélation d'Arès.
Je le répère, la rue n'est qu'un lieu de
contact dans le respect des passants, de leur liberté, de leur
tranquillité.
|
14sep10 111C15
Vous dites que
le temps n'est pas le problème pour que les gens s'arrêtent et qu'un
évènement les attirant dans les rues les stopperaient dans leur fuite.
[C'est
vrai.] Je m' en suis aperçu, un soir que je distribuait seule des
tracts à une sortie de métro pour une mission sur le thème "Devenir libre de tous
préjugés."
Je
hélait les gens sortant du métro pour qu'ils me voient un peu et
prennent mon tract — Il y a quelque chose de violent dans cette foule
qui ignore son prochain ; je comprends les clochards qui pour certains,
parfois, hurlent dans la rue pour dire "J'existe !" —. La foule
m'ignorait et je la comprends, puisqu'il n'y avait rien d'attractif à
ma présence. En face de moi un type se posa sur le trottoir et déballa
des cartons, je ne sais plus quels produits il vendait : des parfums de
marques peut-être, des objets de ce genre, Dior et autre... Les gens
s'arrêtaient au passage du stand et écoutaient le vendeur à la sauvette
vanter ses prix attractifs.
Les jambes
(Livre i/15) s'étaient arrêtées de courir pour entendre le
marchand de parfums.
Moi, je n'avais pas d'odeur.
Pour
l'avoir essayé avec s ur A. et dans d'autres circonstances
avec
les missions bretonnes je sais qu'il ne suffit pas de grand chose pour
que les gens s'arrêtent, par exemple un visuel qui nous ancre dans la
rue.
Ce n'est pas nouveau. Ce n'est pas une idée fantastique que
d'y penser. C'est un problème de constance que de mettre en place un
visuel et de s'y tenir. En collectif de préférence, parce que seul on
ne fait pas le poids face au monde et parce qu'il y a quelque chose qui
émane de la joie des missionnaires quand ils agissent entre frères.
En tout cas, chaque fois qu'on le fait, nous devenons visibles pour les
gens, pour le meilleur comme pour le pire. On existe.
Steph
|
Réponse
:
Déjà en donnant à notre mission sa spécificité, sa source précise et en
la nommant: La
Révélation d'Arès, Jésus apparu à Arès en 1975, le
Créateur parlant Lui-même en 1977, on a du mal à attirer l'attention.
Vous
avez encore plus de mal à attirer l'attention, si vous partez à la
mission sur une idée générale. Le camelot qui s'est installé en face de
vous ne disait pas à la foule simplement: "Voilà du parfum." Il
ajoutait:" Dior". Vraie ou fausse, il donnait une identité à son
produit.
"Devenir libre
de tous préjugés" tout court est une idée générale. Ce n'est pas l'idée
précise, identifiée, d'un outil indispensable à l'homme contre le mal. Être libre dans
La
Révélation d'Arès (10/10) recouvre un projet de salut
personnel et universel précis, sinon que faites-vous ? Ni plus
ni
moins qu'une mission moralisatrice générale ! Vous vous neutralisez.
L'outil dont vous parlez: la liberté spirituelle, vous tombe des mains.
Vous n'êtes pas le bon camelot de Dieu.
Ne vous laissez pas flotter ainsi sur l'océan des bonnes intentions,
ancrez votre vaisseau !
C'est en ancrant La
Révélation d'Arès et son projet à l'endroit à l'endroit
même où vous hélez le passant que vous êtes une vraie moissonneuse.
Déjà
ainsi ce n'est pas facile, mais au moins vous avez une causalité à
montrer, à développer: "Si je ne suis pas libre de tous préjugés, je ne
peux pas vraiment aimer mon prochain, il me reste un fond de différence
avec lui, je ne m'identifie pas vraiment à lui, à ses souffrances et à
ses espérances, je ne peux pas vraiment entrer en pénitence, etc."
Ceci
dit, il est évident que vous ne faites pas le poids devant un camelot
qui vend au rabais des parfums Dior (sans doute une pâle copie chinoise
qui fleure le déodorant de w.c.). Cela, nous le savons. Cela nous
incite à chercher comment attirer l'attention et l'idée du visuel, dont
vous parlez, tombe sous le sens.
|
14sep10 111C16
J'aime
votre expression, frère Michel, dans le commentaire 111c13: "Nous avons
besoin besoin de missionnaires de toutes natures."
Je n'ai pas la
chance de vivre les missions collectives d'une certaine ampleur que
peuvent vivre les frères et sœurs des grandes villes. Il m'arrive, de
temps en temps, de vivre la mission en tout petit comité avec ceux qui
ne sont pas trop éloignés de moi géographiquement.
Pourtant, volontairement, il y a un type de mission que je privilégie
et que j'appelerai "circonstanciel".
Mon
regard, donc mon attention et ma disponibilité balaient mon
environnement humain lorsque je marche dans la rue même si mon but de
marcher n'est pas, à priori, dans le but de moissonner. Je le
fais même en ayant un autre but, une autre destination.
Au
cours de ma marche, je saisis un sourire, un échange ou un intérêt
(plus loin, je vous donnerai un exemple) pour engager avec naturel et
convivialité un dialogue où, dans mon cœur et dans ma tête, je sais où
je veux amener mon interlocuteur (trice); C'est, bien sûr, vers la Révélation d'Arès
et les attentes de la Parole de notre Créateur.
Parfois
j'y réussis et parfois j'échoue. Quoi qu'il en soit, je termine
toujours en sortant de mon sac "le souvenir" (!) de notre rencontre. Je
prends mon temps pour le faire en tenant en haleine mon interlocuteur
(trice). J'aime énormément cette façon de faire qui me pousse à
ressentir l'autre et d'aller vers lui avec beaucoup de respect.
Pour
terminer, voilà le joli exemple que je voudrais vous donner, frère
Michel, et qui est gravé dans ma mémoire comme un beau moment de
missio :
C'était, je crois, à l'automne dernier. En tous les
cas, c'était lorsque les grues quittent nos contrées pour leur
migration vers les pays du sud. J'avais le nez en l'air, admirant le
bel équipage en V qu'elles formaient dans le ciel (quelle organisation
et quelle discipline. Apparemment, il n'y a pas de chef car elles se
relaient sans cesse en tête de cortège). En baissant mon regard, je
vois à quelques pas de moi, une dame qui s'était aussi arrêtée et les
regardaient. Je lui ai souri et nous avons continué à regarder les
voyageuses. Puis, lorsqu'elles disparurent à l'horizon, je suis allée
vers elle en lui disant quelque chose du genre : "Comme la création est
belle ......" et ce fut le départ d'une moisson ....
Voilà.
Liliane Y.
|
15sep10 111C17
Des fugitifs
auxquels je dois faire passer l'indicible — qui passe par le coeur,
puis la raison — pour qu'ils deviennent des miracles en se joignant au
souci de faire changer
ce monde en se
changeant eux-mêmes.
Et puis quoi ! l'événement de La Révélation d'Arès
est exceptionnel, jamais vécu dans l'histoire de l'humanité : la Parole
de Dieu directement écrite dans un livre sans traductions successives
et sans que cette Parole ne soit passée dans les mains de personnes aux
intérêts religieux. Une Parole transmise par un homme honnête, gage de
la véracité de cette Parole.
Pour ce qui est du tract, je me sers
de plusieurs tracts rédigés pour s'adresser à des familles de pensées
différentes telles que chrétienne, musulmane, athée, jeune...
et puis il y a les tracts concoctés par le groupe parisien qui
atteignent une belle qualité.
Et la délicatesse, la patience
et l'intelligence
qu'il faut développer pour un suivi missionnaire est tout aussi miracle.
Je souhaite de pouvoir consacrer assez de temps et d'intelligence
spirituelle à la réussite miraculeuse [de la mission] !
Bonnemoisson
|
15sep10 111C18
Vos tracts, c'est pub, battage, réclame.
Vos
tracts se distinguent des pubs qu'on trouve dans les boîtes à lettre
uniquement parce qu'ils sont distribués dans la rue, mais ils sont de
même principe.
[...ici deux paragraphes de
désinformation particulièrement grossière et injurieuse...]
Agathe
|
Réponse
:
Le meilleur moyen d'oublier les injures et les méchancetés est de ne
pas les publier.
Ce que je fais, en vous pardonnant.
Ma
mission et celle de mes compagnons Pèlerins d'Arès peut ne pas vous
plaire, mais pourquoi l'avilir? Elle est honnête et noble.
Il
est évident, pour n'importe quel observateur honnête, que
dans la rue je ne parle pas, je tends pas mes tracts aux
passants
comme de la réclame que vous qualifiez de "une saloperie de faux-cul
pour abrutir les barjos et faire du fric".
Il n'existe pas un seul Pèlerin d'Arès missionnaire qui
conçoive et comprenne son tract comme une pub, ni même comme une
propagande.
Mais vous me donnez l'occasion
de rappeler quelques principes et vérités.
Je me conforme, nous nous conformons, à l'esprit de Moisson, qui est le
mot qu'emploie La
Révélation d'Arès.
Si j'utilise le mot mission, c'est pour faciliter la compréhension
pratique de l'action de moisson
qui nous est demandée.
Je dis mission dans son sens premier de charge donnée à une personne ou
à un groupe d'accomplir
quelque chose, en l'occurence la moisson des pénitents
effectifs ou potentiels, mais non dans son sens dérivé d'organisation
de religieux propageant la foi et convertissant les masses et moins
encore dans un sens commercial.
Pour
bien comprendre, je rappelle qu'il découle de La Révélation d'Arès
que Dieu n'est pas le roi, le
gouverneur, le juge, l'ordonnateur souverain de l'humanité qui devrait
s'écraser devant lui et qui n'aurait d'autre issue que de le flatter
(glorification) ou de le fléchir (supplication), d'en appeler à sa
miséricorde.
Dieu est tout autre chose: le Père
qui ne s'impose pas, mais qui se donne à
son enfant, l'homme.
De ce fait, la Révélation
n'a d'autre but que de porter
son auditeur ou son lecteur à se révéler à lui-même comme enfant du Père, image et
ressemblance du Père, certes devenu pécheur, mais aussi pénitent potentiel,
c'est-à-dire potentiellement capable de redevenir, d'être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13), de remettre ses pas dans les Pas
du Père (2/12)..
En
conséquence directe de tout cela, le tract est pour moi le véhicule du
mot, du propos, de l'idée, qui sera assez heureux pour déclencher chez
le lecteur le déclic d'une révélation de lui-même comme pénitent effectif
ou potentiel, comme
image et ressemblance du Créateur, comme bon blé qui se
laissera faucher...
faucher non par les Pèlerins d'Arès, mais par la logique
même qu'il porte en ses flancs
: Enfant du Créateur du monde, il est co-créateur de ce
monde qui fut créé pour le bonheur et non pour le malheur et la mort.
Voilà
pourquoi, comme on ne sait jamais quel mot, quel propos, quelle idée
sur le tract produira ce déclic chez les uns et pas chez les autres,
nous essayons beaucoup de formules, donc beaucoup de tracts.
Mais il y a plus:
Toujours en conséquence directe
de l'objectif que m'assigne Dieu par sa Révélation d'Arès,
le
tract est aussi pour moi un acte d'objection de conscience.
Je
veux dire il n'y aurait pas besoin de tracts, ni même de mission, si la
masse — par réflexe, par moutonnerie, par "raison" instinctive, quand
celle-ci a depuis des âges remplacé la réflexion et la volonté — était
d'accord avec l'orientation que lui recommande La Révélation d'Arès.
Nous
n'aurions alors qu'à installer ici et là des cénacles ou des lieux
d'isolement, de méditation — comme la religion a installé des églises,
des synagogues, des mosquées et comme la société a installé des écoles,
des universités — où ceux qui le souhaitent viendraient rafraîchir leur
foi en une idée, une façon de vivre qui serait l'espérance partagée, ce
qu'Herbert (111C10) appelle la "route à deux
voies : vie spirituelle pénitente
dans un sens et liberté
absolue dans l'autre sens (l'une régulant l'autre)".
Hélas, aujourd'hui la masse suit une autre route, celle qu'Herbert
(111C10) appelle "la route à deux voies
actuelle: rationalisme légaliste dans un sens et plaisir déchaîné dans
l'autre sens (l'une régulant l'autre)" ; il nous faut donc objecter,
comme le fait La
Révélation d'Arès,
à cette civilisation-ci qui a conduit l'humanité aux grands maux
qu'elle connaît pour en proposer une autre qui peut conduire l'humanité
au bien.
Protester
d'une réorientation nécessaire de la création à contre-courant des
idées générales en cours, oui, c'est de l'objection de conscience parce
que c'est aller contre l'actuelle conscience de masse.
J'espère par là, bien sûr, susciter des vocations d'objecteurs qui
s'ignorent.
Personne
n'a jamais "fait du fric" avec l'objection de conscience, qui caresse
la société à rebrousse-poil et vous le savez très bien. C'est pourquoi
vos propos ne sont pas qu'ignominieux, ils sont vraiment méchants.
|
15sep10 111C19
Lorsque
je vous ai vu, les tracts à la main, ma première pensée a été:
"Si
ma réflexion et ma mission avaient été plus efficaces, Frère Michel
ne serait pas dans la rue aujourd’hui. Il
s’attacherait à
d’autres tâches."
Mais c’est aussi à mes manquements et
difficultés de mission que je dois cette nouvelle entrée.
C’est
comme une conversation entre deux âmes :
Celle du prophète
de Dieu et celle de chaque missionnaire [de toute l'assemblée].
On
se dit: "Mais c’est évident !" tant les choses sont dites dans cette
entrée de blog avec simplicité, paix, amour, intelligence.
Merci Frère Michel, nous voilà reboostés.
Au
cours de la mission, je cherche toujours a laisser un tract à mon
interlocuteur, même à celui qui me dit: "Je n’ai pas le
temps."
Je me dis: "On ne sait jamais."
Maintenant, je me dirai: "Un miracle peut toujours se produire."
Avec d’autres je participe de bon cœur à la mission collective ou
quantitative dans le but d’informer le plus possible de La Révélation d’Arès.
Nicaise
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16sep10 111C20
J'ai trouvé mon père lisant votre blog sur un
petit ordinateur, qu'il a d'ailleurs acheté, m'a-t-il dit, spécialement
pour suivre
votre blog. J'ai noté l'adresse de votre blog par-dessus son épaule.
Nous avons discuté un peu de tout ça. Il m'a parlé de vous pour la
première fois, mais j'ai compris qu'il vous suivait depuis un certain
temps déjà. Il m'a expliqué que vous êtes un ancien prêtre, qui s'est
défroqué à la suite d'une série de cauchemars somnanbuliques
(déplacements et écriture automatique inconscients) et sans doute
d'autoscopies, etc.
Votre cas le passionne.
Maintenant qu'il est retraité, il a du temps à lui consacrer.
Je lui ai emprunté La
Révélation d'Arès, un très gros livre anglais-français,
que je n'ai pas lu en entier, mais j'en ai lu assez pour m'aiguiller
sur une autre hypothèse que celle des cauchemars somnanbuliques,
auxquels tient mon père, parce qu'il est par ailleurs totalement
convaincu de votre parfaite honnêteté.
Je partage son opinion : Vous présentez tous les signes de
l'honnêteté, mais sur ce fond d'intégrité j'envisage une
hypothèse plus simple : Un délire. Pour en préciser la nature je
devrais mieux vous connaître. Êtes-vous alcoolique? Diabétique?
Êtes-vous placé sous une médication particulière? Y a-t-il des
antécédents familieux?
Vous me faites fortement penser à Lamennais. Prêtre défroqué comme lui,
vous avez
comme lui un délire puritain de nature catastrophiste, eschatologiste.
Lamennais
avec une honnêteté de foi irrécusable écrivit "Parole
d'un Croyant" s'attaquant à l'église et à la société louis-philipparde
[bourgeoise] avec un succès de librairie inexplicable pour son époque
très bien-pensante: plusieurs
centaines de milliers d'exemplaires vendus en trois mois au milieu du
XIXe s !
Vous, vous avez écrit "La Révélation d'Arès" avec
le même succès.
Mon père m'a parlé de 300.000 exemplaires. C'est un best-seller
inexplicable pour raisons inverses: À notre époque
d'indifférence religieuse et de rationalisme dominant comment
s'attendre à ce succès de librairie? Les livres de fond irrationnels
qui se vendent aujourd'hui sont d'autre nature, soit superstitieux,
soit orientalistes, ce qui n'est pas le cas du vôtre, sauf peut-être en
ce qui concerne "Mouhamad", mais ce n'est pas le philosophe oriental
religieux qui fait recette. Si vous aviez voulu "faire du fric"
[111C18] vous auriez choisi un mystique comme "Bouddha", "Ramakrishna",
etc.,
Bien
que le succès de "La Révélation d'Arès" soit inexplicable, vous n'êtes
pas, rassurez-vous, un délirant exceptionnel. Comme celui de beaucoup
d'écrivains votre délire fictionnel est tout à
fait honnête, j'en suis convaincu.
G.G.
|
Réponse
:
D'abord, il n'y a pas de succès de librairie pour La Révélation d'Arès.
Ce
livre n'a jamais trouvé d'éditeur et de diffuseur professionnels en
France. Il se trouve en librairie grâce aux efforts de Pèlerins d'Arès
qui visitent des libraires pour chercher ceux qui acceptent le dépôt de
ce livre. Les 300.000 exemplaires de
La Révélation d'Arès,
dont vous a parlé votre père, ne constituent pas une diffusion sur
trois mois comme "Parole d'un Croyant" de Lamennais, mais sur
trente-six ans !
De plus, une quantité considérable de ce
saint livre a été donnée. La vente de ceux qui n'ont pas été donnés a
globalement coûté plus cher et même beaucoup plus cher que la vente
n'en a rapporté. Exemple: Quand je plaçais un livre en dépôt dans une
librairie de Clermont-Ferrand, il me fallait faire le voyage
Bordeaux-Clermont-Ferrand (il n'y avait pas d'autoroute à l'époque),
faire le tour de la ville pour visiter tous les libraires et revenir à
Bordeaux, ce qui demandait une nuit d'hôtel en Auvergne. Autrement dit,
le livre, en fin de compte, s'il était vendu, m'avait coûté en voyage
vingt fois plus que le libraire ne me le payait Ce bilan
négatif
était général, dans diverses proportions, partout en France et l'est
encore aujourd'hui. Je considère, nous considérons, la diffusion en
librairie comme une mission spirituelle, pas du tout comme un commerce.
Ensuite, je ne crois pas que je ressemble, d'aucune façon, à Lamennais.
Je
rappelle, à l'actif de cet extraordinaire visionnaire, dont l'honnêté
n'a jamais été mise en doute en effet, que tout ce qu'il avait
"prophétisé" s'est réalisé politiquement, socialement, des décennies
plus tard. Je rappelle que Lamennais fut estimé par des hommes du
niveau moral et intellectuel de Lacordaire, Montalembert, etc. et que
même à Rome ou à Paris — c'était l'époque de Guizot, je crois — les
hommes de pouvoir le détestaient sans jamais le
considérer comme
un farfelu, mais comme un esprit dangereux pour le système en place. Si
on le fit enfermer en asile de fous, ce fut uniquement pour l'empêcher
de répandre ses idées et l'on avait bien raison, puisqu'elles allaient
pratiquement toutes s'avérer justes dans l'Histoire: Les rois ont
disparu, l'église a dû revoir sa façon d'être et d'agir, la théologie a
évolué, etc.
Je n'ai rien à voir avec Lamennais, sinon que nous sommes lui et moi
passés par l'église, c'est vrai.
Je ne suis pas du tout un visionnaire comme lui, d'une part. Je suis
loin d'avoir son intelligence remarquable, d'autre part. La Révélation d'Arès
ne me doit rien, alors que "Parole d'un Croyant' lui devait tout. Il
resta catholique, certes catholique réformateur, mais il protesta
toujours de sa fidélité au pape. Je ne suis pas du tout dans le même
cas; j'ai quitté l'église et, même sans chercher à lui nuire
spécifiquement et tout en la respectant, j'ai pris une direction
radicalement différente, qui ne découle pas de mes réflexions, mais
d'une Révélation qui
survint
cruellement dans ma vie, à l'encontre de tout ce que je croyais. Bref,
je dirai qu'en me comparant à Lamennais, penseur et écrivain que
j'admire, sûrement trop oublié de nos jours, vous me flattez au-delà de
ce qu'il est permis de flatter en moi, pauvre bonhomme sans éclat, qui
n'est que l'instrument que le Créateur s'est donné pour répandre sa
Parole donnée à Arès, et encore ! Je trouve sans fausse modestie qu'il
aurait pu trouver un meilleur instrument prophétique.
Des
"hypothèses" rationalisantes de l'événemùent qui bouleversa ma vie en
1974 et 1977, j'en ai entendu beaucoup. Surtout les dix premières
années, disons, jusqu'à la fin des années 80. Vous parlez de
"cauchemars somnanbuliques" de "délire", de possible "alcoolisme," etc.
Tout cela je l'ai entendu et beaucoup d'autres choses encore, avec ces
mots-là ou avec d'autres mots. L'Union Rationnaliste s'offrit même à me
soigner par la psychiatrie à ses frais.
À tous ces braves
"savants" j'ai toujours répondu: "Il est donc si difficile d'admettre
ce que je dis? À savoir que j'ai bien vu et entendu ce que je dis avoir
vu et entendu, tout simplement." C'est ce que je vous réponds, de même,
aujourd'hui.
|
16sep10 111C21
"Le
tract et son miracle"... C'est
un peu comme ce petit message à l'intérieur d'une bouteille qu'on jette
à la mer !
Voilà
un peu le sentiment que j'ai, lorsque je regarde la ou les personne(s)
s'en aller vers l'horizon, mon tract à la main ou déjà froissé dans
leur poche...
Où les reverrai-je ces
personnes avec lesquelles j'ai essayé de réanimer de la Vie un
instant ? Moment de nostalgie, déjà.
Dans
mes pensées je revois ces personnes qui n'ont (peut-être) pas encore
fait, vécu ou ressenti ce fameux "naufrage" qui permet de reprendre la Vie en main, la
vraie.
Seul un "naufragé" qui accepte de se
changer en Bien, d'avancer coûte que coûte dans sa pénitence a envie,
tôt ou tard, d'envoyer des bouteilles à la mer dans l'espoir d'un
miracle.
Certes,
tout le monde n'a pas la chance (et quelle chance tout compte fait !)
de connaître un "naufrage" ou de vivre comme un "naufragé" (sourire),
mais beaucoup d'hommes nagent comme ils peuvent, rament comme ils
peuvent dans l'océan de caprices et de remous humains...
J'aime l'idée des vagues qui finissent par éroder la plus dure des
falaises en l'occurrence la falaise des péchés.
Enfin,
cher Frère Michel, si j'avais un réel talent pour vous
dessiner,
ce serait sous la forme d'une magnifique estampe japonaise, pour
rejoindre tout ce que vous dites dans votre entrée.
Avec vous dans la mission... "Banzaï !" (équivalent du
"Hourra !" en occident).
D. Patati et patata.
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20sep10 111C22
Voici un tract qui est sorti d'un jet et que je compte utiliser samedi
prochain.
C'est vrai qu'il y a quelque chose de miraculeux dans la conception
d'un tract.
Il mobilise toute notre énergie pour faire passer le Souffle (Rév d'Arès 4/10,etc.)
à un moment donné, à un public donné.
Un tract, ça vieillit très vite et c'est toujours à recommencer.
Je ne me manifeste pas souvent dans votre blog, mais je vous lis avec
beaucoup d'intérêt et de bonheur.
Pascal (de Bretagne-Sud)
|
20sep10 111C23
Si on transposait La
Révélation d'Arès sur le plan politique, on la classerait
incontestablement à droite, voire à l'extrême droite car elle est par
nature élitiste.
Ce n'est pas n'importe quel pékin qui adhère à La Révélation d'Arès :
Il faut être en rupture avec les idées qui structurent la société
actuelle, en rupture avec les idées de ses amis et même de sa famille.
Il y a là des risques sectaires évidents, que vous seriez le premier à
dénoncer, si vous n'étiez pas vous-même prophète.
Le Père a été devant vous un objecteur de conscience et même plus que
cela: Il a violé votre conscience, votre libre-arbitre, se mettant en
faute envers vous par rapport à la loi qu'Il a Lui-même accordée aux
hommes.
Mais devant l'urgence, pouvait-Il faire autrement ?
La mission d'Arès est publique, mais elle n'est pas destinée au public
et c'est sans doute là le plus grand malentendu: le petit reste n'a que
faire de la multitude. Quand on entend que la mission a pu verser dans
le social, c'est vraiment incompréhensible. La Révélation d'Arès
est aux antipodes de la démocratie laïque à laquelle la multitude s'est
habituée: Au fil des decennies, la démocratie triomphante a mis la
Parole de Dieu à l'écart, personne ne peut le nier. Si dans les
bibliothèques publiques on trouvent des Bibles et des Corans, on a pris
soins de rabattre ces livres au rang de documents historiques
ordinaires, presque sans intérêt. La
Révélation d'Arès a la prétention de remettre la Parole à
sa place, c'est-a-dire
au centre des préoccupations humaines.
La photo que vous présentez est trompeuse car elle est prise à
l'intérieur de l'enceinte du site. On a l'impression que
cette maison est accessible à tout le monde, le lieu où tout croyant
devrait se rendre en urgence car un cadeau du Père l'y attend.
C'est vrai en théorie, mais c'est faux en réalité.
Je préfère la photo que présente le bonhomme de Google Maps au 46
avenue de la Libération. On y voit en premier lieu le mur d'enceinte
hermétique qui entoure la maison. C'est tout un symbole qui signifie
bien que n'entre pas là qui veut.
Et même le petit questionnaire qui se veut anodin est là pour stopper
la multitude abusée par les enseignements trompeurs: "Croyez-vous que
la Bible et le Coran sont de Dieu ?" Si on se réfère aux
enseignements distillés à notre génération, personne ne devrait
répondre positivement. Les Juifs et les Chrétiens croient à la Bible et
rejettent le Coran, les Musulmans rejettent la Bible et les laïcs
rejetent tout en bloc.
Pourquoi s'étonner des réactions épidermiques des gens de la rue. Ne
devrait-on pas distinguer ceux qui sont victimes des enseignements
trompeurs et ceux qui en profitent largement, c'est-à-dire tous les
notables que la mission de rue évite d'affronter ?
Jacques P. de Bretagne
|
Réponse
:
Un pareil cumul de désinformations, je n'avais encore jamais vu cela
dans un seul commentaire !
En vous lisant, j'ai d'abord cru que c'était une blague, un
texte comique, canularesque, prenant totalement à contre-pied
la vérité sur La
Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, histoire de rire
entre nous.
En vous relisant attentivement je me suis ravisé : "Mais
Jacques P. de Bretagne (je précise "de Bretagne, parce qu'il y a
d'autres Jacques P. ailleurs) semble vraiment croire à ce qu'il dit."
Vous êtes un commentateur habituel de ce blog et, sans être Pèlerin
d'Arès, vous donniez jusqu'alors l'impression que vous connaissiez plus
ou moins, mais connaissiez quand même, les grandes lignes de la Parole
d'Arès et la foi de ceux qui la suivent, mais en vous lisant
aujourd'hui je me demande ce qui a pu ainsi vous retourner à ce point,
car là, comme on dit, vous avez tout faux.
"Si on transposait La
Révélation d'Arès sur le plan politique, on la classerait
incontestablement à droite, voire à l'extrême droite car elle est par
nature élitiste."
Contradiction totale.
Non
seulement La Révélation
d'Arès
est fondamentalement anti-élitiste: elle appelle à la pénitence tous les
hommes sans distinction d'origine, de rang, d'intelligence
intellectuelle, etc., mais la
politique étant l'art et la pratique du gouvernement des sociétés
humaines et de la prise du pouvoir, La Révélation d'Arès
est fondamentalement anti-politique. Elle n'est ni de droite ni de
gauche. Vouloir classer politiquement l'esprit arésien, même par
hypothèse, est aussi inepte que de tenter de vouloir classer parmi les
oiseaux une abeille sous le motif qu'elle vole.
"
Ce n'est pas n'importe quel pékin qui adhère à La Révélation d'Arès :
Il faut être en rupture avec les idées qui structurent la société
actuelle, en rupture avec les idées de ses amis et même de sa famille.
Il y a là des risques sectaires évidents, que vous seriez le premier à
dénoncer, si vous n'étiez pas vous-même prophète."
Si, c'est n'importe quel
pékin
qui peut suivre La
Révélation d'Arès. Il suffit aux pékins d'entrer en pénitence,
c'est-à-dire de se mettre progressivement, chacun à son rythme,
à aimer son
prochain, à
pardonner les offenses, à faire la paix, à
se rendre libre
de tous préjugés et à rechercher et cultiver l'intelligence du
cœur, et je peux vous assurer qu'aucun des milliers de Pèlerins d'Arès
que je connais (il en existe beaucoup d'autres que je ne connais pas,
mais je pense que c'est la même chose pour eux), à commencer par moi,
ne se sentait spécialement doué pour ce changement de vie (Rév d'Arès
30/11). Tous se sont aperçu qu'une fois décidée et voulue,
c'est une voie parfaitement naturelle pour l'humain, parfaitement
vivable dans cette société hétérogène et demandant un
effort moindre qu'on ne l'avait imaginé. Moi et mon épouse
sommes pénitents
et nous ne sommes en aucun cas en rupture avec nos familles et amis,
qui ne sont pas Pèlerins d'Arès, ni avec leurs idées, qui ne sont pas
les nôtres. La
Révélation d'Arès appelle les hommes à faire bon ménage,
mais non à avoir les mêmes opinions et idées sur tout.
"Le Père a été
devant vous un
objecteur de conscience et même plus que
cela: Il a violé votre conscience, votre libre-arbitre, se mettant en
faute envers vous par rapport à la loi qu'Il a Lui-même accordée aux
hommes."
Le Père n'a absolument
pas violé ma conscience et mon libre-arbitre. Violer, c'est
contraindre, forcer, imposer l'empire de l'un à l'autre. Bien au
contraire, le Père
m'a laissé libre
d'accepter ou de refuser la Voie qu'il me proposait de suivre et il a
cité ceux qui en grand
nombre avaient comme moi été appelés et qui se sont dérobés... craignant les
incrédules et les moqueurs, etc. (Rév d'Arès 2/16-17).
Ceux-là le Père ne les avait pas forcés comme il ne m'a pas forcé. Le
Père n'est jamais "en faute envers" la liberté qu'il a donné à l'homme.
S'il en était autrement, le monde n'en serait pas où il en est. La Révélation d'Arès
nous rappelle que le Père ne gouverne ni le monde ni l'individu ou, si
vous préférez, que la providence (au sens théologique) n'existe pas. De
ce fait l'Appel d'Arès est une proposition faite à l'homme libre qui répond
oui ou non. Personne n'est "violé", ni moi ni ceux qu'à mon tour
j'appelle.
"
La mission d'Arès est publique, mais elle n'est pas destinée au public
et c'est sans doute là le plus grand malentendu: le petit reste n'a que
faire de la multitude, etc., etc."
Vous marquez au petit reste de pénitents
qui se forme un dédain aussi absurde que tout faux. Dire qu'il "n'a que
faire de la multitude" est une désinformation méprisante. C'est tout le
contraire. Etc, etc.
" La
photo que vous
présentez est trompeuse car elle est prise à
l'intérieur de l'enceinte du site... Et même le petit questionnaire
[les questions posées à Arès au pèlerin inconnu] qui se veut anodin est
là pour stopper
la multitude abusée par les enseignements trompeurs: "Croyez-vous que
la Bible et le Coran sont de Dieu ?""
La photo que présente
cette
entrée de blog n'a pas du tout été
prise sur les saints lieux d'Arès, mais sur une place publique en
pleine ville. De plus, les questions posées à l'entrée aux Pèlerins
inconnus: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès
viennent de Dieu?" et "Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous les
offenses?" font partie des précautions que nous prenons pour tenter
d'écarter les détracteurs tonitruants, provocateurs, faiseurs de
scandale, saccageurs, de toutes sortes dont ces saints lieux ont
malheureusement pâti par le passé quand n'importe qui pouvait entrer.
Ces questions ne garantissent évidemmment pas que des méchants
répondent oui à ces questions pour ensuite se livrer à l'intérieur à
des discours anti-arésiens et des voies de fait, mais elles ont permis
d'écarter les contestataires qui ont un fond d'honnêteté morale.
Je vous crois, Jacques P., un homme sincère, qui a même de
la sympathie
pour La Révélation
d'Arès et les Pèlerins d'Arès, mais voudriez-vous
délibérement n'apporter que contradiction et désinformation, vous ne
vous y prendriez pas autrement. Vous connaissez décidément très mal et La Révélation d'Arès
et les raisons légitimes de nos comportements, mais peut-être la
réponse que je fais vous apporteront quelques lumières.
|
20sep10 111C24
Je n'ai encore jamais donné de tract.
J'ai imaginé de le faire dans la ville de Montpellier où les travaux de
voie publique pullulent et les circulations sont de plus en plus
difficile avec tout ce que cela implique en terme d'équilibre et de
courtoisie.
J'ai imaginé... imaginé d'écrire simplement le mot "Miracle" et par là
de éveiller une attention, si pressée puisse-t-elle être.
Je l'ai simplement imaginé ; je ne l'ai pas encore fait.
Je continue de travailler à me
changer, à pardonner, essayer de faire ce que je crois
être le bien et prier le Père chaque jour que Sa Lumière inonde nos vie
afin qu'elles deviennent d'humbles phares d'espèrance, telles qu'il
vaudra la peine de croire au miracle du changement (Rév d'Arès 30/11)
et de s'atteler aux Forces
de l'Éternel Tracteur de l'amour qui est hors du Temps pour accomplir Son Dessein.
Je ne fais pas encore parti de ces nobles tracteurs de la Moisson du Père dans les
rues, mais pourtant, j'essaie aussi, chaque fois que l'occasion s'en
présente, de parler, à ma façon, cette merveilleuse Révélation d'Arès
qui vous fut donnée pour la transmettre au monde jusqu'à la Lisière du Champs où avec mesure le
Sage envie le frère
qui reprend le chemin d'Éden.
En L'Amour du Père
Guy (de Languedoc)
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20sep10 111C25
Peut-être que ce commentaire n’a pas sa place ici parce qu’il ne s’agit
pas de tract [mais de pancarte], quoiqu’une pancarte comme un bandeau
puisse être considérée comme un tract un peu plus grand qu’à
l’ordinaire.
Je voudrais vous donner les réactions spontanées de deux personnes face
à la pancarte "pénitence=salut".
La première, il y a plusieurs jours, vient d'une femme qui venait de
s'installer au volant de sa voiture et qui regarde la pancarte
"pénitence=salut" que tenait R. Elle nous dit en souriant: "Ça
m'interroge."
La deuxième réaction est d'hier :
En sortant du local de mission, mon regard croise celui d'un homme,
entre 30 et 40 ans, qui lisait la vitrine sur la pénitence, vitrine
qui avait été installée la veille et qui reprenait le texte que vous
nous avez proposé en réponse au commentaire 109C41 avec, comme
accroche, un grand bandeau : Pénitence=Salut.
Je lui demande si ce qu'il lisait lui parlait. Il me répond :
"J'étais sur le trottoir en face, quand j'ai vu "Pénitence=Salut" cela
m'a interpellé, aussi je suis venu lire."
Madeleine
|
Réponse
:
Je ne suis pas surpris par ce que vous me dites.
Pénitence
est ce
qui nous typifie. Avec le mot pénitence
nous "annonçons la couleur," comme on dit. Les gens savent enfin ce que
nous sommes. Qu'ils soient pour ou contre, ils sont, comme ils disent
eux-mêmes, "interpellés".
Il y a déjà pas mal de temps que
je suggère à mes frères et sœurs
missionnaires de prendre pour thème de mission, donc de tract, la pénitence, mais
longtemps ils ne m'ont pas écouté — Ce qui était leur
droit, nous sommes des croyants libres et j'ai toujours laissé les
missions non seulement libres
d'exister, mais, une fois existantes, libres de leurs
initiatives. Elles avaient aussi beaucoup à apprendre de l'expérience.
Les missionnaires pensaient (sans trop oser me le dire en face pour ne
pas me faire de peine) que la pénitence
aux oreilles et aux yeux du public était une notion plus que
vieillotte, surannée, gothique, qui ne pourrait que nous tourner en
ridicule en
première approche, une notion à laquelle on ne pourrait former les gens
intéressés qu'au cours de relations suivies.
Ainsi les missionnaires choisissaient-ils plutôt des thèmes de mission,
donc de tract, soit inscrits dans l'air du temps ("mission sociale"),
soit inscrits dans les généralités bienveillantes: l'amour, le pardon,
la paix, etc., sans vraiment voir que ces généralités-là sont communes
à de nombreuses familles morales, religieuses, humanitaires, etc. et
n'en
typifient aucune en particulier.
Cette mission nous fondait dans la bonne pâte des bien-pensants et
certes nous épargnait certaines méchantes attaques.
Mais cette "mission des bonnes intentions," comme je la qualifiait
parfois en
taquinant mes frères missionnaires, eut pour résultat
que beaucoup de gens se demandaient: "Mais les Pèlerins d'Arès, au
fait,
c'est quoi ?"
Or, on connaît ma définition éclair des Pèlerins d'Arès: "Une anarchie
de pénitents."
C'est-à-dire
des humains aspirant à vivre :
♦ sans chef
de personne (Rév d'Arès 16/1) = anarchiques, parce que
convaincus avec La
Révélation d'Arès que les hommes ne se soumettent aux
pouvoirs politiques et/ou religieux, aux lois civiles ou religieuses,
etc., que parce
qu'on a séculairement formés les individus à se croire
incapables de s'entendre entre eux et de se conduire raisonnablement
sans le chef
et sans la loi des rats,
alors
qu'ils sont, affirme La
Révélation d'Arès, capables de liberté
absolue (10/10) cohérente,
créatrice, heureuse, à la condition de devenir...
♦ pénitents,
c'est-à-dire capables de trouver le Bien et le force d'auto-gestion
dans
l'amour, le
pardon, la paix, etc.
Certes,
le mot anarchie, marqué par une histoire violente et sanglante est
difficile à utiliser en première approche. Nous n'y avons pas encore
assez réfléchi.
Mais la pénitence
à elle seule est bien ce qui typifie l'orientation décisive des
Pèlerins d'Arès, même si dans
cette première génération ils ne sont encore que des pénitents en
devenir. Ils savent que la salut
individuel comme le salut
collectif ne dépendent que
de la pénitence
(et non de religion) et que la future civilisation, qui fera le
bonheur des hommes enfin, repose de même sur elle.
Oui, la pénitence
nous typifie !
Rien d'étonnant à ce que soudain on commence à interpeller les gens,
qu'ils soient pour ou contre..
|
20sep10 111C26
Comme
les tracts du Parti Communiste qui, pendant des décennies, ont tous été
du même modèle logotypique: La Faucille et le Marteau Rouges en haut et
le même texte austère dans le même style "L'Humanité", vos tracts se
reconnaissent à cent mètres.
C'est bien la marque d'une
secte comme le tracts des Témoins de Jéhovah, reconnaissables au
premier coup d'œil.
Il n'y a même pas besoin de lire un
tract des Pèlerins d'Arès. C'est un logotype. On sait ce qu'il y a
dedans.
Tout
parti, tout groupe, toute secte, qui marche à la baguette sous l'égide
d'une pensée unique procède toujours de la même façon: même discours,
même affiche, même tract, par lequels on le repère oui la repère
immanquablement... sans lire !
Sans intérêt !
J.
R.
|
Réponse
:
Vous êtes très loin des réalités propres aux Pèlerins
d'Arès. Vous dites n'importe quoi.
Jusqu'à
présent il n'y a pas eu de tracts — du moins je n'en connais pas — qui
se soient ramenés à un logotype permettant de
"repérer immanquablement les Pèlerins d'Arès".
J'eus pendant
quelque
vingt-cinq ans dans mon bureau un grand carton, dans lequel je plaçais,
semaine après semaine, tous les tracts que des frères et sœurs
missionnaires m'envoyaient, chacun s'efforçant de me donner une idée de
sa mission propre. La variété de ces tracts était pour ainsi dire
infinie. Chaque missionnaire voyait les choses selon son esprit, son
cœur, son caractère, et le résultat global était une forêt d'idées, de
rédactions, de formats, de couleurs.
Il
paraît que les Renseignements Généraux eux-même s'y perdaient. Ils
auraient, pendant quelques
années, entrepris de collectionner les tracts des Pèlerins d'Arès, mais
auraient fini par y renoncer parce qu'il y en avait trop, le dossier
débordait, il aurait fallu une armoire au Ministère de l'Intérieur pour
les seuls tracts arésiens, mais surtout les policiers n'y
comprenaient plus rien.
Je ne sais pas ce qu'est devenu mon
grand
carton plein de tracts (des milliers) après mon déménagement d'Arès à
Bordeaux en 1992, mais je me souviens qu'on y trouvait de tout dans
l'esprit "contre-culture" ou, comme nous
disons, déculturation.
Évolutive, foisonnante, multiforme,
cette
pluie de tracts n'avait rien d'une pluie de confetti. Elle avait beau
se donner pour tâche unique de dire au monde que
Dieu s'était manifesté à Arès en Gironde (France) pour sortir l'homme
des ornières de la religion, de la politique, lui donner les moyens
personnels et simples de se créer une âme et d'arriver
au salut, elle
n'arrivait pas à répondre à une identité ou à un étalon reconnaissable.
S'ils
étaient étudiés attentivement, on voyait bien que ces tracts
reflétaient tous l'esprit général de La Révélation d'Arès,
mais dans des termes et des présentations qui variaient, selon
les
origines des missionnaires, du style ultra-religieux "ringard" au style
"contre-culture" à la hippy, avec toutes les variantes possibles entre
les deux. Le désir de convaincre s'y déchaînait sous toutes les formes
imaginables: des textes lourds, compassés, quasi théologiques
aux
textes onomatopéiques, quasi éclatés de l'ultra-modernisme. La période
"sociale" montrait plutôt le style syndical. Le graphisme fluctuait de
la même façon.
Nous avions un frère de Pougues-les-Eaux
(Nièvre), homme
de grande piété aujourd'hui parti où nous irons tous, qui à lui seul
créait et photocopiait chaque semaine pour son propre usage
missionnaire trois, quatre tracts différents et tous de grand format A4
! Au bout de quelques années, il fallait plusieurs boîtes à chaussures
pour ranger sa collection de tracts. Inversement, des frères, que
j'appelais "apôtres à la dérobée", avaient un seul tract, de format
carte de visite, fait pour tenir dans la pochette d'une veste, qu'ils
pouvaient sortir discrètement et glisser comme un sachet de coco dans
les mains d'une personne rencontrée dans le train, l'autobus ou au
cours d'une soirée.
Bref, je crois avoir tout vu dans ce
domaine
et je peux vous assurer que la puissance d'inventivité de mes frères
dans le domaine du tract a fait échapper celui-ci à toute
représentation logotypée.
Ceci dit, je pense que sans jamais
empêcher la créativité de s'épancher dans le domaine du tract, nous
devrions quand même montrer un peu moins de variété de conceptions et
de formes, mais cela viendra tout seul.
|
21sep10 111C27
Le tract,
comme vous le dites, n’est pas facile à faire.
J’ai
missionné pendant des années avec mes tracts, mais surtouts avec ceux
de mes frères ou celui du groupe auquel j’appartiens. J’ai beaucoup
considéré le tract plus comme une carte de visite après un échange,
qu’une accroche, même si celui ci me permettait par moment d’entamer
une conversation dans des distributions quantitatives comme pour les
invitations à thèmes.
Vous avez raison, quant vous dites
qu’un
tract doit être approuvé par celui qui l’utilise, il doit
porter
notre prophétisme personnel pour ne pas être en porte-à-faux avec notre
personnalité.
Je pense que nous avons cherché à faire des
tracts
qui plaisent à tous le monde, plus il était accepté mieux il était.
Cela rendait les contacts plus faciles et moins agressifs dans la rue
mais quel résultat ?
Hier samedi, nous avons
missionnez sur le thème de la pénitence, avec en accroche la phrase "Pénitence = Salut."
J’ai vu le sourire des passants interpellés passer de la sympathie à un
regard désapprobateur et un fort jugement se poser sur moi
après
un court regard sur la phrase du tract. Je n’étais peut-être pas en
super forme, mais sur dix tracts donnés, un m’était rendu. Interpellé à
mon tour par ces réactions, je questionnais les passants qui se
refusaient souvent à répondre, mais quelques un me firent comprendre
que ces mots leurs faisaient peur ou les agressaient ; des jeunes me
dirent qu’en plus de l’impression de punition que soulevait ce mot,
cela leur donnait un sentiment d’emprisonnement, de noirceur.
Pour
moi, donner ce tract sans pouvoir échanger sur le sens, n’a pas été
pour une rare fois, des plus faciles.
Les
passants ne s’arrêtent qu’à la phrase d’accroche et ne lisent
pas
le reste. Je n’oublis pas pour autant que plusieurs personnes on prit
ce tract, et me dirent qu’ils y réfléchiraient sérieusement. Ce matin,
après les questions de la nuit que me posèrent ces réactions, je
retournais dans la rue à la rencontre d’un frère. Celui-ci, fatigué, me
proposa de missionner chacun de son coté. J’ai vu des hommes et femmes
avec leur potentiel d’amour complètement inhibés, fermés aux autres et
au regard vide.
Un jeune de 18 ans me rapporta qu’il n’avait
plus
d’espoir sur son futur et sur le monde du travail, il comprit
que
rien n’était fini et qu’il pouvait par ses actes donc par sa
"pénitence" changer ce monde. Ne voulant pas lâcher, je bousculais
verbalement un passent en lui demandent pourquoi les gens s’ignoraient
et ne voulait pas échanger. Soudain, je vis un homme bon, m’ouvrir son
cœur, capable de dépasser les simples mots d’un tract Je
compris
encore mieux que si l’autre en face de moi, ne possédait pas
suffisamment d’amour pour voir au dehors de mon tract une vie, un frère
humain qu’il voulait entendre et partager un moment de travail sur soi
mon tract n’était qu’un bout de papier. En le quittant, il me dit ces
mots "À bientôt !" sans que je lui demande.
Nous
avons peut être recherché la facilité par la "mission sociale". Il nous
faut accepter d’avoir les bras bleuis
par la moisson (Rév
d'Arès 31/7) et accepter le rejet des morts vivants, pour
que le monde change.
Ne
nous perdons pas sur des terres incultes ! Le groupe pensait
arrêter cette mission. Tant pis pour les griffures et les bleus (Rév d'Arès 31/7),
nous allons continuer dans votre sens.
Et
pourtant vous peinerez, vos bras seront bleuis des coups reçus, griffés
par les épines ; mais des gerbes lourdes, riches de bon grain,
s’entasseront derrière vous, les planchers de Mes Granges gémiront sous
leur poids.
Alain et Fatiha
|
Réponse
:
Merci pour ce témoignage.
Il
est évident que, sur l'instant, le regard et les mots que commande, par
réflexe, un cerveau surpris et interpellé dans la rue par le tract "Pénitence = Salut"
(témoignage central de notre foi) ne sont pas de sympathie.
Cette
antipathie est prévisible dans la majorité des cas à notre époque.
La pénitence
n'est pas dans l'air du temps.
Ce mot, utilisé dans un sens
expiatoire
et triste par la religion et par le vocabulaire des punisseurs de
toutes sortes pendant des siècles, a évidemment mauvaise réputation
dans un monde lassé des religieux et des moralistes d'une part,
abandonné d'autre part au laisser-aller moral et à la mort spirituelle,
mais au moins le mot pénitence
a l'avantage de se faire très vite reconnaître par les épis mûrs, de
toute façon rares (= petit
reste), qu'il nous faut moissonner.
Ceux-là
sont le bon grain (31/7), que
nous recherchons.
S'impose tout aussi immédiatement à nous
la nécessité d'expliquer aussi vite que possible que pénitence dans La Révélation
d'Arès n'a pas un ens non expiatoire mais créatif, créatif
de l'homme nouveau dans
la joie et
la fête.
C'est
là que la réalisation du tract est importante, parce qu'il va falloir
procéder à une
recherche attentive, réfléchie, de la présentation de la notion de pénitence pour le
public. Mais il est moins aléatoire de chercher dans une direction
donnée, en l'occurence la pénitence,
que de chercher dans toutes les directions comme ce fut le cas pendant
longetmps.
Une autre direction: "Le
vrai christianisme n'existe
pas, nous devons enfin l'cacomplir", est aussi possible,
mais elle conduit de toute façon à la pénitence au sens
arésien, sens qui est bien celui du Sermon sur la Montagne (Matthieu
ch5 à 7). À noter que le réflexe du public face au mot pénitence est assez
différent d'une ville ou d'une région à une autre.
Le
Père à Arès n'a jamais dit que notre mission serait facile. Il nous a
mis
en garde, comme vous le notez très bien (Rév d'(Arès 31/7),
contre toute idée de facilité, facilité que représentent, par exemple,
les idées
générale bienveillantes et sociales, mais non spécifiantes de sa Révélation d'Arès.
|
23sep10 111C28
Vous
êtes en complète contradiction.
Pendant longtemps vous avez
interdit au missions d'utiliser les mots Dieu, péché, pénitence
et d'autres.
Maintenant, vous dites les contraire. Vous
n'êtes pas logique.
Pourquoi votre interdiction serait-elle
tout à coup levée? Non, vous n'êtes pas logique.
J.-P. R.
|
Réponse
:
Ma réponse à votre reproche demande un certain
développement.
Il est exact que dans les années 80 et 90
j'ai recommandé
la circonspection dans l'usage de mots comme Dieu, péché, pénitence,
etc. sur les tracts.
Il est faux que j'en ai interdit
l'usage à mes
frères.
Dans
ma mission publique personnelle, à la fin des années 70 et dans les
années 80, j'avais utilisé dans la rue et sur mes tracts ces mots
sans embarras
ni problèmes, mais les premiers missionnaires, qui n'avaient
pas été comme moi ecclésiastiques et familiers de ce vocabulaire, se
sentaient gênés ou
même ridicules d'utiliser ces mots-là et/ou me
disaient que le public les accueillait mal.
À cette
époque, tout en venant de l'église je n'avais pas d'expérience pratique
étendue
de mission publique. J'avais beaucoup à apprendre et
j'étais logiquement porté à écouter ce que me disaient mes
frères, parfois avec cette véhémence affirmative très troublante qu'a
la jeunesse — La plupart des premiers missionnaires étaient plus jeunes
ou même beaucoup plus jeunes que moi.
Si au plan spirituel
je n'ai jamais transigé sur le
fait que je suis le prophète,
dont la parole est la
Parole du Père
(Rév d'Arès i/12)
du Père, au plan pratique (notamment missionnaire) il en allait
autrement.
J'avais
tendance, dans les années 80 et 90 surtout, à considérer les autres
comme plus capables que moi, doués d'un meilleur bon sens
pratique. Ma modestie dans ce domine, je le
sais aujourd'hui, n'a pas toujours été heureuse, j'aurais souvent
mieux fait d'écouter mon intuition, la Voix du Père au fond de
moi, je le confesse humblement. J'ai souvent hésité ou reculé devant
les reproches qu'on me faisait souvent — bien plus
qu'aujourd'hui — de faire le
chef et d'offenser ainsi la Parole (16/1), de
chercher à imposer mes vues. N'est-ce pas, entre autres raisons, pour
cette raison que "La Maison des Faucons" n'exista pas, ce que tout le
monde regrette aujourd'hui.
Donc, même si
parfois je doutais plus ou moins de ce que me recommandaient mes
frères sur les plans pratiques et si, dans ma tête, la collision de
leurs idées avec les miennes donnaint parfois à mes propos une sonorité
confuse, je
considérais avec humilité, quitte à m'y forcer, que mon expérience
missionnaire personnelle n'était pas suffisante pour que je ne
considère pas que d'autres pouvaient apprendre ou savoir mieux que moi
ce qu'il fallait faire ou ne pas faire.
Ma recommandation de
circonspection dans l'ussage des mots (Dieu, péché, pnitence, etc.) reposait
donc sur les conseils de missionnaires, conseils qui me semblaient
d'ailleurs marqués du bon
sens, puisqu'un public majoritairement formé d'athées ou de
croyants athéiformes des mots comme Dieu, péché, pénitence,
etc., pouvaient très bien soit sonner obsolète, archaïque,
soit paraître dénués de sens,
soit gêner les croyants de rencontre qui préfèraient cacher qu'ils les
connaissaient.
Mais ici il y eut plus concernant le terme
pénitence
en particulier.
La circonspection que je recommandais dans
l'usage de ce mot
difficile reposait, de
surcroît, sur un fait religieux notoire dans les années 80 et
début des années 90. À cette époque la génération catholique rencontrée
dans la
rue était la génération Vatican 2, pour laquelle le terme "sacrement de
pénitence" avait remplacé le terme "confession". En appelant à la pénitence
nous pouvions avoir l'air de recommander la
"confession" à haute dose. Aujourd'hui le terme "sacrement de
pénitence" semble abandonné et le terme "confession" revenu de ses
limbes ; le risque de confusion à presque disparu, mais ce
n'était pas le cas il y a vingt ans et plus.
Nous voilà en
2010. Je ne crois
pas
faire une entorse à l'humilité en pensant que trente années
d'expérience missionnaire ont assez montré que j'ai eu tort
d'écouter certains conseils et en affirmant qu'il ne faut rien taire,
qu'il faut
simplement et sans peur mettre en avant les termes de spiritualité que La Révéation d'Arès
elle-même avance.
Il faut, comme je le déclarai dans une allocution mémorable en 2004,
allocution reprise en 2005, au Pèlerinage, il faut en finir avec la
"mission des bonnes intentions" ou avec la "mission sociale" et se
lancer dans "le spirituel bille en tête".
Nous
sommes des pénitents
et nous moissonnons
des pénitents ;
il faut le dire et expliquer clairement ce que nous entendons par là.
Ceci
dit, je n'impose pas plus mes vues aujourd'hui que je ne les ai jamais
imposées au cours des 30 années passées. Je n'ai jamais rien "interdit
aux missions". De même que La
Révélation d'Arès suggère sans rien ordonner, je suggère
sans rien ordonner. Je tends seulement et logiquement à me rapprocher
de celles qui m'écoutent ou qui, mieux encore, me demandent
expressément de les inspirer, de les guider.
|
23sep10 111C29
Quel
beau
commentaire d’Alain et Fatiha (21sep10, 111C27).
En nos
temps où tout le
monde à peur, c’est héroïque
(Rév d'Arès xxxv/4-12) d’aller dans la rue appeler à la pénitence, monter sur le Parvis
(Rév d'Arès 2/16 à 17).
Votre dépassement est
un encouragement pour tous les apôtres, merci.
Au-delà du
tract carte de visite l’échange même court est primordial. Nous
partageons dans ces moments notre vie de pénitent, notre joie,
notre espérance, notre conscience de la pénitence, du salut, de la foi, du
Bien
ou su
mal, de l’âme,
du rétablissement d’Éden, avec les personnes
rencontrées qui comprennent.
Avant d’aller à la moisson,
je me
prépare,
je prie, je lie les annotations, l’enseignement,
je sais que le Souffle
du
Père passe devant les
moissonneurs (Rév d'Arès 13/9), que nous avons
l’assistance des anges
(Rév d'Arès 29/6), je m'efforce de m'identifier
à la personne de rencontre, de la sentir, parce que nous sommes tous
pécheurs.
Hier soir, j’ai eu
de beaux échanges, un homme en accord avec mes propose, qui me dit en
me
quittant: "Je fais attention aux préjugés, ce que vous dîtes
m’intéresse... Je connais pas, je vais vérifier." Je lui ai aussi
laissé
ma carte de visite, s'il désire me revoir pour poursuivre la
discussion. J’ai été sensible par son humilité, sa
simplicité, un
épis
qui,
je l’espère, nous rejoindra.
Vous avez raison, Frère Michel,
de
nous encourager à l’appel Pénitence
= Salut.
Nous sommes les fruits
de l’Arbre (Le
Créateur), comme disait Jésus: C’est au fruit que l’on
reconnait l’Arbre. Nous avons tous la matrice en nous, image et
ressemblance (Genèse 1/27) que la pénitence (Rév d'Arès 30/11)
réveille
tous les jours par notre détermination de devenir un christ (Rév d'Arès
2/13), filles, fils du Ciel ; le retour de l'enfant prodigue (Luc
15/11
à 32). Nous sommes programmés pour sentir la Vérité (Rév d'Arès 1/9 à
10 - 4/10 à 12 - 5/1 + annotations). Les hommes et les
femmes que nous
rencontrons sentent que nous avons commencé à entrer en pénitence, à
nous recréer, comme lorsque l'on vous voit, nous sentons et voyons la
Lumière
qui
rayonne de vous: Le
peuple qui marchait dans les ténèbres a
vu une grande Lumière. Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une
lumière à resplendi... (Isaïe 9/1 à 2). C'est le
rayonnement de la
pénitence,
pourvu que les personnes que nous rencontrons dépassent les
préjugés, se libèrent des filets
des princes et
rois de toutes les sortes
de cultes:
religieux, sociaux, légalistes, économiques, politiques,
etc, et surtout se libèrent de leur propre tentateur
(Rév d'Arès 26/1), triomphent du mal en eux-même par
eux-même. Puissent ses personnes nous faire la joie de les rencontrer,
de
se
joindre à nous pour chercher des actions incitatrices dirigées vers le
Bien
de
toute l'humanité.
La restauration d'Éden est le Dessein
(Rév
d'Arès xxii/17).
Merci aussi pour le
commentaire de notre soeur
Madeleine et de votre réponse (20sep10,111C25).
Hosanna,
salut et
gloire et salut.
Didier.Br
|
23sep10 111C30
Je
viens de finir de lire l'entrée 111 et je me demande si vous n'auriez
pas dans vos relations un frère Immortel de l'Académie Française qui
pourrait faire accepter une nouvelle définition du mot "pénitence" ?
Si
ce n'est pas le cas je souhaite que votre très fidèle Ami Qui est aussi
le mien vous fera rencontrer un tel frère.
Que la Main du
Père vous apporte cette joie et ou plein d'autres joies.
Tony
(un autre Tony)
|
Réponse
:
Non, je ne connais pas d'Académicien de l'Académie
Française.
Mais,vous savez, le dictionnaire de l'Académie
n'est pas le plus lu de nos dictionnaires, loin de là.
Des
dictionnaires comme le
Larousse, le Robert, etc. sont beaucoup plus utilisés, ont beaucoup
plus d'influence.
Peut-être verrons-nous un de ces jours Le
Grand Robert ajouter à l'article "Pénitence"
...
[3]
(V. 1220).
Par ext. Châtiment, punition. [...]
♦
Loc. Pour
(ta, votre…) pénitence : comme
punition (Pour ta,
votre peine*). | Pour
ta pénitence, tu copieras cent lignes.
la définition supplémentaire
suivante:
[4]
Selon La Révélation
d'Arès et
la foi des Pèlerins d'Arès: La clé du salut* de l'individu et du monde,
le fait de renoncer au mal et de pratiquer le bien, l'amour, le pardon,
la paix etc.
|
23sep10 111C31
Ce
blog s'adresse à tout le monde,
à ceux qui vous aiment et
ceux qui ne vous aiment pas,
à ceux qui vous connaissent
vraiment, qui ne sont pas si nombreux,
à ceux qui croient
vous connaître et proclament: "Le Frère Michel, personne ne le connaît
mieux que moi !"
et à ceux, les plus nombeux, qui
ne vous connaissent pas,
mais cette entrée "le tract et ses
miracles" est dédié à vos frères et sœurs missionnaires.
C'est
évident quand on lit vos réponses aux commentaires.
Votre
réponse au commentaire 111C28 que je viens de lire me paraît
particulièrement propre à votre personne...
et admirable !
Vous
y montrez une humilité lucide...
Cette humilité lucide que
j'ai toujours vue (et que n'importe qui de perspicace a toujours vue)
en vous depuis plus de trente ans, depuis l'époque où, avant d'être
touché par la maladie [sclérose en plaques] et de me tenir à l'écart de
tout, de la mission notamment, je vous fréquentais, je fréquentais le
pèlerinage, je fréquentais les frères, j'étais missionnaire.
Le
culture moderne est centrée sur la jeunesse, les jeunes qui pensent que
seulement ce qu'ils pensent leur donne quelque chose qui vaille. Ils
valorisent leurs impressions de la vie et dévalorisent celles des
"vieux". Peu d'entre eux on cherché à s'enrichir de l'expérience des
plus âgés, de l'Histoire et même... du prophète de Dieu..
C'était
encore plus évident au premiers temps de la mission dans les années 80.
J'en
ai entendu des "grands esprits" ou des "grandes gueules" (pardonnez
l'expression) qui avaient "tout compris" et surtout "compris que vous,
frère Michel, n'aviez rien compris."
Aujourd'hui où
sont-ils ? Beaucoup ont disparu, conscients qu'ils s'étaient
complètement trompés sur à peu près tout. Beaucoup se sont
embourgeoisés plus que ceux qu'ils traitaient de bourgeois et se font
tout petits.
Peu reconnaissent qu'il aurait fallu vous
écouter ou
vous aider avec intelligence (l'intelligence était dans le projet
"Maison des Faucons") au lieu de vous contester ou de vous influencer.
C'étaient
des individualistes forcenés et vous le saviez, mais vous les aimiez,
vous aviez décidé de faire une pénitence
poussée et de vous humilier devant leurs points de vue. Vous les avez
trop écoutés en pensant, comme vous le dites dans la réponse 111C28,
qu'ils étaient plus capables que vous.
Quel malheur pour la
mission qui a pris un retard énorme !
Mais
était-ce évitable? Pouviez-vous prendre de but en blanc l'humanité pour
ce qu'elle était sans soulever de fatals conflits intérieurs? Je ne le
crois pas. Vous avez eu, tout compte fait, beaucoup de sagesse et de
patience.
Votre patience paie aujourd'hui.
Il est
tellement
évident que les plus malins n'ont pas fait plus que vous et même qu'ils
ont fait moins, beaucoup moins. J'en veux pour preuve les missions qui
ont disparu ou qui, ce qui est plus triste, ont disparu plutôt que de
faire appel à vous quand il en était encore temps.
Maintenant
le travail de rattrapage est énorme. Vous vous y attelez à 81
ans !
Et
vous commencez par l'acte le plus élémentaire, le plus humble de
l'apôtre: faire un tract et le donner. Je voudrais pouvoir encore
descendre dans la rue et distribuer des tracts, mais ma vie ne sera
plus très longue aujourd'hui. Je pourrai seulement vous aider "depuis
le petit nuage rose où je serai, si je l'ai mérité," comme je vous ai
toujours entendu dire avec le sourire, frère Michel.
Dieu a
bien choisi son prophète.
Que Dieu vous bénisse et vous donne force et longue vie ! La terre a
besoin de vous.
Noël
|
Réponse
:
Je suis très ému en vous lisant.
|
23sep10 111C32
Je
viens de lire votre réponse 111C28.à J.P. R. Je vois qui c'est.
Quelqu'un de sincère, mais pas finaud. Il a tout pris au premier degré
sans comprendre qu'il fallait, comme vous l'avez rappelé des tas de
fois, considérer vos propos tenus en réunion, en groupe, en
assemblée, comme devant tenir compte de la diversité des expériences
spirituelles et des compéhensions en présence: les anciens et les
nouveaux, les habitués et les gens de passage, etc. Cela vous amenait,
comme vous disiez, à la "platitude" avec tous les risques d'être mal
interprétée.
Je ne vous ai jamais pris au premier degré
quand vous disiez d'éviter l'emploi de certains mots à consonance
religieuse comme Dieu,
péché, pénitence,
que vous citez. Je comprenais bien que vous ne pouviez pas vous étendre
sur toutes les raisons qui vous faisaient recommander cette prudence.
Vous
n'interdisiez rien, je l'affirme.
Mais
il y avait quelque chose en vous qui déplaisait à une certaine
catégorie de pèlerins de la première époque. Malgré votre longue barbe
— beaucoup plus longue et hirsute qu'aujourd'hui — et un côté "homme
des bois", vous n'arriviez pas à cacher le gentleman. Il y avait en
vous et en sœur Christiane (qui de plus était une jolie femme assez
réservée) un côté classe, bien propre, trop de bonheur — vous saviez
cacher vos très gros besoins — ou pas assez de torture intérieure.
Dans
ce conflit entre ce que vous étiez et ce que vous étiez censé être
selon la tradition (un prophète doit être une sorte de cinglé
irresponsable, à moitié clochard), réside sans doute la raison pour
laquelle vos propos étaient souvent très mal interprétés.
Vous
n'avez jamais interdit à personne d'utiliser des mots difficiles comme Dieu,péché, pénitence. Vous
aviez l'élégance de parler avec cette grande courtoisie qui vous
caractérise, que beaucoup de comprenaient pas ou que ça agaçait. Vous
vouliez seulement dire qu'à la rigueur, si des missionnaires ne les
utilisaient pas, cela ne vous dérangeait pas, pourvu qu'ils amènent des
âmes
à l'assemblée.
Le
malheur, c'est que ces esprits grossiers se sont trop fait entendre
comme tous les esprits grossiers et se sont mis à accuser d'être des
"religieux", des "bigots", des "retardés", des "béni-oui-oui", etc.
tous ceux qui utilisaient les fameux mots difficiles. Alors tout le
monde pour avoir la paix s'est mis à la mission sociale, qui a été un
fiasco, parce qu'ils se trompaient de mission.
Vous avez
toujours été un spirituel libre
et libérateur qu'on a trop souvent pris pour un directeur et un
interdicteur. Certains ont même cru que vous étiez contre les mots et
les idées de Dieu,
péché, pénitence... Et voilà commen on est compris dans
ce monde imbécilisé.
Il est de tradition dans la religion
qu'il n'existe qu'un seul aspect de la vérité. Vous apportiez avec La Révélation d'Arès
une vision très élargie de la vérité au contraire, qui en fait ne tient
qu'à une chose: changer,
changer en bien. Les missionnaires, c'est sûr,
utilisaient souvent l'argument changer,
changement, mais ils omettaient de dire comment. Or ce
comment est simple, c'est la pénitence.
Même
si ce mot, pénitence,
est difficilement utilisable en présence de beaucoup, il ne peut pas
être évité, vous n'avez pas pu l'interdire. Vous disiez qu'il fallait
faire appel à l'imagination pour bien poser la question de la pénitence.
Vos appels à l'imagination étaient continuels et vous pensiez que la
gloire de trouver les bonnes formules appartenait à vos frères
missionnaires, mais pas à vous, le prophète
dont le propos devait être humblement de Fond.
Et
voilà qu vous devez vous mettre au travail de base que vous pensiez
réservé au frère de l'action, parce que celui-ci n'a pas rempli son
rôle.
Hervé
|
26sep10 111C33
Remarques
et commentaires fusent... Quel punch !
Je
lis avec attention tout ce que vous donnez et qui me semble essentiel
pour bien positionner l'action par rapport au but.
Je
ne dois pas être le seul à vous "écouter": Chacune de vos intervention,
et beaucoup de celles qui vous sont adressées, m'aident à mieux
discerner l'axe de nos missions. J'en ai, je l'avoue, souvent les
larmes aux yeux.
Je suis un embryon de moissonneur
et je
m'y exerce tous les jours "un peu", en essayant de corriger
continuellement mon approche.
Votre
travail porte des fruits, donne de l'enthousiasme, précise chaque
détail avec la détermination des cosmonautes qui savent qu'il faut
absolument trouver la bonne trajectoire.
Merci ! Très
fraternellement.
Antoine P.
|
26sep10 111C34
Avant
d'avoir lu le commentaire 111C30 de Tony, nous étions allés voir dans
le dictionnaire de langue ancienne Littré et voici ce qu'il en dit en
premier:
"Pénitence: Retour du pécheur à Dieu avec la ferme
résolution de ne plus pécher à l’avenir."
Cela
remonte à bien avant Vatican2 — Merci au passage pour votre rappel que
ce concile passa la confession en "sacrement de pénitence."
Mais
cela remonte à des temps plus lointains encore, bien avant que la pénitence fut de
l'ordre de la punition et de l'auto flagellation.
Cela
se rapproche en fait de ce que vous donnez comme future définition de
nos dictionnaires courants: "Pénirence: La clé du salut de l'individu
et du monde, le fait de renoncer au mal et de pratiquer le bien,
l'amour, le pardon, la paix etc."...
Retour au plan créateur
dans lequel l'être humain libre peut trouver le salut, le bonheur, sa
réalisation plénière.
Bernard [un des Bernard de Bretagne]
|
26sep10 111C35
Corrigez-moi
si je comprends mal votre pensée, mais lorsque vous finissez votre
billet par "Mon tract peut faire ce que peut faire la Parole du Père:
des miracles," il ne faut pas y voir un phénomène instantané, produit
par quelques idées jetées sur un tract. La Parole nous le dit: Tu
donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe (...), mais tu n'as pas idée
du labeur (...) soixante-dix fois sept fois plus durs que les tiens,
qu'il a fallu au grain pour mourir en terre, (...) élever sa tige
au-dessus de lui et la mûrir. Cela Je l'ai fait pour toi. (Rév d'Arès
6/3).
Plus généralement, votre enseignement est
réservé sur
la notion de miracle, puisque vous expliquez qu'il est d'abord le
produit de la pénitence
du
sujet, et non d'une intervention irrésistible de Dieu, comme dans
l'imagerie religieuse. Bien sûr, en utilisant le mot "miracle" dans ce
billet, vous vous êtes contraint à un raccourci pour être mieux compris
du plus grand nombre, ce qui est aussi une contrainte du tract.
Vous
parlez du risque d'ennuyer les personnes que nous rencontrons dans la
rue, mais il y a aussi l'ennui que combat celui qui nous attend sans le
savoir — le grain qui a
mûri —. En lui il y a l'ennui de son propre pêché, ou,
plus concrètement, l'ennui de son propre état intérieur fait de
redites, de faiblesses et d'insatisfactions, avec toutes les
conséquences dans sa vie. Il a constaté le vide des solutions
habituelles que le système propose, et il cherche partout: Ton frère glane. Il ne trouve
pas le Saint ; sa pelle fouille, il ne trouve pas le Saint (Rév d'Arès
x/2).
Considérant
cet ennui si rare qui nous devons interpeller, je dois prendre un
certain risque, celui d'ennuyer le plus grand nombre.
Après
avoir
fait des déclarations théologiques au format A4 en début d'année, ce
qui était excessif, j'écoute vos conseils. J'essaie de décrire dans mes
tracts, avec simplicité et brièveté, l'expérience pratique de la pénitence.
En évitant les "idées fossiles", je teste des titres comme "Devenir
meilleur ?!", "Autocréation de soi = Joie = Espoir de ce monde," en
expliquant le terme pénitence
dans le texte. Puisque c'est manifestement un appel à l'effort
personnel, cela aide à éviter le piège, comme vous dites, du tract
"bref et simple (qui) a un air de basse propagande."
Je
travaille
à faire un "tract bref et simple comme si ses lecteurs allaient tous
être impatients et incultes", tout en leur disant "l’indicible!
L’indicible merveille de la Vie," auquel j'ajoute ici "de la Vie
pénitente."
Pour réussir ce grand écart, il s'agit de
s'adresser à
celui qui pourra mieux sentir, en une lecture rapide, l'indicible sous
la simplicité du propos. "Devenir meilleur" est un souhait approuvé par
une forte minorité ; il permet d'engager un échange dans la rue. Les
dialogues sont ensuite très variés: De la curiosité du musulman pour un
nouveau prophète à la demande de conseil pour arrêter de fumer ! La
dimension spirituelle est plus rare de manière spontanée et c'est au
missionnaire d'orienter rapidement l'échange sur la pénitence.
Votre
choix prophétique a été de parler de pénitence sans
jamais la cerner par des critères d'évaluation précis, qui auraient été
des éléments de doctrine, d'essence religieuse.
Vous avez
évité de dogmatiser la compréhension d'une phrase telle que: Ce
que tu prescriras aux Assemblées pour distinguer les bonnes intentions
des mauvaises, les pénitents des impénitents, Je le scellerai (Rév
d'Arès 27/7).
Premier prophète à laisser des
écrits de
votre main, après Jésus et Mahomet qui ne l'ont pas fait, vous avez su
ménager la part de l'indicible dans votre enseignement, comme
le fait le Père de l'univers dans sa Parole dictée à Arès. En soi,
cette sagesse est déjà un grand enseignement.
Il
nous faut tenter de le poursuivre là où c'est encore plus difficile, le
tract, sans exagérer non plus l'importance de cet outil.
Patrick
JoursDeGris [un des Patrick d'Ile de France]
|
26sep10 111C36
Honneurs à
nos sœurs (Rév d’Arès
xxvii/12-13) !
Cet après-midi moisson Pénitence
= Salut
sous la pluie, muni(e)s d'un beau parapluie arc en ciel, équipées les
soeurs de très beaux tracts réalisés par Annie et Bernard.L. À la
moisson étaient: B., A., S., C.
Nous avons eu de beaux
échanges. Le slogan Pénitence
= Salut parle, interroge.
Spontanément,
des personnes s'arrêtent devant les tableaux tout en couleurs réaliser
par sœur A. son concept de présentation habille l'espace que nous
occupons dans ces moments-là. Comme je disais à une jeune femme: "Ce
n'est pas la quantité qui compte mais la qualité ! Nous
cherchons
des femmes et des hommes qui chassent le mal d'eux en le remplaçant par
le Bien
tous les jours."
À vous toutes et tous qui lisez ce blog,
vous que nous avons rencontrés ou pas, vous les ouvriers de la 11ème heure
(Matthieu 20/11-16), nous vous attendons, vous les héros en puissance (Rév d’Arès xxxv)
nous avons besoin de vous.
Les
Pèlerins d’Arès sont accueillants, respectueux de la vie et de la
personnalité de tous les êtres qu’ils rencontrent. Faites-nous la joie
de vous connaitre et de vous joindre à nous pour installer le Bien en nous et sur
terre, rétablir Éden (Genèse
1/1 à 31-2/1 à 24).
Le Bien,
c’est notre
bouclier contre le mal. Le Bien,
c'est la création de notre âme,
véhicule d'éternité (Rév
d’Arès Veillée 4 et ch. xxxix) qui nous évitera de finir
dans les ténèbres
glacées (Rév d’Arès 16/15-17), lorsque nous aurons passé la porte de ténèbres (Rév
d’Arès 33/32) et si vous n'y croyez pas dans le doute
faite le Bien.
D.
B.
|
28sep10 111C37
Le
problème du tract rejoint le problème général de tous les canaux de
communication.
Ce n'est pas un problème spécifique aux
Pèlerins d'Arès et à la publicité.de leurs idéaux.
Le point
d'attraction sur un tract doit être une chose connue, de préférence une
célébrité.
Fabriquez
un tract torchonné à la présentation hideuse,
mais citant Madonna (déjà un peu dépassée), George Clooney (en pleine
gloire avec Nescafé) ou la célébrité montante Lady Gaga et
les gens de la rue vous l'arracheront des mains pour le lire.
Fabriquez
un tract merveilleusement bien travaillé, un chef d'œuvre de charme,
citant le Frère Michel et c'est le bide.
Autrement
dit, ce n'est pas le tract qui fait la célébrité d'un livre ou d'un
homme, même s'il est témoin d'un prodige surnaturel rarissime. Il faut
que la célébrité du livre ou de l'homme soient déjà dans l'air.
Si
vous ne faites pas la célébrité de La
Révélation d'Arès
ou du Frère Michel par d'autres moyens, ce n'est pas par des tracts que
vous y parviendrez. Tirez au moins parti d'une autre célébrité en
vogue, n'importe laquelle !
Vous êtes condamné à
l'obscurité,
au mieux à la pénombre, si vous avez la maladresse de ne pas mettre sur
le tract un nom de célébrité en vogue. Pas une célébrité
passée :
Citer Victor Hugo ne vous apportera rien, mais Lady
Gaga oui... N'a-t-elle pas dit une grosse bêtise que vous pourriez
mettre en avant, une grosse bêtise avec un vague rapport à votre idéal
ou même sans rapport, qui vous permette seulement d'écrire Lady Gaga en
gros sur le tract? Si vous ne mentionnez pas une célébrité en vue (vous
êtes trop honnête pour le faire), vous en êtes réduit au tract qui
informe d'une idée, d'une perspective, d'une façon de voir la vie
autrement et vous devez vous attendre à tous les aléas et hasards de
l'insuccès qui attendent ce type d'information par petits bouts de
papier — tribune du pauvre ou de l'inconnu, bref, du méprisable — et
non par les grandes antennes et les grands journaux.
Pas de
popularité si on ne fait pas envie !
J'ai
suivi freesoulblog.net depuis pas mal de temps et j'ai bien vu que vous
avez, comme il est inévitable, des ennemis. Mais les ennemis ce n'est
rien. Le plus préoccupant et, en même temps, le plus démonstratif de ce
que je viens de dire, ce sont des gens qui vous haïssent gratuitement,
sans vraies raisons (ils prétextent des raisons, mais elles ne tiennent
pas debout) et qui voudraient vous nuire, vous nuire, mais ça n'a rien
à voir avec vous en fait. Tous les psychologues savent cela. Ce sont
ces gens qui auraient voulu se dorer à votre succès, mais qui voyant
votre insuccès, vous fuient par superstition pour fuir votre malchance
ou ce qu'ils croient être votre malchance — Émergez à la célébrité
demain et vous les verrez retourner leur veste —. Ils veulent de même
vous nuire par superstition, se croyant ainsi protégés eux-mêmes de
votre insuccès. Ils ne voient pas qu'une cause comme la vôtre ne peut
pas passer par le canal populaire du star-system.
Jésus fut
victime de son insuccès total. Quand il monta au Golgotha, la couronne
d'épines plantée dans le crâne, la lourde poutre lui broyant l'épaule,
la foule le huait. Il était, en fait, inconnu. Sinon, le sanhédrin et
Pilate l'auraient discrètement mis dans un sac ou dans un filet au fond
d'une charrette et déporté ou assassiné et enterré dans un lieu désert,
loin de tous regards, comme ils l'avaient fait pour d'autres. Ils
n'auraient pas commis l'erreur de crucifier une célébrité au milieu du
peuple.
Oscar
|
Réponse
:
Vous dites beaucoup de vérités, mais celles-ci ne
s'appliquent pas au tract.
Le but du tract n'est pas de
"faire la célébrité de La
Révélation d'Arès
ou du Frère Michel."
Sur la base d'une information — le
Créateur parle, La
Révélation d'Arès, la pénitence
par laquelle n'importe qui fera plus pour le bonheur et le salut des siens et
du monde que les plus grandes religions et politiques, etc. —, le tract
a pour but de provoquer un réveil : Le réveil d'une âme dans un humain semé (Rév d'Arès 5/1-3) dont
n'est pas mort le grain spirituel
enfoui dans son terreau
humaine.
Le tract est comme un petit courant d'air,
imperceptible à la masse des cœurs
tannés (Rév d'Arès 23/1), mais qui ici et là réveille,
même vaseux, même pas vraiment conscient sur l'instant, un pénitent potentiel,
parce que ce monde, et c'est sa chance, est encore parcouru par des pénitents qui
s'ignorent, dont le salut
— ou changement
— personnel ajoutera son énergie à l'énorme énergie dont le monde aura besoin
pour changer (Rév
d'Arès 28/7).
Au reste, nous citons sans cesse
une célébrité : Dieu. Peut-être ne le citons-nous pas assez
souvent sous ce nom-là, qui nous semble usé par les abus, les
variations, les vanités des religions et des superstitions (Rév d'Arès 21/1),
mais nous le citons sous d'autres noms, le Créateur, La Révélation d'Arès, le Père, la Vérité, le Salut, le Jour, etc.
Même
si le tract est une invitation... à lire, à nous rencontrer, etc., il
n'agira comme invitation que s'il réveille chez le récepteur
un certain intérêt, un frémissement du grain semé en lui
depuis les millénaires.
|
28sep10 111C38
Moi
qui ne suis qu'un piètre moissonneur,
si vous pouviez me donner quelques conseils de prophète, Frère
Michel.
J'ai plusieurs difficultés concernant la mission :
Tout
d'abord, la réalisation du tract. Je me dis, il
faut que ton tract fasse passer le
sel de La
Révélation d’Arès (Mt 5,
13-14), le sublime de l'Évènement et du Message, mais en
même temps, il
faut que le plus grand nombre le comprenne, parce que tu
cherches le petit reste,
mais tu espères
aussi — "ô pieuse espérance !" comme vous dites — que ton
tract ou
l'échange avec ton frère ou sœur humain(e), l'interpelle, déclenche une
fissure dans son mur "immense et compréhensible" résultant de "la
déception du vieux monde".
Alors quoi écrire dans mon
tract ? Pour toucher un public hétérogène, athéiforme (de
mémoire,
athéiforme, c'est le mot que vous aviez employé dans un "Pèlerin
d'Arès").
Ensuite, la méthode de contact, la phrase, le geste, c'est
ce
qui me pose le plus de problèmes : Je dis, certaines fois, en
tendant mon tract: "Bonjour, un message qui nous appelle au retour à la
bonté."
Mais c'est un peu long et ça peut passer pour
moralisateur.
Ou bien: "Voulez-vous un message
spirituel ?"
Mais on me répond souvent en souriant
et poliment: "Non merci !"
De
la même manière qu'on me le dirait, si je proposais 3 mois d'abonnement
gratuit chez sfr. Je comprend le passant, un message spirituel, ça peut
être dit à toutes les sauces.
Alors, d'autres fois je dis:
"Voulez-vous croire en Dieu ?" ou: "Le Créateur à parlé en
France !"
Mais
beaucoup de passants fuient. C'est que la religion s'est faite passer
pour Dieu, mais le monde n'est plus dupe, ne croit plus en la religion,
et malheureusement fait l'amalgame avec Dieu, le Vrai, l'Unique.
Alors
quoi dire ?
Enfin, quand le passant
et moi nous surpassons nos préjugés respectifs, et que... miracle ! car
c'est déjà un petit miracle !.. le dialogue s'instaure. Il faut que
j'aime
ce passant, je me dois de l'écouter autant que de lui parler, je ne
dois pas le terrifier, car je ne veux pas ressembler aux dominateurs
(Rév d’Arès 22/11), mais je ne dois pas le tromper pour
autant en
divisant ou taisant la
Parole du Père (Rév d’Arès 15/6). Je ne suis pas
là, non plus, pour polémiquer, et je ne dois pas faire un pas de plus
en avant (Rév d’Arès 32/8), je dois m'accrocher à la Lèvre du Père (Rév
d’Arès xxii/16), mais non faire de la religion.
Dans
le Feu
de l'action, c'est une autre histoire, j'ai l'impression de trop parler
et souvent de perdre la personne.
Je me demande si je ne
devrais pas me limiter à dire quelque chose comme: "Dieu s'est
manifesté
en France, écoutez Sa
Parole et sauvez vous (Rév d’Arès 36/23), et si on
me demande des détails, de répondre: "Tout est dit dans ce livre,
lisez-le !"
Xavier H
|
Réponse
:
Vos questions m'interpellent. De plus, elles m'émeuvent.
Comment ne serais-je pas ému en sachant que vous descendez dans la rue
pour y relayer l'Appel
de La Révélation
d'Arès ? Mais il m'est imposible de donner dans
un blog une réponse complète à vos questions.
Il y a, à deux
heures (peut-être moins) de voiture de chez vous, une mission active
dont les frères et sœurs pourront vous faire partager leur expérience.
Pour
ma part, en vous lisant je pressens deux choses :
♦ Vous
semblez en mission dans l'espoir de convertir plutôt que dans l'espoir
de moissonner
un converti (un humain semé)
qui s'ignore,
♦ Votre
mission est celle d'un solitaire qui ne propose pas de base physique de
retrouvaille.
Vous parlez, en somme, à la cantonade ; je
veux dire que vous parlez sans vous
adresser à des interlocuteurs réels, j'appelle réels des interlocuteurs
avec qui vous avez espoir de fraterniser plus tard, de parler à
nouveau, d'apporter plus de lumière, perspectives qui leur donnent
réalité.
Vous ne proposez pas de lieu de
rendez-vous, vous ne
proposez pas de vous revoir, vous ne pouvez ainsi que semer des bonnes
généralités en vous disant que le seul fruit qu'elles
pourraient éventuellement porter ne viendra que de la lecture
de La Révélation d'Arès
et encore ! À !à condition que le lecteur que vous aurez suscité ait
envie d'écrire au témoin, au Frère Michel, ou de prendre contact avec
une de nos missions.
C'est insuffisant, mais beaucoup mieux
que rien ; cela fortifie votre âme,
votre pénitence.
Je trouve, en vous lisant, que vous ne vous sortez pas si mal. Vous
répandez la bonne
nouvelle.
Si vous ne pouvez vraiment pas faire mieux, maintenez-vous à
ce niveau, mais quittez les généralités pour parler de
choses plus spécifiques de La
Révélation d'Arès: l'âme
qu'il faut faire naître, la pénitence qui seule
sauve l'individu et sauvera le monde, la nécessité de rassemblement (petit reste, 24/1)
des pénitents pour
qu'un vrai christianisme, qui n'a jamais socialement existé, prenne
forme sociale enfin, etc.
Nous vivons des temps où l'élan
paraît plus important que la réalisation, parce que la société au
milieu de laquelle nous sommes est devenue si dense que nous croyons
qu'y paraître suffit, alors qu'il y faut moissonner. N'en
restons pas à la mission statiques ! La seule chose qui puisse
nous
redonner vie est le changement,
l'ascension,
bref,
le mouvement et la création. Le
petit reste des pénitents
est à créer. Ce n'est pas un club, mais une moissonneuse-batteuse pour
sortir le grain
des hommes, l'étaler
dans les granges du Père (Rév d'Arès 31/7-8). Il faut
contribuer à cette tâche.
Allez dans ce sens !
Un apôtre est un moissonneur
Veillez à ce que votre amour du prochain n'affadisse
pas votre idéalisme et vice versa. Ils ne font qu'un.
|
29sep10 111C39
C'est aujourd'hui la saint-Michel. Je vous souhaite bonne fête, frère
Michel.
Je vous souhaite surtout la paix de l'âme, je vous
souhaite de vivre libre
de cette inquiétude permanente du pénitent qui guette la moindre de ses
tentations pour la chasser, je vous souhaite de trouver l'ataraxie.
Ce qui m'empêche de suivre La
Révélation d'Arès est justement la pénitence, dont
vous parlez sans cesse depuis quelques semaines, la pénitence
qui engendre une crispation continuelle, une austérité automatique,
parce que la peur du péché mène à une insupportable autosurveillance,
une permanente rétention du plaisir, un mode de vie qui ne me semble
pas fait pour atteindre ce bonheur,
cette
joie, cette
fête, dont la
pénitence se prétend la clé.
Bonne fête, frère Michel, mais c'est une fête de bonheur, de vrai
bonheur, que je vous souhaite, ami et frère humain !
Serge
|
Réponse
:
Où êtes-vous allé chercher que la pénitence
empêche la quiétude et le plaisir ?
Ai-je jamais dit "depuis quelques semaines" — vous voulez dire
depuis que j'ai suggéré la mission Pénitence
= Salut ? — que la pénitence
consistait à "guetter la moindre de ses
tentations" ?
Certes,
il faudrait savoir ce que vous entendez par "moindre tentation", un
"moindre" qui est proportionnel au niveau spirituel et moral de la
personne tentée:
Si "la moindre de mes tentations" est en
permanence de calomnier et dire du mal des autres, de voler les
portefeuilles des voyageurs dans l'autobus ou d'assouvir ma lubricité
sur la femme ou les enfants de mon voisin, il vaut mieux, en effet, que
je résiste en permanence à ces tentations-là, mais on n'est pas ici
dans le cadre de la pénitence.
On est dans le cadre de la pré-pénitence
; on n'a même pas atteint l'état d'humanité
morale, le comportement social basal, préalable à l'état de pénitence, humanité
morale que définit le décalogue: Tu
ne tueras pas, Tu ne commettras pas d'adultère, Tu ne voleras pas, Tu
ne calomnieras pas, Tu ne convoiteras pas... (Exode 20/13-17).
Mais si j'ai déjà atteint cette base morale et
qu'à partir de là j'entre
en pénitence,
quelles seront les "moindres de mes tentations" permanentes ?
De
critiquer pour un oui ou pour un non, de clabauder, dénigrer ? Vous ne
pouvez quand même pas appeler bonheur le fait de dire du mal des autres
sans arrêt ? C'est une des grandes calamités de ce monde tant pour les
dénigreurs que pour ceux dénigrés. Pour moi résister à la tentation de
dénigrer est un acte noble, hautement heureux, socialement responsable.
D'être
égoïste ? L'égoïsme n'est pas le bonheur au sens partagé que la Parole
donne au mot bonheur, indissociable de l'amour. Pour moi résister à la
tentation de l'égoïsme est un acte noble, hautement heureux.
De
garder des préjugés ? Mais les préjugés obscurcissent la
réflexion, font tout considérer sur base de parti pris, de phobies,
d'amertume, ils sont un obstacle à
l'intelligence
du cœur et même à l'intelligence intellectuelle. Pour moi résister à la
tentation de préjuger est un acte noble, heureux et, de plus, hautement
intelligent et rationnel.
Etc.
Et dans un autre ordre d'idées:
De prendre plaisir à une bonne table, à un spectacle agréables, aux joies réservées aux
époux ? On ne serait plus là dans la pénitence, mais
dans un puritanisme, un rigorisme étroit et nocif. La pénitence non
seulement n'est pas austérité, privation de plaisir, mais la Parole
d'Arès dit qu'elle s'accomode le mieux du monde avec la joie et la fête (Rév d'Arès
30/11).
Ceci dit, nous, pénitents au sens
de La Révélation d'Arès,
vous paraissons d'austères refoulés. si vous considérez que le bonheur
est dans certain épicurisme au sens dépravé du mot: la jouissance sans mesure sous toutes
formes et en toute occasion —
Carpe diem !
cria Horace, considérant toute forme d'espérance comme une illusion,
appelant à ne pas se préoccuper du lendemain, ce que d'autres
traduisent par: Après
nous le déluge !
Non,
certes, nous ne sommes pas épicuriens sous cette forme d'insouciance et
d'irrespect de la vie et des autres pourvu que nous jouissions d'eux
sur l'instant.
Mais, même si parmi nous se trouvent quelques
austères refoulés — c'est leur droit d'être heureux ainsi s'ils
n'imposent à personne leur rigueur et ne jugent personne sur la rigueur
—, il se trouve aussi des épicuriens au sens que donnait Épicure à sa
philosophie, à savoir que la joie de vivre, le plaisir donc, est le
but, la fin de l'existence, parce que le Créateur lui-même le dit
implicitement en appelant l'humanité à renoncer au mal, au malheur, à
la souffrance à la mort pour trouver enfin le bonheur perpétuel pour
lequel avait été créé Adam.
Le Créateur n'a pas créé Adam pour "l'austérité
automatique, la rétention du plaisir" !
Notre pénitence
suit une éthique qui n'est pas de privation, d'austérité, de rigorisme,
mais de mesure (Rév
d'Arès 7/6, 25/9, 32/10, etc.) et d'amour, donc de haut
respect, du prochain et de la vie, qui sont les seuls régulateurs
possibles de la liberté
absolue qui nous donnée par le Créateur (Rév d'Arès 10/10).
Autrement dit, à notre plaisir — notre joie, notre fête — la Parole ne
fixe aucune limite, pourvu que le plaisir s'épanouisse dans la mesure que
lui donnent naturellement l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence, bref, la sagesse ou raison.
Le bonheur,
donc le plaisir, n'est pas considéré par le pénitent comme un
état précaire et illusoire, mais bien comme un but, s'il est toujours
qualifié par la pénitence.
Ne me souhaitez pas de "trouver
l'ataraxie" ! Comme tout vrai pénitent arésien
j'ai trouvé l'ataraxie, c'est-à-dire la paix de l'âme, contrairement à
ce que vous vous imaginez.
Pour
finir, une simple remarque, nous Pèlerins d'Arès ne fêtons pas les
fêtes
du calendrier, mais j'aurais bien mauvaise grâce à refuser un salut
amical et j'accepte votre "souhait de bonne fête" en
entendant fête au
sens que lui donne La
Révélation d'Arès.
|
01oct10 111C40
J’ai une question à vous poser qui n’a pas à voir directement avec
votre entrée de blog, mais qui concerne La Révélation d’Arès.
Je me demandais pourquoi est-ce que Jésus et Dieu vous ont apparu pour
délivrer ce message de La
Révélation d’Arès.
Mais pourquoi est ce que Jésus ou même Dieu n’apparaît pas par exemple
en direct à la télévision ?
Pourquoi est ce que vous devez servir d’intermédiaire entre le ciel et
la terre ?
Par exemple pour vous, vous n’avez aucun doute sur la réalité de ce que
vous avez vécu en voyant pendant 40 jours le prophète Jésus dans un
corps tangible et ensuite Dieu 5 fois.
Or, moi qui n’ai aucun doute sur ce que vous avez vécu et le message
que vous avez du transmettre au monde, je pourrais avoir des doutes sur
votre témoignage, ce qui est parfaitement légitime.
Je ne sais pas si vous vous êtes posés ces questions, mais j’aimerais
beaucoup avoir votre réponse.
Je pense que ces questions, je ne suis pas le seul à me les poser et
votre réponse pourra certainement intéesser ceux que Dieu invite à
penser par eux-mêmes pour inventer une nouvelle vie sur cette pauvre
terre qui en a déjà vu de toutes les couleurs !
Patrick R. (des Yvelines)
|
Réponse
:
En lisant votre commentaire j'ai ri, mais ri... jusqu'aux larmes. Je
vous demande de ma pardonner cet aveu.
Pourquoi ? Parce que vous avez déjà, maintes fois, apporté des
commentaires à mon blog en semblant bien ou assez bien connaître non
seulement La Révélation
d'Arès, mais tous les témoignages que j'ai portés sur les
circonstances de son avènement et toutes les pensées, si nombreuses,
qu'elle a suscitées en moi en 1974, en 1977 et au cours des ans qui
suivirent, et parce que tout à coup vous vous avisez de deux questions
primordiales: "Pourquoi Jésus et Dieu vous ont-ils apparu pour délivrer
ce message de La
Révélation d’Arès ? Pourquoi devez-vous servir
d’intermédiaire entre le ciel et la terre ?"
Plus étonnante encore la question: "Vous êtes-vous posés ces questions
(à vous même) ?"
Si vous aviez lu tout ce que j'ai écrit depuis 1974, en particulier
dans "Le Pèlerin d'Arès", vous sauriez que non seulement je me suis
posé ces questions, mais je me les suis posées de très nombreuses fois
ces trente-six dernières années et je me les pose encore et je me les
poserai jusqu'à mon dernier souffle et peut-être même après ma mort,
n'étant pas sûr que le Père estime nécessaire d'y répondre un jour...
parce que c'est comme ça et que cela a toujours été comme ça.
Pourquoi le Père est-il venu en 1974 et 1977 plutôt que dix ans avant
ou dix ans après ?
Pourquoi ne s'est-il pas adressé à toute l'humanité dans une
prodigieuse manifestation céleste et d'une voix audible pour tous les
humains en traduction simultanée à toutes les nations de la terre ?
Pourquoi s'est-il une fois de plus dans l'Histoire adressé à un seul
homme après qu'il se fut adressé chaque fois déjà, par le passé, à un
homme seul : Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Jésus,
Muhamad parmi beaucoup d'autres ?
Pourquoi à un homme comme moi sans mérites personnels ni moyens de
propagation ?
Pourquoi s'est-il aussi adressé à
d'autres en grand nombre mais qui se sont dérobés (Rév d'Arès 2/16),
alors qu'étant omniscient, il était censé savoir d'avance que ces
gens-là se déroberaient ?
Pourquoi... pourquoi... pourquoi ? Vous n'avez pas idée du nombre de
questions qu'un événement comme celui d'Arès soulève dans l'ordre des
causalités.
Aucune réponse n'est donnée directement à ces questions dans la Parole.
Indirectement, on peut se fier à des déductions spirituelles et
métaphysiques raisonnables :
Le Créateur qui est unique (Écoute
Israël... Deutéronome 6/4) a créé l'homme unique de même (image et ressemblance
du Créateur, Genèse
1/26-27). Il est l'Unicité qui s'adresse à l'unicité
humaine. Il ressort de l'Esprit même de la Création que tout message
passe par un seul homme, de même que la création de l'humanité a
commencé par un seul homme, parce que la sociabilité et l'amour du
prochain qui sont propres à l'homme engendre une fluidité qui n'a
qu'une seule source : l'homme lui-même, un homme, n'importe
lequel. C'est tombé sur moi.
C'est comme ça.
C'est de là que partent l'amour du prochain au singulier, qui est amour
de tous les hommes en fait, donc des milliards d'amours,
le pardon au singulier qui est
pardon de toutes les offenses de tous les hommes et donc des milliards
de pardons,
la paix au singulier qui est la paix entre tous les hommes, donc des
milliards de paix,
l'intelligence du cœur au singulier, qui est appelée à être
universelle, donc des milliards d'intelligences,
la liberté qui est la liberté dans l'interdépendance de tous les
humains, donc des milliards de libertés.
Il y a une leçon dans le fait que le
Père s'adresse à l'enfant
par une seule unité de
l'enfance: L'absolu respect que le Créateur a pour la
créature, laquelle héberge en elle-même la Création entière, donc
l'humanité entière.
Le TOUT est dans L'UN en Dieu comme en l'homme.
Quant au miracle...
Pourquoi n'a-t-il pas parlé à la télévision? D'abord, tout le monde sur
la terre n'a pas la télévision, de sorte que ceux qui n'ont pas la
télévision peuvent très bien douter de ce que ceux qui l'ont ont cru y
voir et entendre le jour où Dieu s'y serait produit. S'il avait parlé
depuis le Ciel, en appelant tout le monde dehors pour voir et entendre,
c'eut été mieux. Pourquoi n'a-t-il pas adressé au monde son message
ainsi ? Jésus a donné dans sa parabole du Pauvre Lazare une
réponse à cette question: "Même
si quelqu'un ressuscitait des morts sous leurs yeux, ils ne croiraient
pas" (Luc 16/31).
La foi part d'autres critères que ceux qui gouvernent la communication
radioélectrique.
|
01oct10 111C41
Tout d'abord merci pour votre héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) et votre don d'amour.
Dans l'amour il y a le détachement, le renoncement et le manque et
c'est probablement ce manque qui fait et qui fera que des hommes et des
femmes rejoindront le message salvateur de La Révélation d'Arès.
Ce manque, que j'ai constaté à travers mon expérience, je peux
l'évaluer après discussion avec des personnes qui souhaitent l'équité
et la paix. Qu'est-ce qui fait que, tout à coup, un être sent
que La Révélation d'Arès
lui parle ? Je pense sincèrement que c'est parce qu'il prend
conscience que cette humanité n'est pas en cohérence avec son besoin
inextinguible de se recréer et faire croître un autre monde.
Ce monde dans lequel nous vivons est un monde obscurci comme un
charbon, où seul l'être qui cherche l'amour peut entrevoir les quelques
jets de lumières qui tentent de se faire de la place.
Cette lumière est apportée par le pélerin prophétique qui s'encourage
parce qu'il a conscience de cette soif d'amour et de fraternité. Il
s'en va alors effeuiller les cœurs pour trouver les alliés d'un monde
ouvert à la générosité et à la bonté.
Hakima
|
04oct10 111C42 Je me souviens de ma première lecture de La Révélation d’Arès. Même si je comprenais qu’il fallait changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), à l’époque le mot pénitence avait quelque chose de très religieux, d’où la difficulté d’en comprendre le vrai sens. C’est peut-être ce qui nous poussa vers la "mission sociale" qui semblait plus facile. L’important est de ne pas nous être égarés plus longtemps dans les friches (Rév d'Arès 5/5). Nous avons vraiment perdu du temps et je le regrette beaucoup. En
fait, cette mission décrit mieux ce que nous sommes, tout simplement
parce que nous devons être ce que nous appelons les autres à être : des pénitents ! Cette mission nous rappelle notre propre engagement et martèle notre conscience. Voici le tract réalisé par B. mon épouse, et moi-même.
Le petit reste, dont la conscience est hors du temps, résonne en moi comme une grosse caisse un jour de carnaval, exprime sa liesse. Je m’explique : quand j’écris que la conscience du petit reste est hors du temps, j’exprime un sentiment. J’ai
l’impression de m’inscrire à la suite d’une lignée d’hommes et de
femmes appartenant au passé et à l’avenir en même temps que le temps
n’a en fait aucune importance à partir du moment ou notre détermination
ne s’amenuise pas. Je sens cette détermination incroyablement
puissante, je sens qu’il ne fait aucun doute qu’un petit reste
d’hommes et de femmes ont par le passé toujours répondu présent à
l’appel du Père, et qu’il en sera de même dans l’avenir. Ce petit
peuple attend comme j’ai attendu moi-même. C’est ce petit reste que le Père me demande de chercher, et de réunir ou d’assembler dans une même direction, celle de la pénitence. Alors, quelle Joie de vous avoir, frère Michel, comme prophète et guide ! Quelle chance de faire partie de cette aventure humaine exceptionnelle et ô combien exaltante ! Quelle joie de faire partie des ces ouvriers de la première heure, bourrus et maladroits, têtus et idiots parfois, que nous sommes ! Nous sommes ce que nous sommes là ou nous en sommes, conscients que la pénitence
nous propulsera hors de l’espace et du temps, qu’elle apportera aux
générations futurs bien plus que ce que nous pouvons imaginer
aujourd’hui. Conscient aussi que nous aurons le même salaire que les ouvriers de la dernière heure (Mathieu.20), qui n’auront peut-être pas les bras bleuis (Rév d'Arès 31/7) comme nous, mais qui auront tenu la faux jusqu’au bout (Rév d’Arès 37/9). Qui est aujourd’hui capable de parier sur le bonheur, la joie, l’amour, et la liberté absolue ? Qui peut croire qu’un jour ce monde s’effondrera sous le poids de l’Amour que nous lui auront donné ? Qui peut croire que nos plus vils détracteurs d’aujourd’hui seront de grands pénitents demain ? C’est mathématique : Ce monde changera (Rév d'Arès 28/7). Car
notre détermination ne faillira pas. Peu importe le temps que cela
prendra, générations après générations, siècles après siècles, comme les vagues sourdes et obstinées (Rév d'Arès 28/12) s’échouant contre le flanc de ses falaises, quelle falaise a un jour résisté à l’assaut de ses vagues ? Américo
|
Réponse
: Vous dites que "la conscience du petit reste est hors du temps." Aucun homme, donc aucune partie de l'homme, conscience comprise, n'est hors du temps, parce que seul le Père est hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
La conscience de l'homme, elle, peut varier et nous le voyons chez ceux
qui hier étaient avec nous et aujourd'hui sont contre nous. Et vice
versa. Mais je vois ce que vous voulez dire dans cette envolée lyrique. Depuis
le début de cette page de commentaires sur "le tract et ses miracles"
on m'a adressé de nombreux et variés modèles de tracts qu'il m'est
impossible de publier, faute de temps et faute de place. Mais, par échange de bons procédés, je vous montre le tract que je vais moi-même utiliser dans ma mission bientôt.
C'est
mon p'tit tract à moi pour une mission spécifique dans le Sud, un
papelard sans prétention et qui est certainement moins bon que le vôtre
et que ceux de mes frères en compagnie desquels je fais la mission de
rue. Ce tract est juste conçu pour amorcer le contact et réunir sur un
seul petit bout de papier un certain nombre d'idées spécifiques et
inséparables de notre foi arésienne: Pas de religion... la pénitence suffit... c'est simplement aimer, pardonner, etc. qui donne force contre le mal, quel qu'il soit, en bref, se délivrer du mal est possible. La
petite phrase tout en bas signifie que nous sommes là pour éclairer,
pas pour discuter, car discuter avec l'autre, c'est toujours plus ou
moins critiquer l'autre. C'est ma façon de sentir les choses. Ce
n'est sûrement pas la meilleure, car vous, des missionnaires chevronnés
en savez beaucoup plus long que moi qui suis resté éloigné de la rue
plusieurs années à cause de mon âge d'une part — après 75 ans et plus
encore à 81 ans on fatigue assez vite et on commence à craindre les
courants d'air... ah! ah! ah! — et d'autre part à cause des attaques
physiques dont j'étais personnellement l'objet (pour les
fondamentalistes religieux, Michel Potay, c'est "Satan! Antéchist!"),
dont je n'avais pas peur pour moi-même — ma piètre personne humaine ne
vaut pas chipette —, mais parce que ces provocations était à l'évidence
faites dans l'espérance de provoquer une réaction des autorités me
considérant personnellement comme cause de troubles publics. Heureusement,
les provocateurs ne s'en sont jamais pris à mes frères et sœurs
missionnaires et ils semblent aujourd'hui m'avoir oublié et respecter
ma liberté. Alors, je m'y remets pour donner un coup de main. De toute façon, la mission est très difficile dans un monde blasé qui sombre dans l'athéisme. Mais, comme vous dites, nous y arriverons au bout des générations de pénitents-moissonneurs.
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04oct10 111C43 [Voilà mon tract actuellement à Paris:] LE CHRISTIANISME N'EXISTE PAS SANS PÉNITENCE. Mais qu'est-ce que la Pènitence ?
Quand notre frère J-L.(infographiste) aura terminé le tract qu'il est en train de réaliser sur le thème pénitence=salut,
j'espère qu'il se remettra vite au travail afin que la mission sur le
thème du christianisme simple et vrai poursuive son évolution. Cela n'est pas évident d'être simple et concis (conscit, Rév d'Arès XXII/14). Laurent L.
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Réponse
: Je comprends très bien ce que vous voulez dire, mais le public le comprendra-t-il ? Pas sur le moment, à mon avis. Je
sais combien un tract est difficile à rédiger et la remarque que je
fais ici est exprimée en toute humilité. C'est peut-être vous qui avez
raison et moi tort. Ne prenez donc ceci que comme une opinion
personnelle. Je pense que, d'un simple point de vue psychologique,
étant donné les confusions qui se produisent très souvent dans l'esprit
commun que les mots frappent bien avant les idées de fond, je ne suis
pas sûr que joindre christianisme à pénitence dans
une même phrase très courte soit heureux, considérant la carrière
particulière des mot et concept de "pénitence" dans l'église qui, comme
chacun sait, est souvent confondue avec le christianisme. Je pense qu'il faut séparer les thèmes de mission: Pénitence
d'une part. Christianisme d'autre part. C'est déjà délicat sur le
même tract, mais dans une même phrase très courte (5 mots), j'ai peur
que cela soulève plus de confusion ou d'erreur que de clarté. Si
vous aviez dit par exemple: "Le vrai christianisme, qui n'est pas
religieux mais spirituel, n'existe pas sans pénitence", les choses
seraient sans doute plus spécifiques de ce que vous voulez dire, mais
la phrase serait peut-être trop longue dans la perspective qui est la
vôtre ici. Pour ma part, je séparerais deux idées-clés qui sont deux pierres d'achoppement pour le quidam moyen, même si'l est bon blé, pour qui déjà une seule des deux idées-clés est une seule mais sérieuse pierre d'achoppement.
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09oct10 111C44 Je suis scotché ! C’est à dire que vous m’en bouchez un coin, et pas le plus petit. Super
! Moi qui étais fier de mon tract, je l’ai construit en y mettant
beaucoup d’attention, et d’orgueil, brrr, ch’suis vert ! Je comprends parfaitement comment et pourquoi vous avez fait le vôtre. C’est une pure merveille, contrairement au mien qui est beau dehors, le votre est beau dedans. J’entends
par là, que vous réfléchissez d’abord à ce que vous voulez dire aux
gens, puis en gardant la même idée, vous rendez votre tract concis et
clair, poussant à la réflexion. En fait vous faites un pense-bête, et ça c’est franchement génial ! Alors
que moi, je suis encore calé sur l‘émotion que provoque en moi cette
Parole ;c’est tout à fait différent comme démarche. Autrement dit, mon
tract n’est que beau, c’est tout ! Je vais suivre votre exemple Merci pour les prochaines nuits blanches. Americo
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Réponse
: Votre tract n'est pas "que beau". Il a sa signification. Il est reflet de votre pensée et c'est sous le reflet de votre pensée que vous répondrez aux questions qu'ils soulèvera chez son lecteur. Mon tract part d'une autre façon d'aborder la Vérité et c'est sous le reflet de ma pensée que je répondrai aux questions qu'ils soulèvera chez son lecteur. Mais le public, lui, va lire votre tract et mon tract sous mille et mille reflets (Rév d'Arès 27/6) dont beaucoup, pour ne pas dire la plupart, ne coïncideront ni avec le reflet de votre tract ni avec le reflet du mien De ce fait, nul ne peut vraiment prévoir l'impact qu'aura tel tract et tel autre sur le public. Certes,
l'expérience du rédacteur/distributeur de tract joue un rôle important,
mais tout est incertain et imprécis dans ce domaine. Par exemple,
il faut une bonne présentation graphique, mais le graphisme est
certainement secondaire ; s'il est trop recherché, trop coloré, trop
composé, il peut même nuire, parce qu'il retient et même brouille le
regard plus que ne le retiennent les idées écrites. Le graphiste trop
souvent oublie ce qu'il présente pour ne plus penser qu'à la
présentation. Le graphisme en soi n'exerce aucune attraction sur le Fond. Or, nous sommes des missionnaires du Fond ! La
sobriété de votre tract me paraît bonne. Bon est le symbolisme du
soleil apparaissant entre les toits au bout de la rue sombre. Mon
tract, lui, est peut-être un peu trop sobre, mais il est conçu pour
être utilisé par moi, pour être accompagné de ma voix. Aucun
éditeur ne sait d'avance quel livre marchera ; aucun auteur-compositeur
ne sait d'avance quelle chanson marchera. La bonne fortune ou l'échec
d'un livre ou d'une chanson dépend de quantité de facteurs et de leur
composante quand apparaît l'œuvre, une composante imprévisible. Même
chose pour un tract. Je me souviens avoir lu dans l'avion qui, un
jour, me ramenait en France des USA un des derniers livres de Norman
Mailer, paru peu avant sa mort, où il parlait de son métier d'écrivain.
Il soulignait l'imprévisibilité absolue du succès ou du fiasco en
littérature. Le tract, bien que n'étant qu'un petit "pense-bête" sur un
carré de papier, se place sous les mêmes auspices douteux. Il y a
quand même des règles d'exécution identiques pour un livre, une chanson
ou un tract: la clarté et la facilité de lecture ou d'audition, bref,
la simplicité. J'ai par le passé édité des tracts trop longs, trop
explicites ; je suis revenu aux tracts brefs, néanmoins clairs... Pas
des rébus ! Tout le reste dépend entièrement du lecteur...
imprévisible lecteur. Si l'on espère aussi l'essentiel, c.-à-d. un succès pratique réel dans le sens du changement auquel appelle La Révélation d'Arès, l'imprévisibilité des conséquences du tract est, à moins court terme, encore plus opaque. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Une seule chose est sûre: le christianisme d'église est sur une pente descendante; nous sommes sur une pente montante. Courage et confiance !
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09oct10 111C45 En matière de
tract il n'y a pas de recette — ce n'est pas de la publicité —, il n'y
a que des précautions pour ne pas laisser déborder le cœur, pour ne pas
tomber dans le trémolo, le passionné, qui ne passe plus, ou dans le
trop bavard, qui n'est plus lu. D'ailleurs le tract en général ne
marche plus pour propager l'idée. Ce qui marche un peu, c'est ce que le
tract offre: un bon moment à passer gratuitement, un cadeau, une
perspective de progrès proche, etc. J'ai
fait par le passé beaucoup d'affiches et de tracts pour le bureau de
propagande d'un grand parti, mais avez-vous remarqué que les partis
politiques ne distribuent plus de tracts ? Ou très peu souvent
dans des circonstances très ponctuelles et très particulières. Vous,
vous êtes forcés de recourir au tract, parce que vous avez peu de
moyens de propagation en dehors du livre La Révélation d'Arès, parce que la presse écrite, parlée ou visuelle ne répercute pas vos idées et vos événements. Politiques, électoraux, ils étaient les tracts que je concevais, mais j'y
croyais, à la politique, comme vous croyez et comme je crois moi aussi
maintenant à La Révélation d'Arès. De mon passé d'affichiste et "billettiste" (on appelait comme ça le faiseur de tracts) j'ai gardé quelques principes: Les
tracts verbeux ne sont plus lus depuis vingt à trente ans. Tout comme
un quotidien n'est lu qu'à 10 ou 15% (toutes les études concordent),
l'attention se porte sur 10 ou 15% du tract en moyenne, à moins qu'il
soit très court. Pas
plus de dix lignes et du gros corps [grosseur de lettre]. Votre
tract (réponse 111C42) a treize lignes (texte principal) dans un très gros
corps compte tenu du petit format A6 [10,5 x 14,7 cm]. C'est bien. Éviter les mots abstraits autant que faire se peut
et, en tout cas, s'efforcer de ne pas utiliser plus d'un mot abstrait par face du
tract, recto ou verso. Les gens qui lisent un tract n'ont pas le temps
de penser. Il faut leur percuter le cerveau. La munition est
généralement mouillée et le coup ne part pas, mais quand elle part,
c'est sur percution, pas sur réflexion. Votre tract 111C42 a deux mots
vraiment abstraits: pénitence et
spirituel (deux personnes sur trois comprennent spirituel comme
"marrant", malicieux"), mais les autres tombent sous le sens concret et
pratique (préjugés = parti pris ou opinion toute faite, révélation =
livre, etc.). Ça va. Votre
tract publié dans votre réponse 111C42 est surtout bon parce qu'il
est rédigé comme vous parlez, avec le même rythme, la même arrivée des
idées. C'est le meilleur et même le seul moyen de faire lire le tract à
des gens qui pensent tout le contraire de ce que le tract leur dit...
si on arrive à en faire lire les dix lignes, évidemment, ce qui n'est jamais garanti. J'ai
honte de ne pas avoir encore commencé à propagander dans la rue. Je vais m'y mettre.
Je vais utiliser votre tract paru à 111C42 tel quel ou dans une version
très proche sur le même thème de la pénitence. Jaquotte
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10oct10 111C46 Bien
que vous ayez la
foi chevillée au corps, je me suis longtemps dit que vous
utilisiez un moyen archaïque: le tract, et qu'il fallait chercher
d'autres moyens plus modernes. Mais j'ai finalement compris que vous
aviez très peu de
débouchés, sinon même aucun débouché autrement. Mon fils G., qui
travaille dans une grande agence de presse, avec qui j'en parlais hier
me dit que les campagnes de dénigrement et de décrédibilisation des
idéologies marginales qu'on a appelées "sectes" pour les rendre plus
suspectes n'ont pas été faites pour critiquer leurs croyances et leurs
perspectives dont la Constitution et les Droits de l'Homme
garantissent le droit de propagation, mais à l'imitation des régimes à
pensée unique (Chine Rouge, Corée du Nord, etc.), pour justifier le
refus à ces idéologies de toutes communications (même payantes) par les grands médias
en les considérant comme inévitablement mensongères, nuisibles ou pas
sérieuses et ne méritant pas l'attention publique. Il ne vous reste que le tract. C'est par le tract que vous gagnerez le droit de cité. D. R.
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XXxxxXX 111C47
Texte
Signature
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Réponse
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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