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11 septembre 2010 (0111)  
le tract et ses miracles


L’homme de la rue ne supporte plus le bruit du monde (Rév d’Arès ii/7-13… xLvii/2) : nouvelles, publicité, sollicitations, avertissements, etc., mais ne peut pas les fuir. Alors, il fuit tout le reste. C’est à ce fugitif que tentent de parler La Révélation d’Arès et son missionnaire.
Quand se tend au missionnaire une oreille impatiente, il ne peut être que bref.
Qui plus que moi, qui suis bavard, sait combien l’effort d’abréger coûte ? Je me sens insuffisant, presque inapte. Mes lèvres voudraient déverser les torrents de l’Eau (Rév d’Arès18/5, 23/5, xi/12, etc.), mais, faute de temps, n’en laissent passer qu’un jet ou moins encore : un spray. Volatil ! Qu’en resterait-il sans le tract ?
Je tends un tract à l’auditeur. Un tract s’emporte. Il fera peut-être de l’écouteur un lecteur — ô pieuse espérance !
Mais le tract doit être encore plus bref que la parole pour un public qui lit encore plus impatiemment qu’il n’écoute. Le public soumis à la pluie battante des lectures imposées — les prolixes règlements, circulaires, conditions générales, lois, contrats, documents administratifs, composition des aliments, programmes, etc. — veut du sec, du bref, sitôt qu’il n’est plus contraint de lire.
Mission de rue Septembre 2010En fait, le problème de la brièveté est plus difficile pour le tract que pour la parole. Celle-ci peut en deux secondes varier, se rattraper, changer de ton selon l’auditeur. Le tract ne peut pas s’adapter à chaque lecteur. Aussi dois-je prévoir mon tract bref et simple comme si ses lecteurs allaient tous être impatients et incultes. Ce que je cherche, de toute façon, ce sont des pénitents, pas des théologiens.
Mon tract bref et simple a un air de basse propagande, je sais. C’est son point faible. Il semble vouloir émouvoir un public pusillanime, alors que je cherche des pénitents décidés à accomplir la Parole (Rév d’Arès 31/6, des héros (xxxv/4-12), quoi ! C’est là que l’art du tract rejoint l’art de l’estampe japonaise : suggérer beaucoup et même la beauté (12/3) avec presque rien.

Tantôt ma brièveté, de peur de sonner trop léger, pourrait verser dans l'affectation de la désolation en désespérant de ce monde pécheur soumis au roi blanc ou au roi noir (Rév d’Arès xxxi/12, xxxvii/14) et/ou en prophétisant des jours sombres, le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). De ce pathos je me méfie.
Tantôt ma brièveté pour un peu surferait sur les idées reçues, les poncifs à la mode, plus vite et plus facilement exprimés que le spirituel, mais je me souviens de la regrettable "mission sociale" de mes frères, qui certes nous évita la bastonnade des "anti-secte", mais fit de nous des méconnus, des inclassables qui, en nos temps, équivalent à des invisibles. De cela je me garde aussi.
Tantôt, le besoin de brièveté tend à forcer mon enthousiasme. On croit souvent ainsi forcer les faits ; or, les vrais faits sont déjà là, me croisant seconde après seconde sur le trottoir, des humains sans idéal, seulement attentifs, quand ils le sont, au concret immédiat. L’enthousiasme spirituel n’atteint pas cette masse. Je m’en garde aussi.
Le public dédaigne les idées fossiles comme Dieu, le péché, la pénitence, etc., aux sens que les religions ont donnés à ces mots, mais, ne vous y trompez pas, il dédaigne tout autant les sujets en vogue déjà exploités par les vendeurs de tout ce qui se vend, les politiques, les syndicalistes, les ONG, etc. Le public dédaigne tout sauf ce qui peut le désennuyer. Les gens se claquemurent dans leur routine non parce qu’ils ne rêvent pas, mais parce qu’ils sont, à leur insu, étroitement dirigés et interdits d’aventure. Le très perfectionné kaléidoscope de couleurs, d’agitation et de sensation de la télévision, de la presse, du commerce, ne compense pas cette frustration ; il ne désennuie les gens que par instants.
C’est dire l’extrême difficulté de notre mission de rue, puisqu’elle ne vise pas à la moelle épinière pour l’exciter, mais au cœur pour qu’il ouvre sa cage et libère l’homme pieux (Rév d’Arès 32/8) et sa Vie (24/5) qui y ont croupi immémorialement.
Que reste--t-il à mon tract à dire pour réaccoupler la bête humaine et l’âme ?
Il lui reste à dire tout ce que je viens de dire que je dois éviter de dire, mais que je ne peux jamais complètement éviter de dire, parce qu’il n’est fait, mon tract, que de mots, quand il lui faudrait transmettre autre chose : L’indicible ! L’indivible merveille de la Vie (Rév d’Arès 24/5) que retrouveront pour le monde entier des générations de pénitent.

Mon tract aux mots insuffisants n’a peut-être qu’une chance de cueillir le bon Fruit (Rév d’Arès i/17-19), mais une chance de taille : le miracle !
Le miracle est rare. Cela te rappelle, missionnaire, que si miraculeuse et rare est la jambe qui te suit (Rév d’Arès i/18), c’est parce que le monde sera sauvé par un petit reste de miracles.
Qui ne se sent miraculé quand à sa décision d’être pénitent répond la force d’être pénitent, quelque chose que l’humain, même le croyant, a oublié ?

Vous avez déjà eu la patience de lire ce qui précède. Compliments !
Lisez ce qui suit seulement si vous avez beaucoup plus de patience que le plus patient lecteur de tract !
Ce n'est pas peu dire.

Je dois soigner la rédaction et l’aspect de mon tract. L’abréger en le gardant clair me demande du travail, l’effort de sortir du labyrinthe de mon moi bavard. Tout bavard s’écoute parler ; je dois m’oublier me mettre à la place de ceux qui liront mon tract, pour qui La Révélation d’Arès est le dernier des soucis. Mais une fois mon tract fait, je dois l’accepter et y croire, car le missionnaire qui doute de l’utilité de son tract n'ose pas s'affronter à sa propre foi. Ta foi te sauve, va en paix (Marc 5/34) à ta mission !
Je sais que le Salut ne peut pas se montrer dans un tract comme la tour Eiffel dans une carte postale. Je sais, pourtant, que mon tract non seulement apprendra au passant l’existence de La Révélation d’Arès, mais réveillera peut-être sa conscience spirituelle, et que, même s’il ne s’engage jamais dans le petit reste, il lui restera peut-être quelque chose, une vague nostalgie des temps très lointains où il était un Dieu, fondu dans le Créateur-(Rév d’Arès 2/13).
Le tract, outre un très bref mémo, est aussi la carte de visite du missionnaire, une invitation à revoir celui-ci.
L'homme, naguère vivant, sensible aux idéaux, qu'il fût pour ou contre, a perdu sa matière spirituelle. Au mieux il n’est plus que momie (Rév d’Arès xLix/7) spirituelle, qu’il faut débandeletter, ranimer. Ce miracle de la résurrection spirituelle, La Révélation d’Arès nous en donne la capacité.
Revenu dans la rue, d’où des violents — des Évangélistes surtout, comme ceux qui veulent aujourd’hui 11 septembre brûler le Coran — m’avaient chassé sous leurs insultes et leurs coups, j’y ai trouvé un monde plus apathique, plus métaphysiquement mort qu’il n’était la dernière fois que je l’y avais rencontré. La faute à quoi ? Au complot des media, des politiques, des capitalistes, des intellectuels, de tous ceux dont le grossier, souvent cynique, scientisme s’adapte aujourd’hui si bien à un homme en crise qui ne sait plus de quel côté se tourner ?
Il n’y a pas de complot. C’est seulement la faute à une immense et compréhensible déception d’un vieux monde qui s’est trompé lui-même, de tous côtés, depuis très longtemps. Le vide ainsi produit dans le cœur humain est culturellement logique et bien dans la continuité des rapports entre hommes déçus. Bien sûr, certains hommes, certaines femmes, n’ont pas perdu l’espérance — c’est sur ceux-là et celles-là que le moissonneur et son tract espèrent tomber —, mais le dégoulinement continu du péché sur eux les a neutralisés. Ils ne le croient pas remédiable ; ils le croient même normal. Que peut faire mon tract, alors ?
Voir plus haut. Mon tract peut faire ce que peut faire la Parole du Père : des miracles.


copyright 2006
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Commentaires:

13sep10 111C1
Les gens sont pris dans le temps. Ou se laissent prendre par le temps.
Ce n'est pas toujours facile d'être à l'écoute. Ce monde va très vite !
Pourquoi ne pas faire des conférences également où vous pourrez ainsi mieux exprimer ce que vous avez à dire ? Ou des rencontres informelles dans un lieu approprié où là aussi vous pouvez rencontrer des gens et surtout échanger ?
Est-ce que vous prenez les coordonnées des gens ? Vous pouvez vous faire un petit listing de gens qui vous a touchés.
maryse


Réponse :
Oui, c'est vrai, à certains heures surtout, les gens sont pressés, manquant de temps, mais j'ai missionné dans la rue dès 1975 (peut-être même fin 1974, je ne me souviens plus très bien) et je peux vous dire que le manque de temps est loin d'être la raison principale de l'impatience ou de l'indifférence des passants. Si vous hèliez les gens de la rue pour leur parler de quelque chose qui les allèche, ils trouveraient le temps de vous écouter, croyez-moi.
Nous avons des missionnaires dans toutes les grandes villes de France et je suis certain qu'ils prennent soigneusement les coordonnées des personnes qui les leur donnent, mais ils ne les demandent pas. Notre mission est partout placée sous la règle de conscience qui commence par le respect de la personne, de ses idées et de sa vie privée.
Bien sûr que nous organisons des conférences, des réunions publiques, mais quel moyen avons-nous d'en informer le public sinon par la distribution de tracts ?
On en revient toujours au tract.


13sep10  111C2
Tout d'abord, merci pour l'amour et la patience inconditionnelle que vous portez à l'homme.
Cette entrée a certainement été le fruit d'une mûre réflexion. Elle-même basée sur une "étude" approfondie des réactions des passants lors de votre récente mission-test. Merci pour ce courage et cette constance dans l'effort.
Je me dis bien souvent  "C'est normal que Frère Michel fasse tout ce travail, puisque c'est le prophète," mais même si vous êtes le prophète, vous restez un homme, mais vous accomplissez votre mission ! Alors merci pour ce bel exemple que vous nous montrez.
Ensuite, à la lecture de cette entrée, je fais le rapprochement avec le comportement de chaque mortel "technologiquement standardisé" (un être humain qui dispose des outils de ce siècle tels que la TV, l'Internet, etc.) qui se fait avaler par sa vie matérielle. Comme vous, je pense que l'homme s'est désintéressé de sa vie réelle et qu'il a pris de mauvaises habitudes, si confortables qu'il en oublie de vivre.
Quel triste exemple que les réactions primitives d'un mâle en folie sur son canapé, excité par une rencontre sportive, tellement qu'il en oublie de se déconnecter les neurones pour saluer sa femme ! Ou bien cette élégante et distinguée dame qui se laisse attendrir par le dernier rôle romantique de Matt Damon, qui en oublie qu'elle en est à son 12ème paquet de chips croustillantes et reprochera ensuite à son mari de la tenter en laissant des nuggets à 1900 Kcal par barquette dans le frigo ! Ou bien moi-même qui, au lieu de me concentrer à fond sur ce commentaire, ne peux m'empêcher de laisser charger un épisode d'une série américaine et qui me dirai plus tard dans la soirée : "Tu as perdu deux heures de ta vie à regarder la vie des autres !" En même temps, si je fais ça, c'est parce que la mienne manque de piquan. Mais non, c'est juste que l'on est absorbés. Or, on est libres, pas d'excuses ! Nous sommes des humains capables de belles choses... comme des plus stupides. On est impatients, pressés, exaspérés mais surtout orgueilleux.
Ainsi, ne pensez- vous pas que si nous étions libres [Rév d'Arès 10/10] de tous nos préjugés, mais aussi de notre orgueil, la Moisson serait plus facile ? Évidemment oui !!
On ne s'arrête plus dans la rue, ou très rarement, parce qu'on se dit intérieurement: "C'est quoi ce truc?", ou bien: "Oh non, mais ils n'ont rien compris, ça sert à rien de rester là, vous perdez votre temps", ou pire: "Oh les idiots, s'ils croient qu'ils vont m'avoir avec leurs flyers! Je n'ai pas de temps pour ces conneries." En fait, le plus gros mal pour la mission n'est pas le fait que nos tracts n'intéressent pas, que ça ne divertisse pas, c'est l'orgueil. L'orgueil de se dire qu'on en n'a pas besoin, qu'on est supérieur et mieux. Et là, on préjuge, on juge, on tue.
Même avec la meilleure des formules, ni nous ni les meilleurs publicistes ne peuvent guérir l'orgueil de tous les passants. Les tracts peuvent seulement toucher, interpeller, rassurer, questionner.
Juste un exemple. Cette semaine, je me balade à Pau, tranquillement, sous le soleil quand un monsieur portant une parka fluo publicitaire m'interpelle d'un sourire. Je me dis: "Oh la dégaine!" Bam! un jugement! Puis je me dis: "Mais qu'est-ce qu'il me veut?" Et le voilà qui m'arrête et commence à me parler de l'association humanitaire pour laquelle il travaille. D'abord réticente (je ne connaissais pas cette association), je me dis: "Ça sent pas bon, cette arnaque ! Je vais l'envoyer bouler." Mais je l'écoute et finalement, touchée, oui, touchée et interpellée, j'accepte un rendez-vous téléphonique, le temps que je puisse vérifier ses dires sur Internet et participer à un parrainage d'enfant. Ensuite, notre conversation s'est transformée en un bel échange de fond sur le pourquoi de la pauvreté et de tous ces maux de société. Comme quoi, ma médiocrité était bien partie pour empêcher cette belle conversation de naître et cette magnifique issue d'aider cet enfant. Il n'est jamais trop tard pour changer.
Et comme vous dites très justement, Frère Michel, la mission de rue est un vrai miracle.
Des circonstances, l'amour et l'écoute de l'autre sont parfois plus forts que notre péché. C'est un miracle.
Il y a autant de probabilités que notre tract ou notre message oral touche les missionnés que de chance que mon commentaire aît fait rire des lecteurs.
Je ne suis pas orgueilleuse, je suis optimiste. Pourquoi ne pas faire de même avec La Révélation d'Arès et ne pas être optimiste en la lisant ? Au pire, vous aurez ouvert votre cœur à l'Amour inconditionnel que notre Père a pour nous, les hommes. Au mieux, vous nous rejoindrez dans la quête du Bien !
Le Guépard des Pyrénées


13sep10  111C3
Notre courage missionnaire ne s'amenuise pas.
Samedi après-midi de 15 heures à 18 heures {...] nous avons installé notre portique renouvellé quant aux écritaux et aux deux petits suports en bois pour présenter La Révélation d'Arès. Sœur B. et son époux A., frère D., frère C. (pour qui c'était sa première mission de rue), B. et moi annoncions simplement que le Créateur par La Révélation d'Arès appelle à la pénitence. Nous avons montré et laissé feuilleter La Révélation d'Arès, parlé des Évènements surnaturels, de vous comme prophète. Nous n'avons perçu aucun signe de moquerie ou de rejet de la part de ceux qui s'arrêtaient. Au contraire! Un intérêt.
[...] Nous avons avec nous un joli carnet pour noter les coordonnées des personnes avec qui nous avons eu un bon contact et qui veulent bien nous les donner.
Nous sommes tout à fait d'accord avec votre analyse [déjà ancienne et présentée ailleurs que dans ce blog], frère Michel. Nous n'attirerons personne avec des généralités qui nous font passer pour de simples braves gens.
Pendant des années j'ai animé avec mon époux un groupe "Pénitence et Déculturation". Alors qu'il était évident que j'avais le souci de la pénitence, que j'avais saisi que sans pénitence nous ne ferions pas la différence, pourquoi n'ai-je pas eu le déclic de transmettre dans la rue cet appel à la pénitence de la façon simple, claire et directe que vous préconisiez depuis des années ? C'est pour moi, à ce jour, complètement incompréhensible. Je crois que je me suis laissée, bien plus que je ne l'imagine, embourber dans la "moisson sociale" bien présente et active à [ville de France].
Oui, dans ce sens, j'ai manqué de courage, le courage de ne pas suivre ce qui faisait majorité. Je crois bien que l'on ne m'y prendra plus !  La honte est salutaire.
Annie

mission de rue Paris Septembre 2010mission de rue Paris septembre 2010


13sep10  111C4
Pour ma part, La Révélation d’Arès fournit un cadre intéressant à la mission de rue. Puisque tout homme, ... sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9), ma mission est de conduire la personne à lire La Révélation d’Arès et non de la convaincre avant d’avoir lu la Parole:
Ne cherche pas... à trop convaincre, tu feras douter (Rév d'Arès 7/3)  et :
Douce sera ta voix, sobres tes paroles (23/6).
Ainsi, le tract est surtout la carte de visite de la Parole elle-même et non celle du frère qui missionne. C’est ce qui reste de concret après la rencontre souvent fugitive. C’est ce qui va permettre à la personne rencontrée d’avoir en mains les clés pour accéder à la Parole (achat du livre, l'internet, etc.).
Personnellement, j’accompagne les références de La Révélation d’Arès par une phrase que je tire des commentaires de Frère Michel afin d’éviter de parler en bruit de bruit : Personne ne se présentera jamais devant les pécheurs pour ajouter sa parole à Ma Parole (Rév d'Arès 10/11).
Par ailleurs, je pense intéressant de clarifier ma démarche. J’y ajoute un témoignage personnel et une adresse mail de contact possible.
Je n’ai pas d’outils statistiques pour évaluer l’impact. Je ne pense pas que la quête de résultats mesurables soit dans l’esprit de la Parole, [puisqu'il faut que l'homme qui demandera l'Eau du Créateur] ne doive rien à ta bonté ni à ta séduction (Rév d'Arès 20/2), ou encore: La cognée se vante-t-elle aux dépens du Bûcheron? (Isaïe 10/15).
Comme une vague ne suffit pas pour venir battre la falaise, un tract ne suffit pas. C’est la constance dans la mission de l’ensemble des frères comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leurs cours, sourdes, obstinées (Rév d'Arès 28/12).
Pour moi, l’essentiel est de garder à l’esprit le lien pénitence-moisson:
(Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle ! (Rév d'Arès xxxvii/5).
Louis-Marie


13sep10  111C5
Je viens de découvrir cette nouvelle entrée de votre blog [...]
"Ils ne le croient pas remédiable [le dégoulinement continu du péché]…" Je comprends que les gens d’espérance ne croient pas que le péché puisse disparaître ; ils le croient normal.
J’avoue que le soin que vous portez et la réflexion que vous développez pour faire un tract m’impressionne. Vous donnez l’impression de jongler avec les antinomies.
Nous devrions en prendre de la graine.
Il y a dans votre tract quelque chose de vous-même qui doit passer. Votre vie. Je pense que le tract est aussi le prolongement du missionnaire et la manière de le donner est importante. C’est pourquoi il est bon d’y croire. À travers votre réflexion, on ressent déjà l’amour et le soin avec lequel vous l’avez rédigée. Puisse-t-il [votre tract] faire des miracles !
Bonne moisson, frère Michel !
Denis K.


13sep10  111C6
Je n'ai pas de tract à la main et la mission [de ma région] m'est difficilement accessible en raison de la distance et surtout de la vie professionnelle et familiale.
Alors que fait le moisssonneur que je suis ? Je parle aux frères et aux sœurs humains en qui il me semble voir la semence d'une belle spiritualité.
Untel connaît les difficultés de l'édition, parce que de bonne foi il déclare que Dieu lui a parlé.
Unetelle édite des poèmes à l'image de sa vie qui la propulse vers Dieu.
Tels autres vivent leur foi dans une simplicité désarmente.
Tels autres vivent des expériences non ordinaires qui leurs font voir le monde autrement, où Dieu a ou aurait Sa place.
Tels autres encore se sentent utiles dans l'appartenance d'un groupe ou d'une association qui changera une spécificité de ce monde.
La polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) coule de partout, si c'est bien la polone [l'âme collective] que je vois.
Faut-il construire des moulins ? Si oui, par qui ? Si non, quoi faire ? Les années passent et je me demande si le petit reste est prêt à s'étaler sur le "reste" sans se perdre selon la Volonté [du Père de l'Univers, 12/4].
Le temps passe et je me dis que le temps d'un battement d'aile (Rév d'Arès 32/4) un miracle peut s'accomplir. Les ailes des aiglons sont nombreuses et nul ne pourra compter les miracles sur les quatre générations qui viennent.
Beaucoup disent avoir entendu Dieu mais un seul L'a vu et entendu. La Parole donnée à Arès est unique en son genre, la pénitence qu'Elle nous enseigne l'est aussi.
De plus en plus de frères et sœurs du "reste" [les hommes de bien dans le monde] souhaitent agir ensemble dans le respect des croyances de chacun et du non-jugement.
Que voulons nous faire ? Que fait le petit reste ? L'ascension se fait tous ensemble, dans l'entière filialité. Est-ce-que je me trompe ?
C'est en vivant dans mon corps lourd du péché et dans mon âme rayonnante d'amour pour mon prochain que je veux être le frère du temps qui vient avec tous.
Tony (de Touraine)


Réponse :
En disant: "La polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) coule de partout, si c'est bien la polone que je vois," vous semblez dire qu'il y aurait partout un changement qui se ferait naturellement dans le monde et qui conduirait, tôt ou tard, au Jour où la Vie triomphera du mal.
Je crois comme vous qu'il existe naturellement, et depuis très longtemps, un certain nombre d'hommes de bien dans le monde — Les "Untel, Unetelle et Tels autres", dont vous parlez ici, ceux que j'appelle "le reste" dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (voir appendice de l'édition 1995, dite bilingue, de La Révélation d'Arès).
Mais je ne crois pas du tout que ces hommes de bien constituent une dynamique de Bien susceptible d'amener par elle-même, sans le catalyseur et fédérateur qu'est le petit reste, la Victoire du Bien.
Si cette présence naturelle d'hommes de bien dans le monde était susceptible de chasser la Bête du mal derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14), d'entraîner l'avènement du Jour et de la Vie (24/5), bref, de former à elle seule, par sa seule existence naturelle, le changement du monde (28/7), pourquoi le Père aurait-il envoyé Jésus en 1974 et aurait-il parlé en 1977 pour appeler à une pénitence et à une moisson spécifiques un petit reste, une pieuse gente ?
La polone, mot et concept neufs qui surgirent du bâton de lumière théophanique en 1977, mot sans traduction dans notre langue et concept inconnu dans la nomenclature théologique et philosophique, la polone dont le sens est en gros l'âme collective, se formera d'abord dans le petit reste et de là s'étendra dans le "reste", mais pas naturellement ; cette polone collective se fixera dans le blé récolté par les pénitents-moissonneurs.
Ce n'est pas aussi simple et schématique que cela, mais ce n'est pas dans l'espace très limité d'une réponse de blog que je peux l'expliquer. Je me suis beaucoup étendu sur ce sujet lors de mon enseignement à l'Espace des Peupliers à Paris en 1996. J'en dis toutefois assez ici pour rappeler que la mission directe du petit reste vers le public est absolument nécessaire et que rien n'aboutira sans elle.


13sep10  111C7
Ah ! Formidable ! une réflexion du prophète sur LE tract du missionnaire !
Tant mieux. Je vais avoir une recette...
Oh là là c'est compliqué. De combien de pièges faut-il se garder !
Plus facile de dire ce qu'il ne doit pas être que ce qu'il doit être, le tract. C'est donc si difficile de faire un tract ?
Ma foi, p'têt bien. Voyons voir... Comment est-ce que je m'y prends-je moi-même ?
J'en ai justement un à faire. Eh oui, pas facile au fond. Comment finalise-t-on un tract ? Comment le valide-t-on ? Surtout que je ne suis pas tout seul, il va falloir composer avec d'autres... Encore moins facile, ça.
Finalement, oui, il y a une sorte d'alchimie du tract qui passe par ma propre vie spirituelle, mon expérience de missionnaire et ma perception de l'air du temps. Tout bien réfléchi, je n'ai toujours pas de recette, je dois surtout me battre contre moi-même, mon impatience, mes préjugés, ma paresse intellectuelle et, en plus, la formule évolue tout le temps. C'est peut-être ça qu'il a voulu me dire au fond ?
CM (d'Ile de France)


13sep10  111C8
Vous distribuez des tracts, mais que pouvez-vous faire d'autres ? Pas grand chose. Je comprends, dans ce cas, que la confection d'un tract soit une affaire importante.
Vous faites ce que font déjà d'autres petites religions qui sont interdites sur les grands media, une interdiction qui est le sujet de votre entrée de blog précédent: "Le silence des media."
L'éjection des grandes plateformes de communication (pour l'entretien desquelles elles paient l'impôt télé-radio) des personnalités et idées non "offciellement" ou "traditionnellement" reconnues est une des grands scandales de la France.
Il faut reconnaître à François Mitterand — qui fut votre ami, je crois — de s'être beaucoup ému de ce scandale et d'avoir fait tout ce qu'il put pour le réduire, notamment en supprimant l'O.R.T.F. et en libérant les ondes, mais les ondes ainsi libérées ne sont pas montrées plus généreuses pour ceux qui n'ont pas les moyens de s'équiper en hertzien.
Ce non-accès aux moyens aujourd'hui normaux (télé, radion, presse) de communication, dont souffrent les innombrables non-agréés en France n'est pas aussi systématique dans d'autres pays ou même n'existe pas en Grande Bretagne et surtout aux États Unis. Il y a quelque jours le Président Obama a déclaré qu'il déplorait beaucoup personnellement mais qu'il n'avait pas le pouvoir d'interdire l'autodafé du Coran par les Évangélistes, parce qu'il ne peut rien interdire en matière de conscience et de droit d'expression... La France a des leçons de liberté à prendre. C'est par la persuasion qu'Obama a obtenu du pasteur évangéliste de Floride qu'il renonce volontairement à cet acte moyenâgeux.
Vous ne pouvez donc que vous faire distributeurs de tracts, car même si vous donnez des conférences et des spectacles, comme vous l'avez fait avec "Pious Gens", comment y inviter le public sans distribuer de tracts?
Et c'est vrai que c'est plus ou moins un miracle qui fait que le tract retient ou ne retient pas l'attention.
Dernièrement je parlais avec un cadre d'une grande maison d'édition française qui employa lui aussi le mot "miracle". Il me dit que si l'on considére la grosse quantité de livres édités et l'énorme montagne (sic) de manuscrits jamais édités, dans lesquels se trouvent des chefs d'œuvre qui soit n'ont aucun succès de librairie, soit ne seront jamais imprimés, les quelques livres à succès qui s'en dégagent (souvent au grand étonnement de l'éditeur lui-même) le font par miracle, parce qu'il y a en grand nombre d'œuvres aussi bonne et même meilleures à côté qui resteront inconnues.
Les auteurs et compositeurs de chansons le disent souvent: "On ne ne peut jamais savoir quelle chanson aura du succès." Alors, ils n'arrêtent pas de produire des tas et des tas de chansons.
Vous devez donc, c'est normal, imaginer et confectionner beaucoup de tracts pour qu'il y en ait un qui imprévisiblement, dans un lieu et à un moment donné, cueillera de bons fruits.
Paul-Louis


13sep10  111C9  
Hier soir en allumant mon ordinateur je me suis dit: "Tiens, je sens qu'il y a une nouvelle entrée de blog" — Il m'arrive assez souvent de "sentir" comme ça ; je devrais me convertir en voyante coiffée d'un turban violet...(rire) ; ça "rapporte" beaucoup d'argent il parrait...
Et j'ai donc lu votre nouvelle entrée de blog.
Cela m'a profondément touché de vous voir en photo avec vos tracts à  la main dans la rue !
Cela m'a touché affectivement, parce que je vous aime beaucoup, mais surtout de voir un Homme de 83 ans être encore sur les barricades de la moisson pour appeller les hommes à changer... Des barricades pas uniquement faites de bois mais imbibées, imprégnées de l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) du combattant d'amour du Père !
Celà m'a touché parce qu'à la moisson je confirme ce que vous constatez vous-mêmes en retournant dans la rue. Je sens, je constate moi-même, qu'il y a encore 10 ans on croisait des êtres dans la rue qui comme on dit "en voulait" et surtout qui comprenait que sans un changement profond, organique, ontologique de l'homme, il n'y aurait aucune solution aux problèmes du mal dans le monde.
Mais aujourd'hui ces êtres-là, ils sont de plus en plus dur, difficile à trouver. Oh ! ce n'est pas qu'il n'y en a plus (il faut aller aux bons endroits pour les trouver), mais tout de même : les "morts vivants" spirituels, les semblants d'hommes qui n'ont plus d'espérance spirituelle et qui souvent n'ont même plus de références, voire même plus de simples "cases mentales", spirituelles peuplent de plus en plus nos rues et toute l'humanité.
Bref, l'Humanité avec un grand H, l'Humanité en qui pulse la Vie spirituelle dans les veines, mélangée au sang biologique, se raréfie et le grand H d'Humanité se réduit en petit "h" d'hommes, femmes et hommes, qui courent dans les magasins afin de remplir le vide ontologique qu'ils ressentent en eux mais qu'ils ne veulent surtout par ressentir très longtemps afin d'en rechercher la cause et en même temps le remède: l'âme, l'ha !
La Divinité intérieure et relationnelle qui fait bouillir le sang et féconde l'Homme d'une Vie Nouvelle qui lui fait — selon son degré d'ascension — sentir ou vivre intensément la perpétuité du Bonheur qui l'attend au sommet... Mais y a t-il seulement un sommet ? Car infinie est la Vie de la Montagne Sainte qui peut ressusciter en lui.
Bref, il va nous falloir encore et encore accélérer notre ascension afin d'être non seulement moissonneurs-créateurs mais être capables d'avoir le don de résurrection spirituelle afin de sortir les "morts" des tombes où ils croupissent, des tunnels où les taupes ne "bouffent" plus que de "l'immédiat" et ne veulent surtout pas s'exposer à la Lumière qui bruleraît leurs pauvres yeux aveugles et aveuglants et qui pourtant leur redonnerait la Vie.
ô Père, qu'à t-on fait de nos frères humains ?! Mais nous y arriverons. Les anges sont avec nous (Rév d'Arès xxxvi/10) !
Philippe de Strasbourg.


Réponse :
Je n'ai pas 83, mais 81 ans seulement. Quand on est entré dans le quatrième âge, deux ans, c'est considérable.
Moi aussi, je vous aime beaucoup, mon frère Philippe. Les "barricades de la moisson", ça fait un peu discours de Joseph Prudhomme ou du Maire de Champignac (je lisais ça dans Spirou et Fantasio dans la bibliothèque de mes filles quand elles étaient enfants), mais c'est votre style. Vous êtes un homme de nature lyrique. Ce monde que presque plus rien n'arrive à désennuyer est-il encore sensible au lyrisme ? Peut-être tentez-vous ce style sur vos tracts ?
Nous avons besoin de toutes les natures missionnaires et je regrette souvent pour moi-même de ne pas être lyrique ou même donquichottesque, à tout le moins poètique; je me dis que cela peut désennuyer certaines personnes, que le sérieux de mes propres tracts n'arrive pas à dérider. Chaque missionnaire est un artiste qui a son style, donc son tract... Mais d'autres disent qu'il ne faut avoir qu'un seul tract aussi sérieux que possible. En fait, il faut tout essayer, pourvu que ce tout soit travaillé, réfléchi, comme l'explique mon entrée 111.


14sep10  111C10
Plusieurs grands penseurs s'accordent pour affirmer qu'à chaque époque il n'y a qu'une seule chose à penser.
Pourquoi une seule chose, pas deux ou pas trois ? Parce que la chose à penser remet radicalement en question la connaissance, l'espérance, l'expérience de l'humanité. Il n'y a pas de place dans une même époque pour plusieurs remises en question de ce niveau de radicalité.
La Révélation d'Arès n'est pas la chose à penser de notre temps. C'est à ça que se heurte votre mission.
Le sujet qu'elle propose à la pensée humaine est loin d'être d'actualité ou même loin d'être actualisable: L'abandon de la route à deux voies actuelle: rationalisme légaliste dans un sens et plaisir déchaîné dans l'autre sens (l'une régulant l'autre), pour une nouvelle route à deux voies: vie spirituelle pénitente dans un sens et liberté absolue dans l'autre sens (l'une régulant l'autre). On voit bien en lisant attentivement La Révélation d'Arès que la question n'est pas être Dieu ou pas Dieu? Elle est tel mode de vie et de société ou tel autre?
C'est cela l'enjeu. C'est cela, en fait, que devraient proposer vos tracts? Comme vous le dites (moins aujourd'hui, mais vous l'avez dit beaucoup dans les années 70 et 80): C'est une question de civilisation.
Sont-ils aussi radicaux ? Non, et je me doute pourquoi:
C'est un enjeu qui n'est plus du niveau d'un tract diffusé dans la rue et vous le savez. Vous êtes obligé d'être toujours un ton ou deux au-dessous.
Herbert


14sep10  111C11
Je suis d'accord avec ce que vous dites, mais vous ne parlez pas de ceux, redoutables, qui passent derrière nous pour dire en gros : "Attention ! Il ne faut pas écouter ceux-là.".
Selon moi, nous sommes avec vous dans le prophétisme d'espérance d'un côté majeur et réaliste, mais d'un autre coté violemment rejeté, parfois assassiné, depuis des temps immémoriaux.
Bien sûr, j'ai constaté moi-même à quel point ce sujet est difficile et, en fin de compte, je me demande ce qui est écrit sur votre tract.
Aminadab.


Réponse :
Tout mouvement insurgeant (voir "Le Pèlerin d'Arès"1989 p.236) — et insurgeant, le prophétisme spirituel l'ait par nature —, qui répand un idée et un projet qui contrarient les idées et les projets généraux du moment voit toujours derrière lui "passer ceux, redoutables, pour dire en gros: "Attention! Il ne faut pas écouter ceux-là."
Parler de ces opposants-là n'est pas nécessaire. Leur présence est inévitable et implicite dans la rue et ailleurs.
Vous vous demandez ce qui "est écrit sur mon tract". Mais je n'ai pas qu'un tract. L'esprit et la rédaction du tract varie selon les lieux, les moments, les circonstances de la mission : générale ou à thème, etc., et... selon l'expérience. J'ai beaucoup de tracts, différents les uns des autres, et j'en crée toujours. Le tract demande une adaptation continue.
Vous êtes, Aminadab, un fréquent signataire de commentairtes dans ce blog, mais je ne sais pas qui ce pseudonyme recouvre. Je ne sais donc pas si vous êtes un missionnaire et, si vous l'êtes, si vous être un missionnaire assidu ou rare, mais si vous êtes un missionnaire assidu, vous savez très bien ce que je veux dire.


14sep10  111C12
Associer l'idée de tract au mot miracle, j'aime beaucoup.
C'est tellement vrai.
Je peux témoigner que c'est par un tract négligement posé sur un bureau couvert de livres et de papier que j'ai pu me rendre à "L'Œil S'Ouvre" au Cirque d'Hiver [à Paris] il y a un vingtaine d'années pour vous écouter, vous apprécier et définitivement vous suivre dans votre lutte pour le retour du Bien.
Grâce à ce tract, [qui avait probablement été ramassé ou] reçu dans la rue aux abords de ma Faculté de Lettres, j'eus l'envie de tenter l'aventure, de connaître le témoin de l'ultime appel du Créateur à ses créatures et aujourd'hui je bénis encore ce miracle, cette chance.
Heureux de vous voir à l'œuvre sur le terrain avec ce tract qui évoque la Maison de la Sainte Parole, le plus beau cadeau que vous faites au monde avec votre enseignement.
Je n'ai jamais compris pourquoi certains missionnaires passaient des demi-heures, pour ne pas dire des heures à parler aux passants pour finir parfois sans laisser de tract ou tout juste un numero de teéléphone. La joie d'être écouté et de se croire compris sans doute.
Pour ma part j'ai toujours fait court mais jamais sans un tract pris au local de la mission parisienne. Je me sens bien incapable de faire mieux que mes frères infographistes. Je leur fais confiance.
José


14sep10  111C13  
Je place ma foi et mon espérance dans La Révélation d'Arès, qui est sur mon chevet et que je lis chaque soir avant de m'endormir. C'est ma prière du soir.
Mais je l'avoue avec honte, je n'ai pas le courage de moissonner dans la rue pour cette Parole très étonnante, qu'il suffit de lire sous le seul angle philologique pour s'apercevoir qu'elle n'est pas une production humaine, qu'elle peut poser des questions aux réponses difficiles, discutables ou impossibles, mais qu'elle ne peut être en aucun cas une "imposture", comme je l'ai lu dans un commentaire récent (dans l'entrée 110, je crois).
Pour moi l'origine surnaturelle de La Révélation d'Arès ne peut faire aucun doute. Il n'y a que des ignorants ou des aveugles pour douter.
Il est, de toute façon, difficile d'écrire et décorer un tract, qui n'est qu'une petite note, qui a l'aspect de ces petits placards sur les poteaux: "Perdu chat tigré répondant au nom de Pompon, réponse à qui le retrouve." Un tract pour faire connaître La Révélation d'Arès n'est rien du tout, l'œil du passant glisse sur le petit papier, comparé aux perspectives prodigieuses qu'elle ouvre, ou plutôt ré-ouvre, devant l'homme.
J'ai participé à la propagande avec tracts effectuée par des ONG: Amnesty, Terre des Hommes, mais c'étaient des associations d'une part très connues et, d'autre part, proposant une participation raisonnable et gratifiante à une œuvre humanitaire approuvée par les gens de la rue qui... pour autant ne s'y engageaient pas, il faut bien le dire.
Ces missions demandaient d'y consacrer du temps, mais jamais de surmonter le respect humain, la peur de se ridiculiser (J'ai honte d'éprouver cette peur pour La Révélation d'Arès).
Je sais d'expérience que le tract comme petite fenêtre sur ce qu'on annonce est d'une grandissime importance et que, pour cette raison, on est toujours mécontent de son tract. Les contacts sur la voie publique nous en apprenaient long sur les réactions du public devant nos tracts et nous étions sans arrêt à suggérer à nos chefs de mission d'en changer les textes.
Le tract, au fond, n'est qu'un petit caillou blanc que voit bien celui qui l'a semé, mais que ne remarque pas l'inconnu qui passe, sauf exception. Le tract est toujours insuffisant, il est une sorte de batard comme la plupart des cheins qui passent qu'on ne remarque pas. Il est batard parce qu'il ne peut pas représenter ce qu'il y a derrière: l'avenir de l'homme qui va mourir, la Vie qui a cela d'extrêmement important qu'elle se prolonge au-delà de la tombe où pourrit la vie tout court.
Vous avez raison de dire que le tract n'est que "carte de visite du missionnaire", au fond.
Le tract ne peut pas émoustiller. Mais comment missionner dans la rue sans tract? Impossible.
Il faut donc croire au miracle, oui !
Jules-David


Réponse :
Merci pour cette fine et riche évocation.
Votre plume est très capable et je me demande qui vous êtes.
Je ne vous dirai pas: "Dommage que vous ne soyez pas avec nous à la Moisson !"
Je vous dirai : "Si vous croyez à La Révélation d'Arès avec la ferveur dont témoigne votre commentaire, vous devez moissonner."
Nous avons besoins de missionnaire de toutes natures, y compris de missionaires de votre qualité.


14sep10  111C14
Quelle belle photographie du pénitent joyeux que transmet cette image de notre bien aimé Frère Michel, prophète, qui à 81 ans parcourt l'agora à la recherche des pénitents et qui nous donne un très riche enseignement, alléluia !
Et quelle entrée riche de lumières:  "le tract et ses miracles", le tract, la "carte de visite" du pénitent qui la distribue.
Le plus important, bien sûr, c’est nous-mêmes.
En parlant de miracle, le premier miracle c'est La Révélation d'Arès, Jésus en 1974 et le Créateur en 1977, manifestés à Arès (Rév d’Arès ii/21).  Le deuxième miracle, c'est vous Frère Michel, la Sœur Christiane, nos exemples vivants de pénitence. Le troisième miracle, c'est l'éclosion, la naissance de notre âme, des âmes. Le quatrième miracle, ce sont tous les pénitents qui tous les jours librement (Rév d’Arès 10/10) entrent en Pénitence (Rév d’Arès 30/11 à 13 - 30/16), qui refusent le péché = le mal qu'ils pouraient faire, qui sont conscients que la chose la plus importante, c'est d'avoir une âme, dans la rue, au travail, en famille, dans tous les actes de la vie quotidienne, du lever au coucher, c'est l'exemple que chaque pénitent essaie de donner au monde qui a besoin de preuves.
Nous sommes l'honneur du Créateur, du prophète, de nos sœurs et frères. Chaque pénitent est porteur de la Parole, apôtre, prophète en puissance, porte-parole vivant du Créateur [...]
La pénitence au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès (Rév d’Arès 30/11 à 13 - 30/16) est faite de joie, de liberté, de rire, de fête, de conscience, de réflexion, de sagesse, d'humilité, d'espérance, de fraternité, d'action, de confiance, d’unité, de simplicité, de recherche d'autres pénitents [...].
Je moissonne en ce moment avec d'autres sœurs, frères selon vos précieux conseils sur le thème Pénitence = Salut.
J
e pose cette question: "Y a t-il un solution au mal sur terre ? La réponse est oui, en faisant le Bien, en aimant, oui, c'est ça, comment faites-vous ? Justement nous cherchons des femmes et des hommes qui ont compris que c'est en cessant de faire le mal en faisant le Bien tous les jours qu'un jour le monde changera (Rév d'Arès 28/7) en Bien. Rejoignez-nous ! Des personnes font déjà un travail sur eux sans avoir conscience qu'ils font pénitence. Certains ne font pas tout de suite le lien avec le mal qu'ils font, ils voit le mal chez les autres. D'autres sont sceptiques et disent qu'il est trop tard, etc. [...] Quelle est la source, l'origine du mal ? Avez-vous un exemple de quelque chose qui pour vous est mal, un mal que vous avez fait que vous regrettez et que vous ne faite plus ! Une intention de faire le mal que vous n'avez pas fait ? Celui qui entre en lui-même (l'enfant prodigue, Luc 15/11-31) réalise que l'origine du mal commence par luie-même."
Je peux alors parler de la pénitence (Rév d’Arès 30/11 à 13 - 30/16) en la comparant à la pénitence religieuse. Je peux parler de l'importance majeure de faire le Bien, de triompher du mal en soi-même par soi-même. Je peux affirmer que tous nos actes de mal ou de Bien ont une action immédiate sur nous et dans toute l'humanité, que ce sont des énergies qui sortent de nous: l'effet papillon ! J'insiste sur l'importance de créer l'âme, notre véhicule d'éternité, du salut post mortem, du salut général, du séjour des spectres, un lieu terrifiant (Rév d’Arès 16/15 à 16). Je ne cherche pas à faire peur, mais à sensibiliser, à faire réfléchir, à souffler sur les braises du cœur de la personne. Je dis: "Nous pouvons mourir à tout instant. Sommes-nous prêts ? Avons-nous une âme ? La seule façon d'avoir d'avoir une âme, de chasser le mal de nous, c'est d'entrer en pénitence, de faire le Bien qui est créateur à l'encontre du mal qui tue, qui détruit [...].
Mais bon ! Le public se dira peut-être: "Voilà un mouvement qui ne manque apparemment pas de farfelus. Cela fera-t-il gagner des âmes au Père ? Personnellement, je suis perplexe pour le moins[...]
Hosanna, salut et gloire !
Didier.Br


Réponse :
Je vous prie d'excuser les larges coupures que j'ai faites dans votre commentaire. Il est vraiment trop long.
Je pense en avoir gardé l'essentiel.
Par ailleurs, je ne peux pas techniquement publier ici les vidéos (vous-même prêchant dans la rue avec ou sans porte-vois) qui accompagnent votre très long commentaire.
Il est toujours très difficile d'estimer les portées et les limites d'un événement de rue, comme votre mission au porte-voix (ou mégaphone) sur la place publique, quand on n'y a pas participé ou qu'on n'en a pas été témoin.
Je me garde donc d'évaluer ce que vaut ou ne vaut pas ce type de mission, que vous semblez avoir adopté récemment, mais je vous rappelle ici deux principes simples en matière de mission :
♦ La rue n'est pas un lieu de prêche, mais un lieu de simple contact.
♦ Trop est toujours trop.
Votre grande foi apostolique est bienvenue dans une assemblée qui manque de missionnaires, mais avec votre mégaphone vous hélez à haute voix et longuement le chaland et vous lui prêchez.
Vous êtes homme de spectacle, je sais, et nous avons besoins de missionnaires de toutes natures, mais gardez-vous bien de manquer de mesure !
La mesure est hautement recommandée par La Révélation d'Arès.
Je le répère, la rue n'est qu'un lieu de contact dans le respect des passants, de leur liberté, de leur tranquillité.


14sep10  111C15
Vous dites que le temps n'est pas le problème pour que les gens s'arrêtent et qu'un évènement les attirant dans les rues les stopperaient dans leur fuite.
[C'est vrai.] Je m' en suis aperçu, un soir que je distribuait seule des tracts à une sortie de métro pour une mission sur le thème "Devenir libre de tous préjugés."
Je hélait les gens sortant du métro pour qu'ils me voient un peu et prennent mon tract — Il y a quelque chose de violent dans cette foule qui ignore son prochain ; je comprends les clochards qui pour certains, parfois, hurlent dans la rue pour dire "J'existe !" —. La foule m'ignorait et je la comprends, puisqu'il n'y avait rien d'attractif à ma présence. En face de moi un type se posa sur le trottoir et déballa des cartons, je ne sais plus quels produits il vendait : des parfums de marques peut-être, des objets de ce genre, Dior et autre... Les gens s'arrêtaient au passage du stand et écoutaient le vendeur à la sauvette vanter ses prix attractifs.
Les jambes (Livre i/15) s'étaient arrêtées de courir pour entendre le marchand de parfums.
Moi, je n'avais pas d'odeur.
Pour l'avoir essayé avec s ur A. et dans d'autres circonstances avec les missions bretonnes je sais qu'il ne suffit pas de grand chose pour que les gens s'arrêtent, par exemple un visuel qui nous ancre dans la rue.
Ce n'est pas nouveau. Ce n'est pas une idée fantastique que d'y penser. C'est un problème de constance que de mettre en place un visuel et de s'y tenir. En collectif de préférence, parce que seul on ne fait pas le poids face au monde et parce qu'il y a quelque chose qui émane de la joie des missionnaires quand ils agissent entre frères.
En tout cas, chaque fois qu'on le fait, nous devenons visibles pour les gens, pour le meilleur comme pour le pire. On existe.
Steph


Réponse :
Déjà en donnant à notre mission sa spécificité, sa source précise et en la nommant: La Révélation d'Arès, Jésus apparu à Arès en 1975, le Créateur parlant Lui-même en 1977, on a du mal à attirer l'attention.
Vous avez encore plus de mal à attirer l'attention, si vous partez à la mission sur une idée générale. Le camelot qui s'est installé en face de vous ne disait pas à la foule simplement: "Voilà du parfum." Il ajoutait:" Dior". Vraie ou fausse, il donnait une identité à son produit.
"Devenir libre de tous préjugés" tout court est une idée générale. Ce n'est pas l'idée précise, identifiée, d'un outil indispensable à l'homme contre le mal. Être libre dans La Révélation d'Arès (10/10) recouvre un projet de salut personnel et universel précis, sinon que faites-vous ? Ni plus ni moins qu'une mission moralisatrice générale ! Vous vous neutralisez. L'outil dont vous parlez: la liberté spirituelle, vous tombe des mains. Vous n'êtes pas le bon camelot de Dieu.
Ne vous laissez pas flotter ainsi sur l'océan des bonnes intentions, ancrez votre vaisseau ! C'est en ancrant La Révélation d'Arès et son projet à l'endroit à l'endroit même où vous hélez le passant que vous êtes une vraie moissonneuse.
Déjà ainsi ce n'est pas facile, mais au moins vous avez une causalité à montrer, à développer: "Si je ne suis pas libre de tous préjugés, je ne peux pas vraiment aimer mon prochain, il me reste un fond de différence avec lui, je ne m'identifie pas vraiment à lui, à ses souffrances et à ses espérances, je ne peux pas vraiment entrer en pénitence, etc."
Ceci dit, il est évident que vous ne faites pas le poids devant un camelot qui vend au rabais des parfums Dior (sans doute une pâle copie chinoise qui fleure le déodorant de w.c.). Cela, nous le savons. Cela nous incite à chercher comment attirer l'attention et l'idée du visuel, dont vous parlez, tombe sous le sens.


14sep10  111C16  
J'aime votre expression, frère Michel, dans le commentaire 111c13: "Nous avons besoin besoin de missionnaires de toutes natures."
Je n'ai pas la chance de vivre les missions collectives d'une certaine ampleur que peuvent vivre les frères et sœurs des grandes villes. Il m'arrive, de temps en temps, de vivre la mission en tout petit comité avec ceux qui ne sont pas trop éloignés de moi géographiquement.
Pourtant, volontairement, il y a un type de mission que je privilégie et que j'appelerai "circonstanciel".
Mon regard, donc mon attention et ma disponibilité balaient mon environnement humain lorsque je marche dans la rue même si mon but de marcher n'est pas, à priori, dans le but de moissonner. Je le fais même en ayant un autre but, une autre destination.
Au cours de ma marche, je saisis un sourire, un échange ou un intérêt (plus loin, je vous donnerai un exemple) pour engager avec naturel et convivialité un dialogue où, dans mon cœur et dans ma tête, je sais où je veux amener mon interlocuteur (trice); C'est, bien sûr, vers la Révélation d'Arès et les attentes de la Parole de notre Créateur.
Parfois j'y réussis et parfois j'échoue. Quoi qu'il en soit, je termine toujours en sortant de mon sac "le souvenir" (!) de notre rencontre. Je prends mon temps pour le faire en tenant en haleine mon interlocuteur (trice). J'aime énormément cette façon de faire qui me pousse à ressentir l'autre et d'aller vers lui avec beaucoup de respect.
Pour terminer, voilà le joli exemple que je voudrais vous donner, frère Michel, et qui est gravé dans ma mémoire comme un beau moment de missio :
C'était, je crois, à l'automne dernier. En tous les cas, c'était lorsque les grues quittent nos contrées pour leur migration vers les pays du sud. J'avais le nez en l'air, admirant le bel équipage en V qu'elles formaient dans le ciel (quelle organisation et quelle discipline. Apparemment, il n'y a pas de chef car elles se relaient sans cesse en tête de cortège). En baissant mon regard, je vois à quelques pas de moi, une dame qui s'était aussi arrêtée et les regardaient. Je lui ai souri et nous avons continué à regarder les voyageuses. Puis, lorsqu'elles disparurent à l'horizon, je suis allée vers elle en lui disant quelque chose du genre : "Comme la création est belle ......" et ce fut le départ d'une moisson ....
Voilà.
Liliane Y.


15sep10  111C17
Des fugitifs auxquels je dois faire passer l'indicible — qui passe par le coeur, puis la raison — pour qu'ils deviennent des miracles en se joignant au souci de faire changer ce monde en se changeant eux-mêmes.
Et puis quoi ! l'événement de La Révélation d'Arès est exceptionnel, jamais vécu dans l'histoire de l'humanité : la Parole de Dieu directement écrite dans un livre sans traductions successives et sans que cette Parole ne soit passée dans les mains de personnes aux intérêts religieux. Une Parole transmise par un homme honnête, gage de la véracité de cette Parole.
Pour ce qui est du tract, je me sers de plusieurs tracts rédigés pour s'adresser à des familles de pensées différentes telles que chrétienne, musulmane, athée, jeune...
et puis il y a les tracts concoctés par le groupe parisien qui atteignent une belle qualité.
Et la délicatesse, la patience et l'intelligence qu'il faut développer pour un suivi missionnaire est tout aussi miracle.
Je souhaite de pouvoir consacrer assez de temps et d'intelligence spirituelle à la réussite miraculeuse [de la mission] !
Bonnemoisson


15sep10  111C18
Vos tracts, c'est pub, battage, réclame.
Vos tracts se distinguent des pubs qu'on trouve dans les boîtes à lettre uniquement parce qu'ils sont distribués dans la rue, mais ils sont de même principe.

[...ici deux paragraphes de désinformation particulièrement grossière et injurieuse...]
Agathe


Réponse :
Le meilleur moyen d'oublier les injures et les méchancetés est de ne pas les publier.
Ce que je fais, en vous pardonnant.
Ma mission et celle de mes compagnons Pèlerins d'Arès peut ne pas vous plaire, mais pourquoi l'avilir? Elle est honnête et noble.
Il est évident, pour n'importe quel observateur honnête, que dans la rue je ne parle pas, je tends pas mes tracts aux passants comme de la réclame que vous qualifiez de "une saloperie de faux-cul pour abrutir les barjos et faire du fric".
Il n'existe pas un seul Pèlerin d'Arès missionnaire qui conçoive et comprenne son tract comme une pub, ni même comme une propagande.

Mais vous me donnez l'occasion de rappeler quelques principes et vérités.
Je me conforme, nous nous conformons, à l'esprit de Moisson, qui est le mot qu'emploie La Révélation d'Arès.
Si j'utilise le mot mission, c'est pour faciliter la compréhension pratique de l'action de moisson qui nous est demandée.
Je dis mission dans son sens premier de charge donnée à une personne ou à un groupe d'accomplir quelque chose, en l'occurence la moisson des pénitents effectifs ou potentiels, mais non dans son sens dérivé d'organisation de religieux propageant la foi et convertissant les masses et moins encore dans un sens commercial.

Pour bien comprendre, je rappelle qu'il découle de La Révélation d'Arès que Dieu n'est pas le roi, le gouverneur, le juge, l'ordonnateur souverain de l'humanité qui devrait s'écraser devant lui et qui n'aurait d'autre issue que de le flatter (glorification) ou de le fléchir (supplication), d'en appeler à sa miséricorde. Dieu est tout autre chose: le Père qui ne s'impose pas, mais qui se donne à son enfant, l'homme.
De ce fait, la Révélation n'a d'autre but que de porter son auditeur ou son lecteur à se révéler à lui-même comme enfant du Père, image et ressemblance du Père, certes devenu pécheur, mais aussi pénitent potentiel, c'est-à-dire potentiellement capable de redevenir, d'être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13), de remettre ses pas dans les Pas du Père  (2/12)..
En conséquence directe de tout cela, le tract est pour moi le véhicule du mot, du propos, de l'idée, qui sera assez heureux pour déclencher chez le lecteur le déclic d'une révélation de lui-même comme pénitent effectif ou potentiel, comme image et ressemblance du Créateur, comme bon blé qui se laissera faucher... faucher non par les Pèlerins d'Arès, mais par la logique même qu'il porte en ses flancs : Enfant du Créateur du monde, il est co-créateur de ce monde qui fut créé pour le bonheur et non pour le malheur et la mort.
Voilà pourquoi, comme on ne sait jamais quel mot, quel propos, quelle idée sur le tract produira ce déclic chez les uns et pas chez les autres, nous essayons beaucoup de formules, donc beaucoup de tracts.
Mais il y a plus:

Toujours en conséquence directe de l'objectif que m'assigne Dieu par sa Révélation d'Arès,
le tract est aussi pour moi un acte d'objection de conscience.
Je veux dire il n'y aurait pas besoin de tracts, ni même de mission, si la masse — par réflexe, par moutonnerie, par "raison" instinctive, quand celle-ci a depuis des âges remplacé la réflexion et la volonté — était d'accord avec l'orientation que lui recommande La Révélation d'Arès.
Nous n'aurions alors qu'à installer ici et là des cénacles ou des lieux d'isolement, de méditation — comme la religion a installé des églises, des synagogues, des mosquées et comme la société a installé des écoles, des universités — où ceux qui le souhaitent viendraient rafraîchir leur foi en une idée, une façon de vivre qui serait l'espérance partagée, ce qu'Herbert (111C10) appelle la "route à deux voies : vie spirituelle pénitente dans un sens et liberté absolue dans l'autre sens (l'une régulant l'autre)".
Hélas, aujourd'hui la masse suit une autre route, celle qu'Herbert (111C10) appelle "la route à deux voies actuelle: rationalisme légaliste dans un sens et plaisir déchaîné dans l'autre sens (l'une régulant l'autre)" ; il nous faut donc objecter, comme le fait La Révélation d'Arès, à cette civilisation-ci qui a conduit l'humanité aux grands maux qu'elle connaît pour en proposer une autre qui peut conduire l'humanité au bien.
Protester d'une réorientation nécessaire de la création à contre-courant des idées générales en cours, oui, c'est de l'objection de conscience parce que c'est aller contre l'actuelle conscience de masse.
J'espère par là, bien sûr, susciter des vocations d'objecteurs qui s'ignorent.
Personne n'a jamais "fait du fric" avec l'objection de conscience, qui caresse la société à rebrousse-poil et vous le savez très bien. C'est pourquoi vos propos ne sont pas qu'ignominieux, ils sont vraiment méchants.


15sep10  111C19  
Lorsque je vous ai vu, les tracts à la main, ma première pensée a été: "Si ma réflexion et ma mission avaient été plus efficaces, Frère Michel ne serait pas dans la rue aujourd’hui. Il s’attacherait à d’autres tâches."
Mais c’est aussi à mes manquements et difficultés de mission que je dois cette nouvelle entrée. C’est comme une conversation entre deux âmes : Celle du prophète de Dieu et celle de chaque missionnaire [de toute l'assemblée].
On se dit: "Mais c’est évident !" tant les choses sont dites dans cette entrée de blog avec simplicité, paix, amour, intelligence.
Merci Frère Michel, nous voilà reboostés.
Au cours de la mission, je cherche toujours a laisser un tract à mon interlocuteur, même à celui qui me dit: "Je n’ai pas le  temps." Je me dis: "On ne sait jamais."
Maintenant, je me dirai: "Un miracle peut toujours se produire."
Avec d’autres je participe de bon cœur à la mission collective ou quantitative dans le but d’informer le plus possible de La Révélation d’Arès.
Nicaise


16sep10  111C20
J'ai trouvé mon père lisant votre blog sur un petit ordinateur, qu'il a d'ailleurs acheté, m'a-t-il dit, spécialement pour suivre votre blog. J'ai noté l'adresse de votre blog par-dessus son épaule.
Nous avons discuté un peu de tout ça. Il m'a parlé de vous pour la première fois, mais j'ai compris qu'il vous suivait depuis un certain temps déjà. Il m'a expliqué que vous êtes un ancien prêtre, qui s'est défroqué à la suite d'une série de cauchemars somnanbuliques (déplacements et écriture automatique inconscients) et sans doute d'autoscopies, etc.
Votre cas le passionne.
Maintenant qu'il est retraité, il a du temps à lui consacrer.
Je lui ai emprunté La Révélation d'Arès, un très gros livre anglais-français, que je n'ai pas lu en entier, mais j'en ai lu assez pour m'aiguiller sur une autre hypothèse que celle des cauchemars somnanbuliques, auxquels tient mon père, parce qu'il est par ailleurs totalement convaincu de votre parfaite honnêteté.
Je partage son opinion : Vous présentez tous les signes de l'honnêteté, mais sur ce fond d'intégrité j'envisage une hypothèse plus simple : Un délire. Pour en préciser la nature je devrais mieux vous connaître. Êtes-vous alcoolique? Diabétique? Êtes-vous placé sous une médication particulière? Y a-t-il des antécédents familieux?
Vous me faites fortement penser à Lamennais. Prêtre défroqué comme lui, vous avez comme lui un délire puritain de nature catastrophiste, eschatologiste.
Lamennais avec une honnêteté de foi irrécusable écrivit "Parole d'un Croyant" s'attaquant à l'église et à la société louis-philipparde [bourgeoise] avec un succès de librairie inexplicable pour son époque très bien-pensante: plusieurs centaines de milliers d'exemplaires vendus en trois mois au milieu du XIXe s !
Vous, vous avez écrit "La Révélation d'Arès" avec le même succès. Mon père m'a parlé de 300.000 exemplaires. C'est un best-seller inexplicable pour raisons inverses:  À notre époque d'indifférence religieuse et de rationalisme dominant comment s'attendre à ce succès de librairie? Les livres de fond irrationnels qui se vendent aujourd'hui sont d'autre nature, soit superstitieux, soit orientalistes, ce qui n'est pas le cas du vôtre, sauf peut-être en ce qui concerne "Mouhamad", mais ce n'est pas le philosophe oriental religieux qui fait recette. Si vous aviez voulu "faire du fric" [111C18] vous auriez choisi un mystique comme "Bouddha", "Ramakrishna", etc.,
Bien que le succès de "La Révélation d'Arès" soit inexplicable, vous n'êtes pas, rassurez-vous, un délirant exceptionnel. Comme celui de beaucoup d'écrivains votre délire fictionnel est tout à fait honnête, j'en suis convaincu.
G.G.


Réponse :
D'abord, il n'y a pas de succès de librairie pour La Révélation d'Arès.
Ce livre n'a jamais trouvé d'éditeur et de diffuseur professionnels en France. Il se trouve en librairie grâce aux efforts de Pèlerins d'Arès qui visitent des libraires pour chercher ceux qui acceptent le dépôt de ce livre. Les 300.000 exemplaires de La Révélation d'Arès, dont vous a parlé votre père, ne constituent pas une diffusion sur trois mois comme "Parole d'un Croyant" de Lamennais, mais sur trente-six ans !
De plus, une quantité considérable de ce saint livre a été donnée. La vente de ceux qui n'ont pas été donnés a globalement coûté plus cher et même beaucoup plus cher que la vente n'en a rapporté. Exemple: Quand je plaçais un livre en dépôt dans une librairie de Clermont-Ferrand, il me fallait faire le voyage Bordeaux-Clermont-Ferrand (il n'y avait pas d'autoroute à l'époque), faire le tour de la ville pour visiter tous les libraires et revenir à Bordeaux, ce qui demandait une nuit d'hôtel en Auvergne. Autrement dit, le livre, en fin de compte, s'il était vendu, m'avait coûté en voyage vingt fois plus que le libraire ne me le payait  Ce bilan négatif était général, dans diverses proportions, partout en France et l'est encore aujourd'hui. Je considère, nous considérons, la diffusion en librairie comme une mission spirituelle, pas du tout comme un commerce.
Ensuite, je ne crois pas que je ressemble, d'aucune façon, à Lamennais.
Je rappelle, à l'actif de cet extraordinaire visionnaire, dont l'honnêté n'a jamais été mise en doute en effet, que tout ce qu'il avait "prophétisé" s'est réalisé politiquement, socialement, des décennies plus tard. Je rappelle que Lamennais fut estimé par des hommes du niveau moral et intellectuel de Lacordaire, Montalembert, etc. et que même à Rome ou à Paris — c'était l'époque de Guizot, je crois — les hommes de pouvoir le détestaient sans jamais le considérer comme un farfelu, mais comme un esprit dangereux pour le système en place. Si on le fit enfermer en asile de fous, ce fut uniquement pour l'empêcher de répandre ses idées et l'on avait bien raison, puisqu'elles allaient pratiquement toutes s'avérer justes dans l'Histoire: Les rois ont disparu, l'église a dû revoir sa façon d'être et d'agir, la théologie a évolué, etc.
Je n'ai rien à voir avec Lamennais, sinon que nous sommes lui et moi passés par l'église, c'est vrai.
Je ne suis pas du tout un visionnaire comme lui, d'une part. Je suis loin d'avoir son intelligence remarquable, d'autre part. La Révélation d'Arès ne me doit rien, alors que "Parole d'un Croyant' lui devait tout. Il resta catholique, certes catholique réformateur, mais il protesta toujours de sa fidélité au pape. Je ne suis pas du tout dans le même cas; j'ai quitté l'église et, même sans chercher à lui nuire spécifiquement et tout en la respectant, j'ai pris une direction radicalement différente, qui ne découle pas de mes réflexions, mais d'une Révélation qui survint cruellement dans ma vie, à l'encontre de tout ce que je croyais. Bref, je dirai qu'en me comparant à Lamennais, penseur et écrivain que j'admire, sûrement trop oublié de nos jours, vous me flattez au-delà de ce qu'il est permis de flatter en moi, pauvre bonhomme sans éclat, qui n'est que l'instrument que le Créateur s'est donné pour répandre sa Parole donnée à Arès, et encore ! Je trouve sans fausse modestie qu'il aurait pu trouver un meilleur instrument prophétique.
Des "hypothèses" rationalisantes de l'événemùent qui bouleversa ma vie en 1974 et 1977, j'en ai entendu beaucoup. Surtout les dix premières années, disons, jusqu'à la fin des années 80. Vous parlez de "cauchemars somnanbuliques" de "délire", de possible "alcoolisme," etc. Tout cela je l'ai entendu et beaucoup d'autres choses encore, avec ces mots-là ou avec d'autres mots. L'Union Rationnaliste s'offrit même à me soigner par la psychiatrie à ses frais.
À tous ces braves "savants" j'ai toujours répondu: "Il est donc si difficile d'admettre ce que je dis? À savoir que j'ai bien vu et entendu ce que je dis avoir vu et entendu, tout simplement." C'est ce que je vous réponds, de même, aujourd'hui.


16sep10  111C21  
"Le tract et son miracle"... C'est un peu comme ce petit message à l'intérieur d'une bouteille qu'on jette à la mer !
Voilà un peu le sentiment que j'ai, lorsque je regarde la ou les personne(s) s'en aller vers l'horizon, mon tract à la main ou déjà froissé dans leur poche... 
Où les reverrai-je ces personnes avec lesquelles j'ai essayé de réanimer de la Vie un instant ? Moment de nostalgie, déjà. 
Dans mes pensées je revois ces personnes qui n'ont (peut-être) pas encore fait, vécu ou ressenti ce fameux "naufrage" qui permet de reprendre la Vie en main, la vraie. 
Seul un "naufragé" qui accepte de se changer en Bien, d'avancer coûte que coûte dans sa pénitence a envie, tôt ou tard, d'envoyer des bouteilles à la mer dans l'espoir d'un miracle.
Certes, tout le monde n'a pas la chance (et quelle chance tout compte fait !) de connaître un "naufrage" ou de vivre comme un "naufragé" (sourire), mais beaucoup d'hommes nagent comme ils peuvent, rament comme ils peuvent dans l'océan de caprices et de remous humains... 
J'aime l'idée des vagues qui finissent par éroder la plus dure des falaises en l'occurrence la falaise des péchés.
Enfin, cher Frère Michel, si j'avais un réel talent pour vous dessiner,  ce serait sous la forme d'une magnifique estampe japonaise, pour rejoindre tout ce que vous dites dans votre entrée.
Avec vous dans la mission... "Banzaï !"  (équivalent du "Hourra !" en occident).
D. Patati et patata.


20sep10  111C22
Voici un tract qui est sorti d'un jet et que je compte utiliser samedi prochain.
C'est vrai qu'il y a quelque chose de miraculeux dans la conception d'un tract.
Il mobilise toute notre énergie pour faire passer le Souffle (Rév d'Arès 4/10,etc.) à un moment donné, à un public donné.
Un tract, ça vieillit très vite et c'est toujours à recommencer.
Je ne me manifeste pas souvent dans votre blog, mais je vous lis avec beaucoup d'intérêt et de bonheur.
Pascal (de Bretagne-Sud)

tract "permis de conduire"


20sep10  111C23
Si on transposait La Révélation d'Arès sur le plan politique, on la classerait incontestablement à droite, voire à l'extrême droite car elle est par nature élitiste.
Ce n'est pas n'importe quel pékin qui adhère à La Révélation d'Arès : Il faut être en rupture avec les idées qui structurent la société actuelle, en rupture avec les idées de ses amis et même de sa famille.
Il y a là des risques sectaires évidents, que vous seriez le premier à dénoncer, si vous n'étiez pas vous-même prophète.
Le Père a été devant vous un objecteur de conscience et même plus que cela: Il a violé votre conscience, votre libre-arbitre, se mettant en faute envers vous par rapport à la loi qu'Il a Lui-même accordée aux hommes.
Mais devant l'urgence, pouvait-Il faire autrement ?
La mission d'Arès est publique, mais elle n'est pas destinée au public et c'est sans doute là le plus grand malentendu: le petit reste n'a que faire de la multitude. Quand on entend que la mission a pu verser dans le social, c'est vraiment incompréhensible. La Révélation d'Arès est aux antipodes de la démocratie laïque à laquelle la multitude s'est habituée: Au fil des decennies, la démocratie triomphante a mis la Parole de Dieu à l'écart, personne ne peut le nier. Si dans les bibliothèques publiques on trouvent des Bibles et des Corans, on a pris soins de rabattre ces livres au rang de documents historiques ordinaires, presque sans intérêt. La Révélation d'Arès a la prétention de remettre la Parole à sa place, c'est-a-dire
au centre des préoccupations humaines.
La photo que vous présentez est trompeuse car elle est prise à l'intérieur de l'enceinte du site. On a l'impression  que cette maison est accessible à tout le monde, le lieu où tout croyant devrait se rendre en urgence car un cadeau du Père l'y attend. C'est vrai en théorie, mais c'est faux en réalité.
Je préfère la photo que présente le bonhomme de Google Maps au 46 avenue de la Libération. On y voit en premier lieu le mur d'enceinte hermétique qui entoure la maison. C'est tout un symbole qui signifie bien que n'entre pas là qui veut.
Et même le petit questionnaire qui se veut anodin est là pour stopper la multitude abusée par les enseignements trompeurs: "Croyez-vous que la Bible et le Coran sont de Dieu ?" Si on se réfère aux enseignements distillés à notre génération, personne ne devrait répondre positivement. Les Juifs et les Chrétiens croient à la Bible et rejettent le Coran, les Musulmans rejettent la Bible et les laïcs rejetent tout en bloc.
Pourquoi s'étonner des réactions épidermiques des gens de la rue. Ne devrait-on pas distinguer ceux qui sont victimes des enseignements trompeurs et ceux qui en profitent largement, c'est-à-dire tous les notables que la mission de rue évite d'affronter ?
Jacques P. de Bretagne


Réponse :
Un pareil cumul de désinformations, je n'avais encore jamais vu cela dans un seul commentaire !
En vous lisant, j'ai d'abord cru que c'était une blague, un texte comique, canularesque, prenant totalement à contre-pied la vérité sur La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, histoire de rire entre nous.
En vous relisant attentivement je me suis ravisé : "Mais Jacques P. de Bretagne (je précise "de Bretagne, parce qu'il y a d'autres Jacques P. ailleurs) semble vraiment croire à ce qu'il dit."
Vous êtes un commentateur habituel de ce blog et, sans être Pèlerin d'Arès, vous donniez jusqu'alors l'impression que vous connaissiez plus ou moins, mais connaissiez quand même, les grandes lignes de la Parole d'Arès et la foi de ceux qui la suivent, mais en vous lisant aujourd'hui je me demande ce qui a pu ainsi vous retourner à ce point, car là, comme on dit, vous avez tout faux.

"Si on transposait La Révélation d'Arès sur le plan politique, on la classerait incontestablement à droite, voire à l'extrême droite car elle est par nature élitiste."

Contradiction totale. Non seulement La Révélation d'Arès est fondamentalement anti-élitiste: elle appelle à la pénitence tous les hommes sans distinction d'origine, de rang, d'intelligence intellectuelle, etc., mais la politique étant l'art et la pratique du gouvernement des sociétés humaines et de la prise du pouvoir, La Révélation d'Arès est fondamentalement anti-politique. Elle n'est ni de droite ni de gauche. Vouloir classer politiquement l'esprit arésien, même par hypothèse, est aussi inepte que de tenter de vouloir classer parmi les oiseaux une abeille sous le motif qu'elle vole.

" Ce n'est pas n'importe quel pékin qui adhère à La Révélation d'Arès : Il faut être en rupture avec les idées qui structurent la société actuelle, en rupture avec les idées de ses amis et même de sa famille. Il y a là des risques sectaires évidents, que vous seriez le premier à dénoncer, si vous n'étiez pas vous-même prophète."

Si, c'est n'importe quel pékin qui peut suivre La Révélation d'Arès. Il suffit aux pékins d'entrer en pénitence, c'est-à-dire de se mettre progressivement, chacun à son rythme, à aimer son prochain, à pardonner les offenses, à faire la paix, à se rendre libre de tous préjugés et à rechercher et cultiver l'intelligence du cœur, et je peux vous assurer qu'aucun des milliers de Pèlerins d'Arès que je connais (il en existe beaucoup d'autres que je ne connais pas, mais je pense que c'est la même chose pour eux), à commencer par moi, ne se sentait spécialement doué pour ce changement de vie (Rév d'Arès 30/11). Tous se sont aperçu qu'une fois décidée et voulue, c'est une voie parfaitement naturelle pour l'humain, parfaitement vivable dans cette société hétérogène et demandant un effort moindre qu'on ne l'avait imaginé. Moi et mon épouse sommes pénitents et nous ne sommes en aucun cas en rupture avec nos familles et amis, qui ne sont pas Pèlerins d'Arès, ni avec leurs idées, qui ne sont pas les nôtres. La Révélation d'Arès appelle les hommes à faire bon ménage, mais non à avoir les mêmes opinions et idées sur tout.

"Le Père a été devant vous un objecteur de conscience et même plus que cela: Il a violé votre conscience, votre libre-arbitre, se mettant en faute envers vous par rapport à la loi qu'Il a Lui-même accordée aux hommes."

Le Père n'a absolument pas violé ma conscience et mon libre-arbitre. Violer, c'est contraindre, forcer, imposer l'empire de l'un à l'autre. Bien au contraire, le Père m'a laissé libre d'accepter ou de refuser la Voie qu'il me proposait de suivre et il a cité ceux qui en grand nombre avaient comme moi été appelés et qui se sont dérobés... craignant les incrédules et les moqueurs, etc.  (Rév d'Arès 2/16-17). Ceux-là le Père ne les avait pas forcés comme il ne m'a pas forcé. Le Père n'est jamais "en faute envers" la liberté qu'il a donné à l'homme. S'il en était autrement, le monde n'en serait pas où il en est. La Révélation d'Arès nous rappelle que le Père ne gouverne ni le monde ni l'individu ou, si vous préférez, que la providence (au sens théologique) n'existe pas. De ce fait l'Appel d'Arès est une proposition faite à l'homme libre qui répond oui ou non. Personne n'est "violé", ni moi ni ceux qu'à mon tour j'appelle.

" La mission d'Arès est publique, mais elle n'est pas destinée au public et c'est sans doute là le plus grand malentendu: le petit reste n'a que faire de la multitude, etc., etc."

Vous marquez au petit reste de pénitents qui se forme un dédain aussi absurde que tout faux. Dire qu'il "n'a que faire de la multitude" est une désinformation méprisante. C'est tout le contraire. Etc, etc.

" La photo que vous présentez est trompeuse car elle est prise à l'intérieur de l'enceinte du site... Et même le petit questionnaire [les questions posées à Arès au pèlerin inconnu] qui se veut anodin est là pour stopper la multitude abusée par les enseignements trompeurs: "Croyez-vous que la Bible et le Coran sont de Dieu ?""

La photo que présente cette entrée de blog n'a pas du tout été prise sur les saints lieux d'Arès, mais sur une place publique en pleine ville. De plus, les questions posées à l'entrée aux Pèlerins inconnus: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu?" et "Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous les offenses?" font partie des précautions que nous prenons pour tenter d'écarter les détracteurs tonitruants, provocateurs, faiseurs de scandale, saccageurs, de toutes sortes dont ces saints lieux ont malheureusement pâti par le passé quand n'importe qui pouvait entrer. Ces questions ne garantissent évidemmment pas que des méchants répondent oui à ces questions pour ensuite se livrer à l'intérieur à des discours anti-arésiens et des voies de fait, mais elles ont permis d'écarter les contestataires qui ont un fond d'honnêteté morale.

Je vous crois, Jacques P., un homme sincère, qui a même de la sympathie pour La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, mais voudriez-vous délibérement n'apporter que contradiction et désinformation, vous ne vous y prendriez pas autrement. Vous connaissez décidément très mal et La Révélation d'Arès et les raisons légitimes de nos comportements, mais peut-être la réponse que je fais vous apporteront quelques lumières.


20sep10  111C24
Je n'ai encore jamais donné de tract.
J'ai imaginé de le faire dans la ville de Montpellier où les travaux de voie publique pullulent et les circulations sont de plus en plus difficile avec tout ce que cela implique en terme d'équilibre et de courtoisie.
J'ai imaginé... imaginé d'écrire simplement le mot "Miracle" et par là de éveiller une attention, si pressée puisse-t-elle être.
Je l'ai simplement imaginé ; je ne l'ai pas encore fait.
Je continue de travailler à me changer, à pardonner, essayer de faire ce que je crois être le bien et prier le Père chaque jour que Sa Lumière inonde nos vie afin qu'elles deviennent d'humbles phares d'espèrance, telles qu'il vaudra la peine de croire au miracle du changement (Rév d'Arès 30/11) et de s'atteler aux Forces de l'Éternel Tracteur de l'amour qui est hors du Temps pour accomplir Son Dessein.
Je ne fais pas encore parti de ces nobles tracteurs de la Moisson du Père dans les rues, mais pourtant, j'essaie aussi, chaque fois que l'occasion s'en présente, de parler, à ma façon, cette merveilleuse Révélation d'Arès qui vous fut donnée pour la transmettre au monde jusqu'à la Lisière du Champs avec mesure le Sage envie le frère qui reprend le chemin d'Éden.
En L'Amour du Père
Guy (de Languedoc)


20sep10  111C25
Peut-être que ce commentaire n’a pas sa place ici parce qu’il ne s’agit pas de tract [mais de pancarte], quoiqu’une pancarte comme un bandeau puisse être considérée comme un tract un peu plus grand qu’à l’ordinaire.
Je voudrais vous donner les réactions spontanées de deux personnes face à la pancarte "pénitence=salut".
La première, il y a plusieurs jours, vient d'une femme qui venait de s'installer au volant de sa voiture et qui regarde la pancarte "pénitence=salut" que tenait R. Elle nous dit en souriant: "Ça m'interroge."
La deuxième réaction est d'hier :
En sortant du local de mission, mon regard croise celui d'un homme, entre 30 et 40 ans, qui lisait la vitrine sur la pénitence, vitrine qui avait été installée la veille et qui reprenait le texte que vous nous avez proposé en réponse au commentaire 109C41 avec, comme accroche, un grand bandeau : Pénitence=Salut.
Je lui demande si ce qu'il lisait lui parlait. Il me répond : "J'étais sur le trottoir en face, quand j'ai vu "Pénitence=Salut" cela m'a interpellé, aussi je suis venu lire."
Madeleine


Réponse :
Je ne suis pas surpris par ce que vous me dites.
Pénitence est ce qui nous typifie. Avec le mot pénitence nous "annonçons la couleur," comme on dit. Les gens savent enfin ce que nous sommes. Qu'ils soient pour ou contre, ils sont, comme ils disent eux-mêmes, "interpellés".
Il y a déjà pas mal de temps que je suggère à mes frères et sœurs missionnaires de prendre pour thème de mission, donc de tract, la pénitence, mais longtemps ils ne m'ont pas écouté — Ce qui était leur droit, nous sommes des croyants libres et j'ai toujours laissé les missions non seulement libres d'exister, mais, une fois existantes, libres de leurs initiatives. Elles avaient aussi beaucoup à apprendre de l'expérience.
Les missionnaires pensaient (sans trop oser me le dire en face pour ne pas me faire de peine) que la pénitence aux oreilles et aux yeux du public était une notion plus que vieillotte, surannée, gothique, qui ne pourrait que nous tourner en ridicule en première approche, une notion à laquelle on ne pourrait former les gens intéressés qu'au cours de relations suivies.
Ainsi les missionnaires choisissaient-ils plutôt des thèmes de mission, donc de tract, soit inscrits dans l'air du temps ("mission sociale"), soit inscrits dans les généralités bienveillantes: l'amour, le pardon, la paix, etc., sans vraiment voir que ces généralités-là sont communes à de nombreuses familles morales, religieuses, humanitaires, etc. et n'en typifient aucune en particulier.
Cette mission nous fondait dans la bonne pâte des bien-pensants et certes nous épargnait certaines méchantes attaques. Mais cette "mission des bonnes intentions," comme je la qualifiait parfois en taquinant mes frères missionnaires, eut pour résultat que beaucoup de gens se demandaient: "Mais les Pèlerins d'Arès, au fait, c'est quoi ?"

Or, on connaît ma définition éclair des Pèlerins d'Arès: "Une anarchie de pénitents."
C'est-à-dire des humains aspirant à vivre :
♦ sans chef de personne (Rév d'Arès 16/1) = anarchiques, parce que convaincus avec La Révélation d'Arès que les hommes ne se soumettent aux pouvoirs politiques et/ou religieux, aux lois civiles ou religieuses, etc., que parce qu'on a séculairement formés les individus à se croire incapables de s'entendre entre eux et de se conduire raisonnablement sans le chef et sans la loi des rats, alors qu'ils sont, affirme La Révélation d'Arès, capables de liberté absolue (10/10) cohérente, créatrice, heureuse, à la condition de devenir...
pénitents, c'est-à-dire capables de trouver le Bien et le force d'auto-gestion dans l'amour, le pardon, la paix, etc.

Certes, le mot anarchie, marqué par une histoire violente et sanglante est difficile à utiliser en première approche. Nous n'y avons pas encore assez réfléchi.
Mais la pénitence à elle seule est bien ce qui typifie l'orientation décisive des Pèlerins d'Arès, même si dans cette première génération ils ne sont encore que des pénitents en devenir. Ils savent que la salut individuel comme le salut collectif ne dépendent que de la pénitence (et non de religion) et que la future civilisation, qui fera le bonheur des hommes enfin, repose de même sur elle.
Oui, la pénitence nous typifie !
Rien d'étonnant à ce que soudain on commence à interpeller les gens, qu'ils soient pour ou contre..


20sep10  111C26  
Comme les tracts du Parti Communiste qui, pendant des décennies, ont tous été du même modèle logotypique: La Faucille et le Marteau Rouges en haut et le même texte austère dans le même style "L'Humanité", vos tracts se reconnaissent à cent mètres.
C'est bien la marque d'une secte comme le tracts des Témoins de Jéhovah, reconnaissables au premier coup d'œil.
Il n'y a même pas besoin de lire un tract des Pèlerins d'Arès. C'est un logotype. On sait ce qu'il y a dedans.
Tout parti, tout groupe, toute secte, qui marche à la baguette sous l'égide d'une pensée unique procède toujours de la même façon: même discours, même affiche, même tract, par lequels on le repère oui la repère immanquablement... sans lire !
Sans intérêt !
J. R.


Réponse :
Vous êtes très loin des réalités propres aux Pèlerins d'Arès. Vous dites n'importe quoi.
Jusqu'à présent il n'y a pas eu de tracts — du moins je n'en connais pas — qui se soient ramenés à un logotype permettant de "repérer immanquablement les Pèlerins d'Arès".
J'eus pendant quelque vingt-cinq ans dans mon bureau un grand carton, dans lequel je plaçais, semaine après semaine, tous les tracts que des frères et sœurs missionnaires m'envoyaient, chacun s'efforçant de me donner une idée de sa mission propre. La variété de ces tracts était pour ainsi dire infinie. Chaque missionnaire voyait les choses selon son esprit, son cœur, son caractère, et le résultat global était une forêt d'idées, de rédactions, de formats, de couleurs.
Il paraît que les Renseignements Généraux eux-même s'y perdaient. Ils auraient, pendant quelques années, entrepris de collectionner les tracts des Pèlerins d'Arès, mais auraient fini par y renoncer parce qu'il y en avait trop, le dossier débordait, il aurait fallu une armoire au Ministère de l'Intérieur pour les seuls tracts arésiens, mais surtout les policiers n'y comprenaient plus rien.
Je ne sais pas ce qu'est devenu mon grand carton plein de tracts (des milliers) après mon déménagement d'Arès à Bordeaux en 1992, mais je me souviens qu'on y trouvait de tout dans l'esprit "contre-culture" ou, comme nous disons, déculturation.
Évolutive, foisonnante, multiforme, cette pluie de tracts n'avait rien d'une pluie de confetti. Elle avait beau se donner pour tâche unique de dire au monde que Dieu s'était manifesté à Arès en Gironde (France) pour sortir l'homme des ornières de la religion, de la politique, lui donner les moyens personnels et simples de se créer une âme et d'arriver au salut, elle n'arrivait pas à répondre à une identité ou à un étalon reconnaissable.
S'ils étaient étudiés attentivement, on voyait bien que ces tracts reflétaient tous l'esprit général de La Révélation d'Arès, mais dans des termes et des présentations qui variaient, selon les origines des missionnaires, du style ultra-religieux "ringard" au style "contre-culture" à la hippy, avec toutes les variantes possibles entre les deux. Le désir de convaincre s'y déchaînait sous toutes les formes imaginables: des textes lourds, compassés, quasi théologiques aux textes onomatopéiques, quasi éclatés de l'ultra-modernisme. La période "sociale" montrait plutôt le style syndical. Le graphisme fluctuait de la même façon.
Nous avions un frère de Pougues-les-Eaux (Nièvre), homme de grande piété aujourd'hui parti où nous irons tous, qui à lui seul créait et photocopiait chaque semaine pour son propre usage missionnaire trois, quatre tracts différents et tous de grand format A4 ! Au bout de quelques années, il fallait plusieurs boîtes à chaussures pour ranger sa collection de tracts. Inversement, des frères, que j'appelais "apôtres à la dérobée", avaient un seul tract, de format carte de visite, fait pour tenir dans la pochette d'une veste, qu'ils pouvaient sortir discrètement et glisser comme un sachet de coco dans les mains d'une personne rencontrée dans le train, l'autobus ou au cours d'une soirée.
Bref, je crois avoir tout vu dans ce domaine et je peux vous assurer que la puissance d'inventivité de mes frères dans le domaine du tract a fait échapper celui-ci à toute représentation logotypée.
Ceci dit, je pense que sans jamais empêcher la créativité de s'épancher dans le domaine du tract, nous devrions quand même montrer un peu moins de variété de conceptions et de formes, mais cela viendra tout seul.


21sep10  111C27  
Le tract, comme vous le dites, n’est pas facile à faire.
J’ai missionné pendant des années avec mes tracts, mais surtouts avec ceux de mes frères ou celui du groupe auquel j’appartiens. J’ai beaucoup considéré le tract plus comme une carte de visite après un échange, qu’une accroche, même si celui ci me permettait par moment d’entamer une conversation dans des distributions quantitatives comme pour les invitations à thèmes.
Vous avez raison, quant vous dites qu’un tract doit être approuvé par celui qui l’utilise, il doit porter notre prophétisme personnel pour ne pas être en porte-à-faux avec notre personnalité.
Je pense que nous avons cherché à faire des tracts qui plaisent à tous le monde, plus il était accepté mieux il était. Cela rendait les contacts plus faciles et moins agressifs dans la rue mais quel résultat ?
Hier samedi, nous avons missionnez sur le thème de la pénitence, avec en accroche la phrase "Pénitence = Salut." J’ai vu le sourire des passants interpellés passer de la sympathie à un regard désapprobateur et un fort jugement se poser sur moi après un court regard sur la phrase du tract. Je n’étais peut-être pas en super forme, mais sur dix tracts donnés, un m’était rendu. Interpellé à mon tour par ces réactions, je questionnais les passants qui se refusaient souvent à répondre, mais quelques un me firent comprendre que ces mots leurs faisaient peur ou les agressaient ; des jeunes me dirent qu’en plus de l’impression de punition que soulevait ce mot, cela leur donnait un sentiment d’emprisonnement, de noirceur.
Pour moi, donner ce tract sans pouvoir échanger sur le sens, n’a pas été pour une rare fois, des plus faciles.
Les passants ne s’arrêtent qu’à la phrase d’accroche et ne lisent pas le reste. Je n’oublis pas pour autant que plusieurs personnes on prit ce tract, et me dirent qu’ils y réfléchiraient sérieusement. Ce matin, après les questions de la nuit que me posèrent ces réactions, je retournais dans la rue à la rencontre d’un frère. Celui-ci, fatigué, me proposa de missionner chacun de son coté. J’ai vu des hommes et femmes avec leur potentiel d’amour complètement inhibés, fermés aux autres et au regard vide.
Un jeune de 18 ans me rapporta qu’il n’avait plus d’espoir sur son futur et sur le  monde du travail, il comprit que rien n’était fini et qu’il pouvait par ses actes donc par sa "pénitence" changer ce monde. Ne voulant pas lâcher, je bousculais verbalement un passent en lui demandent pourquoi les gens s’ignoraient et ne voulait pas échanger. Soudain, je vis un homme bon, m’ouvrir son cœur, capable de dépasser les simples mots d’un tract  Je compris encore mieux que si l’autre en face de moi, ne possédait pas suffisamment d’amour pour voir au dehors de mon tract une vie, un frère humain qu’il voulait entendre et partager un moment de travail sur soi mon tract n’était qu’un bout de papier. En le quittant, il me dit ces mots "À bientôt !" sans que je lui demande.
Nous avons peut être recherché la facilité par la "mission sociale". Il nous faut accepter d’avoir les bras bleuis par la moisson (Rév d'Arès 31/7) et accepter le rejet des morts vivants, pour que le monde change.
Ne nous perdons pas sur des terres incultes ! Le groupe pensait arrêter cette mission. Tant pis pour les griffures et les bleus (Rév d'Arès 31/7), nous allons continuer dans votre sens.
Et pourtant vous peinerez, vos bras seront bleuis des coups reçus, griffés par les épines ; mais des gerbes lourdes, riches de bon grain, s’entasseront derrière vous, les planchers de Mes Granges gémiront sous leur poids.
Alain et Fatiha


Réponse :
Merci pour ce témoignage.
Il est évident que, sur l'instant, le regard et les mots que commande, par réflexe, un cerveau surpris et interpellé dans la rue par le tract "Pénitence = Salut" (témoignage central de notre foi) ne sont pas de sympathie.
Cette antipathie est prévisible dans la majorité des cas à notre époque.
La pénitence n'est pas dans l'air du temps.
Ce mot, utilisé dans un sens expiatoire et triste par la religion et par le vocabulaire des punisseurs de toutes sortes pendant des siècles, a évidemment mauvaise réputation dans un monde lassé des religieux et des moralistes d'une part, abandonné d'autre part au laisser-aller moral et à la mort spirituelle, mais au moins le mot pénitence a l'avantage de se faire très vite reconnaître par les épis mûrs, de toute façon rares (= petit reste), qu'il nous faut moissonner.
Ceux-là sont le bon grain (31/7), que nous recherchons.
S'impose tout aussi immédiatement à nous la nécessité d'expliquer aussi vite que possible que pénitence dans La Révélation d'Arès n'a pas un ens non expiatoire mais créatif, créatif de l'homme nouveau dans la joie et la fête.
C'est là que la réalisation du tract est importante, parce qu'il va falloir procéder à une recherche attentive, réfléchie, de la présentation de la notion de pénitence pour le public. Mais il est moins aléatoire de chercher dans une direction donnée, en l'occurence la pénitence, que de chercher dans toutes les directions comme ce fut le cas pendant longetmps.
Une autre direction: "Le vrai christianisme n'existe pas, nous devons enfin l'cacomplir", est aussi possible, mais elle conduit de toute façon à la pénitence au sens arésien, sens qui est bien celui du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch5 à 7). À noter que le réflexe du public face au mot pénitence est assez différent d'une ville ou d'une région à une autre.
Le Père à Arès n'a jamais dit que notre mission serait facile. Il nous a mis en garde, comme vous le notez très bien (Rév d'(Arès 31/7), contre toute idée de facilité, facilité que représentent, par exemple, les idées générale bienveillantes et sociales, mais non spécifiantes de sa Révélation d'Arès.


23sep10  111C28
Vous êtes en complète contradiction.
Pendant longtemps vous avez interdit au missions d'utiliser les mots Dieu, péché, pénitence et d'autres.
Maintenant, vous dites les contraire. Vous n'êtes pas logique.
Pourquoi votre interdiction serait-elle tout à coup levée? Non, vous n'êtes pas logique.
J.-P. R.


Réponse :
Ma réponse à votre reproche demande un certain développement.
Il est exact que dans les années 80 et 90 j'ai recommandé la circonspection dans l'usage de mots comme Dieu, péché, pénitence, etc. sur les tracts.
Il est faux que j'en ai interdit l'usage à mes frères.
Dans ma mission publique personnelle, à la fin des années 70 et dans les années 80, j'avais utilisé dans la rue et sur mes tracts ces mots sans embarras ni problèmes, mais les premiers missionnaires, qui n'avaient pas été comme moi ecclésiastiques et familiers de ce vocabulaire, se sentaient gênés ou même ridicules d'utiliser ces mots-là et/ou me disaient que le public les accueillait mal.
À cette époque, tout en venant de l'église je n'avais pas d'expérience pratique étendue de mission publique. J'avais beaucoup à apprendre et j'étais logiquement porté à écouter ce que me disaient mes frères, parfois avec cette véhémence affirmative très troublante qu'a la jeunesse — La plupart des premiers missionnaires étaient plus jeunes ou même beaucoup plus jeunes que moi.
Si au plan spirituel je n'ai jamais transigé sur le fait que je suis le prophète, dont la parole est la Parole du Père (Rév d'Arès i/12) du Père, au plan pratique (notamment missionnaire) il en allait autrement.
J'avais tendance, dans les années 80 et 90 surtout, à considérer les autres comme plus capables que moi, doués d'un meilleur bon sens pratique. Ma modestie dans ce domine, je le sais aujourd'hui, n'a pas toujours été heureuse, j'aurais souvent mieux fait d'écouter mon intuition, la Voix du Père au fond de moi, je le confesse humblement. J'ai souvent hésité ou reculé devant les reproches qu'on me faisait souvent —  bien plus qu'aujourd'hui — de faire le chef et d'offenser ainsi la Parole (16/1), de chercher à imposer mes vues. N'est-ce pas, entre autres raisons, pour cette raison que "La Maison des Faucons" n'exista pas, ce que tout le monde regrette aujourd'hui.
Donc, même si parfois je doutais plus ou moins de ce que me recommandaient mes frères sur les plans pratiques et si, dans ma tête, la collision de leurs idées avec les miennes donnaint parfois à mes propos une sonorité confuse, je considérais avec humilité, quitte à m'y forcer, que mon expérience missionnaire personnelle n'était pas suffisante pour que je ne considère pas que d'autres pouvaient apprendre ou savoir mieux que moi ce qu'il fallait faire ou ne pas faire.
Ma recommandation de circonspection dans l'ussage des mots (Dieu, péché, pnitence, etc.) reposait donc sur les conseils de missionnaires, conseils qui me semblaient d'ailleurs marqués du bon sens, puisqu'un public majoritairement formé d'athées ou de croyants athéiformes des mots comme Dieu, péché, pénitence, etc., pouvaient très bien soit sonner obsolète, archaïque, soit paraître dénués de sens, soit gêner les croyants de rencontre qui préfèraient cacher qu'ils les connaissaient.
Mais ici il y eut plus concernant le terme pénitence en particulier.
La circonspection que je recommandais dans l'usage de ce mot difficile reposait, de surcroît, sur un fait religieux notoire dans les années 80 et début des années 90. À cette époque la génération catholique rencontrée dans la rue était la génération Vatican 2, pour laquelle le terme "sacrement de pénitence" avait remplacé le terme "confession". En appelant à la pénitence nous pouvions avoir l'air de recommander la "confession" à haute dose. Aujourd'hui le terme "sacrement de pénitence" semble abandonné et le terme "confession" revenu de ses limbes ; le risque de confusion à presque disparu, mais ce n'était pas le cas il y a vingt ans et plus.
Nous voilà en 2010. Je ne crois pas faire une entorse à l'humilité en pensant que trente années d'expérience missionnaire ont assez montré que j'ai eu tort d'écouter certains conseils et en affirmant qu'il ne faut rien taire, qu'il faut simplement et sans peur mettre en avant les termes de spiritualité que La Révéation d'Arès elle-même avance.
Il faut, comme je le déclarai dans une allocution mémorable en 2004, allocution reprise en 2005, au Pèlerinage, il faut en finir avec la "mission des bonnes intentions" ou avec la "mission sociale" et se lancer dans "le spirituel bille en tête".
Nous sommes des pénitents et nous moissonnons des pénitents ; il faut le dire et expliquer clairement ce que nous entendons par là.
Ceci dit, je n'impose pas plus mes vues aujourd'hui que je ne les ai jamais imposées au cours des 30 années passées. Je n'ai jamais rien "interdit aux missions". De même que La Révélation d'Arès suggère sans rien ordonner, je suggère sans rien ordonner. Je tends seulement et logiquement à me rapprocher de celles qui m'écoutent ou qui, mieux encore, me demandent expressément de les inspirer, de les guider.


23sep10  111C29
Quel beau commentaire d’Alain et Fatiha (21sep10, 111C27).
En nos temps où tout le monde à peur, c’est héroïque (Rév d'Arès xxxv/4-12) d’aller dans la rue appeler à la pénitence, monter sur le Parvis (Rév d'Arès 2/16 à 17).
Votre dépassement est un encouragement pour tous les apôtres, merci.
Au-delà du tract carte de visite l’échange même court est primordial. Nous partageons dans ces moments notre vie de pénitent, notre joie, notre espérance, notre conscience de la pénitence, du salut, de la foi, du Bien ou su mal, de l’âme, du rétablissement d’Éden, avec les personnes rencontrées qui comprennent.
Avant d’aller à la moisson, je me prépare, je prie, je lie les annotations, l’enseignement, je sais que le Souffle du Père passe devant les moissonneurs (Rév d'Arès 13/9), que nous avons l’assistance des anges (Rév d'Arès 29/6), je m'efforce de m'identifier à la personne de rencontre, de la sentir, parce que nous sommes tous pécheurs.
Hier soir, j’ai eu de beaux échanges, un homme en accord avec mes propose, qui me dit en me quittant: "Je fais attention aux préjugés, ce que vous dîtes m’intéresse... Je connais pas, je vais vérifier." Je lui ai aussi laissé ma carte de visite, s'il désire me revoir pour poursuivre la discussion. J’ai été sensible par son humilité, sa simplicité, un épis qui, je l’espère, nous rejoindra.
Vous avez raison, Frère Michel, de nous encourager à l’appel Pénitence = Salut.
Nous sommes les fruits de l’Arbre (Le Créateur), comme disait Jésus: C’est au fruit que l’on reconnait l’Arbre. Nous avons tous la matrice en nous, image et ressemblance (Genèse 1/27) que la pénitence (Rév d'Arès 30/11) réveille tous les jours par notre détermination de devenir un christ (Rév d'Arès 2/13), filles, fils du Ciel ; le retour de l'enfant prodigue (Luc 15/11 à 32). Nous sommes programmés pour sentir la Vérité (Rév d'Arès 1/9 à 10 - 4/10 à 12 - 5/1 + annotations). Les hommes et les femmes que nous rencontrons sentent que nous avons commencé à entrer en pénitence, à nous recréer, comme lorsque l'on vous voit, nous sentons et voyons la Lumière qui rayonne de vous: Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande Lumière. Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière à resplendi... (Isaïe 9/1 à 2). C'est le rayonnement de la pénitence, pourvu que les personnes que nous rencontrons dépassent les préjugés, se libèrent des filets des princes et rois de toutes les sortes de cultes: religieux, sociaux, légalistes, économiques, politiques, etc, et surtout se libèrent de leur propre tentateur (Rév d'Arès 26/1), triomphent du mal en eux-même par eux-même. Puissent ses personnes nous faire la joie de les rencontrer, de se joindre à nous pour chercher des actions incitatrices dirigées vers le Bien de toute l'humanité.
La restauration d'Éden est le Dessein (Rév d'Arès xxii/17).
Merci aussi pour le commentaire de notre soeur Madeleine et de votre réponse (20sep10,111C25).
Hosanna, salut et gloire et salut.
Didier.Br


23sep10  111C30  
Je viens de finir de lire l'entrée 111 et je me demande si vous n'auriez pas dans vos relations un frère Immortel de l'Académie Française qui pourrait faire accepter une nouvelle définition du mot "pénitence" ?
Si ce n'est pas le cas je souhaite que votre très fidèle Ami Qui est aussi le mien vous fera rencontrer un tel frère.
Que la Main du Père vous apporte cette joie et ou plein d'autres joies.
Tony (un autre Tony)


Réponse :
Non, je ne connais pas d'Académicien de l'Académie Française.
Mais,vous savez, le dictionnaire de l'Académie n'est pas le plus lu de nos dictionnaires, loin de là.
Des dictionnaires comme le Larousse, le Robert, etc. sont beaucoup plus utilisés, ont beaucoup plus d'influence.
Peut-être verrons-nous un de ces jours Le Grand Robert ajouter à l'article "Pénitence"
...
[3]  (V. 1220). Par ext. Châtiment, punition. [...]
♦  Loc.
Pour (ta, votre…) pénitence : comme punition (Pour ta, votre peine*). | Pour ta pénitence, tu copieras cent lignes.

la définition supplémentaire suivante:

[4] Selon La Révélation d'Arès et la foi des Pèlerins d'Arès: La clé du salut* de l'individu et du monde, le fait de renoncer au mal et de pratiquer le bien, l'amour, le pardon, la paix etc.


23sep10  111C31
Ce blog s'adresse à tout le monde,
à ceux qui vous aiment et ceux qui ne vous aiment pas,
à ceux qui vous connaissent vraiment, qui ne sont pas si nombreux,
à ceux qui croient vous connaître et proclament: "Le Frère Michel, personne ne le connaît mieux que moi !"
et à ceux, les plus nombeux, qui ne vous connaissent pas,
mais cette entrée "le tract et ses miracles" est dédié à vos frères et sœurs missionnaires.
C'est évident quand on lit vos réponses aux commentaires.
Votre réponse au commentaire 111C28 que je viens de lire me paraît particulièrement propre à votre personne...
et admirable !
Vous y montrez une humilité lucide...
Cette humilité lucide que j'ai toujours vue (et que n'importe qui de perspicace a toujours vue) en vous depuis plus de trente ans, depuis l'époque où, avant d'être touché par la maladie [sclérose en plaques] et de me tenir à l'écart de tout, de la mission notamment, je vous fréquentais, je fréquentais le pèlerinage, je fréquentais les frères, j'étais missionnaire.
Le culture moderne est centrée sur la jeunesse, les jeunes qui pensent que seulement ce qu'ils pensent leur donne quelque chose qui vaille. Ils valorisent leurs impressions de la vie et dévalorisent celles des "vieux". Peu d'entre eux on cherché à s'enrichir de l'expérience des plus âgés, de l'Histoire et même... du prophète de Dieu..
C'était encore plus évident au premiers temps de la mission dans les années 80.
J'en ai entendu des "grands esprits" ou des "grandes gueules" (pardonnez l'expression) qui avaient "tout compris" et surtout "compris que vous, frère Michel, n'aviez rien compris."
Aujourd'hui où sont-ils ? Beaucoup ont disparu, conscients qu'ils s'étaient complètement trompés sur à peu près tout. Beaucoup se sont embourgeoisés plus que ceux qu'ils traitaient de bourgeois et se font tout petits.
Peu reconnaissent qu'il aurait fallu vous écouter ou vous aider avec intelligence (l'intelligence était dans le projet "Maison des Faucons") au lieu de vous contester ou de vous influencer.
C'étaient des individualistes forcenés et vous le saviez, mais vous les aimiez, vous aviez décidé de faire une pénitence poussée et de vous humilier devant leurs points de vue. Vous les avez trop écoutés en pensant, comme vous le dites dans la réponse 111C28, qu'ils étaient plus capables que vous.
Quel malheur pour la mission qui a pris un retard énorme !
Mais était-ce évitable? Pouviez-vous prendre de but en blanc l'humanité pour ce qu'elle était sans soulever de fatals conflits intérieurs? Je ne le crois pas. Vous avez eu, tout compte fait, beaucoup de sagesse et de patience.
Votre patience paie aujourd'hui.
Il est tellement évident que les plus malins n'ont pas fait plus que vous et même qu'ils ont fait moins, beaucoup moins. J'en veux pour preuve les missions qui ont disparu ou qui, ce qui est plus triste, ont disparu plutôt que de faire appel à vous quand il en était encore temps.
Maintenant le travail de rattrapage est énorme. Vous vous y attelez à 81 ans !
Et vous commencez par l'acte le plus élémentaire, le plus humble de l'apôtre: faire un tract et le donner. Je voudrais pouvoir encore descendre dans la rue et distribuer des tracts, mais ma vie ne sera plus très longue aujourd'hui. Je pourrai seulement vous aider "depuis le petit nuage rose où je serai, si je l'ai mérité," comme je vous ai toujours entendu dire avec le sourire, frère Michel.
Dieu a bien choisi son prophète. Que Dieu vous bénisse et vous donne force et longue vie ! La terre a besoin de vous.
Noël


Réponse :
Je suis très ému en vous lisant.


23sep10  111C32  
Je viens de lire votre réponse 111C28.à J.P. R. Je vois qui c'est. Quelqu'un de sincère, mais pas finaud. Il a tout pris au premier degré sans comprendre qu'il fallait, comme vous l'avez rappelé des tas de fois, considérer vos propos  tenus en réunion, en groupe, en assemblée, comme devant tenir compte de la diversité des expériences spirituelles et des compéhensions en présence: les anciens et les nouveaux, les habitués et les gens de passage, etc. Cela vous amenait, comme vous disiez, à la "platitude" avec tous les risques d'être mal interprétée.
Je ne vous ai jamais pris au premier degré quand vous disiez d'éviter l'emploi de certains mots à consonance religieuse comme Dieu, péché, pénitence, que vous citez. Je comprenais bien que vous ne pouviez pas vous étendre sur toutes les raisons qui vous faisaient recommander cette prudence.
Vous n'interdisiez rien, je l'affirme.
Mais il y avait quelque chose en vous qui déplaisait à une certaine catégorie de pèlerins de la première époque. Malgré votre longue barbe — beaucoup plus longue et hirsute qu'aujourd'hui — et un côté "homme des bois", vous n'arriviez pas à cacher le gentleman. Il y avait en vous et en sœur Christiane (qui de plus était une jolie femme assez réservée) un côté classe, bien propre, trop de bonheur — vous saviez cacher vos très gros besoins — ou pas assez de torture intérieure.
Dans ce conflit entre ce que vous étiez et ce que vous étiez censé être selon la tradition (un prophète doit être une sorte de cinglé irresponsable, à moitié clochard), réside sans doute la raison pour laquelle vos propos étaient souvent très mal interprétés.
Vous n'avez jamais interdit à personne d'utiliser des mots difficiles comme Dieu,péché, pénitence. Vous aviez l'élégance de parler avec cette grande courtoisie qui vous caractérise, que beaucoup de comprenaient pas ou que ça agaçait. Vous vouliez seulement dire qu'à la rigueur, si des missionnaires ne les utilisaient pas, cela ne vous dérangeait pas, pourvu qu'ils amènent des âmes à l'assemblée.
Le malheur, c'est que ces esprits grossiers se sont trop fait entendre comme tous les esprits grossiers et se sont mis à accuser d'être des "religieux", des "bigots", des "retardés", des "béni-oui-oui", etc. tous ceux qui utilisaient les fameux mots difficiles. Alors tout le monde pour avoir la paix s'est mis à la mission sociale, qui a été un fiasco, parce qu'ils se trompaient de mission.
Vous avez toujours été un spirituel libre et libérateur qu'on a trop souvent pris pour un directeur et un interdicteur. Certains ont même cru que vous étiez contre les mots et les idées de Dieu, péché, pénitence... Et voilà commen on est compris dans ce monde imbécilisé.
Il est de tradition dans la religion qu'il n'existe qu'un seul aspect de la vérité. Vous apportiez avec La Révélation d'Arès une vision très élargie de la vérité au contraire, qui en fait ne tient qu'à une chose: changer, changer en bien. Les missionnaires, c'est sûr, utilisaient souvent l'argument changer, changement, mais ils omettaient de dire comment. Or ce comment est simple, c'est la pénitence.
Même si ce mot, pénitence, est difficilement utilisable en présence de beaucoup, il ne peut pas être évité, vous n'avez pas pu l'interdire. Vous disiez qu'il fallait faire appel à l'imagination pour bien poser la question de la pénitence. Vos appels à l'imagination étaient continuels et vous pensiez que la gloire de trouver les bonnes formules appartenait à vos frères missionnaires, mais pas à vous, le prophète dont le propos devait être humblement de Fond.
Et voilà qu vous devez vous mettre au travail de base que vous pensiez réservé au frère de l'action, parce que celui-ci n'a pas rempli son rôle.
Hervé


26sep10  111C33
Remarques et commentaires fusent... Quel punch !
Je lis avec attention tout ce que vous donnez et qui me semble essentiel pour bien positionner l'action par rapport au but.
Je ne dois pas être le seul à vous "écouter": Chacune de vos intervention, et beaucoup de celles qui vous sont adressées, m'aident à mieux discerner l'axe de nos missions. J'en ai, je l'avoue, souvent les larmes aux yeux.
Je suis un embryon de moissonneur et je m'y exerce tous les jours "un peu", en essayant de corriger continuellement mon approche.
Votre travail porte des fruits, donne de l'enthousiasme, précise chaque détail avec la détermination des cosmonautes qui savent qu'il faut absolument trouver la bonne trajectoire.
Merci ! Très fraternellement.
Antoine P.


26sep10  111C34
Avant d'avoir lu le commentaire 111C30 de Tony, nous étions allés voir dans le dictionnaire de langue ancienne Littré et voici ce qu'il en dit en premier:
"Pénitence: Retour du pécheur à Dieu avec la ferme résolution de ne plus pécher à l’avenir."
Cela remonte à bien avant Vatican2 — Merci au passage pour votre rappel que ce concile passa la confession en "sacrement de pénitence."
Mais cela remonte à des temps plus lointains encore, bien avant que la pénitence fut de l'ordre de la punition et de l'auto flagellation.
Cela se rapproche en fait de ce que vous donnez comme future définition de nos dictionnaires courants: "Pénirence: La clé du salut de l'individu et du monde, le fait de renoncer au mal et de pratiquer le bien, l'amour, le pardon, la paix etc."...
Retour au plan créateur dans lequel l'être humain libre peut trouver le salut, le bonheur, sa réalisation plénière.
Bernard [un des Bernard de Bretagne]


26sep10  111C35
Corrigez-moi si je comprends mal votre pensée, mais lorsque vous finissez votre billet par "Mon tract peut faire ce que peut faire la Parole du Père: des miracles," il ne faut pas y voir un phénomène instantané, produit par quelques idées jetées sur un tract. La Parole nous le dit: Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe (...), mais tu n'as pas idée du labeur (...) soixante-dix fois sept fois plus durs que les tiens, qu'il a fallu au grain pour mourir en terre, (...) élever sa tige au-dessus de lui et la mûrir. Cela Je l'ai fait pour toi. (Rév d'Arès 6/3).
Plus généralement, votre enseignement est réservé sur la notion de miracle, puisque vous expliquez qu'il est d'abord le produit de la pénitence du sujet, et non d'une intervention irrésistible de Dieu, comme dans l'imagerie religieuse. Bien sûr, en utilisant le mot "miracle" dans ce billet, vous vous êtes contraint à un raccourci pour être mieux compris du plus grand nombre, ce qui est aussi une contrainte du tract.
Vous parlez du risque d'ennuyer les personnes que nous rencontrons dans la rue, mais il y a aussi l'ennui que combat celui qui nous attend sans le savoir — le grain qui a mûri —. En lui il y a l'ennui de son propre pêché, ou, plus concrètement, l'ennui de son propre état intérieur fait de redites, de faiblesses et d'insatisfactions, avec toutes les conséquences dans sa vie. Il a constaté le vide des solutions habituelles que le système propose, et il cherche partout: Ton frère glane. Il ne trouve pas le Saint ; sa pelle fouille, il ne trouve pas le Saint (Rév d'Arès x/2).
Considérant cet ennui si rare qui nous devons interpeller, je dois prendre un certain risque, celui d'ennuyer le plus grand nombre.
Après avoir fait des déclarations théologiques au format A4 en début d'année, ce qui était excessif, j'écoute vos conseils. J'essaie de décrire dans mes tracts, avec simplicité et brièveté, l'expérience pratique de la pénitence. En évitant les "idées fossiles", je teste des titres comme "Devenir meilleur ?!", "Autocréation de soi = Joie = Espoir de ce monde," en expliquant le terme pénitence dans le texte. Puisque c'est manifestement un appel à l'effort personnel, cela aide à éviter le piège, comme vous dites, du tract "bref et simple (qui) a un air de basse propagande."
Je travaille à faire un "tract bref et simple comme si ses lecteurs allaient tous être impatients et incultes", tout en leur disant "l’indicible! L’indicible merveille de la Vie," auquel j'ajoute ici "de la Vie pénitente."
Pour réussir ce grand écart, il s'agit de s'adresser à celui qui pourra mieux sentir, en une lecture rapide, l'indicible sous la simplicité du propos. "Devenir meilleur" est un souhait approuvé par une forte minorité ; il permet d'engager un échange dans la rue. Les dialogues sont ensuite très variés: De la curiosité du musulman pour un nouveau prophète à la demande de conseil pour arrêter de fumer ! La dimension spirituelle est plus rare de manière spontanée et c'est au missionnaire d'orienter  rapidement l'échange sur la pénitence.
Votre choix prophétique a été de parler de pénitence sans jamais la cerner par des critères d'évaluation précis, qui auraient été des éléments de doctrine, d'essence religieuse.
Vous avez évité de dogmatiser la compréhension d'une phrase telle que: Ce que tu prescriras aux Assemblées pour distinguer les bonnes intentions des mauvaises, les pénitents des impénitents, Je le scellerai (Rév d'Arès 27/7).
Premier prophète à laisser des écrits de votre main, après Jésus et Mahomet qui ne l'ont pas fait, vous avez su ménager la part de l'indicible dans votre enseignement, comme le fait le Père de l'univers dans sa Parole dictée à Arès. En soi, cette sagesse est déjà un grand enseignement.
Il nous faut tenter de le poursuivre là où c'est encore plus difficile, le tract, sans exagérer non plus l'importance de cet outil.
Patrick JoursDeGris [un des Patrick d'Ile de France]


26sep10  111C36  
Honneurs à nos sœurs (Rév d’Arès xxvii/12-13) !
Cet après-midi moisson Pénitence = Salut sous la pluie, muni(e)s d'un beau parapluie arc en ciel, équipées les soeurs de très beaux tracts réalisés par Annie et Bernard.L. À la moisson étaient: B., A., S., C.
Nous avons eu de beaux échanges. Le slogan Pénitence = Salut parle, interroge.
Spontanément, des personnes s'arrêtent devant les tableaux tout en couleurs réaliser par sœur A. son concept de présentation habille l'espace que nous occupons dans ces moments-là. Comme je disais à une jeune femme: "Ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité ! Nous cherchons des femmes et des hommes qui chassent le mal d'eux en le remplaçant par le Bien tous les jours."
À vous toutes et tous qui lisez ce blog, vous que nous avons rencontrés ou pas, vous les ouvriers de la 11ème heure (Matthieu 20/11-16), nous vous attendons, vous les héros en puissance (Rév d’Arès xxxv) nous avons besoin de vous.
Les Pèlerins d’Arès sont accueillants, respectueux de la vie et de la personnalité de tous les êtres qu’ils rencontrent. Faites-nous la joie de vous connaitre et de vous joindre à nous pour installer le Bien en nous et sur terre, rétablir Éden (Genèse 1/1 à 31-2/1 à 24).
Le Bien, c’est notre bouclier contre le mal. Le Bien, c'est la création de notre âme, véhicule d'éternité (Rév d’Arès Veillée 4 et ch. xxxix) qui nous évitera de finir dans les ténèbres glacées (Rév d’Arès 16/15-17), lorsque nous aurons passé la porte de ténèbres (Rév d’Arès 33/32) et si vous n'y croyez pas dans le doute faite le Bien.
D. B.


28sep10  111C37
Le problème du tract rejoint le problème général de tous les canaux de communication.
Ce n'est pas un problème spécifique aux Pèlerins d'Arès et à la publicité.de leurs idéaux.
Le point d'attraction sur un tract doit être une chose connue, de préférence une célébrité.
Fabriquez un tract torchonné à la présentation hideuse, mais citant Madonna (déjà un peu dépassée), George Clooney (en pleine gloire avec Nescafé) ou la célébrité montante Lady Gaga et les gens de la rue vous l'arracheront des mains pour le lire.
Fabriquez un tract merveilleusement bien travaillé, un chef d'œuvre de charme, citant le Frère Michel et c'est le bide.
Autrement dit, ce n'est pas le tract qui fait la célébrité d'un livre ou d'un homme, même s'il est témoin d'un prodige surnaturel rarissime. Il faut que la célébrité du livre ou de l'homme soient déjà dans l'air.
Si vous ne faites pas la célébrité de La Révélation d'Arès ou du Frère Michel par d'autres moyens, ce n'est pas par des tracts que vous y parviendrez. Tirez au moins parti d'une autre célébrité en vogue, n'importe laquelle !
Vous êtes condamné à l'obscurité, au mieux à la pénombre, si vous avez la maladresse de ne pas mettre sur le tract un nom de célébrité en vogue. Pas une célébrité passée : Citer Victor Hugo ne vous apportera rien, mais Lady Gaga oui... N'a-t-elle pas dit une grosse bêtise que vous pourriez mettre en avant, une grosse bêtise avec un vague rapport à votre idéal ou même sans rapport, qui vous permette seulement d'écrire Lady Gaga en gros sur le tract? Si vous ne mentionnez pas une célébrité en vue (vous êtes trop honnête pour le faire), vous en êtes réduit au tract qui informe d'une idée, d'une perspective, d'une façon de voir la vie autrement et vous devez vous attendre à tous les aléas et hasards de l'insuccès qui attendent ce type d'information par petits bouts de papier — tribune du pauvre ou de l'inconnu, bref, du méprisable — et non par les grandes antennes et les grands journaux.
Pas de popularité si on ne fait pas envie !
J'ai suivi freesoulblog.net depuis pas mal de temps et j'ai bien vu que vous avez, comme il est inévitable, des ennemis. Mais les ennemis ce n'est rien. Le plus préoccupant et, en même temps, le plus démonstratif de ce que je viens de dire, ce sont des gens qui vous haïssent gratuitement, sans vraies raisons (ils prétextent des raisons, mais elles ne tiennent pas debout) et qui voudraient vous nuire, vous nuire, mais ça n'a rien à voir avec vous en fait. Tous les psychologues savent cela. Ce sont ces gens qui auraient voulu se dorer à votre succès, mais qui voyant votre insuccès, vous fuient par superstition pour fuir votre malchance ou ce qu'ils croient être votre malchance — Émergez à la célébrité demain et vous les verrez retourner leur veste —. Ils veulent de même vous nuire par superstition, se croyant ainsi protégés eux-mêmes de votre insuccès. Ils ne voient pas qu'une cause comme la vôtre ne peut pas passer par le canal populaire du star-system.
Jésus fut victime de son insuccès total. Quand il monta au Golgotha, la couronne d'épines plantée dans le crâne, la lourde poutre lui broyant l'épaule, la foule le huait. Il était, en fait, inconnu. Sinon, le sanhédrin et Pilate l'auraient discrètement mis dans un sac ou dans un filet au fond d'une charrette et déporté ou assassiné et enterré dans un lieu désert, loin de tous regards, comme ils l'avaient fait pour d'autres. Ils n'auraient pas commis l'erreur de crucifier une célébrité au milieu du peuple.
Oscar


Réponse :
Vous dites beaucoup de vérités, mais celles-ci ne s'appliquent pas au tract.
Le but du tract n'est pas de "faire la célébrité de La Révélation d'Arès ou du Frère Michel."
Sur la base d'une information — le Créateur parle, La Révélation d'Arès, la pénitence par laquelle n'importe qui fera plus pour le bonheur et le salut des siens et du monde que les plus grandes religions et politiques, etc. —, le tract a pour but de provoquer un réveil : Le réveil d'une âme dans un humain semé (Rév d'Arès 5/1-3) dont n'est pas mort le grain spirituel enfoui dans son terreau humaine.
Le tract est comme un petit courant d'air, imperceptible à la masse des cœurs tannés (Rév d'Arès 23/1), mais qui ici et là réveille, même vaseux, même pas vraiment conscient sur l'instant, un pénitent potentiel, parce que ce monde, et c'est sa chance, est encore parcouru par des pénitents qui s'ignorent, dont le salut — ou changement — personnel ajoutera son énergie à l'énorme énergie dont le monde aura besoin pour changer (Rév d'Arès 28/7).
Au reste, nous citons sans cesse une célébrité : Dieu. Peut-être ne le citons-nous pas assez souvent sous ce nom-là, qui nous semble usé par les abus, les variations, les vanités des religions et des superstitions (Rév d'Arès 21/1), mais nous le citons sous d'autres noms, le Créateur, La Révélation d'Arès, le Père, la Vérité, le Salut, le Jour, etc.
Même si le tract est une invitation... à lire, à nous rencontrer, etc., il n'agira comme invitation que s'il réveille chez le récepteur un certain intérêt, un frémissement du grain semé en lui depuis les millénaires.


28sep10  111C38  
Moi qui ne suis qu'un piètre moissonneur, si vous pouviez me donner quelques conseils de prophète, Frère Michel.
J'ai plusieurs difficultés concernant la mission :
          Tout d'abord, la réalisation du tract. Je me dis, il faut que ton tract fasse passer le sel de La Révélation d’Arès (Mt 5, 13-14), le sublime de l'Évènement et du Message, mais en même temps, il faut que le plus grand nombre le comprenne, parce que tu cherches le petit reste, mais tu espères aussi — "ô pieuse espérance !" comme vous dites — que ton tract ou l'échange avec ton frère ou sœur humain(e), l'interpelle, déclenche une fissure dans son mur "immense et compréhensible" résultant de "la déception du vieux monde".
Alors quoi écrire dans mon tract ? Pour toucher un public hétérogène, athéiforme (de mémoire, athéiforme, c'est le mot que vous aviez employé dans un "Pèlerin d'Arès").
          Ensuite, la méthode de contact, la phrase, le geste, c'est ce qui me pose le plus de problèmes : Je dis, certaines fois, en tendant mon tract: "Bonjour, un message qui nous appelle au retour à la bonté."
Mais c'est un peu long et ça peut passer pour moralisateur.
Ou bien: "Voulez-vous un message spirituel ?"
Mais on me répond souvent en souriant et poliment: "Non merci !"
De la même manière qu'on me le dirait, si je proposais 3 mois d'abonnement gratuit chez sfr. Je comprend le passant, un message spirituel, ça peut être dit à toutes les sauces.
Alors, d'autres fois je dis: "Voulez-vous croire en Dieu ?" ou: "Le Créateur à parlé en France !"
Mais beaucoup de passants fuient. C'est que la religion s'est faite passer pour Dieu, mais le monde n'est plus dupe, ne croit plus en la religion, et malheureusement fait l'amalgame avec Dieu, le Vrai, l'Unique.
Alors quoi dire ?
          Enfin, quand le passant et moi nous surpassons nos préjugés respectifs, et que... miracle ! car c'est déjà un petit miracle !.. le dialogue s'instaure. Il faut que j'aime ce passant, je me dois de l'écouter autant que de lui parler, je ne dois pas le terrifier, car je ne veux pas ressembler aux dominateurs (Rév d’Arès 22/11), mais je ne dois pas le tromper pour autant en divisant ou taisant la Parole du Père (Rév d’Arès 15/6). Je ne suis pas là, non plus, pour polémiquer, et je ne dois pas faire un pas de plus en avant (Rév d’Arès 32/8), je dois m'accrocher à la Lèvre du Père (Rév d’Arès xxii/16), mais non faire de la religion.
Dans le Feu de l'action, c'est une autre histoire, j'ai l'impression de trop parler et souvent de perdre la personne.
Je me demande si je ne devrais pas me limiter à dire quelque chose comme: "Dieu s'est manifesté en France, écoutez Sa Parole et sauvez vous (Rév d’Arès 36/23), et si on me demande des détails, de répondre: "Tout est dit dans ce livre, lisez-le !"
Xavier H


Réponse :
Vos questions m'interpellent. De plus, elles m'émeuvent. Comment ne serais-je pas ému en sachant que vous descendez dans la rue pour y relayer l'Appel de La Révélation d'Arès ? Mais il m'est imposible de donner dans un blog une réponse complète à vos questions.
Il y a, à deux heures (peut-être moins) de voiture de chez vous, une mission active dont les frères et sœurs pourront vous faire partager leur expérience.
Pour ma part, en vous lisant je pressens deux choses :
♦ Vous semblez en mission dans l'espoir de convertir plutôt que dans l'espoir de moissonner un converti (un humain semé) qui s'ignore,
♦ Votre mission est celle d'un solitaire qui ne propose pas de base physique de retrouvaille.
Vous parlez, en somme, à la cantonade ; je veux dire que vous parlez sans vous adresser à des interlocuteurs réels, j'appelle réels des interlocuteurs avec qui vous avez espoir de fraterniser plus tard, de parler à nouveau, d'apporter plus de lumière, perspectives qui leur donnent réalité.
Vous ne proposez pas de lieu de rendez-vous, vous ne proposez pas de vous revoir, vous ne pouvez ainsi que semer des bonnes généralités en vous disant que le seul fruit qu'elles pourraient éventuellement porter ne viendra que de la  lecture de La Révélation d'Arès et encore ! À !à condition que le lecteur que vous aurez suscité ait envie d'écrire au témoin, au Frère Michel, ou de prendre contact avec une de nos missions.
C'est insuffisant, mais beaucoup mieux que rien ; cela fortifie votre âme, votre pénitence. Je trouve, en vous lisant, que vous ne vous sortez pas si mal. Vous répandez la bonne nouvelle. Si vous ne pouvez vraiment pas faire mieux, maintenez-vous à ce niveau, mais quittez les généralités pour parler de choses plus spécifiques de La Révélation d'Arès: l'âme qu'il faut faire naître, la pénitence qui seule sauve l'individu et sauvera le monde, la nécessité de rassemblement (petit reste, 24/1) des pénitents pour qu'un vrai christianisme, qui n'a jamais socialement existé, prenne forme sociale enfin, etc.
Nous vivons des temps où l'élan paraît plus important que la réalisation, parce que la société au milieu de laquelle nous sommes est devenue si dense que nous croyons qu'y paraître suffit, alors qu'il y faut moissonner. N'en restons pas à la mission statiques ! La seule chose qui puisse nous redonner vie est le changement, l'ascension, bref, le mouvement et la création. Le petit reste des pénitents est à créer. Ce n'est pas un club, mais une moissonneuse-batteuse pour sortir le grain des hommes, l'étaler dans les granges du Père (Rév d'Arès 31/7-8). Il faut contribuer à cette tâche.
Allez dans ce sens !
Un apôtre est un moissonneur
Veillez à ce que votre amour du prochain n'affadisse pas votre idéalisme et vice versa. Ils ne font qu'un.


29sep10  111C39  
C'est aujourd'hui la saint-Michel. Je vous souhaite bonne fête, frère Michel.
Je vous souhaite surtout la paix de l'âme, je vous souhaite de vivre libre de cette inquiétude permanente du pénitent qui guette la moindre de ses tentations pour la chasser, je vous souhaite de trouver l'ataraxie.
Ce qui m'empêche de suivre La Révélation d'Arès est justement la pénitence, dont vous parlez sans cesse depuis quelques semaines, la pénitence qui engendre une crispation continuelle, une austérité automatique, parce que la peur du péché mène à une insupportable autosurveillance, une permanente rétention du plaisir, un mode de vie qui ne me semble pas fait pour atteindre ce bonheur, cette joie, cette fête, dont la pénitence se prétend la clé.
Bonne fête, frère Michel, mais c'est une fête de bonheur, de vrai bonheur, que je vous souhaite, ami et frère humain !
Serge


Réponse :
Où êtes-vous allé chercher que la pénitence empêche la quiétude et le plaisir ?
Ai-je jamais dit "depuis quelques semaines" — vous voulez dire depuis que j'ai suggéré la mission Pénitence = Salut ? — que la pénitence consistait à "guetter la moindre de ses tentations" ?
Certes, il faudrait savoir ce que vous entendez par "moindre tentation", un "moindre" qui est proportionnel au niveau spirituel et moral de la personne tentée:
Si "la moindre de mes tentations" est en permanence de calomnier et dire du mal des autres, de voler les portefeuilles des voyageurs dans l'autobus ou d'assouvir ma lubricité sur la femme ou les enfants de mon voisin, il vaut mieux, en effet, que je résiste en permanence à ces tentations-là, mais on n'est pas ici dans le cadre de la pénitence. On est dans le cadre de la pré-pénitence ; on n'a même pas atteint l'état d'humanité morale, le comportement social basal, préalable à l'état de pénitence, humanité morale que définit le décalogue: Tu ne tueras pas, Tu ne commettras pas d'adultère, Tu ne voleras pas, Tu ne calomnieras pas, Tu ne convoiteras pas... (Exode 20/13-17).
Mais si j'ai déjà atteint cette base morale et qu'à partir de là j'entre en pénitence, quelles seront les "moindres de mes tentations" permanentes ? De critiquer pour un oui ou pour un non, de clabauder, dénigrer ? Vous ne pouvez quand même pas appeler bonheur le fait de dire du mal des autres sans arrêt ? C'est une des grandes calamités de ce monde tant pour les dénigreurs que pour ceux dénigrés. Pour moi résister à la tentation de dénigrer est un acte noble, hautement heureux, socialement responsable.
D'être égoïste ? L'égoïsme n'est pas le bonheur au sens partagé que la Parole donne au mot bonheur, indissociable de l'amour. Pour moi résister à la tentation de l'égoïsme est un acte noble, hautement heureux.
De garder des préjugés ? Mais les préjugés obscurcissent la réflexion, font tout considérer sur base de parti pris, de phobies, d'amertume, ils sont un obstacle à l'intelligence du cœur et même à l'intelligence intellectuelle. Pour moi résister à la tentation de préjuger est un acte noble, heureux et, de plus, hautement intelligent et rationnel.
Etc.
Et dans un autre ordre d'idées:
De prendre plaisir à une bonne table, à un spectacle agréables, aux joies réservées aux époux ? On ne serait plus là dans la pénitence, mais dans un puritanisme, un rigorisme étroit et nocif. La pénitence non seulement n'est pas austérité, privation de plaisir, mais la Parole d'Arès dit qu'elle s'accomode le mieux du monde avec la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11).

Ceci dit, nous, pénitents au sens de La Révélation d'Arès, vous paraissons d'austères refoulés. si vous considérez que le bonheur est dans certain épicurisme au sens dépravé du mot: la jouissance sans mesure sous toutes formes et en toute occasion — Carpe diem ! cria Horace, considérant toute forme d'espérance comme une illusion, appelant à ne pas se préoccuper du lendemain, ce que d'autres traduisent par: Après nous le déluge !
Non, certes, nous ne sommes pas épicuriens sous cette forme d'insouciance et d'irrespect de la vie et des autres pourvu que nous jouissions d'eux sur l'instant.
Mais, même si parmi nous se trouvent quelques austères refoulés — c'est leur droit d'être heureux ainsi s'ils n'imposent à personne leur rigueur et ne jugent personne sur la rigueur —, il se trouve aussi des épicuriens au sens que donnait Épicure à sa philosophie, à savoir que la joie de vivre, le plaisir donc, est le but, la fin de l'existence, parce que le Créateur lui-même le dit implicitement en appelant l'humanité à renoncer au mal, au malheur, à la souffrance à la mort pour trouver enfin le bonheur perpétuel pour lequel avait été créé Adam.
Le Créateur n'a pas créé Adam pour "l'austérité automatique, la rétention du plaisir" !
Notre pénitence suit une éthique qui n'est pas de privation, d'austérité, de rigorisme, mais de mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10, etc.) et d'amour, donc de haut respect, du prochain et de la vie, qui sont les seuls régulateurs possibles de la liberté absolue qui nous donnée par le Créateur (Rév d'Arès 10/10).
Autrement dit, à notre plaisir — notre joie, notre fête — la Parole ne fixe aucune limite, pourvu que le plaisir s'épanouisse dans la mesure que lui donnent naturellement l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence, bref, la sagesse ou raison.
Le bonheur, donc le plaisir, n'est pas considéré par le pénitent comme un état précaire et illusoire, mais bien comme un but, s'il est toujours qualifié par la pénitence.
Ne me souhaitez pas de "trouver l'ataraxie" ! Comme tout vrai pénitent arésien j'ai trouvé l'ataraxie, c'est-à-dire la paix de l'âme, contrairement à ce que vous vous imaginez.

Pour finir, une simple remarque, nous Pèlerins d'Arès ne fêtons pas les fêtes du calendrier, mais j'aurais bien mauvaise grâce à refuser un salut amical et j'accepte votre "souhait de bonne fête"  en entendant fête au sens que lui donne La Révélation d'Arès.


01oct10  111C40
J’ai une question à vous poser qui n’a pas à voir directement avec votre entrée de blog, mais qui concerne La Révélation d’Arès.
Je me demandais pourquoi est-ce que Jésus et Dieu vous ont apparu pour délivrer ce message de La Révélation d’Arès.
Mais pourquoi est ce que Jésus ou même Dieu n’apparaît pas par exemple en direct à la télévision ?
Pourquoi est ce que vous devez servir d’intermédiaire entre le ciel et la terre ?
Par exemple pour vous, vous n’avez aucun doute sur la réalité de ce que vous avez vécu en voyant pendant 40 jours le prophète Jésus dans un corps tangible et ensuite Dieu 5 fois.
Or, moi qui n’ai aucun doute sur ce que vous avez vécu et le message que vous avez du transmettre au monde, je pourrais avoir des doutes sur votre témoignage, ce qui est parfaitement légitime.
Je ne sais pas si vous vous êtes posés ces questions, mais j’aimerais beaucoup avoir votre réponse.
Je pense que ces questions, je ne suis pas le seul à me les poser et votre réponse pourra certainement intéesser ceux que Dieu invite à penser par eux-mêmes pour inventer une nouvelle vie sur cette pauvre terre qui en a déjà vu de toutes les couleurs !
Patrick R. (des Yvelines)


Réponse :
En lisant votre commentaire j'ai ri, mais ri... jusqu'aux larmes. Je vous demande de ma pardonner cet aveu.
Pourquoi ? Parce que vous avez déjà, maintes fois, apporté des commentaires à mon blog en semblant bien ou assez bien connaître non seulement La Révélation d'Arès, mais tous les témoignages que j'ai portés sur les circonstances de son avènement et toutes les pensées, si nombreuses, qu'elle a suscitées en moi en 1974, en 1977 et au cours des ans qui suivirent, et parce que tout à coup vous vous avisez de deux questions primordiales: "Pourquoi Jésus et Dieu vous ont-ils apparu pour délivrer ce message de La Révélation d’Arès ? Pourquoi devez-vous servir d’intermédiaire entre le ciel et la terre ?"
Plus étonnante encore la question: "Vous êtes-vous posés ces questions (à vous même) ?"
Si vous aviez lu tout ce que j'ai écrit depuis 1974, en particulier dans "Le Pèlerin d'Arès", vous sauriez que non seulement je me suis posé ces questions, mais je me les suis posées de très nombreuses fois ces trente-six dernières années et je me les pose encore et je me les poserai jusqu'à mon dernier souffle et peut-être même après ma mort, n'étant pas sûr que le Père estime nécessaire d'y répondre un jour... parce que c'est comme ça et que cela a toujours été comme ça.
Pourquoi le Père est-il venu en 1974 et 1977 plutôt que dix ans avant ou dix ans après ?
Pourquoi ne s'est-il pas adressé à toute l'humanité dans une prodigieuse manifestation céleste et d'une voix audible pour tous les humains en traduction simultanée à toutes les nations de la terre ?
Pourquoi s'est-il une fois de plus dans l'Histoire adressé à un seul homme après qu'il se fut adressé chaque fois déjà, par le passé, à un homme seul : Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Jésus, Muhamad parmi beaucoup d'autres ?
Pourquoi à un homme comme moi sans mérites personnels ni moyens de propagation ?
Pourquoi s'est-il aussi adressé à d'autres en grand nombre mais qui se sont dérobés (Rév d'Arès 2/16), alors qu'étant omniscient, il était censé savoir d'avance que ces gens-là se déroberaient ?
Pourquoi... pourquoi... pourquoi ? Vous n'avez pas idée du nombre de questions qu'un événement comme celui d'Arès soulève dans l'ordre des causalités.
Aucune réponse n'est donnée directement à ces questions dans la Parole.
Indirectement, on peut se fier à des déductions spirituelles et métaphysiques raisonnables :
Le Créateur qui est unique (Écoute Israël... Deutéronome 6/4) a créé l'homme unique de même (image et ressemblance du Créateur, Genèse 1/26-27). Il est l'Unicité qui s'adresse à l'unicité humaine. Il ressort de l'Esprit même de la Création que tout message passe par un seul homme, de même que la création de l'humanité a commencé par un seul homme, parce que la sociabilité et l'amour du prochain qui sont propres à l'homme engendre une fluidité qui n'a qu'une seule source : l'homme lui-même, un homme, n'importe lequel. C'est tombé sur moi.
C'est comme ça.
C'est de là que partent l'amour du prochain au singulier, qui est amour de tous les hommes en fait, donc des milliards d'amours,

le pardon au singulier qui est pardon de toutes les offenses de tous les hommes et donc des milliards de pardons,
la paix au singulier qui est la paix entre tous les hommes, donc des milliards de paix,
l'intelligence du cœur au singulier, qui est appelée à être universelle, donc des milliards d'intelligences,
la liberté qui est la liberté dans l'interdépendance de tous les humains, donc des milliards de libertés.
Il y a une leçon dans le fait que le Père s'adresse à l'enfant par une seule unité de l'enfance: L'absolu respect que le Créateur a pour la créature, laquelle héberge en elle-même la Création entière, donc l'humanité entière.
Le TOUT est dans L'UN en Dieu comme en l'homme.
Quant au miracle...
Pourquoi n'a-t-il pas parlé à la télévision? D'abord, tout le monde sur la terre n'a pas la télévision, de sorte que ceux qui n'ont pas la télévision peuvent très bien douter de ce que ceux qui l'ont ont cru y voir et entendre le jour où Dieu s'y serait produit. S'il avait parlé depuis le Ciel, en appelant tout le monde dehors pour voir et entendre, c'eut été mieux. Pourquoi n'a-t-il pas adressé au monde son message ainsi ? Jésus a donné dans sa parabole du Pauvre Lazare une réponse à cette question: "Même si quelqu'un ressuscitait des morts sous leurs yeux, ils ne croiraient pas" (Luc 16/31).
La foi part d'autres critères que ceux qui gouvernent la communication radioélectrique.


01oct10  111C41  
Tout d'abord merci pour votre héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) et votre don d'amour.
Dans l'amour il y a le détachement, le renoncement et le manque et c'est probablement ce manque qui fait et qui fera que des hommes et des femmes rejoindront le message salvateur de La Révélation d'Arès.
Ce manque, que j'ai constaté à travers mon expérience, je peux l'évaluer après discussion avec des personnes qui souhaitent l'équité et la paix.  Qu'est-ce qui fait que, tout à coup, un être sent que La Révélation d'Arès lui parle ? Je pense sincèrement que c'est parce qu'il prend conscience que cette humanité n'est pas en cohérence avec son besoin inextinguible de se recréer et faire croître un autre monde.
Ce monde dans lequel nous vivons est un monde obscurci comme un charbon, où seul l'être qui cherche l'amour peut entrevoir les quelques jets de lumières qui tentent de se faire de la place.
Cette lumière est apportée par le pélerin prophétique qui s'encourage parce qu'il a conscience de cette soif d'amour et de fraternité. Il s'en va alors effeuiller les cœurs pour trouver les alliés d'un monde ouvert à la générosité et à la bonté.
Hakima


04oct10  111C42
Je me souviens de ma première lecture de La Révélation d’Arès. Même si je comprenais qu’il fallait changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), à l’époque le mot pénitence avait quelque chose de très religieux, d’où la difficulté d’en comprendre le vrai sens.
C’est peut-être ce qui nous poussa vers la "mission sociale" qui semblait plus facile.
L’important est de ne pas nous être égarés plus longtemps dans les friches (Rév d'Arès 5/5).
Nous avons vraiment perdu du temps et je le regrette beaucoup.
En fait, cette mission décrit mieux ce que nous sommes, tout simplement parce que nous devons être ce que nous appelons les autres à être : des pénitents ! Cette mission nous rappelle notre propre engagement et martèle notre conscience.
Voici le tract réalisé par B. mon épouse, et moi-même.

tract de A. et B. à Paris automne 2010

Le petit reste, dont la conscience est hors du temps, résonne en moi comme une grosse caisse un jour de carnaval, exprime sa liesse.
Je m’explique : quand j’écris que la conscience du petit reste est hors du temps, j’exprime un sentiment.
J’ai l’impression de m’inscrire à la suite d’une lignée d’hommes et de femmes appartenant au passé et à l’avenir en même temps que le temps n’a en fait aucune importance à partir du moment ou notre détermination ne s’amenuise pas. Je sens cette détermination incroyablement puissante, je sens qu’il ne fait aucun doute qu’un petit reste d’hommes et de femmes ont par le passé toujours répondu présent à l’appel du Père, et qu’il en sera de même dans l’avenir. Ce petit peuple attend comme j’ai attendu moi-même. C’est ce petit reste que le Père me demande de chercher, et de réunir ou d’assembler dans une même direction, celle de la pénitence.
Alors, quelle Joie de vous avoir, frère Michel, comme prophète et guide !
Quelle chance de faire partie de cette aventure humaine exceptionnelle et ô combien exaltante !
Quelle joie de faire partie des ces ouvriers de la première heure, bourrus et maladroits, têtus et idiots parfois, que nous sommes !
Nous sommes ce que nous sommes là ou nous en sommes, conscients que la pénitence nous propulsera hors de l’espace et du temps, qu’elle apportera aux générations futurs bien plus que ce que nous pouvons imaginer aujourd’hui. Conscient aussi que nous aurons le même salaire que les ouvriers de la dernière heure (Mathieu.20), qui n’auront peut-être pas les bras bleuis (Rév d'Arès 31/7) comme nous, mais qui auront tenu la faux jusqu’au bout (Rév d’Arès 37/9).
Qui est aujourd’hui capable de parier sur le bonheur, la joie, l’amour, et la liberté absolue ?
Qui peut croire qu’un jour ce monde s’effondrera sous le poids de l’Amour que nous lui auront donné ?
Qui peut croire que nos plus vils détracteurs d’aujourd’hui seront de grands pénitents demain ?
C’est mathématique : Ce monde changera (Rév d'Arès 28/7).
Car notre détermination ne faillira pas. Peu importe le temps que cela prendra, générations après générations, siècles après siècles, comme les vagues sourdes et obstinées (Rév d'Arès 28/12) s’échouant contre le flanc de ses falaises, quelle falaise a un jour résisté à l’assaut de ses vagues ?
Américo


Réponse :
Vous dites que "la conscience du petit reste est hors du temps." Aucun homme, donc aucune partie de l'homme, conscience comprise, n'est hors du temps, parce que seul le Père est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). La conscience de l'homme, elle, peut varier et nous le voyons chez ceux qui hier étaient avec nous et aujourd'hui sont contre nous. Et vice versa.
Mais je vois ce que vous voulez dire dans cette envolée lyrique.
Depuis le début de cette page de commentaires sur "le tract et ses miracles" on m'a adressé de nombreux et variés modèles de tracts qu'il m'est impossible de publier, faute de temps et faute de place.
Mais, par échange de bons procédés, je vous montre le tract que je vais moi-même utiliser dans ma mission bientôt.

tract_frereMichel_NiceAutomne2010

C'est mon p'tit tract à moi pour une mission spécifique dans le Sud, un papelard sans prétention et qui est certainement moins bon que le vôtre et que ceux de mes frères en compagnie desquels je fais la mission de rue. Ce tract est juste conçu pour amorcer le contact et réunir sur un seul petit bout de papier un certain nombre d'idées spécifiques et inséparables de notre foi arésienne: Pas de religion... la pénitence suffit... c'est simplement aimer, pardonner, etc. qui donne force contre le mal, quel qu'il soit, en bref, se délivrer du mal est possible.
La petite phrase tout en bas signifie que nous sommes là pour éclairer, pas pour discuter, car discuter avec l'autre, c'est toujours plus ou moins critiquer l'autre.
C'est ma façon de sentir les choses. Ce n'est sûrement pas la meilleure, car vous, des missionnaires chevronnés en savez beaucoup plus long que moi qui suis resté éloigné de la rue plusieurs années à cause de mon âge d'une part — après 75 ans et plus encore à 81 ans on fatigue assez vite et on commence à craindre les courants d'air... ah! ah! ah! — et d'autre part à cause des attaques physiques dont j'étais personnellement l'objet (pour les fondamentalistes religieux, Michel Potay, c'est "Satan! Antéchist!"), dont je n'avais pas peur pour moi-même — ma piètre personne humaine ne vaut pas chipette —, mais parce que ces provocations était à l'évidence faites dans l'espérance de provoquer une réaction des autorités me considérant personnellement comme cause de troubles publics.
Heureusement, les provocateurs ne s'en sont jamais pris à mes frères et sœurs missionnaires et ils semblent aujourd'hui m'avoir oublié et respecter ma liberté. Alors, je m'y remets pour donner un coup de main.
De toute façon, la mission est très difficile dans un monde blasé qui sombre dans l'athéisme.
Mais, comme vous dites, nous y arriverons au bout des générations de pénitents-moissonneurs.


04oct10  111C43  
[Voilà mon tract actuellement à Paris:]
LE CHRISTIANISME N'EXISTE PAS SANS PÉNITENCE.
Mais qu'est-ce que la Pènitence ?

Quand notre frère J-L.(infographiste) aura terminé le tract qu'il est en train de réaliser sur le thème pénitence=salut, j'espère qu'il se remettra vite au travail afin que la mission sur le thème du christianisme simple et vrai poursuive son évolution.
Cela n'est pas évident d'être simple et concis (conscit, Rév d'Arès XXII/14).
Laurent L.


Réponse :
Je comprends très bien ce que vous voulez dire, mais le public le comprendra-t-il ? Pas sur le moment, à mon avis.
Je sais combien un tract est difficile à rédiger et la remarque que je fais ici est exprimée en toute humilité. C'est peut-être vous qui avez raison et moi tort. Ne prenez donc ceci que comme une opinion personnelle.
Je pense que, d'un simple point de vue psychologique, étant donné les confusions qui se produisent très souvent dans l'esprit commun que les mots frappent bien avant les idées de fond, je ne suis pas sûr que joindre christianisme à pénitence dans une même phrase très courte soit heureux, considérant la carrière particulière des mot et concept de "pénitence" dans l'église qui, comme chacun sait, est souvent confondue avec le christianisme.
Je pense qu'il faut séparer les thèmes de mission: Pénitence d'une part. Christianisme d'autre part. C'est déjà délicat sur le même tract, mais dans une même phrase très courte (5 mots), j'ai peur que cela soulève plus de confusion ou d'erreur que de clarté.
Si vous aviez dit par exemple: "Le vrai christianisme, qui n'est pas religieux mais spirituel, n'existe pas sans pénitence", les choses seraient sans doute plus spécifiques de ce que vous voulez dire, mais la phrase serait peut-être trop longue dans la perspective qui est la vôtre ici.
Pour ma part, je séparerais deux idées-clés qui sont deux pierres d'achoppement pour le quidam moyen, même si'l est bon blé, pour qui déjà une seule des deux idées-clés est une seule mais sérieuse pierre d'achoppement.


09oct10  111C44
Je suis scotché !
C’est à dire que vous m’en bouchez un coin, et pas le plus petit.
Super ! Moi qui étais fier de mon tract, je l’ai construit en y mettant beaucoup d’attention, et d’orgueil, brrr, ch’suis vert !
Je comprends parfaitement comment et pourquoi vous avez fait le vôtre.
C’est  une pure merveille, contrairement au mien qui est beau dehors, le votre est beau dedans.
J’entends par là, que vous réfléchissez d’abord à ce que vous voulez dire aux gens, puis en gardant la même idée, vous rendez votre tract concis et clair, poussant à la réflexion.
En fait vous faites un pense-bête, et ça c’est franchement génial !
Alors que moi, je suis encore calé sur l‘émotion que provoque en moi cette Parole ;c’est tout à fait différent comme démarche. Autrement dit, mon tract n’est que beau, c’est tout !
Je vais suivre votre exemple
Merci pour les prochaines nuits blanches.
Americo


Réponse :
Votre tract n'est pas "que beau". Il a sa signification.
Il est reflet de votre pensée et c'est sous le reflet de votre pensée que vous répondrez aux questions qu'ils soulèvera chez son lecteur.
Mon tract part d'une autre façon d'aborder la Vérité et c'est sous le reflet de ma pensée que je répondrai aux questions qu'ils soulèvera chez son lecteur.
Mais le public, lui, va lire votre tract et mon tract sous mille et mille reflets (Rév d'Arès 27/6) dont beaucoup, pour ne pas dire la plupart, ne coïncideront ni avec le reflet de votre tract ni avec le reflet du mien
De ce fait, nul ne peut vraiment prévoir l'impact qu'aura tel tract et tel autre sur le public.
Certes, l'expérience du rédacteur/distributeur de tract joue un rôle important, mais tout est incertain et imprécis dans ce domaine.
Par exemple, il faut une bonne présentation graphique, mais le graphisme est certainement secondaire ; s'il est trop recherché, trop coloré, trop composé, il peut même nuire, parce qu'il retient et même brouille le regard plus que ne le retiennent les idées écrites. Le graphiste trop souvent oublie ce qu'il présente pour ne plus penser qu'à la présentation.
Le graphisme en soi n'exerce aucune attraction sur le Fond.
Or, nous sommes des missionnaires du Fond !

La sobriété de votre tract me paraît bonne. Bon est le symbolisme du soleil apparaissant entre les toits au bout de la rue sombre. Mon tract, lui, est peut-être un peu trop sobre, mais il est conçu pour être utilisé par moi, pour être accompagné de ma voix.
Aucun éditeur ne sait d'avance quel livre marchera ; aucun auteur-compositeur ne sait d'avance quelle chanson marchera. La bonne fortune ou l'échec d'un livre ou d'une chanson dépend de quantité de facteurs et de leur composante quand apparaît l'œuvre, une composante imprévisible. Même chose pour un tract.
Je me souviens avoir lu dans l'avion qui, un jour, me ramenait en France des USA un des derniers livres de Norman Mailer, paru peu avant sa mort, où il parlait de son métier d'écrivain. Il soulignait l'imprévisibilité absolue du succès ou du fiasco en littérature. Le tract, bien que n'étant qu'un petit "pense-bête" sur un carré de papier, se place sous les mêmes auspices douteux.
Il y a quand même des règles d'exécution identiques pour un livre, une chanson ou un tract: la clarté et la facilité de lecture ou d'audition, bref, la simplicité. J'ai par le passé édité des tracts trop longs, trop explicites ; je suis revenu aux tracts brefs, néanmoins clairs... Pas des rébus ! Tout le reste dépend entièrement du lecteur... imprévisible lecteur.
Si l'on espère aussi l'essentiel, c.-à-d. un succès pratique réel dans le sens du changement auquel appelle La Révélation d'Arès, l'imprévisibilité  des conséquences du tract est, à moins court terme, encore plus opaque. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Une seule chose est sûre: le christianisme d'église est sur une pente descendante; nous sommes sur une pente montante.
Courage et confiance !


09oct10  111C45
En matière de tract il n'y a pas de recette — ce n'est pas de la publicité —, il n'y a que des précautions pour ne pas laisser déborder le cœur, pour ne pas tomber dans le trémolo, le passionné, qui ne passe plus, ou dans le trop bavard, qui n'est plus lu. D'ailleurs le tract en général ne marche plus pour propager l'idée. Ce qui marche un peu, c'est ce que le tract offre: un bon moment à passer gratuitement, un cadeau, une perspective de progrès proche, etc.
J'ai fait par le passé beaucoup d'affiches et de tracts pour le bureau de propagande d'un grand parti, mais avez-vous remarqué que les partis politiques ne distribuent plus de tracts ? Ou très peu souvent dans des circonstances très ponctuelles et très particulières. Vous, vous êtes forcés de recourir au tract, parce que vous avez peu de moyens de propagation en dehors du livre La Révélation d'Arès, parce que la presse écrite, parlée ou visuelle ne répercute pas vos idées et vos événements.
Politiques, électoraux, ils étaient les tracts que je concevais, mais j'y croyais, à la politique, comme vous croyez et comme je crois moi aussi maintenant à La Révélation d'Arès.
De mon passé d'affichiste et "billettiste" (on appelait comme ça le faiseur de tracts) j'ai gardé quelques principes:
Les tracts verbeux ne sont plus lus depuis vingt à trente ans. Tout comme un quotidien n'est lu qu'à 10 ou 15% (toutes les études concordent), l'attention se porte sur 10 ou 15% du tract en moyenne, à moins qu'il soit très court.
Pas plus de dix lignes et du gros corps [grosseur de lettre]. Votre tract (réponse 111C42) a treize lignes (texte principal) dans un très gros corps compte tenu du petit format A6 [10,5 x 14,7 cm]. C'est bien. Éviter les mots abstraits autant que faire se peut et, en tout cas, s'efforcer de ne pas utiliser plus d'un mot abstrait par face du tract, recto ou verso. Les gens qui lisent un tract n'ont pas le temps de penser. Il faut leur percuter le cerveau. La munition est généralement mouillée et le coup ne part pas, mais quand elle part, c'est sur percution, pas sur réflexion. Votre tract 111C42 a deux mots vraiment abstraits: pénitence et spirituel (deux personnes sur trois comprennent spirituel comme "marrant", malicieux"), mais les autres tombent sous le sens concret et pratique (préjugés = parti pris ou opinion toute faite, révélation = livre, etc.). Ça va.
Votre tract publié dans votre réponse 111C42 est surtout bon parce qu'il est rédigé comme vous parlez, avec le même rythme, la même arrivée des idées. C'est le meilleur et même le seul moyen de faire lire le tract à des gens qui pensent tout le contraire de ce que le tract leur dit... si on arrive à en faire lire les dix lignes, évidemment, ce qui n'est jamais garanti.
J'ai honte de ne pas avoir encore commencé à propagander dans la rue. Je vais m'y mettre. Je vais utiliser votre tract paru à 111C42 tel quel ou dans une version très proche sur le même thème de la pénitence.
Jaquotte


10oct10  111C46  
Bien que vous ayez la foi chevillée au corps, je me suis longtemps dit que vous utilisiez un moyen archaïque: le tract, et qu'il fallait chercher d'autres moyens plus modernes. Mais j'ai finalement compris que vous aviez très peu de débouchés, sinon même aucun débouché autrement.
Mon fils G., qui travaille dans une grande agence de presse, avec qui j'en parlais hier me dit que les campagnes de dénigrement et de décrédibilisation des idéologies marginales qu'on a appelées "sectes" pour les rendre plus suspectes n'ont pas été faites pour critiquer leurs croyances et leurs perspectives dont la  Constitution et les Droits de l'Homme garantissent le droit de propagation, mais à l'imitation des régimes à pensée unique (Chine Rouge, Corée du Nord, etc.), pour justifier le refus à ces idéologies de toutes communications (même payantes) par les grands médias en les considérant comme inévitablement mensongères, nuisibles ou pas sérieuses et ne méritant pas l'attention publique.
Il ne vous reste que le tract.
C'est par le tract que vous gagnerez le droit de cité.
D. R.


XXxxxXX  111C47
Texte
Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.