31jul10
110C1
Et la bonne façon,
ajouterais-je, c'est d'aller sans relâche sur la place publique parler
aux hommes pour les informer de manière efficace de l'existence de cet
événement et de ses caractéristiques essentielles, c'est de témoigner
sans relâche dans notre vie privée de ce que cet événement change dans nos
vies, plus par l'exemple que par les discours, donc moisson et pénitence
à nouveau et indissociables, car les hommes nous prêtent plus
d'attention s'ils nous ressentent comme quelqu'un de particulier, de
différent.
Paresseuse sagesse des nations ? Peut-être.
Insondable Sagesse de Dieu Qui s'adresse à un inconnu dans un lieu
inconnu et qui ne fait ployer
sous Son Genou que des insignifiants comme moi ?
Peut-être aussi.
Faut-il qu'un noyau solide du petit
reste,
en quantité et surtout en qualité, se soit d'abord lentement constitué
pour qu'un événement aussi déstabilisant pour le système adamique
devienne vraiment connu sans risque de dérive et d'échec ?
Continuons notre travail, pas si ingrat que cela quand on en évalue les
résultats sous la bonne perspective.
Milan Gompeng
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31jul10 110C2
Vous alors ! Vous ne craignez pas d'aller contre toutes les idées
reçues !
Tout
le monde dit que l'Internet est le mass media par excellence,
l'hypercommunication entre tous les hommes, et vous, vous dites qu'il
"n'est qu'un immense bavardage", "le brouhaha d'un hall de gare", et
que son "influence sur les esprits est statistiquement indignifiante."
Je
ne sais pas si vous tirez cette conclusion de chiffres en votre
possession ou si vous la déduisez du simple fait que "les pouvoirs
n'ont pas bâillonné l'Internet."
Mais même dans ce dernier cas
vous avez sans doute raison. Nombreux sont ceux qui se rendent compte
aujourd'hui que les pensées que transporte l'Internet sont comme les
pensées que la Poste transporte sous enveloppes scellées... Elles ne
sont connues que des destinataires. Les autres, l'immense masse des
autres, continuent de les ignorer.
Il ne faut quand même pas
négliger les moteurs de recherche, mais pour rechercher il faut d'abord
savoir quoi rechercher et c'est tout le problème,qui vous donne
raison...
Mais ce qui me coupe le sifflet, c'est le dernier paragraphe de votre
entrée 110.
Ce n'est pas invraisemblable, en effet, que la nouvelle de La Révélation d'Arès
soit tout bonnement "inassimilable" par les media (et par le gros du
public) dans la période actuelle. Mais là encore, ce n'est pas ce qui
vient d'abord à la pensée du commun des mortels.
En somme, ce que vous cherchez à moissonner,
ce sont les humains qui "assimilent". Rares.
Je termine en vous louangeant (non, ne supprimez pas cette ligne par
modestie! merci) parce que de toutes les entrées intelligentes de
votre blog, celle-ci est sans doute la plus intelligente, et
j'ajoute que pour moi vous n'êtes pas que l'intelligent prophète de
Dieu, vous êtes aussi un très bon écrivain.
On reconnaît cela au choix et à l'exactitude des mots et des phrases.
Remarquable ! Merci.
Il faudrait quand même que je me mette aussi à la moisson.
Walter-Emmanuel
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31jul10 110C3
Je
rebondis sur ce que dit Walter-Emmanuel [110C2] pour dire que Michel
Potay est plutôt — et c'est si évident — un homme inspiré qu'un homme
intelligent, à moins de comprendre intelligent
au sens spirituel du verset 32/5
[Rév d'Arès].
Michel Potay le dit lui-même: "Je ne sors rien
de moi-même. Je sors tout de La
Révélation d'Arès."
C'est
un peu comme le chien ou le cheval, qui ne sort rien de lui-même comme
cheval de selle ou de trait ou comme chien de chasse ou de garde, mais
qui ne serait rien sans le dressage de l'homme. Potay a été dressé par
Dieu.
Autrement dit, vous lecteur du blog ou moi nous sommes apparemment libres (10/10 Rév d'Arès), mais
Potay n'est pas (ou n'est plus) apparemment libre.
Il a juste été libre
de suivre Dieu ou de ne pas le suivre et ensuite il s'est conformé à
Dieu comme le cheval et le chien se conforme à son cavalier et à son
maître. Autrement dit, il fonctionne sur l'inspiration.
On va
penser que je prends Potay pour le toutou de son Papa du Ciel, mais ce
ce que je dis n'est pas pour l'amoindrir, c'est au contraire pour le
grandir, parce qu'il a totalement opté pour l'existentialisme que lui
propose le Père. La
Révélation d'Arès est son existentiel, comme dit l'entrée
109.
Potay est quand même libre
au sens qu'il faut, à mon avis, comprendre le verset 10/10 [Rév d'Arès].
Il est libre
au sens où la liberté absolue, existentielle, efface "la nature ou
l'essence humaine" en voulant dire — comme disait Sartre, je crois —
qu'il a échappé à ce qui a précédé et déterminé son existence humaine
du départ. Il a échappé aux catégories où l'enfermait sa nature humaine
avant 1974.
C'est très costaud, ça.
La vie de Potay est un modèle très rarissime et très particulier de
destin.
Les imbécillités qu'on dit sur
lui ne peuvent que glisser sur lui.
Le Sphynx
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31jul10 110C4
Il y a une autre raison pour expliquer le silence des media.
Je
travaille dans l'édition. Je n'y suis qu'une gratte-papier, mais je
vois passer beaucoup de chiffres concernant la profession du livre.
Sur
environ 30.000 livres paraissant en France chaque année (tous genres
confondus), dont beaucoup mériteraient une citation, une notice, un
article, pas plus de 600 — mettons 700 certaines années — sont
mentionnés de façon notable par les medias. Je ne parle pas des
ouvrages techniques, scolaires, professionnels, dont les avis de
parution circulent dans les domaines intressés.
On peut donc dire
que seulement 2 % des livres en première parution ont quelque chance
d'être remarqués par les media. C'est très faible. Ce chiffre de 2 %
concerne aussi beaucoup de réimpressions, de classiques, de fonds
d'éditeurs tournant régulièrement. La
Révélation d'Arès entre dans cette catégorie.
De
plus, comme on s'en doute, les ouvrages mentionnés par les media ont
pour auteurs ou éditeurs des personnes ou des sociétés appartenant au
même establishment de lobbies et groupements de production littéraire
généralement très proches de la politique, de l'université, des grandes
religions, etc., qui se cooptent, qui intéressent la critique qui
n'aime pas s'aventurer chez des auteurs et éditeurs considérés
"marginaux" ou inconnus.
Les chances de faire parler de soi dans
les media, papier ou hertziens, et de percer de cette façon-là sont
très minimes pour des mavericks, des indépendants comme vous, frère
Michel.
Ceci étant dit, Il faut quand même admettre que La Révélation d'Arès
est un ouvrage absolument exceptionnel qui n'entre dans aucune
catégorie,sinon celle des grands livres, notamment des sources
religieuses ou spirituelles, et surtout admettre qu'après trente-six
ans d'édition, rééditions et réimpressions, il paraît vraiment anormal
qu'aucune citation — mais alors aucune ! — n'en soit jamais faite.
On
peut lire aujourd'hui des livres de spiritualité ou de théologie,
catholiques, protestants, orientalistes, new-age, etc. dont les auteurs
s'inspirent en partie, parfois en totalité, de La Révélation d'Arès
et/ou de vos annotations, commentaires et autres textes de vous, Frère
Michel, notamment "Le Pèlerin d'Arès", y compris de ce blog, sans
jamais citer ni La
Révélation d'Arès ni vous.
Vous
êtes typiquement un de ces rares qui ont vraiment "quelque chose dire
et à qui on ne donne jamais la parole", comme dit Philippe Starck.
Même
quelques uns de vos détracteurs, généralement de très bas niveau, usent
de votre propre expression, endossant votre manteau qu'ils retournent
tout simplement, mais où l'on reconnaît sans erreur l'étoffe de votre
pensée prophétique.
Vous êtes devenu une source vivifiante à laquelle tout le monde puise
mais que tout le monde tient bien cachée.
Ce
que je dis ici n'explique sûrement pas tout le silence des media. Je
crois que votre entrée de blog 110 a raison sur les points qu'elle
aborde, notamment sur le point de "l'inassimilation" (j'aime cette
idée, très heureuse, très juste) parce que, comme dit l'Ecclésiaste:
"il y a un temps pour tout," et le temps de l'assimilation n'est pas
advenu. C'est aux Pèlerins d'Arès d'en accélérer l'avènement.
Catherine
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31jul10 110C5
Cette entrée 110 nous arrive, écrite sur un ton un peu nouveau pour les
habitués de votre blog.
C'est pourtant bien vous et bien un sujet qui intéresse votre mission
au plus haut point.
Vous
êtes loin d'être le seul à se plaindre en France de ce que vous
appeliez la "censure" dans une des introductions ou préfaces de La Révélation d'Arès.
Le nombre d'auteurs, professionnels ou occasionnels, qui se plaignent
de ne pas trouver d'éditeur et le nombre d'auteurs édités qui se
plaignent d'être passés sous silence sont considérables.
Rien de nouveau, sauf que, quand même, La Révélation d'Arès
n'est pas n'importe quel livre et n'a pas cessé d'être éditée depuis
maintenant trente-six ans — dernière édition en date sous forme légère
en 2009 ! — sans que personne n'en fasse mention dans la presse, ne
serait-ce que dans la presse spécialisée comme "Le Monde des Religions".
Il manque dans l'assemblée
des Pèlerins d'Arès un service de presse que je qualifierais de
minimum, qui arait pu présenter l'édition 2009 au journalisme
spécialisé, au moins à celui-là. Mais vous vous êtes déjà plaint dans
les pages de ce blog de cette absence de relations publiques. N'en
parlons pas.
Je me souviens que vous parliez, à la fin des années
90 ou au début des années 2000, d'un ouvrage auquel vous travailliez,
dans lequel vous racontiez de façon très circonstantiée les apparitions
de Jésus en 1974 et votre vie dans cette période. Vous disiez que vous
l'écriviez en anglais, parce que l'idée vous en était venue aux USA et
que vous pensiez l'ouvrage en anglais. Ce qui m'avait frappé le plus
c'est que vous précisiez que vous l'écriviez comme un livre populaire,
un roman de gare, "un livre à lire sur la plage," disiez-vous.
Qu'en
est-il de cet ouvrage ? Voilà bien un genre de livre qui pourrait
connaître les faveurs de la presse plus facilement que l'austère Révélation d'Arès.
R. S.
|
Réponse
:
J'avais d'abord écrit l'ouvrage en question d'une traite, en anglais en
effet.
Une
fois terminé ce premier jet, je m'aperçus qu'il allait couvrir quelque
780 pages d'un format poche avec pages de 35 lignes, ce qui était
beaucoup trop pour un livre de proche "à lire sur une plage". C'est
ainsi que je le qualifiais, c'est vrai ; vous vous en souvenez bien.
J'ai alors entrepris de l'émonder, et successivement je me suis
retrouvé avec 600 pages, puis 500. Encore trop !
Au
moment où je m'y remettais pour la quatrième fois j'ai souffert d'un
infarctus du myocarde en 2005, suivi de diverses interventions
médicales et d'une grosse fatigue. J'ai dû réduire mon activité. J'ai
notamment dû réduire les heures de travail nocturnes, ce qui m'a
contraint à des coupes sombres dans mon plan de travail et mes projets.
Bref,
j'ai abandonné ce livre. Je ne sais même plus où il se trouve, car
depuis lors j'ai dû réorganiser mon bureau, changer deux fois
d'ordinateur. J'espère que j'ai bien fait les backups. Sans être
pagailleux, ma solitude me place sans cesse en situation d'urgence ou
de précipitation et je pousse, je pousse les papiers, dossiers et
objets archivés comme les CD, etc. On n'a pas idée de ce qu'un homme
seul comme moi, seulement aidé par sa fille aînée dont le dévouement
est exemplaire, doit abattre comme travail et accumuler comme rangement.
Vous
me donnez l'idée de rechercher cet ouvrage et de le relire... enfin, si
je trouve le temps de le relire. Je n'ai plus la "pêche" que j'avais à
la fin des années 90 et au début des années 2000 et des problèmes
nouveaux s'imposent à moi et prennent mon temps, entre autres des
problèmes de mission publique.
Ce livre en chantier n'était pas
destiné à l'édition française, parce que je ne voyais pas très bien
pourquoi dans un pays où les éditeurs refusent La Révélation d'Arès,
ils accepteraient une ouvrage personnel du témoin du même événement
surnaturel.
Je
le destinais à l'édition aux USA. Il me semblait prometteur tandis que
j'y travaillais, mais on est toujours assez satisfait de soi sur le
moment — Si on ne l'était pas, on ne ferait rien —. Il se pourrait que
je découvre aujourd'hui qu'il ne vaut pas chipette. J'ai aussi beaucoup
perdu en anglais, que je ne pratique plus.
Vous savez,
contrairement à ce que dit Walter-Emmanuel (110C2), non seulement je ne
suis pas "un bon écrivain", mais je ne suis pas un écrivain du tout. Je
ne dis pas ça par coquetterie, par fausse modestie. J'ai conscience
d'être seulement, comme dit Catherine (110C4), "quelqu'un qui a quelque
chose à dire" et qui le dit tant bien que mal, comme il peut
Merci, en tout cas, de me rappeler à l'existence de cette écriture
inachevée. Il y a peut-être quelque chose à en tirer.
|
01aou10 110C6
Les media sont à la solde des hommes politiques du moment et des hommes
influents aux ficelles du pouvoir — Tel qu'il se conçoit encore
aujourd'hui .
La plupart des chaînes de télévision, des journaux, des "tuyaux de
l'information" appartiennent à des conglomérats de personnes initiées à
la manipulation de masse pour servir des intérêts cyniques et
matériels.
Et il y a aussi très peu de marge de manœuvre pour les journalistes,
souvent [employés] avec des contrats précaires, pour résister au fil
discontinu
d'une information surabondante avec si peu de réflexion, d'analyse ou
de développement.
Alors, il reste bien les "brontosaures", les quelques rares embauchés
avec de bons contrats de travail, qui ont encore un mot à dire et qui
ne
veulent pas être de la famille de pensée dominatrice, famille qui
devient vite cruelle et dévastatrice pour ceux qui leur résistent. Ces
personnes deviennent de plus en plus rares et elles peuvent se faire le
relais bref de "lumières" au service de l'homme.
Alors, oui, il faut créer de bons outils de communication tel qu'un bon
dossier de presse professionnel créé avec sens et intelligence — comme
a pu l'être le logo par exemple —. Mais je ne vois aujourd'hui que de
très imperceptibles opportunités de présenter La Révélation d'Arès
et
le projet du Père au monde.
Comment entrer la main dans la faille de ce mur où la pensée est bien
tenue ? Difficile question actuelle, à remettre sans cesse sur
l'établi.
En attendant, il reste la mission qui offre l'avantage de pouvoir faire
sentir une spiritualité honnête créative en appelant à l'espérance d'un
monde intelligent où les hommes se libéreront pour retrouver la force
de résister, de se protéger pour développer une autre forme de pensée.
Sortir de l'impasse de la pensée dominatrice mène à penser responsable
et créer des relations d'une autre nature que ce soit par les émotions,
la création d'autres relations basée sur l'amour de l'autre sans
préjuger — avec les défauts à abattre —, la pratique du pardon qui
construit la paix — sans laquelle rien ne peut se construire —,
l'intelligence spirituelle qui place l'homme au centre des solutions et
la liberté qui permet d'avancer toujours plus dans cette direction
d'évolution de civilisation.
Remplacer
le rapport de force d'une
pseudo-autorité cruelle pour des rapports de force de proposition, de
conseil, qui bâtissent des consciences fortes et résistantes pour
qu'aussi souvent que possible, au quotidien, chacun se réapproprie sa
vie et
change le monde.
Faire émerger La
Révélation d'Arès dans ce monde en perpétuelle
activité pour qui se redonne les moyens d'évoluer selon le Plan de Dieu
est bien une question prophétique.
Mes commentaires sont ceux d'un homme ayant plus de vingt ans
d'expérience dans les chaînes de télévision française et
internationales. Je connais moins les media papier et je partage votre
opinion sur le media Internet.
Je prie avec tous les hommes et femmes de bonne volonté qui ont
l'espoir de faire changer le monde.
BonneEspérance
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01aou10 110C7
Merci pour cette nouvelle entrée sur l'Appel que nous avons à lancer à
travers les cœurs et les rues de nos villes,
Pas vu à la télé !
Il n’y a pas à ma connaissance de gens dans les media qui mettraient du
courage au service de leur intelligence, parce le monde qu’ils
façonnent ou décrivent, ils le voient eux-mêmes comme cela: plat,
borné, juste bon à être gavé (ou charmé) de sensationnel, de
sensationnel pour se faire valoir.
Les hommes ont façonné un monde
quantitatif, de masses, où ils ne communiquent pas entre eux et aux
fleurs et aux étoiles par
l’âme (l’œil du dedans qui voit par
opposition à l’œil du
dehors, qui compte (Rév. d’Arès ii/10), mais où ils
flattent leurs egos en se servant des étoiles (des soleils ou des
personnes qu’ils dénichent) pour les mettre dans leur petite boîte.
Même si l’écran au cinéma est plus grand, ça ne change rien, nous
butons sur l’image qui ne nous donne pas accès au fond qui est en nous
et entre nous. (Rév.
d’Arès ii/2 et ch. xxiv).
Cela est tout simplement à l’image de ce que vit l’homme en société, en
masse, de là l’appellation mass-media.
Ainsi, pour la masse ou pour l'opinion
générale tout ce que dit
La Révélation d'Arès "On le sait déjà, on
n’en a pas besoin" ou bien plus carrément "C’est des conneries."
Dieu prophétisait le même genre de réaction à l’annonce du Coran.
De là aussi l’appellation rapide de "secte", publiquement flatteuse
pour celui qui la profère, servant à qualifier tout ce qui touche à la
liberté et à l’intelligence spirituelles, donc à l’homme simplement et
bonnement humain, libre
(10/10).
Pour résumer, l’homme du commun, l’homme de la masse, l’homme des
media, pensent que tout ce que rappelle La Révélation d'Arès:
La
pénitence au sens de réappropriation de l’image et ressemblance (Genèse
1/27) du Créateur en soi, la moisson des pénitents, c’est
des conneries,
et quand je lui réponds: "C’est parce que nous sommes cons", il (ou
elle) me répond: "Oui, c’est ça."
Avec un tel manque de foi*, l’humanité s’achemine plus sûrement vers
l’anéantissement (ou péché
des péchés, 38/2) que vers son salut. C’est
pour cela qu’elle pleure et s’enivre de sensationnel.
C’est aussi pour
cela, d’une part, que Dieu parle à un seul homme, à sa conscience,
et qu’ensuite vous, cet homme, vous nous dites en conclusion de votre
entrée: "Tout bien considéré, nous seuls, Pèlerins d'Arès, pouvons
briser le silence de la bonne façon."
Il est temps que se fasse un
renversement de la drogue, de l’abrutissement, de tous les excès, du
jeu, du rêve, du sensationnel, du mythe de la politique, etc. vers le
réalisme de la pénitence,
une joie de se changer
en bien dans l’amour
du prochain, le pardon, la paix, la liberté des préjugés et des
dominations, l’intelligence du cœur, quelque chose comme une vraie fête
de la vie qui ne finit pas, oui.
Vous, frère Michel, et nous les Pèlerins d'Arès, nous ne sommes pas des
personnes faciles à mettre dans une boîte, Nous ne sommes pas des
étoiles intéressantes (ou avantageuses) à manipuler par les
présentateurs vedettes (ou prédateur !?) du star système et c’est sans
doute notre chance et leur propre chance vraiment humaine. Parce
qu’ainsi nous pouvons grandir et nous affirmer librement, libres de
notre croissance, inaperçus dans ce que nous gagnons comme valeur sûre
(spirituelle au-delà de seulement matérielle ou quantifiable par le
système), forts de notre liberté, sans aucune compromission à la
convoitise, à l’orgueil, au vedettariat.
Je ne juge ici ni mes frères du « PAF » (paysage audiovisuel français)
ni mes contemporains qui aussi bien les critiquent, les relaient ou
leur servent de mentor. N’ayant pas les media pour moi, mais la rue et
la rencontre d’âme à âme, je viens dire
dans ce coin d’internet (ce
blog de l’âme libre
qu’est freesoublog du témoin de l’événement
inaperçu d’Arès), ce que je dis tout haut avec bienveillance à mes
frères quand je les rencontre pour qu’ils réveillent leur intelligence
et leur courage ensemble, leur foi de sauver leur vie et sauver la vie
du monde.
Alors, au contraire de "vu à la télé", qui veut dire "C’est du bon,
du merveilleux, ça !", mieux vaut pour nous tous "pas vus à la télé",
comme "pas pris à la télé" ou comme "pas pris au piège" du star
système qui a ses règles, les règles du système généré depuis qu’Adam
choisit de régner sur ce monde sans le bien du Créateur, ce que
précisément nous voulons changer
en remettant la Vie,
le Feu dans
le
cœur de l’homme.
Bernard
* Note du
commentateur : foi, selon la réponse au commentaire 109C61
= l'application optimale d'une capacité propre et
unique à l'homme de voir et de s'investir au-delà de l'immédiateté
animale.
|
01aou10 110C8
J’avais failli m’abonner à "Télérama" dans les années 90. Je trouvais
ce magazine assez original et anti-conformiste et puis, à force de le
lire, on découvre qu’il est basé sur un autre conformisme avec d’autres
cases ou références, mais ça reste de l’intellectuellement correct.
Même un canard comme Charlie Hebdo spécialisé dans la satire, avec ses
impertinences, a aussi ses codes et sa morale journalistique. Il a viré
en 2008, parce que Siné, qui était un de ses plus anciens dessinateurs,
avait eu le mauvais goût de faire de l’humour sur la conversion de Jean
Sarkozy au judaïsme. Ce dessinateur fut donc taxé d’antisémitisme.
Absurde ! La satire, c’était le fond de commerce de Charlie
Hebdo.
Et Siné
vomissait les religions. Comme Coluche qui riait de toutes les
attitudes conformistes quelquefois très grassement.
Regardez comment les radios, comme la télé et la presse relaient les
scandales ou affaires lancées, par exemple, par "Le Canard Enchaîné" et
qui tiennent plus souvent du ragot de
concierges que d’une étude ou d’une information digne de lancer un
débat public intéressant. Les affaires de Mme Bettencourt et
la proximité du ministre Woerth avec le monde de l’entreprise, ce sera
le feuilleton de l’été. Alors que chacun sait qu’il faut de l’argent
pour faire des affaires et que ce que peut représenter un magot passé
entre les mailles du fisc français, même issu de la plus
grande fortune de France, représente une goutte d’eau par rapport à
l’étendue de la dette de l’état. Tout le monde politico-médiatique sait
que l’on joue une comédie. Tous créent puis feignent la douleur, le
pathos, l’appel à la grande justicière "opinion publique" sur fond de
roulement de tambour sont annoncés l’information jugée digne d’être
relayée*. Comme hier dans les villages le garde champêtre annonçait les
nouvelles de la commune.
C’est le culte médiatique. On peut en déduire que le cynisme et le
conformisme au fond très complices n’éclairent plus personne.
Qu’est ce
qui reste de sage dans la sagesse des nations si c’est de celle-ci que
l’on parle ?
Cette tartufferie me fait penser à
l’herbe noire et aux
coqs qui tuent les poules pour de la mousse (Rév d'Arès xvi/15)
Alors La Révélation
d’Arès là-dedans ! Sûr que ça forcerait la
paresseuse envie de faire autre chose que de la comédie, du
sensationnel, de la satire et de la tartufferie médiatique.
La
Révélation d’Arès pousse à se repenser, à se remettre en
question. Elle permet qu’émerge une autre façon de penser. Le
consensuel bruit
médiatique n’aurait plus le leadership. Vous avez raison, tout ça se
sait comme la taupe
sait où se trouve son repère. Devenir un aigle
et
inviter au dépassement, ça dérange. Vous aviez déjà parfaitement senti
et écrit cela dans l’article "Barbarie" dés 1989 ["Le Pèlerin d'Arès"].
Philippe Starck comme beaucoup d’autres espèrent autre chose, mais il
ne voit pas encore que ce n’est pas par l’intellect seul qu’on en sort,
donc ni par la science ni par la morale. Parce que la force d’âme n’a
pas encore suffisamment ouvert de brèches, mais la pluie et la rosée
que la mission répand feront lentement reverdir la Vie.
C’est beaucoup
plus efficace à long terme que les coups d’éclats médiatiques qui au
fond, font beaucoup de bruits pour rien.
Jean-Claude
* Note
du
blogueur: Probable omission de mots dans cette phrase.
|
Réponse
:
La sagesse des nations n'est pas nécessairement "sage".
Sagesse
des nations est une locution française (qui tend à passer de mode mais
qui n'est pas remplacée), locution parce qu'intraduisible. Si vous la
traduisez littéralement, par exemple "nations' wisdom" en anglais, les
anglophones comprennent wisdom comme "sagesse" au grand et noble sens
du mot et se trompent, comme vous le faites vous-même, semble-t-il.
Ce
qu'on appelle sagesse des nations est en fait le ramassis des idées
reçues, certaines fondées, mais beaucoup fausses, d'autres idiotes,
d'autres encore dépassées, mais qui ont la peau dure comme "Noël au
balcon, saint-Tartampion aux glaçons", "Si tu veux la paix, prépare la
guerre", "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs," "Ce n'est
pas très catholique (sous-entendu, c'est donc forcément une secte
suspecte)," etc., bref la plupart des prudhommeries garnissent la
sagesse des nations. C'est à cette sagesse des nations que les
journalistes, qui soignent leur clientèle de Français lourdingues et
sentencieux, sacrifient ! Dame! Il faut vivre.
D'ailleurs, sagesse des nations est une expression souvent employée
dans un sens péjoratif.
|
01aou10 110C9
Nous
vivons des temps de déclarations imbécile: "Il faut retirer la
nationalité française aux gens d'origine étrangère assassins de
policiers ou de gendarmes," déclare Monsieur Sarkozy. Mais les
naturalisés français, assassins de pères de familles nombreuses non
policiers ou gendarmes ou de femmes, vieillards, enfants sans défense,
peuvent garder leur nationalité. Ils font honneur à la France.
Dans
la presse même principe d'imbécillité, quoiqu'à l'envers (mais quand il
s'agit d'imbécillité... à l'envers ou à l'endroit... quelle
différence?). On peut parler de tout ce qui est religieux, mais pas des
Pèlerins d'Arès, non, ils ne sont pas religieux. Ils ne font pas
honneur à l'humanité. D'ailleurs, qu'en diraient les journalistes? Les
membres d'une secte qui sont d'honnêtes gens sans histoire? C'est
impossible, il y a quelque chose de détraqué là-dedans, ça ne peut pas
exister. Il y a sûrement erreur d'identification, impossibilité de
classification... Bref, on ne peut pas en parler tant que le dossier
n'est pas bouclé, qu'on ne sait pas de quoi il peut s'agir, parce que
secte est contraire d'honnêteté ou l'inverse: honnêteté contraire de
secte... Ah! pauvres journalistes! Ils boucleront le dossier à la
saint-GlinGlin.
La
Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, c'est
inassimilable ! Moi aussi j'aime ce mot que vous avez utilisé.
Vous
êtes quand même un homme très bon, frère Michel... Je ne dirai pas bon
jusqu'à l'imbécillité (à l'envers), mais au moins jusqu'à vous donner
une apparence de mollesse. Enfin quand même ! Les journalistes et ces
éditeurs qui font silence devant un des plus grands événements du XXe
siècle: La Révélation
d'Arès, ce sont les derniers des salauds !
Mais
non, vous ne voyez pas ça comme ça. Vous leur trouvez des explications.
Ils suivent la sagesse des nations, c.-à-d. la bêtise ambiante. Vous
trouvez ça une excuse valable et vous
ne les jugez pas... Et
à ça, on n'est vraiment pas habitué dans ce monde qui n'arrête pas
d'accuser, condamner, insulter, traîner dans la boue, cracher
sur
les tombes, etc. Oui, vous êtes vraiment un homme bon.
Mais vous
connaissez la rime de bon ? En trois lettres comme bon. Bon = C...
Voilà ce que vous devez paraître aux yeux de la masse. Enfin, bon,
c'est ce qu'est Dieu. Vous, un prophète, ne pouvez pas être moins que
bon.
Je soupire, mais je vous suis.
Cédric du pays des pruneaux.
|
02aou10 110C10
Dans la presse tout est d'abord affaire de publicité.
Les journaux vivent de la publicité. Ils ne vivent pas de la vente dans
les maison de la presse ou dans les kiosques de rue ou de gare.
La presse suit donc la routine éditoriale qui a fait ses preuves pour
attirer les annonceurs et elle a une peur pas possible de sortir de
cette routine !
Question de vie ou de mort économique pour la presse.
La
Révélation d'Arès, même en en parlant en mal ou pour
rigoler, ne peut pas attirer les annonceurs comme l'affaire
Bettencourt, parce que les gens achètent les journaux qui parlent
d'affaires croustillantes, malsaines, perverses et immorales, pour se
délecter des derniers détails, d'ailleurs généralement invérifiés ou
faux, mais qui font lire et monter les tirages, donc vendre des
emplacements de pub.
Le niveau moral général de la population est très bas, vous semblez
vouloir l'oublier.
La
Révélation d'Arès ne pourrait intéresser que des esprits
de qualité. Ce n'est pas la clientèle des media.
La contrôle de la pensée ensuite !
"Le Monde des Religions"? Pourquoi n'y avoir jamais rien lu à propos de
La
Révélation d'Arès ? Là, c'est vrai, la pub ne fait pas la
loi, mais là on a affaire à autre chose: à un lobby, apparemment
catholique à 75%, qui a fondé et qui gère le journal destiné à une
clentèle particulière, celle du "religieusement correct" à 75%. Rien
qui est mal vu des princes
du culte, de leurs docteurs et de leurs fidèles et qui ne
sert pas les interrelations religieuses courantes n'a de chance d'y
être traité.
Il y a un dernier point: Il est très difficile de parler en mal ou pour
rigoler de La
Révélation d'Arès.
Rien dans La Révélation
d'Arès, qu'on la croie authentique ou fabriquée, approuvée
ou désapprouvée, ne prête à ça.
De plus, le journaliste qui serait assez pourri pour dire: "Ce livre
est fabrication et crétinisme... C'est de la mauvaise Bible... Ce n'est
même pas un attrape-couillon parce que c'est ennuyeux pas possible à
lire... etc." (tout ça, je l'ai entendu dire) sait qu'il piquerait la
curiosité et ferait vendre La
Révélation d'Arès aux curieux. Qu'on dise du bien ou du
mal de La Révélation
d'Arès, on la fera vendre, par effet de moutonnerie, parce
que pour beaucoup de gens "c'est dans le journal, donc il faut suivre".
Le lobby de la "pensée correcte" se gardera bien de courir ce risque.
Dire du mal du Frère Michel ? D'une part, ça ne servirait à rien; il
est inconnu.
D'autre part, gare aux procès en diffamation ! Le Frère Michel, c'est
un homme qui à 81 ans a derrière lui une vie lisse, sans plaintes, sans
scandale, sans malhonnêteté, sans affaires de mœurs, inconnu des
tribunaux, de la police, du fisc, bref, sans vagues. Il n'y a
absolument rien à servir aux lecteurs ou auditeurs sans courir les
risques d'une coûteuse condamnation pour diffamation.
Vous savez ce que disait Poivre d'Arvor vers 1990 — rappelez-vous des
faux charniers de Timitsohara, Roumanie — dans une émission sur les
vices du journalisme: "C'est vrai qu'on ne parle jamais des trains qui
arrivent à l'heure. On ne parle que de ceux qui déraillent, qui se
télescopent ou qui sont coincés des heures toutes portes fermées."
Même si vous vous jetiez dans les flammes pour sauver un enfant ou même
trois enfants, on ne parlerait pas de vous, Frère Michel. Il faudrait
que vous commettiez une grosse escroquerie, un bon gros abus, un bon
viol ou tripotage de petits enfants, un meurtre, ou que vous insultiez
publiquement le pape ou le chef de l'état pour avoir une chance d'être
cité dans les journaux.
Moralité: Vous avez mille fois raison de dire: "Tout bien considéré,
nous seuls,
Pèlerins d'Arès, pouvons briser le silence de la bonne
façon."
Fantomas
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02aou10 110C11
En 1995 j'étais reçu dans le bureau de TF1 du journaliste Patrick
Poivre d'Arvor.
C'était dans le cadre des épreuves que vous nous aviez
conseillé de faire [à lEspace Moncassin en 1992] ; notamment, parler
avec la personne qui nous semblait la plus abjecte ou la plus
éminente. PPDA [Patrick Poivre d'Arvor] était dans ce cadre. Il me
semblait la personne la plus éminente, dans le sens fortement
médiatisé, socialement posé et faisant un journal télévisé (le 20 h, un
pur direct).
Je compris, après cet entretien, que qui que nous soyons, nous sommes
tous fait pareils. Éducations, lieu de naissance, idéologie, classe
sociale, sont différents, oui, mais tous les humains sont créés à l'image et ressemblance (Genèse
1/27).
Ces épreuves m'ont considérablement fait grandir, rejeter préjugés et
jugements, changer de regard.
Patrick Poivre d'Arvor m'invita dans son bureau, il me demanda pourquoi
je n'enregistrais pas l'entretien, car dans la demande que je lui avait
faite par écrit pour obtenir le rendez-vous, je lui disais que je
faisais une enquête sur les média, le traitement de l'information ; je
répondis que je venais pour parler de cœur à cœur.
Je posais dix questions : Nous parlions du film "La liste de Schindler"
à l'époque d'actualité. Il répondit qu'il n'était pas souhaitable que
ce genre de choses revienne. Durant le déroulement de l'entretien, je
découvris un homme bon, fortement engagé dans son métier et aussi
politiquement. Il y avait à cette époque les manifestations anti-CPE
menées par les lycéens, il me dit qu'ils allaient inviter des jeunes en
direct pour en parler avec des politiques. Je sautai sur l'occasion:
"Quels sont vos critères de sélection?" Il répondit que c'était des
jeunes qu'ils [les gens de la presse] connaissaient, en fait des jeunes
sous contrôle qui ne déborderaient pas et qui seraient briefés avant
l'émission. Cela me confirma que tout est sous contrôle... La
censure !
Je demandai comment il traitait l'information. Réponse: Les
journalistes, qu'ils
soient télévision, radio, média imprimés, reçoivent tous les mêmes
infos
transmises par l'AFP — Agence France Presse (que j'avais visitée
avant l'entretien).
Toutes les informations arrivant à l'AFP passent
sous contrôle d'un service à l'époque nommé "services techniques =
renseignements généraux". Dans la structure de l'entreprise des
membres du gouvernement ont des postes clés (Ministère des Finances,
Renseignements Généraux [Police], etc.). Ils décident quelles infos
doivent être divulguées au grand public et celles qui ne doivent pas
passer.
Lors d'un entretien à l'AFP avec la secrétaire de direction, je
lui demandai ce qu'elle pensait lorsqu'on les empêchait de diffuser une
info, elle marqua un silence et exprima son désaccord. Bien sûr, les
employés peuvent s'opposer, le risque étant de perdre l'emploi. Il en
fut de même avec PPDA, lorsque je lui demandai pourquoi il y a des
infos
qui ne passent pas. Il répondit "Ils ne veulent pas qu'on en parle."
Qui sont-ils les "Ils", lui demandai-je ? Il commença à s'énerver, je
touchais une corde sensible. Je changeais de sujet. PPDA me
disait que le média est à la recherche du scoop, qu'un scoop cela se
prépare. La dernière question que je lui posais fut: "Êtes-vous
conscient quelques secondes avant l'antenne, que vous allez parler en
direct à des millions de personnes et que vous portez une très grande
responsabilité sur ce que vous dîtes?" Il y eut un grand silence, je
touchais quelque chose en lui, il reprit ses esprits: "Oui, oui, j'en
suis conscient."
Il me remercia de l'entretien. Je le re contactai
plus tard, car j'avais un scoop: "Un prophète vivant, La Révélation
d'Arès, Les Pèlerins d'Arès." Il accusa réception et comme
je m'y attendais, il ne donna pas suite.
PPDA connaît les Pèlerins
d'Arès. Moi, grand naïf, je m'étais mis à rêver, ah… un soir regardant
le 20 h… et PPDA en direct… se lâcher: " Je suis témoin d'un prophète
vivant, le Frère Michel Potay, etc." Il est évident que si les médias
donnaient la parole au Frère Michel, il se passerait des choses. La
seule émission où vous avez été invité, sur la 5, à fait venir des
fruits. On comprend bien vite les effets que pourraient avoir soit
l'apparition du prophète sur un média télévisé, soit de sœurs et
frères répondant aux questions, parlant de notre espérance, etc. De
toute évidence, nous trouverions de nouveaux pénitents. Notre
soeur A. et
son mari, frère J., ont connu le prophète,
les Pèlerins d'Arès grâce à cette
émission où l'on vous donna 5 minutes de parole.
De cela les médias sont conscients. Ce n'est pas d'avoir peur de vous
donner ou nous
donner la parole, peur de perdre leur travail, leurs acquis sociaux,
notoriété, degrés et honneurs, argent entassé dans des coffres ou sur
des comptes bancaires, qu'ils devraient avoir peur, mais de perdre leur
âme:
http://freesoulblog.net/jJD/jJDtv.html, car nous pouvons mourir à
tout instant.
Les médias, politiques, scientifiques et tous ceux qui
vous et nous connaissent, que nous rencontrons sur le champ de la moisson, à qui nous
transmettons la Parole savent bien au fond d'eux-mêmes que nous sommes
des apôtres, prophètes en puissance, messagers envoyés à l'humanité
pour l'appeler à la pénitence:
J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la
terre ; par Lui toute vie dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa
nourriture et les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma
Voix. Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon
Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que
Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie
d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu. Beaucoup ne te suivront pas
et se perdront ; certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite
commenceront la Moisson. (Rév d'Arès 4, 10 à 12).
Je pense au péché des
péchés (Rév d'Arès 38/2 ) qui me fait penser à
Noé qui appela
certainement l'humanité en son temps à la pénitence, mais
elle ne
l'écouta pas et fut détruite (Rév
d'Arès 2/7).
Je rêve éveillé que des
hommes connus, médiatisés ont le courage, l'audace de se faire
entendre, de nous inviter sur des plateaux TV en direct, radios,
manifestations "live", de nous donner les moyens de nous exprimer. Lors
de mon Pèlerinage en juillet de cette année, j'ai appris que la ville
d'Arès, qui connaît parfaitement les évènements de 1974-1977, créé un
rassemblement le 4 septembre 2010, pour fêter l’installation d’une
soucoupe volante sur l’ovniport d’Arès. Il est prévu d’installer sur
l’esplanade, un espace privatif de 100 m², dédié à l’accueil des VIP.
En ce qui me concerne, je cherche ces VIBP : "Very Important Beauty
Personnality". Sur l'esplanade d'Arès entièrement décorée sur le
thème des extra-terrestres et de l’ufologie, sont invitées des
personnalités connues pour leur intérêt pour le sujet (Jacques Pradel,
Jean-Claude Bourret, Christophe Dechavanne...). Ce sont des
journalistes.
Que de mensonges et dépenses inutiles. Lors d'échanges
avec des contacts sur Arès, ceux-ci m'ont dit: "N'importe quoi, rien
de sérieux dans tout cela! La Mairie connaît les manifestations de
Jésus et celles du Père de l'Univers. C'est de ce fameux ovniport, que
lors des évènements, en plein jour un rayon de lumière traversa le ciel
et toucha la maison de la Révélation et rendit aveugle quelques jours
le Frère Michel. Comme je dis, les extra-terrestres en puissance, c'est
chacun de nous puisque nous sommes
image et ressemblance (Genèse 1/27 -
Rév d'Arès 2/13), filles et fils déchus de Dieu. Nous
sommes dotés de
pouvoirs extra-terrestres qui, lorsqu'ils seront réanimés, lors de la
résurrection, nous donnerons des possibilités qui nous sont encore
inimaginables, car nous sommes encore tous pécheurs. La pénitence (Rév d'Arès 30/11)
nous
permet de réveiller ses possibilités. Jésus en est la preuve: Il fut
transfiguré de son vivant sur une montagne et parla avec Moïse et Élie
eux-mêmes venus d'une autre dimension. Ses apôtres en furent les
témoins (Matthieu
17/1-9). Il fût ensuite ressuscité (Luc 24/36-53).
Le Frère Michel en 1974 témoigne que Jésus
rayonnait d'une lumière
et qu'il partait toujours en lévitation. Jésus est vivant dans une
autre dimension, ainsi que tous ceux et celles qui sont morts. Ils
peuplent l'espace.
Enfin, qui sait?, cette manifestation du 4 septembre à
Arès attirera les regards sur les évènements d'Arès.
La Vérité,
c'est
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) en Bien et c'est
ici, maintenant, tous les jours de notre vivant, dans notre chair que
nous devons agir, que nous pouvons faire évoluer l'humanité vers le
retour en den, vers la vie transfigurée en cessant de pécher,
en
entrant en pénitence, en nous aimant les uns les autres, pardonnant,
répandant la paix en toutes occasions (Rév d'Arès 30/11).
Les médias,
politiques ne veulent pas nous laisser nous exprimer. Nous avons
l'agora [la rue] et bien plus, la pénitence
active, notre âme,
notre conscience,
l'aide du Père de l'Univers et des
anges qui sont avec toi cata [=partout] (Rév d'Arès
29/6, xxxvi/10).
Nous sommes un peuple prophétique. Rejoignez-nous pour
l'aventure de l'infini et de l'éternité à la suite de Mikal !
Qui que
vous soyez, quel que soit votre métier, entrez en pénitence,
rejoignez-nous, il en va de votre éternité (Rév d'Arès 16/15-18).
Didier.Br
|
Réponse
:
J'ai failli réduire ce commentaire vraiment très long, mais je l'ai
trouvé intéressant d'un bout à l'autre et l'ai publié en entier.
Vous m'aviez fait part, dans les années 90, de votre entrevue avec
Patrick Poivre d'Arvor, un parangon du journalisme, mais pas de façon
aussi détaillée que vous le
faites ici.
Tout
le monde est plus ou moins au courant de "l'écrémage" auquel sont
soumises les informations, tout le monde sait que la censure n'a pas
d'existence officielle, mais qu'elle a une existence occulte très
active. On ne parle que de ce qui ne gêne pas ceux qui vivent, du haut
en bas, du système ou de ce que les gens veulent entendre.Sur ce point
trop souvent oublié votre commentaire nous rafraîchit utilement la
mémoire.
Le réseau de communication qui nous entoure nous éblouit
et nous aveugle au point de donner l'illusion que tout ce qui mérite
d'être dit est dit. Or, le vieil adage "Toute vérité n'est pas bonne à
dire" est plus que jamais pratiqué par les pouvoirs et graisse
soigneusement tous leurs trains d'engrenages jusqu'à la base.
Quant à l'Ovni-Port d'Arès, il fut créé peu après la première édition
de La Révélation d'Arès
par un groupe de rationalistes locaux influents, notamment des
militaires de l'Armée de l'Air et quelques Francs-Maçons régionaux,
m'a-t-on dit, pour apporter sans tarder une touche de rationalisation
(voire même de mise en boîte) à un événement surnaturel qui ennuyait
beaucoup les édiles et qui probablement continue de les ennuyer
beaucoup.
Nous vivons dans une France non seulement laïque, mais athée ou
rationalisante, où tout ce qui permet de dénoncer ou de ridiculiser le
Surnaturel en lui donnant une explication matérialiste vraisemblable à
défaut d'être vraie, est toujours tenté : Ce ne sont ni Jésus
ni
le Créateur qui se sont manifestés à Arès,
mais des Martiens ! C'est encore plus ridicule et moins vraisemblable,
mais ça passe plus facilement.
Je ne suis pas étonné que
certains donnent, trente-cinq ans après, une suite commémorative à
cette création d'ovni-port.
|
02aou10 110C12
Je
vous joins une photo prise par notre frère B. jeudi au
marché de
[petite ville de Bretagne].
J'ai bien conscience que ça n'est pas grand chose et que je n'ai sans
doute pas donné envie à des semés
de nous rejoindre parce que la photo prouve que je n'étais pas très à
l'aise, mais je suis quand même heureuse d'avoir pu me dépasser, enfin
un peu, puisque [petite ville de Bretagne] n'est pas Lorient.
Je
pensais y retrouver quelques sœurs et frères pour missionner avec eux,
mais après avoir pris la photo B. m'a laissée seule et s'en est allé de
son côté. H. est seulement venue me rejoindre à la fin.
De toute
façon il y avait tellement de monde qu'il était difficile de se
trouver, parce que nous ne nous étions donné ni point ni heure de
rencontre.
Cette expérience m'a montré que si pour moi ça n'était
pas très facile de me balader avec une pancarte et de dire bien
clairement ce qu'est la
pénitence, ça
ne l'était pas non plus pour les gens que je croisais et qui baissaient
le regard. Aujourd'hui je me disais que pour les accrocher je devrais
peut-être partir de ce constat avec eux.
De toute façon il faut que j'y arrive.
Aujourd'hui
commence la dernière période du pèlerinage, ma prière rejoint la vôtre
et celle de tous mes sœurs et frères qui ont la chance de pouvoir prier
dans la Maison de la Sainte Parole.
Madeleine
|
Réponse
:
Ce commentaire est probabelemnt
destiné à l'entrée précédente #109, mais je le publie ici, sur la page
de l'entrée #110, où il n'est pas déplacé.
Il y est d'autant moins
déplacé que vous êtes, sur cette image, un media qui parle, qui parle
avec sa pancarte et sûrement aussi avec ses lèvres, un media courageux,
au milieu de la foule sur le marché d'une petite ville de notre pauvre
France dont les grands media sont tellement silencieux quand ils
veulent l'être.
La lâcheté des grands provoque
l'héroïsme des petits.
Oui, vous êtes ici un de ces héros
dont parle La
Révélation d'Arès (Rév d'Arès xxxv/4-12).
Si
les gens vous paraissaient gênés, c'est que vous aviez en effet
"accroché" quelque chose dans leur cœur et le Père ne nous a jamais dit
que la mission serait une promenade, ni pour vous ni pour les hommes
auxquels Il vous a envoyée..
Bravo et tous mes compliments fraternels !
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03jul10 110C13
De tout temps,
les pouvoirs politiques et religieux veulent conserver
jalousement
la mainmise sur l’homme. Ils éprouvent méfiance et rejet vis
à
vis de toute insurgeance spirituelle : Abraham, Moïse, Jésus
face
aux pouvoirs juif et romain, Mahomet qui fut contraint de prendre les
armes.
La
Révélation d’Arès et son témoin, le prophète Mikal, qui
prônent une société d’amour, de pardon, de paix, de liberté, de justice n’y
échappent pas.
Certains
parlent de pouvoir journalistique. En réalité, il n’en est rien. Pour
conserver son poste, il faut être politiquement correct, accepter
d’être muselé sous l’apparence de la liberté d’expression. Le
journaliste subit bon gré mal gré ce même pouvoir et participe souvent
inconsciemment de la résistance générale au changement.
Comment réagirait la direction [du jouirnal], si l’un d’entre
eux, touché humainement par le contenu de La Révélation d’Arès
décidait d’en parler aujourd’hui?
Il m’arrive de préférer le silence à la désinformation ou au mensonge
et de penser que c'est aux Pèlerins de continuer la moisson
publique .
Nicaise
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03jul10 110C14
J'imagine
Laurence Ferrari [journaliste de télévision sur TF1] annonçant en
direct au Journal de 20 heures que Jésus et Dieu ont parlé à Frère
Michel Potay, puis invitant les téléspectateurs/trices à lire et à
vivre illico La
Révélation d'Arès pour le Salut de l'humanité.
Licenciement sur le champ de la courageuse et héroïque journaliste !
Licenciement
commandité, bien sûr, par les instances religieuses et politiques...
voire, également, hospitalisation d'office en psychiatrie pour le
restant de ses jours.
À l'époque de la sorcellerie elle aurait même eu droit au
bûcher.
Le
lendemain, gros titre à la Une de la presse :"Suicide professionnel" ou
"pétage de plomb" de Laurence Ferrari à l'heure de la grande messe de
l'info."
Même si tous les média du monde parlaient de l'évènement d'Arès de
façon positive, personnellement je garderai la tête froide.
Certes,
nous sortirions plus vite de l'anonymat et ce serait cool, mais, dans
ma petite tête, je me dirais : "Maintenant que le silence des média
n'est plus et que nous sommes connus et reconnus de tous, est-ce que
cela va contribuer à me booster dans ma pénitence au
quotidien ?
Honnêtement, j'ai bien peur que non.
Le travail que j'ai à faire pour me changer en bien
n'aura pas diminué pour autant, le devoir de pénitence sera
toujours là, à m'attendre au tournant, pour voir si je continue de changer en bien et
ce, de façon active : pénitence, moisson, prière,
etc.
Je pense à la France "Black Blanc Beur" de 1998, Championne du Monde
[de football] !"... Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
Tant que le fond de l'homme, individuellement, ne changera pas, ne
progressera pas en bien,
alors, chaque évènement public, chaque bonne nouvelle, chaque émotion
collective retombera à plat.
À la
relecture du dernier paragraphe de votre entrée, je comprends que,
finalement — et pour rejoindre le commentaire de Milan Gompeng (110C1)
— nous ne serons jamais aussi bien servis que par nous-mêmes pour faire
passer le Message d'Arès, grâce et à travers notre pénitence, la
mission de rue, etc.
D. Patati et patata.
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04aou10 110C15
Les media sont
silencieux concernant La Révélation d'Arès
tout comme ils sont silencieux concernant
Danone ou Nestlé ou Hewlett-Packard. Les media attendent que Danone,
Nestlé et
Hewlett-Packard paient pour qu'on parle d'eux, je veux dire :
les media
attendent la clientèle des annonceurs publicitaires.
Je suis sûr que c'est la même chose pour La
Révélation d'Arès ou pour vous, Frère Michel.
Si vous payez
pour avoir des
pavés publicitaires dans les media, ils parleront de La
Révélation d'Arès et même de vous.
Tout n'est qu'affaire
d'argent.
Je suis sûr que pour Madame Bettencourt et Monsieur Woerth c'est tout
le
contraire que pour vous, mais que ça revient toujours à une affaire
d'argent. Si
Madame Bettencourt et Monsieur Woerth veulent que les media cessent de
les
massacrer, il faut qu'ils paient. Je ne sais pas exactement sous quelle
forme
(peut-être des pubs de L'Oréal pour Bettencourt, mais pour
Woerth ?).
C'est la même chose pour la mission d'Arès. Votre mission ne sait pas
exploiter
le terrain publicitaire en payant pour l'insertion de communiqués, de
publicité
pour vos livres, etc., mais je suis sûr que ça marcherait.
Si vous attendez que les media parlent de vous spontanément, sans rien
en échange,
vous rêvez.
Les media pensent qu'il y a du blé [de l'argent] quelque part derrière
la
mission de La Révélation d'Arès et
attendent simplement que ce blé se décide à sortir.
Dag
|
Réponse
:
Depuis trente-six ans beaucoup de
choses ont été tentées et nous n'avons pas attendu 2010 pour que l'idée
qui vous traverse traverse certains d'entre nous..
Des frères plus argentés que moi ont essayé (sans me consulter) de
faire de la publicité payante pour La
Révélation d'Arès dans les journaux en s'inspirant des
annonces
passées par les éditeurs pour leurs livres. D'autres ont essayé
d'insérer des
communiqués payants comme notre frère Pierre des Alpes Maritimes qui,
au cours
des années 80, pensa assez obstinément qu'on pouvait se faire connaître
ainsi. Ces publicités ou communiqués ont tous été refusés par les media
en France.
Donc,
contrairement à ce que vous pensez, tout n'est pas "qu'affaire
d'argent".
Maintenant, notre mission, en admettant que les media en acceptent un
jour les
publicités à titre onéreux, ce qui demanderait
de gros moyens que nous n'avons pas,
répond-elle à une politique d'expansion de ce genre ?
Je
réponds
catégoriquement non.
Il est vrai que l'appel :
"Cette vie est courte... chacun a
juste
le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter
à ses
tourments... Sauvez-vous ! (Rév d’Arès 36/23)" résonne
un peu
comme un argument publicitaire qui serait (rions un peu) : "Le
péché comme
le cholestérol raccourcit la vie... chacun a juste le temps de se
soigner, car l’artériosclérose
et l’infarctus menacent... Sauvez-vous grâce à la margarine
Rév-d’Arès !"
ou "La vie d’une âme fêlée est courte... Un cahot, une hausse brusque
de
température et c’est la fin... Sauvez-vous avec Rév-darès… Révélation
d’Arès répare !
Révélation d’Arès remplace !"
Mais il faut évidemment comprendre cet Appel par le contexte de toute La
Révélation d’Arè, qui ne se présente
pas au monde comme un produit vante ses mérites: une machine à laver le
péché
et le mal, un anxiolytique ou un antidépresseur, une trampoline du
bonheur
éternel, etc., mais comme une
rencontre avec la Vie au sens le
plus
achevé, complet et créateur, un réveil de la divinité qui gît
au fond de l'homme, un appel à la
conscience libre de recréer ou
de laisser en l'état l'être
au fond duquel elle s'exerce. La
Révélation d'Arès ne vend pas de la conscience. Elle est un
test par lequel
une conscience se reconnaît libre
du
choix de son existence spirituelle.
Le contexte de La
Révélation d'Arès
n'est autre que le lancement d'une moisson
de pénitents,
qui constitueront
un petit reste salvateur, parce
que
la Sagesse sait que l'humanité
entière ne peut être convertie.
Même si dans toute l'humanité la Vérité
et la Vie spirituelles ont été semées
à l'origine, elles ne peuvent plus
être reconnues aujourd'hui que par un petit nombre de consciences. Ce
sont
elles qu'il s'agit de trouver ou moissonner
et rien ne leur est vendu ou accordé en échange
d'un paiement quelconque,
en échange de pénitence et de piété
par exemple, mais au contraire la
pénitence et la piété
se donnent naturellement à la Vie, quand le test
s'avère positif, comme
la fleur s'épanouit naturellement
quand elle trouve le soleil et la pluie — la Lumière
et l'Eau...
Les semailles ont été faites (14/1), le Semeur est passé (5/1), Je ne
t'envoie
pas aux semailles mais à la moisson (6/2), dit La
Révélation d'Arès. Toute l'humanité a été semée,
puisque tout homme
sait Qui Je suis (moi, le Créateur) quand Je lui parle (1/9), mais
il est depuis
longtemps impossible de moissonner
l'humanité entière, parce que l'envahisseur
(la religion, la politique, la loi, la science vaniteuse, etc.) a
clos les oreilles, les yeux, la bouche des
nations (3/2) et les a ainsi empêchées de mûrir
spirituellement sauf une minorité, le bon
grain (31/7), les épis
mûrs, ceux qui, quand les moissonneurs
leur montreront la Vérité, qui est
leur faux, qu'affûtent les anges (31/6),
se
souviendront qu'elle gît au fond
d'eux, qu'ils doivent la réactiver, l'accomplir,
et se laisser mettre en gerbes (les
gerbes sont les
missions) et formeront
ce petit reste (24/1) de pénitents
qui non seulement se sauveront
des ténèbres glacées de la mort,
mais
changeront =
sauveront le monde à terme (28/7).
On n'est donc pas dans une dynamique publicitaire
qui est une dynamique
d'échange: Je te propose ceci si tu me donne cela (ton argent), mais
dans une
dynamique de prise de conscience.
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05aou10 110C16
La
Révélation
d'Arès a quelque chose en commun avec les médias: Elle
s'adresse aux
hommes et voudrait bien retenir l'attention d'un grand nombre d'entre
eux.
Cela étant étant dit, presque tout le reste les sépare et je ne
suis pas sur qu'une médiatisation de La Révélation d'Arès
serait
profitable à la mission des Pèlerins d'Arès aujourd'hui, étant donné la
manière dont fonctionnent les médias de nos jours.
D'une
part, parce que les médias sont de masse, s'adressent à la masse pour
mieux la circonvenir et s'imposer à elle, alors que La Révélation
d'Arès (un média à sa manière) s'adresse à l'individu,
sans
chercher à se substituer à lui, pour l'appeler à se libérer, à devenir
lui même un média de Vérité,
de Lumière
et de Vie
libérées en lui.
et parce que les médias poursuivent des objectifs à très court
terme (capter une audience), alors que La Révélation d'Arès
est là pour
les siècles à venir. Il y a comme une incompatibilité de nature et de
but, voire un antagonisme profond, entre ces deux véhicules.
D'autre
part, à supposer que nous autres, les Pèlerins d'Arès, trouvions le
moyen de passer par les médias pour délivrer notre Message, qu'en
ressortirait-il ? Tout ce qui est médiatisé est ultra
simplifié, mis en
scène, caricaturé, voire vilipendé. Ne serait-on pas obligé de mener
bataille sur bataille pour défendre notre dignité, notre foi, notre
espérance, avec en plus des moyens infiniment moindres que ceux dont
disposent ceux qui contrôlent la presse, la télévision ?
Certes nous
gagnerions en visibilité et notoriété. Mais à quel
prix ? Ne
risquerions-nous pas de voir déprécié et mal compris un Message dont la
profondeur est la principale force et richesse ? Nous avons la
responsabilité de ce Message. Sommes nous assez forts dans le vrai
aujourd'hui pour soutenir une telle exposition médiatique sans risquer
de le dénaturer aux yeux du plus grand nombre et par la même
d'hypothéquer son avenir ?
D'autre part encore, à supposer que
cette exposition médiatique vaille malgrè tout à la mission de nombreux
convertis, j'imagine le travail colossal qu'il nous faudrait faire
pour accueillir toutes ces personnes et leur transmettre le vrai sens
de La Révélation d'Arès,
s'assurer qu'il a bien été compris, canaliser
les envies trop pressantes d'en découdre avec nos villipendeurs,
relever et raffermir ceux qu'une médiatisation effrayerait, lutter
contre les interprétations hâtives et trompeuses qui ne manqueraient
pas de se répandre... Une lutte qui nous pousserait peut être par
soucis d'efficacité, à nous organiser, à fonctionner comme le monde —
alors que le Créateur nous invite à un tout autre fonctionnement
sociétal —, à répandre le Message avec les mots et les travers du
monde,
bref, à porter toute notre attention en dehors de nous-mêmes, alors que
nous avons tant à faire en dedans, la pénitence, un
travail dont tout
ce qui inondera le monde de neuf sortira et que nous avons à peine
commencé à faire.
Nous ne sommes qu'un petit nombre, trop faibles de
surcroît pour nous risquer à être "médiatisés".
En son
temps, Mouhammad fut acculé à la réussite politique et militaire. Il
dut livrer bataille pour survivre et assurer à sa mission un devenir,
et cela se fit au détriment de dimension spirituelle de son message.
Notre monde occidental n'emploie plus les armes pour lutter sur son
territoire contre ses ennemis potentiels. Il livre aujourd'hui ses
guerres (en partie) dans les médias. Je crois que que nous ne sommes
pas prêts à une telle confrontation avec le monde. Le silence qui nous
entoure est certes pesant, mais il est aussi un rempart contre notre
propre faiblesse et nous permet d'envisager les choses à plus long
terme, dans la paix.
Malgré tout, nous avons aujourd'hui
un grand besoin d'élargir nos bases et de nous faire connaître.
Mais,
tout bien considéré, je crois comme vous que c'est aux Pélerins d'Arès
de trouver les moyens de faire parler d'eux, de susciter et d'attirer
l'attention avec leurs moyens et forces propres. D'autant plus que les
médias, pour puissants et influents qu'ils paraissent aujourd'hui ne me
semblent pas aussi forts qu'ils paraissent. Qu'est ce que la majorité
des hommes de ce monde attendent réellement de l'internet, de la presse
et
de la télévision aujourd'hui sinon un divertissement, un abrutissement,
un dérivatif pour oublier leur problèmes ?
La Révélation d'Arès se
présente-t-elle comme un remède de ce genre ? Non, elle est
tout le
contraire. Elle ne vient pas abrutir l'homme ou le conforter dans ses
faiblesses, mais le réveiller et le mettre debout.
Même si
nous avons aujourd'hui un grand besoin de renforts, je doute que nous
trouverons ceux capables de nous suivre parmi ceux qui font confiance
et s'adonnent aux médias. Nous sommes en recherche de ceux qui ont soif
du Fond et
qui doivent bien sentir que les médias sont conditionnés et
conditionnants.
Où sont ils ces hommes qui aspirent à autre chose ?
À quelle eau s'abreuvent ils ? S'attendent
ils à découvrir La
Révélation d'Arès dans les pages d'un journal ou une
émission de
télévision ? J'en doute.
J'ai longtemps cru qu'il existait
une
faille qui nous aurait permis de nous inscrire dans le champs
médiatique pour toucher ces hommes là. Je crois aujourd'hui qu'il est
vain de chercher cette faille. Et cela d'autant plus que le jour ou
nous aurons trouvé le moyen d'intéresser les hommes, les médias
viendront à nous, naturellement, tout en se demandant comment parler de
nous. Pour cette raison, nous devrions nous préparerà leur
répondre.
Mais nous avons surtout à travailler pour devenir nous même
des médias.
Souldigger
|
Réponse
:
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites ici.
Votre
pensée rejoint la mienne sur bien des points, mais, pour ma part, je
persiste à penser que, sous forme d'évocations brèves, même clairement
conjecturales, notamment dans des reportages régionaux, des media
auraient pu et même dû faire allusion à l'événement surnaturel d'Arès
et/ou à La Révélation
d'Arès.
Pour
la simple raison que l'événement, qu'on y croie ou qu'on n'y croie pas,
a une existence définitive ; il est certainement entré dans l'Histoire
à présent.
Je ne pense pas que des allusions ou des évocations
brèves, comme par exemple "...et à Arès, au milieu des pinèdes du
Bassin d'Arcachon, où certains disent que Jésus aurait apparu, les
touristes en tout cas profitent de la Fête de l'Huître ces 13 et 14
Août", nous auraient nui, même dubitatives, bien au contraire.
C'est
certes une question délicate. Le silence est certes meilleur que des
mises en boîte ou des rejets perfides développés, mais l'absolue
totalité du silence porte me à méditer. Ce silence absolument total
fait question auprès des personnes que notre mission rencontre.
Il me faudrait beaucoup de temps pour développer ma pensée sur ce point
et actuellement cela m'est impossible.
|
05aou10 110C17
Cette
entrée est tout simplement géniale, Frère Michel !
Il est certain que
beaucoup trop de choses nous sont cachées, dissimulées, mensongées.
Outre les informations divulguées ou transformées à travers la presse,
la radio, la TV ou Internet, il en va de même pour tout.
Allez, je me
lache0160 !
Même si nous, citoyens, souhaitons avant tout de la
transparence entre les puissants et le "peuple", sommes-nous prêts à
tout entendre ? Tout comme le Père n'a pas voulu divulguer son
Message
intégralement au monde, puisque nous ne sommes pas prêts, serions-nous
prêts à tout entendre de notre vie sur terre, ne serait-ce que par les
médias ? Et si le Père Noël existait ? Et si Casimir
était un vampire ? Et
si on mettait au grand jour les magouilles des princes, des rebelles,
des chanteurs tant aimés ? Rien que cela, ce serait atroce!
Tout serait
remis en cause. Nous serions très surpris si tous les secrets
éclataient...
Certains journalistes essaient de se faire
un nom dans le métier, volent des images, des vidéos génantes de
starlettes à Newport Beach... Au fond, les médias recherchent la vérité
que l'on cache, que ce soit purement matériel ou bien caritatif,
spirituel ou religieux. Leur message est parfois poignant de vérité.
Mais la plupart du temps, l'homme pèche et pense à se faire un nom dans
le métier et vendre. Juste en passant, on a fait un pataquès à propos
de Tom
Cruise et de l'église de Scientologie, mais il vend toujours aussi bien
ses
films et est toujours une grande icône masculine dans le monde entier.
Alors, la vérité peut choquer mais, au bout du compte, elle n'est qu'à
accepter ou qu'à ignorer. Si on ne peut pas tout entendre, notre tête
dit
non mais notre cœur dit oui, oui à la beauté légendaire de Tom Cruise,
oui à Dieu, oui à la capacité qu'a l'homme de redevenir l'image
initiale
de Dieu (Genèse 1/27).
Les journalistes se font concurrence pour qui
divulguera les meilleures infos, les scoops, mais, tout comme l'a très
justement énoncé Didier Br. dans son commentaire, tout est censuré
par RSA. Toutes les chaînes disent la même chose. Ce n'est qu'une
sombre mascarade, de la manipulation d'esprits faibles ! Je
dis non aux
médias et au 20h des grandes chaînes.
Je me marre quand
j'entends : "Oh ces infos... c'est du national, ça ? Mais on
s'en fou
d'avoir 2 degrés Celcius de plus que l'an dernier et que le village
natal de Bérangère fête la 5ème année du passage du tour de
France !" et
qu'après j'observe, hilare, certains qui restent scotchés à l'écran
pour dire qu'Evelyne Dhélia a une belle robe et qui regardent les infos
en critiquant la coupe de cheveux de Chazal, tout en espérant une
meilleure information à la fin, un scoop !
Soit on désapprouve et on dit
non, soit on regarde mais on approuve de A à Z. La presse nationale
comparée à la presse internationale donne un très bon échantillon de
l'actualité. Nul besoin de toutes ces niaiseries. Enfin, chacun son
avis. C'est comme l'eau, y'a du bon et du mauvais, il faut trier,
encore faut-il trouver les bonnes sources et prendre le temps de bien
faire les choses.
Alors, franchement, je me méfie comme de
la veuve noire des médias en général.
Les magazines dits à sensation
vendent des images afin d'attiser les blabla et faire monter le tirage,
comme ils disent. Mais ces photos sont achetées aux stars. Une
célébrité demande à un paparazzi de la prendre en photo à Cancun et de
mettre à la Une ses nouveaux seins taille 120 E et ainsi sa pub est
assurée. Le but, c'est qu'on parle d'une star, en bien ou en mal,
pourvu que ça fasse sa renommée pour son prochain film, c'est encore
mieux!
Alors tout y passe. On parle du tri sélectif, moi j'instaure le tri
info/intox! Parce que plus rien n'a de limite.
En France,
en tout cas, on aime ça, le voyeurisme. Suite au commentaire de Didier
Br (homme des glaçons parce qu'il doit avoir bien froid avec tous ces
Br.) j'apport une info supplémentaire de TF1... J'ai eu l'occasion
professionnelle de passer quelques heures auprès d'un présentateur
quotidien de TF1 (dont je préfère ne pas décliner le nom — parce que,
moi
aussi, je fais des cachoteries... hé hé ! — qui m'a informée d'une
chose que
j'ignorais. Selon lui, le plus gros taux d'audience du 20h de TF1 n'a
pas été calculé le soir de la Coupe du Monde de foot de 1998, ni le
soir du 11 Septembre 2001. C'était le soir où PPDA [Patrick Poivre
d'Arvor, journaliste] a perdu sa fille et
que des millions de français ont voulu voir la "tronche de PPDA". Si
les médias sont fourbes, nous les alimentons. C'est comme l'État.
L'État, c'est nos impôts. Les médias, c'est notre connerie.
Je
ne sais rien en fait, sur ces terriens. Suis-je moi-même une
extra-terrienne? On ne sait rien, ou tout au plus, des mensonges, des
paroles que nous buvons sans même nous en rendre compte. Mais notre
cœur sent ces choses parfois. Heureusement que le péché ne nous a pas
enlevé l'intelligence et la capacité de discernement. Si Dieu est
descendu, c'est que nous sommes prêts !
Pas de pitié pour les
croissants... euh.. pour les médias ! Fonçons !
Clamons haut et fort nos
revendications! (dans la paix et l'amour)
[...]
J'ai
hâte de voir l'émission télévisée sur l'Ovniport d'Arès. Qui sait,
certains iront peut-être sur Internet et taperont dans un moteur de
recherche "événements surnaturels Arès" et tomberont
sur Michel
Potay, La Révélation d'Arès ou encore mieux, sur cette
page-même qui
dira: "Toi qui me lis, ne cherche plus, Je suis ton Père! Je ne suis
pas un OVNI ni un monsieur aux oreilles pointues, Je suis celui que tu
cherches. Ton Père de
l'Univers. Lis-moi dans La Révélation d'Arès."
Les
rois blancs et les
rois noirs ne sont rien face à la Puissance et la Lumière
du
Père Créateur.
Ni les médias ni les hommes ne doivent t'influencer. Tu
es seul(e) face à Dieu. Si ta tête dit non, ton cœur ne peut se dérober
à
Dieu. Tel que tu es, tu peux tout changer !
Briser le
silence... Mmm ! Allons-y gaiement ! Les médias, ce
sont nous.
Changeons-nous
et le monde
changera ! Promis, ce soir, j'envoie cet article
à
Closer et Gala, je vais faire un tabac ! Haha !
Mymy Le Guépard
|
05aou10 110C18
Quand bien même les média informeraient le grand public à propos de La Révélation d'Arès,
cela ne reviendrait-il pas à jeter les perles
aux pourceaux, comme disait Jésus il y a 2.000 ans (Matthieu 7/6) ?
Le
silence des média, quelles qu'en soient les raisons, est peut-être en
définitive beaucoup moins dommageable qu'on pourrait le penser pour
vous-même, pour le mouvement arésien et pour les objectifs spirituels de La
Révélation d'Arès.
Par ailleurs, relisant
actuellement votre article "Information" dans Le
Pèlerin d'Arès 1990, je ne résiste pas à l'envie de reprendre ici la
dernière partie du reportage-fiction qu'il contient (pp. 126 et 128) et
qui présente sous une forme humoristique certains travers des
media :
[...]
LE PRÉSENTATEUR (tourné
vers les téléspectateurs, sur le ton de "Enfin
quelqu'un qui informe !") : Merci, Monseigneur
Baraquet. (En direction
d'un gentleman aux mains soignées, lunettes en or, pochette en soie)
Georges-Hubert Dudoigt de Pied, vous êtes socio-théologien, parlez-nous
de l'apocalypse que prépare ce frère Michel. Il vise à ruiner vingt
siècles de culture et de progrès et à plonger l'Occident dans la
démence d'une espérance préhistorique, qu'il appelle l'Eden retrouvé.
Il peut déchaîner une catastrophe intellectuelle mondiale, sans parler
d'une catastrophe économique qui ramènera le monde au temps de Caïn et
Abel.
LE SOCIO-THÉOLOGIEN (Ton
de "Il serait peut-être temps de retourner ma
veste") : Rien ne permet d'affirmer que cet homme
est fou.
Dieu et le
Christ lui ont peut-être parlé (Haut-le-corps du
présentateur). Par
voie de conséquence, il n'est pas exclu que le prophète d'Arès soit un
jour suivi par une majorité de la population. De toute façon, nous en
sommes réduits à des conjectures. Que prévoir dans l'état de nos
connaissances d'un phénomène socio-spirituel systématiquement occulté
ou tourné en plaisanterie par les média depuis des décennies ? (Regard
du présentateur signifiant "Et ta sœur ? Elle n'a pas occulté
le
phénomène ?") Notamment, la société nouvelle, ce
monde changé pour
lequel les Pèlerins d'Arès militent, mériterait peut-être un examen
approfondi. C'est une espérance politique comme une autre, même si elle
n'emprunte pas les voies de la démocratie ordinaire, je veux dire :
avec un parti, sa propagande, une représentation au parlement. Elle
emprunte la voie plus profonde d'une imprégnation des esprits qu'on a
tort de masquer, de déformer ou de persifler. Quant à ce qui se passe
dans la cathédrale de Chartres, chacun sait que l'assistance aux
offices catholiques est quasiment nulle depuis des années, parce que la
population catholique chartraine s'est massivement tournée vers La
Révélation d'Arès...
LE PRÉSENTATEUR (Lui coupant la parole sur le ton de
"Laissons ce
pauvre type à ses propos irresponsables") : Il ne
faut pas que
l'information tourne à la manipulation. Un certain manque d'objectivité
égare l'opinion. Nous faisons une pause pour une page d'annonces
(L'ignorance et la subjectivité, c'est connu
depuis le Moyen-Âge,
manipulent l'opinion. Apparaît une publicité objective et instructive
conçue pour développer la liberté d'esprit de ceux qui ignorent qu'un
certain hélicoptère pliable, remisable sur balcon ou loggia, a des
concurrents "moins bien mais plus chers").
On ne reverra jamais le socio-théologien à l'écran.
Sylvaine V.
|
07aou10 110C19
Je
suis d’accord
avec vous qu’il faut s’étonner que la presse n’ait jamais parlé de La Révélation d’Arès.
La presse a quand même
un
peu parlé de vous, il y a longtemps, en termes mi-moqueurs
mi-persifleurs, très
dépréciatifs et, pour tout dire, diffamatoires, calomnieux. mais sans
évoquer La Révélation d’Arès comme
si cette
révélation était une chose, respectable, et vous, autre chose,
méprisable. Ce
qui était strictement contradictoire, puisqu’elle vous présentait à
demi-mot comme
un faiseur, un faussaire, tout en ménageant le faux en écriture dont
vous
auriez été coupable, La Révélation d’Arès.
Là où je ne vous comprends plus, c’est quand
vous montrez, dans l’entrée
0110, à l’égard des media (vous dites media, mais vous parlez, je
pense, de la
presse uniquement) une indulgence qu’ils ne méritent pas. Vraiment
pas !
Vous voyez la situation avec calme, paix, presque indifférence, comme
si vous
vous refusiez de voir qu’il y a, derrière l’embarras de journalistes
devenus
incapables de traiter ce genre d’actualité, ce que tout le monde
voit : la conspiration du silence.
C’est strictement révoltant !
Je m’étonne que vous ne montriez pas à l’égard de la presse cette
insurgeance (avec
un "a") dont vous parlez de temps en temps et qui
fit l’objet d’un
article de vous dans "Et ce que tu auras écrit" [Le
Pèlerin d’Arès]
1989. Je me suis procuré cet ouvrage de votre main sous forme de
photocopies
que diffuse à ceux qui les demande un de vos ennemis, qui en
"déconstruisant"
vos articles et vos commentaires y voit les preuves de votre
forfanterie et de
vos mensonges. Vous voyez sûrement de qui je parle.
J’ai évoqué votre mot "insurgeance" et j’ai dit
"déconstruisant", mot de Derrida [philosophe français mort en
2004] qui
était le philosophe de la "différance" (avec un
"a") et
de la "déconstruction." Je ne crois pas que vous
avez inventé La Révélation d’Arès. Je
crois avec
Jean-François Meyer [professeur d’histoire religieuse à l’université de
Neuchâtel]
qu’il "s’est vraiment passé quelque chose à Arès",
mais comme lui
je me demande "quoi ?".
Je crois que comme Derrida a construit le concept
"différance" vous
avez construit le concept "insurgeance" en pensant
à une autre
façon de s’insurger, de se révolter, une façon qui ne soit pas violente
et sanglante
comme les révoltes ou révolutions classiques. Mais dans cette guerre
non
sanglante,
que vous pouvez déclarer à la presse (que vous appelez par erreur
media, mot de
sens beaucoup plus vaste comme on le voit dans médiathèque), je crois
que vous
devez vous engager.
Dans votre intérêt !
Une déclaration de guerre à la presse, c’est la meilleure façon de lui
faire
prendre conscience que La Révélation d’Arès
et son témoin, vous-même, existent et que les passer sous silence est
une grave
faute de la part d’une profession dont la vocation hautement et même
bruyamment
revendiquée est d’informer.
Faites une série d’articles carrément insurgeants (avec un
"a")
contre ceux qui se taisent et vous les verrez réagir tôt ou tard. Ils
ne
pourront pas rester sans parler de ce qui fait votre vie et la vie de
milliers d’âmes déjà. Vous craignez
qu’ils en
parlent en mal ? Il vaudrait mieux qu’ils en parlent de façon
gentille ou
neutre, mais ce serait beaucoup demander. Il en parleront plutôt en
mal, mais je
suis de l’opinion, contraire à celle d’autres commentateurs, que cela
vaudra mieux
que le silence. D’ailleurs, je crois discerner dans votre entrée 110 et
certaines de vos réponses aux commentateurs que vous partagez cette
opinion.
Vous cherchez à recruter ce petit reste
[Rév d’Arès 24/1, 29/2] que l’Appeleur de La
Révélation d’Arès vous envoie rassembler
et, croyez-moi, si ce petit reste
est vraiment bien fait du blé qui
ne s’est pas encore
vidé [Rév d’Arès xxvi/8], de ceux et celles qui n’ont pas
complètement perdu
le sens de la vie spirituelle, ils reconnaîtront la Vérité
et vous reconnaîtront comme le prophète
de cette vie spirituelle même sous des termes journalistiques
persifleurs. Cela vous fera gagner des décennies de mission. Cela
aidera votre
mission, en tout cas.
Tous ceux qui ont étudié l’influence de la presse
sur la
foule savent, par exemple, que dans les années 1928-1932 la presse
allemande anti-nazie,
qui décriait et bafouait Hitler et son parti, a fait autant, sinon même
plus,
pour le recrutement du parti nazi que la propre propagande nazie. On
s’accorde
à dire que le presse anti-nazie d’alors aurait mieux fait de se taire,
attitude
silencieuse que prend aujourd’hui à propos de La
Révélaton d’Arès et de son témoin la presse française, bien
qu’elle le fasse a contrario,
puisque les idées que vous enseignez sont sans rapport avec celles
d’Hitler,
mais dérangent tout autant.
Jean-Michel F.
|
Réponse
:
Je ne parle
pas ou je parle très rarement de Derrida (j’ai écrit un article dans
"Frère
de l’Aube" au moment de sa mort), parce que la pensée de ce
philosophe n’est
pas ou est très difficilement accessible à l’oreille populaire,
l’oreille à laquelle
s’adresse La Révélation d’Arès.
Je
parle souvent de Sartre pour la raison inverse, parce que
l’existentialisme est
facilement saisi par le bon sens commun. Mais je connais
Derrida,
comme vous l’avez bien deviné, et j’ai pensé à sa
"différance"
avec un "a" en forgeant mon mot insurgeance
également avec un "a".
Ici, une note en passant. Vous semblez vous tromper sur le sens de
cette "différance"
dans laquelle Jacques Derrida ne voyait pas une autre façon d’être
différent ou
un niveau supérieur ou plus compliqué de différence, mais un
"mouvement
qui, disait en substance Derrida, ne survient pas à un sujet
transcendental (au
sens kantien, je pense), mais qui le produit."
La différance
derridienne est
aussi peu facile à expliquer en termes communs que l’est mon
insurgeance
arésienne.
Derrida ! Cela me rappelle ma rencontre avec deux
représentants de l’Église
Vivante (Orthodoxe Russe) alors en voie (ou seulement en tentative, je
ne sais pas) de renaissance en URSS sur fond
politique.
C’étaient deux soviétiques, l’un avec un faciès mongolique,
sans
doute sibérien. Ils connaissaient mes sympathies pour le communisme
bien que je
fusse ecclésiastique (diacre à l’époque) et commencèrent par me
demander
si je
pouvais leur recommander quelqu’un du clergé orthodoxe français avec
des idées
proches des leurs, qui accepterait de représenter — dans l’Église
Orthodoxe
on appelle ça un exarque —cette Église Vivante en Occident.
Lors de cet
entretien, l’un d’eux me parla avec ferveur de Derrida et nous eûmes
vingt
bonnes minutes d’échange sur la philosophie derridienne :
déconstruction,
différance, etc., ce que je trouvai assez curieux, car Derrida non
seulement n’était
pas, à ma connaissance, très engagé à gauche, mais il prenait fait et
cause
pour les dissidents chèques.
Ces deux hommes reprirent contact avec moi
et celui
au faciès mongolique me dit alors : "Nous cherchions
plutôt quelqu’un
de 50 ou 60 ans, mais notre entretien sur Derrida nous a porté à penser
que c’est
vous l’homme approprié pour représenter l’Église Vivante."
Curieux quand
même qu’une orientation ecclésiastique ait eu comme moteur un
philosophe
comme
Jacques Derrida.
Je reviens à votre commentaire. Merci pour lui dans son ensemble comme
pour sa
conclusion, dans laquelle sur un ton nettement appuyé vous me
recommandez, ni
plus ni moins, de provoquer les journalistes en les attaquant sur leur
silence
de trente-six ans.
Oui, quelques uns, dans des journaux secondaires, ont parlé de moi en
termes
péjoratifs et moqueurs, mais comme vous je ne me souviens pas qu’ils
aient jamais parlé
de La Révélation d’Arès en
elle-même. Donc
silence bien total depuis trente-six ans sur l’essentiel. J’ajoute, par
prudence, qu’étant un homme isolé et sans moyens de faire des revues de
presse fréquentes
et exhaustives, il se peut que des articles ne m’aient pas été
rapportés.
Cette provocation que vous me recommandez de lancer, eh bien, j’y ai
déjà pensé.
Elle est légitime après tout.
J’ai pensé à le faire sous forme,
répétitive, de
questions de ton satirique sur fond de vrai absolu comme
celle-ci :
"Les journaux ont-ils perdu la flamme de cette vocation à
informer, dont
ils se réclament sans cesse pourtant ? Ils s’en réclament, par
exemple, en
exigeant la libération de deux reporters enlevés en Afghanistan,
victimes de
leur devoir d’informer, nous précise-t-on. Pourquoi, alors, ne se
sent-on pas
le devoir d’informer sur La Révélation
d’Arès ?
Devrions-nous, nous Pèlerins d’Arès, enlever et séquestrer deux
reporters pour
qu’on parle de La Révélation d’Arès ?
Je pense, en effet, qu’Al Qaida en kidnappant ces deux hommes ne
poursuit pas d’autre
but que d’attirer constamment sur elle les regards
occidentaux."
Oui, donc, j’y ai pensé, mais pour se lancer dans ce genre de
provocation,
après tout aussi modérée que légitime, je le répète, il me faudrait une
structure de base dont je ne dispose pas. Faire cela en étant tout seul
pose
beaucoup de problèmes.
La sagesse me dicte donc, pour le moment, de seulement laisser notre
mission se
poursuivre par les quelques moyens, même maigres, dont elle dispose.
Pour finir, vous me parlez d'un "article dans "Et ce que tu
auras
écrit" [Le
Pèlerin d’Arès]
1989" que vous vous êtes "procuré sous forme de
photocopies
que diffuse à ceux qui les demande un de mes ennemis, qui en
"déconstruisant" mes articles et mes commentaires y voit les preuves de
ma
forfanterie et de mes mensonges," et vous ajoutez: "Vous voyez sûrement
de qui je parle."
Ma
foi non, je ne vois pas de qui vous parlez. Je sais que mes ennemis
sont nombreux, mais celui qui diffuse des photocopies du "Pèlerin
d'Arès" avec développement "déconstructif" démontrant ma "forfanterie",
non, je ne le situe vraiment pas. Pourquoi ne me donnez-vous pas son
nom ?
|
07aou10 110C20
N'attendons pas des médias ce pourquoi ils ne sont pas faits.
C'est par ce que nous faisons que la Sainteté gagne du
terrain, que le Saint Nom de Dieu trouve sa place dans chaque cœur.
Je me sens chrétienne, juive, musulmane et j'espère de tout mon cœur et
de tout mon âme
que nous pourrons réaliser ensemble le grand projet de voir un jour
naître un monde meilleur pour les siècles des siècles.
Le monde attend de nous des actes, des preuves d'amour qui
ressembleraient à des fruits gorgés d'amour et de paix.
Merci d'être avec nous patient et attentif.
En lien une chanson en hébreux qui s'appelle le Rachem (le
Miséricordieux)
http://www.youtube.com/watch?v=mX99NZx9Mfs&feature=related
Hakima
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07aou10 110C21
Parmi ceux qui ont reconnu La
Révélation d’Arès
authentique, non l’invention d’un illuminé en mal de métaphysique
propre à émerveiller quelques gobeurs — tristes victimes d’une
manipulation perfide —, il y a une petite minorité qui s’est essayée à
l’apostolat public et une plus petite encore qui s'y adonne avec
constance.
Sur le terrain, le Champ
(Rév. d’Arès 5/2), elle découvre l’étendue des dégâts, ce
que le Père décrit comme un immense cimetière spirituel, le grouillis (Rév. d’Arès iii/2),
à tel point qu’une personne rencontrée sur mille (statistique
personnelle peut-être trop optimiste) semble encore capable d'intégrer
la possibilité que Jésus puisse être autre chose qu’une sorte
de
concept indéfini, inhumain, une vue de l'esprit embrouillé, et surtout
incapable d'accepter la simple idée qu’il [Jésus] puisse parler, idée
totalement saugrenue.
Partant de ce constat, je n’ai pour ma part
jamais eu de difficulté à accepter qu’aucun journaliste ne prenne le
risque de parler de cette "étrangeté" et que pour les rarissimes
exceptions qui s’y sont aventurées, ils n’aient pas traité le sujet
autrement que sous le poids des lourds préjugés de la culture ambiante
dont il faut se réclamer pour survivre socialement.
En tout état de cause, La
Révélation d’Arès
vient nous dire que notre civilisation intellectualisante n'est qu'une
barbarie organisée, composée de Houtous et Toutsis qui s'ignorent
(article du Pèlerin d’Arès 1989 "Barbarie"), chacun de nous étant
porteur d’une tare dont nous n’avons pas idée. Dès lors, on imagine mal
qu’elle puisse être facilement "assimilable" par quelque dévot du
système — sans doute tous les journalistes en exercice — qui n'ait de
sérieux états d’âme ou un profond questionnement métaphysique.
Qu'en outre La
Révélation d’Arès dise que ce grave état de péché soit
dépassable pour le seul prix d’une
pénitence opiniâtre sur plusieurs générations (Rév. d’Arès 24/2),
la range définitivement dans la catégorie des délires (Rév. d’Arès ix/2)
à l'abri desquels il est de salut public (salut du peuple, Rév. d’Arès
22/6) de mettre la population qui a déjà bien assez de
problèmes comme ça…
Mais
les choses deviennent plus compliquées lorsque l'on considère ceci :
Celui qui consulte un peu attentivement les écrits du frère Michel aura
des difficultés à nier qu’on a ici affaire à une pensée d’une
cohérence, d’une solidité et d’une originalité vraiment hors du commun,
qu’on la partage ou non.
C’est ici que l’on commence à comprendre
que si le fait d’Arès n’est jamais publiquement évoqué, c'est
simplement parce qu’il suscite une crainte (Rév d’Arès xvi/6),
parce que laisser la parole à un homme du calibre de ce Michel Potay,
c’est prendre de sérieux risques de créer des situations incontrôlables.
De cela il n’est pas question et le système dont les médias sont des zéleurs incontestés
(Rév. d’Arès
xxii/18) de conclure en souhaitant que
l’Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens, qu’Il garde le Ciel
et nous laisse la terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les
montagnes ; il ne parvient pas au fond de nos tunnels ! (Rév d’Arès
23/2).
Patrick B.
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08aou10 110C22
Je ne suis pas d'accord avec Jean-Michel [110C19] qui dit que les
journaux qui attaquèrent le Parti Nazi d'Allemagne firent autant pour
aider ce parti que pour lui nuire. En effet, le parti Nazi avec Hitler
à sa tête gagna les élections en Allemagne en 1933.
Mais les Allemands dans les années 1928-1932 attendaient quelque chose
comme ce que proposaient les Nazis: la revanche de la défaite de 1918,
la fin de l'inflation ruineuse et le rétablissement de la monnaie
forte, la relance de l'industrie, un système social (n'oublions pas que
les Nazis étaient socialistes!), etc.
Qu'est-ce que la population française ou des autres pays attend de La Révélation d'Arès?
Rien !
Donc, si la presse se met à parler de La Révélation d'Arès
en propos négatifs ou très critiques, "dommageables" comme vous dites
quelquefois, cela risque de nous faire beaucoup plus de tort que de
bien.
Je sais que tout comme le lancement d'un livre ou d'une chanson le
résultat d'un thème de presse est totalement imprévisible: On peut
produire un bide complet ou un succès inespéré ! Le risque est quand
même gros. D'ailleurs, le risque est gros pour les sponsors de la
presse autant que pour nous et c'est aussi pour ça qu'elle se tait
(Patrick B. 110C21).
Et puis, Frère Michel, il n'y a que vous vraiment capable de faire face
jusqu'au bout. Vous êtes le seul pro, en fait ! Nous on est des
amateurs et des irresponsables qui n'avons jamais été confrontés à des
situations délicates ou scabreuses prolongées. Dès qu'il y a accrochage
d'ampleur, ou dès que notre petit confort social est perturbé, on
abandonne, on se cache. Les situations polémiques où on vous a laissé
vous débrouiller seul pour finir n'ont pas été si rares depuis 36 ans.
Peut-être le risque vaut-il d'être couru, après tout... mais vous avez
eu raison de dire dans votre réponse 100C19: "Il me faudrait une
structure de base dont je ne dispose pas. Faire cela en étant tout seul
pose
beaucoup de problèmes. La sagesse me dicte donc, pour le moment, de
seulement laisser notre
mission se
poursuivre par les quelques moyens, même maigres, dont elle dispose."
Lapôtresse
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08aou10 110C23
Moi, je crois tout simplement que si la presse se tait, c'est parce
qu'elle a un dossier vide sur vous, je veux dire: vide de sensationnel
et de petites choses bien sales que le public aime. Elle connaît votre
vie irréprochable, solitaire et modeste. Il n'y a rien à dire sur vous,
sauf que vous croyez que Jésus et Dieu vous ont parlé et c'est votre
liberté de conscience... L'Archevêque de Bordeaux croit bien que Jésus
est Dieu et que la Vierge Marie a parlé à Bernadette et comme vous il
reçoit des oboles pour faire vivre son église et qui peut y trouver à
redire ?
Bref, votre dossier est vide. C'est au moins sûrement le cas de
"Sud-Ouest" [journal de Bordeaux, gros titre régional] mais je suis sûr
que c'est pareil pour la presse nationale.
Si la presse vous attaque, elle attire les regards sur vous et quand
les gens qui cherchent un peu s'apercevront — vite — qu'elle s'attaque
à un pauvre vieil honnête homme tranquille de 81 ans, tout seul et
vivant en ville comme n'importe quel citoyen, les journalistes qui
signeront les articles passeront aussi vite pour les derniers des
salauds !
La presse française n'a pas si bonne presse, c'est le cas de le dire.
Elle ne peut pas se permettre une mise à mort sociale comme ça. Si elle
vous attaque, elle se soustraira à votre droit de réponse, mais elle ne
pourra pas s'y soustraire indéfiniment. Il y a quand même des avocats
dans ce pays !
Pour finir ça vous fera plus de bien que de mal. La presse le sait.
Alors, elle ferme sa gu... et à mon avis continuera de la fermer.
De plus, pour que la presse réagisse, il faudrait que vous
provoquiez la presse d'une façon vraiment cinglante et vraiment
visible... Comment ferez-vous pour être visible? Par tracts? Le petit
libelle qui circule de main en main, c'est fini. Vous allez vous
ridiculiser. Par l'Internet? Mais la presse s'en fout de l'Internet.
Elle a sur l'Internet la même opinion que vous: du vent, du bavardage,
tout et le contraire de tout, une influence zéro!
Jean-Michel [110C19] a raison et tort en même temps.
Le ton modéré de votre entrée 110 rend bien compte de la bonne façon de
voir ce genre de situation: C'est comme ça et la presse ne bougera pas
plus qu'elle n'a bougé jusqu'ici et la mission des Pèlerin d'Arès est
la seule presse dont vous pouvez disposer. L'entrée 110 n'est autre
qu'un constat raisonnable en passant... De plus, son dernier
paragraphes: "Parfois survient un événement qui décontenance," accorde
aux journalistes un cœur et une intelligence. Vous êtes un homme bon et
sage. La presse sait ça aussi.
J'aime votre modération. Merci.
Romain d'Aquitaine
|
08aou10 110C24
Vous regrettez de ne pouvoir témoigner dans les médias, mais cela vaut
peut être mieux, au vu de la polémique à laquelle il faudra faire face,
et que vous ne pourrez assumer seul.
Les médias ne diffuseront probablement votre message que lorsqu'il sera
impossible de l'ignorer, quand les actions entreprises par les
pénitents commenceront à porter leurs fruits de manière visible.
La médiatisation incombe donc actuellement à ceux qui acceptent ce
message.
Allez, je lance une idée, à quand un DVD soigneusement travaillé, qui
présentera l'événement d'Arès, des frères et sœurs témoignant de leur
foi, de leur changement de vie et du nouvel espoir qui
l'éclaire ? Voilà un petit projet tout à fait accessible pour
diffuser la parole de façon plus vivante qu'un livre, et qui pourra
être enrichissante pour ses acteurs.
Clarisse
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08aou10 110C25
La
Révélation d'Arès et Michel Potay, ce n'est plus un scoop
depuis trente ans.
Ce n'est même plus une nouvelle.
Ça ne peut faire que l'objet d'un reportage.
Un reportage qui serait fait par un free-lance [un journaliste
indépendant], qui aurait encore à convaincre un rédacteur en chef que
son article peut intéresser les lecteurs sans poser de problème aux
actionnaires et aux amis du journal.
Si le reportage clabaude (et il clabaudera), les risques pour le
journal d'être attaqué en diffamation ne sont pas nuls.
De plus, la presse a quand même une déontologie, un minimum de règles
morales.
Il y a probablement quelques jeunes journalistes qui brûlent de mettre La
Révélation d'Arès
et Michel Potay en difficulté, mais les professionnels chevronnés ne
voient pas ça comme ça.
Vous êtes un cas très difficile, hors norme, un sujet ultra-sensible.
Je pense que les choses en resteront là longtemps.
C'est la même chose pour la publicité payante. La France a une
tradition de contrôle des pensées et des idées (je vous accorde que
c'est choquant) et, à part les romans sans fond idéologique, les
publicitaires neutralisent au maximum, ils ne laissent passer aucune
annonce pour des ouvrages de fond de nature effervescente.
La
peur de la vindicte politique, intellectuelle et même religieuse est
plus forte que l'appât du gain en France.
Le livre
"Le Da Vinci Code" de Dan Brown est une exception. Il ne fut annoncé à
grand tapage en
France, où il a contrarié le magistère catholique, que parce que
c'était devenu inévitable. Il avait fait trop de
bruit hors de France dans les pays protestants !
Votre idée (votre réponse à R.S. 110C5) de publier aux USA est bonne.
Si
le livre en question faisait un peu de bruit là-bas, ce qui n'est pas
sûr, mais moins improbable qu'en France, ce bruit reviendrait sans
doute en France après un détour, mais finir le livre et surtout trouver
un éditeur là-bas... Vous ne pouvez pas faire ça tout seul. Il vous
faudrait un agent littéraire et vous n'en avez pas.
Vous êtes un
homme intelligent et habile. Vous menez bien votre affaire. C'est
dommage que vous soyez seul pour faire beaucoup et que ce débordement
vous contraint à abandonner des projets importants.
Permettez-moi de constater qu'avant d'attendre de la presse qu'elle
parle de vous, vous devez attendre de votre assemblée qu'elle
vous donne un peu plus de moyens, mais c'était déjà le cas de Socrate.
Si
un maître écouté, Platon, n'avait pas parlé de Socrate après sa mort,
il serait resté inconnu. Un jour, un homme médiatique écouté parlera de
vous et c'est ainsi, je pense, que La
Révélation d'Arès
et Michel Potay seront pris en charge par les media. En attendant, vous
ne vous en sortez pas trop mal, mieux que Socrate en tout cas.
Vous faites en particulier tout ce qu'il faut pour donner au monde la
bonne façon de lire et d'accomplir La
Révélation d'Arès. Les détracteurs et les polémistes se
manifesteront, mais il faudra toujours revenir à votre enseignement.
Dargenne
|
09aou10 110C26
Je viens de lire avec patience votre entrée et tous les commentaires,
dont certains très intéressants, écrits par des
personnes qui connaissent bien ou assez bien le problème des media en
France.
Je suis moi-même depuis trente-deux ans dans le milieu des media
de presse.
C'est surtout celui-ci, la presse, qu'évoque votre entrée 110, je
pense, quoique vous parliez aussi de l'Internet, qui est autre chose.
Vous avez écrit que "l'Internet abrite quelques medias, mais n'est pas
un media en soi" (je cite librement) et vous voyez juste quoique contre
l'opinion générale.
Le problème d'un homme comme vous et de ce qu'il représente: La Révélation d'Arès,
vu sous l'angle des media et dans leur position mentale actuelle —
cette position change avec le temps, tous les dix-huit ans environ
(statistiques) — est un problème complexe et votre entrée 110
note très bien cette complexité ou
cet embrouillement, en raccourci, en abordant le problème sous trois
angles
différents, mais il y en a d'autres.
Les media sont très souvent, pour des raisons d'intérêt évidentes, du
côté du manche — ils écorniflent ce manche mais restent dans
les limites d'une dispute de famille —, mais ils ne sont pas dans la
manche des pouvoirs.
La
réalité est autre : Les media de presse sont
fabriqués par des gens de mentalité voisine de la mentalité des gens
qui visent le
pouvoir ou qui gravitent autour. Parenté de nature. Pas complicité.
Sauf, bien sûr, dans des journaux engagés comme "L'Humanité" ou "La
Croix", les rédactions ont leur indépendance d'esprit.
Il faut voir le problème en aval, vers le lectorat, pas en amont vers
les pouvoirs qui, d'ailleurs, se plaignent beaucoup plus que vous
l'imaginez de ce que les media les desservent.
J'aime ce que vous
écrivez et comme vous l'écrivez et pour cette raison je suis votre
blog. C'est ainsi que j'ai noté, par deux fois, je crois, cette simple
remarque: "La presse est une industrie; elle suit donc la loi du
marché" (je cite librement). Vous avez circonscrit le problème des
media de presse dans ces quelques mots. A partir de là j'abrège, mais
vous allez mieux comprendre ce qui suit par ce qui précède.
Ce qui vous manque, c'est une position politique.
Exemple:
Si les media de presse parlent du Dalaï Lama, ce n'est pas en tant que
bouddhiste ou leader religieux, mais en tant que chef d'état du Tibet
annexé de force par la Chine, chef d'état exilé et proclamant ses
droits et ceux de son peuple.
Exemple encore : Les voyages et
les discours du Pape sont soigneusement marqués de politique ;
le
Vatican sait que c'est sous cet angle-là, jamais sous l'angle
théologique, que les media modernes répercutent les activités et les
interventions papales.
Autre exemple : Sartre. Les media de
presse ne parlaient pratiquement jamais de Sartre philosophe.
Ils parlaient du Sartre politique ou auteur de
théâtre.
La
foi religieuse ou philosophique, les idées, n'intéressent pas le
lectorat moderne des media de presse. Puisque vous n'êtes ni une
politique, ni une distraction, ni un événement captivant, ni même un
fait divers, étant quelque chose très haut au-dessus et très loin
ailleurs, vous n'êtes tout simplement pas médiatique. Pour les media de
presse, vous n'avez pas de lecteurs. On n'est plus à Byzance. La mode
n'est plus aux échanges de grandes pensées.
Je finirai en disant
que c'est sans doute ce qu'avaient perçu ceux de vos compagnons qui
avaient lancé cette "mission sociale" dont vous vous plaignez, parce
qu'elle a dénaturé l'image du mouvement. Vous avez raison sur le fond,
si vous considérez la mission sous l'angle de l'apostolat de proximité,
de porte à porte, de tracts, de rencontres de rue. À ce niveau, d'homme
à homme, ne pas parler de La
Révélation d'Arès au premier degré était une faute,
puisqu'elle s'adresse à l'individu dans ce qu'il a d'espoir intime,
mais non d'espoir social.
Par
contre, si vos partisans de la mission sociale avaient su monter, hors
apostolat, une idéologie spécifique discernable par les critères
modernes du repérage politique et l'encadrer d'un parti s'engageant
dans le débat politique général pour y défendre des vues fondées sur
les principes de La
Révélation d'Arès, qui n'en manque pas, les media auraient
tôt ou tard parlé de votre mouvement.
Une
idéologie pensée — pas facile à penser, parce que vous êtes, comme vous
dites, une "anarchie de pénitents", mais pas impossible —, bien
rédigée, n'engageant pas votre personne, mais se référant à La Révélation d'Arès,
aurait eu votre approbation, je pense, d'autant plus sincèrement
qu'elle n'aurait eu aucune chance de réussir politiquement, le but
étant seulement d'entrer dans le débat général. Olivier Besancenot et
ses proches compagnons n'ont aucune chance de réussite électorale, et
ils le savent, mais avec le NPA [parti politique] ils se sont donné une
tribune, qu'ils n'auraient jamais eue dans les media de presse, si
Besancenot n'avait fait qu'écrire des livres et donner des conférences.
Un ami
|
Réponse
:
Je crois savoir qui vous êtes, contrairement à d'autres commentateurs
sur cette même page qui me donnent aussi d'intéressants conseils mais
dont je ne peux même pas subodorer l'identité. Si vous êtes celui que
je pense, je suis honoré par ce long commentaire, auquel vous avez
consacré du temps. Merci, l'ami.
Ces
jours derniers au Pèlerinage d'Arès, qui entre dans sa dernière
semaine, j'ai échangé quelques mots dans la cour de nos saints lieux
avec un frère sur le sujet qui nous intéresse ici. Je lui dis : "Pour
le public la grande presse est comme un chewing-gum. Le lecteur la
mâche tant qu'elle a du goût, ce qui ne dure jamais longtemps, et la
crache quand elle n'est plus que caoutchouc. Tout le problème consiste
à se placer dans le sucre, pas dans la gomme, mais notre cause n'est
pas assez sucrée pour être du bon côté du chewing-gum." Ce frère a ri.
Je ne sais pas s'il a bien compris ce que je voulais dire, cependant.
Je
voulais dire ce que vous dites. Le sucre du chewing-gum médiatique est
dans la violence, les délits, la luxure, l'argent, le plaisir, le
foot-ball... et la politique, le seul créneau où, à votre
avis,
nous pourrions nous situer. Nous ne l'avons pas fait. Donc, nous ne
sommes nulle part dans ce sucre. Nous sommes dans le caoutchouc
insipide.
Toutefois, comme vous la voyez, je crois la question
plus complexe. Merci d'avoir perçu dans mon entrée 110 la conscience
que j'ai de cette complexité. Je crois que les journalistes sont aussi
décontenancés par le sujet de La
Révélation d'Arès.
Ils ne la repoussent pas seulement par peur de déplaire aux pouvoirs,
aux publicitaires et aux lecteurs. Ils la repousent par impuissance de
la traiter.
J'ai rencontré cette même sorte d'impuissance chez
d'autres que les journalistes. Par exemple, dans les années 80, je
cherchai un traducteur pour La
Révélation d'Arès
en anglais et notre sœur C.C. me trouva un universitaire de haut niveau
qui accepta d'abord d'envisager ce travail, mais qui ensuite, après
avoir lu le livre, me dit: "Je suis athée, je ne peux pas effectuer
cette traduction." Je m'étonnai : "Mais il ne s'agit que d'une question
de langue. Vous avez les compétences..." Il me répondit en gros : "Il y
a dans ce livre un souffle que je ne peux pas rendre, parce qu'il est
au-delà de la langue. Or, tout le livre est dans ce souffle..." Je
crois que c'est la même chose pour les journalistes qui envisagent le
sujet de La Révélation
d'Arès, mais qui n'arrivent à la "circonscrire", comme
vous dites.
La politique ? Personnellement, je n'ai jamais
envisagé, en
tant que témoin direct de La
Révélation d'Arès, de m'engager en politique, bien que des
frères m'y eussent invité, dans les années 80 surtout. Parce que La Révélation d'Arès
ne voit pas dans dans un chef
politique une issue pour le Salut
ni même seulement pour le bonheur du
monde. Je répondais à ces frères: "Quitte à me compromettre avec le
monde, ce qui serait évidemment une voie plus facile, je serais plutôt
resté dans l'église en m'y forgeant une figure de contestaire ou de
réformatreur. N'étant pas resté dans l'église, parce que La Révélation d'Arès
n'y voit pas la voie de Salut,
je me vois moins encore cherchant une place en politique."
Mais si ces frères étaient sortis des questions a priori, s'ils
étaient venus vers moi avec un projet bien "pensé et
bien rédigé, fondé sur les principes de La Révélation d'Arès"
et qui ménage mon indépendance prophétique personnelle, je m'y serais
certainement intéressé et j'y aurais réfléchi. On ne m'a jamais
présenté un tel projet.
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09aou10 110C27
Votre réponse au commentaire de R.S. [110C5] a réveillé en nous un
grand espoir.
Tout
comme son auteur, Peter et moi n’avons pas oubliés ce livre de
vulgarisation en anglais. Mais nous croyions qu’il était encore en
chantier... pas au placard !
Dans la mesure de nos moyens,
nous voudrions vraiment vous aider dans ce projet. Comme vous le savez,
l’édition bilingue n’est pas facile à distribuer et pour certains pas
facile à lire. La dernière bibliothèque approchée l’a refusée, à cause
de son caractère trop ‘scientifique’ nous a-t-on dit, ‘trop de
références et trop difficile à lire’ pour le public de la bibliothèque
de cette ville. Les gens à qui nous la proposons la trouvent souvent
trop lourde, trop chère et la version francaise n’est pas utile pour
une première approche.
Vous avez écrit 500 pages et même 780,
c’est fantastique. Nous epèrons vraiment que vous les
retrouverez. Ce doit être une mine de matières précieuses. Avez-vous
pensé à les éditer sous la forme d’une série de 3 ou 4
livres ?
Les gens aiment bien les séries. Peter et moi nous pourrions nous
occuper de la distribution et aussi travailler à l’illustration de la
couverture.
Nul n’est prophète en son pays, dit-on... Et ici en
Nouvelle Zélande comme aux États Unis, la France a une aura
particulière, à la fois rebelle et smart... Il faut employer
ce
fait à notre avantage et ce n’est pas par hasard si le Père a choisi un
Français pour transmettre son message.
Mais nous avons besoin d’un
livre d’aspect et de contenu plus digeste que l’édition bilingue pour
nous aider dans notre moisson. J’imagine déjà le futur succès de la
série dans les pays anglophones et des pélerins venus du monde entier
interpellant le public français, encore ignorant ou dubitatif: “Comment
vous ne savez/comprenez pas pourquoi nous nous rendons à Arès!?”
Ci-joint
notre dernier projet pour une prochaine performance de rue, une
illustration librement inspirée par l’image de vous que nous donne le
Père dans Le Livre: Sa main (comme) le (bâton de) saule bat (l’étoile
comme) le cheval(...) Les médias sont aux mains de puissances occultes,
mais votre doigt est si fort qu’il lève
l’étoile de Moché (et de) Yechou.(Rév d'Arès xx/15).
Ayez confiance en vous, frère Michou, et en vos talents
d’écrivain !
Les
bons livres écrits avec le cœur n’ont pas besoin de publicité. Ils font
parler d’eux de bouches à oreilles. Les médias conventionnels ne
cherchent pas à transmettre la Vérité,
tout du contraire et il y a longtemps que nous ne les consultons plus.
Nous trouvons un peu plus de vérité à propos de ce qui ce passe sur
notre planète par l’intermédiaire des médias alternatifs et sur
Internet.
Rosie et Peter
PS: Cette illustration
est aussi inspirée par ‘Jesus of Malibu’
http://www.youtube.com/watch?v=lqcUgHa5790, un film entièrement
interpretté, produit et réalisé par un seul couple d’artistes, Billy
Yeager and Anais Gomez qui comme nous a du mal a se faire connaitre.
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10aou10 110C28
Frère Michel, vous écrivez: "D'où, pour finir, le silence prudent des
media, qui ne reflète peut-être que la paresseuse sagesse des nations."
Je voudrais ajouter "médias qui entretiennent la paresseuse sagesse des
nations."
Silence prudent des médias , silence certes, mais pourquoi
prudent ?
Parce que l’événement dérange. Le Message dérange.
Mais surtout, la hauteur d’esprit de celui à qui le message a été
donné, dérange encore plus.
Car un événement, on peut le relativiser. Un message, on peut le
manipuler, mais un homme tel que Michel Potay, on ne
peut rien contre sa droiture et son verbe.
Alors, ils attendront la mort du prophète car ils en parleront bien un
jour de cette Révélation
d’Arès !
Et comment en parleront-ils ? Ils en parleront à la hauteur de ce
qu’ils sont, c'est-à-dire pétris de suffisance, de culot, de cynisme,
d’ignorance, peut-être aussi en le raillant, mais là encore ils
piqueront la curiosité.
Ainsi, ils resteront à la hauteur de ce qu’ils sont, c'est-à- dire
qu’ils parleront de tout et de n’importe quoi, ils entretiendront la
confusion, la dispersion des idées arésiennes, leur émiettement. Ils
feront ce que vous dites d’internet, un brouhaha pour que personne
n’entende...
Et le cercle vicieux qui s’en suivra, continuera, cercle dans lequel
chacun tourne en rond.
Les médias entretiennent une petitesse d’esprit qui, sans qu’ils s’en
rendent compte eux-mêmes, rejaillit sur ceux qui fabriquent cette
petitesse, tandis que le peuple continuera d’avaler ce qu’on lui donne
à manger dans son quotidien hyper médiatisé .
Dés que j’ai vu l’entrée de ce blog, j’ai tout de suite pensé à un
poème de Bernard Dimey, dont j’avais oublié les mots, mais que j’ai
retrouvé sur internet (merci internet pour la rapidité de l’action).
Quand on n’a rien à dire et du mal à se taire (ce que font par
obligation d’exister, les médias).
Quand on n'a rien à dire
et
du mal à se taire,
On peut toujours aller gueuler dans un bistrot,
Parler de son voisin qui n'a pas fait la guerre,
Parler de Boumedienne et de Fidel Castro,
Parler parler parler... pour que l'air se déplace,
Pour montrer qu'on sait vivre et qu'on a des façons,
Parler de son ulcère ou bien des saints de glace,
Pour fair' croire aux copains qu'on n'est pas le plus con.
Quand on n'a rien à dire on parle de sa femme
Qui ne vaut pas tripette et qui n'a plus vingt ans,
Qui sait pas cuisiner, qui n'aime que le drame,
Qui découche à tout va, qu'a sûrement des amants.
On parle du Bon Dieu, on parle de la France
Ou du Vittel-cassis qui vaut pas çui d'avant,
On pense rien du tout, on dit pas tout c' qu'on pense.
Quand on n'a rien à dire on peut parler longtemps.
Quand on n'a rien à dire on parle du Mexique
De l'Amérique du Nord où tous les gens sont fous,
Du Pape et du tiercé, des anti-alcooliques,
Du cancer des fumeurs et des machines à sous,
Des soldats des curés, d'la musiqu' militaire,
De la soupe à l'oignon, de l'îl' de la Cité.
Quand on n'a rien à dire et du mal à se taire
On arrive au sommet de l'imbécilité
Bernard Dimey
Charlie F.
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10aou10 110C29
Cette entrée me fait penser à deux journalistes que j’ai
missionnés.
L’un dans la rue (on ne choisit pas, à la moisson,
le métier des gens qu’on rencontre!). Juste après lui avoir
succinctement présenté notre espérance, il me dit en souriant: "Ça
m’intéresse. Je suis journaliste de la rubrique religions spiritualités
de (grand journal français) !" J’étais surpris. Il avait déjà
mon
tract en main. Nous avons poursuivi la conversation, qui a rapidement
tourné sur la possibilité de parler d’une telle Révélation
dans les médias. Au bout d’une dizaine de minutes nous sommes convenus
qu’il lui serait difficile d’aller plus loin, même s’il le voulait,
qu’il y aurait forcément des blocages dans sa hiérarchie pour parler
objectivement, "informativement", d’un tel sujet. Et il m’a finalement
rendu le tract que je lui avais laissé. Je dois dire que j’étais assez
heureux qu’il me le rende, preuve aussi que le courant entre nous était
passé, preuve qu’il n’allait pas "rebondir" pour parler de nous en
termes amusés ou inquiets. Sans tract il avait désormais en main une
information d’une importance centrale dans son propre domaine, qu’il
allait taire sans doute, comme tant d’autre, par souci de ne pas nuire,
par autocensure, par convention, par expérience, par impossibilité de
faire son métier de journaliste. En France où il faut soit cautionner,
soit dénoncer, toujours expliquer "ce qu'il faut en
penser" !
L’autre cas est très différent. Il s’agit
d’une présentatrice de télévision française assez connue, avec laquelle
j’ai eu l’occasion de sympathiser pour des raisons professionnelles.
Une femme de grandes foi et droiture, dont la réflexion personnelle l’a
fait évoluer dans sa vie de foi, ce qui est en général le signe d’une
recherche active de la vérité. Lors de rencontres, j’ai eu
l’occasion de lui parler de La
Révélation d’Arès, car je voyais vraiment en elle un épi mûr,
et je savais que notre relation d’amitié et d’estime mutuelles était
suffisante pour qu’elle ait elle aussi confiance dans ma droiture et
passe au-delà de son métier. Elle a lu le livre, mais depuis nos
relations se sont distendues, au point que mes derniers mails n’ont pas
reçu de réponse sans que je puisse savoir ce que, profondément, ce
Livre avait eu comme effet sur elle. Pourtant un jour où je l’appelai
sur son portable après plusieurs mois de silence, elle me dit qu'elle y
pensait. Mais s'est quand même installée une gêne pour en reparler
simplement, qui ne surprendra pas les lecteurs de ce blog, une gêne qui
m’a attristé et que j'ai mis sur le compte d'une certaine angoisse liée
à sa vie publique.
Olivier
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10aou10 110C30
Qu'on
vous aime ou qu'on vous déteste, qu'on vous trouve admirable ou
insignifiant, vous êtes, frère Michel, un futur grand homme, qui comme
Mahomet ou Jésus, aura d'innombrables détracteurs, car n'oublions pas
que Jésus n'eut un renom honorable qu'à partir du 3e siècle et que
Mahomet est encore aujourd'hui totalement décrié et considéré comme un
imposteur dans plus de la moitié du monde.
Il serait logiquement
difficile de comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ne comprenait
pas que les puissants et les ambitieux du monde et leurs personnels
n'ont jamais, absolument jamais, accepté l'avènement d'idées nouvelles
et se sont toujours dit qu'il n'en resterait rien avant longtemps.
L'église
catholique est certainement en plein déclin; elle perd son influence à
peu près partout, elle pourra mettre sur le dos d'un homme comme
vous et d'autres hommes — les libres penseurs n'ont pas manqué
depuis le XVIIIe s. — la cause de sa désagrégation, mais je crois
qu'elle a porté en elle-même cette cause depuis plus de trois cent ans
déjà... avec ou sans les libres penseurs et avec ou sans vous, qui êtes
pratiquement inconnu aujourd'hui.
J'ai déjà entendu sur vous de
telles fables ou lu des arguments tellement vides ou minables que ces
fables et arguments auront, qu'ils soient catholiques ou d'autres
sortes, un effet nul en définitive. Les journalistes, souvent des gens
intelligents, même s'ils sont carriéristes, savent cela, parce qu'ils
ne manquant pas de culture. Alors, ils préfèrent se taire.
Des préjugés circulent déjà à votre égard. Beaucoup persisteront
indéfiniment.
Les
journalistes ne pensent pas du tout indipensable que les pour et les
contre parviennent à une vue objective de votre personne et de La Révélation d'Arès
dont vous êtes témoin. Les journalistes conviennent facilement que
vous-même et votre livre soyez des plus honnêtes et même des plus
dignes d'intérêt, mais ils se fichent complètement du sort que
l'Histoire vous réserve. Ils s'en fichent parce qu'il leur manque ce
que vous soulignez quelquefois, quand on a la chance d'une conversation
avec vous... "il leur manque simplement dans la cervelle une catégorie"
(au sens d'Emmanuel Kant) pour envisager ne serait-ce que l'entendement
de la question Michel Potay et La
Révélation d'Arès. Ce sont à peu près vos propos, si ma
mémoire ne me fait pas défaut.
Dès
qu'un grand homme ou futur grand homme meurt, ce qui vous arrivera
malheureusement un de ces jours, il fait d'un côté l'objet de
dénigrements exagérés et d'un autre côté l'objet d'une idéalisation
exagérée. Le monde perdra contact avec votre réalité. C'est pourquoi je
suis heureux que vous entreteniez ce blog de votre propre main. Ce blog
laissera quand même quelque chose de votre réalité et surtout de votre
grande sincérité.
Ce blog est en somme un media mediat qui vous
transporte déjà de par le monde, un media bien plus précieux que les
media immédiats dont on peut regretter le silence, même si l'on sait
pourquoi ils sont silencieux.
L'accusation d'imposture est encore de nos
jours lancée contre Mahomet. Elle sera lancée contre vous pendant des
siècles.
Mais
les gens de valeurs, les grandes intelligences, ne se rangeront jamais
du côté de ces accusateurs. Pour en revenir au sujet qui nous intéresse
ici, les media de presse, reconnaissons quand même que leur silence
signifie très probablement qu'ils ne se rangent pas parmi les
accusateurs. C'est déjà ça et c'est déjà beaucoup.
Nathalie B.
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11aou10 110C31
Je ne résiste pas à l'envie de citer quelques pensées ou mots du
Général de Gaulle (dont vous parliez dans l'entrée 109) à propos de la
presse et des journalistes. Comme vous allez voir, De Gaulle
n'appréciait pas du tout la presse et les journalistes.
Beuve-Méry,
directeur du "Monde" : Mon Général, pourriez-vous
m'accorder une entrevue de quelques minutes à l'Élysée
prochainement ?
De Gaulle : À quoi
bon ? Je sais ce que vous allez me dire et vous, vous savez ce
que je vais vous répondre.
De Gaulle, à propos de Beuve-Méry cité ci-dessus
: N'est-il pas le tracassin incarné ? Son encre
n'est-elle pas du vitriol à peine dilué d'eau bénite... et encore pas
toujours ? Un jour vous verrez qu'il portera sa plume à sa bouche par
distraction et qu'il mourra empoisonné.
À
quelqu'un qui lui parle de presse d'opposition, De Gaulle :
Il n'y en a pas d'autre !
De Gaulle :
Vous savez bien qu'il n'y a plus de grands journalistes comme les
Rochefort, Daudet, Veuillot, Zola. Aujourd'hui il y a l'affût du
scandale, de l'incident, une photo et quelques lignes de texte vide,
destructeur.
De Gaulle à Alain Peyrefitte (ministre) :
On me dit que vous vous entendez bien avec les journalistes. C'est
mauvais signe.
De Gaulle à des journalistes au cours d'une
réception à l'Élysée :
Je pense que vous êtes partagés entre deux états d'esprit. En tant
qu'hommes, vous ne souhaitez pas de catastrophes, mais en tant que
journalistes je ne suis pas sûr que vous n'espérez pas des événements
graves dont vous pouvez tirer quelque ragoût.
De Gaulle (sur la télévision) :
Je me détends beaucoup à regarder le journal télévisé. C'est comme les
films comiques ; c'est tellement bête que c'en est drôle.
De
Gaulle (sur les
journalistes en général) :
Les grands journalistes, s'il en reste, ne flattent pas l'opinion, mais
les grands journalistes sont hélas de plus en plus rares. Pour presque
tous les journalistes l'opinion publique est sacro-sainte. Il caressent
les instincts les moins nobles, les plus bas, et surtout ils ne veulent
pas heurter l'opinion pour ne pas l'avoir contre eux. En ceci, la
majorité des journalistes ressemble à la majorité des politiciens.
De Gaulle à un ministre qui se plaint de la
presse : Quand on est ministre on ne se plaint pas des
journaux. On ne les lit même pas. On les écrit.
Sur ces mots du Général
De
Gaulle je voudrais conclure en disant que c'est la même chose pour nous.
Si
nous Pèlerins d'Arès voulons que le public entende ou lise de nous ce
que nous voulons qu'il entende et lise, c'est à nous de le dire et de
l'écrire... sur nos tracts, sur nos lèvres, dans nos vitrines, dans nos
exposés au public, etc.
Il faudrait qu'on se remue !
J. Anatole
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11aou10 110C32
Il
y a tout juste un mois, le 11 juillet, vous aviez 81 ans. Vous passiez
dans le quatrième âge. Je n'ai pas eu l'occasion de vous souhaiter un
bon anniversaire, j'étais à l'étranger. Je me rattrape aujourd'hui: Bon
anniversaire et surtout restez parmi nous longtemps, frère
Michel !
Vous allez me dire: Pourquoi me souhaitez-vous de vivre encore
longtemps, vous qui n'êtes pas un Pèlerin d'Arès ?
Il
y a beaucoup de gens qui vous détestent, mais il y en a aussi beaucoup
qui vous aiment et qui puisent à votre foi et à votre pensée, même si,
comme ceux qui vous détestent, ils ne vous aident pas;
Rentré en France, je viens de lire cette entrée 110.
Beaucoup
de choses très pertinentes sont passées sur cette page de commentaires
et je ne vais pas y ajouter inutilement ma couche de peinture. Je veux
seulement dire ceci:
Les journalistes ne croient pas un mot de ce
qu'ils écrivent. Ce sont des bicéphales. Ils ont une tête qui pense et
une autre tête qui écrit. Ils gagnent leur vie et n'ont pas d'autre
souci que de gagner leur vie.
Ils me font toujours penser à Jeanne
d'Arc prononçant son abjuration. Pour obtenir l'absolution avant d'être
brûlée vive, elle devait faire à voix bien haute ce faux aveu: "Vrai,
je croy bien que mes voix m'ont trompée," mais tous les témoins ont dit
"qu'elle riait en prononçant la formule d'abjuration."
Les
journalistes, c'est pareil. Le journaliste qui écrira du mal de vous,
parce qu'il ne peut pas en écrire du bien sans risquer doublement de ne
pas être publié et de perdre sa place, il ne pensera pas un mot du mal
qu'il dit de vous. Il rira en écrivant du mal de vous et de La Révélation d'Arès.
Vous
avez raconté de nombreuses fois que, dans les années 1975-79, quand
vous deviez dire à vos interlocuteurs, parmi lesquels des vieux amis à
vous, que vous aviez eu des apparitions de Jésus et que vous aviez
entendu Dieu, vous vous attendiez à ce que vous dise qu'on ne vous
croyait pas. Or, à votre grande surprise et à votre grande tristesse,
ce n'est pas ce qu'on vous disait. Chacun vous disait: "Cela vous est
sûrement arrivé, mais ça ne me concerne pas."
Les journalistes pensent qu'il vous est sûrement arrivé quelque chose
et que La Révélation
d'Arès est un livre sincère, mais "ça ne les concerne pas."
Ça ne fait pas partie des choses dont on parle dans les journaux.
Zophar
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11aou10 110C33
Voilà ce à quoi
peuvent réduire le combat d'un homme nos chers politiques, médias et
lobbies de toutes sortes quand on ne rentre pas dans leurs plans : http://sosterrien.skynetblogs.be/
C'est un peu long à lire, je vous l'accorde, mais tellement
représentatif de nos sociétés.
L'homme de bien se meurt dans l'indifférence général, surtout s'il
contrarie les politiques et requins financiers.
Bien que ce combat soit un combat de technologie et n'ait pas grand
chose à voir avec votre mission dans la forme, mais sur le Fond, c'est la
même chose.
Et des exemples comme ceci sont nombreux...
En tant qu'homme de bien, vous ne rentrez pas dans un moule
idéologique, religieux , économiquement et politiquement correct.
Sans parler, en plus, du désintérêt de la masse pour le spirituel que
l'on mélange avec le religieux.
Vous
n'êtes ni religieux, ni dogmatique, ni attaché à un courant politique,
ni comparable à une secte millénariste, ce qui aurait eu plus du
piquant, du sensationnel pour les annonceurs et les actionnaires des
médias, et qui leur aurait permis de vendre leur espace publicitaire
pour la masse gavée...
Assurément, vous n'êtes pas assez "rentable" pour eux.
Aucune
chance donc de vous voir dans les grands médias... si ce n'est dans les
faits divers... pour peu qu'un évènement catastrophique se déroule près
de chez vous.
Ce silence est un silence mélangeant la peur, le
cynisme, le mépris, mais je n'y vois pas la moindre trace de sagesse,
même en cherchant bien..
C'est peut-être votre trop grande bonté et votre optimisme qui vous
font voir une parcelle de sagesse..là où elle n'est pas.
La
Révélation d'Arès
ne rentre pas dans le moule des pouvoirs et toutes les missions
d'informations et de publicité, à mon avis, n'y changeront rien.
Vous appelez à une libération, alors que les pouvoirs jouent sur
l'asservissement des masses !
Olivier G
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11aou10 110C34
Je
vous connais depuis les années 80. Depuis 23 ou 24 ans peut-être. Déjà
à l'époque vous parliez des journalistes dans les mêmes termes
qu'aujourd'hui. Les quelques expériences malheureuses que vous aviez
déjà faites avec ces gens-là vous avaient très vite fait comprendre à
quel genre de lascars vous aviez affaire.
À quoi bon revenir sur le sujet ?
Évidemment
à l'intention des nouveaux ou de tous ceux qui n'ont jamais eu la
chance de vous rencontrer et de vous entendre. Vous faisiez une peu
pitié à l'époque, tout seul dans cette retraite solitaire d'Arès où
Dieu vous avait surpris. Ceux qui vous rencontraient n'avaient pas
toujours l'intelligence de comprendre l'énorme poids qui pesait sur
vous et qui vous faisait parfois parler de façon décevante pour
quiconque vous voyait comme un épicier en crise de clientèle et non
comme un prophète élu contre son gré, un homme dépassé, encore mal
préparé à sa mission énorme.
Un humain comme vous écrasé par une
tâche biblique, c'est à la lumière de son état d'esprit du moment que
chacun vous juge. Vous êtes appelé à refaire l'histoire, mais qui peut
se rendre compte de ça? Peu de gens. Pour comprendre qu'entre la
presse, comme "industrie" (ce mot de vous est très juste) et vous il
faut prendre en considération l'évolution sociale et mentale du monde
depuis, disons, la guerre de 1914-1918. La presse va dans un sens. Vous
allez dans un autre.
On ne peut pas réfléchir à la situation entre
presse et individu sur la base des constantes des idéologies comme on
pouvait jusqu'au XIXe siècle, parce qu'il n'y a plus du tout
d'idéologie. La dernière a été le marxisme et les soviétiques eux-mêmes
n'y ont pas cru longtemps.
Bref, vous êtes sur une planète. Le monde et sa presse sont sur une
autre.
Ce n'est pas pour rien que La
Révélation d'Arès vous dit qu'il vous faut maintenant fouiller ce désert comme une
mine.
Magnifique idéal, c'est sûr. Tous mes vœux de réussite!
Martial
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12aou10 110C35
Oui les journalistes vous boudent, sont indifférents.
Il y a des raisons (données ici) et d'autres que vous taisez [?].
Notamment, de ce côté pratique, qu’y aura-t-il de concret ?
Certes amener le Bien,
mais cela donnera quoi du côté pratique ?
Libèrerez-vous tous les violeurs (de femmes, d'enfants, d'homosexuels,
je ne fais pas de préférence tous se valent) sans les avoir
préalablement rencontrés, parler et surtout sans leur avoir expliqué ce
qu'est un humain, sa grandeur, sa divinité (dont eux-mêmes ont hérités
et dont vous devrez leur apprendre à découvrir en eux).
Libèrerez-vous tous les tueurs en série en disant "Les pôôôôôôôvres ils
ne savaient pas ce qu'ils faisaient" ?
Direz-vous aux hommes (comme vous l'avez fait entendre dans une de vos
entrées) que leurs femmes toutes vieilles, dont ils ne veulent plus,
devront accepter leur putain (Oh pardon, leur nouvelle
épouse !) à la maison, leurs vieilles et anciennes femmes ne
souffrant pas ainsi de se retrouver seules et du désespoir de ne pas
avoir assez de moyens pour vivre (le monde évolue vous savez, les
femmes n'acceptent plus ces mentalités arriérées, votre propre
mentalité, vous-même accepteriez-vous la même chose ? Vous
savez bien que les hommes imposent ce qu'ils n'accepteraient pas
eux-mêmes. Étant un homme, cela je le sais !
Aiderez-vous les hommes à accepter que leurs femmes les quittent sans
que celles-ci risquent de se faire tuer (pas une entrée sur ce sujet
mais peut-être est-ce mieux, si c’est pour accabler les femmes). Leur
ferez-vous comprendre, à ces hommes, qu'une femme n'est pas la
propriété
d'un homme ?
De même, aiderez-vous des femmes menacées de mort soit par leur
conjoint soit par leur ancien conjoint ? Sans morale et
rabaissement ? [?]
Qui valoriserez-vous : Les gens ayant fait de grandes études,
fortunés ?
Comment traiterez-vous les gens dont les questions vous paraîtront
insignifiantes, les renverrez-vous à vos serviteurs zélés qui
s’empresseront de répondre à votre place ? Et ceux dont les
questions
vous gênent ? Les démonterez-vous avant de conclure qu’ils n’étaient
pas
à leur place ou qu'ils ne comprenaient rien ?
Vous-même quel rôle vous attribuerez-vous ? Celui d’un chef
(Ah non ! Dieu
ne veut pas) alors celui d’un prophète, mais
autoritaire, auquel
tous devront obéir : "Bê Bê Bê Bê Bê Frère Michel !"
Ou bien
voulez-vous ce rôle que vous prisez tant : celui de Mahomed,
qui a
épousé des petites filles (ici aussi quel scandale dans une des vos
entrées vous dites que cela n’est pas grave l’âge de ces fillettes
laissant sous-entendre qu'il y a beaucoup plus grave).
Je crains que vous n’encouragiez beaucoup de saloperie (je ne vois pas
d'autres mots, au Nom de Dieu évidemment, mais malheureusement contraire à toute la
Parole. Par désir de grandeur, de reconnaissance,
de pouvoir et de rêve d’autorité. Quand on voit juste l’attitude que
vous avez eue sur TI !! [?]
À cause de cela j’ai dit à ma femme : "Pas
question de cette mentalité pourrie ! Accomplissons ce que
Dieu demande... Pas un pas de plus ou de moins..." [?]
Mais répondez (au moins personnellement) à mes questions !
Ne vous
justifiez pas de votre non-réponse, parce que vous avez peur !
Vous fuyez
ce qui vous dérange, vous fuyez toujours la réalité.
Les français
veulent la réalité. On leur ment tellement.
Le monde n'est pas aussi
pourri que vous voulez le faire croire, par contre ils ne veulent pas
de religieux
(avec les mentalités étroites qui vont avec). Les gens
veulent des actes
et non plus être considérés comme des ânes en leur
disant une chose et en en faisant une autre !
Quel monde vraiment êtes-vous capables d’offrir ?
Réellement ?
Thibaud D. de Toulouse
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Réponse
:
Tout ce que vous m'attribuez ici est inexact, spécieux. Je le regrette
beaucoup, mais tout dans votre commentaire laisse penser que vous me
voyez sincèrement
ainsi.
C'est là que votre commentaire
est intéressant.
Si des journalistes me voient comme vous me voyez, criticable
et
méprisable, un vilain religieux aux idées étroites, arriérées
et autoritaires, alors leur silence est d'autant plus incompréhensible.
C'est ce que dit mon entrée 110 : "Michel
Potay est-il un
imposteur, une crapule,
ou un prophète biblique ?"
Vous, vous posez directement la
thèse de la crapule par des questions tendancieuses sur le ton de "Quoi
que vous me répondiez, vous ne me convaincrez pas."
C'est le bon vieux défi provocateur, même sincère, lancé à celui qu'on
n'aime pas. Si je vous apostrophe ainsi : "Démontrez-moi que
vous n'êtes
pas un ami des
violeurs et des assassins ! Démontrez-moi que vous
n'encouragez pas à
des saloperies ! Démontrez-moi que vous n'avez pas de désir de
grandeur et de rêve de pouvoir ! Démontrez-moi que vous n'avez
pas une
mentalité
pourrie, etc ! " Vous resterez coi. Aucun honnête homme au
monde n'a de réponse à cela,
sinon celle-ci: "Voyez ma vie. Elle rend témoignage de mon honnêteté."
Un journaliste, après tout, réfléchira quand même avant d'avancer une
thèse comparable à la vôtre, parce que s'il prend la peine de
s'exprimer
sans préconception, il essaiera de mieux connaître La Révélation d'Arès
et de mieux connaître ma pensée.
Au passage, je rappelle que je n'ai pas de "serviteurs zélés qui
s'empressent de répondre à ma place." J'ai conçu et je gère seule ce
blog. Personne d'autre que moi n'y répond.
Ceci dit, je me réjouis de savoir que vous et votre épouse, vous vous
"efforcez d'accomplir ce que Dieu demande." Si vous vivez le Sermon sur la Montagne
dans sa plénitude, vous serez plus justifiés que moi qui ne suis qu'un
pécheur et qui n'ai jamais prétendu le contraire. Mais alors, si vous
vivez vraiment selon le Sermon
sur la Montagne, et donc sans jamais juger personne (Matthieu 7/1),
c'est que vous me voyez réellement comme un individu déplorable.
Que le Père me vienne en aide pour effacer la très
mauvaise impression, infondée, que je vous ai laissée !
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12aou10 110C36
Le sort de La
Révélation d’Arès l’honore en même temps: Rien de
consistant ne s’y est jamais opposé, ni sur internet ni nulle part
ailleurs.
Sa Vérité
est trop vraie
pour ce temps, en quelque sorte.
Mais nous sommes déjà perceptiblement entrés dans le temps qui vient: la
libération de la Vérité
: La Vérité, c’est que le monde doit changer, Je n’ai rien dit d’autre
à Mes Témoins (Rév d'Arès 28/7) est à présent à l’œuvre
partout.
Laurent C.
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12aou10 110C37
Cette entrée m'enchante et la plupart des commentaires aussi: C'est
une
aide considérable pour notre mission publique.
Vous écrivez, avec une étonnante justesse, au dernier paragraphe de
votre entrée que l'événement de La
Révélation d'Arès est suffisamment "inattendu pour être
longtemps inassimilable".
Effectivement, l'ensemble du public n'attend pas un livre comme
celui-là. Il aime les livres faciles à parcourir en diagonale pour s'en
faire une idée. Alors que pour comprendre globalement La Révélation d'Arès,
il faut la lire entièrement et ensuite l'assimiler au fur et à mesure
qu'avance notre pénitence,
assimilation qui est en fait "un dressage" consenti, pour reprendre ce
mot bien choisi par le le Sphinx (110C3).
Nous-mêmes, Pèlerins d'Arès, avons-nous assimilé ou avons-nous
seulement compris ?
Certes, on peut dire que le Père vous a "dressé" pour que vous entriez
dans La Lumière, et
ensuite vous dressez vos marmots,
comme le Créateur vous le demande, (nombreuses références dans La Révélation d'Arès)
afin qu'ils se libèrent eux-mêmes de ce qui encombre leur liberté, leur
amour, leur créativité, leur capacité de pardon et d'individualité.
Ceux (notamment les Pèlerins d'Arès) qui ont suffisamment approfondi la
Parole donnée par le Créateur à Arès s'étonnent tous les jours du
minimum d'heures et de mots utilisés par le Père pour décrire toute
l'histoire de l'homme déspiritualisé depuis les Adam jusqu'à nos jours
et lancer un appel aux hommes d'aujourd'hui pour qu'ils retrouvent le
chemin du bonheur, tant qu'il en est encore temps. Ils s'étonnent aussi
que, dans notre monde, des gens réputés intelligents osent
prétendre que ce texte émane d'un penseur, fût-il génial !
Si donc nous, pèlerins d'Arès, nous assimilions avec nos tripes le
contenu de ce Message et plus particulièrement la force des images des
théophanies qui portent intrinsèquement une évolution en profondeur de
l'avenir universel de l'humanité, nos propres mots nous viendraient à
la bouche et notre discours missionnaire ne serait pas plat !
Et
peut-être percerions-nous le silence !
J'ai admiré le courage de Madeleine avec sa pancarte sur le marché
breton, qui avec peu de mots bien choisis, intrigue. Il faut
maintenant
s'entraîner à répondre à la question: "Qu'est-ce que la
pénitence ?" Il y a là un travail incontournable à
faire
entre nous et avec vous, Frère Michel.
Marcelline
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21aou10 110C38 Le
Créateur revenu parler à Arès s’adresse à tous les hommes, journalistes
compris, mais ils sont peu nombreux ceux qui ont osé parler librement
et objectivement du frère Michel, de son enseignement, du message qu’il
a reçu et qu’il doit retransmettre au monde. Pour tout dire,
en 36 ans,
ils se comptent sur les doigts d’une seule main. J’ai
retrouvé dans mes
archives une publication d’un journal régional « Le Journal du
Centre ». L’article date de 1996, je ne
connais pas
le jour
précis. C’était un groupe de pèlerins locaux, que j'ai perdu de vue,
qui
avait pris rendez-vous avec le journal. C’était une initiative
courageuse, car je sais qu’ils s’étaient retrouvés dans la grande salle
de la rédaction avec en face le responsable et derrière toutes les
secrétaires qui écoutaient "religieusement". J’ai
eu
beaucoup de plaisir à relire cet article. On sent chez le
journaliste
la volonté d’informer tout en s’effaçant derrière l’évènement et en
vous laissant la parole. Pas d’opinion personnelle de sa
plume, non,
simplement les faits tels qu’ils lui ont été rapportés. Je
vous
l’envoie, il pourra intéresser les lecteurs de ce blog qui y verront un
travail journalistique honnête. Et s’il se trouve parmi nos
lecteurs
quelques journalistes, ils ressentiront, je l'espère, que le
silence ou le dénigrement ne peuvent conduire vers la grandeur. Malheureusement
la photocopie est de mauvaise qualité et peu lisible
après un scan (voir pièce jointe). J’ai donc recopié l’article en
format texte. On ne verra pas votre photo (tirée de la vidéo
« la
voix de fer »), ni la couverture du livre, édition 1987. Philippe.
C.
Article paru vers
février-mars 1996 dans "Le
Journal du Centre" à la page NEVERS: Titre :
PROPHETIES – L’annonce
faite à Arès. Il
y a eu 20 ans cette année, un ancien prélat orthodoxe, Michel Potay,
installé à Arès, près de Bordeaux, annonçait dans un livre
« La
Révélation d’Arès » avoir été visité par Jésus et devoir, en
son
nom, proclamer un nouvel Évangile. Quatre ans plus tard, Dieu lui-même,
lui apparaissait, confirmant la Prophétie. Deux événements,
un livre,
un homme, qui font grand bruit dans le Landernau spirituel, qui passe
ainsi des tentations de l’intégrisme aux inquiétudes du réformisme. Arès,
petit village à 50 km à l’ouest de Bordeaux, sur les rives du bassin
d’Arcachon. C’est là que du 15 janvier 1974 au 13 avril de la même
année, Michel Potay, un archevêque de l’église orthodoxe, venu fonder
une communauté, recevra, à quarante reprises, la visite de Jésus « dans
son intégralité physique », venu lui délivrer un
nouvel Évangile pour les temps modernes. Presque
quatre ans plus tard, le 2, 9 et 19 octobre et le 22 novembre 1977,
c’était la visite (annoncée) de Dieu au même homme, sous la forme d’un
bâton lumineux, pour lui confier la prédication
« d’un
message (plus riche et dynamique) pour tous les hommes capables de
changer le monde croyant ou non croyant ». Ces
deux messages, l’Évangile et « Les cinq théophanies »
(manifestations directes de Dieu) avec leurs commentaires et parfois
leur « traduction », sont réunis, après plusieurs
publications séparées, dans un seul ouvrage paru en mars 1989,
« La Révélation d’Arès ». Un ouvrage édité à cent
mille
exemplaires au moins et qui bat des records en librairies, autant que
le cheminement du message en France, en Belgique, en Suisse, en
Angleterre, en Allemagne, bientôt au USA et que les pèlerinages d’été
qui rassemblent chaque année à Arès des milliers de pèlerins. "insurgeante
et souveraine". Ce
message, porté aujourd’hui par un réseau de pèlerins dans près d’une
centaine de villes françaises, tient en quelques mots : "La
vérité, c’est que le monde doit changer". Michel
Potay explique que la révélation d’Arès est « insurgeante et
souveraine » en ce qu’elle se place dans le droit fil de la
Bible
et du Coran. Et qu’elle invite
les hommes à se libérer de l’esclavage religieux, politique,
matérialiste et intellectuel, afin de mieux rebâtir l’éden originel,
dans l’amour et la justice, sans hiérarchie, ni contrainte
d’appareil.» « Deux
milles ans après les évangiles, le christianisme n’a pas rempli son
contrat, il doit disparaître, la politique et les pouvoirs de même.
Nous avons une tâche historique, pour au moins quatre
générations : reconstruire le monde sur des valeurs
universelles
plus proches du bonheur de chaque homme ». Un
mouvement qui monte. Pour
y parvenir, nous avons à nous déculturer, à déstructurer notre
mentalité, à nous débarrasser des savoirs qui l’encombrent. Soyons
égaux totalement, utopiques, croyons en la grâce et au miracle qui
vient de se produire. La
lecture du détail de ces prophéties est à l’origine de ce mouvement
appelé, selon le spécialiste suisse, Jean-François Mayer, à gagner en
intensité. Un mouvement sans chef, sans cotisation, sans hiérarchie,
sans pouvoirs terrestres et cependant préoccupé de la matérialisation
sociale de son message. Outre la mission de prophète, qu’il n’a pas
choisie et qui lui pèse parfois, Michel Potay qualifié de
« Voix de
fer » dans la prophétie, soigne aussi et guérit par
impositions
des mains. Occultisme et
orthodoxie. Jean-François
Mayer* est un des rares chercheurs actuels à lui consacrer une
biographie complète. Né à Suresnes en 1929, Michel Potay devient
ingénieur et s’installe en 1956 à Lyon, à la tête d’une usine. Huit ans
plus tard, il abandonne l’industrie pour l’occultisme et ouvre un
cabinet sous le nom de Michel Berkeley. Athée
à 20 ans, il embrasse cependant la foi chrétienne orthodoxe avant
d’épouser, en 1968, une restauratrice de Bourges, Christiane Négaret.
Ordonné Diacre en 1969, il fonde la paroisse de la
Sainte-Trinité-de-Bourges avant d’être fait évêque de
« l’Eglise
vivante », branche orthodoxe réformiste, non reconnue. Animé
d’un
idéal de socialisme chrétien, ne cachant pas ses positions socialistes,
il s’installe à Arès en 1974 afin de faire le point. C’est
là que les « révélations » lui proposeront d’autres
voies lui
confirmant son aspiration réformatrice au-delà de
l’ « Eglise
vivante », en la radicalisant. Il y remplacera le
« Notre
Père » par le « Père de l’Univers », récuse
la
Sainte-Trinité et la plupart des interprétations ecclésiastiques des
Evangiles, crée un réseau missionnaire important à ce jour, à partir
des pôles de Lyon, Paris, Tours, sur la base d’un enseignement qui
englobe toutes les religions avec une référence marquée au
Coran,
la religion selon lui, la plus authentique. Jean-François
Mayer constate que « La Révélation d’Arès contiendrait donc,
devant l’épuisement de la société de consommation, la nocivité des
pouvoirs, le germe d’une dynamique de bouleversement social en
profondeur avec un accent mis sur l’action, la mission civile, même si
le mouvement n’en est encore qu’à ses premiers tâtonnements dans ce
domaine, comme la définition de son rituel (baptême, mémoire du
sacrifice, septième jour, épousailles et funérailles). Un pèlerinage
réunit des milliers de fidèles chaque année du 21 juin au 15 août à
Arès.
J-M VILLALTA
*
Jean-François Mayer est
un enseignement chercheur, basé en Suisse. Il s’est spécialisé dans
l’étude des minorités religieuses. Ces travaux, réputés neutres, lui
valent une renommée internationale. Notons, au passage, que le journal
« Courrier International » (n° 604 de juin 2002)
consacra un
dossier sur les « nouveaux mouvements
religieux ».
Le journal publia le témoignage de Jean-François Mayer sur La
Révélation d’Arès (Extrait : "Quand
j'étudie un tel groupe, je constate d'évidentes similitudes avec la
naissance du christianisme et de l'islam, ce que je trouve fascinant,
passionnant. Parfois, je me laisse à penser que je suis peut-être en
train d'assister à un stade initial".
|
Réponse
: Votre commentaire est du 12 août, mais, noyé sous une
tâche particulièrement accaparante dans cette période de
post-pèlerinage je n'ai pas trouvé un instant pour le publier jusqu'à
aujourd'hui.
Alors là, Philippe, vous me
"scotchez," comme m'auraient dit mes
filles, quand, adolescentes, collégiennes, lycéennes ou
étudiantes, elles m'enseignaient, à moi complètement arriéré dans ma
pieuse solitude, le vocabulaire "branché" : "superchouette",
"hyperfortiche", "ça
le fait !", etc., qu'elles pratiquaient au collège, au
lycée ou à l'université. J'ignorais
complètement l'existence de cet article dans "Le Journal
du Centre". Paru en 1996, me dites ? Personne, même
mes frères
et sœurs de cette région, de Nevers, de La Charité, de Sancerre ou de
Bourges, ne m'en a parlé. Comment, seul dans mon
petit coin, pourrais-je tout savoir ? Je ne sais finalement
que ce qui
vient à ma connaissance par le hasard ou par ce qu'on me fait savoir
et... dont je peux prendre connaissance sous l'avalanche de courrier
que je reçois depuis 36 ans. Je
n'ai pas le possibilité d'être au fait de tout ce qui concerne, même de
très près, La
Révélation d'Arès, ma mission et ma personne, comme cet
article. Comment l'auteur de l'article
a-t-il pu extraire ma photo de la video "La Voix de Fer" sans m'en
demander l'autorisation, puisque je suis détenteur des droits sur cette
vidéo ? Comment vous, Philippe,
qui résidez dans les Alpes Maritimes, avez-vous été mis au courant de
cet article dans un journal provincial de la Nièvre en
1996, alors que je ne l'ai pas été moi-même ?
Peut-être aurais-je
trouvé le moyen de découvrir tout ça, si j'en avais le temps, mais je
n'en ai pas le temps, étant sans cesse débordé par le minimum qu'exige
de moi ma mission spirituelle.. Je me sens
tout penaud, parce que, dans ces conditions, mon entrée 110 est
inexacte. La presse a
quand même parlé de La
Révélation d'Arès et de son témoin de temps en
temps et ici et là. Il y a des inexactitudes dans cet
articles: Je ne suis pas guérisseur. Je n'ai pas épousé une
"restauratrice". Sœur Christiane ne
savait même
pas faire un œuf à la coque quand nous nous mariâmes il y a 42
ans ; elle dut
tout apprendre dans "La Cuisine de A à Z" avec moi comme cobaye (qui ne
se plaignait pas; elle était très douée). Je
n'étais pas "archevêque" ; le titre n'existe pas dans l'Église
Orthodoxe". Quant à l'occultisme, qu'à l'époque où je cherchais une
voie hors de mon matérialisme marxiste-léniniste, j'avais en effet
testé et rejeté comme faux
à 80%, je ne m'y attardai pas longtemps. J'avais été comuniste pendant
vingt ans auparavant, et l'article n'en parle pas, comme si ç'avait été
une tare honteuse. L'occultisme ne fut
qu'une étape dans ma quête d'une métaphysique raisonnable,
qui m'amena au christianisme et à l'église. Mais ces inexactitudes
n'enlèvent pas à l'article de J.M. Villalta, que je ne connais pas et
dont je n'ai jamais entendu parler, sa bienveillance. J'en suis ému et
je l'en remercie avec quatorze ans de retard.. Merci,
Philippe, de me faire connaître ce moment de presse, qui n'a donc pas
toujours été silencieuse, contrairement à ce que je dis dans mon entrée
110.
|
21aou10 110C39 Le
silence qui entoure La
Révélation d'Arès pose cette question à chacun(e) d'entre
nous : "De quoi vais-je peupler ce silence ?" Puisque
l'humanité présente semble peu disposée à recevoir les Mots d'En Haut,
comment "traduire" cette Force créatrice en actes, en pénitence, en
rayonnements d'amour
et de Vie
spirituelle ? Et, à cette fin, quelle sera la
musique de mon cœur ? Non, pas pour répéter ce qui fut dit
par
d'autres, mais pour incarner ce Souffle
d'une manière absolument
nouvelle, unique comme chaque être est unique, image de l'Unique ! Merci
d'être un rappel constant de cette volonté, Frank
N.
|
Réponse
: "Comment "traduire" cette Force créatrice en actes, en pénitence, en
rayonnements d'amour
et de Vie
spirituelle ?" Tout simplement en étant pénitent, en
rayonnant d'amour
et en pratiquant la vie
spirituelle. Mais je devine que votre véritable
question est plutôt: "Comment être capable de pénitence, de
rayonnement d'amour
et de Vie
spirituelle ?" Par un effort certes difficile,
mais graduel, jamais relâché, dans la pratique quotidienne de la pénitence, de l'amour et de la vie spirituelle,
qui ne ressortent pas nécessairement de grands sentiments — vous pouvez
aimer
au sens évangélique sans aimer personne au sens sentimental — en vous
imposant, par volonté de choix lucide, d'être ce que le logique même de
la paix et du bonheur imposent à la raison. Si, de surcroît,
vous avez aussi la foi et le sentiment, c'est merveilleux, évidemment,
mais pas indispensable.
|
21aou10 110C40 Je
vous cite : "Si les pouvoirs ne bâillonnent pas l’internet, c’est parce
que son influence sur les esprits est statistiquement insignifiante."
En 1990 vous aviez écrit un article "Information", qui n’était déjà pas
brillant pour les médias. Vingt ans après, le métier de
journaliste ne s’est pas amélioré, il s’est encore dévalorisé par plus
de bassesse, de mensonge et de désinformation. Dans l’état
actuel
des choses, il vaut mieux pour nous de voir l’Événement d’Arès et les
Pèlerins d’Arès censurés par les médias que de voir
les
medias parler de nous et de l’Événement d'Arès pour faire de
l’information–spectacle. Le Créateur le sait et nous
recommande de ne pas nous exposer inutilement (Rév d'Arès 29/5).
Cela ne nous empêche pas de nous préparer à être forts et clairs le
jour où nous serons jetés en pâture sous leur plumes. Nous devrons
êtres de grands vertueux pour répondre à leurs attaques avec vérité et amour évangélique. Quelquefois,
dans la mission de rue, il m’arrive de rencontrer des journalistes et
là ce ne sont que des hommes à qui nous pouvons parler de cœur à cœur
et le courant de l’amour passe de l’un à l’autre. Peut-être qu’un jour
ils reconsidéreront leur métier pour donner le vrai et uniquement le
vrai dans l’information. Ce n’est pas pour rien que le
Créateur dans sa Sagesse dit que quatre
générations ne suffiront pas ( Rév d’Arès 24/2 ). Le temps
nécessaire de trouver le petit
reste d’hommes et de femmes qui œuvrent dans le bien, et
de générations en générations le
monde changera (28/7). Parce
que l’homme pécheur manque d’humilité, or c’est cette humilité qui nous
pousse à réfléchir et à retrouver de bonnes bases pour la Vie. C’est par la pénitence que nous
arriverons à retrouver la bonne voie. Simone Le C.
|
21aou10 110C41 Suite
au commentaire 110C5, à propos "d'écriture inachevée". Je
m' excuse ici de sortir légèrement du cadre de l' entrée "le silence
des médias" pour revenir au sujet des "écritures inachevées" ou en
"stand-by" du vivant de Mikal. Nous, qui avons pour tâche de
briser le silence, nous avons désormais en nous un enseignement
considérable à diffuser (allocutions, livres, blog, annotations, etc.)
grâce à votre inlassable travail prophétique. Je
repense malgré tout a ce livre en anglais dont vous m'avez parlé dès
notre première échange de courrier en 2003 quand j'étais étudiant à
Grenoble. J'ai toujours espérer le lire un jour et je me dis qu'après
tant de travail — vous vous y colliez "pour la quatrième fois" au
moment de l'accident de santé en 2005 — il doit vraiment
valoir
le coup. Je viens également de relire votre propre
auto-biographie
appelé "Souvenirs" ("Le Pèlerin d'Arès"). Malgré un langage plutôt
"old-school", ce récit très vivant me touche beaucoup, me pousse à
accomplir la parole et doit toucher un grand nombre, je suppose. À la
fin de la 3ème partie, éditée dans Le Pélerins d'Arès 1991-92", il est
écrit page 508 "à suivre" … Cela dit, la réponse que vous
faites à
R.S. est claire et résume bien les problèmes pratiques lié a votre
surcharge de travail aggravée par une quasi-solitude qui, de fait, doit
vous dicter vos priorités, mais la dernière phrase de votre réponse:
"Il y
a peut-être quelque chose à en tirer," m'encourage a vous relancer dans
la mesure du possible pour vous. Abel
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Réponse
:
Oui, il existe une suite à "Souvenirs", mais cette suite aborde mon
adolescence et les problèmes qui se firent jour entre ma mère et moi
après le décès de mon père en 1942 et, par égard pour elle et pour sa
mémoire après qu'elle nous eut quittés en décembre 1996, je n'ai pas
publié cette suite. Respect du Décalogue "Tes pères et mères tu
honoreras" (Exode 20/12). De
plus, je ne suis pas écrivain et écrire demande, de toute façon, une
disponibilit à l'écriture, que je n'ai pas, un suivi que je ne peux pas
assurer. Si je commence un récit, le traitement d'un sujet spirituel,
etc.,dont le
développement demande du temps, je suis sans cesse interrompu par ce
qu'on appelle en anglais le "nitty-gritty", qui n'a pas de traduction
et qu'on peut appeler la dure réalité quotidienne. Ma solitude m'a
contraint depuis 36 ans à ce rôle d'homme d'orchestre qui joue de tous
les instruments, mais mal, très mal, et qui ne peut soutenir une longue
prestation. Grâce au Père, j'ai quand même pu, et je vous
remercie de le souligner, assumer "un enseignement
considérable à diffuser (allocutions, livres, blog, annotations, etc.)
grâce à un inlassable travail prophétique." L'essentiel est donc là.
Tout le reste, si je peux dire, n'est que littérature.
|
21aou10 110C42 Si
on considère un média comme étant "un intermédiaire transmettant un
message (Larousse)", nous somme en tant que pèlerins d’Arès les médias
vivants de La
Révélation d’Arès. Pour une Parole vivante,
portée par le
Souffle,
n’est-il pas normal que le Créateur l’ait voulu ainsi ?
N’est-ce pas à nous de prendre les "armes", de nous lever, de reprendre
la responsabilité de nos égarements pour choisir en conscience la voie
du bien et
apporter la Parole dans
leurs maisons (35/1). Comment
les médias pourront-ils porter la Parole sans la détourner ou la
récupérer ? La Parole travaille comme un levain dans la
pâte. Procède
sans hâte ! La larve en se hâtant rejoint-elle l’abeille ? (Rév d'Arès
24/2) N’est-ce pas de l’intérieur, des journalistes qui
savent et qui se
taisent encore aujourd’hui que viendra le changement de la
presse ? Ces
journalistes que certains d’entre-nous ont rencontrés et ont conduits à
lire La Révélation
d’Arès, ne seront-ils pas le levain dans la pâte des
médias ? Par ailleurs, ces journalistes ne sont-ils
pas à
notre image, lorsque la parole nous manque pour oser parler de La
Révélation d’Arès ? Qui leur jettera la première
pierre ?
Mais tu ne
jugeras personne (Rév d'Arès 36/16). N’est-ce pas en
poursuivant notre travail de
pénitence
et de moisson
que nous pourrons petit à petit toucher
aussi des personnes à l’intérieur du système des médias ?
En secret
J’ai conduit leurs pas vers la Vérité… Je souffle en silence dans leur
poitrine (Rév d'Arès 28/6). Cela ramène
toujours chacun de nous à sa
responsabilité de pénitent
et de moissonneur. Regarder
où en est
l’autre ne fait ni avancer ma pénitence,
ni le monde. C’est en
moissonnant
qu’ensemble, soutenu par le Créateur, les médias changeront
leur regard : Tous
ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en
dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est
véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est
empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11). Si les
médias ne parlent pas de
La Révélation d’Arès,
c’est que nous ne sommes pas encore prêts, que
nous n’avons pas encore assez moissonné. Pour
être descendu
en ville [je peux affirmer que] cela reste aujourd'hui si difficile
pour moi que je n’ai de
leçon à donner à personne. Alors comme le Psaume 57, je prononce la
phrase: Je chanterai
pour Toi devant les hommes. Louis-Marie
|
21aou10 110C43 Je
pense comme vous (réponse au commentaire 110C16) qu’un entrefilet du
genre "...et à Arès, au milieu des pinèdes du Bassin d'Arcachon où
certains disent que Jésus serait apparu, les touristes profitent de la
Fête de l'Huître ces 13 et 14 Août", ne nous auraient pas nui. Seulement
voilà, même cette petite phrase apparemment banale et "dubitative"
pourrait avoir l’effet d’un coup de tonnerre spirituel dans un ciel
serein. J’imagine la tête du secrétaire du cardinal Jean-Pierre Ricard,
archevêque de Bordeaux, à qui un catholique du Bassin d’Arcachon
viendrait rapporter cette "innocente" formule. Par ailleurs,
la banalité de la phrase suppose que celle-ci soit répétée sur
plusieurs modes et à de nombreuses reprises, si l’on veut qu’elle
atteigne un certain degré d’efficacité auprès du grand public, beaucoup
moins sensible que les autorités en charge de la vie religieuse. La
redite banalisée supposant elle-même de la part des journalistes une
connaissance du sujet (ils n’acceptent jamais de se faire de simples
relais d’information), on retombe dans la problématique de l’évènement
que représente La
Révélation d’Arès, inassimilable par la presse et
l’opinion publique. D’où l’impossibilité de voir ce genre
d’entrefilet minimaliste dans un journal local, sauf quand il ne
servira plus à rien, c’est-à-dire quand l’opinion publique aura au
moins assimilé l’existence de La
Révélation d’Arès, faute d’en assimiler le contenu. Le
journalisme et l’opinion publique sont liés, comme le marchand est lié
aux besoins de la population dans une économie d’abondance. Il existe
bien des tentatives d’influencer l’opinion, comme il existe des
tentatives d’influencer les besoins des consommateurs (c’est ce que
l’on appelle la mercatique), mais cela reste minoritaire. Je
ne crois pas du tout au quatrième pouvoir. À peine le journalisme
peut-il représenter un contre-pouvoir ou plutôt un contrepoids aux
tentatives d’excès de pouvoir politique, mais il reste totalement
démuni face au pouvoir financier et face à la domination de l’opinion
générale, face au paradigme de la culture ambiante dont il se nourrit
lui-même, tant sur le plan des pensées qu’il véhicule que sur celui de
son fond de commerce: l’abonnement de ses lecteurs. De ce
fait, il n’existe pas de véritable liberté de la presse, pas plus qu’il
n’existe de véritable liberté individuelle dans la démocratie, censée
s’appuyer sur la souveraineté du peuple, alors qu’elle n’est restée
qu’au stade d’une réorganisation technique et juridique des pouvoirs en
rempart (fragile) contre la tyrannie. Malgré l’article 11 de
la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui affirme : "La
libre communication des pensées et des opinions est un des droits les
plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire,
imprimer librement (...)" et sa mise en œuvre (largement encadrée, donc
restreinte) par la loi du 29 juillet 1881, les média restent soumis au
principe d’’homéostasie systémique: le système les exclut dès qu’ils
représentent un danger pour son équilibre et sa survie. En
fait, l’histoire de la liberté médiatique coïncide avec l’histoire de
la conquête des libertés publiques (liberté de conscience, d’opinion,
d’expression, d’association, de circulation…). Dans cette conquête, la
presse et l’édition furent objectivement les alliés des courants
politiques humanistes et sociaux qui combattirent pour l’avènement et
la défense de la dignité et des droits fondamentaux des peuples et des
individus. C’est le temps des Zola, Jaurès, Camus. Les évènements
relatés par les journalistes trouvent alors leur fond dans les
idéologies progressistes. Une fois ces droits acquis et apparemment
sécurisés, les journalistes, toujours en quête d’évènements, mais pas
en quête de fond, et qui ont gardé ce réflexe de "sauveur" des droits,
soit ils vont chercher la coïncidence évènement/fond partout où ces
droits apparaissent menacés (dictatures, scandales, extrémismes…), mais
l'intérêt des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs repus à cet égard
s’épuise doucement, soit ils se passent du fond et ne recherchent que
les évènements propres à satisfaire la curiosité de la masse ou de
segments de clientèle (presse people, presse spécialisée). De
ce point de vue La
Révélation d’Arès présente un double handicap. Ce n’est ni
un évènement "crédible" ni un évènement "exploitable" en lui-même (pas
de feuilleton à rebondissements), et le fond, comme vous le dites très
bien, n’est pas "assimilable" à la culture dominante. C’est tout le
contraire. Conclusion, on ne peut rien attendre des média
classiques pour faire une place à La
Révélation d’Arès dans leur espace ou leur temps de parole. Personnellement,
je ne vois qu’une seule manière de devenir pour les média une "cible
intéressante" (mais est-ce souhaitable en l'état actuel de l'assemblée ?),
c’est de créer des évènements à partir desquels il serait possible de
proposer du fond, le Fond. Je
n’ai pas d’idée précise à ce sujet, mais je pense qu’il faudrait
trouver quelque chose d’aussi légitime, populaire et non-violent que
"la marche du sel" ou le "droit à l’eau" de Gandhi. Il s’agirait
d’actes de désobéissance civile ou de soutien à des propositions
insurgeantes positives qui permettraient en les étayant par le Fond spirituel
qu’ils manifesteraient de faire connaître la Parole donnée à Arès. Cela
nécessiterait une réflexion collective importante, une très bonne
préparation et coordination spirituelles et logistiques, des
volontaires courageux pour l’action et un travail étroit de
collaboration avec le prophète. Je pense que ce sera très difficile,
parce que, à la différence des droits déniés aux Indiens par l’empire
britannique, droits incontestables, vitaux et généraux, l’empire de
l’occident industrialisé a morcelé les droits des hommes en des
dizaines de catégories qui génèrent des intérêts divergents, voire
opposés, et qui mêlent des droits fondamentaux à des quasi-privilèges,
ce qui fait que toute action se heurte au risque de se voir accusée de
soutenir un intérêt catégoriel, une prérogative de groupe social ou
professionnel ou un courant politique. Mais difficile ne
veut pas dire impossible… Désidérius Faber
|
Réponse
: Il y a eu, du moins me l'a-t-on dit (comme toujours en
coup de vent, entre deux portes et de façon non circonstanciée), des
recherches faites par des frères et sœurs de notre assemblée, dans le
sens, que vous suggérez, de "quelque chose d’aussi légitime, populaire
et non-violent que "la marche
du sel" ou le "droit à l’eau" de Gandhi... d’actes de
désobéissance civile ou de soutien à des propositions insurgeantes
positives." Mais ces frères et sœurs, en étudiant leurs
propres idées et en y réfléchissant, se sont rendu compte que des
initiatives de ce type avaient déjà été accaparées et exploitées par
des organisme de type écologique comme "GreenPeace" ou philantropique
comme "Amesty
International", etc., devenus des vedettes en la
matière, très difficiles à concurrencer de façon notable. Les
initiatives que j'ai moi-même proposées pour ma part, comme
l'association pour la mise à disposition de toutes les croyances et
idéologies des églises devenues en 1905 (Loi Combe) des propriéts
publiques, ou l'association "Sentiers", etc. ont été en leur temps
refusées par l'assemblée.
|
21aou10 110C44 Clarisse
(110C24) avance que "la médiatisation incombe donc actuellement à ceux
qui acceptent ce message", et elle lance l'idée "d'un DVD [vidéo]
soigneusement travaillé, qui présentera l'événement d'Arès, des frères
et sœurs témoignant de leur foi, de leur changement de vie et du nouvel
espoir qui l'éclaire". Ce n'est pas, je crois, une idée
nouvelle, et je me rappelle une discussion avec un frère (Bernard
d''Ile de France), qui envisageait le début d'un reportage sur
l'événement et sur La
Révélation d'Arès. Il avait pensé d'abord reconstituer
votre fuite en Land Rover dans la forêt (*), peut-être pour accrocher
d'emblée le spectateur sur cette tentation de fuir Dieu, pour la
désamorcer symboliquement et poser ainsi la base d'un reportage
susceptible de concerner davantage de gens. Il est
question plus haut de provocation, puisque "la plupart des gens semble
n'être pas concernée" : Émotion, quand tu nous tiens ! J'imaginais
pour ma part quelqu'un déambulant dans la ville où habite "l'homme qui
a vu Dieu et qui est vivant" (référence à consonnance biblique),
questionnant des passants, des sympathisants, et vous rencontrant
peut-être au final... Comprenez, je vois notre monde plein
d'égarement et de confusion, avec donc ici ou là des grandes soifs
proportionnelles, des gens lassés des mares pleines de fange (Rév d'Arès 30/2),
avec une envie du premier goût fort du chewing-gum, car tout autour est
mâché, remâché, rabâché. Moi personnellement, je carbure aux
Fisher man © [?], peu sucrés... La "cible", en langage
publicitaire, serait ces assoiffés de quête, ces ânes (Rév d'Arès 30/2) découvrant
que
l'eau vive
existe quelque part, car on leur montrerait
quelques gouttes "d'information vraie", sans rejetter le surnaturel (au
demeurant sensationnel). Bref, la cible serait ceux qui
s'identifieraient aux personnages de ce reportage, un badeau chercheur,
un prophète fuyant, et tous les autres. Heidegger parlait de
ces chemins forestiers qui ne mênent nulle part, j'y pense par
association d'idée : un reportage avec de la narration, et pourquoi pas
un développement sur la peur, qui plaît peut-être autant qu'elle égare
dans le monde actuel. Si la crainte de Dieu ne concerne que
des croyants, rares, la
peur justifie souvent notre refus d'accepter ce
message (Rév d'Arès
xxiv/3 et note de la dernière édition). Ce serait donc un
angle d'attaque. Mais peut-être que des gens compétents sont
déjà attellés à un projet de la sorte, sur une "piste" comparable,
peut-être même qu'ils ont dépassé leur propre fuite devant ce projet
car ils ont été apaisés et réconforté, comme par un doux parfum de
lys ? Qui
sait ? J'ai rêvé, et il m'arrive de continuer... (*)
Le 14/10/77, notes et réflexions sur les heures passées en présence de
Dieu)
Laurent
L.
|
Réponse
: Je suis encore plus que vous coupé de tout ce qui peut se
faire dans l'assemblée
en matière de DVD ou de représentation cinématographique, si de telles
initiatives y ont été réalisées. Depuis
"La Voix de Fer",
1988 ou 1989, vidéo réalisée par notre frère David N. — mais
d'accroche psychologiquement dépassée aujourd'hui et qui n'est plus
qu'un document historique — je n'ai rien vu, sinon un (ou deux)
petit(s) film(s)
intéressant(s) réalisés par notre frère Fabrice C. mais qui ne
parlaient pas directement de La
Révélation d'Arès et qui me furent présentés lors d'un
atelier dans les années 90. Moi-même,
faute de document de type DVD existant traitant directement de
l'événement et du message d'Arès, du moins à ma connaissance, je suis
actuellement obligé — et comme je n'y connais rien, ça va être minable
— de réaliser avec l'aide de ma fille Nina, qui n'y connaît guère plus
que moi, un document de base mi-diaporama mi-vidéo, réalisé avec les
moyens du bord (très réduits) pour m'aider dans une mission que je
prévois de faire dans le Sud. Le but que je poursuis ici est uniquement
de m'aider à ne pas répéter et répéter à un public, amené par la
mission de rue, des éléments de base, parce que les cardiologues me
recommandent instamment de réduire mes interventions parlées. Mon idée
est donc simplement de me présenter moi-même à travers ce document, en
m'excusant auprès de l'assistance pour la nullité artistique et
technique du document, et de ne commencer à parler moi-même, après sa
projection sur écran de télévision, que
pour répondre aux questions que le document aura suggérées à
l'assistance. Ce n'est donc pas du tout un DVD dans le sens
évoqué par Clarisse ou vous-même, c'est-à-dire, ni un documentaire, ni
un reportage, ni rien de professionnel. C'est simplement un petit
outil, fabriqué de bric et de broc dans ma solitude, pour aider ma
propre mission personnelle. C'est assez dire ainsi qu'il
n'existe rien qui soit à la hauteur de ce que vous souhaitez.
|
21aou10 110C45 Le
Pèlerinage, cette année, est bien différent des autres dans son vécu.
Il est moins contrasté. Il est calme [?... les autres pèlerinages
n'auraient-ils pas été calmes?], plus concentré, j'en retire beaucoup
de
paix et d'éclairage pour l'année à venir, des projets avec des frères
et sœurs. J'ai été si heureuse de vous y voir, de prier près
de vous
sans oser vous aborder. Vous êtes tellement sollicité. Ce lieu est
magnifique et simple, vous avez su le réaliser pour que le Pèlerinage
de Feu se
passe dans les meilleurs conditions. Merci infiniment, j' y
pressant les générations à venir, le lieu sent l'éternité, la noblesse,
la
paix.
Je propose un témoignage pour votre entrée 110 sans être
bien sûre qu'il y ait sa place, alors merci d’en estimer la pertinence.
Ce qui est sûr, c’est que j’assume cette réalité dans l’affaire
juridique que j’ai engagée pour me protéger des conséquences de
paroles, courriers et actes de X. Il me semble que dans cette
affaire ressortent les mêmes hésitations qui poussent les
médias au silence, mais vous, de votre côté, avez d’autres éléments
que je n’ai pas. À vous donc de voir. Je ne mets
pas mon prénom pour ne
pas être reconnue de mes frères et sœurs, cela me gênerait. (...) Voici
un témoignage
prudent et concret qui rend compte du silence qui peut
toucher n’importe quelle situation liée à La Révélation d’Arès.
Il ne
s’agit pas directement du silence des médias mais de celui
rattaché à des intérêts bancaires, des tribunaux français et peut être
même en local de parcours politiques ne souhaitant pas de mauvaise
"pub" dans leur circonscription. Pour mieux comprendre, voici la
situation résumée. Un tribunal français est sollicité pour
une
situation ne pouvant plus se résoudre autrement que par la
voie juridique (...). Comme moi, cette personne, connait La
Révélation d’Arès mais elle s’en sert
pour émouvoir
tous les protagonistes et éviter ainsi de les faire agir. Cela pourrait
passer pour une farce, de folie douce, eh bien non ! C'est pris très au
sérieux, la peur en plus : une banque recule, un huissier
aussi. Il demande l’appui des forces de l’ordre finalement même la
procureure de la république dont dépend cette décision renonce à
l’accordée en 2008. Il s’agit pourtant d’une situation
relativement courante et simple pour les tribunaux: Un bien hypothéqué
par une banque peut être saisi pour rembourser
l’emprunt et ainsi essuyer la dette. Cela
fait quatre ans que
tout le monde renonce, prend des détours, je suis donc bien forcée de
penser qu’aujourd’hui tous ces représentants du roi noir ont peur
d’ouvrir la boite de Pandore que représente pour eux La
Révélation d’Arès. Ils ne souhaitent pas que la moindre
affaire y fasse
référence sur le moindre média public. Ils écoutent leurs
peurs premières se contentant d’informations rapides et
fausses. S’imaginent-ils qu’un dérapage malheureux pourrait amener des
journalistes à citer La
Révélation d’Arès ? La peur est évidement le
point principal de ce silence-là. Ils préfèrent poursuivre une
maman avec deux enfants. C’est lourd,
j’assume, car cela fait partie de ces choses dont le monde use contre
les changements qui les menacent et contre les prophètes depuis
toujours. Ma pénitence s’y affûte, je porte
cela dans la
conscience que peut-être jamais rien ne se débloquera par le fait que
La Révélation d’Arès
y est mélée. Je serai la petite part qui
témoigne d’autre chose que de vengeance
ou de colère,
mais de patience,
de paix,
de non-jugement. Ma
foi et l’espérance mise en moi
par la Vérité
venue à Arès m’accompagnent sans cesse. Quelle
justice puis-je attendre ? Attaqué directement, notre frère
ainé lui-même n’a-t-il pas dû prouver sa bonne foi au fisc
à plusieurs
reprises ? Qui dit ou écrit quelque part
que c’est un honnête
homme et que cette honnêteté renvoie directement à son témoignage et
donc aux évènements d’Arès ? Quel écrivain
ou
journaliste avoue, aussi, que les écrits de Michel Potay
nourrissent sa réflexion, l’aident dans son éditorial
ou ses recherches ? Il est évident pour celui qui
en est
informé, celui que La
Révélation d’Arès et les écrits du Frère Michel
éclairent déjà, que des milliers de personnes en France et dans le
monde [sont au courant].
Silence direct, oui mais la
mouche y boit déjà (Rév d'Arès xix/18). Les
Pèlerins d’Arès sont bien pour l’instant, les seuls médias directs de
La Révélation d’Arès
! Mon Champ est vaste (Rv d'Arès 35/1) :
il y a tant à faire partout, sous
toutes formes servant le bien,
la paix, le pardon, le choix libre
d’échapper à tous préjugés, l’intelligence
du cœur – qu’on soit croyant
ou incroyant. Lentille [du Sud ; il y a une autre Lentille
dans l'Est]
|
21aou10 110C46 Je
suis journaliste. J'ai lu, plutôt vite, mais j'ai
lu les opinions exprimées dans cette page de commentaires. Il
y du vrai et du moins vrai dans ce que disent ceux qui — je devine des
journalistes comme moi au milieu d'eux — expliquent le silence
des media. Il y a quand même une autre cause à ce silence,
importante, qui n'a pas été vraiment soulevée. C'est ce qui est devenu
inacceptable ou quasi
inacceptable: le personnage de Jésus Christ, central dans La Révélation d'Arès.
Pas seulement parce que la presse est passée sous influence juive —
c'est vrai et ça peut être dit sans antisémitisme, seulement sur fond
sociologique — mais parce que le dogme chrétien, qui a
tellement fait souffrir la presse libre depuis Théophraste Renaudot
[1586-1653, fondateur de la presse moderne] est largement devenu
inacceptable et que les journalistes encore
aujourd'hui expriment cette souffrance, par le silence s'il le
faut. Vous direz: Oui,
mais la presse d'Europe
Occidentale ne se prive pas de citer les grands événements religieux,
catholiques, protestants, etc., et pourquoi ne nous cite-telle pas
nous? Je répondrai que la presse générale ne cite qu'un minimum
d'événements religieux, ceux populaires et spectaculaire qu'elle ne
peut pas occulter. Vous ajouterez: Pourquoi alors le presse
ne cite-t-elle pas La
Révélation d'Arès et ses disciples qui rejettent
Jésus-Christ, dogmatisé en Dieu incarné et immolé pour le rachat des
péchés ? Je répondrai que la presse n'a pas vocation à
soulever une guerre de religion, parce que votre déni du dogme
chrétien, déni qui n'est pas d'opinion, mais prétendu révélé de source
divine, vraie ou fausse, exprimée par votre livre [La Révélation d'Arès],
soulèverait cette guerre. La presse préfère laisser le
conflit larvé ou introduit par d'autres voies. C'est à vous
de soulever ce conflit. Ce n'est pas aux journaux de le faire. Après
tout, ce ne sont que des journaux. La
presse n'a pas à revenir sur le mystère du fameux tombeau vide
[Matthieu 28/5-7, Luc 24/12], "tombeau, confident de mon
rêve infini"
[Beaudelaire, "Les Fleurs du Mal"]. N'est-ce pas assez dire
que la presse, au fond, a conscience, du problème que soulève La
Révélation d'Arès ? Vous devriez en être
satisfait. Il y aurait trop à dire sur le sujet, je choisis
de m'en tenir là. Ludovic
|
Réponse
: Merci pour ce commentaire. Je rappelle,
cependant, que nous Pèlerins d'Arès croyons aussi au tombeau vide
[Matthieu 28/5-7, Luc 24/12], autrement dit, nous croyons
aussi à la résurrection de Jésus, mais pour une autre raison que celle
invoquée par le dogme de Nicée-Constantinople, Nous croyons
que le Père a ressuscité le prophète Jésus, un homme, parce que
celui-ci éliminé trop tôt par les pouvoirs en place: le sanhédrin et la
procurateur romain, sa mission remarquable allait être totalement
perdue — à preuve, les apôtres qui s'enfuient, Pierre qui renie Jésus,
etc. Les apôtres ne trouvèrent la force de répandre le
Message de l'Évangile que parce que la résurrection avait eu lieu. Il
n'y eut pas que le
tombeau vide. Il y eut aussi Jésus apparaissant aux
apôtres et leur parlant (Luc
24/36-49). Je crois que Jésus m'apparut en 1974
comme il avait apparu aux apôtres et à d'autres par la suite
(Rév d'Arès 2/16-19). Il
ne m'a jamais échappé que les journalistes ne tiennent pas à entériner
ma foi dans ces apparitions de Jésus à Arès, mais vous, vous en
soulignez une cause noble et louable : Le souci de ne pas
relancer une "guerre de religion." J'avoue ne jamais avoir pensé à un
souci aussi grand de la part des journaux. S'il est aussi partagé que
vous semblez le dire, je me sens mieux disposé à l'égard de votre
profession. Mais pourquoi montre-t-elle si souvent autant de
petitesse? En tout cas, il y a au moins vous et quelques
autres sans doute pour partager ce souci. C'est une explication de
votre silence. Cela mérite d'être souligné, même si je ne considère pas
cela totalement satisfaisant de la part d'une presse si fière de sa
"mission d'information". Vous informez ou vous n'informez
pas? Après tout, vous n'êtes que des journaux.
|
29aou10 110C47 Heureusement
qu’un reste et un petit reste d’hommes ont l’intelligence de penser que
le monde doit changer (28/7), car les vieilles voix dans la pente (Rév d'Arès
xLv/2) se font l’écho du matérialisme rationalisant et participent de
l’intoxication générale des esprits. Peut-on dire que le silence des
médias soit aussi de l’intox ? Oui, un mensonge par omission participe
du mal, lorsqu’il est dommageable à quelqu’un, et donc à plus forte
raison s’il occulte un évènement de portée universelle comme La
Révélation d’Arès. Le Salut de millions d’hommes s’en trouve affecté
(le menteur assure le mauvais pour qu’il ne jeûne pas, pour qu’il ne
pleure pas (Rév d'Arès iv/6). Cependant, le traitement habituel de l’info,
principalement orienté sur le polémiquement "correct", les déviances
et ses conséquences ou le superficiel ne suggère pas un complot
organisé, mais plutôt une tournure d’esprit, sa self-approbation et
complaisance. Pour des individus qui se réclament aussi de la
responsabilité de faire bouger les lignes culturelles, il y a
manifestement un problème d’embourgeoisement, pour ne pas dire de
complicité passive. Il faudra bien qu’un jour ces hommes fassent leur
autocritique et s’attaquent à cette pollution mentale plus dommageable
pour l’avenir du monde que la menace climatique. On en revient donc
encore à la pénitence. Quand nous déplorons le matérialisme
rationalisant, cela ne veut pas dire que nous prônons le détachement de
la matière ni que nous encensons l’irrationnel (terme devenu
péjoratif), mais signifions qu’un matérialisme qui ignore le spirituel
(qui relève de l’âme) s’ampute du moyen essentiel de faire évoluer ce
monde. Quiconque fait appel à sa raison comprendra que celui qui aime,
qui pardonne, qui fait la paix, qui se détache de tous ses préjugés,
qui développe son intelligence spirituelle (qui rend bonnes ses pensées
et actions), bref qui fait pénitence et qui construit son âme, fera
plus pour le monde, que celui qui compte, qui (se) trompe, qui
(se) corrompt, etc. bref qui calcule le meilleur moyen de dominer,
d’exercer un pouvoir, de tirer profit du faible ou de faire valoir des
dogmes, des lois, des théories, des idées, des tentations qui
détournent tout un chacun de construire son âme. Sachant
cela, on peut
se demander pourquoi les médias ont adopté le silence, car nul doute
que
certains ont de la sympathie pour les Pèlerins d’Arès, que beaucoup ont
"compris" le message arèsien, connaissent les conséquences de leur
dérobade (y compris pour leur Salut personnel), et pourtant continuent
à remâcher les ficelles usées. Comme quoi, il ne suffit pas d’entendre
la Vérité de la Sagesse même pour adopter sur le champ la bonne
conduite. Alors d’où vient ce mutisme? Peut-il seulement s’expliquer
par la distance qui sépare la compréhension de l’assimilation? Outre
les causes déjà évoquées dans ce blog, la première d’entre elles est
l’imprégnation de ce monde et la difficulté (mais non l’impossibilité)
à se projeter dans un monde fait de pénitents. Cette difficulté
n’affecte pas seulement les journalistes, mais l’humanité entière. La
souffrance, la maladie et la mort ne sont pas non plus ressenties comme
des états perpétués par nos manquements à la pénitence, ni appréhendées
comme des anomalies surmontables. Que l’amour, le pardon et la paix
figurent chez beaucoup parmi les attitudes générant un monde plus
serein, cela ne fait pas de doute (encore que nombre d’entre nous
soient enclins à y mettre des restrictions), en revanche combien
comprennent la nécessité d’un monde absolument libre de toute forme de
pouvoir: celui que nous recherchons ou que nous subissons d’autrui
comme de nos propres dépendances, toutes ces atteintes à l’origine de
rancunes, de vengeances et de souffrances sans fin? Et pour finir,
même en comprenant cela, combien vivent leur vie sans rester esclaves
de ces mêmes pouvoirs (ou sans y recourir) pour rendre le monde changé
possible? Parallèlement, il y a refus de se projeter dans les
conséquences de la non-pénitence. Qui peut s’imaginer privé d’âme, en
spectre lamentable, ou refuse de croire malgré ses fautes, que le Père
trop aimant ne saurait venir au secours du Salut qu’il ne s’est pas
construit? C’est avec notre liberté que nous avons perdu la Vie
spirituelle et c’est avec elle que nous la retrouverons. Contrairement
à Adam, nous connaissons l’Histoire, nous pouvons éviter les pièges
qu’il n’a pas su voir, mais il nous faut retrouver son amour absolu et
son intelligence (avant qu’il ne chute), notamment pour se convaincre
qu’une anarchie de pénitents soit possible. Choisir qui nous voulons
être, des Dieux ou des esclaves, changer de référentiel est une tâche
ardue qui demande de la constance. Nous aurons pour longtemps encore à
composer (mais pas à y céder) avec le mal parce que nous somme tous à
la fois victimes et pécheurs (cf : la prière du pécheur Rév d'Arès
12/4). Si nous apprenions autant de nos échecs que de nos
victoires sur le mal, il n’y aurait qu’à se dire: «"Le temps fera son
effet salvateur", mais hélas, trop d’échecs peuvent se révéler fatals
ou finissent par ne plus rien nous apprendre des conditions de retour
au Fond, à ne plus distinguer ce qui est mal de ce qui est bien,
jusqu’à nous faire perdre la conviction que seul le Bien actif (cf :
les nombreuses références à l’existentialisme et à la pénitence) ramène
la Vérité (Ma Justice 22/12) et le bonheur. Une humanité sans Vent et
sans étoile pour la guider dans la nuit s’expose au pire. Le risque de
perdre la possibilité de retrouver la Vie s’accroît considérablement de
génération en génération. Ainsi nous entendons souvent, même d’un
silence assourdissant: "Ce que dit frère Michel est génial, mais je
ne suis pas concerné." C’est bien là, l’expression de la difficulté à
se projeter dans le monde changé, comme de prendre conscience que
l’homme qui se coupe du Père n’engendre qu’un système non viable. D’aucun pourrait objecter: "Alors, nous ne sommes pas réellement
libres puisque, si nous n’écoutons pas Dieu, nous subissons nos
ténèbres sans pouvoir instaurer notre propre système!" N’en
déplaise aux indépendantistes, seul Dieu est Maître de l’Eau (Rév d'Arès 20/1)
et aucun homme, aucune civilisation, aucune intelligence, aucune race
n’a installé et ne pourra installer le bonheur définitif sur terre ou
ailleurs sans Lui, ni sans Ses Préceptes. Cet univers est Sa Création ;
vouloir créer autre chose n’est que l’expression d’une créature qui se
considère distincte du Créateur, qui s’enorgueillit de ses maigres
victoires, comme de son étroite rationalité pour se prétendre le
rejeton d’une suite de hasards qui défie les lois même du hasard, qui
pense ne recevoir de Dieu aucun enseignement et qui vit dans l’illusion
de vaincre par ses propres inventions la souffrance et la mort tout en
continuant de pécher. Pathétique ignorance. Nous payons cher notre
indépendance et notre matérialisme rationalisant. Un jour chacun devra
tirer sa révérence à ce monde et l’inconnu s’ouvrira grand devant,
chacun comprendra alors vraiment ce qu’est l’absence de pénitence. Oui,
heureusement qu’il y a encore des hommes qui ont l’intelligence de
penser que le monde doit changer : les morts, leurs dents serrent (Rév d'Arès
i/3). Francis N.
|
29aou10 110C48 Considérable
est le nombre de gens, dont les journalistes évidemment, qui
considèrent La
Révélation d'Arès comme un faux ou une une sorte de
"voyage" du genre produit par la psychochimie, autrement dit, soit
une escroquerie, soit une illusion, un rêve, un délire. Typique
de ce genre de rejet est la suivante, récemment relevée sur un site
d'Internet, qui a pour auteur quelqu'un qui semble parler en
connaissance de cause, mais qui brille surtout par sa haine envers votre
personne, frère Michel, et envers les Pèlerins d'Arès, et qui n'ayant probablement aucun compte à
rendre à personne ose écrire sa pensée, ce que n'oserait quand même pas
un journaliste qui devrait vous accorder un droit de réponse publique
aux termes de la loi. Je vous laisse juge : La
Révélation d'Arès est une belle imposture : Jésus, puis Dieu Lui-Même
auraient parlé à un homme, qui depuis ne cesse d'écrire et de réécrire
ses livres pour les vendre, bien sûr ; d'empocher la demi-dîme de ses
disciples, de s'acheter plusieurs appartements (2 à Bordeaux et une
maison secondaire à Toulouse), une nouvelle voiture, etc. L'entreprise
est familliale, et le "prophète" des pèlerins d'arès tourne en rond et
radote ses théories depuis 30 ans, à qui veut bien l'entendre et le
payer surtout ! J'atteste aussi que ce soi-disant "prophète"
ment aux gens et les manipule sans cesse, voir mon site :
http://revelationares.discutforum.com/ Bref, lisez la
Révélation d'Arès si vous le voulez, mais fuyez les pèlerins d'arès et
leur "prophète", petit p. (les pèlerins d'arès qui liront, comprendront) Ne
vous fiez pas aux discours de B. [?] et compagnie, ils sont tous aussi
conditionnés les uns que les autres, tous formatés. Ils ne parlent pas
en leur âme et conscience, ils ne font que répéter les mots de leur
vénéré prophète, ce sont de bons petits chiens qui suivent leur maître
en tirant la langue. Et encore, vous ne connaissez pas les chiens de
garde du "prophète"... lâches, bêtes et méchants. Bref, si
vous ne voulez pas perdre la foi, si vous voulez garder votre liberté
de penser et votre sens critique, si vous ne voulez pas être d'avantage
dégoûtés par la nature humaine, et si vous voulez garder votre argent
pour des causes vraiment justes, Fuyez!
Ce qu'on
a envie de fuir c'est surtout l'auteur de ces lignes haineuses,
tellement que son auteur ne voit même pas ses propres contradictions,
quand il dit : "Lisez La
Révélation d'Arès si vous le voulez, mais fuyez les
pèlerins d'arès et leur prophète!" J'étais mort de rire en
lisant cela! Comment peut-on dire en somme: "Lisez cette impoture, mais
fuyez l'imposteur!" Contradiction, qui semble dire que vous, Frère
Michel, êtes accusé d'escroquerie et de lucre, mais que
l'escroquerie par elle-même, La
Révélation d'Arès, est somme toute acceptable. N'importe
qui qui vous connaît et qui connaît bien le mouvement des Pèlerins
d'Arès sait qu'il n'y a pas de lucre en vous et que la fortune que
certains vous accusent d'entasser ne forme qu'un petit budget que vous
consacrez presque entièrement, et en comptant au plus juste, à votre mission et à celle des Pèlerins
d'Arès, comme l'admnistration fiscale a pu le vérifier à plusieurs
reprises. Quiconque connaît bien le mouvement d'Arès sait aussi que l'édition a toujours plus coûté que rapporté, bref, que
la mouvement d'Arès est des plus honnêtes et des plus dévoués à l'idéal qui soient. Oh!
mais je rêve. des journalistes seraient capables de telles
inconséquences. Tristan
|
Réponse
: Le texte que vous citez m'a déjà été signalé. Son auteur n'est pas journaliste. C'est une honnête femme,
que j'ai connue. Elle crut en La Révélation d'Arès
et en moi, son témoin. Elle ne croit plus en l'une ni en l'autre.
Le refus de foi ou la perte de foi sont, après tout, moins
inexplicables que la foi. Le
peuple juif aujourd'hui ne croit pas unanimement dans la Bible et dans
l'enseignement des rabbins, parce qu'il n'existe pas de preuve de
l'authenticité de la Bible, absolument aucune preuve archéologique.
Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, l'Exode, David, Salomon, Élie,
Isaïe, Ezéchiel, etc., ont-ils existé ? Historiquement parlant, la
réponse est non. Il n'existe d'eux aucune trace, pas d'autre preuve que
celle induite par la foi. Les meilleurs livres savants qui démontrent
que la Bible n'est qu'une fable sont écrits par des juifs. Je pense
que, de même, les meilleurs détracteurs de La Révélation d'Arès seront des pèlerins d'Arès. Est-ce que j'apporte des preuves directes, matérielles, de l'authenticité de La Révélation d'Arès ?
Non. Et quand bien même en apporterais-je, tout le monde me
croirait-il ? Non. Comme dit Jésus dans la parabole du pauvre Lazare: "Même
si quelqu'un ressuscitait sous leurs yeux, ils (chercheraient une
explication rationelle et) ne croiraient pas (Luc 16/31)." Toutefois, le texte que cite votre commentaire se situe dans un registre particulier de la négation. C'est
une objurgation écrite sur le ton de la haine avec les mensonges, les
mauvaises raisons qu'inspire la haine, mais la haine n'enlève pas à sa
rédactrice sa sincérité. Je
regrette cette opinion hostile, mais je suis avec La Révélation d'Arès
un défenseur de la liberté de penser et d'exprimer et, comme disait le
philosophe (Albert Camus, je crois): "Votre opinion m'est défavorable,
mais je mourrais pour défendre votre droit de l'exprimer." Ce
texte rejoint les nombreux libelles qui m'accusent régulièrement
d'imposture et de manœuvres financières sur le web, certains d'origine
française, d'autres d'origine belge ou canadienne, d'autres en anglais,
car, comme on peut s'en douter, l'édition anglaise qui circule
maintenant en quantité non négligeable a réveillé des libellistes
violents chez les anglophones aussi, notamment chez les protestants les
plus radicaux, qui voient en moi plus qu'un vil imposteur, ils voient Satan en personne.. La
plupart des détractions sont de simples dénis. Toutes ne sont pas
méchantes, spécieuses ou mensongères comme celle que vous citez, mais
quand elles le sont, elles ont toutes ceci de commun qu'elles ramènent La Révélation d'Arès
à une affaire d'argent, d'une part, et qu'elles tournent en crimes les
actes les plus normaux comme posséder un appartement, une voiture,
etc., en exagérant ou en en rajoutant pour forcer les faits, parce que la vérité ne paraît pas assez flétrissante. Je ne possède aucune "maison secondaire",
pas plus à Toulouse qu'ailleurs, alors on l'invente, pour forcer mon côté lucre. J'ai à
Bordeaux un appartement pour me loger comme n'importe qui et un bureau pour travailler comme n'importe qui,
mais la rédactrice dit "deux appartements" pour forcer l'idée de superflu, donc de cumul, de
lucre. Et ma "voiture nouvelle" est simplement venue
pour remplacer la précédente qui avait près de dix ans d'âge, laquelle
avait remplacé une voiture qui avait elle-même près de dix ans... Rien
d'exceptionnel pour quelqu'un que son travail et sa mission obligent à
rouler beaucoup et... sans chauffeur. Si je m'étais
enrichi comme le prétend l'auteur de ce texte, je me la coulerais douce
dans une belle retraite au lieu de travailler, de poursuivre mon idéal avec passion, comme je le fais à
81 ans. Mais c'est moins de ma personne, qui sait mieux en son âme et conscience que La Révélation d'Arès
est vraie et que trente-six années d'hostilité et de déni ont couvert
d'un bon manteau de philosophie, que de mes frères et sœurs Pèlerins
d'Arès que je me fais ici le défenseur indigné. Les
Pèlerins d'Arès sont tous
d'honnêtes hommes et femmes, tous raisonnables et bons. Tous méritent
considération. Aucun d'eux ne saurait être traité comme ce texte
haineux les traite, m'autorisant le soupçon légitime que sa rédactrice
agit sous influence. Je peux croire que la femme que je connus a perdu
la foi, car cela peut arriver à n'importe qui et moi-même, bien
qu'obligé de par les faits de croire en La Révélation d'Arès,
n'ai pas été exempt de doutes terribles sur l'opportunité et la
possibilité de ma mission ou sur la façon de la conduire, mais je ne
peux pas croire que l'honnête femme que j'ai connue soit capable
d'aussi stupide méchanceté à moins d'être sous influence. De quoi, de
qui ? D'une médication ? De personnes ou au contraire de la
solitude ? D'autre chose ? Pour en revenir au sujet de cette entrée de blog, je ne pense pas qu'un journaliste, même un journaliste qui
voudrait me nuire, irait jusqu'à présenter des choses aussi ordinaires
et modestes sous ce jour d'invention. Le journalisme est un art grossier, mais quand même pas à ce
point-là.
|
29aou10 110C49 Je pense que la presse ne peut qu'avoir des difficultés à présenter un
message tel que le Message Révélé à Arès, ce message remet en cause
tout un système. Il est bouleversant; le journaliste qui présenterait
le message, avec l'accord de son Directeur, témoignerait de sa foi, de
son audace et prendrait un engagement.(cf. article du Pèlerin d'Arès de
Mars 84), La conscience de celui qui décide de
publier un tel message s'impliquerait utomatiquement. Ce
Message remet l'homme face à ses acquis et cet l'homme en étant lui-même ce qu'il souhaite voir se réaliser, un monde de
changement, par la justice, l'amour du prochain, le pardon des
offenses, la liberté spirituelle ; un monde où peu à peu la
dureté,la méchanceté, la mesquinerie, s'estomperaient pour
laisser libre cours à la fraternité, à la Beauté qui crée le Bien
(veillée 12/3)... cela peut paraitre risqué . Mais, lorsque
l'on connaît ce message, lorsque l'on en ressent la fécondité, et ses
heureuses perspectives, le risque de taire un message aussi important
devient plus grand encore. Ne rien faire, ne rien dire, alors que ce
message est un message prophétique, qu'il s'adresse au monde, le
respecter, l'honorer, éviter de l'entraver est déjà un grand Bien. En
acceptant que ce message soit porté à la Lumière comme Jésus
l'enseignait il y a deux milles ans (Matthieu 5/15). C'est
aussi accepter l'accueil d'un prophète en sa qualité de
prophète (Matthieu 10/40-42). Je
suis persuadée que si chacun entraidait son entourage à sortir de
l'indifférence, du jugement, de la peur et du mensonge, de cette
froideur qui est génératrice de vide, de malheur, et de pauvreté, la
difficulté du changement serait bien moindre! Aujourd'hui,
nous avons la chance d'avoir reçu ce Message d'Espérance et de connaitre son Témoin. Alors, avec cette
Voix, que le Père a nommé la Voix de Fer, ouvrons nos âmes
vers la Vie de paix et d'amour, en pensant aux
générations qui viennent tout comme nos parents et grands-parents ont
œuvré pour la liberté en leur temps. À tous ces jeunes baignés dans un
monde supra 'High Tech — un monde de recherche assurément — je souhaite
de tout cœur, d'aller bien au delà de leur clavier, pour aller chercher
cette petite lumière, peut-être par mail ou par internet,
ou I-phone, mais surtout au fond d'eux mêmes, pour générer la joie, la
bonté, le pardon... la liberté spirituelle! Un regard, une
écoute, un fou rire et la Vie reprend ! Grâce à cette Belle
promesse réaliste et réalisable que nous avons reçue du Père, en créant
la Vie tous les jours, par l'effort de prononcer la Parole pour
l'accomplir, we are the silence breakers (xLix/5) Danièle du Nord
|
29aou10 110C50 Mon commentaire se contentera d'une citation: "Le
journalisme... crée le mélodrame et annule la réflexion intérieurequi
ferait fuir la masse... Le journaliste moyen qui vous a posé une
question n'écoute pas votre réponse; il écoute son préjugé. Il
écrira nécessairement autre chose que ce que vous avez dit. Quoique pas
totalement autre chose il ne veut pas être démenti. Il ajoutera un
adjectif destiné à vous brouiller avec votre employeur ou avec vos
amis, il le commentera d'un adverbe pernicieux par vengeance d'avoir à
recueillir vos propos et donc à implicitement considérer que c'est vous
l'intéressant. Les journalistes colportent des inepties sur l'édition
et, je présume, sur tous les métiers. À mons avis, ils analysent tout
selon le leur (métier). J'ai rencontré des généraux, j'ai rencontré des
musiciens, j'ai rencontré des garagistes, jamais je n'ai vu comme chez
les journalistes cette plainte éternelle et ce dénigrement infini. Le
chef de rubrique est un con, la secrétaire de rédaction une nulle, le
propriétaire (du journal) un mufle, le journal minable, nul." Et
ces lignes ne sont pas de la plume du premier venu. Elles ont été
écrites par Charles Dantzig (Dictionnaire Égoïste de la Littérature
Française). Alors, que pouvons-nous, nous Pèlerins d'Arès et notre manifeste La Révélation d'Arès, espérer des journalistes quand un écrivain de la renommée de Charles Dantzig a lieu de se plaindre d'eux ? Jean-Marc
|
Réponse
: J'ai
lu ou plutôt parcouru — c'est le genre de livre où l'on grappille les
paragraphes plutôt qu'on ne le lit — Le Dictionnaire Égoïste de la
Littérature Française de Charles Dantzig en 2005 après mon infarctus,
quand je dus garder le lit. L'alitement
donne toujours l'occasion de se voir offrir et d'ouvrir des bouquins
qu'on n'a jamais le temps d'ouvrir en périodes d'activité. J'avais,
de loin, préféré l'Histoire de la Littérature Française de Paul Guth,
dont Charles Dantzig a plus ou moins repris le ton. Mais le livre
de Paul Guth est classé chronologiquement par auteurs, tandis que celui
de Charles Dantzig a un classement alphabétique, ce qui lui a permis
d'aborder des sujets aussi paralittéraires comme le journalisme que
littéraires. L'opinion de Charles Dantzig sur les journalistes
rejoint les innombrables opinions péjoratives sur le journalisme, dont
on trouve un certain nombre d'échantillons dans cette page de
commentaires. Il n'y a ici de vraiment neuf et ce n'est pas rien, je l'admets, que les talent et renom de Charles Dantzig.
|
05sep10 110C51 Je me permets d'écrire que c'est grâce à une revue que j'ai appris en 1988 qu'il s'était passé un évènement qui allait changer le monde et surtout les hommes. J'étais alors abonnée à une revue qui s'intitulait "Le Monde Inconnu". Cette
revue était vraiment spécialisée sur tous les sujets qui touchaient de
près la parapsychologie, l'astrologie,toute manifestation qui
paraissaient surnaturelle. Il y avait une page réservée à la publication de livres nouveaux parlant d'évènement surnaturels. Celui de "La Révélation d'Arès" paru à deux reprises me semble-t-il. En
tout les cas, c'est bien grâce à cette information médiatique et
expliquant bien l'évènement que je suis allée me procurer le livre dans
une librairie de ma ville, qui bien heureusement ,l'avait en rayon. Depuis vingt deux années et grâce à cette annonce La Révélation d'Arès est bien devenue ma raison d'exister, en faisant pénitence et en moissonnant toujours plus de pénitents. Patricia
|
Réponse
: Un grand merci pour cette information. Comme je suis tombé des nues en lisant Philippe C (110C38) je tombe des nues en vous lisant. Je ne me souviens pas de cette revue "Le Monde Inconnu" et moins encore d'un article sur La Révélation d'Arès
qui y fut publié. Avez-vous conservé cette publication ? Si oui,
pouvez-vous m'adresser une copie de l'article ? À tout le moins,
vous souvenez-vous du nom du signataire de l'article ? Lisant cette information, je me sens plus penaud encore. Cela m'oblige à corriger encore ce que dit mon entrée 110. Il y a donc quand même eu des traces médiatiques, apparemment bienveillantes de surcroît, de La Révélation d'Arès. Pardonnez-moi, Messieurs les journalistes !
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05sep10 110C52 Vous écrivez dans votre réponse au commentaire 110C48 "Nous
croyons que le Père a ressuscité le prophète Jésus, un homme, parce que
celui-ci éliminé trop tôt par les pouvoirs en place: le sanhédrin et la
procurateur romain, sa mission remarquable allait être totalement
perdue — à preuve, les apôtres qui s'enfuient, Pierre qui renie Jésus,
etc." Permettez moi de vous faire remarquer qu’à plusieurs reprises dans La Révélation d’Arès
Jésus parle de son sacrifice, j’en déduis donc qu’il savait qu’il
allait être mise à mort, mais je suppose aussi qu’il savait qu’il
serait ressucité (si l’on en croit les réponses énigmatiques qu’il
faisait aux apotres sur sa mort prochaine) et qu’il pourrait apparaître
aux apôtres afin de les conforter et consoler dans leur foi dans son message. Je
ne sais pas où vous êtes allé chercher cette interprêtation qui me
semble en complète contradiction avec ce que l’on peut lire dans La Révélation d’Arès.
Je comprends que vous ne vouliez pas soutenir la thèse de l’église
catholique qui dit que Jésus s’est sacrifié pour racheter les péchés du
monde (thèse qui n’est pas du tout écrite dans les 4 évangiles) mais je
trouve bizarre cette idée de Dieu qui intervient pour sauver la mission
de Jésus. Patrick R (dans le 78)
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Réponse
: Votre
commentaire sort complètement du sujet "le silence des media", mais
donne suite à ma réponse à Ludovic (110C46 et non 110C48, comme vous
dites) et je pense courtois de vous rappeler que c'est là un sujet sur
lequel je me suis beaucoup étendu pendant les trente-cinq dernières
années et je ne peux que vous renvoyer à mes multiples allocations et à
mes commentaires et annotations. Jésus envisagea sa condamnation à
mort et le dit à ses apôtres, parce que cette possibilité n'était hélas
que trop vraisemblable pour un homme prêchant ce qu'il prêchait dans
une théocratie — le judaïsme de son temps était théocratique — que la
révélation qu'il répandait menaçait, mais je ne crois pas un instant
qu'il ait dit qu'il ressusciterait le troisième jour. Cela
fait
partie des propos ajoutés par l'église naissante des premiers siècles
pour forcer la conviction des fidèles dans le sens théologique — Jésus
Fils de Dieu et Dieu lui-même — qu'elle allait faire triompher à Nicée
en 325, mais cela ne correspond pas à la réalité. Ce sont des propos
qui seront, j'en suis convaincu, retirés du Nouveau Testament, des
propos du même ordre que ce "Allez... baptiser les nations au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Marc 16/15 et suite)" qui a
heureusement été supprimé des éditions récente de la Bible, alors
qu'ils figuraient encore dans la Bible que j'utilisais quand j'étais
ecclésiastique. C'est pour que j'efface ce que j'avais adoré que le
Père m'a demandé d'écarter les livres d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12), c'est à dire tous les faux propos et récits qui encombrent les Écritures. Si vous étiez Pèlerin d'Arès ou si aviez seulement suivi de près le mouvemnt des Pèlerins d'Arès, vous sauriez tout cela. Vous n'avez pas encore appris à lire La Révélation d'Arès
comme il faut la lire et comme il faut la vivre. Vous n'avez pas encore
fait le grand passage vers la spiritualité redonnée au monde à Arès. J'affirme
que le Père ressuscita le prophète, probablement le meilleur qu'il pût
trouver, parce que sans la résurrection sa mission aurait été anéantie
par "le scandale de la croix".
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05sep10 110C53 Je vous ai adressé le 29 août un commentaire faisant écho à celui de Tristan [110C48]. Vous ne l'avez pas publié. C'est
peut-être à cause de la personne, auteur des lignes malveillantes
qu'avait citéesTristan, ou à cause du sujet qui ne vous paraît pas
approprié à l'entrée de blog "le silence des media", ou à cause de moi
qui vous ai connu il y a longtemps quand vous exerciez le sacerdoce
(j'étais là, un Canadien de passage à Bourges, pour la célébration de
la nuit pascale en 1973), ou à cause des trois, ou à cause d'une perte
(des Emails se perdent quelquefois sur le web). Je trouve que le sujet est quand même approprié au silence des media. Voilà ce que je disais le 29 août : Jamais
un media journalistique ou romanesque, vidéographique,
cinématographique, théâtral, etc., qui veut vous discréditer, comme la
femme [110C48] le fait, ne vous présentera comme un filou qui a inventé
une apparition et un message céleste pour se faire de l'argent, parce
que cette présentation est infantile, elle ne correspond ni à votre
personnalité ni à la psychologie d'un homme de 45 ans ayant déjà
l'expérience de la vie et de la société et muni d'un fortr bagage
académique et intellectuel. Les dénigreurs expérimentés, par exemple
les journalistes, ne présenteront jamais vos motifs sous cet angle
puéril. Je me rappelle à vous. Nous nous sommes rencontrés à Bourges en 1973. J'étais
un étudiant canadien à la recherche de ses racines berrichonnes (côté
père, mes racines sont russes côté mère). Nous avons parlé pendant les
agapes partagées, selon la tradition, dans l'église même, après la
liturgie nocturne de la Résurrection. J'étais très étonné de voir
l'église pleine à craquer de Yougoslaves, de Grecs, de Bulgares,
mais aussi de nombreux Français convertis à la foi orthodoxe sous votre
houlette et je m'étais émerveillé de voir qu'à notre époque un homme
pouvait réveiller la foi en voie d'extinction, mais vous avez rafraîchi
mon enthousiasme par un scepticisme complet sur l'avenir de la foi. Je
vous revois, comme si c'était hier, apôtre au regard bleu d'une
lucidité frappante, cassant dans une assiette sur vos genoux pour le
manger un de ces beaux œufs décorés pendant le Carême, comme ma mère le
faisait. Je vous entends encore me disant des choses
mélancholiques ; je m'en souviens presque mot à mot : "Non,
partout la foi se dissout dans la perte des illusions et dans la bain
de matérialisme où nous plonge cette société industrielle et
consumériste. Apprenez qu'ici dans cette région [le Berry] une paroisse
catholique sur trois ou sur quatre n'a plus de curé. Il faut se faire
une raison, la foi chrétienne va descendre dans de nouvelles
catacombes, pas souterraines mais sociales, pas pour la raison antique
quand la foi était contagieuse et persécutée parce qu'elle se
répandait, mais pour la raison inverse, parce qu'elle est devenue
repoussante et sera abandonnée dans un bas-fond. Ce que vous voyez ici
[à Bourges] est une exception. Pour une longue période historique
il n'y a pas d'avenir pour la foi." L'homme d'église très averti
et équilibré qui me disait : "Il n'y a pas d'avenir pour la foi," ne
pouvait pas, un an plus tard, inventer une apparition et une écriture
venue de Dieu pour se faire de l'argent dans un domaine sans avenir.
Ç'aurait été comme vendre des cailloux à la place de sandwichs. S'il
avait voulu se faire de l'argent — et quand un filou cherche l'argent,
c'est la richesse qu'il cherche, surtout quand il en a comme vous les
moyens académiques et intellectuels, il ne cherche pas seulement des
petits moyens d'existence —, cet homme aurait écrit des romans, des
livres politiques, il aurait exploité un idéal ou un humanisme à la
mode dont les livres se vendaient, quelque chose à la manière de Régis
Debray — un rénégat à sa façon à la même époque —, il aurait inventé
autre chose qu'un livre invendable comme La Révélation d'Arès, que
tous les éditeurs ont refusé, à mon avis, parce qu'il n'était pas
commercialisable. On peut avancer l'hypothèse d'un complot du silence
aujourd'hui, mais on ne le pouvait pas du tout en 1974. Ce livre
n'était tout simplement pas dans l'air du temps et non seulement les
éditeurs le savaient, mais vous le premier le saviez. Vous m'en aviez
donné la preuve un an auparavant en 1973. Cette femme qui vous accuse d'avoir imaginé La Révélation d'Arès
par cupidité ignore tout de votre vie et elle est selon toute
vraisemblance jeune et inculte, très ignorante. Elle n'a pas notion des
réalités psychologiques de l'imposteur cupide. Le temps des Tartufe est
révolu et vous le saviez mieux que personne parce que dans l'église
vous avez, comme tous les ecclésiastiques, cotoyé un certain nombre de
Tartufe. Jamais un journaliste, même mauvais dans sa spécialité,
n'imaginera l'homme de qualité et d'intelligence que vous êtes versant
dans la filouterie ou la tartuferie cupide. Ça ne tient pas la route,
comme on dit. Les journaux gardent le silence, parce qu'ils savent
qu'il s'est forcément passé quelque chose d'exceptionnel à Arès en 1974
et 1977, mais ils cherchent une interprétation scientifiquement
satisfaisante pour le rationalisme ambiant. Médecin depuis
vingt-neuf ans, je conclus en confirmant que la science psychologique
et psychiatrique elle-même cherchera longtemps une explication
rationnelle à votre expérience à Arès et finira probablement, comme
moi, par admettre qu'un fait surnaturel de première importance s'est
produit là et qu'il va falloir vivre avec lui. Mais quand ? Guillaume
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Réponse
: Je
n'ai pas publié votre commentaire le 29 août parce j'étais en voyage et
qu'à partir de mon portable il ne m'est pas facile de mettre à jour ce
blog. Je suis rentré à Bordeaux hier soir. Je ne me souviens pas
de vous particulièrement, mais je me souviens bien de cette grande nuit
pascale de 1973 où il y avait beaucoup de monde dans mon église de la
sainte-Trinité et de Saint-Pantalémon à Bourges. Quand je pense que
l'homme si fervemment trinitaire que j'étais alors était seulement à
quelques mois d'entendre Jésus en personne lui dire que la trinité
n'était qu'un dieu à trois tête pour étonner les faibles (Rév d'Arès 23/7) ! "Cette femme qui m'accuse d'avoir imaginé La Révélation d'Arès
par cupidité" ignore, bien sûr, beaucoup de choses de ma vie et de la
vie en général. Je ne connais pas ou je ne me souviens pas de son âge,
mais comme vous dites, elle est de toute façon "jeune et inculte" et si
cela n'excuse pas la causticité de son accusation, cela en explique
l'inanité. Comme me l'a écrit à l'automne 2009 l'un de nos
frères, médecin psychiatre comme vous, mais en France, "s'attaquer à
une pointure spirituelle et intellectuelle comme le Frère Michel dénote
un certain infantilisme de l'accusatrice, mais lui donne aussi une
raison d'exister, car elle ne doit pas avoir la simplicité d'accepter
ce qu'elle est, socialement à peu près rien. Cela peut être affimé sans
la connaître. Elle avait tout a gagner à vous suivre, mais pouvait-elle
s'en rendre compte ? J'en doute." Je suis personnellement moins
sévère. Cette femme est sans expérience comme vous dites, mais je la
crois sincère. Ceci dit, vous ajoutez aux raisons du silence des
media déjà commentées dans cette page, une raison supplémentaire qui
n'est pas inintéressante. Merci. Votre commentaire dit que vous
avez "fini par admettre qu'un fait surnaturel de première importance
s'est produit à Arès et qu'il va falloir vivre avec lui." Si vous dites
cela par conviction, parce que vous êtes entré dans la ligne de foi
tracée par La Révélation d'Arès,
sachez que nous avons au Canada des contacts, les fils d'une possible
toile fraternelle dans ce pays immense (beaucoup de gens ignorent que
le Canada est plus grand que la Chine) qui, je le souhaite, se noueront
un jour. Demandez-moi et je vous donnerai quelques adresses.
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05sep10 110C54 Il y a un autre point qui n'a pas été évoqués à propos des media. C'est la bêtise. Je
ne sais pas pourquoi tout le monde pense que les journalistes sont des
gens intelligents. Ils ne le sont pas, puisque l'intelligence suppose
une certaine sensibilité. Les journaliste sont en fait assez bêtes, et
en conséquence assez insensibles, dans leur ensemble. Je le sais,
parce que je travaille dans la presse. Je n'écris pas dans les
journaux, mais je côtoie tous les jours ceux et celles qui y écrivent.
Je peux vous assurer qu'ils sont loin de briller par l'intelligence. La
raison en est d'ailleurs simple. Un journal n'embauche pas de
journalistes intelligents. Il embauche des journalistes soumis et
donnant satisfaction mais rien de plus — de bons écrivailleurs, aurait
dit Stendhal — à des propriétaires et à des rédacteurs en chef
eux-mêmes soumetteurs bien soumis. Je trouve que pour comprendre l'intérêt que présente La Révélation d'Arès il faut de l'intelligence. Ce n'est pas le cas. Stéphane
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Réponse
: Je
crois que tout le monde a plus ou moins pensé à la bêtise de la gente
journalistique, mais il est toujours très délicat de parler de ça. À
notre époque, tout le monde est considéré intelligent. Il suffit
d'écouter les discours électoraux pour voir que chaque candidat ou
chaque parti s'adresse à des Français qui ont tout compris, qui sauront
voter pour le bon et rejeter le mauvais. Il est vrai qu'on ne
définit l'intelligence qu'en définissant le niveau auquel on considère
qu'il y a ou qu'il n'y a pas intelligence, ce qui, à ma connaissance,
n'a jamais été déterminé qu'au niveau de l'astuce mathématique, le
fameux Q.I. Il est donc difficile, sinon impossible, de dire qui est et qui n'est pas vraimenet intelligent. Pas
contre, on sait que personne n'est bête, personne et surtout pas les
journalistes. Je n'ai mémoire que d'un seul journal qui eut le courage
de se dire "bête et méchant": "Hara-Kiri". En fait, c'était surtout un
journal loufoque, comique. Jean-Jacques Rousseau disait que
l'homme était perfectible, mais que cette perfectibilité même le
rendait tout à la fois "civilisé et enclin à devenir imbécile" ou
quelque chose d'approchant (Je cite de mémoire). Autrement dit, le
civilisé est rendu imbécile par sa civilisation même... par les idées
reçues ! Et s'il en est, en ce monde, qui suivent les idées
reçues pour ne jamais décevoir leur clintèle, ce sont bien les
journalistes. Ils ne sont bêtes que dans ce sens, mais c'est malheureusement le sens dont nous Pèlerins d'Arès pâtissons. La leçon que nous pouvons tirer de ce constat est que nous ne sommes pas prêts de voir les media en général citer La Révélation d'Arès chaque fois qu'il serait nécessaire de le faire, c'est-à-dire souvent. Mais nous avons vu dans cette page de commentaires que, malgré tout, quelques journaux ont parlé de La Révélation d'Arès. Tous les journalistes ne sont donc pas bêtes.
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05sep10 110C55 Bonjour Michel, C'est
la première fois que je me permets un commentaire, sinon nous nous
étions rencontrés lors d'une de vos venues à 'L'Aile Blanche" à
Neuchâtel. Vous m'aviez dit: "Courage !" et, depuis ce jour là, je n'y suis plus retourné, attristé par le poids de l'Appel ! Mais je suis en train de lire "Pénitence" du "Pèlerin d'Arès 1993-1996" et un peu de courage m'est revenu. Voici mon commentaire : Vous
dites que la solution radicale proposée par notre grand frère Bouddha
(renoncer à tout le côté matériel de l'existence) est totalement
irréaliste. Cela voudrait-il dire qu'un prophète comme Bouddha ou
vous-même puisse proposer des choses irréalistes ? De plus,
ayant lu de sa parole ainsi que surtout celle de Krishnamurti (Jiddu),
qui me semble-il éclaircir celle de Bouddha assombrie par les siècles,
il m'a été donné de comprendre que ce n'est pas le renoncement à tout
le côté matériel de l'existence qu'il prônait mais de simplement
renoncer à l'attachement que nous portons au côté matériel de
l'existence. Il ne faut donc pas renoncer au matériel, mais à seulement l'attachement que nous avons pour lui ? J'espère ne pas vous heurter, j'aimerais seulement comprendre... Bruno (de Suisse)
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Réponse
: Votre
commentaire n'a pas de rapport direct avec cette entrée "le
silence des media", mais ne ferais-je pas que rester moi-même
silencieux comme un grand media, si je laissais votre question sans
réponse? Je vous réponds donc et je vous réponds, soulevé par un
double sentiment : La joie de retrouver quelqu'un que j'ai
rencontré il y a fort longtemps en Suisse dans le Canton de Neûchatel
et l'émotion de le voir lire encore "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996",
preuve que La Révélation d'Arès, dont je ne suis que le porte-parole, a laissé une trace profonde dans son cœur. Bouddha
ne proposa pas une voie irréaliste en son temps ; la voie de
Bouddha est devenue irréaliste en nos temps: Être bouddhiste
aujourd'hui n'a plus grand sens pratique pour l'avenir du monde menacé
par le mal. Inversement, je ne propose pas, à travers La Révélation d'Arès, une voie irréaliste en mon temps, mais impraticable et irréaliste elle l'eut été au temps de Bouddha. Si la Voie Droite est unique comme est unique la Vérité absolue, la Voie
qui y mène diffère selon l'époque et le lieu. C'est pourquoi le Père,
dans sa Sagesse, revient tous les cinq cents, mille ou deux mille ans
appeler les hommes selon une ligne de Vérité unique, mais en variant les moyens selon les variations de mentalité et de forces de caracatère. La Voie que Bouddha proposa aux hommes cinq siècles avant Jésus était possible alors. Elle ne l'est plus, parce que le temps
— 25 siècles — est passé sur les hommes qui se sont multipliés, se sont
modifiés, moins capables de certaines choses, plus capables d'autres
choses — Je (Dieu) suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6), tiens-en toujours compte ! Nous
vivons des temps où le matériel s'impose beaucoup, beaucoup plus qu'au
temps de Bouddha, parce que la population humaine ayant
considérablement augmenté en nombre (multipliée par 100 environ), il
faut donner du travail et des salaires à tous en fabriquant beaucoup de
choses et en les achetant pour maintenir les emplois. L'attachement au
matériel ne peut donc plus être le renoncement, qui équivaudrait à une
crise mortelle de l'humanité — seulement un humain sur cent peut vivre
de son potager, de sa cueillette ou de sa pêche aujourd'hui — et c'est
pourquoi le Père préconise aujourd'hui la mesure, seulement la mesure, dans cet attachement : les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2-7). Notre mission a besoin de lèvres qui lancent l'Appel de la Pénitence. Venez nous prêter vos lèvres et donner au monde l'exemple de votre propre pénitence mesurée ! Le Créateur a besoin de re-créateurs de ce monde: Rejoignez-nous !
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XXxxxXX 110C56
Text
Signature
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Réponse
: Xxxx xxx.
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