Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog

13 mai 2010 (0108)  
port-royal, contre-exemple et exemple


Une religiosité aux antipodes de  La Révélation d'Arès,
mais un courage insurrectionnel spirituel à méditer.

Port-Royal

Méditer sur des gens et des idées qu'on aurait plutôt le réflexe de fuir, voilà un bon exercice d'amour, de respect des autres et même d'intelligence.
En ce jour où la chrétienté d'église fête l'Ascension de Jésus, aspiré là-haut où l'homme sauvé ne boit plus l'air (Rév d'Arès vi/1), j'entre en communion avec les Catholiques, non communion de dogmatisme mais d'immanence — des frères et sœurs humains de part et d'autre de ce qui les distingue — en méditant sur un point de leur histoire : Port-Royal.
Oui, Pèlerin d'Arès en effort permanent d'être libre (Rév d'Arès 10/10), libre de tous préjugés et en quête de liberté absolue, puisqu'étant existentiel je refais mon destin (Rév d'Arès 30/11) et le destin du monde (28/7), je trouve matière à réflexion dans Port-Royal comme dans n'importe quelle autre expérience de la foi en quête de liberté à l'image et ressemblance du Créateur : irréductible.
Même disparu depuis trois siècles, Port-Royal n'en finit pas de proclamer de concert avec tous ceux qui en appellent à la conscience universelle, qu'aucune loi des rats (Rév d'Arès xix/24) ne soumettra jamais, la dignité et la liberté absolues de l'homme face aux pouvoirs du monde, religieux, politiques, intellectuels, anciens, présents ou futurs.

J'entends d'ici les habituels protestataires : "Quoi encore ? Vous méditez sur ce couvent catholique, de surcroît janséniste (prédestinationniste), où la foi s'était égarée aux antipodes de La Révélation d'Arès ?"
Ne me jugez pas étourdiment ! Je me désole des excès d'erreur commis par les religieuses de Port-Royal pour fuir les péchés et corruptions de leur siècle et de leur propre église,
ainsi je me prémunis contre les étranges radicalismes qui tentent ceux qui désespèrent de voir le monde changer en bien
et je trouve une occasion nouvelle de louanger le Père qui à Arès a rappelé aux hommes que les plans théologiques ne servent à rien, parce que seuls les actes bons — la pénitence — sauvent,
mais en même temps je médite le superbe courage de Port-Royal dans l'insurrection spirituelle.


Libres d'oublier Port-Royal sont tous ceux et celles que Port-Royal révulse ou n'intéresse pas, mais c'est pour moi, personnellement, aujourd'hui l'occasion d'une méditation personnelle sur deux point :
Port-Royal, le contre-exemple :
Ne nous y trompons pas, le contre-exemple absolu du Pèlerin d'Arès n'est pas la religieuse de Port-Royal ; c'est Adolf Hitler. Mais comme contre-exemple de foi, Port-Royal se posait là ! On y suivait les dogmes catholiques : Dieu-trinité (le dieu à trois têtes, Rév d'Arès 23/7), la rédemption par la mort de Dieu lui-même sur la croix, le magistère incontournable de l'église et du pape, etc., des croyances dont La Révélation d'Arès nous éloigne. Mais l'erreur des nonnes était plus grave encore. À Port-Royal on croyait à l'enseignement de deux ecclésiastiques, Cornélius Jansénius (le cerveau) et l'abbé de st-Cyran (la flamme prêcheuse du précédent), selon lesquels le salut dépendait non seulement du bon vouloir de Dieu, mais aussi d'une une certaine prédestination. C'est tout le contraire de ce qu'enseigne la Parole d'Arès qui rappelle que le salut de l'individu et du monde dépend uniquement du bon vouloir humain et que n'importe quel homme est promis au salut pour la simple peine d'une pénitence qui est une joie pour l'homme pieux (Rév d'Arès 28/25).
Port-Royal, l'exemple :
Port Royal fit preuve d'une résistance pacifique mais résolue aux pouvoirs religieux et politique. Sa force spirituelle insurrectionnelle, tant celle des religieuses que celle de leurs amis, pourtant dépourvus de toute puissance temporelle comme nous, Pèlerins d'Arès, le sommes, est un exemple "d'insurgeance" (Le Pèlerin d'Arès 1989, p.236) et d'extrême courage à méditer.

Port-Royal a fini effacé de la société par les princes, mais pas effacée des mémoires, ne serait-ce que pour avoir donné asile à des caractères d'une trempe exceptionnelle autant qu'à des grands esprits libres comme Blaise Pascal, auteur de "Pensées" qui allaient jusqu'à aujourd'hui nourrir les cœurs croyants libres.
Là où Port-Royal échoua, parce que cette communauté de foi partait d'un rigorisme sec, pas du tout orienté sur le changement du monde (Rév d'Arès 28/7), nous réussirons. La Révélation d'Arès nous fait partir d'une tout autre base spirituelle et sociale, d'assemblées souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1), parce que faites de pénitents qui n'attendent pas leur salut et le salut du monde de la Miséricorde et d'une Loi de prédestination, mais d'eux-mêmes en activant dans leurs vies l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et en se rendant libres de tous préjugés, se rendant ainsi capables de poser sur l'homme et les choses un regard neuf et créateur.

copyright 2006
Ajouter un commentaire
Commentaires:

15mai10 108C1
Inattendu!

Mais quand on connaît votre esprit d'ouverture on n'est pas tellement étonné de vous voir citer une expérience religieuse aussi rigoriste que celle de Port-Royal.
Il y a du bon à prendre partout.
Mais pourquoi vous qui étiez orthodoxe faites-vous référence à une expérience catholique ?
N'y a-t-il pas dans l'Eglise Orthodoxe, en Grèce, en Russie, en Roumanie ou ailleurs, des exemples équivalents de galimatias théologique mêlé de courage d'être libre de sa conscience ?
La Buse au-dessus des Bois


Réponse :
Oui, il y a eu des exemples approchants dans l'église orthodoxe, mais c'est en France et à un public essentiellement occidental que s'adresse ce blog.
L'exemple et le contre-exemple de Port-Royal est mieux compris en Occident.


15mai10  108C2  
On dit que Port-Royal, c'est la rébellion de l'intelligence. Il s'agit bien sûr de l'intelligence intellectuelle plutôt que de ce que vous appelez l'intelligence du cœur, qui est votre interprétation du faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Une interprétation admissible.
En tout cas, presque tous les historiens s'accordent pour attribuer au mouvement intellectuel qu'a abrité l'abbaye de Port-Royal au XVIIe siècle un mérite aussi grand que celui des Voltaire, Rousseau, etc., dans les idées qui ont conduit à la Révolution Française. Bien sûr, il faut oublier la théologie janséniste et ne voir que le courage intellectuel, comme vous dites.
Je devine donc, derrière les quelques paragraphes d'une entrée de blog, inévitablement courte, beaucoup de vos arrière-pensées et je les approuve.
Vous avez plusieurs raisons non-dites, en plus de celles dites, d'écrire que Port-Royal n'a pas fini de "rappeller à la conscience universelle, qu'aucune loi des rats (Rév d'Arès xix/24) ne soumettra jamais, la dignité et la liberté absolues de l'homme face aux pouvoirs du monde, religieux, politiques, intellectuels, anciens, présents ou futurs."
J'aime beaucoup cette entrée 108.
Votre horizon spirituel est très large.
Charles


15mai10  108C3
J'ai visité votre site et je tiens à vous féliciter pour la mise en ligne de La Révélation d'Arès, c'est clair et bien fait.
Bravo !
J'en ai profité pour relire un peu La Révélation d'Arès et j'ai noté un ou deux passages qui me chagrinent un peu, au niveau de votre interprétation...
Ce n'est pas une attaque ni une critique contre vous, mais quelques observations..
Je me permets de vous faire part d'une :
Par exemple :
Dans la veillée 25 page 59, Jésus vous dit : ...ton amour sera sagesse de Prince, non le Vent fou levé de Nazareth, la Trombe Qui traverse la terre éperdument..." [Rév d'Arès 25/7] Vous traduisez par l'idée que c'est le manque de cet amour fou qui manque aux princes et aux chefs et qui permettrait de ce passer d'eux..
J'interprète ce passage à l'opposé de vous !
C'est ce Vent fou (passion pour la croix au lieu de compréhension du Message, christianisme superstitieux, religiosité au lieu de spiritualité, etc...) qui est a déploré et qui engendre et a engendré des tas de maux.
Une Trombe éperdue ne peut pas être utile à quoi que ce soit...si ce n'est à souffler pour rien... comme un Vent fou.
Qu'en pensez vous ?
N'ai-je pas raison ?
Votre interprétation sur ce passage m'a toujours quelque peu interpellé....
Mais si j'ai raison sur ce point, je comprends qu'il n'est pas aisé pour vous de reprendre une interprétation sur le Message sans vous mettre un peu en difficulté...certains en profiteraient sûrement pour dénigrer tout ce que vous avez fait.
Pour moi, au contraire, cela prouve que vous êtes un homme (que Le Créateur a choisi pour délivrer Son Message) et que, comme tous les hommes, vous n'êtes pas parfait, (tout le monde pouvant faire des erreurs.., même vous...faire une erreur n'est pas grave en soit, c'est ne pas la reconnaitre qui est dommageable..)
Sans parler de votre état de bouleversement que vous aviez lors de Ces Messages...de votre première interprétation et de la difficulté à se "déculturer", comme vous dites.
En soit, pris seul, ce passage n'est pas très important, car on comprends de toute façon l'idée directrice de la Veillée, mais je pense qu'il est peut-être salutaire d'éclaircir ce point un peu obscur..
Olivier G


Réponse :
Votre commentaire n'a rien à voir avec une entrée de ce blog, mais je ne peux qu'y répondre, tellement je suis touché par votre condescendance à mon égard: "Je comprends qu'il n'est pas aisé pour vous de reprendre une interprétation sur le Message sans vous mettre un peu en difficulté...certains en profiteraient sûrement pour dénigrer tout ce que vous avez fait."
Non seulement vous n'en profitez pas pour me dénigrer, mais vous poussez votre indulgence à des sommets en me demandant, à propos de votre interprétation : "Qu'en pensez-vous ?"
Je réponds que je vous laisse votre interprétation, car vous êtes un homme libre et sûrement un homme de bien, mais que je garde la mienne, qui remonte à la première édition de La Révélation d'Arès avec annotations: 1984, ce qui démontre qu'il m'avait laborieusement fallu dix ans — de 1974 de1984 — pour la formuler.
Pour vous l'interprétation n'a demandé que quelque jour ! Et ça ne vous a pas paru léger.
Je ne suis pas comme vous doué de fulgurante lumière. J'ai toujours besoin de réfléchir, besoin aussi d'un délai pour la prière (Rév d'Arès 39/2) avant de dire quelque chose d'important.
Sans doute une tare chez moi, l'indice d'un esprit lourd ou... fou.
Vous savez ce qu'on disait de Nazareth dans l'antiquité: "De Nazareth que peut-il sortir de bon et sensé ?" On considérait que seule une folie pouvait sortir de ce bourg insignifiant, et cette folie, ce fut Jésus. Le Jésus du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7) et L'Évangile Donné à Arès.
Je suis mois aussi porteur de ce Vent fou face à la raison froide des princes, des ouvoirs religieux, politiques, intellectuels, scientifiques, etc.
Vous me donnez l'occasion d'affirmer, de confirmer même, que mon interprétation est très probablement la bonne.


15mai10  108C4  
Vous parlez de l'abbé de Saint-Cyran (en fait abbé de l'Abbaye de St-Cyran dans la région de Poitiers), dont le vrai nom était Jean Duvergier de Hauranne. C'était le grand oncle d'un de mes aïeux et mon grand-père maternel lui a consacré un mémoire, que personne n'a lu, je m'enpresse de le dire avec modestie.
Vous parlez de courage à propos des religieuses de Port-Royal, mais ce fut d'abord le courage de cet abbé, qui fit enfermé à la Bastille de 1638 à 1642 et qui n'en sortit que pour mourir.
C'était un parfait réactionnaire. Les religieuses de Port-Royal l'étaient tout autant. Sous cet angle, ils auraient été des adversaires farouches de La Révélation d'Arès avec ce qu'on a appelé leur "calvinisme rebouilli."
Mais, c'est vrai, un homme courageux et "insurrectionnel", puisqu'il fit dire à Richelieu qui aurait voulu se l'attacher, à qui il refusa ses service: "Ces gouvernements ne veulent près d'eux que des esclaves." Sous cet angle-là, ils étaient des consciences tout à fait libres, ce qui sous Louis XIII et sous Louis XIV était très mal vu. Richelieu fit répondre à st-Cyran qu'il était "plus dangereux que six armées."
Je pense qu'en classant les Pèlerins d'Arès parmi les "sectes" en 1996 le gouvernement Jupé les considéra aussi comme "plus dangereux que six armées".
C'est tout à votre honneur. Je vous souhaite d'avoir le même courage qu'eurent les religieuses, le chapelain et les protégés de Port-Royal.
L'époque était différente. Les gens de Port-Royal ne pouvaient qu'échouer et puis leur doctrine ne pouvait pas changer le monde. Dieu avec Sagesse a attendu 1974 pour revenir parler aux hommes à une époque où vous pouvez réussir, mais pas sans peine.
M. M.


16mai10  108C5
Bel exemple de liberte spirituelle, condition pour une belle créativité.
Se libérer pour se re-créer et re-créer un monde d'amour, de pardon, de paix et d'intelligence spirituelle
Replonger en soi pour replonger dans la foule en motivant les âmes altérées d'amour et évoluer vers cette humanité en devenir.
Que la pureté de notre foi dans la voie du changement du monde nous fasse entrevoir ce monde fait de relations humaines, d'organisation des âmes en travail pour retrouver le bonheur.
Éden


16mai10  108C6
J'ignorais l'histoire de Port-Royal. Il n'existe pas d'homme mauvais il n'y a que des victimes de la grave grippe liée au péché.
Cet article est éblouissant comme tous vos précédents articles.
Dans ce témoignage vous rappelez le courage de ces sœurs croyantes qui ont défendu leur univers religieux pacifiquement.
Toutefois, leur courage était idéologiquement embastillé par le système religieux, parce que l'homme qui fait le choix de se changer, se change pour se dévouer à la cause de l'amour libérateur et cela en ayant dans son cœur l'humanité entière.
Nous, Pélerins d'Arès, nous risquons aussi de nous figer dans une croyance avec en plus l'orgueil de nous croire sauvés parce que nous pratiquons ce que beaucoup de nos contemporains oublient de réaliser, la mission prophétique.
La prétention de l'exclusivité peut être source d'illusion.
Certes, la mission prophétique est audacieuse mais elle doit s'articuler avec la pénitence, c'est-à-dire se fondre dans notre vie ; elle doit être visible comme la montagne après la dispersion du brouillard.
Ce qui nous manque probablement c'est l'expression du bonheur à vivre ce fabuleux message de La Révélation d'Arès et cela à travers des actes qui pourront amèner le monde à se rappeler qu'il est bon de vivre à travers le partage sans le compte et sans l'intérêt.
Hakima


16mai10  108C7  
Si des visiteurs de votre blog ne regardent que les images, je ne sais pas ce qu'ils penseront du Pèlerin d'Arès Frère Michel en passant sur l'image publiée ici, l'abbesse de Port-Royal et sa sœur, qui portent sur la poitrine une grande croix rouge.
La croix est un emblème de foi qe les Pèlerins d'Arès ont abandonné, puisque, comme vous l'avez écrit il y a déjà longtemps, ce n'est que "un instrument de torture et non l'instrument de la rédemption."
C'était aussi l'emblème des croisés qui portaient la même croix cousue sur une tunique par-dessus leurs cuirasses.
Bref, c'est la croix de l'église catholique.
Il faut lire l'article 108 pour comprendre que vous n'êtes pas partisan de la religion de ces deux femmes, mais seulement l'admirateur de leur courage face au pouvoir du roi et de l'église (le roi a été, je crois, plus acharné contre elles que l'église) qui voulaient les réduire au "religieusement correct" et à "l'intellectuellement correct".
Je ne me rappelle plus très bien de l'histoire, mais je crois que la communauté de Port-Royal a fini réduite à sa maison de campagne [Port-Royal des Champs], dépouillée de sa maison de Paris, et réduite à deux ou trois bonnes sœurs.
L'abbé de st-Cyran a été jeté dans un cachot de la Bastille comme le dit M.M. [108C4]
Personne ne doute que, si la République Française ne s'était pas empêchée elle-même par sa Constitution de les réduire à rien, elle aurait jeté en prison, vous Frère Michel et quelques autres meneurs des Pèlerins d'Arès, au moment du fameux rapport parlementaires contre les sectes en 1995. Au lieu de ça, elle vous a jetés dans le soupçon de danger moral à défaut d'avoir pu vous jeter dans le soupçon de malhonnêteté financière.
C'est peut-être pire, parce que ça vous enlève le martyre.
Mais je crois que vous avez raison. Port-Royal n'a pu que laisser le souvenir admiratif d'une "religiosité" extrême et d'un grand courage intellectuel, mais les Pèlerins d'Arès de cette génération peuvent laisser le souvenir d'une espérance très différente qui donnera à l'homme et au monde un manteau neuf [Rév d'Arès 1/21].
Lady Gaga


16mai10  108C8
En sautant du "papou enchanté" par la musique de boîtes de nuit [entrée 107] à "port-royal, contre-exemple et exempel" (vous prenez soin de mettre contre-exemple en premier) vous faites preuve, une fois de plus, d'un éclectisme très grand, voire déroutant.
Ce blog navigue sur toutes les mers et s'amarre à tous les ports!
Après tout, Dieu n'est-il pas partout?
L'ennui, cest que le hommes n'arrivent pas à être partout et s'enferment chacun dans sa bulle. Vous risquez d'e^tre mal compris. Votre blog est fait d'un envol de bulles toutes différentes, même si elles se ramènent toutes à la même chose: La Révélation d'Arès.
Un tour de force.

Il n'y a qu'un authentique prophète pour s'y livrer.
Quel que soit le sujet, vous gardez une intransigeance pour La Révélation d'Arès comme seule ligne de conduite, ce n'est pas rien. Vous arrivez à montrer que dans la "religiosité" ridicule de Port-Royal (ridicules elles l'étaient, croyez-moi), les nonnes de Port-Royal avaient réellement tenté quelque chose d'héroïque : Rendre la conscience libre...  enfin, une fois de plus.
Les protestants avaient fait la même chose cent ans avant.
Mais les religieuses de Port-Royal n'était pas protestantes, mais ultra-catholiques en interprétant saint-Augusrtin de façon excessive.
C'étaient des cérébrales. Les Pèlerins d'Arès non seulement ne sont pas cérébraux. Ils partent de principes complètement pratiques: l'amour, le pardon, etc. (votre liste des os du squelette pénitence).
On est dans deux univers complètement différents.

Vous le dites d'ailleurs, vous ne retenez que le courage, ce qui montre que pour vous ce n'est pas rien et que vous le dites parce que vos frères en manquent... Supposition.
Une question m'intrigue quand même: Pourquoi vous inquiétez de gens qui ont vécu il y a trois cents ans ?
Qu'est-ce qu'ils peuvent nous apporter et qu'est-ce que vous pouvez leur apporter ?
Vous écrivez un peu comme si vous étiez leur prophète autant que vous êtes le prophète d'aujourd'hui, mais ils sont morts. Leur sort est scellé. Des gens courageux il y en a partout, y compris à notre époque.
André N.


Réponse :
Je peux répondre à votre question : "Pourquoi vous inquiétez de gens qui ont vécu il y a trois cents ans ? Qu'est-ce qu'ils peuvent nous apporter et qu'est-ce que vous pouvez leur apporter ? Vous écrivez un peu comme si vous étiez leur prophète autant que vous êtes le prophète d'aujourd'hui."
Je ne crois pas qu'un messager de Dieu, quel qu'il soit, à n'importe quelle époque, ait été envoyé dans le monde dans un but autre que de rappeler la Vérité éternelle et l'éternelle voie de salut.
Je dis bien éternelle Vérité et éternelle voie de salut.
Ce mot éternel montre que le Message du Père est de toujours pour les gens de toujours et donc, selon moi, les gens du passé comme les gens présents et futurs;
Dans ces conditions, pourquoi pour les morts le "sort serait-il scellé" ?
Il n'est pas "scellé". Si la voie de salut est enseignée aux conscience aujourd'hui et aux consciences à venir, elle l'est également aux conciences des disparus.
La voie de salut ne saurait être fermée pour les disparus. Il y a dans l'au-delà une évidente possibilité d'évolution.
En écrivant mon entrée 108 j'ai pensé aux religieuses de Port-Royal et à leurs amis comme si j'avais quelque chose à leur apprendre, qu'ils pourraient accomplir tout comme mes frères vivants peuvent l'accomplir.
Quand je prie, surtout quand je prie la nuit, je commence en étendant mes bras vers l'espace pour y inviter ceux qui s'y trouvent maintenant: mes frères et sœurs pour lesquels je fais mortification (Rév d'Arès 33/34), bien sûr, mais aussi pour tous les défunts qui peuplent l'espace, et je leur dis: "Vous, tous mes frères et sœurs invisibles mais vivants, rejoignez-moi, je vais vous apprendre à prier comme il faut prier, c'est-à-dire à prononcer la parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 31/6)."
Je crois qu'ainsi j'aide à s'élever ceux et celles qui sont dans l'espace, qui ne dorment pas du "repos éternel" qui n'existe que gravé sur les tombes de nos cimetières, mais qui vivent et qui donc suivent une certaine évolution, car il n'existe pas de vie, charnelle ou non, sans apprentissage et évolution,.
Oui, puisqu'il y a une vie au-delà de la mort, il y a une évolution pour cette vie-là, dont je suis aussi le prophète comme avant moi d'autres le furent,

parce que la Parole de Dieu est éternelle.


16mai10  108C9  
Cet article réveille ma foi. Je vois que vous ne faites pas table rase de toute la religion avant vous.
Vous ne pouvez pas agir sans l'inspiration de Dieu et Dieu vous demande d'aimer tous ceux qui ont vécu sur la terre.
Pour moi c'est un grand réconfort.
La simplicité qui est la nature de La Révélation d'Arès n'aurait pas été comprise des bonnes sœurs de Port-Royal, mais elles n'ont quand même pas perdu leur temps, puisque 350 ans après Dieu encoie un homme et lui permet de parler aussi d'elles qui se sont trompé, mais qui l'ont fait avec panache et bravoure comme les chevaliers.
Rien n'a donc jamais été inutile. Comme le dit Hakima [108C6] : "Il n'existe pas d'homme mauvais il n'y a que des victimes de la grave grippe du péché."
Merci.
Jacqueline


17mai10  108C10  
Je suis d'accord,vec les commentaires qui trouvent positif le regard que vous posez sur un phénomène catholique, plutôt ultra-catholique même, en y trouvant à méditer positivement...
Sur le courage de la collectivité religieuse de Port-Royal.face à ses persécuteurs, le roi, l'église et l'intelligentsia de l'époque..
Cela nous sort des vues étroitement limitées aux perspectives de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès.
Bravo et merci.
Renaud


Réponse :
Cette entrée 108 vous "sort des vues étroitement limitées aux perspectives de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès." ?
C'est parce que vous avez mal lu mon blog.
J'ai déjà proposé à la méditation de mes frères et des autres lecteurs des sujets religieux historiques qui n'étaient du tout "limités aux perspectives de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès" : Calvin, les Cathares, Giordano Bruno, etc. et des sujets actuels, religieux ou non: Lévy Strauss, Mark Boyle et le Dalaï Lama, Doris Lessing, l'Abbé Pierre, etc.
J'ai toujours eu conscience que nous étions envoyés au monde et que nous ne ferions rien sans l'humilité de regarder tout ce que le monde nous a donné de positif pour l'intégrer à la mission qui nous est spécifique.
Nous sommes les héritiers d'espérances, de souffrances, d'exemples, dans des domaines variés: religieux, humanistes, philosophiques, etc., et conscients que personne n'invente rien à partir de rien et que tout homme ne peut qu'agir en adaptant les outils intellectuels, spirituels, moraux, etc., hérités, en commençant par la langue dans laquelle j'écris la présente réponse et qui est la langue qu'utilisaient déjà tous les hommes qui m'ont précédés, langue que le Créateur lui-même a utilisée pour La Révélation d'Arès.
Ainsi je partage beaucoup avec Abraham, Moïse, Isaïe, etc. sans être juif, beaucoup avec Muhammad sans être musulman, beaucoup avec Jean-Paul Sartre sans être athée, bref, beaucoup avec beaucoup d'humains sans être ce qu'ils étaient ou ce qu'ils sont. Tous m'ont donné leurs reflets de la roche (Rév d'Arès 27/6) qu'il me faut maintenant défendre.
Je n'arriverai pas mettre mes frères sur la Voie du changement du monde, si je n'ai pas conscience que j'hérite de ce monde autant que j'ai hérité de Dieu à Arès.


18mai10  108C11
Voici, je pense, une « histoire janséniste » édifiante :
Nicolas Pavillon fut durant 40 ans (1637-1677) évêque dans la petite cité d’Alet [Aude], où je suis née.
Il était janséniste, austère et sévère, mais très proche des gens, s’occupant beaucoup des pauvres, etc.
Ordonné par Richelieu à Paris où il avait de grands amis et relations (son père était conseiller du roi), formé par Vincent-de Paul, il accepta cet évêché, étendu et très pauvre, perdu dans les montagnes du sud et ruiné par les guerres de religion.
Il s’installa dans les ruines de la maison épiscopale et se mit au travail, refusant les dépenses qu’aurait demandé la réparation de l’immense église en construction, dévastée des années plus tôt, comme tout le village, par les Huguenots. Il aménagea  sa cathédrale dans une partie modeste non touchée de cet édifice et dépensa sa fortune personnelle, importante, pour le diocèse. Il créa un séminaire pour former des clercs, dans sa propre maison, et choisit de "pieuses femmes du pays" qu’il formait "d’après ses doctrines" pour l’instruction des enfants.
Grand ami d’Arnaud* et de l’abbé de Saint-Cyran, il conçut un livre, "Le Rituel d’Alet", à l’usage de son diocèse, avec instructions en français, que le pape censura aussitôt, mais il passa outre jusqu’à sa mort.
Je ne sais s’il reste des traces de cette œuvre, mais un théologien calviniste, Leydeker, assura dans son "Histoire du Jansénisme" que ce livre "tend à la destruction de l’Église Catholique et de ses sacrements" !
Il se distingua, en outre, en refusant de payer au roi la Régale (droit pour le souverain de percevoir les revenus des évêchés dans certains cas). Louis XIV fut très mécontent de lui, mais comme il l’estimait "à cause de la réputation de ses vertus",il le laissa mourir en paix.
Petite, lors de la visite dominicale du cimetière, je contournais avec respect la dalle de pierre modeste, au ras du sol — "Fais attention, c’est la tombe de Mr. Pavillon !" — qui avait demandé d’être enterré avec les villageois.
Le 28ème évêque d’Alet (sur 35 ) est le seul dont ma famille parlait. Je ne pense pas que ce fût par souvenir du jansénisme, quoique j’entendais parfois ce mot et le nom, admiré de Pascal, mais de la bonté et de la force de caractère de cet homme.
Et puis, n’avait-il pas résisté au pouvoir du roi ? Et à celui du pape ? Méfiance quasi endémique dans cette région, marquée à jamais par l’épopée de la croisade et des massacres des cathares, par "ceux du nord."
Encore un héritage historique avec lequel il faut compter, et qu'il faut intégrer de toute façon.
Ce commentaire, malgré mes efforts pour aller à l’essentiel, est bien long ! Je ne sais pas non plus s’il apporte de l’eau au moulin de cette passionnante entrée.
B. L.

Note du blogger : *Arnaud: Il s'agit ici, je pense, d'Antoine Arnaud, dit le "Grand Arnaud", fils d'un célèbre avocat au Parlement de Paris (Antoine Arnaud, de même prénom) qui avait eu vingt enfants, dont plusieurs seraient également remarqués comme Robert Arnaud (d'Anfilly), traducteurs des "Confessions" de st-Augustin, également hôte de Port-Royal.
Le "Grand Arnaud" dont il s'agit probablement ici, docteur en Sorbonn et prêtre, fut disciple de l'abbé de st-Cyran, dont parle un des commentateurs (M.M. 108C4), et l'un des principaux adversaires théologiques et philosophique des Jésuites, les ennemis jurés des idées vénérées à Port-Royal. "Le "Grand Arnaud" fut d'ailleurs directeur de conscience des religieuses de ce couvent où il s'enferma douze ans. Un des actifs diffuseurs des idées de Cornélius Jansénius, il est l'auteurs de plusieurs ouvrages d'esprit janséniste ou d'érudition générale. C'était un homme qui avait aussi peu de souci de plaire que grand souci d'exprimer librement ses pensées. Rien d'étonnant à ce que le réfractaire évêque d'Alet (Aude), Nicolas Pavillon, dont nous parle ici la commentatrice, ait été lié au "Grand Arnaud".


Réponse :
Mais oui, votre commentaire "apporte de l’eau au moulin de cette entrée."
D'ailleurs, Nicolas Pavillon, évêque d'Alet (Aude) au 17ème siècle n'est pas inconnu des personnes intéressées par le mouvement janséniste de Port-Royal. Voilà ce qu'en dit L'Encyclopedia Universalis :

"Vincent de Paul fait nommer en 1637 Nicolas Pavillon à l'évêché d'Alet. Lorsque celui-ci quitte Paris pour cette région assez ingrate du Languedoc pyrénéen, c'est pour n'en plus revenir. Homme d'action, il s'emploie à la réorganisation religieuse de son diocèse — développant l'instruction, fondant un séminaire — et à la défense de ses diocésains, pour la plupart paysans pauvres, contre les exactions des partisans.
"D'une grande intransigeance morale, Pavillon va jusqu'à renouveler la pratique de la pénitence publique. Son horreur de la morale relâchée est à l'origine de son rapprochement avec Port-Royal. Son prestige et son rayonnement sont considérables : En 1655, il suscite la conversion du prince de Conti. Non moins attaché à ses droits qu'à ses devoirs d'évêque, il ne reconnaît d'autorité suprême dans l'Église que celle des conciles, c'est-à-dire des évêques assemblés, et refuse de s'incliner devant les décisions du roi ou du pape qui empiètent sur ses pouvoirs. Aussi, bien qu'il n'ait pas d'idées précises sur la doctrine de la grâce, refuse-t-il de faire signer purement et simplement le formulaire imposé en 1661 par l'assemblée du clergé et par la cour."

Comme vous voyez, l'homme qui fut le directeur spirituel de votre modeste lieu de naissance et de sa région, fut connu pour sa liberté de foi et d'expression. Il n'échappa à la persécution que parce qu'il était isolé dans un coin de France très pauvre qui n'intéressait personne politiquement, religieusement et... financièrement.
Nous avons toujours de quoi méditer sur les hommes libres, quelles que furent les idées qu'ils dédendirent ou défendent.


18mai10  108C12  
Tout le monde sait que la recherche de la vérité — même quand elle aboutit à des erreurs comme le jansénisme qui fermentait à Port-Royal — et la politique ou la religion n'ont jamais fait bon ménage.
Tout le monde sait que les chercheurs de vérité, dans l'antiquité, sous Louis XIV ou sous Staline, ont toujours été persécutés (Jésus) ou réduits au silence (les bagnards du Goulag) comme les Pèlerins d'Arès sont aujourd'hui réduits au silence par les media et d'autres institutions, qui pouvaient il fut un temps — de 1974 à 1994 — avoir l'excuse de l'ignorance, mais qui ensuite et jusqu'à maintenant montrent leur volonté d'étouffer par tous les moyens La Révélation d'Arès et le mouvemnt des Pèlerins d'Arès, qui ne peuvent plus être ignorés.
Ce que j'espère pour les Pèlerins d'Arès, dont je suis sympathisant et dont je deviendrai peut-être un frère actif, quand la peur de nuire à ma carrière sera passée, c'est qu'ils seront autre chose pour le monde qu'un souvenir à méditer comme Port-Royal, dont je suis heureux que vous parliez ici, frère Michel.
Je suis heureux que vous en parliez. Comme personne qui a lu La Révélation d'Arès ou simplement ce blog ne peut vous soupçonner de partager les idées de Port-Royal, tout le monde peut voir comme ça que vous ne craignez pas d'évoquer les hautes vertus humaines qui, finalement, comptent beaucoup plus que les idées, en particulier la vertu de conscience libre et brave. Quand je croise dans la rue, sur les boulevards et les avenues, des missionnaires de La Révélation d'Arès, je suis fier en mon for intérieur ; je me dis : "Voilà des braves, qui n'ont pas peur de rappeler le besoin de liberté absolue." Leur présence sur la voie publique m'a, de plus, fait comprendre que la liberté absolue est d'abord spirituelle.
L'existentialisme, qui caractérise la foi des Pèlerins d'Arès, est la philosophie de la liberté absolue. C'est d'ailleurs, je crois sa définition académique officielle.
Dieu a eu le nez fin en choisissant comme témoin un homme qui se demande pourquoi il a été choisi, alors qu'il a eu, à mon avis, le très grand mérite de comprendre très vite que L'Évangile Donné à Arès était une Parole d'esprit existentialiste, ce qui n'est pas évident aux premières lectures, il s'en faut. Je me souviens avoir lu dans un de vos écrits que vous aviez adressé à Martin Heidegger, encore vivant, un exemplaire de l'édition 1974 de L'Évangile Donné à Arès.
Les gens de Port-Royal, religieux ou laïcs (comme Pascal) exprimèrent leur existentialisme, à savoir le choix libre du type de religion (pour eux le catholicisme janséniste) dont ils avaient décidé de faire leur existence, même si ce n'est pas celle des Pèlerins d'Arès.
J'aurais aimé que vous présentiez Port-Royal dans cette veillée 108 sous le jour de la liberté existentielle, mais vous n'avez probablement pas voulu compliquer un sujet qui, déjà comme il est, n'est pas familier ou est difficile pour la plupart de vos lecteurs.
Vous êtes un sage, frère Michel. Il n'existe pas un seul Pèlerin d'Arès digne de ce nom qui ne soit fier d'être votre disciple comme je suis fier d'être l'ami (hélas silencieux, j'avoue ma lâcheté) des hérauts de La Révélation d'Arès que je croise dans la rue. Ils paraissent ignorés du public, mais leur mérite est considérable vu sous l'angle de l'humanité universelle qui se distingue de tout le monde animal, végétal et minéral, par la liberté de choisir son destin.
Cristobal


19mai10  108C13
Je ne connaissais pas Port-Royal.
Votre blog est pour moi source d'instruction.
J'ai donc été sur Wikipédia et j'ai lu, En effet ces femmes et ces hommes étaient courageux face aux pouvoirs qui finirent par tout raser. Cela fait peine.
Ceci dit, cela me rappelle les calomnies et autres méchancetés à l'égard de sœurs et frères croyants comme les Témoins de Jéhovah, avec qui le dialogue reste dificile (ma belle mère et certaines de mes sœurs sont Témoins de Jéhovah), mais dont je me retrouve souvent à défendre le courage et la foi face aux préjugés courants.

Et ceci [mon respect des autres, mon amour fraternel] grâce à La Révélation d'Arès et à l'enseignement du prophète sans lesquels je serai sans doute resté dans une opposition critique et douloureuse.
Aimer son prochain est une voie sûre vers le bonheur.
Philippe (du Dauphiné)


19mai10  108C14  
Tous les politiciens se sont toujours appuyés sur la peur. Le roi Louis XIV et l'église de France étaient des politiciens. Ils se sont donc décarcassé pour que le France ait peur de Port-Royal.
Comme ça, ils ont pu éliminer et détruire cette communauté de foi et de pensée et emprisonner l'abbé de st-Cyran sans qu'il y ait de remous ni même de protestations populaires... On avait dit au peuple qu'il fallait avoir peur de Port-Royal. Le peuple ne pouvait qu'applaudir à la disparition du danger !

C'est toujours aussi simple que ça. C'est le même truc qui est utilisé par les sectes antisectes.
C'est pourquoi le peuple reste aussi ignare de tout ce qu'on ne lit pas dans les journaux. C'est pourquoi on ne lit rien dans les journaux concernant La Révélation d'Arès ni du Frère Michel.
La politique moderne comme celle d'autrefois renouvelle sans arrêt les peurs, parce qu'une peur qui dure ne fait plus peur à la fin. Il existe des agences ministérielles et "républicaines" pour inventer des peurs nouvelles et les faire durer juste ce qu'il faut avant qu'elles ne fassent plus peur. La burqa fait peur, mais ça ne durera pas... Là le danger est quand même très très mince. Ils ont sûrement autre chose dans leurs dossiers à sortir dans un an ou deux. Peut-être les Pèlerins d'Arès ? Ah, ah !
Un petit détour par Port-Royal vous fait prendre un chemin insoupçonné pour rappeler tout ça à nos frères.
Vous ne laissez personne s'enformir. C'est bien.
Anabelle


19mai10  108C15
Je rebondis sur le commentaire d'Anabelle [108C14] qui parle de la burqa comme d'un de ces interdits faits à la conscience dont la France a la spécialité. Port-Royal na été qu'un exemple parmi d'innombrables dans l'Histoire de France.
J'étais à Montreuil mardi soir [?]. Il y a eu échange de gnons, intervention des flics, etc. Je trouve ça lamentable, mais les porteuses de burqa n'étaient pour rien là-dedans. C'étaient les anti-burqa les agressifs. Qu'est-ce que ça peut leur faire que des femmes se voilent le visage ? Est-ce qu'on leur demande de porter le voile ? Elles sont libres d'aller nues si ça leur plaît.
Je suis d'origine irakienne, mais citoyenne française, et je porte non pas la burqa (il n'y a personne, à ma connaissance, qui porte cette sorte de masque de fer en France), mais un voile qui laisse mes yeux visibles.
Mon mari, qui est un homme très pieux comme vous, ne m'y oblige pas, mais il est heureux de voir que je la porte et j'aime mon mari. C'est un bonheur pour moi de la voir heureux.
Sait-on qu'il y a plus de trente fois le nombre de Française, blessées de la face, qui portent des pansements ou des masques qui cachent leurs plaies ou leurs cicatrices? Qui y trouve à redire? Quand on nous dit qu'il ne faut pas cacher son visage pour des raisons d'identité, ça me fait sourire et encore ! Moi je peux soulever mon voile si la police me le demande comme aux frontières, mais elles, elles ne peuvent pas enlever leurs pansements.
Quand je suis chez moi, on ne me voit pas, on ne voit même pas mes yeux derrière mes rideaux. Est-ce que quelqu'un vient sonner à ma porte pour me dire: "Sortez dehors qu'on vous voie le visage ?!" Non. Eh bien, pour moi c'est la même chose derrière mon voile : c'est comme si je sortais avec ma maison. Je vois au-dessus de mon voile comme par ma fenêtre. Il n'y a pas de quoi faire un drame.
Mais j'ai conscience que je suis un étendard pour l'Islam. Les Musulmans qui me croisent me saluent avec respect comme les Français saluaient avec respect les religieuses dans leurs longues robes et voiles il n'y a pas si longtemps.: "Bonjour, ma sœur!" C'est la même chose. Je suis une musulmane de stricte observance, sauf qu'une Musulmane stricte doit être mariée alors qu'une religieuse stricte doit être célibataire, mais dans l'un ou l'autre cas je ne vois pas qui je peux déranger.
Quand je vois l'image des religieuses de Port-Royal que vous avez postée, frère Michel, je ne vois pas une grande différence avec moi, sauf la couleur de la robe et le voile qui cache le nez et la bouche.
Je ne suis pas Pèlerins d'Arès mais j'ai beaucoup de respect pour vous, frère Michel, et mes concitoyens musulmans pareillement, parce que vous avez fait plus que n'importe quel chrétien depuis 36 ans pour imposer le respect qu'on doit au Coran et même pour encourager à la lire. Je crois que pour cette seule raison, en plus d'autres raisons sûrement, l'Islam universel gardera de vous un souvenir et une vénération historiques. Ceux qui vous méprisent dans ce pays, que vous honorez, ne savent pas qui vous êtes et ce que vous représentez déjà dans l'Histoire de la Foi.
Une Musulmane voilée et fière de l'être


19mai10  108C16  
Il est toujours intéressant de prendre appui sur des événements de l’Histoire pour situer le présent, le sien propre et celui dont on n’est nullement séparé, celui de la société dans laquelle on est, on vit, on bouge, on pense et on agit.
Ainsi pourquoi pas Port-Royal ? Même si ce n’est pas un historique qui touche les cerveaux de nos contemporains de plus en plus allergiques à la religion, aux dogmes, dans la confusion la plus profonde, hormis quelques lettrés, gens cultivés ou historiens préoccupés de thèses, de détails dont Monsieur et Madame Nimportequi se fichent éperdument et de toute façon et oublieront le lendemain dans le flot d’informations qui balaie tout sur son passage.
Par contre, il est plus qu’intéressant de comprendre ce qui a motivé ces personnes, leurs forces intérieures, leurs convictions, leurs efforts de recherche de l’inépuisable ou insondable Vérité qui fait que nous sommes là, que la vie est là, en suivant leurs doutes, leur loyauté, leur conscience, leurs actes de résistance face à l’endoctrinement du plus grand nombre.
Pour avoir mis au premier plan leurs croyances dans la grâce [qui donne le salut], la trinité et autres idées, sans véritablement le percevoir ou dans un but plus inavouable de formater dans une même optique de vue. Ces ultras catholiques de Port-Royal ont fait ce qui se passe continuellement maintenant encore, ont fait passer leur livre avant le message qu’il contient, c'est-à-dire leur interprétation propre induite par leur propre culture.
Les livres sont moins dangereux quand ils sont pluriels (De qui est cette phrase ?). Pourquoi parce qu’on peut les superposer et entrevoir comme s’ils étaient en papier calque transparent, ce qui est important, essentiel, incontournable, de ce qui caractérise les cultures, les façons particulières d’appréhender le réel, les vécus, les époques.
Mettre au premier plan le Fond de tous les grands textes de l’humanité, Évangiles, Coran, Bible, voilà l’essentiel, et on distinguera toujours l’appel à évoluer dans le bien, à grandir dans et par l’amour universel. Voilà à quoi La Révélation d’Arès nous appelle.
Sans le travail énorme du Frère Michel, combien de temps l’humanité aurait-elle encore à errer dans les impasses des herméneutiques ? Une porte du chemin nous est ouverte. Mais encore faut-il y entrer dans cet amour universel pour être sauvé dans l’amour et par l’amour et là chacun se trouve face à lui-même, quels ques soient les époques, les lieux , les croyances, les cultures qui l’imprègnent.
C’est un acte plus fort que celui de résister aux pouvoirs du monde, même si c’est déjà un acte de résistance, car celui qui prend la spiritualité à bras le corps, qui en fait le centre de sa vie, est déjà avec les valeurs spirituelles de paix, de pardon, de liberté spirituelle, d’intelligence en dehors des valeurs matérielles de consommation, de l’avoir et il trouve déjà son bonheur ou il le construit autrement qu’avec ce qui est proposé par l’économie, les médias. Mais encore mieux, par et dans l’amour, il est plus fort que les lassitudes et les déconvenues forcément inhérentes à un tel comportement social quand le bulldozer social , culturel écrase tout ce qui lui est différent.
Si on passe dans une démarche beaucoup  plus large que celle de notre conditionnement culturel actuel, encore une fois, n’est vrai que ce qui a été toujours vrai et, encore une fois, seul le message de Fond de fraternité, de justice, d’amour, d’union, est le seul qui convienne. La Révélation d’Arès ajoute un plus (qui est présent dans les textes anciens, mais qui a été oublié, passé sous silence pour plein de raisons), c’est que par la force unique de l’amour, il est possible de devenir un Christ .
Quel merveilleux programme pour ceux qui ont encore envie de vivre vraiment, mais aussi pour ceux qui sont fatigués de tant d’erreurs historiques, de tant de dominations, de tant de drames !
Oui, Port royal est un support de réflexion quand on lit tout dans la loi de l’amour.
Charlie


20mai10  108C17  
Paix ONU 20 Mai 2010 Aujourd'hui 20 Mai à 16 heures :
Méditation mondiale
pour la Jounée de l'Unitude.




Je me réjouis de vous annoncer:
Humanity'steam et l'ONG de l' ONU
organisent:
une méditation le 20 MAI
à l' ONU à New York
à 16 heures (heure de Paris)
pendant 30 minutes
MEDITATION MONDIALE
POUR LA JOURNEE DE L'UNITUDE





Si vous le sentez, venez vous joindre à cette merveilleuse méditation.
Quelques soient les raisons pour lesquelles vous ne pouvez méditer pendant 30 minutes, des pensées

d'Unitude suffisent pendant cette tranche horaire. C'est l'intention qui compte.


Fabienne (de Nouvelle Calédonie)


00Xxx00  108C18
Texte
Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.