08avr10
107C1
Oui, la musique peut nourrir et motiver la pénitence et la moisson de chacun.
Oui, le travail des "Pious Gens" mérite d'être connu et me sert souvent
a redynamiser ma vie spirituelle au quotidien.
Je dirais même que les "Pious Gens" font figure d'ovnis dans ce monde
où les textes n'ont plus beaucoup de substance ou alors dans des titres
vieux de quelques dizaines années avec des interprètes souvent décédés.
Trouver la lumière de l'insurgeance a notre époque demande opiniâtreté
et des trésors de recherche dans de multiples formes de media.
Bravo encore à "Pious Gens" et je partage cette joie de l'avancée de la
moisson
s'adressant au monde de toutes les façons dont il peut se féconder.
BonHommage
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08avr10 107C2
Votre intervention a été très appréciée, soyez-en certain !
J'ai eu plusieurs témoignages dans ce sens.
Votre simplicité, votre naturel, votre humilité, votre humour ont
particulièrement touché, sans oublier, bien sûr, la profondeur de votre
intervention: aimer, pardonner, se libérer des préjugés et faire la
paix en toute occasion "mieux vaut une mauvaise paix qu'un conflit"
(ceci a été beaucoup remarqué!)
Quand on dit que Dieu est venu parler à Arès, on est bien entendu très
vite pris pour un "original", voire pire...
Et puis notre façon de vivre rassure bien souvent. Eh bien! votre
manière d'être a rassuré beaucoup de monde. Un homme ordinaire qui
parle vrai. J'ai entendu: "Mais c'est beau, ce qu'il dit !"
On en a eu la confirmation, samedi soir [3 avril], que malgré
l'écart de générations, les jeunes aussi vous écoutent.
Je crois que cela vient justement de votre humilité et, comme vous avez
dit, à cette petite fille qui vous a demandé après votre intervention:"
Monsieur comment vous faites pour improviser?" et que vous lui avez
répondu: "J'ai parlé avec son cœur."
Parler avec son cœur... comme vous l'avez fait.
Je suis heureux que vous ayez pu passer une bonne soirée avec sœur
Chrsitiane et qu'un soir vous ayez pu sortir de votre solitude.
Encore merci... et merci aussi à Pious Gens!
Alain Le B.
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08avr10 107C3
Bonjour Frère Michel !
Magnifique !
La Vie
mordra encore à mille
ans ! [Rév d'Arès xxx/7]
Le joie et
la fête
sont aussi pour celui
qui change sa vie ! [Rév d'Arès 30/11]
Je n' osais pas vous le dire, mais votre entrée m'en donne l'
occasion... Voici : Il y a deux ans, j'ai mis les Paroles du Jour de Dieu en
musique et je les ai chantées sur ma guitare en privé. C'est toujours
là en attente. Si vous le souhaitez, je vous en enverrai une maquette
un jour.
Joie
Guy Y.
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08avr10 107C4
Oh que non ! Ce que vous avez dit spontanément sur scène n'est pas
"passé au-dessus des têtes dans la nuit noire" !
J'avais invité à ce concert une jeune femme en cours de lecture de La Révélation d'Arès.
Sur le chemin du retour, en voiture, elle a commenté vos propos: "Les
préjugés, mais oui, il a raison, il faut s'en libérer. Ça détruit
toutes les relations entre-nous, ça nous empêche d'aimer vraiment les
autres. Il a raison. J'ai aimé ce qu'il a dit sur faire la paix, Mais
oui, il vaut mieux une paix médiocre que pas de paix du tout !
Il faut absolument faire la paix, etc."
Bref, je l'ai sentie très touchée par vos paroles.
Merci, frère Michel, d'être venu et d'avoir pris la parole.
Merci Pious Gens, Merci Daniel
Annie L.
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08avr10 107C5
Je suis plié de rire. Quel humour ! Quelle vie spirituelle et quelle
simplicité ! C'est bien vous !
Ma formatrice [de la CGT] a beaucoup apprécié la qualité du concert.
Votre intervention ne l'a pas laissée insensible à votre humour, votre
douceur, votre grande simplicité, ainsi que son amie. Deux sœurs
d'origine musulmane. Je lui ai offert La Révélation d'Arès édition
2009. Elle m'a dit: "On ne pouvait pas faire de photos !"
Oui bon...il y en a qui en on fait quand-même, Je vais lui dire qu'il y
en a sur freesoulblog.net.
J'ai aussi discuté avec Fabienne, une jeune femme qui lit La Révélation d'Arès,
présentée par notre frère Patrick.B. Elle m'a dit avoir eu des frissons
lorsque vous parliez. Elle est aussi touchée par la lecture de la Parole. Notre
rencontre a vraiment été forte, une fraternité naissante.
Vous avez beau être un papou, vous en faites des effets ! Of course !
Vous êtes bien plus qu'un papou : Ton cœur lance le feu
(Rév.d'Arès x/16). Il est évident que votre pénitence est
visible, votre présence nous a honorés, la qualité du concert était
remarquable, une incontestable évolution par rapport au précédent
concert. Il y a juste une chanson que je n'aime pas trop : "Les
Pouvoirs." Je me suis confié à Daniel en précisant que le premier
pouvoir, le mal, c'est nous-mêmes, que c'est important de le dire dans
sa chanson. Je me suis proposé de travailler avec lui des textes, mais
bon ! les gouts et les couleurs...Hein ? Il en faut pour tout le monde,
Les frères et sœurs présents ont été des exemples, l'honneur de Dieu,
de Mikal,
il y avait beaucoup d'amour, de simplicité, c'est vrai que les
conditions d'un concert ne permettent pas de longs moments de
convivialité. À un concert nous sommes plus des spectateurs
gesticulants aux sons des musiques et des paroles, qu'acteurs, Je
nageais dans la brume de la salle, de frères en sœurs, en
sympathisants, les conditions n'étaient pas faites pour pouvoir se
concentrer et mieux faire connaissance avec les invité(es),
Un jeune frère, K., avec qui j'ai eu un très bon feeling, ce frère est
plein de vie, de joies. Il pensait que nous étions dans un
temple ! "Non, lui dis-je, c'est une salle de concert !" Il me
fait beaucoup rire par sa nature ; il a beaucoup aimé. Vous l'avez
aussi touché. Je vais revoir ses contacts.
Vous aviez imaginé une fête d'un tout autre genre. La prochaine fois,
nous la ferons, cette fête avec de la lumière des coins pour discuter,
aller de table en table, prendre le temps de nous rencontrer, nous
présenter, parler, partager avec les invités des moments de
convivialités, des interventions artistiques, à boire, à manger, de la
danse, une fête différente, comme celles quand j'étais enfant où nous
allions en plein air, dansions, chantions au son des musiques.
Nous espérons que des fruits, présents à cette soirée, vont nous
rejoindre pour ensemble installer le bien en nous et
autour de nous. Frère Michel.
Pourrez-vous reparler ici des naissances du prophète ? Ce que vous avez
dit est nouveau: "Le prophète nait plusieurs fois."
Merci aussi à sœur Christiane, sœur Nicole et frère Dominique M. pour
leur présence à vos côtés et parmi nous.
Il y a depuis plusieurs mois dans le groupe de Paris une émulation de vie spirituelle, de
pénitence
plus active, stimulées par vos interventions sur votre blog
freesoulblog.net. Nos efforts de changement
en bien
sont quotidiens, pour mon cas. J'hâ-nime
mon existentialisme bien conscient que je suis un pécheur, apôtre,
porte parole du Père de
l'Univers, de Mikal
sur terre bien vivant, que je suis un prophète en
puissance, l'honneur
de Dieu par ma pénitence
(Rév.d'Arès 30/11) et que tout homme, femme qui aime,
pardonne, fait la paix, aime son prochain comme soi-même est le porte
parole du Créateur.
Plusieurs de nos sœurs et frères sont dans cette dynamique. Notre frère
Daniel est un exemple de constance et d'existentialisme: "Pious Gens"
le 3 avril 2010 est entré dans l'histoire des Pèlerins d'Arès, Alléluia
à notre prophète!
Je me permet de laisser ce lien d'une activité inspirée
Le slam de l'âme... il
y a une vidéo d'un SL'âme de l'âme:
"Homme tu es le créateur de ta propre humanité" co-écrit avec le frère
Bernard.dLF, un génie ce frère, que j'interprète aussi bien dans la
rue, le métro, à l'hôpital, magasins, auto-école, bar, restaurants, à
la moisson, etc. J'en prépare d'autres, et j'en ai reçu un ce soir de
notre soeur Annie.L qui me fait honneur, alléluia !
Rejoignez notre grande famille ! Ensemble installons Éden.
SL' ÂME DE L'ÂME: http://jeslame.canalblog.com/
Didier.Br.
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08avr10
107C6
Tatanga Mani
Nous étions un peuple sans lois,
mais
nous étions en très bons
termes avec Le Grand Esprit,
créateur et maître de toute chose.
Vous présumiez que nous étions des sauvages.
Vous ne compreniez pas nos prières.
Vous n’essayiez pas de les comprendre.
Lorsque nous chantions nos louanges au soleil, à la lune ou au vent,
vous nous traitiez d’idolâtres.
Sans comprendre, vous nous avez condamnés comme des âmes perdues,
simplement parce que notre religion était différente de la vôtre.
Nous voyions la main du Grand Esprit dans presque tout :
le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes,
parfois nous l’approchions par leur intermédiaire.
Était-ce si mal ?
Je pense que nous croyons sincèrement en l’Être suprême :
d’une foi plus forte que celle de bien des Blancs
qui nous ont traités de païens…
Les indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature
ne vivent pas dans l’obscurité.
Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant!
Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez.
L’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas!
Ils n’ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose
qu’ils n’écouteront pas les autres voix de la nature.
Pourtant, les arbres m’ont beaucoup appris :
tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux,
tantôt sur le Grand Esprit.
Communiqué par Laurent C.
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08avr10 107C7
Bien aimé frère Michel, frère "papou" des concert de la "Pieuse Gente"
parisienne,
Je suis très heureux que le concert vous ait emballé. Très heureux,
parce que la musique accompagne bien la Parole,
et
parce que depuis que notre frère Daniel ["Pious Gens"] rame entre son
tri postal, et ses créations musicales, tout en soufflant avec bonheur
dans son saxophone, cela fait énormément plaisir de vous entendre
apprécier "son excellent groupe", ses chansons dans la lignée des
"psaumes de David", et la danse qui ne s'apprend pas selon les pas mais
sans doute comme ne s'apprend pas non plus le Vent fou levé de Nazareth,
dont reparle Jésus dans La
Révélation d'Arès (25/7).
Nous étions plus d'une quinzaine ce jour-là à Nantes à lancer un rappel
à recréer Éden par la pénitence
avec des panneaux multiples. Nous étions de tout cœur avec vous dans la
"danse" ou la "musique" qui appellera de plus en plus à changer ce monde (Rév d'Arès
28/7) selon la parole de son Créateur si aimant,
Bernard (de Lorient)
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08avr10 107C8
Bienvenue au club, l'artiste !
Vous
venez d'avoir un aperçu de ce qui passionne les artistes à travers
leurs musiques : Au delà de leurs bruits et de leurs
rythmes, ils recherchent des moments de relations humaines simples et
vraies, ce qui malheureusement devient rare.
Je
suis moi-même musicien amateur et j'avoue qu'avec notre groupe de
musique sans prétention nous avons vécu des moments d'humanité
extraordinaires. En ce Samedi 3 Avril, par exemple, nous avons reçu un
coup de fil de Graeme Allwright qui nous parlait comme un grand frère:
"Tant que j'aurai la santé, je monterai sur scène," nous disait-il.
La
semaine d'avant, ce sont les Tri Yann qui avaient pris la peine de nous
écrire une lettre très chaleureuse. Hier soir nous étions dans un
studio d'enregistrements que le propriétaire avait construit lui-même.
Nous étions aussi passionnés par le
matériel technique que par les moments de vie de ce musicien
autodidacte.
Partout
où nous allons, nous sentons ce plaisir qu'on les gens à se raconter,
quelles que soient leurs activités. C'est là la vraie vie. C'est en
tout cas ce qui nous motive à pratiquer la musique, bien que nous
soyons nous aussi un peu hors d'âge pour cette activité pas
toujours raisonnable, si on en croit notre entourage.
Ce qui me plaît dans La
Révélation d'Arès,
c'est bien cette simplicité déroutante. En Juin 1989, j'avais été très
déçu par le site [?] très ordinaire de la Révélation. Je me
disais
en moi-même : "Dieu, Tu aurais pu choisir un lieu plus
conforme à
l'idée qu'on se fait de Toi. Ici, c'est le lieu des rires des enfants,
des T-shirts et des maillots de bains. Les tuniques pures et les
prières
sont parfaitement incongrues." Et c'est en marchant longuement dans les
rues d'Arès que j'ai compris que Dieu cherchait peut-être à se
débarrasser de ce statut d'Endimanché qui L'éloignait de la vie de tous
les jours.
Ce sentiment a été confirmé par Freesoulblog, où les
commentateurs, sans s'en rendre compte, s'adressent à Dieu comme à un
ami de longue date avec qui on discute à la terrasse d'un café.
Freesoulblog montre que Dieu veut s'immerger dans la vie de tous les
jours, et il est remarquable que les commentateurs, fidèles ou
hostiles, se prêtent aussi naturellement à ce jeu . Comme à un ami, on
peut dire à Dieu: "Ta cravate est de travers, ton pull est moche. Tu
ferais mieux d'en changer !" On ne se permettrait pas de dire
cela
à quelqu'un qu'on ne connait pas.
Cela n'exclut pas qu'en d'autres
circonstances, quand Dieu aura cessé de jouer à l'homme comme un enfant
joue avec ses jouets en s'inventant des mondes avec eux, de rendre à
Dieu la dévotion qui Lui revient. Vous avez remarqué que Dieu a
Lui-même limité ce temps de dévotion.
Quant au prophète, c'est
évidemment un artiste, c'est un intermittent du Divin : Quand
il
parle ou quand il écrit sur ce blog, il est Dieu. Quand il pousse une
brouette, il n'est pas Dieu. Tout cela est écrit dans La Révélation d'Arès.
Et dire qu'on a fait des siècles de croisades pour si peu !
Jacques P.
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08avr10 107C9
Merci, Frère Michel, pour cette entrée aussi joyeuse qu'inattendue,
tout du moins pour nous provinciaux.
Merci aux frères et sœurs musiciens, chanteurs et organisateurs.
Té !
Puisqu'on est dans la musique, j'en profite pour partager ici une idée
qui me trotte dans la tête depuis quelques temps (je ne dois pas être
le seul) : L'hymne national, "la marseillaise", avec toutes
ses
paroles barbares, il faudrait changer tout ça ! Spiritualiser,
en
appeler "aux âmes !"
Pas "aux armes !" et pour un monde
changé. Utiliser les mots-mêmes de la république :
liberté, égalité, fraternité. Rajouter un monde sans préjugés....
Avec l'Internet, une fois le projet bouclé, on doit pouvoir le proposer
au public, non ?
Dominique (de Perpignan)
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08avr10 107C10
J’ai ressenti beaucoup d’amour à cette soirée, comme l’exprime Didier
[107C5].
J’étais très émue de vous voir présents, Frère Michel avec votre épouse.
Nous
avons revu d’anciens compagnons pèlerins d’Arès d’il y a 18 ou 20 ans.
Cela a été une joie de les revoir. Nous ont-ils trouvé
changés ? Leur avons-nous donné envie de nous
rejoindre ? Je l’espère.
Un invité missionné par mon époux
est rentré avec nous. Comme d’autres invités l’ont exprimé, il
a
beaucoup aimé votre simplicité. Lui aussi a été touché par votre appel
à l’amour, à l'effort de nous libérer de nos préjugés. Dans la voiture
il nous a dit : "Je vais reprendre la lecture de La Révélation d’Arès
où je l’avais laissée," et il nous a remerciés de l’avoir
invité.
Frère
Michel, vous nous avez encore donné un bel exemple d’amour et
d’humilité, vous qui portez sur les épaules depuis plusde 30 ans ce
message sublime, d’une telle portée historique et spirituelle, malgré
l’incompréhension de ce que pouvait signifier une fête entre ceux qui
ont organisé et vous, puisque dans votre esprit les choses
allaient se passer autrement.
J’ai été attristée en me disant :
"Quel dommage que nous ne nous soyons pas compris avec le
prophète !" Il imaginait nous voir les uns les autres et nous
parler, vivre un moment autre que celui qui a eu lieu. Et
pourtant, j’ai vu combien vous avez été attentif au spectacle
de
"Pious Gens", à sa qualité, aux paroles, vous avez écoutées, debout,
face à la scène, pour n’en perdre rien. Vous avez honoré ce concert.
Apprendre
à bien nous comprendre, à bien se faire comprendre des
autres,
que ce soit de ceux vers qui nous allons ou que ce soit vous, frère
Michel, vers qui nous nous sommes tournés si rarement, a été une leçon
pour moi, ce soir du 3 avril. Quand nous utilisions le mot de
"forum" à une époque pour des projets de rencontres, vous nous
expliquiez que cela signifiait la pagaille, les échanges sur
la
place du marché aux temps romains...
Oui, une fête n'est pas un concert.
Cela
m’a fait pensé à ce travail de langage que vous nous encouragez à faire
: Se mettre à la place de l’autre pour être bien compris, tenir compte
des générations, de l’évolution. Vous-même avez repris si souvent vos
écrits pour vous adapter à ceux qui allaient vous lire. Nous vous avons
laissé si éloigné, tellemennt isolé comme vous le dites. Le soir en me
couchant j’en ai pleuré.
Mais quelle belle leçon d’amour
vous nous avez donnée encore ! Encourager
les
initiatives, y voir le meilleur, porter l’autre plus loin... Cela doit
rester gravé dans nos cœurs et nos mémoires.
Ce fut une belle et
chaleureuse soirée, j’ai beaucoup apprécié la qualité musicale et la
volonté de témoignage de "Pious Gens", qui s’est encore amélioré. La
prise de son était bien meilleure que lors des concerts précédents.
Comme Didier et d’autres j’ai senti la chanson "Pouvoirs" pas à la
juste hauteur de notre espérance, mais je ne veux pas être trop
critique… Qu’ai-je fait moi-même ? J’ai beaucoup aimé "Piro
Man"
écrit par notre frère Daniel au retour du Pèlerinage. Je
l’encourage donc, lui et son groupe à une belle ascension !
À votre exemple, je veux apprendre à être toujours plus
constructive, attentive à l'autre et aimante.
Fafa Rendol
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08avr10 107C11
En commentaire
à cette très belle entrée, que dire si ce n'est que vous êtes le témoin
de Dieu des XXème et XXIème siècles et que vous avez gardé votre
humilité et votre courage pour affronter notre monde moderne.
Quel bravoure ! Quelle pureté ! Oh ! c'est tellement
agréable de vous lire.
On
peut s'imaginer/préjuger les nouvelles musiques et manières de
s'exprimer des jeunes d'aujourd'hui mais, au fond, le message est
inchangé. "Pious Gens" touchent le cœur des frères et sœurs de ce monde
par leur douceur, la créativité, l'harmonie, la mélodie et les
profondes paroles inspirées de La
Révalation d'Arès, qu'ils communiquent par la musique, la
voix et la danse. J'aime aussi beaucoup ce groupe.
Face
à cet univers inconnu ou méconnuu, vous n'avez pas faibli et vous avez
décidé de monter sur scène, comme vos petits- enfants, qui ont vécu la
confrontation avec l'inconnu lors de leur première Kermesse d'école.
Là, vous étiez comme un môme largué sur la scène de la "Distribution
d'amour", parce que c'est comme ça que je vois "Pious Gens".
J'aime
énormément votre comparaison du papou. Vous avez repris un coup de
fouet de jeunesse en restant humble et en admettant que, en effet,
l'homme est si peu sur cette Terre et qu'on ne cesse d'apprendre, dans
tous les domaines, si on daigne se donner un coup de fouet dans
l'arrière-train, histoire de se propulser en avant et d'accepter de se
tromper, de ne pas tout connaître, en somme, d'être chacun dépendant de
l'amour que les autres nous donnent par leurs actions. Histoire de dire
à notre génération : "Je sais tout, t'as rien compris, je suis le
meilleur" :
Vous, prophète accompli,
avez admis que l'on reste con — mais attention ! le bon con, celui qui
observe sans voir, qui écoute sans comprendre et qui fait sans chercher
farenheit à celcius — et que l'on apprend toute sa vie, que l'on doit
rester humble et parfois, accepter d'être "à côté de la plaque", soit
pour éviter de glisser, soit pour qu'on nous apprenne à ne pas glisser,
avec des anti-dérappants. Ici, "Pious Gens" sont vos chaussons de
danse, votre adaptateur de twist/raggae,
rock/soul...
On
perd tout simplement notre crédibilité à dire que les vieux sont cons
et que nous, fraîchement sortis de la jeunesse i-tech, on est peut-être
"emballés, c'est pesé!" parce qu'on croit tout savoir, tout avoir entre
les mains mais on n'est surtout "embobinés, c'est
standardisé !",
car on se laisse endormir par les modes et tendances et on oublie de
créer.
Regardez Michael Jackson, tout le monde l'a
copié ! C'est le king de la pop ! C'est un
exemple ! Et
au lieu de créer, comme il l'a fait, on a copié, pour rentrer dans le
moule. "Pious Gens" ne copient pas, ils s'inspirent de grands noms, de La Révélation d'Arès,
de vous, et créent leur propre tendance. N'ayons pas peur du ridicule
de se tromper, de ne pas savoir. Faisons ce qui nous plaît, ce qui
"vibe" dans notre "soul".
Enfin, pour plaire à tous les moules
français, je dirai pour les "derniers Crus": J'ai cher grave kiffé ton
speech Michou ![?] Pour les "Grands crus": Vos écrits me
furent ô
combien plaisants, mon Frère Michel. Et pour tous les cons (ne pas
s'offusquer, rester con et se reporter à ma note sur les cons, plus
haut): Merci.
Myriam C
PS: Pour répondre à vos
parenthèses, "soirée branchée" et "artistico-spirituel" me
parlent bien! Le style "Pious Gens" n'est pas du rock, plus quelque
chose comme "soul-raggae-lyrical".
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08avr10 107C12
Oui
merci pour cette très belle soirée, ô Prophète du "Grand Esprit"
[107C6], qui a existé à votre initiative et dont la couleur aussi
fraternelle et profonde fut pour moi comme un Signe (Rév d'Arès 28.20, xLiv/5).
Merci
à "Pious Gens" et plus particulièrement à Daniel dont ce concert est
l'aboutissement d'années de travail et de persévérance.
Merci à
ceux qui ont rendu cela possible et particulièrement à ceux, souvent
oubliés, qui n'hésitent pas à donner généreusement (et discrètement) de
leur deniers, puisant parfois dans leur nécessaire plus que dans leur
superflu.
Patrick B.
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08avr10 107C13
Nous sommes le 8 avril et je vois votre nouvelle entrée.
Je me suis vraiment réjouie de vous voir au milieu de nous !
Au début je vous regardais assis à votre place ; je me disais que vous
ne pouviez rien voir, que c'était dommage.
Puis vous vous êtes levé et j'ai compris que vous commenciez à
apprécier parce que vous aviez aussi "l'image".
Puis plus tard j'ai vu sœur Christiane danser, j'étais vraiment émue.
il
y a si longtemps que vous n'aviez pris la parole en public. Pourtant,
quand vous le faites, vous touchez les cœurs à tous les coups. De même
qu'Alain L {107C2] et d'autres je peux faire témoignage de cela, da !
Votre
discours, aussi bref fut-il, aussi impréparé, aussi insolite dans une
ambiance de concert, au contraire de toute attente a fait mouche. Vous
avez surpris, donné de l'Eau
aux âmes
assoiffées, un travail à faire : Lutter contre les préjugés par exemple.
Ceci dit, [l'événement] par vous a pris une dimension que ne se discute
pas.
Cela
paraissait pour ceux qui vous entendaient pour la première fois non
discutable sur le fond, poussant à la réflexion oui, l'absolu
dans le sens de solution aux maux
Christine M.
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09avr10 107C14
Je n'étais pas à cette soirée et j'étais loin de pouvoir y être, je vis
au Canada.
En
lisant cette entrée — il y a longtemps que je suis votre blog
passionnant, ici nous sommes bien une vingtaine à le suivre (vous ne
nous connaissez pas) — j'ai été très ému et particulièrement
intéressé, parce qu'elle démontre ce que n'importe qui qui lit ce blog
constate :
Vous êtes d'une personnalité, d'une nature, qui ne répond à aucun
profil type d'homme en vue, d'homme public.
L'entrée
#107 vous montre dans une situation exceptionnelle, alors que ce
devrait être une situation normale, puisque vous appartenez déjà à
l'Histoire.
Être en public le soir du 3 avril à Paris est pour
vous exceptionnel. Le Frère Michel n'a pas de vie publique et le
regrette en disant : "Mes frères ne m'avaient jamais invité à parler en
public dans
un cadre convenant à la nature sacrée de mes propos, je me dis qu'être
invité à
parler depuis les guitares, saxos, piano, batterie, chanteurs et
chanteuses, à
un public venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul
dans
mon coin sans parler au monde." Cela émeut beaucoup, parce qu'on voit
bien que le Frère Michel n'a pas souhaité être seul et qu'il en souffre.
En étant témoin de La
Révélation d'Arès
envoyée au monde, vous êtes par ce fait même envoyé au monde vous-même,
mais vous n'êtes jamais dans le monde. Vous êtes la thèse et
l'antithèse du prophète
— un
peu comme Élie qui était toujours tout seul face au monde hostile, sauf
avec Élisée à la fin — et c'est pourquoi vous êtes réduit à faire la
synthèse (ou l'analyse) de ce que vous avez à dire à travers un blog.
Comme
il y a dans le monde environ quatre millions de blogs (intéressants,
c'est du moins ce que dit l'université du Canada), vous risquez surtout
de passer inaperçu.
Comme le démontre l'entrée #107 puisqu'en la
lisant on comprend, si on ne l'a pas compris avant, qu'on ne vous voit
jamais nulle part, que vous ne sortez jamais, que même l'assemblée
de France ne vous invite jamais à parler en public. Vous ne répondez à
aucune loi de la psychologie sociale de l'homme qui fait carrière par
le monde dans le monde.
Les encyclopédies diront dans deux cents
ans : "Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès en 1974 et 1977,
qui eut une vie cachée, qu'on ne vit ni n'entendit nulle part, qui
étrangement n'eut pas de vie sociale dans un monde hypersocialisé. Bien
qu'il n'eut pas souhaité cette disparition de son vivant, le monde et
même ses propres compagnons la lui imposèrent."
Mais le monde ne sait pas ce qu'il perd. La lecture du blog permet de
mesurer cette perte.
La
Révélation d'Arès
a 36 ans. Vous êtes maintenant dans le quatrième âge (né en 1929, donc
81 ans) et, si j'ai bien compris en lisant vos réponses aux
commentaires depuis le début du blog, en mauvaise santé cardiaque. Mais
vous ne l'avez pas toujours été, en mauvaise santé. On vous laissa
quand même de côté.
Vous propulser tout seul sur la place publique
est évidemment impossible de nos jours, parce que tout passe par la
technique sophistiquée et coûteuse des media modernes :
télécommunication, réseaux hertziens et numériques, salles de presse,
rotatives, cinéma, etc., dont l'accès est contrôlé par le système ou le
jet-set, à moins d'être baladin de rue, et là, vous n'iriez pas loin de
toute façon.
Avec vous la démonstration est faite que sont
entendus non ceux qui méritent de l'être, mais ceux qui font des pieds
et des mains pour se faire entendre et qui le plus souvent ne
présentent aucune originalité digne d'intérêt public.
Vous êtes une sorte d'ange descendu sur terre. Les hommes ne savent pas
reconnaître les anges.
Oscar
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09avr10 107C15
Alain [sans
doute le philosophe] disait qu'un chant humain fait toujours penser à
la paix des campagnes, mais je ne trouve pas que le chant du rock ou du
hip-hop dans les micros sur fond de batterie et de guitares électriques
évoque les petits oiseaux et le vent dans les peupliers.
Je m'étonne que vous disiez qu'on peut chanter La Révélation d'Arès
dans ce vacarme.
Puisque vous le dites... ça doit être possible.
Mais
je doute. D'ailleurs, vous dites que vous n'avez pas eu d'autres
occasions de parler en public. Ce qui fait que parler depuis la chaire,
qu'on ne vous donne pas, ou parler debout sur une poubelle, c'est
toujours parler... de Dieu ou d'autre chose.
On ne vous permettra
jamais de parler dans une église, une synagogue ou une
mosquée,
parce que vous êtes sorti de l'ordre religieux et que vous êtes le seul
homme au monde accrédité par Dieu. Les prêcheurs sont acrrédités par la
religion, ce qui n'est pas la même chose. C'est la concurrence.
Parler
où alors quand on n'a pas sa boutique ? À Arès, l'été... Il faudrait
que vous y repensiez. Vous ne devez pas être le seul vieillard qui
malgré sa maladie doit se produire en public. Vous devriez peut-être
changer de docteur.
Pour le public en dehors du Pèlerinage, quand
on y réfléchit, parler depuis la scène d'un rock-band ou depuis la
piste d'un cirque (L'Œil S'Ouvre en 1988), c'est peut-être mieux que de
parler d'une table de conférencier.
Vous êtes dans une situation difficile ou bien les Pèlerins d'Arès
manquent complètement d'imagination.
Votre article est amusant, mais, tout bien considéré, il est plutôt
triste.
Gilbert S.
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09avr10 107C16
Quand les petits-enfants viennent, c'est la joie dans la maison. Quand
ils s'en vont, la joie reste.
C'est
la même chose avec un bon spectacle. On est heureux sur le coup et dans
les jours qui suivent on se sent nourri pour quelque temps, peut-être
pour longtemps !
C'était, le 3 avril, un bonheur de voir
Daniel et Randy, père et fils, ensemble sur scène, avec le groupe, dans
la joie de l'amour évangélique, nous faire partager leur communication
musicale. Elle rayonnait dans la salle.
Votre présence, Frère Michel, à ce moment là, a été spiirituellement
très forte.
Merci à celui qui a pris la photo qui illustre l'entrée 107. Elle a
marqué le présent, elle annonce l'avenir.
On se souviendra que, ce jour-là, lors d'une grande fête des Pèlerins
d'Arès, le prophète Mikal
a parlé en toute simplicité de ce qu'il était en train de découvrir et
de vivre, puis en quelques minutes nous a fait découvrir les 4
naissances du prophète.
Un grand Merci, Frère Michel,
Merci au groupe "Pious Gens".
Marcelline
|
09avr10 107C17
Votre
entrée 107 est très intéressante. Je vois que vous, découvrez, à votre
grand âge, que la musique et les chants peuvent être les agents
fédérateurs des révolutions. Je ne parle pas seulement des chants
révolutionnaires de 1989 à 1795 ou des chansons de marche de la Grande
Armée, mais je remonte — comme vous le faites vous-même, Michel Potay,
dans l'avant dernier paragraphe de votre entrée 107 — aux Psaumes de
David. La synagogue puis ensuite l'église sont des fédérations de
croyants réunis autour de chants ou d'hymnes comme les Psaumes.
Je pense que c'est ce que vous voyez dans "Pious Gens" "qui chante La Révélation d'Arès".
Mais
attention à l'argent corrupteur ! Si "Pious,Gens" réussit, le groupe
sera contacté par le show-business et adieu la pureté spirituelle de
ses thèmes! Ce n'est pas pour rien que les festivals pop, il fut un
temps, étaient sous surveillance des préfets et de leurs polices et
gendarmerie.
Oublions l'argent et parlons phénomène de société !
Les Pèlerins d'Arès sont sortis de l'enfer des ADFI et MIVILUDE
[organismes anti-sectes], mais si "Pious Gens" gagne en popularité,
vous risquez d'y replonger [en enfer]. Les autorités et leurs agences
n'aiment pas du tout les gens qui chantent la libération, même
spirituelle, et les idées en rupture avec les idées générales convenues.
C'est ce qu'André Malraux appelait un "romanesque anarchisant".
Vous, vous diriez "romanesque spiritualisant."
La
musique peut ébranler les sens et les consciences. Si vous poursuivez
dans cette voie, vous en arriverez aux grands rassemblements; je pense
que vous pensez à un rassemblement à Arès. Ce serait le nouveau
Woodstock dont vous parlez ou dont parle un commentateur dans une
précédente entrée de votre blog.
Pourquoi pas? Une nouvelle
minorité humaine qui fait passer ses espérances à la majorité via la
musique et les songs. Pourvu, bien sûr, que ça ne devienne pas une
affaire d'argent, un show-business.
Léo
|
10avr10 107C18
Des commentaires parlent des psaumes de David. Voici le lien de la
chanson d'Alpha Blondy "Jérusalem" dont l'ouverture est justement un
psaume de David http://www.youtube.com/watch?v=HGxTPDNKEDs&feature=related
La première fois que je l'ai entendu cela m'a fait un effet fort. La
Parole du Créateur touche les cœurs, les âmes.
C'est une Parole que nous devons vivre, bien sûr, en entrant en pénitence (Rév.d'Arès
33/11).
Alpha Blondy, homme médiatique. Ses frasques sont largement reprises
dans les journaux. Sa musique a secoué l'Afrique de l'Ouest dans les
années 80, il s'est imposé avec le reggae, très imprégné de rythmes
africains. Artiste militant, il aime faire réfléchir autant que faire
danser..
Mais "Pious Gens" le samedi 3 avril 2010 est entré dans l'histoire. Ce
groupe va bien plus loin, il chante La Révélation d’Arès.
"Pious Gens" l'honneur de Dieu, de Mikal, appelle l'homme frère (Rév d'Arès
xLiii/8), la femme sœur, à réfléchir la vie spirituelle,
la pénitence, l'amour
du prochain, la paix,
le pardon,
le retour en Éden.
Chanter La Révélation
d’Arès [et chanter] Mikal
ouvre ma réflexion. Chanter, clamer, la Parole, la Bible, le Coran, La Révélation d’Arès,
en allant bien plus loin qu'Alpha Blondy.
Comme le fait remarquer le commentaire 107C17, ce groupe
["Pious Gens"] fait partis de ceux pris dans les filets du système qui
veut tout contrôler plus particulièrement les groupes, chanteurs
insurgeants.
J'imagine que si Alpha Blondy, d'autres chanteurs, ou comédiens,
producteurs, réalisateurs, etc., poussaient plus loin leurs audace,
courage en n'ayant pas peur, en faisant parler leur coeur, invitant
Pious Gens en ouverture d'un concert, ou exprimant plus audacieusement
la vie spitituelle on essaierait de les stopper.
Quoi qu'il en soit, la vocation de "Pious Gens" est spirituelle. Sans chef (Rév d'Arès 16/1),
c'est un groupe d'artistes, une
assemblée souveraine d'elle même (8/1), sans chef, qui
peut se multiplier en autant d'assemblées
souveraines d'elles même sur terre. Cela dans tous les domaines de la
vie quotidienne, parce que le
Créateur n'abandonne aucun pécheurs dans sa pénitence tous Il les
fortifies dans leur ascension (Rév.d'Arès 25/6), nous
sommes un peuple prophétique et le Souffle du Père nous accompagne.
D. B.
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10avr10 107C19
Quel bonheur de vous lire ! Cela met l'émerveillement dans mon
cœur.
Un Woodstock de l'Amour,
de la Pénitence,
de la Vie
spirituelle est tout à fait plausible et, par la joie communiquée,
pourrait bien aider puissamment le monde
à changer. Certes le public est ciblé en fonction du style
musical adopté, mais c'est une facette prophétique comme les psaumes de
David et plus il y aura de styles proposés, plus l'Eau vive (Rév d'Arès 30/3)
arrosera les cœurs altérés (23/5).
Moult projets pour jeter comme Samson nos épaules contre les citadelles
du vieux monde, pour l'appeler sans cesse à gravir les Hauteurs (Rév d'Arès
25/4)
et qu'au bout de générations d'effort voulu en conscience nous
réinstallions la Vie
sur terre, de manière exemplaire. Allélouia !
Comme vous le savez, j'ai fait serment au Père de transmettre le Fond par la musique
— Vous m'avez rassurée sur la notion de temps pour porter un projet à
son accomplissement, encore merci —, [le Fond]
que j'aimerais voir porté sur les vibrations de notes de
rock-blues-soul spiritual (comme J.B Lenoir, Blind Willie Johnson, qui
parlaient de la vie spirituelle dans leurs chansons). Je
l'imagine
au travers d'un texte de contraste (mais pas de façon systématique),
parlant par/de/pour les hommes pour faire passer dans les cœurs un
message d'évolution qui donne envie de suivre le Bien. Un texte qui
serait mis en situation par un spectacle diversifié.
Je pense qu'il ne faut pas mettre la Parole en chanson,
car c'est la dénaturer ; elle est faite pour la vraie piété (le
rappel de ce qu'il faut accomplir
Rév d'Arès 35/6), mais je réalise que la piété met dans ma
tête, qui est vraiment un faible
lumignon (32/5), les mots même de la Parole qui
resurgissent naturellement, comme un appel martelé à la pénitence.
Le Créateur nous apprend beaucoup et le prophète est
absolument nécessaire pour nous transmettre le sens spirituel.
C'est par le décor de la vie (un fait vécu, et cela me rappelle que Yëchou,
Jésus, parlait en parabole) que le texte qui suit* s'est composé, un
ressenti, du vu décrit et la suite du texte a été volontairement pensée
pour créer, par effet de contraste, un appel à voir autrement, à
aspirer à la Beauté.
La difficulté est de se faire bien comprendre par tous les gens avec
des termes qui sont parfois typés au petit reste.
Par
ailleurs, plaqué dans un spectacle entier, un peu style cabaret avec
des effets de scène, des écrans, des danses, des
tableaux, etc,
des musiques adaptées comme un souffle pour tenir en haleine et des
espaces de rencontres et/où un échange public (c'est un gros chantier
où il faut plusieurs acteurs !) ensuite pour expliquer, je me dis que
cela peut être intéressant car il ne faut pas cacher d'où vient
l'inspiration des appels lancés dans des textes chantés sur une musique
de l'âme.
J'ai transmis
le texte* à trois artistes et je l'ai lu à d'autres pour voir les
réactions ; il leur faut un temps de métabolisation et par ailleurs des
jeunes ne comprennent pas le sens des mots — problème de sémantique) —
que cela est difficile !
Peut-être que ce temps est comme une
faille qui peut laisser passer le Vent
à celui qui va librement entrer en réflexion à partir de ce qu'il a
entendu, sinon cela risque de rester des mots sans écho, quoique les oiseaux se nourrissent sans
savoir (Rév d'Arès 13/1-2).
Peut-être ne suis-je pas à la hauteur de mon souhait pour cette moisson
spécifique ?
D'un premier jet, venu spontanément, je l'ai retravaillé quatre fois
avec en conscience le Fond
(et peut-être va-t-il encore évoluer, toujours remis sur l'établi). La
difficulté est de dire simplement avec évidence sans trop montrer car
"tout art bien fait cache sa thématique", comme la force du refus
d'AC-DC [groupe rock] qui dans sa grosse farce, parodie le monde à changer.
Voici
ci-après le texte* (il évoque la Force d'unité du couple d'amour, dont
la finalité est prophétique mis en contraste avec la frivolité). Je
n'ai pas cherché des rimes poétiques. Et puis, j'espère qu'un musicien,
qui est en train de lire La
Révélation d'Arès ressent comme "c'est fort" et va
m'épauler dans cette voie, s'il décide librement de s'engager à servir
le Bien,
mais il n'en est qu'à la moitié du livre.
Danny
Nota
*
: Le texte en question est malheureusement illisible (toutes les lignes
se superposent) et ne peut pas être publié avec ce commentaire.
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10avr10 107C20
Merci, Frère Michel, de vous être rendu disponible pour encourager
cette famille d'affinités musicales [au sein de notre assemblée] et pour
enrichir de votre présence "cette fête musicale expérimentale",
accompagné de sœur Christiane.
La moisson
peut revêtir de nombreuses formes ou couleurs, pourvu qu’elle reste
dans l’esprit de La
Révélation d’Arès.
Les mots prononcés sur ce rythme entraînant n’a laissé personne
insensible.
La joie et la complicité qui se dégageaient des musiciens
étaient belles à voir.
Cette forme de fête peut être fédératrice. C’est à réfléchir.
Vous relatez comment vous avez vécu cette fête avec humour et fraîcheur.
Ce fut une belle soirée. J’ai zouké [?] et l’air de "Je suis un
pyromane… je mets le Feu,
Feu..." ne m’a pas encore quittée.
Merci encore à vous, à Daniel, à ses compagnons, aux frères
et sœurs organisateurs.
Nicaise
|
10avr10 107C21
Quelle joie et quel plaisir de vous voir grimper sur la scène comme un
jeune homme de 20 ans !
La musique vous aurait-elle donnée des ailes frère Michel ?
Ou bien Aguéla
vous aurait-il prêté les siennes ?
Ce fut vraiment un grand moment. La joie fut partagée par tous, cela ne
fait aucun doute.
Et puis pourquoi un discours spirituel ne s'adapterait-il pas aux
tambours et aux trompettes ?
Vous
aviez le souci de ne pas ennuyer par un long discours les invités.
Voilà une intention vraiment sympathique et belle. Mais vous n'avez pas
eu besoin d'en dire beaucoup, car ce qui sort de votre bouche sonne vrai (Ta voix sonne (à) la
cloche... Rév d'Arès xxxvii/1), pure, (elle) sonne).
Vous n'avez pas besoin de rester des heures à parler en public. Il faut
vous ménager frère Michel. Votre présence à elle seule vaut tous les
discours du monde.
Quand vous avez dit qu'une paix même médiocre
vaut mieux qu'un conflit, cette petite phrase a ému toute la salle, les
commentaires le confirment, mais le plus touchant c'est la façon dont
vous l'avez dit. Car quand vous parlez d'amour, de cet amour noble pour
les hommes, que nous appelons amour
évangélique, et que le Père appel Amour
tout court, cet amour-là,
vous
l'incarnez admirablement bien.
Vous appeler du plus profond de vos tripes et de votre âme, les hommes à se changer, à
devenir meilleurs, à pardonner vraiment, à se libérer de leur
préjugés...
Vous l'avez prouvé : Deux ou trois petits mots suffisent à toucher les
cœurs.
Encore une fois merci pour l'exemple que vous nous avez donné.
Puisse le Père vous accorder encore quelques années parmi nous, car
nous avons encore tellement besoin de vous, frère Michel.
Pour moi il ne fait aucun doute que cet essai doit d'être transformé[,
c'est-à-dire repris, poussé plus loin, amélioré] !
Dans la joie et l'excitation de remettre ça..
Américo
|
10avr10 107C22
La propagande religieuse en musique est toujours de la propagande
religieuse.
Le scandale du bourrage de crâne est toujours un scandale en musique,
en parole ou en formules mathématiques.
Encore un concert sur le rêve impossible du paradis sur terre.
Qui
peut encore se laisser séduire par ce rêve ? L'homme sera toujours
broyé par le machinisme politique, militaire, policier, technique,
philosophique, et la musique ne change rien sauf à l'emballage !
Si
les concert rock font autant de boucan, c'est pour abrutir davantage
l'humanité déjà complètement abrutie par le système éducatif, la
publicité, l'économie de marché (l'économie communiste, c'est pareil),
la loi.
Ce fut un moment de bruit,
comme dit votre pernicieusement séduisante Révélation d'Arès,
rien de plus ou plutôt un de plus !
Un coup de génie, votre Révélation
d'Arès.
Vous ne manquez pas de talent. Je ne vous traiterai pas d'imposteur,
parce que tout est imposture dans le monde et je ne vois pas en quoi
votre imposture serait pire que celle de la politique, de la finance,
de tous les attrape-pognon et attrape-cons qui nous entourent.
Naturellement, un coup de génie, ça inspire. Que ça inspire "Pious
Gens" ou les Rolling Stones rien d'étonnant. Ceux-là aussi triment pour
tirer leur épingle du jeu et vous leur en donnez l'occasion.
Jojo
|
Réponse
:
Les "Rolling Stones" s'inspirent de La Révélation d'Arès?
Je l'ignorais, mais je m'en réjouis.
Ceci dit, ce que je voudrais que vous compreniez bien, c'est que La Révélation d'Arès
n'est pas le produit d'un talent humain, moins encore le produit de mon
"talent" parce que je n'ai pas de talent.
La
Révélation d'Arès
m'est bien venue d'un événement surnaturel que j'ai vécu, éveillé,
comme on vit une rencontre et non comme on vit un rêve en dormant. Un
événement surnaturel auquel certains attribuent d'autres origines (des
extraterrestres, Satan, des anges, des esprits, etc.) que celles que je
lui attribue : Jésus et le Créateur, mais qui n'en reste pas moins un
événemnt vécu physiquement, par la vue, par l'ouïe et même par le
toucher: Jésus a appuyé son pouce sur mes lèvres en 1974 et le Créateur
m'a giflé à l'issue de la cinquième théophanie en 1977.
Ce n'est en rien de la propagande. C'est un témoignage.
"Pious
Gens" est un groupe musical dont le l'intiateur et conducteur, notre
frère Daniel, partage ma foi et la foi des tous nos compagnons, frères et sœurs de l'assemblée
des Pèlerins d'Arès. Ce n'est pas un ensemble musical qui "trime pour
tirer son épingle du jeu" pour survivre à ce monde cruel, même si, dans
la foulée, je lui souhaite de réussir aussi matériellement, parce que
nous sommes chair,
c.-à-d. matière, autant qu'esprit
et âme (Rév d'Arès
17/7).
Nous
Pèlerins d'Arès sommes comme vous, Jojo, parfaitement conscients que
"l'homme sera toujours broyé par le machinisme politique, militaire,
policier, technique, philosophique", mais nous pensons que réduite à ça
l'idée est incomplète. Pour nous "l'homme sera toujours broyé par le
machinisme politique, militaire, policier, technique, philosophique"
aussi longtemps qu'il ne conviendra pas qu'il a des possibilités
d'échapper à ce broyage et qu'il n'entreprendra pas, par la pénitence,
d'échapper à ce broyage qui le ramène à la bouillie humaine qu'était
l'animal pensant, l'homme
qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) avant que la Voix du
Créateur entre en lui
(vii/5).
La
différence entre nous et vous, ce n'est pas la conscience que ce monde
broie l'homme, c'est l'espérance que l'homme peut échapper à ce broyage
pour la peine d'une
pénitence (Rév d'Arès 28/25), qui est aussi gratuite que
le marche à pied même si elle demande des efforts pour aller loin.
La différence entre nous et vous, c'est la différence entre l'espérance
et la désespérance.
Quel
mal peut-on voir dans une musique et une voix humaine qui chantent
l'espérance et appelle au seul moyen pratique de la réaliser ?
|
13avr10 107C23
Cette fête fut un des plus beaux moments de ma vie.
Je dois dire que je ne voulais pas y aller pour des raisons
relationnelles personnelles.
Eh oui, moi la fille d'un frère de foi, je ne voulais pas.
Puis le déclic est venu. Mon copain vit en Bourgogne, où les bandes
font rage. Moi, je vis à Paris, protégée par les vitres de mon
appartement du 6e arrondissement. Lui semble le moins apte à
"encaisser" La
Révélation d'Arès. Il l'a pourtant lue. Il s'y intéresse.
Et de plus en plus. Je l'ai donc appelé et lui ai demandé de venir. Et
il est venu, et je ne le regrette pas.
La soirée commence. La musique n'est pas du tout son style — il
n'apprécie pas le rap, ni le R'n'B, ni le zouk, ni le reggaeton —, mais
il reste. Il tient le choc... et je peux vous dire que ça, c'est
quelque chose.
Au premier entracte, on fait ensemble un premier petit tour, je le
présente, il retrouve des gens déjà rencontrés. Et nous tombons nez à
nez avec vous et c'est le choc. Mon père m'avait précisé que vous aviez
été invité avec Sœur Chritiane, mais je ne m'y attendais vraiment
pas ! Alors... Les larmes me montent aux yeux, d'émotion, et
je répète à mon copain qu'il a de la chance, une chance incroyable, car
il est contemporain d'un prophète
vivant. Il ne s'en rend pas trop compte, mais bon ! il le
saura bien assez tôt.
L'émotion de vous voir a pris le dessus. Malheureusement, avant votre
"speech", une urgence féminine m'a éloignée de la salle, et mon copain
et moi sommes revenus à la moitié de votre discours. J'avais la rage,
comme disent les jeunes (de banlieue comme du 16e arrondissement).
Mais mon copain vous a au moins entendu, et pour cela je vous en suis
infiniment reconnaissante. Le soutien que vous avez apporté
inconsciemment à ma mission naissante est infiniment précieux. Merci.
Le lendemain, mon père demandait à mon copain ce qu'il avait pensé de
vous. Et lui de répondre : "Je ne saurais pas dire exactement, mais il
a tout d'abord un sens de l'humour... excellent ! J'ai déjà vu
des gens dont le bien émanait, et le Frère Michel fait partie de
ceux-là".
Merci, prophète !
À l'attention de Sœur Christiane :
Ma Sœur, vous avez toujours été mon modèle, un exemple pour moi en
matière d'épouse.
Vous avez suivi votre mari, dans la voie où il s'engageait, vous avez
cru en lui. Vous lui avez fait confiance.
Merci, car sans vous, votre mari aurait eu énormément de mal à
continuer, mon père n'aurait jamais découvert La Révélation d'Arès,
ma mère ne l'aurait pas rencontré au local à Paris et je ne serais pas
née !
Merci pour tout !
Sacha
|
13avr10 107C24
Le monde à besoin d'âmes.
Chez l'homme c'est l'âme
qui inspire les belles créations porteuses de vies, de joies.
Elles sont "belles créations" car elles donnent envie aux gens d'êtres
heureux, de se changer
en bien.
Si nous avons de belles âmes
tournées vers le Créateur et sa créature humaine, nous seront forcément
inspirés pour changer
le monde.
Ne nous trompons pas de maîtres
(Rèv. d'Ares 18/1) !
C'est le Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4), le vrai Guide (4/3) de la
vie.
Tout comme notre frère Daniel [avec son band "Pious Gens"] cherche les
moyens de sa mission pour sensibiliser les cœurs, nous pouvons tous
rechercher notre talent individuel pour faire vivre cette Parole aux
yeux du monde. Il nous faut absolument faire des brêches dans cette
culture cynique, qui s'obstine à noircir l'homme et le désespérer de
lui-même.
Un jour, sur terre, des hommes et des femmes seront devenus la Pieuse Gente (Rév d’Arès
xLv/12-16). Un peuple d'hommes ayant retrouvés leur image et ressemblance
divine (Genèse 1/26-27).
Notre moisson est de rendre tout cela possible un jour.
Stéphanie
|
Réponse
:
Beaucoup d'entre nous restent prisonniers de la culture et, par réflexe
culturel, disent des choses comme "C'est l'âme qui
inspire
les belles créations porteuses de vies, de joies."
Or, La Révélation d'Arès
dit l'inverse, en substance : "C'est en créant de belles vies et
joies en lui et autour de lui que l'homme se fait une âme." C'est
le
bien
actif et accompli qui
crée l'âme ; ce
n'est pas l'âme qui
crée le bien actif
et accompli.
Ceci dit,
l'âme une fois créée par le bien accompli contribue
au développement de ce
bien et donc à son propre développement.
Similairement à vous, j'entends quelquefois certains d'entre nous dire
par réflexe culturel : "Si Dieu le veut !" Je leur réponds : "Dieu ne
veut rien. Il ne veut rien au sens d'exigence. Sa Volonté
(Rév d'Arès 12/4) n'est
pas exigence, pas commandement, parce qu'il est Amour, il est le Père
trop aimant (Rév d'Arès
12/7). Sa volonté est orientation, orientation du
Bien
qui est en Lui. Il vous propose de vouloir, vous, de vouloir accomplir
le Bien.
Pour que
nous (hommes) fassions Ta Volonté (12/4)... Ces mots
disent bien que
c'est à nous, les hommes, de faire,
c'est-à-dire d'accomplir
(30/6).
C'est en cela et par cela que vous pouvez être faite un Dieu
(Rév d'Arès 2/13).
C'est pourquoi je dis depuis trente-six
ans : La grande révélation de La Révélation d'Arès, c'est
de rappeler à l'homme qu'il n'est pas dépendant de la volonté divine,
comme la religion l'enseigne, mais qu'il est co-créateur avec le
Créateur, co-créateur du monde et
notamment créateur de lui-même.
C'est bien là un des points qui rend notre mission difficile : Nous
allons contre les idées reçues, contre tous les réflexes
culturels.
|
13avr10 107C25
Je lis votre article et les commentaire et je suis très partagé dans
mon cœur, dans mon esprit
et peut-être dans mon âme
(Rév d'Arès 17/7), si j'ai réussi à m'en créer une,
concernant cette "mission-concert" et surtout sa généralisation, si
vous y songiez.
Je ne dis pas que la musique ne permet pas de correctement prononcer la Parole (Rév d'Arès
31/6). Je trouve au contraire que la psalmodie de la Parole, comme je
vous ai entendu la pratiquer au Pèlerinage, est une excellente prononciation de
ce que Dieu nous demande d'accomplir
et nous aide à nous en souvenir chaque jour.
Mais dans la psalmodie il n'y a pas de technique interposée.
La photo que vous publiez ici de ce groupe "Pious Gens" me fait
comprendre qu'au contraire tout ou à peu près tout y est technique. Ce
qui m'inquiète est l'action de la technique: la sono, les lumières,
dans la relation entre l'individu qui se trouve dans la salle, plongé
dans l'obscurité, et le système technicien actuellement dominateur du
monde.
La musique technique aujourd'hui est une action psychologique qui se
fonde sur une science de la subjugation et même de l'abrutissement.
C'est comme la publicité et c'est tout le contraire de ce que Dieu a
voulu en se manifestant et parlant discrètement à un homme seul, le prophète — Il
procéda de la même façon avec Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad.
Il faut quand même bien y réfléchir.
Allouis
|
Réponse
:
Cet aspect de la question ne m'a pas échappé. J'y ai réfléchi et j'y
réfléchis encore.
Pour le moment ma réflexion ne m'a pas amené à des considérations
négatives, ni même méfiantes, à l'égard de la "mission-concert",
surtout pas concernant le frère Daniel, créateur du groupe "Pious Gens"
et auteur-compositeur des chansons qui chantent l'espérance que nous
inspire La Révélation
d'Arès, parce que cet homme-là est un croyant sincère et
pieux et j'ai pu constater lors du Pèlerinage 2009 combien son fils,
qui fait partie de "Pious Gens", était lui aussi pieux et assoiffé de
vie spirituelle.
Indiscutablement, pour eux la technique qu'utilise "Pious Gens" n'est
qu'une amplification de leur très sincère chant d'espérance.
Mais comment cela peut-il être interprété de l'autre côté de la rampe
de lumière et des enceintes sonores dans les salles où ne se trouvera
un public disparate, tout-venant et donc en partie inattendu ? Comment
sera perçu "Pious Gens" le jour où cette "mission-concert", qui le 3
avril s'est faite dans le cercle fermé des Pèlerins d'Arès de Paris et
de leurs invités, abordera le monde ?
Oui, cette question me vient pas à l'esprit. Je m'informe comme je
peux, j'y réfléchis, mais ma position isolée et mon âge qui me place,
malgré moi, en décalage important avec la psychologie du public
d'aujourd'hui, ne me facilitent pas la réflexion. Dans quelle mesure
l'émotion momentanée que cette musique et ce chant très technicisés
peuvent provoquer chez un spectateur lambda peuvent-elles engendrer son
désir d'ouvrir La
Révélation d'Arès et d'y convertir son cœur ?
C'est évidemment la question que je me pose, car j'ai bien conscience
que la musique n'engage pas de dialogue avec son auditeur. Celui-ci la
subit. C'est très différent de ce qui se passe avec un missionnaire
avec lequel l'homme de la rue ou l'auditeur d'une conférence peut
ouvrir le dialogue.
En attendant, nous avons passé un très heureux moment ensemble, le soir
du 3 avril, au son de "Pious Gens" (si comme je suppose vous y étiez)
en nous réjouissant de ce que la technique d'une musique populaire
moderne, si souvent dévolue à des pensées futiles ou même violentes
comme dans certains raps que j'ai entendus, puisse être ici consacrée à
la magnifique espérance d'un homme qui change sa vie en bien (Rév d'Arès 30/11)
et devient un agent de bonheur, non de critique et non de conflit, un
agent de changement du monde
(28/7).
|
13avr10 107C26
Pascal a dit que "tous les divertissements sont dangereux pour la foi
humaine" (Pensée 11).
Ne craignez-vous pas de nuire à la soi et à la piété de vos frères en
les invitant à une party zouk?
Je crois avoir lu dans une réponse que vous avez faite à un commentaire
(il y a plusieurs mois) que vous priez la nuit et toujours à la même
heure.
Vous priez toujours la nuit? Est-ce que vous n'êtes pas empêché de
prier après une soirée zouk?
Je ne suis pas du tout d'accord avec une évangélisation à coups de
tam-tam et de grattages de guitare et de rythmes qui excitent le ventre
alors qu'il faut faire
pénitence.
Je crois que vous vous égarez.
Flora
|
Réponse
:
Oui, je prie toujours la nuit mais pas "toujours à la même heure". Cela
peut varier entre 2 heures du matin, si je me recouche ensuite, et 6
heures du matin si, fatigué, je me lève tard. Généralement, c'est vers
5 heures, avant de me mettre au travail.
La nuit du 3 au 4 avril à Paris la "soirée zouk" ne
m'a pas empêché de prier. je ne vois vois du tout ce qui dans ce
divertissement auquel j'avais participé de
19 h 30 à 22 h 30 aurait altéré ma
piété.
Rappelez-vous que La
Révélation d'Arès dit que le pénitent n'est pas le
pécheur qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac, mais
l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant
au son des flûtes et des trompettes, et même la joie et la parure ne
conviennent-elles pas à l'homme qui a changé sa vie (30/11).
Certes, si certains "rythmes" vous "excitent
le ventre", c.-à-d. allument
un feu dans vos entrailles et vous poussent à chercher
l'amant qui l'apaisera (Rév
d'Arès 26/6)
dans une relation adultère ou animale, il vaut mieux que vous vous
dispensiez d'assister à une "party zouk", mais si cela se fait en
faveur de votre époux, dans l'amour romantique, cela ne pourra
qu'ajouter à la soirée "zouk" du bonheur pour vous deux. Il n'y a rien
là que le Créateur interdise à la condition humaine. Les Pèlerins
d'Arès ignorent le puritanisme dont votre commentaire me paraît
souffrir.
Nous prêchons non un angélisme, qui n'appartient qu'aux anges, mais le
bonheur sur terre dans la pratique du bien,
qui ne se puise pas au puritanisme, mais simplement à l'amour du
prochain, au pardon des offenses, à la paix, à la libération de tous
les préjugés, à l'intelligence du cœur, à cet ensemble d'actions que
nous appelons d'un mot : pénitence,
qui n'est pas un mot triste dans La
Révélation d'Arès. Déculturez-vous, ma sœur Flora !
Ceci dit, je ne sais pas d'où vous tirez votre référence de Pascal.
J'utilise
la classement des "Pensées" dans l'édition Chevalier. Vous devez vous
référencer à l'édition Brunschvicg, que je n'ai plus. J'ai dû la donner
à la Bibliothèque Municipale d'Arès ou la jeter avec un grand nombre
d'autres livres quand j'ai déménagé d'Arès à Bordeaux en 1992.
Dans
l'édition Chevalier la pensée 11 est "Commencer par plaindre les
incrédules. Ils sont assez malheureux par leur condition..."
Je
n'ai malheureusement pas gardé un souvenir assez complet et consistant
des "Pensées" pour retrouver sans chercher — et je n'en ai pas le temps
— la référence de votre citation, mais je ne suis pas certain que
Pascal entendait "divertissement" au sens que vous donnez à ce mot en
l'appliquant au concert "Pious gens".
Je crois me souvenir que
Pascal donnait à "se divertir" le sens de se détourner de ne penser
qu'à soi comme c'est le cas quand on travaille. Le français de son
époque, vers 1640, n'était pas celui d'une "party zouk" vers 2010. 350
années nous séparent. Je ne vois pas Pascal comme un puritain ou un
pudibond, même s'il s'était converti au jansénisme qui lui avait paru
une réponse à son angoisse métaphysique.
|
13avr10 107C27
Merci pour cette entrée et pour votre implication dans "Pious Gens".
Ce
fut une telle joie de vous voir, ce samedi 3 avril, parmi nous, non
comme un simple observateur mais au milieu du public, participer à 100%
avec sœur Christiane qui levait la main avec tout le monde !
Je crois que je n'avais jamais eu autant le trac depuis que je monte
sur scène.
Parce
que, cette fois-ci, nous jouions exclusivement pour nos frères et sœurs
pèlerins d'Arès et aussi parce que dans ma tête raisonnait : "Le
prophète est dans la salle ! Il va te prendre pour un
sauvage!!"
Ah ah! Mais de voir votre joie, ainsi que celle de nos frères et sœurs
m'a beaucoup ému. Merci à vous tous.
Cela
fait maintenant plus de 15 ans que mon père, le frère Daniel, travaille
à ce groupe avec votre aide. Son but a toujours été d'en faire un
groupe missionnaire, un vecteur de la Parole
et pour ça il a dû repartir à zéro au niveau musical, parce qu'il ne
faisait plus de musique pour lui et ceux qui avaient les mêmes goûts
musicaux que lui, mais pour le monde.
Il a laissé le jazz, très
technique, pour une musique plus populaire. Il a testé, expérimenté et
aujourd'hui, le fait que vous participiez à un concert et que vous
disiez que vous appréciez la musique et les textes doit le ravir.
En
tous cas, moi qui ait été — et qui suis toujours — témoin de tout ça,
j'en suis très heureux ! J'ai l'impression que nous avons
franchi
une étape. À vrai dire j'ai l'impression que l'œuf commence à éclore et
que le groupe va réellement naître.
"Pious Gens" a pour vocation d'être un outil pour l'Assemblée.
J'espère qu'il sera assez efficace pour que les frères puissent s'en
servir et qu'il donnera naissance à d'autres groupes musicaux "chantant
la Révélation d'Arès" comme vous dites.
Aïcha et moi arrivons
derrière. Nous comptons bien suivre le paternel et travailler à trouver
les mots et la musique qui toucheront le plus le monde et lui feront
prendre conscience qu'il faut changer !
Merci encore, frère Michel, sœur Christiane et tous nos frères et sœurs
qui nous soutiennent.
Randy
|
13avr10 107C28
C’est formidable qu’un groupe de musique essaie de concrétiser dans des
paroles et musiques ce que la Parole du Ciel nous dicte
C’est
donc une nouvelle culture qui se met en place, je ne comprends donc pas
une partie de vos réponses à certains commentaires.
Quand vous
dites qu’il faut dépasser la culture, je trouve le terme très
généraliste, car je pense qu’il y a des cultures et non une seule
culture.
Je dirais même que chacun, individuellement va développer
sa propre culture en faisant ou non l’effort de découvrir la pensée
d’autrui à travers les livres.
Patrick R.
|
Réponse
:
Vous lisez trop vite.
Je pense que vous faites allusion à ma réponse au commentaire 107C24;
La culture prétend que l'âme
accompagnerait l'homme depuis sa naissance,
alors que La Révélation
d'Arès dit le contraire, à savoir que l'âme est créée par
l'homme de son vivant — par l'homme
déjà né (Rév d'Arès 17/3) — et est un produit du bien accompli. Ce
n'est donc pas l'âme qui
génère le bien, mais
le bien qui
génère l'âme.
La culture a donc tort dans ce cas et il faut
se déculturer.
Je n'ai pas parlé de musique.
|
13avr10 107C29
Il y a une
question très difficile derrière ce concert et vous le reconnaissez,
d'ailleurs, dans votre réponse au commentaire 107C25, c'est de courir
un grand risque de dérive en même temps que de porter témoignage de la
foi sur des notes de musique; des coups de cimbale et des chansons.
Votre réponse au commentaire 107C25 montre que vous n'êtes pas disposé
à prendre cette question avec légèreté.
Cela me rassure.
Comment inciter à la pénitence
qui demande pureté dans la lourdeur sale d'une "musique vroum-vroum"?
Les
exigences réciproques de la musique de bastringue — je crois que
beaucoup de frères et sœurs parisiens ne sont pas venus à ce concert à
cause de cette vulgarité pop — et de la foi de pénitence que nous
devons prêcher sont contradictoires.
La
foi des musiciens ne fait pas de doute, mais c'est comme la foi de
l'opérateur du marteau-pilon ; il forge sous son pilon dans un bruit
infernal, avec la foi dans son cœur, mais comment ceux qui entendent ce
vacarme sentent-ils sa foi ? Ils ne sentent rien. Ils ont surtout envie
de fuir. Vous croyez vraiment que quelque chose de spirituel, donc de
léger, peut être transmis par ce moyen ? Vous avez raison de réfléchir
à la question sans insouciance.
Quel est le sens de ce concert?
Une mission qui s'est mise dans le cas de vivre sur de pareilles
contradictions ne peut qu'y réfléchir à deux, trois et même quatre fois
avant de continuer. Mais je sais qu'une grande mission est celle qui
regarde en face ses propres contradictions. Si elle est à la
fois
capable d'assumer le "vroum-vroum" et la Vérité, tant mieux,
mais il faut bien réfléchir avant de s'y lancer.
Jean-Jacques
|
Réponse
:
"La lourdeur sale d'une "musique vroum-vroum," une "musique de
bastringue" ? Comme vous y allez !
Chaque
époque à sa façon de faire de la musique populaire. La musique
populaire du temps n'est pas ressentie comme un "vacarme" par ceux qui
l'aiment et ils la considèrent comme capable de porter des idées et
même une grande idée.
Réfléchissez quelques instants à la piètre
spiritualité et surtout aux erreurs auxquelles ont conduit cette
humanité les grandes orgues séculaires, très harmonieuses et
musicalement savantes, de la religion !
Je réfléchis à
l'opportunité d'utiliser une musique comme celle de "Pious gens" pour
appuyer notre mission et y ajoutant une note d'art, de gaîté, de
plaisance, de fête,
de flûtes et de trompettes, comme dit La Révélation d'Arès.
Si j'y réfléchis, c'est que je je ne suis pas sûr que le résultat soit
celui que notre enthousiasme pourrait attendre, mais pour des raisons
autres que celles que vous évoquez..
Je n'y réfléchis pas parce que considèrerais cette musique comme d'une
"lourdeur sale" ou comme un "vacarme".
|
13avr10 107C30
Je tiens à remercier le prophète.
Sans lui le projet n'aurait pas été possible.
Il a su nous conseiller avec sagesse,
mesure, et surtout avec un grand respect de notre liberté.
Je lui ai fait confiance et je lui fais
toujours confiance.
Je remercie également toutes nos sœurs et tous nos frères qui nous ont
aidé à démarrer et à faire vivre ce groupe "Pious Gens".
Je remercie tous ceux qui nous soutiennent également depuis le début.
Je
me souviens encore de notre première rencontre avec notre frère aîné,
lorsque mon frère Charly, Cursley et moi, présentant le
projet
musical au frère Michel. Nous étions partis sur le nom du groupe
"Gent"e et vous avec votre humour et votre réalisme vous nous avez
suggéré "Pious Gens", car "Gente" se prêterait à toutes sortes de
moqueries: Jante de roue de vélo, de voiture etc.
Mais aujourd'hui je réalise que la pieuse
gente, n'est pas que le groupe, c'est ce peuple uni autour
du prophète
pour féconder ce monde, lui donner la vie spirituelle. Sans nos
sœurs, sans nos frères, unis autour d'une seule et même
intention
: Réveiller la pénitence
dans le monde. La musique et le chant par aux-mêmes n'ont pas une
grande importance.
Beaucoup d'artistes ont chanté et chantent l'amour, la liberté, le monde changé et
pourtant le peuple reste soumis à ses chefs, à ses lois, à ses péchés
(le mal) tout en rêvant d'un monde meilleur. Mais le peuple est
fatigué, ses forces l'abandonnent, tous ces idéaux s'évanouissent et il
hume l'air
comme un âne assoiffé (Rév d'Arès 30/2).
La pieuse gente
ne doit pas rêver. La pieuse
gente, un petit
reste de pénitents
ou d'hommes de bien unis autour du prophète
pour accomplir
la Parole du Créateur doit être l'amorce d'un peuple spirituel
:
Le peuple d'hommes libérés du besoin d'être gouvernés par le religion
et/ou la politique, un peuple
libre (Rév d'Arès 10/10, 31/4).
Outre se libérer de son propre mal (erreurs, péchés), l'homme ne
peut-être heureux que libéré du joug
du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25). "Pious Gens"
est un outil de moisson à disposition pour l'assemblée.
"Pious
Gens" peut être une moissonneuse-batteuse, si toutes les
forces
missionnaires de France et d'ailleurs s'unissent autour du prohète,
qui nous a encore montré qu'il est l'agent d'unité, car sans lui cette
fête du 3 avril n'aurait pas eu lieu et sans sa présence elle
n'aurait pas connu son point culminant.
Get Up ! Stand up ! (Rév d'Arès 28/12, 28/15).
Dan (créateur et leader de "Pious Gens")
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13ave10 107C31
On ne peut que se réjouir et applaudir à cette soirée de fête et de
concert (les deux vont souvent de pair pour la jeunesse d’aujourd’hui),
qui vous vit mêler votre prophétisme au chant et à la joie des frères
et sœurs et de leur invités.
L’expérience semble concluante, si l’on en croit les commentaires des
participants.
Peut-être sera–t-il un jour envisageable de convier les autres assemblées à venir.
Pour les provinciaux, ce sera un bonheur de "monter à Paris" pour un
tel projet.
J’avais entendu parler de "Pious Gens", mais je ne connaissais pas leur
musique. Je suis donc allé sur leur site et j’ai écouté les productions
qu’ils y présentent. Sur deezer il est possible d’écouter aussi un
morceau de qualité, "Le nouveau son", parlé par Daniel (je pense) que
je trouve très beau, par sa pureté de foi et de facture, sa profondeur,
et sa justesse. Cela me fait penser artistiquement au rappeur Abd Al
Malik.
Spirituellement, évidemment la dimension arésienne saute aux oreilles.
Je comprends pourquoi le morceau "Les Pouvoirs" suscite réserve et
critiques. À part la courte strophe : "Homme retrouve Éden que tu as
perdu. Chasse le pouvoir de ton cœur !", l’ensemble du texte s’en prend
aux pouvoirs de manière très banale. Pourtant, le rappel du projet
divin originel dans le deuxième couplet montre une autre intention.
Mais pour m’y être investi (notamment en écrivant des fables), je sais
que c’est très difficile de transmettre les principes vivants et
subtils de La
Révélation d’Arès dans le cadre des conventions de la
poésie ou de la chanson. Dès qu’on veut dépasser l’énonciation simple
des grands concepts immédiatement intelligibles au grand public, on se
heurte à la nécessité d’expliquer un tant soit peu les réalités
spirituelles non évidentes... et là, bonjour !
Pour faire court et agréable (on est dans le domaine du spectacle) tout
en restant profond, c’est un peu la quadrature du cercle. C’est dommage
pour cette chanson, qui me semble avec "Lyric Girl" (original et plein
de vie), "Universalité" et "Nouveau Jour" (générateurs de frissons par
le fond spirituel et l’unité fraternelle et musicale du groupe) avoir
un réel potentiel de mobilisation du public.
Ne souhaitant pas rester dans l’appréciation critique sans mettre la
main à la pâte, j’ai remis en route mon vieux pétrin à rimes et à
rythmes et j’ai composé une suite qui permettrait peut-être d’aller au
bout du projet que semble receler ce morceau de "Pious Gens" (si je ne
me trompe).
J’ai essayé de respecter le rythme et le phrasé des précédents couplets
et refrains. Voilà ce que ça donne :
Car ce s’rait trop facile
De mettre sur le dos de quelques inutiles
Tous les maux de la terre.
Les pouvoirs ne sont rien : des petits cavaliers
Qui chevauchent le peuple parce qu’il a oublié
Qu’il est libre
et que Dieu est son Père.
Si les pouvoirs existent, c’est parce qu’on y croit,
C’est parce qu’on a peur,
Qu’on a perdu la foi
Dans ce qui fait au fond notre ultime valeur :
L’Amour,
l’Intelligence,
Qu’on ne retrouvera que par la pénitence.
Si les pouvoir existent c’est parce que chacun
Laisse entrer dans son cœur
Et sème dans le monde le mal et le malheur,
En rejetant le bien,
en oubliant le bien.
Alors, qu’est-ce qui affame ?
L’égoïsme.
Qu’est-ce qui licencie ?
Le mépris.
Qu’est-ce qui censure ?
Le mensonge.
Qu’est-ce qui fait la guerre ?
La violence.
Qui verbalise ?
Le jugement.
Qui juge ?
La bêtise.
Qui taxe ?
L’avidité.
Qui opprime ?
L’arrogance.
Mais ce n’est pas fatal.
Chacun peut faire chuter le pouvoir qu’il trimbale,
Ce pouvoir qui domine dans les institutions,
À l’école au travail, au cœur de nos maisons,
Dans les associations, dans les révolutions,
Jusqu’au fond de mon cœur, jusque dans ma raison.
C’est pas si difficile, il faut juste vouloir,
Et tenir la distance de cette pénitence,
Avoir de la constance et de la vigilance,
Pour ne pas rechuter, retomber dans le noir.
À la place du mensonge, je mets la vérité,
À la place de l’égo, la générosité,
Au lieu de me venger, je pardonne,
Au lieu de réclamer, je donne.
En fait, c’est juste changer,
changer de direction,
Changer de
vie, changer sa vie,
Pour qu’au bout des
générations
L’humanité entière se fasse un paradis.
Alors, qu’est-ce qui nourrit ?
La fraternité.
Qu’est-ce qui donne du travail ?
La confiance.
Qu’est-ce qui laisse la parole ?
L’attention.
Qu’est-ce qui fait la paix ?
Le pardon.
Qui montre l’exemple ?
Le courage.
Qui comprend ?
La bonté.
Qui sollicite ?
La reconnaissance.
Qui libère ?
L’amour.
La chanson pourrait se
terminer musicalement de la même manière que le
morceau actuel où le chant vient mourir de façon presque tendre sur
"les pouvoirs". Finir de la sorte sur "la bonté", "le pardon" me
semble plus approprié…
Je ne sais pas ce que cela vaut à l’aune des critères actuels de la
rythmique et de la poésie, mais j’offre ce petit texte à "Pious Gens"
et à tous mes frères et sœurs.
Qu’ils en tirent le meilleur, selon ce
qu’ils le souhaitent.
Désidérius Faber
|
14avr10 107C32
Merci, frère Michel et sœur Christiane, pour votre présence historique
le 3 avril 2010 au concert de "Pious gens", que j'apprécie de
plus en plus pour leur simplicité ,leur talent et leur engagement
spirituel vrai.
La beauté
servante du bien, en somme ! (Rév d'Arès 12/3)
Merci, Daniel, Randy, Aïcha,et tout le groupe et j'ai une pensée
particulière pour Marie-Luce, la femme de Daniel.
Pourquoi un prophète
ce jour là ? Mais pour faire de nous des "pro-fête" de la grande fête fraternelle,
universelle
chrétienne, au son des musiciens et des trompettes
montrant que la pénitence
n'est pas tristesse et remord, mais
joie
de nous retrouver ensemble, unis par la Parole du Père et prenant le
prétexte de la musique et des chants pour
proclamer l'évènement d'Arès.
Fête de famille aussi avec la jeune génération qui a apprécié la
simplicité, l'humour et l'humilité de notre prophète Michel.
Bien sûr, la prochaine fête avec de la lumière, des tables où
l'on mangerait en écoutant de la musique, des frères comédiens ou
poètes, une expo de..., [afin] que nos cinq sens soient épanouis de
saveur, de senteur de printemps, de musique et d'autres arts au service
de la Parole
d'Arès. une fête pour toute l'assemblée
de France et de Navarre.
À tous ceux qui l'ont préparée, merci.
Mon logo: "Un con sert à rien tout seul mais un Con-cert "Pious "gens
sert le bien
tout court"... avec amour !
Mamy Nico de Monparno
|
14avr10 107C33
[Vous dites dans votre entrée #107 :] "Je finis par souffler l’idée
d’une fête musicale expérimentale avec public restreint : les
Pèlerins d'Arès de Paris et à leurs invités."
Il y a une chose qui me surprend en lisant cette nouvelle
entrée : C'est vous qui avez "soufflé l'idée" d'une fête
musicale et c'est également vous aussi qui avez soufflé au groupe
musicien de s'appeler "Pious Gens".
Pourquoi leur souffler toutes les idées et ne pas les laisser créer
tout leur saoul ? Auriez-vous tant de non-confiance en vous
donc en eux, qu'il vous faut être sûr que tout soit maîtrisé jusqu'à
leur dire ce qu'ils doivent faire et comment ils doivent se
nommer ?
Cela donne l'impression que tous ceux qui vous suivent ont de la
crainte à oser vivre et laisser exprimer leur créativité !
Le danger d'avoir un "maître" est de tomber dans la peur de faire, de
mal faire et surtout la peur de déplaire. C'est, il me semble la pire
de toutes le peur, car cette peur peut faire éteindre toute flamme
créative et qui dit flamme créative dit flamme divine, ce n'est pas
loin.
À mes amis Pèlerins d'Arès [je dis] : "Osez inventer, créer,
dire les choses, sans passer par un passage obligatoire ni surtout pas
d'être acquis au maître."
En fait, vous répondez vous-même à quelque chose qui doit grandement
vous désoler : Ne pas être un homme connu et surtout reconnu
par le monde. Vous dites "d’un côté, comme mes frères ne m'avaient
jamais invité à parler en public dans un cadre convenant à la nature
sacrée de mes propos, je me dis qu'être invité à parler …à un public
venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul dans mon
coin sans parler au monde." Le goût et le besoin de la reconnaissance
se font sentir dans vos propos !
Vous exprimez clairement que vous voulez rester en retrait — "je
restais un vieil archaïque isolé dans la prière, la méditation et le
courrier spirituels" — tout en souhaitant vivement que l'on vous donnât
pas de lieu d'expression [phrase positive ou négative ?]. Ne
soyez plus incohérent mais soyez vous-même!
Rien ne vous empêche de parler au monde, de faire des conférences, des
réunions, d'expliquer, de vous exprimer. Dieu ne vous demande-t-il pas
d'aller dans le monde ? Quel mérite avez-vous tous ensemble,
si vous restez qu'entre vous ?
Vous avez besoin de reconnaissance et cette soirée vous a redonné le
goût et le désir d'être reconnu entièrement et totalement. Restez
vous-même et je vous assure que vous y arriverez. Et à tous mes frères
[je dis] : "Ne rampez pas, ne vous soumettez pas, ne passez
plus par la case "être bien vu par...", pour être accepté/toléré entre
vous. Écoutez le monde qui est prêt, lui, à passer à autre chose et ne
vous attend pas. Mais surtout respectez-le et aimez-le ce monde ! Ne
vous croyez surtout pas meilleurs ni au-dessus de quiconque, ce n'est
absolument pas vrai."
J'ai été invité. Je vois au sein même de vos groupes des dissenssions.
Certains articles me le confirme. En fait c'est pour cela que je vous
dis à tous et avec beaucoup d'amour : Restez vous-mêmes et
vous amènerez de grandes choses !
J'ai aimé le concert ! Il plairait au monde. Ne dévalorisons pas !
Comprenons les gens de l'extérieur ils ont beaucoup à apporter.
Dans l'amour avec Dieu, avec vous,
Luc
|
Réponse
:
Enfin, de la lucidité !
Vous me donnez de la joie, d'abord parce que vous protestez de votre
"amour avec Dieu et avec nous tous" et c'est le plus important, ensuite
parce que je vois enfin quelqu'un qui voit clair, qui domine la
situation, qui conspue cette
assemblée qui a "peur" du frère Michel, peur de lui
déplaire", qui n'agit que pour "être bien vue par" lui.
Voilà la cause de notre piètre
mission et de ses défaillances dans un monde dont nous n'avions même
pas vu qu'il était "prêt, lui, à passer à autre chose," c'est-à-dire à La Révélation d'Arès.
Merci de nous ouvrir les yeux !
Je peux aussi voir maintenant en vous l'homme complètement désinhibé,
qui me propose enfin sans peur ni platitude devant moi, avec une
vigoureuse simplicité, la relance de mes apparitions publiques. Je suis
votre homme.
Vous m'appelez à ma ressaisir, vous me tancez avec sévérité, mais
fraternelle clairvoyance : "Rien ne vous empêche de parler au monde, de
faire des conférences, des réunions, d'expliquer, de vous exprimer...
Dieu ne vous demande-t-il pas d'aller dans le monde ?" Grâce à vous je
vais cesser d'être "incohérent", je vais être afin "moi-même."
Vous me faites donc une proposition directe de cycle d'apparitions de
"conférences et réunions" publiques. Vous avez déjà, il semble, mûri le
projet et son organisation.
Prenez contact avec moi sur cette messagerie même:
webmaster@freesoulblog.net (sans utiliser le format "commentaire",
merci) pour me donner quelques détails de votre projet et pour que nous
convenions des dates possibles.
J'ai déjà essayé de faire par moi-même des "conférences et des
réunion", mais la location des salles et la publicité coûtent cher, mes
petits moyens sont vite épuisés et il n'y a pratiquement personne pour
m'entendre et je ne peux pas assurer les retombées. L'efficacité et
l'utilité de ce genre d'événement public dépendent à l'évidence d'une
décision et d'un projet de groupe (ou d'un homme comme vous)
qui en a assuré la réflexion, l'étude, le financement, la préparation,
le déroulement et surtout les retombées évangéliques. Oui, je sens en
vous l'homme qui a déjà pensé à tout cela;
À bientôt !
P.S.
: Je suis penaud, et je m'en excuse publiquement, d'avoir
suggéré au groupe musical de Dan (107C30) de s'appeler "Pious Gens" au
lieu de s'appeler simplement "Gente", comme ils le voulaient, et les
pauvres musiciens sont entrés en totale inhibition (heureusement, vous
n'êtes pas dans ce cas, vous qui avez le mâle courage de signer Luc,
du nom même de l'évangéliste !). J'ai empêché "Pious Gens" de "créer
tout leur saoul" librement... Je leur lance ici même un cri de
libération : "Nommez-vous comme vous voulez, chers musiciens !
Ne m'écoutez plus jamais quand je proposai "une fête musicale
expérimentale avec public restreint" avant d'aborder le grand public,
parce que je ne me sentais pas capable de faire bonne figure dans ce
concert face au public tout-venant — D'ailleurs je ne dois pas être pas
capable de grand chose, tout comme mes frères qui "restent entre eux",
pas capables de sortir de ce confinement pour "aller dans le monde".
Merci encore de nous ouvrir les yeux, Luc ! Grâce à
vous, tout va peut-être changer.
|
14avr10 107C34
Nous sommes venus à quatre à cette fête des Pèlerins, mes deux filles
de 28 et 20 ans, qui ne sont pas des Pèlerins d'Arès,
et leur papa qui ne l'est pas non plus
Mes filles ont bien aimé la musique et les paroles ; elles ne m'en ont
pas parlé. Mon mari m'a dit après votre intervention frère Michel : "Le
pauvre, c'était pas facile pour lui de parler à un public aussi
différent." Je pense qu'il a dû ressentir votre très très grande
humilité.
Vous avez su rappeler l'essentiel d'une façon aimante, l'essentiel
toujours précédé de votre humour et bonne humeur : L'amour, le pardon, être libre des préjugés,
faire la
paix.
Merci encore à vous et sœur Christiane ainsi qu'à mes frères, musiciens
chanteurs et à leurs accompagnateurs (trices) et aux organisateurs.
A. J.
|
14avr10 107C35
Je sais par expérience, quand j'étais dans l'Église Évangéliste, qu'il
est très difficile en France de monter des missions-concerts pour tous
publics, dont la soirée du 3 avril à la "Scène Bastille" était, pour ce
qui concernait les Pèlerins d'Arès de Paris, une sorte de répétition
générale... Si j'ai bien compris le sens de "fête musicale expérimentale".
Ce genre de mission est très difficile à monter et surtout à réussir,
même une base artistique de valeur, parce que, pour commencer les media
en France (c'est différent aux USA ou au Royaume Uni) n'assurent pas la
moindre publicité pour ce genre de concert par des articles dans les
rubriques "art" ou "musique" ou même "religion", ni même par des
annonces dans les rubriques "calendrier..;" ou "programmes des
soirées". Les media, sauf rares exceptions imprévisibles ou sauf appui
par une personnalité importante, refusent même d'insérer des publicités
payantes
pour ce genre d'événement dès que les pavés "pour insertion"
proviennent d'une église ou d'une association religieuse.
La mission doit donc assumer elle-même sa publicité: tracts, affichages
dans les
lieux autorisés. De plus, si on a le malheur de faire sentir un tant
soit peu le
caractère évangélique de l'événement, le public qui se présente est
très clairsemé..; quand vous avez du public. J'ai vu des salles vides
où l'on ne trouvait que quelques fidèles de l'Église Évangélique.
Ce n'était pas une question de financement, parce que nous avions le
financement et pouvions louer des salles de concert bien en vue. En
France, la
question est que en dehors des "Petits Chanteurs à la Croix de Bois"
qui sont devenus une institution ou quelques groupes "Négro Spiritual"
de passage des USA ou du Royaume Uni, aucun concert de nature
spirituelle n'est bien vu ni populaire. Il y aurait même plutôt du
boycott. C'est
comme ça. D'ailleurs, l'Église Évangéliste a depuis plusieurs
années abandonné ce type de mission, je crois.
Si vous vous lancez dans ce genre de mission-concert, attendez-vous à
toutes les déconvenues.
Vous allez me dire : "C'est cela, la mission." En tout cas,
réfléchissez bien, travaillez beaucoup sur la présentation pour que la
caractère spirituel du message musical n'apparaisse pas trop ou même
pas du tout ou pour qu'il prenne une allure à la mode en promettant
beaucoup de rythme, de danse et d'amusement. Ce sera de toute façon au
détriment de votre message qui devra être voilé et limité.
Là
est la gageure. Si vous annoncez votre apparition, frère Michel, dans
un concert tout public payant vous vous auto-boycottez, si je peux
dire. Public clairsemé garanti! Ça ne paie même pas l'électricité. Ou
bien vous devriez faire passer votre message en harmonie avec la
musique et la danse sans vous être annoncé, sauf si vous vous mêlez aux
chanteurs et musiciens, vêtu, coiffé et vous comportant comme eux, et
avoir avoir préparé
littéralement votre participation comme un numéro artistique. J'imagine
qu'à 81 ans et
sans expérience professionnelle, c'est quasi impossible. Ce n'est pas
non plus votre place !
Peut-être votre mission parisienne y réfléchit-elle, mais qu'elle ne
néglige aucuns conseils !
Je vous aime beaucoup, frère Michel. Il ne servirait à rien que vous
receviez des huées, des tomates ou même des mauvais coups, comme c'est
arrivé en 2001 à un pasteur, pourtant guitariste et bon chanteur de
rock, lors d'une mission-concert dansante à Paris dans une belle salle
bien en vue et généralement bien fréquentée.
Vous
auriez sûrement meilleur compte à revenir à une formule comme celle
dont vous aviez eu l'idée en 1988 et 1990 au Cirque d'Hiver à Paris,
sans exclure la possibilité d'entrées payantes, s'il y a dans le
programme de la soirée un concert et si le public peut aussi danser et
s'amuser pendant une heure et demie. Même ça, ça ne doit pas être
facile à organiser de nos jours, de toute façon.
Sammy
|
14avr10 107C36
Je tombe sur votre réponse à Luc [107C33], que vous dites alias Roger.
Il y a peut être plusieurs Roger, mais si c'est à moi que vous pensez,
je vous assure de toute mon âme
et de tout le respect que j'ai toujours voué au prophète que vous
êtes, que ce n'est pas moi qui est écrit les lignes de Luc.
Assurément, mon style libéré, comme vous dites, me joue bien des tours.
Vous ne contribuez pas à ce que mes sœurs et frères m'accordent un peu
de confiance et de crédit. Mais bon! je m'en accommoderai.
Roger
|
Réponse
:
Je vous crois, Roger. Je vous présente toutes mes excuses.
Ma réponse au pseudo-Luc n'est pas méchante de toute façon et je n'y
change
rien, sauf en effacer votre nom, bien sûr.
Dans un esprit de paix, ma réponse à 107C33 va même dans le sens du
commentateur, car moi-même membre de cette assemblée je ne
doute pas que celle-ci avec moi se considère comme étant très
en-dessous de
ce que la Père attend d'elle. Nous sommes des pécheurs, nous
avons beau faire tout ce que nous pouvons,
nous sommes décevants et évidemment insuffisants. Il n'est jamais
mauvais que quelqu'un nous le rappelle.
Mon erreur fut spontanée. Tout de suite, en lisant ce commentaire, je
pensai en riant : "Tiens ! Ça, c'est Roger et c'est bien là ce qu'il
pense
de notre assemblée
parisienne." Je trouvai même que, dans ce commentaire, vous preniez des
gants pour parler de l'assemblée
de Paris, me souvenant de propos plus sévères, plus cinglants, que vous
teniez voilà quelques temps à propos de nos frères et sœurs parisiens,
les "béni-oui-oui" du frère Michel, sur "L'Abeille", site d'un autre
frère comme vous allergique au groupe parisien.
Mais il y a assez longtemps que, faute de temps, je ne participe plus à
"L'Abeille" ou d'autres sites comme "Terre Inculte" et je crois
comprendre, par votre présent commentaire, que vous vous êtes rapproché
de notre assemblée
parisienne ou que, tout du moins, vous ne portez plus sur elle un
regard aussi dur.
Certes,
si j'avais prêté attention à ce que le commentateur 107C33 dit de ma
personne,
de que ce que je suis et ne devrais pas être, de ce que je devrais
faire et ne fais pas, j'aurais effectivement hésité à requalifier Luc
en Roger, parce que la dépréciation n'a jamais été votre position à mon
égard. Si je ne m'y suis pas arrêté, c'est parce que je fais peu de cas
de ma personne, je réponds rarement aux
propos qui m'abaissent. J'ai tellement depuis trente-six ans été traité
de menteur,
d'imposteur, d'escroc, d'égaré, d'hypocrite ou de tartufe, d'incapable,
d'aveugle, d'imbécile, de raté, etc , je n'y prête plus
attention.
Je ne publie pas, sauf exceptions qui me permettent de plaisanter sur
elles, les très nombreuses dépréciations de ce
genre qui tombent chaque jour dans ma boîte de commentaires pour ce
blog ou dans ma messagerie générale. Où cela nous mènerait-il ?
Par contre, je prête attention à ce qu'on dit de l'assemblée, parce
qu'il ne s'agit pas de moi en tant qu'individu inévitablement pécheur,
insuffisant, décevant, mais il s'agit alors de moi en tant que membre, frère aîné de cette
assemblée et
que, malgré nos faiblesses à tous, nous ne ferons avancer la cause de La Révélation d'Arès
qu'unis, solidaires, objectifs et conscients de nos
insuffisances et erreurs que nous nous efforçons de corriger.
Au
reste, je viens de découvrir — du moins je le crois — qui se cache
derrière le pseudo Luc. Quelqu'un qui n'entretient plus avec moi ni avec l'assemblée
parisienne (à ma connaissance du moins) de relations épistolaires ou
d'autres sortes depuis très longtemps. Je m'étonne seulement qu'un frère de cette assemblée
parisienne que le pseudo Luc critique si durement ait invité à la fête
des Pèlerins d'Arès du 3 avril un de ses sévères juges. Comme quoi, le
pseudo-Luc a raison de considérer notre assemblée
parisienne et donc moi, puisque j'en suis solidaire, comme manquant de
discernement.
C'est une bonne leçon pour moi, pour nous, qui avons tant besoin de
leçons.
Encore toutes mes excuses, mon frère Roger.
|
15avr10 107C37
Merci, prophète
de Dieu, pour vos articles qui me sont toujours sources d'enseignement, car
le souffle de votre pénitence
y passe
Je suis heureux de l'avancée missionnaire de nos frères de Paris et de
l'outil qu'est le groupe "Pieuse Gente" pour la mission.
Je
suis heureux de voir que le frère fondateur de ce groupe a le bon sens
qui lui fait voir ce que je crois aussi, à savoir que tout art n'est
qu'un outil, il ne peut pas changer le coeur d'un homme par lui-même,
il peut intéresser ceux qui ne connaissent pas La Révélation d'Arés, les
pousser à ce demander : "Qu'est-ce que c'est ?" et à pousser
la porte d'un local.
Il n'y-a qu'avec ce réalisme que nous pourrons utiliser l'art de
fructueuse façon pour la mission.
Philippe (du Dauphiné)
|
16avr10 107C38
À propos, de la joie
et de la fête,
dont il est question dans La
Révélation d'Arès : Et même la joie et la parure ne
conviennent -elles pas à celui qui a changé sa vie (30/11),
il m'est arrivé de remarquer que la joie éprouvée par les uns, n'était
pas forcément partagée par d'autres, et ce, dans divers cadres, qu'ils
soient familiaux, sociaux ou professionnels.
La joie ne se transmet donc pas toujours. Il y a quelque chose
d'irrationnel que je m'explique encore difficilement; mais j'imagine
que la joie chez les uns peut réactiver certaine souvenirs douloureux,
très anciens peut -être, que l'amour, le pardon, la volonté
d'Être, apprennent à dépasser.
Car, au fond, il y a souvent quelque chose de complice dans le partage
de la joie, qui finit souvent par se propager, lorsque cette joie est
pure et aimante.
J'aime beaucoup cette citation de Serge Rachmaninov losqu'il explique
ce qu'il ressent à l'occasion de son concert pour piano et orchestre
n°2 mim. op.18 :
"La musique est une nuit claire et tranquille, un bruissement dans le
feuiilage d'été...La musique ne naît que dans le coeur, elle est
amour ! Sa soeur est la poésie et sa mère la
souffrance ! "
Pour créer, il faut "donner" avec cœur, sensibilité, justesse... Cela
coûte ! Beaucoup.
Pour créer la Vie,
l'Amour autour de soi, il est des étapes difficiles, un
peu semblable à des passages,(des couloirs), qui rappellent les moments
de difficulté des esclaves africains murmurant leur souffrance en
questions/réponses et se libérant ainsi, un court moment; tel le
murmure du feuillage qui ne gène personne, mais qui exprime son
existence.
Il en est de même dans ce monde de bruit où, lorsque les machines sont
arrêtées, il nous est bon d'entendre le murmure léger de l'eau qui
jaillit doucement, simplement à l'orée d'un sentier, d'entendre la
pierre (Rév d'Arès xxiv/6) murmurer son chant et
donc... dans le fracas
des cités (Rév d'Arès 33/11)... l'Amour passe.
Ainsi, dans les concerts harmonieux de tous les instruments de la Vie, pierre,
feuillage, trombone, eau de pluie, tambours, batterie, flûtes et trompettes (Rév d'Arès
30/11), une Voix
s'elève, celle du Père, par la voix
de fer (Rév d'Arès iii/3, x/1) — celle de la Vérité douce car douce sera ta voix, sobre tes
paroles souvent un baiser de toi fera mieux qu'un discours.(23/6) —
, la Source
de Vie et d'Amour, comme une
fontaine elle passe. Parce que l'Amour
passe toujours où qu'il soit... Mon
chant est à ta barbe (Rév d'Arès x/8).
Je n'étais pas à ce concert, mais j'imagine que c'est en
toute humilité — une voix qui serre
(ii/21) — et respectueuse de tous que s'exprma le Messager du Père.
Tous autant que nous sommes, quel que soit l'endroit où nous
sommes, cette Voix
fait écho et chante en chœur opus "infini" — en choeur ou en solo — la
liberté, l'amour, la musique de l'âme
"free" — libre comme l'air et l'eau — qui coule dans nos
veines avec tous nos frères humains (Rév d'Arès 25/6).
Merci pour ce beau reportage.
Danièle G.
|
16avr10 107C39
Mon premier ressenti sur cette entrée 107 a été de me dire que l’on
frôlait l’idôlaterie du prophète.
Prophète
certes, mais aussi homme…
N’étant déjà pas assez pénitente
et me situant encore dans la vallée
grasse (Rév d'Arès 26/4), [à mes yeux] ces commentaires,
bien que sympathiques, se referment sur le seul prophète sans même
irradier vers l’extérieur, vers le monde, notre monde qui va très mal.
Pour moi le prophète
est un outil de Dieu.
Le miracle serait que l’homme ait accepté l'Appel du Tout
Puissant et qu’il en ait accepté les conditions de vie qui ne sont
certainement pas celles qu'il espérait, la prudence étant de
mise.
Mais moi, pèlerin
en devenir, je regarde en mon désastre intérieur espérant un jour
ressembler à un atome de mon Créateur mais ne ressens pas le
besoin de venir faire offrande d'une adulation qui n'a pas sa place à
mes yeux envers notre guide spirituel.
B.
|
Réponse
:
Qui que vous soyez, ainsi ressentez-vous la lecture de cette page ?
J'en suis profondément désolé et j'écris cette réponse avec le
souci de vous soulager et de vous permettre de reprendre en paix l'ascension du "pèlerin en
devenir".
Ce ne sont pas les commentateurs qui sont la cause, mais moi qui suis
le responsable de cette impression "d'idolâtrie du prophète" qui vous
avez et qui vous provoque un "désastre intérieur" — Quel mot fort,
quasi tragique, vous employez là !
Je suis le responsable, parce que ce blog est mon blog personnel ; il
n'est pas un blog généraliste des Pèlerins d'Arès.
Mon blog personnel tourne toujours plus ou moins autour de moi
inévitablement.
Dans ce blog on ne trouve rien d'autre que des enseignements que je
dois répandre (Rév d'Arès 39/1) et ma pensée personnelle
sur des sujets divers. C'est d'ailleurs marqué dans le bandeau
supérieur : "blog de Frère Michel (Michel Potay)".
Circonstance aggravante, dans cette entrée 107, je parle à mes lecteurs
d'une expérience personnelle, ma participation à cette soirée de fête
du 3 avril à Paris et les impressions personnelles que j'en ai
gardé, dont le titre "Moi, papou enchanté" exprime bien la nature
intime.
Alors, inévitablement les commentaires de cette entrée 107 tournent
autour du sujet, donc de ma personne.
Ceux et celles invités à cette soirée qui n'y sont pas venus, et ceux
et celles qui n'y seraient pas venus s'ils avaient été invités, les uns
et les autres parce que cette façon de fêter notre fraternité de foi
autour du groupe "Pious gens" ne leur plaisait pas — ce que les
organisateurs et moi-même respectons absolument — n'expriment pas leur
désapprobation par bonté et par courtoisie. Ne reste plus alors que le
petit
concert de joie partagée de ceux qui ont aimé la soirée, qui peut
passer pour de "l'idolâtrie du prophète".
Je pense qu'il vous faut retourner à la seule lecture de La Révélation d'Arès
et oublier ce blog. C'est le seul moyen de réparer en vous ce "désastre
intérieur", qui vous fait souffrir et qui me fait peine.
Je créai ce blog au début de l'année 2006 non pour me mettre en avant,
mais pour garder un lien avec mes frères et sœur de foi après que les
cardiologues m'eurent dit, suite à mon infarctus de 2005, que je
devrais considérablement réduire mes contacts physiques, verbaux, cause
de grande fatigue "chez un un homme passionné" (leur propre
expression). À travers ce blog je poursuis, tant bien que mal, mes
contacts personnels à travers des entrées, des commentaires et mes
réponses à ceux-ci.
Mais peut-être devrais-je cesser ce blog, qui par sa nature même,
personnelle, focalise trop de choses sur moi. J'ai déjà songé à le
supprimer, mais comment faire la part de ceux qui aiment ce
blog et la part de ceux chez lesquels, comme chez vous, il
cause un "désastre intérieur" ? Qu'est-ce que la cause du Père
à laquelle j'ai consacré ma vie gagnerait ou perdrait par la
suppression de ce blog ? Je ne sais pas. Je suis, en effet, comme vous
le soulignez dans votre deuxième
paragraphe, qu'un "homme", qui se pose bien des questions dont les
réponses sont difficiles à trouver.
|
16avr10 107C40
Vous l'ignoriez avant la soirée du 3 avril à Paris et je continue, pour
ma part, d'ignorer complètement ce qu'est ce que vous appelez "une
soirée olé olé" et qu'un commentateur appelle une "soirée zouk". Je
n'ai pas besoin de ça pour avoir la foi et poursuivre mes aspirations à
la vie spirituelle.
Je ne suis pas non plus quelqu'un qui pense qu'une vie intérieure peut
s'exercer sans que les sens s'exercent. Nous ne sommes pas de purs
esprits. Nous avons besoin d'émotions et c'est la vie des sens qui nous
les procure. Avec "Pious Gens" vous comptez agir sur les sens pour
provoquer une besoin de vie spirituelle et, dans cette perspective —
pas de vie intérieure sans participation des sens — cela paraît
logique, mais le succès pratique sera-t-il au rendez-vous ? J'en doute.
Je doute que l'émotion d'un instant que provoquent la musique et la
chanson qui chante la foi et l'espérance puisse déclencher une foi
durable, sauf chez quelques individus dans le public qui ont déjà en
eux un état d'âme. Jean Ferrat qui a chanté le communisme n'a jamais
provoqué la moindre vocation communiste. Personne ne s'est jamais
précipité au bureau du parti pour s'inscrire et prendre une carte après
un concert de Jean Ferrat. C'étaient des communistes ou des gens déjà
dans l'état d'esprit marxiste qui venaient aux concerts de Jean Ferrat.
Je ne vois pas comment les choses se présenteraient autrement avec
"Pious Gens".
J'ai toujours considéré comme un Signe
d'authenticité de La
Révélation d'Arès le fait que celle-ci encourage à la moisson des
convaincus, mais non à une mission pour convaincre, pour convertir, un
point important que vous-même, frère Michel, soulignez souvent. Ceux
qui sont semés
sont semés [Rév d'Arès
5/1, 14/1] et ils ne trouveront un déclencheur de leur foi
au contact de "Pious Gens" que s'ils ont déjà cette semaille au fond
d'eux. Dans ce cas, pas besoin de "Pious Gens", une mission/moisson bien
étudiée suffira toujours.
Le commentateur Sammy (107C35), ancien protestant évangéliste, dit que
l'Église Évangélique a "depuis plusieurs
années abandonné ce type de mission" et je pense que c'est
pour la raison que je viens de donner. La mission-concert ne convertit
personne — Les Évangéliste sont axés sur la conversion.
Maintenant, si vous voyez un concert "Pious Gens" comme une sorte de
messe chantée des Pèlerins d'Arès, c'est autre chose. Comme je le dis,
je ne suis pas quelqu'un qui pense qu'une vie intérieure peut s'exercer
sans que les sens s'exercent.
Le pâtre
|
Réponse
:
Dans notre assemblée,
les partisans de "Pious Gens" et le groupe "Pious gens" lui-même
pensent comme vous.
Ni les uns ni les autres n'attendent des miracles de conversion à
l'audition du concert. Encore que le miracle d'un mécréant au fond
duquel germe subitement une aspiration spirituelle puisse toujours se
produire, soit dit en passant. Ceci dit, "Pious Gens" et l'assemblée des
Pèlerins d'Arès ont modestement conscience que le miracle est par
nature création d'une existence sur une inexistence, création de
quelque chose à partir de rien. Non seulement le miracle est de ce fait
rarissime, mais l'assemblée et "Pious Gens" le laissent sagement au
Créateur.
Mais, dans le cadre de cette "mission/moisson
bien
étudiée", que vous évoquez comme apostolat qui "suffira toujours", ne
devons-nous pas étudier l'emploi de tous les agents aptes à attirer
l'attention des hommes et femmes semés,
qui ignorent encore que le Semeur
est passé sur eux (Rév
d'Arès 5/1, 6/2), chacun et chacune étant du blé (qui s'ignore)
sur le Champ
auquel nos moissonneurs
sont envoyés ? "Pious Gens" se pense comme un rappel, un phare sonore,
non comme un faiseur de convertis. Il y a bien sûr d'autres agents
d'appel que "Pious Gens".
|
20avr10 107C41
Pour Mikal et ses frères
http://www.youtube.com/watch?v=fWRkAzyiW24
Thierry G.
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20avr10 107C42
À 107C39 [à propos de l'idolâtrie du prophète] :
Il est vrai que Dieu dit : Mieux
vaut pour toi être entouré de compagnons sévères, qui ne donnent pas un
baiser, pas un mot d'affection, mais qui reçoivent Ma Parole et qui
L'accomplissent !
Les cajoleurs ne sèment que la faiblesse.(Rév d'Arès 39/8).
Ce n’est pas la faute de frère Michel si certains l’encensent et si
d’autres le huent (commentaire107C33).
Mais je trouve que dans de nombreuses réponses de frère Michel se
continue son enseignement,
que le Créateur lui a demandé de nous transmettre (Rév d'Arès 26/15,
39/1).
Ce serait dommage d'en priver ceux qui y trouvent des matériaux pour
approfondir leur pénitence.
Berni Zacharie
|
20avr10 107C43
Je suis pour l'expérimentation.
Nous
avons, vous avez expérimenté cette forme de rassemblement-mission et
j'étais persuadé que ce serait un succès avec l'aide du dynamisme, de
l'expérience de l'organisation et de la prudence des uns et des autres.
Succès au cœur du mouvement des Pèlerins d'Arès engagés autour de leur frère ainé
dans la conviction ainsi reconnue par tous qu'ils existent vraiment et
qu'ils ont déjà les moyens de se faire entendre dans le vaste monde.
Nous
verrons avec le temps les retombées de cette soirée auprés de nos
proches sympathisants invités à la "fête des Pèlerins d'Arès de Paris".
Les
prochaines expériences nourries de cette aventure n'en seront que plus
riches et bien préparées : concerts ouverts, opéras pour
enfants,
opéra/rock... etc.
Nous avons au service de notre mission un bon nombre d'artistes de
qualité qui répondront aux demandes de l'Assemblée quand
le moment sera venu. Contruire l'avenir, c'est aussi préparer la route
du Bien
que nous désignerons à nos enfant par nos réalisations missionnaires de
toute espèce.
Que la Beauté
dès ce jour soit servante du Bien !
José
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20avr10 107C44
La musique ?
Sans conteste la plus belle création de l'humanité ! Et je le pense
vraiment !
Merci pour le récit de cette "expérience".
Même si le trac était bien là au départ, ça c'est finalement très bien
terminé...
Olivier G
|
20avr10 107C45
Cela a été une joie, grâce à cette entrée 107, de vous voir sur la
scène de concert de "Pious Gens".
D’où
l’importance de votre blog, qui non seulement apporte dans nos maisons
votre précieux enseignement, mais aussi parce qu’il crée un lien dans l’assemblée.
Bravo
à "Pious Gens" et à Daniel C. [son leader] dont j’apprécie la
profondeur spirituelle, l’humilité et la douceur. Son fils Randy prend
le même chemin. Par leur travail et ténacité, "Pious Gens" aboutit à la
soirée du 3 avril avec le prophète !
Bien
sûr, il y a certainement des évolutions à apporter à cette forme de
mission, mais je crois important de continuer cette expérience surtout
pour les jeunes pour qui la musique fait partie du quotidien. Et ils
ont bien besoin dans notre monde très malade, d’écouter des textes
comme ceux de "Pious Gens".
Je me souviens d’une de vos réflexions
dans ce blog — je l’ai retrouvée dans 74C24 — qui nous disait que vous
avez toujours encouragé chez vos frères le goût de la musique, quelle
qu’elle soit et la création d’une musique spécifique à la foi arésienne.
Nous
sommes dans une ville où il y a beaucoup de jeunes et beaucoup de
groupes de musique amateurs. Un jour peut être verrons nous à l’affiche
"Pious Gens".
Juste un petit mot concernant les évangélistes. Nous
avons de la famille proche qui appartient à une grande communauté
évangéliste. La musique qui est très présente dans leurs assemblées
réunit les jeunes.
M.-O.
|
20avr10 107C46
Please, frère
Michel, n’arrêtez pas votre blog (réponse au commentaire 107C39),
surtout pas ! En considération de ceux qui vous aiment et qui le
disent!.
Pour nous qui vivons en Nouvelle Zélande c’est un outil
formidable. Grâce à ce blog, nous nous sentons tellement plus proche de
vous et de l’Assemblée.
Chaque
commentaire et chaque réponse est un enseignement et même si nous ne
participons pas souvent, Peter et moi apprécions chaque entrée comme un
nouveau cadeau qui influence notre vie spirituelle.
Écrire un blog, monter sur scène ou parler de sa foi, cela demande du
courage. En quelque sorte, on se me met à nu.
Pour
ma part, même écrire ce petit commentaire me donne le trac. Comme vous,
nous pensons que la présence des Pélerins d'Arès sur Internet
est
indispensable, même si l’outil et les mains qui l’utilisent sont
imparfaits.
Alors voilà, comme nous savons que nous devons
dépasser nos peurs et réapprendre à communiquer (nous ne vous avons pas
donner souvent de nos nouvelles et les rares lettres ou colis que nous
vous avons envoyés de notre bout du monde ne vous sont jamais
arrivées), nous nous y sommes mis aussi, voici le lien pour un blog que
Peter et moi avons recemment créé en attendant de finir notre
website:http://peterandrosielaszlo.blogspot.com/ et nous apprecions
tous les commentaires. Encore bravo à vous et aux excellents musiciens
de "Pious Gens" que nous avons découverts sur Internet.
Rosie et Peter
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20avr10 107C47
voir 107C54 (commentaire
trouvé deux fois dans la boîte webmaster@freesoulblog.net et publié
deux fois)
Xavier H.
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20avr10 107C48
Puis-je donner un conseil ?
Vous
avez passé une bonne soirée entre frères de foi et entre amis et c'est
très bien. Il n'y a que les puritains (s'il y a encore des puritains à
notre époque) qui peuvent trouver déplacé ce plaisir entre frères de
foi.
Mais organiser un divertissement intérieur entre partisans et
militants et organiser une mission-concert (mot de certains
commentaires) — je veux dire un concert public — dans un but
apostolique, dans un esprit de moisson
comme dit La Révélation
d'Arès, sont deux choses.
Le
message d'un groupe musical comme "Pious Gens" (j'ai une vidéo du
groupe sur l'Internet) est quand même et de toute façon très réducteur.
"Pious Gens" ne peut pas être un moment de révélation spirituelles,
parce que La Révélation
d'Arès
en dit plus et le dit autrement dans une Parole sacrée et profonde.
"Pious Gens" — et ce serait pareil avec "Caravan Palace" (un groupe
très à la mode) — n'a pas du tout cette nature sacrée, profonde et
universelle.
C'est sans doute parce que ses musiciens et ses
supporters doutent des moyens apostoliques du concert qu'ils vous ont
"invité à rejoindre "Pious
Gens"' avec "L’idée
de départ : Une mission spirituelle mettant en commun musique
et chansons
sur le thème de La Révélation d’Arès +
petit(s) laïus par le Frère Michel" (votre entrée 107).
Pour dire les choses autrement :
Si "Pious Gens" se produit seul, il ne se passe rien du point de vue
apostolique.
Si,
en plus, "Pious Gens" se tait et vous ajoutez personnellement quelque
chose au concert, il peut (il peut, mais ce n'est pas sûr, parce que le
public n'est pas venu là pour ça) passer un Message.
O.K. mais ce
qui me fait peur, c'est comme dit Sammy [107C35] : "Ce n'est
pas
non plus votre place !", et c'est que vous êtes un homme sacré. De
plus, comment serez-vous reçu ou même entendu par un public éméché,
sexuellement échauffé ?
Je
crois comprendre en lisant les commentaires que depuis le Cirque
d'Hiver — ça fait 20 ans — vous n'êtes plus apparu en public. Si vos
observateurs malveillants (vous devez en avoir) font leur petite
enquête et voient que vous n'avez eu en 20 ans que l'unique occasion de
parler en public offerte par un groupe musical inconnu, vous allez
passer pour un prêcheur miteux.
Vous ne méritez pas ça.
Ce
serait différent si vous étiez connu pour parler ou prêcher souvent en
public dans des ambiances sérieuses et spirituelles et si,
exceptionnellement, vous apparaissiez dans un divertissement zozo ou
dans un night club. Ça pourrait même être sympa: Jean-Paul II faisant
du ski [?] !
Ce que j'en dis...! Je ne suis pas Pèlerins d'Arès, mais je crois dans La Révélation d'Arès
et je vous prends pour un vai messager de Dieu. Je ne peux pas vous
imaginer ailleurs que dans un endroit sérieux. Il y a quelque chose de
misérable dans cette entrée 107. Je n'arrive pas à cacher mon malaise.
Emmanuel
|
20avr10 107C49
Les
gens qui vont à ce genre de concert y vont parce que le grand rêve de
bonheur se brise et qu'il n'y plus que dans ce que vous appelez la
"panne d'électricité" et "les mitrailleuses en action" de la batterie
et des guitares qu'ils peuvent oublier les emmerdes du monde le plus
emmerdant qui a existé.
Ils n'y vont pas pour entendre un sermon.
Vous
l'avez compris instantanément en "improvisant un petit speech" parce
que "tout ce que vous auriez pu préparer à dire n'avais plus sa place
ici." Cet aveu dit tout ce que votre entrée 107 cache: Pas de débouché
spirituel dans un concert.
C'est incidentel, pas un moment qui peut promettre une suite. Il n'y a
pas de spirituel sans suite.
Un
concert n'ouvre pas les consciences. Il distrait. C'est une drogue qui
prouve l'échec de l'humanité qui cherche le bonheur et ne le
trouve pas. Ce n'est pas l'endroit pour guérir, pour entendre des
leçons, mais pour être soulagé pendant deux heures... et encore ! Il
n'y a rien de plus charnel, de moins spirituel que ce genre de concert.
Le spirituel n'est pas dans les chansons ; c'est autre chose.
Le public cherche seulement une issue impossible à son ennui dans cette
médiocrité étourdissante.
Vous, au contraire, vous lancez un ultime défi à la médiocrité dont ce
monde meurt. Vous ne pouvez pas prêcher la Lumière du fond de
la médiocrité plus que Dieu ne prêche la Vérité du fond de l'enfer. Il
La prêche du Ciel.
Prêchez du Ciel, Mikal !
Non signé
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20avr10 107C50
Le commentateur 107C43 dit "Je suis pour l'expérimentation".
Je suis d'accord que "Pious Gens" expérimente son impact évangélique
possible sur le public, mais avec Frère Michel attention! Nous n'en
avons qu'un ! Si l'expérience est désastreuse, elle le sera pour Frère
Michel aussi.
Si on envoie le général en première ligne, au casse-pipe, qui guidera
la légion?
Sur terrain de manœuvre comme le soir du 3 avril à Paris, je comprends.
Mais en rase campagne...
Frère Michel, je comprends que, comme vous dites, "parler depuis les
guitares, saxos, piano, batterie, chanteurs et
chanteuses, à
un public venu s'amuser valait mieux que d'attendre de mourir tout seul
dans son coin sans parler au monde", mais attention si vous vous
aventurez dans un concert accessible au public de la rue !
Comme dit le commentateur 107C49, il y a dans votre entrée 107 un "aveu
qui dit tout ce que votre entrée 107 cache."
Jean-Pierre
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20avr10 107C51
La discussion sur le "Faut-il que Frère Michel utilise des concerts
pour s'adresser au monde et lui parler de la vie spirituelle?" me
paraît ouverte.
Frère Michel, vous dites vous-même que vous y
réfléchissez.
La réponse n'est donc pas
évidente.
Jacques Attali dit que la musique est "traversée directement par les
désirs et les pulsions" et qu'elle n'a "jamais eu d'autre sujet que le
corps."
Je suis d'accord avec lui. Je crois que la musique (chanson comprise)
est généralement un excitant et au mieux une poésie sonore.
Les poètes n'ont jamais rendu le monde meilleur. Les prophètes
n'étaient pas des poètes et le Coran met en garde contre les poètes.
Abdoul
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20avr10 107C52
Vous tenez un pari technologique. L'électronique acoustique
permettra-t-elle de répandre la Parole de Dieu ?
Mais la musique moderne qui n'existerait pas sans l'attirail des
micros, des amplis et des tables de mixage en est-elle vraiment capable
?
Qu'est-ce que "Pious Gens" sans la sono? Est-ce l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11)
qui parle? Non, une panne d'electricité et il
n'y a plus rien. Plus de Parole de Dieu.
Même avec la sono, la technique rend-elle le monde plus ouvert à la Vérité : La Vérité, c'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ? Non,
parce que tous les dimanches il y a la messe télévisée et l'église
n'arrête pas de disparaître.
Non, la musique et la chanson et leurs
amplificateurs formidables ne remplacent pas la Parole de Dieu. Dieu
dit Ma Parole.
Il ne dit pas "ma musique". Je parie, moi, que si vous voulez enseigner la Parole
à vos frères, ils ne viendront pas vous entendre au milieu d'une
"soirée olé olé," mais ils viendront vous entendre, vous !
Ce serait mon cas, en tout cas.
Non, la foi n'est pas regonflée par un concert
bien sonorisé. Elle sera regonflée par votre parole, Mikal, parce que le
Père dit: parole de Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Il faut adapter la Révélation
à l'esprit moderne, mais c'est une situation qui demande de
l'objectivité, pas par n'importe quel moyen.
Jacques E.
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Réponse
:
Voilà quelques commentaires, de 107C48 à 52, qui me
portent à réfléchir davantage à ma participation à "Pious Gens".
Il
y a chez ces cinq commentateurs, qui ne sont pas concerté — j'en
identifie trois parmi eux et je ne crois pas qu'ils se connaissent —,
quelque chose de remarquablement commun non dans leurs arguments
contre, mais dans leur ton. Ils rejoignent le ton de certains
commentateurs précédents.
Si j'y ajoute un certain nombre de
commentaires négatifs que je n'ai pas publiés, soit parce qu'ils
m'arrivent avec une "prière de ne pas insérer", soit parce que leurs
désapprobations font double emploi avec des désapprobations déjà
publiées, je dois avouer que j'ai reçu beaucoup plus de recommandations
contre que de recommandations pour..
Je
tiens cependant à dire
encore que j'ai beaucoup aimé "Pious Gens", mais il semble que le
plaisir que j'ai eu à cette soirée du 3 avril passée au
milieu de frères et de sœurs de foi soit une chose, mais que la
probabilité qu'une même soirée éveille dans un public profane la foi
dans La Révélation d'Arès
soit une tout autre chose.
Merci en
tout cas à ces cinq commentateurs107C48 à 52 pour les avis argumentés
qu'ils me
donnent, dont je tiendrai compte dans ma réflexion.
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21avr10 107C53
Je
vous aime et vous admire pour votre courage seul contre le monde, Frère
Michel, mais la déception que j'ai ressentie en lisant votre entrée 107
rejoint la déception ou la peur de ceux, majoritaires sur cette page de
commentaires, qui vous mettent en garde contre cet accompagnement
musical si vous songez à l'utiliser devant le grand public pour une
campagne de prédication.
Je ne dis pas du tout de mal de
"Pious
Gens" qui, en tant que groupe, peut faire passer un bon moment à un
public venu pour se distraire.
Par contre, "Pious Gens"
comme orchestre accompagnant la prédication du prophète ?
Non,
ça ne va. Vous allez donner de vous une image ridicule. À votre âge...
par dessus le marché !
L'idée
que vos frères se font de vous et que se font de vous même ceux qui
vous combattent est l'idée d'un homme de grande hauteur, une très haure
stature spirituelle, qu'on soit pour ou contre, mais pas l'idée d'un
vieux rocker avec son orchestre.
Une soirée entre frères,
parfait
! C'est un très bon moment de détente dans une vie de pénitence. Vous
avez d'ailleurs fait, si j'en crois l'entrée 107, une apparition
discrète, comme il se devait.
Mais une mission-concert ! Oh
là là !
Je
sais que le mission est très difficile et qu'il est normal de tester
toutes les formes d'annonce, mais là, s'il s'agit de vous-même, dont on
se fait quand même une très haute idée, réfléchissez bien !
M.
M.
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24avr10 107C54
Bravo
"Pious Gens", continuez !
Ne
serai-ce que par ce que ce monde est à notre époque si vide de propos
spirituels, je me demande d'ailleurs, s'il y a jamais eu pire époque.
J'écoute
très rarement des chansons, mais je garde en mémoire certaines chansons
qui chantaient la paix, l'amour l'universalité, et avec lesquelles j'ai
grandi, des chansons d'Enrico Macias, de Nana Mouskouri, d'Alpha
Blondi, etc., qui m'ont certainement influencé, fait réfléchir, fait
voir
les choses autrement.
Il faut bien un contrepoids, même
tout
petit, contre la propagande non-spirituelle ou antispirituelle tous
azimuts, énorme en
moyens et médias, qui envahit le monde.
Ceci dit, les
chansons qui
chantent simplement l'amour, la paix, etc., nous laissent sur la
faim, sur le rêve. Nous, public, nous partageons le rêve d'un monde de
paix avec l'auteur de la chanson, mais "Quand viendra t-il ?", nous
demandons-nous.
C'est différent avec "Pious Gens", parce que
son but
n'est pas seulement de partager un espoir, mais de faire connaitre La
Révélation d'Arès qui nous apporte le moyen de concrétiser
ce rêve : La
pénitence,
pour que nous ne disions plus : "Nous faisons un rêve, mais
pour que dans plus de
quatre générations (Rév d'Arès 24/2) nous disions :
"Nous faisions un rêve (et il est accompli)."
Xavier H
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24avr10 107C55
Je
suis très
étonné par le ton négatif de certains commentateurs qui voit dans le
concert de "Pious Gens" une sorte de mirage [?] de l’âme.
Personnellement
je m’y suis rendu non pour vivre une révélation mais simplement pour
passer un peu de bon temps dans le simple cadre du verset de La Révélation d'Arès:
N’ai-je pas invité
Mes musiciens à fêter ma victoire à divertir celui qui a peiné tout le
jour ? (26/8).
Je pense que la musique avec des
textes et des
rythmes qui visent à servir l’œuvre du Père servent le bien.
Je
ne suis
pas fan de tout ce que fait "Pious Gens", mais j’ai beaucoup apprécié
la
chanson"Je suis le Pyromane", qui n’est pas le feu qui fait tout
flamber mais le Feu
(Rév d'Arès xxx/19-23, xLi/3-10, etc.) de la foi qui veut changer le monde.
Pour moi, se
priver des soirées de divertissement qui cherche à servir la Mission
arésienne d’une manière particulière en faisant là
promotion de La
Révélation d’Arès avec les moyens actuels de
l’industrie musicale n’est pas raisonnable.
Il faut quand
même
prendre conscience de là ou nous en sommes et de tout ce que nous avons
besoin pour vivre et nous motiver à avancer, surtout les uns vers les
autres et les uns avec les autres. La musique n’adoucit pas forcément
les mœurs mais elle peut participer à réveiller quelque chose
de
profond et merveilleux dans l’homme. Combien de balloches [?] ont
permis à
des amoureux de s’unir ?
Enfin, j’ai aussi beaucoup apprécié
le
punch, au risque de passer pour un ivrogne. J’ai aussi dansé. J’aurais
aimé que cette soirée dure un peu plus. Je me sens plus proche de David
dansant autour de l’Arche que des imprécations sèches.
Nous
sommes dans
la nuit dans tous les sens du terme, mais ce soir-là Dan et ses
musiciens ["Pious Gens"] et choristes ont essayés à leur façon d’êtres
des étoiles
dans le cadre sombre d’une salle de concert. En chantonnant ou
tâtonnant avec beaucoup d’humilité comme le prophète en ne
sachant que
dire ou comment le dire. Eh bien, oui, il faut aussi simplement
accepter
ces moments ou on clopine parce qu’on apprend aussi quelque chose de
cette façon même dans un cadre qui parait des plus futiles. Je crois
que
sinon on risque de glisser vers l’orgueil de ceux qui se croient
au-dessus des petites joies qui, s’en incarner la Vie avec un grand V,
participent aussi comme "soulageurs" ou, pour un temps bref, des
"porteurs
de fardeaux" sur les sentiers
de l’ascension. À ne pas
confondre avec la mise en scène du bruit
qui ne cherche pas le sublime.
"Pious Gens" cherche le sublime et cherche à le transmettre à sa façon
qui n’est
pas si mal.
Bon courage à eux et bonne continuation !
Jean-Claude
D.
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24avr10 107C56
Il
faut tout
essayer ! Tout, sauf ce qui à l’évidence irait à l’encontre de la
Parole, violence ou impudicité, par exemple. Il faut tout essayer et
réessayer plusieurs fois, en observant, finement, sans préjugés, sans
précipitation, dépasser ses impressions premières, évaluer et
s’autocritiquer en détail. C’est très difficile et c’est de plus
nécessairement provisoire, les circonstances d’aujourd’hui n’étant pas
celles de demain. Nous avons tendance à tout figer, alors qu’il
faudrait se constituer une malle à ressources missionnaires collective
d’où l’on pourrait ressortir en lieu et en heure opportuns ce qui ne
fut pas pertinent plus tôt où ailleurs.
Des
commentaires se hasardent à dire qu’aucune conversion n’a pu ressortir
du concert de « Pious Gens »… Mais que peut-on en savoir ? Qui
peut
dire qu’untel ou une telle n’aura pas été ému par la chaleur
fraternelle, la liberté et l’incongruité même de la présence d’un
prophète
dans une ambiance zouk et qu’un jour, au détour de sa vie,
cette incongruité pleine d’amour, de simplicité et de sagesse remontera
dans son cœur pour y rendre évidente la foi qui y dormait ?
Peut-être
aussi, tel autre invité aura fui la "musique vroum, vroum", décidant
qu’une telle ambiance ne pouvait décidément pas être celle d’une
authentique spiritualité. Les deux réactions sont plausibles. De la foi
gagnée ou perdue, laquelle était la plus riche et la plus
prometteuse ?
Quel risque valait-il mieux prendre ? Personne ne peut
répondre à ces
questions et je crois qu’on ne peut pas raisonner ainsi. On ne peut pas
calculer la mission, ce sont les remous du champ et les remous
de la
foi, des profondeurs intimes et sacrées que seul Dieu connaît. On peut
juste être réfléchi et s’organiser avec sagesse et créativité sans
présumer de l’impondérable et de l’incontrôlable (heureusement).
De
toute façon, l'art de "Pious Gens" n’est pas achevé et, le
serait-il, que face à tant de familles de pensée et de sensibilité (les
commentaires sur ce blog en sont la preuve vivante) il ne pourrait (ni
aucun autre groupe missionnaire) toucher tout le monde. On est
toujours le "zozo" ou le "pisse froid" de quelqu’un d’autre… Et
pourtant toutes ces familles de pensée et de sensibilité convergent
vers la pensée et la parole du prophète
(le blog en est encore la
preuve vivante). À nous ne nous rapprocher de lui dans cette capacité
de faire entendre la Parole. Ne serait-ce que pour travailler à ce
faire, ce blog est irremplaçable.
Or, la présence du
prophète
dans telle ou telle mission, c’est encore autre chose, et
c’est peut-être la leçon à tirer de cette expérience. Car la présence
du prophète
change le sens et la portée d’une mission, quelle qu’elle
soit. En effet, en plus de la sagesse vivante du prophète, vous
transportez avec vous une part de l’évènement surnaturel d’Arès, vous
êtes le témoin vivant des visites du Christ et des théophanies et à
travers vous cette dimension évènementielle rayonne et j’ai envie de
dire transpire. D’où la nécessité pour toute mission où vous
apparaissez de s’organiser autour de votre présence et non l’inverse.
Dans
ce cas de figure, c’est vous qui êtes déterminant, non le travail
préparatoire ou concomitant des moissonneurs.
C’est à votre parole, à
votre présence que le public vient s’abreuver. C’est la hauteur et la
profondeur spirituelle, évoquées par bien des commentaires, qu’il faut
préserver et mettre en valeur. Sinon, c’est comme enchâsser un diamant
dans une grossière bague en bois où son éclat se noie. Ce n’est pas
pour autant qu’on ne le verra pas, mais c’est dommage de ne pas lui
offrir l’occasion de briller de tous ses feux en le plaçant sur une
fine monture de métal précieux (attention à la qualité
environnante !).
Ceci
dit, je crois que cela doit être réfléchi avec la même fraîcheur et le
même enthousiasme que ceux qui ont présidé à votre échange avec Luc
(commentaire 107C33 que je n’ai trouvé ni sévère ni négatif, mais
plutôt constructif dans sa critique). Vous voir réagir (tant pis pour
la méprise) avec cette juvénilité, cette liberté et cette joie de
créer, et vous voir la transmettre à vos frères, c’était vraiment du
bonheur. C’est comme cela, je pense, que nous devons préparer nos
mission avec ou sans vous, avec la fraîcheur de l’enfant et la gravité
du sage, bref avec vie spirituelle.
D. F.
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24avr10 107C57
Chacun
sait
qu'il faudra bien plus que des mots pour changer le monde. Les actions
de propagande spirituelle, qu'elles soient chantées, parlées, écrites,
ne sont qu'un pis-aller, en attendant des actions incitatrices de
spiritualisation du monde.
Si Soeur Christiane et Frère
Michel
(qui ne sont pas la propriété des pélerins d'Arès) se sont bien
"amusés" à cette soirée, "c'est toujours ça de pris!" Un bon moment de
détente pour une vie chargée de grosses responsabilités, pas de quoi en
faire un fromage !
L'actualité est bourrée d'injustices et
de
mensonges. Pourquoi, par exemple, ne pas aller demander aux juges,
lorsqu'il laisse croupir un innocent prouvé en prison, de le libérer
sur le champ? Ce n'est qu'un exemple parmi mille autres...Nous ne
serons jamais vraiement reconnus que dans l'action. Pas tant de
chichis, enfin quoi !
Dominique F.
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24avr10 107C58
Que
dirais je en moisson si une personne me faisait une remarque sur la
présence de Frère Michel à une soirée musicale ?
Je
crois que je répondrais ceci : "Ne doit on pas être au milieu
de
ceux qui souffrent tout autant que de ceux qui sont dans la joie et
dans la fête ?"
Nous avions, au début des années
90, à
plusieurs reprises participé au festival jazz de Leysin [Suisse],
festival malheureusement disparu faute de sponsors.
Pour ma
part
je n'ai eu a aucun moment le sentiment que je n'étais pas à ma place,
bien au contraire. Toute une jeunesse joyeuse et festive déambulait.
Certes elle venait pour écouter de la musique, boire quelques verres,
mais n'était franchement pas étonnée de nous voir au sein de cet
espace, et de sympathiques contacts, échanges eurent lieu, je pense que
si nous avions pu nous serions encore présent a ce festival.
On
pourra me rétorquer que je ne suis pas le prophète... Je ne
contredirai personne.
Jésus, de son temps, n'était il pas
pris a partie [malmené] du fait qu'il était entouré de gens
douteux ?
Le Pére ne descend il pas en
serrant comme le
clou ? (Rév d'Arès ii/21) même si la jument [la planète
terre] est devenue l'urne
qui pue ? (Rév d'Arès xix/15) ?
Je pense
qu'avec mûre réflexion et préparation il n'y a aucun lieu ou nous ne
devrions pas être.
Bernard C. (de Suisse)
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24avr10 107C59
Puisqu'il
y a les pour et les contre "frère Michel témoignant à un concert de
Pious Gens", je sens utile de me positionner.
Je suis pour
que le prophète
de Dieu soit entendu partout où sa
parole qui est La Parole [Rév d'Arès xxxi/10] ne soit pas
trahie ou étouffée .
Je
connais "Pious Gens" depuis leur premier CD et je n'ai aucun doute que
leur démarche artistique soit habitée d'un authentique esprit
missionnaire au service du Père et de Son messager.
Ils se
font à leur tour messagers du Père en lui offrant un public réceptif et
préparé a entendre "l'Appel".
Avec
mon langage des années 70, je commence peu a peu à intégrer le rang des
ringards et je me réjouis de voir "Pious Gens" chercher un langage pour
témoigner avec des mots et un style que la jeune génération peut
comprendre.
Pour moi il n'y a aucun doute, "Pious Gens" à sa
place aux côtés du prophète.
Un
petit mot pour le blog, S'il vous plait, Frère Michel, n'arrêtez pas
votre blog ! On a tant besoin de vous.
Rémy (de Haute
Garonne)
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24avr10 107C60
Concernant
les réserves à l'égard des supports artistique comme la musique, il est
tout aussi envisageable que la grandeur du prophète surpasse
les stéréotypes de la bienséance...
et que cette grandeur
sache utiliser en l'Amour et Sagesse du Père avec Lequel il est en
contact par l'intermédiaire d'Aghéla,
toute la matière disponible avec l'Intelligence
et l'ajustement dont il est investi tant que ses pieds seront plantés
dans la terre.
Amour fraternel.
Guy
|
24avr10 107C61
Je pense à
votre article "Beauté" dans "Et ce que tu auras écrit (33/10), Le
Pèlerin d’Arès 1991-1992" ou vous comparez la beauté esthétique de la beauté servante du Bien (Rév
d'Arès 12/3).
J’aime beaucoup cet article qui
m’est une précieuse base de réflexion.
Pour
"Pious Gens" vous parlez très bien de la scène à la page 262, dont je
suis sûr que notre frère Daniel ["Pious Gens"] s’inspire. Vous
y
expliquez cette danseuse d’abord seule sur scène, il ne se passe rien
dans le public, puis des musiciens arrivent, puis d’autres danseurs,
puis la lumière, etc., le tout faisant un spectacle… lequel n’est pas
fait pour spiritualiser… "Pious Gens" essaie de spiritualiser.
En
parlant de la
beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3), vous parlez en
fait de l’état de transfiguration que tout homme pour le prix d’une pénitence
(33/11) peut atteindre devenant par le fait un christ.
À
la page 270, vous écrivez : "La beauté exprime
le Fond,
donne à réfléchir sur un Champ
d’idées et de pensées crées pour féconder et fructifier, non pour être
tout juste admirées et cueillies. De même, l’apôtre ne témoigne pas de
lui-même, ne raconte ni ne transmet sa foi : affaire privée ;
il
met d’autres hommes en état de créer leur propre foi ; il ne traduit
pas son sentiment de la beauté,
mais incite les autres à faire germer
le leur."
Je pense à la maïeutique de Socrate. Tout comme
notre frère Daniel qui utilise le vecteur de la musique pour
sensibiliser les âmes,
chercher les pénitents, réveiller la Vie
spirituelle, je cherche à travers le vecteur de la vidéo, des
interviews, des textes de faire passer un message, lequel, s’il n’est
pas évangélique, pédagogique, ne laisse rien d’autre qu’un document,
une impression.
Je réalise à quel point ce n’est pas simple,
que
cela demande beaucoup de travail de recherche, quel que soit le vecteur
de transmission [musique, poésie, peinture,etc.] choisit pour faire
passer la Parole.
Il y a quelques semaine, je clamais mon
texte :
"Homme, tu es le créateur de ta propre humanité !" Une jeune maman
était très touchée.Pourquoi ? Les paroles ?
l’audace ?
Je ne sais pas J’ai "missionné" cette jeune maman. "Je vais venir vous
voir," a-t-elle dit. Elle devait m’appeler. Rien ! Je me dis que je ne
dois pas être encore assez pénitent
et que je dois pousser plus loin ma pénitence. Mikal
touche, spiritualise... J'ai du boulot [pour le rattraper ?]
Vous
nous appelez à christianiser l’humanité. Pour christianiser
chacun de nous doit être un christ
vivant, être conscient que sa nature est sacrée, fille et fils du
Créateur, bien plus qu’un animal pensant (Rév d'Arès vii/2),
la pénitence
et nos efforts de changement
de vie font de chacun et chacu_ne de nous un christ tout
comme vous êtes un christ vivant, notre modèle vivant au service de la beauté servante du Bien.
Plus
il y aura de christs —
le petit
reste (26/1) — plus
le monde
changera,
se christianisera, c’est comme ça que je le ressens.
Ce
blog Freesoulblog.net, par exemple, est l’un des vecteurs de
transmission parmi d’autres que vous utilisez, un des fruits
de
votre beauté,
de votre état de christ
vivant, qui féconde les cœurs. Vous êtes la beauté au service du Bien,
un "beautifieur" comme vous dite dans l'article "Beauté".
Mon
raisonnement est tout à fait lié à votre pensée de la page 270 citée
plus haut. Je prends conscience par vos écrits, votre courrier quoi
qu’il en soit, que c’est changer
nous-mêmes en bien
et étant unis
avec Mikal,
que les frères en formant le petit
reste de christs
vivants que le monde
changera par notre exemple, notre pur existentialisme.
D.
B.
|
24avr10 107C62
Bonjour
Frère Michel, bravo et merci pour tous ce que vous faite et nous donnez.
C'est
tous les mois un rayon de lumière qui entre dans nos maisons.
De
la musique, pourquoi pas ? N'y a-t-il pas chants et musique
dans les religions avec saxo et autres instruments ?
Tous ce
qui est beau, bon et vrai réchauffe les cœurs.
Pour
information à M.M. que vient faire [invoquer ?] l'âge alors
que
Frère Michel est plus jeune (mentalement) que bon nombre d'entre nous !
Et
puis aux yeux de l'univers une seconde c'est mille ans de notre temps.
Frères
et sœurs de ce dernier millénaire, aux yeux du Père nous sommes tous
nés dans la même seconde.
Les
relation du temps ne sont plus les mêmes dès que l'on sort de notre
système solaire qui est la référence du calcul de notre temps sur notre
planète.
Alors oublions l'âge et vivons bien notre présent
dans l'amour de tous pour tous pour la gloire et le bon plaisir du Père.
Pour
ceux qui le peuvent, apprenez à vivre hors du temps !
Cela apaisera beaucoup de vos inquiétudes et de vos soucis dans un
parfait détachement.
Jean V.
|
Réponse
:
C'est le Créateur qui vit hors
du temps, mais
l'homme, lui, ne peut vivre que dans
le temps (Rév d'Arès 12/6).
Je suppose donc que
vous voulez dire: "Pour ceux qui le peuvent, apprenez à oublier votre
âge !", au lieu de "apprenez à vivre hors du temps !"
Ceci
dit, M.M. (107C53) n'a pas tout à fait tort, parce qu'on peut certes
oublier son âge,
mais le corps porte cet âge et est — surtout à notre époque de
séparation des âges — la cause d'un fossé social et psychologique entre
le
vieil âge et le jeune âge quand leur rencontre est plus ou moins forcée.
M.M.,
qui lui-même est probablement vieux et qui, d'expérience, connaît la
question, ne parle pas de la soirée du 3 avril qui s'est passée en
milieu fermé, familial si je peux dire, "Pious Gens" et moi-même face à
des frères et des sœurs de foi qui me connaissent et me voient comme le
témoin
de La Révélation d'Arès,
comme le père (Rév
d'Arès xxxiii/14) de
l'Assemblée des Pèlerins d'Arès.
M.M.
parle
de l'éventualité d'une soirée future qui serait ouverte à tous les
publics qui, eux, ne me connaissent pas et ne s'attendent pas à voir un
vieux prêcheur de la Parole au milieu d'un groupe musical moderne.
Je
vous suppose assez jeune et n'ayant pas encore fait l'expérience
personnelle de la difficulté (parfois l'impossibilité, d'autres fois le
choc) de contact public entre vieillesse et jeunesse, car à un concert
à guichet ouvert de type "Pious Gens" seule une clientèle jeune serait
attendue.
Je
sais par expérience que le contact entre un vieux comme moi et des
jeunes qui ne me connaissent ni ne m'attendent peut avoir des résultats
négatifs.
Ce n'est pas par coquetterie, croyez-moi, que les
hommes
publics, politiques, etc., se font planter des cheveux, se teignent et
se font même, paraît-il, faire de la chirurgie esthétique faciale, ou
adoptent des comportements et des vêtements de jeunes. S'ils essaient
de se rajeunir, c'est parce qu'ils ont
expérimenté la difficulté de contact avec la population jeune
et ils s'imposent des adaptations auxquelles un homme de Dieu
ne
peut pas se plier, parce qu'il doit rester vrai et honnête à tous
égards et en toutes
circonstances.
C'est pourquoi D. F. (107C56) me dit
: Frère Michel, il y a "nécessité pour toute mission
où vous
apparaissez de s’organiser autour de votre présence et non l’inverse."
Or,
le groupe "Pious Gens" ne peut s'adapter à moi sans faire disparaître
sa raison d'être même, puisque c'est un groupe de
divertisssement
musical. Ce serait donc à moi de m'adapter
à lui. Un mélange des genres : divertisseur/prédicateur, est-il
vraiment
souhaitable et même seulement possible dans ce sens-là ?
C'est
une question délicate que plusieurs commentateurs ont soulevée à juste
titre.
J'aimerais mieux qu'on envisage un événement public
qui me soit adapté "et non l'inverse", comme dit D.F.
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24avr10 107C63
J'ai
participé activement à l'organisation de la fête du 3 avril.
Chacun
comprendra donc aisément pourquoi je défends ici ce projet.
J'ai
lu avec beaucoup d'attention les commentaires 48 à 52, critiques mais
au demeurant très intéressants.
Je
voudrais dire ceci : que les réserves sur la participation du frère
Michel à un concert (risque de mélange des genres et dépréciation de la
parole qui est La Parole), ont été émises avant même la mise en oeuvre
du projet et que nous les avons gardé à l'esprit tout au long de son
organisation, conscient que la nature, la gravité et la hauteur de
propos d'un prophète vivant, se marierait difficilement à l'esprit
d'une soirée musicale, faite pour la détente, la joie, la légèreté.
Mais
puisqu'en 20 années l'assemblée
n'avait pas proposé autre chose au prophète
que cette fête pour s'adresser à un large public, nous avons fait le
choix de vivre et préparer cet évènement comme une expérience-test.
Après tout, qui pouvait dire à l'avance ce que cela pouvait
donner ? Et si quelques âmes
trouvaient à se réveiller et à nous rejoindre à la suite de cette
soirée ? Nous y aurions gagné.
Nous
avons donc "choisi" nos invités, cherché à aménager le lieu et
l'événement pour qu'une intervention du frère Michel soit possible,
même improvisée, sans même savoir si cela allait pouvoir se faire. De
concert, l'événement est passé à une "fête", les musiciens ont joué un
peu moins fort que d'ordinaire et 3 entractes ont été aménagées pour
donner à cette rencontre fraternelle, l'allure d'une noce au cours de
laquelle les convives pouvaient partager, échanger.
Certes,
l'idéal pour un prophète
aurait été un événement avec prière et réflexion dans un esprit de
recueillement et de prospective constructive. Mais rien n'a émergé dans
ce sens ces 20 dernières années. Et ce n'est, à mon sens, pas le
moindre des mérites de Daniel, fondateur du groupe "Pious Gens", que
d'avoir porté ces dernières années l'idée de donner à Mikal
une tribune publique et de l'avoir fait avec ses moyens propres,
fédérant autours de lui des musiciens, des hommes de communication et
d'organisation, des volontés conscientes et efficaces... L'histoire
retiendra peut-être que ce sont des artistes, des hommes de cœur et de
sensibilité, qui ont cherché à donner au prophète, après
"l'oeil
s'ouvre" des années 1988, 1989 et 1990, une plateforme d'expression
publique, même de faible portée.
Je finirai en disant
ceci0160: Le
frère Michel souligna, dans son propos du 3 avril, l'isolement dans
lequel il avait été laissé durant toutes ces années, laissant
transparaître une certaine angoisse métaphysique. Je le cite de
mémoire : "Au début je ne savais pas ce que j'allais dire en
venant ici, mais maintenant je sais. (...). Un prophète nait 4 fois. La
première fois quand il reçoit directement la Révélation. La seconde
fois quand il transmet cette Révélation au monde. Une troisième fois
quand, une fois mort, il est appelé et revendiqué par ceux qui se
réclament de lui, même quand ils suivent une interprétation qui n'a pas
grand chose à voir avec la parole qu'il leur a laissé. Et il nait une
quatrième fois quand de son vivant, il a l'occasion de parler à des
hommes réunis pour l'écouter, les yeux dans les yeux." Ce soir là, même
modestement, une partie des frères de notre assemblée de Paris
et leurs invités ont fait vivre le prophète.
Au
frère Michel, je dis un grand merci d'avoir accepté de se mettre au
niveau de ce que nous étions capable d'organiser. Merci aussi à tous
ceux qui nous ont soutenu, aidé, et à ceux qui se sont rendus à notre
invitation car sans eux, la fête n'aurait pas eu de sens. Enfin, merci
et bravo à Daniel et son groupe "Pious Gens", à qui je souhaite de
poursuivre sa route avec succès.
Éric D.
|
Réponse
:
Non seulement vous avez
"participé activement à l'organisation de la fête du 3 avril", mais
vous en avez été le coordinateur et vous avez fait, avec vos
frères co-organisateurs, un travail remarquable. Encore tous mes
compliments.
Ceci étant dit, je ferai trois remarques :
La
première n'est qu'une remarque en passant. J'ignorais que notre frère
Daniel — Dan pour les fans de "Pious Gens" — avait créé son groupe dans
"l'idée de donner à Mikal
une
tribune publique". Je croyais que ce groupe existait pour lui-même
depuis de nombreuses années comme création musicale de divertissement
avec tendance à l'expression apostolique, mais que l'idée de faire
participer le Frère Michel à son divertissement ne remontait pas
au-delà de novembre 2008 après, selon ce qu'on m'a dit, un concert
donné au "Réservoir" à Paris.
La seconde remarque porte sur
les
commentaires qui nous portent à réfléchir sur l'opportunité d'un tandem
"Pious Gens"/Frère Michel. Si vous lisez attentivement tous les
commentaires de cette page vous verrez que les mises en gardes et les
conseils de prudence ne se limitent pas aux commentaires 107C48 à
107C52, lesquels n'ont de remarquable que le fait qu'ils se suivent
comme s'ils s'étaient concerté. D'autres commentateurs précédents
mettent aussi en garde, en ordre dispersé, mais de telle sorte que,
globalement, les désapprobateurs ou les prudents sont aussi nombreux,
sinon plus nombreux, et mieux argumentés que les approbateurs.
La
troisième remarque porte sur un autre fait touchant les désapprobateurs
et les prudents : Très peu d'entre eux, sinon même aucun, ne
désapprouve la soirée en cercle fermé du 3 avril. Vous n'avez donc pas
vraiment à "défendre votre projet du 3 avril", une fête en cercle
fermé, entre Pèlerins d'Arès, qui n'est pas désapprouvée. Les
désapprobateurs et les prudents parlent surtout — du moins d'après ce
que j'ai compris — de toute extension future d'un projet de tandem
"Pious Gens"/Frère Michel en direction du tout public.
C'est
bien sur cette éventualité que je médite moi-même, très dubitatif,
comme vous le savez.
|
25avr10 107C64
J'ai lu
attentivement hier soir samedi et ce matin dimanche tous les
commentaires.
Je
n'ai pas compté les commentaires qui invitent à la prudence
et à
la réflexion, mais même s'ils ne sont pas majoritaires, ils sont, comme
dit le réponse 107C63 de Frère Michel, "mieux argumentés que les
approbateurs".
Je me range dans les rangs des prudents qui
invitent à la réflexion.
Et j'ajoute un nouvel argument en
faveur de la prudence et de la réflexion.
Les
frères enthousiastes disent: "Je suis pour l'expérimentation" (107C43),
ou "Il faut tout essayer" (107C56), ou "il n'y a aucun lieu où nous ne
devrions pas être" (107C58), mais pour ma part je dis: Oui, mais à
condition qu'on ait d'abord essayé ce qu'il aurait été normal d'essayer.
Je
veux dire, par exemple, qu'on pourrait risquer le Frère Michel à des
apparitions insolites, si l'on avait essayé largement d'abord de ce
qu'on attend normalement, traditionnellement, d'un homme qui a vécu ce
que le Frère Michel a vécu : des témoignages publics, des
conférences devant des audiences venues en connaissance de cause, pour
écouter spécialement le Frère Michel leur parler des événements
surnaturels d'Arès, de La
Révélation d'Arès et des perspectives qu'elle offre au
monde.
Or,
j'ai bien compris qu'après ce que vous appelez "L'Œil S'Ouvre"
(1988-1990) aucun témoignage public traditionnel n'a jamais
été
organisé... Autrement dit, le Frère Michel a perdu toute pratique du
témoignage public depuis vingt ans ou bien le public a perdu toute
habitude d'entendre le Frère Michel dans un témoignage solennel et
digne depuis vingt ans !
Je trouve assez insensé
d'encourager
le Frère Michel à se risquer au trapèze volant sans qu'il ait pratiqué
auparavant le trapèze tout court en public.
Je ne discrédite
pas
du tout "Pious Gens", mais ce groupe musical use d'un moyen
d'expression qui ne devrait pas être le premier ou principal moyen
d'expression de La
Révélation d'Arès.
C'est un moyen d'expression dérivé, une tangente si vous me permettez
l'expression. On prend la tangente, quand prendre le cycle normal a
échoué, mais ce n'est pas le cas. Le cycle normal n'a pas été
essayé !
Frère Michel au milieu de "Pious Gens"
(j'ai vu la
photo au bas de l'entrée 107) serait comme un candidat à la présidence
de la République qui s'exprimerait depuis les micros de "Caravan
Palace" (que cite le commentateur 107C48) sans s'être jamais exprimé
d'abord d'une façon normale, traditionnelle. Il n'aurait aucune chance
d'être pris au sérieux.
J'ai peur que nos frères confondent
la fin avec le commencement ou l'exception avec la règle.
Je
partage l'opinion de ceux qui se font une très haure idée de Frère
Michel, témoin de La
Révélation d'Arès que celle-ci qualifie elle-même de prophète. Un prophète, c'est
quand même quelque chose de très très sérieux.
Grégory
|
25avr10 107C65
À mon
tour
je viens de relire attentivement tous les commentaires, les contre et
les pour "une extension de l'expérience du 3 avril 2010 en
milieu
fermé à un événement ouvert tous publics" et je le dis sans hésitation,
je ne suis pas du tout d'accord avec les contre et en particulier pas
d'accord du tout avec Grégory [107C64].
Non seulement je
suis
"pour" une extension du spectacle de "Pious Gens" avec le Frère Mïchel
ouvert au "tout public", mais je dis que le Frère Michel n'a pas à
donner son avis. Ce n'est pas à lui de réfléchir, mais à nous Pèlerins
d'Arès de savoir ce que nous voulons de lui et de le lui dire haut et
fort.
Nous reconnaissons que pendant vingt ans nous n'avons
rien fait pour donner au prophète
ce qu'il appelle dans d'autres pages de commentaires "un pupitre
public. C'est vrai et c'est dommage ; nous disons : "Mea culpa," mais
bon ! c'est fait ! On ne va pas en pleurer indéfiniment.
Il
aurait
été sûrement préférable de lui donner un "pupitre" plus approprié, mais
nous ne l'avons pas trouvé. Maintenant nous avons un spectacle qui
s'est providentiellement préparé pour ça : un groupe musical
(Pious Gens) et une soirée "zouk" où, comme dit lui-même le Frère
Michel, "l'espérance de La
Révélation d'Arès
est chantée", et qui est composé de frères et de sœurs de foi et de
mission, un spectacle gratuit. Il ne reste qu'à louer des salles, mais
il y a des salles pas chères, notamment des salles de fêtes
municipales, qui sont même gratuites aussi quelquefois.
Nous
disons au Frère Michel : "Vous n'avez qu'à vous joindre à Pious Gens,"
point final.
Sauf évidemment impossibilité pour cause de
santé. C'est le seul point que nous pouvons concéder à son grande âge.
Sinon,
La
Révélation d'Arès
ne dit-elle pas qu'il n'est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) ?
Il est donc tout pour la mission. Il faut que la mission avance. Le
Frère Michel n'est le
chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Il est au service de
la mission et de tous les missionnaires.
Cette
mission-là ou une autre... Si elle rate — je ne dis pas qu'elle ne peut
pas rater — le Frère Michel ne s'en trouvera pas plus mal qu'il est
déjà, étant pour ainsi dire inconnu. Son retage sera aussi inconnu.
Charlot
|
Réponse
:
S'il y a consensus autour de
votre proposition, qui ressemble plutôt à une sommation, je m'y
soumettrai, tout en me demandant encore ce que je peux faire pour
harmoniser mon appel à la pénitence
avec la musique d'un groupe moderne exerçant un art de divertissement
auquel je ne connais rien. Deux registres très différents.
Mais
ce consensus, je vous le dis en toute honnêteté, est loin d'être
constitué.
Pour
le moment, de tous les commentaires reçus, que je n'ai pas tous publiés
(beaucoup disent la même chose), la majorité est faite de conseils de
prudence, de mises en garde, d'incitations à la réflexion.
Disons
que pour le moment dominent les "contre" et les "oui mais."
Par
ailleurs, vous êtes le premier commentateur à envisager le côté
financier de l'événement.
Vous
croyez "Pious Gens" gratuit, mais ce n'est pas le cas. Je crois savoir
que seuls trois membres de ce groupe sont des frères et/ou sœurs de foi
et de mission. Tous les autres sont des musiciens professionnels qui
travaillent sous la direction de notre frère Daniel, mais au cachet,
c.-à-d. contre salaire. En outre, la location des bonnes salles est
très coûteuse, contrairement à ce que vous croyez.
|
25avr10 107C66
Je
vois se dessiner un débat autour de la question: Le Frère Michel
peut-il ajouter quelque chose au chant de musiciens entraînés à faire
danser, mais non à faire réfléchir ?
Il y a un proverbe
russe qui
dit : "Peut-on atteler à la même charrette un bœuf et une sauterelle?"
ou quelque chose comme ça (je ne me souviens plus des animaux et
insectes exactement cités dans le proverbe original).
On
peut partir de l'idée que le
soleil brille sur les bons comme sur les méchants (Le Sermon sur la
Montagne,
je crois) et qu'on peut toujours atteler des bons et des méchants ou
des animaux et insectes totalement différents, mais contrairement au
soleil qui continuera irrémédiablement son chemin dans le ciel, la
charrette ne continuera pas forcément d'avancer.
L'humanité,
qu'elle soit sur la scène grattant ses guitares ou qu'elle soit dans la
salle dansant et s'agitant, reste évidemment la seule source morale du
bien et du mal, mais un attelage aussi hétéroclite que "Pious Gens" et
un prédicateur peut-il faire jaillir cette source ? En a-t-il force
et... la logique ? Le doute le plus total est permis. David Hume, le
philosophe, disait qu'on ne peut déduire un impératif moral de la
simple description d'une réalité et j'ajoute : même si elle est la
réalité Pious Gens/Frère Michel.
Le bien
est en
l'homme, il exprime l'autonomie de l'homme, sa possible transcendance
dans l'immanence, mais pour mettre le bien
en action il faut quelque chose de cohérent avec l'homme. Le mélange
Pious Gens/Frère Michel est-il cohérent ? J'ai peur que non. En tout
cas, j'en doute. "Pious Gens" risque de réduire le discours de Frère
Michel à la futilité et je doute que la hauteur de vue du Frère Michel
puisse faire sortir "Pious Gens" de sa nécessaire futilité... car si
Pious Gens n'était pas futile, comment ses musiciens amuseraient-ils
leur public ?
Il y a sûrement identité de foi dans les cœurs
des
musiciens et du Frère Michel, mais il y a totale discordance entre eux
dans l'action, dans la réalité de leur association selon David Hume.
Pour
moi il n'y a même pas à réfléchir. C'est tout réfléchi d'avance.
Laissons Frère Michel à la grandeur et à la hauteur de vue de son
discours et "Pious Gens" à sa nécessaire futilité, ce qui ne veut pas
dire inutilité. Nous avons besoin de futilité et c'est pourquoi il y a
des foires et des concerts rock.
Mais ne mélangeons pas tout.
Jan
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29avr10 107C67
J'ai
senti
beaucoup d'amour entre les frères et sœurs présents et les invités à
cette soirée du 3 avril, certainement beaucoup de joie aussi,
d'être en présence de notre prophète
que nous voyons si peu.
Mais
j'ai aussi été très émue et attristée, d'une certaine manière, en
voyant notre prophète parmi nous, perdu au milieu des spectateurs, un
peu comme un inconnu, lui que nous devrions avoir mis en avant depuis
bien lontemps, porteur d'une mission historique et prophétique d'une
telle ampleur, et j'en ai pleuré le soir en rentrant.
J'ai
beaucoup observé frère Michel et ce que je retiens de cette soirée
c'est qu'il a honoré ce que ses frères ont envisagé en sa présence.
Pour moi nous lui avons fait une petite place, c'est déjà ça...
Qu'ai-je fait moi-même pout le mettre sous la lumière ?
Bien
sûr, il est monté sur scène invité par Daniel [leader de "Pious Gens"),
à un moment donné, mais on sentait qu'il improvisait dans un univers et
un contexte auquel il n'était pas préparé, qui n'était pas
forcément sa sensibilité. Il a fait cependant honneur à ses frères et
aux invités et a dit des choses simples sur le fait de nous aimer les
uns les autres, de nous libérer des préjugés et qu'il y avait plusieurs
naissances d'un prophète...
Sa simplicité et son humilité ont touché.
On peut faire le prophète
grand — pour reprendre une expression de lui dans "Conscience
Collective et Prophète", je crois — ou petit, mais ceux qui ont
expérimenté et organisé cette rencontre et ce concert ont le mérite
d'avoir voulu le mettre en avant d'une manière ou d'une autre. Alors,
comme frère Michel, je ne peux qu'apprendre à sa suite l'amour et
l'humilité.
Il est une chose, c'est que frère Michel ne peut
plus
parler des heures à un public nombreux, mais nous pourrions envisager
une belle mission (voir article "Beauté" dans "Le Pèlerin d'Arès") et
lui donner une place d'honneur celui d'un grand prophète qui
pourrait intervenir dans un contexte bien défini.
A priori,
si j'ai bien compris, il a hésité à venir jusqu'au dernier moment et
avec les organisateurs il y a eu des incompréhensions sur la manière
dont il imaginait cette soirée, une fête de pèlerins d'Arès, non un
concert, pas une salle de concert dans la pénombre, mais des tables
vers lesquelles il aurait pu aller pour parler avec ses frères.
Voilà
ce que je peux en dire.
Françoise
|
29avr10 107C68
Dans
le concert
des commentaires entre futilité et grandeur, je propose de faire sonner
un petit coup de triangle ! si vous jugez utile de l’y joindre.
Je
suis bien d’accord avec les commentaires qui demandent de ne pas
mélanger pour mélanger la mission universelle du prophète et le
plaisir légitime des frères fêtant la réussite d’un de leur groupe sur
la scène musicale.
L’urgence
n’est pas de faire au plus vite quelque chose, quoi que ce soit, dans
l’euphorie d’un moment de fête, de fraternité, pour compenser un manque
de sens collectif de notre assemblée.
Même
si comme le souligne un commentateur que je lis : "les cœurs des
musiciens et du frère Michel ont une foi identique" — au moins pour ce
qui est des promoteurs de "Pious Gens" que je connais et dont je
partage la joie de vivre l’espérance par la Parole mise en musique —
nous devons chercher à porter Mikal
sur un bouclier plus collectif et plus haut que celui du chef gaulois
du village d’Astérix. Frère Michel n’étant le chef de personne (Rév. D’Arès
16/1), mon image est à améliorer !
Selon
des commentateurs favorables à l’extrapolation d’un concert "Pious
Gens" nous pourrions faire entrer Mikal
(nom donné au frère Michel, prophète,
dans Le Livre)
dans la "cité" (sur la scène publique), un peu comme David fit rentrer
l’Arche de l’Alliance des Hébreux à Jérusalem, dansant devant l’arche
au son du cor. Nous remplirions de joie bien des fidèles du Dieu unique
et des amoureux de la musique, mais plus encore que la Mikal biblique
(fille du roi Saül, première épouse de David) risqua de faire passer le
roi David pour un homme
de rien parce qu'il avait dansé devant l'arche d'alliance
(Samuel2 6), nous risquerions de faire passer tout
l’enseignement du prophète
pour des chansons, lesquelles ne sont guère de son enseignement que
les retombées d'une bombe atomique [mais non la bombe elle-même].
Ce
ne sont pas des retombées, même bénéfiques, qui provoqueront
l’explosion de la foi dans ce monde, mais le travail collectif pour
porter la masse de l’assemblée
et du prophète
à la température de fusion, visible du monde entier.
J’ai
tendance à me lancer dans la cybernétique spirituelle mais je fais
confiance à notre frère
aîné pour me remettre sur la voie droite à tous points de
vue.
Je
crois simplement qu’un projet plus universel et plus généraliste entre
nous est possible, mais c’est vrai, nous avons à y travailler
patiemment, humblement et avec la plus haute ambition pour tout le
monde.
Merci encore, frère Michel, de votre blog et de votre
accueil à nos pensées ici, pour nous comme pour tous ceux non pèlerins
d’Arès qui cherchent à comprendre ce que veulent ces"gaulois d’Arès"
assemblés autour d’un homme qui n’est le chef de personne,
mais qu’ils veulent porter au monde comme une lumière qui éclairera les
cœurs par l’intérieur...
Quelle gageure !
Berlouby
|
29avr10 107C69
Peut-être
que la prudence
à laquelle vous appellent quelques commentateurs est liée à l'image
culturelle que l'on se fait d'un prophète
et du prophétisme.
Ces
mises en garde m'ont rappelé celles que vous avez eues de frères et
dont vous parlez dans l'article "Beauté" dans “Le Pèlerin d'arès
1991/1992" concernant le groupe musical AC/DC.
La Vérité
c'est que le monde
doit changer (27/7).
Alors, peu importe
l'outil utilisé, si cet outil est bien pensé et bien utilisé.
Mikal, ton
poumon est chaud.
Souffle! (Rév d’Arès ix/1)... Ceux qui vous entendent ne
s’y trompent pas.
Et puis, cela peut faire un fort et bel
ensemble “le prophète et Pious Gens”.
Madeleine
|
29avr10 107C70
Même
si j’ai été heureux de voir le prophète
en chair et en os, je crois comme beaucoup le croient que la place du prophète de Dieu
n’est pas sur la scène d’une boite de nuit sombre avec des musiciens,
fussent-ils hautement fraternels et spirituels.
Cela dit, je
pense qu’un concert de type "Pious Gens", c’est-à-dire bien en phase
avec le fond de La
Révélation d’Arès,
en première partie, bien distincte, d’une grande réunion publique, peut
montrer avec force l’ancrage du prophétisme dans le monde moderne, son
influence heureuse sur l’art et la société, sans compromission ni
dégradation du message.
Un meeting de type "L'Œil S’Ouvre"
[comme
ceux organisés au Cirque d'Hiver en 1988-89-90] avec vous ne reste-t-il
pas possible, s’il savait s’adapter aux conditions du moment, tout
particulièrement à votre santé ?
Ce nouveau "L'Œil
S’Ouvre" pourrait prendre le format suivant :
a) un
concert de Pious Gens en première partie (45 mn)
b) une
pause (20mn)
c) une courte apparition du prophète
pour vous présenter et présenter le film qui suit (10 mn)
d) une
projection d’un film sur les événements et le fond du message (ce film
sous forme d'une interview du prophète
reste à faire, à moins que le film de la prestation de L’Œil S’Ouvre
1990", qui n’a pas pris une ride, soit utilisable (90 mn).
e) ensuite
un jeu de questions réponses de la salle avec le prophète (environ 30
mn)
Parfois
on peut aller à une séance spéciale de cinéma, à une avant-première par
exemple, voir un film en présence du réalisateur qui échange avec la
salle à l’issue de la projection. Là ce serait un film en votre
présence, vous témoin du ressuscité et de Dieu. Et je crois que cela
resterait pour tous un moment prophétique et historique inoubliable,
profondément incitatif à l'engagement et à la pénitence.
Olivier
|
29avr10 107C71
Je
suis hostile d'une façon générale hostile aux religions bureaucratiques
comme le catholicisme, aux sectes et autres organisations religieuses.
Mais votre organisation, d'apparence mal organisée d'ailleurs,
n'appartient clairement pas à ces catégories. On y voit plutôt une
sorte de regroupement métaphysico-protestataire pagailleux comme le
furent (d'après les descriptions des historiens) les "existentialistes"
de la grande époque de Sartre des années 45-55. D'ailleurs, par
certains côtés, vous Michel Potay me faites plus penser à Sartre, à un
Sartre qui aurait été croyant, qu'à un prophète biblique.
Comme
je
suis hostile à la foi organisée, la façon que vous avez, Pèlerins
d'Arès, de venir discuter ici dans ce blog, au grand jour, de choses
qui dans les religions, sectes et organisations, sont discutées dans le
secret des états-majors, m'est devenue sympathique.
C'est
quelque
chose d'unique dans les annales des organisations religieuses. On
croirait que vous n'êtes qu'une poignée de croyants, alors que,
renseignements pris, vous êtes des milliers et même des dizaines de
milliers de croyants (je parle des seuls Français) sur une base
militante active de plusieurs centaines et non de quelques dizaines
comme beaucoup le pensent.
Qu'une famille de croyance de
cette
importance — sympathique par surcroît — prenne naissance à notre époque
sans qu'on en entende parler depuis trente-six ans paraît totalement
stupéfiant. Le silence médiatique organisé autour de vous est sans le
mondre doute le signe de la grande inquiétude que vous provoquez parmi
les pouvoirs, les institutions et, disons, les défenseurs des idées
générales, des idéologies, philosophies et religions actuellement en
faveur.
Cela devrait vous inciter à envisager très
sérieusement votre apostolat.
À
propos de cette soirée du 3 avril et de ce que jen sais par l'article
107 du blog et les commentaires je dirai que, à mon avis, ce spectacle
n'est pas la circonstance où un public profane, totalement étranger aux
idées que vous défendez, peut se faire une idée juste et sérieuse de ce
que vous proposez au monde. Il faut voir ce genre de soirée comme une
réunion de famille, mais pas comme une action de lancement. Vous allez
complètement fausser l'image grandiose qu'il faut que le public se
fasse de celui que ses disciples appellent le frère aîné et
même le prophète ainsi
que des idées qu'il propage depuis 1974.
Envisager
un tel projet démontrerait ce que je dis au début de mon commentaire,
que vous donnez l'image d'un "regroupement métaphysico-protestataire
pagailleux", ce qu'il vaut mieux cacher au premier contact,
même
si c'est une réalité...
et j'ajouterais "un regroupement
métaphysico-protestataire pagailleux et impuissant", parce que sa
propre musique l'étourdit comme s'il n'avait qu'elle pour trompéter son
existence, comme s'il croyait qu'il n'y a pas d'autre moyen, tout aussi
attractifs mais plus appropriés, de présenter son message au monde.
C'est un indice réducteur, d'impuissance et d'amateurisme (toujours mal
reçu en public) dans le sens que l'amateurisme est la mise en pratique
maladroite et malencontreuse de métiers... Je ne parle pas de "Pious
Gens", qui joue probablement en professionnels.
Je parle de
vous, Michel Potay. Présentez-vous en prophète
de métier ! Vous serez pris au sérieux. En tous cas, je n'irai pas pour
ma part vous entendre (ce que je souhaite) dans le "dzim-boum" d'une
soirée rock ou reggae, même si comme Bob Marley chantait la bible rasta
"Pious Gen" y chante votre bible: La
Révélation d'Arès.
Bob
Marley et Tosh chantaient pour leurs copains rastas, mais ce n'est pas
eux qui avaient provoqué la vague de conversion à la foi rastafari,
c'est Marcus Garvey (et bien sûr Haïlé Sélassié), qui ne chantait pas.
Le prophète
a un rôle pathétique et c'est comme ça que le public l'imagine, mais
pas un rôle d'amuseur.
Stéphane S.
|
30avr10 107C72
Pourquoi
réfléchir ? Il faut expérimenter.
Si
"Pious Gens" ne marche pas, vous essayez autre chose et si l'autre
chose ne marche pas vous essayez encore autre chose. Réfléchir ne sert
à rien. Il faut aller de l'avant.
Toutes ces tergiversations
et autres conseils de prudence et réflexion sont superflus.
Hugo
|
Réponse
:
À vous, esprit expéditif, je vais ici plus encore paraître
alambiqué.
Sapristi ! quelle pauvre idée eut le Père
d'envoyer Jésus à un homme comme moi !
Mais je suis ce que
je suis. Souffrez mes alambiquages et merci d'y prêtez un peu
d'attention !
Si je réfléchis aux bonnes façons de présenter
aujourd'hui l'Appel
prophétique dont je suis chargé — avec ou sans "Pious gens"
et, quand ce serait avec "Pious Gens", comment ? —, c'est
parce
que je ne les discerne plus très bien.
J'ai vieilli.
J'ai
malheureusement
vieilli isolé, laissé en marge par la société qui ne sait plus, depuis
trois décennies et demie, comment classer, catégoriser, nommer un homme
comme moi, et même laissé en marge de l'assemblée
de mes frères de foi qui ne m'ont pas sollicité au milieu d'eux.
Autrement
dit, je n'ai évolué ni avec le monde ni avec mon monde.
Je
dois reconstituer mes repères socio-psychologiques. J'ai conscience
qu'ont disparu mes vieux repères, ceux du temps où je me livrai,
d'abord seul
puis avec quelques premiers compagnons, à la mission dont naquit l'assemblée. J'ai
conscience que l'homme de la rue, 36 ans après 1974, a une tout
autre façon de s'imaginer lui-même et qu'il me faut explorer ce mur que
le temps et l'isolement ont dressé entre lui et moi pour voir et
comprendre de quoi ce mur est fait. J'ai du moins, voilà deux jours,
découvert que c'est un mur de musée,
et que donc, si ma panse
vaut mieux que les musées (Rév d'Arès xxxvi/23), je dois
évaluer le musée
pour évaluer ce que vaut maintenant ma pauvre panse.
Je
viens de passer quelque jours passionnants avec une de nos missions de
France. J'ai notamment fait l'apôtre un après-midi avec eux dans la
rue. J'ai retrouvé
avec une joie immense cette mission de la ville que je n'avais pas
pratiquée depuis longtemps et je regrette que, sœur Christiane étant
tombée malade au cours du voyage, je n'aie pu descendre davantage dans
la rue. Mais ce n'est que partie remise.
J'ai retrouvé
le contact avec l'homme de la rue assez pour me rendre compte qu'il
s'était plus que transformé. J'avais par le passé rencontré des lions
prêts à mordre à pleines dents à la Vérité (Rév d'Arès 28/7)
ou prêts à me bouffer, mais bon! des lions vivants. C'était, dans les
années 70 et 80, au milieu d'un zoo vivant que je déambulais.
Avant-hier
j'ai déambulé dans un musée
zoologique. Je n'ai rencontré que des lions empaillés. Des semblants
d'hommes, à peu près tous standards dans leur empaillement : œil
vitreux, corps
et esprit
inertes, oreilles mortes, idées standards, phonographiques, quand ils
avaient des idées.
Alors? Alors, le musée
ne vaut pas
très cher et si ma pauvre panse
vaut mieux que lui, elle risque fort, toutes proportions
gardées, de ne plus être la belle bourse riche de Parole attractive
dont le Père l'avait emplie.
C'est malgré tout à ces lions
empaillés que m'envoie le Créateur aujourd'hui... pour les désempailler.
Mais
que de choses il me faut découvrir ! Que puis-je faire notamment — avec
ou sans "Pious Gens" qui n'est ici qu'un problème secondaire — sans
savoir ce que sont les préjugés d'aujourd'hui ? Deux heures de mission
de rue et je compris que tout avait changé sous ce rapport. Mes
philistins d'il y a trente ou vingt ans ne sont plus, depuis
longtemps
peut-être, ceux de 2010. J'avais, il y a deux jours, l'impression de
parler une langue étrangère. Eut-elle été en musique, elle restait
étrangère. Et ça n'est pas rien de ne plus se sentir compris, car la
question n'est pas d'être contesté, elle est d'être simplement compris.
Aucun doute cependant sur la méthode. Pour découvrir ce qui ne passe
pas de nous au monde, il faut moins chanter au monde une espérance
qu'il ne
comprend pas que l'écouter. Il faut beaucoup l'écouter. C'est en les
écoutant qu'on apprend ou réapprend le langage, les idées et les
préjugés des autres et qu'on rétablit la communication.
Les
hommes ont une autre façon de se rêver et je dois connaître leur rêve.
Comment, sinon, embrayer sur ce rêve ?
Tout
le reste est décoration. Ce ne sont ni la décoration ni la musique,
même s'il les faut quand même, qui donnent du sens à la réalité. La
réalité qu'il faut refaire sentir au monde sort du cœur, des lèvres, du
regard et elle a besoin des oreilles quand celles-ci ont la
sagesse d'écouter
avec patience. Bref,
la réalité sort de l'âme.
Deux
heures de mission dans la rue et j'ai compris que je devais renforcer
mon âme.
Alors,
pour mieux réfléchir, pénitence
et vraie piété
renforcées !
Pénitence
et prière
ne sont jamais expéditives ; elles sont elles-mêmes le fruit d'un
travail sans lequel nous ne remettrons pas les hommes au travail dont
ils sortiront nouveaux, enrichis, idéaux, recréés.
|
02mai10 107C73
Pourquoi
ce groupe "Pious Gens" a-t-il pensé que vous devriez participer à son
spectacle et vous a invité à cette participation ? A-t-il
pensé qu'il lui manquait un accessoire pour convaincre son public que
ce qu'il chante n'est pas fait pour distraire, mais pour changer le monde ? [Rév d'Arès
28/7]
Comme quelqu'un (peut-être vous) l'a dit
dans un commentaire [mots illisibles].
Peut-être aussi parce
que vous êtes plus décoratif ? (Votre réponse 107C72).
Je
trouve qu'on vous honore exagérément, parce que même ceux qui vous
déconseillent de participer à ce spectacle le disent pour vous honorer
plutôt que par simple bon sens : "Ce n'est pas votre place, etc." Les
contre comme les pour vous passent de la pommade au ruileau [= à la
truelle] sur les joues
comme pour maquiller une vieille femme
(Rév d'Arès xviii/13).
Je trouve ça indécent.
Ils
sont si peu nombreux ceux qui vous envoient autre chose que des
flatteries, ceux qui vous critiquent et vous remettent à votre place ?
Il n'y a que des compliments à charge ou à décharge.
Je ne
suis pas contre vous,
mais je trouve que cette page de commentaires est un échafaudage de
compliments sans utilité ni objectivité : Vous n'êtes pas l'auteur de La Révélation d'Arès.
Je trouve aussi que ce n'est pas votre place parmi les rockers ou les
zoukeurs, mais je ne dis pas ça pour vous complimenter, je le dis aussi
par objectivité.
Ohé ! les zoukeurs de "Pious Gens", ne le
prenez pas mal. "Le mélange des genres" n'est pas plus à votre avantage
qu'à l'avantage du Frère Michel.
Patrick (de Picardie)
|
Réponse
:
Vous demandez "s'ils sont si peu nombreux ceux qui vous
envoient autre chose que des
flatteries, ceux qui vous critiquent et vous remettent à votre place ?"
Oh
non! Le nombre des critiques certes dépend des entrées et des sujets,
mais pour cette présente entrée 107 ils ont été rnombreux. Si j'en ai
peu publié, c'est parce que leurs reproches ou affronts étaient
gratuits, sans utilité. Ils n'auraient rien apporté à ce blog
dont j'essaie, autant qu'il me paraît possible, de tirer quelques
leçons qui profitent à tous: aux lecteurs comme à moi.
Puisque
la question des critiques et autres insulteurs vous intéresse, je
publie ci-dessous pour vous, à titre d'échantillon, un commentaire de
pure méchanceté gratuite que j'ai reçu hier 1er mai avec le muguet.
Vous
comprendrez sans mal l'inutilité de publier de tels factums.
|
02mai10 107C74
Vous
dites : "Je viens de passer quelque jours passionnants avec une de nos
missions de France. J'ai notamment fait l'apôtre un après-midi avec eux
dans la rue. J'ai retrouvé avec une joie immense cette mission de la
ville que je n'avais pas pratiquée depuis longtemps et je regrette que,
sœur Christiane étant tombée malade au cours du voyage, je n'aie pu
descendre davantage dans la rue. Mais ce n'est que partie remise."
Longtemps
est des années pour vous. Car on ne vous voit jamais à la moisson. Cela fait
des années que vous ne missionnez plus alors que Dieu vous a envoyé dans le
monde. Vous avez préféré sélectionner des personnes vous obéissant et
vous aidant sans tenir compte que le monde avait besoin de vous.
Le
monde n'est pas aussi négatif que le peu de personnes que vous avez
rencontrées.
Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer
spirituellement sans le secours de La
Révélation d'Arès. Un homme comme vous aussi orgueilleux
et prétentieux ne l’acceptera pas bien sûr, tellement vous êtes
arrogant et trop sûr de vous.
Certains ne vous ont pas
attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès.
Quelle
arrogance et quel mépris du monde (des personnes le composant sans
vouloir les connaître vraiment) que de penser que seule La Révélation d’Arès
sauvera le monde. C’est ce que les PA [= Pèlerins d'Arès] lors des
missions disent et redisent aux personnes rencontrées.
Certains
ne vous ont pas attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de
La
Révélation d'Arès.
Où étiez-vous pendant ce temps ? Et qui avez-vous mis à votre
place dans la rue ? Des cathos mal dégrossi à l'esprit
religieux, des cathos voulant formater et entraîner d'autres dans une
autre forme de religion et dans leurs propres erreurs et tout récemment
dans leur classification que vous avez créée.
Le monde ne
veut plus de religieux, ne veut plus de religion, ne veut plus
particulièrement de dogmes, d'appartenance, de classification, car les
personnes du monde sont saturées de ces prisons invisibles dans
lesquelles on veut les tenir à tout prix. Elles ne veulent pas d’une
autre prison. Il n’y a pas besoin d’être prophète pour comprendre
cela !
Vous, l'ancien homme religieux, vous auriez
du être le premier à avoir compris cela ! Quelle
ignorance !!!
C'est lamentable que vous salissiez
autant, alors que vous êtes depuis des années un homme planqué, bien au
chaud dans votre maison, ignorant de la réalité de la vie et refusant
de voir le mauvais qu'a produit et entretenu durant des années certains
des PA [= Pèlerins d'Arès] que je côtoie. Vous avez choyé certains
PA [= Pèlerins d'Arès], parce que, à cause de votre peur de
manquer notamment sur le plan matériel et financier, vous avez
privilégié le confort, l'aisance et aussi la reconnaissance, à la Vérité, à la
spiritualité. Vous avez entretenu l'esprit religieux et créé les
classifications que seules les religions créent, au détriment de faire
parvenir la Vérité au
monde que vous salissez ici comme si les quelques personnes rencontrées
représentaient toutes le monde dans son ensemble, tout le monde.
Les
personnes du monde, le monde en général, ne sont pas aussi abjectes et
mortes que vous le pensez. Les gens du monde ne veulent plus qu'on leur
rabâche qu'ils sont mauvais, qu’ils sont pécheurs, qu'ils
peuvent changer
en les culpabilisant (sous-entendu tout le mal vient d'eux seuls à
cause de ce qu’ils ne font pas, mais qu’en savez-vous puisque vous ne
les connaissez pas ?), etc.
Oui vous avez à "écouter le
monde". Et à apprendre du monde. À surtout fermer votre bouche et
ouvrir grand vos oreilles. Vous serez surpris, agréablement surpris.
Vous ne l'avez jamais fait, quelle honte !!
Et vous
vous permettez de dire que le monde est mauvais, "empaillé", alors que
vous êtes resté bien planqué en refusant de voir les réalités que
certains PA [= Pèlerins d'Arès] vous mettaient sous le nez et
qu'à cause de cela vous avez fait renvoyer ou mal voir ces PA [=
Pèlerins d'Arès]. Vous salissez les personnes mêmes que vous ne voulez
plus en votre sein, mais pire que tout vous avez une grande
responsabilité à cause de votre manquement de 20 ans au moins à la
mission.
Vous faites mettre dehors des PA [= Pèlerins
d'Arès] en les salissant publiquement, mais c'est vous qu'il faut
mettre dehors à coup de pied aux fesses, et les PA [= Pèlerins
d'Arès] devraient vous dire : "Allez voir la réalité ! Ne lambinez
plus, ne jugez plus comme un vieux fat, ne restez plus un big ignorant
et un stupide religieux que vous êtes !"
Bouger vos fesses,
c'est ce que cette fête vous a fait entrevoir, fête magnifique du reste
que j'ai bien aimée.
Beaucoup de PA [= Pèlerins d'Arès]
pensent tout ce que je dis, mais ils ne vous le diront pas, c'est
normal, et vous comprenez aisément pourquoi, si vous avez une once de
réflexion et de remise en question de vous-même.
Vous ne
supportez pas qu'on vous mette face à vos erreurs, de suite vous
salissez et dépréciez les gens afin que celui ou celle qui a parlé ne
soit plus écoutée. Alors, quand vous vous plaignez et osez dire que les
vieux compagnons de route vous ont quitté et que vous vous permettez
d'écrire sur votre blog que, s'ils partent, cela dénote une manque de
foi, quelle honte pour vous et pour nous.
Vous nous salissez
et nous prenez pour de sacrés cons de même que ces anciens compagnons
qui vous ont malgré tout aidés !!! Jamais un mot agréable de
votre part, un mot d’encouragement jamais, vous reniez les gens
lorsqu’ils partent ou lorsque vous les chassez, même si ceux-ci vous
ont apporté !! Et dire que vous n'avez "pas pratiqué depuis
longtemps la mission" est une grande honte que vous posez sur nos
épaules de PA [= Pèlerin d'Arès] et dénote aussi un grand
manque d’intelligence de votre part.
Quittez votre planque !
Allez dans le monde et revenez vers les PA [= Pèlerins d'Arès], dans les assemblées,
seulement lorsque vous aurez compris, vu, appris du monde et transmis
(vous ne pouvez transmettre sans tenir compte à qui vous transmettez
car le monde est fait d'individualités dont vous devez tenir compte et
ne plus généraliser).
Retrouvez votre intelligence avant de
réintégrer vos assemblées
qui sont le reflet de votre petitesse et de votre bêtise et même de
votre méchanceté due à votre ignorance de la façon dont vivent et
veulent changer
les personnes dans le monde.
Les assemblées
sont le
reflet de ce que vous êtes, vous, et non pas de ce que Dieu voudrait
qu’il y règne !!!
Cela fait longtemps que vous
auriez du recevoir un coup de pied au cul (certains aimeraient même
vous mettre dehors des assemblées).
Ce
coup de pied au cul vous auriez dû l'avoir depuis
longtemps !!! Je vous le donne.
Un PA [= Pèlerin
d'Arès] qui ne peut pas dire son nom
|
Réponse
:
Blâmeur — ou blâmeuse, car il y
a dans ce commentaire un participe passé au féminin :
"écoutée" —, votre anonymat est hélas habituel chez les vilipendeurs.
Le
nom de votre
messagerie émettrice est
<RogerLm> rodggger@..., mais je connais plusieurs
Roger. Aucun dont le patronyme soit Lm de près ou de loin. Vous
commentez sans visage, sans regard, sans voix. Dommage ! La
gratuité de votre factum est donc totale. Pourquoi
enlever à votre commentaire le prix du
courage ?
Parce que vous avez voulu m'outrager et
que vous n'en êtes pas si fier (ou fière) ?
De
toute façon, il n'y a outrage que quand le destinataire se sent outragé.
Je
ne le suis pas, outragé. J'essaie seulement d'analyser les idées de
votre commentaire.
Je
vois d'abord que vous étiez présent à la fête des Pèlerins d'Arès du 3
avril à Paris. Vous êtes donc des nôtres, puisque c'était une fête sur
invitation. Votre qualité d'invité mérite une considération ; elle
signifie que des frères et sœurs de Paris vous estiment. Cela donne du
poids à ce que vous m'apprenez, à savoir que "beaucoup de PA [=
Pèlerins
d'Arès]
pensent tout ce que vous dites" et que "certains aimeraient même me
mettre dehors des assemblées."
Mais
en disant cela vous avez oublié un principe fondamental, dont le rappel
devrait vous mettre à l'aise. Chez nous Pèlerins d'Arès la création des
assemblées
est libre et spontanée et je ne vois pas ce qui a pu vous empêcher de
créer votre assemblée
sans moi, une assemblée
qui par avance m'aurait "mis dehors", comme vous dites.
Votre
commentaire donne cependant, par une contradiction manifeste et
bizarre, l'explication de votre oubli. Vous dites :
"Certains ne vous ont pas attendu pour évoluer
spirituellement sans le secours de La
Révélation d'Arès", propos que vous confirmez quelques
lignes plus loin : "Certains ne vous ont pas
attendu pour évoluer spirituellement sans le secours de La Révélation d'Arès," et
par là vous montrez que vous avez pu devenir l'un de ces "spirituels
évolués", parmi lesquels vous vous rangez, sans le moindre besoin de la
Parole de Dieu, La
Révélation d'Arès. Ainsi
tout est-il clair et votre commentaire devient-il logique. Mais alors
pourquoi signez-vous "Un PA [= Pèlerin d'Arès] ? Signez "Un
spirituel évolué sans La
Révélation d'Arès," ce qui donnerait à votre commentaire
le poids de l'honnêteté et de la logique. La Révélation d'Arès
ne dit nulle part que seuls ceux qui fondent sur elle leur pénitence sont
sauvés. Elle dit que tous les pénitents,
de quelqu'humanisme ils se réclament, sont sauvés, même les scandalisés.
Si
je vous ai scandalisé, je
l'ai fait sans intention.
Je
reçois depuis longtemps beaucoup de factums comme le vôtre. Ils
diffèrent entre eux par les reproches qu'ils me font et leur
niveau de méchanceté et de grossièreté, mais tous montrent le même
souci
d'être méchant, un souci si dominant qu'il prive blâmeurs et
accusateurs de réflexion et donc de toute valeur pour finir.
Qu'est-ce
que j'entends par là ? J'entends que je ne suis qu'un homme, qui a ses
défauts, tous reprochables et d'autant plus reprochables que j'ai
accepté du Père une mission que, pour difficile qu'elle soit, je
pourrais certainement mieux remplir. Ainsi, vous avez probablement
raison en me reprochant d'être resté longtemps sans descendre dans la
rue à la rencontre du public, mais le souci d'être méchant(e) vous a
fait négliger de vous poser des questions élémentaires comme :
"Pourquoi
arrêta-t-il de missionner dans la rue ? Était-ce pour "se planquer" ou
pour une autre raison, etc ?"
C'était pour deux autre
raisons principales et concomitantes, quoique sans rapports entre elles.
Première
raison : Au cours des années 80, après une dizaine d'années de mission
dans la rue, j'ai commencé d'être agressé, surtout à Bordeaux,
quoiqu'ailleurs aussi, par des intégristes catholiques (à l'époque très
actifs) et des évangélistes qui m'avaient repéré et
s'étaient donné pour mission d'empêcher mon témoignage public, en
m'apostrophant et me provoquant bruyamment : "Satan ! Tu es Satan ! Un
escroc, un imposteur, etc !" et en lançants aux passant : "Vous, gens
de la rue, n'écoutez
pas cet homme ! Son mensonge et son hypocrisie sont flagrants, car Dieu
a parlé mais ne parle plus, la Révélation est close, etc." Certains
m'agressaient même physiquement. Ils cherchaient à l'évidence
l'incident pour m'en rendre responsable auprès des pouvoirs publics en
vertu d'une loi selon laquelle la cause de la provocation était aussi
coupable que les provocateurs. Jamais mes frères et sœurs missionnaires
n'avaient été et ne seraient, quant à eux, agressés de cette façon. Il
était clair qu'il fallait calmer le jeu et laisser à la mission de rue
ceux qui ne risquaient pas de provoquer des incidents.
Deuxième
raison : Le travail que, dans les années 80 et 90, personne ne pouvait
faire à ma place : Surtout le courrier, qui m'était adressé et qui
devenait alors énorme, la préparation et l'impression des livres, du
"Pèlerin d'Arès", etc., me mobilisèrent presque entièrement.
Je
dus
renoncer au plaisir de la mission de rue, car c'était vraiment pour moi
un très grand plaisir en même temps qu'une tâche ni ennuyeuse ni
éreintante, comparée au courrier et à l'imprimerie qui étaient pour
moi des corvées... Passons !
Autrement
dit, votre souci d'être méchant(e) vous fait perdre à vous, qui n'êtes
probablement pas si bête, cette intelligence que vous me reprochez à
moi d'avoir perdue.
Quant à "salir
et prendre pour de sacrés cons" mes frères et sœurs, je ne l'ai jamais
fait et vous le savez. Là vous vous laissez aller à l'ivresse de la
pure méchanceté.
Si seulement je pouvais en voir l'utilité...
|
02mai10 107C75
Tout
se bouscule dans ma tête et j'essaie de faire au mieux pour que vous
puissiez me lire.
J'ai vraiment adoré votre dernière
entrée "Papou enchanté" sur le freesoulblog.net et tous les
commentaires que vous avez ajoutés par la suite, toujours remplis
d'amour et de sagesse.
Quand allons- nous vous arriver à la
cheville ? Je me dis alors: "Ma chère M., cela ne rime à rien.
La pénitence
ne se mesure ni à la quantité, ni au poids. Comme dit la parabole de
l'ouvrier de la 11ème heure, le tout est d'y avoir donné tout son cœur.
Après, chacun a sa conscience !" Mais tout cela, vous le savez
déjà.
J'ai l'impression que tout à déjà été dit, pensé,
démontré, que l'homme ne peut plus créer, pas dans ces conditions. Les
technologies, les théories... tout ce que nous vivons date d'il y a
longtemps : le commerce, les échanges. Seule la technologie
est nouvelle et la connerie devenue mondialement et rapidement
échangeable. Paradoxalement, on me dit souvent que j'ai une pensée
nouvelle, mais que je suis "trop" philosophique et je décourage les
gens parce qu'ils ne me suivent pas ou qu'ils ne veulent pas en faire
l'effort...
Vous savez, je suis seule, je n'ai pas d'amis, à
part Marine, une ancienne camarade de classe avec qui je rigole et
discute bien, mais elle est assez pragmatique. Je vais cependant lui
donner La Révélation
d'Arès, pour qu'elle aspire à autre chose et me connaisse
mieux. Je m'entends aussi très bien avec Charlotte. Nous discutons de
tout et je pense qu'elle est l'une des rares à autant m'apporter et
m'aimer. Nous nous aidons, chacune à notre échelle. C'est vraiment une
sœur pour moi. En général, je n'ai pas envie de devenir l'amie de gens
qui me font peur et qui me font mal par leur hypocrisie flagrante, leur
envie d'être avec moi pour ma situation ou que sais-je encore?
J'ai
eu envie de vous écrire, d'avancer notre longue et difficile ascension, qui me
semble toujours plus dure au fur et à mesure que le temps passe. Tout
le monde me dit: "M. arrête, tu as le temps! Tu as 20 ans!" Mais non !
J'ai peut-être 20 ans et du "temps" d'avance par rapport aux anciens
qui ont vécu une partie de leur vie avant de rencontrer La Révélation d'Arès,
mais ce qui me semble plus correct de dire est que je n'ai aucune
excuse. J'ai tout eu en main, tous les outils et beaucoup d'embuches
traversées en 20 ans (moqueries et jugements, violences du primaire au
lycée, sans compter les amitiés temporaires et hypocrites, les
rencontres amoureuses désastreuses tant par leur platitude que par leur
non sens) ! J'ai passé des caps et avancé mais là, je perds parfois
courage. J'ai l'impression de passer mon temps à dire : "Il faut qu'on
fasse ci et ça" et au fond ni moi ni l'humanité n'avançons, il me
semble." On est perdu dans le flot de la vie.
Tout se
bouscule dans ma tête. On a peur de la vie, du futur, de l'amour, des
gens, de la politique, des religions...
J'ai l'impression,
Frère Michel, que le monde va entrer dans une révolution générale. Je
sens les politiques et les religions proches du bûcher, je sens
qu'elles ont déjà mis un pied dans la fosse qui va les mener tout droit
à leur défaite.
Ceci me turlupine et m'intrigue parce que
tous les gens que je rencontre ces temps-ci, me parlent de révolution,
de coup d'état, d'anarchie. J'ai, moi aussi, la trouille.
Quand
j'en parle à mes parents, ils me répondent que j'ai tout en main pour
réussir. La Parole
est salvatrice, si on prie et que l'on a foi en l'avenir et qu'avec
toutes mes bonnes actions, ma pénitence
et la Moisson,
je me sauverai certainement. Mais avec toutes ces peurs, notamment de
mourir ou d'être malade, de me retrouver seule quand mes parents
partiront, je me dis que je n'y arriverai jamais ! Et là, une
petite ampoule s'allume dans mon cerveau et me murmure: "M., Frère
Michel est seul et isolé face à sa mission planétaire (et aussi dans
l'au-dela, lorsque vous faites mortification pour toute l'humainté
disparue) alors qu'il a passé les 80 ans, qu'il est marié, Papa,
grand-papa, et prophète.
Dans tous les cas, [face à] tout ce qui peut t'arrriver sur cette
Terre, M., tu restes seule face à ta pénitence. Rien de
ce qui arrive sur Terre ne doit t'affaiblir puisque tout sur
cette Terre, va à l'encontre du plan de Dieu.
On est si loin
d'Éden ! Comment faites- vous pour rester en vie, dans ce
monde où votre âme
si pure est happée, grapillée par le mal alentour ?
Hier,
je disais à mes parents, après ma première mission de rue avec eux, que
j'arrêterais bien tout pour vivre Éden un instant, voir vers quoi on
pourrait tendre si l'on changait
ce monde. Histoire de m'évader (chose que je fais
actuellement par les voyages et les rencontres vers de nouvelles
cultures). Je suis comme éparpillée. Entre ma force de tout vaincre et
d'arriver à tout pouvoir réussir, et mon "réalisme" crétin de me dire
que ça ne se fera pas en un jour et que, quoiqu'il arrive, je vais
forcément passer par des moments de tristesse et de désaroi. J'ai peur,
tellement peur du futur !
Merci pour votre
gentille lettre du 10 Avril, que vous avez adressée à mes parents. Je
l'ai lue et quand je lis: "Embrassez de loin M. pour moi. Elle m'a
envoyé cette semaine un commentaire que j'ai posté sur mon blog
tellement je l'ai trouvé plein de foi et de jeunesse enthousiaste,"
j'ai envie de dire que je ne mérite pas tout cela.
Quand je
vois mes fautes de pénitence
quotidiennes, vraiment, je me dis que j'ai un boulot immense avant de
parvenir, ne serait-ce qu'à la cheville de votre pénitence et de
votre amour inconditionnel pour l'homme. Comment avez- vous fait pour
en arriver à ce niveau de pénitence ?
Comment votre vie pépère des années 60 a-t-elle pu basculer à ce point
proche d'Éden ? Je sens en vous une force et une réponse à
tout. C'est exceptionnel !
J'ai cru vous perdre
la nuit de jeudi à vendredi. J'ai été prise d'une peur: "Et si Frère
Michel mourait, là, tout de suite?". Maman serait effondrée, peut-être
de nouveau tomberait-elle malade, tellement elle vit avec [La
Révélation d'Arès et son témoin]. Et sœur Christiane, votre épouse ? Et
la famille du prophète ?
Oh là là ! Et la mission ?
Comment ferions-nous
sans votre blog ? Sans votre amour apporté par vos réponses et
réactions si belles à tous les commentateurs du blog, parfois très
virulants voire orgeuilleusement affligeants ! Comment
ferais-je? Trouverais-je la force d'affronter cette hypocrisie générale
et cette méchanceté gratuite, distribuée à tout va ?
Arriverons- nous un jour à Éden, une fois vous parti ? Comment
ferons-nous aussi quand beaucoup d'hommes de bien tels qu'Obama ou des
philosophes scientifiques à contre courant comme Claude Allègre, se
seront fait taire ou tuer ?
J'ai beaucoup
hésité avant de vous écrire. Maman m'a toujours dit d'éviter de vous
faire perdre votre temps, mais bon ! si on ne vous écrit pas de votre
vivant, je ne sais pas si on aura la force spirituelle suffisante pour
communiquer avec vous dans l'au-delà... héhé !
Aussi,
je me suis questionnée sur l'amour charnel. Pouvons-nous, sur cette
Terre, atteindre le bonheur suprême de l'abstinence tel que Gandhi le
vécut ? Sommes-nous à ce point dépendents du sexe et de
l'amour
charnel ?
Pourrions-nous vivre un amour inconditionnel avec quelqu'un, toute
notre vie, sans partager de vie sexuelle ? Pourrions-nous plus
rapidement arriver à Éden de cette manière ?
Je
me demande
même si je trouverai un jour un homme capable de me suivre dans ma vie
professionnelle et dans mes exigences de vie personnelle. Je ne sais
même pas si je serais capable d'apporter à mes enfants les valeurs que
mes parents ont réussi à me transmettre. Pourrais-je trouver un boulot
dans le plan de Dieu, bien gagner ma vie et, outre le confort
matériel indéniable, apporter aux assemblées
tous les fonds nécessaires
à une mission réussie, jusqu'aux limites géographiques posées par Dieu
dans La Révélation d'Arès [5/5/7] Des moyens nous permettant d'éditer
et de diffuser le
Livre dans tous les pays latins et pouvoir nous déplacer rapidement
d'un bout à l'autre de la terre pour écouter, discuter et proposer aux
gens le Livre? Est- ce possible ? Souhaitable ?
Comment
faire ? J'ai envie de tout savoir pour maîtriser, d'être la
meilleure pour comprendre tous les rouages et ainsi innover, comme me
disaient Nicole C. et Dominique M. lorsqu'ils m'ont pris sous
leur aile en Suisse.
Pour me
situer, je vais reprendre ma vie actuelle. Pour répondre à l'ultime
phrase de votre lettre du 10 Avril, [...] et je pense suivre des cours
de débutant de Chinois, pour assurer mes
arrières.
Enfin, Charlotte et moi avons le projet
de vivre ensemble à Pau, dès septembre, afin de nous aider l'une
l'autre dans
notre mission et de trouver un équilibre dans nos vies respectives.
Qu'en
pensez- vous? J'ai bien conscience que vous avez certainement mieux à
faire que de réfléchir au futur de M. C., qui a toutes les clés
en main et toute l'attention de ses parents pour l'accompagner, mais je
ressentais le besoin vicéral de vous dire tout cela. Je ne me fais
aucun soucis, vous saurez quoi faire, quoi dire.
Dans
l'Amour du Père, recevez mes meilleures pensées et tout mon Amour.
Embrassez Soeur Christiane. Je vous souhaite une belle semaine.
M.
C.
|
Réponse
:
Tous les jeunes gens de 20 ans ne parlent pas comme vous,
mais ceux qui parlent comme vous révèlent ces grandes âmes qui ont entre
leurs mains l'avenir du monde.
Charlotte, dont vous me
parlez, n'adresse pas à ce blog de commentaires, mais elle m'écrit de
très belles lettres.
Quelle espérance en vous ! Vous aurez à
surmonter bien des épreuves et déceptions, mais vous les surmonterez.
Vous
me posez beaucoup de questions, comme font les enfants. Je ne peux
répondre en détail ici, mais globalement je réponds oui à toutes vos
questions.
Courage, patience, obstination ! Dieu ne vous a
pas
appelée à travers moi et à travers vos chers parents pour que nous
échouions. Nous réussirons. Si ce n'est dans votre générations, ce sera
dans les suivantes. Qu'importe ! Vous aurez apporté des maillons à la
longue chaîne qui reliera le monde au Ciel. D'autres après vous en
apporteront d'autres et ainsi de suite.
Alleluia !
|
02mai10 107C76
Je
me permets de vous envoyer ce court diaporama qui contient une
réflexion spirituelle incomplète, mais très pertinente, d'une jeune
américaine.
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=
12856403a3fb5f14&mt=application/vnd.ms-
powerpoint&url=https://mail.google.com/mail/%3Fui%3D2%26ik%
3Da3bf4034f4%26view%3Datt%26th%3D12856403a3fb5f14%26attid%3D0.1%26disp%
3Dattd%26realattid%3Df_g8p2tc0t0%
26zw&sig=AHIEtbTmS3CksC0PhYc6lF9xkb1J01d5JQ
[Note du blogueur : Il
s'agit d'un fichier .pps
Les
fichiers .pps
sont des diaporamas PowerPoint. Il s'agit simplement de fichiers .ppt
dont l'extension du nom de fichier a été modifiée en .pps
Il
est possible de les ouvrir avec un des logiciels suivant :
Avec
le logiciel Microsoft PowerPoint
Avec
la visionneuse pour Microsoft PowerPoint, gratuite, en lecture seulement
Avec
la suite gratuite et libre OpenOffice : OpenOffice.org
Une
fois ouverte la structure, cliquez sur Download (1195K)
pour animer le diaporama.]
Avec
vous dans la
prière, la pénitence et la moisson,
Didier (de Perpignan)
|
02mai10 107C77
À mon
sens, la foi arésienne n'est en rien rivale ou supérieure à aucune
autre : La
Révélation d'Arès n'est pas une révélation, mais
l'éclairage parfait sur la Révélation
donnée d'Adam à nos jours.
Cela
signifie en pratique qu'outre la vocation spécifique à laquelle se
sentent appelés ceux et celles qui deviennent "pèlerins d'Arès", la foi
arésienne, en-deçà et au-delà de toute vocation spécifique, est Lumière des
vocations.
Cela
signifie que je peux être Pèlerin d'Arès certes, mais tout aussi bien
chrétien arésien, juif arésien, musulman arésien, selon l'enracinement
de ma foi et son rayonnement vrai.
Nul n'a à renier cet
enracinement, nul n'a a éteindre la couleur de sa foi, mais nous
pouvons vivre et évoluer dans la Lumière
Une qui chemine parmi nous.
La Lumière
d'Arès ne
fait d'ombre à aucune lumière...
Elle en est la Couleur.
Un
frère non pèlerin d'Arès, de foi arésienne libre et sauvage.
|
02mai10 107C78
Ce
qui y a de formidable dans ce blog, entre autres, c'est que s'y
expriment des intervenant(e)s dont on aimerait vraiment faire la
connaissance, tellement pertinents sont leurs commentaires.
Ils
nous renvoient une image de nous-mêmes, certes pas vraiment à notre
avantage (ce n'est pas un problème), mais tellement riches
d'enseignements.
Alors, merci à eux et merci à vous frère
Michel, qui nous faites profiter de ces retours instructifs.
Patrick
B (de Paris)
|
02mai10 107C79
Serait-on
assez fou ou inconscient pour ne pas nous préoccuper d'avoir un prophète vivant à
notre époque ?
Faire
quelque chose vaut mieux que de ne rien faire et une idée vaut mieux
que pas d'idée, même s'il faut creuser un peu, travailler beaucoup...
Je
ne vois pas ceci très différemment d'une messe avec des musiciens, la
façon dont cela est présenté au public est très importante, ainsi que
la proportion entre la musique et la parole.
Les Pèlerins
d'Ares ont un message important à donner au monde.
Mes
talents ne sont pas plus grands que ceux d'un ouvrier en bâtiment, mais
peut être aurez vous besoin d'un électricien en fonction de mes
disponibilités ?
Félicitation à "Pious Gens" aux
organisateurs et à votre talent d'improvisation que j'imagine parce que
je n'y étais pas.
Aminadab.
|
Réponse
:
Voilà quatre ans que je me
demande qui vous êtes. J'ai demandé à nos frères parisiens : "Qui est
Aminadab ? " Je n'ai vu que des têtes hocher d'ignorance navrée.
Et
maintenant vous révélez quelque chose de vous : Vous êtes électricien,
et vous faites une offre de service qui, j'imagine, est d'abord une
offre de fraternité et de service de foi.
Prenez de ma part
contact avec notre mission, rue Raymond Losserand, à Paris. Vous y
serez accueilli avec joie. Je crois qu'ils ont souvent besoin d'un
électricien dans leur local, mais aussi besoin de frères...
|
02mai10 107C80
La
semaine dernière, j'ai invité M., M.-H. et C. [de Tours] à venir manger
chez nous à [localité des bords de Loire], chez Céline et Tony L., ce
samedi midi 8 mai 2010.
Puis, nous nous sommes dits pourquoi
pas d'autres de l'assemblée
?
Aujourd'huit
nous savons qu'É. une sœur de [autre localité des bords de Loire]
accompagnera M. que G. que nous n'avons pas vu depuis 6 ou 7 ans sera
là, que T.-A sera accompagnée de son amie S., que C. S. et sa femme
seront heureux d'être là, que J. et F. M. se sont vus reporter à la
veille [7 mai] l'enseignement donné à Orléans et seront donc là, que Z.
et B. B. devraient être la aussi.
Ce matin, après la prière,
j'ai
pensé à sœur Christianne et à vous, puis je suis parti au travail.
Alors, tardivement, je vous lance cette invitation: Est-il possible que
vous veniez ce samedi midi à [localité des bords de Loire]? Cette ville
a été au cours de la deuxième guerre mondiale un point géographique
particulier situé sur le coude de la ligne de démarcation entre la
France libre et la France occupée, comme elle fut un point de passage
sur le chemin de Compostelle (c'est pour votre culture).
Nous
sommes très heureux d'avoir pu rassemblé plusieurs de l'assemblée
[locale], un moment rare et précieux.
Bien
que vous soyiez très occupés, il se peut que le Père nous fasse la
grâce de vos présences, qu'elles soient physiques ou en pensées
joyeuses. Si vous avez besoin de logistique dites le nous.
Nous
sommes avec vous.
Tony et Céline L.
|
Réponse
:
Notre présence sera seulement en "pensées joyeuses", car
nous sommes encore en voyage.
Nous
ne serons de retour à Bordeaux que dans le cours de la semaine qui
vient. Le travail qui nous attend à la maison, après un périple de près
de quelque 2.500 kilomètres, ne nous permettra pas de repartir aussitôt
pour les bords de Loire.
Merci pour votre invitation. Merci
de vos
efforts pour rassembler des frères et sœurs assez dispersés, il est
vrai, dans votre région. Vous n'avez pas pensé à ceux de Blois, de La
Charité, d'Angers et d'ailleurs le long de la Loire ?
Ce
sera pour une autre fois. Rappelez-vous aussi que cette assemblée locale a
un beau local à Tours... Ce serait bien que vous vous y retrouviez de
temps en temps.
Encore merci pour votre invitation.
|
02mai10 107C81
Joindre le
Frère Michel aux musiciens de "Pious Gens" est un projet de poète, mais
pas un projet de mission.
Il
a raison, le commentateur qui dit qu'après un concert de Jean Ferrat
aucun spectateur ne s'est jamais présenté au parti communiste pour
prendre sa carte. Je ne crois pas qu'un concert de "Pious Gens" (même
si je ne connais pas ce groupe et même s'il a du talent) provoque des
vocations. On ne réveille pas la vie spirituelle comme on réveille
l'envie de danser.
Parler de mission basée sur l'association
"Pious Gens"/Frère Michel est seulement parler de mission. Ce n'est pas
faire de la mission sérieuse. Ceux qui parlent de ça savent-ils
vraiment ce qu'est la mission dans un pays tombé dans l'indifférence
spirituelle ?
Il n'y a rien de si absent de la
musique que la
vie spirituelle. Le chant grégorien ou la "Passion selon st-Jean" de
Jean-Sébastien Bach ont été composés pour les croyants, mais pas pour
convertir, pas pour faire des croyants.
Composer pour les
puissants en place et les idées en vigueur, tout le monde le fait, mais
composer pour réveiller la foi chez des profanes, chez les petits
profanes des dancings de quartier ? C'est une autre paire de manche.
C'est même impossible, parce que c'est seulement le dialogue les yeux
dans les yeux et du tac au tac avec des gens à jeun qui peut porter,
mais pas la musique qui survole les têtes allumées et pleines d'idées
au-dessous de la ceinture dans l'obscurité des samedi soirs.
Je
sais ce qui trotte dans les têtes des publics de concerts. À mes
heures, quand j'étais fauché pendant mes études, j'ai profité de ma
belle carrure pour me faire employer comme videur et autres service
d'ordre pendant les week-ends. Je connais. Les gens oublient tout et
n'apprennent rien le samedi soir.
Jean-Edmond
|
03mai10 107C82
Bien cher frère Michel,
Je partage les réserves émises concernant votre intervention au milieu
d’un concert.
Par contre, la proposition d’Olivier : "Un concert de type "Pious
Gens", c’est-à-dire bien en phase avec le fond de La Révélation d’Arès,
en première partie, bien distincte, d’une grande réunion publique, peut
montrer avec force l’ancrage du prophétisme dans le monde moderne, son
influence heureuse sur l’art et la société, sans compromission ni
dégradation du message" (29avr10, 107C70), mérite d’être approfondie.
Elle est peut-être à notre portée.
Si ce frère accepte d’être mis en relation cela m’intéresse d’y
réfléchir pour en étudier la faisabilité.
Philippe (de Bordeaux)
|
03mai10 107C83
J’ai lu tous les commentaires de cette entrée de blog concernant une
moisson éventuelle associant "Pious Gens" et le prophète.
Voilà comment je vois les choses à mon niveau :
Si l'on veut que le prophète
s’adresse à un large public, c’est la prestation du prophète qui doit
être prioritaire.
Donc, c’est à nous de nous adapter au prophète et pas
l’inverse. Ce n’est pas à lui d’adapter son intervention à un concert,
[qui] est un pis-aller.
Par contre agrémenter la prestation du prophète avec des
chants, des danses ou de la musique, pourquoi pas ?
Mais encore une fois cela doit être réfléchi : Avec quel type de
musique et quels chants ?
D’un
autre côté, "Pious Gens peut, grâce à sa musique et ses chants,
sensibiliser des personnes à la vie spirituelle et à l’espérance née à
Arès.
Cela pourrait être l’objet d’une moisson spécifique, toutefois pas avec
le prophète,
mais avec les pèlerins qui pourraient à cette occasion tenir des stands
à la sortie du concert où il pourraient moissonner et
parler avec les gens.
Je
me souviens au début de notre moisson en Bretagne nous avions organisé
une fête que nous avions appelée "Fête du nouveau monde".
Il y
avait un chantier de débroussaillage de sentiers le matin. L’après
midi, une fête était organisée avec des chants, des danses et un stand
sur La Révélation
d’Arès. Suite à cette fête je connais au moins deux
personnes qui ont acheté La
Révélation d'Arès et une est toujours pèlerin parmi nous.
Denis (de Bretagne Sud)
|
03mai10 107C84
Faut-il
que Michel Potay mêle son témoignage spirituel au témoignage chanté
d'un groupe zouk "Pious Gens" ? Je ne pense pas qu'on doive se poser la
question sous l'angle simpliste. L'association sans réflexion ni
travail de deux prestations de types totalement différents peut
conduire à de regrettables déconvenues.
Le bon angle est au
minimum une addition, celui de la forme + le fond, parce qu'il s'agit
d'un seul et même spectacle — C'est même sûrement plus compliqué, mais
restons-en à cette simple addition.
Qu'est-ce que chante
exactement "Pious Gens" et qu'est-ce que prêche Michel Potay et comment
"Pious Gens" le chante-t-il et Michel Potay le prêche-t-il ?
Il
y a sans aucun doute identité de foi entre eux, mais ça ne se voit pas
dans un spectacle qui est tout en extériorité et dont l'effet doit être
immédiat.
Il faut veiller à la compatibilité des expressions et à
l'unité de message et de visuel tels qu'ils seraient ressentis par un
public impréparé, surpris et même déconcerté par ce qu'il entend,
puisqu'il n'est pas venu pour un sermon mais pour un amusement.
Il faut faire très attention. La réaction du public contrarié peut même
être violente (c'est lui qui a payé l'entrée).
Je
sais, par profession, que ce que Michel Potay appelle dans une de ses
réponses "le mélange des genres" peut tuer l'un et l'autre genre
mélangés et que c'est la mort du spectacle.
Je sais aussi que face
à un mouvement aussi éloigné de la "pensée unique", des idéologies
connues et agréées et surtout, oui surtout, aussi éloigné des mœurs que
la mission des Pèlerins d'Arès, il est forcément hasardeux de cerner la
bonne recette de communication publique pour un résultat satisfaisant
dans un concert. Déjà dans la mission simple le problème est difficile,
à plus forte raison dans une mission basée sur un mélange des genres
d'expression, l'un d'artistes, l'autre de prédicateur. L'unité entre
les deux doit être dans un spectacle ressentie immédiatement, sans
réflexion. C'est bien un problème de fond en plus de celui de la forme.
Une
des preuves que ce que dis est au moins vrai à 90%, c'est qu'en lisant
les commentaires de ce blog depuis quelques dizaines d'entrées je vois
les Pèlerins d'Arès eux-mêmes s'interroger sur la bonne façon
d'argumenter leur mission publique.
De la lecture de ces
commentaires je retiens qu'il y a eu une période trop longue, ainsi
catastrophique parce qu'elle égara l'opinion, de mission qualifiée par
Michel Potay de "mission sociale". Cette mission reposait sur une
argumentation complètement à côté de ce que j'appellerai le génie de La Révélation d'Arès,
qui porte à la renaissance spirituelle de l'homme et de la société,
c.-à-d. sur un projet qui va très loin au-delà d'une révolution sociale
déjà en cours et entretenue par les partis politiques et les syndicats.
Je
ne sais pas pourquoi Michel Potay laissa faire cette "mission sociale"
qu'il désapprouvait, mais ce n'est pas le problème.
Je reviens à ce que je disais plus haut : En France ce sont les mœurs
qui jugent.
Si
le public ne reconnaît pas ses propres mœurs, sa réaction à
l'apparition d'un prédicateur est prévisiblement nulle ou négative.
J'ai lu dans une réponse à un commentaire qu'un tel spectacle coûte
cher: embauche de musiciens professionnels, location de salle,
publicité, etc. Un test aussi coûteux qu'hasardeux. Il faut bien
réfléchir à ce qu'on fait.
Au minimum, il faudrait qu'on sente
dans le spectacle un seul et unique auteur autant qu'une unité
visuelle. Pour le visuel par exemple, la tenue vestimentaire des
musiciens et chœurs de "Pious gens" (je me base sur les images) n'est
pas compatible avec la tenue qu'aurait Michel Potay au milieu d'eux. Il
faudrait étudier cette question d'unité. Pour les textes, il faudrait
un seul auteur pour les deux prestations afin de créer une résonance,
un écho entre la musique et le prédicateur... Ce sont là des problèmes
pobablement très difficiles demandant beaucoup de travail et une
certaine unité de vue artistique entre "Pious Gens" et Michel Potay.
Qui pourrait avec compétence ou mieux avec métier s'occuper de cette
harmonisation ?
Bref, il faut qu'il y ait exacte comparaison entre les deux partenaires
du spectacle: "Pious Gens" et Michel Potay.
À
HEC nous avions un professeur qui citait Alfred de Vigny :
"Les
hommes du plus grand génie ne sont guère que ceux qui ont eu dans
l'expression les plus justes comparaisons." Si j'en juge par les
commentaires, je vois mal votre mission trouver les compétences pour
ça. Ce n'est pas une critique... À chacun son métier !
La sagesse
demanderait plutôt d'éviter cette aventure, qui paraît aussi sûrement
hasardeuse que vraiment pas indispensable. Votre mission a d'autres
ressources.
Agathe
|
Réponse
:
Merci. L'avis d'une professionnelle de la publicité et de la presse
sera précieux dans ma réflexion.
Vous dites : "Je ne sais pas pourquoi Michel Potay laissa faire cette
"mission sociale" qu'il désapprouvait."
La
réponse est simple. Je ne me suis jamais considéré comme spécialement
compétent en matière de mission pratique, parce que je recourus
moi-même à l'improvisation quand je m'adonnais à la mission de rue.
J'ai toujours laissé faire mes frères et sœurs missionnaires,
considérant qu'ils étaient aussi compétents voire même plus compétents
que moi. C'est seulement quand, après dix années de "mission sociale"
je constatai combien elle avait été négative que — simple bon sens ! —
je priai nos missionnaires de revenir au tout spirituel.
De plus, il y a très peu de temps que mes frères me demandent mon avis
ou... suivent mon avis en matière d'argumentation.
Comme
vous dites, l'opinion avait été longuement égarée par la "mission
sociale" et nous avons fort à faire pour faire comprendre à l'opinion
que notre message appelle à "la renaissance spirituelle de l'homme et
de la société," autrement dit à "un projet qui va très loin au-delà
d'une révolution sociale."
|
03mai10 107C85
Je viens de lire le commentaire d'Agathe.
Ses
recommandations de prudence rejoignent d'autres commentaires aussi
sceptiques sur l'heureuse solidarité de "Pious Gens" et de Frère Michel
en concert et rejoignent les recommandations pour les mêmes motifs que
j'allais écrire dans un commentaire aussi long... que j'annule. Double
emploi évité !
Je retiendrai seulement trois points:
Si,
malgré tout et malgré les gros frais à engager, vous organisiez une
sorte d'avant-première, il faudrait que celle-ci soit d'entrée
gratuite. Je sais, par expérience personnelle, que cela n'écarterait
pas complètement les risques d'incidents de la part de ceux qui
oenseront qu'ils se sont déplacés pour rien, mais au moins on ne vous
criera pas: "Remboursez !"
S'il fallait, comme je le pense aussi,
refondre les textes respectivement chantés par "Pious Gens" et dits par
Frère Michel pour leur donner une unité de ton et d'argumentation, et
revoir l'unité de présentation vestimentaire et même d'éclairage, il
faudrait que cela soit fait par vous, Frère Michel.
Si
vous envisagiez un spectacle? du type inspiré par Olivier [107C70],
prédication de Frère Michel précédée d'un concert "Pious Gens", je n'en
vois pas l'utilité. Il vaudrait mieux faire précéder Frère Michel d'un
film,
d'un documentaire.
Un pareil travail d'harmonisation, qui n'est pas de votre compétence,
en vaut-il les chandelles ?
De
plus, comme je vous connais, vous respectez trop les libertés
créatrices de vos frères pour refondre les paroles des chansons
de Dan.
Conclusion : Comme dit Agathe, "La sagesse demanderait
plutôt d'éviter cette aventure, qui paraît aussi sûrement hasardeuse
que vraiment pas indispensable."
Mais peut-être ce concert
pourrait-il se dérouler gratuitement dans une église en belle saison,
ce qui rendrait l'association "Pious Gens" + Frère Michel moins
surprenante, plus conforme à sa nature spirituelle. Mais il faut
demander l'autorisation à la mairie propriétaire de l'église, laquelle
mairie demandera l'avis de l'évêché locale, qui répondra non.
Peut-être pour finir "beaucoup de bruit pour rien" dans cette page de
commentaires.
Jean-Paul
|
03mai10 107C86
J'approuve Agathe (107C84).
Je n'osais pas donner mon opinion négative sur un concert public
réunissant "Pious Gens" et le prophète,
deux
voix complètement différentes, mais je vois maintenant que ce que je
pensais en instinctif est confirmé par une spécialiste. Je suis rassuré
: j'avais peur pour notre prophète.
Je
ne sais pas ce qu'il décidera, mais je sais maintenant que s'il décide
pour courir le risque d'une association artistique bancale ou même
insolite, il le fera en prenant toutes ses responsabilités.
Je ne veux pas dire qu'il n'y a pas association d'espérance, parce que
je suis sûr que le cœur de Dan et le cœur du prophète
battent de la même espérance, mais je veux dire qu'une volière où on
mélange toutes espèces d'oiseaux indispose les visiteurs et que même en
cuisine on ne mélange pas tout, il y a des règles de combinaisons. Le
plus grossier mangeur sans goût sait cela. Le public du samedi soir est
aussi un grossier consommateur de spectacle, mais l'inhabituel et
l'insolite ne lui échappent pas. Qui peut savoir comment il réagira ?
Jos
|
03mai10 107C87
Je
suis étonné que vous accordiez crédit à un professionnel de la
publicité en ce qui concerne la diffusion de la Parole d’Arès, car la
publicité est bien la pire des choses que l’homme ait inventée.
Je
rappelle qu’un publicitaire est payé pour essayer de faire vendre un
produit quelque soit sa qualité ou son utilité, ce qui est vraiment à
mille lieux de la Parole d’Arès, qui n’a vraiment rien à vendre, mais
seulement à réveiller l’amour qui est inscrit dans le cœur de tous les
êtres humains.
Comme tout le monde y va de son petit conseil, j’ai
envie moi aussi d’en donner un : Ne réfléchissez pas trop et
laisser parler votre cœur !
N’oublier pas l’analyse du Créateur qui nous dit que le bruit a tout
envahi !
À force
de vouloir tout calculer et notamment l’image que l’on donne aux
autres, les hommes et les femmes de ce monde perdent leurs âmes !
Gardez-vous bien de prendre un conseiller en image pour savoir quel est
le meilleur moyen de toucher les hommes par La Révélation d’Arès.
Avoir
Jésus à votre gauche et Mohamed à votre droite vous suffit amplement
dans le choix de vos écrits et de vos apparitions publiques.
Patrick R. (de Paris)
|
Réponse
:
Je
publie tous les avis, positifs ou négatifs. J'évite de poster ceux qui
font double, ou triple, ou quadruple emploi, mais c'est pour ne pas
trop charger la page. J'accorde crédit à tous ces avis, au vôtre aussi
bien qu'à celui de la "professionnelle de la publicité". Tous vont
aider ma réflexion.
Je vous signale qu'en ce qui concerne Agathe
(107C84), si c'est à elle que vous faites allusion, il ne s'agit pas du
tout de l'avis "d'un professionnel de la publicité en ce qui concerne
la diffusion de la Parole d’Arès", mais d'autre chose.
Il
s'agit de l'avis d'un professionnel en communication à propos
d'un
éventuel spectacle ou concert associant "Pious Gens" et ma personne.
Je
vous sais parisien et je vous suppose membre de notre mission de la rue
Raymond Losserand. Si vous participez à la mission de rue — pour ne
parler que de cette mission-là — de nos frères et sœurs parisiens, vous
n'ignorez pas qu'il ne suffit pas de sentir "Jésus à votre gauche et
Mohamed à votre droite" pour être sûr de ne pas commettre de
maladresses ou de bourdes. Il vous faut réfléchir à ce que vous dites
et à la façon dont vous vous comportez. On ne dit pas n'importe quoi
n'importe où et n'importe comment.
Il n'y a pas un seul de nos
missionnaires, après plus de trente ans de mission publique arésienne,
qui ignore que la foi et la sincérité, quoique fondamentales et
nécessaires, ne suffisent pas pour retenir l'attention de l'homme de la
rue.
Nous avons eu quelques succès, comme "L'Œil S'Ouvre" et
d'autres missions, qui tous furent le résultat d'une bonne réflexion et
d'un bon travail, en bref, des prudence,
conseils et circonspection (Rév d'Arès 35/7)
que recommande La
Révélation d'Arès,
mais nous avons eu aussi notre lot d'actions et comportements
malencontreux ou inutiles qui ont généralement résulté d'excès de
confiance, de bâclages, d'insuffisance de réflexion.
Votre foi hardie fait plaisir à voir, elle me réjouit, mais ne la
laissez pas parler trop vite.
Le Créateur nous a donné un cerveau. Nous devons nous en servir.
|
05mai10 107C88
Paroles du Ciel
Que nous pensons nécessaire de diffuser :
Nous n'avons pas le droit de cacher la dernière folie de Satan, le
conquérant déçu et penaud qui, fou de rage, vient mettre la "pagaille"
avec les cultes anciens qui suscitent une drôle de curiosité dans la
foule.
Tout cela, pour vous distraire du principal : Jésus est venu,
une fois pour toutes, au Nom de Dieu l'Éternel, Notre Père des Cieux,
vous informer, par sa
croix d'amour, que désormais, la terre entière est une
Terre Divine de l'unique Création du Père, Terre conquise par
l'Obéissance, la Foi, la Souffrance, la Mort et la Résurrection de
l'unique Fils de Dieu. Jésus-Christ, né du Père avant tous les siècles.
La terre, la Planète Bleue, n'est pas une Terre laïque, ni d'aucune
autre attribution. C'est une Terre hautement conquise à Dieu par la
Souffrance et la Mort de Jésus le Christ, le Fils unique de Dieu.
Aucune lutte, aucune guerre ne remportera la victoire sur cette Terre
bénie par le Sang et la croix
du Christ Jésus.
Cette curiosité nouvelle que Satan apporte, tant dans les pays de
l'Orient que dans ceux de l'Occident, ne peut venir que de l'ennemi de
Dieu et des hommes.
Mais, les Anges du Seigneur veillent !
Prenez garde à la mésentente qui peut se créer entre frères !
Ne vous laissez pas décourager, car ce sont, en vérité, les dernières
luttes de Satan.
OMDF
|
Réponse
:
L'acronyme OMDF ne me rappelant rien, j'ai cherché sa signification par
le moteur de recherche de Google.
J'ai trouvé la bonne réponse parmi beaucoup d'autres: Ordre Maçonnique
de
France, Association
morale de l'Ordre maçonnique chrétien. Cette réponse est forcément la
bonne, car votre website reproduit, en première page, le message que
vous m'adressez ici en guise de commentaire.
Ce commentaire de votre part me signifie votre rejet de La Révélation d'Arès,
que vous considérez comme issue de Satan.
Cela m'a été dit et redit des centaines, peut-être même des milliers de
fois, depuis 1974.
Que puis-je vous répondre ?
Que comme vous nous rappelons au monde l'existence de Dieu,
mais
que nous ne croyons pas que Dieu ait un fils unique," Jésus-Christ, né
du Père avant tous les siècles." Pour nous le Père a autant de fils
qu'il y a a d'hommes et de femmes entrant
en pénitence pour retrouver l'image et ressemblance
du Créateur.
Cependant
nous, Pèlerins d'Arès, respectons les convictions de tous les hommes,
croyants ou humanistes, et donc vos propres convictions, amis
francs-maçons, et nous les respectons.
Nous respectons les convictions de tous les hommes d'autant plus
facilement que nous savons, par La
Révélation d'Arès, que le salut n'est pas assuré par les
déclarations de foi ou idéologiques, quelles qu'elles soient, mais par
les actes de bien,
autrement dit par l'amour,
le pardon,
la paix,
la liberté
absolue et l'intelligence
du cœur, ou, si vous préférez, par l'application du Sermon sur la Montagne.
Même en croyant à ce que vous appelez "la croix d'amour" et que nous
appelons la croix d'un crime odieux : l'assassinat du prophète Jésus,
et même en croyant que c'est le "fils unique de Dieu" qui a été ainsi
sacrifié, ce que nous ne croyons pas, et même si vous étiez juifs, ou
musulmans, ou athées, vous serez de toute façon justifiés si vous êtes
des hommes et des femmes de bien,
des pénitents et
vous contribuerez à rendre la Terre à sa destination première: Éden.
Alleluia !
|
05mai10 107C89
Depuis le
temps que je suis ce blog, j'ai compris que tout les commentaires
publiés, d'où qu'ils viennent, devenaient vos commentaires, approuvés
par Dieu, en quelque sorte.
Tout commentaire publié sur ce blog sert La Révélation d'Arès,
car au-delà des expressions souvent maladroites, il y a des éléments de
vérité essentiels.
C'est
dans ce contexte que j'approuve une nouvelle fois un
commentaire
qui vous est hostile comme le commentaire 107C74 de PA. Comprenez que
j'approuve le choix que vous avez fait de le publier autant que le
courage du commentateur de l'écrire. Freesoulblog ne servirait à rien
s'il ne donnait audience qu'aux "Pious Gens".
Il y a tout le
reste, les "Pitous Gens", les gens piteux et pitoyables auxquels je me
dois d'être solidaire si je veux être digne
du mot frère.
Chacun comprend qu'un prophète
ne peut pas tout faire. Il est toujours possible de le critiquer sur ce
qu'il ne fait pas, mais en considérant que cette critique peut très
vite nous revenir dans la figure. Nous nous sommes tous aperçus qu'il y
avait incompatibilité entre La
Révélation d'Arès et l'homme de la rue. Qui est
responsable ? L'homme de la rue, bien sûr, parce qu'il
n'ouvre plus ses oreilles. Mais aussi La Révélation d'Arès qui
n'a toujours pas trouvé les mots justes pour attirer son
attention.
Pire
que cela, utiliser le vocabulaire du registre religieux sur les places
de la République est peut-être la dernière chose à faire, alors que les
mots pénitence
ou intelligence
du cœur sont très bien acceptés par ceux qui se sont rangés
librement derrière Frère Michel.
Il est vrai que lorsqu'on suit un prophète,
on ne voit plus que par lui et on peut ainsi perdre le sens des
réalités.
Un
exemple insolite: La France a une chance inouïe d'accueillir
(lamentablement) un prophète. "Faux !" crie la réalité. La France
abrite deux (au moins) prophètes. L'un est arrivé le 13 Décembre 1973
[?], l'autre le 15 janvier 1974.
Manifestement ces deux prophètes,
fort sympathiques, sont en concurrence directe. L'un ne croit pas en
Dieu, l'autre y croit. L'un fait l'apologie de la richesse et de
l'adultère, l'autre les fustige.
C'est en consultant les blogs de ces deux prophètes que je me suis
rendu compte que le Mal
avait placé un piège à frère Michel sur le lieu même d'Arès. Je prends
les Arésiens (habitants d'Arès) à témoin pour qu'ils
confirment qu'un panneau
municipal placé à l'entrée
principale de la plage évoque la présence d'OVNI (en 1975, si ma
mémoire est bonne). Or le blog de Raël soutient que les prophètes ont
été contactés par des entités venues en soucoupes volantes.
Par
cette preuve objective, Raël [?] se donne les moyens de "récupérer" le
mouvement d'Arès quand frère Michel ne sera plus là. Nous
vivons
dans un monde où il faut savoir écouter tous ses frères et sœurs, même
les plus hostiles.
Jacques P.
|
Réponse
:
Je ne sais pas si "Un PA
qui ne peut pas dire son nom" auteur du commentaire 107C74 a eu le
"courage de l'écrire", mais il n'a pas eu, en tout cas, le courage de
le signer.
Concernant Raël, j'ai entendu parler de lui, mais je ne
le connais pas. Je sais très peu de choses de Raël et n'ai aucune
relation avec lui ou avec son mouvement. Une chose est cependant sûre
concernant Raël, c'est qu'il n'a absolument rien à voir avec l'érection
de la petite stèle dédiée aux OVNI à Arès, dont je connais bien
l'histoire..
Ce petit monument commémoratif dont la Municipalité
d'Arès, Monsieur Christian Raymond étant alors maire, autorisa la mise
en place, fut tout bonnement, voire même tout sottement et
regrettablement, une réplique rationaliste narquoise à la première
édition de La
Révélation d'Arès, une forme de mise en boîte en somme.
À l'époque, l'apparition de La
Révélation d'Arès
dans les librairies de Gironde et d'autres départements proches et les
nombreux appels téléphonique qu'il avait reçus avaient mis le conseil
municipal d'Arès dans un grand embarras. Ce conseil municipal constitué
surtout d'incroyants et de catholiques ne trouva rien d'autre que cette
dérisoire parade à l'événement surnaturel qui venait de donner
naissance à un mouvement spirituel associant le nom d'Arès et appelé à
se répandre dans le monde un jour.
Je crois savoir (mais c'est à
vérifier) que la municipalité de Lourdes, à l'époque des apparitions
dont Bernadette Soubirous avait été témoin en 1858, essaya de trouver
une parade de ce genre avec la complicité du commissaire de police et
du procureur des Hautes Pyrénées, mais fut arrêtée dans son initiative
par une intervention de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III,
femme très dévote. Je n'eus pas, à l'époque, la chance de trouver un
défenseur de ce niveau d'influence.
Il est vrai que, selon qu'on spiritualise ou qu'on rationalise
l'apparition de Jésus en 1974, on peut voir en lui soit un messager du
Créateur, soit un extraterrestre débarqué d'un OVNI.
Rien à voir avec Raël, de toute façon.
Si
Raël, "fort sympathique" ou non, vous a fait part de son intention de
récupérer le mouvement d'Arès à ma mort, il est bien présomptueux et
surtout bien ignorant. Présomptueux, car il peut mourir avant moi.
Ignorant, parce qu'on prie à Arès alors que Raël ne prie pas d'après ce
que vous me dites... Bref, Raël non seulement n'a rien à voir avec la
stèle dédiée aux OVNI à Arès, mais il poursuit, d'après ce que vous me
dites, des espérances sans rapport avec celles de La Révélation d'Arès
et des Pèlerins d'Arès.
|
05mai10 107C90
Je
suis ce blog depuis qu'un ami me l'a recommandé en me disant : "Toi qui
cherches un peu de hauteur sur l'Internet, qui en manque tellement, va
donc sur freesoulblog.net. Si tu as la patience de tout lire, tu sera
édifié et enrichi."
Cette recommandation ne s'est pas démentie,
même si, selon les sujets abordés, votre blog passe par des hauts et
des bas. Je ne peux pas vous cacher que ce sujet, "moi papou enchanté",
à propos d'un petit orchestre né au sein de votre famille de Pèlerins
d'Arès, me paraît particulièrement bas.
Comment vos compagnons
peuvent-ils à ce point manquer de la conscience de votre hauteur
d'expression et de votre valeur spirituelle pour vous proposer un
"pupitre" qui n'est certainement pas indigne, mais depuis lequel vous
ne pouvez certainement pas porter le public à l'éblouisssement auquel
vous arrivez à porter parfois les lecteurs de ce blog ?
Ancien
ecclésiastique, vous savez sans doute ce que Montalembert disait de
Lacordaire: "Charmant et terrible". Ce sont les épithètes qui me
viennent vous concernant en devinant que vous vous exprimez de vive
voix comme vous vous exprimez dans vos entrées et vos réponses aux
commentaires, dont certaines sont d'une éloquence spirituelle unique et
même extraordinaire.
Je ne vois pas du tout vos possibilités réhaussées par un orchestre de
rock, même pleine de foi et de talent.
Si
la jeunesse de notre époque est sensible au spectacle, alors donnez-lui
du spectacle, mais votre spectacle, pas celui d'un faire-valoir de
jazz-band. La jeunesse actuelle, j'en suis sûr, n'a pas perdu le goût
du romantisme spirituel que vous pouvez réveiller, car vous êtes un
romantique. Je pense que vous en aurez la force quelques années encore.
Vous
pouvez restaurer la foi dans les cœurs et sceller l'alliance nouvelle
de la société et de la vie spirituelle, mais vous ne pouvez pas
réveiller la pénitence,
un si
haut idéal, aux accents d'un jazz-band ! Votre voix non seulement
suffira pour ça, mais encore il ne devra y avoir que votre voix. Rien
d'autre.
Préparez vous-même, sans "Pious Gens" ni d'autres spectacles, la moisson de l'avenir
pour consoler le monde des fruits pourris de son époque.
Frédéric S.
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06mai10 107C91
Avant de
réfléchir à une éventuelle prestation musicale, peut-être faut-il faire
le point sur la musique elle-même, telle qu’elle est perçue et dans
quelle mesure elle aide à porter le message.
Il s’agit là de musique de variété et il faut avouer que la mode des
chansons est remplacée par les tubes.
La puissance sonore se vend mieux que la poésie des paroles. Aussi
sommes-nous ensevelis sous les djingles, tubes etc.
Le résultat est que personne n’écoute vraiment les paroles.
Le
déferlement de chansons dans des langues différentes a privilégié
l’écoute de l’accompagnement où le choc des percussions et la puissance
des basses donnent à chacun les frissons qu’il en attend.
Même les
chanteurs français adoptent des intonations très particulières, à tel
point que, souvent, on ne comprend plus ce qu’ils disent parce que ce
n’est plus l’important. Seuls quelques poètes comme Alain
Souchon
et des interprètes talentueux comme Johnny ou Julien Clerc privilégient
le texte dans le niveau sonore de leurs morceaux.
Tout le reste ne vise qu’à créer des sensations fortes.
Faire passer un message relève de l’exploit s’il est associé à une
musique inadéquate.
Donc, réfléchir au genre de musique qui s’y prête passe avant toute
initiative, à mon humble avis.
D’Élia Jean-Pierre
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06mai10 107C92
Ce que vous cherchez, en fait, est de savoir si vous pouvez utiliser,
pour transmettre au monde le Message
Fort (Rév d'Arès 26/7) de La Révélation d'Arès
dans votre interprétation prophétique — tout prophète n'est-il
pas un interprète ? — ce qu'on appelle l'art moderne, plus précisément
dans ce cas : la musique moderne.
Cette
musique moderne: rock, soul, punk, reggae, etc., est une manière — une
de plus avec la télévision, etc. — d'abêtir et de fasciner sans faire
passer le moindre message.
C'est absolument prouvé.
En fait, cette musique est provoquée et même induite par la technique
du son. Supprimer ce bruit
(Rév d'Arès ii/7-13, vii/7-16, xi/4-6, etc.)
et il ne reste rien, artistiquement parlant, que de minables
grattements de guitare et autres saxos poussifs, à peine audibles, pour
ne rien dire des voix humaines, et même avec le bruit je peux vous
garantir qu'il ne reste rien dans les cerveaux des auditeurs.
Je
m'étonne qu'Agathe [107C84] trouve qu'on pourrait à la rigueur aménager
un spectacle commun Pious Gens/Frère Michel, car si elle est une vraie
pro de la communication, elle doit savoir ce que je sais. Son
commentaie n'est donc pas exempt de l'envie amicale de vous faire
plaisir un peu quand même. De toute façon, sa conclusion est, si je
peux dire en riant, concluante : "Vous avez d'autres ressources" que la
musique zouk.
Vous n'allez quand même pas tomber dans le complot d'infantilisation de
la population, complot d'infantilisation dont La Révélation d'Arès
est elle-même déjà victime, car c'est un texte d'une valeur majeure,
plus que supérieure, qu'aucun présentateur de livres nouveaux à la
radio ou à la télévision n'a jamais pris la peine de présenter.
Pourquoi ? Parce qu'on ne présente plus, en la faisant passer
pour
la grande pensée, que de la littérature de gare, même éditée par la NRF
et autres grandes maisons. Si vous y prêtez attention, vous vous en
apercevrez très vite.
Et pourquoi ? Simplement parce qu'on veut
qu'il n'en reste rien, on veut infantiliser, tout en faisant passer
cette infantilisation pour quelque chose de très sérieux. C'est tout
l'art du présentateur de télé et de radio de présenter avec gravité des
choses futiles. Même "France Culture" veille à ne pas laisser passer
d'informations et développement sur des sujets extrêmement et
authentiquement sérieux comme
La Révélation d'Arès ou comme vous-même.
En
résumé, de votre prestation avec "Pious Gens" (je ne mets pas en cause
la foi et l'honnêteté de ces musiciens, nos frères de foi) il ne
restera rien et, de ce fait, c'est vrai, vous aurez plus de chances de
passer sur des scènes publiques, mais cela ne servira absolument à
rien... outre que ça vous coûtera très cher.
Si "Pious Gens" veut
devenir un groupe musical professionnel et en vivre, c'est autre chose,
un autre aspect pratique du problème, car alors il s'agit d'examiner un
secteur économique, mais ce groupe musical n'a pas besoin de vous pour
ça. Bien au contraire. Vous allez vous nuire mutuellement.
Vous auriez même Johnny Halliday ou Isabelle Adjani pour présenter La Révélation d'Arès
à votre place ou à vos côtés, il n'en resterait rien qu'un dangereiux
intérêt superficiel, tout ce que vous vous efforcez d'éviter ! J'ai lu
vos anciens éditoriaux et notamment "Stratégie de la Qualité". Halliday
et Adjani, ce sont des machines à faire de l'argent, mais pas à faire
des âmes,
et s'il en était autrement ce n'est pas à vous, mais à Johnny ou à
Isabelle ou leur équivalent qu'il se serait adressé.
Clovis
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06mai10 107C93
Je viens de lire tous les commentaires jusqu'à celui de Clovis [107C93]
et je suis impressionnée par le nombre de ceux et celles qui
recommandent le renoncement ou une très grande prudence dans
l'éventualité d'un concert réunissant le groupe Pious Gens et le Frère
Michel.
Le pauvre Frère Michel, qui se montre plutôt heureux de la soirée du 3
avril — "moi papou enchanté"... enchanté ! —doit maintenant se sentir
si accablé par les opposants et les déconseilleurs que j'ose à peine
ajouter mon opinion négative à celles, nombreuses, déjà exprimées.
Pourtant je suis très sincère, pas moutonnière pour un sou, en disant
qu'il ne faut pas.
Comme vous savez, frère Michel, je suis situationniste.
Autrement dit,
je crois fermement que l'idéologie capitaliste et la religion — qui
vont de pair — se réalisent en un spectacle auquel participent toutes
les
institutions et les rôles sociaux, qui prônent les valeurs de poésie,
de fête et de jeu pour que tout finisse, comme dit Clovis, en poudre
aux yeux et en "infantilisation de la population."
C'est à cela que vous envisagez de recourir, prophète
? Ah, non !
Je ne suis plus la situ [= situationniste]
radicale que j'étais. J'ai suivi (j'en ai bavé) vos conseils de
modération.
Je me souviens du regard sévère avec lequel vous m'aviez accueillie
lors de mon premier pèlerinage à Arès quand vous avez vu mon tee-shirt
portant dans le dos: "L'humanité ne sera heureuse que le jour où le
dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier
capitaliste," le fameux tag de Viénet sur un mur de la Sorbonne en
1968.
Je ne souhaite plus la mort de qui que ce soit et je crois en une
solution pacifique du problème social par la pénitence, mais il
y a des limites aux façons de procéder. Je serais déçue si vous tombiez
dans un concert de type commercial
(même si l'intention n'est pas commerciale, je sais) pour annoncer La Révélation d'Arès.
Mai 1968, c'était il y a 42 ans, OK ! Mais le
problème soulevé par l'Internationale Situationniste reste.
Et ce qui est plus important, à mes yeux du moins, c'est que c'est La Révélation d'Arès
qui apporte la solution.
D'accord pour ne pas retomber dans le "mission sociale", mais opter
pour la voie spirituelle n'est pas opter pour n'importe quel moyen
d'expression — Il ne faut pas que Dan et ses copaines musiciens ne
sentent visés ; ils amusent, mais vous, vous réveillez les esprits pour
qu'ils accouchent d'âmes
; c'est tout autre chose.
Il faut dissoudre l'idée bourgeoise du bonheur et la remplacer par son
idée spirituelle, celle du Sermon
sur la Montagne
(j'ai vraiment
beaucoup aimé votre précédente entrée "Les
Pèlerins d’Arès sont des chrétiens au sens originel, existentiel, du
mot chrétien") et en rester là, même si, je l'ai constaté, le mot
christianisme n'est pas facile à remettre dans la Vérité. Il faut sans
cesse préciser "pas le christianisme d'église". C'est juste une
question de formule ; on trouvera.
Les
situationnistes avaient beaucoup réfléchi au dépassement de l'art, de
l'art musical notamment et s'étaient complètement éloignés de l'art pop
commercial auxquels "Pious Gens" a emprunté ses façons de procéder et
auquel vous voudriez procéder aussi, forcément. Vous êtes en pleine
gourance !
Peut-être, d'ailleurs, votre entrée 107 est-elle plus utile, pour
finir, à Dan et à "Pious Gens" qu'à vous, parce que vous n'avez pas un
grand choix de manières d'exprimer votre Message,
tandis que les musiciens peuvent changer les leurs. La sono assommante
est une gaspillage d'énergie et empêche d'entendre les mots. Ne peut-on
pas inaugurer autre chose ? De la vraie musique, pas du bruit, comme dit
Clovis ? Il y a sûrement quelque chose à creuser.
Je
suis pour réfléchir (attention ! réfléchir seulement) à une solution
missionnairen avec musique s'il y a une forte et authentique créativité.
Sinon, renoncez.
J. G.
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09mai10 107C94
Tout d'abord
merci à "Pious Gens" et tout ceux autour qui par leur persévérance,
audace et travail on rendu ce moment possible. Moment surement
imparfait, peut-être pas tout a fait au point (je n 'y était pas), mais
moment de Vie
tout court et irremplaçable.
Irremplaçable
à mes yeux, ne serait ce qu'en me basant sur le récit d'un jeune frère
dont je suis proche et "qui a kiffer d'avoir été invité et d'être là"
[?].
J'insiste sur ce merci, car j' observe d'une manière
générales que les initiatives et actions entreprises par un ou des
frères et sœur de foi sont souvent mal reçues ou mal évaluées dans l'assemblée.
En effet, beaucoup d'entre nous (moi-même aussi parfois) ont tendance a
ne pas se régler sur les faits, sur l'expérience des entreprenants et
sur le travail en cours, mais plutôt sur un remuage d'idées qui, poussé
trop,loin, peut paralyser l'entreprenant.
Ce remuage d'idées est
souvent inutile dans la mesure ou il y une dissociation criante entre
ce que dit le remueur et ce qu'il n'entreprend pas lui-même comme
action visible et concrète vers ce monde que nous somme envoyés moissonner.
Ainsi, tant qu'ils sont dans la mesure
et suivent le Dessein
de la parole: place a ceux qui, comme ils peuvent, tributaires
de
ceux qui sont [mot manquant], font place à "l'existentiel qui déferle" !
Ceci
dit, dans tout le débat important que relance cette entrée, cette
phrase de vous (réponse au commentaire n° 62) me semble
primordiale : "J'aimerais mieux qu'on envisage un événement
public
qui me soit adapté "et non l'inverse", comme dit D.F" [107C56].
Le créateur nous a donné un cerveaux. À nous de jouer !
Abel.
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Réponse
:
Je ne crois pas du tout que "l'initiative" de la fête du 3 avril a
Paris ait été "mal reçue ou mal évaluée dans l'assemblée".
Les
recommandations négatives ou les mises en garde que des commentateurs
expriment dans cette page ne portent pas sur cette fête du 3 avril
animée par le groupe "Pious Gens", mais sur une éventuelle future
extension de cette soirée privée à une mission-concert ouverte au
public de la rue.
Un tel projet soulève beaucoup de questions et
je suis moi-même très indécis entre le pour et le contre et, dans le
cas du pour, entre diverses solutions de présentation.
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09mai10 107C95
Il s'agit de la réponse au commentaire C72 de Hugo.
Vous
dites qu'en missionnant dans une ville de France, vous n'avez rencontré
que des "lions empaillés", alors que dans les années 1970 vous
missionniez des " lions prêts à mordre à pleine s dents ou à vous
bouffer, des lions vivants",
Je n'étais pas en France dans les années 1970 et ne connaissais pas
encore La Révélétion
d'Arès. Par
contre , j'ai vécu activement les évènements de mai 1968. Et en 1974,
beaucoup de gens avaient encore de l'idéalisme, de l'enthousiasme, une
volonté de changer les choses, car il n'y avait eu que six années entre
1968 et 1974.
Aujourd'hui il y a 42 années depuis mai 1968 et les gens sont
désanchantés.
C'est peut-être une explication des "lions empaillés".
Je
me rappelle que vous nous avez di à plusieurs reprises que la nature
des changements voulus en 1968 en France était loin d'une volonté
spirituelle. Je ne discute donc pas sur ce point.
Il y a
aussi qu'aujourd'hui il y a une crise très sévère, qui ne fait que
s'amplifier, alors que cette inquiétude n'existait pas encore en 1974
et même plusieurs années après ; les soucis n'en étaient qu'à
leur
début.
Je sais que ce que je dis ici ne répond pas à laquestion
que vous posez : "Quelle autre façon de réver ont les hommes
aujourd'hui ?" Si je répondais : "Ils rèvent aux
moyens de
faire cesser la crise," je me tromperais, puisque lorsqu'on leur dit
ça, beaucoup disent que c'est impossible. Alors, il faut chercher,
comme vous dites !
Je voudrais rajouter encore ceci : Je suis
étonné que tant de commentaires désapprouvent d'intégrer
une partie musicale, à la manière du groupe "Pious Gens", dont
les
chansons contiennent beaucoup de paroles spirituelles, à une séance où
vous prendriez ensuite la parole. Il n'y a pas dans la Parole d'Arès de
versets qui interdisent la musique. La seule chose que je
souhaite est que, dans la partie musicale, on ne suive pas la mode et
qu'on baisse le volume du son, sinon les paroles ne sont pas
compréhensibles.
Mais merci à "Pious Gens" pour leur concert, merci à vous Frère Michel,
d'être venu.
Je suis allè à tous les concerts depuis le début, mais cette année je
n'y étais pas. Je le regrette.
Jean-Claude C.
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09mai10 107C96
J'ai lu le blog 107 "moi papou enchanté".
La première lecture m'a choquée. À la deuxième lecture, j'admets, mais
je suis rétro...
Il ne faut pas ridiculiser La
Révélation d'Arès. Pour la profane il faut laisser une
image spirituelle, sinon risquer de nuire à la réputation des Pèlerins
d'Arès.
Jamais chanter
téfilotes (Rév d'Arès xxxv/6) n'a changé le monde.
Pour se montrer moderne il ne faut pas tomber dans la mondanité ni
prendre les façons du monde.
Excusez-moi de vous livrer mes impressions, Frère Michel. Chacun pense
selon son vécu.
Thérèse (de Bretagne)
|
09mai10 107C97
J'ai
lu attentivement les avis qui vous sont donnés sur l'opportunité ou
l'inopportunité de ce que vous appelez quelque part dans cette page une
"mission-concert" partagée entre le groupe musical "Pious Gens" et le
Frère Michel.
Ce n'est pas parce qu'une majorité de commentateurs
recommandent l'annulation du projet ou une étude très poussée de cette
perspective que je me range, moi aussi, du côté des avis contre.
C'est
parce que la prudence me paraît s'imposer, étant donné la disparité
entre un groupe musical de dancing moderne, même s'il chante à sa façon
la foi arésienne, et la témoin de La
Révélation d'Arès qui n'est quand même pas un frère
quelconque. C'est un homme qui prend rang parmi la lignée des prophètes de Dieu
depuis Noé... Ça demande réflexion.
Toute
scène, tout rideau de fond, tout accompagnement musical ou artistique,
même remplis des meilleures intentions, ne peuvent pas être utilisés.
"Même un public qui a perdu le sens de la religion sait sur quelle
chaise un saint doit s'asseoir", disait je ne sais plus qui. Même un
public de mécréants peut être choqué de voir le témoin de La Révélation d'Arès
dans une position désassortie ou inadéquate.
On
ne peut pas déclarer au monde : "J'ai vu Jésus quarante fois"
et
"J'ai entendu Dieu me parler cinq fois" de n'importe quelle façon et
dans n'importe quel lieu.
Je
me sens très près de la position d'Emmanuel [107C48] et surtout de
Grégory [107C64]. Grégory dit que le manque de précautions
serait
moins préjudiciable dans le cas d'une mission-concert attirant des
critiques sur le Frère Michel, si celui-ci s'étant déjà depuis vingt
ans largement exprimé de façon plus appropriée à son état prophétique
et à son enseignement. Mais
ce n'est pas le cas. Aucun public n'a rencontré le témoin de La
Révélation d'Arès depuis vingt ans et la première fois où le Frère
Michel se montrerait au monde après sa sortie du désert, ce serait dans
une atmosphère de night-club ?
Qu'est-ce que les observateurs
du dehors et le public pourraient penser de cela ? La question posée
par Grégory est légitime et raisonnable et demande une bonne réflexion.
La
foi et l'enthousiasme ne suffisent pas. Ce monde a encore des
étiquettes, des convenances et des conventions, des types de rencontre
bien marqués ; l'oublier peut coûter cher.
Patrice R.
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18mai10 107C98
Je voudrais vous faire partager ce qui suit.
Ce sont des propos tenus par Marvin Gaye en 1981 avant d'être assassiné
(en 1984) par son père qui était pasteur.
Ce fut une belle voix et un très bon musicien et compositeur. Sa foi
était omniprésente en lui, en tant qu'homme mais aussi en tant
qu'artiste. Il manquait rarement une occasion de faire allusion au Père
aussi bien dans les concerts que dans des interviews.
À mes yeux, son album le plus abouti sur ce plan fut "What's
going on" qui date de 1971.
Cela dit, sa vie fut assez tourmentée, mais il eut une période de paix
et de sérénité (entre 1981 et 1982) aussi bien dans sa vie privée que
dans son métier d'artiste lorsqu'il résida en Belgique.
C'est durant cette période qu'il confia ce qui suit lors d'une
interview. Ce n'est pas l'intégralité mais des morceaux ciblés que j'ai
choisi :
" La musique est Dieu et Dieu
et la musique sont pour moi un.
" La musique est une extension de Son Intelligence. C'est là la raison
pour laquelle la chose la plus importante pour moi et qui le sera
toujours est la
musique.
"Les gens ont tendance à croire que seul l'Esprit est associé à Dieu,
mais tout est d'essence divine, tout ce que je vois et que je peux
toucher l'est.
"Dieu parle à mon intelligence à travers toute chose. L'Esprit est un
allié puissant lorsque l'on cherche à exprimer quelque chose
profondément ; aussi suis-je persuadé que l'on peut découvrir la
présence de l'Esprit dans ma musique, car moi je ne réussis pas à
l'approcher autrement. Ma démarche est plus qu'honnête.
Même lorsque ma musique se veut sensuelle et politique, l'Esprit
l'accompagne.
"Un artiste authentique n'est intéressé que par une seule chose : c'est
de réveiller l'Esprit [chez les] hommes. Il doit œuvrer à ce que
l'humanité réalise qu'il y a quelque chose de plus que ce nous voyons à
la surface. Un artiste, s'il est véritablement artiste, se doit de
tendre à réaliser la volonté de Dieu. On retrouvera toujours cette
volonté dans sa musique ou dans sa peinture et dans toute son œuvre.
"Un artiste doit avoir un amour et un respect énorme pour Dieu et
l'Univers. C'est là la qualité première. Il doit être attristé de voir
le mal que les hommes font aux autres hommes et à la Terre, cela doit
lui être intolérable.
"Un artiste authentique doit avoir des qualités divines.
"Il faut que l'on puisse discerner chez lui, lorsqu'on le regarde dans
les yeux, ce message qui dit : Je vous aime et j'aime cette terre et
j'aime Dieu et je suis Dieu.
"Je suis Dieu et Sa conscience est ma conscience et je peine pour Le
glorifier et j'écris pour Le glorifier et je chante pour Le glorifier
et je fais de la musique pour Le glorifier".
"Je suis un artiste mais je suis avant tout un disciple."
Voilà ce que je trouvais
intéressant à vous faire partager.
Liliane Y.
|
18mai10 107C99 En vu de tout ce qui a déjà été dit, je peux ajouter ceci : Si
vous n'avez pas pu vous exprimer publiquement comme vous l'auriez voulu
depuis 20 ans, je considère en revanche l'impact de ce blog qui, à mes
yeux, permet au Père de s'enraciner dans notre génération (Rév d'Arès 31/1). J'ai pu constater qu'il [le nlog] est un formidable moyen d'accès à votre parole pour des gens qui ne peuvent recevoir celle de La Révélation d'Arès... Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12). Ce
blog est aussi une réponse à ceux qui peuvent mettre en doute
l'expansion fidèle de la Parole du Créateur à travers les moyens
modernes : la technologie en tant qu'outil spirituel me parait
nécessaire pour ce rapprocher du monde, tout comme la musique de "Pious
gens" usant de moyens technologiques est nécessaire pour toucher les
cœurs. Le Créateur Lui-même utilise Sa Science Qui nous dépasse pour descendre nous parler. Mais Il ne nous demande pas de nous attarder sur l'effet clinquant ou boum-boum de son apparition, simplement d'en retenir Son Enseignement, comme des petits enfants car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemble (Matthieu 18/2 à 6/10 et 19/13-15). Selon moi, tout comme la musique peut être un très beau moyen d'expression, d'apaisement, de détente au service du Bien,
une thérapie même pour certains,mais aussi une drogue, un dieu, un
outil de domination, d'enrichissement pour d'autres, la Parole en
musique sera perçue différemment par chacun. N'entendrons que ceux qui
ont des oreilles pour l'entendre ! Il me semble que "Pious gens" s'applique à rendre la musique une beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3),
mais que la transmission du goût de la Parole en action, l'orientation
du public vers un spectacle qui l'abreuve plus qu'il ne l'enivre ne se
fait que par la parole, la voix humaine fidèle à la Parole du créateur. La musique n'est qu'un accessoire que "Pious Gens" sait bien utiliser, mais apparemment pas frère Michel ! Dans le cadre d'une association missionnaire entre le prophète et des musiciens, il me paraît sage que Mikal s'exprime d'abord, puis que la musique intervienne comme l'expression de la créativité que nous souffle l'Éternel. Baptiste
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Réponse
: Faut-il considérer, comme vous le
faites, les dons supposés de la musique de transmettre la Vérité ?
N'est-ce pas une vision poétique d'un des moyens possibles de la
mission dans un monde qui n'a pas de poésie et dont le public des
dancings du samedi soir, qui n'est pas du tout fait des enfants qu'évoque l'Évangile, se fiche éperdument a priori ? C'est
toute la question. C'est bien pourquoi une majorité de commentaires met
cela en doute contre une minorité qui comme vous y répond positivement. Je
réfléchis à tout cela à froid en m'efforçant de me délivrer des
sentiments positifs ou négatifs pour ne voir que la raison de notre
cause. Dans le concert d'opinions pour et contre, auquel vous venez
d'ajouter votre opinion pour, et je vous en remercie, il n'est vraiment
pas facile d'y voit clair. Je trouve toutefois très valable, dans
l'hypothèse d'une décision de tenter une mission-concert, votre
suggestion de faire passer "Pious gens" après mon allocution, que vous
considérez avec justesse comme l'introduction et la présentation de
l'expression musicale qui suit. C'est logique, mais alors il faut que
le public vienne en connaissance de cause... Oui, sous tous ses angles, le problème est très difficile.
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18mai10 107C100 Je
rappelle ce que Marcel Pagnol disait du comique pour l'appliquer à la
Parole que prétendrait transmettre la musique de "Pious Gens". Je ne
mets pas en doute le talent artistique des "Pious Gens", mais la
possibilité de n'importe quel groupe musical, les "Rolling Stone" ou
des inconnus, de faire passer la Vérité pour convaincre qu'il faut faire pénitence, parce que c'est ça le Fond de La Révélation d'Arès: Il faut entrer en pénitence ! Pagnol
disait qu'il "n'y a pas de source du comique dans la nature : la source
du comique est dans le rieur," et je dis, en partant du même esprit:
"Il n'y a pas plus de source de la pénitence dans la musique que dans la nature : la source de la pénitence est déjà d'avance dans le cœur de celui qui vient, par hasard, écouter la musique." On
ne vas pas engager des efforts et des fonds considérables pour espérer
toucher une personne au hasard, qu'on ne verra peut-être jamais. Donc, pas besoin de musique ! La source de la Vérité est dans la parole du prophète. C'est lui l'éditeur de La Révélation d'Arès. Il n'est pas l'éditeur de "Pious Gens". Le prophète n'a pas besoin de musique pour dire ce qu'il a à dire. La musique n'y ajoute rien. C'est le prophète qui
au contraire ajoute à la musique (ou à la peinture ou à n'importe quel
art qui cherche l'inspiration) des idées dont certains vont tirer
partie pour se distinguer des autres musiciens en général et former un
groupe original, "Pious Gens" par exemple. Un seul spectacle me paraît nécessaire, celui du frère Michel tout seul. "Pious Gens" me paraît aussi inutile dans une grande conférence publique, qu'il faut que l'assemblée permette à son frère aîné
de donner, que les intermèdes musicaux et dansants étaient inutiles
(bien que prévus à l'origine) dans les pièces de théâtre d'autrefois,
raison pour laquelle ils ont disparu des scènes où l'on joue
Shakespeare, Molière, etc. "Pious Gens" ne peut être qu'un intermède et, vraiment, je ne vois pas ce qu'il ajouterait au témoignage de Mikal. Martial
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XXxxxXX 107C101
Texte
Signature
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Réponse
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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