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9 mars 2010 (0106)  
un christianisme simple et vrai

Les Pèlerins d’Arès sont des chrétiens au sens originel, existentiel, du mot chrétien.
Depuis le 4ème siècle le mot chrétien a malheureusement changé de sens. Il qualifie aujourd’hui un credo qui revendique le salut éternel pour celui-là seul qui confesse que le sang de Jésus, considéré comme Dieu en personne, roula sur la croix (Rév d’Arès xxxi/1) pour le rachat des pécheurs. Ce credo est contesté par La Révélation d’Arès qui, tout différemment, rétablit le Fond du prophétisme de Jésus, à savoir que c’est n’importe quel homme ou femme qui change sa vie (en bien) (Rév d’Arès 30/11) qui, quoi qu’il pense ou qu’il croie, se sauve (36/23) et de surcroît contribue à changer, donc à sauver le monde (28/7).

Jesus Mt St-Catherine Icon, SinaiLa Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7
). Toute La Révélation d’Arès se développe autour de ce verset saisissant, parce que le mot Vérité, habituellement conceptuel et dévotionnel, y désigne de façon inattendue un objectif factuel, pratique : le changement (en bien) comme seul moyen de salut, individuel et universel. "Homme, non ce que tu crois, mais ce que tu fais te sauve !" C’est une dynamique purement et vraiment chrétienne au sens originel.
On sort de la religion ; on entre de plain pied dans la vie spirituelle, qui pour le Pèlerin d’Arès est la vie tout court. Cette vie spirituellement plus forte que la dévotion, je la sentis dans ma chair pour la première fois le 9 octobre 1977 quelques minutes après que j’eus été témoin de la seconde Théophanie, quand je sortis de la chapelle, aujourd’hui Maison de la Sainte Parole (lieu du Pèlerinage), et me tins debout dehors sous le ciel du matin, " subitement seul  dans cette église naturelle et libre que l’homme n’a pas pu clore et ne clora jamais." J’eus " l’impression d’entrer le premier dans ce lieu pur et libre de la foi " (Récits, Notes et Réflexions du Témoin, La Révélation d’Arès éd.1995 dite "bilingue", p.384).
La foi du Pèlerin d’Arès n’est pas une foi de credo et de culte. C’est une foi d’accomplissement. Le sens du sacré n’y est pas moins élevé, bien au contraire, puisqu’en s’efforçant d’accomplir le Bien le Pèlerin d’Arès sait qu’il reforme en lui l’image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/27). C’est une foi existentielle, donc vraiment chrétienne, au sens où Jésus recommandait l’accession à une existence autre —autre que celle courte et souvent douloureuse de l’homme animal qu’avait voulu rester Adam (Rév d’Arès 2/1-5) — par la pratique ou accomplissement de l’amour, du pardon, de la paix, d’un esprit libre de tous préjugés, à quoi La Révélation d’Arès ajoute la pratique de l’intelligence spirituelle.

Par suite, qu’est-ce qu’un Pèlerin d’Arès ?
C’est un chrétien pour qui le salut est un miracle causé par des faits, non par des mots ou des dévotions, un miracle comme beaucoup d’autres miracles à la portée de tout pénitent, de tout individu croyant ou même incroyant qui cesse de pécher (Rév d’Arès 30/10 = qui cesse de mentir, de juger et de préjuger, de haïr, d’envier, de faire violence, etc.) et qui accomplit le Bien que prescrit La Révélation d’Arès, elle-même miracle.
Comme le salut est communicatif par nature, puisque fondé sur l’amour qui est échange par nature, le pénitent est aussi moissonneur de pénitents. C’est par cette moisson que le monde changera en bien (Rév d’Arès 28/7). La foi du Pèlerin d’Arès est donc aussi hautement apostolique et, par là, bien chrétienne.
L’acceptation mentale de la Parole : Bible, Coran, Révélation d’Arès ou autre Écriture, est un adjuvant ou stimulant recommandé de l’accomplissement (Rév d’Arès 35/6), mais elle n’est pas par elle-même cet accomplissement. On voit ainsi, une fois de plus, que le salut contrairement à ce que prêche la religion ne vient pas par une acceptation mentale, mais par l’accomplissement du Bien.

On sait qu’on a appelé christianisme — mot dérivé de chrétien dans Actes des Apôtres 11/26 et 26/28, Pierre1 4/16 — l’ouverture au monde de la foi biblique (jusqu’alors confinée au petit peuple juif) après la prédication en Palestine de Jésus, prophète du Créateur. Le christianisme initial pur fut hélas assez vite mythifié (dogmatisé), réglementé, hiérarchisé, sous l’influence des religions d’alors et est resté jusqu’à nos jours dans cet état d’aberrance plus ou moins momifiée (Rév d’Arès xLix/7). L’attachement d’un homme moderne à ce qu’on appelle aujourd’hui "christianisme" est le miroir religieux de l’attachement des masses à la politique, aux pouvoirs et à la loi et c’est pourquoi La Révélation d’Arès ne distingue pas entre les princes religieux, politiques, juridiques, financiers, etc., qui tous ensemble maintiennent ce monde spirituellement mort, à tout le moins l’empêchent de vivre sa Vie (Rév d’Arès 24/3-5). Le monde doit changer (28/7) signifie doit se mettre à vivre spirituellement, chrétiennement enfin.

La mise en marche spirituelle du monde, le déclassement et la désagrégation des idées générales, voilà pour les Pèlerins d’Arès la difficulté, voilà une tâche déroutante tant pour eux-mêmes que pour la foule qu’ils évangélisent, tous agglutinée à une idée encore païenne de l’homme et de "l’ordre". Mais un changement hautement risqué pour Jésus et ses disciples et qui pour finir échoua dans une vieille société compulsivement superstitieuse et brutale pourra réussir dans la société moderne, même bornée. C’est probablement une des raisons pour lesquelles la Sagesse réapparut sur terre en 1974-1977.
Tout humain, même le plus simple, le plus humble, peut contribuer à ce miracle de haut-vol : Le retour (Rév d’Arès i/1) du génie chrétien initial. Pas besoin d’être confit en dévotions. N’importe qui peut se ressusciter spirituellement par la pénitence et contribuer à la résurrection du cimetière spirituel du monde par la moisson de pénitents et ainsi trouver le salut et la gloire sacrée (Rév d’Arès 37/9) en plus. Notre foi doit être un mouvement créateur à l’image du Créateur toujours en mouvement (Rév d’Arès xxii/10-12), un mouvement continu de l’esprit et de l’âme vers le Bien dans une société qui s’imagine aller de l’avant, mais qu’il faut délivrer de l’hypnotisante peur d’abandonner ses "raisons". La foi n’est vivante que libre (Rév d’Arès 10/10) de tous a priori et préjugés, ce qui était typique du christianisme simple et vrai de Jésus — Le Jésus dans sa chair transfigurée qui m’apparut et me parla en 1974, le Bon ou Yëchou dont me parla le Père en 1977, le Jésus de Marc, Matthieu et Luc, une fois leurs livres purifiés au Feu (Rév d’Arès xLi/1-10) de La Révélation d’Arès (Le Jésus de Jean et de Paul n’est pas reconnu par La Révélation d’Arès, 16/12, 35/12).
Le christianisme vrai, c’est la Voie de Salut défrichée par Abraham, qui ensuite se développa avec des hauts et des bas, dans la honte comme dans l’honneur, pour enfin culminer avec le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), ce qui eut été impossible si Abraham avait fixé et étouffé sa foi sous une religion.

Oui, l’homme et Dieu se passionnent l’un pour l’autre, mais pas à travers un credo qui déclare que Jésus serait Dieu incarné immolé en rançon pour une multitude (Marc 10/45, Matthieu 20/28) et supposé sauver tous ceux qui confessent ce dogme. Toute victime de l’injustice et de la méchanceté terrestres est, partout et à toute époque, donné en rançon pour tous ceux qui se résignent à la paix par la soumission et le silence. Ce genre de sacrifice n’a jamais sauvé personne et la terre tourne toujours portant le mal. Le Bien remplacera le mal sur terre et, par une extraordinaire conséquence, dans l’univers et l’homme sera éternellement sauvé par le fait, tout simple et tout chrétien, d’être bon et de refuser d’être mauvais.
Le salut, celui de l’individu qui meurt aujourd’hui ou celui du monde au Jour lointain où la Lumière du Bien couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 31/8) ne dépend pas du Créateur, mais d’une conjonction entre créature et Créateur. Les invités du grand banquet final (Matthieu 22/1-10, Luc 14/15-24), peut-être toute l’humanité pour finir (Rév d’Arès 31/12), ne seront pas les convives passifs de la Miséricorde, mais les cuisiniers mêmes qui l’auront préparé.

Notre humanité est une grande maisonnée qui accroche à ses murs de superbes vieux tableaux religieux, mais qui n’a rien accompli des idéaux qu’ils iconisent. Voyons-nous acceptés et pratiqués universellement l’amour du prochain, le pardon des offenses, la paix sur terre, la liberté spirituelle et civile absolue ? Non. Tout cela ou presque reste à accomplir. Le Pèlerin d’Arès est l’homme ou la femme qui se propose de rejoindre les rangs des chrétiens portés disparus depuis les débuts mêmes du christianisme, mais qui sont toujours vivants dans les cœurs et dans l’espérance universelle.

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Commentaires:

09mar10 106C1  
Je suis baba!
Je viens d'ouvrir cette entrée où pour la première fois vous dites que les Pèlerins d'Arès sont chrétiens.
Première nouvelle !
Pourquoi ne l'avez-vous jamais dit avant?
Humbert


Réponse :
J'ai toujours dit que les Pèlerins d'Arès étaient des Chrétiens. Si vous avez bien suivi ce blog, vous devez en trouver la mention de-ci de-là très régulièrement et, d'abord, n'avez-vous pas remarqué que l'événement surnaturel d'Arès a commencé par l'apparition de Jésus, fondateur du christianisme, et par son long message que j'ai intitulé L'Évangile Donné à Arès ?
Ce que vous voulez dire, c'est que je n'ai pas spécialement mis en avant le terme christianisme pour qualifier la foi arésienne. Il y a à cela une raison: Les mots chrétien et christianisme sont malheureusement accaparés par les églises, catholique, protestantes, orthodoxes, etc., et recouvrent aujourd'hui une doctrine que les Pèlerins d'Arès, dont les yeux se sont ouverts à la lecture de La Révélation d'Arès, ne trouvent absolument pas dans les Évangiles Palestiniens de Matthieu, Marc et Luc.
En fait, la vraie spécificité des Pèlerins d'Arès est d'en finir avec le paganisme, y compris le demi-paganisme qui a teinté si fortement la doctrine des églises (le sacrifice humain pour racheter les péchés, le dieu à trois têtes, etc.) et d'établir enfin le christianisme prêché par Jésus il y a deux mille ans.


09mar10  106C2  
Vous avez raison.
Tout dans cette entrée 106 est positif.
Si nous lisons bien ce que vous appelez les Évangiles Palestiniens (ceux de Marc, Matthieu et Luc), nous ne pouvons pas ne pas mettre en doute les erreurs du "christianisme" en vigueur maintenant (Catholique ou Protestant pour les deux formes de christianisme que je connais) et nous devons mettre en doute leurs résultats:
Le christianisme n'existe pas ou n'existe pas encore. Je me souviens d'une de vos causeries à Arès dans les années 90 où vous disiez : "En 1914 les évêques catholiques français bénissaient les armées françaises qui partaient à front à l'Est et en même temps les évêques catholiques allemands bénissaient les armées allemandes qui partaient au front à l'Ouest. En somme, l'église catholique (catholique signifie universelle) bénissait le massacre qui allait se faire."
Peut-être est-ce dû à la nature même de l'homme resté un barbare erratique dont il n'y a rien à savoir de plus que sa lamentable histoire de rivalités et de violences.
Comment Dieu aurait-il pu revenir sur terre à Arès sans condamner cette histoire-là et nous demander de l'arrêter.
Un seul moyen de l'arrêter: Universaliser le vrai christianisme prêché par Jésus. C'est comme ça que je vois la mission des Pèlerins d'Arès et vous n'avez jamais dit autre chose.
Magnifique entrée, bien argumentée, mais tout homme ou femme qui a bien lu La Révélation d'Arès et qui vous a bien écouté sait cela.
P. B.


09mar10  106C3  
Quelle joie cette entrée !
Ce matin entre 2 tartines, ma fille Amy me demandait comment expliquer "qu’on a la foi, qu’on croit en Dieu sans avoir de religion ?!"
La journée commençait bien !
Je lui disais à peu prés que la foi est un élan de vie qui part de soi vers l’accomplissement du bien au dehors et qu’elle ne pouvait pas répondre à des crédos tout prêts d'avance ou des conditions de "fonctionnement" venues par l’extérieur. Bien que nous soyons dans la grande famille chrétienne avec une foi monothéiste, nous pouvions avoir une vie spirituelle libre de tout encadrement comme la religion, car basée sur l’amour et la volonté de restaurer notre image et ressemblance à Dieu — Ce sont ses copines du lycée qui disent "Ce n’est pas possible de croire en Dieu et de ne pas avoir de religion" et qui ne l’écoutent plus.
Dieu nous appelle à aller bien plus haut que ne le propose la religion. Il nous divinise !
Alors, à tes copines, montre la vie qui est en toi, l’espérance que tu actives tout au fond et du fait que cela te grandit si fort qu’aucune religion, qui demande que tout le monde se ressemble, ne t’offre cette liberté de te créer belle et volontaire, d'évoluer en permanence.
Parle sans intellectualiser, parle avec ton cœur, et même si tu cherches tes mots c’est que tu cherches en toi, elles [les copines] sentiront ta liberté de foi, ta vie spirituelle !
Avec La Révélation d’Arès il y a beaucoup de mots à reconquérir, dont le sens s’est perdu et qu’il nous faut "recolorer".
C’est aussi comme ça que l’on change et qu'on change le monde qui nous entourre, tout doucement et clairement.
De plus je suis invitée à un groupe de parole sur "la spiritualité en général" le 9 avril. Cette entrée va m’aider. Merci.
MH.


Réponse :
La petite Amy "entre deux tartines" a la chance d'avoir une maman ou un papa — je ne vous ai pas identifié(e) — qui lui montre le noble sentier de la liberté spirituelle.
Votre commentaire me touche beaucoup. Embrassez Amy pour moi !


10mar10  106C4
MH. dit "Quelle joie, cette entrée!" (106C3),
P.B. dit: "Vous avez raison; tout dans cette entrée est positif!" (106C2),
et moi je dis: "Je vous admire, frère Michel, parce que vous êtes un remarquable coureur de fond, un maître spirituel d'une endurance (et d'une patience) formidable." Je m'explique:
Après avoir lu cette entrée "un christianisme simple et vrai" que je trouve très belle et percucante (oui, très claire!), malgré les références qui gênent un peu la lecture*, j'ai revu tout ce blog et j'ai pu pour la première fois évaluer la patiente progression de l'enseignement que vous avez voulu transmettre à vos lecteurs.
Vous nous avez pris le 9 février 2006 (quatre ans déjà!) [entrée 0004] et dans l'état où nous étions, "déspiritualisés" comme vous dites, collés à la terre et à son actualité, autrement dit: volant bas. Alors vous avez commencé en nous parlant d'entrée en entrée de choses qui n'avaient que de faibles ou de courts rapports avec la vie spirituelle en traitant des sujets d'actualités brièvement et de façon plus morale que spirituelle, parce que vous nous deviniez vraiment pas capables de voir plus haut — Tout le monde comprend mieux, d'ailleurs, pourquoi la mission s'était abaissée à ce que vous appelez "la mission sociale" sur laquelle vous avez beaucoup pleuré, tout le monde comprend ça aujourd'hui en lisant cette entrée 106 qui cadre exactement le sens de La Révélation d'Arès et de la mission.
Ensuite, peu à peu pendant quatre ans, avec patience et sagesse, vous avez progressé vers des sujets spirituellement plus "pointus" et profonds. Et aujourd'hui nous avons cette très belle entrée qui nous met le nez dans la réalité: Il faut faire comprendre au monde, qui ne sait pas très bien ce que nous sommes simplement parce que nous ne le sommes pas encore.
Vous êtes un très bon coureur de fond, le marathonien de Dieu.
Il va falloir revoir nos tracts. Le petit reste est un petit reste de croyants, nous ne sommes pas des moralisateurs (les moralisateurs, c'est le reste, les pèlerins d'Arès avec petit p), et ce qui est plus, nous sommes des chrétiens, ce que nous n'avons pratiquement jamais dit sur les tracts (vous avez plusieurs fois rappelé que dès "L'Œil S'Ouvre" 1989 vos frères ont supprimé la mention "Le christianisme n'existe pas" que vous aviez imprimé sur les tracts de 1988).
Merci de rafraîchir notre foi.
Signature oubliée

* Je veux dire: Pourquoi ne déplacez-vous pas au bas du texte les références? La lecture serait plus facile. Mais je devine que les références vous viennent au fur et à mesure que vous écrivez et que les reporter au bas du texte vous demanderait un travail "d'édition" et vous n'avez personne pour vous faire ça. Le présentation est très propre, mais on sent que pour vous les minutes sont précieuses: le minimum nécessaire dans une propreté mesurée. Oubliez ma remarque alors! Nous sommes toujours tentés de dire: "Faudrait faire comme ceci ou comme cela!" comme si vous étiez entouré de bureaucratie ou d'aides et nous oublions que vous êtes seul pour tout faire vite, parce que le temps presse.


10mar10  106C5  
Je remarque que vous illustrez cet article avec une icône fameuse, le Jésus du Monastère ste-Catherine au Mont Sinaï, un des plus anciens lieux de la chrétienté et une des plus anciennes icônes de Jésus.
On dit que plus les icônes de Jésus sont anciennes, plus elles s'approchent des sources de la tradition, plus le portrait est authentique. Est-ce vrai? Le Jésus que vous avez vu en 1974 rassemblait-il à celui-là? J'ai téléphoné hier soir à quelqu'un qui possède la première édition de L'Évangile Donné à Arès (1974) pour lui demander si c'est la même icône qui est sur la couverture et il m'a répondu non. Pourquoi n'avez vous pas utilisé l'icône de la couverture de 1974 qui, tout le monde le suppose, se rapprochait le plus du Jésus dont vous aviez été témoin quelques mois plus tôt?
Jean-Marc


Réponse :
Oui, l'icône qui figurait sur la couverture de 1974 était un peu plus proche du Jésus que j'avais vu peu de temps auparavant.
Toutefois,
d'une part je n'ai pas retrouvé le livre d'icônes d'où j'avais tiré le Jésus figurant sur l'édition 1974 — J'ai perdu beaucoup de choses: documents, livres, etc., dans mon déménagement d'Arès à Bordeaux en 1992 — à faire seul ou à deux, avec mon épouse, des choses pour lesquelles il faudrait être plus nombreux et disposer de plus de moyens, on n'évite pas certains dégâts et certaines pertes,
d'autre part, je l'ai dit et probablement écrit à diverses reprises, aucune icône ou peinture ne reproduit vraiment les traits et l'expression (le mélange indescriptible de noblesse et bonté extrêmes) du Jésus qui m'apparut et me parla en 1974.
La sœur Christiane, mon épouse, n'aime pas l'icône qui illustre cette entrée 106. Elle dit que c'est "un Jésus mou". Elle ne vit pas le Jésus dont je fus témoin en 1974, mais je le lui décrivis si souvent à l'époque qu'elle a gardé de mes description une idée de vigueur outre de noblesse et bonté. Elle a raison. J'ai utilisé ici cette icône du Monastère ste-Catherine non pour la ressemblance et l'expression (le Jésus de 1974 était plus typé oriental, plus seigneur du désert, si je peux dire, et surtout plus vivant), mais pour le regard qui s'approche du regard dont j'ai gardé le souvenir. De toute façon, on reste là dans le suggestif imprécis, le figuratif.
Quelle importance cela a-t-il ? Je ne serai pas sauvé parce que j'aurai utilisé un portrait plus ressemblant de Jésus, mais parce que j'aurai accompli ce qu'il m'a transmis de la part du Créateur.


10mar10  106C6
Je pense que vos missionnaires n'ont pas vraiment perdu le nord.
Ils savent que la foi que donne La Révélation d'Arès est chrétienne.
Mais ils ont peur de faire affront aux églises : catholique, protestantes, et mettent la pédale douce sur le sujet. C'est la peur (ou une des peurs) que vous dénoncez dans l'entrée #104.
Comme vous le dites entre les lignes dans "la peur" et dans "un christianisme simple et vrai", le plus fâcheux dans cette prudence (ou lâcheté?) est de continuer à présenter une collectivité de militants inconsistants, dont tout le monde se demande où ils se placent parmi les associations morales, philantropiques, religieuses, humanistes et même politiques.
Je me suis moi-même souvent posé la question.
En passant devant la vitrine de la mission de ma ville j'ai quelquefois lu les affichages, mais je me suis longtemps demandé à quelle œuvre se donnaient les gens qui tenaient boutique là.
La Révélation d'Arès est présentée dans vos vitrines, mais à côté de la Bible et du Coran et là, on ne comprend plus, et de toute façon on ne sait pas ce qu'il y a dedans. S'il fallait acheter et lire tous les bouquins qu'on nous proposent à notre époque, on n'en finirait plus.
C'est en tombant sur votre blog (je ne sais plus comment), qui est intéressant (on y apprend toujours quelque chose), que j'ai commencé à comprendre et encore!
En tous cas, tous les Français n'ont pas Internet et ceux qui l'ont l'utilisent, sauf les jeunes, dans des but précis (la presse, la météo, le compte en banque, les réservations SNCF, etc.). Vous ne pouvez pas avancer avec Internet, qui est comme le téléphone: On n'appelle que ceux qu'on connaît déjà et qu'on a connu autrement que par téléphone.
Je reviens au fond de votre entrée [106]. Au fond, l'erreur où s'est engagée l'église pendant des siècles et la soudaine apparition de La Révélation d'Arès qui censure cette erreur, c'est une vraie tragédie ! Je ne vois pas où est l'issue possible pour le croyant de base que toutes ces subtilités dépassent. Pourquoi un catholique ou un protestant ou un agnostique comme moi qui change en bien, comme vous dites, ne serait-il pas sauvé lui aussi ?
Edouard


Réponse :
Vous m'avez mal lu.
J'ai écrit "...c’est n’importe quel homme ou femme qui change sa vie (en bien) (Rév d’Arès 30/11) qui, quoi qu’il pense ou qu’il croie, se sauve (36/23) et de surcroît contribue à changer, donc à sauver le monde (28/7)."
En conséquence, "un catholique ou un protestant ou un agnostique [...] qui change en bien" est sauvé et contribue à sauver le monde. C'est très simple.

Nous, moi ou la mission des Pèlerins d'Arès, n'avons jamais varié sur cette finalité depuis 36 ans.
La crainte que cette simplicité, que nous prônons, soulève depuis 36 ans dans les églises et les religions n'est pas celle d'une concurrence aggressive, car nous n'attaquons ni ne dénigrons personne, mais la crainte de la logique que le principe du salut par la seule bonté peut infiltrer dans l'esprit de leurs fidèles. À savoir :
Puisqu'être bon et moissonner des hommes bons suffit pour faire son salut et le salut du monde, pourquoi s'embarrasser de sacrements (catholicisme), de déclarations de foi (protestantisme), de dévotions obligatoires (islam), etc, autrement dit, pourquoi s'embarrasser d'églises et de religions ? Les églises et religions craignent ainsi l'abandon en masse. Nous ne voulons faire de tort à personne, mais nous devons avoir le courage de défendre cette simplicité, celle-là même que le Père nous enseigne par La Révélation d'Arès et les évangiles de Marc, Matthieu et Luc, qu'on peut aussi appeler christianisme de base, auquel il faut revenir.
Par ailleurs, à propos de ce que vous appelez "tragédie" entre l'église dans l'erreur et La Révélation d'Arès qui rectifie cette erreur, pour moi il n'y a pas tragédie.
Pour moi il y a tragédie quand il y a confrontation de deux personnes ou de deux causes d'égale mérite, chacune étant vraie et légitime, de telle sorte que l'une ou l'autre mérite de gagner et que ni l'une ni l'autre ne mérite de perdre. Pour celle qui perd, c'est alors vraiment une tragédie.
Ce n'est pas le cas entre le Dogme Catholique ou Protestant et le Souffle d'Arès.
Je ne parle pas des moyens spaciaux, matériels et humains dont l'un et l'autre disposent respectivement, énormes pour le Dogme et tout petits (pour le moment) pour le Souffle.
Je parle de leurs valeurs fondamentales respectives en Vérité et Promesses de bonheur pour le monde, faibles pour le Dogme qui depuis dix-sept siècles n'a pas changé grand chose au système d'Adam, mais potentiellement énormes pour le Souffle d'Arès qui nous vient directement du Créateur.
Il ne saurait y avoir tragédie, donc. Si demain — même si demain survient après plus que quatre générations — le Dogme disparaît au profit du Souffle d'Arès, personne ne déplorera une injustice et ne pleurera. Il n'y aura que des bonnes raisons de se réjouir, parce que le Dogme disparaîtra pour son propre bien. Aucune tragédie !


10mar10  106C7  
Quand j'était môme (8-10 ans) je posait à ma mère la question suivante : "Maman les curés y parlent à Dieu ?"
Ma mère embarrassée, mais avec un sourire au coin des lèvres : "Euh ! Non !"
Moi : "Alors je ne veux pas être curé."
Très tôt je me suis pris de passion pour le Père, à tel point que j'ai du ouvrir ma première Bible vers l'âge de 10 ans, le Coran vers 16 ans.
Quand je lisais les évangiles, j'enviais les apôtres, je me serais bien vu à leurs place, mon vœu fut tellement sincère que je me demande aujourd'hui si ce ne fut pas à cause de moi que le Père, par Jésus en 1974 et lui même en 1977, visita Michel Potay, pour que je puisse être l'un d'eux.
Bon ! Je rigole presque, mais en faisant une règle de trois, ce devait être en 1972/74, j'avais donc 10-12 ans au moment où le Père se manifesta à Arès. Coïncidence ?
Je ne crois pas, mais pas du tout alors !
À cette époque, je pressentais très fortement que quelque chose de très important et de décisif pour l'humanité allait avoir lieu, mais je ne savais pas quand ni comment.
Imaginez ma tête, quand je découvris pour la première fois en 1989 La Révélation d'Arès, puis le prophète [Michel Potay] au Cirque d'Hiver à Paris en 1990.
Les semailles ont été faites, dit Dieu en 1974 (Rév d'Arès 6/2). Je suis l'une des nombreuses graines semées par le Père.
Pour moi c'est un honneur, une joie immense, que d'accomplir une parole dénaturée et salie depuis plus de 2000 ans.
Et je témoigne ici que tout accomplissement, même minime, mais constant, a une répercussion considérable sur la vie même du pénitent et par extension sur le monde. Le Père n'abandonne aucun pécheur dans son ascension, tous il les fortifie (Rév d'Arès 25/6), je dis bien tous, croyants et incroyants, quand l'homme décide de porter son regard sur d'autres hommes, de s'attacher à faire le bien en conscience et en actes. Alors de vrais miracles se produisent ici et là.
Comment persuader les innombrables âmes qui liront votre blog, frère Michel, que la Vie et l'Amour ne demandent qu'à être vécus librement ?
Toutes les graines semées par le Père se reconnaîtront à la lecture de La Révélation d'Arès, n'en doutez pas, n'ayez pas peur d'affronter ce formidable destin que le Père nous propose.
Merci à vous, frère aîné, c'est un honneur d'être à vos cotés.
Dans l'Amour du Père,
Américo


11mar10  106C8
Quelle limpidité que cette entrée ! [Une entrée] sur la foi rééclairées à Arès et la foi des communautés issues de l'enseignement de Jésus avec toutes les différences [entre vérité et erreurs] immobilisantes[. En fait,] la Vérité est dans le changement de foi
N'avez-vous pas dit : "Il y a moins de risque à vivre la liberté — avec la conscience évolutive intime — plutôt qu'à tout vouloir contrôler (jouer les anges "gardiens" protecteurs)" ?
Pour les dominateurs et leur mentalité de punition-récompense ou de donnant-donnant, la notion de grandeur et de force [intérieure] enseignée par Jésus dans la Bible — Celui qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur (Matthieu 20/26) ou plus récemment dans La Révélation d'Ares : N'ai-Je pas mis les forts et les sages au service des faibles et des petits ? (26/9) — sont loin de cette force qui paraît [dans notre système] être dans la domination.
Cette entrée nous renvoie au monde avec ce souci de la Vérité, du changement vers le bien de ce monde par un évolution de nos comportements. Cette évolution — parfois difficile et/ou radicale — se fait grâce à la vigilance en repérant les erreurs et à la volonté d'abattre (Rév d'Ares 12/4) la tentation de renouveller ces erreurs.
[Il faut] que nous trouvions ces "chrétiens portés disparus" pour nous aider a inviter d'autres vaillantes âmes a la préparation du grand banquet final !
Mr DeBonneFoi


11mar10  106C9
Quand je lis une entrée comme celle-ci, je me demande si, depuis 1974, frère Michel a [seulement] vieilli d'une heure.
Assurément, l'esprit et le corps ne fonctionnent pas sur le même tempo. La fraîcheur d'esprit des personnes âgées est peut-être le premier signe de la longévité de l'homme.
J'approuve l'argumentation brillante qui me laisse penser qu'il pourrait s'agir d'une mise au point dont l'origine serait peut-être dans une correspondance non publiée. Frère Michel n'a jamais souhaité faire de [son blog] freesoulblog.net un mur des lamentations, mais, du coup, on ne connait pas la nature exacte des agressions qu'il subit avec sœur Christiane pour seul témoin.
Pour ma part je me refuse à porter le qualificatif de chrétien, justement pour éviter la confusion des genres.
Ici en Bretagne, je vis dans un milieu catholique. On m'a expliqué de vive voix que quelqu'un qui lisait le Coran ne pouvait pas être chrétien. Je répondais invariablement que je préférais ne pas être chrétien dans ces conditions. Par respect pour mes amis qui se sont appropriés ce vocable, je reste sur ma position de croyant libre, même si cette définition est un peu stérile : un croyant est nécessairement attaché à quelque chose : une Bible, un Coran ou le délire d'un gourou. Je pense que, pour
l'instant, le chrétien n'engendre que la suspicion auprès des juifs et des musulmans. Peut-on leur donner tort ?
Pour l'anecdote, deux détails ont attiré mon attention dans cette entrée [106] où rien n'est là par hasard.
La référence à la théophanie du 9 Octobre 1977, qui concerne particulièrement notre génération par l'évocation insolite de la guerre d'Afghanistan. Pourquoi cette guerre plus qu'une autre ? J'ai été tellement intrigué par ce passage [il s'agit probablement de Rév d'Arès xv/1-8 ; Kaboul haché...] que j' en ai expédié une photocopie accompagnée du commentaire à l'ambassade des États-Unis, avenue Kléber à Paris. Cela se passait le 9 Octobre 2001, date d'entrée des troupes américaines en Afghanistan.
Par ailleurs, dans un courrier de 1995, je m'insurgeais (mollement) contre la municipalité de [ville de Bretagne] pour avoir censuré La Révélation d'Arès à la bibliothèque municipale, en lui écrivant à la volée que quand le Vent de Dieu on le couche, il
pleut des périls [Rév d'Arès xxxii/11]. Or, la garnison du [régiment cantonné dans cette ville de Bretagne] est actuellement en
première ligne en Afghanistan et le Président de la République est venu à deux reprises rendre hommage aux jeunes soldats tombés là-bas. Que voulez-vous que je fasse d'autre, moi qui ne suis même pas pèlerin d'Arès ?
Et puis il y a la photo, pas choisie au hasard non plus. Une surprise car on imaginait le Jésus de La Révélation d'Arès bâti comme un charpentier proche de frère Michel qui nous vante plutôt l'action que l'introspection qu'exprime ce corps apathique de Jésus qui semble partir faire ses humanités chez les Esseniens.
Et tout à coup un souvenir surgit quand j'observais ces livres ornés d'une croix : Dozulé. Là, il était question d'un Jésus avec des livres. Il était question d'une croix aussi, et quelle croix ! 736 mètres de haut, c'est pas rien !
Dans La Révélation d'Arès, le sujet n'est pas très clair : on fustige le crucifix mais le Père évoque bien Sa Croix. Il semblerait donc qu'il existe une symbolique de la Croix qui est de toute première importance, et une autre qui est erronée, mais j'avoue que je suis complètement dépassé par tout ça.
Jacques P.


Réponse :
Vous dites: "Il pourrait s'agir d'une mise au point dont l'origine serait peut-être dans une correspondance non publiée."
Non, Jacques. Il ne s'agit que d'un rappel. Si vous étiez un pèlerin d'Arès, vous m'auriez toujours entendu au Pèlerinage, chaque année depuis 1975, prêcher la foi arésienne comme un christianisme dans les termes employés dans mon entrée 106 ou dans d'autres similaires. Je n'ai jamais cessé de citer les Évangiles Palestiniens. Je n'ai jamais cessé de faire remarquer et rappeler que le messager que le Père envoyage à Arès était Jésus de Nazareth, fondateur du christianisme, ressuscité, m'apparaissant dans sa chair transfigurée.
Les Pèlerins d'Arès ont rétabli le passage entre la foi biblique et la foi non biblique comme Abraham l'avait pratiqué et comme Jésus l'avait rétabli, ce qui est patent dans les épisodes de la non-juive Tyrénéenne (Matthieu 15/22-28, Marc 7/25-29) et du centurion romain (Luc 7/2-10). Jésus disait: Je ne suis pas envoyé qu'aux seuls enfants d'Israël, et nous Pèlerins d'Arès sommes invités à faire alliance fraternelle avec les juifs et les musulman (Rév d'Arès 35/11), à reconnaître Muhammad comme prophète et même à reconnaître les mérites salvateurs des scandalisés qui n'écoutent pas la Parole ou qui haïssent Dieu (28/4), bref, tous les homme bons, quoi qu'ils croient ou ne croient pas. Nous avons bien pour mission de ramener le christianisme à sa réalité originelle simple et vraie, à son idée de Bonté triomphant des dogmes, autrement dit, de sortir le christianisme de son particularisme.  En cela je salue le cœur généreux que vous êtes, Jacques.
Concernant l'icône qui illustre l'entrée 106 elle n'est pas un portrait du Jésus dont je fus témoin en 1974, je l'ai dit, et la croix qui y figure ne me gêne pas. Elle n'est pas notre emblême, parce qu'elle n'est que l'instrument d'un crime, mais cela ne me gêne guère. Nous ne sommes pas sectaires et ce que nous voyons dans cette icône, qui certes est dogmatique et superstitueuse, c'est seulement le christianisme simple et vrai sous-jacent au dogme. Le livre que Jésus porte symbolise l'enseignement et la croix rappelle le crime dont il a été victime pour avoir défendu la Vérité.


11mar10  106C10
Je poste ce commentaire pour pacifier et montrer par A+B que C n'est pas loin...
En réponse à Humbert (commentaire 106C01) et aux autres personnes se posant des questions sur le Message de La Révélation d'Arès.
Tout d'abord, n'oublions pas que notre Frère Michel, prophète avéré et factuel, ne peut pas avoir inventé ou créé de toute pièce ce Message, puisque, franchement, qui voudrait changer son "train- train" confortable de chef accompli, pour un changement radical de vie privée et professionnelle, imposant ainsi de remettre en question ses croyances, sa vie, son passé, ses acquis ? Non mais ! Sérieusement, vous jeteriez dans l'océan votre Rolls Royce pour vivre à la Cro-Magnion ? Vous mangeriez de la viande froide avariée tous les jours et rouleriez en chariotte [?] pour le plaisir de dire aux autres que vous avez raison et que vous êtes le chef ? [?] Non, ce serait du pur délire ! Personne ne laisserait tomber la vie qu'eut Frère Michel avant les événements, à moins que vous soyiez mazos !
Deuxio, comme l'expose très pragmatiquement Frère Michel, un "chrétien" [d'église] est quelqu'un qui pense que le salut lui est accordé s'il va se confesser, va à la messe le dimanche, participe à la vie de la paroisse, mange l'hostie et boit le "sang du Christ". Autrement dit, "Merci Jésus, tu es mort pour nous sauver. Oh, mon pauvre Jésus-Dieu, tu me sauves si je te prie ! "
La Révélation d'Arès, elle, dit que c'est par l'action qu'on parvient au Salut. La Révélation d'Arès ne juge pas les "chrétiens" qui font ces dogmes et qui croient en eux. Mais on a beau prier Jésus et se faire baptiser 25 000 fois, si on tue son voisin parce que sa tête ne nous revient pas, si on ment pour se trouver une excuse, si on juge, si on s'énerve pour un rien et qu'on ne fait pas ce que Dieu attend de nous, c'est-à-dire aimer l'autre, toute religion nous dessert plus qu'elle nous sert. Bref, macachoualou [?], ça sert à rien.
En cela, La Révélation d'Arès nous dit qu'on a tous des défauts mais que si on aime l'autre, qu'on fait un effort quotidien sur ce qu'on sait pertinemment être des faiblesses, bah ! on a tout bon ! La veillée 25 dit bien que peu importe la manière dont on prie — ceux en silence, sept fois par jour, ceux qui ne Le prient pas mais qui Le connaissent, etc. — ce qui compte c'est de faire le bien.
Alors un "chrétien" [d'église] qui fait ses rituels, mais qui aime l'autre, tout comme un musulman qui porte la burka et qui aime l'autre etc. bah ! c'est aussi un Pèlerin d'Arès, puisqu'il fait le Bien ! C'est juste ça, La Révélation d'Arès: faire le Bien!
Et nous, Pèlerins d'Arès, en accomplissant le Bien, on retrouve fondamentalement le but premier de la religion ("main goal" comme disent les english people), qui est d'aimer, de faire le Bien, pour changer ce monde. Faut pas oublier que toutes les religions sont nées de Dieu, du "rappel" aux Hommes de la Vraie Vie que Dieu a faite pour l'Homme !
C'est l'Homme et son péché qui ont fait du Message de Dieu une religion, un dogme, un pouvoir, un paganisme, un concept. Un vrai Pèlerin d'Arès est donc un religieux, au sens pur, vrai et premier du terme. On croit en Dieu et en l'Homme à faire le Bien. Basta !
On s'en moque d'être jaune, noir, blanc, rouge, on s'en moque d'être sourd, aveugle, manchot, on s'en moque d'avoir 20, 40 ou 90 ans, alors on s'en moque d'être Chrétien, Musulman, Juif, Hindouiste, Bouddhiste ou Pèlerin. Au fond, si on fait le Bien, on est avant tout un Homme de Bien.
J'ai beau retourner, virer, analyser, contre-expertiser, anti-thèser, je reste convaincue de la véracité, de l'exactitude et de l'authenticité du Message que Dieu Notre Père qui est aux Cieux, a confié à notre unique prophète Frère Michel Potay en 1974 et 1977. Je vais même plus loin : Si ce message vous interpelle en négatif, c'est qu'au fond, ça vous dérange qu'il soit vrai, parce que, comme Frère Michel, ça veut dire qu'il faut remettre toute sa vie en question et mettre son passé à plat pour recommencer à vivre et, c'est sûr, se remettre en question, c'est pas facile. Ça vaut quand même le coup d'essayer !
À plusieurs, c'est plus facile. Take it easy, step by step !
Allez, mes frères, mes sœurs, que Dieu vous accompagne dans votre pénitence et vous, notre prophète, merci de rester courageux, vous qui persévérez à montrer la Voie que Dieu nous éclaire depuis des millénaires mais que l'Homme a encore du mal à mettre au grand jour. Merci pour tout ce travail.
Je prie avec vous tous. Peace les gens ! N'allons pas chercher le mal là où tout est limpide, l'Eau Forte est notre Mer.
Myriam C.


Réponse :
Wow, sister ! Quel nerf, quelle vigueur dans ce commentaire-déclaration sortie de la plume d'une jeune fille que je voyais encore comme un gamine il n'y a pas si longtemps ! La relève est assurée.


11mar10  106C11  
La solution qui sauvera la race humaine et la terre se situe dans l'homme.
L'homme est le Créateur de son propre Univers.
Tout lui a été confié afin de l'honorer et non de détruire.
Recréons une civilisation nouvelle ou chacun se responsabilise.
Dans laquelle les lois,les dogmes,les pouvoirs n'ont plus lieu d'exister.
Un monde d'Amour,de Partage,de Beauté,de Paix,de Liberté dénuée de tout préjugé.
Un monde dans lequel la peur, les famines, les guerres, le mensonge,
le mal qu'à engendré l'homme depuis bien des millènaires n'auront plus lieu d'exister.
Un monde de vie, où la souffrance, la mort ne seront plus que de. lointains souvenirs.
Un monde dans lequel l'intelligence du cœur transfigurera chacun.
Nous sommes tous,hommes,femmes,enfants,responsables de la Vie.
Tous responsables de la Vie,de la Joie ,du bonheur de vivre heureux dans la perpétuité
(Texte publié par "Les Colibris", mouvement de Pierre Rabhi, qui ignore probablement l'existence de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès mais qui les rejoint, dans des termes étonnamment similaires, par son humanisme généreux)
Patricia


11mar10  106C12  
La vérité c’est que le monde doit changer ! (Rév d'Arès 28/7)
Pourquoi ne pas commencer [le changement] par vous et mettre toute La Révélation d’Arès gratuitement en ligne ? Visiblement beaucoup de monde qui découvrent votre blog ne l’ont pas lue, ni étudiée.
Ni mise en application.
Je vous rappelle juste la parole de Jésus devenu Dieu : Ai-je fixé un prix à la chair de la chèvre ? Bien sûr; il dit aussi que celui qui recevra 100 valeur t’en remettra 5 ce qui est aussi normal dans le monde actuel tel qu’il fonctionne.
Ne considérez pas cette interrogation comme une attaque, mais plutôt comme un moyen de répandre progressivement La Révélation d’Ares. De même que la Bible et le Coran sont en ligne gratuitement, mais aussi disponibles en librairie avec un prix.
Ou devrons-nous attendre que la durée de protection des droits d’auteur qui est de 70 ans après la mort du créateur soit écoulée pour que La Révélation d'Arès soit disponible gratuitement ?
Je vous fais cette remarque, parce que souvent vous décriez les lois humaines, mais ne profitez-vous pas vous-même de ces lois ?
Comme je vous souhaite aussi longue vie, en supposant que vous mouriez à 100 ans, La Révélation d'Arès ne sera disponible gratuitement que dans presque un siècle !
Loin de moi l’idée de vous soupçonner de vous enrichir grâce à le vente de La Révélation d’Ares dans un but égoïste, mais je vous rappelle que ce n’est pas votre création, mais celle de Dieu ou je dirais plus justement que vous avez accepté d’être le co-créateur avec Dieu de la diffusion de La Révélation d'Arès.
Je vous aime, prophète Michel, malgré vos défauts
Patrick R (de Paris)


Réponse :
Il y a tellement de monde qui me hait ou me méprise ou se moque de moi à cause de mes défauts, savoir qu'on m'aime malgré mes défauts me touche profondément. Merci de me rappeler mes devoirs et merci d'autant plus que j'ai beaucoup de défauts.
La Révélation d'Arès est en ligne. Gratuitement !
Depuis environ un an.
J'ai même étudié l'édition 2009 en gardant à l'esprit cet objectif.pour pallier à l'incommodité et à l'illisibilité des éditions précédentes, qui n'avaient pas été mises en page pour l'Internet tout simplement parce que l'Internet n'existait pas ou parce que j'ignorais l'existence de l'Internet quand ces éditions furent faites.
Je n'ai découvert l'Internet qu'en 1999 et les essais de mise en ligne de la plus récente édition, qui était alors l'édition 1995 dite "bilingue", n'ont pas donné de bons résultats. Le scannage était médiocre, le corps petit des annotations nombreuses, etc. n'offrait pas une lisibilité satisfaisante. Il n'y a pas si longtemps — du moins à ma connaissance — que la numérisation et la qualité des écrans permettent une mise en ligne de livres avec une bonne lisibilité et à condition que l'ouvrage soit édité dans ce but. C'est fait.
Allez sur mon site http://michelpotay.info/ et cliquez sur la couverture du livre présentée en page index.


12mar10  106C13
Merci, frère Michel, d'avoir lu mon E-mail du mois dernier et d'avoir précisé "(de Paris)" pour Patrick R. 106C12, parce qu'il y a beaucoup de Patrick et plusieurs Patrick R. parmi les Pèlerins d'Arès et celui qui écrit des commentaires souvent critiques ou très critiques à chaque entrée de blog ou presque, fait que les autres se cachent, craignant d'être confondus avec ces critiques.
Patrick R. de Paris, qui que tu sois, je te respecte tout à fait, mais je ne partage pas du tout les reproches que tu fais au frère Michel (106C12). Manifestement, tu ne le connais pas ou tu ne connais pas les difficultés dans lesquelles il se débat pour porter depuis 36 ans sur ses vieilles épaules (il va avoir 81 ans) une mission de poids universel, parce que stupidement et irresponsablement nous, Pèlerins d'Arès (avec petit p ou grand P entrée 0097) nous nous sommes dérobés à ses projets de mise en place d'un "collectif fonctionnel" ou de "conscience collective responsable" (La Maison des Faucons, qui n'a jamais existé) dans les années 80 et nous avons continué à jouer les sourds ou les paralysés ensuite.
On a interprété de diverses manières cette dérobade de la masse arésienne, si je peux appeler l'Assemblée comme ça, mais personnellement je crois qu'il s'agit bêtement de l'incapacité et de la paresse absolues des hommes d'aujourd'hui, complètement conditionnés et maternés par le système, de faire quelque chose qui leur est suggéré et non imposé.
Le frère Michel n'est le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Il n'a jamais rien imposé à ses frères de foi. Il a suivi scrupuleusement l'esprit de La Révélation d'Arès. Il a procédé toujours par conseils ou propositions ; il a toujours parlé à la conscience de l'homme, mais pas à la peur de l'homme (la peur de la punition s'il désobéit). Aujourd'hui, c'est complètement voué à l'échec ou cela demande une lente maturation des esprits... Les Pèlerins d'Arès sont comme toute la nature soumis aux lois de l'évolution.
J'ai l'impression de me consoler à bon compte de ma propre incapacité à aider le frère Michel. Je me suis d'ailleurs isolé, atteint du virus de l'individualisme comme tout le monde. Je ne me trouve plus d'excuses dès l'instant que je me dis: Tu crois ou tu ne crois pas dans La Révélation d'Arès ? Quant au frère Michel, homme authentiquement bon et qui s'interdit de juger, il ne m'en fait pas reproche. Alors, puisque ma conscience toute seule n'est pas capable de réagir, je ne sais pas quoi faire. Ça peut durer longtemps comme ça [...]
Le frère Michel n'a jamais caché à ses frères que la foi arésienne est un christianisme, mais s'il a été dans ses déclartions publiques plus discret sur ce chapitre qu'il n'aurait peut-être fallu, c'est parce le mot christianisme a été "piraté" depuis des siècles par le côté religieux du système et qu'il [le frère Michel] a voulu voulu évité des confusions malheureuses. Je me souviens d'un livre assez répandu dans les années 90, écrit par un docteur psychiatre (j'ai oublié son nom), haut responsable d'une organisation "anti-secte", où des dizaines de milliers de lecteurs ont pu lire textuellement que La Révélation d'Arès était une dérive schismatique du catholicisme. Une énorme ânerie qui ne fit sûrement pas plaisir au frère Michel, s'il a lu ce livre, ni à l'église catholique d'ailleurs, parce que rien n'est plus éloigné de la doctrine catholique que La Révélation d'Arès.
Là encore, il faudrait que les Pèlerins d'Arès réfléchissent à une façon claire et efficace de réhabiliter le mot "christianisme" et je pense, comme le frère Michel l'a dit longtemps au Pèlerinage, que la meilleure manière est la mission de rue ou de contact, qui permet de parler d'homme à homme, et surtout l'exemple d'une vie réellement chrétienne.
Je pense à un tract qui dirait: Nous sommes des pénitents chrétiens. Nous faisons pénitence des religions historiques dites chrétiennes qui ont distribué plus de catéchismes et de bénédictions inutiles que d'amour, de pardon et de paix nécessaires. C'est une idée à fignoler, parce que le mot pénitence aussi peut prêter à confusion et la formule est peut-être trop provocatrice et on a peur.
Patrick R. (de Côte d'Or)


12mar10  106C14
Sachez, frère, que moi aussi j'ai une immense affection pour vous et une intense reconnaissance pour votre travail pour Dieu.
Pas un jour ne passe sans que je cherche comment vous être utile, je me demande très souvent comment vous faire part de ce que je fais, je ne sais ni comment m'y prendre, ni si cela vous encombrerait, ou risquerait de ne pas être bien compris...
Je vous vois comme un homme "ordinaire" et je suis émerveillé du Choix qu'a fait Dieu.
Des défauts vous devez bien en avoir, mais comme vous avez su tenir le cap !
Je relis toujours le même Message Libérateur dans La Révélation d'Arès, vous avez tout clarifié du Fond, rien n'en a dévié.
Vous le savez, je ne trouve pas que le terme "d'inconditionnalité" soit approprié envers un autre homme, même prophète  — un scepticisme au sens antique n'est-il pas praticable aussi envers vous, même avec une totale confiance ?— mais c'est une question de mot, je vous suis toujours resté fidèle, je suis vos enseignements, j'adapte et ajuste tout ce que je fais à ce que je saisis de vos orientations.
Tout cela met du temps à se dessiner, mais j'ai l'obstination.
Merci de m'avoir lu. Ceci est une confidence maladroite.
Laurent C. (du Périgord)


Réponse :
"...un scepticisme au sens antique n'est-il pas praticable aussi envers vous, même avec une totale confiance ?" demandez-vous.
Je réponds: "Bien sûr ! Et c'est même souhaitable."
Pour comprendre pourquoi je trouve le scepticisme souhaitable envers moi, il suffit de penser à tous ceux qui ont, pendant trente-six ans, raconté sur mon compte des choses mal comprises ou mal informées, des on-dit, des fantaisies ou des calomnies et qui, au lieu de raconter n'importe quoi, auraient mieux faits d'être sceptiques à mon égard, c'est-à-dire soucieux de se taire ou de réellement s'informer sur mon compte, de me rencontrer ou d'échanger une correspondance sérieuse avec moi, bref, de prendre des informations convenables, de les recouper et d'y réfléchir de façon dépassionnée.
Je souhaite vraiment que tous mes détracteurs soient des sceptiques honnêtes et intelligents.
Mais même quelqu'un qui comme vous n'est pas mon détracteur a le devoir de se suffire de ce qu'il constate réellement, ce qui est une attitude sceptique au sens philosophique positif. Merci d'être ainsi.


12mar10  106C15  
Depuis deux jours je réfléchis à cette entrée 106. Je sens le souci que vous y avez mis.
La qualification de christianisme appliquée à la foi des Pèlerins d'Arès est un sujet d'annonce ou d'affichage en même temps indispensable et très délicat, compte tenu des sens qu'a pris le christianisme depuis un millénaire et demi.
Je devine que si vous abordez aujourd'hui la question en face, c'est parce qu'elle se pose à la mission arésienne de façon pratique (Idéologiquement je pense que cette question n'a jamais soulevé de problème).
La divergence s'est produite quand les ambitieux qui avaient flairé le bon filon dans le courant chrétien en pleine expansion et qui allaient prendre l'église en mains ont compris qu'il était plus commode et plus impressionnant de déshumaniser Jésus et d'en faire un Dieu, le Dieu des Juifs s'immolant pour le salut de tous les pécheurs et de tous les pauvres gens qui pullulaient à l'époque et qui n'attendaint de secours que des idoles et des idées.
Et pavé dans la marre! Voilà La Révélation d'Arès qui réhumanise complètement Jésus, qui redonne tous pouvoirs de salvation aux hommes de chair et d'os, mais comment ces humains couverts de poils et qui perdent leurs dents vont-ils pouvoir revêtir à nouveau le manteau du christianisme pur et simple (Rév d'Arès 1/1) et remplacer le Jésus-Dieu factice ou angélique des églises ?
Il faut procéder à une reconstituion psychologique complète du Sauveur, qui est tout homme bon (tout pénitent), comme vous l'avez bien dit dans un article sur Noël. Qué boulot ! Je me mets à votre place. Je ne suis qu'un spectateur, mais j'avoue que le sujet me passionne et doit passionner beaucoup de monde qui observe dans le silence.
Vous avez vraiment une mission historique difficile. C'est ici, en fait, que vous attendez vraiment votre assemblée pour qu'elle prenne conscience de sa mission historique auprès de laquelle les réformes plus ou moins incomplètes qu'on voit dans le protestantisme ou les sectes ne sont rien. Le catholicisme est en voie de disparition, sous sa forme actuelle tout du moins. Il est allé trop dans la radicalité pour pouvoir se réformer.
Il faut évidemment revenir à une conscience psychologique de Jésus complètement réhumanisée. Ou plutôt, le sacré n'est plus spécialement dans Jésus et dans l'église, mais se trouve ailleurs, dans l'homme lui-même comme image et ressemblance du Créateur comme vous le soulignez souvent en vous référant à la Genèse (1/26-27).
Vous l'avez d'ailleurs très bien vu en disant que n'importe quel pénitent accompli est un christ. Jésus n'est qu'un Christ de référence (32/2) et je suppose qu'Abraham ou Isaïe ont été aussi des christs. Patrick C. (de Paris) [106C12] se trompe et pas qu'un peu, parce que beaucoup qui ne sont pas des Pèlerins d'Arès au sens actif ont lu La Révélation d'Arès.
Ludovic


13mar10  106C16
[manque probablement le début] ...à partager avec beaucoup (tant mieux!) de commentateurs de votre blog, je me sens chrétien de base, proche des hommes à tous les niveaux d'humanité, comme Jésus l'était il y a 2000 ans et en 1974 avec vous, un chrétien "pour qui "le salut est un miracle causé par des faits", donc "miracle à la portée de tout pénitent, à la portée de tous, miracle qui est communicatif puisque fondé sur l'amour qui est échange par nature".
Votre blog manifeste, je le vois, que pour beaucoup [de Pèlerins d'Arès], de consciences très diverses, la foi c'est vivre pour changer le monde, tout faire pour faire jaillir le bonheur de sa vie. J'en prends pour preuve le commentaire de Ludovic que vous publiez au moment où je lis (106C15) qui dit: "Il faut évidemment revenir à une conscience psychologique de Jésus complètement réhumanisée. Ou plutôt, le sacré n'est plus spécialement dans Jésus et dans l'église, mais se trouve ailleurs, dans l'homme lui-même comme image et ressemblance du Créateur comme vous le soulignez souvent en vous référant à la Genèse (1/26-27).
Vous l'avez d'ailleurs très bien vu en disant que "n'importe quel pénitent accompli est un christ."
"Qué boulot" assurément ! Et c'est tout le sens de notre existence humaine: gagner notre bonheur, élargir la vie au plan spirituel, faire tout en relation avec les autres pour le bonheur. Ce boulot n'est pas hors de proportion avec ce que chacun a à faire chaque jour: Si je vends, je fabrique, j'achète, je consomme, c'est pour mon bonheur et pour le bonheur de l'autre, de tout autre qui m'achète ce que je vends, qui consomme ce que je fabrique, et pour moi qui consomme ce qu'il me fabrique, etc. Nous ne vivons et n'agissons donc pas seulement pour "notre croûte", pour notre existence personnelle, limitée à soi et à un temps trop court, car si toutes nos "petites vies" sont courtes, c'est que nous n'avons cessé de compter des années, des partisans, des mètres carrés, des dollars, au lieu de nous embraser de cet amour qui n'a rien à voir avec le compte, c'est que le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité... (Rév.d'Arès 36/23), c'est que nous n'avons pas assez vu et fait ce qui est simple et vrai, comme Jésus l'avait compris et voulait y entraîner le monde.
Et nous en sommes là: Reprendre sa marche, vivre et enseigner le Sermon sur la montagne (Matthieu 5 à 7) à la lumière de La Révélation d'Arès (et la Bible et du Coran) entre villes et villages, places publiques et carrefours, à la moisson des mains tendues, des oreilles ouvertes, des consciences qui se réveillent, des âmes qui se construisent.
Cette moisson, ce labeur pour nous, petits géants des temps actuels (Rév.d'Arès 31/6), est une joie aussi bien qu'un "casse-croûte" (labeur). L'objectif se réalise dans le chemin même: le salut se construit déjà par la joie de chercher les frères dans le béton, la glue et les épines de ce monde, par le courage, l'espérance qui animent ce chemin, cette construction. Les gens que nous côtoyons sur les trottoirs et les marchés le sentent, le savent et souvent le disent: "Vous êtes si peu nombreux à faire ça, c'est courageux, je suis entièrement d'accord avec vous !" Alors mettez-vous en marche avec nous ! Le champ d'Israël où marchait et appelait Jésus s'est élargi jusqu'à nous. Nous avons à partager et réactiver la marche du peuple d'Abraham vers la Lumière (Isaïe ou Ésaïe 9/1).
Déjà la Lumière que vous nous transmettez par votre humilité et votre détermination devant la tâche, votre intelligence des relations pour construire ce monde entre nous tous, cette lumière cuit notre pain (Rév d'Arès xxi/10), c'est-à-dire que ces choses simples mais formidables (qui étonnent le monde quand nous allons dans les rues) que nous avons à faire sont plus faciles à faire avec vous et avec la si belle Révélation d'Arès, dont la parole coule dans nos veines, les choses à faire et à dire s'éclairent d'elles-mêmes. Alors des yeux s'illuminent, des mains se tendent.
Je viens de voir le film "Jésus de Montréal" qui a été tourné il y a plus de 20 ans. Le réalisateur et les acteurs qui ont fait ça avaient très bien compris que l'homme Jésus a fait ce que tout homme peut et doit faire pour vivre heureux pleinement, "step by step" (pas à pas) l'anglais ponctuant chaque moment d'enthousiasme de ce film québécois. Faire sa vie chaque jour, comme le cuisinier qui prépare humblement le grand banquet pour ses convives, c'est-à-dire pardonner pour maintenir la porte ouverte au changement, aimer sans frontières pour agrandir le cercle de notre bonheur de vivre avec les autres et dans un monde toujours plus large, faire la paix dans son cœur [et entre les hommes] pour entraîner le monde à grandir, se rendre libre de tout ce qui empêche de progresser dans la simplicité, la grandeur et la joie de vivre, penser avec l'œil du dedans pour trouver la lumière entre nous. La pénitence n'est pas nommée mais enseignée tout au long du dialogue, Le Sermon sur la montagne actualisé étant la base du scénario. Ce monde est semé par le Père (Rév.d'Arès 5/1) assurément.
La semence de la vie spirituelle, du goût du bien, de la force d'aimer, de sentir que notre vie est faite pour participer à la Création qui touche au fond de notre cœur comme aux limites de l'univers, est passé à travers les filets des princes du système (Rév d'Arès, Veillée 5), à travers les complications infinies que notre histoire a accumulées, mais qui ne sont que "macachoualou" devant notre amour et notre détermination à vouloir changer ce monde: Cela doit venir de la contraction de l'arabe "macache" = y a pas et de "oualou" = y a rien !
Merci à Myriam (106C10) d'écrire comme elle pense, cela me parle ! "Chariotte" doit vouloir dire "voiture" (charrette moderne) emprunté au film "les visiteurs" où on trouve des moyen-ageux tombés par erreur dans notre temps et dans la drôlerie des anachronismes. Nous sommes dans la culture de l'image. Le langage du Livre reçu en 1977 est très imagé: "le Bon (Jésus qui est le bon par excellence) ne vole pas" mais "marche comme l'araignée marche" (Rév d'Arès xiii/12) et il est roi du peuple entre la terre et l'arbre (xiii/14): entre la terre et l'arbre, il y a la racine, la racine du monde à venir, une bonne racine, le Bon, tous ceux qui voudront être cette bonne racine.
Bernard L. (de Bretagne)

P.S. — À propos du commentaire de Patricia 106C11, il se peut que ce "sens du sacré" [exprimé] par les gens de ce mouvement "Colibris" a pu être réveillé, attisé par les nombreuses occasions où des Pèlerins d'Arès ont abordé les amis de Pierre Rabhi et ont pu leur remettre La Révélation d'Arès. Ça paraît possible quand je ressens le ton spirituel de ce texte.


13mar10  106C17  
Ce soir, je médite l'entrée 106 — entrée typiquement arésienne ! — et les commentaires, surtout le commentaire de Ludovic qui parle de "reconstituer la psychologie du Sauveur" [106C15], problème auquel le frère Michel répond en gros depuis 1974 qu'il est son propre sauveur s'il fait pénitence en devenant un homme qui refuse de pécher et qui pratique le bien.
Une réponse à laquelle il ajoute même ici [dans l'entrée 106] un mot très important : "miracle", en disant que le salut fait par la pénitence est un miracle — en contraste avec le monde de mal où nous vivons, c'est vrai — et il fait allusion à "beaucoup d'autres miracles", voulant sûrement dire que l'homme d'amour, de pardon, de paix, etc., peut faire des miracles autant qu'il fait son salut.
J'accepte mieux cette perspective réellement spirituelle que la perspective de progrès social et moral que les Pèlerins d'Arès imprégnés de socialisme, la religion dominante depuis le milieu du XIXe s. faisaient ressortir dans leurs tracts.
Je me rappelle du frère Michel dans les années 90, dans la salle des théophanies au Pèlerinage, parlant aux pèlerins et leur disait qu'il ne fallait pas confondre la cause et l'effet et que s'il s'agissait de progrès social (il ajoutait peut-être moral), il y a des gens beaucoup plus compétents que les Pèlerins d'Arès. Il insistait sur le fait que les Pèlerins d'Arès ont une autre mission : spirituelle, beaucoup plus importante, pour laquelle ils s'efforcent de se rendre compétents par la pénitence. "Le monde social qui sortira de la vie spirituelle sera évidemment un monde de grand progrès, mais qui ne viendra pas par la lutte des classes ou la politique ou par l'économie," disait-il.
Je crois qu'il [le frère Michel] évitait le mot christianisme, parce que même sur beaucoup de Pèlerins d'Arès bien engagés ce mot avait un effet désagréable. Beaucoup avaient été éduqués dans le catholicisme — c'est le cas de mes parents qui m'envoyaient au catéchisme — et pour eux le Christ dont parlent les "chrétiens" n'était pas le Christ de La Révélation d'Arès 32/2, qui réhumanise Jésus (C'est moi né de Marie...), mais était une sorte d'idée insaisissable, une apparence humaine sans humanité véritable comme le croyaient les docètes et les marcionnistes qui n'ont jamais vraiment quitté l'église. Les Pèlerins d'Arès ne voulaient plus entendre parler du christianisme comme idéologie obscure, qui ne brillait que par l'or et l'argent des statues et des auréoles dans les églises comme l'icône qui illustre l'entrée 106. Le Christ était en somme la marionnette de l'église, que l'église agitait et le christianisme était cette agitation dans le baptême, la messe, la communion, l'absolution et les "bénédictions" comme dit Patrick [106C13]. Pour résumer le Christ — Christ ---> christianisme — c'est l'église et les Pèlerins d'Arès ne voulaient plus en entendre parler.
J'aime bien le terme "psychologie" dans "reconstitution de la psychologie du Sauveur" dans le commentaire 106C15, mais les Pèlerins d'Arès ne peuvent pas utiliser des mots comme ça dans la mission. Ils peuvent juste dire à l'homme de rencontre : "Le Sauveur, c'est toi !" Mais là on casse la passerelle que les croyants cherchent, parce que tous les croyants cherchent toujours une féérie, la passerelle avec le Sauveur qui vient du Ciel, qui vous frappe de sa baguette magique ou qui vous prend dans ses bras comme un bébé pour vous emporter. En fait, il faut avoir le courage de dire aux hommes que Dieu, c'est eux et qu'ils ne trouveront pas le repos éternel et ne changeront pas le monde par le socialisme, mais par ce Dieu-là qu'ils ont dans le sang dans leurs veines et dans la salive sur leur langue (Rév d'Arès viii/11, xxviii/15).
Le frère Michel a raison d'insister sur l'importance centrale qu'a le Sermon sur la Montagne [Matthieu ch 5 à 7]. C'est une Parole où on voit très bien Jésus comme prophète et non comme Dieu, mais qui nous donne par ce Sermon le moyen de redevenir Dieu, et qui est le vrai christianisme. Pourquoi ne pas missionner sur le thème: "Nous sommes encore les premiers chrétiens" ? Je m'exprime sûrement maladroitement.
J. R.


Réponse :
Voilà un commentaire très intéressant.
Je n'ai pas à commenter ce commentaire, si je peux dire, sinon pour dire qu'il souligne bien la difficulté qui est celle de la mission qui voudrait se distinguer, de façon bien tranchée, des religions, mais qui n'y arrive pas par des formules simples, parce que le problème posé n'est pas simple. Les formules qu'utilise la mission se succèdent donc sans se ressembler parce que le lien ou la cohérence entre elles n'est pas clair sans développement que la mission de rue, qui doit être brève, ne peut pas faire. Les Pèlerins d'Arès présentent ainsi au public une apparence d'inconsistance dont ils souffrent, se sentant incompris. C'est tout le mérite de la mission et c'est aussi ce qui la fera progresser dans la recherche d'une présentation brève mais très claire de la foi vraie, qu'elle n'a pas encore trouvée. Ça viendra, je n'en doute pas.
Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est ni un syncrétisme ni un œcuménisme, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire une doctrine-compromis et d'établir un rite-compromis qui ne retiendrait des religions que ce qu'elles ont en commun et qui est en accord avec la Parole d'Arès, mais il s'agit d'aller complètement au-delà ou de revenir complètement en-deça des religions, qui forment une longue parenthèse que le Créateur souhaite voir complètement disparaître.
Il s'agit d'établir ou rétablir la Vie. Mais il est difficile d'expliquer au public ce changement radical sans repères religieux que le public puisse comprendre. La mission se débat dans la grande difficulté qu'il y a à outrepasser de façon tranchée les variations diverses dans l'interprétation de la Parole qui se sont figées, momifiées, sous des formes particularistes étanches entre elles: judaïsme, christianismes, islam et même bouddhisme, sans se référer plus ou moins à ces particularismes.

Nos missionnaires tendent, et c'est dommage, à taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager à Arès et que c'est donc par la voie du christianisme premier — vous parlez de premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement. Même si elle est difficile et n'est pas à l'abri des confusions qu'elle peut créer, cette Voie est sans aucun doute la meilleure.

Je finis ma réponse en disant mon étonnement de trouver dans votre commentaire ces mots très rares de "docètes et marcionnistes." Je pense que vous les avez trouvés dans vos lectures, à moins que vous ayez fait de la théologie et de l'Histoire de l'Eglise et plus ou moins étudié les "hérésies" du christianisme d'église naissant. Ces mots méritent ici une petite explication pour les lecteurs du blog.
Comme on sait, la personne de Jésus fut l'objet de controverses diverses et acharnées dans les premiers siècles de notre ère. La thèse triomphante est celle de la trinité et du "Jésus vrai Dieu et vrai homme" du dogme de Nicée (325), devenue la doctrine officielle du "christianisme" d'église, contre la thèse d'Arius qui ne voyait en Jésus que l'homme, mais il y eut d'autres thèses à la même époque et notamment la thèse du Docétisme (du grec dokein = sembler, avoir l'apparence de) Les Docètes (2ème et 3ème siècle) affirmaient que le Christ ne pouvant être que Dieu lui-même n'avait pu vivre et souffrir sur terre qu'en apparence. Les Marcionnistes, disciples du théologien Marcion (2ème siècle), auteur de fameuses "Antithèses" qui décrivaient les contradictions entre le Dieu de l'Ancien testament et le Dieu salvateur de l'Evangile et expliquant selon lui la nécessité d'effacer de Jésus Christ le côté humain. J'abrège, bien sûr.
Il est tout à fait vrai que dans l'église, catholique, protestante ou orthodoxe, un grand nombre de fidèles voient Jésus Christ comme les Docètes et les Marcionnistes le voyaient, ce que vous appelez "une idée insaisissable," mais en raison des périls qui pèsent aujourd'hui sur l'existence même du chistianisme les églises ont d'autres soucis que de combattre les hérésies dans les cœurs de leurs fidèles, déjà bien contentes d'avoir de fidèles.
Nous sommes, Pèlerins d'Arès, tout à fait au-delà de ces controverses qui ne changent rien à la nécessité basale d'être bon, de pratiquer le bien, seul moyen de ramener en nous l'image et ressemblence du Créateur.


14mar10 106C18
Je fais partie de la "masse immergée de l'iceberg" de l'assemblée, comme vous dites, autrement dit je suis un "pèlerin d'Arès avec (très) petit p" [0097], en espérant chaque matin que j'aurai le courage de vous demander : "Je voudrais me joindre aux moissonneurs. Comment faire ?"
Je suis au moins un peu pénitent déjà. J'ai beaucoup combattu en moi et éliminé une tendance à mentir, à déniger, à être satisfait de moi, à ne voir les gens et les choses que du point de vue matériel ou sensuel comme les journaux et la télé.
Je me suis senti pousser une âme.
J'ai suivi votre votre blog depuis l'apparition sur le net de votre site michelpotay.info qui signale l'existence de freesoulblog.net. Derrière ces URI [adresses sur le réseau: michelpotay.info, freesoulblog.net] on sent votre humilité qui ne veut pas se substituer à la Parole de Dieu. L'inconvénient est que vous êtes difficile à trouver.
Vous avez eu raison d'appeler ce site de votre nom, parce que Révélation d'Arès (revelationdarès.com) embrouille un peu du fait qu'il y a diverses sensibilités qui s'expriment dans ces sites, les uns insistant sur certains points, d'autres sur d'autres points, qui font sentir des vécus différents et mêmes des interprétation un peu décalées. Avec michelpotay.info, on sait que c'est la façon de voir de Michel Potay, le témoin.
Ce site michelpotay.info est-il achevé ? La page d'index indique toujours que le site est en cours de construction.
Concernant le christianisme, sujet de l'article [#106], j'ai toujours senti sur votre enseignement le sceau du christianisme.
Mais il faut beaucoup de "développements", en effet, pour ne pas laisser un doute sur le sens que vous donnez au mot.
Peut-on rendre sensible en deux minutes ce que le vrai christianisme auquel il faut revenir par le chemin de La Révélation d'Arès ? Le dégel ne peut pas s'effectuer en deux minutes, nulle part sur terre, et le chritisnisme vrai très simple, mais enterré dans la glace des siècles, des églises et des habitudes de penser, a besoin de temps pour réapparaître.
Moi, je suis un homme guéri des habitudes de penser, ma petite pénitence a fait son œuvre et continue, mais avant de connaître cette fête dans le cœur et de sentir ce parfum [Rév d'Arès 30/11], avant d'être à mon aise avec un mot comme christianisme, j'ai dû passer par le dégel.
C'est vrai, c'est dans le christianisme vrai que réside l'espoir de guérir du mal et de comprendre que la vie humaine n'est pas faite pour ce qu'on la fait au XXIe siècle.
Kristof


Réponse :
Non, mon site michelpotay.info n'est pas terminé.
Entre autres améliorations, outre la page d'index, j'ai prévu le remaniement de la première page "Introduction" : "La Liberté Spirituelle..." pour y introduire, précisément, l'idée et le mot de chrétien ou christianisme.
Étant seul pour le faire, tout vient lentement — je le déplore, le temps me manque toujours — mais cela viendra.
Si vous souhaitez rejoindre la mission la plus proche de votre domicile (s'il y en a une, je ne sais pas où vous habitez), n'hésitez pas à me l'écrire.
Comme vous le savez, nous sommes des croyants libres et nous ne disposons pas d'un pool apostolique central qui pourrait informer, faire profiter de l'expérience acquise, ceux qui souhaitent se lancer dans la moisson. Le projet de la "Maison des Faucons" n'a jamais vu le jour. Cela, j'en ai bien conscience, pose un problème à tous ceux qui comme vous, s'ils sont isolés, n'ont qu'une idée vague de l'apostolat. Alors, faites confiance à votre foi et à votre intuition pour commencer ! Vous semblez avoir très bien compris beaucoup de choses. Au moins, vous ne prendrez pas nos mauvaises habitudes, car nous en avons sûrement.


14mar10 106C19
Disciple de l'enseignement de Gandhi, j'avoue que depuis quelques années mon attention est attirée par votre personne et votre mouvement, s'il répercute bien votre personne, ce que je ne sais pas, mais qui ne me semble pas évident quand je rencontre vos moissonneurs. Brèves et même très brèves rencontres, je l'avoue.
Il y a des similitudes profondes avec Gandhi, homme lui-même complexe et parfois déroutant, un homme véritable et vrai,  dans des cadres de circonstances et d'époque tout à fait différents. Je crois que Gandhi vous aurait aimé et aurait voulu vous rencontrer, mais les prophètes ne se rencontrent pas. La solitude est leur destin.
J'aurais moi-même voulu vous parler, au moins vous entendre, mais d'un contact avec une de vos missions j'ai appris que c'était impossible, que vous ne donniez jamais de conférences publiques.
En lisant ce blog attentivement (il y a beaucoup à lire, mais voir la naissance d'une spiritualité — je ne dis pas religion, vous n'aimez pas le mot — qui sera historique est impressionnant) j'ai compris que l'absence de public-relation et d'organisation de promotion dans votre assemblée ne l'avait pas permis. On ne peut pas se promouvoir tout seul; même un comédien a besoin d'un agent, un politicien d'un parti, un professeur de l'organisation académique.
Je bénis donc la Force qui a agi pour qu'Internet existe de votre vivant et vous donne un moyen de communication, même pauvre ou très pauvre. La preuve, la campagne électorale qui nous conduit aux urnes aujourd'hui dimanche ne s'est pas faite par Internet. Le discours politique ou seulement philanthropique est impossible par Internet. C'est pourquoi Internet est encore libre dans les démocraties. Sinon, il serait sous contrôle comme il l'est déjà en Chine ou en Birmanie.
Je crois que ce qui a caractérisé Jésus, le christianisme des premiers disciples, est l'amour et la paix et la combinaison des deux qui est la tolérance et c'est sur ce point que le christianisme institutionnel [l'église] a raté son rendez-vous avec le vrai christianisme et avec l'Histoire. La ligne de conduite du Muhatma Gandhi était aussi un christianisme. Il n'utilisait pas le mot, parce que le vocabulaire hindou ou plutôt djaïnn a ses propres définissants (ahimsa, etc.), mais il lisait les Évangiles.
Même si l'on se réduit au Sermon sur la Montagne (La Révélation d'Arès à une autre dimension par-dessus le marché) on s'aperçoit en l'étudiant qu'il n'a rien de sommaire. Il est normal que la mission de réhabilitation du christianisme connaisse les difficultés de promouvoir le non-sommaire, le complexe.

Malgré tout, il faut être vite repéré et on vous repère mal. Il manque à votre mouvement une ligne directrice, un panneau indicateur, un étendard. Pour moi il a trois couleurs: Dieu (en s'effondrant sous les balles de l'assassin le 30 janvier 1948, Gandhi murmura: "Rama !", c'est-à-dire Dieu, tout y revient toujours), Jésus son messager et le Message surnaturellement descendu en 1974 et 1977. Il ne faut pas que le moissonneur mette la burqa sur le surnaturel ! L'apparition d'Arès n'a rien de privé, rien de honteux, elle est belle, et surtout en en parlant dès le départ il [le moissonneur] évitera beaucoup de malentendus et d'inutiles "tours autour du pot".
L'idée de pénitence, mot qui résume l'attitude du premier chrétien, qui abandonne le mal et même sa famille, si elle [la famille] reste attachée au mal, pour faire le bien, échappe à le compréhension immédiate d'un esprit moderne. "Pénitence" peut servir de plaque sur la porte pour intriguer ceux qui passent, pour qu'ils s'arrêtent et poussent la porte, mais ensuite il faut expliquer et c'est à quoi votre blog se consacre.
On voit bien à travers ce blog votre fidélité rigoureuse à l'idéal issu de La Révélation d'Arès. J'aime beaucoup ça.
Pourquoi ne vous a-t-on pas entendu ? C'est vraiment dommage. On sent derrière vos lignes un homme d'action, soucieux d'efficacité tout en restant dans le vrai, c'est-à-dire disant à peu près: "Efficacité, oui, mais pas de cynisme. La fin de justifie pas les moyens." C''est pour ça que, tout seul, vous êtes resté discret avec raison, parce que pour le discours public vous auriez eu besoin d'un brain-trust promorionnel, parce qu'il n'est pas facile de n'utiliser que des moyens honnêtes à notre époque malhonnête, parce que les moyens malhonnêtes engendrent la malhonnêteté, jamais le Bien, et il faut être assez nombreux et bien unis pour y réfléchir et viser juste.
Il faut promouvoir le "christianisme simple et vrai" comme dit le titre de cette page.
Olivier S.


14mar10 106C20
J'ai été heureux de voir reprendre vie à votre blog après une absence inquiétante [?] Je me demande toujours si ce que je dis à un quelconque intérêt, nul que je suis !
Cependant, il m'arrive de ne pas être sûr de comprendre, alors hop, je saisi la chance que j'ai de pouvoir m'exprimer.
Vous dite "un Pèlerin d'Ares est un chrétien pour qui le salut est un miracle causé par des faits, non par des mots ..." , alors qu'il me semblait que le créateur voulait que l'on parle avant tout, mais sans sortir du cadre de sa Sainteté [Rév d'Arès 12/4] et de sa Parole bien sûr, comme si c'était cela qui allait changer le monde.
Je pense qu'il ne faut sous estimer la puissance de la parole est donc des mots, c'est un peut ce qui fait de vous un Dieu.
Encore faut t'il parler et la je vous rejoins dans l'idée tout du moins, ainsi que tous les très grands prophètes, comme vous, qui ont fait la volonté du Père.
J'aime tout particulièrement le passage de la Bible ou l'ange dit à Abraham à peut prés ceci : "Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel ! parce tu à fait cela, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemie. Toutes les nations de la terre voudront être bénies en ta postérité, parce tu as obéis à ma voix."
Le Christ à mon sens a rappelé qu'il ne fallait pas oublier l'amour, le fond. 
Bien sûr, mon commentaire est un peut réduit pour exprimer tout cela, et je m'en excuse.
Je vous admire et vous remercie pour ce que vous faites, peut être un jour serai je un Pèlerin d'Ares ?
Aminadab


14mar10  106C21  
Sur votre blog en 106C17 [Réponse à J.R.], vous dîtes hier :

"Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est ni un syncrétisme ni un œcuménisme, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire une doctrine-compromis et d'établir un rite-compromis qui ne retiendrait des religions que ce qu'elles ont en commun et qui est en accord avec la Parole d'Arès, mais il s'agit d'aller complètement au-delà ou de revenir complètement en-deça des religions, qui forment une longue parenthèse que le Créateur souhaite voir complètement disparaître.
Il s'agit d'établir ou rétablir la Vie. Mais il est difficile d'expliquer au public ce changement radical sans repères religieux que le public puisse comprendre. La mission se débat dans la grande difficulté qu'il y a à outrepasser de façon tranchée les variations diverses dans l'interprétation de la Parole qui se sont figées, momifiées, sous des formes particularistes étanches entre elles: judaïsme, christianismes, islam et même bouddhisme, sans se référer plus ou moins à ces particularismes.
Nos missionnaires tendent, et c'est dommage, à taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager à Arès et que c'est donc par la voie du christianisme premier — vous parlez de premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement. Même si elle est difficile et n'est pas à l'abri des confusions qu'elle peut créer, cette Voie est sans aucun doute la meilleure."

Mon parcours et mon intuition me font voir les choses autrement pour le dernier paragraphe, et uniquement pour ce dernier.
Le passage vers le Tout-Autre s'opère peut-être le mieux par la voie du christianisme premier, mais cela s'adresse à ceux engagés dans la pénitence. Pour la mission, c'est autre chose, me semble-t-il. Pour toucher au premier contact, je pense que le blé mûr à moissonner est surtout dans les anciens croyants qui ont compris d'eux-même le manque de vie spirituelle des églises, sans toutefois abandonner leur espérance d'amour ou de monde changé. Ce sont souvent des croyants en la politique ou la science, croyants vagues en Dieu, agnostiques ou athées.
Pour eux, il me semble que le premier message de contact est plus efficace lorsqu'il insiste sur un appel à la réflexion libre hors des stéréotypes, et à l'expérimentation personnelle de la pénitence, tel que par exemple mon papier joint, qui commence par :
"Réenchantez votre vie ! Soyez praticien(ne) de la bonté, hors des sentiers battus ! [...]"
Parler de Jésus comme messager à Arès est secondaire pour moi, dans ce premier contact, où il s'agît d'abord de réveiller la vie spirituelle en chacun, sans forcément convaincre immédiatement de la réalité des événements d'Arès [...].
Patrick T.


Réponse :
Mon blog est privé, il n'exprime que ma façon de voir. Votre E-mail, dont un extrait apparaît ici, est également privé, je sais, mais je sais aussi que vous ne m'en voudrez pas de le publier comme commentaire, parce que vous me permettez ainsi de rappeler mon respect total de l'opinion de chaque moissonneur sur sa façon de moissonner.
Je ne suis jamais intervenu, sauf quand il s'agissait d'égarements manifestes, dans les choix de thèmes et de procédés missionnaires de mes frères et sœurs, car je n'ai aucune prétention à l'efficacité et à l'expression optimales dans ce domaine pratique, dont je connais les difficultés pour avoir non seulement été moi-même missionnaire de rue, mais aussi le premier missionnaire de rue dès 1975.
Vous me demandez ce que je pense de votre projet missionnaire. Ce que je pense vous le saviez avant même de me le demander, puisqu'en fait votre E-mail conteste mon message répondant à J.R. (106C17) La réponse que je peux vous faire, c'est cela même que vous citez et que vous contestez.
Mais je ne le prends pas mal du tout. C'est peut-être vous qui avez raison et moi qui ai tort.
Ma mission des dernière années 70 et des premières années 80 portait essentiellement sur Jésus apparu à Arès et non sur la seule vie spirituelle détachée du contexte surnaturel de La Révélation d'Arès (à l'époqie L'Évangile Donné à Arès) et c'est ainsi que j'ai rassemblé beaucoup des premiers frères et sœurs de l'assemblée. Je persiste à penser que c'est une bonne voie, mais si vous réussissez, sans citer la source surnaturelle d'Arès, à réveiller beaucoup de pénitents, à faire naître des âmes, je serai le premier à m'en réjouir. Alléluia !
Il y a une importante mission de Pèlerins d'Arès à proximité de chez vous, vous devriez en discuter avec elle. Il s'agit de frères et sœurs qui sont comme vous sur le terrain.


14mar10  106C22
Jésus le prophète de l'amour évangélique, dont est né le christianisme, est revenu à Arès en 1974 pour nous rappeler que ce n'est pas par des doctrines, des dogmes, des lois religieuses, des sacrements, des systèmes fondés sur une hiérarchie (Rév.d'Arès 16/1) que le monde reviendra en Éden, mais par la liberté absolu, le bien ré-hânimé [de hâ = âme] en nous, le retour à l'image et ressemblance (Genèse 1/27) [qui consiste] tout simplement à 'être bon par la pénitence.
Jésus qui dès sa troisième apparition [Rév d'Arès Veillée 3] dénonce la récupération du christianisme naissant, après son assassinat  tragique, par la déloyauté des princes du cultes, des rois blanc : Je ne me suis pas donné de masque, Je n'ai pas établi un rang de princes devant Moi pour Me cacher la Face... J'ai couronné tous Mes Fidèles (Rév.d'Arès 3/4 à 9).
Mikal depuis 36 ans en fait de même. Il est monté sur le Parvis (Rév d'Arès 2/16) à l'exemple de Jésus, modèle de pénitence. Il s'embrase quotidiennement par son exemple, sa pénitence d'amour pour l'homme son frère.
Il y aurait 2,23 milliards de chrétiens dans le monde, chrétiens dont la foi est sous l'emprise des princes du culte, ce qui me fais penser à la Veillée 13 annotations: "Faire la moisson des pénitents potentiels qui pullulent, comme le gravier des mers, c'est inviter ce monde qui se croit moderne, mais qui est moralement vieux, à faire un passage radical vers un nouveau monde (28/7), Jésus un mortel comme nous, ressuscité, éternisé celui à qui Le Père de l'Univers a accordé spectaculairement la perpétuité charnelle, car il a atteint le plus haut niveau de la pénitence (33/11) a été fait un Dieu pour montrer au monde que tout homme, quel qu'il soit, peut devenir par sa volonté un christ (2/13,32/2), image et ressemblance du Père positive et créatrice. En se manifestant à Arès en 1974 Jésus fait la preuve de la résurrection que la Divinité est en tout hommes sur terre, que la foi n'est pas simplement l'expression d'une croyance, c'est une énergie créatrice notamment créatrice de soi par la pénitence (33/11), du retour au bien et du monde par la moisson, c'est à dire la recherche d'autres pénitents (Annot: bilingue xxxviii.7). Nous sommes les artisans de notre propre Grâce et de notre salut (annot 39). Nous ne vaincrons pas le mal sans l'association de l'amour et des hommes de bien (annot 38) nos sœurs et frères chrétiens, juifs, musulmans sont prisonniers des systèmes religieux. Notre devoir avec amour, patience, mesure, constance, est de leur transmettre la Parole, les amener à réfléchir, vivre un christianisme pur par l'exemple de l'amour, du pardon, de la fraternité universelle, si nous sommes de grands pénitents, ils sentiront bien au fond d'eux, car, nous sommes tous programmé(es) pour sentir la Vérité (Veillée 4) et surtout faits pour la vie spirituelle."
Hier, lors de la Moisson, c'est-à-dire la recherche des pénitents des épis mûrs (Veillées 4, 5, 6, 13, 15, 31, 35, 37, 38) avec notre soeur Nicole D, nous avons parlé avec deux jeunes femmes à qui je venais de poser cette question de notre frère Bernard dlF : "Avez-vous mis au point dans votre vie, votre quotidien, des trucs, des stratégies pour rester dans le bien, le positif ?" Question qui fonctionne très bien. Des réactions immédiates d'ouverture. Les jeunes femmes s'expriment : " Oui, nous le faisons." Nous parlons de La Révélation d'Arès. L'un d'elle dit: "Je suis chrétienne!" Je réponds: "Nous sommes aussi sommes des chrétiens sans les dogmes, libres, etc." Elle est interpellés. Son amie répond: "Je suis musulmane !" Je dis : "Nous sommes chrétiens et faisons alliance avec nos sœurs et frères musulmans aussi, l'essentiel est de faire le bien, etc." Elles ne sont pas restées indifférentes. Puissent des fruits nous rejoindre !
Merci Mikal.
Didier.Br


14mar10  106C23
S'il faut parler du "christianisme originel", il faut parler de Jésus et, excusez du peu ! il y a là un écueil que vous ne voyez pas, il me semble. C'est que Jésus est aujourd'hui pour le public plus mythique que réellement historique.
Vous êtes un homme âgé qui vécut sa jeunesse en des temps où beaucoup de gens croyaient encore dans le Jésus historique, comme on croit en Attila ou en Charlemagne, mais maintenant peu de gens y croient. D'ailleurs, n'avez-vous pas dit vous-même que lorsque vous êtes trouvé au détour d'une porte face à Jésus, la nuit du 14 au 15 janvier 1974, vous avez cru que c'était Abraham ? Abraham, dont personne et pas même vous, je pense, ne croit qu'il a existé.
Que sait-on de Jésus ? L'homme raisonnable que vous êtes sait bien qu'on ne sait rien de lui ou pas grand chose de sûr. En "Terre Sainte" on n'a retrouvé aucune trace archéologique du personnage. Les gens que je connais me disent que Jésus Christ a été inventé pour aider les hommes à accepter la mort en croyant que Jésus les attend de l'autre côté. Vous n'avez pas réalisé que croire en Jésus Christ aujourd'hui est s'exposer à passer pour un débile.
Je sais ce que vous allez me répondre : "Flavius Josèphe [historien antique] a mentionné deux fois Jésus dans ses "Antiquités Judaïques" au chapitre 18 : "En ce temps-là un homme sage naquit, s'il faut l'appeler un homme. Il accomplit des actes étonnants et devint un maître pour les gens qui acceptaient la vérité avec passion. Il convainquit un grand nombre de juifs et de grecs. Le Christ, c'était lui. Après qu'il fut accusé par les notables et condamné par Pilate à être crucifié, ceux qui l'aimaient continuèrent de l'aimer quand même. Il leur apparut le troisième jour et aujourd'hui le peuple qu'on appelle chrétien n'a pas disparu." Les exégètes les plus sérieux disent que les termes "le Christ", "s'il faut l'appeler un homme" et "il leur apparut le troisième jour" ont été ajoutés plus tard par des copistes chrétiens. Ce texte n'est pas fiable, tous les spécialistes des textes antiques, même catholiques ou protestants, sont d'accord là-dessus..
Bref, il n'y a pas de preuve historique convaincante de l'existence de Jésus.
Pour cette raison, je trouve que Patrick T. |106C21] a raison. Il vaut mieux ne pas parler de Jésus et du christianisme. Il faut faire ce que vous avez fait jusqu'à maintenant: Présenter La Révélation d'Arès comme plateforme de lancement d'un réarmement spirituel ou moral, qui ouvre la voie à une façon non politique de réformer ce monde en glissade permanente vers le mal, cela on peut vous l'accorder.
Jean-Luc D.


Réponse :
Jésus disait: Si vous perdez le sel, avec quoi donnerez-vous la saveur (à la nourriture spirituelle) ? (Marc 9/50, Luc 14/34). Vous êtes les sel de la terre ! (Matthieu 5/13).
Le sel de la terre,
c'est justement la manifestation surnaturelle du Créateur qui redonne à l'homme sa vraie signification, celle d'être une parcelle de l'Univers où le Père a placé, dans la matière, dans la chair, son image et ressemblance (Génèse 1/27). La signification du surnaturel, c'est celle du partage toujours possible entre le Créateur et la créature d'un plan de bonheur dans sa transcendance toute divine.
Vous ne redonnerez pas à la terre ce bonheur (Éden) sans redonner à l'homme son sel, sa part de Dieu.
Ceci dit, je n'ai pas besoin de Flavius Josèphe (37-97) pour être convaincu de l'existence historique de Jésus. Nul n'ignore les ajouts faits par des copistes chrétiens aux documents en question, ajouts qui n'avaient pas pour intention de renforcer le témoignage de l'historien, témoignage suffisant en soi, mais de faire croire que le dogme trinitaire de Jésus, fils de Dieu et Dieu lui-même, était déjà historiquement évident.
Le texte de Flavius Josèphe sans les ajouts suffit pour en faire un document historique attestant que, vers l'an 75 ou 80 de notre ère, quand l'historien écrivt ses "Antiquités Juives", l'historicité de Jésus était patente, même si les documents officiels romains n'en font pas mention, simplement parce que pour l'administration romaine Jésus était un menu fretin de rebelle, éliminé comme il se devait à leurs yeux, qui ne valait pas une citation. A-t-on gardé dans les archives administratives de la France traces de tous les Algériens, Indochinois, Malgaches ou Sénégalais exécutés pour rebellion au temps de la colonisation ? Sûrement pas. Pour les Romains Jésus n'était qu'un bougnoule du fond de la Méditerranée, rebelle au système comme des milliers d'autres avant et après lui.
Je suis convaincu de l'existence historique de Jésus, parce que celui qui m'apparut la nuit du 14 au 15 janvier 1974 avait des traits et une stature qui en faisaient un homme au sens le plus identifiable du terme, c'est-à-dire ne ressemblant qu'à lui-même, alors que, s'il n'avait été qu'un "esprit", il aurait eu, je suppose, une sorte d'aspect anthropoïde standard sans caractère personnalisé, qui aurait eu cette impersonnalité plus ou moins courante sur les icônes..
De toute façon, La Révélation d'Arès m'a été révélée dans les circonstances que j'ai décrites et taire son origine surnaturelle est oublier que cette origine surnaturelle fait elle-même partie du Message. C'est amputer le Message et tromper le monde. C'est, de plus, une bonne occasion de rappeler aux hommes que Jésus a vraiment historiquement existé, que son témoin, Michel Potay, est honnêtement et raisonnablement convaincu que le Jésus historique lui ait apparu, ressuscité mais en chair et en os, un homme bien typé, et que toute espérance doit repartir de là. Une grande partie du monde restera-t-elle incrédule ? Bien sûr, mais nous sommes envoyés rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1),non le monde entier.


14mar10  106C24  
On doit donc remettre les nippes de Jésus, que les bidasses romains se jouaient aux dés au pied de la croix ?
Mais ces nippes sont tout simplement celles du hippie de l'époque. Vous savez que si les hippies n'ont pas été exécutés dans les années 1970, c'est parce que le système avait changé de méthode d'élimination. C'est tout. Nos hippies modernes ont été éliminés d'autres façons. Le pouvoir n'aime pas ce genre de mouvement qui prêche le retour à la nature, à l'amour, à la paix, à l'indifférence face aux agents des impôts. Le système n'aime pas les gens qui crient: "Dépouillez-vous ! N'ayez plus rien que vos nippes !" Parce que qu'est-ce que le système peut prendre à des gens qui n'ont plus que "le besoin de ne pas avoir", comme vous aviez dit, je ne sais plus où, mais c'était bien dit.
Je pense que vous avez bien vu que si l'on réduit Jésus à ce qu'il prêchait idéologiquement parlant, on réduit son message à un mouvement hippie. Il y en a toujours eu. Robin des Bois ? Un hippie avec un arc et des flèches défendant les paumés ! François Villon n'était qu'un hippie qui échappa à la corde parce qu'il était le fils d'un notable ou bien vu par quelques érudits de l'université de Paris.
Il faut hisser Jésus au-dessus de cette condition, en faire autre chose qu'un prédicateur de la paix, de l'amour, de la justice, du partage, autre chose qu'un Jean Ferrat ou qu'une génération Woodstock "peace and love" de l'évangile. Pour ça, une seule chose à faire: Rappeler qu'il est le Messager de Dieu et qu'il est revenu parler à Arès. C'est pour cette raison, je pense, que l'église l'a divinisé. Sinon, la figure de Jésus n'aurait pas résisté au temps.
Il faut une idole. Puisque vous, frère Michel, ne voulez pas être une idole, il faut faire de Jésus l'idole, mais quelque chose de nouveau. Quelque chose qui paraisse "nouveau, ça vient de sortir !"
L'église est allée trop loin: Jésus-Dieu, rien que ça ! Elle a raté son coup, parce que pour imposer une énormité pareille, sauf aux jobards, il faut couper les têtes réfléchies, brûler les hérétiques et instituer la terreur religieuse. Ça ne peut pas durer indéfiniment. Je suis d'accord par contre qu'on ne peut pas réduire Jésus à des mots. Il faut dire: Il est revenu ! Il vit !
Il faut brandir La Révélation d'Arès devant les passant en disant: Voilà ce que vous dit Jésus !
Si on veut être trop sage, si on veut prêcher sans radicaliser son prêche, la mission des Pèlerins d'Arès va s'en aller en eau de boudin.
Laurent Ch.


15mar10  106C25
Depuis que [prénom du fils] a un ordinateur, mon mari, que La Révélation d'Arès fait rigoler, lit votre blog.
Pardi !
Il dit qu'on y apprend toujours quelque chose de "superintelligent" et que ça lui donne de la matière pour la conversation.
Il dit que c'est dommage qu'un homme comme vous "se perde dans ce cinéma incroyable d'apparitions."
Il me prend pour une gobe-mouche, mais je tiens bon.
Hier dimanche, il est resté à la maison (jour de vote) et il a lu votre article 0106 sur l'ordinateur de [prénom du fils].
Il a explosé. Depuis quelques articles du blog il trouve que vous glissez dans l'illumination [sans doute illuminisme].
En lisant "christianisme simple et vrai" il a poussé des cris : "Le revoilà avec ses conneries. Il a même mis une image de première communion (l'icône). Quand est-ce qu'il reviendra aux sujets intéressants ?"
Mais pour moi vous avez raison. Si vous vous cantonnez dans les sujets où se cantonne la presse et les bavardages de tous les jours, vous arriverez à faire de [prénom du mari] un pèlerin d'Arès (avec petit p), parce qu'il vous trouve sympa (en plus, vous l'impressionnez un peu quand même), mais où ça vous mènera-t-il et où ça le mènera-t-il ?"
Nulle part.
Je lui dis : "La Révélation d'Arès n'est pas un terrain de boules, pas un club de copains. La Révélation d'Arès a pas été envoyée du Ciel (il rigole) pour faire de nous un syndicat de la justice sociale."
Je suis d'accord avec l'article [0106]. Si on escamote que La Révélation d'Arès vient du Ciel, on ne fera pas rigoler les gens, mais on réduira Jésus à une leçon de bonne conduite, alors que le bonheur ne peut pas exister sans que le Cœur de Dieu et le cœur de l'homme battent ensemble.
Je suis d'accord qu'il ne faut pas cacher que nous croyons dans un "christianisme simple et vrai".
Bravo et merci, frère Michel. J'ai longtemps passé pour une dinde qui dit des prières pour les morts et les malades, mais vous me donnez du poids dans la discussion et même du poids tout court. La nuit maintenant [prénom du mari] me cherche dans le lit [...]
C'est mon fils qui vous envoie ce message. C'est mon fils (des fois c'est mon mari quand même) qui met votre blog à l'écran. Je ne sais pas me servir d'un ordinateur.
A.


15mar10  106C26  
J'aime bien votre réponse 106C23 sur le sel de la terre.
On peut voir l'Évangile de Jésus comme un appel à la démocracie, à l'égalité des droits et à la fraternité entre citoyens, mais ça ne veut rien dire. De nos jours tout système politique, une démocracie douce et tolérante ou une dictature, prévoit dans sa constitution l'égalité des droits et des devoirs et la fraternité entre les citoyens. L'égalité des droits et la fraternité n'épargnent à personne d'être soumis à un pouvoir.
Alors, quitte à être soumis à un pouvoir, j'aime autant avoir le pouvoir de la Parole au-dessus de moi que le pouvoir de Sarkozy, de Castro ou du Pape. Cela obligera les gens à s'autogérer plutôt qu'à confier leur destin à des ambitieux qui les mènent par le bout du nez avec les media à leur botte.
J'opte pour le "christianisme simple et vrai" sous le Souffle de La Révélation d'Arès qui dit: Tu ne commanderas à personne [Rév d'Arès 36/19].
Xavier B.


16mar10  106C27
Comme souvent votre nouvelle entrée est remarquable dans ce sens qu’elle rappelle ou prépare le lecteur de ce blog à intégrer l’idée que le christianisme n’a pas encore commencé et que le pèlerin d’Arès est en quelque sorte  "l’homme ou la femme qui se propose de rejoindre les rangs des chrétiens portés disparus depuis les débuts mêmes du christianisme, mais qui sont toujours vivants dans les cœurs et dans l’espérance universelle."
Vous dites également : "Comme le salut est communicatif par nature, puisque fondé sur l’amour qui est échange par nature, le pénitent est aussi moissonneur de pénitents. C’est par cette moisson que le monde changera en bien (Rév d’Arès 28/7). La foi du Pèlerin d’Arès est donc aussi hautement apostolique et, par là, bien chrétienne"
En effet, la moisson est, au même titre que la pénitence, centrale dans la vie d’un pèlerin d’Arès, mais comme vous le rappelez dans une réponse à J.R. (commentaire 106C17), les missionnaires peinent à trouver la bonne formule de leur foi, car "ils tendent (vous dites) à taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager à Arès et que c'est donc par la voie du christianisme premier  que le passage vers le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement."
Je rajouterai également que cette difficulté procède d’une pénitence en construction d’inégal niveau entre les missionnaires et qu’elle influe (la pénitence) forcément sur la manière de transmettre la Vie et de rassembler autour de la notion radicale de changement du monde (Rév. d’Arès 28/7).
J’ai pu constater au niveau local que certains moissonneurs concevaient la mission comme un moyen exclusif de trouver de nouveaux Pèlerins d’Arès alors que la Veillée 25 de La Révélation d’Arès nous mets en garde contre ce prosélytisme ou cet amour sélectif. Je ne les juge pas. Moi-même je tombe quelques fois dans ce travers hérité du système religieux, politique et idéologique.
Le Créateur ne dit-Il pas par la bouche de Jésus : Ne dis pas aux étranger : Joignez-vous à mes assemblées ! Avec elles je vous aimerai ; avec elles je vous conduirai sur les Rivages de la Vie ! (Mais) dis-leur : Étrangers, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs… (Rév. d’Arès 25/3-4).
Bien qu’il soit tout à fait légitime et même souhaitable de faire grandir les rangs de nos assemblées, je pense que cette orientation se fera  naturellement, mais qu’il importe avant tout de faire passer la vie spirituelle, le partage, l’amour, la joie, la liberté à tout le monde sans distinction même et surtout envers les détracteurs de La Révélation d’Arès et les individus qui y sont indifférents.
En même temps, nous devons faire comprendre au public que nous n’y arriverons pas tout seuls et qu’ils doivent nous aider à trouver la voie du changement.
Je pense que c’est la clef de notre réussite.
Pour moi c’est donc avant tout une question de maturité spirituelle et la pénitence tout comme l’éducation prend du temps et passe forcément surtout dans nos générations par d’inévitables erreurs.
Par ailleurs, je pense que le fait de nous identifier aux premiers chrétiens est juste mais que tant que cette foi ne sera pas vécue pleinement, il sera difficile d’opérer ce renversement sémantique et qu’aux yeux du monde il serait peut-être moins ambigu de nous présenter comme un mouvement s’apparentant à la foi abrahamique, une foi qui dépasse les connotations religieuses que l’homme du commun voit dans le terme chrétien.
De toute façon, frère Michel, comme vous l’avez souligné à maintes reprises, nous ne sommes pas attachés au culte des mots. Nous nous sentons chrétien avec un chrétien, musulman avec un musulman, juif avec un juif, et même athée avec un athée, et l’essentiel se situe dans la pratique du bien et le renoncement au mal. D’où la difficulté de nous présenter au public dans des formules brèves.
Votre entrée 106 est cependant très intéressante car elle réhabilite le vrai sens du terme chrétien.
Merci pour cet éclairage.
Fabrice M.


16mar10  106C28
Il faut certainement redonner au mot chrétien son vrai sens, comme il faut également le redonner au mot islam dont la racine sémitique "slm" donne le mot paix, Salam ou shalom : l'islam, une relation pacifiée avec Le Créateur. C'est probablement à ceux que le monde identifie comme chrétiens et comme musulmans de redonner leurs sens respectifs à ces mots.
Personnellement, je ne me ressens pas spécialement comme chrétien. Je n'ai jamais trouvé utile de me revendiquer comme tel dans la mission publique, et je ne me sens pas davantage à l'aise dans une expression comme "Pèlerin d'Arès" même si je comprends le besoin qu'a le monde de donner des noms pour nous ranger dans leurs cases mentales.
Ma vie spirituelle n'a pas à choisir un camp. Je me ressens autant comme juif que comme bouddhiste, musulman ou chrétien (par ordre chronologique) parce que j'aime ces hommes dont des religions se réclament, j'écoute leur enseignement en écartant tous les ajouts et erreurs que la culture a entassé sur eux, j'essaie de comprendre leur exemple en étudiant le contexte historique dans lequel ils ont vécu et agi. J'essaie donc de retrouver le chemin qu'ils ont indiqué, la Voie Droite (expression du Coran) ou le Noble Sentier (expression du Bouddha).
J'écarte aussi tout syncrétisme ou amalgame car la Voie est une voie d'accomplissement et non de cogitation, elle trouve son sens dans la vie quotidienne.
C'est Jésus, le prophète ressuscité, que le Père Créateur a envoyé pour révéler la première partie du Saint Livre de notre génération, il y a des raisons que nous pouvons deviner et d'autres que nous ne connaissons pas. L'homme Michel que Dieu a appelé comme prophète était un chrétien très impliqué dans cette religion. Jésus n'a pas laissé ses os en terre et pouvait se manifester dans sa chair ressuscitée, il parle en paraboles comme il le faisait en araméen il y a deux mille ans, et ces paraboles sont probablement bien adaptées à notre mentalité (les hommes qui découvrent La Révélation d'Arès restent longtemps plus à l'aise avec la langue de l'Évangile).
Voilà quelques raisons évidentes, il y en a peut-être d'autres.
Mais Dieu par le Coran nous recommande de ne faire aucune différence entre Ses Messagers et j'essaie de m'en tenir à cette ligne. C'est uniquement pour des raisons pratiques que je me sens plus proche de certains, en premier lieu du prophète Mikal parce que je connais directement son exemple et son enseignement et que je me sens moins proche d'Abraham ou de Zoroastre que je connais assez mal.
Mais s'il fallait me revendiquer davantage d'un Messager bien connu du monde, je parlerais alors plutôt de Mouhamad et c'est ce que je fais le plus souvent dans la mission publique car je suis scandalisé par l'ignorance et le mépris sous lequel ce prophète est enseveli dans notre société occidentale. J'aime Mouhamad, le plus écouté des messagers de Dieu, le plus sage (Rév d’Arès 2/9) et, même si je ne comprends pas l'arabe, j'aime entendre le Coran et réciter moi même les quelques sourates courtes que je peux vocaliser.
Le problème évidemment est la crédibilité auprès de mes frères musulmans car je résiste à l'acculturation arabe qu'ils associent au Coran, je n'ai aucunement l'intention de me réclamer d'un prénom arabe.
Mais suis-je davantage crédible auprès de mes frères chrétiens ? Un peu plus car mon père génétique m'a fait baptiser catholique à l'âge vénérable de quatre jours, mais ce n'est pas pour cela que les chrétiens européens m'écoutent avec plus d'attention, c'est parce que je suis né dans la même culture qu'eux.
Ma foi a suivi une démarche de sceptique, pour reprendre votre entrée précédente [#0105]. J'ai d'abord étudié les diverses religions et longuement réfléchi à la question de l'existence d'un Dieu Créateur et de Ses Liens avec nous, puis j'ai fait un choix de raison, celui de considérer que l'existence de Dieu était plus probable que son inexistence et d'en tirer toutes les conséquences, dont un choix de vie, celui de m'ouvrir à Cet Inconnu. Ma foi sceptique a alors changé de nature, car je vis maintenant avec Dieu même si je ne Le vois pas comme je vois mes frères humains.
Cette vie avec Dieu est profondément ressentie, bien plus fortement que n'importe quelle conviction intellectuelle, et le meilleur parallèle est celui de ma vie de couple. J'ai choisi mon épouse — c'est plutôt elle qui m'a choisi — et je ne me demande pas tous les jours si elle m'aime vraiment. Si un jour elle m'annonce sérieusement qu'elle ne veut plus poursuivre l'aventure de la vie avec moi, ou si je découvre suffisamment de preuves accablantes de son renoncement, alors je changerai de chemin. Il en est de même avec Dieu: S'Il m'annonce de manière convaincante qu'Il ne veut plus de notre relation, alors je changerai ma vie spirituelle. Mais pour le moment, je n'ai rien vu venir.
Dans le même esprit j'ai reconnu en Mikal un prophète comme je l'avais fait pour Mouhamad et Jésus avant de découvrir La Révélation d'Arès, J'attends des éléments déterminants de preuve que je me suis trompé et comme pour Dieu, j'estime comme hautement improbable que cela arrive.
Je suivrai donc au sens spirituel le guide que Dieu nous a envoyé, mais dois-je pour autant "rejoindre les rangs des chrétiens portés disparus depuis les débuts mêmes du christianisme" ?
Ceux qui se pensent comme Pèlerins d'Arès doivent mettre en œuvre l'alliance fraternelle (Rév d’Arès 35/11) avec les juifs, les musulmans et les athées.
Notre vie spirituelle est d'accomplissement de la bonification du monde et s'adapte à la manière dont le monde nous voit.
Comment notre milliard de frères se réclamant de l'Islam comprendra-t-il ce positionnement de chrétien originel ?
Est-ce que notre milliard de frères chrétiens nous acceptera mieux ainsi comme des leurs ?
Le bruit d'homme, yhoudi, mousselmi, christane (Rév d’Arès xxxii/8)
Je m'interroge.
Milang Gompeng


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire qui est aussi un beau témoignage.
Je crois que beaucoup parmi ceux qui ont pris La Révélation d'Arès comme axe d'espérance vivent intimement leur foi comme vous la vivez, plus ou moins et aux tendances personnelles près.
Seulement, le problème qui est posé chaque jour au Pèlerins d'Arès, ou, si vous préférez, au membre du petit reste, ainsi que Jésus, l'envoyé du Père à Arès, a défini cette pieuse gente apostolique, n'est pas d'ordre personnel, il est d'ordre apostolique. Autrement dit, pour reprendre les mots mêmes de la Parole d'Arès, à la pénitence, strictement personnelle, s'accole la moisson d'autres pénitents.
Dès lors se pose un problème de communication avec le monde. Communiquer avec le monde impose un sacrifice, celui de la mutilation inévitable du tout que vous vivez intérieurement, dont témoigne très bien votre commentaire, afin de vous en tenir, dans la communication, à des repères identifiables par l'homme dans la foule.
Ce problème s'est sûrement posé au Père lui-même.
Le Père aurait pu, au lieu de Jésus, m'envoyer Muhammad, ou Bouddha, ou Isaïe, etc. Il aurait peut-être aussi pu m'envoyer un collège de tous ces prophètes réunis qui m'auraient, en chœur ou à tour de rôle, adressé La Révélation d'Arès.
Il n'a pas fait cela. Dans sa Sagesse immense Il savait qu'il y avait un problème de communication avec le pécheur que j'étais, abruti par une culture séculaire, et qu'il fallait ponctuer sa Révélation de 1974 de repères pour moi identifiables, à commencer par le révélateur.
Alors, il m'a envoyé Jésus. Jésus ressuscité, état ressuscité qui est un message en soi. Il m'a, autrement dit, envoyé le "christianisme simple et vrai", dont je parle ici. Jésus a certes parlé de Mouhamad, d'Abraham, etc., mais ce ne sont pas ceux-là qui apparurent devant l'homme que j'étais.
Ne pensez-vous pas que la difficulté que la mission a très souvent rencontrée et qu'elle a essayé de contourner de cent façons (mission morale, mission sociale, mission de spiritualité générale, etc.) est que nous avons essayé de dépasser cette Sagesse, d'oublier que c'est Jésus, le premier apparu à Arès, qui avait été envoyé... renvoyé... au monde ?
Nous sommes, à cause de notre oubli de Jésus et de son "christianime simple et vrai" ou de notre hâte à montrer du dépassement, souvent tombés dans l'inconsistance, non inconsistance intérieure (votre commentaire n'est guère inconsistant) mais inconsistance aux yeux et aux oreilles de l'homme de la foule.
Il y a bien un problème de communication et nous n'y avons pas suffisamment travaillé.
Je montre ici qu'il faut au moins repartir du départ même que Père a donné à sa Révélation d'Arès. Si nous arrivons à montrer en même temps ou presque en même temps que nous sommes (ou nous efforçons d'être) des croyants complètement au-delà ou complètement en-deçà des religions — un saut de plusieurs millénaires est sans repères instantanés ! — ce qui est jusqu'à présent insituable dans la communication immédiate et brève de la mission, alors, nous arriverons à tout ce que je souhaite.
Nous sommes Ailleurs — ou En-Deçà et Au-Delà — et avec le Tout-Autre, mais comment le dire et être compris en quelques mots sans passer par le repère Jésus (pour nos contrées tout du moins) ?


16mar10  106C29
Laurent Ch [106C24] évoque Jean Ferrat, qu'on enterre cette semaine, en voulant dire que le combat que les Pèlerins d'Arès poursuivent n'est pas celui que poursuivit cet auteur-chanteur, qui était "de tous les combats", mais politiques et de gauche exclusivement. Notre combat n'est ni politique, ni de gauiche, ni de droite, il est du "christianisme simple et vrai", comme le dit si bien l'article 0106 du blog.
Mais j'ai entendu des commentaires sur Jean Ferrat tout ce week-end et j'en ai appris quelque chose que je ne savais pas et qui, question media, rapproche de vous, Frère Michel, cet homme que fut Jean Ferrat.
Sur un point qui n'est pas le moins important pour des hommes de combat.
J'ai appris que Jean Ferrat était depuis longtemps "censuré" et "interdit de radio et de télévision" à cause de sa poésie dérangeante, depuis plus de trente ans. Cela m'a ramené à vous, frère Michel, vous qui, parce que vous dérangez aussi, n'avez pas trouvé d'éditeur pour La Révélation d'Arès. Vous êtes aussi, depuis 1974, "censuré" et "interdit de radio et de télévision".
On a tendance à croire qu'un événement comme La Révélation d'Arès ne peut pas rester caché dans un monde où les agences de presse diffusent les nouvelles au lance-rocket et qu'un homme comme son témoin, vous Frère Michel ne peut pas rester censuré, vous qui en outre êtes un homme pas ordinaire qui a tant de choses à dire très intéressantes (même pour des incroyants comme ce blog le prouve ; on y lit des commentaires d'incroyants).
On se trompe. Comme le dit une introduction de La Révélation d'Arès (je ne sais plus si c'est celle de 1984 ou celle de 1995) il existe en France une censure qui n'est pas officielle, mais qui agit en permanence comme un fantôme sans dire son nom. Ce que vous appelez "la conspiration du silence".
Cela n'a certainement pas facilité votre tâche, frère Michel. Vous avez pour ainsi dire combattu sans armes ou simplement muni du bâton de la mission de rue contre des bombardiers atomiques. Je vous tire mon chapeau.
Après tout, ce fut la même chose pour Jésus et les premiers chrétiens, dont parle ce blog, On ne leur donna une existence officielle que beaucoup plus tard.
Marie-Annick


16mar10  106C30
Changer tout en vivant, vivre tout en recherchant le bon, le bien, au fond de soi. Cette connexion me semble propre au  créateur de soi, qui sait qu’il peut se créer lui-même et créer le monde tout en choisissant la manière profonde dont il vit.
"Le christianisme simple et vrai"  me semble  tout  entier dans cet accomplissement qui mêle vie ordinaire humaine et vie au fond de soi propre, mêlant sa vie de communion avec sa propre individualité, sentant le bonheur des autres et le sien comme interdépendants.
Comme le chrétien doit se maîtriser lui-même, sentir le monde à partir de sa propre individualité, il ne peut pas se simplifier dans des réflexes communautaires de type communistes, ou monacal? ou d’église, sans perdre ce qui fait l’essence même de la possibilité de changer ce monde, son entière responsabilité, une remise en jeu, à chacune de ses actions. Il doit continuellement savoir où il en est, faire attention à ce qu’il sent, à ce qu’il vit, savoir si ses choix, c’est bien lui qui les fait. Il ne peut jamais faire l’ablation de son libre-arbitre sans risquer de perdre la conscience de lui-même.
Le christianisme d’église a fait perdre à ses fidèle l’importance de la vitalité de leur libre arbitre, d’où une passivité face au mal, au monde dont il est très dur de se défaire.
Le petit reste (Rév d’Arès 24,1), ce sont ceux qui n’ont pas peur de ce retour de leur responsabilité et même de la rechercher, de la mettre en lumière, dans tout ce qui se passe dans le monde, car c’est cela le point d’appui de leur pénitence, sur lequel ils peuvent agir sans contraindre leur prochain. Quand des individualités se mettront ainsi à réfléchir-agir avec humilité, à trouver le point d’appui de leur volonté d’être qui n’entrave rien de la liberté de leur prochain, le monde changera beaucoup plus vite. De même les connexions naturelles avec le prochain se feront consciemment de manière plus solide, car s’appuyant sur les libre- arbitres de chacun.
Il y a toujours dans les actions collectives une faiblesse résultant de décisions de groupe qu’on ne comprend pas individuellement. Les pénitents échapperont à cette faiblesse. J’ai beaucoup appris personnellement de bilans de libre arbitre que j’ai fait de manière répétés et systématiques, où j’étudiais ma responsabilité dans les problèmes du monde ainsi que mes marges de manœuvre d’action et de changement. Le respect total de la liberté absolue d’autrui m’est toujours apparu comme une condition primordiale du "christianisme simple et vrai".
Je me suis personnellement toujours senti chrétien et même avant de lire La Révélation d’Arès. Je me définissais à 19 ans  comme anarchiste chrétien ayant bien vu l’impossibilité du chef dans "le christianisme simple et vrai", qu’on peut comprendre  facilement des évangiles palestinien. De même quand j’ai lu La Révélation d’Arès la première fois, j’ai bien vu que c’était le même Jésus qui parlait, je n’ai vu aucune rupture de mentalité.
Maintenant, avec La Révélation d’Arès et grâce au magnifique travail de Mikal,  les chrétiens d’église ne peuvent plus esquiver la cohérence des Écritures telle qu’elle est mise en évidence par La Révélation d’Arès. À nous de lui donner de "la chair et des muscles" pour qu’elle deviennent encore plus qu’incontournables, enviables.
Il y a 1 an et demi je suis allé avec une pancarte "Jésus à parlé à Arès" à la moisson et je me suis aperçu que jésus est toujours le « signe contesté » (Article de la revue "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel des années 80)  entraînant tour à tour une attraction très forte chez certains et un rejet violent à moitié irrationnel chez d’autres.
Je ferai attention à ne pas oublier de mentionner le fait des apparitions surnaturelle de Jésus, d’une manière ou d’une autre,  sur mes tracts dorénavant, l’ayant fait longtemps et ne le  faisant plus depuis peu de  temps.
B. dlF.


16mar10  106C31
Je voudrais vous raconter cette petite histoire, si vous voulez bien, frère Michel.
C'est une scène à laquelle j'ai assisté et dont le souvenir trottine dans ma tête.
L'autre jour, empruntant le parvis de l'imposante cathédrale de ma ville, je vois, devant l'édifice, monsieur le curé avec un groupe de bambins hauts comme trois pommes.
Avec des gestes très théâtraux, amplifiés par le port d'une large pèlerine, il leur parle de ce lieu, de ce qu'on y faisait.
Je vois les visages des enfants faire des efforts pour paraître sérieux et attentifs.
Soudain, surgit sur le parvis une camionnette rouge vif sur laquelle était écrit "Le Cirque Zavatta fils". Elle était ornée d'un clown rigolo.
Une voix puissante invitait, par haut-parleur, à assister aux représentations.
La camionnette prenait son temps, elle roulait lentement.
Alors ce fut la débandade parmi les gamins dont la mine devint joyeuse et rieuse.
Monsieur le curé, quand à lui, jeta un regard noir, très très noir au conducteur !
Liliane Y.


Réponse :
La pèlerine n'étant plus portée par le clergé depuis longtemps, ce curé n'était probablement pas de la première jeunesse.
Ce pauvre vieux curé s'efforçait de donner à des enfants ce qu'il pouvait du spirituel, tel qu'il le concevait à sa manière ecclesiastique qui, certes, n'est pas la meilleure, mais qui vaut mieux que le vide spirituel à peu près total dans lequel la jeunesse est plongée aujourd'hui.
Même nous, Pèlerins d'Arès, si nous étions en train d'expliquer à des enfants l'origine créée, édénique, génésiaque, de la race humaine à laquelle ils appartiennent et la pénitence qu'il nous faut faire pour y ramener ce monde (c.-à-d. pour changer ce monde), nous n'empêcherions pas la dissipation immédiate des bambins au passage d'une camionnette de cirque appelant la population à venir voir les clowns.
Je n'ai pas envie de me moquer de ce vieux curé. Je m'étonne seulement qu'il ait "jeté un regard noir, très très noir, au conducteur" de la camionnette rouge du Cirque Zavatta Fils, oubliant qu'il avait été un bambin, lui aussi.
Il y a un moment pour tout et, quand on enseigne à des enfants l'existence de choses sérieuses autres que les jeux de ce monde, il faut avec sagesse les isoler, le temps (pas trop long) de cet enseignement, de tout ce qui sur la voie publique peut survenir pour les distraire.


16mar10  106C32
Dans votre réponse 106C17 vous écrivez :

"Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est ni un syncrétisme ni un œcuménisme, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire une doctrine-compromis et d'établir un rite-compromis qui ne retiendrait des religions que ce qu'elles ont en commun et qui est en accord avec la Parole d'Arès, mais il s'agit d'aller complètement au-delà ou de revenir complètement en-deça des religions, qui forment une longue parenthèse que le Créateur souhaite voir complètement disparaître.
Il s'agit d'établir ou rétablir la Vie. Mais il est difficile d'expliquer au public ce changement radical sans repères religieux que le public puisse comprendre. La mission se débat dans la grande difficulté qu'il y a à outrepasser de façon tranchée les variations diverses dans l'interprétation de la Parole qui se sont figées, momifiées, sous des formes particularistes étanches entre elles: judaïsme, christianismes, islam et même bouddhisme, sans se référer plus ou moins à ces particularismes.
Nos missionnaires tendent, et c'est dommage, à taire que c'est Jésus qui a été envoyé comme Messager à Arès et que c'est donc par la voie du christianisme premier — vous parlez de premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement. Même si elle est difficile et n'est pas à l'abri des confusions qu'elle peut créer, cette Voie est sans aucun doute la meilleure."

En 2005, travaillant [à préparer] une mission et des tracts avec deux frères sur le [thème du] christianisme, nous vous avions soumis deux tracts, un qui reprenait celui de la mission "L'Œil S'Ouvre" de 1988 pour ainsi dire mot pour mot, relooké sans être réécrit et vous nous l’avez fait remarquer. Vous nous avez écrit que ce qui restait bon, c’était l’idée du christianisme non réalisé et de la lutte qu’il fallait reprendre et d’autres choses, mais qu’il fallait le réécrire complètement. Un autre que nous avions crée en mettant: "Jésus est revenu parler",  vous le trouviez meilleur, mais nous mettions également sur ce tract que  La Révélation d’Arès était  l’évènement le plus important depuis la Bible et le Coran (ce qui avait été utilisé sur la couverture de l’édition bilingue de 1995) et que vous nous disiez dépassé 10 ans plus tard. Vous nous encouragiez à travailler notre langage et à nous adapter aux changements de  mentalités très rapides dans nos temps hypermédiatisés pour  relancer la vie spirituelle.
Je comprends par votre entrée 106 combien il nous faut nous remettre à l’ouvrage en redonnant au christianisme sa fraîcheur et profondeur première tout en affichant, si j’ose dire, notre chrétienté originelle… à double titres... puisque Jésus est bien revenu parler à Arès.
Fafa Rendol


Réponse :
Vous avez bien perçu l'une des intentions mises dans mon entrée de blog 106.
En vous encourageant à réécrire vos tracts, je ne remettais pas du tout en question les deux faits que vous citiez, qui forment le substrat perpétuel de notre message au monde, à savoir que le "christianisme simple et vrai des origines n'a pas commencé" et que "La Révélation d'Arès est l'événement le plus important depuis la Bible et le Coran."
Je voulais vous pousser à créer vous-mêmes et à recréer sans cesse votre propre expression de ces faits, à les faire vivre en somme, afin de ne pas tomber dans les stéréotypes, leitmotivs et refrains qu'utilisent les missions des Évangélistes, des Témoins de Jéhovah, etc., et qui ôtent beaucoup de vie créatrice et de joie à ce qu'ils veulent transmettre. La foi ne suffit pas à l'apôtre ; il doit la faire vivre.
Voyez-vous, depuis que nous nous sommes mariés, sœur Christiane et moi, en 1968, pendant 42 ans donc, j'ai chaque jour dit à mon épouse que je l'aimais. Je ne le lui ai jamais dit deux fois de la même façon. Chaque matin je lui dis que je l'aime comme si je venais de m'éprendre d'elle et que notre amour était nouveau avec tout le merveilleux du nouveau. De cette façon, notre amour est aussi frais et enthousiaste, aussi romantique, aujourd'hui qu'il le fut quand nous nous éprîment l'un de l'autre en 1966-67.
C'est la même chose pour dire au monde que nous l'aimons et que nous avons un message pour lui.


16mar10  106C33
Dans ce[tte entrée de] blog 106, les intervenants [les commentateurs] parlent beaucoup de Jésus.
Certes, en 1974 il est venu 40 fois, mais il est venu préparer le frère Michel à se changer pour que le Créateur puisse le visiter [quatre ans plus tard, à la fin de 1977].
Dieu, Allah ou Yaweh, est venu cinq fois.
C’est quand même quelque chose ! 
Ça vaut peut-être qu’on n’oublie pas d’en parler !
Il est le Semeur alors que Yéchou [Jésus] est, du XX° siècle, le premier moissonneur. Ça fait une différence, non ?
Comme chez les Cathos et les Protestants, Dieu est relégué par beaucoup aux oubliettes.
Quelle que soit la photo de Yëchou — molle ou virile — même si elle représente un exemplaire exceptionnel de l’humanité, elle n’égale pas l'Étalé (Rév d'Arès ii/4), qui déclare : Je parle le bruit d'homme. (Pourtant) Je suis l'Eau Forte ; pas de poumon dans Moi. Le(s) monde(s) tourne(nt) dans Moi. La bouche d'homme J'entre (de)dans. Je serre, Je serre comme le clou (II/20-21), manifestant la Souffrance qu’Il S’impose pour venir rappeler que l’homme doit se construire une âme en faisant le Bien.
Notre moisson est imparfaite, parce que nous n’avons pas écouté le prophète.
C’est ainsi !
Alors, au lieu d’ergoter, écoutons le !
Écoutons aussi l’Ange de la plage d’Arès qui nous avertit tous :"Mais je suis là; je vois tes actes bons et tes actes mauvais. Je vois tes hardiesses pour le Maître de tout et je vois tes lâchetés" (La Révélation d'Arès, édition bilingue 1995, page 370)
Berni Zacharie


16mar10  106C34
Je suis missionnaire (individualiste) dans la rue comme un ectoplasme dans des ruines.
Alors, j'ai la tentation de me donner une existence pour les gens que je croise. Je n'hésite pas à me rendre intéressant en évoquant des vœux que tout le monde fait: le bonheur, l'amour universel et tutti quanti. Je me tais sur Dieu er les apparitions d'Arès. Alors, bien sûr, on trouve mes idées charmantes.
Mais les idées charmantes ne sont jamais engageantes, parce que pour s'engager il faut dire "oui !" à des idées auxquelles d'autres (presque tout le monde) disent "merde !" On ne dit jamais "merde !" à des idées charmantes et je ne trouve par conséquent personne pour me dire "oui !"
Ce n'est pas avec ma mission que vous grossirez les rangs du petit reste, pauvre frère Michel.
J'en ai honte. J'ai ai encore plus honte quand je lis votre article [#0106]. J'ai compris l'appel du pied.
Je vais faire un effort.
Tad


16mar10  106C35  
Je ne peux écouter "Jean Ferrat chante Aragon" sans penser à mon frère.
Lorsque nous habitions ensemble à [ville des bords de Loire], c'était Aragon-Ferrat tous les jours et nous ne nous en lassions pas. "Un jour viendra où les hommes s'aimeront" était sa favorite.
Pensée pour ce poète simple, cet homme qui aimait tant les hommes et qui avait un réel espoir qu'un jour l'homme se transfigugerait pour faire fleurir une humanité de bonheur.
Ce jour n'est peu être pas si loin.
Espèrons-le et provoquons le !
L'homme a tant de force d'aimer en lui.
Qu'attend-il pour se lever et accomplir le vrai miracle de la vie, qui est tout simplement d'aimer ?
P.


Réponse :
À côté de ses chansons très politisées ou du moins très engagées, très "lutte des classes", il est vrai que Jean Ferrat a chanté une espérance évangélique, chrétienne au sens du "christianisme simple et vrai." Merci de la rappeler.


17mar10  106C36
La Révélation Divine d’Arès — expression utilisée au début des années 80 par certains missionnaires — confirme sur le Fond la Bible et Le Coran, tout en réhabilitant des points de Vérité dénaturés. Par exemple le dogme de la trinité : Les docteurs M’ont façonné un dieu à trois têtes pour étonner les faibles […] (Rév d’Arès 23/7) .L’homme Jésus n’est pas Dieu ; c’est le Christ qui est Dieu, […] (Rév d’Arès 32/2)
Elle dit aussi en substance que, malgré l’intervention et le rappel des prophètes, la Parole du Créateur reste inaccomplie, en l’occurrence ici le Sermon sur la Montagne, l’enseignement de Jésus, qui avec l’espérance de la Résurrection (Rév d’Arès9/3, 10/8) forment les bases du vrai Christianisme.
Des Pèlerins d’Arès, réunis naturellement autour du frère Michel, prophète du Créateur, s’engagent à accomplir [La Révélation d'Arès] librement dans leur vie de tous les jours et à inviter les hommes de Bien à leur emboîter le pas pour reconstruire un jour Éden (Rév d’Arès 35/3).
C’est ce que je m’efforce de faire.
Nicaise


17mar10  106C37
Vivre le vrai christianisme est une chose, créer une religion en est une autre, un pas vitre franchi. Il faut rester vigilant et prudent par rapport à ça !
Vous avez divisé les gens en catégorie et aujourd'hui vous affirmez clairement le nouveau christianisme.
Vous n'auriez pu faire cette entrée si, au préalable, vous n'aviez créé des classifications ?
La classification est un risque ou un besoin (que je respecte) que vous avez pris, mais qui peut s'avérer négatif, même à travers le mot christianisme qui contient aujourd'hui beaucoup d'erreur et d'horreur (comme toutes les religions d'ailleurs).
Vous en faites oublier aujourd'hui tous les incroyants qui changent leur cœur et agissent pour changer le monde. Tout est tourné que vers la croyance et tend à une nouvelle religion. C'est mon ressenti ou plus exactement ma crainte. Et j'espère me tromper totalement.
Affirmer que Jésus a fondé le Christianisme, je ne sais pas, je trouve cela culotté !
Il n'a pas eu le temps à mon avis de fonder quoi que ce soit, sa mission ayant duré 1 an. Et on ne sait même pas si c'était son but final.
J'ai un grand respect pour vous, Frère Michel, qui avez retransmis La Révélation d'Arès, mais ne voyez-vous pas le danger qu'un esprit religieux puisse surgir ? Esprit religieux qui attache, catégorise, demande obéissance, entretient tout manichéisme, mais aussi malheureusement, comme tout esprit conditionné, exclut ou (si le mot paraît fort) rejette ceux qui pourraient un jour leur apporter une vision plus haute pourquoi pas.
Il y a des gens dehors qui à cause de cela ne pourront pas aider ou apporter, parce qu'avec cet esprit de caste qui est créé, il sera demandé de se convertir. Pas maintenant certes mais à la longue oui. Et c'est ça qui fait la différence avec ce que je lis dans toute La Révélation d'Arès.
Seuls les croyants sont valorisés à Arès. On en oublierait presque que le monde a évolué grâce à l'apport de gens qui ont refusé tout conditionnement, tout esprit de caste, qui ont été au-delà des idées reçues et préjugés, en pensant en tout premier lieu à l'humain, au bien-être pour tous les humains.
Ce sont les gens ouverts qui acceptent toute façon de croire et aussi toute non-croyance à un dieu, à un dogme ou autre. C'est grâce à tout cet ensemble de gens, croyants en Dieu et respectant toutes les religions ainsi que les incroyants qui se remettent en question, que Dieu a pu au fil du temps, revenir parler aux hommes à Arès.
Maryse


Réponse :
Votre commentaire finit en donnant une définition, incomplète mais correcte en esprit, du christianisme simple et vrai :
"Ce sont les gens ouverts qui acceptent toute façon de croire et aussi toute non-croyance à un dieu, à un dogme ou autre. C'est grâce à tout cet ensemble de gens, croyants en Dieu et respectant toutes les religions ainsi que les incroyants qui se remettent en question, que Dieu a pu au fil du temps, revenir parler aux hommes à Arès."
Quant à moi, je n'ai jamais "divisé (vous dites bien "divisé" ?) les gens en catégories" ni "créé une religion."
Je dois, d'un point de vue pratique et raisonnable, discerner ceux qui peuvent m'aider et œuvrer en affinité et directement avec moi de ceux qui ne le peuvent pas, mais je ne nie pas les mérites des "gens" qui vivent et œuvrent indépendamment de moi et probablement de façon plus exemplaire. Quant à "créer une religion", c'est-à-dire une organisation réglementée qui voue aux ténèbres de l'erreur les infidèles, c'est la chose la plus invraisemblable et la plus stupide que j'ai entendue, mais vous n'êtes pas la seule à me soupçonner de telles intentions, loin de là.
D'un point de vue global je suis chargé de répandre La Révélation d'Arès, ce que vous faites vous-même de votre côté, si je comprends bien votre commentaire. D'un point de vue pratique, je suis aussi envoyé rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) et je suis leur frère aîné, mais vous qui êtes une femme bonne, dévouée à l'humanité, une véritable pénitente au sens que donne à ce mot, d'après ce que je comprends, vous serez sûrement plus justifiée que moi qui ne peux pas faire mieux que m'efforcer d'être pénitent et qui reste un pécheur.
Quant à Jésus il est bien le fondateur du christianisme, fondé sur son enseignement, même si le mot christianisme n'apparut qu'après sa disparition terrestre comme le zoroastrisme, le mosaïsme, le platonisme, le cartésianisme furent fondés par Zoroastre, Moïse, Platon et Descartes, même si ces mots n'apparurent que plusieurs siècles après les disparitions de ces personnages.
Mais peut-être voulez-vous seulement contribuer à la vie de ce blog en disant quelque chose, peu importe quoi, et de l'intérêt que vous portez ainsi à mon blog je vous remercie.


17mar10  106C38
Dans votre réponse à Fafa Randol [106C32] je lis que vous dites à votre femme (sœur Christiane) que vous l'aimez chaque matin d'une façon différente et que ça doit être la même chose pour la mission, qu'elle doit varier sa façon de dire ce qu'elle a à dire au public.
Mais "chaque matin" ?
Comment vais-je refaire mon tract chaque jour ?
Je pense que vous voulez dire : Il faut changer le tract seulement de temps en temps.
Schwob


Réponse :
Évidemment.


17mar10  106C39  
Marie-Annick [106C29] rappelle, ce que vous rappelez aussi par moments dans ce blog, que vous êtes "censuré et interdit de radio et de télévision". Je suis permanent dans l'administration parisienne d'une importante société de gens de savoir et de lettres, avec lesquels j'ai des rapports bureaucratiques quotidiens, au siège ou à leur domicile quelquefois, et je crois avoir compris pourquoi vous êtes ignoré, souvent même voué aux gémonies, et pourquoi vous le resterez longtemps.
C'est parce que tout le monde s'est peu à peu inspiré de vous, de votre Révélation d'Arès et de vos écrits accompagnant cette Révélation ou édités séparément ("Le Pèlerin d'Arès", ce blog). Vous faire connaître du public et lui faire connaître votre œuvre telle qu'elle est par des articles, des reportages, des interviews, des livres, serait faire découvrir au public que vous avez été d'une grande influence au cours des trois décennies écoulées et vous donner une indésirable importance.
Autrement dit, vous avez été pillé et les pilleurs ne tiennent pas à laisser apparaître où ils ont volé leurs idées et leurs mots.
Je me suis trouvé un jour, il y a une dizaine d'années, chez un homme de lettres éminent qui, souffrant, ne pouvait plus sortir de chez lui et décédé depuis, pour lui apporter un dossier. Il m'a reçu dans son cabinet de travail, son grand bureau couvert de papiers et de livres. J'ai vu, ouvert devant ses yeux, une reliure de photocopies des pages d'un de vos "Pèlerin d'Arès" (livre, mais je n'ai pas identifié l'année) dont j'ai bien reconnu le titre courant [titre en haut de page].
Vous n'ignorez pas ce pillage, d'ailleurs. Vous avez raconté cette anecdote (je ne sais plus dans quel ouvrage) qui m'avait frappé, parce que je suis dauphinois et je connais bien Grenoble : Dans les années 80, un aspirant Pèlerin d'Arès était lié d'amitié personnelle avec le curé de la Paroisse st-Jean-Baptiste à Grenoble. Un dimanche, ce futur Pèlerin d'Arès et sa femme vont à la messe dans cette église en forme de cirque très moderne et bien connue. Ils écoutent le sermon par le curé. Stupéfaction ! Ils reconnaissent presque mot pour mot un long passage d'une de vos préfaces ou des "Notes et Réflexions" alors éditées dans l'édition "intégrale" de La Révélation d'Arès de 1984. Le curé avait juste "catholicisé" quelques mots du texte. L'aspirant Pèlerin d'Arès après la messe en fit la remarque au curé qui ne nia pas, disant, je crois, que les bons écrits spirituels appartiennent à tout le monde. Vos écrits étaient déjà utilisés dans les années 80 par les gens de religion et on sait qu'ils l'ont été par beaucoup d'autres.
Voilà pourquoi vous n'êtes pas près de sortir de l'ombre.
D'ailleurs, Jésus et le christianisme n'ont pas été sans inspirer, parfois au mot à mot, les religions et les philosophies des temps antiques postérieurs.
Je sais que vous ne vous attribuez pas le mérite de vos pensées, qu'avec modestie vous attribuez à Celui qui vous les inspire à travers sa Parole, mais je pense que ce que je dis ici mérite d'être retenu parmi les causes possibles, sûrement plus compliquées, de la "conspiration du silence".
Charles


18mar10  106C40
Vous dites dans votre réponse au commentaire 16mar10 106C28 :
"Ne pensez-vous pas que la difficulté que la mission a très souvent rencontrée et qu'elle a essayé de contourner de cent façons (mission morale, mission sociale, mission de spiritualité générale, etc.) est que nous avons essayé de dépasser cette Sagesse, d'oublier que c'est Jésus, le premier apparu à Arès, qui avait été envoyé... renvoyé... au monde ?"
Oui, pour moi vous avez tout à fait raison. J'abonde dans votre sens.
On pourrait citer plusieurs passages de La Révélation d’Arès qui vont clairement dans ce sens.
Et l’expérience apostolique que nous avons acquise aujourd’hui le démontre clairement.
Notre apostolat peut s’appuyer et mieux se faire comprendre en passant par le repère de Jésus. Quant nous évacuons ce repère nous devenons un objet "non identifié" et "non identifiable" et ceux a qui nous parlons ont bien du mal à comprendre où nous voulons en venir et ce que nous sommes. De ce flou et de cette incompréhension rien ne sort ou très difficilement. Alors que beaucoup aujourd’hui ont compris que la mission de Jésus étaient inachevée — avait été abrégée, puis trahie — et ont encore l’espérance de cette accomplissement dans leur cœur.
J’ai vu il y a quelque temps un reportage sur les églises évangéliques qui fonderaient en France une assemblée par semaine. On va me dire : "Ce n’est pas comparable !" Je répondrai : "Peut être, mais cela prouve que Jésus a encore un écho dans le cœur des hommes d’aujourd’hui."
Daniel C.


18mar10  106C41
Votre blog devient de plus en plus un blog d’enseignement spirituel qui dépasse selon moi "le mémoire non périodique", le "journal de l’âme" que vous présentez dans votre avant-propos.
C’est une opportunité précieuse donné au lecteur de réfléchir en profondeur et de faire un retour sur soi-même, de "s’espionner" (pour faire référence à votre article du Pèlerin d’Arès 1990).
Je n’avais pas perçu l’enjeu que représente pour la mission cette référence au christianisme, tellement en fait elle est aveuglante.
C’est le commentaire de Milang Gompeng (106C28) et votre réponse corollaire qui m’a touché dans ce sens. J’ai été un chrétien d’église, catholique, assez engagé jusque vers 23 ans, mais je me rends compte aujourd’hui que mon engagement n’existait qu’envers les perspectives évangéliques que Jésus avait dessinées. La religion en tant que telle ne m’intéressait pas et même se mit à me peser après que j’y eus reconnu un système d’exploitation parmi d’autres. La lecture de Marx et de quelques autres était passée par là, sans que j’ai pour autant perdu la foi. Je dirais même que la contestation de l’organisation religieuse avait recentré ma foi sur le Christ.
Ceci dit, considérant naïvement et, finalement avec une certaine arrogance, Jésus comme une sorte de "grand-frère", ma foi manquait de profondeur et de force, ce qui me poussa à aller chercher force et profondeur dans d’autres spiritualités, notamment extrême-orientales. Je pense que ce genre de situation et de réflexe, sous des formes différentes, a cours encore de nos jours pour les jeunes chrétiens (de moins en moins nombreux) qui ne savent plus où trouver les racines de leur foi.
C’est là, me semble-t-il, que votre rappel des origines de notre foi prend toute son importance. Comme vous le dites très bien dans votre réponse au commentaire 106C28, c’est Jésus qui est le Messager envoyé par Dieu, "pas Muhammad, Bouddha, ou Isaïe", et rappeler ce fait est fondamental, au moins ici, dans cette partie du champ à dominante chrétienne.
Hier, je ne me sentais ni chrétien ni musulman ni juif, je me sentais Pèlerin d’Arès, baptisé par mon propre engagement de foi en la Parole donnée à Arès et confirmé par la reconduite quotidienne de cet engagement dans la pénitence et l’apostolat. Je pensais jusqu’à hier que cet état de Pèlerin d’Arès dépassait les divers aspects historiques et culturels du même prophétisme, faisant de moi, ancien "chrétien", un homme du temps qui vient (Rév d’Arès 30/13). Vous me faites comprendre que devenir un homme du temps qui vient, un "croyant libre (Rév d’Arès 10/10) de tous a priori et préjugés", c’est devenir en fait un chrétien du temps qui vient, un chrétien "simple et vrai" qui accomplit enfin la Parole du Christ, celle du Sermon sur la Montagne, donnée en Palestine il y a 2000 ans et celle donnée à Arès, aujourd’hui.
Il n’y a évidemment rien à revendiquer dans cette référence au christianisme, mais simplement une filiation à considérer qui commença avec Abraham. Il n’empêche que ce positionnement est vraiment subtil, car il réintègre la foi arésienne dans les perspectives chrétiennes, mais en donnant à ces perspectives des dimensions sublimes qu’elles n’ont jamais pu prendre jusque là, ce qui représente un véritable dépassement, un dépassement par croissance interne, si l’on peut dire : "Le Pèlerin d’Arès est l’homme ou la femme qui se propose de rejoindre les rangs des chrétiens portés disparus depuis les débuts mêmes du christianisme, mais qui sont toujours vivants dans les cœurs et dans l’espérance universelle".
Cette subtilité risque de poser plusieurs problèmes.
D’abord, comment nos frères et sœurs Pèlerins d’Arès issus de l’Islam et du Judaïsme peuvent-ils ressentir ce positionnement ? En s’engageant dans la Voie de La Révélation d’Arès, ils deviennent des Pèlerins d’Arès "et aussi" des chrétiens, même si ce terme de chrétien n’a ici rien à voir avec le christianisme religieux. Je crois qu’il ne faut pas mésestimer le choc culturel que cela peut représenter. D’autant que la belle manière dont vous décrivez le christianisme peut parfaitement s’appliquer à l’islam ou au judaïsme, par exemple : "L’homme sera éternellement sauvé par le fait, tout simple et tout chrétien (musulman, juif), d’être bon et de refuser d’être mauvais".
Cette subtilité peut surtout poser des problèmes d’expression dans la mission. Il ne faudrait pas que cela dégénère en polémiques, voire en conflits d’idées, car parler d’un christianisme simple et vrai, ranimé par les apparitions à Arès du Christ ressuscité peut provoquer chez l’interlocuteur le sentiment que son christianisme à lui n’est ni simple ni vrai. Voire même, cela peut sembler critiquer directement les représentations religieuses des chrétiens d’église actuels. C’est alors afficher le "signe contesté" dont parle B.dlF (commentaire106C30), avec toutes les conséquences en retour possibles. Il est sûr que nous allons paraître beaucoup moins sympathiques !
Personnellement, je suis plutôt pour dire les choses sans détour, sans ambiguïté et sans omission, quitte à devoir dénouer quelques humeurs, mais il va nous falloir beaucoup d’amour, beaucoup de paix et de force et beaucoup de travail pour moissonner dans ce sens…
À ce propos, me viennent des phrases comme :
LE CHRISTIANISME N’A JAMAIS ÉTÉ ACCOMPLI.
REDÉCOUVRONS JÉSUS À TRAVERS LA RÉVÉLATION D’ARES !
Ou encore
DEVENONS DES CHRÉTIENS SIMPLES ET VRAIS !
REDONNONS AUX CHRISTIANISME SES PERSPECTIVES ORIGINELLES !
Je n’ai jamais encore missionné avec des tracts ainsi libellés. Ces phrases me trottent dans la tête, depuis deux jours, je vous les livre comme telles, en sachant qu’il faut réfléchir à leur contexte (tract ou affiche, texte antérieur et postérieur…).
Désidérius Faber


Réponse :
Il va sans dire que le mot christianisme ayant été utilisé pour recouvrir le dogme de l'église pendant dix-sept siècles doit être ré-utilisé avec précautions pour éviter les confusions malheureuses pouvant être faites par nos frères juifs et musulmans, mais plus encore par nos frères athées et agnostiques qui constituentt la majorité du public de rencontre.
C'est tout aussi possible aujourd'hui que ce le fut il y a vingt ou trente ans.
Ainsi que j'y ai invité les missionnaires, il faut y travailler ou plutôt y re-travailler, puisque beaucoup de campagnes missionnaires ont été faites jusqu'au début des années 90 sur le thème du changement de l'homme et du monde sans jamais cacher la toile de fond de ce thème où apparaissent en permanence Jésus apparu à Arès et son christianisme originel encore inaccompli. Mes propres missions personnelles des années 70 et 80 ont toutes été ainsi faites. Dans ces années-là, c'est sur le thème du changement, du salut par la bonté, de la re-création du monde par l'homme, sur toile de fond de Jésus et du christianisme inaccompli jamais dissimulée que j'ai rallié à La Révélation d'Arès un grand nombre de ceux qu s'y trouvent encore, dont des frères et des sœurs d'origine juive et musulmane.
Que nous n'ayons jamais été "sympathiques" aux religions, chrétienne, juive et même musulmane, qui voient en nous de dangereux hérétiques, qui en aurait douté depuis l'origine de notre apostolat public ? Cela n'est pas nouveau. En revenant au thème "Jésus et le christianisme encore inaccompli" nous ne pourrons pas rendre cette hostilité plus réelle qu'elle n'est déjà, à moins que nous l'activions en nous attaquant directement aux religions, ce que nous n'avons jamais fait et ne ferons jamais, car nous aimons et respectons nos frères catholiques, protestants, juifs, etc., comme nous aimons tous les hommes. Seulement, nous faisons savoir que nous sommes différents, ce qui est notre notre devoir et notre droit de conscience.


18mar10  106C42  
Certains mots, comme chez le poète, évoquent chez moi une sorte de couleur vibrée difficile à définir, le mot christianisme par exemple, si je m'attarde dessus, m'apparait comme un accord de musique qui évoque une synthèse de la lumière et du son dans une harmonie digne de l'architecture des flocons de neige.
C’est trois dernier mois furent très froid. Lorsque l’on se déplace en deux roues pour faire sa tournée de nettoyage, on ne s’y habitue pa et on ne l’oublie pas. Sur l’un de mes trajet, il existe une avenue au bout de laquelle se trouve un palais de justice à droite et un arc de triomphe en face, au travers duquel, sur un immense place au loin, on peut distinguer un soldat romain triomphant sur son cheval. En dépassant l'arc, sur la gauche, en contrebas se trouve une immense et large croix, peut être six à huit mètres de haut, et une représentation de Jésus s’y trouve, Jésus crucifié. Chaque fois que je passe devant, je l’a vois comme pour la première fois, à la lumière d'Arès, et je ne peux m’empêcher de repenser à ce que nous lui avons fait en tant qu‘humanité déshumanisée et déchue. Là, sous nos yeux habitués dans une évidence pourtant si aveuglante, de ce que, placés dans certaines conditions, nous avons été et serions peut être encore capable de faire endurer à l’un de nos frères ou les uns les autres, lorsque nos centres d’intérêt sont submergés par la peur de disparaitre dans l’inconnu. Faire le Bien, c'est peut être aussi reconnaitre nos erreurs et s'efforcer de ne plus recommencer..
Le Père de l'Univers,de l'immensité de la Création entière où Son Oeil ne voit pas Son Pied, l'Incommensurable dans la mesure, l'inconcevable dans le conscit, a fait dire par la bouche de Son Messager évangéliste de la bonne nouvelle des théophanie futures, celui qu‘Il a oint Lui même. Qu’Il a sorti de la tare des générations dégénérés, déviées, pour avoir renoncé comme Élie, au vœux d’Adam, et dont il a fait un Dieu en le fondant en Lui : Jésus n’est pas Dieu, c’est le Christ qui est Dieu.
Alors, rien qu'à ce titre, le mot Christianisme est plus que justifié puisqu'il exprime la tentative des actes qui reconstruisent la liberté hors du harnais par l’image du Créateur dans Sa créature jusqu‘à ce que la fusion de la ressemblance fonde cette créature en Lui pour en faire un Dieu, un Christ. Rien de moins.
Comme Jésus est venu le montrer, le prouver par son corps son âme et esprit unifiés comme un seul dans l'expression la plus proche de l'une des merveilles du Dessein de l'Intelligence du Créateur. Et il est simple, parce que dépouillé de l‘inutile, du bruit et du sable, il est vrai parce qu’on y sent la force du souffle de la Vie pulser dans notre cœur.
Comme tout ce que l’on pourrait oublier en s'y habituant, je trouve qu' il est bon de se l’entendre rappeler non en terme de souvenir mais d'émerveillement de ce qu'il est encore possible à l'homme de faire par la joie d’ aller à la rencontre de ce qui est vrai, plein d'espèrance pour nos frères et sœurs vivant avec nous sur cette terre et l‘exposer simplement avec reconnaissance.
Guy Y


19mar10  106C43
L’auteur a bien raison de se poser des questions sur la religion. Sur
michelpotay.info il y a les réponses, et c’est Dieu qui les donne. C'est
pratique et cela fera taire tout le monde, même Sarkozy.
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     Par olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.126) 17 mars 19:37
     olivier cabanel

     Jacquesp,
     Ce livre, la révélation d’Ares, quelle est son origine ? Un document ancien ?
     Si vous pouviez développer un tout petit peu...
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vote : 0
     Par Jacquesp (xxx.xxx.xxx.127) 18 mars 09:33

     Olivier C.
     L’origine de La Révélation d’Arès est un témoignage comme est un témoignage le récit des apparitions de Lourdes, de Dozulé ou Medjugorje, etc... Quand on parle d’apparition, on est évidemment embarrassé par le côté "manque de preuve" de l’affaire. C’est ennuyeux, car on imagine que toutes sortes de charlatans peuvent produire de tels témoignages. On pense à Raël par exemple, dont les récits sont extrêmement plaisants mais dont il est difficile d’infirmer ou de confirmer la véracité. Face à ces évènements, l’homme de raison doit être extrêmement sceptique, mais il a la possibilité d’en faire une hypothèse de travail, une source d’investigation. Après vingt [jours? mois? années?] d’observation, je peux considérer La Révélation d’Arès comme une hypothèse de travail sérieuse ; la plus sérieuse de toutes parmi tout ce que j’ai pu lire depuis 45 ans.
N’en déduisez pas que je viens ici faire de la publicité pour cet évènement. Une hypothèse n’est pas une certitude. D’ailleurs, beaucoup de personnes qui liront ce livre seront déçus et ne se sentiront pas concernés. C’est normal, car ce livre ne concerne, en fait, qu’un petit nombre d’individus pour l’instant. Quand on observe le contenu hallucinant du livre, on comprend pourquoi. Il est permis de dire que globalement La Révélation d’Arès ne nous concerne pas, mais concernera nos arrière-petits enfants. Quel intérêt alors de publier un tel livre (consultable sur internet) aujourd’hui, je l’ignore.
Dans l’hypothèse où ce livre est exact, on constate que Dieu conteste la religion beaucoup plus violemment que les laïcs et c’est une surprise, mais déjà dans la Bible il était question de délier les Juifs du temple, de n’appeler personne "père". Le Coran ne s’embarrasse pas de détails en considérant que toutes les religions sont mauvaises. Qu’est-ce qu’un laïc peut demander de plus ?
En outre, Dieu vous donne raison en stigmatisant les rajouts erronés qui ont été faits dans la Bible et le Coran, au profit, bien entendu, des notables religieux qui en profitent encore de nos jours ce qui, en soi, est un vrai scandale vis à vis des gens qui ont honnêtement fait confiance à leur hiérarchie religieuse. D’après La Révélation d’Arès, cette situation devrait enfin disparaitre. On s’en réjouira, mais attention aux règlements de compte contre les imposteurs (civils et religieux) qui auront à supporter les conséquences de leurs mensonges. Dans ce contexte, la laïcité ne sera pas la plus mal lotie. À suivre donc...
Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce livre, notamment au sujet des références historiques mentionnées, au sujet de la censure que subirent ce livre et son auteur de la part des autorités politiques de ce pays, qui curieusement s’intéressent de très près à ce livre (Sarkozy, probablement dans le lot), mais sans le dire à personne pour ne pas avoir la honte.
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transmis par Jacques P.


19mar10  106C44
Le commentaire de Charles 106c39 me fait penser à une chose sur les curés et autres prêtres dont la vie materielle dépend de l’église.
Beaucoup de femmes battues restent avec leur mari, parce que bien souvent elles n’ont pas d’indépendance financière, pas de métier. Leur métier est celui d’être femme au foyer et même si elles désirent quitter leurs maris, leur avenir est peuplé d’angoisses purement matérielles : "Comment est-ce que je vais me nourrir et m’habiller ? Je risque de me retrouver à la rue.  Que vont devenir mes enfants, etc. ?"
Finalement, pour l’humble curé qui a du mal à joindre les deux bouts en fin de mois, c’est peut-être la même chose. Ils [les curés] ont peut-être lu La Révélation d’Arès, mais s’ils sont rentrés au séminaire très jeunes, ils ne savent rien faire d’autre.
Comment avez-vous fait, prophète Michel, matérielement parlant, pour abandonner votre charge de pope de l’église orthodoxe pour vous consacrer corps et âme à la diffusion de la Parole que vous aviez reçue ?
Aviez vous une fortune personnelle ou vous en êtes vous sorti avec la vente des livres de la révélation ?
Peut-être aussi grâce à la générosité et l’engagement des Pèlerins d’Arès qui devraient, s’ils suivent la Parole de Jésus, vous donner, s’ils le peuvent évidemment.
Je sais que le prophète Mahomet avait épousé une riche veuve de la Mecque Ce qui l’a forcément aidé dans sa mission. De même que Jésus devait sans doute être soutenu par la fortune de Lazare ?
Ce n’est pas du tout facile dans notre monde pour revenir à un christianisme authentique comme Jean le précurseur de Jésus qui vivait, nous disent les évangiles, de baies sauvages, de miel et de sauterelles.
Patrick R (de Paris)


Réponse :
Non, j'étais d'origine très modeste et ne disposais pas de fortune personnelle. Après les apparitions de Jésus et la révélation de L'Évangile Donné à Arès (première partie de La Révélation d'Arès) je quittai l'église et nous nous trouvâmes, sœur Christiane et moi et nos deux enfants (la troisième naquit en peu plus tard en 1975), sans ressources. De la famille nous obtinmes d'autant moins de secours qu'à ce moment-là la famille me prit pour un fou. Heureusement, j'avais quelques petites économies et en 1975, à ma prière, la caisse de retraite des cadres à laquelle j'avais cotisé pendant quelque vingt ans comme ingénieur accepta de me rétrocéder mon capital-retraite moyennant une importante perte. Ce capital récupéré me permit de tenir et même de commencer à publier La Révélation d'Arès (qui ne m'a jamais rien rapporté, au contraire, les frais de diffusion et de distribution missionnaire ont toujours coûté plus cher que les bénéfices)  jusqu'à ce que les premiers compagnons et compagnes de foi que j'avais pu réunir par ma mission commencent à m'aider par leur demi-dîme.
Je n'ai jamais exigé de personne cette demi-dîme. Ceux qui me la versent la versent volontairement et en conscience et selon leurs moyens et le font pour la majorité des frères et sœurs qui ne me le versent pas ou qui m'aident peu et que je m'interdis de juger.
Dans notre période noire de grand dénuement de 1974 à 1977, des secours sont parfois venus de façon absolument inattendue et nous ont permis de manger et de faire manger nos enfants. Une anecdote:
Un jour en 1975, on sonne à notre porte. C'est un homme et son épouse, Pierre et Michèle, venant d'Espagne et rentrant chez eux à Nice (Alpes Maritimes) en faisant un grand détour pour me rencontrer à Arès en Gironde. Nous les recevons quelques instants. Ce frère, Pierre (qui a quitté ce monde voilà deux ans, en 2007), avant de reprendre la route me dit: "Vous semblez avoir quelques besoins... (Il fouille dans ses poches) Écoutez, je n'ai que des pesetas que je n'ai pas eu le temps de changer." Il me tend quelques billets et pièces de monnaie espagnols. Nous nous quittons. L'heure suivante, sœurs Christiane se rend à la banque pour changer ces pesetas. Elle touche en francs français le montant exact, au centime près, que nous devions à l'EDF, aux PTT, etc. qui menaçaient de nous couper le courant, le téléphone, etc. Nous étions émerveillées et en même temps nous étions récompensés de notre foi et de notre confiance et nous avons récité tous les deux, les larmes aux yeux, ce passage fameux du Sermon sur la Montagne: Regardez les oiseaux du ciel, ils ne labourent pas, ils ne sèment pas et cependant notre Père du Ciel les nourrit... Ne vous inquiétez pas du lendemain !"


19mar10  106C45  
Quelques semaines avant cette nouvelle entrée je missionnais dans la rue deux jeunes croyants dont un qui connaissait bien la foi chrétienne et qui me parlait des écrits de st Augustin (j’ai pensé qu’ils étaient peut être dans un mouvement comme celui du Mouvement de la Jeunesse Catholique). Ces deux jeunes avaient une très belle conscience notamment sur la nécessité d’accomplir la Parole. Ils remettaient en cause les dogmes. Quand je leur ai présenté La Révélation d’Arès et ses perspectives et parlé de l’importance du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7) l’un d’eux m’a dit : "Mais alors, vous êtes chrétiens, sans dogmes !" Je lui ai répondu : "Oui."
Sa réponse en fait m’a un peu surprise, car on ne me le dit pas souvent dans ma mission.
Cela a provoqué en moi une réflexion sur ce mot "chrétien", et m'a ouvert les yeux sur le fait que je ne n’expliquais pas assez clairement dans ma mission que nous étions chrétiens (au sens où vous le précisez dans cette entrée 106), peut être par peur de provoquer une confusion et d’être prise pour des religieux ou évangélistes qui se nomment "chrétiens".
D’où, comme vous dites, une difficulté pour les gens de la rue de comprendre qui nous sommes.
Votre réponse au commentaire 106C17 : "...Mais il est difficile d'expliquer au public ce changement radical sans repères religieux que le public puisse comprendre… c'est donc par la voie du christianisme premier — vous parlez de premiers chrétiens, c'est bien ça — que le passage vers le Tout-Autre et la Vie tout-autre peut s'opérer le mieux ou plutôt le moins difficilement," explique bien cela.
Cette belle entrée 0106 "un christianisme simple et vrai" va nous aider à travailler le sujet.
Merci.
Marie-Odile


20mar10  106C46
Je suis bien d'accord que le Fond de La Révélation d'Arès est chrétien et je suis bien d'accord que Jésus en son temps aurait fait alliance fraternelle avec les Musulmans, s'ils avaient existé, comme il le faisait avec la synagogue, puisqu'il était juif lui-même.
Je n'ai pas connu les début de la mission d'Arès, mais j'ai lu assez d'articles dans "Le Pèlerin d'Arès" et sur des vieux tracts ou in-folio de votre main, frère Michel, pour savoir que vous n'avez jamais perdu de vue cette couleur chrétienne (je dirais judéo-chrétienne: Exode + Jésus) que La Révélation d'Arès donne à la foi.
Mais je me dis: Pour la parole, le dialogue, l'accroche missionnaires de la rue (tracts, panneaux, contacts verbaux), est-il bon de mettre ce christianisme en avant ? Les gens passent et jettent tout juste un coup d'œil, quand ils le jettent et s'ils sont musulmans, juifs ou "surtout athée comme la majorité du public", comme vous dites, ils croient que c'est une mission évangéliste, catho, le secours catholique, etc., et ils passent. J'ai vu il y a deux jours une petite mission qui avait un panneau: "Êtes-vous chrétien ? Pensez à soutenir votre église !" C'était pour le denier du culte.
Vous allez me répondre: "Combien de nouveaux frères et sœurs votre mission morale (amour, pardon, etc.) nous amène-t-elle chaque mois ? L'accroche sans référence au christianisme sera-t-elle plus féconde ?"
Je sais ce que vous allez me répondre aussi, comme vous l'avez fait à d'autres commentateurs: "Il faut que la très brève référence au christianisme (sur les tracts, les panneaux ou sur les lèvres) soit faite sans ambiguïté. Il faut que le passant comprenne qu'il ne s'agit pas d'une religion-institution. Il faut travailler !"
J'ai parlé pour ne rien dire. Vous voyez au moins que la question intéresse vos frères.
Signature oubliée


20mar10  106C47
On y revient toujours.
Je parle de Jésus.
Même l'athée et, pire, l'athée anticlérical qui vomit sur l'église, y revient à un moment ou à un autre. Il dit que l'amour et le pardon coulent de source, qu'ils sont dictés par la pure raison, mais il sait bien qu'ils viennent de Jésus. Jésus est "est le forçat intraitable (de l'amour) sur qui se referme toujours le bagne" de Rimbaud (je ne sais pas s'il pensait à Jésus, mais il pensait au retour éternel vers les grands sentiments) et tout le monde, athée compris, se réfère à ce "bagne" de l'amour, de la paix, de la miséricorde.
Le bagne, parce que pour aimer, pardonner certains et faire la paix avec eux, il faut vraiment se forcer. Forcer, forçat !
Les Pèlerins d'Arès ne peuvent qu'y revenir et mieux que personne.
Ce n'est tombé dans le domaine de la morale commune, mais les Pèlerins d'Arès peuvent l'y faire tomber !
C'est porteur.
Jésus n'est pas une image, pas un symbole, c'est la bouche par laquelle Dieu a le mieux parlé de l'Amour.
Comment être missionnaire de La Révélation d'Arès et ne pas y revenir ?!!!!
Thomas


20mar10  106C48
Le christianisme... hum, hum ! Faire attention au mot. Mais Jésus... le public reconnaît. Il a confiance.
Le public a aussi confiance en Bouddha, mais parce que c'est la mode. J'ai fait un petit sondage personnel ; la plupart des gens ne savent ni ce qu'a enseigné Bouddha ni même à quelle époque et où il a vécu. Ils savent que le Dalaï Lama est un ex-"petit bouddha" sympa, bouddha chassé de chez lui au Tibet. S... de Chinetoques !
Le gens se souviennent mieux de Jésus... avec des erreurs, mais moins grosses.
Mouhamad ? C'est un arabe, un basanné fanatique et coupeur de têtes et de c... [organes masculins]. Les gens savent qu'il a quelque chose à voir avec l'Arabie, mais pensent qu'il a fini sa vie en Algérie ou au Maroc ou quelque chose comme ça... un peu avant l'époque coloniale.
Jésus, ils savent que c'est l'an Zéro et Jérusalem, les saintes femmes au pied de la croix. S... de Pilate !
Le cinéma a laissé plus de traces de Jésus que de Mouhamad et de Bouddha. Je ne sais même pas s'il y a eu un film sur Bouddha.
Je crois quand même que Jésus ennuie. Le christianisme ennuie pire encore. Mais qu'est-ce qui n'ennuie pas, me dira-t-on ?
Les gens s'ennuient parce qu'ils ne comprennent pas tout et ne cherchent même pas à comprendre. Jésus est sur tous les calvaires de Bretagne et sur toutes les croix des chemins de campagne. C'est tuant... Le cas de le dire. On ne le voit que mort. Pourquoi les gens s'intéresserait-il plus à un mort parce que ls Pèlerins d'Arès en parlent qu'ils ne s'y intéressent autrement ?
Parce qu'il n'est pas mort et qu'il l'a prouvé en parlant à Arès à un homme. Oui, mais...
Bon! Il faut en parler de façon intéressante.  On va s'y mettre.
Merci de nous aiguillonner.
Jérôme H.


20mar10  106C49  
Avant de découvrir La Révélation d'Arès, en 1987, je n’avais déjà plus aucun doute sur le dévoiement des christianismes d’église par rapport au christianisme originel vrai, du Sermon sur la Montagne.
Mais la crainte réverentielle de Dieu — et non la peur du monde — me maintenait dans un silence respectueux sur ce point, car je me disais : "Et si je me trompais ? Et si je ne comprenais finalement pas grand chose au Plan du Père ? Qui suis-je pour exposer cette vérité si peu reconnue face à l’histoire du monde ?"
C’est bien la lecture de ce Livre [La Révélation d'Arès], dont le contenu m’a mené à la reconnaissance de Son Auteur, qui en même temps m’a permis de dire: "J’avais bel et bien raison."
Mais une fois ce moment de satisfaction passé, ma subjectivité et ma colère bouillonnante sur les conséquences du joug mis sur le peuple, m’auraient porté à une interprétation assez abrupte de cette Révélation et en particulier dans ce lien aux églises en place. Par exemple, j’aurais eu assez naturellement tendance à utiliser des moyens un peu "terrorisants" pour contribuer au grand "nettoyage" des enseignement illusoires, par exemple en rappelant sans détour les paroles très menaçantes que Jésus adresse, quant à leur salut, à tous ceux qui maintiennent la plus belle récolte sous le joug  de la dogmatique d’église. Du genre: "Pour votre salut, libérez vos fidèles! Si vous ne les libérez pas, vos spectres seront précipités dans les vents glacés des abîmes !  (Rév d'Arès 30/9)"
J’ai accepté la mesure du prophète, comme l’enfant, déjà un peu pré-ado écoute son père qui lui dit: "Mon fils, il te manque beaucoup d’amour, de bienveillance et donc d’intelligence spirituelle ; avoir raison ne suffit pas, tu ne changeras pas le monde en terrorisant les autorités religieuses. Tu dois voir que "les prêtres se retrouveront sans emploi quand la pénitence (quête du Bien) aura remplacé la religion (Rév d'Arès ed.2009 p79)", je t’invite plutôt à chérir cette humanité, à me suivre pour rassembler avec moi le petit reste". Et j’ai dit oui.
Cette entrée 106 montre, plus qu’aucune autre de ce blog il me semble, le rôle du prophète dans l’histoire humaine.
La Parole donne Puissance et Connaissance sans détour et le prophète apporte par son exemple son existence, ses conseils, la patience, la mesure et la piété qui permettront à cette Parole de s’incarner de la meilleure façon possible au regard des circonstances de l’histoire, des difficultés de ses frères, et des faiblesses immenses du siècle.
L’époux de Fafa Rendol (106c32)


22mar10  106C50
Bien aimé sauvage de Dieu, messager de Dieu, père spirituel (Rév d'Arès xxxiii/14),
Voila neuf mois que je missionne avec ce tract:
"Le christianisme n'existe pas encore, mais la fraternité existera un jour quand même !"
Juste noter ici que des musulmans sont interpellés, curieux ou intrigués et du coup le dialogue s'installe et me permet de témoigner des évènements d'Arès. Un nouveau prophète, presque mille quatre cent ans après le prophète Mouhamad ! Certains musulmans me disent: "Mouhamad est le dernier prophète !" [Je réponds que] c'est une mauvaise interprétation du verset 33/40 du merveilleux Coran: Mouhamad est le sceau des prophètes, qui veut dire que Mouhamad est le dernier envoyé à des païens, envoyé pour révéler à l'humanité que Dieu est unique. Mouhamad nettoya la Kaaba des trois-cent soixante idoles qui y logeaient alors, parmi lesquelles il y aurait même eu un Jésus sur la croix. Je dis à mes frères musulmans que Dieu fait ce qu'il veut et je les renvoie au Coran, verset 11/107 (Il y a d'autres références), et cela leur parle parfois (par foi).
Merlain


22mar10  106C51  
Je lis, relis et médite votre entrée (0106) — un christianisme simple et vrai — depuis plusieurs jours.
Cette entrée me stimule et m’éclaire dans une période où je m’efforce de relancer ma propre mission, laissée en jachère depuis plusieurs mois. Merci du fond du cœur pour votre aide.
J’ai beaucoup fréquenté de chrétiens, surtout catholiques, depuis ces trois dernières années. Auprès de certains j’ai eu la possibilité de témoigner de ma foi dans La Révélation d’Arès. Je me suis rendu compte qu’un nombre non négligeable d’entre eux, y compris des catholiques engagés dans la vie de leur paroisse, aspiraient à un retour aux sources évangéliques, même s’ils sont loin de concevoir ce retour avec la radicalité du dépassement arèsien. Beaucoup sentent intuitivement que le christianisme ecclésiastique et dogmatique est une trahison du message originel de Jésus, que l’église va devoir vivre une remise en question de fond, si elle ne veut pas devenir groupusculaire ou même disparaître. Je ne parle pas ici des militants convaincus pour qui le magister est le porte-voix incontesté de "l’Esprit Saint", bien sûr, mais des catholiques critiques et relativement conscients de l’écart considérable existant entre l’institution qui se proclame église et le christ du Sermon sur la Montagne. Ils sont plus nombreux que ce que j’imaginais. Ce qui les paralyse et les empêche d’entrer dans une dynamique de changement (Rév d'Arès 28/7, 30/11) n’est pas pas une opposition insurmontable aux grandes lignes du Message arèsien, mais un profond scepticisme sur sa possibilité d’être accompli.
En substance, j’ai parfois entendu le propos suivant : "Votre rêve d’un retour à l’évangile originel est louable. À la limite on aimerait presque y croire. Le problème, c’est que c’est impossible. Le peuple ne pourra jamais se passer de systèmes, d’encadrement, de structures, de règles, de credo… car l’homme est faible et pécheur. Votre idéal arèsien est beau mais c’est un rêve, une pure utopie." J’ai alors senti que le principal obstacle n’était pas tant d’ordre "doctrinal" (les  idées de La Révélation d’Arès contre la théologie du christianisme institutionnel et dogmatique) mais un doute profond quant à la possibilité de vivre selon l’enseignement de l’Évangile, et donc de La Révélation d’Arès.
J’ai alors été renvoyé à mon manque de pénitence et à la médiocrité de mon prophétisme personnels. Je ne risquais pas de les convaincre qu’ils avaient tort de douter. J’ai alors compris que pour toucher et interpeller nos frères chrétiens, il ne suffirait pas de leur faire connaître l’Appel de Dieu sur un plan théorique — après tout ils ont déjà le Sermon sur la Montagne, même enfumé par les discours des docteurs, que pouvons nous leur apporter de fondamental ? Non, ce qui va les interpeller c’est la démonstration vivante de la pénitence créatrice et de l’assemblée comme germe d’un monde nouveau. Je me suis alors senti tout petit. Mais, en même temps, cela provoque en moi un salutaire sursaut.
Beaucoup de ceux qui nous rejettent, nous les croyants arèsiens (je ne suis même pas sûr d’être un pèlerins avec petit "p"), souhaiteraient en fait, au plus profond de leur poitrine où le Père souffle, que La Révélation d’Arès se réalise.
À nous, à moi, de les aider à croire que cela est possible en revêtant le manteau neuf du serviteur du temps qui vient (Rév d’Arès 1 /1 et 16/10).
T.M.


Réponse :
Les catholiques que vous avez rencontrés ne devaient pas être très catholiques, car la différence fondamentale, radicale, entre ce que croit le catholique et ce que croit le Pèlerin d'Arès ne réside pas dans ce qu'il est possible d'accomplir et ce qu'il est impossible d'accomplir du Sermon sur la Montagne, mais la croyance en ce que "tout a été accompli par l'incarnation de Dieu en la personne de Jésus Christ, fils de Dieu et Dieu lui-même, le Sauveur crucifié pour le rachat des péchés," pourvu que, pour un catholique, on obéisse aux lois de l'église papale et reçoive ses sacrements, ou que, pour un protestant, on déclare sa foi en Jésus Christ Sauveur, et cela parce que Paul de Tarse (le Paul des épîtres) a dit qu'on serait sauvé par sa foi dans la croix rédemptrice et non par ses actes.
Tout au contraire, le Pèlerin d'Arès croit qu'on est sauvé par ses actes d'amour, de pardon, de paix, etc. — peu importe ce qu'on croit — et non par ce qu'on croit.
L'opposition fondamentale entre le christianisme d'église et le christianisme simple et vrai auquel appelle La Révélation d'Arès réside dans deux perspectives du salut radicalement différentes, on peut même dire contradictoires. Pour le chrétien d'église, c'est Dieu en la personne du Fils (Jésus Christ) qui sauve l'homme. Pour le chrétien simple et vrai du Sermon sur la Montagne ou de La Révélation d'Arès, c'est l'homme qui se sauve lui-même.
C'est, dit et développe La Révélation d'Arès, parce que la perspective des églises a été une erreur que le monde est ce qu'il est ou, si l'on préfère, que le christianisme reste encore à accomplir et que le monde doit changer.
Ceci dit, le Pèlerin d'Arès ne pense pas du tout qu'un catholique ou un protestant sera voué au ténèbres glacées pour la raison qu'il croit dans la croix rédemptrice et dans l'effacement par le baptême du péché originel, ou qu'un mécréant sera voué aux mêmes ténèbres glacées pour la raison qu'il n'est pas croyant, mais que l'un ou l'autre se perdra seulement s'il n'est pas un homme qui aime, qui pardonne, qui fait la paix, qui retrouve l'intelligence spirituelle et qui est libre de tous préjugés.
Autrement dit, la salut n'est pas au bout de ce qu'on croit, mais au bout de ce qu'on fait, de ce qu'on fait de bon + participation à la moisson des hommes bons, double action de bien que La Révélation d'Arès englobe sous le nom de pénitence.
S'il est "impossible d'accomplir" le Sermon sur la Montagne, comme vous l'ont dit ces "catholiques", à quoi ont-ils répondu si vous leur avez demandé en toute logique: "Alors, qu'est-ce que fait ce Sermon sur la Montagne dans les Évangiles, s'il n'est pas accomplissable ?"


24mar10  106C52
Suite des commentaire et réponse 106C51 ci-dessus :

Vous me posez la question : S'il est "impossible d'accomplir" le Sermon sur la Montagne, comme vous l'ont dit ces "catholiques", à quoi ont-ils répondu si vous leur avez demandé en toute logique: "Alors, qu'est-ce que fait ce Sermon sur la Montagne dans les Évangiles, s'il n'est pas accomplissable ?"
En général, ils répondent à cela que le Sermon sur la Montagne est un idéal de perfection qui ne sera vécu que dans le "Royaume", c'est à dire aprés le retour du christ... On en revient donc à l'attentisme religieux et aux erreurs de perspectives que vous rappelez avec justesse dans votre réponse à mon commentaire (Jésus-Dieu a tout accompli et il suffit de croire et de suivre les directives de l'église en attendant le Jour de Dieu. Le fait que la venue du Jour de Dieu soit un fruit de l'acsention existentielle des pénitents est, en effet, une notion absente de la religion chrétienne).
Ceci-dit, beaucoup de catholiques ne sont en effet plus "très catholiques" sur le plan doctrinal... et l'Eglise ne leur cherche pas trop querelle parce qu'elle se soucie avant tout, il me semble, de garder les fidèles qui restent dans ses rangs clairsemés.
T.M.


Réponse :
Sauf le respect que je dois à votre témoignage, permettez-moi de douter que des Catholiques, même "plus très catholiques sur le plan doctrinal", vous aient répondu ce que vous dites. J'ai parlé pendant quelque quarante-six ou quarante-sept ans et je parle encore à des Catholiques de diverses tendances ou gradations, intégristes ou réformatrices, primaires ou bien catéchisés, mais aucun ne répondrait comme vous le dites, simplement parce que le texte du Sermon sur la Montagne ne laisse nulle part envisager son accomplissement "après le retour du Christ".
Le Sermon sur la Montagne est une règle de vie spirituelle, une suite de recommandations pressantes à exécuter sur place et tout de suite. À preuve le "Notre Père" (Sermon sur la Montagne, Matthieu 6/9-13, Luc 11/2-4), que tous les Catholiques, quels qu'ils soient, récitent sans attendre "le retour du Christ".
Je me demande ce qu'étaient ces Catholiques que vous avez fréquentés, parce que les Catholiques "standards", si vous me permettez cette expression, quelle que soit leur position vis-à-vis de l'eschatologie, n'interprètent pas le Sermon sur la Montagne comme une vision du futur, comme la description de la société des croyants après la parousie.


24mar10  106C53
Pour rebondir sur le commentaire 106C39 du 17 mars :
Hélas tous les grands hommes spirituels ne sont reconnus qu'à titre posthume.
C'est alors que les assoiffés de pouvoir et de reconnaissance viendront noircir des pages pour s'approprier le Prophète et le Livre, mais les Pélerins d'Arès veilleront à ce que La Révélation d'Arès et tous les enseignements écrits du Prophète demeurent vierges des salissures, des impostures et des usurpations ou tentations éventuelles.
Il suffit de prendre le pouls de ce monde en lisant les journaux ou en écoutant les media pour se rendre compte que l'on vit, en Occident comme ailleurs, dans  une véritable arène romaine ; ce n'est donc pas un mal que le Frère Ainé soit préservé d'expositions médiatiques malsaines.
L'essentiel, c'est que La Révélation d'Arès soit lue et qu'elle inspire le pénitent en deveni,r car au fond ce n'est pas le prophète qui est dans l'ombre, mais ceux qui s'en inspirent sans le reconnaître.
C'est donc une preuve éclatante que La Révélation d'Arès et son Prophète sont [= existent].
La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) pour que nous fassions Sa Volonté [la Volonté du Père] (12/4).
B.


Réponse :
Si je vous identifie bien, je pense que vous êtes une sœur, que je ne connaissais qu'épistolairement jusqu'alors, faisant partie de l'assemblée avec laquelle je viens de passer quatre jours dans une grande ville du Sud de la France pour l'aider à réviser sa foi, à se réarmer spirituellement et à repartir en mission plus vaillamment que jamais.
Je vous redis le bonheur que j'ai eu à me trouver parmi vous et toute l'espérance que je place en vous tous.


24mar10  106C54
J'entends bien votre réponse au commentaire 106c51 et je l'approuve.
Pourtant, il y a un point qui m'interpelle dans la Bible: Ta foi te sauve.
Souvenez-vous de ce fameux vendredi d'exécution: il y avait un voleur à côté de Jésus. Ce voleur n'était plus en capacité de faire quoi que ce soit, et pourtant il a été sauvé en dix minutes, juste sur sa bonne foi.
Voilà ce qui me pose problème et qui n'est pas cohérent avec La Révélation d'Arès qui insiste exclusivement sur l'action du pénitent.
J. P.


Réponse :
Vous connaissez mal le Nouveau Testament.
C'est Luc qui raconte l'épisode du "bon larron" (Luc 23/39-43) et selon ce récit Jésus ne lui dit pas : "Ta foi te sauve," mais il lui dit : "En vérité, je te dis que tu seras avec moi aujourd'hui au Ciel." Notez que Matthieu nie cet épisode en rapportant que "les deux bandits crucifiés avec Jésus l'insultaient (de concert avec les passants, les prêtres, les scribes et les anciens)." (Matthieu 27/39-44).
C'est dans les épîtres de Paul de Tarse qu'on trouve cette opinion: "Vous serez sauvés par votre foi," mais La Révélation d'Arès (16/12, 32/12) désavoue ces épîtres, parce qu'elles ne sont que livres d'homme.


24mar10  106C55
J'ai commencé timidement la mission aux Philippines.
J'y suis allé avec la bilingue sans tracts,parce que je ne dispose pas de matériel ou d'un magasin [d'informatique, de bureautique] pour faire des tracts, car je ne vis pas dans une grande ville.
Que dire ? Une personne a commencé a lire la bilingue mais la trouve trop longue. Les quelques personnes que j'ai missionnées s'en fichent, mais bon ! on peut parler de Dieu ici, c'est quand même agréable. Ici les églises sont pleines le dimanche. Il y a même plusieurs messes à la suite. L'église catholique reste tres puissante et donc votre dernière entrée — "un christianime simple et vrai" — tombe bien pour moi. [...]
Cédric


24mar10  106C56
Je m'insurge contre votre interprétation du christianisme.
Le christianisme simple et vrai n'est pas celui que vous décrivez dans cette entrée. Le christianisme simple et vrai ressort des Évangiles où Jésus Christ lui-même dit qu'il est
Fils unique (de Dieu)
qu'il ne fait qu'un avec Dieu,
qu'il est descendu du Ciel,
qu'il est préexistant de toute éternité (déduction logique : il est le Dieu éternel),
Lumière du Monde, Pain de Vie,
seul Juge suprême
unique porte du Salut.
D'ailleurs et pour ces raisons, les Samaritains de Sichar reconnurent en Jésus le Messie, Sauveur du monde et les juifs de Galilée, éblouis par la multiplication des pains, voulaient le proclamer roi, Roi-Messie, et même à Jérusalem la foule juive l'acclama commeMessie-Roi d'Israël.
Jésus n'est pas un simple prophète. Jésus est Dieu.
Jean-Pierre M.


Réponse :
Tout ce que dit votre commentaire se trouve dans l'Évangile de Jean.
Or, La Révélation d'Arès écarte l'Évangile de Jean, disant: Tu ne prendra pas pour Ma Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres et celle de leur descendance (les églises) qui leur a forgé des couronnes et qui s'en est coiffée (16/12).
L'Évangile de Jean est une théologie dogmatique, un commentaire personnel, exalté et mystique, de l'auteur qui prête à Jésus quantité de paroles qui le divinisent, mais qu'on ne retrouve pas chez Marc, Matthieu et Luc, qu'on dit Synoptiques, parce qu'ils s'accordent entre eux, mais ne s'accordent pas avec Jean. Marc, Matthieu et Luc n'ont écrit que des narrations ou des mémoires dénués d'interprétation personnelle.
Le christianisme simple et vrai dont je parle est celui de Marc, Matthieu et Luc qui s'accorde dans les grande lignes avec La Révélation d'Arès.
Autrement dit, pour bien comprendre la position des Pèlerins d'Arès à l'égard de la vérité, il est toujours important d'avoir à l'esprit que le Nouveau Testament qu'ils lisent comprend seulement
L'Évangile de Marc,

L'Évangile de Matthieu,
L'Évangile de Luc,
Les Actes des Apôtres
L'Épître de Jacques,

Il exclut, à l'invitation même de La Révélation d'Arès,
L'évangile de Jean,
L'Apocalypse (de Jean),
les épîtres de Paul,
les épîtres de Jean,
les épîtres de Pierre,
(Pour l'épître de Jude je suis réservé).


24mar10  106C57  
Je viens d'entendre à la radio un compte rendu de l'assemblée de la conférence des évêques de France, qui se tient actuellement à Lourdes, dont les déclarations prétendent parler "au nom des chrétiens de France" au lieu de prétendre parler au nom des "catholiques de France". Il y a bien, comme vous avez dit quelquefois, piratage du mot "chrétien".
Pour ces évêques on n'est chrétien que si on est catholique. Soit dit entre parenthèses: Cela doit paraître abusif à leurs amis œcuméniques, les Protestants de France.
Ils ne manquent pas de culot, ces évêques, mais en même temps ils montrent pourquoi le christianisme est en France le catholicisme, un point c'est tout, et pourquoi vous aurez du mal à faire ré-émerger le "christianisme simple et vrai" dont vous parlez ici d'une façon très juste qui ne serait pas rejetée par beaucoup de Catholiques. Ils montrent que la boutique de luxe, la "maison de confiance" avec pignon sur rue, c'est eux, et que vous, vous serez longtemps le cagibi du brocanteur au fond de la cour.
Je vous admire pour le courage qui est le vôtre et que partagent vos compagnons et compagnes apôtres.
Bravo, mais moi à votre place j'irais plus loin que vous n'allez. Au lieu de dire: "Nous sommes les Pèlerins d'Arès, des chrétiens qui croient que, etc.," je crierais carrément dans ma mission: "Nous sommes les chrétiens, les chrétiens sans religion, sans religion et sans préjugés comme était Jésus. Rejoignez-nous, nous avons besoin de vous pour sauver l'homme et le monde."
Edmond


24mar10  106C58
Jésus













N'est-il pas honteux que les fanatiques aient du zèle et que les sages n'en aient pas ?

Il faut être prudent, mais non pas timide.
Voltaire

Un Surgeant


24mar10  106C59
N'est-ce pas une bonne idée de rappeler que le christianisme natif, le simple et vrai christianisme dont parle votre entrée 106, fut une vie spirituelle hors toute religion-système pratiquée par des travailleurs, par ce fait s'opposant au judaïsme religieux des prêtres et des scribes qui ne fichaient rien de leurs dix doigts tout comme le clergé catholique et protestant ?
En somme, le vrai christianisme est une "religion" d'ouvriers et d'employés, une "religion" du peuple. Je crois que cela a une importance très grande pour rapprocher la vie spirituelle de la vie quotidienne, la vie du monde.
Jésus était charpentier, Pierre, André, Jean et Jacques étaient pêcheurs, Matthieu était employé des taxes et des douanes, etc. Il n'y avait pas de bon-à-rien parmi les disciples. Quand le jeune homme riche demanda à Jésus ce qu'il fallait faire pour le suivre, Jésus lui répondit: "Vends tes biens, donne le montant de la vente aux pauvres,..." mais je me doute qu'il ajouta: "...mets-toi au travail..." avant de dire: "...et suis-moi !"
Ainsi, sans refaire ce que vous appelez de la "mission sociale", vous vous placez du côté des travailleurs. C'est populaire et, à mon avis, cela peut toucher les esprits.
Jarriv Toud'suite


Réponse :
Cela ne peut pas constituer un thème de mission en soi, mais c'est une bonne idée à insérer brièvement dans un thème de mission sur le christianisme et la pénitence.
Jésus était en effet charpentier. Il était en fait ouvrier du bois, tout à la fois charpentier faisant des charpentes de toit, menuisier faisant des portes, des fenêtres, des meubles, et charron faisant des roues, des chariots, des brouettes, des charrues. En entendant Jésus (prêcher dans la synagogue de Nazareth) les gens frappés d'étonnement disaient : "Où est-il allé prendre tout ce qu'il raconte ?... N'est-il pas l'ouvrier du bois, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas de chez nous aussi ?" (Marc 6/2-3). Voir aussi Matthieu 13/54-57.
Justin, le martyr du 2e siècle, disait (probablement de bonne source) que Jésus avait fabriqué des jougs pour les bœufs et des charrues et qu'on trouvait encore de son temps des charrues et des aiguillons qui avaient été fabriqués par Joseph et par Jésus. On sait que dans la société juive du temps le travail manuel n'était pas du tout incompatible avec une activité spirituelle. Deux adages juifs de l'époque disaient, l'un : "Celui qui gagne sa vie par son travail est plus grand que celui qui s'enferme dans une piété oisive," et l'autre : "L'ouvrier ou l'artisan à son ouvrage n'a pas besoin de se lever au passage du plus grand docteur (en théologie, en droit, etc.)."
Les apôtres et à leur suite les disciples étaient tous des travailleurs.


24mar10  106C60  
Je me tâte pour adhérer à la foi d'Arès ou, si vous préférez, à l'assemblée d'Arès. Je lis votre blog avec beaucoup d'attention.
Je ne vois pas très bien la différence que vous faites entre religion et christianisme en disant que le christianisme simple et vrai des origines n'était pas une religion.
Qu'est-ce qu'on appelle une secte par rapport à la religion ?
Pouvez-vous être plus explicite ?
Gérard G (de Paris)


Réponse :
Si vous lisez ce blog, vous devez y trouver ici et là ma définition de la religion. Je ne vais pas y revenir dans cette réponse, sinon pour rappeler brièvement qu'une religion, quelle qu'elle soit, est un système qui prétend que le salut post-mortem n'est assuré qu'à ses seuls fidèles en récompense de leur fidélité à ses doctrine, prière, règle, clergé, etc.
Mais je peux ici ajouter quelque chose concernant la manière dont les États modernes, la France notamment, entendent le terme religion et le terme secte.
Pour les États démocratiques modernes toute foi de longue tradition: Judaïsme, Catholicisme, Islam, Bouddhisme, etc., qui ne s'est pas manifestée comme contre-pouvoir, est appelée religion et considérée comme coutumière, protégée de fait, même si l'État protecteur est laïc comme c'est le cas de la France.
Ce qui explique que toute foi nouvelle, qui n'est pas de longue tradition, qui n'est donc ni ancestrale ni coutumière, est une "secte" pour les États modernes, parce que tant qu'elle n'a pas fait ses preuves comme association pacifique et inoffensive de croyants, elle est systématiquement considérée comme une perturbatrice potentielle, un contre-pouvoir potentiel, un mouvement de foi et de pensée à observer et surveiller.
C'était déjà le cas pour l'État Romain à l'époque où naquit le christianisme. Le Judaïsme, religion ancestrale et coutumière d'une certaine population de l'empire romain, était appelé "religio" et protégé. Par contre, le christianisme naissant, certes une évolution du judaïsme mais échappant librement, complètement, au contrôle de celui-ci, fut appelé "superstitio" par l'administration romaine, c.-à-d. un danger possible pour le pouvoir de Rome, un contre-pouvoir potentiel. Le christianisme ne passa du statut de "superstitio" au statut de "religio" qu'au 4e siècle (édit de Milan).
Le gouvernement de la France, reprenant à son compte l'attitude romaine à l'égard des idées religieuses ou spirituelles nouvelles, accepte toutes les religions au nom de la liberté de conscience, mais a créé un organe d'observation des "sectes", c.-à-d. une administration qui n'est pas là pour interdire celles-ci, mais qui suit l'évolution de toutes les idées nouvelles religieuses, philosophiques, morales, humanistes, etc.
Autrement dit, l'État moderne appelle religion la communauté de foi prouvée sans danger pour le pouvoir politique et appelle secte toute communauté de foi dont il ignore si elle deviendra ou ne deviendra pas un danger pour le pouvoir politique. Ce n'est rien de plus en principe.


25mar10  106C61
Ce que dit votre entrée 106, où vous insistez sur la poursuite d’un christianisme simple et vrai, ne change pas ce que vous avez toujours dit :
Nous disons aux musulmans que nous rencontrons que nous sommes musulmans avec eux, aux juifs que nous sommes juifs avec eux et, bien sûr, aux chrétiens que nous sommes chrétiens avec eux.
Une réalité vient préciser les choses : Nous rencontrons plus souvent des gens qui se disent chrétiens — encore qu’en beaucoup d’endroits de la région parisienne comme à Cergy on trouve tout autant de musulmans — ou qui ont quelques repères sur le christianisme. Cela dit, la laïcité ou l’athéïsme restent prédominants, comme le dit si justement un certain frère Jeannot (105C82 de votre entrée précédente).
En tous cas, il semble que beaucoup de missionnaires, en ce moment, semblent vouloir se saisir de votre dernière entrée dans la mission. Nous amènera-t-elle à ce que nous visons, que plus de gens soient attirés par La Révélation d’Arés ?
Jean-Claude C.


Réponse :
Oui, nous sommes musulmans avec nos frères musulmans, juifs avec nos frères juifs avec eux et, bien sûr, chrétiens avec nos frères chrétiens, mais dans la mesure où ce christianisme est celui originel simple et vrai du Sermon sur la Montagne, où l'islam est l'islam de la miséricorde et de la clémence et de "point de contrainte en religion" du Coran et non l'islamisme rétréci, et où le judaïsme est celui de Jésus, qui était juif, et non celui du sanhédrin qui l'envoya à la croix.
Mais même avec la formule réduite, dite sans autre pécision, du "Nous sommes musulmans avec nos frères musulmans, juifs avec nos frères juifs et, bien sûr, chrétiens avec nos frères chrétiens", la mission basée sur cette triple équivalence ou, si vous préférez, basée sur cette adéquation de la foi abrahamique à sa triple forme, dresse un subit écueil psychologique entre le missionnaire et la personne qu'il rencontre. C'est que de prime abord, de prime réflexe, aucun chrétien n'a envie d'être musulman avec les musulmans et juifs avec les juifs, aucun juif et aucun musulman n'a envie d'être chrétien avec les chrétiens. Ce n'est pas une formule apostolique, mais seulement explicative hâtive. Ce n'est qu'une formule permettant de préciser notre grande largesse d'esprit au cours du dialogue de rencontre, mais ne peut être un argument mobilisateur, car ce ne sera que par la suite que l'adéquation de la foi abrahamique à sa triple forme pourra, si elle est, être acceptée.
Il faut donc simplifier et, par exemple, présenter notre foi comme la foi chrétienne des sources, le christianisme généreux et ouvert du Jésus des synoptiques, pas du tout la foi chrétienne d'église, et cela, comme je l'ai dit à plusieurs reprises dans mes réponses aux commentaires demande un sérieux travail de présentation, plus délicate qu'il ne paraît, parce que nous vivons dans un monde très susceptible.


25mar10  106C62  
Vous parlez de christianisme "au sens originel et existentiel du mot chrétien."
Ce mot existentiel me pose un problème.
On appelle existentiel ce qui est relatif à l'existence en tant que réalité vécue et je comprends que vous entendez par là un christianisme vraiment vécu et pas seulement exprimé dans des credos, des déclarations d'église comme celle récitée par le confirmant lors de la confirmation catholique (qui suit la première communion).
Mais en suivant votre blog, j'ai remarqué que vous donnez aussi au mot existentiel le sens d'existentialiste.
Le dictionnaire Robert donne d'ailleurs les deux sens.
Je sais que vous avez écrit un long article sur l'existentialisme dans "Le Pèlerin d'Arès", mais je n'ai pas ce livre.
Pourriez-vous expliquer ici, dans ce blog, ce que vous entendez par existentiel et existentialisme?
Merci.
Jean-Emmanuel L.


Réponse :
Je donne au mot existentiel dans mon entrée 106 les deux sens, mais le sens d'existentialiste est évidemment plus marqué comme vous l'avez deviné.
Vous donnez d'existentiel le sens encyclopédique de relatif à "l'existence en tant que réalité vécue". C'est bien, mais un peu court. Il n'est pas inutile de préciser qu'est existentiel ce qui appartient au sentiment qu'on existe, qu'on vit les circonstances qu'on qualifie d'existentielles, en l'occurence le christianisme existentiel, en cela qu'il n'est pas partagé par tout le monde. Pour Karl Jaspers, psychiatre et philosophe, la philosophie existentielle était la description et l'analyse psychologiques et morales de ce sentiment d'exister dans les circonstances prticulières les plus diverses de la vie humaine (par exemple la douleur, le chagrin, la lutte, le sentiment de culpabilité, les situations limites comme le grand amour ou les affres de l'agonie, etc.) par opposition à la philosophie existantiale (avec un "a", telle que considérée par Heidegger, philosophe) qui, elle, décrit et analyse non le sentiment d'exister dans des circonstances individuelles particulières et ponctuelles, mais dans la vie en général, l'existence humaine vue dans son universalité, dans ce qu'elle est partagée par tout le monde.
L'existentialisme est la philosophie de l'existence de l'homme prise dans sa réalité concrète au niveau de l'individu perdu dans la société ou dans le monde, ainsi par exemple le chrétien au milieu d'une société plurireligieuse et plurirationaliste. C'est une perspective opposée à la perspective cartésienne (de Descartes) ou, si vous préférez, c'est une réaction de l'homme vraiment vivant au sens le plus existentiel par opposition aux façons de voir la vie fondées sur la raison, les idées, les idéologies.  l'intellectualisme. Loin d'être au départ un individu donné et doué de raison, l'homme n'est d'abord rien, "néant" disait Sartre (son livre "L'Être et le Néant"), le fait même d'exister est donc d'abord dénué de sens ou absurde. Autrement dit, on existe avant d'être — Sartres disait: "L'existence précède l'essence" —. C'est donc chaque individu qui doit lui-même donner à sa propre vie un sens et une raison ou, si vous préférez, l'homme n'est que ce qu'il fait de lui-même. Ainsi, le vrai chrétien n'est vraiment chrétien qu'en ayant voulu l'être et/ou en ayant conscience de l'être (même né "chrétien" par culture, il doit se reposer la question d'être chrétien, une fois parvenu à l'âge de la conscience; c'est le Baptême de La Révélation d'Arès, Veillée 20). Être tout court, être ce qu'on veut être, par exemple ici être chrétien, c'est se choisir soi-même ainsi par un libre engagement, et cet engagement ne peut se faire qu'en pleine liberté, que les philosophes appellent liberté asolue, qui est si merveilleusement rappelée et représente par la parabole du poulain agile libre du harnais courant vers son but de La Révélation d'Arès (10/10). Les philosophes existentialistes disent que l'homme est ainsi condamné à être libre, ce que confirme La Révélation d'Arès, de là l'angoisse métaphysique qui envahit les hommes qui ne peuvent décider complètement de leur existence, qui ressentent leur néant sans savoir le nommer, et de là que le Créateur nous envoie, nous Pèlerins d'Arès, pour réveiller ce monde et lui faire conscience de l'existentialisme fatal de la vie.
C'est donc dans les deux sens d'existentiel, d'illeurs assez coïncidants ou concomitants, que je conçois le christianisme simple et vrai que nous devons faire enfin exister dans ce monde.
J'espère ne pas avoir été trop compliqué ou trop obscur, mais changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), décider de son existence dans le sens de La Révélation d'Arès, est de toute façon toujours plus ou moins compliqué et obscur au départ.
Relisez-moi lentement et avec confiane et vous finirez par comprendre ce qu'est la pénitence, le passage du mal au bien, ou pour parler comme les existentialistes du néant à l'être. Ici je propose ce passage par le pont du christianisme simple et vrai.
Relisez-moi avec patience en vous disant que même certains vieux frères n'ont pas encore vraiment compris ce qu'il y a d'existentiel et d'existentialiste dans leur montée de foi arésienne.


26mar10  106C63
Je me permet de vous écrire pour vous exprimer ce que je ressens sur le sujet actuel.
C'est--à-dire, je ne me sens pas du tout chrétien, ni juif, ni musulman. Au contraire. Dans ma pensée, je me sens libéré des étiquettes d'appartenance, car pour moi il n'y a qu'une seule Lumière de Dieu et une seule Parole qui à pris certes des noms en "isme" par les différentes religions Abrahamique.
Je vois La Révélation d'Arès comme un message du Dieu unique, qui effectivement s'adresse à la famille judéo-chrétienne (Juifs et Chrétiens) y compris l'alliance fraternelle avec les soumis de Dieu (les musulmans, Rév d'Arès 35/11), mais ça me gêne, car la vision que j'ai de cette Parole est pour moi Une Parole sans étiquette: La Parole du Créateur de l'Univers !
J'ai tellement soif de liberté pour moi et pour autrui que je ne me sens pas dans ce retour au « Christianisme originel (je me sens réduis dans cette définition), mais je suis plus dans le retour des racines Divines unique avant la chute de l'homme : Le retour de l'image et ressemblance de Dieu positive en soi.
L'enseignement des Prophètes comme Jésus (Sermon sur la montagne), [comme Mouhamad et] le Coran, ou [les prophètes bibliques et] l'Ancien Testament ainsi que la Parole fraîche d'Arès me permet d'accomplir et vivre la Vie Spirituelle, mais je ne me sens pas prendre l'enseignement d'un seul Prophète. Car pour moi ce qui est originel c'est quand Dieu créa les "Adams et les Èves" dans leurs pureté première avant le péché.
Voila pourquoi je n'arrive pas à me mettre une étiquette de christianisme originel; ça pourrait être l'islam originel ou judaïsme originel ce serait pareil. Je comprend mes frères et sœurs issus du christianisme qui tiennent à leur racine, car sûrement que le christianisme originel leur parle, apparemment oui.
Mais ça me gène, Frère Miche, de me nommer chrétiens originel. Je préférerais fils d' Adam originel. On pourrait se dire: "Il est de culture musulmane, du coup ça le gène pour ça." [Je réponds:] "Non, car je n'ai ouvert le Coran qu'après avoir lu La Révélation d'Arès, parce que je n'avais jamais été musulman, ni d'aucune religion."
Suis je un "mutant" de penser ainsi ? Je ne me sens pas chrétien origine, mais fils d'Adam originel, qui implique d'utiliser mon libre arbitre en faisant le Bien et de renoncer au mal.
J'ai mon originalité aussi. Je suis un reflet parmi les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6) et je ne suis pas formaté ; c'est la richesse que Dieu à mis dans chacun. Mais j'ai besoin de votre éclairage pour "mon cas de figure", si je puis dire.
Moi, j'espère au fond de moi un retour aux source sans "isme" (Christianisme, Judaïsme, Islamisme, communisme, socialisme, etc; etc... Je ne veux plus de "isme" ! Peut-être ai-je mal compris l'entrée. Dites-vous que l'on doit vivre le christianisme originel comme exemple et non de se proclamer chrétiens originel, car je ne m'appellerai jamais chrétien, ni musulman, ni juif, à part dans le sens ou un frère le relate  — "Je suis chrétien avec un chrétiens, juif avec un juif et musulman avec un musulman" par fraternité de la grande famille humaine des adams et èves (106C61).
Je fuis toutes étiquettes, c'est en moi, mais je comprend que les étiquettes existent sur terre. J'ai toujours vu (je le vois toujours) la Parole d'Arès comme une Lumière claire pour aider l'homme à retrouver son image et ressemblance de Dieu au Fond de lui.
Comprenez vous mon souci ? Je me sens "décalé" de cette "frange Christianisme originel". Pourtant, j'aime bien l'enseignement de Jésus et les autres Prophètes aussi. Comme nous sommes dans les définitions, Il est vrai aussi par exemple que je n'aime pas trop le "quolibet" Pèlerins d'Arès donné par d'autres en se moquant de nous dans les débuts de la moisson, que finalement nous avons repris à notre compte. Pourquoi n'avons nous pas changé ce nom ? Et peut-être s'appeler: Croyant d'Arès ou Croyant libre dans La Révélation d'Arès, dans la Bible et dans le Coran, ou inventer un autre nom ? En faisant un référendum, une consultation pour trouver un nom choisi et non un nom subi et donné par d'autres, est-ce trop tard ? Par exemple, on nous a appelés Pèlerins d'Arès dans les début des année 1974-1977, mais après 36 ans (c'est jeune pour un mouvement), nous avons décidé de choisir un nom nous-même pour nous nommer: le nom nouveau choisi.
Ça ne m'empêche pas de me nommer croyant libre à La Révélation d'Arès, sans chef et sans hiérarchie. Je ne me mets pas à part ; je vous fais part de ce que je vis en moi.
J'ai aussi "peur" que certains frères et sœurs aillent dans la rue et disent aux gens qu'ils sont chrétiens et moi, si on me demandera: "Ah! vous êtes Chrétien !" Je dirai: "Non," et ils pourront dire: "Je ne comprend pas. Certains [des vôtres] disent qu'ils sont chrétiens et d'autres non ? C'est pas cohérent votre mouvement faut savoir qui vous êtes !!??"
Je pense que vous parlez de l'exemple de Jésus et de son bel enseignement du vrai christianisme, du "christianisme simple et vrai" à vivre (ce que le système religieux chrétien ne vit pas), on se retrouve en final par ce que vous dites :
"Nous sommes, à cause de notre oubli de Jésus et de son "christianime simple et vrai" ou de notre hâte à montrer du dépassement, souvent tombés dans l'inconsistance, non inconsistance intérieure (votre commentaire n'est guère inconsistant) mais inconsistance aux yeux et aux oreilles de l'homme de la foule.Il y a bien un problème de communication et nous n'y avons pas suffisamment travaillé. Je montre ici qu'il faut au moins repartir du départ même que Père a donné à sa Révélation d'Arès. Si nous arrivons à montrer en même temps ou presque en même temps que nous sommes (ou nous efforçons d'être) des croyants complètement au-delà ou complètement en-deçà des religions — un saut de plusieurs millénaires est sans repères instantanés ! — ce qui est jusqu'à présent insituable dans la communication immédiate et brève de la mission, alors, nous arriverons à tout ce que je souhaite.Nous sommes Ailleurs — ou En-Deçà et Au-Delà — et avec le Tout-Autre, mais comment le dire et être compris en quelques mots sans passer par le repère Jésus (pour nos contrées tout du moins) ?" (Réponse à Milang Gompeng 106C28)
C'est aussi un problème de pénitence de faire sentir ce qu'est être une image et ressemblance de Dieu activé dans le Bien ou comme vous dites: "vivre le christianisme simple et vrai." Que les gens à notre contact puissent sentir le souffle de Dieu et qu'il puissent se dire: "Tiens ! ces gens-là, ce sont de vrais gens... ils disent et ils font ! (dans le sens de: ils vivent ce qu'ils disent), donc c'est possible de changer en Bien. Du coup, écoutons ce qu'il ont à dire !"
À mon avis, je pense qu'il nous faudrait réfléchir à résoudre ce problème de communication avant une division collective: Je suis ceci , je suis cela...etc., car comme vous dites : "Il y a bien un problème de communication et nous n'y avons pas suffisamment travaillé."
 Je veux bien aider à créer un groupe sur Paris relié au prophète pour réfléchir à ce « problème » et trouver une communication clair et efficace.
Je veux toujours grandir en sagesse et compréhension. Merci de m'éclairer, mon Frère Ainé (Rév d'Arès 16/1).
Nasser (de Paris)


Réponse :
Voilà un cri de l'âme, qui est le cri de l'âme de chacun des Pèlerins d'Arès du petit reste, et donc qui est mon propre cri de l'âme. Nous sommes très nombreux à nous dire d'abord ce que vous vous dites au début de votre commentaire, puis à commencer d'y réfléchir comme vous le faites à la fin de votre commentaire.
Votre commentaire est un primesaut, qui vient du cœur, criant d'abord son sentiment et pensant ensuite.
La réflexion à laquelle invite la fin de votre commentaire est en train de se faire dans l'ensemble de notre famille arésienne, tout du moins, pour commencer, chez ceux qui ont un ordinateur et l'Internet et qui suivent mon blog et qui sont très minoritaires parmi les Pèlerins d'Arès, autour de 15%, ce qui est peu. Parmi mes correspondants postaux environ 85% n'ont pas l'Internet (du moins à ma connaissance). Je leur en parlerai au fur et à mesure de la correspondance, ce qui pour les moins assidus au courrier prendre du temps. Le problème de communication n'est pas que celui extérieur de notre mission vers le public ; il est aussi intérieur.
Ceci dit, il y a peu de temps que vous vous re-manifestez. Pendant très longtemps je ne vous ai ni lu ni entendu. Pourquoi ne m'avez-vous pas écrit, au temps de la mission "sociale" ou "morale" déspiritualisée qui a quand même duré une dizaine d'année, pour me dire que vous ne vous y reconnaissiez pas ? Car enfin ! si vous ne vous reconnaissez pas "dans le christianisme même originel", vous deviez vous reconnaître moins encore dans le socialisme qu'exprimait plus ou moins cette mission-là, certes pleine d'humanisme et de bonne intentions, mais où la disparition totale de mots comme Dieu, âme, pénitence, etc. provoquait une grave déspiritualisation de La Révélation d'Arès et finit par nous rendre méconnaissables. À tout prendre, le "christianisme originel" qui vous gêne — le Père a envoyé Jésus, il n'a pas envoyé Mouhamad ou Isaïe, ni un ange qui aurait totalement neutralisé son Message comme vous le souhaitez —, ce "christianisme originel" est quand même infiniment plus significatif de La Révélation d'Arès.
Ceci dit encore, je vous rappelle que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que mon blog n'est qu'une expression personnelle de ma foi personnelle, qui n'a aucun caractère de commandement ou d'impériosité. Je n'ai jamais déconseillé à un frère ou une sœur missionnaire de procéder en croyant libre comme il ou elle l'entend pourvu que ce ne soit pas contraire au sens de La Révélation d'Arès. Votre façon de voir et sentir, telle qu'exprimée dans votre commentaire, n'est pas du tout contraire à La Révélation d'Arès. Si votre façon de procéder à la mission moissonne de beaux épis, je serai le premier à me réjouir. Mais, come je suis heureux que vous le notiez pour finir: "Il y a un problème de communication."
Enfin, concernant le terme Pèlerin d'Arès, pourquoi pas Pèlerin d'Arès ? Ce quolibet n'a pas désigné les missionnaires, contrairement à ce que vous dites, mais a été utilisé par les habitants d'Arès et des environs et par les Bordelais venant sur la Bassin d'Arcachon à la belle saison pour désigner ces croyants qui, à la fin des années 70, venaient de partout en pèlerinage sur le saint lieu des apparitions de Jésus et des théophanies à Arès, ce qui faisait évidemment rigoler les Catholiques et les mécréants. Ce n'est pas, après tout, un terme impropre, Je ne suis pas contre un autre nom, mais lequel ? Consultez l'assemblée et vous obtiendrez cent ou mille propositions différentes. Vous ne saurez quoi choisir, parce que chaque nom proposé aura ses avantages et ses inconvénients, ses attraits et ses déplaisances.
"Croyant libre" a été utilisé, par moi en premier dès les années 70, mais engendrait des confusions très gênantes à cause de son manque de caractéristique, de consistance. Nous vivons dans un monde de sigles, de repères, de symboles, etc., nécessaires pour distinguer les objets et les hommes entre eux avnt que toute réflexion ne se fasse, un monde où les mots sont d'abord muets sémantiquement et ne sont d'abord que des idéogrammes. Pèlerin d'Arès est devenu un idéogramme qui a le mérite d'être neutre : pèlerin (ou pèlerinage) est un mot qui appartient à toutes les convictions et déférences, religieuses ou non, sur les lieux de leurs sources et Arès rappelle que sur ce lieu Dieu est descendu et s'est planté... comme un clou pour parler au monde. Ce n'est pas si mal.


26mar10  106C64  
Si l'homme a déchu par rapport à ce que furent les hommes de la race d'Adam avant qu'il choisisse (Rév d'Arès 2/1-5) son propre système et engendre le mal et par rapport à ce que furent les hommes qui suivirent immédiatement ce mauvais choix, qui étaient encore bons pour la plupart (les patriarches de la Bible), c'est par refus de la beauté (Rév d'Arès 12/3) et de la pureté intérieures. Notamment par le refus de l'amour vrai.
Résultat : Tous les hommes modernes trouvent de "bonnes raisons" et des esquives pour ne pas être un homme d'amour, de pardon, de paix, de liberté absolue (au sens existentialiste que vous rappelez avec bonheur dans votre réponse 106C62) et d'intelligence spirituelle, autrement, pour ne pas être ce que La Révélation d'Arès appelle un pénitent.
C'est parce que les chemins s'étaient déjà séparés entre homme de bien et hommes du siècle que Jésus a été envoyé comme prophète aus hommes et qu'apparurent, hélas pas très longtemps, les chrétiens que citent les Actes des Apôtres.
C'est sûrement parce que les chemins sont encore plus séparés entre homme de bien et hommes du siècle (qu'on appelle maintenant homme de raison) que Jésus a été renvoyé au monde en 1974.
Le christianisme simple et vrai prêché par Jésus a été étouffé dans l'œuf ou, comme vous dites, n'a pas commencé. Aucun esprit honnête ne peut nier cela.
Résultat : L'homme moderne a perdu toute autonomie, il a besoin d'être compris, sécurisé, accompagné et plaint en toutes circonstances, ce qui fait la joie et la fortune des pouvoirs politiques qui ne demandent qu'à dorloter, chouchouter cette humanité devenue une sous-humanité incapable, ou plutôt qui se croit incapable, de retrouver son autonomie morale et spirituelle. C'est de [mots pas clairs] le sens de la vapeur politico-religieuse.
Les Pèlerins d'Arès sont envoyés pour renverser la vapeur.
Les Pèlerins d'Arès sont envoyés tirer l'homme de ces degrés inférieurs, de ces fausses dynamiques, des illusions dont la crise actuelle et qui va s'amplifiant est la début du malheur.
Alessandro


26mar10  106C65
En France les gens aiment bien l'abri de l'officiel, la référence à l'officiel, à ce qui est reconnu et reconnaissable, et c'est pourquoi la mission des Pèlerins d'Arès (j'aime beaucoup cette appellation contrairement à Nasser 106C63) a beaucoup de difficultés à se faire cataloguer et reconnaître.
Mon mari est Catholique très critique du Catholicisme papal, vaticane, et est d'accord avec vous, frère Michel, sur un grand nombre de points, mais il ne fera jamais le saut, parce que vous n'êtes pas reconnu et reconnaissable. Il dit: "Mais pourquoi ce frère Michel n'est-il pas resté dans l'église comme contestataire sur la base de l'apparition qu'il a eue mais sans changer son statut ecclésiastique, ce qui aurait donné beaucoup plus de poids à sa contestation ?! L'église catholique, l'église protestante et sûrement l'église orthodoxe aussi abritent déjà une quantité de contestataires en France et ailleurs, qui demandent un retour au christianisme pure et vrai." Je lui réponds : "Lis La Révélation d'Arès et tu verras qu'il [le Frère Michel] ne pouvait pas honnêtement rester à l'abri de l'institution ecclésiastique en en rejetant pratiquement tout, la doctrine et l'organisation." Mais il [le mari de la commentatrice] ne veut pas lire, il hausse les épaules. Il dit que tout évolue lentement.
J'aimerais me joindre à votre mission, mais je dois sauvegarder la paix du ménage... Je prie avec vous de loin.
Simone


Réponse :
Dieu ne m'envoie pas procéder à une évolution de la religion.
Dieu m'envoie relancer la Vie, carrément ! Il m'envoie lancer un courant prophétique, qui fait plus que se surimposer à la religion, qui est bien plus qu'une épigénèse de la religion, qui est autre chose, qui demande qu'on efface purement et simplement la longue parenthèse historique de la religion et qu'on recherche et retrouve la Vie (Rév d'Arès 24/5) spirituelle simple et vraie d'Éden, au celle moins d'avant la religion.
Tout prophétisme est par nature radical. Le mien est plus radical encore que d'autres prophétismes antérieurs. Vous avez raison d'inviter votre époux à lire la Parole d'Arès pour comprendre qu'il s'agit non de "contester", mais de "changer" radicalement avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Vous l'avez bien compris, je ne pouvais que me retirer de l'église et me laisser entièrement encadrer par La Révélation d'Arès, Vérité qui a perdu au cours des millénaires sa place dans les cerveaux et les cœurs, qui ne peut plus se caser que chez quelques rescapés, dont vous êtes, rescapés de l'hébétement général ou de la peur générale, Vérité encore rarement comprise, rarement admise — Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —, mais votre époux finira peut-être par la comprendre, l'admettre et se sentir concerné. Ne vous lassez pas de lui parler.
Face à cette difficulté, le christianisme simple et vrai, originel et existentiel, est une voie que nous avons sûrement trop longtemps négligée comme pont psychologique praticable entre la Parole du Père et l'obscurité épaisse ou se meut la créature moderne entravée par ses peurs, son respect humain, son statut social, ses préjugés.


26mar10  106C66  
Ce commentaire est supprimé à la demande appuyée du commentateur (voir 106C69).


Réponse :
Non, je ne me suis pas inspiré de L'Epîtres à Diognète, dont je n'ai pas entendu parler depuis quelque quarante ans, et qui, si ma mémoire est bonne, portait sur d'autres points du christianisme que ceux rappelés par mon entrée 106.
Je suis en voyage actuellement, mais à mon retour, si j'en trouve le temps, je chercherai cette épître dans un recueil anglais de littérature chrétienne antique (ce n'est pas vraiment un apocryphe), qui, j'espère, n'a pas disparu dans mon déménagement d'Arès à Bordeaux en 1992 et 1993.
L'auteur de l'épître disait, je crois, que le christianisme était la seule religion qui ne fût pas une invention humaine et qui ne se soit pas enfermée dans le conformisme et les cultes. Une idée bien propre à La Révélation d'Arès. L'Épître à Diognète défend aussi l'idée que les chrétiens forment une troisième espèce humaine à part, parce que leur vrai monde est le christianisme, le Royaume de Dieu apporté par Jésus, et non un pays, non l'Empire Romain, tout en étant des hommes banaux, indistincts des autres citoyens de l'Empire. Il y a peut-être en effet dans cette épître une idée d'un christianisme simple et vrai, supranational, hors toutes races et nationalité, qu'on peut appliquer au Pèlerin d'Arès.
Avant de clore ma réponse, une anecdote :
Savez-vous que cette Épître à Diognète, écrite au 3eme siècle, je crois, fut découverte par hasard, au 15eme ou 16eme siècle, à Constantinople par le client d'un boucher ou d'un poissonnier qui y avait emballé de la marchandise ? J'espère que grâce à notre mission et à vous-même, si vous rejoignez la mission un de ces jours, La Révélation d'Arès ne disparaîtra pas pour être retrouvée dans 1.200 ans accrochée comme papier à fesse dans des goguenots de caserne ou de gare.
Il faut bien rire un peu.


26mar10  106C67  
Comme les Pélerins d'Arès doivent être de vrais chrétiens, existentiellement parlant comme vous le précisez, considérez vous que la réciproque est vraie également ?
Dans ce cas, il doit y avoir nombre de chrétiens ignorant être Pélerins d'Arès et donc nombre de chrétiens ne sachant pas qu'ils sont de vrais chrétiens !
C'est bien toute la difficulté de parler de ces choses simplement avec l'homme et la femme de la rue en évitant de s'enfermer dans des concepts mentaux qui peuvent heurter les sensibilités et les opinions.
Beaucoup refusent l'appellation "chrétien" à cause de la déformation que la culture religieuse a donnée à ce mot et il n'est pas simple et évident de fournir une explication claire à ce sujet même en y mettent de la bonne volonté .
À chaque fois que l'on fait référence à l'une des trois grandes religions, certains se ferment à toute discussion ou tombent dans la caricature, et tout progrès devient très difficile, le phénomène étant bien sûr plus marqué avec les nouvelles générations pour lesquelles la religion est le mal absolu.
Entre parenthèses, chose qui est moins évidente quand on parle d'un Dieu ou d'un Créateur, car la notion qui s'y détache transcende le côté mesquin et dogmatique des religions que les hommes ont inventé....
Ceci dit, je comprends votre désir de réhabilitation d'un vrai christianisme, mais pour le quidam n'ayant pas réfléchi beaucoup à la question, par la force de l'histoire, le christianisme est malheureusement associé à la religion (maintenant à la politique aussi) ainsi que le Judaïsme et l'Islam le sont également. Reste à savoir si le mal est réparable encore, ou si la page doit être tournée.
Sentimentalement, la question ne se pose pas, mais dans la pratique...
Le christianisme est devenu un concept figé et moribond, opposé à l'existentialisme qui est mouvant et vivant, alors mélanger les deux...
De toute évidence, vous aimez bien jouer sur les opposés... comme votre entrée avec "la foi sceptique" !.
C'est sûrement  votre manière de remuer les idées reçues !
Olivier G.


Réponse :
"Le christianisme est devenu un concept figé et moribond" et quand on le cite "certains se ferment à toute discussion," certes, mais croyez-vous que quand on cite simplement le Créateur on n'aborde pas de même "un concept figé et moribond" auquel "certains se ferment" de même et peut-être plus promptement encore ? Et pourtant, est-il possible de parler de La Révélation d'Arès en cachant qu'elle vient du Créateur ?
Il est impossible d'aller à la mission sans parfois, souvent même, "heurter les sensibilités et les opinions."
N'est-ce pas pour cela que La Révélation d'Arès appelle les pénitents et moissonneurs des héros et leur promet une gloire ?


27mar10  106C68
L'entrée 106 que j'ai lue aujourd'hui est remarquable dans le sens qu'elle permet de situer les Pèlerins d'Arès (avec grand P ou avec petit p) parmi la foule des chrétiens du monde, en définissant de manière claire en quoi ils se différencient de ceux des religions.
À propos des citations de Marc (10/45) et Mathieu (20/28) qui littéralement se correspondent parfaitement et qui veulent exprimer que nous sommes pardonnés par le sang versé par Jésus sur la croix, il est utile de rappeler que Marc et Mathieu ont écrit leurs Évangiles en s'appuyant sur le cathéchisme de Pierre, lequel n'est pas à prendre à la lettre, puisque Jésus a dit de lui que sa parole n'était pas la Sienne. Il faudrait donc remplacer la mention "rançon pour une multitude" par "prix payé du Père par le fils ... etc." (cf Rév d'Arès 12/7)
Ce verset 12/7 de La Révélation d'Arès mériterait sans doute d'être bien expliqué, son sens étant totalement différent de celui donné par les Évangiles [du Nouveau Testament]. En effet, il me semble qu'en faisant payer par son fils la dette du sang qu'il estimait devoir envers les pécheurs de tous les temps, le Père a dit Sa Compassion pour les souffrances que nous subissons du fait des fautes que nous commettons. Et en faisant cela il a voulu participer à notre humanité pour bien montrer que nous sommes faits à Son Image (Genèse 1/27).
Veux-tu, frère Michel, nous dire comment il faut comprendre ce verset 12/7 de La Révélation d'Arès, car je n'ai pas connaissance que tu l'aies explicité jusqu'ici.
Non Signé


Réponse :
Quelle joie et quelle émotion de recevoir un commentaire de Polynésie, des îles de Corail (Rév d'Arès 5/6) !
J'ai expliqué le sens du verset 12/7 de La Révélation d'Arès dans l'édition dite bilingue p.165 et dans l'édition 2009 p.41.
Peut-être n'avez-vous pas ces ouvrages ?
Vous pouvez vous les procurer auprès de http://www.adira.net
Adira signifie Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès.


27mar10  106C69
Cher Frère Michel,
Vous m' avez  fait bien rire avec l'anecdote du papier à fesse dans 1200 ans !
Je vous embrasse
Guy


Réponse :
Merci d'avoir accepté cette plaisanterie, assez lourde, je le reconnais. C'est mon côté collégien ou titi parisien.
Le commentateur à qui je répondais (106C66) n'a pas du tout appécié cette plaisanterie et a voulu s'en désolidariser complètement en me priant instamment de supprimer son commentaire.


27mar10  106C70
Je souhaite apporter ce témoignage tout frais.
Ce matin, j'ai eu un long entretien avec ma formatrice, [une femme] d’une droiture, d’un exemple de patience (car j'ai un de ces caractères !), qui m’a beaucoup appris, ce qui confirme : Épais le cheveu de femme, sa main (s’)ouvre sur le frère, sa dent mord la braise, fait le fil. La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein ; sa gorge parle, l’œil ferme l’œil. “(Rév d'Arès xxvii/12-14).
Cela fait un an que je suis dans un centre de la CGT pour une formation, laquelle se déroule bien. J'ai de bons résultats, au début j'étais plutôt remonté et même super-méga con. De deux choses l'une, ou je restais dans cette position d'imbécile, infantile, ou je démontrais avec le temps qu'un homme, une femme, quel qu'il soit (assassin, menteur, dominateur, voleur, colérique, etc.) est capable d'entrer en lui-même, de s'examiner, de chasser le péché (= le mal), de changer en bien, de se remettre en question tous les jours ; l'histoire le confirme.
J'ai donc poussé ma pénitence plus loin (Rév d’Arès 33/11) par amour pour mon prochain à l'exemple de l'image et ressemblance du Créateur, le trop aimant permanent (Rév d'Arès 12/7) qui attend que nous nous recréions Dieu (Genèse 1/27)Soyez saints comme Je suis Saint (Lévitique 19/2, Rév d’Arès 2/13) — ainsi que par amour pour notre frère aîné (Rév d’Arès 16/1), Mikal qui, par son exemple, que je considère égal à celui de Jésus, son modèle de pénitence (Rév d’Arès 37/3), Jésus prophète de l'amour évangélique qui s'est embrasé d'amour pour l'homme son frère, dont l'intelligence spirituelle (= l'intelligence du cœur) [partie manquante]. Je m’efforce de suivre l'exemple de Mikal et l’exemple de mes sœurs et frères pénitents qui me stimulent, ainsi que tous les êtres que je rencontre dans mon quotidien.
J'ai donc dit à ma formatrice que je suis un Pèlerin d'Arès, en faisant un bref historique de la biographie du Frère Michel, des apparitions de Jésus dans son corps intégral d'homme ressuscité, des manifestations du Père de l'Univers, de l'édition de l'intégrale, de la Bilingue, de l'édition 2009 (= 152 pages, 1 cm d'épaisseur... Elle était étonnée !..  annotations écrites par le prophète par soucis d'une compréhension rapide du lecteur, la Parole originale étant non modifiable).
Je lui ai dit : "Je suis un anarchiste, pénitent de l’amour," en expliquant que c'est l'action sur soi de maîtriser le mal et de le transformer en bien tous les jours, tout le contraire de la pénitence religieuse doloriste, dogmatique.
Ma formatrice a parfaitement compris la pénitence et m’a dit que j’avais fait de grands efforts, ce qui confirme que notre exemple quotidien est d’une très grande importance : C'est aux fruits, disait Jésus, que l'on reconnaît l'Arbre.
J’ai aussi parlé du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2), de l’importance que cette humanité passe de l’histoire du mal à l’histoire du Bien, qu’il en va de la sauvegarde de l’humanité. En se qui concerne le terme Pèlerin d’Arès "que je suis honoré de porter", car, il faut bien nous identifier dans l'espace et le temps. J'ai ajouté qu’on pourrait aussi dire les hommes du temps qui vient (Rév d’Arès 30/13) et aussi dire que nous sommes des Chrétiens sans dogmes, sans chefs, que nous sommes une famille de consciences absolument libres (Rév d'Arès 10/10), pas de chef chez nous (16/1), que nous nous efforçons de vivre le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7), que nous cherchons des femmes et des hommes de bien, [qui constituent] la Moisson, qui ont compris la pénitence et qui pour certains le sont sans le savoir, cela quelle que soit la croyance, l’incroyance, l’appartenance à une idéologie : L’important est d’aimer, de pardonner, d’être bon, généreux, vivre un christianisme simple et vrai.
Je vois en ma formatrice une pénitente, une femme réfléchie. J’ai parlé de l’âme (Rév d’Arès Veillées 4, 17 et 18 et chapitres vii et xxxix). J'ai dit que La Révélation d’Arès est en quelque sorte un plan de société et, bien plus, le mode d’emploi qui nous aide par notre pénitence à redevenir Dieu, car, je suis Dieu et Dieu c’est moi (Rév d’Arès 2/13), que nous devons avoir peur d’une seule chose, c’est de perdre notre âme (Rév d’Arès Veillée 4), car lorsque notre chair se sera évanouie, si nous avons une âme, nous rejoindrons le séjour des âmes en attente du Jour de la résurrection (Rév d’Arès 31/8) et si nous n’avons pas d’âme, direction le séjour des spectres (Rév d’Arès 16/16) et là, c’est le cas de le dire, c’est chaud !
Quitte à choisir, je préfère m’accomplir en faisant le bien. Lorsque j’ai commencé à dire finalement que ce n’est pas croire qui sauve, elle a répondu : "C’est faire !". "Vous avez tout compris," lui ai-je dit.
Je fais ce témoignage, car tout compte fait, je suis heureux de vivre cette expérience dans ce centre de formation de la CGT, car cela me permet d’être plus existentiel, de ré-nimer mon intelligence spirituelle (= intelligence du cœur), en devenant aimant, patient, humble, sage, réfléchi, généreux à l'exemple quotidien que nous donne Dieu en personne tous les jours, très conscient que je suis d'être un grand pécheur et que je vais mourir pécheur, je suis heureux d'être un pénitent, un Pèlerin d'Arès en espérant laisser une belle image de mon passage dans ce centre de la CGT et par effet une belle image de notre grande famille Les Pèlerins d'Arès.
Alléluia !
Didier Br.


Réponse :
Je suis très ému en vous lisant. Peu d'hommes et femmes ont la simplicité de faire un tel témoignage.
Voilà au moins quelqu'un, cette formatrice de la CGT, qui sait ce qu'est un Pèlerin d'Arès, même si elle ne le devient pas au sens complet et actif.


27mar10  106C71
J'ai un bon ami, témoin de Jéhovah, et dans ma région il y en a beaucoup.
Il y a peu de temps, en proposant mon tract [aux passants], je tombe sur l'un d'entre eux.
Je lui dis ceci : "Jésus est venu dire en personne que le christianisme n'a pas commencé. Aime ton prochaine comme toi même ! C'est simple à comprendre, c'est de l'action, il suffit de se changer en bien. Jean le baptiste disait: Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion (= pénitence), les mauvais fruits serons jetés au feu ! (Matthieu 3/8)."
Il [le Témoin de Jéhovah] me dit: "Jean le Baptiste est venu annoncé Jésus et puis... Qui sont les bons fruits d'après vous ? Jésus disait: Vous avez prophétisé en mon nom, expulsé les démons en mon nom et pourtant je ne vous connais pas, vous qui commettez l'iniquité (Matthieu 7/22). Vous voyez ils produisaient des bons fruits mais pourtant ils ne sont pas sauvés."
Je lui répond : "Bon ! mais Jésus, il disait bien: Ce n'est pas celui qui me crie Seigneur, Seigneur qui sera sauvé, mais celui qui fait (à ce moment-là il m'accompagne pour prononcer la fin de la phrase) la volonté de Mon Père (Matthieu 7/21, Rév d'Arés 28/27).
Il me dit : "Hé hé ! C'est quoi d'après vous la volonté de son Père ?"
Je lui réponds : "Eh bien ! c'est se changer en bien."
Il réplique quelque chose comme : 'Erreur ! Lisez Daniel, les prophéties, etc, le Dessein de Dieu, etc., etc."
Toute la discussion a été un dialogue de sourds. Les mêmes phrases dans la Bible avaient des significations différentes pour chacun de nous, nous étions complètement déphasés l'un de l'autre. Sa surdité me dérangeait et je devais me contenir, et ma surdité devait le déranger tout autant et il s'est contenu de même.
Voyant que nous brassions de l'air, je finis par le quitter en lui proposant une fois encore mon tract, lui disant qu'il ne se fasse pas idée de La Révélation d'Arès par moi, qui suis un tocard (je lui ai pas dis exactement comme ça), mais plutôt par le frère Michel, par La Révélation d'Arès
Il m'a répondu : "Ça ne m'intéresse pas. [De toute façon,] je sais que c'est faux et je suis sûr que le nom de Yahvé n'est même pas cité dedans."
Le lui ai dit : "Yahvé non, mais Dieu ou Seigneur oui, et quelle importance cela-t-il ?!"
Il m'a dit : "Quoi ? Mais c'est très important..." il allait continuer mais j'ai coupé court, on s'est serré la main et je lui ai dis que au moins on avait parlé de Dieu, on s'est quittés en paix mais sans s'être convaincus l'un l'autre.
Cette conversation stérile a durée une heure, n'aurait-on pas mieux fait, tout simplement, de trouver la force de l'aimer et de l'embrasser (Rév d'Arès 23/6) ?
Nous aurions dû dépasser nos convictions réciproques, nous aurions dû arrêter de faire de la religion, du christianisme d'église, pour passer au christianisme simple et vrai, en mettant nos pas dans les Pas du Père à l'exemple de Jésus (Rév d'Arès 2/12). Nous aurions trouvé la force qui déplace les montagnes (Matthieu 17/20), nous aurions fait un miracle !
Xavier H


Réponse :
Vous étiez parmi le groupe de frères et sœurs auxquels je me suis récemment adressé pendant quatre jours dans une ville du Sud de la France.
Je suis heureux de découvrir, par votre commentaire, quel beau Feu réchauffe le cœur de ce frères Xavier, modeste et silencieux, que j'avais devant moi, ce frère que je connais encore très peu.
Voilà qui augure beaucoup de bon de la mission que je m'efforce de vous aider à affiner et à étendre dans votre région.
Je suis aussi ému en vous lisant que j'ai été ému en lisant Didier Br. (106C70) beaucoup plus ancien que vous.
Il est vrai que souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6) et que, plutôt que cet affrontement de sourds particulièrement enfermés chacun dans sa bulle, vous auriez peut-être dû "l'aimer et l'embrasser tout simplement."
Mais il faut quand même parler, ne serait-ce qu'un peu.
Pensez à Jésus envoyé par le Père et au Père lui-même qui ne sont pas descendus vers moi simplement pour me donner un baiser puis repartir.
Ils m'ont parlé.
Au monde à travers moi ils ont dit beaucoup, mais nous, nous ne pouvons en dire autant à tous les croyants de rencontre, dont les doctrines ont bouché les oreilles, mais nous devons au moins dire en quelques mots ce que nous croyons être la Voie du Salut.
Écoutez ce que le Témoin de Jéhovah veut vous dire sans en discuter, puis dites-lui par exemple : "Mon frère, je respecte ce que vous croyez, mais pour ma part je crois seulement que je ne suis sauvé que si je vous aime. Permettez-moi de vous embrasser comme témoignage de ma foi, de mon espérance que l'homme ne sera sauvé que par l'amour, le pardon, le non-jugement, la paix, l'intelligence du cœur qui me recommande de ne pas m'aventurer au-delà de ce que disent Le Sermon sur la Montagne et La Révélation d'Arès qui le confirme. Elle dit qu'il faut être libre de tous préjugés."
Si l'interlocuteur ne paraît pas trop irrité,ajoutez : "Lisez ce livre sans préjugés, car le préjugé voile la conscience et la théologie ou l'idéologie les voilent bien plus encore."
Parlez avec une douce autorité. S'il veut discuter saluez-le avec amour et éloignez-vous. Vous en aurez assez dit et vous aurez évité une discussion stérile, toujours plus ou moins sectaire par nature, qui irrite et n'est jamais favorable. Vous laisserez dans son cœur plus de traces que vous ne croyez.


27mar10  106C72  
Laurent, ce commentateur, nous invite simplement à lire quelques citations de Søren Kierkegaard, philosophe existentialiste chrétien :

"Si tu es, ô Dieu, comme une source, je suis l’homme près de la source."
Kierkegaard, le "Socrate du christianisme".

"Celui qui voit souffrir son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, il exclut Dieu de son cœur. L’amour de Dieu et celui du prochain sont comme deux portes qui ne peuvent être ouvertes et fermées qu’en même temps."
Journal

"Car aimer Dieu sans avoir la foi, c’est se réfléchir en soi-même, mais aimer Dieu avec la foi c’est se réfléchir en Dieu. Telle est la cime où est Abraham."
Crainte et Tremblement

"L’amour en lui [Jésus] était action constante. Il n’y eut pas un moment, pas un seul, dans sa vie où l’amour eût été simplement en lui un sentiment inactif qui cherche après un mot tout en laissant s’écouler le temps ; ou un état d’esprit qui s’arrête satisfait de lui-même auprès de lui-même, ne se fixant aucune tâche. Non, son amour fut action constante."

"Il [Jésus] ne se concentra point en quelques moments solennels, comme si quelques heures déterminées de la vie quotidienne étaient placées en dehors des exigences de la Loi [de la vraie Parole et non de la loi des livres d'hommes surajoutés à la Bible]. Il fut le même en tout instant, pas davantage lorsqu’il expira sur la croix qu’au moment où il accepta de venir au monde. Ce fut le même amour qui dit : "Marie a choisi la meilleure part" et qui punissait ou absolvait Pierre d’un regard ; ce fut le même amour lorsqu’il accueillit ses disciples à leur retour joyeux, après qu’ils eurent fait des miracles en son nom ; et le même amour lorsqu’il les trouva dormant. Son amour ne réclama rien à un autre homme, ni son temps, ni sa force, ni son assistance, ni son service, ni son amour en retour. Car ce que le Christ réclama de chacun c’était uniquement le Bien de l’intéressé lui-même et il ne l’exigea que pour l’amour de l’autre ; aucun homme ne vécut avec lui qui s’aimât autant que le Christ l’aimait. Dans son amour il n’existait pas d’accord négocié, de concessions, de coterie avec un autre homme qui pût rivaliser avec les exigences infinies de la Loi [la vraie Parole]. Le Christ en son amour ne réclama aucune exception pour lui, pas la moindre.
Son amour ne fit aucune différence. Il ne fit même pas la plus tendre des différences, celle qui eût pu exister entre sa mère et le reste des hommes ; car il dit, désignant ses disciples : " C’est ceux-ci qui sont ma mère. " Et inversement il n’aimait pas ses disciples sous prétexte qu’ils représentaient quelque chose de particulier ; car son unique désir était que chacun pût devenir son disciple et il le désirait pour l’amour de chaque homme pris individuellement. »
Vie et règne de l'Amour.

"Le christianisme du Nouveau Testament n’existe pas."
Dernières paroles de Kierkegaard

Laurent C.


Réponse :
Je ne connaissais pas la plupart des citations que vous donnez ici. Merci.
L'interprétation du mot "Loi" dans les Évangiles Synoptiques a fait couler des tonnes d'encre durant les siècles, mais il faut comprendre ce mot comme désignant non une loi de type juridique, mais la Parole pure de Dieu, dont la plus pure expression se trouve dans La Révélation d'Arès et dans le travail que j'aurai fait, si j'ai jamais le temps de le faire (il me faudrait au moins deux années de tranquillité absolue que je n'ai jamais trouvé et ne trouverai peut-être jamais), pour écarter les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) dans le Nouveau comme dans l'Ancien Testament.
Cela écarte évidemment quantité de préceptes dans la "Loi" dite de Moïse qui sont à l'évidence des ajouts de la main de l'homme, surtout quand elles contradisent l'Amour, la Misécorde du Père ou quand elles s'attachent à des détails matériels auxquels le Père ne saurait s'attarder, car Il est au-delà de tout formalisme.


29mar10  106C73
Tous les jours ou presque je me demande comment m'embraser d'amour pour l'homme, mon frère (Rév.Arès 32/3).
Alors je me dis : "Écoute et vis l'enseignement de l'aîné et accomplis la Parole comme le Père te le demande !"
C'est bien ce que je m'efforce de faire, mais des fois il faut un petit truc en plus, ce petit rien qui déclenche "la prise de conscience", qui devient comme une évidence, c'est comme une lumière dans la nuit.
Est-ce cette Lumière dont parle le Père par la bouche de Jésus en 1974, quand il dit qu'elle couvrira tout sans cesse, et qu'enfin ce sera son Jour (Rév.Arès-31.8) ?
"Une douce autorité", dites vous [réponse 106C71]. Voilà qui déclenche en moi une prise de conscience sur mon comportement et mon attitude. Ça, ça me parle bien ! Habituellement je tiens un gourdin de la mains droite qui bat le rythme au creux de ma main gauche, disant : "Bon, t'écoutes ce que j'ai à te dire ou pas ?"
Je rigole un peu, mais c'est vrai que j'ai tendance à être un peu comme cela ; alors, sonne en moi comme une évidence cette douce autorité, merci Frère Michel.
Mon prochain tract ressemblera à cela :
"CHRÉTIENS,
En 1974 à Arès, Jésus le ressuscité, me demande avec insistance d'accomplir avec vous le Sermon sur la Montagne, de chercher parmi sa plus belle récolte (tous les chrétiens, mais pas que les chrétiens), suffisamment d'hommes et de femmes courageux, pour accomplir sa Parole
Es-tu de ceux là ?
Si c'est le cas, alors gravissons ensemble les Hauteurs ou le Père nous attend. (Rév d'Arès 25/4).
Pourquoi m'appelez-vous : "Seigneur, Seigneur !" et ne faites-vous pas ce que je dis ? (Luc 6/46)"

Américo


29mar10 106C74
Je viens de lire votre entrée 106 (j'étais absent et sans moyens de me connecter) et je m'exclame: Enfin, voilà un peu moins d'idées et un peu plus de vie spirituelle !
L'idée ne vient pas de la réflexion, mais de l'imagination et la Parole de Dieu est Création par elle-même comme l'est l'Évangile Palestinien — C'est comme ça que vous appelez les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc, j'ai remarqué —. On n'a pas à y rajouter des idées.
Le "christianisme simple et vrai", comme vous le précisez, est la vie spirituelle, surtout le Sermon sur la Montagne. J'avais remarqué que vous le citiez de temps en temps dans votre blog, mais ici il trône ! C'est bien.
Il n'y a rien de plus agaçant que les idées. regardez les publicités à la télévision, c'est de la bêtise pure et simple et très souvent ça n'a même pas de sens.
La christianisme simple et vrai, c'est de la vie !
L'idée, c'est de l'imagination se prenant pour la vérité et je n'aime pas quand, dans votre entrées de blog, vous donnez des idées ou vos idées sur ceci ou sur cela. Ici, tout est Vérité.
Je dois reconnaître que depuis quelques temps vous vous limitez à la vie spirituelle. Cette entrée 106 n'est pas seule à s'y limiter. Peut-être avez-vous eu un plan ? Partir d'idées et arriver à la vérité ? Vous connaissez bien les hommes.
Merci.
Valentin


29mar10  106C75  
La suprématie des pouvoirs, que le Frère Michel appelle système, qui règnent sur le monde, démocratiques ou tyranniques, c'est exactement Athalie qui dure depuis des siècles, la reine usurpatrice, qui a créé la rupture dans l'ordre spirituel du monde et, pour s'approprier le pouvoir par la religion et la politique, n'a pas hésité à sacrifier la descendance des hommes d'Éden et à mettre ainsi en péril la succession sacrée de la Création.
Racine a dit tout cela en alexandrins très lyriques :

Huit ans déjà passés, une impie étrangère
Du sceptre de Dieu usurpe tous les droits,
Se baigne impunément dans le sang des hommes,
Des enfants de son fils détestable homicide,
Et même contre Dieu lève son bras perfide...

C'est le christianisme simple et vrai qui n'installe aucun pouvoir sur les hommes, sauf le pouvoir de l'Amour, qui sera Yahoyada qui rétablira l'ordre spirituel du monde.
Joas


Réponse :
Je crois  (au lycée nous étudions "Athalie" de Racine en Troisième ou en Seconde?) que les alexandrins que vous citez ne sont pas tout à fait exacts.
Vous les avez corrigés pour la circonstance. Il ne s'agit pas du "sceptre de Dieu" et du "sang des hommes", mais du "sang de David" et du "sang des rois" (je viens de vérifier rapidement). Mais bon ! Vos corrections s'adaptent bien à votre propos.
Athalie — qui avait de qui tenir, fille d'Achab et de Jézabel, les ennemis jurés du prophète Élie — est un personnage affreux sur lequel les lecteurs de la Bible s'attardent généralement peu.
Il est vrai, cependant, qu'on peut voir l'histoire d'Athalie (Livre des Rois2) comme une parabole du mal usurpant l'ordre du bien, mais il s'agit plutôt dans la Bible d'une lutte de pouvoirs par élimination criminelle des prétendants légitimes, car Joas, qui échappa aux meurtres des prétendants ordonné par Athalie, et dont vous empruntez le nom pour signer votre commentaire, n'a pas été un roi de Juda exemplaire. Il fit certes réparer le Temple qui avait été négligé par ses prédécesseurs, mais son zèle pour Dieu faiblit assez vite ensuite. Il protégea les coutume païennes et fit exécuter le prophète Zacharie. Après avoir plus ou moins fricoté avec les Philistins et livré le trésor du Temple, il périt assassiné par ses officiers. Je cite tout ça de mémoire en faisant peut-être quelques erreurs de détail, mais Joas fut sans erreur un mauvais serviteur du Père.
À votre place, je ne signerais pas Joas, qui n'annonce pas du tout le christianisme simple et vrai.


31mar10  106C76  
Il n y a pas de doute, La Révélation d'Arès, quand on la lit attentivement, demande bien une restauration ou plutôt  un redémarrage du "christianisme simple et vrai" du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), puisque cet enseignement de Jésus n'a jamais été appliqué à l'échelle sociale.
Le Sermon sur la Montagne n'a été appliqué qu'à l'échelle d'individus exemplaires — les "saints" — ou de tout petits groupes comme le groupe des premiers chrétiens d'Antioche (Actes des Apôtres).
Cela nous pousse à méditer l'échec du christianisme simple et vrai du Sermon sur la Montagne.
On a tendence à penser que l'échec fut causé par l'ambition des religieux païens qui sentirent une nouvelle source de pouvoir et de profit dans les Évangiles et qui se convertirent, mais qui appliquèrent à la nouvelle religion les merveilleux mythes des temples païens et leurs structures hiératiques et ecclésiastiques et leur inféodation à la politique.
Mais est-ce la seule cause de l'échec du christianisme simple et vrai ?
J'aimerais votre opinion sur ce point, parce que nous ne pouvons réfléchir à un démarrage du christianisme à l'état pur sans tenir compte des causes de son échec dès les premiers siècles.
Axel


Réponse :
Oui, une des causes — parmi d'autres, j'y reviens — de l'échec du christisme simple et vrai du Sermon sur la Montagne est, comme vous dites, "l'ambition des religieux païens qui sentirent une nouvelle source de pouvoir et de profit dans les Évangiles et qui se convertirent, mais qui appliquèrent à la nouvelle religion les merveilleux mythes des temples païens et leurs structures hiératiques et ecclésiastiques et leur inféodation à la politique."
Notons au passage que le judaïsme simple et vrai qu'aurait dû instituer Moïse, treize siècles plus tôt, avait échoué pour une raison similaire. L'histoire de l'exode, "quand on la lit attentivement" (Exode, Nombres, Lévitique, Deutéronome) fait apparaître l'influence énorme, quasiment incoercible, qu'eut sur l'enseignement originellement simple de Moïse le paganisme égyptien qu'emportaient avec eux les esclaves hébreux s'évadant d'Égypte. De là les ajouts nombreux et terriblement déformant faits ultérieurement au décalogue et aux préceptes simples donnés initialement par Moïse et qui allaient être appelés jusqu'à nos jours la loi de Moïse. Délivrer les récits de l'Exode, composition hétérogène où l'on reconnaît les influences yavhistes, éloïstes et sacerdotales, des livres d'hommes qui les encombrent n'est pas la moindre des tâches (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui me sont données et que je n'aurai peut-être jamais le temps d'accomplir. De toute façon, il suffit à un pénitent avancé d'être bien instruit de La Révélation d'Arès pour sentir et éliminer naturellement de cette partie de la Bible les textes et lois que le Père trop aimant n'a à l'évidence jamais dictés.
Mais l'échec du christianisme simple et vrai est sûrement plus complexe. Il y a d'autres causes à l'échec du Sermon sur la Montagne "appliqué à l'échelle sociale."
L'une de ces causes est l'impatience, parfois fanatique, de certains premiers chrétiens qui attendaient un "retour du Christ en gloire" au lieu de se mettre à vivre — ce qui était évidemment plus difficile — les préceptes du Sermon sur la Montagne, ensemble de préceptes dont le processus d'application est compris dans le processus de changement de vie (Rév d'Arès 30/11) appelé pénitence dans La Révélation d'Arès. Ce n'est pas pour rien que la Parole d'Arès invite à la patience, terme qu'elle n'entend pas seulement au sens de mansuétude ou d'aptitude à attendre, à ne pas se laisser abattre pendant un certain temps, mais qu'elle entend aussi au sens d'aptitude à persévérer pendant des générations, à persévérer au sens historique.
Entourés de forces dominantes violentes, guerrières, policières, juridiques, matérialistes, financières, commerciales, etc. (comme nous le sommes nous-même encore au XXIème siècle, d'ailleurs), adversité assez décourageante il faut le reconnaître, les chrétiens des deux premiers siècles désespérèrent trop tôt de pouvoir jamais mettre en application le Sermon sur la Montagne à l'échelle sociale. Je suis hors du temps, mais toi, tu es dans le temps, rappelle Dieu à l'homme (Rév d'Arès 12/6).
L'impatience est ainsi souvent source de désespoir dans l'Histoire ; les croyants oublient vite que quatre générations ne suffisent jamais (Rév d'Arès 24/2), qu'il faut beaucoup, beaucoup de temps pour changer le monde et que le succès est pour des générations lointaines.
Contre ces impatience et désespoir, le désespoir de ne pas pouvoir appliquer la vérité par la seule pénitence, les premiers chrétiens ont mobilisé malheureusement leurs capacités d'action pour changer le monde. Or, qui dit action dit appel à des procédés et immanquablement, hélas, à des procédés connus, c'est-à-dire ceux du monde, ceux qui ramènent au monde ou qui utilisent du monde les mauvais procédés. Le Bien et la pénitence désignaient à cette époque comme à la nôtre des qualités purement subjectives de l'Histoire humaine et ils les abandonnèrent avant même de comprendre qu'il fallait la longue patience de les rendre objectives, réelles, qu'il leur fallait les trouver et les expérimenter longtemps au sein d'un petit reste avant d'aller plus en avant.


XXxxxXX  106C77
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