22fév10 105C1
Je pleure. [...] Cette entrée est de toute merveille. cette
simplicté : Amour !
[Amour] Qui nous sauvera un Jour (Rév d'Arès 31/8+).
Tellement nous aimerons Son Retour
(i/1).
Cette
simplicté qui nous sauve et qui relie tous les soleils, toutes les
lunes, les grandes étendues de verdure où les chants d'oiseaux
accompagnent nos luttes et nos joies. Sourds, aveugles nous étions
étriqués par les incertitudes, les peurs environnantes;
Rafraichis
par l'aube naissante, nous nous levons enfin, même endoloris, même en
plein froid, en pleine nuit, car Il [le Créateur] est là.
Nos vies
parfois obscurcies d'incomprhénsions intraductibles, de questions sans
réponse... Je suis atteinte de cette maladie très répendue: Scepticite
aiguë même !
Mais il suffit d'ouvrir le Livre... Sa Parole pour constater que nos
questions sont bien comme ces oiseaux
qui voletigeant , tourbillonnant (Rév
d'Arès 13/1), n'ont de cesse qu'ils ne trouvent
une branche, un lieu pour se poser... et il y a toujours un lieu, ou
une branche !
C'est là où le miracle est grand !
Sa
Création — notre humanité — belle, variée, puissante, mais
parfois dure, parfois lointaine, parfois mystérieuse, parce
que
souffrante, isolée par les lois qu'elle s'inflige (je me parle) vit en
Lui.
Quel belle fenêtre qu'internet, lorque l'on peut prier et regarder avec
vous, frère Michel, les étoiles dans le ciel.
Il vraiment aussi près
de nous,que notre veine jugulaire (Le Coran) et Il nous
aime encore bien plus que nous pouvons nous l'imaginer. Cela, vous nous
le transmettez avec une telle Force !
Cette Force qui entre en nous, même lorsque nous ne nous y attendons
pas !!
Quelle Grâce ! Béni soit Le Père Qui vous a mis sur notre chemin.
Danièle G.
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22fév10 105C2
Je m'apprêtais à vous poser une question par rapport à votre dernière
entrée de blog 104, et voilà que je découvre celle-ci.
Coïncidence,
hier je répondais à un article que [texte manquant] en matière de
sciences, je ne connais que des théories, c’est à dire des hypothèses.
"En matière de sciences, le scepticisme est un devoir".
Vous notez
: "La connaissance ne peut être le miroir de la réalité." Cela devrait
aller de soi, que ce ne sont que des représentations. C'est à partir du
moment où l'on pense ces représentations comme étant miroir du réel, au
point de les confondre, qu'ont en fait des vérités. C'est confondre
l'objet et son image.
Comment faire coïncider un réel que l'on sait infini dans la pauvre
finitude d'une explication ou d'une équation ?
Il
est tellement plus accommodant pour l'esprit de prétendre qu'il a tout
cerné, tout compris. Et il se repose satisfait de son ouvrage, de son
intelligence, et il prophétise, sûr de lui-même : "Le monde
est
comme ci et comme ça... Nous l'avons démontré." Pourtant une théorie en
chasse une autre.
Aventurez-vous dans ces domaines de
connaissances, et ô combien vous constaterez que les controverses y
sont très mal accueillies et que les efforts déployés pour les étouffer
ou les faire taire sont sournois .Eh oui ! il ne faut pas déranger
l'ordre des pensées, troubler nos académies, dérouter nos programmes de
recherches, faire dérailler nos investissements.
La science est
devenue la nouvelle religion. À la tyrannie de la Foi a
succédé
la tyrannie de la Raison, qui s'étale de tout son long, entre l'alpha
et l'oméga. Triomphe de l'esprit (?), mais pas triomphe (Victoire)
de l'homme, puisqu'il continue d'aller d'un souci à un autre, d'une
guerre à une paix puis à une autre guerre et qu'il combat dans tous les
domaines. La raison n'est qu'un attribut parmi d'autres, un aspect et
un outil de l'intellect.
Foi ou Raison ? Vieux débat
philosophique... pas si inextricable. Tant que l'une et l'autre
n'auront pas admis leurs propres limites, elles s'opposeront sans fin.
Mais le relativisme, bien que de source antique, n'a pas le vent en
poupe aujourd'hui.
En vous paraphrasant, "Il n'est de vraie science que sceptique".
Jacques F
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Réponse
:
"La connaissance ne peut être le
miroir de la réalité" ne fait pas partie de ma note citée ici. C'est
une pensée que j'avais notée deux ou trois mois plus tôt sur ce carnet,
qui est un carnet de voyage qui, étant assez plat, se loge bien dans
une poche de veste ou de blouson. Comme j'ai plusieurs vestes ou
blousons j'ai comme ça plusieurs carnets plats qui se promènent dans
mes poches. Les carnets moins plats se promènent dans mes sacoches, mes
sacs, etc.
Je tombai sur ce carnet hier après ma prière de nuit en
cherchant un papier pour noter. J'ai grisé cette note qui date déjà,
mais bon! ma note d'hier (entrée 105) semble bien se situer dans la
foulée de celle plus ancienne que vous citez, parce qu'on y retrouve le
mot "sceptique", que j'utilise pour moi-même assez souvent dans mes
notes personnelles, mais que j'évite dans mes lettres et autres écrits
publics, parce qu'il est très souvent mal compris.
"Sceptique" de
nos jours est généralement, et malheureusement, pris dans le sens de
"incrédule" ou "incroyant", alors que je l'emploie comme l'employait la
philosophie antique qui berça mes années de lycée — On reste tout sa
vie marqué par la langue de son éducation.
Je garde ainsi, gravé
dans ma culture adolescente, le scepticisme au sens que lui donnaient
les Grecs antiques, les élèves de Pyrrhon, à savoir qu'est "sceptique"
celui qui sait que peu de vérités générales peuvent être atteintes et
qu'il faut avec sagesse suspendre sa réflexion quand les éléments
manquent pour la pousser plus loin. Autrement dit, comme vous le dites
avec d'autres mots, le sceptique n'est pas un incroyant, mais quelqu'un
qui s'en tient à ce qui est connu et certain. Ce sens est rarement
utilisé ou rencontré aujourd'hui dans le langage de la rue. De là des
méprises pas possibles !
C'est d'ailleurs, si vous vous rappelez
le sujet de mon introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (Rév
d'Arès édition 1995, dite "bilingue", pp.718-724)
où j'explique
qu'aucune Vérité absolue n'est accessible à l'homme et que nous avons
tout au plus "une direction de certitude", ce qui est une attitude
proprement "sceptique" au sens étymologique du mot.
De même on
peut distinguer entre les différents sens donnés à "science", la vraie
science étant naturellement celle en matière de quoi "le scepticisme
est un devoir," comme vous dites.
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22fév10 105C3
Dénier: Refuser de reconnaitre comme vrai, comme sien (définition Petit
Robert).
Ce verbe [dénier] revient souvent dans ce commentaire tout comme mes
larmes de femme, mes larmes de foi, mes larmes de vie.
Dans le préface de l'édition de La
Révélation d'Arès 1989 vous écrivez ceci:
"Faire et refaire le tour des apparitions -— de Jésus ou de Dieu —
comme Moïse fit le tour
du buisson ardent (Exode 3/3-4),
et le tour de ma vie qu'elles révolutionnaient, voilà qui nous
apprendra toujours plus sur l'intention qu'y mit Dieu. Pourquoi, au
lieu d'irruptions, n'a-t-il pas emprumté les voies de l'inspiration, ou
du mûrissement de ma pensée religieuse ? Il n'a pas pu choisir
sans raison précise l'apparition physique subite et totale :
visuelle, tangible, sonore, ni la terrible violence faite à ma
conscience, à mon émotivité, presque à ma vie — j'ai parfois cru mourir
— pour nous adresser son message à la veille du XXIème siècle. Nos
esprits doivent cultiver toute la réalité du fait d'Arès, afin qu'il ne
dégénère pas en traductions intellectuelles ou idéologies, comme ce fut
le cas pour tant d'autres faits, par exemple, la croix d'une horrible
mise à mort devenue théologie, et l'effet d'un inquiétant lyrisme, la
croix idéale, "qui sauve". Non sens.Si le fait d'Arès vire à
l'idéologie, si ma vie passe au romanesque, des constantes aberrantes
suivront, à la base de toutes les religions-systèmes.Une vigilance
permanente à garder vivant, le fait d'Arès les déniera plus que tout
les discours. C'est ainsi que je crois comprendre l'intention mise par
le Ciel dans sa manifestation physique à Arès".
fairyhand
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Réponse
:
Ma petite fille tant aimée, je
n'ai — et cela me rajeunit, merci — pas fini de vous éduquer, notamment
de vous inviter à toujours bien lire avant de réagir à une lecture.
Je
n'ai utilisé nulle part le verbe "dénier" dans ma note et dans cette
entrée 105. J'ai utilisé le verbe "déniaiser" qui est un mot qu'on
n'entend plus, que je n'emploie que pour moi-même (par exemple dans mes
notes ou dans les réflexions) et que je n'utilise pas dans mes lettres
ni dans mes écrits publics, parce qu'il est généralement mal compris ou
incompris.
Déniaiser ne signifie pas dénier, mais rendre moins
maladroit, moins nigaud ou moins bête et, par extension, moins ignorant
ou moins incapable.
Ainsi la prière me déniaise, parce qu'elle m'enseigne ce qu'il
faut accomplir (35/2-4),
elle me rend moins ignorant, moins culturel, la culture étant un
ensemble de sottises qui collent à la peau et qu'on a tant de mal à
décoller.
Je crois avoir quelquefois utilisé le mot déniaiser en
votre présence, mais nous n'habitons plus ensemble depuis longtemps et
vous l'avez oublié. Ce n'est pas grave. Nous oublions tous, moi comme
vous, et nous tombons dans la niaiserie des habitudes... De là la
nécessité de nous déniaiser. Rions un bon coup : Ah, ah, ah !
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22fév10 105C4
Minuit, je
lis cette entrée 105 et je suis scotchée par ce ton nouveau
intense et direct, illustré par le graphisme [l'écriture] si
vivant du frère ainé.
Je n’ai pas vécu ce qu’il a vécu, mais j’ai vu, entendu, lu le prophète quinze ans
après.
Je me suis insurgée contre certains passages de la Parole, mais ai-je
été sceptique ? Non.
Vite le dico ! [Il dit "sceptique"=] "Qui doute de ce qui n’est pas
prouvé avec évidence, incrédule".
J’ai ressenti le Vrai
tout de suite, mais j'ai compris ce que je [pouvais comprendre] et [que
je continue] à comprendre encore, tout doucement.
Je me suis déniaisée, rendue moins naïve — encore le dico ! — par
rapport à mes croyances d’alors.
N’étant
pas scientifique, je me fie sans doute à mon ressenti intuitif, mais ce
Message est d’une telle évidence, qu’il n’a pas besoin d’être
prouvé !
Mais me voilà bien ennuyée de ne pas être
"sceptique" ! Ou alors voilà un mot, comme pénitence, que le
dictionnaire devra revoir bientôt.
Cher Frère Michel, il est tard
et je n’ai peut-être pas tout compris .J’ai pris plaisir à vous parler
dans la nuit et prie avec vous.
B. L.
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Réponse
:
Non, je ne donne pas à
"sceptique" un sens nouveau, "que le dictionnaire devra revoir
bientôt". Je pense que c'est vous qui devez rafraîchir vos souvenirs.
Vous n'êtes "pas scientifique", mais vous étiez professeur. Vous avez
donc reçu une éducation générale de valeur. Lisez ma réponse au
commentaire 105C2. Elle vous rappellera sûrement quelque chose.
Mais
je retrouve ici votre nature si fraîche, si extraordinairement vivante,
et qu''est-ce que vous avez à fiche des pyrrhoniens discutaillant du
pyrrhonisme (ou scepticisme) sur les trottoirs d'Athène tois siècles
avant Jésus Christ !
J'aime beaucoup votre commentaire, primesautier comme vous. Merci.
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22fév10 105C5
Notre
scepticisme n’est pas de défiance, mais d’objectivité ou de vérité.
Garde-fou contre l’illusion, l’imagination, l’intellectualisation, qui
risquent d’entraîner l’esprit humain si loin des Réalités auxquelles il
participe.
Notre scepticisme n’est pas négation de l’infini intérieur et
extérieur, mais souvenir que des
fonds et Fonds (Rév d’Arès xxxiv/6), auxquels nous sommes moulés (Rév d'Arès 1/11), nous
ne savons rien ou quasiment rien.
Pour
autant, ce scepticisme ne nous empêche pas de nous émerveiller. Ces
étoiles qui apparaissent "par un trou dans le voile opaque" sont un peu
comme les apparitions de Jésus et de Dieu. Elles ne nous apportent pas
la Connaissance — À Moi
la Connaissance ! dit Dieu (Rév d'Arès 39/3) —,
mais elles suffisent à nous rappeler qu’au milieu de ces "espaces
infinis" l’homme est un Dieu, fait
Dieu par Dieu, pourvu qu’il le décide : Dis-moi : "Entre !"
(Rév d'Arès xxxiv/12)
Jeff
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22fév10 105C6
Mes petits enfants dorment, je ne veux pas faire de bruit,
pour ne pas les réveiller.
Aussi
ai-je allumé l’ordinateur et cliqué sur freesoulblog.net pour voir s’il
n’y aurait pas un nouveau commentaire ou une nouvelle entrée, mais j’en
doutais un petit peu à cette heure-ci. Or, je découvre la 105 !
Je suis touchée par ce que vous écrivez et qui nous fait plus proche de
vous.
Parfois
vous semblez avoir tellement avancé, ne serait-ce que lorsque vous
parlez de votre prière dans votre réponse au 100C32, que cela
me
paraît difficile. Lire cette entrée me donne confiance.
Dans
l’entrée 102C32 vous avez écrit : “Quand je prie il y a diffusion de
l'intention mise dans la Paroles dans l'intention mise dans ma vie pour
trouver la Vie,
il y a fusion et diffusion de Dieu en moi et de moi en Dieu. Je ne sais
plus qui est l'Un et qui est l'autre."
Quand
je prie, ça n’est pour moi qu’une question de foi, mais pour ce qui est
du ressenti je suis plutôt au pain sec et à l’eau !
Mes petits enfants commencent à bouger... Je vous embrasse, frère
Michel, et je prie avec vous
Madeleine
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22fév10 105C7
La foi
aveugle ou imposée à leurs fidèles par les détenteurs des grandes
religions, écclésiastiques ou politiques, n'est t'elle pas une des
sources des maux qu'elles ont véhiculés dans l'humanité sous couvert du
bien universel qu'elles prétendent apporter ?
Cette pensée est un peu un "enfoncement de portes ouvertes", mais nous
mêmes, femmes et hommes touchés par cet appel de La Révélation d'Arès,
sommes vraiment à l'abri de ce réflexe aveugles, que l'on soit manuel
ou intellectuel, de raccourcis simplicateurs et facile qui nous
invitent à oublier de réfléchir sur ce en quoi nous croyons et ce que
nous voulons en faire au quotidien [fin de phrase pas claire] ?
La
prière m'est parfois difficile et pas forcément dans les moments
"d'allégresse" de mon existence, mais bien au contraire dans les moment
plus "tendus", plus difficiles... La fatigue et un sentiment
d'indignité m'envahissent et me font fuir mes livres où coule la Parole.
Heureusement les contacts même brefs avec mes frères et sœurs me
gardent "éveillé" malgré cette lassitude.
Votre
témoignage sur votre vécu personnel de votre prière, et votre regard
sur vous même et notre univers sont de ces moteurs qui me réconcilient
avec moi même et avec ma prière.
Merci à vous "petit homme" (comme vous vous qualifiez), mais Grand frère ainé pour un
p'tit morceau de braise comme moi !
Gaël.
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22fév10 105C8
Bien qu'Il
semblerait que scepticisme et foi soient contradictoires, les voir
ainsi réunis dans un même acte apparait comme au cœur de la
transformation de nos habitudes et du changement. La
coexistence dans le même champs du scepticisme et de la foi permet à
cette dernière de s'accomplir
dans une évolution permanente allant vers plus de liberté et
d'émerveillement.
La
foi, c'est le cœur qui reçoit toujours le souffle de l'amour du Père
depuis Sa descente parmis nous. C'est celle de l'enfant béni et heureux
qui croit sans avoir vu, parceque le Père lui a demandé de laisser la
science vaniteuse aux sage de ce monde pour essayer de discerner Ses Merveilles (Rév
d'Arès 33/8), Merveilles que l'acte même du scepticisme accomplit.
Le
sens étymologique de sceptique, c'est observer. L'observation ramène à
la réalité du présent. Elle fait quitter instantanément les tyranie de
l'autorité du conditionnement passé, de l'orgueil qui tire toujours en
arrière : le
livre des siècles (Rév d'Arès i/11), pour affronter la
réalité du moment.
Vu
ainsi, le scepticisme serait une véritable mutation de l'esprit qui,
ramenant toujours tout à ce qu'il peut concevoir, s'ouvrirait sur la
Vie qui anime toute chose. Ce serait comme un éternel premier pas,
l'innocence effective d'un sacrifice (accomplir le sacré ) à cause où
grâce à Son Souvenir où l'homme qui reprend le chemin d'Éden pour devenir le frère,
puiserait la force moteur de cette transformation à cause de la
présence que le Père insuffle en cette ouverture même par synergie.
La synergie Dieu<-->Homme.
Cette idée est en fait un constat. Il fait partie de tous ceux qui
viennnent déranger nos assises pour nous aligner dans Ses Pas,
à tout instant que cette observation, ce scepticisme s'active pour
voir, percevoir, ou entrevoir ce que la Lumière de l'amour peut encore
et toujours lui montrer afin qu'il ne s'arrête jamais en chemin quel
que soit la forme que l'adversité du conservatisme puisse revétir.
D'ailleurs, pendant des decennies, il a été soutenu le point de vu
géocentrique, et malheur à ceux qui le niaient !
Mais
n'est ce pas ce scepticisme ouvert qui déniaisait ce point du vue pour
découvrir l'éliocentrisme. Et ce qui était vrai du point de vue de la
terre ne l'était donc plus de celui du soleil. Et l'on pourrait
poursuivre ainsi les déniaiseries en élargissant ce regard à la galaxie
et peut être même juqu'à l'univers entier jusqu'à ce que quelqu'un
vienne un beau jour contredire le bing-bang pour annoncer que
l'immensité de l'univers est sphérique.
Foi et scepticisme ne sont
donc pas antagonistes, car c'est ce dernier qui puise sa force en elle
[la foi] jusqu'à ce qu'un beau jour il puisse réentendre la pierre et
le language des étoiles.
Guy Y.
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22fév10 105C9
Merci, frère
Michel, de nous offrir ce moment d'intimité avec vous, où vous nous
emmenez dans votre prière "écrasé sur le sol" fondu dans cette terre où
s'ancre votre immeuble, puis sur votre balcon regardant les étoiles
émerveillés de participer conscient de ce grand Tout Divin, et de nous
donner à lire vos notes comme si nous lisions au-dessus de votre épaule.
Pour
le mot sceptique, je ne comprend pas quel sens vous lui donnez, parlez
vous d'un doute, d'une simple ignorance ou autre chose que je ne
comprend pas encore ?
Pour ma part, je n'ai rien vu et
pourtant je vous crois. Si j'ai des doutes, c'est sur ma capacité de
transcendance, mais là encore vous me rassurez en me rappelant
simplement que l'homme est "le tabernacle de Dieu" et qu'étant homme je
suis moi-même une "merveille" de la création, je me redresse, sans
orgueil mais je suis fier. Merci.
Rémy
|
Réponse
:
Vous me dites: "Pour ma part, je
n'ai rien vu et pourtant je vous crois." Mais si, vous avez "vu"
quelque chose. Vous avez eu sous les yeux La Révélation d'Arès dans
sa version "Intégrale" des années 80. Puis vous m'avez vu et vous
m'avez même entendu à une époque où nous vous avions invité à notre
table à Arès. À cette époque, si ma mémoire est bonne, vous travailliez
dans une voilerie en Bretagne. Bref, vous êtes alors passé par une
succession de rencontres avec La
Révélation d'Arès
et avec son témoin et vous avez pu réunir un certain nombre d'éléments
de réflexion qui ont pu raisonnablement vous forger une certaine
conviction, laquelle ne cessera pas, c'est certain, de s'enrichir
jusqu'à votre dernier souffle parce que la vraie foi est inévitablement
évolutive, comme je l'enseigne souvent. La foi sceptique est
inévitablement évolutive.
Ma propre foi est évolutive. J'ai vu et
entendu Jésus en 1974 et le Créateur en 1977, mais après qu'ils eurent
disparu de mes yeus et de mes oreilles, je me suis retrouvé seul avec
les souvenirs qui me restaient d'eux et leur Message et je n'ai pu,
comme vous, qu'évoluer à partir de ces sources. Certes, le Souffle
passe invisiblement et muettement par mon cerveau de temps en temps
pour enrichir ma conscience et ma foi, mais c'est la même chose pour
vous.
Ce qui est important, c'est de pas inventer sur ce qu'on ne connaît pas
ou qu'on connaît trop peu.
Par exemple: l'au-delà. Nous savons qu'il y a une vie après le mort
charnelle, puisque La
Révélation d'Arès
en parle, mais elle n'en dit pas grand chose et Dieu ne m'en a pas
montré grand chose non plus. Quelle est-elle, cette survie, dans son
vécu ? Quel est notamment notre état de conscience active dans
l'au-delà ? On n'en sait presque rien. Il nous faut donc
rester sceptiques
sur tous les détails de l'au-delà que prétendent connaître certaines
personne, qui en parlent avec emphase paraissant visiter chaque jour
l'au-delà comme elles vont chercher leur pain chez le boulanger. En
fait, le mystère de la mort est loin d'être levé pour vous ou pour moi
en dépit de La
Révélation d'Arès,
qui n'en dit pas grand chose ou des expériences que j'ai vécu
surnaturellement en 1974 (Rév d'Arès 17/1) et 1977 (Rév d'Arès vi/1-5).
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22fév10 105C10
Moi aussi j'ai fait un rêve. J'ai pensé à tout ce que j'ai fait depuis
que je connais La
Révélation d'Arès.
Je suis sûr que cette Révélation
est vraie. Je connais les frères du [département breton]. Je fais le
bien autour de moi. J'essaye de vivre La Révélation d'Arès
au mieux. Je suis en relation avec les humanistes de ma ville. Mais je
me culpabilise parce que je ne missionne pas assez.
Moi aussi je vois la beauté
de l'homme et ce qu'il est capable de faire. J'ai rêvé de l'Arbre de bonheur
que le jardinier d'Arès a planté. C'est l'Arbre du bien, de la bonté, de la liberté et de la
juste mesure.
Cet horticuleur à repris les Arbres
que ses prédécesseurs ont réalisés. Jésus à planté l'Arbre de l'Amour,
Mohamed l'Arbre de la Solidarité et de l'Amour. Ils ont demandé aux
hommes de les vivre.
S'il y a des Arbres, il
ya aussi des Arbustes et d'autres plantes.
Gandhi
à réalisé l'arbre de la non-violence, mais il a été assassiné. Martin
Luther King à fait un arbuste de la paix de la fraternité, mais il a
été tué. Politkovskaïa voulait faire un arbre de la démocratie en
tetchènie et vivre en paix avec les russes, mais elle à été tuée.
Isaac
Rabin a voulu faire un gâteau avec les Palestiniens. Il avait presque
réussi avec les "accords d'Oslo", mais il a été assassiné. Nelson
Mandela a voulu faire un gâteau de l'anti-racisme et de la fraternité
avec les blancs et les noirs, mais il a vécu 27 ans en prison. Pourquoi
ces cuisiniers et ces jardiniers du bonheur se font tous assassinés et
maltraités ? Ils dérangent ? Ils agacent ?
Moi, je
suis un petit cuisinier de rien du tout. Mon gâteau est tout simple. Je
le vis avec les humanistes de [ville de Bretagne]. Je l'ai fait en
lisant La Révélation
d'Arès. En priant aussi.
Si je vis des moments pas drôles dans ma vie, je vis [aussi] des
moments de bonheur extra. Ah oui ! car ces gâteaux et ces Arbres du bonheur se vivent ; ils ne se
voient pas ; ils ne se mangent pas.
Il
faut de la volonté, de la patience pour les faire. Sincèrement, je peux
vous le dire que ce soit avec des croyants ou des non croyants, ces
moments de bonheur j'en ai vécus, ils sont délicieux. Une chose dont je
suis certain aussi, c'est que ces ouvrages si difficiles à réaliser on
les amène aussi au paradis. Tous les prophètes nous ont enseigné ces
actes de construction.
J'ai envie de faire une expositon dans le
local de mission le plus proche sur cette solidarité, cette amitié, sur
l'amour entre les hommes. Que faut-il faire ? Annoncer La Révélation ou la
vivre ?
Mon
dernier ouvrage est d'avoir réalisé, avec l'aide de mes voisins, le
repas de voisinage de mon quartier, en février. Le bénéfice du repas
que j'ai réalisé va aller au grand bouquet du centre de Toul Ar Houat
de [ville de Bretagne]. Habitant dans le prolongement de la rue X. X.,
le bénéfice de mon repas ne pouvait qu'aller au centre pour les parents
qui ont du mal à payer des loisirs à leurs enfants (les études et
l'internat étant payants).
Qu'allez vous faire de mon courrier ? Le mettre au
rebus ?
Alain d'A.I.S.P.A.C.E.
|
22fév10 105C11
Je suis graphologue. On m'a demandé d'analyser votre écriture.
La
taille du carnet semble avoit été réduite pour la publication.
Pourriez-vous me dire son format réel afin que je rétablisse le
document à son échelle vraie ?
Aviez-vous déjà cette écriture quand vous transcriviez les Paroles de
Jésus et de Dieu ?
Pourrais-je avoir un modèle de chacune de ces transcriptions de 1974 et
1977 ?
Dans
votre liminaire de 1974 vous parlez de votre difficulté à suivre les
Paroles de Jésus "en raison de votre écriture semi-typographique". Je
comprends maintenant ce que vous voulez dire et nous avons là un type
très rare de cette écriture.
Écrivez-vous habituellement avec un
feutre, une plume, une bille, un bambou, autre chose ? Pouvez-vous
simplement me donner la marque du crayon ou du stylo utilisé ici ?
Je vous prie d'excuser ces questions. Il n'est pas facile de travailler
sur une photographie de manuscrit autographe.
Jean-Jacques G. de F.
|
Réponse
:
Vous ne manquez pas de toupet.
Mais je pourrais simplement ignorer votre commentaire ; je ne le fais
pas.
Qui vous a demandé d'analyser mon écriture ?
Le
carnet utilisé est en effet plus grand que sur l'image.. C'est un Note
Book américain de format 10,5 x 14,8 cm — Je viens de le mesurer
spécialement pour vous. Ne suis-je pas gentil ?
J'utilise
généralement un Pentel "Stylo" Liquid Fountain JL 30 à réservoir
d'encre. Sinon, pour mon courrier, j'utilise le plus souvent un stylo à
plume avec réservoir d'encre noire que je remplis moi-même (je
n'utilise pas de cartouches dont l'encre est médiocre).
Je ne vous communiquerai pas de spécimens des transcriptions originales
de La Révélation
d'Arès, mais,
oui, mon écriture était à peu près la même que celle qu'on voit sur
l'image du carnet, sauf qu'à l'époque j'écrivais couramment à la main,
tandis qu'aujourd'hui je n'utilise presque plus le crayon ou la plume.
Le clavier est mon outil d'écriture à 95%.
J'ai
horreur du crayon à bille, encore que cet instrument d'écriture ait
fait de considérables progrès techniques. Notamment, mon épouse, sœur
Christiane, en a un dans son sac qui présente une souplesse
remarquable... J'ai toujours envie de le lui "emprunter" quand elle me
le prête pour noter quelque chose, mais elle me le reprend prestement
des mains aussitôt que j'ai fini de m'en servir. Je n'ai donc pu encore
trouvé ni le temps ni le bon outil pour me convertir à la bille.
En échange des informations que je vous donne ici avec complaisance,
aurez-vous la bonté de me faire parvenir un copie de votre analyse ?
|
22fév10 105C12
Être sceptique n'est pas douter dans le sens de Celui qui entre en doute,
éloigne-le tout de suite ! (La Rév d'Arès 37/9], ce
n'est pas douter de la véracité du message délivré par Dieu à Arès.
Une fois écartée cette erreur de foi, la Parole témoigne aussi de Marie qui s'imposa d'arracher de son cœur
les doutes, pour renaître pure (Rév d'Arès 12/12),
la force nécessaire pour résister aux idées créées par la culture du
monde (illusions, idées reçues, préjugés, superstitions, etc.) pour
recréer une pensée plus proche du vrai, de la liberté, de l'amour, du
pardon, de l'intelligence spirituelle et l'accomplissement
que cette pensée engendre.
Et en même temps que la Parole nous incite a nous recréer, il faut
aussi s'adresser au monde et trouver des alliés au changement vers le bien, recréation
qui ne va pas sans mesure : Ne cherche pas à trop exhorter,
tu feras perdre courage, ni à trop convaincre, tu feras
douter ! (Rév d'Arès 7/3)
Le
doute est proche de la peur et peut bloquer la foi, mais quand il est
apprivoisé, il est tellement nécessaire à la dynamique de cette foi
recherchant le Vrai
(Rév d'Arès ii/9, xxviii/21, xxxiii/9, xxxiv/1).
Alors c'est le départ du monde vers Éden, l'exode spirituel vers le
bonheur.
Merci, Mikal, pour
cette "petite pensée brute", mais bonne
pensée (Rév d'Arès xxxviii/2).
BonneCorne
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22fév10 105C13
D’un premier
abord, votre entrée m’a laissé "sceptique" ! Et puis je me
suis
dit qu’avec vous il faut se méfier de sa première impression et faire
parfois l’effort d’ouvrir un dictionnaire. C’est ce que j’ai
fait.
Le
scepticisme (du grec skeptikos, "qui examine") est, au sens strict, une
doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut se déterminer sur la
possibilité de la découverte d'une vérité. Il ne s'agit pas de rejeter
la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en
prétendant être parvenu à une vérité absolue. Son principal objectif
n'est pas de nous faire éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à
la quiétude (ataraxia), loin des conflits de dogmes et de la douleur
que l'on peut ressentir lorsqu'on découvre de l'incohérence dans ses
certitudes.
Vous êtes donc un croyant qui examine et non pas un
croyant qui doute comme j’ai pu l’interprêter au premier abord et ce
qui me semblait quand même un comble pour quelqu’un qui a eu la chance
de voir Jésus et Dieu.
Patrick R.
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22fév10 105C14
Prophète
Mikal,
L'être qui aime se remémorer et qui médite sur la parole prophétique
est avec certitude un homme qui est sincère.
En
1974 le Créateur vous a ouvert la poitrine pour y déposer un message
bien réel, il est aussi clair que l'eau de la source et nous sommes la
preuve, nous vos frères et sœurs, la preuve que nous croyons et que
nous sommes travaillés de l'aube naissante jusqu'au coucher du soleil
par la parole que vous nous avez courageusement livrée.
L'évidence est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et que l'amour soit
et puisse l'emporter, pour qu'enfin l'équité puisse
rayonner sur cette humanité obscurcie par le charbon du mal.
C'est votre humilité que nous mesurons chaque fois que vous intervenez.
Quel homme et qu'elle femme dans ce monde est resté aussi rigoureux et
volontaire et aimant dans sa foi ?
Je suis issue de la lignée du prophète
Mouhammad que je ne connaissais pas. Vous avez fait de
nous, prophète Mikal,
des êtres qui possédons désormais une conscience active, grâce à vous
une partie de l'humanité ne disparaîtra pas dans le péché.
Merci infiniment.
Hakima
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23fév10 105C15
Cette pensée de vous qui apparaît dans l'entrée 105 avec cette fois, en
plus, un fac-similé de votre note manuscrite originale, n'est pas
nouvelle;
Elle est seulement dite autrement.
Nous venons, Sam et moi, de relire votre entrée 0065 du 6 août 2007
dont le titre était "dieu ?" — avec un point d'interrogation... vous
n'avez jamais manqué de courage — où vous faisiez des prudentes
réserves sur
l'idée que l'humain peut se faire de Dieu et qu'on peut résumer en gros
par : Il existe bien quelque chose ou quelqu'un au-dessus de nous, une
sorte de supra-vivant, qui m'a parlé, mais qu'est-ce que c'est ou qui
est-ce en réalité ?
Ma mère, qui était votre fidèle depuis le temps où vous étiez
ecclésiastique (depuis 1969, je crois), vous a renié le 6 août 2007.
Elle a déclaré : "Cet homme n'a jamais vu Jésus et Dieu," et rien n'a
pu la faire changer d'idée depuis. Elle ne s'était jamais rendu compte
qu'à partir de 1974 et surtout 1977 vous aviez toujours honnêtement
déclaré que Dieu ? Vous n'aviez eu que des certitudes religieuses
précises sur Lui avant, mais que depuis qu'Il était venu vous parler et
que vous aviez laissé la religion pour la vie spirituelle, vous ne
pouviez plus affirmer ce qu'il est en réalité et que vous pouviez juste
répéter ce qu'Il vous avait dit et l'accomplir.
Au temps où nous venions au
Pèlerinage, Sam et moi, nous vous entendions déjà dire la même chose de
diverses façons.
Vous avez toujours été, depuis 1974, un témoin de Dieu scrupuleusement
honnête, c'est-à-dire un croyant sceptique comme vous l'expliquez très
bien dans cette entrée 105 et dans vos réponses aux commentaires qui
sont peut-être sur cette page plus importantes que l'entrée de blog
elle-même.
Nous nous doutons bien que des entrées de blog comme 0065 et celle-ci
0105 vous aliènent du monde comme elles vous ont aliéné ma mère.
Beaucoup d'amoureux de merveilleux religieux, on s'en doute, ne
trouvent
plus rien d'alléchant dans la
parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) et le
quittent.
Autrement dit, vous ne savez pas grand chose sur Dieu, mais par contre
Dieu n'est plus un mystère merveilleux pour vous ; il n'est plus qu'une
Réalité dont on sait seulement ce qu'elle vous a dit.
La mission n'a pas assez pensé à ça et c'est pourquoi elle est tombée
dans ce que vous appeliez "la mission sociale" pendant trop longtemps
ou dans des amalgames intellectuels comme celui présenté par Daniel C.
dans les commentaires de l'entrée précédente [104C79], deux types de
mission qui font encore plus de tort à la Vérité qu'une mission trop
religieuse qui, à tout prendre, est moins trompeuse. En fait, il y a
une formulation pour le public qui n'a pas encore été trouvée, parce
qu'elle n'a aucune musique culturelle. Nous sommes à l'heure d'une Vérité difficile à
représenter et à faire entendre. Peut-être Mathilde [104C95] a-t-elle
raison en suggérant
de "dire simplement : "Dieu
existe. Il n'est ni dans les églises ni dans les mosquées. Il est venu
en France parler à tout le monde. C'est passionnant et
instructif !" Ou autre chose du même genre ?"
Nous saluons votre honnêteté, frère Michel, et nous voyons qu'il y a
encore beaucoup de travail à faire et nous vous souhaitons en même
temps bon courage.
Judith et Sam
|
Réponse
:
En publiant mon entrée 0065, qui résumait ce que je savais de Dieu —
c'est-à-dire "pas grand chose" ainsi que je dis à nouveau ici — je
n'ignorais pas qu'elle allait décevoir quelques uns et quelques unes,
qui en effet allaient déserter comme votre mère. Je n'étais pas plus
inconscient, hier 21 février 2010, en postant l'entrée 105, de ce
qu'elle pouvait en troubler quelques autres à cause du mot "sceptique"
et provoquerait peut-être de nouvelles désertions.
Mais que voulez-vous ? J'ai un devoir de témoignage.
Un certain nombre de frères et sœurs m'ont, à plusieurs reprises depuis
1974-1977, instamment recommandé de ne pas faire étalage non de mes
doutes — je ne doute pas que Dieu existe — mais de ma révision de
l'idée de Dieu ou, si vous préférez, de mon iconoclastie du Dieu
traditionnel, de mes incertitudes sur ce qu'Il est et sur qui Il est,
hormis qu'Il est le Créateur ou le Père
trop aimant (Rév d'Arès 12/7) et qu'il nous demande d'aimer à notre
tour tous les hommes et de leur rappeler que la bonté est plus
payante que la malignité et la ruse dont on a fait les clés de la
survie au prix de... la
fosse... au creux de la terre (Rév d'Arès 2/1-5), c.-à-d.
de la mort. Ces frères et sœur m'ont toujours dit en gros : "Laissez
les hommes croire ce qu'ils veulent sur Dieu, parce qu'après tout ça
n'a pas d'importance, l'important étant qu'il faut être pénitent et moissonner des pénitents."
Je vois les choses autrement qu'ils ne les
voient.
Je suis convaincu que ne dire qu'une partie de la Vérité et taire
l'autre partie
sous prétexte qu'elle n'est pas de première nécessité, c'est causer à
la Vérité
— et à ses chances de Victoire
— un dommage considérable et compromettre la
mission que le petit
reste — les Pèlerins d'Arès — a accepté de remplir.
Concernant la bonne formulation de notre foi, tous les missionnaires
sont à sa recherche et ils finiront par la trouver.
Cette recherche est
très difficile, parce qu'il faut en même temps se déculturer
complètement et rester conscient que ceux à qui nous parlons forment un
monde culturé complètement. C'est chercher ou moissonner les
végétariens dans la masse des carnassiers, en somme, si vous me
permettez
cette image amusante. Les prophètes employaient une image proche: C'est
faire dormir ensemble le
loup (ou le lion) et la brebis.
Nous y arriverons, mais nous n'y arriverons
pas en cachant certaines rectifications qui, cachées, cachent aussi une
partie de la Vérité, une
partie de l'indispensable outil du
Bien. Il nous faut expliquer que seuls des idéalistes
sceptiques peuvent faire de bons
pénitents et
changer le monde en
bien, autrement dit, seuls des sceptiques peuvent faire
des miracles, ce qui, dit comme ça, dans l'état actuel des mentalités,
paraît contradictoire et foutraque.
Oui, ce concept, alliage de termes apparemment subcontraires, attend
une
bonne formulation. Nous y arriverons. je pense que ce blog y aidera.
|
23fév10 105C16
Je suis seule, ce sont les vacances. Je déjeunai tout à l'heure avec
mon père dans un fast-food halal du boulevard Sébastopol [à Paris,
France]. Nous parlions justement de cette entrée de blog. Mon père me
disait que cette entrée était très bien et je résolus de passer sur le
blog dans l'après-midi.
Je rentre chez moi [...] Je surfe sur YouTube, je regarde des films, je
résous entre-temps quelques équations du second degré, je discute sur
MSN avec mon copain. Ma mère m'appelle. Elle appelle très souvent sur
le fixe, en particulier quand je suis seule. Évidemment, [...] cela
m'horripile. Mais bon ! Avant c'était pire. Elle m'appelait sur mon
portable tous les soirs quand j'étais dans le métro [...]. Mais alors
que d'habitude elle prend dix minutes à me dire quelque chose — c'est
comme ça les mamans — ce coup-ci, elle me recommande juste d'aller sur
le blog.
Ok. J'y vais quelques minutes plus tard. Et je lis. Ma mère me dit
lucide. Pourtant je ne suis pas à la hauteur de la lucidité de ce texte
[l'entrée de blog 105]. Les auteurs classiques que l'on me fait lire,
entre autres Chateaubriand et Goethe, sont beaucoup moins clairvoyants
que cela. Pour moi, la lucidité incarnée, c'est Marx et le prophète Michel
Potay. [...]
S. P.
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23fév10 105C17
Une Entrée
En toute humilité
Il ouvre sa Maison
Pour toute l'humanité
Sur son balcon
En toute intimité
Je me sens nu
Devant l'éternité
Et encore tout ému
D'être son invité
Au voyage étoilé
Pour un aller retour
Rempli d'amour.
En toute simplicité
Il se dit Tout petit
Dans la Botte de Celui
Qui est l'humanité
Pour nous aimer
Jean-Louis Alexandre C.
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23fév10 105C18
Ah, que cela fait du bien !
Quel
souffle de liberté et de responsabilité votre déclaration de
scepticisme apporte au cœur même du prophétisme qui dans la culture
judéo-chrétienne est souvent vécu comme une forteresse de certitudes
impérieuses et improuvables, scellées dans l’intimité établie entre
Dieu et ses prophètes. Cette représentation est fausse. Par vous nous
connaissons aujourd’hui quels larges mouvements et perspectives
engendrent la parole et la vie des prophètes. Mais cette représentation
fausse est l’image tenace que le peuple garde du prophétisme.
Ce scepticisme noble et mesuré
que vous professez — "il n’est de vraie foi que sceptique" — et qui est
le contrepied radical de l’infaillibilité papale comme de l’arrogance
technocratique me touche d’autant plus que c’est exactement de cette
manière que j’ai toujours vécu ma foi, même avant de connaître La Révélation d’Arès.
Pour
moi, le scepticisme est d’abord un aveu d’humilité — vous dites
: "Je ne sais pas grand-chose des choses auxquelles je crois
—.
C’est l’art de suspendre son jugement (son appréciation et la décision
qui s’en suivra), quand on prend conscience de son impuissance à juger
(à apprécier et à décider).
En fait, il s’agit simplement de reconnaître les limites de sa
connaissance.
Mais
le scepticisme, c’est aussi une méthode de raisonnement. Cette
suspension du jugement (les sceptiques grecs disaient "l’épochè", j’ai
revu mes classiques) n’est pas un temps mort, c’est un temps de
réflexion, un temps d’examen du réel qui permettra de se positionner,
raisonnablement, "plausiblement". Pour ce faire on s’appuie sur les
apparences, sur ce qu’on voit, ce qu’on entend, ce qu’on sent — "J’ai
la foi, mais je ne crois qu’à ce que j’ai vu et entendu."
J’ai
toujours pensé ainsi mes engagements de foi et mes engagements dans
d’autres domaines. Quand je ne l’ai pas fait, quand je me suis laissé
emporter par mes enthousiasmes, mon savoir ou les discours d’autrui,
j’ai commis de graves erreurs. En fait, le sceptique est un homme qui
avance le pied entré
dans la terre (Rév d’Arès x/19) et qui s’approprie la
réalité pour faire ses choix et prendre ses responsabilités. En cela,
il s’approche de l’existentialisme.
Tout
ce que je lis dans la Parole, tout ce que vous nous dites, je le
repasse par la moulinette de ma réflexion et de mon observation, avec
cependant un a priori, et
c’est là que je trahis le scepticisme (mais ce n’est pas grave), c’est
que je vois en vous un prophète,
un homme qui a vu Dieu et qui dit la Vérité ou une
part de la Vérité.
Là, je ne suis plus sceptique, je suis croyant et je choisis d’être
croyant dans un mouvement qui, s’il tient effectivement compte des
apparences (vous ne semblez ni fol ni menteur), m’engage là où aucun
tenant du scepticisme philosophique n’irait : une voie qui va
au
rebours de toutes les apparences de ce monde, une voix qui affirme
notre divinité et perpétuité heureuses passées et futures, impossibles
à sentir, une voie qui nous entraîne dans la pénitence
impossible à discerner clairement, sauf à s’y être donné d’abord, une
voie qui nous demande de retrouver une intelligence dont
nous n’avons aucun exemple, sauf le vôtre, mais à condition de
considérer comme vraie la source de cette intelligence
qui s’avère totalement inaccessible aux sens, bref à condition de
laisser parler son cœur et, non plus l’existence mais l’essence, pour
faire le choix du jardin
dans la tête et de
voir les fleurs avec l’œil du dedans (Rév d’Arès ii/9-10)… contre
toute apparence.
C’est
là que je rejoins Rémy (commentaire 105C9) et que tous deux nous sommes
séparés de vous par ce qui me semble le fossé irréductible de
l’expérience. Vous avez vécu la présence charnelle de Jésus, la
conflagration surnaturelle des théophanies, votre chair toute entière à
reçu le poids, la brûlure, le parfum de l’Existence divine, vous avez
voyagé avec Lui, vécu l’enfer et la résurrection, etc. et dans vos
souvenir qui se rassemblent devant les espaces infinis, comment ne
pourriez vous pas inclure cette part de votre vie dans ce scepticisme
existentiel qui vous affirme naturellement que vous êtes "un tabernacle
de Dieu, voire même Dieu lui-même, fait Dieu par Dieu" ? Nous,
nous ne pouvons pas sentir cela par la vertu de notre expérience
remémorée, nous ne pouvons que l’imaginer ou au mieux sentir une
vibration d’affinité avec ce Tout-Autre, mais quel impact cela a-t-il
dans notre quotidien de taupe
(Rév d’Arès 23/2) ?
Car nous n’avons rien vécu de tout cela, nous ne faisons juste que vous
croire, même si c’est en se fondant sur l’exemple que vous donnez. Pour
nous (ou certains d’entre nous) il s’agit d’un plongeon dans l’inconnu,
d’un pari comme dirait Pascal. Nous ne croyons pas seulement à ce que
nous voyons et entendons, c’est-à-dire vous, nous croyons à ce que vous
nous dites, cela fait une énorme différence qui fait que notre foi ne
peut pas être que sceptique, donc rassurante. Notre foi en votre parole
transcrivant et expliquant la Parole est un risque. Si ce n’était pas
le cas, nous serions probablement déjà des millions.
Pardonnez-moi,
j’ai la sensation de vous parler trop familièrement, mais je sens
tellement fort ce décalage entre vous et nous, cette irrémédiable
différence, que je mesure, en sceptique authentique que je demeure,
toute la portée du risque que j’ai pris en vous suivant. Je ne le
regrette absolument pas, et je n’ai justement à cet endroit aucun doute
(un comble pour un sceptique !), au contraire, je me réjouis d’avoir
fait, il y a vingt-cinq ans cette grande enjambée qui m’amène
aujourd’hui à courir en haletant derrière vous. En vous suivant, je
suis passé du scepticisme à l’existentialisme, du confort de la
maîtrise des apparences à l’aventure sublime du devenir. Je garde mon
scepticisme parce qu’il m’offre un contrepoids de mesure et de sagesse,
mais je ne lâcherai pour rien au monde le risque assumé de ma foi en La Révélation d’Arès
qui, elle, donne tout son sens à ma vie.
Merci
de nous permettre d’entrevoir cet équilibre fin et dynamique formé
d’essence et d’expérience, de scepticisme et d’existentialisme et que
je trouve bien décrit dans
Rév d'Arès xLiv/1-3 :
Le Mont sur
le Fond (se re)ferme.
Mikal se
jette dehors.
(Des)
rémiges (sont) tes mains.
Tu voles,
(mais) tu laisses ton pied dans la terre.
Désidérius Faber
|
23fév10 105C19
Impossible de se lasser de votre enseignement,
cher frère Michel.
Il s'y trouve toujours des surprises, car vous êtes vivant et bien
vivant !
Vous
dites une chose bien précise et pas une autre, et c'est comme ça, n'en
déplaise aux discutailleurs qui ne s'engagent pas à vivre votre enseignement, votre
experience intime de Dieu qui est la meilleur à ma connaissance.
Vous
dites dans ce carnet écrit d'un trait de votre main, jeté là comme les
notes d'un journal banal parmi les dizaines que vous avez sans doute
remplis (quel trésor méconnu pour l'humanité mais qui un jour je
l'espère le sera) comme ce "puits de pétrole" que vous etes et que l'on
aura jamais fini de puiser pour changer
le monde, cette Vmer qui coule dans la
vessie (Rév d'Arès xxi/12)...
Vous dites en somme : "Priez !
[Priez] pour changer le
monde. C'est la voie la plus directe et la plus simple
pour retrouver sa divinité, son image
et ressemblance (Génèse 1/26-27).
Faites comme je fais et comme on fait tous les prophètes ! Les
pieds et le front au sol, en contact avec la terre, le béton qui nous
porte pour le changer, le diviniser. Faites trembler
le béton. Pourquoi? Comment? Ne posez pas de questions, faites le et
vous verrez. Les frères de Muhamad ont trés bien compris
cela.
C'est alors que vous sortirez du rêve de votre quotidien, du rêve de la
culture et du système que vous avez créés à vos dépens. Alors les
anges, le Tout Autre vous répondra et vous rappellera ce que vous étiez
au commencement : des dieux, des hommes, des merveilles que
vous
etes toujours potentielement."
Vous dites aussi : "Soyez
sceptique comme je le suis. Si les croyants l'avaient été dans le cadre
de leur religion, croyance, je ne donne pas cher de ce qu'il resterait
des religions et conflits politiques aujourd'hui. Mais les hommes font
comme le cheval qui
mange là où son pied reste (Rév d'Arès xxiii/12).
Ils naissent dans un culture, une religion et ils les suivent sans
recul, à la lettre et sans scepticisme et ça donne la burqa, les
mollahs, les moines, les prêtres, les partis, la morale du plus fort
etc."
Merci pour votre enseignement
qui nous déniaise (mot que je n'avais plus rencontré depuis Flaubert et
Stendhal).
José
|
23fév10 105C20
Je suis
intrigué par le la note "heuristique: vérifier sens" sur votre carnet
juste avant le note qui fait l'objet de cette entrée de blog. Est-ce
que ça a quelque chose à voir avec ce que vous dites ici sur le
scepticisme ?
Dans le Larousse, je lis:
Heuristique, partie de la science historique qui consiste à rechercher
des documents.
C'est un mot aussi rare que le verbe déniaiser que vous utilisez dans
la note.
Si c'est indiscret, pardonnez ce commentaire.
Adjudant Gerbert
|
Réponse
:
Sur mon carnet la note
"Heuristique: vérifier sens" n'a rien à voir avec la note précédente
(grisée) ni avec avec la note suivante qui fait l'objet de cette entrée
105 (voir image). J'ai écrit la note "Heuristique: vérifier sens" vers
la fin de décembre, je crois, après avoir reçu une lettre de quelqu'un
qui me parlait de "notions heuristiques" dans un contexte où ce
qualificatif survenait de façon insolite et incompréhensible.
En
fait, l'auteur de la lettre voulait, je pense, dire "hérétique", mais
pour bien comprendre pourquoi j'en suis arrivé à cette conclusion il
faudrait produire et la lettre de la correspondante (une universitaire
Canadienne que je croyais plus savante) et ma lettre à laquelle elle
répondait, dans laquelle j'avais utilisé le mot heuristique en effet,
mot qu'elle n'avait probablement pas compris. J'ai cru pendant un temps
qu'elle utilisait heuristique dans un sens que je ne connaissais pas.
De là mon "..;vérifier sens". Un peu embrouillé,
n'est-ce pas ?
J'ai un courrier encore assez abondant, avec des
correspondants d'un peu partout, dans lequel ce genre de malentendu
peut encore se produire.
J'emploie heuristique dans un
sens un peu différent, dérivé de celui que vous avez pris dans le Larousse.
Par
heuristique je qualifie ce qui sert à trouver ou à découvrir comme dans
"hypothèse heuristique". On appelle heuristique une idée dont on ne se
sait pas encore si elle est vraie ou fausse, mais qu'on prend
provisoirement comme hypothèse vraisemblable dans la recherche de la
vérité. Je crois que les pédagogues emploient aussi le terme "méthode
heuristique" pour désigner une méthode pour faire découvrir
indirectement à l'étudiant ce qu'on ne peut que difficilement lui faire
comprendre directement.
Un mot rare que je n'utilise jamais dans mes écrits publics, mais qui
me sert dans mes réflexions personnelles.
Ma correspondante canadienne me demandait des conseils pour faire mortification (Rév d'Arès
33/32-34). Je lui répondis que La Révélation d'Arès
parlait de se mortifier
sans préciser comment et que, donc, quiconque se mortifiait pour
la première fois partait à la découverte de la mortification par
un effort qui ne pouvait être qu'heuristique puisqu'intellectuel (ou cérébral) autant que physique : une privation,un héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12),
etc., tout effort exceptionnel qui, par la peine ou le
désagrément qu'il cause, déclenche un tension cérébrale, une pensée
puissante vers le défunt et qui fait communier avec lui. On prête quelque
chose de ses vie et force corporelles à celui ou
celle qui a perdu ses vie et force corporelles, qui n'a pas encore trouvé la force psychique suffisante pour faire le difficile
passage des ténèbres. C'est très difficile à décrire ; c'est une
découverte qui part inévitablement pour chaque mortifiant d'une
hypothèse heuristique, de l'hypothèse qu'il lui faut faire pendant quarante jours tel effort ou emprunter telle voie ou encore telle
autre pour réussir une mortification qui, cependant, est la même partout. La mortification est la même partout mais sa connaissance et son expérience varient d'un individu à l'autre ; c'est toujours une
découverte et c'est par la voie heuristique que l'un ou l'autre
découvre ce qui est chez lui l'efficace mortification,
celle qui provoque chez lui un "retour" sensible du défunt. J'arrête...
Satisfait, mon adjudant ?
|
24fév10 105C21 Si je m’étais
posé la question autrefois: "Au nom de quoi crois tu ce que tu crois?",
ma réponse aurait été bien hésitante, j’aurais vaguement parlé de
tradition, d’éducation, de référence à l’histoire, de nécessité
d’argent, de bonheur. Il en serait de même, je pense
pour la plupart de nos contemporains, parce que trop
confrontés à des tas de choses qui encombrent l’esprit
plutôt qu’elles ne l’ aident à s’organiser, à s’équilibrer:
foi vacillante ou alors indiscutable et figée, donc vouée à
disparaître car la foi comme le reste est soumise à la loi de
l’évolution. Je viens d’écouter une émission sur les indiens
Kogis qui vivent sans rupture historique depuis 4000 ans, en Colombie,
coincés entre l’armée et la guérilla, entre les narco-trafiquants et la
déforestation (Eric Julien "La mémoire des possibles") et qui
nous rappellent les principes fondamentaux de vie en société
qu’ils ont mis en culture chez eux, dans leur contexte et qui font
émerger une vie collective kogie solidaire, équilibrée, sans pauvres. Si
le sceptique, au-delà du sens courant, est celui qui examine, qui voit
( étymologie grecque, voir un des commentaires précédents), les indiens
kogis nous interpellent avec cette question qu’ils nous adressent par
l’intermédiaire d’Eric Julien: " Pourquoi ne croyez vous pas
à ce que vous voyez ? " Vous voyez que le monde est
rempli de haine, de violence, qui produisent du malheur, vous voyez que
sur de la haine, sur de la violence, on ne construit pas du bonheur,
c’est-à-dire de l’harmonie de soi avec soi, de soi avec les autres, de
soi avec le monde. Ils poussent notre foi au-delà des
théories, des credos, des idéologies qui immobilisent,
qui nous pétrifient comme des pierres. Pour vivre une vie épanouie, authentique, de bien,
en concordance avec ce qu’elle est par nature, de mouvement, il y
va donc de cette foi en l’amélioration intérieure nécessaire
et vitale, la foi en l’amour universel, la foi de l’Évangile
et le doute du moins, sur les valeurs, sur les comportements à
adopter et sur une vie vivable, juste et réussie, ce doute
-là disparaît. Et cette foi-là va travailler notre pensée
pour garder la force dans cette direction de certitude,
d’amour universel et c’est tout. Parce que Dieu est
insaisissable. Comment pourrait–on dire l’Infini ? Le réduire dans les
limites de nos compréhensions, toujours en mouvement ? L’enfermer dans
nos esprits culturés, limités. Si un entendement humain pouvait
appréhender Dieu, Il ne serait plus Dieu. Savoir ce qui se passe là
haut est impossible, n’en déplaise à celui qui aimerait tant savoir . À la base de toute foi il y a la réflexion et l’action, sinon elle décline. Soyons pénitents et moissonneurs, changeons-nous, mais invitons aussi les autres à changer,
parce que le mal est global, tout est global , rien n’existe
d’une façon indépendante hors contexte, tout est
dépendant. Notre foi grandira, évoluera car la foi est
aussi le résultat d’expériences et des signes nous parviendront (ou des
anges nous répondront pour reprendre le commentateur précédent
) ne serait–ce que celui de garder la foi et la joie
intérieure au milieu des déconvenues. Charlie
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24fév10 105C22 À l'heure
où vous rédigiez cette entrée, je m'essayais à faire du pain. Résultat:
il me faudra beaucoup me déniaiser avant de me voir boulanger ! Le scepticisme est souvent opposé à la foi et c'est une trouvaille de Frère Michel que d'associer ces antithèses. Pour autant, je suis persuadé que le scepticisme strict ne conduit pas à adhérer à La Révélation d'Arès, mais au contraire peut être considéré comme une qualité de ses détracteurs. Adhérer à La Révélation d'Arès procède d'une qualité beaucoup plus rare que le scepticisme, ce qui explique la notion de petit reste
et surtout la difficulté des missions qui, comble de malchance,
créeront plus d'opposants que de sympathisants. Toutes les prophéties
ont connues le même sort : plus vous avancez en mission, plus vous
voyez grandir les rangs de vos ennemis jusqu'à en regretter le temps où
le monde était indifférent. Le scepticisme est une pratique
hautement recommandée. Souvent dirigée contre les idées des autres elle
s'avère efficace pour soi-même, ne serait-ce que pour montrer aux
autres qu'on est capable de se remettre en cause avant même qu'ils
prennent plaisir à le faire. Et, bien sûr, le scepticisme conduit au
déniaisement, à combler ses lacunes. Je ne savais pas que la prière
conduisait à cela aussi. À voir l'état du monde et le nombre de gens
qui prient depuis des siècles, on pouvait en douter. Mais le déniaisement a peut-être ses limites, c'est ce qui m'a surpris dans La Révélation d'Arès. Qu'on ne sonde pas Mes Desseins, qu'on ne délire pas sur Ma Parole ! (Rév d'Atès 36/8) L'important n'est pas de comprendre la Parole (?) mais de La prononcer pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) N'est-ce
pas un bel hommage rendu aux niais et aux enfants qui vivent heureux
dans leur ignorance et une belle claque pour les intellectuels et leur
déballage qui en impose. En affirmant que vous êtes Dieu, vous
offrez un joli cadeau à vos adversaires : C 'est bien de penser à
eux, ils sont méritants. La veillée 32 nous dit que Jésus n'est pas Dieu. Ceux qui regardent les étoiles seraient-ils plus Dieu que Jésus ? L'homme
n'est qu'un amas de chair comme le ver de terre. Il est vrai qu'en
regardant le ciel l'homme a la conscience de l'immensité de l'univers.
On admettra que cette conscience est certainement plus proche de Dieu
que du ver de terre. Les scientifiques nous disent que c'est le hasard
de l'évolution. Quand une escalope reconnaitra la lune, il sera
toujours temps de les croire. Jacques P.
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24fév10 105C23 J'aime vos entrées qui nous déculturent, nous dé-religiosent (mot pas trouvé dans le dictionnaire ) Votre enseignement
prophétique simplifie notre façon de croire, la mienne en tout cas. Moi
aussi j'ai plein de cahiers, de carnets, j'en jette plein me disant que
toutes mes réflexions ne mènent a rien... Mais peut être ai-je tors ? Oui,
se dire "je ne sais pas", nous rend réaliste, proche de ce que l'on
peut porter, proche de ce que l'on peut comprendre de cette vie et du
monde de Dieu, notre monde. Comme vous le dites à un commentateur, je
le dis : Je n'ai pas vu Dieu mais je vous ai vu et entendu, Michel
Potay, et votre enseignement
est le fruit d'une Lumière, celle du Père de tous les Hommes. Vous
m'avez appris à penser, à comprendre le monde et chaque fois que je
vous lis vous m'apprennez à aimer le monde. Ce message éveille
tellement la conscience et le cœur qu'il ne peut être que vrai. C'est aux fruits qu'on reconnaît l'arbre (Matthieu 5). Ma pénitence, ma prière, ma moisson sont un travail à remettre en permanence sur l'établi mais j'y retourne, j'y reviens et je recommence à travailler mon âme même si je l'ai délaissée quelque temps. Je ne veux pas être une incrédule, alors je recommence encore et encore, tant pis si je ne brille jamais plus qu'un lumignon (Rèv.D'Ares 32/5),
je n'aurais jamais abandonné la direction de certitude sans cesse
accompagnée de ce scepticisme qui me donne le réalisme dont j'ai besoin
pour accomplir, en étant vraie, sans hypocrisie, pour être au plus proche des hommes et de ma vraie et simple nature, sans artifices. Simplifier, être honnête, chercher sans cesse la vérité et l'Amour pour son prochain. L'autre soi-même. Stéphanie
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