16jan10 104C1
Si les Français, les Anglo-saxons les Européens et tous les humains qui
peuplent les continents géographiquement concernés par l'Appel
de Jésus et du Créateur lui même survenu à Arès, [sont
appelés] à "l'insurgence" et non à une révolution violente et sanglante
contre les pouvoirs religieux, politiques et profanes, c'est que
vraiment ce n'est pas par les prières ou la foi que le monde changera.
Le Créateur lui même nous montre par l'effondrement de l'URSS et la
chute du mur de Berlin que l'idéologie communiste et marxiste est
fatale et autodestructrice. Des morts et toujours des morts, des bains
de sang interminables.
Frère Mikal, vous avez dit : "Oû meurt votre peur renaît la vie." C'est
la vérité. En fait, peu de gens ne veulent pas admettre (Voir "Nous
Croyons, Nous Ne Croyons Pas) que "faute de raisons d'exister,
l'horloge du temps et même de la mort s'arrêteront".
Je suis sûr que c'est l'humain qui est originellement l'auteur du péché, du
viellissement, de la maladie, de ma mort, et que c'est à lui de
renverser la vapeur par le bien
et de stopper ce processus d'auto-destruction.
Il appartient à l'homme seul de décider de son destin.
Je me souvient trés bien, un jour j'ai pu vous lire en ces termes: "Le
gîte et la pitance", j'ai eu un fou rire, je ne connaissais
pas ces mots, ce comportement peut conduire l'humanité vers "La crise
des crises".
Youcef du Sud de la France
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16jan10 104C2
"La peur comme obscurité dans l'âme" Voilà un message qui m'interpelle
vraiment,
car déjà, depuis quelques jours je cherchais une réponse à ce sujet que
vous abordez :
Comment ne plus nous
dérober,
ne plus craindre le
monde.
Comment sortir du monde,
nous
distinguer du monde,monter sur Son Parvis
pour
s'adresser à lui en Son Nom,
n'ayant plus
crainte des incrédules et des moqueurs,
des princes
du cultes et de leurs docteurs,
des chefs
des nations et leur justice,des discuteurs de toutes sortes;
ou bien livrer Sa Parole
sans taire
ce qui déplait au monde.
afin que le
Bonheur viennent sur nous et sur le monde
que Son
Souffle nous habite sans cesse.
(Révélation d'Arès 2/16-19)
Je me souviens dans un de vos écrits.
Vous parliez de votre mission sur Bordeaux dans laquelle vous essayiez
d'interpeller les passants gentiment, en douceur, sans que
personne n'y prenne garde. Lassé,vous avez lancé à un des passants :
"Espèce de Con !" Alors, il s'est retourné.
Certaines phrases peuvent interpeller.
Lors de "causeries", ou "d'échanges", ou de "confèrences",ou de
missions "L'Œil S'Ouvre" :
"Garder la sagesse
et la mesure"tout
en disant la Vérité."
"Stopper le mensonge qui circule."
Offrir ce qui interpelle :
Jésus n'est
pas Dieu,c'est le Christ qui est Dieu (Rév d'Arès 32/3),
"Arès en France,la Nouvelle Jérusalem",
"L'homme n'est pas né pour mourrir,mais pour vivre",
"Le couple ,une œuvre sacrée",
"Le Sauveur du monde, c'est vous !"
Comment interpeller, si ce n'est pas aussi en nous
re-créant nous-mêmes
par l'image (Genèse
1/27) de ce qui amènera le Bien
qui nous
transfigurera ? Cette
Lumière qui éclairera et donnera ce besoin de perpétuer ce
Bien
au fil des générations jusqu'à ce que la souffrance et la mort ne
soient plus qu'un lointain souvenir .
Patricia
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16jan10 104C3
Votre nouvelle entrée est écrite le 15 janvier, date de la première
apparition de l'homme Jésus à Arès en 1974.
36 ans déjà !
Le pénitent
voit de plus en plus, au cours de sa pénitence,
les
choses autrement. Son "bras est un barreau" face à ce système de
pouvoirs sacralisés, blanc ou noir et leurs morales. "Son front est une
étoile" tellement éloignée de la culture de ce monde déshumanisé que
ceux qui restent assis
sur leurs mains [Rév d'Arès xv/4], transis de peur [xLv/6]...
de peur du
changement
qui vient... n'y comprennent rien et aboient quand leurs
privilèges s'effritent et d'autres fois rient avec les singes [ix/2]
d'un monde qui s'enlise de plus en plus profondément dans cette grave
crise de civilisation qui peut être salutaire si la crainte de toucher
l'abominable saisit un nombre suffisant de héros [xxxv/4-12] du Bien !
Nos bras sortent bleuis
[31/7] de ce combat.
Cette société qui marche sur la tête fait tout à l'envers du bon sens,
à terme cela ne peut qu'imploser, quand le lourd éléphant [36/10] va
ployer sous le poids du mal.
«…Plus l’homme, assagi par l’expérience des siècles, s’améliorerait,
s’éduquerait, se pacifierait, se policerait, plus il engendrerait
d’insécurité ? D’où, pour son « bien », les interdictions, obligations,
surveillances, répressions, contrôles, les dramatisation et
criminalisation des débordements de vie, le laminage qui uniforme tout
et menace génie, créativité, conscience… Nous ne changerons pas le monde (Rév d’Arès 28/7)
en nous confiant à ses pouvoirs. … »
Pour éviter que la lumière de la joie
[30/11] du pénitent
ne soit vue et surtout comprise, les princes
des cultes dominateurs
s'emploient à ternir ses "traces" et au besoin ordonnent de lui passer
les "chaînes" pour le faire taire ou de lui administrer du marc [eau de vie]
pour le calmer.
Ainsi est-il arrivé que l'enthousiasme d'être auto-changé soit mal vu
comme l'amour universel est mal vu dans ce monde à la culture du
mensonge et de l'absurde, et pour éviter que la pénitence devienne
contagieuse, il arrive que ce monde scandalise pire encore par le
recours à l'intimidation et au jugement avec leur loi de rats pour
emprisonner — grave atteinte à la liberté — dès que, par exemple, la
morale officielle est remise en question et que ses inquisiteurs —
police, tribunal, etc — (gardiens aveugles qui veillent à ce que le
peuple ait peu et se plie à la soumission aux pouvoirs) sont remis en
question dans leur impunité, leur infaillibilité, leur iniquité, leur
animalité primaire pour prêter
leur violence aux princ(ip)es usés.
L'assise des pouvoirs ne repose que sur le mensonge. C'est pourquoi la Vérité (tous les
actes qui permettent de changer
en Bien) leur fait peur ! Alors, le pénitent avide du
bonheur de l'humanité s'active de plus belle pour accomplir la
justice du cœur, pour remplacer
un mal par un bien (Coran) et se rassemble pour voir
comment donner à réfléchir à ce monde par l'exemplarité encore, car il
n'y a que la voie de la pénitence
qui permettra d'en sortir, si on en cultive la volonté farouche, sans
pour autant s'offrir en
sacrifice [29/5] dans l'arène des bourreaux, car il faut
rester prudents comme
les colombes et rusés comme les renards.
Alors, cette exhortation du Prophète : "N’ayez pas peur ! Le mal dont
vous cessez d’avoir peur est déjà comme vaincu au fond de vous ! Où
meurt votre peur renaît la Vie.
Le monde n’est jamais loin de changer
dès que vous n’en avez plus peur ! N’ayez pas peur !
Le mal dont vous cessez d’avoir peur est déjà comme vaincu au fond de
vous !" fait du bien à l'âme.
Merci de nous rappeler que "le Bien [n'a rien à voir avec la morale et
la loi, mais] a à voir avec la création", et que "le pénitent éloigne,
outre le mal identifiable, ses masques et ses catalyseurs".
Danny
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16jan10 104C4
Bonjour, Michel Potay. Ceci est le premier message que je propose
d'envoyer sur votre blog. De manière un peu provocatrice — c'est mon
diablotin qui s'agite —, j'aurais envie de vous demander : "De
quoi avez-vous peur ?"
En effet, quand vous dites: "Un blog n'est pas un forum. Les
commentaires sont filtrés avant publication," je voudrais vous informer
que le filtrage peut aussi exister sur un forum. La différence est sans
doute dans la complexité de gestion.
L'avantage que j'y vois : Elle permet de lire à tous — comme
le blog —, mais également à tous les membres de citer toute
intervention et de permettre à un membre de proposer lui-même un sujet
de discussion. Ce qui peut être une méthode de communication plus
active en ce sens qu'elle peut s'adapter aussi à ceux qui, jusqu'à
présent, ne peuvent que réagir à vos propositions alors que, peut être,
ces propositions ne lui parlent pas, ne font pas partie de ses
préoccupations du moment, ne se formuleraient pas du tout de la même
manière ou pas exactement ou exclusivement avec les références qui sont
les vôtres. Ouverture oblige !
Une chose que je vous accorde: L'utilité — la nécessité — pour tout le
monde d'éviter les interactions en temps réel, si elles génèrent le
n'importe quoi au lieu d'inviter à la méditation (cf. L'Évangile d'Arès
où vous est demandé tout spécialement à vous-même de prendre le temps
avant de répondre, ce qui fera votre force). Mais parfois, j'ai pu
remarquer que cette rapidité peut être excellente, dévoilant par la
richesses et la spontanéïté des interactions une sorte de chimie de
l'esprit saint...
Bref, matière à réflexion sur, autour de la peur de déraper sur le net
qui pourrait être plus ou moins bien fondée ?
D'ici — ou peut être jamais — qu'un forum existe, marquez vous accord
[?] pour que, prochainement, je vous envoie mes remarques, questions,
élaborations en privé, et que si vous estimiez que le contenu pourrait
intéresser, concerner d'autres, après avoir reçu mon autorisation pour
votre proposition de duplication en tout ou en partie, vous fassiez
figurer cette question et nos interactions dans un intitulé démarrant
une nouvelle conversation ?
Ceci afin que, si notre travail rédactionnel était intéressant, cela
puisse être signalé et partagé comme il le mérite que l'on puisse bien
se répérer sur votre bout de toile.
D'avance merci pour votre attention.
Bruno M.
|
Réponse
:
"De quoi avez-vous peur?" me demandez-vous. Je ne trouve pas cette
question
"provocatrice".
S'il s'agit d'avoir peur de perdre mon âme en faisant le
mal, oui j'ai
peur de cela et je m'efforce autant qu'il m'est possible, pauvre humain
que
je suis, de n'agir et parler que par et pour le bien.
S'il s'agit d'avoir peur du monde, de sa morale, de ses pouvoirs, de
ses lois, non, je n'en ai pas peur. Je les subis comme tout le monde et
je leur résiste dans l'amour fraternel et dans la paix mais avec prudence
et intelligence,
parce que je ne dispose pas des muscles
vigoureux,
des nerfs dans les cuisses et des os comme des tubes de
bronze, du corps en
fer forgé de Béhémoth
ni des mâchoires
de Léviathan
(Job
40/15-26). Je ne dispose que de ma pénitence,
qui me transforme en dedans, me donne la vie et la force spirituelles,
ce qui m'a permis d'échapper aux menaces et aux pièges du monde depuis
36 ans, car vous n'avez pas
idée, vous qui, semble-t-il, venez de découvrir La Révélation d'Arès de
tout ce que j'ai
subi. Non, je n'ai pas peur du monde.
Quand aux discussions, face auxquelles vous semblez supposer que j'ai
peur, j'ai affronté un si grand nombre d'entre elles pendant 36 ans,
surtout pendant les 25 premières années de ma mission, de très dures,
des féroces ou des perfides, et pas par Internet interposé
mais face à face, les yeux dans les yeux, non, je n'en ai jamais eu
peur non plus.
Seulement,
l'expérience m'a montré que les discussions, qu'elles soient de vive
voix ou dans les forums d'Internet, ne servent à rien pour faire
avancer la Vérité ;
l'expérience de plus de trois décennies m'a montré que, là encore, la
Sagesse a raison quand elle dit: Refuse
discussions
et compromis ; Ma Parole ne se divise ni ne se tait (Rév
d'Arès 15/6).
C'est pourquoi ce blog, au reste modeste,
qui m'est personnel, n'a d'autre but que d'exprimer la Vérité telle que je
suis chargé de la diffuser. Dans ce blog je réponds, à travers des
questions typiques que je sélectionne ici et là, aux curiosités qu'ont
ceux qui s'intéressent à La
Révélation d'Arès
ou j'y rectifie les erreurs de ceux qui l'ont mal comprise, mais je ne
la discute pas, parce qu'ici mon
avis ne compte pas, ici je ne suis plus rien pour moi-même (Rév d'Arès
40/6). Je ne réponds pas à ceux, très nombreux, qui
m'écrivent: "Je ne suis pas d'accord (ou je suis d'accord) avec La Révélation d'Arès
quand elle dit que...", parce que je ne peux leur répondre que ce que
dit La Révélation
d'Arès. On accepte ou on rejette La Révélation d'Arès d'un
bloc, mais
on ne la discute, ni ne
la divise.
Or, les forums sont des débats d'idées, que je
respecte, mais qui ne ressortent pas de ma mission, parce que La Révélation d'Arès n'ouvre
pas de débit d'idées. Dieu dit:
J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), ce qui s'entend comme
J'ai, Je suis absolument. Cela
ne signifie pas qu'il rejette ceux qui pensent autrement et dont le
monde aura besoin pour se se changer,
car s'ils
sont des hommes bons,
ils seront plus justifiés que moi, qui ne suis qu'un pécheur, mais cela
signifie que le Père par La
Révélation d'Arès s'adresse à un petit reste auquel
il confie une mission particulière dans le grande concert d'humanité
que sera le changement.
Je suis chargé de
rassembler ce petit reste
(24/1). Mon
blog se limite à cette perspective. S'il devenait le carrefour de
toutes les idées qui passent, il perdrait sa signification.
Quand
on voit apparaître ici et là dans ce blog des commentaires de
contradicteurs, que je publie et auxquels je réponds, c'est toujours
dans un but bien précis, parce que je sais que les pensées qui
traversent l'esprit de ces contradicteurs traversent aussi parfois les
pensées de mes propres frères et sœurs ou que ceux-ci rencontrent
souvent dans leur mission, des contradicteurs argumentant
similairement. Je leur donne les réponses qui me paraissent appropriées.
Ceci dit, il a existé un assez grand nombre de forums, tous libres car nous
sommes des croyants libres,
tournant autour de La
Révélation d'Arès
et, à ma connaissance (je ne les connais pas tous), il en existe encore
quatre ou cinq plus ou moins actifs. De même il existe des blogs axés
sur La Révélation
d'Arès, que
je ne connais pas tous. Je n'ai pas une idée claire de l'impact qu'ils
ont sur les esprits et sur les cœurs, car jamais je n'ai reçu une
lettre ou un Email de quelqu'un me disant: J'ai fait la connaissance de La Révélation d'Arès par
tel forum ou tel blog.
Ce
matin, je me suis levé à 5h06 pour prier, puis j'ai allumé mon
ordinateur: Il y avait dans la boîte de messagerie de
webmaster@freesoulblog.net 47 commentaires. Je les ai patiemment lus
jusqu'à environ 6h30. Je n'en ai retenu que les quatre figurant ici,
parce que
publier les immanquables commentaires d'invectives, de
moquerie et de menaces ne servirait qu'à faire plaisir aux
invectivants, moqueurs et menaçants sans rien apporter de particulier
aux autres visiteurs de ce blog,
publier ceux qui discutent sur le fond la Vérité,
que je défends et dont je ne démordrai pas ne servirait en gros qu'à
répondre à chacun d'eux à peu près exactement ce qui se trouve déjà
dans l'entrée 104,
publier tous ceux, toujours nombreux, qui accompagnent ma mission et
qui
font double emploi avec les trois commentaires ici publiés avant le
vôtre (104C1, 104C2 et 104C3) ne ferait
que charger cette page et ennuyer les visiteurs du blog, Je dose donc,
pour que cette page ne soit pas trop chargée et n'ennuie pas.
J'ai ajouté votre commentaire
parce qu'il présente, tout en sortant du sujet 104, une certaine
originalité qui me permet de rappeler sur quel principe ce blog repose.
Autrement dit, ce blog n'a d'autre but que mon enseignement sur
le fondamental.
|
16jan10 104C5
Là vous
vous lancez! Vous n'avez pas peur d'être massacré! Vous vous attaquez
au respect que tous les gens ont pour "la morale en vigueur, la
politique et les lois". Vous mettez en doute leur utilité. Vous
n'incitez pas à la révolution, mais la pensée de l'article [#104] est
révolutionnaire.
Je sais que vous n'aimez pas ce mot. Vous dites
"insurgeant" à la place de révolutionnaire, mais c'est la même chose
sur le principe. Jésus et ses disciples et 2.000 ans après les hippies
n'étaient pas des révolutionnaires violents, au contraire, ils
essayaient simplement de vivre autrement, mais l'ordre établi n'a
jamais aimé ça, n'a jamais laissé faire, et si leur mouvement a été
habilement mais impitoyablement écrasé par les fabricants d'opinion —
il y a quarante ans l'esprit hippie commençait à faire tache d'huile
dans la jeunesse —, c'est parce que les "pouvoirs du monde" éliminent
tout ce qui leur échappe. Les hippies ont été pour ainsi dire
"massacrés". Jean-Baptiste était le hippie "number one" ; on lui a
coupé la tête, carrément.
Lisez ou écoutez un journal. 80 %
du journal est consacré à la politique et aux lois. Combien du journal
est consacré à des penseurs comme vous qui essaient de mettre dans la
tête des gens l'idée d'un nouveau monde? 0 % ! Dites-vous bien, malgré
la sympathie que causez (je suis de vos sympathisants), que sans le
journal, imprimé ou verbal, vous ne pourrez rien. Rien ! Nada !
La
religion est devenue ce qu'elle est et qu'on n'aime pas, parce que si
elle ne s'était pas plus ou moins compromise avec l'ordre établi, elle
n'aurait même pas commencé. Elle aurait été écrasée dans l'œuf comme
Jean-Baptiste, Jésus, les hippies, les anars. D'ailleurs, vous dites:
"Mieux vaut pénitence peureuse
que pas de pénitence, comme mieux
vaut
avancer essoufflé que ne pas avancer" ; disons que la religion, c'est
la pénitence
peureuse. Elle vaut mieux que rien et le mouvement des Pèlerins d'Arès
finira comme ça, dans quelque chose qui vaudra mieux que rien. Cela ne
l'empêche pas d'être sympathique.
Le wisigoth
|
Réponse
:
Votre commentaire a ceci d'intéressant qu'il dit en moins de vingt
lignes et en propos pertinents ce que pensent de La Révélation d'Arès
et des Pèlerins d'Arès une majorité de gens. Nous mêmes, Pèlerins
d'Arès,
ne sommes pas, depuis trente-six ans, sans nous poser le problème tel
que vous
vous le posez. Nous sommes des frères et sœurs de foi, mais nous ne
sommes pas des rêveurs.
Néanmoins, nous croyons fermement que le mouvement de pénitence que le Père de l'Univers
lance par La Révélation
d'Arès a des chances raisonnables d'aboutir si des générations —
qu'importe leur nombre — de pénitents
s'étalent sur terre comme l'Étalé
sur l'univers (Rév d'Arès ii/4) pour former un petit reste
d'hommes et de femme qui placent l'amour,
le pardon,
la paix,
la liberté
absolue et l'intelligence
spirituelle au rang des valeurs premières de la vie sociale. Pourquoi?
Parce que La Révélation
d'Arès
annonce l'affaiblissement du système qui, comme vous le dites
justement, a étouffé tous les mouvements de changement, quoique
ces
mouvements n'aient pas été inutiles. Nous ne sommes guère que le
dernier d'entre eux, l'aboutissement d'une lente reconstruction du
monde.
Ce qu'il y a de nouveau, c'est que la Parole
d'Arès prophétise la fin de la politique comme de la religion. Voilà
deux
signaux caractéristiques, parmi d'autres, de cette prophétie:
28/7-9 :
Quelques princes à Rome, ailleurs aussi, et le dernier sera tiré de son
lit... où
Rome ne désigne pas la capitale de l'Italie ou du Vatican, mais le
siège de la puissance terrestre, où qu'elle domine sur la planète (tous
les princes
de la politique, de la religion, de la loi, etc.),
xxii/1-4
La grue à trois pattes... la grue a trois ailes et tombe. Si
de
la grue les trois becs cassent les pieds de Mikal, il clope sur l'os,
mais le vent soulève sa jambe. Tes frères trottent sur l'os, mais le
Vent les soulève aussi... où la
grue à 3 pattes, 3 ailes et 3
becs
est le système devenu un de ces jours trop complexe, trop lourd, pour
garder sa maîtrise du monde, de sorte que ce sera l'heure des pénitents en dépit
des avanies qu'on leur aura fait subir. Ils feront triompher la
pénitence et changeront le monde.
Ne parlons pas de Jean-Baptiste, grand prophète de la pénitence,
mais qui le fit malheureusement de façon provocante et en lançant
ouvertement des reproches à la famille régnante de Judée. Il prit des
risques que nous ne prendrons pas. Il lui manqua un peu d'amour et d'intelligence, mais
c'était un précurseur.
Les
malheurs survenus à Jésus et à ses disciples n'ont rien à voir avec
ceux des hippies avec lesquels vous faites un amalgame. Si Jésus
n'avait pas commis l'imprudence de quitter la Galilée pour Jérusalem où
il allait inévitablement s'exposer à la vindicte du pouvoir — Il
connaissait ce risque dont il parlait d'ailleurs beaucoup et ce n'est
pas le côté le plus positif de sa mission —. Si, par ailleurs, les
apôtres avaient continué leur mission en Israël au lieu de
partir sur les terres
incultes (Rév d'Arès 5/2-3), leur mouvement n'aurait pas
été compromis dès le départ. Ce mouvement aurait pris, avec le temps et la patience, assez de
force pour se répandre en temps utile.
Quant aux hippies, leurs perspectives ne participaient pas de celles de Jésus et de La Révélation d'Arès. Prêchant
certes la douceur, ils étaient
très
loin de se reconnaître
pécheurs et de faire
pénitence, ils célébraient au contraire le péché et
cherchaient plutôt à s'évader des dures réalités de l'existence (par la
drogue, la débrouillardise, la paresse, notamment), réalités que les pénitents
abordent au contraire avec lucidité et courage, ce qui leur donnera
beaucoup de force. On ne vainc pas le système en sortant du système,
mais y restant pour y développer une autre nature humaine.
L'analyse
que vous faites de la religion est assez juste et tourner en religion
est certes un risque que courent les Pèlerins d'Arès, qui en ont bien
conscience, mais si le noyau, un petit
reste
de base, veille et progresse bien, cela ne sera vrai que de mouvements
périphériques qui, inévitablement, naîtront et se multiplieront, mais
je
veille à laisser derrière moi un état d'esprit qui permettra toujours
de distinguer les vrais des faux. C'est en cela que je suis le prophète.
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16jan10 104C6
Comme la mouche je crois déjà boire un peu de l’Eau de la Vie et entrevoir
fugitivement le Feu.
Je
fais partis des petits qui travaillent dans les rues, mais
reconnaissent la Parole peut être et entre autre, à cause de leur
insignifiance et irresponsabilité aux yeux des princes.
Je n’ai pas grand-chose, Je devrais donc ne rien n’avoir à
perdre
et pourtant, je crois avoir, frère Michel, un peu de cette peur tapie au plus
profond de moi, bouchant l’entrée des eaux
vives
chaque fois qu’elles viennent déranger les moindres assises du
sentiment de sécurité qui peut même, jusqu’au paradoxe de
l’aveuglement, défier les véritable raisons de nous souvenir
que
nous n’avons pas, ou tout au moins, pas encore, le pouvoir de nous ressusciter
intégralement dans la Vraie
Vie que le Père nous a offert depuis l’aube des temps.
Où s’arrête donc le bons sens des fruits de notre faible lumignon? Où
donc commence celui de la Vie
qui n’a été donnée qu’une
fois par le Père de l’univers, qui est enterrée sous les
tonnes de sable du désert
de notre oubli, que les braises de l’Intelligence
viennent dissiper le temps d’un regard frappant comme l’éclair la Vie enfouie dans le
Fond des
Fonds.
Comme d’ailleurs les mondes de la Vie
du
Mont sortent des pulsations du Cœur de Dieu.
Pareille
puissance effraie la faiblesse de la vulnérabilité dans le
besoin
d’assurance et de sécurité mêmes qu’elle a engendré, alors
même
qu’il apparait ce qui est de la nature de cette Vie, se nourrit
d’elle dans une expansion et recréation sans fin.
Ho
! comme il serait bon qu’il en soit ainsi ! Ne nous amenons-nous pas
sans cesse, tous en semble et globalement là où nous allons dans un
même processus individualisé de recréation collectives ? Gare à la fosse ! Dans
le confort de cette sécurité où se terre la peur enfantée par la mort,
il n’y a pourtant aucune garantie dans la réalité de la
création.
Non point que la création puisse manquer de quoi que ce soit, mais
parce dans l’acte même de créer qui est joie de vivre libre, il
n’est de place ni de sens à l’assurance d’une conservation de quoi que
ce soit, puisque la création est l’acte même de renouvellement
dans l’avancée l’évolutive.
La peur d’agir sans assurance
est donc une vue du besoin de garantie à cause de
l’incertitude
que ce besoin à rendu réel dans sa propre illusion, en consolidant
ainsi les conforts et contrefort tourmentés du mensonge et de
l’avidité.
S’il est difficile de vivre la création, c'est pour
l’esprit de millénaires de conditionnement parce qu’elle procède de
l’amour qui rayonne sans attente, qu’elle est
spontanée, qu’elle jaillit de nulle part comme les vents fous de Nazareth
pour revivifier les déserts
de nos cœurs en recréant, dans l’occasion du quotidien et opportunités
présente dans les choix du quotidien, l’âme qui
est la Vie
et l’ expression du Bien.
Puisse le Père m’aider à honorer cette Vie en chacun de
mes choix présent et à venir.
Guy Y.
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16jan10 104C7
[Vous dites :]
"Nous
ne changerons pas le monde (Rév d’Arès 28/7) en nous confiant à ses
pouvoirs. Par ailleurs, l’anarchie n’a pas dans l’Histoire prouvé ses
capacités. Pourtant, le Père dit : Tu ne seras le chef de personne (Rév
d’Arès 16/1), et prophétise que c’est d’un noyau spirituel sans
pouvoirs que viendra le salut universel."
Si l'anarchie n'a pas
prouvé ses capacités, c'est je crois en premier lieu parce qu'elle a
été écrasée partout, de l'Ukraine à la Catalogne, par les pouvoirs
coalisés.
Mais La Révélation
d'Arès insiste puissamment sur la primordialité de cette
absence de chefs à vivre et sur ses conséquences bienheureuses: Plus jamais de princes, ni
prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière
l'horizon, mourra (22/14).
Laurent C.
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17jan10 104C8
C'est dans l'avant-dernier paragraphe de votre entrée 104 qu'apparaît
le terrain où devraient se dérouler nos actions qui, aujourd'hui,
n'existent pas, faute de préparations adéquates, ce à quoi, je suppose,
aurait dû nous former la "Maison des Faucons" qui n'a pu voir le jour à
cause, sans doute, de la peur de ceux qui étaient désignés pour ce
faire, à l'époque; également à cause d'une pénitence inconsistante qui
ne peut trouver sa plénitude et sa force qu'en dehors de toute peur.
Nous devrions donc devenir des sortes de chevaliers, des d'Artagnans du
XXIème siècle (avec ou sans moustache!), sans peur et sans reproche,
brandissant, non pas des lances ou des épées, mais notre âmes pour
reconquérir le monde de Bien
que le Père a voulu pour nous.
Dominique F.
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17jan10 104C9
J'étais à L'Athénée de Bordeaux quand vous y avez pris la parole en
1987 — C'était pas plutôt en 1986, me dit ma femme ? —.
C'était gratuit et je suis entré par curiosité, pas parce que j'étais
intéressé par La
Révélation d'Arès, dont je n'avais jamais entendu parler.
Je ne compris pas grand chose à votre discours, parce que je n'avais
pas lu La Révélation
d'Arès. C'est un peu comme quand on écoute le
Pape sans être croyant et sans rien savoir de la Bible et des croyances
catholiques : On ne comprend à peu près rien. Malgré tout, je me
souviens bien de votre entrée en matière: "N'ayez pas peur !"
Je ne compris pas de quoi il ne fallait pas avoir peur, mais le ton
était inattendu et convaincu. On comprenait que vous vouliez changer
quelque
chose dans la religion et dans la société, mais quoi
exactement ? En sortant on se disait: "On ne sait pas trop où
veut en venir ce charlot, mais c'est sûrement quelqu'un."
Au cours des années, j'ai récolté quelques tracts de vos missions dans
la rue et je me suis intéressé à La
Révélation d'Arès et à vous. Depuis 2006 j'ai découvert
votre blog (dont vous devriez terminer la page d'index ; quand on est
habitué on n'y fait plus attention, mais pensez aux nouveaux) qui
laisse de La Révélation
d'Arès et de ses perspectives une impression différente de
celle présentée par vos annonceurs de rue et j'ai commencé à beaucoup
m'intéresser. Votre mouvement aurait gagné à vous produire, si je peux
dire. En particulier, en lisant La
Révélation d'Arès et le blog, j'ai de mieux en mieux
compris ce que vous nous aviez dit à l'Athénée. La Révélation d'Arès
ne peut entrer dans l'homme que par imprégnation lente, mais évidemment
il faut un commencement et ce commencement ne peut être que vous.
J'ai compris au cours des années que c'était quelque chose d'énorme et
qu'on était bien au-dessus d'une réforme religieuse, parce que, tout
bien examiné, tout ce que les institutions d'Église ou d'État défendent
est remis en question. Comment promouvoir un pareil météorite ? Quand
on sait que des industries importantes ont raté des campagnes
publicitaires lancées par des grands professionnels, dans lequelles
elles ont investi des millions, pour des produits beaucoup plus
simples, on n'est pas étonné que le mouvement de La Révélation d'Arès,
qui ne dispose pas d'hommes et de finances comparables, démarre
lentement et peine à donner une image juste des idées qu'il défend. Au
fond, bien conscient de votre impuissance, vous avez adopté la bonne
méthode, celle de la prudence.
C'est encore plus évident quand on lit votre blog.
Vous avancez sur la pointe des pieds. Dans cette entrée 104 c'est
encore plus évident, mais il ne faut pas s'illusionner, vous
parlez avec amour, mais pour les institutions publiques vous vous
placez probablement en ennemi de l'intérieur. Vous dites sans tourner
autour du pot: "N'ayez pas peur de la morale en vigueur, de la
politique et des lois !" Je vois d'ici l'effet que ça peut faire sur
Mme Alliot-Marie [ministre de l'Intérieur]. Même sans appeler à la
révolte, il faut être ou fou ou gonflé pour le dire et, comme vous
n'êtes pas fou et que ça saute aux yeux, il faut avoir votre sagesse
pour le dire prudemment.
En 1987 on ne pouvait pas comprendre pourquoi vous lanciez: "Nayez pas
peur !", même quelqu'un qui avait lu La
Révélation d'Arès devait
garder l'esprit embrouillé après cet appel. Pendant vingt ans j'ai
travaillé à comprendre. Maintenant j'ai fini de comprendre.
Je suis maintenant retraité, je n'habite plus Bordeaux, j'en suis même
loin, mais en lisant votre entrée 104 ma conscience me tourmente. Je
réalise que la voie d'Arès n'est pas seulement une vie intérieure, elle
ne fait pas qu'entretenir une opinion et un espoir personnels, elle a
aussi une vie publique, elle débouche sur un "évangile", quelque chose
qui s'annonce haut et fort — Il m'a fallu plus de vingt ans pour
comprendre pourquoi vous avez donné au message de 1974 le nom
"d'évangile". Vous voyez toujours juste et toujours avant tout le
monde. Personne ne peut mieux que vous propager ce message, mais
comment puis-je vous aider ? J'ai vu votre photo dans l'entrée 102 "Je
suis un pénitent" ; vous avez encore bonne allure. Je ne vous ai pas
revu depuis 1987 mais vous n'avez pas beaucoup changé apparemment,
malgré vos 80 ans. J'ai vraiment envie de surmonter ma peur du monde et
de vous aider à vous présenter au public. Dites-moi comment.
James
|
Réponse
:
D'abord et avant tout, si vous voulez m'aider, soyez un grand pénitent et un grand moissonneur. Vous
semblez bien connaître
La Révélation d'Arès à présent. je n'ai pas besoin
d'expliquer ici le
sens de ces deux mots.
Ensuite, essayez de rejoindre une de nos
missions, s'il y en a une à proximité de votre résidence.
Vous
me dites: "Personne ne peut mieux que vous propager ce message," cela
me touche, mais comme vous l'avez constaté vous-même en 1987 à la
sortie de l'Athénée Municipal de Bordeaux en entendant des gens dire:
"On ne sait pas trop où
veut en venir ce charlot," il ne suffit pas au bonhomme que je suis
d'apparaître et de parler une heure pour produire un effet même faible
sur un public saturé d'apparitions médiatiques. Il faut nécessairement
préparer ces apparition et allocution pour que le public venu y
assister ait une idée minimale, mais assez juste, de l'homme qu'il va
rencontrer et entendre et cela, c'est la mission et elle seule qui peut
le faire.
Je
dirais même que tout est dans la mission préparatoire et, faute
d'expérience médiatique, faute de métier de la communication, nos
frères et sœurs missionnaires, qui sont des gens comme moi sans
expérience ni talent particuliers, n'ont jamais pu vraiment réussir
idéalement leurs préparations, mais enfin, même inexpertes, elles sont
indispensables.
Toutefois, je ne vous connais pas. Vous avez
peut-être vous-même cette expérience. Si c'est le cas, écrivez-moi pour
me proposer quelque chose de précis. Ce sera peut-être quelque chose
de réalisable sans la mission locale, s'il n'y en a pas à proximité.
Je
ne crois pas que Mme Alliot-Marie me considère comme "un ennemi de
l'intérieur", ni même comme un agitateur. Certains politiciens me
voient comme un personnage gandhien, d'autres comme un pauvre illuminé.
J'ignore ce que Mme Alliot-Marie pense personnellement de moi et du
mouvement qui s'active derrière La
Révélation d'Arès,
mais je pense plutôt, si son sentiment est négatif, qu'elle éprouve
seulement l'antipathie qu'ont tous les hommes politiques envers les
idées et les personnes qui n'aident pas leurs idéaux et leur carrières.
Mais
ce n'est pas d'hier — j'en prends pour preuve des extraits de rapports
administratifs concernant notre mouvement, qui m'ont été ici et là
communiqués depuis trente ans —, que le monde politique sait que La Révélation d'Arès
ne partage pas la haute opinion qu'il a de son rôle dans la société.
D'ailleurs, mon entrée 104
s'adresse au pénitent,
à l'homme qui a entrepris son
changement intérieur, sa marche vers l'image du Créateur (Genèse 1/27). Je
ne m'adresse pas au citoyen lambda pour qui la peur de la
morale, de la politique et de la loi est confondue avec la
raison
qu'il voit en elles d'exister. Dans le cœur du pénitent le pouvoir
de l'amour,
la conscience qu'il a été créé pour autre chose qu'une vie de bon
citoyen, prend naturellement le pas sur le pouvoir que le monde se
donne et la conscience qu'il façonne par la culture. Vaincre la peur
doit être vue comme un effort intérieur pour vaincre un réflexe
culturel parmi d'autres.
L'entrée 104 invite aussi le pénitent
à vaincre au fond de lui la peur sourde et habituelle de la politique
et de ses lois — les lois n'existent que par la politique et la
politique n'existe qu'en faisant des lois — non pour en mépriser les
thuriféraires et les fonctionnaires, mais pour les voir et les aimer
comme de simples humains avec leurs misères, que La Révélation d'Arès
appelle à changer
comme les autres hommes. La peur
est une cloison émotionnelle qui souvent sépare le pénitent de son
idéal complet, lui fait oublier que le Père ne le renvoie pas seulement
à lui-même pour devenir un être bon,
mais l'envoie aussi au monde pour y trouver les êtres capables de
devenir bons.
La foi et l'espérance sont des voies de dépassement. On ne peut pas les
assumer pleinement si l'on ne dépasse pas tout sur toute la largeur du sentier vers les Hauteurs,
que la politique et la loi obturent partiellement, sans qu'on s'en
doute, parce que la morale, la politique et la loi font partie du
paysage et c'est en cela qu'elles sont invisiblement pernicieuses pour l'âme.
|
18jan09 104C10
Comme un miroir à cette peur
du monde — qui est peur de l’autre, de sa faiblesse face à l’autre —
n’y a t’il pas aussi la peur
de l’Un, peur de l’Homme face auquel
le monde se voit autre ?
Peur
de ce qu’implique au Fond,
pour l’homme, le changement
nécessaire (tout ce "non-dit" qui l’angoisse certainement, fût-ce
inconsciemment). Peur
aussi face à vous, le prophète
de Dieu (et je suis ici le premier effrayé !): Qu’elle vienne des
hommes ou bien des frères, cette peur-là
sait prendre les vêtements de l’obéissance ou se faire rébellion,
contradiction et colère !
Qu’importe finalement son sens, je crois que la seule peur est la crainte
d’aimer,
d’abandonner ses préjugés et de se montrer — donc de se découvrir — tel
que l’on est, plus
faible que tout autre [Rév d'Arès 12/12], avec pour seule
arme la force d’aimer…
Avec tous,
Frank N.
|
18jan09 104C11
Vous évoquez un mal qui est connu de nous tous, car qui peut se vanter
de ne jamais s'être caché derrière une peur pour ne pas
affronter une réalité ? Courage fuyions ! Euh...
pardon.. mauvais réflexe... Avançons ! Le nerf tendu comme
la corde d'un arc lance ses flèches d'amour qui percent nos cœurs pour changer en Bien
l'humanité.
Voici un poème que j'ai écrit en Juillet 2009 et qui, pour moi, me
parle par rapport à votre entrée.
France, choisis
ton destin
France, ton jardin est fané
Et ta beauté presque effacée
Empreintes du temps passé.
Mais tout n’est pas perdu
Car le Père est descendu.
Alors tu résistes éperdument
Avec traditions et cultures
Pour satisfaire tes envies
De vivre en boucle ton passé,
Tu t’embourgeoises et renonces
À l’Aventure qui t’es destinée
Choisissant le jardin desséché.
Mais tout n’est pas perdu
Car le Père est descendu.
Ton destin est La Marche Sainte,
Pour que le Père y pose son Pied
Et que tu deviennes Servante
Pour le Bien
de toute l’humanité.
Alors, tu renaîtras à l’aube de tes cendres,
Pour lancer au monde comme à Jéricho,
La Parole qui sans nul doute fera écho
Dans tous les cœurs des nouveaux Rois,
Qui marcheront pour enfin reprendre
Aux malins les jardins d’Éden, l’Oasis.
France, ton destin est Spirituel.
Le roi de France le veut culturel
Devant la foule il l’a proclamé,
Mais il peut encore changer.
Car le Père est descendu.
Alors tout n’est pas perdu
Jean-Louis Alexandre C.
|
18jan09 104C12
La peur,
qu'elle soit inspirée par la religion ou la politique,
engendre toujours une réaction au sens littéral du terme, opposée à
l'action qui est promotrice et créatrice.
L'art malsain de la politique et de la religion est de faire passer ce
principe réactionnaire (la peur
donc), comme un principe immuable et
indépassable.
La
Révélation d'Arès enseigne tout le contraire.
Suivant les époques et les circonstances, les pouvoirs usent et abusent
des notions de peur
pour asservir les peuples à leurs caprices et à leur
folie égocentrique, en allant jusqu'à inventer des ennemis
fictifs ou en exagérant les menaces (Grippe A, terrorisme...,etc..),
suivant le sacro-saint "principe de précaution", qui a bon dos...
Il me semble que le seul véritable ennemi de l'homme, c'est lui-même
(Coran et la guerre Sainte), du moins son incapacité à se dépasser par l'intelligence
spirituelle, l'amour,
le pardon,
le courage,
etc.,bref,
à se créer une âme.
La crainte
de ne pas y arriver est salutaire ; la peur, elle, est
paralysante.
Le reste n'est qu'invention intellectuelle, orchestrée par les pouvoirs
quels qu'ils soient, car eux-mêmes, ils en arrivent fatalement à avoir peur
de perdre leur pouvoir temporel, ce qui par définition ne manquera pas
d'arriver un jour ou l'autre...
Olivier G.
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18jan09 104C13
"N'ayez pas peur !"
Déjà en 1978 Jean Paul II avait fait paraître un ouvrage ayant ce titre.
Au fil de son pontificat, en 2004, il repris la formule pour
rassembler les jeunesses catholiques en leur disant "N'ayez pas peur
de proclamer l'évangile de la croix" disant: " Jésus meurt sur la croix
pour chacun et chacun de nous. La croix est par conséquent le signe le
plus grand et le plus éloquent de son amour miséricordieux, l'unique
signe de salut pour toutes les générations et pour l'humanité entière."
En septembre 2007, pour Benoit XVI c'était " N'ayez pas peur de rêver" :
".....Cher amis, voilà pourquoi vous ne devez pas avoir peur de rêver
les yeux ouverts à de grands projets de bien et vous ne
devez pas vous
laissez décourager par les difficultés !"
En septembre 2008 c'était " N'ayez pas peur de donner votre vie au
Christ" pour essayer de faire renaitre des vocations pour servir
l'église.
Avec vous Frère Michel le " N'ayez pas peur !" prend une toute autre
dimension :
"N'ayez pas peur de vivre l'évangile," c.-à-d. d'être des pénitents, (des
aimants, des pardonnants, des pacifiants, des réfléchis,.... de
retrouver l'intelligence
du cœur ), l'unique voie de salut,
que l'on
soit croyant, humaniste ou même incroyant pour changer le monde
pour le bien
et le bonheur
de tous.
"N'ayez pas peur d'agir !" c.-à-d. d'être des moissonneurs, qui
inlassablement cherchent des femmes et des hommes capables, chacun à sa
mesure,
de retrouver la liberté
absolue, dont le Créateur nous a
fait don, qui seule nous permettra de reprendre conscience de nos
responsabilité et capacité individuelles pour rebâtir ce monde pour le bonheur
et le bien
de tous.
"N'ayez pas peur de devenir des christs !" c.-à-d. de retrouver l'image et
ressemblance du Père, de redevenir des dieux pour
participer avec le Créateur à
la création permanente, dans la perpétuité et le bonheur.
On sent bien une dynamique existentielle, vraie, vivante, insurgeante,
transfigurante.
Puissent nos frères et sœurs (femmes et hommes de bien, juifs,
chrétiens, musulmans, incroyants, humanistes...) retrouver
cette dynamique et agir dans ce sens pour qu'ensemble nous
rebâtissions ce monde tel que le Créateur l'avait envisagé, pour le bien
et le bonheur
de tous.
Bernard C., Suisse
|
18jan09 104C14
Je vais probablement vous faire sourire, frère Michel, en vous
racontant ce qui suit.
Il y a peu de temps, je parlais à un frère de la peur que j'éprouve
quand j'ai dans mon assiette un poisson truffé d'arêtes. Saisie par la
peur de m'étouffer, je suis incapable d'y toucher.
Sur ce, le frère me dit que je devrais apprendre à dominer ma peur, car il
n'y a pas de petite ou de grande peur.
Toutes les peurs
sont à
combattre, m'affirma-t-il.
J'avoue que je suis restée perplexe et le suis encore à ce jour.
Je vis intensément la pénitence
que j'accomplis dans la joie
pour ce
qu'elle m'apporte et pour ce qu'elle donne aux autres.
Je ressens profondément sa force pénétrante dans le combat contre le
mal face au monde.
J'ai conscience de la puissance de son action sur la peur. Alors, je ne
comprends pas pourquoi certaines, comme celle dont je parle, échappent
à tout contrôle, elles qui sont, d'une certaine manière, si futiles à
côté de "la peur de la morale, des chefs et des lois."
Liliane Y.
|
Réponse
:
Non, vous ne me faites pas
sourire.
Je
pense que votre phobie du poisson plein d'arêtes est du même ordre,
sauf qu'il vous suffit là de ne pas le manger, vous n'avez à craindre
aucune peur réflexe, aucune panique subite et incontrôlable.
Rien à voir avec "la peur
non perturbante et même confortable" dont parle mon entrée 104, de
toute façon.
|
18jan09 104C15
Aujourd'hui,
pendant de ma mission, j'ai rencontré une femme à qui je dis que l'être
humain a abandonné sa liberté à la religion et à la politique.
Elle
savait ce que je voulais dire. Il y a un an elle a fui l'Algérie pour
se libérer de la violence de son mari. Elle me raconte que dans son
village beaucoup de femmes musulmanes sont soumises aux volontés
masculines et subissent la domination conjugale. Beaucoup d'entre elles
ont peur de dire ce qu'elles pensent. La femme à qui j'ai parlé pense
que le Coran est détourné et n'est pas accompli dans ce
qu'il a de Vrai
et de Bon, car
le Coran appelle les Hommes a devenir des justes. Cette femme ne
connaît pas de "justes" parmi ses frères musulmans. Elles voit des
hommes eux-même soumis a une culture religieuse dominatrice. Culture et
mensonges idéologiques probablement introduits par des groupes et des
imams extrémistes.
Cette femme aujourd'hui, comme beaucoup d'autres dans sa situation, vit
dans la peur
du système que leur imposent leurs familles. Malheureusement, beaucoup
de femmes soutiennent et trouvent normale cette
domination. Ces
femmes sont piégées par le système.
Les femmes qui ne sont pas d'accord avec ce système religieux-politique
dominateur n'ont que leur patience et leur recherche du bien intérieur,
leur pénitence,
pour supporter patiemment que leur environnement change. Beaucoup
d'entre elles ne peuvent pas s'exprimer librement. Beaucoup d'entre
elles ne doivent même pas penser que cela puisse changer.
C'est la réalité de certaines de nos sœurs musulmanes. Mais évidemment
ce n'est qu'un aspect du système qui nous domine tous, hommes et femmes.
Comment les Pélerins d'Arès peuvent-ils aider leurs frères et sœurs
croyants à trouver le chemin de la pénitence ?
Puisque nous avons une mission civilisatrice nous pourrions
créer
un temps de rencontre avec nos frères croyants, juifs, musulmans,
chrétiens pour voir dans la Bible et le Coran où Dieu appelle les
hommes à la pénitence.
Ce serait une façon de faire
alliance avec les assemblées de Dieu (Rév d'Arès 35/11).
Stéphanie
|
Réponse
:
Oh, ma sœur, il n'est pas besoin d'aller en Algérie pour trouver des
situations comme celle que décrit votre commentaire.
Si
vous saviez le nombre important de femmes et d'hommes qui m'écrivent en
cachette en me suppliant de ne pas leur répondre ou en me donnant des
adresses en poste restante ou chez des amis sûrs, parce que leur
conjoint, époux ou épouse, veut totalement dominer jusqu'à la
conscience de leurs compagnes ou compagnons et vont parfois jusqu'à les
menacer, les terroriser... et même les battre, parce qu'ils croient
dans La Révélation
d'Arès !
Et
au nom de quoi se croient-ils autorisés à terroriser leurs épouses ou
époux dans notre bonne France qui passe pour la pays de la tolérance ?
Au nom de la foi catholique, ou protestante, ou juive, ou musulmane, ou
au nom des idées qui courent, du respect humain, de la raison
républicaine, du rationalisme académique, etc., bref,au nom des
"valeurs" accréditées par le système.
Si vous souhaitez organiser
des rencontres pour soulager, réconforter, armer spirituellement ces
victimes de l'intolérance, de la bêtise, de "l'intellectuellement
correct", etc., c'est bien, mais vous aurez fort à faire. Cela vous
demandera une préparation psychologique, minutieuse et une expérience
des milieux culturels, de certains cas sociaux, que vous n'avez
peut-être pas. On est plutôt là dans le cas par cas, le coup par coup.
Je vous invite à la prudence.
C'est un domaine où l'amour du prochain, s'il est irréfléchi,
brouillon, intempestif, peut faire plus de mal que de bien.
|
18jan09 104C16
Merci, cher prophète,
pour cette nouvelle entrée mise en ligne
pour le 36ème anniversaire de la première veillée de L'Évangile donné à Arès
[Première Partie de La
Révélation d'Arès], date qui honore aussi votre dévouée
épouse (puisque c'est aussi la date de son anniversaire) même si nous
ne faisons pas de ces dates des incontournables dans le calendrier, car
l'essentiel restera toujours d'accomplir
cette magnifique Parole donnée
par le Créateur en 1974 puis en 1977.
Oui, cette entrée 104 souffle un vent vivifiant comme celui qui descend
des montagnes !
Nous retrouvons ici la Force
initiale du Message
que
vous nous avez transmis et que vous n'avez jamais trahi.
Nous, vos compagnons avons fait des erreurs en déspiritualisant notre
mission pendant quelques années, sans doute par peur d'être à
contre
courant du système en place.
Mais avec amour vous
nous aidez inlassablement à "redresser la barre".
Oui, cette entrée nous remet sur les rails que nous n'aurions jamais dû
quitter.
Et j' ai été très émue par le commentaire de James
(104C9), que j'ai reçu comme un "baume", moi qui étais parmi
les frères et sœurs qui participaient à cette première
grande mission publique "L'Œil S'Ouvre" à Bordeaux. Oui, quel bonheur
après toutes ces années ! Merci à ce frère de s'être
manifesté. Son
témoignage vient nous rappeler qu'il ne faut jamais se décourager et
qu'il n'y a pas de mission inutile.
Ton cœur
lance le feu.
Tu
fuis ? La corne (et) la dent crèvent le(s) rein(s), le(s) pis
gros,
(que tu as remplis).
Le chien rit,
(Il dit
:)"Quelle ombre couvr(it) le(s) rein(s) ?"
Combats !
Entre le pied dans la terre ! (Rév d'Arès x/17-19)
Sois un dans
toi ! (xxiv/1)
Chantal C.
|
Réponse
:
Je reconnais bien là votre grande
modestie, ma sœur Chantal. Vous dites: "Moi qui étais parmi les
frères..." alors que vous étiez la première présidente de l'association
L'Œil S'Ouvre que nous avons créée ensemble, vous et moi.
Vous
avez même participé à l'organisation de cette mission à Bordeaux en
compagnie de nos frères David et Antoine. Ce sont d'ailleurs ces
missions L'Œil S'Ouvre que nous avions organisées à Bordeaux, Limoges,
Rennes, Toulouse, Lorient et dans d'autres lieux dont j'ai oublié les
noms qui ont servi de répétitions et qui ont permis la mise au point de
la grande mission L'Œil S'Ouvre de Paris survenue en 1988, où nous
avons placé l'association sous la présidence de notre frère Claude,
parce qu'il était plus facile au Parisien qu'il était d'organiser une
telle mission à Paris qu'à nous, provinciaux, de l'organiser depuis
notre lointain Bordeaux.
|
19jan10 104C17
Pardon,
Mais je préfère être franc.
C'est quoi ce blog ?
Tu est censé être un prophète qui, par définition, a un message
spirituel.
Lorsqu'un pélerin a soif et qu'il tombe sur un puit désséché, il a de
quoi être déçu.
Où est le message divin ? Où est la libération ?
La seul chose que je vois, c'est un énorme déballage intellectuel. Je
le dis d'autant plus que j'ai apprécié La Révélation d'Arès.
En même temps, tu ne peut pas avoir un discours semblable, si Jésus
t'est vraimant apparu.
Tu rassembles tes pèlerins afin de changer
le
monde par le bien.
Sache que la notion de bien
et de mal,
toutes ses dualités ne sont que des notions des points de vues, alors
que de grands soufis par exemple ou st.-François d'Assise parlent
de les transcender.
Sii
vous voulez adopter le rôle rédempteur du Christ, il faut le faire
vraiment, car son message est le pardon certes, mais la profondeur du
message ne saquièrt pas juste en se disant : "Voilà, je pardonne."
Quelle est la suite ?
Que celui qui a des oreilles entende... Tout le monde a des oreilles,
mais tous le monde n'entend pas.
Envoyé de mon iPhone.
Mehdi Moktab
|
Réponse
:
Vous allez trouver ma réponse
horriblement délayée, "intellectuelle", délayée parce qu'elle dit la
même chose de diverses façons en espérant qui vous apercevrez peut-être
à travers tout ce "déballage" une lueur.
Je reçois régulièrement
des messages ou des commentaires de croyants ou simplement de
recherchants avec une énorme soif d'absolu comme vous.
J'ai moi aussi cette soif
d'absolu, mais je ne peux pas me permettre cet absolu.
Moi
aussi je suis déçu par le "déballage" auquel porte l'Internet pour la
simple raison qu'on ne peut y choisir ou y cibler son public. C'est une
salle des pas perdus et de paroles perdues, mais c'est le seul vecteur
de communication dont l'isolé que je suis dispose, en dehors du
courrier postal.
L'Internet n'est fait que de verbiage et d'image.
L'image, c'est bien, mais comme il n'est pas possible de communiquer la
Parole du Père par l'image, il me reste le verbiage, ce que vous
appelez "intellectuel", je pense, quoiqu'au sens propre ou figuré,
mélioratif ou péjoratif, qu'on donne généralement au mot
"intellectuel", il n'y ait rien d'intellectuel dans ce blog.
Peut-être ne donnons-nous pas,
vous et moi, le même sens au mot "intellectuel".
Mais je comprends ce que vous voulez exprimer : Votre soif
d'absolu.
Les
gros reproches, voisins du vôtre, que je reçois régulièrement sous
forme de messages ou commentaires électroniques ne sont jamais signés ;
ce sont des bourrasques venant de je ne sais où et qui porteraient ma
réponse je ne sais ni où ni pour quel usage. Répondre au vent fait de
toute réponse du vent ; l'anonymat et l'inconnu dévalorisent tout ;
j'évite cela sauf rares exceptions.
Votre commentaire, lui, est
signé, c'est pourquoi je le publie et j'y réponds volontiers, parce que
j'ai l'impression que je vous réponds les yeux dans les yeux et que ni
vos paroles ni les miennes ne se perdront.
La soif d'absolu, je
l'ai aussi, comme vous, mon frère Mehdi Moktab. Je n'ai pas créé et je
n'entretiens pas ce blog par goût personnel pour ce genre de
communication. Je préfèrerais vivre dans le silence de la méditation ou
dans les accents harmonieux de la prière, dans le cadre étroit d'un
petit cénacle d'humains, comme un cercle soufi ou un monastère de
franciscains, que vous évoquez; J'aimerais mieux me consacrer comme un
maître soufi ou un prieur sage à des hommes doués et déjà préparés pour
l'intériorisation spirituelle, dans le cadre du spirituel pur quand il
occupe la conscience, mais le pauvre homme que je suis est chargé d'une
mission prophétique universelle tous azimuts.
Je suis chargé de parler
à une humanité très diverse, de toutes cultures et même sans culture,
croyante et incroyante, chrétienne, juive, musulmane, bouddhiste,
ésotériste, humaniste, athée, politisée, non politisée, religieuse, non
religieuse, poétique et non poétique, vulgaire et raffinée, bonne ou
mauvaise, hostile ou favorable, etc., dont une part déplore le verbiage
que j'utilise faute d'autre chose et dont une autre part réclame ce
verbiage et ne pourra trouver l'entrée de la Voie Droite (Coran 1/6)
que de cette façon.
Il me faudrait peut-être deux blogs, un pour ceux comme vous qui n'ont
soif que de spirituel pur et un pour les autres ?
Je
n'en suis pas sûr. Le prophète a pour tâche fondamentale de s'adresser
à tout le monde et particulièrement aux non spirituels ou aux
faiblement spirituels, à ceux qui n'ont pas la moindre idée ou qui ont
une idée inexacte de la Vérité.
À ceux-là il faut expliquer et expliquer
encore ; d'où le "déballage".
Cette
mission prophétique, je la remplis peut-être mal. Vous n'êtes pas le
seul à me le reprocher, mais ni vous ni moi ne pouvons l'affirmer. Nous
n'avons pas le recul qu'il faut pour l'évaluer. Dieu seul et l'Histoire
le diront.
De plus, je suis un vieil homme de 80 ans formé à une
langue française, une façon de parler, de développer, qui ne sont plus
de mise aujourd'hui. À beaucoup je parais obscur ou ennuyeux — c'est
peut-être aussi ce que vous entendez par "intellectuel" —. Croyez que
j'en ai bien conscience. Je fais de gros efforts pour évoluer — voyez
l'édition 2009 de La
Révélation d'Arès —,
mais en même temps mon rôle n'est pas de parler court, mais de
développer. Je dois laisser derrière moi le moins de lacunes possibles
concernant la Vérité.
Je
remplis, en tout cas, ma mission prophétique avec toute ma foi et de
tout mon cœur avec les seuls moyens, bien faibles, dont je dispose par
cet Internet, où je me montre verbeux, je sais, mais pour éviter les
sous-entendus, pour développer ma pensée en direction de ceux qui ne
comprennent pas le contexte et qui sont si nombreux dans ce monde
sourd, tombé dans le matérialisme derrière mille portes différentes,
que j'essaie de les entr'ouvrir toutes en espérant trouver la bonne
pour faire passer un petit quelque chose... ne serait-ce qu'un petit
quelque chose. Ce que vous appelez intellectuel n'est peut-être que la
nécessité dans laquelle je suis de parler à des matérialistes,
matérialistes à de très divers degrés, de toutes les façons qui
puissent les atteindre, si elles y arrivent, ce qui n'est pas sûr. Vous
semblez vous-même en douter.
Néanmoins, je ne vois pas mes entrées sur cet Internet comme
intellectuelles.
Demandez
à de vrais intellectuels ce qu'ils pensent de mon blog. Ils
s'esclafferont et s'écrieront: "Quoi ? Ces propos d'illuminé,
intellectuels ? Pas du tout ! Ce sont des radotages de méchante vieille
qui parle de pénitence
(Rév d'Arès 16/17), de prière,
d'amour, de pardon
et autres fariboles ennuyeuses. Rien de rationnel et d'intellectuel."
Mon propos est spirituel, selon moi du moins, au sens que je
donne à spirituel, c.-à-d. fait pour décider des hommes à entrer en pénitence
et à se faire une âme,
parce que pour moi l'homme spirituel est celui qui se crée une âme et qui ensuite,
pour la conserver, suit la Voie
du Bien
qui se fait par la pénitence dans
le
cœur, pas dans le cerveau.
Je ne crois pas qu'inviter les
hommes à ne pas avoir peur
de la morale, de la politique et de la religion, soit une invitation
intellectuelle. Elle s'adresse au cœur, pas au cerveau.
Ceci
dit, vous m'apprenez quelque chose: On peut donc envoyer des Emails par
un iPhone, qui, si je me borne au sens de "phone" n'est en principe
qu'un téléphone ?
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20jan10 104C18
Dans votre réponse au dernier commentaire vous avez écrit "édition
2008" pour "2009" (un détail).
Votre interlocuteur [104C17] évoque les soufis.
Voici un lien peut-être intéressant entre le soufisme et votre échange,
à propos des différentes façons de (conce)voir :
Les soufis illustrent leur quête d’un équilibre entre raison et
supra-raison par l’expression "l’homme aux deux yeux" (dhû l-‘aynayn).
La référence coranique en est: "Ne
lui [l’homme] avons-Nous pas donné deux yeux […] Ne lui avons-Nous pas
montré les deux voies ?"
Avec son œil ‘‘droit’’ ou œil intérieur l’être éveillé voit l’Unicité ;
avec son œil ‘‘gauche’’ ou œil extérieur il voit le monde phénoménal
dans sa multiplicité. Ainsi ancré à la fois dans l’Unicité et la
multiplicité, il a une vision unifiante de la réalité, car la vision
d’un œil ne cache pas celle de l’autre.
La culture islamique et soufie traditionnelles exprime cela en termes
de "balance" (mîzân), c’est-à-dire d’équilibre entre les différents
aspects de la réalité. Or, le regard que nous portons sur le monde,
nous autres modernes ou contemporains, est borgne. Notre perception,
bien souvent, s’arrête au monde manifesté et ne suppose même pas
l’existence d’une autre dimension. C’est par ce qualificatif de
"borgne" que le prophète
décrivait l’Antéchrist (Dajjâl).
Le soufisme, précisément, se
doit de fournir à l’homme cette qualité de multidimensionalité.
http://oumma.com/Quelques-defis-auxquels-est,4369
Laurent C.
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20jan10 104C19
Quel formidable article, quelle puissance, quel écho !
Je suis anarchiste. C'est ainsi que l'on me qualifierait aujourd'hui :
anarchiste, révolutionnaire... Mais ce n'est pas l'anarchie telle qu'on
l'entend (terroriste) et l'enseigne ou telle qu'on la drécrie, c'est
être "hors du moule" et "conscient" autant que possible des événements,
de ce qu'il se passe.
Je veux changer le monde
comme nous le demande notre Père [Rév d'Arès 28/7].
L'essentiel n'est pas dans cette société de consommation malade avec un
peuple docilement éduqué à consommer sur demande, à coup de soldes ou
de nouveautés, despiritualisé, apeuré, mentalement et moralement
fainéantisé, non !
L'essentiel est dit
dans le Livre d'avenir, le livre du devenir. Je suis un pélerin en
devenir, et je tends de toutes mes faibles forces vers la liberté la
plus absolue possible, autant que cela soit possible dans ce
confinement imposé et sourd que nous opposent nos princes et nos
propres structures mentales formatées.
Tendre vers un devenir arésien péniblement, parce qu'il est si
difficile d'abattre ses propres murs, ses propres peurs et de garder
l'espoir et le courage nécessaires pour aller moissonner et créer
l'avenir.
Je suis un pélerin en devenir, toute petite, je me bagarre
continuellement contre mes terribles mauvaises habitudes, mes défauts,
ma paresse ; je me bagarre pour rester dans l'action, que je veux
constructive et communicative, je me bagarre pour rester dans cette
société malade que nous ont fabriqué nos princes et que
j'adorerai fuir.
La Révélation
recentre chaque jour sur soi pour mieux pouvoir se tourner vers les
autres...
N'ayons pas peur non plus de regarder l'histoire dans sa vérité telle
qu'elle s'est déroulée et pour cela il faut parfois aller la
chercher... Comme ce maire, dont j'oublie le nom de la commune, qui
affiche sur le mur de son hôtel de ville le portrait de Pétain... Oui.
Il n'y a pas de quoi se faire de grandes glorioles des actes de cet
homme, mais cet homme fait partie de notre histoire qu'on le veuille ou
non et ce qui est est. Pourquoi
se
voiler les yeux ? Prétendre qu'il n'existait pas ?
N'est-ce donc pas ainsi que nous nous comportons continuellement envers
toute chose qui dérange pendant que nos princes nous
fabriquent des lois ?
Balayer des pans d'histoire sous le tapis, c'est l'apanage de la
société d'aujourd'hui. C'est une des causes de l'abêtissement général
des populations et une des sources de l'extrémisme. Est-ce ce genre
d'histoire que nos enfants doivent connaître, est-ce ainsi qu'ils
connaîtront le bien et le mal ?
Alors, vaincre ses peurs, c'est donc aussi regarder les choses en face
! À commencer par soi ! Embrasser le passé tel qu'il est pour mieux
créer le présent. Devenir Pélerin d'Arès c'est comme apprendre une
langue vivante. D'abord on doit traduire, mais petit à petit il
deviendra possible de zapper d'une langue à l'autre naturellement pour
mieux communiquer le miracle de La
Révélation d'Arès aux autres.
B.
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20jan10 104C20
Je viens de lire votre réponse explicative des intentions spirituelles
que vous mettez toujours dans vos écrits, même s’ils passent pour
"intellectuels" par manque d’absolu (104C17), puis je tombe sur
"Réveillez-vous !", le bulletin des Témoins de Jéhovah que
j’ai ramassé hier sur le goudron d’une rue d’Auray, où je lis : "Le
théologien britannique William Paley a déclaré en 1802 que, s’il
trouvait une pierre en traversant la lande, il en déduirait
raisonnablement que des processus naturels l’avaient amenée là. Mais
s’il s’agissait d’une montre, sa conclusion n’aurait pas été la même,
bien entendu. Pourquoi ? Simplement parce qu’une montre porte toutes
les marques d’une conception et d’une intention."
Depuis [l'époque où Paley parlait ainsi], le monde semble avoir préféré
l’interprétation d’évolution selon la "sélection naturelle" de Charles
Darwin, qui s’intéressa cependant à cette proposition de Paley.
L’homme, fier de sa construction (représentation) intellectuelle de la
vie et du monde depuis son choix d’utiliser l’œil du dehors
plus souvent que que l’œil
du dedans (plutôt l’intellect que l’intelligence
spirituelle, Rév. d’Arès
ii/10), s’est fait l’esclave de cette construction. Il en
est subjugué, il s’en effraye lorsqu’il a à faire à ses contrôles et
leurs représentants : police, juges, etc., les stars du système, les
grands de ce monde, avec ses échéances "imposées" de toutes sortes,
etc. [Mais d'autres fois] il lui arrive de voir physiquement ce que
cette construction intellectuelle a comme conséquences dans l’espace
autour de lui, par exemple le défilés de spectres dans le jardin de la
maison de la Révélation et la tour spirale sous laquelle le frère
Michel passa pour se rendre à la Maison de la Sainte Parole juste avant
la 5e théophanie.
Comme Paley, notre pied peut buter sur une pierre mais, sans être des
théologiens, nous pouvons nous représenter ce que nous faisons là,
butant contre une pierre et décidant ce qu’elle est, ce qu’est un
homme, l’univers, la vie. Notre conception nous vient de l’intérieur
comme de l’extérieur...
À nous de faire la part à ce que dit le Créateur à Arès lors de la 3e
théophanie, notamment :
La pierre
crie dans Mon Oreille ; l'homme (qui) crie dans son oreille n'entend
pas la pierre ; J'entends la pierre. (Rév. d’Arès XXiV/6)
Le frère qui ouvre son oreille à la Parole du Créateur recouvrera
l’oreille qui entend la pierre, la main qui prend du fer qui bout (en
fusion) tout en étant sensible au
bord et au fond d’une fleur (Rév d'Arès vi/2). Si l’homme
a pu créer une montre, la mécanique qui compte le temps, il doit bien
être capable de créer l’âme
qui sort du temps, non ? Capable de poursuivre la création du
monde avec
son Créateur ?
Quand je lis votre entrée, les commentaires et les questions que se
posent les gens sur le sens de notre existence dans ce monde, il est
pour moi considérablement plus intéressant de voir que nous pouvons
peupler un jour cet "immense" univers d’amour et de Vie
spirituelle
retrouvés que de construire et subir un "système" (politique,
religieux, scientifique, légal, etc.), si élaboré soit-il.
Oui, je fais le vœu qu’un maximum de passagers de ce blog remplacent
leur peur
du monde par l’intelligence
qui nous fera retrouver la Vie.
Il y a du boulot, mais c’est du bon.
Bernard
|
20jan10 104C21
Je dois vous avouer que j’ai hésité à écrire un commentaire, car à
chaque fois que je vous écris, c’est pour émettre une critique.
Pourtant, je suis très content de suivre votre blog jour après jour.
Car cela est source d’enrichissement spirituel même si je ne comprends
pas toujours vos propos. Par exemple vous écrivez : "Je parle, par
exemple, de la peur de la morale en vigueur, des chefs et des lois " Je
ne comprend pas du tout l’idée que vous émettez ? Comment
peut-on avoir peur de la morale ou des lois ? Pourriez-vous
expliquer avec d’autre terme ce que vous voulez nous faire
comprendre ?
Ou bien encore vous écrivez : "Le bien n’a rien avoir avec la
morale." Je ne comprends pas du tout ce que vous voulez dire.
Faudrait il donc être immoral ?
Par contre je vous comprend parfaitement dans votre réponse au
commentaire de Medhi Moktab [104C17].
Pardonnez moi mais j’ai l’impression que vous avez un fort penchant
pour la philosophie, c’est peut-être pour cette raison que Medhi Moktab
vous fait le reproche de vous écarter de la voie spirituelle, qui est
celle d’affirmer haut et fort que nous sommes plus qu’un ensemble
d’atome assemblés par le hasard et la durée prodigieuse de la création
de l’univers (15 milliard d’années) mais que nous sommes le fruit d’une
volonté consciente et aimante qui nous dépasse mais que les prophètes ont la
charge de nous rappeler.
Pourquoi ne faites vous pas une entrée sur le formidable élan de
générosité humaine qui se fait à l’heure actuelle face au drame qui
frappe le peuple haïtien et qui nous rappelle que même les politiciens
ont un cœur !
Patrick R.
|
Réponse
:
Le mode "blog" contraint le "blogueur" à poster des entrées courtes,
des brèves, et même quand je dois les écrire moins brèves que je ne
souhaiterais par nécessité de développer un peu, comme cette entrée
104, elles sont toujours trop brèves pour beaucoup de lecteurs comme
vous. Je le comprends. Dans ce cas, ces entrées ne sont vraiment
claires sans effort que pour les Pèlerins d'Arès, comme quand j'aborde
ici un problème: la peur
du système, qu'ils vivent eux-mêmes, parce qu'ils subissent
intérieurement à toute heure du jour les interférences entre
la ligne de Bien
qu'il s'impose de suivre et la culture qu'ils ont reçue sans cesse
résurgente dans leur inconscient, qui freine continuellement leur pénitence.
Si vous étiez un Pèlerins d'Arès, dont la foi se concrétise par la pénitence
intérieure permanente, vous percevriez le danger — pour votre
évolution, votre libération — de ces interférences entre la pénitence qui vous
impose une déculturation et la culture "non perturbante et même
confortable" du moment et du lieu, que vous vivez sans même vous en
rendre compte.
Il me faudrait un espace de réponse sans rapport avec la mesure que
m'impose le mode blog. Aussi vais-je prendre un exemple extrême, mais
réel, dans un problème que j'ai par exemple actuellement pour aider nos
frères américains à vivre leur pénitence.
Mon blog n'est pas destiné qu'aux Français ;
c'est pourquoi il y a une version anglaise de chaque entrée, même si je
ne publie pas les nombreux commentaires anglais que je reçois, parce
que je suis tout seul et que je ne pourrais pas suffire à ces
publications et aux réponses que je devrais leur faire. Là aussi je
dois être forcément incomplet, imparfait, insuffisant, mais le peu que
je peux faire, je le fais.
L'exemple extrême d'interférence entre la conscience pénitente et la peur de "la
morale, la loi et la politique" est celui de la peine de mort.
Des sœurs et frères américains vivent dans des États où la loi sur la
peine de mort est en vigueur, comme le Texas, où le gouverneur est un
politicien "qui a du cœur" authentiquement comme les "politiciens qui
ont du cœur" que vous évoquez à propos de Haïti — Je n'ai jamais dit
que les politiciens que les politiciens n'avaient pas de cœur, mais ils
ont une morale et une loi, sources de gros problèmes pour notre
conscience —. Les Texans ont aussi du cœur et notamment ceux qui y sont
des Arès Pilgrims (Pèlerins d'Arès). Mais ils trouvent que
tuer un homme qui a tué est justice, puisque la Bible
elle-même dit fracture
pour fracture, œil pour œil, dent pour dent (Bible: Lévitique 24/20)
et que le Psaume chante: Qui
observe la loi est heureux !
Qu'appliquent-ils à leur conscience ? Une "morale", qui est
aussi une "loi", la morale et la loi biblique ou très exactement la
morale et la loi de l'Ancien Testament, devenu la morale et la loi du
Texas.
Mais ils n'appliquent pas l'amour
!
Ces pénitents
ne réalisent même pas qu'approuver la peine de mort et élire un
gouverneur qui l'approuve est un acte d'anti- ou contre-pénitence, puisque
c'est un crime contre l'amour,
contre le
pardon et même contre la
paix, car dans
bien des cas la mort répondant à la mort (la fameuse loi du Talion)
entraîne chez les antagonistes un esprit de vengeance sans fin (Rév d'Arès
27/9). Ils n'ont pas fait le passage qu'a fait Jésus de la
morale et de la loi à l'amour
et même quand ils doutent que la peine de mort
soit chrétienne, ils ont peur
d'exprimer publiquement leur doute et cette peur de s'opposer
à un principe criminel leur paraît même normale, "non perturbante et
confortable", tellement normale qu'elle ne les empêche pas de dormir !
Je dois leur écrire: "Vous me dites que quand vous avez dit un mensonge
ou jugé un collègue de travail ou un voisin, cela vous empêche de
dormir, parce que c'est une entorse à votre pénitence et que
vous vous jurez de vous améliorer encore, mais quand on a été exécuté
dans votre ville un assassin qui aurait dû au contraire être aimé et pardonné au sens
évangélique, vous dormez tranquillement. Vous avez peur de ranger dans
votre conscience la peine de mort comme un péché grave, dont
vous êtes co-responsable, et par là vous manifestez votre peur
"non-perturbante et confortable" du système dans lequel vous vivez en
vous y soumettant sans réfléchir. Vous manquez alors à la pénitence, parce
que cela a
sur votre sens du bien et
du mal des conséquences
intérieures beaucoup plus graves que vous n'imaginez. N'oubliez
pas que tout esclavage manifeste en fait la peur, consciente ou
non, de l'esclavagiste."
Nous avons eu, nous Pèlerins d'Arès de France, le même problème. Avant
1981, avant que ne fût abolie la peine de mort en France, il y eut à
Arès,
pendant un pèlerinage, un débat dramatique sur la peine de mort. Nous
discutions d'un procès alors d'actualité, celui de Patrick
Henry qui avait tué un petit garçon. Eh bien, j'ai honte de le dire,
mais dans l'assemblée
de pèlerins qui alors discutait de ce problème de conscience, nous ne
fûmes que deux, oui seulement deux, à nous opposer à l'idée de la peine
de mort: Notre frère Claude R. de Suisse, resté cher à ma mémoire (il
est mort en 1996) et moi. Tous les autres disaient des choses comme:
"Oui, nous sommes contre la peine de mort sauf concernant les assassins
d'enfants et... d'agents de police (?)" Puis, ensuite, après 1981,
après l'abolition par la loi de la peine de mort, les Pèlerins d'Arès
partisans de la peine de mort se mirent à dire: "Après tout, il faut le
reconnaître, la peine de mort, ce n'est pas bien."
Ce brusque changement de mes frères et sœurs démontrait
l''influence considérable du mouvement de la "morale, de la loi" et
donc de "la politique" du moment sur la conscience du pénitent.
En fait, cet apparent respect de "la morale, de loi et de la
politique" manifeste, c'est ma conviction, une peur
"non-perturbante et même confortable" du système. Il n'existe pas de
soumission qui ne soit pas basée sur la peur de s'opposer à
ce système et de s'y opposer d'abord en conscience, intérieurement, un
acte de changement
intérieur fondamental pour un pénitent.
Cette réponse est déjà longue, je ne vais pas aborder d'autres exemple,
très nombreux, apparemment moins extrêmes, de "peur de la
morale, de la loi et de la politique" du moment qui freinent
inconsciemment le
développement heureux de la pénitence.
J'espère tout du moins que je vous ai fait comprendre quelque chose.
Avant de finir, revenons à Haïti. Vu de la conscience
intérieure, le drame que présente Haïti est sans rapport
avec le drame de l'exécution d'un condamné à mort. Parce qu'à Haïti un
accident matériel non prémédité ni voulu par personne: un tremblement
de terre est cause de morts, de malheurs, de ruines, comme la maladie
ou l'âge ni prémédités ni voulus me tuera et vous tuera tôt ou tard,
tandis qu'un seul homme exécuté en vertu d'une loi de peine de mort est
mis à mort de façon préméditée et voulue. On est là au cœur même d'un
problème de vie spirituelle, de
Vie. Pour la conscience — la foi
arésienne se
joue entièrement dans la conscience et non dans des prières, credos,
sacrements venus de l'extérieur — c'est fondamentalement différent,
radicalement différent. C'est pourquoi La Révélation d'Arès
ne nous envoie pas à une œuvre de charité, mais à une œuvre beaucoup
plus difficile: la re-création d'un état de conscience.
Ceci
dit, la charité va de soi pour des chrétiens qui s'efforcent d'acquérir
l'amour,
mais sur ce point Jésus disait: Que
ta main droite ignore ce que
donne ta main gauche !
Je suis convaincu que mes frères et sœurs ne
manquent pas de donner pour aider les Haïtiens. Il n'y a même pas
besoin de le leur dire et ils n'éprouvent aucun besoin de s'en vanter: Quand tu fais la charité, ne le
clame pas comme font les païens !
J'ai vu tomber ce matin dans la corbeille du
courrier qui sera posté dans la journée une enveloppe adressée à une
œuvre pour Haïti, écrite de la main de mon épouse, et contenant très
probablement un chèque. Elle n'avait aucune obligation de m'en parler,
je n'ai eu aucun besoin de lui en parler. Cela répond naturellement à
notre
conscience intérieure, c'est tout. D'ailleurs, concernant les secours,
que pouvons-nous faire, nous Pèlerins d'Arès, sinon apporter notre
concours discret à des associations autrement mieux organisées que nous
dans ce domaine: Croix Rouge, etc ?
J'arrête, cette réponse est maintenant trop longue.
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20jan10 104C22
En
rafraîchissant mon écran d'ordinateur j'ai vu apparaître votre réponse
104C21 que vous veniez de mettre en ligne et, après l'avoir lue,
j'ai crié: "Mais oui, bien sûr! Chacun juge l'entrée de blog
selon
son petit univers personnel et rétréci — d'où des incompréhensions de
toutes sortes — et ne voit pas que vous avez, Frère Michel, une vue
d'ensemble, universelle, qui vous fait écrire pour les "Papous", les
"Eskimos" et... les "Texans" autant que pour le péquenot de la Nièvre
que voici.
Comme Patrick R. je ne voyais pas très bien où vous
vouliez en venir et maintenant je comprends. Vue du point de vue de
toutes les "morales, lois et politiques" qu'on trouve sur les régions
du globe énumérées dans la Veillée 5 [Rév
d'Arès 5/5/7],
votre entrée 104 est pleine de sens.
C'est vrai, ce monde est tenu en laisse par la peur de challenger
"la morale, la loi et la politique", ce qui met, comme vous dites, un
"frein à la pénitence".
Ça limite la complète prise de conscience. Jésus le disait: Nul ne peut servir deux maîtres
[Luc 16/13] et le respect du système, qu'on peut prend
pour de la raison, est en même temps
peur du
système et ça concerne notre conscience au plus profond d'elle-même.
Vous l'expliquez très bien et avec douceur pour ne pas affoler le
système qui serait tenté de vous écraser [...] J'ai compris.
Mais
j'ai compris aussi pourquoi le système nous classe dans les "sectes" ;
ce n'est pas qu'il nous voie comme une "secte", mais c'est qu'il veut
écarter toute tentation du public de s'intéresser d'un peu plus près au
grande Message venu d'Arès, que vous développez (c'est votre travail
prophétique) derrière une loupe — ce blog et vos autres écrits — que
vous placez avec beaucoup d'intelligence
devant les yeux des hommes.
Bravo et merci.
Bertrand
|
20jan10 104C23
J'ai entendu
dire que vous ne supportiez pas les formalités de sécurité aux
aéroports et que vous le disiez haut et fort aux agents de sécurité et
que cela vous a parfois mis dans des situations difficiles. C'est,
paraît-il, la raison pour laquelle vous ne prenez plus l'avion qu'en
cas d'absolue nécessité.
Cela me paraît très sympa, mais cela me
conduit aussi à me demander s'il y a un rapport entre votre
protestation contre les formalités de sécurité aux aéroports et un
exercice pour surmonter votre peur
d'une loi, et même d'un ordre moral, pondus par les politiques, qui
vous oblige à vous soumettre à la fouille des aéroports?
Mais alors, quel profit pour votre pénitence ?
G. B.
|
Réponse
:
Ce qu'on vous a dit est vrai,
mais pour bien comprendre il faut savoir d'une part que je fais une
grande différence entre une certaine fouille et une autre manière de
fouille, et d'autre part il faut savoir ce que je dis quand je proteste.
Je
peux comprendre que quelques précautions, quand elles n'atteignent pas
à la dignité des passagers, soient prises pour éviter — dans la mesure
cela peut l'être — qu'un individu armé mette en danger les passagers
d'un avion. Le passage sous le portique et la radiographie des bagages
à main sont dans cette perspective tolérables et d'ailleurs rapides.
Mais
je ne comprends plus du tout quand l'esprit de la fouille change et que
la "sécurité" cesse de chercher l'hyper-rarissime terroriste parmi
les passagers considérés comme non-terroristes, pour l'inverse,
c'est-à-dire qu'on considère tous les passagers comme terroristes et
que, dans cette perspective, on en isole un au hasard toutes les trois
minutes pour une fouille complète.
Quand je me trouve ainsi sommé
de me déchausser et déshabiller même partiellement, je proteste:
"Qu'est-ce qui vous permet de me soupçonner de terrorisme ?
C'est
une atteinte grave à la dignité et à la grandeur de la personne, qui
sont des biens de l'humanité hautement respectables, sans parler de la
présomption d'innocence. Plus grave encore, en entretenant
dans le
public l'idée que tout le monde est en danger et que, finalement, tout
le monde est l'ennemi de tout le monde, vous entretenez la peur,
ce qui est précisément le but recherché par les terroristes :
entretenir la terreur dans les cœurs, un climat d'insécurité dans la
population. Vous êtes donc des terroristes vous-mêmes." Ça fait un
effet bœuf.
Parfois j'ajoute... la cerise sur le gâteau... pour
les faire réfléchir un peu plus: "De plus, ça ne sert à rien ! Pendant
l'occupation nazie, les Fritz nous fouillaient pour un oui ou pour un
non et ça ne leur a servi à rien ; ils ont perdu la guerre !"
Je
vous laisse imaginer les remous que cela crée dans les rangs des agents
de sécurité. Il m'arrive même de me tourner vers la file des passagers
qui, derrière moi, attendent la fouille et de leur dire tout haut: "Et
vous, vous vous laissez faire sans rien dire ? N'ayez pas peur de la mort et
il n'y aura plus aucune raison de faire sauter votre avion. Vous
voyagerez en paix totale."
Voilà
comment les choses se passent. Il est arrivé que la police, alertée,
arrive. Pour finir, quand on se garde de toute insulte et de toute
violence, tout finit par s'arranger, mais j'ai la certitude d'avoir
aidé ces braves gens à se poser le problème de la "sécurité" autrement.
De telles situations ne sont d'aucun profit pour ma pénitence. C'est
au contraire ma pénitence
qui, s'étant délivrée d'une certain nombre de peurs,
est dans de telles situations d'un certain profit — du moins, je
l'espère — pour mes frères humains que sont les agents de sécurité et
la police des aéroports.
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20jan10 104C24
Merci pour
votre éclairante longue réponse à mon commentaire 104C21, qui
n’est pas trop longue à mon goût, car elle m’a permis de beaucoup mieux
comprendre ce qui se cache derrière les mots que vous employez dans
votre entrée qui après relecture me semble plus compréhensible.
Je
crois donc qu’il faut se méfier des raccourcis et des réponses trop
courtes qui peuvent entrainer des interprêtations que l’on n’a pas
souhaitées.
À ce propos, j’ai abandonné la version 2009 de La Révélation d'Arès,
car les commentaires que vous y faites sont beaucoup trop courts et me
semblent dénaturer la parole d’Arès. J'ai donc repris l’édition de 1995
[la bilingue] qui est bien sur plus épaisse mais qui montre à mon avis
beaucoup mieux la profondeur de la Parole d’Arès.
Merci donc de
continuer à prendre le temps à de long développement et d’éviter le
piège d’Internet et du journalisme actuel qui se laisse entrainer dans
un monde d’apparence où le temps est nié, car, bien sûr, le temps étant
synonyme de vieillissement et de mort, ce monde sans espoir
d’immortalité le nie farouchement et peureusement.
Patrick R.
|
Réponse
:
Je suis heureux que le "déballage
intellectuel" — comme dit Mehdi Moktab 104C17 — de ma réponse 104C21
ait servi à quelque chose pour une fois.
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20jan10 104C25
J'ai d'abord cru que ce thème: la peur,
ne provoquerait pas beaucoup de commentaires, mais je vois ceux-ci
arriver et se diversifier à propos de quelque chose qui paraît d'abord
de l'ordre de l'absolu, sans développement possible: la peur.
On
y voit a priori que les alternatives: Ou bien on continue d'avoir peur,
ou bien on cesse d'avoir peur, point, mais en réfléchissant on se rend
compte qu'il y a dans ce que les psychiatres appellent "peur sociale"
(c'est de ça dont vous parlez) de quoi réfléchir.
Je me dis d'un côté il ne faut pas avoir peur de la
politique, mais d'un autre il faut avoir peur de beaucoup de
choses venues de la politiques (et de ses lois) comme, par exemple, il
faut avoir peur de
la politique quand elle nous fait croire que tout est possible grâce
aux décisions politiques et aux lois.
En
réalité, tout est incertitude. Prenons l'exemple de la peur du virus
H1N1 que les politiciens ont vraiment essayé d'inculquer aux Français
en essayant en même temps de les convaincre qu'il était possible, grâce
au gouvernement Sarkozy-Fillon, d'éliminer tous risques grâce à
quelques dizaines de millions de vaccins — d'un prix colossal — et
maintenant les Français constatent que ce n'est pas du virus H1N1 qu'il
fallait avoir peur
mais de
l'affirmation officielle que la politique vaincrait le virus grâce au
vaccin, car la nation s'en est trouvée appauvrie inutilement (Ça aura
au moins enrichi des laboratoires).
Autrement dit, il faut réfléchir avant d'avoir peur pour savoir
de quoi il faut vraiment avoir
peur, mais comment savoir que des gens qui paraissaient
parfaitement informés comme Mme Bachelot n'étaient pas informés en
fait ?
Il
faut donc avoir peur de l'information, parce que c'est elle qui sème la
peur ou inversement qui rassure quand il faudrait avoir peur.
Janine
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21jan10 104C26
La peur comme obscurité pour l'âme
est un très bon sujet de réflexion, quand il s'agit de cette peur dont
on n'a pas conscience, que vous appelez "non perturbante et même
confortable".
Personnellement, j'aurais peut-être présenté les
choses autrement. Chaque époque à ses peurs et à notre époque la peur
est politiquement, juridiquement et par-dessus tout médiatiquement une
énorme occasion de succès pour ses exploitants.
Je crois que
personne ne se souviendrait de Jospin s'il n'avait pas exploité à fond
la peur comme la peur du travail — oui, les gens en étaient arrivés à
avoir peur du travail (Aubry disait même que travailler était une
anomalie) — et en même temps la peur du chômage, deux peurs opposées
qu'il était arrivé à exploiter ensemble par la "Loi des 35 Heures" qui
devait être un remède miracle d'une part pour travailler moins et
d'autre part pour donner un emploi aux chômeurs.
On connaît le résultat: Un coût énorme pour le pays et socialement
aucun résultat.
Et
je ne parle pas de la peur de la vache folle et la peur de la fièvre
aphteuse qu'il a exploitées à fond... et à quel prix: Les abattages de
bêtes en masse par "principe de précaution", les suicides de paysans,
d'éleveurs (dont on a moins parlé, par contre). On ne pouvait pas être
plus démago. Et il y a des gens qui se sont étonnés qu'il soit battu
aux élections présidentielles !
Mais, en attendant, Jospin préoccupait tellement la population que même
les pénitents
en oubliaient leur pénitence.
Ce fut mon cas. Je me rends compte aujourd'hui que je me suis plus
préoccupé de ces affaires, parce qu'elles venaient d'un socialiste
auquel je croyais, que de mon âme
et que j'ai donné à M. Jospin "le pouvoir du Père",
comme
vous dites, pour me protéger de maux qui n'étaient sûrement pas
négligeables, mais beaucoup moins alarmants que ce qu'on nous disait.
J'aurais mieux fait d'avoir peur
de mes péchés
et de faire pénitence. J'aurais
mieux aimé
et servi mon prochain comme
ça.
J'ai bien compris que vous vous efforcez avec intelligence
d'épargner à vos frères d'être classés comme "dangereux"
révolutionnaires après avoir été classés "secte dangereuse" et que vous
présentez les problèmes que posent à la foi les pouvoirs politiques,
juridiques et religieux de façon indirecte, comme ici sous l'angle de
la peur
qu'ils entretiennent,
mais nous devrons bien un jour réfléchir directement au concept de
"pouvoir" et nous déclarer sur ce concept. C'est d'ailleurs une très
vieux problème que les anciens avaient évité en déclarant leurs rois
"de droit divin" et que la loi moderne écarte en donnant au pouvoir une
immunité et une protection qui ressemblent à une "fonction sacré", afin
de faire taire les incrédules [quant à la valeur des pouvoirs] comme
nous.
Mais vous avez raison d'avancer doucement dans ce domaine où
la passion et conséquemment la déraison l'emportent souvent (je fus
socialiste et syndicaliste militant et plus inconditionnel en politique
qu'en spirituel) et vous rédigez de façon assez prudente pour qu'on ne
vous prête pas des idées agressives que vous n'avez pas.
Comment nous positionner vis-à-vis de la politique ? Pourrez-vous
indéfiniment ignorer la politique ?
Jean-Marie D.
|
Réponse
:
"Comment nous positionner vis-à-vis de la politique ?" En la niant.
En niant ouvertement qu'elle ait les vraies solutions aux malheurs de
la communauté humaine.
On
me dit assez souvent qu'il ne me servira à rien de ne pas faire de
politique et que j'y viendrai tôt ou tard, parce qu'on ne peut pas nier
la nécessité de la politique sans faire de politique.
À cela je
réponds en substance ceci : "La politique, c'est la recherche du
pouvoir, donc l'acceptation d'une forme du mal rappelée par la Parole d'Arès, mais
déjà dénoncée autrefois En
demandant un roi, c'est Moi (leur Père] que le peuple rejette (Samuel1
8/7).
"Comment dans ces conditions rechercherais-je sans trahir ma mission un
pouvoir politique ?
Et
même sans le rechercher, me laisserait-on me présenter aux élections,
étape politique obligée, en déclarant aux électeurs: Je ne veux pas de
pouvoir, je veux au contraire chercher avec vous une voie qui ne passe
pas par le pouvoir ? Pourrais-je leur dire : C'est contre le
pouvoir, politique, juridique, religieux, que La Révélation d'Arès, dont
je suis le porte-parole, nous met en garde, parce que, des millénaires
durant, les pouvoirs ont fait le mal pour combattre le mal qui menaçait
les peuples ? Guérir le mal par le mal ? Non ! Depuis des
millénaires la question du pouvoir tourne en rond sans solution pour le
plus grand profit du pouvoir, mais pas pour celui de l'âme, qui
est le point de départ du bonheur et qui n'a pas besoin de pouvoirs
pour naître et se développer. Le Bien
sociologique est la somme des biens
individuels, donc la somme des âmes.
"Aurai-je le droit en France de me présenter
aux élections sous ce programme ? Des juristes me répondront, mais a priori j'imagine
que la république ne me permettra jamais d'user des droits du candidat
politique pour nier la politique."
À
cette réponse que je fais j'ajoute en substance que les Pèlerins d'Arès
ne nient pas qu'il faut une gestion minimale des biens et des services
communs, mais qu'ils croient à une voie métaphysique, non politique, de
relation entre la gestion de la cité et les habitants de la cité.
Les
pouvoirs politiques, qui ne sont pas sans ignorer que l'humanité
pourrait se passer d'eux, présentent les choses tout autrement, bien
sûr. Ils présentent la politique sous les apparences d'une rationalité
ou d'une fatalité indiscutables et depuis si longtemps que le citoyen
du monde ne comprend plus rien à un langage métaphysique sur ce sujet.
L'aspect métaphysique, ontologique — ouille ouille ouille ! quel
"déballage intellectuel", pardon frère Mehdi Moktab (104C17) — de cette
question a même tourné au "pas sérieux" ou à "l'insensé" dans l'esprit
du commun. Il nous faudra pourtant — c'est là notre rôle — faire
comprendre à l'homme sans pouvoir que le vrai pouvoir, en fait, est en
lui. Le vrai pouvoir, c'est lui. C'est l'idée contenue dans la pénitence: Homme,
tu es par ta pénitence
le seul vrai producteur du bien,
donc de la grâce qui redonnera à la vie humaine le bonheur, l'intelligence
sociale, pour lequel elle a été créée.
Notre gros problème, c'est évidemment de donner à cela une
intelligibilité populaire.
Si Dieu dit: Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), c'est
d'une part parce qu'il sait que la pénitence
mettra du temps à gagner un nombre de pécheurs
capable d'exercer une influence salutaire sur la masse, et d'autre part
parce qu'il sait que seul un large et sensible consensus permettra de
proposer une alternative à la politique.
Supposez aujourd'hui un
bourg dont tous les habitants déclarent unanimement qu'ils ne veulent
plus de pouvoir municipal et qu'ils veulent se gérer eux-mêmes comme
ils
l'entendent. La liberté de s'autogérer ne leur sera pas donnée. On ne
pourra pas les obliger à élire un maire régi par les lois
républicaines, mais on leur imposera le pouvoir préfectoral. Dans aucun
pays sous aucun système la liberté d'autogestion n'est laissée à une
communauté isolée. La politique restera reine et s'imposera si
nécessaire par la force longtemps encore.
Pour que cet état de fait change
il faudra que de telles volontés de liberté de vie sociale et
d'autogestion se multiplient. Il faudra qu'un consensus large et
s'élargissant sans cesse se manifeste. Nous avons pour mission de créer
ce consensus, de génération en génération, en décidant le plus
d'humains possibles à se créer une âme
grâce à cet outil, par lequel l'homme change
sa vie (Rév d'Arès 30/11)
: la pénitence.
|
22jan10 104C27
[Photo] que j'ai pu prendre un soir de pluie lors de ma semaine de
garde pour la Vie du Saint Lieu,
Je vous embrasse, je prie avec vous,
bernloub
|
Réponse
:
Bien que cette image soit sans rapports avec l'entrée de blog #104, je
ne résiste pas à la joie de diffuser cette photo de nos saints lieux
prise il y a quelques jours sous la pluie par notre frère Bernard de la
mission de Lorient (Bretagne).
La Maison de la Sainte Parole (au fond à gauche, où eurent lieu les
théophanies en 1977), l'exèdre et les bâtiments contigus le long de la
galerie (à droite) paraissent planer sur un miroir. L'image,
malheureusement un peu petite, est très belle.
|
22jan10 104C28
Nuit du 14-15 Janvier1974 au15 Janvier 2010, 36ème anniversaire de la
première apparition de Jésus à Arès.
Le Frère Michel, depuis qu’il a accepté sa mission, redonne
inlassablement La Parole au monde.
Aux réalités fondamentales, que cite le prophète,
j’aimerais ajouter: La beauté
(Rév d'Arès 12/3), l’équilibre de la Création prouve à
celui qui se donne la peine de la contempler et d’y méditer l’existence
d’un Créateur.
Cette entrée 104 me replonge dans les Veillées 21, 22 et 23, entre
autres Veillées de La
Révélation d’Arès.
C’est l’appel à libérer notre conscience de la peur
de la politique, de la religion, des lois, de la culture de nos
préjugés qui entravent l'évolution de notre Vie spirituelle. Le
système politique s’érige en pouvoir, ne laisse aucune once de liberté,
donc de responsabilité, à l’homme. Il en existe
aujourd’hui qui pensent que la société a besoin de la
politique pour fonctionner — il ne s’agit pas de la gestion de la cité
— . Son fonctionnement entretien l’illusion, en laissant
penser que l’homme, le monde ne peuvent changer sans les lois. Elle ne
s’en prive pas pour en créer. La
Révélation
d’Arès dit tout le contraire.
Devons-nous pour autant ne pas aimer les hommes
politiques ? Je continue de les aimer. Je sais aussi,
avec humilité, qu’ils ne peuvent rien contre le fait que je m’efforce
d’être pénitente
et que j’invite d’autres hommes à le devenir (Rèv d’Arès 30/ 1).
Un jour, le travail et le courage de certains amorceront la
fin de ce système voulu par Adam
(Rèv. d’Arès
2/1-5).
Nicaise
|
22jan10 104C29
On m'a dit que vous aviez interdit à vos frères d'ouvrir des sites sur
Internet (sites d'informations, forums, tchattes) sans votre
autorisation et votre supervision. Pour quelqu'un qui est censé n'être
le chef de personne
[Rev d'Arès 16/1], vous condamnez le pouvoir (politique,
religieux, etc.) au-dehors, mais vous vous octoyez au-dedans un pouvoir
sur vos votre assemblée.
C'est toujours la même chose: Faites ce que je vous dis, mais ne faites
pas ce que je fais !
On m'a dit aussi que vous interdisiez à vos frères de recevoir des
journalistes, que vous appelez des "scélérats". Ce sont les gens de
pouvoir qui interdisent leurs portes à la presse ou qui ne convoquent
la presse que quand c'est à leur avantage.
Tous les gens de pouvoir sont coupés des réalités. Seuls les
journalistes peuvent rapporter les faits. Tous les pouvoirs sont
fascistes, en fait.
J'ai été, à une certaine époque de ma carrière, journaliste
d'investigation et j'ai toujours reconnu les gens de pouvoir à ce
qu'ils résistent à toute investigation. Vous en êtes.
S'il y a quelqu'un dont il
faut avoir peur,
c'est bien de vous, Michel Potay.
Jo
|
Réponse
:
Mais où donc, vous les journalistes, allez-vous chercher vos
informations ?
Je ne sais pas qui vous a dit
que j'ai "interdit à mes frères d'ouvrir des sites sur Internet (sites
d'informations, forums, tchattes) sans mon autorisation et ma
supervision", mais c'est totalement faux !
Nous Pèlerins d'Arès sommes des croyants libres et je suis,
en qualité de frère
aîné (Rév d'Arès 16/1), le premier garant de cette
liberté. Jamais, absolument jamais, je ne me suis mêlé des projets et
initiatives de mes frères dans aucun domaine. Je me suis seulement
permis d'intervenir et d'envoyer des signaux d'alarme discrets, sans
interdire — je n'ai pas ce pouvoir —, quand les projets et initiatives
en question s'éloignaient de nos perspectives spirituelles.
Quant aux journalistes, il est
vrai que je n'en reçois plus depuis quelque dix ans.
Mon refus des
journalistes est fondé sur des expériences malheureuses que j'ai
eues pendant plus de vingt-cinq ans avec les journalistes, qui arrivent
chez vous avec le sourire, qui vous posent des questions et semblent
noter scrupuleusement vos réponses sous vos yeux, mais qui écrivent
tout autre chose, qui vous défigurent et vous dénigrent. Cette
antipathie des journalistes pour ma personne a longtemps été pour moi
un sujet de tristesse et de questions sans réponses. Pourquoi
m'avait-on toujours présenté de façon péjorative ?
C'est une homme de presse important du groupe Express qui m'a dit un
jour: "Vous êtes de ces personnes dont on ne peut pas dire du bien,
même
si on pense personnellement du bien de vous, Le mieux qu'un journaliste
bienveillant peut faire pour vous, c'est de se taire." Il me fit ainsi
comprendre
qu'il existait une censure tacite. Il y a des gens dont on ne
peut jamais dire du bien et des gens dont on ne doit jamais dire du
mal, notamment les puissants, parce que le journalisme modère ses
critiques du côté des puissants d'une part et, d'autre part, est
toujours, sous des apparences d'objectivité, un journalisme qui reflète
l'opinion, le rationalisme ou la religion de la majorité des
lecteurs dont il vit.
Dites: "J'ai vu Jésus et Dieu et ils m'ont
parlé. Ils réprouvent tant la religion que le rationalisme," et vous
êtes aussitôt
rangé parmi les inclassables illuminés, fous ou dangereux. Ils ne le
disent pas de cette façon-là pour éviter la diffamation, mais ils le
disent en circonvolutions dont l'effet peut être pire. Le grand
journalisme n'a pas de catégorie pour intégrer honnêtement le genre de
personne et de nouvelle que je représente. De là ma prudence
face aux journalistes.
À la
peur de la politique, de la religion et de la loi, dont parle cette
entrée 104, j'aurais pu ajouter la peur des media, du journalisme. Je
ne l'ai pas fait pour ne pas compliquer les choses et parce que la vie
m'a appris que le journalisme est toujours dans le sillage de la
politique, de la religion et de la loi, dont il fait partie en quelque
sorte.
Tout ce qu'il y a d'important en politique, religion ou
juridisme est très vite capté par les journalistes et intégré à la
bible de la presse. La presse n'est pas un pouvoir qui remplace les
autres pouvoirs, mais c'est leur catalyseur puissant. Les intérêts en
jeu dans le monde, les intérêts politiques, religieux et les lois qui
les défendent, exigent que leurs opposants soient broyés. C'est la
presse qui s'en charge le plus souvent. De là une sorte d'idolâtrie de
la presse par les politiques, les religieux et les gens de loi, même
s'ils s'en plaignent un peu par ci par là. De là le peu de
considération que j'ai pour le métier de presse, même si je n'ai pas
d'animosité contre les journalistes comme hommes et femmes,
contrairement à ce qu'on a pu vous dire.
|
23jan10 104C30
Cette entrée 104 est pour moi l'occasion d'une prise de conscience.
En la lisant je me rends compte qu'il y a encore certaines choses, en
profondeur, que je n'ai pas bien saisies dans votre interprétation de La Révélation d'Arès.
Je vais devoir reprendre mes lectures de ce blog en arrière.
L'héritage culturel religieux porte le croyant, même celui qui croit
dans La Révélation
d'Arès, à considérer la vie
spirituelle et
le salut
comme une affaire strictement privée. Votre entrée 104 (et certainement
d'autres entrées précédentes auxquelles je n'ai pas fait attention) me
fait prendre conscience que notre salut
personnel est lié au salut
du monde.
Cela ne m'empêche pas d'être dans le brouillard.
Frédéric
|
Réponse
:
Si l'on relit attentivement l'Écriture on s'aperçoit que le salut de l'individu
et le salut
général de l'humanité ont toujours été liés. Mais le dire haut et fort
n'a jamais fait l'affaire de la religion qui se réserve la politique,
la
direction du monde et des idées générales, et demande à ses fidèles de
se
contenter de piété personnelle.
Pour les Hébreux le salut
de l'humanité était confondu avec celui du peuple hébreu,
sans plus, me dira-t-on, mais pouvaient-ils dans leur lointaine
antiquité se représenter la vaste humanité comme plus vaste que celle
qu'ils côtoyaient ? Excluaient-ils les Cananéens et les Égyptiens,
qu'ils côtoyaient, des perspectives de salut général,
notion d'ailleurs pas très claire à l'époque ? Joseph, fils de Jacob,
n'avait-il pas été premier ministre du pharaon ? Nous-mêmes
n'excluons pas ceux dont nous devons cesser d'avoir peur, les pouvoirs
qui nous dominent et nos concitoyens qui dans leur immense majorité
suivent ces pouvoirs et ne
savent même pas que La
Révélation d'Arès existe.
Le salut de l'individu et le salut de l'humanité sont conçus comme des
modes d'une même et seule aventure de retour du péché vers le bien, de retour de
l'obscurité du monde matérialiste vers la lumière d'Éden.
Un homme qui entre en
pénitence doit être conscient que son changement est lié
au changement
général, autrement dit, il sort de la finitude de sa vie terrestre
d'animal pensant pour s'engager dans un rapport infini avec l'univers,
avec la Création. L'expérience — transport dans l'univers
— que le Père m'a fait vivre (Rév
d'Arès vi/1-5),
en est une démonstration.
Comme vous l'avez compris, le Pèlerin d'Arès reconsidère les catégories
de
"l'héritage culturel religieux" pour refaire la réalité créée, à
laquelle il
s'attache par la pénitence.
La pénitence
nous fait déconstruire pièce par pièce le reçu mental de notre culture.
Notre vie spirituelle débouche sur une spiritualité pratique avec comme
perspective proche les luminaires
(Rév d'Arès 33/32) sous lesquels nous attendrons, après
notre mort, la grande Lumière
du Jour (31/8)
où nous retrouverons l'Éden, qui constitue la perspective lointaine.
C'est pourquoi nous n'avons pas besoin de dogmes, de doctrine ou de
théologie, qui impriment à l'espérance une dérive trompeuse... mais je
ne veux pas juger la religion... je dis donc une dérive en tout cas
inutile. Nous deviendrons simplement ce que nous aurons fait de nous,
individuellement comme collectivement, mais non ce que nous aurons
attendu que Dieu fasse de nous.
Les dogmas, les doctrines, les lois, les codes moraux, les idéaux
politiques (qui finissent généralement en mensonges), etc., ne
nous conduisent nulle part, spirituellement parlant, parce que le bien n'est ni
intellect ni morale, mais praxis. C'est pourquoi la peur que nous avons
de ces idées dominatrices qui nous impressionnent est non seulement
inutile, mais elle freine notre ascension.
Oui, il y a interdépendance des saluts
entre eux, des saluts
des humains entre eux et avec le monde, d'ou un salut du monde,
somme des saluts
individuels, sur lequel tout pénitent
travaille depuis le point microscopique où il exerce, quelque part sur
la terre, son retour vers le bien.
Toutes les
peurs convergent, elles-mêmes interdépendantes, pour
former un frein général au(x) changements(s) source(s) des saluts personnels
et du salut
général.
|
24jan10
104C31
Merci
pour votre blog, que je lis fidèlement et qui m'apporte tant.
Certains
commentaires à votre entrée sur la peur ont éveillé en moi quelques
réflexions, tirées de mon expérience professionnelle de médecin dans un
quartier très défavorisé.
Réflexions sur deux sujets : la
grippe et la burqa, qui ont beaucoup agité nos médias.
Pour
la grippe, il me semble que la crainte d'une grave épidémie avec ce
nouveau virus n'était pas déraisonnable. J'ajouterai, au risque de
choquer, qu'étant donné les standards de sécurité exigés par la
population, Madame Bachelot me paraît avoir plutôt bien géré cette
crise. La grande agitation, la peur folle et même dangereuse pour
certains patients, c'est dans la peur du vaccin, la peur irrationnelle
d'un acte pourtant banal, que je la verrais.
Au début, cela
m'a
plutôt fait sourire. Après tout, une bonne grippe ne tue pas tout le
monde. Mais, lorsqu'à chaque consultation, j'ai rencontré des patients
asthmatiques graves ou immunodéprimés, refusant un vaccin pourtant
nécessaire pour eux, je n'ai plus ri. J'ai été scandalisée. Des
patients fragiles qui, chaque année, se faisaient vacciner sans
inquiétude, contre d'autres grippes, ne se sont pas protégés. Qui sont
ces gens qui par la rumeur, souvent anonyme, ont fait prendre de tels
risques aux plus fragiles ?
Pour une fois, je ne
crois pas
que ce soient les pouvoirs en place, mais plutôt leurs "rebelles", des
groupes organisés pour diffuser les rumeurs les plus folles sur
internet, affoler le peuple que nous sommes. Alors, je me suis rappelée
que c'est aussi contre ces "rebelles" que Dieu nous met en garde dans La Révélation d'Arès
(veillée 3, verset 6), ceux qui profitent de la faiblesse des hommes
pour les affoler, retenir
le regard des nations comme sous un charme [Rév d'Arès 3/6].
Je crois qu'il nous faut aussi regarder cette crise de la grippe sous
cet angle là.
Enfin, la burqa, cette grande urgence qui
voudrait qu'une loi soit maintenant nécessaire pour régler ce problème.
Parmi
ceux qui ont peur de ces femmes ou ceux qui subitement veulent les
défendre, combien ont déjà parlé avec elles, combien en ont même croisé
dans leur rue ? Pour en croiser parfois au supermarché (très
rarement, même là où elles sont supposées être nombreuses), je peux
dire qu'elles font un peu peur. Oui, c'est vrai, ces fantômes noirs,
gantés, rendent mal à l'aise, comme rendent mal à l'aise toutes les
personnes habillées de façon radicalement différente ou masquées.
Mais,
lorsqu'elles viennent dans ma salle d'attente, elles lèvent leur
"masque", et nous nous rencontrons, les yeux dans les yeux. Alors,
j'aime ces femmes, fraternellement, comme j'aime ces autres femmes qui
viennent à ma consultation le corps serré dans des jeans étroits, les
seins à moitié à l'air ou juchées sur des talons inconfortables. Qui
veut nous faire croire que l'on peut définir une personne à son
vêtement, que toutes ces femmes, plus ou moins cachées à notre regard,
sont les mêmes? Soumises? Certaines sans doute, comme tant d'autres,
comme vous le dites si bien. Celles que je connais sont divorcées,
élèvent seules leurs enfants, et font d'ailleurs preuve d'une grande
insoumission face à l'hostilité qui partout les accompagnent dans leurs
déplacements en ville.
Lorsque la pollution d'une ville
devient
importante, les arbres produisent plus de pollens, pour se défendre.
Mon sentiment est que, dans nos villes, dans nos quartiers défavorisés
où l'on rencontre quelques femmes ainsi vêtues, plus la violence sous
toutes ses formes règnera, plus nous verrons des personnes réagir de
cette façon.
Pendant que le chiffon noir de la burqa est
agité
devant nos yeux, les quartiers sont gangrénés par les trafics, la
misère affective, les familles explosées, un profond sentiment
d'abandon. La grande urgence est là. Aucune loi ne règlera cette
question et il est probable qu'une loi d'interdiction vestimentaire ne
fera que l'aggraver.
Hélène
|
Réponse
:
Merci de me faire voir une face
de l'événement grippe que je n'avais pas vue, mais alors vraiment pas
vue : "Les standards de sécurité exigés par la population..."
et
"la grande agitation, la peur folle et même dangereuse pour certains
patients."
Je n'ai rencontré personne exigeant de tels
standards
de sécurité, personne qui fût saisi de "peur folle". Je ne vis pas
isolé, je vis la vie d'un citoyen banal en ville, qui va et vient, fait
ses courses, qui croise ses voisins et échange quelques mots avec eux,
bref, qui côtoie quand même pas mal de monde et je n'ai rencontré que
des gens calmes, ni contre ni pour le vaccin, mais non dupes de
l'excitation retenue, mais maligne, qu'a toujours la presse d'affoler
le monde. Je n'ai vu que des gens s'interrogeant, demandant
s'il y
avait des malades et des morts en nombre justifiant que le gouvernement
dût sauver la population d'une hécatombe épidémique. Des gens qui aussi
se demandaient si la situation valait bien une pareille dépense pour la
nation, car alors, disaient en gros ces gens, s'il fallait
appliquer le principe de précaution dans tous les cas possibles
d'insécurité, le liste en deviendrait très longue et le coût
catastrophique pour une nation déjà passablement ruinée.
Je
n'ai eu que peu très peu d'échos des associations
anti-vaccin ; je n'en ai pas senti l'influence.
Pour
ma part, je me suis dit que, puisque les "personnes à risque"
seraient appelées à se faire vacciner, j'allais être appelé, puisque
j'ai 80 ans et que je suis pris à 100% en cardiologie par la Sécurité
Sociale, mais je n'ai jamais reçu le moindre invitation à me faire
vacciner. J'en ai déduit que l'inquiétude des professionnels de la
santé était beaucoup moins grande que l'inquiétude des politiques et
des media.
Quant à la burqa, voilà une petite
anecdote : Un
grand quotidien français me demande de temps en temps, depuis plusieurs
années, mon avis discret sur tel événement, telle situation, telprojet,
considérant sans doute mon avis comme valant une seconde d'attention.
En novembre, je crois, il m'ont posé la question: "Que pensez-vous
d'une loi sur la burqa ?"
J'ai répondu ceci, en gros (je ne
retrouve pas mon texte): "Si une loi interdisant la burqa
venait à
être votée au Parlement et mise en application, je porterais la burqa
en signe de solidarité avec mes sœurs musulmanes. Je demanderai à mon
épouse de me tailler et coudre une burqa en s'inspirant de photos,
parce que je ne connais personne qui en porte. Les porteuses de burqa
ne seraient pas plus de 400 en France d'après le Ministère de
l'Intérieur, mais il est vrai que quelques terroristes suffisent,
m'a-t-on dit, à causer d'énormes bouleversements. Je ne pense pas qu'on
trouve un patron de burqa dans "Le Petit Écho de la Mode".
Bref,
j'irais faire mes courses avec la burqa. J'attendrais avec curiosité
qu'on m'arrêtât et qu'on me fît comparaître devant un tribunal pour
port de vêtement menaçant la sécurité et/ou l'intégrité de la nation,
histoire de voir comment des juges peuvent avec conviction appliquer
une loi qui, à mes yeux, est une atteinte à la liberté de conscience.
Dans ma jeunesse les carmélites sortaient de leurs couvents pour aller
voter avec un voile masquant leur visage. C'était pour elles une
affaire de conscience. Il ne venait à l'idée de personne de trouver
cela scandaleux ou résultant d'esclavage religieux. C'était leur choix,
respectable."
Depuis que j'ai envoyé au journal cet avis-là,
le journal a cessé de me demander des avis.
|
24jan10 104C32
J'aime
beaucoup votre entrée "La peur comme ténèbres dans l'âme (coran 113) "
Je n'ai pas atteint le stade d'évolution pour avoir peur de perdre mon âme. Parfois un péché se présente
et à l'envie de le commettre mon ventre a une réaction chaud, froid, ça
bouge. Difficile à décrire.
Je pense au Parvis (Rév
d'Arès 2/16)
dont parle le Créateur par le messager Jésus, qui nous appelle à nous
transfigurer en faisant simplement le
Bien, en
pardonnant toutes les offenses, en dépassant tous les préjugés, en
regardant avec l'œil qui
voit les fleurs et non avec
l'œil qui compte les fleurs
(Rév d'Arès ii/10). Nous sommes des filles et des fils du
Ciel mais déchus : L'homme
n'est pas fils du ver;
l'homme est fils de (la) buée (de) Ma Bouche (Rév d'Arès xxi/5).
Merci
pour votre témoignage sur la peine de mort aux États-Unis à ces frères
du Texas. Vos Lumières nous sont et seront très précieuses ; nous
sommes envoyé au monde et la Veillée 4 nous appelle au dépassement.
Nous sommes envoyés à la Moisson
(Rév d'Arès Veillée 5-6) des hommes
du temps qui vient
(30.13).
Il y a en France aussi beaucoup de
domaines ou nous pourrions engager des actions. Nous sommes des
réveilleurs d'âmes.
Je me souviens en 1992, vous nous aviez demandé à Paris [à l'Espace
Moncassin] de rencontrer la personne qui nous semblait la plus éminente
et la plus abjecte. Une très belle expérience pour tous. Cela m'a
appris le non-jugement. Après des lectures et des recherches, je
rencontrai le journaliste Patrick Poivre d' Avor et lui posai 10
questions. Il fut surpris que je n'aie pas pris un magnétophone. Je lui
répondis : "Je suis venu vous parler de cœur à cœur." Je compris que ce
qui intéresse les journalistes, c'est le scoop, l'argent, la notoriété,
le paraître. Je confirme ce que vous dîtes des journalistes, mais un
miracle est toujours possible, je suis très naïf !
Ce genre
d'action serait à renouveler avec d'autres objectifs, par
exemple rencontrer des associations, aller vers des hommes qui
font fonctionner cette société, etc.
Personnellement, moi
qui n'ai aucun mérite, je n'ai pas peur de monter sur le Parvis.
Je m'efforce d'utiliser l'intelligence
du cœur à l'exemple de notre pénitent
témoin vivant, Frère Michel. Je vie des
expériences
enrichissantes avec des femmes, des hommes qui ne connaissent pas
forcément La Révélation
d'Arès. Certains la lisent. J'ai des contact avec des
associations, je pense à votre projet "Sentiers".
Oui, faire
le Bien
est plus fort que d'avoir la foi. Faire le Bien, cela va
au-delà des mots. La pénitence
est action sur soi et par effet de rayonnement agit dans tous l'univers
visible, invisible. Je n'en ai pas la même conscience que Mikal, mais je sens
au fond de ma personne cette nécessité transformatrice de ma phase
animale en état Divin
(Veillée 2 et ch.vii) et de l'importance de l'unité du petit reste (Rév d'Arès 26/1)
des âmes
entres elles et avec le prophète,
la polone (Rév d'Arès
xxxix/12).
En
parlant de peur, j'ai rencontrer le frère P. B. Nous avons inauguré
l'auditorium, vraiment un très beau lieu. Je lui fis part du fait que
certains de nos compagnons ne voulaient pas travailler avec moi, parce
que je fais peur à certains ! Ce frère m'a donné son avis avec amour
fraternel, évangélique, et il a eu raison de me dire que je suis
imprévisible. Il est évident que j'ai une personnalité, un caractère
fort, qui demande à être travaillé, adouci, j'en suis très conscient.
Je suis un pécheur
parmi des pécheurs !
Je réfléchis à la suite de notre entretien et je me dis : "Le
15
janvier 1974 Jésus qui apparut dans son corps intégral ressuscité,
transfiguré, fut une manifestation tout à fait imprévisible, dont le
premier surpris fut le prophète. Tout aussi imprévisibles les
manifestations du Créateur en 1977. Tout aussi imprévisible le fait
qu'Adam choisit le péché,
le préfèra à la vie spirituelle (Rév
d'Arès 2/13).
Je pense que tout hommes qui vit
des manifestations surnaturelles a peur. Les cheveux de Mikal en ont blanchi
(Rév d'Arès 38/18). Bien sûr, c'est de la peur d'anéantir
notre âme
dont nous devons avoir le plus peur (Rév
d'Arès 4/8).
En ce qui concerne mon imprévisibilité, elle est bien évidemment nulle
comparée à celle de Jésus, franchement je ne lui arrive même pas à la
cheville, Ceci dit, j'y travaille, car nous pouvons tous aussi pour le prix d'une pénitence
ré-hânimer [réanimer, jeu de mot sur l'hâ]
Dieu en nous. Imprévisible le tremblement de terre à Haïti.
Imprévisible un accident, une guerre, une révolution, un virus, un
attentat, un kamikaze, etc! Imprévisible la mort ! Paf, ça te tombe
dessus !
Bien sûr, il y a le prévisible, celui, celle qu'on
voit
arriver avec ses gros sabot, ding dong daine ! ou ses clochettes ding,
ding, ding ! Ou prévisible, celle, celui "un homme vrai !" qui sert la
Parole qui se transfigure par sa pénitence,
chasse
le mal de soi, celle, celui qui fait le Bien
tous les jours pour toute l'humanité, celle, celui qui du lever au
coucher transmet la Parole de Dieu par sa personnalité, sa vie, sa
joie, son espérance, sa vcertitude, son exemple.
Nous sommes
une "anarchie de pénitents",
ce qui implique une diversité, ce que vous appelez: "les milles reflets
d'une seule Roche" (Rév
d'Arès 27/6), parmi lesquels des reflets en affinités,
lesquels forment un Tout.
Les
peurs sont partout. Les préjugés, mensonges, critiques, etc. aussi.
C'est dans l'unité, l'amour évangélique, l'entraide spirituelle avec Mikal, l'unité en
nous-mêmes : Sois
un dans toi ! (Rév d'Arès xxvi/1), l'intelligence
du cœur, la pénitence,
la vie spirituelle partagée, la foi au-delà des mots, et en montant sur le Parvis
que nous nous ferons connaître.
Le Père
n'abandonnent
aucun
pécheurs dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6), je le
confirme.
Didier Br.
|
24jan10 104C33
La
peur peut nous désintégrer spirituellement. [C'est pourquoi Dieu
dit] : Sois un
dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1).
Il y a quelques
années, A. et B. L. avaient fait un atelier sur la peur à dépasser. Je
ne me souviens plus exactement des mots, mais ils avaient développé
[l'idée] que la peur
pouvait être cachée derrière une hésitation à accomplir la Parole.
Repérer
les peurs
pour les dépasser en résistant par la re-création enthousiaste et
volontaire de soi, le travail d'une vie a la pénitence.
La
création de projets dans ce monde demande des trésors de diplomatie
pour faire gagner la Parole.
Dur-dur la vie d'un Pèlerin
d'Ares conscit (Rév
d'Arès xxii/14), mais quoi faire d'autre ?
Bon
courage !
Un Surgeant
|
24jan10 104C34
Sois un dans
toi
! (Rév
d'Arès xxiv/1)
Si ta dent
mort ta lèvre
(si tu t’appuies sur tes pensées et ton petit moi)
tu es
divisé en deux et donc fragile.
Si ton
ventre creuse
sous la peur tu es encore plus divisé,
tu es alors en dix
morceaux épart, incohérent, émietté, sans force.
Sois un !
(xxiv/1)
Moulé à Moi...
le Temple
indestructible (Rév
d'Arès 1/12), tu te riras du vertige (33/5),
tu
n’auras plus peur de l’inconnu,
tu n’auras plus peur de la
vie,
et même tu régneras
sur la mort et sur l’enfer (Rév d'Arès 3/9).
Sois un en
toi ! Sois
moulé à
Moi (1/11)
Même sans ton corps physique tu
continueras à être, car Je
suis (Rév d'Arès ii/1), Je suis l’Être absolu, le vivant
absolu. Tu continueras à être en mangeant sur ma dent (xLvi/4)
en te nourrissant de Ma Puissance
de vie.
Alors, n’aie pas peur du monde, des chefs
et des discuteurs !
Monte sur
Mon parvis (Rév
d'Arès
2/16) et accomplis Ma Parole, dans la paix !
Frère de
l’aube
d’une nouvelle civilisation, sois sûr de ta légitimé et de ton bon
droit, assis serein sur
ton front léger.
Qui
ne comprend que la politique actuelle n’est que le mode d’organisation
d’un certain type d’homme créateur d’une certaine société ? En
résumé, le troupeau (dont nous faisons encore parti), ses élites et ses
maîtres. Ce n’est ni la société idéale, ni la société ultime. Cette
organisation a même déjà tourné à la dictature et à la boucherie
généralisée deux ou trois fois.
Le Créateur nous fait
comprendre par La
Révélation d’Arès que l’objectif à atteindre n’est pas la
démocratie politique, mais Éden
restauré par l’homme.
Il
nous fait comprendre que la cause des causes du mal (aussi multiples
qu’il y a d’individus sur la terre), c’est la perte de contrôle de
l’homme fait Dieu. Un homme doté de la liberté absolu ne peut reprendre
contrôle de lui-même que par lui-même. C’est l’objectif de la pénitence qui
tarira en l’homme la source fondamentale du mal et en fera jaillir la
source fondamentale du bien. Ces hommes changés ne peuvent
qu’engendrer, c'est certain, une nouvelle humanité, une nouvelle
civilisation.
Daniel C.
|
24jan10 104C35
Cela
fait un moment que je m'interroge sur le pouvoir, peut être est ce le
moment d'en parler.
Mais,
avant, j'ai toujours pensé que la peur est notre amie. Je parle d'une
peur maîtrisable, intéressante même, qui fait réfléchir et éviter le
pire.
Et en ce qui concerne le pouvoir, il y a de quoi avoir
peur
effectivement. Même si le pouvoir disparaît complètement, il faudra
avoir peur qu'il ne revienne.
Je ne parle pas que du
gouvernement
politique, religieux ou royaliste, de la hiérarchie, mais aussi des
contre-pouvoirs comme la mafia, le banditisme, le proxénétisme, etc.
Il
me semble que, depuis le commencement, beaucoup cherchent et
chercheront à s'imposer comme indispensables, à leur avantage.
Je
la deteste, mais une cetaine autorité est tout de même logique, voire
indispensable. Sans lois les gens font parfois n'importe quoi.
Le
problème, c'est qu'ensuite il est impossible de se débarrasser du
pouvoir en place qui se développe un peu comme un cancer.
Beaucoup
de gens ont peur de La
Révélation d'Arès, alors qu'à mon sens elle est le
non-pouvoir. Elle comporte des conseils de Dieu uniquement.
Ma
religions est la religion d'Abraham. C'est celle des croyants dans le
Dieu unique, qui appelle chacun à s'élever en bien. C'est a ce
prix que le monde
changera en beaucoup mieux.
Aminadab
|
26jan10 104C36
Dans
votre
excellent texte sur la nécessité de se libérer des ténèbres de la
peur,
un mot au détour d’une phrase a aussi retenu mon attention: ‘burqa’,
lequel fait médiatiquement et politiquement l’objet d’un
débat
polémique actuellement.
Et sans doute comme bien des
lectrices et des
lecteurs, je m’interroge :
Comment aider à la libération des
ténèbres, l’homme qui par atavisme,
impose à sa (ses) femme(s) et à ses filles, de cacher leur visage aux
yeux des passants qu’elles rencontrent, quand exceptionnellement elles
sont autorisées à se rendre bien escortées et surveillées à
l’extérieur, de peur qu’elles s’autorisent quelque liberté, et leur
refusant ainsi d’assumer leur
responsabilité ?
Comment aider
à la libération des ténèbres
les femmes qui de
leur plein gré portent volontairement la burqua, choisissant ainsi de
se transformer en spectres fantomatiques, de s’isoler du monde, de
dresser un mur de crainte, de refuser de s’ouvrir aux regards
des
autres, de leur cacher leur sourire ?
Comment aider
à la libération des ténèbres, le révolté qui conditionne
parfois sa sœur [humaine] dissimulée sous la burqua, à se barder
d’explosifs pour aller incognito "se sacrifier au nom de
Dieu",
entraînant dans la tuerie, sans s’en soucier, bien des
innocents ?
La
burqua m’apparaît comme le symbole même de la peur, du secret, de la
dissimulation, du besoin malsain de cacher, de se couper du monde, de
vivre comme la taupe effrayée.
Le pénitent
(la
pénitente)
n’est pas le pêcheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un
sac, mais l’homme (la femme) qui cesse de pécher (R A 30/11).
L’attirail
de la loi des rats (Rév
d'Arès xix/24), empiétant sur la liberté, ne pourrait
qu’ajouter le sentiment pénible de contrainte supplémentaire au
mal-être existant. La patience,
la mesure,
la piété,
l’exemple de la pénitence,
la moisson,
la diffusion et le rayonnement progressif de La
Révélation d’Arès seront sans nul doute les meilleures
manières
d’éclairer, en ouvrant les consciences et les cœurs, pour y chasser les
ténèbres
et
les peurs.
Établis
partout les
femmes dans
leurs mérites ! (Rév .d'Arès 9/5), mais met-les en garde
contre
l’adultère et
l’impudicité sacrilèges où elles perdent leur Vie (Rév d'Arès 9/6).
On
fait tomber toutes ses chaînes et disparaître toutes ses peurs, en
prenant conscience qu’il n’existe qu’une seule
supériorité :
la
bonté.
Dominique C.
|
26jan10 104C37
La
burqua
ne dénote-t-elle pas la peur de certaines femmes, ces françaises
converties à l'islam particulièrement, peur d'un monde
qu'inconsciemment elles refusent de voir ?
La
burqua
n'est pas définie dans le Coran, qui ne demande pas que les femmes la
porte. Ce n'est pas un bout de tissu comme vous dites mais un habit
archaïque avec grillage devant les yeux. Un imam récemment sur Radio
Orient disait que cet habit porté en France dénotait l'impolitesse,
puisque c'était se cacher de l'autre. Il affirmait être contre la
burqua et être favorable à une loi. Je le soutiens.
Rares
sont les femmes qui adhèrent automatiquement et volontairement à de
tels archaismes, sauf pour ne pas créer de polémique au sein de leur
famille et de leur couple. La femme préfère se taire plutôt que de
devoir subir des insultes et/ou des coups. Celles qui la portent en
France sont la plupart des françaises converties à l'Islam wahabiste ou
salafistes, des femmes qui prennent tout à la lettre sans rien
comprendre. Les salafistes et wahabistes sont très mal vus au Maghreg,
certains les refusent car ils interprètent littéralement le Coran et la
femme est entièrement soumise de gré ou de force. Lorsque j'entends
dire qu'une loi empêcherait que les femmes portant la burqua ne
pourraient pas sortir, c'est tout simplement de l'hypocrisie ou de
l'ignorance, les femmes salafistes (Mouvement revendiquant une lecture
originelle de l'islam conforme aux préceptes du prophète Mahomet, le
salafisme s'inscrit dans une logique de combat vis-à-vis de l'Occident
et des musulmans jugés trop modérés pour être purs) et wahabistes
(désigne pour ses adeptes la revivification du salafisme) ne peuvent
rien faire sans l'accord et sans être accompagnées d'un homme.
Ce
qui est aberrant, c'est de voir que dans certains pays, comme
l'Afghanistan, les femmes souffrent de devoir porter cet accoutrement
même si celui-ci le protège des hommes ; des femmes sont même
flagellées ou punies
si un bout de leur chair dépasse de l'habit. Donc si des femmes veulent
porter la burqua en France il nous faut être entièrement cohérents et
les flageller, les punir si un bout de chair dépasse. Allons jusqu'au
bout de leurs décision à porter la burqua sinon ce ne serait que
parodie et se moquer de nos sœurs musulmanes qui, elles, sont mille
fois plus dignes dans leur souffrance et soumission à ce qu'on leur
impose arbitrairement au Nom de Dieu.
Vous
écriviez
récemment que le fait de vous poser la question au sujet des stigmates
du Christ dénotait un manque d'intelligence
spirituelle, je pense
quant-à-moi que de se faire complice de la burqua est un manque d'intelligence
spirituelle et un non-respect du genre humain, une
complicité imbécile c'est à dire une ignorance absolue et irréfléchie.
Leur
ignorance m'est un dégoût (Rév d'Arès 23/4). J'affirme
comme Dieu !
On
m'a reproché de ne pas pratiquer la liberté d'expression. Mais la libre
expression n'est pas adhérer à enfermer une femme de quelque façon que
ce soit ou à ce qu'elle accepte de se faire enfermer, au Nom de Dieu
qui plus est, ce qui est un comble.
S'il y a une burqua pour
les femmes alors il doit y en avoir une pour les hommes.
Sinon
où serait l'équité ? Mais vous savez bien que les hommes ne
veulent
jamais ce qu'ils imposent aux autres.
Où est l'amour et le
respect du genre féminin ?
Où
êtiez-vous lorsque cette jeune fille de région parisienne, portant la
burqua, enfermée chez elle mais ayant commis le crime de tchatter sur
internet, s'est fait battre par ses deux frères, risquant à cause de
cela
de perdre un œil ? Vous vous faites le complice de telles
attitudes
qui sont contraires à ce que Dieu demande. Et vous n'appliquez pas non
plus ce que Dieu demande dans La
Révélation d'Arès: libérer les femmes de la violence
des hommes.
Cette
jeune fille (photo d'accompagnement: une femme en burqa bleue), pour
être protégée, est dans un foyer d'accueil. Lorsqu'elle aura 18 ans
serez-vous là pour empêcher que ses frères, ou son père, ou une partie
de sa famille, l'envoie dans son pays d'origine ou la marie de
force ?
Maryse
|
Réponse
:
Vous me dites: "Vous n'appliquez pas ce que Dieu demande
dans La Révélation
d'Arès:
libérer les femmes de la violence
des hommes." Vous dites n'importe quoi, Maryse, mais vous le dites avec
sincérité et votre commentaire mérite considération et réponse dans la paix du cœur et de
l'âme.
Contrairement
à cet "imam récemment sur Radio
Orient, qui disait que cet habit porté [la burqa] en France dénotait
l'impolitesse,
puisque c'était se cacher de l'autre," je ne vois pas du tout
d'impolitesse dans une femme musulmane qui se cache derrière le
vêtement en question, mais j'y vois l'expression de tout ce qui peux
cacher quelque chose, quelque chose qui peut être en effet la peur du
mari ou du milieu, un état de servilité, voire même d'esclavage, mais
qui peut être aussi une sens extrême de la dignité et de la haute idée
que se fait une sœur humaine de son état d'épouse et de mère qui veut
se protéger d'un monde vil, convoiteur, mal-pensant. Je vois dans la
burqua non un vêtement, mais une expression, comme la parole, dont on
ne sait ce qu'elle cache, car la parole apparemment libre, mais qui ne
l'est presque jamais dans notre société seulement libre en apparence,
peut dire des mensonges qui expriment des peurs, mais peut aussi dire
des choses d'une très grande élévation d'âme. Ni vous ni
moi ne savons
ce que cache ou protège la burqa.
C'est
pourquoi, de même, contrairement à cet "imam récemment sur Radio
Orient" je suis contre une loi contre la burqua, car si parfois la loi
peut en effet libérer une femme de la burqa portée sous une contrainte
intolérable, elle peut empêcher d'autres femmes de porter librement la
burqa pour des raisons de conscience profondes qui valent bien ma
conscience ou la vôtre.
Qu'en
est-il de la burqa en Afghanistan ? Comme je le dis dans ma
réponse à Hélène à propos de la burqa "je ne connais personne qui en
porte", mais j'ai rencontré dans ma vie d'homme de Dieu plusieurs
femmes musulmanes qui m'ont parlé de la burqa. J'ai notamment rencontré
une Iranienne originaire d'une région d'Iran frontalière de
l'Afghanistan qui m'en a parlé assez longuement voilà bien des années
déjà. Que me disait-elle? En gros ceci: Ce n'est pas une question aussi
simple que les Occidentaux la voient avec leur mentalité, d'ailleurs
assez hypocrite ou inconsciente, à propos de la soi-disant liberté des
femmes en Europe ou en Amérique. Je ne vois pas de différence entre une
burqa et le ridicule de la mode qui contraint chez vous une pauvre
jeune femme à porter des talons aiguilles comme des échasses dans
certaines circonstances et des jeans qui collent aux jambes et au
fesses et meurtrissent à l'entre-jambes dans d'autres. Je ne vois pas
de différence entre les femmes battues par leurs maris en Orient et
celles battues par leurs maris en Occident.
Cette Iranienne
ajouta
bien des choses très touchantes comme, toujours en substance : "Je
trouve qu'une jeune femme afghane très amoureuse de son mari qui veut
porter la burqua par désir de se réserver à lui présente une dignité et
une grandeur de la femme autrement plus valable que ces jeunes femmes
européennes qui flirtent ou couchent à gauche et à droite. Ce
que
vous Européens semblez ignorer, c'est que la libido des femmes
orientales est (commel la libido des hommes) est beaucoup plus forte
que celle des races européennes et que la burqa forme une protection
des femme tant contre elles-mêmes que contre les hommes rencontrés qui
ne sont pas leurs maris. Sans la burqa, la femme en Orient, même sans
montrer ses jambes et ses fesses, allume le désir de l'homme beaucoup
plus que la femme occidentale avec ses mini-jupes, ses seins et ses
cuisses bien dessinées sous le vêtement moulant n'allume l'homme
occidental."
Cette Iranienne dit enfin ceci, et c'est
important,
concernant spécialement l'Afghanistan, en gros ceci: La société
orientale, mais plus spécialement la société afghane, arriérée, est
depuis toujours une société orgueilleuse, brutale, vindicative,
vengeresse, bref, violente, et les conflits entre familles et entre
individus sont multiples et multiples. Telle famille ennemie s'en
prendra plus facilemen aux femmes de la famille honnie qu'aux hommes.
La burqa protège ces femmes en les empêchant d'être reconnues par leurs
ennemi(e)s."
J'arrête ici. Je pense avoir démontré, d'après
les
informations que j'ai, apparemment différentes des vôtres, que pour le
moins le problème n'est pas simple et qu'il faut se garder d'une loi
qui croyant tout résoudre d'un coup va au contraire porter atteinte à
des états de conscience que notre constitution républicaine défend
heureusement.
Pour moi, accuellir l'étranger c'est aussi
respecter
ses habitudes, ce n'est pas lui imposer les miennes. Je ne vois pas en
quoi une loi contre la burqa va faire l'admiration des hôtes de la
France, pays des droits de l'homme. Partant de là, si des Françaises
d'origine trouvent dans leur conversion à l'Islam et la burqa un
certain bonheur de vivre, pourquoi pas? En quoi cela me concerne-t-il
et
vous concerne-t-il?
Comme je le dis dans une réponse
précédente:
Les épouses harcelées, admonestées, injurées, parfois battues par leurs
maris parce qu'elles sont devenues des Pèlerins d'Arès ne sont pas si
rares. Je dois répondre à leurs lettres poste restante ou chez des
amies sûres. Elles ne portent pas la burqa, mais ce que cachent leur
regard et leurs paroles quand elles doivent mentir en présence de
l'époux pour cacher leur foi, par peur de lui, est parfois bien pire
que ce que peut cacher une burqa.
Non, "la question n'est
pas simple," comme me disait cette Iranienne.
De
toute façon, par dessus la variété déroutante des interrogations sans
réponses autres que celles déroutantes elles-mêmes que nous glanons ici
et là, c'est Dominique C. qui a le mot de la fin à propos de la burqa
(104C36): "L’attirail
de la loi des rats (Rév
d'Arès xix/24), empiétant sur la liberté, ne pourrait
qu’ajouter le sentiment pénible de contrainte supplémentaire au
mal-être existant"
|
26jan10 104C38
"Toutes
les peurs convergent, elles-mêmes interdépendantes, pour former un
frein général au(x) changements(s) source(s) des saluts personnels et
du salut général" (Votre réponse au commentaire 104C30). C’est la
pensée qui manquait à ma réflexion tournée vers votre entrée depuis
quelques jours. Oui, toutes les peurs (sauf la crainte de Dieu
(Deutéronome 10/12), "la peur de perdre son âme en faisant le
mal" (Votre réponse au commentaire 104C30) convergent vers
l’inchangement.
Toutes
nos peurs s’associent pour constituer notre inertie qui participe à
"l’inertie" générale de "la vérité du monde" qui s’oppose à la
dynamique recréatrice de "la Vérité
spirituelle" (vous en parlâtes
dans votre entrée 0013).
M’intéressant
beaucoup à la guérison des cœurs et des esprits, j’ai remarqué très
souvent cette interdépendance entre les peurs, mais aussi entre les
peurs et d’autres catalyseurs du péché, comme la souffrance ou la
solitude, et entre les peurs et le péché
comme la violence ou le
mensonge. En conséquence, on ne peut guère séparer "la peur permanente
non perturbante et même confortable" du système, qui est le thème
central de votre entrée, des autres peurs, y compris des peurs
traumatiques qui ont des causes aussi précisément repérables que
certaines phobies. Les peurs interagissent, s’amalgament, se masquent
et se mimétisent les unes les autres, au point que, comme dans les
nœuds d’anguilles, on ne peut plus distinguer ce qui appartient à l’une
de ce qui appartient à l’autre.
Mais
si on
ne peut véritablement les isoler, on peut les traiter ou les aborder de
manières différentes, selon leur nature.
Je vois deux
manières
d’approcher les peurs.
Vous nous livrez la première qui
s’adresse aux
peurs culturelles, comme "la peur de la morale en vigueur, des chefs
et des lois", peut-être aussi comme la peur du jugement d’autrui ; des
peurs que l’on ne perçoit parfois même plus tant elles nous sont
familières, tant elles nous aveuglent. À ces peurs-là nous devons
appliquer la foi et la piété, l’enseignement
du
Père (Rév d’Arès 16/1)
qui instruit et fortifie le pénitent,
qui lui redonne l’intelligence
spirituelle et la force
(Rév d’Arès 7/4, 37/6) de monter sur le Parvis
de Dieu, à la différence de ceux qui, craintifs
se sont dérobés, n’ont
pas pu sortir du monde (Rév d’Arès 2/16). Ces peurs se
traitent par l’intelligence
et le courage,
par un effort sur soi, un dépassement qui
use peu à peu les freins qui nous entravent. Ces peurs étant
universelles, tout le monde est concerné par cette Voie que Dieu
montre (Rév d’Arès 24/3)
et que vous nous ouvrez, vous qui êtes certainement
une des rares personnes à avoir dépassé la peur engendrée par le
système : Homme Michel,
tu as cessé de trembler, tu es consolé et fort
!... De tes craintes Je t'ai consolé (Rév d’Arès 38/1-4).
Et
il y a les autres peurs, personnelles, particularisées, aussi
nombreuses et relatives qu’il existe de manières de ressentir ; des
peurs qui nous viennent de notre histoire ou de l’histoire familiale,
des peurs latentes comme des malaises ou aussi distinctes et violentes
que les réactions phobiques ; des peurs muettes qui se tapissent
longtemps avant de surgir lors de circonstances favorables ou des peurs
tellement présentes et vivantes qu’elles en deviennent obsessionnelles.
Ces peurs protéiformes qui nous divisent ne se traitent pas, ou
rarement, par le sursaut de dépassement ou par la négation, mais plutôt
par l’attention et la considération que l’on doit à la part d’être qui
souffre en nous et qui signale par la peur (ou par tout autre
manifestation hors de propos et de mesure) qu’elle est en peine et
qu’elle a besoin d’être reconnue, accueillie et aimée. Plutôt qu’un
symptôme ou un problème à régler et à éliminer, il vaut mieux voir dans
ces peurs une porte ouverte sur une (ou des) part(s) de soi qui
attendent en fait de venir au monde, de naître ou de renaître pour se
fondre dans l’unité individuelle. Une fois la part souffrante reconnue
et accueillie (ce peut être l’enfant mal consolé ou mal compris ou
méjugé, ce peut être le jeune adulte repoussé, trahi, en échec, ce
peut-être le père ou la mère se reprochant ceci ou de cela et tant de
milliers d’autres situations possibles que l’on n’a pas pu assumer en
gardant son intégrité…) la peur et le problème disparaissent
d’eux-mêmes. En fait, ces peurs se traitent avec l’intelligence et l’amour que
l’on se doit comme on les doit à autrui. Et il y a là-aussi
un effet de consolation.
Pour
moi ces deux
manières d’agir sur nos peurs s’associent dans une dynamique où la
première englobe ou sustente la seconde qui complète, si besoin est, la
première. En d’autres termes, la pénitence
est la Voie
royale par
laquelle l’homme du
temps qui vient (Rév d’Arès 30/13) peut transformer
jusqu’à sa nature profonde. Avec la reconstruction de l’Image et
Ressemblance du Créateur (Genèse
1/27) en
lui et de la vertu, les scories du péché, les peurs,
les souffrances, la tristesses se dispersent de façon naturelle, et
lorsque
des situations propices à renvoyer aux fragilités passées se
représentent, elles trouvent alors non pas une faiblesse (Rév d’Arès
23/3) mais une force. Dans le cours de cette pénitence où nous tamisons
le sable (Rév d'Arès 24/4) de notre vie pour retrouver la Vie (24/5),
on peut
tomber sur un agrégat durci, une rose des sables, qu’il convient de
considérer avec une attention spéciale, avec délicatesse, amour et
vérité. Pour les pénitents,
c’est un épisode particulier, parfois
nécessaire, de la pénitence.
Pour
les
hommes et les femmes du monde il s’agit de tout autre chose ; cette
dynamique n’existe pas, car le soin qu’ils peuvent prendre de leur
équilibre en cherchant à traiter leurs peurs (et bien d’autres aspects
de leurs faiblesses
de pécheurs (Rév d’Arès
23/3) débouche trop peu
souvent sur la pénitence
par intuition. Ils cherchent juste à vivre
mieux, ce qu’ils peuvent réussir, mais ils n’ont aucune intention de se
changer, encore moins de changer
le monde,
d’où une quête de mieux être
qui peut parfois s’avérer frustrante. S’intéresser aux roses des sables
pour se sentir mieux, sans tamiser
le sable, se guérir de ses peurs
historiques sans s’engager dans la pénitence
et la moisson
ne sauve pas.
Désidérius
Faber
|
26jan10 104C39
Citation
entrée 104 : "...Je parle ici de la
peur
permanente non perturbante et même confortable, parce qu'elle suit la
normalité du quotidien. Je parle, par exemple, de la peur de la morale
en vigueur, des chefs et des lois.
Cette peur-là, vous ne la
vaincrez pas en vous par la révolte — la révolte n’est qu’imprudence et
violence —, mais par la délivrance intérieure, la sérénité,
la
force, qui vous maintiennent conscient de la mission civilisatrice que
vous confie La Révélation d’Arès et prêt à changer quelque chose dans
le monde quand les occasions s’en présentent."
Je
lis actuellement un livre sur la Thora et l'histoire juive. Ce livre
dit que si les juifs ont errés 40 ans dans le désert c'est que Moïse
attendait que naisse et grandisse une nouvelle génération qui n'avait
pas connu l'esclavage car les hébreux qui connurent l'esclavage
n'étaient pas prêts mentalement et spirituellement à suivre la loi
divine, conditionnés par leur éducation de quatres siècles
d'esclavagisme.
Je me dis qu'il en est de même pour notre
génération avec le système actuel, mentalement, spirituellement nous ne
voyons pas encore les possibilités créatives du pénitent
et de la Force [qui le
soutient] (Rév d'Arès
37/03) pour changer
progressivement le monde. Notre génération
est esclave de son temps. Nous sommes esclaves de notre temps, mais par
le réveil de nos âmes
dans la pénitence
et dans la moisson
nous donnerons
naissance à une nouvelle génération qui concrétisera notre aspiration
au bien sur terre. Ils recréeront Éden car nous leur aurons montré
le chemin (la Voie, Rèv. D'Ares 24/03),
même si nous sommes imparfait. Ils
comprendront et agiront mieux que nous.
Avant, j'étais
pressé de convaincre les gens que j'arrêtais dans la rue pour leur
annoncer La Révélation
d'Arès.
Maintenant, je gagne en sérénité en
vivant ce verset 24/03 de La
Révélation d'Arès: Non pas un (seul]
homme
montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie,
mais beaucoup
d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont
les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le
Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donné une fois, l’Oasis."
Merci, prophète,
pour vos éclairages sur ce que nous demande cette Parole. Votre enseignement
est libérateur, salutaire pour nos âmes
quand elles
veulent bien se donner la peine de comprendre, d'entendre.
Stéphanie
|
Réponse
:
Ce n'est pas votre livre sur la Thora, mais la Bible
elle-même qui dit que "Moïse
attendait que naisse et grandisse une nouvelle génération qui n'avait
pas connu l'esclavage".
La
raison principale de ce long errement dans le Sinaï, dans l'attente
qu'une nouvelle génération née dans le désert sous les tentes aît pu
achever l'exode du peuple hébreu vers les
terres où coulent le lait et
le miel,
n'est pas, à mes yeux, le fait que les Hébreux "qui connurent
l'esclavage
n'étaient pas prêts mentalement et spirituellement à suivre la loi
divine". L'esclavage dont les Hébreux étaient sortis avait certes été
source de certains abrutissement, manque d'intelligence et humeur
rétive, qui les rendaient répétitivement méfiants à l'égard de Moïse,
mais si cette nature grossière avait favorisé la raison principale,
elle n'était pas cette raison principale.
La
raison principale était que "tous ces hommes qui ont vu Ma Gloire, dit
Dieu (Nombres 14/22), et les preuves que j'ai produites en Égypte (les
dix plaies d'Egypte) et au désert (passage de la mer à pied sec, la
manne, etc.), ces hommes qui m'ont déjà mis dix fois à l'épreuve sans
obéir à Ma Voix, ne verront pas le pays que J'ai promis à leurs père."
Et Dieu, comme exaspéré, ajoute un peu plus loin: "Jusqu'à quand cette
communauté (humaine) perverse murmurera contre Moi ?" (Nombres 14/24).
La
raison est donc, simplement, que les Hébreux de la première génération
avaient bien compris, mais n'avaient tout simplement pas voulu suivre
l'Appel que le Créateur leur avait fait, tout comme Adam, le lointain
ancêtre, n'avait pas voulu suivre le plan de bonheur que lui avait
proposé le Créateur (Rév
d'Arès 2/1-5).
La raison était à l'époque comme
elle est aujourd'hui un clash, un désaccord violent, entre la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4) et
la volonté de l'homme, entre le Choix du père et le choix de l'homme,
entre l'Idée que le Père se fait du bonheur et l'idée que s'en fait
l'homme, entre la Vérité
absolue du Créateur et la vérité relative de la créature.
Ceci
dit, il est vrai que l'état social et psychologique dans lequel l'homme
vit depuis des millénaires n'aide pas celui-ci à voir clair dans la
Parole qu'une de fois de plus le Père adresse à l'humanité en 1974 et
1977 à Arès, mais l'homme est quand même partout sur terre semé (Rév d'Arès 5/1-3, 14/1)
de grain
divin depuis l'origine. C'est pourquoi, dans Sa Sagesse, le Père ne
nous demande pas de convertir mais de moissonner
un petit reste
d'hommes et de femmes qui ont gardé au fond d'eux ou qui ont la volonté
de réveiller au fond d'eux la capacité de voir la Vérité absolue et
la nécessité de sauver le
monde en le changeant
en bien (Rév d'Arès
28/7).
|
27jan10 104C40
"Le sens
général de La
Révélation d'Arès est bien connu". Il est connu certes,
mais pas compris, mal accompli.
Comme
un livre ne remplace pas un cours, transmis de vive voix mais aussi par
d'autres modes d'expression non verbale de l'enseignant, je me sers de
votre blog comme d'un télé-enseignement qui me permet justement de
corriger de nombreux malentendus, afin de mieux accomplir ce que je
lis.
Cependant j'avoue que je peine à vous suivre dans les
trois idées que je vois développées dans le paragraphe sur le Fond des Fonds:
"Mais
c'est par le Fond des
Fonds, le non-dit, que les pénitents acquièrent l'Œil (Rév d'Arès xxxiv/6)
[...] mais attention, l’homme bon, image
du Sublime (Genèse1/7)
se lassera du bien s’il ne le sublime pas, s’il n’y introduit pas les
couleurs, qualités et forces, qui donnent à l’Univers cette sublimité,
cette Sainteté, que le Père l'invite à partager [...] Le Fond des Fonds
attire son attention (du pénitent)
sur des remous et des ombres, qui ne sont pas le mal, mais de dangereux
catalyseurs du mal."
Dans les annotations vous explicitez le
verset (Rév d'Arès
xxxiv/6): Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds,
dans les termes suivants : "L'Absolu, l'infini, comme essence et
capacité de Dieu, devenues inconcevables pour l'intelligence humaine
réduite à une très courte vue par sa science, celle des phénomènes
immédiats." (Ed.1989) "Les grandes Vérité et Forces essentielles et
primordiales" (Ed.2009).
Je retiens donc que
le Fond des Fonds
qui
est l'essence même du Créateur permet de trouver l'intelligence
spirituelle, l'Œil du
dedans, qui parvient à déceler en lui et autour de lui les
refuges de la Bête.
L'Œil,
c'est le non-dit, qu'exprime Père ou le prophète et que comprend le pénitent quand il
coupe la tête intellectuelle, lève les yeux de ses feuilles de notes et
saisit le Souffle
de Vie qui
passe. L'éthique, c'est une prison morale qui empêche l'homme
de vivre sa nature d'homme bon,
aimant et libre.
Le pénitent
s'efforce
non seulement d'être bon,
mais doit acquérir la Vertu,
être parfait comme le
Père est parfait, vivre un état absolu, comme une femme
qui est ou n'est pas enceinte et pas seulement un peu...
Jusque
là ça va, à peu près.
Condition nécessaire mais pas
suffisante! Étape suivante: il doit sublimer cet état au risque de s'en
lasser ?
Le Fond
des Fonds, l'Œil, l'Absolu, sublimer tout cela: Là, je
coule à fond !
Marc V.
|
Réponse
:
Vous faites à la fois la demande et la réponse. Vous avez
très bien trouvé comment sublimer la lettre par l'esprit.
À la
place de "Jusque là ça va, à peu près", vous auriez dû écrire: "Ça va,
j'ai compris ce que vous vouliez dire."
Quand je dis:
"...mais
attention, l’homme bon, image du Sublime
(Genèse1/7) se lassera du bien s’il ne
le sublime pas, s’il
n’y
introduit pas les couleurs, qualités et forces, qui donnent à l’Univers
cette sublimité, cette Sainteté, que le Père
l'invite à partager (Rév
d’Arès 12/4)," je parle à celui qui pense que la pénitence
peut se contenter sans risques de se lasser (ou de tomber dans la
formalisme, la religion, etc., un des risques de la lassitude)
d'acquérir la bonté,
image du Sublime,
comme valeur morale ou éthique. Celui-là se contente de la "lettre", ce
qui est en effet suffisant (c'est le cas des athées qui sont des hommes
bons et qui ont une âme sans le savoir), mais cela risque la lassitude,
donc le retour de la Bête,
tant que "l'esprit" n'est pas acquis. "L'esprit" est la vraie source de
vie,
pour employer l'opposition théologique de "la lettre" à "l'esprit",
deux mots que je préfère ne pas utiliser, étant donné leur triste
exploitation par le théologien qui, quel qu'il soit et à quelle
qu'époque que ce soit, croit toujours détenir la vérité salvatrice
définitive, alors qu'il ne détient que la "lettre." La Vie idéale se fera
dans "le silence des espaces infinis", comme disait Pascal. Je me tais
donc.
|
27jan10 104C41
On croit
avoir tout passé en revue, tout épuisé de ce qu'il faut dire et accomplir de La Révélation d'Arès,
mais vous trouvez toujours quelque chose de neuf.
Au départ
d'une entrée, comme la 104 que voici, on se dit: Frère Michel parle de
la peur comme obscurité
dans l'âme
parce qu'il a parlé de tout et ne sait plus comment réactiver la foi
arésienne. Ce n'est qu'une manière indirecte de revenir aux choses
essentielles dont il a déjà parlé.
Mais en quelques jours on
s'aperçoit que non. On s'aperçoit qu'une certaine peur peut être un
obstacle vrai,
auquel on ne pense pas, sur le chemin du salut de l'individu
et du monde.
Un point important...
dont on ne sait pas trop quand même où se situe sa pertinence.
La
peur, après tout, est un système d'alarme naturel et très utile dans
l'organisme humain, mais vous, vous dites:
1. Oui,
quand c'est un système d'alarme naturel et très utile, par exemple si
un loup — un fanatique anti-spirituel, anti secte — surgit au coin du
bois et vous menace sur le moment de ses crocs — de ses calomnies qui
nous ont fait tellement de mal.
2. Non, s'il s'agit d'une
peur
qu'on confond avec le respect de choses, d'hommes, d'organismes, qu'on
croit à rort aussi nécessaires que le manger et le domir, mais dont on
ne voit plus qu'ils obstruent les sentiers
du salut
et de la sublimité, qu'on ne peut parcourir qu'avec des jambes animées
des nerfs et des muscles de la pénitence.
On
croit hygiénique, en somme normal et recommandé, de les craindre comme
on craint la grippe ou le choléra ; on en voit pas qu'ils ne
nous
menacent pas que de mort physique ou sociale — j'ai vu que vous usiez
volontiers du terme "mort sociale" — mais qu'ils nous empêchent
d'évoluer vers la reconquête de l'image
et
ressemblance du Créateur qui, Lui, n'a ni code moral,
ni pouvoir,ni loi au-dessus de lui.
Mais pour moi il y un
problème :
Ce n'est pas la compréhension du principe que je
viens discuter ici, mais son inéluctabilité, si vous permettez ce mot.
Le
pouvoir est violence. N'est-il pas normal de le craindre ?
Une
violence n'est-elle pas inéluctablement crainte ? N'est pas
une peur inévitable ?
Serge-Pol S.
|
Réponse
:
Oui, la peur
dont je parle est la peur
des codes moraux, pouvoirs et lois terrestres, qu'on croit,comme vous
dites, "aussi nécessaires que le manger et le dormir", mais qui ne le
sont pas, qui en fait voilent ou cachent la Lumière dont nous
avons besoin pour retrouver les
sentiers vers les Hauteurs, vers l'état sublime qui fut
celui de l'homme
sorti de l'ombre sur
laquelle il couchait (Rév d'Arès vii/2) pour entrer dans la Bouche du
Créateur et y acquérir sa Parole
(vii/5-6), c'est-à-dire la possession accomplie de la Vérité absolue,
source de bonheur et d'immortalité absolus.
Les
hommes les plus croyants se font une idée démoniaque de beaucoup de
maux, mais pas des codes moraux, des pouvoirs et des lois de la terre.
Qu'ils ont tort ! Qu'est-ce que le pouvoir et la loi, autrement dit la
politique, d'un pays ? C'est le moyen pour une minorité dominatrice de
faire marcher le troupeau des dominés, que les dominateurs sont souvent
les premiers surpris de voir plus dociles encore que des moutons. C'est
étonnamment l'état de choses le plus banal et le plus partagé. C'est
aussi le mal le plus invisible. Si vous en doutez, relisez bien La Révélation d'Arès, qui
revient sans cesse sur les
princes du culte, du
culte de la politique, du culte de la
religion, du culte de
la loi. Mais qui s'adonne à ce culte ?
Le peuple moutonnier, tout le monde, avec une
conviction,
une piété déconcertantes.
Ce culte —
qu'il soit
naturel comme il est naturel à la masse ou qu'il
soit philosophiquement refusé mais nécessaire à la survie — est si
répandu que nul
parmi nous n'échappe nulle part à ses relations avec les pouvoirs,
quelle que soit la résistance que nous leur opposons dans notre esprit
et/ou dans notre cœur, mais rarement dans la pratique, parce que nous
avons peur
des sanctions: amendes, prison, etc.
De là une énorme
difficulté pour en détacher complètement notre âme, mais il nous
faut au moins nous en libérer totalement en esprit. C'est un
préalable auquel beaucoup de
pénitents n'ont pas encore accédé.
La liberté
de notre âme
ne peut pas,
dans cette génération, planer dans la merveille de l'absolu, et c'est
pourquoi Dieu, dans ses grandes patience
et sagesse,
sait que quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour
détacher le petit reste
de pénitents
complètement, c'est-à-dire pratiquement autant que métaphysiquement,
des pouvoirs et des lois qui régissent sa vie sociale quotidienne. Ce
n'est pas intellectuellement facile, parce que le pouvoir n'utilise pas
que les tribunaux qui sont effectivement violence, comme vous dites,
mais il utilise habilement les sciences et se veut très bien informé et
rationnel. C'est dans ce sens, entre autres sens, que Dieu dit que le langage des sciences est
comme l'obscurité, alors que le Père seul est la Lumière (Rév d'Arès
38/5).
La libération n'est donc pas facile intellectuellement et pratiquement,
mais elle est possible spirituellement dès cette génération.
Courage,
vous arriverez à comprendre que cette violence tout en étant réelle,
oui, n'est réelle que comme le mal est réel, c'est-à-dire moins
insurmontable que vous le croyez. Il faut d'abord le vaincre en dedans de vous !
|
27an10 104C42
Voilà
une entrée d'actualité, puisqu'elle cite la loi en préparation pour
interdire la burqa, l'intolérable coupole dont certaines femmes se
couvrent de l'occiput au doigts de pied par mépris du monde dans lequel
elles vivent.
Comment peut-on tolérer ce mépris ?
Ces
femmes se transforment en minarets, dont la construction est interdite
en France (seuls les clochers sont permis). Je suis pour une loi
permettant la construction des minarets sur les mosquées mais
interdisant la burqa sur les femmes.
Je vis dans un quartier
où
certaines femmes portent la burqa.comme un défi permanent au monde dont
elles profitent, puisqu'elles sont assurées sociales et touchent les
allocations familiales dont elles ne défient pas l'argent qui tombent
dans leurs sacs.
Aucune de ces femmes, je parle de celles
que je
connais, ne porte la burqa contrainte et forcée, sinon par la coutume
évidemment. S'il y en a que le mari ou la famille forcent à porter
cette cache — qui leur permet de jouer à cache-cache avec le monde, de
voir sans être vues — elles ne sont sûrement pas nombreuses. Moi, je
n'en connais pas.
Je ne suis pas du tout d'accord avec votre
théorie que la burqa est un signe de foi et de conscience. C'est un
signe de mépris.
Mustapha
|
Réponse
:
Le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa.
Le
sujet est la peur comme obscurité
dans l'âme.
La peur
généralement inconsciente qui
freine ou même dévie notre ascension
vers les Hauteurs
Saintes en plaçant à côté de celles-ci, face à nous, des
hauteurs "sacrées" terrestres qui nous impressionnent assez pour nous
faire souvent confondre les sentiers
qui y mènent.
J'ai
cité comme exemple de cette peur
altératrice la peur des pouvoirs et des lois, sorte
d'évangiles temporels à côté de l'Évangile intemporel. Et j'ai cité
comme exemple la loi en préparation pour interdire le port de la
burqa, vêtement couvrant le visage et le corps, à quelques centaines
de femmes musulmanes en France, non pour discuter de la burqa sur le
fond — vêtement d'esclave, de musulmane stricte, de femme méprisante,
etc ? — mais seulement sous l'angle de la "sécurité" et du
"bien"
général que prétend défendre la loi : "Qui
croira jamais que le voile ou la burqa
de
certaines de nos sœurs humaines... menace notre "sécurité" et notre
"bien" ?"
S'agit-il du "bien" de celles qui portent la burqa
sous la
contrainte de leur milieu, qui exercera de toute façon sa contrainte
autrement, et du "bien" de celle qui veulent porter la burqa qui est
pour elles un signe de la conscience qu'elles ont de leur état de femme
musulmane ? Une telle loi poserait ainsi plus de questions qu'elle n'en
résoudrait.
Lundi
dernier 25 janvier M. Sarkozy à la télévision "a répondu aux questions
des Français". Je ne sais pas s'il a répondu à une question sur la
burqa. Peut-être l'a-t-il fait, mais je n'ai rien trouvé sur le sujet
dans "Sud-Ouest" que je lisais chez mon coiffeur en attendant qu'on me
rafraîchisse les cheveux et la barbe.
Si
on me l''avait
permis, qu'aurais-je sur ce point demandé à M. Sarkozy ?
Ceci :
"M. Sarkozy,
votre parti l'U.M.P. prépare une loi pour interdire le
port de la burqa, vue comme une violence imposée à certaines femmes par
leur religion et/ou par leurs maris ou familles, violence à laquelle la
République répondrait par la violence d'une loi. La
violence contre la
violence n'est jamais qu'une solution piètre, toujours provisoire et
qui ne convainc personne. On ne défend pas la liberté en l'imposant par
la loi. Mais si vous êtes sincèrement peiné par le sort des femmes
"emburqanées",
pourquoi ne pas vous adresser ici même, devant les caméras, avec cœur
et sous
l'élan de vos convictions, aux religions, aux maris et aux famille qui
selon vous imposent la burqa à leurs femmes et à ces femmes elles-mêmes
quand elles
portent la burqa volontiers par une mouvement de conscience qui est
leur droit ? Essayez de convaincre les maris qu'ils sont des
tortionnaires et les femmes qui veulent la burqa qu'elles cèdent à une
conviction illusoire. Tout
le monde respectera votre effort pour exposer vos propres convictions
et en discuter. Le dialogue, oui, M. le Président, mais une
loi ? Non !"
Le sujet de mon entrée #104
n'est pas la burqa, mais la peur et si je pense, par exemple, qu'on
devrait avoir peur d'une loi interdisant la burqa, c'est parce que je
suis sûr qu'une pareille loi
soulèverait plus de questions sur la façon dont le République prétend
défendre la liberté qu'elle n'en résoudrait.
Il
est raisonnable de cesser d'avoir peur des pouvoirs et des lois, parce
que c'est une peur qui se transforme en respect de ces
pouvoirs et
lois et qui empêche la conscience d'envisager l'idée de leur
suppression et qui empêche donc d'entamer dans la conscience dès
maintenant la procédure de leur
suppression, qui de toute façon sera lente.
Les pouvoirs et
les lois ont cela de très pernicieux qu'ils se présentent comme
nécessaires à la vie, alors que c'est l'amour,
le pardon,
la paix,
la liberté
absolue et l'intelligence
spirituelle qui sont nécessaires à la vie. On est là placé face à une
contradiction radicale, parce que jamais les pouvoirs et les lois ne
procèdent par amour, pardon, paix, liberté absolue, intelligence
spirituelle. Ils procèdent d'une façon tout à fait contraire.
Le
double respect de la Parole de Dieu et de la parole des pouvoirs et des
lois ne peut que produire des cœurs incertains ou même angoissés,
certes avides de vivre
au sens que la Parole donne à vie : Vie (Rév d'Arès 24/3-5),
mais angoissés parce qu'ils ne savent jamais vraiment comment
il faut vivre. Ils
se positionnent en conscience contre l'ordre pécheur et mortel
du monde et ils veulent aller plus loin, mais ils ont peur en pratique
de prendre
la Voie
directe, les sentiers
directs vers les
Hauteurs Saintes et
ils piétinent sur place ou avancent trop lentement, entravés et
retardés par des lois humaines.
C'est
pourquoi je dis que la première étape de sagesse est de surmonter cette
peur-là, l'espèce de peur-respect qu'on a des codes moraux, des
pouvoirs et des lois.
|
28jan10 104C43
Je
réagis à votre article sur "la peur comme obscurité de l'âme", ne
l'ayant lu qu'une fois, et sans avoir pris le temps de lire les
nombreux commentaires déjà publiés, ce qui est assez irrespectueux,
mais je vais malgré tout ne parler de ce que cette première lecture
fait résonner en moi.
D'abord cette expression prise au
Livre : "Le frère est large et haut comme l'aigle", (ce qui implique
bien des dépassements).
Aussi, cette autre constatation : ce
qui était préché publiquement récemment, qu'il fallait devenir "libre
de tous préjugés", bien que cela soit une direction de certitude,
n'était ni complet, ni suffisant. Car faut-il acquérir la
liberté absolue pour devenir libre de tous préjugés, ou bien, faut-il
travailler à devenir libre de tous préjugés pour avancer dans la voie
de la liberté absolue ? Peut-être peut-on se poser le même type de
question pour résoudre le problème de la peur et des peurs.
La
vie (humaine) a encore de belles conquêtes à envisager pour le futur.
Cela aussi est une espérance.
Désolé pour la briéveté de ce
commentaire, qui manque de développement; peut-être pourrais-je y
ajouter, en guise de florilège, cette petite anecdote, prise au
chaudron de ma réfléxion actuelle : une petite pensée pour l'apôtre
Paul, qui, bien que ces écrits soient des écrits d'homme, donnait,
m'a-t-il semblé, dans l'épître aux galates (qui sont des gaulois), une
bonne définition de la foi, qu'il concevait comme créatrice, ce qui
ferait la preuve qu'il n'a pas seulement envisagé la foi (en Christ /
vous nous avez enseigné que l'église est devenue paulinienne)
uniquement comme 'une foi de croyance qui sauve'.
Là aussi,
tout dépend des mots que l'on utilise, du sens qu'on leur donne, et du
sens que les autres en perçoivent.
En fait, encore et
toujours une question d'amour.
Avec cette autre pensée :
Nous avons le devoir d'aimer tout humain, mais je ne crois pas que
l'homme puisse vraiment évoluer sans être lui-même aimé.
Merci
pour votre article.
Guy P.
|
28jan10 104C44
Ô
prophète de Dieu ! Vous écrivez : "Qu'est-ce que le pouvoir et
la loi,
autrement la politique, d'un pays ? C'est le moyen pour une
minorité
dominatrice de faire marcher le troupeau des dominés, que les
dominateurs sont souvent les premiers surpris de voir plus dociles
encore que des moutons. C'est étonnamment l'état de choses le plus
banal et la plus partagé. C'est aussi le mal le plus invisible."
Y
en a-t-il encore pour s’étonner que vous soyez redouté et enterré
médiatiquement ?
Vous avez toujours enseigné
cela, mais on peut constater que votre façon de vous exprimer sur ces
sujets est devenue plus directe, plus manifeste, plus efficace.
J’avais
été un peu étonné de votre bel optimisme quand vous écriviez dans ce
blog en novembre 2008 :
"M. Obama est un
politicien, avec sans aucun doute tous les défauts d'un politicien, et
La Révélation d'Arès enseigne que l'ultime changement du monde ne se
fera pas plus par la religion, le roi blanc, que par la politique, le
roi noir, mais aucun homme n'est complètement
bon ni complètement mauvais, sinon le Père désespérerait de son Enfant
(Rév d'Arès 13/5).
Or, il semble, pour les USA
et pour le monde si dépendant de cette grande puissance, que
M. Obama
soit plutôt du côté bon.
Le Père a sûrement
donné sa bénédiction à une aussi providentielle élection0160!"
Mais
après tout, c’était bien normal, car vous êtes l’homme de l’espérance
par excellence.
Malheureusement, au regard de ce
que nous constatons aujourd’hui, et sans vouloir parler politique, on
ne peut que déchanter, en tout cas pour ceux qui avaient chanté… Je ne
dis pas que M. Obama est un méchant, je dis simplement que
c’est
un politique et finalement, à peu près rien qu’un politique, dans sa
façon de faire de la politique…
Y en aura-t-il
encore pour placer leur espérance dans la politique autrement que pour
en tirer profit pour eux-mêmes ?
Pour ma part,
c’est bien La
Révélation d’Arès et son prophète
— personne
d’autre —
qui m’en ont définitivement vacciné. Mais il est malheureusement plus
difficile de devenir un homme bon que de comprendre qu’il n’y a rien à
espérer de la politique.
Et cela, à ma
connaissance, personne d’autre que vous ne l’enseigne.
Patrick
from Paname
|
Réponse
:
Il y a tout juste un an que M. Obama est aux commandes aux
USA. La politique intérieure et extérieure qu'il a héritée de George W.
Bush était catastrophique. Il s'en sort bien. L'extension de la
protection sociales aux USA est un progrès considérable. Cette nuit,
dans son discours de l'Union devant le Parlement US, il a mis l'accent
sur le lutte contre le chômage en 2010 et il a lancé contre les banques
en général et Wall Street en particulier des accusations qui montre que
cet homme n'a pas peur des puissances de l'argent.
Ce qu'on
appelle son échec au Massachusets n'est pas son échec, c'est l'échec
personnel du candidat démocrate du Massachusets qui se proposait comme
successeur d'Edward Kennedy. Il s'est trouvé que le candidat
républicain local était plus prometteur comme gestionnaire. Mais la
presse a décidé du scénario "échec d'Obama", sujet qui se vend mieux
qu'échec du candidats du Massachusets dont tout le monde se fiche. La
presse, ne l'oublions jamais, est une marchandise,une entreprise de
spectacle.
Ceci dit, M. Obama est
un politicien, élu grâce à l'appui d'un parti politique auquel il doit
plus ou moins accordé quelques faveurs politiciennes. Sa position ne
doit pas être confortable.
Il faut attendre les quatre ans
de son mandat pour savoir vraiment ce qu'il vaut.
Cela, de
toute façon, ne me réconcilie pas avec la politique, mais je pourrais
bien saluer en M. Obama un bon gestionnaire s'il continue
comme ça.
|
28jan10 104C45
Puisque
votre entrée me semble surtout parler de la conscience intérieure, de
son
vécu, je témoigne que la foi et la prière m'aident tous les jours à
lutter contre la peur, qui parfois est une angoisse qui
serre le ventre, bloque ma respiration... ce qui ne
m'empêche pas de m'en remettre pour repartir. Avoir une vie
audacieuse (à ma petite échelle) me serait impossible sans la foi et la
prière,
chaque jour et au cœur de la nuit, qui me font traverser des voiles de
peur
que ma pénitence
dissout lentement.
Car la peur
du système n'est pas seulement la peur des tribunaux et les peurs que
la politique et la science réactivent en nous en profondeur — comme
vous le dites en répondant en 104C41 —, c'est aussi la peur
de perdre les matelas bien agréables et concrets que le
système fournit à tout instant à nombre d'entre nous contre
le chaos, la faim, la solitude, etc, à travers en premier lieu, un
travail
bien reconnu et une position sociale confortable.
Et
vous, prophète, êtes un exemple de lutte contre la peur dans l'action
concrète,
dès le premier contact avec Jésus en janvier 1974. Vous avez choisi de porter
la Parole
de Dieu, plutôt que de vous taire comme de nombreux appelés
qui ont refusé leur mission [Rév
d'Arès 2/16-19]. Je crois que vous racontez
quelque part que, après une brêve période d'indécision,
c'est plutôt votre raison qui vous a fait accepter cette
mission. Exemple magnifique de combat de la raison et de la foi contre
la peur. Et plus encore que raison et foi, vous le dites
bien dans cette entrée du blog, la lutte pénitente contre la
peur est un retour du Fond
des Fonds en nous, retour qui
peut être activé par la prière.
La lutte contre
la peur engage plus que notre raison, tout comme l'amour et le pardon.
Elle est un armement de base pour tout créateur d'un monde nouveau,
hors du
système de la politique et de la religion, comme vous l'êtes par votre
mission
prophétique. Cette création demande un travail acharné, avec douceur et
humilité.
Elle peut recevoir alors le Souffle
de Dieu, produire l'action créatrice
en nous et autour de nous. Et une fois la création partagée avec
d'autres,
commencée dans l'esprit du prochain même à l'état embryonnaire, cette
création
nous fait renaître par rétroaction et étouffe notre peur.
La
grande force du système d'Adam n'est pas seulement d'être un pouvoir et
une habitude de pensée; c'est aussi une créativité en
marche, une action qui propose au semi-vide de nos vies des
stimulations continues et variées d'années en
années (La
porte poursuit la porte; elles tournent, Le Livre XIII.1).
Seul notre travail
de pénitent
aura la force de proposer une créativité alternative, réellement
libératrice de nos peurs intellectuelles parce que nous aurons produit
concrètement du neuf !
Mais il me reste, à titre
personnel, bien du chemin à faire, car le piège que j'ai
rencontré est que tout projet créateur et concret se fait dans le
temps, alors
que sa conception peut être le fruit d'une pénitence qui a
poussé notre conscience
à un certain niveau de lucidité et de courage... qui n'était que
temporaire !
Alors, quand ce niveau est perdu et que le projet devient plus grand
que
nos capacités affaiblies, notre courage menace de se briser contre un
mur.
Ainsi, prière et travail sont mes deux
principales armes contre la peur, mon ennemie intime qui
recule au fil des années. Mais aussi, l'humilité est ma troisième
arme, pour savoir reconnaître que dans ma peur, il y a parfois une
forme
de sagesse — c'est-à-dire de patience
dans le changement
de moi-même et
du monde — sagesse qu'il faut savoir écouter.
Patrick
JoursDeGris
|
28jan10
104C46
[Je signale une]
vidéo
document : "Un honneur derrière la Burqa…"
http://www.islamhouse.com/p/264573
Elles
disent notamment: "J'aime
tous les gens, même ceux qui m'insultent...
Moi, je suis
une vraie, vraie, vraie féministe...
Je ne suis pas en prison, je suis protégée, je ne me suis jamais
sentie aussi libre....
C'est un choix, on s'est pas pliées
aux règles de la société..."
Je dois le respect absolu au choix de ces femmes qui échappent à nos
explications/catégorisations, mais se sont réfugiées derrière le voile
pour échapper au moins un temps au machisme ultra banalisé et
omniprésent dans la plupart des regards "d'hommes".
N'étant pas dans leur corps, je ne peux que respecter leur décision,
sans l'apprécier.
Le
rejet, la fermeture, la domination des préjugés installent la peur des
deux côtés et recouvrent d'un voile autrement redoutable la
ressemblance humaine profonde.
Ces
témoignages,
qui ne doivent surtout pas occulter les situations forcées, permettent
à chacun(e) de mieux mesurer les difficultés, et surtout de bien
comprendre qu'aucune loi ne changera le cœur et donc les pratiques des
hommes, tout au plus l'interdit crée-t-il ses violations.
Tout repose dans la réalité de l'ouverture que chacun(e) consent ou non
à l'autre, quel que soit son "voile".
Laurent
C.
|
Réponse
:
Le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa.
Je
publie votre commentaire, parce que, d'une part, il propose un document
qui peut intéresser certains et, d'autre part, il utilise l'image de la
burqa pour méditer, bien au delà de cet objet, sur "le
rejet, la fermeture, la domination des préjugés qui installent la peur
des
deux côtés et recouvrent d'un voile autrement redoutable la
ressemblance humaine profonde."
Mais votre commentaire est
le dernier sur la burqa que je publie.
J'aurais aimé publier
la suite de votre commentaire citant Tocqueville, qui parfois a
envisagé les choses sous un angle proche du nôtre, mais il est
malheureusement trop long. Je suis en voyage, je poste les commentaires
depuis mon portable, bref, je n'ai pas mes aises pour poster ce
commentaire complet et les belles images qui l'accompagnant.
|
28jan10 104C47
Là je suis
bluffée !
Je pensais comme Janine [104C25] que "ce thème: la peur,
ne provoquerait pas beaucoup de commentaires," n'ayant apparemment que
peu de rapports directs avec la pénitence,
mais non seulement il en provoque, mais il en provoque de très
intéressants
et surtout il vous
permet dans vos réponse de développer le sujet de façon presque plus
intéressante que l'entrée 104 elle-même.
Un grand merci. Le
thème de la peur nous permet de constater que vous ne parlez jamais
pour le plaisir de parler, mais que vous abordez des sujets que vous
avez vous-même, c'est évident, longuement creusés au fond de vous.
Ce
sont des sujets difficiles comme celui-là : la peur du pouvoir et de la
loi, qui forceront ceux qui ne vous aiment pas et qui quelquefois même
vous combattent à reconnaître que, qu'on soit ou non d'accord avec
vous, vous n'êtes pas un gourou sentencieux qui se paie de mots et
d'idées ronflantes et creuses. Vous êtes quelqu'un qui a réellement
vécu quelque chose qui a bouleversé sa vie, quelque chose de très
profond qu'il veut partager avec ses frères humains.
Nous
avons échangé quelques mots dans la cour de la Maison de Sainte Parole
à Arès en 2007 et à ma question concernant l'entrée dans l'exèdre
[antichambre de la salle des théophanies] au fond d'un renfoncement qui
ne sert à rien et qui enlève l'harmonie de l'ensemble, vous m'avez
répondu: "On nous a obligés à faire ce porche qui met la porte en
retrait, parce que notre plan comportait 4,5 m2 de trop que la
loi du COS [coefficient d'ocupation de sols] ne le permettait et qu'il
fallait que nous mettions cette petite surface au-dehors." Je vous
revois ajoutant, d'un air attristé: "Comme si cela pouvait gêner qui
que ce soit dans la population d'Arès derrière nos murs ?"
La
fonctionnaire que je suis est bien d'accord avec vous: Nous sommes,
agents de l'État, contraints de faire respecter beaucoup de lois
inutiles ou idiotes et qui font obstacle au bon sens et à la création.
La politique a fini par interdire au pays de créer et fonctionner avec
bon sens et beauté. Mais
si les politiques ne font plus de lois, ils n'existent plus... Alors,
ils ne savent plus quoi inventer.
Dans cette circonstance du
COS défier la loi, dont vous n'avez pas peur, ne vous aurait servi à
rien, puisque la parade de vos adversaires aurait été simple et
radicale: On vous aurait tout simplement refusé le permis de construire.
Pour
agrandir et embellir les saints lieux d'Arès — mes compliments pour le
résultat, on m'a dit que c'est encore plus beau après la deuxième étape
de travaux —, vous avez donc cédé raisonnablement à la loi pour cette
fois, mais l'ordre établi sait qu'au fond de vous vous n'avez pas peur
de lui, ni de sa loi, et c'est pourquoi il s'efforce de vous
discréditer... par le silence intégral (aucun droit d'accès aux radios
et télévisions d'État), par la critique (mivilude), par le soutien des
organismes qui s'opposent à La
Révélation d'Arès, etc.
Cela démontre que
l'ordre établi a une certaine idée de votre influence. S'il avait le
pouvoir de vous interdire ce blog sur l'internet, il le ferait. Je
trouve que cela vous honore, bien qu'il y en ait qui trouvent qu'il
faudrait une loi pour interdire le mouvement des Pèlerins d'Arès comme
ils réclament une loi pour interdire la burqa.
Au fond il y a toujours une
croix pour
crucifier
les défenseurs de la conscience libre et de la Vérité.
Merci
pour la courage que vous avez d'exprimer, toujours avec mesure, paix et amour, votre façon
de voir la société et son chemin vers un monde changé.
Juliette
|
28jan10 104C48
La
peur peut être une compagne de route.
Vous aviez ainsi
qualifié la souffrance que peut traverser le pèlerin avant qu'il ne
trouve la joie (lors de votre enseignement donné à Paris).
Par
exemple, la peur que j'éprouve maintenant d'écrire ce commentaire, la
peur d'être hors sujet, la peur d'être inutile dans mes propos — la
vieille peur des bancs de l'école.
[À
propos de ces peurs-là vous dites:] "Mais ces peurs-là tracassent assez
le pénitent
pour ne jamais être inconscientes." Seraient-ce ces peurs qui
empêchèrent maints prophètes de monter sur Son Parvis ?
Traverser
ce premier bastion des peurs conscientes pour enfin pouvoir se
confronter à celles plus inconscientes et "confortables" et grâce à
l'humilité de la pénitence
conquérir la liberté toute intérieure de l'homme redevenu bon, faisant
de lui le vrai héros,
celui qui se voit.
Tu
es le maitre des héros, tu les appelles,
Les héros
quittent la
fête des
morts (Rev. d'Arès xxxv/4,5)
Avec une sœur nous
avons relu votre entrée — à la première lecture j'avais du mal à saisir
— et avec son attention qui s'arrêtait là où je ne m'arrêtais pas, nous
avons commencé à "deviner" l'étalement de votre pensée, et c'était un
sentiment unique de partage :
"approfondir le bien
qui n'est pas que le contraire du mal mais un monde créé et à créer...
approfondir
le mal et ses catalyseurs : comme la peur de la morale, des lois et des
chef qui est aussi la peur de la morale, des lois et des chefs en
moi... et dans l'autre (Tu
ne seras le chef de personne, Rév d’Arès 16/1) "
Entre
l'autre et soi il y a la peur. Entre Dieu et soi il y a la peur.
L'enfer
c'est les autres," disait Sartre.
Je me rappelle votre
expression de "non-respect humain", formule choc qui combine
courtoisie, amour de l'autre — dans son image de Dieu — et
absence de compromis avec la vérité, tout cela bien sûr dans la mesure ;
c'est un mélange qui peut rester longtemps détonnant, cacophonique,
avant d'entendre en soi la douce mélodie du juste accord.
Merci,
frère Michel, pour votre inlassable enseignement.
Qu'on
me pardonne de paraphraser ; c'est pour entendre l'écho de mon faible lumignon.
Carole
|
28jan10 104C49
Vous
nous dites que concernant la burqa "Dominique C. aura le mot de la fin
[104C37]" et effectivement on peut rendre hommage à l'intelligence de
son commentaire, mais j'éprouve le besoin d'exprimer mon ressenti face
à votre réponse au journal (?) disant que vous porteriez la burqa si
une loi était votée .
Je regrette que Maryse (que je ne
connais absolument pas) se soit laissée emporter dans des affirmations
qui tournent à l'irrespect envers le prophète
et je vous
prie de nous pardonner, mais je tiens à vous dire que moi aussi, j'ai
ressentie une telle colère en vous lisant que je permets avec audace de
vous dire : "Vous nous avez quelque peu poussées dans la pente de la
violence, frère Michel."
Je m'explique, car en aucun cas je
ne voudrais faire douter qui que ce soit de mon absolue certitude que
vous êtes le prophète
véridique — et vous, vous le savez —, mais cela ne signifie pas que,
hormis la transmission de la Parole et son enseignement, je ne
doive pas avoir ma propre réflexion, que mon expérience de vie propre
n'a plus de valeur face à vous et que dans notre peuple balbutiant
poser une question ou s'interroger sur une question devienne un délit
comme à l'armée, sinon rétablissons l'infaillibilité papale et allons
nous coucher.
Vous êtes à l'évidence des plus justes en nous
rappelant qu'aucune loi n'est justifiable pour ce port de la burqa,
j'en conviens sans hésitation, tant pour la liberté d'expression, non
négiociable avec aucun pouvoir, que pour "la liberté d'être" tout court.
Mais
en vous solidarisant objectivement avec "vos sœurs musulmanes," en vous
mettant publiquement dans cette cage de tissu, vous me peinez
profondément et me blessez au ventre .
D'abord parce pour
que votre action soit utile il faudrait qu'à la caisse du supermarché
vous ôtiez vos gants et votre masque pour qu'on comprenne bien que vous
êtes un homme et, de plus, Michel Potay. Je ne suis pas sûre que vous
ayez la possibilité de faire ainsi une mission fructueuse auprès de la
pauvre caissière qui n'aura pas le temps de chercher vos raisons ni de
la file d'attente derrière vous.
Mais gageons que vous ayiez
le temps de défendre la "liberté d'expression", que l'affaire devienne
publique et vous donne quelque audience médiatique.
Que vous
le vouliez ou non, en temps que guide spirituel du mouvement des
pèlerins d'Arès vous savez très bien que votre action serait
interprétée en raccourci comme un encouragement et une prise de
position politique et non dans la hauteur spirituelle que vous lui
donnez, vous.
Nous serions tous supposés vous suivre, car
vous n'êtes pas un frère lambda qui peut se permettre isolément un coup
d'éclat hasardeux. Or, je ne vois pas dans cette action la même
dimension incontestable que pour ceux qui ont porté l'étoile jaune en
solidarité avec les juifs qui eux n'avaient eu que le malheur de naitre
juifs et que j'aurais peut être eu le courage de suivre sous
l'occupation.
Enfin, si je reconnais bien là votre habitude
et votre courage chevaleresque qui se porte au secours de femmes mal
comprises et malmenées (je peux en effet témoigner de vos infinies
courtoisie et sollicitude envers les femmes en difficultés), je ne peux
pas croire que vous ne réalisiez pas qu'en soutenant, spirituellement
justement, ces sœurs-là, vous allez enfoncer tout aussi injustement
spirituellement, toutes celles qui se battent et qui meurent pour aussi
défendre la liberté absolue de décider de leur vie, même dans des pays
européens où les femmes ont tout de même depuis un certain temps une
liberté de choix disons... assez fondamentaux.
Je ne veux
pas entrer trop dans l'argumentaire de votre Iranienne sur les
justifications de la burqa, entre autre par la supposée "libido
orientale !"
J'ai été pendant quatre années dans ma
jeunesse l'épouse d'un intellectuel arabe pourtant lui-même libéral et
athée en pays arabe, je pourrais vous écrire un livre sur le poids de
la société extérieure dans notre vie et vous dire le nombre de jeunes
femmes que nous avons du secourir et sauver de la mort de multiples
manières. Il faut le vivre de l'intérieur vraiment.
Si la
libido avait quelque chose à voir dans tout cela, ce serait parce que
la sexualité est si réprimée (et non pas sacralisée croyez moi) dans
ces sociétés que, du coup, la frustration en fait un sujet d'obsession .
C'est
une fable, frère Michel, d'ailleurs même en Occident ou la libido
serait donc "supposée occidentale", on a couvert de tissu les femmes
jusqu'aux pieds et cachés leurs cheveux par des coiffes, un peu par
pudeur et décence, mais beaucoup pour les objectiver comme propriété
gardée.
Nous nous sommes dévêtues progressivement, certes
infiniment trop dans l'autre sens, et Dieu vient avec amour nous
rappeler l'impudicité sacrilège, mais Il vient aussi nous rappeler la
domination des hommes dont nous devons nous libérer dans la mesure et
la paix.
À mes yeux, pardonnez moi de vous le dire
sans fard, vous ne servez pas la paix par votre projet d'action
publique, pour juste qu'elle soit spirituellement, car elle sera piégée
socialement et politiquement en raison de son exacerbation médiatique
contemporaine.
Pour le conflit israélo-palestinien vous avez
écrit une très belle entrée sur la souffrance des deux peuples vous
gardant bien de porter l'un des drapeaux, nous devons ici être aussi
compassionnels des deux cotés et cette fois le journal (?) vous a
probablement trouvé en deçà de votre sagesse habituelle.
Craignant
votre passion, car vous êtes bien capable de le faire, il me plait
d'imaginer que la sœur Christiane vous dirait avec son infaillible
intelligence spirituelle: "Mon cher époux, je vous ai posé sur la table
ma trousse à couture. Il y a en ville un marchand de tissu pas
trop cher chez qui vous trouverez l'étoffe que vous souhaitez sans
ruiner notre budget familial, et bien entendu, si en confectionnant
votre burqa vous vous coupez ou piquez les doigts je vous soignerai
fidèlement, mais je ne peux en quoi que ce soit risquer de laisser
penser que je prête main forte aux barbus de tout poil qui un jour,
s'ils venaient à conquérir le pouvoir au delà de leurs contrées
actuelles, enfermeraient de force ma petite fille dans une cage
quelconque, comme si dans son corps il n'y avait pas un esprit et une
âme vivants et capables de le faire vivre en société dans les pas de
Dieu."
Moi aussi, mais comme une sœur, je vous aime, frère
Michel.
Pascale
|
Réponse
:
Vous me donnez une idée que je n'avais pas.
Mon
idée de porter la burqa en signe de solidarité avec celles
de mes
sœurs musulmanes pour lesquelles la burqa est un signe de conscience
n'était absolument pas l'idée de faire un coup médiatique.
Mon
idée se cantonne dans un mouvement de conscience strictement personnel
envers ces sœurs sans aucune intention d'en faire étalage public. En me
solidarisant avec elles physiquement je me soulagerais d'une
insupportable sentiment privé de lâcheté à l'égard d'une loi inique qui
serait votée par le parlement de mon propre pays... en supposant, bien
sûr, que le Conseil Constitutionnel la considère conforme à la
Constitution et aux Droits de l'Homme.
Donc, je vois mon port de la burqa comme de stricte pénitence, privée
donc.
Si
j'envisage d'être arrêté pour port illégal de la burqa, ce n'est pas
par recherche d'un "coup médiatique", mais parce que c'est la
conséquence logique, inévitable de la loi en question. En cela, je me
réfère seulement à Jésus qui savait bien que sa prédication
l'entraînerait tôt ou tard à un conflit majeur avec les pouvoirs juif
et romain et qui envisageait sans nullement la rechercher la fin
logique de sa mission: arrestation, tribunal et condamnation, simple
pronostic logique, que l'église plus tard interpréterait faussement
comme un plan divin décidé dès l'aube des temps pour la rédemption des
pécheurs.
Vous savez que quand Gandhi envisagea sa "marche du
sel", il trouva lui aussi quantité de frères de foi et d'amis pour l'en
dissuader, pour lui expliquer qu'il allait se faire sans le vouloir le
fourrier de "barbus de tous poils" impliqués dans le commerce du sel
et/ou dans les impôts sur le sel. Mais Gandhi, lui, avait l'intention
de faire un coup médiatique — à preuve, les caméras qui suivirent la
marche et la presse présente tout au long de l'opération —. Ce n'est
pas du tout mon cas.
Je n'ai pas déclaré au journal qui m'a
demandé mon avis sur un projet de loi interdisant la burqa, que
j'estime scandaleux, que je me ferais suivre par des photographes et
des journalistes. C'est une initiative qui demeurerait inscrite dans ma
pénitence
strictement personnelle.
Quant
aux retombées négatives que mon arrestation aurait sur l'ensemble de
notre communauté arésienne, je n'y avais pas pensé, c'est vrai, puisque
je n'ai pas l'intention d'en faire un "coup mdiatique", mais d'agir de
façon strictement privée pour le repos de ma conscience. J'ai tellement
l'habitude d'être considéré comme quantité négligeable par les pouvoirs
publics et les media que je pense que la chose resterait complètement
ignorée. Mes sœurs et frères n'en pâtiraient pas...
Néanmoins, la
solidarité fraternelle va m'obliger à y réfléchir. Ce que je ne crains
absolument pas pour moi-même, je me dois peut-être de le craindre pour
vous, qui semblez avoir peur, qui semblez avoir cette peur que
justement j'invite tout le monde à surmonter dans cette entrée 104. Je
suis ma propre conscience, mais je n'ai aucun droit de suivre la vôtre.
Voilà que vous donnez aux choses une tournure que je n'avais pas
envisagée. Voilà qui déplace la question.
|
31jan10 104C50
Depuis le commentaire de Pascale (104C49) la page de commentaires de
l'entrée 104 est devenue muette.
Je
devrais dire "muette depuis le commentaire de Carole (104C46)", parce
que celui de Pascale porte encore sur la burqa, sujet sur lequel vous
aviez déclaré que vous ne répondriez plus. Vous vous parjurez — Je
plaisante.
Apparemment, le sujet de la peur n'inspire plus personne.
Cela
ne m'étonne pas. C'est un sujet insolite dans un cadre spirituel. La
seule peur dont les grands spirituels nous parlent est celle de perdre son âme. La
peur des codes
moraux, des pouvoirs et des lois n'a jamais été un sujet spirituel.
C'est ce que vous diront la politique et la loi, en tout cas.
Jean-Philippe
|
Réponse
:
J'ai
été pendant deux journées et demie sans liaison avec l'Internet. Quand
j'ai pu m'y reconnecter et visiter ma boîte de messagerie
webmaster@freesoulblog.net ce matin, j'y ai trouvé une cinquantaine de
commentaires.
Sauf trois, c'étaient des propos hors sujet ou des commentaires sur la
burqa.
Ce
n'étaient pas des commentaires liant la burqa au sujet de mon entrée
#104, qui est la peur — la peur banale et quasi inconsciente des
pouvoirs et des lois —, mais des commentaires sur la burqa elle-même,
son histoire, sa signification pour certaines populations musulmanes et
les raisons de l'interdire ou de l'autoriser en France.
Or, le sujet de mon entrée #104 n'est pas la burqa.
Le
commentaire de Pascale (104C49) parle de la burqa, en effet, mais si je
l'ai publié le 28 janvier, c'est parce que ce qui me parut marquer ce
commentaire-là ne fut pas la burqa, mais la peur de la commentatrice,
plus précisément sa peur du tort que je pourrais faire à notre
fraternité arésienne, si je portais quelque jour prochain la burqa par
solidarité avec la conscience des sœurs musulmanes qui s'en revêtent
librement. Bref, le commentaire de Pascale me sembla porter sur la
peur. Comment aurais-je trouvé la peur hors de propos ?
Par
ailleurs, vous dites que "la peur est un sujet insolite dans un cadre
spirituel" et que "la peur des codes moraux, des pouvoirs et des lois
n'a jamais été un sujet spirituel." Vous vous trompez. Vous avez mal lu
les prophètes. Rappelez-vous seulement d'Élie, qui surmonta sa peur du
roi Achab et de la reine Jézabel ! Vous confondez les grands
spirituels et la religion. La religion, quand elle n'a pas été
elle-même "pouvoir et loi", a toujours recherché la tolérance ou le
patronage du pouvoir politique et de sa loi et a ainsi, le plus
souvent, cru devoir les craindre et prêcher cette
peur-respect-obéissance à ses fidèles.
|
31jan10 104C51
Je voudrais revenir sur votre dernier blog, notamment sur le Fond des Fonds et
sur les peurs que
nous nous "trimballons".
J'ai
transmis une partie de votre texte à pas mal de mes
correspondants qui, s'il en a conforté quelques uns dans cette
recherche du Fond,
en a
laissé perplexes ou circonspects la grande majorité. Si je viens vous
en parler, c'est que moi aussi je sens que le fond du problème pour changer le monde
réside dans cette
peur d'aller voir cet absolu de Dieu, mais que tous les humains portent
au fond d'eux-mêmes.
Personnellement et sans vouloir me vanter, je sais ce qu'est ce Fond des Fonds,
car justement cette recherche de l'absolu m'a écarté du monde social et
de ceux qui se disent mes amis et la famille aussi — mais là, Jésus
nous a donné une belle leçon lorsqu'il renvoya mère et frères pour se
consacrer à ceux qui l'écoutaient [Luc
8/19-21] —
Et d'ailleurs, Jésus ne vous a-t-il pas dit à Arès qu'il vaut mieux un
ami sévère qui vit selon la Parole, plutôt que des bénis-oui-oui qui
prient et pèchent tout à la fois (de mémoire et en substance) [Rév d'Arès 39/7-8].
Aussi
ne me cassai-je pas trop la tête sur la distance que d'aucuns prenaient
avec moi ; je continue mon petit bonhomme de chemin d'éducateur pour
ceux qui veulent comprendre la Parole.
Cela m'amène à revenir sur
un sujet qui m'a fait prendre mes distances avec l'assemblée de [ville
du Sud] il y a quelques années : c'est justement le travail
sur
soi — La Vérité, c'est
que le monde
doit changer [Rév d'Arès 28/7]... et les hommes qui le
composent
[doivent changer de même] — pour aller au Fond des Fonds que
je proposais, ce
que personne ne comprenait à l'époque, mais [ne comprennent] guère
mieux 20 ans plus tard.
Sans
entrer dans le détail de ma méthodologie de travail, disons que je
permets à mes consultants de traquer les origines de leurs peurs en les
emmenant rencontrer leurs archétypes d'incarnation (le Fond...) [?] en
relation avec leur
programme divin (...des
Fonds)
de construction et de vie humaine. Ils comprennent ainsi les peurs
elles-mêmes en rapport avec ce programme, si difficile à mettre en
place, puisqu'il faut lutter puis maîtriser les forces contraires (mais
indispensables à notre élévation) que sont les tentations et les peurs
engendrées par le Satan [= le mal au fond d'eux, Rév d'Arès 28/19].
Ma
façon de penser, de travailler et d'éduquer a passé et repassé au
filtre de mes prières et méditations et de mes outils de
discernement : Je fais corps avec la Parole que vous avez eue
le
courage de nous rapporter et que vous continuez contre vents et marées
à diffuser. Cette Parole ouverte à tous est générale, philosophique
(sic) et d'une certaine manière théorique, en ce sens qu'Elle a besoin
d'être expérimentée et vécue en permanence.
À travers mes
méthodes de travail, qu'on peut appeler psychothérapeutiques
spirituelles, je donne le moyen à mes consultants de retrouver ce Fond des Fonds, de
se confronter à
leurs démons (dont ils n'ont pas conscience en général). Ce travail
pratique de se changer
soi-même,
je n'ai pas l'impression de l'avoir jamais lu ou entendu de votre
bouche — à part la condamnation plus ou moins voilée de la
psychanalyse — Mais c'est vrai que si j'ai lu tous les écrits
du
"Pèlerin d'Arès", je n'ai pas assisté à vos cours de Paris — et
j'entends toujours cette question lancinante des lecteurs de " La
Révélation d'Arès" : "Oui, mais comment faire pour trouver le
sentier de la Montagne, Dieu ne donne pas de mode d'emploi, et la
prière ne résout pas tout."
Ne pourriez-vous donc pas, un jour,
inciter nos frères et autres de vos lecteurs à entreprendre ce travail
psycho-spirituel en profondeur, qui pour moi, correspond à ce que Dieu
veut dire par cette recherche du Fond
des Fonds ?
Pour
l'instant je suis encore dans mon hibernation tout en consolidant mon
lieu de vie. Prochainement je pense prendre contact avec l'Assemblée de
[autre ville du Sud]
afin de voir avec ces frères dans quelle mesure mes qualifications
pourraient leur être utile.
Robert B.
|
Réponse
:
N'en
soyez pas vexé, mon frère, mais je ne peux m'empêcher d'éclater d'un
bon gros rire bonhomme et étonné en lisant votre question :
"Ce
travail pratique de se
changer
soi-même,
je n'ai pas l'impression de l'avoir jamais lu ou entendu de votre
bouche — à part la condamnation plus ou moins voilée de la
psychanalyse... Ne pourriez-vous donc pas, un jour, inciter nos
frères et autres de vos lecteurs à entreprendre ce travail
psycho-spirituel en profondeur, qui pour moi, correspond à ce que Dieu
veut dire par cette recherche du Fond
des Fonds ?"
Il
y a trente-six ans cette année que des milliers d'auditeurs, sauf vous
je vois, ont "lu (de ma plume) ou entendu de ma bouche" qu'il
faut
faire pénitence,
c'est-à-dire aimer,
pardonner, faire
la paix, se rendre libre
de tous préjugés envers qui que ce soit et ranimer l'intelligence
spirituelle devenue
un faible lumignon.
Selon vous la
pénitence doit
suivre une méthode psychothérapeutique. Jésus n'avait et ne préconisait
aucune méthode... Je n'ai et ne préconise, pas plus que La Révélation d'Arès
n'en
préconise, aucune méthode pour aimer,
pardonner, se rendre libre
de tous préjugés envers qui que ce soit et ranimer l'intelligence
spirituelle devenue
un faible lumignon.
De même que la foi est croyance et espérance
mise
dans l'improuvé, la
pénitence est
la retrouvaille de l'homme avec sa divinité improuvée, son image et ressemblence
avec le Créateur improuvée au fond de lui-même. C'est un abandon
volontaire — un pari, disait Pascal — à cette nature divine oubliée,
mais existante et qu'aucune méthode psychothérapeutique ne fait
exister, parce qu'elle est là, au fond vous et de moi, depuis la
Genèse. C'est une auto-renaissance pour laquelle il n'y a pas d'autre
moteur que le vouloir — le moteur n'est pas un savoir —, l'abandon
difficile de tout ce qui voile cette vérité au fond de soi: l'orgueil,
la raison culturelle et son aveuglement, la paresse, la peur, etc. La
clé de cette porte
étroite,
comme disait Jésus, est la volonté d'être au sens ontologique,
existentiel mais non méthodologique. Je me dis : "Je suis ceci, mais je
crois sans preuve que je peux être cela... Maintenant je le veux... pour que nous fassion ta Volonté,
qui dort en chacun de nous."
Simple
dépassement.
Je ne vais pas m'étendre ici sur la Voie Droite, la Voie spirituelle,
la création de l'âme. Je
m'y suis employé trente-six ans durant. Je dis seulement ici que je ne
vois pas de méthode psychothérapeutique ou psychanalytique pour accéder
à ce que le Père préconise. Il faut que le pécheur cesse de pécher (Rév d'Arès
30/10-11) et
que simultanément il fasse retourner
en lui le Bien (Rév d'Arès xxxiii/11) dans la vie
pratique.
C'est une question de bien
et
de mal —
c'est ça, le Fond —,
de choix,
de bon choix
contraire au mauvais choix
que fit Adam, lequel n'eut
nul besoin de méthode psychothérapeutique pour faire le mauvais choix
du péché
et, ceci expliquant
cela, le pécheur
n'a pas
davantage besoin de méthode pour faire le choix contraire.
Souvent un
baiser de toi fera plus qu'un discours, même un discours psychothérapeutique (Rév d'Arès 23/6).
Je
pense que le psychothérapeute peut dans son domaine, comme un médecin
dans son domaine, aider des humains à surmonter certaines souffrances
et difficultés, mais j'y vois autre chose que la Voie de Salut, autre chose
que l'ascension vers les
Hauteurs.
|
31jan10 104C52
Je
connais encore une autre peur. C'est la peur du Surnaturel. Ce
Surnaturel Qui s'est manifesté à vous en Lumière, Amour, Exigence,
Soutien, Baffe Magistrale, Douceur, Etc., qui a toujours suscité la
crainte de Ses vrais témoins mal adaptés à ce physique de l'autre
monde, mais qui est en fait notre propre vrai naturel par
identification (image).
C'est
donc la peur de nous-mêmes, de moi-même. Alors, c'est aussi la peur du
succès. Je pressant la peur du succès depuis longtemps en moi. Le
succès, ça suscite des réactions dans l'entourage — Jésus tué, mais
n'est-on pas crucifié tous les jours par quelqu'un ? Il ne
tournait plus le dos, pénitent devenu plus prudent ? — mais
pas
uniquement là.
Ce qui me donne particulièrement du vertige, c'est
l'idée que je pourrais abuser mes forces, les utiliser pour le mal,
pour manipuler, pour un pouvoir donc. L'incertitude concernant ma
propre intégrité qui doit être à toute épreuve. La peur de l'abîme
donc, de tomber, de la terre qui s'ouvre comme sous les Hébreux aux
mauvais feux. Il faut être parfait, saint, en tout. Quel exigence
quand-même !
Cela me tracasse depuis longtemps. Ce qui me
soulage un peu de cette peur, c'est que le péché "normal" lui aussi à
des effets maléfiques, donc finalement je n'ai que le choix d'avancer,
de toute façon. La ratio [raison] gagne sur l'émotion. Un enfant aussi
tombe avant que marcher lui soit naturel. Mais, adulte, ne tombe-t-on
pas aussi des fois sur la glace hivernale par exemple ? Mais
voler, pour de vrai ? Un jour je
rirai du vertige [Rév d'Arès 33/5]. Mais comment y
arriver ?
J'ai
révé de voler. Ça m'arrive des fois. Par petites touches, espacées à
travers les années, j'ai vu le monde d'en-haut ; j'ai vu ses nombreux
villes, j'ai vu un monde en guèrre dans laquelles les frères cherchent
leur chemin sur des chemins rocailleux tandis que des hélicoptères de
guerre tiraient sur eux (de surcroît mal guidés par des frères mauvais
guides auxquels il faut en plus faire attention).
Le dernier rêve,
il y a quelques jours seulement, encore un vol, était que je volais de
mes propres ailes, alors qu'avant j'étais simplement amené. Ça marchait
très bien même dans les villes, je me posais ici et là sur un monument
ou une maison. Mais en m'approchant cette fois de plus en plus des
gens, mes ailes se réduisaient ! À la fin, je ne savais plus
très
bien comment les étendre pour m'élever. Comme si un savoir inné ne
m'était plus accessible, et je sentais qu'une certaine peur me gagnait.
La peur de voler finalement, alors que je volais très bien avant, mais
la peur de ne plus savoir voler aussi. Réveillé, ça m'a fait réfléchir.
Le prophète
était emporté à
travers l'univers, simplement emporté [Rév
d'Arès vi/1-5].
Plus tard, assis [au-dessus] de sa chaise, sur le vide, il éclate en
reproches amers: la peur ? La peur de ne plus savoir comment
atterrir ? Jésus [apparu à Arès en 1974] s'élevait en montant,
à
travers le plafond, le toit, même vu par un témoin extérieur :
donc il vole aussi, pour de vrai !, après déjà avoir marché
sur
l'eau. Mes rêves ne sont alors pas qu'un rêve fantaisiste mais un
rappel d'une réelle potentialité ! Les ailes des cigognes [Rév d'Arès
15/4].
Les oisillons
appelés à être
des faucons
matures [Rév d'Arès
xLv/14].
Ou est-ce que l'araignée vu par les témoins marchait plutôt sur une
toile qu'elle a elle-même tissée, nouée ? C'est certainement
cela
aussi.
Vertige physique alors ! Il faut donc avoir une totale
confiance en sa capacité de voler, comme un oiseau qui n'obéit plus
qu'à Dieu, comme nous apprend le Coran... ou bien en Dieu qui nous
porte (qui volera avec nous) et peut-être nous protègera, car tomber de
si haut, qui voudrait cela ? Cette confiance se gagne (se
mérite,
s'acquiert) probablement. Ou est-ce inné et qu'il faut juste attendre
d'être mûr, en se nourrissant de la Parole
et de la Grâce qu'active l'accomplissement ?
J'ai
confiance[, je sais] que je comprendrai, petit à petit, toute question
liée à ce que je viens de décrire (comme toute question tout court) de
moi-même si je continue à avancer dans l'équilibre et l'intégrité du Bien. Mon amour,
quand il grandira toujours plus pour tous les hommes, traversera la
distance infinie et sera peut-être le faisceau lumineux téléporteur
même physiquement.
Je ne cherche pas l'excitation du surnaturel,
mais ça coûtera quand-même moins cher que le train et les avions pour
se visiter [les uns les autres], élargira notre champ d'action
missionnaire, facilitera les contacts dans l'assemblée.
Un jour il faut bien se jeter dehors, et donc savoir comment s'y
préparer et savoir quand on est prêt pour ne pas tomber comme un Icare.
Je
ne parle pas que du vol physique, évidemment. Je pense que ca passera
probablement par un signe, donc par sa propre conscience. Mais
peut-être vous pourriez nous donner plus de détails sur le vécu
intérieur du pénitent-témoin
qui a avancé, un enseignement
sur les mécanismes intérieurs, le vécu d'un pénitent-faucon
plus expérimenté,
des tours de main (... ou des tour de rémiges
xLiv/2) du faucon-père
(xxxiii/14) sur ce qu'il faut pour s'élèver
ainsi ?
Peer
|
31jan10 104C53
À lire
votre entrée, surtout vos dernières réponses aux commentaires, je
trouve que vous êtes un descendant direct de David Thoreau qui écrivait
notamment dans "Désobéissance civile":
"Sous un gouvernement qui
emprisonne un seul être injustement, la juste place du juste est aussi
la prison. […] C'est là que l'esclave fugitif […] en ce lieu séparé,
plus libre et plus honorable, où l'État situe ceux qui ne sont pas avec
lui mais contre lui, la seule demeure d'un État [où l'esclave comme]
l'homme libre puisse résider avec honneur."
Maintenant, suite à la
réponse que vous faites à Pascale (104C49), où vous parlez de la
"solidarité fraternelle" qui vous fait réfléchir aux conséquences de
notre logique [ ] et d'honneur de Dieu qui peut nous valoir
la
prison comme liberté de conscience.
Cela nous remet bien en cause dans notre confort quotidien, je trouve.
À vos côtés dans la recherche du meilleur chemin d'ascension
spirituelle en ce monde,
Bernard
|
01fév10 104C54
Je reprends cette phrase de votre entrée de blog 0104: "Mais c'est par
le Fond des Fonds,
le
non-dit, que les pénitents
acquièrent l'Œil (Rév
d'Arès xxxiv/6)
par lequel ils distinguent le spirituel de l'éthique et comprennent
que, oui, le bien
est au mal
ce que le blanc est au noir, mais attention, l’homme bon, image du Sublime (Genèse1/7) se
lassera du bien
s’il ne le sublime pas, s’il n’y introduit pas les couleurs, qualités
et forces, qui donnent à l’Univers cette sublimité, cette Sainteté, que le Père l'invite à
partager (Rév d’Arès
12/4)."
Après
plusieurs lectures, j'ai pensé, Frère Michel, que , après nous avoir
invité en 2008 — par l'entrée de blog 0087 "La seule vraie crise : la
crise de l'homme" — à "trouver des actions publiques incitatrices",
nécessaires, car toute notre mission publique de démonstration (paroles
quand on missionne, tracts, panneaux dessins, vitrines
..etc..)
ne serviraient pas à grand chose tant que nous n'aurons pas commencé de
telles actions, vous nous répétez par cette phrase que je viens de
citer le même conseil, sous une autre forme. Alors, ce n'est qu'en
surmontant notre peur que nous concevrons et accompliront ces
actions.
Votre
intention de porter la burqa (votre réponse à Hélène 104C31) par
solidarité avec les femmes qui la portent en conscience,
parceque pour elles c'est un bien,
dans le cas où une loi d'interdiction serait votée, m'a paru
une
de ces actions publiques incitatrices. Or, Pascale (104C49) dit que
"nous serions (alors) tous supposés vous suivre car vous n'êtes pas un
frère lambda qui peut se permettre isolément un coup d'éclat
hasardeux". Je me suis fait la même réflexion avant d'avoir lu le texte
de Pascale. Et là, j'avoue que j'ai tremblé.
J'ai lu aussi votre réponse à Pascale, et il faut s'attendre à une
suite.
Dans ce blog, en générél, je pense que vous nous apportez une grande
aide, merci.
Un
frère écrit quelque part dans les commentaires que la peur des pouvoirs
temporels, des lois n'est pas un sujet spirituel. Oh combien je pense
le contraire puisqu'il s'agit de la lutte contre ses propres peurs de
ces pouvoirs ! Et cela nous encourage aussi à la lutte en nous contre
d'autres peurs plus personnelles qui empêchent notre pénitence.
Au
passage, cela me fait penser au djihad dans son sens collectif lorsque
les musulmans sont incités, dans le Coran, à la légitime défense contre
ceux qui veulent les supprimer. Quelle peur n'ont-ils pas dû
surmonter !
Jean-Claude C.
|
Réponse
:
"J'ai lu aussi votre réponse à la sœur Pascale (104C49), et il faut
s'attendre à une suite."
Une
suite ? Vous pensez, j'imagine, à mon hésitation à porter la burqa,
"dans le cas où une loi d'interdiction serait votée", afin de ne pas
placer dans la situation angoissante de se considérer obligés d'en
faire autant des nombreux frères et sœurs pas du tout prêts à
ce
genre de témoignage. Que puis-je dire à ce propos ?
Si
j'ai
dans cette page fait part de mon intention de porter la burqa —
intention qui m'est toute personnelle — en signe de solidarité avec les
musulmanes qui la portent librement, ce n'était pas dans l'intention
d'en faire un mot d'ordre. J'en ai parlé incidemment, "en passant"
comme on dit, dans ma
réponse à Hélène (104C31), une sœur de foi, qui est médecin, mais que
j'ai connue enfant, voilà quelque 32 ans, devant laquelle je m'exprime
de façon plus intime et familière qu'avec d'autres. Je n'avais pas du
tout l'intention d'en faire une déclaration publique qui aurait
sous-entendu: "Qui m'aime me suive !"
L'Auteur divin de La
Révélation
d'Arès n'oblige aucun de ses enfants
à le suivre. Pendant des millénaires il a montré, suggéré la Voie du Salut ;
il ne l'a jamais imposée. Puisque les hommes n'ont pas répondu à ses
suggestions, il est revenu à Arès en 1974-1977 montrer et suggérer la Voie du Salut à nouveau ;
à nouveau il ne
l'impose pas. Comment pourrais-je imposer quoi que ce soit ?
J'ai conscience que les Pèlerins d'Arès se situent à des niveaux de pénitence, donc
d'évolution, très
différents pour des raisons diverses. Soit ils ont découvert La Révélation d'Arès
récemment et
ne font que commencer une pénitence
qui sera longue comme toute métamorphose (Rév d'Arès 24/2),
soit ils font pénitence
depuis longtemps
mais diversement doués pour la pénitence
ou diversements gênés dans leur pénitence
par le milieu (social, familial, professionnel, etc.) ou par des
préjugés, des idées plus parasites que connexes, etc., ils avancent en
ordre dispersé et se trouvent, chacun et chacune, à des niveaux très
différents. C'est inévitable. C'est pourquoi ce que doit maintenir en
permanence le pénitent
en
lui, c'est l'ascension,
la
tension vers le bien,
mais de niveau défini qu'il faudrait obligatoirement attendre dans
cette vie le Père lui-même n'en fixe pas. Je n'en fixe pas davantage.
Tout
est affaire de conscience de chaque homme et de chaque femme. Ainsi,
même si personnellement je ne considère pas du tout comme nécessaire de
cacher sa face et son corps dans une burqa et ses mains dans des gants
pour sauvegarder le bien
au
fond de soi-même, je ne me permets pas de juger les femmes — tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1)
—
qui dans leur conscience trouvent cela nécessaire et c'est seulement
par solidarité avec cette liberté de conscience, qui a mes yeux est un
bien sacré, et pour protester contre ceux qui leur dénient ce bien
sacré, que je porterais la burqa.
Cela m'est personnel. Si cela
vous devient personnel, faites-le parce que c'est pour vous affaire de
conscience personnelle, mais rien ne vous y oblige comme des syndiqués
serviles s'estiment obligés de suivre dans la grève et dans la rue les
dirigeants politisés de leurs syndicats. Ce n'est pas moi qui vous
jugerai, ni en bien si vous le faites, ni en mal si vous ne le faites
pas. Je ne suis pas votre conscience, que je m'interdis de peser, ni
votre raison qui peut être autre que la mienne, ni votre peur, que vous
seul pouvez surmonter.
C'est en cela aussi que les Pèlerins d'Arès ne constituent pas une
religion.
|
01fév10 104C55
Oui,
nous héritons d’un monde violent, tiraillé par ses contradictions, ses
reculs et ses avancées, ses libérations trompeuses ou pleines de
promesses et notre rôle consiste à transmettre à nos enfants un monde
moins chaotique et moins violent, mais son destin est tout entier
contenu dans le choix de nos armes.
Si nous empruntons celles des
adorateurs des cultes politiques et religieux (formatage, arsenal de
lois, pressions, répressions, stigmatisations, laminage des
consciences, peurs), alors nous ne faisons rien de mieux que perpétuer
ce monde.
Le monde changé
est un monde radicalement différent de celui que nous connaissons, où
l’autre n’est plus celui que je juge et essaie de plier à ma volonté,
mais un autre moi-même que j’aime pour ce qu’il est : Image et ressemblance
du Père (Genèse 1/27).
Dans
notre exode vers ce monde, nous serons confrontés à des choix et des
décisions souvent difficiles, en rapport avec la société que nous
voulons rebâtir (Éden) ; ces choix ne seront pas immédiatement perçus
et reconnus par notre entourage ; ils nous laisseront même souvent un
goût d’inachevé parce que le mal et les souffrances continueront pour
certains, alors que pour d’autres les ténèbres auront commencé de se
dissiper. La solution du moindre mal sera encore pour longtemps la
meilleure solution, elle vaudra mieux pour ceux qui rejettent la pénitence que [de
laisser un jour pleuvoir]
le péché des péchés (Rev d’Arès
38/2).
Les retardataires, ceux qui freinent l’exode spirituel doivent être
accompagnés, même s'ils n'acceptent pas le principe de la pénitence, mais ils
ne sauraient
stopper ou faire revenir en arrière le peuple de pénitents qui a
choisi de prendre
son destin en mains. Parmi ces retardataires, il y a les princes des cultes,
leurs serviteurs
serviles, et il y a
aussi tout un pan de l’humanité qui s’accroche à ces princes,
qui acceptent leurs méthodes, leurs lois, leurs dogmes, leurs illusions
liberticides. Nous nous opposerons à eux, mais nous ne les violerons
pas, nous ne les engrosserons pas avec le mal dont ils souffrent, parce
qu’alors ce mal rejaillirait aussi sur nous.
Nos armes sont dans la pénitence, la moisson
des blés murs, l’exemplarité et la Lumière que nous
transmettons au
monde.
Le bien
ou le mieux peuvent prendre des détours (soutien, consolation,
patience, sévérité, exhortation, honte salutaire, insurgeance…), mais
jamais par le mensonge, la colère, le jugement, la dépréciation et
encore moins par la violence.
Une loi, même si elle peut protéger
provisoirement certains d’entre nous, n’en demeure pas moins une prison
culturelle (une prison dorée reste une prison), dans laquelle nous
entretenons des notions erronées de la Liberté et de la Justice, comme la
soumission aux princes
qui les défendent, sans compter le second volet d’une loi qui est
toujours la sanction des contrevenants que nous ne pouvons appliquer
car nous ne sommes les
chefs de
personne (Rév d'Arès 16/1).
N’oublions
jamais ce que Dieu répondit au frère Michel quand il prit pour la
dernière fois la défense de l’église à travers François d’Assise ; cela
est valable pour tous les cultes.
Parmi tous les coups
quotidiennement portés à l’humanité, hier matin est tombée une bonne
nouvelle : La coalition internationale et [le Président
d'Afghanistan] Karzaï tendent la main aux Talibans… Enfin !
Après
son discours d’Oslo, je m’étais dit : "Obama ne semble pas
avoir
assimilé un principe fondamental, à savoir que le mal ne se chasse pas
de lui-même, qu’il n’apporte jamais le bien et à contrario que la paix
ne s’impose pas d’elle-même sans la volonté active de revenir vers elle
(Rev. D’Arès
iv/9).
S’il n’a pas encore trouvé le chemin de la pénitence,
il semble qu’il ait au moins trouvé celui de la raison.
Partout :
Algérie, Irlande, Cambodge, Rwanda, ex-Yougoslavie, les guerres
fratricides se sont terminées par une réconciliation. Ces princes des cultes
politiques,
religieux et leurs rebelles
entre les mains de qui nous remettons notre destin, n’auraient-ils pas
pu faire l’économie de tout ce sang versé ? Ils ne le peuvent
pas,
ils ne le pourront jamais tant qu’ils seront eux-mêmes prisonniers du
mal qui a tanné leur cœur.
Encore un effort, Monsieur Obama, et
vous vous rendrez compte qu’il faut aussi tendre la main à Al
Quaida ; que ceux qui appartiennent à la mouvance ne seront
plus
inquiétés et pourront librement retourner chez eux, s’ils
renoncent définitivement à la violence ; cela, bien entendu va
de
pair avec un changement radicale des rapports entre les nations.
Les
hommes doivent comprendre qu’ils n’ont d’autres sauveurs qu’eux-mêmes,
leur Liberté ne dépend pas d’autorisations ou du bon vouloir d’un
tiers, elle est entièrement le produit de leurs efforts d’exister par
et pour le bien.
Ce que
dit frère Michel dans cette entrée, c’est que tant que nous serons
dominés par la peur, nous n’aurons pas "l’insurgeance" nécessaire pour changer ce monde.
Nous ne hurlons
pas avec les loups, nous sommes les chasseurs pacifiques des loups.
Aucun pénitent
ne peut se
soustraire à la question de la confrontation brutale du mal
qui tôt ou tard se pose à lui, mais il l’intègre dans sa totalité, il
la relie aux origines du mal et aux fins dernières de la victoire
définitive du bien
sur le mal.
Un pénitent
a déjà un pied dans l’éternité, non comme un moine retiré de l’âpreté
du monde, mais parce qu’il vit sa vie avec la conscience que seul l’amour et
l’absolue liberté
donnent un sens et une
direction à la Création ; alors il ne peut que se mouler à ce sens
et devenir
cette direction.
La
problématique dépassant les considérations affectives, émotionnelles et
culturelles appelle alors la mobilisation de toutes les ressources du
bien pour venir en aide au fauteur de mal.
Aussi brutal odieux et abominable soit ce dernier, sa seule présence
témoigne du chemin qui reste à accomplir
et du formidable défi qu’il représente pour l’homme de paix. Mais à
quelle autre Créature pareil défi pourrait se présenter, si elle
n’était capable de grandeur, si sa seule existence ne donnait à la
Création toute sa signification et son achèvement ?
Francis N.
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01fév10 104C56
Cette entrée me laisse perplexe, car elle touche à l'ambiguïté des
sentiments qu'on peut avoir vis à vis de La Révélation d'Arès
incompatible,
à bien des égards, avec l'esprit de notre génération.
On ne choisit pas d'avoir peur ou pas, c'est dans la nature de chacun.
Par contre, on peut choisir entre la prudence
et "l'insurgeance", entre le respect et l'insoumission, différencier
l'attitude intérieure et l'attitude extérieure.
Pendant trente-cinq ans La
Révélation d'Arès a dû surfer sur une ligne de crête, très
délicate, à tenir entre la prudence
et "l'insurgeance", avec deux écueils bien discernables:
D'un côté, l'excès de prudence
qui ferait tomber La
Révélation
d'Arès dans un ronron spirituel qui conviendrait à tout le
monde ;
d'un autre côté, l'excès
"d'insurgeance" qui
provoquerait immédiatement des levées de boucliers.
Je
suis persuadé que les Pèlerins d'Arès qui piaffent d'en découdre sont
partisans de cette option et qu'une part de Frère Michel serait tentée
de les accompagner car, comme Jésus et Jean le Baptiste, Frère Michel a
oublié d'avoir peur.
La gloire du prophète est de maintenir à chaque instant La Révélation d'Arès
sur cette
ligne de crête fluctuante: Aujourd'hui il faut un peu "d'insurgeance"
dans les rangs des pénitents,
demain ce sera peut-être un peu de prudence.
Qui d'autre que Frère Michel peut gérer cela ?
Face à la crise des crises, La
Révélation d'Arès fait figure de révolution des
révolutions.
En
Mai 1968, le peuple français a su montrer qu'il n'avait pas peur de la
morale, de ses chefs et de ses lois mais, à juste titre, la Vague Bleue
qui a suivi a rappelé qu'il ne servait à rien de se débarrasser de ses
chefs, de ses lois et de la morale, si on ne montrait pas qu'on était
capable de les remplacer. Mai 68, comme Karl Marx, comme toutes les
révolutions, ont cru faire l'économie de la pénitence (changer
l'individu) et chacun
connait la suite.
Que chacun médite la clairvoyance de La
Révélation d'Arès : Pn comprendra pourquoi
"l'insurgeance"
longtemps contenue des Pèlerins d'Arès connaîtra son jour de gloire (Rév d'Arès 37/9).
Jacques P.
|
01fév10 104C57
Dans une allocution du Pèlerinage en août 2003 vous disiez: "vous
pouvez avoir peur des hommes, mais vous devez les aimer."
Personnellement,
j'ai peur des gens de mon âge et je les fuis, parce que beaucoup de
jeunes ne connaissent pas Dieu et ne cherchent pas à le connaître.
Ils le confondent évidemment avec la religion et avec ses échecs [et
disent] pour en conclure: "Débile ! Conneries !"
L'immaturité de cette génération ne m'a pas seulement ennuyé, mais elle
m'a vraiment tiré vers le bas.
Alors moi, j'ai peur de beaucoup de jeunes qui normalisent les vices et
les péchés
Et quand on les dénonce, ils nous prennent pour les plus grands des
fous.
Léon O.
|
Réponse
:
Est-il
possible que vous soyez mon petit Léon, que je voyais chaque année,
petit garçon, avec toute sa nombreuse famille au Pèlerinage à Arès,
Léon qui... doit être un grand et bel homme maintenant ?
Voir
apparaître un commentaire signé du "petit Léon" — vous et vos frères,
je confondais toujours vos prénoms... vous vous souvenez ? —
quelle merveilleuse émotion je ressens ! N'est-ce pas un de ces très
beaux Signes
d'espérance, qui
ont pris naissance à Arès, que la foi du "petit Léon" demeurée vive et
constituant un témoignage permanent, même rembarré, parce que c'est le
propre du témoignage que d'affronter refus et contradiction ?
Léon, si le Père
est descendu
de son Univers et
s'est
réduit, par Amour, à la dimension d'un
clou (Rév d'Arès ii/21) pour
parler à l'homme, n'est-ce pas justement parce que l'humanité non
seulement oublie d'où elle vient — du Créateur — mais encore tombe dans
"les vices et les péchés" et estime que les leçons de Vérité sont
"débiles, conneries" ?
Le Père
est si bon et
généreux qu'il ne s'offense pas de ce qu'on ne prononce pas son nom,
mais il
appelle au moins l'homme à ne plus faire... au moins ne plus faire...
ce qu'il a en horreur
(Rév d'Arès
28/10-11), parce que l'homme perd
sa vie dans
le mal. Je comprends que vous ayez "peur de beaucoup de jeunes qui
normalisent les vices et les péchés", mais si nous nous cachons d'eux,
que vaut notre foi? La foi n'étant rien sans amour du prochain,
nous ne pouvons pas vivre en nous cachant, en passant inaperçus, et si
nous ne pouvons pas vaincre la peur en nous, c'est avec la peur au
ventre que nous devons porter témoignage. Vous le faites et c'est très
bien.
Lorsqu'elles étaient enfants, mes filles lisaient des abums:
Tintin, Spirou et Fantasio... etc. Dans une histoire de Spirou et
Fantasio, dont le titre était, je crois, "Le Prisonnier de Bouddah",
nos deux héros partaient au secours d'un Américain emprisonné dans le
ventre de quelque monumental Bouddah taillé en haut-relief ou en
ronde-bosse au flanc d'une falaise, quelque part en Chine, et là, après
maintes péripéties, pénétraient dans la geôle de l'Américain et
celui-ci s'écriait quelque chose comme : "Je savais qu'on trouverait
des braves pour me délivrer." Alors, Spirou ou son ami Fantasio
répondait: "On n'en a pas trouvé, alors nous sommes venus avec la
pétoche." Je pointais l'image du doigt et je disais à mes filles:
"Faites la même chose toute votre vie ! Vous aurez peur, mais vous
ferez ce que avez à faire. Faire malgré la peur est comme aimer malgré
l'aversion, c'est une de ces chose qu'aucun animal ne peut faire et qui
procèdent de la grandeur humaine, la grandeur que l'homme tient de
Dieu, qui fait de lui
un Dieu. Le
héros n'est pas celui qui agit
sans peur — celui-là, c'est le téméraire, le casse-cou —, le héros est celui qui
agit malgré sa
peur."
|
01fév10 104C58
Je ne sais si vous publierez ce commentaire, qui n'arrive pas vraiment
à votre avantage.
J'imagine
que vous recevez une grande quantité de commentaires qui vous
contredisent, vous discutent, tous assez variés dans la contestation
pour qu'il vous soit impossible de les publier tous, de répondre à
tous, ce qui ferait de ce bloc "quelque chose d'illisible" comme vous
dites. En outre, ce n'est pas un forum ; vous le dites aussi.
Un
ami m'a dit : "Va sur le blog de Michel Potay (qu'on appelle Frère
Michel). Toi qui aimes les beaux écrits, tu vas trouver des pages d'une
grande pensée."
Ce que j'en ressens est plutôt une souffrance.
Il me faudrait peut-être être
croyant — je
veux dire croyant dans La
Révélation
d'Arès —
pour apprécier ce blog. Je ne l'ai pas lu en entier, loin de là ; il
est trop bavard pour être entièrement lu. En le parcourant, on tombe
ici et là sur des passages qui retiennent l'attention, mais dans
l'ensemble je ne l'apprécie pas comme "grande pensée".
Ce blog
m'apparaît comme un bloc dont presque rien ne dépasse, où tout dit à
peu près toujours la même chose. Autrement dit, rien qui puisse
entraîner la conviction, rien devant quoi s'extasier. Je me
dis :
Tiens, cet homme a quelque chose de nouveau à dire. Michel Potay est
peut-être une porte qui s'entrouvre sur l'Autre, mais je ne trouve rien
dans ce blog qui se distingue du discours religieux — que vous semblez
appeler spirituel.
Ce n'est qu'un blog, mais il est très écrit,
plus écrit qu'un blog commun. J'ai trouvé un passage où vous affirmez
que vous n'êtes pas écrivain, que vous publiez parce que vous êtes,
étant "témoin de Dieu", condamné à parler. C'est ça et j'approuve votre
honnêteté. Vous n'êtes pas un écrivain. Vous êtes un prêcheur
insistant. De crainte que le lecteur n'ait pas compris ou parce que
vous cherchez sans cesse comment mieux dire, vous prolongez vos phrases
par d'autres phrases qui disent la même chose avec d'autres mots. Je
reconnais bien ici quelqu'un qui a conscience qu'il ne s'adresse pas à
des intellectuels et qu'il doit retourner les idées de diverses façons
pour être bien compris par une base qui ne brille pas par l'ouverture
d'esprit. Un écrivain serait quand même compris par une basse peu
brillante sans ces répétitions.
Votre qualité, même dans ce texte sur la peur, d'écriture médiocre —
mais le contexte du Fond
et
du Fond des Fonds
m'échappe : je devrais connaître La
Révélation d'Arès (j'ai
tout juste essayé ce livre illisible) —, c'est d'arriver à dire des
choses difficiles à expliquer tout en n'étant ni plat ni
incompréhensible. Rien n'y brille, mais ça coule. En fait, vous ne
parlez pas de la peur, sujet difficile, mais de ce qui dans la
soumission à l'Ordre "obscurcit l'âme".
Dans ce mot âme
je sens un concept qui m'échappe un peu, mais je comprends que vous
vous limitez à ce qu'il faut dire à vos catéchumènes.
Votre
blog n'est pas un "immense apologue", comme m'a dit l'ami qui m'a
encouragé à le lire en ajoutant à peu près : "Ce qu'il y a
d'épatant, c'est qu'on peut y puiser [au blog] sans crainte de procès
pour plagiat. C'est un ensemble qui dit beaucoup, qui s'offre
généreusement à toutes les pensées qui veulent y puiser, mais qui
manque assez de caractère ou qui est assez scolaire pour se se donner à
tout le monde sans rien revendiquer de personnel."
Parce que
vous n'êtes pas un écrivain, vous devriez faire confiance à des
écrivains pour exprimer bien ce que vous exprimez moins bien. Vous êtes
un curé de campagne (je ne sais pas où se trouve Arès, mais à la
campagne, je devine), qui a vécu quelque chose de surnaturel, qui
mérite sans doute l'intérêt, mais qui ne pourrait le transmettre au
monde que par d'autres voix et d'autres plumes que la sienne. Sinon, ce
que mon ami appelle votre "grande pensée" disparaîtra comme un courant
d'air.
Je reste sceptique après vous
avoir lu comme
je l'étais avant.
Le Minotaure
|
Réponse
:
M'offrez-vous
les services de votre plume pour à ma place "exprimer bien ce que
j'exprime moins bien" ? C'est ce que semble dire la conclusion
de
votre commentaire.
Je ne sais pas qui est l'ami qui vous a dit que
mon blog était "une immense apologue", mais, outre que je ne comprends
pas ce terme appliqué à mon blog, parce qu'un apologue est en principe
court (ce que n'est pas ce blog) et plus proche de la fable que de
l'apologie, mais je n'ai jamais eu la prétention de faire de ce blog
(ni d'aucun de mes écrits) une œuvre littéraire. Si ce blog fait une
apologie, c'est celle de ce que j'ai à enseigner, qui ne
me doit rien, qui
doit tout à la Parole
que
j'ai reçue en 1974 et 1977.
Si vous ne connaissez pas cette Parole,
je comprends que vous ne compreniez pas tout de ce qui est dit ici,
mais alors pourquoi m'encouragez-vous à rechercher l'aide d'un écrivain
— vous peut-être ? — pour écrire à ma place ce que je crois et que vous
ne croyez pas. Voulez-vous dire qu'une écrivain professionnel peut
écrire n'importe quoi sans conviction ?
Par rapport à quoi
pourrait-on voir la différence entre ce que je dis, que je connais bien
outre que j'y crois, et ce que dirait un écrivain professionnel qui ne
partagerait ni ma connaissance ni ma foi ? Voilà bien notre
époque
technicienne, qui pense que la façon dont on montre les choses compte
plus que ce qu'on montre. Il n'existe pas et ne pourra jamais exister
de typologie toute prête pour exprimer ce qui ressort de la foi et du
vécu de la foi : la pénitence
par exemple ou, pour en rester à cette entrée de blog, la peur qui
obscurcit l'âme,
autre
exemple.
Croyez-vous vraiment qu'un "sceptique" puisse exprimer la foi mieux
qu'un homme de foi ?
Cependant,
quand vous dites que "ce que vous ressentez à la lecture de mon blog
est plutôt une souffrance", vous dites vrai. Je ne publie pas ce blog
par plaisir, mais comme un pensum — Quel potache n'a pas souffert sur
ses pensums ?
Voilà en vérité "un bloc dont presque rien ne
dépasse, où tout dit à peu près toujours
la même chose. Autrement dit, rien qui puisse entraîner la conviction,"
parce que la Vérité que j'ai à faire passer dans les cerveaux en
passant par les cœurs est en effet "tout d'un bloc et rien n'en
dépasse." Plaise au Ciel qu'aucun écrivain professionnel reprenne les
mêmes thèmes en en faisant "dépasser" quelque chose... d'attrayant ; je
suppose que ce serait votre souhait.
La Vérité
est la Vérité ;
rien n'en dépasse.
Ceci
dit, merci pour votre commentaire. Venant d'un homme comme vous, je ne
peux que saluer la peine que vous avez prise à me l'adresser, même s'il
"n'arrive pas vraiment à mon avantage".
Je ne suis pas non plus bien sûr que nous nous soyons compris.
Lisez attentivement La
Révélation
d'Arès,
puis revenez vers moi. Vous aurez peut-être évalué l'importance de ce
livre et aurez une vision différente de ce qu'il est possible de
publier pour faire connaître cette Parole
dans le monde. Je n'écarte pas du tout les talents, les vrais (je n'ai
pas de talent et j'en ai bien conscience), qui pourraient m'aider à
cette diffusion par des écrits brillants et originaux dont je suis
incapable, mais jusqu'à présent on ne m'a rien offert qui suive cette
perspective.
|
04fév10 104C59
Tu en prends à ton aise, mystificateur ou manipulateur !
J'ai envoyé un commentaire de cet article de blog 104 et tu ne l'as pas
publié.
D'ailleurs, tu ne publies plus rien depuis trois jours. Tu as peur ! Tu as peur !
Tu
as écrit ce sujet sur la peur, parce que tu as peur. La meilleure
preuve: Tu ne publies pas les commentaires, c'est parce que tu as peur.
La peur obscurcit ton âme
et tu crois t'en délivrer en en faisant une prosopoppée [= en faisant
parler ta propre peur], en haranguant tes troupes de Pèlerins d'Arès
pour leur faire croire que tu es au-dessus de la peur, que tu es le
chevalier de Dieu sans peur et sans reproche, le preux au-dessus de
toutes les émotions perturbantes.
Tu désignes la peur, sujet de
ton 104, par un oxymoron : "peur non perturbante" [= expression faite
d'un substantif et qualificatif incompatibles], comme ta cervelle qui
remue sans cesse des contradiction, en commençant par La Révélation d'Arès
qui n'est qu'un tissu de contradictions, quand on a le cran de lire ce
livre "illisible", dit Le Minotaure avec convenance [104C58]. J'ai eu
ce cran.
La vie de l'âme
est inconsciente, s'il existe une âme.
L'âme ne peut pas avoir peur. Rien d'inconscient en peut
avoir peur.
C'est
peut-être pour ça que tu parles de "peur inconsciente" dans une réponse
à un commentaire ; je ne cherche pas lequel [104C42}.
En ce qui te
concerne, tu ne souffres pas de peur inconsciente, puisque tu as
conscience qu'il faut cacher ta peur en haranguant (quelle creuse
harangue !) les lecteurs de ce blog écrit sans honnêteté et en te
dispensant de publier les commentateurs dérangeants.
Vous êtes aussi atteint de
démence peut-être... Diagnostic pas rare chez à un homme âgé comme vous.
Zoutte
|
Réponse
:
Je ne publie plus rien depuis trois jours, en effet, non parce que j'ai
peur, mais parce que nous avons dû, sœur Christiane et moi, sauter dans
notre voiture pour un voyage éclair loin de chez nous auprès d'une
parente très chère, mais très âgée, qui se remet d'une chute sévère à
l'hôpîtal. Nous sommes rentrés chez nous cette nuit et j'ai lu votre
présent message ce matin.
C'est le premier que je publie pour vous
montrer que je n'ai pas peur de publier un message insultant — vous me
traitez de "mystificateur ou manipulateur" —, que je vous pardonne.
Ce
n'est pas un, mais deux commentaires que vous m'avez adressés depuis le
15 janvier. Si je ne les ai pas publiés, c'est parce qu'ils étaient
hors sujet. Votre message ici publié, le 104C59, bien que de même ton,
a au moins le mérite de parler de la peur, sujet de cette entrée de
blog.
Je ne peux pas tout publier. Si j'avais dû publier tous les
E-mails que m'a valu ce sujet "la peur comme obscurité dans l'âme"
(Coran 113), il y a en aurait quelque 450 ou davantage à la date
d'aujourd'hui. Cette page déjà longue serait d'une insupportable
longueur. Comme je le dis de temps à autre, je ne publie que très
rarement les commentaires hors sujet, nombreux, et ceux insultants,
menaçants, moqueurs, chicaniers, etc.
Ceci n'est qu'un blog. Ce n'est pas un forum.
Je
suis un homme seul et, ce qui n'arrange rien, je suis "un homme âgé"
comme vous le notez sans bonté dans votre dernière phrase qui évoque la
"démence peut-être". Pour tenir un forum sur le sujet, immense et de ce
fait immensément discuté, de La
Révélation d'Arès,
il me faudrait une équipe de monitors qualifiés, que je n'ai pas, et,
même si j'avais, je ne suis pas sûr du tout qu'une avalanche
ininterrompue d'opinions et de contre-opinions apporterait aux
questions nombreuses et variées que posent l'Événement et le Message
d'Arès un éclairage utile à qui que ce soit. D'aucune foire d'empoigne
n'est jamais sorti la lumière.
Notez que je ne cache
pas mon nom, mais que vous cachez le vôtre sous ce qui est
vraisemblablement un pseudonyme : Zoutte. Lequel de nous deux
a le
plus peur ?
Quelle personnalité cachez-vous derrière ce "Zoutte", sans doute une
forme de "Zut !" ?
Et si ce "blog est écrit sans honnêteté", pourquoi le lisez-vous ? De
même, pourquoi vous êtes imposé "le cran de lire La Révélation d'Arès" qui,
si elle est pour vous comme pour Le Minotaure (104C58) "illisible", ne
peut provenir d'un Dieu qui ne s'arrangerait même pas pour être lisible
en plus d'être contestable ?
Vous parlez de "prosopoppée" et
"d'oxymoron", mots rares, que j'ai expliqués entre crochets [ ] pour
que mes lecteurs moins savants les comprennent, et qui, s'ils vous sont
familiers, dénotent un commentateur cultivé. Je m'étonne qu'une
personnalité cultivée s'intéresse à un "blog sans honnêteté" et au
livre "illisible" qu'il défend.
J'ose en déduire que vous êtes, malgré tout, troublé et que vous vous
dites : "Et si c'était vrai ?"
Eh bien, oui, c'est vrai !
|
04fév10 104C60
Merci
pour cette magnifique entrée, tous les commentaires riches et variés
qu’elle suscite ainsi que les réponses qui sont une mine
d’enseignements.
Je crois qu’à un moment ou un autre, dans notre pénitence (notre changement en bien,
notre ascension vers
les Hauteurs), nous sommes confrontés à nos peurs.
Et je pense que les frères et sœurs qui se séparent de vous le font
plus par peur qu’autre chose.
Bien
sûr, ils ne diront pas que c’est par peur qu’ils vous quittent. Alors
ils trouveront des prétextes pour justifier leur abandon.
Car si la
tête est emplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès
4/11).
Si
j’en parle, c’est que j’ai dû moi-même surmonter certaines de ces peurs
et que cela n’a pas été facile, car j’ai toujours été quelqu’un qui
fuyait devant les situations difficiles au lieu de les affronter. Mais
grâce à la prière
et à la pénitence,
j’arrive à dépasser peu à peu mes peurs.
Souvent quand la peur se transforme en angoisse, l’intellect se met à
travailler davantage et nous fait perdre notre lucidité.
Veillée
26/1 « A l’heure ou les cœurs s’angoissent…, le tentateur, qui est
chacun d’entre nous pour lui-même trouve de bonnes raisons de ne pas
faire l’ascension.
Monter sur
le Parvis de Dieu (Rév
d'Arès, 2/16), c’est aussi retrouver notre image et ressemblance
avec le Créateur (Genèse
1/27), c’est simplement faire vivre Dieu en soi.
Sois un dans
toi ! Ta dent mort Ma Lèvre, elle tient !
Si ta dent
mort ta lèvre tu es deux,
Si ton
ventre creuse sous la peur tu es dix. Sois un ! (Rév d'Arès xxiv/1-5)
Ne blâmons pas pour autant ceux qui nous quittent, cela peut nous
arriver à tous.
Pour retrouver notre intégrité spirituelle, retrouver l’image du Père en
nous, nous avons beaucoup de peurs à surmonter, mais cela se fait peu à
peu. Soyons patients
et ne perdons pas courage, rappelons nous que le découragement est impiété.
À tous mes frères et sœurs qui abandonnent le prophète, à ceux
qui hésitent à l’aider, je leur dis courage et patience pour surmonter
leurs peurs.
Quand certains disent que vous avez inventé La Révélation d’Arès,
je pense aussi qu'ils disent cela par peur et lâcheté. C’est un mobile
pour ne pas vous suivre, car s’ils reconnaissaient que c’est Dieu qui
vous a dicté La
Révélation d’Arès,
ils se sentiraient obligés dans leur conscience de vous suivre, alors
pour l'éviter ils préfèrent dire que vous l’avez inventée et donc, si
c’est vous l'auteur, ce livre n’a aucune importance et ne les concerne
pas.
Au fond, ne pas reconnaître que c’est Dieu qui vous a parlé,
c’est en fait vous accuser de mensonge, puisque vous l’affirmez haut et
fort.
Personnellement je ne connais aucun auteur, aucun écrivain qui écrit un
livre qui le remette en question à ce point.
he oui, c’est bien le Créateur de l’univers qui a parlé au frère
Michel, vous êtes libre
de l’écouter ou pas, mais ne laissez pas votre peur du monde altérer
votre discernement.
Ayez
le courage de vous avouer en fait que cela vous fait peur et peut-être
alors, si vous avez cette humilité, réussirez vous peu à peu à dépasser
cette peur en vous par la volonté et la patience et à voir
au-delà.
Denis K.
|
05fév10 104C61
À propos du type de peur que cible votre entrée 104, deux
choses dont j'essaie toujours d'être conscient pour m'en arracher
malgré la situation non perturbante et même confortable qu'elle
représente :
La première, pour regagner en lucidité. Vivant dans ce monde tel qu'il
est et dépendant du système, je subis de facto cette peur et elle est
omniprésente. Je me rappelle ici une phrase tirée du journal "Frère de
l'Aube" [Trimestriel des Pèlerins d'Arès], article
"Résistants", n°65/p.8, qui résume bien le propos:
"Athéisme grossier, déisme
vague, matérialisme pathologique,
mécontentement illimité, asservissement aux modes, avidité de
jouissance, superstition, autant de têtes produisant toutes ensemble un
état d'esprit qui fait croire que l'hydre pense. ». La parole l'évoque
également cette peur dans l'image du pouvoir qui veille a maintenir
cette peur : L'œil (du râle) tourne, l'œil guette l'œil transis sous la
patte » bien transis sous la patte
(Rév d'Arès XLV/5)."
La deuxième pour m'en libéré.
L'importance de la foi en l'existence
d'un "Tout Autre"dans le sens que vous donnez en réponse dans l'entrée
n°101 de ce blog. Comme vous dites: "La conviction qu'un mur de Lumière
sépare ce monde, qui se croit complet et achevé tel qu'il est, d'un
autre monde complètement différent, le monde changé 5Rév
d'Arès 28/7)."
Au sujet de cette peur et de l'apparente normalité qui en découle face
à l'urgence de se mettre en marche vers ce Tout Autre, quand j'ai
découvert La Révélation
d'Arès
(édition 1989), j' ai été frappé du récit que
vous rapportiez dans les heures qui suivaient les visites du Créateur.
Après
avoir rencontré ce bâton de lumière — Lumière par excellence issue du
Tout Autre — vous évoquez les pénibles sensations vécues en replongeant
dans ce monde déchu. L' effet de devoir croiser la plupart des humains
"morts spirituel-déguisé de chair" pourtant si normalement accoutumé
à leur déchéance ou encore l'exemple de "cette nuit qu'est notre
lumière électrique", plongé dans la nuit froide après un théophanie —
quoi de plus normal dira-t-on ? — Pourtant vous vous y sentez
comme une
sorte de Cro-Magnon."
En conclusion, on peut souvent observer que ce monde, qui se décrète si
sérieux quand bien même l'importance des moyens dont il dispose pour
nous en convaincre: sciences (et je suis scientifique, je sais de quoi
je parle ! ), traditions, mass-média etc..., eh bien! en réalité il ne
repose dans le fond sur rien de vraiment raisonnable ! À tel
point que
le Créateur nous rappelle: Si
je dis: "L'air est lourd !" le navire tombe
comme le cerf dans le ravin! (Rév d'Arès xvi/5), mettant
en garde même
sur le sérieux issu de "la consistance des savoirs, prouvés et
inéchangeables".
En conséquence, avec la force de votre témoignage et
votre vérité auxquels s'ajoute la réalité de nos pénitences, il est
désormais logique de ne plus avoir peur, À nous de jouer !
Abel (qui saute poutant sur la vague)
|
05fév10 104C62
Votre
entrée 104 me paraît très mesurée et, pour qui la lit avec attention,
soigneusement limitée à des peurs bien précises, que nous vivons
insensiblement, en effet.
Notre gros problème "éthique" comme vous
prenez bien soin de le dire — vous faire la différence justifiée entre
éthique et morale — c'est cette inconscience que nous avons de la
politique toujours présente, à laquelle s'ajoute dans d'autres pays la
religion et la morale toujours présentes, qui nous emprisonnent de tous
côtés.
Oui, c'est un emballage invisible qui enveloppe notre pénitence, mais il
y a un aspect plus pernicieux que celui des lois, que fabrique la
politique, c'est l'aspect passion.
Nous
Français avons une sorte de passion de la politique, pour la critiquer
ou pour l'approuver. Et c'est par ce côté passion que nous n'arrêtons
pas de froisser ceux qui ne partagent pas nos points de vue et là, nous
commettons souvent une faute contre l'amour du prochain.
L'homme
de la rue se fait l'illusion de pouvoir émouvoir et influencer ces
crabes que sont les politiciens, mais ces crabes s'agitent dans leur
panier et se fichent pas mal de nous qui sommes au-dehors. À l'époque
où les Pèlerins d'Arès étaient considérés comme une secte par un
rapport parlementaire, dans les années 90, les politiciens qui avaient
décrété cela savaient très bien que nous étions des gens propres et
parfaitement inoffensifs, mais comme nous pensions autrement, ils se
disaient: "Ceux qui ne pensent pas comme nous sont contre nous. Pas de
pitié !" Il y a vraiment de quoi avoir peur de ces gens-là. Cette peur
a d'ailleurs plus ou moins handicapé notre mission pendant des années
et des années, mais vous avez raison: C'était une faute de notre part :
nous n'aurions pas dû avoir peur. Croire c'est faire, comme vous dites,
frère Michel, et faire c'est prendre des risques.
Même chose pour
la religion. Chaque religion considère ceux qui ne croient pas comme
elle comme des rivaux et les traitent comme des pestiférés et des
blasphémateurs. Nous ne devons pas avoir peur des religions qui nous
environnent. Nous avons des frères dans des pays où le poids de la
religion est très pesant.
Rien dans la politique ne se fait autrement que par tactique électorale
dans ce qu'on appelle les "démocraties".
Il faut vraiment se délivrer, côté politique, non seulement de notre
peur, mais aussi de notre inconscience.
Edmond L.
|
05fév10 104C63
Bonjour mon frère Mikal,
Vous
avez peut être déjà reçu cette vidéo sur le témoignage d'un soldat
[soldat américain en Irak] qui dépasse sa peur du système pour dire
haut et fort ce qu'il croit être juste.
Je vous en envoie le lien.
http://www.dailymotion.com/video/xbruag_hqdes-soldats-americains-partagent_w
Alain Grand Cœur
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06fév10 104C64
Combien de cités sûres ont été bâties avant nous, au nom de l'orgueil
et de la peur de voir ces forteresses envahies.
Toutes les lois et les système qui en découlent sont inéluctablement
liées à la peur et à l'insécurité.
C'est
parce que l'homme est resté dans "l'état de nature" — pour reprendre
les termes de Hobbes — que l'homme a été capable de passer un contrat
avec l'état souverain pour que celui-ci lui procure le calme social.
Aujourd'hui,
nous sommes tous témoins d'un monde qui ne sait plus faire autrement
que véhiculer le constat du mal, des guerres, des angoisses liées au
monde du travail ou de la grippe, ou pire encore, des débats sur
l'identité nationale en France qui se réduisent finalement aux femmes
qui portent la burqa.
D'un autre côté, de par mes origines
arabo-musulmannes, j'ai toujours été offusquée par la mentalité
patriarcale qui prétend trouver des justifications religieuses dans la
spiritualité libératrice qu'est l'Islam du Prophète.
Toutefois,
je suis gênée par ce débat, qui est un leurre dans le contexte social
difficile actuel. Dans une époque où plus que jamais les hommes sont
assoiffés de pouvoir et les femmes de plus en plus impudiques, les
êtres sont souvent conduits à porter un masque social et à pratiquer un
langage de comédien pour pouvoir assurer leur survie.
Je comprends
ces femmes qui portent le voile, ces femmes parlent et traduisent ce
que notre monde incarne : un bluff patent. Il y a quelques
mois
les médias nous ont parlé des suicides en série liés au monde du
travail, notamment à France télécom ; ces hommes se sont donné
la
mort parce qu'ils ne pouvaient plus supporter de porter le masque de la
soumission et leur malheur a révélé à la France entière que l'homme
n'est pas seulement créé pour manger du pain, mais aussi [aussi créé à l'image du
Créateur, Genèse 1/27,]
parce qu'il cherche à être existentiellement digne.
Ce
qui est étrange, c'est que dans la tradition musulmane les défunts sont
entièrement voilés. Ils sont en plus lavés et parfumés comme pour se
rendre à un grand rendez-vous. Ce parallèle entre la femme qui fait le
choix de se voiler intégralement et le défunt qui est aussi enveloppé,
révèle la situation dans laquelle nous sommes : impénitents,
ignorants, submergés par nos peurs quotidiennes.
Accepter d'effacer de l'espace public, à coup de lois, ces femmes qui
portent le deuil d'une humanité qui n'a pas encore accompli
son destin spirituel, c'est donner crédit au pouvoir de se substituer à
la conscience de l'homme et de la femme, c'est aussi perdre
l'occasion, en Occident, de nous rappeler au détour d'une rencontre
avec ces silhouettes, que nous valons plus que de
la marchandise
jetable.
Hakima
|
Réponse
:
Merci, Hakima, pour ce beau
témoignage d'une sœur qui ne porte pas la burqa, mais qui bien mieux
que nous, gens de cœur mais occidentaux, peut comprendre pourquoi
certaines musulmanes la portent et la portent avec dignité,
c'est-à-dire avec ce que l'homme a de plus élévé en lui avec la foi,
l'amour et la grandeur..
Votre témoignage a la grande valeur de
profondes expérience et intériorité, à l'évidence bien réfléchies, il
est l'expression d'une âme
née dans une entité héritière de l'existentiel musulman, par quoi nous
voyons que partout l'existentiel des uns rejoint l'existentiel des
autres, quelles qu'en soient les origines et formes extérieures, et
qu'aucune loi ne peut régler le sort d'un vêtement quand ce vêtement
est miroir d'une conscience, parce ce serait régler expéditivement le
sort d'un humain.
Certes, ce vêtement peut être parfois aussi le
miroir de la brutalité masculine qui l'impose, mais c'est comme la
parole humaine qui peut mentir et dire: "Je te hais" mais qui peut
aussi exalter la poésie de la vérité et dire "Je t'aime". Ferait-on
taire toutes les voix humaines par une loi brutale sous le seul
prétexte que certaines prononcent le mal ? Rien n'est tout à
fait
comme ceci ou tout à fait comme cela, loin de là, une loi ne peut que
défier la sagesse des peuples et ses traces dans le cœur. Toute loi,
par son absolu ou tranchant imbécile, est un défi imbécile à
l'imperfection et aux nuances, inévitables, de la lente ascension vers les Hauteurs.
Voilà
bien la raison pour laquelle nous n'avons pas à avoir peur des lois et
de la politique qui les fait, ou plus exactement nous ne devons pas
avoir peur de dévaloriser, de vider de tout contenu de valeur
ontologique et existentielle la politique et ses lois dans notre esprit
et dans notre cœur, parce qu'en en ayant peur, nous les valorisons,
nous les laissons impressionner notre cœur et notre esprit et cette
influence obscurcit notre âme
et entrave notre pénitence.
Merci.
|
06fév10 104C65
Lors d'un bref
échange au sujet des rencontres "pénitence et déculturation" que nous
avons animé, B. et moi, durant des années, vous nous aviez suggéré
ceci: "Exortez à dépasser la peur. Nous manquons encore tous de
courage."
Ce que nous avons fait sur Paris et à Arès. Nous disions
notamment : "Nous sommes trop peureux face au monde, par peur
de
sortir du commun, de la culture, des habitudes, nous trahissons la
Parole du Père, taisant ce qui dérange pour bien se faire voir. Notre
courage ne doit pas fléchir devant l'assurance du système qui siège, sûr de lui (Rév d'Arès 1/2),
son assurance est proportionnelle à sa peur.
Je
t'ai fait passer par les palais des princes du culte, leur trône, leurs
cours, .... Tu connais connais les mensonges, les venins subtiles de
leurs silences.... leur silence témoingne de leur peur (Rév d'Arès
15/1-2).
Forgeons-nous une qualité d'âme,
de dévouement et de courage. "Le courage n'est pas de ne plus avoir
peur, mais de dépasser sa peur" disait le Général Patton à ses troupes
qui débarquaient en Afrique du Nord. Nous aussi, la peur au ventre,
nous devons affronter le monde, mais d'une manière pacifique, prudente,
réfléchie et mesurée. Toute La
Révélation d'Arès est un Appel au courage, à
la libération de nos chaînes, dont la peur n'est pas la moindre.
Le Père sait combien cette mission est difficile pour l'homme, combien
l'angoisse peut serrer son cœur, mais il n'abandonne aucun pêcheur
dans sa pénitence, tous ils les fortifient dans leurs ascenssion (Rév
d'Arès 25/6)... pour que la pieuse gente puisse choir sur le
monde pour le rendre bon, le
sein devant, le sein dur comme Mon Poing qui s'abat (Rév d'Arès xLv/13).
Le
prophète nous montre la voie, lui qui tremblant de peur
face à Jésus (Rév
d'Arès 6/1) est devenu le faucon sans peur (Rév d'Arès
xLv/20).
Annie J.-L.
|
06fév10 104C66
"Toujours sur
le métier remettez votre ouvrage !" Une fois encore vous vous livrez à
cet exercice périlleux qui consiste à résumer en quelques mots
l'essentiel de La
Révélation d'Arès.
Je crois l'avoir compris, ceci depuis le début, mais je voudrais en
profiter pour vous demander ce que vous entendez par Le salut individuel.
C'est
une notion que je n'ai jamais trés bien comprise. Si vous voulez parler
du "péché originel", j'ignore même si c'est une notion uniquement
catholique ou si elle existe aussi dans le judaïsme !
Le Judaïsme
nous parle certes de la faute d'Adam, mais il nous enseigne que l'homme
est apte à la dépasser, ceci sans sacrement particulier. Le
christianisme, en revanche, part de l'idée que l'homme est dépravé et
pécheur. Livré a lui-même, sans le secours de la croix, il est
irrémédiablement damné.
Toujours est- il que le salut individuel ou ce genre de choses ne m'a
jamais préoccupé. Pour moi il n'y a pas de salut individuel.
La seule chose qui m'importe c'est de changer le monde,
parce que "ce monde a besoin d'être changé".
Je résumerai donc à mon tour les choses de cette façon :
— Faire passer le message [d'Arès] dans le monde, c'est le plus
important, parce que le monde ne changera
pas par la politique (pouvoirs politiques et religieux) qui
déresponsabilisent l'homme. Je vous cite : "Les pouvoirs ne
font
qu’aggraver la crise qu’ils prétendent résoudre car ils contribuent à
déresponsabiliser l’humain, à étouffer sa conscience personnelle et
fraternelle, à le couper de ses racines divines et de sa vocation
spirituelle."
— Faire bien-entendu correspondre ses idées et ses actes, la pénitence. Pour
celle-ci l'effort et la bonne volonté ne suffisent pas, il faut
peut-être examen de conscience et psychanalyse.
Vous
écrivez trés bien. Le Minotaure [qui vous reproche de mal écrire,
104C58] me fait bien rire. Je ne vois pas ce qu'on pourrait ajouter, je
ne vois pas ce qu'un "écrivain", comme il dit, pourrait faire
de
plus.
Dans la voie d'expression que vous avez choisie, vous êtes trés bien,
on ne peut pas faire plus.
Mais peut-être y a t-il d'autres voies...
Pour
terminer je me dois de vous informer que ma position (par rapport à
vous) a changé. Je vous aime toujours autant et je vous admire, mais je
crois que votre responsabilité concernant... je ne dis pas l'échec ou
le demi-échec mais... la
non visibilité de la cause arèsienne est plus grande que
je ne croyais.
Je fais un sujet sur [nom d'un forum sur l'Internet] ou je tente
d'expliquer tout ça.
Yve
|
Réponse
:
Donc, si j'ai bien compris, vous quittez l'assemblée
des Pèlerins d'Arès à laquelle vous n'avez jamais appartenu, en fait.
Je vous aime bien et vous le savez, mais vous me faites ici un peu
penser à Gribouille qui plonge dans la rivière pour le pas recevoir la
pluie.
Je suis tout à fait ouvert aux reproches et je ne cesse pas
de demander des conseils et d'écouter les recettes qu'on me donne, mais
quelle est votre recette pour faire sortir La Révélation d'Arès
de la non-visibilité
dont je suis reponsable selon vous ?
Je
n'ai jamais empêché nos missions d'agir comme elles l'entendaient ni
vous-même d'agir comme vous l'entendiez et qu'avez-vous fait, les uns
et les autres, mieux que moi pour faire connaître La Révélation d'Arès
dans un système qui dispose de tous les media et qui n'entend pas les
partager avec moi ou avec vous ?
Qui a réussi à diffuser plus de 300.000 exemplaires de La Révélation d'Arès en
France et dans le monde sans la moindre aide des éditeurs et diffuseurs
professionnels ? Est-ce vous ? Non, c'est moi — Dieu m'en est témoin —
avec l'aide, ô combien précieuse, de seulement quelques frères et sœurs
non professionnels ? Combien de librairies avez-vous visité pour leur
faire accepter ce livre ? Combien de pénitents nouveaux
avez-vous amené à notre assemblée
? Aucun à ma connaissance.
Comment
croyez-vous que la famille des Pèlerins d'Arès compte ce qu'elle
compte, quelques dizaines de milliers en France, qui n'est pas
invisible (c'est en tout cas l'avis de nos détracteurs qui déplorent de
"rencontrer partout ces Pèlerins d'Arès", comme dit l'ADFI), sinon
parce que je me suis moi-même lancé dans la mission de rue en 1975,
alors qu'il n'y avait personne, absolument personne que moi pour
constituer une mission et que j'étais réduit à mes propre moyens
quasiment inexistants? Comment connaîtriez-vous vous-même La Révélation d'Arès
si je n'avais fait en sorte que des frères humains la connaissent ?
Vous
dites n'importe quoi, mon frère, et en tout cas ce n'est pas en vous
éloignant de moi que vous arrangerez cette non-visibilité que vous
déplorez.
Et avez-vous vu les
améliorations, la
beauté et la dignité que nous avons progressivement donnés à nos saints
lieux d'Arès, à force d'économies car les secours financiers sont
faibles et peu y contribuent, notamment par les gros travaux efffectués
de 2008-2009 ? Notre saint lieu de Pèlerinage n'a rien de non-visible
pour quiconque vient y prier ou y méditer dans le respect des lieux,
qu'il ou qu'elle soit ou non Pèlerin d'Arès. Certes, le clocher de la
Maison de la Sainte Parole ne se dresse pas au centre de Paris, de
Londres ou de New York, mais ce n'est pas de ma faute si le Père a
choisi un lieu retiré et inconnu pour se manifester en 1974 et 1977. Il
a ses raisons et il démontre ainsi qu'une certaine non-visibilité
participe de la Sagesse
!
Oui, j'ai fait... nous avons
fait beaucoup avec le peu qu'on nous donnait.
Ceci
dit, je reste ouvert aux reproches et je ne cesse pas de demander des
conseils et d'écouter les recettes qu'on me donne, comme je le dis plus
haut. Vous me dites: "Mais peut-être y a t-il d'autres voies..." Comme
vous ne semblez pas vous faire beaucoup de reproches à vous-mêmes, je
pense que vous avez trouvé les bonnes voies. Lesquelles ? Je suis
sincèrement et humblement affamé et assoiffé d'elles, je ne demande
qu'à apprendre.
Je ne demande et notre mission ne demande qu'à
entendre vos conseils, mais pas sur votre petit forum où viennent
s'exprimerfort peu de voix, dont la compétence de surcroît n'est pas
affirmée — je ne vous ai pas pas reproche, je connais mieux que
personne la difficulté de réunir les hommes — . Si vous avez quelque
chose d'important à nous révéler, allez de ma part
à la mission la plus proche de chez vous, celle de Paris, et demandez
qu'elle se réunisse pour vous entendre. Je viendrai moi-même de
Bordeaux vous entendre ce jour-là. Il n'existe pas un Pèlerin d'Arès
digne de ce nom qui ne souhaite recevoir les conseils d'un découvreur
en invisibilité-visibilité.
Quant au salut individuel il est
l'unité par la multiplication de quoi le salut universel peut être
assuré. Vous faites l'âne, mon frère; je vous sais assez intelligent et
assez connaisseur de La
Révélation d'Arès pour savoir cela.
|
06fév10 104C67
J'admire
votre courage et le bien-fondé de tous vos propos et je me dis : "Que
faisons-nous pour donner à cet homme de Dieu un ampli et des baffles
[haut-parleurs] autres que ce petit espace seulement visuel sur
l'Internet ? Pourquoi ne lui donnons-nous pas autre chose qu'un petit
blog, qu'en plus on ne visite que si on sait qu'il existe, ce qu'on ne
peut savoir qu'à partir d'une autre podium plus haut et plus sonore ?"
Je
vais jusqu'à me demander s'il n'y a pas une jalousie de vos frères, une
sorte de plaisir inconscient à vous empêcher de percer. L'année
dernière j'ai posé la question à l'un des vôtres (je connais seulement La Révélation d'Arès
depuis son édition 2009) et il a détourné la tête et, d'une voix
rêveuse, m'a dit: "Ce n'est peut-être pas bon qu'il soit trop connu,
trop entendu." J'ai demandé: "Mais pourquoi ?" Je lui ai comme arraché
les mots de la bouche: "Ce n'est pas à lui de faire ça, mais il n'a
délégré à personne le soin d'être son porte-parole."
Voilà que ce
sera vous le responsable de votre manque de battage. Selon ce frère,
vous devriez vous exprimer officiellement par une autre voix que la
vôtre, comme Moïse s'exprimait par Aaron, mais Moïse était bègue. Vous
n'êtes pas bègue.
C'est le monde dans lequel on vit: Si vous êtes
trop entendu et trop aimé, vous êtes suspect. C'est faux, mais ce sont
les jaloux, ceux qui voudraient parler avec la pensée des autres, qui
actuellement font ce monde; Quelque jours devant la télé et vous vous
rendez compte que ce sont toujours les mêmes qui parlent, qui se
pavanent, mais à partir de quoi, à partir de ce que les autres auraient
à dire si on les laissait dire tout ce qu'ils ont à dire. C'est pour ça
qu'on interviewe, c'est pour couper la parole à ceux qu'on interroge,
pour ne pas les laisser parler librement. La vedette de l'interview,
tout le monde a remarqué ça, est l'interviewer... Enfin, à peu
d'exceptions près.
Vous avez du génie et vous empêchez ceux des
vôtres qui voudraient en avoir d'emprunter le vôtre. Alors, ils vous
reprochent de ne pas leur laisser VOTRE parole de prophète, mais La
Révélation d'Arès est formelle: Parole de Mikal Ma Parole, mais non
Parole de Tartampion chargé de parler par Mikal.
Lambert G.
|
Réponse
:
Non, je n'ai pas de génie. Je
parle seulement de toute ma conviction à des hommes que je souhaite
voir comprendre ce que je dis, c'est tout.
J'ai publié votre
commentaire, que j'ai reçu il y a déjà plusieurs jours, conjointement
au commentaire précédent d'Yve (104C66), parce qu'ils abordent tous
deux le même sujet, mais sous des angles différents.
Lui, Yves, me rend responsable de la "non-visibilité" de La Révélation d'Arès
et vous, c'est aux Pèlerins d'Arès que vous faites ce reproche parce
qu'ils ne m'ont pas donné les moyens d'expression qui auraient
peut-être fait mieux connaître la parole du Créateur.
J'avais déjà
entendu, aux mots près, ce que vous a dit un de mes frères, ces paroles
qui ne sont que paroles d'impuissance, paroles de braves gens qui
savent pas comment expliquer la censure dans un pays qui normalement
n'en a pas. Ils ne comprennent pas pourquoi on ne me voit ni ne
m'entend publiquement, alors ils lancent au hasard ces mots qui sont
plutôt de désespoir : "Ce n'est pas à lui (le frère Michel) de faire
ça, mais il n'a délégré à personne le soin d'être son porte-parole."
Oui, cela a déjà été dit par d'autres — selon ce qu'on m'a rapporté —
depuis quelque vingt ou vingt-cinq ans, mais ce n'est sûrement le cas
de tous mes frères. Dans leur ensemble, ils aimeraient que j'aie une
tribune publique, mais ils ne savent pas comment me la donner.
En
décembre j'ai réuni à Paris un panel de travail de frères et sœur pour
entendre leurs conseils et opinions concernant justement mon apparition
éventuelle dans un événement public à venir. L'un d'eux, professionnel
de la communication, a commencé son exposé par: "Du côté de la radio,
de la télévision, de la presse, c'est la censure totale pour tous ce
qui concerne La
Révélation d'Arès et son témoin, Michel Potay. Inutile
d'espérer quoi que ce soit de ce côté-là."
"Censure
totale..." Là est l'obstacle auquel se heurtent depuis 36 ans
quantité d'intitiatives de nos missions pour elles-mêmes comme pour moi.
Le
système connaît bien les pensées qui le contredisent et entend les
faire taire de toutes les façons possibles. Cela nous ramène 36 ans en
arrrière quand je consultai 47 éditeurs (oui, quarante-sept) pour La Révélation d'Arès
et reçus 47 refus. Relisez mon "Introduction" à la première édition
intégrale de 1984, que j'ai imprimée et diffusée moi-même avec l'aide
quelques frères et sœurs courageux, diffuseurs et représentants
improvisés.
Il est possible, néanmoins, qu'on puisse faire mieux,
mais pour des non-professionnels comme nous, la question est difficile.
Si vous avez des idées et des informations utiles, n'hésitez pas à me
les donner.
|
06fév10 104C68
Je
suis désolé. Je sors du sujet de"la peur comme obscurité dans l'âme",
mais je viens de lire les commentaires d'Yve et de Lambert (104C66 et
104C67) et je sursaute, parce qu'il y une cause décisive à la
"non-visibilité" de La
Révélation d'Arès qu'ils n'ont pas vue et que vous savez,
je le sais, sans en parler dans vos réponse.
C'est le fait que La
Révélation d'Arès est un message surnaturel et que vous ne
vous présentez pas autrement que comme le témoin et le prophète d'un
message surnaturel.
À notre
époque, il est complètement exclu du cadre multimedia, surtout en
France laïque (qui en France signifie athée), qu'on parle d'un
événement et à plus forte raison d'un "message" surnaturels, venant de
Dieu par-dessus le marché, parce que c'est leur donner un tant soit peu
d'intérêt, intérêt considéré non laïc (non athée), donc incommunicable.
Si La Révélation d'Arès
était comme une sotie [genre littéraire] mettant Dieu en scène pour
mettre imaginairement dans sa bouche ce que l'auteur réel, qui ne
cacherait pas d'être l'auteur, Michel Potay, aurait à dire au monde, le
livre et la pensée qu'il véhicule seraient beaucoup mieux acceptés.
Mais un livre dont l'éditeur et commentateur, Michel Potay, affirme
qu'il vient entièrement du Ciel, non!
Aucune communication de cet
ordre, même vraie (j'y crois personnellement), ne peut passer en
France. La "censure totale", dont parle votre réponse 104C67 n'a pas
d'autre cause. La censure est inévitable.
C'est ce que n'ont pas vu Yves,
qui vous reproche à tort la non-visibilité de La Révélation d'Arès,
ni Lambert qui adresse le même reproche à vos compagnons de foi et de
mission, et vous, frère Michel, vos réponses n'effleurent même pas
cette cause, qui est la seule et vous le savez, et pourquoi ne le
dites-vous pas ?
J'en profite pour vous dire combien — autre cause
de votre invisibilité — je loue la mesure et la gentillesse avec
lesquelles vous répondez à Yve, parce que vous ne pouvez pas publier ce
genre de commentaire qui souffle le chaud et le froid sans y répondre,
parce que sa conclusion : "Je
crois que votre responsabilité concernant... je ne dis pas l'échec ou
le demi-echec mais... la
non visibilité
de la cause arèsienne est plus grande que je ne croyais" est d'une
totale méchanceté et donc bêtise, car bête et méchant vont ensemble.
Mais vous connaissez cet homme mieux que moi. Il est peut-être
seulement désemparé.
En
tous cas, je vous le dis encore: La seule cause de la "censure totale"
est la référence à un événement surnaturel et divin :
La
Révélation d'Arès.
Nous vivons des temps où Dieu est mort, Dieu a été tué (Nietzsche),
Dieu n'existe plus et plus aucune parole qu'on lui prête n'existe. Vous
n'avez aucune chance de passer par les multimedia de haute
professionalisation.
Lisez attentivement les discours du pape ou
des grands responsables religieux, vous verrez avec quel soin ils
gomment toute référence à Dieu ou au surnaturel. Ils parlent seulement
de paix, de charité (même pas d'amour, autre mot exclus des media), de
justice, etc.
C'est de la haute trahison,
mais ils
ont besoin des ondes hertziennes et des satellites de communication et
s'ils parlent de Dieu ils en seront peu à peu interdits, parce qu'ils
n'en sont pas propriétaires, comme vous..
Il faudrait tout recommencer. D'abord changer le titre de La Révélation d'Arès,
trouver un titre qui n'évoque pas le surnaturel, je donne une idée: "La
Prédiction (ou la Prophésie) de l'Atlantique" (Arès est au bord de
l'Atlantique) par allusion à "La Prophétie des Andes" [livre
qui
a eu du succès]. Ensuire éditer le livre comme s'il était simplement
une fiction, une œuvre de Michel Potay, genre "Le Da Vinci Code" de Dan
Brown. Enfin, faire courir le bruit, seulement faire courir le bruit,
qu'il est une réalité. De cette façon, ça se dirait sous le couvert de
rumeur comme on se refile une adresse de parapsychologue (dans votre
génération on dirait extra-lucide ou cartomancienne) ou de guérisseur,
mais sans aucun aveu officiel. Le succès serait garanti. Le monde adore
l'officiel athée avec des rumeurs, juste des rumeurs, croustillantes.
Dieu n'est plus qu'un amant ou une maîtresse caché.
Mais je vous
ai déjà proposé cela en 2002 et vous m'avez envoyé promener. Vous êtes
un homme droit, qui avez vu et entendu ce que vous dites avoir vu et
entendu à Arès. Vous entendez porter témoignage de votre réalité vécue
et vous avez raison de ne pas vider La Révélation d'Arès
de sa substance surnaturelle qui en fait tout le prix.
C'est pour cela que je vous
aime et vous estime grandement.
J'explique
seulement ici la cause de ce que Yves appelle le "non-visibilité" et
que vous vous appelez dans certaines réponses à des commentaires "la
conspiration du silence", ce qui est la vérité, même si elle n'est pas
organisée, même si elle est seulement automatique.
Après tout, ce que vous avez fait, dans de pareilles conditions de
dénuement et d'hostilité, c'est formidable.
M. M.
|
Réponse
:
C'est donc vous qui m'aviez proposé en 2002 cette mystification pour
faire passer La
Révélation d'Arès dans le public.
Je m'en souviens, mais vous aviez signé votre lettre d'un autre nom.
Ce que vous me dites m'a déjà été dit de diverses façons. Je mourrais
de honte en y cédant.
Merci pour ce commentaire qui conclut par l'estime que vous me portez.
J'en suis très touché.
|
09fév10 104C69
Votre honnêteté
et votre adresse ne vous servent pas autant que vous le méritez. C'est
dur,
je sais, mais c'est la triste vérité du monde.
Vous
êtes un homme plus encore qu'honnête, adroit. Certains diraient
"malin", mais je dis seulement "adroit", un homme intelligent.
Vous
n'êtes pas assez imprudent pour vous attaquer directement à la
politique, la religion et les codes de morale ; alors vous passez par
le biais de la "peur inconsciente" qu'il faut cesser d'avoir de la
politique, de la religion et des codes de morale;
Vous n'avez pas la peur, mais vous avez la prudence. L'une et
l'autre, l'absence de peur et la précaution de la prudence, vous sont
d'ailleurs recommandé dans La
Révélation d'Arès.
Donc, vous vous sortez de cette tâche ardue
avec adresse et honnêteté, mais où cela vous conduit-il ?
À une sorte d'enterrement civil
de première classe !
Il faut reconnaîre que La
Révélation d'Arès ne ménage pas le pauvre bonhomme que
vous êtes, qu'elle charge d'effacer dans l'inconscient collectif la
vénération — le culte
— que le peuple a culturellement pour la
religion, la politique et les codes de morale; Jésus fut chargé du même
travail et on sait comment il finit.
Votre
crucifixion à vous n'est pas une croix sur laquelle on vous cloue tout
nu et sanglant, mais est l'invisibilité ou l'inexistence, la "mort
civile"
comme vous dites (à tort, car pour les Romains le "mort civile" était
seulement privé de ses droits civiques, ce que vous n'êtes pas). Le
système vous a placé et fermement maintenu dans l'inexistence depuis 36
ans.
Le
système ne peut pas attaquer votre position de foi et de conscience,
puisque c'est un droit qui vous reconnaît sa propre Constitution.
Étant donné votre totale virginité mondaine, administrative et
judiciaire, le système ne peut que vous clouer à la croix de
l'invisibilité ou
de l'inexistence. Tous les contrôles qu'il a pu vous imposer ont
abouti, dans tous les domaines, a une seule conclusion: Vous
êtes à 81 ans un homme au casier judiciaire vierge, au dossier
fiscal vierge, etc.
Le système n'a pas d'autre ressource que de faire
comme si Michel Potay n'existait pas. N'est-ce pas la pire exécution
par le pire des bourreaux, le silence ?
C'est
peut-être sur ce point que vous devriez jouer pour sortir de cette
non-visibilité, que vous reproche Yve (104C66).
Commettez une frasque publique ou un délit spectaculaire et vous
sortiez d'une intégrité incolore pour
prendre la couleur du doute sur votre personne, de sorte que les media
seront pris au piège de leur propre vice: dire le mal et dire du mal.
De cette façon, on parlerait de vous, en mal, mais on en parlerait.
C'est en accusant des hommes qu'on fait surgir leurs défenseurs et
qu'on peut démontrer leur innocence.
Pour
ma part, j'ai toujours
pensé que si Jésus n'avait pas été arrêté et condamné à une mort
ignominieuse pour atteinte à la loi juive, on n'aurait jamais entendu
parler de lui. J'ai toujours pensé aussi que si Muhammad
n'avait pas pris les armes et livré bataille à Badr et à Uhud,
on n'aurait jamais entendu parler de lui non plus. C'est en commettant
des actes considérés comme criminels que Jésus et Muhammad
ont soulevé une vague de plaidoiries et c'est sur ces justifications
que leurs gloires se sont établies.
N'ayez
pas peur de défier le système par où il pèche, par son irrésistible
besoin de punir les déliquants et de faire parler d'eux de cette façon.
Les media ne pourront plus vous ignorer ; les journalistes qui vous
voudraient dire du bien de vous, mais qui en ont été empêchés au nom
des intérêts corporatifs, trouveront là une occasion de vous défendre
sans que leurs rédacteurs en chef n'osent les faire taire. Il faut bien
sûr choisir le délit avec soin.
Réfléchissez à cela. Prenez conseil. Il existe des conseillers en
communication publique qui connaissent bien le sujet.
Hubert
|
Réponse
:
Voilà un autre genre de mystification après la mystification que me
propose M. M. (104C68).
Comment pouvez-vous seulement imaginer que j'accepte cela ?
Dans
les rangs mêmes de nos frères et sœurs ce genre de stratagème m'a été
inspiré deux ou trois fois depuis quelque 30 ans. Comment pouvait-on me
croire capable d'exhibitionnisme ou de fourberie ou seulement
d'extravagance mystique pour me faire un nom dans les magazines
"people" ?
Jésus et Muhammad n'ont jamais cherché à se faire
connaître des générations à venir en se faisant hors la loi ou fauteur
de guerre ou en simulant l'illuminisme ou le mysticisme. Ni l'un ni
l'autre n'a cherché à se rendre public de cette façon. Ce que vous me
suggérez, c'est de la politique comme José Bové arrachant délibérément
des champs de maïs transgénique pour être condamné et attirer sur lui
l'attention. Il est maintenant député européen...
D'autres
prophètes et Bouddha ont-ils jamais commis délibérement des actes
méritant condamnation et donc justification pour se faire de la
publicité ? Non, bien sûr.
|
09fév10 104C70
Je voudrais réagir à quelques commentaires désobligeant sur votre
personne.
Les arguments avancés sont assez futiles et les reproches que l'on vous
fait sont inappropriés et sans fondement.
Le Minotaure ( 104C58) vous reproche en gros d'être trop bavard, de
formuler des redites et de manquer de talent littéraire.
Le commentaire suivant (Zoutte, 104C59) vous traite de vieux sénile, en
avançant des idées toutes faites genre : la vie de l'âme est
inconsciente et de ce fait ne peut connaitre la peur, donc vous ne
savez pas ce que vous dites !
Quelle
logique ! Quand on s'arrête aux mots et que l'on ne veut pas découvrir
un tant soit peu le fond des choses, voilà le genre de raccourci que
l'on prend.
Au contraire, ce qui nous différencie des animaux est que, justement,
l'homme en tant qu'image
du Créateur — buée de
la Bouche du Créateur (Rév
d'Arès xxi/5) — possède consciemment son âme et ce don lui
permet d'agir sur son environnement et sur lui-même.
Il se construit — ou ne se construit pas, c'est son libre choix —
consciemment son âme
qui lui permet d'attendre les
Hauteurs Saintes, dont parle Jésus.
Plus l'homme qui a la conscience d'avoir une âme s'élève, plus
son âme
se fortifie et lui ouvre sa conscience, c'est une relation
interdépendante et naturelle, même si tous les hommes et toutes les
cultures ne donnent pas le même mot pour l'âme, c'est bien
de cela qu'il s'agit.
La
Révélation d'Arès l'explique clairement dans un langage
d'homme (L'Évangile
Donné à Arès), puis dans une langue au premier abord
illisible (Le Livre),
débarassé de toute notions intellectuelles superflues, et c'est en cela
qu'elle parait illisible pour beaucoup, mais cette langue nous parle au
fond de nous, à notre essence profonde.
Mais c'est en fait la langue (celle du Livre)
que tous les prophètes ont entendu à toutes les époques, et qu'ils ont
transcrit plus ou moins fidèlement directement en langage commun, à
l'aide de leur intellect, aux hommes de leur époque suivant leur
culture et leur niveau de compréhension.
Mais à notre époque, ce qui n'était peut être pas le cas avant, et
comme l'intellect (appelé le bruit
dans le Livre) a pris trop d'importance, le Créateur a délivré son
Message de cette façon aussi, pour couper court à toutes les idéologies
nées de l'intellectualisme tels la politique, la religion et bien
d'autres choses, et pour révéler à tout un chacun que cette langue
parle à tous les hommes sans distinction de race, de religion, de
capacités intellectuelles, etc.
Mais si l'on n'a pas saisi ce qu'est le bruit dans le Livre, on
ne peut pas comprendre le pourquoi du Message de la Révélation.
Le bruit c'est
quand l'intellect dépasse ses limites naturelles, liées à la terre,
liées à la matérialité, mais qui peut aussi accomplir de grandes choses
par exemple dans les domaines technologiques et scientifiques, quand il
essaie de faire passer des vessies pour des lanternes....
Un exemple grossier des ravages du bruit
est de faire croire que torturer, éliminer, humilier des populations
entières ou des personnes peut être quelque chose de bien, peut être
une chose bénéfique pour l'humanité ! C'est caricatural, mais pose bien
le problème.
Qui n'a pas entendu des prêches haineux et
vociférants appelant à la haine et au rejet de l'autre, que ce soit
pour des considérations religieuses, politiques, sportives ou
autres ?
Est-ce que cette époque est révolue ?
Malheureusement, non.
Même
si nos sociétés occidentales utilisent d'autres moyens plus sournois,
d'apparence plus justifiés à leurs yeux — par exemple l'idéologie de la
démocratie, du libéralisme et maintenant de l'écologie pour ne citer
que celles-ci — pour stigmatiser une population, une ethnie, un groupe
de personnes ou même un individu en particulier, le résultat recherché
est le même : maintenir les masses sous l'emprise de la peur
de
l'autre et de celui qui est différent, qui pense différemment.
La peur est le meilleur moyen de gouvernance; peur du terrorisme, peur
des virus, peur de la crise, peur du chômage, etc....
Avec la peur, on peut faire et faire faire presque tout et n'importe
quoi.
C'est
l'image de l'homme qui mange son propre coeur, mais cette image est
aussi peut-être trop simpliste pour ceux qui se croient savant et
extrêmement intelligents.
Ils cherchent des explications compliquées et tarabiscotées, alors que
le Vrai
est plus simple. Cette simplicité du Vrai
dérangerait-elle leur petit égo ?
La question est posée...
Alors oui, vous devez parler en bruit
(comme Jésus le fit), mais parce qu'il n'y a pas d'autres moyens pour
vous pour réveiller les morts-spirituels, parce que justement ils sont
mort spirituellement et bourrés d'orgueil, mais le cœur rempli de leur Dieu,
car il ne faut pas désespérer malgré tout..
Et
puis j'ajouterai que j'aimerais vraiment être "dément" (Zoutte 104C59)
comme vous, comme vous l'êtes soi-disant, à plus de 80 ans..
Pour
finir, il serait bien que ces gens sans peur soi-disant, qui vous
critiquent, aient le courage de signer de leur nom sans se cacher
derrière un pseudo... car de quoi ont-ils peur ?
Du ridicule?
Mais le ridicule ne tue pas...
Olivier G.
|
09fév10 104C71
La peur de faire ce que Dieu recommande, donc de faire ce que vous
aussi recommandez, est très bien décrite dans la Veillée 26 [La Révélation d'Arès].
Rater des occasions de jouir du monde tel qu'il est, est perçu comme un
"péché" compte tenu des valeurs du monde actuel.
Tout du moins comme un manque d'intelligence, laquelle de nos jours est
assimilée à l'opportunisme.
Est-ce le manque de perspective d'avenir (Éternité!) qui donne envie de
vivre comme si le monde allait disparaître demain ?
Je le pense sincèrement.
L'instinct de survie animique agit encore, c'est ce que je pense, chez
ceux que l'on appelle humanistes.
Reste
l'instinct de procréation, permettant de se déculpabiliser en
"déléguant", si l'occasion se présente, aux fruits des ébats charnels
la possibilité de faire les efforts nécessaires pour restaurer Éden.
Bref en repoussant encore dans le temps la possibilité d'une humanité
responsable et informée de ses responsabilités...
Sauf que si vous êtes là, c'est que le Signe est donné !
Éric J. (de Provence)
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09fév10 104C72
Je relis Gandhi
en ce moment et j’ai noté des similitudes entre son prêche de la
pauvreté volontaire et le vôtre : Remplacer le besoin d’avoir par le
besoin de ne pas avoir.
Cette façon d’agir était pour Gandhi,
outre une œuvre de bon sens économique, une façon de laisser plus de
place à l’essentiel : la vie spirituelle.
La peur de manquer,
manquer au sens occidental et moderne, manquer de biens de
consommation, de travail, de pétrole etc., Cette peur-là peut être
vaincue par l’esprit de dépouillement, qui n’est pas pauvreté au sens
strict (il faut des moyens matériels pour exister efficacement dans la
société actuelle), mais le détachement intérieur face à quantité de
besoins artificiels ou mal-évalués.
Une fois le dépouillement acquis en son cœur, pour l’âme
qui cherche l’essentiel, le pardon, la connaissance de l’autre, Dieu…
le dépouillement matériel, progressif et mesuré, peut être un choix
délibéré.
Dans ce cas, quelle peur de manquer reste-t-il en soi? On est
libre.
Si vous deviez prévoir un article du blog sur le sujet du
dépouillement, j’en serais ravi.
Laurent M.
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09fév10 104C73
La
tête me tourne. Il y a des dérives dans les commentaires, mais vous y
répondez quand même et c'est, je crois, parce que vous savez que ceux
qui vous aiment voudraient que vous ayez la place que votre message
mérite dans la société et pensent que si vous ne l'avez pas, c'est
parce que la société a peur de vous.
Encore la peur, mais cette fois la peur à l'envers: la peur que le
système et sa base bêlante ont de La
Révélation d'Arès et de vous.
Ils
savent que vous marchez sur du solide ! Ils savent que votre
prédication est le bon sens même: Une seule solution aux problèmes que
pose le mal : Que chacun renonce à mentir, tromper, être égoïste, avoir
peur... et fasse le bien et si les enfants sont éduqués à faire le bien
au lieu d'être éduqués en mathématiques pour faire de bons avions, de
belles voitures et de belles fusées, en quelques générations le monde
se sera considérablement amélioré.
Mais, comme vous dites, si le mal commence à disparaître, quelle
utilité ont la politique, la religion ? Hé, hé !
La métaphysique intellectuelle ne sert à rien, les idées générales ne
conduisent nulle part.
Une seule chose compte en ce monde: l'interaction entre l'individu et
son milieu. C'est La
Révélation d'Arès qui nous donne le moteur de cette
interaction, le moteur du Bien.
Une interaction empirique, rien de plus: Cassez la machine, la
génératrice du mal
et remettez en marche la génératrice du Bien et la lumière
revient dans Éden, même après une panne de plusieurs millénaires.
Mais
la politique et la religion ne l'entendent pas de cette oreille, parce
qu'elles disparaissent alors. C'est pourquoi elles essaient de nous
faire peur, de retenir notre attention sur les punitions qu'elles nous
promettent si nous ne marchons pas droit, si nous nions leur utilité
pour commencer, si nous ne croyons pas que tout est beaucoup, beaucoup
plus compliqué — et pour tout compliquer ils ont été des expertes — et
que sans elles nous sommes perdus.
Oui, elles veulent entretenir la peur en nous.
L'enjeu est fondamental.
Robert B. (de Picardie)
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14fév10 104C74
J'ai une petite question qui concerne l'interprétation du passage de La
Révélation d'Arès : ...car J'ai interdit qu'on s'empare de
l'héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que j'ai donné à tous
(27/5).
Je m'interroge sur le sens de "...son
gouvernement".
Est-il possible qu'un pouvoir en place
n'attrape pas la folie des grandeur ?
Je vous remercie par avance pour vos lumières ainsi que pour tout ce
que vous faites.
Cette entrée me semble une des plus importantes.
Aminadab
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Réponse
:
Votre question comporte sa réponse.
Vous auriez dû compléter la phrase et dire : "Je m'interroge sur le
sens de "...son
gouvernement que
J'ai donné à tous."
Ce qui signifie naturellement : "...son gouvernement que Je
n'ai donné à aucun pouvoir qui se serait emparé du contrôle
de la gestion du Peuple."
La Révélation d'Arès entend par Peuple l'ensemble
des pénitents, libres hommes
bons, librement groupés selon leurs affinités en assemblées souveraines
d'elles-mêmes (8/1).
Alors que telle ou telle assemblée
choisira de vivre dans une anarchie improvisatrice totale, telle ou
telle autre assemblée
ou collectivité, même le plus fraternelle, pourra si tels sont ses
choix de vie demander des gestionnaires. Par exemple, on ne peut pas
sans gestion faire et entretenir des routes, des écoles, des lieux
collectifs, etc. si tant est que l'assemblée
ou collectivité en question en veuille. Une telle assemblée,
de la façon qui lui conviendra (par consensus, par vote, par tour de
rôle, etc.) confiera cette gestion à ceux et celles qu'elle estimera
compétents ou que leurs compétences évidentes désigneront comme
gestionnaires naturels. Ces gestionnaires ne devront jamais s'emparer du
contrôle de la gestion à eux confiée et devenir des pouvoirs instituant
une loi des rats (Rév
d'Arès xix/24) et l'imposant ; ils demeureront des
serviteurs dévoués, sans ambition et révocables sans murmure, de la
communauté.
Si La Révélation d'Arès
parle d'une longue période d'agonie
de la Bête
(de la politique des pouvoirs, 22/14),
c'est parce qu'une longue période de découverte, de mise au
point
et de divers risques (risques de retour à la politique, etc.) sera
nécessaire pour la mise en place de cette nouvelle vie sociale en assemblées souveraines de pénitents libres.
|
14fév10 104C75
Chers frères et sœurs, pourquoi avoir peur ?
Le
Créateur est en chaque humain actif ou latent. Grâce aux 5 facultés qui
nous ont été données par Lui [parole, amour, individualité, liberté
créativité] nous sommes devenus donc son image et ressemblance [Genèse
1/27].
Hélas, beaucoup refuseront l'ascension
vers les hauteurs. Nous devons aimer notre prochain sans
condition et aussi pardonner autant de fois qu'il faut. Le
Créateur, Père de
l'univers, est omniprésent et omniscient, son amour est
multiple (amour d'un père, d'une mère).
Le mal, si son auteur a atteint l'abomination,
sans juger personne, et si ce mal une fois enclenché — exemple de mal
grave : les chaînes pornographiques diffusées via les satelites sur
tout le globe terrestre et par internet, qui tourne en boucle 24 h sur
24 —, dites-moi : "Dieu n'est pas un Juge qui du haut des Cieux,"
dis-toi : "Je te pardonne, toi non mais c'est
à chacun de
nous de faire pénitence
pour espérer faire éveiller l'image
et ressemblance du Créateur, qui est en nous, qui est
latente en nous, et devenir
un christ,
car si l'humanité adamique à déclenché le mal sur la terre par sa
désobéisance, nous ne devrions pas continuer sur sa trajectoire nous
devons stopper définitivement le mal qui est en nous,
l'animalité
qui est en nous : "Le tentateur
intérieur...
D'aprés vous, quel serait le sort de ces diffuseurs d'images et chaînes
ainsi que de ces responsables laics et athés qui légifèrent les lois en
se sens, s'il surviendrait un décés inattendu à la suite d'une maladie
ou de viellesse. Ces personnes ne pouraient plus revenir sur
la
terre pour arrêter leurs émissions audio-visuels et internet
qui
tournent en boucle car ils ont franchi le pas vers l'au-delà.
Même
le Créateur ne peut pas arrêter ces émissions
audio-visuelles. Que faut-il faire ? Des prières ? Mais non,
car
Dieu n'est pour rien dans la désobéisance de l'humanité, la
liberté et l' intellect de l'humain a submergé sa
capacité
de comprendre et que c'est à lui seul que revient la décision soit de
continuer sur sa trajectoire de faire le mal soit de
le stopper
net et s'apercevoir progressivement que le côté divin qui est
en
lui renaitra progressivement et deviendra un christ.
Youcef (du Sud de la France)
|
Réponse
:
Cher frère Youcef, que j'espère
bien rencontrer un jour, il m'a fallu procéder à une mise en forme de
votre commentaire, surtout de son deuxième paragraphe qu'il m'était
impossible de publier en l'état, car il aurait été incompréhensible.
Malgré
tout, ce deuxième paragraphe reste difficile à lire, encore qu'il soit
maintenant compréhensible. Je n'ai pas pu pousser la remise en forme
plus loin, parce qu'il me fallait choisir entre un texte très clair et
l'extinction de la très belle flamme de foi et de piété qui anime ce
texte. J'ai préféré garder cette belle flamme. Vous êtes un homme de
grande foi.
|
14fév10 104C78
La peur est entretenue de manière permanente par la
menace, une menace vague, normale, ou totalitaire.
Sous la menace on imagine perdre gros, voir tout.
De
temps en temps le pouvoir, quel qu’il soit, met sa menace à exécution
et alors on imagine qu’il a tout pouvoir, alors que ses pouvoirs sont
très limités.
Celui qui résolument prend le chemin du bien élimine
du coup la plus grande partie des facteurs de menaces ; il peut vivre
sous un autre mode que cette pression sourde exercée en permanence par
tout pouvoir.
C’est en fait le mal qu’on fait nous-mêmes qui nous
menace le plus et qui entre en résonance avec cette menace
permanente du système, qui n’est que le mal que font les autres, tout
compte fait.
Le pénitent
finit par tout ramener à des problèmes individuels de maîtrise de soi
ou de non-maîtrise de soi, d’hommes individuels qui font le bien ou qui
font le mal. Les systèmes, les codes moraux ne sont que des
fumées
que l’homme s’invente pour masquer son propre mal à changer.
Vaincre
l’effet de masse du mal, peur qui catalyse, pour retrouver son
initiative personnelle de bien, son initiative de création de
soi. Créativité se soi qui finit par donner la maîtrise de soi
et
avec elle, la confiance en soi. La pénitence
est bien par la volonté d’être meilleur pour les autres, accomplie,
la clé d’accès au changement
du monde, car ce changement
ne se fait qu’en donnant, d’une manière ou d’une autre, du bien aux autres ou
en évitant du mal aux autres comme à soi même.
C’est la certitude de la dimension de la pénitence,
dure à maintenir permanente, je trouve, car on a toujours plus ou moins
l’impression d’avoir "le nez dans le guidon" et on voit à coté de nous,
pendant qu’on fait nos petits efforts, les grands chambardements du
monde qui nous impressionnent et qui justifient chez beaucoup la peur
normale du système qui pare au plus pressé.
Ce qui m’amène à
penser qu’il faut vaincre la peur de manquer du système, car les hommes
n’ont pas besoin d’être gouvernés pour réagir. C’est même le
contraire. Ils ont besoin des qualités que forge en eux la pénitence.
Bdlf
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14fév10 104C77
Je me permet de rebondir sur le terme "la non-visibilité de La Révélation d'Arès" (Yve,
104C66)
Mikal est le premier à tout faire afin que soit connue La Révélation d'Arès
depuis 1974 et, bien plus, il [s'efforce d'être] un christ vivant,
[d'être] un pénitent,
le prophète
de l'Éternel. La non-visibilité, celle du monde par exemple, les
journalistes dont parle le commentaire 104C69 (Hubert) : "Les
journalistes qui vous voudraient dire du bien de vous, mais qui en ont
été empêchés au nom des intérêts corporatifs," pas d'accord !
Ils
cherchent plus les scoops, les scandales, les honneurs, la sécurité de
l'emploi, les biens matériels, etc. Désolé, ils sont tout à fait libre
de s'insurger intelligemment contre le système et nous aussi, je pense
à ce soldat américain dont le courage mérité qu'on s'y intéresses, Mike
Prysner qui a été arrêté, parce qu'il a eu le courage de parler avec
son intelligence
du
cœur : http://angelscata.canalblog.com/ Ce sont des hommes
comme
ça que nous cherchons des hommes qui ont le courage de faire entendre
leur voix, des hommes qui ont peur de perdre leur âme, des hommes qui
par leur actions en trouvent d'autres prêt à les suivre pour que cesse
le règne du mal et que soit installé le Royaume du Bien, car la beauté est servante du
Bien (Rév d'Arès 12/4), et, qui que nous soyons, nous
pouvons faire le bien
tous les jours. Dieu appelle des courageux, des héros, mais pas
des mous, pas des indécis.
Le
Père appelle des hommes vrais : "Un monde d'hommes
complémentaires, non des hommes antagonistes, un monde d'homme capable
de la magnifique qualité qui gît quelque par en eux, sans guerres ni
conflits, sans frontières ni nationalisme, un monde d'amour de partage
et d'entre aide naturels, un monde ou l'on crée pour rendre les autres
toujours plus heureux" (Le Pèlerin d'Arès 1989, "Barbarie"p.52).
La "non-visibilité de La
Révélation d'Arès"
est aussi la nôtre, nous grande famille des Pèlerins d'Arès vivant au
cœur de la société, nous sommes représentatifs de tous les secteurs de
l'emploi, conditions sociale, etc. Nous sommes une grande diaspora
celle d'apôtres dont certains sont montés
sur le Parvis (Rév.d'Arès 2/19). Je confirme que la pénitence est une joie
pour celui, celle qui arrive à vaincre le mal et le transformer en bien, je témoigne
que l'entr'aide fraternelle dirigée vers le bien produit de bons fruits, aide à
la pénitence.
Quelle
importance que les médias nous censurent ?! Quelle importance qu'ils
nous empêchent de nous faire entendre ?! Nous, nous avons le soutien de
Dieu dont le Souffle
passe devant les moissonneurs, le soutient des anges, des justes, de son prophète Mikal encore
vivant. La question à se poser est : "Que sommes-nous prêts à
faire pour ensemble affirmer notre engagement spirituel, nous faire
connaitre du monde ? J'ai
envoyé Mon Souffle sur toute la terre (Rév.d'Arès 4-10). "
Suis-je
prêt ? Oui ! Et vous ? Que les plus courageux d'entre nous
réfléchissent à faire connaître la Parole, à faire connaître Mikal,
notre famille de Pèlerins d'Arès. Des moyens, nous en avons. Dieu nous
les donnent. La preuve, la Parole
Pure, notre merveilleuse maison de La Sainte Parole, le prophète Mikal à
qui le Créateur a donné
le pied de fer (Rév d'Arès xxxvi/7) pour transmettre Sa
Parole.
Je suis l'un de ses fruits, maillons de la chaîne de tous ses apôtres,
qui depuis 36 ans appellent le monde à changer en bien et
cherchent d'autres pénitents
pour l'aventure de la perpétuité et de l'infini avec Mikal.
Oui, je suis un apôtre de Mikal et j'en suis
très heureux, honoré. Alléluia !
Rejoignez-nous, faites nous l'honneur de vous accueillir.
Didier Br.
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14fév10 104C78
Puisque vous dîtes qu'un prophète
ou un bouddha ne peut pas arracher du maïs transgénique [réponse
104C69] — il reste que pour moi José Bové est un héros des temps
modernes, digne du nom de Gaulois et du génie très particulier propre à
ce nom comme celle de la bravoure inégalée du héros arverne
Vercingétorix, qui s'offrit en martyr à César pour protéger
le
sort des siens ou que ces femmes militantes féministes qui choisirent
récemment de manifester avec la burka invisible de leur pudeur, passées
à l'action extrêmepour dénoncer en "topless" (les seins nus) le "viol"
de la démocratie en Ukraine — alors je propose quelque chose qui
pourrait vous plaire :
Je voudrais qu'on organise un énorme
bombardement, sur toute la terre, avec des avions cargos militaires ou
civils, mais bombardement géant qui, au jour J, ne serait pas de bombes
— ça on sait faire ! — mais de pétales de roses. Et ce que l'on
n'aurait pas envoyé depuis le ciel, on l'enverrait, à ceux qui n'en ont
pas eu, sous la forme de petits paquets de pétales de roses que l'on
offrirait partout aux populations.
En souvenir de moi, de mon
amour pour mes frères humains, parce que aujourd'hui, j'ai réussi à
être capable de le dire, car le petit bouddha qui était au fond de moi,
était comme une source délaissée, rejetée, enfouie, et qui jaillit à
nouveau. Dire au monde combien je l'aime, pétales de roses mouillées
aussi avec mes larmes d'enfant ou de fils ou de nouvelle créature de
Dieu. Aussi, en souvenir des années de pèlerinage à Arès et de tout
l'amour que nous y avons vécu, en souvenir — pour en faire Mémoire —
de l'Amour de Dieu pour nous, les humains; qui est un privilège unique,
dans tout le vaste univers, cela aussi, nous devrions en faire mémoire,
car c'est un privilège exceptionnel que Dieu nous fait et dont nous
devrions être conscients.
Pour réaliser ce projet, il suffirait de
se préparer pendant un an pour lancer la culture de roses blanches, un
peu partout dans le monde (peut-être que José Bové et d'autres
accepteraient de nous aider, car il connaît beaucoup de gens dans le
monde paysan). On se cotiserait de façon autonome et auto-gérée pour
pouvoir payer ici les horticulteurs (car mieux vaut cultiver des roses
que du pavot ou de la coca), là les femmes dans leur cités de banlieues
pour cultiver quelques fleurs dans un pot, ailleurs [les cultivateurs
de roses] dans les villages du monde, etc. et que l'on collecterait et
acheminerait dans de nombreux hangars de stockage, en attente du jour J.
Car,
au Nom de l'Amour, je voudrais (essayer de) rendre visible à tous mes
frères humains, tout l'amour qui est là, potentiel, mais trop souvent
invisible aux regards atrophiés des sous-humains que nous sommes. Mais
qui n'en est pas moins notre véritable et unique ressource pour
l'avenir.
Croyons
en l'Amour ! Et s'il fallait un slogan : "L'amour
comme seule
religion... et le parti pris du bon sens comme unique pouvoir !"
Bien
sûr, quand on est un petit bouddha, certains diraient : "Mais
pourquoi ne demande-t-il pas directement à Dieu, son Père du Ciel, de
faire un miracle, en déclenchant par exemple, une grande pluie
planétaire (comme au temps du déluge), et de transformer chaque goutte
de pluie en pétale de rose ?" Effectivement, cela serait très
efficace, mais je ne souhaite pas le lui demander car j'estime que cela
serait trop, c'est-à-dire hors de la juste mesure.
À l'heure
de la banque folle (après avoir connu la vache folle), où l'on brasse
des milliards qui partent en fumée, mon projet ne serait pas si
coûteux, ni si insensé que cela.
Mais je ne prétends pas détenir la science infuse ni les clés de l'Univers, ce qui
échoit au Père
éternel.
Il
se peut même que mon projet, à la réflexion, s'avère complètement nul.
Certains diraient : "Mieux vaut utiliser des confettis !"
D'autres
diraient qu'il vaudrait mieux lancer une campagne virtuelle par E-mail
sur internet plutôt que par les airs, etc. Faisons, par exemple,
plancher les enfants à l'école sur la question, qui en savent bien plus
que ce que l'on croit !
Ce qu'il faut avoir à l'esprit, c'est
que la voie que nous avons à frayer pour l'avenir, n'a jamais été
expérimentée. De cela, nous devons avoir conscience et responsabilité.
Ci-joint une photo de moi
couvert d'un voile, car le Père ne nous demande-t-il pas, y compris de
façon vestimentaire, de ne pas
craindre d'être séparés du monde, lorsque nous faisons,
chacun à notre tour Mémoire
de Son Sacrifice?
Guy P.
|
Réponse
:
Je n'ai pas dit qu'un "prophète
ou un bouddha ne pouvait pas arracher de maïs transgénique", mais que
personne ne devait saccager la propriété d'autrui, quelle qu'en soit la
raison.
Par ailleurs, je crois comme vous que Vercingétorix se
rendit à César à Alésia pour que soient épargnée la population assiégée
d'Alésia et non pour se faire de la publicité. Aucun rapport entre
Vercingétorix et José Bové, sauf peut-être les moustaches. Mais je
comprends ce que vous voulez dire. Vous voulez dire que vous regrettez
la disparition des hommes capables d'héroïsme, de dépassement et du
courage de leurs convictions dans un monde qui perd toute grandeur
humaine par lâcheté.
Quant à la burqa, votre photo ressemble plus
à Abd el Kader qu'à une mouquère des quartiers beurs portant la burqa
intégrale. Le Créateur ne parle pas de couvre-chef de ce genre, mais de
tunique (Rév
d'Arès 10/14), laquelle
ne couvre que le corps, mais je sais que si s'habiller comme Abd el
Kader aidait à faire valoir l'amour, le pardon, la paix, la libereté et
l'intellignece spirituelles; vous le feriez.
Autrement dit, j'ai
été profondément ému par la foi qui enflamme votre commentaire
Nous n'avons, et vous et moi, pas la même façon de voir et/ou
d'exprimer la transcendance qui manque tant au monde, mais nous
appartenons bien tous les deux à cette même humanité d'espérance qui
cherche la voie du dépassement.
|
14fév10 104C79
Ce
commentaire est effacé le 19 février 2010, parce que le commentateur a,
m'a-t-on dit, modifié ce jour-là le diaproma qu'il proposait dans son
commentaire du 14 février et qu'ainsi les réactions à ce diaporama
qu'on lit au fil des commentaires suivants ne sont plus compréhensibles
et perdent de leur intérête. Or, cet intérêt demeure pour l'édification
de notre mission spirituelle qui a toujours des leçons à prendre de
ceux qui l'observent. Merci de comprendre les raisons de cet effacement Le blogger, Michel Potay
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14fév10 104C80
Je viens de voir la diaporama que propose Daniel C [104C79].
Je
réagis aussitôt négativement. Je proteste contre ce diaporama qui
induit en erreur et je réagis en même temps à la critique qui m'a été
faite pour mon commentaire [104C68], qui proposait ce que Frère Michel
appelle une "mystification", qu'il refuse, ce que je comprends et que
j'admets comme étant un procédé de publicité tout à fait déplacé dans
un cadre spirituel. Je réagis en disant à Daniel C. qui croit
plus
intelligent ce genre de diaporama que c'est un diaporama amoindrissant
rabaissant et même dégradant pour le Frère Michel.
Frère Michel est réduit à la
portion congrue une fois de plus !
Qui est le témoin de La Révélation d'Arès ?
Qui sans relâche prêche depuis 36 ans — et avec quelle force de foi ! —
pour faire connaître et développer les grandes espérances soulevées par
La
Révélation d'Arès ? Michel Potay ! Le Frère Michel, oui,
c'est lui qui prêche, c'est lui le prophète
de Dieu. Ce n'est pas Gandhi, ni Victor Hugo, ni MartinLuther King Jr !
Vous Pèlerins d'Arès vous faites comme si vous aviez honte de votre prophète, de votre frère aîné,
ou comme si vous considériez son prophétisme comme plat, insuffisant,
comme la partie morte ou bafouillante du discours de Dieu, quelque
chose qui nécessite l'appui du prophétisme d'autres hommes qui l'ont
précédé et qui mériteraient plus de renom que le frère Michel.
Je
ne suis pas d'accord. J'ai lu tous les écrits de Michel Potay. Il a
écrit des choses tellement plus fortes, plus puissantes, plus
convaincantes et vous ne vous rendez pas compte qu'en l'effaçant ou en
le cachant derrière d'autres, simplement parce qu'ils sont plus
connus, vous contribuez à ce que le frère aîné soit
moins encore moins connu et moins apprécié qu'il ne l'est déjà, hélas.
Le
Frère Michel n'est cité qu'une seule fois dans ce long diaporama. On y
cite Martin Luther King, Gandhi, Victor Hogi, Théodore Monod, Jean-Paul
Sartre, etc., mais le frère Michel, lui, n'est cité qu'une seule fois
et pas au début du diaporama, plutôt vers la fin !
C'est injuste, triste et rapetissant.
Que
Frère Michel lui-même, qui est un homme pudique et modeste, cite
d'autres penseurs, on peut le comprendre. C'est son humilité. Mais que
vous l'humiliez vous-mêmes de la même façon, non, ça n'a plus de sens.
Ce que je proposais pour faire connaître frère Michel était peut-être
un subterfuge inacceptable, je l'admets, mais au moins je n'avais pas
honte du Frère Michel et je ne cherchais pas à lui trouver
l'accréditement d'autres "grands hommes". Je voulais tout au contraire
le faire mieux connaître du monde, parce que le frère Michel est
lui-même un "grand homme" et je dirais: le plus grand de tous.
M. M.
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15fév10 104C81
Au lieu de dire : "Vous Pèlerins d'Arès vous faites comme si vous aviez
honte de votre prophète,"
M.M. aurait dû dire : "Vous Pèlerins
d'Arès vous faites comme si vous aviez peur de mettre en avant votre prophète." Parce
que c'est justement la sujet de cette entrée de blog 104: la peur qui
obscurcit l'âme.
De toute façon, M.M. a raison dans l'ensemble. Il y a longtemps qu'on
note chez certains moissonneurs
une préférence à donner des référence signées de noms ronflants aux
principes enseignés
par La Révélation d'Arès
et par son témoin.
Il y a un double danger à cette tendance. En plus de "cacher" Frère
Michel derrière ces célébrités, on invite virtuellement à lire des
penseurs ou des écrivains dont le lecteur du tract ou du diaporama peut
croire qu'ils disent la même chose que La Révélation d'Arès,
alors que ce n'est pas du tout le cas. Il ne s'agit que de phrases
isolées de célébrités qui n'ont fait que reprendre quelques points
isolés de la source évangélique dont est parti l'humanisme, alors que
les citations du Frère Michel — si on les utilisait — se trouvent dans
des écrits totalement et spirituellement cohérents avec La Révélation d'Arès, comme
"Le Pèlerin d'Arès" ou comme ce blog, qui est une vrai mine de
citations de Michel Potay.
Croire que Luther King — pasteur baptiste qui
prêchait des dogmes faux, le dieu
à trois têtes (Rév d'Arès 23/7) et le salut par le crime, le sang de Yëchou [Jésus, Rév
d'Arès xxxi/3 et 8] — permettra de mieux comprendre le
Message de Dieu à Arès est comme croire que parler de progrès social —
désaxement de la mission des années 90 — plutôt que de le pénitence permettra
de comprendre ce que dit Dieu à Arès. En fait, on décervelle et on
dévertèbre le Message d'Arès et le message du Frère Michel.
Des commentaires ont raison de regretter que l'assemblée n'ait
pas donné au premier de ses frères un pupitre public. D'ailleurs, le
Frère Michel lui-même le regrette. Je suis sûr que les difficultés de
la mission arésienne viennent principalement de là. La peur du monde a
fait que la mission a cherché des citations imposantes dont les
signatures rassurent le public, mais qui ne font que croiser
par hasard sur un point par ci par là la foi arésienne ; le résultat
est que le public ne sait plus à quoi nous croyons exactement.
Aucune des citations de Daniel C. [104C79] ne croise notre foi dans la salut par la pénitence, notre
foi dans la création de l'âme
par l'homme vivant, notre foi dans un monde sans chefs, etc. La
puissance originale de La
Révélation d'Arès reste cachée..
Comme dit M.M., Frère Michel lui-même est sans contestation "un homme
pudique et modeste", mais il est normal qu'au milieu de ses propos il
n'assomme pas son public en se référant sans cesse à lui-même ; ce
serait insupportablement pédant. Il a cité, pour varier un peu, des
philosophes ou des penseurs extérieurs, mais les Pèlerins d'Arès n'ont
pas à faire de même, sauf exception et avec mesure.
La grande erreur et plus qu'une erreur la grande faute des Pèlerins
d'Arès est de n'avoir rien fait pour promouvoir leur frère aîné (Rév d'Arès 16/1)
et fondateur, le témoin de La
Révélation d'Arès. Maintenant que le Frère Michel est âgé,
sa promotion publique pose beaucoup plus de problèmes pratiques qu'elle
n'en posait il y a dix ou vingt ans, mais on pourrait au moins le
citer. Ce n'est pas au Frère Michel qu'il faut demander comment rédiger
ceci ou d'organiser cela, parce que sa modestie l'entravera toujours et
amoindrira le résultat, mais c'est à ses frères de le hisser avec
dignité sur l'estrade du monde.
Le diaporama de Daniel C. [104C79] est à mon avis dommageable, parce
qu'il porte n'importe quel profane à s'imaginer que ce que dit La Révélation d'Arès
est ce que disaient Luther King, Hugo, Sartre, Monod, Gandhi, ce qui
est faux, sauf peut-être pour Gandhi et encore, je n'en suis pas sûr,
parce que Gandhi était djaïn et croyait dans la réincarnation.
Nous avions une pensée maîtresse et nous l'avons cachée... par peur !
Mais peur de quoi, je vous le demande ? Si nous ne sommes pas derrière
le Frère Michel, si nous n'amplifions pas sa voix, où sommes-nous et
qui sommes-nous ?
G. R.
|
15fév10 104C82
Je suis d'accord que la peur qu'a le Pèlerin d'Arès devant les codes
moraux, la
politique et les lois doit disparaître, parce qu'elle freine énormément
notre mouvement. Mais il faut d'abord bien comprendre les causes de la
peur.
D'abord, face à un monde totalement gagné à l'athéisme — je suis
d'accord que laïc veut dire en fait athée — parler de Dieu est très
intimidant, alors que continue le combat contre la religion mené par
les codes moraux, la politique et ses lois. Les attaques contre les
"sectes" ne sont rien d'autre que des attaques contre la religion
camouflées en défense de la famille et de l'enfance.
Il y a la question sociale. La dureté des conditions de vie et
d'avenir est un souci pour l'homme de la rue, qui n'a plus aucune
liberté dans la geôle que lui a bétonné le système. La dureté des
conditions de vie et d'avenir se place et de loin au-dessus du souci de
l'âme
et du salut, même
chez les rares chrétiens qui pratiquent encore. Prêcher que le souci de l'âme et du salut doit être
beaucoup plus préoccupant que le souci du salaire, de la protectaion
sociale et de la retraite est complètement déplacé. Renverser
l'importance de ces sujets fait peur.
Notre mission n'a pas assez réfléchi à une présentation intéressante,
capable d'attirer l'attention, de la nécessité de franchir le fossé
séparant ceux qui ne croient plus qu'à leur vie matérielle de ceux,
devenus très rares en Europe Occidentale, qui croient que l'homme doit
avoir raisonnablement autant le souci de son destin spirituel.
Nous ne savons pas encore montrer le besoin de rénover l'intelligence
spirituelle (Rév d'Arès
32/5) pour, comme vous dites, "contrebalancer les effets
(ravageurs?) de l'intelligence intellectuelle qui a tout envahi et qui
colle l'homme à la
seule matière" (Je ne sais plus où j'ai lu ça ; je cite librement).
Nous croyons que notre façon de présenter les choses est dangereusement
provocatrice et nous avons peur, alors qu'il y a, j'en suis
convaincu, un moyen de rassurer les codes moraux, la politique et les
lois sur nos intentions réelles sans rien cacher de notre foi. De cette
façon notre peur disparaîtrait d'elle-même.
Par exemple, nous sommes internationalistes et nous avons peur de
siffler
les hymnes nationaux sur les stades avant un match ! Notre foi dit que
nationalisme et patriotisme nuisent à l'amour entre les hommes, mais je
n'ai pas encore vu un seul tract qui le dise, parce qu'on n'a pas
trouvé de formule intelligente
pour le dire. On pourrait dire que l'Europe rend tout le monde
internationaliste, mais c'est faux. Il n'y a qu'à voir la passion mise
dans l'actuel débat sur "l'identité française".
Nous estimons notre extrême
faiblesse disproportionnée à la force des idées idées générales qui
circulent et nous avons peur. Rien dans ce monde ne s'inscrit dans la
continuité de notre foi. Nous, des microbes, sommes en complet
désaccord avec le monde énorme que nous devons changer (Rév d'Arès
28/7).
Nous n'avons pour nous que notre sincérité absolue,
mais la peur nous empêche d'épanouir cette sincérité et, par peur, nous
lui substituons des paravents.
Nous ne prêchons pas la violence, mais le système prend toute mission
de rue pour une violence, déduite de la réflexion pas fausse que si des
gens n'ont pour s'exprimer que la rue, c'est qu'ils sont des
adversaires de la doctrine du système. D'où encore notre peur des
soupçons de terrorisme idéologique portés sur nous par le monde, alors
qu'en fait nous sommes des non-violents. Nous ne condamnons personne,
nous demandons seulement aux hommes d'être bons, d'être des pénitents, mot que
je trouve juste, parce qu'en réalité dans ce monde, qui est une jungle,
personne n'est resté bon, tout le monde doit faire pénitence.
Et pourtant nous n'engageons pas nos vie dans un parti risqué. Nous
sommes détenteurs de la Vérité, à coup sûr. Nous ne chassons pas les
pouvoirs des trônes sur lesquels ils sont assis, nous les invitons à en
descendre librement, mais même cela je ne l'ai pas lu sur un tract.
Bref, nous avons tous les arguments pour donner une autre idée de
l'humanité et nous ne le faisons pas. C'est pourtant à nous que revient
le mérite de sonner l'alarme.
Il faut cesser d'avoir peur.
Jeannot
|
Réponse
:
J'ai cherché qui pouvait être Jeannot, auteur de ce commentaire
remarquable qui sera sûrement médité par nos missions.
Pour finir, sans être sûr de votre identité, je crois vous reconnaître
comme un de ces très nombreux frères
de la "partie immergée de l'iceberg" de notre Assemblée.
Pourtant, vous parlez de tracts sur lesquels vous n'avez pas lu ceci ou
cela, que vous estimez tu pour cause de peur. Si vous lisez des tracts
distribués par d'autres que vous, c'est que vous n'êtes pas si isolé
que cela dans la masse immergée et invisible de l'Assemblée...
Mais vous ne me dites pas comment sont faits
vos propres tracts. Cela m'intéresse.
|
16fév10 104C83
Le diaporama de
Daniel C. [104C79] est très beau. Il nous montre que vous n’êtes pas le
seul à transmettre de belles et grandes idées sur le changement
intérieur individuel, si l’on veut transformer le monde.
Je ne voie pas en quoi il vous rapetisse bien au contraire.
Certes, vous avez un statut particulier, vous êtes un prophète,
n’en déplaise à certain, à l’égal de Moïse, Jésus, Mahomet et vous avez
eu le courage d’assumer cette élection divine, mais vous n’êtes qu’un
homme à qui Dieu à demander une mission particulière : celle
de
rappeler sa parole à travers La
Révélation d'Arès.
Je ne m’étonne pas du silence qui entoure La Révélation d’Ares.
Est ce que le grand public a entendu parlé des Apparitions de la Vierge
en Égypte qui a été vus par des milliers d’Égyptiens, il n’y a pas si
longtemps que cela (les années 80/90) ?
Est-ce que le grand
public a entendu parler de Reynald Roussel qui a la faculté
de
voir les esprits des personnes passés dans l’autre monde depuis l’âge
de 6 ans ?
Pour ma part je ne croie pas au complot de quiconque contre la
diffusion de La Parole
d’Arès.
Mais
plutôt à une ignorance et un désintérêt de la chose religieuse qui est
dû pour beaucoup au dogmatisme de la religion catholique qui par ses
positions sur la sexualité, entre autres, a conduit le public
à se
méfier de tout ce qui a trait à Dieu.
Patrick R
|
Réponse
:
En somme, vous objectez à M.M. et à G.R. [104C80 et 104C81) qui dans le
diaporama de Daniel C. (104C79) ont vu, disons, un amalgame malvenu. Si
j'ai publié le commentaire de Daniel C. c'est bien que, sans être
inconscient de l'amalgame, je n'en ai pas été froissé personnellement,
sachant que je suis intellectuellement médiocre comparé aux grands
hommes cités dans ce diaporama, tellement plus dignes que moi d'attirer
l'attention du public. Mais, à la réflexion, M.M. et G.R. ont peut-être
raison et nous avons, vous et moi, peut-être tort. Notre mission peut
en tout cas y réfléchir.
D'un côté :
Oui "le diaporama de
Daniel C (104C79) est très beau." Non seulement "il nous montre" que
je ne suis "pas le seul à transmettre de belles et grandes idées sur le
changement intérieur individuel," mais "il nous montre" que — dans la
limite des idées humanistes
ou philosophiques citées par le diaporama — je
n'ai de moi-même rien à ajouter aux pensées émises bien avant moi par
des cerveaux éminents,
susceptibles d'inspirer à l'homme sa mise en valeur et son élevation
sociales et éthiques. Je ne suis pas un penseur. Je n'eus aucune
réflexion personnelle sur les sujets qu'aborde La Révélation d'Arès avant
qu'elle me fût dictée. Si j'avais eu quelques idées personnelles de
valeur sur la libération sociale et/ou spirituelle de l'homme et
quelque talent pour les exposer, je n'aurais pas attendu pour prêcher
et écrire sur ces sujets que le Créateur par Jésus en
1974 puis Lui-même en 1977 me confie la mission de répandre sa
Parole. Je ne suis ni un humaniste, ni un philosophe, ni un
métaphysicien, ni un moraliste, ni même un penseur. Je suis un rien du
tout comparé à Hugo, Monod, Gandhi, King, Sartre, qui, soucieux du
progrès de l'humanité, avaient vraiment par
eux-mêmes quelque chose à dire et à ajouter à la réflexion générale sur
le progrès humain. Je ne suis qu'un homme de Dieu.
D'un autre côté :
Vous n'êtes probablement pas Pèlerin d'Arès, vous parlez en
sympathisant du Fond, en
ami des idées trouvées dans La
Révélation d'Arès vues sous l'angle d'un humanisme et
même d'un humanisme spirituel grandiose.
Mais
si vous étiez un Pèlerin d'Arès, vous pourriez trouver à M.M. et G.R.de
bonnes raisons de penser
comme ils pensent.
Pèlerin d'Arès, vous vous sentiriez directement concerné corps, esprit et âme (Rév
d'Arès 17/7), concerné et travaillé dans votre conscience
et dans vos tripes par la quête intérieure permanente de l'image et ressemblance
du Père, la quête du Fond
des Fonds, concerné par le prophétisme dans lequel La Révélation d'Arès
lance un petit reste
que le souci du mal et le souci de l'éradiquer de vous-même et du monde
empêchent de dormir — C'est mon cas, en tout cas —. Si vous étiez ce pécheur conscient
de devoir cesser d'être
pécheur (Rév d'Arès 30/10-11), conscient qu'il doit
jusqu'à son dernier souffle faire
pénitence et moissonner
sans relâche d'autres pénitents
afin que tous ensemble ils préparent le Jour de
Dieu — et non seulement l'apothéose de l'homme comme mortel intelligent
—, vous comprendriez ce que veulent dire M.M. et G.R. Vous
comprendriez que la mission des Pèlerins d'Arès ne se place pas du tout
sur le
même terrain que celui des grands penseurs, philosophes et humanistes
que cite le diaporama en question.
Pour conclure :
Le diaporama
de Daniel C., il faut bien le reconnaître, fait un amalgame ou, à tout
le moins, présente les choses de façon maladroite ou disproportionnée
qui peut porter le profane à croire que
les œuvres respectives des grands hommes cités rejoignent l'idée
centrale de La
Révélation d'Arès.
C'est faux et en ceci M.M. n'a pas tort. Il m'a semblé que ce
diaporama, que je n'ai vu
qu'une seule fois il est vrai, part du point de vue qu'on
inviterait mieux à lire La
Révélation d'Arès en rationalisant le bien par des
citations intellectuelles fameuses. Or, le souci central de La Révélation d'Arès
est indiscutablement inverse ; son souci central est de
dérationaliser le bien,
de le
transcender, de faire de
l'homme de bien un Dieu
(Rév d'Arès 2/13). L'auteur du diaporama a-t-il tort ou
raison de faire l'impasse sur ce fait primordial ?
Si nous puisons nos arguments aux penseurs et aux les grandes idées
générales, nous commettons peut-être une erreur plus préjudiciable que
nous le pensions, comme le souligne M.M., parce que
nous ne moissonnons
pas des
humanistes, des socialistes, des philosophes, des philanthropes, des
humanitaires, et parce que d'une façon générale La Révélation d'Arès
ne nous envoie pas aux
Semailles mais à la Moisson (Rév d'Arès, 6/2), c.-à-d. ne
nous envoie pas convertir des incroyants et des contradicteurs, mais
moissonner
un petit reste
de héros
spirituels semés,
capables
de rediviniser le monde. Rediviniser le monde, voilà un souci que
n'avait aucun des grands hommes cités par le diaporama qui, sous cet
angle-là, a plutôt, de mon point de vue, une tendance déspiritualisante
ou, si l'on préfère, une tendance trop culturalisante.
Mais
chez nous Pèlerins d'Arès la mission est libre. Chaque
mission ou missionnaire choisit sa façon
d'évangéliser et en général on ne me demande pas mon avis. Qui a tort,
qui a raison ? Il y a en tout cas matière à réflexion.
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16fév10 104C84
Je viens de lire le commentaire de Jeannot (104C82) qui en appelle à
porter le souci de l'âme
au-dessus des soucis matériels — le besoin d'avoir remplacé par le
besoin de ne pas avoir tout en veillant au strict nécessaire à la vie—,
à trouver des voies non provocatrices en cherchant/travaillant l'intelligence
pour exprimer le Fond
et convier tout le monde à entrer
en pénitence.
C'est la prière — une prière longue dans la Bible, le Coran et la
Révélation d'Arès et Père
de l'Univers 3 fois le jour, 1 fois la nuit (Rév d'Arès 12/4-5) —
et l'enseignement
du prophète Mikal (tout ce qu'il a écrit, dit, conseillé) avec
constance qui, il me semble après observation, permet de nourrir notre
"faible lumignon" trop souvent dissipé et dans les situations concrètes
de la vie de trouver les mots justes pour exprimer un Message
d'espérance créatrice qui met les hommes en état de réflexion, en état
de créer leur propre foi, un appel qui donne à penser, à rêver, à
s'évader de la prison mentale, le moissonneur
empreint d'humilité et de conscience spirituelle qui forme en même
temps un exemple d'amour universel et de liberté des systèmes, dont on
a plus peur parce que dans notre cœur l'humanité tourne en soi. C'est
dans la Mission que cela se produit : Tu n'es plus rien pour toi-même
(Rév d'Arès 40/6).
N'oublie pas
ta place, l'épée n'est pas le Bras qui la soulève... Ne
cherchez pas à vous défendre, l'Esprit Saint vous guidera.
Anecdote : J'étais présente à une cérémonie de commémoration pour les
victimes d'une très violente explosion de gaz dans un immeuble en plein
centre d'un grande ville belge qui, fin janvier 2010, a fait perdre la
vie à 14 personnes et fait de nombreux sinistrés (plus de 400) sur un
long périmètre tout autour. Interviewée par la presse qui voulait
connaître mon sentiment sur la présence du roi noir [homme
politique ou autorité] qui arrivait escorté par un service d'ordre
policier, j'ai répondu sans agacement et l'œil pétillant que (sur le
fond) "sa démarche (du personnage princier) n'était que représentative
de lui-même et que c'était bien pour lui d'agir ainsi s'il le voulait,
cependant que chaque personne qui porte au fond de soi le souci
d'autrui, qui ressent par identification humaine universelle la
souffrance des familles, les angoisses et les besoins des sinistrés
comme les palmes d'un grand cœur battant en nous, qui apporte
naturellement secours et aide solidaire… signale qu'en fait, au fond de
nous, on est tous des princes (et princesses)!" À un autre moment
encore, à la presse qui vient chercher mon avis, j'exprimerai
que : "La grave circonstance génère un choc dans la population
citadine et plus loin au-delà, un éveil du cœur se fait que si on était
plus ouverts les uns aux autres pour agir sans besoin d'injonction ou
d'humanitaire institutionnalisés, mais en responsabilité individuelle
et bienveillance générale, avec le souci de la qualité de vie,
peut-être que de tel drame n'arriverait pas, car on est tous
responsable de l'état de la société." Ce qui rappelle la
Parole.
Le journaliste était surpris tout autant que moi qui découvrait
l'originalité de mes propos qui m'a laissé un goût de force et de
sérénité.
Creusons, cherchons, suons pour voir comment l'Assemblée peut
porter le Frère Michel qui a tant à donner au monde, en offrant une
plate-forme à son exemplarité existentielle prophétique — capable de
s'adapter à toutes les mentalités — dans un projet de Beauté ("Le
Pèlerin d'Arès 1991-92") pour guider vers les Hauteurs d'un monde
refait par/pour/avec
l'Amour et la Liberté.
Marie (de Belgique).
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16fév10 104C85
"Nous devons cesser d'avoir peur" (Jeannot 104C82) de nous surpasser dans les bonnes
actions (Coran) et de nous écarter des ignorants (Coran).
O mesure dure mesure !
Il me semble que tous les acteurs ou artisans du bien ou du Bien sont des
pélerins d'Arès ou Pélerins d'Arès — Beaucoup ne le savent pas encore.
Il me semble donc quelque peu sectaire de ne pas les prendre en
considération dans la vie, dans la mission et dans les tracts en
témoignant de leur apport dans l'espérance, car seul le Bien compte et, au
delá de tous les discours
(Rév d'Arès 10/11, 23/6), nous en manquons tant, n'est-ce
pas ?
Il me semble alors que nous sommes freinés par cette carence ou plutôt
"The gridlock of love" ("Le Pèlerin d'Arès" trimestriel) ou peut être
par "la peur d'aimer" (Martin Luther King).
Ah non ! "la force", pardon. Tous pour "Un en toi" (Rév d'Arès xxiv/1)
et "Un en toi pour tous" (paraphrase d'après Alexandre Dumas, "Les
Trois Mousquetaires").
Fred M.
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16fév10 104C86
[À propos du commentaire de G.R. 104C81]
Ce commentaire m’en rappelle un autre, dans une entrée précédente, qui
disait en gros : "Il n’y a qu’un seul livre qui vaille d’être
lu."
J’aime bien le travail réalisé par Daniel C (diaporama 104C79]. Non
parce qu’il "cacherait" le prophète,
mais parce qu’il témoigne de l’universalité du Fond Libérateur que
centre et concentre La
Révélation d’Arès.
Dieu n’est pas que dans la Parole
révélée, mais aussi dans son Souffle.
Citer des frères [les penseurs cités par Daniel C.] du passé ou du
présent n’est en soi rien d’autre que d’en rendre témoignage.
Certes, aucun des frères cités ne disposait de La Révélation d’Arès
et l’on a beau jeu de pointer leurs "erreurs".
Mais ces frères étaient sans nul doute en effort d’ascension ; et
justement, équipés comme nous le sommes du Projecteur arésien, il nous
est possible, au lieu de cerner leurs limites rabâchées, de leur rendre
hommage, de fouiller leur part d’Héritage,
d’apprendre d’eux, parce qu’ils ont cheminé, vécu, souffert, aimé sans
compter et que leurs témoignages vivent dans leurs écrits et nous
encouragent dans les nôtres.
Je ne m’amputerai d’aucun frère.
On peut trouver dans le travail de Daniel C. des améliorations à faire,
mais sûrement pas une intention de "cacher" La Révélation d’Arès
ou son témoin, qui au contraire, et je pense que c’était la visée de
l’auteur, viennent en leur temps — sur la vidéo comme dans l’histoire
réelle ! — non pour effacer la richesse spirituelle
universelle, mais pour la féconder en une nouvelle vie fraternelle.
Au-delà du désaccord sur le travail ponctuel d’un frère, je ne
comprends pas ces injonctions à s’appauvrir et mutiler son témoignage
spirituel : [L’aîné
ou Frère Michel] a cité, pour varier un peu, des philosophes ou des
penseurs extérieurs, mais les Pèlerins d'Arès n'ont pas à faire de
même."
Ah bon ? Et pourquoi ça ?
Ce que fait le frère
aîné (Rév d'Arès 16/1), nous sommes en responsabilité de
le faire :
Tout Ce Que
J’ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta
descendance (Rév d'Arès 39/10).
Laurent C.
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17fév10 104C87
Sauf votre respect, Frère Michel, je me permets de vous poser une
question qui me taquine : Est-ce que vous allez utiliser pour votre
mission personnelle le diaporama que propose le commentaire 104C79 ou
utilisez-vous déjà à titre personnel des documents de ce genre, je veux
dire, des citations de grands hommes comme références à la Voie que La Révélation d'Arès
montre au monde ?
On trouve dans vos textes du "Pèlerin d'Arès" un grand nombre de
citations de grands intellectuels, mais d'abord elles sont noyées dans
vos propres pensées spirituelles qui prédominent, ensuite on ne les
interprète pas du tout comme des précurseurs du Message d'Arès, mais
comme des manières de clarifier, par l'usage qu'en ont fait des
écrivains et des philosophes, des mots sur le sens desquels vous
souhaitez que tout le monde s'entende bien comme liberté,
existentialisme, beauté, etc.
Le diaporama de Daniel C. donne une impression différente, comme si les
citations (sauf la vôtre évidemment) en questions étaient
annonciatrices de La
Révélation d'Arès et c'est ce qui me gêne. M.M. a raison,
cela porte à confusion ou, comme vous dites dans votre réponse 104C83
il y a risque d'amalgame.
Pour rester dans la cadre du blog, on peut aussi penser que les
Pèlerins d'Arès ont peur des réactions du public et qu'ils vont
chercher des références chez des célébrités indiscutées pour faire
taire les discussion sur vous et sur La Révélation d'Arès.
L'impression générale laissée peut être désagréable.
Jean-François
|
Réponse
:
Non, je ne vais pas personnellement utiliser le diaporama de Daniel C.,
mais pas pour les raisons que vous suggérez.
Ma mission personnelle est, le plus souvent, constituée par mes
réponses aux nombreuses questions qu'on me pose ou aux nombreuses
détractions qu'on m'oppose et ce que l'on attend de moi, ce sont des
réponses ou des répliques personnelles qui forment un reflet exact de
ma propre foi et de ma propre pensée, serait-elle insuffisante ou même
minable — ce qui ne manque probablement pas de m'arriver — et surtout
un reflet exact du Message surnaturellement survenu à Arès en 1974 et
1977.
Je n'ai donc pas personnellement à utiliser d'autres références que
celles de La Révélation
d'Arès et de ma foi.
J''ai seulement à porter témoignage.
Je n'ai donc pas de raison d'utiliser le diaporama de Daniel C. ou
d'autres documents : plaquettes, tracts, brochures, du même genre — Il
y a a eu un certain nombre depuis longtemps, faits par nos frères et
sœurs missionnaires, mais pas par peur du monde ; ils les ont conçus
dans le but de convaincre, de montrer qu'il y a au fond de l'homme
depuis des millénaires une racine plongeant dans la terre d'Éden et
exprimant, même sous des apparences profanes, la nostalgie d'Éden.
Concernant mes citations de grands philosophes, penseurs et humanistes
dans "Le Pèlerin d'Arès", vous avez vu juste. J'ai très souvent utilisé
ces citations non pour citer des "précurseurs de La Révélation d'Arès",
mais, comme vous le dites avec justesse, pour "clarifier, par l'usage
qu'en ont fait des écrivains et des philosophes,
des mots sur le sens desquels je souhaitais que tout le monde
s'entende bien."
Ceci dit, vous soulevez cette question sous un angle, déjà vu par M.M.,
angle que nous n'avons probablement pas assez considéré et qui mérite
réflexion. Ne provoquons-nous pas, dans un monde devenu majoritairement
athée et qui réagit à partir d'autres repères que les nôtres,
probablement trop subjectifs, des amalgames dommageables à la puissance
de spiritualisation de La
Révélation d'Arès ?
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17fév10 104C88
Je remercie ceux qui font des commentaires sur les auteurs (et acteurs
de toutes sortes) que nous citons et vous-même qui les citez aussi à
côté du Père qui vous a parlé.
Citer des auteurs de belles actions peut nous enseigner et nous aider
dans notre propre action, mais cela peut nous impressionner aussi, cela
peut nous rabaisser comme simples hommes par rapport à eux, ou bien
nous faire peur dans la mesure où nous les avons vus aller trop loin
parfois dans la solitude et la témérité de leur combat, ces
"personnalités hors du commun".
Cela peut nous faire voir toutes sortes de choses au lieu de nous faire
voir quelque chose de simple et d’essentiel, ce fait primordial que
l’humanité (chacun de nous) a tant oublié : sa propre
grandeur, son propre rôle créateur, sa valeur divine.
C’est ce que vous faites ressortir dans votre réponse à Patrick R.
(104C83)
Je suis bien d’accord que ce qui pèche le plus dans le diaporama, beau
et bon par ailleurs, de notre frère Daniel C. [104C79], c’est cette
impasse faite sur cette force de transfiguration qui peut renaître en
tout un chacun et qui est fondamentale : Chacun de nous est un
fils
du Créateur de l’univers et de la vie, chacun est fort de Sa Parole, de sa Parole que nous
avons à honorer, à accomplir
dans notre vie.
Ce que j’ai ressenti en visionnant ce diaporama et en lisant les
commentaires qui s’y rapportent, avant même de lire votre réponse,
c’est que vous, frère Michel, simple artisan au service de l’accomplissement
de cette parole renouvelée à Arès, vous êtes le couronnement de tous
ces prédécesseurs, héros
ou prophètes, connus
ou inconnus, non par vos seuls intuition et mérite, comme ce fut le cas
pour la plupart de ceux cités, mais par la pureté et la hauteur du
message qui vous inspire et qui les rassemble dans une
perspective de réussite ultime.
Vous qui avez suivi la Parole qui vous dit de plier dans les coffres toutes
vos parures sacerdotales pour qu’elles y pourrissent (Rév d’Arès 34/2)
et qui y avez déposé votre couronne
de prélat, nous pouvons vous aider à porter cette couronne sur le
monde, car à travers vous et cette Parole
sublime, venue nous redresser spirituellement en 1974 et 1977 dans le
petit lieu d’Arès où vous étiez, c’est nous tous qui sommes couronnés,
qui sommes grandis par le Père : Tous sont princes, quand ils
vivent selon Ma Parole, J’ai couronné tous Mes Fidèles (Rév d’Arès 3/9).
Il ne s’agit pas pour moi de me priver de citer des prédécesseurs ou
frères qui chantent
avec nous (Rév d'Arès xxxi/19) comme Laurent C. en fait la
remarque (104C86), j’en suis d’accord. Mais il s’agit de ne pas faire
d’amalgame entre d'une part leur démarche, aussi avant-gardiste pour le
bien de l’homme ait-elle été, et d’autre part la pénitence que le Père de l’Univers
nous appelle à réactiver en chacun de nous. Avec cet amalgame, comme le
soulèvent les commentaires de M.M. (104C80) et de G.R. (104C81), nous
risquons encore de faire confondre le plan de ces hommes avec le plan
du Créateur qui va beaucoup plus loin, son Dessein (Rév
d'Arès 28/27).
Il nous faut donc être plus clairs : Situer les citations dans
leur
contexte et les hommes que nous citons dans les directions qu’ils ont
prises, tout en disant quelle direction nous prenons nous-mêmes par
rapport à eux, si tant est que nous connaissions bien la leur !
La peur qui nous obscurcit l’âme
peut venir aussi de l’idée que nous
nous faisons du combat à mener : Notre combat n’est pas contre
le
système comme on peut retenir qu’il le fut pour certains de ces
auteurs, mais contre le mal
en nous-même, contre ce qui nous fait
perdre le sens de la vie, ce qui nous fait mourir.
Ne craignons
pas ce
qui peut tuer le corps mais ce qui tue l’âme (Matthieu 10/28),
c’est-à-dire nous-mêmes, puisque c’est nous qui nous faisons l’âme en
pardonnant,
en aimant, en nous rendant libres
des préjugés, en recouvrant l’intelligence
spirituelle et c'est nous qui la perdons en faisant le contraire.
Quand ces hommes que nous aimons citer nous entendent, je crois les
entendre nous crier : « N’en restez pas à dire ce que j’ai dit
ni à
citer ce que j’ai fait, allez plus loin ; je suis moi-même plus loin
maintenant, et pour nous retrouver réunis tendez de toutes vos forces
vers ce qui permettra l'avènement du Jour (Rév d’Arès 31/8-13).
Bernard L.
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17fév10 104C89
Je suis absolument d'accord sur l'effort que nous devons faire pour
vaincre nos peurs.
Elles nous empêchent d'épanouir et de dynamiser nos convictions et
surtout d'avoir confiance en nous-mêmes.
Je
ne parle pas de la peur du gendarme qui nous épie avec son
radar-jumelles le long de l'autoroute et que, d'ailleurs, nous pouvons
déjouer grâce à un dispositif appelé "Coyotte" qui permet aux
automobilistes qui en sont munis de se communiquer entre eux les
positions de ces épieurs qui en veulent à nos portefeuilles et à notre
droit de conduire sur des routes et des autoroutes que nous payons déjà
très très cher.
Je parle de la peur que ne peut déjouer aucun
"Coyotte". Celle des pouvoirs invisibles qui pèsent sur nous et qui
passant leur temp à nous interdire d'agir, de circuler et de créer
librement, simplement parce que nous nous doutons d'instinct qu'ils ont
à peut près tout interdit. C'est de cette peur-là que vous nous
demandez de nous délivrer. C'est elle qui nous fait taire.
Cette
peur-là me rappelle la peur qu'on avait quand nous étions gosses, par
exemple quand papa faisait la sieste. On ne voyait pas papa, qui
d'ailleurs ne disait rien comme les pouvoirs qui nous dominent
ne disent rien. Ils nous tombent dessus et nous claquent toujours à
l'improviste. On nous disait : "Papa ne doit pas être dérangé. Il
dort." On nous mettait par terre sur une tapis pour étouffer les bruits
et on était priés de jouer en silence ou en chuchotant et surtout de ne
pas rire. C'est ce genre de peur que nous avons quand nous faisons
notre mission dans la rue — ne pas déranger le papa-police — ou quand
nous sommes en conversation ne pas déranger, ne pas réveiller
en
parlant de La
Révélation d'Arès.
Nous vivons à longueur d'année avec cette peur inconsistante de quelque
chose que nous ne voyons jamais, qui fait la sieste dans les environs,
mais dont le réveil peut être terrible... qu'on nous dit !
Eh bien ! qu'ils se
réveillent, les pouvoirs que nous dérangeons !
Ça nous donnera l'occasion de leur parler de Dieu et de sa Parole,
justement.
Pour
moi il y a un rapport direct entre la fin de la peur et le début du
bonheur. Nous sommes là pour donner du bonheur aux hommes, donc pour
extirper la peur de tous les cœurs.
J'aurais voulu être là quand vous avez crié au public de "L'Athénée" de
Bordeaux en 1987: "N'ayez pas peur !"
Raymond
|
Réponse
:
J'aime beaucoup la finale de votre commentaire : "Il y a un rapport
direct entre la fin de la peur et le début du
bonheur. Nous sommes là pour donner du bonheur aux hommes, donc pour
extirper la peur de tous les cœurs."
Aucun
doute, le bonheur est une situation dégagée de toute implication dans
la peur. Le bonheur est une situation d'harmonie entre l'homme et son
environnement, harmonie née de l'identification de l'homme avec le Bien par nature
au-dessus des contingences dont la peur, contingence parmi les plus
encombrantes, les plus entravantes.
L'individu
moderne, malgré les conquêtes sociales: sécurité sociale, droit au
chômage, retraite, etc., n'est pas parvenu à se détacher d'une
existence sans idéal, terne et peureuse. Il est enfermé dans les
conditions objectives et sombres de la loi des rats (Rév d'Arès
xix/24)
qui régit toute son existence de la naissance à la mort. Politique,
administration et loi qui, comme vous le dites, sont là invisibles
comme le papa qui fait la sieste et qu'il ne faut pas réveiller. On n'a
jamais ouvert un Code Civil ou Pénal, on ne connaît rien à la
politique, on ne voit de l'administration qu'un visage derrière un
guichet de temps en temps, mais on en a peur en bloc. Une peur sourde,
pas même consciente. Ce que veut dire mon entrée 104, c'est qu'en dépit
d'une apparente absence totale de rapports entre notre foi et le
système qui fait peur, nous avons peur de porter, dans un bonheur
épanoui et dynamique, témoignage de foi. Cette peur est diffuse dans
tous les domaines.
Le point où la civilisation humaine sortira de
cette peur sourde, inconsciente, et s'élèvera réellement au bonheur, ce
point est sans conteste pour nous La
Révélation d'Arès accomplie. Reste à l'accomplir, bien
sûr, et pour cela il faut se délivrer de la peur.
|
18fév10 104C90
À l'occasion
de l'anniversaire de Julia (22 ans) nous avons eu un grand repas de
famille (neuf à table) ce soir et vers le milieu du diner nous avons
parlé du diaporama de Daniel C. (104C79). Nous en avons discuté jusqu'à
la fin.
Nous avons pensé tous ensemble que notre opinion formerait
peut-être un commentaire valable, puisque nous concluons que, si nous
devons contrôler nos peurs du système (sujet du blog 104), nous devons
aussi contrôler nos moyens d'expression susceptibles d'éveiller la
méfiance du système et de sa masse ou de leur faire peur.
Nous
sommes tous d'accord que le diaporama de Daniel C. est (sans doute
involontairement par zèle ou par manque de réflexion) comme fait pour
appâter le lecteur à l'aide de citations d'homme de grand renom,
auxquels le citoyen lambda fait automatiquement confiance, mais dont
les ouvrages et les actions ont eu pour bases des croyances ou des
principes différents ou même très différents de ce que La Révélation d'Arès
dit.
De ce fait, nous sommes d'accord que cela peut avoir pour résultat que
les gens qui, suite à ce diaporama, liront La Révélation d'Arès
et n'y retrouveront pas les grands hommes associés à l'invitation
pourront considérer les Pèlerins d'Arès comme abusifs ou comme des
illuminés sans arguments qui comptent sur des gloires sans rapports
avec La Révélation
d'Arès pour s'en procurer.
De
ce fait encore, nous sommes d'accord que ce genre de diaprorama peut
renforcer la peur des sectes que le système cherche à répandre en les
décrivant comme sans scrupules..
Nous nous étonnons tous ensemble
que le Frère Michel ait publié le commentaire de Daniel C., parce que
c'est une invitation "captieuse et tendancieuse" (ces mots sont de
Nath, mais incrédule et qui fait "Lettres"...) à lire La Révélation d'Arès. L'invitation
telle que conçue fausse l'idée générale qu'il faut honnêtement donner
de ce livre magnifique. Nous demandons tous ensemble au Frère Michel de
retirer ce commentaire, dont notre mission n'a vraiment pas besoin.
Nath, notre athée, la seule qui n'avait jamais lu La Révélation d'Arès,
dit qu'à la suite du diaporama que lui a montré un de ses frères elle a
ouvert l'édition 2009 lundi soir, mais qu'elle a été choquée d'y
trouver tout autre chose que l'esprit du diaporama. Elle s'est arrêtée
à la Veillée 14 ou 15 (c'est déjà tout à son mérite) et a conclu ce
soir, plus incrédule que jamais, en citant Machiavel : "Il te
suffit d'obtenir d'un homme son arme sans lui dire que c'est pour la
tuer avec." Dur ! Dur !
Famille L.
|
18fév10 104C91
La peur dont
vous parlez, "non perturbante, confortable, qui suit la normalité du
quotidien", n'est pas une peur facile à déceler. Puisqu'elle est non
perturbante, on ne pense même pas à la combattre, et si on y pense, on
hésite à le faire puisqu’elle est confortable.
La réaction de M.M.
(104C80) au diaporama de Daniel C. m'a ouvert les yeux sur une peur
bien dissimulée, la peur de déplaire au monde, la peur d’être
différent. Je commence à comprendre pourquoi notre mission sociale a
été un échec. Elle caressait le monde dans le sens du poil, citait des
lieux commun, beaux et plaisants à entendre mais déjà connus et très
convenus, rien de bien dérangeant et encore moins insurgeant. J'ai
missionné durant des années avec les mêmes citations, les mêmes images
que ce diaporama et je comprends maintenant pourquoi cette mission
sociale a échouée, elle cachait Dieu et son prophète derrière
un humanisme normal, ordinaire, banal.
Les
premiers temps de ma mission j’annonçais fièrement sur des panneaux
"Dieu a parlé en France le saviez vous ?" et même un autocollant
derrière ma voiture avec "Avertissement du Christ et de Dieu". C’est
donc la peur de déranger, la peur de déplaire, la peur de passer pour
un illuminé qui m’a fait abandonner toute audace et me ranger du côté
des idées acceptables non perturbantes.
La véritable folie est de paraître sage aux yeux du monde. Soyons fous,
des super fous de Dieu et sauvons le monde !
Le vent fou
levé de Nazareth, la trombe qui traverse la terre éperdument (Rév
d'Arès 25/7).
Rémy
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18fév10 104C92
En
réfléchissant à cette peur de base, enfouie, inconsciente, [la peur] du
système : la loi, le gendarme, le chef, je me dis que certes il faut la
mettre à jour par l’humilité, en nous, pour la vaincre et que ce sera
une lutte individuelle, permanente, pendant longtemps, mais que le bien
inverse qui s’y opposera vraiment sera un peuple prophétique retrouvé,
qui fonctionnera dans un autre mode relationnel.
Aussi, je me
demande si le plus urgent n’est pas entre frères spirituels de vaincre
toutes les peurs entres nous, la peur des uns et des autres que nous
gardons au fond de nous. Quand nous croisons un frère ou une sœur de
foi, avoir déjà l’humilité de chercher s’il n’y a pas des peurs qui
nous séparent de l’autre. Parce que mettre en avant Mikal, prophète
aîné, ne peut aller sans mettre Mikal au milieu nous en tant que peuple
prophétique, et donc entre nous de nous voir comme prophètes, tout est
lié.
Mikal l’a souvent dit : "Si vous voulez m’aider, allez travailler les
frères ici, les frères là !" [?]
On
sait tous qu’on est des minables que Dieu s’adresse de toute façon à
des hommes ordinaires et que si ces hommes ordinaires n’arrivent pas à
se relever, ce message passera aux oubliettes de la religion ou dans un
autre piège comme les précédents messages.
Donc, j’en viens à
penser que ce sont les peurs qui obstruent notre complémentarité
naturelle qui sont les premières qu'il faut vaincre : Manque
de
confiance, paresse à chercher l’accord, peur de l’autre, orgueil dans
la relation, préjugé sur l’autre, égoïsme qui fait peur, etc.
Le petit
reste, que Dieu vient rassembler
(Rév d'Arès 24/1),
n’est pas une élite, mais plutôt ceux qui savent qu’ils ont besoin des
autres heureux pour être heureux eux-mêmes. Ceux qui savent qu’ils
n’ont rien de plus que Pierre
ou Paul,
mais qui pourtant entendent encore l’espérance.
Alors, pourquoi ne nous recherchons nous pas plus entre
nous ?
Qu’est
ce qui peut faire fructifier ce besoin des autres harmonieux ? Les
cafés se vident de plus en plus, ne prospèrent plus, mais
gagnent, je trouve, en qualité relationnelle. Ceux qui sont là
éprouvent encore le besoin des autres. J’avais proposé de transformer
la vitrine d’un local de Pèlerins d’Arès en comptoir
permanent (faire comme un comptoir de bar, voir dessin 3d)
pour
que la vitrine de ce local soit un frère
ou une sœur parleur
(Rév d'Arès xLix/5)
plutôt que des photos ou des phrases et pour combler un manque, [faire
en sorte] de pouvoir toujours parler profondeur, de choses qui
engagent. Cela se fera peut-être un jour ? De plus, cela permettrait à
terme une réelle intégration naturelle au quartier. Les hommes le font
bien pour vendre des pains aux chocolats ou des sandwichs, pourquoi ne
pourrions-nous pas le faire pour faire connaître le message du
Père ? Je profite de relancer ici l’idée. Si d’autres locaux
veulent la réaliser. Peut-être cela aiderait-il à vaincre une certaine
peur du monde, affirmer qui nous sommes et ce que nous voulons sans
complexes. À ces comptoirs nous pourrions parler de ce qui intéresse
vraiment les hommes, mais dont ils n’osent pas toujours parler.
Bernard (encore un de Bretagne)
|
18fév10 104C93
J'assiste depuis quelques jours aux critiques qui pleuvent sur le
diaporama de mon frère Daniel C. (104C79).
Ce diaporama est critiquable certes, comme tous les outils
missionnaires des Pèlerins d'Arès, et pourrait être amélioré. Il
soulève des questions intéressantes sur le sens de la mission du petit reste et cela
ne me gène pas, au contraire.
Mais je peux affirmer une chose : Ce n'est pas par peur du
monde que Daniel a réalisé ce diaporama.
Je connais Daniel depuis plus de 20 ans et je peux témoigner que notre
frère n'est pas un peureux.
Je ne suis pas sûr que tous ceux qui le critiquent, voir l'accablent
sur votre blog, aient sa constance et son courage à la mission,
particulièrement dans la rue, la mission la plus ingrate. Daniel fait
partie de ceux qui porte votre étendard avec foi, frère Michel, et je
sais qu'il y a de beaux parleurs qui aiment intervenir sur votre blog
pour condamner les erreurs de frères actifs — Il n'y a que les actifs
qui se trompent, inévitablement — mais qui ne montent pas très souvent
sur le parvis du Père pour y affronter la raillerie et le scepticisme
du monde.
Je ne mets pas en cause les critiques du diaporama, toute critique est
utile et facteur d'évolution, mais la dureté et le manque de mesure de
certains propos, qui ne peuvent que casser les initiatives au lieu de
les stimuler.
Peut-être ne publierez vous pas ce message surtout destiné à la défense
de Daniel et qui est donc un peu hors sujet, mais je vous l'envoie tout
de même, ne serait ce que pour défendre l'honneur de mon frère, qui
compte parmi les plus engagés du petit
reste.
Thierry M.
|
Réponse
:
Je suis attendri par l'affection fraternelle et l'estime profonde que
vous manifestez à Daniel C. qui remontent aux jours où
vous viviez tous les deux en Alsace, et c'est pour cette raison que je
publie votre commentaire. Sur le fond, par contre, votre commentaire me
paraît déplacé. Je n'ai pas perçu dans les commentaires critiquant le
diaporama de Daniel C. le moindre dénigrement
visant à sa personne.
Si vous saviez toutes les critiques que j'ai reçues par courriers
personnels pendant plus de trente ans, comme celles concernant
l'édition 2009
de La Révélation d'Arès,
vous considéreriez les critiques adressées à Daniel C. pour son diaporama
comme gentilles et polies. Dans toutes ces critiques je n'ai
reçu aucun dénigrement visant ma personne, mais seulement des
reproches faits à mon travail et à mes choix.
Il est vrai que n'étant pas susceptible moi-même — si la critique de
réalisations
maladroites, inopportunes ou ratées et la susceptibilité à de telles
critiques tuaient, je serais mort mille fois depuis 1974 —, j'ai pu ne
pas percevoir dans les critiques du diaporama de
Daniel C. un dénigrement personnel de son auteur. Le dernier
commentaire critique, celui de la Famille L. (104C90), que je trouve très intéressant, prend même soin de dire: "Nous
sommes tous d'accord que le diaporama de Daniel C. est (sans doute
involontairement par zèle ou par manque de réflexion)
comme fait pour
appâter le lecteur à l'aide de citations d'homme de grand renom, etc."
Et quand bien même y aurait-il au dénigrement personnel, si Daniel C.
est le Pèlerin d'Arès accompli
que vous décrivez, n'est-il pas devenu comme je le suis devenu plus rien pour lui-même (Rév
d'Arès 40/6) ?
À un E-mail que m'adressa hier Daniel C. j'ai répondu ceci :
" [...] Votre diaporama l'a visiblement déçu [M.M. 104C80] .
Il ne voit pas les choses comme vous et
il souligne des points qui nous ont échappés à vous comme à moi. Il
s'agit donc, en tout cas, de quelqu'un qui aspire uniquement à la
spiritualité qu'inspire La
Révélation d'Arès. En
cela il nous invite, nous Pèlerins d'Arès, à voir nos propres fautes,
notre propre insuffisance de déculturation, à voir en quoi nous pouvons
parfois décevoir.
Croyez bien que j'en prends moi-même pour mon grade, puisqu'en publiant
votre invitation à voir votre diaporama je n'avais rien personnellement
contre celui-ci, car je suis un nul et vous avez raison de citer des
grands hommes intellectuellement valables, mais M.M. m'a fait voir
quelque chose que je n'avais pas vu et que visiblement vous n'aviez pas
vu vous-même: Nous dévions assez souvent de notre mission fondamentale: refaire de
l'homme un
Dieu (Rév d'Arès 2/13).
C'est un grand moment d'humilité que d'être mouchés par un non-Pèlerin
d'Arès qui attend de nous plus d'élévation spirituelle que nous en
donnons [...] "
Je crois que M.M. et à sa suite G.R (104C81) et d'autres ont mis le
doigt sur un défaut important, à quoi il nous faut réfléchir en toute
humilité. Je les en remercie.
|
19fév10 104C94 Nos missions dévient souvent, nous devons le reconnaître, de la mission fondamentale "Refaire de l'homme un Dieu (Rév d'Arès 2/13)". Les
commentaires de M.M.(104C80), de G.R. (104C81) et de la famille L.
(104C90) nous font admettre en toute humilité que nous avons à
respiritualiser le monde et non à lui rappeler les belles pensées,
aussi justes soient-elles, des grands hommes qu'aucun de nous ne peut,
je pense, égaler dans leur domaine. Nous sommes effectivement des
"nuls", des ordinaires, mais ces ordinaires-là, s'ils n'ont pas peur de
leur véritable mission deviendront héroïques (Rév d'Arès xxxv/4-12). Souvent,
je dis à mes frères et sœurs qui manquent de confiance en eux : "Si
Dieu avait voulu rassembler les "spendides" il n'aurait pas chargé un
homme parmi nous [le Frère Michel] à appeler des hommes banaux. Il
pouvait certainement ne contacter que les génies. Nous
sommes nuls... et alors ? Nous avons notre foi, notre amour
de tous les hommes, notre courage de devenir l'Honneur du Père (Rév d'Arès xxxvi/16) pour regarder le monde dans les yeux et lui rappeler que sa véritable destinée est Éden." Je termine une monographie intitulée "La pénitence,
le printemps de l'homme", dans laquelle notamment je mentionne :
"L'homme n'est pas seulement un être social, ni même moral. Il est un
être sacré à l'Image et Ressemblance de son Créateur (Genèse 1/27). En libérant et activant ses forces de bien : amour, pardon, paix, bonté, intelligence, il redevient un Dieu, un créateur de grâce et de miracles, le père d'une autre vie et d'un tout autre monde." Moi
aussi, je remercie M.M., qui n'est pas un pèlerin d'Arès, qui nous fait
l'honneur d'attendre beaucoup de nous et nous fait réfléchir. Je crois
moi aussi que c'est la peur du monde, de son système, de ses lois qui
nous fait dévier de notre mission de respiritualisation. Il est temps
de la retrouver. Les héros attendent (Rév d'Arès xxxv/10). Annie
|
19fév10 104C95 Je
ne suis pas une pèlerine d'Arès, mais j'en ai croisé à Paris, et j'ai
pris les papiers qu'ils tendaient aux gens. C'est comme ça que de fil
en aiguille j'ai trouvé ce blog et, maintenant que je suis retraitée et
que je plante mes choux, j'y reviens de temps en temps. Le 104 a déjà
beaucoup de commentaires et de réponses aux commentaires et je ne n'ai
pas pu les lire tous, mais les derniers attirent mon attention. Suivant
les années et les distributeurs de tracts je me suis demandé ce qu'ils
[les missionnaires] voulaient dire exactement. Sur le tract La Révélation d'Arès
est toujours proposée, mais pour le reste pendant longtemps je n'ai pas
réussi à cerner l'idée ou l'annonce centrale du mouvement à partir de
ce que je lisais. Il n'y a pas de profession de foi constante, pas de
cri de ralliement, et suivant les moments je me suis demandé si c'est
une église, si c'est politique, si c'est seulement moral et ce qu'il y
a "à vendre", si vous me pemettez l'expression. Vous alez me dire: "Il
n'y avait qu'à demander !" Je ne l'ai pas fait, parce que de deux
choses l'une: Ou le missionnaire travaille et dit ce qu'il a à dire ou
il fait travailler les gens pour qu'ils lui demandent ce qu'il a à dire
et je ne suis pas d'accord avec ça. Je n'ai jamais eu l'impression
que ces distributeurs de tracts avaient peur mais pourquoi leurs tracts
ne disaient-ils pas simplement : "Dieu existe. Il n'est ni dans les
églises ni dans les mosquées. Il est venu en France parler à tout le
monde. C'est passionnant et instructif !" Ou autre chose du même
genre ? Je connais bien powerpoint [un logiciel], je fais des
montages de photos pour mes petits enfants. J'ai regardé le powerpoint
[diaprorama] qui est proposé [104C79] et qui est ensuite discuté par
les pour et par les contre et pour ma part ce n'est pas cette animation
qui m'aurait fait acheter La Révélation d'Arès, parce
que j'ai déjà lu ou vu au cinéma "Les Misérables" [de Victor Hugo]
et je ne suis pas intéressée par le Révérend Luther King ou le
philosophe Jean-Paul Sartre (j'en ai entendu parler) ou Théodore Monod
ou le Mohandas Gandhi (un naturaliste explorateur et un mystique homme
politique indien, dit Google) et Michel Potay, je sais qui c'est
maintenant, mais le powerpoint ne le situe pas par rapport aux autres.
Pour résumer, le powerpoint [diaporama] ne dit pas ce que contient La Révélation d'Arès.
On peut penser que c'est un recueil des belles paroles citées, mais si
on l'achète et le lit on trouve autre chose : une bible, un livre
religieux. Ce que j'en dis, c'est que tout ça est illogique et je ne
sais pas trop où ça peut vous mener. Pourtant, si on suit un peu
ce blog, on voit que l'idée au fond d'un pèlerin d'Arès est l'idée du
bonheur. Mais le bonheur, c'est différent pour chaque homme. En suivant
les J.O. [Jeux Olympiques] d'Hiver à Vancouver j'ai entendu un fou de
la vitesse qui descend sur une luge à 120 à l'heure et risque sa vie
(il y en a un qui s'est tué il y a quelques jours) dire: "C'est tout du
bonheur!" Dingue ! Pour moi le bonheur est tout le contraire: J'attends
les beaux jours et les pâquerettes pour m'allonger tranquillement sous
un arbre. Vous, vous semblez voir le bonheur autrement, par la
"pénitence", mais comment ? Je sais que ce n'est pas le martinet, mais
je ne comprends pas. À votre âge, le bonheur n'est pas dans les
beaux bras de Lindsey Vonn [?] ni moins encore dans mes bras moins
jeunes (encore que je vous ai vu ici sur une photo récente: Vous êtes
encore bel homme). C'est quoi le bonheur pour vous ? Tout ça pour
dire que vos arguments de campagne ne sont vraiment pas clairs et le
powerpoint (diaporama), c'est carrément clair comme de l'eau de boudin. Mathilde
|
Réponse
: Renseignements pris, Lindsey Vonn
est une championne olympique américaine, médaille d'or de descente à
Vancouver, qui est aussi une cover girl. Vous avez raison, mon bonheur
n'est ni dans les bras de cette championne ni dans les vôtres, qui sont
sûrement aussi charmants bien que "moins jeunes". Mon bonheur est dans
les bras de mon épouse, sœur Christiane. Vous semblez ne pas avoir
remarqué que je suis marié. Vous me donnez ainsi l'occasion de rappeler que le bonheur pour lequel le Créateur créa Adame et Haouah (Adam et Ève dans La Révélation d'Arès) est pour commencer celui de deux êtres qui s'aiment, le couple, qui constitue l'archétype de l'amour entre les hommes. Autrement dit, le bonheur, c'est d'abord l'amour. L'Amour entre le Créateur et la créature — Je ne vois pas d'autre cause à la Création que l'Amour, même si cela n'est pas dit dans la Genèse —, puis, par extension, entre l'époux et l'épouse, entre les époux et leurs enfants et, toujours par extension, entre tous les hommes puis entre tous les hommes et leur milieu : la nature, l'univers. Le péché,
la cause des malheurs, de la santé fragile, du vieillissement et de la
mort de l'homme, est par corollaire, la rupture du lien d'amour entre
les humains et leur Créateur, la rupture consécutive du lien d'amour
entre humains puis, par extension, entreles humains et leur milieu. Ce que propose La Révélation d'Arès est le rétablissement de ce lien d'amour et elle en rappelle le seul moyen possible : le renoncement au péché ou mal et la remise en pratique du bien, une action intérieure volontaire de l'homme qu'elle appelle pénitence. Tel
est le fil conducteur de notre vie spirituelle. Nous n'employons pas le
mot religion, parce que ce mot a malheureusement été détourné par la
religion-système, mais si nous avions une religion, ce serait celle de
la restauration du bonheur par la pénitence,
c.-à-d. par le renoncement à nos comportements de loups, au mensonge, à
la cupidité, à la jalousie, à l'abus fait de nos semblables, à la
violence, à la vengeance, au mépris, à la bêtise satisfaiie, à la
haine, etc. et par la mise en pratique de l'amour, du pardon, de la
paix, de la liberté et de l'intelligence spirituelles. Je suis sûr
que, si vous creusez bien, vous verrez que notre notion du bonheur
n'est pas éloignée de la vôtre. Elle est seulement plus réfléchie,
réfléchie par le Père qui pense à toutes ces choses que nous avons
oubliées, à savoir que le Bien recrée nos âmes et peut faire de nous des Dieux (Rév d'Arès 2/13), que la mort sera vaincue, etc., et qui nous fait part de sa réflexion dans un long Message que j'ai intitulé La Révélation d'Arès. Il
serait évidemment beaucoup plus exact de parler ainsi dans un diaporama
que de citer Hugo, King, Sartre, Monod et Gandhi dont les pensées,
d'ailleurs, ne se résument pas aux citations données. Sans aucun
doute, vu sous l'angle du bonheur tel que je viens de le circonscrire,
nos "arguments de campagne et le diaporama" proposé par le commentateur
104C79 sont "clairs comme de l'eau de boudin." Nous nous faisons plus
de tort que de bien et nous égarons.
|
19fév10 104C96 Je
vous informe que je viens de mettre en ligne une version courte de mon
diaporama [104c79 effacé] en supprimant la partie consacrée aux
citations. J’espère qu’ainsi chacun y trouvera son compte. J’essaierai d’améliorer cela au fur et à mesure [...] Concernant
la question soulevée par M.M. (104C80) et d’autres, c’est une
problématique complexe de communication et de témoignage sur lequel il
est difficile de s’exprimer facilement, brièvement et
simplement. Pour moi la question essentielle est dans votre
propos : Nous dévions assez souvent de notre mission fondamentale:
refaire de l'homme un Dieu (Rév d'Arès 2/13). « Refaire de l’homme un
Dieu » toute notre mission tient dans cette phrase ! Cela pourra
être le début d’un autre diaporama ! Je me remets au travail. Daniel C
|
Réponse
: Pardonnez-moi si je ne publie pas
l'adresse de ce nouveau diaporama modifié. Je ne l'ai d'ailleurs pas
visionné. Je ne souhaite tout simplement pas soulever à nouveau une
vague de réactions, quelles qu'elles soient. On sort de l'objet de ce
blog. J'avais publié le précédent commentaire (104C79) qui — j'ai
vérifié cela hier — n'était pas un commentaire en fait ; vous vous
l'adressiez à vous-même, mais il atterrit dans ma boîte
webmaster@freesoulblog.net. Je ne sais pas trop comment cette
ré-orientation s'est faite. De là mon erreur. De toute façon, les
réactions que le diaprorama a provoquées m'ont toutes paru très
intéressantes et pour finir ont déclenché une action modificatrice
salutaire, puisque vous-même avez changé quelque chose à votre ouvrage,
mais je ne tiens pas à recommencer ce ballet des oui et des non. C'est une affaire maintenant entre les mains des missionnaires qui en tireront les conclusions qu'ils estiment bonnes. Je
ne suis pas du tout d'accord avec vous quand vous dites que "la
question soulevée par M.M. (104C80) et d’autres, c’est une
problématique complexe de communication et de témoignage sur lequel il
est difficile de s’exprimer facilement, brièvement et
simplement." Pour ma part, je ne vois pas de "problématique complexe"
dans la question soulevée. Je reconnais au contraire que les
détracteurs de votre diaporama disaient tout simplement en gros ceci :
le Message d'Arès n'est pas celui des penseurs cités dans le diaporama,
qui s'avère ainsi trompeur.
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00Xxx00 104C97
Texte
Signature
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Réponse
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Texte
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