20dec09
103C1
Merci
pour
vos bons vœux. Recevez les miens de tout cœur !
Avec
le témoignage suivant je souhaite, comme vœu, que nous puissions
étendre nos témoignages, notre mission auprès d'un grand nombre de nos
frères de foi chrétienne !
J'ai envie depuis la
lecture de #l'entrée 102 de partager avec vous et les lecteurs du blog
le vécu d'un "Parcours Alpha". C'est organisé par des chrétiens de ma
commune (10.500 habitants en Midi-Pyrénées). Ce parcours existe depuis
20 ans. Il est repris par plusieurs églises chrétiennes: évangélique,
catholique, luthérienne, réformée, pentecôtiste, etc., en France — On
trouve des infos sur Internet facilement en tapant "Parcours Alpha".
J'ai
eu la surprise d'y être invitée en septembre par une personne très
engagée de la paroisse de L. J'y ai vu une ouverture de sa part à ma
foi qu'elle savait s'appuyer sur la Bible, mais aussi le Coran. Elle
pouvait m'en parler sans craindre ma réaction. Je ne sais plus si je
lui avais parlé de La
Révélation d'Arès.
Cette invitation, un honneur
et un défi
pour ma foi de témoignage, dans ma ville. Rendez-vous fut donc
pris tous les mercredis soirs à 12 reprises et pendant 3
heures environ (de l'apéro jusqu'au dessert). Nous avons échangé chaque
fois sur un thème exposé par un petit film de 30 minutes entre le plat
principal et le dessert : Qui est Jésus ? Comment être certain
de sa foi ? Comment résister au mal ? Comment Dieu nous guide-t-il ?
Il
s’ouvrait une mission à domicile avec des personnes croyantes et
volontaires pour un échange sur la foi, sur Dieu, etc. Je me suis
régalée.
Puis au fil des soirées j'ai mesuré la force spirituelle que nous
apporte la Parole donnée à Arès liée avec l'enseignement de
son
prophète,
le regard qui s'est aiguisé, la conviction que seule la
pénitence
change l'homme, que le bien
qu'il cultive résolument en lui
l'élève tellement plus haut que nos croyances aussi belles
soient-elles.
Au fil des soirées, j'ai entré en moi ces
frères et sœurs,
doux et honorables croyants. Leur foi aussi grande est-elle est
remarquable, mais ne les libère pas ; ils ne sont pas autonomes
spirituellement, ils ne se sentent pas créateurs d’eux-mêmes,
vigoureux et libres. Ils ne peuvent plus influencer le monde comme Dieu
le demande aujourd'hui ! Ce sont des frères bons et dévoués,
scrupuleux
mais en priorité dévoués à leur système "église" et à tous ses crédos.
Is ne voient pas la Vie
qui sort du Sermon
sur la montagne (Bible, Matthieu ch.5 à 7). Ils
relativisent l'enseignement
de Jésus, ils sont obnubilés par la
trinité ou l'Esprit saint. Ils intellectualisent tout !
Je
n'ai pas
cessé de reprendre les si simples et vraies phrases qui
sauvent :
Refuser le mal pour y mettre le bien,
mettre
Dieu en soi, se
sentir christ
et honoré par l'image
et ressemblance du Père en soi
toujours plus vivante plus sentie,
notre rôle civilisateur,
le
projet
d'Eden à remmttre en route, etc.
Ils ont écouté ce que je
disais, assez
scotchés dans l'ensemble. Je mesurais en même tant l'immense travail
qui nous appelle auprès de nos frères chrétiens, ici catholiques. Je
suis allée au caté, mais jamais on ne m’a dit que l’homme était le fils
adoptif de Dieu, parce que "Jésus est son fils unique".
Quel
choc
spirituellement. "Je suis fille du Père au même titre que Jésus. Je ne
suis pas adoptée. Je suis son image
et sa ressemblance (Bible, Genèse 1/27)
et cela change
tout !" ai-je répondu au prêtre qui me demandait ce que
j’avais retenu de ma journée. Il était étonné que
cela m’ait fait souffrir et disait qu’au contraire Dieu nous honorait
en nous adoptant et moi de dire : "Mais où est la Genèse, la
lumière
du monde, le sel de la terre ? Où puisez-vous tout
cela ?" Ce
fut pour moi un bel exercice de patience de réflexion et
d’amour !
Nous étions entre 9 et 13 personnes et j'ai essayé de ne jamais manquer
à ce qui me semblait, sur le coup, essentiel de dire. J'ai essayé de
rester douce, parce que par moment je me sentais agacée de les
voir tourner autour de l’essentiel, d'y faire un petit saut
dedans pour en ressortir aussi vite sans se rendre compte que là
s'exprimait la Vie,
l'Amour, la Voie !!
Alors je me suis
mise à
souffrir de ressentir l'immense chape de théologie chez des gens tout
simples mais catéchisés. J'oublie que je fus aussi comme ça, il fut un
temps.
Un peu avant la fin du cycle j'ai confectionné un
petit livret en papier de 6 pages avec couverture colorée, le
tout relié d'une ficelle (de rôti) que je leur ai offert.
Collés dedans il y a la Chéma
(Deutéronome 6) de l’Ancien testament, Al
Fatiha du Coran 1 et des petites sourates
(113,103,109,114),
un extrait du Sermon
sur la Montagne (Matthieu 5), la veillée 25 de La
Révélation d'Arès, Notre Père de l’évangile palestinien (Matthieu 6/9) en
vis à vis avec Père de
l’Univers (Rév d'Arès 12/4)
que 20 siècles
séparent.
Le dernier soir autour de cette table, il y
avait 1 femme en recherche, 8 chrétiens catholiques dont le jeune
prêtre, une musulmane et moi qui appuie ma foi sur La Révélation
d'Arès. Signe que les choses changent, tout près
de chez soi. Pendant
12 semaines, des hommes et des femmes ont échangé librement avec leur
cœur. Ce sont des gens d'ici qu'il est facile de revoir ensuite dans la
vie de tous les jours au coin de la rue.
Un exemplaire de La
Révélation
d’Arès m’a été demandé par une des personnes
animant ce
groupe qui, je pense qu'elle souhaiterai mieux
comprendre ce qui anime ma foi (?)
À côté d'elle je
me sens pourtant
si peu aimante, elle est vibrante de foi, de dévouement, elle cherche à
vivre son espérance avec force ! Le jeune prêtre est resté en
retrait.
Ces parcours-là n'ont pas comme but de convertir mais d'informer et
d’accueillir les paroissiens qui se posent des questions sur la foi
(ici catholique). Certains ne sont pas gênés pour dire leur
incompréhension devant la complexité de la trinité par exemple ou de
l'importance qui est donnée au saint Esprit devant le message de Jésus.
Avant
de parler des sources de ma foi, j'ai réfléchi aux suites que
cela pourraient avoir sur ma vie ici, mais bon ! Depuis le pèlerinage
de
cet été j'ai envie d'être différente. Et le prophète a dit qu'on
progresserait plus en changeant
la façon dont on vit qu'en attendant que ça
mûrisse en nous. Je ne le redis pas aussi bien, c'est ce que j'ai
compris.
J'encourage tout le monde à suivre un
parcours Alpha. C'est une expérience intéressante pour tous. Dans la
vie, on ne parle plus de sa foi, de Dieu ou de ses aspirations
spirituelles sans déclencher des peurs ou des rebuffades. Au contraire
la foi, l’espérance active, le contre-courant,doivent revenir
dans les conversations, car ce sont elles qui nous nourrissent
pour devenir autre. Excusez-moi pour la longueur de ce
témoignage et pourtant... j'ai fait court !
Voilà
un petit moment bienheureux de témoignage et je suis contente de vous
le faire partager.
Marie-Hélène
|
20dec09 103C2
Bon
Noël et Bonne Année à vous aussi.
Merci pour tout ce que par
ce blog vous nous donnez comme amour,
lumière et intelligence.
François.J
|
20dec09 103C3
À ces
souhaits du prophète — et je crois en la force des vœux — voici le cri
de mon coeur :
Qu'une
multitude développe l'amour fondé sur la raison comme évolution
universelle, même si cela n'est pas à priori raisonnable, c'est la
seule issue pour l'histoire, car, en dehors des qualités de cœur
appliquées, c-à-d. en dehors d'une humanité spirituelle libre de tous
directeurs de pensées arbitraires, le monde cours à sa ruine.
L'intellectualisme
seul a montré largement ses insuffisances et vilenies.
Le
temps du changement
est à nos portes : Que 2010 soit spirituel ! [Que cette
année-là soit spirituelle] par la grandeur de la pénitence (au sens
arésien du terme) d'un petit
reste qualitatif, pierre d'angle [d'un monde changé] comme
l'étoile brillant dans le ciel d'une nouvelle ère.
Force,
beauté, paix, réussites, amour, grandeur d'âme à tous !
Judith
|
20dec09 103C4
Joyeux
Noël pénitent
et Belle Année pénitente
à vous, très cher prophète,
notre cher Frère Michel, et à vous nos aimés frères et sœurs de foi, à
vous tous nos frères et sœurs du monde, avec nos baisers qui font
(souvent) plus qu’un
long discours.
B. et J.
|
20dec09 103C5
Merci
de tes vœux, frère Michel et reçois les nôtres !
Bon Noël à
toi et à ta famille aussi.
J'ai
vu ce matin des anciens amis de l'ACO (Action Catholique Ouvrière).
J'ai voulu leur dire mon engagement dans mon mouvement Arèsien, mais je
n'ai pas eu le courage de bruler les étapes et de prendre la parole
alors qu'elle ne me l'était pas donnée. Ce rassemblement était pour eux
important, les paroles dites, les chants, tout était en accord avec La Révélation d'Arès,
mais c'est le vécu qui manque peut être un peu, pour certains.
J'ai
fait cette nuit un rêve, dans lequel j'étais l'instigateur d'une
réunion des mouvements humanistes de [ville du Finistère]
et je
leur dévoilais l'existence de La
Révélation d'Arès.
Connaissant les hommes et femmes des mouvements humanistes
de [ville du Finistère] je saurai qui je dois inviter et où
lancer
l'invitation.
Je demanderai l'aide des frères de [ville du
Morbihan] pour m'aider à développer ce trait d'union que veulent faire
les Pèlerins d'Arès entre toutes les associations humanitaires et tous
les mouvements humanistes qui existent dans la région.
Si ce
trait d'union, une coordination, se faisait entre tous ces mouvements
humanistes, ce serait déjà formidable.
Pour
moi 2010 sera une année où je vais essayé de parler ouvertement aux
responsables de ces mouvements humains de leur parler de La Révélation
d'Arès et de commencer [à réaliser] une unité entre eux.
À
moi aussi de dire que ceux qui ont le mieux parler un d'un monde
humaniste ce sont les prophètes
de la Bible, de l'Évangile, du Coran et de La Révélation d'Arès.
AISPACE
(Agir, Informer, Sensibilisé, le Public, pour Améliorer, la
Connaissance, des Épilepsies).
|
20dec09 103C6
Merci,
frère Michel, pour vos bons vœux.
Je vous souhaite également
beaucoup de bien pour cette nouvelle année.
J'ai une pensée
également pour vos proches qui ne cessent de vous soutenir.
Je
pense aussi particulièrement à ces hommes et femmes, mes frères, qui
vivent cette époque dans de plus grandes solitude et souffrance. Que
cette année soit pour vous tous riche d'Amour et de douceur !
Il
n'y a pas si longtemps vous étiez, frère Michel avec votre épouse sœur
Christiane, parmi nous [en Alsace] et vous nous avez apportez beaucoup
de cette espérance, de cette Vie
à retrouver. Ce fut un moment d'une grande simplicité et néanmoins un
moment très Fort pour nous tous. La pénitence
nous réunit aujourd'hui non sans difficultés et frictions, mais avec la
conviction de ceux qui nouveaux nés spirituels ont décidé de vivre avec
le bon risque d'aimer. Il y a là de la Beauté.
Les
choses évoluent lentement, mais elles évoluent et nous vous avons placé
au milieu de nous cette fois ci. J'en suis heureuse. Merci à vous tous
mes frères d'ici [Alsace]. Merci à vous, cher frère Michel.
Y.P.
|
21dec09 103C7
BON
NOËL d'espoir, frère Michel et à tous.
Espoir dans La
Révélation d'Arès
Espoir
dans la Pénitence
Espoir
dans la Paix
Espoir
dans des milliards d'âmes
qui se créent.
Aimons-nous les uns, les autres comme le
Créateur nous aime et l'humanité sera sauvée
SL et JP
|
21dec09 103C8
Je
me demande si vous avez vraiment avantage à tirer profit de la fête
chrétienne de Noël pour exalter ce masochisme qui va devenir central
dans vos croyances de Pèlerins d'Arès: la recherche d'un supposé "salut
de l'âme" dans le plaisir à souffrir, la recherche de la douleur et de
l'humiliation, que vous appelez pénitence.
Une lamentable perspective.
Noël, c'est à
l'origine l'avènement d'un autre mythe maso, celui du masochiste
type : Jésus de Nazareth !
L'humanité
n'a pas à tirer fierté d'un exalté qui a poussé tout un tas d'exaltés
(les premiers chrétiens) à attendre la retour du Messie et qu'on
appelait les "fous de Dieu", dont les autorités romaines ne savaient
pas comment se débarrasser puisque même devant la mort ils croyaient
qu'ils allaient entre au paradis. Le joyeux Noêl d'un premier chrétien
c'était la délectation d'être éventré par un taureau ou bouffé vivant
par un lion dans l'arène.
C'est comme ça que des hommes et
des
femmes en foule, qui auraient pu être utiles à le communauté humaine,
ont perdu leur courage et leurs talents dans des sacrifices inutiles et
même abjects, puique ces "fous de Dieu" trouvaient une vraie excitation
masochiste, malsaine, dans la torture ou la perspective de la mort.
Votre
pénitence
n'attend pas la torture et la mort, mais elle attend des sacrifices par
le refoulement, l'expulsion de l'égo, le silence quand il faudrait
gueuler, l'acception d'humains immondes qu'il faudrait éliminer, le
refus d'attaquer, d'abaisser ou de dépouiller ceux qui méritent qu'on
les frappe et qu'on leur prenne tout... le refus de son humanité en
somme. L'homme n'est rien qu'une brute intelligente, avide et vicieuse,
et vous le savez: Regardez le monde autour de vous ! C'est
comme
ça, vous n'y changerez rien.
Noël est une fête sinistre, qui
allaient devenir sympathique grâce au Père Noël, mais que vous
replongez dans l'illusion que les hommes peuvent devenir des anges.
Péreire
|
Réponse
:
Vous relancez le débat millénaire de l'immanence et de la
transcendance. Débat pour l'heure sans aboutissement.
Au
fond, ce que La
Révélation d'Arès attend de nous Pèlerins d'Arès, c'est de
faire aboutir ce débat. Le faire aboutir par le preuve — preuve par la pénitence — que le bien vaut mieux que
le mal. Ce n'est pas ce que disait Adam
(Rév d'Arès 2/1-5)
ni ce qu'à sa suite vous dites, Monsieur Péreire, mais en suggérant que
le bien est impossible et que seul le mal est possible à l'homme, vous
sous-tendez une idée très voisine.
Ma
mission
prophétique ne me permet pas d'éviter ce débat, même s'il ennuie tout
le monde aujourd'hui. C'est le débat dans lequel se sont
courageusement engagés ma mission et la mission de mes compagnons, les
Pèlerins d'Arès.
Dans ce débat je
respecte toutes les
façons de voir. Mais comment respecter la vôtre ? Elle est teintée
d'insincérité et d'hypocrisie.
Mon entrée #0103 ne décrit
pas la pénitence —
la pénitence
selon La Révélation
d'Arès — comme vous le faites.
Les
mots sous vos doigts sautillent comme émoustillés à l'idée qu'on ne
peut refuser le mal à moins de "refuser son humanité". C'est ce qu'on
appelle en philosophie un sophisme, un raisonnement
faux sous une apparence de vérité et, de plus, un raisonnement de
mauvaise foi en ce qui vous concerne, parce qu'en voyant la pénitence comme un
masochisme vous prenez délibérément le contre-pied de mon entrée #0103,
dont le sens va tout à l'inverse.
Sous
prétexte qu'il existe des "humains immondes", ce que personne ne peut
nier, vous considérez que l''humanité est normalement immonde
et qu'il n'y aurait pas de vie sociale possible hors d'actes
mauvais ni d'autre issue pour l'homme en général que le mal.
C'est
vous le masochiste !
Mon entrée #0103 ne dit pas que la pénitence
— celle
dont parle La
Révélation d'Arès — est la recherche du plaisir de
souffrir vu comme un bien, ce qu'est le masochisme, ni l'attente du salut
par le sacrifice ou par la foi dans l'utilité et la valeur
spirituelle de la douleur, ce qu'est le dolorisme. Ces notions sont
complètement inconnues de moi et des Pèlerins d'Arès.
La pénitence
est tout
autre chose.
C'est une option active de l'intelligence
(Rév d'Arès
32/5)
qui aboutit à la logique inverse de la vôtre et mène à une recréation
du monde basée sur l'idée que le mal n'est pas une fatalité.
Votre
logique ? La voici : Si l'immondicité, la brutalité,
l'avidité et le vice constituent l'état normal de l'humanité, c'est que
la guerre, l'injustice, la criminalité, le mensonge, le cancer, les
virus de toutes sortes, les maladies et souffranes de toutes sortes, la
folie, la gâtisme et la mort, constituent les aboutissements normaux de
la société et de la physiologue humaines et il ne sert à rien que des
humanistes, des médecins, des hommes
de bien, cherchent à les éliminer.
Notre
logique ? Notre logique a de multiples liens profonds avec la vie... ou
la Vie,
mais, puisque vous semblez n'accepter que le terre-à-terre, la vie
brutale au ras des pissenlits ou des poils du ventre, voilà une des
racines de notre logique que vous pouvez accepter : De tout ce qui vit
sur terre l'homme est seul doté d'une dynamique déductive et
constructive qu'aucune bête ou plante ne possède: l'intelligence
discursive.
Même avec des poils au ventre l'homme est
intelligent,
c'est-à-dire capable de dépasser par choix logique ses propres
instincts quand ceux-ci le conduisent à la souffrance, au malheur, à la
mort.
Autrement dit, l'homme est capable d'être différent de
l'animal pensant en lui et de trouver son bonheur dans quelque chose
ajouté à son animalité. Les rationalistes disent que cette intelligence
s'est développée en l'homme par la station debout. Pure conjecture, du
reste bien maigre ! Et si l'inverse était plus vraisemblable ?
Si
cette intelligence, qu'elle soit seulement intellectuelle ou également
spirituelle — l'intelligence
ravivée
(Rév d'Arès 32/5) —,
était la caractéristique d'une origine autre que celle de la vie
biologique, une origine surnaturelle ? Rien ne le démontre hormis la
Bible, c'est vrai, mais rien n'en démontre l'inverse non plus. Je n'ai
rien entendu chez les rationalistes qui oppose à cela un argument
décisif.
La
Révélation d'Arès
rappelle à l'homme qu'il sera quand même plus heureux dans l'amour, la
tolérance, le respect, la vérité, la fidélité, la paix, etc., que
dans l'immondicité, la brutalité, le vice, et qu'il peut y
parvenir par une mouvement créateur de l'intelligence qu'on appelle
choix et volonté, dont aucun animal n'est capable. L'homme seul peut
par choix et par volonté changer,
se donner une autre
vie (Rév d'Arès 30/11).
Et comme l'homme est aussi, par son intelligence, capable de
projections de sa pensée dans l'avenir et de générosité pour une
descendance qui n'existe pas encore — est-ce que vous avez des enfants,
Monsieur Péreire? —, preuve ou très raisonnable présomption qu'il y a
en lui la capacité d'anticiper sa propre vie en compagnie d'humains non
encore nés, non encore visibles, et donc preuve ou très raisonnable
présomption qu'il a en lui quelque chose qui dépasse la mort.
Les
Pèlerins d'Arès optent pour cette intelligence
spirituelle qui est celle des projections métaphysiques hors du temps
en plus de l'intelligence déductive immédiate.
Pure
imagination, me direz-vous ? Mais qu'est-ce que la brute
humaine
terre-à-terre elle-même fait sans imagination ? L'imagination
n'est pas
forcément illusion ou rêve. La technologie et le progrès dans et par
lesquels nous vivons le prouvent, mais La Révélation d'Arès
dit que ces deux-là ont atteint leurs limites potentielles — ce que
quantité d'événements prouvent aujourd'hui —, mais qu'en enrichissant
son intelligence intellectuelle par l'intelligence
spirituelle, l'homme les dépassera, changera le monde (Rév d'Arès
28/7), et qu'ainsi l'outil de dépassement apparaîtra: la pénitence, et
trouvera son énergie active. Rien dans tout cela n'est un défi à la
logique ni un défi au possible.
Autrement dit, la pénitence
est pour
un Pèlerin d'Arès l'acte pratique et utile par excellence.
Notre
point de vue, terre-à-terre somme toute, devrait vous convenir.
Vous
vous référez, au début de votre commentaire, à ces premiers chrétiens
qui attendaient le retour du Christ — la parousie — d'un jour à l'autre
et affirmaient leur foi dans cette attente avec une vigueur qui n'était
pas toujours celle de doux agneaux, je vous l'accorde. Il y avait
parfois dans leurs aspirations quelque chose qui, sans être masochiste,
était exalté et provocateur. D'où les persécutions qu'ils subirent,
cruelles et imméritées de toute façon, mais les vertus que ces
premiers chrétiens prêtaient à leurs sacrifices n'ont rien à voir avec
la pénitence
arésienne. Ces
premiers chrétiens attendaient tout du Ciel par le Ciel en récompense
de leur foi. Les Pèlerins d'Arès attendent tout d'eux-mêmes par leur pénitence active.
|
21dec09 103C9
Les
vœux sincères ayant une incidence bénéfique sur ceux à qui nous les
adressons, alors c’est avec tout mon cœur que je souhaite à nous tous,
mes sœurs et frères de foi, mais aussi à nous tous qui lisons ce blog,
de parvenir à mettre et à maintenir la paix au fond de
nous et aussi, sans compromission ni lâcheté, à faire, envers et contre
tout, la paix
autour de nous.
Quel est l’homme qui, au fond de lui,
n’aspire pas à la paix,
même s’il se trompe de direction pour la
trouver ?
Le
Père, par La Révélation
d’Arès, nous donne une direction.
Le Saint, Sa
Paix (Se) plante
(pour longtemps) (Rév. D’Arès: xxvii/11)
Madeleine
|
21dec09 103C10
La
pénitence,
c'est mettre de la lumière dans sa nuit, pour ensuite porter cette
lumière dans la nuit du monde.
Cette
lumière n'est pas là pour éblouir, endoctriner, mais seulement pour
éclairer celui qui cherche sa route ou qui a besoin d'un miroir pour se
reconnaître.<
La pénitence, c'est le
jogging de l'âme ;
c'est fatiguant, comme le jogging du corps. Celui qui n'a jamais fait
un bon jogging ne peut pas savoir ce que veut dire être heureux d'être
fatigué. On est content pour son corps, car on l'a fortifié. Pour l'âme, c'est
encore mieux, car elle, au moins, ne sera pas abattue par les ans.
Le
meilleur pénitent
est sans conteste Jésus qui ne nous a pas attendu, le chenapan, pour
filer tout seul jusqu'au bout de la pénitence, puis est
revenu tranquillement vers nous pour nous montrer ce que ça donne.
C'est sublime !
Seulement voilà, nous, on est resté
en rade.
Jésus a prophétisé pendant un an, alors qu'il nous
fallait plus de quatre
générations pour être aptes à le suivre.
Question
pénitence,
Frère Michel n'égalera pas Jésus. Mais Frère Michel est celui qui
sauvera les hommes, car il a reçu du Père des clés que n'avait pas
Jésus.
La mission de Jésus était de délier
les Juifs du Temple.
Or cette mission, outre son échec, était très insuffisante pour sauver
les hommes, car il suffisait de ne pas être juif pour continuer à
construire des temples pires que les temples juifs. On pouvait leur
soumettre des fidèles qu'on éviterait d'appeler Juifs. Ainsi, la
mission de Jésus fut anéantie.
Avec La Révélation
d'Arès,
ce sont tous les pouvoirs politico-religieux qui sont mis à l'index...
Les
Pèlerins d'Arès ont donc tout dans leur hotte pour réussir !
Alors,
meilleurs vœux à tous les sauveurs d'hommes !
Jacques P.
|
22dec09 103C11
Recevoir
de vœux fait toujours plaisir et je vous dis merci, mais je suis
consterné de voir que les Pèlerins d'Arès censés abolir toutes les superstitions
(Rév d'Arès 21/1) retombent dans ce fétichisme des vœux.
On
m'avait dit qu'il n'y avait pas de calendrier de fêtes chez les
Pèlerins d'Arès.
Pourquoi,
si vous ne fêtez pas les apparitions de Jésus le 15 janvier ou les
Théophanies le 2 octobre, fêtez-vous la fête païenne de Noël ?
A.
G.
|
Réponse
:
Les Pèlerins d'Arès ne fêtent pas Noël, ni même les apex
surnaturels de la naissance de La
Révélation d'Arès, parce que chacun et chacune d'eux les
fête en lui-même ou en elle-même chaque jour par la vraie piété et la pénitence.
Quant
à des vœux d'amour,
de pardon,
de paix et
de liberté
absolue entre les hommes, les Pèlerins d'Arès en adressent au monde
toute l'année, du 1er janvier au 31 décembre, exactement comme La Révélation d'Arès
le fait en invitant l'humanité à retrouver amour, pardon, paix,
liberté et intelligence du cœur au bout des seuls sentiers encore
praticables: les
sentiers
de
la pénitence,
dans la direction du Bien
à travers les rocailles
(Rév d'Arès
25/5) des
religions, des politiques, des institutions, des lois et des cultures
immobilisantes.
Mais
pourquoi nos vœux au monde spécialement marqués, appuyés, insistants, à
Noël ? Voilà pourquoi :
Le Père par La
Révélation d'Arès
nous envoie moissonner
parmi les hommes un petit
reste de pénitents
qui formera dans et pour le monde un noyau salvateur, mais la citadelle (Rév d'Arès 13/7-8)
du monde devant nous, moissonneurs,
garde ses portes fermées au Vent
du Créateur.
Il nous faut, pour que le bon blé humain semé (Rév d'Arès 6/2, 14/1)
dans la citadelle ressente
et reconnaisse le Vent
Chaud qui le fait mûrir,
faire tant bien que mal souffler
ce Vent
par des fissures que ne peuvent pas colmater les maîtres du monde,
notamment les rues. C'est ce que fait notre mission publique.
Mais
il est des moments où la citadelle,
l'épaisse boîte crânienne de l'humanité, ouvre traditionnellement ses
portes (Noël: La lumière qui renaît ; Pâques: Le départ vers la
liberté) et nous profitons de ces voies de communication soudainement
et brièvement élargies pour y faire passer plus fortement le Vent du grand Message d'Arès.
Nous
faire entendre à Noël n'est pas pour nous fêter la naissance de
Jésus,qui d'ailleurs ne naquit pas en décembre et qui renaît chaque
jour dans nos cœurs, mais profiter de ce que les maîtres du monde ne
peuvent par perpétuellement colmater hermétiquement les portes de
l'Espérance.
Vous me direz que
c'est de l'opportunisme. Non, c'est de l'à-propos
Nous,
Pèlerins d'Arès, sommes des constituants de l'Espérance, s'il en est !
|
22dec09 103C12
Ces
vœux touchent-ils tout le monde ? J'en doute.
Ce qui me
frappe dans cette très brèves entrée 103, c'est son manque
d'enthousiasme. Tout y est plat, formel.
Vous
ne nous aviez pas habitués à ce manque d'animation, d'originalité.
Votre précédente entrée 102 m'a emballé par son enthousiasme sur un
sujet qui n'en a pas forcément: la pénitence,
mais cette entrée-ci...
Peut-être
un moment de formalisme comme celui-là est-il pour vous un moment de
repos. C'est comme ça que je comprends cette entrée 103. À moins que ce
soit l'âge et la fatigue ; vous allez entrer dans votre 81e année.
Je
profite que je commente (c'est la première fois) pour vous dire que
j'admire le soin que vous mettez à répondre à certaines commentateurs.
C'est riche. Vous avez, c'est indiscutable, une très haute idée de
votre mission que vous assurez avec une patience et un
souci de la vérité exemplaires.
Merci quand même pour vos
vœux. Je vous présente les miens, en vous souhaitant encore en 2010
d'être le Noé qui sauvera le petit
reste de justes dans l'arche
de son cœur plein d'amour.
Roger L.
|
Réponse
:
C'est vrai, mon entrée n'est "pas géniale", comme dirait
mes filles et mes petits enfants.
Mais
il fallait laisser au beau panneau de vitrine de nos frères et
sœurs parisiens la note d'enthousiasme par ses couleurs vives et son
texte entraînant.
L'enthousiasme est marqué par le talent et
l'énergie avec lesquels une déclaration est faite et présentée, mot
venu du grec "enthousiasmos" qui signifie "inspiré par un dieu", devenu
pour nous inspiré par le Créateur, le Père.
L'enthousiasme
du panneau "À tous nous souhaitons un Noël d'Espoir..." est évident. Il
marque un moment d'Espérance.
Merci de faire de moi un
nouveau Noé, mais, que je sache, le Père n'envisage pas cette fois-ci
de faire périr broyés,
quoique plus vraisemblablement noyés,
les fils d'Adam (Rév
d'Arès 2/7)... enfin, pas tout de suite. De plus, je ne me
vois pas du tout finir cultivateur
et vigneron (Genèse 9/20), moi qui ne saurais même pas
planter une salade, ni picoler. Je ne pourrais être qu'un très très
modeste Noé en tout.
|
23dec09 103C13
Tout
le monde se souhaite bonne année et les tous les meilleurs vœux
possibles pour l'année 2010.
Eh bien ! je vais vous dire,
comme vous l'avez dit, frère Michel. On ne baptise pas un enfant [ou un
adulte] sans sa volonté pour qu'il devienne chrétien. Personne ne
devient Pèlerins d'Arès sans en avoir la volonté.
Pour moi
je suis devenu pèlerin d'Arès au détour [du chemin], dans une librairie
dans ma ville.
Comme l'a dit Jésus, tout en lisant La Révélation d'Arès,
un souffle nous remplit
dans la poitrine pour nous dire que cette Révélation n'est
pas une "Parole en l'air". C'est une très belle Vérité.
Pour
ma part, mon vœu le plus cher pour l'année 2010, c'est d'être baptisé
Pèlerin d'Arès et de trouver un parrain ou une marraine pour
le pèlerinage de cet été.
Je suis malade et j'ai besoin que
l'on me surveille, car par moment, je ne suis plus maître de mon corps.
Alors, durant ces moments de confusion, j'aimerai que mon parrain ou ma
marraine me canalise, me surveille,:s'occupe de moi.
Les
moments les plus impressionnants durent une a deux minutes, mais ils
sont les moins fréquents. Chacun est suivi d'une phase de confusion de
dix minutes où j'ai besoin d'être surveillé. Mon plus cher désir c'est
que parmi tous les pèlerins de France ou d'ailleurs il y en ait un ou
une qui se dévoue pour m'accompagner. Il ne serait pas perdant. Je
cuisine assez bien. Je lui le rendrai en lui rendant service, en lui
rendant son pèlerinage le plus fraternel possible.
Ma femme
pourrait éventuellement m'amener à Arès mais elle n'y resterait pas
longtemps. Comme cela je pourrai faire connaissance avec mon parrain ou
ma marraine lui expliquer mon handicap, et lui dire que faire dans ces
moments difficiles. J'espère que ma demande ne sera pas filtrée, je
vais attendre avec espérance votre réponse.
[...] Il y a
bien dans les Pélerins d'Arès de France au bout de trente ans, un
pompier, une infirmière, une personne qui a fait le BAFA [?] qui pourra
répondre à ma demande. Je vous en remercie d'avance.
Napoléon28
|
Réponse
:
Mon cher Napoléon, vous êtes déjà venu à Arès, je crois
bien.
Vous savez que ce n'est pas un Pèlerinage pour
personnes souffrants de pathologies sous surveillance permanente et que
nous ne disposons pas des personnel et matériel nécessaires ni des
autorisations administratives pour veiller sur ces malades et leur
porter secours le cas échéant. Nous ne pouvons, en cas de problèmes
médicaux, qu'appeler une ambulance et faire transporter la personne
souffrante au Centre Wallerstein, le petit hôpital d'Arès. Les malades
qui viennent au Pèlerinage d'Arès le font à leurs risques et périls.
Par
ailleurs, le baptême qu'évoque votre commentaire et que vous projetez
n'est pas celui, avec parrain et marraine, auquel vous pensez. Je vous
encourage à relire sur ce point la Veillée 20 de La Révélation d'Arès.
Vous
semblez faire ce projet de voyage à Arès pour (re)donner force à votre âme et non pour
quêter un miracle comme à Lourdes, c'est bien, mais ce Pèlerinage étant
libre,
n'étant une obligation pour personne, il est impossibe de prévoir
quel(s) pèlerin(s), éventuellement compétent(s) pour vous aider, sera
(seront) sur place au moment ou vous vous y trouverez. Vous devez donc
vous-même prévoir cet accompagnement à l'avance.
Néanmoins,
je publie votre commentaire. Si une personne médicalement compétente me
fait part de son désir de vous aider, je lui communiquerai votre
adresse.
|
23dec09 103C14
Je
ne suis pas sûr que cela fasse partie du sujet, mais il y a de quoi
réfléchir !
Un homme sensible décrit ce qu'il pense
de cette lumière renaissante :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_seyret&task=videodirectlink&id=767&Itemid=153
Guy,
Belgique
|
23dec09 103C15
Aux
pénitents
de tout poil — les joyeux comme les grincheux — je souhaite
un très beau Noël et une [bonne année].
Dominique F.
|
23dec09 103C16
Prophète
Mikal,
Vous
m'avez tout simplement aidée à effacer en moi les frontières et les
préjugés et cela grâce à votre courage prophétique.
Vous
avez éclairci mon chemin et je suis en train de gagner la paix en moi.
Je
comprends à présent le prophète
Abraham qui était l'ami
de Dieu et Jésus
qui s'est embrasé
d'amour pour l'humanité et vous m'avez fait connaître Mouhammad, le prophète de
l'Islam, que je ne connaissais pas malgré mes origines culturelles
musulmanes.
Maintenant, je vois des hommes et des femmes
victimes du système et je ressens ce que Jésus disait [sur la croix]
: Père,
pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font (Bible, Luc 23/33) !
Noël,
c'est simplement tenter de faire renaître de ses cendres un peu
d'humanité et de chaleur dans un monde qui oublie facilement
l'innocence et la simplicité. C'est retrouver son esprit d'enfant pour
partager les joies et les retrouvailles avec les êtres que nous aimons.
Merci
infiniment, et je vous souhaite une très bonne fête de Noël.
Hakima
|
23dec09 103C17
Cette
année, nous avons pu reproduire pour Noël le beau panneau de la mission
parisienne dans la vitrine de notre local. Merci à notre sœur
parisienne (elle se reconnaîtra) qui nous envoie régulièrement ses
travaux.
Sur le présentoir de notre vitrine, nous avons
marqué notre alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, et
celles des soumis de Dieu (Rév d'Arès 35/11).
Nous
avons disposé la Parole
du Père comme ils La proclament (35/12) en n'écartant
aucun de Ses Livres.
On trouve donc, côte à côte, La Bible, Le Coran, et La Révélation d'Arès.
Il est bon de montrer ces livres sous un même éclairage, car si la
crise économique créée des initiatives humanitaires et renforce la
solidarité, elle accentue aussi le racisme, la haine et la méchanceté
dans les cœurs.
À notre voisin (un musulman) dans
la vitrine duquel on vient de jeter un cocktail Molotov, détruisant son
commerce, je demandais: "Vous aviez des ennemis?" Il me répondit:
"Monsieur, on a tous des ennemis !" Il avait raison. Il suffit
de posséder un bien, avoir un commerce ou tout simplement de
prophétiser le bien
pour avoir des ennemis.
Votre blog en témoigne
régulièrement. Seuls ceux qui ne font rien n'ont pas d'ennemis, mais
ceux-là ne changeront jamais le monde.
Merci pour vos bons
vœux, frère Michel. J'ai pu les transmettre dès dimanche matin à tous
nos frères et sœurs qui n'ont pas Internet. Oui, que cette année 2010
soit pour nous tous une grande année de "joyeuse pénitence" et de
mission vers ce monde. Puissions-nous faire sentir au monde un besoin
autre que ce que leur offrent les médias et les pouvoirs.
En
regardant le triste bilan du sommet de Copenhague je pensais au Père
qui, dès 1974, nous mettait en garde contre ces pouvoirs, plus
préoccupés de préserver
leur trône que de se soucier de l'avenir de l'humanité.
À
nous de trouver la clé, de faire envie aux hommes de reprendre en mains
leur destin. Nous devons nous 'ouvrir sur le monde et emprunter les sentiers du milieu
qui conduisent vers la Montagne
Sainte (Rév d'Arès 7/7).
Cette joie de la pénitence
qui donne
la force dans l'espérance que tout peut vraiment changer en bien.
Je
vous renouvelle ici tous mes vœux de réussite dans votre mission, une
longue vie et une bonne santé pour continuer de nous enseigner encore
longtemps.
Philippe C.
|
23dec09 103C18
Désolé
de commencer mon commentaire de façon quelque peu abrupte. J'espère
qu'on m'en pardonnera.
Je veux dire à l'homme Péreire
(103C8), non parce qu'il est le "mauvais" de service de freesoulblog,
que je ressens en lui l'homme entier/cavalier des steppes,
ceux-là même qui ont anéanti (ou sérieusement entamé) un empire-système
considéré indestructible : l'empire romain. Ceux que Dieu
pourrait (r)envoyer, si, passé le temps (de l'information et) de la
réflexion, le monde ne change pas..
Libère-toi encore, homme
Péreire, mais rappelle-toi surtout de t'abstenir de faire le mal (le péché), comme
de tout cynisme, par exemple, car il n'existe qu'une seule façon d'être
spirituel pour tous les humains, à 20 ans comme à 80 ans, qu'ils aient
ou qu'ils n'aient pas lu ou entendu parler de La Révélation d'Arès.
"Humain"
et "spirituel" sont synonymes.
Nous sommes tous
des
êtres spirituels : moulés
au Temple (Rév d'Arès 1/11) qui nous a créés.
Telle
est la vie.
Mais pourra-t-on jamais mettre la vie en boite ?!
Je
souhaite de tout mon cœur que Noël, sur freesoulblog.net comme
ailleurs, soit une énorme fête (un feu d'artifice) de la Vie !
À mes
frères Pèlerins d'Arès (grand P) et pénitents je
souhaite particulièrement de tout mon cœur vaillance et courage dans
leur travail de pénitence
et de moisson.
Mais
à trop
exhorter
(à la pénitence),
en ces périodes de fêtes, ne risque-t-on pas de faire perdre courage ?
(Rév d'Arès 7/3).
Car je sais que vous ne me
jugez pas, de même que je ne souhaite pas que l'on me juge.
Je
veux ajouter aussi que le Bien,
ce n'est pas seulement l'excellence, mais (probablement) l'excellence
des excellences : donc pas accessible à tous.
Cependant,
Dieu veut que son peuple soit son Honneur
(Rév d'Arès xxxvi/16), c'est-à-dire exemplaire, pour toute
l'humanité.
Croire en soi.
Car ne faut-il pas
commencer par croire en soi pour que les autres finissent par croire en
vous ?
Guy P.
|
23dec09 103C19
Vous
vous congratulez entre vous [Pèlerins d'Arès]. Comme toutes les
religions, la vôtre se considère comme la seule vraie, la seule qui
sauve.
Vous êtes des emmurés vivants derrière les parpaings
d'un idéal qui n'a pas besoin des autres au-dehors pour nourrir ses
chimères. Vous vous croyez autosuffisants par ce que vous appelez la pénitence et si
vous parlez des autres, c'est d'abord parce qu'il faut être altruistes
pour se faire bien voir et aussi parce que vous souhaitez au monde de
vous rejoindre derrière vos parpaings.
Une de mes filles
B... s'est convertie à votre croyance. Elle est devenue sectaire pas
possible ! Je l'ai pourtant élevée hors de la religion. Je crois en
Dieu, je crois à la vie après le mort, mais je n'ai pas besoin de
religion, de lire la Bible, de lire votre Révélation, ni de
faire pénitence
pour vivre ce que je crois. Je crois, point final.
Ma fille,
par contre, m'assomme avec sa Révélation,
ses "Il faut changer de vie !", "Il faut changer le monde !" et "Lis le
blog du frère Michel !" Un coup d'œil m'a suffi pour voir de quoi il
s'agit.
Je ne vous souhaite pas un bon Noël, si c'est un
Noël comme ça.
H.J.
|
Réponse
:
Je ne situe pas votre fille, je ne vois pas qui elle est,
je ne peux
pas me représenter la façon dont elle vous invite à vous intéresser à La Révélation d'Arès.
De ce fait, ma réponse n'est peut-être pas exactement celle qu'il
faudrait. Je ne la crois pas inutile malgré tout.
La
foi des Pèlerins d'Arès n'est pas du tout un solipsisme, nom que porte
ce que vous appelez "un idéal qui n'a pas besoin des autres au-dehors
pour nourrir ses chimères."
Notre
idéal, tout le contraire de l'idéal limite d'emmurés dont vous parlez,
est
un idéal universaliste. Tout le contraire du sectarisme, un idéal
trait-d'union entre le Créateur et toutes les créatures, auxquelles les
Pèlerins d'Arès appartiennent, des pécheurs
parmi les pécheurs, ne
valant pas mieux que les autres, mais redevenus conscients qu'il y a un
sentier
praticable pour tous les hommes hors du mal, un sentier dont
l'existence nous a été rappelée par La Révélation
d'Arès.
Les Pèlerins d'Arès, c'est ce qui les
caractérisent, ont décidé non en s'isolant du monde "derrière des
parpaings", mais au contraire en brisant tous les "parpaings" qui les
sépareraient encore du monde ou qui divisent le monde en murs
d'égoïsme, de parcourir les sentiers
de la pénitence —
refus personnel
du mal et recherche personnelle du bien
— et, chemin faisant, de moissonner de tous
les
hommes de bien capables du même parcours.
Vous croyez "en
Dieu"
et vous croyez "à la vie après la mort", bon ! mais où cela peut-il
vous
conduire, en toute logique ? Vous croyez que le seul fait de
croire en
Dieu et en
l'au-delà peut faire de vous un juste
et vous donner le repos éternel ? Si c'est le cas, c'est vous
qui sans
le savoir avez une religion. Ce n'est pas nous.
La religion,
c'est
justement ce qu'on peut lui reprocher le plus, a convaincu les hommes
que croire suffit. C'est faux. La
Révélation d'Arès rappelle que ce n'est pas croire, mais
faire le bien,
qui sauve. On n'emporte jamais dans l'au-delà que ce
qu'on a fait ici-bas.
Rien ne se fait sans causalité. Sans
causalité
pas de création, donc pas de salut
qui est un acte créateur parmi
d'autres. Dieu dit :
"Que la lumière soit !" et la lumière fut... Dieu dit : "Qu'il
y est un
firmament !" et... il fit le firmament, et ainsi
de suite (Genèse 1/3-7+) jusqu'au
septième jour où il chôma après tout le travail
qu'il avait
fourni (Genèse
2/2).
Il a donc travaillé. Il y a causalité par un travail,
un effort, entre le projet créateur à l'état abstrait et la création
concrète, effective. Même chose pour vous. Il faut une causalité entre
votre croyance et son heureux aboutissement. La croyance seule n'est
qu'un projet en panne.
Pour être
cohérent avec ce qu'on croit, il faut une économie au sens grec du mot
— l'économie du salut des premiers penseurs chrétiens —, une conduite,
une gestion ou construction de sa vie. Pour se reconstruire soi-même
en homme bon
et d'homme bon
en homme bon
reconstruire le monde bon,
il faut une méthode et un travail, celui du bien, ce que nous
appelons pénitence. Rien
de sectaire en cela, mais au contraire le processus normal de la Vie.
Pour
autant, cela ne banalise pas la
pénitence, ne lui enlève rien de sa nature sacrée et même
surnaturelle. Le surnaturel lui-même n'existe pas sans causalité.
S'il
vous plaît, n'en restez pas à "un
coup d'œil" sur mon blog. Essayez de le lire plus attentivement. C'est
pour Noël le plus fervent souhait que je puisse vous faire.
|
23dec09 103C19
Noël,
dans ma mémoire passée, est associé à l'ennui des obligations
conventionnelles, trop souvent hypocrites, mais plus encore à
l'exaspération provoquée par la frénésie d'achats et le matraquage
publicitaire.
Chaque culture a ses conventions tout aussi
agaçantes, les chants de Noël à longueur de journées aux Philippines,
les Santa Claus à tous les coins de rue aux USA, les grèves de saison
et les avalanches de courrier humanitaire en France... Mais partout,
même dans le froid, la foule sort dans les rues, les individus se
retrouvent en famille, il y a échanges et donc place pour l'annonce de
l'espoir d'un changement.
Noël en France est devenu pour moi
la fête de la mission, quand se déverse dans les rues de centre ville
cette foule innombrable qu'un
flot d'encre ne peut nommer et dont le Père connaît les noms (Rev
d'Arès 25/6). Alors je peux l'approcher, lui parler,
chercher la faille dans son agitation confuse pour rencontrer des
individualités et communiquer mon espérance, mon enthousiasme.
Cette
année, j'ai parlé d'écologie spirituelle en m'inspirant de l'entrée 101
avec un tract long, essentiellement constitué de propos du frère
Michel, introduisant avec quelques explications ces mots auxquels il
faut redonner un sens, pénitence,
âme, vie spirituelle, Père Créateur...
Je
comprends la réticence de certains à utiliser des mots mal compris ou à
affirmer sans détours que notre mission a Dieu pour Source et un prophète pour
guide. Mais à trop craindre de choquer ou déranger on devient
insignifiant, surtout dans ce monde noyé d'informations. Ceux qui
utilisent comme prétexte notre mission publique qu'ils croient
religieuse, notre manière de parler ou d'écrire pour nous insulter dans
la rue en nous traitant de secte, pour éclater de rire en lisant nos
tracts avant de les déchirer ou les jeter rageusement, tous ceux là ne
doivent pas nous décourager, ils ne prouvent pas que notre mission est
mauvaise. Peut-être même les plus agressifs deviendront-ils un jour
vraiment intéressés.
C'est davantage pour la masse qui
réagit peu ou pas à nos tracts qu'il faut absolument montrer notre
spécificité, afin de laisser une trace dans leur mémoire.
Notre
caractère spécifique, étonnant, contrariant, commence par le regard que
nous portons vers eux, ces quelques secondes d'attention individuelle
que nous essayons d'obtenir d'eux pour que les yeux échangent et que
quelque chose d'indicible passe entre nous. Et l'échange se poursuit
par le media que nous utilisons: tract, panneau, dessin, musique de
rue... en fonction de nos modestes talents individuels et collectifs.
Le
thème de l'écologie spirituelle est spécifique d'actualité, car la
politique montre à nouveau ses limites et échecs après Copenhague, et
nous permet de redéfinir ce mot d'écologie phagocyté par la politique
et réduit à des préoccupations matérialistes et juridistes.
Je
ne pensais pas épuiser la ramette de tracts longs que je venais
d'imprimer en trois jours, mais ce thème accroche très bien. Il
provoque les questions et réflexions, en particulier chez les jeunes
qui se sentent évidemment très concernés. Parler à la jeunesse est
essentiel dans la réussite de notre mission et ce n'est pas toujours
facile dans un contexte très déspiritualisé.
Alors profitons
de ces fêtes de fin d'année et de ces foules pour faire notre fête
missionnaire et trouver quelques épis
blanchis (Rev d'Arès, 14,1) !
Milang
Gompeng
|
24dec09 103C20
Sur
le grand sextant du ciel, le jour et la nuit dansent le ballet de la
croissance et de la décroissance en se transmettant tout à tour le
premier rôle.
Mais ce ballet est particulièrement sensible
sous les latitudes moyennes, autour de 45°, disons entre 30° et 60° de
latitude. Dans l’hémisphère nord, cette zone géographique est celle où
se situent les États-Unis, l’Europe, sauf la Scandinavie, le
Moyen-Orient, la Chine (entre autres).
En dehors de ces
latitudes, les phénomènes lumineux astronomiques, liés à l’inclinaison
de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite
(l’écliptique) sont très différents. Aux pôles, le jour et la nuit ne
dansent plus ensemble, mais s’éclipsent alternativement pendant six
mois. Entre les tropiques (grosso modo) ils se partagent la scène dans
une quasi-égalité qui devient stricte à l’équateur. C’est du moins ce
que les yeux des hommes perçoivent.
Nos lointains ancêtres
qui couchaient sur
l’ombre (Rév d’Arès vii/2) ont du remarquer ces
phénomènes, et particulièrement les moments "spéciaux" de ce ballet
céleste, équinoxes et solstices, moments intimes de l’équilibre
toujours recommencé de l’ombre et de la lumière. Ils ont choisi de les
célébrer pour fêter la splendeur du jour et ses moissons et conjurer
l’obscurité nocturne dont l’excès peut être mortel.
S’inquiétaient-ils
vraiment de cette alternance et de ses improbables dérapages ?
Je ne le
crois pas, fusionnés qu’ils étaient avec la nature, leur mère et leur
nourrice, même si celle-ci pouvait se montrer sévère en cas d’erreur
humaine. Je crois qu’il existait pour ces hommes une sorte de bonheur
paisible, vécu dans l’insouciance d’un instant qui n’a pas d’avenir et
qui ne fait place qu’à des projets de très court terme.
Le
Projet par excellence fut l’œuvre de Dieu, celui de dépasser l’état
naturel pour intégrer l’état divin, celui de la Vie, donnée
une
fois, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3). À partir de ce moment, le
mot lumière (il devait en exister un) change de signification, la
lumière revêt sa part transcendante et manifeste Dieu, la lumière
devient pour le peuple d’Adam Lumière (Je suis la Lumière,
Rév d’Arès 38/5), Sainteté
(Je suis blanc (comme) l’Eau - Rév d’Arès xiv/3).
Mais
Adam ne suivra pas ce Projet, inventera le péché et travestira
la
Lumière
en
intellect, en faisant un instrument de domination et
d’exploitation. Adam deviendra rouge
(l’arbre pleure le sang. Le sang
(gicle) sur la tête, la cuisse (d’Adame qui sont) rouges - Rév d’Arès
xiv/2). Et la lumière deviendra aveuglante et aveuglement,
bref
obscurité (Rév d’Arès
38/5).
Aux fils des fils d’Adam, nés dans le
péché,
mais
aussi, malheureusement, promoteurs du péché, restera
grâce
à l’Amour et à la Parole du Père
de l’Univers, transmis par les
prophètes,
la possibilité de recouvrer l’intelligence
(32/5) et de restaurer
l’Image et
Ressemblance
(Genèse 1/27) encore vivante en eux.
De
nouveau, le mot
lumière changera de sens, pour la dernière fois, espérons-le, à la
suite des prophètes.
Un petit reste
et un reste
accepteront le Projet
presqu’oublié de Dieu et se mettrons à espérer et à reconstruire en eux
et autour d’eux le Bien,
cette racine fondamentale du bonheur perpétuel,
dont nous ne connaissons existentiellement presque plus rien, sauf
quelque bribes rapportées par les prophètes.
La lumière
devient
espérance et pénitence.
Nous
en sommes là,
espérance et pénitence,
labeur (Rév d’Arès 6/4) et amour, partage et
confiance entre tous ceux qui veulent mettre leur pas dans
les Pas de
Dieu (Rév d’Arès 2/12).
Que
Noël soit à l’origine une fête païenne récupérée avec à propos par
l’église chrétienne, que l’on fête la résurrection du prophète Jésus,
vers l’équinoxe de printemps (la date de Pessah, la pâque juive,
oscille de début à fin avril, selon les années) et sa naissance, vers
l’équinoxe d’automne (octobre, la saison des dattes fraîches et mûres –
Coran 19/25),
que l’on fête un jour la pure espérance de la Lumière,
vers le solstice d’hiver (comme nos frère juifs fêtent « lHanoukka, "la
fête du miracle des lumières" dont la date oscille de début à fin
décembre, selon les années) n’a pas beaucoup d’importance.
Ce
qui
compte c’est d’accomplir.
Si célébrer nous rappelle le sens spirituel
de notre mission et nous pousse à accomplir,
alors fêtons dans la joie
et la dignité la lumière de l’espérance
et de la pénitence et la
promesse de la Lumière
retrouvée, l’aboutissement de sens du mot
lumière, quand, la
Moisson faite, les moissonneurs poseront leur faux
(Rév d’Arès 35/2) et que la Lumière de Dieu couvrira tout sans cesse
(Rév d’Arès 31/8).
Merci
à nos frères et sœurs de Paris (dont je sais qu’ils peuvent passer des
nuits blanches à préparer leurs vitrines) pour ces panneaux pleins de
couleur au texte exaltant et inspirant.
Merci à
vous, frère Michel, pour vos vœux et votre amour.
Bon
Noël à tous mes frères et sœurs et paix sur la Terre aux hommes de
bonne volonté.
Désidérius
Faber
|
24dec09 103C21
Faites-vous
autre chose qu'envoyer des vœux et faire la
morale ? Vous
ne foutez rien sur terre et quand vous serez mort, vous ne foutrez rien
non plus, comme disait quelqu'un. Dans cette entrée vous la souhaitez
bonne et heureuse à tout le monde et vous leur dites : Faites
pénitence ! La personne qui a dit que "comme prophète il
[Michel Potay] n'a rien foutu, sauf écrire des livres et encaisser des
chèques" a oublié que c'est le cas de tous les prophètes : Faire
du blablabla et vivre de mendicité.
Les poètes qui grattent
la guitare aux terrasses des cafés l'été en faisant la manche me font
toujours penser aux prophètes
et apôtres. Jésus de Nazareth
s'installait carrément à la table et blablatait pour se faire offrir le
boire et le manger. Si je lis les Évangiles je me dis : "Mais qu'est-ce
qu'il foutait ce gars-là ?"
On m'a dit: "Il faut
lire ce blog !" Je ne vois pas ce qu'on y trouve et je le dis.
Bon
Noël quand même.
Richard
|
Réponse
:
Ma
grand-mère maternelle était un peu comme vous. Si on ne suait pas comme
une bête à bêcher le potager, ou mort de trouille en équilibre sur un
escabeau vermoulu (il fallait garder tout jusqu'à ce que tout tombe en
décomposition) à dépoussiérer ses plafonds, ou ahanant sur la paille de
fer avant d'encaustiquer ses parquets, "on ne foutait rien."
Quand
je fus ingénieur et qu'elle n'osa plus me mettre à la corvée, quand je
passais quelques jours chez elle en été, ma grand-mère me regardait
réfléchir mes mains dans mes poches (pour elle symptôme extrême de la
fainéantise) ou tracer des calculs dans un carnet ("feintise (ou
simagrée) !", des mots de son temps) et elle murmurait à ma mère :
"Être ingénieur, ça consiste en quoi ?" Comme mon père avait
été
ingénieur lui aussi, je me demandais si elle avait jamais osé lui
demander : "Il vous arrive de travailler quand même?" quand il tirait
sa règle à calcul. Je ne sais pas s'ils étaient en assez bons termes
pour qu'elle osât lui demander ça. Moi, j'étais malheureusement en très
bons termes avec ma grand-mère.
Le "quelqu'un" qui disait:
"Vous
ne foutez rien sur terre et quand vous serez mort, vous ne foutrez rien
non plus", c'est, je crois, Jean-Jacques Rousseau parlant de lui-même.
Avec d'autres mots, bien sûr, et sans oublier de penser beaucoup de
bien de lui-même. Moi, je ne pense pas beaucoup de bien de moi-même. Je
n'en ai pas le temps. J'ai trop de travail pour penser à ma petite
personne.
"Du travail ? vous exclamez-vous. Mais à quoi
pouvez-vous bien travailler ?"
Je travaille à
mettre quelque chose en route, qui changera
le monde en le remettant en marche, c'est-à-dire en lui
redonnant la vie spirituelle. Croyez-moi, ce n'est pas du tout facile.
"Quelque
chose, mais quoi donc ?" demandez-vous avec ironie.
Une
petite machine humaine, un simple démarreur, que le Créateur appelle petit reste. Seulement,
comme la bouzine que ce démarreur doit ébranler est énorme et collée
par la vieille graisse
(Rév d'Arès vii/14) : le monde, ce démarreur doit être de
bonnes puissance et qualité. D'ailleurs, il ne tirera sa puissance que
de sa qualité.
Mais bon ! ce genre de considération vous fait sourire ou vous fâche,
ce qui pour moi est très bon signe (Rév d'Arès 10/14) selon
la check-list (les tests) que
La Révélation d'Arès est pour moi, alors que pour vous,
c'est "blablabla", onirisme et nébulosité, n'est-ce pas ?
Quand
ceux qui nous jugent considèrent un projet comme onirique, nébuleux,
ces juges considèrent le travail qu'il entraîne comme un loisir
d'oisif, un fantasme de paresseux — ma grand-mère aurait ajouté "de bon
à rien" — bref, tout sauf un travail.
L'avenir nous dira ce
que
votre travail — j'ai remarqué que ceux qui vous considèrent comme "ne
foutant rien" s'estiment, eux, de grands et providentiels travailleurs
— aura laissé à l'humanité et ce que mon travail à moi, cette agitation
d'oisif, lui aura laissé de son côté. Jusque là nul ne sait si vous
avez raison ou tort quant au résultat.
En attendant le
résultat, oui, je travaille, figurez-vous.
Moi
aussi je vous souhaite un bon Noël quand même.
|
25dec09 103C22
Les
paroles de Richard [103C21] m'inspirent une joyeuse envolée de Noël,
car il ne sait pas que c'est sur un sac de plâtre que vous [Frère
Michel] écriviez les paroles du message qui deviendra L'Évangile
Donné à Arès
[Révélation d'Arès, 1ère partie] pour notre meilleur
entendement. L'annonce puissante d'une Mer de
grâces qui
attendent les frères au
bout de leurs pénitences,
pour regagner la Flotte
du Roi [Rév d'Arès 18/4, 19/2].
Il ne se doute
pas non plus, que c'est donc aussi sur les éclats du labeur d'un
chantier bien matériel, accueil de votre hôpital de l'amour, des gravas
sonnants, craquants sous des pieds bien physiques, mais cependant aux
accents de promesse d'éternité proche et lointaine à la fois, que celui
que le Créateur a fondu en Lui, le prophète Jésus, fruit d'une vigne de
deux milles ans d'âge, témoignage d'un cépage d'excellence pour la
table, marcha et parla, pour raviver
le Souvenir et encourager au Bien dans un heureux et
futur, prélude à un prodige, au Créateur Lui même, "l'Indonnable
donné",
comme vous le faites encore à un âge bien avancé.
L'un des
sens du mot travail est : trepalium, [mot bas latin désignant]
un dispositif pour immobiliser les grand animaux pour les contrôler
[notamment les chevaux rétifs pour les ferrer] dérivé du latin
tripalium : instrument de torture.
Ce bruit, qui porte
encore les inscriptions de l'exploitation et de la souffrance, revêt de
l'importance. Une référence de choix pour l'homme qui le vénère ou le
nie, matinal ou lève tard, bosseur ou fêtard, répétitif ou machinal et
frustré,générateur d'envie insatiable pour le prix, toujours
d'actualité, d'un tombeau glacé, prix de celui qui, par voix de
conséquence gagne son pain à la sueur de son front. Prix fou d'une
tentation qui transformât l'acte originel joyeux et créateur de
partager sa libre et joyeuse abondance en une torsion, une
déviation à la force et la beauté de la droiture perdue.
Parce
que les lumières de l'univers — les
soleils tournent dans Ma Main [Rév d'Arès ii/2] — tous les
hommes et toutes les femmes de la terre étant des frères et sœurs en
potentiel, le Semeur
est passé (Rév d'Arès 5/1).
Et l'ouvrier
commence
ainsi à rassembler les hommes et les femmes en toute simplicité, non
plus pour souffrir mais coopérer, œuvrer et encourager le petit reste des
milliers de graines d'espèrances qui donnent encore au fossoyeur
d'antan, le potentiel d'un artisant divin, un Christ, un transformateur
de la vie en Vie.
Joyeux
noël à tous.
Guy Y.
|
25dec09 103C23
Je vous souhaite un bon Noël, frère Michel, mais je m'excuse si
j'apporte à la circonstance une note qui chahute un peu.
Noël
évoque pour les hommes modernes le Père Noël. Chacun sait que le Père
Noël n'existe pas. C'est une croyance que les parents gravent dans
l'esprit de leurs enfants jeunes pour qu'ils s'émerveillent en
découvrant les cadeaux, le matin du 25 décembre, prétendument apportés
par un distributeur barbu qui parcourt le monde sur ls nuages à bord
d'un traineau tré par des rennes.
Pourtant, mon frère aîné assure,
aujourd'hui encore (il a 42 ans), qu'il a vu, de ses yeux vu et entendu
de ses oreilles entendu, le Père Noël ou un personnage lui ressemblant
la nuit du 24 au 25 décembre. Je pensais que mon père ou ma mère était
entré la nuit dans sa chambre — il avait déjà 9 ans et en princie ne
croyait plus au Père Noël — et que dans la pénombre et le demi-sommeil
il avait confondu avec un personnage de légende. Mes parents interrogés
ont affirmé n'être pas venu dans la chambre d'Éric cette nuit-là (ils
avaient disposé les jouets dans le séjour). Ce qu'il y eut de plus
extraordinaire est la présence, le matin, d'un cadeau au pied de son
lit : une montre dans un joli petit écrin avec un ruban blanc autour.
Mes
parents et tout le monde ont accusé Éric d'avoir volé cette montre
quelque part dans un magasin et de l'avoir disposée là en racontant
l'histoire du Père Noël pour, disons, blanchir son larcin, le faire
passer pour un cadeau du Ciel. Éric a toujours, et encore aujourd'hui,
été ulcéré par cette accusation. Or, la montre a été identifiée deux ou
trois ans plus tard comme de fabrication soviétique, un objet qui n'a
jamais été en vente en France, mais seulement dans des pays du bloc
communiste de langue slave sous alphabet latin (Pologne, Croatie,
Tchécoslovaquie, Hongrie). Où l'aurait-il volée ?
C'est ici que je
viens vers vous sur la pointe des pieds. Est-ce que vous avez vu et
entendu Jésus en 1974 et entendu Dieu en 1977? On m'a dit qu'il
existait des phénomènes de transports d'objets à de longues distances
et de de reproduction d'images et de sons idem.
Moi, je vous
crois, frère Michel, je ne crois pas du tout que vous avez inventé les
apparitions d'Arès, mais j'ai toujours été troublé par le souvenir du
Père Noël qui a rendu visite la nuit à mon frère et je me suis demandé
quelquefois si ce n'était pas la même chose pour vous ?
Joss
|
Réponse
:
Si
vos doutes sont fondés, la Bible, le Coran et toute Révélation qui
passe pour venue du Tout
Autre, du Créateur, ne sont pas plus que des "phénomènes" rationnels
"de transports d'objets à
de longues distances et de de reproduction d'images et de sons idem" en
attente d'une explication que la science officielle ne pourra manquer
de donner tôt ou tard.
Ces phénomènes sont classés dans la
catégorie télékinésie par les spirites et autres expérimentateurs de
"sciences psychiques".
Le mot télékinésie, dont la consonance scientifique indique un désir de
rationalisation, fait rire la science officielle qui s'est toujours
refusée à considérer ces "phénomènes" comme
sérieux et à en faire un étude systématique. Qie dire, alors, du
miracle ou du surnaturel !
Si
l'on considère tout "phénomène" inhabituel selon les critères de sa
religion ou de sa science, on déclare douteux ou suspect tout
"phénomène" inconnu d'elles. Vous n'osez pas me le dire directement,
mais, en réalité, vous souhaiteriez que ce qui m'arriva à Arès en 1974
et 1977 pût s'expliquer physiquement, chimiquement, mécaniquement,
radiotélégraphiquament.
Quand on en est à considérer comme douteux
ou suspect tout ce qui ne peut
pas se reproduire à volonté dans un laboratoire en présence
d'expérimentateurs, il y a des montagnes d'expériences humaines,
réellement vécues, vues et entendues, qu'on refuse de voir et donc de
croire.
Dans les années qui suivirent les apparitions surnaturelles de Jésus et
la première édition de L'Évangile
Donné Arès
(1974), je reçu la visites de psychologues (je ne me souviens plus de
leur nombre) et de psychiatres (trois), dont un me fut même
charitablement et gratuirement envoyé par "L'Union Rationaliste".
Ces
braves gens, sauf un ou deux, ne me considéraient pas comme un menteur
et un imposteur,
mais voulaient à tout prix me convaincre que ce que j'avais vu et
entendu n'était qu'illusion. J'ai beaucoup parlé ou écrit dans
les années 70 et 80 sur ces entretiens avec des scientifiques.
À
tous je répondais invariablement que les "phénomènes" que je décrivais
s'étaient produits sous mes yeux et à mes oreilles simplement,
concrètement, de sorte que pour moi le problème n'était pas là ; le
problème était dans l'interprétation et la suite à donner à ce qu'ils
m'avaient laissé: La
Révélation d'Arès.
Avait-on,
leur demandais-je, jamais entendu parler d'un homme sain de corps et
d'esprit, ni alcoolique ni drogué, qui passerait inopinément par une
période d'illusions — que d'ailleurs ces psychologues ne m'expliquaient
pas scientifiquement — qui se retrouverait, par le seul effet de ces
illusions, chargé d'un Message
complexe d'une signification et d'une problématique aussi profondes que
celles de La Révélation
d'Arès ?
Certains psychologues me parlaient de "projections de mon inconscient",
"d'absorption par le néant religieux" ou de choses similaires dont j'ai
oublié les noms, vraiment pas sérieuses, et alors c'est moi qui riais,
qui riais parfois aux larmes, larmes de rire et larmes amères
mélangées, parce que jamais mon inconscient ne m'avait conduit à des
idées, celles de La
Révélation d'Arès,
aussi éloignées de mes convictions d'avant 1974 et propres à faire de
moi un mort social après 1974. Détectait-on en moi une folie capable de
me pousser à un pareil suicide existentiel ? Finalement, mis au pied du
mur du simple bon sens, ils me quittaient sans conclure, troublés,
voire même éperdus.
Non, Joss, ce n'est pas le Père Noël qui me
visita en 1974 et 1977. Non, Joss, ça ne s''est pas passé dans ma
tête..Il n'y a rien de subjectif dans La Révélation d'Arès,
ni dans ses sources ni dans son contenu. C'est un Message concret
pour des humains responsables et courageux. Le vrai problème réside
dans la mission qu'il nous demande d'assumer en nous-mêmes et dans le
monde, réside dans la pénitence.
|
25dec09 103C24
Joyeux Noël à tous mes sœurs et frères qui relancent dans la paix,
l’espérance du Jour
ou la Lumière,
le Bien et
la Vie
triompheront du mal et de sa conséquence : la mort.
Nous savons désormais grâce à La
Révélation d’Arès, et c’est fondamental, que ce Jour
ne viendra pas par hasard ou par la seule volonté du
Père, mais
qu’il viendra parce que nous le voulons et que nous y aurons travaillé
obstinément en nous-mêmes et dans le monde.
Nous savons désormais que nous aussi nous pouvons dire, en qualité de
fils du Créateur et de co-créateurs de ce monde : "Que la Lumière soit !"
(Genèse 1/3)
Pensées Fraternelles à toutes et tous.
Daniel C.
|
25dec09 103C25
Recevez mes meilleurs vœux de fêtes de Noël ainsi que bonnes
fêtes de Nouvel An 2010
de la part de Youcef en séjour à Alger, Algérie.
|
25dec09 103C26
Ta voix
sonne (à) la cloche.
Pure, (ta
voix) sonne.
Juste
prophète, (va) les mains devant! (Le Livre XXXVII 1/2).
Joyeux Noël à Mikal, Christiane son épouse et à toute sa famille.
Et merci !
Thierry, Bayonne
|
26dec09 103C27
J'ai
fêté Noël et je le fête encore aujourd'hui dans les rues de ma ville,
je le fête aussi avec vous en venant partager mes vœux sur votre blog,
si bon, en relation avec la vitrine de notre local (la même vitrine que
celle de Paris), je suis allé par les rues avec mon panneau portant au
recto "Noël espoir d’une humanité qui fait la paix, se libère des
préjugés, réfléchit…" et au verso "La Révélation d'Arès, l’événement
qui ouvre les portes de l’avenir".
J’ai eu plusieurs fois du
succès avec des jeunes et même des très jeunes, sans parler des enfants
qui sont toujours curieux de nos panneaux, les lisent, interrogent
leurs parents dans le genre: "Tu as vu le monsieur qu’est-ce qu’il
fait !"
Donc, souvent des jeunes filles ou des jeunes garçons
approuvent le message, s’y reconnaissent et me demandent parfois (quand
il sont très jeunes) "ce qu’il faut faire" . Belle occasion dans ce cas
de préciser que c’est notre vie
qui est importante, notre amour,
notre recherche de l’intelligence
spirituelle (ou du cœur) entre nous, pour que le monde change, revienne
au bonheur, à la Lumière.
Nous
avons souvent des échanges sur la solidarité dans la liberté que
l’homme peut construire patiemment, sur la vie qui est bonne mais que
l’homme a déformée. Cela part souvent de l’écologie qui est un thème
commun aujourd’hui et aboutit à la pénitence
comme recréation du bien
en chacun, action que ces jeunes comprennent sans être choqués par le
mot qu’ils ne connaissent pas pour la plupart.
Il y a dans ces rencontres un besoin de bien,
de clarté et de fidélité dans les plus hautes valeurs
humaines :
la Parole, l’amour, la créativité, l’individualité, la liberté, un vrai
besoin que ces jeunes expriment, se demandant comment des enfants
peuvent arriver dans le monde que nous faisons ou que ces jeunes
parents réclament face au "moutonnisme" des gens en général dans la
société actuelle, face à la loi qui juge mais ne fait pas resurgir le
fond humain.
Alors, je vais par les rues en clamant l’espoir de changement
dans l’être humain, que chacun de nous soit un cadeau, une lumière pour
le monde, parce que ce ne sont pas seulement les pierres qu’il faut
changer, réduire en béton pour nous porter, mais nous que nous pouvons changer pour
refaire de nous des diamants, des lumières pour ce monde... et Noël est
une bonne occasion de le clamer.
C’est
très bien reçu, y compris par les commerçants, dont certains slogans
sont "Noël, tous les jours". Le commerce est humain, spiritualisons
le ! Rendons aux échanges humains leur sens créateur au plus
haut
niveau ! Mettons de la lumière dans tous nos actes !
Je souhaite à
mon tour à tous ceux qui partagent ce blog un beau Noël d’espoir et de
changement dans tous les jours à venir, et à notre frère aîné bien
aimé, à toute sa famille proche et à toute sa famille humaine,
bernlouby
|
26dec09 103C28
Noël de pénitent,
dit Frère Michel dans "Je suis un pénitent" (entrée 102 et 103)
Bon noël à tous =>
http://freesoulblog.net/jJC/jJCtv.html
Si je devais me définir, que pourrais-je dire de moi-même ?
C'est
comme l'autre fois, où je travaillais ponctuellement dans un château de
mon ex-employeur, près de Monfort-l'Amaury (78) — tout proche du
chateau de Monfort construit par le fils de Hugues Capet, que Victor
Hugo avait su apprécier, à ses heures — et je demandais à un collègue,
que je ne connaissais pas, qui semblait incarner l'excellence de "la
polyvalence des métiers et des savoirs"; je lui ai dis (pour
simplifier) : "Si tu étais une voiture, tu t'appèlerais
comment ?"
Pour définir un spècimen de mouton à cinq pattes,
tu peux toujours penser à un 4X4 avec toit électronique et roue de
secours interchangeable automatiquement, etc ...
Je m'éloigne du sujet... Pardon aux lecteurs !
En contrepartie, je vais vous mettre un grand coup de serpe dans mon
écrit.
De bonnes fêtes et joie à tous,
Guy, au fil de l'eau
|
26dec09 103C29
Pour moi La Révélation
d'Arès est une découverte récente. Par le fait même, votre
blog est aussi une découverte récente.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres. La Révélation d'Arès
est comme un torrent magique qui me traverse et, si vous permettez
cette image, c'est la pénitence,
qui lui donne son courant, sa force brutale.
Pénitence,
un mot nouveau pour moi (je l'ai entendu une fois dans un film, je ne
sais plus lequel, peut-être "Au Nom de la Rose"). D'ailleurs La Révélarion d'Arès
se définit elle--même comme un torrent
jamais sec
dans XV/6 et dans le passage de XLV/19 on reconnaît dans l'Eau qui bout un
torrent.
C'est ça, La Révélation
d'Arès est un torrent
qui nous passe dessus, qui nous noie. Je m'essaie à devenir un hommebon
et c'est comme si la pénitence me noyait. Je fais des efforts pour
surnager et respirer.
Je souhaite à tous une bonne descente du torrent de La Révélation d'Arès
au pont de Noël et à celui du Nouvel An.
Pagayez bien ! Si vous n'avez pas de bateau, nagez bien !
Ludovic
|
Réponse
:
Voilà un beau commentaire, même si La
Révélation d'Arès ne se décrit pas elle-même comme un torrent.
C'est la pieuse gente
(Rév d'Arès xLv/12-13), le petit reste des
apôtres qu'elle envoie au-devant des hommes, qu'elle compare à L'Eau qui bout (xLv/19), qui
prise comme périphrase peut en effet désigner un torrent.
Au fond, le
petit reste est porteur de La Révélation d'Arès dans
le monde et si ce petit
reste l'y diffuse avec la fougue et la vitesse d'un torrent,
tant mieux ! Je me souviens du jour où je vis le film
"Mission".
La vue des impressionnantes chutes d'Iguazu me fit beaucoup penser à ce
chapitre xLV du Livre. Je
pense que l'image et/ou la proximité de cette torrentielle cascade
contribua à inspirer aux Jésuites, les acteurs de cette expérience
missionnaire, la république évangélique qu'ils installèrent quelques
temps chez les Indiens Guarani.
Ceci dit, je ressens La Révélation d'Arès
plutôt comme un fleuve, une sorte de puissant fleuve souterrain. C'est
une arrivée d'eau... d'Eau...
par les profondeurs plutôt que par le firmament de l'univers, une Eau s'écoulant
calmement, naturellement silencieuse et invisible dans les fonds.
J'aurais, bien sûr, aimé qu'elle tombe sur terre au vu et au su de tout
le monde comme un torrent, mais pour l'heure elle n'est qu'un fleuve,
irrésistible et puissant, mais insoupçonné. La Révélation d'Arès
n'est pas un apologue. Elle ne frappe que ceux qui, comme vous,
Ludovic, prennent la peine de la lire en entier et attentivement, car
elle véhicule avec Sagesse
une pensée moyenne, afin d'être accessible à tous les esprits moyens:
l'immense majorité des humains. La pénitence
est, en conséquence, une voie moyenne, puisqu'elle doit être pratiquée
avec mesure. C'est
son résultat qui sera, oui, énorme, sublime, supérieur à tout ce qu'on
peut imaginer, mais jusque là la pénitence
circulera dans le monde comme un fleuve
tranquille, quoiqu'irrésistible.
Merci de nous rejoindre ! Puissiez-vous joindre votre pénitence et votre
apostolat aux nôtres le plus tôt possible. C'est mon vœu de Noël pour
vous comme pour nous.
|
26dec09 103C30
Récupérer, trier, transformer les restes culturels en nutriments
spirituels, voila une écologie sensée.
Les mots ou les faits historiques sont communément définis par leurs
références au passé.
Je
comprends que le Jardinier de l’univers fasse de son côté en 1977 un
effort inouï pour réutiliser les idiomes humains complexes et infestés
de mensonges, revitalise la Parole
par quelques coups de sécateurs dans les règles linguistiques et d’un
autre côté nous invite de même à dépasser la réalité stérile sémantique
ou culturelle des mots, à dépasser aussi notre peur face aux règles du
monde.
Si nous compostons notre péché
dans notre cœur au lieu de raisonner par la tête, la Vie passe. La Parole de Vie et d’Amour
manifestée de façon surnaturelle à Arès est un rappel vigoureux aux
habitants terrestres désabusés qu’Éden n’est pas une fiction, mais la
finalité d’un acte de co-création à la portée de tous.
[Lors] de la fête, païenne ou chrétienne, agencée au solstice d’hiver,
le prophète nous
invite chaque année non seulement à fêter la Lumière, l'Espoir avec tous,
mais aussi à contribuer au transfert de célébrations païennes vers la
célébration de la Vérité
même.
Noël et pénitence
étaient déjà le thème de l’entrée #0090 du 22 décembre 2008, où vous
nous invitiez à ériger des balises vraiment visibles sur les sentiers vers les Hauteurs
Saintes,
à dégager des ronces culturelles et historiques le vrai sens
des
mots détournés. Comment sarcler sur le terrain épineux de Noël
pour y faire pousser la pénitence:
“Oui,
Noël est un signe, un signe parmi d'autres, auquel La Révélation d'Arès
donne ou redonne des sens forts. Mais il nous faut grandir les signes,
les sortir des concepts abstraits où nous les avons contenus./…/
Le
signe visible par excellence est évidemment la pénitence, signe de fait
et non simple symbole comme l'est Noël. Mais contrairement au symbole
de Noël, la pénitence
comme fait n'est pas facile à rendre visible, surtout dans cette
génération. La pénitence
est forcément progressive, hésitante, lunatique, parce que l'homme —
chacun de nous — revient de loin et remonte lentement de la vallée du
mal, comme un infirme: il clope
sur l'os (Rév d'Arès xxii/3-18).
Tant que le signe,
celui de la pénitence
ou d'autres signes, n'est pas assez visible, le parcours est imprécis,
indécis, tâtonnant, vers les nécessités pratiques auxquels tous les
signes — des bornes si vous préférez — doivent aboutir: la Montagne Sainte en
direction de laquelle nous commençons l'ascension (Réponse
90C18)
Comme ce blog n’est pas un forum, et que je suis très intéressé par la
réalisation d’un livret sur la pénitence
abordé par le prophète
dans sa réponse 102C51, et dans le commentaire 102C54, j’ai l’espoir
que A.J. qui en parle dans son assemblée,
ce qui finira bien par me parvenir un jour. Les orteils et les oreilles
d’un même corps finissent par communiquer s’ils veulent avancer.
Mes meilleurs vœux à tous les marins naviguant sur la grande toile ou
missionnant sur l’agora
Marc
|
26dec09 103C31
Je me joins à ces vœux pour souhaiter avec un peu de retard, un Bon Noël et
avec un peu d'avance, une Bonne
Année
à toutes les femmes et tous les hommes sans distinction : les
noirs, les jaunes, les blancs, les rouges, les verts, les croyants, les
pas croyants, les de droite, les de gauche, les du centre, les d'accord
avec moi, les pas d'accord avec moi, les riches comme les pauvres, les
meilleurs comme les plus mauvais.
Le 24 Décembre, je suis allé à
la messe de minuit, pour partager l'espoir que nous avons tous au fond
du cœur d'un monde de bonheur, pour chanter ensemble dans la
fraternité. En sortant de l'église, on me tend un papier, que je prend,
dont le sujet est "Le miracle de Noël" et qui finit par "Joyeux Noël,
bonne et sainte année nouvelle," signé par Monseigneur X.
Je me
dis, que veut dire ce monsieur par : "Bonne et sainte année
nouvelle" ? Je pense à votre rêve, raconté dans l'entrée
précédente #0102, et je me dis : "Ne voudrait-il pas dire : "Bonne et
pénitente année nouvelle" ? Ce que les Pélerins d'Arès
souhaitent
à tous. Peut-être souhaite-t-il que l'humanité fasse simplement pénitence, que les
divisions cessent, peut-être en a-t-il assez de cette "organisation si
compliquée" et rêve-t-il de déposer
sa couronne, son bâton de commandement, de descendre de son trône, et
d'entrer en pénitence (Rév d'Arès 15/7) ?
Ce rêve, que vous avez fait, décrit bien cette générosité dans la
Parole du Père Qui laisse toujours la porte ouverte à celui qui change sa vie (Rév
d'Arès 30/11).
Ayons le même espoir que le Père : Que se multiplient sans
cesse les pénitents
dans cette magnifique et foisonnante diversité humaine, pour qu'enfin,
disparaissent le blasphème, le
scandale, la cupidité, l'impudicité, le mensonge (Rév d'Arès 30/4),
l'abomination haute comme une falaise (28/12), pour que L(es) homme(s
de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or (où) les
nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine
(Rév d'Arès xix/22)
pour que l'amour, la paix sur terre, soit assez influents pour que les
planchers des granges de Dieu gémissent sous le poids des gerbes
lourdes, riches de bon grain, et décenche le Jour de Dieu ou il n y'a
aura plus ni jour ni nuit mais Sa Lumière couvrira tout sans cesse.(Rév
d'Arès 31/7-8).
Xavier H.
|
26dec09 103C32
Souhaiter
à tous les hommes de la terre de devenir bons, juste, paisibles, pour
que la concorde et la justice règnent partout sur terre, c'est ce que
tout le monde souhaite à tout le monde. Ce n'est pas un souhait
spécifique des Pèlerins d'Arès et du premier d'entre eux, Michel Potay.
On commence à parler de vous autour de moi. Cela explique ma présence
dans ce blog.
Je n'ai pas lu en détail votre Révélation
d'Arès. Un
survol suffit pour voir de quoi il s'agit. Votre ruse a été d'avoir mis
Jésus et Dieu en scène pour leur faire dire ce que vous n'aviez aucune
chance de dire vous-même en étant écouté. Vous accuser d'être un
imposteur est aller trop loin. Le procédé littéraire que vous avez
utilisé est vieux comme le monde.
Le problème est que vous vous
êtes pris au jeu et que vous avez fini par croire vous-même que vous
aviez été spectateur et auditeur de ces deux personnages fictifs.
Pourrez-vous jamais avouer que vous avez trompé vos lecteurs ?
À Taizé
l'été dernier j'ai rencontré un théologien protestant qui avait des
informations de première main sur vous et qui m'a dit que vous étiez
coutumier du fait, que vous aviez un esprit inventif.
Je pense que
ce commentaire ne prendra pas place dans votre blog, mais je vous aurai
au moins dit personnellement ce que je tenais à vous dire d'homme à
homme.
Je vous souhaite quand même de bonnes fêtes comme j'en souhaite à tout
le monde.
Xavier P.
|
Réponse
:
Merci pour vos vœux de bonnes fêtes.
Pourquoi
ne publierais-je pas votre commentaire ? Sa franchise mérite
publication. Elle est sincère, quoiqu'elle use de mots qui seraient
plutôt ceux d'un athée, qui m'étonnent un peu de la part du chrétien
que vous êtes vraisemblablement. Sinon, que seriez-vous allé faire "à
Taizé l'été dernier" ? Un chrétien ne croit-il pas à un Jésus dont
l'existence même est mise en doute et à des évangiles écrits assez
longtemps après sa mort pour qu'on puisse en nier l'authenticité et les
attribuer à un courant de pensée contestataire sorti d'un esprit
"inventif" anonyme ou collectif ?
Il se trouve que votre dénégation de l'origine surnaturelle de La Révélation d'Arès
est à la mode.
Dès
1974 je dus affronter des assauts dénégatoires, mais depuis 2008, voilà
qu'ils se multiplient ou s'enhardissent, ceux qui m'accusent d'avoir
inventé La Révélation
d'Arès
ou qui simplement comme vous me reprochent de m'être "pris au jeu"
après avoir utilisé un procédé littéraire ancien : faire
parler
des personnages fictifs ou prêter des paroles fictives à des
personnages réels pour exprimer des idées qu'on préfère ne pas signer.
De
toute ma vie je n'ai jamais eu peur de signer mes pensées ; de
cela j'ai toujours eu le courage jusqu'à l'imprudence. Pourquoi
aurais-je dissimulé derrière Jésus et Dieu des pensées qui m'auraient
été
propres ?
Quand de communiste et incroyant je devins croyant, je
ne craignis pas de le dire. Puis, ayant admis qu'il y avait une issue
métaphysique à la vérité de l'homme, je ne craignis pas de chercher au
grand jour cette issue partout, y compris dans l'ésotérisme. Enfin,
ayant assez vite découvert certaines graves erreurs et mauvaises
maîtrises de l'ésotérisme, je ne craignis pas d'adopter le
christianisme, de m'y engager totalement et d'y accepter de faire et de
signer n'importe quoi qu'on me demandât. Non, je n'ai jamais craint de
signer mes pensées. Pourquoi n'aurais-je pas de la même façon signé les
idées qu'apportait La
Révélation d'Arès,
si elles avaient été les miennes ? C'est vous qui êtes inventif en
envisageant cela. Vous faites, sans assez réfléchir ni assez me
connaître, partie de ces dénégateurs qui depuis trente-six ans me
donnent l'assaut en plus de ceux qui m'accusent non d'avoir inventé
consciemment La
Révélation d'Arès, mais d'en avoir eu l'illusion (voir ma
réponse à Joss, 103C23).
Peut-être cet enhardissement de mes accusateurs est-il signe que La Révélation d'Arès
commence à se répandre et à être prise au sérieux et que ses négateurs et autres
adversaires (Rév d'Arès
25/6) se disent qu'il est temps de porter la contestation.
Je
ne sais pas qui est le "théologien protestant" qui tient "des
informations de première main" sur moi, mais si je donne à l'expression
"de première main" son sens qui est "directement de la source", je me
demande de quelle source directe cet homme se prévaut... Si je suis,
comme cet homme vous a dit, "coutumier du fait", de quelle invention
précédente veut-il parler ? Ai-je déjà publié des
communications
du Ciel qui m'auraient été faites ? Lesquelles ? Où et quand ?
Que
les institutionnels appliquent à la personne que je suis depuis
1974-1977 la "direction d'intention", j'aurais dû m'y attendre en
"inventant" La
Révélation d'Arès
et chercher quelque chose de plus malin ! Qu'est-ce que la "direction
d'intention" ? Ce mot se tire d'une casuistique déjà ancienne
des
Jésuites, mais appliquée à peu près partout en religion, et peut se
définir comme Pascal le fit : "Diriger l'intention consiste
à se proposer pour fin de ses actions un objet permis mais, quand on ne
peut pas empêcher l'action, de purifier au moins l'intention et ainsi
de corriger le
vice du moyen par la pureté de la fin."
Dans les fait, cela consiste à s'autoriser à faire n'importe quoi de
"vicieux", y compris tout ce qui passerait pour criminel : calomnie,
injustice et même crime, en temps normal, mais qui devient permis,
voire même "saint", quand c'est pour la "bonne cause", c'est-à-dire
pour la défense du christianisme officiel.
Ainsi, La Révélation
d'Arès
étant indiscutablement adverse des institutions religieuses et à leurs
dogmes, tout procédé normalement mauvais, mensonger, injuste, voire
criminel, mais capable de la discréditer en discréditant son témoin
sera d'avance absous. Idem du côté politique, je pense. Le "théologien
protestant" dont vous parlez s'exprimait avec foi... avec sa foi
chrétienne traditionnelle. On arrive là au cœur de la question.
En
fait, ce "théologien protestant" ou n'importe quel autre théologien,
fonctionnaire de sa sa religion et chargé de la défendre, n'avait rien
d'autre qu'un simple mais très fort problème de foi: Sa foi contre la
mienne. Pour les athées, c'est leur incroyance contre ma croyance.
Les
hommes et femmes qui ne croient pas en moi sont innombrables. La
plupart n'ont pas besoin d'argumenter. Ils ne croient tout simplement
pas dans La Révélation
d'Arès, point.
Je
ne peux opposer à cela, de même sans argumenter, que mon témoignage: Ce
qui s'est passé et dit à Arès l'a bien été de la façon dont je l'ai
raconté.
Heureux ceux
qui croient sans voir !
|
28dec09 103C33
Je viens d'extraire deux courts textes de mon livre de chevet, "Le
Pèlerins d'Arès 1993-1996".
J'ai lu ce livre à plusieurs reprise et je tenais à partager ces textes
avec vous tous, lecteurs de ce blog .
Je cite frère Michel dans l'article"Pénitence" à la
page158 : "Je veux dire que si vous n'êtes pas pénitent, l'étude
de mes propos ne vous mènera pas loin".
Je
cite frère Michel dans l'article "Existentialisme" au bas de la page
278 et 280 : "Le jour où vraiment vous serez des hommes et des femmes du temps
qui vient, le jour où vous vivrez la vraie Vie, où
vous l'aurez ressuscitée, recrée en vous — ressusciter n'est jamais que
recréer —, le jour où, par un choix ferme, une liberté résolue et
audacieuse, une volonté inflexible, une patience sans faille, vous
aurez retrouvé les sensibilité divines dont vous êtes héritiers, et le
rayonnement dont je parle souvent — un effet de la pénitence parmi
d'autres —, vous n'émettrez plus des idées et des vœux, vous
construirez , vous aimerez votre prochain constructivement, vous
inspirerez à des hommes de vivre au sens que la Parole donne à vivre,
vous leur montrerez leur existence, vous leur apprendrez à souffler sur le
Feu au
fond d'eux, sous leur cendre épaisse, pour se forger une essence
spirituelle, retrouvez leur totalité humaine. On commencera à
dire : "Tiens, ces gens-là ne sont pas comme le monde !" On
pensera à quelque chose de nouveau en vous, quand en réalité vous
y aurez réveillé, rétabli quelque chose de très
ancien, on
ne peut plus ancien, remontant à Éden, aux temps heureux où Adame et Hohoua [Adam et Ève]
vivaient cette Vie qu'il
nous faut retrouver,
l'image et ressemblance (Genèse 1/27)
positive, dynamique, du Père. En fait, l'existentialisme nous porte
moins à innover — l'innovation n'est, en grande partie, qu'apparente —
qu'à reconsidérer notre existence vraie sur quoi nous reconstruirons
notre essence vraie. Hors de cette causalité notre mission restera
insuffisamment perçue."
Achille
|
28dec09 103C34
Ce blog cumule les témoignages capitaux du témoin de La Révélation d'Arès, qui
passeront dans les archives incontournables du christianisme renaissant
à Arès, mais la réponse que ce témoin fait au commentateur Xavier P.
[103C32] est pour moi un des plus importants parus dans ces pages de
blog depuis 2006.
Cette réponse est plus que
concluante. J'ai honte de ne pas l'avoir tout bêtement eue depuis
longtemps moi-même : C'est vrai, évident, irréfutable, que le témoin
d'Arès a eu toute sa vie le courage de "signer ses pensées," comme il
dit et qu'on ne voit pas pourquoi tout à coup il aurait voulu les
attribuer fictivement à Jésus et à Dieu.
Je dirais même plus que
ne dit sa réponse 103C32 : Il n'y a qu'à suivre ce blog depuis son
commencement pour admirer la spontanéité qu'a Michel Potay pour
répondre en
temps réel
à tous ses détracteurs ou aux questions les plus difficiles. On voit
bien qu'il n'y a pas de grimaces et temporisations calculées en lui et
qu'il a par nature le courage d'assumer sur l'instant, sans calculs,
ses propres pensées et responsabilités. On ne voit pas pourquoi un seul
jour de sa vie il aurait eu, lui qui n'a pas l'esprit biscornu, l'idée
biscornue et inutile ou la lâcheté de faire passer ses pensées pour
celles de Dieu. C'est un homme spontané qu'on n'imagine pas enpruntant des voies détournées (Rév d'Arès
22/9) comme les pouvoirs du monde pour éviter de "se
mouiller".
C'est un point très important, parce que l'appel à la pénitence, insistant
depuis quelques entrées de blog, n'a de valeur et force que si celui
qui y appelle est un authentique témoin de la Vérité, ce dont certains
parmi les plus fervents de ses disciples ont douté quelquefois. Cela a
parfois été mon cas, je ne m'en cache pas.
Nos doutes viennent de
ce que ce témoin d'un événement d'importance universelle et même plus:
suprême, dans un monde où n'importe quel homme chargé d'une réforme
importante est entouré, aidé, protégé, mais que ce témoin prophétique
n'a, lui, aucun entourage, parce que les frères et sœurs, les oiseaux qui virent et
piaillent inutilement (Rév d'Arès 13/1),
ont eu l'inconsistance de le laisser seul sous les "meilleurs"
prétextes, et que c'est incroyable et qu'il doit se débattre tout seul
dans la bouillasse des soucis quotidiens, les plus minables et
vulgaires
comme les plus sublime, et qu'il est inévitablement inégal, doit agir
et réagir au niveau du problème de l'instant, minable ou sublime. Ce
témoin passe forcément du plus convaincant au plus douteux avant de
retourner au plus convaincant et de retomber dans le plus douteux.
Mais
il y a des moments où ce témoin est plus que sublime, il est plus vrai
que vrai en exprimant des vérités d'une si simple évidence qu'on a
honte d'avoir douté de lui. Sa réponse à Xavier P. |103C32] est d'une
simplicité sublime. Qu'est-ce qu'un homme aussi évidemment responsable
de lui-même, qui "signe ses pensées" sans hésiter, aurait été inventé La Révélation d'Arès ?
Pardon,
frère Michel, pour nos doutes qui ont fait de nous des lâcheurs. Vous
nous pardonnez, c'est sûr, mais ce pardon ne fait pas l'affaire de la
mission.
Bonne année 2010, frère Michel, et ce que je vous
souhaite le plus, c'est l'aide enfin courageuse et reponsable de vos
frères et sœurs qui ne sont que quelques centaines à vous aider alors
qu'ils devraient être au moins quelques milliers et même quelques
dizaines de milliers.
Isabelle
|
29dec09 103C35
Bien
confortablement assis au chaud devant mon ordinateur, je viens de
découvrir le chiffre d'une minorité broyée par le fracas de nos cités.
Ils
ne feront pas les gros titres des journaux, pas autant que le vaccin de
la grippe A dont le coût aurait permis de loger et de nourrir toutes
les personnes mises en difficulté à cause des coups du sort.(mais le
dérisoire n'empêche apparemment pas la société de fonctionner, la
majorité s'en contente assez bien).
Ils sont néanmoins des
milliers, des centaines de milliers voir plus (malheureusement le
chiffre grossit d'année en année) dans ce cas dans notre "beau" pays..
Alors,
j'ai une pensée pour ces sans-abri qui meurent (de froid, de faim, de
désespoir) chaque année (plus de 350 cette année, pratiquement 400
l'année dernière) dans l'indifférence quasi-générale... loin de la
frénésie d'achats, loin des paillettes, loin du champagne et des
cotillons.
J'ai une pensée pour cette humanité-là, que le passant
regarde du coin de l'œil, presque gêné de ne pas en faire partie, pour
celui qui a un peu de compassion, ou pire, de loin, comme si on allait
attraper une maladie, pour celui dont le cœur est devenu dur comme de
la pierre.
J'ai une pensée pour cette humanité-là qui n'a pas su
ou pu trouver sa place, qu'il faudrait cacher comme on cache ses
déchets et ses fautes, et à qui l'espoir n'est plus offert.
Et face à cette humanité, j'ai presque honte de mes petits "soucis".
Puisse cette période leur redonner, à eux aussi, à eux surtout, un peu
d'espoir !
Olivier G
|
29dec09 103C36
C'est seulement aujourd'hui que j'ai pu lire le commentaire de Xavier
P. [103C32].
Bien que ce blog ne soit pas un forum, je ne peux me taire devant cette
intervention.
Aimant
et défendant toujours la liberté de pensée et d'expression — tout
homme, même opposant ou ennemi, a le droit de s'exprimer et Michel
Potay a toujours donné l'écoute et laissé la place à ses opposants,
oralement ou par écrit —, je ferai de même, mais accuser Michel Potay
de "s'être pris au jeu" etc. mérite une réponse.
Moi, qui connais
Michel Potay depuis bien longtemps, bien avant les événements d'Arès
même, je témoignerai toujours que cet homme dit vrai, qu'il a toujours
été honnête dans sa vie, comme il l'explique dans sa réponse à ce frère
humain (et ma famille aujourd'hui est témoin de ce que je témoigne).
Le Souffle
descendu à Arès vient bouleverser beaucoup de certitudes ou croyances,
serait-ce pour cela que ce Souffle
est une " ruse" ?
Où serait l'intérêt pour Michel Potay de se mettre sur le dos un pareil
destin ? Il faudrait être fou.
La situation dans son église était bien plus confortable, douillette,
sous la "couette" des valeurs établies par les siècles.
Cet
homme, soutenu par son épouse, merveilleusement dévouée, puis par ses
enfants et ses compagnons de foi, ou de simples sympathisants, a
courageusement porté au monde ce message dérangeant : La Révélation d'Arès.
On
peut le contester, nous en avons la liberté ("effrayante liberté"
disait André Gide), mais cela ne résoud rien. Si la solution au mal
était dans la religion ou la politique, cela se saurait depuis
longtemps. Non, nous dit La
Révélation d'Arès, car la Vérité c'est que le monde
doit changer
en Bien [Rév d'Arès28/7], pour cela la solution est tout simplement
dans l'effort individuel de vouloir devenir chaque jour meilleur.
J'ajouterai
ce souvenir personnel, gravé dans ma mémoire à jamais. Il y a quelques
années de cela, alors que je reprenais mon travail après
mes congés d'été, je témoignais auprès d'un collègue qui avait
une
fonction importante, que je venais de faire mon pèlerinage à Arès. Il
me demande ce qui s'est passé là. Je le lui explique. Alors il me
dit : "Tu sais, moi je n'ai pas rencontré Dieu, mais je vais à
Taizé, où il y a des rencontres entre jeunes. Il y en avait 400 l'autre
fois, c'est chouette ! Moi, tu sais, j'ai tellement souffert
dans
mon enfance par les querelles entre mes parents dont l'un était
catholique et l'autre protestant, que je ne veux pas faire subir la
même chose à mes enfants en amenant autre chose à la maison. Je ne peux
pas m'engager dans cette voie d'Arès, mais toi vas-y !
Fonce !".J'ai eu l'occasion de le revoir quelques années plus
tard
(car entre temps j'avais changé de lieu de travail) et il m'a demandé
si j'étais toujours engagée avec les Pèlerins d' Arès. Je lui dis que
oui et il me répondit : "C'est bien, continue !"
Parfois
ces phrases me reviennent et je repense à cet homme avec compassion,
car je crois que cet homme était touché, avait reconnu
l'origine
divine du Message d'Arès et qu'il vivait un drame intérieur, une
déchirure, comme d'autres hommes.
Parfois il faut un certain courage,
dans la paix ferme si je peux dire. Ce courage, Michel Potay l'a eu et
l'a encore chaque jour de façon exemplaire pour qui veut le voir.
Alors,
mes frères humains, ne coyez-vous pas, au fond de votre cœur, que nous
sommes faits pour vivre mieux que ce que nous vivons, pour vivre le Bien, source du Bonheur ?
À tous je souhaite une bonne année 2010, dans la paix, l'amour
fraternel, le pardon !
Chantal C.
|
30dec09 103C37
Merci frère Michel, pour ces vœux chaleureux, universels et pleins
d’espoir dans une pénitence
joyeuse et active.
Si la nouvelle année est l’occasion d’adresser ses vœux de bonheur à
tous, c’est aussi l’occasion de prendre de bonnes résolutions.
Prenons la ferme résolution d’activer le bien dans notre
vie, c’est ce que nous (Bernard L. et moi) clamions comme vœux
aux passants sur le marché d’Auray lundi matin [28 décembre] en moissonnant.
Contrairement à Xavier P [103C32], je ne trouve pas vos vœux si banals
que cela.
En effet, qui souhaite aux hommes des vœux de pénitence dans la joie et la fête de changer sa vie ?
Xavier P. a lu trop rapidement vos vœux et il a de même survolé La Révélation d’Arès
avec tous les préjugés de sa culture.
Je ne le lui reproche pas, car la première fois que je la lus, je fis
de même. Ce qui m’interpella.
C’est que moi aussi quand j’ai découvert La Révélation d’Arès —
j’étais en recherche spirituelle à l’époque, il y a 25ans, et j’allais
me renseigner un peu partout — j’avais été faire un séjour à Taizé. À
l’époque, j’avais demandé à quelques moines
et quelques jeunes, qui se trouvaient là, s’ils connaissaient les
évènements d’Arès, mais personne n’en avait entendu parler.
Pourtant, certains m’ont dit sans connaître que c’était sans doute une
invention, que c’était impossible que le Christ revienne parler à un
homme.
Alors j’ai décidé d’en avoir le cœur net et d’aller sur place. Je me
suis rendu à Arès. Après avoir lu attentivement La Révélation d’Arès
et avoir rencontré le frère Michel et d’autres pèlerins, j’ai pu me
faire une idée par moi-même et aujourd’hui je peux affirmer que le
frère Michel dit la vérité et que La
Révélation d’Arès vient bien de Jésus puis du Créateur.
Si un homme, le frère Michel ou un autre, invente une révélation, il le
fait dans un sens qui l’arrange lui, alors que tout dans La Révélation d’Arès
a bousculé la vie du frère Michel.
Le premier que cette révélation a dérangé, c’est bien lui.
Lui qui était confortablement installé dans son église, avait une bonne
situation et était bien considéré de ses proches.
Quel avantage avait-il à inventer une telle Révélation qui lui
apporterait beaucoup de soucis et qui était contraire à ses convictions
de l’époque ?
Cher Xavier, je suis persuadé qu’une lecture plus attentive de La Révélation d’Arès
et une meilleure connaissance de la vie du frère Michel vous
permettraient de comprendre tout de suite que les informations de ce
"théologien protestant" [qui vous a parlé à Taizé] ne sont que des
mensonges.
Bien sûr, vous pouvez vous en contenter, mais si vous êtes vraiment
chrétien et avez le soucis de la vérité peut-être ferez-vous l’effort
d’aller vraiment vous informer à la source sans vous contenter de
l’avis d’une personne qui a déjà un parti pris et qui ne cherche pas la
vérité, mais qui a pour seul soucis de défendre sa chapelle.
Vous avez l’air d’être un homme de pardon et de bonne volonté, alors je
vous souhaite d’avoir le courage de dépasser vos préjugés et de
vraiment vous informer à la source et non vous contenter des bruits que les gens
colportent sans preuves, ni informations fondées.
Je souhaite à tous les lecteurs de ce blog et à la foule innombrable qu’un flot
d’encre ne peut nommer dont le Père connaît les noms (Rév
d’Arès 25/6) de vivre en 2010 dans la joie d’une pénitence active,
le bonheur de faire renaître en soi et de répandre dans le monde la vie
spirituelle, faite d’amour,
de pardon,
de paix,
d’intelligence du cœur et libre de tout
préjugé.
Denis K.
|
30dec09 103C38
C'est drôle que depuis quelques semaines les sceptiques et les
incrédules se manifestent et vous disent carrément qu'ils ne croient
pas que La Révélation
d'Arès soit authentique, à moins qu'ils se soient
manifestés depuis plus longtemps, mais que vous n'ayez jugé bon de les
publier que maintenant. Je ne le crois pas, parce que vous semblez bien
être un homme si convaincu de la vérité que vous défendez avec
conviction, et même un certain panache, que l'adversité et la
contestation ne lui font pas peur.
Je ne crois pas du tout dans La
Révélation d'Arès, parce que ces apparitions et ces
messages de la divinité n'existent pas. Pas plus que la divinité,
d'ailleurs. Pourquoi d'autres hommes n'en recevraient-ils
pas ? Ou pourquoi les messages reçus par d'autres "voyants"
seraient-ils différents du vôtre ? Peut-être les contradicteurs ne se
manifestaient-ils pas, parce qu'ils pensaient que l'audace de vos
hypothèses concernant une hallucination, que vous avez peut-être eue
réellement, valait d'être respectée et qu'il ne fallait pas vous faire
grief de vos complaisances pour une illusion, un cauchemar, peut-être
une autocospie, non expliquée. Ces contradicteurs seraient aujourd'hui
moins convaincus que vous avez été vous-même trompé par le phénomène
hallucinatoire ? Possible.
Il y a aussi autre chose, qui me paraît important, qui a été évoqué
dans les dernières entrées de blog par un commentateur, c'est que de
tous les prophètes connus — je parle de niveau biblique, parce que La Révélation d'Arès
est une mystification de ce niveau-là —, vous êtes le seul qui ayez
survécu aussi longtemps à l'événement dont vous prétendez avoir été le
témoin. 36 ans. Celui qui a survécu le plus longtemps à de soi-disant
théophanies est Mahomet : 20 ans. Vous, avec 36 ans, vous allez bientôt
atteindre le double de l'ancienneté de Mahomet dans le prophétisme.
Cette durée vous a inévitablement amené à mûrir la "source" infiniment
plus que vos prédécesseurs. Mûrir signifie atteindre un stade maturatif
qui n'a pas changé la nature pathologique mais qui a pu modifier
l'aspect, la grosseur, de l'abcès que vous avez provoqué dans le monde
religieux. Ce que vous en dites, après 36 ans de réflexion, peut sonner
moins "juste", moins merveilleux et évidemment moins frais aux oreilles
de votre public. De là des doutes s'expriment.
Mathieu R.
|
Réponse
:
Comme la foi ne peut avancer d'arguments décisifs pour La Révélation d'Arès,
la non-foi ne peut avancer d'arguments décisifs contre elle.
Cette impossibilité de prouver sans discussion possible pourquoi l'on
croit comme pourquoi l'on ne croit pas suffirait à me donner la
tranquillité. Je me dirais: Les contradicteurs ne peuvent pas plus
démontrer la fausseté du frère Michel que les disciples de celui-ci ne
peuvent démontrer son honnêteté comme on démontre que 2+2=4, et donc le
frère Michel restera tranquillement avec ceux qui le suivent, qui
seront toujours bien assez nombreux pour assurer son confort, et
acceptera comme inévitable le nombre de ceux qui ne le suivent pas.
Autrement dit, je pourrais fort bien vivre tranquille dans le cynisme
d'une pareille situation.
Mais je ne suis pas un cynique et, tout en restant réaliste comme vous
le voyez, je brûle de l'ardeur de l'apôtre, même à mon vieil âge.
Alors, suis-je un illuminé ? Voire même un fou ? Je ne le suis
pas non plus.
Alors, qu'êtes-vous, me demanderez-vous ? Tout simplement un homme qui
a réellement vu et entendu ce qu'il a raconté dans La
Révélation d'Arès et qui
avance dans sa mission avec prudence, mais très
forte conscience.
J'ai — et c'est sans conteste une de mes
singularités — effectivement pu mûrir mon prophétisme plus longyemps
que ne le purent mes prédécesseurs.
Cela m'aurait-il conduit à être moins convaincant aujourd'hui que je ne
l'étais il y a 36 ans, comme vous le suggérez ?
Pas du tout. Je suis sûr de l'inverse. Je suis plus convaincant
aujourd'hui que je ne le fus jamais, car vous n'avez pas idée du nombre
et de l'âpreté des contradicteurs il y a 36 ans !
Il y a aujourd'hui beaucoup moins de curieux attirés vers moi par le
"merveilleux", c'est sûr, mais ce n'était pas moi qui, dans les années
70-80, faisait mousser le "merveilleux" ; c'était toute une foule
friande de phénomènes supranormaux et autres fantômes qui se jetaient
sur Arès comme des moucherons sur une lampe. Cette foule-là a appris
que je n'étais pas du tout disposé à les accueillir sur la seule foi du
"merveilleux" — les apparitions de Jésus ou les théophanies —
et que quiconque ne s'intéressait pas au Message d'Arès et à
son accomplissement
n'avait pas sa place à Arès.
À quoi donc m'a conduit mon mûrissement, alors ? À une longue
observation de le société qui m'a fait comprendre que je ne réussirais
pas à donner à La
Révélation d'Arès un départ spirituel constructif par les
moyens ordinaires de l'évangélisation, parce que j'avais affaire à un
monde sans précédent historique : un monde athée ou en voie
d'athéisation sans référence dans l'Histoire. Les prophètes précédents
prêchaient à des païens, des gens qui croyaient à des erreurs, mais qui
croyaient à quelque chose. Moi et avec moi tous mes compagnons de la moisson, nous nous
trovons face à une situation sans précédent : un vide
spirituel presque total. Nous abordons une foule qui, dans son immense
majorité, ne croit plus à
rien. Vous en êtes un atome.
C'est sur cette réalité-là que j'ai dû mûrir.
Si je dénigrais ce monde devenu athée, ce que je pourrais faire en me
retirant dans ma tour d'ivoire avec mes frères et sœurs comme font les
Témoins de Jéhovah et d'autres qui désignent d'avance les gagnants et
les perdants, c'en serait fait de ma mission et c'en serait même fait
de
l'amour, tout simplement.
Mon mûrissement m'a montré que l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté
absolue de tous préjugés, bref la pénitence,
était l'arme la plus efficace dont Dieu m'avait pourvu. Beaucoup de
valeurs — je ne vais pas les énumérer ici — tiennent aujourd'hui une
telle place dans la vie sociale, il est nécessaire de composer avec
elles comme force d'espérance dont dispose encore l'humanité malgré sa
perte de foi. Le mûrissement conduit à l'acquisition de la mesure dans ce
travail de composition, mesure
chaudement
recommandée par La
Révélation d'Arès.
Non la mission socio-politique des années 90, exagérément profane, mais
une mission spirituelle qui n'exclut pas plus les mœurs de notre époque
que le Créateur ne rejette de créatures même parmi celles qui nous
paraissent les moins dignes de Lui. Le mûrissement conduit au dosage
dont seul l'amour
est capable.
Il nous faut assimiler notre époque, y compris
assimiler des frères humains incrédules comme vous ou d'autres qui, en
d'autres temps, seraient considérés comme pécheurs publics,
qui discutent, mais ne rejettent pas en dénigrant ou méprisant, sinon
nous perdrons l'immense et très difficile labeur de la moisson à laquelle
le Père nous envoie. Ce n'est pas une politique, ni une stratégie de
séduction, suspecte. C'est une œuvre d'amour et pour l'heure la pénitence nous enseigne le bon
dosage.
|
31dec09 103C39
Comme vous l'écrivait
Denis (103C37), les vœux que nous portons peuvent être
déterminants parce qu'ils sont l'expression de notre volonté libre pour l'homme libre, le meilleur
de ce que nous pouvons adresser au monde, en commençant par réaliser ce
vœu en nous.
L'originalité que représente un vœu de pénitence (ou
activation du bien
dans sa vie), c'est que sa réalisation ne dépendra pas du hasard, du
système ou d'une puissance extérieure, mais viendra de la volonté des
gens.
La puissance de réalisation de ce vœu est en chacun de nous.
C'est toute l'espérance que représente l'être humain, fondamentalement libre dans cet
univers, capable de se
changer de ce qu'il croit être vers ce qu'il décidera
d'être.
Je fais le vœu que nous, Pèlerins d'Arès, soyons plus présents que
jamais à la moisson des
pénitents cette année, et que ce Noël, promesse de
renouveau, soit la résolution de planter la paix sur cette
terre entre tous les hommes, les fils et les filles de la Lumière,
Je prie avec vous chaque jour, tous mes vœux de joie dans l'ascension !
Je vous passe le panneau que nous utilisions lundi sur le marché
d'Auray et que je vais emporter à Cergy demain,
[ce panneau porte en grosses
lettres vertes et bleues sur fond jaune l'inscription suivante :
Bons Vœuxs de
pénitence = refus personnel du mal et
activation personnelle du bien]
Bernard
|
31dec09 103C40
Cette entrée de blog tombe dans les banalités célébrées chaque année à
la même époque.
Cela
me déçoit. Je trouve que vous seriez plus percutant en célébrant par
exemple le 15 janvier, jour de 1974 quand Jésus vous apparut pour la
première fois. Cette célébration aurait au moins un sens original.
Tandis que Noël... et le Jour de l'An qui lui fait suite...
J'ai peur que la mouvement d'Arès tombe dans la mollesse des traditions.
Pourquoi ne pas célébrer le 15 janvier qu'on appelerait Christophanie?
Et le 2 octobre qu'on appelait Théophanie?
Vous montreriez une volonté ferme de vous démarquer du monde et de ses
cultures.
Albert
|
Réponse
:
Nous ne sommes pas appelés à nous "démarquer du monde", mais à
travailler à changer le
monde (Rév d'Arès 28/7) sans jamais perdre conscience que
nous Pèlerins d'Arès sommes aussi du monde.
Celui qui change sa vie
par la
pénitence (30/11) ne
se sépare pas du monde, ne prend pas ses distances avec lui,
mais au contraire, en atome inséparé de l'humanité, se guérit
du mal qui
est en lui et met en pratique le bien
dont il est capables dans l'espérance que ce bien contribuera,
par contagion ou effet de voisinage, à changer les autres
atomes de ce grand corps malade qu'est la créature humaine, globalement
parlant.
Dans
ma réponse à Mathieu R. (103C38) je dis: "Beaucoup de
valeurs — je ne vais pas les énumérer ici — tiennent aujourd'hui une
telle place dans la vie sociale, il est nécessaire de composer avec
elles comme force d'espérance dont dispose encore l'humanité malgré sa
perte de foi." Noël, le Jour de l'An et d'autres occasions de
congratulations, réunions et vœux, font partie de ces valeurs. Nous
nous efforçons seulement de leur redonner un sens spirituel, plus
profond et moins ludique, plus propre à porter chacun à ajouter à la
gaîté du moment une certaine réflexion pour devenir meilleur, pour se
refaire et refaire le monde en bien.
Les
célébrations communes, comme Noël, ont une puissance sur l'esprit que
certes nous subissons avec résignation ou parfois lassitude quand elles
ne sont plus que des occasions futiles de sortir de l'ordinaire, de
s'amuser, mais que nous savons, puisqu'elles ont de la puissance,
capables de porter aussi les grandes idées de La Révélation d'Arès,
notamment l'idée de la pénitence
à Noël.
Quand,
à une occasion comme Noël, se produit une effervescence, des échanges
de cadeaux, de vœux, de la musique, personne ne va chercher des preuves
du bien-fondé de tout ça. Noël existait déjà, depuis longtemps, sous
d'autres noms à l'époque très lointaine où l'église célébra ce jour-là
la naissance de Jésus. Aujourd'hui la grande majorité du monde ne relie
plus Jésus à Noël, mais pour tous Noël existe, c'est tout. L'existence
de Noël est plus forte que les preuves qu'il y a de bonnes raisons de
fêter Noël. Comme citoyens de ce monde nous sommes en droit et comme
Pèlerins d'Arès nous sommes en devoir de donner à cette occasion un
sens constructif, spirituellement constructif, qui sera ressenti plus
fortement dans l'effervescence du moment. Voilà.
Quant à célébrer
l'apparition de Jésus et la manifestation du Créateur à Arès, un
Pèlerin d'Arès les célèbrent dans son cœur et dans son âme chaque jour,
puisque chaque jour il a La
Révélation d'Arès dans sa tête et/ou sur ses lèvres et
chaque jour il ou elle garde conscience qu'il lui faut témoigner et moissonner quand
l'occasion s'en présente.
|
02jan10 103C41
À chacune des fFemmes et à chacun des hommes de cette planète
tous mes vœux de Volonté pour résister sans
faiblesse aux tentations,
tous mes vœux de Force et Courage pour abattre pacifiquement le Mal,
tous mes vœux de Lucidité pour éclairer nos Pensées, choisir nos
Paroles, guider nos Actions et pouvoir ainsi
co-créer dès à présent, les conditions d’émergence de la
Polone (Rév d'Arèsn xxxix/12-13), de métamorphose de la femme en sœur,
de l’homme en frère, d’avènement du Jour de Dieu (Rév
d'Arès 40/4), de transformation de la Terre en Éden.
Et à toutes et tous je dédie ce
poème :
LUMIÈRE DE FRATERNITÉ
La Fraternité est comme un puzzle,
Elle se partage, elle se construit,
Chacun en détient une pièce,
Nichée en son for intérieur,
Quand plusieurs s’assemblent en son nom,
Elle se découvre et se révèle
Plus grande, plus chaleureuse,
Plus rayonnante encore.
Sa permanence est soumise
À l’action, à l’énergie,
À l’unisson, à l’harmonie,
Des vibrations des cœurs.
Sa construction se développe
Au moindre souffle de l’Amour,
Mais sensible, libre, et fugitive
Elle s’éloigne, part à la dérive,
Dès que se révèle, se fait valoir,
La volonté de domination,
L’incompatible désir de pouvoir
Chargé d’orgueil et de prétentions
La Lumière de Fraternité
Naît du Choix de Vivre la Vérité,
De la Patience, de la Mesure, de la Piété,
Du Pardon, du Sourire, de la Bonté,
De notre Volonté d’Aller vers l’Autre, d'Aider, d’Aimer,
D’assembler nos talents pour communier
De réaliser l’harmonieuse mutualité.
La lumière de Fraternité épanouit l’Homme,
Elle nourrit l’Âme,
Elle est la Liberté et la Création
Qui se font Don.
Dominique C.
|
02jan10 103C42
Merci pour ces vœux Frères Michel,
Je vous souhaite de tout cœur une belle année calendaire 2010 pour
vous, vos proches et la mission.
Depuis que je chemine avec les Pèlerins, ma vison et mon ressentis des
fêtes communes à quelques peu évolué.
En effet l’année calendaire n’a plus vraiment d’importance dans ma vie
spirituelle, maintenant pour moi l’année commence et finie par le
Pèlerinage de Feu.
C’est dans ces passages, d’un Pèlerinages à l’autre, où loin du bruit
je
peux mesurer la distance parcourue par ma pénitence, pénitence
qui par
moment stagne, recule se relance et avance, mais que j’espère toujours
en positif d’un Pèlerinage à l’autre, que pour moi le temps se décompte
désormais.
Le Père
est hors du temps. Nous
nous sommes dans le
temps (Rév d'Arès 12/6). Nous avons
encore besoin, et pour plus de quatre générations, de ces rythmes qui
nous
permettent de mesurer ce temps, que l’Homme à lui-même créé lorsqu’il
décida de vivre sa propre création, pour nous permettre de faire le
point sur nos vies.
Chaque homme, chaque femmes de ce monde a besoin de compter ou de
décompter le temps qui le sépare d’une mort qu’il ou elle pense
inéluctable
comme pour "exorciser" ce moment fatal à leur yeux, un peu pour dire
‘’encore une année gagnée’ sur ma mort."
Les hommes et femmes de notre temps célèbrent tous et toutes des dates
avec frénésie, avec l’espoir superstitieux et païen de pouvoir
contrôler
ce temps qui ne cesse de fuir.
Mais aujourd’hui Noël se célèbre avec des Lumières et un bel arbre de
Noël dans les grands magasins mais sans la crèche, Le premier de l’an
calendaire avec de la lumière et du champagne sur les Champs Élysées,
mais à coté de gens qui meurent de faim et de froid.
Mais nous, Pèlerins d'Arès, nous ne devons pas désespérer bien au
contraire.
Nous n’avons pas d’arbres de Noël, nous n’avons pas de crèches, nous
n’avons pas de premier de l’an calendaire ou autre, nous n’avons pas de
champagne, mais nous avons la Lumière
de notre Image et notre ressemblance
au
Père (Genèse 1/27).
Cela, nous devons le vivre chaque jours, heures, minutes, secondes,
micro-secondes de notre vie, de notre temps qui lui aussi avance
jusqu'à l’ instant où la mort, cette anomalie créée par l’homme, arrive
et
nous sépare de notre corps et de cette vie terrestre jusqu’au Jour de
Dieu.
Jusqu'à ce Jour-là
nous serons comme tous nos frères et sœurs potentiels
soumis à la même loi et grand bien cela nous fasse ! Car le Père ne
peut
appeler les hommes à la pénitence
que par l’exemple de tous ceux qui
feront pénitence
à l’exemple de notre frère
aîné (Rév d'Arès 16/1) planté au milieu de
nous comme Dieu s’enracine
dans sa vigne.
Le Père parle et touche l’homme par de petites failles. Le Pèlerin
d'Arès
parle et touche les hommes par de petites failles.
Ces petites failles
sont ces moments ou l’humanité pose son fardeaux et
cherche des réponses et se rassure par ces moments de célébrations
communes même si celles-ci peuvent nous paraîtres dérisoires et
illusoires quand à la destinée de ce monde. Ne nous attardons pas à la
signification de la faille,
regardons la faille comme une chance !
Nous n’avons aucune dates à célébrer ni un jour précis, nous n’avons
qu’un jour à faire naitre : le jour de Dieu
Avons-nous peur de perdre notre image
et ressemblance dans ces fêtes
de plus en plus païennes ?
Alors vivons pleinement notre pénitence
et offrons là en exemple au monde.
Car la meilleure façon de gagner ce que l’on a peur de perdre, c’est de
l’offrir !
Alors, oui, frères et sœurs et tous ceux de bonne volonté, fêtons,
rions, levons nos verres avec nos frères et sœurs potentiels.
Faisons-le avec l’Amour évangélique de Jésus avec la Lumière de notre image et
ressemblance du Créateur, n’ayons pas peur de nous
joindre à eux, car nous somme
sûrs de notre identité de fils
et filles de Dieu, la seule qui compte
par les temps qui court, et donnons envie au monde entiers de la
retrouver.
Et Merci encore à la clairvoyance du prophète qui nous
montre que la joie et
la Ffêtes
font partie de l’homme et de la femme, que Dieu nous
souhaite heureux, puissants et joyeux.
Bonnes année à tous croyant ou non-croyants et que nous Pèlerins d'Arès
grandissions chacun par ses efforts en pénitence et donc
en amour de
l’autre.
Paix a vous.
Philippe PM
|
02jan10 103C43
En lisant cette entrée de Noël, ses commentaires et vos réponses, il
m'est revenu un épisode des premières années après les visites de
Jésus, ou après les Théophanies ?
Vous aviez enregistré alors quelque chose comme la condamnation en
bonne
et due forme du sapin de Noël.
Le temps passa, et voilà que votre
dernière fille s'insurgea parce qu'elle voulait avoir à la maison un
sapin de Noël, comme tout le monde !
Je me souviens que vous et Christiane votre épouse avez accédé à sa
demande en installant un sapin [à votre domicile privé] dans la Maison
de la Révélation, preuve s'il en fallait que rien n'est figé ni
autoritaire chez vous, que c'est bien l'intelligence du
cœur qui y
domine. J'atteste qu'il en a toujours été ainsi.
Je vous adresse moi aussi mes vœux les plus sincères, les plus forts
pour cette année 2010, année donc plus marquée par la pénitence dans la
joie d'aimer,
de pardonner
et faire la paix,
d'être libre
des préjugés
et d'acquérir l'intelligence
spirituelle !
Une de nos sœurs, qui aime assortir ses vêtements à la couleur du
temps, missionne quelquefois avec une pancarte autour du cou où il est
écrit:
Rien de durable ne sauvera les hommes qui ne vienne
d’eux-mêmes,
Ils ont la solution en eux.
La Lumière
vient de nouveaux réflexes :
Amour,
pardon, paix, libération des préjugés et intelligence
du cœur.
Textes inspirés par la RA et son témoin Michel Potay.
Ceux qui la croisent ne peuvent ignorer que la
joie et la parure conviennent à celui qui a changé sa vie !
(Rév d'Arès 30/11)
Chantal F.
|
Réponse
:
Merci de me rappeler ce sapin de Noël, ce souvenir qui, pour dire vrai,
échappe à ma mémoire, mais il correspond bien à la nécessité dans
laquelle je me suis trouvé à maintes reprises de marier les habitudes
du monde et la nécessité du dépassement.
Quel raisonnement me suis tenu alors, si ma plus jeune fille, Sara,
réclamait un sapin pour Noël ?
Je ne m'en souviens plus, mais il m'est pas très difficile de le
reconstituer.
D'abord, je dus me dire que Sara n'était pas ma propriété, mais une
enfant du monde que le Créateur nous confiait, à sœur Christiane et à
moi-même, et qu'en conséquence elle avait le droit d'estimer que ce que
je croyais n'était pas forcément ce qu'elle voulait croire et donc en
droit de demander qu'on appliquât pour elle les habitudes du monde.
Ensuite, je dus me dire que nous autres hommes avançons sur un chamin
balisé par des habitudes que la sagesse nous impose de ne pas balayer
d'un revers de bras du jour au lendemain, mais de repenser lentement.
Ainsi me disais-je, à propos de mes trois filles, que l'école de la
République n'était pas celle dont rêvais pour elles, mais que pour
l'heure je ne disposais que de celle-là et que, de toute façon, si je
ne les y envoyais pas, mes filles nous seraient retirées d'autorité et
remises à l'Assistance Publique par un juge qui nous estimerait "fous",
leur maman et moi-même.
Pour finir, il y eut probablement aussi, comme vous dites, l'intelligence du
cœur... Après tout, qu'est-ce qu'un sapin,s'il donne de la joie à un
enfant ?
Il y a nécessité de composer pour faire avec sagesse le long
passage qui sera nécessaire vers un monde changé (Rév d'Arès 28/7).
Nous sommes maintenant de vieux compagnons de
foi de plus de trente ans. Je n'en suis que plus profondément touché
par vos bons vœux.
|
02jan10 103C44
Hier j'ai écouté le discours de Nouvel An du président de la
République. Nul, absolument nul!
Je compte sur nous, Pèlerins d'Arès, pour régler son compte à la
démocratie de Mr. Sarkozy.
C'est mon vœu cette année. Faire en sorte qu'il n'essaie plus de nous
faire croire que la solution à tous nos malheurs repose sur quelques
points à régler.
La solution de la démocratie, selon lui, se réduirait, en 2010, en cinq
points: La nouvelle
taxe carbone (après que le Conseil constitutionnel lui ait rappelé
qu'un impôt s'applique à tout le monde ou à personne), le financement des retraites, l'aide aux personnes âgées, l'avenir des collectivités
locales après la suppression de la taxe professionnelle et enfin la réforme de la
procédure pénale. Cinq point qui semblent criciaux pour assurer le
bonheur des Français.
À croire que le problème de la France est seulement le problème des
vieux et des prisonniers et, bien sûr, la dépollution de l'air, parce
que si la France dépollue, le monde entier va dépolluer et la pollution
des autres ne viendra pas chez nous comme le nuage de Tchernobyl n'a
jamais passé nos frontières.
Nul, je vous dis, nul ! Si les Français se
contentent de ce genre de discours, c'est qu'ils en sont réduits à des
destins de chiens qui demandent seulement une bonne niche et une bonne
gamelle.
Heureusement que nous avons un autre message à faire passer. Il faut changer le monde
par le cœur !
Voilà mon vœu de Nouvel An 2010.
Théophraste
|
Réponse
:
Albert Camus disait, si je me souviens bien, que la démocracie était
"la pratique sociale et politique de la modestie". Vous allez me dire:
"Bof ! C'est Camus." Pourtant, de la part de cet incroyant
c'était une pensée profonde, très avancée même, parce que la modestie
ou l'humilité fait partie intégrante de la pénitence (Relire "Pénitence" dans
"Le Pèlerin d'Arès"). Bien
sûr, ce n'est pas la pénitence,
mais l'évocation de cette vertu qu'est la modestie ou l'humilité nous
permet d'aller plus loin dans la même direction et de dire : La
démocratie peut être un mode
acceptable de gestion de la société — il faut bien la gérer, de toute
façon — si elle est
l'exercice de la pénitence,
c'est-à-dire de l'humilité enrichie
de l'amour, du pardon,
de la paix, de l'intelligence
du cœur et d'une libération absolue de
tous les préjugés.
Ce
que nous déplorons dans le discours politique, ce n'est pas
l'aspiration à la démocratie qui peut être belle, c'est la
sempiternelle annonce d'impôts, de loi, de contraintes, de répressions,
etc., autrement dit la sempiternelle conviction qu'on ne peut rien
changer aux hommes et qu'il faut nécessairement les opprimer "pour leur
bien".
Autrement dit, il y a la démocracie et il y a la politique. Ce sont
deux choses qu'on tend à confondre à tort. La Révélation d'Arès
ne dit rien contre la démocracie. Elle est par contre très sévère pour
la politique.
Ce
n'est pas la démocracie athénienne qui condamna Socrate à la mort, ce
sont les politiciens qui siégeaient en faisant croire que la
démocracie, c'était eux.
Je n'ai pas entendu le discours de Nouvel
An de M. Sarkozy, mais, sans juger l'homme, je devine que c'était un
discours politique, pas un discours démocratique au sens que je donne à
ce mot.
Oui, nous Pèlerins d'Arès, avons à trouver la Voie Droite qui
conduira à une gestion de la cité des hommes par l'intelligence du
cœur.
|
03jan10 103C45
N'importe quel con ou n'importe quelle décervelée peut fêter Noël, mais
n'importe quel con ou n'importe quelle conne ne peut pas fêter Noël de
la Pénitence.
Ça, c'est vraiment une bonne idée : Noël de la Pénitence. Ça veut
dire qu'un pénitent
ou une pénitente
fait sa pénitence toute
l'année, mais que le 25 décembre est son Noël, le jour où il ou elle
est plus pénitent[e]
que les 364 autres jours, donc plus dans la joie et la fête (Rév d'Arès
30/11) du bien, de l'année écoulée... ou de l'année à
venir. Fallait y penser.
J'opte pour... Offecourse !
Une chose pour laquelle je n'opte pas, c'est quand vous dites que le
monde a "des valeurs avec lesquelles il faut composer" (103C40), si on
ne veut pas être tout à fait ringard. Je ne suis pas pour la
composition. Si on n'est pas radical, on n'est pas compris. Bonne année
quand même !
Christian H.
|
Réponse
:
C'est drôle... Vous vous déclarez haut et fort "radical", refusant
toute composition avec "les valeurs du monde" et vous admettez en même
temps que fêter la
pénitence le jour de Noël — une "valeur" du monde — est
"vraiment une bonne idée... Offecourse !"
Il y a peut-être un distinguo dans votre façon de voir les choses que
je n'ai pas bien saisi, parce que je suis un con. Eh oui ! le frère
Michel est un con. Demandez à sœur Christiane, elle vous dira que,
quand je commets une erreur ou une maladresse, ou que je ne comprends
pas quelque chose, je soupire tout haut: "Je suis un con..." Parfois je
précise : "Je suis un vrai con," des fois qu'on croie que je n'aie pas
été sincère la première fois — C'est mon côté titi parigo qui ressort ;
j'ai grandi dans une banlieue parisienne très popu —. Or, je suis aussi
un pénitent.
Conclusion: un con peut donc être aussi un pénitent. Ah, ah,
ah ! Vous vous êtes trompé.
Quant aux valeurs du monde qu'il faudrait, selon vous, rejeter
radicalement, où irait notre mission si elle se proposait de tout changer d'un coup ?
Elle irait à l'échec..; d'un coup ! Tout, l'homme, la société, les
habitudes, l'histoire, tout change
lentement : Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Quand,
dernièrement, le Président Barack Obama à Oslo reçut son prix Nobel de
la Paix, il venait de décider l'envoi de troupes supplémentaires en
Afghanistan. Aussi M. Jagland, président du Comité Nobel, préféra-t-il
ne pas faire allusion à ce récent acte de guerre et l'accueillit sur un
autre sujet, sur la promotion d'un homme de peau noire aux USA. Il lui
dit (je traduis) : "Monsieur le Président, nous sommes heureux de voir
à travers vous réalisé beaucoup de ce que le Dr Martin L. King avait
rêvé." Obama avec intelligence et tact esquiva l'allusion à un homme,
Martin Luther King, qui comme Gandhi, avait été un promoteur de la
non-violence, ce que lui, Obama, n'était pas en l'occurence. Il
répondit: "En qualité de chef d'état j'ai juré de protéger et défendre
ma nation, Je ne peux pas de ce fait être seulement guidé par ces
exemples [de non violence]. Je dois faire face au monde tel qu'il est
et je ne peux pas rester sans rien faire face à des menaces contre le
peuple Américain. Car ne faites pas erreur ! Le mal existe réellement
dans le monde." La violence et la guerre sont des "valeurs"
détestables que ce sont donnés des hommes dans le monde pour défendre
leurs idéaux. Barack Obama ne peut pas ne pas tenir compte de leurs
menaces dans la situation du moment. Il peut seulement le faire avec
modération... avec mesure, dirait La Révélation d'Arès. C'est par cette mesure qu'il se démarque radicalement de son prédécesseur. La radicalité comme tout doit être à la mesure des réalités.
|
03jan10 103C46 Comme Théophraste (103C44) dit bien que nous n'avons rien à attendre d'un pouvoir qui ne peut que nous compter le plus habilement possible l'herbe et l'eau (Rév.d'Arès 30/14), c'est son lot et c'est le nôtre tant que nous ne nous serons pas repris en main spirituellement et cela sera long. Vous,
frère Michel, dites que les vœux du président Sarkozy étaient plus
politiques que démocratiques. Je veux équilibrer un peu ce propos en
citant deux extraits de son discours qui rappellent les valeurs
spirituelles sur lesquelles est fondée la "république" de notre
pays : "Respectons-nous les uns les autres ! Faisons l’effort de nous comprendre ! Évitons les mots et les attitudes qui blessent ! Soyons capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir ! "Face
à l’isolement, face à la solitude, si répandus dans nos sociétés
modernes, je souhaite que 2010 soit l’année où nous redonnerons un sens
au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise
républicaine." Bernard L.
|
03jan10 103C47 Nous [toute notres famille] vous souhaitons une merveilleuse année civile. Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon (Rév d'Arès 12/4), pour que nous puissions trouver la force nécessaire pour booster nos cœurs. Et
comme je dis sur ma page Facebook : "L'écologie, c'est démodé, la
new trend [nouvelle tendance] est l'écologie spirituelle. Recyclons nos
cœurs... pour que vous restiez sur cette Terre encore longtemps ! À nos bien chers frères, sœurs et tous les enfants du Créateur nous vous souhaitons une belle année civile, chargée d'amour, de paix et d'actions pour changer ce monde en Bien. Avec tes maux et mes mots
Ensemble nous pouvons coucher les murs D'un monde hypocrite et amnésique.
Ensemble et sans faux semblant, N'oublions pas nos frères palestiniens Assiégés et enfermés comme des bêtes.
Et tous les autres, jamais cités, Jusqu'au cœur de nos cités.
Alors que le monde se prépare à la fête, Je serre sur mon coeur tout tremblant Les maux de ces peuples qui sont miens.
Des amis, des bougies, la table est servie. Je passe le nouvel an pour m'étourdir Alors que d'autres restent dans la nuit.
Tous les hommes sont en détresse, Mais on se dit : "Rien ne presse!" Puisque je n'ai plus l'adresse. Le pouvoir de la mauvaise presse, Qui nous en éloigne sans cesse, Nous conforte dans notre paresse.
Tant de belles cages fermées, Que seuls les bons peuvent desceller. pour enfin exister et aimer.
Il ne tient qu'à nous, hommes de Bien, D'ouvrir les frontières pour créer à nouveau Et éliminer tous les maux de société Pour retrouver la Vie... La Bonne Adresse.
Myriam et Jean- Louis C.
|
08jan10 103C48 Je vous souhaite à tous de bons jours à venir pour cette nouvelle année, en nous encourageant à être bons, ainsi plus heureux sur la terre. Ce
qui me plaît d'ajouter, devant toutes ces guerres extérieures et
intérieures à l'homme, qu'un homme plus heureux est moins dangereux et
moins en guerre. Que plus il y aura d'homme heureux moins il y aura d'insécurité, car l'homme bon, le frère (Rév d'Arès xxxv/ 7) génère des situations de paix, où qu'il soit. Alors mes vœux sont d'espérance avec de bons jours devant nous. Les héros (se) lèvent, la mort descend sous les îles. (Rév d'Arès xxxv/ 12) Henri
|
08jan10 103C49 Heureuse Année 2010, joies, bonheur, santé, prospérité, réalisation de vos projets, vie spirituelle, moisson, pénitence grandissante au service de toute l'humanité, une âme forte, l'unité entre nous et avec Mikal. Je
suis très touché par le commentaire de Chantal F (02jan10 103C43) et
votre réponse. La transmission de l'histoire de ce sapin me fait
prendre conscience du fait d'une chose importante, ce que vous appelez "l'Intelligence
du cœur". Je me souviens à Arès lors d'un atelier, vous aviez
raconter l'histoire du chapeau que votre arrière grand-père avait
acheté à votre père, l'intelligence du cœur vécue au quotidien, ce qui confirme que sur plusieurs générations le Bien se transmet par l'intelligence du cœur, la vie quotidienne: Écoute
Israël Les Paroles que Je te livre aujourd'hui, tu les enseigneras à
tes enfants et tu leur en parlera aussi bien chez toi qu'en voyage...
(Deutéronome 6/6-7) Alléluia ! Didier Br.
|
Réponse
: Concernant mon père, alors petit
garçon, il ne s'agissait pas d'un chapeau, mais d'une casquette à
ponts, un genre de couvre-chef qui n'existe plus. C'était un peu
avant la guerre de 1914. Mon père, qui était de 1902, devait avoir 11
ou 12 ans et rêvait d'avoir une casquette à ponts. Mon grand-père,
Mathurin Potay, la lui avait promise. Un jour, les voilà partis tous
les deux chez le chapelier et mon grand-père achète à son fils cadet
(mon père, qui s'appelait Michel comme moi, était le plus jeune d'une
nombreuse famille) une casquette... mais pas une caquette à ponts. Il
lui achète une casquette qu'il estime plus convenable (la casquette à
pont, quoique très populaire, passait pour vulgaire) et probablement
moins chère — mon grand-père était professeur, métier très honorable,
mais très mal payé à l'époque —. Sur le chemin du retour, mon gamin de
père extrêmement contrarié, en passant devant une bouche d'égout,
saisit sa casquette et la jette dans l'égout. Alors, mon grande-père,
ému, lui dit avec bonté : "Mon petit, c'est de ma faute. J'avais
promis une casquette à ponts; je devais tenir ma promesse." Et ils
retournèrent sur le champ chez le chapelier.
|
08jan10 103C50 Nous vivons
dans un monde agité qui semble ignorer qu’en réalité, il aspire malgré
tout à la disparition du mal c'est-à-dire le péché — dont il est
à la fois initiateur et victime — pour que le Bien s’y installe peu à peu (Rèv d’Arès 8/7-8). Le Créateur, par l’intermédiaire de son prophète, le Frère Michel, invite tous les hommes de bonne volonté à se changer (Rèv d’Arès 30/10), c'est-à-dire faire pénitence dans la joie
en redevenant des êtres spirituels, des êtres bons grâce à
l’effort pour aimer, pardonner, répandre la paix, retrouver la liberté
et l’intelligence du cœur. Il nous promet son aide, mais c’est surtout
en étant dans le monde en l’aimant que nous l’aiderons à changer (Rèv d’Arès 10/14): La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rèv d’Arès 28/7). Nous avons besoin de la force de l’amour du prochain pour réaliser cette belle espérance. Voilà mes vœux pour 2010. Nicaise
|
08jan10 103C51 Ce réveillon 2010, comme les précédents, nous l'avons passé entre frères et sœurs spirituels et nous avons fêté ce moment avec la joie et la parure du pénitent (Rév d'Arès 30/11). Nous
étions heureux d'être ensemble, frères et sœurs Pélerins d'Ares pour ce
moment célébré par le monde, comme nous sommes heureux de nous
retrouver à la moisson. Stéphanie
|
XXxxxXX 103C52
Texte
Signature
|
Réponse
:
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
|
|