07dec09 102C01
Quand je finis de lire votre entrée, je sens le Souffle qui nous
caresse à chaque instant de nos existences.
Je sens aussi que "l’amitié exquise et le regard" qui se portent sur
nos pénitences
sont aussi les vôtres et qu’ils sont aussi les nôtres portés au monde
pour qu’il entre en
pénitence et accompagne les pénitents.
Quand j’ai fini de lire cette entrée pleine de sève, de Vie,
d’amour, j’ai ressenti votre souffle comme lové (entremêlé mais j’aime
l’image de ce qui se love) au nôtre, et je me suis souvenu de ma
première impression en tombant sur cette entrée avec votre
photo :
quel rayonnement de douceur et de joie de vivre !
Le preneur
ou la preneuse de vue a su vous prendre tel que vous êtes et vous êtes
tel que l’homme peut s’aimer lui-même à travers vous,
En tout cas, c’est ce que je ressens, je ne peux en dire plus,
Quel bon rêve avez-vous "réalisé" fin novembre en vous réveillant !
Merci une nouvelle fois pour votre présence, et vive la pénitence, vive la Vie plus forte
aujourd’hui et demain !
Avec vous chaque jour dans la vraie piété en rappelant sur mes lèvres
ce que le Créateur me propose d'accomplir
pour que mon âme
grandisse et donne du bonheur
à l'univers,
avec vous, avec tous les hommes qui travaillent à ce que le monde soit
meilleur,
bernloub
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07dec09 102C02
Pour moi, la plus belle et la plus puissante entrée de ce blog.
Une leçon joyeuse à chaque mot.
De tout cœur avec vous
et avec les vôtres !
Deux passages qui m'ont
particulièrement marqué :
"Plus
d'espace vierge, plus le moindre interstice dans le tissu social
moderne pour y réinstaller Éden. La loi des rats (Rév d'Arès xix/24)
contrôle tout géopolitiquement. La pénitence seule permettra à un
peuple rédempteur, dont l'amour et la sagesse seront plus forts que le
système, de se constituer sans territoire propre...
"Plus hardie votre quête de l’image vivante du Saint, la Vie, plus
exacte votre pénitence."
Laurent C.
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07dec09 102C03
J’avoue
que je ne me suis jamais vraiment intéressé aux photos de vous
intégrées à vos entrées, sauf peut-être à celle de l’entrée 0097
"pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès" prise par votre petite fille Agar
et qui me semble d’ailleurs proche de celle que vous nous
proposez pour illustrer ce texte magnifique de vie, d’espérance et de
joie.
Je n’ai jamais été fan de qui que ce soit, car je me sens
trop indépendant pour cela, mais là, devant cet homme simple et
rayonnant, devant ce visage lumineux, plein de douceur et de gravité,
devant ces yeux si clairs de Vérité et si présent d’amour universel,
devant ce sourire réservé, mais profondément sincère, devant cette
jeunesse ! Alors là je suis fan !
Je suis fan parce que
cette photo qui semble faite "sur le vif", sans maquillage, sans
lumière, sans décor (sauf le fond neutralisé sans doute…) vous révèle
si proche de nous, si familier, si existentiellement intime à notre
propre pénitence,
qu’on ne peut pas ne pas se sentir profondément touché par cette
proximité et cette identité d’espérance et de cheminement.
Le prophète Mikal
est là ! Vivant, si vivant, si aimant, si solide et
persévérant, si spirituellement nourricier !
Car
le rayonnement de votre visage (80 ans ! Comment le croire devant tant
de verdeur et de disponibilité ?) va de pair, bien sûr, avec
le
rayonnement de votre texte, limpide et généreux comme l’eau fraîche,
souverain d’autorité — car
il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes
(Matthieu 7/29) — et si vibrant, si frissonnant
d’existence, de Vie
et de joie
de la pénitence (Rév
d’Arès 28/25).
Devant
cette photo et à la lecture de votre pensée, l’idée de vous avoir suivi
et la perspective de continuer à vous suivre génèrent cet enthousiasme
du cœur qui bondit dans la poitrine parce qu’il sait qu’il va vers le
bonheur.
De tout cela et de tout ce que vous avez fait pour tous
les humains et de tout ce que vous ferez encore pour eux, tant que vous
aurez un souffle de vie (et à vous voir et vous lire, ce n’est pas
demain que le souffle cessera),
du fond du cœur merci !
Désidérius Faber et son épouse Y
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07dec09 102C04
Je t'ai mailé trois comment[aire]s pour 0098, 0100 et 0101, mais tu
m'as fait la gueule.
J'aurais
pas dû persister, mais en voyant ta gueule de con dans l'article 0102
je peux pas m'empêcher de dire que vraiment tu pousses... Tu prends des
poses. C'est une photo étudiée... Le sourire commercial. Pour la
couverture de "People"? Pour une pube? Il faudrait de la musique pour
accompagner, mais ça viendra.
[...]
Anonyme
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Réponse
:
Ce
n'est même pas leur grossièreté — supergoujaterie pas piquée des
vers... vous vous dépassiez — qui m'a retenu de publier vos trois
derniers commentaires. Ils étaient tout simplement hors sujet.
Ici vous êtes dans la sujet, puisque vous évoquez la photo qui illustre
l'entrée de blog.
Mais non! Je ne prends pas de "poses". Je ne pratique pas "le sourire
commercial".
Les
raisons de mon sourire sont naturelles. Comme je manque justement de
"photos étudiées" — je ne pense jamais à me faire faire le portrait —,
j'ai découpé cette photo d'un instantané pris par sœur Christiane, chez
nous à Bordeaux, pour l'anniversaire de ma petite fille Agar. Voici la
photo entière où vous verrez que mon sourire est seulement celui du
bonheur d'un grand-père en compagnie de ses petits enfants.
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08dec09 102C05
Vous me plongez dans ma réalité, clairement hors du rêve, du songe.
La pénitence
créé une telle dynamique évolutive que pas grand de chose de ce que
propose le système ne peut en donner le gôut. Rien de
comparable...
La pénitence
que chacun peut engendrer à sa mesure est bien un outils de
route pour la joie de vivre !
Sentir que l'impossible devient possible est si proche de la nature
humaine créatrice, libre, amoureuse...faite pour le bonheur .
Véra Resse
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08dec09 102C06
Magnifique description de beauté
spirituelle et d'espérance pour parler de la pénitence.
L'énergie de vie à transformer en bien ! Et cette
énergie est la joie et
la fête de la vie (30/6).
Lorsque nous prenons la décision de transformer notre vie en bien, cela paraît
très difficile au début, nous commençons par changer les gros
défauts, le mensonge petit ou grand, la colère non contrôlée ou
l'agacement pour des petits riens, la rancune, ou encore
l'impatience dans notre société ou tout va vite.
Alors la conscience nous informe que nous faisons le mal. Nous ne
sommes pas clairs avec nous-mêmes, nous sommes éclatés, dispersés.
Pensée, parole et acte ne sont pas en accord. Mais si nous
écoutons et respectons notre conscience et notre
cœur, alors nous faisons les efforts pour nous transformer en
bien.
La grâce que nous générons nous éclaire et nous apporte la paix.
Au début, on a du mal à comprendre et à intégrer la pénitence. Mais
chaque fois qu'un péché nous fait perdre la paix, la pénitence nous fait
avancer en nous faisant vivre l'humilité, la vigilance et la volonté
d'être.
Vous avez écrit un article dans "Le Pèlerin d'Arès 93/96", intitulé
"Pénitence" à la page 114. Il me parait important de rappeler le
passage ci-dessous :
"L'enjeu est tel qu'on ne
peut
pas être à demi pénitent. Si, par la
vigilance, en contrariant sans cesse mes réflexes, je brise en moi la
tendance au mensonge, je ne peux pas laisser subsister ma tendance au
lucre et à la luxure qui sont d'autres mensonges en moi. Le lucre
m'inspirerait de rechercher plus que les moyens de ma dignité, de mon
bien-être légitime et de ma tâche. La luxure porterait mon désir au
delà des joies données
aux époux par le Père; trompant le légitime
héros,
la luxure m'inspirerait l'image d'une autre femme, ou dévoierait
la nature en moi par la pornographie, la pédophilie etc...; elle
enlèverait à ma chair sa gloire de matière sensible, temple du Père,
appelée à la transfiguration. Le lucre et la luxure vaincus, je dois
chasser tout penchant à l'excès — contraire à la mesure — qui me ferait
dénaturer joies et
fêtes, changer le prochain en objet de compagnie,
d'exploitation, etc... Ayant vaincu cela, je ne peux pas laisser la
colère monter en moi, car elle aussi me mentirait, m'aveuglerait sous
sa violence qui décervelle le coléreux, qui effraie les autres, les
rend malheureux. Ayant vaincu la colère, je ne peux pas garder
l'égoïsme, l'égoïsme si souvent rusé, difficile à discerner, qui se
camoufle sous quantité de raisons dont il n'est pas toujours aisé de
distinguer les injustes des justes, puisqu'être généreux n'est pas
céder à toute sollicitation, mais céder seulement à ce qui va dans le
sens du Bien;
le Bien peut
être difficilement discernable du futile, de
l'inutile, du préjudiciable, pour qui n'est pas pénitent, pas assez
vertueux. Et quand j'ai vaincu l'égoïsme, je dois combattre la paresse
et ainsi de suite. Toute cette chaîne d'impulsions que me lègue
l'atavisme du péché, je dois en détruire les maillons un à un, les
remplacer par le Bien
actif. Ma pénitence
ne peut qu'être entière."
Très belle photo d'un grand-père heureux avec ses petits-enfants, un
beau regard lumineux du prophète
Mikal.
Simone L.
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08dec09 102C07
Cette entrée est
Lumière.C'est la Bonté et la Beauté du Père qui se mellant l'une à
l'autre,envoie l'Eau qui nourrit , abreuve une fois mieux encore mon
âme de Vie et de fraîcheur par la simplicité.
De cette photo prise
en compagnie de vos petits enfants par soeur Christiane, votre épouse,
à l'occasion de l'anniversaire d'Agar, votre petite fille, émane un
Amour total, celui d'un prophète envoyé aux humains que nous
sommes par le Créateur de l'univers,- tout comme jésus l'était à son
époque - celui dont on fêta longtemps la naissance au moment de Noël.
Cet
Amour est celui d'un époux , - de la même façon qu'Abraham, Moîse , ou
Muhammad furent père époux et prophète, et celui d'un grand père qui
vit tout simplement comme tous les grands père auprès les siens
(veillée 38/6-9) pour monter où est la Volonté du Père. C'est le
témoignage d'un Amour total dans la plus profonde humilité qui invite à
retrouver la simplicité féconde des petits , de ceux dont parlait le
prophète Jésus .
Inlassablement en obéissant à notre Créateur
"comme un petit enfant"(33/8°) nous discernerons Ses Merveilles .Je
ressens ces Merveilles et je vous témoigne du bonheur qui
touche
mon âme profondément à la lecture de ce témoignage fort de Vie et
d'Amour .
Merci d'être parmi nous. Merci à notre Créateur.
Danièle G.
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08dec09 102C08
Quand le mépris est
pris en flagrant délit de bêtise! (toujours trop hative), qui ne se
nomme évidemment pas,( comme son auteur) c'est un juste retour des
choses. Le Con par excellence, c'est celui qui ne voit plus qu'il est
surtout articulé par des réflexes d'auto satisfaction, d'hyper
méfiance, de peurs, et autres conditionnements quoi ! qui ont squaté
nos cerveaux d'esclaves. Ben oui, c'est con ! et bien pire que çà ...
Aussi,
pour toute la grande famille humaine, ''connifiée'' depuis des lustres
- dont je fais bien partie - la voie de la pénitence rappelée à Arés,
par le Sage Père de l'Univers est la seule qui nous décongestionnera,
saura nous donner aussi cette paix, cette bonté-beauté à l'image du
frère Michel - le faucon par excellence, libre - s'élevant par
l'Intelligence, le courage. Faucon qui a pris son essort et
suffisamment de hauteur, de vue, et pas pigeon ! il n'en répond pas
moins avec amour vrai à tout homme, son frère humain, même détracteur.
J'avoue que j'ai encore des ''heures de vol'' à prendre...
Un con qui se soigne.
Robert B.
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08dec09 102C09
Mais pourquoi perdez-vous votre temps et votre dignité à répondre à un
énergumène comme Anonyme [102C04] ?
Cet
homme (ou cette femme?) n'est même pas un provocateur (une
provocatrice). C'est un de ces individus qui se plaisent dans la fange,
l'abjection et même l'ignominie, parce qu'il n'y a rien en vous — qu'on
vous approuve ou vous désapprouve — qui peut dire que vous êtes une
"gueule de con". Les choses auxquelles vous croyez, à tort ou à raison,
sont parfaitement respectables. C'est un outrage tout à fait gratuit de
la part d'Anonyme, pour le plaisir d'outrager. Vous ne vous grandissez
pas en répondant à cet insulteur ou cette insulteuse;
Radget
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Réponse
:
J'ai publié très peu de
commentaires d'Anonyme, dont certains s'enrubannent de grossièreté
obscène ou scatologique, dont vous avez à peine idée.
Anonyme
n'est pas le seul dans ce cas, d'ailleurs, mais je ne publie pas ces
gens qui se complaisent d'autant plus à l'obscénité et à l'ordure
qu'ils s'adressent à quelqu'un qui vit très loin de cette bauge. Ça
doit les enivrer.
Mais chez Anonyme il y a autre chose.
C'est
pourquoi je réponds de temps en temps à certains de ses propos de
goujat ou de maroufle de théâtre (plutôt que de baveux naturel ou
pathologique), quand ils entrent dans le sujet de l'entrée de blog,
parce qu'il ne m'échappe pas que ses propos sont plus calculés qu'ils
ne paraissent. Les propos d'Anonyme enveloppent parfois des menaces,
roulées dans la fange pour paraître moins sérieuses, mais derrière
lesquelles je devine une hostilité plus active qu'il ne paraît — Une de
plus, d'ailleurs ! Je suis loin de plaire à tout le monde.
En
répondant à Anonyme, même sur un ton aussi léger et badin que le
commentaire paraît gros et insignifiant, je dis à Anonyme et à ceux
qu'ils représente que je ne suis pas dupe du vrai sens de leurs
messages.
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08dec09 102C10
Je voulais simplement
vous faire part de mon émotion. Pour la première fois peut-être, j'ai
envie de pleurer en lisant votre entrée (magnifique synthèse, comme
toujours et de plus en plus au fur et à mesure des entrées, de votre
message) et, surtout, en vous regardant en compagnie de vos petits
enfants. Mes yeux se mouillent, non de tristesse, mais de joie
intérieure, de reconnaissance, de la joie et de la Beauté
que vous montrez, tous les trois, à ce moment où la photo a été prise.
Et puis, mes yeux se mouillent de voir, une nouvelle fois, la
route : Oui, c'est cela que je veux !
Denis H.
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08dec09 102C11
Magnifique
photo, pleine de sens. Les yeux de cette photo ont vu Dieu. Voilà une
affirmation que je n'aurais pas imaginé prononcer un jour, comme une
banalité. C'est par ces yeux que Dieu est entré dans notre vie de tous
les jours.
L'autre jour, je ne rêvais pas, mais je discutais sur
un blog avec un raëlien. Il se plaignait que les gens méprisaient ceux
qui croyaient aux apparitions surnaturelles. Je me suis lié d'amitié
avec ce raëlien .Le sujet de ce blog posait l'énigme qu'il existait
entre le libre-arbitre de l'homme et la Toute-Puissance de Dieu. Je me
demandais alors si la présence des Raëliens
n'avait pas un lien
avec la présence des Arésiens. Souvenons-nous que le mouvement raëlien
est né le 13 Décembre 1973, alors que le mouvement arésien est né le 14
Janvier 1974. Alors que Dieu décide d'envoyer un prophète aux hommes.
Satan n'exigerait-il pas un anti-prophète au nom précisément de
l'équité qu'exige ce libre-arbitre entre le Bien et le Mal, tel que l'a
accordé Dieu à Adam ?
Cette question étonnante en rejoint une
autre. Dans une entrée précédente, vous écriviez que les bons prophètes
se reconnaissaient à leurs fruits. Il est vrai que Moïse, Jésus,
Mahomet ont obtrnu une Moisson abondante. Mais qu'ont donc
commis
ces valeureux prophètes pour que cette moisson soit totalement impropre
au Salut de l'Humanité ? À trop servir Dieu ils ont oublié que
Dieu n'était plus le Maitre de cette Terre, selon Sa Volonté. Il a
temporairement abdiqué devant le libre-arbitre de l'homme. Satan s'en
est souvenu, alors il a exigé, en toute justice, de récupérer la
Moisson produite par les prophètes. Ce qui fut fait.
À la suite de Frère Michel, on pourrait craindre le pire,
surtout avec les assemblées
souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1), mais le Coran
précise déjà qu'il n'y aura plus d'autres religions à sa suite.
En conclusion, la pénitence
qui sauve ne peut hélas s'imposer aux autres à cause de ce malheureux
libre-arbitre qui, s'il n'est pas respecté, produira une
contre-pénitence. Dans un monde de libre-choix, celui qui prêche le Bien doit rester à
égalité avec celui qui prêche le Mal,
ça parait bien étrange, mais ça s'appelle la démocratie. Pour ma part,
je considère que la neutralité entre le Bien et le Mal n'est plus
respectée dans notre société, au grand détriment du Bien.
Non seulement Dieu n'est plus respecté, mais le libre-arbitre de
l'homme non plus, puisqu'il n'a plus d'informations honnêtes à sa
disposition.
Voilà pourquoi je soutiens La
Révélation d'Arès, tant sur le plan spirituel que sur le
plan de l'humanisme.
À cause du libre-arbitre accordé par la Toute-Puissance de Dieu, chaque
individu est devenu, en toute logique, l'artisan du Salut du monde.
Devant cette évidence, chacun retiendra son souffle.
Jacques P.
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09dec09 102C12
En lisant cette entrée qu'on peut méditer sans être Pèlerin d'Arès
grand P ou pèlerin d'Arès petit p.
On se dit qu'on sait très peu de choses de Michel Potay, plus souvent
connu sous le nom de Frère Michel, et le plus souvent on se prend à
penser à lui comme un très bon prédicateur, ou un philosophe, ou un
professeur, ou un gourou, ou un habile écrivain, et derrière cette idée
qu'on se fait de lui nous est caché ce qu'il est en réalité: un prophète.
Quel repère a-t-on pour imaginer un prophète? Aucun.
Mais quand je prends connaissance de cet article de blog avec l'image
dont il est orné, je réalise que j'ai affaire à quelqu'un de tout à
fait particulier, vraiment unique. Si on me demandait: "À quoi
ressemble Michel Potay ?" je répondrais: "À lui-même. C'est quelqu'un
qui ne ressemble à personne sur terre, parce que c'est l'homme qui a
probablement rencontré Dieu physiquement ou tout du moins quelque chose
d'extraordinaire."
Je pense que Moïse, Jésus ou Mahomet avait quelque chose de ce que vous
montrez ici, quelque chose de l'homme qui a enjambé l'abîme qui sépare
le terrestre du céleste. Quelque chose pour quoi on n'a pas de mots.
Mais il n'y a pas que l'image. Il y a le texte, qui lui aussi ne
ressemble à rien de ce qu'on entend de la chaire ou de la tribune.
Rien de plus particulier que cette façon de présenter la pénitence. C'est
évidemment du vécu pure peau!
Vos ennemis ou vos dénonciateurs ou vos jaloux, qui vous prennent pour
un imposteur qui a réussi, sinon pour un égaré qui aurait vraiment vécu
l'expérience surnaturelle qu'il raconte, mais qui en profiterait
honteusement, ne savent pas leur chance d'avoir affaire à
vous, parce qu'ils jouent sur le velours. Ils n'ont rien à craindre de
vous. Vous les aimez comme on aime
ses ennemis (Matthieu 5/44), sans les haïr, sans chercher
à leur faire du mal.
Je crois qu'il n'a jamais été si facile, gratuit, luxueux, de haïr
quelqu'un que de vous haïr, vous, ou de faire du mal gratuitement à
quelqu'un que de vous faire du mal à vous. C'est comme faire du mal à
Dieu. Il ne réplique pas. Quoique vous n'ayez pas pu vivre ces
trente-six dernières années sans avoir dû écarter quelques terribles
menaces. Comment ? Vous n'en parlez jamais ou bien vous en
parlez si discrètement qu'on n'y fait pas attention. Vous ne retenez
des choses de votre vie que ce qui en est beau.
Si cette image [102c04] a été
prise chez vous dans votre cuisine, on voit que tout y est
simple. La nappe sur la table est simple, le petit gâteau
d'anniversaire d'Agar (six bougies: 2006 donc?) est simple, ce n'est
pas la manière dont vivent
ceux qui s'entourent des profits matériels de la vie. Ce sont les
sourires, le vôtre, celui d'Agar et celui de son frère qui semble
vouloir souffler les bougies pour sa sœur, qui apportent à cette image
son vrai luxe, qui n'est pas donné à tout le monde : une
grande
netteté intérieure. On a envie de s'asseoir avec vous autour de cette
table pour s'y laver le
cœur (Rév d'Arès L/1).
Vous êtes tout à coup moins
mystérieux.
Merci surtout pour ce texte très beau sur la pénitence,
où j'ai
appris quelque chose qui n'est pas dans le texte, qui est derrière les
mots, derrière l'image.
Le Mousquetaire
|
Réponse
:
Oui, six bougies, mais pas en 2006.
Cette photo a été prise le 25 septembre 2007. J'avais 78 ans. J'étais
plus jeune qu'aujourd'hui.et ceux qui font des compliments à ma belle
mine doivent savoir que j'ai vieilli depuis.
Oui, la photo a bien
été prise dans mon appartement à Bordeaux, mais pas dans la cuisine,
dans le coin repas du séjour, sur la table où nous déjeunons. Les murs
sont nus, en effet. Il n'y a rien d'accroché aux murs chez nous... non
par simplicité, mais faute de temps ou parce que nous n'y pensons pas.
Nous nous sentons, sœur Christiane et moi, comme des bédouins, des
mortels qui quitteront un jour leur tente les pieds devant... Alors, à
quoi bon accrocher? Et accrocher quoi? L'essentiel est de vivre, tant
qu'on vit, dans le propre et le pratique.
Merci pour votre texte
si gentil, si inopinément gentil. Je crois deviner qui vous êtes,
quelqu'un qui ne m'a pas toujours été favorable. Si cette entrée de
blog et cette image ont pu me rendre plus sympathique à vos yeux, j'en
suis très heureux. Encore merci.
|
09dec09 102C13
Je
viens de lire votre réponse au Mousquetaire [102C12] où vous dites que
vous vous "sentez comme des bédouins", vous et votre femme, et cela
rappelle qu'Abraham était bédouin, Moïse fut aussi bédouin dans le
désert avec les hébreux et Jésus était sans domicile connu, un vagabond
en somme. L'homme de Dieu est toujours plus ou moins vagabond.
En
regardant votre image, qui rappelle l'image de l'entrée 0097, prise
deux ans plus tard, le jour de vos 80 ans (vous n'avez pas tellement
"vieilli" contrairement à ce que vous dites), on sent bien un homme
détaché des choses du monde ou qui réduit ses possessions à ce qu'il
lui faut pour sa mission.
Moi, ce qui me frappe le plus, c'est le
bonheur de vos petits enfants (photo à 102C04), vraiment heureux d'être
avec leur grand-père et leur mamy qui doit prendre la photo. On sent
des enfants à qui on a appris qu'il y a dans la vie des choses plus
importantes que ce qui se voit: l'amour, comme vous le dites dans
l'entrée de blog.
Après tout, il n'y a rien de neuf dans tout ça.
Ce qui est neuf, c'est quelque chose qui ne se voit pas non plus mais
qui émane de cet article 0102. Une façon de parler dynamiquement de
quelque chose qui est généralement pris plutôt passivement et
tristement: la pénitence
!
Comme
nous vivons dans des temps où plus personne, politiques ou religieux,
n'a rien à proposer de neuf, tout le monde cherche à se distinguer en
critiquant et démolissant ce qui existe. Ça donne l'air avisé,
intelligent. Il y en a qui n'existent que parce qu'ils critiquent et
accusent, mais ils ne proposent rien à la place. Dans votre entrée
précédente [#0101} vous parlez des écologistes qui accusent tout ce qui
"pollue" d'être criminel, mais qu'est-ce qu'ils proposent à la place de
l'industrie qui, comme vous le dite dans l'article 101, est
l'inévitable expression matérielle de l'activité et de la créativité
humaines.
En ce moemnt à Copenhague on essaie de demander à la
Chine de se développer en renvoyant leurs paysans des usines polluantes
à leurs champs de patates. On rêve ! Autrefois les hommes crevaient
asphyxiés par les émanations puantes des tanneries ou des teintureries
ou des mines des cuivre ou de sel. Les écolos ont des larmes de poètes
quand ils parlent "d'autrefois", mais autrefois c'était la m...
partout, la peste, le choléra, le typhus. Aujourd'hui les hommes des
fumées des aciéries, de la pétrochimie et de nos chères automobiles...
ou de trop bien bouffer.
Comme on est de plus en plus nombreux, ça ne peut qu'empirer. Et
encore! Attendez que l'Afrique se mette à l'industrie!
De la même façon, on veut déboulonner l'homme de Dieu qui parle de
pénitence, d'amour, de pardon, de liberté spirituelle.
On ne propose rien à la place du frère Michel, mais le déboulonner, ça
oui, on le veut.
Vous avez le courage d'être ce que vous êtes et de dire ce que vous
avez à dire. Merci, frère Michel.
Gilbert F.
|
09dec09 102C14
Dans une réponse à un commentateur de l'article 0101 vous disiez que
vous aviez recommandé à un frère qui cherchait une idée de vitrine de
représenter Jean-Baptiste disant "Faites pénitence !"
En consultant les Évangiles de la Bible on ne trouve rien expliquant ce
que Jean-Baptiste entendait exactement par pénitence
ou plutôt
repentance, parce qu'il disait plutôt:
"Repentez-vous!".
C'est vous, en fait, qui adaptez le mot pénitence dans la
bouche de Jean-Baptiste, alors que rien ne prouve qu'il voulait dire la
même chose que vous ou que La Révélation d'Arès
Jean-Claude
|
Réponse
:
Mais si, l'Histoire nous a donné des informations plus amples que
celles fournies par les Évangiles eux-mêmes à propos de ce que Jean le
Baptiste entendait par pénitence.
Flavius Josèphe, de son vrai nom Josef ben Mattatia, historien hébreu
qui écrivit en grec, très connu, qui vécut de 37 à 97, donc peu de
temps
après les Jean le Baptiste et Jésus historiques, écrivit dans les
"Antiquités Juives" à
propos de Jean le Baptiste ceci: "Jean était un homme de bien, exortant
les Juifs à cultiver la vertu et à user d'équité dans les relations
entre eux et de piété envers Dieu."
Ce qui en gros correspond bien
à ce que
La
Révélation d'Arès comprend par pénitence.
|
10dec09 102C15
Je rebondis sur le post 102C13 pour juste dire qu'on ne déboulonne
pas l'indéboulonnable.
Malheureusement, pour ce qui
est de Copenhague, la démocratie a signé son arrêt de mort avec le
traité de Lisbonne, le but étant d'accomplir le plan eugéniste des
élites dirigeantes, de ceux qui chapeautent nos politiciens,
j'entends.
Moins polluer c'est possible, en commençant par
moins consommer.
Les milliards de gaspillage pourraient si facilement
erradiquer la faim dans le monde.
Avant la crise on entendait
pas parler de milliards, aujourd'hui on ne compte plus qu'en milliards,
étonnant non ?
Combien de vies successives faudra t-il à nos
milliardaires pour dépenser tout leur pactole ?
"Where is the point
?"
L'industrie s'est lancée dans une orgie de profits où
l'humain n'a plus guère sa place. Nous ne sommes plus, dans
cette société, que les esclaves d'un système qui a vendu son âme au
diable.
Oui, heureusement, il nous reste La
Révélation...
Je
prie avec vous.
B.
|
Réponse
:
Que l'on consomme trop, aucun doute là-dessus. Vous avez raison.
Mais
c'est tout le problème social d'aujourd'hui. Non pour la consommation,
mais pour le travail, l'emploi et, partant, du mode de vie que s'est
donné le monde.
J'ai déjà souligné à maintes reprises ce fait: 25%
de l'industrie produit ce qui est nécessaire à l'homme. Les autres 75%
produisent du non nécessaire et beaucoup de superflu.
Le problème posé saute alors aux yeux :
Si
l'on arrête 75% de l'industrie (et donc 75% de la vente de ses
produits) sous le prétexte qu'elle pousse l'humanité à consommer afin
de permettre à l'emploi de survivre et qu'elle enrichit les
industriels, on met au chômage 75% de sa main d'œuvre.
On ne peut même pas imaginer ce q'une telle situation causerait de
misère du jour au lendemain.
C'est là que nous, Pèlerins d'Arès, avons un rôle très lent mais
indispensable à jouer: Changer
la vie, changer l'homme pour qu'il se prépare à voir
l'existence autrement.
Quatre
générations ne suffiront pas, dit La Révélation d'Arès.
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10dec09 102C16
Pour méditation sur Jean le Baptiste.
Évangile de Thomas, logion 46, d'après les manuscrits de Nag-hammadi :
1 Jésus a dit :
2 Depuis Adam jusqu'à Jean le Baptiste,
3 parmi ceux qui sont enfantés des femmes,
4 aucun ne surpasse Jean le Baptiste,
5 si bien que ses yeux ne seront pas détruits ;
6 mais j'ai dit :
7 Celui qui parmi vous sera petit
8 connaîtra le Royaume
9 et surpassera Jean.
Commentaire de ce logion dans l'Édition Métanoia :
Jésus - et les gnostiques à sa suite - distingue l'enfant de la femme
ou des femmes, qui appartiennent à la génération charnelle et est donc
ainsi condamné à mourir, de l'enfant de la Mère ou du Père appelé aussi
Fils de l'homme. Ce dernier vivifié, par l'Esprit, ne meurt pas, il est
devenu un pneumatique: "Ma mère m'a enfanté, mais ma Mère véritable m'a
donné la Vie" (logion 101)
Jean-Baptiste est un homme intègre. Néanmoins, comme les autres
prophètes d'Israël, il annonce un Royaume à venir et comme eux, il
appartient à l'ordre psychique. Or les psychiques ont la possibilité
d'un certain choix; ils n'arrivent pas au plérôme comme les
pneumatiques, mais leur lieu de repos est dans l'Intermédiaire. Ne
parvenant pas à la connaissance, ils sont néanmoins sauvés par la foi,
car la foi se changera, chez certains au moins, en vue, et
leur lieu de salut sera proche de celui des pneumatiques. (Cf.
Héraclion, fragm.5 et 13; Tractatus Tripartitus 110, 33-114, 130,
3-134;, 25).
C'est parce que sa foi se changera en vue, au moins partielle, que Jean
le Baptiste n'aura pas les yeux détruits. Cependant, il ne possède pas
la gnose, c'est-à-dire la connaissance ou la reconnaissance du lieu
d'où il vient, aussi est-il inférieur à celui qui transcende le monde
spatio-temporel.
Jacques (Njama)
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Réponse
:
Je ne suis pas gnostique. La pénitence n'est pas
gnostique. La pénitence
est une démarche strictement active, non spéculative.
Autrement dit, même un esprit grossier comme je suis peut être pénitent et ainsi
créer son âme, trouver
son salut et contribuer au salut du monde
sipmplement en refusant de pécher
et en s'activant au bien.
N'importe quel humain simple
peut comprendre cela.
Mais si verser dans la gnose vous est nécessaire pour entrer en pénitence,
je ne vois pas très bien en quoi elle peut vous aider, mais pourquoi
pas ?
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10dec09 102C17
Vous êtes beau, votre parole est de plus en plus claire, simple, légère
et lourde à la fois.
Quelle clarté !
Un vrai baume à l'âme.
Tout est si simple.
Je vous aime, prophète.
Philippe G.
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10dec09 102C18
Donc, Jean Baptiste aurait lancé cet appel: "Faites pénitence, car le
Royaume des Cieux qui est proche entrera en
vous!" (Matthieu 3/3).
Je ne comprends pas très bien ce que veut dire
cette phrase. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose.
Et d'abord, que veut dire "le
Royaume de Dieu" et ensuite que veut dire "est proche" ?
Les anciens avaient des façons de parler qui ne sont pas claires pour
une femme moderne.
Ariette
|
Réponse
:
L'expression "royaume
de Dieu" était utilisée par Jean Baptiste et par Jésus
dans le sens de ce que nous Pèlerins d'Arès entendons par "Vie spirituelle",
ou simplement "Vie", ou
"image et ressemblance de Dieu" ou simplement "âme" ou "ha".
Ainsi quand Jésus disait: Votre
Père sait de quoi vous avez besoin ; cherchez d'abord son royaume et sa
justice (= ce qui est juste ou vrai) et le reste vous sera donné de
surcroît (Matthieu 6/32-33)," il veut dire :
"... recherchez d'abord la Vie spirituelle (ou faites-vous une âme ou
redevenez l'image et ressemblance du Père) et vous aurez le reste."
J'avais grande envie de libeller l'appel de Jean Baptiste sous la forme
plus explicite pour un homme moderne: "Le royaume de Dieu n'est jamais
loin de vous. La pénitence le fera entrer en vous !"
C'est pour ne trop dérouter ceux qui
ouvrent la Bible pour rechercher (Matthieu
3/3) que je me suis tenu près près du mot à mot original:
"Faites
pénitence, car le Royaume des Cieux qui est proche entrera en
vous!", mais de toute évidence moins clair pour un homme ou
une femme moderne.
Peut-être aurais-je été déjà plus clair en disant: "Faites pénitence et alors le
Royaume des Cieux, qui n'est jamais loin de vous, entrera en
vous!" Mais le qualificatif
"proche" figure dans toutes les traductions de la Bible et
sa substitution par "jamais loin de vous", qui a le
même sens et qui correspond mieux au langage moderne, pouvait rendre
perplexe
les personnes qui réfléchissent peu, c'est à dire la majorité du public.
On se trouve ici face au même problème que pose le mot pénitence, dont
le sens initial s'est perdu, devenu en langage moderne synonyme de
"remords et
autopunition", alors que La
Révélation d'Arès lui redonne à l'évidence
le sens grandiose de "mort intérieure du mal et renaissance
intérieure
du bien," comme je le précise dans mon entrée #0102.
Quand
on a la possibilité de s'étendre sur le sens des choses, comme dans un
texte aussi long que l'entrée #0102, le problème est soluble dans la
clarté, mais quand il s'agit d'une vitrine, d'une citation isolée, on
ne sait jamais bien comment présenter les choses sans avoir l'air d'en
prendre à son aise avec la citation en question.
C'est pourquoi je comprends très bien votre question et je prends la
peine d'y répondre explicitement.
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11dec09 102C19
Note
du bloggueur: Commentaire
destiné à #0101, mais qui n'est pas déplacé dans #0102.
Ce texte [l'entrée de blog 0101] est compliqué.
Il s'agit à mon sens de l'incompréhension entre les personnes qui ont
foi en Dieu et les incrédules qui croient tout de même dans un pouvoir:
le leur, sinon celui des autres, le pouvoir politique par exemple.
Tout cela me semble partir d'un bon sentiment et permet d'agir
concrètement pour le bien,
en apparence tout du moins, et puis après il y
a les dérives du pouvoir, de l'argent, de la perte des libertés...
On est loin du commandement: Tu
ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le
jour ou tu en mangeras tu mourras (Genèse 2/17).
C'est très difficile à comprendre à notre époque, aussi difficile que
de devenir pénitent
en réalisant à quelle point ma nature est éloignée de celle du
Créateur.
Entre les croyants de grandes religions qui font et disent n'importe
quoi depuis longtemps, les politiciens qui ne seront jamais à la
hauteur de leurs pouvoirs, il y a la voie de la spiritualité qui n'a
cependant pas prouvé grand chose... et s'ajoute même à ma douleur le
souvenir de tout ce qu'on m'a fait, de tout ce que j'ai fait.
Mais le sentier de la spiritualité depuis longtemps oublié, comme une
porte refermée sur notre condition humaine, me semble pourtant être la
seul voie raisonnable à notre époque.
Aminadab
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11dec09 102C20
Votre songe a fait surgir en moi un souvenir ainsi qu’un surcroît
d’espoir.
Un souvenir d’abord, parce qu’en vous lisant je me suis souvenu d’un
enseignement
que vous aviez donné sur le thème de l’Assemblée, sur le
lieu des Théophanies à Arès, durant le pèlerinage de Feu.
Lors de cet
enseignement,
vous évoquiez déjà la pape en considérant qu’il était
potentiellement membre de l’Assemblée
et vous l’appeliez notre "frère
par hypothèse" (si ma mémoire est bonne, j’espère ne pas trahir votre
propos). Je vous revois affirmer avec un beau sourire, devant des
pèlerins dubitatifs, ne sachant trop si vous plaisantiez (votre humour
pince sans rire sème parfois le doute il est vrai…): "Mais oui, le
pape fait aussi parti de l’Assemblée !"
Je fais, quant à moi, parti de ces frères en souffrance, qui n’ont pas
encore réussi à rompre la
corde qui les retient attachés (Rév d'Arès 33/2)
à la
religion et qui restent bloqués à mis parcours, un pied dans
l’espérance et la liberté arèsiennes, un pied dans la culture
religieuse et ses pratiques… Un frère qui s’est empêtré dans un
œcuménisme XXL (comme dirait mon ado de fille), cherchant peut-être à
concilier l’inconciliable… Un frère qui espère de tout cœur trouver le
chemin vers l’Assemblée,
mais qui peine souvent à en percevoir les
contours, qui parfois englobent jusqu’à l’universel absolu, au-delà de
toutes frontières, et qui parfois sont plus restrictifs et précis,
désignant le
petit reste
des proches de prophète.
Mais je me dis que si vos bras son grands ouverts au pape, même en
songe, j’ai peut-être mes chances de (re)trouver ma place parmi les
frères de Mikal et que je ne dois pas désespérer, malgré les
contradictions où je me débat encore.
Thierry M.
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11dec09 102C21
Vous dites: "Être pénitent,
c’est d'abord aimer.
Tout mon changement de
vie (Rév
d'Arès 30/11) en découle.
J’aime mon prochain — tout humain — au sens absolu, c.-à-d. je ne
l'aime pas par sentiment, mais par raison et devoir, par sagesse en
somme. La sagesse seule déligote l'amour, le laisse courir libre,
l'universalise, le divinise. Retour à la Source."
Et voilà ce qu'un Pèlerin d'Arès doit aller dire au monde, ce qu’il ne
peut d’ailleurs faire sans commencer à le vivre, à l’incarner lui-même.
Cette "évidence" n’a pourtant rien d’évident pour le commun des
mortels auquel La
Révélation d’Arès s’adresse.
Double difficulté donc pour le Pèlerin, celui qui décide de monter sur
le parvis et de sacrifier ainsi son confort social à cet idéal sublime.
Car, qu’on ne s’y trompe pas : Si aujourd’hui on compte aussi
peu de
Pèlerins d’Arès, c’est bien parce que se faire porte-parole du Père, se
faire "théo-fort", publiquement, est un sacrifice que tous ceux qui
restent dans
les aises de leur anonymat, pressentent bien comme un
renoncement absolu, un renoncement qui leur paraît insurmontable, un
renoncement de héros,
celui qui sommeille en soi mais qui fait si mal
finalement...
Ô vous, les commentateurs bienveillants, ceux qui n’ont pas sauté le
pas, essayez donc d’aller enseigner
les nations, à la vue et au su de
tous, sans cacher le Nom de Celui qui vous y envoie, et alors, vous
sortirez de l’espace-temps ridicule dans lequel le système vous
enferme. Une vallée de larmes vous y attend, mais l’Espérance est à ce
prix.
Et l’Espérance, c’est de savoir que les larmes du renoncement sont
tellement plus douloureuses que celles qui ouvrent les portes de
l’Éternité.
Patrick B. Paris.
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11dec09 102C22
Je ne suis pas un pénitent.
Je suis un observateur, mais je vous observe avec passion.
Je
pense que non seulement en France, mais aussi dans le monde, vous êtes
des rares personnes vivantes, peut-être même la principale personne
vivante, dont on dira dans les encyclopédies et les traités dans cent
ans : Michel Potay, fondateur d'un mouvement spirituel universel, aussi
influent aujourd'hui qu'il fut ignoré de son vivant.
Il est quand
même heureux que ce blog existe. Il est heureux que vous ayez souffert
en 2005 d'un infarctus aux conséquences sur le moment assez graves pour
réduire votre activité sociale et vous faire chercher des moyens de
communication indirects, notamment par Internet et par ce blog. Le
genre blog était encore nouveau à ce moment-là (tout va très vite).
C'est heureux que vous ayez pu créer celui-ci. Sinon, on vous
ignorerait plus encore.
Même quand vous aviez plus de
facilités de société (1975-2005), vous restiez pratiquement inconnu, ce
qui était inévitable dans un monde où tous les moyens de communication
et de publicité sont concentrés dans quelques mains : les
media
qui
ne laissent rien transparaître de ce qui dérange le sérail, le milieu
des corps constitués et de leurs supports, dont les interlocuteurs
institutionalisés (grandes religions, syndicats, etc.) et naturellement
les media font partie.
Alors, vous qui êtes
dérangeant au possible ! Éditorialiser à l'envi sur le moindre discours
politique ou le moindre mot d'une vedette médiatique en omettant une
des lames de fond, sinon peut-être la lame de fond majeure, du XXe-XXIe
siècle, est caractéristique de nos temps d'hyperconcentration de
l'intellect et de la presse.
Côté presse imprimée,
les rares articles que j'ai trouvés vous citant, sur une période
d'environ vingt-cinq ans, étaient négatifs, quelquefois outrageants —
J'ai été journaliste, je connais le triste aspect "bateleur de foire"
(un mot de vous) du métier —. Côté radio et télévision, c'est la
censure complète concernant toute personne qui comme vous apporte la
contradiction sur la place publique et qui ne joue pas le jeu que
veulent lui faire jouer les media.
J'ai lu dans ce blog ou dans un
document lié l'affirmation que vous n'auriez rien fait de prophétique,
sinon "écrire des livres et encaisser des chèques", écrit par une
personne, probablement malveillante, mais typique de l'ignorance qu'a
le grand public des critères de la renommée et de la publicité
personnelle. Même des artistes, des auteurs, des aventuriers, bien
relationnés et qui cabotinent à qui mieux mieux, qui font antichambre
partout pour se faire un nom, n'y arrivent pas, dans leur très grande
majorité.
Que dire de vous qui n'êtes on ne peut pas moins cabotin
! Si l'on ajoute que votre entourage et le mouvement né de votre pensée
spirituelle n'ont apparemment rien fait pour vous "donner un pupitre",
comme vous dites dans vos réponses à certains commentaires...
En dehors d'Internet et, d'abord, en dehors de La Révélation d'Arès
que vous avez diffusée vous-même dans les librairies dès la fin des
années 70, à une époque où la distribution Hachette dominait la
distribution et faisait chasser ce livre des rayons, vous êtes
quasiment inconnu du grand public. Le prophète Isaïe le disait non sans
humeur (je paraphrase): "Quand on parle de moi, les gens demandent: Qui
C'est?" Si Jésus avait été en son temps un tant soit peu connu du grand
public, son martyre à Jérusalem n'aurait pas été possible sans soulever
des protestations bruyantes, alors que sur le chemin du Golgotha la
foule ne savait même pas qui il était. Être inconnu semble être le sort
de tout prophète, sauf peut-être Mahomet, parce qu'il fit la guerre,
qui est un bon moyen de ne pas passer inaperçu. Je connais votre
attachement au prophète
de l'Islam, mais comprenez ma réserve vis-à-vis de Mahomet
Peut-être auriez-vous percé en édulcorant La Révélation d'Arès
et en l'adaptant aux goûts des idées à la mode et des media
qui
les propagent, parce que vous êtes un homme sympathique et qui a de
l'entregent, mais vous ne l'avez pas fait. C'est tout à votre honneur,
c'est aussi à cela qu'on reconnaît votre honnêteté, qui a donné un
poids
exceptionnel à votre pensée. Voilà qu'à présent vous faites du forcing
sur la pénitence,
ce que vous êtes loin d'ignorer comme impopulaire au possible.
J'admire
votre fermeté dans une mission qui, décidément, va d'un bout à l'autre
à l'encontre de ce qui plaît. Pour moi, vous rejoignez bien les rangs
des grands propagateurs de pensées constructives et civilisatrices (un
autre mot de vous).
H.H.
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11dec09 102C23
Je
soufflerai l'Esprit dans ta tête ; Je rendrai ton regard perçant
(Rév d'Arès 33/4)
Liliane Y. (une pénitente joyeuse)
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11dec09 102C24
Bravo pour votre victoire même dans ce rêve. Le pape veut devenir
pèlerin d'Arès.
Je crois à la pénitence
déculturée des camps catho,
francs-maçons ou autres.
Le bien
gagnera à long terme, l'histoire de
l'humanité — guidée par le Père — est une évolution vers la conscience
et la liberté. Résister pour créer du bon, du beau, voilà le
chemin.
Merci de le rappeler à nouveau par cette anecdote désacralisant le rêve.
Bonhom
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11dec09 102C25
J'ai plongé mon regard dans votre regard... longtemps.
De tout cœur
merci...
Et la prochaine fois, pour que
vous reconnaissiez le Fabian qui
vous écrit, je vous embrasserai sur le bout du nez.
Merci à
Dieu et à la pénitence
qui ont fait de moi un joyeux
propriétaire. Ce
matin, je hissai avec Diego (18 ans d'internement inutile) son salon au
2ème étage de cet immeuble que Dieu m'a donné. Mais vite ! Parce que je
devais vite porter ma page (concise, frère aimé), rédigée de ma main
aux huissiers de Justice de Mouscron puis vite de Nivelles puis vite
faxée à l'avocat de la partie requérante. Point
"J'ai cette force au
fond de moi qui me porte vers toi" Michel Sardou.
Je suis Fabian [patronyme + rue et n°] Tournai (Belgique).
Désormais, je me fais
un devoir sacré de [promesse de participation].
Puissiez vous m'aider aussi.
Fabian
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11dec09 102C26
Après le labourage
profond, difficile à suivre mais nécessaire de l'entrée #0099
"démythification, existentialisation", ce développement sur la pénitence souffle
en moi comme une brise rafraichissante.
À propos de la pénitence
et de Jean le Baptiste,
vous écriviez déjà dans un trimestriel de1981 (Livre II, Jean-Baptiste
15/7) :
"Jean appelle le peuple à la pénitence.
Qu'il s'éloigne des princes et des prêtres, des fausses promesses de
ceux qui volent l'héritage de Dieu. Ainsi crie le prophète Isaie (Isaie 40/3): Du désert tracez
un chemin pour Dieu. Dans la steppe redressez la voie qui conduit à
Dieu !"
Et concernant la vie du bédouin, vous compariez la vie du pénitent qui met ses pas dans les
Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12, 32/3)
à un passage par le désert, car il s'éloigne de son propre péché et de
la société de péché. Le périmètre du Lieu du pèlerinage d'Arès figurant
aussi un désert où le Créateur se manifesta, loin du monde et de ses
cathédrales. Et vous ajoutiez dans le commentaire (16/5): " le pèlerin
à Arès se trouve dans les meilleures conditions pour méditer la vie de
Jean-Baptiste."
En fait, partout où je me trouve à combattre mon péché et à inciter
d'autres à faire de même, je peux méditer la vie de tous les prophètes, de Noé à
Mikal,
dont le cœur semblable à celui du prophète
Jésus avant lui (Rév.
d'Arès 32/3) s'embrase de l'Amour du Père de
l'univers pour l'homme son frère, même pour les hommes aux dents de fer ou à
la langue tranchante (Psaume 57).
J'admire votre façon de répondre au mal, à la violence, au péché en
général (07dec09 102C04 ) par l'humour et l'amour :
Le Fer fend
l'épée comme la noix (Rév. d'Arès xLix/8).
C'est sur le blog de la rue que j'aimerais bien avoir cette intelligence
du cœur, ce cocktail relevé d'amour ferme et d'humour non blessant. Il
faut en peu de temps en temps avoir le sens de la répartie, sans parler
de toutes vos connaissances: Sartre, Heidegger, Socrate... encore ça
passe juste, mais l'historien hébreu Josef ben Mattatia [Flavius
Joseph].
Faute de pouvoir être relié à ce que vous appeler votre "cinématique
cérébrale", j'en resterai à votre réponse 101C40 :
"Contentez-vous de ce que vous êtes et vous acquerrez la sagesse que
doit avoir tout pénitent:
Être un en
soi (Rév d'Arès xxiv/1). La simplicité est comme
l'humilité un atout nécessaire."
Votre exemple, par sa force rayonnante, m'incite à vivre à mon tour la pénitence dans la joie et la
simplicité.
Merci de nous transmettre la Vie !
Marc V.
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11dec09 102C27
Ce
commentaire était en réalité un E-mail.
Son auteur, je sais, me pardonnera de l'avoir publié ici par erreur.
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12dec09 102C28
Il me vient une image qui, peut-être, ne vaut pas un clou :
Ma pénitence,
je la vois comme les roues d'un véhicule. Les miennes (mes roues) sont
taillées dans la pierre, mal dégrossies. Le véhicule qu'elles font
avancer, bringuebale sur les chemins de rocailles (Rév d'Arès 25/5),
à en faire craquer l'essieu (les cieux) .
L'Histoire, je l'espère, verra la pénitence
se perfectionner jusqu'à devenir "matière" souple et increvable,
conduisant enfin l'humanité à travers les sentiers de la
félicité.
Dominique F.
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12dec09 102C29
Vous êtes vraiment un sacré bonhomme, frère Michel !
Je ne sais pas ce qu'il me prend de réagir ainsi, mais c'est vrai que
je le pense vraiment.
À
l'instant ou j'écris ces lignes, j'ai le profond sentiment que le Ciel
se réjouit, que les anges font la fête, que les défunts disparus sans
parents et amis pour les pleurer se réjouissent aussi.
Très souvent mes pensées traversent le temps pour aboutir dans un lieu
que je ne connais pas, mais peuplé d'âmes,
qui étaient il y a peu des hommes et des femmes, amis, familles ou
inconnus. Toutes ces âmes
attendent et attendent encore, comme j'attendrai et attendront ceux qui
partiront.
Mais
j'attendrai avec un formidable espoir le jour du Père, quand sa Lumière
couvrira tout sans cesse. Je ne doute absolument pas de l'immense
gratitude venant du ciel, qui s'amplifie au fur et à mesure que les pénitents se
multiplient.
C'est curieux, mais je sens déjà l'univers crier sa liesse et trembler de
plaisir. (Rév d'Arès 31/8-9).
La multiplication des pénitents
rapproche le Ciel de la terre. Comment en douter ?
Merci frère Michel de rendre la pénitence
même si elle est difficile et ardue, tellement plus belle et joyeuse.
Américo
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12dec09 102C30
Pour prolonger un des commentaires sur la difficulté de faire passer le
mot pénitence,
teinté de connotations religieuses, ou de remords, ou de dolorisme,
vers un autre sens, le sens arèsien de "changement intérieur,
de mort intérieure du mal et de renaissance du bien" (comme vous le
dites avec beaucoup de bonheur), ainsi que le mot repentir, son
voisin qu’on trouve aussi dans La
Révélation d'Arès — que la faim du repentir, qui est la faim de Mon
Pain….(36/5).
Je relie le "Repentez–vous !" de Jean le Baptiste à une image qui
aujourd’hui est acceptable, celle de remonter la pente,
l’homme étant descendu tellement bas dans son comportement extérieur et
son attitude intérieure que remonter la pente se comprend facilement:
Retrouver la bonté,
la paix,
l’intelligence spirituelle... qui sont des valeurs hautes par rapport à
tout ce qui est en bas, comme l’envie, la jalousie, l’égoïsme, la
sexualité à tout vent, les mille démons intérieurs.
Charlie
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12dec09 102C31
[...]
Comme nous sommes dans la pénitence,
j’ai remarqué que le péché
engourdit la conviction qu'il faut cesser
de pécher et qu'accomplir
la Parole réveille cette conviction.
À nous de montrer l’exemple aux gens en nous libérant. C’est
dur, mais possible.
Une image me vient. C’est comme si nous étions des échantillons sous
les yeux de tous: "Regardez-nous ! Nous avons récupéré la Lumière de Dieu par
nos effort de changement
quotidien et notre propre libération.
Nous allons vous aider à vous libérer du ma,l si vous le
voulez bien !" Ceci dit, ils
vont ou ils ne vont pas (Rév d'Arès xxxviii/8).
J’ai remarqué aussi que ce n’est pas cesser de pécher
qui est dur — quoique !.. — mais de tenir bon avec constance jusqu'à ne
plus pécher du tout. Personnellement je crois que c’est possible car
j’ai déjà vécu des états de transcendance, donc des signes de changement.
Ça me fait penser à votre article "Le mâché cru" dans "Pèlerins d’Arès"
["Et ce que tu auras écrit 1991-1992", p.276] ou Prosper et Félix
concluent : "Ce qui nous manque c’est la sainteté." Je dirais
de
mon côté : "Ce qui nous manque c’est la constance et
l’endurance.
Tiens bon ! Arc-boute toi ! Tu tombes ? Non,
combats ! Je mets mon bras au bout du bras d’homme (si l’homme fait
l’effort)" (Rév d'Arès x/14).
Le fait de cesser de pécher procure de la joie et du bonheur intérieur,
car on se sent uni: Sois
un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) !
J’ai l’espoir de vaincre mon
propre tentateur
et je m’y efforce et je gagnerai, car Ma Victoire est déjà ta victoire
(Rév d'Arès 29/4) — Clin d’œil, mon prénom est Nasser, qui veut dire le
Victorieux ou la Victoire
De me libérer pour libérer mes frères et
sœurs par amour, parce qu’ils souffrent, et pour leurs apporter des
solutions par mon exemple (ce qui n’est pas le cas encore, mais je sais
que c’est possible ; la preuve vous [frère Michel] êtes exemplaire et
pourtant vous êtes un homme. J’ai conscience que par mon changement (Rév d'Arès 30/11)
je peux aider d’autres à changer.
J’ai aussi remarqué que le piège est dans la tête. C’est là que
viennent les idées de bien
ou de mal.
Exemple : Vous voulez immobiliser un aéroport, vous vous attaquer à la
tour de contrôle. Pareillement pour nous : Nous devons nous
convaincre (nous auto-convaincre) de cesser de pécher,
de réduire le péché
et faire le bien
en simultanéité.
Pour retrouver et maintenir la Lumière
de Dieu en soi et autour de soi, car sans Lumière intérieure
pas d’actions significatives dans le monde. Exhortons-nous à la pénitence
(Rév d'Arès 33/5-6) entre nous, car c’est toujours le
Frère Michel qui nous exhorte
à la pénitence. Soutenons-nous quand nous faisons pénitence pour agir
efficacement dans des projets missionnaires pleins de Beauté (Rév d'Arès 12/3).
Nous sommes une famille. "Voila
ma famille," disait Jésus en désignant ses disciples. La
famille de ceux qui ont choisi de se changer par la pénitence, de faire
le bien,
d’éviter le mal
et de moissonner tous
ceux capables de faire de même librement
(la moisson),
guidés par la Parole
du Père et l’enseignement
du prophète Mikal.
Nasser
|
12dec09 102C32
Je
suis déjà un vieux pèlerin d'Arès. Il y a 27 ans que je suis venu pour
la première fois à Arès et que j'y suis revenu une année sur deux ou
sur trois depuis.
Je nai pas été missionnaire, je n'ai
pratiquement pas témoigné... par dégonfle... et j'en ai honte
aujourd'hui. Je ne vous ai même pas versé ma demi-dîme (ou alors si
peu...) pendant tout ce temps.
J'ai été nul et pourtant j'ai gardé ma conviction que vous êtes bien le
témoin de Dieu et que La
Révélation d'Arès
non seulement est vraie, mais est la seule espérance qu'a le monde de
se sortir du mal qu'il voit maintenant comme une fatalité liée à la vie
humaine, alors que c'est seulement une fatalité liée au péché et au manque
de pénitence.
C'est
ce que vous dites avec d'autres mots ici. L'évidence est là: Les
pouvoirs, religion, politique ou science, veulent s'attribuer la gloire
de vaincre le mal par leurs lois et leurs leçons de morale religieuse
ou civique, et surtout ne pas laisser aux pécheurs la gloire de s'en
délivrer simplement par eux-mêmes. C'est pourquoi la religion, la
politique et la science n'arrêtent pas de crier qu'il faut recourir à
elles.
C'est contre ça que vous criez depuis trente ans: "Homme,
tu as cru que le mal serait vaincu par la religion, la politique, la
loi, la science, mais le mal est toujours là, parce qu'il ne sera
vaincu que dans ton cœur, il ne sera vaincu que par toi, homme ! Homme,
tu as oublié ton pouvoir de faire régner le bien par toi-même."
Vous
voyez, j'ai été un mauvais pèlerin d'Arès, mais je n'ai pas oublié vos
leçons, même si finalement elles n'ont servi à rien en ce qui me
concerne, parce que je suis paresseux et dégonflé.
Mais moi, au moins, je ne me cherche pas d'excuses en vous accusant de
ne pas être un prophète
digne ou en vous quittant en prétendant que vous êtes un hypocrite, un
faux jeton, un escroc ou une ganache, comme le dit de diverses manières
un certain mec, que je me rappelle avoir vu au Pèlerinage d'Arès quand
il était sous dialyse, bien malade, et qu'il venait là avec foi et
auquel vous parliez avec affection fraternelle et qui maintenant gère
un site où il essaie de vous traîner dans la boue. Je vous admire,
parce que vous n'en voulez à personne et que vous restez ce que vous
êtes dans un monde qui vous étouffe complètement, comme le dit H.H.
[102C22].
Je me souviens, en 83 ou 84, d'une conversation entre un
groupe de pèlerins et vous dans l'exèdre du Pèlerinage où vous
disiez à peu près: "Quel malheur que Jésus soit parti trop tôt dans le
froid et l'obscurité de la nuit jérusalémoise avant d'avoir pu
développer son message d'amour
et de pénitence.
Il ne faut pas que la même mort expéditive arrive à notre mouvement
(Vous anticipiez la campagne "antisecte"). Soyez donc prudents tout en
étant des apôtres. Prêcher l'amour
et la force
intérieure a toujours déplu aux pouvoirs qui ne peuvent bien régner que
sur des faibles." Et là, quelque chose que vous avez dit aussi, qui m'a
frappé et dont je me souviens bien, quelque chose comme : "Ce monde a
oublié ses idéaux les plus sacrés. Il a prétendu réaliser l'Évangile
par l'église, mais comme on réalise les biens de famille... en les
vendant ! Vous, réalisez réellement, honnêtement, l'idéal que fait
renaître La Révélation
d'Arès, accomplissez
la Parole en vous-même et simultanément dans le monde en moissonnant ceux
qui peuvent l'accomplir
en eux-mêmes. Soyez des pénitents
moissoneurs ! Les pouvoirs dominateurs seront
sans prise sur un petit
reste de
pénitents-moissoneurs qui
ne seront pas socialement vulnérables comme le sont les hippies (il y
avait alors parmi les pèlerins pas mal de frères et sœurs qui se
donnaient ce genre), mais au contraire bien incorporés à la société. Le
pénitent
ne doit jamais être un marginal et pourtant il doit garder le courage
du témoignage."
C'est ce courage que je n'ai jamais eu.
En
lisant votre entrée de blog j'ai honte. Je n'ai même pas parlé à mes
enfants de ma foi secrète. Ils ne savent même pas ce qu'est La Révélation d'Arès.
Il faut vraiment que je trouve le courage d'en sortir.
Un lâche, qui voudrait bien devenir un béni-oui-oui
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14dec09 102C33
Merci pour cette bouffée d'oxygène spirituelle.
Il m'arrive de rencontrer une tentation redoutable, qui me dit qu'il
faut être pêcheur pour comprendre les pêcheurs...
Du coup, le déchirement entre l'homme du temps qui vient
et l'homme du temps qui est devient un dilemme.
Finalement, je réalise que cette tentation est une tentative de
déculpabilisation pour ne pas se donner la peine de changer.
Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année.
Éric J.
|
14dec09 102C34
Bonjour,
Ce thème ne doit pas seulement être rappelé, mais [il faut] le vivre.
Vous-même avec la réaction que vous avez eu devant la question sur les
stigmates du Christ avez démontré que vous ne le mettez pas toujours en
application. Certes, la personne [qui vous a contesté] ne croit plus en
vous ni en La
Révélation d'Arès, mais cela n'impute pas le fait que vous
avez été non-pénitent (odieux) à son égard et à l'égard de tous ceux
qui vous questionnent et auxquels vous répondez par un silence
méprisant, puisque pour vous ces questionneurs n'ont pas d'intelligence
spirituelle.
Votre rêve du pape démontre votre grand besoin de reconnaissance et
votre désir profond de vous allier avec les puissants.. De même en
politique, où vous avez quasiment ordonné (vos inconditionnels aiment
vous obéir vous le savez) pour voter Sarkozy tout simplement pour payer
moins d'impôt alors que votre raisonnement public fut de dire "pour ne
pas être traité de secte", ce qui n'est pas le cas vous-même avez dit
que vous faites partie des gens qui ne sont pas dans cette catégorie.
Cela dénote que vous seriez prêt à vous acoquiner avec les puissants —
notamment le pouvoir religieux que vous aimeriez vous mettre dans la
poche — avec toutes les injustices que cela comporte particulièrement
envers les femmes.
Il y a des gens dont il est important qu'ils restent dans l'ombre et
vous faites partie de ceux-là, sinon vous seriez un type injuste
entretenant tous les préjugés et méchancetés dont vous êtes capable.
Charlellly
|
Réponse
Je ne sais toujours pas qui vous êtes ni si vous croyez à ce que vous
dites.
Rien de ce que vous dites ici ne répond à la réalité, vraiment rien,
mais votre commentaire est justement intéressant en ceci que, si vous
l'avez écrit avec sincérité, il démontre qu'on trouve toujours
quelqu'un pour croire sincèrement le contraire de ce qu'on
croit et de ce qu'on est et pour dire sincèrement le contraire de ce
qu'il faudrait dire.
C'est, je pense, le raison pour laquelle la sincérité n'a jamais été
retenue comme vertu théologale.
On peut sincèrement croire à n'importe quoi, mais, après tout, je ne
suis qu'un pécheur
et c'est peut-être moi qui ne vois pas ce que je suis. Dans ce cas,
merci de me faire comprendre que ma pénitence n'est pas
suffisante.
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14dec09 102C35
Merci pour cette belle entrée. Votre rêve m’a fait sourire. Je
reconnais bien là votre largeur d’esprit, et votre hauteur de vue — Tu vas haut bonne pensée. Le
Bien est dans le creux de ta langue (Rév d’Arès xxxviii/2,3)
À travers ce rêve on voit que le Créateur ne condamne aucun
homme, serait-il pape, mais les systèmes qui enferment l’homme et
l’empêchent d’évoluer librement et de changer ce monde.
Votre photo est belle. On y sent une joie et une paix intérieures. Une
belle lumière émane de votre regard et de votre expression. Rien à voir
avec un sourire artificiel.
Vous montrer bien à travers vos propos et cette photo qui l’illustre
que le vrai bonheur vient de l’intérieur de l’homme qui change sa vie par
la pénitence accomplie.
La pénitence
qui est une joie pour les hommes pieux qui n’est pas plus lourde que le
souci de l’usurier qui est plus légère que le joug du riche et du
puissant. (Rév d’Arès 28/25).
Juste un détail concernant la photo, je compte plutôt 7 bougies sur le
gâteau.
La pénitence qui
consiste à renoncer au mal et à changer
sa vie en activant le bien
est possible pour tous. Il suffit de le vouloir. Même si cela demande
des efforts, ceux-ci sont vites récompensés par des joies intérieures
insoupçonnées.
La Parole que le Créateur nous a donnée à Arès et votre enseignement sont
de précieux outils pour se changer.
Puisque nous sommes en période de Noël, offrons nous ce Cadeau: la
Parole du Créateur, et activons-la chaque jour pour retrouver la Source enfouie (Rév d’Arès 24/4),
la Vie spirituelle.
Denis K.
|
Réponse
Exact ! Il y a sept bougies et non six sur le gâteau. Une
bougie est cachée derrière l'autre sur la gauche du gâteau.
Donc, c'est le 7ème anniversaire d'Agar, donc le 25 septembre 2008.
J'avais 79 ans (et non 78).
Il y a juste un peu plus d'un an.
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14dec09 102C36
Quel beau dimanche de "famille" (allusion au terme heureux de Nasser
[102-C31] pour parler de l’assemblée)
sur ce freesoulblog !
En lisant les commentaires adressés hier, je voulais envoyer un message
de reconnaissance et de remerciement à des commentateurs dont j’ai
l’adresse, mais en poursuivant la lecture, je trouve le tout "trop
bon", comme on dit aujourd’hui pour dire "très bon" ou "vraiment bon" —
Est-ce encore une influence de La
Révélation d'Arès où le Père se dit trop aimant (rév d'Arès
12/7) ?
Je viens ici témoigner auprès de vous du bien
que me fait la lecture de nos sœurs et frères proches ou lointains "en
bas de pente" ou "remontant la pente" (comme Charlie décrit la pénitence), faire
l’effort "d’imager", de donner une illustration concrète de ce que
donne la pénitence,
la joie de
"recoller à la vie", chacun à sa manière.
Chacun surenchérit autour de vous de joie de la
découverte de l’ascension,
de la grandeur,
de l’amour du prochain et de l’amour de la vie.
Pour rejoindre totalement ce que vous disiez à H.H. (102C32) et aux
pèlerins des années 83-84: "Le pénitent
ne doit jamais être un marginal et pourtant doit garder le courage du
témoignage", je renchérirai en disant: "J’assume ma place dans ce
monde, ma tâche quotidienne à la construction de la société (française,
européenne, mondiale…), comme chacun de nous devrait avoir conscience
de participer à cette vie au niveau, non seulement professionnel ou
social, mais simplement humain, c’est-à-dire au niveau de la relation
humaine, c’est-à-dire encore de la relation spirituelle, quelle que
soit sa tâche du monde, du service à rendre, pour le bonheur des
personnes et donc de la société où nous vivons.
Que j’aide une personne, que je pilote un avion, que j’abatte un arbre,
que je donne conseil dans une banque, que je répare un robinet, que je
cherche un emploi, que je réponde à une question dans la rue, j’assume
ma part de responsabilité spirituelle à chaque instant pour que le
monde revienne au Jour où l’homme cessera de mourir comme un idiot du
péché et de toutes les conséquences de la "bêtise" humaine, je vis
grâce à la pénitence,
je témoigne dans mon travail, que je travaille toujours… pour que le monde change, quel
que soit mon poste ou ma tâche.
bernlouby
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14dec09 102C37
Pourquoi être pénitent ?
Faut-il croire tous les témoignages ?
Au nom du libre-arbitre, chacun choisira ses réponses. Mon rôle n'est
pas d'approuver ou désapprouver tel ou tel, mais d'essayer de trouver
des informations honnêtes pour que le libre-arbitre s'exerce de la
meilleure façon possible.
La
Révélation d'Arès fait partie de ces informations de bonne
foi. Je pense qu'il y a aussi de la bonne foi dans le témoignage qui
suit. Ce n'est qu'un aspect de la non-pénitence qui confirme
ce que dit la Parole depuis toujours, y compris La Révélation d'Arès.
La description des scènes nous donne cependant une approche plus
concrète de ce qui nous attend. Les puissants de ce monde (le pape en
particulier) doivent bien réfléchir car ce témoignage, comme
La
Révélation d'Arès, leur est certainement destiné, comme un
dernier avertissement.
Propos transcrits lors d'une convention à Kansas City,KS, intitulée: "
Kansas City pour l'Amérique". Cette expérience en Enfer est survenue le
23 novembre 1998
[... ]
Oui, c'est vraiment la pire des
choses en Enfer
que de se retrouver absolument sans espoir de quitter cette endroit. Je
le comprenais. Je saisissais le sens du mot éternité. Je comprenais ce
qu'était l'éternité. Ici, sur la terre, nous ne parvenons pas
complètement à bien le saisir. Mais là bas, je le comprenais. Je savais
que je serais là pour toujours, sans espoir de partir. Je pensais à ma
femme. Je ne pourrais plus jamais être près d'elle ! Je lui ai toujours
dit que si un jour nous étions séparés par un tremblement de terre ou
quelque chose d'horrible : " J'irai vers toi. Je te trouverai.
Je serai près de toi, même si nous sommes séparés." Mais dans cet
endroit [l'Enfer], je ne pouvais pas aller vers elle. Je ne pourrais
plus jamais la voir. Elle n'aurait aucune idée de l'endroit où je me
trouve et je ne pourrais plus jamais jamais lui parler. Cette pensée
m'angoissait terriblement. Je n'étais plus en mesure de lui parler à
nouveau, d' être près d'elle, et de son côté, elle ne savait pas où je
me trouvais, moi qui n'avais aucun espoir de partir ou du moins de
mourrir pour me soustraire à ce lieu. Mais ici, sur la terre, nous
n'expérimentons jamais complètement une situation totalement vide
d'espoir. Dans Ésaie
(Isaïe) 38/18, il est écrit: Ceux qui sont descendus dans la
fosse n'espèrent plus en ta fidélité.
Pas d'espoir et Jésus est la vérité. Il est la vérité.
Jacques P.
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Réponse
J'ai dû couper votre interminable commentaire. Je ne sais pas si vous
vous en êtes rendu compte, mais votre commentaire couvre quinze pages
de format A4 ! Ceci n'est qu'un blog, qui ne peut supporter un texte
d'une pareille longueur.
Je retiens le début de votre commentaire qui pose cette
question: Pourquoi être
pénitent? et la fin qui y répond. C'est en effet par la pénitence seule
que l'homme fait son
salut et évite ce que vous appelez l'Enfer, mot qui
n'existe ni dans La
Révélation d'Arès qui parle de ténèbres glacées ni
dans les Évangiles Palestiniens qui parlent de l'Hadès ou de la Géhenne.
Toutefois, La Révélation d'Arès
ne dit pas que que l'esprit
qui erre dans les ténèbres
ou
ténèbres glacées (Rév d'Arès 12/5, 16/15, 33/32, 33/33, etc.),
plutôt néant que lieu physiquement déterminé, est "sans espoir de
quitter cet endroit."
La
Révélation d'Arès dit que le Jour où le monde
retrouvera la Vie
spirituelle, la paix et le bonheur perpétuel, les spectres
seront
rejetés des failles de la terre (35/3) et
que les regards blancs et creux des spectres imploreront et
qu'alors chacun verra ce que le Père fera
(31/12). Ce sont des Paroles d'espérance, même si elles
gardent un fond d'ambiguïté.
Mais d'ici là il faudra passer
par les ténèbres
si l'on n'a pas d'âme...
Mieux vaut être pénitent,
en effet.
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15dec09 102C38
J'ai bien relu votre article 102 dix fois. Il m'a fait méditer.
J'ai surtout médité sur notre grand manquement. Longtemps la mission
n'a pas parlé
de pénitence
en public et même dans le cercle de famille et d'amis. J'ai relu La Révélation d'Arès, l'Évangile
Donné à Arès surtout puisque c'est là que la pénitence apparaît,
et il n'y a pas de doute : C'est bien un appel à changer sa vie par
la pénitence.
Je me suis demandé pourquoi j'y croyais [à la pénitence], mais
n'en parlais pas, et par voie de conséquence, puisque je n'en parlais
pas, je n'y croyais pas suffisamment ou je croyais qu'il était possible
d'accomplir
ça sans en parler.
En fait, je n'ai pas arrêté de donner des excuses à ma trouille. Est-ce
ce qu'on appelle peur sociale ?
Dans les années 90 (et peut-être avant, mais je n'étais pas là), vous
avez non pas recommandé, mais reconnu qu'il était difficile d'employer
dans
la mission directe des mots comme Dieu,
péché, pénitence, parce que dans le "clash" de la rue on
ne sait pas trop l'impact que ces mots, dont l'usage s'est perdu, a
sur les gens. Vous étiez donc favorable à l'utilisation d'ellipses —
vous disiez "ellipse" pour dire suggestion ou mot de remplacement —
quand l'usage de mots directs qui n'étaient plus compris ou qui
passaient pour des "bondieuseries" — "bondieuserie" était votre mot
pour les mots classés traditionnalistes périmés, mais vous ne manquiez
pas de rappeler qu'en "seconde approche", si la personne engageait un
peu la conversation ou si on revoyait cette personne, il ne fallait pas
cacher les choses auxquelles on croyait: Dieu, péché,
pénitence, amour et pardon. Mais nous,
nous avons
carrément appliqué les ellipses à toute notre vie.
Finalement, ma vie de pèlerin d'Arès n'a été
qu'une grande ellipse et j'ai eu la faiblesse comme tout le monde dans
le même cas de me dispenser de faire ce que je ne prêchais pas,
c'est-à-dire, pénitence.
Il faut que je change ça dans ma vie, sinon je n'aurai même pas
commencé de changer ma
vie.
Christian
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Réponse
"Peur sociale" est le mot, quoique
j'emploie plus volontiers le terme de "respect humain", mais peut-être
moins bien compris de nos jours.
C'est évidemment autant, sinon
même plus, par peur sociale que par souci de moderniser le langage
missionnaire que mes frères se sont mis pendant quelque dix ans à une
manière de propagation, que j'ai appelé la "mission sociale", parce
qu'axée sur des thèmes socio-poltiques populaires. Cette manière de
propagation endommagea gravement notre image et laissa croire aux
observateurs et critiques que notre foi et notre action étaient
centrées sur le redressement des torts sociaux.
Un discours gauchisant portait plus loin qu'un appel à la pénitence, c'est
sûr, mais s'il correspondait partiellement aux incitations faites par La Révélation d'Arès,
il n'y correspondait pas sur le Fond.
L'abus fait de ce discours d'éthique sociale ouvrit une longue
parenthèse stérile dans notre histoire missionnaire et nous éloigna du Champ.
De là mon appel solennel à un retour radical à la mission spirituelle,
seulement spirituelle.
Je
me rendis également compte que les dégats psychologiques causés par
cette "mission sociale" n'étaient pas notables dans le grand public
seulement. Ils se firent sentir dans les rangs mêmes de l'assemblée.
Pour le démontrer, j'évoque ici le souvenir d'un "atelier" — des frères
nommaient "ateliers" des conférences-débats au cours du Pèlerinage —
auquel j'étais présent dans les années 90.
Un observateur du
dehors, docteur en histoire, spécialiste de l'Histoire des Religions,
présent à cet atelier, posa cette question: "Mais en fait, qu'est ce
qu'est que les Pèlerins d'Arès ?"
Je pris la Parole: "S'il l'on parle sans détour, la réponse est très
simple et tient en quatre mots: Une anarchie de pénitents. Anarchie,
parce que sans chef
(rév d'Arès 16/1) ni commandement
(36/19) terrestres hormis la conscience personnelle, et pénitents, parce
que le Fond de La Révélation d'Arès est
un appel à la pénitence
comprise comme refus personnel du péché
et acquisition personnelle du bien."
Je
ne vis pas un seul sourire d'approbation sur les visages face à moi. Il
y eut plutôt un silence de désagrément dans l'audience, pourtant faite
de pèlerins à 90%, et l'observateur se fit aussi silencieux, mais
d'étonnement, lui qui avait pourtant étudié La Révélation d'Arès. Je
vis, de mes yeux je vis que personne sur le lieu même du Pèlerinage ne
voyait l'assemblée
comme une "anarchie de pénitents", ce qu'elle devrait être pourtant.
Face
à ce silence, j'ajoutai non pour modifier ou tempérer ce que je venais
de dire, mais parce que c'était pratiquement vrai, ceci: "Si j'ai
employé très peu la définition "Anarchie de pénitents", bien qu'elle
fût exacte, c'est parce que de nos jours ses deux substantifs que sont
"anarchie" et "pénitents" sont des mots gâtés par un usage dégénéré et
qui entraînent de prime abord des interprétations négatives. Anarchie
évoque malheureusement plus une certaine irresponsabilité teintée de
terrorisme que la simple affirmation que des pouvoirs dominateurs ne
sont pas nécessaires à des hommes devenus bons et intelligents par la
pénitence...
Pénitence qui n'est plus hélas comprise que comme remords
et auto-punition."
Aujourd'hui
encore et pour ces raisons j'emploie très peu la définition "Anarchie
de Pénitents", mais il serait sans doute temps d'y revenir et de
l'utiliser progressivement au grand jour, avec courage.
Cela
mériterait certainement une réflexion collective dans nos rangs pour
définir la moins maladroite façon de venir peu à peu à cette
définition, encore qu'elle ne puisse pas remplacer La Révélation d'Arès
et les Pèlerins d'Arès qui introduisent mieux l'origine sacrée, sainte,
de notre foi.
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15dec09 102C39
Encore un de vos écrits, aux formes de testament philosophique (ainsi
que tout ce que vous avez écrit) qui relèvent d'une beauté sublime,
tous autant les uns que les autres.
Mais on se laisse prendre à dire que c'est le dernier qui est quand
même plus beau que tous les précédents.
Le Bien,
n'est-ce pas l'excellence ?
Guy
PS 1
: Je demande une armée de braves, sur terre comme au ciel, pour
protéger les deux petits trésors que vous nous montrez sur la photo, et
par extension, tous les enfants comme eux.
PS 2
:"Être pénitent, c’est d'abord aimer."
Je veux préciser ici, pour les lecteurs de FreesoulBlog, que Jésus n'a
pas "préché" l'amour mais il a aimé,
ce qui fait toute la différence entre la religion et l'amour.
|
Réponse
Je suis très touché par ce compliment, mais "beauté sublime" mon entrée
de
blog ?
Je ne crois pas qu'elle mérite ce dithyrambe. Je crois qu'elle a été
simplement
écrite avec ma foi et mon cœur.
Par ailleurs, pourquoi dites-vous que "Jésus n'a pas prêché l'amour,
mais il a aimé"
?
Jésus a aimé, mais il a aussi "prêché l'amour" :
Vous avez entendu dire: Tu
aimeras ton prochain et tu haïras ton
ennemi. Eh bien! moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour vos
persécuteurs,
afin de devenir fils de votre Père qui est aux Cieux, car il fait lever
le soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les
justes et les injustes. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle
récompense avez-vous ? Les percepteurs d'impôts eux-mêmes n'en
font-ils pas autant? Et si vous réservez vos saluts à vos frères, que
faites-vous d'exceptionnel ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas
autant?
(Sermon sur la montagne, Matthieu 5/43-47)
Mais bon! l'ensemble me touche
beaucoup. J'ai toujours aimé en vous l'homme d'espérance enthousiaste,
même s'il est souvent un peu trop subjectif. Merci.
|
15dec09 102C40
Il y a bien longtemps que je ne suis pas intervenu sur le blog, non par
désintérêt, mais bien au contraire parce que je ne trouve rien à
rajouter à ce que le prophète
et les sœurs et frères ont écrit.
Aujourd'hui, cependant je voudrais témoigner si mes propos ont un
intérêt pour cette entrée. Je ne sais si ce sera le cas.
Il y a quelques jours, éprouvant d'énormes difficultés à lire la Parole et donc à
réaliser ma pénitence
de la meilleure manière possible pour moi, je demandais au Père et à
vous même, prophète
Mikal, de m'aider à trouver une solution pour me permettre
de me replonger intelligemment
dans La Révélation
d'Arès.
Je ne trouvais aucune organisation au niveau de mon temps pour pouvoir
prononcer la Parole
régulièrement et dans la sérénité. Je priais donc pour que l'on m'aidât
à le faire...
Or, depuis ce jour là et quotidiennement, je me réveille à 5 heures du
matin sans que j'ai eu besoin de régler mon réveil pour cela. Je n'ai
pas compris tout de suite qu'il s'agissait pour moi d'utiliser ce
réveil matinal pour prier
et que ma demande avait été exaucée.
J'en conclus donc par l'expérience que j'ai été aidé pour réaliser ce
que j'avais demandé avec foi. ...Mais
l'hôte et le Pasteur est au dessus de moi, Il conduit les pécheurs qui
s'engagent dans les sentiers chevriers. Il n'abandonne aucun
pécheur dans sa pénitence, tous Il les fortifie dans leur ascension
(Rév d'Arès 25/5-6).
Merci frère Michel, d'être le prophète
que vous êtes.
Thierry B. Bayonne
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15dec09 102C41
Jacques P. [102C37] dit qu'il faut être pénitent
pour éviter l'Enfer. Montaigne disait que "philosopher est apprendre à
mourir" et Jacques P. va un peu dans le même sens : "Faire pénitence,
c'est se préparer à bien mourir."
Moi, je pense que faire
pénitence
va beaucoup plus loin ou plutôt va ailleurs et qu'au lieu d'évoquer la
mort ou "la bonne mort" comme disaient les anciens et l'église, la pénitence prépare à
la Vie.
C'est d'ailleurs ce que vous dites dans votre conclusion: "
La religion est en passe d'échouer parce qu’elle fait parler les
morts. Elle se réfère toujours à des morts de l'Histoire ou de
l'au-delà et prépare les vivants à la mort.
La pénitence, elle, fait parler la vie.
D’elle
réémerge la Vie."
Autrement
dit, l'homme est la seul être vivant sur terre qui sait qu'il est
mortel et c'est ce que souligne sans arrêt la religion, alors que La Révélation d'Arès
demande au contraire à l'homme d'être conscient qu'il est vivant, qu'il
est la Vie.
Donc, la pénitence
ne sert pas qu'à vaincre la peur de la mort, mais elle sert à vaincre
les peurs de la vie, qui ne manquent pas, même en temps de paix, parce
qu'on a sans arrêt peur d'avoir oublié de payer une facture, de faire
sa déclaration d'impôts, de payer ses impôts, d'attraper la grippe A,
d'arriver en retard, de perdre son emploi, d'être en fin de chômage, de
recevoir une amende et un retrait de points pour excès de vitesse — il
ne faut pas grand chose: 8 km/heures en plus suffisent — à tel point
que par moment je me demande si mourir n'est pas un soulagement. En
tout cas, ça le deviendra, si la pression sur le citoyen ne se relâche
pas. Faire pénitence
a eu sur
ma vie un effet formidable de soulagement. Je prends tout avec plus de
philosophie ou plutôt plus d'espérance que cette dictature de la loi et
des obligations de toutes sortes finira si nous sommes assez nombreux à
la refuser. D'abord intérieurement
La pénitence,
c'est aussi la résistance.
Lucien P.
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15dec09 102C42
En
lisant votre réponse à Christian [102C38] où vous racontez l'atelier en
1996 ou 1997 au cours dequel vous aviez répondu à J.-F. M., professeur
dans une université suisse venu se documenter à Arès, que pour définir
en quatre mots les Pèlerins d'Arès il suffisait de dire "une anarchie
de pénitents",
je me souviens
de ce moment. J'y étais. Il y avait trente ou trente-cinq personne
présentes ce jour-là.et J.F. M. était assis tout au fond.
J'y étais et je vous avoue que ce "une anarchie de pénitents" fut pour
moi comme une révélation négative; Je ne suis plus pas encore retourné
au Pèlerinage d'Arès depuis.
Maintenant que je suis votre blog, je vois les choses autrement, parce
que les idées sur lesquelles s'appuient La Révélation d'Arès
ont été développées d'entrée en entrée jusqu'à celle-ci, la 0102. Vous
avez progressé sans hâte, pédagogiquement, je dirais. Vous avez fait
par le blog un peu comme vous auriez verbalement fait si la Maison des
Faucons avait existé, parce que vous sentez bien ce que votre auditoire
est capable et incapable de comprendre sur le moment et vous veillez à
ne pas trop loin ni trop vite. Vous adaptez, comme on dit.
En
fait, ce "Une anarchie de pénitents" ne fut pas sur le moment compris
comme il aurait fallu malgré vos explications, que vous avez résumées
dans votre réponse à Christian. Comme dit Qohélet [L'Ecclésiaste] : Il y a un temps pour tout sous
le soleil... un temps pour se taire, un temps pour parler [Bible,
Qohélet ou Ecclésiaste 3/1-7].
Pour moi est venu le temps de
comprendre. Je comprends que la pénitence
est la seule dynamique possible du salut
personnel et du salut
universel.
Je reviendrai au Pèlerinage ; je suis en train de repenser ma place
dans l'assemblée,
mais entre temps je me suis marié et ma femme n'est pas croyante et
pour elle tout ça, c'est du baratin. Ça ne vas pas être facile.
Le problème de l'assemblée, il ne
faut pas se voiler la face, c'est son manque de confiance en vous.
J'ai
recherché les références à la personne qui vous a quitté à l'automne,
citée par un commentateur [H.H. 102C22], en déclarant que vous n'aviez
rien fait de prophétique et que vous étiez même coupable de mensonge —
le "mensonge Jabboune-Potay", dit-elle —. Elle a en fait réagi par une
perte de confiance causée par la manque de réflexion.
Tous
renseignements pris, que sait-elle de votre œuvre
prophétique ?
Elle avait été totalement absente, une gamine ou même peut-être pas
née, à l'époque où vous étiez engagé dans la mission fondatrice des
années 70-80-90. S'est-elle demandé comment elle aurait trouvé le
chemin d'Arès, si vous n'aviez pas, pendant longtemps, assumé seul ou
presque la mission prophétique ? Qui d'autre que vous l'aurait
fait ? Les anges ?
Cette personne — elle n'est pas la seule ; je
suis passé par là — est une rigolote, une écervelée sans expérience de
la société en tout cas, qui n'a même pas conjecturé l'origine de
l'édifice spirituel et humain qui s'est élevé sur La Révélation d'Arès,
évident enchaînement de cause à effet, de Potay à l'Assemblée
sur une base de rigueur, sans laquelle rien n'aurait apparu ni n'aurait
tenu. La rigueur logique était votre seule garantie de réussite.
Cette
rigueur est la vôtre, Frère Michel, sans laquelle — la pauvre femme n'a
même pas vu ça — rien de ce qui s'est fait à la suite des apparitions
de Jésus n'aurait existé. Pour moi la pénitence n'est
qu'une composante de votre rigueur que cache une grande gentillesse.
Même
si, comme elle le dit, vous aviez inventé tout cela, il vous aurait
fallu procéder au montage laborieux et difficile de la mission, de l'assemblée, de la
diffusion de La
Révélation d'Arès,
bref, à la réussite d'une entreprise ardue dans un monde où tout existe
déjà, où la concurrence est impitoyable, et où personne ne vous
attendait et où vos frères ont souvent été plus des boulets à traîner
que des roulettes pour avancer.
Si vous n'aviez pas été derrière
tout ça, cette pauvre femme n'aurait même pas eu le loisir de vous
noircir, car on ne noircit que les gens dignes d'intérêt et qui ne sont
jamais dignes d'intérêt par hasard après trente-cinq ans d'activité.
Si
je m'étends un peu trop là-dessus, ce n'est pas pour accabler cette
femme, à laquelle vous avez pardonné comme vous m'avez pardonné, mais
pour me décrire moi-même, pour me voir comme son miroir, parce que moi
aussi je vous ai quitté, il y a beaucoup beaucoup plus longtemps, moi
aussi j'étais un rigolo, qui croyais avoir tout compris et qui vous a
rejeté.
Nous sommes nombreux, les dissidents et dissidentes de l'assemblée
qui se sont dédouanés ou blanchis à bon compte, sous divers prétextes,
à partir d'impressions personnelles que nous avons fait passer pour des
"preuves irréfutables" de vos erreurs ou de vos mensonges.
De quoi avons-nous été malades ? De manque d'intelligence et
de manque de confiance en vous; Ceux qui aujourd'hui battent le pavé en
annonçant La Révélation
d'Arès ont toujours gardé confiance en vous, même quand
ils comprenaient mal vos dires et vos actes. Ce sont eux et elles les héros et les héroïnes (Rév d'Arès xxxv/4-12).
Je veux ici leur dire toute mon
admiration et ma honte de les avoir mal jugés.
Il faudrait maintenant que tout
le monde se rassemble autour de vous.
Ce serait pour vous un beau Noël.
Noël
|
Réponse
Après le commentaire de H.H.
(102C22) j'ai reçu quelques commentaires très désobligeants à l'égard
de la personne dont vous parlez. Je ne les ai pas publiés. Je ne prends
aucun plaisir à ce qu'on accable une personne qui n'a peut-être pas
commis plus que la faute d'être une "gamine" ou d'avoir agi en
"gamine", comme vous dites. À défaut d'être notre sœur de foi, elle est
de toute façon notre sœur humaine et nous lui devons respect. En outre,
à cet âge-là, il ne manque pas de jeunes personnes qui jouent, souvent
sincèrement, aux redresseurs ou redresseuses de torts et, au même âge,
beaucoup d'entre nous ont plus ou moins essayé de refaire le monde en
jouant aux quilles avec certaines valeurs de ce monde — Je pense à la
valeur qu'est La
Révélation d'Arès, je ne pense même pas à ma personne qui,
comme dit le psaume, est
ici aujourd'hui, mais sera demain jeté au four comme du foin.
Si
je publie votre commentaire, c'est parce que vous vous servez de la
"gamine" en question — terme que je trouve sympathique — comme "miroir"
de vous-même. Vous vous décrivez, en somme, à travers elle. Vous avez
en effet procédé vis-à-vis de moi d'une façon similaire, comme un vrai
"gamin", aux procédés près, puisqu'à l'époque l'Internet n'était pas ce
qu'il est devenu depuis avec ses forums, ses blogs, ses messageries,
etc.
Ce jeu du refus ou du rejet,
qui fut le vôtre ou
qui est celui de la "gamine", agissant par légèreté ou non, renvoie de
toute façon à une métaphysique. C'est pourquoi un pénitent, disons un
homme simplement bon,
ne peut jamais en vouloir à quelqu'un qui le rejette, parce que le
rejeteur peut, sans savoir, par ce rejet jouer son propre destin !
C'est assez grave pour que le pénitent
rejeté ne cesse jamais de tendre les bras en disant:
"Revenez !"
C'est pourquoi le pardon est bien plus qu'un acte moral, un acte de
sagesse ! Si vous aussi vous rejetez celui ou celle qui vous rejette
vous épaississez et renforcez le sceau de son destin. Vous n'avez pas
le droit de faire ça. Dieu ne scelle jamais nos destins. Il appelle et
il attend. Même s'il n'y a pas de retour, la porte reste ouverte et,
tout au moins, l'atmosphère s'allège, un filet d'amour peut passer.
Rejeter,
c'est prendre rendez-vous avec soi-même. Il faut être être soit
vraiment aveugle, soit vraiment très sûr de soi pour agir ainsi sans
réfléchir. Surtout si ce rejet prend chez le rejeteur la dimension d'un
projet existentiel, il faut qu'au moins le rejeté laisse au rejeteur
assez de souplesse pour un rétablissement éventuel. Surtout vrai quand
il s'agit de La
Révélation d'Arès, car là il s'agit, selon le tour que
prend le rejet, d'une question de destin fondamentale.
Mais un rejet est une affaire sérieuse même pour le rejeté, parce que
celui-ci pardonne, mais pas sans rester prudent.
Il ne tombe pas dans les jeux détestable de l'ère du soupçon, non, mais
il ne reçoit pas non plus en toute candeur celui qui revient. Vous
revenez à moi, Noël, puisque c'est le nom que vous donnez le temps d'un
commentaire, et je m'en réjouis, mais pour une certaine période je
"demande à voir", comme on dit. Je souhaite m'assurer que les causes de
votre rejet d'il y a quelque douze ans sont bien éteintes. On ne me
prendra pas en flagrant délit de naïveté romanesque. Aimer et pardonner
n'est pas fermer les yeux. Je ne pense pas que vous vous formalisiez de
cette prudence. La
Parole de Dieu elle-même y invite.
Un pénitent
en sait un peu plus que les autres en matière de prudence justement
parce qu'il est trop
aimant comme le Père.
Le
rejeteur et le rejeté demeurent quelques temps comme tels même après
les retrouvailles, parce que l'Enjeu véritable est la Gloire du
Créateur et de la Création et, de ce fait, tout doit redevenir net, ils
ne doivent pas être dupes l'un de l'autre. C'est l'expérience
qui
m'a appris cela. À 80 ans, le rejeté a acquis de l'expérience, il
n'attend pas qu'une "gamine" le ménage en "raison de son âge", propos
de jeunesse toujours un peu sotte, mais il attend simplement que la
rigueur, la vraie dont parle votre commentaire, Noël, s'installe de
part et d'autre. En votre temps, vous n'avez pas manqué d'impertinence
qui, quand elle prend le pas sur la logique, est aveuglante.
Ceci dit, je vous souhaite un heureux Noël de pénitence, Noël !
|
16dec09 102C43
Voilà un commentaire
sans doute trop long. Si le passage sur les rêves ne vous semble pas
très intéressant, n'hésitez pas à l'enlever.
À bien réfléchir à votre entrée je m’aperçois que sans pénitence
tout croyant est hypocrite, puisqu’il laisse du mal au fond de lui,
sans rien faire, et finit tôt ou tard par provoquer
du
scandale.
Et cela me semble aussi vrai pour le croyant en Dieu que pour le
croyant en l’homme.
D’une
manière ou d’une autre les grandes religions devront filtrer leurs
enseignements par la pénitence et par votre
enseignement si
elles ne veulent pas mal finir.
C’est un des problèmes du bien
qui s’installe en nous et qui nous rend la vie beaucoup plus agréable.
C’est qu’il nous fait oublier qu’il y a toujours du mal par derrière à
dénicher et qui est là prêt à nous faire chuter. Aussi la vigilance à
maintenir la traque du mal m’apparaît-elle en fait à maintenir en
permanence en sourdine, même dans le bonheur.
Je me permets
en suite de parler un peu de mes rêves, parce que je pense je
n’en
parle pas sous un jour de prémonition, mais sous un aspect créatif, qui
m’est propre — jje n’ai pas vérifié si d’autres en parlait de cette
façon — et qui trouve un lien non contradictoire avec ma pénitence
de jour avec les hommes. En découvrant votre article, je me
disais : "Tiens, certains raconteront sans doute leurs rêves."
Et
puis non. Alors, cela m’incite un peu à en parler, puisque c’est aussi
un aspect de cette entrée [#0102].
J’ai pour ma part toujours aimé
les rêves, jusqu’à les idéaliser lors des mes18 ans (avant d’être
pèlerins d’Arès), car j’étais sidéré par la puissance créative de
l’esprit et je me disais : "Si j’arrive, d’une manière ou d’une autre,
à les maîtriser, quelle formidable puissance de créativité cela devrait
être (J’était étudiant en première année d’architecture et on essayait
de nous rendre créatif). Aussi, je m’essayai à cette idée en dormant
beaucoup et en essayant le plus possible, au réveil, de me les
rappeler et d’en rediriger leur départ jusqu’à obtenir une sorte de
flottaison consciente entre éveil et rêve.
J’essayais de créer de
l’architecture par ce moyen. Je n’étais arrivé à rien, sauf à
une
sorte de rêve étrange, qui m’avait fait bien rire aussi et arrêter
l’expérience :
J’étais dans une église à l’emplacement du
porche et là un escalier géant occupait tout l’espace. Des marches d’au
moins 50 cm de haut. En fait ,ce n’était pas un escalier mais
une sorte de temple aztèque pyramidal qui menait en haut à l’autel
(celui normal d’une église). Je grimpe les marches une à une, à un
moment je me retourne, je vois que je suis déjà assez haut car en bas
je vois, en plongée, la lumière qui rentre sous le porche que je
découvre gothique et tout petit, vision architecturalement
très belle (je me dis pas mal l’architecture, faut que je m’en
rappelle, cette idée de pyramide chapeautée par une cathédrale)
j’arrive au niveau de l’autel où on donne la communion et là à la place
de l’hostie, on me tend une rondelle de saucisson ! Je me réveille très
rigolant. Ça m’avait délivré d’un coup du drame sérieux religieux que
je vivais encore.
J’ai pour ma part depuis expérimenté toute une panoplie de rêves — ou
de songe ?... je ne connais pas les définitions officielles —.
Du tout noir et blanc, au tout blanc, jusqu’en couleurs. Je ne
m’attache pas beaucoup à leur sens mais à la vie qu’ils procurent et ma
conclusion personnelle, c’est qu’ils opèrent une sorte de
rééquilibrage, soit parce qaue notre vie intérieure en a besoin, soit
parce qu’ils nous font vivre une conscience particulière, qui remet en
mouvement quelque chose d’important.
Je crois que Dieu personnellement a exaucé un peu mes attentes
créatives pour moi-même, car parfois mes rêves sont comme des
expériences vivantes, dont la vie a sa réalité, qui m’influence
profondément. J’ai été ainsi délivré de peurs très profondes et cela a
contribué à ma pénitence.
La première fois que j’ai témoigné que je croyais dans l’événement
d’Arès à quelqu’un — un gros dépassement pour moi — la nuit qui
suivit je vécus un rêve d’une intensité rare, où il y avait
des hommes qui dormaient dans un coin et j’avais sommeil, mais ma peur
m’empêchait d’aller dormir à coté d’eux.
Alors, à ce moment-là, pendant qu’un énorme bruit d’hélicoptère, avec
un souffle, qui me passe à travers la tête d’une oreille à l’autre, une
main invisible me prend par le fond du pantalon et m’envoie
sans ménagement me positionner entre les dormeurs.
Alors, à ce moment-là, je me réveille et je vois un lien noir calciné,
au niveau de ma poitrine qui part en cendre et s’envole. Je me
sens délivré de ma peur. Ce n’est que le lendemain que je m’aperçois
qu’effectivement je n’ai plus peur des hommes comme avant et
je comprend alors par quels réflexes je m’étais créé moi-même cette
peur, car, tandis que je croisais certains collègues militaires (je
faisais mon service militaire), je sentais dans mon cœur la peur se
reformer et je comprends comment je me l’étais créé tout seul. C'est
pourquoi aussitôt j’ai été très vigilant à gardé mon cœur sans cette
peur et à ne pas la recréer par mon comportement avec les
autres. Cela m’a lancé dans le changement intérieur de manière directe
en quelque sorte.
Je me souviens aussi de rêves d’ enfant très particuliers. Je
devais avoir 5 ou 6 ans. Je créai des animaux qui n’existaient pas en
mélangeant des chats et des chiens et peut-être d’autres animaux. Ce
rêve créatif ainsi qu’un autre vers le même âge, j'avaus un ou deux ans
de plus peut-être, où je créai une petite femme m’ont beaucoup
marqué, car ils n’étaient pas comme les autres.
Je reviens à votre article, que j’ai lu quelques jours seulement après
qu’il fût posté. J’ai vécu, la veille de lire votre article 102, dans
ma prière beaucoup de ce que vous y avez écrit, de sorte que cet
article m’a donné comme les explications de mon vécu de la veille. Je
me demandais : "Qu’est ce que c’était que cet être sublime et ami qui
venait me regarder, et qui m’a transmis des conseils personnels ?" J'ai
pris peur toutefois.
Hier soir, en mission, je me disais qu’on martelait un peu le besoin de
pénitence,
de changement de vie,
comme une réaction au mal, omniprésent. Mais, en y réfléchissant, je me
disais que cela devrait aussi être le sens de la vie normale,
qu’il est normal de faire évoluer sa vie intérieure vers le mieux par
la volonté, mais bien accomplie,
d’être meilleur.
Ta vie interne ne te plait pas ? Change
d’existence ! Ou bien: Existe différemment ! Alors, ce qui vivra en toi
changera !
Tu veux acquérir un bonheur que tu ne connais pas ? Fais
pareil !
Le monde et l’homme ne peut changer réellement en profondeur
que par cette voie.
Bernard dlF.
|
Réponse
L'été, au Pèlerinage, où vous revenez à deux ou trois reprises entre le
21 juin et le 15 août, j'ai le bonheur de prier souvent en votre
compagnie, parce que vous êtes comme moi parmi les premiers à la
prière. Je vois donc très bien que votre prière particulièrement
profonde et assidue dénote un priant qui, sans être mystique, est empli
d'un riche vécu spirituel intérieur.
Il y a en outre chez vous une sagesse innée, notable dans vos lettres
ou dans vos commentaires, qui se développe tout aussi richement dans l'accomplissement
de La Révélation d'Arès,
que ce soit dans la pénitence
ou dans la moisson,
la mission.
C'est pourquoi j'ai conservé dans votre commentaire les paragraphes
consacrés au rêve, parce que chez vous ceux-ci semblent bien participer
à l'édifice, voire même peut-être à l'enrichissement spirituel.
Je ne suis pas dans ce cas. Mes rêves, quand je me souviens d'eux, ne
sont pas des signes marquants. C'est simplement l'activité cérébrale
nocturne, sauf dans quelques rares cas comme celui que je raconte dans
l'entrée de blog, et que je crois simplement dû au hasard.
Toutes mes expériences de communication avec le Tout Autre, tant avec
le Père qu'avec la nombreuse vie invisible qui gravite autour de chacun
de nous, ont eu lieu à l'état de veille, à l'état de conscience totale.
Il faut de tout pour faire un monde, un petit reste, des
hommes, des femmes, des vieux, des vieilles, des rêveurs et de non
rêveurs, etc. L'expérience spirituelle se développe à tous les étages
de l'être.
|
16dec09 102C44
Je suis frappé par la qualité des commentaires et de vos réponses, pas
uniquement dans cette entrée [#0102] mais depuis quelques mois. J'ai
été spécialement frappé par le commentaire de Noël hier [102C41] et par
la réponse que vous lui faites.
Noël — je crois deviner de qui il s'agit — vous a quitté il y a une
douzaine d'années en tentant de répandre sur vous des bruits
désobligeants fondés sur une interprétation maligne de
certains de vos faits et gestes où il n'y avait pas de quoi de quoi
fouetter un chat.
C'est comme si on vous considérait comme un ange devant agir d'une
façon toujours digne de l'archange Michel à moins de devenir Lucifer au
moindre écart, alors que vous n'êtes qu'un homme parfaitement digne du prophète que vous
êtes.
J'ai entendu parler de vous des frères ou des sœurs qui ne vous
aimaient pas ou qui n'approuvaient pas trop ce que vous faisiez et
disiez ou la façon dont vous le disiez, mais on voyait vite qu'ils
exprimaient plutôt leur déception de ne pas vous voir comme ils
voudraient que vous soyez, c.-à-d. en général comme ils s'imaginent
qu'ils seraient s'ils étaient à votre place. Mais ils ne sont pas à
votre place et vous n'êtes qu'un pécheur,
comme vous dites, avec des qualités et des défauts, un pénitent qui
transpire sa pénitence comme
d'autres leurs poids et haltères (Je ne sais pas dans quel écrit de
vous j'ai lu ça).
Même en cherchant bien on ne trouve vraiment rien qui puisse vous
disqualifier.
C'est pourquoi je crois que faire
pénitence, c'est aussi accepter Mikal comme il est.
Un pénitent
même non croyant doit aimer
son prochain, doit donc aimer Mikal.
J'en ai entendu dire (pas des frère) qu'il est
dommage que vous n'ayez pas franchement publié La Révélation d'Arès comme
étant votre œuvre personnelle, car alors vous auriez pris place parmi
les penseurs grandioses qui ont fait avancer quelque chose dans le monde, alors qu'en
attribuant ce livre à Dieu vous avez lui enlevé toute valeur
philosophique et vous n'êtes qu'un mystificateur qui, en plus, joue mal
le rôle du "saint prophète" ou du "saint apôtre", en bref, vous
réduisez à rien ce que tout ça représente.
Il y en a même qui font du oui-ja* ou qui consultent des mediums pour
avoir l'opinion des morts sur votre compte et qui disent que les morts
affirment que vous êtes un imposteur. C'est peut-être les morts les
imposteurs ?! Lol [rires].
Personne parmi ces contestataires ne prend la peine de vous étudier.
C'est comme si on demandait aux fantômes leur opinion sur la théorie de
la relativité pour s'épargner l'étude d'Einstein et pouvoir déclarer
que c'est un mystificateur. En vous étudiant, ils verraient
que, pendant trente-six ans le mois prochain, vous n'avez pas varié sur
le sens du Message, n'en avez rien changé. On ne décèle ni corruption
ni variation de fond qui pouvaient vous attirer les bonnes grâces du
monde. Vous avez maintenu le cap avec une rectitude prouvant que votre
conscience est guidée par un événement inaugural [Jésus en 1974, les
Théophanies en 1977] trop important pour que vous ayez seulement la
tentation d'en prendre à votre aise, de vous décourager ou de
tergiverser. Vous avez seulement fait mûrir et raffiné votre manière de
l'exprimer tout comme vous avez mûri et vous vous êtes raffiné
vous-même, puisque vous êtes dans
le temps (Rév d'Arès 12/6) et que vous vous vous
enrichissez en expérience comme tout un chacun, pour notre plus grande
bénéfice, d'ailleurs.
Ce qui manque, ce n'est pas la certitude que vous êtes contesté, c'est
une véritable idée de l'importance de cette contestation en nombre et
en qualité. Je ne parle pas des anciens frères ou sœurs dont il est
quelquefois question dans ce blog — tous les mouvements prophétiques
ont eu leurs judas et leurs transfuges — qui sont assez rares,
d'ailleurs, parce que les transfuges de l'assemblée sont
surtout partis par manque de courage : Être Pèlerin d'Arès n'est ni
facile ni gratifiant ; rien que cela montre que vous n'avez
jamais flatté le public pour vous l'attirer ; vous seriez un
imposteur bien maladroit, ce qu'on ne décèle pas en étudiant votre
pensée. Je parle de la contestation dans le monde.
On manque aussi d'une idée à peu près exacte de la souffrance que la
contestation vous a causée. Vous l'évoquez rarement et sans vous
étendre sur le sujet, malgré tout intéressant car il permettrait
d'évaluer mieux leur effet sur votre évolution et votre expérience.
L.G.
Nota
* : Le oui-jà est une petite planchette à roulettes sur
laquelle le médium ou les spirites posent leurs mains et qui circule
sur un alphabet, censée transmettre des messages de l'au-delà.
|
Réponse
L'évangéliste Luc raconte que Jésus, enfant, fut amené au Temple par
Marie et Joseph, qui y rencontrèrent le vieux Syméon, un sage Israëlite
qui eut une intuition en prenant l'enfant dans bras. Syméon leur dit:
"... (cet enfant) sera un signe en butte à la contradiction (ou à la
contestation)'" (Luc
2/34). Je ne me compare pas à Jésus. Autre temps, autre
destin. Mon destin est bien différent, son seul point commun avec le
destin de Jésus de Nazareth étant que j'ai comme lui accepté une
mission prophétique difficile et que, par voie de conséquence, je suis
forcément aussi un "signe en butte à la contradiction ou à la
contestation." C'est pourquoi je ne me suis jamais vraiment étendu sur
cette inévitable pénibilité de ma vie prophétique.
Quelle importance revêt cette contestation dans le monde? Elle est
inchiffrable, puisqu'endémique et ne s'exprimant pas, ne pouvant donc
pas être statistiquée. Mais il ne faut pas être grand clerc pour
deviner que notre monde, dans son état d'esprit actuel, contesterait à
95%, voire même à 99%, que La
Révélation d'Arès soit la Parole du Créateur,
si nous avions les moyens de la faire connaître plus largement que nous
ne le pouvons aujourd'hui.
Le Créateur lui-même en est conscient, puisqu'il parle avec Sagesse
d'un petit reste
pour sauver l'immense humanité. Jamais peut-être un aussi grand nombre
n'aura dû son salut
à un aussi petit
nombre et cela, par surcroît, au bout d'un temps très long.
D'ailleurs, l'Évangile original lui-même a-t-il jamais encore été accompli, sinon par
poches minuscules dans l'Histoire ?
Ce n'est pas dire du mal des églises, catholique, protestantes et
autres, que de constater qu'elles ne sont au mieux que des caricatures
de l'Évangile original ou "inaugural" pour employer votre qualificatif.
Tout reste à faire dans ce domaine et c'est bien pourquoi les Pèlerins
d'Arès ne constituent qu'une équipe de rappeleurs de la Vérité qui est que le monde doit
changer (Rév d'Arès 28/7), parce qu'il n'a pas encore
beaucoup changé
depuis les prophète, notamment depuis Jésus.
De ce fait, comme vous le dites avec justesse, "être un Pèlerin d'Arès
n'est ni facile ni gratifiant", mais la pénitence permet
déjà à un tout petit nombre de créer leurs âmes et de se
ménager une mort, dont on ne sait pas grand chose, sinon qu'elle est
moins pénible pour ceux qui ont une âme que pour
d'autres, et qu'elle peut même réserver aux moissonneurs une
certaine gloire (Rév
d'Arès 37/9), dont on ne sait pas grand chose non plus.
C'est tout ce qu'on peut dire.
|
16dec09 102C45
L'adaptation du mot pénitence
à l'esprit moderne est une problème pour la mission.
Quand on parle de pénitence, c'est malheureusement toujours dans le
sens ancien que le mot est compris.
Le dictionnaire donne à pénitence la définition de "profond regret,
remords d'avoir offensé Dieu, accompagné de l'intention de réparer ses
fautes et de ne plus y retomber, dans la religion chrétienne." C'est à
peu près comme ça, dans le sens ancien, que même les athées comprennent
le mot.
Vous avez raison dire que "nous sommes les éducateurs du peuple ; ce
n'est pas le peuple qui est notre éducateur," mais avons-nous les
moyens de masse nous permettant de faire comprendre tout de suite que pénitence signifie
"la mort intérieure du mal et la renaissance
intérieure
du bien" ? Non, nous n'avons pas le moyen.
Comment donner à quelque chose d'ancien la
modernité ?
Raymond
|
Réponse
Nous avons quelque chose à enseigner au public, cela demandera
inévitablement du temps. Mais rien ne se fera si l'on ne commence pas.
Toute mouvement prophétique a été paradoxal. Le nôtre ne déroge pas à
cette répétition du paradoxe dans l'Histoire.
Les notions d'ancienneté et de modernité sont relatives. L'ancienneté
peut (re)devenir modernité et vice versa.
Il ne faut pas se sentir impuissant à expliquer la pénitence sous
prétexte que ce mot inspire aujourd'hui plus de chagrin que de
joie.
Le basculement d'un à l'autre est possible, même s'il n'est pas
instantané.
Je ne me suis jamais mêlé des manières, idées et moyens que mes frères
et sœurs missionnaires décident d'utiliser dans leurs missions
publiques et, jusqu'à une époque toute récente, peu nombreux ont été
ceux ou celles qui m'ont mis au courant de ce qu'ils faisaient; Je ne
m'en suis jamais formalisé. Parmi les idées et moyens qu'utilisent
aujourd'hui mes frères et sœurs j'ai vu par exemple des petits livrets,
souvent très bien faits, chacun d'eux consacré à une sujet déterminé:
"L'Amour", "La Femme",
etc., mais je n'en ai vu aucun consacré à "La Pénitence" et, je
l'avoue, ça m'a toujours intrigué, parce que la pénitence constitue
la dynamique centrale de notre foi.
Mes sœurs et frères ont probablement de bonnes raisons pour différer
l'édition d'un livret "Pénitence" et c'est pourquoi j'ai intitulé cette
entrée de blog #0102 "Je suis un pénitent"
et non "Nous sommes des pénitents"
pour ne pas engager d'un bloc toutes les consciences, dont je ne suis
pas le chef (Rév d'Arès
16/1). Nous sommes
dans le temps (Rév d'Arès 12/6); il y a inévitablement
une progressivité dans l'évolution spirituelle de chacun dans la pénitence, qu'il
faut respecter, parce que l'erreur et la difficulté d'évolution ne sont
jamais aussi préjudiciables que l'hypocrisie.
Je me dis qu'un petit livret qui s'intitulerait "Pénitence" pourrait
dire par exemple (ce qui suit n'est qu'un jet spontané):
La pénitence pour la religion
et, à sa sa suite, pour la tradition populaire a pris un sens
rétroactif et
expiatoire, celui de "profond regret ou de remords d'avoir offensé
Dieu, accompagné de
l'intention de réparer ses fautes et de ne plus y retomber, dans la
religion chrétienne."
La pénitence
pour La Révélation
d'Arès est tout autre chose, une dynamique constructive,
le changement de vie
personnel qui, dans la
joie et dans la fête,
consiste à rendre heureux son entourage humain en renonçant à
tout ce qui peut lui faire du mal (mensonge, égoïsme, autoritarisme,
etc.) pour n'agir que de façon généreuse, aimante et franche, en se
rendant libre
de tous préjugés envers les autres, en pardonnant les
fautes et en recherchant l'intelligence
du cœur pour compenser l'intelligence intellectuelle, outil
merveilleux, mais devenu calamiteux en devenant exclusif.
C'est par la multiplication des pénitents
individuels ainsi définis que le
monde changera en bien
dans des proportions à peine imaginables (Éden restauré),
et non par la religion, la politique et les lois qui existent
depuis des millénaires, mais qui n'ont jamais vaincu le mal.
Autrement dit, l'Évangile idéal de Jésus n'a jamais été accompli, mais
reste accomplissable.
La pénitence,
que n'importe qui peut pratiquer, le peut.
C'est en rappelant que la pénitence est la
clé du salut,
tant celui de l'individu que celui du monde, que La Révélation d'Arès
est tout simplement la continuation d'une Parole encore
inaccomplie.
Les Pèlerins d'Arès
s'efforcent
d'être un petit reste
de pénitents
promis à un lent et difficile, mais très haut existentialisme
rédempteur. Rejoignez-les!
Etc., etc.
Le livret "Pénitence" pourrait
aussi dire deux ou trois choses sur le passage
d'ancienneté à modernité qu'il faut permettre à la notion de pénitence de
faire, si l'on considère, par exemple, que
toute modernité n'est jamais qu'une ancienneté domptée, réutilisable,
car tout dans ce monde n'est que recommencement.
Pénitence
vue dans
une perspective dynamique, contructive, civilisatrice, et non
expiatoire. D'ailleurs, quel homme n'a pas en lui, de façon inavouée,
des antagonismes à résoudre ? En conséquence, quelle pénitence au sens
moderne que lui donne La
Révélation d'Arès n'est pas alors nécessaire pour sortir
une fois pour toutes des hésitations entre ce qu'il faut faire et ne
pas faire, entre bien
et mal ?
Comment ne pas comprendre que la pénitence
est la meilleure voie vers la liberté
absolue ? La seule voie, notamment, qu'a l'homme d'échapper un
jour à la
morale arbitraire, changeante selon la politique, selon la religion,
selon la loi, dont souffre l'humanité depuis des millénaires ?
Chaque loi qui change se retourne vers les justiciables de la loi
précédente, alors que la pénitence
ne peut changer, parce qu'il n'y a qu'une seule façon d'être bon. C'est pourquoi
la pénitence
échappe même à toute actualité pour n'être plus que d'éternité.
C'est parce que la pénitence est au
cœur de leur vie spirituelle que les Pèlerins d'Arès se placent dans
une universalisme qui se partage entre une attention très vive aux
problèmes des hommes face aux dominations et aux normes sociales et à
leurs institutions et le souci constant d'échapper à ces dominations et
normes en accédant à une transmutation de la condition humaine par la pénitence, par
l'intérieur, par quelque chose qu'aucun pouvoir extérieur ne contrôle.
La pénitence reste
une incitation permanente de s'interroger sur soi, donc d'évoluer,
d'être toujours plus fort.
Celui qui sait au fond de lui-même où est le bien et où est le mal est beaucoup
moins sensible aux effrois qu'imposent les pouvoirs et leurs lois. Il
n'y a pas d'autre voie vers le bonheur universel que la liberté
spirituelle que donne la pénitence.
Bon ! Je m'arrête. Si j'ai dit tout
cela, c'est seulement pour vous montrer qu'il y a moyen de redonner à
la pénitence
la plus brilliante modernité.
|
16dec09 102C46
Je suis sensible à votre réponse au commentaire15dec09 102C42, un bel
enseignement où l'on voit très bien que Mikal est à l'image et ressemblance
du Père de l'Univers, le pardon, l'espérance du retour de l'enfant
prodigue que chacun de nous est en puissance : le Père laisse la porte
ouverte, le Père dont la sagesse est démesure pour nous faibles lumignon (Rév d'Arès
12/7, 33/6, 32/5).
Le
Père appelle des hommes vrais. Je ne suis pas conscient de tout, tous
les jours j'apprends, je sais que ce que nous devons le plus craindre,
ce n'est pas la mort de la chair, mais celle de l' âme, véhicule d'
éternité (Veillées 4,
17 et 18 ).
Votre songe
avec le pape fait penser aux faux semblants, aux apparences, le
paraître. Lorsque j'étais enfant et que mes parents se disputaient à la
maison, une fois qu'ils étaient en public c'était tout le contraire, je
ne comprenais pas. La vie s'est chargé de me le faire comprendre plus
tard.
Si nous sommes conscient, réfléchis, humbles, sages, à un
moment donné nous savons au fond de nous si nous sommes vrais ou pas,
car Le Créateur est dans tous les humains. Je regrette vraiment que la
Maison des Faucons ne soit pas encore existante, j'ai soif de vie
spirituelle, de fraternité, d'amour fraternel, de pénitence, d'unité,
d'accomplissement.
Lorsque vous parlez de la difficulté d'employer certains mots comme péché, pénitence,
anarchie de pénitent,
etc., je vous entends encore lors de l'enseignement
que Paris à reçu de vous pendant 2 ans |Espace des Peupliers,
Paris, 1996]: "Pourquoi un dada alors que c'est un cheval ou un toutou
alors que c'est un chien, etc." Je suis d'accord avec vous pour
l'emploi et l'adaptation des mots au grand public et la nécessité de
les faire connaître. Des frères et sœurs réfléchissent à un langage,
travail qui avait été entrepris il y a quelques années.
En
relisant L'Epître de Jacques (Pèlerin d'Arès N°42 juin 1988), ce
passage a retenu mon attention, je le trouve tellement vraie: Mes
frères, si certains d'entre vous s'égaraient loin de la Vérité et de la
mission, s'ils erraient dans les ténèbres, et si d'autres les
ramenaient, vous pourriez être sûrs de ceci: Des croyants qui
détournent des pécheurs de leurs mauvaises voies leur sauvent la vie et
effacent beaucoup depéchés sur la terre. Ils participent à la
construction du Royaume à venir.
Bien
sûr, c'est Éden, c'est précisément ce que vous faites et je témoigne
que vous répandez tout le temps l'amour évangélique, que la porte reste
ouverte, vous nous montrez l'exemple et nous enseignez la vie
spirituelle.
Merci.
Didier Br.
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17dec09 102C47
La plupart des religions sont des religions d'antithèses: la Loi de
Dieu contre la liberté humaine, la Bible ou le Coran contre la foi
vague qui voit Dieu en tout, etc., mais La Révélation d'Arès
introduit une autre façon de faire son salut.
La Révélation d'Arès
n'est pas une loi. Elle n'est en somme qu'une sublime recommandation
qu'on peut suivre ou ne pas suivre à la lettre, même sans être croyant,
pourvu qu'on soit un humain de bonté, d'amour, de
pardon, de paix, libre
de tous préjugés... pourvu qu'on soit pénitent, comme
vous dites.
C'est une quête non seulement inattendue et inorthodoxe, mais récusable
et sûrement récusée par toutes les religions d'antithèses. Vous ne
pouvez que soulevez des durs antagonismes contre vous — Je parle
d'antagonisme de valeur, mais pas de vos petits judas ; j'y
reviens.
Vous avez accepté une mission ingrate, demandant beaucoup de courage et
d'abnégation, parce que vous ne pouviez pas ignorer en 1974 que vous
alliez rencontrer les oppositions de toutes les institutions
traditionnelles — Vous étiez un théologien averti. Vous lire
attentivement suffit pour le comprendre.
Quand
vous vous êtes trouvé au lendemain du 13 avril 1974, dernière
apparition de Jésus, devant la question — question pour vous de vie ou
de mort spirituelle, mais aussi de vie et de mort sociale — dont la
réponse allait décider de toute votre existence (vous aviez aussi une
jeune épouse et deux très jeunes enfants... quel problème!) :
"Vais-je ou ne vais-je pas me soumettre à la requête de
Dieu ?",
vous affrontiez une alternative disjonctive, que ne peuvent pas mesurer
à sa valeur et à sa difficulté ceux qui aujourd'hui font profession de
vous discréditer, de très pâles figures d'opposants qui ne valent pas
une minute d'attention.
Pas un seul de leurs insignifiants
arguments contre vous ne pèse et ne sera l'objet du moindre souvenir
dans la nouvelle histoire spirituelle qui s'écrit depuis 1974, parce
que tous ceux, les experts, les savants en Écriture, en métaphysique,
en théologie, ou simplement en sciences humaines, qui sont à la hauteur
de comprendre vraiment à quel niveau votre conscience dut comprendre,
peser et décider, peuvent évaluer le renoncement (ou l'engagement,
selon qu'on est contre ou avec vous) qui a été le vôtre et qui est
vraiment la seule chose à considérer dans l'extraordinaire aventure de La
Révélation d'Arès et du mouvemnt de foi auquel elle a donné
naissance sous votre impulsion.
Vos petits judas ont interprété la pauvreté des moyens dont vous
disposiez comme résultant de votre pauvreté morale, quand tout montre
au contraire votre richesse morale... et de cœur. Il y en a comme ça
qui ne lisent jamais Chénier, immense mais poète totalement méconnu,
sous prétexte qu'il eut une mort ignominieuse sous la guillotine. Les
Romains ne s'intéressèrent pas au Christ et aux Évangiles pour la même
raison: la mort d'un criminel sur la croix d'infamie. Chez vous c'est
l'échec apparent qui vous vaut le mépris de certains.
Mais comment le grand pionnier que vous êtes pourrait réussir
vite ? Vous avez renoncé à l'idée sacrée, et même respectée
par
les athées comme il faut, qui auparavant avait été pour vous
fondamentale, de la victoire du Christ sur la Croix. Vous avez renoncé
à la vision de la rédemption qu'ont plus de deux milliards de
Chrétiens... Je comprends que face à la montagne que vous osez
affronter, vous ne soyez pas troublé par les quelques cailloux qu'on
vous jette, les momeries de quelques contestataires en manque total de
psychologie des profondeurs, auxquelles vous faites semblant de prêter
attention par amour fraternel pour des petits qui croient décider de
votre sort et qui, les malheureux, ont plutôt opté pour leur propre et
réelle pauvreté d'esprit face à une situation qui les dépassait.
Raison de plus pour leur laisser la porte ouverte.
Votre réponse à Raymond {102C45], dans ses derniers paragraphes
surtout, montre que vous avez non seulement compris l'enjeu que
représente la pénitence dans l'économie [la bonne
conduite] du salut présentée par La
Révélation d'Arès, mais encore que vous pourriez en dire
beaucoup plus.
Je ne peux que suivre ce blog avec fascination. Je ne suis sûrement pas
le seul dans ce cas.
R. M.
|
Réponse
Je ne sais pas comment interpréter ces mots : "Je ne peux que
suivre ce blog avec fascination." Envisageriez-vous de vous ralliez aux
idées de La Révélation d'Arès que vous avez, il y
a quelques années, durement contestées.
Vous montrez en tout cas une évolution, que je qualifie de très
positive, quoiqu'avec prudence, comparée à vos dispositions passées. Je
me souviens à la fin des années 90 d'une conversation où vous défendiez
avec âpreté votre Thomas d'Aquin.
Votre christianisme traditionnel traverse des remises en question, pour
le moins. Vous me dites de choses très courtoises à propos des
contestataires qui se sont manifesté au sein de la communauté arésienne
comme il s'en manifeste partout. Mais je ne sais pas si vous m'appellez
"grand pionnier" avec sincérité ou ironie.
Cette entrée de blog #0102 m'apporte décidément des réactions plutôt
agréables d'un certain nombre. Je ne m'y attendais pas. Je préfère les
recevoir avec espérance qu'avec doute. Si ce que je dis là vous choque,
pardonnez-moi, mais j'ai en mémoire quelques contacts avec vous qui ne
peuvent, pour l'heure du moins, que m'inviter à la prudence.
Comme je le dis dans une de mes réponses précédentes "tout mouvement
prophétique a été paradoxal." Vous êtes vous-même un grand paradoxe.
Le paradoxe, après tout, est l'emballage de notre destinée divine.
Chacun de nous est enclin à rechercher Dieu immédiat et le bonheur
postmortem comme à refuser même l'idée de Dieu et la perspective d'une
survie. Je n'ai jamais cessé de le dire à mes frères, Pèlerins d'Arès,
le doute est l'axe sur qui pivote sans cesse la foi. Le paradoxe,
quoi !
Paradoxe aussi le fait que le salut est gratuit
d'un côté, mais d'un autre ne l'est pas puisque, malgré tout, il faut faire
pénitence, être bon, consciemment ou
non. Même si le salut par la pénitence
est un résultat logique de la bonté active et non
une récompense pour celle-ci, l'idée d'une rétribution, d'un
donnnant-donnant demeure sourdement. Paradoxe.
Ce que le Père appelle Vérité ou le
Vrai
nous dépayse. Pascal disait: "La foi embrasse plusieurs vérités qui se
contredisent," et aussi : "Il y a un grand nombre de vérités
et de
foi et de morales... qui subsistent toutes dans un ordre admirable."
Notre actuel état de péché
nous empêche de voir très clair dans tout ça. Le Créateur le sait bien,
qui nous fait dire par les prophètes: "Revenez à Moi et Je reviendrai
vers vous," autrement dit : Ne Cherchez pas à comprendre. Si
vous
êtes pénitents vous montez vers les
Hauteurs sans le savoir et moi Je descends, Je vais au
devant de vous. Cela suffit.
C'est pourquoi je vous disais et vous redis: "Thomas d'Aquin ne sert
pas à grand chose. Ses démonstrations sont discutables comme l'est
toute foi intellectuelle. On ne va pas à la Lumière par l'intellect,
mais par le cœur."
S'i votre commentaire est un mouvement de votre cœut et non une de ces
ruses intellectuelles que je vous ai connues par le passé, alors quelle
joie !
|
18dec09 102C48
La langue française n’est pas ma langue maternelle, mais je l’aime, je
me débrouille bien et surtout, je suis sensible à toutes ses
subtilités. Aussi, concernant le mot pénitence,
dis-je souvent à mon époux en plaisantant: "Si un jour je rencontre mon
frère Jésus dans ce monde ou dans l’autre, je lui demanderai — à moins
que je me dégonfle — pourquoi il n’a pas créé carrément un autre mot à
la place de pénitence, car la réhabilitation de
ce mot a demandé à notre prophète et, par
ricochet, nous demandera à nous [Pèlerins d'Arès], beaucoup
d’explications.
Après
la lecture de cette dernière entrée de Freesoulblog, j’ai voulu savoir
si ce mot est vraiment incompréhensible dans la rue ou si c’est plutôt
moi qui n'ai pas le courage de l’utiliser, car je le trouve
1) lourd,
2) j’ai peur de faire fuir les hommes et les femmes que j’arrête dans
la rue avant même de pouvoir expliquer.
Alors, pour éviter ce risque, je donne directement le sens :
Renoncer consciemment au mal et pratiquer
consciemment le bien.
Bref, me voila partie dans les rues de Nantes ce mercredi,16 décembre,
pour tenter l’expérience. Je demandais à des homme et des femmes,
jeunes, adultes et âgés, ce qu’ils comprenaient si une personne leur
disait : "Je suis pénitente."
Voila quelques réponses :
1) Un jeune (peut être étudiant) : "Pénitence ? C’est
religieux ! Je crois que cela veux dire regret !" Je
lui
donne l'explication du mot. Très bon contact. Il prend volontiers ma
carte de visite où il y a les références de La Révélation
d’Arès.
2) Un homme adulte, assez méfiant, me donne une définition qui m’a
semblé plus dynamique que la précédente, mais je ne peux pas la
restituer ici. Il se sauve.
3) Une femme, assez chic, dans les 70 ans. Elle ouvre des grands
yeux : "Quoi ? Pénitence ? Je ne connais pas
ce mot." Je
lui demande : "Vous êtes chrétienne ?"
Elle : "Bien
entendu, je suis chrétienne, mais je ne connais pas la signification de
ce mot." Je lui explique la dynamique de la pénitence
dans La Révélation d’Arès. Elle écoute. En
partant, elle me dit qu’elle admire mon courage. Mais je sens que cette
admiration s’arrête là.
4) Un homme, peut être un jeune retraité. Fort surpris, il me dit qu’il
ne connait pas ce que cela veut dire et file comme s’il avait vu le
diable à travers ce mot.
5) Deux femmes âgées de confession chrétienne. L’une d’elle me dit que,
justement, elle est en train de lire les passages sur Jean Baptiste
dans les Évangiles. Pour elle, faire pénitence
c’est se priver de quelques chose qu’on aime. Je lui parle de la pénitence
arésienne. Elle me dit que, justement, il y a des choses qui la gênent
dans l’Église : "Pourquoi Dieu a-t-il tué son Fils ?"
L’autre
acquiesce, mais dit : "C’est trop compliqué !"
6) Un
jeune adulte incroyant me dit que c’est religieux, mais qu'il ne sait
pas ce que cela veut dire. Un contact bref mais intéressant.
7) Une étudiante. Pour elle un pénitent, c’est celui qui se retire de
la vie. Elle est pressée.
Bref, tout cela pour vous dire, mes frères et sœurs,
que ce petit exercice m’a
d’abord décoincée par rapport à ce mot,
ensuite, et cela n’est pas un scoop,
que nous avons du boulot pour réhabiliter ce mot dans sa grandiose
dynamique arésienne.
Ce mot pénitence qui, accompli, restaurera Éden.
Algia
|
18dec09 102C49
La
Révélation d'Arès 28/05 : L’abusé devient prudent ; pourquoi
enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux
prophètes ? C’est deux-mêmes que Je fais des prophètes.
Il est important que par rapport à ceux qui
reviennent vers vous, surtout s'ils furent durs à votre égard, vous
soyez prudent.
Mais la réciproque est vraie et valable pour vous aussi. Vous avez
vous-même eu des attitudes ou vous avez laissé d'autres avoir des
attitudes pas du tout spirituelles, qui ont fait que certains sont
devenus prudents à votre égard et à l'égard des Pèlerins d'Arès.
Il est temps de démontrer à ceux que vous avez salis (ou laissé salir)
et/ou scandalisés, démontrez quelque chose de grand. Il est temps.
Durant plus de 20 ans vous n'avez pas toujours été un parangon de
vertu, parfois même très méchant et cassant, ni même vos
inconditionnels.
Dieu parle surtout des personnes abusées par le
pouvoir religieux et donc devenues prudentes
vis-à-vis d'eux, et longtemps, trop longtemps, un pouvoir religieux a
régné dans vos rangs. Depuis l'enseignement
que vous avez donné, vous avez voulu ôter cet esprit religieux. Mais
vous avez fait perdre beaucoup de temps et avez fait salir beaucoup
trop de gens.
Changez. Vous commencez je le
sens !!
Charly Charly
|
Réponse
Je ne suis pas un "parangon de vertu" et ma vie ne sera pas assez
longue pour que je le devienne. Je ne suis qu'un pécheur
qui ahane à la pénitence qu'il fait
tant bien que mal tous les jours, mais qui la fait. En disant "Je suis
un pénitent" j'ajoute implicitement : "Parce que je suis un pécheur,"
comme celui qui dit : "Je nage," ajoute
implicitement :
"Parce que je suis lourd et si je ne nage pas, je coule et je me noie."
Non seulement vous ne m'apprenez rien sur mon insuffisance dans le bien,
mais il est bon que vous me le rappeliez. On n'est jamais trop
conscient de son état de pécheur. Accomplir précède
être accompli.
Mais enfin c'est dans cet état lamentable que le Père est venu me
chercher et je devine, en filigrane dans votre commentaire, que vous
vous demandez vous aussi ce qu'il a bien pu trouver à un type comme
moi, un type qui n'a rien dont il puisse être fier (Rév
d'Arès 16/10).
Par contre, je ne me souviens pas avoir, dans ma
turpitude, sali ou laissé salir
qui que ce soit, mais puisque vous le dites, c'est que cela a pu se
faire. Je ne peux pas le vérifier, ne sachant ni qui vous êtes, ni de
quel salissement et de quel salisseur (ou quelle salisseuse) vous
parlez exactement.
Ce que je ne comprends
pas, c'est que vous ayez pensé que l'alternative était: Ou bien subir
les salisseurs, les "pouvoirs religieux qui ont trop longtemps régné
dans mes rangs," ou bien fuir, comme vous l'avez peut-être fait, ce
dont je ne suis pas certain, parce que vous avez pu créer ailleurs un
groupe de Pèlerins d'Arès où règne le bonheur.
L'alternative est en effet tout autre et vous la connaissez, je
présume: Ou bien vous participez à un groupe ou une assemblée
locale qui, d'ailleurs, s'est formé spontanément, qui fait son
expérience collective à sa façon et qui peut aussi bien disparaître
demain spontanément, ou bien vous fondez un autre groupe où règnera
sous votre heureuse influence un bonheur fraternel sans salisseurs (ou
salisseuses) et que s'empresseront certainement de rejoindre ceux et
celles qui comme vous en ont assez d'être "salis et/ou scandalisés" par
moi et par "les pouvoirs qui règnent dans mes rangs."
Le Père
nous laisse cette merveilleuse liberté. Nous ne sommes pas une église
hiérarchique et légaliste, mais un émiettement du pain
de la pénitence, un émiettement d'expériences.
Si vous revenez vers moi, parce que vous me "sentez commencer à changer",
je m'en réjouirai, car qui que vous soyez je vous aime comme j'aime
tout le monde, mais pour moi aimer n'est pas oublier ma mission et je
ne peux absolument pas vous garantir que je cesserai d'être "méchant et
même cassant" — C'est drôle que vous considériez être cassant comme
pire qu'être méchant —. Il y a malheureusement, en l'état actuel de
notre humanité, des recommandations qui ne sont pas comprises (ni même
seulement entendues) si elles ne sont pas péremptoires et que ceux et
celles qui ne les acceptent ou ne les comprennent pas prennent parfois
pour "méchantes."
Au fait, êtes-vous pénitent(e) vous-même ou bien
attendez-vous pour le devenir que les autres commencent ? Ce
n'est pas ce que suggère La Révélation d'Arès, qui
fait de chacun de nous une expérience à part entière du salut.
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18dec09 102C50
Je voulais {écrire plus tôt] pour vous raconter mon riche pèlerinage
2009, mais je n'en ai même pas pris le temps.
Je me sens larve, fainéant spirituellement,
pauvre en action bonne... enfin bon, mais un faible pénitent...
quoique pénitent
tout de meme. Même la magnifique prière que vous m'avez enseignée [cet
été], je ne trouve pas le temps au quotidien pour la proclamer trois
fois le jour (Rév d'Arès 12/5),
mais je me force à en prendre l'habitude avant de dormir. C'est ainsi
que, un soir sur deux environ, je consacre à peu près trois quarts
d'heure à la prière dite courte et je ressens alors par à-coups l'oubli
du temps, l'écrasement de toutes mes peurs et cette adorable sensation
d'être à ma place là ou je dois être à faire ce que je dois faire.
C'est-à-dire mettre mes pas dans les pas du
Créateur et cela me nourritvraiment en profondeur.
Toujours est-il que j'ai la chance de connaitre la solution et aussi de
l'accepter. Il me reste à l'accomplir : Pénitence !
Ce qui me rassure, c' est que je grimpe avec un
rythme irrégulier mais je grimpe.
Depuis septembre sur Paris pour mes etudes. Je prépare un BTS Systèmes
Constructifs Bois et Habitat, afin de travailler plus tard dans le
domaine porteur des maisons ossatures bois. J'ai donc rencontré les
autres jeunes frères du mouvement [des Pèlerins d'Arès], que se soit
chez eux ou au Mac Donald, pour tenter de monter ensemble un projet de
mission. J'ai aussi rencontré à plusieurs reprise nos frères et sœurs
de Paris pour répéter dans la mesure du possible l'enseignement
hautement prophétique auquel j'ai eu l'honneur d'assister cet été.
C'est ainsi qu'aux cotés de notre frère A. — entre lui et moi s'est
installée une superbe complicité — nous tenions en haleine la douzaine
de pénitents et cela sans note avec pour seul
plan l'ordre [chronologique] des prières que vous nous avez prescrit
(Rév d'Arès 12/1).
Prenant la parole l'un après l'autre, , nous nous nous complétions
mutuellement et avons tout deux ressenti un grand plaisir. J'ai aussi
retransmis cet enseignement aux cotés de sœur C.
à deux
reprises, une fois avec A. — c'était ma première à Paris —, l'autre
fois avec notre frère J. Nous fûmes à chaque fois remerciés et bien
traités ; certains auditeurs nous ont même dit qu'ils
sentaient à
travers nous, par instants, le souffle du prophète. Je
leur ai répondu : "Non, pas le souffle du prophete,
le Souffle de Dieu."
Voila une petite anecdote parmi d'autres. Une fois, de retour en
Bretagne pour un week-end, j'ai proposé à ma famille de leur faire
aussi la retransmission [de votre enseignement]
dans les règles de l'art. Je réalisai que nous étions l'assemblée
de [ville des Côtes d'Armor]. Ils écoutent et se taisent. Une chose, je
vous assure, plutot dure à imaginer. Je me suis donc retrouvé seul dans
mon rôle d'apôtre face à cette drole d'assemblée composé de [ma
famille], dont mon grand frère T., qui lui a peu lu la Parole, n'en
ayant ressenti ni le besoin ni le devoir. Il croit en Dieu, en son
message, en son messager. Il n'est pas plus scandalisé
que
ça, mais il n'en est pas préoccupé tout simplement. Cela ne l'empêche
pourtant pas d'être beaucoup plus doux, plus gentil, plus sage, plus mesuré,
plus calme, plus patient,
que moi. À chacun sa nature ! Toujours est-il que mon frère ma
impressionné par la qualité de son écoute et surtout par sa
compréhension. À la fin, il m'aidait même à expliquer à nos parents
auxquels cet enseignement a fait comprendre des
choses
essentielles qu'ils n'avaient pas encore saisies et que je ne me
lasserai pas de leur rabâcher. Mon frère est une preuve que la prière
au sens arésien est plus accessible à quelqu'un dépourvu de culture
religieuse, car il n'a pas de difficultés. Il est même rassuré de
savoir que tout est en nous et que la prière est pour l'homme et pas
pour Dieu. La logique Créateur-créature, co-créateur, ne lui a posé que
peu de problèmes à la différence de mes parents. Il est bien de la
seconde génération spirituelle.
Je vous le dis en aparté mais
cette retransmission fut pour moi et pour eux une expérience
extraordinnaire, car, comme vous l'avez peut-être un peu ressenti, nous
revenons de loin. Ce jour là nous avons eu le sentiment d'être parvenus
à une étape cruciale de notre ascension
spirituelle. Nous nous somme tous enlacés et embrassés avec intensité
et larmes de joie, larmes qui me reviennent d'ailleurs en l'écrivant.
J'ai pu, grâce à vous et à Dieu à travers vous, remettre mes parents en
marche en leur réexpliquant et redéfinissant la Voie droite, parce
qu'ils avaient soit rebroussé chemin, soit pris un détour. Le
témoignage agissant d'abord sur celui qui témoigne, toutes ces
retransmissions [de votre enseignement] m'ont
permis de
réentendre, de réapprendre, d'intégrer et réintégrer, de revivre (entre
deux métros, parfois à dix mille lieues de la douceur des lieux d'Arès)
ces merveilleux moments existentiels passés en votre présence.
De
ce fait, j'ai de plus en plus conscience de mes insuffisances
pénitencielles du moment, mais j'ai, comme vous le dites "la volonté
d'aboutir" — C'est mon père qui m'a dit que vous disiez souvent cela —,
la volonté de changer,
si possible dans la joie, au jour d'aujourd'hui. J'ai tout pour être
heureux et je le suis pleinement. La plupart du temps je suis joyeux,
tout va de mieux en mieux dans ma vie. Je change
petit à
petit, mais l'habitude sociale de critique et de moquerie est encore en
moi trop ancrée et je n'arrive pas à arrêter radicalement [de critiquer
et de me moquer] pour me démarquer de mes collègues de classe dont je
suis le délégué. Je me sens d'ailleurs souvent plus mauvais que la
plupart d'entre eux et alors j'ai honte de ne pas être encore ce digne
representant du Créateur qu'il faudra absolument devenir. Je n'assume
pas encore au yeux de mes jeunes amis ma bouillonnante vie spirituelle
par peur, tout simplement, des moqueries et des brimades susceptible de
me priver de ma joie, mais cela ne me fera plus peur trop longtemps. Je
sens en moi que le bourgeon va éclater. Je ne sais pas quand, mais il
éclatera de lui-même, quand la peur du gel cessera.
C'est aussi
tout simplement le manque de foi, de courage, de confiance en moi face
aux réactions des autres, face au surnaturel aussi. Le confort,
l'embourgeoisement de ma douillette situation de [...] ne pourra plus
durer.
Si je vous dit tout cela, c'est nullement pour me confesser, mais pour
vous exposer mes faiblesses face à la mesure que vous m'avez prescrite :
Prière courte, prière longue, lecture une fois par mois de La
Révélation d'Arès,
une fois par an de la Bible etdu Coran. En plus de cela, la lecture du
"Pélerin d'Arès" occasionnellement ainsi que d'autres livres qui, à la
lumière de La Révélation d'Arès, retrouvent tout
leur sens. Tout cela me semble pour l'instant démesure,
de mon point de vue personnel, car je n'arrive pas a trouver le temps,
dans cette société chronophage, de nourrir mon âme
de la nourriture que prescrit le nutritonniste de
l'âme que vous êtes. Mais j'y
travaille, j'ai la volonté d'aboutir.
C. G.
|
Réponse
Je n'ai pas de mots pour décrire la joie que j'ai eue en lisant le long
commentaire du jeune homme que vous êtes.
Puisse la volonté d'aboutir vous poursuivre toute votre vie !
Volonté d'aboutir tant dans la Voie
spirituelle : pénitence et moisson,
que dans la vie professionnelle et familiale, puisque, comme je le dis
toujours à nos jeunes: Le Créateur a besoin d'apôtres qui réussisent
aussi leur vie professionnelle et donc qui travaillent, parce que le
savoir que nous héritons des générations qui nous ont précédées est
aussi sacré que le Savoir que nous transmet le Père
de l'Universe. Nous sommes co-créateurs de ce monde. Tout de
Dieu ou de l'homme est à considérer.
Vous vivrez longtemps après que j'aurai disparu de cette terre et vous
devrez œuvrer pour que les générations qui viendront après vous
finissent enfin à changer le monde (Rév d'Arès 28/7)
Une
petite remarque pratique: "Trois quarts d'heure'" de prière, ce n'est
pas une "prière courte", mais une prière longue. La prière courte, ma
prière personnelle courte, puisque c'est ma prière personnelle que je
vous enseignée (il n'existe pas dans La
Révélation d'Arès de prescription détaillée et précise de la
vraie piété, qui reste donc libre)
dure dix minutes.
C'est
ma prière longue, avec la lecture des trois sources: Bible, Coran,
Révélation d'Arès, qui dure de trois-quarts d'heure à un heure.
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18dec09 102C51
Ce sujet nous mène au cœur de notre démarche et de notre foi. D’où son
importance !
Personnellement, même si j’en approuve totalement l’intention et la
direction qu’il donne, j’ai un peu de mal avec ce mot pénitence,
tellement rattaché à la religion que le Père nous demande de dépasser.
Je trouve que cela ajoute à nos difficultés pour être compris d’une
partie du public qui perçoit se terme comme "grandguignolesque". Une
autre partie du public le perçoit comme typiquement religieux. Une
autre encore ne voit absolument pas de quoi il s’agit.
Ceci dit, si Le Créateur l’a utilisé (comme d’autres termes), c’est
sans doute qu’il tient à le réhabiliter et qu’il est finalement
indispensable, spécifique, incontournable. Peut-être cela tient-il
aussi au fait que nous devions retrouver et accomplir
la Parole du Créateur et donc utiliser les termes même que Le Créateur
utilise ?
Mais dans Le Livre Dieu utilise un tout autre
langage. Sur ce point peut-être pourriez-vous apporter quelques
précisions ?
Peut-être que cela tient aussi au fait qu’il faut que nous partagions
un langage commun, comme des valeurs communes ?
Il me semble que vous avez déjà donné une partie de la réponse dans
quelques numéros du "Pèlerin d’Arès", mais je n’ai plus en mémoire les
références et votre explication sur ce point.
Autre chose encore : Sii vous deviez utiliser des synonymes du
terme pénitence ou des des qualificatifs pour en
préciser le sens et les contours, lesquels utiliseriez-vous ?
Je pense à spiritualisation, changement spirituel, évolution
spirituelle, transformation spirituelle...
La pénitence recouvre une dynamique de vie
intérieure, complexe, aux multiples facettes ou dimensions qu’il n’est
pas aisé de simplifier sans déformer. En fait il me semble que la pénitence
englobe toutes les dimensions de notre démarche. Une démarche simple et
élémentaire en apparence : arrêter de faire le mal et
retrouver la force d’aimer au sens absolu. Mais en réalité c'est une
démarche d’une très grande subtilité, aussi subtile et complexe que
peut l’être le mal qu’il nous faut combattre.
Il est clair que plus nous avancerons sur le chemin du changement,
de la pénitence donc, plus nous verrons clair et
plus vigilants nous serons contre le mal.
Daniel C.
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Réponse
Pendant une dizaine d'années nos frères missionnaires, pour absolument
et complètement éviter d'utiliser des mots "religieux" gênants, comme
vous souhaitez éviter pénitence, ont fait ce que
j'ai appelé une "mission sociale" n'utilisant qu'un vocabulaire de
bonnes intentions tout à fait à la mode et clair. Le résultat a été ce
qu'on sait: Nul !
Nous n'allons pas recommencer la même erreur !
Nous avons une mission sacrée, qui consiste à resacraliser ce monde et
non à le rationaliser. Comme je l'ai expliqué à Raymond (102C45) il ne
faut pas se tromper sur le sens de modernité.
Qui ne sait que beaucoup de mots de La Révélation d'Arès
sont d'usage difficile dans la mission ?
Mais nous ne sommes pas là pour convertir. Nous sommes là pour moissonner.
Le bon grain (Rév d'Arès 5/4, 31/7), qui est
rare, et qu'il vaut mieux ne pas rater de ce fait, reconnaîtra la
faux qui vient le récolter et le mettre en gerbe,
quels que soient les bruits de la faux : les
mots.
Il faut se donner la peine d'expliquer et cela nous oblige à recourir à
une pédagogie populaire, mais il ne faut rien changer;
S'il fallait changer le terme de pénitence pour
un équivalent, que je ne vois d'ailleurs pas, il nous faudrait aussi
changer les termes de prière, piété, rite, péché, pécheur,
baptême, âme, pardon, fils, etc., qui diffèrent, pour
certains énormément, des mêmes termes utilisés par la religion
traditionnelle. Nous en arriverions à une sorte de succédané de la
Parole du Père à Arès, qui équivaudrait aux substituts de la Vérité,
qu'on appelle doctrines, dogmes ou théologies,
que les religions et leurs docteurs ont fait des
Écritures.
Le Père a utilisé un registre de mots et nous en a donné les sens. Cela
nous pose problème parce que, finalement, nous nous trouvons comme
parlant une sorte de patois pas clair de prime audition, certes, mais
nous devons nous y tenir. Sinon, nous nous égarons. À nous de faire de
ce langage du passé le langage de demain.
Tertullien, antique auteur chrétien, disait: "Fiant, non nascuntur
christiani," c.-à-d. "On ne naît pas chrétien, on le devient." Nous
faisons évoluer l'idée et nous disons, sachant que seul un
reste revient (Rév d'Arès xxx/10) : "On ne naît pas
Pèlerin d'Arès, mais on ne le devient pas non plus. On revient
(ou on renaît) à la Vérité et à la
Vie."
Pas plus tard que ce matin, une sœur parlait de la vitrine de son local
de mission et se demandait à propos du panneau "Père de l'Univers" s'il
ne faudrait pas préciser "Prière extraite de La Révélation d'Arès".
Voilà ce que je lui ai répondu:
Oui, on peut préciser:
"Prière extraite de La Révélation d'Arès (12/4)", mais...
cela ne me paraît quand même pas indispensable, parce qu'il faudrait
aussi préciser ce qu'on entend par prière,
c'est-à-dire qu'il ne s'agit ni d'une supplication, ni d'une
glorification, ni d'une parole de soumission, ni d'une récitation qui
apporte des bénéfices surnaturels, etc. mais d'un moment
d'identification avec le Tout Autre... On tombe là dans le même
problème que pour pénitence.
Peut-être faudra-t-il faire une vitrine
spécifique sur la prière, la vraie piété (Rév d'Arès 31/6),
comme il faudra en faire une sur la pénitence.
C'est à vous de voir.
Autrement dit, il est temps que
nous procédions avec patience à une campagne
explicative du sens des mots et de la restauration de la Vérité par La
Révélation d'Arès.
Je vous dis de même: C'est à vous de voir. je ne
suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
J'essaie seulement de faire partager mon enseignement
prophétique.
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18dec09 102C52
Je trouve dommage que vous ne vous intéressiez pas au rêve. C’est
pourtant quelque chose d’extraordinaire que le rêve !
Le rêve a cette puissance (quand on s’en souvient) de pouvoir nous
plonger à notre réveil soit dans un bien-être, soit dans un mal-être,
soit dans un état interrogatif.
Visiblement ce rêve [raconté dans l'entrée #0102] vient confirmer
quelque chose de profond chez vous : Le problème de la
pénitence, et d’autant plus que ce rêve vous unit en quelque sorte au roi
blanc (ici le pape) qui vous dit la chance que vous avez de
relancer la pénitence sur terre. Vous lui
rappelez à juste titre que le premier des pénitents
à convertir est nous-mêmes avant de vouloir l’imposer aux autres.
Je rappelle au passage que dans les apparitions de la vierge Marie, entrer
en pénitence est rappelé très souvent.
Bien sûr, à chaque époque le mot pénitent est
ré-interprêté d’une certaine manière avec les excès que l’on peut voir
par exemple en ce qui concerne la flagellation du corps !
Vous résumez très bien ce que signifie pour vous la pénitence :
aimer.
C’est, bien sûr, l’acte le plus difficile à
faire et c’est pourtant la chose la plus importante dont nous avons
besoin : être aimé, être aimé malgré nos erreurs, nos colères,
nos refus, être aimé malgré la gueule que l’on a, les diplômes que l’on
a pas ou ceux qu’on a. C’est là où La Révélation d’Arès
nous soutient mais pas seulement La Révélation d’Arès.
Je voudrais vous parler d’un livre écrit par le docteur Jean-Pierre
Jourdan qui s’appelle Deadline. C’est une enquête sur les témoignages
de gens qui ont subit un état de mort, et qui se sont décorporé et ont
le souvenir d’avoir été accueilli et plongé dans l’amour infini,
inconditionnel, absolu.
Pour moi ces témoignages sont aussi important que votre témoignage de prophète
qui a vu et entendu Jésus et le Créateur.
Pour en revenir au rêve, puisque le départ de votre entrée est un rêve,
j’ai fait il y a quelque années un rêve magnifique où j’étais assis
avec mon grand-père et ma grand-mère (décédés depuis longtemps) et je
rigolais avec eux. Curieusement ils m’apparraissaient beaucoup plus
jeune dans ce rêve que lorsque je les ai connus. Ce rêve s’est gravé en
moi de manière indélébile.
À cause de sa réalité vécu dans une autre dimension.
Je voudrais juste rajouter un mot en ce qui concerne les pauvres âmes
qui vous envoient des commentaires agressifs et leur dire, si elles me
lisent que la haîne est souvent la réaction à un manque d’amour que
l’on a pas reçu, et qu’elles doivent faire un effort sur elle-même pour
accepter cette Vérité éternelle.
Patrick R.
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19dec09 102C53
Le mot pénitence
contient le mot peine. Il faut se donner de la peine et du courage pour
sortir de la raison raisonnante d'Adam qui est folie au yeux de Dieu.
Se donner de la peine pour entrer dans la folie de la Foi qui est Sagesse au yeux du Créateur.
Une sagesse où l'Œil moudra la lumière qui brûlera la pierre de l'édifiant abri des mortels. Où le fer bouilliera dans la main qui connaitra la totalité de la création.
Se donner de la peine pour apprendre à marcher dans les Pas du Père, chaque jour, marcher dans la liberté du harnais qui chevauchera les mondes sans heures où le frère recréera, pour retrouve sa filiation divine, l'image et la ressemblance du Père.
Se donner de la peine pour changer sa vie et l'exposer heureusement à la moisson
de l'amour. De la peine pour que la folie de la foi recrée la joie de
vivre, par une synergie d'émerveillement, dans le flot du sillage sacré
de la Parole où les lueurs de l'aube du Dessein, annoncent le Jour proche et prochain de Dieu qui Souffle déjà dans la poitrine des pénitents joyeux.
Guy Y.
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19dec09 102C54
À propos du livret "La Pénitence" [102C45], il a été commencé il y a au moins 3 ans...
Mais à vouloir trop en dire, il y a eu blocage, et chaque fois que j’ai
voulu reprendre ce livret, juste en lisant les premières lignes,
impossibilité à la pensée de trouver les bons rails.
Du coup, il repassait dans le tiroir attendant je ne sais quoi.
Merci pour ce déblocage, parce que vous dites les choses avec une telle simplicité ! Je vais donc m'y remettre.
Merci aussi pour cette belle photo de vous et vos petits enfants. Vous êtes bien le Conseiller merveilleux, pour reprendre les mots d'Isaie ; l'Esprit du Très-Haut vous imprègne parce que vous êtes l'exemple de l'homme qui a mis ses pas dans les Pas du Père.
J'veux faire pareil !
A.J.
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19dec09 102C55
Belle photo de vous rayonnant de cette beauté intérieure que donne la pénitence,
l'œil clair, souriant, vibrant d'amour spirituel et de bienveillance
hors de tous préjugés, accueillant tous ceux qui cherchent le "figue"
prophétique que vous nous donnez avec haute conscience du Bien absolu.
Je ressens cette entrée — d'ailleurs [je ressens la même chose] depuis l'édition de La Révélation d'Arès 2009 (sublime Force phénoménale, cette édition !!) — comme préfigurant le temps qui vient d'un petit reste de frères transfigurés œuvrant librement, volontairement, co-créativemment avec originalité — grâce à la pénitence — à la moisson d'autres pénitents pour construire le bonheur planétaire au bout des générations. Encore une magnifique entrée !
Les mots doivent effectivement être patiemment expliqués aux diverses
mentalités, mais c'est par notre vie spirituelle, un enseignement par notre exemplarité d'accompli, plus que par des mots que le Fond
est ressenti. Le courant passe d'abord par les cœurs. Je laisse comme
trace après échange essentiel une carte de visite (un texte de synthèse
écrit avec mon cœur qui dit pourquoi j'ai changé, ce qui m'inspire) et l'effet est surprenant : Elle devient pain de moisson utilisé par la gerbe à son tour !
La prière est essentielle, car sans elle pas de moisson, qui de mon
point de vue consiste à trouver ceux encore capables de sensibilité
spirituelle, d'esprit de conquête d'une nouvelle civilisation, de bonté
voulue... c.-à-d. ceux qui ont soif de s'existentialiser.
Depuis mon pèlerinage [2009], je me lève à l'aube quasi chaque jour,
pour la prière longue et c'est fou comme cela m'ouvre l'espace
spirituel dans la poitrine qui résonne de la Parole prononcée pour L'accomplir, un Souffle
de détermination me pousse au besoin de transfiguration. Quel puits
incroyable de réflexions, quel puissant regard neuf sur le monde,
combien je me sens proche du Créateur !
Primordial est le prophète pour nous conduire à acquérir toutes les qualités confondues qui forme un état de vertu.
Nous parlant sans se lasser, Mikal nous invite sur toutes les latitudes à nous engager dans des actions qui changeront ce monde.
Avec/par/grâce à la pénitence, de plus en plus je suis passée à un nature sensible à la spiritualité. J'ai changé
progressivement, mais un tournant s'est marqué et beaucoup de ce que
j'entreprends porte des résultats inattendus — vu de l'extérieur —
quand ils sont en fait les fruits de ce que l'on est, de ce que l'on a
— J'ai, Je suis —, de ce que l'on agit, de ce que l'on fait. Nous sommes générateurs de la grâce en synergie avec le Père de l'Univers.
Merci pour tous ce que vous mâchez de poussière des visions étroites, des cultures... pour nous fortifier avec le miel qui fait la race de frères forts !
Votre blog est un pont jeté avec tous les debouts [ceux debout] pour un monde changé et une merveilleuse source de déculturation pointée sur l'Ile Bleue.
Judith
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19dec09 102C56
J'ai fait ce rêve :
Une personne caractérisée par la persuasion me demande de donner mon cœur !
Ce n'est pas un choix facile, car cela équivaux à tout donner ou rien.
Et puis je me réveille en me disant "Ouf !"
Plusieurs nuit passe avec le même rêve, la même angoisse, avant que je
comprenne qu'il ne s'agit pas d'un dont d'organe, mais tout simplement
d'un peu de don de ma vie et d'amour.
Alors je pense à l'arbre de la Vie
planté par l'Éternel Dieu en Éden et je pense que la vie, l'amour, le
pardon, le don... devraient être notre priorité à tous, plus encore en
cette période de Noël. Vous en parlez mieux que moi, mais je
souhaite à tous d'avoir un peu de cœur à donner et qu' Éden soit dans
chacun de nous ! Bonne fête de fin d'année à tous.
Aminadab.
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XXxxxXX 102C57
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