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16 octobre 2009 (0100)  

faisons le point !
Le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7),
parce que l'homme est créé pour le bonheur.
Si le monde de Bien ne remplace jamais le vieux monde de Mal
surviendra le péché des péché (38/2), l'extrême malheur.
Mais l'homme traite ce danger à la légère,
parce qu'il voit le visage du péché et du Mal
aussi doux et séduisant que le visage du Bien.

deux mondes face à faceQuand, en 1974 et 1977, le Créateur délivra son plus grand Message à la suite de la Bible et du Coran : La Révélation d'Arès, j'en compris le sens général, mais sur le moment je ne compris ni sa nécessité ni les nature et profondeur organiques de son Dessein.
La nécessité de l'Appel m'échappa, parce qu'en ces jours-là, les affaires du monde et celles de la religion — l’œcuménisme battait son plein — allaient plutôt bien. L’heure était à l’optimisme.
Les nature et profondeur organiques du Dessein m'échappèrent de même, parce que, pour les voir, il m'aurait fallu réaliser que j'avais déjà en moi ces nature et profondeur organiques.
Or, héritier d'Adam, qui avait choisi d'être son maître sur la terre plutôt qu'un simple Fils en Éden (Rév d'Arès 2/1-5), je ne me connaissais plus comme héritier de l'Immortelle Transcendance (Rév d'Arès xxii/10-12, xxxix/1).
Ma foi en 1974 se conformait aux idées, morale et règles de la religion, mais non à la conscience existentielle et créatrice qui active la Vie spirituelle
Pendant assez longtemps, c'est seulement par l'intellect, par l'idée biblique (Genèse 1/27), mais non par la Vie, que je me vis l'image du Créateur, jusqu'à ce que je réalise en toute conscience que j'étais organiquement, et existentiellement, le co-créateur de mon âme, de mon destin (Rév d'Arès 30/11) et, à long terme, d'un nouveau monde (28/7) en devenant un pénitent tel que La Révélation d'Arès le définissait.

Même si, en 1974-1977, le sens général de La Révélation d’Arès m’inspirait déjà des images audacieuses comme "Exode général de la vieille civilisation religieuse et politique vers une civilisation spirituelle nouvelle", j’attribuerais assez longtemps à La Révélation d’Arès l’objectif limité d’une "insurgeance".
Par "insurgeance" j'entendais le redémarrage du christianisme du Sermon sur la Montagne, stoppé par les théologiens, la reprise de l’ascension vers les Hauteurs Saintes, j'entendais une super-réforme de la foi par la simplification — le bien accompli suffit pour sauver l’homme — et par la renaissance spirituelle — la pénitence ou pratique du bien — dans un esprit d'alliance fraternelle avec toute la progéniture du Bien primordial (Rév d'Arès 35/11).
C'était une juste mais insuffisante interprétation.
Après que mon propre optimisme eut fini de me cacher non le sens de La Révélation d'Arès, on l'a vu, mais son éminente libéralité : son invitation à transcender ce monde sans le mysticiser, sans mépriser le matériel et le charnel qui sont créés, donc saints comme le Saint (Rév d'Arès 12/4, xxv/11, Lévitique 19/2), je découvris dans un éblouissement mêlé de crainte qu'elle visait rien moins que le retour du Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-12, xxxix/8) sur terre, la vraie, totale et formidable contribution humaine au Fond des Fonds universel (xxxiv/6).
Il était donc à l'évidence possible de restaurer Éden.

Le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7), mais ici changer veut dire se recréer.
Changer n'a pas le sens limité de spiritualiser le mental religieux et politique. Ce mental même doit disparaître.
Homme, si tu fais l'ascension des Hauteurs (25/4-6), n'emporte avec toi que ta foi pure en ta destinée de Bien et ton savoir pur des bases de la vie et de la nature !
Si tu puises trop à ton intellect, tu perds ta force de foi pure ! Si tu ne changes à ton humanité que ce que tu en comprends, tu changes peu. Tu ne peux changer de toi-même que ce que tu vis ; alors tu changes beaucoup.
Rappelle-toi que comme la vie seule transmet la vie, la Vie spirituelle seule transmet la Vie spirituelle.
C'est pourquoi le Père parle de changer sa vie.
L'homme qui change sa vie (Rév d'Arès 30/11) puise à son humanité profonde, à l'image et ressemblance du Père et donc au Bien (Genèse 1/26-27) au fond de lui, il amorce sa transfiguration — petite ou grande, sur terre c'est à chacun selon ses moyens — qui s'achèvera le Jour (Rév d'Arès 31/8) où le Bien aura triomphé du Mal.
Notre kérygme est moins fait de mots que de formidables frémissements de Vie: Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours ! (Rév d'Arès 23/6)


De la fin des années 80 au début des années 90, j'observai le durcissement de l'autorité, de l'égoïsme, de la cupidité, du cynisme, de l'hypocrisie, et le raffinement des mensonges politiques, sociaux, médiatiquex et même religieux comme le fondamentalisme chrétien et l'islamisme nés d'un détournement du sens de l'amour, du pardon et de la paix dans la foi.
Je réalisai que l’Appel d’Arès concernait la vie humaine au sens le plus large : L’humanité semble parfois s'amender, mais cela ne dure pas. La masse retombe dans la médiocrité.
Malgré quelques trompeuses plages de paix et d’amélioration dans l’Histoire, l'humanité comme masse s’achemine vers un mal extrême : le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2). C'est par l'individu et seulement par l'individu que la masse se sauvera. Il faut que des individus en nombre aussi grand que possible se recréent bons. C'est le concept rédempteur du petit reste (de pénitents) (Rév d'Arès 24/1, 26/1, 29/2, 33/12) et, par extension, du reste (d'hommes bons) ("Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas").
Une des causes de l'actuelle montée du mal : L'effondrement du bloc soviétique en 1990. Seul Dieu pouvait le prévoir en 1974. D'abord considéré comme un bien, cet effondrement allait déclencher un rapide processus de dégradation morale dans le monde dit libre. Les politiciens occidentaux ne se voyant plus obligés de se prouver les instigateurs et défenseurs des libertés, de la créativité, de la largeur d’esprit, face à un communisme d'état oppressif, se sont mis à légiférer lourdement, à réduire ainsi les libertés et la créativité, à augmenter l’impôt, et surtout à resssusciter les critères de classe, les enrégimenteurs de tous acabits, fondamentalement hostiles à la Vie spirituelle fondamentalement libre (Rév d'Arès 10/10).
Ce monde se croit irrésistiblement voué au progrès, parce qu'il maîtrise la science et la technique, mais celles-ci cachent un rationalisme puissant et aveugle que renforce le rationalisme brutal du juridisme dont le monde s'enivre tout autant. L'hyperrationatisme qui en résulte peut tuer ce qui reste à l'homme de vitalité spirituelle et ramener la barbarie sous le séduisant et doux visage du bien public.
Contre cette menace radicale La Révélation d’Arès appelle au changement radical du monde (Rév d’Arès 28/7) : la re-création de l’homme par lui-même, l’orientation par la pénitence individuelle de toutes les perspectives humaines vers le Bien. C'est la lumière — lumière de la raison, lumière de vie — que notre mission ne cesse pas de répandre.
Nous ne laisserons pas à l’Histoire de dire ce qu’il adviendra du Bien et du Mal, parce que, même si nous ne pouvons pas empêcher directement les événements, nous pouvons en contrebalancer les mauvais effets indirectement en changeant nos vies (Rév d'Arès 30/11) et en rassemblant le petit reste (24/1). Le Créateur lui-même nous dit que contre les ravages d'une puissante déspiritualisation du monde notre conscience spirituelle collective, la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) formera une force recréatrice permanente non moins puissante.

Poursuivons notre mission !
Certes, l'incertitude nous tourmente, parce que la masse est en majorité athée ou tombée dans l'indifférence spirituelle.
Mais les individus qui composent la masse, il ne faut s'exagérer ni leur désespérance, ni leur imperméabilité aux idées spirituelles, ni leur soumission aux "raisons" rationalistes, ni leur confiance dans les institutions profanes.
Chacun de ces individus recèle l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27). "Ne souhaite pas trouver Dieu ailleurs que partout," dit Gide.
Le Créateur sait que les hommes n'ont pas perdu leur racine divine, leur nature sacrée. En tout humain il voit un Abraham, père d'une nation nouvelle, Israël, ou un Jésus, père d'un monde nouveau à peine ébauché, relancé par La Révélation d'Arès: le pur Christianisme, non un christianisme dogmatique.
Le Créateur estime réparable le Dieu apparemment mort dans l'homme (Rév d'Arès 2/13), puisqu'il nous envoie sillonner le monde pour y moissonner le petit reste de pénitents qui deviendront à leur tour réveilleurs des âmes libres (Rév d'Arès 10/10) et conscites (xxii/14) qui à la longue changeront le monde (28/7).


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Commentaires:

17oct09 100C01

"Mais l'homme traite ce danger à la légère,
parce qu'il voit le visage du péché et du Mal
aussi doux et séduisant que le visage du Bien"

Cette phrase, cher frère Michel, est bien le résumé de la cause de tout le malheur de l’humanité.

"De la fin des années 80 au début des années 90, j'observai le durcissement de l'autorité, de l'égoïsme, de la cupidité, du cynisme, de l'hypocrisie, et le raffinement des mensonges politiques, sociaux, médiatiques et même religieux comme le fondamentalisme chrétien et l'islamisme nés d'un détournement du sens de l'amour, du pardon et de la paix dans la foi."

Aujourd’hui, je ne vois pas que ce durcissement soit moindre que dans la décennie que vous citez, bien au contraire.
J’ai l’impression que nous courons à grandes enjambées vers des temps où la dureté de tout ce que vous énoncez dépassera de loin ce que l’humanité peut aujourd’hui imaginer, où le malheur sera étendu sur toute la planète, où il n’y aura plus de place pour fuir, le monde global de "Big Grother". Je ne sais pas si l’humanité atteindra le péché des péché (Rév d'Arès 38/2), mais je suis sur que nous confondrons encore pour de nombreuses années le visage du Mal avec celui du Bien, et à la vitesse où vont les choses…
Nous sommes nombreux à faire l’autruche, la tête enfoncée dans le sable [tout en nous croyant] comme le faucon défendant le monde contre le Mal. Si bien que nous finissons par oublier que nos yeux sont enfermés dans la nuit de la peur de ce monde. Si, parfois, le souvenir nous revient à la mémoire, nous ressortons la tête du sable, mais nous nous constatons encore autruche et la peur revient.
C’est vrai qu’il faut être un véritable héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) pour oser s’affronter et affronter le monde, trouver le courage derrière la lâcheté, etc. Il suffirait pourtant d’écouter le prophète, de faire ce qu’il nous enseigne, mais l’autruche est paresseuse.
Il n’y à pas de produit miracle qui change l’homme en héros en un instant, pourquoi ?
Pourquoi nous faut-il souffrir autant que Jésus souffrit pour y parvenir ?
Cette poussière que je suis ne comprend pas le fond. Pourquoi Adam voulut-il dominer ses frère et la nature ?
Je ne comprends pas le fond de l’Histoire. Pourquoi le Père a-t-il donné la charge du jardin d’Éden à l’homme etc ?
J’ai l’impression d’être pris dans un piège où je serais, des siècles durant, un immonde spectre errant, souffrant plus que le martyre... Ou je dois être du reste ou du petit reste.
À force d’avoir la tête dans le sable, hors du sable, dans le sable hors du sable, etc., je me sens parfois très fatigué.
Tu tombe, non combat ! (Rév d'Arès 14-19)
Merci frère Michel
François J.


Réponse :

Vous demandez: "Pourquoi Adam voulut-il dominer ses frère et la nature ? Je ne comprends pas le fond de l’Histoire. Pourquoi le Père a-t-il donné la charge du jardin d’Éden à l’homme etc ?"
La Parole ne nous dit pas pourquoi. Nous pouvons au mieux émettre des hypothèses — Les théologiens notamment ont beaucoup discouru sur ces questions, mais nous Pèlerins d'Arès ne faisons pas de théologie, parce que ça ne sert à rien.
Comprendre pourquoi j'ai attrapé un microbe, cause d'une maladie dont je souffre, servira (peut-être) à éviter que d'autres humains attrapent plus tard cette maladie.
Mais comprendre pourquoi Adam introduisit le Mal dans la Création et savoir s'il fut ou non conscient de ses conséquences ne nous sert à rien, parce que le Mal n'est venu qu'une seule fois. Il faut le remplacer par le Bien, c'est tout.

C'est pourquoi la Parole ne se perd pas en explications inutiles.
C'est pourquoi j'ai écrit dans mon entrée de blog: "Si tu ne changes à ton humanité que ce que tu en comprends, tu changes peu. Tu ne peux changer de toi-même que ce que tu vis ; alors tu changes beaucoup."


17oct09 100C02
Tout d'abord, merci Frère Michel, de nous répéter sans relâche la mission que le Seigneur nous a confiée.
Vous êtes un véritable exemple de sagesse et Dieu sait qu'on en a besoin.
On s'énerve pour un rien, on juge, on ment, on pêche quoi ! On doit être bien loin du plan de Dieu pour que le Monde nous aspire autant et surtout aussi rapidement.
Personnellement, je reviens d'un périple en Europe Centrale et c'est quand on découvre les gens dans leur pays et leur milieu quotidien qu'on se rend compte de la chance que nous avons, nous Français, d'avoir droit à des aides sociales et surtout à une assurance maladie.
Vous parliez du communisme, eh bien, les Polonais n'ont pas perdu leurs bonnes habitudes de générosité, de partage, d'entre-aide et d'amour. Chez eux, cela se fait d'instinct. Ils n'attendent pas que le voisin vienne frapper à la porte pour demander de l'aide. Ils le sentent, ils s'intéressent à leur entourage (au sens large).
En France, bien souvent, on se fait presque aggresser quand on dit bonjour à son voisin de porte ! Et puis, dans la vie de tous les jours, on prend souvent son moyen de transport en lisant son bouquin ou en faisant ses petites affaires sans être courtois ou même poli envers les autres — On pousse pour rentrer dans le métro, on ne s'excuse pas lorsque l'on boouche la rue avec sa voiture, etc.
on a bien besoin d'une petite cure de jouvence Spirituelle, non ?
Aussi, on doit davantage communiquer ouvertement. Franchement, pourquoi ne pas dire à une personne ce que l'on pense plutôt que de jouer l'hypocrite ? C'est facile de se laisser aller, mais le monde ne changera pas en se disant: "Que je le fasse moi ou quelqu'un d'autre, c'est pas important... Ça changera rien, c'est un monde de m..."
On est au courant que ce monde est complètement à l'Ouest, mais il faut surtout se dire que pour lui remettre les pendules à l'heure, il faut y aller et se donner du courage, il faut oser aller vers les gens et leur dire tout simplement: "Aimons avec un grand A !" Aimons notre famille, nos amis, aimons tous les hommes..." et, déjà, on ne jugera plus, on ne critiquera plus et on oubliera même de parler politique et pouvoirs parce que la cause du plus faible sera entendue par les plus forts, les rois blancs et les rois noirs, dans le même panier.
Si si, ce n'est pas un rêve, c'est possible. Ce livre, c'est pas de la science fiction, c'est du lourd! La Révélation d'Arès, c'est une délivrance du mal.
Allez, un peu de nerf ! C'est juste un petit effort quotidien... Aimons-nous tous comme Dieu nous aime. Dieu attend patiemment que nous choisissions l'option "Pardon et Amour" dans nos cerveaux de mortels... pour nous sortir de ce mal. Disons-le haut et fort: Je pardonne les offenses et j'aime tout le monde parce qu'on est tous pêcheurs !
Je prie avec vous tous, mes frères et soeurs humains, et les autres, ceux qui lisent ce blog mais ne voient pas les choses de la même façon. On est tous avec un cœur, alors qu'importe... Peace !
Myriam


17oct09 100C03  
Je vous suis à la trace (je change de nom, mais c'est toujours moi) et cette nuit je suis tombé sur votre blog 0100.
Vous avez du style et on s'y laisserait prendre si on ne voyait pas que vous répétez tout le temps la même chose.
Je n'ai pas lu La Révélation d'Arès, mais c'est tout ce qu'elle dit?
Le bien contre mal ! Le bien contre le mal ! On se lasse.
En attendant les injustices et les massacres continuent et c'est comme ça depuis toujours et ça sera toujours comme ça.
Sans même parler de massacres, on jette en prison Romain Planski parce que le salaud avait [...] une petite jeune fille de 13 ans, qui voulait faire du cinéma, après l'avoir droguée pour qu'elle sente rien, il y a 32 ans. La petite lui a pardonné et elle a même dit qu'elle avait passé un bon moment au fond et que si c'était pas ses parents qui avaient porté plainte, elle n'aurait rien dit. Mais la justice dit que c'est pas à elle de juger si Polanski lui a fait du bien ou du mal. Si ça se trouve, le juge qui a fait menotter Polanski s'envoie des petites de 13 ans, lui aussi.
Ce monde me dégoûte, mais qu'est que le bien peut faire contre ça ?
Où est le bien où est le mal? Il y a des pays où les petites de 13 ans sont mariées et on trouve ça très bien et tout le monde se fout si les maris les prennent par devant ou par derrière, considéré dans ces pays-là comme contraceptif. Ils sont mariés, donc [...] est légal.
Ce monde est comme ça. Vous n'y changerez rien.
Mais après tout, on arrivera peut-être à y changer quelque chose. On ne sait plus très bien où on en est après vous avoir lu.

Rodolfo


Réponse :

"Où est le bien, où est le mal," demandez-vous ?
Il n'est pas impossible que Marie, en tant que mère de Jésus — dont le Créateur à Arès emprunterait le nom pour désigner son côté compassion — eut 13 ans quand elle fut enceinte, parce qu'à cette époque les mamans de cet âge-là n'étaient pas rares, de même qu'elle ne sont pas rares aujourd'hui dans quantité de pays du monde.

Qui sait si Joseph, s'il était réellement d'âge mûr, et Marie, si elle n'avait pas plus de 13 ans, n'étaient pas amoureux, peut-être amoureux fous, l'un de l'autre?
Je me garderais donc de dire que l'amour entre un homme adulte un une jeune femme de 13 ans est un mal et, de plus, qui sait si Romain Polanski et la jeune fille en question n'étaient pas amoureux l'un de l'autre et même peut-être amoureux fous? Je n'en sais rien, mais cela me paraît le point le plus important de l'affaire, dont les journaux ne semblent pas parler, se retranchant derrière la thèse du détournement de mineure ou du viol, ce qui rassure la loi elle-même, ce "juridisme dont le monde s'enivre" comme le tortionnaire se rassure en donnant à la torture qu'il pratique sur des humains cent bonnes raisons: Il a reçu des ordres supérieurs, il agit pour la loi, pour le bien public, etc.
Voilà bien pourquoi le Père dit par les lèvres du prophète: Tu ne jugeras pas (Rév d'Arès 36/16, Matthieu 7/1).
Voilà pourquoi aussi ce n'est pas par des jugements qu'on fera disparaître le Mal, parce que l'homme a des juges et des tribunaux depuis des millénaires, mais le Mal est toujours là.
Voilà pourquoi donc le Créateur nous demande de vaincre le Mal d'abord en nous-mêmes en résistant aux tentations de faire du mal aux autres et simulnaément d'installer le Bien qui commence par l'amour,le pardon, la paix.
Que suis-je pour chercher les torts ou les raisons de ce qui se passa voilà 32 ans entre Roman Polanski et la jeune fille de 13 ans? Il me paraît infiniment plus important de voir l'espérance que de voir la loi (d'ailleurd très différente aux USA, au Yémen, en Papouasie... qu'est-ce donc que la loi, sinon la loi des rats, Rév d'Arès xix/24 ?), et plus important d'apprendre et d'être heureux que, si tort il y eut de la part de l'homme, la jeune fille lui a pardonné et supposer raisonnablement que, depuis longtemps sans doute, l'homme a profondément regretté ce qu'il a fait?
Cette arrestation et tout ce qui va suivre: Extradition, procès, peut-être même prison, vont coûter cher. On ferait mieux de donner cet argent à des nécessiteux ou des affamés. Là est le Bien, j'en suis sûr.


17oct09 100C04
En disant "Faisons le point!" à qui vous adressez-vous?
Sûrement pas à votre public général, mais plutôt à vos Pèlerins d'Arès, votre petit reste, d'ailleurs plusieurs fois cité dans le texte.
Pendant un certain temps on se dit: "Frère Michel est un philosophe," et on comprend que certains mettent en doute l'origine surnaturelle de La Révélaton d'Arès. On se dit que vous mettez peut-être Dieu en scène comme Platon mit Socrate en scène sans qu'on sache si Socrate avait vraiment dit tout ça, mais ça permettait à Platon de s'exprimer au nom d'une pensée supérieure.
Ensuite nous arrive tout à coup un blog comme celui-là [#0100] et l'on voit que pour vous le sacré, le surnaturel, le Créateur comme vous dites, donc l'intervention de pouvoirs devenus inconnus de l'individu lambda, mais cachés au fond de lui, est nécessaire, est le dynamiseur indispensable de toute action du Bien. On comprend pourquoi vous dites que l'homme n'est que co-créateur. Le Créateur est derrière lui. Alors, on sait que vous avez vraiment reçu un Message et une mission prophétique surnaturels.
Oui, par moments, heureusement, vous levez l'ambiguïté. Merci.
On ne vous comprend pas on ne ne comprend pas que vous nous montrer Dieu sans la religion.
M


Réponse :

Le doute est comme le rhume. Le rhume est-il guéri, il revient tôt ou tard — J'en ai d'ailleurs un carabiné (je parle de rhume), qui tourmente mes sinus et me fait pleurer les yeux.
J'ai personnellement la chance d'avoir des rhumes, mais pas de doutes sur l'Origine de La Révélation d'Arès. Par contre, depuis 1974 j'ai rencontré plus de douteurs que d'hommes de foi. Je sais de quoi vous parlez, encore que... quand vous doutez de ma mission sacrée, c'est pour voir en moi un philosophe. C''est plutôt flatteur, parce que ça me prête quelque intelligence, que je n'ai pas, je le crains. Vous n'êtes pas de ces douteurs qui doutent pour douter ou qui doutent sur des indices tellement faibles ou controversables que leurs doutes tiennent en fait à des question de foi, dont on ne peut discuter.
Je sais que vous avez participé à des discussions sur le sujet de croire ou ne pas croire dans La Révélation d'Arès et il semble, d'après votre commentaire, que vous soyez revenu à une position de foi. Je m'en réjouis mais pour donner pleine logique à votre retour, il faudrait aller plus loin, il faudrait entrer dans le petit reste. Nous avons besoin de moissonneurs.


17oct09 100C05
"Ce monde est comme ça. Vous n'y changerez rien" [commentaire de Rodolfo, 100C03].
Je crois au contraire que nous allons connaître le péché des péchés dans un avenir très proche.
Nous avons vécu dans l'adamisme depuis maintenant des siècles, manipulés socialement, politiquement, culturellement jusqu'à dans notre propre éducation, comme de grands enfants incapables de penser et de décider.
Nous sommes devenus des peuples normalisés, uniformisés, stigmatisés, enfantilisés et cela par une seule et unique "chose" : le Pouvoir.
Le Pouvoir de l'argent représenté aujourd'hui par les seuls financiers planétaires, une poignée d'hommes sans scrupules. Les gouvernements n'ont même plus leur pouvoir régalien tant le vampire financier a rafflé toutes les richesses de nos terres, de nos peuples. Plus d'un milliard d'affamés alors qu'une poignée de financiers se partage le butin de notre terre qui se compte en centaines de milliards d'euros (et non plus en dollars).
Le monde est comme ça, oui, cependant il n'est pas anodin que le Père de l'Univers soit venu en 1974 et 1977 et pour moi c'est le signe, le temps est venu de changer les choses car nous n'aurons pas le choix. Le vent de la crise apocalyptique souffle et nous devons nous réveiller à cette dure réalité. Il est temps que le monde cesse de mener ces guerres inutiles, fratricides, liberticides au nom du dieu du terrorisme qui n'existe pas. Il n'y a pas plus de terroristes en Palestine qu'il n'y en a dans Paris 16e.
Il est temps que nous retrouvions notre libre arbitre, il est temps que l'on cesse de nous mentir mais chacun peut aussi chercher la vérité... C'est en étudiant de très près l'évolution de la situation tant sur le plan politique, économique, social, humain, humanitaire, historique que j'adresse cette humble réflexion qui me conforte et me rapproche plus que jamais de La Révélation d'Arès.
B


Réponse :

Vous avez raison de rappeler que l'argent — le Mamon biblique = les biens, les possessions (Matthieu 6/24, Luc 16/13) — est un agent du mal quand il constitue un pouvoir, mais les pouvoirs qui, consciemment ou non, entretiennent et activent le Mal sur terre ne sont pas que d'argent, loin de là.
Au reste, la fortune en elle-même n'est pas nécessairement un mal. L'Éternel n'enrichit-il pas Abraham et ne combla-t-il pas de richesses Job après qu'il sortît de ses misères tant corporelles que matérielles?
D'autres pouvoirs que l'argent exercent une influence encore plus néfaste sur les cœurs humains:
l'État par nature envahissant de la vie privée et dictateur en matière d'éducation,
tous les chefs — Tu ne sera le chef de personne, dit la Parole d'Arès (16/1) — corrompus par l'exercice du pouvoir et qui se justifient en déclarant qu'un monde sans autorité n'est plus que chaos et jungle,
l'administration qui se veut remplacer les privilèges abolis autrefois,
l'élite intellectuelle, qui devrait être celle des forts au service des faibles, mais corrompue par son corporatisme et sa sélection fermée qui interdit les autres mouvement de pensée de s'exprimer,
les media qui décident du choix de qui parle et de qui l'on fait taire, qui répandent les mensonges et modèlent l'opinion,
la justice qui prétend défendre la vérité contre l'erreur, mais qui n'est que fonctionnaire de la loi des rats (xix/24),
la violence, l'égoïsme, le cynisme, etc., etc.
la religion qui entretient l'esprit de caste, d'obéissance aux dogmes, qui combat la libre conscience,
et nos propes petitesse, mesquinerie, égoïsme, lâcheté, etc.,
bref, tout ce qui s'oppose à l'exercice de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté absolue et au développement de l'intelligence spirituelle comme contrepoids nécessaire de l'intelligence intellectuelle.
Relisez bien La Révélation d'Arès et vous verrez que l'argent et ses "pouvoirs financiers planétaires" forment bien un obstacle au développement du Bien, mais sont loin, très loin d'être le seul obstacle.
La Révélation d'Arès vous invite toujours à la mesure.


17oct09 100C06  
Par votre mission incessante auprès de vos frères et sœurs Pèlerins ou pèlerins, auprès de l'humain en général dont nous faisons tous partie, par vos "martèlements" d'amour et d'humilité insurgeante, par votre pénitence et votre grandeur de prophète du 21ième siècle, vous voulez nous éveiller à l'urgence de la pénitence dans sa plus grande simplicité et nous réveiller.
Voilà, frère Michel ce que je lis dans vos mots.
Peu importe donc que l'on soit consciemment limité aujourd'hui, mais avançons dans ce combat magnifique pour le Bien avec ce que nous sommes, tous, pour demain.
Je ressens dans votre nouvelle entrée ce même souffle qui ne cesse de vous animer et par lequel vous avez cette envie de nous réanimer pour que l'on poursuive le geste... l'acte, la pénitence.
Alors à Dieu et à vous également je veux simplement dire que cet appel et tous vos magnifiques échos inlassables sont parvenus et parviennent sans cesse jusqu'à mon cœur et dans ma vie.
Mon souhait est que mes jours, mélés de pêché et de pénitence, tendent plus, à chaque instant, vers le Bien et peu importe si je ne comprends pas tout. Au fond de mon être je sais quand je dérape ou pas.
Je garde confiance pour me relever inlassable et rendre hommage à vos mots et à leur force dont vous nous faites don pour que l'on ne perde pas courage.
Que la Parole et la vôtre soient notre force à tous, individuellement et ensemble, pour un jour faire basculer le monde dans le Bien et redonner à Dieu Sa Place dans notre vie.
Pascale.


18oct09 100C07
Ce texte est beau dans un sens, mais dans un autre sens il fait un peu catéchisme.
Comme dit Rodolfo [100C03], j'ai l'impression que vous répétez toujours la même chose.
C'est probablement votre rôle, mais j'aime mieux quand vous profitez de nouvelles ou d'articles du journal pour faire passer le message de La Révélation d'Arès. Cela nous permet de mieux l'intégrer à la réalité.
Il y a deux ou trois choses intéressantes, mais aussi aussi des redites.
Vous rappelez que quand La Révélation d'Arès vous a été dictée, vous ne compreniez pas la nécessité du Message, mais je vous l'ai entendu dire une fois à Arès dans une causerie et je l'ai entendu dire par des frères qui l'avait entendu de votre bouche. Excusez du peu, mais je ne vois pas en quoi ça sert à "faire le point".
Il y a un point que vous étouffez et qui me paraît principal, c'est la liberté. La Révélation d'Arès parle à des hommes libres ou à des hommes qui n'ont pas conscience qu'ils ne sont pas libres. Vous oubliez de le dire.
M. R.


Réponse :

Mon entrée de blog "un peu catéchisme" ? Vous voulez dire dogmatique, ennuyeuse, scolaire ?
Je ne vois pas très bien ce que vous entendez par "catéchisme", parce qu'un catéchisme est un enseignement religieux méthodique par questions et réponses, ce qui n'est pas le cas ici.

Je précise que j'ai pris comme titre "Faisons le point !" parce qu'en français l'impératif à la première personne du singulier n'existe pas, à moins de faire appel à une forme lourde, devenue inutilisable : "Que je fasse le point !" En fait, par cette entrée de blog je fais le point en moi-même pour moi-même.
J'ai naturellement pensé que ces paragraphes pouvaient aussi servir à chacun de mes frères et chacune de mes sœurs pour faire le point de sa foi.
J'ai notamment pensé à mes frères et sœurs d'une grande ville de France avec lesquels j'ai passé quatre longues soirées, voilà un peu plus de dix jours — grand moment de bonheur fraternel —, pour mieux les connaître et mieux me faire connaître d'eux et les aider à réveiller leur foi active, en dedans d'eux par la pénitence et au-dehors d'eux par la moisson.

Si vous voyez mal "en quoi" rappeler que je ne compris pas sur le moment la nécessité de l'Appel d'Arès "sert à faire le point", c'est parce que vous n'êtes plus missionnaire. Si vous n'étiez pas devenu un électron libre, un isolé volontaire qui vit sa foi en chambre — "excusez du peu !" —, vous feriez connaître La Révélarion d'Arès ici et là à des personnes qui, de même, n'en comprennent pas la nécessité sur le moment. Vous leur feriez alors gagner du temps en leur expliquant tout de suite "en quoi" cet Appel était nécessaire en 1974, reste nécessaire aujourd'hui et sera encore nécessaire demain.

Enfin, en me disant : "Vous étouffez un point qui me paraît principal, c'est la liberté," vous poussez le bouchon.
Cette entrée de blog n'est pas, c'est vrai, centrée sur la liberté, mais j'y déplore expressément l'action des "enrégimenteurs de tous acabits, fondamentalement hostiles à la Vie spirituelle fondamentalement libre (Rév d'Arès 10/10)" et je conclus en annonçant l'apparition dans ce monde de nombreux "réveilleurs des âmes libres (Rév d'Arès 10/10)".
Je serais tellement heureux, si vous vous joigniez à ces "réveilleurs des âmes libres". Rejoindre la mission devrait vous être facile, puisque vous semblez très sensible au caractère libérateur de La Révélation d'Arès.

Un jour de Pèlerinage, à la fin des années 90, quand je pouvais encore recevoir les pèlerins qui souhaitaient me rencontrer, nous eûmes, vous et moi, une conversation sur la liberté et la libération justement. Vous aviez déjà ce point à cœur.
Je me souviens vous avoir dit que je distinguais dans l'Histoire cinq grandes impulsions de libération.
Je résume mon propos d'alors :
Une première, avec Sarsouchtratame (Zoroastre) (Rév d'Arès xviii/3), dont on ne sait quasiment rien, mais que La Révélation d'Arès ne cite pas sans raison. Première tentative de libération spirituelle étouffée par le pouvoir barbare — Une tradition dit que Zoroastre fut assassiné par des séïdes païens au pied de l'autel du Dieu unique, qu'ils détruisirent.

Une seconde, celle des philosophes antiques — ah ! Socrate ! — et des prophètes d'Israël, qu'allait appuyer et parachever la Parole transmise par Jésus, travail hélas étouffé dès le 4e siècle par la religion et la politique, deux bonnes vieilles consœurs.
Une troisième, par Muhammad et la naissance de l'Islam, au 7e siècle.
Une quatrième, au siècle des lumières, en fait du 16e siècle — les humanistes, ah ! Érasme ! — au 18e siècle, quand l'homme se découvre libre au sens où il ose enfin s'affirmer indépendant de la nature, de l'Histoire, de principes qui semblaient le déterminer jusque là, et capable de les critiquer et de s'en évader. Il découvre qu'il peut non seulement critiquer, mais aussi porter des jugements de valeur. C'est alors évidemment le retour de la philosophie, de l'éthique — ah ! Spinoza ! —, de ce j'appelle (dans mes petits mots à moi) la pensée librement chercheuse — ah ! Pascal et ses pensées ! —. L'homme découvre qu'il est en somme inachevé et capable de se former lui-même encore et encore. Mais, malgré des résurgences comme l'existentialisme, cette grande impulsion de libération est étouffée par l'éclosion des grandes idéologies, longtemps en incubation, venues remplacer la religion: le communisme, le fascisme, le nazisme, le supercapitalisme qui survient en réaction aux trois précédents. Le duo étoufant religion/politique est remplacé par le duo idéologie/politique.
Une cinquième avec La Révélation d'Arès. À la fin du 20e siècle, donc pour le 21e siècle, apparaît un livre-événement dans lequel les pouvoirs, qui retiennent de mieux en mieux les leçons de l'Histoire, voient immédiatement un grand danger pour eux. Ipso facto, à peu près tout le monde se garde de parler de La Révélation d'Arès, même des Salons du Livre la rejettent en prétendant que "Ce n'est pas un livre !" (les mots mêmes qu'on m'opposa au Salon du Livre de Bordeaux), de sorte que pour la faire connaître les Pèlerins d'Arès doivent se faire missionnaires de rue et représentants en librairie. Mais ce livre-évènement en dépit des barrages et de la conspiration du silence va inspirer aux hommes d'achever par l'accomplissement d'une Parole venue du Père de l'Univers (12/4) le travail de libération commencé il y a longtemps par Sarsouchtratame. Cette fois-ci, le Créateur n'y va pas de main morte : Il appelle à une libération à la fois organique et métaphysique totale de l'homme, autrement dit, il "vise rien moins que le retour du Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-12, xxxix/8) sur terre, la vraie, totale et formidable contribution humaine au Fond des Fonds universel (xxxiv/6)."
À l'époque — peut-être 1998 ou 1999 — où nous eûmes cette conversation, vous sembliez vous présenter comme l'envoyé d'une assemblée à laquelle je pensais que vous retransmettriez mes propos. J'ai constaté depuis qu'il n'en a rien été.

Pardonnez-moi de vous le reprocher ici. Ce n'est pas sans raison :
Nous avons besoin d'aide pour faire connaître cette nouvelle "Bonne Nouvelle" et mettre en marche un petit reste pour commencer ? Vous avez cessé la mission il y a longtemps pour vivre votre foi dans la solitude, mais il n'y a pas de Vie spirituelle dans la solitude, comme il ne peut y avoir d'amour (sauf pervers amour de soi) dans la solitude.
Rejoignez notre mission !


18oct09 100C08  
Bonjour, frère Michel,
et merci de cette entrée riche et largement mobilisatrice.
Je vous adresse juste cette petite annotation :
Pour autant que je m'y efforce dans l'existence, je partage cette parole :
"Notre kérygme est moins fait de mots que de formidables frémissements de Vie",
mais ce sont ici encore des mots qui le disent,
et comment faire autrement ?
Le frère est parleur (Rév d'Arès xLix/5).
En frère,
Laurent


18oct09 100C09
Dés qu'on va sur Yahoo.fr www.michelpotay.infos on tombe sur "Michel Potay pris en flagrant délit de mensonge, etc... etc... Ce sîte qui date propablement de 2005, nuit énormément à notre moisson, à [ville du Sud].
En effet, nous missionnons en distribuant des tracts avec des explications et je sais que vous avez certainement nommé dans [une entrée de] blog, que je n'arrive pas à retrouver, l'auteur de ce dénigrement comme si on avait forcé quelqu'un à donner la dîme obligatoirement ou qu'on a forcé quelqu'un à se rendre en pélerinage à Arès.
Je déplore ce sîte, parcequ'il est nuisible à notre mission et pourrait semer le doute sur des personnes quelques peu fragiles ou méfiantes contre les "sectes" ou les nouvelles religions.
Voulez-vous me rappeler la référence du blog dans lequel vous avez parlé de cette dame jabboune et de ces critiques ?
Ne pouvez vous pas faire en sorte que ce sîte nuisible disparaisse de la proximité de votre sîte ?
Concernant le péché des péchés, j'ai compris que que c'est le mal qui prend le dessus sur le bien.
Fraternellement.
Youcef


Réponse :

Aussitôt après avoir lu votre commentaire, je suis allé sur mon site www.michelpotay.info, mais je n'y ai pas trouvé d'indication parasite, mêlée ou superposée à mon site, disant "Michel Potay pris en flagrant délit de mensonge, etc., etc."
Je ne sais donc pas de quoi vous parlez.
Comment cela se présente-t-il ? Comme un pop-up (une fenêtre) qui apparaît au premier plan devant mon site ou comme une annonce ajoutée au texte de mon site ? je ne sais pas comment cela pourrait se faire, d'ailleurs.
Je ne suis pas informaticien, je ne connais pas grand chose à l'informatique. Je suis seul et j'en ai appris juste assez en HTML et CSS pour créer, composer et gérer moi-même mes sites www.michelpotay et www.freesoulblog.net (celui-ci même), mais je ne connais pas grand chose à l'arsenal des algorithmes et autres scripts qui tarvaillent en arrière-plan.
Je suis donc dans l'incapacité technique de faire disparaître ce site parasite qui, selon vous, encombre www.michelpotay.info.
Je comprends très bien que cela gêne votre mission, la mission d'un homme de foi et d'espérance, d'un frère humain qui croit que l'amour, le pardon, la paix ainsi que l'intelligence et la liberté spirituelles triompheront un jour dans le monde.
Et croyez bien que cela me gêne aussi, que je préfèrerais que ce genre d'accusation parasite n'existe pas, mais que puis-je faire?
Je suis bien obligé, surtout à 80 ans, d'en prendre mon parti, de mettre la paix dans mon cœur et de pardonner à mes ennemis.
Quel mouvement prophétique n'a pas été accusé de "mensonge"? Quel prophète n'a pas été prétendument "pris en flagrant délit de mensonge"? Aucun ! Les prophètes bibliques, Jésus, Muhammad, tout le monde est passé par là. C'est pourquoi je dis que c'est l'Histoire qui arbitrera. L'Histoire dira si je suis un menteur ou si je suis l'homme de Dieu ; on verra si l'Histoire retiendra le souvenir de mon nom ou s'il retiendra le souvenir du nom ou des noms de celui ou de ceux qui m'ont pris "en flagrant délit de mensonge".
Concernant le site où il est question de la "Dame jabboune", c'est "stigmates", l'entrée 0098.
En attendant, mettez la confiance dans votre cœur et occupez-vous à la mission en toute confiance, mon frère Youcef. Vous servez la Vérité !


18oct09 100C10
J'ai lu votre nouvelle entrée 100, que je trouve très belle et très bien écrite.
J'y trouve aussi, pour la première fois, une réelle remise en cause de l'évolution globale de votre enseignement, qui est un discours que l'on pouvait attendre et qui me touche; une mise au point qui apporte un éclaircissement spirituel.
Merci également d'apporter (ce que je prends pour une réponse) à mon terme quelque peu provoc (et léger) de super-catholicisme par pur Christianisme, qui est plus exact.
Je dois vous dire ici, brièvement, que malgré cela, je trouve un peu de manque de force et d'exemples concrets, dont votre lectorat aura peut-être besoin !
Par exemple, je vous le dis — mais pas du tout pour polémiquer ou vous blesser en quoi que ce soit — que je conserve encore une grande admiration pour José Bové, pour ses actions et repercutions mondiales (entre héroïsme et existentialisation concrète et globale du monde, faute d'autres messages ) dont vous considériez, en son temps, l'action trop violente.
Mais l'action de Josué ne fut-elle pas, même considérée violente, jugée par le Père comme nécessaire ?
Vous trouverez ci-joint quelques photos que je vous dédie en exclusivité, au sujet de la manifestation nationale des agriculteurs (la France profonde) et que vous pourrez faire au besoin à quelques frères qui pourraient se pencher sur la question.
Dans l'inconfort
Guy


Réponse :

Me voyez-vous aller avec une troupe de gros bras saccager des églises sous prétexte qu'on y prêche des idées qui empoisonnent l'esprit, comme José Bové est allé avec sa troupe de gros bras saccager des champs de maïs transgénique sous prétexte qu'il empoissonne le sang (ce qui n'est même pas démontré) ? 
Certes, je me ferais de la publicité, je serais cité dans les journauw, interviewé à la télé, filmé en train de saluer la foule depuis la fenêtre de ma prison.
José Bové, lui, s'est fait un nom comme ça. Pas moi.

Si je procédais comme José Bové, ceux qui ne m'aiment pas, qui me dénigrent, qui guettent de ma vie la mondre énigme pour la monter en scandale, trouveraient là une vraie raison de me "prendre en flagrant délit de mensonge" (voir commentaire 100C09).

Je préfère être ce que je suis, un quasi inconnu, mais un homme qui, au nom de l'amour et du respect du prochain, respecte l'espérance et la propriété d'autrui. Je ne vois pas ce que vous appelez agir "par pur Christianisme" si vous prenez, pour l'occurence, le modèle de José Bové.
Je ne vois pas non plus ce que vous considérez dans mon entrée de blog comme étant "pour la première fois, une réelle remise en cause de l'évolution globale de mon enseignement;" Je n'ai jamais prêché autre chose que ce que prêche cette entrée de blog. Mais dame ! Cette entrée de blog "fait le point", elle rassemble des concepts qu'on trouve généralement plus dispersés dans mes textes, et encore ! Je n'en suis pas certain.
Ceci dit, je vous aime beaucoup, mon frère, et je suis toujours heureux de voir que vous lisez mon blog.


18oct09 100C11  
Webmaster de freesoulblog,
Vous pouvez nous aider.
Certainement.
Ne m'en voulez pas d'avoir utilisé votre mail. Vous pouvez nous aider !
Comme chacun le sait, il y a un certain nombre de prêtres catholiques (certains disent 10%, d'autres plus) qui ont une compagne. Nous n'avons rien contre ce fait.
Mais comme ils sont encore en fonction, la compagne est clandestine; et c'est cela qui pose problème. Ces femmes sont donc obligées de vivre un amour caché. En Italie, elle disent "amore negato".
Quelquefois l'homme revient sur ses serments parce que sa hiérarchie a fait pression, a menacé de le "licencier".
Et que dire lorsqu'il y a des enfants, enfants sans père, quelques fois avec un "tonton" !
Merci de leur faire connaître l'Association "Plein Jour".
"Plein Jour" travaille avec des compagnes de prêtres et comprend aussi des sympathisants car comment atteindre des personnes clandestines sinon en multipliant les relais.
Vous pouvez aller consulter le Site qui vous en dira plus : http://plein.jour.free.fr
Merci pour elles et eux de votre aide.
Jean C.


Réponse :

Votre commentaire n'a rien à voir avec mon entrée de blog, enfin, rien à voir directement.
Mais il concerne bien l'espérance.
Je suis ému par le ton pathétique de votre appel.
Je suis aussi ému par le fait que vous, un catholique parlant au nom de compagnes de prêtres catholiques et mères de leur enfants, nous considériez, nous Pèlerins d'Arès, comme libres des questions morales obsolètes qui empêchent encore beaucoup des fidèles de votre Église de venir au secours de la situation pénible que votre commentaire expose.
Certes, nous pouvons vous aider à vous faire entendre, car je suppose que c'est ce que vous attendez de nous, mais voyez-vous un avantage à ce que les Pèlerins d'Arès contribuent à faire comprendre à leurs frères catholiques qu'ils devraient faire pression sur leur hiérarchie pour qu'enfin elle considère la mariage de son clergé?
N'y aurait-il pas plus de sagesse, et d'efficacité, à demander à vos partenaire du mouvement œcuménique — auquel les Pèlerins d'Arès ne sont malheureusement pas conviés — de contribuer à cette prise de conscience? Je pense aux protestants et aux orthodoxes, dont les clergés sont mariés, ou, quoique moins proches, les juifs et les msulmans, dont les rabbins et imams sont aussi mariés, 
Nous, Pèlerins d'Arès, avons déjà subi tellement d'avanies que nous n'en sommes plus à une avanie près de la part de nos détracteurs, dont fait partie votre hiérarchie catholique, mais elle pourrait bien nous accuser d'opportunisme, ou, au mieux, de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, ce qui vous ferait du tort.
Nous voulons bien, non par opportunisme évidemment, mais par pur amour du prochain, par pure référence au Sermon sur la Montagne, qui est notre héritage comme il est le vôtre, examiner ce que nous pouvons faire pour vous aider. Avec réflexion et patience nous trouverons peut-être un type de contribution qui, venant de nous des non-Catholiques suspects (aux yeux de beaucoup) d'être des anti-Catholiques, vous aiderait vraiment, ne serait-ce qu'un peu.

De toute mon âme je souhaite qu'une solution heureuse soit trouvée à cette situation douloureuse.
Dans l'amour et dans la sagesse, je prie avec vous, je vous embrasse fraternellement, mon frère Jean.


20oct09 100C12
Ton œil va dans la Lumière, Ma Main tire ta langue (comme) le rollet, le frère(y) lit le vrai.
Le frère, envoie(-le) dire (Ce Que Je dis) !
Le bien (re)tourne dans le frère.
Tu écris (comme) le Vent ride la Mer.
Tu écris, le frère parle ; (il) rend la pustule de sa bouche, la fièvre sort (de lui), le cœur entre (en lui).
Mikal (est) le(ur) père,
Le(s) frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèbe, (ils )ne bute(nt) pas (contre Mikal) (Rév d'Arès xxxiii/9-14)
Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12)
(Tu es ) devant (et au) revers, fils de père (humain et) de ventre, (et pourtant) fils de Mon Bras(et) de Ma Parole (Rév d'Arès xxxvi/13)
(Quand) Mikal parle, la poussière(devient) le miel. Le miel fait le fort. Parle ! (Rév d'Arès xii/4)
Mais de la bouche de Yëchou (et de la) bouche de Mouhamad, toi (tu sors comme) le feu. Tu montes sur l(eur) oreille (Rév d’Arès xiii/18-19)
Droit (va) ton pas dans Ma sandale (Rév d'Arès xxxv/13)
Ta pante coûte (plus que ) le(s)musée(s) Révélation d’Arès (Rév d'Arès xxxvi/23)
Ta voix sonne (à) la cloche, pure (ta voix) sonne.
Juste prophète(va) les mains devant. (Rév d'Arès xxxvii/1-2)
Ann Fairyhand


20oct09 100C13
Dans cette entrée, vous insistez sur le fait qu’il nous faut inlassablement nous rappeler [que chacun de nous est] l’image et ressemblance du Père, et que  nous sommes ses fils, qui ont fait le choix du bien.
La vie éternelle est dans notre être.
L’organique, la matière appartiennent à la création : la vie dont nous sommes les enfants.
Nous voulons toujours la dominer, l’atteler à la science et au rationnel. Cela me fait penser à Rév d'Arès 2/1 à 5.
Nous oublions quel est un don, une part de nous-mêmes avec laquelle il faut compter, créer, vivre, travailler, aimer et échanger. Cela fait partie de nous, appartient au tout.
La pénitence, c'est  vraiment se changer en faisant comme le Père le choix du Bien, choix qui nous demande une réflexion à tout instant, une grandeur d’âme toujours plus dépolluée du rationalisme purement intellectuel.
La pénitence nous demande de nous refléter les uns dans les autres pour que, par nos actes, notre exemple d’hommes changés reflète et fasse que la Lumière revenue à Arès couvre le monde.
Cette transfiguration, ravivera la braise qui se trouve dans le cœur de chaque homme pour devenir un flambeau étincelant de la Vie ressuscitée chez lui.
Je vous écoute, et je vais m’appliquer vraiment encore plus à faire attention à tous les actes et pensées de ma vie.
Alain.J


20oct09 100C14
Je ne suis pas d'accord avec votre réponse 100C07.

Vous "distinguez dans l'Histoire cinq grandes impulsions de libération," mais vous en oubliez de fameuses !

Vous oubliez la Révolution Française et la naissance des États Unis d'Amérique.
[...]
Georges


Réponse :

La Révolution Française avec sa guillotine ne me paraît pas une impulsion de libération. La Révolution Française, si on la voit par les faits, a surtout servi à une élite roturière qui n'avait pas droit au pouvoir à prendre ce pouvoir, mais la base, elle, n'a pas vu de grands avantages libérateurs à cet événement historique qui a assez vite tourné à l'Empire. Je crois que la Révolution Française pouvait faire l'économie du sang dont elle s'est couverte et déboucher sur une monarchie constitutionnelle plutôt que de déboucher sur l'Empire.
Quant à la naissance des États Unis, il y a certes à la base une constitution très généreuse et l'éclosion de mouvements comme l'Universalisme — ah! Emerson ! — et l'Unitérianisme (aujourd'hui réunis) et d'un saupoudrage libre de dénominations protestantes, mais tout cela m'a paru simplement la suite logique du siècle des lumières que j'ai évoqué dans ma réponse 100C07.


20oct09 100C15
Vous avez écrit quelque part sur votre blog :
"Il y a, bien entendu, tous ceux qui pensent que croire vaut mieux que comprendre. Mais si le Père avait jamais pensé que la foi suffise, nous n'aurions pas reçu cette Révélation d'Arès déterminative, dans laquelle aucun mot, aucune idée, n'est relative ou de trop. La Révélation d'Arès ne parle pas à des passifs. Elle honore l'entendement et la créativité de l'homme."
Ce n'est ni curiosité ni intellectualisme, et je ne sais si vous aurez le temps, mais j'aurais vraiment besoin de votre éclairage concernant la Transfiguration.
Voilà :
l'évangile d'Arès nous apprend que Jésus a été fait Christ, et que le Christ, c'est Moi, né de Jésus, né de Marie (Rév d'Arès 32/2) : cette conception divine a-t-elle lieu sur le Mont Thabor, avant même la Résurrection, ce que je crois comprendre,  résurrection qui "scellerait" pour ainsi dire la fonte sans retour de Dieu en Jésus ?
Laurent


Réponse :

Si vous devenez, Laurent, un grand pénitent, un homme qui réveille complètement l'image et ressemblence du Père qui dormait en lui, en d'autres termes : un homme qui met ses pas dans les Pas du Père (2/12), l'homme de Bien par excellence, alors le Créateur lui-même peut dire de vous : c'est Moi, né de Laurent, né de (nom de votre maman humaine), parce qu'il y a identité entre la créature que vous êtes et son Créateur.
Alors, vous êtes christ, un christ parmi tous les christs dont le Père souhaite voir l'apparition (Jésus n'est que le Christ de référence que tous les hommes de bien sont invités à imiter) au point que le Père se reconnaît en vous et peut dire: C'est Moi, né de Laurent, etc.. Autrement dit, vous êtes fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) alors.
C'est cela la Transfiguration.

Jésus atteignit le niveau de Bien qui provoqua sa transfiguration (Marc 9/2-9) automatiquement, mais n'importe quel homme qui devient un pareil pénitent peut atteindre de même la transfiguration.
Parlant de Jésus qui m'apparut en 1974 je dis souvent: "Je vis le ressuscité," mais je pourrais dire aussi : "Je vis le transfiguré," et pour être plus précis dans le cas particulier de Jésus : "Je vis le transfiguré ressuscité," parce que tous les transfigurés n'échappent pas à la mort. Les deux transfigurés connus montés au Ciel vivants sont Élie et Jésus, mais il y a sûrement eu beaucoup d'autres transfigurés qui sont passés par la mort.


20oct09 100C16
Je ne suis ni un "cireur de pompes" ni un "baiseur de pieds",
je tiens cependant à vous dire brièvement que cette entrée de blog est tout simplement géniale et touche au sublime.
Quelle synthèse !
Et quelles perspectives enfin clairement résumées !
Je n’ai jamais lu un condensé de foi et d’espérance d’un tel niveau prophétique et spirituel.
Merci au Créateur d’avoir suscité un homme tel que vous.
Daniel


20oct09 100C17  
Merci pour cette entrée intéressante, d'ailleurs comme toutes les entrées de ce blog.
Les réponses aux commentaires que vous faites sont toujours enrichissantes.
Je pense pour ma part que tout échange, quand il ne devient pas polémique est enrichissant, c'est plutôt le silence et l'absence d'échange qui peut devenir assourdissant et insupportable.
On vous prête quelquefois une intelligence "hors norme" et vous vous empressez à chaque fois de rectifier en précisant que ce n'est pas le cas.
Vous avez bien raison de le souligner, car, sans fausse modestie, qu'est-ce que l'intelligence de l'homme ?
Un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
L'homme ne se mesure pas par son intelligence, mais par sa capacité de compassion, d'humanisme, de pardon, tout ce qui fait son âme, ce dont vous faites preuve à n'en pas douter !
C'est encore une conséquence du pêché de domination d'Adam, de mettre l'intelligence relative de l'homme sur un piédestal en lieu et place de vraies valeurs spirituelles.
Alors que l'intelligence [spirituelle] est un outil qui nous a été donné pour mieux affronter et comprendre notre milieu naturel et matériel, l'intellect [autre outil] en a fait un outil de domination et de spoliation.
Comme les notions de Bien et de Mal: les dogmes présentent ces notions par le prisme de la moralité, alors que ces notions sont toujours liées à l'être humain et à ses capacités naturelles.
Ce qui est bien, c'est ce à quoi l'être humain est destiné: Se construire une âme pour rejoindre l'Éden...
Ce qui est mal, c'est tout ce qui empêche cette réalisation, notamment dominer l'autre, car cela éparpille et dissout l'âme du dominateur chez le ou les dominés [?]
Sois un en toi! dit La Révélation d'Arès (xxiv/1) !
La seule "domination naturelle" (mais qui domine qui, en fait ?), qui est plus un partage en fait, se symbolise dans la relation de couple qui est la réunion du masculin et du féminin, sachant que de temps à autre, un homme peut-être aussi efféminé qu'une femme et une femme présenter des tendances plus masculines que féminines...
Mais ceci est un autre débat...
Olivier G.


24oct09 100C18
L'époque ne permet pas de passer beaucoup de temps sur un point d'intérêt. Il y a trop de points d'intérêt. Le baisse de la culture générale, qui est même souvent de l'ignorance, vient de la multiplication folle des sujets dignes d'intérêt, dans tous les domaines: scientifique, littéraire, politique, religieux, éducatif, sportif, médical, etc. Désespérants de tout savoir, les citoyens ne savent plus rien, sauf dans leur tout petite domaine personnel.
J'ai quand même voulu me focaliser pendant quelques temps sur l'étude de votre personne sans laquelle on ne comprend pas La Révélation d'Arès, parce que personne n'a pu approfondir ce livre autant que vous. J'ai pour cela profité de ma mise à le retraite récente, qui me permet de disposer de beaucoup de temps.
On s'en rend bien compte en lisant ce blog, votre site michelpotay.info et vos écrits édités. En lisant La Révélation d'Arès on interprète tel passage de telle façon et en vous lisant on découvre qu'il y avait une autre façon de voir le passage en question et on se dit : " Mais oui, bien sûr ! "
On dévouvre le sens de la Bible à travers ses prophètes. Si on s'en tient aux faits et à la Parole stricte, on part dans toutes les directions. C'est la même chose avec La Révélation d'Arès, mais grâce à cette entrée de blog 0100, on a sous les yeux une résumé magistral de ce que vous appeliez dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (à lire absolument !) : "La direction de certitude."
Le prophète d'Arès. D'abord un homme. Le plus discret, le plus retiré, le moins médiatique possible, non parce qu'il a souhaité qu'on ne parle pas de lui, mais parce qu'à moins de battre un record sportif, de se rendre fameux par un fait divers exceptionnel, de vendre un produit dont personne ne pourra se passer ou d'être placé sous les projecteurs par un "public relations" efficace, les media ignorent totalement un quidam discret qu'aucun scandale, exploit ou agent de presse n'amène aux titres des journaux. Bref, vous êtes tout sauf une star, un mythe ou un produit médiatique.
En septembre, une critique, citée dans quelques copmmentaires de ce blog [voir #0098], estimait que vous n'aviez rien fait qui donne du poids à votre mission et déduisait de votre incapacité apostolique que vous étiez l'inventeur de l'événement et du message d'Arès pour vous faire une situation dans le monde à une période misérable de votre existence, si j'ai bien compris. Cette critique avait peu d'expérience du monde et n'avait jamais vu de près les hommes en quête de publicité et de fortune.
Un homme réduit à inventer une Parole de Dieu pour se faire un fond de commerce serait un vulaire nigaud en des temps où Dieu n'a plus cours. Il ne pourrait que réduire son témoignage à quelque chose qui rapporte : des "prophéties" dans le style des "voyants" du Sacré Cœur ou de la Vierge, des bondieuseries prometteuses de miracles, qui sont les seules choses qui fassent encore un peu recette (voir Lourdes, une affaire qui fonctionne encore). Chez vous, on ne trouve rien de tout ça, rien qui laisse transparaître un tartufe.
Un escroc de la foi ne produirait jamais un monument de l'éclat et de la force de La Révélation d'Arès, qui ne pourrait que braquer contre lui tous ceux dont il attendrait au contrair le soutien: les religions, soit en étant approuvé par elles, soit en étant rejeté par elle et en se plaçant alors dans la situation très lucrative de martyr à condition, bien sûr de soigneusement médiatiser le martyre. On ne trouve rien non plus de tout ça dans votre votre vie depuis 1974.
Non seulement un tel faussaire ne pourrait montrer la sagesse et la dignité qu'on trouve à toutes les étapes de votre vie des 35 ans passés, Frère Michel, mais il aurait cherché à se faire connaître par quelque excentricité ou scandale dans le style José Bové (voir commentaire 100C10). Vous avez au contraire donné du poids et de l'éclat à la très controversable, à l'inévitablement controversable et controversée Révélation d'Arès par l'honnêteté et la dignité avec lesquelle vous avez mené votre mission et guidé votre assemblée. Quand on considère à froid le poids et la valeur de votre œuvre, frère Michel, qui ne doivent rien aux critères du succès médiatique et financier, mais qui présentent au monde une Espérance magnifique, qui a certainement beaucoup à faire pour séduire, mais une Espérance pour des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12), on sait que vous êtes un homme vrai, qui ne pouvait s'entourer que d'hommes vrais: les Pèlerins d'Arès.
On ne peut pas voir La Révélation d'Arès, son témoin et ses disciples avec la vue courte sans se tromper lourdement.
C'est d'ailleurs miracle, vu sa médiatisation presque nulle, que La Révélation d'Arès ait été sauvée de la disparition. De votre vivant, il n'y aura eu que quelques éditions de La Révélation d'Arès auto-éditée et auto-diffusée, puisque tous les éditeurs l'ont refusée. On peut ajouter quelques livres ("Le Pèlerin d'Arès") à usage interne de la société arésienne naissante, et dans la presse des articles dénigrants. Conséquence, il n'est pas aisé de bien savoir de quoi il retourne à moins de faire ce que j'ai fait: Tout lire attentivement, s'informer sans se décourager.
Je comprends que, aujourd'hui encore après trente-cinq ans de colportage, le public que vos moissonneurs rencontrent sur le Champ de la place publique ne sache pas ou ne sache que vaguement qui vous êtes et surtout ce que vous représentez, vous et vos compagnons, cette Espérance que vous résumez magnifiquement dans cette entrée 0100.
Percival


24oct09 100C19
Je partage totalement l’avis de Pascal et Daniel (commentaires 100C06 et 100C16), mais Ann Fairyhand (commentaire 100C12) a trouvé une bien belle et bien juste manière de reconnaître la puissance et la lumière du souffle prophétique et de la transcendance qui balayent votre texte, comme le Vent Fou levé de Nazareth, la Trombe Qui traverse la terre éperdument (Rév. D’Arès 25/7). J’ai retrouvé le frisson ressenti devant les perspectives sublimes et enthousiasmantes développées dans la retransmission de votre enseignement, accompagnées cette fois des raccourcis spirituels qui mettent si clairement en évidence notre nature et notre filiation divines et surtout ce canal d’Amour qui déverse la Vie de Dieu à nous et qui pourrait la faire circuler dans les deux sens si nous le voulions.
Devant l’évidence que la source d’une telle Intelligence ne peut être le fait d’un homme, il n’y a pas grand-chose à dire, sinon reconnaître que vous êtes un prophète, un authentique prophète, et certainement un des plus grands, des plus "stratégiques" (si l’on peut utiliser ce mot) dans le Dessein que Dieu forme de sauver Ses Enfants : parce que tu es Mon Messager Fort (Rév. d’Arès 26/7), Un pont dans le froid (de) toi à Ma Main (Rév. D’Arès xliii/9).
C’est peut-être pour cela qu’il y a moins de commentaires (apparemment) que d’habitude.
Vous faites donc le point (et quel point d’orgue !) pour vous, mais je crois que nous devrions tous le faire dans nos assemblées, pour nous mettre enfin à l’unisson de votre ascension et enclencher la vitesse supérieure de notre pénitence et de notre moisson.
Désidérius Faber


24oct09 100C20
L'homme rève sa vie (...le rêve cache la nuit... Rév d'Arès ii/14). Partant de son petit moi, il cherche à assouvir ses besoins et, pourvu que ses projets aboutissent, peu lui importe la manière, car son œil butte, il ne voit pas le Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-12).
Le prophète, lui, voit loin , son oeil a le Feu (XXIV/13 Révélation d'Arès) .Il fait un avec le Créateur — Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1).
À ce stade avancé de votre enseignement, beaucoup seront largués.
Néanmoins, ils continueront à vous suivre avec foi et courage. Il suffit de relire les premières entrées de votre blog pour comprendre avec quelle prudence, avec quelle mesure vous nous enseignez.
L'évolution vous concernant, celle que vous décrivez dans cette entrée 100, d'autres la feront à votre suite, c'est sûr : La haute conscience spirituelle qu'acquéront les générations à venir.
En attendant ces jours heureux, ne vous lassez pas de nous parler, cher prophète !
Dominique F.


24oct09 100C21
Dans cette entrée "faisons le point !", il y a plusieurs choses trés "techniques" que j'ai du mal à comprendre, qui demandent pour être saisies une tranquilité d'esprit, une paix intérieure que je n'ai pas en ce moment.
Il y a plusieurs étapes dans la compréhension des idées de La Révélation d'Arès (je m'explique comme je peux). En fait, je me rends compte que je n'en étais qu'à la premiére... Mais la crise économique et certaines difficultés familiales me font comprendre que je peux passer à la seconde étape, parce que, ma mére étant malade, j'ai voulu aller prier dans une synagogue pour sa guérison, ce qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps.
Je m'explique: Ma mére, 84 ans, étant actuellement à l'hopital, m'a dit avant de passer sur le billard : "Va dans une synagogue et prie pour que je meure... pour qu'on en finisse !" Je lui ai répondu : "Non, maman, j'irai, puisque tu me le demandes, mais je vais prier pour ta vie et pour ta guérison."
J'ai pris le métro et je suis arrivé. À l'entrée de la synagogue se trouvaient deux malabars noirs. C'était des gardiens. Ce qui m'a déplu un peu. Je me suis dit : "Tiens ! C'est comme au Mac-Do maintenant dans les synagogues ! Ils mettent des gardiens noirs !"
J'hésitais un peu et finalement j'entrais.
La synagogue était immense et déserte à cette heure-là, un ou deux fidéles et deux ou trois étudiants talmudiques qui se posaient mutuellement des questions. J'eus la surprise d'assister pour la premiére fois de ma vie à une authentique discussion talmudique, leur discussion portait sur la femme adultére... et je passe les détails.
Personne ne semblait me voir ni s'apercevoir de ma présence. Ni bonjour, ni merci, ni au revoir. Ne sachant que faire, ni où aller, ni à qui m'adresser, je commençais à reciter la Chéma ["Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu l'Éternel est Un..."] et ensuite une priére trés connue ou il est dit notamment : "ô Dieu, roi de l'Univers, Toi qui réveille les morts et guéri les malades... "
Tout en priant, tout à coup, je pris conscience d'une chose — bon sang, mais c'est bien sûr ! —, c'est que les deux malabars noirs de l'entrée étaient une épreuve que Dieu m'avait fait passer pour augmenter le mérite que j'avais à prier. Dés lors je me sentis beaucoup mieux.
Quand aux deux ou trois étudiants talmudiques, ils ne me regardaient pas, avaient l'air trés sévère, leur discussion à voix forte m'empêchait de me concentrer sur ma priére, je dû m'y reprendre à deux fois.
Tout cela m'a fait comprendre qu'il y a des choses à faire par rapport à la religion. Je suis prêt à y réfléchir cette année.
Finalement ma mére va beaucoup mieux, l'opération a réussi. Je remercie Dieu.
Quoi qu'il en soit, le groupe "L'Abeille", un autre mouvement issu de La Révélation d’Arès est créé.
Il faut bien commencer un jour... on ne peux pas tourner en rond indéfiniment sur internet... on verra bien.
Yve/L'Abeille


24oct09 100C22
Dimanche, je suis allé à la retransmission de l'enseignement du prophète sur la prière par nos jeunes sœurs et frères Marie, Sara, Charlotte, Job. J'ai été très ému, j'ai senti une force, j'ai senti le prophète à travers eux. Ils étaient tous reliés. Une sérénité, une douceur, des moments pieux, forts !
J'en viens à vous faire un témoignage. Ils nous ont parlé du fait de cesser de critiquer ! J'ai réalisé que je critiquais et que, donc, je jugeais et j'avais des préjugés... Vlam ! Trois péchés en quelque  instants ! Une prise de conscience des "réveilleurs des âmes libres" (Rév d'Arès 10/10). J'ai senti votre souffle prophétique et, comme nous le rappelle la Chéma ["Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu l'Éternel est Un..."] Les Paroles que Je te livre aujourd'hui, qu'elles soient dans ton cœur, tu les enseigneras à tes enfants aussi bien chez toi qu'en voyage, en te levant comme en te couchant..".
Votre dernière entrée nous pousse vers d'autres horizons de la vie spirituelle. Merci pour la réponse à Laurent sur la transfiguration, merci pour ces Lumières.
Le passage qui suit extrait de votre entré "faisons le point !" me touche, ainsi que les témoignages, vos réponses.
Jésus a accompli sa mission en un an (12 mois), mais avant, il a  tout comme nous cherché en lui l'image et ressemblance (Rév d'Arès 2.13). Transfiguré de son vivant, il était tout comme nous un pécheur, il a montré les sentiers qui mène vers Les Hauteurs Saintes '(Rév d'Arès 7). Et nous, nous  avons la chance d'avoir encore avec nous Mikal le prophète des XXe et XXIe siècles, nous sommes des "réveilleurs des âmes libres (Rév d'Arès 10/10). Votre entrée a aussi pour effet de nous inciter à faire nous-mêmes le point ; chacun doit faire une analyse honnête de soi-même.
Merci pour cette merveilleuse entrée. Vos écris sont d'une grande richesse.
Alléluia !
Didier Br.

Citation à la suite: "La Révélation d'Arès, j'en compris le sens général, mais sur le moment je ne compris ni sa nécessité ni les nature et profondeur organiques de son Dessein... Les nature et profondeur organiques du Dessein m'échappèrent de même, parce que, pour les voir, il m'aurait fallu réaliser que j'avais déjà en moi ces nature et profondeur organiques. Or, héritier d'Adam, qui avait choisi d'être son maître sur la terre plutôt qu'un simple Fils en Éden (Rév d'Arès 2/1-5), je ne me connaissais plus comme héritier de l'Immortelle Transcendance (Rév d'Arès xxii/10-12, xxxix/1). Ma foi en 1974 se conformait aux idées, morale et règles de la religion [...]" Michel Potay


24oct09 100C23  
Certaines idées pourtant simples mettent du temps à cheminer jusqu'à nos petites têtes.
D'abord, notre orgueil les empêche d'entrer, parce que nous penson avoir tout compris avant que le témoin, chargé d'expliquer la Parole [fin de phrase illisible].
Ensuite, contrairement à ce qu'on croit, l'universalisation qui paraît si évidente, n'est pas prête de se faire pour les idées fortes.
L'idée qu'apporte La Révélation d'Arès est même la plus forte qui existe de nos jours. Je ne connais pas tout ce qui circule, mais je suis sûr qu'il n'y a rien d'équivalent à ce que vous expliquez dans cette entrée de blog.
J'avais lu tous vos écrits dans "Le Pèlerin d'Arès", mais là vous expliquez en moins de cent lignes tout ce qu'il y a à savoir.
Et vous n'avez même pas besoin de démolir les idées des autres pour montrer la supériotité de celle-là.
La religion passe encore pour quelque chose qui a valeur d'autorité, mais elle n'a plus autorité, pas plus que la politique.
Ici tout est expliqué simplement. On n'est même pas gêné par les références qui semblent casser les phrases, mais qui en réalité en forment l'échafaudage (Rév d'Arès Veillées 17 et 18).
Il faut faire sortir cette idée souterraine au grand jour. C'est à la mission de fabriquer le bon feu d'artifices.
La liberté de trouver la Vie, de faire son âme, de se sauver des ténèbres et de sauver le monde, cette liberté dépasse toutes les libertés dont la politique nous parle hypocritement. Il n'y a qu'à lire le Journal Officiel pour voir chaque jour nos libertés réduites par des lois nouvelles... pour notre sécurité, disent-ils, mais en fait parce qu'ils nous prennent pour des imbéciles incapables de se conduire dans la vie avec intelligence. Et la sécurité de ma vie spirituelle, qu'en font-ils?
Il ne faut pas que le refuge des consciences libres ne soit plus que le cœur, un petit coin au fond d'une église sombre ou à la rigueur la conversation privée, mais il faut ouvrir toute grandes la rue et la vie publique aux consciences libres. Je ne sais pas comment vous avez fait, mais votre entrée 0100 m'a fait subitement comprendre que "l'insurgeance" est dépassée, en effet, ou plutôt elle n'est qu'un stade de notre ascension. Tôt ou tard on la dépasse, on se change vraiment.

Cette entrée 0100, c'est la fête de la foi ! On ne s'étonnera pas du peu d'écho rencontré dans un monde paresseux, qui n'a plus que la force de râler, mais qui n'a plus la force de se libérer. Créer son âme, oui, c'est se rendre libre spiritullement.
Marc-Henri


24oct09 100C24
Vous dites : "Le doute est comme le rhume Le rhume est-il guéri, il reviet tôt ou tard — J'en ai d'ailleurs un carabiné (je parle de rhume), qui tourmente mes sinus et me fait pleurer les yeux.
J'ai personnellement la chance d'avoir des rhumes, mais pas de doutes sur l'Origine de La Révélation d'Arès."
Changer comme le demande Dieu c'est aussi redevenir maître de sa vie et de son corps en refusant que quoi que ce soit ne vienne en dérégler les rouages. C'est-à-dire - pour prendre votre exemple -  ne pas accepter de rhume ou tout autre maladie dans sa vie, qui gêne le corps (donc le fatigue ainsi que l'esprit...). Vous vous réjouissez d'avoir des rhumes et vous les programmez ainsi à l'avance. L'Homme spirituel (H=homme et femme) dépasse cela et est fait pour dépasser cela. Certes il y a le péché collectif mais l'Amour est une puissance, une force, telles qui fait voler au-dessus de ce péché. Et ceci est valable pour tout car l'Amour est une puissance inimaginable.
Maryse


Réponse :
Merci de me signaler ma faute d'écriture (dans ma réponse au commentaire 100C04) et le contresens qu'elle induit.
C'est une bévue par refonte d'une phrase en laissant des traces de la phrase précédente.
J'aurais dû écrire au final:
"J'ai personnellement des rhumes, mais pas de doutes sur l'Origine de La Révélation d'Arès,"
et bien me relire pour ne pas laisser ces trois mots: "la chance d'avoir", qui sont restés d'une phrase précédente, dont je ne me souviens plus très bien. J'avais un rhume-bronchite carabiné (qui n'est pas encore tout à fait terminé, du reste) et c'est sans doute ce qui m'inspira l'idée de comparer les doutes aux rhumes.
Vous parlez d'autorité, Maryse ! J'aimerais pouvoir vous obéir. Je ne demande pas mieux que de "ne pas accepter de rhume ou toute autre maladie... qui gêne le corps", mais je suis sujet aux refroidissements depuis la tuberculose pulmonaire qui m'envoya deux ans de la Marine au sanatorium à Briançon en des temps où il n'existait pas encore d'antibiotiques contre la phtisie et où il fallait subir un pneumothorax qui vous aplatissait le poumon.
Non, je ne me réjouis pas d'avoir des rhumes, contrairement à ce que cette maladresse d'écriture, dont j'accepte le reproche, peut laisser penser.
Mais, bien sûr, j'aime mieux avoir des rhumes que des doutes. Dans ce sens, j'avais dû écrire ma phrase précédente à peu près comme ceci : "J'ai personnellement la chance d'avoir des rhumes plutôt que des doutes."


25oct09 100C25
Guy écrit: "J'ai lu votre nouvelle entrée 100, que je trouve très belle et très bien écrite" [100C10].
Je suis tout à fait de son avis.
Ces quelques paragraphes sont un chef d'œuvre de concision, clarté et beauté.
Vous y "faites le point" de ce que vous croyez et en vous lisant on a l'impression qu'on croit la même chose, mais une fois passé le moment magique de la lecture, on n'arrive pas à vraiment rester tout à fait en communion avec ce qu'on a lu, parce qu'il y a dans votre façon de dire les choses une lumière instanée qui ne dure pas.
C'est parce qu'on ne vit vraiment qu'à travers les idées générales du moment et que vous allez tellement à contre-courant de ces idées, qui nous habitent, qu'il faut un effort particulier d'attention et de mémoire pour bien retenir ce que vous dites. On est obligé de vous relire et de vous relire.
Il faut de cette façon, comme vous dites parfois, faire le passage.
Il faut aussi se faire au grand écrivain que vous êtes sans conteste [...]
Hervé


Réponse :
J'ai toujours protesté mon incapacité à écrire — Je veux dire: écrire naturellement et facilement comme un écrivain né, une personne qui rédige avec talent, qui est douée pour exprimer et raconter, qui a le don du style.

À une certaine époque, je l'ai même protesté par écrit : Je ne suis un écrivain ni par don, ni par vocation, ni par goût.
Certains ont pensé que je répondais ainsi à leurs compliments par coquetterie, par fausse modestie.
Mais non, c'est tout simplement vrai. Je ne suis qu'un laborieux et ce n'est pas ainsi que je m'imagine l'écrivain, que j'ai toujours vu comme quelqu'un qui se raconte ou qui montre sa richesse de pensée avec facilité, plus ou moins acteur, voire même exhibitionniste, mais moi, je n'ai rien à raconter sur moi ou sur ma vie, qui sont l'un et l'autre sans intérêt.
Si j'avais un don et du goût pour l'écriture je n'aurais pas attendu d'avoir 49 ans — en 1978 avec "Le Pèlerin d'Arès" après les apparitions de Jésus et les Théophanies — pour m'y mettre et si, pour finir, mon écriture est acceptable, c'est sans nul doute parce que cet infatigable Aguéla (Rév d'Arès xxxi/13) vient derrière moi guider ma main à la plume ou sur le clavier.
J'écris parce que l'événement qui a bouleversé ma vie m'y contraint: ...Et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10).
Je n'aime pas écrire. Il me faut travailler, réfléchir, et je ne considère même pas cet effort comme un mérite, mais seulement comme un des devoirs de ma charge prophétique. J'écris comme le boulanger fait le pain.
C'est peut-être la seule chose qui explique le choix que Dieu a fait du bonhomme que je suis: J'ai une conscience, une haute conscience, de ma charge, et je vois clairement et m'efforce de dire clairement ce que le Créateur veut dire au monde.
Bref, j'ai quelque chose à dire d'important et c'est seulement pour ça que je le dis.


25oct09 100C26  
Je n'ai pas encore trouvé le courage de la mission publique: Aborder les gens en leur tendant un tract ou faire passer le Message d'Arès par tout autre procédé d'interlocution (On a encore beaucoup à réfléchir et innover dans ce domain), je n'y suis pas encore arrivé, mais ça viendra.
En attendant, j'ai toujours sur moi un petit papier plié dans ma pochette de veston que je peux donner à un voisin de compartiment dans le train ou dans une salle d'attente (Je suis visiteur médical) quand la conversation passe sur le sujet moral ou spirituel, ça arrive.
Après avoir lu ce blog 0100 je me suis dit: Je vais me fabriquer un petit papier dans ce sens.
Eh bien, ce n'est pas facile. Vous dites tout dans un article réduit, mais pour réduire davantage votre réduction on arrive à ce que vous appelez la "mutilation" et je ne sais pas de quoi je dois amputer l'idée générale de #0100. Il y a plusieurs façons de vous résumer et je vais finalement décider de faire plusieurs petits papiers, chacun portant sur un point plus que sur les autres. Cela me demande d'imaginer de quoi mes interlocuteurs vont me parler de préférence.
Avez-vous une idée des points sur lesquels je dois insister?
Jean-Rémy J.


Réponse :
"Mutiler" le message est nécessaire sur un tract, dont la nature est d'être bref, un cri, où quand le temps de parole qui vous est laissé est très réduit, mais quand dans le train vous engagez la conversation avec un voisin de compartiment, ce qui suppose que cette personne veut bien vous écouter — et rappelez-vous: elle vous écoutera plus facilement qu'elle ne lira votre petit papier —, vous devez trouver le courage et la naturel de témoigner de votre espérance.
Le petit papier ne sera plus qu'un aide-mémoire sur ce que vous avez dit de vive voix. Mais si j'ai bien compris, vous faites l'inverse: Je suppose que, dans la conversation, vous vous contentez d'allusions à... mettons... un dépassement spirituel encore possible chez l'homme moderne et autres sous-entendus sur le salut par l'accomplissement du Bien plutôt que par les dévotions, et vous comptez sur le petit papier pour préciser votre pensée et carrément parler de La Révélation d'Arès, de la pénitence, etc ? Dans ce cas, rédigez un petit papier plus long que ce que vous envisagez d'habitude et en tendant ce petit papier, insistez poliment : "Lisez ceci complètement. Ça changera peut-être votre vie comme ça a changé la mienne," ou quelque chose comme ça.
Il ne faut pas donner de leçon, mais stimuler l'instinct spirituel qui, comme l'image et ressemblance du Créateur, dort au fond de l'interlocuteur. En première approche surtout, il faut éviter le discours moralisateur et faire ressortir l'étonnant aspect pratique de La Révélation d'Arès: Soyez pénitents, c'est-à-dire soyez bons, miséricordieux, pacifiques et vous déclencherez des forces étonnantes contre le mal.
La Parole de Dieu est incitative, suggestive, elle n'est ni impérative ni légaliste comme la religion l'a laissé penser, parce qu'elle respecte toujours l'homme libre dans sa liberté de choix. La religion a fait de la Parole de Dieu une idéologie. Nous avons a lutter contre cette vision culturelle d'idéologie et d'illuminisme que revêt tout ce qui invoque une Source autre que psycho-biologique.
Certes, il nous faut adresser des remontrances à l'humanité, ce qui comporte toujours un risque de désagréments en retour, parce que l'humanité, fière et toujours sûre d'elle, a horreur des remontrances, sauf exceptions. Ce sont ces exceptions que justement nous guettons.
Ce sont ces exceptions le blé mûr, les gerbes à faucher, le grain à engranger, le petit reste !
Mais si ces remontrances sont trop agressives, elles rebuteront même les exceptions. Il faut être subtil, avenant, joyeux même, et cette subtilité et gaîté vous ne les trouverez qu'au bout de votre pénitence. C'est aussi pour ça que votre pénitence est fête (Rév d'Arès 30/11).
Laissez toujours votre interlocuteur ouvert à toute l'amplitude des possibles, parce que c'est ainsi que La Révélation d'Arès nous parle, avec mesure et sans fixer à l'homme de conduite ou de politique précises, car toutes les façons de vivre chez soi ou en société peuvent s'envisager dans la pénitence. Il est en effet important de ne pas laisser l'interlocuteur s'abandonner à ses craintes, justifiées par l'Histoire, enracinées dans l'atavisme, d'un nouveau diktat religieux.
Nous ne créons rien. Il n'y a rien de nouveau dans La Révélation d'Arès. Nous ne faisons que rappeler, que réveiller, que revenir sur les traces de la Parole pour la redéployer dans sa Vérité simple.

Bien sûr, il faut retourner le bébé dans la matrice comportementale et c'est un travail délicat, difficile, mais le Créateur ne désigne pas de catégories humaines plus préparées que d'autres à cette tâche. Il dit seulement que si vous n'êtes pas un pénitent assidu et modeste, vous ne pouvez pas retrouver ce savoir au fond de vous. Soyez pénitent et tout ira bien.


25oct09 100C27
S'il y en eut que La Révélation d'Arès avait mis en colère ou chez qui elle avait réveillé la vielle méfiance ancestrale envers la religion, c'est bien moi.
Je me disais que je ne deviendrais jamais l'esclave d'une soi-disant Parole de Dieu.
Je me disais: "Si trouver le bonheur et donner le bonheur au monde, c'est me priver et priver le monde de vivre à notre guise, alors non ! D'ailleurs, cette soi-disant Révélation se contrdit: D'un côté, elle dit: Soyez libres comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10). D'un autre côté, elle dit: Entrez en pénitence !"
Je n'avais pas compris qu'en fait acquérir et accomplir le Bien c'est ouvrir la porte de la liberté. Se vouer indiféremment au Bien et au Mal sous prétexte de liberté, c'est vivre dans l'incohérence, c'est s'enchaîner à un totem, une idole qui ne peut faire que des promesses jamais tenues, parce que, comme vous dites, seul le bien peut engendrer le Bien et le SuperBien.
La vie moderne sans différence entre bien et mal, qui ne voit que différence entre loi et contravention à la loi, est une vie qui a perdu tous ses repères naturels. Elle n'a plus que les repères du système qui a soumis l'individu et lui a interdit d'estimer lui-même où sont le bien et le mal. J'ai compris que c'est là que le système nous enchaîne et que le Bien peut nous libérer.
Dans l'entrée 0100 vous expliquez ça autrement, mais on voit que c'est bien ce que vous dites, notamment dans votre parabole de l'effondrement de l'URSS et de la perte de toute morale et vertu qui a aussitôt après saisi ses anciens adversaires, qui n'avaient plus à prouver qu'ils défendaient la liberté, la créativité, etc. Le bien d'opportunisme est une belle hypocrisie. La preuve, ce bien devient aussi facilement le mal d'opportunisme. Ici bien + mal = Mal d'un bout à l'autre. Seul bien + bien = Bien.
J'avais longtemps cru que la foi mise dans une pénitence rédemptrice était complètement inadaptée à la vie moderne, mais je vois que c'est une foi constructive et libératrice.
Merci de la rappeler dans "Faisons le point !" Il faudrait que la mission souligne ce point important que le public voit mal, quitte à être taxée de faire de la politique. Ce n'est pas faire de la politique que de faire un peu de morale publique.
Stéphane


25oct09 100C28  
Il faut inviter tous ceux qui ne voient pas où La Révélation d'Arès veut en venir à lire et relire — je le relis pour septième ou huitième fois — ce blog n°100.
Vous arriverez à convaincre une certaine base — le p'tit reste — mais il faudrait convaincre les voyous qui nous gouvernent et pas seulement au gouvernement, mais à la tête des banques, de la bourse et des grands établissements financiers. L'indécence et la voyoucratie de la Haute Finance, que le gouvernement actuel fait semblant de tenir en laisse (la gauche ne ferait pas mieux, parce que la besoin d'argent de la politique est immense), voilà ceux qui auraient besoin de vous entendre.
D'accord, Dieu dit qu'il faut commencer par le petit reste, mais ne peut-pas le recruter aussi dans le monde de l'économie et de l'argent ? C'est là que le perversion du monde est à son niveau le plus dangereux actuellement.
A.-M.


Réponse :
Notre message s'adresse à tout le monde, financiers compris. Mais on ne peut obliger personne à le suivre. Le Père dans sa Sagesse sait bien que c'est d'abord et toujours chez ceux qui n'ont rien à perdre, comme on dit, que la base militante d'un mouvement spirituel comme le nôtre trouve ses premières forces.


25oct09 100C29
Il n’est jamais inutile de faire le point, parce qu’on se laisse vite accaparé par le tourbillon du monde.
Sans cesse il nous tire vers sa logique de fonctionnement, laquelle perpétue un système qui approche de ses limites. On voit bien que ce dernier tente de se rénover, d’offrir de nouvelles perspectives à travers le développement durable et l’écologie voulant faire croire qu’il suffit de sauver la planète, pour sauver les hommes.
Le développement durable est une nouvelle opportunité économique, qui certes maltraite moins la planète et promeut l’idée planétaire que nous sommes tous embarqués sur le même vaisseau, mais ne remet pas en cause le productivisme, la loi des marchés avec ses séductions, les rivalités entre pays et continents, non plus les dominations de toutes sortes.
Sauver la planète contribue à faire perdurer le système, mais comme modèle idéal de société, il a beaucoup mieux !
On peut envisager que face à la demande croissante des pays émergeants et la cherté des ressources, les tentions internationales vont se durcir et les dettes publiques exploser. On voit bien ici que la louable idée planétaire est bonne pour la masse gouvernée mais ne concerne nullement les gouvernements soucieux de préserver pour leurs peuples un niveau de confort de plus en plus compromis.
Il va donc de leurs survies de chercher des coupables, des fauteurs de troubles, de designer des "satans" pour justifier des entreprises coercitives et militaires, réduire les libertés individuelles au nom du salut du peuple.
L’impérative raison d’état ne se préoccupe pas de savoir si elle est juste, elle ne vise que sa continuité. Ce système-là ne promet que la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) et le malheur.
D’autres voix s’élèvent pour dire : "Il faut remettre l’homme au cœur du système." Ce qu’elles entendent par là, c’est plus de démocratie participative, plus de social, plus de libertés autorisées, bref une plus grande considération de l’homme au sein de démocraties apaisées et citent volontiers en exemple celles de l’Europe du Nord. Mais nos frères scandinaves sont-ils plus heureux pour autant ? Ne souffrent-ils pas de spoliations, de corruptions, de mesquineries, des mêmes mensonges et mal de vivre ?
Les démocraties apaisées ne se préoccupent pas des hommes en tant qu’individus, mais en tant que masse malléable. Les individus peuvent y être écrasés légalement, juridiquement, institutionnellement comme partout ailleurs. Jamais elles ne feront en sorte que les hommes soient libres, décident librement en conscience, parce qu’elles s’arrogeront le droit, au nom d’une légitimité de masse, d’imposer l’intérêt dit supérieur de la nation, quand il ne se confond pas à celui d’un clan.
Seulement, la nation est une construction culturelle arbitraire qui se justifie, qui est et qui n’existe que par opposition, rivalité ou concurrence à d’autres nations. Les classes gouvernantes le savent bien et entretiennent ces divisions. Elles se rendent ainsi incontournables : Qui parlerait au nom de la nation sinon ses chefs ou ses élus ?
Voilà encore une fausse bonne idée, généreuse en apparence, mais désastreuse parce que le monde continue à tirailler en tout sens selon les intérêts des uns ou des autres.
Le ver est dans le fruit. Sous des apparences trompeusement séduisantes, le nouveau monde que ces néo-pseudo-réformateurs promettent, contient déjà sa déception parce que ce sont les mêmes hommes — gouvernants comme gouvernés, car ces derniers poussent aussi leurs dirigeants à se conduire ainsi — issus du même moule (le système d’Adam) qui animent ces réformes. Ce système nous conduit dans une impasse.
Il est plus que jamais urgent de sauver l’homme et du même coup nous sauverons la planète, parce que ce système est seulement capable de produire des robots obéissants.
Dieu n’a pas fait l’homme pour des démocraties apaisées (d’ailleurs illusoires), pour le jeter en pâture à des suceurs de Vie, mais pour le bonheur !
Le Bien n’existera pas sans libération absolue des maux qui empêchent l’amour absolu : Les préjugés, le jugement, la culture, etc. parce que la loi religieuse ou politique interdit ou freine l’amour, le pardon, la paix, bien plus qu’elle ne les encourage (Rév. D’Arès 10/10 + commentaire 10/10).
Combien de fois n’avons-nous pas entendu dire de la bouche des humbles : "Nous, nous sommes des petits. En haut ils font ce qu’ils veulent. Qu’est-ce qu’on peut faire ?" 
Il faut leurs ouvrir de nouvelles perspectives et leur rendre l’espérance ; il ne s’agit pas tant de se positionner en contre pouvoir aux pouvoirs actuels, il s’agit de commencer en soi la lutte pour le bien.
Même si nous ne pouvons pas toujours empêcher les brutalités de ce monde, c'est en changeant nos vie, en devenant des hommes bons et en incitant notre entourage à faire de même, que nous gagnerons peu à peu du terrain sur le mal et que le bien finira par régner sur Terre.
Le bien n’est pas plus une utopie que le mal une fatalité !
L’irraisonnable, c’est de croire que les lois et les chefs nous mettront à l’abri du pire, de croire qu’une bonne politique sociale soit capable de remplacer l’amour, le pardon, la paix, le non jugement, la libération de tous les préjugés.
L’irraisonnable, c’est de nier en l’homme sa capacité de transcendance. Pénitence et moisson, deux conduites indissociables de Vie pour la Vie rendront ce processus irrésistible contre lequel aucun pouvoir ne pourra s’opposer.
La vérité est que le monde doit se recréer bon ! Cela est à notre portée.
Loué soit Dieu de nous avoir donné La Révélation d’Arès et Mikal, son prophète qui inlassablement nous montre la voie.
Francis N.


25oct09 100C30
Ce qui m’a souvent frappé dans la prière du pécheur:  Père de l’Univers  (Rév d'Arès 12,4), c’est la phrase : Et que soit abattu le malin, qui, je trouve, résume à elle seule toute votre entrée que je trouve être comme un vaste prolongement de ce verset.
Parce que Dieu aurait pût dire : Que soit abattu le méchant (contraire de la bonté) ou le barbare, ou le haineux (contraire de l’amour), qui sont des mots qui frappent plus par leur coté hideux. Le mal sans masque à l’état brut.
Alors que le malin précisément se revêt souvent d’une certaine beauté, ou d’une certaine paix, ou jovialité, ou de faux chagrin pour arriver à ses fins, d’une certaine tromperie qui utilise le bien, etc.
De malin à petit malin il n’y a pas de distance et faire le petit malin est pardonné dans notre société, pourtant quand on voit les fureurs qui se déclenchent chez certaines victimes des petits malins et des vengeances qui en résultent on comprend que derrière il y avait une vraie méchanceté, mais cette vraie méchanceté est rarement mise à jour, expliquée ; elle garde longtemps et souvent jusqu’à la fin  sa part de masque, parce qu’on n’arrive pas à vraiment mettre des mots dessus.
Je réfléchis tout haut : Il semble que l’homme ne s'aperçoit plus que la beauté, l’amour, la joie, etc., doivent être autant de surface que de fond, une puissance évidente que seule donne la vérité. C’est bien ce retour du Fond qui nous permettra d’abattre le malin dans nos cœurs et dans les relations.
C’est, semble t-il, cette vie complète qui partira du fond à la surface, joie de cœur et de visage (de chair), qui abattra le malin dans nos cœurs, qui nous permettra de ne plus confondre le visage du bien avec celui du mal. On pourrait dire encore plus : communication simultanée de fond et de surface, qui touchera plus vite dans la moisson.
Dans la piété vraie  et par l’effort de pénitence et moisson ce fond revient petit à petit dans mon cœur et peut me servir de diapason vivant. Mais face à un autre être la puissance existentielle fait souvent exploser ma belle concentration et mes résolutions quand la vie de l’autre rentre en moi. C’est bien là dans la moisson (qui est aussi chaque instant de vie partagé avec les autres), qu’on est mis au pied du mur de notre retour à l’amour et à la vie.
C’est pourquoi  votre rappel est si important — j’ai du aller chercher dans le dictionnaire la définition du mot kérygme —,[il est important] d’être la vie frémissante de l’amour plus que d’être des mots.
Quelque chose me frappe aussi dans la communication de l’amour, de la paix, etc., c’est son coté individualisé, parce que souvent on me dit :  "Mais là je suis en paix, alors que moi je ne sens pas qu’il est en paix." C’est qu’alors je me dis :  "Soit il se croit en paix et il ne l’est pas, soit il l’est et il ne sait pas me la communiquer. Donc il ne sait pas m’aimer, mais si moi j’arrive à l’aimer suffisamment jusqu’à sentir sa vie en moi de manière claire et que je ne le sens pas en paix, c’est qu’il doit en fait se croire en paix, mais qu’il ne l’est pas."
Mais comme je ne dois pas préjuger, je reste avec une question sans réponse en moi et je me dis peut-être n’aimais-je pas encore assez tout compte fait ? C’est là, il me semble, qu’on comprend ce qu’étaient les fleuves d’Éden (Rév d'Arès 35/2), communication vivante de vie consciente entre les êtres, vie de l’amour, de la paix, etc., du paradis quoi.
L’amour évangélique doit d’abord, il me semble — si j’ai bien compris votre enseignement — s’individualiser avec chaque être humain qu’on croise pour renaître et j’ai l’impression que c’est souvent oublié même chez les Pèlerins d’Arès qui cherchent plus un comportement de général que d’individu. Le comportement d’individuel est toujours à recréer avec chacun, il n’y a  pas d’attitude standard possible. Aussi cherche-t-on peu à paraître, à être ci ou ça, beau ou laid, parce que si on croise un laid peut-être sera t-on obligé d’oublier un peu notre beauté pour l’aimer. Cela demande donc une énergie et une présence à la vie, à l’autre qu’on n'est plus habitué à avoir dans ce monde, donc à avoir une mesure incontournable dans son apprentissage, vaincre l’horrible indifférence qui prend bien des masques confortables et "beaux".
Dieu à Arès nous remet en face de la réalité brute sans masques, [réalité] pas franchement belle, de notre cœur détruit qui ne fonctionne plus pour l’autre ou que l’autre détruit, emprisonne, masque  dans l’indifférence totale et c’est cela qui est parfois dur à dépasser. D’où l'invitation qiue fait Dieu, expresse, de ne jamais se décourager et de garder toujours vivante la piété et notre prudence qui nous remettent dans la bonne dynamique et nous fait fréquenter que les hommes bons.
Je m’aperçois que mon commentaire est beaucoup trop long, mais j’aurais aimé parler plus longuement aussi du cynisme qui se pare du masque du bel humour et qui est horrible du manque d’amour sur le fond, etc.
Tout ça pour dire que la seule sauvegarde aux fausses beautés est de rester connecter au Fond : Sois un dans toi ! et que la beauté du mal est malgré tout fragile de la division du malin. Et qu’accomplir la Parole nous sauve à coup sûr.
J’aurais aimé parler des hommes et femmes un peu bruts de décoffrage, parcequ’il me semble que la parole, pour qu’on se débarrasse de nos faux artifices, nous fait passer par des stades similaires et nous fait aimer les paysans, tous les gens simples qui ont gardé cette liaison directe entre leur fond et leur extérieur, qui n’ont pas compliqués le visage qu’ils montrent aux autres, qui ne sont pas des petits malins même s’ils sont parfois violents, barbares etc …ils ont quelque chose dont nous avons besoin pour réussir notre mission.
J’aurais aimé aussi parler plus longuement des violences qui se parent de la "beauté" de la légitimité, alors que La Révélation d’Arès nous invite clairement, comme vous le dites  dans l’entrée 11 de freesoulblog, à la liberté absolue directe sans détours : "La liberté que prêche La Révélation d'Arès est clairement absolue. C'est celle du poulain... libre du harnais que lui mettent les docteurs (de la loi, de la morale, de l'ordre, etc. 10/10), mais elle ne peut s'exercer que dans une seule disposition du cœur: l'amour, et donc jamais dans la violence.".
Mais je me rends compte que ce n’est qu’un blog et que vous risquez d’être obligé de raccourcir beaucoup mon message pour qu’il reste lisible.
Aussi, je m’arrête là.
BdlF


25oct09 100C31  
De tous les blogs que vous nous avez envoyés, depuis plusieurs années, celui-ci: "Faisons le point" est un des plus difficiles, un peu comme "Le Sphinx", qui nous secoue le plus.
Ce n'est pas seulement par le fait que "l'humanité, comme masse, s'achemine vers un mal extrême, le péché des péché", mais que vous ajoutez : "C'est par l'individu que la masse se sauvera... et qu'il faut que que des individus, en nombre aussi grand que possible se recréent bons".
Là, il faut remonter dans votre texte à la partie en caractères gras. La distinction que vous faites entre  "changer à mon humanité ce que j'en comprends, ce qui est peu" et "changer moi même ce que je vis, ce qui est beaucoup" me semble une chose nouvelle que vous dîtes. Mais encore faut-il la comprendre. Est-ce une chose que beaucoup d'entre nous n'avons pas encore comprise ?
Le fond de l'affaire est donc: "Si je veux faire l'ascension vers les Hauteurs Saintes, de n'emporter avec moi que ma foi pure  en ma destinée de bien, et mon savoir pur des bases de la vie et de la nature". Bases de la vie et de la nature, c'est qu'elles ont la même source: Dieu ?
Et aussi, "le fond" semble être que si je n'utilise que mon intellect, alors je ne peux retrouver mon intelligence entière qui est aussi spirituelle.
Jusqu'ici, ce que j'ai écrit était facile à écrire. Mais il faut passer au concret: Par exemple, je sais que parfois j'ai tendance à m'énerver devant une contradiction, soit à cause d'un évènement, comme un oubli, soit à cause de ce que quelqu'un me dit. Cela, je lutte contre, et ce n'est pas facile. "Sors de moi ,ô douceur". Cet énervement est bien quelque chose que je comprends comme n'étant pas bon. Et si j'arrive à acquérir la douceur je change, aussi, ce que je vis. Alors?
Je comprends qu'il faudrait que je trouve un exemple de quelque chose que je vis, que je sens comme n'étant pas bien, mais sans savoir pourquoi ce n'est pas bien, et qu'il me faut le changer.
Je cherche un tel exemple dans le domaine culturel ou social aussi, autant que personnel.
Pour le moment, rien ne vient sous ma plume. Je manque d'intelligence, mais vous en avez plus que moi et  m'éclairerez peut-être.
Merci pour ce blog.
Jean-Claude C.


Réponse :
Je me suis permis de remanier quelques phrases obscures de la fin de votre texte, afin que je le comprenne bien et que nos lecteurs le comprennent bien. Je n'ai effectué ce remaniement qu'après avoir relu plusieurs fois attentivement votre commentaire pour être sûr de ne pas me tromper.
Au passage, quelque chose de votre commentaire m'a frappé :
Vous dites: " Et aussi, "le fond" semble être que si je n'utilise que mon intellect, alors je ne peux retrouver mon intelligence entière qui est aussi spirituelle."
Or, l'intelligence dont le Père parle au singulier dans La Révélation d'Arès, celle qui n'est plus qu'un faible lumignon (32/5), est l'intelligence spirituelle, qu'on appelle aussi familièrement l'intelligence du cœur. En déplorant la dégradation ou quasi disparition de cette intelligence spirituelle le Père implique nécessairement l'existence d'une autre intelligence, qu'il ne lui est pas nécessaire de citer parce qu'elle va de soi, parce qu'elle existe nécessairement puisque sans elle vous ne pourriez tout simplement pas comprendre le verset en question (Rév d'Arès 32/5).
Le Père distingue donc clairement l'intelligence qui n'est plus qu'un faible lumignon, d'une autre intelligence qui n'est pas citée, mais qui ne peut être que l'intelligence intellectuelle, celle grâce à quoi vous pouvez lire, analyser, étudier, comprendre La Révélation d'Arès. Il n'existe donc pas "une intelligence entière" qui serait, disons, déséquilibrée parce que sa partie spirituelle aurait quasiment disparu, mais deux intelligences: L'intelligence intellectuelle, qui est nécessairement brillante puisque vous pouvez lire et comprendre La Révélation d'Arès, une Parole subtile, et l'intelligence spirituelle qui a presque disparu, dont il ne reste que des traces.
Il y a entre ces deux intelligences la différence fondamentale qui existe entre comprendre et accomplir.
Ce sont donc bien deux outils distincts, différents. À preuve, un très grand nombre d'humains ont lu et compris La Révélation d'Arès, mais peu l'accomplissent, peu sont entrés en pénitence et se sont mis à la moisson des pénitents.
Plus encore, il n'est pas nécessaire de comprendre (d'avoir l'intelligence intellectuelle) pour accomplir: Des humains qu'on prend pour des attardés, voire même des idiots, ou pour des impies, sont vantés par le Créateur comme accomplissant sa Parole sans savoir que ce qu'ils font est sublime et porteur d'une grande espérance pour le monde: Ceux qui ne reconnaissent pas la Voix du Créateur (qui n'ont pas compris intellectuellement ou qui ne savent même pas ce que dit cette Voix)... peuvent battre le péché, l'abomination haute comme une falaise (Rév d'Arès 28/6-12). Les Béatitudes disent dans ce sens: Heureux les pauvres d'esprit (Matthieu 5/3).
Il y a bien dualisme — et seulement mais pas nécessairement éventuel mariage — de comprendre et accomplir, qui ne sont pas réductibles l'un à l'autre, comme il y a dualisme — et seulement mais pas nécessairement éventuel mariage — de la vie psycho-biologique, que seule reconnaît la science, et la Vie spirituelle, qui ne sont pas réductibles l'une à l'autre. Bref, il y a deux intelligences comme il y a deux vies.
Pour appliquer ce principe à vous, disons qu'il ne vous servira à rien de recevoir l'exemple intellectuellement compréhensible que demande votre commentaire. Il faut que vous accomplissiez:

Aimez, soyez patient et magnanime, pardonnez, mettez la paix en vous et faite la paix autour de vous, soyez libre de tout préjugé à l'égard des autres, rallumez en vous l'intelligence spirituelle sans vous préoccuper de votre intelligence intellectuelle, qui paraît bien suffisante et même beaucoup trop vous encombrer, et vous serez un merveilleux pénitents sur la voix de l'accomplissement, et vous n'aurez plus besoin d'exemple, vous serez un exemple.


27oct09 100C32
Quand je lis le commentaire 100C31 de Jean-Claude C. et votre réponse je dis: "Aïe, on tombe en plein intello !"
Complètement intello devient le credo d'Arès !
L'entrée de blog se maintient dans le spirituel, même si les références qui salent l'article font un peu dissertation, mais là dans les commentaires ont dérive sur l'intellect. Vous pourriez vous faire du tort.
Votre entrée 100 vient bien à-propos après les précédentes entrées de blog (vous aviez sûrement cogité cette suite, j'ai remarqué que vous étiez un homme tenace mais patient à enchaîner les idées, ni trop vite ni trop lentement), mais vous ouvrez la porte aux grosses têtes. Laissez la porte ouverte aux cœurs tendres !
Violette


Réponse :
Je ne suis pas une "grosse tête". Je suis un "cœur tendre". Je ne vis du tout ma foi de façon intellectuelle, notamment je ne prie jamais de façon intellectuelle. Quand je prie il y a diffusion de l'intention mise dans la Paroles dans l'intention mise dans ma vie pour trouver la Vie, il y a fusion et diffusion de Dieu en moi et de moi en Dieu. Je ne sais plus qui est l'Un et qui est l'autre. Rien d'intellectuel là-dedans. Cela, je l'ai enseigné cet été, pendant le Pèlerinage, à un groupe de quinze jeunes qui maintenant vont d'assemblée en assemblée pour transmettre mon enseignement.
Seulement, je dois tenir compte des natures de ceux qui ont emboîté le pas à La Révélation d'Arès (Rév d'Arès 2/12, 32/3) de même que de leurs âges, de leurs origines culturelles, etc. Le changement d'une être humain ne se fait pas du jour au lendemain.
Notre frère Jean-Claude a besoin par nature de comprendre, de comprendre au sens discursif, exemple(s) à l'appui, pourquoi et comment il doit faire pénitence, alors que la pénitence est moins d'ordre discursif qu'intuitif, mais le passage du discursif à l'intuitif n'est pas toujours facile.
Être bon, aimer, pardonner, faire la paix, réveiller l'intelligence spirituelle pour contrebalancer l'intellect et se rendre libre de tous préjugés sont des actes qui, certes, peuvent partir d'un agrément logique: "C'est la sagesse qui logiquement amènera dans le monde le Bien," mais qui doivent devenir un jour ou l'autre intuitifs pour former une synthèse naturelle, un tout accompli, dans la conduite humaine après avoir, si nécessaire, résulté d'une analyse du comportement pendant un certain temps. Le commentateur 100C31 semble en être encore au stade de l'analyse. C'est tout à son mérite, d'ailleurs, car il paraît en souffrir.
Il me fallait lui expliquer, par une déduction logique, qu'il y a bien chez l'homme deux intelligences distinctes comme il y a un clou et un marteau, l'un et l'autre ne servant à rien séparément — un clou ne s'enfonce pas sans marteau et un marteau ne sert qu'à des tâches non spécifiques, quand il n'a pas un clou à enfoncer.
Mais une fois enfoncé, le clou servira en permanence à tenir ce qu'il doit tenir: la pénitence, contre l'arbre, c'est la vie <---> Vie spirituelle — Je serre, Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21).
Le marteau, lui, n'a plus alors qu'à retourner dans son tiroir en attendant un autre clou, c'est l'intellect. C'est l'outil.
Mais le clou, qui tient la pénitence rédemptrice unie à l'arbre à la point toujours verte (Rév d'Arès xvi/13), la part de l'homme qui ne meurt jamais, peut être enfoncé par autre chose qu'un marteau: une pierre, un talon de gros croquenot, n'importe quoi de lourd et même un jour, je le crois, par la seule force de volonté... L'intellect n'est pas nécessaire pour que la vie spirituelle vous fasse serrer, serrer dans le bois de la Vie.
Voilà pas que j'explique ici les choses autrement... De façon moins intellectuelle, non?


27oct09 100C33  
Si je fais un point, ce que j'ai mis des années à intégrer dans mon accomplissement de La Révélation d'Arès, c'est sa dimension collective.
Viscéralement libre et réfractaire à tout mouvement de masse, je devais accepter la nécessité de participer à la formation d'un collectif d'individualités libres, le petit reste comme laboratoire du monde changé.
Quand je suis tombé sur La Révélation d'Arès dans les années 80, je n'étais pas aveugle aux problèmes du monde, car mes nombreux voyages sac à dos m'avaient fait côtoyer nombre d'injustices révoltantes. Mais que faire pour que cela change ?
Autour de nous les hommes préfèrent fermer l'œil ou se dire qu'ils n'y peuvent rien, je ne pouvais pas [répondre à cette question]. Que faire de cette tension face au scandale du mal quand on a constaté que religion et politique, loin d'être des solutions, sont souvent complices de l'injustice ? Et qu'elles trouvent leur soutien dans la paresse et l'ignorance des "gouvernés", mais surtout dans leur intellect, que les "gouvernants", rois blancs et rois noirs, flattent par le rationalisme et le juridisme ?
Grâce aux enseignements de Bouddha et au yoga, j'avais compris et commencé à expérimenter la nécessité du changement intérieur pour retrouver le bonheur et être meilleur avec les autres. Sur ce contexte [préparatoire], La Révélation d'Arès m'est tout de suite apparue comme une ordre de mission individuel : faire connaître inlassablement ce message à peine connu du grand public.
La mission extérieure et la pénitence constante sont source de grandes joies, mais au fil des années j'ai compris que cela ne suffisait pas, il faut aussi travailler au collectif, la conscience collective, la construction du petit reste, de l'alliance fraternelle, l'exploration vers le futur monde changé.
Peut-être ne suis je pas le seul à devoir faire ce passage, tôt ou tard, comme ces lecteurs du blog que vous invitez à nous rejoindre ?
Dans votre entrée, vous utilisez le terme d'humanité dans ses deux sens :
individuel, "si tu ne changes à ton humanité..."
et collectif, "l'humanité comme masse".
Depuis un long moment, c'est mon principal thème de mission, changer l'humanité est possible, en changeant la nôtre d'abord puis en étendant notre action vers l'humanité par la créativité et l'audace de belles initiatives. Puis je présente le guide d'action, La Révélation d'Arès.
Je sens de plus en plus au fil de vos entrées le Souffle de l'uni et du mêlé, de la lèvre jaune et de la lèvre noire (Rev d'Arés, xxxvi/12).
Cette entrée parle des "natures et profondeurs organiques du Dessein" qui vise une transfiguration autant individuelle que collective par la construction de l'âme et de la polone. Elle me fait penser au célèbre aphorisme sanscrit de la Chandogya-Upanishad à propos du lien entre l'individu et le Tout, "tat tvam asi", souvent traduit par "tu es Cela", que je préfère comprendre comme "tu es aussi Lui" et "vous êtes aussi Lui". Même si je m'étais adapté aux traces culturelles comme les deux icônes de Jésus et Marie que nous avons longtemps gardées dans la Maison de la Sainte Parole, je vous avoue que cette nouvelle étape dans la déculturation du petit reste me fait respirer un grand bol d'air frais.
Un détail enfin, je ne sais si les avaleurs de moucherons ont trouvé de quoi alimenter leurs doutes dans l'imprécision de votre citation : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours ! (Rév d'Arès 23/6). La citation exacte est : ... mieux qu'un discours. Je la préfère car elle inclut la qualité, mais cette imprécision prouve à nouveau que vous avez reçu et non inventé cette Parole, que vous faites tous les efforts pour y être fidèle mais que vous manquez de temps pour tout vérifier.
Milang Gompeng


27oct09 100C34
J'avoue, frère Michel, que j'ai eu un léger scrupule à détacher le passage qui suit, extrait du "Pèlerin d'Arès 1993-1996" dans un de vos sujets fondamentaux : "Pénitence,"  tant chaque mot, chaque phrase de l'ensemble recèle mille et une pépites de votre pensée prophétique, mais il m'a semblé que ce passage venait, particulièrement, prolonger, voire même appuyer votre entrée #0100 : "Faisons le point !" en démontrant l'interaction de nos pénitences respectives.
Voici [le passage en question] :
"... chez les nouveaux comme chez les anciens Pèlerins d'Arès les dons personnels ne font que faciliter l'accomplissement ; d'un individu à l'autre l'approche de la pénitence diffère beaucoup, mais n'est jamais impossible. Il n'y a pas deux pénitents qui parlent de leur pénitence de la même façon, mais tous ont en commun "la direction de certitude" ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", appendice de La Révélation d'Arès édition bilingue) et la volonté d'aboutir.
En fait, il n'existe pas plusieurs sortes de pénitences, mais seulement de nombreuses expériences d'une même essence de pénitence, laquelle consiste essentiellement à retrouver l'image et ressemblance positive du Père, mettre ses pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12, 32/3), changer sa vie (30/11) et changer le monde (28/7)."
Liliane Y.


27oct09 100C35  
Un passage qui m'a beaucoup frappé dans votre blog #0100 est celui-ci: "Une des causes de l'actuelle montée du mal : L'effondrement du bloc soviétique en 1990. Seul Dieu pouvait le prévoir en 1974. D'abord considéré comme un bien, cet effondrement allait déclencher un rapide processus de dégradation morale dans le monde dit libre. Les politiciens occidentaux ne se voyant plus obligés de se prouver les instigateurs et défenseurs des libertés, de la créativité, de la largeur d’esprit, face à un communisme d'état oppressif, se sont mis à légiférer lourdement, à réduire ainsi les libertés et la créativité, à augmenter l’impôt, et surtout à resssusciter les critères de classe, les enrégimenteurs de tous acabits, fondamentalement hostiles à la Vie spirituelle fondamentalement libre (Rév d'Arès 10/10)."
Pensez-vous que c'est vraiment la disparition, en 1989-90, de ce très lourd contrepoids qu'était l'URSS et le bloc communiste autour de lui dans l'équilibre politique du monde, qui est la cause de la crise actuelle? Cette crise économique, qui est un des effets pratiques du Mal qui sévit de plus en plus largement dans le monde !
Les puissances capitalistes triomphantes ont perdu leurs derniers scrupules et se sont mises à légiférer exagérement (quelle loi va chaque jour réduire un plus plus nos libertés et réglementer nos conduites de sorte qu'on s'achemine vers le monde de Big Brother, le monde anticipé par Orwell,) après l'effondrement du bloc communiste. Il reste bien Cuba et la Corée du Nord, mais ces petits pays ne font pas le poids contre l'énorme Moloch capitaliste.

La Chine soi-disant communiste est en passe de devenir plus capitaliste encore que le monde dit capitaliste.
Cette idée vous est propre. On n'en trouve aucune trace dans les éditoriaux de presse. Je pense que c'est vous qui avez fait la meilleure analyse. J'ai lu je ne sais plus où dans "Le Pèlerin d'Arès" un passage où vous désiez en gros : "On a abattu les statues de Lénine, mais on les relèvera."
Pensez-vous que le rôle des Pèlerins d'Arès jouera à plein pour la recherche d'une solution à la crise dans le sens d'une recherche de société communiste ?

Emmanuel


Réponse :
Dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" je rappelle que le Père, auteur de La Révélation d'Arès, ne fixe aucun système politique à l'humanité. Par là il sous-entend que n'importe quelle(s) gestion(s) de la vie sociale et des installations publiques convien(nen)t: capitalisme, communisme, monarchie, république, anarchie, etc. convient, pourvu que le Bien y règne, c'est-à-dire vive dans les cœurs et les comportements des citoyens comme de leurs coordinateurs.
Toutefois, il semble clair que le communisme, là où il sera accepté (les non-acceptants iront librement ailleurs installer la gestion différente qui leur conviendra), et géré avec bonté et bonheur, offrira des perspectives sociales plus aisément conformes à l'idéal d'amour qu'il faudra rendre effectif.
C'est sans doute pourquoi on assiste actuellement à des choses étonnantes: Le plus grand journal US: "le New York Times", qui rend publique son opinion que Karl Marx est peut-être, tout compte fait, le plus grand penseur de la fin du deuxième millénaire, et les rééditions un peu partout dans le monde du "Capital" de Marx et d'ouvrages pour repenser "Le Capital".
Il faudra, bien sûr, réviser bien des aspects du communisme, notamment l'idée de "dictature du prolétariat", l'affreuse coercition par la loi et la police, qui est un idée purement révolutionnaire, violente par nature, et inacceptable dans une perspective spirituelle, mais je crois absolument dans la faisabilité d'un communisme spirituel.
D'ailleurs, les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc sont l'amorce indélébile de ce communisme spirituel fondé sur l'amour du prochain, mais non sur le partage contraint. Le sanhédrin et le procurateur romain avaient certainement à l'esprit les possibles débouchés sociaux du Message lancé par Jésus et n'en avaient que plus de hâte à faire taire celui-ci.
Ceci dit, je suis pas le héraut d'un nouveau communisme ; je n'ai pas la nostalgie du communisme politique qui s'est effondré, parce que ce communisme politique était lui-même un fauteur de misère, d'injustice et de Mal qui ne valait guère mieux que le libéralisme qui sévit seule à présent. Je dis seulement que le Mal n'a fait qu'augmenter depuis l'effondrement d'un concurrent dont les idées tentaient beaucoup d'électeurs du monde dit libre, ce qui obligeait les politiciens de ce monde libre à faire contrepoids à ces idées par des idées plus généreuses. Quand le pire est contenu non par idéal de bien, mais simplement parce qu'un contrepoids puissant existe pour le contenir, c'est que le Bien n'existe pas fondamentalement. La preuve en est que, sans concurrent à défier, le Mal s'étend. Bref, le Bien ne peut venir que d'un changement spirituel et là rien n'a commencé, sinon chez les quelques uns, encore inisibles et sans influence, qui forment le commencement du petit reste.


28oct09100C36
Merci pour ce très beau texte et cette belle image (le regard passif vers le bien et le mal).
Un enseignement très fort qui rentrera dans l'histoire de l'humanité.
La Bible enseigne que l’homme ne connaît ni l’amour ni la haine, tous deux sont devant lui (Bible: Qohelet ou Ecclésiaste 9/1). Je compléterais en disant "l’homme connaît l’amour et la haine, tous deux sont en lui", mais un seul péché annule beaucoup de bien (Qohélet  9/18) et c'est parce que le mal a pris une dimension trop grande dans le monde qu'il faut le ramener à son origine : l'homme.
Seul celui qui fait l'effort de tendre vers le bien assure son bonheur et l'avenir de l'humanité.
Et quiconque fait l'effort de suivre La Révélation d'Arès et l'enseignement de son prophète est assuré de prendre une bonne direction, il est assuré de recréer la Vie Spirituelle sur cette terre.
Si je parle à l'homme des maux du monde, il est enseveli sous le poids des mots.
Si je ramène les maux du monde à l'individu, l'homme devient plus sensible.
Si je poursuis en disant que l'homme ne se sauve pas seul en faisant le bien, mais qu'il se sauve en cherchant d'autres hommes pour relancer l'humanité vers le bien (Rév d’Arès 38/2), alors il commence à s'interroger sur sa propre vie et à se projeter à nouveau dans l'avenir.
Car qui observe le vent ne sème pas, qui regarde les nuages ne moissonne pas (Qohélet 11/4)
Philippe C.


Réponse :
Que veut dire cette phrase peu claire ou ambiguë "l’homme ne connaît ni l’amour ni la haine, tous deux sont devant lui" ?
Dans l'incertitude, je rappelle ce que dit Qohélet 9/1. Ce verset dit : Ni l'amour ni la haine ne sont prévisibles pour l'homme, un sens mieux rendu par la Bible de Jérusalem: Que ce soit l'amour ou que ce soit la haine, l'homme ne sait jamais ce qui l'attend. La traduction (Bible juive) rabbinique (d'après la version massorétique) est un peu différente et dit: Les hommes ne se rendent compte ni de l'amour ni de la haine, tout leur échappe.
Si je m'en tiens à la traduction Bible de Jérusalem, Qohélet 9/1 signifie que l'homme — contrairement à ce que vous dites — connaît l'amour et connaît la haine, mais il ignore lequel de ces deux sentiments il éprouvera lui-même ou subira des autres demain. Nous pouvons tous faire le mal (ou faire le bien) imprévisiblement. Il s'agit donc de l'imprévision ou de la contingence, mais non de la méconnaissance de l'amour et de la haine.
À la phrase suivante vous dites: "Un seul péché annule beaucoup de bien", mais ce n'est pas vraiment ce que dit Qohélet 9/18, dont le sens est: Un seul homme malavisé (ou malintentionné) annule beaucoup de bien. Ce que La Révélation d'Arès dit d'une autre façon: Le traite parmi eux (et) celui qui entre en doute [autrement dit, le malintentionné et le malavisé], éloigne-les tout de suite [sinon il annulera à lui seul beaucoup de bien dans l'assemblée] (37/9).

Il est vrai que, dans Qohélet, homme malavisé est parfois traduit par pécheur (dans la traduction rabbinique notamment, mais jamais traduit par péché), parce que l'hébreu particulier de Qohélet a toujours été considérée comme difficile à traduire.
Ceci dit, votre commentaire est beau et juste et je vous en remercie. Je voulais seulement rectifier les sens de vos deux citations de Qohélet, livre que vous semblez particulièrement apprécier dans la Bible, mais livre dont la traduction est non seulement difficile, mais encore révèle quelques contradictions. Les exégètes disent que Qohélet, appelé aussi l'Ecclésiaste, est une compilation de plusieurs auteurs (on en a compté jusqu'à huit différents) qui ne disent pas tout à fait la même chose. Ce n'est pas ce qu'on peut appeler Parole de Dieu. C'est plutôt un recueil d'aphorismes sur les base de la foi juive de son temps.


28oct09 100C37  
Par l'article 0100 de votre blog vous définissez le "spirituellement correct" face à ce monde qui s'efforce de définir sans arrêt "l'intellectuellement correct, "le politiquement correct" et le "religieusement correct".
L'article est assez souple pour éviter d'apparaître comme dogmatique, comme règle, mais il y a toujours risque de voir une déclaration de fond devenir un dogme de surface. Tous les dogmes sont de surface. Ils facilitent la vie religieuse: "Tu crois à ceci, donc tu es sauvé. Tu ne crois pas à cela, donc tu est damné." Vous, vous vous tenez sagement en dehors du dogme, en fait une loi, et de son règne absolu, mais votre position de sagesse imprégnera-t-elle votre petit reste?
Nous vivons des temps où l'incitation à la haine, à étiqueter selon des préjugés bien définis, est entrée dans les prétoires.

La Scientologie n'a pas été interdite, parce qu'il n'était pas dans le pouvoir d'un tribunal de bafouer la Constitution qui défend la liberté de conscience, mais elle a été condamnée à de lourdes amendes pour avoir commis un crime qui n'est pas pire que celui des prometteurs d'amaigrissement aux obèses ou de jeunesse éternelle aux vieilles dames. Les promesses de la Scientologie de faire de vous un surhomme moyenant paiement ou celle de l'Oréal de faire de vous une beauté moyennant paiement "parce que vous le méritez bien" sont équivalentes.
Donc les tribunaux inaugurent l'ère de la haine et du préjugé selon la tête du client.

On peut dire la même chose du jugement qui vient de condamner Charles Pasqua à un an de prison ferme. Si Édouard Balladur n'était pas au courant de l'Angolagate au courant duquel était son ministre de l'intérieur, c'est qu'il était absolument nul comme premier ministre... De qui se moque-t-on, sinon de Charles Pasqua?
Je dirais donc qu'en conséquence votre plan de relance de la mission telle que la définit (ou devrait la définir) "Faisons le point!" tombe  à pic. Il est temps de rappeler au monde qu'il laisse le Mal se répandre via les tribunaux.

Ce que j'aime, c'est que vous inaugurez dans le domaine spirituel une grande liberté de ton. Il faudrait que le petit reste sache vraiment le reprendre en l'adaptant à la brièveté nécessaire en mission. Quand je lis des tracts qu'on me tend dans la rue, je n'y retrouve jamais le ton particulier de votre blog. J'ai même l'impression qu'il ne s'agit pas de la même chose.
Ces tracts ont au moins eu le mérite de me donner l'adresse de ce blog. Peut-être qu'un jour prochain ils me donneront envie de pousser la porte de votre mission, rue Losserand à Paris.
Ali


29oct09 100C38  
Le Frère Michel [mot illisible] aux bonnes proportions de l'idéal.
Tout ce qui passe par les media, sonores (je suis très "radio"), visuels ou imprimés, est cérébral ou politique, quelquefois artistique, mais Frère Michel s'éloigne de ces illusions d'optique et des modes pour montrer tout nu le problème métaphysique, la solution crue de la pénitence (j'y reviens), très simple d'ailleurs, derrière le problème du Mal.
D'ailleurs les gens ne disent jamais le Mal. Les gens disent: "Quelque chose ne vas pas," et c'est tout.
Je pense que pour cette raison, comme le disent déjà quelques commentaires, ce blog 0100 a déjà sa marque de fabrique: Ce sera un classique.
Il dit ce qu'il faut dire.
Mais les media ne sont pas prêts de suivre le Frère Michel. Ce qu'il dit ici [#0100] est pour eux intraduisible dans la langue de leurs pensées et de leurs dires.
Les media, comme le Frère Michel l'a souvent dit, ne sont que des marchandises. Ils obéissent donc à la loi du marché, comme le Scientologie lui obéit ou comme M. Pasqua a obéi à la loi du marché des armes (je viens de lire 100C37), tandis que le Frère Michel n'obéit qu'à la Parole de Dieu.
La loi du marché est d'abord la loi politique tout court. Les media, pour ou contre le gouvernement, suivent la politique sur la même base mentale, parce que ça se vend bien. Le Frère Michel ne tombe pas dans ce travers.

C'est tout à son honneur. Ceux qui le traitent de menteur et de profiteur n'ont jamais vu ni entendu de menteurs et de profiteurs, qui font exactement tout le contraire de ce que fait le Frère Michel.
L'État se soucie peu de soutenir ceux qui pensent autrement que lui et son administration. Le Frère Michel se soucie de penser et de dire autrement. Il est bien tout le contraire des menteurs et profiteurs.
Le Frère Michel doit donc compter sur autre chose que sur les media pour répercuter la très haute pensée du blog 0100.
Il doit compter sur sa mission, mais je partage le souci d'Ali [100C37], que je ne connais pas, parce que la mission  — cela m'a toujours frappé — a le souci de ne pas trop s'éloigner des sentiers battus et réserve ses sourires à ceux qui sont censés ne pas comprendre ce qu'est la pénitence, alors que la pénitence est la condition, la pierre d'angle du changement.
Ne pas parler de la pénitence — en commençant par expliquer ce qu'elle est — est passer complètement à côté du message d'Arès.
Giscard d'Estaing dans sa campagne présidentielle parlait de "changement sans le risque". Le mot changement n'a pas ce sens vague dans La Révélation d'Arès. Elle parle du seul changement possible : Le changement par la pénitence.
Je me souviens d'une année au Pèlerinage où le Frère Michel sermonnait les pèlerins assez vivementt, leur disant: "Qu'on en finisse avec cette mission politico-sociale qui n'a rien donné, qui n'a pas fait naître une seule âme, et qu'on  en revienne carrément au tout spirituel !" Dans cette allocution il utilisa une image, qui disait en gros: "Parler de changement sans parler de pénitence est comme parler de partir pour les Amériques sans bateau, comme partir à la nage. C'est théoriquement possible, c'est humainement impossible. Il faut le miracle du vaisseau (Rév d'Arès 17/3-5), de l'âme qui naît, qui naît par la pénitence. Nous sommes bien au cœur d'un vraie message spirituel, d'un message qui implique le miracle de la foi."
Je ne me souviens plus des termes exacts, mais c'était l'idée.
Je dis: "Mea culpa," parce que moi la première je n'ai pas osé m'y mettre carrément.
Mais il faut se rendre à l'évidence: Si on ne parle pas de Vie spirituelle par la pénitence, si on essaie de faire croire que des bons sentiments suffiront pour remplacer les mauvais sentiments (c'est à peu près ce que fait la mission en croyant que ce genre de programme rationnel séduira), on est à côté de ce que Dieu attend de nous, on a peur des mots mêmes qui ont fait de nous des Pèlerins d'Arès.
La Manouche


30oct09 100C39  
Lorsque j'ai lu cette entrée 0100, le jour de votre publication, j'avoue que je n'ai pas été transportée (comme je le suis toujours) par votre parole portée par Le Souffle que l'on sent nous pénétrer au delà de toute explication.
J'eus l'impression de déjà connu.
Un brin blasée presque ?
Puis au fil de la lecture des commentaires je me suis dit que je devais bien manquer l'objectif.
Alors je l'ai imprimée pour la relire partout ou j'en avais le temps. J'avais du mal, comme une mémorisation qui ne se fait pas.
Puis je l'ai relue avec les livres devant moi pour consulter, au fur et à mesure, chaque verset cité entre parenthèse dans votre texte, et leur commentaires, dans toutes les éditions de La Révélation d'Arès!
J'ai continué [pendant] des jours pour vaincre mon impatience et mon habituelle tentation à la facilité.
Je réalise vraiment que ce chemin d'évolution que vous avez fait "de la renaissance spirituelle par la pratique du bien, la pénitence, dans un esprit d'alliance fraternelle, à l'éblouissement (mêlé de crainte) du retour du Fond sur terre", je ne l'ai pas encore fait .
Il est si grand que je voulais bien en imaginer "en gros" le résultat, mais pas en percevoir l'immensité et le labeur.
Je suis emportée souvent par des Veillées comme les 30 et 31, par l'espoir de la venue du Jour de Dieu.
J'essaie honnêtement de vivre la Parole de Dieu de mon mieux, mais ce profond chemin, en vue duquel vous témoignez de vos efforts de transformation, de libération, et du temps qu'il demande, par votre expérience et votre existence, qui ira et reviendra du Fond des Fonds pour restaurer Éden sur terre, je ne voulais pas ou ne peux pas en percevoir la mesure.
Mais vraiment ce jour, je peux vous dire que le chapitre XXXIV m'a fait trembler la carcasse .
Et pour de vrai — Vrai — comme disent les enfants !
Pascale


Réponse :
Je suis heureux que vous ayez eu "une impression de déjà connu".
Non, vous n'étiez pas "un brin blasée". Vous prouviez simplement que vous étiez bien informée de ma pensée et j'en suis heureux, je le répète.

Quoi de nouveau ici, alors? Rien de nouveau sous le découpage des idées, lesquelles ont toutes été exprimées plus ou moins séparément au cours des trente-cinq années passées.
La nouveauté ici, c'est que ces idées sont regroupées et soudées entre elles et forment un mélange soudainement très éclairant, très lumineux, qui confère à l'ensemble une force singulière. Toutes les lampes s'allument en même temps et le terrain apparaît dans sa plénitude, sa vastité et son relief.

Mais surtout, l'originalité profonde du sens de La Révélation d'Arès y devient spécialement frappante.

En somme, j'ai fait ici moi-même ce que normalement les exégètes du prophète auraient fait après sa mort, comme ils l'ont fait pour tous les prophètes passés qui n'avaient jamais fait, faute de temps, une synthèse simple de leurs enseignements.
Je ne sais plus quel commentateur (et dans quelle entrée de blog?) a déjà fait remarqué qu'il y a dans ma personne prophétique une particularité encore jamais rencontrée dans l'Histoire du prophétisme: Les prophètes passés ont passé à leur mission entre une année (Jésus) et vingt années (Muhammad), mais le Frère Michel y a déjà passé trente-cinq, bientôt trente-six année. Inévitablement, il en arrive à un affinement de son enseignement que ses prédécesseurs n'ont pas eu le temps d'assumer.
Je pense que si Jésus n'avait pas été aussi vite éliminé, il aurait tôt ou tard regroupé les éléments épars de son enseignement en une synthèse simple, profonde et merveilleuse — le Créateur souhaite que le Fond humain rejoigne le Fond des Fonds —, qui aurait tout aussi simplement interdit aux exégètes et théologiens futurs de disserter à n'en plus finir sur ce qu'il avait seulement commencé à dire et tout simplement empêché d'exister ces exégètes et théologiens. Toutefois, je pense que le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7), en l'état actuel des Évangiles Palestiniens, peut déjà être considéré comme la pré-synthèse de référence non définissant le Fond mais montrant bien la Voie, celle de la pénitence. Déduction facilitée par l'élimination par la Parole même du Créateur de l'Évangile de Jean et des Épîtres de Paul (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui sont déjà des développement théologiques.

Ouillouillouille ! Des commentaires vont me dire: Voilà que ça redevient "intello"! J'arrête.
Merci pour votre commentaire.


01nov09 100C40  
Bonjour,
J'ai été interpellé dans la rue à Limoges, aujourd'hui, par une femme au sujet de votre livre et de ses révélations.
Après avoir faire un tour sur votre site et ses dépendances, je ne vois pas très bien quelles sont les nouvelles révélations. Faudrait-il lire votre livre pour les connaître ?
Ce message universel serait-il qui affaire commerciale ou existe-t-il une version électronique pour une diffusion plus large ?
Mise à part ces question de vente et de "recrutement", je dois vous dire, que je n'ai rien découvert de nouveau depuis les Dix Commandements faits à Moïse et le message universel de Jésus de paix et d'amour.
Je crois que le problème de la société n'est pas de manquer de révélation mais plutôt de ne pas trouver la force de les mettre en pratique: Marc 12/29-30 et Marc 12/31: Tu aimeras ton prochain comme toi même, ce message n'est-il pas à lui seul toute la solution pour un monde meilleur ?
Que la paix soit avec vous et avec tous les pèlerins.
Nicolas B.


Réponse :
Vous avez raison: Il n'y a rien dans La Révélation d'Arès qui n'ait déjà été révélé. Jésus il y a 2.000 ans déjà n'était envoyé que pour rappeler la Parole qui l'avait précédé et les mots de l'Évangile de Marc que vous citez ne sont textuellement que ceux donnés à Moïse 1.300 ans plus tôt (Lévitique): Tu aimeras ton prochain comme toi même.
La Révélation d'Arès le rappelle, du reste: Ce Que Je dis Je l'ai déjà dit ; Mes Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde. Si tu les avais écoutés, Je ne serais pas descendu vers toi (30/1).
Et vous avez encore raison en disant que le vrai problème de la société est de "ne pas trouver la force de mettre en pratique" les Révélations déjà données.
Alors, La Révélation d'Arès et le mal que se donnent ses missionnaires pour la répandre ne servent-elles à rien?
Elles servent autant et aussi nécessairement que servait l'Évangile de Jésus il y a deux mille ans

à rappeler des vérités qui ont été occultées ou oubliées comme, par exemple, le fait que l'âme ne vient pas avec le nouveau-né, mais est une production du bien pratiqué,

à rappeler que l'homme est en fait co-créateur du monde et que la Providence n'existe pas: le mal installé sur terre par l'homme (Rév d'Arès 2/1-5) ne peut en être effacé que par l'homme,

à rappeler que les théologies et les dogmes développés par les religions et les églises ne servent à rien et ont détourné les hommes vers des espérances fausses (rédemption par la croix, salut par l'obéissance à la religion, etc.),

à rappeler que le salut ne dépend pas de ce qu'on croit, mais de ce qu'on fait de bien,

à rappeler donc que même l'incroyant est sauvé s'il est un homme bon,

à rappeler ce qu'est réellement la pénitence, qui n'est pas avoir du remords et s'en punir soi-même, mais renoncer au mal, pratiquer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et se rendre libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés et de toute crainte des lois humaines, à pratiquer Le Sermon sur la Montagne en somme,
à rappeler que le monde doit changer (28/7) et que le pénitent n'assume pas que son salut personnel, mais assume aussi sa part du changement du monde en bien,

à rappeler que la prière qui glorifie et qui supplie ne sert à rien, parce que la vraie piété (31/6) consiste seulement à rappeler à ses lèvres (prononcer) ce qu'il faut accomplir: le renoncement au mal, la pratique du bien,

à rappeler — pour abréger — que le christianisme ou simplement la vie spirituelle n'a pas commencé.
C'est là que je ne suis plus de votre avis: Le monde a encore besoin de Révélation, parce qu'il n'a pas entendu ou il a changé en religion les diffusions précédents de la Révélation et que tout rappel est pour lui comme une Révélation nouvelle.

À ce propos, nous avons besoin de pénitents pour montrer l'exemple et de moissonneurs pour trouver d'autres pénitents: le petit reste.
Rejoignez-nous ! Merci au Saint Nom du Père.


08nov09 100C41
Je vous remercie pour cette nouvelle entrée, qui est saisissante, car pour moi, à l’instar de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas », c’est un formidable condensé de l’espérance arésienne, actuel, et la mise en évidence, une fois de plus, que l’humanité est au bord du Rubicon.
Mais je fais suite au commentaire 100C40 et à la réponse de Frère Michel nous expliquant justement que le monde a encore besoin de Révélations, puisque malgré tous les (r)appels du Créateur, nous n’avons toujours pas mis nos pas dans Ses Pas de manière suffisamment significative pour acheminer l’humanité vers le retour à Éden.
Je crois cela tout à fait vrai (mais ce n’est pas important car je suis déjà convaincu).
En revanche, il me semble que le succès planétaire d’un auteur comme Dan Brown (auteur de « Da Vinci Code » entre autres) tend à démontrer que cela semble vrai pour beaucoup de monde : Quelle est la recette des ses romans, si ce n’est la course après un secret caché depuis des millénaires à l’humanité (qui n’est pas prête à l’entendre apparemment) et qui transformera la face de la terre, si ce secret venait à être révélé ? Ne voit-on pas là l’attente d’une nouvelle révélation, déjà connue de certains mais tronquée, qui changera le monde ?
Bien sûr, le public n’est peut-être pas conscient que cela fait appel à ce besoin de Révélations, ou ne se l’avoue pas, ou encore attend une révélation qui ne demandera pas d’effort personnel, mais une intervention qui nous dépasse, plus commode à notre paresse (intervention divine, extra-terrestre, gouvernementale, mystique, etc.).
Or, je trouve son dernier ouvrage "The Lost Symbol" (Le Symbole Perdu) qui se passe au Capitole à Washington (siège des chambres hautes et basses du gouvernement des États-Unis) intéressant sur ce point.
En effet, contrairement à ses précédents romans (et si l’on fait abstraction du côté franc-maçon, symbolique, ésotérique et mystérieux qui fait partie de l’ambiance de Dan Brown) la révélation attendue dans ce livre serait grosso modo la connaissance que nous sommes des Dieux, image et ressemblance, avec un pouvoir sur la Création, par notre seul pensée, prière ou esprit (que la science va pouvoir prouver), dont nous a détourné la religion entre autres.
Même si la chute n’est pas arésienne ou ne va pas aussi loin que La Révélation d’Arès dans son côté existentiel et existentialisation primordiale et n’explique pas ce qu’il y a concrètement lieu de faire (i.e. refuser de faire le mal et faire le bien en pardonnant, faisant la paix, se libérant des préjugées, retrouvant l’intelligence du cœur… pour se créer une âme, etc.), je me demande si Dan Brown n’a pas eu connaissance de La Révélation d’Arès et s’il n’a pas eu une révélation lui-même. Il en a du moins tiré des idées pour son ouvrage (même s’il ne cite pas La Révélation d’Arès).
Quoi qu’il en soit, espérons et faisons en sorte que la Révélation d’Arès soit la dernière des révélations pour retrouver le Fond sur Terre.
Merci encore.
Colbert


08nov09 100C42  
Que pourraient dire les marmots de Mikal (Rév d’Arès xxx/13) s’ils souhaitaient faire comme vous le point de leur parcours spirituel conduit par La Révélation d’Arès ?
La réponse est très délicate, parce que personne ne peut parler au nom d’une assemblée dont il ne connaît que très peu de reflets. Vous êtes (et vous resterez) le seul qui puisse avoir une vision complète et approfondie de l’état et du cheminement de l’ensemble de vos frères et sœurs de foi.
Par ailleurs, chaque parcours étant unique, le bilan que chacun peut faire pour lui-même n’est pas nécessairement applicable à un autre. Cependant, il est peut-être possible de présenter quelques "passages" ou quelques étapes de l’ascension qui sont plausiblement communes à la plupart des Pèlerins d’Arès, quels que soient l’ordre et la manière dont se déroulent ces étapes de l’ascension.
En m’appuyant sur ce que j’ai vécu et sur ce que j’ai vu et entendu de mes frères et sœurs autour de moi, trois grands passages m’apparaissent :
Un passage va de l’enthousiasme et du bouleversement intime de la conversion à la prise de conscience, assez rude, que cette conversion ne nous fait pas entrer dans une nouvelle religion ni dans un nouveau groupe humain meilleurs que les autres, mais dans un nouvel exode, dont la foi libre et le peuple qui l’accomplit sont en encore gestation.
Les représentations culturelles (religieuses et autres) souvent très personnalisées que nous pouvions avoir des vertus (douceur, amour du prochain, non-jugement, patience, confiance, engagement, courage…) s’effondrent pour laisser place à… un non-savoir, une sorte d’espace disponible où la Parole, votre enseignement et le travail de laboratoire fraternel avec nos compagnons et compagnes de foi construisent et reconstruisent ces vertus.
On s’aperçoit que l’axe autour duquel tourne l’existence du croyant avec ses frères et sœurs, c’est la Moisson, son organisation et sa réalisation, sa réflexion et ce qu’elle nous apprend sur le monde et sur nous, et notamment la découverte de cette terrible fracture qui reste du rejet de son Créateur par Adam. Cette séparation qui perdure entre l’humanité et le Père de l’Univers et entre tous les êtres désormais isolés les uns des autres, enlisés dans le sable du péché, seul l’amour du prochain investi dans la restauration du Bien peut la faire disparaître. Or, s’il est un acte majeur d’amour à l’égard du prochain, c’est bien de lui apporter la direction de certitude, la Voie de salut que Dieu offre aux habitants du Champ. Il y a certes d’autres rencontres, conviviales ou liées à l’étude de la Parole et de votre enseignement, il y a le pèlerinage, mais l’entente, le soutien réciproque, l’association des frères et sœurs dans la Moisson sont vitaux pour le salut de tous et c’est leur accomplissement qui donne tout leur sens aux autres rencontres.
Un autre passage va de la compréhension intellectuelle de l’appel au changement lancé par Dieu à la mise en œuvre concrète de la pénitence, passage du romantisme du changement à l’existentialisme de la pénitence. Là aussi, la descente plutôt lente de la volonté de changer depuis la sphère mentale jusqu’aux habitudes de vie et jusqu’aux sphères affectives et pulsionnelles consiste en un réveil qui demande des efforts qu’on ne pensait pas si importants, ni parfois si douloureux, et à coup sûr si longs, en fait permanents.
Les perspectives eschatologiques sublimes développées par La Révélation d’Arès et par votre enseignement, le bonheur perpétuel, la recréation d’Éden, les expériences surnaturelles extraordinaires accessibles à l’humain sauvé, tout converti se voit volontiers les vivre et trouve dans cette promesse la carotte propice à sa motivation. Mais la réalité de la pénitence est souvent bien plus terre à terre et même pesante, pesante de ce poids de la chair tirée vers la fosse depuis des millénaires, cette chair qu’il faut redresser, puis alléger par l’éther de l’âme créée par le bien accompli.
On découvre alors l’importance fondamentale de la prière dans la pénitence, la prière que vous avez libérée et spiritualisée et qui transforme la pesanteur de l’effort en légèreté, puis en joie: La pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (Rév d’Arès 28/25). Et l’on comprend qu’il faut quotidiennement, d’abord avec discipline, ensuite naturellement, se désaltérer à la source de la Parole réactivée en nous, pour trouver contre le péché qui imprègne la chair et l’esprit la force que redonne la rencontre avec Dieu en nous, Dieu que nous faisons parler par notre bouche, Dieu dont nous participons et dont nous ne sommes plus séparé, durant ces instants de piété.
Un troisième passage va de l’installation de la foi dans notre vie à la construction de notre vie dans la foi. Autrement dit, que voulons nous faire de notre foi ? La poser comme une belle pierre sur le jardin de sable de notre existence ou progressivement reconstruire notre existence sur le roc de notre foi accomplie (Mathieu 7/24-25) ?
Petit à petit on sort de la culture religieuse ou laïque qui cantonne la foi à des espaces et à des temps limités et l’on conçoit et met en œuvre une existence qui respire la vie spirituelle dans toutes ses activités et ses projets, même si la prudence veut que cette respiration reste discrète dans les domaines bien contrôlés par le monde (profession, administration, lieux de culte ou de pouvoir…). Plus notre vie intérieure se dépouille des ambitions du monde — Désormais, tu es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rév d’Arès 40/6) — plus notre existence s’organise pour ménager leur place à la piété, à l’ascension et à la Moisson, plus les occasions se multiplient de vivre librement et en pleine lumière (ce qui ne veut pas dire confortablement) les termes de notre foi et plus notre foi grandit et se consolide.
Je connais des frères et des sœurs qui semblent avoir complètement spiritualisé leur existence dans le monde : Quelle paix, quelle douceur et quelle confiance rayonnent d’eux ! Ce sont pour moi des exemples.
Il existe bien d’autres passages, notamment dans le couple, cette maïeutique de deux âmes conduite par deux cœurs qui s’accompagnent et s’épaulent mutuellement, mais je suis déjà beaucoup trop long…
Désidérius Faber


XXxxxXX 100C43
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