21sep09 99C01
Voilà un beau texte, une explication simple et claire des perspectives
arésiennes comme vous seul, Frère Michek, savez les tracer.
Ce 0099 montre aussi votre esprit d'ouverture avec l'image d'Érasme,
que vous "admirez pour son effort d'intelligence
et son courage", ce qui ne m'étonne pas. Il y a des ressemblances entre
vous et lui, mais seulement dans la nature humaine et intellectuelle,
le courage que réclame l'indépendance d'esprit. Sinon, je n'y aurais
jamais pensé, si vous ne parliez pas vous-même de lui, parce que le
rapport entre La
Révélation d'Arès et la pensée d'Érasme est quand même
lointain.
Érasme était dénigré et même calomnié pour l'audace de sa pensée
morale, religieuse et sociale, mais il était prêtre et ne s'est jamais
défroqué. Il s'est seulement fait relevé des vœux monastiques. Il a
gardé toute sa vie l'appui de quelques grands prélats.
Non, je ne vois aucun rapport direct entre Érasme et la foi arésienne,
mais ce texte de vous est clair et beau. Merci pour lui. Il me servira
dans ma mission.
L'Oie Bernache
|
Réponse
:
En effet, il n'y a
pas de rapports entre Érasme et La
Révélation d'Arès, pas plus qu'entre lui et moi, qui n'ai
pas de talent d'écriture, dans lequelle il excellait.
Il y a encore moins de ressemblance entre lui et moi dans l'autonomie
et la liberté naturelles dont il fit preuve pour évoquer les réformes
importantes dont l'Église et la société en général avaient besoin —
Certains réformateurs s'inspirèrent de lui sur plusieurs points.
Je fais preuve pour ma part d'autonomie et de liberté, mais elles ne me
sont pas naturelles.
Sans les manifestations surnaturelles de Jésus et du Créateur et sans
leur Message, je n'aurais jamais montré ces autonomie et liberté qui me
sont une obligation d'état, mais non un élan spontané, dans la mission
prophétique dont j'ai été chargé. Peut-être, après 35 ans, sont-elles
seulement moins forcées en moi.
Avant 1974, je n'avais aucune des idées — pour moi blasphématoires à
l'époque — qui fondent La
Révélation d'Arès, ni le moindre atome du Souffle
extraordinaire qui traverse cette prodigieuse Parole.
Ces idées, Érasme ne les eut pas davantage, je le sais, mais j'admire
l'audace de sa pensée que je n'aurais même pas eue avant 1974 vis-à-vis
des instituions dont je dépendais. J'avais certes un certain
anticonformisme et des idées communistes, mais ces idées étaient dans
l'air du temps, elles ne me devaient rien.
Oui, j'admire ces audacieux qui, sans qu'ils y fussent poussés par une Main extérieure
comme je l'ai été, purent d'eux-mêmes révolutionner la pensée et les
projets de l'homme.
J'ajoute, en confidence, que, parfois dans ma solitude qui est lourde,
je souhaiterais avoir à mon oreille les lèvres sages d'hommes de
l'intelligence d'un Érasme pour me conseiller sur certains points. J'ai
peut-être placé ici le portrait (par Holbein) de ce conseiller éponyme,
parce que je ne peux qu'en rêver.
|
21sep09 99C02
Vous êtes l'aîné (Rév
d'Arès 16/1) des frères, votre soucis de transmission de
la Parole est permanent, constant, mesuré
(Rév d'Arès 7 et 16/1).
Je connaissais un peu Érasme, mais là en quelque ligne, vous nous le
faite connaître dans sa dimension spirituelle, vous confirmez qu'un
humaniste n'a pu aller aussi loin dans la recherche du Bien pour lui-même
et toute l'humanité, de l'image
et ressemblance (Genèse 1/27, Rév d'Arès 2/13) et faire
son salut,
même sans le savoir, alors que nous croyants avons une grande
responsabilité, car nous avons beaucoup reçu (Rév d'Arès 16/18, 40/6).
Alléluia ! Votre humilité dans cette entrée est d'une grande noblesse
celle d'un pécheur très grand pénitent,
exemple constant depuis 35 ans qui à
ré-hânimer son image et
ressemblance (Genèse 1/27, Rév d'Arès 2/13). C'est bien
le signe que vous êtes le prophète
Mikal envoyé par le Créateur de l'Univers à l' humanité
des XXe et XXIe siècles.
Vous répandez sans cesse la paix autour de vous, vous êtes notre modèle
vivant de pénitence
(Rév d'Arès 36/17). Nous sommes tous des pécheurs, nous
tombons tous:
Tu
tombes ? Non ! Combats ! (Rév d'Arès x/14),
dit le Père de l' Univers.
Il est clair que le mal est la source de tous les problèmes de
l'humanité. Le mal est partout. Le mal est la plus grave maladie qui
tue tous les êtres humains depuis le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès
2/1-5), le mal dont nous devons tous les jours nous
soucier et chasser de nous. Nous devons le transcender en Bien en développant
un état de vigilance permanent, en nous "espionnant" (Le Pèlerins
d'Arès: "Je m'espionne") en nous aidant les uns les autres, en nous
faisant confiance, en vivant ensemble dans la dynamique du Bien, en
pardonnant, en étant bons, généreux, en aimant notre prochain
comme nous-mêmes, en transmettant la vie et la joie, en priant pour accomplir et pour
nous nourrir spirituellement (Rév
d'Arès 12/4), en allant à la Moisson des héros qui attendent (Rév d'Arès
xxxv/10). Je me permet de mettre le lien de la vidéo que
j'avais réalisée dans le cadre de la moisson avec le frère Gurvan.L
La vidéo [qui a pour ] thème le mal = le péché, a éyé mise
en ligne le 7 mai 2008 sur mon blog que vous connaissez: http://angelscata.canalblog.com/archives/2008/05/index.html
Érasme "a débroussaillé nos cerveaux", mais la Parole du Créateur et
vos enseignements
nous redonnent l'intelligence
(Rév d'Arès 23/4).
Unissons-nous autour de Mikal, 80 ans, bien vivant. Je prie avec vous.
Didier Br.
|
Réponse
:
Je pourrais
techniquement incorporer votre video à mon blog, mais cela me
compliquerait. Je suis seul pour gérer ce blog. Outre que je m'interdis
de publier les commentaires anglais (car alors je ne m'en sortirais
plus du tout, je serais noyé sous la tâche), je ne publie que quelques
rares photos ou images qui accompagnent les commentaires, mais je ne
peux pas publier les videos.
Du reste, puisque vous donnez ici l'URL de votre blog, que je connais,
mais que je ne visite quasiment jamais — faute de temps, pardonnez-moi
! — cela donnera l'occasion à certains de le connaître.
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21sep09 99C03
Vous admirez Érasme et moi
j'admire votre culture et votre modestie.
Qui connaît Érasme de nos
jours ? Qui sait encore que ce que l'on appelait un humaniste
à la Renaissance n'a rien à voir avec ce qu'on appelle un humaniste
aujourd'hui ?
Au XVIe siècle l'humanisme était très audacieux et risqué — temps de
l'Inquisition —, un "mouvement d'esprit
représenté par les humanistes de la Renaissance et caractérisé par un
effort pour relever la dignité de l'esprit humain et le mettre en
valeur, en renouant, par-dessus le moyen âge et la scolastique, la
culture moderne à la culture antique" (Grand Robert), tandis que
l'humanisme moderne n'est plus que "la doctrine qui s'attache à la mise
en valeur de l'homme par les seules forces humaines" (Grand Robert).
Les humanistes modernes ne prennent pas de risques intellectuels et
sociaux, alors que les humanistes de l'époque d'Érasme en prenaient et
de gros !. C'est là que vous admirez Érasme
et je vous comprends.
J'en profite pour formuler avec un peu de
retard une remarque
concernant cette personne, [...], que le commentateur 98C12 de l'entrée
pécédente a citée comme quelqu'un qui vous accusait d'être l'inventeur
de
La
Révélation d'Arès. Je cite les propres paroles de cette
accusatrice :
(98C12) "...M.
Potay n'est pas un prophète de Dieu, la Révélation d'Arès ne vient pas
de Dieu, mais de lui, tout simplement... Je pense
que M. Potay, à l'époque, n'avait pas d'avenir professionnel et qu'il
fallait qu'il trouve un moyen pour gagner sa vie..."
Ben voyons! Vous
cherchiez à
gagner votre croûte et vous avez tout
bonnement inventé cet admirable Parole pour la fabrication de laquelle
vous aviez les idées et l'Esprit nécessaires, que tout le monde peut
facilement improviser, comme d'autres, menacés par la misère,
fabriquent des petits bijoux avec des cailloux, qu'ils vendent aux
coins des rues.
Mais cette pauvre écervelée, je suppose, fait partie de
cette génération qui a eu la chance d'entrer tout de suite dans la vie
spirituelle par le Haut: La
Révélation d'Arès,
et qui ne se rend pas compte, pas une seule seconde, du saut dans
l'Inconnu que pouvait représenter la Parole
d'Arès pour un prêtre orthodoxe qui avait servi la foi par le
bas !!!
Cette génération peut prononcer avec prétention ces insultantes
sottises
parce qu'elle a tout de suite connu les perles
dans l'huître sans avoir jamais connu la coquille sombre et rugueuse de
la théologie traditionnelle. Elle n'a pas eu à ouvrir l'huïtre. Cette
génération piétine les
perlles comme les chiens, dont parlait Jésus à ses apôtres.
Cette
génération ne voit pas plus votre personne, d'ailleurs. L'accusatrice
ignore que vous étiez ingénieur et que, si vous "n'aviez plus d'avenir
professionnel" dans le clergé, vous pouviez, à 45 ans, reprendre vos
abaques et votre règle à calcul.
Mais Érasme en son temps s'entendit dire des bêtises du même genre que
celles que dit de vous l'écervelée.
Aubert
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21sep09 99C04
Voilà clairement exposé ce que nous, Pèlerins d'Arès, avons à faire :
Répandre La Révélation d'Arès
pour que ceux qui peuvent s'y reconnaître fassent connaissance avec
elle et
démythifier
et existentialiser (vous avez de ces mots !.. mais vus de plus près on
découvre qu'ils sont bien trouvés) la foi, autrement dit, exister en
vrais pénitents
"concrets", parce que seule la pénitence
[recherche du bien],
mais pas le mythe, sauve l'homme !
Vous l'avez toujours dit: La
Révélation d'Arès lance un existentialisme.
C'est
clair et net dans cette entrée 0099 qui fait suite à l'entrée 0098 où
vous répondiez à ceux qui ne supportent pas que vous vous écartiez trop
des mythes religieux.
Je suis d'origine alsacienne, protestante
luthérienne, et avec mon père (il est mort en 2005, vous ne le saviez
peut-être pas), très attaché à la pensée de Martin Luther, nous avions
des discussions "sanglantes" sur La
Révélation d'Arès
qu'il récusait avec violence, parce que pour lui "la révélation était
close" avec la Bible, rien ne pouvait s'y ajouter, ni Coran ni Révélation d'Arès.
Mon
père me reconnaissait le droit de libre examen de conscience et le
droit d'interprétation libre de l'Écriture, fondamentaux chez Luther,
mais pour lui La
Révélation d'Arès
était d'origine satanique. Il vous avait rencontré, avait conçu pour
vous une grande sympathie et ne doutait pas de votre sincérité, mais il
est mort convaincu que Satan vous avait trompé.
J'ai évidemment la conviction opposée.
Merci
de nous donner, dans une nouvelle formulation, une définition simple de
notre mission: démythification et existentialisation. Ces deux mots
semblent compliqués, mais ils résument bien votre prophétisme et le
nôtre en évitant des mots plus difficile, parce qu'ils sont
culturellement très ambigus, comme pénitence,
péché, etc.
Sam
|
Réponse
:
Merci, Sam, pour ce
commentaire.
Merci aussi de vous manifester après tant d'années de silence. Je vous
croyais retourné à votre Église Luthérienne.
On
pourrait profiter de ce que vous dites de Luther pour évoquer la
dispute fameuse de celui-ci avec Érasme, dont le portrait illustre
cette entrée de blog, quoique ni l'un ni l'autres n'ait été à
proprement parler un signe précurseur de La Révélation d'Arès. Ils
ont été des hommes remarquables par leur courage de dire non à une
religion alors toute puissante, ce qui n'est pas rien. Cela ne les
empêcha pas de se quereller par correspondance.
Les deux hommes
avaient d'abord paru alliés. Ils avaient les mêmes ennemis; les
théologiens, les dominicains, tous les inconditionnels de l'Ordre
religieux et moral de l'époque. Érasme, qui était et qui resterait
catholique, avait déclaré que la protestation de Luther ne devait pas
être étouffée. Tout en essayant de calmer Luther — très véhément —,
Érasme l'avait défendu auprès des princes allemands, disant par
exemple: "Luther n'a eu que deux torts: Frapper le pape à la couronne
et frapper les moins au ventre." Il fallait le courage d'Érasme pour
écrire ça à cette époque.
Mais les natures et les éducations de
ces deux hommes étaient tellement différentes qu'ils n'allaient pas
tarder à se confronter. Érasme en humaniste reliait le
christianisme aux grandes sources philosophiques de l'antiquité — un
lien que je fais moi-même de temps en temps en rapprochant, par
exemple, l'idée stoïcienne de la libération de l'homme par la bonté avec l'idée
de liberté par la pénitence
de La Révélation d'Arès
—, alors que Luther en restait à la scholastique moyen-âgeuse. Leur
dialogue devient vite un dialogue de sourds, de ce fait.
La
querelle se déchaîne, je crois me souvenir, après le "Dialogue sur le
Libre Arbitre", libre arbitre dont Éramse démontre l'existence dans
l'Évangile même, mais Luther réplique de façon cinglante: Si un libre
arbitre existe, ce ne peut être que celui de Dieu. Pas celui de
l'homme !
Non décidément l'humanisme d'Érasme n'avait pas grand
chose de commun avec la foi de Luther et rejoindrait moins encore celle
de Calvin. Pour Luther l'homme ne pouvait être qu'associé au
mal
et ne pouvait dépendre, pour son salut, que de la grâce gratuite de
Dieu, mais non d'un quelconque libre arbitre.
Pour ma part, le
libre arbitre est rendu évident non seulement par une bonne
compréhension du Sermon sur la Montagne (Évangiles de Matthieu et Luc)
mais plus encore par l'existence même de La Révélation d'Arès.
Si le Créateur par cette Parole propose à l'homme d'abandonner le mal
des siècles et de reconstruire le monde par la pénitence, c'est
bien parce que l'homme est librement capable d'accepter ou de refuser
cette Voie.
L'homme a le libre arbitre: Adam a choisi
(Rév d'Arès 21-5)
librement une mauvaise manière de vivre, qui lui a coûté l'Éden et le
bonheur perpétuel. La descendance d'Adam peut aussi librement choisir la manière
de vivre inverse et changer
sa vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7).
Oui, le libre-arbitre que voyait bien Érasme et que niait Luther, est
une réalité.
Oui, donc, la vraie foi est un existentialisme.
|
21sep09 99C05
J'aime cette entrée. Elle paraît compliquée, mais son style est direct.
Elle fait logiquement suite
à l'entrée 0098 où vous révélez que certains vous abandonnent parce que
dans l'édition 2009 de La
Révélation d'Arès [le commentaire] vide de leur substance
les derniers
mythes qu'on pouvait encore y voir. Maintenant il faut révéler pourquoi
ils se trompent.
Vous croire sur parole ne
suffit pas. C'est pourquoi dans l'entrée 0099 vous expliquez pourquoi
les mythes en question existent dans La Révélation d'Arès,
mais ne peuvent pas avoir là le sens auquel certains restent attachés
au point de vous abandonner, sous prétexte de votre duplicité. Les
mythes sont là pour faire la transition, parce que l'homme est
lent à comprendre.
Cette entrée 0099 ne s'adresse pas seulement aux Pèlerins d'Arès
(grand P, #0097). Elle s'adresse aussi aux pèlerins d'Arès (petit p) et
finalement à tout le monde. La démythification devra se faire dans tous
les domaines, en plus de la religion, la politique, les arts, tout.
Les profanes se détournent de tout à cause des mythes. Ils retourneront
à tout, une fois la démythification faite. Ce n'est pas demain, mais
c'est un commencement.
Ce que vous dites ici se rapporte à la foi arésienne, mais a une
justification universelle. C'est la grande leçon d'universalisme de
La Révélation d'Arès. Vous
dépassez ici les petites chicanes sans intérêt auxquelles vous laissez
une place
inutile mais généreuse dans l'entrée précédente [0098]. Vous avez la
bonté du prophète
et la patience du constructeur.
Après
tout, le discours prophétique n'a de sens que s'il s'adresse aux
non-disciples, aux contradicteurs et aux adversaires. Les autres, les
disciples, les frères et les sœurs n'ont pas besoin de ce discours.
Mais je me demande s'ils n'en ont pas besoin, au fond. La façon dont
vous exposez au petit
reste
sa mission est très originale sous ce titre: démythification et
existentialisation. On est dans le réel, dans l'action. On est loin du
vocabulaire religieux.
Pour moi ce genre de petit texte a
une
force historique considérable. La mission de prophète inspire
naturellement beaucoup de méfiance. C'est ce genre de petit texte qui
lèvera les incertitudes sur vous et qui aidera les hommes de demain à
vous comprendre.
Jean-Michel N.
|
22sep09 99C06
L'homme
et la femme ne sont-ils pas un mythe à eux tout seuls ?
Sans
généraliser, les préjugés et visions très basses projetés sur eux ne
les ont-ils pas transformés en une sorte de mystification ?
Équilibrer
le masculin et le féminin en eux permettrait de faire éclater les
autres mythes les entourant.
Maryse
|
Réponse
:
Vous soulevez un sujet dont le
développement serait plus long qu'une simple réponse dans un simple
blog.
Je
ne peux, si j'ai bien compris votre question, que répondre
brièvement :
Oui, un mythe sépare le masculin et le féminin, qui cependant ne sont
pas interchangeables. Ils sont complémentaires.
Leur différence ne porte pas
sur le fondamental
humain, mais seulement sur la biologie, de toute façon.
La Révélation d'Arès dit:
L'homme
(l'humain) est
de chair, d'esprit et d'âme (17/7).
Partant
de là, que puis-je dire du masculin et du féminin et des mythes qui les
prétendent radicalement différents ?
Concernant
la chair,
leurs chairs montrent respectivement des différences notables.
Physiologiquement et donc psychiquement, pour la part de psychisme
respectivement afférente à la différences physiologique, chaque homme
n'est pas et chaque femme n'est pas un mythe en soi.
Il y a
la
réalité homme psycho-physiologique d'un côté et la réalité femme
psycho-physiologique de l'autre côté, chacun remplissant certaines
fonctions différentes et possédant dans ses fonctions respectives des
capacités et des qualités psycho-physiologiques différentes.
Mais
ces fonctions respectives sont très loin de rendre compte de leur vie
commune ou, si vous préférez, du fondamental humain. C'est là un point
capital, celui où les mythes font éclater la réalité. La réalité est
que les différences entre la chair
masculine et la chair
féminine ne sont pas essentielles,
mais complémentaires. La Bible écrite dans un hébreu qui ne dispose pas
de termes abstraits dit cela autrement et joliment : ...et ils ne sont qu'une seule
chair.(Genèse 2/24).
On
peut voir cette seule
chair (la compénétration des chairs) comme
seulement nécessaire pour faire l'enfant, mais c'est parler par
l'instinct animal, du moins barbare. Ici la réalité s'est transcendée:
L'humain pouvait rester au stade animal-barbare ou le dépasser. Il l'a
dépassé, pas assez encore, mais il l'a dépassé.
C'est son
existentialisme.
Autrement
dit, l'humain a imprimé à sa vie une autre existence, commune: la
communauté homme/femme ou femme/homme, en dépassant les existences
primitives et distinctes du mâle et de la femelle.
Même si
cette communauté est encore floue ou incertaine dans bien des cas,
l'humain (le descendant de l'Adam devenu
barbare par choix, Rév
d'Arès 2/1-5), étant existentiel du fait de l'image et ressemblance
du Créateur en lui (Genèse
1/27), est largement, au cours des âges, remonté du stade
barbare — D'ailleurs, La
Révélation d'Arès
lui propose une nouvelle remontée, l'ultime.
De sorte que,
dans l'état
actuel de l'humain, il est déjà mythique en effet de parler de l'homme
comme d'une existence et de la femme comme d'une autre existence, parce
que la notion de mâle et femelle est bien plus que dépassée. Parler de
mâle et de femelle humains séparément est devenu aussi inepte que de
parler de tronc séparément des membres.
Certes l'humain
tronc peut
vivre, mais si on le nourrit. Sinon il n'est pas viable. Il y a
infirmité grave, due au mythe. Le masculin et le féminin sont tous les
deux tout à la fois et indistinctement le tronc et les membres, malgré
que le mythe continue d'agiter sa hâche ou sa scie pour séparer la seule chair. La
soudure du tronc et des membres est encore instable, du fait du mythe,
en effet. La soudure reste à recréer totalement pour revenir à une seule chair. D'elle
sortira une nouvelle évolution physiologique, sans aucun doute.
Concernant
l'esprit, aucune
différence ! Les différences résultent de la culture qui est la source
de quantité de mythes, de loin les plus gros concernant respectivement
l'homme et la femme..
Concerne l'âme,
aucune différence ! Des mythes existent dans le domaine spirituel dans
des cultures lointaines, mais le judaïsme, le christianisme et l'islam
les ont reconnus faux en totalité, bien que n'ayant pas dans la
pratique de la vie vaincu tous les mythes culturels, loin s'en faut.
Donc,
pour finir, les différences entre homme et femme sont encore pour la
plupart mythiques.
Vous avez
raison.
|
22sep09 99C07
Une
question me tracasse de temps en temps et cette entrée 0099 m'y ramène:
Pourquoi
"le sort des prophètes" est-il "redoutable" ?
Vous écrivez
dans l'encadré de la page 116 de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès,
qui n'est d'ailleurs qu'un rappel de "Récits, Notes et Réflexions du
Témoin" des éditions de 1984, 1987 et 1995:
"Commence
alors sous les yeux du témoin [frère Michel] une procession des
prophètes morts, puis une voix dit: "Les prophètes!" et plus loin:
"Redoutable le sort des prophètes !"
Est-ce, simple
conséquence, parce qu'ils n'ont pas poussé leur existentialisme assez
loin pour impulser le monde dans la direction d'Éden ?
Est-ce
que "redoutable" peut également être le sort du prophète Mikal et
du petit reste
qui le suit ?
Cette dernière question je la pose,
mais je la pose en paix.
Madeleine
|
Réponse
:
Votre question me
déconcerte. Vous êtes la première à me la poser depuis l'édition de
l'Intégrale en 1984.
J'imagine
que si personne ne me l'a posée jusqu'à présent, c'est parce que la
réponse est tout simplement donnée par l'Histoire. Ne suffit-il pas de
considérer l'Histoire et, dans l'Histoire, tout ce qui touche aux
prophètes, à toutes époques, en tous domaines et partout dans le monde,
pour voir que tous ceux qui ont dérangé la société et particulièrement
les pouvoirs en dénonçant leurs fautes et en les appelant au bien ont
été, à divers degrés, mal vus, contestés, empêchés d'agir, importunés,
souvent persécutés, voire même parfois exécutés? Le prophétisme
entraîne donc des actions dont certaines conséquences, sur le moment,
peuvent être à craindre? "Redoutable" n'a-t-il pas simplement le sens
de "à craindre" ? Même le prophète qui n'a pas peur pour lui-même a "à
craindre" l'échec de sa mission.
Mais il y a encore plus à
craindre, c'est de ne pas faire naître ou de perdre son âme. C'est le cas
des prophètes qui se
sont dérobés à leur mission, qui, craintifs (à
l'excès) n'ont pas pu
sortir du monde, monter sur le Parvis (de Dieu) pour s'adresser au
monde en Son Nom (Rév d'Arès 2/16-18). Ceux-là échappent
à la persécution des hommes en
taisant ce qui leur déplaît, mais ils se vouent à la mort
spirituelle, autrement plus redoutable encore.
Ceci
étant dit, et c'est le point le plus difficile de votre commentaire,
vous assortissez votre questions générale d'une autre question, tout à
fait particulière: Le sort des prophètes est-il redoutable "parce
qu'ils n'ont pas poussé leur existentialisme assez loin pour impulser
le monde dans la direction d'Éden" ?
Vous semblez
vouloir
dire que le prophète doit faire plus que son prophétisme, il doit
assurer l'exécution de ce que son prophétisme inspire. Vous mêlez alors
Moïse et Josué, Natan et David, les Évangiles et les Premiers
Chrétiens, Muhammad et la grande islamisation du monde par les
cavaliers d'Allah. Où se situe exactement ce que vous appelez "aller
assez loin pour impulser le monde" et en quoi cela consiste-t-il
exactement ?
Prétendez-vous, Madeleine, que pour bien
remplir votre mission prophétique vous devez faire la pénitence de ceux
que vous appelez à la pénitence ?
Vous ne pensez sûrement pas ça, mais alors qu'entendes-vous par "aller
assez loin pour impulser" la pénitence
? Pour moi, c'est au mieux rappeler à l'humanité semée (Rév d'Arès 5/1, 6/2)
la sagesse et les possibilités transformatrices de la pénitence et
montrer sa propre
pénitence, parce que je ne suis pas maître du destin
spirituel de ceux à qui je parle, qui ont leur liberté. Peut-être
pensez-vous qu'on peut faire plus et qu'il faut notamment forcer cette liberté ? Mais
comment ?
Ici
l'on n'est plus, à mes yeux, dans le prophétisme. Ici l'on entre dans
un domaine spéculatif où l'on peut dire tout et le contraire de tout.
De plus, à partir de quel point de cette spéculation assume-t-on la
responsabilité et l'exécution pratiques de ce qu'on dit ?
Vous
risquez alors d'avancer des jugements
gratuits comme celui lancé contre moi par cette personne citée par
Aubert (99C03) qui dit (98C12) : "Pour
moi, M. Potay n'a jamais eu la carrure d'un prophète universel (même
dans les limites du champ), ni le comportement d'un
prophète... Non,
pour moi, M. Potay n'a jamais eu le comportement d'un prophète
universel. Qu'a-t-il fait ou que fait-il pour changer le
monde ? Rien,
à part écrire ses livres, répondre à son courrier, tenir son blog,
encaisser la demi-dîme, et faire des travaux de réfection du lieu saint
à Arès."
Combien
j'aimerais qu'on me dise ce que je pouvais faire seul, invisible
puceron contre la jungle d'un monde hautement structuré et outillé? Que
pouvais-je faire, laissé seul par une assemblée
dont je n'ai pas réussi, je le reconnais, à "impulser" l'appui et
l'action collective autour de moi (c'est peut-être de ma faute et pas
de sa faute). Que pouvais-je faire seul sans maison d'édition (j'ai
dû éditer La
Révélation d'Arès
moi-même), sans radio, sans télévision, sans media sinon ceux qui me
calomniaient, bref, sans autre moyen que ma tête, mes deux bras et mes
deux jambes et, localement, l'aide de quelques grands fidèles, auxquels
je reste éternellement reconnaissant, qui assument des missions
locales: Les Ouvriers de la Moisson, ou des missions fonctionnelles
générales: Adira. Oui, qu'aurais-je pu faire de plus, n'étant le chef de personne (Rév d'Arès
16/1), ne pouvant commander
à personne (36/19), ne pouvant être que la parole qui est la Parole
(i/12) ?
J'ai
fait ce que j'ai pu. Peut-être pouvais-je faire plus et ne l'ai-je pas
vu, je n'ai jamais exclu l'hypothèse d'une insuffisance de ma part. Ma
question: "Que dois-je faire ?" n'a jamais reçu de réponse, sauf de ma
propre conscience.
Alors, en l'absence de réponse du monde
ou même de l'assemblée,
je vais vous dire, Madeleine, seule l'Histoire répondra. Seule
l'Histoire dira si ce que j'ai fait et si ce que vous faites vous-même,
dont j'admire le courageux apostolat conjointement à l'apostolat des
frères et sœurs de votre mission, n'a pas été suffisant ou a été au
contraire beaucoup, voire miraculeux, face à un monde assourdi par un bruit
énorme et qui ne nous a jamais offert le moindre pupitre public, jamais
tendu ne serait-ce qu'un petit micro sur un grand media, un monde qui
nous a au contraire combattus.
Pour le moment je vous dis:
Ce que
vous faites est bien. Continuez et, si possible, améliorez ! C'est ce
que je fais moi-même et c'est peut-être pourquoi, faisant avancer le Bien, nous voyons
le mal réagir plus fortement par les contradicteurs et les transfuges,
car qu'offrent-ils que
Dieu n'ait déjà donné (Rév d'Arès 8)
par notre mission ? Les contradicteurs n'offrent rien. Ils nous
critiquent, ils nous récusent. C'est tout et ça ne laissera rien. Vous
avez choisi le bon côté.
Ceci
s'adresse à tous mes frères et sœurs.
Alleluia !
|
22sep09 99C08
Votre
entrée 0099 me
rappelle, non sans un sourire, une vitrine que j'avais jadis
confectionnée pour le local [de mission] de Perpignan, il y a de cela
une bonne
dizaine d'années, qui n'était pas piquée des hannetons !
Jugez-en
par vous-même :
D'un coté de la vitrine, pendue à une
ficelle, La Révélation
d'Arès, de l'autre un sachet de boules de naphtaline, avec
sous La Révélation
d'Arès un écriteau qui disait : "L'anti-mythe
par excellence", et sous la naphtaline : "L'anti-mite par excellence".
Vous
pouvez essayer mes frères. L'effet est garanti et, en plus, ce n'est
pas cher.
Dominique F.
|
22sep09 99C09
Je
remercie Madeleine [99C07] d'avoir posé une telle question sur "le sort
des prophètes", que j'avais pensé, de mon côté, "redoutable" dans la
mort puisque l'expression que vous avez entendue m'avait paru en
relation avec votre vision de leur défilé sur des espèces de civières,
une fois morts.
De ce fait, j'avais aussi mis le "sort
redoutable" en relation tant avec leur destin dans l'au-delà qu'avec
leur accomplissement
ici-bas.
Votre réponse, je vous en remercie, balaye mon
égarement, j'en témoigne.
Vous me démythifiez et vous
existentialisez ma foi.
Faisons ce que nous avons à
faire : aimer,
changer, avertir, appeler tout homme au Bien
et
mieux encore : Améliorons, améliorons en nous et entre nous cette
recherche permanente du Bien
et moissonnons
les "chercheurs de Bien", donc les pénitents !
Votre
réponse est claire aussi dans ce sens. N'allons pas nous torturer l'ego
en nous demandant si ce que nous avons fait nous vaudra le salut. Nous
n'avons pas le temps de nous poser ce genre de questions,
Alors,
merci, j'ai compris une chose de plus grâce à Madeleine et à la réponse
de notre frère aîné
lui fait et nous fait.
Nous
sommes presque aussi "bêtes" et proches dans notre "bêtise" que Josué
le fut de Moïse, Pierre de Jésus... les pauvres !.. que nous
le
sommes de vous qui nous entraînez à changer.
Mais
qui sont les pauvres ? Jésus, ou Pierre, ou ceux qui ne les
ont pas assez suivis dans la pénitence
et dans la moisson
de pénitents
pour que le monde
change ?
Reprenons le chemin de l'ascension,
soyons
autres !
Bernard
|
23sep09 99C10
Deux
éléments fulgurants dans cette entrée [#0099] :
"La
Révélation d'Arès,
miroir de nos espérances". Voilà une définition surprenante qui formera
un excellent sujet de thèse pour les historiens qui trouveront dans
cette définition le lien qui unit les Pèlerins d'Arès et tous ceux qui
gravitent autour de Frère Michel. Tous ont eu des parcours
qui
les invitaient à se réunir autour de cette Révélation.
Pour
mon cas, il n'y a pas photo: Visite par hasard (et par erreur) d'Arès
en Août 1973, altercation amicale avec un prêtre en Novembre 1973 au
cours de laquelle le mot "charlatan" est prononcé. Quand j'ai pris La Révélation d'Arès
pour la première fois j'ai lu au dos : "Arès en Gironde".
C'est la
seule commune du bassin d'Arcachon que je connaisse. J'ouvre le livre
aux hasard et je tombe sur ce bout de phrase: ...comme des charlatans (Rév
d'Arès 33/20).
Je me suis dit: "Oh! là il y a quelque chose de bizarre ! Qui
c'est ce malade qui pense comme moi ?" L'effet miroir venait
de
m'éblouir.
Depuis ce jour, je me tiens à l'idée que ceux qui
suivront La Révélation
d'Arès auront des histoires similaires à raconter. Le
préformatage des pénitents
est la clé de voûte de La
Révélation d'Arès qui l'exprime de façon plus élégante: Le Semeur est passé (5/1), les
épis ont blanchi (14/1).
La
"démythification de la foi" est une deuxième thèse majeure à proposer
aux historiens, car il y a peut-être là la cause de l'échec relatif de
la mission d'Arès pendant trente-cinq ans.
La difficulté qui
s'est
présentée à Frère Michel est phénoménale, car il a dû réécrire jour
après jour tout le champ lexical de la
foi. En résumé, Frère
Michel devait employer les mêmes mots que les curés, mais aucun de ces
mots n'avait le même sens.
Aux premiers temps de La
Révélation d'Arès,
je pense sincèrement que Frère Michel s'est fait piéger par cette
difficulté
purement
lexicale. C'est pourquoi j'ai parlé de liminaires interminables. Les
mots étant mal définis, plus il parlait, plus il s'embourbait.
Résultat: j'ai été le premier à passer à côté des définitions
essentielles de la Révélation
qui sont exposées dans cette entrée en quelques lignes.
Certains
ont parlé de radicalité de la part de frère Michel. Je constate surtout
qu'il s'est payé le luxe de démythifier lui-même l'image surfaite qu'on
se faisait tous d'un prophète,
c'est-à-dire un philosophe amélioré qui se promène nu-pied de village
en village en se contentant de discourir à l'ombre des oliviers. C'est
cela qui a changé !
Dans les siècles, on a eu
tort de
prendre Jésus pour un Dieu, mieux aurait-il valu le prendre pour un
charpentier, quelqu'un qui sait de quoi il parle quand on évoque la foi
existentielle.
C'est du concret, uniquement concret.
Jacques
P.
|
23sep09 99C11
Existentialisation
mieux que l'existentialisme, parce que dans existentialisation, je sens
la concrétisation de l'existentialisme qui est au plus près du "Accomplir La Parole" (Rév
d'Arès 36/11)
Merci
pour ce développement du libre-arbitre par la confrontation entre
Luther et Érasme. Ces deux personnes prennent vie par leurs échanges et
personnalités.
Ce libre-arbitre commun a chacun et qui doit
tendre — par les priorités, les choix, les réalisations — au
libre-arbitre de l'image
et ressemblance du Père dont il nous a fait don (Genèse 1/27).
Que
le Bien
guide plus fort notre libre-arbitre ! Que ce monde se réapproprie [le
libre-arbitre pour devenir] plus aimant, plus pardonnant, sans
punition, etc., plus apaisé, plus intelligent et libre
spirituellement.
PlusSaitBonPlusSaCaille
|
23sep09 99C12
Un jour que
le prophète enseignait
ses frères, il précisa un point que la lecture de cette entrée 0099
ramène à ma mémoire :
Au-delà de son origine surnaturelle, La Révélation d’Arès
mérite son statut de Révélation
au sens fort pour les vérités fondamentales que le lecteur peut y
découvrir. Citons deux exemples:
le déclenchement du fameux Jour
(Rév d'Arès 31/8)
de Dieu qui n’arrivera pas à une date que le Père aurait secrètement
décidée et la création existentielle de l’âme par l’homme
de chair et d’esprit
(Rév d'Arès 17/7) qui choisit de "s'auto-couronner" par la
pratique du bien,
de la paix,
du pardon,
de l’amour.
De
telles vérités pourraient laisser penser à un lien de subordination ou
de dépendance de l’homme face à ce que veut bien lui révéler son
Créateur. Il n’en est rien, car l’homme aurait pu découvrir tout cela
par lui-même, mais il lui aurait fallu beaucoup, beaucoup de temps pour
y parvenir.
En ce sens, une des raisons d’être d’une Révélation est de
permettre à l’humanité de gagner un temps précieux.
J’avais
beaucoup aimé cette précision qui montrait combien notre foi dynamique
et créatrice échappait à tout concept religieux.
J.-F. P.
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23sep09 99C13
J'aime
énormément cette entrée 0099 et je pense que mon appréciation est
partagée.
Elle
montre une fois de plus cette largesse d'esprit ou universalité dans
l'amour et la reconnaisance des valeurs humaines, qui est la vôtre.
Vous
n'hésitez pas à citer comme exemple "d'effort d'intelligence"
spirituelle un Desiderius Erasmus (qui veut dire Aimable) Roterodamus,
qui pourtant resta toute sa vie un défenseur, bien que modérateur, du
Catholicisme dont il était prêtre — détail important souvent oublié —
et vous montrez ainsi que vous n'oubliez pas que Dieu est venu vous
cherchez vous-même dans le clergé de l'Église Grec Orthodoxe d'où vous
avez eu beaucoup de difficultés à sortir pour aboutir à une conversion
complète à La
Révélation d'Arès.
Qui
ne comprendrait votre particulière sympathie pour Érasme, comme vous
l'avez montrée pour Giordano Bruno [entrée #0085] et naturellement
Socrate et d'autres dont les noms m'échappent ? Cet éclectisme
(qui n'est pas syncrétisme) de l'homme choisi par Dieu en 1974 et 1977
pour relancer sa Parole dans le monde est pour nous (pour moi en tout
cas) formidablement rafraîchissant.
Vous montrez, en somme,
que
chaque homme, chaque femme, peut avoir son rôle à jouer dans ce que
vous appelez quelquefois "l'économie du salut". Tout le monde
peut s'envoler et jouer un rôle actif dans la Souffle d'air, le Vent provoqué par La Révélation d'Arès. Même
ceux qui vous ont contesté (entrée 0098), s'ils se reprennient, ont
leur rôle à jouer. Je suis sûr que vous ne fermez jamais la porte et
tous ceux qui reviendront en disant: "Je me suis trompé," feront votre
joie en montrant de l'intelligence
spirituelle, le faible
lumignon [Rév d'Arès 32/5] qui peut se ranimer à tout
instant.
J'ajoute ici qu'à mon avis — là je suis désolé de
vous contredire — il ne suffira pas à vos accusateurs et critiques
d'être des pénitents pour se sauver, car des
pénitents
qui condamnent le
témoin, le dispensateur et le défenseur de La Révélation d'Arès
ne peuvent pas être des pénitents.
Ils se condamnent par une méprise fatale.
Incapables de
voir le sublime surhumauin de La
Révélation d'Arès, ils confondent leur orgueil ou leur
inconscience (ou les deux qui vont souvent ensemble) — l'orgueil de "se
payer le prophète"
ou l'inconscience de "démasquer le faux prophète" — avec la sagesse et
l'humilité qui sont à la base de la pénitence que
prêchent La Révélation
d'Arès
et vous à sa suite. Ces personnes sont typiquement de ceux que malmène
"L'Éloge de la Folie" d'Érasme, mais peut-être y avez-vous
pensé ?
La "folie" qu'Érasme mettait en scène était en fait la vraie sagesse
qui démontrait que les vrais fous étaient les "grands esprits" comme
ceux qui gesticulent sur les forums d'Interdt aujourd'hui. Non, ces
"grands esprits" ne peuvent pas être des pénitents.
Ulysse
|
Réponse
:
Non,
je n'ai pas fait de rapprochement entre le lectorat critique, parfois
calomniateur, auquel s'adressait "L'Éloge de la Folie" d'Érasme et ceux
dont parle l'entrée #0098, qui m'ont critiqué, rejeté et abandonné
cette année à la suite de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès.
J'ai
cité Érasme sous son jour positif général, pas spécialement à travers
"L'Éloge de la Folie" qui est son livre le plus populaire, mais qui est
loin de représenter son œuvre en général.
Je me doute bien
qu'Érasme pensait par "L'Éloge de la Folie" répondre aux
"grands
esprits", comme vous dites, aux clergés, aux bien-pensants et autres
cogitateurs, qui l'accablaient de critiques méchantes, de jugements
hâtifs ou de calomnies, mais je n'ai pas personnellement le même
réflexe.
Mon réflexe est de pardon et, comme vous dites, de
laisser la porte ouverte.
Cela m'est d'autant plus facile
qu'il ne s'agit pas de ma porte, mais de la porte de La Révélation d'Arès
dont l'Auteur Céleste, le Créateur, le Père trop aimant (Rév d'Arès
12/7),
était en 1974 et 1977 le premier à savoir que cette Parole et son
témoin seraient régulièrement critiqués et/ou rejetés et qu'il faudrait
laisser la porte ouverte à leur retour éventuel. C'est d'ailleurs la
porte laissée ouverte depuis l'origine des temps par la Parole en
général.
Vous me dites: Oui, mais rouvrir La
Révélation d'Arès
sans ouvrir la porte du Frère Michel n'est pas logique. C'est vrai,
mais je n'ai pas à le rappeler. Dire que La Révélation d'Arès
ne va pas sans son témoin
est un truisme. Un truisme n'est jamais beau et, n'étant pas beau,
n'est jamais très probant.
Revenons à Érasme :
Érasme,
d'origine obscure et pauvre, fils "naturel" d'un prêtre et d'une veuve,
s'éleva par son intelligence et sa volonté à la condition de prêtre et
d'homme de lettres. Je n'oublie pas qu'il était prêtre. Toute sa vie,
quoiqu'étant ecclésiastique et cela ajoute à ses grands mérites, il
s'opposa à ce qu'on appelerait aujourd'hui "le spirituellement correct"
et "l'intellectuellement correct", surtout quand ils sont imposés.
Contemporain de la Réforme, il fit partie de ceux portés à repenser
leur foi dans le sens d'une libération, quoiqu'il ne rejoignît pas les
réformés. Il resta catholique — c'est peut-être ce que d'aucuns lui ont
reproché —, mais il pensait que Luther n'allait pas assez loin dans la
libération religieuse. Érasme, de ce fait, se sentait aussi bien
demeurer dans le giron de Rome. Il eut cependant toujours le courage de
défendre les réformés, d'appeler la hiérarchie et la haute société
catholiques à ne pas rester sourds à ce qu'ils avaient à dire. Il ne se
rangea pas du côté des conformistes, ce qui lui demandait tout à la
fois beaucoup de clarté d'esprit et de courage. C'est quand il
s'efforça de renouveler le champs des connaissances générales qu'il
exerça une influence considérable. Il contribua ainsi grandement à une
évolution de l'esprit, des études, de la tolérance, etc. Je résume. En
bref, l'humanité doit beaucoup à un homme comme Érasme.
J'ai
conscience des limites d'Érasme, mais considérant qu'il dut sa riche
pensée à ses propre efforts d'intelligence,
alors que je dois mes propres efforts à un événement surnaturel et à
l'avènement d'une Parole que n'avais pas demandés, je ne peux
qu'admirer l'homme, comme j'en admire d'autres.
|
23sep09 99C14
La
Révélation d’Arès
et l’enseignement
de son témoin,
le frère Michel, nous rappelle que le Créateur, Père et mère de
l’Univers, dans son infini Amour et sa grande Sagesse s’est
toujours adapté à la possibilité de compréhension de ses fils, donc à
leur évolution spirituelle, sans oublier leur liberté, pour leur
envoyer un prophète.
Tu
n’éprouveras pas Mon Peuple
par une pénitence... ( Rév.d’Arès 12/2).
Abraham,
son frère (est) le lézard... Mikal (Me) voit, il mange dans Ma Main ;
son frère (est) large (et) haut (comme) l’aigle (Rév.d’Arès XXVIII/11).
Vous
avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton
ennemi. Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui
vous persécutent (Matthieu, Sermon sur la Montagne).
Avec
l’enseignement
de Mikal nous
avons une autre approche de la prière. Nous découvrons la véritable
vocation spirituelle de l’homme tourné vers son Créateur. La
foi
n’est plus désir d’être exaucé, mais engagement de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11)
et de changer le monde
(28/7). Etc.…
Pour toutes ces raisons, je
choisis d’accepter avec enthousiasme les
démythifications qu’apporte le prophète Mikal.
Je
quitte une à une mes "béquilles" (les mythes), je fais des efforts pour
me libérer de la peur du vide.
La pénitence
et la moisson aidant,
je fais confiance au Créateur et à son prophète pour
commencer mon ascension.
Nicaise
|
24sep09 99C15
Il n'y a
rien à ajouter à cette entrée 0099. Vous n'aurez pas beaucoup de
commentaires.
Je veux dire en comparant avec des entrées
précédentes qui pouvaient se discuter.
On est d'accord avec
vous ou l'on n'est pas d'accord, mais le conflit ne part pas d'un
débat. C'est oui ou c'est non, c'est La Révélation d'Arès
ou ce n'est pas La
Révélation d'Arès. Après lecture chacun sait où il se
situe. C'est tout. Ça ne se discute pas. Il reste quand même un
problème:
Au
quotidien comment passer sa vie à démythifier ce qu'il faut
démythifier, puisque nous sommes encerclés par les mythes. La loi est
le premier mythe du quotidien et qui est célébré dans ses églises: les
palais de justice, ou par ses curés: police, administration,
procureurs, avocats. Comment démythifier la loi des rats ? (Rév
d'Arès xix/24)
Et le mythe de l'État? C'est
comme le mythe de l'Église.
Gitan
|
Réponse
:
Je ne crois pas que
la loi des rats
et l'État qui l'applique soient des mythes. Ils s'entourent de
mythes, mais c'est autre chose. Ils n'en sont pas par eux-mêmes des
mythes.
J'ajoute que la beaucoup des personnes que je
connais,
parmi lesquels des sœurs et frères, qui proclament comme vous le mythe
de l'État, professent l'anarchisme politique, vivent ostensiblement une
vie marginale en exergue du système, mais ils vivent du
secours-providence même
de cet État. Le chèque qu'ils touchent chaque mois ou chaque trimestre
n'est pas un mythe. Ce sont de bons Euros sonnants et trébuchants
réellement obtenus de l'État en tant que tel. Je ne reproche rien à ces
personnes; ils se débrouillent comme on dit. Ils se trompent,
néanmoins, sur le sens du mot mythe.
Par contre, celui ou
celle
qui prie la Sainte Vierge Marie et qui obtient un miracle n'obtient
rien de la Sainte Vierge Marie en tant que telle. Elle n'est qu'un
mythe. En fait, celui-là ou celle-là obtient un miracle du Tout Autre,
de la Grâce qui procède de toute éternité à la Création de l'Univers,
qui ne cesse jamais (Rév
d'Arès xxii/12-13) et cette Grâce l'homme est capable de
la produire lui-même par la pénitence.
Un miracle n'est jamais qu'une re-création.
Le fait
que Marie soit
priée plutôt que le Tout Autre: Dieu, le Père, le Créateur, etc., est
bénin en soi. La
Révélation d'Arès souligne cette bénignité en nommant Marie ou Mère, faute d'autre
mot compréhensible pour l'homme, ce qui n'est en fait que la phase
compassion du Père, lequel
n'est lui-même que la phase paternelle du Créateur plus encore
qu'asexué, au-delà de la physique et des concepts intellectuels, donc
incompréhensible pour nous humains.
Ce qui est pernicieux
dans
l'idée de mythe comme croyance, c'est qu'il fait croire à l'humain
qu'il dépend de ce mythe pour sa protection, sa survie, sa bonne mort.
Le mythe empêche ou freine ainsi la vraie dynamique créatrice de la
foi: le changement.
D'où la nécessité de la démythification pour qu'il y ait réel progrès
spirituel.
Par
ailleurs, en parlant de la démythification au quotidien, vous écrivez
le mot quotidien et là, c'est vrai, vous soulevez le problème constant
du croyant, singulièrement du Pèlerin d'Arès, qui vit dans le monde.
C'est pour échapper (illusoirement) à ce quotidien que les moines se
sont enfermés dans des monastères, mais ils se sont trompés, La Révélation d'Arès
le dit sans ambages. Où que l'homme soit, le quotidien le saisit à
chaque instant: il faut se lever, se laver, travailler, manger, se
soigner quand on est malade, etc., et ces actes submergent et étouffent
nos grandes espérances spirituelles. Elles ne survivent qu'avec
difficultés. C'est bien pourquoi tout ira lentement, pourquoi La Révélation d'Arès
dit: Quatre générations
ne suffiront pas (24/2).
Donc,
le Père dans sa Sagesse nous demande de commencer par supprimer de nos
espérances les mythes religieux. Les autres mythes du quotidien, à
commencer par le mythe de cette civilisation qui serait impossible à
changer, ne s'effaceront que peu à peu pour laisser place à un autre
monde, une autre civilisation, un monde
changé (Rév d'Arès 28/7).
|
25sep09 99C16
Cette
entrée me rappelle notre différence,vous et moi... Rnfin, vous et
"nous" :
Le fait que vous ayez été poussé par une
Révélation...
Nous avons aussi quelques mérites de ne pas
avoir ces souvenirs de surnaturel absolu.
Et
puis, nous pouvons nous voir, nous entendre avec et malgré cette
différence, construire et créer, même dans la solitude et l'éloignement
forcé.
Signe aussi des temps spécifiques, où prophète et homme,
reflets l'un de l'autre, peuvent avancer en équilibre sur cette
"solution de continuité".
Au-dessus du vide, vous avez
raison, entre ceux et celles que les mythes divisent, entre ces abîmes
possibles.
Au fond, au ciel ou parsemé ici et là, étalées,
tant que c'est la même lumière.
Tant qu'il y a assez de
ressemblances.
Personnellement, je "sais" que Marie
est aussi une
entité — ainsi que l'écrit la révélation d'Arès — qui est engrossée de
pitié (Rév d'Arès
33/13).
Ça veut dire que chaque fois qu'on ressent de la pitiè, même au
quotidien jusqu'à des personnes qui se sont exprimées ici, dans ce blog
récemment, Elle ou Lui est là.
Même si ça ne va pas jusqu'à
avoir la gorge mouillée
en voyant souffrir son prochain.
Sans cette formidable
sensibilité, notre monde ne serait-il pas déjà complètement
"infernal" ?.
Mais peut-être que je me trompe.
Merci,
Érasme, lequel a aussi inspiré le réseau étudiant européen Érasmus,
permettant la circulation des jeunes, des moins jeunes et du savoir,
que la première Europe (celle du 1er traité) avait oublié au profit du
commerce.
Laurent L.
|
25sep09 99C17
Nous
Pèlerins d'Arès ne vous connaissons pas ou nous vous connaissons à
peine, Frère Michel, que vous savez déjà de nous tout ce que nous ne
savons pas... ou que nous préférons ne pas savoir.
Vous
savez où
sont nos manques et nos hésitations et vous allez, une fois de plus, au
devant de nos impuissances ou de nos inactions. Cette entrée 0099 nous
secoue les puces ! Vous savez que nous n'avons pas assez répandu La Révélation d'Arès
pour que ceux susceptible de s'y reconnaître s'y reconnaissent et vous
savez que nous n'avons pas encore assez démythifier notre foi, alors
vous nous rappelez à l'ordre.
Il y a déjà quelques mois que
nous sentons une reprise en main par le faucon de ses oisillons (Rév d'Arès xLv/14).
Cette année 2009 marque d'un éclat spécial un grand moment de notre assemblée. L'édition
nouvelle de La
Révélation d'Arès couronne cette reprise en mains.
Nous
nous réveillons, nous nous rappelons subitement que notre foi n'est pas
une foi ronronnante de paroissiens et qu'il va falloir aller de
l'avant, revenir des friches
(Rv d'Arès 5/5)
pour reprendre le travail d'apôtres sur le bon terrain — facile à
reconnaître: c'est le terrain le plus difficile — et dans nos propres
cœurs.
Ça nous fait peur — et c'est pour ça que vous avez
trouvé
des accusateurs qui ne sont en fait que des fuyards qui ont trouvé de
"bonnes" raisons pour se tirer des flûtes — et nous devons faire face à
la peur des périls que courent toujours ceux qui font bouger le monde.
Allons-y !
Courage, les frères ! Courage, les sœurs ! Le monde est rugueux, dur à
affronter, mais la gloire
vous attend au bout (Rév
d'Arès 37/9).
Étienne
|
Réponse
:
Bien sûr, par La Révélation d'Arès
le Père nous appelle à l'héroïsme
(Rév d'Arès xxxv/4-12) !
Il ne s'agit plus de
l'héroïsme physique des champs de bataille et des procès de
l'Inquisition, mais de l'héroïsme
social dont doit faire preuve le moissonneur.
Il
est probable que certains qui m'ont accusé d'être trop douteux ou trop
imparfaitement humain pour être crédible ont trouvé par là une raison
socialement honorable de fuir une foi active, apostolique, pénitente
et conquérante plus préjudiciable que prometteuse, en tout cas plus
fatigante qu'une simple foi spéculative, dans cette génération. Mais
nous ne sommes pas là pour juger ceux qui se retirent. Nous sommes là
pour aller de l'avant, comme vous dites.
Je crois que les
"périls"
que nous avons à affronter sont doux comparés à ceux de nos
prédécesseurs des temps bibliques ou d'autres temps
prophétiques.
Mais souvenons-nous que tout ce qui fait peur à l'homme lui révèle sa
nature profonde. Comment être sûr qu'on a assez de foi et de courage
avant d'avoir peur ? Et comment se forger une foi et un
courage
dignes et forts sans passer par la peur ?
Toute histoire
d'une
évolution s'accompagne d'une histoire des peurs. L'inventeur a peur des
effets pervers possibles de son invention tant qu'il ne l'a pas
suffisamment testée et nous, qui ne sommes pas des inventeurs, mais
qui, d'une certaine façon, sommes envoyés inventer un monde nouveau (Rév d'Arès 28/7),
nous avançons aussi avec quelque trouille au ventre.
Qui
révélant pour la première fois à sa famille ou ses amis qu'il est
Pèlerin d'Arès ou qui rejoignant la mission de rue la première fois n'a
pas connu ce pincement des entrailles ?
Toute la
vie nous
pousse, de toute façon, dans bien d'autres domaines à jouer chaque jour
un double jeu d'abandon et de conquête, de recul et d'attaque. Alors,
autant conquérir et attaquer pour créer et défendre nos âmes et préparer le changement du monde.
Oui,
il faut parfois s'exposer socialement pour se mettre en sécurité
spirituellement. Pari de la foi, parce que la foi, c'est toujours un
pari. Je parie que c'est bien le Créateur qui m'a appelé à Arès et avec
moi vous pariez la même chose et, sur la base de ce pari, nous faisons
la choix que nous propose Jésus, messager du Créateur, depuis 2.000
ans: Ne craignez pas
ceux qui en veulent à vos personnes, mais craignez ceux qui en veulent
à vos âmes !
|
27sep09 99C18
J'ai
bien compris que je suis mon propre sauveur en faisant vivre en moi le
Sauveur, mais le tentateur
est-ce un mythe ?
Y a-t-il une différence entre le
diable qui vous a attaqué jadis et ce tentateur ?
Par
ailleurs, durant notre existence, pouvons-nous compter sur le Créateur
pour nous protéger de ce tentateur ?
Si ce tentateur
est un
mythe, dorénavant je ne me considérerai plus comme une victime.
Youcef
|
Réponse
:
Concernant la force
maléfique qui me souleva du sol pour me jeter de plus haut sur le sol
et probablement tenter de me tuer, voilà ce que j'ai écrit dans ma
réponse au commentaire 98C83 :
Il
ne fait aucun doute qu'il existe autour de nous, invisibles, des forces
maléfiques, de même qu'il existe des anges, des défunts, etc. La force
maléfique qui m'éleva au plafond et me jeta à terre pendant la période
des apparitions de Jésus en 1974 (voir le liminaire de l'époque) était
un de ces démons,
ou diables,
ou quelque nom qu'on leur donne. Peut-être ce démon
essaya-t-il de m'induire en tentation de peur, en tentation de fuir les
apparitions de Jésus? Je ne sais pas. En tout cas, je ne ressentis pas
cette tentation. Cette force maléfique cherchait surtout à me
détruire, je pense.
La question que je soulève dans mon entrée de blog 0098 est celle du démon
considéré
comme tentateur. Je
ne crois pas que nos péchés soient le résultat de tentations que nous
inspire ce tentateur extérieur.
Dans tout son contexte, La
Révélation d'Arès nous fait bien comprendre que le
responsable du péché,
c'est l'homme, toujours l'homme, exclusivement l'homme. Quand elle
parle du très grand et grave péché
que fut le mauvais
choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), elle ne dit nullement
que son mauvais choix lui
fut inspiré par le démon
ou
tentateur. Elle dit clairement: Adam..; qui a choisi d'être
maître de la terre, etc, etc. Mais
le tentateur peut être, outre soi-même, un autre humain: D'une femme
aguichante qui fait perdre la tête à un homme, ne dit-on pas qu'elle
est une tentatrice?
Quelle que soit l'origine du mal que je
commets, j'en suis responsable et je ne me sauverai que par la
pénitence.
Concernant la protection du
Créateur elle est
devenue aléatoire, contingente... Autrement dit, cette protection
survient ou ne survient pas, on ne peut pas compter sur elle du fait du
péché
général de l'humanité qui de façon générale repousse la Miséricorde. Par
contre, si l'humanité entre en pénitence,
elle se pourvoira à coup sûr d'une formidable source d'autoprotection
contre son propre péché
et contre ses effets dommageables qui sont continuels..
Je
crois avoir expliqué tout cela en long et en large, mais je comprends
que, selon la culture qu'on a reçu, cela ne soit pas très clair de
prime abord.
|
27sep09 99C19
Ce
que l’on peut appeler l’humanisme spirituel arésien est
actuellement la voie d’évolution individuelle et sociale la plus intelligente, la
plus libre,
la plus ouverte et évolutive qui ait jamais été donnée à l’homme.
Il
ne faut pas juger cette voie à ce que sont ceux qui s’en réclament
aujourd’hui (pèlerins d’Arès ou autres), ni même à ce qu’est leur frère aîné (que
très peu connaissent et comprennent vraiment en réalité), car les
Pèlerins d’Arès ne sont que les "cellules souches" d’une Vie (Rév d'Arès 24/3) qui
va grandir en force, en diversité en créativité jusqu'à transfigurer
totalement l’homme et la vie terrestre.
Déjà
aujourd’hui, beaucoup de pèlerins, même s'ils restent encore
globalement médiocres, ont changé
leur vie (Rév d'Arès 30/11) et leur destin remarquablement
grâce à cette Parole. Ce n’est qu’un début du long exode qui conduira
le monde sur les
Rivages de la Vie (Rév d'Arès 25/3) ou chacun sera libre
d’embarquer où non pour rejoindre
la Flotte Céleste (17/4).
L’homme (…)
s’engendre lui-même
en une autre vie infinie qu’il bâtit comme un vaisseau pour prendre le
large (17/3).
Il y a dans l’humanisme arésien l’intelligence,
la liberté
et la leçon
de siècles d’évolution et de lutte pour retrouver le Bonheur.
Cette lumière (Isaïe
9/1) donnée au monde va ouvrir une nouvelle civilisation
qui sera enfin libre
(Rév d'Arès 10/10) et heureuse si nous l’accomplissons tout en la
préservant.
Pour cela il fallait absolument démythifier
(libérer des mythes) et existentialiser (appliquer à la vie réelle)
universellement la foi et la pensée humaine. C’est ce que vous vous
employez à faire, cher frère Michel, et je vous en suis très
reconnaissant.
Ainsi
en est-il de la Parole qui sort de Ma Bouche ; elle ne retourne pas
vers Moi sans (avoir tôt ou tard obtenu de) résultat, sans avoir
exécuté ce que J'ai voulu et sans avoir accompli l'objet de sa mission
(Isaïe 55/11).
Daniel C.
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27sep09 99C20
Ne
connaissant pas l'œuvre d'Érasme, je ne pourrais pas en dire grand
chose, mais ce qui est certain, c'est que beaucoup d'hommes comme lui
nous ont laissé un héritage de grande valeur.
Il est vrai
qu'il y avait beaucoup à faire dans nombre de domaines pour éclairer
les siècles précédents d'obscurantisme, mais il fallait néanmoins avoir
la force de courage et de conviction pour le faire.
De tels
libres penseurs ne seraient pas de trop à notre époque, c'est
évident !
Il y en a pourtant....
Les
grands humanistes se nourissent des espoirs d'humanité et, à l'heure
actuelle, il n'y à guère que La
Révélation d'Arès (et peut-être d'autres mouvements ici et
là), qui soit porteuse de cet espoir.
Mais La Révélation
d'Arès
va plus loin en ce sens qu'elle amène à un accomplissement
concret — sans intermédiaire comme vous le soulignez fortement — de La
Parole et c'est, à mon avis, ce que nous contemporains avons le plus de
mal à intégrer à cause du cheminement intellectuel de certaines
croyances.
Vous appelez cet accomplissement existentialisme.
Il
faut apprendre à maîtriser cet intellect au lieu d'en être esclave. Ce
n'est pas chose façile !
Remplacer la science du
matérialisme cynique par celle de l'émerveillement et de la gratitude,
celà prendra aussi du temps.
Certains sont peut-être un peu
comme Noé devant l'Arche — un peu déboussolés devant cette tâche — mais
confiants en même temps dans les promesses de La Révélation d'Arès.
Cette
fois-ci, ce ne sont pas les animaux vivant sur cette terre qui sont "moissonnés", mais
les êtres à vocation spirituelle qui marchent sur leurs deux jambes et
que l'on appelle êtres humains.
Il est certain que aider à
réveiller la spiritualité chez celui qui n'en à que faire n'est pas
bien possible, et c'est même dangereux pour celui qui s'y essaye.
Par
contre, il y en a beaucoup qui œuvrent de manière spirituelle — qui
œuvrent pour le Bien
comme vous dites — sans le savoir, soit parce qu'ils confondent
spiritualité et religions, soit parce qu'ils ont été scandalisés par
les dogmes et les dérives imposées par les religions.
Maintenant,
pour beaucoup les notions de Bien
et de Mal ne veulent plus dire grand chose.
Les politiques
ultra-libertaires et réactionnaires ont définie et imposé des normes et
des règles du jeu dans lesquelles le bien pour certains
peut s'apparenter au mal pour les autres. Il n'y a qu'à prendre les
exemples de L'Irak, l'Afghanistan, l'Iran ,la Palestine et j'en oublie
beaucoup d'autres.
Et sur ce point La
Révélation d'Arès
est très claire: La Paix
et le
Bien
ne pourront pas être rétablis par le biais de la politique, quelle
qu'elle soit !
Jésus nous invite à prendre garde au
réveil des tyrans, aux paroles doucereuses. C'est aussi une des raisons
de son témoignage.
Je m'excuse pour cette parenthèse, mais
je suis un peu surpris quand je lis certains témoignages sur votre blog
de Pélerins d'Arès qui croient encore au discours des politiques —
surtout quand ils briguent la place — alors qu'il faudrait y prendre
garde, car la majorité de ces discours n'est que mensonge ou
propagande..
Au lieu de faire preuve de compassion, cette
attitude démontre encore un attachement intellectuel aux doctrines qui
perdent les peuples, qui engendrent guerres et souffrances.
Qu'est
devenu l'enthousiasme de certains à l'élection de M. Sarkhozy ou de M.
Obama ?
Le monde a-t-il changé en bien
depuis ?
Olivier G.
|
Réponse
:
Votre commentaire
dit: "Je suis un peu surpris quand je lis certains témoignages sur
votre blog
de Pèlerins d'Arès qui croient encore au discours des politiques."
Je
ne connais pas de "Pèlerins d'Arès Pélerins d'Arès qui croient encore
au discours des politiques." Les Pèlerins d'Arès croient au discours de
La
Révélation d'Arès.
Tous
les commentareurs sont loin d'être ce que j'appelle des Pèlerins
d'Arès. Je dirais même, à vue de nez sans avoir fait de comptes, que
les vrais Pèlerins d'Arès sont minoriraires parmi les commentateurs,
parfois même très minoritaires dans centaines entrées de blog. Il y a
par contre un bon nombre de sympathisants, de frères et sœurs du reste (par
comparaison au petit
reste, voir "Nous Croyons,Nous Ne Croyons Pas").
Néanmoins,
nous Pèlerins d'Arès sommes bien obligés de vivre avec la politique,
qui fait partie de notre quotidien qu'il est impossible d'ignorer,
parce qu'elle pèse sans cesse sur nous comme réalité qu'il faut subir
si nous voulons garder une certaine capacité de circulation et
d'expression (impôts, lois, police, décisions prises par l'État et les
États — le G20 par exemple — et autres dominations) et il
est bien naturel que, lorsqu'il s'agit par exemple de voter, nous
choisissions une domination
moins susceptible qu'une autre de nous empêcher de parler et d'agir.
Pour autant, nous Pèlerins d'Arès ne mettons pas notre espérance dans
la politique, mais dans la spiritualisation du monde, autrement dit,
dans la naissance des âmes
par la pénitence.
|
27sep09 99C21
La
philosophie antique, qu'Érasme contribua à rappeler à la mémoire des
hommes à peine sortis du Moyen-Âge, vécut du VIIe au IVe siècle avant
Jésus Christ, et Érasme lui-même vécut au XVIe siècle, mais depuis nous
avons eu quand même Hitler, Staline, Franco et d'autres épouvantables
dictateurs et, en général sur toute la planète, la finasseuse,
cynique et profonde imbécillité des pouvoirs.
Rien ne change.
Des
idées très belles ont circulé et continuent de circuler, mais c'est
encore et toujours la cupidité, la médiocrité, les abrutisseurs et
dompteurs des masses, religieux, politiques ou
administratifs, qui dirigent le monde. Les juges et les policiers ne
sont pas des philosophes qui réfléchissent à deux fois avant d'agir,
mais des chiens tenus en laisse par les pouvoirs, qui agissent comme
des chiens, au mieux bien dressés.
Qui peut croire que
quelque chose changera
(au sens que donne à
changer La Révélation d'Arès) ?
Tout
l'échec de votre mission repose sur cette réalité crue. Votre blog 0099
n'est qu'un petit éclair agréable — j'ai quand même plaisir à vous lire
— dans une nuit épaisse qui reste désespérément là en attendant un Jour qui ne viendra
jamais.
Sarko Plasme
|
Réponse
:
Les Pèlerins d'Arès
sont des hommes et femmes de forte espérance, de grande foi, mais pas
des rêveurs.
Partant, ils savent
aussi bien que vous que la très grande difficulté de leur mission —
parler d'échec est quand même plus que prématuré : quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2) — tient à ceci que vous
dites si bien : "c'est encore et toujours la cupidité, la médiocrité,
les abrutisseurs
et dompteurs des masses, religieux, politiques ou
administratifs, qui
dirigent le monde." D'où le scepticisme devenu l'instinct de masse
auquel notre parole prophétique se heurte. L'épaisse muraille de la citadelle (Rév d'Arès 13/8)
dressée face à nos moissonneurs
est construite avec le dur matériau de cette réalité-là. Nous en sommes
parfaitement conscients.
Alors,
sommes-nous fous ? Non, nous réfléchissons.
D'abord, nous
nous demandons : Est-ce le Créateur qui nous a parlé par La Révélation d'Arès ?
La masse répond non tout de suite et s'éloigne
(pour le
moment) ; d'autres
répondent non avec retard ou grand retard et s'en vont (pour le
moment). D'autres
répondent: Oui.
Ensuite, pour ceux qui ont répondu oui, une
évidence s'impose, logique, inévitable: Si le Créateur nous dit que
l'homme peut changer sa
vie (Rév d'Arès 30/11) et que le monde doit changer (28/7),
c'est qu'il y a une issue possible, une faille,quelque part dans la
muraille de la citadelle.
Nous pouvons donc y pénétrer et y provoquer
peu à peu une chaîne de re-création de l'homme et du monde par la pénitence.
C'est notre foi.
Enfin, la grande question qui se
pose à notre foi active est : Où est la faille? Comment
pénétrer la citadelle ?
Car là est notre mission.
Je
rejette la notion d'échec. Je vous concède seulement, dans le cadre de
ce que vous dites, ceci: Nous n'avons pas assez travaillé à chercher la
faille... ou les failles, parce qu'il y en a sûrement plusieurs.
Mais
nous nous y mettons, ne serait-ce qu'en cherchant à moissonner
les hommes et les femmes qui seront plus aptes que nous, actuels
Pèlerins d'Arès, à trouver les bonnes sapes qui nous conduiront à
l'intérieur de la citadelle.
Notre
mouvement ne fait que commencer. Rejoignez-nous, nous avons besoin de
monde.
|
27sep09 99C22
Je
savais bien que vous ne seriez pas long à nous proposer une autre
"apport".
À peine
éteints les feux de la critique et du rejet qui vous ont blessé, cette
entrée montre comment "trouver la maturité spirituelle" appelée dans
l’entrée précédente.
J’y vois un enseignement
inlassablement adressé à ceux
qui entrent en doute (Rév d’Arès 37/9) comme à ceux qui
vous suivent ou s’inspirent de vous.
Votre texte est
complexe par l’entrelacs des thèmes et perspectives évoqués. Le fil
rouge que je repère, c’est la quête de l’intelligence,
point commun entre vous et Érasme et bien d’autres humanistes qui du
quatorzième au seizième siècle firent la renaissance européenne (Dante,
Thomas More, Montaigne, Reuchlin…). Mais il y eut aussi d’autres
humanistes au sens fécond du terme en d’autres lieux et à d’autres
époques qui mériteraient (et qui ont peut-être) votre admiration, tels
les poètes transcendantalistes américains du XIXème siècle.
La
partie essentielle de votre entrée porte sur la dialectique vivante
démythification-existentialisation qui me semble reprendre la
dialectique prise de conscience-pénitence, mais à un niveau de
représentation plus collectif ou social.
Vous esquissez
ainsi la manière dont l’humanité et avant elle le petit reste doivent
procéder pour se déculturer et retrouver la Vérité qui est la réalité,
présente ou à construire.
Le
principe semble simple : dépasser le niveau mythique de la
pensée
et du vécu pour accéder au niveau existentiel de la pensée et du vécu
et pour ce faire passer des mythes "nocifs" ou "obscurs", fondés sur le
paganisme et l’esprit de domination de l’antique superstition (Rév d'Arès 21/1)
qui nous éloigne de Dieu aux mythes "constructifs" ou "éclairants" qui
jalonnent la Voie Droite
qui nous ramène vers Dieu.
Chemin faisant, dès que l’intelligence
débusque un mythe "nocif", la conscience remplace la croyance par la
lucidité et la pénitence
met tout en œuvre pour que l’accomplissement
de la claire Parole de Dieu
change en bien notre être, notre vie et le monde.
Un
jour, la vie spirituelle, consciente et pénitente,
n’aura plus besoin de mythe pour avancer. C’est du moins comme cela que
je comprends le sens de cette dialectique existentielle.
Je
trouve ce mouvement de l’intelligence
particulièrement prometteur, mais la simplicité enthousiasmante de la
démarche cache des complexités et subtilités dont vos réponses aux
commentaires 99C06 et 99C15 donnent une petite idée.
Pas si
simple
de reconnaître un mythe, car il semble bien que toutes nos
représentations culturelles soient appuyées ou associées à des mythes.
Qui eut songé que la femme et l’homme étaient pour l’essentiel de nos
conceptions un mythe? Et qui eut pensé que l’État, une invention
purement intellectuelle de la civilisation occidentale (le mot apparaît
au XVème siècle en Europe), comportait une part de réalité? En fait
mythe et réalité s’interpénètrent, constituent des ensembles parfois
distincts, mais qui le plus souvent forment des intersections
conséquentes où la confusion règne.
C’est là que votre
entrée
mériterait un approfondissement par un article complet qui nous
permettrait de mieux discerner entre la part mythique et la part réelle
qui associées nous illusionnent sur la réalité et nous en cachent les
aspects spirituels, faisant ainsi obstacle à notre pénitence. Une
meilleure définition de ce que vous entendez par "mythe" (qui semble se
démarquer des sens courants ou savants) ne serait pas superflue non
plus.
Pardonnez-moi d’avoir synthétisé de manière un peu
sèche
votre texte toujours plein de vie et d’en ressortir une sorte de
méthode, ce dont vous vous méfiez à cause de l’aspect systématique
toujours dangereux pour la liberté spirituelle. Je n’ai pas trouvé
d’autre moyen pour savoir si j’ai bien compris.
Désidérius
Faber
|
Réponse
:
Vous me prêtez des
subtilités que je n'ai pas.
Pour moi un mythe est un mythe,
c.-à-d.une pure construction de
l'esprit, une invention sans rapport avec la réalité, pas même une
allégorie. Donc quelque chose qui ne peut qu'égarer, si on s'y arrête.
En
disant "si on s'y arrête", je veux dire que le mythe peut parfois être
utile si on ne s'y arrête pas, s'il est utilisé comme idée
provisoirement substituable à la réalité tant que l'intelligence spirituelle
n'a pas atteint le stade suffisant pour appréhender le Vrai. Le mythe peut être provisoirement substituable à la
réalité
par rapport au mythe-impasse, au mythe qui stoppe dramatiquement
l'évolution. Ce mythe reste de toute façon dangereux comme un
contre-feu est dangereux dans le processus d'extinction d'un incendie.
Le
mythe de Marie
selon la théologie de l'Église Catholique ou Orthodoxe est un
mythe-impasse, il stoppe l'évolution, c'est un dogme malheureusement
présenté en réalité abolue, indépassable. C'est considérer la foi comme
irrémédiablement stupide, alors qu'elle est évolutive. La Révélation d'Arès
appelle résolument l'homme à sortir de cette impasse des mythes
monolithes de l'antiquité païenne qui ont simplement trouvé d'autres
noms dans la religion chrétienne.
Tout
au plus, le Créateur qui, dans sa Sagesse sait que le croyant n'est pas
encore sorti des mythes païens qui continuent de brûler et "d'éclarer
le Ciel" si je peux dire, — même le patriotisme est un mythe païen,
c'est le successeur des dieux de la cité ou de la tribu — allume un
contre-feu, un contre-mythe, pour aider l'homme à sortir de cette
situation dramatique. C'est pourquoi il utilise encore le terme de Marie (contre-feu)
pour désigner sa phase compassion de façon compréhensible au païen,
mais il n'y arrête pas du tout l'âme.
Au contraire, Il l'invite à construire son vaisseau (Rév d'Arès 17/4-6),
à coudre sa voile
et à laisser l'incendie sur le rivage, à prendre la Mer pour rejoindre
la Flotte du Roi, la
Flotte du
Vrai.
Là seulement règne la vraie Liberté.
L'homme
doit passer par le facteur temps
(Rév d'Arès 12/6).
|
27sep09 99C23
Il y a un
autre mythe auquel La
Révélation d’Arès semble en apparence donner du
crédit : celui de la prédestination.
C’est notre
déformation culturelle qui nous fait penser que nous sommes chargés de moissonner
les hommes semés comme si certains d’entre eux avaient fait l’objet
d’une élection particulière du Créateur et que d’autres auraient été
laissés de côté (Rév
d’Arès 6/2). Comme si Dieu comptait l’amour qu’Il
distribue et soit capable de discrimination entre Ses
Créatures !
Il n’y a rien de plus contraire à
l’existentialisme et à l’amour que la prédestination.
Vous
dites quelque chose qui s’y rapporte dans votre entrée, mais je ne sais
pas si les lecteurs l’ont bien remarqué : "Répandre La Révélation d'Arès
pour que ceux parmi les hommes qui seront capables de se reconnaître en
elle découvrent ce miroir de leurs propres espérances et viennent
grossir la Moisson (Rév
d'Arès 4/12, 5/2-5, 6/2, 15/7, 31/6, 38/2) des pénitents, qui à
leur tour moissonneront
d'autres pénitents, qui changeront
le monde (Rév d'Arès 28/7)."
Chacun d’entre
nous est son propre Semeur.
La Force
(Grâce) de Dieu est universellement répandue, mais Elle peut tomber sur
un sol fertile comme sur un sol stérile. Les choix que nous faisons
tout au long de notre vie stimulent cette Grâce (par le choix du Bien, nous sommes
alors Semeurs
et Semés)
ou au contraire l’anéantissent (nous sommes alors nos propres tentateurs). Ainsi
des individus qui à première vue semblent oubliés du Ciel (non semés),
qui se désintéressent de la vie spirituelle, sont victimes de la vision
qu’ils ont d’eux-mêmes (inculquée ou/et créée) et des choix qu’ils
font. À ceux-là La
Révélation d'Arès ne renvoie rien et on ne peut les
conduire d’emblée vers les
rivages de la Mer sur les Hauteurs. Éveiller en eux une
espérance nouvelle est non seulement un acte d’amour, mais un acte de
création majeur.
Tout moissonneur
est un créateur du monde nouveau.
Cela
rejoint le mythe du don et du génie. Mozart aurait reçu le don de la
musique, Einstein celui des mathématiques et de la physique etc. Ce
sont des mythes. Les hommes sont naturellement doués pour énormément de
choses ; seulement, nous faisons bien ce que nous aimons bien faire. Le
don est seulement la rencontre de quantité de facteurs révélateurs,
mais celui qui domine, c’est celui qui a su susciter l’amour (plus
exactement l'attrait) de le développer.
Ce facteur peut
passer
inaperçu, être fugace (c’est ce qui lui donne son apparente
irrationalité et une prétendue électivité du Ciel) ou au contraire
résulter d’une brillante transmission du maître à l’élève qui a su
susciter l’attrait pour la discipline, stimuler son intuition,
autrement dit, de révéler un attribut de Dieu en l’homme.
Susciter
la pénitence
est le premier pas qui ouvre à l’intelligence
spirituelle qui elle-même stimule les intelligences
intellectuelle, émotionnelle, manuelle, desquelles émergera le monde de
demain; un monde de beauté
où le don et le génie ne seront plus des exceptions, mais des qualités
partagées par tous. Nous sommes Images
du Père trop aimant
(Genèse1/27- Rév. d’Arès 12/7).
Quel programme
politique, quel dogme ou quel mythe pourrait susciter et révéler Dieu
en nousá !?
Démythification, existentialisation !
Francis
N.
|
Réponse
:
Je vous laisse la
liberté de ce que vous dites. J'assume ma propre liberté de penser
autrement.
Interpréter ainsi La
Révélation d'Arès
est votre droit. Pour ma part je ne l'interprète pas ainsi
Je
ne crois pas du tout que "chacun d'entre nous est son propre Semeur." Au sens
où le Créateur s'entend Lui-même comme Celui qui a semé en Adam, en le
créant, son Image et
Ressemblance (Genèse 1/27).
Tous les hommes
sont semés,
sans exception.
Autrement dit, si La
Révélation d'Arès
exprime une prédestination, c'est la prédestination pour tout homme,
quel qu'il soit, de revenir en Éden un jour, de réactiver en
lui l'Image et
Ressemblance du Créateur. Cette prédestination-là n'est
pas du tout un mythe c'est la Vérité-Racine de toute La Révélation d'Arès.
Ceci
étant dit, la Sagesse
qui est hors du temps
intervient comme modérateur.
La Sagesse
sait que,
l'homme étant dans le
temps (Rév d'Arès 12/6), l'Histoire ayant distribué des tares
très diverses, ce retour en Éden de tous les hommes n'est pas possible
tout de suite, ni pour tout le monde en même temps. Tout ne peut se
faire que graduellement et en procédant par zones.
Perspective
évidente dans la Veillée 5.
La
Révélation d'Arès
s'adresse aux hommes et femmes de la zone définie en (5/5-7). Ce qui ne
signifie pas que les autres hommes de la terre, hors de cette zone
(Asie, Afrique centrale), ne soient pas semés. Ils le
sont, mais pour eux le Créateur a un autre plan, que je ne connais pas.
Il est,
de même, clair pour tout missionnaire chevronné que la notion de
zonage, même non exprimé dans La
Révélation d'Arès, est implicite dans notre propre zone (5/5-7). Il y a
donc des sous-zones. La première sous-zone de la zone (5/5-7) où nous
travaillons dans cette première génération, est nommée le Champ. Il y aura
d'autres sous-zones, d'autres Champs
de Moisson en
nombre indéfini, plus tard, c'est évident. Nos missionnaires sentent
très bien que tout le monde est semé,
mais que le blé
n'a pas mûri
de la même façon partout. Nous sommes dans le temps.
C'est notre fatalité.
Il n'y a pas de prédestination, mais
il y a une fatalité pratique de progressivité.
Je résume,
bien sûr, mais comme vous voyez, j'ai une lecture différente de la
vôtre.
|
28sep09 99C24
Voilà,
illustré par Érasme, qui n'a finalement rien à y voir, un retour (un de
plus) aux fondamentaux.
Vous
les exprimez quand même d'une façon qui ne vous est pas habituelle.
Alors que vous avez généralement soin de réutiliser les mots de La Révélation d'Arès,
vous utilisez ici des mots hors-Parole : démythification et
existentialisation. Ce dernier est même un mot que vous inventez pour
l'occasion.
Mais cette entrée [0099] a-t-elle plus de
chances d'être suivie par vos adeptes que les entrées qui l'ont
précédée?
Vous faites un nouveau tour de piste.
Pour
rien? Pour trouver enfin "la faille dans la muraille de la citadelle [voir
réponse 99C21]" ?
Parce que la muraille de la citadelle
est
d'abord celle de votre assemblée
de Pèlerins d'Arès, évidemment. Avant d'entrer dans la citadelle du monde,
vous semblez bien essayer de fracturer la citadelle de vos
frères.
La vie est dure, hein,
frère Michel?
S'agit-il
d'une nouvelle et peut-être dernière — 80 ans! — tentative d'avancer
crépusculaire sur les traces d'une espérance inaccomplie?
Je
deviens quand même curieux: Par la puissance suggestive de votre
infatigable écriture, vous parvenez à rendre même un sceptique comme
moi (pas un adversaire... pour être votre adversaire il faut être
idiot) solidaire des questions que vous pose La Révélation d'Arès. Expérience
pascalienne de la sentinelle qui va et vient au bord de
l'abîme ?
Une entrée de blog comme celle-là me fait
me demander si vous n'allez pas réussir, vous et votre petit reste.
Vous
livrez à vos lecteurs qui, je suppose, augmentent en nombre — le
Pèlerins d'Arès commentent peu, dites-vous, mais c'est normal: ils sont
d'accord ; il n'y a que les pas-d'accord ou les plus malins que vous
pour commenter — un nouveau bois à ajouter au brasier de votre foi.
Votre foi est de feu,
c'est sûr.
Ce bref écrit est pétillant comme une flamme,
comme les écrits d'Érasme étaient pétillants, comme vous dites.
En
tout cas, impossible désormais de faire erreur sur votre personne.
Merci
d'alimenter l'intérêt de vos lecteurs et, sans nul doute, l'espérance
de vos frères.
Vous m'intriguez de plus en plus.
Marc-Philippe
|
Réponse
:
Merci pour ce très
aimable commentaire. J'ai 80 ans, mais, si ce n'était la fatigabilité
côté chair,
je ne sens pas mes 80 ans côté esprit
et
âme.
Je
suis joyeux comme un jeune homme à l'idée que je commence à réveiller
en vous le pénitent
virtuel...
Enfin, peut-être. Nous correspondons depuis
quelque dix-huit ans, je crois.
Je
me souviens de l'angoisse fiévreuse de vos premières lettres, vos
doutes permanents — pas vraiment apaisés encore — quand à la
possibilité d'un changement
réel de l'homme et du monde. Cette tension du doute en vous alla
crescendo jusqu'en 1997 environ, puis déclina peu à peu et semble
maintenant proche de la fin. Quelle heureuse fin ce serait ! Nous avons
besoin de monde pour la Moisson
et vous serez le bienvenue si vous vous décidez enfin à nous rejoindre.
C'est
pour connaître ces moments de grâce que je ne perds pas patience dans
des échanges que d'autres auraient laissé tomber depuis longtemps.
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28sep09 99C25
En vous
lisant, je vous reconnais bien.
Vous avez une mission
difficile qui en aurait découragé plus d'un et "vous vous l'appuyez
encore".
Beaucoup ne vous ont pas connu comme je vous ai
connu avant que vous soyez le prophète
d'Arès. Ceux qui vous ont connu avant Arès, même s'ils ne vous ont pas
suivi, à cause du vertige affreux qui les prenait en lisant L'Évangile Donné à Arès
[édité en 1974] qu'ils s'empressaient "d'ignorer", n'ont jamais douté
qu'il vous était arrivé quelque chose d'extraordinaire.
Ceux
qui vous quittent ou vous bafouent aujourd'hui (sur des motifs futiles
ou parce que vous leur êtes décidément antipathique) n'ont connu que
l'apparence de l'homme que vous êtes.
Vous êtiez un bel
homme,
élégant, courtois, que tout le monde aimait. Au fond, discret et assez
mélancolique, une mélancolie de marin devant l'horizon lointain. Vous
aviez la passion de la science et de la technique, mais ceux qui vous
connaissaient sentaient bien une passion de la mer contrariée après le
sceau d'infamie qui à l'époque frappait les jeunes gens jugés "peu
sûrs" venus de familles "rouges" et qui leur interdisait les carrières
militaires par le haut... Vous aviez tenté de passer par le bas, de
prouver votre loyauté, mais ce fut la tuberculose pulmonaire.
Décidément...
Je n'aurais jamais imaginé que vous alliez
faire
quelque chose d'autre que d'aligner des chiffres et de dessiner des
machines. Je me souviens de votre écriture d'ingénieur (L'avez-vous
toujours?). Cette grande crise philosophique, puis métaphysique, allait
vous transformer de façon inattendue.
Je ne vous ai pas
suivi dans
votre mission spirituelle. Je ne suis restée qu'une amie lointaine et
silencieuse. Je ne suis pas croyante, je ne me convertirai pas à mon
âge. J'ai tout juste assez changé pour apprendre l'ordinateur et
l'internet comme ma grand-mère, que vous avez connue déjà vieille et
qui vous aimait beaucoup, avait appris le téléphone. Mais je ne vous ai
pas oublié, je vous observe discrètement de loin.
Plus je
vous lis
plus je vous trouve vivant. Moi, je n'oserais pas me montrer à vous ;
je
vous ferais peur. J'ai vu votre photo dans le blog du 11 juillet, mais
vous paraissez avoir vingt ans de moins que moi qui suis pourtant un
peu plus jeune.
Vous finirez par me convaincre que Dieu
existe.
Jeannette
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03oct09 99C26
Au
commentaire de Maryse (99C06), vous avez apporté une réponse dont
j'extrais un passage qui a retenu très fortement mon attention :
"La
soudure reste à recréer totalement pour revenir à une seule chair.
D'elle sortira une nouvelle évolution physiologique, sans aucun doute".
Je
suis troublée par votre propos, frère Michel.
Dernièrement,
j'ai fait une
mortification. Je l'ai vécue comme une sorte de fusion où
j'avais une conscience aïgue du prêt de ma chair à celui qui n'en a
plus.
J'ai ressenti cela, si je peux me permettre de le
dire, comme n'étant
qu'une seule chair avec le défunt, seule son
individualité continuait d'exister dans mon esprit durant cette période.
Liliane
Y.
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03oct09 99C27
Démystification ! Nous démystifier !
Je me disais: "Il ne faut pas intervenir"
à chacune de vos nouvelles [entrées de blog], frère Michel !
Puis, en
lisant les commentaires, vos réponses tellement enrichissantes,
libératrices, qui dépoussièrent nos neurones des mythes, des préjugés
et de toutes les autres chaînes qui nous entravent et nous amènent à la
vieillesse, la maladie, la mort, ces anomalies déclenchées par le
péché. Oui, certains commentaires m’émeuvent, ils frisent le miracle en
reconnaissance sincère pour votre persévérance à faire passer le
message du Père, simplement et clairement pour les petits cerveaux
comme le mien et d’une extraordinaire hauteur intellectuelle pour les
érudits qui vous lisent de plus en plus et qui, bouche presque bée vous
reconnaissent, vous apprécient, même s’ils n’arrivent pas encore à
concevoir Dieu autrement qu’un mythe, mais consciemment ils commencent
à porter sur vous un bon regard !
Moi, je n’ai eu
aucun mérite à porter ce regard, ce bon regard sur votre personne.
Je
ne suis pas naïf, je suis même vernis, il me semble, parce que je crois
en La Révélation d’Arès,
message que le Père vous a confié pour une partie l’humanité bien
définie. Vous qui naturellement, depuis 19 ans ne m’avez rien dit,
écrit d’autre qu’il me fallait aimer tous les hommes, vivre une joyeuse
pénitence,
me dépasser, chercher (moissonner)
ceux qui voudront nous rejoindre au Champ !
Je me sens à l’aise avec
l’édition 2009 de La
Révélation d’Arès.
Elle est mon support
journalier de prières. En lisant, après les trois livres [déjà
édités?], vos annotations, je m’en imprègne sans difficultés. Mon
discours missionnaire devient plus pragmatique, j’invite l’homme à
lever cet épais brouillard mystique, culturel, comme le soleil à chaque
automne lève le brouillard dans nos campagnes, laissant réapparaître,
les vallons, les végétations qui d’un seul coup d’œil ne sont plus
regardées comme en été, alors qu’elles étaient sans cesse sous nos
yeux, car voir n’est pas toujours bien regarder. Il faut regarder avec
la Lumière de la Parole pour retirer des abysses de sa conscience ce
que le Père y a déposé depuis le Souffle
qu’il insuffla à Adam, voilà ce qui changera le
monde !
Alors
pourquoi est-ce si difficile à envisager pour le commun des
hommes ?
Ce
n’est pas si compliqué de se prendre en charge, d’améliorer son être et
sa façon d’être ! Une amie à qui je parlais de La Révélation d’Arès
et
de sa nouvelle édition, m’avait dit vouloir la lire. En allant au
Pèlerinage cet été, je lui proposai d’en rapporter un exemplaire ; elle
ne me répondait pas. J’insistai. Elle finit par me dire non, parce
qu’elle avait peur de ne plus pouvoir vivre sa vie comme elle le
voudrait !!?
Alors, j’ai pris cela pour moi, je
suis remonté dans ma
mémoire envers mon comportement et ma mission auprès d’elle, je ne me
souvenais pas avoir été donneur de leçons, sectaire, pas un mot de
travers, je parlais toujours joyeusement et sincèrement, heureux de
vivre, et puis
j’ai su qu’elle aimait l’idée de la réincarnation, encore un mythe ! Tu
y crois, pas de soucis qu’elle soit la dernière, vis en agissant pour
le Bien !
Puis,
la honte me reprend, je fais mon
bilan missionnaire, je ne sais pas combien de brouillard j’ai pu aider
à ce dissiper. Aucun peut-être ? Ce n’est pas du
découragement, car
demain je serai dans la rue, avec ce nouveau discours qui me
débarrassera et nous
débarrassera de tous ces mythes pour adopter la voie de
l’existentialisme, un bel outil
pour les Ouvriers de la
Moisson et tous ceux qui sentirons cette
Vérité-Racine pour la recréation en nous d’Éden.
Nous
ne sommes pas numérologues, superstitieux, néanmoins votre 100ème
éditorial est pour bientôt, frère Michel !
Je vous remercie
et rend
hommage à toute votre œuvre prophétique.
Michel
J.
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03oct09 99C28
Je
vous avoue que je n'ai pas encore tout lu et donc ce commentaire fera
peut être double emploi.
En priant ce
matin, il me revint à l'esprit cette idée que les illusions, que
produisent les mythes peuvent aussi partir d'un bon sentiment, comme on
dit, et venir par interprétation de la Parole qui fût toujours données
par l'Intelligence Divine, en image parabolique, afin de La rendre
intelligible à l'esprit qui réapprend à vivre selon les Plan du
Créateur pour contruire son âme
par le changement
intérieur et la
pratique du Bien.
Ce
qui démystifie
alors une telle limitation de La Vérité du Changement
existentiel,
c'est son piètre résultat dans le monde où le Jour ne cesse pas de reculer
à cause de la violence, du manque d'intelligence
spirituelle et d'amour
réel qu'elle inspire pour la polone
de l'humanité.
Produisant ainsi la
perte du sens originel par la division des conditionnements du passé,
retranché derrière des barrières de réfèrences mortes, qui ne suivent
plus le cours sans cesse enrichissant et rafraîchissant de l'eau vive
et évolutive d'un cœur vaillant et qui font tristement de la vigne un
désert
de
sable, l'image censée servir de support à l'intraduisible
devient ainsi un mythe où se fonde les chemin de la régression à plus
ou moins long terme et ceux de la fosse à l'ultime par l'aveuglement
hypnotique qu'ils projettent sur la route de la perdition.
Les
Images qu'utilise le Père sont pourtant des supports authentiques de
transmission d'Eau
et de Feu
dont vous étiez et êtes le
dépositaire comme l'ange l'avait annoncé ("tu as le pouvoir
de transmettre": apparition de l'ange sur la plage d'Arès, 1977).
Toute
transmission
réelle du Divin est au delà du danger d'interprétation érronée à cause
de l'ouverture qu'elle produit dans le cœur. Au delà de la parabole
se trouve ainsi le moteur de la Force
du changement qui illumine le
Sens du Dessein
Divin en rendant l'homme libre
et apte à L'accomplir
pour lui même et ses frères et sœurs.
Guy
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03oct09 99C29
Je
suis touché par ces deux commentaires à suivre de Marc-Philippe [99C24]
et de
Jeannette [99C25], par leur chaleur, leur tendresse en votre égard
frère
Michel.
Mais, dans le même temps, je ne m'explique pas
ceci : Voilà deux
personnes intelligentes qui vous connaissent depuis longtemps, qui ne
doutent pas de votre honnêteté, qui ont... je dirais... foi en vous
mais n'ont pas,
tout simplement et par bon sens, foi dans le Message que vous avez reçu
et dans son Auteur qui vous portent et auxquels vous vous référez
pourtant sans cesse.
J'avoue que la complexité humaine de
nos
générations me laisse souvent pantois.
Pourtant cher frère
aîné, vous
êtes pour eux la preuve existentielle que ce message de La Révélation
d'Arès n'est pas un mythe !
Merci du
fond du cœur pour
tout ce que vous faites pour ce monde, et particulièrement pour nous
qui avons choisi de vous suivre, qui peinons certes — mais qui ne peine
pas dans ce monde si peu humain ? — mais qui en contrepartie vivons des
joies profondes, des victoires sur nous-même dans la pénitence, de
l'exaltation des belles rencontres apostoliques, des liens de plus en
plus profond avec la grande assemblée
des hommes de bien,
d'aujourd'hui, d'hier et de demain dont cette entrée de blog nous fait
découvrir ou redécouvrir l'un d'entre eux peut être, un de ceux qu'un
flot d'encre ne peut nommer mais dont
le Père connaît les noms (Rév d'Arès 25/6): Érasme !
Je
lirai donc Érasme, avec j'en suis sûr la même joie et le même
intérêt que la découverte d'Henri Lévi-Strauss dont j'ai lu
"Tristes Tropiques" grâce à votre entrée de blog 0082.
Daniel
R.
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03oct09 99C30
C’est
dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" dans "Le Pèlerin d'Arès
1991-1992" que vous écrivez que Jésus est le Christ de
référence.
Jésus, je ne l’ai pas connu, ou plutôt la
connaissance que
j’en ai eue n’est pas juste, ne parlait-il pas au berceau (Coran,
Sourate
XIX/30) ?
Si c’est vrai, si cela n’est pas un
mythe, Jésus est alors
trop marginalisé dès le départ pour que je puisse imaginer, un seul
instant, pouvoir le suivre.
Mais vous, frère Michel, vous
montrez que
changer
est
possible. Il n’y a besoin, pour cela, que de vous lire depuis le
début, quand par exemple sur la première page du "Pèlerin d'Arès" n°4
de
1978, vous êtiez pris en photo égrainant un chapelet, jusqu'à ce que
vous
écrivez maintenant, cette entrée de blog où vous parlez d'Érasme, pour
voir votre avancée, votre changement.
C’est
pour
nous, vos frères et sœurs, très encourageant.
Nous savons,
grâce à votre exemple,
que, malgré nos erreurs, nos difficultés dans l’ascension — parce
que
nous sommes toujours dans le péché
— se recréer bon,
intelligent,
réfléchi, se libérer des préjugés est possible, que
l’existentialisme
est plus qu’un discours philosophique, c’est une réalité. Merci.
Madeleine
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03oct09 99C31
Je
remercie Jeannette (99C25). Son témoignage, si simplement formulé, est
touchant.
J'aime entendre des témoignages de ceux qui vous
ont connu
avant et pendant les évènements, qui n'ont pas douté "qu'il vous était
arrivé quelque chose d'extraordinaire" mais n'ont pas pu vous suivre
pour des raisons qui leur sont propres, mais qui aujourd'hui continuent
à
vous observer "discrètement" avec admiration pour votre ténacité.
Cette
moisson est tellement difficile, même si le Père est sur notre gauche
(Rév d'Arès 38/4), que nous avons besoin de réconfort de
temps à autre et le
commentaire de Jeannette en est un.
J'aimerais rencontrer
cette femme.
Marcelline
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03oct09 99C32
Merci
de votre réponse à mon commentaire 99C22.
Elle est parfaitement
éclairante, notamment ce concept de mythe contre-feu ou de
"contre-mythe" qui montre bien la distinction entre le mythe-impasse
païen et le mythe de substitution d’origine divine, mais qui n’en
demeure pas moins à dépasser pour retrouver le Vrai et la Liberté.
Votre définition du mythe aussi donne à penser par sa radicalité
mettant en évidence l’absence totale de rapport avec la réalité. Elle
contredit ainsi ce que l’on m’a enseigné et que l’on enseigne toujours,
à savoir que les mythes (particulièrement les mythes-légendes, les
mythes-fondateurs, souvent institutionnalisés) ont, non seulement un
rapport fondamental, bien qu’elliptique, avec une réalité primordiale,
mais qu’ils recèlent une vérité "qui doit absolument être rapportée"
(signification ancienne du grec "muthos").
Cet
éclairage que vous apportez change bien des choses dans le rapport que
l’on peut avoir avec les mythes et la mythologie : Avant vous
les
mythes représentent pour les universitaires, les philosophes, les
poètes, le peuple et le pouvoir (qui les manipule et qui les découpe pour son plat, Rév
d’Arès viii/11) une source de sagesse sans cesse à
redécouvrir et à comprendre. Après votre passage, les mythe
apparaissent comme des baudruches sans valeur qu’il faut démasquer et
dégonfler sans regret et plutôt avec la joie spontanée de celui qui,
ouvrant de lourds et vieux rideaux qui le laissaient dans la pénombre,
retrouve le bleu du ciel.
Il
y a là une belle déculturation à opérer pour ceux qui tenaient à la
poésie allégorique, mais surtout une belle clarté à opposer à l’immense
habileté des princes (Rév d’Arès 22/8) et à la malice des princes du
culte, de leurs docteurs et de leurs prêtres (Rév d’Arès 21/1)
qui ont
tout intérêt à protéger leurs mythes (ceux qu’ils servent et ceux qui
les servent) afin de justifier, nourrir et pérenniser l’illusion de la
nécessité du pouvoir, prétendument garante du moindre mal.
C’est
peut-être une des failles qu’il nous [faut] investir pour briser le
monolithisme du système.
Je
voulais aussi vous dire l’émotion ressentie à la lecture du commentaire
99C24 et de votre réponse : Dix-huit ans de mission entre vous
et
Marc-Philippe pour parvenir à "intriguer de plus en plus" ce frère.
Dix-huit ans de mission, dont six qui durent faire face à un doute
croissant ! Cela donne la mesure de la persévérance et de la
constante
qualité de mission à laquelle il nous faut parvenir ! Et
encore il
s’agit de vous, le prophète, celui dont la compréhension et
l’accomplissement de la Parole sont les plus profonds, celui dont
l’expression est la plus pertinente, la plus vivante…
On
peut comprendre quels progrès doivent faire nos groupes locaux, eux qui
œuvrent encore de manière inégale et irrégulière, dont les membres ont
du mal à travailler de manière unie, rigoureuse et souple, avec une
joie suffisamment partagée et constante.
Ah
! Nous aurions bien besoin de voir se remettre en route la noria de
"Sentiers" [projet d'association au cours des années 80] ou une autre
roue d’enseignement
adaptée à la situation
présente. Vous dites qu’il est bien tard. Mais il n’est peut-être pas
trop tard. J’ai vraiment l’espérance que nombreux seraient ceux d’entre
nous
organiseraient leur vie pour être sur cette roue un simple godet porteur
d’Eau Bleue (Rév d'Arès ii/5).
Désidérius
Faber
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08oct09 99C33
Tamiser (le
sable du désert spirituel qu'est devenu le monde) pour retrouver la Vie (Rév
d'Arès 24/5).
De ce blog 99 mon tamis
de pénitent
retient trois choses.
D'abord cette vision sibylline en réponse au commentaire 99C06, vision
inspirant le 99C26, d'une "soudure" à venir entre homme et femme "d'où
sortira une nouvelle évolution physiologique". Comme je vous serais
reconnaissant de préciser votre pensée, d'une hauteur de vue peu
commune !
Ensuite, cet humble aveu en réponse à 99C01 : ce souhait de se
voir intelligemment "conseiller sur certains points".
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, et notre meilleur conseilleur
n'est-ce pas notre propre tension vers le bien ?
Ceci dit, dans la "solitude", l'échange sur nos hésitations de pécheurs n'est
jamais inutile. Je vous livre la mienne : En comparant Rév
d'Arès 25/3 et votre réponse au commentateur 99C24: "Vous serez le
bienvenu, si vous vous décidez enfin à nous rejoindre", suis-je bien
fondé à m'interroger ?
Et puis cette question : Pour que ce monde fataliste retrouve
confiance en lui, "où est la faille ?" (réponse à 99C21).
Faille et faute, ces deux mots ont la même étymologie. En nous, finis
rêveurs d'infini, il y a bien péché,
faute, faille, révolte contre l'excès de mal et de souffrance,
éblouissemnt devant l'excès de plaisir, première faille. Deuxième
faille, le besoin de cohérence et donc de traiter l'autre comme nous
voudrions être traités : La raison conduit à l'amour
évangélique. Érasme, Kant, Hugo, Zamenhof et tant d'autres grands
inspirés ont su le dire : ils sont les porte-voix de la faille.
Bientôt le blog n° 100 et, je crois, la "journée sans mentir".
Montrons la faille à ceux qui souffrent du mensonge. Invitons les à en
témoigner, écoutons-les, puis titillons leur cohérence en leur
demandant si eux acceptent de mentir. Seriez-vous d'accord pour jumeler
blog n° 100 et journée sans mentir?
François D.
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08oct09 99C34
Bonjour !
Et merci pour ces mots qui portent un grand espoir, car beaucoup ont
senti que quelque chose était en train de naître :
Il y a dans ce texte une légèreté, le verbe y est fluide comme un
levain de l’âme
voulant s’y perdre pour la faire "lever".
La Parole se démythifiant elle-même, jusqu'à n’être plus rien pour
elle-même mais tout pour le changement
des hommes, quelles que soient leurs croyances, par-delà la distance.
Merci, merci !
Frank N.
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08oct09 99C35
Je vous ai envoyé le 29 septembre une réponse au commentaire d'Étienne
[99C17] et à votre réponse absurde sur "l'héroïsme" (vraiment de quoi
rire!) et vous vous êtes dégonflé ! Vous n'avez pas le courage de la
publier. C'est trop commode.
Il semble que le parti dominant que vous avez pris est de ne rien faire
comme tout le monde dans le monde croyant ou philosophique, ce qui vous
permet de vous démarquer de tout et d'avoir l'air original.
C'est tout simplement de l'inculture. Vous revenez au chaos du premier
jour de la création. Vous faites table rase de tout ce qui a été fait
par le progrès humain depuis le commencement de l'Histoire et vous
croyez ou plutôt vous faites croire (je ne vous crois pas assez bête
pour le croire vous-même) que ça va ramener les hommes au paradis
terrestre. Vous éliminez tout progrès du plan du monde. Vous êtes tout
simplement inhumain.
Comme la religion l'a fait depuis qu'elle existe (peu importe quelle
religion), vous introduisez dans le monde les serpents les plus
venimeux de l'illusion. Vous avez des manières de sorcier pigmée des
profondeurs de la forêt équatoriale. Vous allez faire retourner vos
pèlerins d'Arès à l'état d'indéfinissables êtres primitifs.
Remarquez bien que vous avez eu de fameux prédécesseurs ! Jésus Christ
en tête. Les pouvoirs du temps, qui étaient la sauvegarde du peuple,
avaient bien compris que ce gars-là allait ramener les juifs à leur
état d'avant-Abraham. Il réécrivait la Bible. Vous faites la même chose.
Existentialisation???!!! Ce mot n'a aucun sens. Il est tout juste bone
à ouvrir la boîte de Pandore.
Loïs
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Réponse
:
J'ai
reçu votre
commentaire du 29 septembre, mais je ne l'ai découvert qu'en voyage en
ouvrant ici et là mon ordinateur portable. Ce long voyage en voiture
m'a conduit à
Marseille, où des frères et sœurs tenaient un stand "La Révélation
d'Arès" à la Foire Internationale où je n'avais pas mis les pieds
depuis longtemps (6 ou 7 ans), puis de Marseille à Strasbourg où j'ai
passé quelques jours, me retrouvant chaque soir avec nos frères et
sœurs de
la ville. Nous pûmes ensemble procéder à un réarmement spirituel. Ce
fut merveilleux ! Je
suis rentré à Bordeaux la nuit dernière, fatigué mais heureux.
Si je n'ai pas publié votre commentaire du 29 septembre, ce n'est pas
parce que je me suis "dégonflé", mais parce qu'en voyage, sur un
ordinateur portable (ma vue est maintenant assez mauvaise), avec
certaines difficultés de connection à l'Internet je n'ai pas
disposé du temps et des facilités nécessaires pour répondre à quelques phrases très hostiles de votre
interminable commentaire et
parce que vous vous en preniez à Étienne (99C17) de façon très
polémique, agressive même, et que ce modeste blog n'est qu'un blog. Ce
n'est pas un forum.
Votre nouveau commentaire 99C35 résume,en somme, celui du 29 septembre,
mais cette fois-ci, vous adoptez un ton qui, sans être particulièrement
aimable, est quand même
moins agressif. Il résume votre
opinion.
Je respecte votre opinion, que je ne partage évidemment pas, mais que
je note comme symptomatique de la surdité de ce monde
introversif ou autiste. Vous êtes un sujet représentatif du
tout-venant prisonnier de sa culture, ce tout-venant que notre mission
croise à longueur de journée. Vous êtes le détenu de votre propre citadelle, le
prisonnier incapable d'admettre que de réelles forces créatrices
puissent se manifester en dehors de sa citadelle d'idées
et de "raisons" intérieures qui se veulent définitives et
infailliblement "raisonnables".
Néanmoins, il y a une faille dans votre citadelle :
La faille à travers
laquelle vous lisez mon blog, à travers laquelle vous ne pouvez pas
vous empêcher de lire mon blog, mon blog qui, au coude à coude avec
toute notre
mission, tout ce que vous appelez notre "inculture", a mis le siège
devant la muraille de votre culture. Pourquoi liriez-vous mon blog, s'il n'y avait cette fissure dans
votre citadelle:
Une incertitude dans vos convictions ? Oui, vous lisez et commentez mon blog, parce que vous n'êtes pas sûr de vous, pas sûr de l'étanchéité de votre citadelle aux "serpents venimeux", que la peur vous fait voir en nous — Y a-t-il plus irraisonné que la peur de l'amour ?
Vous savez très bien que votre commentaire n'ébranlera pas mes
positions le moins du monde, parce qu'elles sont, tout bien réfléchi,
plus raisonnables que votre incrédulité assistée de son petit frère, le
cynisme, et de sa petite sœur: la méchanceté. Il tombe sous le sens que seul le Bien
vaincra le Mal. Nous Pèlerins d'Arès, nous employons à faire entrer le Bien en
campagne contre le Mal dont
la citadelle occupe le désert (Rév d'Arès 24/4) à quoi il a réduit le monde. Et ce Bien
comme l'épée (Rév d'Arès 35/14) vise au cœur humain, mais en donnant la vie au lieu de l'enlever. Les armes du Bien ne sont ni le primitivisme superstitieux des "pigmées des forêts équatoriales", ni inversement
la psychologie de masse, les techniques de manipulation, l'art de
gouverner, de mettre au pas, de juger, mais l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et
la liberté
spirituelles, que nous résumons en un seul principe actif: la pénitence.
Et vous savez que ces armes-là ne sont pas illusoires, car si vous
pensiez qu'elles l'étaient, vous n'auriez pas pris ce ton agressif, qui
est un ton de
défense. Vous vous refusez à aimer, mais vous devinez que vous pourriez
aimer et en m'agressant vous pensez vous prémunir contre cette
éventualité de changement en vous. Vous n'en êtes encore qu'au stade où l'amour vous fait peur, vous paraît être une faiblesse dont vous protège la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), mais
vous évoluerez, vous rejetterez cette loi qui, comme disait Martin
Luther King, n'a jamais rendu un homme meilleur. Vous découvrirez que l'amour est une force, la Force. Bref, vous avez déjà perdu confiance en vous-même.
Vous êtes, Loïs, une preuve vivante que notre mission a
déjà produit quelque effet, qu'elle vous a déstabilisé, et qu'en
amplifiant son effet sur vous et sur le monde, elle élargira la faille
dans la muraille de votre citadelle, quand nos pénitences nous aurons rendus spirituellement plus forts. Ensuite, nous prendrons plus de force encore par la pénitence, la force qui nous fera faire l'immense saut par-dessus la muraille et pénétrer la citadelle pour le bien des hommes qui s'y sont retranchés.
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XXxxxXX 99C36
Texte
Signature
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Réponse
:
Xxxxxx xxxx xxxxxx
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