12jul09 97C01
Les lieux du Pèlerinage d'Arès sont des Lieux Saints spécifiques a
cette foi de changement
du monde.
Où trouver de meilleurs lieux pour l'introspection?
L'émulation
et l'enthousiasme spirituel sont des ingrédients aussi importants au
décapage culturel dont il est nécessaire de se libérer.
Encore de "beaux" lieux accueillants cette année!
B.H.
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12jul09 97C02
Cet
article de blog m'impressionne. Si on le lit bien, on voit derrière la
bonhomie, bonhomie que j'avais confondue
avec incapacité, que
c'est une sorte de testament spirituel.
Cet article
m'impressionne comme mon bref pèlerinage en juin [2009] m'a
impressionné. C'est comme si une de ces très belles tuiles, dont vous
avez fait recouvrir les toits des lieux sacrés, me tombait sur la
tête.
J'ai fait depuis vingt-quatre ans de La Révélation d'Arès
mon livre de chevet, mon sujet d'espoir pour ce monde qui court à
l'asphyxie, qui se noie dans ce qu'il croit être ses progrès, parce
qu'il oublie l'oxygène: le spirituel, mais, comme vous le savez (et
sans doute le déplorez sans le dire), je me tenais éloigné de vous
que
je ne trouvais pas à la hauteur d'un événement de taille
biblique.
Peut-être aussi parce que vous n'êtes pas le genre d'homme qui
m'attire
ou parce que je vous ai vu peu et certainement pas vu sous le jour du prophète.
Mais ma visite à
Arès en juin
et cet article du 11 juillet me font tout à coup réalisé
votre
grandeur... et ma petitesse.
Ce
que j'avais pris pour de l'insuffisance dans la mission qui à
mon avis
devait être la vôtre, cet tendance à bavarder de choses
superficielles... Pardonnez le tableau... C'était en fait de la
simplicité, un homme sans déguisement placé face à une
tâche avec
laquelle (ça ne m'a jamais paru si clair) ceux qui auraient pu l'aider
l'avaient laissé se débrouiller. Je n'avais pas vu que le prestige
n'entoure que les individus très entourés et exigeants. Laissés se
débrouiller, ils déçoivent forcément. Ils ne sont pas les monuments
dont on rêve.
Un jour des années 90, vous aviez dit à quelques
pèlerins présents: "On n'a que les honneurs et le dévouement qu'on
exige. Sinon on n'a rien. Dieu ne me donne pas la possibilité
d'exiger." C'est vrai vous n'exigiez pas, vous suggériez et, dans un
pays de droit écrit où les engagements non écrits et enregistrés
sont
par réflexe lettre morte, cette façon de faire, la seule que le Père
vous permettait, faisait de vous un guide de tout repos dans un monde
paresseux.
Quand j'ai vu en juin comment vous avez rebâti et réaménagé les
lieux
des Théophanies avec une mesure,
une sobriété, une dignité, qui (je le sais) vous doivent tout. Quand
j'ai vu l'impressionnante machine à imprimer, un gros outil
professionnel que vous avez dû apprendre à conduire, grâce
auquel vous
avez forcé le blocus organisé autour de La Révélation d'Arès
par les faiseurs d'opinion. Quand je lis [#0097] votre évocation des
temps héroïques de "l'extraordinaire ferveur" du Pèlerinage, dont
vous
masquez immédiatement les mérites (qui vous revenaient) par une
histoire drôle: "Qu'on ne dise pas que Mickael Jackson
viendra
cette année en Pèlerinage...", j'ai compris que vous avez toujours eu
le souci de ne jamais rien dramatiser, de vous imposer l'essentiel
vital: le travail, et de vous effacer derrière une mission dont vous
attribuiez les mérites à tous.
En fait, vous avez fait tout seul face à tout avec honneur,
persévérance, amour et une grande honnêteté.
Vous
êtes d'une race qui n'existe plus d'hommes du passé sans orgueil,
sans
vantardise, tout fait de courage et de détermination stoïque. Vous
êtes
allé au plus urgent avec une justesse de choix que je réalise
aujourd'hui. Vous n'avez pas perdu votre temps à rechercher
le
vedettariat, mais nous qui aurions dû le faire pour vous, nous n'avons
rien fait de peur de passer pour des illuminés cherchant à
faire
connaître un illuminé. C'est ça la triste vérité.
Vous êtes digne
d'un charpentier de Nazareth, d'un chamelier de La Mecque. Je ne
l'avais pas vu avant. J'ai honte d'avoir souhaité que vous soyez un
pharisien ou un pape avantageux, un homme de prestige, et d'avoir été
déçu que vous ne le soyez pas. J'ai compris que le prestige, qui
après
tout peut toujours se fabriquer (il suffit pour ça d'un gros égo et
d'assez d'orgueil), n'aurait jamais fait ce que vous avez fait sans
bruit dans la simplicité de la modestie et une intelligence peu
commune, sûrement puisée dans la prière, J'ai compris cette année
ce
que Dieu appelle un héros
(Rév d'Arès xxxv/4-12).
Quelle chance a cette petite fille Agar de pouvoir photographier un
grand père aussi simple et aussi grand !
Vous avez tout fait seul ou à peu près seul, avec quelques
dévoués dont
je ne suis pas, j'en ai honte.
Mais aujourd'hui acceptez que
je vous dise combien je suis fier de vous.
Vous
avez maintenant 80 ans. Cela aussi m'impressionne. Mais, qu'on le
veuille ou non, cela vous rapproche plutôt de la conclusion. Que
pouvons-nous faire maintenant pour vous sortir du trou, pour rattraper
notre erreur, notre paresse?
Vous allez sans doute me répondre ce
que vous ai entendu répondre, en 1999 ou 2000, à un frère
qui déjà
disait: "Frère Michel, vous avez 70 ans. Qu'est-ce qu'on peut faire
pour vous aider et vous donner une tribune?" Vous aviez répondu: "Si
vous me posez la question, c'est que vous n'avez pas cherché et si
vous
n'avez pas cherché, c'est parce que le courage (ou la volonté) de le
faire vous manque peut-être encore."
Manassé
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13jul09 97C03
À mon tour je suis "impressionné" par le commentaire de
Manassé [97C02].
Vous
ne lui avez pas répondu, mais vous l'avez quand même publié. Vous
n'êtes apparemment pas mécontent de ce qu'il dit et vous pensez qu'il
fait les questions et les réponses?
J'ai remarqué que votre blog est resté silencieux depuis le 22 mai
"L'Eternel retour des coquelicots".
J'ai
aussi remarqué que sur votre photo du 22 mai vous étiez marqué par
la
fatigue ou peut-être la maladie, alors que celle du 11 juillet, prise
par votre petite fille Agar (drôle de nom... arabe, je suppose?) vous
montre détendu, rajeuni.
Je m'en réjouis.
Je suis assez d'accord avec ce
que dit Manassé (je crois deviner qui il est). Je dirais les choses
autrement quand même.
Je
dirais que vous n'aviez pas, c'est évident, la vocation de la mission
que vous assumez depuis 35 ans, mais que vous avez mesuré très vite
après les apparitions de Jésus et de Dieu [1974 et 1977] quel rôle
vous
aviez à jouer et quelle volonté il vous fallait dans
l'accomplissement
de ce destin d'exception. C'est cette exception vraiment exceptionnelle
qui vous rend "inclassable", comme dit votre article. Il y a dans cette
mission et le travail énorme et l'intelligence
que vous lui avez consacrés une part irréductible de mystère. Vous
échappez forcément à l'analyse et même à la
simple compréhension, y
compris par vos propres frères.
Ce mystère, n'est-ce pas ce
qu'on appelle le charisme?
Jean-Paul
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Réponse
:
Le commentaire de Manassé, 97C02,
est de ceux qui me gênent, parce que je n'ai pas de goût particulier
pour les compliments, mais en même temps je pense qu'il dit des choses
qui maintenant appartiennent à l'histoire et où beaucoup de
reconnaîtront, moi compris. Je devais donc le publier. Quand à ma
réponse à sa question, vous avez vu juste: Il l'a donnée
dans son
commentaire même.
Concernant les sept ou huit semaines qui
séparent l'entrée de blog #0096 de l'entrée #0097, j'ai simplement
été
débordé de travail: Préparer le Pèlerinage après un chantier de
huit
mois qui avait bouleversé les lieux, rattraper un considérable retard
de courrier, préparer une seconde édition de "La Révélation
d'Arès"
2009 (après une relecture attentive et des corrections
mineures)
pour combler le vide laissé par l'épuisement ultra rapide,
imprévisible, de la première édition, etc.
Concernant les
différences entre les photos du 22 mai et celle du 11 juillet, oui,
une
grande fatigue marquait la première et la joie de retrouver toute ma
famille: enfants et petits enfants marquait la seconde.
Quant au
"mystère" dont vous me croyez empreint, je ne sais pas. Je ne sais
qu'une chose, que Manassé a très bien vu: Je travaille, je travaille
et
je travaille encore. Il n'y a rien de mystérieux là-dedans,
me
semble-t-il. Pour autant, je ne suis pas inconscient de mes propres
contradictions, que relève Manassé, lui encore, puisqu'il me
considérait comme "insuffisant" et gâté par par "une tendance à
bavarder de choses superficielles", ce qui était probablement ma
réalité par moments, et qu'il me donne de la "grandeur" à
présent. Je
n'ai jamais cherché à dissimuler l'inévitable complexité
du personnage
que je suis, créé non par moi, mais par une situation complexe:
Devoir
être en même temps au delà et en deçà de la balène (Rév d'Arès xL/4).
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13jul09 97C04
Je suis moi aussi d'accord avec Mannasé. Votre entrée de blog est
"une sorte de testament spirituel".
Seulement,
du coup, l'attention se porte de votre entrée de blog sur Manassé
(moi,
je ne vois pas du tout de qui il s'agit, mais son commentaire fait
mouche) qui traite d'une question importante: la question des rapports
du petit reste
avec le premier de ses membres: le frère
aîné, le prophète — C'est
là que votre entrée de blog va loin, sans en avoir l'air.
Ces rapports me paraissent nuls
à 90%. Autrement dit, le petit
reste n'est pas gros.
Vous avez pourtant vraiment essayé de le rassembler (Rév d'Arès 24/1).
Je suis témoin qu'il vous est arrivé de proposer ou même de demander
des collaborations actives à certains de vos projets, mais
ça
n'a pas souvent marché. Autrement dit, les "Pèlerins d'Arès
avec
un grand P" ne sont pas légion.
Soit les collaborateurs
volontaires retardaient l'exécution sine die, soit ils commençaient
et
ne finissaient pas, soit, si vous n'aviez pas le temps d'examiner tout
de suite leurs ébauches ou si vous leur compliquiez un peu la
tâche en leur demandant d'y travailler davantage, ils se
lassaient. Je suis témoin que très souvent vos suggestions étaient
incomprise ou mal notées ou franchement laissées sans suite.
Sans
doute parce que la situation d'isolement géographique d'Arès
n'arrangeait rien. Sans doute aussi parce que sans sanction dans un
monde habitué à la désobéissance sanctionnée mais pas à l'obéissance
sans récompense, le travail collectif est très difficile.
À mon
avis il y a autre chose: Des frères et des sœurs ont parlé entre eux
de
cette solitude et des moyens de la soulager, mais la liberté de parole
dans l'assemblée
se contredit
et se transforme très vite en liberté de dire n'importe quoi ou en
dialogue de sourds. Le dialogue de sourds est une certaine façon de
rapports de force. Ces forces sont égales dans une assemblée
où rien ni personne ne permet de trancher s'il n'y a pas de consensus
ou d'arbitre désigné. Le résultat est toujours nul, de ce fait.
Vous
aviez bien perçu cet écueil, puisque vous aviez fait une tournée des
missions (au début des années 90?) pour recommander de séparer de
huit à quinze jours le moment de poser les questions et le moment
d'y
répondre et de désigner, pour ce dernier moment, un arbitre. À ma
connaissance, ce conseil n'a jamais été suivi nulle part.
Il y a tout un apprentissage de la liberté que l'assemblée doit
accepter de faire, mais peut-être d'abord un apprentissage de
l'écoute,
surtout de l'écoute du prophète.
Comme
vous le faites bien comprendre, toujours avec courtoisie (qui amortit
beaucoup vos propos), dans votre entrée de blog [0097]: Ceux que vous
considérez comme les "Pèlerins d'Arès avec un grand P", le petit reste,
sont ceux qui vous écoutent. Cela me paraît élémentaire, mais c'est
loin d'être le cas chez tout le monde. J'en déduis qu'il y a plus de
"pèlerins d'Arès divers" que des autres.
B.L
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13jul09 97C05
Ici vous faites un tri.
Voilà ceux qui suivent la Voie
Droite, ce sont les "Pèlerins d'Arès avec un grand P."
Voilà les autres, qui
suivent
une voie relative, incertaine en somme: les "pèlerins divers."
C'est un entrée qui va avoir
un
certain retentissement.
Chacun va se demander où il se situe et quelles sont ses chances de salut.
Justin
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Réponse
:
Non.
D'une part, je ne parle de pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès
que vus sous l'angle du Pèlerinage d'Arès. Autour du cadre de bois
qui
marque l'endroit où se dressa en 1977 le bâton de lumière d'où
sortit
la Voix du Créateur: Voilà ce qui préoccupe les uns — le
mal universel
et donc le salut
universel
— et voilà ce qui préoccupe les autres
— les
souffrances plus
immédiates de la vie personnelle et du monde rapproché —. Relisez
bien
mon entrée de blog ! Cela me paraît hors de doute.
D'autre part, je ne sépare pas
du tout certains qui seraient promis au salut d'autres dont
le salut serait
douteux, car qui peut
savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/6).
Autrement
dit, si l'on me permet ce mot de la pratique matérisliste: Je
distingue
ici les pèlerins à Arès selon leurs fonctionnalités. C'est
tout. Ces
fonctionnalités ne sont pas déterminantes de leur salut, parce
qu'un "Pèlerin d'Arès avec un grand P" peut ne remplir les conditions
du salut qu'en apparence et "un pèlerin d'Arès divers" peut très
discrètement dépasser tout le monde par le bien qu'il acquiert
et accomplit
et sera plus justifié que moi, qui ne suis qu'un pécheur.
Sinon, à quoi servirait-il d'ouvrir le saint lieu d'Arès à tout homme
qui s'engage à le respecter comme Message
en soi, quelles que soient ses convictions?
Si, à l'occasion de ce Pèlerinage, vous relisez
soigneusement La
Révélation d'Arès,
vous verrez que la foi arésienne, comme d'ailleurs le christianisme
original, celui des Evangiles de Matthieu, Marc et Luc, se résume à
quelques thèmes simples et élémentaires, mais extrêmement forts et
vivaces, autour desquels l'assemblée
des hommes de bien
se regroupe: le petit
reste, mais aussi le reste
(voir "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas") des hommes de bien
moins strictement engagés dans la lettre de la Parole d'Arès, mais
non
moins participants du changement
du monde.
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13jul09 97C06
Connaissez-vous
des pèlerins d'Arès qui arrêtent tout "le mal sur leur personne,
leur
entourage, leur vie sociale, leur santé, leur au-delà, le
mal contre
quoi ils espèrent une protection miséricordieuse ou un miracle, sans
grand souci du salut universel" ?
S'il y en a, ils ne doivent pas
être légion ! Même s'ils viennent au Pèlerinage demander une
guérison
cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ne voient pas la dimension
universelle du Message d'Arès. J'ai cru un moment donné que vous
parliez des gens du monde ceux pétris de l'esprit de masse. Mais non
vous leur donnez vocable de pèlerins d'Arès. Je pense que vous êtes
triste de ne pas voir assez de gens engagés comme vous l'entendez.
Mais
ce non-engagement profond qui manque et que vous espérez tant ne veut
pas dire ce que vous dites. Mais souvent, pour paraphraser St-Exupéry,
c'est dans des moments cruciaux que peuvent se révéler de grands
Pèlerins d'Arès, de ceux dont vous déploriez [l'insuffisance] ou ne
soupçonniez pas la grandeur.
Et pour les gens qui ne peuvent
pas aller au Pèlerinage? Puisque "pèlerins d'Arès et"Pèlerins
d'Arès"
ne sont vus à vos yeux "que sous l'angle du Pèlerinage
d'Arès".
Aller
au pèlerinage: C'est évident qu'il y a une dimension universelle dans
le changement en allant prier là-bas! Ce n'est pas parce que
certains
ne peuvent aller au pèlerinage (pour diverses raisons qui leur sont
propres mais très souvent elles sont financières ou géographiques)
que
vous pouvez déduire qu'ils n'ont aucun souci du salut universel et
qu'ils arrêtent tout au privé ou à leur petite personne. Ce
que vous
dites sous-entend aussi cela et c'est très grave.
Certaines personnes peuvent se réaliser Homme de Bien et/ou Pèlerin
avec un P tel que vous l'entendez sans avoir été à Arès.
Je
ne parle pas des gens qui sont exclus du pèlerinage ou refoulés par
l'accueil. Après tout, vous n'avez pas la vérité absolue et pouvez
vous
tromper! Ou cautionner pas mal d'erreurs sous prétexte que ce sont des
Pèlerins d'Arès avec un grand P, ces accueillants.
Qui
connaissez-vous vraiment des Pèlerins d'Arès (avec grand P) que vous
voyez au pèlerinage? Car ce sont ceux-là même qui ne vous
avaient pas
suivi ou laissé tomber lors des projets que vous aviez. Et qui
refusent
que vous vous mêliez de leur décision de l'assemblée envers
certains.
Ils doivent bien vous cacher des choses. C'est pour cela que vous ne
pouvez pas dire avec certitude ce que vous annoncez dans votre entrée.
Il
est facile de tromper les gens en mimant l'apparence adéquate pour
être
bien vu par vous. C'est pour cela il me semble qu'il faut la prudence
dans ce que vous avancez !
Charléllly
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Réponse
:
Je "ne vois les "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès
sous l'angle du Pèlerinage d'Arès" que dans mon entrée de blog, dont
le
cadre précis est le Pèlerinage.
Sinon, mes frères et sœurs,
Pèlerins d'Arès avec un grand P ou pèlerins d'Arès divers,
sont des milliers, qui ne peuvent pas venir à Arès, ne
serait-ce que
parce que ce modeste saint lieu ne pourrait pas les contenir ou parce
qu'ils ne peuvent pas loger dans la région.
Vous, à
l'évidence, n'êtes pas un Pèlerin d'Arès du tout, ni avec un grand
P ni
un pèlerin d'Arès divers, puisque vous ne semblez même pas savoir
que
le Pèlerinage d'Arès n'a rien d'obligatoire, n'ajoute rien aux
mérites
de l'âme, et
que, bien sûr, l'immense majorité des disciples de La Révélation d'Arès
n'est jamais venue et ne viendra jamais à Arès, ce qui
n'enlève rien à
leur foi et à leurs mérites. Le Pèlerinage d'Arès n'est
une nécessité
qu'à la mesure de la conscience personnelle et n'est possible
que si on
a les moyens et la liberté de faire le voyage.
Par
ailleurs (vous me lisez mal), personne n'est exclus du Pèlerinage,
s'il
répond aux questions simples qui lui sont posées à
l'entrée et si son
comportement est de respect pour le lieu et la prières des autres.
L'accueil à l'entrée du Pèlerinage est fait pour éviter
que de gros
problèmes causés par des perturbateurs par le passé ne se
reproduisent.
Je dois assurer la paix de tous les pèlerins et le respect dû à ce
saint lieu.
Vous me demandez: "Qui
connaissez-vous vraiment des Pèlerins d'Arès (avec grand P) que
vous voyez au pèlerinage? Car ce sont ceux-là même qui ne
vous avaient
pas suivi ou laissé tomber lors des projets que vous aviez. Et qui
refusent que vous vous mêliez de leur décision de l'assemblée envers
certains. Ils doivent bien vous cacher des choses. C'est pour cela que
vous ne pouvez pas dire avec certitude ce que vous annoncez dans votre
entrée." Ma réponse est simple et contenue dans votre question même.
Ceux qui n'écoutent pas la
parole de Mikal qui est la Parole (Rév d'Arès i/12) ne
sont simplement pas des Pèlerins d'Arès avec un grand P. Ils ne sont
simplement pas de ceux que je suis envoyé
rassembler (24/1).
Que voulez-vous que je fasse avec eux? Cela ne les empêche pas de
venir
au Pèlerinage, où ils sont tous parfaitement admis et largement
majoritaires, d'ailleurs, et cela ne les empêchera pas d'être plus
justifiés que moi, s'ils sont de grands pénitents, car je
ne suis qu'un pécheur,
mais je me conforme autant que je le peux à ce que le Père
me demande.
C'est uniquement dans le cadre de cette fonctionnalité précise que je
situe les Pèlerins d'Arès avec un grand P et non dans le cadre du salut qui est
ouvert à tous les
hommes
bons qui promeuvent la
bonté en ce monde.
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14jul09 97C07
Un grand merci pour cet immense travail. Toute La
Révélation
d'Arès
dans un petit livre 1cm d'épaisseur [entrée de blog 0095] où chaque
page est
lumineuse. Ma
Parole comme un fleuve s'écoule à nouveau... (28/3).
Merci. Mais vite,
au travail, au vu de cet "épuisement ultra rapide, imprévisible,de la
première édition". Demain je l'apporte aux élus du peuple; les
échevins
des finances, du commerce, de la culture de la ville de Tournai,
Belgique.
La pièce manquante au projet européen ("Frère de l'Aube" n°65):
l'Amour
alias La Révélation d'Arès.
Bref du travail encore du travail pour ne
pas être à cours ? Pour tout dire je fais encore
travailler ma
grand
mère qui a 89 ans, mais j'en prend soin aussi.
Avec
un autre Michel.
Dogna, celui-là. Vous connaissez? "Prenez en main votre
santé", 3è
édition mise à jour, avec son index: 113 maladies courantes,
ses
thérapies naturelles hors piste, ses dossiers noirs... limpide! Encore
un
homonyme que je laisse chanter:
"Dans ma mémoire, seul devant les chars
Un homme debout a fait avancer l"histoire
Et, pourtant, rien n'est différent
La guerre, les gens
Tout se brouille, devant mes yeux
Et je ne comprends plus du tout qui mène le jeu
Cette voix de fer (iii/3), me dit "tout va de
travers" ("J'ai zappé" de Lara Fabian).
Fabian
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14jul09 97C08
Cette année, je ressentais que ce serait un grand pèlerinage, et je
peux dire que j'ai été comblé.
J'ai pu prier sur ce saint lieu durant toute la première période du
pèlerinage [deux semaines].
Je
voudrais d'abord vous remercier, frère Michel, ainsi que l'Œuvre du
Pèlerinage et tous ceux qui y ont travaillé pour la beauté que vous
avez donnée à ce lieu. Vous avez su le rendre encore plus
accueillant
et encore plus imprégné de sacré.
Le Pèlerin sincère sent au plus profond de lui qu'il s'est passé ici
quelque chose d'important pour l'homme et pour le monde.
Ce pèlerinage m'a permis de grandir en conscience et c'est ce
témoignage que je voudrais apporter dans ce blog.
Cette
année, comme les autres années, nous avons pu inviter dans notre
[maison de] location des frères et des sœurs dont les modestes moyens
ne leur permettraient pas de se rendre à Arès, ou de s'y
rendre aussi
longtemps, et nous avons également invité régulièrement à
notre table
d'autres frères et sœurs. Bien que nous fussions de niveau social
divers nous avons passé 15 jours dans une ambiance très pieuse et en
même temps très détendue où le rire était constant. Et cette
harmonie
qui régnait parmi nous a créé en moi un déclic, une prise de
conscience. Me promenant sur le bassin d'Arcachon, une pensée me
traversa l'esprit "c'est cela Éden, un monde débarrassé du
péché".
Un
monde où le désir d'harmonie, de partager, d'aimer évangéliquement
est
aussi naturel que l'oiseau qui se met à chanter au lever du
jour.
J'avais bien lu et entendu qu'Eden est à recréer sur terre
mais cela
restait pour moi très énigmatique. Désormais je pourrais témoigner
avec
un esprit plus lucide car je l'ai vécu, même un court instant,
"Oui, Éden est bien à construire sur cette terre et
c'est
possible
!".
Le Père de l'Univers
a ouvert un pont sur ce lieu où celui qui vient puiser à la
source ne
repart jamais tout à fait le même.
Loin de la balène
(Rév
d'Arès xL/4),
il peut prendre la mesure de "la nécessité d'aimer, de pardonner, de
faire la paix, de se rendre libre du monde extérieur" comme vous
l'écrivez si justement.
Rechercher la direction du bien,
inlassablement, avec constance comme le souligne à de
nombreuses
reprises le Coran et non pas être du nombre de ceux qui désespèrent
(sourate XV.55) mais au contraire du nombre de ceux qui redonnent la
joie de vivre et qui redonnent envie de se changer pour
devenir chaque jour un peu plus meilleur qu'hier.
C'est
cela qui changera le monde définitivement, une mission d'une
simplicité
élémentaire et cependant ô combien difficile. Oui! nous le voulons
vraiment et nous réussirons!
Joyeux anniversaire frère Michel ! 80 ans? Pas sur la photo en tout
cas!
Philippe C.
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14jul09 97C09
Cette entrée me fait penser — et Dieu sait combien j'y pense — à votre enseignement
sur la
prière au début du pèlerinage [cette année, en juin 2009],
précédé de
la visite des Saints lieux, mais surtout et à ce que que vous
avez dit
sur le petit reste.
Je ne saurais pas retrouver les mots exactes, mais en substance vous
disiez, que le petit
reste avait une tâche des plus ingrates, qui est celle de
son propre changement,
qui comme une étincelle enflammera ce monde de Bien et qu'il ne
sera même pas récompensé par son héroïsme.
Pour la simple raison qu'il [le membre du petit reste] n'est
qu'un pécheur qui choisit d'entrer
en pénitence, conscient du travail énorme qu'il doit
fournir, conscient que son salaire ne sera pas plus important que celui
qui n'aura rien fait, et qui pourtant en sera peut-être plus justifié.
Ce héros
se dit en son for intérieur que ce n'est pas grave, peut importe qu'il
ait une récompense ou non, pourvu que le monde soit sauvé.
Ce héros est-il soucieux de savoir s'il fait parti des Pèlerin
d'Arès
avec un grand "P" ou des pèlerins d'Arès un petit "p"?
Son vrai souci n'est-il pas ailleurs?
Merci frère Michel de l'avoir rappelé.
Très affectueusement.
Americo
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14jul09 97C10
Je déborde du cadre du pèlerinage...
J'ai toute ma vie débordé par quelque côté des étiquettes qui lui
auraient éventuellement le mieux correspondu.
La plus juste, à mon sens, est celle de "libertaire", dans le
sens où
sans liberté rien n'a d'intérêt, du moins à mes yeux.
Je peux aussi, tant sur le plan existentiel que sur le plan spirituel,
me qualifier de "sauvage" et également de "nomade".
Mais l'Etoile est toujours restée à la même place.
Je fais plus que croire à La
Révélation d'Arès, et ce depuis longtemps. Il n'y a
pas un
recoin de moi que je ne lui ai ouvert, à ma connaissance.
Pourtant, je
ne saurais me dire «pèlerin d'Arès».
Non que je ne vive pas la Parole arésienne — écrits du
prophète inclus —, mais pour tout un faisceau de raisons,
qui
sont les miennes et celles que la vie m'a présentées, mais qui
peuvent
varier pour d'autres.
Parmi ces raisons, la plus basique est le fait de ne pas pratiquer la
prière quotidienne, ni aucun rite d'aucune sorte. J'ai essayé, je
me
suis forcé longuement ; j'ai arrêté.
Dieu sait ce qu'il en est de chacun de nous: Me concernant, la seule
chose que je puis dire c'est que ma vie est entièrement devant Son
Regard, et mon désir le plus ardent de Le servir, ce qui, sans être
«pèlerin d'Arès» avec ou sans majuscule, inclus l'écoute et le
travail
d'accomplissement de la Parole, dont le prophète est à mes
yeux la
meilleure "articulation", si l'expression peut convenir.
Qu'importe les étiquettes! Dieu a (pré)vu que le petit reste serait
faible du vivant du prophète.
Mais aussi que nous finirons par déborder.
Fraternellement à chacune, et chacun, quelle que soit son
appellation.
Laurent C.
|
Réponse
:
Je me souviens comme si
c'était
hier d'un soir, à Bordeaux, où vous étiez venu à
l'une de ces réunions,
rue du
Chapeau Rouge, que notre sœur Chantal (aujourd'hui
présidente de L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès) organisait — Époque maintenant lointaine...
Nous
nous connaissons depuis longtemps, Laurent —. Au début de la
réunion,
je me levai
et je dis: "Récitons ensemble Père
de l'Univers!". Tout le monde se leva et récita avec moi la
prière des pécheurs (Rév
d'Arès 12/4), tout le monde sauf vous, que je vis, resté
assis, gêné ou même un peu crispé au fond de la salle.
J'avais compris, cependant, que vous n'étiez pas là par
curiosité, mais
par sincérité.
Je me tournai vers le Père et je lui dis: "Tu vois, Père, ce frère
reste assis parce que tout comme tes Plaies restent ouvertes (Rév
d'Arès 30/4) à cause du péché des hommes, ce
frère a dans
sa chair et dans son esprit les plaies vives du scandale laissé
dans l'humanité par des générations de croyants qui ont prié sans
jamais accomplir
l'amour, le pardon,
la paix..." C'était une souffrance et une rebellion
contre cette souffrance tellement évidentes en vous, Laurent.
Mais je vous ai toujours considéré comme un pèlerin d'Arès.
Certes, Pèlerin d'Arès avec un grand P vous ne l'êtes pas pour
plusieurs raisons, ne serait-ce que pour votre solitude farouche de
franc-tireur, mais je sais que s'il nous fallait pour affirmer notre
foi et notre espérance mourir, vous seriez avec nous sur la barricade.
Voilà qui confirme ce
qu'indique très bien Americo dans son commentaire 97C09: La
différence
entre PPPpppèlerin d'Arès avec petit "p" ou avec grand "P" est avant
tout d'ordre fonctionnel. Vous avez même, d'une certaine façon, la
part
belle, car la tâche des Pèlerins d'Arès avec grand P est bien
ingrate,
comme dit Americo, mais c'est notre vocation et ce n'est pas la vôtre.
C'est tout.
Mais si, d'aventure, vous
passez par Arès un été, prévenez-moi! Je m'efforcerai de vous
accueillir moi-même. Vous vous déchausserez et je vous passerai une
tunique (c'est quand même le moins qu'on puisse faire sur le Lieu ou
le
Créateur de tout l'Univers a daigné descendre nous parler) et vous
verrez qu'on n'est pas si mal, assis dans un coin de la salle des
Théophanies, ainsi carrément détaché du monde, pieds nus, vêtement
cachés sous la toile blanche. On est vraiment ailleurs. Et
là, personne
ne vous invite même à réciter Père
de l'Univers. C'est tout simple.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
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14C09 97C11
Qu'elle est belle cette photo prise par votre petite Agar !
Elle reflète bien toute la douceur, la tendresse d'un grand-père
envers
sa petite-fille et par delà tout l'amour que vous portez
àvotre frère
humain, de quelque horizon qu'il arrive. Je sens que cette année, le
Pèlerinage 2009 est encore plus empreint d'amour fraternel et de paix,
de sérénité, et en même temps prometteur d'un monde changé par
l'engagement intensifié de Pèlerins dans la voie du Bien.
À tous je souhaite un vivifiant Pèlerinage pour intensifier
notre pénitence
et notre moisson et,
par là, repousser le mal qui ronge ce monde devenu vraiment
malade...
De tout cœur je vous embrasse avec notre merveilleuse sœur Christiane.
Voici un poème que mon époux Jean-Louis a fini avec quelques jours de
retard, en hommage àvous bien aimé prophète,
car
si
nous sommes là c'est grâce à vous!
Il est CeLuI
qui enfonce le Clou
Non pas le clou
Qui perce le pied de Jésus
Afin de lui clouer le bec
Parce que trop dérangeant
Non pas les clous usés
Des sacrémensonges
Des rois, des lois.
Passages obligatoires,
Sinon on vous met au clou.
Oh ! Père, même ta Montagne
lls L'ont mise au clou !
Sinaï ! Tu étais Le Buisson
Le Clou de La Fête et pourtant
Ta Piété ! Ils l'ont détournée
Accrochée sur un autre mont.
Alors, Il est revenu
Pour serrer, encore et encore
Eviter que La Parole
Ne devienne des clous
Le Prophète Mikal
Est CeLuI qui enfonce
Le Clou dans nos coeurs.
Jean-Louis Alexandre C.
Chantal
et Jean-Louis
|
Réponse
:
Je profite de votre commentaire
pour vous dire combien j'ai été touché par les deux recueils de poèmes,
que Jean-Louis m'offre à l'occasion de mes 80 ans, et combien touché
par le cadeau que vous promettez (vous avez lu dans mes pensées): de
remplacer par de vraies fenêtres en bois les deux points de lumière en
briques de verre teintées dans le narthex.
Briques de verre que
nous avions fait mettre là parce que nous n'avions pas les moyens de
faire faire des fenêtres en bois sur mesure, copies exactes des
fenêtres d'origine dans la Maison de la Sainte Parole.
Vous allez faire ça avec notre ouvrier
dévoué, frère Yannick, menuisier de haut niveau, qui a fabriqué de ses
mains tous les bancs qui maintenant ceinturent les deux parties de
l'exèdre, la nouvelle et la moins nouvelle. À lui aussi je dis
toute ma reconnaissance pour ce travail qu'il a effectué sur place
pendant deux mois. Quel dévouement!
Pour la petite histoire, Sœur
Christiane trouve très seyantes les deux ouvertures de lumière en
briques de verre dans le narthex, mais pour ma part je trouve qu'elles
font "infirmerie" ou "hôpital". Bien sûr, la Maison de la Ste-Parole
est une sorte d'hôpital de nos pauvres âmes...
Mais des fenêtres de même type que celles qui équipaient déjà la salle
des Théophanies à l'époque où le Créateur vint s'y manifester, en 1977,
ce n'est pas mal non plus.
Encore un un grand merci au nom
de toute notre assemblée
de PPPpppèlerins d'Arès.
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14jul09 97C12
Arès, 14 juillet 2009.
Au
Nom de l'Éternel, merci Mikal, toutes les sœurs, frères qui ont
participer de quelque façon que ce soit aux travaux pour
les Saints Lieux qui sont magnifiques.
Merci à Agar pour cette belle
photographie qui confirme que tout homme qui met ses pas dans les Pas du Père
(Rév d'Arès 2/12) qui aime, pardonne toutes les offenses,
est bon, généreux qui chasse le péché = le mal de son cœur, est un prophète.
Cette image montre à quel point Dieu au langage "lapidaire" — voir
notes et réflexions en présence de Dieu ( l'Intégrale) et Le
Livre — est simple. Mikal
est la simplicité même, l'exemple de pénitence, notre
modèle.
Lundi,
13 juillet, j'ouvre mon téléphone portable Iphone avec lequel je peux
aller sur internet — "on a tout amélioré sauf l'humain", dites-vous —
C'est beau la technologie, ok! Il est vraiment temps que l'homme passe
à un autre niveau de conscience, que l'homme chasse le péché de son
cœur, le remplace par le Bien
actif, répande La Parole de Dieu, nous sommes envoyés au monde.
Alléluia pour Mikal
de nous transmettre sans cesse La Parole, ses enseignements. Mikal rassemble,
cherche le petit reste
( Livre i /15 à 19). Mes sœurs, frères, Mikal est
notre guide spirituel, il me semble grand temps que les sœurs
et frères pénitents,
ils se reconnaissent entre eux et où qu'ils soient se rassemblent, que
les consciences fassent appel à Mikal
pour que s'accomplisse la Parole. Je pense bien sur à l'article
"Conscience collective et prophète."
Je
préviens mes sœurs, mes frères, les grands P et les petits p, de
votre nouvelle entrée "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès"
(#0097).
L'annonce
fait vite le tour, je fais imprimer le texte, je le lis à certains, la
joie rayonne des mes sœurs et frères, à l'heure où, le 14 juillet 2009,
avenue des Champs Élysée, défilent des Indiens avec leur éléphants et
j'en passe!!! La démesure du gouvernement français, le miroir aux
alouettes, c'est du cinéma tout cela, en ces moments de crises
économiques ou certains économistes annoncent un nouveau crash qui
devrait survenir au mois d'août 09, des dépenses inutiles, bref, si la
nouvelle du Haut Lieux de Pèlerinage d'Arès où eurent lieux en 1974 et
1977 les évènements surnaturels que nous connaissons, la présence d'un prophète
vivant et rayonnant de vie spirituelle qui ne cesse de travailler,
travailler à la transmission de La Parole, à spiritualiser avec les
moyens que nous les frères lui donnons, Mikal est un christ vivant, qui
ne le voir pas!?
Quelle chance a l'humanité d'avoir Mikal,
si cette nouvelle se répandait aussi vite que la mort de Michael
Jackson, que le nouveau Iphone, etc, avec tous ses moyens médiatiques,
nous trouverions peut-être plus vite les héros qui attendent
cet Appel Sublime du Père
de l'Univers à changer
en Bien, à accomplir
la Parole, à nous donner un ha (Rév d'Arès xxxix/5-11)
pour retrouver l'image
et ressemblance du Créateur, redevenir un Dieu (Rév.d'Arès
2/13), rétablir l'Eden planétaire.
Je souhaite sincèrement que les âmes
se rassemblent, appellent Mikal,
se donnent les moyens d'aller plus loin dans la pénitence, la
formation des prophètes,
trouvent des idées incitatrices de moisson
et j'avoue que si la Maison des Faucons pouvait voir le jour du vivant
de Mikal
et c'est possible, si nous le voulons, tous unis nous avons des moyens
matériels, je serai un homme heureux, je souhaite à toutes mes sœurs,
mes frères à Arès ou ailleurs sous la voute céleste une grande vie
spirituelle, une pénitence
toujours plus grande au service de toute l'humanité, un très grand
Pèlerinage de Feu:
L'
Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi; Il conduit les pécheurs qui
s'engagent dans les sentiers chevriers [...] (Rév.d'Arès 25/4 à 6).
Alléluia!
Didier Br.
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14jul09 97C13
Vous répondez aux commentaires comme ça vous arrange.
Vous n'avez pas répondu à ma
question: "Agar, est-ce un nom arabe?" [97C03]
Qu'est-ce qui vous dérange dans cette question?
Jean-Paul
|
Réponse
:
La question ne me dérange pas. Je
pensais que la réponse viendrait tout simplement de votre consultation
de la Bible ou, à la rigueur, d'une encyclopédie biblique.
Agar, aussi orthographié Hagar, était tout simplement la maman du
premier fils d'Abraham, Ismaël
(Genèse 16/1-15).
Je
fus heureux que mes enfants, Nina et Gérard, donnent à leur fille le
nom d'Agar, que nos frères juifs et chrétiens ont oublié ou méprisé
simplement parce qu'Agar était égyptienne et non juive et, de plus,
servante et non patronne. Mais ne partagea-t-elle pas le lit d'Abraham,
ne fut-elle pas aimée par l'ami
de Dieu?
Chacun ou chacune de nous n'est-il ou n'est-elle pas l'Égyptien ou
l'Égyptienne de quelqu'un?
Mais
qu'était Abraham à l'époque? Un juif? Non. Le judaïsme n'existait pas.
Il n'existerait qu'à partir de Moïse, sept à huit siècles plus tard.
Abraham n'était qu'un "bougnoule" venu de la région située entre le
Tigre et l'Euphrate, un ancêtre de nos frères irakiens, appelé par son
Créateur à un grand voyage en Cannan. Qu'avait-il de plus qu'Agar,
sinon des chameaux, des ânes et des chèvres, tandis qu'elle était une
employée ("servante") à son service?
Agar est un grande femme de
la Bible, à laquelle notre frères musulmans ont rendu hommage, un nom
symboliquement plein de sens spirituel.
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14jul09 97C14
L'idée
qui court, et que les anti-sectes aiment forcer à courir plus vite
encore, que les Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès ont peu de liens
avec le passé est une idée évidente, une conséquence inévitable de la
psychologie de l'opinion qui se fonde toujours sur des repères connus.
La
Révélation d'Arès? Inconnue! Les Pèlerins d'Arès et les
pèlerins d'Arès? Inconnus!
Vous avez donc absolument raison de rappeler en toutes occasions ce que
sont les Pèlerins d'Arès.
Ce
sont des hommes importants mais sans histoire et qui ont à bâtir
complètement leur propre histoire à partir d'éléments "de bric et de
broc, plutôt dérisoires", comme dit, en parlant de bâtisses ou de
"bicoques" (comme disait une sœur Régine, que vous connaissez sûrement)
votre entrée de blog où vous montrez une fois de plus un
talent
littéraire qui ne pourra pas passer indéfiniment inaperçu.
"L'histoire
est non-sens," disait Henry Ford [le fondateur de la firme automobile],
qui aurait probablement fait un bon Pèlerin d'Arès. Dans cet esprit, le
sens de La Révélation
d'Arès,
quand on l'étudie bien, est d'une nouveauté... ou d'un renouveau...
absolu(e) et quand cette Parole se réfère à des points d'Histoire,
c'est pour montrer que peu de points historiques appuient le Message
d'Arès. Il est nouveau en ceci qu'il rétablit tout ce que certains
hommes ont cherché à effacé pour établir leur domination sur le monde.
Les
population n'aiment pas ce qui ne s'appuie pas sur des repères du
passé. C'est ce qui fait la difficulté que les Pèlerins d'Arès ont a
surmonté dans leur mission. C'est ce qui donne aussi toute leur
importances à vos entrées de blog. Y a-t-il beaucoup d'internautes qui
s'en rendent compte?
Les Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès
tendront aux générations qui viennent un flambeau qui ne s'éteindra
jamais, grâce à vous. Je ne suis pas Pèlerins d'Arès, ni même
probablement pèlerin d'Arès, par manque de courage mondain. J'ai peur
de ce que pensent de moi les hommes — je n'ai pas encore surmonté ce
barrage psychologique —, mais, parce qu'ils ne se rendent pas compte de
l'importance de tout ce que vous dites avec une précision
époustouflante je déplore ceux qui dans ce blog commentent de façon
négative ou imbécile par agacement ou besoin d'être contre vous, plus
ou moins, agacement et besoin bien de notre époque. Ici, je pense à
97C06 [Charlélly].
Vous ne croyez pas à la
Providence divine,
frère Michel. Vous l'avez écrit plusieurs fois, rappelant que la
providence des hommes, ce sont les hommes eux-mêmes. Vous avez
globalement raison, mais moi, en lisant La Révélation d'Arès
et vos propos, qu'ils soient publiés sur papier ou pixellisés, je me
dis que la Providence existe de temps en temps. Elle a surgi en 1974 et
1977 et, je crois, elle a très bien choisi l'homme qui devait la mettre
à exécution.
Peu savent, et vous-même frère Michel malgré votre
culture étonnante pouvez ignorer, que Condorcet au temps où, proscrit,
il devait se protéger des tueurs et guillotineurs envoyés contre lui
par la Convention, écrivit un 'Hymne à la Révolution Française" (ce 14
juillet me le rappelle) où il parlait des "possibilités illimitées de
la perfectibilité de l'homme." Selon Condorcet il restait à supprimer
l'inégalité entre individus, l'inégalité entre nations, et à accomplir
le perfection de l'homme. Une viison prophétique que La Révélation d'Arès
est venue confirmer.
R.R.
|
Réponse
:
Je suis très touché par ce commentaire.
Il
se trouve, mais ce n'est qu'un hasard qui au passage rattrape sur un
point mon ignorance générale sur une multitude d'autres points, que je
connais Condorcet, grand ami de Voltaire et dont Rousseau rêva de
devenir l'ami.
Condorcet, dont tant de rues de nos villes portent
le nom sans que les Français en général sachent qui il fut. Un grand
savant (mathématiques), certes, mais, tout marquis qu'il était, un
membre de la Convention Révolutionnaire dont il fut banni avec tous les
Girondins. Je crois que "l'hymne" dont vous parlez est plutôt un livre:
"Histoire des Progrès de l'Esprit Humain" ou quelque chose comme ça,
dont je n'ai lu que des citations, mais dont je connais le thème: Une
espérance grandiose dans le progrès invincible du bonheur humain.
On
parle peu de Condorcet aux élèves de écoles, parce qu'il attribuait
toutes les erreurs et tous les maux de la société humaine aux
institutions: religion, politique, cours de justice, etc., et que cela
ne fait pas, cela va sans dire, l'affaire des gouvernements dont les
ministres de l'Education Nationale sont des défenseurs, s'il en est,
des institutions.
Oui, il y a chez Condorcet — mais je
n'avais pas fait le rapprochement avant votre commentaire —
quelque chose qui annonce La
Révélation d'Arès et le mouvement des Pèlerins d'Arès,
dont vous parlez avec un très bel à-propos.
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14jul09 97C15
On vient au Pélerinage prendre
le Feu (Rév d'Arès xLi/7), dit autrement
l’énergie pour se changer,
pour trouver la force de se changer,
la force de ne pas lâcher, trouver la force pour aller porter
au monde un message en somme de perfectibilité comme le dit l’un des
commentaires, le porter par son exemple et ses mots.
La perfectibilité n’a pas de limites, alors que le péché nous
dit le contraire, {nous dit] qu’on peut s’arrêter quand on a pour soi
ce qu’il faut, mais le paradoxe, c’est qu’on ne s’arrête pas, on
régresse car il n’y a que deux possibilités: Évoluer ou régresser.
Quand on a compris au fond de soi qu’il y a toujours quelque chose
d’autre qui va venir, on n’a presque plus le choix. C’est comme le
poussin — Le poussin ne pourrait pas retourner dans l’œuf même s’il le
voulait et d’ailleurs, s’il y restait par sa volonté, il y mourrait
asphyxié.
On n’arrête pas le cours des choses, ce qui veut dire que
l’homme qui ne respecte pas ce qu’il peut devenir, ce pourquoi il est
créé — aller vers le Bien
— s’englue dans le noir, se cherche dans des impasses
pour, de toute façon à un moment donné, se forcer à s’en
sortir ou mourir. Un de mes frères qui vient de décéder du cancer me
disait l’absurdité de ce mal qui meurt avec la mort .
Alors la perfectibilité, l’homme la sent dans sa nécessité, dans son
exigence mais aussi dans sa beauté. Qui n’a pas envie de pousser
jusqu’au bout ses potentialités comme le virtuose, ou simplement
tout pianiste qui progresse sans cesse en
travaillant. Mais quand on aime, les efforts sont joyeux.
Quand l’ascension
nous amène sur des lieux toujours plus hauts, personne n’a
envie de revenir en arrière. Il n’est d’autre chemin que celui qui
monte — Permettez à l’ancien randonneur que je fus de parler
randonneur! — Il y a des étapes sur ce chemin, des gîtes d’étape (Rév d'Arès 7/2)
comme le Pèlerinage, quelque part, un lieu hors du temps (Rév d'Arès 12/6),
où on trouve la chaleur, la nourriture, l’abri :
xLi/1 Je
suis ici
xLi/9
quarante pas nous Ma Faveur et Ma Force
Alors, Pélerins avec un grand P ou pélerins divers, chacun selon ce
qu’il est, selon qu’il ait fait des milliers de kilomètres
spirituels ou seulement quelques dizaines de kilomètres, vient ici
prendre un peu de ce Feu
pour continuer, car le but n’est pas de savoir qui est qui, mais
d’aller le plus haut possible.
Charlie
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14jul09 97C16
Je lis à l’instant depuis un camping d’Arès les commentaires du 14
juillet que vous faites paraître sur votre blog.
Cela confirme que l’évolution technique nous sert, y compris les jours
de délire festif national.
À côté, sur l’herbe, une femme joue au ballon avec sa petite fille,
alors que je commence à vous écrire depuis ma table.
Je pensais ce matin en me levant après une nuit agitée de bal et
d’orage, à l’image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) que
chacun porte, que ce soit chaque résident de ce camping qui va à la
douche, aux toilettes, chercher le pain du matin, ou que ce
soit chaque passant de cette rue (Rue du 14 Juillet...) qui mène au
bourg, ou que ce soit chaque commerçant de ce marché d’Arès,
ou encore que ce soit ces PPPpppèlerins d’Arès que j’y ai aussi
rencontrés, comme moi venus faire leurs courses et... rencontrer du
monde.
Je suis en pèlerinage et je suis venu rencontrer le Créateur, prendre son Feu (Rév d'Arès
xLi/7) pour gagner en force d’aimer, de pardonner, de
faire le bien, d’accomplir sa Parole, pour me ramener à Son image et ressemblance.
Et j’entends toujours comme en écho à ce que je viens d’écrire et à ce
que vous écrivez en fin de la présente entrée: "La seule question de
foi qui vaille: Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance
du Créateur (Genèse
1/27), mais le voulons-nous?"
La remarque que fit Gandhi à Lanza del Vasto — je rapporte de mémoire,
à lire dans son livre "Le pèlerinage aux sources" — alors que ce
dernier venait aux sources du Gange: "Pourquoi chercher Dieu aux
sources du Gange? Tant que vous ne verrez pas Dieu en toute personne
qui passe autour de nous dans cette rue (les rues des Indes sont très
peuplées), vous ne verrez jamais Dieu!"
Parce que nous ne nous sauverons pas seuls, parce que le bonheur ne se
perpétuera et se grandira que partagé et que notre labeur de changement est lié
au changement du monde
en bien, comme l’écorce est lié à l’arbre qui la porte.
Je suis allé à la rencontre des gens sur le marché comme à la rencontre
des âmes
qui changeront ce monde,
notre moisson
est de chaque instant aussi bien sur nous mêmes pour redevenir bons au
fond et en totalité, mais de partage de la parole créatrice, de réveil
des consciences.
La Parole, je le découvre de plus en plus, a été remplacée par la loi,
les théories, le matérialisme et la science (ou technique), alors que
le Père nous conseille très ardemment de revenir à la parole, à Sa
Parole, celle qui nous fonde depuis la matrice de sa création comme de
la matrice de nos parents qui nous ont aussi transmis la vie de toutes
les manières.
La Parole considère l’autre et l’écoute, à travers sa parole qui est
tout son être, ce qui respire de lui.
La Parole est mille et mille fois plus agissante que toute loi ou
théorie, bien plus humainement bonne. Elle vient en nous, elle nous
appartient, elle nous crée et nous la créons. Elle se prend, elle se
donne. On donne sa parole : on la tient ou pas, c’est un énorme enjeu
qui ouvre ou ferme la vie, le monde. On l’accomplit, on met ses actes
en accord avec sa parole et sa conscience… On change sa vie (30/11)
ou on ne change pas sa vie, le monde. Alors, on "ne fait pas la loi":
on vit la Parole avec ses frères en gens de parole comme avec le Père
qui nous l’a donnée.
Merci encore, frère
aîné, pour l’énorme travail, grand et beau, que vous
faites avec l’aide des ouvriers de la moisson et du
pèlerinage. C’est vrai que ces lieux saints sont élargis,
harmonisés et d’une telle simplicité au niveau de l’accueil — avec la
"machine à imprimer" au milieu du déchaussoir — que nous ne pouvons que
nous retrouver en nous-mêmes, vers le
jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9), avec le cœur qui lance le feu (x/16).
bernlouby
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14jul09 97C17
Yannick et moi vous souhaitons un joyeux anniversaire avec trois jours
de retard..
Ouah ! La photo qui décoiffe! Merci Agar.
Je reçois cette entrée comme une invitation faite aux pèlerins d’Arès:
[à ceux qui «voient le mal à son niveau universel et à ceux qui le
voient à leur niveau privé» aujourd’hui], à vivre autrement le
quotidien pour regagner la
Mer Qu’on trouve sur les Hauteurs (Rèv d’Arès 20/4).
Désormais tu
es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rèv. d’Arès 40/6).
Ce texte, porteur d’espérance, nous rappelle que rien n’est
figé. "Tout peut changer",
dites-vous.
Parce que le Créateur laisse l’homme
libre, tout est donc une affaire de choix.
Après la lecture de cette pensée prophétique, je me dis: "Quel pèlerin
d’Arès je choisis d’être?"
Nicaise
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15jul0997C18
Un peu de modulation ne fera pas de mal dans ce concert de louanges.
Ce blog, c'est vrai, n'est pas
comme les autres. Il serait sûrement plus lu si les commentaires
n'étaient pas aussi longs, mais je suppose que vous en faites aussi une
sorte de tribune (sous votre monitoring, quand même). Mon commentaire a
donc quelque chance d'être publié. Mais ce blog est déjà lu par pas mal
de monde. Un ami me l'a recommandé. je l'ouvre de temps en temps. Ça
change, c'est sûr, des blogs habituel où les commentateurs sont des
onomatomaniaques et dont le contenu est affligeant du vide des échanges
"sympa".
Je suis croyant, mais pas croyant dans La Révélation d'Arès.
J'ai lu (ou essayé de lire) ce livre, mais j'en comprends mieux le sens
à travers vos articles de blog que dans le texte. Il existe, paraît-il,
une nouvelle version plus facile à lire. J'essaierai de me la procurer.
Ce que je comprends, une fois de plus, dans cet article 0097, c'est que
la foi des Pèlerins d'Arès (j'ai l'impression de trier entre Chrétiens
avec un grand C et chrétiens) est un pragmatisme. Ce n'est pas une
doctrine.
C'est un prêtre catholique qui m'a dit: "L'arésianisme (le mot semble
faire souche), c'est un pragmatisme avec tout ce que ça induit de
mépris chez les théologiens et les intellectuels." Lui, le prêtre, ne
disait pas ça avec ironie, il semblait regretter les sarcasmes des
théologiens et des intellectuels, mais je ne suis pas sûr non plus
qu'il ne les approuvait pas un peu.
En tout cas, je suis assez d'accord avec ce prêtre. Je ne sais pas si
le pragmatisme est la philosophie que vous personnellement avez tiré de
La
Révélation d'Arès ou si l'analyse la réduit nécessairement
à un pragmatisme, mais il y a dans votre simplisme: "Le salut se tire
de la pratique du Bien
et de rien d'autre" (lu de vous ailleurs) quelque chose qui obscurcit
la grandeur, la profondeur et le mystère de la Parole de Dieu. Cet
article 0097 le confirme.
Ludovic
|
Réponse
:
Je rappelle pour mes lecteurs pas
très versés en philosophie que le pragmatisme est une doctrine selon
laquelle le seul critère ou valeur effective de la vérité, d'une idée,
d'une théorie est sa valeur pratique, son utilité.
Qu'est le "Sermon sur la Montagne" de Matthieu (Bible) sinon un
pragmatisme? Le pragmatisme de la pratique de l'amour, du pardon, du
non-jugement, de la paix, des rapports très simles entre l'homme et son
Créateur.
C'est bien parce que le pragmatisme du "Sermon sur la Montagne" (Matthieu ch.5 à 7)
ne justifiait pas une
institution ecclésiastique — ses principes très simples ne demandaient
aucun intermédiaire sacramentel et interprétatif clérical entre l'âme
et son salut — que les ambitieux qui ont fondé l'église se sont jetés
sur Jean
et Paul.
C'est bien aussi pourquoi, certainement, le Créateur rappela dans La Révélation d'Arès
que les livres de Jean
et
de Paul
n'étaient pas la Parole de Dieu (16/12, 35/12).
Êtes-vous bon
et encouragez-vous le monde à devenir bon? Qu'avez-vous
alors besoin d'une religion, d'un credo, pour faire votre salut et le
salut du monde?
Si La Révélation
d'Arès dit cela plus longuement, c'est parce que le
Père, le Sage, sait
que l'esprit humain s'est terriblement compliqué et fondé sur des
critères compliqués qui font l'affaire des "intellectuels et
théologiens", les experts dont le monde croit ne pas pouvoir se passer.
C'est aussi parce que le Père
veut signifier aux "intellectuels et théologiens" qu'il n'est pas
ignorant de l'Histoire et des religions et qu'il est parfaitement
conscient des étapes tumultueuse qui ont conduit l'humanité à son état
de péché actuel. Parlant du tumulte humain, La Révélation d'Arès
ne pouvait être elle-même qu'un peu tumultueuse, mais le Fond
reste reste très simple. De même, on ne peut pas regarder un film dont
on ne verrait que le commencement et la conclusion, il faut un
déroulement entre les deux pour bien comprendre la relation entre le
commencement et la conclusion.
Les Pèlerins d'Arès avec un grand P s'engagent entièrement dans ce
pragmatisme du Bien.
Les pèlerins d'Arès divers s'y engagent à des niveaux moindres et plus
personnels. Cette distinction aussi est pur pragmatisme.
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15jul09 97C18
Cette distinction P ou
p [Pèlerins d'Arès avec un grand P et pèlerins d'Arès divers] du
Pèlerin d'arès peut-être dangereuse, car elle peut créer une scission
au sein même de la mouvance arésienne.
Vous avez une hauteur de
vue que je n'ai pas certes, mais il n'est pas difficile de voir que
c'est entretenir une hiérarchie — comme dans l'église: chacun devra
rester à sa place — une distinction qui, forcément, s'imposera si
quelqu'un nous débecte [= dégoûte]. On le mettra dans la vilaine case.
Car
cette distinction entretient le mauvais dans l'homme: mépris, orgueil,
sentiment de supériorité et d'infériorité (ce qui à mes yeux doit
disparaître petit à petit) et peut aller même jusqu'à décider
arbitrairement qui correspond à quoi (P ou p).
Pourquoi ne pas voir le meilleur dans les autres?
Les
Pèlerins d'Arès ont compris la notion de péché, notre responsabilité
face aux malheurs du monde, pourquoi classifier? Vous divisez les
pèlerins d'Arès, pourquoi ne pas voir leur meilleur et tirer profit de
leurs qualités et dons qu'ils pourraient vous apporter? Demandez-le
leur tout simplement. Demander ne veut pas dire s'imposer et abuser de
la liberté de l'autre.
Je pense que beaucoup veulent vous apporter
mais ne savent pas comment faire. Rencontrez-vous et discutez mais ne
divisez pas car il y aura toujours un règne qui s'imposera à cause de
cela.
Ce besoin de se définir, les tensions que cela crée,
empêchent les actions inexistantes chez les Pèlerins d'Arès (outre la
mission). Il y a pour certains cette peur de ne pas être dans le petit reste,
aujourd'hui ce sera la crainte d'être un P ou un p. Les actions (je ne
parle pas de la mission) qui permettent de démontrer le changement, de
vivre la foi, feront aller au-delà de toute division et feront rendre
caducs les questionnements ci-dessus (petit reste/reste,
P/p).
Je
fais connaître (en missionnant) la Parole d'Arès à laquelle je crois et
que je défendrai toujours. À cause de cette division (P ou p) je ne me
donne plus à partir de maintenant le nom de pèlerin d'arès. J'essaie de
devenir un homme du
temps qui vient en agissant dans le monde. La foi et la
mission pour moi ne sont pas suffisantes, j'essaie de les démontrer.
Charléllly
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Réponse
:
Je "classifie", en effet, mais je
ne hiérarchise pas. Quelque chose, cela m'ennuie, m'empêche de vous
répondre en appropriant bien ma réponse à votre commentaire.
Votre commentaire n'est pas assez précis en soi, parce qu'il tient ici
et là de la lapallisade ou de l'argument-miroir.
Par
exemple, vous dites: "Les Pèlerins d'Arès ont compris la notion de
péché, notre responsabilité face aux malheurs du monde..." mais ces
pèlerins-là sont précisément ceux que je distingue par un grand P. Les
autres, les pèlerins d'Arès divers, viennent à Arès, mais sans ce souci
majeur de "la responsabilité du péché face aux malheurs du monde,"
souvent même par superstition
(Rév d'Arès 21/1),
étant pour la plupart beaucoup plus attirés par l'événement merveilleux
qui se produisit là en 1974 et 1977, dont ils attendent des effets
divers sur leurs existences ou sur leurs progrès philosophiques
personnels.
Il y a donc autre chose qui
vous tracasse. Serait-ce quelque chose qui cloche dans vos rapports
avec le prophète
par exemple, qui vous empêche de vous accorder le statut de Pèlerin
d'Arès avec un grand P, qui cependant paraît vous faire envie? À tort,
d'ailleurs, car ce n'est ni un privilège ni un grade.
Je m'appelle Michel Potay, dit
aussi Frère Michel, mais vous, qui êtes-vous?
Il
m'est difficile de répondre de façon bien appropriée à la question qui
vous tourmente sans savoir qui vous êtes, où et comment vous missionnez
et comment vous vivez votre pénitence
(mot absent de votre commentaire), car je
suppose que la
pénitence, c'est ce par quoi et en quoi le mission ne
vous paraît "pas suffisante" —
Quelle coïncidence heureuse, la moisson de même
ne paraît pas suffisante à La Révélation d'Arès !
Il
m'est aussi difficile de vous répondre si j'ignore quels sont vos
rapports avec moi, puisque les Pèlerins d'Arès avec un grand P sont
simplement ceux qui se rassemblent
derrière moi (Rév
d'Arès 24/1), qui m'écoutent, qui me suivent, ceux qu'on
appelle parfois les "béni-oui-oui".
J'avoue que je ne peux pas réaliser mes projets complètement, sinon
avec des "béni-oui-oui".
Vous
vous proposez de m'aider et je vous en remercie sincèrement, mais qui
êtes-vous? Que savez-vous faire qui convienne à mes projets? Je n'en
sais rien. J'ignore si votre aide me conviendra ou non.
Je me
répète, car vous semblez ne pas me lire: Être un Pèlerin d'Arès avec un
grand P, ce n'est pas un honneur, ce n'est pas un privilège, c'est
simplement une fonctionnalité, un engagement très humble derrière celui
qui s'est engagé très humblement à servir le Père qui l'a appelé
et demandé de n'être plus
rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6).
Si vous ignorez que, contrairement à ce que
vous dites, j'ai beaucoup demandé,
mais qu'on m'a peu donné de ce que j'ai demandé,
c'est que vous n'êtes pas très engagé dans l'assemblée au
sens étroit du mot.
Si vous n'êtes pas engagé dans l'assemblée du petit reste — petit reste d'humains
qui ne se plaisent pas forcément, mais qui s'aiment au sens
évangélique et travaillent ensemble, une union d'amour, de pardon, de paix, que j'ai
beaucoup demandée
entre autres demandes,
mais à laquelle beaucoup se sont refusés (êtes-vous de ceux-là?) —, si vous
êtes engagé dans une façon personnelle de vivre votre foi et votre
mission, à votre façon, ce qui n'a rien de dégradant et qui même peut
être meilleur que ce que je fais, vous faites alors partie d'une
"famille d'affinités" qui n'est pas la mienne.
Je
vous rappelle que j'ai toujours encouragé la formation des "familles
d'affinités" et qu'il vous est parfaitement loisible de fonder une
"famille d'affinités" et, si vous le faites, je lui souhaite du fond du
cœur de réussir mieux que je ne réussis.
Il
semble que vous accordiez beaucoup d'importance à ce statut de Pèlerins
d'Arès avec un grand P. Franchement, je n'avais pas vu les choses sous
cet angle formel en rédigeant mon entrée 0097. Si c'est ça qui vous
tracasse, et si d'autres que vous (vous êtes seul pour le moment)
soulèvent la même question de la "classification" — classification
inévitable, car il y a au départ ceux sensibles à La Révélation d'Arès
et ceux insensible et même hostiles à La Révélation d'Arès,
première classification inévitable, et parmi les sensibles à La Révélation d'Arès
il y a les sensibles à la parole
de Mikal (le petit
reste) et les insensibles, voire même hostiles, à la parole de Mikal (Rév d'Arès
i/12), deuxième
classification inévitable, et ainsi de suite —, je vais
songer à
ouvrir une nouvelle entrée de blog en disant que, tout pouvant toujours
changer, on considèrera désormais:
les Pèlerins d'Arès avec un grand P comme tous les humains
sensibles à
la Parole d'Arès et
à la parole de
Mikal (i/12) sur
toute la gamme de discriminations possible, les disciples stricts ou
les fidèles relatifs ou même vagues, inconditionnels ou conditionnels,
permanents ou occasionnels, etc.,
les pèlerins d'Arès avec petit p comme les humains du petit reste que je
suis envoyé rassembler
(Rév d'Arès 24/1), ceux qui acceptent de travailler avec l'aîné, le prophète
ou Mikal,
en suivant ses préceptes
tels qu'il y est soumis
lui-même (Rév d'Arès
16/9). En effet, je suis selon ce que me recommande le
Père mon propre béni-oui-oui.
Ce serait peut-être mieux
formulé, non?
Donc,
être pèlerins d'Arès avec petit p, minuscule qui marque une humilité
bien venue, ne me gêne pas du tout et, j'en suis sûr, ne gêne pas du
tout mes frères et sœurs du petit
reste, lequel d'ailleurs mérite encore mieux ainsi son
qualificatif petit, qui
ainsi n'est pas que limitatif en nombre, mais est limitatif en
prétentions spirituelles, leur seule caractéristique étant d'apprendre
à représenter et éventuellement remplacer le mieux possible le prophète qui n'est
pas charnellement éternel,
simplement parce qu'il faudra bien que demeure
un repère ou une référence prophétique, une sorte de conservatoire pour
les
générations qui viennent.
Rien de plus. Et ça reviendra stictement à la même chose que ce que dit
mon entrée 0097 à la majuscule (ou à la minuscule) près.
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15jul09 97C19
Comme est Belle
votre entrée sur le Pèlerinage!
[...]
Intérieurement je ne me sens pas en état de venir à Arès, car on vient
s'offrir en pèlerinage comme prophète surtout, donc en ayant développé
une moisson significative comme je l'ai fait en n'étant plus rien pour moi-même
(Rév d'Arès 40/6). L'année passée, j'ai aussi nettement
compris qu'une moisson
sans pénitence
n'est pas efficace et j'ai entamé les "Piliers de la Pénitence."
Comment venir au Val
Anouka (Rév d'Arès xLvii/5) en Pèlerin d'Arès
quand on n'a pas accompli
ses objectifs formulés sur le Lieu Saint: Mon
projet de moisson
par l'art musical pour toucher, rassembler des pénitents possibles
dans le monde, n'a pas encore pu aboutir, cela me travaille beaucoup la
conscience. J'en souffre.
[...]
En prière avec vous, je vous souhaite un pèlerinage plein de Lumière et
de Force et, avec du retard, un heureux anniversaire!
D.G.
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Réponse
:
Je ne vois pas en quoi votre
souffrance spirituelle vous empêcherait de venir au Pèlerinage. Bien au
contraire. Vous avez besoin du Feu
plus que jamais!
Il
n'existe pas de foi parfaite et satisfaisante. Croyez-vous que je sois
satisfait de moi? Pouvez-vous imaginer que je ne fasse pas mon
pèlerinage sous prétexte que je suis insatisfait de moi?
La foi n'est jamais accomplie
parfaitement. Elle n'est qu'ascension
vers les Hauteurs.
Il existe deux types de tension, d'ascension
si vous préférez: Celle du petit
reste qui s'efforce de faire l'ascension
avec moi, et il semble bien que vous soyez de ceux-là, et celle des
autres qui
font leurs ascensions
ou suivent leurs tensions personnelles ou particulières. Les deux, de
toute façon, ont besoin du Feu,
rechechent la force contre le mal. Relisez bien mon entrée 97!
Merci pour vos bons bons
d'anniversaire.
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15jul09 97C20
Je réagis à nouveau au commentaire de Charlélly [97C06 et 97C18] et à
la réponse que vous lui faites.
Comme je vous l'ai dit, "je ne suis pas Pèlerins d'Arès, ni même
probablement pèlerin d'Arès, par manque de courage mondain. J'ai peur
de ce que pensent de moi les hommes," mais ma foi penche du côté de la
vôtre, frère Michel.
Pourquoi
perdez-vous votre temps à répondre, voire même à céder, à quelqu'un qui
s'obstine à ne rien comprendre de ce que vous dites, ou qui fait
semblant de ne pas comprendre, parce que c'est probablement un des ces
humains qui se réclament des grandes idées et des grandes espérances
sans trop s'y mouiller eux-mêmes, mais qui ont leur petit orgueil.
Les
"scissions" et les "classifications," comme dit Charlélly, ma
paraissent inévitables, ainsi que vous le soulignez avec une bonté et
une patience qui me frappent d'admiration. Elles se font d'elles-mêmes,
de toute façon. Si j'ai bien compris ce qu'est Charlélly, il est
lui-même une cause de "scission" justement, mais il n'aimerait pas que
ça se voit rop bien. En tout cas, sa réaction correspond assez bien,
psychologiquement, à ce genre de "frère" qui se sent un peu morveux.
Il est évident qu'il y a à la base les hommes qui suivent La Révélation d'Arès
et la masse qui la rejette ou qui s'en fout et qu'entre les pour et les
contre il se fait une "classification" naturelle d'engagement de
conscience plus ou moins clairs ou brumeux, plus ou moins actifs ou
inactifs et plus ou moins complet ou incomplets.
Vous ne refusez
le titre de pèlerin d'Arès à personne "qui respecte le lieu et sa
signification". Vous faites seulement une distinction (ce n'est pas une
classification) entre ceux qui vous suivent strictement et ceux qui
suivent leurs propres façons de croire et de faire: Les P et les p. Je
trouve ça très sympathique. Vous ne parlez pas de concours ou
d'épreuves, de concours. Chacun se reconnaît lui-même dans une ou dans
l'autre catégorie avec sûrement entre les deux une zone d'indistinction
ou de glissement assez importante selon les moments de la vie.
Aucune religion n'est arrivée à
présenter les choses sous ce jour-là. Les religions parlent de bons et
de mauvais.
Je
trouve que vous n'avez pas à discuter de ça. La distinction ou la
"classification" se fait tout naturellement et vous avez eu raison de
le rappeler.
De plus, il vaut certainement mieux que ce soit vous
qui fassiez cette distinction plutôt que des critiques du dehors qui
disent déjà: "Oh mais il y a à boire et à manger chez ces gens-là (les
pèlerins d'Arès)! Il ne faut pas croire qu'on trouve dans toutes les
couches de disciples d'Arès la même façon de comprendre, la même
soucription de conscience, le même dévouement et la même
fraternisation." Ce sont, à très peu de choses près, les mots mêmes
d'une personne du CNRS avec qui j'ai été amené à discuter en janvier.
C'est peut-être même pour prévenir ce genre de distingo dans le monde
que vous avez rédigé votre entrée 0097?
R.R.
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15jul09 97C21
J'aime beaucoup votre entrée 0097.
Je
me souviens d'un temps où vous parliez de "pèlerins d'Arès moins le
quart" par allusion à ceux qui ne sont pas tout à fait à l'heure
d'Arès. Ici vous parlez de Pèlerins d'Arès avec un grand P et de
pèlerins d'Arès divers qui sont en somme les "pèlerins d'Arès moins le
quart" d'avant. Je trouve ça moins comique, mais beaucoup plus clair.
Je
trouve formidable que vous ne disiez pas "Pèlerin d'Arès ou rien",
comme vous pourriez le faire, mais que vous rassuriez en faisant
comprendre qu'entre la vallée
grasse et les Hauteurs
Saintes il n'y a que des pèlerins d'Arès, mais qu'il y en
a de plus spécifiques de La
Révélation d'Arès que d'autres.
Je trouve normal que vous donniez à ceux-là un P majuscule.
Pourquoi
voulez-vous vous diminuer en laissant à une commentateur qui n'a même
pas le courage de s'identifier le plaisir de se dire Pèlerin d'Arès en
plénitude, ce qu'il n'est pas, à l'évidence? Parce qu'un croyant qui
n'est vraiment plus
rien pour lui-même et qui est tout pour la Parole de Dieu et
la parole du prophète
ne parle pas comme ce commentateur.
J'accepte
pour ma part la vie de Pèlerin d'Arès comme je suis capable de la
vivre, je ne sais pas si c'est bien ou moins bien, si je suis un
Pèlerin d'Arès (grand P) ou un pèlerin d'Arès (petit p), et pour tout
dire ça ne me préoccupe pas, parce que nous ne sommes pas une religion,
mais un courant. Dans un torrent il y a des courants forts au milieu et
des courants faibles sur les bords, et ces eaus finissent toujours par
se mélanger. C'est toujours un torrent.
Placide
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16jul09 97C22
Voilà, à mon
avis, une entrée de blog âpre, mais nécessaire.
C’est la première fois, à ma connaissance, que vous distinguez des
nuances — deux
nuances, mais on sent d’autres distinctions dans le mot "divers" —
entre pèlerins d’Arès, bien
que je me souvienne
de vous avoir lu à propos de "néophytes" ou de "novices",
mais ce n’est pas la même chose. Dans 0097 vous parlez évidemment de Pèlerins
d’Arès et de pèlerins d’Arès
"faits"
comme des fromages.
J’en ai entendu se formaliser, un peu comme Charlélly [97C18], dire que
vous
triez, qu’on va voir apparaître une liste de "bons" et de "mauvais"
ou de "douteux" alors que rien ne vous autorise à évaluer la valeur
intérieure d’un pénitent et d’un moissonneur.
En somme, on vous soupçonne
de juger. On oublie que vous avez
toujours dit qu’il ne faut jamais juger, mais
qu’il faut avoir des opinions, c’est vital, sinon comment sait-on sur
quoi ou
sur qui on peut compter ?
Nous sommes assez lâches pour faire semblant d’ignorer que La
Révélation d’Arès dit distinctement
que vous avez toute la
confiance de Dieu. Vous pouvez parler pour Dieu et cette chance que peu
d’hommes
ont eue au cours des âges, nous sommes assez lâches pour la laisser
passer. Les
moins-disants que nous sommes aux enchères du spirituel doivent au
moins déclarer
que vous n’en abusez pas, vous n’en parlez même pas avec une pudeur qui
devrait
nous faire honte.
Ceux qui lisent attentivement La
Révélation d’Arès savent que vous pourriez très bien — vous
en avez l’autorité
divine — réserver le Pèlerinage aux Pèlerins
d’Arès avec un grand P seulement, ceux sur qui vous pouvez
toujours
compter, qui sont disponibles à tout ce que vous leur demandez (on ne
peut pas
dire que
vous abusez), même quand ils voient les choses autrement que vous, ceux
qui ne
se laissent pas vivre dans leur petit coin, qui ont l’humilité de
recourir à vos
conseils ou votre avis avant de faire une bourde ou d’aller à l’échec
et de
vous les laisser sur les bras après, ceux qui en même temps
versent la demi-dîme qui vous a
permis de faire les
travaux qui font honneur au saint lieu à force d’économies et de très
bonne
gestion de l’argent que les frères vous confient pour le service de
Dieu. C’est
d’ailleurs la seule chose qu’on vous laisse vraiment faire avec
confiance. Pour
le reste on dit : "Ce
n’est qu’un homme."
Vous êtes tantôt Dieu tantôt un "homme" selon que ça arrange, c’est
commode. Je
crois que si vous n’admettiez que ceux qui ont vraiment transpiré à
faire éclore
cette espérance qu’est La Révélation d’Arès,
à la transformation merveilleuse du saint lieu où elle a été donnée, et
à
réveiller les âmes au dehors par la
pénitence et la moisson
de pénitents, il y aurait moins de
monde.
C’est tous ceux qui prient à
la cloche d'Arès (Rév
d'Arès xxxvii/1), les grands P et les petits p, que vous
honorez par
cette mise
en valeur opérée sans dénaturer les lieux tels qu’ils ont été élus pour
être la
scène de La Révélation d’Arès.
Si j’insiste sur cet embellissement du
Pèlerinage, c’est parce que j’ai
bien compris que votre article [0097] parle des Pèlerins
d’Arès grand P et des pèlerins d’Arès divers dans ce
cadre-là,
parce que j’imagine assez bien que les pèlerins d’Arès divers, vous
n’en
entendez plus beaucoup parler entre le 15 août et le 21 juin de l’année
suivante. C’est ce que n’a pas très bien vu Charlélly [97C06 et 97C18]
qui, au
fond, est peut-être plus près des grands P que des petits p. Vous ne
l’identifiez
pas, mais le mal que
vous vous donnez
pour lui répondre longuement prouverait plutôt que vous vous doutez que
c’est
quelqu’un que vous connaissez bien derrière le masque.
Vous faites preuve d’une patience et même d’une abnégation rares de nos
jours,
même si, ce faisant (comme vous dites dans la légende de votre photo),
vous arrivez
à ne pas trop perdre votre dignité. C’est une chance aussi pour nous,
mais elle
est quand même écornée et nous n’avons pas à en être fiers. Votre amour
des
frères et de toute l’humanité court entre les lignes. Votre intelligence
aussi. C’est pourquoi je ne
comprends pas des Charlélly ou d’autres commentateurs (dans d’autres
articles
de votre blog) qui vous compliquent la tâche en vous obligeant à vous
défendre
au coup par coup. Nous n’avons jamais su vous dire : "Frère
Michel,
vous ne pouvez pas commander (Rév d’Arès
36/19) ni vous
imposer, mais nous pouvons vous demander collectivement de nous montrer
le chemin
chaque jour,
c’est nous qui nous chargerons de réduire nos récalcitrances. Vous avez
bien
mieux à faire. Donnez-nous le miel (Rév
d’Arès
xii/4-6) !"
Malheureusement,
le mot "nous" ne représente encore rien de vraiment collectif dans l’assemblée,
parce que nous nous considérons comme des croyants
libres, mais sans réfléchir que si l'on ne devient un
Pèlerins d'Arès avec grand P que librement, il
serait absurde de l'être en se croyant libre d'en
faire qu'à sa tête.
G.B.
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16jul09 97C23
Merci frère Michel pour toutes ces richesses que vous nous donnez.
Très bon anniversaire
François (un pas béni mais oui-oui quand même)
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16jul09 97C24
J'aime le prologue
amusant, le faux bobard sur Mickael Jackson: "Ne dites pas qu'il
viendra cette année au Pèlerinage. On n'en sait rien." D'ailleurs,
Michael Jackson à l'époque était témoin de jéhovah, je crois. Il n'y
avait aucune chance de le voir au Pèlerinage d'Arès, ce très bel écrin
d'idées généreuses toutes contraires de celles secatires que colporte
"La Tour de Garde" [journal du mouvement des Témoins de Jéhovah°.
Mais
pour le reste du texte certains l'interprèteront comme un réquisitoire,
parce que la susceptibilité déforme. Un réquisitoire contre ceux qui se
disent "pèlerins d'Arès" et qui ne le sont pas vraiment. Je ne trouve
pas que c'est ce que dit ce message [0097]; Je ne trouve même pas que
ce message donne des notes comme on note dans l'armée ou dans
l'administration.
Je me suis demandé si vous ne pouviez pas donner à chacune des deux
catégories un nom différent: Pèlerins d'Arès pour le petit reste
et un autre terme pour les autres, mais je me suis vite rendu compte
que tous ceux qui viennent prier dans cette enceinte où Jésus et Dieu
se sont exprimé sont des pèlerins, fondamentalement parlant, quelles
que soient leurs intentions. Vous ne pouviez pas les appeler autrement
que vous l'avez fait. Vous l'avez d'ailleurs fait très simplement sans
lyrisme ni développements alourdissants. Votre texte est parlant, comme
on dit.
Et encore, c'est un monsieurs vénérable à barbe qui le dit. Un prophète habilité à
se dire prophète.
Si c'était quelqu'un d'autre ce serait très mal pris. Je trouve cette
page mesurée comme elle est, mais on devine en arrière-pensée un appel
passionné pour un pèlerinage (petit p) qui se décide à devenir
Pèlerinage (grand P). C'est votre rôle que de lancer cet appel, que je
trouve même trop discret. Il y a quelque chose de plus dans "pèlerins
d'Arès et Pèlerins
d'Arès" qu'une actualité sans message et sans avenir.
Je
ne suis pas sûr qu'un engagement à fond soit possible pour tout le
monde. De toute façon il n'est possible que s'il commence dans le cœur
et s'il est vite relayé par la volonté, cette "volonté d'être" que vous
donnier comme définition de la foi arésienne à une certaine époque. On
peut dire que vous aurez tout essayé.
Gabriel
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16jul09 97C25
Un frère me dit que
vous êtes contradictoire, que le blog 0097 ne dit pas les chose comme,
selon lui, vous les auriez dites à d'autres moments ou dans d'autres
écrits.
Je n'en sais rien. Il n'y a pas assez longtemps que je
suis des vôtres. Je dis qu'il y a des gens qui veulent enfermer un
homme dans une seule formule, alors que personne ne peut s'exprimer
tout entier dans quelques paragraphes, ni même dans un livre. Si
un homme se met tout entier dans un livre, c'est
qu'il n'a
pas grand-chose à dire. A fortiori un prophète,
qui n'a pas assez de sa vie pour tout ce qu'il a à dire. Je viens de
relire en entier Isaïe [Bible], les contradictions apparentes n'y
manquent pas. C'est sans doute pourquoi des doutes subsistent sur
l'authenticité des chapitres 40 à 66.
Je ne suis pas encore
vraiment un Pèlerin d'Arès et la mission telle qu'on me conseille de la
faire me paraît manquer de punch. Le monde attend-il de nous des
petites recommandations morales sur l'amour, le pardon, etc., ou un
Appel vigoureux à suivre Dieu en vous suivant, Mikal? J'imagine
que c'est vous-même, en personne, frère Michel, qui avez rassemblé la
première assemblée
et que vous ne m'avez pas donné des leçons de morale, mais vous avez
hélé comme les marins d'un bateau à l'autre. Sinon, il n'y aurait
encore personne.
Je vous vois, frère Michel, comme quelqu'un appelé, qui a pris l'Appel comme le
visage implacable du destin. Je me prépare un tract avec en haut et en
gros:
"Sois
prêt !" [Rév d'Arès, prologue du Livre 17 sept. 1977]
pour placer le public face à ce même visage implacable du destin. Je
mettrai ensuite quelque chose comme:
"Que préfères-tu? Subir ce monde de mal ou subir les difficultés d'aimer, pardonner, être libre?
"Le monde ne changera que si tu commences par changer ta vie et à
appeler les autres à changer
leur vie."
Est-ce qu'un Pèlerin d'Arès ne fonde pas sa vie sur cet Appel? Ne doit-il
pas le répercuter?
Des frères me dissuadent de distribuer ce tract. Ils le trouvent
provocateur. Je ne sais plus quoi faire. Ai-je tort?
Éric
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Réponse
:
Vous avez raison. Dernièrement
j'ai invité les frères d'une de nos grandes missions de France à
ré-écrire leur tract-bateau, bien fait mais plutôt modéré, dans un sens
plus "musclé", plus mobilisateur.
Votre idée de tract est bonne et ce
"Sois prêt" ne me semble pas avoir été utilisé. Votre
tract ne me paraît pas provocateur.
Des
tracts provocateurs, j'en ai utilisé moi-même dans les années 70, mais
j'ai arrêté. Je me rendis compte qu'il ne fallait jamais citer les
autres comme des contre-exemples du Pèlerin d'Arès.
Notamment, j'avais un tract qui disait, en gros, par inexpérience et
manque de réflexion:
"L'illumination des prêtres et le rationalisme inverse des politiques
et des scientifiques ne sont pas sources de vérité!
La Vérité
se trouve ailleurs: dans le cœur d'un homme résolu à être bon..."
ou quelque chose comme ça.
J'avais déjà distribué un bon
nombre de tracts quand je réalisai que je portais là un jugement
direct sévère sur tous les prêtres, tous les politiciens et tous les
scientifiques et cela pouvait non seulement provoquer chez eux des
réactions violentes, mais faire du tort au message même dont j'étais
porteur (j'étais à peu près le seul missionnaire, alors).
Il ne faut pas être un polémiste, mais un requérant vigoureux, oui!
Un
vigoureux Appel
qui, certes, ne mobilise pas la masse — les formules moralisatrices
molles ou sociales la mobilisent encore moins, c'est démontré —, mais
qui a une chance de mobiliser des hommes et des femmes "qui en
veulent", comme on dit, des futures âmes du petit reste, oui,
n'hésitez pas à les utiliser. C'est en effet, comme vous l'avez bien
vu, le ton même de La
Révélation d'Arès!
Les frères qui vous recommandent plus de
modération n'ignorent sûrement pas que ce ton d'Appel vigoureux
est authentiquement arésien, mais il y a probablement en eux le
sentiment mélangé d'une certaine peur sociale et d'une certaine
conscience qu'ils ne sont pas prêts pour recevoir des hommes et des
femmes "qui en veulent", qui risquent mêrme d'être plus radicaux
qu'eux, les anciens. Mais si vous vous sentez de taille à
ouvrir
vos bras à des âmes
fortes et conquérantes, c.-à-d., à suivre vos prosélytes, pourquoi pas?
C'est mon souhait le plus vif.
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17jul09 97C26
Bon anniversaire,
frère Michel, et un grand merci à Agar pour cette photo, la plus belle
que j'ai vue de vous, avec ce regard profond où, chez le pénitent de 80
ans que vous êtes, passe un je ne sais quoi de cette image de Dieu que
tous nous avons à incarner.
Et merci aussi pour vos mises au
point: Charlélly n'est pas "le seul" à s'interroger sur les possibles
dérives "hiérarchiques" d'une classification qui au départ se veut
"pragmatique" entre "reste" et "petit reste", "Pèlerins" et "pèlerins".
Ce risque de dérive existe parce que nous ne sommes pas
libérés d'une
culture religieuse faite de hiérarchies.
Comme
catholique, je me suis senti culpabilisé de ne pas avoir la vocation
religieuse, et vous m'aidez à prendre conscience que je n'ai pas à me
sentir culpabilisé de me sentir en porte à faux entre reste et petit reste, ce que
de plus en plus je comprends comme ma vocation personnelle: Le reste a besoin du petit reste pour ne
pas perdre de vue l'amour universel et le petit reste a
besoin du reste pour se donner les leviers efficaces de changement du monde,
comme le médecin généraliste a besoin des spécialistes... qui auraient
tort d'oublier que l'organisme est un tout.
À un
moment, vous dites à Charlelly: "Vous faites alors partie d'une famille
d'affinités qui n'est pas la mienne." Ces mots me font réfléchir. D'un
côté, l' humilité de cette déclaration laisse soupçonner que le petit reste serait
à vos yeux une famille d'affinités parmi d'autres. D'un autre côté,
aucune famille d'affinités, et surtout celle du prophète,
n'a vocation à rester dans son ghetto. Vous êtes l'homme de votre
famille d'affinités, et en même temps le fédérateur de toutes, et nous
aussi devons garder cette tension intérieure entre notre famille et le
dialogue d'amour et de communion avec toutes les familles.
Et puis
votre expression "béni oui-oui" m'a beaucoup éclairé... et me conduit
comme vous à classifier par "pragmatisme". Chez le petit reste, il y
a d'un côté beaucoup de choses auxquelles je m'identifie, pénitence, mission, demi-dîme,
sens de l'universel..., et d'un autre côté un "béni oui-ouisme" auquel
je ne peux m'identifier.
L'abusé
deven(u) prudent" (Rév d'Arès 28/5), scandalisé
par les appels culpabilisants à la foi et l'obéissance sans réserves
prêchés par l'Église catholique de ma jeunesse. J'en garde une prudence
méfiante, qui me fait me dresser comme un pic (Rév d'Arès iii/4)
devant toute autorité se revendiquant comme divine: Si je m'efforce
toujours d'obéir à Dieu comme
un petit enfant, je reste prudent
devant toute sollicitation m'invitant à être un "béni oui-oui". Mon
dynamisme, c'est la cohérence entre ma conscience et la Parole et non
le renoncement à ma faculté personnelle de critique et de réflexion.
Ma prudence
contre toute dérive religieuse rejoint L'Évangile Donné à Arès...
mais vous me faites découvrir que je n'ai pas à mépriser plus ou moins
consciemment des frères qui n'appartiennent pas à ma famille de pensée
prudente et quelque peu scandalisée, que leur obéissance de petit
enfant à votre parole à vous et leur choix d'être des béni-oui-oui vaut
ma prudence d'abusé, en gros qu'avant d'enlever de leur œil la paille
de naïveté, je pourrais bien enlever ma poutre d'incompréhension... Mon
refus d'idolâtrer le relatif a un sens spirituel, mais l'adhésion
totale à votre relatif à vous, meilleur que le relatif de
celui
qui choisit de s'y lier, cette adhésion sans réserve a aussi un sens
spirituel comme la "foi du charbonnier".
Merci donc de nous aider à acquérir ce sens de la diversité des
vocations et de leur égale dignité.
François D.
|
Réponse
:
Vous avez bien compris ce que j'entends par famille d'affinités.
Je
souhaite les éclosions de familles d'affinités dans les groupes locaux,
notamment quand il est évident que tout le monde n'a pas la vocation
d'être dans le petit
reste,
mais que la petitesse du groupe ne permet pas des adresses et des
activités séparées et contraint à la cohabitation et au coexercice de
la moisson.
Si ces familles d'affinités ne se forment pas
dans le groupe,
d'une
part, les vocations différentes entre les sous-groupes ne peuvent pas
vraiment s'épanouir et devenir efficaces même au sein du petit reste
dont les vocations ne sont pas forcément homogènes (âges et expériences
de la vie différents, projets missionnaires différents, vitalités bien
tranchées, etc.),
d'autre part, les moins
strictement
fidèles à tous les termes de la Parole
d'Arès et à la parole
de Mikal (Rév d'Arès i/12)
s'imaginent vivre sous les reproches des plus fidèles (le petit reste local).
De
là à trouver que le petit
reste local
est fait d'hypocrites ou d'esprits retardés, pharisaïques, etc., il n'y
a qu'un pas, qui a été parfois franchi, hélas. De là des abandons, des
départs des moins stricts qui pensent que si l'on n'est pas strict, on
n'a rien à faire dans le groupe local.
L'idée des familles
d'affinités est de rendre supportable la coexistence de frères des
vocations différentes sans que les uns aient l'impression d'être, par
exemple, des sous-spirituels ou des alanguis et les autres l'impression
d'être des enflures de spirituels ou des superdynamiques agaçants ou
des donneurs de leçons et de
peser sur les précédents.
Ce projet de familles d'affinités n'a pas encore été bien compris, mais
ça viendra.
Quant
au terme "béni-oui-oui" je l'emploie par référence à certains qui
reprochent à d'autres de rappeler trop souvent: "Le Frère
Michel a
dit (ou a recommandé ou a demandé) ceci ou cela," et qui qualifient ces
inconditionnels du Frère Michel de béni-oui-oui. Donc, je me
range
moi-même dans la famille d'affinités des "béni-oui-oui", car, même si
j'aime d'un amour fraternel égal et si je me garde de juger les non
béni-oui-oui ou les anti-béni-oui-oui, ce n'est évidemment qu'avec les
béni-oui-oui que je peux développer mes propres projets.
Tout cela est simple et tombe sous le sens.
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17jul09 97C27
Frère Michel nous demande: "Nous pouvons retrouver l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) , mais le voulons-nous?"
Moi, je réponds: " Oh, que oui je le veux !!! Je veux faire partis
des justes
le jour où je mourrais. Faire parti des gens qui auront contribué a
rendre le monde meilleur, parce que je crois en cette Parole. Je crois
que le Créateur est venu à Arès parler a l'homme.
MAIS... j'ai tellement de défauts... EnOrmémEnt de défauts et
j'ai l'impression que plus je suis tendue a vouloir changer, plus ils
surgissent comme bons leurs semblent comme si j'étais un robot soumis à
son impulsivité.
L'amour pour l'autre surtout, l'amour, la bonté sont si durs a créer en
soi pour l'autre.
Alors
je me dis que je ne ferais jamais un bon Pélerin d'Arès, ça demande
tant de qualités et surtout de bonté et parfois je me sens démunie.
Seule la prière réactive [ma foi], mais c'est bizzare, car il y a des
gens qui ne prient pas et qui sont bons naturellement. Alors, je pense
que cette soudaine bonté (douceur) qui revient est superficielle ou
religieuse ou sentimentale.
Il s'en passe des choses compliqués dans la tête de ceux qui cherche à changer: Où est le
bien? Où est le mal? Comment être?
Mais bon! Je veux faire confiance à Dieu qui dit que l'homme peut changer et je vous
fais confiance puisque vous nous dites "Tout peux toujours changer" et
je comprends que c'est pour cela que
le découragement est impiété (Rév d'Arès 13/08), parce
qu'il nie la création et l'évolution toujours possible du bien (article
bonheur insurgeant p.530).
Je
veux mettre en mon cœur l'essentiel pour suivre cette voie spirituelle,
ne plus me décourager à cause de mon changement [trop lent ou in
suffisant].
Je viendrais ainsi dans quelques jours prier à Arès
avec tous mes frères humains vivants et morts et avec... tous mes
défauts et ma volonté de changer,
malgré tout.
Les vrais Pèlerins d'Arès ont beaucoup de méritent et le monde ne s'en
doutera peut-être jamais.
Stéphanie
|
17jul09 97C28
Après plusieurs
jours de silence, je découvre cette nouvelle entrée de blog, et c’est
comme un souffle nouveau qui ranime le feu de mon âme.
Je vous trouve rajeuni par rapport à la dernière fois, peut être est-ce
aussi le Feu
du pèlerinage qui vous ranime. Il se dégage de vous une force et une
vitalité !
Le pèlerinage vous régénère, mais sans doute aussi l’amour de vos
proches.
Cette entrée montre bien que vous êtes l’Honneur du Père: Tu es Mon Honneur (Rév d'Arès
xxxvi/16).
J’apprécie aussi la diversité des commentaires et vos réponses car
elles sont pour nous une mine d’enseignement.
Les
frères critiques comme les frères louangeurs ont leur place car ils
représentent la diversité de l’humanité que nous devons aimer.
Je
trouve que les critiques vous permettent de préciser votre pensée et de
la développer en apportant des nuances, cela lève aussi les
incompréhensions pour ceux qui ne vous connaissent pas bien.
Vous êtes aussi un exemple pour nous dans la manière patiente et
aimante de répondre.
Vous écrivez et répondez aux commentaires avec fermeté et justesse.
Vous
rectifiez les incompréhensions. Cette entrée aussi nous amène à nous
poser des questions sur notre propre engagement pour le changement du
monde. Elle nous ramène aussi face à nous même, à l’essentiel, choisir
le retour à l’image et
ressemblance. Le passé est le passé et nous ne pouvons pas
le changer,
mais l’avenir dépend de nous.
Vous avez une immense responsabilité, et vous l’assumez jusqu’au bout
avec détermination et humilité.
En
ce moment j’ai l’impression d’être comme une batterie usée qui se
charge un temps par la prière, mais se décharge très vite dans ce monde
déspiritualisé. J’ai besoin du pèlerinage pour régénérer cette batterie,
pour redonner une dynamique renouvelée à ma vie spirituelle.
Bon anniversaire frère Michel et bon pèlerinage ! A bientôt.
Denis K.
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17jul09 97C29
C’est votre
troisième entrée sur le pèlerinage d’Arès. Les deux premières, au texte
identique, présentaient les principes et la vocation spirituelle qui
fondent le Pèlerinage d’Arès. Cette troisième entrée s’attache aux
hommes. Je trouve cela très bien, car c’est bien les hommes que Dieu
appelle à Arès pour prendre
le Feu (Rév d'Arès xli/3-7) qui les soutiendra dans leur
résolution de changer
leur vie (Rév d'Arès 30/11) et le monde (Rév d'Arès 28/7).
Il
me semble que le distinguo entre "des Pèlerins d'Arès (avec un grand P)
et des pèlerins d'Arès divers" existait déjà en germe dans les autres
entrées, mais signalé autrement et comme fondu dans l’ensemble du
texte, ce qui explique sans doute qu’il ne fut jamais relevé. En
dirigeant à escient le faisceau du projecteur sur cette différence, ce
qui me rappelle votre article "Les raisons de croire" ("Le Pèlerins
d’Arès" trimestriel de mars 1988), je trouve que non seulement vous ne
faites de violence à personne, mais plutôt vous honorez (comme le dit
G.B. au commentaire 97C22) chacun dans son effort d’être venu au
Pèlerinage tout en plaçant chacun dans la vérité de ses intentions. Qui
plus est, vous rassemblez tous les pèlerins dans une même quête, celle
"d’une force de libération, de délivrance du joug du mal.".
La
suite de votre texte qui définit les Pèlerins d'Arès, et le fait comme
toujours de manière vivante et vivifiante, sans rigidité, mais avec
toute la clarté qu’il faut pour tracer la Direction (Coran, 2/185
et nombreuses références) de certitude est parfaitement limpide pour
qui veut s’engager ou se situer dans sa foi à l’égard de La Révélation d’Arès.
J’avoue que je ne comprends pas bien l’importance que certains
attachent à cette distinction qui coule de source et encore moins les
noises qu’on vous cherche à cause d’elle.
Si l’on vous lit sans ambages (ici comme dans tous vos écrits), c’est
la volonté d’accomplir
la Parole
données à Arès et par conséquent la Parole de Dieu donnée par la Bible
et le Coran qui signe l’engagement des Pèlerin d’Arès, pas le fait
isolé de venir au Pèlerinage: "Ils s'efforcent, chacun selon ses
moyens, d'être pénitents
et moissonneurs de
pénitents et de suivre la Parole de Dieu et
la parole
de son témoin (Rév
d'Arès i/12)."
Au-delà
de cette description à la fois idéale et réaliste des Pèlerins d’Arès,
c’est la chute de votre entrée évoquée dans le commentaire de bernlouby
(97C16) que je retiens comme déterminante: "La seule question de foi
qui vaille Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance
du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?" Il s’agit donc bien
encore de la volonté d’accomplir.
Le problème demeure la qualité de cette volonté et son incarnation dans
chaque acte de notre réalité quotidienne.
Vous
avez cette volonté, cette volonté sans faille qui vous remet debout
chaque fois que nécessaire, cette volonté présente à chaque instant et
pourtant endurante à long terme. Non le terme d’une semaine, d’un mois,
d’une année mais un terme multi-décennal, une durée viagère! Vous
devriez nous apprendre à avoir cette volonté-là frère Michel, à tendre
cet arc du changement
et à
faire qu’il ne se débande jamais. Car qui d’entre nous a une telle
volonté existentielle? C’est bien là tout le problème. Le Pèlerinage de
Feu
est une réponse à ce
problème, mais je crois aussi beaucoup au soutien fraternel réciproque
et constant des Pèlerins d’Arès à leur aptitude à s’encourager, à
s’enseigner, à s’entraider dans l’ascension,
à aider chacun à faire pièce à l’inchangement, l’argoule (Rév d'Arès xxxvii/3)
intérieure, du titre de votre article dans "Le Pèlerin d’Arès 1989".
Car, Dieu merci, nous avons aussi votre enseignement.
Et je pense à cet autre article qu’il faut lire et relire sans
modération : "Pénitence" (dans Le Pèlerin d’Arès 1993-1996) où vous
décrivez très clairement la nécessité et le bénéfice d’associer
humilité, vigilance et volonté, trois "énergies qui animent la
pénitence"… et dont la "combinaison produit l’insurgeance".
Mais, il me semble qu’il manque encore quelque chose d’essentiel:
L’obéissance à Dieu et à Son Prophète: Dis
: Obéissez à Allah et obéissez au Messager. S’ils se détournent, il
n’est responsable que de ce dont il est chargé et vous êtes
responsables de ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez,
vous serez bien guidés. Et il n’incombe au Prophète que de transmettre,
en toute clarté, le message. (Coran, 24, 54, sourate An-Nûr (La Lumière)
Pourquoi
ne pas écrire sur ce blog quelque chose sur l’obéissance spirituelle?
Cela risque d’être « rock’nd-roll », mais ce sera surement éclairant.
D. Faber
|
17jul09 97C30
Cette
photo de vous en "marcel" [maillot de corps, tee-shirt] le jour de vos
80 ans face à votre petite fille qui a su capter votre présence m’a
touchée par sa simplicité, sa vie. Comme Jésus est le prophète de
l’Amour, vous êtes le prophète de la simplicité. Dieu nous veut
heureux, simplement heureux et je trouve que cette photo incarne bien
le verset 5 de la Veillée 16: Tu
vivras sans pompe ni artifice auprès de ton épouse et de ta
descendance..,
Merci pour cet instant partagé.
Votre réponse à Eric [97C25] m’a inspiré un texte de tract plus
"punchi" et orienté vers la recherche du petit reste.
Je vous le soumets en avant première.
En titre : « L’APPEL »
en sous-titre « Redresse-toi homme Debout »
Toi qui a soif de vérité
Qui croit encore en l’Amour et la Justice, qui sais que seul le bien vaincra le mal.
Toi qui sais que les actes comptent plus que les idées, que le pardon
et l’équité valent mieux que les lois et les discours.
Toi qui te tournes vers le ciel, entend l’Appel du Père de
l’Univers.
Un peuple libre
et souverain se lève
Rejoins-le !
Rémy
|
Réponse
:
Ce tract est peut-être un peu
long. Un Appel sur tract doit être bref, Ce n'est pas une déclaration
lyrico-solennelle déclamée devant un public condamné à écouter au pied
de la statue de l'Engagement Arésien (magnifique statue monumentale que
nous sculptera un jour l'un de nos artistes) le jour de son
inauguration, mais un Appel sur un papelard que le passant lorgnera en
trois secondes avant de le jeter ou de le fourrer dans sa proche.
Tout y est juste et nécessaire, mais pour le passant qui lorgne il y a
au moins deux lignes de trop... Il n'arrivera jamais au bout, et puis,
lui, le lorgneur avec ses gros pieds sur terre, croyez-vous qu'il fasse
une réelle relation entre votre lyrisme et ce que Dieu attend de lui au
ras de la terre?
Il faut tester ce genre de tract oui, sans aucun
doute, mais il y manque peut-être aussi quelques mots qui volent certes
moins haut que les idées sublimes que vous y avez mises d'un
bout
à l'autre, mais qui soient plus proches de la terre et des réalités
lourdes immédiates, notamment la réalité de votre existence charnelle
et matérielle d'humain qui l'invite à le rejoindre.
Ce n'est pas
facile de rédiger un tel tract en mêlant la grandeur des termes et
l'invitation à nous rejoindre au ras des pâquerettes, parce que c'est
là que les pâquerettes, c.-à-d. les pauvres humains, sont justement en
train de
faner, de laisser leur place aux horties.
Je n'ai pas le temps d'y travailler en ce moment, mais vous pourrez
sûrement vous en sortir tout seul.
|
18jul09 97C31
PPèlerin ou ppèlerin, même évoqué spécifiquement dans le cadre du
Ppèlerinage, je n'y vois pas uniquement une distinction entre Ppriants,
mais aussi l'expression d'une tension pour chaque priant entre deux
pôles.
Vers le pôle de la petitesse, de la pusillanimité, le priant se
préoccupe de ses petites affaires personnelles, de ses petits soucis
présents ou profite égoïstement de ce lieu de paix.
Vers le Pôle de la pénitence,
le Priant se veut image
et ressemblance du Père, donc frère de tous ses
enfants, préoccupé par l'avenir de la planète et par le devenir de
toutes les âmes
qui l'ont peuplée et la peupleront, un souci hors du temps.
Entre ces deux pôles, comme la plupart des hommes, nous nous
préoccupons dans des proportions variables du mal qui nous frappe et de
celui qui frappe au hasard les plus ou moins proches, famille, amis,
collègues, voisins, compagnons d'action ou de mission, personnes de
rencontre...
Suivant le pôle qui nous attire, notre conscience du mal, notre
espérance et donc notre volonté changent de dimension: Qui voulons nous
être?
Espérer du Pèlerinage qu'il arrange nos petites affaires, du prophète
qu'il réponde aux petites questions qui envahissent notre esprit, aux
petites sollicitations auxquelles il peut répondre avec bonté et
patience, ce qui le détourne de sa mission universelle?
Ou espérer que nous trouverons plus de Force pour notre
travail libre (Rév
d'Arès 10/10) au service du Dessein du Père, plus de
conscience collective?
Nous avons tous, à chaque instant, nous qui sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6),
la liberté de
choisir le pôle dont nous nous rapprocherons.
Milang Gompeng
|
18jul09 97C32
Dans "L'Espoir" André Malraux décrit un de ses héros marchant
vers l'ennemi et disant ou pensant qu'il n'a jamais senti aussi
sublimement que dans cet instant ce que c'est que d'être un homme. Je ne peux
pas aller au Pèlerinage à Arès cette année, mais je peux dire que, les
années où j'ai pu être à Arès avec mes frères autour du "bâton de
lumière", j'ai eu ce haut sentiment que j'étais un homme... du temps qui vient Rév
d'Arès 30/13, ), du
sentier (xxvii/6), du Dessein de Dieu (28/27)... un héros (Rév d'Arès xxxv/4-12),
autrement dit, ce que vous appelez un Pèlerin d'Arès avec un grand P.
Mais cette sorte d'héroïsme,
je le crains, ne vaut que sur le moment. Une fois rentré chez moi et
saisi par le monde, j'ai beaucoup de mal à le garder.
De ce fait, vous avez raison de faire la distinction PPèlerins d'Arès
et ppèlerins d'Arès dans la cadre du Pèlerinage et non d'une façon
générale, parce qu'au Pèlerinage (c'est son but) on peut sentir une
exaltation et une sublimation particulières. Ceux qui ne les sentent
pas, je me suis toujours demandé ce qu'ils faisaient là, mais vous, qui
avez une vue beaucoup plus généreuse des destins spirituels, vous les
voyez comme des ppèlerins d'Arès malgré tout. C'est normal, tout homme
agit selon ses moyens et tout homme est promesse d'être un héros, de devenir
un vrai pénitent.
La pénitence
est héroïsme et on ne le dit jamais assez. Le moissonneur, comme
vous l'avez toujours souligné, va de pair avec le pénitent.
La distinction avec grand P et petit p va de
soi et, de plus, est changeante pour un même individu au cours de la
vie, de l'année, etc. C'est ce que ne voit pas le libertaire qui se
fait une gloire de ne pas écouter le prophète et de
s'affirmer indépendant de lui et de ses "béni-oui-oui" sans voir qu'en
fait il en est dépendant, puisqu'on ne peut pas lire La Révélation d'Arès
et en comprendre le sens que parce que la parole de Mikal (Rév d'Arès
i/12) est partout en filigrane dans la papier qui porte Ma Parole en noir
sur blanc.
J'ai réussi à faire lire La
Révélation d'Arès à deux amis qui, chacun de son côté,
m'ont fait la même réflexion: "On ne voit pas le sens de ce livre,
sinon que les princes
du culte, les rois,
les docteurs,
les chiens
du système sont des calamités, avec quoi tout le monde est à peu près
d'accord." Ils ne voyaient pas du tout les appels à changer sa vie, à faire pénitence,
qui pour eux se réduisait à se débarrasser des calamités en question.
Ils ne voyaient que le côté subversif du livre, ils n'en voyaient pas
les vôtés positifs, "civilisateurs", comme vous disiez sans arrêt,
Frère Michel, à une certaine époque.
Pour voir les côtés positifs il faut lire le Frère Michel. Il ne fait
aucun doute que le sens profond de La
Révélation d'Arès ne ressort qu'à travers les commentaires
de Mikal (Rév d'Arès
i/12), alors je ne vois pas pourquoi il y aurait une
gloire à refuser que Mikal s'exprime et refuser qu"il soit écouté en
toutes circonstances.
Un commentateur dit que, selon que ça arrange," on fait de Mikal un Dieu ou on le
réduit à un homme faillible" (je n'ai pas le mot à mot en tête), qu'il
n'y a aucune raison de suivre. Le commentateur dit aussi que
ce distinguo mobile et "commode", que justifierait la parabole du poulain agile (Rév d'Arès 10/10),
a été une calamité. Je suis d'accord avec ça.
Je suis conscient que le mouvement arésien globalement s'est médiocrisé
et n'a pas évolué avec puissance et efficacité à cause des libertés qui
ont confondu intelligence
(32/5) avec dispersion, individualisme, etc. Il y a au
aussi pendant une longue période les roitelets conscients ou
inconscients qui ont empêché le recours permanent à Mikal pour ne pas
risquer de perdre leurs petites couronnes.
Mais bon! Je commence à polémiquer. J'admets que je n'arrive pas à
digérer le fait négatif qu'à une époque on m'envoyait sur les roses
quand j'essayais de mettre en discussion la nécessité pour les groupes
locaux d'établir un calendrier et une thématique pour se retrouver tous
ensemble un jour autour de Mikal,
avec son accord, pour recevoir son enseignement
à Arès ou à Bordeaux. On attendait qu'il vienne de lui-même, mais non
seulement c'est lui qui faisait l'effort du déplacement, mais il ne
savait pas très bien pourquoi il venait puisqu'on ne lui demandait
jamais à l'avance de venir et de parler de choses précises... C'était
la visite formaliste du gouverneur dans la jungle des papous: des
langues, des perspectives, des façons de croire différentes, des
échanges de sourires. C'est vrai que les missions n'avaient pas
elles-mêmes vraiment notion de leurs propres problèmes et le frère aîné ne
pouvait que les deviner, pas si mal d'ailleurs, car il y avait parfois
dans ses propos un à-propos qui montrait bien qu'il faisait de bonnes
dductions du peu qu'on lui permettait de voir. Les années se sont
écoulées ainsi dans l'inutilité et personne ne semblait se rendre
compte que la mission n'avait été réellement féconde qu'au temps où Mikal avait de la
vigueur et de la présence pour autant qu'on la lui permettait.
Maintenant on confond efficacité avec Internet, qui est plutôt
totalement inefficace, et Mikal
a pris de l'âge et n'importe qui avec quelques notions de physiologie
sait qu'un homme de 80 ans, avec un cœur pas très fort, même
miraculeusement protégé, ne peut plus faire ce qu'il voudrait encore
faire malgré son enthousiasme toujours intact et sa bonne mine (voir
photo du 11 juillet 2009, magnifique... mais 80 ans quand même).
J'avoue mon admiration pour un homme qui, laissé seul pour tout faire
et tout subir, a vraiment fait don total de lui-même à ses frères et
qui a réussi à donner une impression de force et de cohérence à toute
une assemblée
qui, en fait en manque complètement par elle-même. Elle n'a de
cohérence qu'en rayonnant autour de l'axe Mikal comme les
rayons de la roue de bicyclette autour de son moyeu. Je ne dis pas
comme les godets de la noria autour de son moyeu, parce que la noria de
"La Maison des Faucons" n'a jamais démarré. J'appréhende le moment où
l'axe disparaîtra [...].
Procope
|
Réponse
:
Comme je dis parfois en riant: "Je suis prophète, mais pas
fakir. Je ne lis pas dans la boule de cristal." Je sais comment on peut
faire un bon ou un mauvais avenir, mais je ne sais pas lequel des deux
triomphera. J'espère seulement que ce sera le bon. L'avenir appartient
aux homme et non à une prétendue providence.
Malgré cela, je ne prendrais pas le ton pessimiste des deux derniers
paragraphes de votre commentaire.
Ce que vous dites est vrai dans l'ensemble, mais ne tient pas compte de
la très surprenante réalité qu'a placé devant le cerveau humain La Révélation d'Arès.
Il y a seulement 35 ans — c'est si peu à l'échelle de l'Histoire — elle
a
pris de court des hommes et des femmes conditionnés à des relations de
total asservissement tantôt à un pouvoir extérieur, tantôt à leur
propre
individualisme, deux cas apparemment opposés mais fondamentalement
similaires quant à l'absolue dictature du pouvoir ou de
l'individualisme. Ils n'arrivent que très lentement à se délivrer de
l'un ou de l'autre dictateur, parce que ces hommes et femmes n'étaient
nullement préparés à une situation complètement différente: un mariage
spirituel consenti et fécond avec un prophète dans un
esprit de volonté libre
et lucide de changer...
de tout changer.
Changer fondamentalement les rapports humains dans
l'intérêt collectif de l'humanité demande... que dis-je?.. exige une
capacité d'auto-organisation, d'autodiscipline et un amour évangélique
très poussé, dont l'homme a perdu le contrôle depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Quelques
uns parmi vous ont quand même compris cela et ont appliqué à leur
existence et à leur vie d'assemblée
ce principe qui fait, malgré sa rareté, toute la force de l'assemblée, à
savoir que sa polone, son âme, l'ha du peuple (Rév d'Arès xxxix/1-13), ne
naît qu'au centre d'une Lumière dont la lumière du prophète est une
composante indissociable (Rév
d'Arès i/12). Vouloir garder la Lumière en
soufflant la lumière du prophète
est souffler la Lumière
de Dieu. Jamais le croyant n'avait été informé qu'il pouvait, et
pouvait de plein droit, même faire taire Dieu d'une part et que,
d'autre part, faire sienne la Parole de Dieu (c'est cela L'accomplir, 35/6),
mais non lui obéir comme un esclave, était le condition du retour
en Éden. Cette liberté-là,
les hommes d'aujourd'hui ne savent absolument pas la manipuler encore.
C'est métaphysiquement une situation de partage Dieu/humanité et
prophète/humanité très nouvelle pour notre humanité d'esclavage. Cette
situation ne peut qu'évoluer lentement, mais elle évolue.
C'est pourquoi je ne suis pas aussi pessimiste que vous.
|
18jul09 97C33
Le sujet abordé par l'entrée 0097 du blog est des plus intéressants.
Merci de l'aborder.
Vous rappelez qu'il y a Pèlerins grand P et pèlerins petit p et vous
permettez à des membres de ces deux groupes, pas si faciles à
distinguer au fond, de se distinguer en élevant leurs voix
désaccordées. Il y a aussi une troisième catégorie qui se fait entendre
ici, ceux qui croient qu'ils ne sont ni PPèlerins ni ppèlerins.
Mais nous n'avons pas besoin de distinguo entre les deux pour régler
nos comptes avec la honte d'être tous en dessous de ce que La Révélation d'Arès
et vous, juste prophète
(Rév d'Arès xxxvii/2), attendez de nous. Les ppèlerins
d'Arès sont en dessous du niveau souhaité par la Parole, mais les
PPèlerins d'Arès ne sont pas, pour autant, au niveau!
Nous avons juste besoin du courage d'être des hommes du temps qui vient,
quel que soit notre niveau.
Moi, si j'avais un tract d'Appel à faire,
j'écrirais:
Écoutez le seul
Appel
qui vaut la peine d'être entendu!
Comprenez-vous que la guerre
entre le bien et le mal est devenue totale
au fond de vous?
Il n'y a qu'une seule lutte pour la Vie et
l'avenir de
vos enfants et du monde et cette lutte se fait au fond de vous.
Elle ne se fait pas par
religions, partis politiques et syndicats interposés.
Tout ce qui n'est pas pour l'amour,
le pardon,
la paix, l'intelligence, la liberté,
bref, le bonheur, est contre.
Voilà ce que vous dit La
Révélation d'Arès. Rejoignez les Pèlerins d'Arès !
Mais pourquoi est-ce que
je ne
diffuse pas ce tract ? Parce que je suis bien
incapable, pauvre petite dégonflée, de montrer concrètement à ceux qui
me diront: "Je te rejoins. Où dois-je signer? Que dois-je faire?" que
je suis déjà devenue la vraie pénitente
qui combat avec des effets évidents individuels et sociaux le mal au
fond d'elle. J'en souffre.
Peut-être que je manque de confiance et de courage tout simplement.
L'espiègle
|
Réponse
:
Oui, vous manquez de confiance et de courage. n'oubliez pas que c'est
presque toujours quand l'humain est confronté, défié, qu'il devient un
vrai héros.
L'héroïsme peut être préchauffé mais il n'est lui-même que dans
l'ébullition des événements. En vous exposant à être confrontée,
défiée, mise à l'épreuve, vous trouverez peut-être tout à coup au fond
de vous, face au défi, les ressources nécessaires pour vous dépasser et
même pour épater (avec mesure
et amour fraternel)
les nouveaux venus, parce que surgiront peut-être en vous les effets
d'années
de foi, de préparation psychiques à ce moment d'héroïsme.
Jésus aurait-il montré son héroïsme face au Sanhédrin, à Ponce Pilate
et la croix, s'il ne s'était préparé par des années de prédication
prophétique qui, après tout, n'était que mots? L'essentiel est de ne
pas dépasser la mesure,
mais je vous en crois capable;
|
18jul09 97C34
Dans
ce blog il y a un étalage des problèmes internes de votre secte et on
est tenté de penser que cette franchise démontre que vous n'êtes pas
une secte, parce que les sectes ou même l'Eglise Catholique ne font
jamais état publiquement de leurs imperfection et difficultés internes.
Vous
êtes seulement une secte d'un style particulier. Vous êtes
honnêtes, c'est sûr, mais cela ne vous empêche pas d'être une "secte
dangereuse". Quand je lis les quelques projets de ce que vous appelez
des "tracts d'Appel", je me dis: Ouille ouille ouille, Hip-hop!
Attention! Ces gens appellent à une nouvelle "Lutte Finale". La lutte
finale pour la guillotine à cons. J'ai remarqué que le mot "lutte"
revient régulièrement dans les textes postés dans ce blog.
Vous appelez à la lutte "contre la mal"... Mais c'est quoi, le mal,
pour vous?
Je
mens, je [...] tout ce qui écarte les jambes, j'adore un bon rinçage
[?], j'em... [envoie promener] tous ceux qui font la morale, je me fous
complètement que les uns soient exploités par les autres, parce que je
suis sûr que ça a toujours été et que ce sera toujours comme ça. Mon
père était un "honnête homme" et il a [rendu l'âme] comme un con en se
suicidant après avoir plongé au secours d'un gamin pris dans le
tourbillon d'un barrage. Les parents du gamin pour le remercier l'ont
attaqué devant les tribunaux en disant qu'il était la cause de la
noyade du gamin qui, paraît-il, était un champe de natation
(improuvable) et avait été empêché de s'en sortir par mon père trop
lourd. Qui peut savoir ce qui se passait sous l'eau?! Les juges, eux,
savaient apparemment. Ils ont trouvé louche que mon père s'en soit
tiré. Mon père croyait tellement à l'honnêteté qu'il n'a plus supporté
de vivre après cette injustice. Jetez-vous à l'eau pour sauver un
gosse, après ça!
Pour moi les juges ne font pas partie des hommes.
Les moralistes comme vous non plus. Je ne connais qu'une vérité: Les
vrais hommes profitent des autres et de la vie à fond en attendant
d'être tabassé au commissariat par des animaux ou condamné à n'importe
quoi de toute façon injuste pat d'autres animaux ou qu'une pute vous
foute le sida. Si l'époque est centrée sur la politique, c'est pas
parce que les masses populaires le veulent. Au contraire, elles s'en
foutent. C'est parce que les moralistes comme vous, ceux qui appellent
la "Lutte Finale" pour le fric ou pour la "justice" (gauche ou droite,
c'est pareil, je me fous de pour quoi vous voulez lutter) veulent la
protection de la guillotine à cons.
Hip-hop
|
Réponse
:
En général, je ne publie pas ce
genre de commentaire grossier. Je me suis permis de corriger votre
message qui ne manquait pas de... disons... de pittoresque. Je fais une
exception pour vous, Hip-hop, parce que l'évocation de la condamnation
subie par votre "honnête homme" de père pour avoir volé au secours d'un
"gamin pris dans le tourbillon d'un barrage" m'a profondément ému.
Je n'ignore pas du tout que les grandes iniquités portent beaucoup de
mes frères humains à ne pas croire au bien et
à tomber dans le cynisme, mais pour en arriver là il fallait auparavant
qu'ils s'imaginent que la loi et la justice des tribunaux étaient le bien. Cette
déception, nous Pèlerins d'Arès ne risquons pas de l'avoir, car, même
si nous ne jugeons
pas (au sens évangélique, Matthieu
7/1)
les juges, qui sont des hommes entraînés par le tourbillon du système
comme le gamin que voulait sauver votre père dans le tourbillon d'un
barrage, nous n'attendons pas des tribunaux la justice au sens que
nous donnons à ce mot.
Ce
ne sont pas toujours ceux qui se vautrent dans de grosses turpitudes
(je vous soupçonne d'en rajouter un peu quand même pour me faire
suffoquer d'indignation en croyant que je n'en ai pas entendu d'autres)
qui sont les moins capables de grandes pénitences
Je crois même que l'épreuve qui vous a scandalisé vous permettrait de
comprendre La
Révélation d'Arès bien mieux que beaucoup que la vie n'a
pas assez éprouvés pour qu'ils comprennent vraiment que le mal menace
ce monde.
Envoyez-moi
une adresse postale, par Email ou par la poste: Frère Michel Potay, BP.
16, 33740 Arès, et je vous adresserai un exemplaire de la nouvelle
édition 2009 de La
Révélation d'Arès.
|
19jul09 97C35
J'adhère à l'opinion
d'un commentateur [Manassé, 97c02] qui dit que cette entrée 0097 est un
"testament spirituel". Ce n'est pourtant en apparence qu'un écrit
léger, un écrit de blog ou de carnet de notes, mais vous y exprimez
sous couvert d'actualité (le Pèlerinage qui a lieu en ce moment) des
idées fondamentales sorties tout droit de La Révélation d'Arès.
En
fait, je pense que tous vos écrits sont des testaments spirituels ou
plutôt forment un unique et important testament spirituel.
Le
grand problème qui travaille le monde est le problème du mal, en 2009
comme en 1809 ou en 1209 ou en 9, quand le prophète Jésus avait 9 ans —
Je suis plus à l'aise avec mes pensées depuis que je sais que Jésus
n'est qu'un grand homme
comme vous le serez, frère Michel, et comme lui à peu près complètement
ignoré du monde de votre vivant.
Mais
aujourd'hui le monde ne parle pas de mal, mais d'injustice sociale, de
faim dans le monde, de sous-développement, d'atteinte aux droits de
l'homme, de pollution, etc. Comme si le mot mal n'avait plus de
signification unique.
Le grand problème qui travaille le monde est
le problème du mal et votre entrée de blog 0097 (avec tout en haut ce
que voient les yeux d'une petite fille, Agar, de son grand-père) en
fait son sujet central, en réalité, puisque pour vous les PPppèlerins
d'Arès, ceux de Feu ardent
et ceux de tison tièdes
— tisons dans la moelle
quand même [Rév d'Arès
xxx/20] —
poursuivent tous le mal pour l'éradiquer de ce monde ou de leur vie,
quel que soit le niveau auquel ils voient le mal, de l'ulcère à
l'estomac tout en bas au mensonge politique et économique généralisé
tout en haut..
Vous évitez de dire, pour ne pas donner un ton
journalistique querelleur à votre belle entrée, que ce mal vous le
connaissez très bien: Le système et ses temples autant scientifiques
que religieux qui nous fabriquent un monde de plus en plus absurde et
qui, mal suprême, nous fabrique aussi des tourments moraux en nous
culpabilisant si nous ne suivons pas ses lois de plus en plus stupides
parce que trop de lois et trop de traités tuent le bon sens et ce qui
fait l'intérêt de la vie, sa variété, son inattendu. La morale de cette
société n'est plus qu'une absurde hypocrisie imposée à tous.
La
mission des Pèlerins d'Arès pourra-t-elle jamais changer cela? J'en
doute. Je pense que le résultat sera mitigé comme sont mitigés les
Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès, les grands P et les petits p.
Jean-Michel
|
Réponse
:
Votre commentaire devrait me réjouir et, en fait, il m'inquiète un peu
par son insuffisance.
Oui,
ce monde est devenu absurde. Oui, son problème est le mal. Vous parlez
du mal sous divers aspects, tous vrais, mais insuffisants.
Insuffisants, parce qu'il y a
ce plus grand mal encore, que vous oubliez d'évoquer : L'homme a perdu l'amour du prochain,
ne sait plus s'identifier à son prochain,
ne connaît plus le partage intériorisé des maux ou des joies de l'autre.
On
parle avec compassion de la faim qui tourmente les autres, en Éthiopie,
au Soudan, par exemple, mais on ne partage plus cette faim au dedans de
soi. La faim reste la faim lointaine de l'autre comme la cancer est
celui qui ronge l'autre, ce n'est plus ma faim (de justice, de bonheur,
de bien-être pour l'autre car si l'autre n'est pas heureux comment
puis-je l'être?), ce n'est plus mon cancer virtuel et douloureux
réellement ressenti parce que ce qui est insupportable à mon prochain
ne peut que m'être insupportable à moi, si j'aime vraiment mon
prochain. Inversement, comment me réjouirais-je du bonheur de mon
prochain, si je ne le partage pas en moi? Les compliments et
félicitations que je lui adresse ne sont que formalités. C'est pourquoi
il n'y a pas de réelle recherche du bonheur dans les projets religieux
ou politiques du monde.
Ce qu'il y a de plus terrible dans ce
monde moderne c'est l'absence d'amour, l'absence d'identification à
l'autre. Comme la prière est identification de la créature avec son
Créateur, sa soudure au Créateur: Prononcer
Ma Parole pour L'accomplir,
voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6),
aimer au sens évangélique, c'est la soudure avec l'humain. Sans
soudure, on ne connaît plus que des relations contractuelles et/ou
légales.
L'humanité a poussé son système au pire ou, disons plutôt, au stade
juste avant le pire — juste avant le
péché des péché (Rév d'Arès 38/2) —
le pire stade que le système ait jamais eu jusqu'à présent: le
rationalisme décrété et décrétant en tout pour tous. De ce fait,
l'humanité présente se trouve les mains vides face au mal. C'est
pourquoi elle n'ose plus parler du mal en soi, mais parle "d'injustice
sociale, de faim dans le monde, de sous-développement, d'atteinte aux
droits de l'homme, de pollution" et j'ajoute: de délinquance,
de non-régularisation, etc., parce qu'il lui paraît (à tort) possible
de pallier
définitivement par des mesures concrètes, des lois appliquées, des
techniques nouvelles, à la régularisation de tout.
Le mot mal
n'est plus utilisé ; le système en le taisant fait penser que
ce
n'est plus qu'un terme archaïque, voire même de sorcellerie ou de
superstition.
À la base: la crise de l'homme! Autrement dit, l'homme perd son
humanité parce que les décideurs du système en sont
arrivés à la conclusion qu'il est "moderne" et vraiment "social" de
refaçonner l'humain en un robot obéissant à des règles et des lois,
mais non plus à l'amour et à la recherche du bien.
Vous parliez de mal, dont le monde n'a plus notion et c'est vrai, mais
c'est la même chose pour le bien.
Avant, il n'y a pas si longtemps, on pouvait
dire que si le bien avait
disparu, c'était la faute à Mussolini, Hilter, Staline ou au
capitalisme avide, aux multinationales, etc. Mais nous voyons bien
aujourd'hui que ces serpents-là ont disparu ou vont disparaître,
transformés en autre chose, en araignées, en scorpions? Bref, leur
venin est toujours là. Pourquoi? Parce qu'il circule dans notre sang.
Mussolini, Hitler, Staline, le capitalisme avide et les
multinationales, c'est nous. L'humanité est solidaire de ses calamités
comme de ses bienfaits, de ses erreurs, perversions et horreurs comme
de ses traits de génie, magnanimités et vertus. C'est bien pourquoi il
nous faut faire
pénitence de nos propres péchés par la
recherche du bien,
mais aussi, par là, des péchés
des autres qui sont aussi les nôtres.
L'impuissance devant le mal vient de la disparition des valeurs de pénitence... un
mot devenu totalement ridicule, signe de refoulement bigot, aux
oreilles d'une humanité conditionnée par le parler et les tours de
pensée politico-médiatiques qui ont totalement appauvri l'intelligence, au
point qu'elle n'est plus qu'un faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5). Réhabiliter ce mot, pénitence, dans le
sens que lui donne La
Révélation d'Arès est une de ces choses qui rendent notre
mission aussi difficile que nécessaire.
Pénitence...
oui,
tout est là, mais c'est maintenant tellement loin de la conscience de
l'humain lambda, c'est loin même chez nous, censés être pénitents !
Hier soir au Pèlerinage, dans l'exèdre de la Maison de la Ste-Parole,
dans un conciliabule à voix basse avec une sœur, je rappelais à
celle-ci la mission de Jean Baptiste qui, déjà, il y a deux mille ans,
appelait: "Faites
pénitence..." (Matthieu 3/2) et "Produisez (en vous et dans le
monde) les fruits de la pénitence..." (Luc 3/8),
et cette sœur eut ces mots de surprise: "Ah bon? C'est ce que disait
Jean-Baptiste?" Et, quasiment stupéfié en dedans de moi, je me dis que
cette sœur n'avait pas dû souvent ouvrir la Bible et s'intéresser à la
vie de ce Jésus dont elle venait à Arès célébrer les apparitions. Puis,
l'instant suivant, je me dis que, cependant, cette sœur avait assisté
de fin 1995 à début 1997 à mon enseignement
à l'Espace des Peupliers à Paris... Je ressentis au fond de moi la
triste contrition de celui qui n'a pas été entendu ou qui n'a pas su se
faire entendre et qui, peut-être, a échoué dans sa mission.
Je me dis que cette sœur après quelque vingt ans (un peu moins
peut-être) passés parmi nous n'était encore qu'un pèlerin d'Arès avec
petit p, car comment une personne si peu curieuse de la Parole peut-elle
être moissonneur,
c.-à-d. apôtre? Et je me dis simultanément que je manquais d'espérance
et qu'elle pourrait peut-être susciter des pénitents mieux que
je ne le fais moi-même, bien que je sache et qu'elle ignore ce que
prêcha Jean Baptiste.
Tout
m'appelle donc à la plus extrême humilité. Ici, j'en viens à craindre
que cette humanité ne découvre pas de sitôt les sens de mots comme mal ou pénitence, parce
qu'elle a totalement perdu l'humilité justement, l'humilité qui est
source de lucidité.
L'état de surdité et d'arrogance du monde est un triste constat, nul
doute.
Il
n'empêche que notre mission doit toujours partir de l'idée qu'en
parlant spirituellement à un homme on en tire des réactions
spirituelles. Idée totalement illusoire aux yeux du monde, parce que
l'expérience semble bien démontrer que cette idée est fausse. Eh bien,
l'expérience est une des faces du mal dans le monde, car ce n'est pas
parce
que 999 individus ne réagissent pas à notre discours spirituel sur
1.000 individus approchés que la vie spirituelle n'a jamais existé et
n'existera jamais. Ce n'est pas parce qu'il y a des déliquants détenus
dans nos prison surpeuplées que ces prisonniers ne sont pas
fondamentalement des êtres bons et libres au dedans d'eux, des êtres
fondamentalement faits pour le bien
et la liberté. C'est la liberté la vérité de fond, mais non la
prison qui n'est que vérité transitoire. C'est le bien la vérité de fond, mais non la
délinquance condamnée par un tribunal qui n'est que vérité transitoire..
Si notre mission perd tout espoir de changer le monde,
parce qu'elle déambule entre les tombes d'un immense, mondial cimetière
spirituel, elle perd notion d'une vérité fondamentale, à savoir que,
ainsi que je l'ai déjà dit et écrit maintes fois, les moissonneurs sont
des ressusciteurs. C'est un des aspects de notre image et ressemblance
du Créateur.
Le
mal dans sa forme la plus spécifique du modernisme vient globalement du
remplacement de l'homme naturel, qui est inévitablement spirituel, par
l'homme abstrait, l'homme réduit par la puissance d'abstraction du
rationalisme qui s'imagine être concrétion, puissance concrète, et qui
n'est qu'intellectualisme au sens le plus fabriqué, le plus déshumanisé
du mot. De là le triomphe écrasant de la bureaucratie dans le monde, en
France particulièrement. De là l'antibureaucratie qu'est l'assemblée des
Pèlerins d'Arès en dépit des défauts qu'elle a sans aucun doute dans
cette génération.
|
19jul09 97C36
Je ne m'intéresse pas à La
Révélation d'Arès,
que j'ai lue, mais qui est pour moi un monument d'inanités [=
futilités, propos vides]. Je vous crois honnête et je me demande ce qui
a bien pu vous arriver, que vous avez interprété comme surnaturel, qui
vous a fait écrire et éditer ce livre; Je me demande pourquoi des
philologues [= spécialistes des textes en tant que contenus
socio-culturels] ne se sont pas encore intéressés à La Révélation d'Arès
qui me paraît un apport précieux pour expliquer l'apparition de la
Bible ou du Coran, qui sont de même nature.
Par
contre, je m'intéresse à vos écrits. Je me suis procuré des copies de
certaines de vos publications ("Le Pèlerin d'Arès" notamment) et j'ai
lu votre site michelpotay.info et surtout je suis votre blog quand j'en
ai le temps. Les vacances sont un moment propice pour ça. Nous vivons
dans un monde gâté par la superficialité et par le recherche des
valeurs commerciales, qui se prive au moment où il en aurait le plus
besoin d'une réflexion en profondeur comme la vôtre.
Votre blog pose cette question: "Nous pouvons retrouver l'image
et
ressemblance du
Créateur (Genèse
1/27),
mais le voulons-nous?" en faisant référence à un Créateur, auquel vous
croyez et auquel je ne crois pas, alors qu'en profondeur votre pensée
est simplement: "Nous pouvons êtres bons et heureux, mais le
voulons-nous?"
Pour moi, c'est cette pensée simple, mais bien développée dans vos
écrits.
Les Pèlerins d'Arès forment-ils la race ou la culture qui permettra la
mise en application de ce projet simple?
Vous
présentez le projet de bonté universelle d'une façon qui, bien examinée
et en oubliant le "spirituel", donne une rationalité réalisable comme
réponse à l'effondrement prévisible, qui s'annonce, de l'ère politique,
et qui fait de vous l'ennemi n°1 de la politique bien plus que l'ennemi
n°1 de la religion. La religion peut s'adapter à votre philosophie,
mais la politique ne le peut pas, parce qu'elle ne survit que par la
complication, la rivalité, l'opposition. Sans adversaire dont elle doit
protéger le peuple, donc sans mal et sans guerre soigneusement
entretenus, la politique n'existe pas. Vous l'avez dit bien des fois.
Mais, dans une perspective
concrète et réaliste, comment voyez-vous la réalisation pratique de
votre projet de bonté?
H.V.
|
Réponse
:
Vous posez deux questions. L'une
concerne les Pèlerins d'Arès: Forment-ils la race ou la culture qui
permettra la mise en application de ce projet simple [de la bonté]?
L'autre concerne la réalisation pratique de ce projet, comment je le
vois.
Je vous dis tout de suite que si vous "oubliez le
spirituel", il n'y a pas de réalisation possible. C'est comme vouloir
puiser à un puits (b'hêr)
sans Eau (xxvi/7).
Or, vous avez bien raison de parler d'un effondrement prévisible du
système actuel, effondrement d'ailleurs annoncé dans le verset qui suit
celui que je viens de citer: L'or
pourrit, le feu s'étient, etc. (xxvi/8-11).
Parler des Pèlerins d'Arès comme étant la race (Rév d'Arès xii/5)
qui remplacera les races et comme l'anticulture qui remplacera les
cultures? Je ne suis pas sûr que nous parlions des même choses, puisque
La
Révélation d'Arès ne vous "intéresse pas". Où est le
terrain commun pour nous comprendre l'un l'autre?
Acceptez La Révélation
d'Arès au moins comme postulat! Pour cela, relisez-la
attentivement.
Ne
vous "demandez pas ce qui a bien pu m'arriver" à Arès. C'est très
simple et écrit noir sur blanc: J'ai vu et entendu Jésus en 1974 et
j'ai en 1977 entendu le Créateur et vu les manifestations de sa
puissance qui l'accompagnent quand il s'exprime à l'homme sur terre.
Pourquoi accordez-vous du crédit à ma "philosophie" mais pas à
mon témoignage? Qu'est-ce qui vous bouche la vue à ce point?
Parler de race au sens que vous donnez probablement à ce mot,
alors que La Révélation
d'Arès fait de ce mot l'antithèse de ce que vous voyez en
lui, est difficile de la part du témoin
que je suis qui s'est rendu
libre (Rév d'Arès 10/10) des préjugés
racistes. Disons, concernant les Pèlerins d'Arès, qu'ils
m'apparaissent comme les hommes
de bien
qui apporteront leur contribution la plus spécifique, la contribution
du "spirituel" que vous voudriez "oublier", au patrimoine de bonté
quand l'humanité l'aura hérité de tous les hommes de bien,
Pèlerins d'Arès ou non, petit
reste ou reste.
Je
suis plutôt triste de vous voir n'attendre des Pèlerins d'Arès que ce
que les historiens rationalistes disent attendre du christianisme: des
progrès moraux, le sens de la charité, etc., en "oubliant" comme vous
"l'oubliez" que le christianisme — dont les Pèlerins d'Arès se
réclament dans sa forme pure, non ecclésiastique et non théologique — a
puisé son amour du
prochain dans sa foi, sa confiance que le Tout Autre
existe et que l'homme en vient et y retournera.
|
19jul09 97C37
Si
les hommes avaient la conscience du mal planétaire à son vrai
niveau, une conscience qui les insupporte et les pousse à en faire
cesser les causes, ils auraient tôt fait de changer le cours de
l’Histoire. Mais voila, le mal et sa conscience chez la grande majorité
de nos frères humains, c’est comme le boulet du forçat qui lui rappelle
son entrave lorsqu’il tire trop fort dessus, sinon il finit par
l’oublier parce qu’il est devenu un autre membre de sa personne. Il a
intégré la douleur et sa présence à sa conscience comme l’amputé a
encore des douleurs à son membre fantôme, parce que sa représentation
est toujours active dans sa tête. Tout forçat, où qu’il se trouve, a la
possibilité de limer ses chaînes s’il le désir vraiment.
Mais nous
sommes devenus de vieux forçats, presque trop vieux pour vouloir la
libération du mal. La libération nous fait peur et nous ne savons plus
quoi en faire. Au lieu de cela nous préférons rester à l’abri derrière
les murs de nos prisons, tout en sécrétant toutes sortes
d’endorphines: le foot, les vacances au club Machinchose, le sexe
frénétique, la console de jeux, le loto, l’idolâtrie Mickael Jackson,
les bolides, le dernier George Lucas, les pétards, le crédit revolving,
le jardin potager au pied de la barre HLM, etc. bref, ce que La Révélation d’Arès
appelle la vallée
grasse (26/4).
Si
les vieux forçats que nous sommes ont parfois quelques éclairs de
conscience du mal qui les ronge et des dérivatifs illusoires, en
revanche, nous prenons rarement conscience du mal que représentent tous
les pouvoirs de la planète. Il n’y a qu’à lire certaines réactions sur
l’entrée 94 de ce blog, lorsque le frère Michel l’évoque. En quoi ces
pouvoirs font alliance avec le mal? C’est parce qu’ils usent de toutes
les ruses et séductions pour que hommes restent dans la vallée grasse.
Quant à ceux qui veulent nous conduire sur les Hauteurs Saintes,
les religions et autres philosophies, elles imposent de le faire avec
leurs boulets de sorte que les hommes meurent d’épuisement avant de Les
atteindre. Laquelle d’entre elles ne prône pas l’exclusivité du salut,
où l’obligation de passer par elle et ses idées reçues? Seul Dieu, dans
son infini clairvoyance, a pu voir cela, et le dénoncer à Arès. C’est
pourquoi les pèlerins d’Arès ne forment pas une religion ni même une
philosophie, mais un mouvement ascensionnel.
Alors qu’importe d’être Pèlerin d’Arès où pèlerin d’Arès, l’important
est de faire l’ascension
vers les Hauteurs Saintes,
d’entraîner tous ceux que l’on peut, que ce soit avec le groupe du
frère Michel ou avec un autre groupe. Voyageons léger mes frères! En
Haut aucun pouvoir ne règne, pas même celui de Dieu. Seuls Son Amour et
Sa Lumière illuminent tout sans cesse!
Francis N.
|
Réponse
:
Vous dites: "Qu’importe d’être Pèlerin d’Arès (grand P) où pèlerin
d’Arès (petit p), l’important est de faire l’ascension vers les Hauteurs
Saintes, d’entraîner tous ceux que l’on peut..."
Je
crains que vous n'ayez pas très bien compris que nos frères et sœurs
pèlerins d'Arès (petit p) sont ceux qui, justement et pour la plupart, n'entraînent pas avec eux tout
ce qu'ils peuvent et qui, donc ne font pas l'ascension vers les Hauteurs
Saintes (qui va de pair avec l'entraînement vers les Hauteurs),
parce qu'ils viennent surtout au Pèlerinage pour des raisons
personnelles, ou en suivant des interprétations (conditionnelles,
ésotériques, kabbalistiques, supertitieuses, etc.) et des applications
de la Parole d'Arès qui leur sont propres et qui ignorent la parole de Mikal (i/12),
ou pour des raisons carrément autres que celles de La Révélation d'Arès.
Comme
le dit l'entrée 0097, tout pèlerin est admis sous condition de respect
du lieu et de sa signification, même s'il ne partage pas celle-ci, et
quelles que soient ses convictions et intentions intimes.
|
20jul09 97C38
Être pénitents,
moissonneurs
et inconditionnels du prophète que le Créateur nous donne, pour que le monde change (Rév d'Arès 28/7).
Telle est la caractéristique de la famille d’affinité appelée du gentil
quolibet de béni-oui-oui.
Revenons sur le passé:
Quand un jour Mikal
ont dit: "Moissonnons!", certains ont dit: "Non." C'était clair. Ou
bien ils intégraient le reste, ou bien le plus souvent ils
s’éloignaient.
Quand Mikal a dit: "Soyons vraiment des pénitents!" Certains
ont buté douloureusement sur la première marche: l’humilité,
et souvent ont renoncé, poursuivant la mission mais sans changer... ni
s’éloigner.
Quand le prophète
a dit: "N'’oubliez pas que ma
parole est Sa Parole!" (Rév d'Arès i/12)", certains
contestataires, pas formatés pour saisir cette nouveauté étrange qu’est
l’autorité (le charisme) prophétique, ont pensé: "Impossible! Vraiment
cet homme me pose problème." Il existe une catégorie particulière de
pèlerins qui veulent sincèrement le changement du monde,
le Jour de
Dieu, la moisson,
mais… qui ne peuvent se situer vis-à-vis du prophète, lequel
échappe à leur entendement, parce que leur rapport au pouvoir est
tellement dur, leur amertume face à ce monde malade tellement vive,
l’idée du pouvoir de l’homme sur l’homme leur est tellement
insupportable, qu’ils n’arrivent pas à concevoir l’autorité prophétique
comme un "non-pouvoir". C’est un problème de l’abusé devenu
tellement prudent (Rév
d'Arès 28/5) que sa boussole spirituelle ne tient pas le
cap.
Que les frères et sœurs, dont je cite les cas, ne pensent pas que je
les juge ou que j’ironise. Ils peuvent être des hommes de bien
formidables. Le témoignage de François D. (97c26) est particulièrement
édifiant et m’a ému. Je vois qui est ce frère et je le connais mieux en
quelques lignes qu’en moultes années de relative proximité
géographique, je dirais même que je le comprends enfin !
Les béni-oui-oui, c’est une famille douloureuse, les bras bleuis des coups reçus,
car c’est celle qui fait vraiment peur au système. Et, en plus, elle
vit douloureusement nos difficultés d’évolution, les critiques si
fréquentes dont l’assemblée
fait l’objet, l’isolement du prophète,
les retards et difficultés dont elle se sent plus responsable que
quiconque, dont elle serait prête à s’accuser totalement.
Cela me fait penser à "l’élan vers le prophète" (Le Pèlerin d’Arès
1989, "Conscience collective et prophète"). À l’époque déjà, dans l’assemblée,
s’était dessinée cette communauté mal définie des "béni-oui-non",
pèlerins d'Arès (petit p), disant que se poser la question du prophète
et de sa place: "Un prophète,
pourquoi et pour faire quoi ?" était "intellectuel", que
"l’élan vers le prophète" était une simple image, etc. C’est leur
droit, bien sûr, mais sur cet état d’esprit a buté la naissance de l’assemblée, car la
famille mal définie des béni-oui-oui pensant que le prophète
souhaitait une grande cohésion, une grande unité dans cette assemblée,
imaginait qu’il y aurait une évolution rapide par la pénitence vers une
seule sensibilité, la sensibilité des "béni-oui-oui". Et en fait pas du
tout ! Vingt ans après c’est à peu près toujours pareil. Vous
le dites plus clairement que jamais: Il y a bel et bien une famille
d’affinité de béni-oui-oui.
Ouf ! c’est rassurant ; c’est réaliste, même si ça pose
beaucoup de
questions, c’est un saut déterminant pour l’avancée de notre
mission. Certainement vous l’avez déjà maintes fois dit, mais là j'ai
l'impression de comprendre enfin.
Alors, que ceux qui disent trois fois oui se reconnaissent
mutuellement
autour d'un juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) qui les aide, pour que
s’épanouisse enfin la modeste, cabossée, mais pourtant déterminante
famille des bénis-oui-oui !
Yes we can !
Olivier
|
20jul09 97C39
J'ai mieux compris à travers vos réponses notamment 97C37 ce que vous
entendez par PA (p ou P). Merci.
Vous dites "Comme le dit l'entrée 0097, tout pèlerin est admis sous
condition de respect du lieu et de sa signification, même s'il ne
partage pas celle-ci, et quelles que soient ses convictions et
intentions intimes." Même quelqu'un du reste, ne
s'estimant pas Pèlerin d'Arès mais croyant en La Révélation d'Arès,
peut venir à Arès ? Il ne sera pas rejeté ? En
êtes-vous sûr ? Je n'appartiens à aucune assemblée, je parle de la RA
autour de moi.
Charlellly
|
Réponse
:
Vous me demandez si "Tout pèlerin est admis sous condition de respect
du lieu et de sa
signification, même s'il ne partage pas celle-ci, et quelles que soient
ses convictions et intentions intimes. Même quelqu'un du reste, ne
s'estimant pas Pèlerin d'Arès mais croyant en La Révélation d'Arès,
peut venir à Arès? Il ne sera
pas rejeté? En êtes-vous sûr?"
J'en suis absolument sûr.
Cela a toujours été, depuis 34 ans qu'existe le Pèlerinage.
Ces consignes sont
rigoureusement respectées au "portail" assuré actuellement par
notre sœur Ghylaine de Paris et une petite équipe d'accueil — laquelle
change chaque jour —, cela est expressément dit dans diverses
informations sur le Pèlerinage, notamment dans les entrées de ce blog
#0031 du 21 juin 2006 et #0062 du 25 juin 2007 (que je vous recommande
de lire attentivement), où il est écrit:
"[...] Mais aussi
n'importe
qui d'autre, même incroyant, pourvu qu'il
ne vienne pas
en curieux et donne un sens à sa visite s'il déclare son respect du
saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la
Bible et du
Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses
sont les clés du bonheur [...]"
Ce "portail" forme
évidemment
un filtre à l'entrée, que les
susceptibles estiment discrimanatoire avant même d'en vérifier le bon
esprit. J'ai dû créer ce "portail" par nécessité pour épargner à notre
saint lieu les visites de journalistes et d'agents d'associations
"antisecte" très malintentionnés, mais surtout de perturbateurs et même
de profanateurs venus par la passé faire du scandale à grands cris dans
la salle des Théophanies ou se livrer à des actes de vandalisme en
croyant effectuer ainsi une œuvre purificatoire.
Tous les ans nous avons les visites de Catholiques, Protestants, Juifs,
Musulmans, Humanistes ou autres, certes en petit nombre, qui ne
répondent pas oui aux deux premières questions posées, mais qui
répondent oui à la troisième: Celle concernant le respect des lieux.
Ils sont acceptés sur ce saint lieu pourvu qu'ils le respectent et
respectent les convictions de tous les pèlerins présents.
|
20jul09 97C40
Je vous envoie ce poême pour votre anniversaire, car j'ai cru
comprendre que vous aimez les poêmes.
Celui-ci est bien modeste, mais
je vous l'envoie avec mon cœur.
Dans un monde ou les petits et les faibles sont de tout temps méprisés,
il faut sans cesse rappeler ce qui a vraiment de la valeur aux yeux de
Dieu.
Je suis faible et petite, je l'avoue, pour autant mes efforts pour
lutter contre ces faiblesses et petitesses seront-ils jugés
insuffisants le jour ou j'aurai passé le seuil de la mort ?
Qui peut le dire ? Vous dites que les "petits pélerins d'arès"
(je ne sais plus comment vous les appelez) participent aussi au
changement du monde, malgré qu'ils n'aient pas une vision aussi globale
que d'autres du message arésien.
Merci, frère Michel, de toujours rendre justice aux efforts des plus
humbles.
Si tu souhaîtes être
quelqu'un,
Pas besoin d'passer à TF1,
Sois toi-même,
N'ai peur de personne
Et pourtant "tu ne jugeras point",
N'aimes pas trop les records,
Préfères leur les beaux accords,
Plutôt qu'à vouloir être un champion,
Va cueillir quelques champignons,
Quand tu sens en toi la colère,
Va respirer un peu l'air,
Au moment d'écraser l'adversaire;
Cherche à en faire un frère,
Et si tu veux vraiment être le meilleur,
Embellis chaque jour un peu plus tes pensées, ton action et ton coeur.
Françoise L.
|
21jul09 97C41
À propos des
Pèlerins d'Arès avec un grand P et avec un petit p, quelle que soit
l'altitude que l'on atteint, on n'est jamais à l'abri d'un looping raté
ou d'une voile de parachute qui part en torche.
À une époque antérieure, on a essayé de classifier les
pèlerins d'Arès ainsi:
— Alors, tu te situes où, dans le "petit reste" ou dans le
"reste" ?
— Non, je me situe dans le grand vent de la vie.
Comme disait Zarathoustra (Sarsouchtratame,
Rév d'Arès, xviii/3) :
"Va là-haut où souffle un vent rude et fort, ta destinée n'est pas
d'être un chasse-mouche !"
Personnellement,
et à la réflexion, j'aurais préféré que les choses soient présentées
autrement : un peu à la façon d'un Aimé Jacquet, ex-entraineur
de
l'équipe de France [de football], qui poserait la question: "Qui
jouera, pour l'anné spirituelle 2009-2010, dans la sélection de
l'équipe A (altitude 25.000 mètres sans oxygène),
l'équipe B (12.000 M en montgolfière),
l'équipe C (3000 M en parachute)
et les autres (les "divers"), en entraînement au sol?"
Le
mot "divers" n'étant pas des plus heureux, sachant que derrière un
"divers" peut toujours se cacher un grand humble ou un petit "socrate"
du coin, qui lui, fût loin d'être un "divers".
Car dans son amour et sa simplicité, le Père n'a fait personne officier de sa Maison (Rév
d'Arès 21/8).
Toutefois,
il est notable que la première génération des pèlerins d'Arès (à la
différence de l'expérience d'Auroville, par exemple) aura manqué de
créativité. Cela est un fait historique.
Question difficile, car
comment libérer la créativité sans pour autant sortir d'un cadre, par
exemple, celui spécifique du spirituel et/ou d'une direction de
certitude ?
Il est aussi paradoxal de constater que
maintenant que Dieu a Sa Maison (Maison de la Sainte Parole à Arès), ce
sont les frères-pèlerins qui, pour nombre d'entre eux, se retrouvent
sans toit, à part la cime des pins, qui offrent l'avantage d'entrevoir
par temps clair, les centaines de milliers d'étoiles au-dessus de leurs
têtes.
Car la foi (des gens) d'Arès, est-ce autre chose que de souhaiter avoir
une belle maison au bord du bassin ?
Cette
année, pour la première fois depuis près de vingt pélerinages d'été,
peut-être suis-je devenu un pèlerin "sauvage" du Grand Crohot [pinèdes
et plages sur l'océan à 10 Km d'Arès] plutôt qu'un pèlerin
d'Arès ? — "sauvage" avec un petit s car avec un grand S, cela
pourrait devenir problématique.
D'ailleurs, je formule le souhait
d'un rassemblement annuel: "Grand Crohot Océan, plage de l'espérance et
de la liberté" du 21 juin au 15 août, "au nom de
l'humain!"
qu'il est urgent de remettre au premier plan dans nos sociétés
occidentales, Peut-être la première des crises. Une expérience concrète
à vivre (et à accompagner dans le temps), avec un accès totalement
libre, notamment pour les jeunes (population sinistrée, mes
"bisounours" à moi), et autres "jeunes d'esprit" de France et d'Europe.
Avec
Johan de Belgique, nous nous sommes mis d'accord, un soir, non
seulement pour oser rêver à l'avenir auquel on aspire (vraiment), mais
aussi pour oser l'affirmer publiquement, car s'il n'y a rien à attendre
des politiques.
Qui proposera? Voilà, c'est fait.
Car je crois que nous n'avons pas fini de tamiser le sable, le fouiller
comme une mine, pour retrouver la Vie :
Non pas un
homme montre la Voie,
non pas un
autre homme trouve la Vie,
mais
beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie,
une
multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie,
parce que le
Père ne donne plus la Vie;
Il L'a
donnée une fois, l'Oasis (Éden) (Rév d'Arès 24/3)
Comme je dis souvent aux jeunes, en ce moment :
Avec la crise, on fera plus... avec moins !
Guy P. <guy.pracher@orange.fr>
|
Réponse
:
J'ignore si le "camping sauvage
avec un petit s" est possible à l'inverse du camping "Sauvage
avec
un grand S, qui pourrait devenir problématique" — J'ignore
tout de
la nuance que vous faites ici entre s et S.
Mais, si ce "camping sauvage petit s" est possible, j'imagine que vous
souhaitez créer une association dans ce but.
Quoiqu'il
s'agisse d'un projet d'association sans rapport (sauf la coïncidence du
calendrier: 21 juin-15 août) avec la cadre spirituel du Pèlerinage
d'Arès, je publie l'image et l'adresse Email que vous m'adressez pour
le cas ou des lecteurs du blog souhaitent vous aider à cette création.
Il
doit y avoir quelque vingt ans que je ne mets plus les pieds au Grand
Crohot où nous amenions nos filles quelquefois en été, mais à l'époque
la gendarmerie patrouillait régulièrement les pinèdes domaniales le
long des plages pour en chasser les campeurs sauvages après que
quelques incendie de forêt eurent été provoqués par ceux-ci, disait-on.
Peut-être la situation a-t-elle changé aujourd'hui et certaines aires
de pins ont-elles été aménagées pour le camping libre?
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21jul09 97C42
Le commentaire de Laurent C (97c10) dit :
"...Non
que je ne vive pas la Parole arésienne — écrits du prophète inclus —,
mais pour tout un faisceau de raisons, qui sont les miennes et celles
que la vie m'a présentées, mais qui peuvent varier pour d'autres.
Parmi
ces raisons, la plus basique est le fait de ne pas pratiquer la prière
quotidienne, ni aucun rite d'aucune sorte. J'ai essayé, je me suis
forcé longuement ; j'ai arrêté..."
Cela me fait souvenir de mes premiers temps de prière.
Ça fait 3 ou 4 ans environ, j'ai commencé à m'imposer la prière: Père de l'Univers, trois fois le
jours, une fois la nuit (12/4).
C'était
complétement nouveau et pas naturel pour moi, pendant longtemps je
vivais la prière, la plupart du temps, avec difficultés. Ça m'arrivait
souvent de penser à autre chose en la récitant et ça me fatiguait.
Maintenant j'intègre à ma prière, quand je peux, des passages de la
Bible, du Coran, de La
Révélation d'Arès. Ça n'est plus une récitation, j'écoute,
je réfléchis à ce que je dis, je suis plus concentré ; c'est devenu
agréable.
Je
me souvient aussi de la première fois que je suis allé au Pélerinage
d'Arès, il y a deux ans, je m'attendais qu'on me dise de faire comme
ceci ou de dire cela, mais on m'a juste guidé pour l'entrée dans la
pièce ou Dieu est apparu, et puis on m'a laissé à moi-même.
Xavier H.
|
Réponse
:
Votre commentaire dit seulement:
"...et puis on m'a laissé seul," sans dire comment vous avez ressenti
cette solitude. Comme une liberté bienvenue ou comme un désarroi
inattendu, non souhaité?
Les deux situations se présentent chez
les pèlerins nouveaux, selon les confidences qu'ils m'ont faites, et je
pense que, l'année prochaine, je demanderai aux frères et sœurs
d'accueil de dire deux ou trois mots sur cette liberté pour éviter le
désarroi ou pour qu'il ne soit pas, à tout le moins, aussi inattendu.
Le Créateur par La
Révélation d'Arès ne donne pas de directives précises
concernant la prière sauf deux:
La récitation de Père de l'Univers, prière des
pécheurs (12/4) — pécheurs nous le sommes tous —
et la recommandation: Prononcer ma Parole pour L'accomplir
(dans la vie en général), voilà la vraie piété (30/11).
Cette
dernière indication est si simple, mais si fondamentale, que nombreux
sont les pèlerins d'Arès nouveaux qui, n'ayant pas pu poser de
questions à une mission locale, sont en plein désarroi.
La
liberté, et singulièrement la liberté de prier, n'est en effet pas
facile à assumer dans un monde qui a tout prévu pour nous et qui nous
ordonne en toutes choses par la tradition, la culture, les mœurs, etc.
Pour
cette raison je propose à ceux qui ne savent pas que faire suivent,
quant aux formes, ma prière personnelle qui est indiquée dans les
petites brochures sur le Pèlerinage édités depuis 1979.
La
solitude dans laquelle est laissé le nouveau pèlerin dans la salle des
Théophanies lui découvre une solitude plus essentielle que ce qu'on
appelle normalement solitude dans la vie courante. Elle exclut
l'isolement complaisant de l'individualisme et elle ignore en même
temps la recherche de ce qui se fait ailleurs. On n'est là ni en dedans
de soi ni en dehors de soi, on est dans un état d'identification au
Créateur venu parler là, parce qu'on est son image et ressemblance (Genèse
1/27).
Celui
ou celle qui se trouve face au lieu où le Père est descendu parler aux
hommes en 1977 ne devrait donc avoir pour premier réflexe que celui-ci:
Lire Le Livre
ou lire dans Le Livre
(deuxième partie de La
Révélation d'Arès) puisque c'est sur ce lieu même que Le Livre
a été dicté au témoin. Donc, au moins, on revit à travers Le Livre ce
que le témoin a vécu sur le lieu même. Or, bizarrement, ce n'est que
très rarement, je dirais même, c'est quasiment jamais, que le nouveau
pèlerin à ce réflexe. Comme quoi, il ne sait pas en fait pourquoi il
est là, puisque c'est dans Le
Livre que le Pèlerinage est institué: Appelle les frères et les
frères... (Rév d'Arès xLi/1-13).
Bien sûr, Le Livre
n'est en somme qu'une introduction, introduction par la fin, à toute la
Parole
et il faudra que le pèlerin, s'il prend le sentier
qu'empreinte le petit
reste, lise aussi L'Évangile
Donné à Arès, le Coran, la Bible.
Bien sûr aussi, la prière sur le saint lieu d'Arès a une autre nature
essentielle: l'infinitude.
Infinitude, parce qu'on
ne vient pas à Arès prier d'une certaine façon le temps de son séjour
au Pèlerinage, mais la prière qu'on s'apprend à faire ou qu'on se
réapprend à faire là n'est qu'un fragment de la prière qu'on prononce ou prononcera
toute sa vie. La prière a la nature de l'infini et à Arès on n'en voit,
en somme, que le côté le plus facile, puisqu'on vient là pour prier
spécifiquement, alors que dans la vie courante la prière paraît plus
insolite, moins adaptée, plus vite oubliée ou négligée, donc. La nature
infinie ou l'infinitude de la prière signifie que le Pèlerin d'Arès,
dès lors qu'il est Pèlerin d'Arès, est incapable d'y mettre fin, fait
de la prière jusqu'à son dernier souffle un lieu de Mémoire sans fin — Mémoire de ce qu'il
accomplit
et qui demande toute une vie et même plus —, un lieu de travail à la pénitence
personnelle et au Champ
de Dieu (moisson)
dont l'inachèvement dans une seule vie impose à celui ou celle qui prie
de se dire: Je dois aussi transmettre. Ce qui explique que le
Pèlerinage est aussi une pépinière de moissonneurs,
d'apôtres.
L'infini
de la prière, laquelle atteint son paroxysme au Pèlerinage, que ce
Pèlerinage se fasse à Arès où ailleurs, du 21 juin au 15 août ou
n'importe quand, notamment chez soi pour ceux qui ne peuvent pas venir
à Arès, l'infini de la prière, c'est l'infini de l'âme du pénitent.
En
dehors de cela, la prière n'est rien... dison plutôt qu'elle n'est pas
grand chose: des mots, une glorification, une supplication, bref, une
prière religieuse, pour respectable qu'elle soit. Alors, le mieux,
quand le frère ou la sœur d'accueil à l'entrée de la salle vous a
accompagné devant le cadre de bois qui marque le lieu où parla le
Créateur, le Père, en 1977, si vous n'avez pas encore notion du vrai
rapport de la prière à la Parole, c'est de vous asseoir sur un siège ou
en tailleur et de ne rien dire sinon quelque chose comme : "ô
mon
Créateur, venu là me parler, je ne sais pas très bien quoi faire et
quoi dire ici, mais je sais que Toi, Tu l'a fait et Tu l'as dit. Alors,
en attendant que j'apprenne ce que Tu es venu m'enseigner, laisse-moi
jouir de ce moment privilégié où je suis ici. Que me joie d'être ici
soit le commencement de ma prise de conscience, que je croyais avoir
commencée et qui, je m'en aperçois par ma gaucherie, demande quelque
chose d'autre pour vraiment commencer, pour vraiment commencer à me
reconstruire, à me recréer moi-même.."
|
21jul09 97C43
Je voulais vous dire combien j’apprécie votre réponse au commentaire
97C35.
Vous
nous faites ressentir de façon extraordinaire à quel point il est
important d’aimer son prochain. J’ai relu ce texte plusieurs fois car
je le trouve d’une portée fondamentale. Il nous montre aussi le premier
pilier de la pénitence,
si je
puis m’exprimer ainsi, l’humilité qui manque tant aux hommes
aujourd’hui sans quoi le changement ni l’amour ne peuvent vraiment
exister.
Denis K.
|
Réponse
:
Ce thème de l'amour du
prochain, je l'ai pourtant développé sans cesse et sur
tous les tons depuis 1974.
Et vous semblez le découvrir "de façon extraordinaire" cet été dans ce
blog, un peu comme si c'était la première fois.
Comme quoi, le Créateur a bien eu raison de me dire: Ne te lasse pas de lui parler
(au Peuple de Dieu) (Rév d'Arès 26/15).
Dans
un récent dialogue entre frères, l'un d'eux disait en substance et sur
le ton lassé de l'homme qui entend pour la centième fois la même chose:
"Le frère Michel a déjà dit ceci, cela..." Mais ce frère, qui est parmi
nous depuis plus de vingt ans et qui semble espérer de ma part des
propos nouveaux comme on espère d'un poète des idées nouvelles ou d'un
cinéaste des scénarios originaux, a-t-il mis en appplication ce que
j'avais "déjà dit"? Je ne suis ni un poète ni un cinéaste.
Merci pour votre commentaire et sa lumineuse humilité.
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21jul09 97C44
Cette entrée m’a fait beaucoup de bien.
Ce n’est pas facile de se
situer dans le mouvement arésien vis-à-vis des autres.
Mais vis-à-vis de soi, il ne peut y avoir de mensonge. Chacun se
connaît bien, il me semble !
Je
suis un frère simple, dans le sens que je ne torture pas, dans mon
cerveau, les mots, les réflexions et les diverses appréciations des uns
et des autres sur La
Révélation d’Arès, Mikal, la moisson et la pénitence.
Tout
de même, depuis 1991, lorsque j’ai ouvert pour la première fois ce
Livre ! Il y avait frère Michel, qui avait accepté de transmettre ce
qu’il reçut, d’où l’Enseignement
du Prophète
que je crois et que je suis de mon mieux. Comment faire sans cet
Enseignement donné généreusement sous toutes les formes
possibles ?
Ce
n’est pas facile pour moi de comprendre comment fonctionnent les
esprits dans ce monde ou chacun se prend pour un oracle, où tout est
remis en question, discuté, voilé depuis le plus instruit jusqu’au plus
illettré qui soit, sur tout sujet quel qu'il soit, dont la plupart des
hommes n’en comprennent pas le dixième, mais imposent sans vergogne
leur avis.
Les mille reflets des
roches (Rév d'Arès 27/6), serait-ce cela ?
Il
n’y a plus de discipline ni de respect. Raillerie, moquerie sont
monnaie courante. Alors, dans ces conditions, que va devenir le Message
Arésien ? Nous tous, qui avons dans les mains La Révélation d’Arès,
que voulons-nous qu’il advienne dans 50 ans de ce sublime Message
libérateur, qui devrait enthousiasmer chacun après chaque ligne lue?
Une religion ?
Or, tout est bien expliqué, la Parole mâchée et remâchée par notre
prophète depuis 35 ans, qui n’est pas un chef (Rév d'Arès 16/1). Comme, pour
ma part, je n’ai jamais apprécié l’autorité, je suis la Parole
justement parce que je la suis librement,
mais j’ai besoin de Mikal
pour mieux la comprendre, l’accomplir
dans mon cœur.
Mikal
a été choisi par Dieu tout de même, souvenons-nous en !
Je
commence à me faire beaucoup de souci et il faudra que je missionne
plus que je ne le fais, il faudra que je me rapproche plus de mes sœurs
et frères et que je m’active encore plus, le cou tendu (Rév d'Arès 25/10).
Je lance un appel aux sœurs et frères isolés, qui ne seraient pas trop
loin d'un "local" existants, à rejoindre les groupes, quelques fois par
an, pour commencer. Mais venez, ne restez pas seuls ! Faites-le pour le
Père, pour
Mikal,
pour vous aussi. Nous vous aimons et nous avons besoin de vous, comme
vous de nous, nos années passent tellement vite que nous avons juste le
temps d’agir, comme le
temps du repentir (Rév d'Arès 36/23) !
Je viendrai quelques jours prendre
le Feu Rév d'Arès xLi/7)
en troisième période du Pèlerinage. Moi qui devrais espérer un miracle
que je pourrais estimer comme légitime, après tout, ce Lieu est Sacré
depuis l’apparition du Bâton de Lumière !
Je n’ai pas encore eu ce
qui me donnerait une grande joie personnelle ─ je ne vais pas
m’étendre sur le sujet, j’en touche un mot pour argumenter ma pensée
dans ce paragraphe ─, mais les années passants, je m’aperçois que j’ai
beaucoup reçu, parce que justement j’ai ouvert mon cœur, adouci mon
regard, aimé mon
prochain, perdu l’habitude de préjugés, de mentir, de
crier, de colérer.
En entrant dans la Maison de la Sainte Parole prochainement, je vais
ressentir comme à chaque fois, la paix, être hors du temps,
comme vous le dites si justement frère Michel, me trouver au milieu de
sœurs et frères qui jetteront discrètement un regard vers moi, sachant
qu’ils m’aiment, comme je les aime, n’est-ce pas le Grand Miracle,
celui qui fera de nous une peuple du
temps qui vient sur les sentiers d’Éden ?
Alors, mes frères et autres contradicteurs, comme ceux qui se passent
de Mikal,
d’autres qui lisent superficiellement ce Message et d’autres encore qui
pensent je ne sais quoi, il y a tellement de mauvaises raisons à rester
assis ! Pourquoi ne verriez-vous pas le Miracle dont vous
seriez
acteurs? Pourquoi ne pas ouvrir vos cœurs?
Je vous donne un scoop, une Certitude: Pour moi cela ne fait pas mal,
mais libère, sauve, épanouit...
Que du positif en somme! Pourquoi s’en priver !?
Michel J.
|
22jul09 97C45
Une fois de plus, cet
article de freesoulblog.net se remarque pour sa qualité et la qualité
de ses commentaires et de vos réponses aux commentaires. Insidieuses!
Si
quelqu'un n'a pas une idée claire de l'état d'esprit qu'ont l'auteur du
blog et son public, il n'a qu'à lire cet article [#0097]. On n'y trouve
pas la doctrine de Michel Potay développée, celle suivie par les grands
Pèlerins d'Arès — j'ai bien compris que les petits pèlerins
d'Arès
ne suivent pas sa doctrine —, mais on y trouve l'état d'esprit: un flou
très habilement entretenu, qui donne l'apparence de la liberté de
pensée, mais qui amorce clairement une classification implacable des
valeurs:
— l'élite: les (grands) Pèlerins
d'Arès, sur quoi s'appuie le maître du mouvement,
— la piétaille: les (petits) pèlerins d'Arès.
Seule l'innocente victime de la doctrine Potay minimise ce flou entre
Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès.
Je
ne le minimise pas. Michel Potay, auteur talentueux de cet article
comme de beaucoup d'autres dans la centaine d'articles que contient ce
blog, est le magicien, l'enchanteur d'un mouvement qu'on n'arrêtera pas
de sitôt. On voit réapparaître ce qu'on croyait remisé à jamais dans
les caves du passé: un Moïse, un Jésus, un Mahomet. C'est incroyable!
Les efforts d'occultation opérés par les grandes institutions de la
raison et les media depuis trente-cinq ans pour empêcher de sortir du
désert ce que Michel Potay appelle "le nouvel exode", la religion de La
Révélation d'Arès, auront été vains. Le mouvement parti d'Arès, en fait
un mouvement psychédélique sous la "drogue" Potay, un sublime de
pacotille mais bien fait, a un certain avenir devant lui. La raison et
la conscience objective reculent une fois de plus dans l'Histoire, il
faut avec réalisme le reconnaître. Mais elles aussi poursuivent leur
"lutte". Vous n'avez pas fini d'être poursuivi sur l'arèsodrome.
Aristote G.
|
Réponse
:
Une infirmité n'enlève pas sa réalité au sens ou au membre infirme.
Vous parlez comme un infirme amer.
Votre
commentaire,dont je salue la franchise et la politesse, ce qui n'est
pas le cas de tous les commentaires hostiles au mouvement arésien, est
une reprise de plus, en termes modernes — j'en ai entendu, vous n'en
avez pas idée ! — des commentaires hostiles qu'entendaient déjà Moïse,
Jésus et Mahomet.
Un "sublime de pacotille" ? Propos d'infirme de la conscience.
Aucune
"pacotille" de mon côté: Ce que j'ai vu et entendu en 1974 et 1977, je
l'ai bien vu et entendu. Vous qualifiez "de pacotilles" ce que vous ne
comprenez pas. Pas contre, une "raison" de pacotille de votre part.
Sûrement, je le crains !
Vous allez me dire: Vous
qualifiez "de pacotille" ma raison, parce que vous ne la comprenez pas.
Je
la comprends. Je n'ai pas toujours été croyant. J'ai expérimenté
longtemps l'incapacité qu'a ce que vous appelez "la conscience
objective" de percevoir en totalité sa propre réalité. Invisible et
inaudible à l'humanité globalement rendue aveugle et sourde comme les
poissons prisonniers des lacs souterrains, est cette réalité. Votre
réalité à vous est certes une réalité, mais celle souterraine des
gouffres obscurs. La Lumière
nous a rendu la vue, nous voyons maintenant la réalité étendue,
complète.
J'ajoute: la réalité spirituelle, où et quand elle renaît, est la seule
qui donne à l'existence humaine son plus bel idéal et sa plus belle
espérance, la conscience de ses sources transcendantes et de ses fins
dernières transcendante. Comme vous voyez, j'évite ici le qualificatif
"divines", parce que le mot "divin" vous est incompréhensible
et
parce que Dieu, au fond, c'est la Transcendance créatrice jusqu'aux
confins de l'Univers, mais qui sur une poussière du cosmos: la Terre, a
fait d'un animal pensant, de l'homme
qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), son enfant
spirituel par Amour... Vous allez me dire: "L'amour? Une
simple
réaction physico-chimique!" Disons donc que nous, hommes, sommes le
fruit de la plus grande Réaction Physico-Chimique de la Matière.
Les
représentations de toutes sortes du "phénomène Potay", je les ai lues
ou entendues. C'est un "spiritualisme d'apparence raisonnable en
révolte contre la religion". C'est un "spiritualisme marxiste". C'est
un "gnosticisme qui ne peut avouer son athéisme et qui s'invente un
Dieu impuissant qui donne sa toute puissance à l'homme". C'est une
"pensée mutante de plus". C'est un mouvement qui reprend "le rêve de
John Lennon [un Beattle] et Yoko Ona: Si on arrive à imaginer un monde
sans différences de religions, sans histoires de
Mon-Dieu-est-plus-grand-que-le-tien, ce monde de paix et bonheur sera
une réalité". C'est un "flower people à la mode du jésuite et cardinal
Daniélou, mort dans les bras d'une putain". C'est "pour la
France
une catastrophe nationale et pour le monde une cause d'obscurantisme
qui s'ajoute aux autres". Ce n'est qu'une "contre-culture". Ce
n''est "pas une religion, mais l'excrément de la religion". Etc., etc.
Toutes ces représentations critiques sont dans l'air du temps, nous ne
pouvons pas y échapper.
Il demeure, comme vous le constatez, que
nous avançons et que, si nous avançons, ce n'est sûrement pas comme des
ânes leurrés par la carotte, leurrés par un "sublime de pacotille" ou
par la "drogue Potay", mais au contraire réveillés par la réalité de
notre nature spirituelle aussi vraie et concrète que notre nature
psycho-physique. L'homme
est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).
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22jul09 97C46
Je suis un pèlerin d'Arès petit p et même très petit p.
Je
suis déjà venu au Pèlerinage d'Arès, je n'y ai rien trouvé d'exaltant
ni de passionnant, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y revenir l'année
suivante. J'irai peut-être en août, si je peux m'évader deux ou trois
jours. Je suis obligé de dormir sous les pins, parce qu'il n'y a pas
d'auberge ou d'hébergement pour les gens de passage, mais, même si je
me demande ce que je viens chercher à la Maison de la ste-Parole, j'y
vais. Qu'est-ce qui m'attire comme ça là-bas?
Je fais partie des
"pèlerins d'Arès divers", mais pas de ceux qui apportent avec eux leur
idéologie ou leur superstition personnelle, j'y vais attiré par quoi?
Expliquez-moi
ça. Si vous me l'expliquez, je m'engagerai peut-être plus loin. Il y a
une mission pas loin de chez moi, dont vous m'avez donné l'adresse sur
un dépliant jaune, mais je n'ai jamais pris contact.
Gégé
|
Réponse
:
Vous ne me dites pas si vous avez lu La Révélation d'Arès,
mais je suppose que vous l'avez au moins parcourue. Sans cela, pourquoi
seriez-vous venu à Arès et projeteriez-vous d'y revenir en août? Par
contre, j'imagine que vous n'avez pas beaucoup lu mes écrits, mais vous
avez quand même lu ce blog, puisque vous y adressez ce commentaire?
Mais peut-être aussi n'êtes-vous que de ces hommes ou femmes attirés
par quelque chose d'indicible qui rayonne d'Arès sans que vous sachiez
vraiment pourquoi, sans que vous ayez vu autre chose qu'un titre sur un
livre: "La Révélation d'Arès". Vous êtes seulement attiré, quitte à
vous demander ce qu'il peut bien y avoir là "d'exaltant et passionnant".
Face
à un frère humain comme vous — il y en a beaucoup — je me sens dans la
situation d'un "premier chrétien", un de ceux qui échangeaient entre
eux des mots d'espérance rudimentaires au fond des catacombes et qui y
recevaient, à la lueur des torches, des nouvelles recrues comme vous
attirées sans trop savoir pourquoi. Comme ces "premiers chrétiens" je
me trouve dans la nécessité de couler dans des formes de vérité
simples, non développées, une réalité que vous ne pourrez vraiment
percevoir dans toute son étendue que lorsque vous aurez comme les anges des yeux tout autour
de la tête (Rév d'Arès 36/2).
D'abord il s'est produit à Arès un phénomène surnaturel extraordinaire:
Jésus m'est apparu là en 1974 et m'a dicté L'Évangile Donné à Arès,
le Créateur, qui est également
le Créateur de Jésus, s'est manifesté devant moi en 1977 et m'a dicté Le Livre,
et
comme deux phénomènes aussi extraordinaires, même longtemps après
qu'ils soient retombés dans l'invisible et le silence, laissent à n'en
pas douter des traces puissantes sur les lieux et les choses qu'ils ont
touchés, vous êtes attiré là sans savoir pourquoi. Mais ils ont aussi
laissé des traces lisibles:
L'Évangile
Donné à Arès et
Le Livre forment La
Révélation d'Arès.
Il faut la lire, mais si vous ne vous en
sentez ni la force ni la patience, que dit-elle?
Elle vous dit que vous, Gégé, êtes un enfant du Créateur,
du Père de l'Univers
(Rév d'Arès 12/4)
et qu'il serait temps que vous en preniez conscience, que vous
acceptiez avec courage de savoir et de dire que vos sources ne sont pas
seulement celles du sperme de votre père et d'une ovule de votre mère
comme le raton est fils du rat et de la rate, ni celle de l'école ou du
catéchisme qui vous ont formé, ni de la loi des rats (Rév d'Arès
xix/24)
qui prétend être votre seule sauvegarde jusqu'à votre mort qui ne
serait qu'anéantissement. Elle vous dit que vous êtes capable de voir
plus que ce que l'œil voit, d'entendre plus que ce que l'oreille entend
et même de vivre au-delà de la mort, bref, de savoir que vous êtes
autre chose qu'un animal et que même la mort peut vous êtes épargnée,
sinon à vous-mêmes, du moins à vos descendants, si vous avez conscience
qu'il faut réveiller en vous l'amour, l'intelligence
spirituelle, le dépassement... Autrement dit, La Révélation d'Arès
vous propose une autre façon de vivre, ouvre devant vous des
perspectives qui s'étendent au-delà de votre peau et des choses qui
vous entourent.
La
Révélation d'Arès
n'apporte pas une idéologie qui s'oppose à d'autres idéologies, une
religion qui s'oppose à d'autres religions, elle vous fait dépasser
tout cela, elle réveille en vous une aspiration à être un homme total,
capable de dépasser le monde matériel visible, mathématique, chimique,
un homme total au-delà de l'homme limité à sa propre éprouvette, que
notre système prétend que vous êtes irrémédiablement. La Révélation d'Arès
vous propose de vous libérer de l'irrémédiable, de la conception
purement matérialiste de la vie, conception qui prétend que le monde
entier peut être compris, mais qui se trompe. La Révélation d'Arès
invite votre propre matière: chair
et esprit, à une ascension
au-delà d'elles-mêmes, sur les sentiers
où vous découvrirez une autre partie, une autre réalité de votre
personne humaine et où vous trouverez votre âme... Elle vous
ouvre les portes sur l'horizon que vous êtes instinctivement venu
chercher à Arès.
Mais l'instinct ne suffit pas. La Révélation d'Arès
fait appel non à votre instinct de bête superstitieuse, qui sent
vaguement qu'il y a "autre chose" et qui vient à Arès le tester sans
trop savoir pourquoi, mais elle fait appel à votre intelligence,
elle vous offre un moyen de poser autrement la question de votre
existence et, à partir de là, de l'existence du monde. Ce qui fait que,
si de pèlerin d'Arès avec un tout petit p vous devenez un Pèlerin
d'Arès avec un grand P, vous deviendrez un apôtre de la Bonté, aussi
appelée Bien,
qui est la clé, seule et unique, d'un changement radical
de l'humanité qui peut prétendre au bonheur universel et éternel.
Autrement
dit, si la raison du système avait la vérité unique, elle aurait dû
depuis longtemps assurer le bonheur à l'humanité. Ce n'est pas le cas.
Les trois quarts de l'humanité vivent actuellement dans le malheur, la
précarité, l'abrutissement. Si La
Révélation d'Arès
n'est pas crédible, comme le prétend le sytème, le système n'est pas
crédible non plus. Il vous faut faire un choix entre les limites du
système qui prétend que l'homme ne peut pas devenir bon et la
transcendance du Bien
encore improuvable, mais qui vaut l'aventure. C'est l'aventure
spirituelle. C'est la difficulté de ce choix par les hommes qui rend
notre mission si difficile au milieu des hommes, mais, pour le moins,
les alternatives proposées ont chacune beaucoup de tenue et je dirais
que l'alternative de La
Révélation d'Arès en a davantage.
|
23jul09 97C47
J'ai profité des congés pour lire entièrement les commentaires et bien
relire l'entrée du blog [0097].
Tout cela est très intéressant et, par-dessus tout, je rends hommage à
votre droiture, puisque vous ne craignez pas de dire dans cette entrée
et, mieux encore, dans vos commentaires que la compagnie des disciples
de La Révélation d'Arès
n'est pas faite tout d'un bloc de Pèlerins d'Arès parfaits, mais que le
mouvement attire et que le Pèlerinage d'Arès accueille des croyants de
motivations variées, soit bien définies et décidées, soit frustes,
hésitantes ou carrément déviantes.
Pour moi le problème ou le reproche de "faire un tri" entre Pèlerins
d'Arès et pèlerins
d'Arès soulevé par Justin [97C05] ou Charlelly [97C18] n'existe pas en
tant que risque de hiérarchisation ou de catégorisation, parce que,
comme vous le dites, la catégorisation se fait d'elle-même. Vous-même
n'auriez évidemment pas l'idée — ça tombe sous la raison — de réaliser
un projet avec l'aide de frères qui ne soient pas des béni-oui-oui du
projet, mais vous n'en déduisez pas que ceux qui ne vous suivent pas
sont des hommes perdus. Vous ne jugez pas. Vous avancez avec esprit
pratique, logique.
Pour moi, le vrai problème soulevé par votre entrée [0097] est muet
mais important.
C'est le problème de la naissance souterraine de "doctrines" — si vous
me permettez ce mot — différentes qui prennent forme, sans même que
vous le sachiez, entre Pèlerins
d'Arès et pèlerins
d'Arès.
On sait ce que croient et pour quelles raisons précises les Pèlerins
d'Arès — le petit reste
— vous suivent en tous points, mais on ne sait pas pourquoi les pèlerins
d'Arès "divers" ne vous suivent pas en tous points ou même ne vous
suivent pas du tout, animés par leurs interprétations personnelles et
"diverses" de La
Révélation d'Arès. Ces pèlerins d'Arès "divers" ne se
contenteront pas tous de se dire: "Nous sommes simplement des amateurs,
des disciples incomplets ou paresseux du prophète", ils
iront plus loin, ils essaieront de justifier leurs possitions
"diverses" en publiant un jour ou l'autre des doctrines ou des
métaphysiques différentes de la vôtre.
Quand cela arrivera, si cela arrive de votre vivant, appellerez-vous
ces "doctrines" des schismes?
Dans un mouvement libre
comme celui d'Arès, qui doit sa cohésion à l'autodiscipline d'un
certain nombre derrière le prophète,
les indisciplines vont se former très vite et donner naissance à des
mouvements séparés.
Biophile
|
Réponse
:
Le mouvement d'Arès est sans doctrine ni théologie. Ce n'est pas un
mouvement formaliste ou légaliste comme une religion, par exemple le
catholicisme, son credo, ses canons, ou l'islam, son fiqh sa
shariat. Les risques de doctrines déviantes ou schismes n'existent pas,
parce que La Révélation
d'Arès n'est pas d'une nature s'ouvrant à idéologie. Si
des théories, qu'elles soient structurées comme des doctrines,des
idéologies, des théologies, des philosophies, etc., apparaissent, elles
s'éloignent de La
Révélation d'Arès, elles ne sont plus des expression de
foi sous le Souffle de La
Révélation d'Arès. De telles doctrines apparaîtront
sûrement, mais n'entreront pas dans la perspective de la Parole donnée par
le Créateur à Arès.
"Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" n'est pas une doctrine, mais une
déclaration prophétique, charismatique, une manière de testament
spirituel, parce qu'écrit spontanément (ce n'est pas un travail
intellectuel) à un moment de mon existence où j'avais lieu de penser
que ma vie terrestre se finirait bientôt. Je voulais laisser à mes
frères et sœurs une table des idées apparues dans La Révélation d'Arès
regroupées, plus faciles à retrouver là que dans les textes dispersés
que j'avais publiés jusqu'alors.
Plus exactement, la doctrine des Pèlerins d'Arès, si l'on peut appeler
cela doctrine, est La
Révélation d'Arès elle-même et sur les points sur lesquels
le lecteur peut s'interroger il y a la parole de Mikal qui est la
Parole (Rév d'Arès i/12). La Révélation d'Arès est un Souffle, une
respiration, respiration qui peut être assurée par une diversité de
poumons dont cette Parole
ne définit ni les formes ni les nombres, pourvu qu'ils respirent l'air léger (Rév d'Arès 39/1)
du Bien, l'air
dont les composants sont pénitence,
amour, pardon, paix, intelligence, liberté.
Ceci dit, il ne fait pas de doute que La Révélation d'Arès en
tant qu'expression est confrontée à l'expression ou aux expressions des
idées modernes, tout comme la prédication simple de Jésus, seulement
spirituelle — c.-à-d. destinée à la seule vie spirituelle, non à une
vie doctrinale ou à une religion —, qu'héritaient les apôtres et leurs
disciples, les premiers chrétiens, s'est trouvée très vite confrontée
aux expressions élaborées, intellectuelles et structurelles de la
philosophie dominante de l'époque, la philosophie grecque.
De même, les Pèlerins d'Arès seront maintes fois tentés d'adapter la
foi arésienne aux mœurs et à "l'intellectuellement correct" ou au
"politiquement correct". Mais s'agira-t-il de doctrines? Tout dépendra
de la façon dont les choses seront présentées. Je ne vais pas
m'étendre, ici dans un simple blog, sur ce point.
Il ne fait donc pas de doute que certains
essaieront des adaptation idéologiques de La Révélation d'Arès
aux courants les mieux vus de leur époque. Cela s'est d'ailleurs déjà
vu, plus ou moins, avec ce que j'ai appelé "la mission sociale". Un
échec, apostoliquement parlant. Un échec évidemment, puisque La Révélation d'Arès ne
peut se réduire sans danger d'idéologisation ou d'amalgame, c.-à-d. de
nullité, à une "mission sociale".
La
Révélation d'Arès dit que le Bien suffit, quels
que soient les milieux humains à travers lesquels il souffle, ultra
arriérés ou ultra progressistes — Claude Lévi-Strauss nous a d'ailleurs
appris que les différences entre les milieux sont illusoires, l'homme
étant le même partout, aux modes d'expression près.
On peut me dire que la poussée générale de La Révélation d'Arès
est existentialiste et que des doctrines seront conçues dans ce sens.
Oui, sans doute plus tard, un jour, parce que pour le moment
l'existentialisme n'obéit pas aux idées du temps qui, toutes pliées à la loi des rats (Rév d'Arès
xix/24), i.e. aux idées des politiques et des pouvoirs,
n'aiment pas l'existentiel, qui implique la liberté existentielle, et
que ni les politiques ni les pouvoirs n'aiment la liberté à moins de la
contrôler rigoureusement et de lui enlever ainsi tout caractère de
liberté existentielle. Il n'existe d'ailleurs pas, philosophiquement
parlant, d'existentialisme stricto sensu, mais il existe des
philosophes qui déclarent, chacun selon sa vision (optimiste,
pessimiste, etc), l'existentialisme du destin humain. Un Pèlerin d'Arès
qui démontrerait l'existentialisme de la foi vivante ne pondrait pas
une doctrine, mais exprimerait une évidence. Je le fais moi-même.
Les risques d'endoctrinement, d'idéologisation, d'intellectualisation,
etc., existent. Certains hommes ou femmes sans nul doute voudront, par
ambition personnelle ou par conviction, courir ces risques, ne
serait-ce, comme vous le dites, que pour justifier la relativité de
leur foi par rapport à la foi du petit
reste et à
l'enseignement du
prophète. Mais le Fond
sera sauvé et triomphera à terme, une fois passées les tempêtes
doctrinales, les pluies d'embruns qui empêcheront temporairement de
voir la Mer sur les
Hauteurs (Rév d'Arès 20/4), parce que ce petit reste, le
noyau, se cramponnera à ses origines, à sa foi simple en La Révélation d'Arès
et en la parole
de son témoin. C'est pourquoi ma mission se limite à connaître seulement le petit
reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1), parce
que, pour finir, le
reste rejoindra le
petit reste.
Le petit reste,
pour simpliste ou béni-oui-oui qu'il paraisse, demeure le repère.
|
23jul09 97C48
Merci pour la réponse à mon message [97C46]. Je ne m'attendais pas à
une réponse aussi longue.
Je ne peux pas dire que j'ai très bien compris ce que vous me dites,
mais j'ai compris que devenir un de vos frères n'est pas
faire comme faisait ma grand-mère.
Une de mes grand-mères étaient libanaise et je n'ai jamais su si elle
était musulmane ou juive, parce que dans la famille il n'y avait pas de
religion et on était même contre la religion. Mon grand-père avait fait
son service militaire en Syrie, quand l'Armée Française était là-bas,
où il avait connu ma grand-mère, la fille (tellement jolie que j'en
était un peu amoureux aussi) d'un marchand qui circulait entre Beyrouth
et Damas, mon arrière-grand-père que je n'ai jamais connu.
Mon grand-père avait changé le prénom de ma grand-mère en la mariant.
Il l'avait appelée Arlette. Tout le monde se fichait de ce que disait
ma grand-mère. Elle était casse-pied, il faut bien l'avouer. Tout le
temps elle me disait: "Il ne faut pas faire ceci, il faire cela, il ne
faut pas faire comme ça, mais comme ça. Pour tout, même pour cuisiner
un poulet ou aller chercher de l'eau dans la cour. Elle imposait aux
gosses (les adultes l'envoyaient sur les roses) une façon de vivre qui
nous a persuadés que pour être un homme digne de ce nom et ne pas finir
comme un chien il fallait obéir à des règles.
Elle avait des règles pour tout. Je ne l'ai jamais vue prier mais elle
priait en cachette et avait des règles pour ça, j'en suis sûr. Mon
frère et ma sœur aînés me le disaient. Elle est morte, j'étais jeune
encore.
Quand on m'a accompagné, à Arès, dans la maison de prière et qu'on m'a
laissé là comme Xavier [97C42], j'étais aussi perdu. Pour moi l'absence
de règle était l'inconnue.
J'étais quand même attiré par le Pèlerinage d'Arès. C'est un ami qui
m'en avait parlé. Il m'avait dit ce qu'il avait compris de La Révélation d'Arès,
qu'il avait lue, mais que je n'ai pas encore lue.
Merci pour votre réponse. Merci pour la réponse que vous faites à
Biophile [47C47]. J'ai au moins compris que la croyance chez vous n'est
pas faite de règles, mais du choix d'une façon de voir la vie et le
monde (Ce n'est sûrement pas le plus facile).
En somme, on peut à Arès entrer sans mettre de tunique et sans se
déchausser?
Gégé
|
Réponse
:
On peut en effet entrer dans la salle des Théophanies sans se mettre
une tunique et sans se déchausser, si on y tient vraiment ou si on ne
peut pas faire autrement (pour le service, par exemple). Ce n'est pas
considéré chez chez nous comme un sacrilège ou une souillure du lieu.
Mais, pour des raisons de paix et de sécurité, on demande à ceux qui
entrent avec la foi du charbonnier de respecter le lieu et la
signification qu'il a pour les Pèlerins d'Arès. Or, respecter le lieu
et sa signification, c'est respecter tout ce qui se fait là par
mouvement de conscience. La tunique
et le déchaussement vont donc bien avec le saint lieu et avec sa
signification.
Certains, par le passé, tinrent absolument à entrer sur le saint lieu
sans cacher leurs vêtements ordinaires sous une tunique — qui
unifie en faisant disparaître le sexe et les différences de condition
sociale — et sans enlever leurs souliers. On ne les en empêcha pas,
mais ils se sentirent tellement insolites, déplacés, au milieu de
pèlerins en tunique
et déchaussés qu'ils ressortirent presque aussitôt dans un grand
embarras, voire même très vexés. Nous avons alors décidé d'épargner aux
pèlerins nouveaux qui ne savent pas trop pourquoi ils viennent là cet
embarras en les invitant avec insistance à revêtir une tunique et à se
déchausser. Ce qui n'est pratiquement jamais refusé.
|
23jul09 97C49
Je suis venue pour la première fois cette année à Arès, accompagnée
d'un autre frère, D. N.
Je n'ai pas d'autres commentaires à faire que celui-ci: La Révélation d'Arès
ne s'intellectualise pas, elle se ressent au plus profond. De
La
Révélation d'Arès et des autres articles du "Pélerin
d'Arès" ne se dégagent que du bon sens et de la simplicité..Personne ne
peut aller contre cela sans se mentir à soi-même.
Pourquoi est-ce que je crois ce que dit le Frère Michel? Je ne le
connais pas, je ne l'ai d'ailleurs jamais vu, je ne suis pas en manque
de quoi de que ce soit. J'aspire juste à une société humanitaire. Les
écrits du frère Michel sont d'une logique et d'un bon sens
incontestables.
Donc je crois, mon cœur du moins croit. Je ne laisse pas mon esprit
divaguer. Je laisse mon cœur entendre la Parole... ce qu'elle n'est pas
[?]. La crise sera peut être assainissante, je l'espère.
Je suis un pélerin avec un petit (p) car je n'ai pas encore trouvé le
courage de contacter une mission près de chez moi. Je dois admettre que
lorsque je vois dans quel état d'esprit les gens sont, le clair du tant
[?], je me dis que c'est un travail titanesque qui nous attend. Mais il
faut le faire.
La
Révélation d'Arès m'a déjà beaucoup apportée et je ne peux
pas garder cela pour moi sans le partager.
B.
P.S.
J'aimerais me procurer les autres ouvrages du Frère Michel ("Le Pélerin
d'Arès", je me suis procuré l'édition de 89) Quelle est la marche à
suivre svp ? Merci.
|
Réponse
:
Allez sur le site http;//www.adira.net
où vous trouverez tous les ouvrages actuellement disponibles.
|
23jul09 97C50
Je trouve ce blog #0097 et les commentaires passionnants. J'y apprends
une grande quantité de choses que j'ignorais où que je n'avais pas
comprises.
Il en ressort, comme dit la commentatrice 97C49, que la foi du Pèlerin
d'Arès (avec grand P) n'est pas intellectuelle, mais alors on peut se
demander si la foi des pèlerins d'Arès (avec petit p) a le défaut
d'être intellectuelle. cela leur voile la vrai sens de La Révélation d'Arès
et leur cache les sentiers
du salut?
Dans un passage de La
Révélation d'Arès
la Parole dit en effet que la Parole doit être comprise sans
complications intellectuelles et que dans sa marge [Rév
d'Arès 10/10] il n'y aura pas de gnose. les pèlerins d'Arès (avec petit
p) sont peut-être des gnostiques, primaires ou très initiés, des gens
qui voient La Révélation d'Arès comme un message médiumnique ou
ésotérique.
Pouvez-vous dire un mot sur la
gnose? Dans une réponse ou dans un autre article de blog?
Vous avez comparé deux fois les
Pèlerins d'Arès aux "premiers chrétiens" dans ce blog. J'ai envie de ne
pas me tromper et de prendre les sentiers
simples du petit reste.
J'ai reçu l'enseignement
d'initiés et j'ai peur qu'ils m'aient déformée.
Juliette
|
Réponse
(réécrite
le 24 juillet 2009):
Le passage que vous citez, Révélation
d'Arès 10/10, ne parle pas de "gnose", mais de glose.
Dans ce passage, la Parole entend glose comme "un
commentaire non inspiré par le prophétisme, mais par l"intellect" (La Révélation d'Arès,
édition 2009, p.38).
En conséquence, une glose peut aussi, à l'occasion, être une gnose.
Qu'est-ce que fut la gnose?
La gnose fut, au début de la chrétienté, une manière et une mode
d'expliquer intellectuellement plutôt que spirituellement le chemin du salut très simple,
pas du tout intellectuel, que Jésus avait prêché. La gnose
traduisait l'Évangile dans le language des intellos de l'époque, le
langage et la pensée des croyances païennes, de la
philosophie, de la morale et de la politique des Grecs et des Romains,
alors dominantes.
Dix-neuf
ou vingt siècles plus tard, nous Pèlerins d'Arès pourrions être
également tentés d'expliquer au monde le message très simple de La Révélation d'Arès
avec le langage du communisme, ou du socialisme, ou de l'UMPisme, ou du
lepennisme, ou des syndicats, ou du bouddhisme, ou de la scientologie,
ou de l'astrologie, ou du spiritisme, ou de la cartomancie, etc., ou
plutôt avec un mélange de tous ces langages-là avec des mots ronflants
au sens un tantinet obscur empruntés à tout ce qui est fait pour
étonner et donner l'impression qu'on est savant et initié à des choses
interdites au commun des mortels.
Nous fabriquerions ainsi une gnose moderne.
Certes, comme je l'ai dit dans ma réponse au commentateur Biophile
(97C47),
nous Pèlerins d'Arès sommes comme les "premiers chrétiens" forcés de
d'expliquer au monde le chemin du salut d'une façon qui soit plus
claire à l'homme de la rue que ne l'est la lecture directe du langage
de Dieu, La Révélation
d'Arès. Nous sommes donc forcés d'utiliser un langage
moderne et accessible à la compréhension populaire, mais nous devons le
faire avec mesure et
prudence
afin de respecter en tous points la simplicité non intellectuelle du
Message d'Arès. Autrement dit, nous devons éviter toute glose, qu'elle soit
une gnose ou autre chose: une philosophie, une idéologie, une
profession de foi trop compliquée et trop intellectuelle.
|
24jul09 97C51
Je n'ai rien compris à votre réponse.
Juliette
|
Réponse
:
Message bien reçu ! Je vous demande pardon d'avoir rédigé
une réponse hors de
votre portée.
J'ai réécrit ma réponse 97C50. J'espère que ce sera plus clair
maintenant.
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24jul09 97C52
J'ai apprécié le commentaire de Biophile [97C47] qui semble être une
personne de l'extérieur et qui pose des questions trés perspicaces.
Je n'ai pas tout compris de votre réponse à son commentaire, parce que
ces questions sont difficiles, il est vrai.
En ce qui concerne votre distinction entre les Pèlerins d'Arès avec un
grand P et les autres, ceux avec un petit p, [cette distinction] est
malheureuse et j'espére que dans quelques semaines tout cela sera
oublié !
Certes vous ne parlez de pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès que
vus sous l'angle du Pèlerinage mais quand même cette distinction est
malheureuse et source d'ores et déjà de malentendus.
Beaucoup déjà s'en offusquent et cela risque de nous faire perdre un
temps précieux, alors que depuis quelques temps, spécialement depuis
quelques mois, la machine s'emballe et cela semble aller de plus en
plus mal dans le monde, comme d'ailleurs l'avaient prophétisé des
prophétes
comme Isaïe ou Amos, je crois, et comme vous même l'avez déjà
vu (voir vos entrées 0094 et 0087 entres-autres).
S'agissant des
assemblées, vous ne l'avez pas précisé, les Pèlerins
d'Arès avec un grand P et les autres, ceux avec un petit p, doivent
bien
entendu être acceptés également au sein de ces assemblées. C'est
le
plus important. Mais est ce le cas ?
Quand au petit reste
que le Créateur vous
envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1), pour moi
il ne comporte pas uniquement des Pèlerins d'Arès avec un grand P, pour
reprendre votre distinction qu'il vaux mieux oublier...
Mais
peut-être que je n'ai rien compris.
Joyeux anniversaire, frère Michel ! 80 ans? Mais vous rajeunissez sur
la
photo !
Yve/l'Abeille
|
Réponse
:
Merci pour vos vœux d'anniversaire. J'y suis très sensible.
Je
suis également très sensible aux efforts que vous avez courageusement
commencé de faire pour tenter de rejoindre un jour le petit reste,
c'est-à-dire les Pèlerins d'Arès avec un grand P, dont les rangs
doivent grossir.
Pour l'heure, cependant, de votre propre
aveu vous ne croyez toujours pas que La Révélation d'Arès
vienne de Dieu, mais vous semblez satisfait par la nouvelle édition
2009 de La Révélation
d'Arès
et vous m'avez exprimé, par la voie de votre site "L'Abeille", cette
satisfaction en des termes qui m'ont permis de comprendre que vous
n'aviez pas beaucoup lu cette Parole
jusqu'alors, mais que je peux avoir bon espoir que vous en acquerrez un
jour tant une connaissance profonde que la conviction que son auteur
est bien notre Père de
l'Univers. Sans cela, il est bien difficile de devenir un
Pèlerin d'Arès grand P, cela tombe sous le sens.
Merci
aussi d'avoir cessé de décrier nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès
(grand P) de Paris comme vous l'aviez fait pendant longtemps et merci
de vous joindre aujourd'hui à leur mission de temps en temps. Je
connais votre grande timidité, votre tendance à l'hésitation, vos
difficultés à vous associer à des caractères et tempéraments différents
du vôtre, et j'apprécie d'autant plus vos efforts pour surmonter dans
la pratique de l'apostolat vos timidité et appréhension. Nous sommes
tous plus ou moins passé par là.
Pour l'heure vous n'êtes
encore
qu'un pèlerin d'Arès petit p. Cela ne m'empêche pas de vous
aimer
comme j'aime tous mes frères et sœurs. Être un pèlerin d'Arès petit p
n'est pas dépréciatif. C'est simplement pour moi une indication de ce
que je peux attendre de vous, une indication de votre "fonctionnalité"
au sein de l'assemblée,
comme je l'ai dit dans d'autres réponses. Mais
tout peut
toujours évoluer.
Non, ma "distinction entre les Pèlerins
d'Arès avec un
grand P et les autres, ceux avec un petit p," cette
distinction n'est ni "malheureuse" ni près d'être
"oubliée" ! J'ai plus que jamais besoin de savoir sur quel petit reste je peux
compter.
|
24jul09 97C53
Cette
notion de petit reste,
évidemment elle est incertaine. La nature humaine est inconstante. Vous
avez donc raison de ne rien catégoriser nettement. Les limites du
cercle des Pèlerins d'Arès grand P et du cercle des pèlerins d'Arès
petit p sont naturellement variables. J'avoue que je passe d'un cercle
à l'autre assez facilement. Merci de na pas être plus précis, j'en
aurais peur.
Votre délicatesse à ne pas hiérarchiser, à
simplement
dire il y a ceux-là et puis ceux-là, mais tous vont dans le même sens,
me plaît. Si vous me le permettez, je dirai que c'est la preuve d'une
grande âme
prophétique. Il
n'y a pas plus de catégorisation là que dans une famille nombreuse où
il y a les aînés et les cadets, les grands et les petits. Toujours la
même famille, de toute façon.
L'article 0097 est une
fabuleuse
promenade dans notre petit univers arésien. On y respire la simplicité
et ce qui fait le piment de la vie: la variété. La même simplicité que
dans ce cadre blanc des locaux du Pèlerinage après travaux, en 2009, ou
circulent des tuniques
blanches. En entrant dans cette blancheur j'ai été comme saoûlé. Avant
d'y entrer j'étais soucieux, parce que j'étais pratiquement fauché et
je me disais: "Je vais profiter de me changer là pour compter l'argent
qui me reste." Mais, une fois entré, j'avais trouvé une autre fortune,
une nouvelle façon d'espérer. Je sais que vous ne roulez pas sur l'or
et que l'organisation du Pèlerinage ne roule pas sur l'or, mais vous
avez fait un miracle en donnant à ce lieu une allure, une
magnanimité... Je me suis dit: "Compte pas ton argent. Voilà devant toi
la preuve qu'on peut faire beaucoup et beau avec peu." La preuve, j'ai
pu rentrer chez moi, le regard ébloui, le cœur en fête.
Je
ne sais
pas comment dire: Il n'y a rien mais il y a tout. Pour la première fois
j'ai conscience que vous donnez à l'événement surnaturel d'Arès une
histoire. Une histoire se fait sur des souvenirs. On peut maintenant
dire: "C'était comme ça, tout rikiki. Ensuite, ça a été moins petit.
Puis ça a été plus grand. Ensuite, c'est plus grand encore." C'est ça,
l'histoire, parce qu'on sait que ça sera toujours plus grand.
À Arès
j'ai l'impression que l'instant est toujours neuf.
Encore
merci d'avoir donné un si beau toit aux Pèlerins d'Arès et pèlerins
d'Arès. Quels qu'ils soient, ils sont tous revêtus de la même tunique
et reçus dans les mêmes murs.
Elbox
|
24jul09 97C54
Bien
que cette entrée s'adresse plus particulièrement aux Pélerins d'Arès
avec un petit ou un grand p (personnellement, je n'arrive pas
clairement à me nommer par une dénomination quelconque, j'ai
l'impression de m'enfermer dans un schéma mental.. tout petit, j'étais
déjà comme ça....) j'éprouve de la joie à vous voir tenir une
forme physique rayonnante à 80 ans!.
Vous semblez savoir
puiser dans la Force Créatrice du Père donnée à tous!
Ceci,
en soit, est déjà un enseignement, et pas des moindre.
Il
est d'ailleurs amusant de voir trois photos de vous dans les trois
derniers posts. Coïncidence ou message caché ?
Olivier
G.
|
Réponse
:
Trois photos de moi dans les trois dernières entrées de
blog, en effet. "Coïncidence ou message caché?"
Coïncidence.
C'est vous qui me le faites remarquer.
|
25jul09 97C55
Je
retrouve
dans votre page de blog #0097 "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès" le
même universalisme non catégorisable qui vous caractérise, Michel
Potay, et qui m'a toujours frappé.
Mais cet universalisme
n'est pas partagé, pas pour le moment, il s'en faut de beaucoup, par
les pèlerins d'Arès et Pèlerins
d'Arès. Cela se sent dans la variété des commentaires.
Je n'ai
pas rencontré Michel Potay et je comprends son refus, sa prudence à
l'égard des journalistes — C'est l'encadrement de l'information (la
presse et ses propriétaires), mais non les journalistes, ses employés,
qui justifie la prudence.
Beaucoup de journalistes voudraient bien
rendre compte de
la vérité en tous domaines.
Mais,
l'été 2008, j'ai rencontré quelques pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès. Je
ne sais pas les distinguer. Certains m'ont paru plus engagés et plus
instruits dans La
Révélation d'Arès
que d'autres. Même chez ceux-là je n'ai trouvé personne qui parle avec
l'universalime non catégorisable du site michelpotay.info — Ce site,
c'est un compliment en passant, permet maintenant de consulter La Révélation d'Arès
en ligne. Bien utile. Merci —. Ceux avec qui j'ai parlé avaient chacun
ou chacune une conscience plus structurée, plus professe, ou
inversement plus passive, de ce qui est chez Michel Potay est un
courant spirituel très simple, mais très fort, très actif.
Dans
la présente page de commentaires, il semble bien que même ceux qui
protestent contre la nuance entre pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès
ont une peur inavouée de ne pas être rangés parmi les membres
du
club. Ils donnent l'impression de protester leur liberté d'être dehors
tout en voulant être dedans.
La raison en paraît évidente:
Dans ce
monde moderne chacun a besoin d'une étiquette. J'ai trouvé en
quadrillant le web un site d'inspiration arésienne que l'auteur place
sous l'égide de l'anarchie (c'est dans le titre) sans voir que, pour
sortir des mouvements connus, il se classe dans une idéologie farouche
et bien connue. Le site michelpotay.info ne situe pas le mouvement
arésien dans une idéologie. Son esprit est celui d'une mouvance, non
métaphysique et abstraite, une mouvance de la liberté dans un sens
philosophique, absolu ou neutre par référence à un écrit de Michel
Potay disant que "pénitence
est neutralisation de tout mouvement intérieur violent ou négatif pour
laisser place au bien
actif et à lui seul."
Pénitence, voilà un
concept spécifiquement arésien, "inclassable" dans les catégories
religieuses ou judiciaires connues de pénitence.
Dans
michel.info rien n'inspire une orientation permettant le
conditionnement ni empêchant le libre exercice de la réflexion.
C'est
bien quelque chose "d'inclassable," comme dit cette page de blog, parce
qu'en plus de la spiritualité, qui permettrait un classement en
"spirituel", la mouvance arésienne concerne tout un mode nouveau,
encore innommé, d'existence, de pensée, de relation, de
civilisation pour user d'un mot fréquemment trouvé dans les premiers
écrits de Michel Poayu. Pour le disciple, c'est difficile à vivre dans
le monde moderne où il faut être nommé et étiqueté.
J'ai
bien
compris que de club il n'y a pas. Un commentateur dit que c'est un
torrent dont les eaux passent sans cesse du calme au mouvement et par
des paysages divers.
Ce
commentaire est fait de notes que j'aurais aimé voir publié, si mon
rédacteur en chef l'avait accepté.
Théophane
|
27jul09 97C56
J'approuve
l'excellent commentaire 97C45 d'Aristote G, car il pose avec
intelligence la problématique de La
Révélation d"Arès pour notre génération, y compris pour
les petits pèlerins d'Arès.
Au regard de la raison et de la
conscience objective, il est évident que le mouvement d'Arès a
l'apparence d'une secte qui cherche à "couper" ses adeptes des valeurs
de la République et des religions établies.
À la
lecture de La
Révélation d'Arès, il est évident que la République laïque
est une secte qui cherche insidieusement à "couper" ses citoyens de la
Parole (absurde, illogique, qui sort de l'entendement). Dans ce
domaine, la République n'a pas trouvé meilleur complice que la Religion.
Entre
ces deux postures très marquées que symbolisent le commentaire 97C45 et
la réponse appropriée de Frère Michel, notre génération n'aura pas le
courage de prendre parti et j'en comprends les raisons: après les
déboires du XXème siècle, nous sommes devenus allergiques à toute
doctrine (communisme, nazisme, intégrisme religieux). Résultat : nous
sommes la génération du laisser-faire, de l'advienne-que-pourra.
Pour
ma part, je considère que l'éternité de l'homme n'est pas prouvée, mais
que l'inverse non plus. C'est pourquoi il me parait essentiel que les
deux points de vue soient scrupuleusement respectés, malgré une
conciliation impossible.
Les Pèlerins d'Arès [avec un grand
P] ont dépassé ses considérations et accordent une confiance absolue à
Frère Michel, un peu comme les Nazis accordaient une confiance absolue
à Hitler. J'emploie cette comparaison à dessein, pour faire peur, mais
il faut reconnaitre aussi la redoutable efficacité des nazis. Sur ce
terrain la multitude ne suivra pas, c'est pourquoi la notion de petit
reste est bien justifiée.
Frère Michel, vous méritez cette
confiance que vous souhaitez, mais vous ne l'obtiendrez pas de l'abusé
devenu trop
prudent (Rév d'Arès 28/5), qui ne sait
plus s'il
doit avancer ou
reculer.
Mais, j'en suis sûr, les générations à venir feront
mieux, car,
pour eux, nous auront osé mettre les problèmes sur le tapis.
Jacques
P.
|
Réponse
:
Aristote G. est très clairement une personne hostile à La Révélation d'Arès
et au mouvement auquel elle a donné naissance: Pèlerins d'Arès (grend P)
et pèlerins d'Arès (petit p). Vous approuvez son commentaire,
vous êtes donc comme lui parmi les désapprobateurs de La Révélation d'Arès
et de ses partisans, mais plutôt parmi les aporétiques ou sceptiques
que parmi les hostiles, ainsi que votre utilisation ambiguë du pronom
"nous" semble le montrer: "...nous aurons osé mettre les problèmes sur
le tapis".
Je ne me trompe pas et je pousse un ouf de
soulagement en affirmant que les Pèlerins
d'Arès (grand P) ne me suivent pas "comme les nazis
accordaient leur confiance absolue à Hitler". Vous n'avez pas
conscience de ce qu'étaient Hitler et les nazis.
L'ennui
de dire n'importe quoi, c'est qu'on peut finir par croire à ce qu'on
dit.
|
27jul09 97C57
Je
reviens d’Arès ou j’ai prié pendant quelques jours.
J’aime
beaucoup les travaux que vous avez entrepris. J’ai eu l’impresson que
le dallage à l’intérieur de la cour, prolongeait le dallage de
l’intérieur de la Maison de la Sainte-Parole et je me suis imaginé que
dans plusieurs générations, les hommes qui viendront ici en foule,
prieront sur ces pierres après avoir été saluer Dieu.
J’ai
également été ému par la tournette
(Rév d'Arès xxxvi/9), cette machine à imprimer les livres,
que vous avez disposée dans le déchaussoir et dont sont sorties les
premières éditions de La
Révélation d’Arès.
La vue de cette machine m’a
relié aux premiers temps de votre prophétisme. Son imposante présence
nous rappelle aussi que le spirituel d’Arès n’est pas mystique. Il
s’inscrit dans la matière, il est fait pour vivre avec la matière.
Est-ce un hasard si cette machine est située dans l’axe qui vous
reliait à Dieu pendant les théophanies ?
Je vous souhaite
une très belle 81ème année.
Avec vous à la moisson.
Eric
D. (souldigg)
Photo de la Maison de la Sainte
Parole (avec clocher), lieu des théophanies en 1977, où fut dicté Le Livre (2ème
partie de La Révélation d'Arès), où prient ou méditent les pèlerins
aujourd'hui.
Photo prise par le commentateur, en juillet
2009 (probablement tard le soir ou très tôt le matin), depuis la maison
d'accueil des pèlerins (Maison de la Révélation où apparut Jésus en
1974 et où fut dicté L'Évangile
Donné à Arès, 1ère partie de La Révélation d'Arès). La
cour, jardin à l'époque des théophanies (1977), puis cour en pavés
autobloquants en 1992, a été entièrement reterrassée et repavée en
granit en 2009. En enfilade (à droite) la nouvelle galerie et le
bâtiment vu en perspective, qui a été entièrement reconstruit (ancienne
imprimerie dont n'a été conservée que la machine à imprimer, la tournette, dont
sortirent La Révélation
d'Arès, Le Pèlerin d'Arès et nombre d'imprimés divers).
|
Réponse
:
La tournette
(machine à imprimer, à l'intérieur du bâtiment en perspective à droite
de la photo) n'a pas été "disposée dans le déchaussoir", comme vous le
pensez, mais a été laissée à la place et dans
l'orientation qu'elle avait déjà au temps où elle
fonctionnait. Les autres machines lourdes de l'imprimerie: massicot,
plieuse 32 pages, relieuse, photogravure, etc., furent démontées et
déménagées en
deux étapes, en 2005 puis en 2008.
Cette machine à imprimer,
seule machine conservée sur place, a juste été soulevée avec des vérins
puis
déplacée sur des rouleaux de quelques décimètres vers l'Est pour
laisser un passage plus large aux pèlerins côté Ouest. Son poids de 6
tonnes nécessita l'intervention d'une entreprise de manutention lourde
pour ce petit déplacement. Elle fut ensuite entièrement mise en caisse
plastifiée sur place pour l'abriter des intempéries pendant la
démolition de l'imprimerie et le construction du bâtiment neuf qui
maintenant l'abrite (bâtiment en perspective le long de la galerie à
droite).
De nombreux pèlerins s'étonnent de ce que cette
machine se trouve en fosse, environ 30 cm en contrebas du sol actuel.
Le fond de cette fosse est le sol d'origine; on y voit d'ailleurs
encore une partie du carrelage d'origine. La différence des niveaux
montre combien était nécessaire le reterrassement de l'ensemble complet
des lieux, notamment de la cour, qui furent longtemps très difficiles à
drainer lors de grosses pluies.
La conservation pour la
postérité de cette machine à imprimer m'a paru nécessaire pour marquer
la victoire sur la résistance du monde, quand le Message de Dieu, reçu
dans la Maison de la Révélation (d'où a été prise votre photo) et la
Maison de la Sainte Parole (avec clocher) fut refusé par tous les
éditeurs approchés (47 au total). Preuve que s'il n'existe pas de
censure officielle en France, il en existe une, occulte, qui fonctionne
très bien par collusion entre les éditeurs.
C'est du lieu
même où La Révélation
d'Arès descendit du Ciel qu'il me fallut faire partir vers
le monde, pour finir, La
Révélation d'Arès sous forme de livre.
|
27jul09 97C58
Je
suis allé plusieurs fois en pèlerinage à Arès. Pour autant, je ne peux
pas me prétendre un PPPèlerin
d'Arès ni même peut-être un pppèlerin d'Arès. Mon
pèlerinage est né d'une souffrance. À son origine un drame, moral, une
terrible déception (sans rapport avec La Révélation d'Arès)
dont je ne veux pas parler ici.
Comment y ai-je survécu?
C'est grâce à La
Révélation d'Arès. Elle me miracula, si je peux dire, et,
depuis ce moment, le Pèlerinage est pour moi aussi impératif qu'un
devoir sacré, un devoir de souvenir.
Mais j'avoue ne pas
être logique avec mes convictions. Je n'ai jamais rejoint aucune
mission des Pèlerins d'Arès, je n'ai même jamais écrit au frère Michel.
Avare ou égoïste, je n'ai jamais envoyé un centime pour l'aider à vivre
et aider la mission, le pèlerinage. J'eus peur de me mouiller quand ces
frères et sœurs de foi courbaient la tête et poursuivaient leur mission
sous l'orage des anti-secte et des moqueurs.
Je n'en suis
pas fier. Je suis heureux pour eux que ce temps d'humiliations et
d'épreuves soit terminé.
J'écris ce commentaire en forme de
contrition.
Être Pèlerin d'Arès, ce n'est pas un titre, ce
n'est pas un honneur, c'est plutôt une source d'emmerdements, comme
vous le dites, frère Michel, avec des mots plus gentils. Je sais qu'il
n'existe pas de carte du parti arésien, ni de diplôme de Pèlerin
d'Arès, mais il est évident que seulement pouvoir se dire Pèlerin d'Arès se
mérite, requiert une préparation permanente, la consécration de toute
une vie. Je tire mon chapeau à ceux qui sont engagés, et engagés sans
discussion, dans cette voie et je dis toute ma désapprobation à ceux
qui, comme dans les mouvements de toutes sortes (j'ai été militant
politique, c'est la même chose), veulent toujours se prétendre membres
à part entière tout en en donnant qu'une petite part d'eux-mêmes, et
encore...
Mon Pèlerinage est comme le cri d'une conscience
indignée et même d'un cœur déchiré après un drame dans ma vie. La Révélation d'Arès
m'a permis de retrouver l'espoir et de survivre, mais je n'ai pas pu
faire plus pour elle jusqu'à maintenant, j'avoue cela avec humilité.
J'irai
à Arès au mois d'août. Je demande à Dieu de me donner le courage de
faire plus ensuite pour la grande cause que le frère Michel défend avec
son petit reste. Je
leur tire encore mon chapeau.
Aubert H.
|
27jul09 97C59
Dans
tout groupe
qu'unit un idéal il y a des militants et des sympathisants et entre les
deux des gens plus ou moins actifs selon les moments, selon comme ils
voient l'idée défendue et son maître à penser ou selon ce qu'ils
croient personnellement devoir faire ou ne pas faire. C'est partout
pareil, comme dit Aubert [97C58] qui était engagé dans le militantisme
politique. J'ai été bénévole dans l'humanitaire et il y a, tout pareil,
ceux et celles qui mesurent leur charité et leur travail à l'aune de
leurs opinions, de leurs vaillances ou de leurs esprits critiques.
Vous
constatez la même chose chez les Pèlerins d'Arès et comment pourrait-il
en être autrement?
Tout est question de foi, d'abord. Reste
à savoir au juste ce qu'est la foi.
Votre
définition, je m'en souviens, est "Avoir la foi, c'est croire en des
choses improuvables," mais cela, les Pèlerins d'Arès (avec grand P) et
les autres (avec petit p) doivent l'avoir dans leur ensemble.
L'improuvable dans l'abstrait n'engage pas beaucoup.
Il y a
la foi militante, ensuite. Elle engage, par contre. On peut manquer de
foi militante tout en ayant la foi tout court.
C'est
là que les tièdes sont pris au piège de leur tiédeur. Il n'y a qu'à
lire les commentaires pour voir que ça ne leur plaît pas. Ils
voudraient qu'eux qui ne se décarcassent pas soient considérés comme
ceux qui se décarcassent. C'est ce qu'ils appellent "l'égalité" sans
voir que les différences qu'ils revendiquent sont très souvent des
inégalités.
Que pensez-vous honnêtement de tout ça?
Raymond
|
Réponse
:
Ce que je "pense honnêtement de tout ça" a été développé
dans mon entrée de blog comme dans mes réponses aux commentaires.
Je
ne parle pas d'égalité de foi, parce que la foi est difficilement
mesurable. L'égalité dans l'effort et/ou l'étendue de l'engagement
actif à mes côtés est la seule chose que je peux mesurer ou plutôt
évaluer, mais je n'exclus nullement que d'autres, hors du petit reste, se
donnent du mal pour moissonner
les gerbes d'hommes de foi que le Père nous envoie
récolter et monter dans ses Granges
(Rév d'Arès 31/7-9).
C'est cette récolte, faite
par petit reste
et reste,
ce bon grain réuni
par tous les moyens, qui nourrira le monde et le sauvera de la famine
et de la mort spirituelles.
Comme
témoin de Dieu, je suis seulement envoyé rassembler un petit reste
(Rév d'Arès 24/1) et souvent je me demande pourquoi des
hommes et des femmes qui fonctionnellement se refusent à être de ce petit reste semblent
tant vouloir rester dans mon sillage dont ils n'aiment pas le remous,
c'est clair.
Pour moi s'activer à la
pénitence et à la
moisson n'est pas
s'activer à une croyance, mais à un nouveau monde.
Cette
activité fait la preuve, à mes yeux, d'une confiance quotidienne en l'Appel lancé
à Arès en 1974 et 1977 et la foi qui la sustente est nécessaire, parce
que ce pourquoi nous nous "décarcassons", comme vous dites, n'est
jamais une assurance sur l'avenir immédiat. Nous ignorons si nous
réussirons. Donc, nous avons foi en un avenir improuvable en plus
d'avoir foi en un Dieu improuvable. Cela nécessite un juste réalisme,
car il faut compenser l'improuvé: Pour le petit reste, le
réalisme c'est suivre le prophète
—
pour les autres je ne sais pas, mais il y a aussi sûrement un ou des
réalisme(s) —, réalisme accompagné de modestie, de courage et d'effort.
Je
suis le témoin
de La Révélation d'Arès,
j'ai foi en elle, mais je ne suis pas un idéologue. Je suis aussi un
croyant pragmatique. C'est de ma manière de me tenir devant Dieu et
d'assumer mes reponsabilités, c'est de moi, homme de Dieu, réaliste et
responsable de ce que je dis et propose que dépend le mouvement d'Arès.
Je
respecte et j'aime fraternellement ceux qui réclament le même statut
spirituel pour les tièdes ou pour les froids que pour les bouillants,
mais ils idéalisent. Au plan pratique je ne peux pas, pour ma part,
idéaliser et je ne les suis pas très bien.
Qui ne sait que
ce sont les bouillants, ceux qui ont le tison de la Parole (et de la
parole de Mikal, i/12) dans la moelle (Rév d'Arès xxx/20)
qui permettront de cuire
les tuiles (Rév d'Arès 28/26)
du toit de la grande maison du monde de demain. Les autres feront
sûrement œuvre utile aussi, car il y a tant à faire pour construire
cette grande maison du monde
changé (Rév d'Arès 28/7).
Il y a du travail, même pour les amateurs, même peut-être pour les
"mouches du coche" (rf. La Fontaine) qui nous aident quelquefois à
garder notre foi, ne serait-ce que parce qu'ils nous agacent un peu.
Nous ne sommes pas anges.
|
27jul09 97C60
En
lisant le
commentaire d’Éric, que je trouve remarquable, je pense avec sa
permission reprendre ce tract et par la suite le donner aux gens de la
rue [Il nepeut s'agit que de l’Éric du 97C25].
Je trouve que
grâce à ce tract des conversations intéressantes pourront se créer.
Merci
a Mikal
pour ce nouveau blog qui ne divise pas les pèlerins d’entre eux, mais
qui les rassemble derriere le prophète
et sa parole (Rév
d'Arès i/12).
Stef
|
Réponse
:
Je
pense que vous êtes un frère d'Arles, qui m'écrit assez souvent.
J'ignorais ou je ne me souvenais pas que vous vous donniez à la
mission. Je m'en réjouis.
Oui, cette entrée de blog permet à
beaucoup de pèlerins d'Arès d'engagements divers de s'unir. Merci.
|
27jul09 97C61
J'ai
passé ma première journée de congés à lire les commentaires de l'entrée
#0097. Passionnants et instructifs.
Je
signale en passant que mes deux fils ont attrapé la grippe porcine en
colonie de vacances (ils sont hors de danger) et je pense à vous, frère
Michel, qui avez maintenant 80 ans, et qui pendant le Pèlerinage où
passe beaucoup de monde pouvez être exposé au virus. Prenez des
précautions, car ça peut être grave à votre âge. Nous avons besoin de
vous.
Je n'irai pas à Arès cette année. La crise !
Mais je
serai de tout cœur avec vous et tous les Pèlerins d'Arès et pèlerins
d'Arès, avec grand P ou petit p, je ne me sens pas du tout choqué par
ce constat qui ne résulte pas d'une évaluation mais de l'évidence. Nous
nous aimons tous.
Nous sommes entrée dans l'ère de la
"stratégie
du choc" (le livre de Naomi Klein). Le système soumet les populations à
des catastrophes sociales, financière et belliqueuses — des guerres un
peu partout en Asie, en Afrique ; en Europe ça peut revenir à
tout
moment — qui désorganisent les vies familiales et personnelles avec
pour résultat que les hommes cherchent d'abord à se préserver des
malheurs et n'ont plus de temps à consacrer à la foi ni à aucun idéal.
Les fameux avantages acquis ne resteront pas acquis longtemps, tout le
monde l'a compris. La mission a beaucoup de mal à faire une percée dans
cette peur généralisée épaisse. C'est sûrement ce qui avait motivé la
"missions sociale" que vous aviez déplorée. Je trouve que l'idée
n'était pas mauvaise, mais que nous n'avons pas su garder à cette
mission la spiritualité qui peut faire fuir la peur par une faille salutaire à
travers la citadelle
du système (Rév d'Arès
13/7-8).
Mais
ne soyons pas naïfs ! Le système va s'accrocher. Il s'est déjà doté de
lois antiterroristes et il se dotera demain de lois antisecte qui lui
permettent ou lui permettront d'agir directement contre tout ce qui le
gêne sans recourir aux tribunaux. Sous prétexte de sécurité publique
instantanée.
Dans ce domaine, je ne peux que vous féliciter,
frère Michel, d'avoir conduit la mission du petit reste
par des voies sages qui, sans renier ses convictions et ses buts, lui
ont permis de sortir indemne des campagnes antisecte menées avec la
complicité de la religion. Ceux qui n'ont pas compris votre mesure
dans cette lutte ou qui l'ont même parfois prise pour de la dégonfle
n'ont pas compris que vous aviez autant à convaincre le système que les
victimes du système et que vous devez montrer la bonne direction sans
être l'ennemi de personne.
De même vous devez montrer les
niveaux d'engagement: pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès (le
titre de ce blog) pour montrer que vous n'êtes pas un gourou aveuglé
par des idées triomphalistes, mais un frère aîné (Rév d'Arès 16/1)
avisé qui conduit ses frères et sœurs avec sagesse, mais aussi réalisme
et détermination. Vous n'avez pas besoin d'ordonner au pèlerins d'Arès
de devenir des Pèlerins
d'Arès.
Cela doit leur paraître évident. Je ne vois pas pourquoi certains s'en
formalisent ni même pourquoi vous avez perdu votre temps à leur
répondre. Mais bon! La
Révélation d'Arès vous dit: Ne te lasse pas de leur parler. Je
ne sais pas comment vous faites pour ne jamais perdre patience.
Bertrand
|
Réponse
:
Mais
je n'ordonne nulle part, à aucun pèlerin d'Arès (petit p), dans cette
longue page de blog, de devenir un Pèlerin d'Arès (grand P). Pourquoi
m'encouragez-vous à ne pas ressentir "le besoin d'ordonner" un tel
effort?!
Cet effort que je n'ordonne pas, mais que je peux
souhaiter certes, est laissé à la conscience et à la décision de
chacun. Je ne fais pression sur personne.
Ce à quoi La Révélation
d'Arès
appelle n'est pas la soumission à une tribu des Pèlerins d'Arès, qui
d'ailleurs n'existe pas.
Elle n'appelle pas davantage au
nivellement des qualités des membres de l'assemblée, terme
d'ailleurs pris dans La
Révélation d'Arès tantôt au singulier, tantôt au pluriel
et dans des sens assez différents, mais jamais au sens de tribu.
Elle
appelle au volontaire et totalement autodiscipliné changement de sa vie (Rév d'Arès
30/11) personnelle. C'est tout à fait différent.
Pour
moi le frère ou la sœur qui met
ses pas dans les pas du prophète pour
prendre pour modèle celui qui, le premier en 1974, a mis ses pas dans les Pas
de Dieu comme l'avait fait Jésus avant lui (Rév d'Arès 2/12)
est quelqu'un qui n'est pas insensé, tout "béni-oui-oui" qu'il ou
qu'elle soit. De plus, je peux trouver un aide dévoué dans ce frère ou
dans cette sœur. Mais d'autres ne pensent pas qu'il faille faire ainsi.
Je me garde de prédire qu'ils ne feront rien sans moi. Ils ont d'autres
vocations. Il faut de tout pour faire un monde nouveau.
|
28jul09 97C62
Je
parcours depuis quelque temps les entrées et archives du blog et je
m'instruis, j'essaie.
Vous
n'avez pas posté mon dernier commentaire [voir ci-après], ce n'est pas
grave. Peut être était-il trop incitatif pour certains lecteurs doutant
encore... Enfin, peu importe pourquoi, j'ai tendance à être passionnée,
je dois apprendre la mesure.
Je
recherche une mission proche de chez moi (Draguignan, Var) pour me
joindre aux sœurs et frères locaux. En dehors de Nice et de
Marseille je crois qu'il n'en existe pas.
D'autre part, dans
le Sud Est, on m'avait parlé de Fréjus, mais je ne trouve rien.
Le
blog [freesoulblog.net] m'a permise de vous découvrir Frère Michel. Je
n'ai pas de mots pour dire tout le respect et l'affection que j'éprouve.
[...]
Brigitte
Commentaire
du 24jul09:
J'aimerais
répondre à Juliette [97C50] si cela est possible. Je
souhaiterais
insister sur le fait que nous devons nous déculturer et
déintellectualiser la Parole du Père.
La Parole n'est que
simplicité et liberté, Parole d'amour et de justesse... Tout doit être
à la juste mesure des choses... L'amour évangélique n'est pas
intellectuel ni psychologique, il est indescriptible ; aucun mot ne
peut l'expliquer, il se ressent au plus profond de soi et quand
l'esprit, la pensée, viennent rationaliser les choses, c'est la petite
voix du cœur qui rappelle que la Parole n'est pas intellectuelle.
L'esprit est endoctriné par la société dans laquelle on vit.
À tous
les pélerins, ceux en devenir comme moi, [je dis]: Profitez de la
présence du Frère Michel ! Profitez de ses articles dans "Le
Pélerin d'Arès", riches compléments, ils m'ont beaucoup aidée à lever
la brume et le voile dans mes yeux. Le Frère Michel n'est pas éternel,
sachez profiter justement de sa présence.
La Parole ne
s'explique
pas, elle se ressent, nous sommes tous trop différents pour ramener un
tel Livre à une simple explication de texte ou un "prêt à penser".
Ressentir, c'est d'abord être libre
de tout ses harnais
(Rév d'Arès 10/10).
Il
est très difficile de vivre notre quotidien dans cette société — que,
soit dit en passant, nous avons contribué à bâtir — sans être tenté de
se faire happer par nos futiles occupations. D'où l'importance chaque
jour de se recentrer sur La
Révélation d'Arès afin de ne pas perdre pied.
Le monde
doit changer (Rév
d'Arès 28/7), le Père nous attend. Le Frère Michel a
besoin de nous.
Brigitte
|
Réponse
:
Je n'avais pas publié, c'est vrai, votre commentaire du 24
juillet.
Je
ne peux pas publier tous les commentaires, sinon il y en aurait
beaucoup trop — Par exemple, dans cette entrée de blog #0097 nous en
serions à quelque 200 commentaires et la page serait devenue quasiment
impossible à lire en entier. Elle perdrait de son intérêt profond.
J'en
élimine donc qui font double emploi avec d'autres déjà publiés,
d'autres qui sont complètement en dehors du sujet, d'autres qui
répondent non à l'entrée de blog, mais à des commentaires déjà publiés,
parce que ce blog n'est pas un forum, d'autres, heureusement rares
ceux-là, qui sont de pure hostilité ou de pur outrage sans rapport avec
l'entrée de blog, etc.
Si je n'ai pas publié votre
commentaire du
24 juillet, c'est parce qu'il répondait à Juliette (97C50) d'une part
et donnait, d'autre part, à tout le monde des conseils généraux, bons
mais sans relation directe avec l'entrée #0097. Toutefois, je fais une
exception, je retrouve et je publie quand-même votre commentaire du 24
crt. à la suite de celui que vous m'avez adressé aujourd'hui. Voyez
ci-dessus.
Votre témoignage me touche beaucoup, Brigitte. Je
suis
désolé de ne pas pouvoir vous donner l'adresse d'une mission dans le
Var. Entre Marseille et Nice, il n'en existe pas, quoique nous ayons
des frères et sœurs disséminés tout le long de la côte méditerranéenne.
La dispersion, ce que j'appelle la partie immergée de l'iceberg, est
cause d'une énorme perte d'énergie pour l'action qui ne peut se faire
efficacement qu'à partir de quelques points de ralliement en France.
Mais il y a un certain nombre de pèlerins d'Arès isolés dans le Var
avec lesquels vous pourriez peut-être créer une mission à Toulon un de
ces jours.
|
28jul09 97C63
Je
rentre d'Arès ou j'ai pris le Feu pendant la 2ème période [12-25
juillet]. J' ai lu tous les commentaires qui m' apprennent beaucoup de
choses.
Je réfléchis: les grands P, les petits p, les PPPppp
et n'oublions pas le plus humble: Le Pèlerin d'Arès, le grand P, l'aîné des frères (Rév d'Arès
16/1) — j'y viens plus loin —. Il y a ceux qui
sont conscients de l'importance du prophète
vivant, de l'accomplissement,
de la transmission de La Parole, des enseignements de Mikal,
de leur existentialisme, de la ré-hânimation [néologisme fabriqué à
partir de ha (âme),
Rév d'Arès xxxix/5-11], si je puis dire de l'image et ressemblance (Genèse
1/27) par la pénitence
et de tous les renoncements qu'être un Pèlerin d'Arès grand P implique,
ne plus rien
être pour
soi-même (Rév d' Arès 40/6 et xxx/17) de la moisson d'autres pénitents, des âmes, des héros en attente du
message (xxxv/10) [...] conscient que la Moisson, c'est bien
plus que de distribuer des tracts dans la rue, conscient que le
meilleur tract, c'est le pénitent
lui-même qui rayonne de sa pénitence,
de son charisme, qui par le fait même écoute Mikal, prie pour accomplir (Rév d'Arès 31/6)
et donc écoute
Dieu quand il clame
(xLviii/1-3), cesse
de pécher, etc.
Les Pèlerins d'Arès ne font pas
de propagande. Ils cherchent d'autres pénitents, des âmes déjà nées ou
potentielles, des hommes et des femmes d'idéal spirituel courageux
audacieux pour rejoindre le petit
reste, les pieds bien plantés dans la terre,
lucides, qui ont bien compris l'Appel du Créateur à Arès, bien compris
que le monde ne changera pas si l' homme ne chasse pas de lui le mal =
le péché en le remplaçant par l'amour,
le pardon, la bonté, le bien tous les jours de sa vie et
cela jusqu' à sa mort physique, en se construisant son âme (Rév d'Arès 17/1-7),
en s' unissant à d' autre (Rév.d'Arès 24/3 à 5) pour former le petit reste que Mikal rassemble
(24/1), petit
reste qui déclenchera le Jour de la
résurrection (Rév d'Arès 31/8).
Les Pèlerins d'Arès grand P
sont un laboratoire au cœur de la balène
(Rév d'Arès xL/4).
Être
un Pèlerin d'Arès grand P est clairement un choix libre absolument
existentiel. C'est autant servir qu'assumer une grande responsabilité
au nom de et pour toute l' humanité. C'est être l' honneur de Dieu, du prophète, je pense
aux notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu
(récit des théophanies) ou un défilé de prophètes
sous forme de cadavres sans sexes portés par des porteurs invisibles
sur le dos, le ventre, le côté, etc, qui défilent devant le frère
Michel et une voix lui dit: "Redoutable le sort des prophètes!" (voir:
Rév.d'Arès Intégrale pp.84/87).
Tout ce que je suis à ce
jour, je le dois à mes efforts de pénitence,
d'
accomplissement
de La Parole, de vraie
piété, à mes expériences, mes joies, mes peines, mes bras bleuies (Rév d'Arès 31/7),
à l' amour évangélique du plus grand P que je connaisse: le prophète
Mikal, un Christ vivant, et à tous mes sœurs et frères inconditionnels
du prophète,
les Pèlerins d’ Arès grand P, qui sont en marche pour devenir des images et ressemblances,
des christs
vivant comme Mikal (voir: Pèlerin d' Arès 1991/1992, le chapitre "Pia"
) et les pèlerins d’Arès petit p qui aspirent à êtres des Pèlerins d’
Arès grand P et P en suivant l'exemple de pénitence de Mikal,
des autres pénitents.
Tout
est possible. Des grands P peuvent redevenir de petits p et vice versa (Rév d'Arès 39/6).
On comprends facilement que tout est question de choix, de vigilance
permanente de soi-même et que se poser tous les matins la question que
nous a conseiller un jour Mikal: "Que veux-tu être!?" est très
stimulante.
Personnellement, je veux être un Pèlerin d’ Arès
P et toi, ma sœur, mon frère?
Didier Br.
|
29jul09 97C64
Quoique
parpaillot [protestant calviniste], j'ai suivi
votre blog pendant plus d'un an.
D'abord prévenu contre vous, j'ai changé d'avis à votre sujet en lisant
attentivement
toutes vos entrées et toutes vos réponses aux commentaires. Ces
réponses
renseignent parfois beaucoup plus que vos entrées sur votre foi et de
votre
mission. Dès lors qu'il croit en votre sincérité et en la qualité de
votre foi
et de votre pensée, que peut faire un honnête homme, sinon se demander
s'il ne
se trouve pas en présence d'un homme de Dieu qui, 400 ans après Jean
Calvin,
vient
finir de briser, mais cette fois irrémédiablement, les certitudes
chrétiennes
traditionnelles que représentent encore les antiques églises romaines
et
grecques et, plus récemment, les églises protestantes.
Il est pourtant plus que difficile, il est hasardeux et même impossible
de
comparer Michel Potay à Jean Calvin !
Les ressemblances :
L'un comme l'autre est "choisi et envoyé", comme disait Calvin, et
renonce à soi (La Révélation d'Arès
40/6).
Des forces de conviction et des radicalismes hors du commun, même s'ils
sont
opposés par certains côtés.
La même ferveur inexpugnable d'annoncer l'Évangile en défiant
l'interprétation
ecclésiastique traditionnelle.
Les mêmes victimes de la calomnie et de la caricature.
Les contrastes :
L'un et l'autre convaincus d'avoir retrouvé le sens de la Parole de
Dieu
dans sa
pureté et pour cette raison vilipendés par leurs adversaires, mais l'un
et
l'autre arrivant à des conclusions diamétralement opposées.
Calvin juge et condamnateur de Michel Servet qui niait la trinité [le dieu à trois têtes de la théologie
ecclésiastique,
Rév d'Arès 23/7] et qui
aurait donc
condamné Michel Potay pour la même raison 400 ans plus tard ;
Michel Potay
qui ne juge et condamne personne et qui estime que les dérives de
l'amour, mais
non les dérives doctrinales, menacent l'éclosion et la vie de l'âme.
Calvin et sa doctrine de la double prédestination ; Potay qui
assure que
Dieu n'a jamais prédestiné au salut un homme plutôt qu'un autres et qui
déclare
tout homme capable, s'il le veut, de faire son salut par la voie du bien.
Calvin, un atrabilaire, chétif, ascétique et migraineux, Potay bon
vivant et bien
bâti, si j'en juge par la photo qui illustre l'entrée #0097.
Calvin, le modèle du puritain sévère. Potay, peut-être pas épicurien
lui-même mais
ne voyant pas dans les jouissances de la vie un obstacle à la pratique
de la
bonté qui seule sauve selon lui, la bonté comme salut de l'individu et
du
monde, la bonté comme sentier de salut plus sûr que la foi même. On
est
là au cœur de la différence.
Mais y a-t-il une différence aussi profonde entre les deux
hommes ?
J'ai curieusement la même admiration pour l'un et pour l'autre. Calvin
aurait-il été l'étape contrastive nécessaire avant l'étape supposée
décisive du
témoin
de La Révélation d'Arès ?
Calvin
comme point bas et Potay comme point haut de la sinusoïde de la Vérité,
la
Vérité inaccessible à l'homme dans sa linéarité absolue, comme
le pense Michel
Potay dans son prologue de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons
Pas" — un texte qui, à mon avis, fera date dans l'histoire religieuse
—. À
quels points de la "lourde et longue amarre (de la Vérité) montée du Fond et disparaissant dans les soutes
profondes et obscures des fins dernières" (p.722) se situent
respectivement Jean Calvin et Michel Potay ?
"Si, comme le dit encore Michel Potay, la part de Vérité accessible à
l'homme se révèle moindre que nous pensions, une sensation nouvelle
nous
réveille. Par tous les atomes de la chair
et tout l'éther de l'esprit nous
sentons
que cette part de Vérité ne se transmet pas, ne se réalise pas dans une
doctrine, mais dans une tension de l'être : notre amour, notre
humilité,
notre honnêteté, notre travail à créer le nouveau monde ; de
ces sensation
et tension acceptées, dynamisées, se forme l'âme."
Vu comme ceci, je sais que vous ne direz jamais
que Jean
Calvin n'a pas eu d'âme.
Je sais que l'homme bon et sage que vous êtes,
Michel Potay,
n'aimera pas
ce que je vais ajouter maintenant. J'ajoute, et j'y tiens, que les
petits
esprits dont vous publiez les commentaires qui discutaillent sur votre
entrée
#0097 à propos de "pèlerins d'Arès et Pèlerins
d'Arès", pourtant facilement comprise —même par un parpaillot
qui
n'est même pas pèlerin d'Arès (petit p) — comme un simple état des
lieux, mais
non comme un jugement, ne réalisent
pas, mais alors ne réalisent pas du tout, à quelle qualité d'homme ils
ont
affaire en votre personne, quelle chance pour eux de vous avoir et
quelle
malchance pour vous de devoir les supporter. À notre époque que
l'athéisme étouffe, "menacée de mort spirituelle" comme vous dites, un
homme comme vous, si l'on met à part les problèmes qu'il pose, est sans
prix.
J-P. Y.
|
Réponse
:
J'ai hésité à publier ce
commentaire qui a plus ou
moins la forme d'une apologie comparative et qui par là me gêne. J'ai
d'abord
songé à vous y répondre par une lettre personnelle, puis je me suis dit
qu'il
s'agit en fait d'une apologie contradictoire et que ce point de vue,
venu d'un réformé
apparemment très attaché à la pensée de Jean Calvin (le
dos gris par excellence, Rév
d'Arès xvi/3) et plutôt élogieux, paradoxalement, à l'égard
de Michel
Potay —
contradiction même du calvinisme — pouvait intéresser les lecteurs de
ce blog.
Mais quel esprit qui s'est élevé par la réflexion dépassionnée,
dédogmatisée, ne
sait pas que "dans le paradoxe il y a une moralité" — c'est Camus qui
disait ça, je crois —, à savoir qu'un homme se définit aussi bien par
ses convictions
que par ce qui contredit ses convictions.
Nul doute que Jean Calvin aurait envoyé au bûcher Michel Potay comme il
y envoya
Michel Servet, "mais y a-t-il une différence aussi
profonde entre
les Calvin et Potay," demandez-vous ?
Il y en a ici une différence de taille : Sauf en situation de
légitime
défense, je préférerais mourir que de faire souffrir ou mourir un
homme, une
créature du Créateur. L'inhumanité cruelle de Calvin fut-elle une
réaction de
"légitime défense" à ses yeux ? Je l'ignore ; je
m'interdis
de juger Calvin (Rév
d'Arès 11/3, 36/16), mais je crois que tout doit être fait
pour
écarter toute persécution et tout crime commis "pour le gloire de
Dieu".
Nul doute que je ne me suis jamais laissé aller aux passions
intellectuelles, discussions
sans fin et colères "au service de Dieu" auxquels Calvin crut devoir
se livrer toute sa vie. J'ai toujours, tout au contraire, toujours
cherché à
apaiser, à aimer, mes interlocuteurs difficiles et mes ennemis, qui
sans doute
en ont parfois conclu que je n'étais qu'un personnage insignifiant
incapable de
leur répondre, mais l'amour, le pardon et la paix
ne sont-ils pas les meilleurs arguments de l'honneur
du Créateur que je dois
incarner (Rév d'Arès xxxvi/16) ?
Même si, au-delà de la "logique d'exécration" de Calvin, que je ne saurais partager,
puisque Dieu lui-même,
Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7),
ne rejette jamais sans laisser espérer qu'il rattrapera, il n'y a
aucune
différence dans la passion et la sincérité que nous mettons, Calvin et
moi, dans
la recherche de la Vérité, je ne comprendrai jamais comment Calvin en
vint, à
partir des Évangiles Palestiniens, que je connais aussi bien que lui, à
montrer
une voie de salut aussi dure et pessimiste. Confronté depuis que j'ai
fait
connaître La Révélation d'Arès au
USA
à l'hostilité d'un certain protestantisme américain et particulièrement
de celui
le plus proche du calvinisme, je ne peux que déplorer l'état d'esprit
transmis à
ces églises-là par Jean Calvin.
Mais comme Calvin je me fais du Père l'image
d'un Créateur actif, toujours au travail dans la Création — c'est
particulièrement
évident dans Le Livre, 2ème
partie de La Révélation d'Arès — et
qui suscite la même activité travailleuse chez ses créatures humaines.
C'est notamment
dans cette perspective que je vois le petit
reste — les Pèlerins d'Arès grand P — engagé dans la mission
qui me demande
et leur demande beaucoup de travail, dont l'efficacité ne sera maximale
que
dans l'union de nos efforts, que les revendications des individualiste
et
libertaires ne peuvent que réduire. Comme
Calvin je procède à une valorisation du travail dans l'union (la tâche
des unis autour du
Père et du prophète, Rév
d'Arès xLv/19) et, comme Calvin, bien au-delà de notre
mission spirituelle,
je crois que l'humanité n'échappera aux crise qu'elle traverse que par
le travail.
De ce point de vue, nos mouvements respectifs sont générateurs
d'une même
humanité entreprenante.
Par ailleurs aussi, assez similairement à Calvin, qui insistait sur la
nécessité
de la sanctification, de la régénération de l'homme par des œuvres, je
prêche
la pénitence, renoncement au péché et pratique du bien
actif, même si la pénitence, bien
comprise sous le Souffle de La Révélation d'Arès garde sa force
salvatrice dans et hors de la
foi, ce que Calvin aurait jugé affreusement blasphématoire.
De même, je crois que les Pèlerins d'Arès introduiront une seconde
étape de
progrès dans le monde comme les implications pratiques morales,
politiques et
intellectuelles de la foi calvinienne y introduisirent une première
étape très
importante, ce qui ferait dire dans son "Contrat Social" à
Jean-Jacques Rousseau, qui pourtant ne vivait pas dans l'austérité de
Jean
Calvin, que "ceux qui ne considèrent Calvin que comme théologien
connaissent
mal l'étendue de son génie."
Il y aurait tant à dire sur Jean Calvin et Michel Potay dès qu'on veut
les confronter,
ce que j'aurais pensé impossible jusqu'à l'arrivée de votre
commentaire. Il faudrait
une large étude, impossible à faire dans une page de blog, pour
comparer Jean
Calvin et Michel Potay, deux hommes de foi si éloignés l'un de l'autre
par tant
de côtés, mais l'arrivée inattendue dans mon blog du commentaire de
grande
qualité que vient d'y envoyer le "parpaillot" que vous êtes me laisse
espérer un effort de rapprochement, un jour prochain ou moins prochain.
Merci pour votre commentaire. J'espère à travers lui une fraternisation
constructive
entre vous et moi.
|
30jul09 97C65
[...]
Un
autre point m’a interpellé, c’est dans votre réponse au commentaire
97c47, quand vous écrivez: "C'est pourquoi ma mission se limite à
connaître seulement le petit
reste que je suis envoyé
rassembler (Rév d'Arès 24/1), parce que, pour finir, le reste rejoindra le petit reste."
Pourtant
dans la veillée 25/1, il est écrit: Que deviendras-tu à Mes Yeux si
jusqu’à Mes Rivages, tu guides les seules assemblées de ton peuple...
Ne dis pas aux étrangers: "Joignez vous à Mes Assemblées, avec elles je
vous aimerais, avec elles je vous conduirais sur les Rivages de la Vie,
dis leur étrangers, je vous aime avant de vous connaître...
Ce
verset n’indique-t-il pas que votre mission est universelle et dépasse
le simple petit reste.
Déjà sur ce blog vous livrez votre enseignement à tous. Ce blog qui est
une mine d’enseignements.
Merci à vous et à tous ceux qui y participent soient par la
critique ou la louange. Vous répondez aussi bien au critiqueur et au
louangeur avec patience
et amour.
Et cela est déjà un enseignement
en soi.
Denis K.
|
Réponse
:
Pour répondre au dernier paragraphe de votre commentaire,
mon frère Denis, je répète, en insistant bien, la Parole que vous citez
pour que vous prêtiez plus d'attention: Que deviendras-tu à Mes Yeux...
si tu guides
les seules assembées de ton peuple..?" (Rév d'Arès 25/1) Vous
confondez guider et
rassembler.
J'essaie
de toutes mes forces de guider le
monde entier, et pas seulement les Pèlerins d'Arès, par la Parole de Dieu et
ma parole (Rév d'Arès
i/12), que j'essaie de diffuser le mieux possible, avec
l'aide de nos frères moissonneurs,
par nos faibles moyens.
Mais cela ne signifie pas que le
monde entier, ni même tout le monde dans notre cercle proche, se laisse guider. Que
puis-je notamment pour les méfiants, des individualistes, des
indépendants, que La
Révélation d'Arès a touchés, mais qui mettent en doute ou
qui refusent la parole
de Mikal ou qui estiment qu'ils ont mieux compris que Mikal le sens de la
Parole d'Arè?
Je
ne peux que parler à
ceux-là — en espérant qu'ils me lisent et que je les convainque — par
des media universels de type Internet ou publication de grande
diffusion (librairie, mission, etc.), ainsi que vous le dites vous-même
en faisant, pour finir, la demande et la réponse dans le même
paragrapahe.
Le petit
reste est fait tout naturellement de ceux qui veulent être
directement guidés
par moi.
Autrement dit, je ne peux rassembler
que ceux qui veulent bien être rassemblés autour
de moi et le Père a bien raison de me dire que ce sont ceux-là seuls
que je connaîtrai (Rév
d'Arès 24/1).
Les autres ne souhaitent pas être
connus
de
moi et même m'évitent soigneusement, parfois même m'évitent
soigneusement au Pèlerinage, mais c'est leur liberté et je me dis que
s'ils viennent au Pèlerinage, c'est déjà quelque chose: Ils ne croient
pas en moi, mais ils croient à leur façon en quelque chose de la Parole
d'Arès. Je ne sais pas trop où cette compréhension partielle et/ou
conditionnelle de la Parole les conduit, mais je n'ai pas à
les juger. Qui sait qui
est sauvé, qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3).
|
30jul09 97C66
Tout
chrétien — les PPppèlerins d'Arès sont des chrétiens — sait que les
saintes Écritures sont formées de deux recueils distincts: l'ancien
testament et le nouveau testament. Les deux constituent la Bible.
Pourquoi se formaliser de ce qu'au Pèlerinage il y ait des pèlerins
d'Arès petit p et des Pèlerins
d'Arès grand P ? Ne forment-ils pas ensemble le
Pèlerinage d'Arès. Ne sont-ils pas les personnages variés de la Bible
d'Arès?
De même qu'il y a un lien entre l'ancien testament
et le nouveau testament, il y a un lien, que le frère Michel souligne
d'ailleurs très bien, entre les pèlerins d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Ce
lien Jésus
lui-même, deux mille ans avant d'être envoyé à Arès par le Père,
l'avait rappelé. Au scribe qui lui avait demandé quel est le premier de
tous les commandements, Jésus avait répondu: "Le premier, c'est "Écoute
Israël, le Seigneur notre Dieu est Un..." Le second, c'est: "Tu
aimeras ton prochain comme toi-même..." [Marc 12/28-32,
Deutéronome 6/4-5, Lévitique 19/18].
Autrement
dit, Jésus créateur du nouveau testament citait constamment l'ancien
testament. Bien que différents, les deux sont liés. Il n'y a pas à se
formaliser de ce qu'on voit à tort come une désunion.
La
différence entre les deux se situe seulement dans les étapes qu'ils
représentent: l'ancien testament est le stade non accompli,
le nouveau testament
le stade accompli. Le lien entre les deux reste
indissoluble.
Avant
d'être il n'est pas encore possible
d'être, mais il faut bien un commencement. J'aime bien l'image que fait
J-P. Y (probablement un pasteur, j'ai reconnu le style, mais celui-là
paraît avoir "fait le passage", comme vous dites quelquefois, frère
Michel) [97C64], qui parle de "sinusoïde de la Vérité avec un point bas
et un point haut". C'est toujours une sinusoïde ininterrompue. C'est la
même chose avec les pèlerins d'Arès et les Pèlerins d'Arès,
une file ininterrompue de frères et sœurs.
Sylvie
|
Réponse
:
Merci pour cette très belle comparaison.
|
30jul09 97C67
Je
reviens d'Arès où je me suis fait tout petit mais j'étais bien là. J'en
ai profité pour me refaire une force spirituelle.
Je
tiens ici à dire mon émotion, grosse émotion, en voyant la machine à
imprimer dans l'exèdre où se changent et s'assoient les pèlerins en
attendant d'entrer dans la salle des théophanies. Une grosse presse
offset. C'est un moins un format d'un mètre? Je n'imaginais pas que
frère Michel conduisait une machine de cette taille et de cette
complexité (tous ces boutons, ces cadrans, ces manettes!), hautement
professionnelle, et manipulait des rames de ce format, très lourdes !
Oui, j'ai été ému, parce que tandis que nous coulions des jours
tranquilles en nous prétendant des pèlerins d'Arès, il travaillait, les
mains dans l'encre et le pétrole.
Quand je pense à ceux qui
l'accusaient de s'enrichir, cet "imposteur", ce "chrétien batard", ce"
vaincu d'avance" (j'ai lu ces horreurs) ! Tous ceux qui
l'accusaient de ceci et de cela quand il n'avait fait que rester fidèle
à l'événement surnaturel qui avait bouleversé sa vie alors que les
autres continuaient de pactiser avec les ennemis de La Révélation d'Arès,
lui il l'imprimait, la reliait, en faisait des livres qu'il diffusait
ensuite comme il pouvait. Et ce "vaincu d'avance" a vaincu le monde qui
ne se doutait pas que viendrait un jour où l'événement d'Arès, grâce à
la foi et à l'énergie de son prophète, "deviendrait irréversible,"
comme dit frère Michel.
Merci, Père de l'Univers, d'avoir
donné longue vie à ton prophète,
ne serait-ce que pour qu'il puisse voir sa victoire au niveau — la
terre — où il l'a remportée.
Car,
il n'y a aucun doute, quand on entre maintenant dans ces saints lieux à
Arès, embellis et agrandis, on a vraiment un sentiment de victoire et
lui, frère Michel, toujours gentiment assis à sa place, qui continue
humblement de prier comme je l'ai toujours vu prier là.
On
reconnaît chez frère Michel beaucoup de qualités, mais je pense que sa
plus grande qualité, parce que c'est peut-être celle qui manque le plus
au hommes de l'époque, c'est simplement une grande intelligence
spirituelle, une énorme capacité à prévoir l'événement et à prévoir ce
qu'il peut attendre des uns et des autres, des Pèlerins d'Arès et
des pèlerins d'Arès, à anticiper, et une réelle capacité à parer les
coups avec mesure,
amour et grande modestie. Il a guidé le petit reste
à travers la période très dangereuse des attaques des églises et des
antisecte, il a évité à ses frères d'être pris aux pièges
quotidiennement tendus devant eux.
Oui, j'ai été saisi d'une
grande prise de conscience et d'une grande émotion au cours de mon bref
passage.
(non signé)
|
31jul09 97C68
Je
suis en paix, dans la sérénité et la certitude, comme vous m'invitez à
le vivre, et il se passe des changements
profonds dans ma vie et j'œuvre dans ma famille.
Tout va
bien.
Je suis de ces pèlerins avec un petit "p", mais vous
pouvez compter sur moi pour ne pas dévier et changer de chemin.
Il
y a une force en moi qui grandit et me porte et la voie de mon cœur est
le Pèlerinage que je pratique aujourd'hui à chacun de mes pas, à chacun
de mes souffles.
Merci toujours,
Je ne parle
guère, je ne suis pas une femme qui prend la parole et que l'on écoute.
Ma personnalité est très effacée et d'ailleurs, je n'ai pas les outils
(le mental, l'intellect) pour parler de votre œuvre ici.
Ma
seule manière d'y participer sera de témoigner par un changement
véritable et par l'amour
et la paix
en moi.
Très bel anniversaire frère Michel !
F
|
Réponse
:
Je suis très touché par ce message qui me vient de
quelqu'un parmi les milliers qui font leur Pèlerinage seuls par la
pensée et la prière loin d'Arès, un message qui, en l'occurence, me
vient de l'autre côté de la terre, de Nouvelle Calédonie, une de ces îles de corail dont
parle La Révélation
d'Arès (5/6).
Je sais, parce que vous me l'avez
écrit plusieurs fois, votre combat intérieur pour la foi, l'amour, la paix, seule au
milieu de proches qui sont hostiles à la foi ou méprisants
de la foi, plutôt générateurs d'appréhension, de tristesse, de
nervosité, chez ceux et celles qui, comme vous, ne partagent pas leur
incrédulité.
C'est pour moi un grand bonheur que constater
une fois de plus, comme je l'ai constaté chez un grand nombre
d'isolés que l'Appel
à la pénitence
que lance La Révélation
d'Arès n'est pas un appel à des valeurs morales, mais un Appel à ressusciter
effectivement, concrètement, de la paralysie ou de la mort spirituelles
dans laquelle nous a plongés ce que le monde appelle raison (Rév d'Arès 26/3)
et qui n'est pas la raison, la seule et bonne raison, de retrouver la Vie (24/5).
Pourquoi
vous considérez-vous comme n'étant qu'un "pèlerin d'Arès avec un petit
p". Je ne vous connais pas assez pour le l'affirmer, mais vous me
dites: "Vous pouvez compter sur moi..." Vous semblez bien avoir accepté
de vous laisser guider
par la parole de Mikal
(Rév d'Arès i/12) et de vous rallier à ceux que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès
24/1). En tout cas, vous suivez mon enseignement et mes
conseils
de
beaucoup plus près que d'autres qui, bien que géographiquement plus
proches de moi, sont moins enclins à me suivre en tout. Selon ce que je
sais par nos contacts épistolaires ou informatiques, vous ressemblez
plutôt à un Pèlerin d'Arès grand P, puisque, si je comprends bien votre
présent message, vous avez commencé à "œuvrer dans votre famille",
pourtant hostile à la foi, ce qui est souvent la plus difficile moisson qu'on
puisse faire. La valeur du Pèlerin d'Arès grand P ne se mesure pas à la
faiblesse apparente de ses "outils (le mental l'intellect)", mais à la
volonté et à l'activité de sa foi selon ses moyens.
|
31jul09 97C69
La
pénitence
et la moisson
est quand même un temps d'épreuves et même de tourments, voilà le temps
des Pèlerins
d'Arès avec grand P. Je pense que beauoup de pèlerins d'Arès avec petit
p croient aux mêmes choses, y compris à la parole de Mikal [Rév d'Arès
i/12], que croient les grands P, mais ils ne veulent pas
ou veulent beaucoup moins connaître les épreuves de la pénitence et de la moisson.
On
sait que, dans cette génération et beaucoup de générations à
venir [Rév d'Arès 24/2]
les épreuves et les tourments des
pénitents
et des moissonneurs
ne verront pas de fin. La vie du pénitent
et du moissonneur
est vécue dans un seul souffle, sans interruption, à l'imitation du frère aîné et c'est
ce qui caractérise le PPPPèlerin d'Arès, non?
C'est une vie
qui paraît comme ça ennuyeuse et sacrifiée pour pas grand chose (les
résultats sont petits pour le moment), mais c'est une vie d'une
ambition inouïe, une entreprise spirituelle vertigineuse, démesurée,
chez des gens discrets et même souvent timides.
Moi, je n'ai
pas accepté cette vie sacrifiée, mais je reconnais les mérites de ceux
qui l'ont acceptée et je trouve que vous êtes encore bien bon
d'accorder le titre de ppppèlerins d'Arès (petit p) à ceux qui comptent (voir le
sens de compter
dans Le Livre)
leurs efforts au lieu de les accorder sans compter au Père qui est
descendu parler à Arès. À votre place j'appellerais les ppppèlerins
d'Arès simplement les "pèlerins à Arès" ou les "visiteurs du Pèlerinage
d'Arès", point final.
Qu'on me trouve trop dramatique m'est
égal ! Je trouve que les PPPPèlerins d'Arès, ces acharnés de
la Vérité (le monde
doit changer, Rév d'Arès 28/7) aux prises avec les dérives
matérialistes généralisées de ce XXIème siècle se livrent à un corps à
corps acharné avec un monde un million de fois plus fort qu'eux. Vous
n'avez pas à nommer PPPPèlerins d'Arès ces purs combattants de la foi,
mais ce devrait être nous, qui refusons à divers degrés ce combat que
nous assumons quand ça nous plaît et comme ça nous plaît, qui devrions
les nommer ainsi et leur être reconnaissants d'être,comme vous dites,
"le fer de lance" ou "l'avant-garde" du changement du
monde. Je trouve lamentables ces frères ou ces sœurs qui revendiquent
l'égalité de mérites comme les boulistes d'un club de boules
revendiquent leur adhésion à part entière même s'ils ne jouent aux
boules que quand ils ont le temps et uniquement en équipe avec ceux qui
leur plaisent. C'est une triste et toute petite vision des choses.
Moi,
je frôle sans cesse le bord du précipice du péché et de la
lâcheté,
mais ma faiblesse me rend d'autant plus fier de ces PPPPèlerins
d'Arès forts, dont les yeux brillent au milieu de la grand nuit où le
monde qui flirte avec le gouffre est plongé.
Vous êtes trop
bon pour les autres, frère Michel, et pourtant je ne crois pas que vous
soyez complètement inconscient de la différence entre PPPP et pppp.
Mea culpa, mea culpa !
Sylvain
|
31jul09 97C70
Je suis
intimidé ou méfiant en tapant ce commentaire qui n'en est pas un,
d'ailleurs, mais qui est plutôt une question.
La qualité
d'écriture des commentaires et réponses dans ce blog m'impressionne
Elle n'est pas courante dans la genre blog. L'un de vos frères (je ne
suis ni Pèlerin d'Arès ni pèlerin d'Arès) m'a dit que vous corrigiez et
même que vous réécriviez des commentaires. Pourquoi? C'est déformer
l'intention du commentateur. Et les réponses? Sont-elles bien toutes de
vous?
Je voudrais faire un commentaire sur votre article
0097, mais allez-vous respecter ce que je voudrais écrire?
Le
Fauconnier
|
Réponse
:
Je sélectionne les commentaires que je publie, non pour
leurs qualités d'écriture mais pour l'intérêt qu'ils représentent
vis-à-vis de l'entrée de blog, et j'ai déjà donné la seule raison de ma
sélection: Mon souci de garder à la page de commentaires un intérêt
soutenu dans le cadre de l'entrée de blog, en évitant autant les
onomatopées genre "Sympa !" ou "Pas d'accord !" que
les longues dissertations qui s'éloignent du sujet ou cherchent un
lectorat pour autre chose, de même tout ce qui fait double emploi avec
d'autres commentaires, également les marques d'hostilité et insultes
ou, inversement, les compliments ou panégyriques vraiment exagérés.
Mais
je ne réécris jamais un commentaire.
Dire que je réécris est
totalement faux. J'ai le respect total de la pensée du commentateur.
Par
contre, il est vrai que je corrige beaucoup de textes de commentaires,
dont un certain nombre sont écrits très vite et emplis de fautes
d'orthographe, de grammaire, de ponctuation ou même de français, qui
les rendraient difficilement lisibles tels quels. J'ai toujours à la
pensée que ce blog est lu par beaucoup d'étrangers qui ne connaissent
le
français que comme seconde langue ou comme langue scolaire et qui ne
peuvent comprendre ou consulter un dictionnaire que si le texte
apparaît dans une langue pas forcément simplifiée, mais au moins
correcte et claire.
C'est sans doute ce qui donne l'aspect
"qualité d'écriture" que vous évoquez.
Quant aux réponses,
oui, elles sont toutes de moi. De qui voulez-vous qu'elles soient? Ceci
est mon blog.
Vous pouvez sans crainte m'adresser votre
commentaire, positif ou négatif, mais je ne le publierai que s'il entre
dans le sujet et présente un intérêt quelconque pour l'ensemble des
visiteurs du blog.
|
31jul09 97C71
Je
ne suis ni un Pèlerins d'Arès ni un pèlerin d'Arès, mais je suis venu
au Pèlerinage d'Arès il y a plusieurs années. C'était sûrement avant
les transformations dont vous parlez, qui ont "agrandi et embelli" les
lieux. J'avais vu le frère Michel mais je ne l'avais pas du tout vu
comme sur la photo de ses 80 ans, prise par sa petite fille Agar.
Bon
anniversaire, frère Michel!
Le frère Michel que j'avais vu
ne collait pas du tout à l'idée que je pouvais me faire d'un témoin de La Révélation d'Arès,
ce livre qui m'avait fortement frappé. Je vis une brave sorte de moine
en robe blanche (vous l'appelez tunique),
aimable
et sans relief, dans une chapelle plutôt minable où l'on entrait par un
petit vestibule sombre, où l'on se déchaussait et passait une robe de
toile de type monastique. Tout le contraire des grands édifices d'un
grand pèlerinage que semblerait devoir faire naître un livre qui se
veut de dimension biblique: La Révélation d'Arès.
Qui
pouvait se douter que l'une des grandes œuvres de la littérature
religieuse qui fera peut-être parler d'elle pendant des siècles avait
pris naissance là ? Je ne prends pas parti. Je constate
seulement.
De toutes les prévisions qui surgissent
continuellement dans notre époque obsédée par la prévision celle de La Révélation d'Arès
n'était pas du tout attendue. Peut-être que c'est de là, de ce lieu
inconnu et inintéressant que viendra la transformation du monde, mais
qui s'en douterait ? Quand je dis inintéressant je ne fais que
qualifier le lieu et l'événement de La Révélation d'Arès
d'après les réponses surprises des gens rencontrés à Arès, au
restaurant ou sur la plage, à qui j'ai demandé ce qu'ils pensaient de La Révélation d'Arès
et de la Maison de la Sainte Parole et du frère Michel et qui ne
savaient même pas de quoi je parlais.
Heureusement
qu'il y a ce blog, mais les gens d'Arès, habitants ou touristes, n'en
connaissent même pas l'existence. Pourquoi autant de discrétion ou de
modestie (sauf les cloches de la chapelle) ? Vous n'avez pas à avoir
honte de La Révélation
d'Arès et de votre Pèlerinage qui n'a finalement rien de
mystérieux quand on y entre.
On
dirait que vous savez ce que vous cherchez à faire mais que vous ne
savez pas comment y arriver. Plus de trois décennies ont quand même
passé et je me suis demandé pourquoi le lieu où est née La Révélation d'Arès,
œuvre d'inspiration ou réelle révélation, est toujours inconnu dans sa
localité. Mais je crois avoir compris: Le Pèlerinage n'est pas le but
de La Révélation d'Arès.
Ce
but dépasse de très loin le lieu d'où il, le but, a été montré du
doigt, par
vous ou par Dieu. Le Pèlerinage est un point de départ, mais pas un
point d'arrivée. Le point d'arrivée est le monde entier. Le Pèlerinage
d'Arès n'est pas un lieu géographique, mais l'éclair insituable qui a
mis le feu à la longue mèche qui fera peut-être exploser le monde et
dont personne ne peut encore voir la flamme. De ce fait, vous n'avez
pas souci de faire de la propagande pour le tourisme local.
Ce
commentaire est maladroit. C'est le témoignage d'un incroyant qui croit
quand même que ce bled sans intérêt (une plage sans eau) qu'est Arès a
donné naissance à quelque chose de dimension universelle, trop grand
pour que les gens du coin le voient.
Bernard
Q.
|
01aou09 97C72
Dans
votre entrée le thème de la vision du mal au niveau universel ou au
niveau privé est essentiel, mais ne semble pas avoir retenu l'attention
de beaucoup de commentateurs malgré les caractères gras.
Peut-être
est ce la difficulté à définir le mal,
le péché,
à admettre
son universalité ? Ou le conditionnement culturel, qui réduit
notre sensibilité au mal qui frappe soi ou ses proches ?
Le
mal
universel, c'est celui que nous devons vaincre absolument et non
relativement, que nous devons tenir à distance perpétuellement, qui se
définit par son opposition au Bien
universel et qui existera toujours potentiellement par la nécessité du
contraste entre Bien
et mal,
contraste nécessaire pour que la liberté existe (sur le contraste
créateur, le refus par les hommes créés libres du plan de Dieu pour
eux, la Voie
du Bien et
donc du bonheur, et les conséquences planétaires du péché, la crise
existentielle, lire l'article "Pommeraie" dans le Pèlerin d'Arès 89).
Or
le grand spirituel, croyant ou athée, se sent "la chair de la chair de
l'humanité", pour reprendre votre expression. Son âme le pousse à
agir constamment pour lutter contre le mal, d'où qu'il
vienne et où qu'il frappe, car le mal se distingue aussi du Bien par ses
conséquences hasardeuses, comme celles de la pollution. Voilà une
sensibilité qui nous rapproche de nos frères athées humanistes,
scandalisés devant les iniquités et soucieux d'établir l'équité (Rev d'Arès,
28/10).
Votre entrée insiste :"Les Pèlerins
d'Arès laisseront un jour dans le monde l'empreinte ineffaçable de la
foi par la conscience que l'homme bon finira par vaincre le mal, le
malheur et même la mort"
Mal
universel que cette souffrance
de la maladie, du vieillissement et de la mort qui interpella le futur
Bouddha et sur lequel brahmanes et philosophes hindous débattaient déjà
depuis des siècles. Mais aussi mal universel par contraste, par manque d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence.
Repousse le
mal par le Bien,
dit le Coran (XXIII/96)
!
Peut-être est-ce la
difficulté à faire le lien avec le titre de l'entrée, Pèlerins et
pèlerins.
Quel rapport entre le choix de suivre librement un
prophète
et la volonté de contribuer efficacement à la victoire de
l'humanité sur le mal ?
Le
lien peut être fait avec quelques questions simples.
Première
question : Le monde est-il le fruit de la Volonté d'un
Créateur ou celui du hasard et de la nécessité ?
Raisonnablement,
face aux merveilles de la création universelle et individuelle que le
Coran rappelle avec insistance, on devrait répondre: l'hypothèse du
seul hasard est peu plausible. Mais beaucoup de grands intellectuels
convaincants plaident pour le hasard même si la science vaniteuse [Rév d'Arès
33/8] n'a jamais été capable de produire le moindre signe
de vie dans le moindre brin d'herbe.
Questions suivantes: Le
Créateur s'intéresse-t-Il à la Création, l'aime-t-Il ? Comment
ce Créateur interagit-il avec ses créatures humaines ? Les prophètes qui
disent avoir reçu un Appel
de sa part sont-il des témoins crédibles ou des mythes historiques, des
délirants voire des imposteurs ?
Comment l'humanité
au fil des siècles a-t-elle pu donner une telle place à l'enseignement et à
l'exemple des Moïse, Jésus, Mahomet et d'autres ? À des hommes
ignorés dans leur peuple avant de devenir prophètes, à un
assassin en fuite recherché par la police égyptienne, à un charpentier
d'une province méprisée d'un peuple insignifiant face à l'empire romain
et condamné à mort comme agitateur par la justice officielle, ou à ce
chamelier illettré, membre insignifiant d'un peuple insignifiant face
aux empires qui l'entouraient ?
Raisonnablement,
l'hypothèse que seul le hasard a permis cela ne tient pas vraiment la
route.
Ces hommes ont-il contribué à faire reculer le
mal ? La réponse varie suivant la culture de celui qui l'émet
et le prophète
concerné, mais une analyse historique objective permet à mon avis de
répondre très largement oui.
Enfin on
peut en venir à quelques questions plus personnelles: Suis je vraiment
sensible à la souffrance de tous mes frères humains ? Que
puis-je faire pour l'alléger ? En dehors des actions
individuelles bénéfiques que les circonstances me permettent de faire,
est-il efficace de participer à des actions collectives et
lesquelles ?
Si, après avoir découvert La
Révélation d'Arès
(grâce au travail des missionnaires) vous en concluez que Mikal est bien un prophète, c'est
donc un envoyé du Créateur Qui doit bien avoir une Vision plus claire,
plus large que la nôtre. Si le hasard vous a fait naître dans une
génération contemporaine et vivre dans cette région du monde, la
conclusion parait évidente : suivre non l'homme Michel, sa personnalité
et ses idées d'avant La
Révélation d'Arès, mais le prophète de notre
temps comme guide est un devoir sacré.
Et cela implique
naturellement le travail en commun rendu possible par les circonstances
et la volonté d'accomplir
avec d'autres hommes qui le suivent.
Alors, Pèlerin ou
pèlerin ? Dans quelle proportion ?
À chacun
de répondre !
Milang Gompeng
|
Réponse
:
Vous faites là une belle démonstration, mon frère Milang Gompeng.
Merci de souligner que peu de commentateurs ont ramené les états
respectifs de Pèlerins
d'Arès (grand P)
et de pèlerin d'Arès (petit p) à... comment le dire
autrement ?..
à la distance et à l'étendue auxquelles chacun voit depuis lui-même,
depuis sa personne, le mal
et ses dangers ou le Bien
et ses bienfaits.
Autrement
dit, il ne s'agit nullement de hiérarchisation ou "d'aristocratisation"
— pardonnez le néologisme, mais c'est assez bien ce que croient voir
sans réfléchir les contradicteurs — mais de lunettes... de capacité de
vision de la conscience face au mal
et donc face au Bien.
Capacité évolutive dans le cheminement de la conscience.
Le Pèlerin d'Arès n'est pas celui qui fait partie de l'Assemblée
comme on fait partie d'un club où chacun est membre à part entière
selon les droits étroits et médiocres d'appartenance ou d'adhésion.
Le Pèlerin d'Arés, l'homme ou la femme du petit reste,
se définit par une qualité intérieure immensurable, parce qu'elle
ressort de finalité sublimante, mais non d'adhésion ou de droit
d'ahésion.
Le Pèlerin d'Arés, l'homme ou la femme du petit reste,
se définit à lui-même ou à elle-même en vivant non seulement dans
l'isolement de la conscience qui retrouve sa liberté
spirituelle
innée — l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) — et
qui se détache des vicissitudes de la vie immédiate — cela beaucoup de
pèlerins d'Arès (petit p) le font —,
mais dans le don de la conscience à la pénitence et à la moisson sous la Parole du Père
et la parole de Mikal
(Rév d'Arès i/12) — le fameux état conscit dont parle Le Livre (Rév d'Arès xxii/14) —,
dans le don de la conscience qui se donne au monde, au monde qu'il faut changer en bien (Rév d'Arès 28/7),
la conscience qui sait que le Créateur a besoin d'elle et qui Lui crie
en criant à Son Témoin:
Me voilà !
Une telle conscience se range naturellement dans le petit reste.
C'est en cela que le Pèlerin d'Arès est libre, c.-à-d. libéré de ses
propres pulsions ou libéré de lui-même — tu n'es plus rien pour toi-même
(Rév d'Arès 40/6) —, libre
des idées du monde, libre de tous préjugés à l'égard des autres, librement engagé
dans une mission universelle et totale dans le sillage du prophète.
Celui ou celle qui garde quelques pans de son ancien manteau (Rév d'Arès 1/1)
sous prétexte de liberté ne voit pas qu'au contraire il ne s'est pas
encore rendu libre (Rév
d'Arès 10/10).
C'est
un aspect de la conscience qui, évidemment, entraînera longtemps encore
beaucoup d'incompréhensions et discussions, mais c'est l'état conscit (xxii/14)
auquel La Révélation
d'Arès appelle le petit
reste.
Ce qui ne veut pas dire que ceux-là, les Pèlerins d'Arès
à grand P, seront sauvés plus que d'autres au sens eschatologique ou
qu'ils sont les meilleurs au sens des valeurs morales de l'humanisme,
mais qu'ils s'efforcent d'agir selon l'utilité que le Père voit en eux.
C'est
donc bien, comme je l'ai dit plusieurs fois dans mes réponses, une
question de fonctionnalité — Je n'ose pas dire d'utilité, que d'aucuns
prendraient pour un terme peu gratifiant, dégradant, quoique le plus
juste.
Ce n'est donc pas une question de grade ou de sainteté. C'est au
contraire un état ingrat qui demande beaucoup de renoncement — Tu n'es plus rien pour toi-même
(40/6).
|
01aou09 97C73
Être
Pèlerin d’Arès avec un grand P ou être pèlerin d’Arès avec un petit p
peut se tester à la moisson
des âmes !
Vannes,
ville bretonne et bourgeoise qui, l'été, draine un flot
disparate de touristes fatigués, me voilà !
Ce
matin, je mets la nouvelle édition, des tracts, un stylo dans mon sac à
dos et je file vers le centre ville.
Comme d’habitude les
premiers contacts ne sont pas les meilleurs, je suis tenté de faire
passer la Parole par mon intellect et là, ça coince. La parole de Dieu
ne passe pas par en la tête, mais par le cœur (le siège de la
droiture), là où tout homme peut entendre l’Appel du Père de l’Univers.
Il
m’a fallu encore du temps et les griffures de gens hostiles ce matin
pour me rappeler ça. J’étais un pèlerin d’Arès avec un petit p !
Là,
il ne s’agit plus d’échafauder quelques plans d’approche ou de
séduction. "Sois vrai et parle-leur comme s'il y allait de ton
existence, de notre existence à tous !" me suis-je dit. Ou plutôt, ces
mots se sont-ils imposé à moi naturellement ?
Je
tourne mon regard vers les hauts étages de la rue (réflexe, ça aurait
très bien pu être vers une bouche d’égout) et je m’adresse au Père pour lui
demander s’il y a des pénitents
dans cette masse humaine, parce que c’est vraiment raide aujourd’hui.
"Je
suis à la recherche d’hommes et de femmes qui ont le souci d’être bon,"
dis-je simplement au prochain passant. Celui-là sent très vite au fil
de notre conversation que l’Appel
du Père à travers La
Révélation d’Arès le concerne et il veut le maximum
d’information. Je lui montre la nouvelle édition et lui indique la
librairie où se la procurer, lui griffonne mon numéro de téléphone et
puis nous nous quittons heureux comme deux frères qui se découvrent une
nouvelle parenté.
Le Père
n’est-il pas l’agent d’unité de tous les hommes, quand ceux-ci
accueillent la vérité de sa Parole
dans leur cœur et l’accomplissent ?
Oui, sans nul doute. Là, j’étais un pèlerin d’Arès avec un grand P, pas
tant parce que le contact était bon — la qualité du contact dépend
autant de soi que de l’autre —, mais parce que j’ai vécu un
dépassement,
je suis passé d’un état à un autre, douloureux mais heureux
passage !
Pascal L.
|
02aou09 97C74
Je retiens des commentaires du prophète sur cette entrée :
— la distinction entre pèlerins dévoués à son service (grand
"p") et pèlerins en cheminement (je l'exprime comme ça).
— la
distinction entre "guider" (tous les hommes qui s'ouvrent à son
enseignement, dont moi) et "rassembler" (les dévoués au prophète).
Bien fraternellement
L. un sympathisant
|
Réponse
:
Nulle part, dans aucun des textes de l'entrée 0097 ou de mes réponses
aux commentaires, je ne parle de "dévoués à mon service".
Je vis seul, j'assume ma mission seul et je n'ai aucun Pèlerin d'Arès
ou pèlerin d'Arès à mon service, sinon ma fille aînée Nina qui est ma
secrétaire, salariée déclarée pour un travail de secrétariat à plein
temps, dans lequel elle m'assiste pour les tâches les plus ingrates
(courrier administratif, comptabilité, classement et archivage,
téléphone, opérations postales, pèlerinage, etc.), qui sont lourdes.
Aucun pèlerin avec petit p ou Pèlerin avec grand P n'est à mon service.
Quelques uns me rendent service de temps à autre, ce qui n'est pas la
même chose.
Les Pèlerins d'Arès (avec grand P) ne sont pas
"dévoués à mon service", mais ils vivent de leur côté leur foi active
selon les prescriptions de la Parole
(La Révélation d'Arès principalement) et selon la parole (éditée) de Mikal (Rév d'Arès i/12)
de la manière dont ils décident. Cela n'a rien à voir avec un un
dévouement au service de ma personne. Certains me tiennent au courant
de ce qu'ils font ou projettent à titre fraternel et informatif, mais
beaucoup ne me tiennent au courant de rien.
Quelques uns, c'est encore plus rare, me demandent conseil pour
certaines choses. Ainsi fonctionne le petit reste.
Dans
une réponse (97C72) je parle de "cheminement de la conscience" en
parlant du caractère évolutif de la foi et cela vaut pour tout le
monde: Pèlerins d'Arès
ou pèlerins d'Arès, y compris pour moi-même. Je ne parle pas de
"cheminement" pour les pèlerins d'Arès (petit p) spécialement.
Quant à la distinction entre guider
et rassembler,
elle ressort de la langue française elle-même.
Vous vous méprenez sur le sens de ce que j'exprime et de ce
qu'expriment la plupart des commentateurs.
Ceci dit, je suis sensible à votre sympathie. Merci.
|
02aou09 97C75
Je suis l'auteur de 97C70 [Le Fauconnier] et je vous remercie de la
réponse accueillante que vous m'avez faite.
Mon point de vue, qu'exprime ce commentaire, est celui d'un
observateur, qui a quand même lu La
Révélation d'Arès
dans sa dernière édition 2009, trouvée en librairie, mais qui n'a du
mouvement vivant auquel cette œuvre a donné naissance que l'idée que
lui inspirent ce blog et votre site michelpotay.info.
Les autres
sites — adresses relevées dans la page "Internet" de votre site
michelpotay.info — que j'ai rapidement parcourus sont plutôt des
"fiches techniques" ou des "tableaux synoptiques", si vous me permettez
ce mot. C'est dans freesoulblog.net et michelpotay.info que j'ai trouvé
de la vie, quelque chose de vraiment typé et qui bouge.
L'indiscutable qualité qu'il faut reconnaître à tout ce qu'on y lit
est, selon moi, la transparence.
En
lisant attentivement toutes les entrées de ce blog (une mine pour un
romancier qui donnerait pour héros à l'un de ses livres la naissance
d'une religion) on voit à travers vos entrées, les commentaires et vos
réponses aux commentateurs, dont l'ensemble constitue une chronique
passionnante, une cohorte de personnages arrivés au bout d'eux-mêmes,
de leur enthousiasme ou de leurs doutes, tous en quête de dépassement.
Mais certains trébuchent sur les obstacle dressés devant leurs
espérances et leurs façons de comprendre l'événement extraordinaire qui
eut lieu à Arès en 1974 et 1977 et vous ne les cachez pas. Vous les
publiez.
Par exemple, les commentateurs que froisse la différence que vous
faites entre "pèlerins d'Arès et Pèlerins
d'Arès" (dans le titre) restent de toute façon très
attirés par La
Révélation d'Arès
et par vous-même et c'est, en somme, contre leurs propres questions
qu'ils butent, par excès de liberté. Le mal d'aujourd'hui est de
confondre la liberté avec ses exagérations ou d'user d'une liberté qui
ne sert à rien. C'est tout le problème de l'existentialisme: l'usage
intelligent de la liberté.
Ils ne voient pas que sans l'interprète désigné, le témoin, s'ils
recourent seulement au livre [La
Révélation d'Arès],
ils ne trouvent pas les liens entre principes et action, ils
restent sans fil d'Ariane, et qu'ils ne peuvent rien faire par
eux-mêmes, parce que la vie ou la Vie
part de l'homme et aboutit à l'homme et que l'homme, dans
cette
affaire, c'est vous — Ecce homo ! — Un problème les préoccupe et me
préoccupe, mais ils voient mal et je vois mal lequel. Vous le leur
montrez, vous me le montrez, mais ils sont et je suis peut-être trop
fiers pour avouer qu'ils le voient et que je le vois. Ce blog et
probablement d'autres choses que vous avez écrites depuis 35 ans, que
je ne connais pas, forment vraiment le sentier
irremplaçable pour voir où l'on va, à condition qu'on veuille bien
regarder.
Je
ne sais pas si je deviendrai Pèlerin d'Arès ou si je resterai pèlerin
d'Arès et peut-être même pas ça, mais je ne vois pas très bien ou
j'irais sans vous suivre.
Votre blog est un chef d'œuvre de
lucidité, mais comment devenir et rester lucide dans un monde qui ne
l'est pas ? C'est vraiment très difficile. Votre question:
"Nous
pouvons retrouver l'image et
ressemblance du
Créateur (Genèse
1/27), mais le voulons-nous?" est réellement la plus
pertinente.
Le Fauconnier
|
Réponse
:
Bien
sûr, vous l'avez bien détecté, le problème qui, échelonné en multiples
niveaux, va des pèlerins d'Arès (petit p) aux Pèlerins d'Arès (grand P)
est le problème de la liberté vue sous l'angle existentialiste.
L'existentialisme est la philosophie de la liberté absolue. La porte
d'évasion est dans ce qualificatif: absolu, si on le comprend bien, non
dans le sens d'excès, mais dans le sens de dépassement, de fluidité, de
disponibilité à la métamorphose.
Mais ce n'est pas assez dire, c'est taire certains éléments de donnée,
que d'en rester là, car pour le pénitent
que Dieu appelle rien ne se mesure plus à la pensée humaine, même à la
plus brillante intellectuellement ou mystiquement
parlant. Tout se
mesure à La Révélation
d'Arès, au Souffle
du Créateur, au sacré
(Rév d'Arès 9/6) qui accouche d'une liberté qui est tout
autre que la liberté des concepts comme le ventre
qui accouche d'un humain qui est tout autre que l'humain de la
biologie, de la sociologie et pour finir de la dissection, mais un prophète.
Les
pèlerins d'Arès avec petit p — je parle ici de ceux d'entre eux qui
confondent liberté et individualisme — voient leur rapport à la parole de Mikal (Rév d'Arès
i/12) à la dimension des idées et valeurs terrestres. Ils
ne voient pas que le Fond
de leur liberté face à la parole
de Mikal est le même que celui de leur liberté face à la Parole de Dieu.
Le Fond,
c'est le sacré
!
On
n'en est plus à considérer une soumission, une rebellion, une
idéologie, qu'elle soit collective ou personnelle, philosophique ou
religieuse, totale ou partielle. On en est à considérer le sacré, qui
est total ou qui n'est pas. Nul humain ne retrouvera son image et ressemblance
de Dieu s'il ne recherche pas le sacré en
lui-même, s'il ne dépasse pas sa pensée humaine, même la plus
brillante, et ne se laisse porter par le Souffle
de la Parole. À ce stade, la pensée n'est plus un guide de la
conscience, mais c'est la conscience, qui seule peut avoir notion du sacré, qui
est guide de la pensée.
Le Tout Autre est Ailleurs. Le petit
reste
est parti pour cet Ailleurs, qu'il ne trouvera pas dans cette
génération, mais dans la direction duquel il guidera les générations à
venir, générations qui s'évaderont de plus en plus des contingences
terrestres pour retrouver le Bien
et recréer Éden.
C'est
cette liberté de recréation que nous visons et elle n'a rien à voir,
sauf incidemment, avec la liberté vue dans le cadre social,
psychologique, idéologique, etc. C'est dans le cadre de cette liberté
que le petit reste
envisage
sa cohésion-force. C'est la liberté tout autre que la liberté
politique, légale, philosophique ou religieuse, de celui qui n'est plus rien pour lui-même
(Rév d'Arès 40/6)
pour être tout disponible à la métamorphose lente initialisée par Dieu
dans un cocon dont la soie passe par tous les Pèlerins d'Arès qui
accepteront de le composer.
Ces choses-là ne sont pas
faciles à expliquer avec les mots de tous les jours.
|
04aou09 97C76
Je
rebondis sur le précédent commentaire 97C75 Le Fauconnier, que je
retiens et soutiens aussi, quand il dit que "votre blog est un chef
d'œuvre de lucidité" Et à la question qu'il pose, et aux difficultées
que cela implique: " Mais comment devenir et rester lucide dans un
monde qui ne l'est pas ? C'est vraiment très difficile"
Je me disais que si plus de 200.000 Livres de La Révélation d'Arès
avaient été achetés ou lus et reconnus depuis le début et que
si
simplement chacun (même si parfois on en achète 2 pour en offrir) vous
donnait 1 Euro par mois, je me pose la question: "Quelle Assemblée
serions-nous ? ! !" Car cette conscience de frères unis et une
force d'Assemblée
que rien ne peut arrêter, parce qu'elle existe enfin !
À l'époque
de Martin Luther King, les noirs américains et tous ceux qui voyaient
leur destin lier aux leurs en avaient conscience, parce qu'il n'y a
qu'une seule race sur cette terre, la race humaine. Ce mouvement
commençait à faire trembler le pays et sa balance commerciale en
boycottant des produits, les transports, en se créant leurs propres
banques. Aujourd'hui Obama est élu, c'est le cœur de l'homme qui
revient !
Cette question de la fin [de l'entrée #0097]: "Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance
du Créateur (Genèse
1/27),
mais le voulons-nous?" est vraiment, "réellement la plus pertinente,"
comme le précise Le Fauconnier, elle est d'une juste réalité. Ce qui me
fait penser que toutes forces (matérielles ou spirituelles) qui entrent
dans notre maison, qui éveillent une conscience dans cette direction
doivent par le besoin viscéral en tout homme, être partagées.
Qu'est-ce
que la vie spirituelle, si on ne vient pas aussi la partager avec ses
semblables en venant au Pèlerinage d'Arès (magnifique lieu et cette
année particulièrement embelli par de formidables travaux ! Merci).
Même si le pèlerinage n'est pas obligatoire, cette conscience naît un
jour plus forte et créatrice (selon nos possibilités dans cette
première génération, c'est sûr!), simplement parce que nous sommes
faits de ce potentiel divin et que la vie spirituelle nous emplira de
plus en plus... et fera du poid dans la balance de l'homme qui change sa vie et
[rendra] sa foi évolutive !
Vera Resse
|
04aou09 97C77
Parler
de "pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès" dans un blog, c'est risqué.
Vous montrez au monde la faiblesse number one [n° 1] de l'Assemblée.
Tout y va à la va com' j'te pousse. Les lubies et les envies de tout
faire ou de ne rien faire, le cache-cache des absents et des présents,
ça broie d'avance la stratégie, l'action efficaces, en supposant
qu'elle soit sortie d'un "consensus," comme vous dites.
Vous
n'avancerez pas sans organisation et sans direction. Je crois que si
les frères et sœurs étaient mieux organisés et mieux dirigés, ils
présenteraient une force importante et cohérente, la moisson serait
beaucoup plus facile, les ralliements beaucoup plus nombreux et utiles,
parce que le grain
veut savoir pourquoi et comment il est étalé dans les Granges
de Dieu (Rév d'Arès
31/7-8) pour faire du bon pain et des bonnes nouilles
pour le monde. Les gens qui approchent l'assemblée
se rendent vite compte qu'on y fait et qu'on y dit tout et n'importe
quoi sans organisation ni direction et qu'il y a pas mal de grain moisi et ça
les rend sceptiques. Aucune entreprise, même une entreprise pour Dieu,
ne peut fonctionner comme ça.
En
même temps, si vous parlez de Pèlerins d'Arès tout court, vous faites
croire que les frères et sœurs sont tous pareils. C'est
mentir,
parce qu'une assemblée
sans chefs [Rév. d'Arès
16/1] c'est une pagaïlle. Il faudrait dire les Pagailleux
d'Arès. Il y a de ça, mais c'est quand même pas vraiment ça.
Vous venez de mettre le doigt sur une question délicate.
Luc
|
Réponse
:
Cette "question délicate" n'est pas nouvelle. Mais elle est énorme et
ne peut être qu'esquissée.
C'est depuis l'origine toute la question de l'Assemblée. La
conscience collective ou, plus exactement encore, l'âme collective,
la polone.
La polone (Rév d'Arès
xxxix/12-13) doit naître, parce que c'est elle seule qui
pourra remplacer les ordres: "À mon commandement ! En avant
marche ! Une, deux, une deux, une deux !" La marche
des
troupes humaines a atteint ses limites; elle a commencé à se diriger
nulle part, à tourner en rond.
Pour sortir de cette marche en
rond, de ce cercle vicieux qui se refermera sur l'homme et le détruira,
il
faut une autre civilisation. Les principes dont vous parlez:
"organisation et direction", auront un jour vécu au stade civilisateur.
Ils ne seront plus utilisables que comme outils d'entreprises
ponctuelles et
locales, disons, les métiers sans rapport avec la civilisation, comme
le travail du bois par exemple: Il faut évidemment des bûcherons pour
abattre l'arbre avant que des scieurs le mettent en planches
et
que des raboteurs lissent celles-ci, puis il faut des menuisiers pour
tailler dedans et en faire des tables, des fenêtres, etc.
Mais cet
ordre des travaux et des métiers tombe sous le sens. L'intelligence y
suffit, quelle que soit la civilisation où la menuiserie se pratique,
mais si l'on y ajoute l'intelligence
spirituelle, on passe à une autre civilisationn une civilisation où
l'on ne taille pas les hommes comme des tables et des chaises en
partant d'un matériau biologique, comme c'est le cas aujourd'hui. Nous
avons vu le nazisme et la communisme traiter ainsi le matériau
biologique humain et ils ont échoué. Nous devons créer une civilisation
du bonheur naturel, mais non du prétendu bonheur imposé et planifié
avec "organisation et direction".
Les frères
et sœurs
ne sont pas vus comme le matériau biologique dont l'assemblée serait
la menuiserie.
C'est de l'intérieur, du cœur,
de la foi, de l'âme, bref,
de la pénitence
de chaque frère et sœur que doivent sortir naturellement la stratégie
et l'action, que l'intelligence
spirituelle, ravivée par la pénitence,
ne fait pas varier en tous sens comme vous le dépeignez. L'intelligence
spirituell ne peut pas
engendrer une "pagaille", contrairement à ce que vous pensez, parce que
l'enjeu est simple: vaincre le péché
ou le mal et
établir le bien,
et parce que la stratégie et l'action qui en résultent sont très
simples et déjà données par le Père: la pénitence
elle-même. Il faut rassembler
le plus grand nombre possible de pénitents.
Nous ne sommes pas un parti ou une troupe en marche aux accents des
trompettes idéologiques derrière un chef, ce qui,
comme vous le dites justement, demanderait "organisation et direction"
comme dans une menuiserie industrielle.
Je ne suis pas un chef,
mais j'ai un chef: le Bien.
Croyez-vous
que Dieu soit revenu à Arès pour renforcer les lois et la discipline
politico-juridico-policière du système ? Non, il est descendu
à
Arès pour nous dire que le système a donné son maximum, mais que
maintenant il devient le serpent qui se mange la queue et va
s'autodétruire. Le Créateur est descendu à Arès pour lancer au monde son Appel aux seules
"stratégie et action" qui puissent éviter les grands malheurs à venir à
cause des excès des princes,
du roi blanc
et du roi noir
et de la loi des rats, qui
ont maintenant dépassé les progrès qu'ils pouvaient apporter et qui
commencent à se détruire les uns les autres.
Alors,
évidemment, tout est lent. L'homme ne peut pas du jour au lendemain
sortir de sa condition
de matériau biologique façonné par le système. Les
tâtonnements, les ratés, les essais, les changements de direction sont
inévitables, mais les Pèlerins d'Arès avec grand P sont ceux qui
parient sur les raisons impératives qu'a le Père de les pousser dans la
pénitence,
dont l'aggrégat des pénitences
ajoutées aux pénitences formera
la polone,
la conscience collective, dont sortira une autre humanité. Les autres,
les pèlerins d'Arès petit p, peuvent former d'autres entreprises moins
radicalisées, parce qu'encore plus ou moins sceptiques sur certains
points, mais complémentaires et par là souvent aussi nécessaires.
|
07aou09 97C78
Dans votre réponse au commentaire 97C65, vous écrivez ceci :
"Les
autres ne souhaitent pas être connus de moi et même m'évitent
soigneusement, parfois même m'évitent soigneusement au Pèlerinage,
[...] Je ne sais pas trop où cette compréhension partielle et/ou
conditionnelle de la Parole les conduit, mais je n'ai pas à les juger. Qui sait qui est sauvé, qui
n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3)."
Je me sens interpellé par cette remarque.
Cette
année, je peux enfin revenir au Pélerinage, que j'attends avec une
grande impatience depuis plusieurs années, les circonstances m'ayant
empêcher de venir avant. J'ai déjà eu l'occasion d'y participer trois
fois. La dernière fois, je me suis retrouvé assis à côté de vous lors
de votre dernière allocution et j'ai éprouvé une grande joie par vos
paroles et par ma présence sur le Lieu qui est comme une fontaine à
laquelle on s'abreuve. Je viens pour cette dernière semaine pour
écouter votre message et pour prendre la Force. L'impatience augmente
quand je vois le jour du départ approcher.
Je suis interpellé
parce que je n'ose pas venir vers vous, bien que mon cœur m'y porte dès
la première fois que je vous ai vu. Je n'ose pas parce que mes
difficultés semblent insignifiantes face à celles que vous brassez au
quotidien et en rapport à celles que l'on peut vous soumettre. Vous
semblez si préoccupé du monde, vous croulez sous le travail et les
sollicitations que je ne me sens pas le droit de vous déranger. Je
n'ose pas parce que je me sens pélerin d'Arès avec un misérable petit
p. Pourquoi un si petit p ? Parce que je vis la Parole seul et
que
je n'ai pas franchi la porte de l'Assemblée,
bien que je considère les Pèlerins comme mes frères. J'ai pu discuter
avec quelques-uns d'entre eux, et je n'arrive pas à adhérer à leur
approche et aux discours que j'ai entendus. Je ne me sens pas en phase
avec ceux avec lesquels j'ai discuté.
Plutôt que de troubler l'Assemblée,
j''ai donc décidé de travailler en dehors, seul et "sans pression".
Je respecte profondément les Pèlerins d'Arès qui se sont engagés
fermement dans la moisson,
mais je n'arrive pas à m'intégrer dans le travail collectif des frères
et sœurs déjà engagés.
Je parle de La
Révélation d'Arès
que j'approfondis à chaque lecture, à ceux, peu nombreux encore, que je
sens prêts à entendre le Message, surtout à mes frères musulmans que je
trouve plus enclins à écouter et à comprendre (cette remarque n'engage
que moi). Je travaille à un
changement profond par l'amour, par le pardon et par la paix que je tente
d'établir en moi par une profonde connaissance de soi.
J'essaie humblement de montrer autour de moi que la vengeance est un
poison. Dans mon travail, entre autres, j'essaie d'amener par l'exemple
que la Vérité
et le Bien
rapportent bien plus que le mensonge et le mal.
Bref,
je fais de mon mieux pour être un exemple, très modeste, de ce que
j'aimerais voir dans le monde, et qui me semble être ce que Dieu veut
aussi. Je ne sais pas quelle portée ces quelques principes de Vie
peuvent avoir sur le monde. De mon point du vue, et vous dites que
c'est la différence de vision qui fait la différence entre pélerins et
Pèlerins, cette portée est modeste. J'essaie d'être vrai avec moi-même
et dans l'axe du message universel qui est passé par Arès. Je me sens
tout petit pélerin d'Arès, et ça ne me gêne pas. Au contraire, c'est
une humilité qui m'est nécessaire pour continuer à agir à ma façon,
être et rester libre.
J'aimerais venir vous saluer, vous dire à quel point je trouve
courageux et fort de porter ainsi le Message
à une humanité sourde. J'aimerais que vous posiez vos mains sur ma tête
pour en faire fuir le malin qui agit très certainement de façon sourde.
J'aimerais venir prendre conseil auprès de vous mais je ne saurais pas
quoi vous demander.
Je ne vous évite pas. J'ai juste des difficultés à venir vers vous. Je
préfère peut-être rester pélerin d'Arès à ma façon ?
Serge
PS: je n'aurai peut-être pas votre réponse d'ici mon départ, demain
soir, si réponse il y a.
|
Réponse
:
Je
ne fais plus d'allocutions au Pèlerinage depuis l'infarctus du myocarde
qui me terrassa en août 2005. Il y a deux au moins quatre ans que vous
n'êtes pas revenu à Arès. De toute façon, on ne vient pas à Arès en
Pèlerinage au frère Michel, mais on vient en Pèlerinage sur le lieu où
le Créateur parla en 1977 afin de ranimer en soi le Feu de sa Parole, comme on
réactive le feu de la locomotive pour la remettre en marche.
Le Feu de
quoi? Le Feu
de la pénitence
à laquelle vous semblez vous appliquer et je vous en fécilite, mais
aussi le Feu
de la moisson,
car l'idée du salut par la pénitence
seule pour soi-même est inconnue dans La Révélation d'Arès.
Nul ne se sauve en plénitude sans travailler à
sauver d'autres hommes.
De ce fait, un pénitent est
aussi moissonneur de pénitents. Autrement
dit, tout croyant doit être apôtre. C'est du moins la vocation que se
donne le petit reste.
Si
vous revenez au Pèlerinage, vous trouverez les lieux changés.
Notamment, dans l'exèdre agrandie, le lieu où les pèlerins se
déchaussent et passent leur tunique, vous verrez la tournette (Rév d'Arès xxxvi/9),
la grosse machine à imprimer, d'où est partie La Révélation d'Arès
vers le monde. Pourquoi est-elle là? Comme pièce de musée ?
Pour
qu'on puisse dire plus tard avec des trémolos d'émotion dans la voix:
Voilà la machine sur laquelle le frère Michel a transpiré ?
Non. Cette machine est là pour rappeler la nécessité du travail.
Dieu peut peut toujours venir parler, si l'homme qui l'écoute ne
travaille pas à accomplir
sa Parole, c'est-à-dire à changer sa vie et à
appeler de toutes les manières possibles (moissonner) les
humains qui eux aussi changeront
leur vie et qui ainsi, de proche en proche, changeront le monde,
Dieu perd son temps !
Relisez la vocation d'Isaïe: Dieu demande: "Qui enverrai-je?
Qui ira (vers le monde) pour nous?" Et Isaïe répond: "Me voici !
Envoie-moi !" (Isaïe 6/8)
C'est pour trouver la force de dire "Envoie-moi!", à votre tour, que
vous venez à Arès. Et si vous voulez me demander conseil, c'est ce
conseil et celui-là seul que je vous donnerai.
Pour que la Parole
soit non seulement entendue ou lue, mais accomplie, il faut
que l'homme soit le relais de cette Parole vers le
monde. C'est donc aussi le Feu
de cette mission que vous venez prendre à Arès.
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07aou09 97C79
Très bon pèlerinage à tous !
Votre petite fille est douée pour la photo .
Un
chanteur avait dit en parlant du rock and roll: "Voilà la musique qui
me convient, c'est celle qui vient du cœur, elle sera toujours
populaire même sous d'autres formes."
Je pense que cela correspond
bien à Michael Jackson, ses chansons que je préfère sont "Earth song",
"Heal the world", "They don't care about us"...
À propos
des pèlerins, ce que vous dites tombe sous le sens, mais comme tout
dans ce monde il faut commencer tout petit, et puis grandir.
Cette année, je ne suis moi même pas pèlerin du tout.
Je ne comprends pas ceux qui ont peur de La Révélation d'Arès. C'est
plutôt d'un monde sans elle et sans ce qu'elle est dont j'aurais peur.
Il
suffit d'ouvrir les yeux pour voir que nous ne sommes plus que dans un
monde d'investisseurs et de profit, de répression et de terrorisme,
d'exploitation et d'emprisonnement, de catastrophe et d'épidémie,
d'harceleurs et de moqueurs, etc..
L'espoir et l'héroïsme renaissent de l'alternative d'œuvrer pour et
dans un monde meilleur.
Je ne sais pas si nous pouvons retrouver l'image et ressemblance
dans notre génération, cela donne encore plus de grandeur à ceux qui y
travaillent .
Aminadab.
|
08aou09 97C80
Je suis mois aussi un parpaillot [protestant de l'Église Réformée ou
calviniste, allusion au commentaire 97C64 de J-P. Y.].
Je m'intéresse aussi à La
Révélation d'Arès sans être un Pèlerin d'Arès ou
un pèlerin d'Arès (votre titre), parce qu'il faudrait être aveugle pour
ne ne pas réaliser qu'un "irrésistible" (votre épithète) mouvement
religieux nouveau est né, avec lequel il faudra compter. Il est
possible qu'il ne dépasse pas l'étendue, modeste dans le monde, de
courants chrétiens comme le quakerisme, l'universalisme unitérianisme
ou le mormonisme, mais il n'est pas impossible qu'il devienne un
facteur de changement politique et économique très important comme
l'ont été le luthéranisme et le calvinisme.
Mon opinion est que La
Révélation d'Arès envisage un changement du monde [Rév d'Arès
28/7] qui, sur des bases spirituelles bien entendu, aurait
quand même des conséquences considérables sur la vie sociale. Pour
cette raison, vous êtes en droit de considérer comme catastrophique la
"mission sociale" à laquelle vos missionnaires ont cru devoir se
consacrer "pendant dix ans", que vous déplorez régulièrement dans ce
blog. Cette mission fut catastrophique, parce qu'elle reprenait les
idées gauchisantes, le concept de justice sociale, de notre époque sans
voir que La Révélation
d'Arès envisage la métamorphose sociale sous un autre
angle, infiniment plus intéressant et large (Bible, Coran, Révélation d'Arès,
quelle addition!). Sans le vouloir, en observant simplement, le
protestant que je suis a mieux compris La Révélation d'Arès
que beaucoup de Pèlerins d'Arès et de pèlerins d'Arès ne semblent
l'avoir comprise.
Reprenons les chose au fond !
Vous avez vu aussi bien que moi la haute barricade qui sépare le
Pèlerin d'Arès du Protestant: Pour ce dernier la Grâce est gratuite, la
foi seule sauve, à quoi le calviniste ajoute si la seule Gloire de Dieu
est envisagée. Pour le Pèlerin d'Arès la pénitence, qui
désigne les œuvres du
bien, seule sauve, avec ou sans foi (le dogme n'est plus
nécessaire), œuvres autant intérieures qu'extérieures, autant la bonté et la vertu actives que
l'apostolat actif: la moisson
d'autres pénitents.
Tout cela est aujourd'hui bien
compris par tous ceux qui ont commencé à étudier l'esprit qui active
votre assemblée, dont
la concept à lui seul est très étendu, extension que vous avez très
simplement mais clairement soulignée par diverses notes de l'édition
2009 de La Révélation
d'Arès.
C'est dans ce cadre qu'on doit méditer votre
entrée #0097, il me semble. Plutôt que la vigueur et l'achèvement de la
foi bien comprises et acceptées chez les uns (les grand P d'Arès) et
que la langueur et l'inachèvement chez les autres (les petits p
d'Arès), ne faut-il pas voir l'impossibilité de certains de passer
d'une catégorie à l'autre, à cause d'une prédestination
évidente ? Dieu ne vous a-t-il pas vous-même prédestiné,
Michel Potay ? Écoute,
homme Michel... Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je
t'avais élu; dès ce moment toutes les voies que tu as prises, sauf le
péché, un Guide t'y a conduit, dans le lacis des vanités [Rév d'Arès
4/1-3].
Êtes-vous si sûr que la Grâce gratuite n'est pas le moteur du
salut ?
Vous en semblez vous-même un bel exemple.
Gérald
|
Réponse
:
Oui, le Créateur, par les lèvres de Jésus son messager, me dit: Écoute, homme Michel... Avant
que tu
n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu; dès ce moment toutes
les voies que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y a conduit, dans
le lacis des vanités [Rév d'Arès 4/1-3],
mais je n'interprète pas cette Parole comme une prédestination
spécialement conçue pour l'individu Michel Potay qui serait ainsi
irrémédiablement placé au-dessus des autres hommes,
parce que le Créateur me prévient aussi, deux mois et demi plus tard: Ne rebrousse pas chemin, ne
reviens pas sur tes pas, homme Michel. Le péché que tu y as abandonné
est embusqué dans l'ornière de ta trace comme un serpent... Je (Dieu]
marche en avant avec toi, Mes Pas ne t'accompagneront pas en arrière
(Rév d'Arès 39/6).
Ainsi, mon libre arbitre est
total. Je peux accepter ou refuser la mission à laquelle le Créateur
m'envoie. Il n'y a pas, en tout cas, de prédestination de mon choix. Le choix m'a été
librement laissé et, je l'avoue, la tentation m'a frôlé, entre les
années 1974 et 1977, de rejoindre ceux qui se sont dérobés, les
craintifs qui n'ont pas pu sortir du monde, se distinguer du monde...
(Rév d'Arès 2/16). Oui,
j'ai été tenté, dès que furent terminées les apparitions de Jésus et
même un peu avant, j'ai été tenté de garder le silence sur les
apparitions et les messages de Jésus au point que j'ai édité
L'Évangile Donné à Arès dès
1974 pour me forcer à ne pas reculer, à entrer dans la mission par
autocompromission, si je peux dire, parce que j'avais parfaitement bien
réalisé l'énormité ou même l'impossibilité de la gageure que Dieu me
proposait. Il m'arriva de dire à Dieu: "Pourquoi n'as-tu pas choisi un
mystique ou un illuminé, que son mysticisme ou son illuminisme
sauverait des affres du réalisme?" Et même après l'édition de L'Évangile Donné à Arès,
j'ai été à plusieurs reprises tenté de reculer, d'effacer jusqu'au
souvenir du Surnaturel qui m'avait écrasé. Oui, épouvanté par une
affreuse solitude et la
perspective des problèmes qui se dressaient devant moi, j'ai été tenté
de rentrer dans le rang du système et de faire une annonce du
genre : "Oui, j'ai bien vécu ce que décrit et annonce L'Évangile Donné à Arès (édité
dès 1974), mais je reconnais que cela a pu être de l'ordre
de l'illusion, de l'aberration." Les psychologues rationalistes
n'étaient pas en peine, alors, de me suggérer des explications tout à
fait plausibles, scientifiquement parlant, de l'événement qui avait
bouleversé ma vie du 15 janvier au 13 avril 1974.
De ce fait, personne mieux que moi ne peut comprendre les hésitations
ou les tergiversation, les diverses mauvaises raisons, de ceux qui en
restent au stade de pèlerin d'Arès avec un petit p. De même, personne
mieux que
moi ne peut voir les mérites des Pèlerins d'Arès avec un grand P.
Ainsi, personne mieux que moi ne peut aimer les uns et les autres de
façon
plus égale. Tout comme votre coreligionnaire J-P. Y (97C64) l'a bien vu et bien dit,
je ne crois pas du tout à la prédestination. D'ailleurs, j'ajoute ici
que La Révélation d'Arès
avertit que les épîtres de Paul, dont ont été tirés certains
dogmes protestants, ne
sont pas la Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12),
notamment Romains 8/29-30
concernant la prédestination.
Je crois moins encore à la double prédestination dont parla Calvin.
Double prédestination signifie que, selon Jean Calvin — je donne cette
précision pour les lecteurs du blog peu avertis de la théologie
protestante — non seulement Dieu aurait prédestiné ceux et celles
promis au salut, mais encore ceux et celles promis à la damnation, ce
qui est à mes yeux le comble de l'épouvantable ! Même si le Père m'invite à ne pas évoquer à tout propos sa Miséricorde (Rév d'Arès 16/15), il ne dit pas que sa Miséricorde n'existe pas et qu'elle ne s'applique pas.
Si prédestination il y a, elle ressort de l'image et rassemblance
avec lesquelles Adam fut créé (Genèse
1/27). Autrement dit, s'il y a prédestination au
salut, elle concerne tout homme sur terre, quel qu'il soit, aussi
simplement que tout homme est prédestiné à être tout simplement un
homme, c.-à-d. une image
et ressemblance de son Créateur. Tout homme qui accepte de
faire et qui persiste à faire l'ascension des
Hauteurs, peut la faire, chacun selon ses moyens et c'est
simplement en distinguant les moyens en question que je distingue les
pèlerins d'Arès des Pèlerins d'Arès, ce qui ne présage nullement des
destin spirituels des uns et des autres, car qui peut savoir qui est sauvé et
qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3) Pour
ce qui est de la "haute barricade".qui sépare le Pèlerin d'Arès du
Protestant, vous avez raison: Le protestant voit son salut dans la foi
seule et la grâce gratuite et le Pèlerin d'Arès le voit dans les œuvres
bonnes (pénitence et moisson), mais en même temps le Pèlerin d'Arès ne considère pas le Protestant comme sans âme et promis aux ténèbres glacées, car si ce Protestant est un homme bon, ce n'est pas ce qu'il croit, mais sa bonté qui le sauvera. Même chose pour un catholique, un juif, in musulman, un athée. Par contre, j'ai été traité de Satan, de pauvre être promis à l'enfer,
par certains de vos coreligionnaires américains et par certains
protestants évangélistes français, parce que je ne partegeais pas leurs
croyances. Cela m'a fait hausser les épaules, mais cela m'a fait aussi
déplorer ce sectarisme qui, lui, est une "haute barricade", non dressée
par La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, mais par un calvinisme très radicalisé, auquel, je m'en réjouis, vous ne semblez pas appartenir.
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10aou09 97C81 Ce que m'évoque cet article: Effectivement,
(réflexe sans doute culturel ?), à la lecture de cet article, une
des premières pensées qui m'est venue à l'esprit fut de me demander
dans quelle catégorie je me situais: [pèlerins d'Arès ou Pèlerins d'Arès ?]. Victime
de ce regard et ce fait que l'on nous éduque dès notre plus jeune âge
[à faire la distinction] "des bons et des mauvais élèves"; de ceux qui
auront une récompense et de ceux qui seront punis... Oubliant de nous
apprendre à chercher à savoir qui nous sommes pour nous aider à avancer. Cela
fait 17 ans que j'ai découvert ce message. Depuis, je chemine,
vigoureusement, en piétinant, en tournant en rond parfois (ce qui n'est
pas le chemin le plus efficace dans une ascension), et aussi pas à pas.
À cette heure, je me considère comme pèlerin ou Pèlerin d'Arès, si l'on définit ainsi les hommes et les femmes qui croient en cette Parole, qui prient en Elle pour l'accomplir, la faire connaître et se changer et changer ce monde... Plus j'avance et plus je prends conscience que je ne sais pas grand chose pour ne pas dire rien. Sentant que je ne suis qu'au début de mon ascension,
tout au juste ai-je enfilé mes "brodequins" sur mes chaussettes toutes
neuves. Je ne sais même pas si je suis un pèlerin d'Arès, (au moins un
hommes en marche j'espère), car si ce "titre" définit un état
qualificatif de l'homme ou la femme devenu(e) frère/sœur, il me semble
encore à atteindre. Dieu me donnerait-il encore 100 années à
vivre, il me semble que j'aurai toujours ce même "sentiment" que le
Pèlerin ou pèlerin d'Arès que je tends à être est toujours devant moi
et qu'il me faut encore marcher. Alors, je marche et je vais essayer de
continuer sans trop perdre de temps. Ce qui importe c'est que nous avancions et que ce monde change en bien. Avec un petit p ou grand P, les deux sans doute, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3). Gaël
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11aou09 97C82 L'entrée
0097 et les commentaires et les réponses aux commentaires sont le plus
édifiant blog que j'ai lu dans freesoulblog.net. Passionnant pour
quelqu'un qui regarde naître ce mouvement des pèlerins d'Arès et des Pèlerins d'Arès qui, comme le dit Gérald [97C80] est un courant spirituel "qu'il faudrait être aveugle pour
ne ne pas réaliser qu'il est un irrésistible mouvement
religieux nouveau né, avec lequel il faudra compter." Mais
je me suis dit la même chose à propos d'entrées précédentes dans ce
blog. Bref, tout y est très intéressant, mais comment s'y retrouver
dans la très grande quantité d'écrits additionnés depuis le 9 février
2006, depuis la première entrée de blog ? Il faudrait maintenant
éditer. Il faudrait faire un recueil imprimé, un livre, "Michel Potay,
Blog 2006-2009" (et plus tard 2010-2014, etc.), avec un index des
sujets et des idées traités, parce que les titres des entrées de blog
ne suffisent pas pour s'y retrouver. Les questions et les réponses
concernant de nombreux aspects de foi et d'action et de rapports avec
le monde se trouvent disséminés dans les commentaires et les réponses
aux commentaires. Ce blog me semble comme une sorte de nouveaux Actes des Apôtres [Bible] et en même temps autre chose de plus fort, une sorte d'Évangile ou de Livre des Prophètes
mais écrits sur le terrain de sa mission par un prophète vivant. C'est
ça qui a valeur d'Écriture avec un grand E, l'histoire du Pèlerin
d'Arès aîné [Rév d'Arès 16/1] par lui-même et par ses frères sur le tas. C'est tout à fait impressionnant. J'imagine
qu'il y a quelques uns de vos frères qui font des copies et des
archives de ce blog, qui permettront plus tard de ne rien en perdre,
parce qu'il me paraît probable que vous n'en avez pas le temps. D'un
bout à l'autre du blog on détecte votre solitude et le débordement ou
plutôt la précipitation à laquelle vous êtes soumis sans arrêt, ce qui
vous laisse peu de temps pour préparer une édition de vos œuvres dans
"La Pléïade" (je plaisante). Mais "La Pléïade", si vous y avez droit un
jour, c'est pour dans longtemps, alors que nous avons beoin de votre
enseignement tout de suite. Quelque chose d'important risque de
nous échapper, mais il y a plus à craindre, ça risque d'échapper aux
générations qui viennent : Quand vous ne serez malheureusement plus
parmi nous, des éditeurs et des récupérateurs de vos œuvres plus ou
moins malintentionnés éditeront tout en partie de ce blog en y faisant
des tris et des retouches à leur façon et on ne saura déjà plus
vraiment ce que aurez dit et surtout dans quelles circonstances il
faudra comprendre ce qui sera édité par ces ramasse-textes. On verra
"se justifier" par des citations de vous des névroses
institutionnelles, des interprétations de nature psychosociales,
l'amorce d'une religion nouvelle ou d'un romantisme refondu, ce que
vous ne voulez surtout pas, frère Michel. Votre pensée est jugée
tellement dangereuse par tellement d'institutions que le déformation,
la censure, la récupération et la désinformation agiront inévitablement
pour la reformer à leur profit. De plus, il y aura ceux sincères qui
n'auront rien compris à votre enseignement mais qui en parleront plus fortement que d'autres qui auront bien compris, mais qui seront trop modestes. C'est pourquoi je souhaiterais que vous accréditiez vous-même un recueil du blog de votre vivant. Louis Armand
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Réponse
: Je ne suis pas inconscient de ce
que votre commentaire exprime, mais, d'une part, je ne suis pas sûr que
ce blog soit aussi important que vous le dites, sauf peut-être quelques
paragraphes ici et là, et, d'autre part, je n'ai en effet pas le temps
de m'occuper de son édition en "tirés à part" comme on disait
autrefois. Nous en parlons parfois avec ma fille aînée Nina, qui
est ma secrétaire. Nous ne sommes pas sans comprendre l'utilité d'une
telle édition tout en nous demandant si et quand nous trouverons jamais
le temps d'y procéder. Ma fille pense que ce blog tient lieu d'une
suite du "Pèlerin d'Arès" annuel et qu'il mérite en effet une édition
en morceaux choisis qui pourraient intéresser. Je n'oublie quand même
pas que ma famille est là pour poursuivre l'édition de La Révélation d'Arès et de mes écrits. Je suis en effet le témoin d'une Parole du Père renouvelée par le Père lui-même et en même temps je suis le père (Rév d'Arès xxxiii/14) d'une Voie (Rév d'Arès 24/3) nouvelle ou plutôt d'une Voie abandonnée que je débroussaille devant l'homme pour qu'il retrouve la Vie par des sentiers fort différents de ceux empruntés par la société jusqu'à présent. D'autres
que moi, c'est clair, revendiqueront la paternité d''une voie nouvelle
en disant (certains le disent déjà) que je n'ai pas vraiment compris ce
que La Révélation d'Arès me
dit et me citeront, mais comme la voie à ne pas suivre — du moins à ne
pas suivre en toutes choses — pour mieux démontrer les corrections
qu'ils apporteront à mon enseignement. Cela
s'est vu après tous les mouvements prophétiques, notamment après Jésus
sous les formes d'églises qui ont pu apparaître avec l'accréditement et
sous la protection des pouvoirs politiques (L'empereur Constantin pour
l'église romano-byzantine, les Princes Allemands pour la Réforme,
etc.). Cependant, je crois fermement que, sans éviter l'apparition de
prétentions à diverses autres paternités, il demeurera cette fois-ci
dans le monde un noyau dur, un petit reste, de Pèlerins d'Arès avançant sous la pure dynamique de mon enseignement dont ils assureront la conservation honnête, intégrale et surtout constructive. L'obstacle devant le petit reste et son ascension sera la politique et ses supports intellectuels: légalisme, juridisme, éducation dirigée, etc. Pourquoi?
Parce qu'on ne trouve dans l'humanité que deux types de vocation : Les
créateurs, qui sont aussi les créateurs de ressources, et les autres,
ceux qui "gèrent" et taxent les créateurs. Les autres, c'est
d'abord la politique (et jusqu'à une époque récente la religion) et ses
supports, qui tirent leur importance, leurs carrières et leurs revenus
de l'exploitation des créateurs. Nous, Pèlerins d'Arès faisons
partie des créateurs. C'est peut-être ce qui nous différencie le plus
de la religion et, bien sûr, de la politique. De ce fait, l'altérité ou
la contradiction est inévitable et peut-être que l'antagonisme, quoique
nous l'éviterons le plus possible, sera aussi inévitable. Voilà
pourquoi la politique et ses supports seront notre principal obstacle. Si nous réussissons à créer la société de créateurs (ou recréateurs) d'eux-mêmes et d'un univers nouveau que La Révélation d'Arès
nous envoie créer, la politique et la religion disparaîtront. Elles
disparaîtront sans violence, sans guerre, sans révolution, par
progressive et simple absence d'utilité. La politique, la
religion, et leurs supports ont déjà très bien compris l'enjeu. Ils
savent, et c'est bien ce qui contrarie le plus leurs propres projets,
que pour les Pèlerins d'Arès rappeler aux hommes semés (Rév d'Arès 14/1)
comment ils doivent voir et mener leur vie pour vaincre le mal et
même le temps et retrouver Éden et le bonheur, est une question urgente
qu'on ne saurait subordonner à l'apprentissage de connaissances et au
respect de lois qu'on nous fait croire comme de première importance,
mais qui montrent sans cesse qu'ils n'ont pas vaincu le mal et le
malheur ni apporté de véritable et durable bonheur sur terre. Autrement
dit, il est de première importance de dénoncer et vaincre le
scepticisme et le cynisme des institutions du monde, qui se persuadent
sans cesse de leur impérative "raison". Sans nul doute, le mérite
de vouloir opérer une telle rupture avec l'Histoire ne revient pas
exclusivement aux Pèlerins d'Arès. Ils ne sont que la continuation ou
la résurrection de mouvements prophétiques qui ont déjà existé et qui
ont été écrasés ou détournés: abrahisme et zoroastrisme véritables,
dont il ne reste aucune trace, bouddhisme véritable dont il reste quand
même quelques traces, christianisme véritable et islam véritable dont
il reste aussi des traces. Abraham, Zoroastre (Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3), Moïse, Bouddha, Isaïe (Iyëchayë, Rév d'Arès xLii/14-17), Jésus, Muhammad sont les pères d'une Révélation et d'une source de réflexion spirituelle d'intérêt capital pour l'humanité. C'est leur enseignement partiellement ou plus ou moins complètement étouffé ou déformé que reprend avec une clarté remarquable La Révélation d'Arès: Ce que Je dis, Je l'ai déjà dit, mes Prophètes et mes témoins l'ont livré au monde. (S'ils pouvaient être encore compris et appliqués), Je ne serais pas descendu vers toi (Rév d'Arès 30/1). Les Pèlerins d'Arès derrière leur aîné (Rév d'Arès 16/1) ne
doivent pas être caviardés ou déformés, vous avez raison, parce qu'ils
sont le fer de lance d'une rénovation exigeante des fondements et de l'accomplissement de la Vie
spirituelle, qu'ils viennent relancer non comme hobby ou option de
conscience privés, mais comme force civilisatrice. Vous avez raison de
dire que tout ce qui fonde leur mouvement doit être conservé dans sa
pureté, mais je crois qu'il le sera, même si des déformations et des
récupérations doivent se faire latéralement, ce qui, je le répète, est
inévitable. Plus inévitable encore me paraît la pérennité de La Révélation d'Arès et de l'enseignement de son témoin.
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11aou09 97C83 Je viens de lire 97C82 et votre longue réponse. Je crois que vous vous faites beaucoup d'illusions. Le terrain du prophétisme est depuis toujours sillonné de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1):
éclatements, schismes, guerres théologiques et philosophiques et même
terrorisme. Ce sera la même chose pour le mouvement parti de La Révélation d'Arès.
Si ceux que vous appelez "les autres" par rapport aux "créateurs"
prophétiques avaient réussi ou seulement prouvé qu'ils avaient raison,
ce que vous appelez le système (dans d'autres réponses) ne se serait
pas imposé. Le système n'a pu s'imposer que parce que le
prophétisme n'a jamais fait la preuve de sa créativité et même
seulement de sa possibilité. "Tout n'est que arpport de forces". Les
prophètes ont été sans force. J'ai La Révélation d'Arès
comme livre de chevet. C'est le seul livre que j'ai emporté en
vacances, mais contrairement à vous je ne crois pas que ce livre
inaugure un mouvement créateur. Je crois, comme les Évangiles étaient
un mouvement rectificateur de la loi mosaïque ou du judaïsme, que La Révélation d'Arès n'est qu'un rectificateur du système. La société idéale sans politique, ni pouvoir, ni loi, dont vous rêvez, n'existera jamais. Vous
menez une bataille qui n'a pas d'adversaire. "La politique et ses
supports" ne sont pas vos adversaire. L'adversaire, c'est vous-même. Il
est d'ailleurs visible, dans vos réponses, que vous vous battez déjà
pour la survie de votre mouvement. On trouve dans La Révélation d'Arès
bien étudiée des idées précieuses, une relance de la vie spirituelle,
mais on n'y trouve pas le projet de société recréée, de nouveau monde,
dont vous parlez. Le monde changé (Rév d'Arès 28/7) sera ce monde-ci rectifié. Catherine
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Réponse
: Votre commentaire est un remarquable exemple de désinformation bien calculée. C'est une des façons dont les récupérateurs de La Révélation d'Arès présenteront leurs propres thèses. Que
nous nous battions, nous les Pèlerins d'Arès, pour la "survie de notre
mouvement", est une évidence. Dès 1974, dès l'instant où je révélai à
un public alors très restreint la teneur du Message d'Arès et où je
constatai sa résistance ou sa réaction d'hostilité immédiates, je
compris que ma mission prophétique serait simultanément double: une
mission de bonne nouvelle et une mission de "survie", parce que la résistance à L'Évangile Donné à Arès fut aussi soudaine que la contrariété que son apparition provoqua en 1974. Si
"le prophétisme n'avait jamais fait la preuve de sa créativité et même
seulement de sa possibilité" dans l'Histoire, pourquoi le monde de
l'Histoire réagirait-il immédiatement comme à une psychallergie ayant
pour origine des peurs anciennes psychologiquement traumatisantes (choc
des prophétismes antiques contre les puissances terrestres,
situation conflictuelle prolongée après la peur des pouvoirs de perdre
leurs pouvoirs face au Bien
triomphant), En réalité, le prophétisme jusqu'à présent n'a pas eu le
temps de s'installer assez longtemps pour ne plus être sensible aux
violences du système : La croix sur laquelle on cloua Jésus après
qu'on eut observé seulement un an (le temps d'un battement d'aile, Rév d'Arès 32/4)
de sa prédication prophétique montre assez avec quelle précipitation le
système peut réagir à sa peur d'un réveil de la conscience spirituelle
dans le peuple. Eh bien, je vous dis, en Vérité je vous dis :
Ce n'est pas parce qu'on maintient chez un homme le sommeil ou qu'on le
rendort dès qu'il ouvre in œil, que la possibilité de son réveil, de
son réveil pour de bon, de son réveil définitif, n'existe pas. S'il
est vrai qu'on n'a jamais laissé au prophétisme le temps de "prouver sa
créativité et sa possibilité", vous ne pouvez pas prouver vous-même que
ces "créativité et possibilité" n'existent pas. Depuis qu'il
existe des prisons, des échafauds, des billots, des bûchers, sur terre,
ceux-ci ont été régulièrement utilisés contre des gens qu'on voulait
simplement empêcher de prouver leurs "créativité et possibilité". Si
celles-ci étaient improuvables, pourquoi se donner la peine de tant de
crimes, de toute façon très indisposants, voire même mal vus ? De
toute façon, de nos jours, le système, pour se maintenir contre le
prophétisme justement en le mimant plus ou moins, a dû introduire dans
sa constitution la liberté de conscience et il s'est donc ainsi privé
des moyens expéditifs d'élimination dont il disposait auparavant. Le
Père a profité de ce moment favorable pour relancer le prophétisme. De de l'autre côté de la ligne d'adversité, dans les cœurs et dans les âmes, il existe toujours des croyants prêts à voler au secours d'un monde qu'on empêche de changer, mais qu'on n'empêchera pas indéfiniment. C'est ce que dit La Révélation d'Arès et vous mentez en prétendant le contraire, en prétendant qu'elle ne vient que "rectifier" une chose ou deux. Jésus (1974) et le Père (1977) à Arès, tout comme avant eux Bouddha, Jésus ou Muhammad, se proclament annonceurs d'un changement de civilisation pour lequel il est urgent de faire pénitence et de moissonner le maximum de pénitents qui pourront procéder à ce changement.
Comment pouvez-vous passer cela sous silence et nous faire croire que
Bouddha, Jésus et Muhammad sont simplement venus comme
"rectificateurs", crèmes anti-âge ou chirurgiens esthétiques du système
dans lequel ils étaient nés et vivaient ? Ce que vous passez
aussi sous silence, c'est que Bouddha, Jésus et Muhammad, si les
mouvements qu'ils ont induits ont plus ou moins dévié, ont laissé dans
l'humanité des traces ineffaçables, que le système ne s'est pourtant
pas fait faute d'essayer d'effacer de toutes les façons, et que donc le
prophétisme n'a pas vraiment échoué, ne s'est pas prouvé incréatif et
impossible. Vous pouvez seulement dire qu'il a avancé très lentement et
que, même si l'on est pessimiste, on ne peut pas dire que les Pèlerins
d'Arès ne poursuivront pas cette avancée. Mon espérance est qu'ils
soient l'étape définitive du prophétisme.
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XXxxxXX 97C84
Texte.
Signature
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Réponse
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Texte
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