23mai09 96C01
La volonté de donner la Vie
selon la Parole delivrée à Aràs crée un rapport de force et donne une
direction qui va illuminer l'homme de demain. C'est l'espérance qui
crée l'existence.
Merci, frère Michel, d'avoir écouté [le Créateur] et realisé votre
mission.
Puissent les frères et les hommes realiser leur mission à leur
tour !
Belle-moisson-à-venir
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23mai09 96C02
Vous changez de musique.
Dans l'entrée 0095 c'était l'annonce d'une année exceptionnelle qui
est celle de vos 80 ans, d'une nouvelle édition de La Révélation d'Arès
et des travaux réalisés sur les lieux du Pèlerinage.
Dans cette entrée 0096, c'est la même chose vue poétiquement.
Vous êtes, en somme, un prophète
complet, qui voit les réalités (0095) et qui voit leur
sens profond (0096).
Cette entrée 0096 m'enchante. Elle fortifie ma foi.
Michel M.
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23mai09 96C03
Je ne pense que je puisse m'attribuer le titre de Pèlerin d'Arès. J'ai
vu que vous entendiez surtout par ce mot ceux du petit reste. Le petit reste est le
noyau de frères
que vous devez rassembler
(Rév d'Arès 24/1)
autour de vous. Autrement dit, le noyau de ceux qui vous suivent sans
discuter. Comme j'aime mon indépendance je ne vous ai jamais vraiment
suivi. Comme dit un des commentateurs de [l'entrée] 0095, j'ai surtout
vu La Révélation d'Arès
le "drapeau de ma protestation", mais pas vraiment l'étendard du
prophète.
J'ai quand même envie de vous dire tout mon attachement. L'entrée 0096
ne fait que renforcer mon attachement.
On
rêve d'un guide qu'on suit par envie de le suivre. Il faudra bien que
je m'y mette. J'aurais envie de vous approcher, de m'assoir à vos pieds
pour vous écouter comme au vieux temps des prophètes.
Mais pourquoi êtes-vous si loin? Pourquoi ne puis-je vous atteindre que
par blog interposé? Pourquoi cette "Maison des Faucons" dont vous
parlez n'a jamais existé? J'ai entendu dire que vous ne vous êtes pas
entouré de ceux qui étaient capables de la créer et que vous avez
écarté ceux qui auraient été capables de la créer avec vous. N'y a-t-il
pas moyen de rattraper votre erreur de l'époque?
En tous cas,
j'aime beaucoup cette entrée [0096] où je vous trouve fatigué et
vieilli sur la photo, mais qui montre dans son texte votre belle
espérance.
Etienne
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Réponse
:
N'écoutez pas ceux qui, pour se
donner de l'importance, expliquent la défaite de La Maison des Faucons
dans les années 1986-87 par mon prétendu refus des renforts qui se
seraient proposés de voler à la rescousse et de suppléer à la
défaillance de l'équipe inititale. Je crois que les frères qui
m'entouraient à l'époque ont fait ce qu'il pouvaient pour défendre le
projet, mais aussi qu'ils s'attendaient si peu à ce que mon appel ne
fût pas entendu qu'ils ne prirent pas la peine d'insister assez. Je
n'ai pas connaissance que quelqu'un du dehors eût insisté davantage à
l'époque.
La totale absence d'écho de la part de l'assemblée,
alors déjà nombreuse, était réellement imprévisible pour des gens de
foi — moi le premier — qui n'avaient pas encore mesuré la profondeur de
la paresse et de l'inconsistance de croyants conditionnés depuis des
siècles par une religion et sa fille la politique, impérieuses, qui
avaient tout voulu régler elles-mêmes et avaient totalement déhabitué
le peuple de toute participation active à son destin.
Ceux qui
aujourd'hui se vantent d'avoir prévu ce que je n'avais pas prévu et que
mes aides d'alors n'avaient pas prévu ne sont que des vantards. Je n'ai
jamais, en dehors de quelques parlotes velléitaires ou critique où je
ne décelai aucun engagement, je n'ai jamais vu personne venir à moi en
me disant sur un ton décidé: "J'ai parfaitement compris ou je
représente un groupe qui a parfaitement compris votre projet.
Laissez-nous faire et La Maison des Faucons existera." Jamais. L'échec
s'explique seulement par l'inconsistance générale. Il découle d'une
irresponsabilité collective.
Malheureusement le temps passe et
l'âge vient. Je ne peux plus, raisonnablement plus, à 80 ans, envisager
de former, par un mouvement de noria qui seul me permettrait de
connaître en profondeur un grand nombre de frères et sœurs que je ne
connais qu'en surface, de découvrir et former ceux d'entre eux les plus
doués pour reprendre le flambeau prophétique, qui ne sont pas forcément
ceux qui se proposent ou se cooptent.
Mais, en ce qui vous concerne, vous qui n'êtes encore (si je comprends
bien) qu'un siffleur
qui chante avec moi (Rév d'Arès xxxi/19), suivez le chemin
que j'indique par mon enseignement,
qui est déjà abondant, et au lieu de rester indépendant intégrez-vous à
l'assemblée,
avec humilité et amour
de vos frères, et vous ferez beaucoup, oui, beaucoup, pour réveiller
dans ce monde l'espérance que le mal peut être vaincu. Quiconque
accepte de n'être plus
rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) peut beaucoup.
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23mai09 96C04
Merci encore et
toujours, cher prophète, pour cette
nouvelle entrée où coquelicots,
petits cailloux,
espérance et enfance nous font chanter le
cœur comme une comptine et nous
transportent dans la durée.
Avec l’âge, le vécu, le temps qui passe si vite,
l’éphémère est de chaque instant, vertigineux
Que puisse durer et s’endurcir ma
pénitence pour aider à sauver
les coquelicots et le monde !
Bab L.
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23mai09 96C05
Vous
surprenez toujours et vous êtes toujours le même. La chanson est un
autre genre de votre blog. Vous avez déjà écrit des entrées de blog qui
pourraient servir de paroles de chanson, comme celle-là. Les
coquelicots ne sont pas nouveau pour les paroliers, mais comme vous les
présentez, c'est quand même nouveau.
Une photo à l'appui. On
devine que vous vous êtes arrêtés au détour d'une route, que sœur a
dit: "Mettez-vous là, je vous prends avec mon numérique" et clic! Vous
avez l'air de l'homme qui ne pose pas, qu'on a sorti de la voiture où
il lisait.
Merci pour cette image récente de vous, qui est naturelle, comme un
instantané de votre vie.
M.H.
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Réponse
:
Ça ne s'est pas vraiment passé comme vous l'imaginez. Je ne lisais pas.
Je conduisais.
Sœur
Christiane avait déjà repéré le champs de coquelicots sur cette même
route quelques instants auparavant. Au retour, en repassant devant le
champs, elle m'a dit: "Arrêtez-vous, je vais photographier ces
coquelicots." Sur place, elle m'a dit: "Mettez-vous là! Avec les
coquelicots derrière vous, ce sera moins plat." Autrement dit, j'étais
là pour mettre les coquelicots en valeur, pas pour l'inverse.
Ayant
toujours toujours considéré le coquelicot, comme le moucheron mais en
plus beau et moins gênant, comme symbole de la précarité des choses de
ce monde, je me suis dit que, le vieux bonhomme précaire que je suis
devenu ne dépareillerait le paysage. Ensuite, j'eus l'idée d'utiliser
la photo, même mal cadrée, pour parler de cette mortalité des choses et
de notre espérance de la vaincre par la pénitence. De là
l'entrée 0096.
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23mai09 96C06
Dear Beloved Nabi,
I
was very touched with your latest article. A beautiful picture of yours
amongst the "coquelicots " (a new French word I learned from you today)
I was very touched with your statement:
"C'est
pour cela qu'ils reviennent chaque année, les coquelicots ! Un jour,
ils ne mourront plus. Notre pénitence les aura sauvés et aura sauvé le
monde."
Thank You, messenger of the Eternal Loving Father.
Dr D. H.
Traduction:
Bien aimé Nabi (Prophète),
J'ai
été très touché par votre dernier article. Une belle photo de vous
parmi les coquelicots (un nouveau mot français, que je viens
d'apprendre aujourd'hui).
J'ai été très touché par ce que vous dites:
"C'est pour cela qu'ils reviennent chaque année, les coquelicots ! Un
jour, ils ne mourront plus. Notre pénitence
les aura sauvés et aura
sauvé le monde."
Merci, messager de l'Éternel
Père Aimant.
Dr D. H. (Emirats Arabes Unis)
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Réponse
:
Et moi, je suis très touché par
ce commentaire d'un savant coraniste. Votre arrivée dans cette page de
commentaire me fait subitement penser que j'ai oublié de vous offrir un
nouvel exemplaire de la nouvelle édition de La Révélation d'Arès.
Cette
préédition étant déjà épuisée et en cours de réimpression, je manque de
livres moi-même. Je pense être en mesure de vous poster — et
avec
quelle joie — un ou deux livres au cours du mois de juin.
Je vous embrasse de toute ma fraternelle affection.
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24mai09 96C07
J'aime votre retour sur l'enfant, l'enfant qui est en chacun de nous.
Dans un Évangile, je ne sais pas lequel (vous me le direz)
Jésus dit: "Laissez venir à moi les petits enfants !" C'est
parce que l'homme qui retrouve l'enfance innocente retrouve son Père,
sa filiation au Ciel.
Tout est question d'hérédité. L'homme moderne qui tombe dans
l'incroyance et le refus de tout ce qui dérange son impression de tout
savoir par son intellect perd son hérédité. En fait, il ne sait plus
rien. Il ne sait même plus d'où il vient. Il est comme une plante
arrachée à la pleine terre et repotée. Il a cassé la ligne héréditaire..
Merci de nous rappeler notre hérédité qui nous relie au "sillage de
Dieu" qui passe sous la terre. Belle comparaison !
Quelqu'un qui lit attentivement
les 96 articles de ce blog découvre en vous un humain de très grande
richesse qui enrichit tous ceux qui le lisent sans refus. Je connais un
frère qui ne lit pas votre blog, qui dit qu'il n'a pas besoin de vous
lire pour savoir ce que lui dit Dieu. Ce frère s'est coupé de son
enfance, de son hérédité. Je ne sais pas comment il s'y retrouve tout
seul.
Vous avez tort de dire que vous n'avez jamais compris pourquoi Dieu
vous a désigné pour être son témoin de la nouvelle bible.
Terri
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Réponse
:
L'Évangile que vous citez est Matthieu 19/13-15. Jésus venait de
quitter la Galilée et commençait en Judée son voyage fatidique vers
Jérusalem. Il s'arrêta, interpellé par des pharisiens (Matthieu 19/3),
ce qui attira des badauds, qui vite barbés par une discussion sur le
divorce, les eunuques et l'abstinence (Matthieu 19/4-12) auquel ils ne
pigeaient que pouic, poussèrent vers l'impressionnant rabbi — j'ai vu
Jésus... impressionnant, je vous assure — leur marmaille pour
qu'il la bénisse. Les disciples de Jésus repoussèrent ces gosses, sans
doute un peu bruyants, pour qu'ils ne perturbent pas l'enseignement du
rabbi. Jésus, que les pharisiens rasaient, heureux de cette
interruption, s'écria alors: "Mais non! Laissez ces petits approcher!
C'est ceux qui leur ressemblent qui trouveront le Royaume (la Vie spirituelle),"
sous-entendant: Ce n'est pas avec leurs questions à la noix que ces
grands esprits (les pharisiens) trouveront la Vie spirituelle et
le salut..
Ceci dit, vous me dites: "Tout est question d'hérédité... Merci de nous
rappeler notre hérédité." Ce n'est pas ce dont l'entrée 0096 parle, mon
frère Terri (un diminutif de Thierry, je suppose?). Je dirais même: Au
contraire!
Si nous suivons les soi-disant
lois de l'hérédité (je reviens sur ce "soi-disant") nous nous éloignons
du Père au contraire, car l'hérédité nous a conduits, depuis Adam, dans
le lacis
des raisonnements et autres vanités
(Rév d'Arès 4/3), disons l'habitude de rationaliser et de
nous attacher à des valeurs déspiritualisées, qui nous perdent ou nous
rendent très difficile le retour conscient vers nos origines divines ou
édéniques. Je vous entends vous écrier: "C'est de cela dont je parle:
Nos origines divines. C'est ça pour moi l'hérédité." À quoi je
réponds: "Alors, c'est que nous n'avons pas d'hérédité... Ou bien nous
avons deux hérédités contraires ! Faudrait savoir."
C'est pourquoi je préfère généralement au mot hérédité celui d'atavisme
pour désigner la persistance ou la réapparition en nous de caractères
humains ancestraux, généralement calamiteux d'ailleurs: la violence, la
jalousie, le quant-à-soi et sa sœur la bêtise, etc., toutes ces traits
de caractère dont le Père nous invite à nous débarrasser par la pénitence. Si hérédité il y a, cette hérédité trouve plus fort qu'elle dans la
conscience du Bien.
J'entends bien que vous parlez d'une autre hérédité: l'hérédité divine
en nous. J'ai d'ailleurs dû moi-même utiliser quelquefois cette
formule: hérédité divine, mais c'était par facilité de parler,
pour être plus directement compris. Si c'est moi qui vous ai ainsi
trompé, je me récuse, je vous demande pardon. De toute façon, comment
une hérédité en replacerait-elle une autre? Impossible! Si hérédité il
y a, même divine, la conscience peut et doit être au-dessus d'elle. Je
retrouve l'image et
ressemblance du Père (Genèse
1/27) en moi par la conscience et son produit, ma pénitence, en
dominnant le mal par ma conscience du Bien, mais non
comme un wagon en m'aiguillant mécaniquement des rails humains
aux rails divins.
C'est le propre de l'homme de pouvoir triompher par la conscience des
mauvais traits primitifs
J'ai dit "les soi-disant lois de l'hérédité" en pensant à une
expérience menée par les Mormons aux États Unis. À
Salt Lake City dans l'état de l'Utah les Mormons ont construit la plus
grande banque du monde de données généalogiques. On y trouve
notamment certains informations très intéressantes sur l'hérédité de
certaines maladies biologiques et mentales et surtout sur la fausseté
de l'hérédité, des preuves que les lois du sang existent, mais sont
pour une bonne part imaginaires. À l'Institut de Puériculture de Paris on a interrompu un
travail sur les filiations biologiques parce que les résultats
risquaient de renverser quantité d'idées reçues et pouvaient troubler
les familles. Bref, notre époque "rationnelle" vit dans un mensonge
perpétuel concernant l'hérédité.
Ils se trompent, ceux qui prétendent que l''homme ne peut
rationnellement pas changer
à cause de son hérédité.
La
Révélation d'Arès dément la fatalité de l'hérédité, de
l'hérédité non comme quelque chose qui n'aurait aucune existence (lois
de Mendel, etc.), mais comme quelque chose qui n'est pas aussi absolu
que la science le prétend et qui, surtout, est dépassable, surmontable,
cassable, oubliable. Et ce n'est probablement pas la moindre des choses qui
rendent La Révélation
d'Arès victime d'une conspiration du silence.
Je crois que je travaille par
ma foi et par ma pénitence
à rendre les coquelicots immortels. Par là, je crois que le Créateur a
fait de moi le co-créateur de l'homme et de ce monde, et que ce
processus soit très lent ne change rien à l'affaire.
C'est cette annonce solennelle que notre mission doit lancer au monde,
en disant: Ce n'est pas d'avoir une religion qui vous sauve ou de ne
pas en avoir qui vous perd. C'est de remettre en marche le pouvoir
de co-création qui est en vous qui fait de vous le véritable enfant ou fils du Créateur.
Vous pouvez changer le
monde (Rév d'Arès 28/7). Le Bien en vous fait de vous un Dieu (Rév d'Arès 2/13), faible dans cette génération écrasée sous le péché, mais appelé à se développer jusqu'à changer le monde en plus de ce qui change dans votre vie personnelle (30/11). En devenant pénitent ce n'est pas qu'à vous, c'est à vos enfants et au monde que vous pensez, vous brisez les soi-disant lois de l'hérédité, vous faites une autre race (Rév d'Arès xii/5).
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24mai09 96C08 Comme vous avez raison, quoi de plus beau qu'un champ de coquelicots dans la douceur du printemps?! Admirons
avec vous la création divine dans toute sa splendeur, la beauté du
jardin que nous pourrions habiter dès maintenant sur cette terre, si
nous le décidions. Hélas, oui, cela ne dure qu'un temps, mais
oublions un instant les décrets de Dieu, oublions un instant les
versets du Coran qui déjà en l'an 600 rappelaient que la lune et le
soleil ont leurs termes fixés, ce que nous confirme la science
d'aujourd'hui. Dans quelque milliards d'années le soleil explosera
et toute vie sur terre disparaitra. Mais d'ici là tout est possible
pour les enfants qui continuent de naître, vierge de toutes idées
préconçues, et qui auront la chance d'être guidé par le rappel de la
parole, sans princes, prêtres ni docteurs, Ne doutons pas un instant de la force de Dieu qui seule se débande sans attendre (Rév d'Arès 35/7) et qui a fait entrer la Mer dans votre vessie, Frère Michel (Rév d'Arès xxi/12). Merci d'avoir accepter l'inévitable solitude du prophète, de celui qui a vu Dieu et qui a eu le courage héroïque de le dire. Certes, un guide vous a conduit dans le lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3),
mais la peur aurait pu gagner le combat. Or, votre volonté a eu le
dessus, ce qui nous sert d'exemple à tous, pauvres hommes perdus dans
l'immensité de notre conscience et de la ressemblance à notre créateur. En
acceptant d'être le porteur de la parole et de la transformation
intérieur qu'elle implique, vous nous avez montré le chemin pour retrouver la Vie. Avec toute ma tendresse Patrick R.
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24mai09 96C09 Quand j'ai allumé l'ordinateur en fin de matinée et que j'ai cliqué sur "blog", cette photo m'a été très douce. Je n'ai aucun talent, mais elle pourrait bien inspirer certaines de nos sœurs peintres. Cette
photo me renvoie à mon enfance, quand les champs de blés étaient
parsemés de coquelicots, de bleuets et de pâquerettes. À cette
époque-là, il n'y avait pas encore de pesticides. Enfants, nous allions
à travers les blés (le paysan ne devait pas être ravi!) et nous
faisions des bouquets champêtres, bleu, blanc, rouge! La fin de la
guerre n'était pas très loin et la Marseillaise était au programme! Cette
entrée parlant de détente et de coquelicots a un parfum d'Éden parce
qu'elle nous tire vers les Hauteurs. Tout y est spiritualisé.
Nous ne sommes plus dans la vallée grasse (Rév. d'Arès 26/4). Vous
écrivez: "Quand nous changeons quelque chose ou quand nous nous
changeons nous-mêmes, nous devons le faire pour le bonheur des autres,
pas pour notre bonheur égoïste." Il y a un domaine où il n'est pas
toujours facile de discerner si ce que nous faisons, nous le faisons
pour le bonheur des autres, ou si nous le faisons pour notre bonheur
personnel. Enfin, pour moi, ça n'est pas toujours clair même si ça
n'est pas aussi tranché, c'est le domaine qui concerne la moisson. Je me dis que si je le faisais vraiment pour le bonheur des autres, j'aurais plus de résultats. Peut-être que repenser la moisson
passe par un changement de direction, c'est à dire, quand je vais dans
la rue est-ce que j'y vais en priorité pour moi, ou est-ce que ma
priorité est les autres? Je vous souhaite, frère Michel, une bonne détente en Languedoc, avec soeur Christiane et votre fille Anne. Madeleine
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Réponse
: Je me souviens bien des
coquelicots dans les blés. Du reste, en anglais ont dit aussi "corn
poppy" (pavot de blé) pour coquelicot. Quant à la détente en Languedoc,
merci pour vos souhaits, mais c'était déjà le week-end dernier. Comme ça passe vite! Cette
semaine, c'est le dépoussiérage, le lavage, le briquage sur les saints
lieux d'Arès, car le Pèlerinage commence dans moins d'un mois et la
Commission de Sécurité Départementale va passer sous peu pour son
inspection de fin de travaux. Nous sommes lieu public et soumis aux
règles des lieux publics. En agrandissant les saints lieux nous avons
ajouté à l'honneur que nous devons au Père (Rév d'Arès xxxvi/16), à leur beauté
(Rév d'Arès12/3) et leur fonctionnalité, mais nous avons aussi ajouté
au travail d'entretien. Nous avons atteint la limite de nos
possibilités maintenant, parce que nous ne disposons pas sur place d'un
grand nombre de frères et sœurs pour nous aider. Se sont attelés — et
avec joie, oui, pour le bonheur des autres, de ceux qui viendront — au
nettoyage toute ma famille et le famille de la présidente de L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès avec l'aide d'une sœur venue de Toulouse et de
l'épouse de notre frère menuisier qui travaille d'arrache-pied depuis
un mois et demi pour terminer sur place le mobilier des lieux agrandis.
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24mai09 96C10 Cet article nous purifie, mais il nous fait aussi penser à autre chose que les coquelicots Après
quelques articles qui ont tenus vos lecteurs et lectrices tendus, voilà
quelques paragraphes rafraîchissants et purifiants. Les
coquelicots sont d'une simplicité et d'une fragilité auxquelles nous
avons du mal à croire, mais il faut bien l'avouer, ils sont l'image de
notre fragilité. Pour la simplicité, c'est autre chose! Nous sommes
trop compliqués. Vous, vous semblez avoir l'âme claire comme l'esprit d'un petit enfant. C'est pourquoi un petit enfant n'a pas besoin d'âme,
j'imagine. Mais votre article [0096] n'est simple qu'en apparence. En
réalité, beaucoup de raisons de penser en jaillisent et m'assiègent. Vous
nous poussez à approfondir nos situations spirituelles par rapport à
l'environnement. Vous cherchez à ouvrir notre regard intérieur et à
fermer notre regard intellectuel. J'ai été élevée catholique, mais je suis venue tard à la foi, en fait. C'est La Révélation d'Arès
qui m'a réveillée à ma réalité spirituelle de femme, mais par mes
attaches les plus proches: famille, amis, collègues, etc., je demeure
engagée parmi les incroyants ou les agnostiques. Ce que vous appelez
(ça m'a toujours amusée) les "Catholiques athéïformes". C'est tout
à fait ça. Je vis au milieu de "croyants athéïformes" Je peux
comprendre leurs difficultés ou leur incapacité à mettre en marche le
moteur du changement. Votre
article [0096] ne m'aidera pas plus à les convaincre. Comme vous dites:
"Un livre n'est qu'un écrit sur du papier" et votre article comme écrit
ne m'aidera pas beaucoup. Si vous envoyez un poème d'amour à quelqu'un
qui se fout complètement que vous l'aimiez ou non, il ne lira même pas
le poème ou la lecture ne lui fera ni chaud ni froid. Je suis donc en porte-à-faux, mais je me demande quand même si je me suis donné tout le mal nécessaire pour développer mes argument de moissonneuse, pour bien affûter ma faux... Ma faux, c'est moi, tout simplement. C'est
sans doute parce que je n'ai pas suffisamment pris conscience de ce
qu'il y a en moi de coupant et de non-coupant, de croyante et de
non-croyante, comme toute femme devrait se demander ce qu'il y a en
elle d'homme autant que de femme. On est toujours mixte, n'est-ce pas?
Où ce genre de pensée me conduit-elle? Je vais être franche et je sais que vous êtes assez solide pour qu'on parle de votre mort aussi bien que de votre vie. Il
y a chez un homme de votre âge la mixité d'un vivant et du mort et vous
le savez et vous le dites même, mais je vais plus loin: je commence à
penser que votre mort sera une catastrophe pour tous ceux qui,
"paresseux" ainsi que vous le dites, et j'ajoute orgueilleux, vous
auront écouté distraitement comme le curé en chaire ou le pasteur au
pupitre. On sort de l'église ou du temple en confondant foi et opinion.
Nous avons bonne opinion de La Révélation d'Arès et de vous, mais avons-nous vraiment foi en La Révélation d'Arès et en vous? Il serait temps qu'on pense à ce qu'on est capable de faire après vous pour vous perpétuer, parce que vous êtes l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) et parce que personne ne vous succèdera. Personne. Vous vous succéderez à vous-même par la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) que vous aurez laissée à vos frères. Il ne faut pas que cette parole flétrisse et pourrisse comme les coquelicots en quelques jours après votre disparition. C'est ça que m'inspire votre article. Pomme Verte
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24mai09 96C11 Sœur Christiane, Frère Michel, merci de partager avec nous ses instants de vie Mikal
au milieu d’un champ de coquelicots me fait penser à votre voyage dans
l’Univers dont parle l’article "La Pommeraie, Genèse du péché" (Le
Pèlerin d’Arès 1989, p.232) [...], un Adam
debout, immobile dans les fèves, occupé, simplement et totalement
occupé à être heureux? Quel homme des siècles de ténèbres oserait lui
passer ses idées? J’ose seulement le regarder, mais de loin. Je retrouve assez de Vie
pour contenir les mots qui tuent. Mon cerveau concocte le poison. Je
crée une chose en en détruisant une autre. Lui crée de rien, de l’
ombre il crée sa lumière quand la nuit tombe, comme Dieu, tel l’os qui
crée sa moelle. Je sais qu’après nos querelles et nos crimes cet
heureux reviendra. Il ne restera même que lui. Alors, on humera
sur les péninsules, où chantera le ressac, l’effluve ravivée du
coquelicot blanc, plus blanc que la lumière. Mais jusque là le
coquelicot ne se parfumera plus et rougira de honte comme la fille
vertueuse du traître et du débauché depuis le jour où Adam dit à Dieu:
"Voici ton monde, voilà le mien," et où Eve cache son ventre parce
qu’Adam le convoite subitement […] C'est le système qu’ Adam a choisi (Rév d'Arès 2/1-5) entraînant avec lui toute l'humanité. Mon
champ de coquelicot se prénomme Jacqueline, hier à la moisson, attirée
par notre présence, Jacqueline 82 ans, d'une grande fraicheur pour son
age, joyeuse, nous parle des années de sa jeunesse ou tout était bien
différent. Nous lui parlons avec la sœur A. de La Révélation d'Arès, du prophète,
de l'espérance d'un monde d'amour, de pardon, de bonté. Je lui montre
l'édition 2009, elle lit le verso me regarde et me dit: "Je vous la
prends." N'en ayant qu'un exemplaire, je demande au frère J-L Il
en a un exemplaire, que Jacqueline prend avec joie, elle nous
salue et part. Je la regarde de loin, j'ai l'impression quelle marche
sur un nuage, un mouvement de légèreté. Cinq minute après, elle
revient, me parle de sa fille médecin et me quitte à nouveau. En sa
présence, je pensai à l' éternelle jeunesse que génèrent en nous
l'amour, le pardon, la bonté, la générosité, la pénitence (Rév d'Arès 30/11) forcément. Je pense à Mikal, l'ainé des frères (Rév d'Arès 16/1), notre exemple d'amour évangélique ainsi que celui de la sœur Christiane: Tu vivras sans pompe ni artifice auprès de ton épouse et de ta descendance comme tu as vécu jusqu'alors (Rév d'Arès 16/5). Didier Br.
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24mai09 96C12 Votre entrée est touchante et sa vérité vivifiante. J'ignorais
que les coquelicots soient éternels. Je comprends à présent, à ce
détail, que tout sera divinisé dans la nouvelle Création, mais je le
dis peut-être incorrectement. Plus je reprends, en tout cas, et plus j'approfondis la dernière édition de La Révélation d'Arès [entrée 0095], plus j'en découvre l'harmonie
d'une part, de plus en plus évidente, je croi,s pour tout lecteur,
entre la Parole révélée et l'enseignement prophétique, d'autre
part la dynamique libératrice et transcendante qui s'en dégage; tout y
est compris et soulevé par le Fond, certainement cette "éternité
heureuse qui court déjà sous la terre". Laurent C.
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24mai09 96C13 Excusez ce commentaires qui ne parle par de coquelicots. Je n'avais jamais entendu parler du propriétaire de ce blog, Michel Potay, ni des Pèlerins d'Arès, ni de La Révélation d'Arès;
bien sûr. J'ai rencontré dans la rue un brave homme qui m'a parlé de
tout ça en même temps, à me donner le tournis. J'ai visité le site
michelpotay.info, j'ai parcouru La Révélation d'Arès en prenant des notes et aujourd'hui dimanche j'ai visité freesoulblog.net. Ce
qui m'a frappé, dans les propos de l'homme rencontré dans la rue et
dans michelpotay.info: une sincérité totale, mais une retenue. Pas
d'invitation à vous rejoindre, un souci de communication minimum. Il
n'est pas d'étonnant que je n'aie jamais entendu parler de vous. Vous
ne cherchez peut-être pas vraiment à être connus. Vous me faites penser
à des Juifs qui feraient de temps en temps de la rue et de l'Internet
leur synagogue, mais donnant la même impression de peuple clôturé, de
famille discrète, un peu jalouse de sa foi. La Révélation d'Arès s'adresse d'abord personnellement à un homme, homme Michel
(Michel Potay, dont ce site est le blog). J'imagine, de ce fait, que
beaucoup ne lisent que quelques pages. Ils disent: C'est une expérience
mystique personnelle. En lisant plus loin, on réalise qu'à travers homme Michel elle s'adresse au monde, mais la distinction entre l'humanité et le prophète qui lui est envoyé n'est jamais bien claire avant Le Livre. Homme Michel a une mission universelle. On devrait beaucoup l'entendre. On devrait au moins le connaître. Pourquoi cette discrétion? Vous
êtes la première communauté idéologique (il y a une forte idéologie
derrière tout ça, mais il faut se donner la peine de la chercher), que
je découvre aussi peu encline à se propager. Est-ce par règle
d'humilité, par timidité, par peur, par jalousie, par incapacité? Dans
un cas comme dans l'autre, il y a une contradictoire entre la force de
l''idéal et la faible proclamation de l'idéal, qui intrigue. Ne
prenez pas mal ce que je dis. Je vous trouve très sympathiques.
J'essaie seulement de comprendre pourquoi vous n'êtes pas représentés
par un mouvement de sensibilisation de l'opinion de type Amnesty ou
Greenpeace. Vous êtes des écologistes des âmes comme d'autres le sont des forêts et des océans. Vous avez votre recette du bonheur. Je n'ai que lu rapidement La Révélation d'Arès
et les pages d'Internet, mais j'ai bien vu que vous réduisez la foi à
la recherche intérieur de la vertu, par elle-même transformatrice et
salvatrice, recréatrice dit homme Michel. Vous n'accordez d'importance qu'à la Parole et à la pénitence, mots
qui reviennent toutes les dix lignes dans ce blog. Ce sont des outils
simples faciles à mettre en œuvre. Vous rejetez ce que la religion
appelle la tradition, que vous appelez culture, Vous proposez une sorte
de contre-culture. Il y a un pubic pour ça. Vous ne suivez pas un
corpus dogmatique, mais vos convictions intérieurse non interprétées
sous l'inspiration de l'Esprit donné à chacun comme chez les
protestants, mais sous l'inspiration de l'homme Michel, le prophète que
Dieu a chargé d'expliquer, mais qui suit une règle de modestie qui met
tout le monde à l'aise. Comme les Juifs et les Protestants vous ne
voulez pas d'intermédiaire entre Dieu et l'âme. C'est la vertu l'échafaudage de l'âme. C'est un mouvement de purification. C'est peut-être pourquoi il est si peu propagandiste. Je sens quelque chose d'immense, mais d'étouffé sous les non-dit. Expliquez-moi! Jean-Marie
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Réponse
: J'ai hésité à poster ce commentaire qui, en effet, ne porte pas sur les coquelicots et le symbole qu'ils forment. Je l'ai finalement posté, parce qu'il peut intéresser des lecteurs de ce blog. Les
Pèlerins d'Arès ne forment pas un mouvement triomphaliste et vantard,
en effet, ce qui peut intriguer à notre époque de bluff, de vantardise,
de hâblerie, mais ils ne forment pas davantage un mouvement "jaloux de
sa foi". Il nous arrive d'évoquer honnêtement nos difficultés dans une
tâche apostolique qui, comme vous dites, est "immense", mais qui n'est
pas, contrairement à ce que vous pensez, "étouffée sous les non-dit." Le problème est ailleurs. Je
crois simplement que nous n'avons pas encore trouvé le formulateur de
génie qui créera le "greenpeace" spirituel que nous sommes en quelque
sorte. Cette comparaison a d'ailleurs déjà été faite par-ci par-là dans
le passé. Mais les publicistes du "Greenpeace"
écologique n'ont pas comme nous à sauvegarder le "sacré" en plus
d'appeler à l'édification de l'homme et de la société, qu'il faut
ressusciter de leur mort spirituelle tout en leur faisant comprendre
que ce n'est ni de la mystique ni de l'intimisme abstrait, mais au
contraire la remise à niveau d'une sagesse, d'un savoir d'une portée
pratique immense. C'est là probablement toute la difficulté, toutes les
raisons d'une "timidité" qui n'est pas encore dépassée. Nous n'y avons
pas suffisamment travaillé, cause première de cette "discrétion" qui
vous étonne. Tout viendra, je n'en doute guère. Peut-être pouvez-vous nous aider? Écrivez-moi à l'adresse suivant: Frère Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès, et je me ferai une joie de vous répondre.
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25mai09 96C14 Comme
les coquelicots, vous revenez périodiquement et avec constance éclairer
les lecteurs de ce blog par vos savoureuses entrées qui s’efforcent de
réveiller notre appétit spirituel, notre soif de pénitence (Rév d’Arès 36/4). C’est aussi pour cela qu’ils reviennent chaque année, les coquelicots ! Comme les coquelicots, je m’efforce à chaque nouveau lever de soleil d’être habité par la Vérité et la Beauté, d’être le rappel de l’Éternel pour que le monde change en Bien, que les hommes deviennent les frères et que le monde devienne le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d’Arès xix/22). Merci,
frère Michel, d’avoir raviver en moi l’espoir et l’enfant qui
somnolaient depuis si longtemps en moi, et qui me permet d’être à
nouveau et tout simplement émerveillé par un champ de coquelicots. Fabrice M.
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25mai09 96C15 Je rentre, soulagé de
6,5 ans d'effort et de pression, et je découvre avec joie votre
nouvelle entrée [0096] sur les coquelicots. Quelle idée, des
coquelicots? Merci, sœur Christiane! Frère Michel, vous êtes comme un enfant qui s'émerveille d'un rien tout en se remplissant du Grand Tout. Vous me faite penser à ce passage (Rév d'Arès 33/8): Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles, qui précède celui-ci: C’est pourquoi J’ai dit : soyez comme les enfants! Pour
redevenir un enfant, je jette un regard en arrière, pour remonter aussi
loin que je le peux, afin d'y retrouver mon innocence et ma pureté
enfouies sous le péché hérité de mon ascendance depuis Adam. Je
comprends mieux maintenant pourquoi je me réjouis autant de la présence
des enfants. Ils ont quelques chose de pas si lointain de ce que le
Père me demande d'être au fond. J'ai l'impression que cela pourrait ne
pas être aussi compliqué que cela, tant la distance entre mon enfance
et aujourd'hui est courte. Vous avez choisi le coquelicot pour souligner un des outils me permettant de vider ma tête des sciences vaniteuses et
j'aime beaucoup ça. Le coquelicot est une fleur des champs, sensibles
qui aime la pureté des sols, que l'on voit de moins en moins à cause
des pesticides. C'est une fleur d'une simplicité tout à fait
remarquable, une fleure fragile et délicate, dont le fripé
des pétales me fait penser au nouveau-né de quelques minutes, tout
fripé lui aussi. Le rouge me fait penser à ce que vous disiez dans un
de vos enseignements à Paris, que le coquelicot était devenu rouge à
cause du péché de l'homme, ou plutôt le péché d'Adam, que nous
continuons d'alimenter. Redevenir un enfant, pour en contempler les merveilles comme vous le faite, . V, vous me donniez déjà l'impression d'un enfant avec une barbe blanche, qui, porté par le Souffle, s'est vidé la tête des sciences vaniteuses. Je suis convaincu que nous y arriverons. Ce monde changera. De gré ou d'amour il changera. Merci, frère aîné (Rév d'Arès 16/1). Je
m'adonne, quand j'ai le temps, surtout quand j'en trouve, à
photographier des coquelicots, dont la couleur et les plis restent
difficiles à reproduire. Voici un essai, que je dédicace avec grand plaisir à sœur Christiane et à tous les enfants en devenir. Sur
la photo on aperçoit en arrière plan les pins et les eucalyptus, léchés
par les flammes [des incendies] de 2005 au Portugal. Malgré cela, les
coquelicots sont revenus. J'ai l'impression que quoi qu'il arrive, ils reviendront toujours, les coquelicots. Américo
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Réponse
: Merci pour la belle photo de
coquelicots du Portugal. Je ne peux malheureusement pas la publier. Je
n'ai pas pu l'enregistrer. Son format, quoiqu'indiqué JPEG dans ses
propriétés; est refusé par Photoshop qui pourtant supporte un grand
nombre de formats et de dérivés de formats. La photo s'ouvre sous forme
de codage alphanumérique HTML inexploitable.
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25mai09 96C16 Je lis le commentaire de Jean-Marie [96C14]. Si
vous avez du mal à vous faire connaître, c'est parce que vous ne
proposez pas la recette du surhomme comme les Scientologues ou la
recette du salut réservé à vos adeptes comme les Témoins de Jéhovah, et
donc vous ne proposez rien dont l'homme puisse profiter moyennant
finances ou soumission absolue et ça ne marche pas. Les hommes
veulent être soit des clients se payant une marchandise ou un service
identifiable, soit des masochistes aimant être dominés, menés,
sécurisés. Jean-Marie n'a peut-être pas vu que le problème est là. Vous
n'êtes ni dans le commercial ni dans le religieux. J'ajoute que vous
n'êtes ni dans le politique ni l'euphorisant, non plus. Vous devez trouver votre place. Je
veux bien croire, comme vous le dites dans votre réponse, que ça n'a
pas été "assez travaillé". Jean-Marie a quand même l'intuition juste
que La Révélation d'Arès propose des "outils simples" pour lesquel "il y a un public." Je pense que ça mérite une recherche ou un peu plus d'audace. À la
base de cette lenteur il y a la grande honnêteté des Pèlerins d'Arès et
pour moi c'est d'une grande valeur, mais tout le monde ne le sent pas
ou ne s'en soucie pas. Si vous mettez une pancarte
"Dépassement>>>>>>", ça risque de ne pas marcher. Le
dépassement ne conduit nulle part aux yeux des gens. C'est comme les coquelicots, c'est simple, c'est beau, mais comment les faire durer? Osman
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Réponse
: L'honnêteté des Pèlerins d'Arès est certaine. Mais il arrive que l'honnêteté freine les grandes ambitions publiques, parce que par honnêteté, soit vous lancez la Vérité
crue, qui est ressentie comme une interpellation ou une agression, et
vous êtes interpellé ou agressé en retour, ce qui demande un courage et
donc une disponibilité apostoliques que tous les moissonneurs ne peuvent pas avoir, soit vous diluez la Vérité dans une formulation honnête, mais présentée par morceaux, parce que La Révélation d'Arès est universelle et présente quantité d'aspects tous interactifs, et vous la privez d'impact. Toute
présentation fragmentée d'un Tout aussi sublime obtient moins de
résultats. Toute présentation partielle est d'autant plus aléatoire
qu'elle est rationnalisante. Cela a été patent pendant la période dite
de mission "sociale", qui a duré une dizaine d'années. La seule
interpellation simple et honnête — et percutante au point qu'elle fait
peur même à celui qui la lance — est la Vérité telle que le Père
lui-même la définit: "La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Et pour commencer, tu dois changer ta vie (30/11).
C'est la seule source de salut et de bonheur!" Ou bien encore, brandir
le livre comme je le faisais dans les années 70 et 80 en disant: "La Révélation d'Arès
est la Parole de Dieu. La religion est dépassée. Voici corrigées les
erreurs des enseignements religieux historiques. Une Lumière nouvelle
vient sur le monde. Nous pouvons recréer ce monde." Les développements ne peuvent venir qu'ensuite, au cours du "suivi". Mais nos missionnaires n'utilisent plus ces formules très vigoureuses depuis les années 80 qui ont pourtant vu la moisson
la plus abondante et qui ont fini dans une apothéose: la mission L'Œil
S'Ouvre en 1988, 1989 et 1990 au Cirque d'Hiver à Paris! Depuis ce
moment j'ai laissé les missions formuler leur mission comme elles
voulaient et elles ont rationalisé et adouci le Message. Partant de là,
les missionnaires vivent une vie sociale moins difficile; ils ont
trouvé un compromis grâce auquel ils ne fâchent personne, mais La Révélation d'Arès a perdu son sel. Le résultat est ce que dit Jean-Marie: On donne l'impression qu'on ne cherche pas à se faire connaître. Jean-Marie est un observateur à ses débuts, qui n'a fait que parcourir les sources. Il ignore beaucoup de choses. Rappeler au public que la vie spirituelle est en l'homme le seul Feu qui
brûle le mal dans et autour de l'homme, c'est impliquer qu'il existe
une vie non-spirituelle. C'est être amené à comparer cette vie
spirituelle avec la vie non-spirituelle qui est aujourd'hui la vie
commune du monde. Cette comparaison-là aussi est une formule qui demande
de l'audace, parce qu'elle entraîne à interpeller: "Tu es menteur? Tu
aimes entendre les mensonges dont ce monde t'abreuve? Eh bien, je te
dis que le mensonge tue l'âme
et qu'elle tue toutes les chances de bonheur vrai, etc." Il n'y a pas
de pluralité de vies spirituelles comme il peut y avoir une pluralité
de morales. Il n'y a qu'une vie spirituelle. Il n'y a pas de gradation
de la vie spirituelle et de sa formulation. Dès qu'on introduit la
gradation, l'hésitation, la demi-mesure, on tue La Révélation d'Arès elle-même. Il faut y aller carrément et la seule façon de le faire c'est de le faire avec amour. Là, c'est la pénitence du Pèlerin d'Arès qui est impliquée. Comme
vous voyez, ce n'est pas facile. On ne forme pas des missionnaires
comme on forme des aboyeurs ou des camelots de foire. Le missionnaire
doit être un apôtre au-dedans comme au-dehors. Mais, ceci dit, le
formulateur génial dont parlait ma réponse à Jean-Marie, je souhaite
son apparition, car on doit pouvoir dire aussi directement et
brièvement, mais de façon qui fâche moins, la Vérité de Fond.
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26mai09 96C17 Je me souviendrai
toujours du jour où enfant (5 ou 6 ans) je pris conscience de
l’impermanence des choses, de l'impermanence des êtres vivants qui
m’étaient chers, comme de ma propre finitude. À la maison, la
radio diffusait des informations et parlait tristement d’Untel, jeune
homme mort dans un accident. Je courus voir ma mère qui faisait la
vaisselle et lui demandai : — Dit maman, pourquoi il est mort, le garçon? — Il a eu un accident. — Mais... mais il est jeune? Alors les jeunes aussi peuvent mourir? Apparemment
j’avais déjà fait le lien entre la vieillesse et la disparition, car ce
fut à cet âge-là que j’avais accompagné mes parents à l’enterrement du
grand-père, que j’avais vu le trou béant devant moi et le coffre de
bois sur lequel j’avais jeté une poignée de terre. — Oui, tout le monde meurt, un jour ou l’autre. — Toi aussi, et moi aussi? Mais qu’est-ce qui se passe quand on est mort? — On tombe en poussière. — En poussière?! Il
me revint qu’en jouant dans ma chambre, j’avais déjà vu cette chose
insignifiante sous mon lit. Je ressentis alors une profonde injustice,
mais je me dis aussitôt que si je n’avais pas d’accident, je ne
tomberais jamais en poussière. Je retournai voir sous le lit et oui, il
y avait bien un mort, mais allez savoir qui? Tout est simple quand
on est enfant, il suffit de ne pas faire de bêtise et on ne meurt pas.
En grandissant, le monde des adultes se charge de nous faire oublier
cette simple vérité inscrite au plus profond de notre chair: On meurt
du péché, comme il s’efforce de nous faire relativiser ou taire au fond
de nous le sentiment de ce qui est juste ou pas. Un sentiment déjà
présent chez l’enfant et qu’aucun animal ne connaît. À l’âge de
l’innocence, il n’y a ni commencement ni fin, la conscience du temps se
résume au souvenir du jeu que l’on vient d’abandonner et à la soudaine
pulsion d’aller trouver papa ou maman pour un câlin, sans autre
projection dans le futur. L’homme qui compte (Rév. D’Arès ii/14), c’est
l’homme qui se projette dans le futur, qui se crée des soucis (Mattieu 6/25-34, Luc12/22-31). À
ces individus gouvernés par leur scepticisme et l’horreur que leur
inspire la remise en cause de leur monde, je dirai: "Repensez à votre
enfance lorsque tout vous venait comme une évidence, peut-être y
retrouverez-vous l’innocence nécessaire et le regard neuf qui vous
permettra de vous évader des schémas mentaux dans lesquels vous vous
êtes enfermés!" La vie pourrait être si simple, mais nous compliquons tout, jusqu’à en perdre le bon sens. Récemment
un adolescent poignarde son professeur en classe et aussitôt le
ministre de l’éducation, coincé par une opinion scandalisée, par sa
position de responsable qui focalise tous les regards et par sa propre
soumission au système d’Adam (Rév. D’Arès 2/1-5)
qui a depuis longtemps oublié les vérités premières, eh bien! ce
ministre envisage comme solution, la fouille à l’entrée des
établissements scolaires! Le bon sens est de s’attaquer à la
racine du mal, non de promulguer un énième décret ou de coller une
rustine sur un navire qui prend l’eau de toute part. Une certaine
jeunesse est violente parce que depuis longtemps on ne lui enseigne
plus l’amour, le pardon, la paix, parce qu’on la gave à longueur de
journée d’images violentes et avilissantes, qu’on lui colle entre les
mains des jeux vidéos débilitants qui banalisent la mort, et à laquelle
notre monde ne promet que souffrances, larmes et désespoirs s’il elle
ne s’endurcit pas! Cette société hypocrite qui s’étonne de la
violence de sa jeunesse et qui en même temps lui distille son venin:
Point de salut hors de la dure loi du système, qui lui suce la moelle
de bonne consommatrice docile, eh bien! cette société se voue à
l’autodestruction. L’homme est la vache qui de sa gueule trait son sein. (Rév d’Arès vii/14).
Ils disent: "Nous sommes bien conscients du problème, nous voulons
promouvoir l’égalité des chances! L’égalité des chances dans le système
d’Adam n’est que l’élargissement de la rivalité entre les hommes. Ce
qu’il faut, c’est promouvoir la vraie vie spirituelle; C’est notre
affaire puisque les princes du culte (Rév d’Arès 1/ 4 culte politique, religieux, science etc.) y ont renoncé. La vie spirituelle, c’est comme ces coquelicots des champs. Ils
ne peinent ni ne filent, et je vous le dis Salomon lui-même dans toute
sa gloire, n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux ! Si Dieux habille
ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera
jetée au feu, ne fera-t-Il pas bien plus pour vous (Mattieu 6/25-34) Francis N.
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26mai09 96C18 Si le titre eut été
"fragilité des éphémères coquelicots", j’eus orienté mon commentaire
sur le bétonnage et la consolidation de notre foi et de
notre action arésiennes et c’eut été facile, mais c’est "l’éternel
retour des coquelicots", ce qui suppose leur absence de
visibilité pendant un temps avec peut-être leur présence invisible
hors de ce temps, puisque "ils ne mourront plus les coquelicots,
notre pénitence les auras sauvés," et là, on est dans la difficile
conception des choses de la vie. Notre incompréhension est notre
prison (en prison on devient fou, malade ou on se suicide). Il nous
reste la foi quand on ne sait plus, La foi, c’est "se décharger" sur
quelque chose d’autre que son ignorance pour se sortir de cette
prison d’incompréhension. Bien sûr, même avec la foi, on peut
rentrer sans le savoir dans une autre prison, celle du moi, quand c’est
pour soi qu’on fonctionne et on retombera assez vite dans les mêmes
travers d’auto-destruction — les hauts et les bas de la susceptibilité
par exemple —, et c’est bien pour cela que La Révélation d’Arès nous dit d’aller au delà de son moi: Tu n’es plus rien pour toi-même (40/6), clef pour sortir de ta prison. Mais
voilà! Je pense à l’incroyant de bonne volonté que je rencontre de
temps à autre, qui n’a "pas de souci de survie après sa mort,"
dit-il. Si l’on reste dans le domaine de l’existence
terrestre, on est assez d’accord qu’on s’échappe des
ténèbres de ce monde quand on s’est doté d’un idéal de bonté, de bien
(paix, joie, intelligence, liberté spirituelles...), car celui-ci nous
élève au dessus d’elles, ces ténèbres. Dit autrement, ces noirceurs
terrestres que sont la violence, la haine, la vengeance, la pesanteur,
la peur, etc.. et que de toute façon, l’idéal de bonté, de bien
fait passer la mort physique au second plan. Quant à lui parler
de survivre après la mort c’est une autre affaire car c’est du
domaine de la promesse, (une promesse d’échapper à la mort,
uniquement accessible par la foi et non par le raisonnement). Mais
c’est vrai aussi que, si on parle de mort spirituelle, plus importante
que celle physique pour le croyant, on revient encore à la foi et
non au raisonnement, ce qui nous laisse bien démunis face à
l’incroyant, sans foi. Ce plan de la survie, de transfiguration de
la chair me semble inabordable au niveau de l’incroyance . Et
pourtant c’est un plus: Sans cette espérance aurions-nous
suffisamment le courage et la volonté d’être face à l’adversité
terrestre, noire et ténèbreuse? Et pourtant, il faudra bien dépasser les insuffisances de l’intelligence humaine, du faible lumignon (32/5), comme l’appelle La Révélation d’Arès. La compréhension est progressive, car l’homme est comme le cheval, il mange où son pied reste (Rév d'Arès, xxiii/12), c'est-à-dire à la hauteur de son évolution . Et pourtant, il faudra bien dépasser nos ignorances pour dire que le fruit n’est pas l’Arbre et que c’est toi le fruit (Rév d'Arès xxiii/13). Et la conscience nous dira alors que le fruit n’est pas séparé de l’Arbre. Le problème de survie sera peut-être alors abordable sans pour autant l’expliquer. Charlie .
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26mai09 96C19 C’est au moment où vous évoquez les coquelicots éphémères et l’éternité que notre sœur M.-S., une des premières ralliées à La Révélation d’Arès [1975] s’en va, à 98 ans je crois. [Ayant très probablement créé son ha (Rév d'Arès xxxix/5-11)
et donc] ha-nimée d’une joie de vivre et d’une foi immenses, son départ
nous rappelle avec une grande force tous les disparus qui attendent que
nous fassions notre part pour qu’advienne ce grand basculement, le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8). Cette attente de tous ceux disparus à nos yeux nous est chaque fois rappelée par le départ d’un proche. C’est un des grands aiguillons de ma vie de moissonneur et de ma volonté d’accomplir la Parole. M.-S — c’est grâce à elle que mon épouse a connu La Révélation d’Arès — observe elle aussi de là où elle est maintenant notre héroïsme ou notre manque d'héroïsme, nos efforts pour trouver les héros qui attendent (Rév d'Arès xxv/10), héros prêts à quitter la fête de(s) mort(s) (xxxv/5), nos efforts pour changer vraiment. Qui de ceux qui l'on cotoyée peut douter qu'elle nous encourage ? Olivier
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Réponse
: Merci de prendre la peine de m'informer du départ de ce monde d'une de nos plus anciennes sœurs. Avec son époux elle entra dans l'espérance dont rayonne La Révélation d'Arès (alors seulement L'Évangile Donné à Arès) dès 1975. Pendant des décennies M.-S. fut présente à la Maison de la Sainte Parole chaque jour du Pèlerinage. Son
enthousiasme et sa foi étaient... que dis-je?.. sont immenses, car elle
est selon toute vraisemblance de ceux qui ne meurent pas, qui ne
disparaissent pas dans les ténèbres. La mort du juste (au sens biblique) est toujours une espérance. Je vais personnellement faire mortification pour elle (Rév d'Arès 33/24-34) pour l'aider dans ce passage difficile entre la chair et l'état d'humain incomplet, celle qui n'est plus qu'esprit et âme, état d'incomplétude dans lequel la tyrannie du péché terrestre nous jette et continuera de nous jeter jusqu'au Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8).
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26mai09 96C20 Je n'ai pour ma part que les convictions de la raison. C'est
pourquoi les gens s'attachent plus à la politique qui leur donne des
raison d'espérer quelque chose de concret qu'à la religion dont vous
êtes probablement un des derniers représentants "prophétiques" ou
"fondateurs", parce que le pape lui-même ne va pas jusqu'à se persuader
qu'il reçoit des message du Ciel et il n'égare pas les Catholiques
comme vous égarez les crédules. Je crois que vous êtes un brave
homme, mais vous égarez beaucoup de monde. Vous donnez à beaucoup de
monde des convictions qui, comme dit Nietzsche dans "Zarathoustra",
sont des geôles, des prisons. L'éternel retour des coquelicots, n'est-ce pas l'éternel retour des rêves? F. Basile
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Réponse
: Je crois me souvenir que c'est
dans "L'Antéchrist", mais non dans "Ainsi parla Zarathoustra", que
Nietzsche parle des "convictions comme des geôles ou des cachots".
Qu'importe. C'était bien dans la permanence de ses idées. Pour lui
Zarathoustra était un sceptique ou un agnostique et c'était une opinion
complètement idiote. Il suffit tout à la fois de songer à
l'enseignement spirituel que cet apôtre a laissé aux croyants
zoroastriens, qui existent encore en Iran comme en Inde, et à la
citation que le Créateur fait de lui: Sarsouchtratame (Rév d'Arès xviii/3), pour affirmer que Nietzsche, en dépit de son talent, était aveugle. Mais vous allez me répondre: "Votre citation de La Révélation d'Arès n'a aucune valeur, puisqu'elle n'a pas pu exister. Elle ne peut être que le fruit de votre imagination." La
politique? "Das Kapital" de Karl Marx a bien existé et j'en fus un
disciple une partie de ma vie, et il a servi de base, avec la pensée de
Lénine, à l'URSS et à tout le bloc soviétique autour d'elle. Où sont
aujourd'hui l'URSS et le bloc soviétique? Disparus dans un désastre de
misère. J'ignore si c'étaient vos convictions, mais
c'étaient celles de millions d'hommes qui, pour finir, n'ont reçu
aucune preuve concrète de la valeur de leurs propres convictions. Je
ne vois pas en quoi les miennes seraient inférieures aux vôtres, que
vous appelez "convictions de la raison", parce que, pour ma part, j'ai
vu de mes yeux vu le Surnaturel qui m'a dicté La Révélation d'Arès. Par
là il est raisonnablement pour moi plus vrai que vous, qui signez
peut-être d'un faux nom, qui parlez d'une politique qui n'a jamais
prouvé qu'une chose: qu'elle faisait l'affaire, du reste toujours
provisoire (la raison n'est-elle donc que provisoire?), d'ambitieux dominateurs, vous qui n'êtes qu'un fantôme de plus parmi les millions qui errent sur le web.
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26mai09 96C21 Quelle merveille de Vie, de fraîcheur absolue et de courage prophétique réaffirmé dans ces coquelicots. Je dirais même: dans "vos" coquelicots. Car
c'est bien dans le choix du regard et des actes posés que résident la
réalité de la lutte contre le péché et contre sa conséquence la mort,
que nous essayons modestement de vivre à votre exemple . Mais une phrase m'interroge: "Pour l'homme d'espérance comme pour l'enfant rien n'existe qui sente la mort." Certes je comprends l'intention, mais, dans la vie, de quel enfant parlez vous? Existe-t-il cet enfant? Je
veux dire que j'ai des souvenirs très précis de ma petite enfance ou la
bêtise et la bestialité de certains adultes m'ont massacrée, J'ai aussi
dans mon cœur autant que dans mon corps le souvenir très vivace de la
main de ma fille, agée de six ans, qui serrait très fort ma main en
marchant derrière le cercueil de son père. Je vois tous les jours dans
les nouvelles du monde des enfants très jeunes seuls, habitant dans la
rue en Amérique du Sud, en Russie, en Asie ou ailleurs. Ne sentent-ils pas la mort tout autour d'eux? Il
n'est pas d'âge pour prendre conscience de la mort, même le futur
Bouddha enfermé dans son palais par son père pour ne pas découvrir la
mort et la vieillesse a fini par la voir. Que, malgré la violence
de notre condition humaine actuelle, l'espérance et la vie survivent
dans un être humain, je le vois bien — heureusement et louange à Dieu!
—, mais que rien ne sente la mort pour un enfant alors il y a une part
qui m'échappe . Pouvez vous m'éclairer? Merci. Pascale
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Réponse
: Je comprends ce que vous voulez
dire. Oui, l'enfant est forcément témoin de la mort, participant des
agonies, des enterrements et des deuils, voire des horreurs ou des
massacres que le cinéma rapporte ou met en scène, mais il ne voit pas
cette mort comme la sinistre et lugubre extinction, comme la terreur,
qui peuvent saisir l'adulte. C'est dans ce sens de mort
effrayante, de sensation déprimante laissée par la grande faucheuse qui
va passer ou qui est passée, son sourire macabre entre les machoires,
que je dis que l'enfant ne sent pas la mort. L'enfant
constate par la force des faits la disparition, mais il ne la vit pas
du tout comme comme le drame ou la tragédie déséquilibrantes,
bouleversante, parfois génératrice d'hystérie, que ressentent les
adultes. J'ai perdu mon père à 12 ans, mais je ne vécus pas ce drame
comme ma mère le vécut. D'ailleurs, elle le comprit, elle ne me prit
pas la main derrière le corbillard tiré par un vieux canasson; elle me
laissa marcher seul. L'enfant
ne donne pas à la mort le sens d'une métaphysique débilitante et
débilitante, parce que le doute, le doute noir, qui taraude l'adulte,
ne tourmente pas l'enfant.
Si l'incertitude de la survie ne taraudait pas le croyant, il serait
vraiment croyant. Seul l'enfant est vraiment croyant, et c'est pourquoi
il est triste, ému, éprouvé, mais pas désespéré. Il croit que le mort
est "au Ciel" et il n'a pas tort. Bref, s'il sent la mort, il la sent
tout autrement. Eh bien, moi, je suis un enfant. Je
suis passé à l'espérance, non à l'espérance qui permet seulement de
surmonter le doute, mais à l'espérance comme certitude absolue, comme
espérance d'enfant. Je ne mourrai pas. Je me transformerai. Reste le
problème de bien me préparer à cette transformation. C'est tout l'objet
de La Révélation d'Arès, mais c'est un autre problème. Je
vais avoir 80 ans le 11 juillet. Ma santé est telle que, malgré ma
bonne mine, je puis mourir à tout instant. Je peux durer ou ne pas
durer du tout. Cela ne me tracasse pas pour moi-même, mais pour les
autres. Cela
me tracasse pour mes frères en me disant
que, du fait qu'ils n'ont pas voulu de moi pour les former, pour faire
d'eux de vrais prophètes (ce qui demande un sacrifice, qui n'est plus
de mise à notre époque, et qui donne plus de tracas et de travail que
de joie, qui dévore la vie privée, et qui est à tout le moins barbant,
j'en conviens) et m'ont laissé tout seul dans mon coin, ils risquent de
commettre des erreurs avant que le noyau du petit reste n'émerge, le petit reste qui restera fidèle à mon enseignement,
les béni-oui-oui dont rient ou s'indignent les "grands esprits", ceux
qui ont "tout compris", qui croient que la sincérité suffit sans
voir qu'on peut-être sincèrement égaré ou orgueilleux, avant donc que
n'émerge le petit reste comme Lumière sous laquelle se rangeront les hommes du temps qui vient Cela
me tracasse pour mon épouse, sœur Christiane, qui m'a donné sa vie et
son amour, et qui, elle le dit, n'aura plus d'autre souhait que de me
suivre, alors que la mission aura sûrement besoin d'elle. Au
fond, mon souci de la mort est d'ordre pratique. Mon souci est un souci
d'enfant mais comme tout enfant je pense que, le mauvais moment passé,
le soleil se lèvera demain et la Vie viendra. Non, la mort pour moi n'a pas d'odeur. Comme les coquelicots, d'ailleurs.
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26mai09 96C22 Grâce
à Dieu et avec le concours de ma grand-mère maternelle, qui était très
pieuse, j'ai la foi et ce depuis ma plus tendre enfance. C'est
pourquoi l'idée que les coquelicots pourraient devenir perpétuels,
n'est pas un obstacle, mais gageons qu'aujourd'hui de nombreux croyants
ne croiraient pas à la perpétuité des coquelicot. Je me dis que j'ai de la chance d'avoir, un jour, rencontré la Parole donnée à Arès et son prophète, grâce auxquels ma foi s'en est trouvée ravivée, réactualisée .Que serait-elle, sinon? C'est
pourquoi je pense à mes frères humains, rationnalistes et bons, mais
athées .Par quel biais pourrait-on leur expliquer la perpétuité des
coquelicots, et bien d'autres choses encore, sans qu'ils voient rouges
pour autant? Dominique F.
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02jun09 96C23 Je viens de lire votre réponse au commentaire 96C21 et vraiment, j'aimerais beaucoup partager votre sérénité face à la mort. Aussi loin que je me souvienne, même adolescente, j'ai toujours eu très peur de la mort. Découvrir et croire en La Révélation d'Arès n'a pas arrangé les choses, bien au contraire. Elle ne parle de la mort qu'en des termes d'épouvante: le spectre qui erre... les ténèbres glacées... Dans vos commentaires, vous témoignez vous-mêmes d'expériences surnaturelles particulièrement effrayantes. Alors, bien sûr, ceux qui se sont dotés d'une âme connaîtront apparemment un sort plus doux, mais, même pour eux, la transition a l'air très difficile. J'ai
perdu beaucoup de membres de ma famille ces dernières années et,
sachant tout cela, même croyant fermement à la survie après la mort, je
n'ai guère pu m'empêcher de vivre ces morts comme des évènements
dramatiques, terribles et lugubres, me posant beaucoup de questions
quant à leur sort. Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3). Consciente de beaucoup de mes déficiences, de ma faiblesse, de ma responsabilité, parce que j'ai découvert La Révélation d'Arès,
et vous ayant souvent entendu dire que "nul ne se sauve s'il n'en sauve
d'autres", je ne suis guère plus rassurée en ce qui me concerne.
Comment l'être? Vous racontez dans les liminaires que le sort des
prophètes n'a l'air guère enviable. Pourtant vous êtes serein. Est-ce
parce que, voué entièrement à votre mission, vous vous souciez peu de
votre sort? Ou est-ce parce que avez confiance en la miséricorde de
Dieu? Merci de votre attention. Christelle
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Réponse
: Quelle émotion, Christelle, de retrouver votre nom au bas d'un commentaire après tant d'années de silence. Quel
bonheur de vous retrouver, mais je découvre une sœur beaucoup plus
émotive que je ne la voyais à l'époque où elle venait au Pèlerinage
avec son époux et où elle m'écrivait encore de temps en temps. Pardonnez-moi
de publier aujourd'hui 2 juin votre commentaire qui est du 30 mai. Je
suis actuellement en retard pour beaucoup de tâches, étant débordé de
travail. Oui, la mort est
une épreuve pour tout le monde, même pour les hommes bons, quoiqu'à un
moindre niveau, parce que la mort est une anomalie. Du reste, nous,
humains modernes, n'avons pas la primeur de cette information par La Révélation d'Arès. Celle-ci rappelle cette information après que les autres Écritures l'aient déjà donnée, chacune à sa manière: les chéol et géhenne de la Bible, l'enfer du Coran. La mort est une épreuve pour tout le monde, mais qu'y pouvons-nous? En avoir peur n'écarte pas la réalité. Toutefois, vous parlez "d'épouvante" et c'est très exagéré, car la mort n'est qu'un mauvais moment pour les justes. et c'est d'une importance capitale, La Révélation d'Arès indique la Voie Droite à suivre pour atténuer au maximum la douleur de quitter son corps et de se trouver avec les seuls esprit et âme pour s'en sortir. C'est la voie de la pénitence. Efforcez-vous d'agir dans l'amour, le pardon, la paix, la recherche de l'intelligence spirituelle et soyez libre de tous préjugés et de la domination des idées du monde, et aidez à la moisson, et vous aurez la mort du juste. Ce n'est pas la Mer à boire! C'est tout à fait faisable. Mettez la paix en vous! Ayez confiance! C'est avec Amour que le Père nous appelle.
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02jun09 96C24 Bonjour, vous parvenez
étonnement à mélanger dans le même texte les coquelicots et les
bulldozers, ce qui peut paraître contradictoire, mais aussi l'enfance
en théorie insouciante avec la grande mission de moisson alors parfaitement lucide et responsable. Il
y a la, je pense, un aspect de la spiritualité — même si je
suis incapable d'expliquer la spiritualité — quelque chose qui
vient de l'intérieur peut être, qui est de vivre pleinement chaque
instants, les plus extraordinaires comme les plus ordinaires. Des problèmes me tiennent encore éloigné des assemblées. Tout
cela changera peut être. Quoi qu'il en soit, je suis de tout cœur avec
ceux qui mettent leurs pas dans les vôtres, vous qui réalisez mes vœux,
comme [la réalisation d']un livre plus petit et un symbole [le logo]
par exemple. Merci pour tout ce que vous faites. Quoi qu'il en
soit je n'ai pas pu encore me procurer ce livre dans les librairies où
j'ai été le commander, ce qui a l'air exceptionnel au regard des
commentaires. Mais je ne désespère pas, tout peut arriver, vous
êtes un homme qui a vu le Créateur. Je suis un hommes qui a vu l'homme
qui a vu le Créateur et il m'arrive, à votre image, de me prendre à
vouloir aimer tout le monde, ce qui est plutôt apaisant. Y a-t-il une raison à ce symbole (je ne le connais pas encore)? Aminadab.
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Réponse
: Les raisons de ce symbole sont
expliquées dans le livre que vous avez commandé et que vous recverez
bientôt, je l'espère. Toutefois, la première pré-édition a été très
vite épuisée, beaucoup plus vite que nous ne pouvions le prévoir. Elle
est en cours de réimpression.
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02jun09 96C25 Mon commentaire ne parle que peu du coquelicot. Mais
quand même… Comme j’aimerais qu’il soit comme avant lorsqu’il
distillait son "effluve (…) blanc, plus blanc que la lumière" (Le
Pèlerin d’Arès 1989, p 232) et non plus sans parfum, rougissant de
honte devant notre conduit comme aujourd’hui… Je souhaite surtout évoquer votre réponse au commentaire d’Osman [96C16] : "Mais
nos missionnaires n'utilisent plus ces formules très vigoureuses depuis
les années 80 qui ont pourtant vu la moisson la plus abondante et qui
ont fini dans une apothéose: la mission L'Œil S'Ouvre en 1988, 1989 et
1990 au Cirque d'Hiver à Paris! Depuis ce moment j'ai laissé les
missions formuler leur mission comme elles voulaient et elles ont
rationalisé et adouci le Message. Partant de là, les missionnaires
vivent une vie sociale moins difficile; ils ont trouvé un compromis
grâce auquel ils ne fâchent personne, mais La Révélation d'Arès a perdu
son sel. Le résultat est ce que dit Jean-Marie: On donne l'impression
qu'on ne cherche pas à se faire connaître." Si nous constituions
un groupe de volontaires qui reprendrait "ces formules très
vigoureuses" des années 80, accepteriez-vous de nous conseiller dans
nos débuts? Ce projet m’intéresserait beaucoup. Thierry P., Paris
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Réponse
: Bien sûr, j'accepterais de vous
aider, mais vous n'avez pas vraiment besoin de moi pour reprendre des
tracts et des thèmes de mission utilisés dans les années 80. Je parle
qu'on doit en trouver dans les archives de la mission parisienne.
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02jun09 96C26 Le jardin des petits
de la Parole est un jardin d'innocence, de fraîcheur, et de confiance
que le Père nous appelle à retrouver. Un jardin où l'on s'exerce à voir
les fleurs avec les yeux du dedans, sans calcul, avec ce regard neuf
qui vient de l'intérieur qui en cessant de regarder le passé pardonne
et finit par oublier. Dispersés çà et là parmi les herbes hautes,
le rouge des coquelicots dénote une originalité qui se dépare de
l'unifomité des champs environnants; ainsi ces originaux, dressant
leurs tiges encore fragiles deviennent un signe, celui d'un retour; retour d'un Vie qui rappelle la Lumière, la chaleur, le bien-être. Leur
apparition encore éphémère, et leur disparition est en contraste
certain avec ceux des signaux plus saccadés de la zone urbaine, avec
lesquels les enfant jouent tout autant. Mais la permanence de leur
retour est comme un sourire qui parle, un peu comme celui de l'ange qui
vous regardait sur la plage, frère Michel. Leur signal est simple, sans être simpliste, parce que bien que leur apparition sur le champ de la Vie
soit encore discrète, leur permanence est inscrite depuis l'aube des
temps, ne serait-ce que par leur attache au sol et la direction qui les
tend vers la Lumière, comme tout être vivant sur la terre; parce qu'ils sont créés pour vivre, par notre accomplissement, ils deviendront Vie tel le pain qui remonte au Ciel. Danièle G.
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02jun09 96C27 Au bord des chemins du
Roussillon, les coquelicots commencent à faner. Mais d’autres fleurs
prennent le relais de leur flamboyance: les mauves, les lauriers roses,
les tamaris. Je goûte aussi avec joie d’enfant l’infinie et magnifique
variété de la Création qui, malgré le péché que nous lui avons injecté
comme un poison, demeure (presque toujours), par la Volonté de Dieu,
patiente et généreuse à notre égard. Au point qu’il existe des fleurs
qui fleurissent même en hiver, comme la rose de noël, le perce-neige,
le mimosa, pour ne pas nous laisser orphelins de la Beauté du Père. Comme
les coquelicots, les mimosas, les roses d’aujourd’hui, nous passerons
tous dans cette génération, y compris vous, puisque vous le dites, bien
que plusieurs passages de La Révélation d’Arès (35/1, xvi/13)
nous disent aussi que "le témoin d’Arès devra surement poursuivre sa
mission au-delà de la mort", ce qui sera une Œuvre prodigieuse (Rév d’Arès 10/8) autant que la résurrection du prophète Jésus. Mais si nous nous sommes inscrits dans le grand flux du Bien,
si nous nous sommes "reliés à cette éternité heureuse qui court déjà
sous la terre, comme aspirée dans le sillage de Dieu" — je ne
résiste pas au plaisir de citer cette superbe phrase de votre entrée —
, le bien accompli sera le terreau d’un bien plus grand qu’accompliront ceux que nous aurons inspirés. Et
puisque c’est l’ordre biologique que nous avons choisis, comme les
coquelicots, les cistes (qui se régénèrent et se multiplient après les
incendies) les acacias (dont on peu manger les fleurs en beignets) nous
fanerons pour qu’apparaisse le fruit de notre vie et que ce fruit
nourrisse la Vie et pas seulement la vie, prenant en cela le relais de
ceux de nos frères anciens et relayés par nos enfants spirituels,
jusqu’au Jardin d’Eden. Un autre ordre biologique et physique où donc
coquelicots, violettes et glaïeuls n’en finiront pas de fleurir sous la
Lumière qui couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 31/8), la Lumière rayonnante de Dieu mais aussi sans doute des hommes dont l’intelligence et l’amour spirituels seront redevenus brasiers. Merci pour cette entrée d’une grande et belle poésie. D. Faber
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02jun09 96C28 Les
physiciens considèrent que le temps comme l’espace est une entité
"lisse", représentable et mesurable par des grandeurs continues, sans
"trouées" possibles. C’est l’option dogmatique actuelle de la
communauté scientifique, sans préjuger de révisions ultérieures comme
elle fut déjà amenée à le faire sur d’autres points. Dans une
approche spiritualisée, on peut imaginer que la vie courante des hommes
est constituée par des instants particuliers de vieillissement parfois
accéléré, séparés les uns des autres par des "durées privées de temps",
petits maillons d’éternité. Pour l’humain, image et ressemblance
du Créateur, le temps n’a de prise (vieillissement, affaiblissement
physique et intellectuel, corollaire au spirituel) que lorsque son
comportement est en désharmonie avec la loi Divine, ce qui par
atavisme, faiblesse et lâcheté, et pour son malheur… est encore
la norme culturelle aujourd’hui. Il s’avère cependant que
certaines personnes peuvent paraître par rapport à la moyenne, plus
jeunes que leur âge physiquement mesuré, car leur âge biologique
véritable ne correspond qu’au cumul des périodes de vieillissement (vie
inharmonieuse), celles encore très rares, qui correspondent à leurs
comportements harmoniques avec la Création ne consommant pas de
temps (Vie spirituelle transcendantale) L’Éternité peut ainsi se
définir comme une succession continue de ruptures de temps (Vie hors du
temps). Elle devient accessible à l’homme devenu frère, dont le
comportement édenien est en permanence alignée sur la Parole du Père :
Patience, Mesure, Piété, Amour, Bien, Bonté, Vérité, individuellement
et librement accomplis (Rév. d’Arès). Bien sûr, l’humanité étant
un organisme en soi, le mal des uns peut toucher les autres: calomnies,
mensonges, cupidité, violence, guerres, égoïsme, etc… mais les frères
assemblés pourront vaincre la mort en vivant le Bien (Rév d'Arès), le seul moyen capable d’harmoniser le monde et de faire mourir le temps. Et
pour leur bonheur les coquelicots continueront à perpétuité de les
émerveiller; leur flamboyante floraison printanière, éphémère
aujourd’hui, offrant annuellement au ‘regard d’enfant’ une des
multiples possibilités de redécouvrir l’évidence du Créateur dans
sa Création. Dominique C.
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XXxxxXX 96CXX
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Signature
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