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22 mai 2009 (0096) 
l'éternel retour des coquelicots


Après des mois de labeur et de souci, et la fatigue consécutive, nous sommes partis nous détendre trois jours auprès de notre fille Anne en Languedoc.
Comme nous aimons beaucoup, sœur Christiane et moi, les coquelicots qui répandent leur somptueux feu de printemps sur les champs, nous nous sommes arrêtés au bord du premier pré tapissé de rouge.
Aussi éphémères sous les intempéries de ce printemps gris qu'est éphémère la vie d'un homme sous le péché de l'humanité, les coquelicots nous font méditer sur les causes de nos trop brefs bonheurs et de notre déclin.

Mais, si tout sur terre est destructible ou mortel, comme les coquelicots, il est des choses et des êtres promis à échapper à la mort quand le Feu du Bien s'est allumé au fond d'eux.
dans les coquelicotsLa Révélation d'Arès est rééditée avec de nouvelles annotations et sous une nouvelle présentation (voir entrée 0095).
Un grand chantier de huit mois s'achève à Arès après avoir mis nos saints lieux sens dessus dessous.
Il nous faut maintenant tout remettre en ordre, nettoyer les lieux, les préparer pour le Pèlerinage qui s'ouvrira le 21 juin. Les Pèlerins ne doivent pas s'apercevoir que bulldozers, pelleteuses, bétonnières, camions de brique, de bois de charpente et de pavés sont passés par là.
Quand nous changeons quelque chose ou quand nous nous changeons nous-mêmes, nous devons le faire pour le bonheur des autres, pas pour notre bonheur égoïste. Quand les choses et les êtres changent pour le Bien, c'est comme des coquelicots qui ne seraient déjà plus tout à fait éphémères, que leurs minces tiges relieraient à une éternité heureuse qui court déjà sous la terre, comme aspirés dans le sillage de Dieu. C'est pour cela qu'ils reviennent chaque année, les coquelicots ! Un jour, ils ne mourront plus. Notre pénitence les aura sauvés et aura sauvé le monde.
Tel est le sens profond de tout ce que je m'efforce de faire pour que tout de la mission que le Créateur m'a confiée débouche sur la durée.
Un livre n'est qu'écriture sur du papier et un lieu de Pèlerinage n'est qu'apparence dans le paysage, mais quiconque est allé loin au fond de sa chair comme de son esprit ou de son âme en quête du Bien sait que les choses les plus fragiles et ordinaires peuvent avoir, ici et maintenant, un sens profond et durable.
Un livre, un lieu, quand ils sont des ponts jetés vers la Vie par-dessus le goufre sans fond de l'Histoire et de la précarité humaines nous relient sans cesse à notre enfance. Cela nous sauve de la mort — Soyez comme les enfants (Rév d'Arès 33/8)
Aucune enfance n'est coupée de la vie contrairement à beaucoup d'adultes que la routine, la médiocrité et le scepticisme de "ceux à qui on ne la fait pas" ont déjà tués debout. Pour l'homme d'espérance comme pour l'enfant rien n'existe qui sente la mort. C'est pour que nous restions des enfants que le Père nous donné les coquelicots et les petits cailloux. Le Petit Poucet semait ses petits cailloux pour se repérer. Les pages de La Révélation d'Arès et nos saints lieux d'Arès sont nos petits cailloux sur les chemins du Ciel. Il me faut bien les polir et les laver pour que les générations à venir s'y retrouvent.

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Commentaires:

23mai09 96C01
La volonté de donner la Vie selon la Parole delivrée à Aràs crée un rapport de force et donne une direction qui va illuminer l'homme de demain. C'est l'espérance qui crée l'existence.
Merci, frère Michel, d'avoir écouté [le Créateur] et realisé votre mission.
Puissent les frères et les hommes realiser leur mission à leur tour !
Belle-moisson-à-venir


23mai09 96C02
Vous changez de musique.
Dans l'entrée 0095 c'était l'annonce d'une année exceptionnelle qui est celle de vos 80 ans, d'une nouvelle édition de La Révélation d'Arès et des travaux réalisés sur les lieux du Pèlerinage.
Dans cette entrée 0096, c'est la même chose vue poétiquement.
Vous êtes, en somme, un prophète complet, qui voit les réalités (0095) et qui voit leur sens profond (0096).
Cette entrée 0096 m'enchante. Elle fortifie ma foi.
Michel M.


23mai09 96C03
Je ne pense que je puisse m'attribuer le titre de Pèlerin d'Arès. J'ai vu que vous entendiez surtout par ce mot ceux du petit reste. Le petit reste est le noyau de frères que vous devez rassembler (Rév d'Arès 24/1) autour de vous. Autrement dit, le noyau de ceux qui vous suivent sans discuter. Comme j'aime mon indépendance je ne vous ai jamais vraiment suivi. Comme dit un des commentateurs de [l'entrée] 0095, j'ai surtout vu La Révélation d'Arès le "drapeau de ma protestation", mais pas vraiment l'étendard du prophète.
J'ai quand même envie de vous dire tout mon attachement. L'entrée 0096 ne fait que renforcer mon attachement.
On rêve d'un guide qu'on suit par envie de le suivre. Il faudra bien que je m'y mette. J'aurais envie de vous approcher, de m'assoir à vos pieds pour vous écouter comme au vieux temps des prophètes. Mais pourquoi êtes-vous si loin? Pourquoi ne puis-je vous atteindre que par blog interposé? Pourquoi cette "Maison des Faucons" dont vous parlez n'a jamais existé? J'ai entendu dire que vous ne vous êtes pas entouré de ceux qui étaient capables de la créer et que vous avez écarté ceux qui auraient été capables de la créer avec vous. N'y a-t-il pas moyen de rattraper votre erreur de l'époque?
En tous cas, j'aime beaucoup cette entrée [0096] où je vous trouve fatigué et vieilli sur la photo, mais qui montre dans son texte votre belle espérance.
Etienne


Réponse :
N'écoutez pas ceux qui, pour se donner de l'importance, expliquent la défaite de La Maison des Faucons dans les années 1986-87 par mon prétendu refus des renforts qui se seraient proposés de voler à la rescousse et de suppléer à la défaillance de l'équipe inititale. Je crois que les frères qui m'entouraient à l'époque ont fait ce qu'il pouvaient pour défendre le projet, mais aussi qu'ils s'attendaient si peu à ce que mon appel ne fût pas entendu qu'ils ne prirent pas la peine d'insister assez. Je n'ai pas connaissance que quelqu'un du dehors eût insisté davantage à l'époque.
La totale absence d'écho de la part de l'assemblée, alors déjà nombreuse, était réellement imprévisible pour des gens de foi — moi le premier — qui n'avaient pas encore mesuré la profondeur de la paresse et de l'inconsistance de croyants conditionnés depuis des siècles par une religion et sa fille la politique, impérieuses, qui avaient tout voulu régler elles-mêmes et avaient totalement déhabitué le peuple de toute participation active à son destin.
Ceux qui aujourd'hui se vantent d'avoir prévu ce que je n'avais pas prévu et que mes aides d'alors n'avaient pas prévu ne sont que des vantards. Je n'ai jamais, en dehors de quelques parlotes velléitaires ou critique où je ne décelai aucun engagement, je n'ai jamais vu personne venir à moi en me disant sur un ton décidé: "J'ai parfaitement compris ou je représente un groupe qui a parfaitement compris votre projet. Laissez-nous faire et La Maison des Faucons existera." Jamais. L'échec s'explique seulement par l'inconsistance générale. Il découle d'une irresponsabilité collective.
Malheureusement le temps passe et l'âge vient. Je ne peux plus, raisonnablement plus, à 80 ans, envisager de former, par un mouvement de noria qui seul me permettrait de connaître en profondeur un grand nombre de frères et sœurs que je ne connais qu'en surface, de découvrir et former ceux d'entre eux les plus doués pour reprendre le flambeau prophétique, qui ne sont pas forcément ceux qui se proposent ou se cooptent.
Mais, en ce qui vous concerne, vous qui n'êtes encore (si je comprends bien) qu'un siffleur qui chante avec moi (Rév d'Arès xxxi/19), suivez le chemin que j'indique par mon enseignement, qui est déjà abondant, et au lieu de rester indépendant intégrez-vous à l'assemblée, avec humilité et amour de vos frères, et vous ferez beaucoup, oui, beaucoup, pour réveiller dans ce monde l'espérance que le mal peut être vaincu. Quiconque accepte de n'être plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) peut beaucoup.


23mai09 96C04
Merci encore et toujours, cher prophète, pour cette nouvelle entrée où coquelicots, petits cailloux, espérance et enfance nous  font chanter le cœur comme une comptine et nous transportent dans la durée.
Avec l’âge, le vécu, le temps qui passe si vite, l’éphémère est de chaque instant, vertigineux 
Que puisse durer et s’endurcir ma  pénitence pour aider à sauver les coquelicots et le monde !
Bab L.


23mai09 96C05
Vous surprenez toujours et vous êtes toujours le même. La chanson est un autre genre de votre blog. Vous avez déjà écrit des entrées de blog qui pourraient servir de paroles de chanson, comme celle-là. Les coquelicots ne sont pas nouveau pour les paroliers, mais comme vous les présentez, c'est quand même nouveau.
Une photo à l'appui. On devine que vous vous êtes arrêtés au détour d'une route, que sœur a dit: "Mettez-vous là, je vous prends avec mon numérique" et clic! Vous avez l'air de l'homme qui ne pose pas, qu'on a sorti de la voiture où il lisait.
Merci pour cette image récente de vous, qui est naturelle, comme un instantané de votre vie.
M.H.


Réponse :
Ça ne s'est pas vraiment passé comme vous l'imaginez. Je ne lisais pas. Je conduisais.
Sœur Christiane avait déjà repéré le champs de coquelicots sur cette même route quelques instants auparavant. Au retour, en repassant devant le champs, elle m'a dit: "Arrêtez-vous, je vais photographier ces coquelicots." Sur place, elle m'a dit: "Mettez-vous là! Avec les coquelicots derrière vous, ce sera moins plat." Autrement dit, j'étais là pour mettre les coquelicots en valeur, pas pour l'inverse.
Ayant toujours toujours considéré le coquelicot, comme le moucheron mais en plus beau et moins gênant, comme symbole de la précarité des choses de ce monde, je me suis dit que, le vieux bonhomme précaire que je suis devenu ne dépareillerait le paysage. Ensuite, j'eus l'idée d'utiliser la photo, même mal cadrée, pour parler de cette mortalité des choses et de notre espérance de la vaincre par la pénitence. De là l'entrée 0096.


23mai09 96C06  
Dear Beloved Nabi,
I was very touched with your latest article. A beautiful picture of yours amongst the "coquelicots " (a new French word I learned from you today)
I was very touched with your statement:
"C'est pour cela qu'ils reviennent chaque année, les coquelicots ! Un jour, ils ne mourront plus. Notre pénitence les aura sauvés et aura sauvé le monde."
Thank You, messenger of the Eternal Loving Father.
Dr D. H.

Traduction:
Bien aimé Nabi (Prophète),
J'ai été très touché par votre dernier article. Une belle photo de vous parmi les coquelicots (un nouveau mot français, que je viens d'apprendre aujourd'hui).
J'ai été très touché par ce que vous dites:
"C'est pour cela qu'ils reviennent chaque année, les coquelicots ! Un jour, ils ne mourront plus. Notre pénitence les aura sauvés et aura sauvé le monde."

Merci, messager de l'Éternel Père Aimant.

Dr D. H. (Emirats Arabes Unis)


Réponse :
Et moi, je suis très touché par ce commentaire d'un savant coraniste. Votre arrivée dans cette page de commentaire me fait subitement penser que j'ai oublié de vous offrir un nouvel exemplaire de la nouvelle édition de La Révélation d'Arès.
Cette préédition étant déjà épuisée et en cours de réimpression, je manque de livres moi-même. Je pense être en mesure de vous poster —  et avec quelle joie — un ou deux livres au cours du mois de juin.
Je vous embrasse de toute ma fraternelle affection.


24mai09 96C07
J'aime votre retour sur l'enfant, l'enfant qui est en chacun de nous.
Dans un Évangile, je ne sais pas lequel (vous me le direz) Jésus dit: "Laissez venir à moi les petits enfants !" C'est parce que l'homme qui retrouve l'enfance innocente retrouve son Père, sa filiation au Ciel.
Tout est question d'hérédité. L'homme moderne qui tombe dans l'incroyance et le refus de tout ce qui dérange son impression de tout savoir par son intellect perd son hérédité. En fait, il ne sait plus rien. Il ne sait même plus d'où il vient. Il est comme une plante arrachée à la pleine terre et repotée. Il a cassé la ligne héréditaire..
Merci de nous rappeler notre hérédité qui nous relie au "sillage de Dieu" qui passe sous la terre. Belle comparaison !

Quelqu'un qui lit attentivement les 96 articles de ce blog découvre en vous un humain de très grande richesse qui enrichit tous ceux qui le lisent sans refus. Je connais un frère qui ne lit pas votre blog, qui dit qu'il n'a pas besoin de vous lire pour savoir ce que lui dit Dieu. Ce frère s'est coupé de son enfance, de son hérédité. Je ne sais pas comment il s'y retrouve tout seul.
Vous avez tort de dire que vous n'avez jamais compris pourquoi Dieu vous a désigné pour être son témoin de la nouvelle bible.

Terri


Réponse :
L'Évangile que vous citez est Matthieu 19/13-15. Jésus venait de quitter la Galilée et commençait en Judée son voyage fatidique vers Jérusalem. Il s'arrêta, interpellé par des pharisiens (Matthieu 19/3), ce qui attira des badauds, qui vite barbés par une discussion sur le divorce, les eunuques et l'abstinence (Matthieu 19/4-12) auquel ils ne pigeaient que pouic, poussèrent vers l'impressionnant rabbi — j'ai vu Jésus... impressionnant, je vous assure — leur marmaille pour qu'il la bénisse. Les disciples de Jésus repoussèrent ces gosses, sans doute un peu bruyants, pour qu'ils ne perturbent pas l'enseignement du rabbi. Jésus, que les pharisiens rasaient, heureux de cette interruption, s'écria alors: "Mais non! Laissez ces petits approcher! C'est ceux qui leur ressemblent qui trouveront le Royaume (la Vie spirituelle)," sous-entendant: Ce n'est pas avec leurs questions à la noix que ces grands esprits (les pharisiens) trouveront la Vie spirituelle et le salut..
Ceci dit, vous me dites: "Tout est question d'hérédité... Merci de nous rappeler notre hérédité." Ce n'est pas ce dont l'entrée 0096 parle, mon frère Terri (un diminutif de Thierry, je suppose?). Je dirais même: Au contraire! 
Si nous suivons les soi-disant lois de l'hérédité (je reviens sur ce "soi-disant") nous nous éloignons du Père au contraire, car l'hérédité nous a conduits, depuis Adam, dans le lacis des raisonnements et autres vanités (Rév d'Arès 4/3), disons l'habitude de rationaliser et de nous attacher à des valeurs déspiritualisées, qui nous perdent ou nous rendent très difficile le retour conscient vers nos origines divines ou édéniques. Je vous entends vous écrier: "C'est de cela dont je parle: Nos origines divines. C'est ça pour moi l'hérédité." À quoi je réponds: "Alors, c'est que nous n'avons pas d'hérédité... Ou bien nous avons deux hérédités contraires ! Faudrait savoir."
C'est pourquoi je préfère généralement au mot hérédité celui d'atavisme pour désigner la persistance ou la réapparition en nous de caractères humains ancestraux, généralement calamiteux d'ailleurs: la violence, la jalousie, le quant-à-soi et sa sœur la bêtise, etc., toutes ces traits de caractère dont le Père nous invite à nous débarrasser par la pénitence. Si hérédité il y a, cette hérédité trouve plus fort qu'elle dans la conscience du Bien.
J'entends bien que vous parlez d'une autre hérédité: l'hérédité divine en nous. J'ai d'ailleurs dû moi-même utiliser quelquefois cette formule: hérédité divine, mais c'était par facilité de parler, pour être plus directement compris. Si c'est moi qui vous ai ainsi trompé, je me récuse, je vous demande pardon. De toute façon, comment une hérédité en replacerait-elle une autre? Impossible!
Si hérédité il y a, même divine, la conscience peut et doit être au-dessus d'elle. Je retrouve l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/27) en moi par la conscience et son produit, ma pénitence, en dominnant le mal par ma conscience du Bien, mais non comme un wagon en m'aiguillant mécaniquement des rails humains aux rails divins.
C'est le propre de l'homme de pouvoir triompher par la conscience des mauvais traits primitifs
J'ai dit "les soi-disant lois de l'hérédité" en pensant à une expérience menée par les Mormons aux États Unis. À Salt Lake City dans l'état de l'Utah les Mormons ont construit la plus grande banque du monde de données généalogiques. On y trouve notamment certains informations très intéressantes sur l'hérédité de certaines maladies biologiques et mentales et surtout sur la fausseté de l'hérédité, des preuves que les lois du sang existent, mais sont pour une bonne part imaginaires. À l'Institut de Puériculture de Paris on a interrompu un travail sur les filiations biologiques parce que les résultats risquaient de renverser quantité d'idées reçues et pouvaient troubler les familles. Bref, notre époque "rationnelle" vit dans un mensonge perpétuel concernant l'hérédité.
Ils se trompent, ceux qui prétendent que l''homme ne peut rationnellement pas changer à cause de son hérédité.
La Révélation d'Arès dément la fatalité de l'hérédité, de l'hérédité non comme quelque chose qui n'aurait aucune existence (lois de Mendel, etc.), mais comme quelque chose qui n'est pas aussi absolu que la science le prétend et qui, surtout, est dépassable, surmontable, cassable, oubliable. Et ce n'est probablement pas la moindre des choses qui rendent La Révélation d'Arès victime d'une conspiration du silence.

Je crois que je travaille par ma foi et par ma pénitence à rendre les coquelicots immortels. Par là, je crois que le Créateur a fait de moi le co-créateur de l'homme et de ce monde, et que ce processus soit très lent ne change rien à l'affaire.
C'est cette annonce solennelle que notre mission doit lancer au monde, en disant: Ce n'est pas d'avoir une religion qui vous sauve ou de ne pas en avoir qui vous perd. C'est de remettre en marche le pouvoir de co-création qui est en vous qui fait de vous le véritable enfant ou fils du Créateur. Vous pouvez changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Le Bien en vous fait de vous un Dieu (Rév d'Arès 2/13), faible dans cette génération écrasée sous le péché, mais appelé à se développer jusqu'à changer le monde en plus de ce qui change dans votre vie personnelle (30/11). En devenant pénitent ce n'est pas qu'à vous, c'est à vos enfants et au monde que vous pensez, vous brisez les soi-disant lois de l'hérédité, vous faites une autre race (Rév d'Arès xii/5).


24mai09 96C08
Comme vous avez raison, quoi de plus beau qu'un champ de coquelicots dans la douceur du printemps?!
Admirons avec vous la création divine dans toute sa splendeur, la beauté du jardin que nous pourrions habiter dès maintenant sur cette terre, si nous le décidions.
Hélas, oui, cela ne dure qu'un temps, mais oublions un instant les décrets de Dieu, oublions un instant les versets du Coran qui déjà en l'an 600 rappelaient que la lune et le soleil ont leurs termes fixés, ce que nous confirme la science d'aujourd'hui.
Dans quelque milliards d'années le soleil explosera et toute vie sur terre disparaitra. Mais d'ici là tout est possible pour les enfants qui continuent de naître, vierge de toutes idées préconçues, et qui auront la chance d'être guidé par le rappel de la parole, sans princes, prêtres ni docteurs,
Ne doutons pas un instant de la force de Dieu qui seule se débande sans attendre (Rév d'Arès 35/7) et qui a fait entrer la Mer dans votre vessie, Frère Michel (Rév d'Arès xxi/12).
Merci d'avoir accepter l'inévitable solitude du prophète, de celui qui a vu Dieu et qui a eu le courage héroïque de le dire.
Certes, un guide vous a conduit dans le lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3), mais la peur aurait pu gagner le combat. Or, votre volonté a eu le dessus, ce qui nous sert d'exemple à tous, pauvres hommes perdus dans l'immensité de notre conscience et de la ressemblance à notre créateur.
En acceptant d'être le porteur de la parole et de la transformation intérieur qu'elle implique, vous nous avez montré le chemin pour retrouver la Vie.
Avec toute ma tendresse
Patrick R.


24mai09 96C09
Quand j'ai allumé l'ordinateur en fin de matinée et que j'ai cliqué sur "blog", cette photo m'a été très douce.
Je n'ai aucun talent, mais elle pourrait bien inspirer certaines de nos sœurs peintres.
Cette photo me renvoie à mon enfance, quand les champs de blés étaient parsemés de coquelicots, de  bleuets et de pâquerettes. À cette époque-là, il n'y avait pas encore de pesticides. Enfants, nous allions à travers les blés (le paysan ne devait pas être ravi!) et nous faisions des bouquets champêtres, bleu, blanc, rouge! La fin de la guerre n'était pas très loin et la Marseillaise était au programme!
Cette entrée parlant de détente et de coquelicots a un parfum d'Éden parce qu'elle nous tire vers les Hauteurs. Tout y est spiritualisé.  Nous ne sommes plus dans la vallée grasse (Rév. d'Arès 26/4). 
Vous écrivez: "Quand nous changeons quelque chose ou quand nous nous changeons nous-mêmes, nous devons le faire pour le bonheur des autres, pas pour notre bonheur égoïste."
Il y a un domaine où il n'est pas toujours facile de discerner si ce que nous faisons, nous le faisons pour le bonheur des autres, ou si nous le faisons pour notre bonheur personnel. Enfin, pour moi, ça n'est pas toujours clair même si ça n'est pas aussi tranché, c'est le domaine qui concerne la moisson. Je me dis que si je le faisais vraiment pour le bonheur des autres, j'aurais plus de résultats. Peut-être que repenser la moisson passe par un changement de direction, c'est à dire, quand je vais dans la rue est-ce que j'y vais en priorité pour moi, ou est-ce que ma priorité est les autres? 
Je vous souhaite, frère Michel, une bonne détente en Languedoc, avec soeur Christiane et votre fille Anne.
Madeleine


Réponse :
Je me souviens bien des coquelicots dans les blés. Du reste, en anglais ont dit aussi "corn poppy" (pavot de blé) pour coquelicot. Quant à la détente en Languedoc, merci pour vos souhaits, mais c'était déjà le week-end dernier.
Comme ça passe vite!
Cette semaine, c'est le dépoussiérage, le lavage, le briquage sur les saints lieux d'Arès, car le Pèlerinage commence dans moins d'un mois et la Commission de Sécurité Départementale va passer sous peu pour son inspection de fin de travaux. Nous sommes lieu public et soumis aux règles des lieux publics. En agrandissant les saints lieux nous avons ajouté à l'honneur que nous devons au Père (Rév d'Arès xxxvi/16), à leur beauté (Rév d'Arès12/3) et leur fonctionnalité, mais nous avons aussi ajouté au travail d'entretien. Nous avons atteint la limite de nos possibilités maintenant, parce que nous ne disposons pas sur place d'un grand nombre de frères et sœurs pour nous aider. Se sont attelés — et avec joie, oui, pour le bonheur des autres, de ceux qui viendront — au nettoyage toute ma famille et le famille de la présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès avec l'aide d'une sœur venue de Toulouse et de l'épouse de notre frère menuisier qui travaille d'arrache-pied depuis un mois et demi pour terminer sur place le mobilier des lieux agrandis.


24mai09 96C10  
Cet article nous purifie, mais il nous fait aussi penser à autre chose que les coquelicots
Après quelques articles qui ont tenus vos lecteurs et lectrices tendus, voilà quelques paragraphes rafraîchissants et purifiants.

Les coquelicots sont d'une simplicité et d'une fragilité auxquelles nous avons du mal à croire, mais il faut bien l'avouer, ils sont l'image de notre fragilité. Pour la simplicité, c'est autre chose! Nous sommes trop compliqués.
Vous, vous semblez avoir l'âme claire comme l'esprit d'un petit enfant. C'est pourquoi un petit enfant n'a pas besoin d'âme, j'imagine. Mais votre article [0096] n'est simple qu'en apparence. En réalité, beaucoup de raisons de penser en jaillisent et m'assiègent.
Vous nous poussez à approfondir nos situations spirituelles par rapport à l'environnement. Vous cherchez à ouvrir notre regard intérieur et à fermer notre regard intellectuel.
J'ai été élevée catholique, mais je suis venue tard à la foi, en fait. C'est La Révélation d'Arès qui m'a réveillée à ma réalité spirituelle de femme, mais par mes attaches les plus proches: famille, amis, collègues, etc., je demeure engagée parmi les incroyants ou les agnostiques. Ce que vous appelez (ça m'a toujours amusée) les "Catholiques athéïformes".
C'est tout à fait ça. Je vis au milieu de "croyants athéïformes" Je peux comprendre leurs difficultés ou leur incapacité à mettre en marche le moteur du changement.
Votre article [0096] ne m'aidera pas plus à les convaincre. Comme vous dites: "Un livre n'est qu'un écrit sur du papier" et votre article comme écrit ne m'aidera pas beaucoup. Si vous envoyez un poème d'amour à quelqu'un qui se fout complètement que vous l'aimiez ou non, il ne lira même pas le poème ou la lecture ne lui fera ni chaud ni froid.
Je suis donc en porte-à-faux, mais je me demande quand même si je me suis donné tout le mal nécessaire pour développer mes argument de moissonneuse, pour bien affûter ma faux...

Ma faux, c'est moi, tout simplement.
C'est sans doute parce que je n'ai pas suffisamment pris conscience de ce qu'il y a en moi de coupant et de non-coupant, de croyante et de non-croyante, comme toute femme devrait se demander ce qu'il y a en elle d'homme autant que de femme. On est toujours mixte, n'est-ce pas? Où ce genre de pensée me conduit-elle?
Je vais être franche et je sais que vous êtes assez solide pour qu'on parle de votre mort aussi bien que de votre vie.
Il y a chez un homme de votre âge la mixité d'un vivant et du mort et vous le savez et vous le dites même, mais je vais plus loin: je commence à penser que votre mort sera une catastrophe pour tous ceux qui, "paresseux" ainsi que vous le dites, et j'ajoute orgueilleux, vous auront écouté distraitement comme le curé en chaire ou le pasteur au pupitre. On sort de l'église ou du temple en confondant foi et opinion. Nous avons bonne opinion de La Révélation d'Arès et de vous, mais avons-nous vraiment foi en La Révélation d'Arès et en vous?
Il serait temps qu'on pense à ce qu'on est capable de faire après vous pour vous perpétuer, parce que vous êtes l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) et parce que personne ne vous succèdera. Personne. Vous vous succéderez à vous-même par la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) que vous aurez laissée à vos frères.
Il ne faut pas que cette parole flétrisse et pourrisse comme les coquelicots en quelques jours après votre disparition.

C'est ça que m'inspire votre article.
Pomme Verte


24mai09 96C11
Sœur Christiane, Frère Michel, merci de partager avec nous ses instants de vie
Mikal au milieu d’un champ de coquelicots me fait penser à votre voyage dans l’Univers dont parle l’article "La Pommeraie, Genèse du péché" (Le Pèlerin d’Arès 1989, p.232) [...], un Adam debout, immobile dans les fèves, occupé, simplement et totalement occupé à être heureux? Quel homme des siècles de ténèbres oserait lui passer ses idées? J’ose seulement le regarder, mais de loin.
Je retrouve assez de Vie pour contenir les mots qui tuent. Mon cerveau concocte le poison. Je crée une chose en en détruisant une autre. Lui crée de rien, de l’ ombre il crée sa lumière quand la nuit tombe, comme Dieu, tel l’os qui crée sa moelle. Je sais qu’après nos querelles et nos crimes cet heureux reviendra. Il ne restera même que lui.
Alors, on humera sur les péninsules, où chantera le ressac, l’effluve ravivée du coquelicot blanc, plus blanc que la lumière. Mais jusque là le coquelicot ne se parfumera plus et rougira de honte comme la fille vertueuse du traître et du débauché depuis le jour où Adam dit à Dieu: "Voici ton monde, voilà le mien," et où Eve cache son ventre parce qu’Adam le convoite subitement […]
C'est le système qu’ Adam a choisi (Rév d'Arès 2/1-5) entraînant avec lui toute l'humanité.
Mon champ de coquelicot se prénomme Jacqueline, hier à la moisson, attirée par notre présence, Jacqueline 82 ans, d'une grande fraicheur pour son age, joyeuse, nous parle des années de sa jeunesse ou tout était bien différent. Nous lui parlons avec la sœur A. de La Révélation d'Arès, du prophète, de l'espérance d'un monde d'amour, de pardon, de bonté. Je lui montre l'édition 2009, elle lit le verso me regarde et me dit: "Je vous la prends." N'en ayant qu'un exemplaire, je demande au frère J-L Il en a un exemplaire, que Jacqueline prend avec joie, elle  nous salue et part. Je la regarde de loin, j'ai l'impression quelle marche sur un nuage, un mouvement de légèreté. Cinq minute après, elle revient, me parle de sa fille médecin et me quitte à nouveau. En sa présence, je pensai à l' éternelle jeunesse que génèrent en nous l'amour, le pardon, la bonté, la générosité, la pénitence (Rév d'Arès 30/11) forcément. Je pense à Mikal, l'ainé des frères (Rév d'Arès 16/1), notre exemple d'amour évangélique ainsi que celui de la sœur Christiane: Tu vivras sans pompe ni artifice auprès de ton épouse et de ta descendance comme tu as vécu jusqu'alors (Rév d'Arès 16/5).
Didier Br.


24mai09 96C12
Votre entrée est touchante et sa vérité vivifiante.
J'ignorais que les coquelicots soient éternels. Je comprends à présent, à ce détail, que tout sera divinisé dans la nouvelle Création, mais je le dis peut-être incorrectement.
Plus je reprends, en tout cas, et  plus j'approfondis la dernière édition de La Révélation d'Arès [entrée 0095], plus j'en découvre

l'harmonie d'une part, de plus en plus évidente, je croi,s pour tout lecteur, entre la Parole révélée et l'enseignement prophétique,
d'autre part la dynamique libératrice et transcendante qui s'en dégage; tout y est compris et soulevé par le Fond, certainement cette "éternité heureuse qui court
déjà sous la terre".
Laurent C.


24mai09 96C13
Excusez ce commentaires qui ne parle par de coquelicots.
Je n'avais jamais entendu parler du propriétaire de ce blog, Michel Potay, ni des Pèlerins d'Arès, ni de La Révélation d'Arès; bien sûr. J'ai rencontré dans la rue un brave homme qui m'a parlé de tout ça en même temps, à me donner le tournis. J'ai visité le site michelpotay.info, j'ai parcouru La Révélation d'Arès en prenant des notes et aujourd'hui dimanche j'ai visité freesoulblog.net.
Ce qui m'a frappé, dans les propos de l'homme rencontré dans la rue et dans michelpotay.info: une sincérité totale, mais une retenue. Pas d'invitation à vous rejoindre, un souci de communication minimum.
Il n'est pas d'étonnant que je n'aie jamais entendu parler de vous. Vous ne cherchez peut-être pas vraiment à être connus. Vous me faites penser à des Juifs qui feraient de temps en temps de la rue et de l'Internet leur synagogue, mais donnant la même impression de peuple clôturé, de famille discrète, un peu jalouse de sa foi.
La Révélation d'Arès s'adresse d'abord personnellement à un homme, homme Michel (Michel Potay, dont ce site est le blog). J'imagine, de ce fait, que beaucoup ne lisent que quelques pages. Ils disent: C'est une expérience mystique personnelle. En lisant plus loin, on réalise qu'à travers homme Michel elle s'adresse au monde, mais la distinction entre l'humanité et le prophète qui lui est envoyé n'est jamais bien claire avant Le Livre.
Homme Michel a une mission universelle. On devrait beaucoup l'entendre. On devrait au moins le connaître. Pourquoi cette discrétion?
Vous êtes la première communauté idéologique (il y a une forte idéologie derrière tout ça, mais il faut se donner la peine de la chercher), que je découvre aussi peu encline à se propager. Est-ce par règle d'humilité, par timidité, par peur, par jalousie, par incapacité? Dans un cas comme dans l'autre, il y a une contradictoire entre la force de l''idéal et la faible proclamation de l'idéal, qui intrigue.
Ne prenez pas mal ce que je dis. Je vous trouve très sympathiques. J'essaie seulement de comprendre pourquoi vous n'êtes pas représentés par un mouvement de sensibilisation de l'opinion de type Amnesty ou Greenpeace. Vous êtes des écologistes des âmes comme d'autres le sont des forêts et des océans. Vous avez votre recette du bonheur.
Je n'ai que lu rapidement La Révélation d'Arès et les pages d'Internet, mais j'ai bien vu que vous réduisez la foi à la recherche intérieur de la vertu, par elle-même transformatrice et salvatrice, recréatrice dit homme Michel. Vous n'accordez d'importance qu'à la Parole et à la pénitence, mots qui reviennent toutes les dix lignes dans ce blog. Ce sont des outils simples faciles à mettre en œuvre. Vous rejetez ce que la religion appelle la tradition, que vous appelez culture, Vous proposez une sorte de contre-culture. Il y a un pubic pour ça. Vous ne suivez pas un corpus dogmatique, mais vos convictions intérieurse non interprétées sous l'inspiration de l'Esprit donné à chacun comme chez les protestants, mais sous l'inspiration de l'homme Michel, le prophète que Dieu a chargé d'expliquer, mais qui suit une règle de modestie qui met tout le monde à l'aise. Comme les Juifs et les Protestants vous ne voulez pas d'intermédiaire entre Dieu et l'âme. C'est la vertu l'échafaudage de l'âme.
C'est un mouvement de purification. C'est peut-être pourquoi il est si peu propagandiste.
Je sens quelque chose d'immense, mais d'étouffé sous les non-dit. Expliquez-moi!
Jean-Marie


Réponse :
J'ai hésité à poster ce commentaire qui, en effet, ne porte pas sur les coquelicots et le symbole qu'ils forment.

Je l'ai finalement posté, parce qu'il peut intéresser des lecteurs de ce blog.
Les Pèlerins d'Arès ne forment pas un mouvement triomphaliste et vantard, en effet, ce qui peut intriguer à notre époque de bluff, de vantardise, de hâblerie, mais ils ne forment pas davantage un mouvement "jaloux de sa foi". Il nous arrive d'évoquer honnêtement nos difficultés dans une tâche apostolique qui, comme vous dites, est "immense", mais qui n'est pas, contrairement à ce que vous pensez, "étouffée sous les non-dit."

Le problème est ailleurs.
Je crois simplement que nous n'avons pas encore trouvé le formulateur de génie qui créera le "greenpeace" spirituel que nous sommes en quelque sorte. Cette comparaison a d'ailleurs déjà été faite par-ci par-là dans le passé.

Mais les publicistes du "Greenpeace" écologique n'ont pas comme nous à sauvegarder le "sacré" en plus d'appeler à l'édification de l'homme et de la société, qu'il faut ressusciter de leur mort spirituelle tout en leur faisant comprendre que ce n'est ni de la mystique ni de l'intimisme abstrait, mais au contraire la remise à niveau d'une sagesse, d'un savoir d'une portée pratique immense. C'est là probablement toute la difficulté, toutes les raisons d'une "timidité" qui n'est pas encore dépassée. Nous n'y avons pas suffisamment travaillé, cause première de cette "discrétion" qui vous étonne.
Tout viendra, je n'en doute guère. Peut-être pouvez-vous nous aider?
Écrivez-moi à l'adresse suivant: Frère Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès, et je me ferai une joie de vous répondre.


25mai09 96C14  
Comme les coquelicots, vous revenez périodiquement et avec constance éclairer les lecteurs de ce blog par vos savoureuses entrées qui s’efforcent de réveiller notre appétit spirituel, notre soif de pénitence (Rév d’Arès 36/4).
C’est aussi pour cela qu’ils reviennent chaque année, les coquelicots !
Comme les coquelicots, je m’efforce à chaque nouveau lever de soleil d’être habité par la Vérité et la Beauté, d’être le rappel de l’Éternel pour que le monde change en Bien, que les hommes deviennent les frères et que le monde devienne le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d’Arès xix/22).
Merci, frère Michel, d’avoir raviver en moi l’espoir et l’enfant qui somnolaient depuis si longtemps en moi, et qui me permet d’être à nouveau et tout simplement émerveillé par un champ de coquelicots.
Fabrice M.


25mai09 96C15
Je rentre, soulagé de 6,5 ans d'effort et de pression, et je découvre avec joie votre nouvelle entrée [0096] sur les coquelicots. Quelle idée, des coquelicots? Merci, sœur Christiane!
Frère Michel, vous  êtes comme un enfant qui s'émerveille d'un rien tout en se remplissant du Grand Tout.
Vous me faite penser à ce passage (Rév d'Arès 33/8): Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles, qui précède celui-ci: C’est pourquoi J’ai dit : soyez comme les enfants!
Pour redevenir un enfant, je jette un regard en arrière, pour remonter aussi loin que je le peux, afin d'y retrouver mon innocence et ma pureté enfouies sous le péché hérité de mon ascendance depuis Adam.
Je comprends mieux maintenant pourquoi je me réjouis autant de la présence des enfants. Ils ont quelques chose de pas si lointain de ce que le Père me demande d'être au fond. J'ai l'impression que cela pourrait ne pas être aussi compliqué que cela, tant la distance entre mon enfance et aujourd'hui est courte.
Vous avez choisi le coquelicot pour souligner un des outils me permettant de vider ma tête des sciences vaniteuses et j'aime beaucoup ça. Le coquelicot est une fleur des champs, sensibles qui aime la pureté des sols, que l'on voit de moins en moins à cause des pesticides. C'est une fleur d'une simplicité tout à fait remarquable, une fleure fragile et délicate, dont le fripé des pétales me fait penser au nouveau-né de quelques minutes, tout fripé lui aussi. Le rouge me fait penser à ce que vous disiez dans un de vos enseignements à Paris, que le coquelicot était devenu rouge à cause du péché de l'homme, ou plutôt le péché d'Adam, que nous continuons d'alimenter.
Redevenir un enfant, pour en contempler les merveilles comme vous le faite, . V, vous me donniez déjà l'impression d'un enfant avec une barbe blanche, qui, porté par le Souffle, s'est vidé la tête des sciences vaniteuses. Je suis convaincu que nous y arriverons. Ce monde changera. De gré ou d'amour il changera.
Merci, frère aîné (Rév d'Arès 16/1).
Je m'adonne, quand j'ai le temps, surtout quand j'en trouve, à photographier des coquelicots, dont la couleur et les plis restent difficiles à reproduire.
Voici un essai, que je dédicace avec grand plaisir à sœur Christiane et à tous les enfants en devenir.
Sur la photo on aperçoit en arrière plan les pins et les eucalyptus, léchés par les flammes [des incendies] de 2005 au Portugal. Malgré cela, les coquelicots sont revenus.
J'ai l'impression que quoi qu'il arrive, ils reviendront toujours, les coquelicots.
Américo


Réponse :
Merci pour la belle photo de coquelicots du Portugal. Je ne peux malheureusement pas la publier. Je n'ai pas pu l'enregistrer. Son format, quoiqu'indiqué JPEG dans ses propriétés; est refusé par Photoshop qui pourtant supporte un grand nombre de formats et de dérivés de formats. La photo s'ouvre sous forme de codage alphanumérique HTML inexploitable.


25mai09 96C16  
Je lis le commentaire de Jean-Marie [96C14].
Si vous avez du mal à vous faire connaître, c'est parce que vous ne proposez pas la recette du surhomme comme les Scientologues ou la recette du salut réservé à vos adeptes comme les Témoins de Jéhovah, et donc vous ne proposez rien dont l'homme puisse profiter moyennant finances ou soumission absolue et ça ne marche pas.
Les hommes veulent être soit des clients se payant une marchandise ou un service identifiable, soit des masochistes aimant être dominés, menés, sécurisés. Jean-Marie n'a peut-être pas vu que le problème est là.
Vous n'êtes ni dans le commercial ni dans le religieux. J'ajoute que vous n'êtes ni dans le politique ni l'euphorisant, non plus.
Vous devez trouver votre place.
Je veux bien croire, comme vous le dites dans votre réponse, que ça n'a pas été "assez travaillé". Jean-Marie a quand même l'intuition juste que La Révélation d'Arès propose des "outils simples" pour lesquel "il y a un public." Je pense que ça mérite une recherche ou un peu plus d'audace.
À la base de cette lenteur il y a la grande honnêteté des Pèlerins d'Arès et pour moi c'est d'une grande valeur, mais tout le monde ne le sent pas ou ne s'en soucie pas. Si vous mettez une pancarte "Dépassement>>>>>>", ça risque de ne pas marcher. Le dépassement ne conduit nulle part aux yeux des gens.
C'est comme les coquelicots, c'est simple, c'est beau, mais comment les faire durer?
Osman


Réponse :
L'honnêteté des Pèlerins d'Arès est certaine. Mais il arrive que l'honnêteté freine les grandes ambitions publiques,
parce que par honnêteté,
soit vous lancez la Vérité crue, qui est ressentie comme une interpellation ou une agression, et vous êtes interpellé ou agressé en retour, ce qui demande un courage et donc une disponibilité apostoliques que tous les moissonneurs ne peuvent pas avoir,

soit vous diluez la Vérité dans une formulation honnête, mais présentée par morceaux, parce que La Révélation d'Arès est universelle et présente quantité d'aspects tous interactifs, et vous la privez d'impact.
Toute présentation fragmentée d'un Tout aussi sublime obtient moins de résultats. Toute présentation partielle est d'autant plus aléatoire qu'elle est rationnalisante. Cela a été patent pendant la période dite de mission "sociale", qui a duré une dizaine d'années.
La seule interpellation simple et honnête — et percutante au point qu'elle fait peur même à celui qui la lance — est la Vérité telle que le Père lui-même la définit: "La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Et pour commencer, tu dois changer ta vie (30/11). C'est la seule source de salut et de bonheur!" Ou bien encore, brandir le livre comme je le faisais dans les années 70 et 80 en disant: "La Révélation d'Arès est la Parole de Dieu. La religion est dépassée. Voici corrigées les erreurs des enseignements religieux historiques. Une Lumière nouvelle vient sur le monde. Nous pouvons recréer ce monde."

Les développements ne peuvent venir qu'ensuite, au cours du "suivi".
Mais nos missionnaires n'utilisent plus ces formules très vigoureuses depuis les années 80 qui ont pourtant vu la moisson la plus abondante et qui ont fini dans une apothéose: la mission L'Œil S'Ouvre en 1988, 1989 et 1990 au Cirque d'Hiver à Paris! Depuis ce moment j'ai laissé les missions formuler leur mission comme elles voulaient et elles ont rationalisé et adouci le Message. Partant de là, les missionnaires vivent une vie sociale moins difficile; ils ont trouvé un compromis grâce auquel ils ne fâchent personne, mais La Révélation d'Arès a perdu son sel. Le résultat est ce que dit Jean-Marie: On donne l'impression qu'on ne cherche pas à se faire connaître.
Jean-Marie est un observateur à ses débuts, qui n'a fait que parcourir les sources. Il ignore beaucoup de choses.
Rappeler au public que la vie spirituelle est en l'homme le seul Feu qui brûle le mal dans et autour de l'homme, c'est impliquer qu'il existe une vie non-spirituelle. C'est être amené à comparer cette vie spirituelle avec la vie non-spirituelle qui est aujourd'hui la vie commune du monde. Cette comparaison-là aussi est une formule qui demande de l'audace, parce qu'elle entraîne à interpeller: "Tu es menteur? Tu aimes entendre les mensonges dont ce monde t'abreuve? Eh bien, je te dis que le mensonge tue l'âme et qu'elle tue toutes les chances de bonheur vrai, etc." Il n'y a pas de pluralité de vies spirituelles comme il peut y avoir une pluralité de morales. Il n'y a qu'une vie spirituelle. Il n'y a pas de gradation de la vie spirituelle et de sa formulation. Dès qu'on introduit la gradation, l'hésitation, la demi-mesure, on tue La Révélation d'Arès elle-même. Il faut y aller carrément et la seule façon de le faire c'est de le faire avec amour. Là, c'est la pénitence du Pèlerin d'Arès qui est impliquée.

Comme vous voyez, ce n'est pas facile. On ne forme pas des missionnaires comme on forme des aboyeurs ou des camelots de foire. Le missionnaire doit être un apôtre au-dedans comme au-dehors. Mais, ceci dit, le formulateur génial dont parlait ma réponse à Jean-Marie, je souhaite son apparition, car on doit pouvoir dire aussi directement et brièvement, mais de façon qui fâche moins, la Vérité de Fond.


26mai09 96C17
Je me souviendrai toujours du jour où enfant (5 ou 6 ans) je pris conscience de l’impermanence des choses, de l'impermanence des êtres vivants qui m’étaient chers, comme de ma propre finitude. À la maison, la radio diffusait des informations et parlait tristement d’Untel, jeune homme mort dans un accident. Je courus voir ma mère qui faisait la vaisselle et lui demandai :
— Dit maman, pourquoi il est mort, le garçon?
— Il a eu un accident.
— Mais... mais il est jeune? Alors les jeunes aussi peuvent mourir?
Apparemment j’avais déjà fait le lien entre la vieillesse et la disparition, car ce fut à cet âge-là que j’avais accompagné mes parents à l’enterrement du grand-père, que j’avais vu le trou béant devant moi et le coffre de bois sur lequel j’avais jeté une poignée de terre.
— Oui, tout le monde meurt, un jour ou l’autre.
— Toi aussi, et moi aussi? Mais qu’est-ce qui se passe quand on est mort?
— On tombe en poussière.
— En poussière?!
Il me revint qu’en jouant dans ma chambre, j’avais déjà vu cette chose insignifiante sous mon lit. Je ressentis alors une profonde injustice, mais je me dis aussitôt que si je n’avais pas d’accident, je ne tomberais jamais en poussière. Je retournai voir sous le lit et oui, il y avait bien un mort, mais allez savoir qui?
Tout est simple quand on est enfant, il suffit de ne pas faire de bêtise et on ne meurt pas. En grandissant, le monde des adultes se charge de nous faire oublier cette simple vérité inscrite au plus profond de notre chair: On meurt du péché, comme il s’efforce de nous faire relativiser ou taire au fond de nous le sentiment de ce qui est juste ou pas. Un sentiment déjà présent chez l’enfant et qu’aucun animal ne connaît.
À l’âge de l’innocence, il n’y a ni commencement ni fin, la conscience du temps se résume au souvenir du jeu que l’on vient d’abandonner et à la soudaine pulsion d’aller trouver papa ou maman pour un câlin, sans autre projection dans le futur. L’homme qui compte (Rév. D’Arès ii/14), c’est l’homme qui se projette dans le futur, qui se crée des soucis (Mattieu 6/25-34, Luc12/22-31).
À ces individus gouvernés par leur scepticisme et l’horreur que leur inspire la remise en cause de leur monde, je dirai: "Repensez à votre enfance lorsque tout vous venait comme une évidence, peut-être y retrouverez-vous l’innocence nécessaire et le regard neuf qui vous permettra de vous évader des schémas mentaux dans lesquels vous vous êtes enfermés!"
La vie pourrait être si simple, mais nous compliquons tout, jusqu’à en perdre le bon sens.
Récemment un adolescent poignarde son professeur en classe et aussitôt le ministre de l’éducation, coincé par une opinion scandalisée, par sa position de responsable qui focalise tous les regards et par sa propre soumission au système d’Adam (Rév. D’Arès 2/1-5) qui a depuis longtemps oublié les vérités premières, eh bien! ce ministre envisage comme solution, la fouille à l’entrée des établissements scolaires!
Le bon sens est de s’attaquer à la racine du mal, non de promulguer un énième décret ou de coller une rustine sur un navire qui prend l’eau de toute part. Une certaine jeunesse est violente parce que depuis longtemps on ne lui enseigne plus l’amour, le pardon, la paix, parce qu’on la gave à longueur de journée d’images violentes et avilissantes, qu’on lui colle entre les mains des jeux vidéos débilitants qui banalisent la mort, et à laquelle notre monde ne promet que souffrances, larmes et désespoirs s’il elle ne s’endurcit pas!
Cette société hypocrite qui s’étonne de la violence de sa jeunesse et qui en même temps lui distille son venin: Point de salut hors de la dure loi du système, qui lui suce la moelle de bonne consommatrice docile, eh bien! cette société se voue à l’autodestruction.
L’homme est la vache qui de sa gueule trait son sein. (Rév d’Arès vii/14). Ils disent: "Nous sommes bien conscients du problème, nous voulons promouvoir l’égalité des chances! L’égalité des chances dans le système d’Adam n’est que l’élargissement de la rivalité entre les hommes. Ce qu’il faut, c’est promouvoir la vraie vie spirituelle; C’est notre affaire
puisque les princes du culte (Rév d’Arès 1/ 4 culte politique, religieux, science etc.) y ont renoncé.
La vie spirituelle, c’est comme ces coquelicots des champs. Ils ne peinent ni ne filent, et je vous le dis Salomon lui-même dans toute sa gloire, n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux ! Si Dieux habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-Il pas bien plus pour vous (Mattieu 6/25-34)
Francis N.


26mai09 96C18
Si le titre eut été "fragilité des éphémères coquelicots", j’eus orienté mon commentaire sur le bétonnage et la consolidation de notre  foi et de notre action arésiennes et c’eut été facile, mais c’est "l’éternel retour des coquelicots",  ce qui suppose leur absence de visibilité pendant un temps avec peut-être leur présence invisible hors de ce temps, puisque "ils ne mourront plus les coquelicots, notre pénitence les auras sauvés," et là, on est dans la difficile conception des choses de la vie.
Notre incompréhension est notre prison (en prison on devient fou, malade ou on se suicide). Il nous reste la foi quand on ne sait plus, La foi, c’est "se décharger" sur quelque chose d’autre que son ignorance pour se sortir de cette prison d’incompréhension.
Bien sûr, même avec la foi, on peut rentrer sans le savoir dans une autre prison, celle du moi, quand c’est pour soi qu’on fonctionne et on retombera assez vite dans les mêmes travers d’auto-destruction — les hauts et les bas de la susceptibilité par exemple —, et c’est bien pour cela que La Révélation d’Arès nous dit d’aller au delà de son moi: Tu n’es plus rien pour toi-même (40/6), clef pour sortir de ta prison.
Mais voilà! Je pense à l’incroyant de bonne volonté que je rencontre de temps à autre, qui n’a "pas de souci de survie après sa mort," dit-il. Si l’on reste dans le domaine de l’existence terrestre, on est assez d’accord  qu’on s’échappe des ténèbres de ce monde quand on s’est doté d’un idéal de bonté, de bien (paix, joie, intelligence, liberté spirituelles...), car celui-ci nous élève au dessus d’elles, ces ténèbres. Dit autrement, ces noirceurs terrestres que sont la violence, la haine, la vengeance, la pesanteur, la peur, etc.. et que de toute façon, l’idéal de bonté, de bien  fait passer la mort physique au second plan.
Quant à lui parler de survivre après la mort c’est une autre affaire car c’est du domaine de la  promesse, (une promesse  d’échapper à la mort, uniquement accessible par la foi et non par le raisonnement).
Mais c’est vrai aussi que, si on parle de mort spirituelle, plus importante que celle physique pour le croyant, on revient encore à la foi et non au raisonnement, ce qui nous laisse bien démunis face à l’incroyant, sans foi. Ce plan de la survie, de transfiguration de la chair me semble inabordable au niveau de l’incroyance .
Et pourtant c’est un plus: Sans cette espérance aurions-nous suffisamment le courage et la volonté d’être face à  l’adversité terrestre, noire et ténèbreuse?
Et pourtant, il faudra bien dépasser les insuffisances de l’intelligence humaine, du faible lumignon (32/5), comme l’appelle La Révélation d’Arès. La compréhension est progressive, car l’homme est comme le cheval, il mange où son pied reste (Rév d'Arès, xxiii/12), c'est-à-dire à la hauteur de son évolution .
Et pourtant, il faudra bien dépasser nos ignorances pour dire que le fruit n’est pas l’Arbre et que c’est toi le fruit (Rév d'Arès xxiii/13).
Et la  conscience nous dira  alors que le fruit n’est pas séparé de l’Arbre.
Le problème de survie sera peut-être alors abordable sans pour autant l’expliquer.
Charlie .


26mai09 96C19
C’est au moment où vous évoquez les coquelicots éphémères et l’éternité que notre sœur M.-S., une des premières ralliées à La Révélation d’Arès [1975] s’en va, à 98 ans je crois.
[Ayant très probablement créé son ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) et donc] ha-nimée d’une joie de vivre et d’une foi immenses, son départ nous rappelle avec une grande force tous les disparus qui attendent que nous fassions notre part pour qu’advienne ce grand basculement, le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8).
Cette attente de tous ceux disparus à nos yeux nous est chaque fois rappelée par le départ d’un proche.
C’est un des grands aiguillons de ma vie de moissonneur et de ma volonté d’accomplir la Parole.
M.-S — c’est grâce à elle que mon épouse a connu La Révélation d’Arès — observe elle aussi de là où elle est maintenant notre héroïsme ou notre manque d'héroïsme, nos efforts pour trouver les héros qui attendent (Rév d'Arès xxv/10), héros prêts à quitter la fête de(s) mort(s) (xxxv/5), nos efforts pour changer vraiment.
Qui de ceux qui l'on cotoyée peut douter qu'elle nous encourage ?
Olivier


Réponse :
Merci de prendre la peine de m'informer du départ de ce monde d'une de nos plus anciennes sœurs.
Avec son époux elle entra dans l'espérance dont rayonne La Révélation d'Arès (alors seulement L'Évangile Donné à Arès) dès 1975.
Pendant des décennies M.-S. fut présente à la Maison de la Sainte Parole chaque jour du Pèlerinage.
Son enthousiasme et sa foi étaient... que dis-je?.. sont immenses, car elle est selon toute vraisemblance de ceux qui ne meurent pas, qui ne disparaissent pas dans les ténèbres.

La mort du juste (au sens biblique) est toujours une espérance.
Je vais personnellement faire mortification pour elle (Rév d'Arès 33/24-34) pour l'aider dans ce passage difficile entre la chair et l'état d'humain incomplet, celle qui n'est plus qu'esprit et âme, état d'incomplétude dans lequel la tyrannie du péché terrestre nous jette et continuera de nous jeter jusqu'au Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8).


26mai09 96C20
Je n'ai pour ma part que les convictions de la raison.
C'est pourquoi les gens s'attachent plus à la politique qui leur donne des raison d'espérer quelque chose de concret qu'à la religion dont vous êtes probablement un des derniers représentants "prophétiques" ou "fondateurs", parce que le pape lui-même ne va pas jusqu'à se persuader qu'il reçoit des message du Ciel et il n'égare pas les Catholiques comme vous égarez les crédules.
Je crois que vous êtes un brave homme, mais vous égarez beaucoup de monde. Vous donnez à beaucoup de monde des convictions qui, comme dit Nietzsche dans "Zarathoustra", sont des geôles, des prisons.
L'éternel retour des coquelicots, n'est-ce pas l'éternel retour des rêves?
F. Basile


Réponse :
Je crois me souvenir que c'est dans "L'Antéchrist", mais non dans "Ainsi parla Zarathoustra", que Nietzsche parle des "convictions comme des geôles ou des cachots". Qu'importe. C'était bien dans la permanence de ses idées. Pour lui Zarathoustra était un sceptique ou un agnostique et c'était une opinion complètement idiote. Il suffit tout à la fois de songer à l'enseignement spirituel que cet apôtre a laissé aux croyants zoroastriens, qui existent encore en Iran comme en Inde, et à la citation que le Créateur fait de lui: Sarsouchtratame (Rév d'Arès xviii/3), pour affirmer que Nietzsche, en dépit de son talent, était aveugle.

Mais vous allez me répondre: "Votre citation de La Révélation d'Arès n'a aucune valeur, puisqu'elle n'a pas pu exister. Elle ne peut être que le fruit de votre imagination."
La politique? "Das Kapital" de Karl Marx a bien existé et j'en fus un disciple une partie de ma vie, et il a servi de base, avec la pensée de Lénine, à l'URSS et à tout le bloc soviétique autour d'elle. Où sont aujourd'hui l'URSS et le bloc soviétique? Disparus dans un désastre de misère.

J'ignore si c'étaient vos convictions, mais c'étaient celles de millions d'hommes qui, pour finir, n'ont reçu aucune preuve concrète de la valeur de leurs propres convictions.

Je ne vois pas en quoi les miennes seraient inférieures aux vôtres, que vous appelez "convictions de la raison", parce que, pour ma part, j'ai vu de mes yeux vu le Surnaturel qui m'a dicté La Révélation d'Arès. Par là il est raisonnablement pour moi plus vrai que vous, qui signez peut-être d'un faux nom, qui parlez d'une politique qui n'a jamais prouvé qu'une chose: qu'elle faisait l'affaire, du reste toujours provisoire (la raison n'est-elle donc que provisoire?), d'ambitieux dominateurs, vous qui n'êtes qu'un fantôme de plus parmi les millions qui errent sur le web.


26mai09 96C21
Quelle merveille de Vie, de fraîcheur absolue et de courage prophétique réaffirmé dans ces coquelicots.
Je dirais même:  dans "vos" coquelicots.
Car c'est bien dans le choix du regard et des actes posés que résident la réalité de la lutte contre le péché et contre sa conséquence la mort, que nous essayons modestement de vivre à votre exemple .
Mais une phrase m'interroge: "Pour l'homme d'espérance comme pour l'enfant rien n'existe qui sente la mort."
Certes je comprends l'intention, mais, dans la vie, de quel enfant parlez vous? Existe-t-il cet enfant?
Je veux dire que j'ai des souvenirs très précis de ma petite enfance ou la bêtise et la bestialité de certains adultes m'ont massacrée, J'ai aussi dans mon cœur autant que dans mon corps le souvenir très vivace de la main de ma fille, agée de six ans, qui serrait très fort ma main en marchant derrière le cercueil de son père. Je vois tous les jours dans les nouvelles du monde des enfants très jeunes seuls, habitant dans la rue en Amérique du Sud, en Russie, en Asie ou ailleurs.
Ne sentent-ils pas la mort tout autour d'eux?
Il n'est pas d'âge pour prendre conscience de la mort, même le futur Bouddha enfermé dans son palais par son père pour ne pas découvrir la mort et la vieillesse a fini par la voir.
Que, malgré la violence de notre condition humaine actuelle, l'espérance et la vie survivent dans un être humain, je le vois bien — heureusement et louange à Dieu! —, mais que rien ne sente la mort pour un enfant alors il y a une part qui m'échappe . Pouvez vous m'éclairer? Merci.
Pascale


Réponse :
Je comprends ce que vous voulez dire. Oui, l'enfant est forcément témoin de la mort, participant des agonies, des enterrements et des deuils, voire des horreurs ou des massacres que le cinéma rapporte ou met en scène, mais il ne voit pas cette mort comme la sinistre et lugubre extinction, comme la terreur, qui peuvent saisir l'adulte.
C'est dans ce sens de mort effrayante, de sensation déprimante laissée par la grande faucheuse qui va passer ou qui est passée, son sourire macabre entre les machoires, que je dis que l'enfant ne sent pas la mort.

L'enfant constate par la force des faits la disparition, mais il ne la vit pas du tout comme comme le drame ou la tragédie déséquilibrantes, bouleversante, parfois génératrice d'hystérie, que ressentent les adultes. J'ai perdu mon père à 12 ans, mais je ne vécus pas ce drame comme ma mère le vécut. D'ailleurs, elle le comprit, elle ne me prit pas la main derrière le corbillard tiré par un vieux canasson; elle me laissa marcher seul.
L'enfant ne donne pas à la mort le sens d'une métaphysique débilitante et débilitante, parce que le doute, le doute noir, qui taraude l'adulte, ne tourmente pas l'enfant. Si l'incertitude de la survie ne taraudait pas le croyant, il serait vraiment croyant. Seul l'enfant est vraiment croyant, et c'est pourquoi il est triste, ému, éprouvé, mais pas désespéré. Il croit que le mort est "au Ciel" et il n'a pas tort. Bref, s'il sent la mort, il la sent tout autrement.

Eh bien, moi, je suis un enfant.
Je suis passé à l'espérance, non à l'espérance qui permet seulement de surmonter le doute, mais à l'espérance comme certitude absolue, comme espérance d'enfant. Je ne mourrai pas. Je me transformerai. Reste le problème de bien me préparer à cette transformation. C'est tout l'objet de La Révélation d'Arès, mais c'est un autre problème.

Je vais avoir 80 ans le 11 juillet. Ma santé est telle que, malgré ma bonne mine, je puis mourir à tout instant. Je peux durer ou ne pas durer du tout. Cela ne me tracasse pas pour moi-même, mais pour les autres.

Cela me tracasse pour mes frères en me disant que, du fait qu'ils n'ont pas voulu de moi pour les former, pour faire d'eux de vrais prophètes (ce qui demande un sacrifice, qui n'est plus de mise à notre époque, et qui donne plus de tracas et de travail que de joie, qui dévore la vie privée, et qui est à tout le moins barbant, j'en conviens) et m'ont laissé tout seul dans mon coin, ils risquent de commettre des erreurs avant que le noyau du petit reste n'émerge, le petit reste qui restera fidèle à mon enseignement, les béni-oui-oui dont rient ou s'indignent les "grands esprits", ceux qui ont "tout compris", qui croient que la sincérité suffit sans voir qu'on peut-être sincèrement égaré ou orgueilleux, avant donc que n'émerge le petit reste comme Lumière sous laquelle se rangeront les hommes du temps qui vient

Cela me tracasse pour mon épouse, sœur Christiane, qui m'a donné sa vie et son amour, et qui, elle le dit, n'aura plus d'autre souhait que de me suivre, alors que la mission aura sûrement besoin d'elle.

Au fond, mon souci de la mort est d'ordre pratique. Mon souci est un souci d'enfant mais comme tout enfant je pense que, le mauvais moment passé, le soleil se lèvera demain et la Vie viendra.

Non, la mort pour moi n'a pas d'odeur. Comme les coquelicots, d'ailleurs.


26mai09 96C22  
Grâce à Dieu et avec le concours de ma grand-mère maternelle, qui était très pieuse, j'ai la foi et ce depuis ma plus tendre enfance.
C'est pourquoi l'idée que les coquelicots pourraient devenir perpétuels, n'est pas un obstacle, mais gageons qu'aujourd'hui de nombreux croyants ne croiraient pas à la perpétuité des coquelicot.
Je me dis que j'ai de la chance d'avoir, un jour, rencontré la Parole donnée à Arès et son prophète, grâce auxquels ma foi s'en est trouvée ravivée, réactualisée .Que serait-elle, sinon?
C'est pourquoi je pense à mes frères humains, rationnalistes et bons, mais athées .Par quel biais pourrait-on leur expliquer la perpétuité des coquelicots, et bien d'autres choses encore, sans qu'ils voient rouges pour autant?
Dominique F.


02jun09 96C23
Je viens de lire votre réponse au commentaire 96C21 et vraiment, j'aimerais beaucoup partager votre sérénité face à la mort.
Aussi loin que je me souvienne, même adolescente, j'ai toujours eu très peur de la mort.
Découvrir et croire en La Révélation d'Arès n'a pas arrangé les choses, bien au contraire. Elle ne parle de la mort qu'en des termes d'épouvante: le spectre qui erre... les ténèbres glacées...
Dans vos commentaires, vous témoignez vous-mêmes d'expériences surnaturelles particulièrement effrayantes.
Alors, bien sûr, ceux qui se sont dotés d'une âme connaîtront apparemment un sort plus doux, mais, même pour eux, la transition a l'air très difficile.
J'ai perdu beaucoup de membres de ma famille ces dernières années et, sachant tout cela, même croyant fermement à la survie après la mort, je n'ai guère pu m'empêcher de vivre ces morts comme des évènements dramatiques, terribles et lugubres, me posant beaucoup de questions quant à leur sort. Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3).
Consciente de beaucoup de mes déficiences, de ma faiblesse, de ma responsabilité, parce que j'ai découvert La Révélation d'Arès, et vous ayant souvent entendu dire que "nul ne se sauve s'il n'en sauve d'autres", je ne suis guère plus rassurée en ce qui me concerne. Comment l'être?
Vous racontez dans les liminaires que le sort des prophètes n'a l'air guère enviable. Pourtant vous êtes serein. Est-ce parce que, voué entièrement à votre mission, vous vous souciez peu de votre sort? Ou est-ce parce que avez confiance en la miséricorde de Dieu?
Merci de votre attention.
Christelle


Réponse :
Quelle émotion, Christelle, de retrouver votre nom au bas d'un commentaire après tant d'années de silence.
Quel bonheur de vous retrouver, mais je découvre une sœur beaucoup plus émotive que je ne la voyais à l'époque où elle venait au Pèlerinage avec son époux et où elle m'écrivait encore de temps en temps.
Pardonnez-moi de publier aujourd'hui 2 juin votre commentaire qui est du 30 mai. Je suis actuellement en retard pour beaucoup de tâches, étant débordé de travail.
Oui, la mort est une épreuve pour tout le monde, même pour les hommes bons, quoiqu'à un moindre niveau, parce que la mort est une anomalie. Du reste, nous, humains modernes, n'avons pas la primeur de cette information par La Révélation d'Arès. Celle-ci rappelle cette information après que les autres Écritures l'aient déjà donnée, chacune à sa manière: les chéol et géhenne de la Bible, l'enfer du Coran. La mort est une épreuve pour tout le monde, mais qu'y pouvons-nous? En avoir peur n'écarte pas la réalité.

Toutefois, vous parlez "d'épouvante" et c'est très exagéré, car la mort n'est qu'un mauvais moment pour les justes. et c'est d'une importance capitale, La Révélation d'Arès indique la Voie Droite à suivre pour atténuer au maximum la douleur de quitter son corps et de se trouver avec les seuls esprit et âme pour s'en sortir. C'est la voie de la pénitence. Efforcez-vous d'agir dans l'amour, le pardon, la paix, la recherche de l'intelligence spirituelle et soyez libre de tous préjugés et de la domination des idées du monde, et aidez à la moisson, et vous aurez la mort du juste. Ce n'est pas la Mer à boire! C'est tout à fait faisable.
Mettez la paix en vous! Ayez confiance! C'est avec Amour que le Père nous appelle.


02jun09 96C24
Bonjour, vous parvenez étonnement à mélanger dans le même texte les coquelicots et les bulldozers, ce qui peut paraître contradictoire, mais aussi l'enfance en théorie insouciante avec la grande mission de moisson alors parfaitement lucide et responsable. 
Il y a la, je pense, un aspect de la spiritualité — même si je suis incapable d'expliquer la spiritualité — quelque chose qui vient de l'intérieur peut être, qui est de vivre pleinement chaque instants, les plus extraordinaires comme les plus ordinaires.
Des problèmes me tiennent encore éloigné des assemblées. Tout cela changera peut être. Quoi qu'il en soit, je suis de tout cœur avec ceux qui mettent leurs pas dans les vôtres, vous qui réalisez mes vœux, comme [la réalisation d']un livre plus petit et un symbole [le logo] par exemple. Merci pour tout ce que vous faites.
Quoi qu'il en soit je n'ai pas pu encore me procurer ce livre dans les librairies où j'ai été le commander, ce qui a l'air exceptionnel au regard des commentaires.
Mais je ne désespère pas, tout peut arriver, vous êtes un homme qui a vu le Créateur. Je suis un hommes qui a vu l'homme qui a vu le Créateur et il m'arrive, à votre image, de me prendre à vouloir aimer tout le monde, ce qui est plutôt apaisant.
Y a-t-il une raison à ce symbole (je ne le connais pas encore)?
Aminadab.     


Réponse :
Les raisons de ce symbole sont expliquées dans le livre que vous avez commandé et que vous recverez bientôt, je l'espère. Toutefois, la première pré-édition a été très vite épuisée, beaucoup plus vite que nous ne pouvions le prévoir. Elle est en cours de réimpression.


02jun09 96C25
Mon commentaire ne parle que peu du coquelicot.
Mais quand même… Comme j’aimerais qu’il soit comme avant lorsqu’il distillait son "effluve (…) blanc, plus blanc que la lumière" (Le Pèlerin d’Arès 1989, p 232) et non plus sans parfum, rougissant de honte devant notre conduit comme aujourd’hui…
Je souhaite surtout évoquer votre réponse au commentaire d’Osman [96C16] :
"Mais nos missionnaires n'utilisent plus ces formules très vigoureuses depuis les années 80 qui ont pourtant vu la moisson la plus abondante et qui ont fini dans une apothéose: la mission L'Œil S'Ouvre en 1988, 1989 et 1990 au Cirque d'Hiver à Paris! Depuis ce moment j'ai laissé les missions formuler leur mission comme elles voulaient et elles ont rationalisé et adouci le Message. Partant de là, les missionnaires vivent une vie sociale moins difficile; ils ont trouvé un compromis grâce auquel ils ne fâchent personne, mais La Révélation d'Arès a perdu son sel. Le résultat est ce que dit Jean-Marie: On donne l'impression qu'on ne cherche pas à se faire connaître."
Si nous constituions un groupe de volontaires qui reprendrait "ces formules très vigoureuses" des années 80, accepteriez-vous de nous conseiller dans nos débuts?
Ce projet m’intéresserait beaucoup.
Thierry P., Paris


Réponse :
Bien sûr, j'accepterais de vous aider, mais vous n'avez pas vraiment besoin de moi pour reprendre des tracts et des thèmes de mission utilisés dans les années 80. Je parle qu'on doit en trouver dans les archives de la mission parisienne.


02jun09 96C26
Le jardin des petits de la Parole est un jardin d'innocence, de fraîcheur, et de confiance que le Père nous appelle à retrouver. Un jardin où l'on s'exerce à voir les fleurs avec les yeux du dedans, sans calcul, avec ce regard neuf qui vient de l'intérieur qui en cessant de regarder le passé pardonne et finit par oublier.
Dispersés çà et là parmi les herbes hautes, le rouge des coquelicots dénote une originalité qui se dépare de l'unifomité des champs environnants; ainsi ces originaux, dressant leurs tiges encore fragiles deviennent un signe, celui d'un retour; retour d'un Vie qui rappelle la Lumière, la chaleur, le bien-être.
Leur apparition encore éphémère, et leur disparition est en contraste certain avec ceux des signaux plus saccadés de la zone urbaine, avec lesquels les enfant jouent tout autant. Mais la permanence de leur retour est comme un sourire qui parle, un peu comme celui de l'ange qui vous regardait sur la plage, frère Michel.
Leur signal est simple, sans être simpliste, parce que bien que leur apparition sur le champ de la Vie soit encore discrète, leur permanence est inscrite depuis l'aube des temps, ne serait-ce que par leur attache au sol et la direction qui les tend vers la Lumière, comme tout être vivant sur la terre; parce qu'ils sont créés pour vivre, par notre accomplissement, ils deviendront Vie tel le pain qui remonte au Ciel.
Danièle G.


02jun09 96C27
Au bord des chemins du Roussillon, les coquelicots commencent à faner. Mais d’autres fleurs prennent le relais de leur flamboyance: les mauves, les lauriers roses, les tamaris. Je goûte aussi avec joie d’enfant l’infinie et magnifique variété de la Création qui, malgré le péché que nous lui avons injecté comme un poison, demeure (presque toujours), par la Volonté de Dieu, patiente et généreuse à notre égard. Au point qu’il existe des fleurs qui fleurissent même en hiver, comme la rose de noël, le perce-neige, le mimosa, pour ne pas nous laisser orphelins de la Beauté du Père.
Comme les coquelicots, les mimosas, les roses d’aujourd’hui, nous passerons tous dans cette génération, y compris vous, puisque vous le dites, bien que plusieurs passages de La Révélation d’Arès (35/1, xvi/13) nous disent aussi que "le témoin d’Arès devra surement poursuivre sa mission au-delà de la mort", ce qui sera une Œuvre prodigieuse (Rév d’Arès 10/8) autant que la résurrection du prophète Jésus. Mais si nous nous sommes inscrits dans le grand flux du Bien, si nous nous sommes "reliés à cette éternité heureuse qui court déjà sous la terre, comme aspirée dans le sillage de Dieu" — je ne résiste pas au plaisir de citer cette superbe phrase de votre entrée — , le bien accompli sera le terreau d’un bien plus grand qu’accompliront ceux que nous aurons inspirés.
Et puisque c’est l’ordre biologique que nous avons choisis, comme les coquelicots, les cistes (qui se régénèrent et se multiplient après les incendies) les acacias (dont on peu manger les fleurs en beignets) nous fanerons pour qu’apparaisse le fruit de notre vie et que ce fruit nourrisse la Vie et pas seulement la vie, prenant en cela le relais de ceux de nos frères anciens et relayés par nos enfants spirituels, jusqu’au Jardin d’Eden. Un autre ordre biologique et physique où donc coquelicots, violettes et glaïeuls n’en finiront pas de fleurir sous la Lumière qui couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 31/8), la Lumière rayonnante de Dieu mais aussi sans doute des hommes dont l’intelligence et l’amour spirituels seront redevenus brasiers.
Merci pour cette entrée d’une grande et belle poésie.
D. Faber


02jun09 96C28  
Les physiciens considèrent que le temps comme l’espace est une entité "lisse", représentable et mesurable par des grandeurs continues, sans "trouées" possibles. C’est l’option dogmatique actuelle de la communauté scientifique, sans préjuger de révisions ultérieures comme elle fut déjà amenée à le faire sur d’autres points.
Dans une approche spiritualisée, on peut imaginer que la vie courante des hommes est constituée par des instants particuliers de vieillissement parfois accéléré, séparés les uns des autres par des "durées privées de temps", petits maillons d’éternité.
Pour l’humain, image et  ressemblance du Créateur, le temps n’a de prise (vieillissement, affaiblissement physique et intellectuel, corollaire au spirituel) que lorsque son comportement est en désharmonie avec la loi Divine, ce qui par atavisme,  faiblesse et lâcheté, et pour son malheur… est encore la norme culturelle aujourd’hui.
Il s’avère cependant que certaines personnes peuvent paraître par rapport à la moyenne, plus jeunes  que leur âge physiquement mesuré, car leur âge biologique véritable ne correspond qu’au cumul des périodes de vieillissement (vie inharmonieuse), celles encore très rares, qui correspondent à leurs comportements harmoniques avec la Création  ne consommant pas de temps (Vie spirituelle transcendantale)
L’Éternité peut ainsi se définir comme une succession continue de ruptures de temps (Vie hors du temps). Elle devient accessible à l’homme devenu frère, dont le comportement édenien est en permanence alignée sur la Parole du Père : Patience, Mesure, Piété, Amour, Bien, Bonté, Vérité, individuellement et librement accomplis (Rév. d’Arès).
Bien sûr, l’humanité étant un organisme en soi, le mal des uns peut toucher les autres: calomnies, mensonges, cupidité, violence, guerres, égoïsme, etc… mais les frères assemblés pourront vaincre la mort en vivant le Bien (Rév d'Arès), le seul moyen capable d’harmoniser le monde et de faire mourir le temps.
Et pour leur bonheur les coquelicots continueront à perpétuité de les émerveiller; leur flamboyante floraison printanière, éphémère aujourd’hui, offrant annuellement au ‘regard d’enfant’ une des multiples possibilités de redécouvrir l’évidence du Créateur dans sa Création.
Dominique C.


XXxxxXX 96CXX
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