28mar09 94C01
Quel bonheur de retrouver, ce soir, le prophète sur son
blog !
Quel Feu
pour nous réchauffer et entraîner dans notre mission
l'incroyable et le nécessaire !
Je suis (du verbe suivre) !
Et je n’ai pas perdu une heure cette nuit !
Cher
Frère Michel ,c’est mon premier
commentaire et il ne
mérite pas d’être diffusé, mais j’avais envie de vous
remercier.
El L.
|
29mar09 94C02
Bonjour,
je m'appelle Stefania, je suis italienne.
Je suis en train de lire La
Revélation d'Arès
et j'ai trouvé la Vérité
que je cherchais et que je continue à chercher.
À propos d'aigle,
j'ai un ami italien qui a fais ça...
C'est un petit cadeau de ma part:
http://www.youtube.com/watch?v=yMMM_9oSTxY&eurl=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fprofile.php
%3Fid%3D1550603739%26ref%3Dname&feature=player_embedded
Stefania
|
29mar09 94C03
Nous devons éviter que pleuve le
péché des péchés (Rév d'Arès38/2).
Il est nécessaire que le Bien
triomphe.
Nous sommes heureux de vous présenter un nouveau site créé très
simplement grâce à l’aide d’un Pèlerin d’Arès:
http://www.revelation-ares-gap.info
Puissions nous rencontrer des croyants et des humanistes !
Afin de penser comment nous lever et envisager, évoluer ensemble vers
une civilisation nouvelle où le spolié
et le spoliateur
n’ont plus de raison d’exister et où l’amour, le pardon, la liberté
d'être dénué de tout préjugés et l’Intelligence du cœur s’installent en
chacun. Définitivement !
Le néant ne doit pas envahir notre planète.
Nous devons la libérer de cette noirceur et du vide spirituel qui
l’envahissent doucement.
Aux jeunes qui accostent sur ce rivage de fumier nous dirons: "Vous
pouvez en faire un Jardin.
Vous avez tant à construire, à inventer. Vous
portez l’espérance."
Les Pèlerins d’Arès forment le peuple qui porte en lui la jeunesse de
l’Éternité Spirituelle.
Quel que soit leur âge, ils sont l’origine, ils sont le peuple du temps qui vient, le
peuple envoyé au monde afin de faire fleurir cette civilisation
nouvelle.
Et le porteur de la
Parole est leur prophète,
l'homme Michel, choisi par le Créateur pour parler aux
hommes.
Il suffit de lire La
Révélation d’Arès, donnée à Arès par le Créateur de
l’Univers en 1974 et en 1977.
Arès
est un village d’ostréiculteurs, situé au bord du Bassin d’Arcachon,
près de Bordeaux, en France. Et oui ! En France, le pays des "Droit de
l’homme".
C’est là que le Créateur est venu parler
Tant la situation est grave.
Soyons le peuple
de l’espérance, qui circule dans nos cœurs et qui va prendre Vie (Rév d'Arès 24/3-5).
Que les hommes deviennent des frères dont les nations s’embrassent !
Que le Bien
envahisse nos cœurs à jamais !
Patricia
|
29mar09 94C04
Quel soulagement de voir ce blog vivre à nouveau!
Je guettais l'apparition d'une
nouvelle entrée et j'étais inquiet. On m'avait dit que vous étiez
malade.
On
sait bien que vous avez beaucoup de travail et que vous êtes âgé, mais
on ne se fait pas à l'idée que vous pouvez vous taire. Vous êtes
tellement disponible par nature.
Vous êtes l'arbre à la
pointe toujours verte [Rév d'Arès xvi/13]. Les feuilles de
cet arbre
ne tombent pas, même en hiver.
Pourtant
cinq semaines de silence, ce n'est pas une éternité, mais ça m'a paru
une éternité. On vous sentait ailleurs. Je ne sais pas pourquoi.
Vous
lancez un appel à dynamiser la mission! Et vous veillez à ce que la
mission ne se politise pas à nouveau. Vous voulez au contraire qu'elle
se spiritualise pour spiritualiser une population qui arrive au bout de
ses rêves matérialistes. Votre texte a été soigneusement rédigé dans ce
sens.
Et en même temps quel réalisme! Vous nous rappelez qu'il ne
faut pas se faire d'illusions. Ce sera difficile. Les gens ne pensent
pas plus à devenir spirituels qu'à devenir "végétal ou gaz". Un
sourire. On vous reconnaît bien là ! Le principal est que ce
soit
possible et puisque Dieu nous le demande, c'est possible.
La mission est si difficile qu'elle provoque la déception par moments.
C'est normal.
Les
frères qui critiquent et qui s'en vont en prennent pour leur grade,
ceux qui "se défaussent de leurs déceptions sur les autres" (très bonne
formule) en les accusant d'être "bornés", mais qui, en attendant, se
défilent à bon marché. Ils se dispensent de participer en invoquent des
raisons irrésistibles d'être au dehors, parce selon eux il n'y aurait
rien de bon au dedans, mais que font-ils de leur côté? On voudrait
bien savoir.
Heureusement, nous sommes assez nombreux un peu partout en
France pour faire une mission efficace, pourvu qu'on ne la fasse pas
n'importe comment.
Un mirliton
|
Réponse
:
Oui, en effet, j'ai été malade.
J'ai traîné quelque temps un gros rhume compliqué de bronchite attrapés
en pataugeant, un jour de pluie glaciale, dans la boue du grand
chantier d'Arès sur nos Saints Lieux en compagnie de la présidente si
dévouée de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, de l'architecte et de quelques
entrepreneurs. Ce chantier nous a causé pas mal de soucis (erreurs ou
malfaçons, plans non respectés, retards, etc.) à peu près tous résolus
maintenant. Il faut quand même le suivre jusqu'à la fin.
Mais il n'y a pas eu que le chantier d'Arès. J'ai dû encore travailler
sur la prochaine édition de La
Révélation d'Arès.
Celle-ci est enfin chez l'imprimeur. C'est une pré-édition pour tester
le livre, que j'ai conçu comme une édition de vulgarisation avec des
notes très courtes pour un monde qui ne lit plus et qui, quand il lit,
lit très vite. Le résultat va paraître minuscule (160 pages), mais pour
moi, qui ne suis pas un professionnel, cela a demandé beaucoup de
travail, notamment dans la phase de recherche de toutes les formules
possibles. Et puis j'ai aussi mon courrier normal, ma paperasserie
normale, beaucoup de travaux ingrats et invisibles qu'il faut bien
assumer.
Mais je suis heureux d'avoir pu reprendre mon blog et heureux du bon
accueil que cette entrée 0094 semble recevoir. Merci.
|
29mar09 94C05
Je relirai ce post, parce qu'il me semble contenir beaucoup de pistes
praticables.
Un très beau post de combat !
Je relève deux points qui peuvent se recouper:
Le
rétrécissement accéléré des "libertés", qui appelle à mon sens une
vigilance active et solidaire — sur un fond bien affirmé de
fraternisation — et l'appauvrissement matériel.
Question souvent reprise...
Et chaque angle de vue (de vie) a son utilité et sa réalité.
Cependant,
même si un certain seuil critique de dépossession est préjudiciable
(votre précédent post), un relatif dénuement permet, selon mon
expérience, permet plus facilement "d'oser", et s'enrichit du goût
retrouvé des "petites" choses, des gestes simples, ce qui me semble un
terrain plus sain et plus propice à une vie spirituelle que le mirage
de l'abondance marchande, désormais évanoui.
Finalement, je nous vois comme des oiseaux dans une vieille cage
usagée, aux grilles de plus en plus resserrées:
Des oiseaux
encore engourdis, qui peuvent néanmoins à tout moment s'apercevoir que
la porte est ouverte. De plus en plus s'en aperçoivent d'ailleurs, oui
mais...
Reste à apprendre à voler.
Jusqu'à former des vols groupés.
Laurent C.
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29mar09 94C06
C'est une entrée de blog qui me donne du peps !
Je suis isolé, loin de
l'assemblée
(la mission la plus proche est à plus de 300 Km) , mais je
vais
essayer de porter témoignage. Je ne sais pas comment, mais je vais au
moins sortir de ma discrétion.
Vous l'avez toujours dit: Un
croyant est un apôtre ou n'est pas un croyant. Je ne sais pas pourquoi
on a toujours peur de dire qu'on croit dans La Révélation d'Arès.
Mais actuellement on a un motif de plus de ne plus avoir peur. Tout va
aller mal, c'est évident. J'ai écouté à la télé
M. Strauss-Khan
l'autre soir, directeur du Fond Monétaire International, et j'ai été
impressionné par ses prévisions sévères, qui rejoignent les vôtres. Il
a évoqué les cinquante millions de chômeurs dont vous parlez, mais pas
dans deux ans comme vous dites, dans un an ! Enfin, c'est ce
que
j'ai cru comprendre.
Vous allez me dire qu'il s'agit de spiritualiser les individus et non
de résoudre un problème économique.
Chez
les animaux, même des vaches, des moutons ou des volailles, les
comportements de groupe sont réglés par l'instinct, les émotions et
l'état de santé, mais jamais par une pensée. Ils ne réfléchissent pas.
Ils ne sont pas spiritualisables. La population humaine dont vous
parlez semble vraiment réduite à des animaux. Ils ne pèsent pas le pour
et le contre pour modifier leurs conduites si nécessaire. Ils n'ont
plus que des slogans qu'ils se répètent: À bas les riches, les
banquiers, les patrons! Donnez-nous du travail! Peut-être que les
Chinois pourraient leur en donner? Mais ils veulent rester chez eux
bien au chaud au poulailler ou à l'écurie.
Vous avez raison de
parler de "machines politiques et médiatiques" dangereuses. Vous ne les
nommez pas, mais on les voit bien: [...], qui poussent les hommes à
devenir un troupeau de bêtes à cornes prêtes à tout défoncer
sans
réfléchir.
On a l'impression qu'aucune intelligence de masse (vous avez
toujours dit qu'il n'y a d'intelligence
de masse comme il n'y a pas d'amour
de masse) ne peut plus retenir l'agressivité de gens qui se remplissent
de haine. Il faut arrêter la montée de la haine. Vous parlez de
déception, mais je crois que la déception se finit en haine.
J'ai
participé à un cortège de manifestants et j'ai franchement été effrayé
par les idées haineuses. Il y avait même un petit groupe qui criait: "À
la potence les banquiers, ils mangent notre pain!" Comment rattraper
l'amour perdu chez des gens comme ça?
J'ai l'impression que nous
avons perdu beaucoup de temps, nous aussi bien au chaud au poulailler
ou à l'écurie. Je vais me creuser la cervelle pour trouver comment
aborder la question de "l'incroyable qui devient nécessaire."
Jean-Pierre
|
29mar09 94C07
Merci pour
l'intelligence que vous mettez dans ce blog. Nous avons tous un peu
peur pour nos économies et notre avenir professionnel, mais vous
soulignez le besoin de spiritualiser sans perdre de vue le côté
matériel de la situation. C'est réconfortant. Sauf que vous dites que
l'homme de la rue ne peut peut pas faire les deux en même temps et là
je ne suis pas tout à fait d'accord.
De toute façon, il n'y a pas à
s'inquiéter, si l'homme commence à s'occuper d'avoir une âme ou de la
conserver, il ne perdra pas de vue le côté matériel de la vie. C'est
instinctif.
Ce
qui ressort entre les lignes, quand on lit votre blog 0094, c'est votre
sens de la liberté la plus libre qu'on puisse envisager. C'est la
liberté de Dieu lui-même, la liberté qui n'a qu'un régulateur: l'amour.
En vous lisant j'ai ressenti votre amour pour le monde d'un bout à
l'autre. Mais, vous le faites bien remarquer, l'amour aidera à
surmonter la terrible difficulté de la spiritualisation, mais ne
supprimera pas cette difficulté.
Il nous faut réfléchir, imaginer, les bons moyens de moissonner tous
ceux capables de mettre en œuvre la spiritualisation. Dieu ne
nous envoie pas pour faire de la propagande, mais pour réunir le petit reste:
Trouver tous ceux unis
(Rév d'Arès xLv/19)
par la même idée, celle de redonner au cœur la première place. Parce
qu'il va falloir du monde. Nous devons libérer en nous des forces
enfouies, oubliées, ou paralysées par la peur. Votre entrée 0094 nous
appelle clairement à nous secouer.
Marc D.
|
29mar09 94C08
Vous n'avez pas pu
pousser l'analyse pour que cet article, délà long pour un blog, ne soit
pas trop long, mais les idées qui s'en dégagent sont nettes. C'est un
des articles les plus importants de votre blog.
Vous faites bien ressortir la nature primitive des religions. Par
contraste, la logique dynamique de La
Révélation d'Arès
ressort très bien. Les religions se bornent à consoler l'humanité de
ses malheurs en promettant une "mort heureuse'", qui est le salut pour
elles. Pour la Parole d'Arès le salut
est autre chose de beaucoup achevé. Il faut changer, c.-à-d.
recréer, la vie
et le monde
et la situation actuelle nous donne l'occasion d'un bond en avant.
Mordicus
|
29mar09 94C09
La lune grasse (Rév
d'Arès xviii/3) est entrée dans une inéluctable phase
descendante.
Lorsque nous aurons achevé de tuer la cane aux œufs d’or,
viendra le temps du blé
vide et du soleil
froid (XVIII/3 et XXVI/8).
Seule
la force spirituelle nous donnera la capacité de surmonter les épreuves
à venir, parce que cette force ne dépend pas des circonstances, de
l’environnement plus ou moins favorable, mais de ce que nous avons
(re)construit au plus profond de nous-mêmes: l’image de Dieu (Genèse 1/27), la vertu (Rév d'Arès 28/15).
C’est du développement et du renforcement permanent de notre ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) que
sortira l’énergie spirituelle qui nous élèvera comme une cigogne (Rév d'Arès
15/4) ou un faucon
sans peur au dessus de la vague qui bave (xLv/20-21).
Le retour progressif de Dieu en nous par notre pénitence nous
conduira vers l’impassibilité et la paix (Rév d'Arès xxii/21),
source de non-agitation et de non-confusion et donc d’intelligence et
d’efficacité dans l’action.
Parti
de rien, homme fragile, instable, craintif, chaque jour je m’efforce de
devenir l’homme que Dieu attend que je sois. Chaque jour je déracine en
moi la peur et le doute. Chaque jour je reforge ma cohérence, ma
volonté d’être, mon autonomie, je m’entraîne à ne dépendre de rien ni
de personne, je cherche mon propre centre dans l’unité
reconstruite — Sois
un dans toi! (Rév d'Arès XXIV/1).
Chaque
jour je me prépare à affronter la tourmente, pour que, le jour venu, je
sache rester homme de bien, homme d’amour, homme d’espérance, et cela
quelque soient les circonstances.
Merci au prophète
de Dieu qui nous inspire cette voie de sagesse et de force.
Thierry M.
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29mar09 94C10
En
gros je rejoins Laurent C. [94C05], Jean-Pierre[94C06] et Mordicus
|94C07], si on n'accepte pas cette entrée 94 on n'accepte pas La Révélation d'Arès.
Il n'y a plus qu'à partir et rejoindre l'église ou perdre la foi et
dire: "C'est des conneries."
Dans des circonstances précises et alarmantes, vous nous replacez au
cœur de la logique arésienne!
Autrement
dit, on ne peut pas être un Pèlerin d'Arès et un lâche ou un
discutailleur. Comme on dit: Il faut y aller! Il faut redonner à
l'homme foi en lui-même, foi en Dieu qui est en lui.
Nous avons
trop longtemps laissé les Pèlerins d'Arès dans leur mystère. Il n'y
avait qu'à lire ce qu'on disait d'eux pour constater que personne n'y
comprenait rien. Maintenant, si après cette entrée on ne comprend rien
aux perspectives de La
Révélation d'Arès, ce
n'est pas parce qu'on a lu ou écouté quelques Rivarol et autres
méchants baveurs (sur Internet par exemple), c'est parce qu'on n'a pas
lu votre blog. Dommage qu'on ne puisse pas vous écouter aussi, mais —
vous vous en êtes assez plaint —
l'assemblée n'a pas su ou n'a pas voulu vous donner une
tribune.
Il
y a aussi ceux qui, sans le dire vraiment, préféraient que le monde n'y
regarde pas de trop près, préféraient que les Pèlerins d'Arès gardent
une sorte de mystère, de peur qu'on constate que les Pèlerins d'Arès ne
sont pas idéaux. J'ai été de ceux-là. Mais votre entrée 0094 le dit
avec simplicité et courage, nous ne sommes exempts de frères ou de
sœurs qui "se sont défaussés sur les autres de leur déception,
par
la critique ou la désertion", face à une assemblée
pas idéale. Comment serait-elle idéale dans cette première génération?
Vous le dites franchement: Nous ne sommes pas idéaux, mais nous avons
une mission. Remplissons-la!
Merci pour cette relance.
A l'Est d'Eden
|
29mar09 94C11
Pourquoi les Français
paraissent-ils si naïfs, alors qu'ils savent que rien de bon ne viendra
ni des religieux tous confondus, églises catholiques, protestantes,
orthodoxes, anglicanes, et autres dérives intégrises et tendances,
nicolaites, baptistes etc... Ils se laissent manipuler par ces derniers
pour une hypothétique miséricorde et un post-mortem dans un soi-disant
paradis automatique, confession des pêchés, absolution. Tous savent que
la vie monastique et les vœux d'abstinences ne servent à rien et une
fois qu'ils se rendent compte (parfois jamais) qu'ils ont été les
dindons de la farce, ils s'en vont déçus vers d'autres horizons
cherchant la vérité, dans un long desert. Beaucoup tourneront
en
rond, mais les politiques bien avertis récupérent tout ce
reflux et l'utilise comme une main d'œuvre à bon marché.
Pourquoi les français sont-ils si naifs de croire qu'avec la politique
tous les problèmes seront résolus?
N'ont ils pas assisté à la chute de mur de Berlin [1990] et à
l'effondrement de l'URSS?
Le
capitalisme n'est pas la solution, car l'argent profite d'abord aux
plus riches, c'est pyramidale et les miettes seront jetées aux classes
les plus défavorisées par ce systeme que vous croyez inébranlable.
Le plan de Dieu, c'est Éden, et c'est nous [les Pèlerins
d'Arès] qui devons renverser la vapeur et préserver notre âme
pour le retour. Ce n'est pas avec des sommes colossales, gérées
maladroitement, que le monde pourra sortir de cette crise économique
qui résulte de quelques individus qui veulent à tout prix gagner de
l'argent pour l'argent sans assouvir leur faim.
Je vous mets en garde contre le péché des péchés et la destruction de
notre monde.
Pensez à l'avenir de vos enfants. Merci de votre lecture.
Youcef de Marseille
|
29mar09 94C12
Merci pour cette entrée lumineuse et claire.
Vous avez trouvé le langage de la clarté et de la simplicité mis au
service de la profondeur. C’est un plaisir de vous lire.
Que
dire du monde actuel et de sa crise, si ce n’est que nous n’en
sortirons pas sans retrouver individuellement notre vocation
spirituelle de grandeur, de dépassement, de transcendance?
Un peu plus chaque jour la Vérité
de La Révélation d’Arès
nous apparaît, prouvant la Vérité
de la direction de certitude qu'elle indique au monde.
Quelle Grâce de pouvoir s’appuyer sur cette Révélation
pour résister à la tempête de l’Histoire déjà présente dans beaucoup
d’endroits, mais qui aujourd’hui touche l’opulent Occident, qui se
croyait protégé des conséquences de sa prédation et de son égoïsme.
Heureusement, beaucoup d’hommes et de femmes ont compris qu’il fallait changer le monde (Rév d'Arès
28/7)
en commençant par soi-même, aimer, partager, etc. Ces hommes et ces
femmes qui sauvent l’humanité chaque jour et à qui nous devons que ce
monde ne soit pas déjà devenu un enfer.
La
Révélation d’Arès vient au devant de l’homme, portée par
ceux qui en ont le courage, pour leur dire: "Votre recherche du Saint
(=Dieu, Rév d'Arès x/2),
du Bien
universel, n’est pas vaine. C’est le réalisme même!" Il n’y a pas de
démarche plus responsable, plus réaliste, plus raisonnable que de tout
faire pour retrouver l’amour universel (agapé), l’intelligence du
cœur ou intelligence
spirituelle, la maitrise de soi, la détermination de changer sa propre vie (Rév
d'Arès 30/11) et de changer
ce monde (28/7) en bien.
Ce
monde, encore basé dans les sphères dirigeantes du système, sur la
philosophie de la domination de l’homme par l’homme, de la loi, de la vengeance aveugle,
s’effondre sur lui-même, se consomme lui-même (vii/14), absorbé
par sa propre noirceur.
Mais nous sommes là grâce à vous. Nous buvons l’Eau du Ciel, nous
tenons la Main
du Père (Rév d'Arès
xxx/7) et grâce à Lui nous survolons la vague qui bave (xLii/3), la
fosse (xxii/16).
Encore
insignifiants [nous sommes], mais jeunes pousses qui demain deviendront
les germes d’une nouvelle humanité. Agissons pour porter
cette
lumière au monde.
Grandissons et fortifions-nous! Demain nous ferons renaître l’humanité
sur de nouvelles bases!
Daniel C.
|
29mar09 94C13
Merci
d'avoir corrigé mon commentaire [94C10]. En le relisant sans fautes
d'orthographe ou de grammaire et bien écrit (j'écris comme un cochon,
mais mes idées valaient sans doute vos correction, merci), je me suis
dis: Le frère Michel veut nous faire honneur autant qu'il veut faire
honneur à son blog.
Je reviens dans cette page de commentaires,
parce qu'il y a une heure j'ai rencontré un collègue d'atelier qui se
promenait avec sa femme. Il me dit: "Il y a une petite bise qui prend à
la gorge. On s'habille léger parce que c'est le printemps, mais le
temps d'hiver revient."
Je lui dis: "La bise de la saison n'est
rien. Tu verras la bise de la crise. On commence seulement à la sentir,
mais dans quelques temps, les choses risquent d'aller plutôt mal."
Il me dit: "Qu'est-ce qui te
prend tout d'un coup?"
Je
me lance. Je lui dis: "J'ai écouté un débat sur LCI [une chaîne de
télévision] et j'ai compris que les problèmes qu'on va rencontrer ont
été annoncés il y a déjà 35 ans. Les bonus des cadres supérieurs, ce
n'est rien. C'est le pourrissement par en-haut, bien connu. C'est nous
tous qui allons pourrir d'envie quand on verra qu'on avait tout et
qu'on se plaignait de ne pas avoir assez. Un livre l'a dit il y a 35
ans."
Il demande: "Quel livre?"
Je me lance: "La Révélation d'Arès."
Il ne répond pas, mais je vois comme il me regarde: Il en a entendu
parler. Ses yeux questionnent.
Je
dis: "Si nous ne changeons pas la monnaie-papier et la
monnaie-carte de crédit contre la monnaie spirituelle. Au moins
moitié-moitié. On va crever d'envie de ne plus rien avoir. Tu verras la
bise." Il ne dit rien. Il me regarde comme le résultat des courses ou
du loto.
Je dis encore: "Quand le pinard
manque, il faut arrêter de picoler, sinon on crève, la gueule ouverte."
Il m'a serré la main. Sa femme me regardait avec curiosité. Ils ne
disaient rien, mais j'ai compris qu'ils pensaient.
J'ai compris qu'on en
reparlerait.
A l'Est d'Eden
|
Réponse
:
Oui, j'ai corrigé votre
commentaire 94C10, mais ce n'est pas corriger pour corriger ou pour
vous faire honneur. Je corrige comme ça beaucoup de commentaires qui me
sont envoyés comme des brouillons, parfois des gribouillages, parce que
ce blog est lu par beaucoup de monde, parmi lesquels beaucoup qui ne
sont pas français et qui ne lisent bien le français que s'il est écrit
correctement, clairement. C'est pourquoi je m'attache à donner de la
clarté.
Ceci dit, j'aime l'histoire que vous me racontez. Vous vous êtes
"lancé" à parler de La
Révélation d'Arès
de la façon qui vous est passée par la tête, une improvision sur le
thème de la bise de mars. Vous vous êtes alors aperçu que ce que vous
disiez ne souffrait pas de la maladresse apparente d'une improvisation.
Le message est passé. Votre interlocuteur n'a pas soufflé mot, mais il
n'a pas eu un geste ou une parole d'agacement ou de moquerie. Il a
écouté. Vous en reparlez sûrement avec lui.
|
30mar09 94C14
Je vous croyais, l'âge aidant, de plus un plus détaché des affaires du
monde et saisi par "le spirituel" intérieur, la recherche de l'absolu:
l'amour absolu, le pardon absolu, la paix intérieure absolue, la
libération absolue de l'empire des idées qui courent... mais peut-être
pas
l'intelligence absolue, parce que vous êtes un homme modeste, sans
illusion sur lui-même, dont on surprend souvent l'étonnement que le
Très-Haut lui ait octroyé le charisme des charismes: le prophétisme,
alors qu'il ne se considére pas supérieurement brilliant.
Et je m'aperçois que les affaires du monde sont toujours à l'actualité
de vos soucis.
Cette sorte de mélange de
quidam moyen qui voudrait "vivre caché pour vivre heureux" et d'apôtre
qui doit crier sur les
toits
fait de vous quelqu'un de surprenant qu'on ne sait
pas comment prendre. J'ai toujours attribué l'échec regrettable de la
Maison de Faucons à cette nature ambivalente (au meilleur sens de
l'épithète: en même temps Dieu et petit homme), parce que les hommes
(les Pèlerins d'Arès ne sont que des hommes) ne suivent que les natures
dominantes, altières, les grandes gueules dont vous n'êtes
pas. Vous ne pouviez pas être suivi au sens "socio-politique" (votre
mot) du verbe suivre. Vous êtes l'homme de Dieu tellement authentique
qu'on ne sait pas
comment vous prendre.
Je savais que la vie publique ne vous n'intéressait pas
personnellement et que vous seriez tranquillement dans votre petit
coin, loin de l'Internet et de ce blog, de l'écriture de livres et de
lettres, si Dieu ne vous avait pas demandé d'aller vers les hommes.
Mais ici vous faites plus que garder le contact avec les hommes. Votre
entrée 0094 montre que vous êtes conscient de votre mission
non seulement spirituelle, mais historique, puisque vous vous placez
par rapport à l'Histoire. Vous ne voulez pas laisser passer la crise
comme l'ermite du désert laisse passer la caravane, vous vous mêlez à
la caravane, vous enfourchez le chameau.
Dans ce blog vous avez à plusieurs reprises évoqué des affaires
publiques, politiques ou financières, mais qui semblaient plutôt des
nécessités de circonstances que des choses vous intéressant en
profondeur, parce qu'au salon il faut parler de tout, quand on est
poli. Mais ici je vous sens concerné au plus profond de vous-même par
la situation.
C'est pourquoi je me permets de vous demander votre opinion d'homme
spirituel sur des questions que vous ne nommez pas dans cette entrée de
blog, mais qu'en vous lisant je devine présentes dans votre esprit: les
stocks-options, les bonus, les bénéfices de toutes sortes attribués à
certains dans des entreprises. Je suis concerné en
raison de ma position professionnelle.
Renaud
|
Réponse
:
Je fus ingénieur dans l'industrie autrefois, appelé, jeune, à diriger
une usine. J'eus ainsi connaissance, avec précision, comptablement, des
intéressements (c'est ainsi qu'on nommait ce que vous appelez
aujourd'hui bonus) distribués à certains, d'abord les voyageurs de
commerce, les représentants, les commerciaux, puis ensuite certains
cadres des études et de la production, dont la contribution aux
bénéfices de l'entreprise était évidente. Il y a des gens
particulièrement efficaces et souvent irremplaçables pour apporter des
marchés, des affaires, parfois inespérées, pour sauvegarder la fidélité
précieuse d'une clientèle que la concurrence courtise, des gens dont le
départ peut être très préjudiciable à l'entreprise et qu'il faut tout à
la fois fidéliser et récompenser. Tout le monde y trouve son compte.
Cela a toujours existé partout et dans tous les régimes économiques.
C'est pourquoi je ne me laisse pas distraire par le tam-tam
politico-médiatique autour
de ces bonus et stock-options, parce que je ne sais pas exactement qui
cela concerne, dans quelles entreprises, dans le cadre de quel contrat
de travail, etc. Je me méfie de tout ce qui globalise pour diaboliser
globalement. On ne peut parler de cela qu'au coup par coup.
Tacitement, quoique personne
(sauf M. Olivier Besancenot peut-être) n'en parle, tout le débat en
cours est, en fait, dans l'alternative: Industrie collectiviste ou
industrie capitaliste ? Je n'ai rien contre le collectivisme,
n'ayant pas grand chose à y perdre personnellement, mais il se trouve
que l'industrie
collectiviste a fait la preuve de son incurie et de son immoralité
d'un genre particulier dans le bloc soviétique où elle a engendré la
pauvreté et la paresse générales, voire même dans des pays comme la
Corée du Nord la misère générale. L'opinion actuelle est donc contre
les stocks-options
et bonus dans un esprit collectiviste, mais en fait tout le monde est
bien content d'être dans l'industrie capitaliste, un mauvais système,
néanmoins un peu moins mauvais que l'autre, si l'on considère le
standard de vie matérielle qu'elle permet aux hommes malgré leurs
mécontentements et revendications.
Si, étant un cadre commercial supérieur d'une industrie, je suis
contractuellement chargé
d'apporter à cette industrie de gros clients et que pour salaire de mes
efforts pour arracher ces clients à la concurrence et les faire
s'approvisionner dans mon industrie je reçois contractuellement un
intéressement (dans le cas contraire je suis viré), que ce soit sous
forme de bonus ou de stock-option, je ne suis pas responsable
des erreurs dont peuvent être coupables ceux qui gèrent les comptes et
les capitaux de
mon industrie, travail qui n'est pas le mien. Pourquoi, m'étant
brillamment acquitté de la tâche qui m'était confiée, serais-je
sanctionné? Par solidarité avec les mauvais gestionnaires de mon
industrie, lesquels d'ailleurs sont eux-même dépendants de l'économie
générale et de ses lois féroces?
M. Sarkozy comme Mme Aubry eurent raison de rappeler récemment qu'en
matière d'économie la
morale n'est pas une option, mais une obligation. Mais j'ajoute que
cette morale doit aussi jouer dans le respect des contrats de travail
quand ceux-ci ont été correctement remplis. La question des bonus et
stock-options est très délicate, ne peut être réglée qu'au coup par
coup: Ces bonus et stock-options sont-ils ou ne sont-ils pas mérités?
Toute globalisation a la fâcheuse conséquence de créer beaucoup
de boucs émissaires sans parler de l'hypocrisie de ceux qui accusent.
Ce n'est pas justice.
Si je n'ai pas parlé en détails de ces bonus et stock-options, c'est
parce que je sais qu'ils ne sont pas le problème de la crise. Une fois
qu'on aura repris aux bénéficiaires leurs bonus et stock-soptions, la
crise sera toujours là, parce qu'elle porte sur des montants d'argent
fabuleux auprès desquels ces bonus et strock-options sont quasiment
zéro.
Oui, les sommes d'argent qui concernent la crise sont fabuleuses:
c'est le montant d'argent prêté à des centaines de millions de gens
ravis qu'on le leur prêtât, mais qui n'existait en fait que dans les
livres. De l'argent qui n'existait pas en réalité. Le monde souffre
aujourd'hui d'une fabuleuse ardoise, d'un énorme crédit, quasiment
impossible à rembourser.
C'est le signal qu'il faut passer à autre chose, à une autre vie, à la Vie!
C'est ce que dit mon entrée 0094. La Vie n'exclut
nullement la vie matérielle.
La Vie
signifie seulement que notre actuelle façon de vivre cette vie
matérielle, ce que j'appelle le système d'Adam, qu'il soit
collectiviste, capitaliste ou autre, partira avec la Bête qui agonisera derrière
l'horizon jusqu'à ce qu'elle meure complètement (Rév d'Arès 22/14).
Ce seul mot d'horizon
montre qu'il s'agit bien de la terre et non d'un éther infini ou d'un
ciel paradidiaque. Il s'agira donc bien de vivre dans et de la matière
minérale, végétale, animale et humaine, matière qu'il faudra gérer,
mais cette fois droitement
(12/7), par l'intelligence
spirituelle autant sinon plus que par l'intelligence iintellectuelle,
dans l'amour
et la paix
en étant libres
de toute domination notamment
des préjugés et, bien sûr, du péché.
En conséquence, Renaud, en ce qui concerne votre propre problème:
prendre ou ne pas prendre les bonus qui vous reviennent,
c'est affaire de votre conscience. Je ne souhaite pas que ce soit
affaire de la loi des rats.
|
31mar09 94C15
Vous avez déjà dit
dans une réponse à un commentaire (je ne me souviens plus dans quelle
#entrée) que vous ne publiiez pas tous les commentaires qu'on vous
envoie soit faute de temps, soit parce qu'ils sont à côté du sujet ou
font double emploi. C'est peut-être le cas pour #0094 ou c'est
peut-être que le sujet n'inspire pas beaucoup de commentateurs.
Un seul commentaire hier, deux
jours seulement après votre post! C'est du jamais vu.
C'est
un sujet très, peut-être trop, sérieux et qui a comme un arrière-goût
politique, alors que quand on le lit bien on voit qu'il reste sur le
thème du spirituel. C'est bien un sujet de prophète.
Ce
sujet donne beaucoup à réfléchir. Il me fait réfléchir sur mon
désengagement (ou ma paresse) dans la mission publique. Je ne me
"défausse pas sur les autres de mes déceptions", pas à proprement
parler, mais j'admets que je me suis éloignée de l'assemblée en
estimant qu'on me traitait un peu en potiche ou qu'il n'y avait pas
vraiment de participation collective.
Mais
comme vous dites: "la spiritualisation, dont la toujours
difficile fraternisation est une clé, doit commencer par
nous-mêmes." On se décourage très vite. On voudrait jouer sur le
velours, que tout marche facilement, mais en fait on attend beaucoup
des autres ce qu'on ne peut pas donner beaucoup soi-même ou qu'on ne
peut pas donner avec patience ou qu'on a rien à donner en réalité et
qu'on est vexé. C'est à ça que vous me faites réfléchir.
L'assemblée
acceptée,
c'est un coup au petit orgueil. Il faut s'y faire.
Je suis bien d'accord qu'il faut travailler à rendre le monde
spirituel, mais il faut que je commence par moi.
J'ai compris votre appel du
pied sous la table, pas un coup de pied d'amoureux, mais de prophète, toujours
patient et gentil pour ses sœurs et frères.
Bergamote
|
31mar09 94C16
J’attendais comme beaucoup, avec impatience votre nouvelle entrée, et
pour vous dire la vérité je suis un peu déçu.
Bien
sûr, vous parlez de la crise — comment faire autrement ? —
d’une
manière tout à fait juste en la replaçant dans sa dimension Adamique.
Mais pas un mot sur les récentes positions de l’église et de son prince
au sujet de l’excommunication d’une fillette de 9 ans pour son
avortement, car violée et enceinte de son beau-père. Pas un mot sur les
conneries débitées au sujet du préservatif (qu’on me cite une seule
parole, dite sacré, où Dieu condamne le préservatif et l’intelligence
de l’homme a inventé un moyen de choisir quand il désire de mettre un
enfant au monde pour l’aimer et l’élever convenablement).
Je sais que le devoir d’un prophète
est de répandre la paix
[Rév d'Arès 36/17],
mais il me semble difficile de toujours éviter les sujets qui fâchent.
Je rappelle à ceux qui n’aurait pas eu l’info que des jeunes
catholiques en sont venue aux mains, car des militants d’Acte Up et
d’autres associations ont distribués des préservatifs devant
notre-dame à la sortie de la messe.
Certes, ce qu’il y a de
positif dans ces déclarations du pape, c’est que même une grande
majorité de catholique sont choqués par ces déclarations et que cela
contribue un peu plus chaque jour à éloigner du monde de l’église sans
pour qu’ils perdent leur intime croyance en Dieu, car il y a
heureusement énormément de monde qui se dit croyant mais pas pratiquant
et pour cause.
Patrick R.
|
Réponse
:
Ce n'est pas la petite fille,
mais sa mère, qui a été excommuniée par un évêque du Brésil.
L'excommunication est une pratique courante depuis toujours dans
certains pays d'Amérique du Sud. C'est seulement la première fois que
la presse européenne s'est saisi d'un cas d'excommunication parmi
beaucoup d'autres, ce qui donne faussement à la nouvelle un caractère
dramatique exceptionnel.
Je n'approuve pas plus que vous, mais le monde est encore loin d'être changé: quatre générations ne
suffiront pas (24/2) !
En
attendant, l'église suit ses convictions. En Islam on lapide encore à
mort des femmes adultères et on coupe les mains des voleurs... Ce sont
leurs convictions, qui oublient que dans le Coran ces prescriptions
sont assorties d'appels au pardon,
à la miséricorde.
S'il fallait faire la liste de tout ce que la religion, quelle qu'elle
soit, où qu'elle soit dans le monde, pratique encore de primitif et
barbare, il y aurait de quoi remplir un livre.
Quand aux propos du
pape en Afrique concernant la capote anglaise (que les Anglais
appelle française), les avez-vous lus? Je les ai lus. Et je n'y ai rien
compris. Je crois que ces paroles avaient de plus remarquable d'être
discours confus et incompréhensible, un phébus. Le Vatican avait
habitué le monde a plus de maîtrise de la pensée. Ceci dit, je pense
que Benoît XVI voulait simplement reprendre les idées de Jean-Paul II
sur la question, à savoir que le meilleur remède contre le sida n'est
pas le préservatif, mais le respect et la maîtrise de son corps. Ce en
quoi je suis personnellement d'accord, même si dans un monde où la
pulsion sexuelle s'est complètement débridée ce n'est pas pour l'heure
très réaliste.
De toute façon, vous avez tout à la fois posé la
question et donné la réponse: Une fois de plus la religion se
discrédite et perd un peu de son influence sur ses propres fidèles.
Nous ne nous en plaindrions pas, si nous étions capables de la
remplacer. Ce qui n'est pas encore le cas.
Du reste, pour ma part, je ne
suis qu'un pécheur.
De ce fait, le Père ne m'envoie pas juger les autres — Tu ne jugeras pas (Matthieu
7/1, Rév d'Arès 36/16) — ,
mais les appeler à la Lumière. Pour cette raison, j'évite de citer des
cas particuliers et personnels afin de rester dans le cadre d'une
opinion constructive telle qu'une situation générale l'inspire sans
entrer dans l'individuel, le nommément désigné, car j'entrerais alors
sur
le dangereux terrain du jugement.
|
31mar09 94C17
La multitude a
admis l'hypothèse de l'existence de Dieu, d'une vie dans l'au-delà, à
force de Bible et de Coran, et même jusque dans les milieux laïcs.
Je crois que, sur ce point, il y a consensus.
Mais La Révélation
d'Arès va au-delà et pose à l'homme d'aujourd'hui la bonne
question: "Tu as admis l'hypothèse d'une
vie
dans l'au-delà, alors pourquoi dans tes actes de tous les jours tu
montres que cette hypothèse n'existe pas. En accumulant les richesses,
en courant après la réussite sociale, l'homme s'est engagé,
souvent malgré lui, sur une vie de
non-Dieu, sur une vie qu'il faut vite gagner, car elle va vite
s'arrêter... dans le néant.
Par là , l'homme est retourné à sa condition de vie animale.
Or,
voilà que cet engagement est en crise aujourd'hui. À la sortie
de
cette crise, l'homme va-t-il retourner à ses engagements du
passé ? C'est ce que je pense, à la grande joie des banquiers
et
des dirigeants du monde, car il est beaucoup trop tôt pour que la
multitude comprenne l'engagement
sur une vie de plusieurs millions d'années que propose une fois de plus
La
Révélation d'Arès.
Manger
trois fois par jour pour nourrir son corps,c'est une évidence qui
s'impose à tous. Prier trois fois par jour pour nourrir son âme
impalpable est un engagement qui est proposé à chacun. C'est là le bon
fonctionnement de l'être humain, mais il est interdit à quiconque de
l'imposer. C'est là la force des décideurs et des pragmatiques qui nous
insultent.
Demain matin, il faudra nourrir les hommes de la
planète: ce n'est certainement pas des spirituels qui vont régler le
problème, car leur solutions ne s'appliqueront, au mieux, que dans quatre générations !
Jacques P.
|
Réponse
:
"...l'engagement
sur une vie de plusieurs millions d'années que propose une fois de plus
La
Révélation d'Arès" ?
J'avoue
ne pas saisir ce que vous voulez dire. J'avoue, d'ailleurs, ne pas très
bien saisir le sens de votre commentaire en général, qui me paraît
celui de quelqu'un qui, tout en citant La Révélation d'Arès,
n'a d'elle qu'une notion assez lointaine, mais c'est votre commentaire,
je le laisse tel qu'il est.
|
31mar09 94C18
Montrer le
spirituel comme "le nécessaire" universel n'est pas facile en quelques
paragraphes qui, par surcroît, doivent être écrits dans le style d'un
blog populaire. Vous réussissez, je dirais même que vous excellez, dans
ce genre de rédaction popularisante.
C'est une preuve de votre authenticité prophétique.
La
compréhension d'une idée, ici l'idée que "l'incroyable devient le
nécessaire", dépasse toujours de beaucoup de premier mouvement de
l'intelligence. Il faut quelques relectures et réflexions pour saisir
la formidable portée de votre article 0094.
La politique ou la
religion, chacune dans ce qu'elle a de limitatif, est fondée sur
l'ignorance systématique de l'universalité, parce que l'universalité
est généralement la négation de chaque politique et de chaque religion
qui n'existe que parce qu'il existe en face d'elle d'autres politique
et d'autres religions. Vous, bien au contraire, mettez dans tous les
sujets que vous abordez cette universalité.
Alors, évidemment,
l'universalité vous neutralise. Vous n'êtes jamais critique, jamais
contre, mais vous êtes toujours pour l'idéal qui est la Vie [Rév d'Arès 24/3-5]. Or,
le monde n'est friand que de critique et de contre. Vous montrez très
bien votre universalité dans l'article 0094. Je ne suis, par ce fait,
jamais étonné que votre pensée prophétique soit à ce point ignorée par
les media, au moins par les media intellectuels qui, depuis trente-cinq
ans, devraient quand même avoir remarqué votre existence?
La
raison en est que l'universalité vous banalise, mais pour ceux qui vous
connaisent bien, elle est au contraire un fantastique enrichissement.
Une grande source d'espoir.
Je suis de ceux qui n'ont pas fait le passage, qui ne sont entrés ni
dans l'assemblée,
ni sur le champ de la
moisson, ni même dans la pénitence. J'ai
eu un contact, il y a une dizaine d'années, avec votre mission à
Strasbourg, mais le peu de chaleur et d'éclairage que j'y ai trouvés ne
pouvait pas réchauffer et ranimer l'âme
morte que je suis. J'ai bien pensé que j'étais tombé sur quelqu'un pas
très bien fait pour le contact et que j'aurais dû revenir, comme il m'y
avais invité, pour renconter des négociateurs plus enthousiastes ou
plus convaincants (je crois que toute conviction se négocie), mais je
ne l'ai pas fait. Comme je le dis plus haut, la compréhension d'un idée
ou d'un idéal dépasse toujours de beaucoup le premier mouvement de
l'intelligence. À l'époque je travaillais au Parlement
Européen.
Maintenant je suis en Autriche. Je ne suis jamais tombé sur une mission
d'Arès. Y a-t-il quelque chose dans ce pays, à Vienne?
M. T.
|
Réponse
:
Je vous donne par mail séparé
l'adresse d'un contact viennois, qui m'a autorisé à donner son adresse,
et aussi l'adresse de notre mission de Neûchatel, Suisse. Voici
également l'URL du site d'ADIRA (Association pour la Diffusion
Internationale de La Révélation d'Arès): http://www.adira.net
où vous pourrez, si vous en avez besoin, vous procurer l'édition
allemande Die
Offebarung von Arès ou, dans quelques semaines, la
nouvelle édition française 2009 de La
Révélation d'Arès.
Actuellement, nous n'avons plus de mission à Zürich.
Merci pour votre commentaire.
|
31mar09 94C19
Vous redites encore, mais d’une autre manière, combien il est
nécessaire que le monde retrouve sa véritable vocation d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence, en
terminant votre propos par cette terrible menace de
disparition totale du bien,
donc la disparition totale de ce qui rend l’humain
humain !
Notre mission est aussi d’avertir, et certainement d’une
manière encore plus vive, que, si notre génération
spirituellement bien affaiblie, le système d’Adame, elle prend
le risque de ne pas s’en apercevoir et de laisser le mal se normaliser,
se répandre et au fil des générations se fortifier jusqu’à régner
totalement et renvoyer l’humanité coucher
sur l’ombre (Rév d’Arès vii/2) [c.-à-d. revenir
à l'animalité, annuler la création].
La peur d’un terrible désastre peut-être salutaire.
La peur est un levier que nos missions peuvent aussi utiliser pour
faire enfin prendre conscience à l’homme qu’il est urgent que des âmes naissent et se
multiplient pour que survienne la grande fraternité universelle
annoncée par le Père: L(es)
homme(s de)vienn(en)t les frères, (et le monde) le nuage (d’) or (où)
les nations (s)’embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la
laine (xix/22).
Annie L-J
|
Réponse
:
En parlant de peur, je pense que vous faites allusion à la
crainte dont
parle La Révélation
d'Arès qui dit: Les
vivants ne peuvent comprendre ces choses, mais il importe... qu'ils
trouvent leur salut dans la crainte s'ils ne le trouvent pas dans le
joie (17/7). Néanmoins, il faut comprendre ces mots dans
l'esprit général de La
Révélation d'Arès.
Autrement dit, le Père nous
envoie à la moisson. Il
ne nous envoie pas faire peur au monde! Il nous envoie moissonner le petit reste de
ceux qui éprouvent naturellement la crainte des conséquences du mal.
Nous
ne sommes pas envoyés à une mission terroriste. Nous sommes au
contraire des hommes d'amour
et de pardon.
|
31mar09 94C20
Le
monde
grandira et changera
à chaque victoire de chaque individu sur ce qui le domine.
Mensonge
ou cruauté est une notion encore trop nouvelle dans la mentalité de
l'homme de la rue.
Créer, se dépasser pour devancer l'ordre
etabli par une communauté d'hommes est difficile.
La Vie doit
s'infiltrer ou s'immiscer comme le coin dans la bûche.
La moisson
est
difficile. Pourtant, la plupart des hommes acceptent la pensée de la pénitence comme
solution a long terme du mal — égoïsme, famine, guerre, etc. —
Informer le monde de l'exceptionnelle Révélation rappelée
a l'homme par Dieu pour notre époque est le lot de notre première
génération.
Mais il faut aussi lier l'action a cette
médiatisation, réussir a créer des entreprises concrétisant l'amour, le pardon, l'equité comme vie
sociale. La paix
et la liberté
permettent la création. L'intelligence
spirituelle remet le bien comme projet et comme moyen pour la
recréation du monde.
Vous ne vous lassez pas
de parler (Rév d'Arès
26/15). Votre intelligence
est un exemple. Bravo !
La Vie est Bonne, Paris.
|
31mar09 94C21
Je
ne comprnds pas votre réponse à Renaud [94C14]. Comment pouvez-vous
trouver normal qu'un cadre trouche des bonus et stock-options sous
prétexte qu'il a apporté à son entreprise quelques bonnes affaires? Le
bénéfice de ces bonnes affaires doit être partagé par tout le personnel
à parts égales. Pour moi, c'est la loi évangélique, la loi de
fraternisation.
J'ai appris que le directeur de la Société
Générale, M. [..], a renoncé à six mois de salaire: 1,9 millions
d'Euros pour s'autopunir de la perte de 4,9 milliards d'Euros causée
par un des employés de la banque. Outre la disproportion entre le
renoncement à six mois de salaires par le directeur, responsable (comme
il est responsable de chaque employé) de la perte causée par son
employé, vous ne trouvez pas scandaleux que le directeur de la Société
Générale gagne 1,9 x 2 = 3,8 millions d'Euros par an ? Moi, je
gagne, primes comprises, moins de 16.000 Euros par an!
Vous
n'avez
pas fini de me surprendre quand vous défendez les profiteurs du
système. Est-ce vers ce genre de société que vous conduisez les
Pèlerins d'Arès? Je suis heureux de ne pas en être.
J'ajoute:
Vous défendez le pape (94c16). Tout va dans le même sens chez vous.
Vous restez du côté du manche.
Cédric
G.
|
Réponse
:
Attention! De quoi parlons-nous? De la société actuelle ou
de la société que nous espérons?
La
société que nous espérons n'existe pas encore et n'existera pas avant
longtemps et seulement après des générations
de travail pour changer
nos vies (30/11) et changer
le monde (28/7).
La
société actuelle existe et nous ne pouvons pas exiger d'elle
aujourd'hui ce qu'elle ne sera pas capable de donner avant un bon
moment. Au reste, dans le monde que nous espérons, il n'y aura plus
d'affaires au sens des affaires qui font aujourd'hui tourner la machine
industrielle, qui donnent des emplois, bref, qui font, quoi qu'on dise,
bouillir la marmite.
Ceci étant dit, si je suis votre
raisonnement: "Le bénéfice des bonnes affaires doit être partagé par
tout le
personnel à parts égales. Pour moi, c'est la loi évangélique, la loi de
fraternisation," il faudrait aussi, en toute justice, que les pertes
des mauvaises affaires soient partagées à parts égales par tout le
personnel. N'est-ce pas aussi la loi évangélique, la loi de
fraternisation?
Mais
vous êtes un malin, vous prenez les devants, vous dites: "[le
directeur] est responsable de chaque employé, de la perte causée par
son employé." Autrement dit, le personnel doit partager les bénéfices,
mais pas les pertes.
Je
ne partage pas très bien la logique de
votre justice. Je ne vous en veux pas pour ce raisonnement, qui est
dans l'air du temps en suivant le sens unique un peu roublard de
beaucoup de revendications actuelles, mais je fais remarquer que, quoi
qu'on
dise et quoi qu'on fasse, le système fera toujours des mécontents, qui
seront ceux d'en haut quand ce ne sont plus ceux d'en bas et vice
versa. C'est bien pourquoi notre espérance va dans le sens de la
disparition du système et l'apparition d'une tout autre société, où les
outrances des uns n'annulent pas les mérites des autres, où les envies
et jalousies ne déclenchent pas des chasses aux sorcières; bref, une
société dont le fonctionnement ne donnera plus aux uns et aux autres
l'occasion d'entretenir ou de réveiller des piètres
sentiments..
Vous
n'êtes pas Pèlerin d'Arès, mais si je vous identifie bien, vous l'avez
été et, si ma mémoire est bonne, vous étiez un ultra-rouge, très
soviétisant avant la chute du Mur de Berlin. Rappelez-vous qu'en URSS
où la notion de bénéfices industriels n'existait pas et la notion de
bonus et stock-options existaient moins encore, l'industrie était
tombée dans une situation d'incurie, de laisser-aller, presque de ruine
dans certains secteurs, faute d'avoir des responsables motivés,
c'est-à-dire intéressés.
J'ajoute:
Je ne défends pas
le pape (94c16). J'essaie seulement d'être juste en disant que, pour
moi, le discours de Benoît XVI en Afrique est un phébus (un galimatias,
si vous préférez) et que bien malin serait celui qui y comprendrait
quelque chose.
|
01avr09 94C22
Pour
corroborer votre réflexion, que je partage totalement avec les
commentaires qui complètent ce sujet:
Sujet au fond assez
difficile à maitriser en plénitude et toutes occasions.
Je
dirais que, d’après mon expérience du moment dans le domaine
commercial, même les choses (prestations et produits) exprimées et
vendues en notions comptables, doivent s’apprécier
par la
conscience. Par exemple si je vends du service, est-ce que je peux le
vendre à ce prix? Selon quel(s) critère(s)? Ma conscience,
quand
elle est face a ce type de choix, a aussi besoin pour fixer ces tarifs
de répondre à ces questions. Par exemple si je sous traite un service
ou bien réalise ou partage une marge, mon profit fixé à tel pourcentage
est il juste?
J’avoue que ces questions peuvent parfois être
pénibles, parce que la mesure matérialiste du compte n’est pas
celle de l’âme
et de l’amour
du prochain. Et le temps et les soucis vous pressent. Mais dans ce
monde, même comme Pèlerin d’Arès, il faut tout à la fois gagner son
beefsteak et prospérer sur tous les plans et penser à l’autre. L’autre
comme partenaire, comme client et comme
soi-même, sans
oublier l’État qui vient se servir au passage pour redistribuer ou
faire des choses utiles parfois pour tous, tout en se croyant à tort le
seul arbitre et dispensateur objectif dans ce domaine comme dans bien
d’autres.
J’ai aussi constaté en écoutant un certain
nombres de
débat à la télé sur le sujet de l’économie et de la crise, qu’il y a
une croyance dans les institutions, l’État ou les syndicats entre
autres en font partie, comme dans celle attachée à une magie.
Le
système est appréhendé inconsciemment comme une vieille croyance
superstitieuse.
"On
est mieux protégés par l’État et par la loi !" affirment
beaucoup.
Cela résonne comme un reste de culture, une antique peau, la plus
ancrée des certitudes païennes.
Je ne dis pas cela par défi,
c’est
à la fois un sentiment et une appréciation ou estimation
reposant
sur de multiples cas vus et entendus et pour lesquels, quoique ne
sautant pas forcément tout de suite aux yeux ou à l’oreille, le fait
que celui qui défend l’option sécuritaire, l’ordre établi peut aussi
être un prince
sage.
Mais un prince
qui parfois ressemble aussi à une momie.
(Rev d'Arès xLix/7). Et, comme dit La Révélation d’Arès,
si ton amour
n’est que
sagesse de prince (Rév d’Arès 25/7)… tu ne feras pas
évoluer grand monde ici bas.
Je crois que vous avez
parfaitement pris la mesure de la faille
(Rev d'Arès xxvi/1) dans laquelle nous sommes et
devons évoluer. Avec paix et réflexion. Bon courage et bonne
continuation!
Jean-Claude
|
01avr09 94C23
Vous
nous dites que le communisme, le capitalisme et les religions n’ont pas
évité les crises de société.
L’homme
cherche le bonheur, bonheur légitime, mais son plan de société ne lui
permet pas de le trouver. Il est devenu un zombi, son aveuglement
(péché) est son propre déclencheur de crise.
L’Occident n’a
pas
voulu partager avec les nations pauvres, il n'a vu que par lui-même!
Par la force des choses, il faut se rendre à l’évidence, nous avons
abusé, gaspillé comme de gros égoïstes. On s’est créé des besoins
inutiles qui font de nous des dépendants d’objets sans valeurs.
La
Révélation d’Arès
nous dit: Assis, le
frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent)
son os (qui se) tord ;
(alors
dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas.
Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans ma Main.
(xvi/17-18).
Seule une société fraternelle
construite sur l’intelligence
du cœur (l'intelligence
spirituelle), le bon sens, nous remettra sur le chemin d’Éden, le monde changé (Rév d'Arès 28/7).
Oui,
regardons les choses avec simplicité et bienveillance, libérons-nous de
nos envies déraisonnées.
Même si beaucoup ne peuvent encore
se remettre en question, il existe des personnes qui peuvent nous aider.
Je
sais, ce n’est pas facile de changer! Aidons nous les un les autres!
Il
ne faudrait pas grand-chose pour que le bonheur de vivre existe.
Notre
mission peut aussi se construire sur le bon sens de la Vie.
Alain
J.
|
01avr09 94C24
Vous
dites "La
Révélation d'Arès nous rappelle que l'homme n'a pas été créé pour
mourir, que la mort est une anomalie, due au péché cumulatif."
La
Révélation d’Arès
annonce également que, quand viendra le Jour (Rév d'Arès 31/8),
on verra la résurrection d’un grand nombre de morts au terme d’efforts
patients et opiniâtres de générations
de pénitents
et de moissonneurs.
Récemment,
un de mes proches m’a dit que ce scénario ne tenait pas la route et
qu’il était inconcevable que des générations successives d’hommes et de
femmes puissent ressusciter sur la terre car elle ne serait de toute
façon pas assez vaste pour accueillir tant de monde depuis la
Genèse.
Je n’ai pas su trouver de réponse et je suis resté
silencieux face à ce raisonnement.
Pourriez-vous,
frère Michel, me donner votre éclairage face à ce raisonnement qui, je
l’avoue, m’a fortement déstabilisé à ce moment-là ?
Par
ailleurs, merci pour cette belle entrée qui donne du pain à ceux qui
ont faim de vérité et de pénitence. Je suis de ceux-là.
Fabrice
M.
|
Réponse
:
La question que vous posez est une bonne question. C'est
toute la question de la foi.
La
foi est un acte de l'esprit qui consiste à croire en des choses
improuvables, comme par exemple Dieu ou, comme vous le mentionnez, la
résurrection des morts.
J'ai rencontré Dieu, mais tout le
monde ne
l'a pas rencontré et j'ai vu et entendu Jésus ressuscité, mais tout le
monde ne l'a pas vu et entendu. Donc, universellement et sauf
l'exception que je suis, Dieu et la resurrection sont improuvables.
Cependant,
vous y croyez et vous avez raison, car mon témoignage est sincère et
que vous vous dites que ne pas croire un homme sensé et sincère sous
prétexte que ce qu'il dit ne répond aux critères scientifiques n'est
pas très scientifique, au fond.
Votre "proche" disait que la
résurrection des morts formait un "scénario qui ne tenait pas la
route," mais il se plaçait sur un plan strictement rationaliste,
c.-à-d. fondé sur ce que, physiquement, nous connaissons des chiffres,
des volumes et de la biologie des êtres mortels, tels que l'observation
scientifique les définit. Encore que de ce point de vue, il faut aussi
réfléchir et se dire qu'il n'y a pas si longtemps que l'humanité se
compte par milliards sur la terre. Il y a aujourd'hui 6 milliards
d'humains, mais des estimations font état de 60 millions d'humains
seulement sur toute la terre à l'époque de Jésus, il y a seulement
2.000 ans. Au temps de l'homme du Cro-Magnon, il n'y pas vraiment pas
grand monde sur la planète. Au Moyen Âge on pense que la population
terrestre ne dépassait pas 300 millions. Mais la vraie question est
ailleurs.
Certes, l'homme est chair,
esprit et âme (Rév d'Arès
17/7) et, du fait d'une vie biologique (la chair) il est
attaché à son lieu de prédilection: la Terre. Mais Jésus, l'homme
ressucité qui m'a visité en 1974, et qui était bien de chair, venait
aussi d'ailleurs et, à l'issue de chaque visite, repartait ailleurs.
Autrement dit, sa chair
était transfigurée
(Marc 9/2-10), capable de vie terrestre et de vie
extraterrestre.
C'est exactement l'expérience que le
Créateur me fit vivre et qu'il décrit lui-même pour la postérité dans La Révélation d'Arès (vi/1-6).
Cette
vie mixte du ressuscité, terrestre et extraterrestre, explique que
l'humanité ressuscitée, tout en ayant comme base la Terre, peut aussi
échanger sans cesse entre la Terre et l'espace infini. Bref, l'humanité
n'aura plus de limites de confinement. Je ne peux pas en dire plus,
n'en sachant pas plus, mais cela me suffit pour avoir la foi.
De
tout cela la science ne rend évidemment pas compte puisque pour elle le
récit de la transfiguration de Jésus L'Évangile de Marc
ou le récit de ma brève transfiguration dans La Révélation d'Arès sont
des fables. La science a aussi ses a
priori.
Si
vous voulez faire à une question rationaliste une réponse rationaliste,
histoire de convaincre votre proche, vous ne pouvez pas et vous vous
ridiculisez, mais si vous répondez sereinement par un témoignage de
foi, vous le pouvez et, croyez-moi, vous vous ridiculiserez beaucoup
moins, parce que vous aurez une réponse.
|
01avr09 94C25
Je
tire mon chapeau.
Je
salue votre courage. Témoigner de la vérité extra-tribale demande
beaucoup de courage dans une société qui vit en tribus: La tribu de
droite, du côté duquel vous vous placez ici par simple coïncidence, et
la tribu de gauche, dont vous semblez ici rejeter les idées de même par
simple coïncidence. Ne pas avoir peur des coïncidences demande beaucoup
de cran et de paix pour rendre témoignage de cette chose très simple:
la vérité, la vérité impossible à faire valoir dans une France où
chacun s'identifie en termes poitiques et s'y tient au point de défier
l'évidence.
Pas vous. En fait, vous n'êtes ni à gauche ni à
droite, vous distinguez raisonnablement deux facettes de la vérité,
impossible à mixer: Le monde tel qu'il fonctionne actuellement et qu'il
nous faut bien assumer et le monde
changé après des générations
de pénitents. Vous
êtes loin des banderoles des cortèges de masse.
On
peut dire aussi que ces Français, politisés à fond, suivent chacun sa
religion, la religion de gauche et la religion de droite, c'est-à-dire
se situent hors du temps
(Rév d'Arès 12/6), se
prenant pour Dieu (selon le cas Dieu de gauche ou Dieu de droite) et
parlent du présent en termes de rêves du futur, alors que
vous,
raisonnablement, humblement, en prenant simplement les choses pour ce
qu'elles sont, les unes après les autres, vous vous situez dans le temps (12/6). Acte
d'humilité.
Un
commentateur de cette entrée [de blog] dit déjà que c'est pour cette
raison trop raisonnable que vous n'êtes pas entendu (ou que le maison
des Faucons n'a pas existé), parce que seuls les dictateurs aux
discours déraisonnables, excessifs, magalomaniaques, rallient les
foules. On a vu ça avec Staline, Hitler et Mussolini. Vous êtes tout le
contraire.
Si le discours du pape
est un phébus (je
ne connaissais pas le mot, le Robert me l'a expliqué) et le discours de
M. Sarkozy itou, c'est parce qu'ils veulent à la fois plaire à
la
droite et à la gauche, faire une croisière sur le yacht d'un grand
patron mais priver ce grand patron de ses bonus (donc de yacht), ou
s'adresser en même temps aux forniqueurs en préservatif et aux
abstinents au point que les forniqueurs se demandent (en langue bantou)
s'il ne faut pas forniquer plus pour éviter le sida et les abstinents
s'ils ne s'abstiennent pas trop au risque d'attraper le sida. Bref,
leurs discours n'ont plus de sens.
Vous évitez cette
neutralisation de vos propres déclaration et, bizarrement, c'est vous
qui paraissez tomber à plat. Vous n'êtes pas de ce temps, mais
patience ! C'est ce temps qui sera de vous, un de ces jours!
Il
faudrait peut-être bien qu'on se mette à vous faire valoir, à vous
"donner un pupitre" comme vous dites quelquefois.
Je tire
mon chapeau.
Aristide
|
01avr09 94C26
"Le
monde doit
changer !" Tous, politiques, syndicalistes, industriels,
manipulateurs de la science, de l’esprit et des bas instincts, semeurs
de troubles, de vengeances et d’ignorance, tous reprennent à leur
compte ce leitmotiv pour imposer leur point de vue partisan, mais tous
en réalité, dirigeants comme suiveurs et attentistes tremblent à l’idée
d’un effondrement du système, car aucun d’entre eux, fut-il un fervent
religieux ou un humaniste, ne le remet vraiment en cause.
Le
système, est pour eux comme l’air ou l’eau, indispensable à la vie. Des
hommes, pourtant non dénués de raisonnement, envisagent même
l’extinction ou l’autodestruction de la race humaine aussi
naturellement que la disparition des dinosaures, mais jamais, au grand
jamais, ils ne remettront en cause le système.
Cette
mentalité qui
se mange la cervelle se piége au fond de prisons culturelles. Elle se
nourrit de jugements, de réflexes égocentriques et nauséabonds, se
satisfait de solutions généralisantes et d’automatismes, autant
d’entraves qui prennent leurs racines dans le monde animal où les
rapports de forces sont la règle: Le fort ou le plus malin domine,
exploite ou dirige le plus faible. Elle est en fait la marque de la
limite de ce qu’un animal pensant peut atteindre.
D’autres
hommes
qui ne se sont pas satisfaits de ce système ont voulu créer un autre
modèle d’existence comme le laboratoire Auroville ; son succès mitigé
et très limité démontre une fois de plus qu’aucune entreprise humaine
n’atteint la transcendance, si l’homme lui-même ne se transcende pas.
Les
hommes n’ont plus conscience de leur conditionnement, ils pleurent sur
leurs malheurs, prétendent qu’aucune solution miracle n’existe et
doivent se contenter de ce que le monde leur offre des chefs, des lois,
des superstitions et des bons samaritains pour adoucir la rudesse de
leur existence. Satisfaits de ce constat, ils retournent à leurs
gesticulations stériles et le monde continue de courir à sa perte.
Oui,
la Vérité
c’est que le
monde doit changer (Rév d’Arès 28/7),
mais sans vie spirituelle, le bonheur collectif est
impossible !
S’il est un miracle, c’est celui d’hommes et de femmes qui renouent
avec leur nature spirituelle, qui découvrent l’opiniâtre volonté de
laisser leurs chaînes mentales pourrir avec leur illusions pour
endosser le manteau
neuf (Rév d'Arès 1/1) de l’amour, du pardon, de la paix, et qui
retrouvent l’intelligence
spirituelle comme le bonheur d’être libres de tout
préjugé !
Le
système, c’est d’abord en chacun de nous qu’il puise son pouvoir. Point
n’est besoin de renverser tel gouvernement ou tel autre imposteur qui
prétend détenir de Dieu ou des urnes le droit d’imposer sa
volonté — roi
blanc et roi noir, même cuisse, Rév. d’Arès xxxvii/14) —,
parce qu'ils tomberont d’eux-mêmes quand ils n'auront plus de sujets
pour quémander leurs faveurs. Nous sommes tous appelés à changer le monde,
chacun selon ses moyens.
Au
fond, ce qui nous sépare des hommes qui s’imaginent désabusés de la
politique, de la religion et qui retournent s’enfouir la tête dans le
sable [comme les autruches] ou vers d’autres illusions qui adoucissent leur
détresse (Rév d'Arès 23/3),
laissant les mains libres à ceux qui les corrompent qui les propulsent
de crises en tentations et de tentations en déceptions sans fin, c’est
qu’eux désespèrent de l’homme et nous pas. Ils pensent que l’homme ne
peut pas changer, et nous croyons que l’homme peut se bonifier s’il le
veut. Ils croient que le mal est une fatalité et nous croyons qu’il
n’en est rien.
À ceux qui ne voient pas ou ne
voient plus
l’enjeu de la spiritualisation du monde, qui la considèrent comme une
option de vie parmi d’autres, ils sont libres de le penser bien sûr,
mais que leur liberté ne leur fasse pas oublier qu’ils engagent (qu’ils
le veuillent ou non) leur responsabilité devant l’Histoire, car de vie
spirituelle ou d’absence de vie spirituelle naissent le Bien et le mal. Bien
et mal ne sont pas seulement des concepts moraux ou philosophiques qui
fluctuent suivant notre culture, ils ont des dynamiques et des effets
bien réels sur les hommes et sur le monde.
Tous nos actes
dépassent de très loin le cadre de notre personne, un pouvoir
inimaginable qu’aucune autre créature ne possède. Tout le mal que je
fais ou le bien que je ne fais pas se répercutent autour de moi jusqu’à
des milliers de kilomètres. De même tout le bien que je fais a une
incidence jusqu’à l’autre bout de la planète. Nous sommes tous victimes
du mal que nous faisons, comme nous sommes tous bénéficiaires du bien
que nous faisons. La seule solution pour endiguer le mal et son produit
le malheur est donc de faire le Bien
(avec ou sans foi), autrement dit d’avoir une vie spirituelle.
Francis
N.
|
01avr09 94C27
Il
y a beaucoup de chose que je ne comprends pas dans cette crise du monde
capitaliste [voir 94C16], mais il y a un éclaircissement que vous
pourrez peut-être m’apporter au sujet du prêt d’argent avec
remboursement d’intérêt.
Est-ce bien cela que l’on appelle
l’usure? Il me semble avoir lu dans le Coran et dans La Révélation
d’Arès que Dieu interdit l’usure. Est-ce à dire que le système dans
lequel les nations vivent va à l’encontre de la pensée divine?
Merci
pour vos éclaircissements.
Patrick R.
|
Réponse
:
Dieu n'interdit rien. Il a fait l'homme libre de choisir (Rév d'Arès 2/1-5)
le mode de vie qu'il veut. Dieu ne fait que recommander les choix qui
conduisent au bonheur, dont le Salut
est le point culminant, et déconseiller rigoureusement ceux qui
conduisent au malheur.
C'est notre conscience qui nous
guide.
Ceci dit, pour être plus clair, je reprends la
question à partir de votre commentaire:
La
Révélation d'Arès
parle, en effet, de l'usurier
dans ce passage:
Ai-je
fixé un prix à Mon Salut?
Ne l'a-ai-je
pas livré à tous
pour le peine d'une pénitence...
pas plus lourde que le souci de
l'usurier? (28/25).
Néanmoins, il n'y est pas
dit que l'usurer
fait un métier interdit. Il y est simplement dit que la pénitence donne
moins de souci au pénitent
que la peur de ne pas recouvrer l'argent prêté à intérêt en donne à
l'usurier, autrement dit que la voie de la pénitence
est plus sûre et plus facile, contrairement à ce qu'on pense, que la
voie de notre système, notamment de la finance, car la finance, quelle
qu'en soit la branche (banque, bourse, gestion financière des
entreprises, économies familiales, etc.) consiste toujours à faire
fructifier le capital, ce qui donne parfois beaucoup de soucis. En
effet, on pense toujours à l'usurier (ou banquier) qui s'enrichit sur
le dos des autres, mais on oublie les usuriers qui se retrouvent ruinés
quand on ne les rembourse pas.
Toujours dans le cadre de
votre
commentaire: Trois textes bibliques interdisent de percevoir un intérêt
sur l'argent ou d'autres manières. Ce sont
Exode 22/24: Si tu
prêts de l'argent... tu ne
lui imposeras pas d'intérêt,
Deutéronome
23/20-21: Tu ne
prêteras pas à intérêt à ton frère... mais à l'étranger tu pourras
prêter à intérêt,
Lévitique 25/36: Ne lui
prends (à ton frère) ni
travail ni intérêt...
Je
doute de d'authenticité de ces "lois" prétendues, parce que l'a
recommandation d'amour universel — voir la Veillée 25 sur l'étranger dans La Révélation d'Arès
— ne permet pas de distinguer entre celui dont on ne devrait
pas profiter (le frère)
et celui dont on pourrait profiter (l'étranger).
Le problème est ailleurs, comme
le montrent bien
les paraboles de Jésus dites des talents
(Matthieu 25/14-30) ou des mines (Luc 19/12-27), où
l'on voit bien que l'argent peut légitimement fructifier par le jeu des
intérêt.
En fait, tout dépend de
l'honnêteté ou de la conscience mise dans l'opération.
Prenons
un exemple moderne: Vous faites une invention géniale, qui pourrait
rapporter gros si elle plaît au public, mais vous ne disposez pas des
capitaux nécessaires pour la mettre au point et lancer le produit. Pour
ce faire vous me demandez de vous prêter une grosse somme
d'argent, mettons cent mille Euros, et j'accepte de vous
prêter
toutes mes économies ou réserves, acceptant le risque de tout perdre si
votre invention est un four.
L'invention étant mise au point
et le
produit se vendant comme des petits pains, vous gagnez beaucoup
d'argent, mettons dix fois la mise, et vous pensez alors qu'il est
temps de me rendre la somme prêtée; cent mille Euros, qui vous a permis
de faire neuf cent mille Euros de bénéfices. M'ayant rendu l'argent,
vous allez même porter un cierge gros comme le bras à l'autel de
saint-Dudule en pleurnichant (d'émotion pieuse) cette prière: "Tu vois
Seigneur, j'ai respecté ta Parole: je n'ai pas donné intérêt de
l'argent!" C'est faux, ce n'est pas ce qu'a recommandé le Seigneur.
Moi,
je peux me dire légitimement: "Ce type est contractuellement
honnête, mais il n'est pas honnête en conscience! S'il avait échoué, je
perdais tout. Ce risque valait bien d'être honnêtement partagé, tout de
même! S'il avait échoué, je perdais tout et c'était encore lui le
gagnant, puisqu'il n'était plus qu'un débiteur insolvable."
Qu'est-ce
que je ferai la prochaine fois qu'on m'empruntera de l'argent pour
lancer une autre invention géniale? De l'usure! Je prendrai les devants
et je demanderai un partage des risques. Ce partage sera concrétisé par
un intérêt. C'est ainsi qu'est né l'intérêt de l'argent, parce que
l'avarice des emprunteurs était en conscience pire que l'intérêt que
demanderait plus tard le prêteur.
Peu importe que
l'argent
soit prêté par un individu ou par sa banque. Il ne faut pas oublier que
les banques aussi courent de gros risques et boivent le bouillon. On le
voit bien avec la crise.
Mais évidemment, comme en toute
chose, il
y a aussi des façons malhonnêtes de profiter du désarroi d'un homme en
lui prêtant de l'argent à intérêt exagéré, abusif. C'est comme le
marchand de légumes qui vous carotte avec sa balance truquée.
Comme
vous voyez, tout est question de conscience.
C'est ce que La
Révélation d'Arès
nous dit en substance: Il serait trop facile que tout se règle par des
lois: ceci est permis, mais cela ne l'est pas. En fait, entre des êtres
de conscience tout est réglé par la conscience, à commencer par le salut lui-même.
Ceci pour les temps que nous traversons.
Pour les temps
futurs, dans le monde
changé
que nous espérons le commerce de l'argent disparaîtra non par une loi,
mais du fait de rapports très différents entre les hommes. La question
ne portera plus sur l'évaluation de l'intérêt, parce que l'argent ne
sera plus une fin en soi, mais seulement un moyen d'échange pratique,
mais je sors du sujet...
|
06avr09 94C28
La
crise que nous vivons touche tous les êtres sur la planète.
Je
voulais juste mettre l'accent sur un sujet qui me semble important:
Pourquoi, en tant que prophète,
n'avez-vous jamais mis l'accent sur le respect et l'amour que doivent
les hommes aux femmes ? Jamais rien d'écrit ni sur votre blog,
ni
dans vos écrits. Vous savez bien que lors des crises les femmes sont
les plus fragilisées. Aucun sujet non plus sur leurs droits que l'on
doit — en tant qu'homme — respecter. Une femme est
violée
(cf petite fille dont vous parliez dans une réponse) alors le mot
d'ordre est "Tais-toi et pardonne !" tout en lui imposant
(pour
les rustres) de garder l'enfant. J'espère que ce n'est pas votre regard
religieux qui a parlé. Vous cautionnez le pape, jusqu'où iriez-vous si
vous aviez un grand pouvoir ?
Je dis cela car, même si je
fais
parti de cet iceberg arésien, il me semble important de relever ce
point qui est essentiel. Et au vu de ce qui se dit sur terre inculte —
certain frère se sent "castré" par des sœurs d'accueil, ce sont ses
propres termes — , vous ne soulevez pas cette ignominie et
petitesse d'homme. Pourquoi ? Le monde est au cynisme et de
parler
des femmes énerve les intellectuels et hommes qui ont peur des femmes,
donc les détestent.
La crise n'est-elle pas dûe aussi
à cette séparation homme/femme physiquement parlant — séparation faite
pas les religions et entretenue par les politiques — et pire
encore cette crise n'est-elle pas due à la séparation que l'homme a
fait à son féminin intérieur ?
La
spiritualité —
cet "incroyable" — rétablira cela. Je le crois.
Mais en
attendant vous devez parler au monde — pas qu'à votre peuple —
pour rétablir partout l'honneur des femmes. La femme
apportera sa
force pour aider à dépasser cette crise. Je le crois et en tant
qu'homme je les aiderai. Pour l'instant ne voyez pas que le mauvais en
elles ou tout simplement vous les ignorez ! Quel
dommage !
Vous faites freiner la mission.
Charlély
|
Réponse
:
En effet, je n'ai pas consacré une seule entrée de ce blog
au respect à la femme par l'amour.
La raison en est très
simple: Dans l'assemblée
des Pèlerins d'Arès nous ne faisons aucune différence entre femme et
homme, nous montrons le même respect et le même amour fraternel à l'une
qu'à l'autre.
L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès a pour président
une de
nos sœurs, une présidente, une femme donc. À Paris
l'accueil
est effectué par des sœurs, des femmes donc, etc.
Je ne vois
absolument pas où et quand les frères
manquent de respect et d'amour pour les sœurs au sein de notre
fraternité. J'ai bien peur que cette idée soit purement subjective chez
vous ou tienne d'un besoin de critiquer quelque chose, mon frère (ou
ma sœur?) Charlely.
En un peu plus de trente ans je
n'ai
jamais entendu un seul homme qui ait rencontré une sœur d'accueil et
ait déclaré qu'il se soit senti "castré" par elle. Si cela est vrai,
c'est la sœur d'accueil qui a manqué d'amour et de respect pour le
plaignant en question, un homme, à moins que ce plaignant, par sa
critique ou sa plainte, ait manqué d'amour et de respect pour la sœur
d'accueil? Il y aurait alors comme une contradiction dans votre
commentaire. Allez savoir! Sourire.
|
06avr09 94C29
Ce
commentaire
n’est pas en rapport direct avec le thème de cet article, mais il
apportera, je pense, un éclairage particulier aux propos et aux
questions de Fabrice M. (commentaire 94C24) concernant la Terre et
l’Humanité après la résurrection des morts.
Quelques temps
après avoir découvert La
Révélation d’Arès et alors que je faisais partie de l’assemblée
de Strasbourg au début des années 90, je fis plusieurs songes
successifs au cours de l’organisation d’une opération missionnaire à
laquelle je participais. Ces songes annonçaient des événements bien
précis concernant cette opération, en particulier une moisson très
fructueuse, et se réalisèrent en tous points!
Comme pour
authentifier ces songes, le dernier d’entre eux me fit voir le Jour de
Dieu… À mon réveil, tout ce que j’avais vu et entendu dans ce dernier
songe s’effaça subitement de ma mémoire, comme avec "l’ardoise magique"
des enfants. Mais il me resta le souvenir d’un prodigieux
bouleversement (les mots me manquent pour exprimer vraiment ce que je
ressentis lors de ce songe) et une seule image, peut-être seulement
symbolique mais extraordinaire, celle de notre planète qui enflait,
enflait, enflait… jusqu’à emplir finalement tout l’Univers. Dans ce
songe, la Terre était devenue suffisamment vaste… pour y accueillir des
milliards de milliards d’Humains ressuscités !
S. V.
|
06avr09 94C30
Oui,
la
spiritualité est une force inimaginable. Elle nous aide déjà à dépasser
les petitesses et difficultés de la vie. Grâce à elle nous pourrons
aider les gens à dépasser leurs peurs et frayeurs légitimes devant ce
système dur et implacable.
Je comprends la frayeur des gens
qui se
demandent de quoi ils vont vivre demain (il est vite fait de se
retrouver à la rue) sachant que dans les pires difficultés c'est
souvent le chacun pour soi. Leur peur est légitime et le rôle des
spirituels — pas que les Pèlerins d'Arès, également les
humanistes, ontologues [?] et certains croyants — est de leur apprendre
à dépasser cette peur, à lâcher prise et à découvrir leur immense
capacité à voler au-dessus de tout cela.
Croyant sincèrement
que
la politique et lois peuvent seules les aider, on ne peut les blâmer de
s'adresser à eux en manifestant. Dans cette situation difficile que
nous vivons se réveillent déjà les loups aux dents longues qui
récupèreront et exploiteront la détresse du peuple. C'est le moment où
notre action en tant que spirituels est plus importante et plus forte
que jamais.
Heureusement des gens sont prêts et désirent
autre chose. Mais de réveiller les gens peut provoquer aussi une autre
crise...
Maryse
|
06avr09 94C31
Votre
entrée 0094, Frère Michel, laisse apparaître en filigrane, la crise à
venir, crise de l'homme, et dont les conséquences, comme vous l'écrivez
sont imprévisibles.
Le système d'Adam, qui a bien affaibli
l'homme
— et qu'il nous faut combattre — il y a bien longtemps qu'il existe: Il
existe depuis que Caïn, fils du sorcier, assomma Abel, fils d'Adam (La
Pommeraie, Pélerin 1989) . Mais là, pour le coup, le système actuel
touche à un degré jamais atteint dans l'Histoire!
Il est
clair que pour combattre l'hydre
qu'est devenue le système, il faudra bien plus que des mots, mais des
actions qui ouvriront la faille
(Rév d' Arès XXXVI/1) dans laquelle le Créateur nous
promet qu'Il glissera sa
Main pour qu'elle ne se referme pas .
Autrement
dit mes aïeux.
Pardon, mes frères! Il va falloir
sortir de l'auberge* .
Dominique F.
Nota*:
Lieu
aménagé dans les châteaux-forts, au Moyen-Age, pour permettre aux
soldats combattant sur les créneaux, de prendre du repos
|
07avr09 94C32
En lisant La
Révélation d'Arès,
en effet, j'ai remarqué qu'il n'y a pas d'interdiction formelle de le
pratiquer [le prêt d"argent à intérêt], mais on sent bien qu'il faut
s'en éloigner.
Le système
financier capte l'argent des travailleurs par toute sorte de séductions (Rév d'Arès 27/5)
en effet, mais tente aussi de leur prêter des sommes
sous tous les prétextes (Il n'y a qu'à voir toutes les
propositions de crédits dans nos boîtes aux lettres) car la
dette crée l'argent qui se nourrit elle même des intérêts.
Globalement,
étant donné le désastre mondiale actuel on peut raisonnablement
dire, que ce soit dans la Bible, le Coran ou La Révélation
d'Arès, il y a une sérieuse mise en garde.
Mais puisque La
Révélation d'Arès met l'accent sur l'homme et son action,
à
l'origine des bonnes et mauvaises choses et aussi des changements
futurs, je comprends parfaitement votre insistance sur la conscience et
son action qui peut rendre caduc toute forme d'interdiction ou
l'abolir tout simplement par des pratiques honnêtes.
Du point de
vue institutionnel (ce qui n'est pas votre propos, j'entends bien), il
intéressant de noter le fonctionnement des banques islamiques qui
pallient le problème de l'usure par le financement des biens (la
banque finance un bien le revend ou le loue ou prend une
participation dans une transaction en se rémunérant sur le bénéfice
avec risque partagé selon les apports respectifs. produits financiers
interdits). Bien sûr, on peut imaginer que la banque cherchera les
projets les plus rentables et inventera divers frais de fonctionnement.
Usure ou charia
le profit est nécessaire, mais les abus limités dans la
deuxième solution.
Patrick
|
08avr09 94C33
Votre
article se veut-il neutre ou est-il dégonflé? En cherchant le jugement
de Salomon vous essayez de survoler le problème de la crise en fixant
l'esprit de votre lecteur sur la crise de l'homme (déjà l'objet d'un
précédent commentaire).
En fait, la crise est typiquement
une
crise de droite, je veux dire une crise de politique financière de
droite, mais vous, qui étiez de gauche, vous êtes maintenant passé
complètement à droite et vous défendez Sarkozy et toute la clique
derrière lui.
Les mesures économiques qu'a prises Sarkozy
sont
nulles, et même aggravantes. Elles ne préserveront pas l'emploi, alors
que ce n'est pas les banques, les grands patrons et la spéculation
qu'il faut protéger, mais l'emploi. Les prévisions pour le chômage, que
vous annoncez d'ailleurs, sont catastrophiques, mais vous, vous dites
que la solution est la spiritualisation. On ne sait pas s'il faut rire
ou pleure quand on vous lit.
Vous évitez aussi de parler des
paradis fiscaux, une des cause de la crise.
Alex
|
Réponse
:
J'évite
de parler de politique dans mon blog, mais puisque votre commentaire
met l'accent sur ce point, je vous réponds du tac au tac.
Ce
n'est
pas la première fois depuis cent ans que les marchés s'effondrent. De
plus, aucune des crises qui ont résulté de tels effondrements
n'était inéluctable et imprévisible. Quand la présente crise finira et
que l'économie repartira, les mêmes mécanismes financiers qui en ont
été la cause se reproduiront, sous d'autres noms, pour une raison
simple que voici:
La politique, qu'elle soit de gauche ou de
droite, par souci d'être populaire, fera toujours en sorte que la
population bénéficie de prêts et de facilités financières de toutes
sortes sans qu'on s'inquiète trop de sa capacité à payer ou à
rembourser. Ce sont ces prêts et facilités accordées sans précautions
suffisantes, aujourd'hui très mal vues, considérées comme "prudence de
notaires" ou comme politique du "on ne prête qu'aux riches".
Or,
ce sont ces prêts et facilités accordés à tout le monde sans inquiétude
ni enquête suffisante sur le moyens dont disposent les emprunteurs, et
cela dans le monde entier et d'abord aux USA, qui a provoqué la crise
actuelle, parce que les banques, quoique par nature plutôt pingres et
hyperprudentes, soucieuses de préserver les comptes, petits et grands,
de leur clientèle, ont cédé aux prières du monde politique d'extrême
gauche, de gauche, de droite ou d'extrême droite. Le monde politique
entier, absolument entier, est responsable. C'est la politique qui a
porté la banque à se lancer dans des opérations spéculatives, la
recherche des ces fameux "produits toxiques", par le seul moyen
desquels la banque pouvait financer le crédit populaire à grande
échelle qu'on la priait de mettre en pratique en fermant les yeux sur
l'incapacité des emprunteurs à pouvoir rembourser.
Les
paradis
fiscaux, c'est le bouc émissaire, la poudre qu'on jette aux yeux de la
population pour faire croire qu'ils constituent la cachette où se
trouverait tout l'argent qu'on cherche pour sortir de la crise, mais
c'est
faux. Les capitaux détenus par les paradis fiscaux ne sont un secret
que pour les pauvres gens comme vous et moi, mais ils ne sont pas un
secret pour les ministères des finances qui savent très bien ce qu'y
trouve et qui savent très bien que ce n'est qu'une très petite partie
des sommes énormes qui ont disparu, volatisées ou plutôt fictives, pour
causer la crise actuelle. Au passage, je vous prie de noter que
c'est un homme de droite, M. Sarkozy, qui dénonce les paradis fiscaux,
ce que M. François Mitterrand ou M. Lionel Jospin, socialistes, n'ont
jamais dénoncé, sachant fort bien qu'ils ne constituent qu'un problème
mineur pour l'économie générale.
Vous parlez de politique de
gauche et de droite, mais nous vivons une époque extraordinaire où les
gouvernements de droite mènent des politiques de gauche, par exemple en
nationalisant le crédit. Oui, n'oubliez pas que c'est la droite qui a
nationalisé le crédit en France !
Cette
année je dois changer ma voiture qui a dix ans et qui a beaucoup roulé,
laquelle a remplacé la précédente qui avait aussi dix ans et avait
beaucoup
roulé. Chez Citröen, voilà un mois, j'ai essayé une Picasso et au
moment de négocier le
prix, le vendeur me demanda: "Comment paierez-vous?" Je répondis: "Je
paierai comptant, parce que pendant dix ans j'ai économisé de quoi
payer la voiture suivante." Il m'a regardé comme une bête curieuse ou
un homme dangereux,
puis a fait de la main un signe de totale désapprobation en disant
péremptoirement: "Si vous
acceptez un financement, on vous accorde une réduction de prix. Sinon,
pas de réduction de prix, si vous payez comptant!" Ce n'est vraiment
pas encourager la saine économie! Je suis allé chez Volkswagen où, pour
un véhicule équivalent, on m'a accordé une réduction de prix
même
si je paie comptant. C'est
assez dire l'esprit financier spéculatif qui règne dans une maison
comme
Citröen. Il n'y a rien à faire, c'est dans l'air du temps.
Je crois que la présente crise
se reproduira
dans dix, vingt ou trente ans, parce que l'emploi ne peut fonctionner
que fondé sur une société de consommation et donc de prêt et de
spéculation financière à grande
échelle, puisqu'elle seule dans le sytème actuel peut faire marcher
l'industrie et le commerce. Si l'on veut éviter cela, il faut sortir du
système par la
spiritualisation, c'est-à-dire atteindre le moment où les citoyens
attendront une autre source de bonheur que celle aujourd'hui
exclusivement basée sur les salaires, allocations, vacances, retraites,
joies matérielles ou charnelles, tellement vulnérables comme on le
voit, et parce que la seule source possible d'un autre bonheur est
l'enrichissement du matériel par le spirituel.
C'est ce que propose La Révélation d'Arès.
Cette
crise passera quand les sociétés qui détiennent d'importantes quantités
de "produits financiers toxiques" qu'elles ont payés très cher auront
apuré leur situation. Quand les fonds de "private equity" et de "hedge
funds" auront cessé de vendre leurs actifs, les marchés repartiront
nécessairement, mais pour une autre crise plus tard — que la politique
soit de gauche ou de droite — simplement parce que la clientèle
électorale réclame sans cesse des facilités d'argent.
|
09avr09 94C34
En
voyant les choses raisonnablement je crois que la religion est
raisonnable: Elle console et demande à ses fidèles de supporter ce
monde — ce que vous appelez le système — en cherchant des remèdes au
pire, mais en sachant que le mal est quelque chose d'inévitable. Il y a
des hommes avides de pouvoir et d'argent et vous ne pourrez jamais
empêcher ça, vous pourrez tout juste le contrôler plus ou moins par des
lois appropriées.
Spiritualiser le monde est totalement
impossible. L'homme est un animal qui n'avance qu'à coups de fouet et
qui doit être constamment mis sous surveillance. La crise actuelle
montre que tout se détraque dès que cette surveillance se relâche.
Vous
faites rêver vos adeptes et je trouve que c'est très grave.
La
Révélation d'Arès,
si elle dit vraiment ce que vous dites qu'elle dit, ne peut être qu'un
faux, une fabrication. La
Révélation d'Arès se paie de mots. Je ne sais pas si elle
vint du démon ou de votre esprit malade, mais c'est un livre qu'on
devrait interdire.
Benoît C.
|
Réponse
:
Vous désignez, sous l'angle du rationalisme le plus
classique, y compris sous l'angle de la religion rationalisante que
sont devenus le judaïsme et le christianisme modernes, tout le problème
de la foi ou tout le problème de son contraire: Le problème de la
fatalité ou du déterminisme rationalistes contre lesquels La Révélation d'Arès
appelle les hommes en leur disant en substance: "Souvenez-vous de ce
que vous êtes des Créateurs! Je
fais un Dieu (un Créateur) de l'homme qui met ses pas dans mes Pas (Rév
d'Arès 2/12-13)."
La foi consiste à prêter
attention à l'improuvable du moment, y compris à ce qui défie la raison
du moment. L'homme de foi enlève ses œillères rationalisantes.
Vous, vous gardez les vôtres, mais pourquoi ne pas les enlever un
instant?
De deux choses l'une, ou bien La
Révélation d'Arès
"se paie de mots", ou bien c'est vous qui vous "payez de mots"
en répétant les arguments de la "raison correcte" du moment. Nous
n'avons pas, vous et moi, hormis ma foi ou votre refus de la foi, le
moyen de savoir de façon absolue lequel du Créateur qui m'a parlé et
que je sers ou du "penser correct" que vous servez sera le seul remède
contre le mal.
Je veux dire que vous parlez selon votre
foi — tout refus de foi est une forme de foi, aussi
improuvable que la foi — tout autant que je parle de la mienne.
Vous
avancez la vieille rengaine rationaliste, entendue depuis
toujours. Inversement, La
Révélation d'Arès, de A à Z, n'a qu'une idée: la
modernité, le renouveau de la force créatrice en l'homme. Cessons de
n'entendre que la
vieille voix dans la pente (Rév d'Arès xLv/2)! Que la
modernité de La
Révélation d'Arès provoque du scepticisme, voire même un
rejet comme chez vous, n'y enlève rien. La Révélation d'Arès
interroge l'Histoire et interroge notre temps et les confronte. Elle
nous rappelle notre possibilité d'être autrement que ce que nous avons
été. Elle dit même que le salut
se tire de cette possibilité de changer
sa vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde
(28/7) et de cela
seul. C'est à cela que vous ne croyez pas et c'est à cela que je crois.
Mais pourquoi ne pas y croire, même sous l'angle de la seule raison?
Ne
voyez-vous que cette "raison correcte" que vous invoquez est prise
dans les chaînes des automatismes que vous croyez immuables? Et ne
voyez-vous pas que ce sont ces
automatismes mêmes qui sont causes des crises, celle que nous
traversons comme celles passées et celles à venir? Ne pouvez-vous pas
admettre un instant que ces automatismes ne sont peut-être pas
immuables? Ne pouvez-vous
admettre qu'il faut en sortir et que l'homme a des moyens d'en sortir?
Votre discours est fataliste et par là même, à mes yeux, il n'est pas
raisonnable, il n'est pas rationnel, parce qu'il nie sottement
(pardonnez-moi ce mot) ce que l'homme a de différent de toute autre
créature: la possibilité d'être un autre. Il le fait pour le mal et
c'est patent dans toute l'Histoire. Pourquoi ne le ferait-il pas pour
le bien? Il
faut passer du niveau du réflexe auquel vous obéissez au niveau de
conscience, de perception d'une détermination possible: L'homme peut
être bon, juste,
intelligent, oui.
L'écueil sur lequel
l'humanité sans cesse vient se briser est le conformisme. Vous êtes un
conformiste et vous souhaitez que l'humanité en reste à ce conformisme
rationaliste. Vous avez peur qu'elle bouge et vous criez au scandale
si une Parole venue des confins de la Création dit que l'humanité peut
et doit bouger Vous dites alors qu'elle est une "fabrication" en
utilisant le mot, je le devine, dans son sens anglais: une invention,
une forgerie. J'imagine que pour vous toute parole d'espérance n'est
qu'un rêve, un faux, au mieux une consolation
À cela
je redis: Non! L'Histoire a suffisamment montré ses malheurs
pour que nous affirmions enfin notre volonté de ne plus nous laisser
guider par les mécanismes des idées reçues, que vous appelez sans doute
sens commun. Jamais le verset central de la Parole d'Arès: La Vérité, c'est que le monde
doit changer (28/7), ne m'a paru plus raisonnable
qu'aujourd'hui.
La
Révélation d'Arès définit un horizon, celui
derrière lequel nous pourrons repousser la Bête (le mal) et la
contenir assez longtemps pour qu'elle finisse par y mourir (Rév d'Arès 22/14). Et
cela pour la peine d'une
pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (28/25) qui
formeront un petit reste
d'humanité d'amour,
de
pardon, de
paix, d'intelligence spirituelle
et qui se se rendront
libres des automatismes dont vous vantez tant la
fatalité, mais qui ne sont pas fatals.
Vous n'avez aucune
preuve de cette fatalité. Vous confondez les habitudes prises avec la
fatalité.
Vous ne pouvez pas me démontrer que la pénitence ne finira
pas par vaincre le mal.
Pour moi
vous n'êtes qu'un désespéré, mon frère Benoît. Mais ouvrez La Révélation d'Arès,
lisez-la, méditez-là, en vous disant que l'événement et la Parole
qu'elle relate sont authentiques.
|
09avr09 94C35
Je
rebondis sur le commentaire de Benoît [94C34]. Je vois que vous
acceptez la contradiction, même si vous y répondez avec une conviction
d'une force pas ordinaire, mais pas convaincante. Vous semblez vraiment
croire à ce changement
du monde possible.
Ce que vous répondez à
Benoît, c'est qu'il est impossible de connaître l'avenir. C'est vrai,
mais vous oubliez le déterminisme. Vous
niez que des faits ont duré assez longtemps, des millénaires, en
prouvant que les conditions d'existence d'un phénomène sont
déterminées, fixées absolument de telle façon que ces conditions étant
posées, le phénomène ne peut pas ne pas se produire. Pour moi Benoît a
raison, la vie terrestre sera ce qu'elle a toujours été et vous donnez
à rêver à des hommes crédules. Non, les hommes ne peuvent pas changer, le monde
ne peut pas changer.
Vous êtes-vous posé sous le bon
jour la question
de la vraisemblace de votre Révélation
d'Arès?
André
|
Réponse
:
J'accepte
non la contradiction, puisque j'ai ma "conviction d'une force pas
ordinaire", comme vous dites, mais je publie des commentaires
contradicteurs. Je ne fais là que ce que fait déjà, à sa façon, La Révélation d'Arès:
Répondre "Oui" à un monde qui dit "Non!" Mais qui dit non au nom de
quoi? Au nom de pas grand chose.
La
Révélation d'Arès
n'a jamais qu'apparu dans un chassé-croisé de oui et de non.
Le
passé a barre sur nous, sans aucun doute, mais dans la mesure où l'on
peut l'observer, c'est-à-dire tout au plus... mettons... sur 4.000 ans.
Que sont 4.000 ans? Presque rien! Quand vécurent Adam, Ève et l'Éden
qui les abritaient et que le Père nous demande de recréer ?
Nous
n'en savons rien. Bien sûr, je devine que cela vous fait rire, mais il
a bien fallu que l'humanité spirituelle, remplaçant une animalité
pensante, apparaisse à un moment ou à un autre. Une humanité confrontée
à la distinction entre bien
et mal,
qu'aucun animal ne peut faire.
Je
dis que le passé n'a barre sur nous que dans la piètre mesure où nous
savons quelque chose de lui et, comme nous ne savons pas grand chose,
les déductions hâtives des rationalises ne sont pas suffisantes pour
prétendre que La
Révélation d'Arès m'a leurré et leurre tous ceux qui lui
font honneur.
Donc, quand le passé est invoqué il ne fait
que montrer son imperfection ou, si vous préférez, le peu qu'on en sait.
Aussi
sont-ils bénis les Livres qui nous apportent des informations sur ce
passé. La Bible, le Coran et La
Révélation d'Arès.
De
plus, si l'on parle de la crise financière actuelle, on parle d'un
passé financier extrêmement récent à l'échelle de 'Histoire économique.
Trois siècles tout au plus.
Votre rationalisme n'est qu'un
rationalisme bien fragile reposant sur une observation vraiment très
courte.
Mais
même si je veux comme vous rationaliser, je dois raisonnablement
conclure que l'homme doit sans cesse innover, s'il ne veut pas
disparaître sous ses propres erreurs. Pourquoi ne pas innover en
s'imposant d'entrer en
pénitence?
Que
proposez-vous d'autre? Voilà deux commentaies qui me critiquent, mais
qui ne proposent rien. Ce sont des commentaires de fatalistes, qui
disent: "C'est comme ça et ça ne peut pas être autrement."
Rien
ne
me paraît plus impropre à l'homme que le fatalisme. La majorité des
hommes a certes sombré dans le fatalisme, mais elle n'a ainsi fait que
sombrer dans la paresse d'innover, d'aller de l'avant, ce qui fait
l'affaire de la politique qui a tout intérêt à ce que cette stagnation
dure. C'est en cela, par exemple, qu'on reconnait que le Vatican est
une entité politique. J'ai lu les discours du pape en Afrique. À aucun
moment il n'a encouragé les Africains à prendre leur destin en main, à
le construire, à devenir
libres (Rév d'Arès 10/10) des emprises
politico-économiques qu'on leur a imposés pour changer
leur Afrique! Non, en bon politique, il les laisse sous les tutelles
que la politique et l'économie de partout leur ont imposées.
Je
fais exactement le contraire à l'égard des hommes vers lesquels La Révélation d'Arès
m'envoie. Je m'efforce de rappeler au hommes qu'ils doivent
souverainement dépasser la loi
des rats, y
compris les "lois" des sciences dites humaines, et ne pas se contenter
d'outrepasser quelque petite idée reçue ici et là en croyant qu'on ne
peut pas faire plus.
Pour le moment, ma petite voix est
presque inaudible tout comme La
Révélation d'Arès est presque inconnue encore et, vu notre
quasi silence, l'énorme tintamarre ou bruit du
rationalisme qui gouverne ce monde devrait vous rassurer.
Mais
vous n'êtes pas rassuré, le doute est sensible dans votre commentaire.
Vous vous dites: Et s'il avait raison?
J'ai raison, et c'est
pourquoi je ne me lasse
pas de parler aux
hommes et je crois qu'ils finiront pas comprendre qu'ils ne sont pas
les esclaves des sciences dites humaines, qui ne sont que des sciences
du moment, mais les créateurs d'une autre humanité s'ils le veulent
pour leur descendance.
|
09avr09 94C36
Je
viens commenter à l'appui de Benoît et d'André [94C34 et 94C35] et
ajouter à la note rationaliste qu'ils donnent, à juste raison, et que
vous niez, une autre note: la dénonciation de votre incompétence.
Vous n'êtes pas un économiste,
mais seulement un
religieux.
Restez-en là!
Caroline D.
|
Réponse
:
Je
ne sais pas si vous, vous êtes une économiste, mais si c'était le cas,
je pense que vous ne vous priveriez pas de me faire une démonstration
académique, dans les règles, chiffres à l'appui, de mon incompétence.
Or, vous vous réduisez à dénoncer mon incompétence sans explication.
Votre reproche est tout à fait gratuit.
Ceci dit, si l'on
veut
réduire l'homme à la pure passion de dominer la matière, les
technologie et l'industrie et à la pure cupidité par le bénéfice, le
gain et la thésaurisation, non, je ne suis pas un économiste. Parce que
ce n'est pas à mes yeux le fond du problème posée par la crise
actuelle ni même le fond de la vie humaine.
Ou plutôt je ne
crois
pas que l'économie soit l'état d'un univers matériel de relations entre
inventivité, production et gain sur lequel l'homme interviendrait
compulsivement sans pouvoir s'en empêcher, parce qu'il serait un animal
économique comme il serait un être mangeur, dormeur, copulateur et rien
d'autre.
L'économie, telle qu'on la considère aujourd'hui,
n'est
pas à mes yeux un destin socio-biologique. Pour moi 'économie est le
résultat psychologique de générations entraînées à l'imitation et à la
contagion de produire, qu'on appelle travail — ou emploi pour parler
plus moderne —, et de gagner un salaire, une retraite, des prestations,
des plaisirs, etc. L'homme se croit fait pour l'économie comme il se
croit fait pour jouer au football, pour bricoler, regarder le cinéma et
les jeux télévisés, utiliser l'Internet, le téléphone portable, etc.
qui sont devenus son univers qu'il ne songe pas à quitter, qu'il croit
le sommet de la conquête de l'activité et du bonheur sans voir qu'il
vieillit et meurt comme un imbécile après s'être fait à peu près
entièrement plumé de tout ce qu'il a pu gagner, s'il a pu bien gagner
sa vie, parce que, même s'il a été très économe, l'impôt se charge de
prendre à ses héritiers le reste (ou à peu près) de ce qu'il avait
laborieusement mis de côté pour eux. Bref, l'économie non seulement ne
laisse rien aux hommes, mais le haut niveau de matérialisme dont elle a
besoin pour s'activer a fait perdre aux hommes le sens de leur vocation
spirituelle et ils meurent sans foi après avoir gagné et consommé toute
leur vie. Je suis sûr que l'homme n'est pas fait pour ça. Si je n'ai
pas grande compétence économique, je suis compétent en ce qui concerne
pour l'homme la possibilité d'un tout autre destin.
Je ne
crois
pas du tout que l'homme soit spécifiquement fait pour ce genre de vie
d'animal travailleur et thésauriseur en petit comme en grand, dans un
monde marxiste comme dans un monde libéral. Oui, je crois que le
Créateur a créé l'homme pour un autre destin. Je ne crois pas que la
vie globale de la communauté humaine se réduise, comme l'ont pensé à
peu près tous les économistes, à un destin inéluctable de production,
de commerce, de thésaurisation ou de dépenses, avec seulement un petit
espace de loisirs et de pensée libre — pour ne rien dire de la vie
spirituelle disparue en Occident —. Vous allez me die: Mais les
retraités? Tous les retraités que je connais ne font que penser aux
choses auxquelles ils pensaient déjà quand ils étaient actifs, comme on
dit. Psychologiquement, même les retraités baignent dans l'économie
compulsive, planifiée.
Ce à quoi s'emploient les Pèlerins
d'Arès, en montrant qu'il y a une autre manière de vivre: la Vie
spirituelle, c'est à réduire considérablemen cette compulsion et si
possible à l'éliminer à terme, parce que le seul bel héritage
que
l'homme puisse laisser est celui de l'amour. C'est évidemment très
difficile, puisque cela implique que l'homme soit arraché à cette
drogue économique pour laquelle il se croit fait en oubliant que ses
ancêtres sont passés par d'autres destins depuis la création.
Donc,
l'étude de l'économie ne m'intéresse pas dans le détail. J'en sais
juste assez pour aider mes frères à faire face à une réalité
matérialiste à laquelle ils ne peuvent échapper pendant plusieurs
générations et pour évaluer le grand danger que court l'humanité dans
sa course à la matière quantifiable et monnayable. Vous avez tout à
fait raison: Je ne suis pas un économiste.
Je veux
seulement,
prophétiquement, arracher l'homme à la fatalité qu'il s'est bâtie des
faits économiques en se croyant une machine économique pour l'amener à
se considérer comme l'homme spirituel, l'homme fait pour le vrai
bonheur, pour la conquête de l'éternité, de l'univers et de l'amour
pour lesquels, comme image
de Dieu (Genèse 1/27), il a été fait.
|
10avr09 94C37
Vous
écrivez: "Que le monde
change avant que survienne le péché des péchés (Rév d' Arès
38/2), le mal définitivement triomphant, et que le monde
ne s'autodétruise!"...
L' Italie sous le choc, un puissant
tremblement de terre a secoué la région de L’Aquila dans les Abruzzes,
situées au centre de l’ Italie. Une secousse de près de trente secondes
et d’ une intensité de 6,2 sur l’ échelle de Richter. Un choc ressenti
jusque dans Rome, distante d’ une centaine de kilomètres […] et cela
continu à trembler "...
Alors, mes pensées s' envolent! Ce
sont mes péchés, nos péchés collectifs qui sont la cause des
détraquements climatiques, des accidents, de la vieillesse, de la mort.
Nous sommes faits Dieu
(Rév.d' Arès 2/13), nous sommes filles et fils de
Dieu endormis et dotés de dons extraordinaires:
"Parole-Amour-Liberté-Individualité-Co-créateur". Si nous activons
l'amour, le pardon, la bonté, la conscience, nous réveillons la vie
spirituelle, nous créons notre âme,
ces actions chassent le mal de nous.
Nos paroles, nos actes,
nos pensées ont des effets dans tout l'univers visible et invisible,
tous nos actes ont des répercussions immédiates sur tous les règnes:
minéral, végétal, aquatique, céleste, toute la matière. Notre "planète
bleue", la terre, est vivante. Nous pouvons ré-hanimer (de ha, Rév d'Arès xxxix/5-11)
par notre pénitence
la vie spirituelle. Si j'étais conscient qu'à chaque fois que je
pèche, que je fais le mal, cela se répercute partout, contribue à
provoquer un
accident, tuer un enfant, provoquer un raz de marée —
tsunami décembre 2006 — et d'autres catastrophes, etc.
La
pire des maladies dont nous mourrons tous, c'est le péché, le mal, qui
est légions (Marc
5/1-13).
[Entrer en pénitence et faire le Bien] est le remède
pour ne pas finir dans les ténèbres
glacées. Qu'est-ce que les ténèbres glacées? Le spectre qui vient pleurer sur
ses os blanchis, sur sa chair évanouie, auquel il ne reste, dans le
tourment des regrets et le froid infini, que l’espérance de Mon Jour,
le spectre pour qui l’ instant est long comme un jour, le jour long
comme un siècle, tant est cruel le froid qui le transperce, apeurante
l’obscurité où il erre" (Rév d'Arès 16/16).
Le
remède donc, Dieu l'a envoyé par Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet,etc. et
à Arès en nous envoyant Mikal,
prophète avec la Parole pure — le grand miracle des XXème
et XXIème siècles — afin de nous rappeler que l'homme complet,
transfiguré est corps,
esprit et âme (Rév d' Arès 17.7).
Jésus est
celui qui s' est
embrasé d' amour pour son frère, celui qui fut un instant transfiguré déjà de
son vivant (Marc 9/2-10)
et qui fut ressuscité trois jours après sa mort charnelle (Luc 24/36-53). Il
est la preuve que nous pouvons nous transfigurer de notre vivant et
ressusciter après la mort charnelle ainsi qu'Élie qui fut élevé
directement au Ciel (2Roi
2/11-12 et Rév d'Arès 2/10) comme Hénoch, le croyant (Genèse 5/24).
Jésus,
qui a parlé à Mikal en 1974, avait accompli
en un an, le temps d’ un battement d’ailes, ce que le monde pour son
salut accomplit dans les siècles des siècles (Rév.d' Arès 32/4). Jésus
est capable comme vous dîtes de "vie extraterrestre et terrestre" (transfiguration: Marc 9/2-10)
et
cela chacun de nous par sa pénitence
peut le faire, Dieu n'impose rien à l'âme qui soit
au-dessus de ses capacités. Ce qu'elle aura acquis [par
ses œuvres sur
terre] jouera pour ou contre elle (Coran,
Sourate 2./286, "la vache").
Ensemble
avec Mikal pour la perpétuité et
l'infini!
Didier Br.
|
Réponse
:
Votre commentaire n'a pas de rapport direct avec mon
entrée 0094, mais qu'il est bon de voir le retour, parmi les
commentaires, des pensées d'un Pèlerin d'Arès dont les préocupations
sont seulement spirituelles!
Je viens de faire face à une
petite attaque d'une vingtaine de libres penseurs et penseuses qui
avaient dû
s'entendre pour m'envoyer l'un après l'autre, le temps d'une journée,
cette volée
de bois rationaliste. Je n'en ai publié que trois — les autres
commentaires
étaient de la même teneur — auxquels j'ai répondu aussi
fraternellement que possible pour bien faire remarquer à ces braves
gens incrédules que nous sommes tous, pauvres pécheurs, condamnés
à croire sans preuve ce que nous avançons, que ce soit comme eux par la
"raison" rationalisante ou que ce soit comme nous Pèlerins d'Arès par
toutes les solides raisons que nous avons de faire confiance à La Révélation d'Arès.
Nous
ne pouvons, eux et nous, que croire, simplement parce que nous ne
voyons pas
l'avenir, nous ne pouvons que construire l'avenir, eux avec leur
conformisme rationaliste sclérosant, auquel ils croient comme à une
vieille religion, une moumia,
et nous
avec notre pénitence et
notre moisson de
pénitents.
La modernité, c'est nous, contrairement
à ce que beaucoup pourraient penser en ce monde où l'on assimile la foi
à l'arriération. Depuis que les mouvements prophétiques existent, ils
ont tous été un signal d'avenir et ce sont toujours les vieilles voix dans la pente (Rév
d'Arès xLv/2) qui leur ont résisté.
|
10avr09 94C38
Je
ne suis pas d'accord avec les commentaires athées (ou peut-être
catholiques rationalistes, comme vous le laissez entendre) de Benoît,
Alex et Caroline [94C34-35-36] qui, même si on regarde les choses d'un
point de vue athée ou logicien, n'apportent aucune proposition
constructive. Comme des fatalistes, qu'ils ne croient pas être mais
qu'ils sont, ils se contentent de dire: Ce que sont les hommes
aujourd'hui, les hommes l'ont toujours été et le seront toujours. La
philosophie des sans-Dieu est en panne comme elle ne l'a jamais été
autant.
Les politiques ne peuvent rien dire d'autre que: "Il
y a un trou dans la caisse de cette banque ou de cette entreprise,
bouchons le trou!" Comme vous dites, c'est en attendant que le trou se
refasse, mais si ce n'est que ça, ce n'est pas le plus grave. Des
problèmes pires que celui-là attendent l'humanité et ce n'est pas en
séquestrant les patrons qu'on les évitera. Le gouvernement laisse faire
en se disant que, pendant qu'on parle des patrons séquestrés, on ne
parle pas du principal.
Par contre, il me semble qu'il y a
dans votre opinion face à la crise une contradiction entre ce que vous
dites aujourd'hui et ce que vous disiez autrefois, qui me rappelle
cette contradiction que je vous avait entendu dire dans une allocution
de fin de Pèlerinage à Arès, je ne me souviens plus quand (dans les
années 90) où vous parliez en bien de philosophes anciens comme
Socrate, Héraclite, Parménide et quelque autres, qui étaient des païens
opposés à la Vérité que nous connaissons et qui faisaient silence, un
silence complice total, sur l'économie commerciale la plus injuste que
l'humanité ait pratiquée : les plus riches écrasant les plus pauvres et
faisaient des insoumis leurs esclaves.
Je suis troublé par
ces changements dans certaines de vos visions.
Jean-Michel A.
|
Réponse
:
Je ne crois pas, en tant que premier représentant de La Révélation d'Arès,
avoir jamais varié dans mon opinion sur le système et son économie.
J'ai seulement exprimé mon point de vue en termes différents selon les
circonstances. Je pense que vous avez cette impression, parce que vous
m'aviez peu suivi dans les années 80 et 90. J'en profite pour vous dire
combien je suis heureux que ce blog vous permette de mieux me connaître.
Concernant
les philosophes anciens, j'en ai évoqué certains, de temps en temps,
dans leurs positions pour ou contre le Fond selon le cas
: Platon, Démocrite, Diogène, Confucius, Plotin, Zénon, Averroès, etc.,
et bien sûr Héraclite, Parménide et Socrate. Mais je les ai surtout
évoqués pour rendre hommage à des hommes qui nous ont appris à penser,
car je crois que nous ne maîtriserions pas aussi bien l'outil qu'est l'esprit s'ils
n'avaient pas existé. Tout, même la Parole du Père, demande à paser
sous l'outil de l'esprit
comme l'Arbre,
malgré la magnifique puissance qui court dans
sa sève
unique, a besoin de passer sous le rabot du menuisier pour
confectionner des meubles et des objets utilisables par l'homme.
Je
n'ai jamais évoqué ces penseurs-là d'un point de vue économique. Tous
vécurent en des temps où l'économie n'avait que des rapports très
lointains avec celle qui cause la grande crise actuelle.
Je
les évoqués pour montrer que leurs métaphysiques étaient souvent, par
endroits, très proches de la Vérité telle qu'elle nous parvient par la
Parole depuis des temps très anciens.
Héraclite et
Parménide vécurent avant Socrate. Héraclite, vers 500 avant J.C., fut
le philosope du "feu créateur du monde et des hommes", mais
surtout pour moi le philosophe du devenir ou changement constant. Il ne
voyait pas nécessairement le changement dans le sens où La Révélation d'Arès
prend ce mot: le changement
en bien, mais il avait génialement compris que tout
pouvait changer
et par là il s'opposa aux Éléates (école d'Élée) qu'étaient,
entre autres, Parménide et Zénon, qui affirmaient à tort l'immuabilité
de l'être, ce qu'affirment les commentateurs 94C34-35-36 et autres
rationalistes. Comme vous voyez, l'opposition des deux thèses ne date
pas d'hier.
Quant à Socrate, dans lequel on peut voir le
fondateur naturel de l'existentialisme, si on voit l'existentialisme
comme philosophie de la liberté absolue, c'est naturellement celui vers
lequel nos pensées à tous se portent souvent. Critique farouche des
idées reçues et des pouvoirs de ce monde, il allait devenir le type du
sage dont la sagesse doit tout à son fond de bien et de justice, mais
ne doit rien aux circonstanes et au influences. Il se présentait comme
"celui qui ne sait rien", interrogeant sans cesse les Athéniens,
particulièrement la jeunesse (qu'il allait être accusé d'avoir
corrompue), pour détruire par ce jeu de questions et réponses toute
l'éducation acquise, les automatismes acceptés sans réfléchir — nous
dirions aujourd'hui culture — qu'il considérait comme
nuisibles. Il y a chez Socrate une parenté frappante sur le Fond, bien qu'en
des termes totalement différents, avec le Souffle
des Évangiles Palestiniens et de La Révélatio d'Arès. Contrairement
à ce que vous avez cru comprendre de mon allocution des années 90,
Socrate n'était pas un païen au sens négatif du terme. La seule prière
qu'on connaisse de lui était: "Mon Dieu, donne-moi la pureté
intérieure!"
|
10avr09 94C39
C’est
en lisant les trois commentaires de Benoît, André et Caroline
[94C34-35-36 ] que je perçois un peu ce que je rencontre sur le terrain
missionnaire. Il suffit qu’une personne me prenne un tract pour que les
deux ou trois qui sont dans son sillage urbain, comme par réflexe,
viennent chercher l’information. Il y a comme une contagion de
proximité.
Ici c’est plutôt dans le sens de la
déconstruction, et même de l’attaque arésienne (il faut dire que
l’union fait la force).
Une fois de plus, je vois des
raisonnements façonnés par des siècles d’endoctrinement à la norme —
surtout ne pas dépasser la norme! —, raisonnements qui s’appuient sur
un conditionnement médiatico-financier, commercial qui se distille au
goute à goutte chaque jour via télé, magazines, journaux, internet, etc.
Une
question simple: Est-ce que l’économie, le rationalisme, la
religion, la fatalité et le déterminisme ont construit un monde
heureux, paisible, aimant, intelligent (dans le sens d’une intelligence
"pure", c'est-à-dire dénuée de préjugés, comme on pourrait dire d’un
amour pur, sans attente, sans réponse et même sans réciprocité?
Le
réponse, il est inutile de l’écrire, nous la voyons autour de nous et
en nous tous les jours.
Alors, sans entrer dans une
polémique du "vous voyez bien que j’ai raison", il faut chercher
ailleurs, c'est-à-dire au plus profond de soi- même, mais véritablement
chercher, creuser, fouiller — Il y a des tas de
versets dans La
Révélation d’Arès qui invitent à le faire, seulement il
faut ouvrir ce livre, se blesser à ses propres épines, ses propres
limites, passer au-dessus de ses propres murs, que l’on a
construit jour après jour d’une façon totalement inconsciente, gémir
sous le poids de ses propres conceptions, pour retrouver ce pourquoi on
est fait.
Ce n’est pas en deux ou trois commentaires qu’on
pourrait gommer toute une vie d’efforts qui cherche à faire
passer l’homme de son état d’animal pensant,
culturel, à un être créateur de lui-même, créateur d’harmonie, de
respect, de liberté, d’individualité, d’évolution, de Vie….
Pour
revenir encore sur le plan de la raison, tout cet argent virtuel qui
n’existe pas, ces milliards qui sont déversés dans le monde économique,
cet argent qui n’existe pas et qui va contribuer à produire des tas de
gadgets qui ne devraient pas exister, est-ce bien raisonnable? Ne
devrions-nous pas utiliser notre énergie, notre pensée ailleurs,
autrement, en essayant de chercher une autre façon de vivre, une autre
façon d’être heureux autrement que par les choses, l’argent et ce qu’il
nous procure? Qui le fait? Ceux qui y sont forcés par les événements
extérieurs — ruine , maladie , contrainte, etc. — et ce n’est
même pas sûr qu’ils le fassent. Ne cherchent-ils pas par n’importe quel
moyen à faire comme les autres?
Plus il y aura de
proximité de personnes qui trouvent le bonheur d’être au lieu de celui
d’avoir ou d’attendre passivement et spirituellement, moins de
contagion [de l'argent] il y aura, plus le monde changera,
plus l’homme prendra conscience de sa véritable nature créatrice.
Charlie
|
Réponse
:
J'ai déjà répondu plusieurs fois, en répondant à d'autres
commentaires d'autres entrées de blogs, à la question que vous posez:
"Tout cet argent virtuel qui n’existe pas, ces milliards qui sont
déversés dans le monde économique, cet argent qui n’existe pas et qui
va contribuer à produire des tas de gadgets qui ne devraient pas
exister, est-ce bien raisonnable?"
Vous avez raison. Tous
ces gadgets que l'industrie fabrique ne sont pas raisonnables, mais ils
sont pour le moment nécessaires pour donner à beaucoup un gagne-pain,
un salaire.
Savez-vous que 75% de l'industrie produit des
objets qui ne sont pas nécessaires à l'existence? Ce que vous appelez
des gadgets.
Par exemple: Plus de la moitié des gadgets qui
se trouvent dans votre voitue automobile ne sont pas nécessaires à son
bon fonctionnement. La première 2CV Citroën avait le strict nécessaire
à son fonctionnement: Un seul essuie-glace manuel, un seul feu rouge
arrière (mais quand même deux phares), des sièges réduits à leur plus
simple expression: une toile tendues sur des élastiques entrelacés sur
un cadre en tube, pas de vitres montantes ou descendantes remplacées
par un simple battant AV sur charnières, portières en tôle brute et
sans garniture qui ouvraient vers l'arrière (les dames cachaient leurs
cuisses pour descendre), bien moins coûteuses que nos portières ouvrant
vers l'avant, un bruit pas possible, la peinture minimale qui laissait
la carossere rouiller mais tout le monde s'en moquait, etc.
Et les Français de l'époque — l'époque de ma
jeunesse — étaient heureux, enthousiastes même, de rouler à 90
Km/h (à fond et dans les descentes) dans cette "Deuch" rudimentaire,
jamais en panne. Mais il y avait du travail pour tout le monde. Les
usines d'équipements automobiles (le personnel d'une d'elles vient de
séquestrer son patron) n'avaient pas lieu d'exister. Et puis peu à peu
il a fallu faire travailler de plus en plus de monde et l'on a équipé
les voitures de beaucoup de choses non nécessaires, parfois par textes
de loi (deuxième feu rouge, puis troisième feu rouge en attendant le
quatrième, etc.) qui ont imposé des tas de gadgets!
Bref si,
dans tous les domaines, on arrête la fabrication des gadgets, il faut
mettre 75% des travailleurs au chômage. Ils tomberont dans la misère
parce que les 25% qui travaillerontne ne pourront pas payer le chômage
des 75% d'inactifs + les retraites des retraités + les fonctionnaires,
dont vous avez été. La transition d'une économie matérialiste optimale
à une économie matérialiste raisonnable dans un esprit de spiritualité
ne se fera que très lentement: Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Cela ne
peut pas se faire avant que nous, Pèlerins d'Arès ayons donné à un
nombre conséquent d'hommes l'envie de voir la vie tout autrement: la Vie. Nous avons une
mission historique.
|
10ave09 94C40
Bravo,
si vous permettez ce compliment, bravo pour vos belles lignes sur
Socrate [réponse à 94C38], un homme, dans son expression spécifique,
bien dans la lignée de tous les libérateurs!
Et bravo aussi
pour vos réponses aux fatalistes, en espérant qu'ils se laissent quand
même une marge d'erreur et d'évolution:
Je ne crois pas
du
tout que l'homme soit spécifiquement fait pour ce genre de vie d'animal
travailleur et thésauriseur en petit comme en grand, dans un monde
marxiste comme dans un monde libéral. Oui, je crois que le Créateur a
créé l'homme pour un autre destin. Je ne crois pas que la vie globale
de la communauté humaine se réduise, comme l'ont pensé à peu près tous
les économistes, à un destin inéluctable de production, de commerce, de
thésaurisation ou de dépenses, avec seulement un petit espace de
loisirs et de pensée libre — pour ne rien dire de la vie spirituelle
disparue en Occident —. Vous allez me die: Mais les retraités? Tous les
retraités que je connais ne font que penser aux choses auxquelles ils
pensaient déjà quand ils étaient actifs, comme on dit.
Psychologiquement, même les retraités baignent dans l'économie
compulsive, planifiée.
Ce à quoi s'emploient les Pèlerins
d'Arès, en montrant qu'il y a une autre manière de vivre: la Vie
spirituelle, c'est à réduire considérablemen cette compulsion et si
possible à l'éliminer à terme, parce que le seul bel héritage que
l'homme puisse laisser est celui de l'amour. C'est évidemment très
difficile, puisque cela implique que l'homme soit arraché à cette
drogue économique pour laquelle il se croit fait en oubliant que ses
ancêtres sont passés par d'autres destins depuis la création.
Donc,
l'étude de l'économie ne m'intéresse pas dans le détail. J'en sais
juste assez pour aider mes frères à faire face à une réalité
matérialiste à laquelle ils ne peuvent échapper pendant plusieurs
générations et pour évaluer le grand danger que court l'humanité dans
sa course à la matière quantifiable et monnayable. Vous avez tout à
fait raison: Je ne suis pas un économiste.
Je veux
seulement, prophétiquement, arracher l'homme à la fatalité qu'il s'est
bâtie des faits économiques en se croyant une machine économique pour
l'amener à se considérer comme l'homme spirituel, l'homme fait pour le
vrai bonheur, pour la conquête de l'éternité, de l'univers et de
l'amour pour lesquels, comme image de Dieu (Genèse 1/27), il a été fait.
Laurent C.
|
10avr09 94C41
Les
derniers commentaires [94C34-35-36] montrent à quel point il est
difficile de faire comprendre en des termes tout de suite assimilables
les changements que permettrait la vraie spiritualité sur notre
société. Ce n’est pas seulement deux conceptions du monde qui
s’affrontent, mais plutôt deux référentiels.
Nous avons tous
été bouleversés par ces dramatiques histoires d’enlèvements d’enfants,
de leur viol et de leur séquestration durant des années. Et quelle n’a
pas été notre surprise, au jour de leur libération, de les entendre
dire un mot gentil pour leur ravisseur: "Il a été bon pour moi, il m’a
protégé, nourri et rassuré contre tous les méchants qui me voulaient du
mal."
Oui très surprenant, mais cela s’explique et cela
porte même le nom de syndrome de Stockholm. En fait ce qu’il faut
comprendre derrière ces déclarations, c’est la perte de repère.
Comment
expliquer qu’un prophète comme Jésus, qui clamait l’amour le pardon la paix et la
libération de tous les préjugés, ait été exécuté par le
pouvoir politique et religieux en place sans que cela ne soulève
l’indignation de la foule? N’avait-il pas apporté le soulagement des
souffrances, n’a-t-il pas ouvert des perspectives inimaginables? Quel
mal avait-t-il fait, sinon de dénoncer ce qui était à l’origine du
mal? La foule s’est laissée corrompre par ceux qui les
dominaient, mais elle s’est laissée corrompre parce qu’elle était
attachée à ses repères. Le monde que Jésus prônait n’existait pas dans
l’imaginaire du peuple, comme le monde extérieur n’existe pas ou augure
de grands bouleversements chez ces enfants séquestrés.
N’est-il
pas curieux que des hommes qui prêchent l’amour, le pardon, la paix
soient traités d’imposteurs, d’illuminés ou de dangereux, alors que
ceux qui mettent la planète à feu et à sang sont qualifiés
d’indispensables? Où se situent la raison et la déraison? Où sont les
réalistes et où sont les conditionnés?
Des
nations entières sont atteintes du syndrome de Stockholm. Des nations
entières sont violées, corrompues et séquestrées dans les structures
mentales des pouvoirs politiques et religieux, mais elles leur trouvent
toutes des séductions, parce qu’elles n’ont aucune autre
référence.
Ils ont beau jeu, tous
ceux qui voient en la spiritualité un carcan ou une camisole qui les
priverait de leur liberté d’agir comme bon leur semblent. Ils n’ont
d’ailleurs qu’à regarder du côté de la religion pour s’en convaincre,
elle leur montre des momies.
Mais là où ils se
trompent, c’est que Dieu n’aliène pas, bien au contraire. Ce qu’Il nous
dit en substance, c'est: "Regardez la liberté que vous vous êtes
donnée,
n’est-elle pas celle-là même qui vous emprisonne, n’est elle pas la
cause de vos souffrances?"
Seulement voilà,
nous voulons assouvir tous nos plaisirs, quitte à subir les problèmes
qu’ils engendrent, nous voulons jouir inconsidérément, mais nous ne
voulons pas voir les conséquences. Où sont les repères ?
Ce
monde auquel nous nous accrochons par ignorance et par peur d’une
remise en question n’existe pas, sauf dans les rêves que nous font
miroiter ceux qui nous corrompent: Tous les faux prophètes
(politiques, religieux, affairistes, etc. la liste serait longue). Ils
ne le font pas par manichéisme, mais parce qu’ils sont tout autant
conditionnés. Ce monde-là n’est pas viable, nous dit le Père, il ne
vous libèrera jamais, pas même par la science !
La
liberté que le Créateur défend est celle qui sublime le monde pas celle
qui engendre les souffrances.
Pourquoi Dieu ne
nous ouvre-t’Il pas les yeux alors, cela rendrait les choses si
simples?
Où est la dignité de
l’aigle
qui
traverse les cieux et qui les perce de son regard?
Où est
la dignité du lion qui règne sur la savane?
Où est celle du
singe qui
cure une termitière?
Ils agissent seulement selon les lois
de leur
espèce.
La dignité de l’homme n’est pas dans sa capacité à
concevoir
une politique ou une religion de moindre souffrance, pour lui permettre
d’attendre la mort, la dignité de l’homme est dans son aptitude à
s’élever par sa propre volonté. Il lui a été donné la dignité suprême
de recréer le monde!
Les
pèlerins d’Arès ne sont pas des extraterrestres qui méprisent les joies
du monde, pas plus qu’ils ne sont de doux dingues ou de doux rêveurs
qui n’ont pas conscience de la faiblesse des hommes, de leurs inerties
et du scepticisme qu’on leur oppose. De tout cela ils ont au contraire
une
conscience aigue. Ils pardonnent même à ceux qui les calomnient ; ils
leur disent: "Réveillons-nous et faisons que l’amour remplace
la
haine,
que
le pardon
remplace la vengeance,
que la paix
remplace la
guerre,
que
l’intelligence
spirituelle guide l’intelligence
intellectuelle.
Débarrassons-nous de nos réflexes et de nos
repères
établis par les siècles qui sont en fait notre priso!
Est-ce
si déraisonnable et si compliqué à comprendre ?
Francis
N.
|
10avr09 94C42
Premièrement,
il est indéniable que la crise que nous traversons est due à une course
immodérée aux profits matériels immédiats nonobstant une couleur
politique plus qu'une autre.
C'est affaire de responsabilité
et de choix personnels, si l'on oriente toute sa vie vers
l'accumulation de richesses et de plaisirs, et la politique qui
aimerais déresponsabilisé l'homme de ces choix pour mieux l'asservir,
ne fait que démontrer la tare
(Rév d'Arès 2/12) et les limites de ce système de pensées.
Et
c'est bien le mal fondamental de la politique (et de la religion) que
d'enlever à l'être humain la possibilité de choisir en toute liberté et
en toute connaissance de causes, en lui donnant la douce et dangereuse
illusion qu'il n'est pas responsable de ses actes et de ces choix.
Mais
comme le rappelle le Coran
et La Révélation d'Arès
(sous d'autres mots): Pas un atome ne sera oublié, tu assumeras le
moindre de tes actes ( bon ou mauvais).
Et les meilleurs
adversaires de la Bête
(Rév d'Arès 22/14) ( le mal, mais aussi la bêtise) sont l'intelligence et
la réflexion, piliers de l'amour.
Néanmoins, s'il y a
toutefois quelques différences entre les politiques, ce sont surtout
maintenant des différences de personnalité et d'égo des différents
acteurs politiques. Les idéologies ont disparu pour laisser place à un
pragmatisme qui quelquefois ne vaut pas mieux, quand on voit
le cynisme de certains de responsables politiques et économiques.
On
peut donc, peut-être, mettre la politique, droite et gauche confondues,
dans le même sac, mais on ne peut pas dire que toutes les
politiques se valent, car ces politiques sont faites par des
hommes et des femmes ayant des convictions et des états d'âmes
personnels que l'on ne peut ignorer et qui ont une importance dans
leurs choix et donc dans notre vie — Soit dit au passage, je déplore le
vote des Français en faveur de "cette personnalité" qui symbolise pour
moi le factice, l'esbrouffe, le manque évident de la moindre humilité,
aux dernières élections présidentielles, mais ce n'est pas le sujet de
ce post.
Deuxiémement, je pense que la science
en tant que telle n'est qu'un outil que se donne l'humanité pour
construire son avenir .
Donc la science n'est ni bénéfique,
ni maléfique dans l'absolu.
Ce qui est important, c'est ce
que nous en faisons, le reste est littérature: La science est issue de
"la parole qui a deux lames aiguisées".
Je prendrais
simplement comme exemple d'actualité le tremblement de terre survenu en
Italie ces jours derniers.
Le tremblement de terre qui est
un événement naturel n'ayant pas forçément grand chose à voir avec
notre pêché — la Terre possèdant un noyau de fer en fusion, nous
protègeant des rayons cosmiques mortels dans l'état actuel de notre
matérialité, anime les plaques tectoniques qui créent à leur tour des
points de tensions faisant naître temblements de terre et
volcans — avait été plus ou moins prédit par un sismologue
Italien ayant remarqué des excès d'un gaz — le radon pour ne
pas le nommer, gaz rare que doivent ressentir les animaux avant un
tremblement de terre — les jours préçédants le temblement de terre [des
Abruzzes].
Il avait alors alerté les autorités dîtes
"compétentes en la matière" et s'était fait ridiculiser par ces mêmes
autorités.
L'exemple parle de lui-même: Cet homme (un
scientifique) voulait agir pour la sécurité et le bien de ces
concitoyens. Les autorités pour leur part agissaient "raisonnablement",
uniquement par souci de ne pas se faire mal voir en "affolant
inutilement la population" — ce sont leurs propres termes —
ont agi uniquement pour leurs bien-être, pas pour celui des Italiens,
pas pour celui de leurs administrés, comme ils se plaisent à dire.
Mais
ce scientifique ridiculisé n'est pas le premier — et ce ne
sera sûrement pas le dernier — qui bouleverse certaines idées
reçues avec des idées nouvelles et originales n'ayant pour réponses que
la moquerie et le mépris de quelques autorités "savantes", décrites par
la Théophanie de la pénible transformation en scarabée [s'agit-il du carabe sans force, Rév d'Arès
xvi/7 ?]
Moralité: La raison n'était
pas cette fois pas du côté du scientifique, mais la vérité, oui.
La
Vérité n'est pas toujours raisonnable...
Olivier G.
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10avr09 94C43
Nous
le ressentons, dans nos liens, lorsque ceux-ci sont mélés au Souffle,
ce que le Père entend par Retour,
lorsque ces instants de Retour
sont encore fugaces, parce que nous rationalisons encore, si nous
gardons en nous la Volonté d'accomplir.
Un Jour nos enfant bénéficieront de notre
choix .
Souvent,
lorque nous manquons de confiance, c'est alors que nos actes perdent
leur sens d'amour
universel.
J'ai conscience, à quel point le mal, le péché, nous prive
du meilleur... mais le Père dit aussi la mouche (Rév d'Arès xix/18)
boit déjà à ce changement-là.
Et donc si ce petit insecte qu'est la mouche, peut se
nourrir du bonheur, c-a-d déjà du bénéfice des luttes de nos
prédécesseurs, de ceux qui nous ont transmis la Vie, et relayé
aujourd'hui par les hommes et femmes de Bien, donc du Bien de ceux et
celles qui ont à peine commencé à bouger intérieurement et/ou ceux et
celles qui accomplissent
la Parole, qu'ils soient croyant ou athées.
Même
si l'image de cet insecte cité dans la Parole peut ne sembler n'être
qu'une image, cet exemple est transmis par le Créateur de l'univers.
C'est donc la Vérité.
Donc
là, nous sommes certains que tout homme a le pouvoir d'absorber cette Eau-là (cette
humidité qui rafraichit la mouche);
mais le système d'Adame ne la voit pas encore (XIX/21).
Le
Père ajoute, en parlant du prophète Mikal: Même le cruel pose sa
tête
entre tes seins comme sur ceux de la mère (Rév d'Arès XIX/20).
Le
prophète
est l'envoyé du Père, Qui nous a créés ,nous est envoyés à une
époque difficile et troublante. Serait-ce tout
simplement pour contrer un système fait d'hommes et de femmes au sein
duquel nous fonctionnons, un système créé par nos pères du reste, au
sein du quel ils ont combattu pour la vie, la liberté et la
justice...
Alors, pourquoi un prophète?
Depuis
que le monde existe, l'humain, à cause du mal qu'il fait, a eu plus
que son compte de guerres et de sang versé, d'ignominies, de
traitrises.
Et nous le savons au plus
profond de nous-mêmes que la quête du Bohneur ne
devrait plus faire mourir, que l'enseignement transmis de Source
divine — qui est
justice de juste (xxxi/10) — est primordial,
essentiel
comme la Lumière
ou l'Eau
le sont pour créer la Vie.
Je
me sens très petite devant ce courageux exemple, si précieux, de
patience
et
d'amour.
Merci
frère Michel.
Danièle G.
|
10avr09 94C44
Puisque
quelques détracteurs matérialistes-bornés se sont passé le mot pour
s'exprimer sur le blog de Frère Michel, je souhaite, même si je ne
m'estime ni un pénitent,
ni un Pèlerin d'Arès, mais seulement un homme-frère parmi d'autres,
dire ici que je récuse totalement les thèses de ces trois
commentateurs, et que ce sont eux, (notamment par leur trop grand
nombre dans ce monde) qui sont dangeureux! Pour le Bien et pour
l'avenir de notre (ma) planète.
Vous en faites, Frère
Michel, la démonstration intelligente, patiente et argumentée, mais je
souhaite y apporter ma petite note personnelle, car je ne peux
m'empêcher d'avoir une vision conquérante de l'amour.
Et je
rappelle ce verset de La Révélation d'Arès: Mille armées contre le Fer, mais
le Four cuit leur épée, les rend mous (xlix/9)
Dit
autrement, dans un monde où l'on "vénère" les statistiques (la vérité
considérée comme ne pouvant être que du côté du plus grand nombre), je
rétorque avec 150 fois plus de force et préviens: "Je ne suis pas une
statistique!"
Mais il est vrai que nous devons l'amour à ces
gens-là (avec leurs théories de nains sclérosés et sclérosants).
Mais
qu'ils restent au loin et qu'ils ne se manifestent pas trop! Sinon,
nous les combattrons, dès maintenant et pour les siècles à venir, sur
tous les terrains que l'amour
universel et la Vérité
appellent.
Soit dit en passant, ces même détracteurs
matérialistes-bornés, n'approuvent toujours pas Socrate aujourd'hui,
(qui fût un si grand et si excellent homme, qui avait, de surcroît,
l'héroïsme naturel), puisqu'ils réussirent lâchement à le faire
condamner à mort (Jésus, Gandhi, Martin Luther King, et bien d'autres:
les hommes de bien dérangent, au point d'être traités en criminels
=> très logique, n'est-ce pas !?), ce qu'il accepta avec
noblesse. Grandeur ou noblesse qui a le tort de ne pas pouvoir être
comprise par la masse stagnante des cancrelats (du désert spirituel) de
ce monde.
Quoi de plus tenace qu'une "culture" (de la
sous-humanité et du péché) qui traverse les millénaires, ce que La Révélation d'Arès
demande d'abattre: abattre
les idoles de l'esprit comme furent abattues (avec le
grand prophète Mahomet et sa descendance) les idoles de bois
(du fétichisme) (Rév
d'Arès 23/8),
GV
|
Réponse
:
J'éprouve une grande joie, mon frère, à vous retrouver
parmi les commentateurs de ce modeste blog.
Vous dites que
vous n'êtes "ni un pénitent,
ni un Pèlerin d'Arès", mais je ne vous vois non plus comme quelqu'un de
très éloigné. Vous êtes déjà un vieux compagnon, pour qui j'éprouve une
chaude affection, seulement un homme très indépendant avec sa manière
de faire. Je vous vois plutôt dans une famille d'affinités, mais
laquelle? Qu'importe pour le moment. Vous êtes là aujourd'hui. Merci.
|
11ave09 94C45
Je
suis étonné que personne ne parle ici des décisions prises par le G20
pour juguler la crise. Il y a déjà cinq jours de cela.
Bien
sûr, le G20 n'est pas allé dans le sens qui est le vôtre. Il n'a pas
préconisé comme vous de repartir de l'éducation et de spiritualiser
l'homme, le faire renoncer au système. Le G20 n'a pas pu accuser le
système uisqu'il est lui-même le système. Pour ma part, même pour parer
au plus pressé, je ne crois pas aux effets miraculeux de ses décisions
ni même à leurs effets heureux.
Mon
attention a toutefois été attirée par les déclarations de
l'économiste américain Lyndon Lerouche qui ne s'est pas exprimé au
cours des débats du G20, aux décisions duquel il s'oppose complètement,
mais qui a fait des déclarations dans des réunions parallèles avant et
après le G20.
Je vous en donne une idée:
Le
21 février 2009, Lyndon LaRouche à l’occasion
de la conférence internationale de l’Institut Schiller à Rüsselsheim en
Allemagne, a dit:
"Nous vivons un moment historique sans
précédent depuis l’âge des ténèbres du XIVe siècle.
"Voilà
le problème qui se pose, dans la mesure où personne en vie
aujourd’hui ou ayant vécu au cours des récentes générations, ait
la plus petite idée de ce qui arrive à la planète actuellement.
"Il
y a actuellement sur terre environ 6,7 milliards d’habitants. Faute de
prendre les mesures nécessaires à l’échelle mondiale, ce nombre ne sera
plus, au mieux, que de 2 milliards d’ici deux
générations. Des pans entiers de nos cultures peuvent disparaître.
J'espère que les survivants se rappelleront du passé suffisamment pour
le
transmettre à leurs descendants."
Le 2 ou le 3 avril Lyndon
Larouche a dit que les accords du G-20 devaient être impérativement
rejetés:
"Ce
qu’ils [le G20] proposent revient à prescrire du cyanure de potassium
pour guérir une migraine. Le remède va achever le malade.
"C’est
du fascisme à la manière d’Oswald Mosley. Mosley serait ravi, tout
comme le serait H.G. Wells, qui le soutenait en 1933. À cette
époque, la City [Centre financier] de Londres et Wall Street à New York
soutenaient Mussolini, comme le
faisait le grand pragmatiste américain, John Dewey. Ils soutenaient
aussi Hitler comme étant un Mussolini allemand.
"C’est du
fascisme mêlé de folie. L’esprit criminel se corrompt plus
encore dans la folie.
"J’espère qu’il y aura assez
d’hommes et de femmes patriotes au Congrès des États-Unis pour
empêcher l’adoption de cet accord. Cela entraînerait la mort
des États-Unis et même beaucoup plus. Cela doit être tout de
suite arrêté."
Notons
que son ami
en France, Jacques
Cheminade, qui s'était présenté aux présidentielles de 1995 et pour
lequel, m'a-t-on dit, vous aviez voté, annonçait déjà que cette
économie prédatrice aboutirait à un krach financier.
H.Ho!
|
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes et comment vous savez que
j'ai voté pour Chaminade en 1995, mais, en effet, je me souviens, au
cours de mon enseignement
à "L'Espace des Peupliers" à Paris de 1995 à 1997, avoir dit que ma
famille et moi
étions parmi les quelques voix que M Chaminade avaient
obtenues des Français, parce que sa déclaration sur les dangers
économiques que nous allions courir m'avait paru la plus intelligente.
Par
ailleurs, j'ai entendu parler de l'économiste Lyndon Lerouche. Je me
garde de juger cet homme, mais tout en approuvanl une partie de ses
thèses, que nous n'avons pas le temps de développer ici, je regrette
son catastrophisme particulièrement aigu. Son alarme ou son émoi enlève
malheureusement beaucoup de force et de profondeur à sa réflexion. Je
pense que l'humanité a
encore le temps de réfléchir à son destin et d'en changer (Rév d'Arès
28/7), sinon le Père serait venu lancer l'Appel de
1974-1977 beaucoup
plus tôt. Ne dit-il pas que quatre
générations ne suffiront pas (24/2)?
Je
ne crois pas que cette crise économique soit l'ultime, celle après
laquelle rien ne pourra être pire, voire même celle après laquelle
commencera l'apocalypse, mais elle est très sévère sans nul doute, par
son étendue et par la collusion d'erreur et de corruption qui en est la
cause.
Je suis, ipso facto, moi aussi de l'avis que les accords du
G20 n'apporteront pas la solution, parce qu'ils sont eux-mêmes issus
d'une collusion d'erreur et la corruption, puisque ceux-là mêmes qui
ont défini et adopté ces accords étaient totalement silencieux sur le
sujet il y a seulement quelques mois. La politique est cause de la
crise et depuis très longtemps.
Je ne vois pas dans
leurs décisions la "prescription de cyanure de potassium pour guérir
une migraine" mais plutôt, puisqu'on est dans les métaphores, des
acccords passés entre les bacilles de Koch pour traiter la tuberculose
dont ils vivent.
Mon espérance, par la Bonté
du Père qui m'a ouvert les yeux, va dans un autre sens: Il faut
spiritualiser le monde, parce qu'il n'y a pas de solution du mal par le
mal. La seule solution au mal est le bien.
C'est à éveiller chez l'homme la consciene qu'il faut changer que
s'emploie notre mission. Elle est pour l'heure modeste, mais il faut un
commencement à tout. Rejoignez-nous!
|
11avr09 94C46
Il est rare que le prophète conclue ses écrits publics par les
avertissements solennels de Dieu à l’adresse des hommes.
Et en l’occurrence, quel avertissement ! "Que le monde change
avant que survienne le
péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le mal définitivement
triomphant et que le monde ne s'autodétruise !"
'Le mal définitivement triomphant…" Quelle abomination !
J’en
ai mal dormi pendant plusieurs nuits, lorsque j’ai pris connaissance de
votre entrée, début avril, dans un hôtel de st-Chamond, quasi banlieue
de st-Étienne. J’avais toujours lu le verset 38/2 comme une hypothèse
lointaine et peu probable si la mission s’accomplissait, et voilà que
dans des circonstances, somme toute pas beaucoup plus critiques qu’en
juillet 2008 "bientôt le moyen-âge" ou octobre 2008 "la seule crise: la
crise de l'homme", vous insistez fortement sur les risques
apocalyptiques et irrémédiables d’un échec de la pénitence et de la
mission.
Ce rappel, ici et maintenant, m’a renvoyé aux "versets terribles" (Rév d’Arès 26/13-14)
toujours non publiés (une exception dans la Parole de Dieu) et tant
mieux sans doute, mais j’ai réalisé que nous n’étions peut-être pas si
loin des circonstances dans lesquelles vous devriez les révéler, avec
toutes les causes abominables que cela suppose: Il n’était donc
absolument pas garanti que notre mission réussisse.
C’est dans ma
chair que j’ai senti que nous pouvions échouer et que la responsabilité
de cet échec était insupportable et incommensurable à l’aune de notre faible lumignon (Rév d'Arès
32/5).
Quelque chose a changé d’un seul coup dans l’air que je respirais, dans
la texture de la lumière autour de moi, dans le froid de l’air entre ma
peau et mes vêtements: J’ai eu peur, très peur, je le confie sans honte
et j’ai pris alors des résolutions de pénitence et de
mission que j’ai voulu raisonnables, mais sans défaillance.
Je
n’oublierai pas ce moment, car il ne m’est pas possible d’imaginer que
notre humanité puisse sombrer définitivement dans un mal sans retour et
s’auto-anéantir sous un déluge lent de malheurs (Rév d’Arès vii/1, note)
et de souffrances. J'ai ressenti alors pour l’humanité un amour que je
n’avais jusque là jamais éprouvé. Je ne sais pas très bien qu’en faire
maintenant, mais je sais qu’il est le terreau d’actions à
venir.
Je
crois aussi que votre avertissement donné à escient s’adresse à tous
les lecteurs de votre blog, croyants ou non. Ce blog qui est la tribune
d’envergure que nous n’avons pas su vous donner, que vous vous êtes
bâti seul et qui finalement fonctionne bien, puisqu’en répondant à
quelques dizaine de commentateurs, vous pouvez vous adresser à une
potentialité planétaire. C’était sans doute ce qu’il fallait faire. Le
monde peut entendre cet avertissement associé à la dynamique d’amour, de pardon et de changement que
charrie le Souffle
qui vous traverse et que nous devons faire passer à notre tour (votre
réponse au commentaire 94C19). Il peut s’en emparer… ou le laisser
lettre morte. Mais je crois qu’il s’en emparera.
La levée de
boucliers rationaliste (commentaires 94C34-35-36) dénigrant votre
clairvoyance et les raisonnements économiques de simple bon sens que
vous énoncez sont pour moi un signal que d’autres hommes et femmes ont
pu sentir cette dimension prophétique qui les violente, certes, mais
qui, au fond d’eux-mêmes, peut faire son chemin. Je le souhaite de tout
mon cœur, car déjà les quelques "bonnes nouvelles" d’une reprise timide
des ventes automobiles au premier trimestre et des déclarations
communes du G20 (est-ce mieux que le G8?) poussent les docteurs
incorrigibles à monter
sur le nuage (Rév d’Arès xxiv/17).
Il
faudra en effet bien autre chose que quelques mesures économiques et
politiques pour assainir une vie matérielle dégradée et dégradante et
lui réinsuffler la part spirituelle qui lui rendra santé, justice et
mesure, il faudra des millions de pénitents
et de [moissonneurs
de pénitents
que, par simplification mais pas par clarté, nous appellons]
missionnaires.
D. Faber
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11avr09 94C47
Je
trouve votre intervention concernant les stock options pleine de bon
sens (au sens fort du mot bon) et en même temps une belle démonstration
de l'intelligence
spirituelle qui s'adapte à la vie. Alors que les lois
généralisent toujours et donc par la même se trompent, c'est la loi des rats mais
aussi la loi
au ras des pâquerettes. Les lois sont des raccourcis qui finalement
dépossèdent l'homme de sa conscience et le dispensent d'exercer son intelligence
spirituelle. C'est une des raisons pour lesquelles elle est
devenue faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5).
L'homme, quand il donne son avis sur une situation, le fait par réflexe
automatique en se référant aux lois ou aux traditions au lieu de
réfléchir par lui même et de faire appel à sa conscience et sa propre
intelligence.
Il est bien temps et vous avez raison de le répéter que l'homme se
distingue des rats
(à la raison bornée) pour accéder à une autre dimension de sa vie en
ouvrant son cœur. Car la véritable intelligence
allie à la foi l'esprit et le cœur.
L'intelligence
intellectuelle est une belle cage dorée mais de laquelle il est
difficile de s'échapper si on n'ouvre pas la porte, et cette porte
c'est le cœur de l'homme.
Vous avez beaucoup de patience
pour répondre à tous ces rationalistes victimes du système et
conditionnés sans qu'ils s'en rendent compte — Et ils se disent libres
penseurs! Je dirais plutôt penseurs en roue libre qui tourne à vide.
Pourtant,
je suis persuadé qu'au fond de leur cœur il sentent que vous avez
raison mais c'est leur tête qui dit non. J'espère pour eux qu'ils
écouteront votre sagesse qui est un grand message d'espérance là où eux
n'ont finalement rien à proposer de nouveau.
Denis K.
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15avr09 94C48
Il n'y a pas longtemps, je passais un moment sympatique avec Jacques
Cheminade [voir 94C45] autour d'un repas.
C'était suite à sa causerie organisée dans ma ville par les militants
de son parti: "Solidarité et Progrès". Ce mouvement initialement appelé
"Parti Ouvrier Européen" (POE) dans les années 1980 s'inscrit
effectivement dans le sillage de l'économiste-penseur Lyndon LaRouche
(on trouve également un parti identique en Allemagne etc...)
En écoutant cet homme et au contact de certains des jeunes militants de
ce parti, je suis touché par l'espérance que certains d'entre eux
mettent en l'homme surtout touché par l'accent mis sur la potentialité
de l' humain à être un créateur et à sortir du système.
Je regrette cependant que leur action militante (site web, tract dans
la rue ect...) soit principalement axé sur la dénonciation et
l'opposition.
De plus, leur action restant dans le cadre d'une action politique, elle
atteint la limite de sa logique en parlant du changement de l'homme.
C'est sûrement "cette sortie de logique" qui vaut à J. Cheminade
aujourd'hui diffamations violentes, attaques des anti-sectes et divers
ennuis fiscaux... Dans ce monde étouffé sous les inextricables rapports
de force et se sentant mieux exister quand il juge l'autre, ils doivent
sûrement trouvé plus d'oreilles dans la rue sur ce terrain là, parce
que la rue, ils y vont (à Paris, Lyon Rennes et ailleurs) et
croyez-moi, il sont motivés!
Si seulement ils osaient parler en premier de la beauté (Rév d'Arès 12/3)
que l'homme peut réveiller en lui et mettre en avant la
co-responsabilité de chacun sans quoi il n'y a pas de pénitence et donc
pas de changement
possible. Ceci, en particulier dans l'exemple de la crise que nous
traversons en ce moment. Je crois qu'à ce niveau, c'est à nous
de leur montrer que l'amour et la
Vie spirituelle, et bien ça marche, que "l'incroyable
devient nécessaire", alors ils auront peut-être envie de nous imiter.
Abel
PS:
suite à un échange portant sur la mesure à trouver en chacun dans le
changement de soi et celui du monde, un jeune militant du parti POE me
signalait que LaRouche évalue à 5 le nombre de générations
d'hommes en route pour que le monde
change [allusion à
Rév d'Arès 24/2). Peut être pas si "apocalyptique" que ça
Lyndon!
|
Réponse
:
Merci de m'apprendre que le petit parti politique de Jacques Cheminade
milite dans la rue, ce que j'ignorais complètement.
Il faut dire que je sors peu, mais il m'arrive de faire des courses à
Bordeaux ou de faire une marche, que les cardiologues m'ordonnent, mais
je n'ai jamais rencontré les militants du parti "Solidarité et Progrès"
dans ma ville. Vous êtes donc le premier à m'apprendre l'action de ces
militants sur la place publique en France.
Les militances d'obédiences morales, humanistes ou économistes tendent
toutes à politiser leurs espérances pensant les présenter ainsi sous un
jour plus sérieux et plus intéressant, ce qui les conduit, de surcroît,
à dénoncer leurs opposants bien plus qu'à exposer leurs propositions.
Par là ils se font malheureusement négatifs. Notre propre mission de
Pèlerins d'Arès a eu, pendant une certaine période, cette fâcheuse
tendance sans penser, comme vous dites, qu'ils "sortaient de leur
logique en oubliant de parler du changement
de l'homme," lequel ne peut que se faire par la pénitence
personnelle de chacun et non dans un processus politique de masse qui
aboutit inévitablement à des lois, des mises au pas, des répressions,
bref, toutes les calamités des révolutions.
C'est là qu'on réalise la grande Sagesse qui anime La Révélation d'Arès: Il
faut que l'homme se respiritualise!
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15avr09 94C49
Olivier G. (10avr09 94C42) écrit: "Soit dit au passage, je
déplore le vote des Français en faveur de cette personnalité qui
symbolise pour moi le factice, l'esbrouffe, le manque évident de la
moindre humilité, aux dernières élections présidentielles, mais ce
n'est pas le sujet de ce post."
Par crainte d'être traités de secte, certains Pèlerins d'Arès ont obéi
à Frère Michel pour élire cet homme que dénonce ce frère (alors que les
PA ne sont pas taxés de secte !).
Les Français — les Pèlerins d'Arès font partis de ces Français qu'ils
vilipendent assez souvent — il faut poser sur eux un autre regard, il
est temps.
Pour changer ce monde, dont la crise aujourd'hui est un des premiers
reflets distordus apparents, il est important de ne plus montrer du
doigt l'autre, mais apprendre à ne pas être soumis, à écouter sa
conscience, son cœur et à discerner. à se renforcer en soi et rester
droits et non plus être obéissants par crainte, sinon quel changement
sera apporté?
Il est urgent de se tourner vers ces Français qui désirent une autre
façon de vivre. La crise peut être positive parce que beaucoup de
Français au fond de leur cœur se demandent comment apporter, partager
et améliorer ce monde. Il faut se tourner vers ces Français qui sont
prêts mais qui ne veulent pas obligatoirement d'étiquettes et qui se
croient seuls pour oser agir.
Les Pèlerins d'arès sont-ils prêts à accepter de telles personnes, à
les rencontrer sans qu'ils adhèrent à leur chapelle?
La vraie question est là. Tournons-nous vers le meilleur de l'autre,
les aimer pour ce qu'ils désirent apporter, aussi petit soit-il, pour
ensemble construire quelque chose de nouveau.
Mais assez critiquer, généraliser et catégoriser! Ne soyons pas
nous-mêmes comme le système. Pourquoi Dieu aurait choisi la France,
parce que les Français sont des gueulards et des fainéants? Quelle
petite image les Pèlerins d'Arès ont des Français (n'oublions pas que
certains droits dont on jouit on le doit aux générations qui ont
gueulé).
Je pense que Dieu a une plus grande image des Français que certains
Pèlerins d'Arès en ont et Il sait que, dépassé la crainte et l'angoisse
actuelle et à venir, ils peuvent produire un changement
important et vital. Aimons et construisons quelque chose de beau ne
serait-ce qu'une ébauche avec ces Français-là.
Soyez pleins d'amour, mes frères!
Charlély
|
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes, Charlély — ou Charly Charly comme vous
vous dénommez par ailleurs — et je ne sais pas où vous êtes allé
prendre cette fausse information selon laquelle les Pèlerins d'Arès
auraient "obéi au Frère Michel pour élire cet homme que dénonce ce
frère". Je n'ai jamais donné d'ordres de vote ni d'ordres d'une façon
générale. Je ne suis le
chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
De même, je démens absolument que notre mission française ait pour
caractéristique de "critiquer, généraliser et catégoriser" les
Français, comme vous dites. Vous semblez graviter autour de notre assemblée sans y
entrer ou vous en fréquentez quelques membres (mal informés ou peu
réfléchis), bref, vous semblez ne recevoir de nous que quelques échos
mal transmis ou mal compris.
À l'époque des dernières campagnes présidentielles il y avait
sur le web un think-tank de quelque 80 Pèlerins d'Arès, un panel
d'échanges collégiaux, qui réfléchissait à divers questions tant sur le
spirituel que sur l'intégration sociale. Tout naturellement, ce panel,
qui existait depuis quelques mois à mon initiative, a été amené à se
poser la question: Faut-il, dans l'intérêt de notre mission, élire
M Sarkozy ou Mme Royal ? La question n'était
pas politique, mais seulement pratique. Nous avons, en toute
collégialité, cherché ce que nous pouvions craindre de l'un ou de
l'autre candidat des deux restant en lisse.
Comme Mme Royal, quand elle avait été au
gouvernement, avait fait circuler dans les écoles une circulaire pour
la surveillance et le signalement des élèves de familles attachées à
des "sectes" et comme comme M Sarkozy n'avait,
inversement, jamais rien fait de spécialement agressif ou soupçonneux
envers les familles de foi et de pensée appelées "sectes" quand il
était ministre de l'Intérieur, nous avons pensé qu'un vote en faveur de
M Sarkozy était un risque moindre pour une famille d'espérance
comme la nôtre. De là la suggestion de voter pour lui, suggestion qui a
probablement circulé dans toute l'assemblée.
Ceci dit, chacun a voté comme il a voulu. Nous n'effectuons pas de
contrôle des consciences.
Quant au "factice, à l'esbrouffe, au manque d'humilité", c'est d'une
part l'opinion personnelle d'Olivier G. (94C42) qui commente dans mon
blog assez fréquemment, mais que je ne connais pas ou n'identifie pas
plus que vous, et c'est d'autre part, il me semble, le propre de tous
les politiciens, y compris de Mme Royal. Tout homme politique
a toujours plus ou moins les défauts du star system.
Je me permets de relever un autre point erroné et même contradictoire
de votre commentaire. Les Pèlerins d'Arès, contrairement à ce que vous
dites, ont toujours "accepté de rencontrer des personnes de toutes
appartenances culturelles (des personnes "telles" que vous, je pense),"
mais cette rencontre faite, que peuvent-ils faire avec des personnes
qui "n'adhèrent pas à leur chapelle"? Notre "chapelle" est celle de la pénitence et d'un
recherche de la Vie
spirituelle, de la recherche au fond de soi de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et
de la liberté
spirituelles et si la personne en question n'adhère pas à la pénitence et à la moisson d'autres pénitents, que vous
appelez "chapelle", je ne vois pas quel intérêt cette personne aurait à
prendre rang parmi nous ?
Ceci étant, le final de votre
commentaire, quoiqu'ayant un peu le style "donneur de leçons", est
beau! Je crois que tout comme vous, si vous êtes vraiment "plein
d'amour", tous les Pèlerins d'Arès s'efforcent d'être "pleins d'amour",
chacun à sa manière et à son niveau. Merci quand même pour la leçon; on
n'en reçoit jamais assez.
|
15avr09 94C50
Je ne me range pas du côté du rationalisme et je ne me
range pas du côté des commentateurs 94C34-35-36, mais je pense que
votre entrée fait l'impasse sur la quasi impossibilité qu'il y a pour
l'homme moyen d'échapper au pouvoir des idées générales et de l'opinion
générale selon laquelle il n'y a pas d'autre économie que celle qui
consiste à produire, à vendre, à payer, à thésaurser le produit de la
vente jusqu'à ce qu'il soit à nouveau dépensé. Le monde n'a jamais
fonctionné autrement. Pourquoi les hommes accepteraient l'idée qu'on
peut fonctionner autrement? Je ne vois pas pas comment une société
spirituelle peut sur la terre vivre de pur esprit comme on vit d'amour
et d'eau fraîche.
C'est pourquoi il vous a
peut-être échappé que La
Révélation d'Arès
ne niait pas l'enseignement des religions qui porte surtout sur le fait
que la vrai bonheur ne peut pas être terrestre, qu'on l'appelle le
paradis ou le nirvana. Le seul moyen d'échapper aux pouvoirs de la
terre est de se désincarner.
Je ne fais pas la même lecture que vous de La Révélation d'Arès.
Raymond
|
Réponse
:
Vous vous trompez. Vous lisez mal ou insuffisamment La Révélation d'Arès.
Cette
Parole n'est pas envoyée à des créatures destinées à trouver le bonheur
au Ciel et qui ne feraient qu'un bref passage sur terre. Dans tout son
texte comme dans tout son contexte, La Révélation d'Arès
est adressée en 1974-1977 à un homme de la terre, dans un langage de la
terre, pour qu'il transmette à tous les hommes de la terre la seule
recette du bonheur sur terre: l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté
spirituelles, en un mot la pénitence,
parce que l'homme a été créé sur la terre pour la terre, ce que
confirme d'ailleurs bien la Bible elle-même: Soyez
féconds, multipliez-vous, emplissez la terre... Tout ce qui se meut et
possède la vie... je le donne ainsi que la verdure des plantes (Genèse
9/3-6). Dans La
Révélation d'Arès c'est le sol de la terre et non le Ciel
que l'homme est invité à fouiller
pour retrouver la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/4-5).
Il
faudra donc bien sur terre que l'homme renverse le mauvais sens dans
lequel il a pratiqué l'économie, économie qui n'a pas pour fatalité
d'être mauvaise, La
Révélation d'Arès nous le rappelle. C'est de cette
économie rendue intelligente
et juste
que l'homme continuera indéfiniment à tirer ses moyens d'existence. La
mort n'est qu'une anomalie, un passage provisoire jusqu'au Jour de la Victoire du Bien sur terre: La Vérité c'est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7) et non "La Vérité, c'est
que le monde doit monter au Ciel."
Il
demeure, comme vous dites, qu'il faut surmonter pour en arriver là un
énorme obstacle, le pouvoir des religions, des politiques
et des
idées générales, de l'opinion générale, ce que nous appelons la culture
que l'homme croit définitive et incoërcible.
Tout pouvoir est
absolu, y compris le pouvoir des idées et des préjugés, et c'est bien
pourquoi nous devons contre lui devenir absolument libres (Rév d'Arès 10/10).
Notre vie sociale terrestre actuelle fait très comprendre cela. Une
action ne peut réussir que par l'accord des exécutants et le système ne
peut perdurer qu'avec l'accord des hommes. En écoutant les gens
discuter on a l'impressions qu'ils sont tous très indépendants et
rebelles (on dit "râleurs") à tout ce qui les contrarie, mais en fait,
sauf quelques opposants actifs rares, considérés violents et donc
condamnables, tous ces indépendants et rebelles exécutent par millions
et millions les ordres du système. Le système n'a pas tellement besoin
de forcer l'obéissance. Celle-ci ci est générale.
On peut, en
fatalistes, pleurer sur le fait que des gens aussi dociles invoquent à
tout propos des idées contraires à celles qu'ils exécutent de leur
naissance à leur mort, mais je crois, comme La Révélation d'Arès
et donc le Créateur croit, que la seule existence de cette
contradiction au fond des gens, bien que théorique pour le
moment,
est preuve qu'il faudrait sûrement un influx nerveux et psychologique,
un événement, un changement,
moins importants qu'on imagine pour que le contre remplace activement
le pour et vice versa au fond d'eux.
Il faudrait simplement que chacun en entrant en pénitence
découvre qu'il peut changer
sa propre vie (Rév d'Arès 30/11) et peut même le faire
avec joie et dans la
fête, s'il y met
courage et détermination. Il découvrirait
alors que le monde peut
changer, après tout. Notre mission consiste à moissonner tous
ceux qui ont été semés,
car même s'ils ne réalisent pas vraiment que l'image du Créateur
a été semée
en eux, ils le savent
au sens que La
Révélation d'Arès donne ici au verbe savoir (1/9).
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20avr09 94C51
Raymond (94C50) écrit que l’homme moyen ne peut échapper au pouvoir des
idées et de l’opinion générales selon lesquelles il ne voit pas comment
une société d’hommes peut "vivre d’amour et d’eau fraîche". Comment
peut-on vivre sans amour et sans eau fraîche!?!
Nous ne voyons plus comment, puisque nous avons fait prévaloir la
vision de l’œil du
dehors (intellectuel et comptable qui catégorise et
divise) sur celle de l’œil
du dedans (Rév d'Arès ii/10) qui voit les choses et les
gens de l’intérieur, qui comprend, qui sent, qui vit par le fond : L’œil du dedans voit les fleur,
l’œil du dehors compte les fleurs, (alors) le jardin est fauché, vendu
(Révélation d'Arès ii/10-11). Ici nous commençons
à retrouver [la bonne vision], et pourtant je me sens
tout-à-fait un "homme moyen", un pécheur.
J’ai toujours le bonheur de vous lire et de lire vos commentateurs,
cela me donne l’impression de devenir intelligent ou de partager votre intelligence (du
fond, de l’espérance humaine, divine) comme d’autres la partage et font
partager la leur. Combien dans ce monde ne voient plus l’amour et l’Eau spirituelle (l’Eau forte, l’Eau grasse,
l’Eau vive…) ?
Combien ont-il conscience que nous partageons ici un repas de
l’intelligence du cœur, de l’intérieur, spirituelle, qu’ici ce blog
vient d'une âme
libre (free soul blog)?
La mémoire d’Éden quasi effacée au fond est toujours présente, nous
avons à la rappeler, à la réveiller, à la toucher, à l’attiser.
Qui se rappelle des "Révoltés du Bounty" qui viennent depuis la riche
Europe structurée chercher des plants d'arbre à pain en Océanie et qui
trouvent en fait bien autre chose que des produits à stocker et à
revendre: une vie riche, bonne, naturelle, variée, sans contraintes et
règles rigides comme en Angleterre et surtout sans le joug du capitaine
de ce navire qu’ils ont subi tout le voyage. Qui se souvient que la
mutinerie a pour sens, au fond, un retour en Éden possible,
une libération des contraintes absurdes, des idées toutes faites telles
que l’économie et la hiérarchie doivent dominer sur cette terre, alors
qu’il y a moyen de vivre autrement sans thésauriser, sans courir comme
des forcenés, sans s’imposer une loi qui n’a que le sens du moment et
de l’humeur de celui qui la fait et l’applique sur les autres et non
sur lui-même?
"Nous n’avons d’autre paradis que ce monde. Faisons le beau!" Cela fait
des années que j’illustre de cette phrase certaines de mes cartes de
visite avec une vue de la terre du ciel représentant le bleu de la
méditerranée encerclée par le jaune du Sinaï au sud, la courbe de la
Palestine à l’est, la crête de l’île de Chypre au nord, ce Moyen-Orient
à l’ouest d’Éden où l’homme n’a, pour le moment su qu’imposer sa loi
intellectuelle religieuse, politique, économique, guerrière, plutôt que
de vivre la loi d’amour du Père de la vie universelle.
Je partage votre espérance et l'action de la réaliser, la pénitence et la
moisson des pénitents.
Bernlouby
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20avr09 94C52
Je ne suis guère douée en économie et votre entrée m’a surtout frappée
par ce passage :
"La déception ne peut plus spontanément inspirer à une population
déspiritualisée les bonnes et justes intentions comme la pénitence, le pardon, l'amour, l'intelligence
spirituelle, etc. Pour cela il faut un éveil provoqué de la conscience.
C'est l'objet de notre mission."
Dans nos rencontres de rue il traîne comme fausse idée que dans les
temps de crise, les temps durs, les gens retrouvent la générosité,
l’entraide, des rapports humains plus sains, la fraternité... Comme si
par magie nous deviendrions bons d’un seul coup . Je me demande si, au
contraire, par temps de crise dure, mes efforts pour aimer, pour lutter
contre mon égoïsme, pour être généreuse, pour pardonner, pour ne pas
entrer en tentation de me désintéresser de tout, si pour tout
cela et bien d’autres encore qui font que j’active en moi la pénitence, je ne
devrais pas encore plus redoubler d’efforts.
J’ai repensé au passage de Matthieu où l’amour du plus grand nombre se
refroidira … Tout dans La Révélation d’Arès
nous porte à bien saisir que c’est aujourd’hui, maintenant, que chaque
être conscient qu’il peut et doit changer
sa vie (30/11) doit le faire et non attendre encore et
encore…
Attendre quoi d’ailleurs? Croire que mon esprit encore plus préoccupé à
chercher de quoi vivre ou survivre matériellement
devienne plus disponible à tout faire pour que je grandisse
spirituellemen ? Je me leurrerais, je crois.
Nicole
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20avr09 94C53
En réponse aux commentaires de Charlely (n°94c49), je voudrais ajouter
ces précisions.
Tout d'abord, je n'ai rien à priori contre Mr Sarkozy, ni contre une
autre personnalité politique: J'expose simplement mon opinion
personnelle qui n'engage que moi, et je ne connais le frère Michel qu'à
travers ce blog. Comme réciproquement le frère Michel ne me connait
qu'à travers mes interventions plus ou moins judicieuses.
Nulle part je n'ai vu de consigne de vote de la part du frère Michel,
mais une explication objective du choix d'un candidat plus qu'un autre,
comme le souligne le frère Michel dans la réponse au commentaire
n°94c49.
Si, de mon côté, je ne prends plus part à aucun vote pour mes propres
raisons, je respecte néanmoins le vote de chacun bien que je ne le
comprenne pas toujours.
Je ne suis pas Pélerin d'Arès à proprement dit, ne fait parti d'aucune assemblée, et si je
nomme Mr Michel Potay "frère Michel", c'est par affinité de point de
vue, même si je diverge parfois, et aussi par une certaine affection.
J'en profite aussi pour remercier encore une fois le frère Michel pour
cet espace de totale liberté d'expression.
Olivier G.
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20avr09 94C54
Comment peut-on être Pélerin d'Arès sans l'être tout en
l'étant ? Voilà à peu prés la question que pose Charlély dans
son commentaire 94C49. Beaucoup de gens comprennent, y compris quand il
s'agit d'adhèrer à la pénitence — Je sais que vous
allez m'objecter la pénitence,
c'est pourquoi pour gagner du temps je la mentionne —. Ils
comprennent et
sont prêts, mais ne veulent pas obligatoirement d'étiquettes ou de
chapelles.
En lisant ce texte, clair, concis, efficace, comme celui de
"la seule vraie crise: la crise de l'homme" |entrée 0087] dont j'ai
tiré un tract, je me dis que vous êtes doué pour la communication
confidentielle, intime, mais pas pour la communication de masse, la
communication médiatique.
Car sans communication médiatique de masse, les gens qui ne sont pas
forcés de croire que La
Révélation d'Arès vient de Dieu, ne se sentent pas le
droit d'intégrer quoi que ce soit — Là j'ai eu du mal
à trouver mes mots —. Et la Télévision
(ou les grands médias) qui est à notre époque forment le
troisiéme Temple, leur donne ce droit, mentalement, psychologiquement,
dirons nous.
Le jour ou on verra le frére Michel au journal de 20 heures, ou à la
une de grands quotidiens, ce jour là le monde commencera à changer (sourires)
ou alors le jour ou on verra un ex-religieux adopter des idées
arésiennes (voir Rév d'Arès 14/3 ) et le faire savoir ce jour là le
monde commencera à changer.
J'aimerais vivre dans un pays ou quand un bonhomme se présente en
déclarant qu'il a été le témoin d'une théophanie ou apparition quelle
qu'elle soit, une équipe de télévision se dépéche sur les lieux ....
(sourires) mais ne rêvons pas!
Yve L'Abeille
|
Réponse
:
Je ne vois pas à quoi vous faites allusion en disant que "beaucoup
comprennent La
Révélation d'Arès, mais ne veulent pas d'étiquettes ou
chapelles". Il n'existe chez nous ni "étiquettes" ni "chapelles".
Le titre (ou l'étiquette) de Pèlerin d'Arès
n'est pas délivré par une autorité vérificatrice. Il n'existe pas de
registre ni de fichier de Pèlerins d'Arès. Il n'existe même pas une
Association des Pèlerins d'Arès. Chacune de nos associations prend
grand soin de prendre un autre nom, afin de ne jamais se poser en
autorité centrale, mais simplement en regroupements de certains frères
et sœurs qui se plaisent à œuvrer ensemble ou s'y
résignent
par raison supérieure, car la foi et l'amour
demandent inévitablement
une libre et joyeuse (30/11)
résignation.
C'est leur grandeur. Mais si d'autres préfèrent se regrouper ailleurs
pour former une autre mission, ils sont libres de le faire.
Bref, il n'existe pas
d'organisme
central ou d'adresse imposée. Pas de "chapelle" !
Ceci dit, l'isolement (l'individualisme est un isolement) est à éviter,
sauf maladie ou isolation géographique impérative, car si La Révélation d'Arès
parle du pénitent
au singulier, elle ne parle de moissonneurs
qu'au pluriel, ce qui est logique, l'union faisant la force sur le Champ du Créateur.
Il demeure qu'ils doivent tous
être des Pèlerins d'Arès, que ce soit en un, deux, dix, cinquante ou
cent groupes ou assemblées
locales. Pour voir le Pèlerin d'Arès par le Fond,
je publie ici un extrait d'une
brochure "Pèlerinage" que je suis en train de préparer, mais que je ne
pourrai pas publier pour le Pèlerinage 2009, parce que je suis débordé
(Elle le sera pour le
Pèlerinage 2010):
[...] Pour
comprendre dans quel sens la
prière du Pèlerin d’Arès est libre il faut se
rappeler pourquoi le Pèlerin d’Arès est un croyant libre
(10/10).
Le Pèlerin
d’Arès, homme ou femme
sans distinction, est, par un effort existentiel constant, libre
de tous préjugés et de toute domination des idées,
car nul ne peut
devenir trop
aimant, à l’image
(Genèse 1/27) du
Père
(12/7), que
s’il s’est
libéré (28/21) de
toute trace de préjugé envers les autres et nul ne peut travailler à changer
sa vie en
bien (30/11) et
ainsi travailler à changer
le monde (28/7)
que si d’autres idées ne parasitent pas
ce projet ou Dessein
(28/27).
L’esprit
ainsi libéré des
empreintes et conformismes du dehors, le Pèlerin d’Arès, homme ou femme
sans distinction, vit une foi libre
(10/10) sans dogmes, ni
hiérarchie, ni inscription, ni
sacrements initiatiques, ni obligations autres que celles de
sa propre conscience délibérément logique avec La
Révélation d’Arès.
Le Pèlerin d’Arès a librement
choisi (19/2)
d’être l’homme
d’un Dessein prophétique
spécifique (28/27),
de
faire son âme et son salut par
sa pénitence personnelle et sa participation à
la moisson d’autres pénitents.
Le titre de Pèlerin d’Arès n’est pas décerné
par
une autorité
vérificatrice il découle naturellement d’une vie qui
applique La
Révélation d’Arès
et la
parole de Mikal
(le témoin) qui
est la Parole (i/12). On
n’est pas Pèlerin d’Arès par adhésion, on l’est par vocation — vocation
de gloire
(37/9), mais
ardue, puisqu’autodisciplinée — sans préjugé contre d’autres vocations
possibles dans la population humaine, car il y a bien des façons de
trouver
son salut par la pratique du bien,
de
l’amour,
du
pardon, du non-jugement, de la paix, de
l’intelligence et de la liberté
spirituelles.
Ainsi la foi du
Pèlerin d’Arès est-elle un haut niveau de conscience
spirituelle libre,
dont
la valeur ne s’évalue pas à un niveau de connaissance et d’expérience
défini et abouti, mais s’évalue à la tension, même débutante et
maladroite,
pourvu qu’elle soit
intense et continue, une ascension du cœur, qui
prend du temps comme
toute ascension, vers l’amour, l’intelligence
spirituelle
et l’accomplissement de la Parole.
Ainsi la prière du Pèlerin d’Arès
vise-t-elle de même à atteindre
librement un
haut niveau de conscience de La
Révélation d’Arès
qu’il faut accomplir.
Tout comme être Pèlerin d’Arès est
plus difficile qu’être le fidèle d’une religion qui fixe tout:
doctrine, hiérarchie, obligations, etc., la prière du Pèlerin d’Arès
est plus difficile que sa nature libre peut le
laisser penser. [...] (Copyright © Michel Potay)
Par ailleurs,
suis-je "doué pour la communication
confidentielle, intime, mais pas doué pour la communication de masse,
la
communication médiatique"? Je n'en sais rien et je me
demande comment vous pouvez vous-même le savoir, puisque ma mission
prophétique n'est pas une mission "de masse" et donc je n'ai pas souci
de "communication de masse". Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas
souci de me faire entendre par les grands media, ce qui est autre chose.
Je ne suis pas envoyé aux Semailles mais à
la Moisson (6/21). Autrement dit, ma mission n'est pas de
conversion de masse, qui aboutirait à l'éclosion d'une nouvelle
religion, que le Créateur veut éviter, mais d'éveil des pénitents
potentiels, de pénitents
libres.
La pénitence
est une action intérieure essentiellement personnelle, qui demande une
aptitude ou, si vous préférez, une nature semée. De ce fait,
ma mission a toujours été faite de sorte que je m'adresse à l'homme,
mais non à la masse. Notre mission agit de même. L'homme ne peut être
libre que par lui-même, il ne peut pas l'être pas une décision ou loi
de masse. On est bien ici dans une problématique de haute conscience
spirituelle. C'est pourquoi je suis envoyé rassembler un petit reste
(24/1) mais non une masse, car ce petit reste suffira pour
changer le
monde.
Je crois que, si vous visez
vous-même à créer une famille d'affinités de Pèlerins d'Arès, vous avez
encore beaucoup de choses à comprendre, car même en application d'une
vocation particulière, ses membres devront être des Pèlerins d'Arès, ce
à quoi vous aspirez, mais que vous n'êtes peut-être pas encore, et
devront répondre à la description que j'en donne ici.
|
21avr09 94C55 Je viens de tomber sur
votre réponse au commentaire 94C54 et je réagis immédiatement en
applaudissant des deux mains. Voilà un des textes les plus importants
que vous avez publiés sur votre blog. J'ai fait
immédiatement une copie de cette réponse et je vais l'apprendre par
cœur. Il y a peu de textes tombés de votre clavier qui concentrent à ce
point et aussi clairement beaucoup de points très importants à propos
des Pèlerins d'Arès. Bien sûr, il n'y a aucune contradiction entre
ce texte et les commentaires ou définitions que vous avez donnés dans
vos diverses publications depuis 1978: "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel
en passant par "Et ce que tu auras écrit", mais la concentré que vous
en faites là est génial. Je ne sais pas sûr de reconnaître Yve
L'Abeille (j'ai une petite idée quand même), mais c'est certainement un
de ces frères très attirés par La Révélation d'Arès,
mais individualistes (c'est assez contradictoire), qu'on peut
rencontrer, que leur isolement a tenus à l'écart de ce que vous avez
appelé dans un article des années 90 "la vérité organique" et qui
parlent "d'étiquettes et de chapelles" parce qu'ils ont vu les
choses trop vite et par le mauvais côté de la longue-vue. Ils me font
penser à une commerçante de ma ville qui, ayant un jour eu la clientèle
d'une couple d'Anglais arrogants qui discutaient les prix, n'arrête pas
de dire: "Les Anglais sont des gens arrogants et avares: Ils exigent des rabais comme si nous les Français,
nous étions des voleurs patentés." Pour cette pauvre femme désormais
tous les Anglais sont "des prétentieux et des malappris" qui voient
tous les Français "comme des escrocs." Et voila la généralisation! Vous avez pris soin de rappeler que l'on peut être Pèlerin d'Arès sans être un pénitent "abouti", parce que toute ascension demande du temps et que ce qui définit le Pèlerin d'Arès, c'est sa constance — vous dites sa "tension" — dans l'ascension, même lente et non son niveau. Je pense à ce verset du Coran que vous récitez à l'heure de midi: ...ceux qui se recommandent entre eux la Vérité et la constance (Coran 103). La constance dans l'acquisition lente de l'amour et de l'intelligence, c'est ce qui définit le Pèlerin d'Arès. Vous parlez aussi du petit reste, mais le petit reste, c'est celui que vous, prophète, rassemblez (24/1) autour de vous, ceux qui ont compris que s'ils ne vous suivent pas, le petit noyau nécessaire à la formation des générations à venir ne se développera pas. Comment pourriez-vous suivre le développement du fruit arésien si vous ne pouvez pas observer l'évolution de ce noyau, ce petit reste,
que certains appellent les béni-oui-oui? Ce n'est pas" faire de
l'aplatventrisme", comme vous dites avec le sourire, que de vous
écouter et de vous suivre. C'est recevoir une lumière précieuse qui ne
restera pas éternellement allumée. Merci pour tout ce que vous nous
donnez ici. Sicli
|
21avr09 94C56 Bravo
pour votre réponse à Yve L'Abeille [94c54]. Une réponse en même temps
ferme et fraternelle. Vous laissez toujours la porte ouverte. Bravo. Discuter avec bruit
des idées qui traversent la France, de gauche ou de droite, ou faire un
roman de la menace pédophile comme si à chaque coin de rue se planquait
un pédophile, ou comme S. Royal présenter avec bruit
des excuses pour les injures qu'aurait lancées le Président à des
collègues étrangers, faire mousser tout ça en omettant soigneusement de
parler de la lame de fond, de haute tenue morale, qui traverse le pays
depuis 1974 (35 ans quand même!), celle de La Révélation d'Arès et du mouvement des Pèlerins d'Arès, c'est ça "l'exception française." C'est pareil dans nos assemblées. Des
frères et des sœurs (en général elles sont moins bêtes) qui se
contemplent dans l'eau sale de cette "exception française" en omettant
de parler de ce qu'il y a de beau, de magnifique, dans l'engagement du
Pèlerin d'Arès (vous le décrivez bien dans votre réponse [94C54]) et en
ne voyant que les défauts de pénitents en marche. Aucun pénitent
n'est vraiment digne de ce nom, mais il faut bien franchir les étapes,
non? Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'existe aucune "étiquette" et
aucune "chapelle". On ne peut pas dire ça de bonne foi. Pour le
moment les Pèlerins d'Arès sont purement et simplement gommés des
nouvelles du jour. Ce n'est pas parce que vous, frère Michel, vous ne
savez pas faire de la "communication de masse" (je suis sûr que vous
pourriez si c'était votre rôle), mais c'est parce que "l'exception
française" consiste aussi à passer sous silence tout ce qui dérange, ce
qui dérange la politique, ce qui dérange l'église, ce qui dérange
l'université, ce qui dérange certaines franc-maçonneries, etc. Ou Yve
l'Abeille n'a pas encore compris que La Révélation d'Arès dérange au plus haut point, ou il est un peu limité. Pardonnez-moi ce mot pas très gentil, je n'en trouve pas d'autre. Je
rencontre parfois un quidam que je missionne, mais qui ne démort pas de
ses préjugés sur les Pèlerins d'Arès. Il fut un temps il répétait:
"C'est une secte dangereuse", la calomnie que l'ADFI a longtemps
colportée. Maintenant il me dit: "Non, ce n'est pas une secte. C'est
pire! C'est des allumés! Ils missionnent déguisés en ange avec des
grandes ailes." Vous voyez à qui je fais allusion, un frère qui
fait un spectacle de rue. Il n'y en a qu'un, mais pour le quidam c'est
"LES Pèlerins d'Arès". C'est pareil pour ceux qui critiquent tout
parmi nous. Il suffit qu'ils aient eu un problème avec un ou deux
Pèlerins d'Arès pas très ouverts et ils s'en vont en déclarant que "les
Pèlerins d'Arès, c'est une religion... des puritains, etc." C'est
"l'étiquette" qu'ils nous collent. Comme vous dites dans un autre
commentaire ou une autre entrée: S'ils peuvent faire mieux que nous,
être plus exemplaires que nous, nous serons les premiers à nous en
réjouir. Mais pour le moment on ne voit pas venir grand chose. À mon avis ils perdent leur temps, ils échoueront. Patrick
|
Réponse
: Doucement, mon frère Patrick! Les critiques dont vous parlez sont aussi des "pénitents en marche". Ils ont cru discerner dans nos assemblées
des défauts, des "étiquettes et des chapelles" rédhibitoires qui, selon
eux, justifient la création d'assemblées différentes, plus
"authentiques", mais c'est leur façon d'évoluer, d'apprendre, en se
mettant au dehors. Ils s'apercevront tôt ou tard que les améliorations
dont ils rêvent sincèrement n'existent pas, parce qu'il n'y a pas de
grandes variétés d'assemblées possibles et parce que les hommes sont ce qu'ils sont, qu'on ne les change pas du jour au lendemain. Nos frères critiques aussi devront accomplir leur temps (Rév d'Arès 24/2) et s'apercevoir un jour que les principes fixés par la parole de Mikal qui est la Parole (i/12) ne
sont pas si mauvais et que personne ne se rabaisse en les suivant.
Bref, ce qu'ils feront finira par ressembler à ce qu'ils ont quittés,
plus ou moins. On peut regretter leur manque de
confiance, le temps qu'ils perdent probablement, bien qu'on leur
souhaite de réussir et de nous en apprendre, mais cette génération se
traverse inévitablement par rampements ou par sauts, sursauts,
soubresauts, tentatives et abandons, enthousiasmes et déceptions. Les
hommes de ce temps sont nerveux, sceptiques, susceptibles, craintifs.
Il faut faire avec et ne jamais oublier l'amour et la patience.
|
24mai09 94C57 Vous
dites [dans votre réponse 94C54]: "Je crois que, si vous visez
vous-même à créer une famille d'affinités de Pèlerins d'Arès, vous avez
encore beaucoup de choses à comprendre, car même en application d'une
vocation particulière, ses membres devront être des Pèlerins d'Arès, ce
à quoi vous aspirez, mais que vous n'êtes peut-être pas encore, et
devront répondre à la description que j'en donne ici." Que voulez vous dire par "vous avez encore beaucoup de choses à comprendre"? Ne vous inquiétez pas, frére michel, je crois avoir bien compris ce qu'est la La Révélation d'Arès il y a bien 10 ans de cela! La famille d'affinités dont vous parlez va bientôt se créer avec l'aide de personnes de l'assemblée de Paris, et ce seront bien des "Pèlerins d'Arès". Je missionne en ce sens, même si ce n'est pas trés facile. Cela dit, je pense qu'un groupe humain quelconque peut trés bien reprendre à son compte les idées principales de La Révélation d'Arès, je
ne dis pas que c'est ce que je fais, mais je dis que théoriquement
c'est possible, les Pélerins n'ayant pas le monopole bien sûr des idées
de La Révélation d'Arès. En
fait dans mon commentaire 94C54 du 20 avril, j'ai voulu exprimé quelque
chose de trés subtil, trop subtil peut-être et malheusement je n'ai pas
été compris comme cela arrive souvent sur l'Internet, d'où ce
malentendu. En fait, ce que j'ai voulu dire c'est que les hommes ne savent pas dans quelle catégorie mentale ranger La Révélation d'Arès,
n'étant ni une secte, ni une religion, ni une philosophie, ni un
ésotérisme, ni une société secréte (qui justement parce qu'elle est
société secréte a une place dans l'univers mental des gens), d'ou ce
coté "illégitime et d'interdit" de La Révélation d'Arès que certains peuvent ressentir. La Révélation d'Arès,
son événement et son prophéte, contrairement aux révélations
précedentes dans la Bible et dans le Coran, n'est pas entrée dans
l'Histoire encore comme cela s'est passé presque immédiatement avec
Moïse et Jésus en leur temps par exemple, d'ou ce coté "illégitime et
d'interdit" de La Révélation d'Arès que certains peuvent ressentir. Moïse
est entré dans l'Histoire en allant voir le Pharaon, (étant par
ailleurs prince égyptien) quelques années ou quelques mois aprés le Buisson ardent (Exode 3/2),
en tout cas trés vite. Jésus est entré dans l'Histoire plus directement
encore puisqu'il a été tué par Ponce-pilate aprés un ministére qui n'a
duré que deux années ou trois je crois. Il y avait des médias à
l'époque de Jésus ou de Moïse? Non, mais il y avait des colpolteurs,
des caravaniers qui colportaient les nouvelles aux carrefours, aux
quatre coins du monde antique je pense, et en tout cas les infos
circulaient. Les caravaniers sur leurs chameaux étaient les
journalistes de l'époque. C'est ce que je voulais exprimer quand
je disais: "Le jour où on verra le frére Michel au journal de 20 heures
ou à la une de grands quotidiens, ce jour là le monde commencera à changer (sourires) ou alors le jour ou on verra un ex-religieux adopter des idées arésiennes (Rév d'Arès 14/3 ) et le faire savoir ce jour là le monde commencera à changer." Je ne sais pas si cette fois-ci je me suis fait mieux comprendre, je l'espére. Pour répondre à Patrick, je sais bien que La Révélation d'Arès
dérange au plus haut point, il ne m'apprend rien et il m'a offensé [?].
Elle dérange surtout les religions, c'est sûr, mais nous n'avons pas le
retour et nous ne savons pas à quel niveau elle est prise au sérieux. Yve/L'Abeille
|
Réponse
: Vous insistez beaucoup pour que
je poste ce commentaire. Bien que ce blog soit un blog et non un forum,
je fais comme vous le souhaitez, exceptionnellement, mais j'y réponds. "Jésus est entré dans l'Histoire plus directemnt encore puisqu'il a été tué par Ponce Pilate," dites-vous. Donc,
il me suffirait d'être condamné à une peine infâmante pour entrer dans
l'Histoire? Je n'y avais pas pensé. Je vais donc me mettre à prêcher
aux coins des rues à tue-tête contre le système, la politique, les
religions, et j'arriverais bien à me faire arrêter et condamner pour
outrage aux pouvoirs publics et aux libertés publiques et j'entrerais
dans l'Histoire. Eh bien, non! Je pense tout le contraire. J'entre
dans l'Histoire avec discrétion mais dès maintenant et de façon plus
sûre, parce que, justement, je ne fais rien qui puisse faire tort aux
pouvoirs publics et religieux et qu'ils ne trouvent pas motif à me
couvrir d'infamie et à contraindre mes frères, par peur d'autres
condamnations, à se cacher et à fausser la Vérité ou à fuir sur les friches (Rév d'Arès 5/2-5) comme le firent les disciples.
Je fais gagner un temps énorme à notre mouvement qui ainsi entre
beaucoup plus vite dans l'Histoire. Sinon, comme Jésus, je raterais ma
mission, car Jésus n'est vraiment entré dans l'Histoire que le 15
janvier 1974 à Arès. C'est là que la Vérité sur Jésus et sur son
Message prophétique est enfin révélée. Sinon, qu'est-ce qui de Jésus
est entré dans l'Histoire avant 1974? Un christianisme déjà faussé dès
le premier siècle et qui tombe complètement dans l'erreur des conciles
du IVème siècle avec les dogmes de la trinité, de la rédemption par la
croix, etc., bref la naissance de l'église telle que nous la
connaissons. Quant à Moïse, c'est la même chose. Son entrée dans
l'Histoire ne s'est pas faite lors de son entrevue avec le pharaon,
puisque la Tora n'existait pas encore. La Tora ne prendrait naissance
qu'au cours de l'Exode dans le Sinaï. En fait, l'entrée dans l'Histoire
de Moïse ne s'est faie, tant mal que bien, qu'avec la naissance du
judaïsme, c'est-à-dire plusieurs siècles après lui et encore, de façon
faussée car, entre temps, s'étaient déjà ajoutés à sa parole prophétique des paroles d'hommes ou livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) ou livre des siècles (Rév d'Arès i/11, ii/15, etc.) dont le Pentateuque (Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) est particulièrement encombré. Je vous aime bien, mon frère, mais si vous interprétez mal La Révélation d'Arès, notamment parce que vous n'écoutez pas le témoin et prophète (30/1, xxxvii/2), vous n'êtes pas du petit reste que le Père m'envoie rassembler (Rév d'Arès 26/1), vous vous tenez à l'écart, ce que je m'interdis de juger, mais vous n'êtes pas ou pas encore ce que j'appelle un Pèlerin d'Arès. Ceci
dit, "Pèlerin d'Arès" n'est pas une marque déposée et beaucoup se
diront Pèlerins d'Arès qui ne le sont pas, pas à mes yeux en tout cas.
De même, et cela a déjà été fait, beaucoup de réclameront de La Révélation d'Arès,
notamment comme "drapeau de la protestation ou de la révolution", comme
dit un commentateur de l'entrée 0096, mais pas comme Parole génératrice
d'un petit reste qui n'est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6). Ceci
dit, il n'est jamais trop tard pour reprendre librement, après s'être
trompé librement, avec moi et avec ceux qui m'ont pris pour guide les sentiers rocailleux vers les Hauteurs Saintes. En dehors de ces considérations qui sont les miennes, si vous êtes un homme d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence spirituelles, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur.
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XXxxxXX 94C58
Texte.
Signature
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Réponse
:
Texte
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