24fev09 93C01
Ab Al Malik a écrit un livre "Qu'Allah bénisse la France".
C'est après son retour de vacances au Maroc qu'Ab Al Malik voit
vraiment la chance d'être né et vivre en France, que l'on vienne de
banlieue ou pas.
Ab Al Malik (issu d'un milieu catholique) avait suivi des cours d'Islam
pur et dur dans certaines caves transformées en mosquées. Il était
devenu lui-même un de ces durs imposant cet Islam, etc. Sa mère lui
rappelait la tolérance de toutes les religions et n'était pas d'accord
avec sa vision radicale religieuse. C'est grâce à sa rencontre avec le
soufisme qu'il se rendit compte de son erreur, des mauvaises
interprétations et images de la femme et changea complètement (il
s'excusa auprès de sa mère de son attitude passée). Vous aimeriez
beaucoup ce livre il me semble!
C'est son changement intérieur qui fait que Ab Al Malik est ce qu'il
est et cela joue dans toutes les enceintes de sa vie même financière.
Il me semble que vous aviez écrit (mais je peux me tromper) que le
soufisme est une mystique. Je crois qu'il représente vraiment la
religion tolérante, respectueuse et pleine d'amour envers l'homme et la
femme. Le soufisme fait vivre le vrai Islam. L'Islam traditionnel tel
qu'on le connaît n'est pas représentatif du vrai Islam.
Maryse
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Réponse
:
Merci pour ces informations sur Abd Al Malik, un poète et rappeur que
je ne connaissais pas — Mais le domaine de la musique et de la
chanson rap est pour moi un plutôt large inconnu et je le regrette.
Concernant le soufisme, je ne me souviens pas avoir dit ou écrit
quelque chose concernant cette famille de pensée et d'espérance
musulmane. J'ai rencontré quelques soufis et je peux seulement parler
de ceux-là. Parmi eux il y avait des mystiques et des non-mystiques —
au sens que je donne au mot mystique, bien sûr — et j'en ai conclu que
comme toute façon de croire, de prier, de regarder le monde, le
soufisme avait ses extrêmes et son juste milieu.
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24fev09 93C02
Rassurez vous, frère Michel, pas besoin d'être attifé comme l'as de
pique pour apprécié Abd-Al-Malik!
Ou alors mes goûts vestimentaires laissent peut-être à désirer... Ce
qui est, ma foi, possible je l'avoue, car moi et la couture c'est tout
un programme!
Non, non, l'habit ne fait toujours pas encore le moine!
Vous remarquerez au passage que ceux qui vous reprochent de ne pas
diffuser La Révélation
d'Arès gratuitement ne sont pas les derniers pour récolter
quelques largesses de leurs concitoyens quand ils sont dans le besoin.
Et la générosité, c'est bon pour eux-mêmes, pas pour les autres.
L'hypocrisie se porte bien, merci pour elle!
Plus sérieusement — il ne faut pas donner de l'importance à
ces gens, ils ne la méritent pas — notre rapport à l'argent n'est qu'un
reflet de nos rapports humains.
De l'argent, oui il en faut, ne serait-ce que pour se loger et manger,
mais pas a n'importe quel prix.
C'est bien le fond du problème de la crise que nous vivons qui, il
faudra l'espérer au bout du compte, fera transcender la recherche du
bonheur hyper-matérialiste en un bonheur ou le matériel et le
spirituel œuvreront de concert.
Olivier G.
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24fev09 93C03
La chanson qui m'a fait découvrir Abd Al Malik:
Gibraltar
Abd Al Malik
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui pleure un rêve qui
prendra vie, une fois passé Gibraltar.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui se d'mande si
l'histoire le retiendra comme celui qui portait le nom de cette
montagne.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui meurt sa vie bête de
"gangsta rappeur" mais ...
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune homme qui va naître, qui va
être celui qu'les tours empêchaient d'être.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui boit, dans ce bar où
les espoirs se bousculent, une simple canette de Fanta.
Il cherche comme un chien sans collier le foyer qu'il n'a en fait
jamais eu, et se dit que p't-être, bientôt, il ne cherchera plus.
Et ça rit autour de lui, et ça pleure au fond de lui.
Faut rien dire et tout est dit, et soudain ... soudain il s'fait
derviche tourneur,
Il danse sur le bar, il danse, il n'a plus peur, enfin il hurle comme
un fakir, de la vie devient disciple.
Sur le détroit de Gibraltar y'a un jeune noir qui prend vie, qui
chante, dit enfin « je t'aime » à cette vie.
Puis les autres le sentent, le suivent, ils veulent être or puisqu'ils
sont cuivre.
Comme ce soleil qui danse, ils veulent se gorger d'étoiles, et déchirer
à leur tour cette peur qui les voile.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui n'est plus esclave,
qui crie comme les braves, même la mort n'est plus entrave.
Il appelle au courage celles et ceux qui n'ont plus confiance, il dit :
"ramons tous à la même cadence !!!".
Dans le bar, y'a un pianiste et le piano est sur les genoux, le jeune
noir tape des mains, hurle comme un fou.
Fallait qu'elle sorte cette haine sourde qui le tenait en laisse, qui
le démontait pièce par pièce.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui enfin voit la lune
le pointer du doigt et le soleil le prendre dans ses bras.
Maintenant il pleure de joie, souffle et se rassoit.
Désormais l'Amour seul, sur lui a des droits.
Sur le détroit de Gibraltar, un jeune noir prend ses valises, sort du
piano bar et change ses quelques devises,
Encore gros d'émotion il regarde derrière lui et embarque sur le
bateau.
Il n'est pas réellement tard, le soleil est encore haut.
Du détroit de Gibraltar, un jeune noir vogue, vogue vers le Maroc tout
proche.
Vogue vers ce Maroc qui fera de lui un homme ...
Sur le détroit de Gibraltar … sur le détroit de Gibraltar …
Vogue, vogue vers le merveilleux royaume du Maroc,
Sur le détroit de Gibraltar, vogue, vogue vers le merveilleux royaume
du Maroc.
Bien à vous et à tous les
Pèlerins d'Arès!
Laurent C.
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24fev09 93C04
Pourquoi parlez-vous de moralistes morigénateurs? Tous les moralistes
et pharisiens sont des morigéneurs, non?
G.G.
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Réponse
:
Oh, mais non! Je suis la cible de toutes sortes de moralistes.
De
même que j'ai toutes sortes d'assassins: outre ceux qui m'annoncent
simplement qu'ils vont me "faire la peau", il y a les assassins
égorgeurs, les assassins étripeurs, les assassins à l'arme à
feu
(je passe sur les variantes d'armes... ce sont les plus nombreux),
etc., il y a les moralisateurs geignards, les moralisateurs
persifleurs, les moralisateurs apophtegmatiques, les moralisateurs
insulteurs, les moralistes théologiens, etc.
Je me souviens avoir
lu, au début des années 80, dans la Vie de Mahomet de W. Montgomery
Watt ceci: "De tous les grands hommes du monde entier, aucun n'a eu
autant de détracteurs que Mahomet... Pendant des siècles l'Islam fut le
grand ennemi de ma chrétienté..." Je ne suis pas un "grand homme", je
suis tout juste un témoin de Dieu, mais j'ai déjà ma part de
"détracteurs". Je me demande ce que ce sera dans quelques siècles.
Vous n'avez pas idée de tout ce que j'ai pu lire et entendre depuis 34
ans que La Révélation
d'Arès
est publiée et est tombée sous les yeux de ceux qui la déteste ou la
déplore et qui me détestent ou me déplore dans le sillage. Ce sont pour
la plupart des "chrétiens" catholiques ou protestants qui me morigènent
à propos de La
Révélation d'Arès
commercialisée, comme s'ils ne commercialisaient pas les livres du
pape, des évêques, ou de leurs révérends prêcheurs! Ils ne le nient
certes pas, mais pour eux ces "chrétiens" sont les vrais qui
s'expriment de la part de Dieu et l'argent qu'ils récoltent par leurs
livres est une bénédiction du Ciel comme le juste retour de la fortune
et de la santé à Job. Tandis que le l'argent de la vente de La Révélation d'Arès
n'est qu'une exploitation satanique de la crédulité humaine par un
"petit malin".
Je pardonne, je ne rends pas
les insultes, mais il est quand même de mon devoir, de temps en temps,
de rappeler que la vente de La
Révélation d'Arès est aussi honnête que celle de tout
autre livre.
La Vérité est, à toute époque,
passée par ce tunnel pour parvenir aux hommes.
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24fev09 93C05
Abd
al Malik, prénommé Régis par ses parents, était un archétype du jeune
de banlieue telle que les médias nous le montrent: Jeunesse à problème,
trafiquant, délinquant, rappeur…
Mais il a beaucoup étudié les philosophes, il a trouvé la
foi et sa vie a changé.
Il
sort des clichés de la culture des banlieues : violence, joints et
baggie pour montrer qu’on peut être autrement, être, tout simplement.
Il n’hésite pas dans ses interviews et dans ses chansons à
clamer
des idées différentes, d’avoir « la force d’être »(cf entrée
n°92). Il parle d’amour (l’amour universel), de fidélité
(envers
sa femme), de pardon (il a pardonné à son père qui les a
abandonné sa mère, ses frères et lui quand il était enfant),
du
courage, de Dieu…
Le plus étonnant est qu’il est très écouté et
apprécié par les jeunes (les moins jeunes aussi !)dans cette France
laïque où parler de Dieu est difficile.
Sa mission (je crois qu’on
peut vraiment parler de mission) auprès des jeunes est essentielle, et
je crois que son succès doit nous faire réfléchir sur notre mission.
Là où il réussit, nous devons réussir aussi.
Alain L.B.
|
Réponse
:
Je ne sais pas si "nous devons
réussir aussi là où Abd Al Malik réussit", parce que lui, même s'il a
évolué par rapport à ses origines bianlieusardes, il parle à ses pairs.
Ce n'est pas pas le cas de beaucoup d'entre nous.
Il faudrait
plutôt dire: Ceux des Pèlerins d'Arès qui sont issus des banlieues
difficiles devraient y réussir puisqu'Abd Al Malik y a réussi, avec
quand même le rap en moins... quoique dans ce domaine notre frère
musicien, Daniel C., saurait peut-être apporter quelque chose.
Je
suis né et j'ai passé mon enfance et mon adolescence dans une banlieue
usinière et rouge, qu'on aurait pu à l'époque qualifier de banlieue
difficile, encore que cette notion n'existait pas. On parlait plutôt de
faubourgs populaires par allusion aux faubourgs d'où étaient toujours
parties les révolutions à Paris. Ces banlieues de l'époque, collées à
Paris (il n'y avait que la Seine, les fortifs ou la "grande centure" à
traverser à pied), n'étaient pas peuplées d'émigrés, mais de bons
Français de souche, des Poirier, des Potdevin, des Dupont et des
Durand, des Bourgoins, des Delaunay, etc. avec quelques
Polonais, Espagnols, "Macars" (Macaroni= Italiens) et
"Norafs"
(Nord-Africains, qu'on appelle Maghrébins aujourdhui) très
minoritaires. Pas d'Islam. "L'islam" de l'époque, c'était Marx et le
poing levé en chantant "L'Internationale." Aujourd'hui, soixante ans
plus tard, je n'ai plus rien en moi qui rappelle mes origines. Tout a
changé considérablement. Je ne crois pas que, pour ma part, je
trouverais la manière qu'il faut pour parler à cette banlieue moderne
d'émigrés, sinon par le cœur.
En fait, je ne sais pas. A
l'époque où j'avais lancé les missions "L'Œil S'Ouvre", en 1987 et
1988, j'avais demandé à des frères parisiens de me préparer une mission
spécifique des quartiers populaires de la capitale et de sa banlieue,
mais rien ne fut fait pour des raisons qui n'ont jamais été vraiment
bien discernées. Je crois que c'était très difficile, en fait. Je crois
encore aujourd'hui que c'est une mission qui ne peut pas s'improviser.
Il faut étudier la mentalité du monde banlieusard auquel on veut
s'adresser et, pour ainsi dire, s'identifier à lui.
Mais La Révélation
d'Arès s'adresse aussi bien aux bourgeois de Neuilly ou du
XVIe qu'aux cocos de Montreuil.
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24fev09 93C06
Je
me réfère à votre réponse à Maryse [93C01] pour me présenter: Je suis
l'un de ces quelques soufis que vous avez rencontrés. Vous ne vous
souvenez peut-être pas de moi. C'était au cours des années 90. J'avais
assisté à un atelier, dont le niveau spirituel m'avait paru bas et que
j'allais quitter jusqu'au moment où vous vous êtes levé dans le rang du
fond pour parler et, en vous entendant, j'ai tout de suite compris que
vous étiez un grand spirituel, un maître, et je me suis rassis. Dans la
soirée après la prière vous m'avez reçu avec ma compagne de l'époque,
Aminah.
Le soufisme est en fait une mystique, mais si je me
rapporte à votre article dans Le Pèlerin d'Arès 1993-1996, p. 414,
"Mystique?", vous donnez à mystique et mysticisme des sens plus
restreints. En relisant cet article, je comprends mieux pourquoi vous
regardez le mysticisme avec méfiance ou prudence.
Un soufi n'est
jamais qu'un Musulman, mais il se distingue en cela qu'il perçoit mieux
que le Musulman lambda le sens intérieur de l'Islam et de ses symboles.
Il est dur avec lui-même et doux avec les autres. Le derviche est avant
tout un croyant de la religion intérieure. Mais ce qui
distingue
davantage le soufi, à la différence du Musulman lambda, est qu'il
dépend d'un maître qui le guide. De là cet adage soufi: "Celui qui n'a
pas de maître a Satan pour maître." Cela signifie que, malgré tous ses
efforts, le croyant ne peut pas progresser au-delà de ses limites
naturelles sans l'aide et les lumières d'un guide, lui-même héritier de
guides qui, de guide en guide, ou de maître en maître, ont beaucoup
appris. Vous êtes vous-même, frère Michel, un maître pour vos frères,
mais avec cette différence considérable, que vous avez le Maître des
maîtres pour guide: Allah en personne. Ce que La Révélation d'Arès
appelle le petit reste
est, en quelque sorte, le soufisme de la de la vie spirituelle qui
renaît dans l'Occident, gâté par le christianisme d'église (catholique,
protestant, orthodoxe ou copte), que vous avez la lourde charge de
purifier.
Ceci dit, dans le soufisme comme ailleurs on trouve des
manipulateurs, des charlatans, des personnages que vous appelez
tartufes ou faux dévots. On trouve aussi des maîtres d'une élévation
spirituelle remarquable.
Allah-u-Akhbar
Abdallah
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26fev09 93C07
Lorsque le Créateur dit "J'ai,
Je suis" [Rév d'Arès ii/1] ne veut-il pas dire aussi "J'ai
PARCE QUE Je suis" ?
Parce
que, dans ce monde, si vous avez peu (matériellement donc
financièrement parlant) vous êtes moins considéré que quelqu'un qui a
davantage. Alors si vous avez le strict minimum.
C'est ce que veut
dire Ab Al Malik lorsqu'il dit: "Dans ce monde on est ce qu'on a. Si
l'on n'a rien on n'est rien, on est invisible".
C'est souvent ce
problème que soulève les jeunes de banlieue en particulier, les petites
gens en général: Tu n'as rien (matériellement donc financièrement)
alors ce que tu dis et penses ne m'intéresse pas, pire n'est pas
valable, et l'intelligence même peut être mise en doute.
Faire croire que l'on est
parce que l'on a
de l'argent (pour avoir le matériel, etc) peut induire en erreur et
n'est pas forcément vrai. Je prends un exemple: L'exemple d'une
personne empreinte d'esprit religieux et/ou de mentalité bourgeoise qui
toutes deux, ces deux mentalités, méprisent les petites gens, cette
personne peut se croire être
alors que c'est seulement son égo ou orgueil ou esprit de supériorité
qui la fait croire ainsi.
Je ne veux pas dire que ceux qui ont beaucoup matériellement donc
financièrement ne sont
pas, bien sûr que non et heureusement que des gens qui ont sont; il
est important que leur exemple existe, mais je pense que c'est plus
rare.
C'est souvent le contraire: Être permet
d'Avoir.
Quelqu'un a écrit un livre "Être, Faire, Avoir" (je crois que c'est
Hermann Hesse) je suis d'accord avec cela.
Maryse
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Réponse
:
Vous avez raison, mais mon entrée de blog 0093 dit déjà ce que vous
dites:
"On est, parce ce qu'on a, donc,
mais le Créateur va plus loin: On a ce qu'on est, aussi."
Je me suis borné au seul aspect des quatre mots par lesquels le
Créateur se définit, s'identifie: J'ai,
je suis dans La
Révélation d'Arès (ii/1) et
des similitudes avec ce sens que mettent notre mission dans l'aspect
possédé: réalisé et coûteux (à ne pas confondre avec lucratif) de La Révélation d'Arès
en amont et en aval de sa diffusion, en tant que livre matériellement
parlant, et l'aspect qu'Abd Al Malik semble bien donné à ce qu'il
réalise matériellement lui-même pour pouvoir être le lanceur de
messages qu'il est.
Il est certain que, vu le grand nombre de sens possible des
verbes avoir
et être du
fait de l'insuffisance du langage humain — il faudrait deux verbes
spécifiques, qui n'existent pas, pour donner à être et avoir
le sens que le Père leur donne — il me faudrait pour comparer entre eux
tous ces sens, même sommairement, beaucoup plus qu'une simple entrée de
blog. Celle-ci est déjà assez longue ainsi.
Il est certain aussi que la métaphysique ici exprimée demanderait un
développement, qui n'est pas le but d'un blog qui n'est qu'un petit
carnet de notes, et que faute de développement chacun essaie de la
résumer à sa manière. Ma manière est différente de la vôtre, plus
générale. Je dis: La soif d'acquérir, la
recherche du profit, la quête de la domination ou de la supériorité, ne
constituent ni le but poursuivi le Créateur en possédant sa Création,
ni le but poursuivi par notre mission en réalisant et vendant La Révélatoon d'Arès,
ni le but poursuivi par Abd Al Malik en vendant des CD de rap, d'après
ses propos. C'est cet aspect d'avoir qui
explique le sens d'être
dans ces trois situations où avoir et être
devraient être exprimés non seulement par deux verbes spéciaux, qui
n'existent pas, mais encore par un seule verbe qui existe encore moins
pour dire à lui seule avoir
et être.
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26fev09 93C08
Au Nom de l'Éternel, le Clément, le Miséricordieux, merci, Frère
Michel, pour cette belle entrée.
Pour ceux qui désirent voir une vidéo d'Abd Al Malik [en l'occurence]
le titre d'un de ses raps: "C'est du lourd!"
Je confirme: C'est du lourd! C'est ici:
http://www.dailymotion.com/video/x74kn4_abd-al-malik-cest-du-lourd_music
J'ai Je suis (Révélation d'Arès ii/1) dit Dieu, cette
Parole me renvoie à: Tu
clames, Je parle ! (Révélation d'Arès xLviii/3).
Je me dis: Je clame
la Parole de Dieu, c' est bien plus que "l'homme Didier" qui parle,
c'est Dieu:
Seigneur, je suis Ton image
et Ta ressemblance (Genèse 1/27), ton
Royaume reviendra en moi par ma pénitence
qui me ré-hâ-nime [pour hâ:
voir Rév d'Arès
xxxix/5-11] pour devenir un Christ vivant comme
l'étaient Noé, Abraham, Sarsouchtratame (Zoroastre), Moïse, Isaïe,
Jésus, Muhammad et Mikal, tes Messagers.
La
Révélation d'Arès est le Miracle des XXème et XXIèm
siècles, car c'est une Parole Pure et le prophète Mikal est
en quelque sorte — puisqu'il faut employer des mots du monde — le
porte-Parole de Dieu encore vivant.
Ne passons pas à côté!
Je m' efforce tous les jours de réveiller mon image et ressemblance,
de retrouver le Royaume en moi qui est, Dieu car nous sommes tous faits
des Dieux [si nous mettons
nos pas dans les Pas du Père]: En faire un Dieu en le fondant
en Moi sans retour comme l' argent s' allie à l'or [...] ( (Rév
d'Arès 2/13-14).
Puisse de nouvelles âmes nous rejoindre et grandir notre peuple
prophétique avec Mikal pour la perpétuité et l'infini!
Didier Br.
|
Réponse
:
J'ai jeté un coup d'œil sur la video dont vous donnez l'URL. Je vous
l'avoue, Abd Al Malik en casquette de mercenaire ou de guerillero et le
fusil à la main, cette vision m'a choqué. Je n'ai même pas mis le son.
J'ai fermé le site tout de suite. Cette image correspond si peu à l'Abd
Al Malik, homme de lumière et de bonté, dont j'ai suivi une partie de
l'interview sur cette chaîne dont j'ai oublié le nom (je crois qu'il y
avait le mot Maroc).
Le commentateur 93C02, Olivier G., m'a dit "pas besoin d'être attifé
(avec caquette à visière en arrière, pantalon-besace, etc.) comme l'as
de pique pour apprécier Abd Al Malik", mais Abd Al Malik semble bien
lui aussi s'attifer parfois.
J'aime mieux en rester au CD que m'a offert sœur Christiane et à sa
poésie, qui m'a beaucoup touché.
Mais je publie quand même l'adresse du site que vous indiquez, parce
que j'imagine que, sous cet aspect de violent, Abd Al Malik ne veut pas
se représenter lui-même, et j'ai bien conscience que je suis un vieux
bonhomme avec sa sensibilité d'un autre âge qui l'empêche d'apprécier
ce qui est appréciable pour d'autres.
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26fev09 93C09
Le travail
est bon à l'ouvrier et il en reçoit son salaire (Rév d'Arès 16/8).
Soit! Mais je ne suis pas sûr que Matisse aurait accepté qu'on lui paye
la somme de trente-deux millions d'euros pour l'une de ses toiles
.C'est la somme qui vient d'être adjugée pour "Les coucous tapis bleu
et rose", appartenant à la collection de P. Berger et
Y. Saint Laurent, entre autres œuvres d'art vendues
par la maison Christie's aux enchères publiques.
Je suis peintre et, pour une telle somme, j'aurais bien fait deux
tableaux à ce même collectionneur, si j'avais pu connaître son nom!
Mais, en général, ces gens fortunés préfèrent garder l'anonymat.
Dommage!
Blague à part, que signifie de tels chiffres pour l'acquisition d'une
peinture? Avec autant d'argent on pourrait construire des immeubles ou
des usines. Qu'est-ce-que ces hommes achètent qui représente tant de
valeur à leurs yeux?
J'avoue que je ne sais pas.
Merci Frère Michel pour votre humour pétillant! Cela n'a pas de prix.
Dominique F.
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26fev09 93C10
J'ose vous proposer un petit commentaire sur la pointe des pieds [...]
Ce que vous exprimez résume exactement ce qui se passe pour [Untel] que
vous connaissez. Il est en dette vis à vis d’une banque et pense,
motivé par un fort mysticisme, éviter une saisie immobilière
juridiquement prévue pour mai. Qui sera-t-il ensuite? que Fera-t-il?
Quelle sera sa liberté?
Sa façon d’exprimer sa croyance lui fait oublier le J’ai pour exacerber
le Je suis.
En agissant ainsi, il ne peut exister aux yeux des hommes, puisqu’il se
dépossède lui-même. Comment son refus de dialogue aurait-il un sens
pour les hommes en général? Avec ce choix, il est perçu comme
irraisonnable, il passe au mieux pour un original, au pire pour une
personne dangereuse. Il se "tire dans le pied" comme on dit.
Grâce à votre entrée je comprends encore bien d’autres choses sur ce
genre de choix.
Je suis si heureuse de cette Parole du Créateur réconciliant l’homme
avec toute la création et ici, dans votre développement, avec ses
propres créations matérielles. Comment faire autrement d’ailleurs,
puisque nous sommes matière nous-mêmes?
Dans le Jardin d’Éden, je m’appliquerai à construire une petite cabane
au milieu les branches bienveillantes d’un de ses Arbres. Le cœur de
l’Arbre battra lorsque je le retrouverai dans la fraîcheur du soir.
Nous nous ressourcerons mutuellement. Comme devant un bon feu
j’y réchaufferai mon cœur et me souviendrai du temps où mon peuple
ignorait son héritage spécifique reçu, une fois, en Éden.
Maé
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26fev09 93C11
Abdel Malik c’est fait connaitre aussi avec sa chanson "Les Autres":
Moi, moi quand j'étais petit,
j'avais mal
c'était l'état de mon esprit, je suis né malade,
sur l'échelle de Richter de la misère, malade ça vaut bien 6
quelques degrés en dessous de là où c'est gradué "fou".
J'étais voleur et avant d'aller voler, je priais
je demandais à Dieu de ne pas me faire attrapper
je lui demandais que la pêche soit bonne
qu'à la fin de la journée, le liquide déborde de mes poches
bien souvent, j'ai failli me noyer, j'ai été à sec aussi, souvent....
quand je croisais papa, le matin, aller travailler avec sa 102 bleue
en rentrant, le matin, de soirée, j'me disais "c'est un bonhomme mon
vieux"
ensuite, j'me faufilais dans mes couvertures et j'dormais toute la
journée
le style "Vampire" dormir la journée et rôder une fois le soleil couché
le genre de prédateur à l'envers, le genre qui à la vue d'un poulet
meurt de peur
je ne me suis jamais fait prendre, et si j'avais été pris, aux keufs,
j'aurais dit....
J'étais beau-parleur et je souriais aux filles en jean's avec de
grosses ceintures
celles qui aiment bien l'odeur que dégagent les gars
qui ont la réputation d'être des ordures
le genre à jurer sur la vie de sa mère dès qu'il ouvre la bouche,
rêve de BMW pour asseoir à la place du mort celle qui couche
dans mon monde, un mec comme moi, c'est le top
j'aurais été une fille, on m'aurait traité de salope,
quand je croisais ma sœur avec ses copines dans le quartier
moi, qui allais en soirée, j'lui disais: "Rentre à la baraque! Va faire
à bouffer!"
Ensuite, j'allais rejoindre mes copines, celles qui me faisaient bien
délirer
celles qui, comme moi, avaient un pére, une mère
peut-être bien des frères et sœurs, qui sait?,
mais moi, du genre beau parleur à l'endroit, sans foi ni loi
mais c'était pas moi le chien, mais...
Et puis du jour au lendemain, j'ai viré prêcheur
promettant des flammes aux pêcheurs et des femmes aux bons adorateurs
comme si Dieu avait besoin de ça pour mériter qu'on l'aime
mais moi, moi pour que les autres m'aiment, moi
moi, j'en ai dit des choses pas belles et j'en ai acceptées aussi
on m'a dit: "T'es noir, tu veux te marier avec elle, mais t'es noir...."
Les autres, y disaient comme ça, qu'elle était trop bien pour moi
donc moi, moi j'faisais de la peine à voir.
Moi, j'continuais ma parodie, mon escroquerie spirituelle
sauf que, j'me carottais moi-même, j'étais devenu un mensonge sur pattes
qui saoule grave et qui sait même pas ce qu'il dit
qui voit même pas que c'est un malade et qui dit comme ça
tout le dit y dit comme ça...
Et je vous dis, Monsieur, je vous dis, Monsieur,
quand je pense à tout ça, je pleure
Refrain :
Les autres, les autres, c'est pas moi c'est les autres...
Philippe L.
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26fev09 93C12
Il y en a qui miment
l'humilité (Rév. d'Arès 21/3), mais j'ai une grande
espérance pour l'avenir avec tout ceux, sans grand discours, sans
polémique, en aimant tout le monde, qui la cultivent!
Abd Al Malik a été très présent sur les plateaux de télé de débats avec
les jeunes (pas facile) et même, plus tard, dans les émissions
religieuses du dimanche matin de l'Islam. Il s'évertue toujours à
adoucir les discours tranchés, à témoigner de son parcours spirituel,
c'est courageux, pour que les uns et les autres puissent échanger dans
l'éffort (non naturel!) de la compréhesion de l'autre. Un grand frère,
oui, généreux. Un bel engagement.
J'ai toujours été frappé par l'avance de certaine personnalité sur leur
époque, je prends l'exemple (parallèle à Abd Al Malik)
aux États Unis de Jeff Mills qui, depuis 20 ans au moins,
s'évertue à dévélopper la musique de style techno depuis sa ville de
Détroit (Je ne sais pas s'il connaît La Révélation d'Arès).
D'origine africaine, il se retrouve peu à peu au cœur de l'expression
de la diversité (à Beaubourg en janvier 2009), par ce qu'il véhicule
dans sa musique et de ce qui vit en lui d'humilité et de liberté, une
sorte de "génie de l'adolescence" comme vous le dîtes souvent!?
Aujourd'hui il a plus de 45 ans et son travail est d'orchestrer des
sons, il est bien reconnu et intègre maintenant de vrais orchestres ce
qui donne un rayonement universel avec son tempo actif!! .
Un son véhicule une image culturelle à la base, mais lui justement le
déculture en l'harmonisant avec d'autres sons. Les compositeurs de
musique classique sont très innovants musicalement dans ce domaine. Et
lui nous fait en plus découvrir que ce qui peut changer c'est notre
écoute non plus fixés par des codes de sons instrumentaux, mais donnant
place à la naissance d'une diversité de sons... pour qu'ils
fonctionnent ensemble, un peu comme notre monde contraint de vivre dans
un tel mélange culturel qu'il a justement l'occasion inespérée
d'engranger d'autres percspectives d'évolution humaines: un mouvement
spirituel d'action d'effort sur soi, ce que La Révélation d'Arès
propose et appelle pénitence
(Rév d'Arès XVI/15).
Jeff Mills trouve des liens direct avec la rue: des "exhibitions": en
vitrine, sur les boulevards de la ville très passants, il installe ses
platines et table de mixage, deux enceintes à l'extérieur et c'est
partie pour un Mix! C'est génial de sentir cette comunication en direct
avec la rue vivante! Les passants s'arrêtent ou continuent leur route.
Cet échange, comme vous dites, d'exister dans le regard de l'autre est
bien notre reconnaissance d'image
et ressemblance du Créateur.
Vera Rès
|
Réponse
:
Je vous connais bien, ma sœur et je suis comme émerveillé de vous lire,
parce que, sans avoir mon âge, vous commencez vous aussi à compter les
années, mais il ressort de votre commentaire une extraordinaire
jeunesse, qui consiste à s'ouvrir sans cesse et à comprendre tout ce
qui s'exprime de façon jeune, car l'expression épouse des modes qui
changent sans cesse et qui, à chaque changement, demandent une
adaptation de l'auditoire..
Non que je sois un esprit rassis, non que je sois un vieux ronchon qui
ne jure que par des "De mon temps, on s'exprimait comme ceci et non
comme cela, etc...", mais j'ai peu de temps devant moi pour achever ma
mission et celle-ci m'absorbe complètement pour l'essentiel: La Révélation d'Arès,
faute de temps pour connaître le reste, tout ce qui mérite d'être
rencontré et connu sur terre. Je vous envie de pouvoir aller au-devant
de modes d'expression que je ne connais pas, faute de temps, et je vous
remercie de m'en parler.
Je me sens finalement un peu
ridicule de parler d'Ab Al Malik que tout le monde semble connaître...
sauf moi.
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26fev09 93C13
J'ai, Je
suis (Rév d'Arès ii/1).
Voilà un sujet délicat et passionnant, ô combien d'actualité:
Aux États-Unis, ce slogan est appliqué à la lettre. On cherche
à
posséder par tous les moyens, y compris en empruntant à tour de bras.
Résultat: catastrophe mondiale.
Mais ce n'est pas tout. Ce slogan est en singulière contradiction avec
l'image de "sainte pauvreté" affichée par Jésus, image très prisée en
France. Sur ce point, La
Révélation d'Arès n'est pas claire, d'autant que, par
ailleurs, elle s'en prend aux banquiers et aux riches.
Pour avoir été conseiller financier pendant un temps, j'ai pu observer
que les Français (riches ou pauvres) avaient une culpabilité anormale
face au monde de l'argent, contrairement aux anglo-saxons. Est-ce dû à
leur culture religieuse?
En tout cas, on cherche à cacher ce qu'on possède. C'est dommage, car
il en découle que la richesse circule mal entre ceux qui possèdent et
ceux qui ont des projets ou seulement des difficultés. Le pays en est
inutilement affaibli alors qu'il a peut-être plus d'atouts que les
autres.
Pour être complet, notons que certaines autorités civiles et
religieuses de France utilisent à leur profit cette peur des richesses
qui règne dans notre société. À ce sujet, j'ai du porter
plainte contre l'État français à travers un procès fleuve que j'ai fini
par gagner, en grande partie grâce à vous, frère Michel.
À l'heure des comptes, je saurais m'en souvenir!
Jacques P.
|
Réponse
:
Si, si, La Révélation
d'Arès
est parfaitement claire sur le sujet de la pauvreté. Tout son contexte
dit: Ce n'est pas ce que tu as matériellement parlant qui fait
question, mais ce que tu en fais!
La pauvreté de Jésus est très bien exprimée dans ces mots des Béatitudes: Heureux les pauvres
en esprit (ou
pauvres de cœur)!
(Matthieu 5/3, Luc 6/20) Ce qui signifie que ce n'est pas ce que tu as
dans ton portefeuille ou dans ton compte en banque qui fais de toi un
riche ou un pauvre, mais c'est l'importance ou la signification que tu
donnes dans ton esprit ou dans ton cœur à cette
possession qui compte. Si vous êtes riche en biens matériels, mais
n'êtes pas pauvre en
esprit,
et sauf le cas de l'avarice qui est une maladie, vous manquez de cette
potentialité qui vous ferait posséder la richesse pour le Bien, vous
serez tenté de l'utiliser pour le mal, vous êtes en danger de mort
spirituelle. C'est pour éviter ce danger que Jésus disait que, si on ne
pouvait pas être un riche généreux, il valait mieux être matériellement
pauvre de peur de ne pouvoir passer
par le trou d'un aiguille, la fameuse porte étroite du Bien.
Quant
aux rapports moraux exécrables et hypocrites que les Français font des
rapports entre argent et absence d'argent, qui conduit chaque Français
à cacher son argent, ils ont pour origine une idéologie marxiste
politicienne de très bas niveau qui a été honteusement exploitée dans
les campagnes électorales pendant tant de décennies qu'aujourd'hui cet
état d'esprit empoisonne catastrophiquement toute la société, comme
vous l'expliquez bien. Cet état d'esprit est devenu une sorte de
religion. C'est pourquoi je dis souvent: "Vous dites qu'on vit dans un
régime de droite? Mais non! Même avec M. Sarkozy, vous ne voyez pas
qu'on vit dans un communisme déguisé? Et pas le meilleur communisme, le
communisme démagogique. Je fus communiste plus de quarante ans, je sais
de quoi je parle ; je me rends compte que l'idéologie radicale
politicienne de gauche que je défendis jusqu'à ce que le Père m'ouvre
les yeux a empoisonné ce pays. C'est comme ça que tous nos capitaux et
toutes nos industries fichent le camp à l'étranger faute d'une
compréhension de la base travailleuse un peu plus large qu'elle n'est,
hélas. On voudrait que les patrons soient des anges et comme ils ne
sont pas des anges, loin de là, on en fait sans nuance des salauds, des
démons et des vampires. Dans ces conditions, les limites du dialogue
sont vite atteintes. Alors, les "riches" fuient et les "pauvres"
restent avec le chômage... tant que l'on pourra payer les chômeurs. La Révélation d'Arès
à raison: La perte de la mesure
est catastrophique en tous domaines." Et, dans le sillage des "riches"
qui fuient avec leur capitaux et industries, tous les Français qui ont
quelques sous les cachent de peur qu'on les soupçonne d'être des
complices du "capital". Que les Français poursuivent ce cauchemar fou,
je trouve comme vous que c'est un grand malheur! Ce n'est pas s'opposer
au progrès social que de dire cela.
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26fev09 93C14
Je ne connais pas La
Révélation d'Arès et ne souhaite pas la connaître. Ma
Bible me suffit. Mais si, comme vous le prétendez, Dieu vous a dit: J'ai, je suis (Rév d'Arès ii/1),
ce qui n'est pas invraisemblable, parce que ces quelques mots sont le
miroir (ou la copie) d'expressions bibliques ressemblantes, ils se
traduisent simplement par "J'ai ce que je suis."
Il n'y a pas d'autre traduction. Il n'y a pas de sens matériel à ces
mots, puisque Dieu n'est pas matériel, mais pur esprit: L'Esprit de Dieu planait à la
surface des eaux. Vous tombez dans le sophisme, c.-à-d.
dans une argumentation ou un raisonnement faux sous une apparence de
vérité.
Vous essayez seulement par là de justifier votre besoin de biens
matériels, que ce soit pour alimenter votre mission ou pour votre
confort personnel, là n'est pas l'important. Mais vous trompez ceux à
qui vous vous adressez.
Pascal
|
Réponse
:
L'Esprit de
Dieu flottait à la surface des eaux est une citation de Genèse 1/2 dans une
traduction complètement dépassée. Toutes les traductions modernes,
beaucoup plus rigoureuses disent: Le
souffle de Dieu planait à la surface des eaux (Bible TOB,
Bible Hébraïque ou Juive d'après la version massorétique, etc.) ou Un souffle de Dieu agitait la
surface des eaux (Bible de Jérusalem), etc., donnant à
cette phrase un sens beaucoup plus proche du souffle respiratoire, donc
physique, que celle issue de la Vulgate (traduction catholique de
st-Jérome) d'où est sorti le Dieu "pur esprit" des théologiens, qui ne
correspond pas du tout à l'expérience de Dieu que j'eus à Arès en 1977.
Certes, le Créateur qui me parla en 1977 n'était pas visible en soi.
Certes, il n'était pas anthropomorphique, mais ils parlait ma langue.
Certes, je ne sentis pas son souffle respiratoire. Mais sa
manifestation
s'accompagna d'effets physiques lumineux, sonores, cinétiques, etc.
extraordinaires. Certes, je ne sais honnêtetement pas, en somme, de
quelle nature est ce Créateur invisible, capable de courir d'un bout à
l'autre de l'univers (de
Sa Main à Sa Main) infini pour créer sans cesse de
nouveaux soleils (Rév
d'Arès xxii/10-12) comme de se réduire à un clou (ii/21), mais
l'événement surnaturel
complexe que représenta sa manifestation à Arès montra, dans son
ensemble et de façon évidente, sa relation à la matière et aux
phénomènes terrestres qui y sont attachés.
Or, c'est précisément au cours de cet événement que les mots: J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/2)
me sont parvenus.
Pour moi il y avait relation matérielle directe, évidente, entre Celui
qui me parlait et les forces physiques qui accompagnaient sa Parole.
Pour moi donc il est bien le Créateur de la matière et de l'Univers.
S'il n'est pas matière lui-même, du moins pas au sens que nous humains
donnons à ce mot, il a partie liée avec elle, sans aucun doute. Et
donc, il a
tout simplement, il a
au sens du verbe avoir.
Il n'y a aucun sophisme dans cela.
Votre théologie, probablement catholique ou protestante, n'est que
l'ombre floue, projetée, le reflet dégradé de réalités qui vous
échappent et que La
Révélation d'Arès, qui n'est pas du tout une "copie" de la
Bible, texte encombré de livres
d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12), vient au
contraire corriger. Vous "ne souhaitez pas" lire La Révélation d'Arès,
mais vous avez tort. Vous vous privez d'une immense Lumière. Vous lirez
ensuite votre Bible tout autrement. Si vous avez confiance en ma
discrétion, ne craignez pas de me communiquer votre adresse. Je vous
adresserai un exemplaire de la Parole d'Arès et j'aurai oublié votre
nom et votre adresse aussi vite que je les aurais écrits sur
l'enveloppe, parce que ce ne sera plus, alors, qu'une affaire entre
votre Créateur et vous.
Ceci dit, je vous accorde que les grandes œuvres — et la
Parole du Père en est l'apex — ne sauraient exister sans garder leur
part d'inconnu, simplement parce que nos regards de pécheurs ne peuvent
pas supporter la grande Lumière
en face. C'est cette part d'inconnu qui
fait qu'un Guide Michelin et que la Parole: Bible, Coran ou Révélation d'Arès,
n'appartiennent pas au même monde. Le premier est immédiatement
accessible et d'une compréhension sans ambiguïté. La seconde, toute Lumière qu'elle
soit, n'est pas toujours imméditament accessible et c'est pourquoi le
Père,
depuis les origines, veut de temps en temps un prophète pour
rendre
cette Lumière supportable aux humains. Il se trouve que ce type de
mission m'a été donné. Je n'en tire pas de profit personnel. Vous avez
de votre côté la liberté totale de me croire ou de ne pas me croire.
Tout est là, dans la décision que vous prendrez de m'entendre ou de
ne pas m'entendre.
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26fev09 93C15
J’ai connu Abd Le Malik par la chanson "Les Autres".
Je
vous envoie ce lien que j’ai trouvé très intéressant où Abd Le Malik,
sur un plateau télé, parle de sa foi, avec l’homme politique Guillaume
Peltier:
http://www.youtube.com/watch?v=-7CSYtGQXbo&feature=related
J’ai
cliqué sur lien que Didier Br (93c08) vous a donné. Je pense qu’il y a
un problème technique internet car en cliquant sur le lien je ne tombe
pas sur l’homme dont vous parlez.
Mara
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27fev09 93C16
Si je reste dans un certain cliché culturel, entretenu pour
les besoins dudiviser pour mieux régner", cliché qui
est de séparation et d’opposition, les verbes être et avoir
ont du mal à coexister (c’est l’histoire du mauvais riche et du bon
pauvre).
Si je vais un peu plus loin dans ma réflexion, je rejoins les
commentaires précédents avec "on ne peut pas être sans avoir, ni avoir
sans être et mieux encore tout dépend de ce qu’on fait de notre propre
avoir".
Par contre je peux encore rester dans le "Je suis un individu
distinct de mon voisin et j’ai plus ou moins par rapport à ce qu’a mon
voisin". Probablement est-ce là une version très courante de l’être et
de l’avoir chez la plupart d’entre nous. C’est l’être et l’avoir de
l’ego, du moi .
Ce n’est pas encore l’être et l’avoir au service de l’êtreté, un drôle
de mot pour essayer de dire quelque chose à atteindre au-delà de ce que
je suis.
En lisant et en étudiant La
Révélation d’Arès, plus en la fouillant, je m’aperçois que J’ai, Je suis ne
sont pas que des mots statiques qui définissent d’une part une
quantité, une possession, d’autre part un état, des
qualités du Créateur que d’ailleurs il m’est impossible de concevoir,
mais qu’il y a une sorte de dynamique sous jacente (pardon pour le mot
dynamique, je ne sais pas comment dire la Vie de
Dieu). Si je pouvais résumer sans réduire, au delà du
blasphème qu’on pourrait me reprocher en paraphrasant Dieu, je dirais
avec mes mots ce que je crois comprendre à ce jour:
"Je vous donne ce que J’ai,
à vous les hommes, vous héritez de la terre et en même temps,
Je vous donne ce que Je
suis, vous héritez de Mes Dons Divins pour que vous
organisiez votre existence terrestre (sous entendu selon Mon Plan)."
Je remarque ainsi que le J’ai-Je
suis est indissociables du Je vous Donne. .Il
y a dans La Révélation
d'Arès une quantité de phrases qui le disent beaucoup
mieux que ma traduction:
Les Dons
Divins Qui leur furent faits (12/7)
cette eau-là
est un Don pour la soif, pour le bain, pour l’arrosage des champs (
20/8)
Le Père
donne la vie , Il l’a donné une fois (24/3)
(le
tentateur) qu’offre–t–il que Je ne donne déjà? (26/8)
N’ai-Je pas
donné Mes Mules pour l’ascension, et la nourriture à chacun? (26/ 8)
car J’ai
interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son
gouvernement, que J’ai donnés à tous ( 27/5)
De la terre
ne donné-Je pas la tuile pour la peine de la cuire ? (28/26)
À propos de l’intelligence d’homme: Je lui ai donné assez de force
pour qu’elle comprenne (32/6)
À propos du tentateur: Je
te donne la force pour le vaincre (37/6)
Encore et toujours notre péché qui nous barre la route du
bonheur.
Charlie
|
Réponse
:
C'est vrai, mais pas aussi simple qu'il semble, car l'homme peut
refuser le don
de Dieu comme Adam le refusa (Rév
d'Arès 2/1-5). C'est certainement pourquoi vous concluez
par:
"Encore et toujours notre péché qui nous barre la route du
bonheur," mais le sens de cette conclusion ne paraît pas évident dans
votre commentaire.
|
27fev09 93C17
Le J'ai, Je suis
de La Révélation d'Arès,
que contrairement à Pascal [93C14] je crois authentique comme je crois
authentique toute La
Révélation d'Arès a selon moi une autre signification que
celle que vous lui prêtez. Rien ne s'accomplit chez l'homme par une
action personnelle, mais tout s'accomplit par l'action d'une puissance
objective. Cette puissance objective, qu'on l'appelle l'instinct ou
qu'on l'appelle destin, est la Force irrépressible de Dieu. Vous serez
sauvé parce que Dieu veut que vous soyez sauvé. L'action suprême de la
Grâce n'a rien à voir avec un destin de salut que l'homme se forgerait
de lui-même.
Ce que vous appelez l'existentialisme de la foi, que vous avez
développé de différentes façons, notamment dans un article du Pèlerin
d'Arès il y a longtemps, cet existentialisme ne me paraît pas évident
dans La Révélation d'Arès.
Il suffit de regarder autour de
soi ce monde païen, quelquefois satanique, pour constater que seule une
petite partie de l'humanité, ce que La Révélation d'Arès appelle le
petit reste, est sauvée.
Quand Dieu dit J'ai, Je suis, il
ne parle pas de partage de cet avoir et de cet être avec toute
l'humanité, mais avec lui-même d'abord, et, par Grâce particulière,
avec ce petit reste dont il parle à plusieurs reprises dans La Révélation d'Arès.
Malachie P.
|
Réponse
:
Je vous crois converti à La
Révélation d'Arès, mais encore fortement teinté de culture
protestante calviniste, une culture qui s'oppose par plusieurs côtés à
la foi qui découle de La Révélation d'Arès.
D'ailleurs, la doctrine protestante calviniste, beaucoup plus répandue
aux USA qu'elle ne l'est en Europe aujourd'hui, est un point de
difficulté considérable pour notre mission américaine.
Je récuse toute parenté entre La
Révélation d'Arès et la doctrine de la prédestination du
salut, typiquement calviniste, que votre commentaire non seulement
défend, mais croit curieusement reconnaître dans la Parole que j'ai
reçue à Arès et dont je défendrai le véritable sens jusqu'à mon dernier
souffle.
Nous n'allons pas réveiller ici
dans ce blog les controverses sur la prédestination (l'hypothèse selon
laquelle Dieu destine certains hommes au salut, mais pas les autres)
que les synodes réformés de Dordrecht et de Westminster s'efforcèrent
de calmer ou d'éteindre en leur temps et, de toute façon, il y a
d'autres points de la doctrine protestante qui, concernant la
rédemption (Jésus seconde personne de la trinité, la croix qui sauve,
la salut par la foi mais non par les actes, etc.), sont clairement
ignorés par La
Révélation d'Arès.
Pour beaucoup de protestants Dieu existe pour
l'homme, mais l'homme n'existe pas pour Dieu, ce qui est déjà différent
de ce qui ressort du texte et du contexte de La Révélation d'Arès,
mais pour Jean Calvin — et encore aujourd'hui pour les calvinistes purs
et durs — il est hors de doute que seule une petite partie de
l'humanité serait appelée au salut éternel, ce qui pousse la différence
à l'extrême.
Si le Pèlerin d'Arès est bien d'accord avec la doctrine protestante
selon laquelle appliquer les normes de la justice terrestre aux
décisions de Dieu est dépourvu de sens et une insulte à sa majesté — je
dirais plutôt à sa suprême paternité —, le Pèlerin d'Arès ne croit pas
du tout cela parce que Dieu seul serait libre. Le Pèlerin d'Arès le
croit parce que Dieu est amour
et que l'homme est libre
(Rév d'Arès 10/10), libre absolument à l'image du Père.
Autrement dit, l'homme est capable d'estimer lui-même s'il a été bon ou
s'il a été mauvais et est capable d'orienter son destin dans le sens du
bien ou dans le sens du mal. À quoi servirait-il au Créateur
d'appeler sa créature à la bonté, si la créature était par avance
destinée au salut ou à la perdition? Si le Créateur appelle sa créature
à changer sa vie (Rév
d'Arès 30/11) et le monde
à changer en
Bien (28/7), c'est bien parce que cette faculté est
laissée entièrement à l'humanité.
Sans doute, pour l'heure, les hommes, qui sont tous pécheurs, ne
sont-ils que potentiellement capables de changer
consciemment ou volontairement et c'est pourquoi seule une minorité
peut changer
(ou entrer en pénitence)
consciemment — c'est le petit
reste.
Mais pour le Créateur les autres, plus ou moins inconscients de leur
destin spirituel, ne sont pas nécessairement perdus et voués aux ténèbres glacées.
Sage et plein
d'Amour, le Créateur rappelle que les autres peuvent être
inconsciemment sauvés s'ils sont bons,
parce qu'en fin de compte ce sont les faits ou les actes bons et non la
foi qui créent et justifient l'âme
salvatrice. La Révélation
d'Arès
nous conduit dans la Voie
Droite d'une espérance toute différente de celle de la
doctrine protestante (et du christianisme traditionnel en général) et
plus encore de celle de la doctrine protestante
calviniste.
C'est pourquoi J'ai, Je
suis (Rév d'Arès ii/1) a pour premier sens, indépendemment
des attributions respectives de J'ai
et de Je suis,
sur lesquels je ne m'étends pas dans cette réponse, un sens d'échange
total entre Créateur à créature faite à son l'image et
ressemblance du
Créateur (Genèse 1/27). Chaque homme peut dire:
"J'ai, je
suis," à l'image
du "J'ai, Je suis"
que dit le Père. Ce J'ai,
je suis est, contrairement à ce que vous pensez, une clé
de départ de l'existentialisme de la foi en ce sens que le conscience
et les actes qui en découlent peuvent définir ce qu'il faut avoir
et ce qu'il être
pour être bon
comme Dieu est bon
ou pour être mauvais comme Adam le fut lors de son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5).
|
27fev09 93C18
Je souhaite réagir à ce que vous répondez à Didier Br. (93C08), et
apporter un complément au commentaire de Mara (93C15). En cliquant sur
le lien indiqué par Didier Br., j'ai vu, comme vous, des images d'un
homme noir habillé en mercenaire/guerillero, mais cet homme n'est pas
Abd al Malik. C'est le personnage de la publicité qui défile à droite
de l'écran du clip, et qui parfois s'affiche sur l'écran en "préambule"
au clip (comme les pubs au cinéma avant le film.)
Le clip vient ensuite, "sans transition" comme on dit.
Parfois le clip démarre immédiatement, sans la pub avant lui.
Si vous avez un moment pour retourner sur cette page, et que cette
horrible pub recommence, fermez les yeux 5 secondes, puis rouvrez-les
et mettez le son. Le clip d'Abd al Malik commence par les images d'un
orchestre, et la musique (classique) seule.
Mais au final je suis comme vous, je préfère les CD.
Caroline
|
Réponse
:
Merci. En effet, à votre invitation je viens de faire un nouvel essai
et je m'aperçois que cette pub, qui met en scène un homme de couleur
comme Abd Al Malik, à qui il ressemble beaucoup, se place en permanence
dans un cadre à droite de l'écran, mais aussi par intermittence dans la
fenêtre même de la vidéo. C'est absolument abusif, car l'interposition
de cet Africain menaçant, le fusil à la main, semble bien
intentionnelle.
Quand j'ouvris hier ce site je
tombai directement sur ce "bandit" armé dans la fenêtre même de la
vidéo d'Abd Al Malik.
Il faudrait que
cette substitution soit vite corrigée par le webmaster du
site. Encore merci.
|
01mar09 93C19
Tout d'abord merci pour cette explication de l'existentialisme.
Si, aujourd'hui, je viens "ramener ma fraise", c'est parce
que, pour une fois, vous parlez d'une chose que je suis sûr de
connaitre mieux que vous (une fois n'est pas coutume). Il n'y a pas de
mal à ça, aller-vous me dire, car c'est à propos du rap que je veux
vous renseigner, étant donné que c'est un style de musique que
j'affectionne et qui me fait réellement vibrer depuis maintenants plus
de 5 ans, cela par la force de revendication, de critique
sociale politique ou religieuse de certains
textes.
Je vous conseille fortement d'écouter une petite rappeuse marseillaise
du nom de Keny Arkana qui a grandit entre la DASS, les fugues et les HP
[???] et qui, aujourd'hui, est devenue femme altermondialiste engagée
pour faire changer ce
monde.
Voila l'une de ses dernière chanson! Accrochez-vous, parce qu'elle
rappe beaucoup plus vite qu'Abd Al Malik, mais ça en vaut la peine, car
c'est encore plus spirituel, mais surtout beaucoup plus
engagé ! http://www.youtube.com/watch?v=wA9LzNQdgY4
D'ailleur le gros reproche qui
est fait a Abd Al Malik, c'est de ne pas aller contre le système, car
le rap est et doit rester le haut-parleur de ceux qui ne représentent
rien aux yeux du monde, les petits, les sans voix qui eux ont de quoi
être en colère, être scandalisés par un système qui les opprime et les
stigmatise plus que les autres. En tout cas, à leur place je serais
encore plus scandalisé que je ne le suis et je comprend parfaitement
leur révolte et je la trouve légitime, si l'on s'attache au fond et non
a la forme de tout ces petits banlieusards, eux veulent vraiment que le
monde change
(Rév d'Arès 28/7), et se n'est pas un noir avec un fusil
qui me fait peur, mais la bombe atomique qui est aux mains du pouvoir,
que se pauvre petit naïf noir pense pouvoir combattre courageusement
avec son ridicule fusil.
Et d'ailleur d'ou vient-il ce fusil, qui l'a fabriqué, qui l'a inventé,
qui ne l'a pas détruit à la fin de je ne sais quelle guerre, afin qu'il
ne se retrouve pas dans les rues, quelques années plus tard, dans les
bras de ceux que le système aura tellement méprisé et rejeté qu'ils en
arriveront à acheter des armes. Ce pour quoi le système les condamnera.
Mais ils comprennent bien, une fois l'arme dans leurs mains, qu'ils
n'iront pas bien loin avec ça et c'est comme ça qu'un gars se retrouve
à poser minablement avec son fusil misant sur la violence comme
stratégie de promotion pour son album de rap dans lequel il ne peut que
critiquer le système, mais ce n'est pas gratuit, c'est pour qu'il change en bien,
j'en suis persuadé. Le Père nettoiera leur haine et leur violence comme
les nuages car ils sont
scandalisé (Rév d'Arès 28/4-15).
Pour finir, je vous passe le lien d'un jeune barbu musulman, véritable droit changeur (Rév d'Arès i/6),
qui réhabilite le sens étymologique du mot "jihad",:le plus grand
combat est contre soi-même:
http://www.youtube.com/watch?v=EhG7ED_eJPk
Il se nomme Médine. Si vous avez un peu de mal à le suivre, je vous
conseille de taper le nom de l'artiste et de la chanson + parole par
exemple sur google.
Je vous encourage à écouter ses deux morceaux qui sont, il est vrai, un
peu difficiles pour un débutant, car longs et sans refrain, mais je ne
vous sous-estime pas. Ces deux textes de rap sont selon moi parmis les
plus beaux que l'on peut trouver dans le rap français.
[...]
Bon courage pour finir la nouvelle édition de La Révélation d'Arès!
Dites-vous bien que le plus gros est derrière vous et que, peut-être,
une fois fini, quand vous ne trouverez plus grand chose à faire, vous
pourrez écrire des textes de rap encore plus beaux que ceux-ci (Je
plaisante, bien sûr)
Tim
|
Réponse
:
Je rentre de voyage et, comme toujours, j'ai beaucoup à faire en
rentrant. Faute de temps, je n'ai pas encore écouté les videos que me
recommande votre commentaire, mais beaucoup des auditeurs de ce modeste
blog les écouteront, je n'en doute pas. Pour moi écouter c'est aussi
être attentif. Écouter me demande toujours du temps, donc.
Je ne comprends pas ce que vous entendez par "le gros reproche qui est
fait a Abd Al Malik, c'est de ne pas aller contre le système," parce
que, pour ma part, je vois en lui quelqu'un qui refuse le système. Oui,
je vois même dans cet artiste rappeur, mais aussi penseur plein
d'à-propos et de mesure
(Rév d'Arès 7/6, etc.), quelqu'un qui, par un langage mesuré et juste, par surcroît
plein d'une bienveillance soufiste, peut être mieux entendu par ceux
qui par nature ou par allergie ne veulent pas entendre le rap dans
lequel ils voient une violence dangereuse. Il y a souvent dans le rap
(pour autant que j'aie entendu des rappeurs, bien sûr) la colère pour
la colère qui, de ce fait, ne propose ni dialogue ni solution. Il faut
aussi, parmi les messagers de la souffrance humaine, un Abd Al Malik et
cette espèce d'autocritique clairvoyante en lui, qui adoucit son refus
du système, mais le système, croyez-moi, il le refuse sans nul doute.
Tout message, tout appel, tout
reproche, etc., n'a de chances d'être entendu par ceux auquel il
s'adresse que s'il est mesuré.
La mesure,
que prône La Révélation
d'Arès, est la grande chance de l'amour évangélique.
Sinon, un message, aussi beau soit-il, s'il est trop véhément, radical
ou, a fortiori, violent, porte en lui sa propre hermétique. Il n'ait
entendu que par ceux qui s'y reconnaissent et rejeté a priori par les
autres. Un tel message oppose les attentions, mais ne les éveillent pas
à la réflexion, bref, n'a que très peu de chances de toucher le cœur
et/ou la conscience de celui qui manque de cœur ou de
conscience. C'est un des problèmes constants de la mission.
Je ne parle de ce que j'ai
entendu, bien sûr, dans la gamme des raps. Pas grand chose, je le
reconnais. J'écouterai aussi les videos que vous me proposez d'écouter.
Merci pour vos encouragements à "finir la nouvelle édition de La Révélation d'Arès". C'est
en bonne voie, je pense. Quant à ne "plus trouver grand chose à
faire', j'ai bien peur que ce ne soit pas demain la veille.
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01mar09 93C20
J’ai hâte de lire la nouvelle édition de La Révélation d’Arès
et vos commentaires qui l’accompagnent, toujours très lumineux. Je
m’étais dit, ce coup-ci, frère Michel va sans doute évoquer Darwin dont
on fête le bicentenaire de la naissance, pour clarifier toutes les
inepties qui fleurissent ces jours-ci sur les médias et qui alimentent
les stériles querelles (encore des morigénateurs) entre évolutionnistes
et créationnistes (Pour ceux que ça intéresse, lire l’introduction
michelpotay.info, ils seront renseignés). Je n’étais pas tombé très
loin car, si votre entrée parle de l’intrication de l’être avec sa
matérialité, l’évolution traite de la dynamique de l’être, laquelle ne
peut faire l’économie de sa matérialité. Comme toujours, vous ne restez
pas dans le conceptuel, vous allez sur le terrain du concret, la
logique même du Créateur.
Que l’on se range derrière les évolutionnistes ou les créationnistes,
on ne peut se soustraire à la question de l’Origine, de notre place et
de ce que l’on fait de sa vie.
Dieu, Yahvé, Allah, Brahman, Le Grand Manitou, l’Alpha et l’Oméga, "?",
etc., nous avons tous notre petite idée à laquelle nous tenons
(certains plus que d’autres), mais que vaut cette idée en regard des
responsabilités qui sont les nôtres: le vivre ensemble harmonieusement
et heureusement. Les faits le montrent bien, quel que soit le Nom que
l’on donne à cette Origine, ce n’est pas ce que l’on croit ou ne croit
pas qui fera un monde meilleur, mais ce que l’on fait.
Dans l’univers, il n’y a rien de statique, tout évolue sans cesse. Or,
imaginer la création achevée, figée, déterminée (comme le font les
créationnistes) c’est comme vouloir brider la créativité du Père, c’est
enfermer "J’ai"
dans notre espace-temps mental étriqué, c’est aussi oublier
l’existentiel dans la création, la liberté faite à l’homme de choisir
son destin, de faire ou de ne pas faire, ou encore d’aimer ou de ne pas
aimer. S’il y avait un mot humain qui pouvait mieux rendre compte de sa
dynamique, sa dimension, son sens et sa logique à "J’ai" je
choisirais le mot aimer, le seul qui s’en approche assez, encore que
l’amour que nous pouvons éprouver soit bien pâle. Soyons donc riches d’amour, de pardon, de paix,
d’intelligence du cœur, de liberté vis-à-vis
de ce que l’on croit savoir, et toutes les autres richesses se
redistribueront naturellement.
De même, rejeter "Je
suis" l’Éternel, à un point/temps situé en amont de la
création à jamais connaissable (l’avant Big Bang), comme le pensent les
scientistes, et dans leur sillage les évolutionnistes qui font de la
sélection naturelle le seul moteur de l’évolution du vivant, c’est
évacuer le Créateur de Sa Création, c’est aussi une manière de rejeter
l’amour d’un Père qui ne se soucierait pas de ses enfants. Trop de
scientifiques ont encore l’esprit scientiste. Un blocage intellectuel
de même nature que le dogmatisme religieux.
L’homme n’est pas fait que de chair et d’esprit, lesquels ont
effectivement été soumis à la sélection naturelle, le Père l’a en plus
doté de son propre moteur d’évolution: l’ha (R.A xxxi/5-11).
Longuement "J’ai, Je
suis" a préparé l’émergence de la vraie spiritualité.
Bien avant Adam, des hommes s’essayaient déjà à la création d’outils, à
la proto-religion, à l’ornement de ses chapelles (Lascaux et d’autres)
puis est arrivée la parenthèse Éden qui n’a pas duré,
hélas, mais qui a dynamisé l’évolution psychique de l’homme.
Les historiens appellent cela la révolution néolithique ; tout d’un
coup les hommes se sont mis à cultiver, à bâtir, à s’associer en
communautés de plus en plus larges etc. jusqu’à aujourd’hui.
L’Amour (la meilleur preuve de la présence du Père dans Sa Création),
tout le monde ou presque (même les scientistes et les évolutionnistes)
trouve ça merveilleux, mais comme nous ne savons pas quoi en faire,
nous Le supprimons des équations ou Le bidouillons en une constante x
de manière à coller au plus près des observations, nous Le transformons
en hasard et nécessité ou aptitude de survie, nous L’évacuons des
idéologies et de la politique en Le remplaçant par des lois sensées
corriger les imperfections humaines, et crânement nous disons: "Quelle
cohérence a cet univers, quelle souplesse d’adaptation et vitalité a la
vie!? Le hasard fait vraiment bien les choses ! Et heureusement que
nous autres, hommes, purs produit de la sélection naturelle et de la
cérébralité sommes là pour mettre un peu d’ordre dans ce bouillon de
cultures sans quoi tout irait à vau-l’eau ; vive le scientisme, vive la
politique, vive les morales, vive les lois!"
Voilà où en est l’homme qui se réduit à un animal pensant, voilà où en
est l’homme qui refuse sa filiation divine.
Le choix nous appartient: Nous pouvons faire le plein d’Amour, booster
notre moteur évolutionnaire pour atteindre des sommets, ou le laisser
dépérir jusqu'à ce qu’il tombe en ruine. Dit autrement: Je crée ou je
ne crée pas mon âme,
ou encore J’ai (une âme
et tout ce qui va avec) et Je
suis (Je Vie, Je vibre, J’échange, Je partage, Je donne et
reçois, J’atteins des magnificences infinies), ou je ne suis guère plus
que l’aurochs abattu
par les ans (Rév d'Arès, Veillée 17).
J’ai. Je
suis (Rév d'Arès ii/1) peut être décliné de différentes
manières, regardé sous divers angles ; nos mots, notre spatialité,
notre temporalité ne peuvent l’approcher dans sa globalité. Le Tout
contient la partie, mais la partie contient le Tout si, à l’instar de
Jésus, nous sommes dignes de l’immense preuve d’Amour que le Père nous
a témoignée en faisant de nous Son
Image et Ressemblance (Genèse 1/27).
Francis N.
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01mar09 93C21
Je
me suis dit un jour: "Voilà un homme, Michel Potay, dont personne ne
parle, sinon en mal très souvent, mais qui pourtant, s'il a vraiment
été témoin de Dieu, ne pourra pas plus être ignoré de l'Histoire que ne
l'a été Moïse. Mais qui est-il?"
Au hasard de vos réponses à
certains commentaires, depuis le début de ce blog, vous avez donné
quelque indices concernant l'ignorance que non seulement le
monde
a, mais qu'encore le monde entretient, c'est évident, sur votre
personne. Il suffit d'étudier un peu La Révélation d'Arès
pour comprendre que certains dans ce monde d'ambitions et de
prééminences ont intérêt à étouffer votre existence et à noircir ce qui
ne peut pas en rester complètement ignoré. Mais cela n'explique par
tout.
Il y a forcément autre chose.
Un indice de cet "autre chose" est la recommandation que Dieu vous fait
de ne pas être un chef
[Rév d'Arès 16/1]. Un
autre indices et votre solitude, qui en a apparemment résulté, mais
quand même incroyable puisque vous ne l'avez pas cherchée, et, autre
indice encore, il y a ce qu'on devine derrière cette solitude:
l'incurie ou l'insouciance, voire peut-être la mesquinerie, mise par
vos Pèlerins d'Arès à vous laisser "dans votre petit coin", comme vous
dites. J'en soupçonne certains de s'être estimés plus aptes que vous à
représenter La
Révélation d'Arès
et à vous réduire au rôle de père fondateur grand benêt et comme déjà
mort, mais qui se sont montrés bien incapables de vous remplacer.
Pour
vous connaître, j'étudie depuis quelques mois la seule source par
laquelle on peut vous connaître: vos écrits. Beaucoup ont été déposés à
la Bibliothèque Nationale. C'est une très riche mine de pensée
spirituelle, beaucoup plus originale qu'il n'y paraît au premier coup
d'œil. Vous êtes appelé à devenir un classique, bien que vous ne
cherchiez qu'une chose, c'est toujours mettre en avant La Révélation d'Arès
elle-même.
On
appelle classique quelqu'un qui, après un certain purgatoire ou
"placard" (votre texte amusant "Raminagrobis") survit au-delà des modes
ou qui malgré toutes les tentatives d'étouffement survit dans
les
bibliothèques et sur les tables de chevet. On vous lira dans 100 ou 200
ans, aucun doute là-dessus. Il est quand même dommage que ce que vous
représentez comme innovation actuellement soit maintenu dans
l'ignorance, de votre vivant même. Je comprends qu'un présentateur de
livres ou d'idées hésite à affronter la colère des églises et autres
religions en vous présentant à la télévision, mais il y a bien des
façons de présenter un homme comme vous sans soulever trop de
contestation. Je crois plutôt qu'on ne vous connaît pas, tout
simplement.
Personne, dans ce monde moderne, ne peut se promouvoir
lui-même et comme votre écriture n'est pas, au premier coup d'œil,
avant-gardiste, c'est vrai aussi, parce qu'avant-gardiste elle ne l'est
qu'au second coup d'œil. C'est parce que vous avez écrit pour
l'édification de vos frères et non pour le public, je sais (vous le
dites souvent, d'ailleurs). Vous avez écrit pour vos frères dans le
style que vous aviez acquis par vos études classiques: le classique, un
français rigoureux, un peu ampoulé, passé de mode (On dénote la même
tendance dans votre anglais). Mais n'y a-t-il eu personne dans votre assemblée
qui ait pu vous conseiller de changer de style pour, au moins pour une
part de votre pensée écrite, atteindre au grand public ou intéresser
les media? Vous en êtes capable. Quand on lit tout, on découvre de vous
des textes d'un pittoresque et d'une drôlerie aussi bien que d'une
rigueur intellectuelle dignes d'un bel écrivain. Vous êtes capable de
ce style bref et fortement construit, même dans la métaphysique, qui
est la marque des grandes plumes.
Après tout, ça vous est
peut-être égal, à vous, vous à l'évidence modeste et sans ambition
littéraire, mais ça ne devrait pas être égal au monde, en commençant
par le monde qui vous entoure: les Pèlerins d'Arès.
Peut-être les Pèlerins d'Arès ne comprennent-ils pas complètement
eux-mêmes tout ce que vous écrivez.
En
tout cas, merci pour ce beau blog. J'y prends plaisir et ce que vous
donnez de précieux se trouve souvent beaucoup plus dans vos réponses
aux commentaires que dans vos entrées de blog. Je doute qu'il en existe
beaucoup de blogs d'une telle qualité sur tout l'internet. C'est fou ce
qu'on apprend en le lisant. Vous êtes une incitation continuelle à
s'interroger sur soi. Merci.
Maurice
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01mar09 93C22
J'emboîte
le pas au commentaire de Maurice [93C21] pour dire que "l'ignorance
qu'entretient le monde" à propos de Michel Potay, l'auteur du blog
freesoulblog.net, que je suis moi aussi avec beaucoup d'intérêt, a
aussi une autre explication.
Des gens sont attaqués et torturés dans des trains sans que les
voyageurs n'interviennent.
Didier
Decoin vient de reprendre dans un livre une histoire semblable. Pas
dans un train, mais dans un appartement: Un type s'est
acharné pendant plus d'une demi-heure sur une femme qui s'est
défendue, qui a crié "Au secours!" jusqu'à ce qu'il l'ait tuée, après
quoi il l'a violée morte, et l'enquête a montré que trente-huit avaient
entendu et même vu le lent assassinat et le viol final sans qu'une
seule n'intervienne.
Un cas de psychologie connu, paraît-il, sous
le nom de syndrome Kitty Genovese ou "bystander effect". Un psychiatre
a dit: "Quand un seul témoin est présent dans une situation d'urgence,
il porte la responsabilité de devoir l'assumer, mais si d'autres sont
présents, surtout s'ils sont nombreux, la charge de la responsabilité
se diffuse."
Pour moi c'est la même chose concernant La Révélation d'Arès
et son prophète, Michel Potay.
Des tas de gens, même chez les bons journalistes de la presse (il y en
a quand même quelques uns), ont entendu parler de La Révélation d'Arès
et de Michel Potay, mais chacun d'eux attend que l'autre en parle ou
intervienne pour les faire connaître ou bien est réduit à l'impuissance
par une sorte de psychologie de masse bizarre, ce "bystander effect"
[l'effet du badaud, du passant dans la foule]. On peut dire que La Révélation d'Arès
et Michel Potay sont comme assassinés sous les yeux du monde par tout
le système de l'intellectuellement correct ou du religieusement
correct, mais que personne dans la monde n'intervient pour en empêcher
l'assassinat.
J'ai conscience que je m'éloigne du sujet de cette entrée de blog: J'ai, Je suis, mais
je pense que le sujet mérite l'attention.
M.M.
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01mar09 93C23
Tout fin janvier, j'ai
envoyé un mail sur le site officiel d'Abd Al Malik (C'est aussi le nom
d'un khalife qui fit construire le dôme du Rocher (qoubbat as-Sakhra)
en 691 (Voir: Introduction a la lecture du Coran, page 154,
de
Mourad Faher (chez publisud). Livre interdit par des autorités
musulmans, a ce qu'un frère m'a dit. Serait-ce par ce que La Révélation d'Arès
y est citée de multiples fois!?)
Dans ce mail j'ai glissé les propres mots qu'Abd Al Malik utilise dans
deux chansons tirées de cet album "Dante".
C'est du lourd et HLM Tango, que je souligne ici. J'ajoute les
[illisible] aussi, ici.
Abd AL Malik "C’est du lourd!"
Le
blog d'un prophète (Dieu fait ce qu'Il veut! Coran) comme Adam, Noé,
Abraham, Isaac, Jacob, Moise, Elie, Jésus, Mahomet, et d'autres!
freesoulblog.net
Commence par le commentaire du Dr D.H des émirats arabes unis si tu
veux 89C10, je commente juste après.
J'étais
avec mon fils, ma fille et un frère "Gurvan" présent a ton 1er Olympia
(dans la fosse) tu a honoré ce soir là ta mère "Elle était présente" et
nous étions honorés de partager ta joie, ta réussite. Cherche encore et
pond nous du merveilleux, du vrai, du grave, du beau.
Cherche dans la Parole de Dieu, Bible, Coran, Révélation d'Arès.
Tu es contemporain d'un prophète (Dieu fait se qu'Il veux).
Mahomet est cité 28 fois dans La Révélation d'Arès.
C'est du lourd, du lourd, un truc de malade.
Le site, créé entièrement par le prophète
que Dieu nous donne, 1400 ans après le prophète Mahomet, c'est
michelpotay.info.
Alors ici, au fond, il n'y a que la Vérité qui est Dieu pour ta part,
je pense que tu ne peux être qu'intéressé!
Et
si je n'ai pas réussi à te convaincre de t'informer, je ne m'en
prendrai pas a moi, car ce sera ta liberté que j'honore alors. Frère,
Je
suis à ton service pour répondre à toutes question sur cet événement
extraordinaire qui n'arrive vraiment pas souvent. Mais tu peu aussi
directement interpeller le prophète
sur son blog! Si tu as un commentaire à faire sur l'entrée proposée!
"Cela tombe bien avec votre entrée 93!"
Mais peut-être es-tu déjà au courant de cette événement et
n'en a pas senti ni vu, par l'étude, son importance!
Ou est tu en cours d'étude? Que sais-je ?
Merci pour ta musique quoi qu'il en soit! Paix, Bonté, Amour,
Liberté, Vérité, Pardon, Intelligence Spirituelle.
Je n'ai pas de mail, je laisse celui de ma fille."Il fallait laisser un
mail!"
Je crains la censure inconsidérée de ceux qui ouvrent ton
courrier, je vous embrasse et vous aime.
Je n'ai, a ce jour pas de réponse mais peut être va-t-il vous
faire un commentaire ici?
Le
Père n'est pas uniquement Pur Esprit, le Créateur de la matière a
logiquement à voir avec la matière. C'est peu être hors sujet
mais j'ai eu envie de l'écrire! Voir aussi votre réponse a Pascal
(93C14).
Le Père ne rend-t-'il pas visite au peuple édénique?!
Votre entrée n'a pas fini de nous faire méditer. (Pour moi méditer,
c'est réfléchir de façon plus soutenue que d'ordinaire)
On ne peut pas avoir sans être. C'est clair pour tous.
On ne peut pas être sans avoir.
Simplement, si je puis dire, cela n'existe pas! Puisqu'on est par ce
qu'on a!
Ça c'est du lourd, on a ce qu'on est!
Ce qu'on s’efforce d'être donc! Éventuellement
Paix, Bonté, Liberté, Vérité, Pardon, etc. Amour.
Ce
n'est pas un forum ici! Juste un large clin d'œil a Maé (93/10) merci
d'avoir partager avec nous, ne serait-ce que par l'esprit et sur la
pointe des pieds un instant en Éden. La ou il n'y auras pas,
et
plus d'histoires. L'histoire des hommes sera révolue, et les humains
des christs. Maé se souviendra du temps ou son peuple (le mien, le
votre, celui de Dieu) ignorait son héritage spécifique et merveilleux,
son image et ressemblance.
Je me souviendrai également de ce temps, comme tous, pour être toujours
vigile (xxviii/27) et la
Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon mourra (Rév d'Arès
22/14).
Il
y aura pour nous peuple adamique ou christique une notion de temps,
certes, étalé en Éden, mais bien là, à la différence du
Créateur
qui est hors du temps
(12/6). Enfin, c'est ce que je crois, ce n'est pas
fondamental, et quand
la Bête mourra, cela ne sera peut être plus le cas.
Maé, je t'y vois déjà, avec les prophètes,
et ceux qui font le Bien.
Alain M.
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01mar09 93C24
Je me souviens d'un jour de Pèlerinage à Arès, dans les années 80, où
vous parliez de J'ai,
Je suis (Rév d'Arès ii/1).
Vous disiez que la réunion de J'ai
et de Je
suis,
qui peuvent être ou qui sont souvent séparés sur terre, symbolisaient
la paix. Vous disiez quelque chose comme: "La paix, c'est l'absence de
guerre, et quand J'ai est
séparé de Je suis,
c'est la guerre.
Vous parliez évidemment d'avoir
et d'être
au sens idéal initial. Vous ne disiez pas: "J'ai un billet de train" et
"Je suis dans le train." Vous disiez: "J'ai la possibilité d'avoir et j'ai en vertu de
cette possibilité. Je suis par la possibilité d'être et je suis
par cette possibilité." C'était très fort. Vous nous faisiez décoller
des réalités de la terre, vous nous faisiez partager des moments
formidables. Je ne retrouve pas vraiment ça dans votre blog, mais c'est
peut-être parce que parler de vive voix et écrire sur l'internet sont
deux choses différentes.
Françoise
|
Réponse
:
Vous avez vu juste. On n'écrit
pas pour un blog ouvert au grand public comme on parle à des frères et
sœurs de foi. Ces frères et sœurs dont vous étiez "dans les années 80"
étaient, de plus, en pèlerinage. Ils vivaient un moment où ils étaient
particulièrement réceptifs à un langage totalement spirituel.
Je pouvais alors leur parler de J'ai,
Je suis (Rév d'Arès ii/)
comme de deux termes relatifs l'un à l'autre chez le Créateur, mais
très souvent, trop souvent, exclusifs l'un de l'autre sur terre. Comme
vous l'avez souligné, tout cela dépend des sens que l'on donne à avoir et être,
sens que je pouvais vous faire sentir à Arès de vive voix, mais qu'il
faudrait développer trop longuement dans un blog "tout public".
Oui, J'ai, Je suis
est une manière divine de traduire la paix.
Sur
terre, la paix, c'est seulement la paix armée. La paix n'est jamais que
la guerre empêchée. Nous vivons en paix, mais prêts à la guerre. On l'a
bien vu, il y a quelques jours, dans le choc de deux sous-marins
nucéaires, l'un français , l'autre britannique, dans l'Atlantique.
Chacun portait dans ses flancs 1.000 fois la puissance de la bombe
d'Hiroshima. Dans leur cas, le j'ai
1.000 fois la bombe d'Hiroshima et je
suis
ainsi le gardien de la paix étaient exclusifs l'un de l'autre,
formaient une contradiction qui n'était que mensonge. Tel n'est pas le
Créateur, parce qu'il a
des milliards de milliards de fois la puissance de la Bombe d'Hiroshima
(mille
soleils), mais qu'il est l'agent
de la Paix par
l'équilibre même de son Univers,
où les forces dangereuses se tiennent à distance l'une de l'autre sans
la moindre précarité d'équilibre.
Je suis heureux que vous vous rappeliez de
cela.
Dans
les propos de Bouddha on trouve ceci: "l'absence de colère vainc la
colère. L'absence de mal vainc le mal comme on vainc l'avarice par la
générosité et le mensonge par la vérité." Ce sont des propos comme
ceux-là, signés Dieu, qui montrent que Bouddha, quoique non cité dans La Révélation d'Arès,
fut selon moi un envoyé de Dieu. Le J'ai vainc le Je suis et le Je suis vainc le J'ai et ils
deviennent J'ai-Je Suis
et cette neutralisation garantit la Paix suprême.
Mais mon entrée de blog 0093
n'allait pas si loin. Laissons-la à la portée de n'importe qui sur
terre.
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02mar09 93C25
Bravo pour cette entrée 0093. Une de plus dont on a beaucoup à tirer en
même temps que des commentaires et de vos réponses.
Ce
que j'aime particulièrement dans toutes vos entrées: Elles prouvent que
la foi du Pèlerin d'Arès n'est pas une foi de religion, n'est pas une
foi d'idolâtres.
Vous avez une fois défini la religion comme "un
système de dogmes-lois sur lequel est couchée ligotée une foi soumise à
une espérance définie dont il ne faut pas sortir sous peine de
blasphème", mais j'y ajoute ou j'y substitue pour ma part l'idolâtrie,
parce que ce système dogmes-lois est idolâtré. C'est d'ailleurs
pourquoi les fidèles des grandes religions, des idolâtres, nous
considèrent comme des sortes de rénégats. Nous ne sommes pas tentés de
diviniser ou de sacraliser quoi que ce soit, sinon l'homme en l'aidant
à retrouver l'image et
ressemblance de Dieu (Genèse
1/27).
Pour moi J'ai, Je suis
est une sorte d'autel sur lequel Dieu a posé sa Raison d'être. je me
souviens d'un jour, non dans les années 80 [93C24] mais au début des
années 90 où vous évoquiez aussi ce verset J'ai, Je Suis (Rév d'Arès ii/1) en
disant que vous aviez songé à ajouter sur le devant de la table où
reposait à cette époque le chandelier dans la salle des théophanies une
plaque sur laquelle serait écrit J'ai,
Je suis
qui, pour vous, était synonyme de Dieu, de Créateur ou de Père. Mais à
cette époque vous faisiez souvent dans vos allocutions au Pèlerinage le
rapprochement entre J'ai,
Je suis de La
Révélation d'Arès et Je
suis de l'Exode
[Exode 3/14].
R.P.
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02mar09 93C26
Je me souviens quand vous avez expliqué le sens de J'ai, Je suis.
C'était en 1988, l'année de L'Œil S'Ouvre [grande mission à Paris
qu'une réunion au Cirque d'Hiver clôturait], parce que c'est en Mars
cette année-là que j'ai connu La
Révélation d'Arès
et que j'ai fait mon premier Pèlerinage. J'étais de passage à Paris,
j'ai reçu un tract dans la rue, je suis venu vous écouter. Vous avez
bouleversé mes croyances. Depuis, je ne me suis pas souvent rendu
visible (fortes oppositions dans ma famille), mais je suis un fidèle
lecteur de freesoulblog.net.
Vous n'avez pas seulement parlé de J'ai,
Je suis (Rév d'Arès ii/1)
comme paradigme (vous avez utilisé ce mot que je ne connaissais pas) de
Paix de Dieu [voir 93C24]. Vous l'avez aussi cité comme paradigme de
Liberté de Dieu et d'autres choses. Vous avez expliqué que l'homme ne
pouvait pas toujours réunir en un seul paradigme J'ai et Je suis pour être libre (Rév d'Arès 10/10)
à la fois d'avoir
et d'être,
parce qu'être vraiment libre
d'avoir
était être libre
de ne pas avoir,
parce qu'avoir
en plein exercice de sa volonté libre
se conjugue positivement et négativement: Celui qui est vraiment libre d'avoir pour
être libre
d'être
un pénitent
est existentiellement libre
de ne pas avoir selon que ses possessions aident sa pénitence ou
l'empêchent.
C'était très fort. Je comprends que Françoise, dont je ne me souviens
pas, reste sur ce bon souvenir.
Serge J.
|
Réponse
:
Me voilà en 24 heures doublement
heureux de (re)trouver deux Pèlerins: Françoise et vous, Serge, des
années 80 restés fidèles, quoique "invisibles" comme vous dites, se
souvenant d'un jour où je me lançai dans une grande causerie (c'était
le nom que je donnais improprement à ces réunions où, en fait, je
monologuais) sur J'ai-Je
suis.
Il m'arrivait en ces temps-là de déborder
largement le sens primitif des mots du Livre
pour en expliquer la puissance et l'étendue d'expression
exceptionnelles, car le Livre est un recueil de mots, que j'ai mis en
phrases (par parenthèses ajoutées) pour en faciliter la lecture et la
compréhension. Je montrais qu'un seul mot ou groupe de mots: J'ai, Je suis
notamment, qui forment en effet une seule idée indissoluble, pouvait
être le réservoir d'une signification très étendue, un élément
indissociable de l'absolu, de telle sorte que le Livre entier était
à lui seul un concept unique.
Depuis
lors, j'ai compris que de tels développements plaisaient plus à
l'intellect qu'au cœur qui n'a pas besoin de tout ça pour créer et
développe une âme
(l'élément salvateur) chez le propriétaire du cœur.
Propriétaire du cœur... Autrement dit, je suis
le cœur que j'ai!
Depuis
lors, donc, je me garde de tels développements. Ai-je tort ou raison
d'être ainsi moins bavard? Je ne sais pas, mais ce que je
sais,
c'est que vous serez sûrement sauvé si vous vous contenter d'être bons, d'aimer, de pardonner, d'être libre de tous
préjugés et d'acquérir l'intelligence
du cœur.
Le
manque de liberté absolue vient de notre manque de disponibilité. Même
si nous sommes des gens de cœur, nous devons dormir, travailler, bref,
céder à des actes vitaux impérieux qui déjà en eux-mêmes réduisent
considérablement la liberté d'avoir la disposition du Bien absolu et
d'être par là même le pénitent
absolu. À l'inverse, le Créateur a totale disponibilité et est
ainsi disponible à sa Création totalement. Cela ne veut peut-être pas
dire qu'après l'avènement du Jour
où le temps s'arrêtera (Rév
d'Arès 31/8)
nous ne dormirons ni ne dégusterons ces fruits merveilleux dont parle
Coran, mais que cela ne se fera plus qu'avec maîtrise complète de la
volonté de décider du moment délicieux du repos ou des plaisirs des
sens. Ce que doit être la tranfiguration. Le J'ai, Je suis de
Dieu deviendra alors le j'ai,
je suis de l'homme.
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02mar09 93C27
Quand
on sait que vous n’êtes plus rien pour vous-même, les auxiliaires être
et avoir prennent un tout autre sens que celui que la culture de notre
époque prête à ces termes.
En effet, je considère la possession
matérielle comme étant un moyen d’exister pour et par Dieu et donc, par
surcroît, pour et par Sa Création.
Et pourtant, frère Michel, avant d’être un homme de foi existentielle,
j’étais un homme scandalisé
par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres (Rév
d’Arès 28/3). D’ailleurs, sans doute un homme parmi les
plus faibles (au niveau spirituel).
Il a fallu que le Créateur m’abatte
de force dans la honte (Rév d’Arès 12/9) au moins soixante-dix fois sept fois (6/4)
pour que je connaisse enfin, ployant
sous Son Genou, l’horreur de mes fautes, et que je décide
de tout mettre en œuvre (certainement pas assez encore) pour accomplir la Parole.
C’est une bénédiction !
Je voulais vous remercier, frère Michel, pour votre constance à
enseigner la Parole non
pour séduire mais pour nourrir (Rév d’Arès 20/2).
Après avoir remercié le Père, je voulais vous remercier pour l’immense
espoir que vous avez su moissonner
en moi après tant de souffrances et d’égarement.
Je voulais vous remercier enfin pour m’avoir permis d’avoir une âme, sans doute la
Matière qui s’apparente le plus à Celle de Dieu.
Frère Michel, pourriez-vous me dire quand est-ce que la nouvelle
édition de La
Révélation d’Arès va paraître et où est-ce que je pourrais
me la procurer?
Je ne vous cacherai pas que j’ai hâte de la découvrir.
Fabrice M.
|
Réponse
:
Merci pour ce beau commentaire. Je me permets un seule rectification,
mais qui est importante: dans le verset J'ai, Je Suis avoir et être ne
sont pas des "auxiliaires", mais des verbes au sens absolu utilisés
seuls: avoir
au sens de posséder et être
au sens d'exister.
Quand paraîtra la nouvelle édition de La Révélation d'Arès?
Actuellement, nous procédons, ma fille Nina et moi à la dernière
relecture (la cinquièrme, je crois), aux dernières vérifications et
corrections donc. La couverture, déjà créée, est en cours de
réalisation définitive par l'artiste. L'imprimeur a été contacté. La
pré-édition brochée (l'édition définitive avec cahiers cousus,
couverture cartonnée et signet paraîtra plus tard quand le pré-édition
aura été testée) sortira aux beaux jours, en principe. La date est
encore indéterminée, mais ce sera, à coup sûr, avant le Pèlerinage, de
sorte que ce livre sera mis à disposition des pèlerins dans la salle de
prière en remplacement de l'édition 1989.
De toute façon, je pense que je ferai part de cette parution par une
entrée de blog.
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02mar09 93C28
À la suite des commentaires de Maurice (93C21) et de M.M. (93C22)
j’aimerais apporter l’information suivante:
Pour ceux qui voudraient connaître la pensée du témoin de La Révélation d’Arès,
il existe une association du nom d’ADIRA qui diffuse, outre La Révélation d'Arès,
les écrits de Michel Potay.
Dans le site
http://www.adira.net
on
trouve la série des livres disponibles: (la série) "Et ce que
tu
auras écrit", le sommaire de chaque livre, des résumés des sujets
abordés par l’auteur, comme l’existentialisme, l’amour, la beauté, etc…
et même quelques extraits.
Et j'ajoute simplement : Quelle pensée que la-vôtre! Une
"tout autre" pensée!
Nicole
|
02mar09 93C29
J’ai aussi découvert Abd Al Malik dans une émission de
télévision.
Depuis, j’ai jeté un œil sur son site et je partage l’avis de certains
commentaires.
Il n’est pas impossible qu’il ait lu
La Révélation d’Arès.
Il dit être passé "du paraître à être", "de la haine à l’amour de la
vie". "L’essentiel se vit."
Abd Al Malik a changé
sa vie en Bien
(Rév.d’Arès 30/11).
Il a acquis et compris l’importance des notions telles que l’amour, la
paix, le pardon. Ces valeurs font partie de son "être".
J’ai, Je
suis (Rév d'Arès ii/1) me fait penser à Je suis la Mine (et) L’Eau
(Rév.d’Arès xxxv/17)
Le Père aimant
veut partager ces richesses spirituelles et matérielles avec ses
enfants qu'Il a créés
à Son Image et à Sa Ressemblance (Genèse 1/27).
Il L’a
donnée une fois, l’Oasis (Rév. d’Arès 24/3).
Mais
qu’offre-t-il, le tentateur, qui ne peut rien créer, ni joies, ni biens?
Qu’offre-t-il
que je ne donne déjà? (Rév. d’Arès 26/8)
Souhaitons une bonne continuité à Abd Al Malik dans
cette voie de l’espérance.
Nicaise
|
02mar09 93C30
La vie m'a terriblement déçu. J'ai envie de mourir et, en même temps,
j'ai peur de la mort.
Je m'accroche à tout ce qui peut atténuer ma peur et le verset J'ai, Je suis a
contribué à me calmer. J'ai la vie et je suis donc immortel. Voilà ce
que je me dis.
C'est une façon de me consoler. Merci à J'Ai-Je-Suis
de me donner par ces "mots forts", comme vous dites, frère Michel,
l'assurance que le moment tant redouté où je devrai quitter ce monde me
permettra de poursuivre ailleurs la vie que j'ai grâce à
laquelle je suis
au-delà de l'arrêt de ma circulation sanguine et pour toujours.
Pourvu, évidemment, que ce ça
ne soit pas dans les ténèbres glacées.
Momo
|
Réponse
:
La vie humaine n'est pas ce
désenchantement continuel que la méchanceté et la bêtise qui nous
environnent produiraient sur nous, si nous étions réduits à la seule
raison — les animaux dispensés de raison ne sont pas déçus par la vie,
ils vivent d'automatismes et ne se suicident jamais —, parce que nous
avons des raisons d'espérer un dépassement, voire même une
transfiguration à terme, d'espérer d'être plus que des corps
appelés à s'arrêter de fonctionner et à pourrir.
Dans ce sens le Créateur nous fait partager son J'ai l'espérance et
la vie infinie et Je
suis cette espérance d'une vie infinie pour mon image et ressemblance (Genèse
1/27).
Autrement dit, le miracle est à notre portée,
parce que la force du miracle est dans notre pénitence, productrice
de grâce.
La survie de l'homme au-delà de la mort est un miracle.
Il n'est pas de foi plus naturelle et plus raisonnable que la foi en
l'immortalité.
J'ai, Je suis
l'immortalité, dit Dieu. Son image
et ressemblance, l'homme, est immortalité.
Mais
résistez à l'envie de mourir — en cela votre mort de la mort est
salutaire —, parce que le Créateur a besoin de vous et l'humanité a
besoin de vous besoin de votre pénitence, pour changer ce monde.
|
03mar09 93C31
Merci pour ces magnifiques mots d'espérance constructrice (votre
réponse 93C30):
"La vie humaine n'est pas ce
désenchantement continuel que la
méchanceté et la bêtise qui nous environnent produiraient sur nous, si
nous étions réduits à la seule raison
[...]
J'ai, Je
suis l'immortalité, dit Dieu. Son image et ressemblance,
l'homme, est immortalité.
Mais résistez à l'envie de mourir — en cela votre mort de la mort est
salutaire —, parce que le Créateur a besoin de vous et l'humanité a
besoin de vous besoin de votre pénitence, pour changer ce monde."
Laurent C.
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03mar09 93C32
Je n'ai pas encore découvert le dernier album d'Abd Al Malik et votre
entrée me rappelle que c'était en projet.
J'avais acheté son CD
"Gibraltar" grâce à une personne de ma famille, touchée par la chanson
''Les Autres'' qu'il découvrait à la télévision, sans pouvoir me donner
le nom exact du chanteur.
Je me suis souvenu alors d'une affiche, sur
la vitrine de notre local [de mission] à Lorient mentionnant le groupe
NAP avec la
citation: ''<Aimer coûte que coûte (ou envers et contre
tout, je ne
sais plus) et envers soi mener, avant tout, la lutte, signé Abd Al
Malik." J'ai trés vite fait le rapprochement et ai acheté l'album sans
connaitre aucun titre. Je fus touché par des paroles empreintes de
grandeur, de beauté , avec une musique à mon sens riche aussi en
couleurs. Dailleurs, Abd Al MAlik dans le sillage de Brel — qu'il
admire
— s'est offert sur un morceau (au moins) la participation d'un fameux
accordéoniste qui a accompagné Brel sur la chanson Vesou: Marcel
Azzola.
Je ne citerai de cet album que quelques passages qui illustrent son
ouverture, la profondeur de sa réflexion:
Titre: Je regarderai pour toi
les étoiles.
''Avant qu' t 'arrive petit Mohamed (son fils)... je n'étais qu'un
homme,
enfin un enfant qui joue à avoir l'air...
...On croit s'connaitre, mais on s'dit dans l'être,
on s'dit dans
l'être au fond, avoir est le verbe que l'on préfère, mais passons.''
Titre: la gravité.
''Je m'blesse tout l'temps avec le tranchant de l'orgueil,
je suis de
ceux qui lentement deviennent leur propre cercueil..."
Titre: Il se rêve debout (un accidenté qui ne peut plus communiquer
avec les gestes ni par la parole)
"Il se rêve debout pour vivre en mourant,
pour survivre dans un monde
où les morts se prennent pour des vivants,
fonctionnaires d'une
existence qu'ils vivent bêtement parce qu'ils ont peurs...''
À propos de l'artiste:
''Hé puis le talent, l'aspect novateur d'un
style,
çà veut dire quoi si ça ne fait pas aller vers l'autre, si ça
ne fait pas aimer l'autre?!...
C'est pas parce qu'on souffre qu'on
est légitime .... l'art véritable oblige à être responsable.
''
Enfin dans le titre: Saigne,
Abd Al Malik endosse aussi bien
l'état d'esprit d'un noir — victime d'une balle ''perdue '' à un
contrôle de police — que celui d'un garagiste,
qui va mettre en
question ses propres préjugés,
que celui d'un policier - avec ses
convictions et aussi sous pressions..."
En 2006 je suis allé au festival des Vieilles Charrues, pour
voir ce rapeur sur scène. J'ai pu aussi, du coup, voir Yanick Noah.
Spectacle trés bien rodé et de qualité, mais qui m'a paru plus
asceptisé, surtout aprés avoir vu, entendu Abd Al Malik.
J'avais
pourtant
quelques 'appréhensions, me disant: "Bon! j'aime beaucoup l'album mais
pour un spectacle, ça risque de manquer de '' jus'' ,de rythme, quoi."
Hé
bien, jai été surpris par sa vitalité sans fioritures, son charisme et
sa manière d'illustrer ses appels qui ponctuaient ses chansons: ''Vous
savez, ce qui compte, c'est ce qu'on a là ...'' (et se frappant
la poitrine.)
Merci pour le lien pour Keny Arkana [?]. J'ai visionné quelques titres
(pas assez sans doute ), j'ai pu entendre, bien que ce soit plus
difficile à suivre, vu la cadence, pour un non habitué.Une
belle énergie qui n'est pas dupe des mensonges...
''La machine? La mante? La mort? ( je n'ai pas saisi )
nous a enseigné que l'amour est une faiblesse... Elle nous a dénaturé
jusqu'à ce qu'on banalise le mal '' (Extrait de la chanson: Les Chemins
du Retour, avec le refrain: "On doit redevenir humain'."
Maintenant, quant à dire que c'est plus spirituel que A.B.D [?] surtout
avec une chanson ''Hé connard!'' au ton rageur, qui s'adresse à un
responsable d'établissement... même avec une colère compréhensible?
J'ai apprécié aussi cette référence et présentation à propos de Jeff
Mills {?], d'autant que mes préjugés, par ignorance surtout, me faisait
considérer ''la techno'' comme une machine, manquant de respiration...
Enfin, un grand merci à frère Michel et aux commentaires d'avoir
échangé sur cette richesse de sens que porte cette Parole:
J'ai, Je
suis (Rév d'Arès ii/1), et qui — c'est comme cela que je
le résumerai ce
soir — nous éclaire plus que jamais sur l'ineptie et les
dangers même du
''Je pense donc je suis.''
Robert B.
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03mar09 93C33
J’ai été sur la vidéo proposée par Didier Br. Je n’ai pas eu de pub [du
guerillero noir avec un fusil, 93C08, 93C18], mais directement le clip:
"C’est du Lourd" d’Abd Al Malik, sans autre
image. Le webmaster du site lit-il ce blog?
J’ai été sur le lien proposé par Mara, en effet j’ai trouvé deux
interviews d’Abd Al Malik très intéressantes, on sent un homme qui a
une vie spirituelle positive.
Il milite pour la fraternité entre tous les hommes de toutes les races
et toutes les croyances.
Il dégage une force de foi et d’espérance.
Concernant l’avoir
et l’être.
C’est pour moi un sujet délicat.
Attention à croire que plus j’ai matériellement plus je suis
spirituellement!
Le sens d’être, de "Je
suis", c’est à mon avis être
spirituellement parlant et non égoïstement parlant.
De même, avoir non
pour avoir pour soi et en jouir égoïstement, mais pour donner
généreusement et partager comme le Père qui dit: Mes deux mains
donnent (Rév d'Arès xxviii/18), pour contribuer à faire
le bien.
Tout dépend donc de la
direction que l’on donne à nos actes.
Je pense qu’en écrivant cela vous
ne défendez pas le capitalisme, plus je possède plus je suis, mais une
vision spirituelle de l’homme. Vous contrebalancez l’idée couramment
répandue que le matériel se trouve en opposition avec le spirituel,
alors qu’ils sont une seule et même chose car la création est par
essence spirituelle.
Interprétant de travers les paraboles de Jésus et les mises en garde de
Jésus contre les richesses matérielles, les gens de religion ont
souvent opposé le spirituel et le matériel, il est temps de les
réconcilier, et la vie spirituelle n’est-elle d’ailleurs pas une
matérialité, non visible mais sensible comme les ondes de toutes sortes
qui nous environnent?
Denis K
|
03mar09 93C34
J'ai procédé à une écoute (rapide) de certains CD d'Abd Al Malik et
aussi d'interviews ou colloques auxquels il participait.
Ma
conclusion, c'est qu'il est très difficile d'imaginer que cet artiste
n'a pas puisé à votre pensée, frère Michel. Il y a par moments des
ressemblances fulgurantes.
Ma femme me dit: "Mais non, c'est dans l'air du temps."
Je
lui réponds: "D'accord, mais comment est-ce devenu l'air du temps? D'où
vient cet air du temps? De qui? De quoi? Cela prouve tout simplement
que cet homme pratiquement inconnu, Michel Potay, pratiquement inconnu
parce qu'il est humble (effacé derrière sa mission) et que sa famille
spirituelle n'a rien fait pour le promouvoir, a en réalité exercé une
influence énorme sur son époque."
"Comment ça serait-il venu?" me
demande ma femme.
Je lui réponds: "D'abord il y a La
Révélation d'Arès
et les très nombreuses notes de la main de son témoin. Il y a trente
ans que ce livre circule. Ensuite, il y a les célébrités qui (c'est
bien connu), quand elles ont à court d'idée, cherchent des idées chez
des auteurs inconnus, ceux de qualité comme Michel Potay que personne
ne lit, qui se fichent pas mal des plagiats et qui n'ont même pas le
moyen de savoir qu'on les plagie. Et puis il y a la propagande faite
par le groupe: les tracts, les affiches, etc. Mais Michel Potay, c'est
un homme qui laisse une marque indélébile. Sa façon de penser,
d'écrire, de parler, est complètement originale. On la reconnaît
toujours. Je dis que même si Abd Al Malik ne connaît pas La Révélation d'Arès
et Michel Potay, les idées et la forme [des idées] qu'ils colportent
ont maintenu couru partout. Il les reprend sans savoir d'où elles
viennent."
On discute beaucoup de ça en ce moment avec Martine.
Je
crois que Frère Michel se fiche pas mal que les idées qu'il répand
soient signées de lui ou d'un autre. Il se dit: "Ce sont les idées de
Dieu. Tant mieux si elles sont connues." Mais moi, je dis, attention!
Quand les idées sont déracinées, elles sont comme un arbre transplanté,
elles risquent de mal prendre, de mourir. Les idées ne sont fortes que
dans la terre où elles sont nées."
Je crois que les Pèlerins d'Arès ont manqué à leur mission en laissant
leur prophète
de côté. Je me souviens de discussions où je disais: "Il faut faire
venir le frère Michel, il faut préparer des réunions publiques. Si on
travaillait à des projets avec le prophète?" On me répondait: "Non! Le
frère Michel ne veut pas!" Je disais: "Il a bien voulu le Cirque
d'Hiver [Mission "L'Œil S'Ouvre" à Paris 1988, 1989, 1990]. Pourquoi ne
veut-il pas recommencer autre chose du même style?" Ceux qui disaient
que le frère Michel ne voulait pas avaient l'air de le connaître
intimement, de lui parler tous les jours, on n'osait pas insister. On
se décourageait: Si le prophète
ne veut pas lui-même s'adresser au public, qu'est-ce que nous on peut
faire? On partait. On sait aujourd'hui qu'on ne lui a pratiquement rien
proposé. J'ai lu dans un commentaire qu'un homme seul ne peut pas se
promouvoir à notre époque.et je le crois. Maintenant j'habite en
province, dans un trou, je n'ai plus de possibilités de relancer l'idée
de promotion publique et notre pauvre frère Michel se fait vieux. Mais
peut-être qu'en réfléchissant on peut trouver un moyen de rendre un
vieux prophète
public.
C'est
une chance qu'il ait eu l'idée de faire ce blog, mais c'est plus
qu'insuffisant. Si Abd Al Malik n'avait qu'un blog pour se faire
connaître, il serait un inconnu. Il faut le spectacle, la radio et la
télévision, la pub, il faut se faire un passage dans les media. S'il y
a quelqu'un qu'on a empêché de dire J'ai, Je suis,
c'est bien le prophète
qui, comme toujours gentil avec tout le monde, ne s'en plaint pas plus
que ça.
Patrick
|
03mar09 93C35
J'ajoute
à ce que je viens de dire Patrick [93C34] que quand on jette un coup
d'œil sur certains forums de Pèlerins d'Arès ou de soi-disant Pèlerins
d'Arès [sur l'Internet] on voit bien qu'ils n'ont pas souci de faire
parler le prophète
mais de
parler eux-mêmes. Ils ont même installé leurs forums parce qu'ils ne
sont pas d'accord avec le frère Michel ou ce qu'il dit les rase à cause
de la pénitence
ou les laisse indifférents, sans l'avouer ouvertement. Je crois que
c'est pourquoi ils ont étouffé la voix du prophète. Ils ont
pensé que parler de La
Révélation d'Arès en escamotant la pénitence ou
même en escamotant Dieu était plus promotionnel. La preuve du contraire
a été faite, très largement. Ce que frère Michel appelle la
"malheureuse mission socio-politique" l'a prouvé. C'était comme donner
la recette de la tarte aux pommes sans pommes.
La
Révélation d'Arès et le frère Michel ont très tôt
déclenché tout un vacarme de
discoureurs [Rév d'Arès 7/5] et de discuteurs de toutes sortes
[2/17] qui se sont trop vite installés dans les assemblées
et qui ont profité de la distance bien pratique qui les séparait du
frère Michel, qui ne savait même pas toutes les bêtises ou les erreurs
(des idées complètement déspiritualisées) qu'ils racontaient, pour
faire leur nid. Consciemment ou inconsciemment? Je n'en sais rien. En
tous cas, ces "frères" ou ces "soeurs" n'étaient pas du tout disposés à
se laisser doubler par le frère
aîné.
Patrick a raison: Le résultat est qu'il y a danger que soit
"transplanté" l'arbre à
la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) dans des terres incultes (Rév d'Arès 5/3)
stériles. On a refait l'erreur des disciples
(5/2-5).
Pour
cette raison, même s'ils sont quelquefois agaçants, heureusement qu'on
a ceux que les plus malins appellent les "béni-oui-oui".
(non signé)
|
04mar09 93C36
J'ai, je
suis (Rév d'Arès ii/1) venant du Créateur, cela nous
renvois aussi sec à notre faible dimension humaine, le commentaire
93C35, en est l'évidence même.
Je rejoint le commentaire de Patrick [93C34], et je repense à la
Parole: Garde la Parole
; lie ton poignet (avec) ! Parle aux frères, les frères parlent (à leur
tour aux hommes) (Rév d'Arès xxviii/26).
Si je comprends bien, c'est à nous de parler au "monde", même si le
frère Michel le ferait mieux que nous, c'est à nous de le faire, pas à l'aîné (Rév d'Arès 16/1).
C'est trop facile de mettre tout sur le dos des frères en rétorquant
que nous n'avons rien fait pour que le monde l'entende, c'est peut-être
pour justifier notre couardise et notre paresse, que nous attendons
encore et encore que ce soit au prophète
de faire des choses.
Non, et encore non, le frère Michel, s'il ne fut pas élevé à la hauteur
que certains voudraient qu'il soit, c'est que nous nous sommes pas
élevé nous même.
Je suis désolé d'être aussi dur, c'est à nous d'innover, d'inventer, de
chercher, "de fouiller".
Des
générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le
sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév Arès 24/5
)
Le Saint
Parle à Mikal, Mikal parle aux frères, les frères parlent aux hommes
(Rév d'Arès xxviii/26).
Américo
|
Réponse
:
La question de donner ou de ne pas donner une tribune publique au
témoin de La Révélation
d'Arès est ancienne et, pour dire vrai, en écoutant les
uns et les autres, contradictoires (je ne parle pas que de ce blog mais
de l'abondant courrier que je reçois), je n'ai plus d'opinion.
Je ne sais plus si j'aurais dû créer les missions L'Œil S'Ouvre en 1987
et parler au Cirque d'Hiver à Paris en 1988, 1989 et 1990.
Je ne sais donc plus si mes frères auraient dû ensuite continuer
d'assurer mes apparitions publiques.
Les uns disent oui, d'autres disent non.
Concernant ce seul blog, ce n'est pas la première fois que le sujet est
amené par des commentateurs epuis 2006.
Si je vous réponds ici, c'est parce que votre commentaire
m'intrigue, me paraissant paradoxal.
D'un côté, vous approuvez Patrick (93C34) qui regrette que les frères ne m'aient
pas donné une tribune publique, et d'un autre côté vous semblez dire
que ce n'est pas à moi, Mikal,
mais aux frères
d'avoir une tribune publique (de parler
aux hommes).
C'est vrai, les frères doivent parler aux hommes.
Je remarque seulement qu'entre Le
Saint parle à Mikal et les frères parlent aux hommes
il y a un stade intermédiaire: Mikal
parle aux frères (Rév d'Arès xxviii/26).
Vous ai-je beaucoup parlé
avant que vous alliez vers les hommes? La mission L'Œil S'Ouvre en
France et le Cirque d'Hiver à Paris, n'était-ce pas une tribune me
permettant de parler aux frères
du monde, ceux existant virtuels, inconscients, dans le monde, ceux
qu'il me fallait appeler pour les envoyer au monde à leur tour?
C'est ce que regrettent les commentateurs qui disent qu'il existe dans
le monde un bonhomme appelé Michel Potay, témoin et prophète d'une Révélation majeure
du Créateur, qu'ils ne connaissent pas, qu'ils découvrent par hasard,
alors que, selon eux, son témoin aurait dû être promu publiquement, une
promotion publique qu'à l'évidence il ne pouvait pas faire sans le
travail de l'assemblée.
Connaissez-vous bien La
Révélation d'Arès et son sens pour parler aux hommes?
Me connaissez-vous bien? Vous ai-je suffisamment parlé avant que
vous parliez aux hommes?
Le manque de communication, le manque de contact entre témoin d'Arès
par l'assemblée
a par exemple conduit à ce que le commentateur "non signé 93C35"
évoque: la "malheureuse mission socio-politique".
La promotion publique du prophète
est un sujet évoqué, mais jamais débattu au sens large au sein de l'assemblée, à ma
connaissance du moins. De ce fait, comme je dis, je n'ai plus
d'opinion, parce que j'écoute aussi ce qu'on me dit et que, quand
aucune raison solide ne se dégage affirmativement ou négativement des
échanges, il m'est difficile de conclure. Je ne sais pas si je dois me
réjouir ou regretter qu'on m'ait laissé "dans un petit coin". C'était
peut-être ce qu'il fallait faire. Ça ne l'était peut-être pas.
Vous-même avez quitté l'assemblée pendant
années (près de 10 ans, je crois), puis vous y revenez. Peut-être
aurait-ce été utile que, pendant votre absence et l'absence d'autres,
revenus ou pas encore revenus, on m'aide à parler aux hommes,
car je suis un frère moi
aussi et j'ai été infailliblement fidèle à ma mission avec un noyau d'assemblée d'une
fidélité à toute épreuve mais qui ne m'a pas aidé à parler aux hommes.
Merci, de toute façon, pour
votre commentaire, votre témoignage de foi et votre contribution à un
échange d'idées à propos de la vérité pratique (je ne parle pas de
vérité de Fond)
concernant la promotion publique du témoin d'Arès.
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04mar09 93C37
Lorsque j'ai lu votre entrée faisant référence à Abd el Malik que vous
découvriez, j'ai eu honte, parceque j'avais déjà pensé vous transmettre
un CD de ce chanteur remarquable, mais je ne l'avais pas fait et je le
regrette.
Heureusement qu'il vous arrive de regarder la télé. Il ne faut pas
compter sur un frère comme moi pour vous faire part du peu que je sais
des bonnes personnes qui spiritualisent le monde à nos côtés.
Je vais essayer de me rattraper ici en citant l'épouse d'Abd El Malik,
une chanteuse Rythm-and-Blues (on dit RnB, c'est ce qui fait danser les
amateurs de hip-hop) connue chez les jeunes: Wallen.
Une femme à la fois énergique et équilibrée, de qualité, témoignant de
sa foi dans ses chansons et dans les interviews. Elle est issue de la
banlieue (Saint Denis de mémoire). Je l'ai découverte à la radio lors
d'un interview il y a plusieurs années; j'ai demandé à mes filles alors
adolescentes si elle connaissaient. Oui bien sûr! Elles m'ont fait
écouter, puis l'une de mes filles, la plus rebelle et très amatrice de
rap m'a reparlé de NAP qu'elle écoutait beaucoup et m'a dit: tu vois,
Wallen, c'est la meuf (femme en verlan) d'Abd El Malik, le chanteur de
NAP.
C'est ainsi que j'ai fait la découvert d'Abd Al Malik et du rap
français bien positif.
Wallen et Abd font un couple uni depuis plus de dix ans, chantent
ensemble sur leurs album. Voilà, je pense que vous serez heureux de
savoir Abd Al Malik en couple avec une chanteuse qui prêche les mêmes
valeurs; avec qui il a eu d'ailleurs un enfant.
Daniel R.
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07mar09 93C38
Je vous ai adressé un commentaire pour l'entrée 0091 et un autre pour
la 0092, que vous n'avez pas publiés. Pourquoi?
Vous ne publierez peut-être pas le présent commentaire pour l'entrée
0093? Parce que je suis mulsulman?
Quand Muhammad reçoit ses premières révélations, il était connu pour
détester les "kahins", les diseurs de bonne aventure, les poètes
possédés par les djinns, les sorciers, etc. Il se crut alors lui-même
possédé, parce qu'il ignorerait encore assez longtemps de Qui lui
parvenait des Messages. C'est alors qu'en fait Allah le possède et
pourrait à Mouhammad: J'ai
ta personne pour être mon apôtre, Je
suis celui qui te parle.
En fait, au tout début c'est l'ange Gabriel qu'il rencontra et qui lui
dit: "ô Muhammad, tu es l'apôtre d'Allah et moi je suis Gabriel."
Muhammd raconta qu'il leva les yeux au Ciel et vit l'ange sous
l'apparence d'un homme les talons joints, qui se tenait dans le ciel à
l'horizon. L'ange répéta: "ô Muhammad, tu es l'apôtre d'Allah et moi je suis Gabriel."
Muhammd essaya alors de détourner son regard vers d'autres points de
l'horizon, mais il voyait toujours l'ange.
En disant Je suis
Gabriel, l'ange disait Je
suis l'envoyé d'Allah,
Je suis Allah lui-même en somme. Et J'ai était
clairement sous-entendu: J'ai
ta personne sous mes yeux et où que tu te tournes, Je t'ai.
J'ai, Je suis sont
des paroles hautement métaphysiques et il n'y a pas de métaphysique
sans Allah, sans Dieu.
Harun Ben H.
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Réponse
:
Non, ce n'est pas du tout parce que vous êtes musulman que je n'ai pas
publié vos commentaires pour les entrées 0091 et 0092, mais parce que
je m'occupe seul de ce blog et que je ne dispose malheureusement pas du
temps nécessaire pour publier tous les commentaires, surtout quand ils
demandent des réponses, ce qui est fréquent, ou quand ils arrivent
tardivement après que le ou les commentaire(s) suivant'(s) se fu(ssen)t
ajouté(s), ou quand, comme c'est le cas actuellement, je suis
particulièrement absorbé dans d'autres tâches, notamment préparer la
prochaine édiiton de La
Révélation d'Arès.
Il m'arrive aussi d'être très fatigué comme je le suis depuis jeudi 5
mars où je pris froid sous la pluie et dans le vent qui balayaient le
chantier actuellement en cours sur nos saints lieux d'Arès. Je suis ce
matin groggy et fiévreux et serais sans doute mieux dans mon lit.
Aussi, un certain nombre de commentaires n'apparaîtront pas ici. Je
vais aux réunions de chantier à Arès pour aider la Présidente et la
Secrétaire de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, qui ont fort à faire pour
régler certains problèmes techniques et faire respecter par les
entreprises les délais, car nous avons une date-butoir impérative: Le
Pèlerinage 2009. Bref, je suis un homme avec beaucoup de travail et de
soucis, qui dévorent beaucoup du temps que je voudrais consacrer à ce
blog, mais c'est pour Celui en Qui nous plaçons vous et moi notre
espérance.
Ceci dit, je vous dis en grand merci pour votre beau commentaire qui,
si j'ai bien compris, nous vient tout droit de Syrie.
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07mar09 93C39
Être
et avoir, avoir et être, quel thème
magnifique qui fait pétiller les neurones et donne du plaisir à ceux
qui aiment penser. Mais penser sans agir n’apporte pas le bonheur et,
depuis Parménide, voilà 2500 ans que les philosophes occidentaux
planchent sur ces concepts sans qu’il en ait été tiré beaucoup de
bénéfices pour l’Occident et encore moins pour l’humanité. Avec La Révélation d'Arès,
tout peut changer, car
Dieu montre que ces concepts sont bien plus que des idées, ce sont des
réalités à accomplir
et à vivre
dans le Bien,
et avec votre enseignement.
Ces réalités potentielles deviennent
approchables et peuvent sortir des sphères intellectuelles pour nourrir
des échanges offrant une compréhension existentielle de la vie et de
l’homme.
Permettez-moi de vous conter à ce sujet une historiette qui s’est
passée en début de semaine.
À l’occasion d’un cours de communication commerciale que je
donnais à des jeunes gens d’une vingtaine d’années, deux jeunes femmes
exprimèrent de la colère contre la génération précédente (la mienne en
l’occurrence), qu’elles rendaient responsable de la crise et de ses
conséquences: cherté des biens de première nécessité, difficulté à se
loger, à se nourrir convenablement, à se vêtir, à s’offrir quelques
loisirs tout simples qui ne sont en fait qu’un prétexte à rencontrer
les autres. Difficulté aussi à trouver un travail qui les intéresse
pour un salaire décent (elles sont en contrat de professionnalisation,
contrat de travail et de formation en alternance, et touchent trois
cinquièmes du SMIC !). De plus, elles manifestaient de l’envie,
toujours à l’égard de la même génération qui, selon elles, n’avait pas
connu de telles conditions de vie et qui n’avait pensé qu’à s’enrichir
sans se préoccuper de la génération suivante. L’une d’entre elles
allait jusqu’à déclarer être prête à "écraser ses concurrents pour
faire sa place si c’était nécessaire."
Ces deux jeunes femmes exprimaient si sincèrement leur souffrance, leur
frustration, leur déception contenues que je me suis senti touché par
ce qu’elles vivaient et que les réponses conventionnelles et
"techniques" admises dans ce genre de cours (explications historiques
et financières, système social, motivation, etc.) m’ont paru bien
fades. Après leur avoir exprimé ma compassion, je me suis senti un
instant désemparé, ne sachant trop quoi leur répondre, puis le thème de
votre entrée 0093 m’est venu à l’esprit: J’ai, Je suis.
Je leur ai dit en substance ceci:
"En fait, le problème que vous avez est un problème d’équilibre entre
l’être et l’avoir. Vous êtes dans une situation où vous manquez d’avoir
et où votre capacité à avoir est affaiblie ou en danger d’être détruite
par le système. Vous en êtes révoltées et angoissées, et vous avez
raison, parce qu’il est légitime d’avoir en suffisance et d’avoir les
moyens de gagner sa vie et de la faire évoluer. En cela, vous réagissez
comme la génération de mes parents qui, au sortir de la guerre et des
malheurs et privations endurés, a basculé dans le matérialisme et a
centré sa vie sur la recherche des biens et du confort matériels.
Mais, comme elle et comme ma propre génération, vous oubliez quelque
chose d’essentiel, c’est que l’homme n’est pas fait uniquement pour
avoir, il est fait aussi pour être, pour donner un sens complet à son
existence, ce qui inclut autre chose que la possession, ce qui inclut
la qualité d’être et la manière bonne ou mauvaise d’exister avec les
autres.
En dehors des conditions et des outils qui nous permettent de gagner et
dépenser plus ou moins bien notre argent, notre avoir, d’où vient notre
aptitude à exister dans la société, c'est-à-dire parmi les hommes? Elle
vient de ce que nous sommes et de ce que nous devenons, de nos valeurs,
de ce que nous faisons de nos talents, du sens profond que nous donnons
à ce que nous faisons, bref de notre être. Vous vous plaigniez du
manque de considération et de confiance des employeurs qui ne vous
donnent pas l’occasion de faire vos preuves ou qui n’attachent pas de
prix à vos efforts, cela prouve bien que le problème se trouve aussi
dans le regard de l’homme sur ses congénères, dans son attitude, dans
son être.
Ainsi, si nous sommes motivés par le souci d’avoir au point que nous
sommes prêts à rentrer en guerre contre les autres, alors il n’y a
aucune raison que les autres ne fassent pas de même. En fait, c’est une
question de choix et de mesure: Si je place la source de mon existence
uniquement dans l’avoir, je deviens complètement dépendant de mes
rapports matériels avec les autres et je suis en danger de tout perdre
si cela se passe mal. En revanche, si je place la source de mon
existence dans ma volonté d’être (et là c’est à moi de savoir ce que je
veux être, bon ou mauvais, juste ou injuste, doux ou violent, etc.),
alors je trouve dans ma propre qualité et dans la qualité de mes actes
une source de bonheur et de liberté que personne ne peut me retirer. Ce
que je sais par expérience, c’est que je construis autour de moi un
monde qui me ressemble et qui finit par me répondre sur le même mode
plus ou moins vite.
J’ai choisi, il y a vingt-cinq ans de devenir meilleur, plus aimant,
plus honnête, plus courageux, et jusqu’à maintenant je n’ai pas eu à
faire de concession sur ces plans là pour gagner ma vie, et même cela
m’a donné des idées, une façon de résoudre les problèmes que je trouve
bien plus efficace et légère que les rapports de force ou de
compétition. Comme vous le ressentez, on ne peut pas descendre en
dessous d’un certain niveau d’avoir que chacun doit déterminer pour son
propre équilibre, sinon l’on perd les conditions d’exercice de sa
liberté, mais on ne peut pas non plus délaisser son être, en
conséquence de quoi on perd la source de sa liberté."
Voilà à peu près le fond de mon discours qui ne fut pas un monologue,
mais un échange qui nous emmena sur des sujets existentiels connexes
bien intéressants. J’ai consacré presque une heure à cet
échange. À plusieurs reprises, j’ai vu devant moi des yeux
grand-ouverts, très surpris, mais aussi très attentifs. À la
fin de la journée (je leur fait cours pendant sept heures) je leur ai
demandé ce qu’ils pensaient de notre travail. Eh bien, c’est ce moment
de réflexion collective du matin, autour de l’être et de l’avoir qui
les avait le plus intéressés. Quant aux deux jeunes femmes, elles
semblaient aller mieux, pour un temps, sans doute...
Dans cette dialectique d’équilibre entre l’être et l’avoir dont vous
avez bien montré la dynamique existentielle d’interaction et
d’évolution, Abd-Al-Malik défendait la légitimité de l’avoir, moi j’ai
défendu la légitimité de l’être. Il faut dire que dans le milieu
professionnel où j’évolue et à l’égard des personnes que je rencontre,
c’est bien plus souvent le "je suis" plutôt que le "j’ai" qu’il
convient de rappeler et de valoriser.
Mais, dans tous les cas, merci pour ces outils incomparables que vous
savez forger pour nous.
D. Faber
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07mar09 93C40
Je fait parti de ceux qui saisissaient difficilement ces quatre mots: J'ai. Je suis (R d'A
II/1).
Le Créateur de l'univers parle à l'homme. Ce qu'il y a de plus Grand
vient se loger dans notre oreille et nous Le reconnaissons, je suis
encore pris de vertige.
Je me suis demandé, si je pouvais aussi m'attribuer ces quatre mots, et
la réponse est donc "oui".
Je souhaite vous faire part d'un autre vertige en espérant me faire
comprendre. Les années passent et des résistances parcourent
toujours mon être. Ma volonté veut obéir à la Volonté du Père Qui Lui seul est Saint (Rév d'Arès
12/4). Aussi louable soit elle, ma volonté a t'elle sa
place, ne souhaite t'elle pas en secret prendre la place du Père?
Qu'est-ce -qui m'empêche d'ouvrir mes veines et de Lui dire "Entre! Je
ne suis plus rien pour moi-même"?
J'ai aussi cette autre question qui fait suite aux quatres
mots: Les
soleils tournent dans Ma Main (Rd'A II/2), Sa Main
est-elle aussi la nôtre? Le monde change à une vitesse effroyablement
belle, je cherche la joie la force de ne pas tomber, de ne pas me
retourner. Je cherche un réconfort momentanné auprès de vous avant de
reprendre de plus belle la course folle qui nous mène sur la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/7).
Réussir ce pour quoi nous sommes là sur ce magnifique monde, le joyau
de la galaxie.
Je vous salut frère Michel, plein d'amour et de tendresse.
Tony L.
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Réponse
:
À votre question: "Sa Main est-elle aussi la nôtre?" je
réponds comme j'ai répondu des centaines de fois depuis 35 ans.
Le Créateur nous a créés
à son image et ressemblance (Genèse 1/27) faisant ainsi de
nous des co-créateurs, ses fils,
ses enfants. Par
ce fait, la Main
du Créateur n'est pas notre main, mais notre main est co-créatrice aux
côtés de sa Main.
C'est ainsi que nous sommes co-créateurs de
nous-mêmes et que c'est en vertu de cette divine capacité que nous
pouvons choisir librement, comme le fit Adam (Rév d'Arès 2/1-5) entre bien et mal, c'est en vertu de cette capacité que nous
pouvons changer notre vie (Rév d'Arès 30/11) et changer
le monde (28/7). C'est donc ainsi qu'il y a similitude entre le J'ai, Je suis du Père et le j'ai, je suis de l'enfant. Rien ne devrait vous empêcher "d'ouvrir vos veines et de lui dire: Entre!" Rien sinon la peur de l'effort d'être, de l'effort de la pénitence.
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07mar09 93C41 Quand je prononce J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), je ne puis m’empêcher d'ajouter: "Je suis responsable de..." J’ai une famille, un travail, une âme,
j’ai découvert la liberté, la liberté d’être bonne ou mauvaise, j’ai
une nature divine et je suis responsable de cette famille, des liens
qui vont se tisser dans ma famille de vie comme dans ma famille
spirituelle. Je suis responsable de tous les actes et de leurs
conséquences dans mon travail, je suis responsable de ma liberté et de
m’en servir pour devenir bonne. Je suis responsable de prendre soin de mon âme comme de ma chair. Je suis responsable de tous mes atouts divins et de les faire grandir. Je prend conscience à chaque fois que je prononce J’ai, Je suis de l’immense co-responsabilité que le créateur a donné à l’homme, à moi. J’ai le devoir de l’honorer tant vis-à-vis de mes biens matériels que de mes biens spirituels. Nicole D.
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XXxxxXX 93C42
Texte.
Signature
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Réponse
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Texte
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