Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog

23 février 2009 (0093) 
j'ai, je suis

Récemment, en zappant je tombe sur une chaîne, dont j'ai oublié le nom — Maroc quelque chose ? — Je vois un jeune homme sympathique interviewé qui, à l'instant où je vais cliquer pour passer à la chaîne suivante, prononce ces mots: "...spirituel, un Islam réellement respectueux des autres." Je tends l'oreille. Ce jeune homme parle de sa foi en termes nobles et superbes.
Soudain, son nom s'inscrit sur l'écran: Abd Al Malik. Je n'ai pas la moindre idée de qui il s'agit.
À un moment donné, l'interviewer lui dit en substance : "Mais vous gagnez bien votre vie quand même."
Abd Al Malik répond (je traduis sa pensée de mémoire) :
"Gagner de l'argent n'est pas pour moi une fin. C'est un moyen d'exister,
parce que sans existence pas de possibilité de lancer un message aux hommes.
Dans ce monde on est ce qu'on a. Si l'on n'a rien on n'est rien, on est invisible."
J'ignore si Abd Al Malik a lu La Révélation d'Arès, mais il connaît bien, à sa manière, une vérité essentielle et universelle que le Créateur rapporte à lui-même dans cette Révélation:

flowersJ'ai, je suis, dit le Créateur (Révélation d'Arès ii/1).
C'est parce qu'il ressemble à son Créateur (Genèse 1/27) que l'homme possède matériellement plus que sa seule vie, car le Créateur lui-même, s'il ne possédait que sa Vie, n'existerait pas, il ne serait pas entendu de l'homme pour qui n'existe que ce qui est perçu, senti, évalué, échangé.
Avoir, matériellement parlant, c'est donner prise aux sens et à la conscience de l'autre et c'est l'autre qui, en vous percevant, vous fait exister.
On est, parce ce qu'on a, donc,
mais le Créateur va plus loin: On a ce qu'on est, aussi.
C'est pourquoi laisser des hommes dans la misère, c'est les empêcher d'être. C'est plus qu'un péché contre le prochain, c'est un péché contre la Créateur et sa Création.
Conséquence: tout bien possédé est fait pour être échangé — contre reconnaissance, contre objets, contre service, contre argent, contre salaire, n'importe — et le dû honnêtement payé permet même d'évaluer un état spirituel (Matthieu 25/14-30, Luc 19/11-27, etc.)


Même s'il n'a pas vocation d'exister matériellement comme l'homme, qui assume sa chair, habite une maison, s'habille, se nourrit, etc., le Créateur a lui-même besoin de posséder pour exister. En disant: J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), le Créateur souligne qu'il n'existe que s'il est perçu par sa Création et, notamment, entendu par les créatures humaines, et que cela n'est possible que par les liens de possession. Il possède — il a — beaucoup même. Cela va du plus grand: son Univers (Rév d'Arès 12/4) immense et somptueux, au plus petit: sa Voix (4/8-10, vii/4-5, xxxiii/5) par laquelle il appella sonorement Noé, Abraham, Sarsouchtratame (Zoroastre), Moïse, Isaïe, Jésus, Muhammad et Mikal et le monde au-delà des prophètes.

Deux ou trois fois par mois, un moraliste morigénateur survient et me tance : "Vous avez reçu La Révélation d'Arès gratuitement, vous devez la donner au monde gratuitement. Vendre ce livre est honteux. Ça montre bien que vous êtes un escroc (ou un imposteur, ou un petit malin, etc.)." Ouillouillouille, on ne me ménage guère!
Je réponds: "Tout a un prix dans l'univers. Au Créateur transmettre La Révélation d'Arès à l'humanité a coûté beaucoup plus que de l'argent, la douleur d'aimer sans retour: Je serre, Je serre comme le clou (ii/21). Un coût exorbitant que nous, pécheurs, n'assumerons que peu à peu (Rév d'Arès 24/2) par la pénitence, l'acquisition du Bien, une monnaie encore hors de notre portée. Aussi, en attendant ce Jour, la Sagesse divine a-t-elle fixé à sa Parole sur terre un prix infiniment moins élevé, mais qu'il faut quand même assumer: l'argent pour éditer, imprimer et diffuser La Révélation d'Arès et l'obligation d'assurer son autofinancement par la vente pour continuer de la propager et élargir son champ de diffusion."
J'ajoute: "D'après ce que vous dites, si ce livre était gratuit, vous seriez converti?"
La réponse à cette question varie d'un moraliste à l'autre, mais signifie toujours: "Ce n'est pas ce que je veux dire."
Je réplique alors : "Implicitement, vous venez d'avouer qu'il y a une morale dans le fait de vendre La Révélation d'Arès. Les événements le prouvent. Vers 1980, pendant plusieurs mois nous avons distribué gratuitement 20.000 exemplaires de L'Évangile Donné à Arès. Combien de vocations spirituelles cette gratuité a-t-elle éveillé? Aucune! Par contre, les livres payés comptant en librairie ont permis à beaucoup d'entrer en pénitence et de créer leur âme (Rév d'Arès Veillée 17). Comme quoi, même l'âme vaut un peu d'argent au départ."
Le moraliste morigénateur disparaît alors, convaincu que j'ai menti. Un autre surviendra dans huit ou quinze jours.
Et moi, je ne fais que poursuivre la logique de la Création, qui est d'avoir et d'être inséparablement :
J'ai, Je suis (ii/1),

sachant qu'on ne peut pas avoir sans être, mais qu'on ne peut pas davantage être sans avoir.
Payer la facture de l'imprimeur, faire ensuite payer le livre au lecteur et laisser au libraire son bénéfice, ces actes normaux — car l'ouvrier (même l'ouvrier de l'apostolat) mérite son salaire (Luc 10/7) — ne déspiritualise pas la Parole. Seuls des bougres d'hypocrites essaient de faire croire aux gens qu'une Parole n'est authentique que si son témoin vit de rien et communique avec le monde par pure transparence, comme les anges (et encore, qui sait de quoi vivent les anges?)
Une nouvelle édition de La Révélation d'Arès va voir le jour.Elle sera, comme les précédentes, vendue. Il n'y a rien là de malhonnête. Je remercie d'avance tous ceux qui l'achèteront, dont elle aidera le Réveil spirituel (Rév d'Arès 36/4), et qui par la même occasion aideront notre difficile mission.

Au fait, j'ai demandé à ma fille Nina si elle avait entendu parler de Abd Al Malik. "Bien sûr, me dit-elle! C'est une rappeur formidable!"
Un rappeur? Un rappeur soufi et philosophe?
Mortifié de me voir si ignorant des choses du rap, je me suis dit: "Faut que j'me visse sur la tête une casquette, la visière de côté, que je mette un pantalon style besace dont le fond me descende aux genoux, des baskets délacés... Faut que je maigrisse pour me faire une poitrine de vélo et que je me traîne, un joint au bec (faut aussi que j'apprenne à les rouler), dans quelque bouge à rap... avec un faux menton en carton pour cacher ma barbe, car parmi les quelques rappeurs aperçus à la télé je n'ai vu aucun barbu..." Je soliloquais comme ça, parce que je n'avais vu d'Abd Al Malik que le beau visage.
Hier, Christiane, mon épouse, acheta un CD d'Abd Al Malik, "Abd Al Malik, Dante". Je découvre qu'il est habillé comme tout le monde, comme moi, comme vous, et que sa poésie est belle, pleine de sens et n'oublie ni Dieu ni les valeurs de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté et de l'intelligence spirituelles.
Ouillouillouille, il doit s'attirer les reproches des moralistes morigénateurs.

Copyright2009

Ajouter un commentaire

Commentaires:

24fev09 93C01
Ab Al Malik a écrit un livre "Qu'Allah bénisse la France".
C'est après son retour de vacances au Maroc qu'Ab Al Malik voit vraiment la chance d'être né et vivre en France, que l'on vienne de banlieue ou pas.
Ab Al Malik (issu d'un milieu catholique) avait suivi des cours d'Islam pur et dur dans certaines caves transformées en mosquées. Il était devenu lui-même un de ces durs imposant cet Islam, etc. Sa mère lui rappelait la tolérance de toutes les religions et n'était pas d'accord avec sa vision radicale religieuse. C'est grâce à sa rencontre avec le soufisme qu'il se rendit compte de son erreur, des mauvaises interprétations et images de la femme et changea complètement (il s'excusa auprès de sa mère de son attitude passée). Vous aimeriez beaucoup ce livre il me semble!
C'est son changement intérieur qui fait que Ab Al Malik est ce qu'il est et cela joue dans toutes les enceintes de sa vie même financière.
Il me semble que vous aviez écrit (mais je peux me tromper) que le soufisme est une mystique. Je crois qu'il représente vraiment la religion tolérante, respectueuse et pleine d'amour envers l'homme et la femme. Le soufisme fait vivre le vrai Islam. L'Islam traditionnel tel qu'on le connaît n'est pas représentatif du vrai Islam.
Maryse 


Réponse :
Merci pour ces informations sur Abd Al Malik, un poète et rappeur que je ne connaissais pas — Mais le domaine de la musique et de la chanson rap est pour moi un plutôt large inconnu et je le regrette.
Concernant le soufisme, je ne me souviens pas avoir dit ou écrit quelque chose concernant cette famille de pensée et d'espérance musulmane. J'ai rencontré quelques soufis et je peux seulement parler de ceux-là. Parmi eux il y avait des mystiques et des non-mystiques — au sens que je donne au mot mystique, bien sûr — et j'en ai conclu que comme toute façon de croire, de prier, de regarder le monde, le soufisme avait ses extrêmes et son juste milieu.


24fev09 93C02
Rassurez vous, frère Michel, pas besoin d'être attifé comme l'as de pique pour apprécié Abd-Al-Malik!
Ou alors mes goûts vestimentaires laissent peut-être à désirer... Ce qui est, ma foi, possible je l'avoue, car moi et la couture c'est tout un programme!
Non, non, l'habit ne fait toujours pas encore le moine!
Vous remarquerez au passage que ceux qui vous reprochent de ne pas diffuser La Révélation d'Arès gratuitement ne sont pas les derniers pour récolter quelques largesses de leurs concitoyens quand ils sont dans le besoin.
Et la générosité, c'est bon pour eux-mêmes, pas pour les autres.
L'hypocrisie se porte bien, merci pour elle!
Plus sérieusement — il ne faut pas donner de l'importance à ces gens, ils ne la méritent pas — notre rapport à l'argent n'est qu'un reflet de nos rapports humains.
De l'argent, oui il en faut, ne serait-ce que pour se loger et manger, mais pas a n'importe quel prix.
C'est bien le fond du problème de la crise que nous vivons qui, il faudra l'espérer au bout du compte, fera transcender la recherche du bonheur hyper-matérialiste en un bonheur ou le matériel et le spirituel œuvreront de concert.
Olivier G.


24fev09 93C03  
La chanson qui m'a fait découvrir Abd Al Malik:

Gibraltar
Abd Al Malik

Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui pleure un rêve qui prendra vie, une fois passé Gibraltar.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui se d'mande si l'histoire le retiendra comme celui qui portait le nom de cette montagne.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui meurt sa vie bête de "gangsta rappeur" mais ...
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune homme qui va naître, qui va être celui qu'les tours empêchaient d'être.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui boit, dans ce bar où les espoirs se bousculent, une simple canette de Fanta.
Il cherche comme un chien sans collier le foyer qu'il n'a en fait jamais eu, et se dit que p't-être, bientôt, il ne cherchera plus.
Et ça rit autour de lui, et ça pleure au fond de lui.
Faut rien dire et tout est dit, et soudain ... soudain il s'fait derviche tourneur,
Il danse sur le bar, il danse, il n'a plus peur, enfin il hurle comme un fakir, de la vie devient disciple.
Sur le détroit de Gibraltar y'a un jeune noir qui prend vie, qui chante, dit enfin « je t'aime » à cette vie.
Puis les autres le sentent, le suivent, ils veulent être or puisqu'ils sont cuivre.
Comme ce soleil qui danse, ils veulent se gorger d'étoiles, et déchirer à leur tour cette peur qui les voile.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui n'est plus esclave, qui crie comme les braves, même la mort n'est plus entrave.
Il appelle au courage celles et ceux qui n'ont plus confiance, il dit : "ramons tous à la même cadence !!!".
Dans le bar, y'a un pianiste et le piano est sur les genoux, le jeune noir tape des mains, hurle comme un fou.
Fallait qu'elle sorte cette haine sourde qui le tenait en laisse, qui le démontait pièce par pièce.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui enfin voit la lune le pointer du doigt et le soleil le prendre dans ses bras.
Maintenant il pleure de joie, souffle et se rassoit.
Désormais l'Amour seul, sur lui a des droits.
Sur le détroit de Gibraltar, un jeune noir prend ses valises, sort du piano bar et change ses quelques devises,
Encore gros d'émotion il regarde derrière lui et embarque sur le bateau.
Il n'est pas réellement tard, le soleil est encore haut.
Du détroit de Gibraltar, un jeune noir vogue, vogue vers le Maroc tout proche.
Vogue vers ce Maroc qui fera de lui un homme ...
Sur le détroit de Gibraltar … sur le détroit de Gibraltar …
Vogue, vogue vers le merveilleux royaume du Maroc,
Sur le détroit de Gibraltar, vogue, vogue vers le merveilleux royaume du Maroc.

Bien à vous et à tous les Pèlerins d'Arès!
Laurent C.


24fev09 93C04  
Pourquoi parlez-vous de moralistes morigénateurs? Tous les moralistes et pharisiens sont des morigéneurs, non?
G.G.


Réponse :
Oh, mais non! Je suis la cible de toutes sortes de moralistes.

De même que j'ai toutes sortes d'assassins: outre ceux qui m'annoncent simplement qu'ils vont me "faire la peau", il y a les assassins égorgeurs, les assassins étripeurs, les assassins à l'arme à feu (je passe sur les variantes d'armes... ce sont les plus nombreux), etc., il y a les moralisateurs geignards, les moralisateurs persifleurs, les moralisateurs apophtegmatiques, les moralisateurs insulteurs, les moralistes théologiens, etc.
Je me souviens avoir lu, au début des années 80, dans la Vie de Mahomet de W. Montgomery Watt ceci: "De tous les grands hommes du monde entier, aucun n'a eu autant de détracteurs que Mahomet... Pendant des siècles l'Islam fut le grand ennemi de ma chrétienté..." Je ne suis pas un "grand homme", je suis tout juste un témoin de Dieu, mais j'ai déjà ma part de "détracteurs". Je me demande ce que ce sera dans quelques siècles.
Vous n'avez pas idée de tout ce que j'ai pu lire et entendre depuis 34 ans que La Révélation d'Arès est publiée et est tombée sous les yeux de ceux qui la déteste ou la déplore et qui me détestent ou me déplore dans le sillage. Ce sont pour la plupart des "chrétiens" catholiques ou protestants qui me morigènent à propos de La Révélation d'Arès commercialisée, comme s'ils ne commercialisaient pas les livres du pape, des évêques, ou de leurs révérends prêcheurs! Ils ne le nient certes pas, mais pour eux ces "chrétiens" sont les vrais qui s'expriment de la part de Dieu et l'argent qu'ils récoltent par leurs livres est une bénédiction du Ciel comme le juste retour de la fortune et de la santé à Job. Tandis que le l'argent de la vente de La Révélation d'Arès n'est qu'une exploitation satanique de la crédulité humaine par un "petit malin".

Je pardonne, je ne rends pas les insultes, mais il est quand même de mon devoir, de temps en temps, de rappeler que la vente de La Révélation d'Arès est aussi honnête que celle de tout autre livre.

La Vérité est, à toute époque, passée par ce tunnel pour parvenir aux hommes.


24fev09 93C05  
Abd al Malik, prénommé Régis par ses parents, était un archétype du jeune de banlieue telle que les médias nous le montrent: Jeunesse à problème, trafiquant, délinquant, rappeur…
Mais il a beaucoup étudié les philosophes, il a trouvé la foi et sa vie a changé.
Il sort des clichés de la culture des banlieues : violence, joints et baggie pour montrer qu’on peut être autrement, être, tout simplement. Il n’hésite pas  dans ses interviews et dans ses chansons à clamer des idées différentes, d’avoir « la force d’être »(cf entrée n°92).  Il parle d’amour (l’amour universel), de fidélité (envers sa femme), de pardon (il a pardonné à son père qui les a abandonné sa mère, ses frères et lui quand il était enfant), du courage, de Dieu…
Le plus étonnant est qu’il est très écouté et apprécié par les jeunes (les moins jeunes aussi !)dans cette France laïque où parler de Dieu est difficile.
Sa mission (je crois qu’on peut vraiment parler de mission) auprès des jeunes est essentielle, et je crois que son succès doit nous faire réfléchir sur notre mission.
Là où il réussit, nous devons réussir aussi.
Alain L.B.


Réponse :
Je ne sais pas si "nous devons réussir aussi là où Abd Al Malik réussit", parce que lui, même s'il a évolué par rapport à ses origines bianlieusardes, il parle à ses pairs. Ce n'est pas pas le cas de beaucoup d'entre nous.
Il faudrait plutôt dire: Ceux des Pèlerins d'Arès qui sont issus des banlieues difficiles devraient y réussir puisqu'Abd Al Malik y a réussi, avec quand même le rap en moins... quoique dans ce domaine notre frère musicien, Daniel C., saurait peut-être apporter quelque chose.

Je suis né et j'ai passé mon enfance et mon adolescence dans une banlieue usinière et rouge, qu'on aurait pu à l'époque qualifier de banlieue difficile, encore que cette notion n'existait pas. On parlait plutôt de faubourgs populaires par allusion aux faubourgs d'où étaient toujours parties les révolutions à Paris. Ces banlieues de l'époque, collées à Paris (il n'y avait que la Seine, les fortifs ou la "grande centure" à traverser à pied), n'étaient pas peuplées d'émigrés, mais de bons Français de souche, des Poirier, des Potdevin, des Dupont et des Durand, des Bourgoins, des Delaunay, etc.  avec quelques Polonais,  Espagnols, "Macars" (Macaroni= Italiens) et "Norafs" (Nord-Africains, qu'on appelle Maghrébins aujourdhui) très minoritaires. Pas d'Islam. "L'islam" de l'époque, c'était Marx et le poing levé en chantant "L'Internationale." Aujourd'hui, soixante ans plus tard, je n'ai plus rien en moi qui rappelle mes origines. Tout a changé considérablement. Je ne crois pas que, pour ma part, je trouverais la manière qu'il faut pour parler à cette banlieue moderne d'émigrés, sinon par le cœur. 
En fait, je ne sais pas. A l'époque où j'avais lancé les missions "L'Œil S'Ouvre", en 1987 et 1988, j'avais demandé à des frères parisiens de me préparer une mission spécifique des quartiers populaires de la capitale et de sa banlieue, mais rien ne fut fait pour des raisons qui n'ont jamais été vraiment bien discernées. Je crois que c'était très difficile, en fait. Je crois encore aujourd'hui que c'est une mission qui ne peut pas s'improviser. Il faut étudier la mentalité du monde banlieusard auquel on veut s'adresser et, pour ainsi dire, s'identifier à lui.
Mais La Révélation d'Arès s'adresse aussi bien aux bourgeois de Neuilly ou du XVIe qu'aux cocos de Montreuil.


24fev09 93C06  
Je me réfère à votre réponse à Maryse [93C01] pour me présenter: Je suis l'un de ces quelques soufis que vous avez rencontrés. Vous ne vous souvenez peut-être pas de moi. C'était au cours des années 90. J'avais assisté à un atelier, dont le niveau spirituel m'avait paru bas et que j'allais quitter jusqu'au moment où vous vous êtes levé dans le rang du fond pour parler et, en vous entendant, j'ai tout de suite compris que vous étiez un grand spirituel, un maître, et je me suis rassis. Dans la soirée après la prière vous m'avez reçu avec ma compagne de l'époque, Aminah.
Le soufisme est en fait une mystique, mais si je me rapporte à votre article dans Le Pèlerin d'Arès 1993-1996, p. 414, "Mystique?", vous donnez à mystique et mysticisme des sens plus restreints. En relisant cet article, je comprends mieux pourquoi vous regardez le mysticisme avec méfiance ou prudence.
Un soufi n'est jamais qu'un Musulman, mais il se distingue en cela qu'il perçoit mieux que le Musulman lambda le sens intérieur de l'Islam et de ses symboles. Il est dur avec lui-même et doux avec les autres. Le derviche est avant tout un  croyant de la religion intérieure. Mais ce qui distingue davantage le soufi, à la différence du Musulman lambda, est qu'il dépend d'un maître qui le guide. De là cet adage soufi: "Celui qui n'a pas de maître a Satan pour maître." Cela signifie que, malgré tous ses efforts, le croyant ne peut pas progresser au-delà de ses limites naturelles sans l'aide et les lumières d'un guide, lui-même héritier de guides qui, de guide en guide, ou de maître en maître, ont beaucoup appris. Vous êtes vous-même, frère Michel, un maître pour vos frères, mais avec cette différence considérable, que vous avez le Maître des maîtres pour guide: Allah en personne. Ce que La Révélation d'Arès appelle le petit reste est, en quelque sorte, le soufisme de la de la vie spirituelle qui renaît dans l'Occident, gâté par le christianisme d'église (catholique, protestant, orthodoxe ou copte), que vous avez la lourde charge de purifier.
Ceci dit, dans le soufisme comme ailleurs on trouve des manipulateurs, des charlatans, des personnages que vous appelez tartufes ou faux dévots. On trouve aussi des maîtres d'une élévation spirituelle remarquable.
Allah-u-Akhbar

Abdallah


26fev09 93C07
Lorsque le Créateur dit "J'ai, Je suis" [Rév d'Arès ii/1] ne veut-il pas dire aussi "J'ai PARCE QUE Je suis" ?
Parce que, dans ce monde, si vous avez peu (matériellement donc financièrement parlant) vous êtes moins considéré que quelqu'un qui a davantage. Alors si vous avez le strict minimum.
C'est ce que veut dire Ab Al Malik lorsqu'il dit: "Dans ce monde on est ce qu'on a. Si l'on n'a rien on n'est rien, on est invisible".
C'est souvent ce problème que soulève les jeunes de banlieue en particulier, les petites gens en général: Tu n'as rien (matériellement donc financièrement) alors ce que tu dis et penses ne m'intéresse pas, pire n'est pas valable, et l'intelligence même peut être mise en doute.
Faire croire que l'on est parce que l'on a de l'argent (pour avoir le matériel, etc) peut induire en erreur et n'est pas forcément vrai. Je prends un exemple: L'exemple d'une personne empreinte d'esprit religieux et/ou de mentalité bourgeoise qui toutes deux, ces deux mentalités, méprisent les petites gens, cette personne peut se croire être alors que c'est seulement son égo ou orgueil ou esprit de supériorité qui la fait croire ainsi.
Je ne veux pas dire que ceux qui ont beaucoup matériellement donc financièrement ne sont pas, bien sûr que non et heureusement que des gens qui ont sont; il est important que leur exemple existe, mais je pense que c'est plus rare.
C'est souvent le contraire: Être permet d'Avoir.
Quelqu'un a écrit un livre "Être, Faire, Avoir" (je crois que c'est Hermann Hesse) je suis d'accord avec cela.
Maryse


Réponse :
Vous avez raison, mais mon entrée de blog 0093 dit déjà ce que vous dites:
"On est, parce ce qu'on a, donc,
mais le Créateur va plus loin: On a ce qu'on est, aussi.
"
Je me suis borné au seul aspect des quatre mots par lesquels le Créateur se définit, s'identifie: J'ai, je suis dans La Révélation d'Arès (ii/1) et des similitudes avec ce sens que mettent notre mission dans l'aspect possédé: réalisé et coûteux (à ne pas confondre avec lucratif) de La Révélation d'Arès en amont et en aval de sa diffusion, en tant que livre matériellement parlant, et l'aspect qu'Abd Al Malik semble bien donné à ce qu'il réalise matériellement lui-même pour pouvoir être le lanceur de messages qu'il est.
Il est certain que, vu le grand nombre de sens possible des verbes avoir et être du fait de l'insuffisance du langage humain — il faudrait deux verbes spécifiques, qui n'existent pas, pour donner à être et avoir le sens que le Père leur donne — il me faudrait pour comparer entre eux tous ces sens, même sommairement, beaucoup plus qu'une simple entrée de blog. Celle-ci est déjà assez longue ainsi.
Il est certain aussi que la métaphysique ici exprimée demanderait un développement, qui n'est pas le but d'un blog qui n'est qu'un petit carnet de notes, et que faute de développement chacun essaie de la résumer à sa manière. Ma manière est différente de la vôtre, plus générale. Je dis: La soif d'acquérir, la recherche du profit, la quête de la domination ou de la supériorité, ne constituent ni le but poursuivi le Créateur en possédant sa Création, ni le but poursuivi par notre mission en réalisant et vendant La Révélatoon d'Arès, ni le but poursuivi par Abd Al Malik en vendant des CD de rap, d'après ses propos. C'est cet aspect d'avoir qui explique le sens d'être dans ces trois situations où avoir et être devraient être exprimés non seulement par deux verbes spéciaux, qui n'existent pas, mais encore par un seule verbe qui existe encore moins pour dire à lui seule avoir et être.


26fev09 93C08
Au Nom de l'Éternel, le Clément, le Miséricordieux, merci, Frère Michel, pour cette belle entrée.
Pour ceux qui désirent voir une vidéo d'Abd Al Malik [en l'occurence] le titre d'un de ses raps: "C'est du lourd!"
Je confirme: C'est du lourd! C'est ici:
http://www.dailymotion.com/video/x74kn4_abd-al-malik-cest-du-lourd_music

J'ai Je suis (Révélation d'Arès ii/1)
dit Dieu, cette Parole me renvoie à: Tu clames,  Je parle ! (Révélation d'Arès  xLviii/3).
Je me dis: Je clame la Parole de Dieu, c' est bien plus que "l'homme Didier" qui parle, c'est Dieu:
Seigneur, je suis Ton image et Ta ressemblance (Genèse 1/27), ton Royaume reviendra en moi par ma pénitence qui me ré-hâ-nime [pour hâ: voir Rév d'Arès xxxix/5-11] pour devenir un Christ vivant comme l'étaient Noé, Abraham, Sarsouchtratame (Zoroastre), Moïse, Isaïe, Jésus, Muhammad et Mikal, tes Messagers.
La Révélation d'Arès est le Miracle des XXème et XXIèm siècles, car c'est une Parole Pure et le prophète Mikal est en quelque sorte — puisqu'il faut employer des mots du monde — le porte-Parole de Dieu encore vivant.
Ne passons pas à côté!
Je m' efforce tous les jours de réveiller mon image et ressemblance, de retrouver le Royaume en moi qui est, Dieu car nous sommes tous faits des Dieux [si nous mettons nos pas dans les Pas du Père]:  En faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour comme l' argent s' allie à l'or [...] ( (Rév d'Arès   2/13-14).
Puisse de nouvelles âmes nous rejoindre et grandir notre peuple prophétique avec Mikal pour la perpétuité et l'infini!
Didier Br.


Réponse :
J'ai jeté un coup d'œil sur la video dont vous donnez l'URL. Je vous l'avoue, Abd Al Malik en casquette de mercenaire ou de guerillero et le fusil à la main, cette vision m'a choqué. Je n'ai même pas mis le son. J'ai fermé le site tout de suite. Cette image correspond si peu à l'Abd Al Malik, homme de lumière et de bonté, dont j'ai suivi une partie de l'interview sur cette chaîne dont j'ai oublié le nom (je crois qu'il y avait le mot Maroc).
Le commentateur 93C02, Olivier G., m'a dit "pas besoin d'être attifé (avec caquette à visière en arrière, pantalon-besace, etc.) comme l'as de pique pour apprécier Abd Al Malik", mais Abd Al Malik semble bien lui aussi s'attifer parfois.
J'aime mieux en rester au CD que m'a offert sœur Christiane et à sa poésie, qui m'a beaucoup touché.
Mais je publie quand même l'adresse du site que vous indiquez, parce que j'imagine que, sous cet aspect de violent, Abd Al Malik ne veut pas se représenter lui-même, et j'ai bien conscience que je suis un vieux bonhomme avec sa sensibilité d'un autre âge qui l'empêche d'apprécier ce qui est appréciable pour d'autres.


26fev09 93C09
Le travail est bon à l'ouvrier et il en reçoit son salaire (Rév d'Arès 16/8).
Soit! Mais je ne suis pas sûr que Matisse aurait accepté qu'on lui paye la somme de trente-deux millions d'euros pour l'une de ses toiles .C'est la somme qui vient d'être adjugée pour "Les coucous tapis bleu et rose", appartenant à la collection de P. Berger et Y. Saint Laurent, entre autres œuvres d'art vendues par la maison Christie's aux enchères publiques.
Je suis peintre et, pour une telle somme, j'aurais bien fait deux tableaux à ce même collectionneur, si j'avais pu connaître son nom! Mais, en général, ces gens fortunés préfèrent garder l'anonymat. Dommage!
Blague à part, que signifie de tels chiffres pour l'acquisition d'une peinture? Avec autant d'argent on pourrait construire des immeubles ou des usines. Qu'est-ce-que ces hommes achètent qui représente tant de valeur à leurs yeux?
J'avoue que je ne sais pas.
Merci Frère Michel pour votre humour pétillant! Cela n'a pas de prix.
Dominique F.


26fev09 93C10
J'ose vous proposer un petit commentaire sur la pointe des pieds [...]
Ce que vous exprimez résume exactement ce qui se passe pour [Untel] que vous connaissez. Il est en dette vis à vis d’une banque et pense, motivé par un fort mysticisme, éviter une saisie immobilière juridiquement prévue pour mai. Qui sera-t-il ensuite? que Fera-t-il? Quelle sera sa liberté?
Sa façon d’exprimer sa croyance lui fait oublier le J’ai pour exacerber le Je suis. En agissant ainsi, il ne peut exister aux yeux des hommes, puisqu’il se dépossède lui-même. Comment son refus de dialogue aurait-il un sens pour les hommes en général? Avec ce choix, il est perçu comme irraisonnable, il passe au mieux pour un original, au pire pour une personne dangereuse.  Il se "tire dans le pied" comme on dit. Grâce à votre entrée je comprends encore bien d’autres choses sur ce genre de choix.
Je suis si heureuse de cette Parole du Créateur réconciliant l’homme avec toute la création et ici, dans votre développement, avec ses propres créations matérielles. Comment faire autrement d’ailleurs, puisque nous sommes matière nous-mêmes?
Dans le Jardin d’Éden, je m’appliquerai à construire une petite cabane au milieu les branches bienveillantes d’un de ses Arbres. Le cœur de l’Arbre battra lorsque je le retrouverai dans la fraîcheur du soir. Nous nous ressourcerons mutuellement.  Comme devant un bon feu j’y réchaufferai mon cœur et me souviendrai du temps où mon peuple ignorait son héritage spécifique reçu, une fois, en Éden.
Maé


26fev09 93C11
Abdel Malik c’est fait connaitre aussi avec sa chanson "Les Autres":

Moi, moi quand j'étais petit, j'avais mal
c'était l'état de mon esprit, je suis né malade,
sur l'échelle de Richter de la misère, malade ça vaut bien 6
quelques degrés en dessous de là où c'est gradué "fou".

J'étais voleur et avant d'aller voler, je priais
je demandais à Dieu de ne pas me faire attrapper
je lui demandais que la pêche soit bonne
qu'à la fin de la journée, le liquide déborde de mes poches
bien souvent, j'ai failli me noyer, j'ai été à sec aussi, souvent....
quand je croisais papa, le matin, aller travailler avec sa 102 bleue
en rentrant, le matin, de soirée, j'me disais "c'est un bonhomme mon vieux"
ensuite, j'me faufilais dans mes couvertures et j'dormais toute la journée
le style "Vampire" dormir la journée et rôder une fois le soleil couché
le genre de prédateur à l'envers, le genre qui à la vue d'un poulet meurt de peur
je ne me suis jamais fait prendre, et si j'avais été pris, aux keufs, j'aurais dit....

J'étais beau-parleur et je souriais aux filles en jean's avec de grosses ceintures
celles qui aiment bien l'odeur que dégagent les gars
qui ont la réputation d'être des ordures
le genre à jurer sur la vie de sa mère dès qu'il ouvre la bouche,
rêve de BMW pour asseoir à la place du mort celle qui couche
dans mon monde, un mec comme moi, c'est le top
j'aurais été une fille, on m'aurait traité de salope,
quand je croisais ma sœur avec ses copines dans le quartier
moi, qui allais en soirée, j'lui disais: "Rentre à la baraque! Va faire à bouffer!"
Ensuite, j'allais rejoindre mes copines, celles qui me faisaient bien délirer
celles qui, comme moi, avaient un pére, une mère
peut-être bien des frères et sœurs, qui sait?,
mais moi, du genre beau parleur à l'endroit, sans foi ni loi
mais c'était pas moi le chien, mais...

Et puis du jour au lendemain, j'ai viré prêcheur
promettant des flammes aux pêcheurs et des femmes aux bons adorateurs
comme si Dieu avait besoin de ça pour mériter qu'on l'aime
mais moi, moi pour que les autres m'aiment, moi
moi, j'en ai dit des choses pas belles et j'en ai acceptées aussi
on m'a dit: "T'es noir, tu veux te marier avec elle, mais t'es noir...."
Les autres, y disaient comme ça, qu'elle était trop bien pour moi
donc moi, moi j'faisais de la peine à voir.
Moi, j'continuais ma parodie, mon escroquerie spirituelle
sauf que, j'me carottais moi-même, j'étais devenu un mensonge sur pattes
qui saoule grave et qui sait même pas ce qu'il dit
qui voit même pas que c'est un malade et qui dit comme ça
tout le dit y dit comme ça...

Et je vous dis, Monsieur, je vous dis, Monsieur,
quand je pense à tout ça, je pleure

Refrain :
Les autres, les autres, c'est pas moi c'est les autres...

Philippe L.


26fev09 93C12
Il y en a qui miment l'humilité (Rév. d'Arès 21/3), mais j'ai une grande espérance pour l'avenir avec tout ceux, sans grand discours, sans polémique, en aimant tout le monde, qui la cultivent!
Abd Al Malik a été très présent sur les plateaux de télé de débats avec les jeunes (pas facile) et même, plus tard, dans les émissions religieuses du dimanche matin de l'Islam. Il s'évertue toujours à adoucir les discours tranchés, à témoigner de son parcours spirituel, c'est courageux, pour que les uns et les autres puissent échanger dans l'éffort (non naturel!) de la compréhesion de l'autre. Un grand frère, oui, généreux. Un bel engagement.
J'ai toujours été frappé par l'avance de certaine personnalité sur leur époque, je prends l'exemple (parallèle à Abd Al Malik) aux États Unis de Jeff Mills qui, depuis 20 ans au moins, s'évertue à dévélopper la musique de style techno depuis sa ville de Détroit (Je ne sais pas s'il connaît La Révélation d'Arès). D'origine africaine, il se retrouve peu à peu au cœur de l'expression de la diversité (à Beaubourg en janvier 2009), par ce qu'il véhicule dans sa musique et de ce qui vit en lui d'humilité et de liberté, une sorte de "génie de l'adolescence" comme vous le dîtes souvent!?
Aujourd'hui il a plus de 45 ans et son travail est d'orchestrer des sons, il est bien reconnu et intègre maintenant de vrais orchestres ce qui donne un rayonement universel avec son tempo actif!! .
Un son véhicule une image culturelle à la base, mais lui justement le déculture en l'harmonisant avec d'autres sons. Les compositeurs de musique classique sont très innovants musicalement dans ce domaine. Et lui nous fait en plus découvrir que ce qui peut changer c'est notre écoute non plus fixés par des codes de sons instrumentaux, mais donnant place à la naissance d'une diversité de sons... pour qu'ils fonctionnent ensemble, un peu comme notre monde contraint de vivre dans un tel mélange culturel qu'il a justement l'occasion inespérée d'engranger d'autres percspectives d'évolution humaines: un mouvement spirituel d'action d'effort sur soi, ce que La Révélation d'Arès propose et appelle pénitence (Rév d'Arès XVI/15).
Jeff Mills trouve des liens direct avec la rue: des "exhibitions": en vitrine, sur les boulevards de la ville très passants, il installe ses platines et table de mixage, deux enceintes à l'extérieur et c'est partie pour un Mix! C'est génial de sentir cette comunication en direct avec la rue vivante! Les passants s'arrêtent ou continuent leur route. Cet échange, comme vous dites, d'exister dans le regard de l'autre est bien notre reconnaissance d'image et ressemblance du Créateur.
Vera Rès


Réponse :
Je vous connais bien, ma sœur et je suis comme émerveillé de vous lire, parce que, sans avoir mon âge, vous commencez vous aussi à compter les années, mais il ressort de votre commentaire une extraordinaire jeunesse, qui consiste à s'ouvrir sans cesse et à comprendre tout ce qui s'exprime de façon jeune, car l'expression épouse des modes qui changent sans cesse et qui, à chaque changement, demandent une adaptation de l'auditoire..
Non que je sois un esprit rassis, non que je sois un vieux ronchon qui ne jure que par des "De mon temps, on s'exprimait comme ceci et non comme cela, etc...", mais j'ai peu de temps devant moi pour achever ma mission et celle-ci m'absorbe complètement pour l'essentiel: La Révélation d'Arès, faute de temps pour connaître le reste, tout ce qui mérite d'être rencontré et connu sur terre. Je vous envie de pouvoir aller au-devant de modes d'expression que je ne connais pas, faute de temps, et je vous remercie de m'en parler.

Je me sens finalement un peu ridicule de parler d'Ab Al Malik que tout le monde semble connaître... sauf moi.


26fev09 93C13  
J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1).
Voilà un sujet délicat et passionnant, ô combien d'actualité:
Aux États-Unis, ce slogan est appliqué à la lettre. On cherche à posséder par tous les moyens, y compris en empruntant à tour de bras. Résultat: catastrophe mondiale.
Mais ce n'est pas tout. Ce slogan est en singulière contradiction avec l'image de "sainte pauvreté" affichée par Jésus, image très prisée en France. Sur ce point, La Révélation d'Arès n'est pas claire, d'autant que, par ailleurs, elle s'en prend aux banquiers et aux riches.
Pour avoir été conseiller financier pendant un temps, j'ai pu observer que les Français (riches ou pauvres) avaient une culpabilité anormale face au monde de l'argent, contrairement aux anglo-saxons. Est-ce dû à leur culture religieuse?
En tout cas, on cherche à cacher ce qu'on possède. C'est dommage, car il en découle que la richesse circule mal entre ceux qui possèdent et ceux qui ont des projets ou seulement des difficultés. Le pays en est inutilement affaibli alors qu'il a peut-être plus d'atouts que les autres.
Pour être complet, notons que certaines autorités civiles et religieuses de France utilisent à leur profit cette peur des richesses qui règne dans notre société. À ce sujet, j'ai du porter plainte contre l'État français à travers un procès fleuve que j'ai fini par gagner, en grande partie grâce à vous, frère Michel.
À l'heure des comptes, je saurais m'en souvenir!
Jacques P.


Réponse :
Si, si, La Révélation d'Arès est parfaitement claire sur le sujet de la pauvreté. Tout son contexte dit: Ce n'est pas ce que tu as matériellement parlant qui fait question, mais ce que tu en fais!
La pauvreté de Jésus est très bien exprimée dans ces mots des Béatitudes: Heureux les pauvres en esprit (ou pauvres de cœur)! (Matthieu 5/3, Luc 6/20) Ce qui signifie que ce n'est pas ce que tu as dans ton portefeuille ou dans ton compte en banque qui fais de toi un riche ou un pauvre, mais c'est l'importance ou la signification que tu donnes dans ton esprit ou dans ton cœur à cette possession qui compte. Si vous êtes riche en biens matériels, mais n'êtes pas pauvre en esprit, et sauf le cas de l'avarice qui est une maladie, vous manquez de cette potentialité qui vous ferait posséder la richesse pour le Bien, vous serez tenté de l'utiliser pour le mal, vous êtes en danger de mort spirituelle. C'est pour éviter ce danger que Jésus disait que, si on ne pouvait pas être un riche généreux, il valait mieux être matériellement pauvre de peur de ne pouvoir passer par le trou d'un aiguille, la fameuse porte étroite du Bien.

Quant aux rapports moraux exécrables et hypocrites que les Français font des rapports entre argent et absence d'argent, qui conduit chaque Français à cacher son argent, ils ont pour origine une idéologie marxiste politicienne de très bas niveau qui a été honteusement exploitée dans les campagnes électorales pendant tant de décennies qu'aujourd'hui cet état d'esprit empoisonne catastrophiquement toute la société, comme vous l'expliquez bien. Cet état d'esprit est devenu une sorte de religion. C'est pourquoi je dis souvent: "Vous dites qu'on vit dans un régime de droite? Mais non! Même avec M. Sarkozy, vous ne voyez pas qu'on vit dans un communisme déguisé? Et pas le meilleur communisme, le communisme démagogique. Je fus communiste plus de quarante ans, je sais de quoi je parle ; je me rends compte que l'idéologie radicale politicienne de gauche que je défendis jusqu'à ce que le Père m'ouvre les yeux a empoisonné ce pays. C'est comme ça que tous nos capitaux et toutes nos industries fichent le camp à l'étranger faute d'une compréhension de la base travailleuse un peu plus large qu'elle n'est, hélas. On voudrait que les patrons soient des anges et comme ils ne sont pas des anges, loin de là, on en fait sans nuance des salauds, des démons et des vampires. Dans ces conditions, les limites du dialogue sont vite atteintes. Alors, les "riches" fuient et les "pauvres" restent avec le chômage... tant que l'on pourra payer les chômeurs. La Révélation d'Arès à raison: La perte de la mesure est catastrophique en tous domaines." Et, dans le sillage des "riches" qui fuient avec leur capitaux et industries, tous les Français qui ont quelques sous les cachent de peur qu'on les soupçonne d'être des complices du "capital". Que les Français poursuivent ce cauchemar fou, je trouve comme vous que c'est un grand malheur! Ce n'est pas s'opposer au progrès social que de dire cela.


26fev09 93C14
Je ne connais pas La Révélation d'Arès et ne souhaite pas la connaître. Ma Bible me suffit. Mais si, comme vous le prétendez, Dieu vous a dit: J'ai, je suis (Rév d'Arès ii/1), ce qui n'est pas invraisemblable, parce que ces quelques mots sont le miroir (ou la copie) d'expressions bibliques ressemblantes, ils se traduisent simplement par "J'ai ce que je suis."
Il n'y a pas d'autre traduction. Il n'y a pas de sens matériel à ces mots, puisque Dieu n'est pas matériel, mais pur esprit: L'Esprit de Dieu planait à la surface des eaux. Vous tombez dans le sophisme, c.-à-d. dans une argumentation ou un raisonnement faux sous une apparence de vérité.
Vous essayez seulement par là de justifier votre besoin de biens matériels, que ce soit pour alimenter votre mission ou pour votre confort personnel, là n'est pas l'important. Mais vous trompez ceux à qui vous vous adressez.
Pascal


Réponse :
L'Esprit de Dieu flottait à la surface des eaux est une citation de Genèse 1/2 dans une traduction complètement dépassée. Toutes les traductions modernes, beaucoup plus rigoureuses disent: Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux (Bible TOB, Bible Hébraïque ou Juive d'après la version massorétique, etc.) ou Un souffle de Dieu agitait la surface des eaux (Bible de Jérusalem), etc., donnant à cette phrase un sens beaucoup plus proche du souffle respiratoire, donc physique, que celle issue de la Vulgate (traduction catholique de st-Jérome) d'où est sorti le Dieu "pur esprit" des théologiens, qui ne correspond pas du tout à l'expérience de Dieu que j'eus à Arès en 1977.
Certes, le Créateur qui me parla en 1977 n'était pas visible en soi. Certes, il n'était pas anthropomorphique, mais ils parlait ma langue. Certes, je ne sentis pas son souffle respiratoire. Mais sa manifestation s'accompagna d'effets physiques lumineux, sonores, cinétiques, etc. extraordinaires. Certes, je ne sais honnêtetement pas, en somme, de quelle nature est ce Créateur invisible, capable de courir d'un bout à l'autre de l'univers (de Sa Main à Sa Main) infini pour créer sans cesse de nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/10-12) comme de se réduire à un clou (ii/21), mais l'événement surnaturel complexe que représenta sa manifestation à Arès montra, dans son ensemble et de façon évidente, sa relation à la matière et aux phénomènes terrestres qui y sont attachés.
Or, c'est précisément au cours de cet événement que les mots: J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/2) me sont parvenus.
Pour moi il y avait relation matérielle directe, évidente, entre Celui qui me parlait et les forces physiques qui accompagnaient sa Parole. Pour moi donc il est bien le Créateur de la matière et de l'Univers. S'il n'est pas matière lui-même, du moins pas au sens que nous humains donnons à ce mot, il a partie liée avec elle, sans aucun doute. Et donc, il a tout simplement, il a au sens du verbe avoir.
Il n'y a aucun sophisme dans cela.
Votre théologie, probablement catholique ou protestante, n'est que l'ombre floue, projetée, le reflet dégradé de réalités qui vous échappent et que La Révélation d'Arès, qui n'est pas du tout une "copie" de la Bible, texte encombré de livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12), vient au contraire corriger.  Vous "ne souhaitez pas" lire La Révélation d'Arès, mais vous avez tort. Vous vous privez d'une immense Lumière. Vous lirez ensuite votre Bible tout autrement. Si vous avez confiance en ma discrétion, ne craignez pas de me communiquer votre adresse. Je vous adresserai un exemplaire de la Parole d'Arès et j'aurai oublié votre nom et votre adresse aussi vite que je les aurais écrits sur l'enveloppe, parce que ce ne sera plus, alors, qu'une affaire entre votre Créateur et vous.
Ceci dit, je vous accorde que les grandes œuvres — et la Parole du Père en est l'apex — ne sauraient exister sans garder leur part d'inconnu, simplement parce que nos regards de pécheurs ne peuvent pas supporter la grande Lumière en face. C'est cette part d'inconnu qui fait qu'un Guide Michelin et que la Parole: Bible, Coran ou Révélation d'Arès, n'appartiennent pas au même monde. Le premier est immédiatement accessible et d'une compréhension sans ambiguïté. La seconde, toute Lumière qu'elle soit, n'est pas toujours imméditament accessible et c'est pourquoi le Père, depuis les origines, veut de temps en temps un prophète pour rendre cette Lumière supportable aux humains. Il se trouve que ce type de mission m'a été donné. Je n'en tire pas de profit personnel. Vous avez de votre côté la liberté totale de me croire ou de ne pas me croire. Tout est là, dans la décision que vous prendrez de m'entendre ou de ne pas m'entendre.


26fev09 93C15  
J’ai connu Abd Le Malik par la chanson "Les Autres".
Je vous envoie ce lien que j’ai trouvé très intéressant où Abd Le Malik, sur un plateau télé, parle de sa foi, avec l’homme politique Guillaume Peltier:
http://www.youtube.com/watch?v=-7CSYtGQXbo&feature=related


J’ai cliqué sur lien que Didier Br (93c08) vous a donné. Je pense qu’il y a un problème technique internet car en cliquant sur le lien je ne tombe pas sur l’homme dont vous parlez.
Mara


27fev09 93C16
Si je reste dans un certain cliché culturel, entretenu pour les besoins dudiviser pour mieux régner", cliché qui est de séparation et d’opposition, les verbes être et avoir ont du mal à coexister (c’est l’histoire du mauvais riche et du bon pauvre).
Si je vais un peu plus loin dans ma réflexion, je rejoins les commentaires précédents avec "on ne peut pas être sans avoir, ni avoir sans être et mieux encore tout dépend de ce qu’on fait de notre propre avoir".
Par contre je peux encore  rester dans le "Je suis un individu distinct de mon voisin et j’ai plus ou moins par rapport à ce qu’a mon voisin". Probablement est-ce là une version très courante de l’être et de l’avoir chez la plupart d’entre nous. C’est l’être et l’avoir de l’ego, du moi .
Ce n’est pas encore l’être et l’avoir au service de l’êtreté, un drôle de mot pour essayer de dire quelque chose à atteindre au-delà de ce que je suis.
En lisant et en étudiant La Révélation d’Arès, plus en la fouillant, je m’aperçois que J’ai, Je suis ne sont pas que des mots statiques qui définissent d’une part une quantité, une possession, d’autre part un état, des  qualités du Créateur que d’ailleurs il m’est impossible de concevoir, mais qu’il y a une sorte de dynamique sous jacente (pardon pour le mot dynamique, je ne  sais pas comment dire la Vie de Dieu). Si je pouvais résumer sans réduire, au delà du blasphème qu’on pourrait me reprocher en paraphrasant Dieu, je dirais avec mes mots ce que je crois comprendre à ce jour:  "Je  vous donne ce que J’ai, à vous les hommes, vous héritez de la terre et en même temps,  Je vous donne ce que Je suis, vous héritez de Mes Dons Divins pour que vous organisiez votre existence terrestre (sous entendu selon Mon Plan)."
Je remarque ainsi que le J’ai-Je suis est indissociables du Je vous Donne. .Il y a dans La Révélation d'Arès une quantité de phrases qui le disent beaucoup mieux que ma traduction:

Les Dons Divins Qui leur furent faits (12/7)
cette eau-là est un Don pour la soif, pour le bain, pour l’arrosage des champs ( 20/8)
Le Père donne la vie , Il l’a donné une fois (24/3)
(le tentateur) qu’offre–t–il que Je ne donne déjà? (26/8)
N’ai-Je pas donné Mes Mules pour l’ascension, et la nourriture à chacun? (26/ 8)
car J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que J’ai donnés à tous ( 27/5)
De la terre ne donné-Je pas la tuile pour la peine de la cuire ? (28/26)
À propos de l’intelligence d’homme:  Je lui ai donné assez de force pour qu’elle comprenne (32/6)
À propos du tentateur: Je te donne la force pour le vaincre (37/6)

Encore et toujours notre péché qui nous barre la route du bonheur.
Charlie


Réponse :
C'est vrai, mais pas aussi simple qu'il semble, car l'homme peut refuser le don de Dieu comme Adam le refusa (Rév d'Arès 2/1-5). C'est certainement pourquoi vous concluez par:  "Encore et toujours notre péché qui nous barre la route du bonheur," mais le sens de cette conclusion ne paraît pas évident dans votre commentaire.


27fev09 93C17
Le J'ai, Je suis de La Révélation d'Arès, que contrairement à Pascal [93C14] je crois authentique comme je crois authentique toute La Révélation d'Arès a selon moi une autre signification que celle que vous lui prêtez. Rien ne s'accomplit chez l'homme par une action personnelle, mais tout s'accomplit par l'action d'une puissance objective. Cette puissance objective, qu'on l'appelle l'instinct ou qu'on l'appelle destin, est la Force irrépressible de Dieu. Vous serez sauvé parce que Dieu veut que vous soyez sauvé. L'action suprême de la Grâce n'a rien à voir avec un destin de salut que l'homme se forgerait de lui-même.
Ce que vous appelez l'existentialisme de la foi, que vous avez développé de différentes façons, notamment dans un article du Pèlerin d'Arès il y a longtemps, cet existentialisme ne me paraît pas évident dans La Révélation d'Arès.

Il suffit de regarder autour de soi ce monde païen, quelquefois satanique, pour constater que seule une petite partie de l'humanité, ce que La Révélation d'Arès appelle le petit reste, est sauvée.

Quand Dieu dit J'ai, Je suis, il ne parle pas de partage de cet avoir et de cet être avec toute l'humanité, mais avec lui-même d'abord, et, par Grâce particulière, avec ce petit reste dont il parle à plusieurs reprises dans La Révélation d'Arès.

Malachie P.


Réponse :
Je vous crois converti à La Révélation d'Arès, mais encore fortement teinté de culture protestante calviniste, une culture qui s'oppose par plusieurs côtés à la foi qui découle de La Révélation d'Arès.
D'ailleurs, la doctrine protestante calviniste, beaucoup plus répandue aux USA qu'elle ne l'est en Europe aujourd'hui, est un point de difficulté considérable pour notre mission américaine.
Je récuse toute parenté entre La Révélation d'Arès et la doctrine de la prédestination du salut, typiquement calviniste, que votre commentaire non seulement défend, mais croit curieusement reconnaître dans la Parole que j'ai reçue à Arès et dont je défendrai le véritable sens jusqu'à mon dernier souffle.

Nous n'allons pas réveiller ici dans ce blog les controverses sur la prédestination (l'hypothèse selon laquelle Dieu destine certains hommes au salut, mais pas les autres) que les synodes réformés de Dordrecht et de Westminster s'efforcèrent de calmer ou d'éteindre en leur temps et, de toute façon, il y a d'autres points de la doctrine protestante qui, concernant la rédemption (Jésus seconde personne de la trinité, la croix qui sauve, la salut par la foi mais non par les actes, etc.), sont clairement ignorés par La Révélation d'Arès.
Pour beaucoup de protestants Dieu existe pour l'homme, mais l'homme n'existe pas pour Dieu, ce qui est déjà différent de ce qui ressort du texte et du contexte de La Révélation d'Arès, mais pour Jean Calvin — et encore aujourd'hui pour les calvinistes purs et durs — il est hors de doute que seule une petite partie de l'humanité serait appelée au salut éternel, ce qui pousse la différence à l'extrême.
Si le Pèlerin d'Arès est bien d'accord avec la doctrine protestante selon laquelle appliquer les normes de la justice terrestre aux décisions de Dieu est dépourvu de sens et une insulte à sa majesté — je dirais plutôt à sa suprême paternité —, le Pèlerin d'Arès ne croit pas du tout cela parce que Dieu seul serait libre. Le Pèlerin d'Arès le croit parce que Dieu est amour et que l'homme est libre (Rév d'Arès 10/10), libre absolument à l'image du Père. Autrement dit, l'homme est capable d'estimer lui-même s'il a été bon ou s'il a été mauvais et est capable d'orienter son destin dans le sens du bien ou dans le sens du mal. À quoi servirait-il au Créateur d'appeler sa créature à la bonté, si la créature était par avance destinée au salut ou à la perdition? Si le Créateur appelle sa créature à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et le monde à changer en Bien (28/7), c'est bien parce que cette faculté est laissée entièrement à l'humanité.
Sans doute, pour l'heure, les hommes, qui sont tous pécheurs, ne sont-ils que potentiellement capables de changer consciemment ou volontairement et c'est pourquoi seule une minorité peut changer (ou entrer en pénitence) consciemment — c'est le petit reste.
Mais pour le Créateur les autres, plus ou moins inconscients de leur destin spirituel, ne sont pas nécessairement perdus et voués aux ténèbres glacées. Sage et plein d'Amour, le Créateur rappelle que les autres peuvent être inconsciemment sauvés s'ils sont bons, parce qu'en fin de compte ce sont les faits ou les actes bons et non la foi qui créent et justifient l'âme salvatrice. La Révélation d'Arès nous conduit dans la Voie Droite d'une espérance toute différente de celle de la doctrine protestante (et du christianisme traditionnel en général) et plus encore de celle de la doctrine protestante calviniste.
C'est pourquoi J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1) a pour premier sens, indépendemment des attributions respectives de J'ai et de Je suis, sur lesquels je ne m'étends pas dans cette réponse, un sens d'échange total entre Créateur à créature faite à son l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27). Chaque homme peut dire: "J'ai, je suis," à l'image du "J'ai, Je suis" que dit le Père. Ce J'ai, je suis est, contrairement à ce que vous pensez, une clé de départ de l'existentialisme de la foi en ce sens que le conscience et les actes qui en découlent peuvent définir ce qu'il faut avoir et ce qu'il être pour être bon comme Dieu est bon ou pour être mauvais comme Adam le fut lors de son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5).


27fev09 93C18  
Je souhaite réagir à ce que vous répondez à Didier Br. (93C08), et apporter un complément au commentaire de Mara (93C15). En cliquant sur le lien indiqué par Didier Br., j'ai vu, comme vous, des images d'un homme noir habillé en mercenaire/guerillero, mais cet homme n'est pas Abd al Malik. C'est le personnage de la publicité qui défile à droite de l'écran du clip, et qui parfois s'affiche sur l'écran en "préambule" au clip (comme les pubs au cinéma avant le film.)
Le clip vient ensuite, "sans transition" comme on dit.
Parfois le clip démarre immédiatement, sans la pub avant lui.
Si vous avez un moment pour retourner sur cette page, et que cette horrible pub recommence, fermez les yeux 5 secondes, puis rouvrez-les et mettez le son. Le clip d'Abd al Malik commence par les images d'un orchestre, et la musique (classique) seule.
Mais au final je suis comme vous, je préfère les CD.
Caroline


Réponse :
Merci. En effet, à votre invitation je viens de faire un nouvel essai et je m'aperçois que cette pub, qui met en scène un homme de couleur comme Abd Al Malik, à qui il ressemble beaucoup, se place en permanence dans un cadre à droite de l'écran, mais aussi par intermittence dans la fenêtre même de la vidéo. C'est absolument abusif, car l'interposition de cet Africain menaçant, le fusil à la main, semble bien intentionnelle.

Quand j'ouvris hier ce site je tombai directement sur ce "bandit" armé dans la fenêtre même de la vidéo d'Abd Al Malik.

Il faudrait que cette substitution soit vite corrigée par le webmaster du site. Encore merci.


01mar09 93C19
Tout d'abord merci pour cette explication de l'existentialisme.
Si, aujourd'hui, je viens "ramener ma fraise", c'est parce que, pour une fois, vous parlez d'une chose que je suis sûr de connaitre mieux que vous (une fois n'est pas coutume). Il n'y a pas de mal à ça, aller-vous me dire, car c'est à propos du rap que je veux vous renseigner, étant donné que c'est un style de musique que j'affectionne et qui me fait réellement vibrer depuis maintenants plus de 5 ans, cela par la force de revendication, de critique sociale  politique ou religieuse de certains textes.
Je vous conseille fortement d'écouter une petite rappeuse marseillaise du nom de Keny Arkana qui a grandit entre la DASS, les fugues et les HP [???] et qui, aujourd'hui, est devenue femme altermondialiste engagée pour faire changer ce monde.
Voila l'une de ses dernière chanson! Accrochez-vous, parce qu'elle rappe beaucoup plus vite qu'Abd Al Malik, mais ça en vaut la peine, car c'est encore plus spirituel, mais surtout beaucoup plus engagé ! http://www.youtube.com/watch?v=wA9LzNQdgY4

D'ailleur le gros reproche qui est fait a Abd Al Malik, c'est de ne pas aller contre le système, car le rap est et doit rester le haut-parleur de ceux qui ne représentent rien aux yeux du monde, les petits, les sans voix qui eux ont de quoi être en colère, être scandalisés par un système qui les opprime et les stigmatise plus que les autres. En tout cas, à leur place je serais encore plus scandalisé que je ne le suis et je comprend parfaitement leur révolte et je la trouve légitime, si l'on s'attache au fond et non a la forme de tout ces petits banlieusards, eux veulent vraiment que le monde change (Rév d'Arès 28/7), et se n'est pas un noir avec un fusil qui me fait peur, mais la bombe atomique qui est aux mains du pouvoir, que se pauvre petit naïf noir pense pouvoir combattre courageusement avec son ridicule fusil.
Et d'ailleur d'ou vient-il ce fusil, qui l'a fabriqué, qui l'a inventé, qui ne l'a pas détruit à la fin de je ne sais quelle guerre, afin qu'il ne se retrouve pas dans les rues, quelques années plus tard, dans les bras de ceux que le système aura tellement méprisé et rejeté qu'ils en arriveront à acheter des armes. Ce pour quoi le système les condamnera. Mais ils comprennent bien, une fois l'arme dans leurs mains, qu'ils n'iront pas bien loin avec ça et c'est comme ça qu'un gars se retrouve à poser minablement avec son fusil misant sur la violence comme stratégie de promotion pour son album de rap dans lequel il ne peut que critiquer le système, mais ce n'est pas gratuit, c'est pour qu'il change en bien, j'en suis persuadé. Le Père nettoiera leur haine et leur violence comme les nuages car ils sont scandalisé (Rév d'Arès 28/4-15).
Pour finir, je vous passe le lien d'un jeune barbu musulman, véritable droit changeur (Rév d'Arès i/6), qui réhabilite le sens étymologique du mot "jihad",:le plus grand combat est contre soi-même:

http://www.youtube.com/watch?v=EhG7ED_eJPk
Il se nomme Médine. Si vous avez un peu de mal à le suivre, je vous conseille de taper le nom de l'artiste et de la chanson + parole par exemple sur google.
Je vous encourage à écouter ses deux morceaux qui sont, il est vrai, un peu difficiles pour un débutant, car longs et sans refrain, mais je ne vous sous-estime pas. Ces deux textes de rap sont selon moi parmis les plus beaux que l'on peut trouver dans le rap français.
[...]
Bon courage pour finir la nouvelle édition de La Révélation d'Arès!
Dites-vous bien que le plus gros est derrière vous et que, peut-être, une fois fini, quand vous ne trouverez plus grand chose à faire, vous pourrez écrire des textes de rap encore plus beaux que ceux-ci (Je plaisante, bien sûr)
Tim


Réponse :
Je rentre de voyage et, comme toujours, j'ai beaucoup à faire en rentrant. Faute de temps, je n'ai pas encore écouté les videos que me recommande votre commentaire, mais beaucoup des auditeurs de ce modeste blog les écouteront, je n'en doute pas. Pour moi écouter c'est aussi être attentif. Écouter me demande toujours du temps, donc.
Je ne comprends pas ce que vous entendez par "le gros reproche qui est fait a Abd Al Malik, c'est de ne pas aller contre le système," parce que, pour ma part, je vois en lui quelqu'un qui refuse le système. Oui, je vois même dans cet artiste rappeur, mais aussi penseur plein d'à-propos et de mesure (Rév d'Arès 7/6, etc.), quelqu'un qui, par un langage mesuré et juste, par surcroît plein d'une bienveillance soufiste, peut être mieux entendu par ceux qui par nature ou par allergie ne veulent pas entendre le rap dans lequel ils voient une violence dangereuse. Il y a souvent dans le rap (pour autant que j'aie entendu des rappeurs, bien sûr) la colère pour la colère qui, de ce fait, ne propose ni dialogue ni solution. Il faut aussi, parmi les messagers de la souffrance humaine, un Abd Al Malik et cette espèce d'autocritique clairvoyante en lui, qui adoucit son refus du système, mais le système, croyez-moi, il le refuse sans nul doute.

Tout message, tout appel, tout reproche, etc., n'a de chances d'être entendu par ceux auquel il s'adresse que s'il est mesuré. La mesure, que prône La Révélation d'Arès, est la grande chance de l'amour évangélique. Sinon, un message, aussi beau soit-il, s'il est trop véhément, radical ou, a fortiori, violent, porte en lui sa propre hermétique. Il n'ait entendu que par ceux qui s'y reconnaissent et rejeté a priori par les autres. Un tel message oppose les attentions, mais ne les éveillent pas à la réflexion, bref, n'a que très peu de chances de toucher le cœur et/ou la conscience de celui qui manque de cœur ou de conscience. C'est un des problèmes constants de la mission.

Je ne parle de ce que j'ai entendu, bien sûr, dans la gamme des raps. Pas grand chose, je le reconnais. J'écouterai aussi les videos que vous me proposez d'écouter.
Merci pour vos encouragements à "finir la nouvelle édition de La Révélation d'Arès". C'est en bonne voie, je pense. Quant à ne "plus trouver grand chose à faire',  j'ai bien peur que ce ne soit pas demain la veille.


01mar09 93C20
J’ai hâte de lire la nouvelle édition de La Révélation d’Arès et vos commentaires qui l’accompagnent, toujours très lumineux. Je m’étais dit, ce coup-ci, frère Michel va sans doute évoquer Darwin dont on fête le bicentenaire de la naissance, pour clarifier toutes les inepties qui fleurissent ces jours-ci sur les médias et qui alimentent les stériles querelles (encore des morigénateurs) entre évolutionnistes et créationnistes (Pour ceux que ça intéresse, lire l’introduction michelpotay.info, ils seront renseignés). Je n’étais pas tombé très loin car, si votre entrée parle de l’intrication de l’être avec sa matérialité, l’évolution traite de la dynamique de l’être, laquelle ne peut faire l’économie de sa matérialité. Comme toujours, vous ne restez pas dans le conceptuel, vous allez sur le terrain du concret, la logique même du Créateur.
Que l’on se range derrière les évolutionnistes ou les créationnistes, on ne peut se soustraire à la question de l’Origine, de notre place et de ce que l’on fait de sa vie.
Dieu, Yahvé, Allah, Brahman, Le Grand Manitou, l’Alpha et l’Oméga, "?", etc., nous avons tous notre petite idée à laquelle nous tenons (certains plus que d’autres), mais que vaut cette idée en regard des responsabilités qui sont les nôtres: le vivre ensemble harmonieusement et heureusement. Les faits le montrent bien, quel que soit le Nom que l’on donne à cette Origine, ce n’est pas ce que l’on croit ou ne croit pas qui fera un monde meilleur, mais ce que l’on fait. 
Dans l’univers, il n’y a rien de statique, tout évolue sans cesse. Or, imaginer la création achevée, figée, déterminée (comme le font les créationnistes) c’est comme vouloir brider la créativité du Père, c’est enfermer "J’ai" dans notre espace-temps mental étriqué, c’est aussi oublier l’existentiel dans la création, la liberté faite à l’homme de choisir son destin, de faire ou de ne pas faire, ou encore d’aimer ou de ne pas aimer. S’il y avait un mot humain qui pouvait mieux rendre compte de sa dynamique, sa dimension, son sens et sa logique à "J’ai" je choisirais le mot aimer, le seul qui s’en approche assez, encore que l’amour que nous pouvons éprouver soit bien pâle. Soyons donc riches d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence du cœur, de liberté vis-à-vis de ce que l’on croit savoir, et toutes les autres richesses se redistribueront naturellement.
De même, rejeter  "Je suis" l’Éternel, à un point/temps situé en amont de la création à jamais connaissable (l’avant Big Bang), comme le pensent les scientistes, et dans leur sillage les évolutionnistes qui font de la sélection naturelle le seul moteur de l’évolution du vivant, c’est évacuer le Créateur de Sa Création, c’est aussi une manière de rejeter l’amour d’un Père qui ne se soucierait pas de ses enfants. Trop de scientifiques ont encore l’esprit scientiste. Un blocage intellectuel de même nature que le dogmatisme religieux.
L’homme n’est pas fait que de chair et d’esprit, lesquels ont effectivement été soumis à la sélection naturelle, le Père l’a en plus doté de son propre moteur d’évolution: l’ha (R.A xxxi/5-11).
Longuement "J’ai, Je suis" a préparé l’émergence de la vraie spiritualité. Bien avant Adam, des hommes s’essayaient déjà à la création d’outils, à la proto-religion, à l’ornement de ses chapelles (Lascaux et d’autres) puis est arrivée la parenthèse Éden qui n’a pas duré, hélas, mais qui a dynamisé l’évolution psychique de l’homme. Les historiens appellent cela la révolution néolithique ; tout d’un coup les hommes se sont mis à cultiver, à bâtir, à s’associer en communautés de plus en plus larges etc. jusqu’à aujourd’hui.
L’Amour (la meilleur preuve de la présence du Père dans Sa Création), tout le monde ou presque (même les scientistes et les évolutionnistes) trouve ça merveilleux, mais comme nous ne savons pas quoi en faire, nous Le supprimons des équations ou Le bidouillons en une constante x de manière à coller au plus près des observations, nous Le transformons en hasard et nécessité ou aptitude de survie, nous L’évacuons des idéologies et de la politique en Le remplaçant par des lois sensées corriger les imperfections humaines, et crânement nous disons: "Quelle cohérence a cet univers, quelle souplesse d’adaptation et vitalité a la vie!? Le hasard fait vraiment bien les choses ! Et heureusement que nous autres, hommes, purs produit de la sélection naturelle et de la cérébralité sommes là pour mettre un peu d’ordre dans ce bouillon de cultures sans quoi tout irait à vau-l’eau ; vive le scientisme, vive la politique, vive les morales, vive les lois!"
Voilà où en est l’homme qui se réduit à un animal pensant, voilà où en est l’homme qui refuse sa filiation divine.
Le choix nous appartient: Nous pouvons faire le plein d’Amour, booster notre moteur évolutionnaire pour atteindre des sommets, ou le laisser dépérir jusqu'à ce qu’il tombe en ruine. Dit autrement: Je crée ou je ne crée pas mon âme, ou encore J’ai (une âme et tout ce qui va avec) et Je suis (Je Vie, Je vibre, J’échange, Je partage, Je donne et reçois, J’atteins des magnificences infinies), ou je ne suis guère plus que l’aurochs abattu par les ans (Rév d'Arès, Veillée 17).
J’ai. Je suis (Rév d'Arès ii/1) peut être décliné de différentes manières, regardé sous divers angles ; nos mots, notre spatialité, notre temporalité ne peuvent l’approcher dans sa globalité. Le Tout contient la partie, mais la partie contient le Tout si, à l’instar de Jésus, nous sommes dignes de l’immense preuve d’Amour que le Père nous a témoignée en faisant de nous Son Image et Ressemblance (Genèse 1/27).
Francis N.


01mar09 93C21  
Je me suis dit un jour: "Voilà un homme, Michel Potay, dont personne ne parle, sinon en mal très souvent, mais qui pourtant, s'il a vraiment été témoin de Dieu, ne pourra pas plus être ignoré de l'Histoire que ne l'a été Moïse. Mais qui est-il?"
Au hasard de vos réponses à certains commentaires, depuis le début de ce blog, vous avez donné quelque indices concernant l'ignorance que non seulement le monde a, mais qu'encore le monde entretient, c'est évident, sur votre personne. Il suffit d'étudier un peu La Révélation d'Arès pour comprendre que certains dans ce monde d'ambitions et de prééminences ont intérêt à étouffer votre existence et à noircir ce qui ne peut pas en rester complètement ignoré. Mais cela n'explique par tout.

Il y a forcément autre chose. Un indice de cet "autre chose" est la recommandation que Dieu vous fait de ne pas être un chef [Rév d'Arès 16/1]. Un autre indices et votre solitude, qui en a apparemment résulté, mais quand même incroyable puisque vous ne l'avez pas cherchée, et, autre indice encore, il y a ce qu'on devine derrière cette solitude: l'incurie ou l'insouciance, voire peut-être la mesquinerie, mise par vos Pèlerins d'Arès à vous laisser "dans votre petit coin", comme vous dites. J'en soupçonne certains de s'être estimés plus aptes que vous à représenter La Révélation d'Arès et à vous réduire au rôle de père fondateur grand benêt et comme déjà mort, mais qui se sont montrés bien incapables de vous remplacer.
Pour vous connaître, j'étudie depuis quelques mois la seule source par laquelle on peut vous connaître: vos écrits. Beaucoup ont été déposés à la Bibliothèque Nationale. C'est une très riche mine de pensée spirituelle, beaucoup plus originale qu'il n'y paraît au premier coup d'œil. Vous êtes appelé à devenir un classique, bien que vous ne cherchiez qu'une chose, c'est toujours mettre en avant La Révélation d'Arès elle-même.
On appelle classique quelqu'un qui, après un certain purgatoire ou "placard" (votre texte amusant "Raminagrobis") survit au-delà des modes ou qui malgré toutes les tentatives d'étouffement survit dans les bibliothèques et sur les tables de chevet. On vous lira dans 100 ou 200 ans, aucun doute là-dessus. Il est quand même dommage que ce que vous représentez comme innovation actuellement soit maintenu dans l'ignorance, de votre vivant même. Je comprends qu'un présentateur de livres ou d'idées hésite à affronter la colère des églises et autres religions en vous présentant à la télévision, mais il y a bien des façons de présenter un homme comme vous sans soulever trop de contestation. Je crois plutôt qu'on ne vous connaît pas, tout simplement.
Personne, dans ce monde moderne, ne peut se promouvoir lui-même et comme votre écriture n'est pas, au premier coup d'œil, avant-gardiste, c'est vrai aussi, parce qu'avant-gardiste elle ne l'est qu'au second coup d'œil. C'est parce que vous avez écrit pour l'édification de vos frères et non pour le public, je sais (vous le dites souvent, d'ailleurs). Vous avez écrit pour vos frères dans le style que vous aviez acquis par vos études classiques: le classique, un français rigoureux, un peu ampoulé, passé de mode (On dénote la même tendance dans votre anglais). Mais n'y a-t-il eu personne dans votre assemblée qui ait pu vous conseiller de changer de style pour, au moins pour une part de votre pensée écrite, atteindre au grand public ou intéresser les media? Vous en êtes capable. Quand on lit tout, on découvre de vous des textes d'un pittoresque et d'une drôlerie aussi bien que d'une rigueur intellectuelle dignes d'un bel écrivain. Vous êtes capable de ce style bref et fortement construit, même dans la métaphysique, qui est la marque des grandes plumes.
Après tout, ça vous est peut-être égal, à vous, vous à l'évidence modeste et sans ambition littéraire, mais ça ne devrait pas être égal au monde, en commençant par le monde qui vous entoure: les Pèlerins d'Arès.
Peut-être les Pèlerins d'Arès ne comprennent-ils pas complètement eux-mêmes tout ce que vous écrivez.
En tout cas, merci pour ce beau blog. J'y prends plaisir et ce que vous donnez de précieux se trouve souvent beaucoup plus dans vos réponses aux commentaires que dans vos entrées de blog. Je doute qu'il en existe beaucoup de blogs d'une telle qualité sur tout l'internet. C'est fou ce qu'on apprend en le lisant. Vous êtes une incitation continuelle à s'interroger sur soi. Merci.
Maurice


01mar09 93C22  
J'emboîte le pas au commentaire de Maurice [93C21] pour dire que "l'ignorance qu'entretient le monde" à propos de Michel Potay, l'auteur du blog freesoulblog.net, que je suis moi aussi avec beaucoup d'intérêt, a aussi une autre explication.
Des gens sont attaqués et torturés dans des trains sans que les voyageurs n'interviennent.
Didier Decoin vient de reprendre dans un livre une histoire semblable. Pas dans un train, mais dans un appartement: Un type s'est acharné pendant plus d'une demi-heure sur une femme qui s'est défendue, qui a crié "Au secours!" jusqu'à ce qu'il l'ait tuée, après quoi il l'a violée morte, et l'enquête a montré que trente-huit avaient entendu et même vu le lent assassinat et le viol final sans qu'une seule n'intervienne.
Un cas de psychologie connu, paraît-il, sous le nom de syndrome Kitty Genovese ou "bystander effect". Un psychiatre a dit: "Quand un seul témoin est présent dans une situation d'urgence, il porte la responsabilité de devoir l'assumer, mais si d'autres sont présents, surtout s'ils sont nombreux, la charge de la responsabilité se diffuse."
Pour moi c'est la même chose concernant La Révélation d'Arès et son prophète, Michel Potay.
Des tas de gens, même chez les bons journalistes de la presse (il y en a quand même quelques uns), ont entendu parler de La Révélation d'Arès et de Michel Potay, mais chacun d'eux attend que l'autre en parle ou intervienne pour les faire connaître ou bien est réduit à l'impuissance par une sorte de psychologie de masse bizarre, ce "bystander effect" [l'effet du badaud, du passant dans la foule]. On peut dire que La Révélation d'Arès et Michel Potay sont comme assassinés sous les yeux du monde par tout le système de l'intellectuellement correct ou du religieusement correct, mais que personne dans la monde n'intervient pour en empêcher l'assassinat.
J'ai conscience que je m'éloigne du sujet de cette entrée de blog: J'ai, Je suis, mais je pense que le sujet mérite l'attention.
M.M.


01mar09 93C23
Tout fin janvier, j'ai envoyé un mail sur le site officiel d'Abd Al Malik (C'est aussi le nom d'un khalife qui fit construire le dôme du Rocher (qoubbat as-Sakhra) en 691 (Voir: Introduction a la lecture du Coran,  page 154, de Mourad Faher (chez publisud). Livre interdit par des autorités musulmans, a ce qu'un frère m'a dit. Serait-ce par ce que La Révélation d'Arès y est citée de multiples fois!?)
Dans ce mail j'ai glissé les propres mots qu'Abd Al Malik utilise dans deux chansons tirées de cet album "Dante".
C'est du lourd et HLM Tango, que je souligne ici. J'ajoute les [illisible] aussi, ici.
Abd AL Malik "C’est du lourd!"
Le blog d'un prophète (Dieu fait ce qu'Il veut! Coran) comme Adam, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moise, Elie, Jésus, Mahomet, et d'autres!
freesoulblog.net
Commence par le commentaire du Dr D.H des émirats arabes unis si tu veux 89C10,  je commente juste après.
J'étais avec mon fils, ma fille et un frère "Gurvan" présent a ton 1er Olympia (dans la fosse) tu a honoré ce soir là ta mère "Elle était présente" et nous étions honorés de partager ta joie, ta réussite. Cherche encore et pond nous du merveilleux, du vrai, du grave, du beau.
Cherche dans la Parole de Dieu, Bible, Coran, Révélation d'Arès.
Tu es contemporain d'un prophète (Dieu fait se qu'Il veux).

Mahomet est cité 28 fois dans La Révélation d'Arès.
C'est du lourd, du lourd, un truc de malade.
Le site, créé entièrement par le prophète que Dieu nous donne, 1400 ans après le prophète Mahomet, c'est michelpotay.info.
Alors ici, au fond, il n'y a que la Vérité qui est Dieu pour ta part, je pense que tu ne peux être qu'intéressé!
Et si je n'ai pas réussi à te convaincre de t'informer, je ne m'en prendrai pas a moi, car ce sera ta liberté que j'honore alors. Frère,
Je suis à ton service pour répondre à toutes question sur cet événement extraordinaire qui n'arrive vraiment pas souvent. Mais tu peu aussi directement interpeller le prophète sur son blog! Si tu as un commentaire à faire sur l'entrée proposée! "Cela tombe bien avec votre entrée 93!"
Mais peut-être es-tu  déjà au courant de cette événement et n'en a pas senti ni vu, par l'étude, son importance!
Ou est tu en cours d'étude? Que sais-je ?
Merci pour ta musique quoi qu'il en soit!  Paix, Bonté, Amour, Liberté, Vérité, Pardon, Intelligence Spirituelle.

Je n'ai pas de mail, je laisse celui de ma fille."Il fallait laisser un mail!"
Je crains la censure inconsidérée de ceux qui ouvrent ton courrier,  je vous embrasse et vous aime.
Je n'ai, a ce jour  pas de réponse mais peut être va-t-il vous faire un commentaire ici?
Le Père n'est pas uniquement Pur Esprit, le Créateur de la matière a logiquement à voir avec la matière. C'est peu être hors sujet  mais j'ai eu envie de l'écrire! Voir aussi votre réponse a Pascal (93C14).
Le Père ne rend-t-'il pas visite au peuple édénique?!
Votre entrée n'a pas fini de nous faire méditer. (Pour moi méditer, c'est réfléchir de façon plus soutenue que d'ordinaire)
On ne peut pas avoir sans être. C'est clair pour tous.
On ne peut pas être sans avoir.
Simplement, si je puis dire, cela n'existe pas! Puisqu'on est par ce qu'on a!
Ça c'est du lourd, on a ce qu'on est!
Ce qu'on s’efforce d'être donc!  Éventuellement  Paix, Bonté, Liberté, Vérité, Pardon, etc. Amour.
Ce n'est pas un forum ici! Juste un large clin d'œil a Maé (93/10) merci d'avoir partager avec nous, ne serait-ce que par l'esprit et sur la pointe des pieds un instant en Éden. La ou il n'y auras pas, et plus d'histoires. L'histoire des hommes sera révolue, et les humains des christs. Maé se souviendra du temps ou son peuple (le mien, le votre, celui de Dieu) ignorait son héritage spécifique et merveilleux, son image et ressemblance.
Je me souviendrai également de ce temps, comme tous, pour être toujours vigile (xxviii/27) et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon mourra (Rév d'Arès 22/14).
Il y aura pour nous peuple adamique ou christique une notion de temps, certes, étalé en Éden, mais bien là, à la différence du Créateur qui est hors du temps (12/6). Enfin, c'est ce que je crois, ce n'est pas fondamental, et quand la Bête mourra, cela ne sera peut être plus le cas.
Maé, je t'y vois déjà, avec les prophètes, et ceux qui font le Bien.
Alain M.


01mar09 93C24  
Je me souviens d'un jour de Pèlerinage à Arès, dans les années 80, où vous parliez de J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1).
Vous disiez que la réunion de J'ai et de Je suis, qui peuvent être ou qui sont souvent séparés sur terre, symbolisaient la paix. Vous disiez quelque chose comme: "La paix, c'est l'absence de guerre, et quand J'ai est séparé de Je suis, c'est la guerre.
Vous parliez évidemment d'avoir et d'être au sens idéal initial. Vous ne disiez pas: "J'ai un billet de train" et "Je suis dans le train." Vous disiez: "J'ai la possibilité d'avoir et j'ai en vertu de cette possibilité. Je suis par la possibilité d'être et je suis par cette possibilité." C'était très fort. Vous nous faisiez décoller des réalités de la terre, vous nous faisiez partager des moments formidables. Je ne retrouve pas vraiment ça dans votre blog, mais c'est peut-être parce que parler de vive voix et écrire sur l'internet sont deux choses différentes.
Françoise


Réponse :
Vous avez vu juste. On n'écrit pas pour un blog ouvert au grand public comme on parle à des frères et sœurs de foi. Ces frères et sœurs dont vous étiez "dans les années 80" étaient, de plus, en pèlerinage. Ils vivaient un moment où ils étaient particulièrement réceptifs à un langage totalement spirituel.
Je pouvais alors leur parler de J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/) comme de deux termes relatifs l'un à l'autre chez le Créateur, mais très souvent, trop souvent, exclusifs l'un de l'autre sur terre. Comme vous l'avez souligné, tout cela dépend des sens que l'on donne à avoir et être, sens que je pouvais vous faire sentir à Arès de vive voix, mais qu'il faudrait développer trop longuement dans un blog "tout public".
Oui, J'ai, Je suis est une manière divine de traduire la paix.
Sur terre, la paix, c'est seulement la paix armée. La paix n'est jamais que la guerre empêchée. Nous vivons en paix, mais prêts à la guerre. On l'a bien vu, il y a quelques jours, dans le choc de deux sous-marins nucéaires, l'un français , l'autre britannique, dans l'Atlantique. Chacun portait dans ses flancs 1.000 fois la puissance de la bombe d'Hiroshima. Dans leur cas, le j'ai 1.000 fois la bombe d'Hiroshima et je suis ainsi le gardien de la paix étaient exclusifs l'un de l'autre, formaient une contradiction qui n'était que mensonge. Tel n'est pas le Créateur, parce qu'il a des milliards de milliards de fois la puissance de la Bombe d'Hiroshima (mille soleils), mais qu'il est l'agent de la Paix par l'équilibre même de son Univers, où les forces dangereuses se tiennent à distance l'une de l'autre sans la moindre précarité d'équilibre.
Je suis heureux que vous vous rappeliez de cela.
Dans les propos de Bouddha on trouve ceci: "l'absence de colère vainc la colère. L'absence de mal vainc le mal comme on vainc l'avarice par la générosité et le mensonge par la vérité." Ce sont des propos comme ceux-là, signés Dieu, qui montrent que Bouddha, quoique non cité dans La Révélation d'Arès, fut selon moi un envoyé de Dieu. Le J'ai vainc le Je suis et le Je suis vainc le J'ai et ils deviennent J'ai-Je Suis et cette neutralisation garantit la Paix suprême.

Mais mon entrée de blog 0093 n'allait pas si loin. Laissons-la à la portée de n'importe qui sur terre.


02mar09 93C25
Bravo pour cette entrée 0093. Une de plus dont on a beaucoup à tirer en même temps que des commentaires et de vos réponses.
Ce que j'aime particulièrement dans toutes vos entrées: Elles prouvent que la foi du Pèlerin d'Arès n'est pas une foi de religion, n'est pas une foi d'idolâtres.
Vous avez une fois défini la religion comme "un système de dogmes-lois sur lequel est couchée ligotée une foi soumise à une espérance définie dont il ne faut pas sortir sous peine de blasphème", mais j'y ajoute ou j'y substitue pour ma part l'idolâtrie, parce que ce système dogmes-lois est idolâtré. C'est d'ailleurs pourquoi les fidèles des grandes religions, des idolâtres, nous considèrent comme des sortes de rénégats. Nous ne sommes pas tentés de diviniser ou de sacraliser quoi que ce soit, sinon l'homme en l'aidant à retrouver l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/27).
Pour moi J'ai, Je suis est une sorte d'autel sur lequel Dieu a posé sa Raison d'être. je me souviens d'un jour, non dans les années 80 [93C24] mais au début des années 90 où vous évoquiez aussi ce verset J'ai, Je Suis (Rév d'Arès ii/1) en disant que vous aviez songé à ajouter sur le devant de la table où reposait à cette époque le chandelier dans la salle des théophanies une plaque sur laquelle serait écrit J'ai, Je suis qui, pour vous, était synonyme de Dieu, de Créateur ou de Père. Mais à cette époque vous faisiez souvent dans vos allocutions au Pèlerinage le rapprochement entre J'ai, Je suis de La Révélation d'Arès et Je suis de l'Exode [Exode 3/14].
R.P.


02mar09 93C26  
Je me souviens quand vous avez expliqué le sens de J'ai, Je suis. C'était en 1988, l'année de L'Œil S'Ouvre [grande mission à Paris qu'une réunion au Cirque d'Hiver clôturait], parce que c'est en Mars cette année-là que j'ai connu La Révélation d'Arès et que j'ai fait mon premier Pèlerinage. J'étais de passage à Paris, j'ai reçu un tract dans la rue, je suis venu vous écouter. Vous avez bouleversé mes croyances. Depuis, je ne me suis pas souvent rendu visible (fortes oppositions dans ma famille), mais je suis un fidèle lecteur de freesoulblog.net.
Vous n'avez pas seulement parlé de J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1) comme paradigme (vous avez utilisé ce mot que je ne connaissais pas) de Paix de Dieu [voir 93C24]. Vous l'avez aussi cité comme paradigme de Liberté de Dieu et d'autres choses. Vous avez expliqué que l'homme ne pouvait pas toujours réunir en un seul paradigme J'ai et Je suis pour être libre (Rév d'Arès 10/10) à la fois d'avoir et d'être, parce qu'être vraiment libre d'avoir était être libre de ne pas avoir, parce qu'avoir en plein exercice de sa volonté libre se conjugue positivement et négativement: Celui qui est vraiment libre d'avoir pour être libre d'être un pénitent est existentiellement libre de ne pas avoir selon que ses possessions aident sa pénitence ou l'empêchent.
C'était très fort. Je comprends que Françoise, dont je ne me souviens pas, reste sur ce bon souvenir.
Serge J.


Réponse :
Me voilà en 24 heures doublement heureux de (re)trouver deux Pèlerins: Françoise et vous, Serge, des années 80 restés fidèles, quoique "invisibles" comme vous dites, se souvenant d'un jour où je me lançai dans une grande causerie (c'était le nom que je donnais improprement à ces réunions où, en fait, je monologuais) sur J'ai-Je suis.
Il m'arrivait en ces temps-là de déborder largement le sens primitif des mots du Livre pour en expliquer la puissance et l'étendue d'expression exceptionnelles, car le Livre est un recueil de mots, que j'ai mis en phrases (par parenthèses ajoutées) pour en faciliter la lecture et la compréhension. Je montrais qu'un seul mot ou groupe de mots: J'ai, Je suis notamment, qui forment en effet une seule idée indissoluble, pouvait être le réservoir d'une signification très étendue, un élément indissociable de l'absolu, de telle sorte que le Livre entier était à lui seul  un concept unique.
Depuis lors, j'ai compris que de tels développements plaisaient plus à l'intellect qu'au cœur qui n'a pas besoin de tout ça pour créer et développe une âme (l'élément salvateur) chez le propriétaire du cœur. Propriétaire du cœur... Autrement dit, je suis le cœur que j'ai!
Depuis lors, donc, je me garde de tels développements. Ai-je tort ou raison d'être ainsi moins bavard? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que vous serez sûrement sauvé si vous vous contenter d'être bons, d'aimer, de pardonner, d'être libre de tous préjugés et d'acquérir l'intelligence du cœur.
Le manque de liberté absolue vient de notre manque de disponibilité. Même si nous sommes des gens de cœur, nous devons dormir, travailler, bref, céder à des actes vitaux impérieux qui déjà en eux-mêmes réduisent considérablement la liberté d'avoir la disposition du Bien absolu et d'être par là même le pénitent absolu. À l'inverse, le Créateur a totale disponibilité et est ainsi disponible à sa Création totalement. Cela ne veut peut-être pas dire qu'après l'avènement du Jour où le temps s'arrêtera (Rév d'Arès 31/8) nous ne dormirons ni ne dégusterons ces fruits merveilleux dont parle Coran, mais que cela ne se fera plus qu'avec maîtrise complète de la volonté de décider du moment délicieux du repos ou des plaisirs des sens. Ce que doit être la tranfiguration. Le J'ai, Je suis de Dieu deviendra alors le j'ai, je suis de l'homme.


02mar09 93C27  
Quand on sait que vous n’êtes plus rien pour vous-même, les auxiliaires être et avoir prennent un tout autre sens que celui que la culture de notre époque prête à ces termes.
En effet, je considère la possession matérielle comme étant un moyen d’exister pour et par Dieu et donc, par surcroît, pour et par Sa Création.
Et pourtant, frère Michel, avant d’être un homme de foi existentielle, j’étais un homme scandalisé par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres (Rév d’Arès 28/3). D’ailleurs, sans doute un homme parmi les plus faibles (au niveau spirituel).
Il a fallu que le Créateur m’abatte de force dans la honte (Rév d’Arès 12/9) au moins soixante-dix fois sept fois (6/4) pour que je connaisse enfin, ployant sous Son Genou, l’horreur de mes fautes, et que je décide de tout mettre en œuvre (certainement pas assez encore) pour accomplir la Parole.
C’est une bénédiction !
Je voulais vous remercier, frère Michel, pour votre constance à enseigner la Parole non pour séduire mais pour nourrir (Rév d’Arès 20/2).
Après avoir remercié le Père, je voulais vous remercier pour l’immense espoir que vous avez su moissonner en moi après tant de souffrances et d’égarement.
Je voulais vous remercier enfin pour m’avoir permis d’avoir une âme, sans doute la Matière qui s’apparente le plus à Celle de Dieu.
Frère Michel, pourriez-vous me dire quand est-ce que la nouvelle édition de La Révélation d’Arès va paraître et où est-ce que je pourrais me la procurer?
Je ne vous cacherai pas que j’ai hâte de la découvrir.
Fabrice M.


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Je me permets un seule rectification, mais qui est importante: dans le verset J'ai, Je Suis avoir et être ne sont pas des "auxiliaires", mais des verbes au sens absolu utilisés seuls: avoir au sens de posséder et être au sens d'exister.
Quand paraîtra la nouvelle édition de La Révélation d'Arès? Actuellement, nous procédons, ma fille Nina et moi à la dernière relecture (la cinquièrme, je crois), aux dernières vérifications et corrections donc. La couverture, déjà créée, est en cours de réalisation définitive par l'artiste. L'imprimeur a été contacté. La pré-édition brochée (l'édition définitive avec cahiers cousus, couverture cartonnée et signet paraîtra plus tard quand le pré-édition aura été testée) sortira aux beaux jours, en principe. La date est encore indéterminée, mais ce sera, à coup sûr, avant le Pèlerinage, de sorte que ce livre sera mis à disposition des pèlerins dans la salle de prière en remplacement de l'édition 1989.
De toute façon, je pense que je ferai part de cette parution par une entrée de blog.


02mar09 93C28
À la suite des commentaires de Maurice (93C21) et de M.M. (93C22) j’aimerais apporter l’information suivante:
Pour ceux qui voudraient connaître la pensée du témoin de La Révélation d’Arès, il existe une association du nom d’ADIRA qui diffuse, outre La Révélation d'Arès, les écrits de Michel Potay.
Dans le site
http://www.adira.net
on trouve la série des livres disponibles: (la série)  "Et ce que tu auras écrit", le sommaire de chaque livre, des résumés des sujets abordés par l’auteur, comme l’existentialisme, l’amour, la beauté, etc… et même quelques extraits.

Et j'ajoute simplement : Quelle pensée que la-vôtre!  Une "tout autre" pensée!
Nicole


02mar09 93C29
J’ai aussi découvert Abd Al Malik dans une émission de télévision.
Depuis, j’ai jeté un œil sur son site et je partage l’avis de certains commentaires.
Il n’est pas impossible qu’il ait lu La Révélation d’Arès.
Il dit être passé "du paraître à être", "de la haine à l’amour de la vie". "L’essentiel se vit."
Abd Al Malik a changé sa vie en Bien (Rév.d’Arès 30/11). Il a acquis et compris l’importance des notions telles que l’amour, la paix, le pardon. Ces  valeurs font partie de son "être".
J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1) me fait penser à Je suis la Mine (et) L’Eau (Rév.d’Arès xxxv/17)
Le Père aimant veut partager ces richesses spirituelles et matérielles avec ses enfants qu'Il a créés à Son Image et à Sa Ressemblance (Genèse 1/27).
Il L’a donnée une fois, l’Oasis (Rév. d’Arès 24/3).
Mais qu’offre-t-il, le tentateur, qui ne peut rien créer, ni joies, ni biens?
Qu’offre-t-il que je ne donne déjà? (Rév. d’Arès 26/8)
Souhaitons une bonne continuité à Abd Al  Malik dans cette voie de l’espérance.
Nicaise


02mar09 93C30  
La vie m'a terriblement déçu. J'ai envie de mourir et, en même temps, j'ai peur de la mort.
Je m'accroche à tout ce qui peut atténuer ma peur et le verset J'ai, Je suis a contribué à me calmer. J'ai la vie et je suis donc immortel. Voilà ce que je me dis.
C'est une façon de me consoler. Merci à J'Ai-Je-Suis de me donner par ces "mots forts", comme vous dites, frère Michel, l'assurance que le moment tant redouté où je devrai quitter ce monde me permettra de poursuivre ailleurs la vie que j'ai grâce à laquelle je suis au-delà de l'arrêt de ma circulation sanguine et pour toujours.

Pourvu, évidemment, que ce ça ne soit pas dans les ténèbres glacées.
Momo


Réponse :
La vie humaine n'est pas ce désenchantement continuel que la méchanceté et la bêtise qui nous environnent produiraient sur nous, si nous étions réduits à la seule raison — les animaux dispensés de raison ne sont pas déçus par la vie, ils vivent d'automatismes et ne se suicident jamais —, parce que nous avons des raisons d'espérer un dépassement, voire même une transfiguration à terme, d'espérer d'être plus que des corps appelés à s'arrêter de fonctionner et à pourrir.
Dans ce sens le Créateur nous fait partager son J'ai l'espérance et la vie infinie et Je suis cette espérance d'une vie infinie pour mon image et ressemblance (Genèse 1/27).
Autrement dit, le miracle est à notre portée, parce que la force du miracle est dans notre pénitence, productrice de grâce.
La survie de l'homme au-delà de la mort est un miracle.
Il n'est pas de foi plus naturelle et plus raisonnable que la foi en l'immortalité.
J'ai, Je suis l'immortalité, dit Dieu. Son image et ressemblance, l'homme, est immortalité.
Mais résistez à l'envie de mourir — en cela votre mort de la mort est salutaire —, parce que le Créateur a besoin de vous et l'humanité a besoin de vous besoin de votre pénitence, pour changer ce monde.


03mar09 93C31
Merci pour ces magnifiques mots d'espérance constructrice (votre réponse 93C30):

"La vie humaine n'est pas ce désenchantement continuel que la méchanceté et la bêtise qui nous environnent produiraient sur nous, si nous étions réduits à la seule raison
[...]
J'ai, Je suis l'immortalité, dit Dieu. Son image et ressemblance, l'homme, est immortalité.
Mais résistez à l'envie de mourir — en cela votre mort de la mort est salutaire —, parce que le Créateur a besoin de vous et l'humanité a besoin de vous besoin de votre pénitence, pour changer ce monde."

Laurent C.


03mar09 93C32
Je n'ai pas encore découvert le dernier album d'Abd Al Malik et votre entrée me rappelle que c'était en projet.
J'avais acheté son CD "Gibraltar" grâce à une personne de ma famille, touchée par la chanson ''Les Autres'' qu'il découvrait à la télévision, sans pouvoir me donner le nom exact du chanteur.
Je me suis souvenu alors d'une affiche, sur la vitrine de notre local [de mission] à Lorient mentionnant le groupe NAP avec la citation: ''<Aimer coûte que coûte (ou envers et contre tout, je ne sais plus) et envers soi mener, avant tout, la lutte, signé Abd Al Malik." J'ai trés vite fait le rapprochement et ai acheté l'album sans connaitre aucun titre. Je fus touché par des paroles empreintes de grandeur, de beauté , avec une musique à mon sens riche aussi en couleurs. Dailleurs, Abd Al MAlik dans le sillage de Brel — qu'il admire — s'est offert sur un morceau (au moins) la participation d'un fameux accordéoniste qui a accompagné Brel sur la chanson Vesou: Marcel Azzola.
Je ne citerai de cet album que quelques passages qui illustrent son ouverture, la profondeur de sa réflexion:

Titre: Je regarderai pour toi les étoiles.
''Avant qu' t 'arrive petit Mohamed (son fils)... je n'étais qu'un homme,
enfin un enfant qui joue à avoir l'air...
...On croit s'connaitre, mais on s'dit dans l'être,
on s'dit dans l'être au fond, avoir est le verbe que l'on préfère, mais passons.''

Titre: la gravité.
''Je m'blesse tout l'temps avec le tranchant de l'orgueil,
je suis de ceux qui lentement deviennent leur propre cercueil..."

Titre: Il se rêve debout (un accidenté qui ne peut plus communiquer avec les gestes ni par la parole)
"Il se rêve debout pour vivre en mourant,
pour survivre dans un monde où les morts se prennent pour des vivants,
fonctionnaires d'une existence qu'ils vivent bêtement parce qu'ils ont peurs...''

À propos de l'artiste: ''Hé puis le talent, l'aspect novateur d'un style,
çà veut dire quoi si ça ne fait pas aller vers l'autre, si ça ne fait pas aimer l'autre?!...
C'est pas parce qu'on souffre qu'on est légitime .... l'art véritable oblige à  être responsable. ''

Enfin dans le titre: Saigne,
Abd Al Malik endosse aussi bien l'état d'esprit d'un noir — victime d'une balle ''perdue '' à un contrôle de police — que celui d'un garagiste,
qui va mettre en question ses propres préjugés,
que celui d'un policier - avec ses convictions et aussi sous pressions..."

En 2006 je suis allé au festival des Vieilles Charrues,  pour voir ce rapeur sur scène. J'ai pu aussi, du coup, voir Yanick Noah. Spectacle trés bien rodé et de qualité, mais qui m'a paru plus asceptisé, surtout aprés avoir vu, entendu Abd Al Malik.
J'avais pourtant quelques 'appréhensions, me disant: "Bon! j'aime beaucoup l'album mais pour un spectacle, ça risque de manquer de '' jus'' ,de rythme, quoi." Hé bien, jai été surpris par sa vitalité sans fioritures, son charisme et sa manière d'illustrer ses appels qui ponctuaient ses chansons: ''Vous savez, ce qui compte, c'est ce qu'on a là ...'' (et se frappant la poitrine.)
Merci pour le lien pour Keny Arkana [?]. J'ai visionné quelques titres (pas assez sans doute ), j'ai pu entendre, bien que ce soit plus difficile à suivre, vu la cadence, pour un non habitué.Une belle énergie qui n'est pas dupe des mensonges...
 ''La machine? La mante? La mort? ( je n'ai pas saisi ) nous a enseigné que l'amour est une faiblesse... Elle nous a dénaturé jusqu'à ce qu'on banalise le mal '' (Extrait de la chanson: Les Chemins du Retour, avec le refrain: "On doit redevenir humain'." Maintenant, quant à dire que c'est plus spirituel que A.B.D [?] surtout avec une chanson ''Hé connard!'' au ton rageur, qui s'adresse à un responsable d'établissement... même avec une colère compréhensible?
J'ai apprécié aussi cette référence et présentation à propos de Jeff Mills {?], d'autant que mes préjugés, par ignorance surtout, me faisait considérer ''la techno'' comme une machine, manquant de respiration...
Enfin, un grand merci à frère Michel et aux commentaires d'avoir échangé sur cette richesse de sens que porte cette Parole: J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), et qui — c'est comme cela que je le résumerai ce soir —  nous éclaire plus que jamais sur l'ineptie et les dangers même du ''Je pense donc je suis.''
Robert B.


03mar09 93C33
J’ai été sur la vidéo proposée par Didier Br. Je n’ai pas eu de pub [du guerillero noir avec un fusil, 93C08, 93C18], mais directement le clip:
"C’est du Lourd" d’Abd Al Malik, sans autre image. Le webmaster du site lit-il ce blog?
J’ai été sur le lien proposé par Mara, en effet j’ai trouvé deux interviews d’Abd Al Malik très intéressantes, on sent un homme qui a une vie spirituelle positive.
Il milite pour la fraternité entre tous les hommes de toutes les races et toutes les croyances.
Il dégage une force de foi et d’espérance.
Concernant l’avoir et l’être. C’est pour moi un sujet délicat.
Attention à croire que plus j’ai matériellement plus je suis spirituellement!
Le sens d’être, de "Je suis", c’est à mon avis être spirituellement parlant et non égoïstement parlant.
De même, avoir non pour avoir pour soi et en jouir égoïstement, mais pour donner généreusement et partager comme le Père qui dit: Mes deux mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18), pour contribuer à faire le bien. Tout dépend donc de la direction que l’on donne à nos actes.
Je pense qu’en écrivant cela vous ne défendez pas le capitalisme, plus je possède plus je suis, mais une vision spirituelle de l’homme. Vous contrebalancez l’idée couramment répandue que le matériel se trouve en opposition avec le spirituel, alors qu’ils sont une seule et même chose car la création est par essence spirituelle.
Interprétant de travers les paraboles de Jésus et les mises en garde de Jésus contre les richesses matérielles, les gens de religion ont souvent opposé le spirituel et le matériel, il est temps de les réconcilier, et la vie spirituelle n’est-elle d’ailleurs pas une matérialité, non visible mais sensible comme les ondes de toutes sortes qui nous environnent?
Denis K


03mar09 93C34  
J'ai procédé à une écoute (rapide) de certains CD d'Abd Al Malik et aussi d'interviews ou colloques auxquels il participait.
Ma conclusion, c'est qu'il est très difficile d'imaginer que cet artiste n'a pas puisé à votre pensée, frère Michel. Il y a par moments des ressemblances fulgurantes.
Ma femme me dit: "Mais non, c'est dans l'air du temps."
Je lui réponds: "D'accord, mais comment est-ce devenu l'air du temps? D'où vient cet air du temps? De qui? De quoi? Cela prouve tout simplement que cet homme pratiquement inconnu, Michel Potay, pratiquement inconnu parce qu'il est humble (effacé derrière sa mission) et que sa famille spirituelle n'a rien fait pour le promouvoir, a en réalité exercé une influence énorme sur son époque."

"Comment ça serait-il venu?" me demande ma femme.
Je lui réponds: "D'abord il y a La Révélation d'Arès et les très nombreuses notes de la main de son témoin. Il y a trente ans que ce livre circule. Ensuite, il y a les célébrités qui (c'est bien connu), quand elles ont à court d'idée, cherchent des idées chez des auteurs inconnus, ceux de qualité comme Michel Potay que personne ne lit, qui se fichent pas mal des plagiats et qui n'ont même pas le moyen de savoir qu'on les plagie. Et puis il y a la propagande faite par le groupe: les tracts, les affiches, etc. Mais Michel Potay, c'est un homme qui laisse une marque indélébile. Sa façon de penser, d'écrire, de parler, est complètement originale. On la reconnaît toujours. Je dis que même si Abd Al Malik ne connaît pas La Révélation d'Arès et Michel Potay, les idées et la forme [des idées] qu'ils colportent ont maintenu couru partout. Il les reprend sans savoir d'où elles viennent."
On discute beaucoup de ça en ce moment avec Martine.
Je crois que Frère Michel se fiche pas mal que les idées qu'il répand soient signées de lui ou d'un autre. Il se dit: "Ce sont les idées de Dieu. Tant mieux si elles sont connues." Mais moi, je dis, attention! Quand les idées sont déracinées, elles sont comme un arbre transplanté, elles risquent de mal prendre, de mourir. Les idées ne sont fortes que dans la terre où elles sont nées."
Je crois que les Pèlerins d'Arès ont manqué à leur mission en laissant leur prophète de côté. Je me souviens de discussions où je disais: "Il faut faire venir le frère Michel, il faut préparer des réunions publiques. Si on travaillait à des projets avec le prophète?" On me répondait: "Non! Le frère Michel ne veut pas!" Je disais: "Il a bien voulu le Cirque d'Hiver [Mission "L'Œil S'Ouvre" à Paris 1988, 1989, 1990]. Pourquoi ne veut-il pas recommencer autre chose du même style?" Ceux qui disaient que le frère Michel ne voulait pas avaient l'air de le connaître intimement, de lui parler tous les jours, on n'osait pas insister. On se décourageait: Si le prophète ne veut pas lui-même s'adresser au public, qu'est-ce que nous on peut faire? On partait. On sait aujourd'hui qu'on ne lui a pratiquement rien proposé. J'ai lu dans un commentaire qu'un homme seul ne peut pas se promouvoir à notre époque.et je le crois. Maintenant j'habite en province, dans un trou, je n'ai plus de possibilités de relancer l'idée de promotion publique et notre pauvre frère Michel se fait vieux. Mais peut-être qu'en réfléchissant on peut trouver un moyen de rendre un vieux prophète public.
C'est une chance qu'il ait eu l'idée de faire ce blog, mais c'est plus qu'insuffisant. Si Abd Al Malik n'avait qu'un blog pour se faire connaître, il serait un inconnu. Il faut le spectacle, la radio et la télévision, la pub, il faut se faire un passage dans les media. S'il y a quelqu'un qu'on a empêché de dire J'ai, Je suis, c'est bien le prophète qui, comme toujours gentil avec tout le monde, ne s'en plaint pas plus que ça.
Patrick


03mar09 93C35  
J'ajoute à ce que je viens de dire Patrick [93C34] que quand on jette un coup d'œil sur certains forums de Pèlerins d'Arès ou de soi-disant Pèlerins d'Arès [sur l'Internet] on voit bien qu'ils n'ont pas souci de faire parler le prophète mais de parler eux-mêmes. Ils ont même installé leurs forums parce qu'ils ne sont pas d'accord avec le frère Michel ou ce qu'il dit les rase à cause de la pénitence ou les laisse indifférents, sans l'avouer ouvertement. Je crois que c'est pourquoi ils ont étouffé la voix du prophète. Ils ont pensé que parler de La Révélation d'Arès en escamotant la pénitence ou même en escamotant Dieu était plus promotionnel. La preuve du contraire a été faite, très largement. Ce que frère Michel appelle la "malheureuse mission socio-politique" l'a prouvé. C'était comme donner la recette de la tarte aux pommes sans pommes.
La Révélation d'Arès et le frère Michel ont très tôt déclenché tout un vacarme de discoureurs [Rév d'Arès 7/5] et de discuteurs de toutes sortes [2/17] qui se sont trop vite installés dans les assemblées et qui ont profité de la distance bien pratique qui les séparait du frère Michel, qui ne savait même pas toutes les bêtises ou les erreurs (des idées complètement déspiritualisées) qu'ils racontaient, pour faire leur nid. Consciemment ou inconsciemment? Je n'en sais rien. En tous cas, ces "frères" ou ces "soeurs" n'étaient pas du tout disposés à se laisser doubler par le frère aîné.
Patrick a raison: Le résultat est qu'il y a danger que soit "transplanté" l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) dans des terres incultes (Rév d'Arès 5/3) stériles. On a refait l'erreur des disciples (5/2-5).
Pour cette raison, même s'ils sont quelquefois agaçants, heureusement qu'on a ceux que les plus malins appellent les "béni-oui-oui".
(non signé)


04mar09 93C36
J'ai, je suis (Rév d'Arès ii/1) venant du Créateur, cela nous renvois aussi sec à notre faible dimension humaine, le commentaire 93C35, en est l'évidence même.
Je rejoint le commentaire de Patrick [93C34], et je repense à la Parole: Garde la Parole ; lie ton poignet (avec) ! Parle aux frères, les frères parlent (à leur tour aux hommes) (Rév d'Arès xxviii/26).
Si je comprends bien, c'est à nous de parler au "monde", même si le frère Michel le ferait mieux que nous, c'est à nous de le faire, pas à l'aîné (Rév d'Arès 16/1).
C'est trop facile de mettre tout sur le dos des frères en rétorquant que nous n'avons rien fait pour que le monde l'entende, c'est peut-être pour justifier notre couardise et notre paresse, que nous attendons encore et encore que ce soit au prophète de faire des choses.
Non, et encore non, le frère Michel, s'il ne fut pas élevé à la hauteur que certains voudraient qu'il soit, c'est que nous nous sommes pas élevé nous même.
Je suis désolé d'être aussi dur, c'est à nous d'innover, d'inventer, de chercher, "de fouiller".
Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév Arès 24/5 )
Le Saint Parle à Mikal, Mikal parle aux frères, les frères parlent aux hommes (Rév d'Arès xxviii/26).
Américo


Réponse :
La question de donner ou de ne pas donner une tribune publique au témoin de La Révélation d'Arès est ancienne et, pour dire vrai, en écoutant les uns et les autres, contradictoires (je ne parle pas que de ce blog mais de l'abondant courrier que je reçois), je n'ai plus d'opinion.
Je ne sais plus si j'aurais dû créer les missions L'Œil S'Ouvre en 1987 et parler au Cirque d'Hiver à Paris en 1988, 1989 et 1990.
Je ne sais donc plus si mes frères auraient dû ensuite continuer d'assurer mes apparitions publiques.
Les uns disent oui, d'autres disent non.
Concernant ce seul blog, ce n'est pas la première fois que le sujet est amené par des commentateurs epuis 2006.
Si je vous réponds ici, c'est parce que votre commentaire m'intrigue, me paraissant paradoxal.
D'un côté, vous approuvez Patrick (93C34) qui regrette que les frères ne m'aient pas donné une tribune publique, et d'un autre côté vous semblez dire que ce n'est pas à moi, Mikal, mais aux frères d'avoir une tribune publique (de parler aux hommes).
C'est vrai, les frères doivent parler aux hommes. Je remarque seulement qu'entre Le Saint parle à Mikal et les frères parlent aux hommes il y a un stade intermédiaire: Mikal parle aux frères (Rév d'Arès xxviii/26).
Vous ai-je beaucoup parlé avant que vous alliez vers les hommes? La mission L'Œil S'Ouvre en France et le Cirque d'Hiver à Paris, n'était-ce pas une tribune me permettant de parler aux frères du monde, ceux existant virtuels, inconscients, dans le monde, ceux qu'il me fallait appeler pour les envoyer au monde à leur tour?
C'est ce que regrettent les commentateurs qui disent qu'il existe dans le monde un bonhomme appelé Michel Potay, témoin et prophète d'une Révélation majeure du Créateur, qu'ils ne connaissent pas, qu'ils découvrent par hasard, alors que, selon eux, son témoin aurait dû être promu publiquement, une promotion publique qu'à l'évidence il ne pouvait pas faire sans le travail de l'assemblée.
Connaissez-vous bien La Révélation d'Arès et son sens pour parler aux hommes? Me connaissez-vous bien? Vous ai-je suffisamment parlé avant que vous parliez aux hommes? Le manque de communication, le manque de contact entre témoin d'Arès par l'assemblée a par exemple conduit à ce que le commentateur "non signé 93C35" évoque: la "malheureuse mission socio-politique".
La promotion publique du prophète est un sujet évoqué, mais jamais débattu au sens large au sein de l'assemblée, à ma connaissance du moins. De ce fait, comme je dis, je n'ai plus d'opinion, parce que j'écoute aussi ce qu'on me dit et que, quand aucune raison solide ne se dégage affirmativement ou négativement des échanges, il m'est difficile de conclure. Je ne sais pas si je dois me réjouir ou regretter qu'on m'ait laissé "dans un petit coin". C'était peut-être ce qu'il fallait faire. Ça ne l'était peut-être pas.

Vous-même avez quitté l'assemblée pendant années (près de 10 ans, je crois), puis vous y revenez. Peut-être aurait-ce été utile que, pendant votre absence et l'absence d'autres, revenus ou pas encore revenus, on m'aide à parler aux hommes, car je suis un frère moi aussi et j'ai été infailliblement fidèle à ma mission avec un noyau d'assemblée d'une fidélité à toute épreuve mais qui ne m'a pas aidé à parler aux hommes.

Merci, de toute façon, pour votre commentaire, votre témoignage de foi et votre contribution à un échange d'idées à propos de la vérité pratique (je ne parle pas de vérité de Fond) concernant la promotion publique du témoin d'Arès.


04mar09 93C37  
Lorsque j'ai lu votre entrée faisant référence à Abd el Malik que vous découvriez, j'ai eu honte, parceque j'avais déjà pensé vous transmettre un CD de ce chanteur remarquable, mais je ne l'avais pas fait et je le regrette.
Heureusement qu'il vous arrive de regarder la télé. Il ne faut pas compter sur un frère comme moi pour vous faire part du peu que je sais des bonnes personnes qui spiritualisent le monde à nos côtés.
Je vais essayer de me rattraper ici en citant l'épouse d'Abd El Malik, une chanteuse Rythm-and-Blues (on dit RnB, c'est ce qui fait danser les amateurs de hip-hop) connue chez les jeunes: Wallen.
Une femme à la fois énergique et équilibrée, de qualité, témoignant de sa foi dans ses chansons et dans les interviews. Elle est issue de la banlieue (Saint Denis de mémoire). Je l'ai découverte à la radio lors d'un interview il y a plusieurs années; j'ai demandé à mes filles alors adolescentes si elle connaissaient. Oui bien sûr! Elles m'ont fait écouter, puis l'une de mes filles, la plus rebelle et très amatrice de rap m'a reparlé de NAP qu'elle écoutait beaucoup et m'a dit: tu vois, Wallen, c'est la meuf (femme en verlan) d'Abd El Malik, le chanteur de NAP.
C'est ainsi que j'ai fait la découvert d'Abd Al Malik et du rap français bien positif.
Wallen et Abd font un couple uni depuis plus de dix ans, chantent ensemble sur leurs album. Voilà, je pense que vous serez heureux de savoir Abd Al Malik en couple avec une chanteuse qui prêche les mêmes valeurs;  avec qui il a eu d'ailleurs un enfant.
Daniel R.


07mar09 93C38
Je vous ai adressé un commentaire pour l'entrée 0091 et un autre pour la 0092, que vous n'avez pas publiés. Pourquoi?
Vous ne publierez peut-être pas le présent commentaire pour l'entrée 0093? Parce que je suis mulsulman?
Quand Muhammad reçoit ses premières révélations, il était connu pour détester les "kahins", les diseurs de bonne aventure, les poètes possédés par les djinns, les sorciers, etc. Il se crut alors lui-même possédé, parce qu'il ignorerait encore assez longtemps de Qui lui parvenait des Messages. C'est alors qu'en fait Allah le possède et pourrait à Mouhammad: J'ai ta personne pour être mon apôtre, Je suis celui qui te parle.
En fait, au tout début c'est l'ange Gabriel qu'il rencontra et qui lui dit: "ô Muhammad, tu es l'apôtre d'Allah et moi je suis Gabriel." Muhammd raconta qu'il leva les yeux au Ciel et vit l'ange sous l'apparence d'un homme les talons joints, qui se tenait dans le ciel à l'horizon. L'ange répéta: "ô Muhammad, tu es l'apôtre d'Allah et moi je suis Gabriel." Muhammd essaya alors de détourner son regard vers d'autres points de l'horizon, mais il voyait toujours l'ange.
En disant Je suis Gabriel, l'ange disait Je suis l'envoyé d'Allah, Je suis Allah lui-même en somme. Et J'ai était clairement sous-entendu: J'ai ta personne sous mes yeux et où que tu te tournes, Je t'ai.

J'ai, Je suis sont des paroles hautement métaphysiques et il n'y a pas de métaphysique sans Allah, sans Dieu.
Harun Ben H.


Réponse :
Non, ce n'est pas du tout parce que vous êtes musulman que je n'ai pas publié vos commentaires pour les entrées 0091 et 0092, mais parce que je m'occupe seul de ce blog et que je ne dispose malheureusement pas du temps nécessaire pour publier tous les commentaires, surtout quand ils demandent des réponses, ce qui est fréquent, ou quand ils arrivent tardivement après que le ou les commentaire(s) suivant'(s) se fu(ssen)t ajouté(s), ou quand, comme c'est le cas actuellement, je suis particulièrement absorbé dans d'autres tâches, notamment préparer la prochaine édiiton de La Révélation d'Arès.
Il m'arrive aussi d'être très fatigué comme je le suis depuis jeudi 5 mars où je pris froid sous la pluie et dans le vent qui balayaient le chantier actuellement en cours sur nos saints lieux d'Arès. Je suis ce matin groggy et fiévreux et serais sans doute mieux dans mon lit. Aussi, un certain nombre de commentaires n'apparaîtront pas ici. Je vais aux réunions de chantier à Arès pour aider la Présidente et la Secrétaire de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, qui ont fort à faire pour régler certains problèmes techniques et faire respecter par les entreprises les délais, car nous avons une date-butoir impérative: Le Pèlerinage 2009. Bref, je suis un homme avec beaucoup de travail et de soucis, qui dévorent beaucoup du temps que je voudrais consacrer à ce blog, mais c'est pour Celui en Qui nous plaçons vous et moi notre espérance.
Ceci dit, je vous dis en grand merci pour votre beau commentaire qui, si j'ai bien compris, nous vient tout droit de Syrie.


07mar09 93C39
Être et avoir, avoir et être, quel thème magnifique qui fait pétiller les neurones et donne du plaisir à ceux qui aiment penser. Mais penser sans agir n’apporte pas le bonheur et, depuis Parménide, voilà 2500 ans que les philosophes occidentaux planchent sur ces concepts sans qu’il en ait été tiré beaucoup de bénéfices pour l’Occident et encore moins pour l’humanité. Avec La Révélation d'Arès, tout peut changer, car Dieu montre que ces concepts sont bien plus que des idées, ce sont des réalités à accomplir et à vivre dans le Bien, et avec votre enseignement. Ces réalités potentielles deviennent approchables et peuvent sortir des sphères intellectuelles pour nourrir des échanges offrant une compréhension existentielle de la vie et de l’homme.
Permettez-moi de vous conter à ce sujet une historiette qui s’est passée en début de semaine.
À l’occasion d’un cours de communication commerciale que je donnais à des jeunes gens d’une vingtaine d’années, deux jeunes femmes exprimèrent de la colère contre la génération précédente (la mienne en l’occurrence), qu’elles rendaient responsable de la crise et de ses conséquences: cherté des biens de première nécessité, difficulté à se loger, à se nourrir convenablement, à se vêtir, à s’offrir quelques loisirs tout simples qui ne sont en fait qu’un prétexte à rencontrer les autres. Difficulté aussi à trouver un travail qui les intéresse pour un salaire décent (elles sont en contrat de professionnalisation, contrat de travail et de formation en alternance, et touchent trois cinquièmes du SMIC !). De plus, elles manifestaient de l’envie, toujours à l’égard de la même génération qui, selon elles, n’avait pas connu de telles conditions de vie et qui n’avait pensé qu’à s’enrichir sans se préoccuper de la génération suivante. L’une d’entre elles allait jusqu’à déclarer être prête à "écraser ses concurrents pour faire sa place si c’était nécessaire."
Ces deux jeunes femmes exprimaient si sincèrement leur souffrance, leur frustration, leur déception contenues que je me suis senti touché par ce qu’elles vivaient et que les réponses conventionnelles et "techniques" admises dans ce genre de cours (explications historiques et financières, système social, motivation, etc.) m’ont paru bien fades. Après leur avoir exprimé ma compassion, je me suis senti un instant désemparé, ne sachant trop quoi leur répondre, puis le thème de votre entrée 0093 m’est venu à l’esprit: J’ai, Je suis.
Je leur ai dit en substance ceci:
"En fait, le problème que vous avez est un problème d’équilibre entre l’être et l’avoir. Vous êtes dans une situation où vous manquez d’avoir et où votre capacité à avoir est affaiblie ou en danger d’être détruite par le système. Vous en êtes révoltées et angoissées, et vous avez raison, parce qu’il est légitime d’avoir en suffisance et d’avoir les moyens de gagner sa vie et de la faire évoluer. En cela, vous réagissez comme la génération de mes parents qui, au sortir de la guerre et des malheurs et privations endurés, a basculé dans le matérialisme et a centré sa vie sur la recherche des biens et du confort matériels.
Mais, comme elle et comme ma propre génération, vous oubliez quelque chose d’essentiel, c’est que l’homme n’est pas fait uniquement pour avoir, il est fait aussi pour être, pour donner un sens complet à son existence, ce qui inclut autre chose que la possession, ce qui inclut la qualité d’être et la manière bonne ou mauvaise d’exister avec les autres.
En dehors des conditions et des outils qui nous permettent de gagner et dépenser plus ou moins bien notre argent, notre avoir, d’où vient notre aptitude à exister dans la société, c'est-à-dire parmi les hommes? Elle vient de ce que nous sommes et de ce que nous devenons, de nos valeurs, de ce que nous faisons de nos talents, du sens profond que nous donnons à ce que nous faisons, bref de notre être. Vous vous plaigniez du manque de considération et de confiance des employeurs qui ne vous donnent pas l’occasion de faire vos preuves ou qui n’attachent pas de prix à vos efforts, cela prouve bien que le problème se trouve aussi dans le regard de l’homme sur ses congénères, dans son attitude, dans son être.
Ainsi, si nous sommes motivés par le souci d’avoir au point que nous sommes prêts à rentrer en guerre contre les autres, alors il n’y a aucune raison que les autres ne fassent pas de même. En fait, c’est une question de choix et de mesure: Si je place la source de mon existence uniquement dans l’avoir, je deviens complètement dépendant de mes rapports matériels avec les autres et je suis en danger de tout perdre si cela se passe mal. En revanche, si je place la source de mon existence dans ma volonté d’être (et là c’est à moi de savoir ce que je veux être, bon ou mauvais, juste ou injuste, doux ou violent, etc.), alors je trouve dans ma propre qualité et dans la qualité de mes actes une source de bonheur et de liberté que personne ne peut me retirer. Ce que je sais par expérience, c’est que je construis autour de moi un monde qui me ressemble et qui finit par me répondre sur le même mode plus ou moins vite.
J’ai choisi, il y a vingt-cinq ans de devenir meilleur, plus aimant, plus honnête, plus courageux, et jusqu’à maintenant je n’ai pas eu à faire de concession sur ces plans là pour gagner ma vie, et même cela m’a donné des idées, une façon de résoudre les problèmes que je trouve bien plus efficace et légère que les rapports de force ou de compétition. Comme vous le ressentez, on ne peut pas descendre en dessous d’un certain niveau d’avoir que chacun doit déterminer pour son propre équilibre, sinon l’on perd les conditions d’exercice de sa liberté, mais on ne peut pas non plus délaisser son être, en conséquence de quoi on perd la source de sa liberté."
Voilà à peu près le fond de mon discours qui ne fut pas un monologue, mais un échange qui nous emmena sur des sujets existentiels connexes bien intéressants. J’ai consacré presque une heure à cet échange. À plusieurs reprises, j’ai vu devant moi des yeux grand-ouverts, très surpris, mais aussi très attentifs. À la fin de la journée (je leur fait cours pendant sept heures) je leur ai demandé ce qu’ils pensaient de notre travail. Eh bien, c’est ce moment de réflexion collective du matin, autour de l’être et de l’avoir qui les avait le plus intéressés. Quant aux deux jeunes femmes, elles semblaient aller mieux, pour un temps, sans doute...
Dans cette dialectique d’équilibre entre l’être et l’avoir dont vous avez bien montré la dynamique existentielle d’interaction et d’évolution, Abd-Al-Malik défendait la légitimité de l’avoir, moi j’ai défendu la légitimité de l’être. Il faut dire que dans le milieu professionnel où j’évolue et à l’égard des personnes que je rencontre, c’est bien plus souvent le "je suis" plutôt que le "j’ai" qu’il convient de rappeler et de valoriser.
Mais, dans tous les cas, merci pour ces outils incomparables que vous savez forger pour nous.
D. Faber


07mar09 93C40
Je fait parti de ceux qui saisissaient difficilement ces quatre mots: J'ai. Je suis (R d'A II/1).
Le Créateur de l'univers parle à l'homme. Ce qu'il y a de plus Grand vient se loger dans notre oreille et nous Le reconnaissons, je suis encore pris de vertige.
Je me suis demandé, si je pouvais aussi m'attribuer ces quatre mots, et la réponse est donc "oui".
Je souhaite vous faire part d'un autre vertige en espérant me faire comprendre. Les années passent  et des résistances parcourent toujours mon être. Ma volonté veut obéir à la Volonté du Père Qui Lui seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Aussi louable soit elle, ma volonté a t'elle sa place, ne souhaite t'elle pas en secret prendre la place du Père?
Qu'est-ce -qui m'empêche d'ouvrir mes veines et de Lui dire "Entre! Je ne suis plus rien pour moi-même"?
J'ai aussi cette autre question qui fait suite aux quatres mots: Les soleils tournent dans Ma Main (Rd'A II/2), Sa Main est-elle aussi la nôtre? Le monde change à une vitesse effroyablement belle, je cherche la joie la force de ne pas tomber, de ne pas me retourner. Je cherche un réconfort momentanné auprès de vous avant de reprendre de plus belle la course folle qui nous mène sur la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/7). Réussir ce pour quoi nous sommes là sur ce magnifique monde, le joyau de la galaxie.
Je vous salut frère Michel, plein d'amour et de tendresse.
Tony L.


Réponse :
À votre question: "Sa Main est-elle aussi la nôtre?" je réponds comme j'ai répondu des centaines de fois depuis 35 ans.
Le Créateur nous a créés à son image et ressemblance (Genèse 1/27) faisant ainsi de nous des co-créateurs, ses fils, ses enfants. Par ce fait, la Main du Créateur n'est pas notre main, mais notre main est co-créatrice aux côtés de sa Main.
C'est ainsi que nous sommes co-créateurs de nous-mêmes et que c'est en vertu de cette divine capacité que nous pouvons choisir librement, comme le fit Adam (Rév d'Arès 2/1-5) entre bien et mal, c'est en vertu de cette capacité que nous pouvons changer notre vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7).

C'est donc ainsi qu'il y a similitude entre le J'ai, Je suis du Père et le j'ai, je suis de l'enfant. Rien ne devrait vous empêcher "d'ouvrir vos veines et de lui dire: Entre!" Rien sinon la peur de l'effort d'être, de l'effort de la pénitence.


07mar09 93C41  
Quand je prononce J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), je ne puis m’empêcher d'ajouter: "Je suis responsable de..."
J’ai une famille, un travail, une âme, j’ai découvert la liberté, la liberté d’être bonne ou mauvaise, j’ai une nature divine et je suis responsable de cette famille, des liens qui vont se tisser dans ma famille de vie comme dans ma famille spirituelle.
Je suis responsable de tous les actes et de leurs conséquences dans mon travail, je suis responsable de ma liberté et de m’en servir pour devenir bonne.
Je suis responsable de prendre soin de mon âme comme de ma chair.
Je suis responsable de tous mes atouts divins et de les faire grandir.
Je prend conscience à chaque fois que je prononce J’ai, Je suis de l’immense co-responsabilité que le créateur a donné à l’homme, à moi.
J’ai le devoir de l’honorer tant vis-à-vis de mes biens matériels que de mes biens spirituels.
Nicole D.


XXxxxXX 93C42
Texte.
Signature


Réponse :
Texte

retour au blog