10jan09 91C01
Je suis comme vous devant ce drame humain de la planète et face aux
ténèbres de notre nuit spirituelle.
Il y a sans doute aujourd’hui au Proche-Orient des couples qui
s’aiment, elle arabe, lui israélien, ou lui arabe et elle israélienne,
il y en a eu des femmes et des hommes depuis toujours à s’aimer et à
s’unir au-delà des origines culturelles, raciales, religieuses.
Quand ces couples se divisent, l’un reproche à l’autre d’être méchant,
égoïste, d’être autre chose que ce qu’il aime, il lui reproche d’être
l’autre: juif, ou arabe, blanc ou noir, ces couples se rejettent leur
haine à la face, retournent en arrière, oublient et gâchent l’amour.
Ils se font la guerre et la guerre que nous voyons autour de nous est
partout en nous.
Changeons !
Je ne vois qu’une solution: Reconstruire l’amour, entrer en pénitence,
mais il s’agit alors d’un amour qui est plus que sentiment, d’un amour
de dépassement, de grandeur parce qu’il aime ce qu’il n’aimait pas, il
aime ce qu’il fera de lui-même, il est créateur, il est fort.
De toute mon âme avec vous dans la prière — me rappeler que le Créateur
a donné la Vie
et me rappeler le bien
que je peux faire pour la retrouver — et à la moisson — recherche
des pénitents,
ceux qui feront de leur existence un levain de bien pour ce monde
bernlouby
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10jan09 91C02
Pour les ontologues, l'humain a tout en lui pour changer et aider le
monde à
changer.
Votre entrée me rappelle cette historiette :
Un soir, un vieil indien
Cherokee parla à son petit-fils du combat qui
a lieu à l'intérieur des gens. Il lui dit :"Mon fils, le combat a lieu
entre deux 'loups' qui sont en nous.
L'un d'entre eux est le Mal. Il
est colère, envie, jalousie, douleur, regret, avidité, arrogance,
apitoiement, sentiment d'infériorité, mensonges, orgueil, supériorité
et ego.
L'autre est le Bien.
Il est joie, paix, amour, espoir, sérénité,
humilité, gentillesse, bienveillance, empathie, générosité, vérité,
compassion et confiance.
Le petit-fils songa durant un instant, puis demanda à son grand-père,
"Lequel des deux loups gagne?"
Le vieux Cherokee répondit simplement..."Celui que tu nourris".
Tout est une question de choix.
Maryse
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10jan09 91C03
J’emporte dans mon cœur, à cette grande journée de moisson pour
laquelle laquelle je me prépare à partir, cette entrée 0091.
Cette entrée me donne un peu plus conscience de l’urgence à trouver de
nouveaux pénitents
qui viendront grossir notre petit
reste encore trop
faible pour orienter le monde dans la direction du bien.
Madeleine
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10jan09 91C04
Le sacrifice des dieux (Jean
10/14) (Psaume 82/6):
Comme vous le soulignez, on ne peut pas prendre parti dans ce combat de
dieux, qui offrent
leurs fils et leurs filles en
sacrifice, car le
Seigneur à en horreur ceux qui agissent ainsi (Deutéronome 18/12) (Rév
d'Arès 29/5).
Oh dieux ! on se doit de se rappeler mutuellement qu'aucun
sacrifice,
si ce n'est le sacrifice de notre droit à la haine, à la vengeance, par
l'effort d'aimer et de pardonner ne nous apportera une paix et un
bonheur durable.
Vaut-il vraiment la peine de se meutrir pour vivre dans un système de
société ou de toutes façon les relations sont le plus souvent
conflictuelles?
Si on est pas en guerre contre un pays, nous sommes peut être en guerre
contre nos proches (regardez simplement le nombre de divorces, de
procés....) en guerre contre le riche, contre le patron, contre
l'employé..... et de toute façon, même dans des pays ou règne encore
une certaine prospérité, en guerre contre certaines lois, taxes,
politiques car elles ne reflétent que trés rarement ou jamais nos
convictions ou espérances profondes.
Oh dieux ! Le Père nous avertit que si nous ne retrouvons pas Sa Paix, l'humanité
entière pourrait en être ébranlée. (Rév
d'Arès, Le Livre ch.xxv).
Nous avons été crée pour la Vie, la joie, le bonheur.
Bernard C.
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Réponse
:
Beau commentaire!
Mais je ne vois pas à quoi vous pensez en citant Jean 10/14. Ce
verset
de L'Évangile de Jean (livre qui n'est pas Parole de Dieu, Rév d'Arès 16/12)
dit: "Je suis le bon Pasteur, Je connais mes brebis et
mes brebis Me connaissent," ce qui n'a rien à voir avec le "sacrifice
des dieux".
Voir
commentaire 91C06 ci-après
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10jan09 91C05
Je viens de voir une
émission à la télé qui présentait un photographe, Yann Arthus-Bertrand,
qui doit être Pèlerin d'Arès, car il parle exactement comme vous. Ce
photogaphe a organisé une exposition au Grend Palais [à Paris] où les
visiteurs se trouvent au contacts de questions comme: Croyez-vous en
l'amour? Croyez-vous en Dieu? C'est quand même étonnant que dans un
pays laïc et rationaliste comme la France où ce genre de question est
strictement banni des grands media nationaix, dont les grands halls
d'exposition de la capitale.
Je suis heureux qu'un Pèlerin d'Arès
ait enfin pu convaincre la ville de Paris de lui prêter ou de lui louer
un espace aussi prestigieux que le Grand Palais pour y développer, à
l'intention du grande public, les grandes espérances qui font enfin
surface après avoir rasé la vase des fonds sombres du silence officiel.
Ces
grandes espérances sont celles que vous évoquez dans votre entrée 0091,
les seules: l'amour et Dieu, qui permettront de résoudre le désastre du
Proche Orient, cette guerre qui n'a jamais cessé depuis un demi-siècle
entre Israël installé là par l'ONU et les Palestiniens chassés de leurs
maisons et de leurs terres par les nouveaux arrivants juifs et qui,
depuis, vivent dans la précarité autour de leur ancien pays, notamment
dans le territoire de Gaza.
Athos
|
Réponse
:
Je sais qui est cet homme
sympathique qu'est Yann Arthus-Bertrand. Je ne le connais pas
personnellement et, à ma connaissance, il n'est pas un Pèlerin d'Arès.
Ce
qui, par contre, est absolument sûr, c'est que notre mission,
inlassablement menée sur la voie publique depuis 1978 environ — j'ai
certes pour ma part évangélisé seul de 1975 à 1978, mais cet apostolat
pionnier, solitaire et parfois maladroitement expérimental, me permit
tout juste de réunir nos premiers frères et sœurs — notre mission donc
a répandu partout en France pendant trente ans les idées qui
aujourd'hui sont entrées dans l'inconscient collectif du public.
Sauf
pendant une dizaine d'années assez stériles de politisation et
socialisation, la mission a avec force insisté sur la nécessité de
l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté des préjugés et de
l'intelligence spirituelle — réunis sous le terme de pénitence
— et ce sont ces idées, sous la forme que nous, Pèlerins d'Arès, leur
avons données (et non sous la forme évangélo-catholtique ou
protestante), qui aujourd'hui ressortent au grand jour.
Ce qui
démontre que notre mission a porté ses fruits, mais il lui appartient
encore de rappeler au public que la gloire de ces idées, reprises par
Yann Arthus-Bertand et d'autres, ne nous revient pas à nous, pécheurs en pénitence, mais
revient au Créateur, auteur de la Parole qui nous a sortis des ombres
du système: La
Révélation d'Arès.
Ceux qui, comme certains de nos missionnaires,
ont cru devoir répandre ces idées en escamotant systématiquement leur
origine, La Révélation
d'Arès et le Nom de son Auteur, ont enlevé à ces idées
mêmes ce que Jésus, il y a deux-mille ans, appelait leur Sel:
Bienfaiteur est le Sel. Si le sel perd son goût, avec quoi
l'assaisonnerez-vous? Ayez le Sel en vous-mêmes et vivez en paix les
uns avec les autres (Marc 9/50). Si le Sel vient à s'affadir ou
disparaître, avec quoi l'assaisonnera-t-on? Il n'est bon ni pour la
terre ni pour le fumier ; on n'a plus qu'à le jeter (Luc
14/34-35). Vous êtes le sel de la terre (Matthieu 5/13).
Voilà
pourquoi je suis heureux d'apprendre par votre commentaire que Yann
Arthus-Bertrand pose la question simple et directe: Croyez-vous en Dieu?
Concernant
les origines de cette interminable guerre entre Israël et la Palestine,
aucun doute: Il y a bien une responsabilité internationale à l'origine
de l'installation d'Israël sur des terres habitées depuis treize
siècles par les Musulmans,
dont
il n'avait été tenu aucun compte à l'époque. Ces Musulmans furent
chassés de leurs villes, de leurs villages, de leurs maisons. Ils
vivent depuis lors précairement sur les franges d'Israël et on peut
comprendre leur ressentiment.
Mais on n'en est plus à discuter du
droit ou non d'Israël d'exister comme état souverain et décideur n°1 de
tout ce qui se passe dans la région. Cela, Yasser Arafat l'avait
compris. Il avait renoncé à la lutte armée et travaillé à mettre sur
pied un accord équitable de partage des terres de ce proche Orient. Le
Hamas est revenu dans le sillage de Yasser Arafat avec un projet
radical et totalement chimérique que tout le monde croyait abandonné:
L'élimination d'Israël et, depuis, la négociation de cohabitation a
perdu ses chances d'aboutir.
Pourtant, le Hamas n'a aucune chance
de vaincre Israël et de chasser les Israëliens du pays qu'ils ont
maintenant. Le Hamas cependant poursuit l'idée absolument irréaliste,
purement idéologique, de la guerre à outrance avec Israël, guerre qui
ne peut conduire la Palestine qu'à une incertitude et une précarité
plus grandes que jamais.
La solution est dans la sagesse et celle-ci ne
peut être nourrie par les analyses historique. La sagesse n'est nourrie
que d'amour
et d'intelligence.
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10jan09 91C06
Suite au commentaire
91C04 et à la réponse:
Encore une fois, je n'ai pas relu convenablement mon texte, pourtant
j'ai mis du temps à essayer de le rendre clair.
Je voulais citer Jean
10/34 [et non 10/14], parce qu'il citait Jésus
répondant: Il est écrit dans votre loi que Dieu à dit " Vous ètes des
dieux".
Nous savons qu'on ne peut pas supprimer ce qu'affirme
l'Écriture. Dieu a appelé dieux
ceux à qui s'adressait Sa Parole.
Avec mes plus profondes excuses.
Bernard C.
|
Réponse
:
Merci pour cerre précision. En fait, Jésus, d'après Jean, Jésus faisait
allusion aux juges des tribunaux juifs de son temps qu'on appelait des
"dieux" par métaphore (parfois par dérision) en raison de leur charge
considérée comme "jugement de Dieu."
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10jan09 91C07
Votre
entrée est toute faite de Sagesse, mais de Sagesse suprême qui ne sera
perceptible aux hommes du Proche-Orient qu'après que leur espoir de
vaincre l'autre sera complètement épuisé. Ça risque de prendre du temps
et de demander beaucoup de douleurs encore, mais après tout c'est votre
rôle prophétique que de rappeler courageusement cette réalité qui ne
satisfera personne parmi ceux, majoritaires, qui demandent une paix
immédiate.
En attendant, rien ne pourra se faire, en ce qui
concerne un modus vivendi acceptable, sans la contribution
des États-Unis qui vont être représentés par Mr Obama à dater
du
20 javier qui vient. Que va-t-il faire? Que va-t-il proposer?
C'est tout la question
immédiate.
Marie J.
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Réponse
:
Barack Obama, alors qu'il n'était encore que candidat à la Maison
Blanche, fit une visite en Israël l'été dernier. Il y fit la
déclaration suivante:
"A
U.S. Administration has to put its weight behind a process, recognizing
that it's not going to happen immediately. That's why I will not wait
until a few years into my term or my second term to get the process
moving." Ce qui signifie: "Un gouvernement américain doit soutenir a
fond un processus de paix, tout en reconnaissant qu'il n'aboutira pas
tout de suite. C'est pourquoi je n'attendrai pas des années, au cours
de mon premier ou de mon second terme présidentiel, pour faire avancer
ce processus de paix."
Bien sûr, Obama était en campagne
électorale et cette déclaration s'attaquait au gouvernement Bush qui
semblait n'avoir pas fait beaucoup pour faire avancer le processus de
paix au Proche Orient, mais que pouvait-il faire pour ébranler le Hamas
radicalement hostile à Israël et fermé à toute idée de négociation? Pas
grand chose.
Il faudra qu'Obama trouve des arguments pour faire
céder le Hamas. Or, celui-ci a été élu dans la bande de Gaza, où,
semble-t-il, il a encore le soutien majoritaire de la population.
Franchement,
je ne vois pas ce qu'Obama peut faire contre en ennemi d'Israël aussi
obstinément fixé sur l'idée qu'il faut qu'Israël disparaisse. Une
chimère totale. Nous n'avons d'autre choix que d'attendre un
fléchissement de la population de Gaza vers la raison, une perte de
confiance à l'égard du Hamas, en attendant que les sentiments plus
nobles, qu'appelle mon entrée 0091, prennent un jour le relais.
Peut-être faudrait-il de nouvelles élections dans la bande de Gaza.
Je
crois, de toute façon, comme le souligne mon entrée, que la solution
finale pour cette région viendra des protagonistes: les Palestiniens et
les Israëliens, mais non des Américains ni de l'ONU.
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10jan09 91C08
Je vois que vous voyez
la situation d'en-haut. C'est le rôle du Créateur de dire l'essentiel.
C'est votre rôle de dire l'essentiel donc. La solution finale est dans l'amour et dans l'intelligence.
Mais, pour le moment, les événements ont une explication.
Le
Hamas, qui avait profité du retrait isrëlien de la bande de Gaza en
2005 — finalement pas une très bonne initiative, ce retrait —
pour
y installer un véritable camp militaire souterrain, a à la fin de 2008
intensifié ses bombardements d'Israël aux rockets parce que le hausse
fantastique du prix du pétrole a permis à l'Iran de faire au Hamas des
livraisons exceptionnelles d'armement et autres ressources. C'est en
effet l'Iran, mais non les nations arabes comme l'Arabie, l'Egypte ou
les Émirats, qui soutient matériellement le Hamas. Le
Pakistan,
qui n'est pas plus arabe que l'Iran, mais qui est un aussi ferme
soutien du Hamas, a d'autres soucis en ce moments et soutient déjà les
talibans d'Afghanistan. Et puis l'Iran a du pétrole et beaucoup
d'argent, que n'a pas le Pakistan,
C'est parce que l'aide au
Hamas par l'Iran s'est accrue considérablement avec la hausse du prix
du pétrole en 2008, que les Israëliens bombardent et recherchent pour
les détruire les caches et les souterrains que le Hamas a creusés sous
tout le territoire gazaoui, devenu un véritable gruyère, pour y cacher
des armes, des munitions en quantité énorme, en vue du "grand soir" —
auquel s'attend Israël de pied ferme — quand 100.000 Palestiniens armés
subrepticement dans la nuit se jetteront sur Israël pour être au
contact de sa police et de son infanterie en une heure, afin de rendre
inopérantes l'aviation, l'arme blindée et l'artillerie israëliennes et
commencer la guerre de rue ou de proximité qui est la seule qu'ils
peuvent mener avec quelques chances de résultats. Ce sera un combat au
corps à corps d'un acharnement rare entre deux adversaires qui
opposeront l'un à l'autre la force du désespoir.
Face à ces
perspectives, que va faire Barack Obama? Il va sûrement essayer
d'améliorer les relations entre les USA et l'Iran et, par ce fait, de
réduire l'aide au Hamas. Mais est-ce possible? C'est la grande
inconnue, mais c'est à mon avis la seule chance de voir un apaisement
important sur le terrain Gaza-Israël. N'oublions que les élections
présidentielles en Iran vont avoir lieu en juin 2009. Bref, je veux
dire que le Hamas n'existe que par son idéologie et par l'Iran et que
tout ce qui va se passer en Iran va être d'une importance considérable.
Philippe P.
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10jan09 91C09
Imaginons
qu'un promoteur décide de raser la Maison de la Révélation pour
construire, non pas un immeuble, mais une piste d'atterissage pour les
soucoupes volantes des raéliens.
Voila la mésaventure qui est
arrivée aux Palestiniens: il y a de quoi être en colère,non! La
tolérance a ses limites. Doit-on accepter qu'un voisin de palier
s'installe au milieu de votre salle à manger sous prétexte que
quelqu'un l'a décidé ainsi?
La tolérance, ce n'est pas accepter
les idées des autres, c'est seulement accepter que les autres puissent
avoir des idées différentes.
Les juifs sont en droit de se sentir supérieurs aux autres, car ils
sont les héritiers du peuple élu de Dieu.
Les
musulmans sont en droit de se sentir supérieurs aux juifs, car le Coran
leur enseigne que toutes les religions juives (et chrétiennes) sont
mauvaises!
Les pèlerins d'Arès, possesseurs de la Vérité authentique, seraient-ils
en droit d'être supérieurs à la multitude?
On
voit bien que la vérité que chacun défend crée de la division plus que
de l'harmonie, car aucune vérité, y compris celle d'Arès, n'a réussi à
dominer les autres.
Alors, il y a l'Amour, celui qui ne s'occupe pas de ce que vous pensez,
qui vous prend comme vous êtes.
Pour la Vérité, tout est bon à jeter dans l'humanité.
Pour l'Amour, tout est merveilleux dans l'humanité.
Vous
avez raison, frère Michel! Pour accéder à la Vérité, nous devons passer
par la pénitence de l'Amour qui a le pouvoir de nous faire cotoyer le
faux sans nous perdre, de nous faire éviter la guerre.
Jacques P.
|
11jan09 91C10
Réveille-toi Moïse,
les chefs de meute du "peuple élu", incités, armés, corrompus par
l'argent de la diaspora, (le veau d'or de notre époque), ont à nouveau
commis l'irréparable, affamant sous le blocus, encerclant sur terre et
sur mer le territoire de Gaza, pour ensuite bombarder un peuple démuni
d'issues de secours.
Réveille-toi Anne Franck, des
descendants des rescapés de la Shoah, viennent de revêtir l'uniforme
des nazis pour écraser sous leur botte, tes petites cousines sémites
enfermées dans leur camp de concentration palestinien, pour les réduire
en bouillie sanguinolente ou pour les rendre handicapées jusque la fin
de leur existence, ou pour leur remplir le cœur de haine, pour
perpétuer le péché de Caïn et le malheur de l'humanité.
(Voir
aussi en pièce jointe, visualisable sous Power Point, l'assassinat par
un bulldozer israëlien, d'une jeune pacifiste américaine
venue
manifester à Gaza).
Lève-toi vite, Homme de coeur,
Citoyen lucide du monde, pour clamer ton refus de la guerre, de toutes
violences, de l'injustice, de la cupidité, du mensonge, de la
domination, pour chanter la douceur de la bonté, de l'amitié, de
l'entraide, du partage, du bien, de la vérité, pour mériter
l'amour et le pardon de ton frère, de tes frères, pour élire
et
aimer tous tes frères, tes 6 millards de frères et sœurs... tous et
toutes... sans exception.
Dominique C.
|
Réponse
:
Merci pour ce commentaire, mon frère ou ma sœur.
Je ne suis malheureusement pas parvenu à installer sur mon serveur
votre diaporama powerpoint sur Rachel Corrie.
C'est
la première fois que j'ai à insérer une présentation Powerpoint sur ce
blog et, bien que m'étant conformé aux directives données par Microsoft
Office, et installé le dossier de fichiers sur mon serveur FTP, celui
ne fonctionne pas.
Brièvement, je raconte qu'il s'agit d'une série
de diapositives racontant l'intervention d'une jeune Américaine, Rachel
Corrie, mégaphone à la main, criant à un bulldozer israëlien (qui
travaille apparemment seul sans escorte de police ou
militaire)
d'arrêter de détruire une maison palestinienne à la limite des
territoires d'Israël et de Gaza. Apparemment le conducteur israëlien du
bulldozer passe avec son énorme engin sur la pauvre Rachel, mais aucune
image ne montre comment s'est passé le choc fatal. Les images
reprennent quand les camarades protestaires de Rachel la ramassent au
sol, grièvement blessée. On voit ensuite les médecins palestiniens
tentant en vain une intervention sur elle.
|
11jan09 91C11
Tout d'abord, il faut bien considérer que le Hamas n'est pas un état
comme l'est Israël.
Le
Hamas est un parti politique [palestinien], élu démocratiquement,
possédant une branche armée et des personnes plus modérés que
d'autres...
Le Hamas ne peut se plier aux résolutions de L'ONU qui, comme son nom
l'indique est l'Organisation des Nations Unis.
Israël
— qui doit se plier aux résolutions de l'ONU, mais qui ne le fait pas
avec la bénédiction des Américains et d'une bonne partie de l'Occident
— a toujours pu agir dans l'impunité, sous prétextes de
défendre
ses frontières (acquises par la guerre il faut le rappeler) et celà
depuis 60 ans maintenant.
Comment allait réagir une population de
1,2 millions d'habitants soumise à un blocus, humiliée, affamée, privée
de tout, enfermée dans une zone pas plus grande que trois fois la ville
de Paris?
La montée du radicalisme palestinien dans la bande de Gaza était
prévisible .
L'Iran
aide financièrement le Hamas et les États Unis fournissent des
armes à Israël: Qui est David et qui est Goliath dans cette affaire?
Mais
Israël est un état devenu belliqueux comme les États Unis et
qui
pense que seule la force des armes peut résoudre les problèmes.
Rappelez
vous la guerre du Liban en 2006: Israël y a fait des milliers de
victimes innocentes sous le fallacieux prétexte de l'enlèvement d'un de
leur militaire.
Les gens ont bien la mémoire courte !
Et
ce n'est pas un problème de religion ici, c'est on problème de
territoires ou plus précisément de vol de territoires, auquel s'ajoute
un immense sentiment d'injustice et d'abandon pour la communauté
palestinienne.
Le soulévement du ghetto de Varsovie était perçu aussi comme un
mouvement terroriste par les nazis.
Il
faut aussi bien faire la distinction entre Israël et les juifs: Tous
les juifs n'habitent pas en Israël et l'état d'Israël ne représente pas
forcément la volonté de tout ses habitants (d'ailleurs pas forcément
tous juifs!), il y a aussi des pacifistes en Israël, heureusement!,
mais leur voix est couverte par celle des armes et des propagandes.
De
même, tous les Palestiniens ne sont pas musulmans, encore
moins
tous slamistes, comme tout le monde Arabe n'est pas forcément musulman.
Il faut se méfier des raccourcis et des préjugés et faire attention à
ce que l'on dit et écrit.
Mais l'honnêteté intellectuelle serait-elle, elle aussi, en voie de
disparition?
Fichtre!..m***e alors!
Olivier G
|
Réponse
:
J'ignore à qui vous vous adressez
en disant qu'il "faut se méfier des raccourcis et des préjugés et faire
attention à ce que l'on dit et écrit," et en vous demandant si
"l'honnêteté intellectuelle serait, elle aussi, en voie de
disparition," et pour finir en vous exclamant: "Fichtre!..m***e alors!"
Je n'ai encore vu personne parmi les commentateurs qui semble ignorer
la situation telle que vous la décrivez.
Par
contre, votre commentaire est clairement partisan, ce que n'est pas mon
entrée 0091, c'est vrai. Je ne la crois pas pour autant
"intellectuellement mahonnête".
Vous fustigez Israël et c'est
votre droit que je ne discute pas, mais pour ma part je ne
prends
pas parti, comme le dit mon entrée 0091. Par exemple, s'il est vrai
qu'Israël a "acquis ses frontières actuelles par la guerre," il serait
aussi "honnête" que vous rappeliez que c'était pour Israël deux guerres
défensives et qu'en prévision d'attaques futures, toujours possibles,
des pays arabes contre eux ils constituent un glacis autour de la
forteresse en laquelle ils durent transformer leur territoire.
Si, comme Anouar el-Sadate le
fit en 1977, le Hamas fait la paix avec Israël (Rév d'Arès xxv/2-7),
je crois que des accords peuvent être passés entre la Palestine et
Israël pour une co-habitation dont tout le monde tirera bénéfice.
On
n'en est plus à revenir sur des analyses de l'Histoire, car si
l'on veut régler toutes les injustices du monde sur toute la planète on
remet le monde à feu et à sang et ça ne résoudra rien. La terre est
couverte de situations inextricables, ne serait-ce que parce que le
temps étant passé sur ces situations, celles-ci interdisent
pratiquement tous retours en arrière. Imaginez que les Gaulois que nous
sommes exigent réparation des Romains pour leur occupation de Gaules!
Idiot, puisque ni les Gaulois ni les Romains n'existent de nos jours.
Eh bien, il y a déjà un peu quelque chose comme ça au Proche Orient:
Les Israëliens et les Palestiniens d'aujourd'hui ne sont déjà plus ceux
de la fondation imprudente par l'ONU de l'état d'Israël dans une
situation émotionnelle très particulière, qui fut celle de l'après
Shoah et qui n'existe plus du tout de la même façon en 2008.
C'est ce que le Père dans sa
Sagesse nous montre:
La Vérité
est que lemonde doit changer (28/7)
et c'est vers cet état de dépassement et non vers des réglements de
comptes de l'Histoire aussi justifiés paraissent-ils, pour les pour ou
pour les contre et vice versa, que je me tourne et que mes frères
Pèlerins d'Arès se tournent.
|
11jan09 91C12
Très belle entrée 0091 !
Quant
le cœur et l’intellect ne se parlent plus, seul la raison froide agit.
Le nationalisme, la vengeance, l’individualisme raisonnent par simple
calcul d’intérêt personnel. Chacun pense avoir raison, et se trouve
toute les bonnes excuses pour continuer
La haine gagne la partie en détruisant.
Palestiniens,
israéliens n’arrivent plus à raisonner par amour, la fraternité a
disparu. Elle disparaît de partout ! Nous sommes touchés par ses
enfants assassinés car nous sommes des parents, mais la mort d’un
adulte ne nous émeut presque plus, à part quelques un.
L’homme
devient indifférent, fatalisme, seul les soucis de sa petite vie
l’interpelle. Tous les jours, le mal, l’égoïsme, l’indifférence, la
faiblesse ou lâcheté font mourir des milliers d’enfants et d’hommes de
faim, de maladie, de guerre, donc d’injustice, que crée le manque
d’amour, don du Père pour le bonheur de tous.
Que tous les hommes
de bien acceptent de se retrouver, malgré leurs difficultés, pour
renverser le cycle de l’indifférence et de la haine. Que les hommes deviennent les frères
(Rév d'Arès xix/22)!
Car la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Regroupons nous, pour nous dépasser ensemble, être un peuple
'iinsurgeant" (Les Pèlerins d’Arès 1989, page 236)
Alain J.
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11jan09 91C13
Je m'apprêtais à aller
à la manifestation [à Paris] pour témoigner de mon soutien symbolique
au peuple palestinien quand je suis allée voir votre blog.
Je fus surprise de votre refus de prendre parti et puis je me suis mise
à y réfléchir...
et j'ai raté l'heure du rendez- vous.
Je
suis partie trop tard et je n'étais plus très sûre de moi. Je n'ai pas
pu accéder au cortège car les routes étaient barrées par les policiers
et je suis rentrée chez moi avec ce sentiment diffus de ne pas avoir eu
le courage de mes opinions de la veille et de ne plus trop savoir quoi
penser.
Ce matin je poursuis la lecture de votre blog et je m'interroge car n'y
a-t-il pas un opprimé et un oppresseur? Un spolié et un spoliateur?
Car enfin le vol des terres aux Palestiniens pour s'installer sur la
terre d'Israel?! Les humiliations constantes aux check point, les
permis de construire qui n'arrivent pas, les terres et les cultures
ravagées, la vie domptée, enfermée, le manque de perspective
d'avenir... et maintenant les raids aériens qui pilonnent une
population pour détruire des tunnels, des soldats qui par leur présence
colonisent votre vie, qui commettent des atrocités car ils
doivent
défendre leurs pays, qui ne font rien pour sauver des enfants qui
pleurent à coté du cadavre de leurs mères, ne poussent-ils pas les
Palestiniens à refuser cet état qui leur refus le droit de vivre
dignement?
Et avec des actions comme celles-là, "Israel n'est-elle
pas en train de creuser sa tombe?" comme disait Stéphane Essel qui est
un fervent défenseur de la paix, comme d'autres Israéliens qui refusent
de soutenir une politique qui renforce la haine et la
ségrégation — Voir le bel article dans Le Nouvel Obs: Ils se
battent pour la paix, juifs arabes, et palestiniens sur internet.
Être frères et sœur de toute l'humanité, est ce ne jamais prendre parti
pour une cause?
Cela
me fait penser à cette femme palestinienne avec qui j'avais abordé la
notion de pardon et qui m'avait demandé si je pourrais pardonner à la
personne qui était en train de m'arracher le bras... Je m'étais tu.
Frédérique P.
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Réponse
:
"Être frères et sœur de toute l'humanité, est ce ne jamais prendre
parti pour une cause?"
Oui, il y a un spolié est un spoliateur, comme
vous dites.
Le spolié est le monde
entier et le spoliateur
est le monde entier. C'est le serpent qui se mord la queue. C'est ce
que dit, avec d'autres mots, mon entrée 0091.
Votre question un peu courte,
ma sœur.
Quelle cause? Dans quelles circonstances? Quand il s'agit d'une
situation qui, le temps
ayant passé, est devenue "inextricable"?
Le Créateur dit: Je
suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6),
voulant dire entre autres choses: Si tu ne tiens pas compte du temps, tu deviens
aveugle, tu oublies un élément essentiel des déterminations terrestres
qui varient avec le temps
et qui obligent notre intelligence à
s'adapter sans cesse.
Pour ma part, je ne sais pas par quel bout prendre une situation
devenue inextricale.
J'aurais
bien voulu être avec vous dans la manifestation pour les Palestiniens!
Oui, j'aurais aimé défiler, mais je l'aurais fait avec une pancarte
portant ceci:
"Je réclame pour les Palestiniens le droit à une vie heureuse et digne,
mais je me veux pas être ici l'otage des tanks contre les rockets ou
des rockets contre les tanks,
je ne veux pas être l'otage de
Yahwé contre Allah et d'Allah contre Yawhé.
J'accepte seulement d'être
l'otage de la paix, du pardon, de l'amour. bref, de la raison."
Oui,
je dois "pardonner à celui qui est en train de m'arracher le bras",
comme Jésus pardonna à ceux qui étaient en train de la
crucifier: Pardonnez-leur,
Père, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font (Luc 23/34).
Et à cette femme,qui vous posait cette femme qui posait cette question,
vous auriez dû répondre: "Oui, je crois que nous devons pardonner en
toutes circonstances."
Si nous voulons la paix et le commencement
des heureuses solutions au Proche Orient, ce que nous voulons de tout
notre amour, la Sagesse du Créateur est la seule que nous puissions
accepter.
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11jan09 91C14
Que
cette situation de difficultés extrêmes redynamise notre esperance,
notre espérance de solutions inspirant les sorties de ce conflit!
[Espérons une ] solution aux contradictions sociales, [solution]
inspirée de la penitence,
[laquelle résout] la contradiction intérieure,
Prophète, devenons cette esperance relancée par le Pere!
Bruno H.
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11jan09 91C15
Face à ce drame que peut-on faire?
Changez,
patiemment changez...
nous dit La Révélation
d'Arès!
De voir le monde se déchirer ainsi, que ce soit en Palestine, en
Tchétchénie ou ailleurs, là où les Hommes sont meurtris parce qu'ils
acceptent le règne des pouvoirs politiques et religieux, [on est
bouleversé].
Sans les pouvoirs, sans les états qui lancent et relancent les guerres,
les individus trouveraient des solutions à leurs conflits. Les pouvoirs
disparaîtrons quand nous aurons suffisamment changés en bien.
En attendant nous devons lutter contre le désespoir ambiant qui trouble
notre âme,
le désespoir qui rend émotif et impatient face au monde sourd.
Ne pas désespérer que l'Homme puisse trouver la Force du Bien et donc
l'intelligence.
Stéphanie M.
|
Réponse
:
"En attendant nous devons lutter contre le désespoir ambiant qui
trouble notre âme..."
Oui, bien sûr! Mais comment apporter au
"désespoir ambiant" le soulagement que je souhaite autant que vous le
souhaitez?
D'abord, comme vous l'avez bien perçu, en activant notre pénitence, car
l'envie d'être bon
au Proche Orient ne sera provoquée que par des hommes devenus bons eux-mêmes
là-bas ou ailleurs dans le monde.
Ensuite, et pourquoi pas, en
manifestant comme Frédérique en avait l'intention (91C13), mais à la
condition de ne pas être pris en otage par la religion et par la
politique. En défilant avec une pancarte ou une banderole disant
clairement:
"Je réclame pour les
Palestiniens le droit à une vie heureuse et digne,
mais je me veux pas être ici l'otage des tanks contre les rockets ou
des rockets contre les tanks,
je ne veux pas être l'otage de
Yahwé contre Allah et d'Allah contre Yawhé.
J'accepte seulement d'être l'otage de la paix, du pardon, de l'amour.
bref, de la raison...
(en ajoutant:)
Je suis Pèlerin d'Arès."
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11jan09 91C16
Quand j'ai lu votre nouvelle entrée 0091 le soir au 9 janvier, je me
suis dit: "Oh là là! Ce pauvre webmaster de freesoulblog se lance dans
un sujet qui va soulever des passions..."
Et puis, depuis 48 heures, je me rends compte que vous vous en sortez
bien. Vos réponses à Olivier G. [91C11] et Frédérique [91C13]
sont remarquables de force de conviction dans la neutralité. Vous êtes
un homme remarquablement équilibré dans l'exercice d'une mission de
foi, qui par nature est une mission de passion.
Neutralité que la raison impose, vous avez très bien vu le problème.
Je suis d'origine palestinienne, mes parents étant des émigrés de
Palestine en France. Ma mère est morte, mais mon père, très âgé, est
toujours vivant. Il combattit aux côtés de Yasser Arafat aux temps
héroïsques du PLO (Organisation de Libération de la Palestine) et dut
s'enfuir quand le mouvement connut ses plus cuisantes défaites. La
France lui donna asile. Il s'y maria avec ma mère, elle-même fille de
réfugiés palestiniens, qui avaient trouvé asile en France après la
guerre du Yom Kippur [1973], quand les forces égyptiennes, dans
lequelles mon grand-père maternel était engagé, repassèrent le canal de
Suez et attaquèrent Israël au Sud, tandis que les Syriens de leur côté
attaquaient Israël par le Nord. Vous avez raison de le rappeler, les
Israëliens étaient alors en état de légitime défense.
Ce qui a suivi a conduit, comme vous le dites, à une situation
"inextricable". Tout le monde a tort et tout le monde a raison et
celui qu'il faudrait
incriminer, c'est l'ONU en 1948, qui décida à la légère de la fondation
d'Israël, mais comment l'ONU pourrait-elle aujourd'hui réparer cette
erreur ou plutôt cette précipitation? Impossible. À cause de
ça, j'ai trouvé votre image des comptes à régler entre Gaulois et
Romains [91C11] tout à fait appropriée. Il y a des états de fait
irrattrapables, quoi qu'on y fasse! La seule solution est l'oubli, que
vous préconisez. Il faut faire avec, comme on dit familièrement, et là
il ne fait pas de doute que le Hamas fait vraiment figure d'arriéré et
porte une responsabilité considérable, même s'il n'est pas le
seul.
Quant à l'Iran, que je connais bien, parce que j'y ai travaillé
quelques années, je crois qu'il se fiche pas mal de la Palestine et du
Hamas. Ce qu'il cherche, c'est uniquement à occuper les Américains du
côté de la Palestine et d'Israël pour qu'ils foutent la paix aux
Iraniens pendant ce temps. George W. Bush s'est d'ailleurs laissé
prendre à cette politique, puisqu'il a repoussé la demande d'Israël qui
lui demandait d'attaquer l'Iran.
D'ailleurs, tout est faussé.
N'oublions pas que les "terroristes" du 11 septembre 2001 était tous
des Arabes Saoudiens. Il ne fait aucun doute que l'attentat de New York
venait d'Arabie Saoudite, mais l'Arabie Saoudite, c'est le pétrole, des
milliards de milliards de dollars et toutes les combines possibles (le
pays est complètement corrompu)... Alors, On n'y touche pas!
Le malheur actuel vient de ce
qu'Israël n'a plus de politiciens de la trempe de Ben Gourion, Golda
Meir, Menahem Beghin ou Ishak Rabbin, et la Palestine n'a plus des
hommes capables de réflexion et de révision comme Yasser Arafat. De
part et d'autre il n'y a plus que des politiciens ou des fanatisques
carriéristes minables.
Youssouf B.H.
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Réponse
:
Le risque de me lancer "dans un sujet qui va soulever des passions" ne
m'a pas échappé le 9 janvier.
Je suis moi-même un homme passionné, mais passionné pour l'intérêt
supérieur de l'humanité, pour son changement
radical (Rév d'Arès 28/7) sans lequel les petits changements locaux
ne seront jamais que provisoires et incapables de résoudre les grands
problèmes du mal.
Ce que j'ai le courage de dénoncer cependant, c'est le fait extrêmement
pernicieux, voire vicieux, des politiciens de transformer la
compassion, la pitié, les malheurs et drames, la mort et la mutilation
des enfants et des autres, en programmes ou, tout du moins, en
attitudes politiques qui prétendent renouer avec des attitudes humaines.
De cela je refuse d'être l'otage.
Si l'on renoue avec des attitudes humaines, alors on oublie les races,
les religions, les politiques, les partis et on vole au secours de tous
ceux qui ont
besoin de secours. Mais ce n'est pas le cas.
Je me refuse aux débats politiques sur la définition de grands
sentiments humains, parce qu'ils sont nécessairement partisans. Quand
le mot "fraternité" ne décrit plus tout le genre humain, toutes
différences confondues, mais un argument politique qui consiste à
considérer comme "frères" certains, mais pas d'autres, je ne peux me
faire complice de ce mot.
Il faut que les mots d'amour, de pardon, de paix, de liberté et
d'intelligence soient dépolitisés, totalement neutres, c'est-à-dire
complètement humanisés.
Or, ceci n'est plus inné en l'homme, victime de l'évolutionnisme (ou de
l'atavisme) de sa race humaine depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Il faut reconstruire dans l'homme sa nature édénique et cela, dit le
Créateur, ne peut être fait que par la pénitence, parce
que le cœur, le cœur que l'homme n'a pas perdu puisqu'il est toujours
capable
d'émotion, n'est plus depuis longtemps à l'abri de la corruption.
L'homme corrompu, notamment par les idées du temps — nous le sommes
tous encore plus ou moins dans cette génération — a encore besoin de
notions de
justice et d'injustice, il a donc besoin de lois, de parti pris, etc.
Bref, il ne
décolle pas. La situation entre la Palestine et Israël nous le montre
bien, puisque très peu nombreux sont ceux qui se situent au-dessus des
considérations de justice et d'injustice, complètement dépassées au
Proche
Orient.
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11jan09 91C17
À mes frères Palestiniens et Israëliens:
Qu'ils prennent conscience,
Ceux qui tuent leurs enfants,
Ils oublient qu'ils sont pères
À l'image et
ressemblance du Père
Ils se battent pour une terre
Où la Vie et le sang se vident.
Ils deviennent fous, car ils tuent
Comme les coqs tueront
les poules
Si le monde ne change pas.
Frères de l'Univers,
Prenez enfin conscience
Que le désert reste
désert
Avec les coeurs pleins de sable.
Les larmes de vos femmes
Ne suffiront pas pour créer l'Oasis.
Frères de l'Univers, Unis vers le Père !
Jean-Louis C.
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11jan09 91C18
À l’occasion de cette entrée sur l’inextricable situation ao
Proche Orient, qui fait sauter nos cœurs, je cite le discours de paix,
d’amour, de réflexion, d’humilité, de courage et de raison que fit en
1977 à la Knesset, le parlement israélien, notre bien aimé frère en
l’amour du Créateur unique et miséricordieux, Anouar el Sadate,
président de l’Égypte, que vous citez dans votre réponse au commentaire
91C11, vous, bien aimé frère
aîné en l’amour du Père qui lui avez écrit à cette époque
au Nom de Dieu qui vous parlait. Je fais cette citation à partir du
très beau livre de mémoires écrit par son épouse “Jehane Sadate, une
femme d’Egypte”:
(Discours à la Knesset [en arabe, l’interprète
s’efforçant de garder le tempo en hébreu) :
"Si je suis venu aujourd’hui
à vous, c’est avec la ferme intention de
jeter les bases d’une vie nouvelle et d’établir la paix. Nous sommes
tous profondément attachés à cette terre, à cette terre bénie de Dieu.
Musulmans, chrétiens, juifs, tous nous nous prosternons devant Dieu…
Devant Dieu dont l’enseignement et les commandements sont messages
d’amour, de bonne foi, de non-belligérance et de paix. Chacune des vies
sacrifiées durant une guerre est avant tout une vie humaine, que ce
soit celle d’un Arabe ou d’un Israélien. Toute femme que la guerre fait
veuve, qu’elle soit arabe ou israélienne, est un être humain en droit
d’aspirer à une vie de famille heureuse. Tout enfant innocent dépossédé
de l’amour et de la sollicitude de ses parents devient notre enfant à
tous, qu’il vive sur le sol arabe ou sur le sol israélien… Pour le
bonheur de chacun d’eux, pour les générations à venir, pour un sourire
sur le visage de chaque enfant né sur notre terre, pour tout cela, j’ai
résolu de venir à vous, en dépit de tant et tant d’incertitudes, pour
vous délivrer ce message.
Vous souhaitez vivre avec nous dans cette partie du monde. En toute
bonne foi, je vous déclare que vous êtes les bienvenus parmi nous, et
que nous sommes prêts à garantir la sécurité de vos personnes et de vos
biens. C’est là en soi un fantastique tournant, l’amorce d’un
changement décisif dans notre histoire… Nous vous avons toujours
rejetés. Nous avions nos raisons et nos craintes, certes.. Mais
aujourd’hui je vous déclare, et j’en témoigne devant le monde entier,
que nous sommes prêts à vivre à vos côtés et à établir avec vous une
paix durable fondée sur la justice. Nous ne souhaitons ni vous
encercler, ni nous laisser encercler par des missiles qui à tout
instant peuvent semer la destruction, ou par les obus de la rancune ou
de la haine.
Je voudrais déclarer sans détour que je ne suis pas venu sous ce toit
pour borner ma requête à l’évacuation par vos troupe des territoires
occupés. Le retrait total des territoires arabes occupés depuis 1967
s’impose en bonne logique et ne prête à aucune contestation. Personne
ne devrait avoir à plaider pareille cause… On ne peut construire aucune
paix sur l’occupation de la terre des autres. Ou alors il n’y aura pas
de paix véritable."
(
À cet instant, Ezer Weizmann, Ministre de la Défense écrit alors une
note à Menahem
Begin, chef du gouvernement et Moshé Dayan, ministre des affaires
étrangères: "Attendons-nous à la guerre.")
"Je vous déclare ici,
mesdames et messieurs, qu’il est parfaitement vain
de s’opposer à la reconnaissance du peuple palestinien et à son droit
légitime de fonder un Etat sur le sol qui est le sien… Cette réalité,
vous devez la regarder en face, comme je l’ai regardée moi-même. Jamais
on ne résout un problème en se dérobant ou en faisant la sourde
oreille. Aucune paix durable ne peut être établie si l’on tente
d’imposer une solution irréaliste que le reste du monde a désapprouvée
en lançant un appel unanime pour le respect des droits et des faits.
Amour, droit, justice, répéterai-je après Zacharie. Et du vénéré Coran
je citerai ce verset: « Nous avons foi en Dieu, en ce qui nous a été
révélé, et en ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob
et aux treize tribus juives. Nous avons foi en les livres que le
Seigneur a remis à Moïse, à Jésus et aux prophètes, et parmi ces livres
n’établissons point de distinctions. Ainsi, nos convictions sont bien
les mêmes. El-salaamu aleikum (La paix soit avec vous"
Bernlouby
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11jan09 91C19
Shalom, Salam,
Tout
d'abord, je tiens à remercier mon frère Thierry qui m'a réhabilitée
dans mes mérites en m'invitant à prendre une part au projet de la
Maison d'Abraham, le prophète Mikal qui m'a rappelée à la paix et au
pardon, ainsi qu'à mon mari qui me soutient.
Au Nom de Dieu et Clément et miséricordieux !
L'Éternel est notre Dieu.
L'Éternel est Un. Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout
cœur, de toute ton âme, de toute ta force !
Mes frères et mes sœurs,
Je
vous demande à vous, croyants en un Dieu unique, vous qui êtes les
représentants du culte, vous qui récitez la parole de Dieu pour tenter
de l'accomplir,
je vous
supplie d'intervenir par rapport à la tragédie qui se perpétue depuis
plusieurs générations sur la terre des prophètes: celle d'Abraham, de
Moïse, de Jacob, de David, de Jésus et de Mouhammad.
Au nom de la
Parole de Dieu qui porte l'Amour comme unique étendard, au nom de
l'humanité qui vous regarde, qui porte le regard des enfants et des
femmes de Palestine et d'Israël, je vous implore de monter sur le parvis de
Dieu, car la politique à montré ses limites en matière de fondation de
la paix et de pardon.
Si
vous ne réagissez pas face à l'inacceptable, ce seront des générations
entières qui se couperont de la source salvatrice de l'enseignement de
la Torah, de la Bible et du Coran. Retrouvons ensemble la promesse de
Dieu, celle de réaliser l'Alliance d'Abraham, le père de la multitude.
Juifs, Chrétiens et Musulmans sont les fruits issus du même arbre, car
la volonté du Tout Puissant et Miséricordieux et Clément est que le
monde doit changer en bien. Tant que les populations avanceront sans le
rappel à l'équité, au pardon et à l'amour, tant que les puissances et
les gouvernements des hommes se substitueront à l'enseignement des
prophètes du Dieu Unique, l'humanité restera otage des appétits de
puissance et de la loi du Talion.
Je fais partie d'une génération
qui est restée spectatrice de l'ignominie orchestrée et perpétuée par
le mensonge et la lâcheté. La tragédie que subit le Proche Orient
depuis de longues années est en train de plonger l'humanité dans un
gouffre de désespoir constamment nourri par la haine de son prochain.
Le peuple palestinien est littéralement acculé au suicide collectif et
Israël au suicide moral.
Mais
l'espoir peut renaître si nous, Juifs, Chrétiens et Musulmans croyants
et agissants, retirons cette situation des mains de ceux qui ignorent
ou font mine d'ignorer le sens des paroles prononcés dans la prière
"Chéma Israël" laquelle dit: Écoute
Israël! L'Éternel est notre Dieu. L'Éternel est Un ! Tu aimeras
l'Eternel, ton Dieu de ton coeur, de toute ton âme, de toute ta
force... (Deutéronome 6/4)
ou bien à ceux qui préfèrent la loi du sang plutôt que de réaliser la
sourate du temps: Au
Nom de Dieu, Clément et miséricordieux, dis: Par l'époque, l'homme est,
en vérité, dans la perdition! Sauf ceux qui ont la foi, qui font le
bien, et qui se recommandent entre eux la Vérité et la constance (Coran
103).
Ainsi, aiderons-nous nos frères et nos sœurs
Palestiniens et Israéliens à sortir de l'enfer de la guerre, en
rappelant la Jérusalem Céleste, en aidant, Myriam la mère de
Jésus-Issah à sécher enfin ses larmes auprès de son fils qui a consacré
sa vie à l'amour de son prochain.
Mach Allah !
Mes frères et
mes sœurs croyants, si vous croyez que la parole de Dieu, qui est
Amour, est miséricordieuse et clémente, contribuez à apporter l'équité,
la lumière et l'apaisement aux descendants d'Abraham.
Hakima
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12jan09 91C20
Jai trouvé votre dernière entrée de blog très belle et pleine de
sagesse.
Je vais actuellement dans les manifs pour tenter de toucher le cœur des
croyants, apporter un peu de paix et de raison dans les esprits
emportés dans la tourmente.
Malgré la colère et l'émotion, il y a des oreilles pour une approche
qui ne soit pas partisane et manichéenne, même si les échanges sont
parfois vifs. Si nous ne pouvons pas venir en aide de façon directe à
nos frères du Proche Orient, au moins nous pouvons venir en aide à nos
frères Musulmans et Juifs de France, essayer de faire en sorte que ce
conflit ne les submerge pas et ne les entraînent pas dans la logique de
la peur, de la haine et de la vengeance.
Je ne distribue pas mes tracts au nom des pèlerins d’Arès, puisque j’ai
renoncé à mon engagement au sein du mouvement des pèlerins d’Arès, mais
je le fais en sachant bien tout ce que je dois à La Révélation d’Arès
et à vous. Je reste un ami du mouvement arèsien. Merci.
Thierry M.
texte du tract an question:
Construisons
la paix d’Abraham !
Appel pour une contribution spirituelle
à la recherche de la paix et de la justice au Proche Orient.
Juifs, Chrétiens, Musulmans, enfants d’Abraham, mes frères !
Nous sommes tous les héritiers spirituels des prophètes de la Bible et
du Coran, les porteurs d’un même idéal de fraternité, de justice et de
paix pour tous les hommes. Comment avons-nous pu nous laisser entraîner
dans ce conflit sans fin ? Comment avons-nous pu laisser
instrumentaliser notre foi et nos Livres saints par des idéologies et
des ambitions qui les trahissent sans cesse ? Quand cesserons-nous
d’écouter ceux qui nous divisent avec leurs idéologies et leurs
doctrines, qui nous dressent les uns contre les autres, pour assouvir
leurs soif de pouvoir et d’hégémonie ?
Revenons à nos racines spirituelles communes, revenons à Dieu seul.
Notre race est la même, la race humaine. Notre Dieu est le même, le
Dieu unique. Notre espérance est la même, le bonheur dans l’équité et
la fraternité. Seul notre choix personnel et collectif de devenir sans
cesse meilleurs, sans cesse plus fraternels et plus équitables, peut
produire la transformation à laquelle nous aspirons. Seule notre
volonté de changer, pour devenir bons et justes, nous permettra de
construire un avenir heureux et paisible pour nos enfants et nos petits
enfants.
Au Proche-Orient, cette urgence du retour à la dimension de l’âme et du
cœur est sans doute plus criante qu’ailleurs, car c’est là que sont
nées les trois grandes religions issues d’Abraham. Prenons conscience
que les déchirements entre enfants d’Abraham éloignent les hommes de la
foi dans le Dieu unique, en donnant à Dieu un masque hideux, un masque
de terreur et de bêtise. Ce ne sont pas uniquement des femmes et des
hommes qui meurent et qui hurlent de peur et de douleur, mais
l'espérance en une humanité meilleure annoncée par les prophètes de
Dieu - l'espérance commune des enfants d'Abraham - qui meurt dans le
coeur des scandalisés et des découragés. Réagissons !
Au-delà de nos différences, nous avons l’essentiel en commun. Moïse,
Jésus et Muhammad ont apporté le même message de vie, le même appel
fondamental. A l’heure où les déchirements meurtrissent la famille
d’Abraham, où de nouveaux conflits menacent, il est temps de nous
rassembler sur nos valeurs spirituelles communes, pour le triomphe de
l’amour fraternel, de la miséricorde, du pardon.
Pardonnez...
Ne vous encouragez pas les uns les autres au crime et à la
haine (Coran 5/2 et 7/199)
N’ayez pas de haine..., ne vous vengez pas et ne gardez pas de rancune.
(Bible, Lévitique. 19/17-18).
|
Réponse
:
Avec un tract comme celui-là, qui fait appel aux grands sentiments
prêchés par les grandes religions,
un tract tout ce quil y a de
plus conformiste, de plus œcuménique, un appel à revenir à
"Dieu seul"
et à ce qui a été prêché par Moïse, Jésus et Muhammad (en omettant
Michel)
et en citant la Bible et le
Coran (en omettant La
Révélation d'Arès),
il est clair que vous ne
risquez pas d'être mal vu, de passer pour quelqu'un qui prêche pour des
"nouveautés farfelues" ou pour "une secte", comme disent beaucoup de
ceux qui nous Pèlerins d'Arès rencontrons.
Je comprends mieux aujourd'hui
ce qui vous pesait quand vous étiez missionnaire parmi nous.
Nous aussi, Pèlerins d'Arès,
nous prêchons le pardon,
mais nous apportons une Lumière
supplémentaire à cette idée de pardon, c'est le pardon
tel que le
Créateur l'envisage dans La
Révélation d'Arès.
Pardonner, il le
faut, en toutes circonstances,
mais le pardon n'est
qu'un des éléments de la
pénitence, et en soi il est un bien, mais il n'est pas le
Bien tant qu'il
n'est pas accompagné de tout ce qui fait la pénitence.
Le
pardon n'est pas en soi suffisant pour changer la
vie (Rév d'Arès 30/11)
et changer le monde
(28/7).
La Révélation d'Arès dit de diverses façons que le
pardon pour le pardon est toujours provisoire, quand il n'est pas
calculé (Rév d'Arès 22/9, etc.)
Le pardon, c'est ce que le
Créateur ou le Père (celui que vous appelez "Dieu seul"), auteur de La
Révélation d'Arès, envisage dans ce verset et
qu'il invite tous les croyants à envisager à leur tour:
Je
ne pardonne pas les péchés,
Mon Salut n'est pas au bout du
pardon, mais au bout de la pénitence (Rév d'Arès 30/10).
Autrement dit, il n'y a pas de résultat
réellement salutaire à terme s'il n'y a pas pénitence,
c'est-à-dire s'il n'y a pas recherche et pratique générale du Bien.
Le pardon doit être accompagné de l'amour,
de la paix,
de liberté
absolue (être libre de tous préjugés) et de l'intelligence
spirituelle
ou intelligence du cœur recherchée et remise en pratique.
Autrement dit, la Bible et le
Coran avaient besoin d'un atout fédérateur d'une part,
d'une explication qui efface
les interprétations humaines et les dogmes religieux, d'autre part,
et c'est La Révélation d'Arès
qui l'a donné.
Ce que vous faites est bien et
courageux, mais vous êtes revenu en arrière, vous avez choisi de
revenir au passé, au temps d'avant La
Révélation d'Arès en vous imaginant peut-être qu'il suffit
de réveiller quelque chose (pureté, essentialité?) chez les lecteurs de
la Bible et du Coran pour que La
Révélation d'Arès n'ait plus aucune utilité ou nécessité.
Mais ne voyez-vous pas que d'autres, autrement plus futés et savants
que vous et moi, s'y sont attelés pendant des siècles sans parvenir à
faire de ces deux Écritures une seule ni quelque chose qui
aboutisse à un bond décisif de l'humain vers la fraternité
et le bonheur? Ne voyez-vous pas que La Révélation d'Arès
était nécessaire et qu'il faut avoir le courage de la faire connaître
et de la défendre?
|
12jan09 91C21
Comme
dit un jeune élève de terminale dans un forum: "Un enfant abattu
représente dix personnes anti-paix en retour, qui ne portent en eux que
la douleur et la colère. Pourtant il faudra bien qu'un jour ils
renoncent à suivre la voie de cette haine en faveur de la paix ou bien
d'autres enfants en souffriront. Cela sera un cercle sans fin. Il faut
briser le cercle et c'est à la population de le faire, de s'en rendre
compte et de dire stop et des deux côtés."
Nous sommes tous pris, liés dans cette vengeance sans fin (Rév d'Arès
27/9), dont la Palestine est l'une des faces visibles,
peut-être la plus symbolique sur le plan spirituel.
Nous
pouvons tous également réaliser que la seule chose qui empêche la paix,
c'est que nos cœurs n'en sont (toujours) pas capables, nos cœurs
d'Israéliens et de Palestiniens.
Alors oui, le seul camp à choisir
dans toutes ces horreurs est bien celui de la vraie paix, aussi
profonde que la plaie, et cette paix ne peut monter que des peuples
libérant la Vérité, qui
est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Aussi
"lointain" soit cet objectif, il est le seul qui vaille et que nous
pouvons installer en nous, dans notre Palestine intérieure.
Le reste sera balayé comme cendres.
Laurent C.
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12jan09 91C22
Oui frère Michel, qui n’est pas dépassé par cette dramatique histoire
de famille (finalement l’Histoire de l’humanité depuis notre rejet du
plan Divin) ?
L’amour et l’intelligence
sont de toute évidence la solution, mais que
d’orgueil pour les renier et pour jeter à la Face du Père: "Ce que Tu
nous proposes ne marche pas!" Quelle arrogance (née de l’ignorance)
envers Celui Qui nous a tout donné!
Oui, intelligence défaillante parce que des
vainqueurs ou des vaincus d’un
moment il ne gît finalement sur cette terre que des vaincus par le mal!
La terre
se gave de notre orgueil à défier l’évidence. Comment ne
pouvons-nous
pas comprendre?
Comment ne comprenons-nous pas que seuls ceux conquis à l’amour
vaincront ?
D’un côté et de l’autre ils en appellent à Dieu, ils en appellent à
leurs frères, ils prennent à témoin la communauté internationale... Que
n’en appellent-ils pas à leur courage de surmonter leur haine, à leur
grandeur pour faire la paix, à leur humilité pour ouvrir les bras à
leurs frères pour leurs dire: "Oui, nous avons fauté contre vous,
oui nous sommes tous responsables de notre malheur, rejetons ce qui
anéantit notre âme et ensemble recréons la terre
promise !"
La terre promise est une terre de paix, d’amour, et de justice pour
tous ses enfants ou n’est pas!
Est-ce à dire que cette terre est condamnée à attendre une solution à
long terme?
Il y a assez d’hommes et de femmes de bonne volonté pour apporter une
solution provisoire pour l’immédiat et le moyen terme. Les Pèlerins
d’Arès ne sont pas là pour ajouter un énième plan de partage, découper
Jérusalem selon tel ou tel tracé, pour se substituer à l’ONU ou tout
autre initiative de paix pour finalement faire d’Israël et de la
Palestine deux pays à l’image des autres!
Il y a 2000 ans Jésus disait déjà aux Samaritains et aux Juifs qui
venaient le trouver pour mener la révolte contre Rome: Cherchez
le
Royaume en vous et le reste vous sera donné de surcroît.
Mikal dit la
même chose avec les mots d’aujourd’hui.
Nous sommes, bien sûr, peinés devant ce désastre humain et frustrés de
ne
pouvoir instaurer la paix immédiate, mais nous ne sommes pas là pour
apporter la paix des hommes, une paix bardée d’arrières pensées, de
rivalités, de convoitises. Nous sommes là pour apporter la Paix de
Dieu! Le germe d’une nouvelle civilisation où la Paix sera définitive.
La paix qui monte contre le Saint retombe de
l’aurore jusqu’à la
décline (Rév d'Arès xxv/9).
Les hommes doivent comprendre que rien de durable ne les sauvera qui ne
vienne d’eux-mêmes!
Ils ont la solution en eux, ils sont faits des dieux
(à l'instar de Jésus, Rév d'Arès 2/13 pour peu qu’ils le veuillent !
Alors ils comprendront que la solution définitive est d’abandonner les vieux
réflexes, de ne plus compter sur les puissants de ce monde ou d’autres
égarés qui ne proposent que la continuité de ce qui existe déjà :
malheur, dépendance, soumission à la loi des rats ; la nuit du monde.
La Lumière vient de nouveaux réflexes : amour, pardon, paix, libération
des préjugés et intelligence du cœur.
Comme le langage de la sagesse est difficilement perceptible par ceux
qui souffrent et comme on ne passe pas de la nuit à la pleine lumière,
la solution sera forcement longue en attendant que les cœurs s’ouvrent
à l’amour et à l’intelligence.
Francis N.
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Réponse
: Très beau commentaire parmi tous les beaux commentaires de cette entrée 0091. Merci. J'ai
déjà remarqué et publié vos commentaires dans mon blog, mais je n'ai
pas le bonheur de vous connaître en particulier. Êtes-vous de la
famille d'un Alain N. que j'ai bien connu, que des problèmes de santé
ont éloigné de notre mission? Je suis heureux que La Révélation d'Arès ait donné naissance à des âmes comme la vôtre, des hommes et de femmes qui ont compris que La Révélation d'Arès
n'était pas seulement un événement surnaturel venu confirmer le
judaïsme, le christianisme et l'islam, mais une Parole du Père venue
renvoyer une Lumière ultime et sublime sur les Paroles fondatrices de
ces religions. La Révélation d'Arès
permet de dépasser les interprétations religieuses et les cultures qui
avaient étouffé l'absolue Vérité pour n'en plus faire qu'une partielle
vérité, divisée, dont on voit le résultat en Palestine et ailleurs...
Ailleurs, remarque-t-on ce qui se passe au Congo, Au Zimbabwé, etc, au
nom d'autres traditions, mais avec pour résultats des souffrances aussi
bouleversantes?
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12jan09 91C23 Je suis avec intérêt les échanges autour du thème de "l'inextricable" tel que vous l'avez présenté sous le n°0091. J'ai
eu toutes ces années quelques conversations avec des Pèlerins d'Arès
qui vous aiment bien, mais qui ne sont pas d'accord avec vous sur
beaucoup de sujets, considérant que vous vous trompez. En ce qui me
concerne, je trouve vos positions en général non seulement bien
conformes au Souffle qui travers La Révélation d'Arès, mais encore présentées d'une façon très claire pour une compréhension moderne. Je
devine, ce qui n'est pas historiquement nouveau, que dans le mouvement
prophétique des Pèlerins d'Arès certains se considèrent plus prophètes
que le prophète. Moi,
qui ne suis pas plus que ce que vous appelez un "Pèlerin d'Arès moins le
quart", c.-à-d. pas tout à fait à l'heure d'Arès, je trouve qu'ils
feraient bien de relire la Parole que vous avez reçue de Dieu, ou bien
de s'avouer que quelque chose la Vérité arésienne, dont vous êtes le
dépositaire, leur fait de l'ombre dans leur vie familiale, sociale ou
professionnelle quelque part. Il est vrai, aussi, que
vous n'avez pas comme on dit "la gueule de l'emploi" (pardonnez les
mots). Je vous ai rencontré dans trois ateliers [conférences-débats
lors du pèlerinage des années 90] et vous ai vu très terre à terre,
gouailleur et rigolo même, visiblement rendu nerveux par un travail
écrasant, des soucis considérables, bref, une expérience qui vous
plaçait à mille toises au-dessus d'un auditoire primesautier qui disait
tout ce qui lui passait par la tête et agacé par vos dénégations ou
rectifications de leurs propos. Pour eux, vous n'étiez pas du tout le
"deus ex machina" descendu du ciel auquel le bon croyant moyen
s'attend. C'est comme ça que Dieu vous a choisi. Pour réaliser
votre grandeur, ou votre profondeur, il suffit de vous lire, de vous
voir aborder en quelques lignes le problème du Proche Orient de très
haut, du plus Haut possible. C'est votre rôle. Je ne vous vois pas
avoir un autre rôle, puisque parole de Mikal Parole de Dieu (Rév d'Arès i/12). On ne trouve jamais de petitesse, de banalité, de souci de complaire ou de vulgarité dans les écrits de ce blog. Ça va haut. Tout
en voyant la situation de très haut — qui ne signifie pas que vous ne
compatissez pas pour les souffrances — vous ne pouvez pas ignorer que
les protagonistes face à face au Proche Orient, même les plus
favorables à un débat et à un accord, réglementent et même parfois
proscrivent les relations intersubjectives entre Palestiniens et
Israëliens comme ils le font déjà des ralations intersexuelles. On est
donc très loin encore de possibilités de pénitence
au sens arésien. Ce que vous prescrivez est inscrit très loin encore
dans l'avenir, mais c'est bien votre rôle et celui des missionnaires
d'Arès de voir loin. Bravo et merci. Maxime
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13jan09 91C24 Samedi il y avait
beaucoup de manifestants pro-palestiniens dans nos villes françaises
avec, vers la fin, les inévitables débordements de quelques casseurs
toujours prêts à saisir l'occasion pour se défouler sur quelques
vitrines de magasins. Le lendemain c'était au tour des manifestations pro-israéliennes de défendre l'autre cause. Chacun
sa vérité, chacun ses arguments, chacun son dieu, chacun sa haine, et
dans les cortèges quelques politiciens qui, en choisissant tel ou tel
camp, ne faisaient qu'ajouter à la confusion. Face à eux, la Lumière d'Arès, la lumière de votre blog, une lumière qui n'est pas faite pour rester sous le boisseau mais pour qu'elle brille pour tous (Mathieu 5/15). Mais voilà! Comment faire? Car la rue c'est notre synagogue, notre mosquée, notre église et notre temple, la rue où l'on rencontre la vie avec. Comment faire sans déclencher les hostilités tellement les passions sont fortes et le sujet brulant? Ce
dimanche après midi, nous avons pris le pari de dire ce que des
pèlerins d'Arès pensaient de la situation et oser montrer une autre
voie, celle qui invite chacun à s'élever vers le bien, vers ces hauteurs
pour qu'un jour ce bien déteigne sur le Proche Orient. Avant de partir
je réalise en catastrophe un tract tiré à partir de votre blog 0091
(surement maladroitement mais le temps me manque pour faire mieux) et
j'imprime la photo de cette palestinienne face aux soldats israéliens
que je plastifie sur le panneau avec le texte en A3. J'appréhendais
la réaction des passants (un signe de faiblesses de ma part !) car je
verrais mes peurs totalement infondées. Le message ne laissera ni
indifférent ni ne provoquera de passions hostiles. Non ! Il interpella
beaucoup de promeneurs et je voyais sur leur visage qu'ils semblaient
découvrir une autre voie, une autre façon d'aborder le problème. Je
verrais les mains se tendre pour prendre un tract dans la petite boîte,
il faudra en rajouter. Et nos conversations confirmeront que nos
différences culturelles et religieuses peuvent tout à fait être
dépassées, que beaucoup commencent à comprendre que seul le changement du cœur de l'homme relancera l'humanité vers la paix, l'amour et le partage. Le monde change, cela ne se voit pas à la surface mais cela est déjà palpable dans quelques cœurs. Il faut aller à leurs rencontres, et leur parler inlassablement (Rév d'Arès 26/15). Philippe L.
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13jan09 91C25 Aujourd'hui je ne
resiste pas, non! Cette fois-ci, je ne peut pas m'empêcher de laisser
un commentaire (rapide car il est dejà tard, et d'ailleur je vous
demanderai de ne pas le publier sur le site). Tout simplement un grand bravo, une très sincère félicitation! Cela
fait quelques mois que j'ai découvert ce blog et aujourd'hui votre
article et sa photo m 'ont ému aux larmes: Pas les larmes de tritesses,
d'impuissance ou de colère face à la barbarie humaines dont on nous
matraque d'images, plus insoutenables les unes que les autres,
quotidiennement dans les JT et que je m'efforce quotidiennement de
ravaler ou, pire encore, de rationaliser — "Pleurer ne sert a
rien, me dis-je. Ça ne changera rien au sort de ce pauvre enfant." —
Non ,en lisant votre article les larmes qui me sont tombées des yeux
étaient des larmes de joies, celles qui libèrent mon cœur, car la
simplicité de votre raisonnement et sa grande sagesse me semblent être
une grande clef prophétique capable de consumer les plus féroces
doctrines religieuses ou culturelles que les siècles on imposé en tant
que fatalitées.
VOUS RÉVEILLEZ L 'ESPOIR QU'UNE SOLUTION EXISTE ET QU'ELLE EST EN NOUS TOUS, CELA GRÂCE À L'AMOUR ET À L'INTELLIGENCE mais aussi GRÂCE À LA PÉNITENCE, CAR LA VÉRITÉ, C'EST QUE LE MONDE DOIT CHANGER (Rév d'Arès 28/7) Je pense aussi que c'est par l'exemple que l'on donne à l'autre l'envie de se changer, et pour moi du haut de mes 19 ans vous êtes un bel exemple de courage, d'intelligence positive, de justice et d'amour. Je ne vous dis pas cela pour vous flatter, mais parceque je trouve juste que vous aussi vous receviez des encouragements. Tim, Bretagne
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13jan09 91C26 [Je cite in extenso ce passage de votre main dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996": Article "Pénitence"]
"Yitzhac Rabin avait l’attitude d’un homme entré en lui-même — par là (Luc 15/17) la Bible dit qu’un homme voit son péché et entreprend de changer —.
Yitzhac avait vu de lui-même, de tout homme donc, la satisfaite,
tragique illusion, ou la folie, ou la perversité, celle d’incliner à
l’idée qu’il a raison, et que si certains disent qu’il pèche, c’est
parce qu’ils sont jaloux de son légitime moi, de son droit d’être, de
sa personnalité sacrée, doublée de prestige s’il sert aussi les péchés
de sa communauté, les légitimité et raison de ces grands maux publics
baptisés intérêt national, patriotisme, raison d’État, etc. Yitzhac,
alors presque septuagénaire, avait bien vu, je le crois, qu’un homme
digne du Père de tous les hommes ne peut combattre qu’un ennemi, le
péché, le mal au fond de soi qui est le même mal qui touche tous les
hommes. "Si Yitzhac Rabin avait seulement montré du bon sens
politique — les Arabes n’accepteront jamais d’être traités en parias ou
en immigrants sur le sol qu’ils habitent depuis treize siècles —, il
serait encore vivant. Mais il s’attaqua à un mal beaucoup plus étendu
et profond, à l’esprit de domination, de spoliation (Rév d'Arès 27/9),
d’exclusivisme et de rejet qui agite les ultra-Sionistes, et au
fanatisme des Islamistes extrêmes. Il s’attaqua au mensonge et à la
haine, ainsi qu’à la violence qu’ils engendrent. Par sa foi réveillée,
par la raison donc, qu’il la mît en Dieu (je ne sais pas s’il était
croyant) ou en l’homme, il reprit l’œuvre de la Parole, qui est
toujours œuvre de Création. Il admit, au moins pragmatiquement, que des
ennemis sont tous et partout co‑créatures de Dieu et co‑créateurs du
monde, frères humains, et que le premier ennemi est soi-même. "Outre
mieux se connaître comme Juif, Yitzhac voulut connaître ses ennemis,
les connaître vraiment, c’est‑à-dire avec le moins de préjugés
possible. Il admit l’amertume des Arabes et leurs raisons de résister
aux Juifs, et réfréna ses propres amertume et raisons de leur résister,
pour ne plus défendre aveuglément les siens ni abhorrer les autres.
Même s’il ne l’appela probablement pas amour, l’amour du prochain qui
n’est pas sentimental — sentimentalement Yitzhac Rabin n’aima sans
doute jamais les Arabes — naquit en lui. Il fit la paix, négocia le
partage de la terre contre les simplistes échauffés et aveugles, qui
font en Israël, en Palestine et partout ailleurs sur terre la
démonstration permanente du désastre de l’humanité : le vide obscur du
mal légitimé par la religion, la politique, le nationalisme, et sa sœur
la sottise."
Jeff
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13jan09 91C27 Je souhaite dire à Maxime (91C23) que les sentiments de la première rencontre avec le prophète ne sont pas tous semblables. Je
dois dire que c’est la petite photo située derrière le livre de
l’intégrale Révélation d’Arès qui m’a tout d’abord interpellée Et qui m’a fait prendre connaissance du petit texte,qui a conduit chez le libraire afin de me procurer le Livre et le découvrir. Mais la première rencontre qui a eu vraiment lieu le 21 Juin 1989 a été vécue toute autrement que celle de Maxime. Frère Michel, ce jour là, ouvrait la porte qui donnait sur la rue Jean Lebas Il était vêtu de sa tunique. Ce fut lui qui nous invita à entrer en ce premier jour de l’ouverture du Pèlerinage. Seul, sur le perron, j’ai tout de suite reconnu en lui le Prophète, le serviteur de Dieu et des hommes. Je dois dire que sa prestance, ce qu’il dégageai,t me toucha profondément. Comme il fut probablement touché lui-même quand il fut en présence de Jésus. Chaque première rencontre est unique. Je souhaite remercier Frère Michel du texte qu’il nous conseille de mettre sur une banderole afin de nous joindre aux marches pour la paix concernant nos frères Palestiniens et Israéliens. Nous allons faire ce panneau et le porter haut afin qu’il soit vu et lu. Si ce refuge est en vous parce que vous êtes à Son Image Pourquoi Mon Œil voit ton œil (Rév d'Arès xxxix/2)? "Parce que je suis Ton Image et Ta ressemblance" (Annotations xxxix/2) Il est aussi en nous, Pèlerin d’Arès qui évoluons grâce à la Parole et à votre enseignement donné par vous, notre prophète. "Avec son ha, le prophète comme un guerrier avec sa lance conduit le peuple en marche vers la civilisation spirituelle." (AnnotationsXXXIX-2) Je doit conclure aussi que j’ai été attristée par le commentaire de Thierry M. [91C20] qui regarde en arrière. Patricia
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14jan09 91C28 Projet d'un tract que je distiburai samedi (certainement améliorable).
Un pont pour la Paix (Rév d'Arès XXV/11). Et pour que ce pont puisse se construire il faut que le Bien tourne et retourne (Rév d'Arès XXXIII/11) dans le cœur de l’homme. En 1977, le Père de l'univers s’adresse directement à un homme: Michel Potay et recrée un pont (Rév d'Arès XLIII/9) entre l’humanité et Lui. C’est La Révélation d'Arès. Un pont malgré le froid des cœurs et des raisons: Le Bien peut renaître et tourner dans le cœur des hommes. Il n’y aura pas de victoire définitive du mal sans intelligence du Bien, sans retour à la piété simple et naturelle de la Parole accomplie sans effort de pardon, de paix, bref, sans changer le monde. Jielcé
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Réponse
: Je ne donne pas d'avis sur les
tracts. Si je le faisais, j'y passerais ma vie, si nombreux étant les
tracts que distribuent en France et hors de France nos missionnaires
d'un bout de l'année à l'autre. Chacun est libre et fait ce qu'il veut selon sa conscience. Il assume la responsabilité de sa liberté. Ici
je ferai quand même un effort pour me mêler de ce qui ne me regarde
pas. Je pense (mais je suis totalement nul en rédaction de tracts,
d'affiches, slogans....) que si j'étais un citoyen lambda passant dans
la rue et recevant ce texte, je n'y comprendrais pas grand chose, car
il n'a réellement de sens que pour quelqu'un qui connaît La Révélation d'Arès. Mais
il y a quelque chose de formidable dans ce tract: C'est la recette très
simple, à la portée du premier idiot venu, que vous donnez pour que le
mal ne soit jamais victorieux: "Il n’y aura pas de victoire définitive du mal sans intelligence du Bien," Rien ne me sera plus facile que de rester soigneusement bête et borné me garder par tous les moyens d'avoir "l'intelligence du Bien" pour que le mal ne triomphe pas! Ouf ! Moi qui me disais: Qu'il est difficile d'être intelligent!
Voilà qu'en plus j'allais aider le mal à remporter une "victoire" et
pas n'importe laquelle: une "victoire définitive". Vite, je retourne à
ma bonne vieille bêtise native. Merci. Mais vous savez, je suis nul en tract. Ne vous fiez pas à ce que je dis. Peut-être
que si des gens dans la rue se demandent qui nous sommes et ce que nous
espérons, il faut en chercher la raison dans le brouillard trop subtil
de nos arguments missionnaires... Mais Maxime (91C23) a sûrement
raison: Je ne suis qu'un esprit "terre à terre,
gouailleur et rigolo", je ne comprends rien aux subtilités.
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14jan09 91C29 Ce
matin j'apprends qu'un responsable gouvernemental israëlien avoue que
"les forces du Hamas sont quasiment intactes et que l'opération
militaire de Tsahal a jusqu'à présent manqué son but..." Que de morts et de ruines pour rien! Jean-François
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Réponse
: Oui, j'ai déjà lu cette déclaration hier soir dans le New York Times auquel je suis abonné (version online Internet). Je
suis bien de votre avis: Si cette déclaration n'est pas de l'intox, ce
qui n'est pas impossible, car les mensonges, très perceptibles quand on
compare les sources, fusent de tous côtés dans cette affaire tragique
qui coûte tant de morts, de mutilés et des ruines, on se trouve, de
surcroît, face à un cataclysme gratuit. Raison de plus pour
comprendre que la solution ne sera jamais dans la violence et la haine,
parce que la violence répand le malheur et la souffrance et la haine
permet à toutes les sources de mal, Hamas ou Isarël (avec de bonnes
raisons de chaque côté, bien entendu), de survivre à cette violence
pour recommencer plus tard leurs attaques. De tous côtés les violents avancent dans l'obscurité... Je pleure et je prie et je redouble de pénitence,
car je sais que mes efforts d'être bon ont une résonances silencieuses
et mystérieuse, mais réelle, sur les hommes de ce monde en s'opposant à
la force mystérieuse de la haine. Utopie? Mais qu'est-ce qui est plus
utopique? La bonté ou le mal? Dites-moi où un mal a tromphé
spécifiquement quelque part plus de quelques dizaines d'années? Il
n'est pas mieux loti, le mal, que la bonté! Alors, autant choisir
celle-ci. C'est ce que dit le Père.
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16jan09 91C30 J'adore, Frère michel, quand vous nous taquinez: voir votre réponse à Jielcé 91C C28. C'est vrai que dans nos missions nous devons souvent passer pour des "pisse-froid" Nous devrions nous entraîner à dire les choses avec humour. Pour
un tract sur le conflit au Proche-Orient, on pourrait par exemple
écrire: "Faire la guerre, c'est pas sérieux, mais c'est grave parce que
ça ne fait rire personne!" Bon... certains vont dire que je fais de l'humour à "deux balles"... de fusil, bien sûr. Dominique F.
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Réponse
: Non, on ne peut jamais dire que "faire la guerre, c'est pas sérieux." La guerre, où qu'elle se passe, est toujours une tragédie et une source de grands malheurs.
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16jan29 91C31 Je
parle (depuis) mille ans (et) mille ans ; l'oreille (se) ferme.
Yërouch'lim (Jérusalem) ne tient pas dans Ma Main ; le bruit (M'a
remplacé) dans Yërouch'lim (Rév. d'Arès xLvii/1-2)
Pour ma part, j'apprécie cette entrée pour sa neutralité, et hauteur de vue. Sans
être démagogique, elle apporte la solution qui, mise en application,
est capable d'apporter un jour la paix dans cette partie du monde et
partout où se perpétuent de nombreux conflits. Comme le dit le frère Michel, c'est la solution de la sagesse. Puissent
un jour les Israéliens et les Palestiniens — fils spirituels
d'Abraham qui revendiquent de part et d'autre Jérusalem comme leur
héritage propre — laisser leur logique de "œil pour œil, et dent pour dent" et l'échange contre l'intelligence du cœur, de l'amour fraternel, du dialogue, du désir de partager, de la réconciliation et du pardon! Aucune loi n'apportera une paix durable, mais elle naîtra d'un processus de changement individuel en bien de génération en génération. C'est ce que dit en substance toute la Parole du Père. Oui, le Bien crée le Bien. Ma pénitence, c'est-à-dire mon changement de vie (Rév d'Arès 30/11), jointe à celle des autres, construira peu à peu la paix que préconise La Révélation d'Arès. Nicaise
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16jan29 91C32 "Les contours
d'un cessez-le-feu se dessinent," annoncent certains média concernant
l'opération "Plomb Durci" lancée par Israël le 27 décembre dernier. On avance le chiffre de 900 morts, pour la plupart des civils dont 300 enfants. Le
monde arabe et musulman parle du "massacre de Gaza", et les
Palestiniens appellent le jour du début de l'offensive le "massacre du
samedi noir". Mais à peine parle-t-on d'un "nouveau" cessez-le-feu,
l'énième, que d'autres média posent la même question qu'avant
l'offensive de Tsahal : "Quel cessez-le-feu?" Dès la mi-décembre cette
question laissait entendre que le précédent cessez-le-feu, instauré le
19 juin entre le Hamas et Israël et violé dès le 24 juin, n'était
qu'une suite de déloyautés et de désillusions réciproques et annonçait
l'affrontement violent qui allait suivre. C'est certain, il y aura une
cessation des combats, temporaire, hypothéquées par les réserves, les
méfiances et les jugements, une paix sans Dieu, une paix (qui) monte contre le Saint, une paix à l'écorce (mince) (Rév d'Arès XXV/9 et 11). Jusqu'au prochain soubresaut! Car
qui, dans chacun des deux peuples, acceptera de passer par-dessus le
sang des enfants, de l'épouse, du compagnon de combat, la spoliation,
l'enfermement dans une prison à ciel ouvert ou la menace constante
d'être tué ou mutilé? Qui pardonnera qui? Qui sera capable de ce
dépassement qui serait sublime dans de telles circonstances. Est-ce
possible? Si je conçois que je puisse pardonner lorsqu'on me
manque de respect, lorsqu'on m'insulte, lorsqu'on me trompe, lorsqu'on
me vole, lorsqu'on me violente (et jusqu'à quel point?), pourrais-je le
faire, si on violait ma fille, si on tuait mon fils, si on mettait ma
femme en esclavage, si on me dépossédait des moyens de nourrir ma
famille et que celle-ci se trouvât alors décimée par la faim ou la
maladie? Bref, pardonnerais-je à "celui qui serait en train de
m'arracher le bras" (commentaire 91C13)? En fait, je n'en sais
rien, je ne sais pas avec quelle puissance les pulsions de haine et de
vengeance m'atteindraient et je ne sais pas si je pourrais y résister,
mais je suis résolu à le faire, car face au mal, c'est la seule
solution. Vous le dites et nous le disons tous avec vous: "Oui, je
crois que nous devons pardonner en toutes circonstances" (réponse au
commentaire 91C13). C'est le pardon inconditionnel et permanent
recommandé par Jésus il y a 2000 ans déjà sur cette même terre dévastée
par la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9):
à Pierre qui lui demandait: "Seigneur, quand mon frère commettra une
faute à mon égard, combien de fois lui pardonnerais-je? Jusqu'à sept
fois?" Jésus répondit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à 70 fois sept fois (Matthieu, 17/21-22). Mais pardonner, c'est quoi, au juste, cela se passe comment au fond de nous? Pour
moi, pardonner, c'est se dire et dire éventuellement à l'autre (d'une
manière ou d'une autre) quand c'est possible: "L'offense que tu m'as
faite ne sera pas entre nous un obstacle à l'amour fraternel que je te
dois. Je souhaite que tu comprennes combien tu m'offenses en agissant
ainsi et je te demande de cesser de m'offenser. Si tu peux l'accepter
et changer à mon égard, je resterai ouvert à toi et même j'irai à ta rencontre et je changerai aussi en bien pour construire avec toi quelque chose de commun et de bon. Si tu ne peux l'accepter ou si tu ne peux pas changer, alors je me tiendrai à distance de toi pour me protéger, mais je garderai toujours l'espérance que ton changement
comme le mien sont possibles et que nous pourrons un jour construire
quelque chose de bon ensemble. Dans cette espérance du bien, tu restes
ma sœur ou mon frère, à jamais." C'est plutôt intello, mais je ne
sais pas formuler autrement le sens que je donne à "pardonner". En
fait, le pardon est comme l'amour fraternel un état de vie, un état qui
doit exister avant même que l'offense apparaisse, un état à partir
duquel on doit pouvoir répondre au mal qui nous est fait, sans pour
autant se laisser détruire par ce mal. C'est ce que j'ai compris de la Parole et de votre enseignement. "L'amour
et le pardon entre hommes ne ressortent pas à une morale, ils relèvent
de la vie. La Parole n'apporte pas une morale, mais la Vie, ils
déteignent de l'Amour du Père pour l'homme. Étant ainsi propriétés
de l'image et ressemblance,
ils sont forts et sages… Il faut se protéger d'offenseurs obstinés,
inguérissables, ou très dangereux, mais la protection ne sera pas
inspirée par des sentiments contraires à l'amour, à la paix et, si la
violence est inévitable (légitime défense), à la mesure." ("Nous
Croyons, Nous Ne Croyons Pas"). Je doute que beaucoup de
Palestiniens et d'Israéliens égarés par la tourmente de la violence et
de la souffrance depuis 60 ans aient pu construire cet état de pardon
et d'amour dans leur cœur, alors c'est à nous de le faire. Nous ne
pouvons pas le faire pour eux, mais si nous réussissons à établir "en
toutes circonstances" cet état d'amour fraternel et de pardon, ce qui
exclut tout jugement, si nous pouvons enclencher le mouvement de cette
noria du bien, du non-jugement, de l'amour, du pardon, alors il finira
par se produira là-bas, comme ailleurs, un écho, une réponse de cette
partie du corps de l'humanité qui retrouvera lentement mais surement
les moyens de faire la paix. D. Faber
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16jan29 91C33 Ces quelques lignes sont à la fois un emprunt à l'enseignement de Mikal [frère Michel, témoin de La Révélation d'Arès]: parole de Mikal Ma Parole (i/12) et le fruit d'un cheminement, d'une réflexion: "Dans
la phase où l'offenseur va vers l'autre pour lui demander pardon ou de
bien vouloir le pardonner, l'offensé peut ne pas être en phase de
pardonner tout de suite (ou pas en phase du tout d'accepter ce
pardon).., mais la démarche demeure dans la Main du Père: Ma Main, Je l'entre dans la faille, (la faille) ne se referme pas, ton épaule va (Rév d'Arès xxxvi/1). L'effort
en lui-même est un triomphe contre son orgueil, ses penchants de
violence: "Nous devons retrouver cette grandeur qui manque tant à
l'homme moderne qui ne sait pas avec humilité aller vers l'autre pour
exprimer le regret." Dans cette phase de bouleversement, mes
prières et mes humbles actes s'unissent aux prières et aux actes de mes
sœurs et frères qui cheminent dans la dynamique du pardon, de l'Amour,
de la Paix. Danièle G.
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21jan09 91C34 Qu’il est difficile de
se déculturer, ne plus être palestinien ou israëlien mais simplement un
être humain, coincé sur notre terre à cause de cette foutu vitesse de
la lumière qui nous condamne à vivre tous ensemble sur cette planète. Le
mal est profond mais les générations futures de Palestinien et
d’Israêliens oublieront une fois la paix durablement établie les haines
d’antan. Peut-on reprocher à Israël de s’être construit sur le sang des hommes ? Quelles
nations peut se targuer d’une autre histoire ? C’est bien là le
drame des hommes depuis des millénaires, qui nous est justement et
douloureusement rappeler dans La Révélation d’Arès. Heureusement,
comme il est écrit dans le Coran, chaque âme devra répondre
individuellement de ses actions sur terre, il est aussi écrit qu’il est
interdit de tuer une âme sauf à bon droit, qui peut dire ou est le bon
droit des Palestiniens ou des Israëlien, tous sont pécheurs et doivent
entrer en pénitence, et établir la paix, envers et contre tout, avec l’aide de tous les hommes de bonne volonté et, heureusement, il y en a. Merci Frère Michel pour votre façon de présenter les choses et vos commentaires toujours constructifs. Patrick R.
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21jan09 91C35 Il existe des conflits sanglants effectivement dans les pays d’Irak, d’Afghanistan et dans d'autre parties du monde. Mais le Palestine n’est elle pas située dans notre "Champ de Mission" ? [Champ de mission] délimité par le Créateur lui-même (Rév d'Arès 5/6-7).. En 1977, le Créateur vous demanda d’envoyer l’aile blanche aux paros [pharaon ] de l’Égypte et d'Israël (Rév d'Arès xxv/4-6). Cette demande n’est elle pas encore d’actualité de nos jours puisque le Père se situe hors du hemps? (Rév d'Arès 12/6). Afin que la Paix du Saint s’installe pour longtemps, enfin! Le créateur ne vous a-t-il pas donné cette Force de commander aux éléments comme Jésus le faisait (Annotations dans la Révélation d’Arès)? La
preuve est là, concernant la paix qui s’est établit entre l’Égypte
et Israël, en 1977, grâce à vous, au Père qui vous y a convié. Ne
vous est il pas possible, vous qui avez très certainement des relations
dans les domaines diplomatiques, au niveau des ambassades, de faire une
action de Paix en envoyant à nouveau des ailes blanches |lettres] aux responsables des deux états rebelles que représentent les Palestiniens et les Israëliens. Cela peut paraître démesuré mais n’avez-vous pas écrit dans "Pénitence" (Le Pèlerin d'Arès 1993-96, p 120-122) ceci: « Oui, comme le Père aimant peut avoir la démesure (12/7), la démesure existentielle est en tout cas meilleure que l’émotion improductive… Cette démesure viendra de l’affermissement ininterrompu de notre conviction que nous sommes pécheurs effectifs, mais aussi des Dieux (Rév d'Arès 2/13, 32/5) potentiels, et qu’il nous faut renverser cette situation: Nous changer de pécheurs en Dieux, l’action
transformatrice à laquelle répond la Grâce, l’onction par le Père de
l’âme aimante, humble, généreuse et dévouée à la recréation de la
planète. Notre démesure est dans notre passion du Bien, de la Vérité et de l’Espérance de créer l’humanité nouvelle. Elle nous fait presser le pas que nous mettons dans les pas du Père le long des sentiers rocailleux de l’ascension." Ne faut il pas oser "la démesure", afin que la Paix du Saint s’installe enfin entre ces deux peuples qui vivent en Palestine, pour éviter à ce que ce conflit qui perdure dégénère et s’aggrave mondialement. Cette possibilité de Paix n’est elle pas entre vos mains, Frère Michel qui êtes le Messager envoyé aux hommes pour cette génération? Patricia
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Réponse
: Votre commentaire me touche beaucoup, mais il m'idéalise bien au-delà des possibilités qui me dont données. Concernant la Force qui m'est donnée, le Père en précise également les limites ici: Mais elle [ta force] ne fera pas de Prodiges, elle ne sauvera pas de force les impies, jusqu'à Mes Hauteurs elle ne les ravira pas, elle sera jusqu'à Mes Hauteurs comme la force du mulet qui porte le fardeau, le bagage de ceux qui feront l'asecension avec toi (Rév d'Arès 36/14) Autrement dit, l'aile bllanche
agit sur Anouar el Sadate et Menahem Beghin en 1977, parce qu'ils
étaient tous les deux prêts à franchir le pas spirituellement, mais ce
n'est pas — ce n'est pas encore, du moins — le cas pour les
responsables actuels d'Israël et du Hamas (il ne s'agit pas de la
Palestine, mais du Hamas, un parti d'ultras qui ne représente que le
territoire de Gaza). Ils faut que ces hommes et ceux qui leur obéissent sortent d'abord de leur impiété.
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21jan09 91C36 Un petit mot à mes frères Michel, D. Faber et Thierry M. et à ma sœur Frédérique P. Merci à tous, d'abord, de participer par votre pénitence, chacun avec ce que vous êtes, à ce long accouchement d'un nouvel Éden. Frère Michel, quelle simplicité forte et vivante dans votre entrée! Ça redynamise! Seulement
quand, en commentant, nous entrons dans le concret politique, nous
portons tous le poids de notre culture. De l'absolu de l'amour chacun
retombe dans le relatif, dans l'effort nécessaire mais tâtonnant pour
transformer l'amour en concret, et vous-même en répondant aux
commentaires, vous êtes bien obligé d'entrer dans le relatif.
Inévitablement le blog va vers le "forum", que vous souhaitez éviter,
mais forum constructif comme votre projet avorté de Think-Tank. De
plus en plus, je distingue dans vos propos l'absolu prophétique et le
relatif de l'opinion, que je conteste quand vos "dossiers" sur une
question me semblent trop légers (espéranto, conséquences du
réchauffement climatique...). Sur le Moyen-Orient, vos dossiers me
semblent très solides, mais votre insistance à choisir le Hamas comme
cible politique donne au lecteur le sentiment d'une réaction viscérale
en décalage avec la hauteur de l'entrée. Je vous en fait d'autant moins
grief que moi aussi j'ai un effort constant de pénitence à faire pour me dégager de ma subjectivité. Faut-il considérer la situation comme inextricable, aussi bloquée que l'irréversible conquête de la Gaule par les Romains? Je
ne le pense pas. Soixante ans, ce n'est pas deux mille. Je voudrais
d'abord saluer le courage de Mahmoud Abas, qui inlassablement essaie de
poursuivre le dialogue. Je voudrais aussi qu'en jetant l'eau du bain, à
savoir ce projet irréaliste de guerre pour exterminer Israël, on ne
jette pas l'enfant qui est dans le bain, à savoir une réflexion pénitente sur le sens de l'état d'Israël: le relatif d'un squat humanitaire ou l'absolu d'une promesse divine? Les
Juifs en Israël, sont-ce des "colons" pour quelques générations, comme
les Français en Algérie, ou des propriétaires à vie d'une promesse
divine? Il me semble que si les gens de Gaza savaient que la pression
juive sur eux était vouée à diminuer quand s'éloignera l'horreur des
années 1940, leur coeur changerait. Si nous, Occidentaux, disions aux
juifs: "Nous vous aimons! Nous avons besoin de vous chez nous,
parce que vous êtes nos parents spirituels et parce que vous donnez
tant de génies, restez chez nous, revenez-y au lieu d'étouffer ces
pauvres Palestiniens," les cœurs s'apaiseraient. Faut-il attendre passivement que de Yërouch'lim les murs pleurent, quand "la menace plane sur Jérusalem, qui ne résistera pas toujours à la pression arabe", comme on le lit au chapitre xxv du Livre et dans votre annotation correspondante? À ma soeur Frédérique je voudrais dire: Oui, il y a deux façons pénitentes possibles de lire la situation palestinienne: Ou bien l'on reste sur les hauteurs d'un appel universel à la pénitence compatissant aux souffrances des deux bords, ou bien on se demande qui est spolié, spoliateur, opprimé et oppresseur,
et alors autant en 1940 la situation ne faisait aucun doute, autant
maintenant l'inégalité économique entre Israëliens et Palestiniens
donne à réfléchir. À mon frère D. Faber, je voudrais dire
merci pour sa définition du pardon. Ca rejoint tout à fait des
questions que je me posais. À mon frère Thierry M., dont,
sauf confusion de ma part, j'appréciais les contributions à "Fères de
l'Aube", je voudrais dire ceci: Je ne vois pas bien en quoi frère
Michel peut reprocher à votre tract d'isoler le pardon de la pénitence,
puisque en son milieu vous évoquez "notre choix personnel et collectif
de devenir sans cesse meilleurs" et "notre volonté de changer pour
devenir bons et justes". En revanche, et même si je ne juge pas nécessaire de mentionner systématiquement La Révélation d'Arès
quand je missionne, je crois que pour réunifier en la dépassant la
Parole Biblio-Coranique, une démarche humaine, dite syncrétique, ne
touchera guère les masses dans le champ arésien qui va du Danube à
l'Euphrate: les choses y avancent de fait à coup de grands prophètes,
et personne avant Muhammad n'a réussi à convaincre des masses que
l'opposition juifs/chrétiens avait vocation à être dépassée. J'adhère
donc aux propos de notre frère Michel sur le caractère nécessaire
d'Arès comme "atout fédérateur" et "explication effaçant" les dérives
des paroles antérieures. Ceci dit, je ne suis ni à la place de frère
Michel ni à la vôtre et ne peux savoir ce que je ferais à ces places,
qui ne sont pas la mienne. François D.
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21jan09 91C37 Les hommes s'entretuent et abîme la terre. Notre travail de proche en proche ne suffit pas pour l'heure à atteindre l'hystérie. La
conscience collective est une dans sa réalité. C'est ce qui fait que
les prières des hommes s'atteignent tout autant que leur folie
meurtrière qui commence aussi par la pensée. Il faut imaginer avec le
cœur, des faisceaux de Lumière parcourir la terre de notre cœur
unifié. À n'importe qu'elle moment. Dans l'intention de
s'unir à tous ceux qui prient et se relaient ainsi de façon
naturelle globale sur terre à tout instant du jour et de la nuit. Ainsi
à tout moment des centaines, voire plusieurs centaines de frères et
sœurs de toutes races ou systèmes de foi prient pour la paix et l'amour
dans le monde. En nous unissant à eux ce mouvement de pensées positives devient plus puissant. Cela
aidera et d'une façon tout aussi réelle que ce qui pourra être fait de
plus prêt sur le terrain. Alors unissons nous et bombardons nos frères
du Proche Orient des rayons de lumière d'un appel à la suprême
générosité et au renoncement à la vengeance sans fin, au pardon effectif et à la sainte fraternité des hommes au Nom et pour l'Amour du Trés Haut. Notre Père. Guy Y.
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21jan09 91C38 Avant mon commentaire, je vous adresse, frère Michel, tous mes remerciements pour votre travail au service du Créateur. Il m'est parfois difficile de vous écrire et de vous parler tellement vous êtes déjà à l'intérieur de moi. Je
vois pourtant comme la remarque de notre sœur [Frédérique P.] ne
sachant quoi dire lorsqu'elle allait à la manifestion [91C13] a
entraîné une réponse de votre part qui a été très enrichissante pour ma
mission. Ces quelques mots, donc, pour vous dire que je suis allé
samedi après-midi à Strasbourg lors de la manifestation sur le conflit
Israélo-Palestinien avec une pancarte sur lequel était écrit votre
proposition. Je n’ai eu que de très bons contacts et un très bon
impact. Après la lecture [de ma pancarte], soit les gens me faisaient
un clin d’œil disant "Bravo! C’est bien ce que je pense moi-même", soit
ils s’approchaient et demandaient ce qu’était Arès. Je répondais alors à la question. J’avais un tract contenant entre autres notre prière tirée de La Révélation d'Arès: Étrangers, je vous aime avant de vous connaître avant
que des profondeurs vos têtes aient affleurées l’horizon j’ai dressé la
table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que
vous y preniez place pour gravir ensembles les Hauteurs car je suis l’échanson et le muletier, mais l’Hôte et le Pasteur est au dessus de moi ; Il conduit les pécheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers, Il les nourrit sur les rocailles, Il lave leurs pieds écorchés. Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence ; tous Il les fortifie dans leur ascension, ceux qui Le prient en silence, ceux qui Le prient en agitant des grelots et des luminaires, ceux qui Le prient sept fois par jour, ceux qui ne Le prient pas mais qui le connaissent ceux qui comptent les soleils jusqu’à Son Jour et ceux qui comptent les lunes, ceux qui L’encensent et qui crient vers Lui ceux que l’encens et les cris indisposent, ceux qui Le voient blanc et ceux qui Le voient noir et les négateurs de tous ceux-là, la foule innombrable qu’un flot d’encre ne peut nommer, dont le Père connaît les noms. (Révélation d'Arès 25/4-6)
Cet hymne à la fraternité universelle, avec les références à la Révélation d’Arès et l’ISBN du livre. François S.
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21jan09 91C39 Depuis dimanche18 janvier Israêl annonce séparemment un cessez le feu. Mais sans garantir le retrait de ses troupes de la bande de Gaza. Ellle
les retirera le plus tôt possible, sous entendu si les tirs de
roquette venant du Hamas sur le sud d'Israêl ne reprennent pas. Ici,
j'espère ne pas me tromper (comme à l'occasion de mon commentaire de
votre dernière entrée sur l'Espoir de Noêl,où vous avez dit que moi et
un autre frère avons douté de la nécessité de plusieurs milliards- et
non quelques centaines de milliers seulement d'hommes devenus bons pour
que le monde change. Et je l'accepte, car votre profondeur de vue dépasse de tellement loin la mienne. Je
dirai qu'on revient presque au pont de départ. L'envahisseur de Gaza
par Tsahal [l'Armée Israëlienne] aura-t-il eu un résultat? Que pouvons
nous faire? C'est bien ce que dit votre entrée: C'est inextricable. Il semble que Patricia (91C27) indique une chose à faire: aller dans les manif avec le tract que vous nous conseillez. Et aussi continuer notre pénitence, qui comporte déjà le non-jugement. Lorsqu'on
s'y applique (cf. "Les Piliers de la Pénitence") on constate
qu'acquérir le non jugement est très difficile et touche à l'essentiel:
la mansuétude qui est aussi le pardon. Il faudrait qu'Israêl apllique à fond ce qu'il dit: Il a atteind ses objectifs, il décide de se retirer de Gaza sans conditions. Même
si les dirigeants du Hamas recommencent à tirer sur le sud d'Israêl,
même s'ils ne reconnaissent toujours pas l'état d'Israël et qu'ils ont
tord sur ce point. C'est le bon sens, ils savent bien qu'ils ont
l'avantage de la force. Voilà! C'est aussi difficile pour Israël
de faire preuve de bon sens que pour le Hamas de reconnaître l'évidence
qu'Israël est en Palestine et va y restera et qu'on ne peut plus s'y
opposer. Si Israël se retire franchemen, il y gagnera l'estime de
tous et par là, peut-être, la force de pardonner et d'inciter le Hamas
à l'imiter en reconnaissant Israël. Jean-Claude C.
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21jan09 91C40 En
écoutant [hier 20 janvier lors de la prestation de serment du nouveau
président à Washingtona] le discours de Barack Obama, j’ai ressenti un
message fédérateur, d’une grande intelligence de cœur et d'une certaine
insurgeance. Il n'hésite pas à rajouter son prénom musulman avant
de prêter serment sur la Bible de Lincoln, puis de s'adresser non
seulement à ceux qui l'ont élu, mais au monde entier: "Au monde
musulman : nous recherchons une nouvelle façon d’avancer, s’appuyant
sur les intérêts communs et le respect mutuel. /.../ Sachez que vos
peuples vous jugeront sur ce que vous savez construire, pas sur ce que
vous détruisez /... / Et pour ces nations qui, comme nous, jouissent
d’une relative aisance: Nous disons que nous ne pouvons plus nous
permettre l’indifférence à la souffrance au-delà de chez nous. Nous ne
pouvons plus consommer les ressources du monde sans prendre en compte
les conséquences. Car le monde a changé, et nous devons changer avec
lui /.../ Nous sommes une nation de chrétiens et de musulmans, de
juifs, d’hindous et de non-croyants. Nous sommes formés par toutes les
langues et cultures venues de tous les recoins de la terre." Je fais écho à ces paroles et pensées de Barack Obama, qui me touchent par leurs ouverture et universalité. J’aime à croire à la sincérité et au réalisme de cet homme, lequel parle aussi de changement
par l'effort de tous. mais ce qui m'a particulièrement touché, c'est le
courage de cet homme politique différent, qui dès son premier discours
officiel, ose faire place à l’amour, laissant la parole à Elizabeth
Alexander. A ce magnifique poème "Praise song for the day", que
je destine à tous et toutes vivant sur cette terre, j'y ajoute mes plus
beaux voeux d’amour et de paix et vous emnbrasse tous fraternellement.
Et si le mot le plus puissant était amour, amour plus que conjugal, filial, national? Un amour qui projette une flaque de lumière grandissante. Un amour qui ne préempte pas les griefs. Dans l'étincelle pure de ce jour, dans cet air hivernal, toute chose peut être faite, toute phrase commencée. Au bord, à la lisière, à l'orée! Chant de louange pour avancer vers cette lumière." Elizabeth Alexander (Traduction non officielle)
Marco
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30jan09 91C41 Le Coran et la Tora
[nom donné à la Bible Juive dans le Coran] n'ont pratiquement plus
d'effet spirituel sur nos frères de la Palestine et d'Israël. Comme nous l'explique frère michel potay, ils ont vieilli et dégénéré en de multiples système, pour laisser place au bruit de bouche (Rév d'Arès ii/15), qui n'est que parodie de la vérité. Tant que La Révélation d'Arès ainsi que les hommes et femmes pénitents n'ont pas atteints le cœur de nos frères et sœurs du Moyen Orient la paix est quasiment impossible ou, à la limite, le bruit du monde (politiques et religions) apporteront leurs rustines qui est mieux que rien. Ainsi le Père nous prévient-il que lorsque l'on couche le vent il pleut des périls (Rév d'Arès xxxii/11), l'homme s'expose à tous les danger. Il est temps que la moisson se fasse, que le monde soit sauvé avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Combien de temps ces aveuglement et surdité vont-ils durer?. Je parle depuis mille et mille ans et l'oreille se ferme. Quand Israël va-t-il rejoindre l'aire céleste, le séjour des âmes propres? Mêmes un enfant pourrait vous montrer vos fautes à chacun, mais l'orgueil et l'égoisme ont dévorés vos âmes. Vous avez oublié Mon Enseignement, oublié l'histoire de vos pères et mères. Alors J'appelle les frères du temps qui vient pour que les générations repentantes campent sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4-5). Hamide
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30jan09 91C42 Quand se terminera ce cycle de vengeance sans fin? L’idéologie prend le pas sur le réalisme et le bon sens. La haine, les ressentiments et la vengeance prennent le pas sur l’amour et le pardon. L’idéologie
(alimentée par la haine) nie la réalité présente et cherche sa
justification dans le passé: "Nous avions cette terre, nous en avons
été chassés, nous la reprendrons." Le réalisme et l’intelligence
dit: "Il y a un peuple installé sur cette terre aujourd’hui [et depuis
treize siècles], comment est-il possible que nous vivions ensemble en
bonne intelligence? " Existe-t-il une solution pour vivre en paix côte à côte ou est-ce impossible? Si
il y avait une solution dans la guerre, il y a longtemps que nous
l’aurions trouvé, parce que cela fait des décennies que cela dure et
toujours pas de solutions. Alors il faut chercher la solution ailleurs. Si la solution est dans l’amour et l’intelligence,
commençons par nous regarder autrement, par nous aimer, en nous
écoutant et reconnaissant nos souffrances réciproques. Ensuite
pardonnons-nous mutuellement pour arrêter tout ressentiment et tout
sentiment de haine qui entretiennent la guerre. Cherchons ensemble des solutions à nos difficultés de cohabitation. Pour que nos enfants ne souffrent pas comme nous, apprenons à construire la paix. Ayons le courage de dépasser nos ressentiments, car le vrai combat à mener est d’abord en nous. » En attendant ce jour de l’intelligence et de l’amour, que peuvent faire les autres pays? Peut-être
servir de tampon? Mais surtout ne pas prendre parti, car cela va
favoriser la violence. Ils pourraient dire d’une seule voix: "Nous
pensons que vous devez arrêter ce cycle de vengeance sans fin
mais comme vous ne pouvez pas dans l’état actuel des choses, nous ne
voulons pas prendre parti mais envoyer sur place une force
internationale de paix pour d’une part, garantir le respect des accords
de paix signés et d’autre part donner aux Palestiniens les moyens de
vivre dignement ». Si, vraiment, les différents pays ne prenaient
pas parti et mettraient tous leurs efforts dans la paix, ils
trouveraient des solutions. Tout en sachant que la vraie paix ne
s’établira pas sans l’effort de pardon que devront faire les
protagonistes. Mais en attendant cette paix durable, il y a peut-être
des moyens à mettre en œuvre pour limiter la casse et pour que ce
conflit ne dégénère pas. Pour que cela soit possible, nous
comprenons que l’effort que nous demandons de faire aux Palestiniens et
aux Israëliens, nous le fassions en nous mêmes, car nous serons alors
un exemple pour eux et notre message à leur égard sera plus crédible. Denis K
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30jan09 91C43 La situation de cette
région m'est incompréhensible, en même temps je ne me sens pas
différent des personnes qui vivent la bas, d'un camp comme de l'autre,
ce qui m'empêche de prendre parti. Je sais par ailleurs que le
malheur est comme une descente vers les abysses, le fond est la paroi
vertical vers laquelle il faut s'accrocher. Tout le monde devrait
se demander ce qu'il fait pour améliorer le monde et ce qu'il a appris,
principalement la ou l'enseignement est très important. Voici quelque passages des Proverbes de Salomon, fils de David, Roi d'Israël: " Mon fils, si des pêcheurs veulent te séduire, ne te laisse pas gagner. S'ils dissent: "Viens avec nous! Dressons des embûches, versons du sang!" Mon
fils ne te mets pas en chemin avec eux, détourne ton pied de leur
sentier car leurs pieds courent au mal et il ont hâte de répandre le
sang... Et eux c'est contre leur propre sang qu'ils dressent des embûches, c'est à leurs âmes qu'il tendent des pièges... Et maintenant, mes fils, écoutez moi, et heureux ceux qui observent mes voies! Écoutez l'instruction pour devenir sages, ne la rejetez pas, heureux l'homme qui m'ecoute... La haine excite des querelles, mais l'amour couvrent toutes les fautes." Aminadab.
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30jan09 91C44 Dear Beloved Nabi, Let
me start by stating that the source of all this misfortune is the
misconceptions inherited in religions which cause paralysis of the
believers’ intelligence. The Middle East troubles have their sources in
inherited religious misconceptions. Jews, for instance, see
themselves as the chosen people. Yes they were elected for a mission
aimed at maturing the whole world. But they failed when the glamour of
worldly authority and power outpaced their spiritual passion. Don’t we
all fail in our daily efforts of penitence? The Promised Land was a
promise for the liberation of mankind and not for the suppressing of
other nations. The classification of the chosen people if not
understood in the human-image of the Loving-Father could become its
negation. When you follow the spiritual path, you become an image of
Father; hence naturally you become superior to those who are not
following the avenue of spirituality. This superiority should, however,
transcend positively by helping others and doing penitence; rather than
create an egocentric superiority complex; a phenomenon that naturally
leads to religious fascism. A matter that can turn catastrophically
into a vicious circle of unstoppable vengeance when blended with the
rule: “an eye for eye and tooth for a tooth”. Muslims too, have a
very tenacious classification of mankind into believers and
non-believers. Such categorization when crowned with the Quranic verse:
“You were the best of peoples, evolved for mankind, enjoining what is
right, forbidding what is wrong, and believing in Allah.” (Al-Imran
110), could produce the same effects suffered by the misinterpretations
of Jews to the chosen people of God; an inner psychological egocentric
superiority complex leading to much violence in the world. The
current fanaticism of Judaism and Islam are two images of the same
coin. Their common inherited superiority complex is implicitly
nourishing this violence. Both images are opposites that are in the
process of neutralizing each other in the Middle East (not in the sense
of abolishing each other physically but rather neutralizing their
fascistic poisoned spirituality); a process that is costing much
suffering, death, hate, revenge and turmoil to mankind. The world
is in dear need of the Revelation of Ares in order to peacefully
neutralize those inherent misconceptions that are causing so much
unnecessary pain and suffering around the globe. With bleeding hearts we pray the Eternal Father. Dr Daoud H., Abou Dabi
traduction: Cher prophète bien aimé, Laissez-moi,
pour commencer, déclarer que l'origine de ce malheur [la situation
dramatique au Moyen Orient] se situe dans les fausses idées héritées
des religions, qui ont paralysé l'intelligence des croyants. Oui, les problèmes du Moyen Orient ont pour source cet hiritage de fausses idées religieuses. Les
Juifs, par exemple, se voient comme le peuple élu. Bien sûr, ils furent
désignés pour une mission de maturation spieituelle du monde entier,
mais ils échouèrent quand la perspective fascinante d'y gagner une
autorité et un pouvoir universels se fit plus forte que la passion
spirituelle. N'échouons-nous pas nous-mêmes dans nos efforts quotidiens
de pénitence? La Terre
Promise était une promesse de libération de toute l'humanité, mais non
d'élimination des autres nations. Ce peuple ne pouvait être classé
"élu" qu'en restant une image du Père Aimant, sinon il devenait tout le
contraire. Quand vous suivez la voie spirituelle, vous devenez une
image du Père, de là la seule possibilité naturelle d'être supérieur à
ceux qui ne suivent pas cette voie. Il faut, cependant, que cette
supériorité soit une transcendance positive en aidant les autres et en faisant pénitence, mais
non en se créant une complexe de supériorité égocentrique, un phénomène
qui conduit inévitablement au fascisme religieux. Une situation qui
peut catastrophiquement tourer en cercle vicieux, impossible à arrêter,
dès qu'il est inséparable de la loi "Œil pour œil, dent pour dent." Les
Musulmans aussi classent de façon obstinée l'humanité en deux
catégories: les croyants et les non-croyants. Une catégorisation aussi
extrême, quand elle se trouve couronnées par un verset comme: "De tous
les peuples vous êtes le meilleur, dévéloppé à partir de souche
humaine, [le peuple] qui prescrit ce qui est recommandable, qui
interdit ce qui est blâmable, et qui croit en Dieu" (Sourate 3,
Al-Imrân, La Famille d'Imrân, verset 110)*, peut produire les mêmes
effets [de supériorité ou d'orgueil], ces fausses idées dont souffrent
les Juifs et qui font [de ceux qui les suivent] une peuple qui se croit
élu; soucre d'un complexe de supériorité égocentrique qui conduit à
tant de violence dans le monde. Le fanatisme dont souffrent
actuellement tant le Judaïsme que l'Islam sont les deux face d'une même
monnaie. Leur complexe de supériorité hérité [de leurs religions
respectives] alimente implicitement leur violence. Leurs images, étant
des inverses, tendent à se neutraliser l'une l'autre actuellement au
Moyen Orient (non dans le sens de s'éliminer physiquement, mais plutôt
de neutraliser leurs spiritualités envenimées de fascisme), un
processus coûteux en mort, en haine, en vengeance et aussi en désarroi
pour l'humanité entière. Le monde est en grand besoin de La Révélation d'Arès
pour neutraliser toutes les fausses idées inhérentes [à cette
situation], qui causent tant de douleur et souffrance sur toute la
terre. Nos cœur saignent et nous prions le Père Éternel. Dr Daoud H., Abou Dabi
* Nota du webmaster:
Il y a en français de nombreuses et diverses traductions de ce verset
110 de la sourate Al-Imran. J'imagine, de ce fait, que les traducteur
se trouvent là face à une difficulté très particulière dans cette
partie de la Sourate Al-Imran. J'en ai pour ma part une vingtaine
dans ma bibliothèque. Très intéressantes sont notamment les traductions
offertes par Régis Blachère qui donne des rendus divers des groupes de
verset suivants 106-110, 107-111, 108-112, 109-113 et 110-114, dans
lesquels se trouve 5 manières d'incorporer et de ressentir le sens du
verset 110. C'est dans des passages comme eux-là qu'on se rend compte
des problèmes que par endroit peut présenter l'Arabe Coranique aux
traducteurs en langues indo-auropéennes, linguistiquement parlant.
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XXxxxXX 91C45
Texte.
Signature
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Réponse
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Texte
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