Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog

22 décembre 2008 (0090) 
noël d'espoir


Qu'elle est belle, notre vitrine de Paris (rue Raymond Losserand) !

Vitrine Noël 2008 Paris

À gauche :

À tous nous souhaitons un Noël d'espoir !
Noël pour nous Pèlerins d'Arès comme pour vous tous
évoque l'espoir
d'une humanité qui ne fera plus que le Bien
— ce que nous appelons pénitence
dans la joie et la fête*
qui est tout simplement:
aimer, pardonner,
faire la paix,
se libérer des préjugés et réfléchir —
un monde où naîtront non un seul sauveur,
mais des milliards de sauveurs, des milliards de belles âme !


À droite :

Père de l'Univers,
Toi seul es Saint.
Que règne sur nous Ta Sainteté
Pour que nous fassions Ta Volonté,
Pour que nous recevions notre nourriture,
Pour que nous puissions pardonner
Et recevoir pardon,
Pour que nous résistions aux tentations
Et que soit abattu le malin,
Pour que règnent à jamais sur nous
Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière !**


* La Révélation d'Arès 30/11
** La Révélation d'Arès 12/4


Copyright2007

Ajouter un commentaire

Commentaires:

22dec08 90C01
Je trouve la vitrine de votre mission parisienne simple et belle, en effet, mais sur mon ordinateur un peu vieux cette image s'ouvre très lentement, ce qui me rappelle les premiers temps de l'Internet, quand la mémoire des ordinateurs ne permettait pas l'ouverture rapide des pages. Vous devriez alléger cette image, sans doute trop lourde en kilobytes.
Le thème de la vitrine est un retour aux thèmes simplistes des Noëls d'église d'autrefois, mais dans une note bien arésienne. On vient de me dire que c'est vous, frère Michel, l'auteur de ces souhaits de Noël, que vous avez composés dans la ligne d'Arès pour remplacer un texte plus banal et généraliste, que les frères de Paris avaient préparé.
J'aime bien les mots "Noël pour nous Pèlerins d'Arès..." qui situent bien les gens que rencontrera le passant qui poussera la porte du local et la référence sans timidité à la pénitence comme pratique d'aimer, de pardonner, etc.
Pas de surprise! Vous nous situez tout de suite comme Chrétiens libérés du dogme du "sauveur" unique, et c'est dit d'une façon sympathique, sans blesser les Catholiques et les Protestants de passage. Nous espérons qu'un jour le monde se peuplera de "milliards de sauveurs." Je vais resservir ce beau thème de Noël libéré du Jésus Christ dogmatique, qui me rappelle ce que vous aviez déjà écrit dans "Frère de l'Aube" de Noël 2004.
Mais ce que je crains, c'est que les gens de ce début de siècle, fatigués de toutes les crèches et antiquailles des Nativité d'église, et qui attendent une nouvelle idéologie chrétienne pour revenir au message d'espoir du Nouveau Testament, trouvent cette vitrine trop dans la tradition des greniers d'églises. Décevante, si je peux dire.
Je ne sais pas si c'est vous qui avez recommandé cette décoration kitsch, genre sapin de Noël. Côté coup d'œil ça rejoint les superstructures à tous les coins de rue, que Kafka dénonçait, parce qu'elles écrasent l'individu par leur banalité obligatoire.
Le coup d'œil sur la vitrine (les passants qui n'osent pas s'arrêter ne liront pas; j'ai calculé qu'il faut 23 secondes pour lire ces vœux de Noël, c'est long) a la couleur et la forme de cette superstucture. Entre les couleurs des vitrines de jouets, des marmites de l'Armée du Salut, des pères Noëls des Galeries Lafayette et cette vitrine, pas de différence de coup d'œil. La plupart des passants, qui le liront pas, diront: "Vitrine de Noël comme toutes les autres."
Tout ça laisse l'intelligence du Message d'Arès dans l'ombre derrière les lampions, les étoiles, les guirlandes argentées.

C'est dommage. On ne sort pas assez du monde idiot où nous sommes..
Portissimo


Réponse :
Concernant l'image et son poids en kilobytes: Elle sûrement besoin d'être allégée pour s'ouvrir plus rapidement chez ceux qui n'ont pas des processeurs rapides. Il faudra pour ça attendre mon retour à Bordeaux. J'ai réalisé cette entrée 0090 sur mon portable de voyage chez une de nos filles, chez laquelle nous sommes arrivés, sa maman et moi, pour passer Noël. Je n'ai ni Photoshop ni même un petit logiciel de traitement d'image sur ce portable. J'ai utilisé la photo brute, telle que mes frères parisiens me l'ont envoyée par Email.
Quant au "monde idiot où nous sommes", il est bien difficile d'en sortir par une simple vitrine. C'est vrai que beaucoup de passants ne s'arrêtent pas devant nos vitrines, soit pour ne pas avoir l'air de s'intéresser aux idées que nous répandons, soit parce que ce "monde idiot" est aussi un monde pressé, toujours en train de courir.
Votre remarque est pertinente sur ce "monde idiot" qui ne lit pas, qui oblige l'intelligence des choses les plus fondamentales et vitales à rester discrète, à s'échanger en petit comité, ou à être ignorée, l'intelligence aussi difficile à rendre populaire par une vitrine que par l'Internet. Vous parlez de Kafka, mais pourquoi ce "monde idiot" que vous déplorez n'aurait-il pas cette idiotie raisonnable à laquelle pensait Érasme dans son "Éloge de la Folie", qu'en nos temps modernes on rendrait mieux par "Éloge de l'Idiotie"? Érasme pourrait bien nous conduire à l'inverse de ce que vous craignez, alors.
Oui, ce serait alors ce que vous n'aimez pas, ce que vous redoutez dans cette vitrine "idiote", qui pourrait agir positivement. Érasme démontrait qu'en des temps d'abêtissement ou de stupidité générale l'homme sage doit feindre d'être idiot et qu'il n'a que ce moyen-là pour réussir dans le monde. Ce serait ce que feint notre vitrine de Paris. C'est dommage selon vous, mais c'est tant mieux selon Érasme.
Allez savoir qui a raison !

De toute façon, ce n'est qu'un vitrine, une petite borne sur la route des passants. Une borne que presque personne ne regarde, comme toutes les bornes, mais quand quelqu'un ralentit ou s'arrête et la regarde, elle lui donne un bon kilométrage.


22dec08 90C02
C'est à sa tunique qui fera sourire le monde ou le fâchera, que le pénitent saura qu'il est séparé du monde selon la Volonté du Père (Rév d'Arès 10/14). Voilà un passage de La Révélation d'Arès qui reprend les voies du mysticisme déjà bien connues. Faire sourire le monde ou le fâcher, c'est jouer un rôle de provocateur, même si on s'en défend comme vous le faites souvent. C'est parce que vous portez pour l'instant cette image de provocateur que vous ne serez jamais reçu par Mr Obama, ni par aucun homme politique d'ailleurs. Les hommes politiques fuient comme la peste tout ce qui peut leur apporter un déficit d'image, on n'y peut rien!
Vous voudriez être un mystique sympa? Le monde préfèrerait que vous soyez un mystique normal, aseptisé, stérile dans tous les sens du terme, de sorte qu'au bout du compte, vous deveniez vous aussi, complice du monde.
Jacques P.


Réponse :
Il me semble que ce commentaire s'adresse plus à l'entrée 0089 qu'à la présente entrée 0090. C'est peut-être moi qui vient de me tromper en postant ce commentaire ici, mais je suis en voyage et je n'ai qu'un portable. La manipulation des textes, surtout dans cette période de fin d'année abondante en Email et autres textes informatisés de toutes sortes, ne m'est pas facile. J'essaie de gagner du temps.
Je laisse ce commentaire ici où il n'est pas si insolite qu'il paraît, car la vitrine de Noël de nos frères parisiens vous paraît peut-être, elle aussi, provocatrice?
Provocateur je serais, selon vous? Je ne crois pas. Je ne suis pas plus provocateur que La Révélation d'Arès n'est provocatrice.
Gêneur je suis, oui, parce que je ne suis pas un homme de composition, étant contrait par ma mission de dire ce que j'ai à dire en ne faisant au monde que les concessions qui vont, par heureuse coïncidence, dans le sens de La Révélation d'Arès.
Pour moi un provocateur, ce n'est pas celui qui dispense des idées et des espérances contraires aux dées générales du monde, mais celui qui prépare ses déclaration d'un façon qui heurteront, blesseront, interloquerons brutalement, bref, qui provoqueront délibérément un réflexe de réponse ou de rejet immédiats. Je n'ai jamais agi de cette façon.
Je ne pense que pas que notre vitrine de Paris soit provocatrice. Elle dit simplement la Vérité.


22dec08 90C03  
Voilà une vitrine gaie, mais va-t-elle nous faire si bien voir à Paris? Ne pourrait-elle pas aussi fâcher?
Nous avons pris une habitude de discrétion, dans un esprit de mesure ou de modération, pour ne pas fâcher le monde, à moins que ce soit par peur du monde et de ses réactions. On ne sait plus très bien, mais c'est devenu dans la mission une sorte de culture. Cette vitrine me semble être la première déclaration publique d'identité arésienne.
Il y a plusieurs années, vous avez prêché la mission "spirituelle bille en tête" pour sortir la mission de l'impasse socialisante et rationalisante où elle tournait en rond face aux murs du monde sans résultat, mais je crois aussi que vous avez toujours prêché la mesure et la modération pour ne pas exciter l'hostilité contre nous.

En donnant une telle place à cette image, la plus grande depuis que votre blog existe, vous montrez que vous approuvez le radicalisme de ces posters de Noël face au public.

Tant pis, si ça le fâche?
Francine


Réponse :
Nous fâcher ou... nous banaliser comme dit Portissimo (90C01)?
On ne peut pas répandre des idées nouvelles sans fâcher beaucoup de monde.
Je n'ai jamais encouragé la banalisation, la platitutude, du Message d'Arès. Où prenez-vous cette idée-là?
J'ai seulement recommandé d'éviter, dans la mission immédiate, la mission de premier contact, l'utilisation de mots qui n'ont plus aujourd'hui de sens pour la plupart des gens dans la rue ou des mots qui passent aujourd'hui pour surannés ou ringards, comme péché, pénitence, etc. lesquels mots ont, de surcroît, dans La Révélation d'Arès un sens différent du sens culturel commun.
J'ai simultanément recommandé de réserver ces mots-là pour la mission dite du "suivi", la mission de second contact.
Je n'ai jamais recommandé le camouflage de nos idées sous un discours banalisé, mais je sais que des missionnaires ont cru devoir user de généralisation, parfois telle qu'elle les relègue a placard des bonne intentions.
Nous ne devons jamais craindre de montrer le caractère de la courageuse et vigoureuse pieuse gente parlant du haut du Mont et tombant sur le monde comme le Poing du Créateur battant la terre (Rév d'Arès xLv/12-15). C'est la vigueur de cette mission que nous devons mesurer, mais nous ne devons jamais renoncer à cette vigueur. Elle anime les mots mêmes de La Révélation d'Arès.
Nous ne pouvons éviter de fâcher qu'en renonçant à annoncer la Parole du Créateur. Donc fâcher est dans l'ordre de notre mission. La mesure consiste seulement à ne pas pousser cette fâcherie à nous écraser. La mesure est aussi nécessaire, quand nous nous sentons trop maladroits, notamment quand notre maladresse risque de laisser croire que nous n'aimons pas l'humanité.
N'oubliez pas que le monde a l'excommunication facile et qu'il nous excommuniera aussi longtemps que l'espérance que nous communiquons autour de nous ne deviendra pas un tant soit peu familière aux oreilles des humains.
Mais cette vitrine? Non, elle ne nous excommuniera pas du monde.
Cette vitrine ne fâchera que ceux qui, de toute façon, sont et seront toujours fâchés que nous existions et particulièrement fâchés quand nous rappelons que nous existons.
Cette vitrine montre aussi au monde que nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas des sectaires qui refusons de fêter Noël sous prétexte que c'est une fête d'église et que nous nous déclarons nous aussi chrétiens — chrétiens du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7) — avec cette dfférence que nous n'attendons pas un seul sauveur, mais des milliards de sauveurs du monde par la pénitence universelle, car nous croyons que l'humanité n'a pas d'autre moyen de vaincre le mal et s'en rendra compte tôt ou tard.


23dec08 90C04
Je suis quand même gêné de voir des croyants "d'espoir" et en particulier le premier d'entre eux, le témoiin d'une Révélation qui fera date dans l'Histoire — plus personne n'en doute maintenant — et qui dénonce les mensonges de la religion, reprendre à leur compte un des plus gros mensonges: La naissance d'un Dieu incarné un 25 décembre, une date qui est un mensonge superposé au mensonge, puisque le prophète Jésus n'a pas pu naître en décembre, c'est vous-même, frère Michel qui l'avez toujours dit.
Je ne suis pas certain que cette récupération du Noël chrétien soit d'un bon profit pour la mission d'Arès.
Pascal G.


Réponse :
Oui, en effet, Jésus ne put pas naître en décembre, puisqu'il naquit pendant un recensement de population par les Romains, lesquels ne procédaient à un recensement qu'aux beaux jours. Jésus n'avait pu naître qu'entre avril et octobre, ce que l'église antique savait très bien.
Alors, pourquoi ce Noël de l'église le 25 décembre? Cette fête de la Nativité qui apparut et se généralisa entre le 3e et 4e siècle était elle-même le prolongement — plus ou moins récupération, c'est vrai — d'une fête païenne qui avait été célébrée, sous l'égide des dieux locaux, depuis la plus haute antiquité. C'était le moment où les jours commençaient à s'allonger après le solstiste d'hiver (21 ou 22 décembre). C'était en somme une fête de la lumière, fête de l'espoir qui renaissait avec les journées qui rallongeaient, et dans le monde antique, au cours de cette période, les Anciens s'offraient des cadeaux, organisaient des fêtes, etc.
Dans les régions de l'église orthodoxe (église grecque en particulier), qui fut mon église quand j'étais dans le clergé, cette fête de la lumière avait été naturellement celle d'Apollon, le dieu solaire. Cette fête d'Apollon se perpétua longtemps après la christianisation. Mais les chrétiens grecs des premiers siècles avaient perpétué cette fête de la lumière et l'église pour les en détourner ne put rien faire d'autre que décider de fêter la naissance de Jésus à ce moment-là.
Ce que nous, Pèlerins d'Arès, récupérons en somme c'est l'idée d'une fête de la lumière, qui pour nous devient la Lumière avec un grand L, et l'idée de l'espoir, Espoir avec un grand E, dont la Lumière est un très beau symbole.

L'avènement de la Vérité a toujours entraîné le transfert de célébrations païennes vers la célébration de la Vérité même.
Ainsi Abraham voue à l'Éternel l'autel qui avait servi aux sacrifices païens et plus tard Muhammad voue à Dieu la Kaaba qui avait été un temple païen. Les exemples de telles transformations de rites ou lieux de piété païens en rites et lieux où se célèbre la Vérité abondent. Ces transformations symbolisent le transfert de notre chair ou matière humaine et de nos langues humaines célébrant l'erreur à l"homme nouveau parlant le langage nouveau de la Lumière du Créateur et de sa Vérité enfin trouvés ou retrouvés.
Je ne suis pas du tout gêné d'évoquer notre espoir d'un mondé changé selon La Révélation d'Arès le 25 décembre, au moment où les jours rallongent, jours qui rallongeront sans cesse jusqu'à l'apothéose du 21 juin, quand les jours sont les plus longs, quand ouvrira notre Pèlerinage à Arès et que nous viendrons prendre le Feu à l'endroit même où le Créateur descendit et parla en 1977.
Nous sommes des êtres matériels, par là nous sommes des signes et nous avons besoin de signes comme nous avons besoin de nourriture, d'apprentissage de nos métiers aussi bien que de la pénitence, etc.
La vie spirituelle humaine ne peut se développer que sur et par notre matière lourde. C'est l'idée que je mets dans Noël.
Noël en somme porte comme un masque très ancien sur son visage, il porte une Idée beaucoup plus grande que lui, Noël, et cette Idée appartient au monde entier, c'est celle de l'Amour appelé à renaître sur toute la terre.


23dec08 90C05
Pour ma part, cette vitrine, je la trouve très simple et très belle, autant esthétiquement que dans sa façon de souhaîter à tous les hommes l'espoir à travers cette fête de Noël.

Son message n'est ni provocateur ni mièvre, puisqu'il  débute par ce souhaît universel de voir l'humanité entière accéder au Bien, et uniquement au Bien, en insistant sur le fait que c'est chacun d'entre nous qui peut être un sauveur ou un christ.
"Un monde ou naîta des milliards de sauveurs , des milliards de belles âmes", c'est vraiment beau!
Je ne vois pas ce qu'il y a "d'idiot" [90C01] dans cette décoration stylisée et pleine de légèreté, dans les couleurs et dans les formes, car il me semble que le bien est toujours empreint de légereté, il ne s'impose pas.
C'est ici ce qui sert l'intelligence du message contrairement à ce que semble penser Portissimo..

Je pense même que c'est le signe que les Parisiens ont trouvé un bel équilibre entre douceur, mesure et insurgeance et celà se sent même dans la forme qu'ils ont donné à cette vitrine.
Joyeuses fêtes de Noel à tous.
Françoise L., Bretagne


23dec08 90C06
Je suis l'auteur involontaire du commentaire 90C02, qui était destiné en effet à l'entrée 0089 précédente.
Je pensais que l'image du "mystique sympa" escamotait le caractère provocateur de La Révélation d'Arès, mais vlan!  les Pèlerins d'Arès de Paris m'ont cloué le bec en beauté, avant même que je ne termine mon commentaire et que frère Michel n'ouvre son entrée 90.
C'est vraiment du beau travail, cette vitrine faite avec goût et surtout juste ce qu'il faut de provocation à la religion dans les deux dernières lignes du texte.
Assimiler les pélerins d'Arès à des sauveurs au même niveau que le Christ Sauveur. Ça, je n'aurais pas osé le faire!
Pour moi, à la lecture de la Bible et de La Révélation d'Arès, les pèlerins d'Arès ne sont que des sauveteurs chargés de préparer le Jour où l'Unique Sauveur accomplira Sa Tâche.
Le travail de ces sauveteurs est évidemment capital (ce que n'ont pas compris les religions), mais leur pouvoir est sans commune mesure avec le Sauveur qui arrêtera la rotation de la terre en ouvrant les bras.
Je constate donc que les Pèlerins d'Arès n'ont pas peur de la provocation, mais, s'il vous plait, ne rendez pas la tâche de vos adversaires trop facile!
Allez, encore une fois bravo, et bon Noël !
Jacques P.


23dec08 90C07
Le commentateur 90C01, Portissimo, dit ceci:
"On vient de me dire que c'est vous, frère Michel, l'auteur de ces souhaits de Noël, que vous avez composés dans la ligne d'Arès pour remplacer un texte plus banal et généraliste, que les frères de Paris avaient préparé."

Frère Michel, dans votre réponse vous n'avez pas relevé cette phrase de Portissimo.
Alors, pour finir, qui est le véritable auteur de ce panneau de Noël remarquable, que j'aime énormément? C'est l'assemblée des Pèlerins d'Arès de Paris ou c'est vous, frère Michel, qui habitez Arès ou Bordeaux (je crois)?

Ce distinguo, à mes yeux, n'est pas sans importance. Si c'est vous, il montre que vous êtes toujours en avance, il montre que vous n'avez pas cessé de montrer la Voie, malgré votre âge.
Pierre-Marc G.


Réponse :
Je suis l'auteur du texte de ce panneau de Noël, en effet, mais si je n'ai pas relevé cette phrase du commentaire 90C01, c'est parce que c'est sans importance. L'assemblée est Une comme chaque Pèlerin d'Arès est un dans lui-même (Rév d'Arès xxiv/1). Certes, je suis le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) et je m'efforce de montrer le bon chemin à mes frères et sœurs de partout quand ils veulent bien accepter mes conseils — ce n'est pas toujours le cas (sourire) — notamment le chemin de l'audace qui leur paraît moins naturelle qu'à moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi, du reste, mais comme le Père ne nous brusque pas, je ne brusque pas mes frères.
Encourager mes frères à évoluer, leur donner des idées (quand j'en ai, ce qui n'est pas toujours le cas non plus) est tout bonnement ma fonction comme d'autres au local de Paris ont pour fonction de balayer ou de réaliser ce panneau de Noël ou de recevoir les visiteurs, etc. Petit reste est un terme employé par Dieu au singulier. Les membres du petit reste "vont tous au charbon" sur le même tas de charbon et avec le même seau et la même pelle.


23dec08 90C08  
Je la trouve très jolie cette vitrine, simple mais forte, avec la prière des prières, revenue du Ciel dans sa pureté (Rév d'Arès, Annotations 12/4).
Le texte, dont j'avais eu connaissance par notre sœur Nicole, est très beau et tellement plein d'espérance.
Que chacun de nous puisse devenir un sauveur, c'est magnifique !
En ces temps de morosité avec, des médias qui emploient sans arrêt un ton dramatique et de désespérés, Noël est une belle occasion de rappeler l'espérance et de la fêter.
Je vous souhaite à vous frère Michel et à sœur Christiane un joyeux Noël chez votre fille.
Marie-Odile


24dec08 90C09
Je me disais que nos frères et sœurs parisiens avaient eu une riche idée de profiter de Noël pour ouvrir cette magnifique perspective sur le salut et le bonheur de l'humanité et passer du "fils unique de Dieu" qu'a inventé la religion chrétienne aux « "milliards de sauveurs" qui construiront et feront vivre un nouvel Éden, "des milliards de sauveurs" qui sous-entendent que chaque homme, chaque femme est un Christ en puissance.
Et puis c'est vous ! Ça ne m'étonne pas, c'est bien votre "patte".
Tant pis pour l'intelligence spirituelle de l'assemblée, tant mieux pour la mission et pour nous tous qui avons un exemple d'audace et de simplicité mêlées dans un acte missionnaire qui ne peut qu'interpeler ceux qui réfléchissent ou qui cherchent "autre chose" que les lampions de Noël derrière lesquels on cache la grisaille des jours gris.
C'est en vous suivant sur ces sentiers que nous parviendrons enfin à parler au monde de manière juste, puissante et pleine d'amour. Merci à vous et à nos frères et sœurs parisiens qui vous ont suivis.
D. Faber


24dec08 90C10  
On a beau vivre dans le pays de la liberté et des droits de l'homme, il ne fait aucun doute que tous les répandeurs d'idées nouvelles — ou comme comme vous dite pour nommer cette entrée: d'espoirs nouveaux — portent un bâillon en France.
Ne suffit-il pas de se souvenir que vous aviez approché 47 éditeurs de 1974 à 1976 pour éditer L'Évangile Donné à Arès [Première Partie de La Révélation d'Arès] sans en trouver un seul qui accepte ce livre? Et la fameuse commission parlementaire sur les "sectes", en fait sur les espoirs nouveaux, et son rapport de 1996 qui a mis 172 groupes de pensée ou de foi au pilori en France?
C'est, je n'en doute pas, pour ces deux raisons et sûrement d'autres, que les missions d'Arès se sont condamnées elles-mêmes à une discrétion qui souvent frisait l'auto-censure, l'auto-étouffement.
Vous avez été le seul, je crois m'en souvenir, à déclarer sur le tract de "L'Œil S'Ouvre" de 1988, notre grande mission de Paris, que "le christianisme n'existe pas," et qu'il était temps de penser à l'appliquer en appliquant le Sermon sur la Montagne. Je ne me souviens plus des termes exacts, mais je me souviens avoir lu que pour "L'Œil S'Ouvre" de 1989 les frères parisiens, qui avaient repris l'édition des tracts, avaient — sûrement par peur — pris soin de censurer cet argument on ne pouvait plus approprié.

Je ne suis donc pas étonné que vous ayez proposé pour Noël 2008 une version plus "musclée" des vœux de Noël, sans doute timides (genre de "discours à tout dire" d'Anatole France?), de nos frères parisiens.
J'applaudis.
Mais en même ça m'indique quelque chose. C'est que vous avez entamé avec cette assemblée et d'autres assemblées sans doute des relations disons plus constructives qu'auparavant, sinon pourquoi n'auriez-vous pas proposé ce genre de poster de vitrine les années précédentes?
J'applaudis encore plus, parce que je sais que vous n'êtes le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que vous avez toujours voulu laisser les assemblées disposer d'elles-mêmes (je ne me souviens plus des mots exacts de La Révélation d'Arès) [Rév d'Arès 8/1] et que vous ne donniez votre avis que quand on vous le demandait, apparemment pas souvent.
Je suis isolé à 200 Km de la capitale et j'avoue que je n'ai pas remis les pieds à la mission de Paris depuis longtemps, puisque je ne connais même pas ce local rue Raymond Losserand que vous citez dans la première phrase de votre entrée 0090. Je vais peut-être y faire tour.
Heureux Noël à tous!
Alexis


Réponse :
La France, en effet, n'est pas la Grande Bretagne ou les États Unis d'Amérique. C'est le pays où pendant très longtemps on disait familièrement "Ce type n'est pas très catholique" pour dire "Ce type est louche." Or, aucun doute, La Révélation d'Arès n'envoie pas au monde un message catholique. La Révélation d'Arès est donc un livre louche.
C'est la France! La France où même les athées, rationalistes et autres ennemis ou méprisants de la foi, qu'elle qu'elle soit, n'admettent la liberté de conscience qu'en fonction d'une liste convenue de "religions" et jettent dans les oubliettes, parmi fes fauteurs de noirs desseins, tous ceux qui ne sont pas sur la liste.
Donc, aucun doute, le pays de la liberté est celui où il faut être persona grata, citée complaisamment par les media, pour être réellement libre, mais cela n'empêche pas qu'on y dise ce qu'on a à dire, notamment que le Créateur s'est manifesté au monde en France en 1974 et 1977, Message et mouvement apostolique que certains de ceux engagés dans cette voix, qu'on appelle Pèlerins d'Arès, ont lancé et s'efforcent de défendre. Que mes frères aient adopé une attitude d'hyperdiscrétion, rusant avec les "interdits" et le "religieusement ou socialement correct", croyant emprunter des voies habiles dont la sortie serait victorieuse, prenant ces voies de traverse et ne voyant pas qu'ils frisaient, c'est vrai, le déni de foi parfois. J'ai été le premier à en pleurer, mais ceux qui n'ont rien fait pour la mission publique ne risquaient évidemment pas de tomber dans cette faiblesse. Leur faute était bien pire: l'inaction totale. De grands mouvements prophétiques par le passé sont passés par ce désert-là.
Je suis très heureux que mes frères parisiens n'aient pas seulement accepté, mais aient aussi réalisé avec joie et enthousiasme le poster que je leur ai suggéré d'afficher pour Noël 2008.

C'est curieux qu'une déclaration aussi simple fasse date! Une déclaration aussi évidente: Nous sommes des Pèlerins d'Arès, nous croyons que le mal ne sera vaincu que par la pénitence et que le monde ne sera pas sauvé par un seul, mais par tous.

Il y aura bientôt 35 ans que les Pèlerins d'Arès croient fermement à cela.


24dec08 90C11  
Je rebondis sur le commentaire 90c10 où vous parlez de la période d'étouffement de témoignage qui a rendu la mission [des Pèlerins d'Arès] non silencieuse, mais abstruse et même trompeuse, parce que cette période a eu pour résultat que les Pèlerins d'Arès ne sont pas connus pour ce qu'ils sont en réalité: des croyants qui devraient relancer la machine évangélique et le Sermon sur la Montagne, qui en est "le manifeste" comme vous l'avez dit un jour (je ne sais plus quand ni où). Ils passent pour ce qu'ils ne sont pas: des progressistes, des gauchistes.
Il y a plus de dix ans d'erreur à rattraper. Cette vitrine de Noël à Paris, il y a quand même longtemps qu'elle aurait dû exister.
Mais, en même temps, je me demande si ceux qui, comme vous dites, ont commis "une faute bien pire: l'inaction totale," n'ont pas eu raison quelque part. Je me demande si "l'inaction totale," la mise en sommeil si vous préférez, n'aurait été été préférable en période de persécution (vraie ou supposée), [préférable] à cette mission que vous avez qualifiée de "socialisante" et de "déspiritualisante" au cours d'un Pèlerinage où vous avez demandé que la mission redevienne "spirituelle, bille en tête."
Il y a aussi que les missions ont essayé d'imiter votre inimitable expression telle qu'elle traverse tous les numéros du "Pèlerin d'Arès" en oubliant, malgré vos avertissements, que vos écrits de votre main n'avaient pas une vocation missionnaire, "parce que je ne suis pas un écrivain, ajoutiez-vous", mais constituaient une enseignement interne à l'assemblée.

Il y a eu aussi manque d'imagination et, pour tout reconnaître, manque de travail.

Les bavardages ne servent à rien. Preuve de ça, un forum créé il y a des années par une sœur de Bordeaux, maintenant à M..., je crois, et qui, s'apercevant qu'elle ne servirait pas La Révélation d'Arès comme ça, a pris un comportement syncrétique ou agnostique (être bien avec tout le monde) qui lui a permis de se tirer des flûtes avec des airs de largesse, l'air même d'être au-dessus de La Révélation d'Arès. C'est toujours ce que font ceux qui aiment plastronner sans se mouiller.

Pour revenir au manque d'imagination, les pénitents-moissonneurs qui ont eu l'humilité de rester dans le petit reste, se sont emberlificotés dans des recherches de formules bavardes qui à notre époque de publicité de masse, où l'image qu'on voit en quelques secondes, est surtout la vedette, ne peuvent pas porter.
C'est pourquoi comme Alexis [90C10] j'applaudis à la formule brève de vos vœux de Noël à Paris. Un très beau raccourci de type "pub" qui montre que vous êtes capable d'arguments frappants et courts, quand vous pensez mission publique. En même temps c'est touchant.
En somme, il faut du cœur pour aller à la mission et trouver les mots qui disent brièvement ce que les explications trop longues ne peuvent pas donner à un monde pressé. Merci et bon Noël!
Mario


25dec08 90C12
Bon Noël à vous Michel Potay et à tous vos compagnons et compagnes !!
Aujourd'hui on commence à dire, même dans certaines églises, que Jésus n'est pas né le 25 décembre. Vous expliquez pourquoi dans votre réponse 90c04.
Cette fête de la lumière qui recommence était commune à toutes les mythologies d'Europe, les méditerranéennes, mais aussi la mythologie germanique, scandinave, etc. Le 25 décembre était le jour où l'allongement du jour était sensible surtout pour les hommes antiques qui n'avaient pas l'électricité comme nous.
Je ne connais pas, par contre, l'origine du mot Noël qui semble propre à la langue française.

S'il n'y a pas de contradiction avec l'origine du mot, remplacer désormais par "Noël d'Espoir" ou "Noël de Lumière" ou "Noël d'Espoir et de Lumière" le Noël Nativité (du Fils de Dieu), n'est-ce pas une bonne idée?

George Lynn


Réponse :
Comme je suis issu de l'Église Orthodoxe qui ne fête pas Noël (elle fête l'Épiphanie le 6 janvier), je ne connais pas très bien l'étymologie du mots Noël, mais je crois me souvenir, du temps lointain où je fis mes humanités, que ce mot apparut en France vers le XIIe siècle avec diverses orthographes: Nael, Noel, etc., issu du latin natalis dies (jour de naissance), mais il est possible que l'histoire du mot Noël soit plus compliquée.
Quoiqu'il en soit, le sens est "naissance" sans précision de qui naquit à la différence ou à l'encontre de mots employés ailleurs comme en anglais Christmas, qui vient du vieil anglais signifiant "messe du Christ ou messe pour le Christ" évoquant sans doute la fameuse messe de minuit.
En français, par conséquent, le terme "Noël d'Espoir" pourrait simplement signifier "Naissance de l'Espoir" et ne pas cesser d'évoquer le 25 décembre par habitude de langage et de calendrier, mais en anglais "Chrismas of Hope" n'enlèverait pas au terme les racines "Christ" et "mass" (messe), qui resteraient prépondérantes, à moins de remplacer le terme complet par "Birth of Hope" ou "Genesis of Hope" qui n'évoquerait plus le 25 décembre.
Pas facile d'instituer du jour au lendemain de nouveaux concepts à partir de mots si profondément marqués par la culture et le calendrier. Il faut laisser faire le temps.
Si chaque année les Pèlerins d'Arès évoquent un Noël d'Espoir en précisant bien ce qu'ils entendent par là (ce que j'ai fait par le texte du poster), le monde s'habituera à ce nouveau sens et après plus de quatre générations, de nouvelles et bonnes habitudes se prendront peut-être.


25dec08 90C13  
Joyeux Noël, frère Michel, joyeux Noël d'Espoir, ça va sans dire!
Je ne suis pas un vrai Pèlerin d'Arès, mais je place tout mon espoir dans La Révélation d'Arès, que j'ouvre deux ou trois fois par semaine, à défaut de faire tout ce qu'elle me demande comme le font les vrais Pèlerins d'Arès.
Mais je place aussi tout mon espoir en vous et pas seulement parce que vous êtes le témoin de La Révélation d'Arés, mais parce que votre comportement a quelque chose de nouveau dans cette société, un comportement qui me fait reprendre espoir en l'homme.
Je suis frappé depuis longtemps par ce fait que vous ne confiez pas à des seconds couteaux le soin de débusquer, de critiquer vos ennemis et de parlementer avec eux ou d'avoir une attitude pratiquement prophétique et d'encaisser les mauvais coups. Au risque d'y perdre du prestige ou de soulever l'incompréhension, vous prenez tous les risques ou vous les avez pris, parce que l'âge ne vous permet sûrement pas de continuer au même rythme. On vous a beaucoup critiqué, calomnié, insulté, ridiculisé (j'en oublie), mais finalement toutes ces bassesses et vilenies ont plus ou moins glissé sur votre personne, parce qu'elle ne s'est jamais cachée, elle était toujours là pour encaisser sans gardes du corps ou secrétariat interposés.

Je ne veux pas m'étendre sur les inconvénients et les retards que cet isolement vous a sûrement occasionnés aussi (des commentaires en parlent dans ce blog, je les laisse parler). Je dis seulement ici que vous ne vous réservez pas la tour d'ivoire: la gloire de La Révélation d'Arès et les questions de haute spiritualité, en laissant les autres "aller au charbon" (réponse à 90C07). C'est comme ça que je vous vois comme un homme d'espoir, un nouvel étage de l'espoir, celui dont les dictionnaires parleront encore dans 300 ans, quand les vedettes de l'actualité auront disparu depuis longtemps.
Un jour, on m'a montré votre silhouette, toute seule dans une rue de Bordeaux, marchant d'un bon pas, portant un gros carton sous le bras, et on m'a dit à peu près: "C'est lui le type qui aurait vu la Vierge (sic) et Jésus à Arès. S'il est tout seul pour faire ses corvées, c'est qu'il est douteux, etc." [...] C'était votre simplicité corvéable — pas bonhomie, parce que vous aviez un air décidé, pas bonhomme — qui vous avait aliéné la confiance de l'ami qui vous montrait à moi dans la rue, et c'est inversement cette simplicité qui allait me pousser à m'informer à votre sujet (les réponses étaient à peu toutes fausses... ce qu'on raconte de vous, c'est à peine croyable) et acheter La Révélation d'Arès, en faire un livre de chevet (j'en ai quand même d'autres, je l'avoue), puis trouver et suivre votre blog.
Alors, permettez-moi de dire: Noël d'Espoir incarné par l'Homme d'Espoir!

(non signé)


Réponse :
Merci pour vos vœux de Noël d'Espoir et merci de voir en moi l'Homme d'Espoir.
Mais je crois que La Révélation d'Arès suffit pour l'Espoir. Je ne fais que la répandre et l'expliquer tant bien que mal et, comme vous l'avez vu, dans "l'isolement".
L'anecdote dans votre commentaire n'est pas commune ; elle me touche et m'amuse: Vous m'avez découvert au bout du doigt d'un ami qui me désignait dans la rue. C'est la première fois, à ma connaissance, qu'un frère humain me découvre de cette façon et, pour le comble, derrière un écran de mots désapprobateurs: "S'il est tout seul pour faire ses corvées, c'est qu'il est douteux, etc."
Retenons que si cette "simplicité corvéable" a piqué votre curiosité, elle avait "aliéné la confiance" de votre ami. L'avez-vous convaincu du contraire depuis?
Beaucoup comme votre ami me trouvent trop ordinaire, pas assez auréolé de charisme, ni de Ciel, ni probablement aussi d'intérêt de la part des média, pour être crédible. Je me souviens avoir écrit un éditorial sur ce sujet: "Problème d'attitude" (je crois), mais je ne peux pas citer le numéro du "Pèlerin d'Arès" trimestriel en question, étant en voyage chez une de mes filles, loin de ma bibliothèque.
Je crois qu'aujourd'hui, dans un monde où il faut être d'une école, d'un parti ou d'une religion pour s'exprimer de façon "crédible", il en va  du prophète isolé comme de tout homme qui s'exprime seul. On considère qu'aucun homme ne peut attribuer à sa propre expérience quelque valeur universelle. Or, l'expérience propre, c'est justement mon cas, puisque je suis le seul témoin du Prodige Surnaturel d'Arès en 1974 et 1977, expérience dont les aboutissants vont, pour comble d'incrédibilité, à l'encontre de toutes les idéologies en cours, religieuses ou profanes.
Je suis l'incrédible par excellence, ce que je perçus dès les années 70 qui suivirent L'Évangile Donné à Arès (Première partie de La Révélation d'Arès).
Autrement dit, si je ne suis pas rattaché à une église ou une religion réputée, tout ce que je dis de Dieu,du salut et de l'avenir spirituel de l'humanité est pures balivernes, balivernes d'autant plus incroyables que je circule dans les rues tout seul en portant des paquets.
Mais c'est Noël, il faut bien rire un peu !


25dec28 90C14
25 décembre était la fête du "Natalis solis invicti," du soleil renaissant et invaincu.
C'est pour christianiser cette fête païenne que l'Église décida de célébrer alors le "Dies natalis," d'où vient le mot de Noël, comme le jour de la naissance du véritable soleil levant.
Que cette fête ne soit plus la fête des cadeaux seulement, mais un rappel de l’Évangile, un rappel à l’accomplissement.
Maryse


25dec28 90C15
Il n'y a pas que l'église qui a récupéré la fête antique de la lumière, qui portait un nom différent dans chaque lieu antique où régnait un dieu de la lumière. En Grèce, comme vous l'expliquez, c'était la fête d'Apollon, le dieu-soleil.

Pour Rome vous l'avez très bien expliqué dans le n°65 de "Frère de l'Aube".

Mais la récupération par excellence du "Noël Chrétien" est celle du matérialisme commercial inventeur du fameux Père Noël moderne.

Il n'y a pas de raison que le Pèlerins d'Arès ne récupèrent pas Noël à leur tour.
Jacques L.


Réponse :
Noël a été récupéré et mis à toutes les modes locales.
Au Japon, qui n'est pas un pays de tradition chrétienne, Joyeux Noël a été récupéré et se dit: "Kurisumasu Omedeto!"

En Chine, pays pas plus chrétien que le Japon, Joyeux Noël se dit: "Kung His Hsin Nien Bing Chu Shen Tan!"
Chez les Eskimos, ça se dit: "Jutdlime pivdluarit ukiortame pivdluaritlo!"
En Inde, pas davantage pays chrétien, Joyeux Noël est dit: "Shubh Bada Din!"
Etc., etc.
Pourquoi ne nous écrierions-pas "Noël d'Espoir!", en effet?
De plus, nous sommes chrétiens, nous faisons nôtre le Sermon sur la Montagne. Notre Espoir est lié à l'Espoir que prêchait Jésus voilà 2.000 ans.


25dec08 90C16  
Merci pour ces vœux que vous avez écrits.
Des vœux qui rappellent ce que Dieu demande à Arès.
Y-a-t-il une censure de quelques sœurs et frères du local [de mission], de l'accueil, pour que vous en arriviez enfin à oser exprimer vos opinions donc désirer dépasser cette censure-là...
Censure il y a évidemment, parce que lorsqu'un pouvoir est gardé, sauvegargé pugnacement et avec acharnement, cela prouve que même l'imagination, l'audace, peuvent s'étioler.
Enfin vous osez vous en rendre compte et surtout vous osez agir !
[Vous écrivez:] "Je suis très heureux que mes frères parisiens n'aient pas seulement accepté, mais aient aussi réalisé avec joie et enthousiasme le poster que je leur ai suggéré d'afficher pour Noël 2008." Les censeurs ne l'auraient pas accepté de quelques autres, mais le Frère Michel, c'est différent. C'est le prophète.
Je pense qu'il est temps que vous vous impliquiez davantage afin de couper l'herbe sous le pieds des vilains censeurs.
Le forum de [Xxxx] y a été très certainement pour quelque chose.
Enfin votre œil s'ouvre !

Que celui des frères s'ouvre davantage (Pas les mêmes, que ça tourne pour ne pas tomber dans le train-train et refaire une religion). Il ne sert à rien d'aller dehors ouvrir l'œil de l'autre si les vôtres sont remplis de cataracte.
Participez d'avantage pour faire évoluer les choses.
Vous vous êtes mis en veilleuse trop longtemps et avez fait règner l'abjection.
Il est temps que vous vous impliquiez et fassiez redémarrer la machine !
Bonnes fêtes à tous
Tony


Réponse :
Chaque entrée de mon modeste blog m'apporte son lot de commentaires arrogants, sarcastiques, injurieux, etc., bref, négatifs, Je ne les publie pas, non par irrespect pour ceux qui ne m'aiment pas, me tancent, me raillent, m'invectivent, me critiquent ou me donnent des leçons — je respecte la liberté de tous — mais parce que ce blog n'est pas un forum, et que la polémique n'est pas sa vocation et qu'il ne sert à rien de livrer sa pensée pour donner uniquement à certains l'occasion d'y mordre à belles dents ou de me river mon clou. Je suis modeste mais sans vocation au masochisme. Il ne sert jamais rien de provoquer ce genre d'affrontement.
Je ne publie pas davantage les commentaires dithyrambiques, glorificateurs, parfois flagorneurs, que parfois je reçois aussi.
Il ne sert jamais à rien de s'entourer d'admirateurs excessifs.
Votre commentaires ici est d'un autre type: Ni hostile ni congratulateur, il est provocateur.
C'est dommage.
Pourquoi vous payez-vous de mots?

Pourquoi, par exemple, ce mot "abjection"? Ce mot abjection, c'est évident, vous l'avez choisi pour provoquer, car l'abjection, c'est l'avilissement, la bassesse, l'indignité, l'infamie à son plus bas niveau, et vous savez bien que dans nos missions, surtout dans cette première génération, il peut régner l'erreur, la difficulté, des problèmes de personnes, mais l'abjection?
Si l'abjection règne dans nos assemblées arésiennes, alors je suis abject, je revendique cette abjection, parce que je suis avec elles, je fais avec elles l'ascension difficile des sentiers rocailleux que le Père nous demande à nous, pécheurs.
Non, ce n'est pas le forum de [Xxxx], auquel je participe parfois tout comme je participe fraternellement aux débats des abjects, qui m'a amené à proposer à notre mission parisienne ce texte.
C'est cette mission parisienne même qui m'a invité à prendre part à ses débats intérieurs, y compris ceux intéressant la vitrine, et j'ai ainsi été amené à proposer ma version des souhaits de Noël à côté de ceux proposés par d'autres. C'est en somme elle, la mission, qui m'a demandé mon avis et il se trouve qu'elle l'a suivi.
Je ne me suis jamais mêlé des travaux intérieurs des groupes locaux, quels qu'ils soient, à moins qu'ils m'y aient invité, parce que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (8/1).
Je suis heureux que vous me donniez l'occasion de le rappeler.
Je crois que si vous mettiez modestie et bonté dans vos propos, bref, si vous deveniez pénitent, vous pourriez servir Celui Qui nous appelle à accomplir son Dessein sur terre, car vous semblez avoir la foi.


25dec08 90C17  
Mon pauvre Frère Michel, vous soulevez la question fondamentale de la difficulté du prophète à se faire comprendre.
Allez! Pour vous faire sourire, je vais vous parler de la solitude de tous ceux qui écoutent le prophète, c'est  tout aussi
difficile, croyez-le bien!
Vous nous dites que vous avez reçu un Message Céleste en Janvier 1974.
Très bien!
Sachez que quelques jours avant, le Christ est apparu en Normandie.
Après tout, pourquoi pas. Avant de commencer son message, le Christ a demandé à la voyante de réciter le Notre Père.
Alors là, ça se complique un peu. Mais c'est pas tout !  Quelques temps plus tard, Marie déclare: "Nous vivons un
temps où les faux prophètes parlerons mieux que Mon Fils".
Ah, vous vous plaignez d'être seul. Eh bien, moi, je regrette que vous ne le soyez pas assez !
Trop de révélation tue la Révélation, sans compter que ça divise encore un peu plus les hommes, ceux qui croiront ceci, ceux qui croiront cela.
Eh bien voilà, on est tous dans le même pétrin !
Jacques P.


Réponse :
Oui, vous me faites rire, et de bon cœur, mais pas par l'histoire que vous me racontez, par votre innocence. Vous croyez, semble-t-il, m'apprendre quelque chose que je ne connais pas.
L'histoire du Christ apparu en Normandie (il y en eut d'autres dans d'autres régions à peu près à la même époque) me fut opposée dès que le bruit de l'événement surnaturel d'Arès commença de circuler et, bien sûr, davantage quand parut L'Évangile Donné à Arès à la fin de de 1974.
Dans les mois et les années qui suivirent je reçus une avalanche d'annonces d'apparitions dans le monde. En 1977 j'en fis le rencensement. Il y en avait quelque 75 ou 78 — Je ne me souviens plus du chiffres exact... ensuite je cessai de les compter.
Plus de la moitié de ces apparitions étaient signalées en Amérique du Nord ou du Sud, les autres en Europe, en Afrique. Et je ne parle que de celles portées à ma connaissance.
Les apparitions ne me paraissaient par elles-mêmes être des événements. Pourquoi le Ciel ne se rendrait-il pas visible ici et là? Ce qui m'intéressait, c'était les messages, pour les comparer à celui que j'avais reçu, voire même pour renforcer celui que j'avais reçu, car je n'excluais pas le fait que Dieu se manifestât et parlât ici et là pour mieux se faire entendre.
J'obtins quelques messages ou plutôt des bribes ou des listes de bribes classées par dates, ces Christs-là ne semblant parler que par petites phrases. Ces messages étaient généralement très catholiques, mais surtout d'une indigence spirituelle à faire pleurer, à me faire pleurer le premier, d'ailleurs.
Je me souviens avoir écrit à la voyante, dont vous parlez, pour lui demander si le "Notre Père" qu'elle devait réciter était celui de Matthieu ou celui de Luc. Je n'eus aucune réponse ni d'elle ni d'autres ailleurs auxquels je posais d'autres questions. J'étais sincèrement intéressé. Ce n'était pas moi, qui avais vu et entendu Jésus, qui allais douter que cela fut impossible à d'autres.
Mais au début des années 80, dix ans après les apparitions de Jésus à Arès, je dus me rendre à l'évidence: Toutes les informations que j'avais reçues d'autres apparitions étaient d'une telle pauvreté ou tellement dénuées de nouveauté ou seulement d'intérêt que je réalisais que j'avais bien été témoin d'un Message d'une importance absolument unique, une véritable Révélation d'importance biblique ou coranique.


26dec08 90C18  
Je viens de lire attentivement tous les commentaires, dont certains qui mettent en doute la bonne idée de fête Noël chez les Pèlerins d'Arès ou qui essaient de justifier cette "récupération" de l'idée chrétienne de Noël comme si elle était douteuse dans son principe. Ils montrent que nos mentalités sont bétonnées dans la culture.
Vous répondez avec une patience qui m'en bouche un coin (pardonnez l'expression). Vous répondez aussi du tac au tac quand il le faut, ce qui est normal de la part d'un homme que les idées qu'ils n'approuvent pas prennent en otage s'il a le malheur de les laisser passer sans répliquer, donnant l'impression qu'il les approuve. Vous n'avez pas derrière vous le gros bureau idéologique des partis ou des églises qui répond par d'autres voies aux contradicteurs en laissant le patron toujours propre et loin de la machine à laver. Je vois bien aussi que vous êtes un homme totalement consacré à sa mission.

Dans une de vos réponses vous dites, et pour moi c'est une révélation (je n'y avais pas pensé), que nous sommes des êtres de chair, de matière qui fait de nous de signes qui ont à leur tour besoin de signes et que Noël est un de ces signes que les Pèlerins d'Arès n'ont que de bonnes raisons de vouloir reprendre en lui redonnant sa signification, son signe, de Lumière qui revient et d'Espoir apporté par cette Lumière. Ce serait une bonne idée que de développer en 2009 dans les vitrines des missions cette idée-là sur fond de Révélation d'Arès.

J'aimerais savoir ce que vous en pensez, si vous avez une minute, ce que vous semblez toujours avoir pour ceux qui vous posent des questions.
Et, en attendant, je souhaite à tous les Pèlerins d'Arès un bon Noël vivifiant (de vie spirituelle) !
Xavier F.


Réponse :
Je crois que mon entrée 0090 et mes réponses aux commentaires répondent à votre question, mais si vous me posez celle-ci: "Développer en 2009 l'idée de Lumière qui revient en apportant l'Espoir, c'est sans doute qu'il manque quelque chose à mes réponses déjà faites. Que puis-je donc ajouter?
Oui, Noël est un signe, un signe parmi d'autres, auquel La Révélation d'Arès donne ou redonne des sens forts.
Mais il nous faut grandir les signes, les sortir des concepts abstraits où nous les avons contenus depuis 1974 par la force de nos réalités encore décevantes.

Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est pas la révolution, la destruction du système, parce que révolution conduit à destructon qui elles-mêmes conduisent à la haine, à partir de quoi le mal revient et tout est à recommencer, alors que nous devons conduire à l'amour.
Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est pas la révolution mais LE VIVRE ENSEMBLE, le vivre ensemble dans le bien, parce que, quand le bien s'installe, le système disparaît peu à peu de lui-même comme la glace fond sous la tiédeur.
C'est sur ce très difficile chantier que nous avons beoin de signes.

Le signe visible par excellence est évidemment la pénitence, signe de fait et non simple symbole comme l'est Noël. Mais contrairement au symbole de Noël la pénitence comme fait n'est pas facile à rendre visible, surtout dans cette génération. La pénitence est forcément progressive, hésitante, lunatique, parce que l'homme — chacun de nous — revient de loin et remonte lentement de la vallée du mal, comme un infirme: il clope sur l'os (Rév d'Arès xxii/3-18).
Tant que le signe, celui de la pénitence ou d'autres signes, n'est pas assez visible, le parcours est imprécis, indécis, tâtonnant, vers les nécessités pratiques auxquels tous les signes — des bornes si vous préférez — doivent aboutir: la Montagne Sainte en direction de laquelle nous commençons l'ascension.
Cette Montagne Sainte n'est pas une idée.
Cette Montagne est un but concret, ce que j'appelle quelquefois le vivre ensemble, l'idéal du vivre ensemble pratiquement, dans le bien et le bonheur concrets, entre des êtres d'esprit, d'âme et de chair (Rév d'Arès 17/7). La matière est notre point de départ — l'homme couchant sur l'ombre était matière (Rév d'Arès vii/1) —, le pécheur est matière, l'homme du temps qui vient sera matière et qu'est-ce que La Révélation d'Arès promet pour résultat des efforts incessants du petit reste et du reste? Matière ! Non une vie de purs esprits dans un univers d'éther, mais la résurrection de la matière humaine, même transfigurée, la résurrection des signes devenant signes concrets idéaux de bien et de bonheur. La spiritualité enseigné par La Révélation d'Arès est vécue dans la matière. C'est un matérialisme, que je qualifierais de matérialisme existentiel complet: chair, esprit et âme (17/7), par opposition aux matérialismes essentiels amputés (ipso facto irréels et irréalisables) comme le marxisme par exemple. Telle est la Montagne Sainte.

Donc, c'est par le signe de la pénitence — au sens arésien de bien pratiqué — que nous décollons de la philosophie, de l'intellectualisme, de la théologie aussi évidemment, et que nous envisageons le vivre ensemble.
Nous pourrions, par le symbole de Noël, aborder le sujet — donc les problèmes — du vivre ensemble dans le bien, parce que la construction du vivre ensemble dans le bien est un processus dynamique, continuellement ouvert à la contradiction et à l'antagonisme, contrairement aux matérialisme essentiels amputés qui ne souffrent pas la contradiction. C'est en cela, comme je le rappelle dans l'entrée précédente 0089, que notre assemblée n'est pas un refuge, mais un pétrin.
Chaque jour dans l'assemblée nos idées se comparent ou même s'affrontent, certes pacifiquement, poliment et patiemment, mais elles s'affrontent, cherchant par la reconstruction de l'être qu'est la pénitence, par la renaissance de la foi bâtisseuse, imaginative, bref, laborieuse, les moyens de faire renaître ce monde différemment. Et sur cette voie très difficile les Pèlerins d'Arès eux-mêmes, très lents comme tous les humains, ont besoin de signes en plus de celui de leur pénitence. Noël, Pâques et d'autres étapes du calendrier, comme notre Pèlerinage d'Arès, peuvent en être.
Ainsi l'idée de Lumière qui recommence peut être contenue dans l'idée de Noël, comme l'idée du retour de la matière au Bien est contenue dans l'idée de Pâques, prémonition puissante de la résurrection. Mais il s'agit de la Lumière de la pénitence en fait. C'est sans doute plus facile à montrer en quelques mots, en quelques images pour Noël dans une vitrine, que dans la vie, mais est-ce pour autant si facile? Sûrement pas, même si ce n'est que symbolique. Il faudrait y travailler longtemps à l'avance, à plusieurs pour comparer les concepts, et non n'y penser que quelques jours avant. Mais nos frères et sœurs ont leur vie, leur travail, bref, n'ont qu'assez peu de temps à y consacrer.
J'ai déjà dit tout cela de diverses façons depuis plus de trente ans, mais ce blog est de plus en plus lu par des non-Pèlerins d'Arès et je ne dois pas hésiter à me répéter. En même temps, il n'est pas mauvais que les Pèlerins d'Arès eux-même rafraîchissent leur mémoire.
Tout vient lentement.


26dec08 90C19
Bonjour, nous pensons que vous avez passé un bon Noël en famille.
Dans le passé, le frère Michel enseignait: "Avec un catholique soyez un bon catholique! Avec un juif soyez un bon juif! Avec un musulman soyez un bon musulman!"
C'est-à-dire il nous invitait comme aujourd'hui à rechercher toujours le Fond.
Qu'importe que tu t'appelles Lentille ou chèvre, car si tu te fais une vie pour Dieu, un renom de bonté, de pénitence et de piété... (Rév d'Arès 36/19)
Si je  choisis d'être un bon catholique, que dirais-je au sujet de Noël ?
Ce n'est pas tant la date de naissance de Jésus qui me soucie, c'est surtout son message d'amour pour tous les hommes, son message d'espérance qui reste encore inaccompli.
Il nous demandait de changer notre vie.
Ensemble, faisons de ce jour de Noël le point de départ pour cette belle aventure. Les ouvriers de la onzième heure y sont  attendus (Matthieu 20/1-16)
Nicaise


Réponse :
Ce n'est pas exactement ce que dit votre commentaire que je disais.
Je disais, et je dis toujours, surtout en m'adressant à ceux que leurs conjoints ne suivaient pas dans la Voie d'Arès et qui devaient garder leur cohésion familiale ou aux jeunes qui allaient se marier avec des fiancés ou fiancées appartenant à une grande religion: "Je préfère que vous soyez ou restiez un bon Pèlerin d'Arès, mais si vous devez être catholique, soyez bon catholique! Si vous devez être juif, soyez un bon juif! Si vous devez être musulman, soyez un bon musulman!"
Par l'épithète bon j'entendais bon au sens de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté de tous préjugés et de l'intelligene du cœur ou intelligence spirituelle, car ces trois confessions professent les mêmes vertus.


26dec08 90C20  
Si la naissance de Jésus, le prophète de l’amour, n'était pas vraiment le 25 décembre, qu’importe?
C'était, en gros, il y a déjà 2000 ans, et qu'avons nous fait de son formidable message?
Depuis un bel article paru dans "Frère de l’Aube" [décembre 2005] nous essayons de fêter Noel différemment en leur expliquant le sens profond de l’idéal des premières communautés chrétiennes reposait sur une haute idée de l’homme et de ses capacités à créer une humanité naturellement juste et heureuse.
Fêter Noël, c'est-à-dire le Bien, avec joie, amour et dans le partage, oui, mais cela dure depuis dix-sept siècles et l’Évangile [Palestiniens] de Jésus reste toujours à accomplir.
Il nous faut y rajouter la part spirituelle:
Inviter un homme, même incroyant, à fêter Noël spirituel, n’est pas l’inviter à rallier une religion. C’est l’inviter à partager l’espoir d’un retour dans le monde de la bonté, de l’amour du pardon, de la paix, de la liberté, comme valeurs et sagesses suprêmes et universelles.
Ce sont là des points communs à tous les hommes qu’ils peuvent accomplir sans relâche et qui mèneront chaque homme et, d’homme en homme, de proche en proche, le monde entier au salut et au bonheur.
Inviter à fêter Noël spirituel peut aider n’importe qui, chrétien, juif, musulman ou athée, à comprendre qu’en changeant en bien, il ne change pas que pour lui-même ou pour la joie de ceux qu’il aime, mais il commence à changer le monde.
Noël comme tout ce qui touche la foi, touche à l’amour et au manque d’amour
Or, la misère de nos jours n’est pas seulement dans la disette ou l’ absence cruciale de toit, la misère est aussi dans le manque d’amour. Cette frustration sévit partout dans le monde, même chez des proches dont on ne suppose pas la peine parfois.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même, dit le Créateur par Moïse, puis par Jésus. C'est une invitation à aimer jusqu’aux ennemis, mais aussi plus souvent qu’on ne le croit, une invitation à mieux aimer la famille très proche: époux, épouse, parents, enfants, et amis, voisins collègues de travail, etc. Trop proches et familiers, ou côtoyés par routine, ils sont banalisés au point qu’on ne voit plus qu’on les prive de tendresse.
Avec nos enfants et petits enfants, qui ne sont pas Pèlerins d'Arès, nous faisons aussi de Noël la fête de la famille et nous leur parlons de notre point de vue Arésien que vous décrirez si bien ici, frère Michel
Et vous savez quoi?
Ils en redemandent !
Joyeux Noel à tous.
Céline et Philippe L


27dec08 90C21
[Dans votre réponse à mon commentaire 90C16 vous écrivez:] "L'abjection, c'est l'avilissement, la bassesse, l'indignité, l'infamie à son plus bas niveau, et vous savez bien que dans nos missions, surtout dans cette première génération, il peut régner l'erreur, la difficulté, des problèmes de personnes, mais l'abjection?"
J'ai choisi sciemment ce mot car vous-même aviez demandé à rencontrer des gens dans le monde qui agissent et des abjects. C'était vos propres termes, une mission donnée à l'assemblée il y a quelques années. On m'a répété cela et pas mal de gens étaient choqués de ce terme et de votre attitude d'alors. Je n'étais venu qu'après l'enseignement dans l'assemblée et c'est tant mieux car je n'aurai pas supporté tout ce que j'y ai appris. Je pense que tout en donnant l'enseignement, vous avez évolué aussi je pense dans le bon sens. Il faut vous rappeler ce que vous êtiez aussi et les mots mauvais que vous avez dû utiliser.
Ce mot abjection vous êtes le premier à l'avoir utilisé pour désigner le monde ou une partie du moins et aviez demandé à rencontré des gens de cette espèce (demandez aux anciens qui vous renseigneront mieux que moi).
Tony


Réponse :

Vous détournez ici l'usage que vous avez vous-même fait du mot abjection.

Vous avez utilisé le terme abjection dans votre commentaire 90C16 en parlant de l'assemblée des Pèlerins d'Arès et c'est dans ce cadre précis que je vous ai répondu non et je vous confirme pourquoi:
J'ai vu des problèmes, mais je n'ai jamais vu d'abjection dans l'assemblée des Pèlerins d'Arès ni n'ai jamais parlé de cette assemblée en terme d'abjection, jamais.

Par contre, j'ai pu utiliser le mot abjection plusieurs fois depuis 35 ans concernant certains comportement humains dans le monde: nazisme, antisémitisme, haine, torture, spoliation, rouerie et intrigue politiques, financières,etc., abus de pouvoir, tartufferie, patelinage et hypocrisie, etc.
Si mes propos concernant certaines abjections du monde ont  "choqué pas mal de gens" parmi les "anciens" Pèlerins d'Arès, je le regrette pour eux. Aucun d'eux ne m'en a jamais parlé. Ou bien ils ne m'ont pas compris, ou bien ils sont du côté des abjects du monde. C'est leur liberté.

Je publie ce présent commentaire, parce que je sais qui vous êtes, et parce que je crois de mon devoir d'alerter ceux qui vous accordent encore quelque attachement afin qu'ils vous aident à sortir de cette inexplicable spirale de négativité et à retrouver le chemin de la vérité et du bon sens.


27dec08 90C22  
Je suis heureux que vous remettiez Noël en question.
Mais comme certains dans les premiers commentaires je ne suis pas convaincu que La Révélation d'Arès gagnera à "récupérer" le calendrier des fêtes religieuses.
J'ai toujours aimé l'absence de catéchisme et de calendrier liturgique dans la pratique, ou plutôt dans l'absence de pratique, que vous avez mise en place chez les Pèlerins d'Arès depuis un tiers de siècle.
Un tiers de siècles a toujours été plus ou moins le délai de non-retour dans les grands mouvements de l'histoire.
Vous semblez maintenant établir un calendrier. Pourquoi? J'aime mieux que vous dites: "Nous ne fêtons pas l'apparition de Jésus le 15 janvier, parce que pour nous Jésus apparaît tous les jours quand nous ouvrons L'Évangile Donné à Arès [Première partie de La Révélation d'Arès]."

Je dirais la même chose: Pourquoi célébrer l'Espoir, puisque l'Espoir renaît chaque jour pour nous au lever du lit?
Bernard Q.


Réponse :
Je n'établis pas du tout un calendrier. Je continue de célébrer la Parole de Dieu et l'espérance chaque jour en ouvrant La Révélation d'Arès, comme vous le faites, comme chaque Pèlerin d'Arès le fait.
Je ne parle pas de Noël pour arrêter l'attention des Pèlerins d'Arès sur ce que Noël peut désormais évoquer pour eux, mais pour arrêter l'attention du public qui fête Noël sur quelques points remarquables de ce que croient en permanence les Pèlerins d'Arès.
Nous n'avons pas quitté l'église pour cesser d'être chrétiens, mais au contraire pour le devenir davantage, pour le devenir plus authentiquement et plus largement.
L'église et son enseignement — catholique, orthodoxe, protestante, etc., cet enseignement de base est grosso modo le même — sont mis en doute par de nombreux petits mouvements religieux et nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes pas les seuls à vivre en relation directe avec Dieu, ce que j'appelle parfois la foi directe dans mes conversations avec mes frères.
Seulement, nous sommes les seuls en possession d'une Parole directe du Créateur qui nous permet une radicale mise en question de la religion, mais une mise en question radicalement créatrice.
Nous allons ainsi beaucoup plus loin que la foi directe tout court, laquelle commet l'erreur de rester dans l'abstraction et la piété religieuses en les voyant comme les processus naturels du salut et néglige le rôle créatif des hommes. Pour nous ce rôle créatif est fondamental, existentiel ! Il en découle que nous n'aboutirons jamais à déclarer des dogmes ou à instituer des fêtes parce que nous savons que la vie, la pensée, les projets, restent mobiles sur la grande Voie du Salut, les sentiers de l'ascension vers les Hauteurs. Aussi puis-je dire de Noël ce que j'en ai dit en 2008 et dire autre chose, qui n'en sera pas moins vrai, en 2009. Aussi telle assemblée peut-elle évoquer Noël ici, mais telle autre là-bas ne l'évoque pas. Cela ne tire pas à conséquence.
Pas de fixité! Ce n'est pas de l'opportunisme, mais de la richesse spirituelle.
Ne craignez pas qu'un calendrie s'établisse.
D'ailleurs, il n'en a jamais été autrement. Derrière l'église et son Noël il y a la fête antique de la lumière, qui prenait des noms divers de lieu en lieu suivant les dieux locaux, et derrière cette fête antique il y avait aussi sûrement un moment de joie et d'espoir des hommes de l'âge de pierre, exprimé on ne sait comment, quand ils sentaient les jours rallonger. Tout bouge sans cesse et nous-mêmes renouons avec ce mouvement.
Nous ne partagons pas cette conception réductrice de l'être comme "être déterminé." Avec nous recommence le chantier de l'humanité, une quête recommencée de l'ontologie, si je peux me permettre ce mot difficile, mais irremplaçable. C'est sur ce chantier que je vois Noël, outil planté ici cette année, là-bas demain, cassé après-demain, réparé mais dfférent ensuite, et ansi de suite.


28dec08 90C23  
Cet article m’a réjoui.
Il montre comment on peut appliquer à la vie de tous les jours la mesure et l’intelligence du cœur. Il trace bien la direction de la voie spirituelle arésienne toute empreinte de mesure et de progressivité — Les sentiers du milieu.
Ce n’est pas de la récupération, ni une révolution, mais un renouveau à partir de ce qui existe déjà accessible à tous ceux qui le veulent.
Notre petit groupe de [ville de France] n’a pas été prêt cette année mais nous nous préparerons certainement l’année prochaine pour annoncer Noël cette façon.
Cela m’a également fait repenser à l’article que vous aviez rédigé pour "Frère de l'Aube". Dommage qu’il ne soit pas en ligne sur le site.
Daniel C.


Réponse :
Oui, c'est vai, les articles de Noël 2005 n'ont pas encore été publiés sur l'Internet. Nous sommes en période de mise au point sur ce media on-line qui s'appelait "Frère de l'Aube" sur papier, mais auquel je propose qu'on donne un autre nom sur l'Internet. Le temps nous manque pour terminer cette mise au point.
De ce fait, tout n'a pas été transféré du "Frère de l'Aube" version papier vers le futur media "X" version Internet.
Ce qu'on voit à l'écran est encore incomplet. L'annonce de cette mise en ligne a été faite trop tôt. En fait, tout est encore en chantier.
C'est un peu de ma faute. J'en demande pardon, mais le transfert d'un petit media sur papier qui avait quelques centaines de lecteurs partageant une espérance commune vers un media Internet qui attirera un lectorat beaucoup plus nombreux, beauoup plus varié, aux intentions et arrière-pensées moins claires, demande réflexion et précaution. Je suis débordé.
Bonnes Fêtes!


28dec08 90C24  
Qu'est-ce que peut représenter pour vous ce Tony [90C16 et 90C21] qui vous cherche ou qui cherche au Pèlerins d'Arès, des poux dans la tête? Pourquoi perdez-vous votre temps précieux à répondre à ce genre de commentateur qui ne peut pas dire une chose gentille sans la remettre en question, trois phrases plus loin, par une vacherie?
Comme vous l'avez dit justement, Tony "se paie de mots". Je vous ai entendu à l'Espace Moncassin en 1992 à Paris, où j'habitais alors, quand vous avez demandé aux personnes présentes d'aller porter témoignage auprès de gens opposés "par obligation d'état ou même par abjection" à La Révélation d'Arés. C'est à cette réunion ou plutôt aux auditeurs de cette réunion qui lui ont parlé plus tard, que Tony fait allusion, je pense. Vous n'avez évidemment pas appliqué ce mot terrible aux Pèlerins d'Arès.
Vous ne devriez pas perdre ce grand moment de joie et d'amour qu'est Noël à répondre à ce commentaire.
Vous vous diminuez et c'est c'est ce que cherchent des gens comme Tony: vous faire trébucher, vous mettre en position de ridicule ou de maladresse.
Je viens vous consoler en vous souhaitant de bonnes fêtes et une heureuse année 2009!
J'ai appris que vous faites de grands travaux à Arès pour compléter ce qui a déjà été fait en 2005-2006 et j'espère trouver quelques jours l'été prochain pour aller voir ça, quoiqu'on me dise qu'il 'y aura rien voir, parce que vous reconstruisez les lieux comme Dieu les a voulus pour envoyer Jésus puis apparaître et parler lui-même, il y a 35 et 31 ans. C'est, paraît-il, dans la structure et à l'intérieur que vous vous efforcez de rendre plus durables et plus fonctionnels ces lieux qui étaient, comme m'a dit une sœur, "un ramassis de vieilles bicoques" en 1974 et 1977.
Günther


Réponse :
Merci pour vos souhaits. Je me souviens de vous et je suis ému en vous lisant.
Ainsi vous êtes reparti vivre en Allemagne. Je me souviens de vous dans les années 80, agenouillé, ou plutôt effondré, en pleurs, devant les lampades. Je vous ai aidé à vous relever et vous m'avez dit avec des sanglots: "Je viens demander pardon pour tout le mal que mon père a fait en France pendant l'occupation."
"Votre père était nazi ou soldat ordinaire de la Wehrmacht?"
"Nazi!"
Vous m'avez tout raconté plus tard et j'ai depuis gardé cette terrible confidence dans le secret de mon cœur et j'ai fait mortification pour votre père, mort sans remords, m'avez-vous dit.
Si je fais mortification pour votre père, un persécuteur et un tortionnaire, comment à plus forte raison ne répondrais-je pas à un frère qui se plaît à provoquer ou qui, comme vous dites, me "cherche des poux dans le tête"? Ce frère a la foi, mais croit devoir régler quelques comptes avec notre assemblée.
Noël est un moment où chacun s'invite à penser à l'amour plus fortement qu'à d'autres moments.
Notre Créateur ne fait-il pas le même chose envers nous à périodes fixes en envoyant un grand message au monde par Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, Muhammad et enfin par un homme à Arès? Qu'avons-nous fait pour mériter tant de considération? Rien.
Mais voilà! Il y a l'Amour!
L'Amour appelle quand on ne l'entend plus au risque de ne plus être entendu et même de faire rire ou de mettre en colère ceux qui ont décidé qu'ils détenaient la Vérité définitive et que l'Amour n'avait plus qu'à se taire. Ses suggestions font parfois scandale: Il demande au prophète Osée d'épouser une prostituée. Il pardonne à David qui a couché avec Bethsabée après s'être débarrassé du mari en l'envoyant à la mort. Il donne prospérité à son prophète Isaïe qui pourtant passe aux yeux du peupe comme épouvantable et n'ayant même pas apparence humaine (53/13-14), etc. Il se dit le Tout Puissant, le Roi des hommes, mais n'envoie comme prophètes au monde que des minables, des gens sans importance.
Qui sait si, quand il aura fait pénitence, s'il fait pénitence, ce que j'ignore, car cela dépend de lui et seulement de lui... Qui sait si Tony ne sera pas le plus prophétique d'entre nous?
Le Sermon sur la Montagne rappelle que le Créateur envoie son soleil et fait pleuvoir sur les bons comme sur les méchants.
Tout le monde est appelé. Tony l'est et d'autres du même genre, ou pires encore, le sont.
Nous devons seulement nous protéger d'eux tant qu'ils croient nécessaires de nous faire du mal, car nous n'avons pas pouvoir de nous ressuciter de leurs bêtises ou de leurs méchancetés, mais nous ne pouvons pas juger.
Je ne donne pas les références de mes citations, sauf Isaïe, assez difficile à trouver, pour vous donner l'occasion de les chercher vous-même dans la Parole.


29dec08 90C25
Votre dernière réponse à Günther [90C24] c'est bien l'exemple sur le vif du Noël d'espoir formulé dans le titre et illustrée par la vitrine. Tout le monde a ainsi sa chance d'opter pour la question du comment "vivre le bien ensemble."
Il y a encore et toujours beaucoup à faire.
Je me demande parfois si cette question ne mériterait à elle seule un préambule afin de la rendre essentielle au cœur de toutes les actions pour un changement du cœur de l'homme, qu'elles soient posées par ceux qui ne prononcent le Nom |de Dieu] ou [qui ne le prononcent pas]. La vengeance sans fin frappe encore. Pour ne citer qu'elle: l'offensive israélienne à Gaza a fait plus de 51 morts civils, selon l'ONU.
Je me demande comment nous pouvons encore en être là. Sans doute le magma psychique de l'humanité dont je vous parlais. Peut être serait-ce tout simplement la bête qui sévit parce qu'elle sent sa fin proche et son agonie venir.
Mais pour l'heure, que cela nous mobilise toujours dans la re-création éternelle par le comment faire passer un message ou  un exemple mesuré à ce type d'emportement sur la question du comment "vivre le bien ensemble" et changer nos cœurs, notre fosse qu'est la planète pour en faire une étoile de vie, de bonté et d'amour. 
Guy Y.


29dec08 90C26
Finalement, cette confusion de niveaux entre vous et Tony, que Günther [90C24] souligne en pensant que vous n'avez pas à descendre au bas niveau de Tony parce que vous n'avez rien à gagner, est bien l'image de Noël.
Vous n'avez rien à gagner à répondre à Tony, mais vous le faites. C'est ça, Noël !
La Révélation d'Arès est une valeur dans une prolifération d'œuvres nulles (Combien de livres sans nombre de notre époque passeront à la postérité?). Dès qu'une valeur apparaît apparaissent des faussaires. Tony en est-il? Vous ne paraissez pas le penser. Moi, je me demande: Tony est-il de ces gens cherchent à contrefaire, ou de ces gens, innombrables à notre époque, qui aiment à  interférer et chicaner, ou seulement quelqu'un qui n'a rien compris? Pour en rester aux faits lisibles, Tony vous complimente pour votre texte de Noël dans la vitrine de Paris, mais pour vous rappeler dans la foulée qu'il est temps que vous remplissiez votre devoir et mettiez de l'ordre dans l'assemblée tombée dans "l'abjection" (c'est ça qu'il dit, en fait, et crûment). C'est un malicieux ! Il prétend avoir usé du mot abjection "sciemment" pour décrire l'assemblée [des Pèlerins 'Arès], mais je crois seulement que l'exagération du mot lui servait à camoufler son incapacité à dire ce qu'il reproche au juste à l'assemblée.

Il est creux ou coquin ou les deux, c'est évident, et pourtant vous lui répondez. C'est Noël.
Tony est l'image du monde qui en a toujours après quelqu'un ou quelque chose. N'importe qui d'autre que vous s'abstiendrait de répondre, mais vous répondez pour ne pas casser l'ascenseur ou brûler l'escalier entre votre niveau et celui de votre interpellateur. C'est ça, Noël.

Comme ça, vous montrez que le petit reste [l'assemblée des Pèlerins d'Arès] n'est pas un patch d'humanité collé sur lui-même et clos, mais un repère sur toute la surface de la peau large et complexe du monde (Je ne m'attribue pas l'image; elle est de vous).
Votre interprétation du petit reste me paraît excellente, telle qu'elle transparaît dans vos diverses réponses à des commentaires de ce blog. Vous l'interprétez comme la refondation de l'humanité (vous dites de l'ontologie, mais le mot est difficile) à partir de ses inévitables péchés, défauts et maladies, mais non comme le cénacle des parfaits.
Tony, au fond, n'est peut-être qu'un idéaliste structuraliste, qui répète de vieux schémas sans voir que La Révélation d'Arès invite à  un dépassement radical. Tony rêve de perfection selon les vieux principes. Il souhaite que vous sévissiez dans l'assemblée comme le colonel dans le régiment ou le père supérieur dans le couvent. Mais vous, une fois de plus, une fois de plus de façon différente, vous dites que vous n'êtes pas le chef de l'assemblée, que vous êtes seulement un frère de l'assemblée et que celle-ci n'évolue qu'ensemble ou n'évolue pas et que votre influence n'est qu'une influence parmi d'autres, mais l'important est que tout se fasse dans l'amour et la patience, mais jamais de façon cassante, jamais dans le refus et la condamnation comme le fait Tony. Voilà ce que vous dites.
Noël est le moment où les écarts de niveaux entre l'homme du passé qu'est Tony et vous, l'homme du temps qui vient, doivent être moins marqués [...]
Noël est un moment d'imprécision, le flou entre toutes les mises au point possibles comme vous l'avez dit dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas": Le Créateur n'indique pas de type idéal de société. Celle-ci peut être ce que chaque groupe d'hommes souhaite qu'elle soit pour lui, pourvu que de groupe à groupe comme d'homme à homme il y ait l'amour, le pardon, la paix, la liberté, l'intelligence.
Noël est passé. Vous souhaiter Noël le 28 décembre serait idiot, mais je peux déjà dire: Vive Noël 2009 et tous les autres ensuite!

Patrice


Réponse :
J'ai appris beaucoup depuis les apparitions de Jésus et L'Évangile Donné à Arès en 1974.
J'ai notamment appris que pour la plupart des hommes la foi est d'abord la foi dans lui-même qu'a chacun.
La foi religieuse n'est ainsi très souvent que l'habit d'une pensée, dont il serait trop prétentieux, donc dommageable, de laisser voir qu'on est l'auteur.

C'est ce stade subjectif, auxquels stagnent des milliards de croyants qui croient tenir de Dieu ce qu'ils tiennent en fait d'eux-mêmes (une religion n'est qu'une association d'égos), que La Révélation d'Arès propose de dépasser. Sans ce dépassement le monde ne changera pas.

Le Créateur sait mieux que personne que la vraie foi doit généralement partir d'un stade subjectif pour attendre son niveau haut objectif, celui où l'homme de foi n'est plus rien pour lui-même (40/6), après un temps plus ou moins long et avec beaucoup d'humilité et d'intelligence spirituelle.
Mais avant d'en arriver à la foi objective toute simple, toute ronde, qui n'est en définitive qu'un acte d'amour permanent envers le Créateur et les créatures, le postulant à la foi objective passe par des stades intermédiaires au cours desquels beaucoup de ce qu'il croit est ce qui passe par sa pensée et ses impressions personnelles.
Je vois toute notre assemblée, mais certains comme Tony de façon plus aiguë, comme cheminant en clopant sur l'os entre ces stades intermédiaires. Tony le dépassera-t-il pour monter plus haut? Sûrement s'il devient un grand pénitent, mais le deviendra-t-il? Impossible à affirmer.

La pénitence est le moteur. Je regrette que votre beau commentaire n'en parle pas.


29dec08 90C27  
Bonjour à tous et à toutes, et bonne Année 2009 pleine d'espoir et de certitudes, que ce monde à déjà commencé à changer.
Je suis passé au local de Paris le jour ou les sœurs qui avaient pour tâche de réaliser les deux posters [que montre la photo du blog] les confectionnaient par 2 ou 4 morceaux collés minutieusement pour ne pas voir apparaître les bords.
Elles en étaient heureuses. Je sais pourquoi aujourd'hui et je leur fait un clin d'œil au passage.
Ce qui me déçoit un peu, c'est qu'encore une fois cela vienne du frère aîné.
Je sais, je fais partie des frère à la grande gu...le, les râleurs, comme on dit.
Ceci ne m'empêche pas d'avoir beaucoup d'amour pour mes frères et sœurs [de l'assemblée de Paris], même si leurs idées ne sont pas comme les miennes, et je continuerais d'être pour eux le frère (qui) tient l’arc, la pelle (et) la faux (Rév d'Arès xx/10), comme les sœurs citées plus haut, pour que des projets prennent forme.
Bonne Année 2009, déjà pleine de promesses !
Américo L.G.


30dec08 90C28
Merci de me rassurer, comme une bonne mère bienveillante.
Noël a été pour moi plutôt un Halloween déguisé en fête virginale, l'ambiance était conflictuelle et vide du sens fraternel, bref, un véritable laboratoire du désespoir. D'autres personnes m'ont dit la même chose concernant cette fête. En outre, violence verbale et tristesse se sont nichées dans cette ambiance considérée comme féerique. Je n'étais pas la seule à avoir été éprouvée par rapport à cette fête trempée et trompée par le consumérisme.
Car comment sentir autre chose alors que la récession a pointé son nez à l'horizon et quand les sans-papiers chassés de leurs pays par la spoliation, sont chassés de France comme à l'époque où les Nazis étaient au pouvoir.
Comment bouffer des huîtres et vider le bon vin du bof-frère, alors que Gaza est à feu et à sang, juste au lendemain de Noël. C'est la population de Gaza, déjà victime d'un embargo criminel et barbare qui souffre à nouveau des attaques de l'armée de l'état d'Israël. Oui mon frère il s'agit des frères d'Abraham qui s'affrontent encore. C'est "David contre Goliath".
La terre où naquit Jésus est devenue une terre violée par les armes et l'injustice, cet endroit est devenu une véritable entreprise à fabriquer des générations et des générations de scandalisés par la parole de Dieu.
D'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi vous n'avez jamais, ne serait-ce que jeter un éclairage sur cette situation tragique du Proche Orient. Le terrain de la mission est en train de se réduire, car nous; sympathisants et Pélerin d'Arès, nous constatons chaque jour que porter la lumière dans ce monde nécessite désormais une force de guerrier. Finalement Noël pour qui ? Pour nous, petits bourgeois paumés dans la grande Babylone. Peut-être sommes nous des morts-vivants qui cherchons en vain la lumière, même à travers une fête pervertie par Coca Cola et toutes les autres idoles de ce monde.
Mon coup de gueule, je le lance aussi au nom de tous ces gens qui meurent de froid, pendant que Dupont et Dupond se tartinent leur foie gras et se baffrent d'huîtres sans complexe, car Noël est une fête importante, n'est ce pas ?
Le monde est devenu un nouveau-né désespéré qui passe son temps à chercher un sein pour téter une pseudo résurrection.
Jésus reviens ! Le monde est devenu Fou
Hakima


Réponse :
Vous évoquez des problèmes qui sont ceux du monde entier toute l'année et non spécialement ceux de Noël.
C'est en effet toute l'année que "Dupont et Dupond se tartinent leur foie gras" tandis qu'ailleurs des "gens meurent de faim".
L'injustice, le quant-à-soi, l'inconscience du malheur et de la faim de l'autre, est un des énormes problèmes du monde (il y en d'autres, pas des moindres: haine, violence, mensonge, rupture de la parole donnée, etc.), les Pèlerins d'Arès en sont bien d'accord puisque leur foi part du verset central de La Révélation d'Arès: La Vérité est que le monde doit changer (28/7).
Mais vous abordez cet ensemble de problèmes sur un ton violent, des mots de colère ou de révolte, alors que La Révélation d'Arès nous invite à les aborder tout autrement: avec amour, pardon, paix, etc., qui constituent la structure de la pénitence, parce que la colère et la révolution n'ont jamais rien résolu; elles ont seulement déplacé les problèmes.
C'est toute la différence entre vous et nous.
C'est pourquoi je n'aborde pas actuellement dans mon blog "cette situation tragique du Proche Orient", absolument tragique, j'en suis bien d'accord avec vous. Oui, tragique est cet affrontement entre la Palestine et Isarël, surtout depuis la  mort de Yasser Arafat qui avait compris la nécessité de l'amour, du pardon, de la paix, etc., bref, de la sagesse. On attendrait de mon blog qu'il exprime un choix, alors que je ne peux choisir entre deux maux quand ils sont en phase aiguë. Il y a haine et  violence tant du côté d'Israël que du côté du Hamas et aucune solution ne viendra de la violence. Je ne pourrais actuellement que lancer un appel de plus à déposer les armes, à se pardonner et à partager cette terre biblique, ce que j'ai déjà fait, bien avant que ce blog n'existe.
Pour vous revenir aux "Dupont et Dupond qui se tartinent leur foie gras" tandis qu'ailleurs des "gens meurent de faim", vous avez remarqué que je n'ai pas placé Noël sous le signe de la charité, mais du moment où la Lumière revient, parce que la charité viendra de la Lumière et non l'inverse. Au reste, s'il y a en effet, hélas, des "Dupont et Dupond qui se tartinent leur foie gras" tandis qu'ailleurs des "gens meurent de faim", il y aussi les Restaurants du Cœur, l'Armée du Salut, le Secours Catholique, les Chiffonniers d'Emmaüs, le Secours Populaire, etc. Il n'y a pas que des choses négatives et choquantes.

Nota: Je n'ai pas très bien compris le mot consumérisme que vous utilisez dans votre second paragraphe. Pour moi le consumérisme est la défense organisée des consommateurs contre les abus de la société et du commerce de la concommation, mais j'ai l'impression que vous avez voulu dire l'inverse. Dans l'incertitude, je n'ai pas osé corriger en remplaçant consumérisme par commerce de la consommation.ou consommation tout court.


30dec08 90C29
ll se dit tout un tas de choses intéressantes et très utiles dans les commentaires de cette entrée 0090.
Tout mérite d'être lu très attentivement. Cela m'a aidé à évoluer sur plusieurs points.
Il y a quand même quelque chose de très important que je ne comprends pas et que je trouve contradictoire, c'est ce que vous dites dans votre réponse à Patrice [90C26]:

"La foi religieuse n'est ainsi très souvent que l'habit d'une pensée, dont il serait trop prétentieux, donc dommageable, de laisser voir qu'on est l'auteur.
"C'est ce stade subjectif, auxquels stagnent des milliards de croyants qui croient tenir de Dieu ce qu'ils tiennent en fait d'eux-mêmes (une religion n'est qu'une association d'égos), que La Révélation d'Arès propose de dépasser. Sans ce dépassement le monde ne changera pas."

La foi religieuse ne peut pas être subjective, puisqu'elle est dictée par les dogmes religieux qui en sont l'objet. Elle est donc objective. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Jean-Claude P.


Réponse :
Je comprends votre question. Elle me signale que je n'aurais pas dû employer les mots "objectif" et "subjectif" dont les sens peuvent varier. Quiconque a fait un peu de philosophie sait ça. Les sens qu'ont de nos jours "objectif" et "subjectif" sont ceux que leur donna Kant, fortement distincts des sens que Descartes leur avait donnés.
J'aurais dû employer des mots comme "partial" (subjectif) et "impartial" (objectif) ou mieux encore "personnel" (subjectif) et "impersonnel" (objectif).
Mais nous ne sommes pas là pour faire de la philologie et, d'ailleurs, je ne suis pas un expert en cette question. Passons!

J'aurais dû employer d'autres qualificatifs.

J'ai voulu dire que la la foi religieuse reposant, comme vous le dites, sur le dogme religieux,
mais le dogme religieux étant un composant inévitable d'une culture
et cette culture étant un composant inévitable de la mentalité d'un individu lambda,
l'individu en question croit que ses convictions sont personnelles, nées de sa raison personnelle même, parce qu'il y a confusion entre sa façon de pensée et le mécanisme psychique que sa culture à implantée en lui.
Par là sa foi religieuse est subjective selon moi et non objective.

Par contre, l'individu qui a résolu de s'évader de sa culture, par excellence le Pèlerin d'Arès, rejette sa pensée personnelle, donc culturelle et subjective — comme je me l'explique — et se range, même si culturellement il n'en est pas d'accord, derrière la Raison suprême de La Révélation d'Arès, de la Parole du Créateur, et sa foi devient impersonnelle (elle est celle du Créateur, pas la sienne propre) et donc objective selon moi.

Voilà ce que je voulais dire, mais j'aurais dû m'expliquer autrement ou m'étendre davantage sur le sens que je donnais à ma réponse. Encore toutes mes excuses et Bonnes Fêtes de Nouvel An !


30dec08 90C30  
Vous m'aviez écrit vous-même, dans les années 80, que l'Année Spirituelle, qui pour nous Pèlerins d'Arès est l'Année tout court, commence le 21 juin avec le Pèlerinage d'été et je ne comprends pas que vous persistiez à parler de Noël et de Nouvel An selon le calendrier du monde. Puisqu'il faut changer le monde, changeons le calendrier !
Nos frères juifs ont leur calendrier et nos frères musulmans ont le leur, différent. Ayons le nôtre!
Par ma fille j'ai entendu parler de la vente d'un calendrier arésien par la mission. J'espère que c'est un calendrier qui commence l'année le 21 juin = le 1er de l'An Spirituel 35 (en partant de 1974, apparitions de Jésus à Arès).
Olivia C.


Réponse :
Il y a aussi le calendrier chinois, etc.
Ne compliquons pas les choses. Nous sommes là pour encourager le monde à VIVRE ENSEMBLE DANS LE BIEN (90C18) et non pour forcer le monde à vivre selon les habitudes que prend déjà le petite reste: l'assemblée des Pèlerins d'Arès, parce qu'un calendrier arésien n'a aucun sens hors d'une pratique de la pénitence, qui est la cheville ouvrière de notre foi. De même le calendrier juif n'a aucun sens hors des pratiques de la synagogue et le calendrier musulman aucun sens hors des pratiques de la mosquée. Je ne crois pas que l'existence de ces calendriers aient, à quel que degré que ce soit, porté le monde à se convertir au judaïsme ou à l'islam.

J'ai entendu, en effet, parler d'un projet de vente de calendrier arésien, dans un but missionnaire, c.-à-d. pour répandre de cette façon les idées que La Révélation d'Arès nous charge de répandre. Ce n'est peut-pêtre une mauvaise idée si, comme le font énormément de grandes organisations et sociétés pour se faire connaître, nous distribuons gratuitement ce calendrier aux environs du 21 juin. Cela aiderait à nous faire mieux connaître. Mais le vendre? On peut opposer à l'idée de vendre quelques objections, mais ce n'est pas ici votre question de toute façon.
Si je commence péremptoirement à adresser mes vœux de bonne année le 21 juin aux gens de ce monde, qui sont très très loin d'être tous des Pèlerins d'Arès ni même de savoir ce que sont des Pèlerins d'Arès, ils vont me prendre pour une sorte de mégalo qui veut déjà réformer le calendrier et je ne crois pas que le mouvement spirituel des Pèlerins d'Arès en tirera profit.
Tiens compte de leur faiblesse immense (36/5), et Parle à mon peuple selon ses faiblesses (23/3), me suggère La Révélation d'Arès (36/5), qui range parmi ces faiblesses l'attachement du monde à ses habitudes et sa lenteur à évoluer. Elle dit aussi que la larve en se hâtant n'atteint pas l'abeille (24/2).
Donc, commençons par nous adresser entre nous, Pèlerins d'Arès, nos vœux de bonne année spirituelle, laquelle nouvelle année spirituelle ne peut pas mieux commencer que quand commence notre grand Pèlerinage d'été, le 21 juin, mais n'essayons pas de révolutionner le calendrier du monde trop vite. C'est par imprégnation progressive, lente que les choses changeront dans le monde.


30dec08 90C31
Mon épouse a admiré l'affiche [dans la vitrine] du local parisien. Elle en a au moins admiré la présentation, puisqu'elle n'est pas Pèlerin  d'Arès. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'approfondir avec elle sur le texte.
Moi aussi, J'ai trouvé l'aspect extérieur beau.
Je voudrais rajouter quelques mots:
Le message de gauche[, les vœux de Noël,] nous donne un exemple de la bonne façon de parler de La Révélation d'Arès en missionnant. Très souvent, je donne comme argument, pour montrer que le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) est possible, qu'il faut non seulement devenir soi même bon — ah! combien je me sens encore loin du but —, mais que le seul moyen pour réussir est que beaucoup, beaucoup d'hommes fassent de même.
J'ignore si cette façon de parler parle aux hommes. Alors dire qu'il faut que des "milliards d'hommes" deviennent de bonnes âmes, c'est parler comme Jésus, qui forçait le ton comme dans la parabole sur la Royaume des Cieux! Il est plus facile à un chameau d'entrer dans le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume (Matthieu 19/24).
Des milliards..! Mais si nous étions déjà quelques centaines de mille cela ne suffirait-il pas?
En attendant que nous trouvions des actions collectives à faire, qui ne soient pas seulement de donner notre superflu aux plus démunis sans s'attaquer aux causes du mal, comme le font beaucoup d'associations humanitaires, trouvons le langage qui fait toucher du doigt La  Révélation d'Arès. C'est un peu cela aimer les hommes?
Merci pour votre  message d'espoir, Frère Michel.
Jean-Claude C.


Réponse :
Concernant vos doutes sur l'impossibilité que des "milliards d'homme deviennent de bonnes âmes", voyez ma réponse au commentaire suivant 90C32.


30dec08 90C32
"Un monde où naîtront ,non un seul sauveur, mais des milliards de sauveurs, des milliards d'âmes", écrivez-vous.
Même si je comprend que Noël évoque pour tous les humains une période d'espoir et que de ce fait, nous devons profiter de cette sensibilité pour exprimer notre Espérance arésienne d'un monde sauvé, non par un sauveur, mais par chaque homme qui entre en pénitence (Révél.d'Arès16/17) !
J'avoue être dubitatif lorsqu'il s'agit de "milliards d'hommes et d'âmes" tels qu'évoqués.
N'est-ce pas une vision hyperoptimiste, ou alors tellement lointaine, qu'elle dépasse ma capacité de perception ?
Dominique F.


Réponse :
Le point de départ de notre foi arésienne est le verset 28/7 de La Révélation d'Arès:
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer!
Le Créateur dit le monde.
Le monde,
ce sera bientôt 7 milliards d'humains.
Certes, tous ne seront pas des pénitents, vous avez raison, mais pour changer le monde il faudra quand même qu'une partie influente du monde soit devenue pénitente. Mettons deux ou trois milliards. Et comme d'ici là, au train où va la démographie, le monde, ce sera 10 milliards d'habitants, voire même davantage, cela ne représentera que le cinquième de l'humanité. Des milliards quand même!

Si vous croyez dans La Révélation d'Arès, vous ne pouvez pas croire autre chose. C'est écrit noir sur blanc.

Dans combien de temps? C'est plutôt le temps la grande inconnue. Mais revenons au nombre:

Roland Barthes disait dans sa leçon inaugurale au Collège de France: "Je crois sincèrement qu'à l'origine d'un enseignement il faut accepter de toujours placer un fantasme..." Ce fantasme, ou du moins ce qui vous paraît un fantasme, dans l'Enseignement prodigieux de La Révélation d'Arès, est le monde et ses milliards d'habitants.
Deux milliards, ce nombre vous paraît-il purement imaginatif ou arbitraire?

Je cite encore Roland Barthes, qui ne se posait pas en maître spirituel, mais qui abordait certains sujets de fond avec un bon sens universel: "Le grand danger pour nous, Occidentaux, dès lors que nous ne reconnaissons pas les signes pour ce qu'ils sont, à savoir des signes arbitraires, c'est le conformisme, la porte ouverte aux contraintes de la majorité."
Votre doute a quelque chose de conformiste.Or, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas les colporteurs d'une idéologie, mais nous sommes des signes! Je le rappelle souvent. Des signes du futur transcendant, mais possible, des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Attention à la tentation de rationaliser pour être bien vu du monde! Le silence est alors meilleur que la rationalisation qui est mensonge. Mais si vous abordez ce sujet dans votre mission, je vous encourage à sortir du conformisme, à ne pas avoir peur de ce qui paraît impossible et donc ridicule aujourd'hui, mais qui est la Parole même du Créateur.


30dec08 90C33  
Je suis votre blog depuis plusieurs mois et, comme d'autres le disent ici, vous m'avez beaucoup appris.

Pendant ce temps il m'est arrivé de demander dans de grandes librairies: "Qu'est-ce que vous avez de Michel Potay?" et d'entendre, après que l'ordinateur soit consulté, la même réponse négative: "Rien de cet auteur."
J'ai compris que vous étiez tout seul dans votre province, où les "dissidents" comme vous ont toujours mauvaise presse, et que vous ne puissiez pas déboucher là.
Mais je m'étonne que ne soit pas apparue dans votre assemblée, qui doit quand même comporter un certain nombre de gens intelligents, plus proches que vous des rampes de lancement littéraires, un organisme (association ou groupe libre) qui se donne pour vocation de faire connaître et promouvoir votre pensée qui, dans ce concert du renouveau du religieux, devrait trouver sa place originale chez les éditeurs, dans les grandes rédactions. N'y a-t-il pas de public-relations chez vos frères?
Encore une fois, dans cette entrée 0090 sur Noël vu par le premier des Pèlerins d'Arès et vos réponses aux commentaires, pas toujours avenants, vous vous montrez à la croisée de la religion et de la futurologie. Votre pensée marque quelque chose qui n'existerait certainement pas sans La Révélation d'Arès mais qui a contribué à faire exister La Révélation d'Arès.
Vous sortez Noël du sentimentalisme populaire tout en lui donnant une autre dynamique populaire.
J'ai lu dans vos réponses que vous alliez avoir 80 ans, mais par votre vaillance à expliquer ce que vous appelez le "moteur" de La Révélation d'Arès vous montrez que vous avez conscience que l'apostolat est une course qui n'a jamais de ligne d'arrivée et qui ne sera jamais gagnée avant que ce petit reste, dont vous parlez souvent, mais qui commence seulement à prendre un sens clair pour moi, n'ait achevé sa tâche dans des générations et des générations;
Je suis très honoré d'adresser ce commentaire à une homme qui, je le sais, le lira personnellement, et ne le fera pas lire et publier par un sous-fifre. J'ai l'impression d'être au contact direct du Ciel.

Je ne suis pas sûr que votre assemblée ait bien conscience de qui Dieu a placé à sa tête, mais elle peut toujours en prendre conscience.
Hervé J.


31dec08 90C34
[Suite au commentaire 90C28, de la même commentatrice:]
Infiniment pardon, si j'ai manqué de discernement par rapport à votre article concernant Noël.
La dernière semaine de Décembre je l'ai passé auprès du chevet de mon père qui souffrait le martyr suite à son opération. Beaucoup de choses sont sorties de mon contact avec cet homme, qui était presque un étranger. J'ai vu ce père, qui était jadis un homme violent et colérique, se transformer devant mes yeux, et là j'ai reconnu que Dieu était présent, car comme dit le Coran: "Vous calculez, mais Allah est meilleur comptable que vous !".
Ensuite il m'a fallu me couper en deux pour aller fêter Noël dans la famille de mon mari, et là-bas je me suis retrouvée propulsée dans un désert de spiritualité et d'amour. D'ailleurs, je garde encore cette sensation de m'être battue pour exister au milieu de gens qui méprisent ouvertement les Musulmans et les croyants.
En ce qui concerne les enfants d'Abraham qui se disputent ce petit lopin de terre qu'est la Palestine, c'est un peu le même schéma  qui se répète.
Je suis née dans une famille d'ancien combattant, avec un grand père Moudjahid, une grand- mère qui a été torturée et une arrière-grand-mère qui pendant le régime de Vichy avait cachée des Juifs. Ces personnes habitent ma vie et ma mémoire. Ils font partie de ma direction de certitude.
Comme disait l'écrivain Stig Dagerman : "Si je veux vivre libre, il faut pour l'instant que je le fasse à l'intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. À son pouvoir je n'ai rien à opposer que moi-même, mais, d'un autre côté, c'est considérable. Car, tant que je ne me  laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s'exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n'aurai plus que mon silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant."
Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : Une consolation qui soit plus qu'une consolation et plus grande qu'une philosophie, c'est-à-dire une raison de vivre.
Je souhaite à toute l'humanité une année de paix et d'amour.
Hakima


Réponse :
Ce blog n'étant qu'un modeste blog, mais non un forum, il ne m'est généralement pas possible de publier les commentateurs qui reviennent sur leurs commentaires précédents, sinon la page de commentaires s'étendrait au-delà du raisonnable. De plus, les commentateurs ne voyant pas leurs rectifications ou développements paraître, je leur permets de se dire qu'à l'avenir ils réfléchiront avant de commenter au lieu d'écrire ce qui leur passe par la tête comme dans un forum où le débit de paroles inutiles est phénoménal et consternant.
Mais la suite que vous donnez à votre commentaire 90C28, je la publie, parce qu'elle parle de votre père souffrant le martyre d'un grand opéré et je sais par quels moments de pessimisme la fragile nature humaine peut passer au contact de la souffrance de ceux qu'on aime. Cette suite me fait également part d'émotions et de pensées qui me touchent profondément.
Merci.


31dec08 90C35  
Ce qui est bien dans un blog comme le vôtre, c'est qu'il ne se contente pas de publier des textes et des images que son propriétaire a eu sous les yeux ou de parler de choses qu'il a vues, mais c'est un blog qui vous raconte, frère Michel, beaucoup plus qu'il traite de sujets qui touchent à votre foi, votre espoir. Dans ce "Noël d'Espoir" je vous vois vous plus ou au moins autant que je songe à Noël et je comprends mieux pourquoi Dieu a toujours besoin d'un prophète. Il en a besoin pour humaniser, personnaliser, incarner ce qu'il a à dire.
J'approuve tout à fait le commentaire d'Hervé J. [90C33] Il ne faut pas voir ce blog comme une expression subliminale de son auteur, mais, surtout dans les réponses aux commentaires souvent plus importantes que le sujet de l'entrée, comme une manifestation éclatante de la conscience prophétique.
J'espère qu'un recueil de vos pensées et leçons dans ce blog sera publié un jour. Il ne faut rien perdre de ce que vous dites ici, il faut le sauver de la volatilité des disques durs.
Je comprends qu'Américo L.G. [90C27] soit "déçu qu'encore une fois l'idée de la vitrine de Noël vienne du frère aîné," mais peut-on être déçu que les apôtres n'aient pas dit ce que Jésus allait dire avant qu'il l'ait dit ou que les bédouins d'Arabie n'aient pas prononcé avant Muhammad les hadiths [paroles et leçons mémorables] qu'il allait prononcer? Ce n'est pas la peine que Dieu envoie un prophète si les disciples du prophète savent d'avance ce qu'il va dire.
Il faut admettre, en ce qui concerne le poster dans la vitrine des Pèlerins d'Arès de Paris, qu'il n'y a rien dans ce texte que les Pèlerins d'Arès de Paris n'aient pas déjà su et depuis longtemps, mais j'imagine qu'ils ne le disaient pas par peur d'être mal jugés par les passants et qu'ils avaient pris l'habitude de se cacher derrière des formules standards, mais là encore c'est la rôle du prophète de leur mettre dans la main l'épée que soulève le Bras de Dieu (Rév d'Arès 35/14) en leur rappelant que leur mission est aussi un combat contre les idées du monde. À ce propos, j'aime bien votre citation de Roland Barthes (que j'ai connu) dans votre réponse à Dominique F.[90V32] J'ai remarqué que vous citiez de temps en temps ce sémiologue, que doit connaître tout homme qui, comme vous, a plus que n'importe qui besoin du langage pour contrer les gesticulations du système, c.-à-d. doit bien dire ce qu'il sait et bien savoir ce qu'il dit.
Vous lire rend intelligent. Je me surprends à écrire des choses que je n'ai plus l'habitude de dire comme ça depuis que j'ai abandonné l'enseignement (c'est déjà vieux), parce que nous vivons dans des temps d'incroyable abrutissement. L'abrutissement est le standard. Rien d'étonnant que vos frères de Paris utilisent souvent des formules standard. Mais dans ce blog on n'a pas envie de dire des choses insignifiantes ou des bêtises.
Merci pour ce Noël d'Espoir. Vous m'avez permis, par quelques mots simples dans une vitrine d'une rue plutôt ordinaire de Paris, devant laquelle je suis passée subrepticement, mais intentionnellement, la semaine dernière, de reprendre conscience de mon humanité, dont le propre est d'espérer. Un de ces jours, j'y retrounerai pour pousser la porte peut-être.
Sophie


31dec08 90C36
Noël est une superstition, mais ses conséquences sont limitées ou même heureuses puisqu'elle amplifie les secours humanitaires et fait marcher le commerce.

Mais ce n'est pas Noël, Noël-Nativité, Père-Noël ou Noël-Espoir, qui m'inquiète mais l'énorme superstition que vous avez la responsabilité non moins énorme d'avoir inventée et répandue.
J'étudie les superstitions depuis longtemps, mais, le temps passant et dispersant ou consolidant les effets de l'imagination, je peux dire que la vôtre, que vous appelez La Révélation d'Arès (curieusement vous n'avez pas donné de nom à cette nouvelle religion), est probablement celle la mieux promise à une consolidation définitive, sinon appelée à durer très longtemps.
La superstition que vous avez installée me préoccupe beaucoup plus que ne me préoccupe Noël. Elle me préoccupe d'autant plus que son simplisme intellectuel qui explique son succès, peut aisément s'approprier Noël ou n'importe quelle autre superstition religieuse: Pâques, Marie (avec une nouvelle vision de l'entité mariale), le Jour de la résurrection, etc., comme elle s'approprie la Bible et le Coran.
Chez vous il n'y a aucun dogme qui dépasse l'intelligence. Le premier naïf venu est Pèlerin d'Arès. C'est le succès cousu main! La condition unique n'est même pas de croire en Dieu, mais d'être pénitent, autrement dit bon, comme vous l'expliquez souvent. Sans aucun doute, après votre mort, qui va tôt ou tard survenir puisque vous aborder votre 80ème année, cette superstition va se fragmenter, mais les fragmentation viendront simplement d'ambitieux ou d'exaltés qui plus ou moins sincèrement prétendront être plus pénitents que les autres. Ce sera la répétition de ce qui a toujours résulté de chaque mouvement prophétique historique, mais cela n'empêche pas ce qui arrive d'être préoccupant pour l'avenir de la raison, de l'humanité en somme.
Schématiquement, l'événement qui va peser le plus lourdement sur le monde, ce n'est pas la crise économique qui commence, ni le conflit Islam-Chrétienté commencée le 11 septembre 2001 à New York, poursuivi en Irak, ni l'inextricable face-à-face Israël-Palestine, mais un petit évènement inaperçu et qui fait même sourire: La Révélation d'Arès.
De la révolution religieuse prêchée par un inconnu dans un village inconnu de Gironde, France, une nouvelle puissance morale et même peut-être civilisatrice s'étendra. Ce n'est pas contre 172 sectes mais contre une seule secte, celle des Pèlerins d'Arès, que la Commission Parlementaire sur les Sectes de 1996 aurait dû mettre en garde. Pour comble d'ironie, cette secte des Pèlerins d'Arès n'y était même pas citée — Ce qui montre, si besoin était, la sottise des Renseignements Généraux qui sont les vrais rédacteurs du Rapport, aussi sots que la sotte politique qui leur assigne leurs tâches.
Je ne doute pas que l'inquiétude religieuse vous travailla l'esprit entre 1970 et 1974, moment des soi-disant apparitions de Jésus. à Arès. Quelles étranges voix ou quels bruits d'ailes d'anges vinrent-elles jusqu'à vous? Quel discours confus votre esprit torturé entendit-il? Toujours est-il que vous avez été convaincu — je ne doute pas de votre sincérité — qu'une nouvelle révélation vous parvenait. Autosuggestion? Maladie nerveuse peut-être? Vous n'en avez pas moins cru fermement à votre mission prophétique face aux sarcasmes et aux vexations que le monde n'a pas manqué de vous opposer.
Alors, Noël, même vieux de dix-sept siècles en tant qu'institution, c'est quand même peu de chose à côté des conséquences que va avoir la superstition née à Arès voilà tout juste trente-cinq ans.
Si je vous souhaite quelque chose de bon en 2009, c'est un sursaut de conscience, c'est d'arrêter d'être fou.
Patrick M.


Réponse :
Fou? Qui n'est pas fou? Nous sommes tous un peu fous, chacun à votre manière.
Mais fou de quoi? Tout est là.
Je suis fou d'amour pour l'humanité que son Créateur aime follement et vous, vous semblez fou à l'idée que je puisse être fou de Dieu qui est fou d'amour pour ses créatures. Mais n'êtes-vous pas fou de douter qu'on puisse être utilement fou d'un bel idéal ? Bref, chacun de nous est fou de quelque chose.
Je ne discerne pas cette "raison" que vous évoquez et qui est votre dieu, dont vous êtes fou comme moi je suis fou de mon Dieu, dont je trouve finalement les raisons moins folles que les vôtres, car il me paraît tout à fait raisonnable que le monde s'améliore si les hommes deviennent bons. 

Que proposez-vous à la place? Vous proposez simplement l'impossibilité d'une telle évolution heureuse. Vous doutez complètement de l'homme. Vous êtes complètement fou, parce que l'homme, le vrai, n'existe que si on ne doute pas de lui comme on peut douter des progrès d'un rat ou d'un serpent.

L'homme est espérance ou il n'est rien. Les animaux et les plantes n'espèrent rien. Ils tirent inconsciemment derrière eux leur fatalité millénaire que seul l'évolutionisme modifiera un peu et très lentement. C'est ça votre raison?
Eh bien, j'aime mieux ma pénitence. Je vous dis que dans mon Dieu et dans sa Révélation d'Arès qu'il m'a réellement, effectivement, dictée, il y a moins de folie que dans votre raison aride, parce qu'il y a là une dynamique créatrice qui vous manque totalement.
Ce que vous dénoncez, c'est la folie de l'amour — Vous pensez folie de la pénitence, parce que ce mot de réputation triste vous paraît attirer tous les doutes sur sa raison d'être et sur les espérances qu'il suscite chez un fou comme moi, mais en fait l'amour étant le moteur de la pénitence, c'est la folie de l'amour que vous dénoncez.
Or, qu'est l'amour évangélique ou amour spirituel? Ce n'est pas un amour passion, mais un amour logique qui vous apparaît sitôt qu'il devient évident à votre raison —  la vraie, pas votre raison aride —  que les rapports avec les autres n'étancheront pas votre soif de communion avec eux, votre soif de monde 'harmonieux, heureux. Vous allez me dire: Je n'ai pas cette soif, que rien ne peut étancher et que pour cela je me refuse. Je vous réponds que dès qu'on comprend que rien de bon ne peut sortir de rapports opaques et conflictuels avec les autres — les rapports actuels du monde avec lui-même: lisez un peu les journaux! —, la raison supérieure dit qu'il faut aimer. Aimer coûte que coûte. Avec ou sans Dieu. Et à travers cet amour vous retrouverez Dieu un jour ou l'autre, c'est inévitable.
Je reçois souvent des lettres, des E-Mails ou des commentaires du genre du vôtre, mais ils sont généralement malveillants, persifleurs, voire sardoniques. Le vôtre je l'ai trouvé — pardonnez-moi —  follement drôle par son sérieux bienveillant, bienveillant puisque vous "ne doutez pas de ma sincérité", et je n'ai pas résisté à l'envie de le publier. Vous n'êtes pas méchant bonhomme.

Je vous souhaite une année 2009 de bonheur et je ne crois pas être fou en vous la souhaitant. Je vous aime simplement.


31dec08 90C37  
Mes sœurs, mes frères, participants de la perpétuité et de l’infini avec Mikal,
1974/1977, Dieu après avoir envoyé Abraham, Moïse, Jésus, Mouhamad, appelle encore une fois l'humanité a changer en Bien en envoyant son Messager, le Frère Michel, Mikal, un pénitent vivant, parmi nous, ainsi que la Sœur Christiane, son épouse, et tous ceux et celles qui sont entrés en pénitence, consciemment ou inconsciemment, mais librement en choisissant de résister à tous les préjugés, tous les mensonges, tous les actes négatifs, etc, et en transformant le mal de leur cœur par le Bien actif, amour évangélique ou universel, pardon, partage, fraternité, etc.
Dieu communique avec le monde par ses images (Genèse 1/27 ) que sont les prophètes, les témoins, les disciples.
Les frères sont le prophète multiplié. Résister à toute forme de mal et le transformer en Bien actif nous transforme, j'en témoigne. Lorsqu'on surmonte ou vainc un péché, on le fait aussi pour toute l'humanité pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (Rév d'Arès 28/25).
Être conscient que nous sommes tous pécheurs, que quatre générations ne suffiront pas (Rév.d’ Arès 24/2 ) pour changer le monde et qu'aimer son prochain comme soi-même est nécessaire, nous l'avons entendu. Il nous reste à présent à vivre cet amour, à le partager, à le transmettre de générations en générations dans la vie spirituelle quotidienne en toute situations.
Nous sommes l'honneur de Dieu, du prophète qui nous appelle sans cesse à redevenir une fille, un fils de Dieu, à rétablir Éden, la paix planétaire.
Le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore ; J(‘em)porte Mikal (Rév.d’ Arès xxii/11 ).
Pour ce verset l'annotation (Révélation d'Arès, édition bilingue, 1995) est:
"Dieu créerait-ll mille ères géologiques successives sur la terre, il ne vieillirait pas. Distance et temps ne l’affectent pas (Rév.d’ Arès 35/7). Mikal, que Dieu emporte avec lui à travers l’espace et le temps (Mikal est soumis à une nouvelle expérience surnaturelle, semblable à celle qui fait l’objet du ch.VI ) incarne le prophétisme perpétuel. Les justes qui suivront Mikal devront poursuivre son prophétisme; il fera d’ eux les participants de la perpétuité et de l’infini."
Je souhaite à mes soeurs et frères de toute l' humanité une heureuse Année civile 2009, prospérité, réalisation de tous vos projets, une vie spirituelle grandissante, un amour du prochain accompli.
Ma pensée s'envole vers tous ces sœurs et frères humains victimes de la guerre, de l' exploitation, de la domination, de l'injustice, de la méchanceté, etc. Je souhaite que dans ces moments de douleurs, de désespoir, Dieu pose sa main sur eux les enveloppe de son Amour Créateur. Je souhaite que ceux qui font les guerres, qui exploitent l'homme, se remettent en questions, changent, aiment, pardonnent. Je souhaite que nous soyons encore et encore plus pénitents, car, notre pénitence à de réels effets sur nous et sur toute l' humanité.
Je pense aussi à ceux passés de l'autre côté de la porte des ténèbres (Rév.d’ Arès 33/32), les juste, les spectres (Rév.d’ Arès 17/1, 22/10, 35/3...) qui attendent le Jour de la Résurrection. Nous sommes bien plus que des bêtes perfectionnées, nous sommes image et ressemblance (Genèse 1/27 ) du Créateur, nous sommes faits des Dieux (Rév d'Arès 2/13).
Puissent beaucoup de femmes, d' hommes croyants, athées, humaniste prendre conscience des extraordinaires capacités créatrices, déposées en eux!
Didier Br.


01jan09 90C38
L'homme a une fâcheuse tendance a voir de la folie [90C36] dans tout ce qui n'adhère pas à ses convictions ou à ses préjugés, sans se donner la peine de regarder à deux fois.
Comme certaines choses le dépassent et comme il sent que son intelligence limitée ne lui apporte pas la solution qu'il souhaite —..! ! !..— il décrète avec l'assurance de la vanité blessée que c'est folie.
Mais l'homme n'a pas l'intelligence illimitée, ni la compréhension infuse: Il faut qu'il se donne de la peine pour y voir un peu plus clair.
De la Parole du Créateur, il peut en extirper le suc pour raviver son intelligence.
Dans la Sagesse du Créateur (démesure pour l'homme, Rév d'Arès 33/6) il doit avoir foi, pour ne pas se perdre dans les contre-sens et les tromperies issues de son intellect.
De l'Amour du Créateur il peut puiser la Force pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4-5).
Et l'espoir ! L'espoir, ce sont les hommes et les femmes qui le donnent (et le reprennent!) par leurs actes !
Certains ont plus besoin de symbolique que d'autres (Noêl par exemple) pour se représenter cet espoir d'un monde meilleur, d'autres ont plus besoin d'actes à quoi se raccrocher.
Je pense que c'est affaire de sensibilité et de perception personnelle du monde qui nous entoure et aussi des expériences de tout un chacun.
Mais c'est vrai aussi que ce qu'il pense être bon pour lui, l'homme à tendance à croire que c'est aussi naturellement bon pour tout le monde... C'est comme celà que nait malheureusement l'intolérance, mère de la religion et de la politique.
Olivier G


01jan09 90C39
Il est 0 h 05, ma première pensée va vers vous, frère Michel. Vous entrez dans votre 80ème année, dont 35 années consacrées à la mission que le Père vous a confiée à Arès. Pas tout à fait la moitié de votre vie, mais une bonne partie quand même!
Vous êtes probablement entouré de votre famille, au moins en compagnie de sœur Christiane, et j'ai pu sentir quel attachement vos trois filles aussi ont pour vous, mais je sais que, côté boulot, côté mission, vous êtes toujours seul et je devine que ça doit commencer à vous peser beaucoup.
Je vous souhaite donc, d'abord, une année où le travail ne pèsera pas trop sur vos vieilles épaules. Apparemment, de tous les grands prophètes connus vous êtes celui qui a vécu le plus longtemps.
Je vous souhaite aussi santé, bonheur personnel, réalisation de vos projets, notamment le projet de donner au lieu du Pèlerinage à Arès ce que vous appelez (je vous cite) "la dignité et la pérennité que nous lui devons à jamais, car le Créateur une fois de plus est venu là pour redonner à l'individu et au monde des individus l'espérance qu'ils peuvent changer en bien et arrêter l'horloge du temps sur un bonheur définitif."
Je sais, vous l'avez dit et écrit plusieurs fois, que vous protestez de votre incompétence à la plume. Quand vous disiez (je vous cite encore): "Je ne suis pas un écrivain, je veux dire que je ne sais pas écrire. Si j'avais été un écrivain, j'aurais écrit avant 1974, je n'aurais pas attendu d'avoir 45 ans," vous ne fautiez pas par fausse modestie. je crois que vous étiez vraiment un homme contraint par Dieu à prendre la plume (ou aujourd'hui le clavier) et qui ne se sentait aucune vocation d'homme de lettres. Mais vous ne vous en êtes pas trop mal sorti et, si vous n'étiez pas un écrivain, vous l'êtes devenu. Parmi les vœux que je vous adresse figure en bonne place celui-ci: Enseignez-nous en 2009 aussi bien que vous l'avez fait de 1974 à 2008. Soyez notre "écrivain"! J'ai pour ma part une sorte de bonheur à lire ce blog et quand je reprends les livres du "Pèlerin d'Arès", que je trouvais assez difficiles quand ils parurent, je les trouve maintenant clairs et beaux — La beauté est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3) —. Certains passages seront des morceaux d'anthologie.
Bonne année 2009!
J-C. C.


Réponse :
Merci pour vos vœux, qui sont les premiers qui me sont adressés cinq minutes après qu'eut commencé 2009.
Je crois aux effets actifs des vœux sincères, je crois qu'ils m'aident à progresser dans ma pénitence et dans la moisson que le Père m'a demandé d'entreprendre. Un grand merci!

J'ignore quand je mourrai, mais je ne suis pas jusqu'à présent celui des grands prophètes qui a vécu le plus vieux.
Les plus anciens prophètes, Noé et Abraham, vécurent respectivement 950 ans et 175 ans (Genèse 9/29 et 25/7).
Moïse sur le mont Nebo, sommet de Pisga en face de Jéricho, en terre de Moab, mourut à 120 ans, son œil encore vif et sa vigueur intacte (Deutéronome 34/1-7).

La deuxième tranche de travaux sur les saints lieux d'Arès est en cours et sera achevée avant le Pèlerinage 2009. L'aspect extérieur des lieux restera le même qu'il avait quand le Père s'y manifesta en 1977, mais tous les bâtiments qui souffraient de vétusté, de fragilité, de dissociation (construits à des époques différentes, certains en bois et abimés, et non communicants) et d'incommodité auront été reconstruits, désormais en maçonnerie solide et intérieurement tous utilisables pour l'usage du Pèlerinage. Je respire à l'idée que je vais laisser aux frères de la postérité des lieux faits pour durer sans leur enlever la vue d'ensemble qu'ils avaient quand le Père le choisit pour y descendre et y redonner l'espérance au monde. C'est le lieu d'où surgit la Révélation à laquelle il faudra désormais se référer plus comprendre les Révélations précédentes: Bible, Coran, etc. C'est la lieu de la Lumière des Lumières.

Quant à "l'écrivain" que vous me souhaitez d'être en 2009, je ne me sens pas plus de goût à l'écriture aujourd'hui que je ne m'en sentais en 1974. Si parfois on trouve quelque élan "littéraire" sous mon clavier, c'est seulement parce que je suis en permanence porté par l'élan prophétique, l'ardeur de celui qui doit parler et convaincre au Nom du Très-Haut.
Ne disposant pas de média sonores pour m'adresser au monde, ni accès à la radio, ni accès à la télévision, que leurs monopoleurs ne me laissent pas, ni accès aux podiums, scènes et pistes (sauf celle du Cirque d'Hiver en 1988, 1989 et 1990), je dois user et abuser de l'écriture. Cela tombe assez mal en des temps où le public écoute la voix et regarde l'image bien plus qu'il ne lit.
Il s'ensuit que, pour moi qui ai entendu Jésus puis le Créateur sonorement, l'écriture me fait l'effet d'un silence, silence dans le sens d'étouffement. Je me console en me disant qu'il s'agit sans doute du silence éthéré (Rois1 19/11-13) dans lequel, sur l'Horeb, le prophète Élie entend Yawhé (Dieu) après L'avoir vainement cherché dans le fracas du tremblement de terre et dans celui de l'ouragan. Peut-être mon écriture silencieuse est-elle cette brise légère qui succède à la tempête des media trop sonores et trop colorés? C'est une consolation, en tout cas.

Encore merci, merci du fond du cœur, pour vos vœux.


01jan09 90C40  
Patrick [90C36] vous demande d'arrêter d'être "fou". Mais il est fou, cet homme !

Il dit qu'il "étudie les superstitions," mais il confond superstition et foi ou transcendance. C'est le rationaliste dur-dur qui veut réduire le monde à ce qu'il voit dans son microscope, à des microbes plus ou moins microscopiques ou plus ou moins gros comme l'homme.
Comme vous l'avez dit justement, Noël n'est pas une superstition, mais un signe. Il confond aussi avec les signes.
Je sais que Paul n'est pas la Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12, 35/12), mais ce grand missionnaire nous a fait partager sa foi personnelle et je rappelle qu'il a écrit aux Corinthiens: "Je suis devenu fou" pour dire qu'il avait trouvé ce que la Coran appelle la Voie Droite. On a aussi beaucoup parlé des "fous de Dieu", ce que Patrick doit sûrement prendre au premier degré: des malades mentaux. Il étudie donc ce blog comme une salle de consultation d'hôpital psychiatrique.
Mais comme Paul de Tarse qui va trouver la foi, c.-à-d. "devenir fou", après avoir été un persécuteur de la foi et participé à la lapidation d'Étienne à Jérusalem, Patrick peut trouver la foi.

C'est un peu tard mais je dis "Joyeux Noël" à Patrick: Noël d'Espoir!
Et bonne année à tous.

Frédéric


02jan09 90C41
Depuis longtemps et maintenant à l’occasion de ces vœux de Noël d’espoir et de nouvelle année forte en amour et en lumière entre les hommes, je vois beaucoup de commentateurs vous lire avec une grande foi, avec une espérance dans l’homme et une ardeur au changement qui font envie.
Je me dis que beaucoup d’entre eux souffrent de ne pas se joindre à la moisson des âmes. Ils l’espèrent, néanmoins.
Mon commentaire, alors, moi qui me sens si piètre en pénitence et en même temps si plein d’espérance, si piètre et isolé à la moisson et en même temps si plein du feu que me donne le Père et de l’ardeur du regard des gens que j’approche — ils disent souvent: "Des gens comme vous, il en faudrait plein!" —, j'adresse à tous nos sœurs et frères timides ces vœux, teintés d’embruns, car je vis en Bretagne...:

Hommes et femmes qui espérons
dans l’être vraiment humain,
allons au devant des gens !
Sortons au cœur du monde,
par les rues et les maisons,
pour appeler à la Vie,
pour retrouver la Source enfouie
sous notre désert spirituel !
Hommes et femmes qui écoutons
l’Appel du Créateur à ses enfants
pour faire la paix,
pratiquer le pardon,
retrouver l’intelligence spirituelle,
pour nous délivrer de tous les préjugés,
vivons notre foi au grand large,
larguons les amarres !
Que le Vent de la Parole
souffle sur nos âmes.
Que le feu du ciel brûle nos épines,
lave nos cœurs !
Couvrons la terre de lumière,
de force et de douceur !

Je souhaite à vous frère Michel, notre hôte messager du Père dans ce petit coin du monde (libre comme le dit votre blog), et à tous ceux qui le visitent pour y trouver de la lumière, une année féconde en auto révolution intérieure, en surprenante activité de l’âme pour aimer comme le Père nous en donne l’exemple.
Bernlouby


Réponse :
J'aurais pensé qu'après l'évocation de "vœux, teintés d’embruns de Bretagne" et après "larguons les amarres !" vous auriez évoqué, ce qui semblait logique, les vaisseaux... mettant à la voile (Rév d'Arès 17 et 18), etc., au lieu des épines brûlées, évocation qui nous ramène à terre au milieu des landes bretonnes!

Mais bon, c'est votre choix. Après tout, cela reste la Parole du Père.

C'est beau, de toute façon, ça jaillit de votre grand cœur. Merci pour vos souhaits qui me touchent.


02jan09 90C42
Une fois par semaine au moins j'ouvre freesoulblog.net et je le parcours. On circule à travers votre blog sans changer de place. L'horizon est de tous les côtés uni et droit mais changeant en couleur et de façon merveilleuse. La constance de votre foi et de vos termes de foi dans une variété étonnante d'expressions m'est un étonnement continuel.
On ne peut qu'éprouver dans cet endroit, si l'on a soin de bien y regarder, de lire soigneusement, de ne pas survoler en croyant que tout est pareil, une vraie soif métaphysique.
Mais une soif que vous étanchez au fur et à mesure. On ne reste jamais sur une question sans réponse.
Comment faites-vous pour être toujours d'un tel à-propos?
Peut-être êtes-vous réellement prophète, puisque vos réponses valent pour les sans-Dieu comme pour les autres.
C'est curieux qu'un homme comme vous ne soit pas plus connu. Je comprends que vous ne cherchiez pas à être connu pour vous-même; vous n'avez pas d'ambition de ce genre, c'est très clair, mais vous avez quand même de l'ambition pour la mission que vous vous êtes fixée ou que Dieu, s'il existe vraiment, vous a fixée.
Incroyant, j'avoue trouver dans freesoulblog.net beaucoup d'inspiration, quelque chose qui me sort de l'ordinaire. Vous ne dites pas grand chose à propos de Noël dans cette vitrine parisienne, mais il y a là-dedans je ne sais quoi de pénétrant, de pas ordinaire, qui plaît au croyant et ne choque pas l'athée.
Merci pour votre blog vraiment pas ordinaire. Mon premier vœu est égoïste: Faites-nous la faveur de poursuivre ce blog toute l'année 2009 et les années suivantes!
Gilles


02jan09 90C43
Je suppose qu'un grand nombre de vœux sincères et aimants vous sont déjà parvenus.
Je souhaite qu'ils soient le plus nombreux possible pour que cet élan de nos cœurs de croyants, de pénitents et de moissonneurs vous aide à accomplir votre mission.
Et je souhaite que cet élan d'amour et de confiance à votre égard ait sur nous un effet de boomerang qui nous propulse dans la pénitence et la moisson que le Père nous demande d'assumer à votre suite.
Je suis heureux de joindre à la gerbe de pensées rayonnantes de mes frères et sœurs mes vœux de santé, de bonheur, d'appuis solides et de moindres tracas sur les sentiers chevriers.
Que votre vie parmi nous dépasse de loin l'année 2009!
D. Faber


Réponse :
Je reçois depuis hier un très grand nombre de commentaires qui, comme le vôtre, m'apportent essentiellement des vœux pour 2009.
Trop nombreux, je ne peux pas tous les publier.
J'ai pris un peu au hasard votre commentaire comme vœux-type pour remercier en bloc tous ceux qui m'ont adressé ou qui vont m'adresser des souhaits chaleureux pour 2009.
Merci à vous, merci à tous, du fond de l'âme !


02jan09 90C44
J'ai trouvé cette citation de Gandhi dans une revue:
"Je ne crois pas qu'un individu isolé puisse s'élever spirituellement et que ceux qui l'entourent n'en tirent aucun profit. Si un seul homme avance dans la vie spirituelle, toute l'humanité y gagne. Inversement, la régression d'un seul fait reculer le monde entier."
Je pense qu'aux vœux de Noël on pourrait ajouter, l'année prochaine, un troisème poster portant cette citation de Gandhi, comme "Si un seul homme avance dans la vie spirituelle, toute l'humanité y gagne."
Je ne sais pas quand Gandhi a prononcé ces paroles, mais elles peuvent être d'un grand profit pour nous Pèlerins d'Arès.
Olivier L.


Réponse :
Je ne crois pas que ces paroles soient tirées d'un discours ou d'un sermon du Mahatma Gandhi, mais plutôt du recueil des textes de lui rassemblés par ou pour l'UNESCO, édité dans de nombreuses langues et connu en France sous le titre de "Tous les hommes sont frères."
L'idée de "l'individu qui s'élève spirituellement" de sorte que "toute l'humanité y gagne" est une vérité fondamentale qui a précédé Gandhi, qui n'a fait que la reprendre. Une vérité qui resurgit en filigrane à travers toute La Révélation d'Arès, qui ne la formule pas dans les termes qu'utilise Ghandi, mais qui la reprend dans l'idée du pénitent et du petit reste de pénitents comme sauveurs du monde entier.
Le pénitent est "l'individu" qui "s'élève spirituellement."
Le petit reste de pénitents est donc une minorité qui s'élève spirituellement
de sorte que "toute l'humanité ne peut qu'y gagner", y gagner jusqu'à changer entièrement en bien (Rév d'Arès 28/7). Autrement dit, La Révélation d'Arès confirme que la Vie spirituelle retrouvée par une minorité spirituelle peut transformer et changer le monde entier.

Vous ne devez pas être un Pèlerin d'Arès de longue date pour ignorer cela, mais il y a un début à tout.

La tentation est toujours grande pour nous Pèlerins d'Arès de citer des personnages prestigieux comme Gandhi, ce qui semble nous donner du sérieux et des cautions solides, mais n'avons-nous pas nos propres cautions et autrement plus solides? Doutons-nous de nous?
Quelles références seraient au-dessus celles de La Révélation d'Arès?
Merci quand même de nous rappeler que le Mahatma Gandhi partageait cette vérité très antique.


02jan09 90C45  
Que cette année soit pour nous tous la Lumière qui fera verdir l'os sur lequel nous trottons (Rév d'Arès xxii/4) !
[...]
Une pensée toute spéciale envers ce frère Tony [90C16] qui me touche. [...]
Noël représente pour moi le Retour (Rév d'Arès i/1) de la Lumière (12/4).
Cette Lumière qui vient sur nous tous, et peu importe les évènements que chacun d'entre nous vit sur Terre.
Et si nous décidions par notre pénitence de faire fleurir la Montagne Sainte sans chercher à alimenter ce qui nous blesse?
Aimons ce que nous sommes. Quatre génération ne suffirons pas... (24/2) Je pense que je commence à comprendre:
La vigne sur la Montagne n'est pas du tout prête à donner du raisin et les abeilles du miel. C'est certainement pour cela que je souhaite qu'Elle fleurisse.
Un autre Tony


04jan09 90C46
C'est un très beau texte, porteur d'espérance.
J'aurais envie de rajouter :
"...pour que de la Droite de la Puissance
Je revienne sur les nuées du Ciel au milieu des Miens. (Rév d'Arès 8/8)"
 Je souhaite à tous la liberté et le choix du bien.
 Aminadab


04jan09 90C47
De passage à Lille, après visite de cette belle ville colorée et une mission dans une foule dense qui coulait à flot dans les rues piétonnes du centre ville, mon époux, moi-même et une sœur missionnaire sommes tombés sur un petit dépliant, déposé à la cathédrale Saint-Maurice, où nous sommes allés psalmodier à voix basse Père de l’Univers.
Ce dépliant parlait d’un lieu nommé "La Passerelle", situé dans un centre commercial, entre les magasins, et le présentait  comme étant "un lieu de silence, un havre de paix, un lieu d’écoute, de prière, un lieu œcuménique, un lieu ouvert à tous, un lieu où nous aurons plaisir à vous acceuillir."
J’ai alors pensé au local [parisien] et sa belle vitrine où figure le Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4) et les souhaits d’espoir, un local qui plus que tout autre lieu, comme tous nos locaux, a vocation d’être "un havre de paix" mais aussi d’amour, de liberté, de prière libre, que pour le moment nous présentons généralement comme un simple "espace d’information de La Révélation d’Arès». Il serait plus exact de le présenter comme un "espace de vie spirituelle libre."
Annie L.-J.


Réponse :
Je reconnais bien la jeune fille rêveuse, qui boudait (et boude toujours) le réalisme, la jeune fille que je connus dans les années 80 à Arès. Ce qui m'attendrit, c'est que vous ayez gardé cette fraîcheur, maintenant que vous êtes la maman de trois grands enfants. Mais bon... Examinons sérieusement votre suggestion !

Pour le local parisien existe déjà en projet l'ouverture — du moins certains jours — d'un "espace" proche de ce que vous suggérez, mais beaucoup plus circonscrit, par exemple circonscrit par la piété plus précis que "vie spirituelle", terme vague interprété de façons variées et disparates par le tout-venant de la rue. Ce projet est en cours de réflexion, qui demande du temps, car ceux qui doivent gérer l'espace physique (les murs, l'espace), social (l'accès du public) et moral, doivent tenir compte des nombreux problèmes physiques (les murs), sociaux (l'accès au tout public) et moraux dans un monde où règnent autant le bien que le mal et des lois érigés en morale par le système.
Il ne faut pas rêver. Personnellement, je ne rêve jamais quand je réfléchis à l'assemblée des Pèlerins d'Arès, je m'efforce d'y appliquer le sens des réalités, la prudence et la réflexion auxquelles m'invite La Révélation d'Arès.
Avant même d'aborder le problème des lois qui réglementent — que ça nous plaise ou non — l'accès et la sécurité d'un lieu au tout public qu'un alléchant panneau "espace de vie spirituelle libre" pourrait attirer, que l'administration a le pouvoir de faire fermer s'il y a des troubles, il faut faire le distinguo basal suivant:

Il ne faut pas confondre l'espace, idéal et intérieur, libre (Rév d'Arès 10/10), libre de tous les préjugés qui empêchent l'amour dans l'âme et le cœur du pénitent

avec "l'espace (le lieu) de vie spirituelle libre" au sens où ceux venus du dehors s'imagineraient "libres" de faire et dire n'importe quoi, vu que "vie spirituelle" est pour le tout venant un terme vague, que chacun interprète à sa façon. Vous n'avez pas idée de la variété de convictions et d'intentions, bonnes comme mauvaises — car même les intentions mauvaises sont sincères — que ce mot magique "libre" peut désenchaîner sur place.

Je rappelle que ce que nous appelons entre nous Pèlerins d'Arès "vie spirituelle libre" et que nous comprenons comme libre au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès est comme la pénitence, quelque chose d'intérieur à l'être, de personnel à l'être, car il s'agit d'être libre de tous les préjugés afin de trouver l'amour évangélique qui ne connaît pas de non-limitation tant qu'il y a préjugés. Cela, c'est un état de liberté pour l'âme et le cœur du pénitent, état auquel chacun des humains de la terre est appelé par le Créateur revenu à Arès en 1974 et 1977.

Mais pour un lieu physiquement maçonné, clos, déterminé, ce n'est pas un état de liberté qu'on peut pour l'heure laisser au tout-venant dans l'esprit de liberté qui est celui du tout-venant et non celui de La Révélation d'Arès.

Ceci dit, j'ignorais que le local parisien s'annonçait comme "espace d’information de La Révélation d’Arès", qui fait un peu "espace d'information de la SNCF ou de la Sécurité Sociale". Ce n'est pas très heureux en effet. J'aimerais quelque chose de plus chaleureux et convivial: "Ici l'on parle de La Révélation d'Arès" par exemple.


04jan09 90C48
Cette vitrine est belle comme l'âme de chacun de ceux qui l'ont élaborée.
Avant que je ne devienne croyant, Noël était pour moi la fête des cadeaux et de l'amour que l'on donne et que l'on partage à travers eux d'une manière plus marquée que les autres jours de l'année, mais depuis que La Révélation d'Arès m'a confimé dans la foi, Noël est aussi devenu la fête de la naissance et sous-entendu de la résurection de Jésus fait un Dieu... pour le faire entrer dans ma maison royal en le fondant en Moi sans retour comme l'argent s'allie à l'or pour en faire un miroir plus éblouissant que mille soleils si je n'y faisais passer mon souffle pour en ternir l'éclat et le rendre supportable aux anges et aux élus (Rév d'Arès 2/13-15) [comme est fait un Dieu tout croyant qui met ses pas dans les Pas du Créateur (2/12)].
Tel est le grand mystère des desseins de Dieu pour l'homme Jésus qui a accepté de mourir par choix délibéré pour prouver au monde que Dieu était capable de ressusciter un corps humain et c'est bien ce corps que l'homme Michel a vu et senti et qu'il lui a dicté cette merveilleuse et incroyable parole.
Heureusement pour nous tous, l'homme Michel a accepté le dessein de Dieu [afin de compenser le désastre du silence et de l'erreur causé par ceux qui furent appelés,] mais qui se sont dérobés (2/16).
Je veux saluer le courage de l'homme Michel qui a accepté la lourde tâche d'être un prophète et de nous transmettre la vrai Parole divine et [je veux] lui souhaiter pour 2009 milles bonnes choses à partager et davantage encore avec tous mes frères et soeurs humains.
Patrick R.


Réponse :
Jésus n'a pas du tout "accepté de mourir par choix délibéré pour prouver au monde que Dieu était capable de ressusciter un corps humain."
Jésus a subi, avec courage et dignité, mais bien malgré lui, cet assassinat effectué par des tortionnaires alors appelés crucificateurs.
De plus, si le Père a resssucité Jésus, ce n'est pas parce que Jésus avait voulu la preuve que cette résurrection était possible, mais pour qu'un mouvement prophétique majeur ne fût pas anéanti et entièrement à refaire.
Ceci dit, merci pour votre salut fraternel qui me touche beaucoup.


04jan09 90C49
Nous, humanité déchue, avons créé un Dieu à trois... cinq... cent têtes (Rév d'Arès 23/8).
Aujourd’hui, Dieu est à la religion ce que le mille-feuilles est à la pâtisserie, si j’ose dire. Chaque communauté de foi a son Dieu, qu’elle défend avec l’énergie de la sincérité: Dieu-trinité des Catholiques,  Dieu réformé des protestants,  Jéhovah des témoins de Jéhovah,  Allah des musulmans,  Dieu des mormons,  Dieu-philosophe des bouddhistes, Gouverneur suprême des rosicruciens, voire même  Élohim-créateurs des raëliens, et tant d’autres.
Au mieux, ces dieux se tolèrent, ils "respectent leurs différences" !
Au pire, certains envisagent de se détruire, de s’avaler mutuellement, ils fourbissent leurs stratégies. Comment ne pas comprendre les athées, heurtés par ce paysage cahotique?
Et pourtant, Ce Dieu, que l’on reconnaît à peu près tous par un de ses Attributs, la force de Vie qui a fait l’Univers incommensurable dans lequel nous évoluons et que nous essayons de découvrir avec nos petites cervelles et nos télescopes géants, ce Dieu n’a pas pu se contredire dans ses différentes manifestations ! Ou alors, désirant la paix et le bonheur, il aurait créé un univers pour les catholiques, un univers pour les témoins de Jéhovah, un univers pour les islamistes, un univers pour les juifs orthodoxes etc. Au moins une planète distincte! Cela lui était possible. Pourtant il a mis tout ce petit monde sur la même jolie petite planète bleue ! Comment cette aberration est-elle possible?
Eh bien, elle vient du fait simple que l’humanité s’est fourvoyée. Dieu est bel et bien UN, ni deux ni trois, ni mille ! Il a parlé par ses divers prophètes d’Une Seule et Même Voix. Il habite le cœur des justes, partout. Et Sa Parole ne s’est jamais contredite d’un Message à l’autre. Il y a Une Parole, Un Dieu, Une vie spirituelle, mais une diversité de pratiques, d’habits, de prières, tournés vers Lui, et beaucoup de faux prophètes qui ont apporté la confusion.
Ceux qui bataillent, qui complotent, qui terrorisent, qui colonialisent, qui légifèrent, qui dominent, qui guerroient, qui pérorent ou qui cajolent, au nom de leur dieu exclusif, exclusif à eux, s’égarent et égarent. Les populations devront se libérer des enseignements trompeurs pour recréer Dieu Un.
Je formule le vœu ardent pour 2009 que Dieu redevienne UN, de sorte que beaucoup d'hommes au cœur froid et à la tête chaude deviennent des hommes au cœur chaud et à la tête froide...
Tous ceux qui liront La Révélation d’Arès seront portés par cette dimension créatrice au sens le plus noble du terme.
Alors, puisse l'année 2009 voir beaucoup de lecteurs de ce livre magnifique, le livre de l’Alliance fraternelle !
Je les salue et je salue le courage de l’homme qui le premier a porté cette recréation à son juste niveau, le niveau du champs immense et si divisé qui lui est confié, qui nous est confié.
Frère Michel, Je vous souhaite longue vie. Je pense, j’espère que vous sentez en vous toute l’intensité de ce souhait qui habite vos frères.
Olivier


04jan09 90C50  
J’ai lu avec beaucoup d’attention votre blog et tout ces commentaires.
Comment nier l’évidence: le Souffle est là !
Il parcourt vos vœux pour cette nouvelle année et les miens vont vers vous et vers tous les hommes.
J’apprends beaucoup de ces témoignages et ainsi, comme une étrange espérance qui fera le tour de la terre les hommes seront réunis dans leur diversité et dans la conscience d’amour de paix de pardon libres et heureux comme des poulains agiles (Rév d'Arès 10/10)...
et la bête agonisera (22/14).
Stef


XXxxxXX 90C51
Texte. 
Signature


Réponse :
Texte
Signature

retour au blog