05Nov08 88C01
Obama désire que l'Amérique soit unie — "Une Amérique Unie: Latinos,
Amérindiens, Blancs, Noirs, Femmes, Hommes" — pour aller de
l'avant et relever l'Amérique.
L'union fait la force comme on dit. On n'a pas cette vision en France.
À part le petit peuple qui désire cette solidarité, une grande
partie des citoyens et des gouvernants français (ainsi que tous les
gouvernements en général) préfèrent diviser pour mieux régner.
Obama a un discours positif qui pousse à la (re)construction et qui
permettra de mettre l'égalité un peu partout — éducation,
race, art... — C'est mon avis.
D'ailleurs, il a dit 2 choses intéresantes (parmi d'autres). Pour les
universités, par rapport au paiement, il demande que l'on regarde la
situation sociale et non plus la race. Et aux jeunes noir(e)s il leur a
demandé de rejeter cette croyance qui consiste à intégrer le fait qu'un
noir qui a un livre veut imiter un blanc. Il leur a dit que
l'instruction est importante pour tous et ne s'arrête pas à la race.
Cet homme va permettre ce que personne n'a osé dire pour faire changer
les choses.
On va en entendre parler de lui! C'est dommage que les gouvernements
précédents n'ont rien fait pour ça.
C'est très bien que ce soit lui! Et je pense que ce devait être lui,
car seuls ceux qui ont souffert comprennent mieux et peuvent mieux
apporter.
Obama veut relancer la machine mais AVEC les gens. Pas contre eux. Pas
en les divisant. C'est ce que veulent tous les peuples et c'est ce qui
explique (malgré les très grandes difficultés existantes) la joie
partout dans le monde, notamment en France.
Obama n'est pas là par hasard. Il est là pour accomplir quelque chose.
Pour le bien de son peuple et de l'humanité entière. J'espère qu'il
vous entendra. Mais même si ce n'est pas le cas, il agit déjà comme
Dieu le demande.
Maryse
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Réponse
:
Tout ce que vous dites est vrai et exaltant, mais vous en parlez un peu
comme si tout le mérite en revenait à Obama.
En fait, il a proposé ce programme, mais c'est d'abord son parti, le
Parti Démocrate qui l'a accepté, qui l'a peaufiné, et c'est ensuite le
peuple américain qui, dans son immense majorité blanche, y a donné son
acceptation en élisant Obama.
Obama est donc bien non Barack Obama lui-même, mais une émanation de
son parti et de tout le peuple américain.
C'est décidément un grand peuple, qui nous étonnera toujours depuis le
jour où il suivit George Washington dans une guerre de libération qui
était loin d'être gagnée d'avance contre l'armée anglaise, comme quand
il débarqua sur nos plages de Normandie le 6 juin 1944 pour nous
libérer de la tyrannie nazie!
Même si ces gens-là de temps en temps nous font grincer des dents et
nous agacent, il arrive toujours un moment où, tôt ou tard, on a envie
de les serrer dans nos bras, comme le jour où le général américain
(j'ai oublié son nom) arrivant au Havre, en 1917, à la tête de l'armée
US, s'arrêta en haut de la passerelle du navire transport de troupe et,
avant de débarquer, s'écria: "Lafayette, nous voilà!"
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05Nov08 88C02
Voilà un exemple d’action
et c’est le prophète, avec sa vivacité, qui la propose!
Peut-être que ce qui nous manque à nous les pèlerins, c’est de ne pas
savoir saisir les occasions qui se présentent par manque, peut-être, de
simplicité.
Madeleine
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Réponse
:
C'est parce que les Pèlerins
d'Arès n'ont pas encore réalisé la dimension et l'importance
universelles de leur mission. Beaucoup en sont encore avec la vue
courte de bonnes dames et de bons messeirs de la paroisse distribuant
des tracts pour inviter à la kermesse de Triffouilly-les-Dindons.
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05Nov08 88C03
Yes, we can !
Oui, nous pouvons changer le monde ! (Rév d'Arès 28/7)
Bravo à notre frère Obama, !
C’est une grande leçon d’existentialisme, de courage et de volonté !
Une grande espérance pour le monde. Un exemple à suivre.
Daniel C.
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Réponse
:
Vous employez le mot le
plus juste pour qualifier la parcours qu'a imposé à sa campagne
présidentielle Barack Obama: Existentialisme.
Oui, tout a été
existentiel dans sa campagne, même si sa vie vie politique précédente
n'a été marquée que par un existentialisme providentiel, mais par
l'existentialisme carriériste d'un politicien ayant la volonté
d'arriver, par tous les moyens politiques pas forcément jolis-jolis, à
se faire une place au parlement de son pays.
N'oublions pas qu'Obama est une homme politique. Ce n'est pas un héros au-dessus de
la mêlée.
Mais tel qu'il est, il peut maintenant atteindre un certain dépassement.
C'est le sort de tous les
hommes prophétiques. Qu'étais-je moi-même avant que Jésus ne me viste
en 1974?
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05Nov08 88C04
Un sale négro, et arriviste, de la plus sale race des arrivistes, en
plus!
Ce
vilain chiffon sale (vous n'avez pas remarqué ce qu'il a l'air
crasseux) n'a reculé devant rien pour se faire une place sous le
cocotier américain. Si vous avez écouté ses discours, vous avez vu
qu'il s'est payé tout l'arsenal démago utilisé par tous les démagos
depuis Néro. Vous allez voir que
la grue à
trois pattes va dormir à la Maison Blanche (Rév
d'Arès xxii/1). Mais par pour longtemps, heureusement.
Je
ne suis pas étonné qu'Obama plaise à un type comme vous, qui
comme
ce macaque ne recule devant rien pour séduire — Dieu avait prévenu que
vous risquiez d'être un séducteur (Rév d'Arès 20/2).
Vous êtes le nègre blanc de la religion.
Mais
je ne donne pas cher de la peau d'Obama. Il ne sera pas longtemps
président à la Maison Blanche. Il le sera bientôt au cimetière
d'Arlington comme J.F.K. Je n'ai pas besoin de graisser mon flingue. Il
y en a qui doivent fourbir leurs carabines et astiquer les lunettes de
visée et qui arriveront à dégommer cet arriviste en peau de réglisse.
C'est
comme vous, je me demande toujours comment vous avez fait pour être
toujours vivant, mais c'est parce que vous êtes trop nul, vous ne valez
pas le gland de fer (Rév d'Arès xvi/6-13) qui vous
effacerait prompto vite fait.
Anonyme
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Réponse
:
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu votre belle signature
"Anonyme" au bas d'un commentaire.
Toutefois,
vos quelques commentaires précédents étaient certes aussi racistes et
méchants que celui-ci (notamment à propos d'un autre présient, de
l'Iran celui-là), mais ils étaient plus drôles.
Ce commentaire-ci
est vraiment sinistre. Si je le publie, c'est pour rappeler que
l'élection de Barack Obama est loin de réjouir tout le monde et qu'il
faut bien garder la tête sur les épaules.
Ceci dit, je me demande
toujours à quel type de délicieux idéal raciste et criminel vous vous
rattachez: les Néo-Nazis? Les Skin-Heads? Les Néo-Fascistes? Sûrement
pas les "Brigades Rouges", mais allez savoir!
Je ne suis pas sûr
qu'une invitation à réfléchir aurait prise sur vous, mais je vous
invite quand même à réaliser que si Obama est élu pour le bien d'une
bonne part de l'humanité, les Américains et tous ceux qui dépendent
d'eux, il l'est aussi pour votre bien, votre bien à vous, Anonyme.
Rêver de la disparition de cet homme est plus que criminel. C'est
complètement idiot.
Or,
quelque chose dans vos commentaires me dit que vous avez plus de goût
pour la provocation que pour l'idiotie. Vous valez mieux que ce que
vous voulez paraître.
Ce qui est plus, je crois que vous éprouvez une certaine fascination
pour La Révélation
d'Arès,
que vous semblez bien connaître (les citations sont de vous). Pourquoi
n'en discuterions-nous pas? J'ai déjà essayé de prendre contact avec
vous il y a deux ans, mais l'adresse Email de vos envois n'aboutit à
rien qu'au vide. Adressez-moi un Email personnel, avec une véritable
adresse, en disant: "Je suis Anonyme..." Je vous promets toute
discrétion.
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06Nov08 88C05
Je ne suis pas une spécialiste du programme d'Obama.
Pourtant, j'arrive à comprendre un peu pourquoi il est élu. Il me
suffit de regarder n'importe quelle photo du candidat démocrate pour
comprendre: Il est jeune, métis, souriant. À l'inverse de McCain qui,
lui, est vieux (bon, faut dire ce qui est), pas vraiment souriant...
Enfin, bref, je préférerais ne pas l'avoir à la tête de mon pays.
Bref, je sais que mon raisonnement est un peu superficiel, mais c'est
du moins une partie de la réalité.
Enfin, c'est toujours une petite vue de ma petite fenêtre de mon petit
monde que je vois du haut de mes treize ans.
Sacha P.
P.-S. : J'étais très heureuse de vous
entendre avec les autres jeunes, cet été, sur le Lieu-Saint [la Maison
de la Ste-Parole à Arès, lieu du Pèlerinage]. Nous vous sommes tous
très reconnaissants de cet intérêt que vous nous portez en nous
laissant écouter votre enseignement, dont, pour la
plupart, nous n'avons pas pu bénéficier jusqu'à présent.
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Réponse
:
Bouh...! McCain "est vieux (bon, faut dire ce qui est)" !
Mais il n'a que 72 ans.
Que devez-vous dire de moi, qui ai 79 ans en route pour mes 80?!
Malgré ça, vous avez trouvé intéressante ma petite allocution à la
jeunesse le 7 août dernier? Merci, merci du fond du cœur.
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06Nov08 88C06
Ouahou! quelle joie de lire ce blog.
Et si la moisson [des pénitents] commençait au delà
de l'Atlantique !
J'ai les larmes, oui des larmes de joie, mais aussi des larmes de
peine, quand je lis Anonyme [88C04], parce que j'ai peur pour Obama cet
homme jeune, beau, solide. Comment habiter avec autant de haine en soi,
Anonyme ?
Si tuer l'autre pour empêcher nos problèmes existentiels était la
solution, ça se saurait depuis bien longtemps.
Depuis que Caïn tua Abel (Bible, Genèse 4/8), la descendance
humaine souffre, parce que l'homme erre à la recherche de quelque chose
qu'il ne sait plus nommer, son Créateur, qui n'habite pas avec le mal.
C'est pour cela que nous nous sentons éclatés.
Que ce nouveau président ouvre son oreille au message divin que lui
envoie notre prophète !
Et que l'écho parti de France revienne réveiller les Français, les
Pèlerins d'Arès y compris !
Tu parles, ru ris, ta crache est plus
forte que le bruit des medias.
le frère bénit Mikal, tu leur donnes
la Vie (Rév d'Arès xxiii/7-9).
Andréa
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06Nov08 88C07
Ce matin [5 novembre] de bonne heure en écoutant le discours de M.
Obama fraîchement élu, j'étais très émue.
Ce que disait cet homme, mon frère, venait du cœur, oui c'était
du cœur à cœur, sans papier, sans prompteur.
Oui ce matin j'ai senti comme une bonne brise qui arrivait sur le
monde, une fraîcheur vivifiante pour l'humanité !
Quelle belle espérance !
Si M. Obama prend connaissance de l'Appel du Créateur à Arès et décide
de changer le monde selon cette voie, alors oui, quelle chance pour le
monde ! Quelle chance pour toi, mon frère humain, où que tu
sois, qui que tu sois !
Les hommes deviennent les frères,
et le monde le nuage d'or où les
frères s'embrassent,
où le frère ne vend pas le pain et la
laine (Révélation d'Arès XIX/22).
Martin Luther King n'est pas mort pour rien.
Chantal P.
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06Nov08 88C08
Si M. Obama devient Pélerin d'Arès, ne risque-t-il pas de nous "piquer
la vedette" en faisant très vite avancer les choses, à nous, pauvres
petits Français qui, après 25 ans de vos sollicitations, n'avons pas
encore beaucoup bougé?
Dominique F.
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06Nov08 88C09
Merci encore et toujours pour votre présence claire et réconfortante.
Oui, il y a Obama qui nous fait dire: "Oui, nous le pouvons... (changer
le monde dans un nouvel esprit de service, un nouvel esprit de
sacrifice). Mais, comme vous le soulignez dans votre titre d’entrée il
y a un peuple d’Amérique riche de diversité et d’idéal humain, et donc
à travers ce peuple, il y a le peuple de l’humanité toute entière.
S’il y a un enthousiasme en ce jour d’élection, dans beaucoup
d’endroits du monde, ce n’est pas pour un nouveau chef, si fort, ou si
prometteur, ou si contestable soit-il, c’est pour l’espérance
de changement humain que
représente sa campagne dans le contexte tendu que l’humanité vit en ce
moment et sur le fond division et d’esprit partisan, de bassesses et
d’immaturité qui ont retardé la conquête d’un nouveau monde aux États
Unis comme ailleurs.
Et, comme vous le soulignez, nous n’avons pas encore vécu en France de
lendemains de campagne si constructifs entre les protagonistes. Voici
deux exemples d’outre Atlantique qui viennent du fond du cœur et non de
l’intérêt politique de l’un ou de l’autre. Là il y a exemple à suivre:
John McCain a déclaré quelques instants après la provlamation des
résultats:
"C'est une élection
historique. Je reconnais qu'elle a une
signification particulière pour les Afro-Américains. Même si nous avons
surmonté une bonne partie des vieilles injustices qui ont terni l'image
de notre pays en refusant à une partie des Américains la pleine
jouissance de la citoyenneté américaine, le souvenir de ces moments
avait encore le pouvoir de blesser. Aujourd'hui, il faut qu'il n'y ait
plus aucune raison pour qu'un Américain ne puisse pas chérir son
appartenance à ce pays, la plus grande nation du monde."
Barack Obama, dans son
discours de Chicago:
“J'ai reçu un appel d'une
extraordinaire bienveillance du sénateur
McCain. Le sénateur McCain s'est battu longtemps et de toutes ses
forces dans cette campagne. Et il s'est battu encore plus longtemps et
avec encore plus de force pour le pays qu'il aime. Pour l'Amérique, il
a enduré des sacrifices que la plupart d'entre nous ne pouvons même pas
essayer d'imaginer. Nous nous portons mieux grâce au service de ce
dirigeant courageux et désintéressé. Je le félicite; je félicite Madame
le Gouverneur Sarah Palin pour tout ce qu'ils ont accompli. Et j'ai
hâte de travailler avec eux pour renouveler la promesse de cette nation
dans les mois à venir. […] Dans ce pays, nous nous élevons ou nous
tombons comme une seule nation, comme un seul peuple. Résistons à la
tentation de retomber dans le même esprit partisan, les bassesses et
l'immaturité qui ont empoisonné pendant si longtemps notre vie
politique. Souvenons-nous que c'est un homme de cet État (Illinois) qui
a, le premier, porté la bannière du Parti républicain à la Maison
Blanche, un parti fondé sur les valeurs d'indépendance, de liberté
individuelle et d'unité nationale. Ce sont des valeurs que nous
partageons tous. Et si le Parti démocrate a remporté une superbe
victoire ce soir, c'est avec une certaine humilité et de la
détermination à guérir les divisions qui ont entravé notre progression.
[…] A nous maintenant, de remettre notre peuple au travail et d'ouvrir
les portes des possibles à nos enfants; de rétablir la prospérité et de
militer pour la cause de la paix; de nous réapproprier le rêve
américain et de réaffirmer cette vérité fondamentale qui veut que, dans
la multitude, nous ne faisons qu'un, et que tant que nous respirons,
nous espérions. Et quand nous rencontrons le cynisme, les doutes et
ceux qui nous disent que nous ne pouvons pas, nous répondrons avec ce
credo intemporel qui résume l'esprit d'un peuple: Oui, nous le pouvons."
Sur son blog de campagne, une
phrase en exergue:
"Je vous demande de croire,
pas seulement dans ma capacité de provoquer
le vrai changement à Washington… Je vous demande de croire en vous."
Ça, c'est beau ! Je ne peux que
me reconnaître dans votre salut plein
de grandes espérances à cet homme et demander à Dieu de bénir cet homme
et ce peuple qui marchait dans les ténèbres et qui
a vu une grande lumière (Isaïe 9/1).
Il m’est déjà venu à la pensée de remplacer “États Unis” par “Âmes
unies” (United Souls) car un peuple n’est plus faits d’États mais
d’âmes.
Merci encore et toujours au Père de vous avoir mis, prophète, sur notre route
pour l’éclairer, puisse l’internet et votre blog éclairer un peu le
monde. Et nous enchaîner le possible meilleur par notre pénitence
et nos actions de bien confirmant le bon
sens de l’Appel à la pénitence (recréation de soi
selon le plan créateur).
Bernlouby
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06Nov08 88C10
C’est vraiment du bonheur d’apprendre que le peuple des états
Unis a désigné M. Obama,
Ce frère qui rayonne de cette Beauté, servante du
Bien (Rév d'Arès
12/3),
dont parle le Père de l’Univers (12/4).
Ma mère D... me disait au petit matin: "Tu sais, je l’ai serré [Barack
Obama] dans mes bras."
Mon
époux, qui veillait cette nuit là devant l’écran de son ordinateur m’a
glissé à l’oreille: "Ça y est, les États Unis ont élu cet homme
d’espérance nouvelle, M. Obama!"
Quelle belle espérance que celle
de ce peuple jeune qui sait se dépasser, qui n’a pas la peur au ventre
et qui à la force de se lever et de marcher.
C’est une belle leçon
d’humilité pour nous et d’autres peuples, qui restent assis et cloués
sur leur chaise, encore bien ancrés dans leur tradition et leur culture
collantes, mais dénués de toute vraie liberté, à savoir de toute
libération de cette vieillerie de culture et donc de préjugés qui les
empêche encore à ce jour de retrouver l’Amour et la Puissance Créatrice
de l’Amour qui peut déplacer des montagnes.
Patricia C.
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06Nov08 88C11
Dans
[le journal] "Le Monde", daté du jeudi 6 novembre, que je parcours,
après avoir lu votre entrée, je tombe sur le discours (verbatim) de
John McCain : "Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement.
[...] Les temps sont difficiles pour notre pays. Et je promets ce soir
[à M. Obama] de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider à
nous faire traverser les épreuves qui nous attendent. Je demande à tous
les Américains, à tous les Américains qui m'ont soutenu, non seulement
de se joindre à moi pour féliciter le sénateur Obama mais également
pour offrir à notre futur président notre bonne volonté et notre
détermination pour parvenir aux compromis nécessaires [...] (et pour)
laisser à nos enfants et à nos petits-enfants un pays meilleur et plus
fort que celui que nous avons reçu en héritage (...)."
Un grand peuple, vraiment !
Merci, frère Michel pour l'intelligence et l'amour dont vous nous
témoignez par votre blog.
Christophe E.
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06Nov08 88C12
L’élection de Barak
Obama au delà du symbole et de la fantastique leçon que nous ont donné
les États Unis et que saluent à peu près le monde entier et que l’on ne
peut que partager, me fait réfléchir au rôle que peut ou pourra jouer
la politique dans l’avenir pour la construction du Bien.
En effet comment la politique, qui est l’art de gouverner, peut
sagement se dépolitiser non pour se vider d’espérance enfouie et
volonté humaine d’exister, mais pour se donner un rôle éminent :
participer à transmettre la conscience?
En d’autres termes,
comment passer de l’ère des structures, institutions et starification
de celles-ci et des fonctions, statuts qu’elles confèrent et qui
deviennent des fins en soi à l’ère de la fluidité des
relations
dérèglementées, dont l’objectif est le bonheur pour tous? Cela dans un
monde très instable, sous tensions, inquiet de lui-même. Et qui donc ne
peut pas ne pas se protéger et faire encore avec les outils de
l’histoire: lois, tribunal, armée, police etc., bien que ces outils ne
règlent rien dans le fond.
Ce type de questions, la politique peut les poser publiquement à la
conscience de tous, si des hommes de Bien les y poussent.
C’est dans ce sens que je verrai un des rôles du petit
reste ou du reste (Rév d'Arès
xxx/10).
C’est
exact qu' Obama n’est pas qu’un petit bonhomme sorti ex-nihilo par lui
même, tout seul [Il a dû faire de la politique pour s'exprimer].
D’ailleurs quel homme peut prétendre cela pour lui même?
Dans la
mission, quand je sens la méfiance instinctive de l’homme à une
question comme: "Pensez-vous que le monde manque de vie spirituelle?"
et quand cet homme de la rue l’assimile à un truc pour le ramener dans
le giron de la religion, je passe immédiatement à la question de
l’homme et de la conscience: "Pouvez-vous dire ce qu’est l’homme?
Pouvez-vous dire qui véritablement vous êtes? D'ou vous vient votre
conscience et comment elle évolue sinon par un brassage continuel de
pensées et de paroles et d’actions les uns vers les autres?" Déjà le
sourire illumine le visage de l’interlocuteur.
L’Amérique a su
dépasser son conservatisme en votant pour un métis, c’est quand même
aussi une belle avancée, quand on pense qu’il y a encore 40 ans dans
certains états on lynchait des blacks et brulait leurs maisons. Nous
avons besoin de ces victoires qui sans être d’absolues victoires nous
donne de l’espoir on en a bien besoin tout en sachant qu’il ne faut pas
non plus retomber dans le rêve.
Jean-Claude
|
Réponse
:
Vous posez là une question plus qu'intéressante, tout à fait pertinente.
Mais, pour ma part, je formulerais la situation autrement.
Je
dirais: "Si l'on n'entend pas par politique ce qu'on comprend par ce
qualificatif aujourd'hui, à savoir tout ce qui est spécifique à l'accès
et à la pratique du gouvernement de l'État et à l'exercice du pouvoir
en général: ordre, législation, surveillance des
instituions, etc., mais si l'on entend par politique tout ce
qui
est relatif aux droits de l'homme, à la liberté absolue, au respect et
à la protection des individus et des groupes et notamment leur
protection des pouvoirs qui voudraient s'imposer à eux, à la gestion
des initiatives et travaux qui ne peuvent être que collectifs routes,
téléphone, etc., et par-dessus à l'élévation spirituelle de l'homme,
alors, oui, nos actions peuvent être politiques dans ce sens là, qui se
rapproche un peu du vieux sens de politique: "relatif à la société
organisée," qui n'a plus cours.
Dans les années 80 il m'arrivait
d'inviter à déjeuner ou à dîner à ma table à Arès des frères et des
sœurs et, dans nos conversations à bâtons rompus, ceux-ci me
proposaient parfois, notamment dans les périodes électorales, des
actions politiques du genre: "Créons un parti et présentons-nous aux
élections avec un programme inspiré des idées de La
Révélation d'Arès!"
À
ce genre de proposition, quand elle était présentée de cette façon-là,
je répondais toujours: "Non, ce serait un déni de notre foi, dont un des
termes est: Tu
ne seras le chef de personne! (Rév d'Arès 16/1) et dont un
des autres termes — pas des moindres — est de rendre l'homme
libre du harnais (10/10)... y compris du harnais de la
pouvoir, donc de la politique."
J'en
profitais pour donner cet avertissement: "Si d'aventure notre programme
de base semblait plaire au public dans le cadre d'une politique
politicienne, des ambitieux pourraient en profiter pour se prévaloir
des idées généreuses de La Révélation d'Arès
afin de faire carrière politique et ruiner ainsi notre bel idéal. Ce
genre d'orientation nous attirerait beaucoup d'hypocrites et voilerait
notre mouvement d'une ambiguïté extrêmement préjudiciable, bref, nous
serions en route pour une nouvelle église, une nouvelle religion, nous
deviendrions à la fois roi noir et
roi blanc."
Cependant,
j'ajoutais souvent ceci: "La pouvoir corrompt toujours et la recherche
du pouvoir, qui est le but général de la politique, est le chemin de la
corruption, mais si vous me proposez de faire compagne contre cette
politique-là pour une autre politique — comme notre pénitence
n'est plus la pénitence des églises —, une politique
généreuse, qui n'aurait que le souci des droits de l'homme et de la
spiritualisation de l'homme, alors travaillez là-dessus et
reparlons-en!"
À ma connaissance, personne dans l'assemblée n'a travaillé sur
le sujet depuis les années 80. Peut-être cela a-t-il été fait, mais je
n'en ai jamais entendu parler.
Il
ne fait pas de doute que le Mahatma Gandhi n'a pu procéder à la
libération de l'Inde qu'en entrant dans le Parti du Congrès et en
faisant de la politique, mais dans des limites précises, notamment en
se gardant de rechercher le pouvoir pour lui-même. Mais les
circonstances dans lesquelles cette grande âme s'activait étaient
fort différentes des nôtres.
Il y a probablement une voie de politique
nouvelle pour nous, pour nos actions (voir entrée 0087), dans les
circonstances qui sont les nôtres, mais cela demanderait la
contribution de penseurs connaissant bien l'Histoire, qui est somme
toute l'Histoire de la politique au mauvais sens du mot. Si une
commission de Pèlerins d'Arès commence à réfléchir maintenant, elle
mettra peut-être au point dans dix ou vingt ans quelque chose qui
respecte en tous points notre foi arésienne tout en introduisant dans
la société les leviers nécessaires à son changement. Je ne serai sans
doute plus de ce monde, mais l'assemblée continuera.
C'est quand même une voie très risquée, qui n'est abordable qu'avec
énormément de sagesse, d'humilité, d'intelligence
spirituelle. Elle ne peut être envisagée que par de grands pénitents pratiquant
l'argement l'amour, le pardon, la paix, la liberté et l'intelligence
spirituelle.
J'ajoute,
pour finir — et vous allez me dire que je radote —, que ceci
est
un de ces domaines spécifiques qui m'ont fait tellement regretter
l'échec du projet "Maison des Faucons" dans les années 80, car
réfléchir à l'action de la foi arésienne sur la "chose publique" était
en tête des travaux que nous aurions pu mener ensemble.
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06Nov08 88C13
Oui, un grand peuple décidément !
[Un
grand peuple] qui n'a pas eu de difficulté à réélire Bush, qui n'a
jamais peur de faire la morale à tout le monde, de commettre des crimes
d'État en masse, en Irak, en Afghanistan et ailleurs, qui inonde les
écrans sa culture d'une violence inouïe, qui se délecte de ses
"couloirs de la mort", etc.
J'ai du mal à partager un enthousiasme
débridé, mais il est vrai que le peuple américain a pour
caractéristique d'être capable du meilleur comme du pire, et souvent
incapable de faire la différence d'ailleurs! Oh c'est vrai, personne
n'a de leçons à leur donner et surtout pas nous, les champions du monde
de la bonne "moralité" et de l'arrogance!
Oui, un métis a été élu
et c'est très impressionnant (mais ça l'était déjà lorsqu'il reçu
l'investiture de son parti) et c'est vrai qu'il y a une forme
d'espérance pour le monde et en particulier pour le tiers-monde. Mais
je dis bien "une forme", qui risque bien de rester très symbolique, car
la politique reste la politique, et il serait bon que les Pèlerins
d'Arès surveillent leur tendance prononcée à la naïveté.
J'avoue
aisément la mienne, d'ailleurs, alors qu'il me restait quelques
illusions lors de l'élection du scélérat et cynique Sarkozy (pour
lequel j'ai eu la faiblesse de voter), mais je le remercie, lui qui m'a
définitivement ouvert les yeux sur la politique. Il n'y a sans doute
pas de rapport entre les deux hommes, à commencer par leur taille, au
propre comme au figuré, mais n'oublions jamais qu'ils restent des
politiques et que de cela nous n'avons rien à attendre, si nous voulons
être lucides.
Patrick
|
Réponse
:
Aucun doute, M. Sarkozy est très
en-dessous des espérances mises en lui comme probablement M. Obama est
très en-dessous des espérances mises en lui, mais de là à l'appeler
"scélérat"... Quand même! Par contre, cynique il l'est comme tous les
politiciens.
Vous n'avez pas à regretter d'avoir voté pour M.
Sarkozy. Nous y avions réfléchi ensemble dans un long débat sur
"VieSpirituelle" et nous avions toutes les raisons de penser que Mme
Royal aurait été pire que lui vis-à-vis des petits groupes qui ne
suivent pas le "politiquement correct" et qu'on appelle "sectes". Elle
l'avait montré quand elle était ministre de l'éducation nationale. De
toute façon, nous ne pouvions avoir que des présomptions. Une décision
comme celle-là tenait du pari, inévitablement.
Quand je vois la
lutte interne au sein du part socialiste pour le poste de secrétaire
généra je suis affligé. Ces vieux qui se battent pour avoir le poste!
Mais comment se fait-il qu'aucun jeune ne se présente à cette élection
interne pour balayer ces vieux crocodiles?
La politique française, de gauche ou de droite, est vraiment très très
malade, tout comme ses satellites: syndicats, etc.
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06Nov08 88C14
Il y a quelques jours aux informations, il y avait un reportage sur les
États-Unis. Le journaliste expliquait qu'un homme politique qui se
présente aux élections présidentielles n'avait aucune chance d'être élu
s'il ne mettait pas en avant sa foi chrétienne. Aux États-unis, pour
l'instant, il ne peut pas y avoir de président athée, les américains
sont des gens de foi.
Ceci est peut-être une chance pour la mission d'Arès qui se développera
dans cette nation américaine, survolant les préjugés culturels,
peut-être plus facilement qu'en France.
Dans ces deux dernières entrées, Frère Michel nous montre clairement la
direction à suivre.
Depuis plusieurs années il nous appel au "travail". Travailler, avoir
le goût de l'effort, nous mettre au travail, briser notre train-train
quotidien pour rentrer dans l'Histoire, comme l'ont déjà fait par
exemple les ouvriers du début du siècle pour faire valoir leurs droits
et obtenir une vie meilleur.
Aujourd'hui notre vie meilleur on doit la faire exister sous l'angle
spirituel, changer le cœur de l'homme et mettre de l'intelligence dans
tous les domaines sociaux: commerces, institutions, éducation, etc...
D'une certaine façon, peut-être les américains sont-ils prêts à
travailler dans ce sens plus facilement que les français?
Ils ont peut-être une liberté de penser qui n'est pas la nôtre.
Pourtant c'est en France que le Créateur a parlé. Le Français doit donc
se réveiller !
Ce qui nous manque pour créer notre envol spirituel, hors des prisons
mentales, c'est le travail collectif, peut-être parce que nous ne
sentons pas encore l'état d'urgence?
Je cite la réponse du Frère Michel dans 88C12. Cette réponse s'applique
une idée spécifique, mais elle est valable pour toutes les idées que
les pélerins d'Arès pourraient imaginer: " Si une commission de
Pèlerins d'Arès commence à réfléchir maintenant, elle mettra peut-être
au point dans dix ou vingt ans quelque chose qui respecte en tous
points notre foi arésienne tout en introduisant dans la société les
leviers nécessaires à son changement . Je ne serai sans doute
plus de ce monde, mais l'assemblée continuera."
Cela implique de s'engager, pour la vie, dans une direction spécifique,
choisie et [cela implique également] de choisir ses
partenaires pour amorcer un projet, de s'engager ensemble, de s'engager
fidèlement, en conscience, les uns envers les autres pour mener à bien
ce projet.
Frère Michel dit également (88C12) : "J'ajoute, pour finir — et vous
allez me dire que je radote —, que ceci est un de ces domaines
spécifiques qui m'ont fait tellement regretter l'échec du projet
"Maison des Faucons" dans les années 80, car réfléchir à l'action de la
foi arésienne sur la "chose publique" était en tête des travaux que
nous aurions pu mener ensemble. "
Je n'ai jamais compris pourquoi le projet "Maison des faucons" ne
pouvait pas être relancé ? Mais il y a peut-être des tas de réalités
pratiques et humaines qui l'empêche.
Et aujourd'hui si des collectifs réfléchissent à "l'action publique,"
peuvent-ils faire appels a la lumière prophétique d'un prophète encore
vivant? Ma question est bête, car je pense que oui bien sûr. Le
problème c'est qu'il n'existe peut-être pas encore de "collectifs de
réflexion sur l'action publique"? S'ils existent, ils ne savent
peut-être pas comment travailler avec le prophète?
Stephanie
|
Réponse
:
Votre commentaire est un exposé d'une certaine quantité de faits et
d'idées bien connus dans l'assemblée depuis quelque
vingt-cinq ans et je m'étonne que vous tombiez ainsi des nues,
comme on dit. Mais bon! Il n'est jamais trop tard pour bien connaître
et
pour bien faire. Dans cette perspective, je me réjouis de ce
commentaire.
Vous dites aussi que vous n'avez "jamais compris pourquoi le projet
"Maison des Faucons" ne pouvait être relancé.
La réponse à cette question, je l'ai donnée et redonnée bien des fois.
Pour ne citer qu'une
de ces nombreuses fois, je vous renvoie au n°70 de "Frère de l'Aube"
que vous avez sûrement lu. Vous l'ouvrez à la page 16 (entre les pages
15 et 17) et vous allez à
la deuxième colonne (celle de droite) au bas de la colonne. Qu'y
dis-je? Voyons, voyons... :
"À l'époque du projet j'avais 57 ans. J'avais déjà souligné qu'il
fallait sans tarder mettre le projet à exécution pour se donner le
temps de le mettre au point. Vingt ans, ce n'était pas trop pour
expérimenter une noria coordinatrice, tournante,... Je n'ai plus l'âge
ni le temps de m'y consacrer moi-même."
Je
vous rappelle que je vais sur 80 ans, que je suis débordé de travail,
et que dans 20 ans j'aurai 100 ans, si je suis encore de ce monde.
Bref, je n'ai plus ni le temps ni l'énergie, et je n'ai pas non plus le
lieu, pour former des frères et des sœurs, car, comme vous savez (ou
êtes censée savoir), la "Maison des Faucons" consistait à créer une
noria continue de soeurs et frères se succédant à Arès que j'aurais pu
peu à peu mieux connaître et former et avec lesquels nous aurions pu
peu à peu former un think-tank.
|
06Nov08 88C15 "Je me tiens
personnellement, M. Obama, à votre disposition pour faire le voyage de
Washington... ou de Chicago, votre ville, pour vous apporter sur cette
Parole tous les éclaicissement que vous souhaiteriez." " Le salut humain — félicité, éternité — ne sera jamais possible que sur fond de crise." (La pommeraie)
Michel Potay Je suis à chaque fois surpris par votre enthousiasme renaissant et votre volonté de servir le plan de changement du monde (Rév d'Arès 28/7)
que vous avez reçu et que vous nous transmettez et cela depuis que je vous ai vu et écouté au Cirque d'Hiver en 1990. Aller voir Obama directement, lui parler d'homme à homme, lui annoncer qu'il a un frère ainé
tout prêt à l'écouter et le rencontrer et s'il l'accepte, de le guider
dans sa tâche colossale de remise en marche de la paix et de l'économie
de la plus grande puissance du monde... Évidemment, si cela se fait, le
sort des Pèlerins d'Arés s'en trouvera considérablement amélioré en
France et dans le monde entier. Même les officiels français seront
obligés d'admettre et de respecter l'homme, le prophète auprés duquel Obama prend conseil et ses fidèles avec. Peut-être viendront-ils même dans nos accueils prendre des informations sur l'enseignement
de frère Michel et comprendront que nous ne formons pas une secte et
que nous sommes au service de l'humanité entière, athée ou croyante
mais souffrante et malade des mauvais choix d'Adam. Je suis devenu
un peu méfiant à l'égard des gouvernants quels qu'ils soient: Aprés
Mitterand, qui a soulevé des liesses en France et libéré la presse et
les radio, puis s'est assis sa royauté et a déçu... aprés Sarkozy
qui fait ce qu'il peut, il est vrai, mais dans un contexte géneral
tendu que l'on connait... comment Obama ferait-il autrement que de
décevoir? Par rapport à la calamité Bush, il ne peut être que meilleur, mais comment atteindre cet homme au cœur et à l'intelligence pour qu'il ose rencontrer le dernier prophète vivant que porte la planète? Lira-t-il jamais ce blog? Il faudrait le cribler de messages, ou atteindre ses conseillers proches... Merci pour votre proposition faite au président Obama. José
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Réponse
: Vous m'avez bien fait rire! Non, je ne me vois pas comme saint-Éloi, conseiller du roi Dagobert, chantant: "Le bon Président Obama a mis sa culotte à l'envers. "Le grand prophète Mikal lui dit: "ô Barack, Monsieur l'président est mal culotté. "C'est vrai, lui dit Barack, "Je vais la remettre à l'endroit!" Je
ne suis pas un "saint" veillant à ce que son souverain n'agisse en tous
domaines qu'en conformité avec les intérêts de l'Église, je ne suis
même qu'un prophète
de la vie spirituelle, pas un conseiller économico-politique ou
politico-économique, mais si déjà M. Barack Obama me
demandait quelques conseils de vie spirituelle et appliquait ces
conseils à sa tâche politique, un travail qu'il connaît beaucoup mieux
que moi, ce serait merveilleux.
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06Nov08 88C16 "Un grand peuple..." Je me pose des questions sur ce peuple nombreux, d'origine divers, et influent dans le monde. Bien sûr, j'ai été influencé par la culture américaine par le cinéma, la télévision, la musique... J'ai eu l'impression que c'est un peu nous les Européens qui avons repris les terres que les indiens voulaient nous voler! C'était une chance pour tous de repartir sur un pied d'égalité, à l'ouest vers la liberté. Bien
sur il a fallu se battre contre les Français, les Anglais, les
Mexicains, les Américains du sud ou du nord suivant le camp, puis
contre les Indiens, les Chinois qui cassaient les prix, les
hors-la-loi, le crime organisé, les anciens esclaves, le rock-and-roll,
les communistes, les hippies, le viet-nam, l'Afghanistan, l'Irak...
J'ai du en oublier. La liberté a un prix, bien sûr, dans ce
contexte. L'armement a été une priorité, l'industrie a permis des
prouesses technologiques, et ça continue. De temps en temps, quelques étudiants partent en guerre contre leur lycée armée de fusil d'assaut. Il parait qu'il y a un mort par balle toutes les heures, que deux ou trois américains sur dix sont en prison. Les feuilletons à la télé passent leurs temps à enquêter sur les crimes... Il n'y a plus que ça. Parfois
Il y a un western nostalgique au cinéma, ou on pouvait tuer en toutes
liberté, c'est l'ouest perdu dans l'esprit des américains semble-t-il,
l'assassinat libre. Bien sûr, dans ce contexte, il n'est pas
étonnant de devenir complètement parano, d'avoir peur de tout ceux qui
sont différents, du voisin, du pauvre, du riche, des extra-terrestres
verts, des robots, de la technologie, du coté obscur de la force... Je ne sais pas, est ce la liberté, ou plutot les mauvaises actions qui rende comme ça? Je n'ai moi même rien contre les armes qui ne tue pas d'elle même, mais plutot contre ceux qui les utilisent. À ce propos, je me demande quel est le sens de "le frère qui tient l'arc" (Rév d'Arès xx/10)? Je pense quand même que Mr Obama sera un bon président pour les USA, ce peuple grandit un peu par ce vote. J'aime bien la culture Américaine surtout les westerns, il y a beaucoup à faire sur la terre. Je n'ai de leçon à donner à personne, j'ai beaucoup à faire mais je suis content de m'exprimer sur votre blog. Aminadab.
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Réponse
: Le frère qui tient l'arc est celui
qui veille pour protéger ou qui chasse pour nourrir le frère qui tient
la pelle, le frère qui tient la faux et le frère qui bâtit une maison
en s'aidant de son fil à plomb (Rév d'Arès xx/10). La
vigilance par légitime défense n'est pas déconseillée par la Parole,
qui ne prescrit pas la non-violence et la soumission au plus fort en
toutes circonstances. Le tableau que vous dressez des Américains
semble dire que vous ne regardez que les films violents venus des USA,
mais il y a une quantité au moins équivalente, sinon supéreiure, de
films romantiques. Quand on connaît bien les USA, on est très
étonné de leur production cinématographique, qui ne reflète pas la vie
générale dans ce pays. Par exemple, je suis toujours étonné ou amusé de
voir des poursuites en voitures ou des conducteurs allant à toute
vitesse dans leurs films, qui fait paraître ces gens-là comme des
excités du volant, alors que je me demande s'il existe au monde un pays
où les voitures roulent plus lentement. J'ai passé deux mois à
Boston à l'Université de Harvard, en 1990, dans le Massachuset, où les
voitures roulaient si lentement que j'avais envie de les pousser un
peu, mais quand je suis rentré Bordeaux, j'avais peur. Je trouvais que
les Français roulaient comme des fous en ville, je n'osais plus
traverser les rues. Je fus aussi frappé, à mon retour, après un bain
d'Amérique de deux mois, par la rudesse ou l'arrogance des Français,
car les Américains sont des gens très polis, très serviables. Alors,
bien sûr, il y a le drame des Indiens... Mais je ne suis pas sûr qu'au
cours de leur Histoire les Français n'aient jamais été coupables de
génocides... Rappelez-vous les guerres de religion, les conquêtes
coloniales, etc.
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07Nov08 88C17 À première vue,
on ne peux que se réjouir de l'élection de M. Obama, car l'élection du
candidat "rival" (dont la politique, malgré tout, est assez proche sur
nombre de points) aurait été catastrophique pour les Américains et
surtout pour l'image de l'Amérique aux yeux du monde entier. Dans
ce monde hyper-médiatisé, l'image est primordiale pour la politique.
Cela les "élites" Américaines le savent depuis longtemps. Et après les deux mandats désastreux de Mr Bush, il fallait que la cote des États-Unis remonte un peu. Mais
ne nous trompons pas! La démocratie états-unienne est avant tout une
démocratie de marché et non une démocratie populaire dans le sens où on
l'entend dans notre vieille Europe — Il semble néanmoins que la France
sous l'impulsion de son "cher" Président, prenne le chemin de cette
"démocratie" où tout est permis sous prétexte de libre échange. Mais ceci n'est que la liberté du plus fort à régner sur le faible. Les
Américains ont surtout rejeté le Parti Républicain conservateur
responsable d'une crise sans préçédent, comme en France Mr Sarkhozy
avait été élu grâce au rejet du socialisme bourgeois et empâté de ces
chères "élites" dites de gauche. Mais le débat de fond, celui des idées n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu: C'est une élection de consensus et du moindre mal. Combien
de lecteurs de ce blog se sont renseignés sur la politique étrangère
que veut mener Mr Obama ? Mais, c'est sûr, on ne l'apprend pas en
regardant le JT [journal télévisé?] de TF1, qui se borne à l'image. Pour
l'instant, certains électeurs américains ont l'espoir d'un changement
(seulement de circonstance, mais aucune remise en question du système),
mais le fond de la crise n'est pas abordé : écroulement du
système financier, faillite de l'économie, appauvrissement de la
population au dépend d'une minorité de plus en plus riche, réflexions
sur les besoins et les ressources énergétiques de la planète, guerres
menées au nom de la "liberté" et de la "démocratie", etc... Les
politiques sont habiles à insufler de faux espoirs, à abêtir le peuple
en essayant de se dédouanner de leurs cupidités, de leur avidité et de
leur vanité, en tentant de faire oublier leurs crimes passés, en
faisant comme si rien n'avait éxisté. Mais les faits sont têtus : on n'efface pas les péchés par d'autres péchés. Encore
une fois, seul l'avenir nous dira si la lueur d'espoir perçu
outre-Atlantique était issue d'un feu de paille ou d'une flamme durable
pour laquelle de réelles espoirs étaient permis. Olivier G
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Réponse
: Bien sûr, toute politique s'inscrit dans le système et M. Obama est dans le système. Ceci dit, je ne partage pas votre analyse des événements actuels dans le système. Si
je m'en tiens à votre commentaire, vous voulez plus de régulation, plus
de lois de contrôle, c'est-à-dire que vous voulez plutôt plus de
système que moins de système. En dépit des errements économiques
auxquels la dérégulation qui commença avec M Reagan aux USA et Mme
Thatcher en Grande Bretagne dans les années 80, errements toujours
inévitables quand une dérégulation se fait, car la liberté est un
apprentissage, qui ne va pas sans périodes chaotiques, un apprentissage
que les hommes ne font qu'avec le temps (Rév d'Arès 12/6). Je crois, parce que La Révélation d'Arès y croit, qu'il faut savoir courir le risque de la liberté, ce
que vous appelez une "démocratie où tout est permis sous prétexte de
libre échange," et je suis convaincu qu'il faudra même aller beaucoup
plus loin jusqu'à la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10), pour que peu à peu les population deviennent libres des préjugés que le système leur a inculqués. Peu
à peu, les choses s'arrangeront, parce que les hommes apprendront, mais
si l'on refuse ce passage difficile et forcément lent, qui peut durer
10, 20, 30, 40 ans ou plus, on reste indéfiniment dans le système,
dans la loi des rats.
Je ne vois pas M. Obama, dont j'ai écouté quelques discours,
comme un politicien prêt à re-réguler l'économie ou les relations
internationales. Il espère établir un système de santé plus équitable,
rapatrier les troupes US du Moyen Orient, avoir moins de parti pris
pour Israël et plus d'écoute pour la Palestine, etc., mais c'est tout
autre chose. Il ne s'agit pas de régulation. Il y a dans La Révélation d'Arès
ce versets très fort sur la nécessité de l'existentialisme de la vie
humaine, individuelle comme sociale, existentialisme auquel toute loi,
toute régulation enlève sa spontanéité, laquelle est nécessaire à tout
véritable changement, qui ne se fait que voulu, accepté et donc conscient, mais surtout jamais imposé: Tu ne pousses pas tes
frères comme la montagne pousse le ruisseau, (car alors) il casse
sur le roc; la poussière le boit (xx/4-5). C'est bien là un des points qui rendent si difficile notre discours public, dans lequel nous devons être prudents pour montrer que notre voie n'est pas fasciste ou capitaliste, mais tout autre, la Voie Droite de la liberté absolue, capable de s'autoréguler si elle part de l'amour. Utopie? Evidemment, puisque toute la Parole du Père est une utopie réalisable. |
07Nov08 88C18 Je ne peux qu'espérer à mon tour que l'élection de M. Obama active de par le monde les pistes du changement. Mais je reste un peu dubitatif. Si j'ai bien compris, si un homme de pouvoir "adhère" à l'esprit de La Révélation d'Arès (le verra-t-on?), il lui est demandé de descendre de son trône, et de
rejoindre ceux d'en bas à la "moisson" (Rév d'Arès 15/7). La Révélation d'Arès, selon
ma compréhension, ne nous demande jamais de considérer si un homme de
pouvoir, restant au pouvoir, pourrait ou non, un peu ou beaucoup,
contribuer au changement. L'objectif est clair et net: Plus jamais de princes... (Rév d'Arès
22/14) Aussi n'attendons pas trop, frères, d'un homme "providentiel," mais sauvons-nous nous-mêmes! Laurent C.
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Réponse
: Votre "compréhension" a vu juste. Tout ce que dit votre commentaire est exact. C'e'st
bien pourquoi je souligne que M. Obama reste un politicien, un homme de
cette politique dont l'art et le but sont de rechercher et de conquérir
le pouvoir. Cependant, imaginez que M. Obama, Président des USA,
soit touché profondément par La Révélation d'Arès et veuille devenir un
pénitent, un Pèlerins d'Arès, et qu'il me demande: "Dois-je
démissionner?" Je répondrais: "Sûrement pas! C'est pour nous un Signe du Ciel qu'un homme qui occupe votre place puisse montrer son changement dans l'exercice même de son mandat présidentiel. Il y a pour vous la possibilité de devenir un serviteur des hommes, vos frères,
pour leur bien, en prenant un certain nombre de décisions prophétiques.
Toute société organisée a besoin d'un gestionnaire et vous pouvez changer votre pouvoir en travail de gestion pour le bien commun." Quant aux détails de cette gestion, il faudrait beaucoup y travailler, mais je la crois tout à fait possible.
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07Nov08 88C19 Pour ce que ça vaut, ci-dessous la note que j'ai envoyée à John McCain aujourd'hui. J'ai
ensuite eu l'idée d'en envoyer une copie au frère B..., qui m'a répondu
en m'informant de vos commentaires sur l'élection
de M. Obama. Voici donc:
[message en anglais] "Mr.
McCain, from someone who did not vote for you: I wish to tell you how
impressed i was with the speech of your conceding on the night of the
presidential election, this last Tuesday November 4 of this year 2008.
Your comments, from the very start, were those of a gentleman, the way
you so elegantly dismissed and brushed aside the split of the nation
which is exacerbated at such a time (come to think of it, you had a
part in it), a dangerous thing, and your kind words concerning the
recent death of the grandmother of our now president-elect Barack Obama
(I am finding myself unable to express as well as i would like to, how
valuable your discourse was). If you are a believer as i am, perhaps
you will also see this event in your career as a gift from Above.
Still, may God be gracious to you for it. Best wishes."
et en français: "M.
McCain, de la part de quelqu'un qui n'a pas voté pour vous: Je souhaite
vous dire combien je fus impressionné par votre discours d'admission de
la victoire de votre adversaire à l'élection présidentielle de ce mardi
passé, le 4 novembre de cette année 2008. Vos paroles, dès le début,
furent celles d'un gentilhomme, la façon dont vous avez si élégamment
soufflé sur la division du pays qui est exacerbée à un tel moment
(maintenant que j'y pense, vous y aviez pris part), chose dangereuse,
et vos mots gentils à propos du décès récent de la grand'mère de notre
futur président Barack Obama (Je me trouve incapable d'exprimer aussi
bien que je le voudrais, combien votre discours était valable). Si vous
êtes croyant, comme je le suis, peut-être verrez-vous cet évènement de
votre carrière comme un don du Ciel. Mais, quand même, que Dieu vous
donne sa grâce pour ça!Meilleurs voeux."
Tiens, je m'aperçois que j'ai oublié de le remercier. Bon tant pis. Jérôme. P. (USA)
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07Nov08 88C20 "Un grand peuple, qui nous étonnera toujours". Oui,
c'est au courage de ce peuple que je dois le présent blog n° 88, et
aussi cet effort que je fais aujourd'hui pour y répondre et citer
l'Amérique en exemple. Je suis un Pèlerin d'Arès, m'évertuant à pratiquer pénitence, mission, pèlerinage,
prière et demi-dîme,
mais un pèlerin marginal et critique, parce que sur quelques points
d'une certaine importance, j'ai, vous le savez frère Michel, une
sensibilité différente de la vôtre, et, les années passant, je pense
que sur ces points, il me faut approfondir le dialogue. La question écologique surtout, celle des rapports entre nature, homme et Dieu. J'en parlais, ce matin, avec ma femme et la justesse de sa réponse me frappa: "C'est un problème de génération." N'ayant
pas comme vous connu la guerre, je n'ai pas un sens aussi vif des
possibles tragédies de l'Histoire. En revanche, j'ai un fort
attachement charnel à la verdure, aux montagnes... donc forcément il
existe entre nous des différences de sensibilité. Mais ça ne règle pas
tout. Bush ne voulait pas entendre parler de réchauffement climatique: "Le niveau de vie des Américains n'est pas négociable." Sur
ce point, le retournement lentement mûri du peuple américain est
manifeste chez Obama, qui veut créer cinq millions "d'emplois
verts" et, dans son premier discours de Président, retient trois
"défis" à affronter: "Deux guerres, une planète en péril, la pire crise
financière en un siècl." (le Monde du nov. 2008, p.4). À la
suite d'Obama, je me décide à vous reparler ici de la planète. Si je
n'assume pas ma vocation de pèlerin marginal, et par là peut-être plus
lucide sur certains points que d'autres ayant vocation à avoir le nez
sur le guidon, je finis par penser que personne ne le fera à ma place. Or,
vivant le phénomène arésien depuis vingt ans, je vois aujourd'hui pour
son avenir un danger: le danger de retomber en religion par unification
dogmatique, et subsidiairement, le danger d'écarter ceux qui, comme
moi, ressentent les choses un peu autrement que ne les ressent le frère aîné (Rév d'Arès 16/1).
Ainsi le christianisme primitif a progressivement écarté comme
"hérétiques" ceux qui faisaient des "hérésies", au sens propre des
"choix" différents de la majorité. L'un de ces choix majoritaires, dénoncé à juste titre par La Révélation d'Arès, a été la théologie sacrificielle de la rédemption, et à la base, la mise en avant du sacrifice de Jésus. Ce
sacrifice, il semble, d'après les quatre évangiles, que Jésus l'ait
prévu et annoncé à plusieurs reprises, et que l'indignation des
disciples devant cette annonce ait fait long feu devant les réprimandes
de Jésus. Et je me dis que si au moins ils avaient eu le culot de
défendre bec et ongles ce qu'ils devaient ressentir: "Jésus, nous avons
besoin de toi, ne te laisse pas sacrifier! Nous fuirons avec toi s'il
le faut," ils auraient pu, peut-être, donner un autre cours au monde. Je
me dis, frère Michel, que moi aussi qui ai entendu et compris la
réponse que vous m'avez adressée dans votre dernier blog [87C26] sur la
question écologique, je dois encore enfoncer le clou et vous dire:
Attention, il existe, parmi le reste
des amoureux de la nature et écologistes, des gens que nous rebuterons
si, au nom de l'amour évangélique que nous pouvons partager ensemble,
nous jetons un regard condescendant sur leur engagement pour sauver la
"planète en péril", comme dit Obama, Quant à la Parole de Dieu,
elle n'est jamais parfaitement conforme à notre individualité. Et je
reconnais par exemple dans le message arésien une insistance à foncer,
très étrangère à ma personnalité, mais que j'assume. Je ne voudrais
pas, de votre côté, que votre peu de compétence en botanique, sur
laquelle vous plaisantez, vous pousse à méconnaître, dans la Parole, ce
qui est affirmation d'une relation à trois entre homme, nature et
créateur. Naturellement, l'homme est plus que l'animal, seul il souffle sur le feu (Rév
d'Arès xxi/6), mais la Parole est insistante
aussi sur la Création, avec son recours surabondant aux métaphores
végétales et animales, avec sa menace de catastrophe écologique
qui vanne la mer comme la sueur (Rév
d'Arès xii/8) et avec son appel à se reconnaître un commun: Père de l'univers (12/4).
Quand j'ai parlé de cette prière à ma mère, catholique, elle m'a dit
que c'était faux, que seuls les hommes étaient enfants de Dieu. Je lui
ai parlé de notre frère le soleil et de notre sœur la lune, chers à
François d'Assise, dont elle m'a, à moi François, donné le prénom pour
me confier à lui, et elle n'a su que répondre. Quant à vous, je ne sais
ce que signifient pour vous les mots Père de l'Univers. Du
Coran, parole "cosmique", disiez-vous, je vous cite à nouveau un très
beau verset sur cette paternité universelle du Créateur: Nous avons contraint les montagnes et
les oiseaux à se joindre à David pour proclamer nos louanges. C'est
nous qui avons fait cela (Coran, sourate XXI/79). Mais le Coran présente aussi, pour remettre l'homme à sa place d'humble créature, une parole plus lourde encore: La Création des cieux et de la terre
est quelque chose de plus grand que la création des hommes, mais la
plupart d'entre eux ne savent pas (sourate XL/57). Dans Le Livre [2e partie de La Révélation
d'Arès],
les liens du Créateur et de sa Création et l'utilisation qu'Il fait de
celle-ci pour se montrer... Non, cela nous éloignerait trop
de M. Obama. Je dirais simplement qu'Il [le Créateur] se
nomme lui-même la Mine et l'Eau (Rév d'Arès xxxv/17) et que salir sa planète c'est aussi, me semble-t-il, le salir lui. Il
serait injuste de ma part, frère Michel, de vous adresser cette
mercuriale, qui peut être excessive et subjective, sans dire
publiquement que vous représentez bien pour moi non seulement un homme
d'une énergie et d'une spiritualité exceptionnelles, mais même un prophète comme il n'en apparaît guère que tous les mille ans. Vous avez, comme Jésus, le Bon, un rayonnement incomparablement supérieur au mien, lui-même incomparablement supérieur à celui de l'araignée. Mais aux yeux du Père, nous sommes tous trois ses enfants: Le Bon (Jésus) vole, crois-tu? Il
marche comme l'araignée marche (Rév d'Arès xiii/12). Votre frère créature. François
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Réponse
: Ce commentaire me touche profondément. je l'aime énormément. En le relisant ici j'en suis encore tout ému. Mais pourquoi pensez-vous que je ne suis pas "un amoureux de la nature"? Je suis un amoureux de la nature, même si je suis loin de connaître celle-ci aussi bien que vous la connaissez. Seulement,
c'est aux hommes que le Créateur m'envoie. Je veux dire que je suis au
même titre que vous un défenseur de la nature dans la mesure où cette
défense des animaux, des plantes et des minéraux ne se fasse pas au
détriment de l'homme. Sous ce rapport je suis assez proche de Le Clézio, qui vient de recevoir le prix Nobel de littérature. D'ailleurs,
quand je citais les éléphants dans mon entrée 0088 je pensais justement
à une histoire que Le Clézio aime raconter. Un jour, il est invité à la
remise d'un prix prestigieux à un grand écrivain africain actuel, dont
le nom m'échappe. Au cours de la cérémonie une dame très bécébégée
demande à l'écricain: "Qu'allez-vous faire pour protéger les
éléphants?" Et le grand écrivain et grand humaniste noir lui dit:
"Madame, les éléphants sont des sales bêtes qui piétinent nos
plantations!" La dame écologiste, scandalisée, s'écrie: "Quelle
horreur!" Et l'écrivain de préciser: "Madame, les éléphants pouvaient
être nombreux quand la population africaine était le tiers ou le quart
de ce qu'elle est aujourd'hui, dans les années 50, mais maintenant il
faut défricher la forêt pour vivre et pour planter. Tant pris pour les
éléphants, si leur nombre diminue ou même s'ils disparaissent. La terre
est aux hommes." Je me permets de citer à l'appui de l'opinion de cet Africain: Dieu bénit Noé et ses fils et leur
dit: "Soyez féconds et prolifiques. Remplissez la terre! Vous serez
craints et redoutés de toutes les bêtes de la terre et de tous les
oiseaux du ciel. Tout ce qui remue sur le sol et dans l'eau est livré
entre vos mains... Je vous donne tout." (Genèse 9/1-3). De
toute façon, je ne cherche ni la mort des éléphants ni la destruction
de la nature, quelle qu'elle soit, mais je ne m'inquiète pas pour la
Création. Les dinosaures auraient, paraît-il, disparu quand la terre
fut heurtée par un météorite gigantesque qui les aurait tous fait
périr, soit directement, soit en détruisant toute leur alimentation
végétale. Ce qui suppose des dégats fantastiques dans la nature et des
émanations de gaz empoisonnés en quantités auprès desquelles nos
déforestations et nos gaz à effet de serre sont de la gnognotte. Eh
bien, voyez comme la nature s'est reconstituée! La puissance de
récupération que le Père a donné à ses créatures est fantastique. Mais j'ai beaucoup aimé votre commentaire, un véritable hymne à la Création! Ce
que j'aime moins, c'est la façon qu'ont certains écologistes — et
je ne parle pas du tout de vous — de faire de l'écologie une sorte
de religion comme les mamans et papas à chiens font de leurs compagnone
à quatre pattes des êtres supérieurs à l'homme (Relisez "Caninerie").
Ce qui ne signifie pas que je n'aime pas les chiens. Croyez-moi,
ces adorateurs du dieu nature ou du dieu chen sont extrêmement
nombreux. C'est une dérive dangereuse du besoin de chérir ou d'adorer. Ceci dit, on peut lire ma réponse à un autre de vos commentaire qu'on trouve à l'adresse suivante: http://freesoulblog.net/jHG/jHGtv.html#87C26
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07Nov08 88C21 J'aime énormément votre blog, mais les commentaires sont souvent trop longs. Vous devriez les couper. Gigi
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Réponse
: Ce n'est pas que me manque
l'envie de couper des commentaires et mes réponses aux commentaires que
je trouve souvent très longues. Oh non! Mais vous savez, couper une
pensée, c'est très souvent la trahir. Ce n'est pas facile. Je dispose
aussi d'assez peu de temps pour procéder à ce travail d'élagage qui
demande réflexion. La seule chose que je fais impérativement est
d'écarter les commentaires hors sujet, ou illisibles, ou qui font
double emploi avec d'autres déjà publiés.
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10Nov08 88C22 Je suis très touchée par toutes les contributions et par vos réponses dans cet entrée "Obama". Tout
est vrai. Les Américains sont capables du meilleur et du pire,
peut-être a l'extrême, mais comme nous Européens qui avons été capables
de déclencher deux guerres mondiales, il y a moins d'un siècle,
et je ne sais plus [de combien de guerres] en arrière
dans l'histoire... Et les "pauvres" peuples qui découpent leurs voisins
du jour au lendemain à la machette ne m'inspirent pas plus d'admiration. Je partage toutes les déceptions face aux politiques toujours très au-dessous de ce que nous avons attendu d'eux. Mais
essayons de voir les avancées, Quand bien même Jacques Chirac n'aurait
fait que refuser la guerre pour la France et essayer de convaincre
d'homme à homme Tony Blair en lui disant: "Mais que direz vous à votre
fils qui vient de naitre?", je trouverais déjà cela positif. Nicolas Sarkozy a eu le culot de nommer des femmes issues de l'immigration à des postes régaliens: Garde des sceaux ... du roi... C'est
un symbole fort. Bien sûr que, pas plus que les autres, cette femme
n'est à la hauteur du symbole, mais elle fait le boulot qui lui est
demandé, et peut-être même plus sérieusement que l'auraient fait des
barons héritiers habituels des sièges politiques. L'héroisme, la vertu, l'exemplarité, sont presque oubliés par la gente politique professionnelle. Bref,
je veux dire que tout cela est notre condition humaine actuelle. Chacun
de nous est le déçu, mais aussi le décevant de quelqu'un. La chaine est
infinie, pas de face lumineuse sans face d'ombre, c'est une seule et
même médaille, un humain pécheur d'aujourd'hui. Nous reprochons aux
autres de nous montrer notre cruelle croix à chacun . Et je trouve
que Barak Obama met de l'amour et de l'apaisement dans le monde, car il
porte en lui symboliquement la fusion des déchirements, il touche au
fond des êtres le désir profond du Bien et du Bon
en l'homme. Il a eu la force d'affirmer qu'il n'était pas le
porte-parole de la revanche des noirs, mais qu'il voulait porter un peu
plus de justice à tous les défavorisés. Souhaitons que les terribles
pressions des lobbys qui vont s'abattre sur lui ne l'éteignent pas ! Puisqu'il
incarne, sans retour possible, la fusion du blanc et du noir dans sa
chair, aidons le! Mais avec lucidité, sans attendre de lui la propre
part d'effort qui nous revient . Oui, il y a du spirituel dans
l'existence même de cet homme, car il fait s'exprimer presque
universellement l'aspiration profonde à la paix et à l'amour, enfouie
dans le cœur de l'humanité . Il est à mes yeux et à mon cœur un signe de l'Espérance du Père . Pascale
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10Nov08 88C23 Du premier au dernier
mot, frère Michel, je partage votre regard plein d'amour, de joie et
d'espérance pour l'élection de Barack Obama. Quel bel exemple de dépassement des préjugés nous donne là le peuple américain ! Martin Luther King, de son vivant, avait toujours cru qu'un jour ce qui vient d'arriver en Amérique serait possible. Quelle belle victoire pour le peuple noir qui vécut si longtemps dans l'esclavage ! Oui,
frère Michel, chacun de nous, Pèlerins d'Arès, nous joignons à vous
pour saluer fraternellement l'élection de cet homme qui est, on ne peut
en douter, "du côté bon". Son élection est porteuse d'immenses espérances. Gloire au Père ! Liliane Y.
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10Nov08 88C24 La première chose que
je retiens à propos de Barack Obama depuis qu'il a été élu à la
présidence des USA, c'est qu'il met souvent l'accent sur ceci: "L'homme
que vous venez d'élire est un américain qui veut bien gouverner
son pays." Un Américain, un point, un trait. Pas d'allusion
à des couleurs de peau, ou d'origine d'ici ou d'ailleurs. Pas de
référence à des mauvais souvenirs du passé tel que l'esclavage. C'est
bien ça! Que tu aies les yeux noirs ou les yeux bleus, tu es un homme
comme les autres. Pour en venir maintenet à l'origine de Barack
Obama par son père, emigré du Kénya, pays colonisé il y a longtemps par
l'Angleterre, je voudrais dire qu'il a peut-être hérité de certaines
qualités inhérentes actuellement aux peuples noirs de par leurs
conditions de vie en Afrique. Sauf pour un petit nombre d'individus, le
matérialisme n'a pas pu se développer jusqu'au point critique: l'excès
où il en est arrivé aux USA ou en Europe de l'Ouest (j'ai cotoyé
beaucoup de milieux les plus répandus dans les villages ou en ville et
les plus démunis par rapport à ici, suite à un long séjour en Afrique
et que j'ai épousé une femme issue de ces milieux. [africains]. Je
voulais éviter le cocon que se fabriquent beaucoup d''Européens
travaillant en Afrique). Cela est un facteur qui peut jouer pour une
marche dans le bon sens de l'Amèrique du Nord à venir. En disant
cela, je n'affirme pas que la vie spirituelle en Afrique est plus
exemplaire qu'elle ne l'est aux USA., évidemment. C'est une autre
question... et difficile. Jean-Claude C.
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10Nov08 88C25 En
élisant Président un homme noir, des millions d'américains
prouvent que tout homme peut se libérer de ses préjugés, de
ses peurs, évoluer et porter un autre regard sur l'autre. Le Créateur
ne place-t-il pas son espérance en chacun de nous ? Je suis la Force ; la Force est dans le frère (comme) dans l'homme
mauvais (Rév d'Arès xxviii/5). Les
Américains ont écrit une nouvelle page de leur histoire et de celle du
monde. Je pense aux relations nouvelles, qui se profilent entre les
dirigeants de certains États et le nouvel élu. Il me
semble que M. Obama doit sa victoire au fait qu'il représente une
espérance pour beaucoup et surtout parce qu'il a tenu un discours
rassembleur, d'une haute humanité, tourné vers l'avenir. Il a rappelé à
ses compatriotes qu'ils forment un seul peuple malgré leurs
diversités et leur passé parfois douloureux. Bien sûr, la politique de M. Obama et de ses conseillers ne changera pas le monde dans le sens que le préconise La Révélation d'Arès (30/11), mais quelque chose a bougé dans cette société. Le
4 novembre 2008, il y a eu un grand moment d'émotion, de communion,
entre les Américains. Beaucoup d'hommes dans le monde se sont
joints à eux devant leur téléviseur ou leur poste de radio pour
partager cette joie intense mêlée de larmes. Il me semble qu'un
tel moment d'unité ne peut que s'inscrire dans les cœurs, dans le
monde, l'Histoire et pourquoi pas dans le ciel ? C'est ainsi que
je ressens les choses. J'ai entendu les témoignages d'une de ses
camarades d'université et de l'un de ses anciens collègues. Ils
parlent de M. Obama comme étant un homme d'écoute, de
réflexion, empreint d'universalité. Le frère Michel a eu une bonne
idée de lui proposer une rencontre. Je pense simplement qu'il va
falloir peut-être la réitérer. Le nouveau président des USA est-il disponible mentalement en ce moment ? Nicaise
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17Nov08 88C26 Je n'ai de leçon à donner a personne, mais je pense que Dieu et les prophètes en ont. Réfléchir
sur un sujet c'est un peu le juger, même si ce n'est pas le condamner,
par exemple je ne suis pas contre juger un crime, mais à condition de
tout prendre en compte, y compris les conditions carcérales inhumaines
etc., et au bout du compte le pardon et la miséricorde sont peut être
le meilleur jugement, mais c'est un autre sujet. Pour
moi les États Unis sont un exemple, pour le monde, d'un peuple
souverain avec beaucoup de liberté mais quand même pas trop libéral
dans le sens de tolérant, permissif ou indulgent. À ce titre,
je trouve leurs constitution remarquable, je me demande même s'il n'y
avait pas un prophète puritain avec eux qui m'est inconnu. Il y a
sans doute des dérives d'interprétation comme chez nous, bien sûr, et
il est apparemment difficile pour un gouvernement de répondre aux
besoins du peuple . Par exemple, M. Obama semble vouloir
développer une politique sociale, ce qui va à l'encontre des libertés
avec l'augmentation des impôts, mais s'il ne le fait pas, le peuple ne
le fera pas non plus alors... je ne sais pas? J'ai vérifié les chiffres que j'avançai sur le net, il ne sont pas tout à fait vrai. Il y a en fait 1 prisonnier pour 150 américains, un record tout de même, sept fois plus que chez nous. Il y a 30 000 décès pas armes à feu et par an, plus de la moitié sont des suicides. C'est difficile de parler de ces sujets en chiffre. Toutefois,
si je devais choisir je suis pour la liberté, mais par exemple je pense
qu' il y a eu une grosse répression routière aux États Unis, qui
explique les vitesses lentes, alors il y a une réflexion à avoir. En région parisienne les conducteurs ont incroyablement ralentis, depuis la répression. Aminadab.
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17Nov08 88C27 Si vous [frère Michel] parlez comme cela c’est qu’il y a un réel espoir! Dépasser la race [le racisme?] passe parfois par la guérison de celle ci dans les profondeur. Quel
meilleur symbole que celui qui s’affiche au monde maintenant? M. Obama
semble ouvert. Il dégage l’intégrité et une certaine puissance. Après
la place et le poste c’est une question d’impact. Que le système n’engloutisse pas les projets de vie! Nous nous battons les uns [contre] les autres! Mais quand nous unifierons-nous?! Tous les hommes sont vulnérables. Mais de la boue coule la polone (Rév
d'Arès xxxix/12). Ils portent donc en potentiel la force de l’espérance du changement
collectif s’ils respectent le pacte de la moisson et s’accrochent à Sa
Lèvre. Un poste et une place qui ne représentent que l’opportunité de
les faire fondre un beau Jour! Il semble que si tous les hommes ou
femmes politiques ont l’apparence des idées de changement quand ils
entrent dans la fosse aux lions, dans quel sens évoluent ils et
évoluent elles? Pourquoi? Et ce sens est il toujours unique? De
qui ou de quoi dépend-il au fil de l’action? Car il n’est plus un
secret (même pour moi) qu’ au sein de l’arène se trouve
malheureusement aussi le cortège des adversités: courants de pensées
bouillonnantes rivalisantes: lourdeurs attenantes qui usent à
petit feu et englue le principe de départ dans les possibles
déviations. Comment prévenir cela? Il faut la force de soutient, qui
est régénération! Et Seul le Père la donne! [...] Guy Y.
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Réponse
: "La force de régénération, Seul le Père la donne," dites-vous! Non, c'est l'homme qui se la donne. C'est tout l'Appel de La Révélation d'Arès. C'est le but
ultime de la pénitence. Si
l'on n'a pas compris que le salut ne vient pas du Père mais de l'homme
et, à tout le moins, de la synergie Créateur/créature, on n'a rien
compris à La Révélation d'Arès.
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17Nov08 88C28 J'ai vécu aux États
Unis et je peux mesurer ce que l'élection d'un noir à la présidence
américaine signifie pour ce pays et ce peuple. C'est pourquoi j'ai été
touché par cet évènement. J'espère que cela donnera à la population
noire américaine l'occasion de retrouver une fierté et une dignité,
mais pas seulement. J'espère que ce passage aidera à atténuer les
tensions et les rancœurs encore vivaces entre communautés, et qu'il se
fera dans la paix et pour la paix. [Un Pèlerin d'Arès] m'a adressé
un des clips de campagne de Obama. Ce que j'y ai immédiatement reconnu
et ressenti, c'est la réference au "rêve américain". Je crois qu'Obama
a été élu en partie parce qu'il incarnait quelque chose de ce "rêve"
que les Américains avaient besoin de voir se réaliser sous leurs yeux
pour reprendre confiance en eux-même. Obama l'a dit et répété dans ses discours: "Mon histoire n'aurait pas été possible dans un autre pays..." Vous
allez me dire qu'en tant que politicien, il vend du rêve. C'est son
fonds de commerce et il a su y faire en jouant sur les réalités et les
attentes profondes de son peuple. Mais je crois vraiment qu'il y a plus
que cela dans cet homme. Je suis convaincu qu'il ne faisait pas que
remuer du mythe dans ses discours. Je le crois et je l'espère, animé
d'une sincère volonté d'agir et assez clairvoyant et habile pour
réussir. Les français sont assez critiques à l'égard de ce "rêve"
dans lequel il voit une sorte de diablerie ultralibérale et
l'expression d'un sentiment de supériorité teinté de naïveté, mais pour
ma part, je peux dire que ce rêve n'est pas qu'un rêve. Il existe
réellement! Je l'ai ressenti très fortement lors de mes séjours là-bas.
C'est même quelque chose qui vous prend aux tripes, si vous êtes un
tant soit peu réceptif aux notions de liberté et de volonté
d'entreprendre. L'Amérique est un pays ou moyennant un dur labeur
il est réellement possible de réaliser des choses impensables ailleurs
si vous n'etes (n'étiez?) pas noir, pauvre et malade (pour paraphraser
Coluche). S'il n'y avait là-bas cette obsession de l'argent et de la
réussitte sociale (perçue comme le signe d'une bénédiction de Dieu,
héritage de la pensée protestante du "salut par le travail") et une
famille ici, je serais probablement reparti vivre en Amérique. Car la
France, à l'inverse, est un pays hyper-administré, institutionalisé,
complètement bloqué dont je constate chaque jour l'étroitesse d'esprit
et l'enrégimentement de la pensée dans un autre mythe, plus dangeureux
celui-ci, celui de l'État-nation qui déresponsabilise et infantilise
les hommes. Les Américains ne manquent pas de courage. Ils l'ont
montré une fois de plus. Je crois qu'il seront capables de faire face à
la crise qui s'installe, de manière beaucoup plus positive et créatrice
que nous. Il est complètement illusoire de croire que l'on peut
"réguler" les mouvements de capitaux internationaux, que l'on peut
mettre l'économie et la finance sous tutelle sans risquer un
effondrement de celles-ci. De ce point de vue, les discours
moralisateurs de notre président étaient beaucoup plus démagogiques que
les élans romantiques de Obama appelant à l'accomplissement du rêve
américain. Souldigg
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17Nov08 88C29 Un grand peuple, capable du meilleur comme du pire! Le 13 novembre, un reportage captiva mon attention: "L'Amérique en guerre" à 23:20 sur France 2, Rediffusion le Samedi 15 novembre, à 04h20 sur France 2. Concernant la guerre en Irak, ses conséquences, les hobbies financiers, le pouvoir qui ne sert que son propre intérêt! L'héritage laisser à M. Obama. Ces choses que nous nous efforçons de combattre ou tout du moins de solutionner. Un
autre reportage sur la crise financière, où tout le monde s'accorde à
dire que ce système ne peut plus continuer comme cela, aujourd'hui les
grandes puissances financières sont dans l'œil du cyclone. Bref, un super tournant pour nous Pèlerins d'Arès, nous devons à tout prix, "je pense" faire en sorte que notre message, soit donné très vite, par la voix du frère Michel, aux puissants de ce monde. Même si ce changement
doit commencer dans le cœur de chacun, il n'en est pas moins impossible
de faire entrevoir, par des solutions un peut plus spirituelles, le
direction d'un monde changé (Rév d'Arès 28/7) où L(es) homme(s de)vien(nen)t les
frères, (et le monde) le nuage (d’)or (où) les nations (s’)embrassent,
(où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine... (Rév d'Arès xix/22). Il est possible, qu'ils restent sourds à l'appel venu du fond de l'univers, qui les préviens: Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux
qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la
prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de
Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu’ils prennent garde avant
qu’il soit trop tard! (Rév d'Arès 28/24) Mais ce ne sera pas une occasion que nous auront encore laissé passer. Que cet espoir de paix et d'amour parvienne aux oreilles des ceux qui politiquement peuvent encore faire quelque chose. Monsieur Obama, l'esquisse d'un monde changé est faite, apportons lui ensemble les premiers coups de pinceaux! Frère Michel, que le monde vous entende..! Américo
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17Nov08 88C30 Je tiens à répondre au commentaire 88c18 et à la réponse du Frère Michel Je ne suis pas d’accord avec l’interprêtation du: Descend de ton trône, qui ne s’applique pas aux politiciens mais au princes du culte, c'est-à-dire aux intermédiaires, entre Dieu et le croyant. Il faut bien que dans une organisation humaine quelqu’un décide par délégation d’une action pour le bien de tous. La
politique dans le fonctionnement démocratique est le choix par la base
de quelqu’un qui va prendre des décisions pour lui, dire qu’un
politicien recherche le pouvoir est faux, c’est l’électeur qui donne le
pouvoir à quelqu’un pour décider de certaine chose, je ne voie donc pas
où est le mal! Quand Jésus dit au frère Michel: Tu ne seras le chef de personne (Rév
d'Arès 16/1)
il le dit dans le contexte de l’organisation religieuse et non dans
l’interdiction absolu d’être le chef par exemple en dirigeant une
société ou un parti politique. Patrick R.
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Réponse
:
Vous n'êtes pas d'accord avec l'interprétation en question. C'est votre droit. Pour ma part, je vois les choses tout autrement depuis 34 ans. Je considère la Parole que le Père m'a confiée comme Parole du Créateur. Parole absolue, donc. Tu ne sera le chef de personne (16/1) ou Tu ne commanderas à personne
(36/19), qui a le même sens, dit à personne... à personne tout court... à personne absolument... à
personne quel que soit la nation, la race, le milieu, le domaine, etc. À personne, point final. Cela vaut donc dans tous les domaines de la société humaine, religieux, politique, etc. Quand La Révélation d'Arès
nuance, elle précise et développe la nuance. On sait alors que c'est
ceci sauf cela, ou ceci à l'exception de cela, etc. Quand elle ne
nuance pas, elle a sens absolu. J'avais, je crois, beaucoup insisté sur ce point lors de mon enseignement à "L'Espace des Peupliers" à Paris en 1996. Si vous étudiez La Révélation d'Arès
de très près comme je le fis dans les années de son évènement:
1974-1977 et si vous continuez de l'étudier, en priant dans cette
Parole pendant trente-quatre ans, comme je l'ai fait, vous comprenez
clairement que les princes du culte sont les princes du
culte religieux, comme les princes du culte politique
(la politique est
fille profane de la religion, dont elle a épousé toutes les structures
sans exception, y compris la notion du sacré — "Amour sacré de la
patrie..." —, les princes du culte scientifique, du
culte juridique, du culte financier, etc. La loi des rats déclarée ultimement inutile et nuisible est toute forme de loi humaine et la loi qui sera est l'unique règle implicite: Il n'y a pas de loi, il y a l'amour, l'intelligence (32/5) réveillée, etc. C'est le sens profond de La Révélation d'Arès.
C'est en cela qu'elle est véritablement une Révélation, qui d'ailleurs
rejoint des Révélations antérieures. C'est évidemment en cela qu'elle
est éminemment suspecte de contestation fondamentale tant aux yeux de la
politique que de la religion. Les Évangiles Israëliens ou
bibliques comme le Coran, pour ne citer qu'eux, n'instituent pas
davantage de pouvoir humain ou de loi. Le Père ne resdescend pas sur terre pour approuver ce qui s'y passe, et cela ne concerna pas que la religion. Croire que les hommes peuvent se gérer sans pouvoirs pour les dominer, c'est le Fond de la foi arésienne. C'est de cette liberté absolue, celle du poulain libre du harnais des docteurs (Rév d'Arès
10/10) — docteurs
(experts, spécialistes, maîtres à penser, etc.) au sens absolu, dans
tous les domaines — que renaîtra l'amour, la bonté, le pardon, la paix,
l'intelligence spirituelle, qui forment le fond dynamique de la pénitence. Ceci dit, comme vous le dites, il tombe sous le sens que la société doit se gérer. Mais cela n'est pas de l'ordre du pouvoir. Que
la société ait besoin de coordinateurs, de comptables, d'arpenteurs,
de sages pour réfléchir aux problèmes, etc., oui, cela tombe sous le
sens, mais elle n'a pas besoin de législateurs, de maîtres à penser,
d'édicteurs de "politiquement
correct." Cher Patrick, vous n'êtes pas, dans ce monde catégoriel qui pense catégoriellement, le premier à interpréter La Révélation d'Arès comme vous le faites, mais je l'interprète autrement. J'y vois au contraire un appel vigoureux au changement, pas seulement religieux, mais changement tout court, absolu, dans
tous les domaines donc, car il est dit que la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7): le monde tout court, le monde au sens absolu, le monde point final, et donc pas seulement le monde religieux. Roi blanc et roi noir, même cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14).
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XXXxx08 88C31
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