02Jul08
83C01
L’or noir! Dans la Veillée 2, verset 9 [Révélation d'Arès], il est question de
ce pétrole enfoui sous les déserts, apportant richesse
et puissance.
Vous disiez dans ce blog que la fin du pétrole est proche: 50 ans, et
qu’à Doubaï les Émirs investissent pour que de nouvelles sources le
remplacent. Il n’y a qu’une infime partie de ce peuple qui est riche
[et même] immensément riche avec les extravagances sans limites de ce
qu’ils imaginent de construire, comme les navires de plus en plus gros
et long qui feraient pâlir le France, des Palais de 400 pièces, des
golfes en plein désert, des routes pour faire tourner les plus
puissants bolides, des haras climatisés pour leurs
pur-sang, etc.
— Je me suis toujours étonné en priant dans ces versets-là, de voir
comment cette manne était employée, car il y a beaucoup de pauvres dans
ces contrées.
Je consomme 5.000 litres de fuel domestique par an.
J’ai choisi, devant le fait accompli du litre à 1,2 € et ce n’est pas
fini, de faire installer une relève de chaudière par le biais d’une
pompe à chaleur — qui s’approvisionne en air, pour l’instant
gratuit — et qui sera amortie en 3 ans!
Le monde entier n’est
pas du tout prêt à remplacer cet or noir. J’ai appris de vous qu’il
faut toujours en rire, nos petites vies sont si courtes! Le retour à un
certain moyen-âge va encore en réduire les années, maladies, jalousies,
colères et émeutes des ventres vides, j’en passe! Comment allons-nous
faire comprendre que la pénitence
est le seul moyen de sortir de tous ces maux, nous préparer à sortir
d’une existence quasiment confortable, pour des temps défavorables?
C’est une bombe à retardement. Les politiques n’y pourront rien, à
moins qu’ils décident de freiner les spéculateurs en énergie et autres
denrées, nous rejoindront le tiers monde, ayant mangé le pain blanc,
que nous avons en partie spolié au quart monde actuel!
Mais soyons optimiste! Nous allons convaincre de vivre
autrement. La Révélation d’Arès
est riche de solutions. Ce chaos sera peut-être une chance pour que les
cœurs grandissent, qu’au lieu de se [cacher la tête] telle l’autruche,
accuser l’autre, les hommes s’entraident, comprennent et développent
une autre énergie intarissable, qui ne vient pas du fossile, mais du
cœur, de l’amour, du courage de changer sa propre vie
[Rév d'Arès 30/11)
pour devenir les hommes du temps qui vient (30/13).
Oui, frère Michel vous avez raison, seule la pénitence nous conduira vers
la Lumière.
Pour
les radars, j’ai perdu 7 points, un stage de 245 € pour en retrouver 4,
1 récupéré la semaine dernière pour l’avoir perdu à 115 au lieu de 110,
punition d’un an! La voiture est indispensable ou le croyons-nous? Mais
on est souvent seul à bord. Lle co-voiturage se développe déjà qui
supprime au minimum 2 voitures et peut-être 3 sur 4, pour nous
apprécier, échanger, apprendre à donner, ne plus avoir peur de l’autre,
quitter nos préjugés, que sais-je encore? Mais que cela dure longtemps,
car, s’il est mis en place des moteurs qui consomment 2 € pour 100 kms,
les gens retrouveront leurs habitudes, rouleront 1 par voiture et
perdront le sens de la fraternité d’où naît la pénitence.
Que l’on prenne le problème dans n’importe quel sens, la seule clef du
bonheur c’est la Vie spirituelle.
Michel J. |
Réponse
:
Le Créateur parle en effet du sable des déserts dont
il a fait
jaillir pour eux (les fils spirituels de Mouhamad) la richesse et la
puissance (Rév d'Arès 2/9),
ce qui d'ailleurs
est vrai pour toutes les richesses du monde: fer, cuivre, charbon,
bois, eau, etc. mais nulle part dans La Révélation
d'Arès
le Créateur n'approuve la façon dont les profits de ces richesses sont
distribués, ce qui est un tout autre sujet. Donc, quand vous priez dans
ce verset, vous n'avez pas à être "étonné" et vous êtes en droit de
vous
dire: "Oui, mais le but de La Révélation
d'Arès
est justement de pousser l'humanité à une répartition juste
des richesses et puissance (au bons sens
des mots) entre autres répartitions justes de l'amour, du pardon, de la
paix, etc." | 02Jul08 83C02
Il me semble que le système féodal, même si il a été modifié, n 'a pas
disparu depuis le moyen-âge.
Les rois sont devenus des « présidents », les seigneurs locaux siègent
dans les différents conseils des institutions.
C 'est surtout la durée des mandats qui a été réduites grâce à ce qu'
on nomme « démocratie ».
Mais il ne faut pas oublier que ces institutions sont crées par des
hommes, soit disant au service des autres hommes.
Je
constate dans mes fréquentations qu'il existe de plus en plus d
'individus que les psychiatres appellent les "pervers narcissiques".
Décrire ce trait de caractère serait trop long mais de très nombreux
sites web en parlent.
Une
des particularité consiste à considérer d'autres individus comme des
« objets utiles » dont on se débarrasse après s'en être servi.
Apparemment, toutes les couches de la société sont atteintes par cette
« épidèmie ».
Donc
il s' agit d'avoir une emprise et un pouvoir sur l'autre afin de l
'utiliser pour ses propres envies puis le jeter lorsque il ne donne
plus satisfaction.
J'encourage tout le monde à s'informer sur ce type personnalité afin de
ne pas en être victime.
Sans tomber dans la paranoïa, vous y reconnaîtrez certainement des
personnes connues.
Lechefdepersonne |
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes, mais probablement pas un Pèlerin d'Arès,
je veux dire, pas un pénitent, parce que
tout pénitent
sait qu'il est lui-même, à quel que degré que ce soit, un "pervers
narcissique" et ne peut aborder ce sujet qu'avec une grande
modestie. Ce terme, "pervers narcissique", ne me paraît pas strictement
médical, c'est-à-dire limité à désigner une maladie, mais un terme qui
me paraît bien cacher un jugement — Tu ne jugeras pas, pas le plus
petit
jugement au fond de la tête (Rév d'Arès 36/16), la paille et la poutre
(Bible, Matthieu 7/1-5). Notre Père,
le Créateur, est Père de tous ses
enfants, y compris le Père des "pervers
narcissiques",
c'est-à-dire d'une forte majorité de l'humanité, parce que le système
que choisit Adam (Rév d'Arès 2/1-5)
a établi une échelle de valeurs qui, si l'on veut s'en sortir dans la
vie, classe la "perversion narcissique" tout en haut. C'est évidemment
tout le contraire de l'échelle de valeurs: amour, pardon, paix,
humilité, liberté et intelligence spirituelle, que préconise le
Créateur.
C'est justement tout l'enjeu de La
Révélation d'Arès,
c'est là toute la
difficulté de notre mission dans le monde.
Peut-être
ne vous croyez-vous pas, sincèrement pas, un pervers narcissique.
Dites-vous avec humilité et réalisme que c'est une apperence que vous
donne nécessairement, disons... par exemple, votre absence totale de
moyens d'être ailleurs qu'au bas de l'échelle sociale. Imaginez
seulement que vous gagniez demain à l'Euromillion 150 millions d'Euros!
Êtes-vous sûr que vous ne vous sentirez pas subitement tenté,
terriblement, peut-être irrésistiblement tenté, de vous comporter en
"pervers narcissique"? Même plus ou moins. Le ton même de votre
commentaire montre que vous avez pour certaines catégories d'hommes un
mépris qui revient à ne pas avoir vraiment l'amour évangélique en
plénitude, l'amour du prochain, le prochain quel qu'il soit. Il faut
cet amour-là pour renoncer à la richesse et à la domination sociale,
même limitée. Il faut pour y parvenir beaucoup, beaucoup, beaucoup
de pénitence.
Mais peut-être
l'avez vous, après tout, peut-être suis-je en train de vous juger.
Dans ce cas pardonnez-moi! |
02Jul08 83C03
Deux
choses: Une, je ne comprends pas le rapport que vous faites entre la
livre de Jacques Ellul "Le Bluff Technologique" et La
Révélation d'Arès
que vous lui avez fait apporter par un commissionnaire, sans doute à
Bordeaux, parce que je crois me souvenir que M. Ellul est bordelais.
Deux, je suis heureux que vous ayez repris la progression de votre
blog, parce que depuis la dernière entrée à propos de Claude
Lévi-Strauss, il n'y avait plus rien. Merci pour ça.
J.M. |
Réponse
:
Mon
entrée, je le reconnais, n'est pas très claire sur les
raisons que j'avais d'offrir à Jacques Ellul un exemplaire de La
Révélation d'Arès
après la parution de son livre "Le Bluff Technologique". Je pensais que
le rapport entre les deux livres deviendrait évident au lecteur par la
phrase-conclusion: "Eh
bien, aujourd'hui, nous voyons
bien qu'il n'y a pas à prendre les technologues pour des bluffeurs." En
effet, La Révélation d'Arès ne
prend pas du tout la technologie pour un bluff. Elle la prend pour
une capacité de l'humanité à la fois très efficace et bénéfique et très
dangereuse, si elle est poussée à une sorte d'excès adorateur, comme
c'est sa tendance aujourd'hui.
Concernant mon silence de blogger
depuis le 20 mai, il est seulement dû au travail, à un calendrier très
chargé et incompressible. J'ai des difficultés à reprendre le rythme
normal de mon travail après la longue période d'inquiétude et de nuits
blanches causées par la contrôle fiscal de l'hiver, dont je
suis sorti
victorieux, mais qui désorganisa mon existence comme font toutes
préoccupations
imprévues. Je rappelle notamment que cette confrontation avec
l'administration me montra l'abyssale ignorance que celle-ci avait
encore aujourd'hui, après 34 ans, de La Révélation d'Arès
et des Pèlerins d'Arès
et, aucun des frères qui s'étaient proposés pour le faire ne l'ayant
fait au cours des années précédentes, je dus dans l'urgence créer de
toutes pièces le site généraliste exhaustif michelpotay.info sur
l'Internet. Bref, ce
n'est qu'à la suite de ces mois consacrés directement (subir
l'inspection fiscale) ou indirectement (créer le site généraliste) à
des mises au point nécessaires avec l'administration, que je pus
reprendre la préparation, stoppée en novembre 2007, de la prochain
édition de La Révélation d'Arès, qui aura une
présentation simplifiée, mais pas pour autant appauvrie, totalement
nouvelle. C'est un travail qui
me demande beaucoup de réflexion, d'attention et de temps —
N'étant pas très malin et ralenti par l'âge, je ne fais rien rapidement
—. Il m'est, de surcroît, toujours très difficile de reprendre un
travail interrompu pendant des mois. Je suis donc encore dans la
bousculade d'un calendrier qui n'a pas repris son rythme normal. Je
suis en plein dans ce travail actuellement. Voilà la raison de ma
longue absence de sept semaines sur le blog. Je vous en demande pardon.
|
02Jul08 83C04
Venir
à Arès dans une brouette? Je n’y avais pas pensé. Je me voyais plutôt
en charrette tractée par un cheval. Le cheval reviendra peut-être au
goût du jour, mais ce sera probablement la Rolls-Royce du futur, donc
inabordable. Bref, nous vivrons différemment. Avec des collègues, nous
évoquons la crise qui pointe son bout de nez, tous
l’associent
automatiquement à la violence, l’élimination de branches mortes (les
vieux, les chômeurs, etc.), bref à quelque chose d’immensément noir,
d’inhumain. Leur intuition est bonne si l’homme
ne cesse pas de pêcher, mais
il est difficile de leur faire concevoir [aux collègues?] que
l’homme peut se bonifier, être solidaire, généreux et faire face ainsi
dignement non seulement à la crise engendrée par son avidité mais à
long terme changer le monde (28/7) partout et pour
toujours.
Il
y a toute une jeunesse à préparer aussi bien à tout perdre qu’à tout
attendre d’eux-mêmes. Dans les écoles, la fac, je n’entends aucun
propos à ce sujet. Bien au contraire, par exemple, à Paris VIII
Saint-Denis (dans le 93), fac réputée pour son esprit "non
conformiste", profs, maîtres de conférence, ont cette année incité,
soutenu les étudiants à réclamer au gouvernement davantage
d’argent, de moyens, de garantis, alors que les caisses sont vides ! En
fait, Ils les maintiennent plus dans leur propre
peur de
l’avenir et leur manque d’imagination qu’ils ne les invitent à
réfléchir librement sur leur avenir à construire.
A.L-J. | 02Jul08 83C05
Il y a certaines gens qui ont depuis longtemps réfléchi à la
compensation du manque d'énergie en mettant au point un système plus
simple, plus rapide, plus écologique. Mais surtout rendant l'humain
totalement libre des pouvoirs technocrates et politiques. Ces
inventeurs dont fait partie Stanley Meyer sont évidemment des gens
dangereux et malheureusement à abattre.
Je vous invite à voir cette vidéo assez courte qui explique son
invention et le danger que suscite son invention d'un point de vue
financier chez ceux qui aiment faire flamber les prix.
http://www.dailymotion.com/video/xxr1y_moteur-a-eau-de-stan-meyer_tech
STANLEY
MEYER INVENTEUR
DU MOTEUR A EAU
Suite à l’embargo pétrolier, et désirant aider son pays pour trouver
une source alternative au pétrole, il a mis au point un procédé qui
permettrait de remplacer le pétrole par l’utilisation de l’hydrogène.
Pour extraire de l’hydrogène de l’eau, il le fait à partir du robinet
d’eau. La méthode traditionnelle se fait à partir de l’électrolyse. Lui
il a inversé le processus. Ainsi il y a beaucoup moins d’électricité
utilisé ni de chaleur perdue.
Hydrogène et l’oxygène servent de combustible.
Au bout de 20 ans il a créé sa méthode : casser la molécule d’eau et
produire quantité d’hydrogène à la demande. Concept révolutionnaire qui
marche bien. Cela économise 3 fois moins d’énergie que la méthode
traditionnelle et il y a un rendement 1700 fois plus important.
Il a créé grâce à son procédé un moteur à eau permettant donc de
respecter l’environnement et surtout permettant à l’humain d’être
complètement autonome.
Il protège son invention car des brevets lui ont été volés. N’ayant pas
eu de cursus scientifique il est ignoré par la communauté scientifique.
Les scientifiques ne le soutiennent pas car ils ont peur de leur
réputation (les inventeurs sont mal vus pris pour pas sérieux) et peur
de perdre des crédits, et également parce que cela va aussi au-delà des
vérités établies.
En secret l’organisation militaire et de l’espace ont pris contact avec
Meyer, dont la NASA. Grâce à son procédé les fusées seraient créées
sans aucun composants explosifs. [...] Maryse |
Réponse
:
Le cracking de l'eau (on fait
éclater la molécule d'eau en ses composants hydrogène et oxygène) est
un procédé physique auquel il est fait appel depuis longtemps, par
exemple en arrosant le charbon des chaudières autrefois ou en injectant
de l'eau mélangée au mazout dans les grosses chaudières modernes de
type centrale électrique. J'étais ingénieur et je m'étais spécialisé
dans la thermique, thermodynamique et hydraulique y appliquée. C'est un
sujet de physique industrielle que je connaissais. Certes, des
progrès pratiques ont sûrement été faits depuis le temps, maintenant
lointain, où, dans les années 60, je quittai l'industrie des
transformations physiques pour rechercher la vérité dans les
profondeurs métaphysiques, mais les lois physico-chimiques qui
régissent le cracking de l'eau n'ont pas plus changé que celles de la
pesanteur et de la conservation de l'énergie.
Stanley Meyer, dont je n'ai jamais entendu parler, ne peut pas changer
ces lois. Il n'est pas le premier à avoir rêvé du fameux
moteur à eau et à y avoir travaillé.
Des physiciens se sont
usés sur ce problème. En vain. Notamment à l'époque nazie
quand l'armée allemande manquait d'essence et de gasoil et cherchait
des solutions de rechange. En URSS également des recherches ont été
menées dans le domaine des énergies de substitution,
le moteur à eau entre autres, mais aucun résultat pratique réalisable à
l'échelle industrielle n'en a jamais résulté. Le problème tient à ceci
que pour produire le cracking de l'eau il faut beaucoup d'énergie
(électricité ou chaleur, etc.) et que, hors du laboratoire, dans le
volume réduit d'un moteur de voiture capable de développer une
puissance convenable, c'est irréalisable.
Personnellement,
je ne crois pas à l'invention de Stanley Meyer, ce qui ne signifie pas
que je n'espère pas avoir tort, mais que j'ai bien peur d'avoir raison.
À propos d'eau, il y eut au début de l'ère automobile un constructeur
de teuf-teufs (son nom m'échappe... Darracq?) qui utilisait la
chaudière Serpolet qui permettait de mouvoir une voiture par la vapeur
d'eau produite. Ça marchait très bien, j'ai vu de mes yeux marcher ce
véhicule au cours d'un rally de vieilles bagnoles à la fin des années
50, mais il fallait du bois... Je vous rappelle que pendant
la
guerre 1940-45 il n'y avait plus d'essence et que les camions, autobus,
voitures, à Paris marchaient au gazogène fonctionnant au charbon de
bois.
Il y a aussi le moteur à huile de muscle: le vélo. Je
vous taquine un peu, Maryse!
Je
pense que l'avenir est à l'hydrogène, carburant capable de développer
une puissance similaire à celle de nos voitures modernes sans faire
subir à celles-ci des transformations trop importantes. Le problème
n'est pas l'hydrogène et le moteur adapté, mais l'infrastructure
nécessaire à la distribution de ce gaz. Il y a actuellement en
Californie un parc d'automobiles expérimentales à moteurs à hydrogène
(plusieurs centaines, je crois), dont le rayon d'action est limité aux
stations de distribution d'hydrogène, elles-mêmes en pleine
expérimentation. Il est possible que dans un avenir relativement proche
beaucoup de Californiens roulent à l'hydrogène dans leur état.
Le
problème économique que le prix de l'énergie (aujourd'hui essence,
gas-oil, mazout, butane, propane, etc., demain hydrogène, électricité,
etc.) pose n'est pas celui du pétrole à la source ou de sa distillation
à la sortie de la raffinerie. Non taxée, l'essence serait vendue à un
prix très raisonnable. Le problème est surtout celui de la taxation
énorme qui, presque partout dans le monde, frappe et continuera de
frapper l'énergie à base de pétrole. En France, je n'ai pas le chiffre
exact en tête, mais je crois que la taxation de l'essence est de
l'ordre de 74%. Énorme! Mais est-ce évitable dans la logique
matérialiste qui gouverne le monde? Non. Si les nations renoncaient à
cette taxe ou à une partie de cette taxe sur les carburants, il leur
faudrait trouver ailleurs les ressources dont elles seraient ainsi
privées, ce qui ne pourrait se faire que par l'augmentation d'autres
impôts sur toutes les marchandises: TVA, sur les revenus, etc. On
imagine donc facilement que, même si le moteur à eau existait, le
moteur à eau serait taxé: Tant de chevaux-moteur? Tant à payer par an!
Oui,
le coût kilométrique de nos voiture serait le même, étant donné le
train de vie d'un état moderne aujourd'hui, pêle-mêle: routes, écoles,
hôpitaux, sécurité sociale, voirie, fonction publique, armée, caisses
de retraite, déficits de toutes sortes à combler, etc., et les fonds
considérables que l'ensemble exige. C'est une de nos gabelles modernes.
Quand
je parle de nouveau moyen-âge, j'utilise évidemment une image pour
illustrer l'inconfort considérable, l'impression très désagréable de
manque et de contrainte, de régression, de déclin pour tout dire, par
lesquels les Occidentaux modernes, devront de toute façon
passer pour accéder à un autre genre de vie sociale et
matérielle.
Parce que nos habitudes de bonne vie matérielle ont été fondées sur
l'exploitation des pays pauvres, lesquels se laissent de moins en moins
exploiter et commencent à nous faire payer le prix de ce que nous
voulons et que ce rééquilibrage va créer un nivellement qui nous
paraîtra vraiment un retour au moyen-âge. Savez-vous quel prix vous
devrez donner pour une tablette de chocolat le jour où l'on devra payer
aux paysans produisant le cacao un prix qui leur permettrait de vivre
comme nos propres paysans de France?
Je sais, Maryse, que
vous
tout à fait acquise à ces réalités-là. Ma réponse ici vaut seulement
pour tous ceux qui sembleraient ne pas avoir compris le fond de la
situation. Bien sûr, comme dit
Michel J. (commentaire
83c01) et comme notre mission ne cesse de la rappeler au public, la
seule solution heureuse dans un monde où la répartition équitable des
ressources appauvrira ceux qui profitaient à bas prix des biens
matériels des moins industrieux, c'est la vie spirituelle, c'est la
basculement des valeurs matérielles vers les valeurs spirituelles.
| 02Jul08 83C06
Cette
réflexion que nous allons vers un nouveau moyen-âge fait frémir,
surtout si on imagine le futur avec un état totalitaire, comme on peut
le lire dans des livres de "science fiction" comme "1984" de Georges
Orwell écrit dans les années 40 et comme cela à l'air de se profiler
sournoisement et discrètement. Mais cela fait longtemps que vous nous
prévenez, frère Michel, que nous devons nous préparer à ne plus rien
avoir et à créer, en nous, le besoin de ne rien avoir.
Je
veux imaginer un autre scénario, pas fataliste, car après tous c'est
nous qui faisons l'Histoire.
Mince
alors !!! (c'est mon cri d'insurgeance...) Je veux que ce monde change.
Pourquoi ne pas imaginer au lieu d'un état totalitaire, technocrate,
technologue etc, imaginer un état qui s'essouffle, qui devient
vulnérable comme la grue (Rév d'Arès xxii/2-20), parce que le
peuple entend enfin progressivement le délire des
puissants (Rév d'Ares
28/20)
et qu'il ne se laissera plus faire. Parce que les gens finiront enfin
par comprendre que c'est eux, tous les jours, qui changeront le monde,
en s'alliant ensemble dans la créativité, l'espérance, en travaillant à
faire naître l'amour fraternel, quelque soit leurs épreuves. Et il y en
a déjà qui y croient, des gens qui ne sont pas des Pèlerins d'Arès et
qui veulent que l'individu change. On les rencontre dans la rue, au
travail, etc., des gens, loin d'être bêtes, qui ont des tas
d'idées pour s'organiser, pour être autonomes. Et nous Pèlerins d'Arès,
dans ce moyen-âge nous seront des hommes et des femmes d'amour, des
battants, par-ci par-là, ensemble nous finirons par faire naître une
conscience collective, qui sera un signe pour les gens qui nous
observeront.
On sera peut-être devenu pauvres, presque tous,
mais cela nous fera retrouver notre créativité, notre sens du travail
collectif,
nous
serons bien obligés pour vivre, de nous alliés, on ne sera plus des
assistés du système... L'individualisme est un luxe possible dans un
monde matérialiste qui ne manque de rien. Matériellement nous n'aurons
plus grand chose, alors nous serons obligés de retrouver de vraies
valeurs et de la force spirituelle.
Stéphanie |
03Jul08 83C07
J’ai
bien ri en lisant votre histoire de brouette et de permis à points.
Nous
allons avoir besoin d’un sens de l’humour à toute épreuve pour
affronter les bouleversements qui viennent! Il est clair que
nous
allons vers des temps difficiles. La pénitence
prônée par La Révélation
d’Arès
est facteur d’évolution bénéfique, elle est aussi la préparation la
plus efficace aux épreuves socio-économique de toutes sortes que
réserve l’avenir. Parce que nous allons avoir besoin d'une grande force
intérieure, de stabilité et de détachement émotionnel pour traverser
les remises en questions qui se profilent déjà et pour les surmonter de
façon créatrice et généreuse.
La raréfaction du pétrole ne
concerne pas que nos déplacements, loin de là. La répercussion est
globale, car toute notre économie est dépendante du pétrole, à
commencer par l'agriculture (mécanisation bien sûr, mais aussi
pesticides et engrais de synthèse directement issus des produits
pétroliers). Nous oublions que notre alimentation est indexée sur le
prix du pétrole! Sur ce plan là aussi il nous faut nous attendre à des
chutes de rendement et à la montée des prix. On en voit déjà les
prémices. Parallèlement à la pénurie pétrolière (et des autres matières
premières) se profile également la pénurie d’eau (douce et propre).
Votre éclairage du verset xii/8 [Révélation d'Arès] apporte des
éléments nouveaux à ma réflexion sur ce sujet.
La pénurie,
le manque et la peur du manque sont directement liés au péché.
Les solutions techniques ne font que repousser indéfiniment le problème
sans jamais le solutionner, car la solution n’existe pas sans âme
aimante et partageante.
Que
l’humanité se décide à guérir du mal (Rév d'Arès 30/4), elle se
libérera de tout manque et apaisera enfin sa faim sans rives (i/10)!
Exode | 03Jul08 83C08
Vous
avez répondu longuement à Maryse [commentaire 83C05], mais je ne suis
pas d'accord avec vous. Le moteur à eau fonctionne bel et bien, mais le
prototype a été détruit par des agents des grosses multinationales de
l'énergie et l'inventeur a été menacé de mort s'il se plaignait. C'est
ce qui est arrivé à la machine à vapeur lors de son invention: des
charretiers et des bateliers qui avaient peur pour l'avenir de leur
profession qui était de transporter par l'énergie animale, le cheval
surtout, les bras aussi, la détruisirent. C'est la même chose pour
Shell, Total, BP, Esso-Standard et compagnie; Ils ne veulent pas de la
concurrence de l'eau du robinet. Vous mettez un entonnoir sur votre
moteur, vous remplissez d'eau de votre lavabo et zou... vous partez.
C'est pour eux inimaginable. Ça ne vous coûte pas un sou. Enfin, ça
vous coûte le prix du mètre cube d'eau, autant dire rien. Eux, ils
seront ruinés [...]
Tiburce P. |
Réponse
:
Il n'y a donc pas à s'en faire.
Pour le moment les magnats de l'énergie chère, du pétrole en
particulier, font triompher leurs thèses mensongères afin d'empêcher
l'eau de couler à flot de nos robinets ou de nos ruisseaux dans les
entonnoirs de nos moteurs. Mais ne croyez-vous pas que quand la cherté
de l'énergie sera devenue insupportable, rien ne pourra empêcher les
fabricants de voitures et de motocyclettes à eau d'apparaître?
Alors,
ma concierge, vous, moi, achèterons un de ces véhicules à eau pour
rouler pratiquement à l'œil à travers le monde. Même si une taxe frappe
ces véhicules, le prix insignifiant du carburant de base abaissera
extraordinairement le prix de revient kilométrique. Il n'y a donc
vraiment plus à s'en faire. Je
me
demande quand même
comment les multinationales de l'énergie chère, qui ont pourtant de
l'entregent, n'ont pas réussi à faire interdire les bateaux à voile,
qui pullulent dans nos ports, qui fonctionnent au vent "qui ne coûte
pas un sou", afin d'imposer l'usage unique et obligatoire des bateaux à
moteur. Ah, mais oui, j'ai compris! C'est parce que ces moteurs
aujourd'hui à essence et gasoil seront tôt ou tard remplacés par des
moteurs à eau, et pour peu que ça marche aussi à l'eau salée (avec
quand même un petit filtre pour piéger les crabes et les crevettes, qui
d'ailleurs fourniront le déjeuner à ceux qui aiment les fruits de mer à
bord), alors là... le prix du mètre cube sera zéro Euros zéro centime.
Donc, les multinationales ne perdent pas leur temps à reculer
l'inéluctable. Merci pour votre information qui respire le bon sens. |
04Jul08 83C09
À quelle
énergie roulez-vous? Moi, je roule au GPL comme le Ciel me l'a
conseillé. Pas vous?
C'est à un tarif encore gérable c'est
moitié moins cher, pour un rendement un peu inférieur cependant.
Je
ne connais pas votre budget mais la demi-dime ne semble pas augmenter
autant que le coùt de la vie, si je comprends bien, ce n'est donc pas
le moment d'oublier.
Et vivement le moyen âge! Que l'on
cesse de s'enbourgeoiser benêtement!
Et que l'on réfléchisse
sérieusement à prendre le Chemin du Retour du Jour où nous irons au
pèlerinage à l'énergie Divine.
Pierre C. |
Réponse
:
Le Ciel vous aurait donc conseillé de rouler au GPL? Pour
ma part, je ne reçois aucun conseil du Ciel dans ce domaine.
J'ai
songé à rouler au gaz comme vous. S'il ne s'agissait que des allées et
venues entre Bordeaux et Arès ou de petits déplacements en ville ou
dans les envisons, j'aurais sans nul doute adopté cette solution. Cela
pose malheureusement trois problèmes, si vous voyagez beaucoup et un
peu partout dans le pays et même un peu à l'étranger. Premier problème:
l'encombrement de la bonbonne de GPL, qui réduit l'espace du coffre à
bagages. Deuxième problème: le réseau de distribution de GPL en France.
Dans certaines régions on n'en trouve absolument pas. Dans d'autres
régions les points de ravitaillement sont rares. Il faut donc rouler
mixte: essence et GPL, mais quand il faut rouler à l'essence sur 80% du
voyage, les inconvénients ne valent pas l'investissement. Troisième
problème: Certains parkings, notamment certains grands
parkings payants souterrains des grandes villes, refusent les voitures
munies
d'un réservoir de gaz. Mon gendre, notre frère Gérard, roule au GPL
depuis des années, mais a dû renoncer à faire de grands voyages, qui
posent trop de problèmes. Quand il part loin, il est obligé de louer
une voiture. Ajoutons, me concernant personnellement un quatrième
problème: J'aurai 80 ans l'année prochaine et je souhaite me délivrer
le plus possible des problèmes techniques. Un seul
carburant, s'il est universel, simplifie la question de son
ravitaillement. De là mon choix de la brouette pour l'avenir, car même
le cheval ou l'âne présente des complications techniques: le sac
d'avoine, l'étrillage, les sabots à ferrer, etc.
Ceci
dit, je partage votre souhait: "Vivement le moyen âge!" mais pas parce
que je pense que ce temps de pénurie amènerait la fin de
"l'embougeoisement benêt." Le mot "bourgeois" est justement,
étymologiquement, un mot moyen-âgeux. Les bourgeois et la recherche
des biens et du confort matériels ne manquaient pas au Moyen Âge
historique, d'une part, et d'autre part je ne vois pas pourquoi des
bourgeois ne deviendraient pas de bons Pèlerins d'Arès. On peut être
bourgeois et pénitent,
un apôtre généreux et actif. Par contre, je pense que l'absence des
préoccupations et distractions qui empêchent les
hommes modernes,
les non bourgeois et les bourgeois confondus, de retrouver les valeurs
spirituelles, viennent de la technicité multiforme excessive des temps
que nous traversons et du temps énorme que tout le monde lui consacre:
media, télévision, voiture, distractions et voyages de toutes sortes,
gadgets à profusion, etc. Un peu moins d'énergie en ralentirait le
production et, donc, l'usage. La vie spirituelle trouverait plus
d'espace mental et plus d'espace-temps pour renaître plus vite.
| 05ul08
83C10
Votre
blog 0083 m'a bien fait rire.
Vous avez écrit dans "Le
Pèlerin d'Arès" de 1980 (p.19) ceci: "Des
temps vont venir — du moins ils menacent — où notre terre
tremblera de nouveau d'une fureur de guerre, où le ciel s'emplira du
sifflement des avions et des fusées, ou des armées se bousculeront,
dans leur empressement à se haïr, se détruire, sous des prétextes que
nous connaissons déjà, et c'est bien ce qui nous attriste : ils sont
économiques, idéologiques et absurdes. Mais ils sont "sérieux". Nous,
pèlerins d'Arès, qui croyons à des Apparitions et à l'Éternité, nous ne
sommes pas "sérieux", nous sommes (considérés par les gens "sérieux")
comme des illuminés. Ces illuminés-là, quand le malheur couvrira le
monde, seront sûrement l'espérance. Et ce jour-là il n'y aura pas assez
d'étoffe pour coudre toutes les tuniques que réclameront les affligés,
et ceux sortis hagards du danger, les ex-"sérieux", qui viendront à
Arès. Mais Arès ne veut pas faire la moisson sur le malheur, si
elle peut l'éviter. Ces mains qui se tendrons vers nous (les Pèlerins
d'Arès), nous devons les prendre dès maintenant pour éviter qu'entre
temps, elles s'emploient au pire [...] Il faut bien qu'à un monde si
plein de "raison", de sérieux, d'envie, d'égoïsme, parfois de haine,
réponde l'amour." Il
est 5h30 du
matin et je ne peux pas dormir, car l'idée suivante me trotte dans la
tête:
J'ai un fourgon blanc Renault Trafic sur lequel j'ai
envie d'écrire à la peinture noire en gros caractères, sur
le côté droit et sur le côté gauche :
BIENTÔT LE
MOYEN-ÂGE
CE MONDE MARCHE SUR LE TÊTE
LISEZ LE
LIVRE : "LA RÉVÉLATION D'ARÈS"
POUR LE REMETTRE D'APLOMB.
Frère
Michel, pensez-vous que ce serait une bonne idée d'écrire cela sur mon
fourgon?
J.-L. Q. |
Réponse
:
Si mon entrée de blog vous a
"bien fait rire", votre commentaire m'a bien fait rire aussi dans son
dernier paragraphe qui me demande mon avis sur ce projet de message
ambulant, cet appel peint sur votre fourgon.
Je pense que,
si vous
songez à faire de votre fourgon un support ambulant de messages, ne
peignez pas ceux-ci directement sur la tôle, mais envisagez des
panneaux mobiles interchangeables selon les sujets dont vous comptez
entretenir la foule. Je dis ce qui me passe par la tête sur le moment,
car vous êtes le premier à envisager ce genre de mission en France.
J'ai vu, par contre, beaucoup de vans porteurs de messages religieux
aux USA, qui se déplacent de stationnement en stationnement. Là-bas, la
plupart des villes, très étalées et prévues pour la voiture et non pour
le piéton, sont difficiles à missionner avec des tracts distribués sur
les trottoirs où il ne passe personne, sauf New York, Boston, Chicago,
quelques villes rares bâties à l'européenne. En
ce
qui concerne la teneur du message je doute que les passants réalisent
dans quel sens le mot "moyen-âge" est employé, une fois privé de son
contexte, lequel contexte est l'entrée 83 complète de ce blog.
Ce
terme "moyen-âge" sera pour eux aussi déconcertant ou insolite que s'il
ne représentait rien, parce
qu'ils ne connaissent pas
le code
de notre pensée. Il faut éviter les mots isolés qui ont un sens pour
nous, qui en connaissons tout le contexte, mais qui n'en ont aucun pour
l'homme de la rue qui n'a pour contexte que ses souvenirs de leçons
d'histoire scolaires, son journal ou les idées du jour. Dans ces
conditions, le lecteur peut très mal estimer à qui il a affaire et se
laisser imaginer autant de folles explications qu'il lui en passe par
la tête.
Rédiger une formule, une accroche
courte pour le public demande beaucoup de réflexion et de soin, pour
être très claire au premier coup d'œil. Un blog est un blog, un tract
est un tract, un court message sur un fourgon, plus proche du logo que
du slogan, est un message sur un fourgon. Chacun demande une
formulation particulière et moins il y a de mots plus c'est difficile
et plus il y a de mots moins le passant lit.
L'idée d'un
message
sur un fourgon, c'est bien, mais le message que vous envisagez, je le
crois trop énigmatique ou ambigu pour amener le passant à lire La
Révélation d'Arès.
Vous risquez de produire l'effet inverse.
Ceci dit, je ne
suis pas un spécialiste. Je peux me tromper. Parlez-en avec nos frères.
| 05Jul08
83C11
Extraits
choisis de l’Interview d’Ingrid Bétancourt, TF1, jeudi 4
juillet, Journal de 20h
(…)
http://videos.tf1.fr/video/news/0,,3900396,00-journal-televise-juillet-.html
:
Ingrid Bétancourt :
Le
monde doit faire le nécessaire que plus jamais des personnes vivent ce
que j’ai vécu. Je suis vivante grâce à Dieu, grâce à vous tous, à votre
amour. (…)
Ce qui m’a fait du mal dans la jungle
et resté
dans la jungle. Mais Je veux garder la mémoire. Ces moments vécus sont
restés derrière moi. (…)
Le plus dur : la méchanceté de
l’homme,
l’envie d’être méchant. Cette hargne. Jusqu’au moment où j’ai
appris à pardonner, c’était une espèce de protection spirituelle, de
les voir de les écouter, de les subir tout en me disant, qu’il fallait
simplement ne pas mettre de sentiment dans tout ce que je subissais.
Dans
un environnement où la haine, la méchanceté, tous ce qui vous attaque,
tout ce qui est ennemi est autour de vous, vous avez besoin de l’amour,
vous vous raccrochez à l’amour.
La journaliste
:
Ingrid Bétancourt ce qui a été frappant c’est qu’il n’y
avait pas de haine, pas d’aigreur, dès votre arrivée.
Ingrid
Bétancourt:
Non,
Je suis en paix, je suis libre. Je suis libre d’envie de
vengeance ou de rancœur. Non il n’y a pas de place pour cela, le
bonheur est trop grand. (…)
Je veux vous
transmettre ce que j’ai dans mon cœur. (…)
Le
journaliste :
Il y a plus de 6 ans après
l’enlèvement, ils étaient une dizaine. Aujourd’hui ils sont des
milliers.
Un anonyme :
C’est un
symbole, un symbole de la liberté La liberté est toujours le
plus important de tout dans la vie.
Un militant :
Nous
avons menés 250 actions, environs une action par jour ouvrables. Des
centaines de comités ont été créé regroupant deux personnes ou 200. (…)
La
journaliste :
Quels sont vos projets maintenant ?
Ingrid
Bétancourt :
(…)
La politique est un monde qui tombé en disgrâce. Mais ce qui est vrai
c’est que je veux servir. Cette joie immense cette
bénédiction du
Ciel d’être vivante et libre.
Oui, évidemment je veux encore
plus
qu’avant servir. Peut être en faisant de la politique peut être en
faisant autre chose que la politique. Mais je pense que l’on doit se
nourrir de rêve. On doit construire un monde différent. Je dis souvent
que je voudrais changer le monde. Bon bien sûr c’est un petit
peu
grand. Mais je pense qu’il ya des choses qu’il faut absolument que l’on
change. Alors maintenant je me sens avec plein d’espace et de temps, je
me sens avec cette force de vouloir changer beaucoup de chose.
Daniel
C. | 05Jul08 83C12
Traduction du
commentaire du Dr
D.H des Émirats
Arabes Unis (commentaire 83usC02)
Prophète
bien aimé,
Mon
cœur se porte vers le Pèlerinage de Feu. Vers ce lieu que le Créateur
Unique, Source de l'éternelle Lumière a choisi pour sa dernière
manifestation à l'humanité. Afin que la Lumière de l'intelligence spirituelle soit
ravivée en elle. Cher
Prophète Mikal, selon la Culture Islamique, une culture dans laquelle
Muhammad est vu comme parlant à des nomades et rendant les choses
compréhensibles à ceux-ci, cette culture dit que quand approchera "la
fin des temps" un peuple descendant de Gog et Magog dévorera tout à la
surface de la terre, y compris le lac de Génézareth [Rév
d'Arès
28/11-14] qui sera complètement asséché.
L'explication
islamique
traditionnelle est que ce peuple qui apparaîtra est actuellement caché.
Certains de mes amis européens m'ont [quant à eux] donné l'explication
probable que ce peuple peut être la civilisation industrielle, laquelle
a été fondée par les Européens, qui seraient donc ces Gog et Magog. De
là [on peut déduire] que ces explications convergent toutes vers ce
qu'annonce La Révélation d'Arès
qui dit que les ressources d'énergie se raréfieront à cause de cette
civilisation industrielle opposée à [la civilisation] des nomades
auxquels s'adressa Muhammad.
Selon l'esprit du Pèlerinage de
Feu, le Père, la Lumière Éternelle prévaudra finalement sur l'homme
sans intelligence
désespéré (ou perdu) du moyen-âge qui s'annonce et le Père sera [pour
cet homme-là] le seul Unique Refuge final, celui dans lequel l'énergie
matérielle se ravivera en énergie spirituelle.
Je prie le
Père
pour qu'il me fasse une place dans vos pensées tandis que vous méditez
sur Son dernier Foyer de Lumière et d'Énergie sur terre.
Que prévalent
à jamais sur nous la
Sainteté, la Puissance et la Lumière de Dieu [Rév
d'Arès, Père de l'Univers, 12/4].
Nous vous aimons, Mikal
Dr
D.H., Émirats Arabes Unis. Note
du blogger:
Le Docteur D.H. est un frère de l'Islam, éminemment versé dans la
science coranique, vivant dans un des Émirats d'Arabie. Il
suit La Révélation d'Arès
depuis de nombreuses années et entretient avec le Frère Michel d'Arès
une correspondance régulière. Il a reconnu dans le Coran quelques
versets qui annonçaient l'avènement d'un prophète et d'un révélation
complémentaires de la grande mission prophétique de Muhammad et il a la
certitude qu'il s'agit de La Révélation
d'Arès.
La prudence,
vivement recommandée par la Parole d'Arès, s'imposera sur ce point tant
que le monde ne sera pas mieux préparé à recevoir et reconnaître tous
les Signes donnés
par le
Créateur depuis 1974. |
05Jul08
83C13
Nous
commençons a payer le fruit de l'avidité de l'homme à
posséder la
terre et ses richesses.
Le
"produire et le consommer à tous prix" nous amène dans l'impasse qui
est celle de la limitation des richesses de la terre.
L'ultra-libéralisme
sauvage qui, par essence et idéologie, ne veut pas fixer de règles,
permettant ainsi tout les excès, s'écroule de lui-même par le simple
fait que nos ressources naturelles sont limitées, et que la population
mondiale demandant légitimement d'avoir accès aux mêmes techniques que
nos sociétés occidentales, s'agrandit.
Ce qui montre entre
parenthèses que nos sociétés occidentales, championnes pour donner des
leçons de morale aux autres (comme imposer la démocratie!), ne sont
vraiment pas un exemple à suivre, surtout en ce qui concerne le partage.
Avec
le pétrole de plus en plus cher, c'est aussi le droit de polluer qui
est mis en question.
Mais,
comme pratiquement pour tout le reste, ceux qui auront les moyens
pourront prendre leur voiture (à essence), comme les entreprises qui
peuvent payer le droit de polluer, les autres seront obligés de se
débrouiller comme ils le peuvent...
Mais quand l'argent est
la principale valeur de société, ce n'est pas vraiment étonnant.
De
plus, les taxes sur l'essence et le pétrole représentent une source de
revenus très substantiels pour l'État pris entre le marteau et
l'enclume de son train de vie démesuré.
Si l'eau pouvait
servir de
carburant (ce dont je ne sais pertinement rien, bien que j'ai lu
plusieurs articles allant dans ce sens), je suis sûr que le
gouvernement lèverait une taxe quelconque d'un moyen ou d'un autre pour
ceux qui s'en servent comme carburant, genre taxe de solidarité
machin-chose!
Ils sont très forts pour inventer de nouvelles
taxes!
C'est bien d'ailleurs le seul domaine [où ils sont
forts]!
D'ailleurs,
en France, il est interdit de faire fonctionner son moteur Diesel avec
de l'huile — ce qui, il faut le savoir, est la vocation
première
du Diesel — car cette huile échappe (pour le moment!) aux
taxes
appliquées à l'essence et au gasoil!
Ce qui est sûr aussi,
c'est
que la volonté des constructeurs automobile à fabriquer des voitures
fonctionnant avec d'autres énergies que le pétrole n'est pour le moins
pas nette! C'est le moins que l'on puisse dire!
Avant, il
faut traire le con-citoyen(!) lambda jusqu'àu bout!
Oliver G | 05Jul08 83C14
J'ai
été bouleversé en lisant le commentaire 83usC02 du Docteur D.H. que
vous avez traduit et afiiché pour les lecteurs français (83c12). Un
très bonne idée. Nous devrions avoir honte, nous héritiers directs
de La Révélation d'Arès
donnée à un Français en France, de ne pas creuser le sens de cette
Parole que nous pouvons lire dans sa langue originale comme le font,
semble-t-il, mais en anglais (grâce à votre traduction, frère Michel),
des frères musulmans lointains (il dit: Nous vous
aimons, Mikal, montrant qu'ils sont plusieurs).
Je
constate que la plupart des commentaires français portent sur l'aspect
matériel et écologique de la situation créée par la pénurie prévisible
du pétrole, alors que vous l'encadrez avec soin de toutes les
considérations spirituelles qui font votre vie et qui devraient faire
la nôtre: le Pèlerinage, la menace du bec de fer, etc.
C'est
quand même malheureux que le seul commentateur qui a parlé du
Pèlerinage jusqu'à maintenant, en regrettant de ne pas y être, est un
frère musulman des Émirats Arabes du Golfe. Oui, il y a une pénurie de
pétrole et de matières premières en vue, mais au lieu de politiser et
financialiser la question, nous devrions la voir sous son jour
spirituel. C'est exactement ce que fait tout naturellement un vrai
croyant, qui porte la Parole du Père dans son cœur, le Docteur D.H qui
vit entre le sable du désert et la
Mer. Je vous salue de loin, mon frère arabe.
James
R. | 05Jul08 83C15
Je
me demande si la pénurie du pétrole qui commence est réellement
programmée par les multinationales pour rendre cette substance assez
rare pour devenir réellement de l'or noir, à prix d'or. Je me demande
si la politique a été assez vicieuse, de gauche ou de droite, pour
soutenir ce complot. Je ne crois pas les politiciens, tout vicieux
qu'ils soient, assez malins pour faire ces calculs à très long terme.
Je me demande si la pénurie de pétrole ne vient pas au contraire de ce
qu'on nous faisait littéralement cadeau du carburant et que nous nous
sommes habitués à ce cadeau au point qu'en haussant le prix du pétrole
leurs propriétaires, arabes, africains, sud-américains, nous ont
complètement affolés comme si du jour au lendemain on nous privait de
notre dû "légitime".
Le moteur à eau, je suis comme vous,
frère
Michel, je n'y crois pas, parce que c'est un défi aux lois physiques.
Mais il y a encore des gens pour croire au mouvement perpétuel. C'est
pareil. Comme vous, je crois
qu'un
peu de pénurie ne
nous fera pas de mal en nous obligeant à penser à notre nature
spirituelle au lieu de subir complètement notre nature matérielle au
point que nous sommes aveugles sur les points évidemment discutables,
discutables rationellement parlant, du rationalisme quand il décrit
l'homme comme une vulgaire salade avide de jouissance avec un
assaisonnement léger de morale par-ci par-là, elle-même complètement
rationalisée. Du point de vue de la rigueur rationnelle, le
rationalisme ne tient pas la route et cela crèvera les yeux avec la
pénurie. Nous verrons qu'il a plus de ressources en nous que
dans
les puits de pétrole.
Je me souviens, dans les années 80,
quand
vous disiez de temps en temps dans vos allocutions du pèlerinage que
"si vous étiez un puits de pétrole", il y aurait longtemps qu'on
s'intéressait à vous, mais que vous vous refusiez à vous placer sur un
plan de compromis (Rév d'Arès 15/6) avec
le système. Avec
la pénurie, le monde ouvrira ses oreilles à ce que vous dites pour
trouver d'autres ressources de bonheur. Vous attendiez votre heure...
C'est l'honneur du prophète. Si les moissons [les missions]
sont assez intelligentes
pour le
comprendre, elles devraient faire un énorme bond en avant.
A.A. |
Réponse
:
Merci pour ce commentaire très
positif, comme l'est le précédent de James R. et naturellement celui de
notre lointain frère des Émirats. Bien sûr, nous sommes tous complices
de l'abondance dont nous avons profité pendant quelque cent cinquante
ans, en gros depuis le début de l'ère coloniale. Je me souviens que le
litre de fuel domestique, à notre arrivée à Arès, valait dans les 30
centimes de Franc, soit grosso modo 0,048 centimes d'Euro (calcul
mental). On croit rêver.
Quand les multinationales nous
vendent
les produits de nos plaisirs à bas prix, ce ne sont pas des
multinationales... Elles deviennent "multinationales" quand elles
doivent elles-mêmes subir les hauses que parviennent à leur imposer les
producteurs, même si ceux-ci sont évidemment tout autant complices que
rivaux des précédentes. Comme nous devenons "sectes" quand nous
répandons des idées qui ne plaisent pas aux dominateurs
qui ne sont guère que les représentants des idées qui courent. Je veux
dire qu'il n'y a pas dans le monde autant de complots qu'on croit.
L'humanité entière suffit pour être dépassée par ses propres actes.
Chaque
fois qu'un pétrolier a sombré et répandu une marée noire, j'ai, hochant
la tête, dit à mon épouse émue par le naufrage: "Je ne suis ni
hypocrite ni bête. Je me réjouis de pouvoir mettre de l'essence dans ma
voiture. Je me considère donc comme complice de ce naufrage, si tant
est qu'il faille se sentir coupable de profiter des biens de la terre.
Je ne ferai pas la chasse aux boucs émissaires. La première chose qu'on
vous apprend dans la Marine, c'est qu'un bateau, ça coule, tout comme
un homme, ça meurt, et une mouette aussi, marée noire ou pas!"
En
fait, les choses suivent leur cours logique: Il y a dans le sol une
certaine quantité de pétrole et celui-ci s'épuise par la consommation.
2+2=4 et 2-2=0. C'est ce qu'avait courageusement admis politiquement
Giscard d'Estaing qui lança le programme d'électricité nucléaire contre
la colère des écologistes, dont la peur du nucléaires allait entretenir
le fond de commerce pendant quelques décennies. Que d'hypocrisie! Il y
a aussi des avancées de la technologie dont on ne peut nier qu'elles
réalisent un vieux rêve: relier les hommes. Je n'ai jamais eu
l'hypocrisie de cacher que je ne serai pas malheureux demain, quand le
pétrole manquera, de recevoir de l'EDF de l'énergie nucléaire pour
alimenter mon ordinateur et mon blog qui me relient aux hommes. Le
problème des denrées de base et de la technique est loin, très loin
d'être simple.
D'un côté, un nouveau moyen âge rendra les
hommes
plus ouverts au métaphysique et au spirituel, mais d'un autre côté, au
plan pratique, des difficultés apostoliques viendront avec l'abandon de
certaines techniques dévoreuses d'énergie. C'est pourquoi, en
disant dans mon entrée de blog: "Je me demande tout aussi légitimement
ce que l'avenir nous
réserve," je pense autant au positif qu'au négatif.
Il
suffit
qu'un gros client, comme la Chine, apparaisse, avide d'énergie à
n'importe quel prix, et les prix flambent. Mais c'est le signal de
changements de valeurs matérielles similaires dans le monde et, puisque
nous ne voulons plus travailler comme nos grands-pères travaillaient
tout en profitant quand même de beaucoup d'avantages extrêmement
coûteux, nous cherchons à résoudre la quadrature du cercle et serons
punis de notre folie. Il y a surtout à souhaiter que tout cela soit
assez lent pour que nous puissions réfléchir et réagir en disposant du
temps nécessaire pour ça.
Tout comme nous avons abandonné
les
rhétoriques de la lutte des classes et du "grand soir" communiste, nous
devons abandonner la rhétorique des grands complots des
multinationales, celles du pétrole comme les autres. Si je demande à
l'une de mes filles, ingénieur dans une multinationale de cesser de
travailler pour des gens immoraux, elles finira peut-être par
m'écouter. Elle quittera son emploi. Bon! De quoi
vivra-t-elle ensuite? De chômage. Mais est-il moins immoral de
dépendre paresseusement du système de chômage? Je ne le crois pas.
J'aime donc autant qu'elle reste dans sa multinationale, parce que nous
sommes tous complices, tous complices autant que prisonniers des
multinationales, bref, du système et de ses mécanismes.
Voilà
un
beau sujet de méditation et de mise au point de mission spécifique pour
nos groupes de moissonneurs, s'ils savent spiritualiser ce problème et
non tomber dans un discours socio-politique en s'imaginant être mieux
vus ainsi. |
06Jul08 83C16
Après
ces propos forts et promoteurs de mission "dans l’air du temps",
quelques idées farfelues pour changer.
Alors
que le record du siècle du x juin (dixit un journaliste) est obsolète
après le record du siècle (dixit le même journaliste) survenu le
lendemain, je me suis fait la remarque que la majorité des camarades
chinois, jusqu’à il y a peu d’années, se déplaçaient en vélocipède.
Sainte Croissance leur a permis de rouler en automobile et de polluer
tant et plus leur coin de ciel.
Bientôt, avec l’augmentation
du
prix du pétrole (Sainte Croissance des producteurs et des
intermédiaires), ils pourront reprendre leur bicyclette ou leur tandem
(c’est moins moyen-âgeux que la brouette). Sainte Croissance sera alors
bénie par les planteurs d’hévéa.
Le "Tour de France" donnera
peut-être aux gouvernants l’idée de détaxer les vélos et de reprendre
nos vieux engins avec une prime de quelques €uros. Autour de
1945 — j’avais 8 ans — je me souviens que les
pandores
[gendarmes] mettaient une
amende à ceux qui n’avait pas de
plaque
sur leur vélo [la plaque était le "vignette" métallique payante fixée
sous le guidon du vélo]. Mais je me souviens aussi que les salariés
faisaient sur ce vélo 20 à 30 km, même par mauvais temps, pour aller au
travail.
Je pense que l’imagination des hommes nous
permettra de ne pas en revenir à ce stade avant longtemps
À
quand les bottes de 7 lieues? (Rév d'Arès
xxxvi/21-22) Fort(e)s
(sont) la main, la roue.
Le far (qui pour)suit les soleils?
Le soleil (de ta justice) brûle le
far (et) donne deux mains.
Les
humbles actes (main) et déplacements (roue)
quotidiens seront plus forts
que les formidables énergies (far)
industrielles, nucléaires, militaires, médiatiques, etc. dont dispose
le roi (le pouvoir en général)
Berni Zacharie |
Réponse
:
Ce ne sont pas du tout des "idées farfelues." Comme
toujours, votre excellente connaissance de La
Révélation d'Arès fait irruption et vous citez avec
justesse Rév d'Arès xxxvi/21-22. Quant
à la fameuse "plaque" fixée à l'avant sous le guidon du vélo, je m'en
souvien comme si c'était hier. Les voitures étaient encore rares à
l'époque, mais les bicyclettes pullulaient et la gendarmerie veillait à
ce que chacun payât son droit de pédaler. Mais, peut-être parce que
j'ai 8 ans de plus que vous et que vous ne l'avez pas vraiment connue,
il y eut, instituée par le gouvernement de Vichy, une plaque
d'immatriculation sur les vélos exactement comme sur les voitures ou
les motocyclettes. Elle était fixée sur le garde-boue arrière et, pour
les sportifs dont les vélos n'avaient pas de garde-boue, fixée à
l'arrière de la selle qui, vue de derrière, donnait l'impression qu'on
avait immatriculé leurs fesses ou leurs fonds de culotte. Chaque vélo
avait sa carte grise, évidemment payante (timbre fiscal),
sourcilleusement vérifiée par les gendarmes. Je me souviens avoir été
contrôlé même par la Feldgendarmerie de la Wehrmacht, deux casqués avec
leur plaques métallique pendouillant à une grosse chaîne autour du cou.
Je n'avais pas la fameuse carte grise. L'un d'eux s'est mis à aboyer et
je fis semblant de ne rien comprendre (alors qu'à l'époque je
comprenais l'allemand), tactique indispensable: l'air idiot du
Français "dégénéré" qui ne comprend rien à rien, "négligent, insouciant
et feignant" par nature ("Ach, die Franzosen!"), qui rendait si fière
d'elle la "race supérieure" (à l'époque pour les boches c'était nous
les bougnoules... quelques souvenirs farfelus pour changer).
L'autre Feldgendarme, qui portait sur ses épaulettes d'Unteroffizier
(sous-officier) les boutons de Feldwebel (adjudant) et qui avait
peut-être, quelque part en Allemagne, un gamin de mon âge — je
devais avoir quatorze ans et je portais encore des culottes courtes —
prit un air songeur et dit à son collègue (en allemand): "Fiche-lui la
paix, c'est un gosse!" Je n'avais jamais rencontré autant d'indulgence
chez nos bons gendarmes français. Comme à l'époque j'étudiais Göthe
(Goethe) et Schiller au lycée, je reconnus chez ce gendarme
d'outre-Rhin cet humanisme à l'allemande, proche du romantisme,
inimitable, encore très typique à l'époque. Mais bon! Je commence à
sortir du sujet. |
06Jul08 83C17
Nations
Unie. La FAO redoute la multiplication des "émeutes de la faim" en
Afrique et un peu partout dans le monde:
http://www.aidh.org/alimentation/actu08/actu08-01.htm
Ce
sont aussi les signes annonciateurs d'une grande crise, à moins d'un
miracle, comme en cette période de Pèlerinage de Feux à Arès. Comme le
miracle de la libération d'Ingrid bétancourt dont les témoignages sont
touchants. J'espère quelle ne se laissera pas piéger par les
degrés et les succès auxquels
porte le monde( Rév d'Arès 2/20 )
et qu'elle ne
finira pas comme le Jars : (Quand) le jars fort,
beau,
(est) dans la cage, qui voit la cage ? (Rév d'Arès xxxvi/3 ).
Son expérience est unique, d'une grande richesse. Puisse la Parole de
Dieu révélée à Arès à Mikal pour toute l'humanité entrer dans sa vie.
Cela
fait bien quinze ans que Mikal nous prépare à surmonter la crise qui
nous arrive dessus: "Apprenez de vivre de rien, mes sœurs, mes frères,
rien n'est acquis tout reste à acquérir. Nous mangeons nos dernières
tranches de pain blanc, le pain noir arrive, etc." Mikal me fait penser
à Noé: Dieu avertit Noé du déluge 120 ans avant le fait.
Mikal,
le
Prophète envoyé par Dieu, le fait depuis 1974 soit 34 ans. Lorsqu'il ne
sera plus charnellement avec nous, nous devrons être fort. Mikal
insiste pour que nous soyons des pénitents: Le
pénitent n’est pas le
pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un sac, mais
l’homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant
au son des flûtes et des trompettes, et même la joie et la parure ne
conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie? (Rév d'Arès 30/11)
S’ils ne pèchent plus, Je ne Me souviendrai plus de leur passé,
ils entrent dans la pénitence, ils sont des hommes du temps qui vient.
( Rév d'Arès 30/13 ).
Construisons notre âme en faisant le Bien,
qui que nous soyons, croyants ou pas. Faire le Bien dit Mikal c'est
plus fort que d'avoir la foi, tout est donc dans nos actes quotidiens.
Nous avons répondu oui à Dieu et à Mikal. Nous sommes un peuple
en marche
vers le rétablissement d'Éden. Nous sommes l' honneur de Dieu, l'
honneur que nous, pénitents
effectifs ou en
devenir, bien que pécheurs conscient et re-hânimés [mot fabriqué à
partir de hâ = âme, Rév d'Arès xxxix/5-11] par la Parole de
Dieu à Arès: La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
Le front brûle. Le Feu entre dans l’homme. L’aragne suce(-t-elle) le
feu? Appelle le(s) frère(s et) le(s) frère(s): "Viens prendre le Feu!"
(Rév d'Arès xLi/3-17 )
et transmise par les enseignements de Mikal, prophète envoyé à l'
humanité des XXe & XXIe siècles, envoyé au champ
pour la moisson
désignées à la Veillée 5/6.
Nous, Pèlerins d'Arès, femmes et
hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) avons fait le
choix libre
d'avoir une attitude existentielle, exemplaire envers nous-même, Dieu,
Mikal, nos sœurs et frères de foi et tous nos semblables. Vaincre nos
péchés, notre pire ennemi, c'est à dire nous-mêmes, nous guérir les uns
les autres du mal, en nous aimant comme Dieu qui ne nous quitte pas du
regard un seul instant, nous aime. Il sait, il voit et attend que nous
changions: Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux
qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la
prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de
Mon Héritage pour eux seuls des profits; qu’ils prennent garde avant
qu’il soit trop tard! (Rév d'Arès 28/24)
Quelle
Sagesse! Quell patience! Dieu est réaliste. Il appelle un petit
reste ( Rév d'Arès 26/1, etc ).
Tous les jours,
je m'efforce en priant pour accomplir
(35/6) de me rappeler la Parole. Lorsque nous prions nous sommes des
chevaliers qui écoutent les recommandations de Dieu: Tu
clames: "Je parle!" (Rév d'Arès
xLviii/3),
qui les vivent et les transmettent, en rappelant à nos sœurs et frères
humains * qu'ils existe une manière de vivre et de se créer
une âme
(Mikal). C'est très simple, faire le Bien, pardonner, être
bon, aimer évangéliquement tous nos sœurs et frères, faire le Bien spirituel, cela
nous permet de chasser le mal, le péché de notre cœur et de nous
transfigurer par la pénitence. [...]
Didier
Br. |
Réponse
:
J'ai malheureusement dû couper
votre beau commentaire, beaucoup trop long, mais je tiens à vous dire
toute ma joie de vous lire, de retrouver ici votre fraîcheur de foi,
qui contraste avec les propos plus sourcilleux ou plus tecniques,
parfois plus amers, de sœurs et frères davantage portés vers une vision
politisante, quelque peu vengeresse dans leur subconscient, de l'homme
moderne, de ses malheurs et de ses travers.
Mais il faut de
tout pour faire ce peuple qu'est le petit
reste, dont vous rappelez l'existence ou du moins le devoir
d'exister.
Ce qui vous caractérise, mon frère, c'est cette
conscience de la situation du monde qui ne vous fait pas perdre cette
fraîcheur d'enfant, d'enfant
du Père, dont Jésus disait qu'elle était nécessaire pour
entrer dans le Royaume, c.-à-d. la vie spirituelle. Merci. |
06Jul08 83C18
Vous
tournez autour du pot! Il faudrait le courage d'y entrer et d'y trouver
le criminel qui est la cause de tout ce désordre ou cette folie
économique dont parle votre entrée 0083.: Ce criminel est le tentateur
que cite
particulièrement La Révélation d'Arès dans une
veillée, je ne sais plus
laquelle [Rév d'Arès 26/2-17]. C'est Satan! Vaincre
Satan, le démon,
c'est vaincre tout
le mal de l'envie et de l'avidité d'argent et de plaisir qui ronge ce
monde jusqu'à la moelle.
Roger T. |
Réponse
:
J'ai toujours enseigné que le tentateur
dont parle la Veillée 26 — car c'est à elle que vous songez, je
pense — n'était pas le personnage du mythe ecclésiastique:
directeur
d'entretien de la multinationale du mal en ce monde et concierge en
chef de l'enfer dans l'autre monde, parce que l'homme n'a pas besoin
d'être poussé à "l'envie et à l'avidité d'argent et de plaisir" par
la fourche du diable. L'homme est totalement libre
(Rév d'Arès 10/10)
de son laisser-aller ou de son auto-discipline. Il est donc tout à la
fois et tour à tour son propre tentateur et son propre ange
gardien, il est son propre enfer ou son propre salut.
Le plaisir qu'il prend en telle chose ou action, il peut le transformer
en plaisir de se passer de cette chose ou action. Aucun plaisir n'est
fatalité et le plaisir du bien est aussi grand et
légitime que le plaisir du mal. C'est là tout
le sens de La Révélation
d'Arès.
Dans la Veillée 2/1-5 le Créateur ne dit pas: Le tentateur
poussa Adam à choisir ceci ou cela... mais il
dit: Adam choisit... Le
poids que la religion, héritière du paganisme, a donné à l'idée du
diable amène toujours, culturellement, a se demander si le mal n'est
pas ce personnage vicieux qui se veut rival du Créateur, qu'on appelle
Satan. Il est certain que la religion, continuité tout à la fois de
l'idéalisme mythologique barbare et des spiritualismes conséquents par
réaction de l'intelligence
(jamais complètement morte) — un bien terrible mélange — a fourni à
l'imagination populaire des thèmes simplistes en croyant donner au
peuple, toujours considéré comme imperfectible, voire irrémédiablement
borné, des façons enfantines de craindre le mal et de se tourner vers
la lumière des "saints". Au point qu'il fut un temps, pas si lointain,
où nier Satan comme tentateur
extérieur à l'homme était considéré comme irreligieux, voire même
athée.
C'est pour dénoncer cette arriération que, prenant la
théorie
religieuse de Satan à contre-pied, le Créateur utilise les mêmes
mots de tentateur et démons
pour faire comprendre qu'en fait tout se joue dans le cœur de l'homme,
dans le libre-abitre humain: Mais qu'offre-t-il le
tentateur que
Je ne donne pas déjà (Rév d'Arès 26/8), s'écrie-t-il?!
Autrement dit: L'homme, qui est mon image (Genèse
1/27),
n'a-t-il pas déjà en lui le mal et le bien, et tous les biens
de la terre (pétrole compris: les Mules... le fer et
le feu...),
dépendants de son libre arbitre?
Attention!
Je ne substitue pas ici à Dieu l'hypothèse de l'imagination, comme
certains semblent le penser. Je reste bien dans La
Révélation
d'Arès,
que la déculturation de mon esprit m'a permis de lire sans le filtre
culturel, rien de plus. J'enseigne à lire la Parole du Père comme il
faut la lire, afin qu'elle ressortisse aux exigences de l'intelligible.
| 06Jul08
83C19
L’un
des aspects positifs du bouleversement économique et social qui se
préparait depuis quelques décennies déjà et qui se précise maintenant
de jour en jour en Occident, c’est que cela va nous inciter, nous
Pèlerins d’Arès, à organiser nos vies et faire des choix personnels de
façon toujours plus réfléchie et intelligente afin d’optimiser notre
mission de respiritualisation des esprits et des cœurs.
Par
ailleurs, pour information à destination de ceux qui n’en auraient pas
encore connaissance, on peut lire sur le site du magazine "Frère de
l’Aube" récemment ouvert sur Internet : http://www.freredelaube.info
un
article de Serge Frey en relation avec cette nouvelle entrée de blog,
intitulé "Quand le pétrole manquera" et qui a paru à l’origine dans le
n° 68 de juin 2005.
Avec vous tous chaque jour par la
pensée, et plus particulièrement durant cette période de Pèlerinage…
Sylvaine
V. | 07Jul08 83C20
Bonjour,
très bon pèlerinage à tous dans le feu infini de l'amour de Dieu,
particulièrement sensible sur le saint lieu des apparitions à Arès.
Je
ne viens pas [à Arès] cette année, pourtant j'ai plusieurs fois eu le
sentiment d'être avec les pèlerins.
Pèlerin désigne aussi le
faucon [faucon pèlerin] au vol très rapide, qu'il ne faut nullement
chercher à imiter en se moment sur la route sous peine de très forte
amende, retrais de permis, confiscation du véhicule et peine de
prison!
J'essaie de voir quelque chose de
positif dans toute cette répression, mais je ne vois pas grand chose.
Sauf
l'intention ou l'obligation d'agir de notre gouvernement, je ne crois
malheureusement pas qu'il y ait moins d'accident et de victime de la
route, mais je peux me tromper.
Les très rusées forces de
l'ordre multiplient les pièges et appliquent la tolérance zéro afin,
soit de créer une nouvelle source de revenu, soit de retirer le permis
à tous.
Même les très respectueux conducteurs comme vous
semblez l'être, frère Michel, vont perdre leurs permis à ce rythme,
c'est très grave.
Il y a pourtant une anomalie dans tout ce
processus, pourquoi les fabricants continuent-ils à développer des
voitures et des motos trop performantes?
Alors que la
technologie pourrait être employé à créer des véhicules consommant
peut, respectant l'environnement et facilitant le respect du code de la
route .
Moins cher si possible, avant que nous
ne nous mettions tous à acheter des voitures indiennes ou chinoises.
Si
les hommes pouvaient changer. Moi le premier.Ce ne serait pas bête du
tout !
J'ai d'ailleurs moi même particulièrement besoin de
changer, surtout si je veux garder mon permis.
Et si j'
avais passé autant de temps à clamer la parole au lieu de faire toutes
mes âneries, Dieu seul sait ce qui se serait
passé.
Aminadab |
Réponse
:
"Pourquoi les fabricants continuent-ils à développer des
voitures et des motos trop performantes?" C'est une très bonne question
que je me suis posée, moi aussi, maintes fois. Deux causes à
cette "anomalie" sautent à l'esprit:
D'une part, tous les
pays du monde ne connaissent pas la double répression que nous
subissons (amendes + punition pouvant aller au
retrait de pemis) avec
tolérance zéro (ce qui est une aberration scientifiques ou technique,
aucun instrument de mesure, sauf de laboratoire, ne pouvant être
vraiment exact: ni votre compteur de vitesse ni les radars), les
constructeurs de véhiculent doivent se ménager le marché de
l'exportation et ne peuvent pas construire des véhicules spécialement
pour la France
chez Peugeot, Citröën, Renault, mais aussi Fiat, Volswagen,
etc., ce qui les conduirait à des prix de revient excessifs. Les
voitures sont déjà assez chères comme ça! De plus, viser à un
résultat "accidents de la route=0" est tout aussi anti-scientifique.
C'est simplement impossible: Malaise au volant, éclatement de pneu,
dérapage, brouillard ou vent subit, défaillance mécanique, piéton ou
animal surgissant, etc.
D'autre part, comme djd (voir
commentaires anglais 83usC01) l'a noté en examinant le budget du
gouvernement français,
que celui-ci compte officiellement sur les amendes routières pour
augmenter ses ressources. Donc, les voitures rapides font l'affaire du
gouvernement. Comme je le dis dans mon entrée 0083, personne ne
peut dans une voiture moderne sentir à l'ouïe une différence entre 130
et 135 km/h, 90 et 94 km/h ou 50 et 54 km/h, et comme on ne peut pas
avoir en permanence l'œil sur le compteur, la police et la gendarmerie
jouent sur le velours! La manne financière est pharamineuse et la
punition par retraits de points existe uniquement, à mon avis, pour
donner un air moral à ce rançonnement, car c'est un rançonnement au
point où les choses en sont arrivées. Je mesure bien le mot.
Comme
nous vivons dans un pays de moutons ou d'a-plat-ventristes (pardonnez
ce néologisme que je me suis fabriqué), les réactions de
protestation se feront attendre. Aujourd'hui, hélas, on ne peut plus
dire aux gendarmes ses sentiments, même poliment, car je suis toujours
poli avec tout le monde. Aujourd'hui, on reçoit son amende par la poste
sans aucun moyen de protester, ni même de discuter. Il n'y a plus
qu'aux "contrôles" de "sécurité" dans les aéoports que je peux
protester, poliment, mais de voix sonore: "Pendant la guerre, même les
Nazis aux postes de contrôle n'allaient pas aussi loin en traitant tout
le monde en terroristes, car c'est ce que vous faites et, de toute
façon, ça ne leur aurait servi à rien aux Nazis, puisqu'ils ont perdu
la guerre, etc." Ça ne leur plaît pas du tout, mais alors pas du tout.
À ce moment-là, en général, un CRS s'approche, le sourcil froncé et me
dit des choses du genre: "Gardez pour vous vos opinions!" Je
me tourne vers les passages qu'on fouille, qu'on fait déchausser, etc,
comme des criminels, et je leur dis: "Et vous, mes amis, vous ne dites
rien, vous? Vous vous laissez faire comme des brigands pris la main
dans le sac. Où est notre dignité? Vous ne voyez pas que Big Brother
est arrivé à vous mettre à plat ventre et que ça va beaucoup plus loin
que vous ne pensez? Etc., etc." Un des "contrôleurs" me dit alors à peu
près à chaque coup: "C'est pour votre sécurité." Je réponds à haute
voix pour être bien entendu: "Ma sécurité? Savez-vous que
statistiquement, sur 120 accidents d'avion mortels un seul, oui, un
seul est dû au terrorisme? Pouvez-vous me garantir que l'avion que je
vais prendre ne se crashera pas? Non, vous ne pouvez pas" Silence!
Personne n'y avait pensé, les passagers contrôlés se regardent, tout
pâles... En général j'arrête là,
surtout parce que ma pauvre Christiane tremble se dit qu'on va
m'arrêter, me mettre en prison. Si ce n'était pas pour ménager les
miens, j'en arriverais à cela volontiers. J'aimerais bien m'expliquer
avec un "juge". Peuple de lâches que nous sommes! Mais il y a aussi
autre chose, qui me fait limiter ma protestation. Une sœur, avocate de
grande expérience, m'a dit: "Faites attention, frère Michel, le système
a prévu les hommes de courage comme vous. À un homme comme vous on ne
fera jamais la faveur d'un tribunal, on ne vous laissera jamais parler,
même pour vous défendre. On vous fera passer pour un vieux fou, on fera
signer une ordonnance d'internement et là on fera de vous un légume
avec des piqûres. Comme ça, les anti-secte pourront dire: 'Il a été
ramassé à un contrôle d'aéroport en état de délire. Le gourou des
Pèlerins d'Arès est un malade mental.' Quant aux journalistes, vous
savez mieux que moi qu'ils ne prendront pas votre parti. Méfiez-vous,
frère Michel."
Ce n'est sûrement pas invraisemblable. On a
bien traité Jésus de criminel et en criminel. |
07Jul08 83C21
Je
crois qu'on ne peut rien contre les changements économiques dus aux
variations de production et de prix et aux déplacements des
points de production et de dynamisme industriel. Il y aura toujours de
l'énergie, mais elle changera de nature, de lieu. D'ailleurs, on n'a
aucune preuve que les réserves de pétrole ont toutes été découvertes.
Il
n'est pas possible que dire quand le pétrole manquera. Si ça se trouve,
il y en a pour des siècles. La mer notamment est très loin d'avoir été
explorée.
Je crois plutôt que c'est l'image perpétuelle du
char avec tous ses constituants: roues, essieu, plateau, timon, etc. Le
char de l'Europe est en plein démontage et quand il sera en pièces
détachées, il n'y aura plus de char. Ce sont les Asiatiques qui
récupèrent les pièces et qui remontent le char sur leur continent. Ce
sera comme ça indéfiniment. Ce processus ne peut pas changer. Nous
devons nous y faire.
Confu Céen |
Réponse
:
J'ignore si Confucius (votre signature m'inspire ce nom),
a utilisé la parabole du char. Je connais mal son œuvre.
L'idée
du char est pour moi surtout hindouiste, bouddhiste et même
platonicienne: Le char vu comme un ensemble d'éléments (le Soi ou le
Moi, ce Soi où Bouddha lui-même disait s'être réfugié, apparemment en
contradiction avec ses espérances existentielles), ce char qui n'existe
pas avant que ses éléments soient
assemblés et qui n'existera plus quand il s'en ira en morceaux, on ne
sait trop comment ni pourquoi. Le char n'est qu'une métaphore qui
désignait pour Platon et qui désigne encore dans les philosophies
orientales un certain objet de perception, qui ne saurait être pris
pour une existence, une entité, en tant que telle. L'hindouiste dit:
"Seul l'ignorant demande: Qui suis-je? Où vais-je? Il n'y a pas plus
d'individu que d'âme du monde." Le Pèlerin d'Arès dit au contraire: "Je
ne suis plus ignorant. Je sais maintenant qui je suis et où je peux
aller, le Créateur me l'a dit. Je suis un individu qui peut changer
ce
monde (Rév d'Arès 28/7) complètement et je sais même qu'il a
une
âme du monde, la polone (Rév d'Arès
xxxix/12-13), et que donc ma conscience n'est pas qu'un
processus mental comme pisser est un processus fonctionnel inconscient,
mais c'est une puissance, une dynamique que je peux contrôler, capable
de faire de moi-même et de ce monde autre chose que ce qu'il est, avec
ou sans pétrole. La plus forte énergie possible, inépuisable une fois
née dans le cœur, c'est l'amour!"
Abrégeons! Je ne vais pas
me lancer
dans une démonstration de l'erreur qu'aux yeux de l'Auteur de La
Révélation d'Arès
le char dont vous parlez, métaphore bien connue, objet de perception et
rien de plus, représente, ne serait-ce que parce que cet Auteur, le
Créateur, a créé chacun de nous — il le rappelle avec insistance — avec
la capacité de créer son âme et que celle-ci
est bien une entité, une existence à part entière, qui existe par la
volonté d'être, qui est existentielle. Tout ce qui existe
au-delà de l'âme individuelle, notamment
la polone ou âme du monde, obéit à une causalité
similaire.
Je crois, oui, que
nous pouvons ne pas être "indéfiniment" dépendants de phénomènes
d'assemblage et de désassemblage des choses de ce monde (le char), mais
constructeurs conscients et volontaires d'un monde
changé.
S'il
en était autrement, pourquoi le Créateur nous enverrait-il
à la Moisson?
Pourquoi nous pousserait-il à changer
nos vies (30/11) et à changer
le monde? Votre façon de voir frôle le fatalisme, La Révélation d'Arès est
antifataliste.
Oui,
l'homme, s'il le veut, a la possibilité d'éviter le nouveau moyen-âge
qui s'annonce, pour dépasser complètement ce stade, passer au-delà des
retours de l'Histoire. | 07Jul08 83C22
Un
nouveau moyen-âge? Je ne l'ai pas seulement entrevu dans le déclin et
la faillitte du tout-technologique, mais aussi et surtout dans les mots
du Livre et plus largement dans le paysage mental de La
Révélation d'Arès.
À sa lecture on est frappé de constater que le Père et Jésus,
n'empruntent quasiment aucune image à notre monde moderne (une
cité bâtie avec science, Rév
d'Arès 1/9),
sauf ici et là pour évoquer son manque d'humanité, sa froideur et sa
raideur auquel le Père oppose un parler concret qui fait corps avec la
moindre pierre de la Création, et auquel Jésus oppose des paraboles
empruntées à la vie rurale (moisson, champs, blé, vigne, établi...).
Je
n'idéalise pas la vie rurale et je ne diabolise pas la technologie.
Loin de là. J'habite en ville et je passe le plus clair de mon temps
sur ordinateur. Je veux dire que le retour à un "moyen-âge", une image
que vous utilisez pour faire sentir la pénurie de moyens et de
ressources qui marquera cette époque prochaine de l'Occident, annonce
aussi peut-être le retour d'une certaine manière de voir, de penser et
d'agir qui avait cours au moyen-âge et de laquelle nous aurons
peut-être à nous inspirer pour bâtir l'avenir.
Le moyen-age
est
perçu comme un moment sombre de l'Histoire, arriéré, obscurantiste,
supersititieux, parfois à juste titre. Mais c'était aussi une époque de
grande foi (voir les cathédrales), une époque où
l'hyper-rationalisation et ses dérivés politiques, économiques, sociaux
(manifeste dans la systématisation et centralisation des pouvoirs, dans
la mécanisation de toutes les tâches) n'avaient pas cours. Un monde
peut-être plus libre et plus réfléchi qu'il n'y parait. Pour sûr, notre
monde moderne a donné à l'homme une connaissance et une maîtrise sur la
matière sans précédent dans l'histoire humaine. Et nous en avons tiré
de grands bienfaits. Mais son développement n'a laissé aucune place à
la vie spirituelle et s'est généralisé à la surface de toute la terre
en uniformisant tous les modes de vie et de pensée.
Vous
situez
l'accélération de ce processus il y a quelque 150 ans environ, aux
débuts de l'ère industrielle et de la colonisation. Je pense pour ma
part, que ce projet était en germe dès les idées de la Renaissance
(XVème et XVIème siècles) et ses constructions savantes. Mais de
nombreux signes montre que ce regard est arrivé à épuisement.
À
l'heure où nous devons refondre radicalement notre plateforme mentale
(d'où découle notre conception des choses, de l'homme et du Bien
et notre manière d'agir), je pense que l'expérience historique du
moyen-âge peut fournir quelques repères et sujets de réflexion
intéressants.
Souldigg | 07Jul08 83C23
Je
ne commente pas réellement. Pour commenter il faut au fond ne pas être
tout à fait d'accord avec vous, trouver à redire à votre entrée. Moi,
je suis totalement d'accord, non parce que je suis un fayot, mais parce
que vous dites l'évidence.
Ce que je veux dire ici, c'est
que j'ai
particulièrement apprécié vos réponses aux commentaires, je me suis
même bien amusé. Votre récit du contrôle par les gendarmes allemands
pendant la deuxième guerre mondiale et le récit de vos protestation aux
contrôles des aéroports, c'est vraiment poilant. Soit
dit en passant, mon grand-père, un peu plus âgé que vous, a eu la même
réaction de révolte en passant à un contrôle d'aéroport l'année
dernière et pourtant il prenait seulement l'avion de Clermont Ferrand.
"Est-ce que j'ai une tête de terroriste? Vous voulez voir mes papiers
militaires? Adjudant-chef de l'Armée de l'Air, quatre fois décoré. Et
puis, franchement, quel terroriste voudrait se faire remarquer en
crashant un avion de ligne régionale sur un hangar de l'aéroport de
Clermont-Ferrand, que personne dans le monde ne sait où ça se trouve?"
Il leur a dit, carrément en rogne, quand on lui a demandé de se
déchausser et qu'on l'a à moitié déshabillé. Il s'est juré de prendre
le train la prochaine fois.
Votre ton me rappelle vos
"Souvenirs" dans Le Pèlerin d'Arès, dont je voudrais bien lire la
suite. Elle viendra peut-être?
Dans
l'ensemble votre ton est partout vif, badin, dans cette entrée, il sent
la forme et on a du mal à imaginer que vous êtes à quatre jours de
votre 79e anniversaire. Vous aurez 80 ans l'année prochaine... et vous
avez fait un accident cardiaque en 2005 ou 2006. Je n'arrive pas à y
croire. En résumé, je vous trouve une pêche d'enfer...si vous me
permettez l'expression. Est-ce
que
vous prenez des vitamines?
Patrick S. |
Réponse
: Oui,
je prends des vitamines ces jours-ci (rire). Sœur Christiane me trouve
fatigué (ce que dément votre commentaire: j'ai une "pêche d'enfer") et,
comme on lui a prescrit des vitamines, elle a la bonne idée de les
partager avec moi.
Mais je ne suis pas sûr que ce soit les
vitamines qui me donnent ce ton "vif et badin". La seule raison, je
crois, en est que pendant quelques jours je travaille un peu moins sur
la préparation de la prochaine édition de La
Révélation d'Arès,
quelques heures quotidiennes seulement, avant de reprendre le collier
dès la reprise du Pèlerinage, le 12 juillet. C'est seulement parce que
j'accorde un peu plus de temps à mon blog.
Concernant votre
grand-père, je comprends très bien la réaction d'un homme de son âge
qui semble être aussi un homme de grand bon sens. Je ne sais pas d'où
votre grand-père s'envolait pour Clermont-Ferrand, mais il faut savoir
que, sauf dans les très grands aéroports, le "contrôle de sécurité" est
le même pour les passages à destination de New-York ou Pékin que pour
les passagers à destination de Clermont ou de Trifouilly-les-Oies. |
08Jul08 83C24
Just
two things [juste deux choses] :
1. Vos lecteurs ne
le savent peut être pas tous, mais en lisant vos sites, leurs
ordinateurs enregistrent des cookies valables jusqu'en 2036.post JC.
Je
ne sais pourquoi cette date est si fatidique pour vous ou si c' est le
fait du hasard mais c 'est un fait.
2. Je n' ai jamais voulu
être Pèlerin d'Arès, mais en lisant ce livre, je dois reconnaître
n'avoir rien lu de plus intelligent. Et n'avoir non plus jamais joué à
l'euro million, puisque Dieu n'aime pas les jeux.
PS: Vous
avez raison , la perversité narcissique est le sort de tout homme.
Lechefdepersonne |
Réponse
:
J'ignorais que les ordinateurs qui regardent mes
sites enregistraient des cookies valables jusqu'à 2036 ap.J.C.
À plus
forte raison, j'ignore pourquoi cette date... si c'en est une?
Vous
voulez dire, en me disant "vos sites" , que c'est la même chose avec
les trois sites: blog, michelpotay.info ou MPotay.info?
Je
ne suis pour rien dans ces cookies.
Fait par le Créateur
annonciateur et garant de la liberté
absolue (Rév d'Arès 10/10) de chacun, je me suis
toujours interdit d'enregistrer la voix ou d'enregistrer des
renseignements de quiconque au téléphone à l'époque où c'était le seul
media dont je disposais et de même je m'interdis tous ces logiciels qui
permettent d'identifier ou de compter les visiteurs de mes sites ou de
placer sur leurs disques durs des cookies et autres "espions". J'ignore
donc comment ces cookies s'enregistrent sur votre disque dur.
J'en
suis désolé. |
08Jul08 83C25
À propos
du post 07Jul08 83C20:
Info: On m'a enlevé le permis en
février 2007, du jour au lendemain, sans prévenir, tous mes points.
Ceci est déjà illégal
Allons plus loin: 8 jours pour
rapporter votre permis à la préfecture, sinon, 4500 € d' amende et
risque de 2 mois prison. Ça fait réfléchir. Ensuite, 6 mois de retrait
ferme. Passé ce délai, si conducteur plus de 2 ans, on repasse
le code, si conducteur de moins de 2 ans, il faut repasser permis et
code. Attendez! Ce n' est pas fini:
Avant de repasser le
code, visite médicale avec un psychiatre (120 €) des fois qu'
on soit " gogol ". Ensuite, autre visite à la préfecture (21 €) et pour
finir, inscription au code (450 €). Les cours du code se passent dans
une salle, où tu es mis devant un écran et tu répond aux questions et
ensuite, la machine donne les réponses. Je me suis insurgé: "Ce n'est
pas normal, il n' y a aucune vie, pas d' échange, pas de questions ni
de réponses d'un moniteur. J'ai besoin de parler avec
l'instructeur,etc. Il n'y a pas de pédagogie, etc." On me répond:
"C'est comme ça! Il y en a bien qui réussissent le code, non?" Je
développe: "Imaginez que pour obtenir votre diplôme de moniteur
auto-école, on vous colle devant un écran et débrouiller vous seul,
franchement, ce n'est pas comme ça que vous aller apprendre, un minimum
d'échanges, d'explications, etc." On me rétorque: "Oui, mais c'est pas
pareil, etc."
Bref, un monde de ouf [???] et plus ça va,
plus c'est chaud. Tôt ou tard, la goutte débordera du vase...
Bien
sûr, nous subissons la double peine amende + point. Là, c'est pareil.
Tu peux te plaindre et récupérer tes points, mais, car il y a toujours
un mais, à la condition de payer un avocat 3.000 € et de passer au
tribunal, etc. Je discutais début Juin 2008 avec un agent de police:
"Ne pensez-vous pas qu' il serait plus raisonnable au lieu de prendre
l'argent au citoyen, de les condamner à des heures de travaux
d'intêrèts généraux, à des stages de prévention routière, ce serai bien
plus constructif, etc?"
Bref, nous le savons tous, le permis
à point est un impôt détourné. Lors de mon séjour à Singapour
en 1999, j'ai été frappé par le fait que dès qu'un véhicule dépasse les
60 Km à l'heure, une alarme se met à sonner, prévenant le conducteur,
qu'il dépasse la limitation de vitesse. À Beyrout, j'ai été frappé par
l'état très vieux des véhicules qui, incontestablement, ne passeraient
pas au contrôle technique en France, avec, en plus, les taxis pleins:
5/6 personnes parfois. Chaque pays a ses lois, ses règles.
Je
pense à tous ces pères et mères de famille en France, qui, par
obligation d'assurer la vie de famille, prennent le risque de rouler
sans le permis, n'ayant que ce moyen de locomotion. Nous espérons bien
que ce système primitif disparaîtra et laissera la place a des moyens
plus intelligents et plus humains.
Didier Br. |
Réponse
:
Karl Marx a exprimé ou repris à son compte une vérité
terrestre très forte et très vraie: "Tout n'est que rapport de forces."
Quand
les citoyens sont dignes et courageux, donc forts, l'État ne s'y frotte
pas trop, légifère et décrète raisonnablement, évite la tyrannie, car
il y a, au sens propre, un début de tyrannie — , c.-à-d.
d'administration arbitraire,
autocratique — dans les procédures régissant ce permis à points,
probablement un premier test de la résistance publique à l'arbitraire,
qui, si elle se
prouve réellement très faible, sera suivi de mesures tyranniques dans
d'autres domaines.
Quand, à l'inverse, le citoyen est
a-plat-ventriste et
lâche, cas actuel semble-t-il, l'État qui a mesuré la couardise des
citoyens est fort, abuse d'eux et tend à en abuser de plus en plus..
Vous
êtes
manifestement tout seul pour protester à la préfecture (si vous y
veniez à 50, ou même seulement 25, en même temps, vous verriez des
résultats positifs très rapides),
comme je suis tout seul pour protester aux contrôles d'aéroport. Je
n'ai jamais vu personne m'approuver ou acquiescer même timidement
tandis que j'exprimais ma pensée. La soumission sans réflexion au
système (que d'aucuns doivent prendre pour du rationalisme rigoureux,
vu leur regard aride)
et la lâcheté paraissent totales. Pourquoi Big Brother se priverait-il
d'abuser, quand il lui reste si peu de force morale et qu'il embauche
de plus en plus de forces publiques? |
08Jul08 83C26
L'injustice
est la maladie inévitable de la société de système.
Vous
avez vous-même, frère Michel, démontré de nombreuses fois combien les
lois du système sont ni plus ni moins que de "l'injustice légale" (vous
l'aviez dit dans une allocution à la Maison de la ste-Parole
et je
ne pus réprimer mon rire sur le saint lieu) et [aussi démontré] qu'il
est normal que Dieu rejette toutes les lois humaines: la loi
des rats (Rév d'Arès xix/24) et appelle à sa Loi
(28/7-8)
à Lui qui, vous l'avez formulée, sera très simple:
Article
Unique: Il n'y a pas de loi.
Dieu va contre toutes les
politiques, faites par les imitateurs athées des religions qui ont
aussi des lois.
Depuis toujours l'humanité a souffert des lois et de leurs modes
d'application. [...] Sans le moindre doute, le permis à point mais
aussi l'augmentation continuelle du prix du pétrole sont des modes
d'impôt camouflé, le premier en tirant le plus d'argent possible du
citoyen automobiliste et la seconde en lui tirant les plus hautes taxes
possibles sur les carburants. Il y a toujours eu des impôts injustes,
depuis la gabelle moyen-âgeuse jusqu'à l'impôt sur les portes et
fenêtres du début du siècle dernier, qui eut pour résultat ces tristes
façades de maisons dont les propriétaires muraient les fenêtres (on en
voit encore ici et là).
La seule solution est l'expansion de
la vie spirituelle, le réveil de la conscience, de l'amour, de l'intelligence
spirituelle, qui sera lente, mais seule capable de changer les
mentalités et le monde. Il va falloir beaucoup de courage et de
persévérance pour en faire comprendre l'évidence à un large public sans
disposer des moyens formidables dont disposent ceux qui disent tout le
contraire.
Mais le Père dit que c'est possible et que les moissonneurs
seront assistés (Rév d'Arès 29/6). N'oublions
pas que la politique et la religion font peur, mais sont aussi
détestées. Moissonnons!
Jean-Marc
D. | 08Jul08 83C27
Le
ton humoristique de votre entrée 0083 peut porter à sourire et même à
rire. C'est ce que nous avons fait, mon époux et moi, en disant: "Frère
Michel et sœur Christiane pourraient s'équiper de patins à roulettes et
ainsi ils avanceraient plus vite.
En vérité, vous nous
ramenez à l'essentiel : La Révélation d'Arès dit
à l'homme, que s'il continue de dénaturer la Création en opposant le
spirituel au matériel, de l'exploiter sans mesure et
de dominer son frère, il court vers sa
perte (Rév d'Arès Veillées 26 et 27).
Il
y a cependant une note d'espoir.
Comme toujours, le Père
aimant,
dans son infini bonté, tout en respectant, pour l'heure, la
liberté de l'homme, dit: Je patiente encore (Rév
d'Arès 28/21).
Il lui rappelle Sa Promesse: Un autre monde,
une autre Vie
terrestre encore
inconcevable aujourd'hui est toujours possible, pour
le prix d'une pénitence
transformatrice, qui n'est pas remords, mais le fait de changer
de vie (Rév d' Arès 30/11),
de devenir bon.
D'autres
l'ont déjà dit: C'est la Vie Spirituelle vécue qui
aidera
l'homme à trouver des solutions dans son cœur, pour résoudre la crise
qui s'installe peu à peu, dans un monde faisant penser ou non au
moyen-âge.
L'essentiel n'est-il pas d'arriver à faire
co-exister la technique et le bonheur de l'humanité?
Nicky
C-M. | 08Jul08 83C28
Un
commentaire intéressant est arrivé, mais concernant Ingrid Bétancourt,
il est hors sujet ici.
Je l'ai placé dans l'entrée de blog
qui lui convient, entrée 0079, p.5 du blog: http://freesoulblog.net/jGI/jGItv.html#79C49
Frère
Michel, le blogger |
09Jul08 83C29
Le
démon, je parle — comme vous le précisez — du démon que chacun de nous
est
pour lui-même ou pour elle-même, qui connaît confusément sa puissance
supérieure d'Occidental moderne et technique sur les autres humanités
inférieures, celles d'Orient, d'Afrique, d'Extrême Orient, est incité
de tous côtés au désir de profiter des produits de son industrie dont
l'appétit lui est venu avec les produits eux-mêmes, parce que
l'homme du Moyen Âge ne pouvait pas désirer une voiture, de l'essence,
la radio, une chaîne Hi-Fi, etc., ces produits n'existant pas et
n'ayant jamais existé. Le retour à un moyen âge futur sera beaucoup
plus douloureux, sachant que ces beaux produits auront existé. C'est un
peu l'histoire de "Mad Max". Je ne sais pas si vous avez vu le film:
Les hommes revenus à une sorte de moyen âge s'entretuent à coups
d'arbalète pour du gasoil.
C'est évidemment là que la vie
spirituelle pourra en sauver certains de cette guerre d'extermination
pour la possession de l'énergie. Oui, le bec de fer, dont vous faites
mention, me rappelle "Mad Max" où tout se passe dans un désert,
une mer asséchée, essuyée comme
la sueur.
Terrible.
Le plus terrible, c'est évidemment que l'homme est
victime d'une incitation plus large que le vulgaire désir de rouler ou
de faire fonctionner ses mécaniques, c'est l'incitation à se croire né
pour ça, incapable de s'en passer, comme l'obsédé sexuel est incapable
de se passer d'images excitantes, qu'il n'assimile pas à des drogues,
mais à la nature humaine.
C'est à ça que se heurte notre
mission (oui, je suis missionnaire à ma façon dans mon petit coin),
elle se heurte à une humanité qui croit naturelle sa façon ultra
matérialiste et charnelle de vivre et pas naturelle la vie spirituelle
à laquelle on l'invite. Pourtant, La Révélation d'Arès souligne la
parfaite compatibilité entre vie matérielle et vie
spirituelle: Mais n'ai-Je pas déjà donné tout ce
que donne le tentateur, qui ne peut rien créer?
La
seule mais grosse différence c'est qu'il y a plus de Beauté
dans le Bien que dans les belles voitures de sport,
les belles collections de mode et les belles maisons avec chauffage
central au fuel sans que pour autant ces belles voitures, ces modes,
ces maisons soient interdites. Tout
se passera dans le transfert mental. Le réussirons-nous? Vous l'avez
tant de fois souligné.
Marie-Claire |
09Jul08 83C30
De
bons jours à tous!
Pour en rajouter une louche au
commentaire 83c25 [Didier Br.], je me suis fait voler ma voiture la
semaine dernière sur le parking de ma cité. C’était une vieille
guimbarde de 18 ans d’âge, toute moche, mais qui me rendait bien des
services. Comme les emprunteurs ont voulu fêter la victoire de
l’Espagne sur l’Allemagne (au foot) ils ont organisés une corrida dans
les rues du quartier (normal c’était une Ford Fiesta).
Bilan
des retrouvailles, la voiture est bonne pour la casse. Mais grâce à
notre super héros national (vraiment ses conseillers en communication
patinent un peu ; avec une tenue plus glamour genre collants bleus, nos
amis Irlandais auraient dit Ouiii !), notre champion du changement, de
la justice et de l’ordre, qui a gentiment avancé pour moi les frais
d’enlèvement, de manutention, de gardiennage et de mise à la casse,
nous avons des rues plus propres et un parc automobile plus récent. Il
m’en a seulement coûté 233 euros ; grand merci aussi à l’assurance qui
a pris en charge l’enlèvement ou j’en aurai encore eu pour 130 euros de
plus.
Peut être, si je présente bien la chose, aurais-je
droit à une déduction d’impôt et pourquoi pas une prime? Je sais que le
gouvernement a cette gentillesse quand on achète une voiture toute
neuve, ou lorsqu’on fait des efforts d’économie d’énergie. Je suis
aussi doublement reconnaissant à notre grand chef qui m’a ainsi permis
d’éviter d’envoyer ma voiture au fond du canal ou du ravin et de faire
une bonne action.
Ah oui! j’oubliais.Comme on a retrouvé des
couleurs non d’origine sur mon épave, de là à ce que je me retrouve
devant un tribunal pour dégradation d’autres véhicules ou allez savoir
quoi d’autre, je ne jurerais pas que non — Si, si! Ne riez pas, cela
m’est déjà arrivé!
J’ai encore une
bonne nouvelle à annoncer au cas où celle de Jésus n’intéresserait
pas grand monde. Un inventeur vient de découvrir par hasard
le moyen de tirer l’hydrogène de l’eau de mer en la bombardant
d’hyperfréquences — Oui, oui, foi de scientifique —. Sinon il y a un
gars pas très loin de chez moi qui fabrique des voitures qui se
déplacent à l’aide d’un moteur fonctionnant à l’air comprimé. Notre
grand chef et nos constructeurs automobiles nationaux n’ont pas l’air
intéressés, mais le Mexique et l’Inde ont déjà acheté des usines clés
en main pour les construire chez eux. Il n’y a donc pas à s’affoler. On
pourra quand même s’en procurer, il faut espérer que les frais de
douane ne soient pas trop élevés.
Donc, tout va
pour le mieux dans le meilleur des mondes. Vraiment, nous qui crions:
"Faites pénitence!", comme dans les films catastrophes nous passons
pour des barjots.
Sur
ce, je souhaite à tous ceux qui vont à Arès, à pieds, à cheval, ou en
trottinette, un bon pèlerinage.
Et à vous, frère Michel, un
heureux
anniversaire. Puisse Mikal être béni par Youou !
Voici
pour vous un modeste présent, il s’agit d’une variation Arèsienne libre
sur le fameux poème de R. Kipling "If". Il en existe de nombreuses
traductions plus ou moins fidèles sur le site http://www.crescenzo.nom.fr/kipling.html
dont la plus connue, celle d’André
Maurois, interprétée par Bernard Lavilliers dans son album « If ».
SI…
Si
tu es un en toi, quand la Bête
Essaime les têtes
et t’accuse de mensonge,
Si Ma Parole est un
nerf dans ta tête
Quand leurs fautes comme le
pian les rongent ;
Si tu procèdes sans hâte et
garde ta patience
Fort contre leur haine et en
ta pénitence,
Debout devant Mes Commandements
Sans
faire un pas de plus en avant:
Si
ton rêve ne cache pas ta nuit, Si
tu prononces
Ma Parole pour l’accomplir, Si
tu romps tes
chaînes et commences l’ascension Gerbes
et
engranges la Moisson Dans
la joie ou dans la
peine sans faillir, Si
tu fermes ton oreille au
bruit, Si ta lèvre
est
la rive de la lumière Malgré
le grouillis qui veut te mettre en terre :
Si
tu parles vrai
Ma Salive dans le creux de tes
veines,
Si tu ne perds ni ton courage ni ta paix
Par
des pensées vaines,
Si tu ne faillis pas au bout
de ta peine ;
De Ma Volonté tu te souviennes
Qui
en ton cœur te sert :
Combats! Entre le pied
dans la terre !
Si
tu baises la lèvre d’où sort le pus
Et la lèvre
qui cache l’hameçon,
Si tu aimes le frère et
l’inconnu
Avant que sa tête n’ait effleuré
l’horizon,
Si pour toi rien ne compte
Plus
que le changement du monde
Sans faire du compte
Le
livre des siècles ou d’une seule seconde,
Alors
Je ferai de toi un Dieu, Mon fils ! Francis N. |
Réponse
:
Merci, mon frère Francis, pour vos bons souhaits
d'anniversaire ainsi que pour le poème
et pour vos vœux de
bon Pèlerinage.
J'ajoute,
concernant les véhicules à air comprimé, qu'il faut, pour qu'ils
marchent, de l'air comprimé, dont en France la Compagnie "L'Air
Liquide" s'est fait depuis très longtemps une spécialité. Mais pour
avoir cet air comprimé, livré en bouteilles blindées très lourdes — car
un véhicule, ça transporte des charges, il lui faut des Chevaux/Vapeur
(ce n'est pas un lit d'hôpital) — il faut pour comprimer, oui, il faut,
énormément d'énergie. Certes les compresseurs et les installations
thermiques connexes des usines productrices peuvent
fonctionner à
l'électricité nucléaire, ce qui évite les fuels fossiles, mais je ne
vois pas très bien comment dans des régions perdues du Mexique et de
l'Inde on peut distribuer l'air comprimé comme on peut distribuer
l'essence. Par contre, pour des véhicules exclusivement urbains:
voirie, poste, police, etc, c'est sans doute envisageable. Je pense que
le souci des utilisateurs est surtout d'éviter le vol d'essence ou de
gasoil? |
10Jul08 83C31
1,50
€ le litre d'essence! Et ça ne faisait que commencer.
Ils
préférèrent d'abord économiser sur le superflu. Le superflu emplissait
leur temps et leur espace. On dégraissa. Lentement. Y'avait de la
marge. Et puis, renoncer à ses bonnes vieilles habitudes, ce n'est pas
si facile. Sauf pour les jeunes, qui s'en foutent, s'adaptent et rient
de tout. C'est marrant comme c'est sur le mental qu'on a le plus de
mal. C'est ce qu'on découvrit en ces temps de pénurie. Ensuite on rogna
sur les habits et la nourriture, pas question de lâcher la bagnole
comme ça, sans résitance. D'ailleurs elles consommaient beaucoup moins,
la technologie ferait encore des miracles. Les prophètes des sciences
l'annonçaient. Mais le grand miracle tardait vraiment cette fois. Des
comités se formaient. On manifestait tous les jours. À pied, bien sûr.
Ça n'arrangeait rien, au contraire: Plus moyen de travailler. À bientôt
5 € le litre, les sacrifices ne suffisaient plus, continuer aurait été
du suicide.
L'industrie hocquetait, le chomâge galopait,
l'État était de plus en plus aux abonnés absents, les agressions
pétrolifères — c'est comme ça qu'on les appelait — se
multipliaient. Il
fallait renoncer. 5 Euros! Pas la mer à boire pourtant, mais ils
s'élevaient infranchissables comme la vague d'un tsunami débordant des
réservoirs. Les énergies de substitution n'avaient pas eu le temps de
se mettre bien en place. On bricolait, les agrocarburants; ce n'était
pas encore ça. Les engins électriques se multipliaient, certes — Vive
le
nucléaire! En priant qu'il ne nous pète pas à la gueule —, mais on
n'avait
plus le sou.
Trop de pans entiers des économies occidentales
s'écroulaient. La Chine, l'Inde et la Russie cramaient tout le pétrole
encore disponible en inondant le marché mondial avec des produits de
dumping. L'air devenait irrespirable par chez eux mais leurs fumées
montaient dans le ciel comme un immense bras d'honneur à l'intention
des païriches. Païriches, c'était le mot pour les nommer. On avait
gardé le vocable qui, à l'origine, signifiait pays riches mais qui,
évidemment avait totalement perdu son sens primitif. Païriches, c'était
plutôt synonyme de pays retournés au Moyen-Âge. Les pays riches étaient
désormais les païsémergens (on ne sait plus l'origine de ce mot). Au
milieu d'un bric à brac hétéroclite, des charrettes à bras avaient même
refait leur apparition. Si, si. Sans pour autant renoncer au derniers
joujoux de la technologie. Si bien qu'on pouvait voir des gens naviguer
sur le Web à l'aide du dernier mobilogoudujour tout en étant poussés
par d'autres sur une charrette confortable à jantes ultralégères et
cerclages caoutchoutés, dotées d'une assistance électrique qui se
chargeait dans les descentes pour aider dans les cotes.
On
raconte que c'est dans cette période mouvementée qu'apparut un peuple
monté des profondeurs, comme des vers bien gras qui auraient attendu
des années dans la boue dure (Rév d'Arès xxvi/11), des gens qui,
paraît-il, étaient
devenus par un effort personnel et soutenu depuis une ou deux
générations, voire trois, particulièrement serviables, pacifiques,
généreux, solidaires et créatifs. Lumineux même pourrait-on dire. Ils
évitaient quantité de conflits idiots, d'actes de vengeance,
d'agressions sordides et ils avaient décoincé nombre de situations
réputées
sans issues. Ils semblaient se connaître pour la plupart ou se
reconnaître facilement, comme s'ils se concertaient. Ils ne
s'imposaient pourtant pas, n'étaient ni naïfs, ni dédaigneux, mais durs
à la tâche, économes, sobres, efficaces et, en quelque sorte,
rustiques, oui rustiques est le mot, particulièrement adaptés à ces
temps de pénurie.
Beaucoup
plus résistants que la moyenne, ce qui leur
valait quelques inimitiés, et parfois même de l'agressivité, mais aussi
respect et confiance. Le manque matériel n'avait pas de prise sur eux.
Ils ne se plaignaient jamais, ne revendiquaient rien, ne manifestaient
pas. Ce qui était horripilant pour tous ceux qui ne savaient que gémir,
mais était tout de même bien agréable quand il s'agissait d'avancer et
de survivre. C'était comme s'ils avaient disposé intérieurement d'accus
capables de se recharger à une énergie mystérieuse. Eux disaient
ouvertement qu'il s'agissait d'énergie spirituelle, qu'elle leur venait
du Dieu biblique ou coranique — ils prétendaient que c'était
le
même — qui pouvait naître en tout homme. Une sorte d'Alien du Bien. Ils
parlaient d'Arès, un trou en France dans lequel une révélation aurait
eu lieu il y avait de cela bien longtemps et d'un prophète qui avait
beaucoup œuvré. La plupart des gens se moquaient de leurs bondieuseries
mais
quand même, ils impressionnaient. Et beaucoup voulaient maintenant
savoir ce qu'il y avait dans ce fameux livre qui leur servait de
référence absolue ainsi que dans les écrits de leur prophète... dont
j'ai oublié le nom, mais qui, paraît-il, avait annoncé les charrettes à
bras! Les exemplaires étaient devenus rares mais des éditions sauvages
circulaient sous le manteau. Sur la toile, on trouvait quantité de
versions largement falsifiées. Eux disaient: Attention! ce n'est pas
magique! Il suffit de s'aimer, comme si c'était une évidence, mais je
dois... arrêter là mon récit, car la police frappe...
C.-R.
M. |
Réponse
:
Merci pour ce morceau de fiction, qui pourrait bien pas
rester indéfiniment fictif. Amusant, mais potentiellement prophétique. |
10Jul08 83C32
Le
gouvernement a demandé à un panel de spécialistes d'étudier les
conditions d'apparition de la corruption que va inévitablement
entraîner, à grande échelle un jour ou l'autre, la pénurie de
carburant, car la hausse de prix ne fait que cacher une pénuriie en
marche: Un produit se raréfie, son prix monte et plus son prix montera,
plus il s'avère rare. La Chine a une soif inextinguible de pétrole pour
son industrie en plein essor, et elle aura soif longtemps, et comme
vous l'avez très justement souligné, frère Michel, le gouvernement
chinois possède près du tiers des réserves mondiales de change, donc il
est très riche en dollars US, puisque sa population de base est très
pauvre de la même monnaie. La Chine n'est d'ailleurs pas riche qu'en
dollars, elle est riche en aguments de poids: Elle vient de menacer la
France de lui retirer ses commandes d'Airbus et de les remplacer par
des Boeing, si M. Sarkozy reçoit le Dalaï Lama. Officiel!
Pendant
la dernière guerre mondiale, que vous avez traversée comme adolescent,
frère Michel, la corruption allait bon train côté carburant: Comment
s'en procurer à prix intéressant auprès de gens à qui le carburant ne
coûte rien? Il y a l'essence et le gazole de l'armée, des pompiers, de
la police, des administrations: postes, ambulances, ramassage
poubelles, autobus, chemins de fer (les automotrices diesel), etc, dont
les réservoirs sont remplis aux frais de la princesse [l'État] ou
d'institutions officielles. Pendant la deuxième guerre mondiale,
c'était là qu'avaient lieu les fuites des carburant et même aujourd'hui
ça commence. On m'a proposé voilà deux jours trois jerricanes de gazole
à 1€/litre. Belle économie! Je ne vous dirai pas qui m'a fait cette
proposition, je le dirai d'autant moins que j'ai accepté. 60 litres de
gazole me permettent 1.000 kilomètres.
Ma question est
simple:
Est-ce moral pour un Pèlerin d'Arès? Est-ce moral pour un Pèlerin
d'Arès d'acheter du carburant qui n'a rien coûté à celui qui le
propose, et qu'il a volé par conséquent?
(Non signé) |
Réponse
:
Vous
ne signez pas. Rien dans votre E-mail ne me permet de vous identifier.
Ma première pensée est: Est-ce l'État qui teste anonymement ma réaction
sur le sujet du vol? Mais je me pose cette question uniquement pour
m'amuser. Parce que je ne vois pas les choses comme celui qui me les
pose les voit, qui qu'il soit, et là je pourrais dire que son anonymat
est déjà en soi un vol... mais je ne veux pas philosopher.
Ma
réponse ne reposera pas sur le dilemme: Y a-t-il vol ou n'y a-t-il pas
vol? La réponse à la question: "Qui a quoi ou qu'est-ce qui appartient
à qui?" est sans réponse simpliste (les lois type Code Civil ou Code
Pénal sont simplistes) dans la Parole du Créateur, pour qui la Création
appartient à toutes les créatures, encore que la création propre à la
créature (son travail par exemple, le salaire de
l'ouvrier)
lui appartient, ce qui fait de ce sujet un très vaste chantier éthique
sur lequel je ne m'étendrai évidemment pas ici, Tout ici comme dans la
vie
spirituelle est affaire de conscience: Où commence et ou finit l'amour,
la droiture?
Je vois les choses sous un autre angle, l'angle
de la nécessité. Je caricature pour être mieux compris:
Si
vous avez un urgent besoin de conduire un malade en danger de mort à un
hôpital où il sera guéri, à 1.000 kilomètres de là, et que vous n'avez
pas d'autre ressource que d'acheter le gazole à bas prix, l'origine de
celui-ci n'a pas pas d'importance. Vous n'avez d'ailleurs pas à juger
celui qui vous le vend: Tu ne jugeras pas.
En effet, comment juger
celui qui vous vend ce gazole, s'il reçoit un salaire insuffisant pour
nourrir des pauvres émigrés affamés dans le voisinage et qu'ainsi son
acte fait de lui un Robin des Bois plutôt qu'un Al Capone?
Si,
par
contre, vous avez besoin de gazole pour aller jouer les économies
familiales au casino de Tridouilles-les-Machinasous et prêcher
l'athéisme et le cynisme, il vaudrai mieux pour vous d'être arrêté,
avant de partir, par un scrupule devant l'achat de gazole "volé", parce
qu'alors il sera bon pour votre salut de qualifier hypothétiquement,
momentanément, simplistement, ce gazole de "volé." De même si celui qui
vous le vend, le vend pour entretenir une maîtresse avec
laquelle
il trompe sa femme et pour s'adonner à l'alcoolisme avec lequel il se
détruit, il vaut mieux pour lui qu'il hésite devant la probabilité
qu'il "vole" ce carburant et qu'il risque d'être sévèrement puni.
Au-delà,
il faudrait savoir si celui à qui appartient ce carburant "volé" par
son employé n'est pas lui-même voleur... Si ce carburant
a, par exemple, été acheté avec le fruit des amendes à moi extorquées
parce que j'ai roulé à 54 Km/h au lieu de 50 Km/h par exemple et à des
milliers d'autres pauvres consciencieuses personnes pour la même
raison...?
J'ai caricaturé. Vous voyez dans ces petites
paraboles
que la réponse à votre question est très difficile, est avant tout
affaire de conscience, donc d'amour si on voit la question sous l'angle
du Bien.
| 10Jul08 83C33
Il
est fort probable que Dieu a voulu envoyer un prophète pour faire
comprendre à l' humanité que le prix du pétrole allait poser des
problèmes à l'humanité.
Je veux bien comprendre qu' il
faille vulgariser la Parole et que votre rôle soit de l' adapter au
quotidien, mais bon...
J'ai du mal à comprendre pourquoi ne
vivez vous pas sur le "Saint Lieu" le temps du pélerinage plutôt que de
participer à la pollution de la planète puisque c 'était habitable
avant que Dieu n'y vienne !
Merci pour les cookies.
Chefdepersonne |
Réponse
:
Vous devriez plutôt avoir "du mal à comprendre pourquoi"
je perds chaque jour du Pèlerinage quelque trois heures et
demie à quatre heures (ma prière comprise) entre Bordeaux et Arès alors
que j'ai maintenant
l'automobile en horreur et que je ne m'en sers que par nécessité.
En
1992 je dus, la mort dans l'âme, quitter le saint lieu d'Arès
pour
habiter Bordeaux pour diverses raisons combinées:
Ma
santé se détériorait et
des mesures médicales (chirurgie) s'annonçaient, qui ne pouvaient pas
être assurée
sur place: En 1993 je passai six mois au lit, à l'hôpital ou chez moi.
Nos filles aînées entraient à l'université et nous n'avions
pas les moyens d'assurer des logements séparés très longtemps. Ma
mission devenait lourde, à Arès nous étions de temps en temps agressés
chez
nous par des groupes pris de haine pour le témoin de La
Révélation
d'Arès
(catholiques intégristes, commandos de type lepenniste, etc.qui
semblent maintenant calmés) et malgré la protection des gendarmes
d'Arès, la vie était devenue très
difficile. Nous n'étions que tous les deux, sœur Christiane et moi,
avec nos trois enfants. Il
fallait de plus — car Arès est un trou — faire des allées et venues
entre
Bordeaux et Arès pour les courses, les démarches, etc.
Nous
avons
songé à nous installer à Paris, mais les prix excessifs du l'immobilier
nous ont fait reculer. Nous avons dû déménager à Bordeaux, où nous
avions trouvé en 1991 un appartement à portée de notre bourse avec un
crédit long terme. Déménager, c'est-à-dire transporter à Bordeaux tout
notre mobilier, tout ce qui touche à mon travail: archives, matériel,
etc. Les saints lieux sont devenus la propriété entière de L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès.
Comme nous n'avons pas les moyens
financiers
d'avoir à Arès une résidence secondaire où je pourrais avoir en double
mes archives (archives de 34 ans!), tous mes moyens de travail, etc.,
et que déménager mon bureau pour la seule saison du Pèlerinage serait
un travail considérable, le seul moyen de faire mon Pèlerinage est de
faire l'aller et retour chaque jour.
Vous pouvez m'en
croire, le
problème a été tourné et retourné et, au plan financier comme pratique,
c'est la seule solution possible. Il y aurait une autre solution: Ne
plus faire mon Pèlerinage. Cela arrivera bien quand je ne pourrai plus
voyager (j'aurai 79 ans demain) et quand je serai mort, mais pour
l'heure, vous avez raison, j'ai la faiblesse de "participer à la
pollution de la planète" pour ces deux mois de piété intense dont j'ai,
je vous l'assure, un très grand besoin.
Quant aux raisons
qu'eut
"Dieu d'envoyer un prophète à l'humanité," je ne crois pas que ce fut
pour "faire comprendre que le prix du pétrole allait poser des
problèmes," mais pour lui faire comprendre qu'il fallait que
le Bien
triomphe enfin du mal, dont la variation des cours pétroliers ne sont
qu'un petit aspect parmi mille autres aspects tellement plus
redoutables. |
11Jul08 83C34
D'abord,
bon anniversaire, frère Michel! Ça vous fait 79 ans révolus.
Vous
entrez dans votre 80ème année. Je pense que c'est une étape importante
dans la vie d'un homme. Comme le passage à la 40ème année donne le
sentiment que la jeunesse est finie et que la maturité commence, entrer
dans la
80ème donne peut-être le sentiment qu'on entre dans la vieillesse?
Mais
je voudrais surtout tracer une parallèle entre vous et le pétrole qui
s'épuise et qui va devenir très cher, inabordable peut-être, ce que,
pour
n'importe qui, qui aurait réfléchi un peu, devait arriver
inévitablement et là ce n'importe qui se dit:
A-t-on bien
profité, pour notre salut et le salut
du monde, de ce témoin à qui Dieu a donné le
charisme de Vérité: parole de Mikal Ma Parole
(Rév d'Arès i/12)?
Non.
A-t-on bien géré, pour notre avenir matériel sur terre,
notre énergie fossile, son augmentation de prix avec l'Asie qui à
l'évidence courait sur nos talons industriels? Non.
Sans
compter que la fuite de nos industries vers des coûts de main d'œuvre
abordables était de même totalement prévisible, non par appât du gain,
mais par instinct de conservation. Les grands états-majors industriels
savaient que l'énergie deviendrait très chère et qu'il faudrait en
compenser le prix par des économies de salaires ou d'investissements
(un tour, une fraiseuse, une rectifieuse de fabrication chinoise ou
indienne coûte le tiers de son prix en Europe).
On
s'aperçoit surtout de l'énorme tromperie par rétention d'information
dont se sont rendus coupables tous nos politiciens et leurs satellites:
syndicats, etc., et tous nos media, qui sont à leur service. Même chose
pour la rétention d'information vous concernant, frère Michel. Je pense
que ce filtrage et cette rétention de l'information est la grande
calamité de notre Occident. Sinon, je crois que le peuple ne serait pas
par lui-même aussi bête qu'il en à l'air aujourd'hui.
Vous
avez 79 ans et je me dis: Si ce pauvre prophète tout seul dans son
coin ne s'était pas démené pour maintenir le contact avec nous par
l'imprimerie d'abord et ensuite par l'Internet, nous en serions encore
à l'âge des cavernes de La Révélation d'Arès.
Grâce
à votre dévouement et à votre capacité d'autodiscipline, de travail
solitaire, volonté rarement rencontrée, vous nous avez (peut-être)
amenés à l'antiquité de La Révélation d'Arès, et encore je vois
bien en lisant certains commentaires que beaucoup ne comprennent
quelque chose à La Révélation d'Arès qu'à travers ce
blog et sans doute aussi à travers vos deux autres sites, et pas
toujours très bien. Votre contact physique avec les hommes a
terriblement manqué.
Lors de mes contatcs avec des missions
de Pèlerins d'Arès j'entendais dire en gros: "C'est le Frère Michel qui
a voulu être seul." Une affirmation, ou plutôt une rumeur, que vous
avez démentie je ne sais pas combien de fois. Je vous crois sans peine,
parce que, moi qui ne vous connais que par l'Internet — je ne parle pas
de ce que disent de vous les frères qui
parlent de vous beaucoup plus qu'ils ne
vous connaissent vraiment, c'est également clair —, je vois bien en
vous,
très clairement, une homme qui n'a pas cessé de chercher le contact et
l'agrégation à l'assemblée,
mais qui,
évidemment, ne voulait pas que cela se fasse n'importe comment.
On
m'a passé une photocopie du n° de "Frère de l'Aube" dans lequel vous
parlez du projet de "La Maison des Faucons" en 1986-87. La sagesse, la
conformité à l'esprit de La Révélation d'Arès, tout comme
l'efficacité
prévisible du projet m'ont sauté au yeux. J'ai aussi compris qu'il
n'avait pas été
possible, à l'époque, d'en faire état officiellement dans un écrit
déposé et donc public, pour éviter d'informer les ennemis... Le
torpillage s'est peut-être fait quand même par les ennemis de
l'intérieur ou par le choc des individualismes, des
"Poussez-vous-que-je-vous-montre", des orgueils et la timidité de ceux
qui voyaient clair mais qui n'osaient pas parler ou insister.
Les
historiens n'ont pas fini d'échafauder des hypothèses
là-dessus, parce que vous êtes déjà un personnage historique, frère
Michel, complètement étouffé, mais historique. D'ailleurs, qui parlait
de Jésus de Nazareth dans l'empire romain pendant sa mission et juste
après sa disparition? On ne trouve pas dix phrases le citant à l'époque.
Les pauvres Français que nous
sommes,
abêtis par la rétention d'information générale, ne savent même plus
analyser et activer les quelques informations locales et réelles qu'on
leur donne dans leur intérêt même, y compris celles circulant
dans l'assemblée. Je n'ose pas parler de
leurs difficultés à se
fédérer [...]
Je vous
souhaite, de toute façon un très heureux anniversaire. J'espère dur dur
que la parole de Mikal
ne tarira pas
comme le pétrole.
Aristide |
Réponse
:
Merci pour vos vœux d'anniversaire. Votre commentaire me
touche beaucoup. |
11Jul08 83C35
Nous sommes en 2035.
Jésus est venu nous filer un coup de main. Ce jour-là, il se rend à une
noce à laquelle il est convié.
Le repas est plus que frugal, ce n'est plus l'abondance du début des
années 2000.
Alors que la fin du repas approche, il se rend dans la cuisine où se
trouve la maitresse de maison: "Gisèle, va me chercher un jerrycan de
flotte!"
Gisèle s'exécute et revient avec ses 20 litres d'eau du robinet.
C'est alors que la main tendue vers le bidon, toujours prêt à rendre
service, Jésus lui demande:
"Tu veux quoi, du gazole ou du sans plomb 98?"
Dominique avec la complicité de Claudine |
11Jul08 83C36
Je vous apporte quelques précisions au sujet du moteur à air comprimé.
Dans les 2 vidéos de démonstration que l’on peut voir sur :
http://www.dailymotion.com/video/x12wd0_reportage-moteur-air-comprime_blog
À aucun moment le concepteur ne parle d’air liquide qui, comme
vous le soulignez justement, est beaucoup trop lourd et gourmand en
énergie pour sa production. D’après le fabriquant un particulier
pourrait faire le plein à l’aide d’un compresseur branché sur une prise
220V en 5,30 h (disons la nuit) ou en 3 minutes à la borne
d’une
station. Il annonce environ 200 Km d’autonomie en cycle urbain
à l’aide
de ce seul moteur ou alors, en hybride, des performances tout à fait
honorables. Le véhicule est en cours d’homologation et les premiers
modèles seraient en vente en 2009. Le succès de ces voitures dépendra
surtout du développement d’un réseau suffisamment dense de bornes pour
faire le plein et c’est là où pouvoir politique et puissances
financières montreront leur réelle envie de sortir du tout pétrole.
Pour l’instant, les déclarations du gouvernement ne vont pas dans ce
sens, il parle de taxes moindres quand le baril aura atteint les 200
dollars [...]
Francis N. |
11Jul08 83C37
Le
pétrole affleure parfois à la surface de la terre mais, c'est l'homme
qui de lui-même a choisi d'aller le faire jaillir en source et de plus
en plus profond.
Le sang de la mort, liquéfaction transformée du
Vivant comme des mares noires où se reflète encore l'ombre de la mort.
Dites-moi quelle solution pour l'humanité, quand le monde de surface où
nous vivons s'en trouve "inondé"? La mort se répand
à nouveau, à
travers l'air, l'eau, les terres comme un lent poison dans le milieu du
vivant. L’esprit impur de la Mort marque de son empreinte également
tous les produits "dérivés qui sont une marée matérialiste d'objets ne
possédant en aucun cas en eux la qualité de régénérescence des choses
du Vivant mais parachève une œuvre de mort qui est l'illusion du
confort tuant l'esprit de Vie et empêchant
l'âme humaine d'émerger.
Sans
parler de sa responsabilité dans la géhenne visible qui commence à
poindre sous la forme de l'effet de serre "emballé" par lui qui
commence à se resserrer sur nous et tout le Vivant comme un long nœud
coulant.
Le nucléaire, des "pétards de soleil" sur terre, le règne
de l'inhumain d'un monde où la vie biologique est absente ou
martyrisée. Naissance de terres maudites contaminées jusqu'à la fin des
temps encore à venir (voir Tchernobyl), comme des taches indélébiles à
la surface d'un globe de "diseuses de bonne aventure", sombres nuages
d'âmes noires représentants les futurs damnés du Jour du jugement qui
ne cesse de se rapprocher.
À l’avenir, la civilisation de
l’humanité ne pourra faire sans et la surface totale des terres
maudites un jour (contaminées à jamais à notre échelle de temps
humaines) seront le signe précurseur du nombre total de damnés futurs
établis au jour du jugement.
Les sources d'énergie employées plus
que tout autre chose montrent à quel esprit régnant appartient une
civilisation dans les choix faits: vers plus d’humanité ou moins
d’humanité au cours du temps. La fin de l’ère du tout pétrole verra
sans conteste le signe d’un tarissement de la source principale de
l’invasion du règne des choses d’un art de vivre matérialiste faisant
reculer le
sens du "sensible" chez l’homme. Le sens profond du
déclenchement de la dernière guerre d’Irak en a été un vrai marqueur
temporel et le signe pré annonciateur.
Nicolas (au pélerinage) |
Réponse
:
Encore un commentaire-fiction.
Mais
puisque vous êtes au Pèlerinage, d'après votre signature, je regrette
seulement que vous n'évoquiez pas le rôle que nous, Pèlerins d'Arès,
avons à jouer pour que pareille "œuvre de mort, qui est l'illusion du
confort, ne tue l'esprit de Vie (comme opposée à la
mort, Rév d'Arès 38/5) et n'empêche l'âme humaine
d'émerger." Si vous ne puisez pas au Pèlerinage
l'espérance, le Feu (Rév d'Arès xLi/7, xLiii/14,
xLviii/9) de l'action pour que le monde change
(28/7), pourquoi faire le Pèlerinage? |
11Jul08 83C38
Voici la traduction du commentaire 83usC04 que nous adresse le Dr D.H.
Elle peut intéresser les lecteurs français:
-----------------------------------------------------------------------
Cher Nabi (Prophète)
bien aimé,
D'après les commentaires que je lis, il se trouve que c'est votre
anniversaire.
Permettez-moi de vous adresser à cette occasion un présent. Quoi
d'autre pourrait-il être que "mes interprétations" coraniques?
1) Il y a une célèbre alliance
[ou un célèbre engagement, alliance au sens biblique]
des prophètes mentionnée par le Coran: (Chapitre
3//La Famille
d'Imran, versets 81-82):
81.
Vois! Lorsqu'Allah prit l'engagement des prophètes, Il dit: "Chaque
fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, alors
viendra un messager vous confirmer Ce Qui [Livre et Sagesse]
est
avec vous, vous devrez croire en lui et lui apporter de l'aide." Allah
dit [encore]: "Consentez-vous et acceptez-vous que Mon Pacte à cette
condition?" Ils dirent: "Nous consentons." Il [Allah] dit
alors:
"Alors, portez-en témoignage! Et Moi [Allah] Je suis Moi-même un de ces
témoins." 82. Quiconque tournera
ensuite
le dos [à cet engagement comptera parmi] les transgresseurs pervers.
(Chapitre 33//Les Coalisés, verset 7):
7.
Et souviens-toi quand Nous avons pris l'engagement des prophètes, y
compris [l'engagement venu de] de toi [Muhammad], de Noé, d'Abraham, de
Moïse, de Jésus fils de Marie, oui, nous avons reçu d'eux un engagement
solennel.
[Interprétation:]Muhammad serait-il inclus dans cette alliance avec les
prophètes, s'il n'y avait pas de Messager après lui?
2) Les premiers versets du Chapitre 3/La Famille d'Imran:
1. A. L. M. 2) Allah, il n'y a
de Dieu que
lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même, l'Éternel.
3)
C'est Lui Qui a fait descendre (de façon répétitive) vers toi
|Muhammad], en vérité, le Livre [Coran] confirmant ce qui était venu
avant lui; et il envoya aussi la Torah (de Moïse) et l'Évangile (de
Jésus) avant ce Coran comme guide pour l'humanité et Il [Allah] envoya
aussi le Forqan.
[Note importante:] Forqan est un mot signifiant
"deux distinctions" ou "deux différences". Ce mot s'adapte bien à La
Révélation d'Arès qui est composée de deux livres distincts. Elle
s'accord également avec l'enchaînement des événements devant se
dérouler après le Coran (Raison pour laquelle est employé l'expression
"avant celui-ci" [le Coran] qui souligne l'enchaînement des
révélations. Bien qu'il soit hors du temps Allah utilise
toujours le passé grammatical
Ce verset est clair et précis.
Heureux anniversaire,
Dans l'amour,
Dr D.H. | 12Jul08 83C39
J'ai travaillé sur les forages et les installations pétrolières. Il n'y
a rien là dont on puisse avoir honte, contrairement à ce que semble
penser le commentateur 38C37. Nous recueillons la
richesse et la
puissance qu'Allah a
fait jaillir du désert pour les hommes (Rév d'Arès
2/9). C'est tout.
Par contre, j'ai honte de toutes les guerres à cause du pétrole, les
guerres à coups de missiles ou les guerres à coups de stock-exchange
[bourse]. Mais les guerres ne sont pas propres au pétrole. Je suis
irakien, vous voyez ce que je peux dire.
Je crois, comme le dit un des commentateurs, que nous ne sommes pas,
loin de là, au
bout des réserves de pétrole. Il y a encore dans le sol, à l'air ou
sous l'eau, des quantités énormes de fuel fossile, mais les réserves à
la portée des méthodes de recherche pétrolière actuellement
connues, qui sont... disons... primitives, faites plus ou moins au
pifomètre sous des apparences de haute technologie, sont évidemment
limitées. De plus, on n'a pas cherché partout dans le monde, loin de là.
Je pense que ces recherches sont plus ou moins abandonnées
actuellement,
parce que les grands pays industriels ne sont pas — ça
paraît bizarre mais c'est ainsi — des pays qui produisent du pétrole,
et qu'ils ne
veulent plus dépendre au "chantage", vrai ou prétendu, du tiers monde
pétrolier,
parce
que l'énergie de demain sera moins polluante: le nucléaire, dont le
bilan catastrophe chiffré sur 40 années, malgré Tchernobyl, est très
faible (comparé au bilan invisible et diffus, mais terrible, de l'oxyde
de carbone) et dont les technologies de sécurité sont en grand progrès,
mais aussi l'hydrogène, à mon avis plus dangereux que le nucléaire, et
les énergies dites renouvelables, quoique celles-ci soient à la fois
très encombrantes, très laides et très faibles. Probablement une
composition de tout ça.
Je suis un croyant acquis à la perspective spirituelle que
relance La Révélation d'Arès. Comme mon
frère [de l'Islam], le Dr D.H des Émirats [commentaire 83C38]. Je fais
partie d'un petit milieu où La Révélation d'Arès
a commencé de circuler en Irak sous Saddam Hussein où elle n'était pas
interdite. Maintenant la censure s'est installée, sous le prétexte de
sécurité du pays, mais c'est plus compliqué et je préfère me taire sur
ce sujet du radicalisme islamique qui ressurgit. La
Révélation d'Arès
paraît bien interdite, en fait. Dans un sens, il y avait plus de
liberté de conscience sous Saddam Hussein.
Je l'ai reçue [La Révélation d'Arès]
personnellement d'un cousin sous forme d'un montage photocopié des
parties en anglais de votre édition bilingue 1995. Ces photocopies
semblent encore circuler vers Al Basrah [probablement Bassorah] qui a
été le secteur britannique moins censuré. En Irak aussi le Souffle de
liberté de la grande Voix
d'Allah déplaît au
monde [Rév d'Arès 2/14-18]. Je suis un croyant acquis à la perspective
spirituelle de La Révélation d'Arès et
je pense que les hommes soumis à Allah [tous les croyants, quels qu'ils
soient] n'ont pas besoin de beaucoup de pétrole, nulle part dans le
monde, quoique la vie moderne, quand elle défend la vertu, n'est pas du
tout interdite.
Abdallah, ingénieur pétrolier, Irak |
Réponse
:
Comme vous me l'avez demandé, j'ai corrigé les assez nombreuses fautes
orthographiques, grammaticales et syntaxiques de votre commentaire
écrit en français, quoique de sens bien clair. Soyez rassuré concernant
vos "défaillances" dans la langue française. Pas si fréquents sont les
commentaires que je reçois de Français dans un état intégralement
publiable de rédaction. Je dois en corriger ou en retructurer un
certain nombre, afin qu'ils honorent notre foi arésienne au regard des,
semble-t-il, assez nombreux non-Pèlerins d'Arès ou non-francophones qui
visitent ce blog, pour lesquels les textes doient être clairs au moins
orthographiquement, grammaticalement et concernant la ponctuation. Les
lecteurs qui s'aident d'un dictionnaire ne sont pas rares. Ne vous
excusez pas pour cela.
Merci pour cette contribution à mon blog. Elle intéressera, j'en suis
convaincu, beaucoup de ceux qui consultent ce site. |
12Jul08 83C40
Nous vivons une époque formidable, frère Michel!
À l'heure où nous pouvons envoyer des sondes aux confins du
système
solaire, où notre espace est envahi de satellites, il est de plus en
plus compliqué de se retrouver... ne serait-ce que pour boire un coup
entre amis.
Une petite pensée à ceux qui souffrent de la solitude et qui n'ont, ni
compagne, ni enfant, ni parent, ni ami, pour les aider.
Olivier G. |
13Jul08 83C41
Si nous allons entrer dans un nouveau moyen-âge, terme que le Frère
Michel emploie dans le titre de cette entrée 0083, c'est principalement
en raison d'une crise.
Voilà déjà bien des années, plus de dix ans, que le frère Michel a
parlé de la crise qui s'annonçait. Mais qui a eu, jusqu'à présent, le
courage de reprendre son message dans les médias, qui ont opposé à
l'évènement d'Arès un silence total? Pourquoi la télévision ne
proposerait-elle pas au Frère Michel une tribune libre, dans laquelle
il aurait la liberté de s'exprimer, face aux enjeux, qui s'annoncent?
La crise globale vers laquelle nous nous dirigeons regroupe quatre
crises qui se téléscopent:
— alimentaire (répartition non équitable à travers le monde des
produits alimentaires et/ou de l'accès à l'eau potable)
— environnementale (pollution, gaz à effet de serre et réchauffement
climatique)
— pétrolière (augmentation prévisible du côut du pétrole à 150 ou 200
dollars, et enrichissement massif des pays producteurs sur les cinq
prochaines années)
— financière (et ses répercussions négatives au plan économique)
et une cinquième crise:
celle, cachée derrière un rideau sombre, dont il ne faut pas oublier
et/ou négliger les aspects ravageurs: la guerre.
N'est-ce pas quand on n'a plus de pétrole, qu'il faut avoir encore plus
d'idées ?
Par exemple, nous avons les yeux tournés en permanence vers la Chine ou
l'Inde, nouvelles puissance économiques mondiales émergentes, mais nous
ignorons bien souvent qu'un de nos voisins européens (mais qui ne fait
pas partie de l'Union Européenne), la Norvège,
est le troisième
producteur mondial de pétrole,
a créé depuis dix huit ans déjà,
un fond d'investissement d'état, qui s'enrichit chaque jour de près de
1 millions de dollards, chiffre qui devrait encore nettement augmenter
dans les cinq ans à venir, mais surtout qu'elle assure, par principe
éthique, des transactions transparentes (ce qui n'est pas le cas de
tous),
et qu'elle accueille aussi, il ne faut pas l'oublier, la
prestigieuse fondation du prix nobel.(Ah, ces Vikings !)
Car comment construire (et/ou préserver) pour le futur, un monde propre
sans accéder à de l'argent propre ?
Mais au-delà de ces aspects pratiques, existe-t-il le Souffle d'un
contre-feu à cette crise majeure ou nouveau 'moyen-âge' qui s'annonce ?
Oui. Celui de l'Appel à la Raison pure, lancé par Dieu à Arès et
repris, sans relâche pendant 34 ans par son prophète, le Frère Michel?
Quant à moi, j'ai ce cri à lancer : La première des énergies, dans ce
monde, ce n'est pas le pétrole, mais L'AMOUR.
Parce que L'AMOUR est une énergie inépuisable (et inextinguible) qu'il
suffit de puiser au fond de soi.
Nous voilà préparés, par la conscience activée de cette pénitence à
exercer en soi au quotidien, seule à pouvoir faire naître les héros
dont ce monde a et aura besoin pour faire face aux plus périlleuses
situations à venir.
Gandhi, qui était un pénitent, avait eu cette phrase: "Y aurait-il des
problèmes de sociétés insurmontables, je m'efforce donc de m'examiner
d'avantage."
Car un monde déchu par l'homme, ne pourra être sauvé que par
l'homme changé (en
Bien).
Guy P. | 13Jul08 83C42
Tiens compte de leur faiblesse
immense (Rév d'Arès 36/5)!
Finalement, l'enjeu de La Révélation
d'Arès, n'est-il pas de passer de la faiblesse à la Force et
ça prend du temps?
Déjà
le petit lapin (pas de clapier) bondissant de "Alice au pays
des
Merveilles" claironnait "je fête mon non-anniversaire"... 364 jours
heureux sur 365 annonçant... le changement de
perspective.
Frère Michel, je vous souhaite
364 jours heureux de non-anniversaire, c'est ti pas bien ça?!
Et
sur cette lancée débonnaire, je me dis qu'un baril du pétrole à 200
euros ou plus 1000... n'est-ce pas là la bonne nouvelle du siècle?
Après l'autre, bien sûr, qui est de Voir le Retour
(I/1)!
Un baril à 1000 euros, n'est-ce pas la garantie de mettre fin
à la dilapidation de l'héritage (26/5)? et le retour de ce
que vous appelez un vieux rêve: relier les hommes (votre réponse à
83C15).
J'ai
pu me passer de voiture pendant une année et sur mon vélo j'ai
découvert un autre monde... comme Christophe Colomb... plein de gens en
vélo, que je ne voyais pas dans mon "char" et j'ajoute, en passant, que
je l'ai toujours considéré comme "une chaise roulante" très
perfectionnée...
Avez vous remarqué le nombre de séniles qui
conduisent...? ( ne pas confondre sénilité et vieillesse). Je vous
embrasse parce que vous êtes l'aîné (Rév d'Arès 16/1) des aînés et prêt
à reprendre la brouette. Quelle leçon intelligente. Et quelle Force!
Au
reste, vous annonciez déjà la couleur lors de votre entrée 21 "Va
falloir être fort!" du 23 avril 2006 avec votre "Et le pétrole qui
monte, qui monte... atteindra probablement $100 dans quelque temps".
Ceci
dit permettez que je m' "insurge" contre le propos du commentateur
Aristide [83c34] avec sa question: "A-t-on bien profité..." ...comme si
vous étiez déjà mort! Et surtout sa réponse: Non. Moi, je répond Oui.
Pas seulement une question de pénitence, une absence de remords, mais
parce que oui, c'est positif et que sur cette base à l'avenir je
puiserai plus encore à ce puits "de pétrole", cette Fontaine
(Rév d'Arès xx/8)
que vous êtes notamment dans vos ouvrages "Et ce que tu auras écrit" et
des articles tels que "Beauté" par exemple. Pas beauté de la voiture!
mais Beauté de
l'Homme. Libre
et notamment libre
de la voiture. ["Beauté" est un] Article peu plébiscité, paraît il.
Pourtant, à mes yeux le plus beau, déjà... avec un titre pareil, et
difficile, comme si à l instar des vendeurs de voitures vous vous étiez
risqué à "un mode d emploi", une "notice de bon fonctionnement"... de
l'Homme. Diable fallait oser!
Pour l'homme qui n avait qu'à
appuyer sur une pédale pour avancer ou presser une gachette pour faire
le plein, cette notice c'était juste... disons archaîque, mais avec ce
"retour au moyen-âge", à l'avenir, ça pourrait changer... Beauté
de l'Eau Vivifiante (Rév d'Arès 30/3)
vaudra plus que du pétrole, pour remettre l'homme en route?.
Fabian | 13Jul08 83C43
Cette
année, je ne pourrai pas faire le Pèlerinage d'Arès et cela
m’afflige beaucoup car j’en ai tant besoin.
Mais que peut-on faire de nos jours sans argent? Faire
pénitence pour que naisse
un jour la solidarité spirituelle qui est fraternité !
Voilà
le seul antidote (espoir) qui nous permettra de résister aux fléaux du
nouveau moyen-âge que vous annoncez et que la vie elle-même annonce
aussi.
Il n’y a qu’à observer.
Permettez-moi, Frère Michel,
de soulever une question qui n’est pas directement liée au sujet de
cette entrée: Comment puis-je transmettre l’espoir d’un monde meilleur
alors que je suis triste du monde dans lequel je vis?
Je souffre
de la dureté du monde et de ma faiblesse et je me demande parfois si
j’ai dans ma nature la force de dépasser ce sentiment qui s’apparente à
de la mélancolie.
Dieu invite chaque humain à gravir les Hauteurs,
mais peut-être que certains, même s’ils le veulent, ne pourront
pas faire l’ascension.
Je
souhaite que ce pèlerinage apporte à tous ceux qui l’effectueront la
force et la paix dont nous avons tant besoin pour préparer le monde de
demain.
Fabrice M. |
Réponse
:
Je ne sais pas quel âge vous
avez, mais je vous suppose jeune. Si ça peut vous donner la force
d'espérer, sachez que moi aussi, dans ma jeunesse, j'ai traversé des
périodes de grande pauvreté. Mon père était mort en mars 1942 et les
économies familiales fondirent très vite avant que ma pauvre mère, en
pleine occupation nazie, ne trouve un emploi, au reste très mal payé
aussi longtemps qu'elle dût étudier pour devenir assistante sociale,
fonction qui serait mal payé aussi, de toute façon. J'ai su ce que
signifiait "ne pas manger tous les jours." Plus tard, je connus les
périodes où pour vivre et étudier le jour il me fallait travailler la
nuit: Tantôt aller ouvrir et/ou fermer des milliers de chaises au Val
d'Hiv (chaises pliantes en ferraille type jardin, rouillée, qui vous
pinçaient les doigts), tantôt faire la plonge au Fouquet's sur les
Champs Elysées (Les seules fois où je suis entré dans ce grand
restaurant, c'était pour faire la vaisselle de nuit, ah ah ah!). Quand
on veut vraiment faire quelque chose, on le fait. Il y a toujours un
boulot à faire que d'autres ne veulent pas faire. C'était un temps où
quiconque ne travaillait pas pouvait vraiment mourir de faim et de
froid, car il n'existait aucune caisse assurant un minimum vital. Et
puis des jours meilleurs sont arrivés. Les jours meilleurs arrivent
toujours.
En ce temps-là, j'étais athée. Je n'avais même pas l'espérance de la
foi. Je ne faisais pas l'ascension vers les Hauteurs, ignorant même que
ça puisse exister. Je n'avais que l'espérance que la "lutte des
classes" triompherait un jour.
Voilà, c'est ce bonhomme insignifiant que le Créateur viendrait
chercher un jour, beaucoup plus tard encore.
Ne vous plaignez pas! En recevant La Révélation d'Arès vous avez reçu la
plus belle part qui puisse être donnée à un homme.
Rappelez-vous de ceci: Rien n'est facile! Rien n'est facile, dans
aucune occupation, même avec l'aide de Dieu!
Allez, courage! C'est le découragement qui est
impiété (Rév
d'Arès 13/8).
Ce n'est pas le fait d'être pauvre. Ce n'est pas le fait de ne pas
faire atteindre l'étape la plus haute de l'ascension
vers les Hauteurs. La
Révélation d'Arès
ne fixe pas de niveau à atteindre, elle dit: Faites
l'ascension!
Chacun fait comme il peut, mais il fait. Avec ou sans Pèlerinage.
| 18Jul08
83C44
C’est un fait que les réserves de pétrole diminuent et que son prix
augmente et augmentera encore. La différence entre un puits de pétrole
et la Parole de Dieu, c’est que le puits est tarissable alors
que la Parole du Créateur est intarissable pour celui qui L’accomplit.
C’est la Parole qui permet au potentiel spirituel que le Père aimant a
déposé en nous de grandir.
Celui qui vit [selon] la Parole se construit une âme,
là encore vaisseau (Rév d'Arès 17/5, 18/2-4)
indestructible. Ce n’est pas comme la voiture qui, un jour, finit à la
casse. L’âme elle,
est
éternelle, et comparée au pétrole, l’énergie spirituelle est de loin la
plus formidable et la plus puissante des énergies.
Mais elle est parfois difficile à capter, car profondément enfouie sous
des siècles de péchés divers (Rév d’Arès 24/4).
La Parole de Dieu et la parole de Son prophète Mikal,
nous aident à aller directement à la Source sans détour.
Si, votre corps à 79 années, votre âme est pleine de
fraîcheur, Frère Michel. Cela se sent dans vos propos toujours
vivifiants et en même temps réfléchis. En France et dans de nombreux
pays nous avons encore coutume de fêter les anniversaires, le temps qui
passe, mais comme les aborigènes ne devrions-nous pas fêter
plutôt nos progrès dans le bien? Nous réjouir qu’un homme change
sa vie (Rév d'Arès 30/11), arrive à pardonner, à espérer, à
faire la paix, à aimer. Comme dans la parabole du
fils prodigue du nouveau testament (Luc 15/11).
Je voudrais ici remercier le Dr D.H., qui nous apporte des précisions
sur le sens de certains passages clés du Coran que beaucoup de
musulmans ignorent et qui nous rappellent que nous formons une chaîne
prophétique continue et devons apporter notre soutien à tous les
prophètes que le Créateur choisira pour transmettre Sa Parole.
Bon anniversaire et bon pèlerinage frère Michel!
Denis K | 18Jul08 83C45
Ce qui me frappe dans les commentaires de mes sœurs et frères, c'est la
quasi absence de projets proposant des alternatives basées sur la
solidarité et le partage en cas de totale rupture du système. Que
ferons-nous peut-être dans les prochains mois lorsque les camions ne
pourront plus acheminer les denrées alimentaires et quand de nombreuses
familles ne pourront plus se chauffer, car il faudra faire un choix
entre manger et se chauffer?
Cher Prophète, je crois sincèrement que vous nous avez déjà beaucoup
enseigné. Reste a présent à mettre en application la parole du Père
dans notre vie afin que ce monde puisse changer. Ainsi nous pourrons
laisser un jardin
fleuri par le
règne de l'équité à tous les enfants de la terre.
Je pense que le monde fonctionne sur le mode de l'ignorance, parce que
chaque être possède un potentiel. Seulement, il est sous estimé ou sapé
par le système qui englobe [et s'approprie] l'éducation et la culture.
Aujourd'hui, l'environnement culturel se distingue par ses valeurs
consuméristes. Celui qui possède des moyens financiers a plus de
possibilités pour accéder à la connaissance. Exemple: actuellement un
livre coûte environ entre 24 et 30 € c'est aussi le cas pour un disque
compact, le cinéma, un concert, etc.
Un fossé se creuse de plus en plus entre ceux qui possèdent et ceux qui
sont dépossédés. À présent, il s'agit de dénoncer cet apartheid
économique et de trouver des alternatives à l'arbitraire de la société
marchande. Il y a un risque majeur si nous laissons cet
''impérialisme'' économique s'emparer de notre espace vital. Il n'est
pas seulement une menace envers l'écologie, mais pour l'humanité
elle-même en ce qu'elle a de porteuse d'élévation et de dépassement.
À cause du désespoir et du pessimisme qui sont des facteurs de
troubles pouvant aller jusqu'au suicide, l'alcoolisme ou d'autres
formes de dérivatifs pour combler le vide occasionné par le manque de
dialogue et d'écoute et, par surcroît, engendrer une absence de volonté
de résistance face au mal et au mensonge. Résister c'est exister face
aux méthodex sournoises du système. Et puis il y l'absence de mémoire,
du souvenir, qui est pourtant une faculté centrale dans l'existence
d'un être humain. Se souvenir c'est se rappeler et donc ne pas répéter
les mêmes erreurs. Or le malaise et ses antidotes à travers les
plaisirs artificiels, la consommation, le zapping font écran à la
mémoire, à la transmission et à la possibilité même de penser.
Seulement nous sommes aussi le système. Certains d'entre nous diront
qu'ils n'ont pas choisi le gouvernement du moment. Du coup ils ne se
sentent pas responsables de l'état de ce monde. Pourtant ce n'est pas
parce que nous avons opté pour un bulletin blanc ou de la bonne couleur
politique, ou parce que nous mangeons bio que nous sommes quittes de
toute autre responsabilité envers ce monde et de toutes ses iniquités.
Je m'explique. Entrer en résistance, ce n'est pas prendre les armes —
du moins chez nous — et encore moins pousser des ''gueulantes''. En
clair, c'est à partir du moment où nous devenons acteurs du bien
agissant, de la bonté consciente, où nous réussissons à infiltrer les
cœurs en créant des ponts dans le monde, où si nous réussissons à
supprimer le calcul, que nous résistons vraiment aux racines des maux
qui nous
assaillent. Car si nous verrons un jour émerger des nations libres de
toutes formes de dominations, c'est que nous y aurons été pour quelque
chose.
Nous devons reprendre notre héritage,
nos richesses terrestres, dont nous avons été spoliés. Et nous n'y
arriverons pas seulement par le droit ou par des lois contournables,
infantilisantes et manichéennes mais par l'exercice et l'enseignement
de la liberté au sens philosophique et spirituel. Il y a une
force — qui dépasse certaines limites de la "lutte des
classes" — qui se trouve dans la capacité à soutenir dans les
yeux
son ennemi afin de ne pas regarder en lui le coupable, mais la victime
de
tout un système malade dont il n'a fait qu'intérioriser les valeurs.
Enfin, si l'ennemi devient la machine-système et non les individus
conditionnés depuis leur naissance par les jeux de séductions et de
menaces de cet univers mortifère, je pense qu'il sera facile d'échanger
bien au-delà des petits cercles activistes afin d'améliorer les
conditions de ce monde. Ce que je crains par dessus tout, c'est de voir
l'ère de l'anthropophagie et du vampirisme dévorer le cœur et les
esprits de mes sœurs et de mes frères humains. J'ai peur de la
contagions de la grippe barbare.
Si l'humanité ne se redresse pas, ce seront des millions de gens
désorientés et victimes de l'individualisme et du mensonge qui se
feront mutuellement la guerre au nom de la concurrence de tous contre
tous, et cela jusqu'à la petite échelle du voisinage, des quartiers,
des
familles.
Hakima O |
Réponse
:
Vous exprimez, et vous semblez curieusement l'exprimer comme si c'était
nouveau pour les Pèlerins d'Arès, tout ce que l'assemblée
entière connaît très bien. La Révélation d'Arès nous donne le
remède spirituel aux
maux du monde. Ce que vous dites est, exprimé dans des termes
différents, le Fond
même de la Parole et de notre foi. C'est le but de notre mission, qui
d'ailleurs va beaucoup loin, puisqu'elle vise à amener le monde
à changer (Rév d'Arès 28/7)
complètement pour qu'advienne le Jour
où le temps s'arrêtera et le bonheur s'installera (Rév
d'Arès
31/8-12).
| 18Jul08
83C46
J'ai peur que scientifiquement les choses se confirment par effet de
seuil.
En
effet des quantités importantes de méthane sont piégées sous forme
d'hydrate de méthane (clathrate) au fond des océans. Ce
méthane
pourraient se libérer, si le mer venait à se réchauffer par
accumulation de CO2 avec interruption des courants thermohalines.
Si
la civilisation de l'hydrogène comme source d'énergie ne se met pas
rapidement en place, nous allons probablement à la catastrophe! Dieu
patiente ! Quant à relier le tout dans la vie spirituelle de chacun, le
temps va probablement manquer pour que l'économie mondiale s'adapte à
cette vision "fulgurante" de La Révélation d'Arès!
Tout est malheureusement lié et me dépasse! Je reste assez pessimiste,
mais cela ne m'empêche pas d'essayer d'accomplir ma tâche du mieux
possible.
D.D. (docteur en médecine) |
18Jul08
83C47
En
1972 je suis parti en Afrique (en Côte d'Ivoire) pour enseigner dans un
établissement secondaire. Ceci, en partie parce que ce que j'avais vécu
les évènements de mai 68, [mais je voyais bien] qu'ils n'avaient pas
vraiment changé la vie en France. Cela me suggérait qu'il n'y aurait
plus d'avenir en Europe et que l'avenir heureux ne pouvait se trouver
que dans le Tiers-Monde. J'étais athée à cette époque.
Je ne dirai
pas que j'ai trouvé un souffle spirituel en Afrique capable de changer
le reste du monde. Ce sujet est difficile et je ne vais pas en parler.
Cependant, une chose modeste: J'ai constaté l'intérêt que les jeunes
prenaient à leurs études était grand. Pas besoin de s'égosiller pour
parler aux élèves, ils écoutaient.
Je suis revenu en France au
bout de pas mal d'années, et [j'ai trouvé une] situation trés
différente, ici, dans le 1er cycle (6ème à la 3ème). Il n'y a
pas
de soif naturelle de la connnaissance et le système ennuie beaucoup
trop d'élèves. Manque de souffle spirituel à la base?
Pour en
venir à votre entrée, elle dit bien que la baisse des moyens matériels,
qui commence ici, et la volonté des pays du nouveau Tiers-Monde pour
que ceux-ci s'amèliorent et soient distribués plus justement, [tout
cela] fait qu'inexorablement [la situation] va continuer. On ne sait
pas ce que cela va donner ici (le bec de fer sous la mer).
Mais,
du point de vue spirituel, y aura t-il un endroit sur terre où
la
spiritualité va devenir plus grande qu'ailleurs? Ce qui est sûr, c'est
qu'en Europe, avec les difficultés matérielles qui commencent, avec les
hausse vertigineuses du prix du pétrtôle et de beaucoup de
matières premières de base — dont souffrent encore plus que nous
certaines régions du Sud — un hausse de la spiritualité, du
bien,
de l'amour, de la patience, de la générosité et de
l'intelligence
spirituelle est urgente pour supporter et réagir à ce qui a déjà
commencé .Dans cet axe, le combat pour la mission est nécessaire.
La Révélation d'Arès nous a sans doute été
donnée pour ça.
Et
aussi — quelqu'un le dit dans les commentaires de cette entrée —
peut-être que la baisse des soucis technologiques qui pèse sur nous
aujourd'hui (à cause de la baisse de la richesse) aura un bon côté:
elle nous donnera un peu plus de temps, si nous le voulons, pour nous
intéresser à autre chose, [nous intéresser] à nous améliorer dans notre
façon de vivre, pour nous intéresser plus aux autres humains, les aimer
et à tant de bienfaits: la patience, la l'humilité, la franchise, la
joie , la bonté. C'est si urgent que l'on se demande si nous n'avons
pas pris trop de retard.
Je voudrais ajouter une touche un
peu humoristique: Depuis plusieurs mois, mon épouse, qui est
ivoirienne, (avec son intuition?) me dit souvent: "En France
ça
commence à ressembler à l'Afrique." Elle travaille et vit à
plein dans la société française.
Jean-Claude C. |
23Jul08 83C48 La
Révélation d'Arès recommande de n'être le chef de
personne (16/1), ce que le Frère Michel a appliqué scrupuleusement. Mais
pour ce qui est des frères, et à plus forte raison des hommes-frères,
il convient d'adapter ces notions quelque peu "théoriques" au monde
dans lequel on vit, qui n'est pas, on s'en doute, pavé de pétales de
roses. Car se retrouver tout en bas de l'échelle sociale,
sous pretexte qu'il ne faut pas être chef (16/1),
ni commander personne (36/19),
s'était oublier que les gens du monde eux, (comme ils n'ont pas
lu La Révélation d'Arès => normal),
ne s'en priveront pas (de nous commander). D'où l'obligation
d'adapter, de relativiser, chacun à partir de là où on (en) est. Un
jour, sur la goëlette que j'avais, étant jeune, je sortais du port de
Las Palmas, aux Canaries, avec quelques équipiers, dont un équipier
argentin, quand je m'aperçus qu'on faisait de l'eau, et après
vérification dans la cale moteur, il y avait effectivement de l'eau, ce
qui pouvait laisser à penser qu'on était bel et bien en train de couler. Je
lui avait dit, en lui tendant le levier d'action de la pompe de cale
manuelle (il était autour de minuit): "Tu pompes et tu ne t'arrêtes
pas!" Ce qui est bien l'essence même d'un ordre! Aussitôt
après que je lui ai dit ça, le gars devint livide, et il ne put pas
donner un seul coup de pompe. Je passe sur les détails qui
suivirent; je soulevais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire,
l'ensemble des planchers du bateau, et avec une lampe de poche,
j'inspectais les fonds que je connaissais par cœur puisque c'était un
bateau que j'avais entièrement construit. Tout cela pour
dire que je pense qu'en cas de survie (par exemple de l'humanité), il
vaut mieux donner des ordres, ce qui n'empêchera pas, à mon avis, ceux
qui auraient exécuté ces ordres (sans réfléchir), et/ou qui n'auraient
pas été capables de se débarasser (suffisament) de leur mentalité
d'esclaves, d'y réfléchir après coup, et donc de développer leurs
propres pensées et réflexion à ce sujet. Un ordre donné,
mais pas au sens d'une intention d'asservissement d'autrui, et qui
ressort plus du domaine du risible (ou d'une situation ubuo-burlesque)
que de la domination. Aujourd'hui, je réitère. La péniche
"Aurore", sur laquelle je vis en région parisienne, est en train de
couler, et je pompe, tout seul, sur ce navire de près de 40 mètres,
dans une région ultra-avançée de 15 millions d'habitants, où, depuis
dix ans, j'essaye de stimuler un projet associatif pour un lieu public
de près de 130 M2 d'espace disponible, comme base pour (rendre plus
visibles) des activités de changement (Rév d'Arès
30/11, 28/7). Un lieu où il aurait été possible de se
rencontrer, de se voir et de s'organiser, librement; (ne serait-ce que
pour préparer l'après-virtuel de l'après-internet). Rien. Pourtant,
les altermondialistes, eux, ont créé leur péniche pour présenter leurs
évènements avec la péniche "Alternat", au bassin de la Villette, Paris
19 ème. Allez comprendre! Comme dirait Fellini:
"E la nave va." La France (pays où tout est interdit, parce
que les français aiment la liberté, mais ils aiment aussi les lois),
censé être le pays des droits de l'homme, devrait recevoir la palme
d'or mondiale des pays de la censure et de la pauvreté silencieuse. Et
le nouveau moyen-âge français vers lequel on s'engouffre à grands pas
sera assurément bon chic, bon genre ... et bon teint. Licencié
sec, avec une majoration de droit d'amarrage de 100% et un bateau qui
coule, on comprendra que ma vision du monde est quelque peu altérée. Je
regardais un documentaire sur le Vénézuela ("Faut pas rêver", France
3). Ces gens vivent mieux que nous et sont plus heureux (depuis
Chavez), mais il est vrai qu'il y a la manne pétrolière. En France on
dit qu'il y a les idées. Peut-être reste-t-il, en France, un socialisme
non-idéologique du cœur à inventer. Guy P.
| 23ul08 83C49 Votre
entrée (qui m'a bien plus pour son humour, sa simplicité et surtout
cette belle unité qu'elle montre entre vous et votre épouse) m'a fait
réfléchir sur le moyen-âge historique pour mieux comprendre le
"moyen-âge" que vous nous annoncez. Il faudrait beaucoup plus d'espace,
de temps et de connaissances que je n'en ai pour présenter correctement
l'idée qui me trotte dans la tête. Aussi, pardonnez le côté
certainement brouillon et confus de mon commentaire… On
conçoit souvent le moyen-âge comme une période de profonde régression
et d'obscurité prolongée avant une lente remontée vers les lumières de
l'humanisme de la renaissance et des progrès scientifiques de l'époque
moderne. Mais je crois que l'on peut voir autre chose dans le moyen
âge, si l'on se place dans une perspective d'évolution spirituelle de
l'homme. Certes, comparé à la puissance économique, politique,
militaire, culturelle de l'empire romain, le moyen âge représente une
régression à tous points de vue. L'image populaire qu'il laisse
globalement est celle du servage, des guerres incessantes et
multidimensionnelles (des guerres endémiques entre seigneurs à la
guerre de cent ans et aux croisades), des famines et des épidémies de
peste, de lèpre, de typhus qui déciment régulièrement les populations
européennes, qui vivent par ailleurs dans l'insécurité permanente de se
voir rançonnées ou violentées par des bandes de brigands ou pris en
otage par les querelles entre seigneurs rivaux. En fait,
cette image est le reflet caricatural de la période féodale centrale
qui se développa du XIème au XIIIème siècle inclus, alors que les
historiens donnent au moyen-âge une durée d'environ 1000 ans qui va de
la fin du Vème siècle à la fin du XVème. Rien ne dit à quel
point ces caractéristiques ont été dominantes et surtout sont
spécifiques du moyen-âge. L'Antiquité comme l'Histoire moderne et
contemporaine sont pleines de ces mêmes évènements et phénomènes
douloureux et malheureux que se fabriquent les hommes à un endroit ou à
un autre de leur planète. En fait c'est un peu comme si la face sombre
du "moyen-âge" se déplaçait sur cette terre au gré du péché et de la
lutte contre le péché. Car la foi est une dimension fondamentale du
moyen âge qui à mon avis devrait changer la perception que l'on a de
cette période de l'Histoire, si l'on veut tenir compte de l'évolution
spirituelle de l'homme. En effet, la diffusion systématique
de la foi chrétienne en Occident, à laquelle il me semble juste
d'associer l'expansion encore plus rapide de l'Islam pour sa part
méditerranéenne, a changé lentement les mentalités et a permis des
progrès humains et sociaux, qui sont sensibles dans l'évolution des
mœurs et des groupes (charité, solidarité, naissance des confréries,
des communes). Au-delà des dogmes de l'église, de la brutalité des
pouvoirs temporels et des aléas de la nature (souvent aggravés par
l'homme), je vois dans le moyen-âge un temps de rencontres, d'échanges
et de métissage qui s'appuie sur le développement des moyens de
communication et sur celui des foires et des courants commerciaux, mais
aussi un temps de réflexion et de changement d'état d'esprit orienté
vers le bien. À travers la mission des prêtres (qui cessèrent
d'ailleurs de missionner en Europe à la Renaissance), l'expansion du
monachisme, les principes pieux et généreux de la chevalerie, ceux
vertueux et fidèles de l'amour courtois et l'effort de créativité que
constitue la construction des églises et des cathédrales, je trouve que
le moyen-âge est traversés par une vie spirituelle sincère, vivante et
partagée, qui a produit en fin de compte une société stable,
relativement prospère et en progrès constant (on ne construit pas des
milliers d'églises et de cathédrales et des centaines de villes dans
une cohérence architecturale évolutive, sans stabilité ni richesse). Ces
progrès ont abouti à l'humanisme et aux grandes découvertes de la
Renaissance (scientifiques, technologiques et géographiques), mais en
même temps à la redécouverte des mythologies grecque et romaine qui ont
tôt fait d'envahir l'imaginaire européen, car la Renaissance c'est en
fait la renaissance de la culture antique pré-chrétienne, donc païenne.
La science suivra le même schéma et jettera le bébé de la foi avec le
bain des superstitions et des dogmes. Du XVIème siècle à nos jours la
foi et la vie spirituelle ne feront que s'étioler de manière continue,
jusqu'au dessèchement actuel. Finalement, je vois les choses
comme cela: Du point de vue spirituel, ce n'est pas le moyen-âge qui
est une parenthèse obscure et les temps modernes et contemporains une
progression vers la liberté et la fraternité, c'est peut-être
l'inverse. C'est peut-être les cinq derniers siècles qui forment une
parenthèse de dégradation spirituelle que Dieu vient nous demander
d'interrompre pour relancer et libérer une foi et une vie spirituelle
qui doivent radicalement changer le cours des choses. Votre
entrée sur la crise pétrolière et des matières premières, aspect de la
crise économique générale qui nous attend (et qui devra probablement
être combinée avec d'autres facteurs bien présentés par Guy P.
(commentaire 83C41) pour nous ramener au temps des brouettes) nous
place devant l'apparition de conditions semblables aux conditions qui
présidèrent à la naissance du moyen-âge. Car, entre la fin de l'Empire
Romain d'Occident (« officiellement » en 476) et le début du Haut
Moyen-âge, le passage s'est fait en toute continuité, par
décomposition-recomposition d'un monde en un autre. Cette transition,
loin d'être brutale, fut l'aboutissement d'une longue période de
mutation qui a commencé au IIIème siècle avec la rencontre des mondes
romains et "barbares". Nous sommes, à notre tour, sans doute
entrés dans cette phase de décomposition-recomposition et la rencontre
entre l'Orient émergent (mais il y aura aussi les pays d'Amérique
latine et l'Afrique) et l'Occident décadent va aboutir comme vous le
dites à un "nouveau moyen-âge" qui sera peut-être cette fois planétaire. Tant
mieux, s'il est celui d'une renaissance spirituelle à la hauteur du
projet de Dieu. Notre mission en est d'autant plus essentielle. D.
Faber PS: Désolé, je n'ai pas pu faire plus court ; mais
vous y parviendrez peut-être, si vous jugez mon commentaire digne de
figurer dans le blog. | 23ul08 83C50 Je
constate que nous disposons dans ce blog du début d'un puits, non de
pétrole noir et visqueux, mais d'or blanc. Les réflexions et
les plumes alertes de ses participants, qui pourraient jaillir dans les
derricks du journal "Frères de l'Aube" sont là. Nous ne
connaissons pas pour le moment les objectifs à court ou moyen terme du
journal [maintenant online=sur Internet], ni sa stratégie d'infusion
dans le monde que nous devons changer (Rév d'Arès
28/7)
en changeant nos vies (30/11)
par la même occasion. Des plumes arésiennes, athées, musulmanes,
chrétiennes ou bouddhistes feront trés bien l'affaire dans ce journal
"online" qui ne demande qu'à grandir, dans la mesure où l'esprit de
liberté et de changement du monde que veut l'Auteur
de l'humanité y souffle en continu. Nous avons d'autres
médias pour nous faire entendre: la TV sur le Net, les blogs arèsiens
(il y en a de plus en plus), la rue bien sûr... mais un outil capable
de rassembler toutes les consciences de l'assemblée
(reste et petit reste)
il n'y en a qu'un. On attend la suite. Sensibilis
|
23Jul08 83C51 Le
Frère DD (commentaire 83C46) dit: "J'ai peur que scientifiquement les
choses se confirment par effet de seuil... Tout est malheureusement lié
et me dépasse! Je reste assez pessimiste, mais cela ne m'empêche pas
d'essayer d'accomplir ma tâche du mieux possible." Ce dont
il faut avoir peur c'est d'anéantir l'âme humaine, la polone. (Rév D'Arès 4/8, 17/4,
xxxix/12-13) Le Père ne nous dit pas dans Sa
Parole: "Réglez d'abord les multiples problèmes qui vos submergent, le
Co2 , etc!" Le Père nous envoie La
Révélation d'Arès
pour nous dire: Il est temps que vous accomplissiez Ma Parole (Rev
D'Ares 28/7-27; 30/1-3, etc.)
La priorité, l'urgence, ce n'est pas de régler le problème du CO2 pour
que le méthane au fond des mers ne se libère pas ,ni d'augmenter le
pouvoir d'achat des français, ni de cotiser plus pour les retraites, ni
de régler les problèmes des infirmières et des grabataires, des
chemineaux, des monteurs de chevaux,des étudiants diplômés bourrés de
dettes et d 'alcool, et des analphabètes travaillant comme des forcenés
dans le pétrole, des ouvriers et des p.d.g., ni même des emprisonnés à
vie pour des crimes commis ou pas commis, des enfermés dans les asiles
bourrés de médicaments, fous ou non, sans moyen de sortir de leur
séquestration, des animaux martyrisés, des humains qui meurent dans
l'indifférence dans les rues de certains pays, des kamikazes qui se
font exploser, des femmes battues, des enfants violés, des enfants
mutilés par des mines, des jeunes japonais qui se suicident par trop de
pression, des enfants chinois et d'autres pays qui travaillent à moins
de dix ans pour fabriquer vêtements jouets, etc.. pour les pays plus
riches d'argent, des enfants vendus par les parents à des proxénètes,
de la pollution de la planète, du déboisage de la forêt amazonienne
(poumon de la planète), de l'extinction des multiples races
animales, des scandalisés de toute
sorte, des personnes âgées sans parents ni amis, des isolés
dans leur solitude, etc. La liste est tellement longue, tous les jours
on pourrait rajouter un malheur. Je ne peux pas faire grand
chose directement pour résoudre ces problèmes, j'essaie quand même à
mon niveau d'aider par ci par la des nécessiteux, et heureusement qu'il
y a des hommes courageux qui s'investissent pour ces problèmes, ces
souffrances, mais quand un problème peine pour être réglé, dix autres
surviennent entre temps. La priorité, le Père nous dit:
C'est de changer notre cœur, car c'est de nous que viennent tous ces
maux, c'est dans nos cœurs changés, retrouvés, que se trouve toute
solution. Dieu appelle un homme à se faire bon. Avec l'aide
de Dieu (Rév D'Arès xxx/6-7: Ma Main (et) sa
main tien(nen)t la houe...) plusieurs hommes
se font meilleurs. Ils convainquent d'autres hommes de se faire
meilleurs. Leurs enfants sont meilleurs. Le monde devient meilleur. La
violence, le vol, les abominations faiblissent. L'amour, l'intelligence
retrouvée solutionnent les multiples problèmes (Rev D'Ares xix/19-22). XavierH
|
25Jul08 83C52 Bonjour,
c'est Youcef de Marseille. Merci
de l'éclairage sur l'hydrogène, options sur les nouvelles consommations
en carburant dans le monde. J'attendais de vos nouvelles sur
internet, et j'ai remarqué le noueau blog sur la Chine, les
multinationales, le pétrole et l'aprés-pétrole. J'espère que votre état
de santé va bien. INCH ALLAH! A bientôt. Youcef
|
26Jul08 83C53 Cet
article sur le futur moyen-âge est à la fois drôle et prenant. Je
n'ai d'expérience sur le moyen âge que mes cours d'histoire de l'année
dernière. Je me rappelle surtout que cette période était froide — en
tout cas à mon avis —, dure, triste, sanglante. La religion
y gouvernait tout (d'ailleurs, cela me rappelle l'islamisme
d'aujourd'hui). Retomber dans un nouveau moyen âge serait
horrible.
Cette période, comme toutes celles de l'Histoire, n'a pas que de
mauvais côtés. La piété, par exemple, ou la foi, étaient très
présentes durant ce moment. Mais retomber dans les maladies — comme la
peste —, les maladies cette fois de l'âme serait trop dur. Enfin,
je
pense que du haut de mes treize infimes années, je ne peux pas avoir
des commentaires très très élaborés, mais cela m'intéresse de laisser
mon petit avis, vu de ma petite fenêtre de mon petit monde. Sacha
P.
|
27Jul08 83C54 Hou
là là! 54 au lieu de 50 km/h. Vous êtes une vraie racaille de la route,
frère Michel. Ah ça! Il convient de passer votre permis de
conduire au kärcher, c'est sûr. Et dire que je connais des gens très
bien qui ont voté pour cette politique de tolérance zéro... Enfin
passons! La question du pétrole a vraiment sa place sur ce
blog que l'on peut lire à l'heure du thé et des petits fours, mais que
j'ai plaisir à pimenter en apportant une réflexion différente de la
vôtre: Pour moi, la crise du pétrole, c'est la fin salutaire du
moyen-âge. Rappelez-vous! Au début du moyen-âge occidental,
on ne connaissait pas encore les exploits de Mahomet et des premiers
musulmans. Pour eux, le Père a envoyé la Kaaba et a fait
jaillir la richesse des sables
du désert (2/9),
comme le rappelle La Révélation d'Arès. Nous assistons
aujourd'hui à la fin de ce cycle. Mais rappelez-vous encore:
Le premier choc pétrolier, qui a vu passer le prix du pétrole de 2
dollars le baril à 9 dollars (ne souriez pas, s'il vous plait), a
débuté avec la guerre du Kippour en Septembre 1973. Et, Ô surprise, les
économistes qui, à priori, ne sont pas tous arésiens, s'accordent à
fixer la fin de ce choc pétrolier à... janvier 74! Faut-il
en conclure que les Pèlerins d'Arès doivent faire aussi bien que nos
frères musulmans du moyen-âge pour obtenir un substitut du pétrole, je
n'en sais rien. Pourquoi ne pas imaginer une procession de
Pèlerins d'Arès... déguisés en pompes à essence... et évidemment à leur
tête Frère Michel et sœur Christiane dans leur brouette. Impact
médiatique assuré, mais gare au panier à salade! Jacques P.
|
Réponse
: Mon cher Jacques, je serais le premier à
participer à cette "procession" avec ou sans brouette, mais
il n'y aurait aucun, absolument aucun "impact médiatique". Les média ne
parlent que de choses et événements dont les dominateurs (religion,
politique, institutions, etc.) acceptent qu'on parle. Les médias sont
tous, toujours, au service ou dans le sillage prudent du pouvoir. Aucun
événement portant en arrière plan ou en filigrane La
Révélation d'Arès
n'a la moindre chance d'être médiatisé pour le moment, à moins qu'il
tombe dans le droit commun: crime, attentat, escroquerie, bref, dans
quelque chose qui pourrait salir les Pèlerins d'Arès. À Dieu ne plaise!
Cela a pour
nom "conspiration du silence" et notre mission a continué avec courage
à travers cet épais silence depuis trente-quatre ans. Mais les choses
changeront un jour, c'est sûr. Quant aux "exploits de
Mahomet et des premiers musulmans" le moyen-âge occidental les connut
dès qu'ils se produisirent. Rappelez-vous les premiers affrontements
entre cavaliers d'Allah et chevaliers byzantins! Les relations entre
Byzance, Rome et les Royaumes d'Occident étaient continuelles et plus
rapides qu'on imagine. | 30Jul08 83C55 Votre
réponse à mon commentaire 83c54 souligne un point qui me taraude depuis
que je connais La Révélation d'Arès: Comment, dans
notre république de
liberté d'expression, peut-on médiatiser un tel livre? Dans
notre société, on peut lire tout et n'importe quoi, mais la Parole de
Dieu, vraie ou supposée, ça ne passe pas — Je me place ici dans une
optique républicaine avant même de savoir s'il convient
d'être pèlerin d'Arès ou pas).
Quel est le problème? Y
a-t-il une inquisition médiatique comme celle établie par le
pape Innocent III en l'an 1299, pour éliminer la concurrence? Vous
écrivez: "Les média ne parlent que de choses et événements
dont les dominateurs (religion, politique, institutions,
etc.) acceptent qu'on parle." Ce que vous dites est vrai,
Frère Michel, et, en conséquence, c'est la liberté d'expression, avant
même de connaitre le contenu de La Révélation d'Arès, qui pose problème
au républicain que je suis. Ainsi donc le problème de
médiatisation de La Révélation d'Arès n'est pas dû à la
contre-performance
du prophète ou des Pèlerins d'Arès, mais à la fausse idée que se font
les citoyens de la liberté d'expression dans notre république. Pour
illustrer, je vous rapporte les propos de Tony Blair, qui est loin
d'être un pestiféré, puisqu'il passe très bien dans les
médias. Lui aussi se plaint de la censure: "...Parler de sa foi est
toujours suspect et même très mal vu. Ce n'est tout
de même pas quelque chose dont on devrait avoir honte! C'est un pôle
essentiel
de notre vie sans que cela soit jugé ridicule ou réactionnaire, ou
donner
l'impression de remettre en question les fondements d'un état laïc. La
pensée des Lumières a voulu nous faire croire que le progrès
irrésistible
de l'humanité était synonyme d'extinction des religions, dont nous
n'aurions
plus besoin, et que Dieu était condamné. Quelle erreur! Je rêve que la
religion
humanise, donne du sens, des valeurs, une dimension spirituelle à une
globalisation
chaotique qui fait perdre aux peuples leurs identités et repères. Le
rôle noble de la liberté républicaine serait de juxtaposer ce texte
avec La Révélation d'Arès, pour voir où sont
les points
d'accord, les points de désaccord. Si La Révélation
d'Arès
est censurée, ce travail ne se fera pas, le monde continuera
à tourner en rond. Sur cette question médiatique, La
Révélation d'Arès a une position très surprenante: Ce
que tu as vu et entendu, publie-le sur les toits (Rév d'Arès 37/4).
Le
résultat de cette action est le suivant: Ta tête reposera
sur la dalle du tombeau avant que tu n'aies vu même le petit reste
accomplir ce que je te commande aujourd'hui (24/1).
C'est
complètement démoralisant, mais c'est aussi le signe que la
communication est un problème majeur dans notre société. Et
pourtant je ne suis pas pessimiste: Il existe une omerta sur La
Révélation d'Arès,
mais cette omerta semble bienveillante. La Révélation
d'Arès
est refusée au grand jour, mais acceptée en
secret. Je l'ai observé plusieurs fois. Comme si les gens
attendaient un signe pour s'exprimer ouvertement, comme le comédien qui
attend
les trois coups pour voir le rideau se lever et commencer sa tirade
qu'il aura appris en silence dans sa loge. En
résumé: une médiatisation secrète, un prophète quasi invisible, le Père
qui choisit de venir dans la nuit en dérangeant le moins de
monde possible... Eh bien, je vois beaucoup d'intelligence
dans le plan de Dieu qui est en train de contourner les
stratégies des puissants de ce monde ! Jacques P.
|
Réponse
: Ce commentaire n'a pas de rapport avec l'entrée 83, mais
je le publie, parce qu'il soulève un sujet important, celui de ce que
j'appelle "la conspiration du silence". Je vois bien que
vous êtes un Pèlerin d'Arès de fraîche date. La censure occulte
appliquée à La Révélation d'Arès est connue depuis
son apparition même, depuis 1974. Lisez mon introduction
à La Révélation d'Arès Intégrale de 1983.
J'y commente les difficultés auxquelles j'ai dû faire face pour éditer
ce livre: 47 (oui, quarante-sept) éditeurs consultés, qui ont tous
refusé ce livre et pour, finir, l'obligation dans laquelle je me suis
trouvé d'être moi-même l'éditeur et le distributeur de la Parole du
Créateur à Arès, afin de satisfaire à son Vœu qu'elle soit publiée
sur les toits (37/4).
Cela, je l'ai fait, donc. L'autre aspect des choses, que
vous trouvez "démoralisant" ne tient pas à la censure, mais au temps
nécessaire pour réunir un petit reste: Quatre
générations ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), simplement parce
que le monde est grand. Là, c'est uniquement un propos de Sagesse. Je
vous laisse retrouver tous les textes de ma mains où j'évoque cette
censure occulte, inavouée, voire niée, mais réelle, dont l'existence ne
fait aucune doute. Je parle même, quelque part dans "Le Pèlerin
d'Arès", de cette lettre que je reçus, dans les années 80, d'un membre
du directoire de "L'Express" me disant qu'il y avait des événements
dont "un journaliste ne pouvait jamais dire du bien sans commettre un
acte professionnellement suicidaire, comme parler en bien de La
Révélation d'Arès.
Il y a des sujets dont ont ne peut jamais parler en mal: Le pape, le
Vatican, le Dalaï Lama, etc., et des sujets dont on ne peut jamais
parler en bien, comme vous, pauvre frère Michel, même si vous êtes le
meilleur des hommes." | 30Jul08 83C56 Merci
à notre frère/sœur d.Faber (83c49) de nous offrir une vision enfin plus
juste, je crois, du moyen âge. Bien sûr, nous n'y étions
pas, mais quelques réflexions comme les vôtres nous laissent penser,
que bien loin d'une "décadence" (mesurée à l'étalon des puissances
suivantes), le moyen âge fût sans doute extrêmement riche de vie, de
questionnement, de qualité de relations sociales. Si le
Livre utilise des expressions et des mots qui font penser au moyen-âge
(ainsi que me l'a fait remarqué un missionné, qui s'en interrogeait),
c'est peut-être à cause d'une qualité de mentalité particulièrement
intéressante à l'époque ; non centralisée autour d'une référence
commune : "le fantasme monarchique et jacobin d'une union nationale
autour d'un noyau fort, précis et net (donc confortable pour la paresse
intellectuelle, et pour l'illusion qu'un pouvoir temporel pouvaient
servir Dieu par son homologie apparente à Lui, à travers l'impression
d'Unicité)", mais plutôt par une mentalité s'enracinant solidement dans
la terre, d'une part, et construisant localement (avec des réseaux
d'influences politiques et idéologiques plus sommaires qu'aujourd'hui)
des opinions relativement libres. Cela peut-être
pourrait avoir quelques échos avec l'actuelle "démocratie
participative" qui insiste sur les relations de proximité, où la main
qui reçoit connaît la main qui donne... Personnellement,
bien qu'on m'ait "bourré le mou" pendant des années d'études sur les
bienfaits de la civilisation ultérieure, je dirais comme "Brassens"
dans une de ses chansons, que je me sens parfois aussi "foûtrement
moyenâgeux" (dans l'âme), et surtout en tant que pélerin d'Arès!. Parce
que j'ai l'impression qu'à l'époque certaines libertés étaient
possibles, qui ne le sont plus aujourd'hui : Je crois que la mentalité
d'alors admettait davantage le "flou" et le "sauvage" comme participant
davantage de fait au spirituel, peut-être dans un équilibre très
spécial entre le paganisme et le monothéisme. Les idiots du
villages n'étaient pas toujours bannis de la vie sociale, considérés
comme aliénés à enfermer, mais plutôt comme source détournée de rapport
avec les mystères de l'au-delà, et pourquoi pas messagers de
Dieu, parceque leur simplicité pouvait être reconnue comme source de
lumière et de sagesse. Bien sûr, il y eut des superstitions
(chasses aux sorcières), mais les accords sociaux sur le vrai et le
faux étaient nécessairement plus localisés, donc plus aptes à
rencontrer d'autres avis, à être échangés avec une relative autonomie,
voire liberté et/ou distance des grands pouvoirs religieux
normalisateurs. Je me fais peut-être une image romantique du
moyen âge, mais les fastes suivants dans l'histoire de l'art et de la
politique ne m'ont pas semblé dans l'histoire de France aussi "mesurés"
(j'ai envie de dire, et bien au contraire pour traduire en langage
moderne qu'ils m'ont semblé au contraire médiatiques: cabotins et
esbrouffard-tchacheurs). Je le ressens un peu comme s'il y '
avait une "discrétion", qui à cette époque aurait plu à Dieu, la
justification de la vie "exemplaire", sans trop de
"publicité". De nos yeux d'Européens, d'Occidentaux ou
d'Orientaux (je pense à ce frère bien-aimé qui nous écrit des émirats
arabes unis), j'ai l'intuition que la Parole de Dieu et son
accomplissement suivront des "petites" voies sans grands échos, dans un
premier temps, car Dieu n'a fondamentalement pas besoin de publicité,
au sens où la société actuelle l'entends?!. J'écris cela,
mais je suis déchiré et partagé envers le fait que mon (nôtre) Père
soit bien plus et mieux reconnu, partout, ici et ailleurs, en aspirant
à voir et à vivre les paroles de la sourate 114, ou CV 1.
Lorsque le secours de Dieu vient, ainsi que la victoire, 2,
et que tu vois les gens entrer en foule dans la religion de Dieu, Laurent
L'H. |
XXXxx08 83C57
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