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5 novembre 2006 (0049)
la barbarie se porte bien
AUJOURD'HUI DIMANCHE SADDAM CONDAMNÉ À MORT.
Il hurle aux juges (photo): "Vive le peuple irakien et mort à ses ennemis! Vive cette glorieuse nation et mort à ses ennemis! Allah est grand!"
Saddam HusseinAllah a bon dos. Le Christ aussi, que George W. Bush aujourd'hui à l'église remercie de punir le bourreau de l'Irak. Et le système continue en invoquant ses dieux, qui ne sont pas notre Dieu, notre Père redescendu sur terre à Arès pour appeler l'homme à l'amour, au pardon, à la paix, à la vraie justice qui se se passe pas dans les tribunaux.
Saddam va être pendu. Aussitôt on comprend pourquoi les mesures de sécurité ont été renforcées dans tous les aéroports des USA et d'Europe depuis quelques jours. Cette condamnation à Bagdad et sa plausible conséquence: l'accroissemnt de la violence en Irak et dans le monde, étaient attendues par tous les gouvernements occidentaux.
On comprend aussi pourquoi cette condamnation survient aujourd'hui, à la veille des élection américaines. Le parti républicain, très mal placé pour gagner, en espère un regain d'estime des Américains pour l'engagement de George W. Bush en Irak.
De toute façon, personne ne croit que la condamnation de Saddam Hussein puisse soulager l'Irak des épreuves dans lesquels la guerre l'a plongé. Par surcroît, en ce qui concerne les Pèlerins d'Arès, ils ne croient pas que la condamnation à mort de qui que ce soit et où que ce soit dans le monde puisse jamais être un acte de justice. Ce n'est jamais que la barbarie appliquée à un barbare. Rien qui puisse jamais faire reculer la barbarie. Toute mise à mort est une atteinte évidente à la Sagesse qui lança à l'homme cette Supplication solennelle: Tu ne tueras pas! (Exode 20/13)
Nous ne sommes pas des partisans de Saddam Hussein, mais nous pensons que le gibet auquel il sera pendu ne sera qu'un jalon de plus sur la triste et longue route de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) qui accélère le crime bien plus sûrement qu'elle ne le freine.
Pourquoi Saddam Hussein est-il condamné à la pendaison? Dans le présent procès — un autre procès devrait s'ouvrir, nous dit-on, avant son exécution (on se demande bien à quoi servira de juger encore Saddam) — il est condamné pour avoir fait exécuter 148 personne en 1982 après qu'il eut échappé à un attentat dans la ville de Dadjaïl. Quand on pense aux 600.000 civils irakiens morts à cause de l'invasion de leur pays par l'US Army et de ses alliés! On se demande à quoi il faudrait condamner les responsables de cette invasion.

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Commentaires:
07Nov06 49C1
La multitude (12/8) s'étonnera encore longtemps de l'événement d'Arès qu'elle jugera peu vraisemblable, farfelu, voire dangereux. Mais la multitude ne semble pas aujourd'hui s'étonner de l'absurdité de la situation. Absurdité que résume votre post d'hier.
Je lisais hier que les réactions étaient divisées sur l'annonce de cette condamnation, notamment sur la question de la peine de mort. Fausse question! Les conséquences désastreuses de la chute de Saddam pour l'Irak nous rappelle que, dans l'état de péché dans laquelle vit l'humanité aujourd’hui, le tyran condamné à mort ne provoqua pas le dixième des souffrances et des morts que subit le pays depuis. Que ce constat ne saute aux yeux de personne — ou presque — ne finit pas de nous surprendre aujourd'hui et de nous inquiéter pour demain.
Avec leurs faibles moyens personnels, mais avec la force de leur foi, et plus encore la force de leur pénitences personnelles, les Pèlerins d'Arès comprennent que ce n'est pas orgueil que de se préparer à devenir des lumières pour un monde qui perd chaque jour un peu plus les repère de la Sagesse, qui pour l'heure ne perçoit pas — en Irak, aux Etats-Unis, en Europe — le danger qu'il y a à priver chaque homme de son véritable destin: participer librement et activement à la création du monde dans lequel il vit.
Attention! Nous ne disons pas que nous avons l'exclusivité de la lumière ! De nombreux jeunes pressentent très bien cela et l'expriment à travers le rock, le rap ou le reggae... pour qui prend le temps de chercher et d'écouter un certain nombre de ceux qui ne feront jamais la une des magazines, mais qui expriment à tous le moins l'immense doute face au monde que nous sommes en train de leur laisser, sans bien savoir que faire. La mission des pèlerins d'Arès est déjà essentielle: entretenir et raviver leur espérance avant que celle-ci ne se broie sur les récifs de toutes les fatalités du mal, de la guerre, de l'injustice, de la souffrance, etc.
J-F P

07Nov06 49C2
Si je pouvais écrire au président US, je lui dirais:
Mr Bush, Jésus fut condamné à mort par le pouvoir en place (sanhédrin) qui le jugea dangereux et extrémiste, car il prônait le pardon, l'amour, la fraternité et la Vie!
Sur la croix, Jésus aima les deux bandits avec qui il fut crucifié.
Saddam Hussein ( je ne peux le comparer à Jésus) ne  vous aimera certainement pas... quoique???.. mais votre acte, s' il a lieu (pendaison), ne sera pas mieux que celui du sanhédrin, car en tuant un seul homme, vous tuez celui [tout homme] dont vous vous faites le défenseur dans votre campagne électorale.
La Révélation d'Arès par la voix de Jésus nous dit: Sauve! Ne juge pas! (Rév d'Arès 27/3)
Alain J

07Nov06 49C3
Voilà la video de Saddam Hussein entendant sa condamnation à mort
JE PENSE QU'ON PEUX ENCORE FAIRE QUELQUE CHOSE,
quels que soient les crimes de cet homme.
Notre grande famille de foi ne peut-elle pas faire entendre ses voies?!
http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3218,54-831004@51-830708,0.html
Didier Br.

07Nov06 49C4
Le procès de Saddam Hussein n'est pas un procès équitable avec des juges intègres et indépendants. C'est une parodie de procès, une mascarade orchestrée par les États-Unis pour assouvir leur vengeance de ne pas pouvoir imposer leur dictat en Irak et pour essayer de justifier encore une fois la légitimité de leur intervention, mais de celà de moins en moins d'hommes sont dupes.
Hormis cela, entendre Mr Bush se féliciter de la condamnation à mort de l'ex-président Irakien m'inspire du dégoût.
Premièrement parce que, comme vous le dites, cette condamnation arrive juste à point nommé avant les élections américaines, donc la relation de cause à effet n'est que trop évidente.
Deuxièmement, vu les massacres en Irak perpétrés par les Américains et leurs alliés, ces derniers qui approuvent la peine de mort prononcent aussi leurs propres jugements.
Dailleurs, c'est l'individu qui se juge (se piège) lui-même en jugeant l'autre, que le jugement soit appliqué ou non n'est affaire que de circonstances. C'est pourquoi La Révélation d'Arès nous demande de ne pas juger.
Albert Einstein avait dit: "Les Etats-Unis sont passés directement de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation." Force est de constater qu'ils ne sont pas encore sortis de la barbarie.
Olivier G

08Nov06 49C5
Un tel procès et un tel verdict me font penser aux bûchers de l'inquisition.
En organisant une telle mascarade et en donnant une légitimité à un crime qu'elle érige en cérémonie quasi sacrée, la démocratie s'en remettra t-elle?
Il y a des maux qui sans innocence sont fatals, avez vous écrit dans l'article barbarie du pèlerin 89.
Par ce genre d'acte: la condamanation à mort d'un des leurs, les hommes croient ils vraiment exorciser un mal?
Il y eut pire qui fut amené par ou grâce à la démocratie comme le nazisme par exemple, mais on peut quand même penser que la surprise et l'inconscience de l'époque logeait dans l'homme. Là il n'y a qu'un homme qui va se faire abattre, ce n'est pas un génocide programmé mais tout ce qui va avec? Le chaos en Irak comme les morts que cette guerre provoque? Ce qui est affligeant c'est que les hommes qui conduisent cela paraissent sincères, sûrs d'eux, persuadés d'agir pour le salut du peuple.
Comme le boeuf au champ, le pouvoir et le système risquent de nous jeter dans un vide. Il y a de quoi mal dormir la nuit. Mais Je viens de lire que Saddam avait lancé cet appel: "J'appelle les Arabes et les Kurdes en Irak à se réconcilier, à se pardonner et à se serrer la main." Tout n'est pas sombre.
Combien lucide fut le Créateur en lançant La Révélation d'Arès et en anticipant tout cela. Et combien la conflagration de lumière qui l'accompagna apparait nécessaire à faire sentir, à se remémorrer, même sous la forme d'éclairs au travers d'un blog, à faire contrepoids à la ténèbre d'un monde pourtant si ingénieux par d'autres côtés. 
Jean-Claude D.

08Nov06 49C6
Il semblerait que Saddam Hussein ait été jugé sur le massacre de ces 148 personnes pour permettre de ne pas impliquer les Américains et les Européens pour d'autres actions qui fâchent, notamment en terme de livraisons d'armes à Saddam.
Aussi est-il bon de remarquer l'hypocrisie des Européens, qui maintenant s'avancent pour refuser la peine de mort imputée, par un tour de passe-passe, aux seuls Américains.
Devant ces dérives étatiques il est difficile pour les Pèlerins d'Arès de demander au simple péquin de ne pas mentir! Et difficile aussi de lui faire comprendre que ces gouvernants qui mentent sont élus par des électeurs qui mentent eux-même.
Il est normal que des électeurs qui désirent "la sécurité" s'entichent de deux nouveaux rois blancs sécuritaires, qui par la force des choses réprimeront tout ce qui n'est pas conforme à leur vision de la sécurité: les jeunes, les "pas catholiques," les chansonniers qui critiquent, les chanteurs "engagés" soit à droite, soit à gauche, selon le vainqueur, etc..
Bernard R.

09Nov06 49C7
Tu te rappelles Bébert ou Émeline, triste suite... (cf. Blog #0030)
Où es-tu passée Émeline? Si, l’ange aidant, tu lis ce blog, ou si tu écoutes ton cœur de femme qui a la paix (Rév d'Arès XXVII/13), reviens vers ceux qui te perdaient (Rév d'Arès 31/4)!
1990, première guerre du Golfe, nous étions des gosses de 10 ans. Chaque soir le journal télévisé nous livrait son feuilleton de guerre. S'emparant du conflit, l’hudra (Rév d'Arès XIX/10) médiatique battait son plein. Un matin en classe tu as dit à tout le monde: "Hier soir, mon Papa m’a montré du doigt Saddam sur l’écran TV, il m’a dit : lui là, tu le vois ? Cet homme il faut le tuer."
Qu’es tu devenue, ma sœur? Ce dimanche soir, te réjouis-tu avec ton papa confortablement assis sur un canapé tel la multitude qui reste assise (Rév d'Arès 28/12) sur la méchanceté de ce monde? Ou bien pleures-tu comme Yéchou pleure (Rév d'Arès XXVIII/2)? Pleures-tu comme moi sur le gibet d’un frère qu’on va exécuter, l’abomination haute comme une falaise (Rév d'Arès 28/12)? Je te souhaite de tout mon cœur d’aimer tes enfants, de veiller sur eux. Fais en des poulains agiles (Rév d'Arès 10/10), des êtres libres, beaux. Arrivant à ma vie d’homme, je m’y engage à tes cotés, je te le dois par amour, nous le devons aux futures générations. Alors d’ici quatre de ces générations (Rév d'Arès 24/2) — peut être plus, qu’importe! tant qu’on ne se décourage pas— tous ceux qui condamnent leurs frères, tous les juges qui ne reviennent pas des os (Rév d'Arès V/5) seront au chômage. Depuis 16 ans, je suis avec toi, avec tous les enfants d’Irak et du monde.
Abel

09Nov06 49C8
Après quelques jours de détente passés en Ardèche, loin des nouvelles de notre monde, me voilà tout juste de retour et c’est en me connectant sur freesoulblog que je viens d’apprendre la nouvelle de la condamnation à mort de Mr Saddam Hussein.
Je suis moi-même bien attristée de cette vengeance sans fin, qui ne résoudra rien au travers de ce nouvel assassinat.
Les nouvelles que vous nous transmettez, portent la Vie et sont d’une importance capitale pour tout un peuple qui développe en lui une nouvelle conscience de vue par rapport à tout ce qui se passe dans le monde.
Et là, votre façon d’aborder la faiblesse universelle en nous donnant une ouverture de conscience permet de remplacer cette faiblesse par la force spirituelle qui doit animer chacun de nos actes, et qui deviendra une force universelle.
Alors, il n’y aura plus de conflits, plus de pouvoirs, plus de condamnation à mort, qui, de toute façon, ne ramènera pas le bonheur ni la paix dans les cœurs des hommes. Je vous remercie de la diffusion de cette nouvelle du jour en y insèrant votre pensée prophétique qui ne condamne, ni ne juge, mais qui rappelle avec amour Sa Volonté qui Sauve (Rév d'Arès 7/5).
Patricia

09Nov06 49C9
Ça fera toujours un crouille de moins, un des pires.
Je devine ce que vous allez me répondre: Encore le sous-singe!
[non signé]

Réponse :
Non, vous ne savez pas ce que je vais vous répondre aujourd'hui. Voilà ma réponse:
Merci, sous-singe! Certains me reprochent souvent de ne publier que des commentaires qui me sont favorable. Ils trouvent que ça fait "culte de la personnalité" ou "pas authentique," comme si à la vue de commentaires hostiles, le monde allait soudain se convertir à La Révélation d'Arès!
Mais je n'y peux rien, je reçois une très grande majorité — une quasi totalité — de commentaires qui me sont favorables. Pour une fois que, grâce à vous, je reçois un commentaire défavorable, je l'encadrerais en or si je pouvais. Certes, votre commentaire ne me convertit pas au racisme étoilé qui est le vôtre, mais on n'a pas chez soi que des bibelots convaincants; néanmoins, ça meuble. Encore merci, grâce à vous "l'authenticité" entre dans mon blog.

10Nov06 49C10
Je pense que les morts appellent à la mort comme les vivants appellent à la vie, parce que l'enfer comme le paradis peuvent commencer sur la terre.
On se trouve face à la mort, comme entraîné au large par un courant qui nous éloigne du rivage rassurant, loin de ce que l'on a, loin de ce que l 'on aurait put faire, loin de ce que l'on aurait put être dans le temps qu'il nous restait.
Dans la main de Dieu.
Bien sur je sait que ce n'est pas encore le paradis ici, mais je pense qu'il y a en nous tous un peu de ce que Dieu peut y mettre. Je suis pour la vie.
Aminadab.

10Nov06 49C11
Celui qui a tué un homme est considéré comme ayant tué tous les hommes; et celui qui sauve un seul homme est considéré comme ayant sauvé tous les hommes (Le Coran V/32, La table (Al-mâ’ida).
Un expert judiciaire de l'ONU, Leandro Despouy, a demandé lundi à l'Irak de ne pas exécuter Saddam Hussein, condamné la veille à la peine capitale par pendaison, et a appelé à la tenue d'un nouveau procès sous les auspices des Nations unies.
Exécuter Saddam Hussein constituerait un "grave recul" sur le plan juridique, a estimé M. Despouy, enquêteur spécial de l'ONU sur l'indépendance des magistrats et du Tribunal pénal irakien devant lequel a comparu l'ex-dictateur irakien. L'expert a émis des doutes sur la légitimité et la crédibilité du tribunal, établi sous "occupation" américaine et financé principalement par les États-Unis, a-t-il fait remarquer.
Les "normes et principes internationaux en matière de droits de l'homme" n'ont pas été respectés, a-t-il ajouté, "en particulier le droit d'être jugé par un tribunal indépendant et impartial".
Didier Br.

11Nov06 49C12
La barbarie se porte bien et, ce faisant, nous empêche d’imaginer une alternative.
Qu’en pensez-vous? En tuant Saddam Hussein, je me demande si l'Irak ne va pas se priver d'un moteur essentiel pour le retour de la paix dans le pays. Devant tant de souffrances accumulées par ce peuple irakien depuis près de 20 ans (vous vous souvenez de l’embargo?), soyons réalistes, ce retour demandera un long travail de réconciliation entre les hommes et les femmes de ce pays — et avec le monde alentour, qui n’est pas pour rien dans sa situation, loin s’en faut —, un travail immense pour revenir à la véritable confiance réciproque, à l’amour, qui seuls peuvent nourrir une paix durable.
Je lis effectivement l’appel de Saddam Hussein à «une réconciliation entre les Arabes et les Kurdes en Irak, leur demandant de se pardonner les uns les autres.("Le Parisien", 8 nov 2006).» Ce témoignage me laisse sur ma faim, n’ayant pas encore vu de signe de repentir de sa part. Je vois aussi le nombre impressionnant de partisans que Saddam dispose encore dans son pays, et ce, malgré le passé sanguinaire pour lequel il est aujourd’hui condamné.
Surtout, j’entends le Père de l’univers appeler tous les hommes, mêmes les criminels, à changer leur vie. Quel frère s’attachera au pas de celui-ci pour le détourner de l’erreur ? (Rév. Arès 27/3).
Si le Père le dit, pour tous, sans exceptions, c’est que dans sa Sagesse, Il sait qu’il y a là une issue possible. Issue complètement empêchée dans le cas où Saddam est exécuté. De cette voie je n’en entends pas parler. Peut-être vous?
Ce n’est pas en déplorant le recours à la peine de mort que les Européens arriveront à faire changer les Irakiens d’avis : aujourd’hui. La peine de mort fait partie de leur constitution. Accepter d’être contre, c’est se renier. Accepter de ne pas l’appliquer, c’est se soumettre. Impossible!
Visiblement, Saddam représente encore quelque chose de positif pour une partie de son peuple. Alors qui pourrait s’attacher ainsi aux pas de Saddam?
Qui pourrait d’abord aller parler de cette voie aux Irakiens, [leur parler] d’oser croire, parce que le Père nous dit d’y croire, que l’homme Saddam peut changer, et aider au changement de l’Irak et du monde, les deux étant tellement intimement lié?
Qui sinon nous, mes frères et sœurs qui avons reçu cette Parole?
Avec vous dans la prière et dans l’effort de sortir de mon immense faiblesse.
Véronique D.

11Nov06 49C13
Juste un petit commentaire qui sort du cœur sur votre dernier article:
Nous vivons dans un monde barbare. Quand je vois des hommes se réjouir de condamner à mort un de leur semblable cela attriste mon âme et je tremble pour tous ces téméraires, car ils ne savent pas qu’ainsi ils se condamnent eux-mêmes et rajoutent un crime aux autres nombreux qu’ils commettent ou soutiennent, entretenant le cycle infernal de la vengeance sans fin aux conséquences dramatiques.
ô intelligence humaine faible lumignon, haute en prétention mais si pauvre de cœur!
Le crime n’est pas meilleur parce qu’il est commis par la nation la plus puissante du monde ou par la plus pauvre, mais c’est  pourtant ainsi que l’on nous présente les choses via les médias au service des puissants de ce monde.
Les jugements varient suivant que vous êtes riche ou pauvre: Vous êtes un brave soldat qui lutte pour la liberté avec des armes sophistiquées ou vous êtes un dangereux terroriste sanguinaire sans foi ni loi.. Quand en plus les pouvoirs prétendent le faire au nom de Dieu, ils rajoutent du cynisme à leur crime. Leur orgueil inouï (Rév d'Arès 14/2) les aveugle, ils voient la paille mais ne voient pas leur poutre.
Heureusement que Le Créateur est revenu parler à Arès et nous redonner confiance et espoir. Tout ce que l’on voit autour de nous à de quoi nous faire désespérer de sa créature. Tant que l’homme  ne tire pas les leçons de l’histoire et qu’il ne comprend pas que ce n’est pas son frère qu’il faut tuer mais son cœur qu’il faut changer. Pour retrouver le bonheur et l’espoir de vivre un jour en Éden sur terre.
Notre moisson des âmes se fait chaque jour plus urgente d’autant que notre conscience du mal et de ses conséquences se fait plus grande.
Denis K..

12Nov06 49C14
Il est évident que la condamnation à mort de Saddam Hussein ne peut pas nous rendre positifs le comportement et le parcours de cet homme qui fut un des pires dictateurs depuis la seconde guerre mondiale, comme Augusto Pinochet, Nicolas Ceaucescu, Jean-Bedel Bokassa ou Pol Pot et bien d’autres encore. Il n’a pas hésité à embraser à deux reprises la région toute entière (guerre Iran/Irak, guerre contre le Koweït) et à utiliser des armes chimiques et bactériologiques contre les populations civiles, pour défendre les intérêts de son parti (c’est-à-dire les siens) et garder le pouvoir. Les mêmes ONG qui dénoncent aujourd’hui les 600 000 victimes de l’occupation anglo-américaine en Irak ont dénoncé en leur temps les 180 000 victimes du génocide kurde perpétré sous les ordres de Saddam Hussein, comme elles dénoncèrent les morts d’enfants, entre 500 000 et un million, causées par l’embargo international, dans lequel Saddam Hussein et les occidentaux furent objectivement complices.
On voit bien que de ce sinistre compte des morts ne peut sortir aucun élément de justice et l’on voit bien aussi que la mort d’un homme, aussi coupable soi-il, ne peut rendre justice à personne, parce que la seule justice véritable réside dans le changement en bien d’un homme qui décide de se racheter en offrant sa pénitence à ses victimes, directes ou indirectes, et en réparant ce qui est réparable. Pour ce faire, il faut évidemment lui conserver sa chair en quoi s’enracine son image et ressemblance divine que lui seul peut développer, s’il le veut.
La justice, effet de la Vie spirituelle, est fondamentalement liée à la vie. Elle se situe bien loin des tractations des tribunaux civils et pénaux ordinaires et encore plus loin d’un procès comme celui de Saddam Hussein "perçu par beaucoup comme une machinerie à sens unique, résultat de la volonté de l'occupant américain qui l'a sécurisé, financé et encadré" (article de Richard Werly dans le journal Le Temps du 6 novembre 2006).
Alors, voir les représentants des pays européens, de l’Italie à la Finlande en passant par la France, l’Irlande et la Suisse, y compris (plus timidement) l’Angleterre, alliée des Etats-unis et occupante de l’Irak, rappeler leur opposition à la peine de mort et leur souhait de ne pas voir la sentence appliquée est un signe d’espérance, tout comme l’appel à l’abolition universelle de la peine capitale qui s’est déroulé le 6 octobre 2006, lors de la 4ème Journée Mondiale contre la peine de mort.
Pourtant, comme le souligne Véronique D. (commentaire 49C12) les juges et le gouvernement irakien sont prisonniers de la logique politique et judiciaire qu’ils ont mise en route, sous la contrainte ou la séduction de leur « vainqueur-libérateur ». Il leur est difficile de reculer et de ne pas appliquer leur propre verdict. La peine de mort fait partie de la nouvelle constitution irakienne adoptée le 15 octobre 2005 et qui a entériné le rétablissement, le 8 août 2004, de la peine de mort, un temps suspendue par l'Autorité Provisoire de la Coalition. Une peine de mort appliquée de manière "beaucoup plus humaine qu’auparavant" (!!!), selon le président Irakien Ghazi Al-Yaouar, c’est-à-dire "dans un cadre extrêmement restrictif, pour un nombre limité de crimes: les viols, les enlèvements, les assassinats, les atteintes à la sécurité du pays et autres crimes dont les actes terroristes."
Comparée à la liste démesurée de "crimes" passibles de la peine de mort sous le régime de Saddam Hussein (parmi lesquels : attentat à la vie du président, activité politique en dehors du Parti Baas, actions visant à subvertir le régime ou complot contre l'état, recherche d'asile à l’étranger, divulgation de secrets d'état (incluant l’évocation de la situation des droits humains); homicide; trafic de drogue; vol de voiture; corruption; spéculation monétaire; falsification de documents; vente de produits prohibés; trafic d'objets anciens; prostitution; désertion...), effectivement, on peut remarquer un effort de "proportionnalité."
Mais cela ne change rien à la mécanique vengeresse du système. Simplement en Irak, comme partout, avant comme après l’intervention américaine, avant comme pendant et après la dictature, le sénat suivant prend la même queue de vache qui mugit (Rév d’Arès XXXV/2) et la porte poursuit la porte (Rév d’Arès XIII/1) tournant sans cesse à la recherche de solutions sans issue, tant que la Parole de Dieu ne sera pas accomplie.
Et quand je vois d’un côté les milliers de partisans de Saddam Hussein (parmi lesquels des centaines d’écoliers [un mot illisible] et collégiennes palestiniennes) hurler leur colère et promettre la vengeance, si on l’exécute, et de l’autre les milliers de kurdes et de chiites qui furent persécutés par l’ex-dictateur hurler leur joie de voir leur bourreau à son tour condamné, je me dis: "Mais si nous, Pèlerins d’Arès, nous étions en charge de cette situation, si nous devions trouver une solution ou un début de solution à cette crise que ferions nous? Que ferions-nous de cet homme que nous ne tuerions pas, évidemment, mais que nous ne pourrions pas non plus laisser libre de poursuivre ses œuvres mauvaises, de commettre ses crimes parmi les brebis, de dominer la terre à la place de Dieu (Rév d’Arès 33/31)? Quel génie spirituel devrait être le nôtre pour trouver les mots de la justice et de la réconciliation, pour susciter des artisans de paix et leur proposer les directions salvatrices qui leur permettraient d’avoir la force et la patience de faire taire les armes, puis la haine, puis la souffrance, jusqu’à la lente reconstruction d’un bonheur commun oublié depuis si longtemps?"
Et là, je sais qu’aucun homme, aucun groupe d’hommes n’est capable de cela, seul un petit peuple, longuement assagi dans l’amour et l’apostolat quotidien pourrait être assez crédible et solide pour inspirer une telle réconciliation. C’est sans doute cela que Dieu attendait d’Israël, puis qu’Il a demandé aux musulmans. Aujourd’hui, c’est à nous qu’Il le demande.
D. Faber

Réponse :
Je vous laisse montrer vos sentiments à travers votre commentaire, comme tous les commentaires dans ce blog, que je publie respectueusement, que j'en partage ou que je n'en partage pas l'esprit. Ici, néanmoins, j'ajoute cette note, parce qu'elle me paraît toucher à une dynamique fondamentale de notre foi: Mon propre esprit ne me porterait pas à me poser certaines question sous le même angle que vous. Je ne me poserais jamais la question sous la forme: "Mais si nous, Pèlerins d'Arès, nous étions en charge de cette situation, si nous devions trouver une solution à cette crise, que ferions-nous?" Parce que si je suis Pèlerin d'Arès, c'est-à-dire un élément du petit reste, je ne peux pas me trouver en situation de me poser cette question, parce que je ne peux pas être politicien ou juge ou responsable de "l'ordre" adamique, bref, je ne pourrais occuper un rang satrapique (Rév d'Arès 22/8) ou quoique ce soit qui m'amène à un niveau du système qui me permette une décision politique. Je ne pourrais que prêcher La Révélation d'Arès, la pénitence. Je ne pourrais qu'être dans la position prophétique sans prestige ni pouvoir sans possibilité d'agir sur une pareille situation. J'aurais cette position marginale, non reconnue comme celle de tous les prophètes jusqu'à Jésus et Muhammad, lequel dut se défendre par les armes parce qu'il n'avait justement aucun pouvoir ou position qui lui permette de régler les choses pacifiquement, et c'est une autre problème, très délicat (il implique une violence), sur lequel nous ne pouvons pas nous étendre ici. Bref, nous Pèlerins d'Arès" ne pourrions pas nous trouver en charge d'un règlement politique comme celui que semble demander l'Irak. C'est pourquoi Dieu ne nous "demande" pas d'agir sur l'Histoire par le moyen d'un ou des pouvoirs que s'est donné le système, comme vous semblez le suggérer dans votre dernier paragraphe, mais il nous le demande par une tout autre Voie: la pénitence, le changement intérieur, la moisson ininterrompue de ceux qui accepteront de changer. C'est pourquoi notre action ne peut être que très lente: Quatre générations ne suffiront pas.
C'est pourquoi aussi notre mission est aussi urgente qu'elle est difficile et nécessitant une réflexion, une base idéale qui à l'évidence n'a pas été suffisamment réfléchie encore.

13Nov06 49C15
[Mise au point après le commentaire et la réponse
49C14]
Je vous suis très profondément reconnaissant de votre réponse qui comme à l’accoutumée m’éclaire bien au-delà de ce que je peux en général prévoir. Je n’avais pas du tout compris ce degré de non-participation des Pèlerins d’Arès aux affaires politiques.
J’ai appris pendant et après mes études que tout est politique, puisque que toute activité a, d’une manière ou d’une autre, une incidence sur la société qui nous entoure, et j’avais de la politique une conception noble, qui consiste à se donner généreusement et gratuitement à la gestion des grandes affaires de la cité pour le bien de ses concitoyens. Même si je sais aujourd’hui que le système aliène l’homme, au-delà de cette générosité et que le généreux, "l’honnête homme" ou "l’honnête femme" peut voir sa bonne volonté désintéressée surprise par des manœuvres partisanes, intéressées ou ambitieuses (parfois jusqu’au machiavélisme), j’avais gardé sur ce plan là un idéal semblable à celui de la chevalerie, un idéal qui met le fort au service du faible. Ce n’était d’ailleurs qu’un idéal, car je ne me suis jamais orienté vers "un niveau du système qui me permette une décision politique."
Vous me montrez que dans ce domaine, ce type d’idéal procède aussi du système puisqu’il est récupéré par le système et qu’il n’a pas lieu d’être chez les Pèlerins d’Arès parce qu’il est en fait autre chose que ce que la mission demande au croyant (mission que vous décrivez si bien et si sobrement dans votre réponse (comme déjà dans celle que vous aviez faite à mon commentaire
37C10).
Votre réponse me secoue sérieusement. Mais, quoiqu’il m’en coûte, je vous suivrai. Il faut se déculturer plus avant, soit, je l’accepte, et j’en suis à me demander si je ne dois pas pour vous suivre changer une seconde fois de métier, car j’exerce une profession qui m’amène très régulièrement à travailler avec ou sur les outils du système (lois, règlements, principes). J’essaie vraiment d’y glisser de la réflexion, de la liberté, de la bonté, de l’altruisme, sinon de l’amour, chaque fois que cela est possible, mais il se pourrait bien que la proximité des rouages de la machinerie du monde me déspiritualise plus que ma prière, ma mission et mes actions bonnes ne me spiritualisent.
Et en même temps que je vous écris, je me rends compte qu’il faut, pour vivre la mission des Pèlerins d’Arès, telle que vous la décrivez et que vous la vivez, un degré d’humilité que je n’avais pas envisagé et que doivent accompagner autant d’abnégation, de courage, de volonté.
D. Faber

13Nov06 49C16
Pour Sadam Hussein des voix se font entendre...
Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains en exil, a souhaité ce dimanche que la vie de Saddam Hussein soit épargnée, estimant que l'ancien président irakien condamné à mort pouvait, comme tout être humain, se racheter."La peine de mort est censée remplir une fonction préventive, mais il est clair qu'il s'agit d'une forme de revanche," a dit le prix Nobel de la paix au terme de deux semaines de visite au Japon. "Aussi affreux que soient les actes qu'une personne a pu commettre, tout le monde possède le potentiel de s'améliorer et s'amender. J'espère que dans le cas de Saddam Hussein, et de tous les autres, la vie humaine sera respectée et épargnée," a-t-il dit à des journalistes.
Le Premier ministre irakien Nuri al Maliki a dit s'attendre qu'il soit pendu avant la fin de l'année.
Hosni Moubarak met en garde contre une exécution de Saddam Hussein. Au Caire, le président égyptien a brisé jeudi le silence malaisé observé par la plupart des dirigeants des pays arabes après la condamnation à mort de Saddam Hussein. Il a estimé que l'exécution de l'ex-dictateur irakien ne ferait qu'aggraver la violence en Irak. Poids lourd du Proche-orient et allié des Etats-Unis, Moubarak, qui ne cesse de s'inquiéter de voir le conflit irakien s'étendre à toute la région, a estimé jeudi, dans des commentaires rapportés par les quotidiens officiels égyptiens que "l'exécution de ce verdict fera exploser la violence en cascades en Irak". L'exécution de Saddam Hussein "transformera l'Irak en mares de sang et provoquera une aggravation des conflits sectaires et ethniques," a ajouté le président égyptien. Ce commentaire est le plus important dans le monde arabe à ce jour depuis la condamnation à mort par pendaison de Saddam Hussein dimanche par le tribunal spécial irakien.
Didier Br.

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