07Nov06 49C1
La multitude (12/8) s'étonnera encore longtemps de
l'événement d'Arès qu'elle jugera peu vraisemblable, farfelu, voire
dangereux. Mais la multitude ne semble pas aujourd'hui
s'étonner de l'absurdité de la situation. Absurdité que résume votre
post d'hier.
Je lisais hier que les réactions étaient divisées sur l'annonce de
cette condamnation, notamment sur la question de la peine de mort.
Fausse question! Les conséquences désastreuses de la chute de Saddam
pour l'Irak nous rappelle que, dans l'état de péché dans laquelle vit
l'humanité aujourd’hui, le tyran condamné à mort ne provoqua pas le
dixième des souffrances et des morts que subit le pays depuis. Que ce
constat ne saute aux yeux de personne — ou presque — ne finit pas de
nous surprendre aujourd'hui et de nous inquiéter pour demain.
Avec leurs faibles moyens personnels, mais avec la force de leur foi,
et plus encore la force de leur pénitences
personnelles, les Pèlerins d'Arès comprennent que ce n'est pas orgueil
que de se préparer à devenir des lumières pour un monde qui perd
chaque
jour un peu plus les repère de la Sagesse, qui pour l'heure ne perçoit
pas — en Irak, aux Etats-Unis, en Europe — le danger qu'il y a
à priver
chaque homme de son véritable destin: participer librement et
activement à la création du monde dans lequel il vit.
Attention!
Nous ne disons pas que nous avons l'exclusivité de la lumière ! De
nombreux jeunes pressentent très bien cela et l'expriment à travers le
rock, le rap ou le reggae... pour qui prend le temps de
chercher et
d'écouter un certain nombre de ceux qui ne feront jamais la une des
magazines, mais qui expriment à tous le moins l'immense doute face au
monde que nous sommes en train de leur laisser, sans bien savoir que
faire. La mission des pèlerins d'Arès est déjà essentielle: entretenir
et raviver leur espérance avant que celle-ci ne se broie sur
les récifs
de toutes les fatalités du mal, de la guerre, de l'injustice,
de la
souffrance, etc.
J-F P |
07Nov06 49C2
Si je pouvais écrire au président US, je lui dirais:
Mr Bush, Jésus fut condamné à mort par le pouvoir en place (sanhédrin)
qui le jugea dangereux et extrémiste, car il prônait le pardon,
l'amour, la fraternité et la Vie! Sur la croix, Jésus aima les
deux bandits avec
qui il fut crucifié.
Saddam Hussein ( je ne peux le comparer à Jésus) ne vous aimera
certainement pas... quoique???.. mais votre acte, s' il a lieu
(pendaison), ne sera pas mieux que celui du sanhédrin, car en tuant un
seul homme, vous tuez celui [tout homme] dont vous vous faites le
défenseur dans votre campagne électorale.
La Révélation d'Arès par la voix de Jésus nous
dit: Sauve! Ne juge pas! (Rév d'Arès 27/3)
Alain J |
07Nov06 49C3
Voilà la video de Saddam Hussein entendant sa condamnation à mort
JE PENSE QU'ON PEUX ENCORE FAIRE QUELQUE CHOSE,
quels que soient les crimes de cet homme.
Notre grande famille de foi ne peut-elle pas faire entendre ses voies?!
http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3218,54-831004@51-830708,0.html
Didier Br. |
07Nov06 49C4
Le procès de Saddam Hussein n'est pas un procès équitable avec des
juges intègres et indépendants. C'est une parodie de procès, une
mascarade orchestrée par les États-Unis pour assouvir leur vengeance
de ne pas pouvoir imposer leur dictat en Irak et pour essayer de
justifier encore une fois la légitimité de leur intervention, mais de
celà de moins en moins d'hommes sont dupes.
Hormis cela, entendre Mr Bush se féliciter de la condamnation à mort de
l'ex-président Irakien m'inspire du dégoût.
Premièrement parce que, comme vous le dites, cette condamnation arrive
juste à point nommé avant les élections américaines, donc la relation
de cause à effet n'est que trop évidente.
Deuxièmement, vu les massacres en Irak perpétrés par les
Américains et
leurs alliés, ces derniers qui approuvent la peine de mort
prononcent
aussi leurs propres jugements.
Dailleurs, c'est l'individu qui se juge (se piège) lui-même en jugeant
l'autre, que le jugement soit appliqué ou non n'est affaire que de
circonstances. C'est pourquoi La Révélation d'Arès nous
demande de ne pas juger.
Albert Einstein avait dit: "Les Etats-Unis sont passés directement de
la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation." Force est
de constater qu'ils ne sont pas encore sortis de la barbarie.
Olivier G |
08Nov06 49C5
Un tel procès et un tel verdict me font penser aux bûchers de
l'inquisition.
En organisant une telle mascarade et en donnant une légitimité à
un
crime qu'elle érige en cérémonie quasi sacrée, la démocratie s'en
remettra t-elle?
Il y a des maux qui sans innocence sont fatals, avez vous écrit dans
l'article barbarie du pèlerin 89.
Par ce genre d'acte: la condamanation à mort d'un des leurs, les
hommes croient ils vraiment exorciser un mal?
Il y eut pire qui fut amené par ou grâce à la démocratie comme le
nazisme par exemple, mais on peut quand même penser que la surprise et
l'inconscience de l'époque logeait dans l'homme. Là il n'y a qu'un
homme qui va se faire abattre, ce n'est pas un génocide programmé mais
tout ce qui va avec? Le chaos en Irak comme les morts que cette
guerre
provoque? Ce qui est affligeant c'est que les hommes qui conduisent
cela paraissent sincères, sûrs d'eux, persuadés d'agir pour le
salut du peuple.
Comme le boeuf au champ,
le pouvoir et le système risquent de nous jeter dans un vide. Il y a de
quoi mal dormir la nuit. Mais Je viens de lire que Saddam avait lancé
cet appel: "J'appelle les Arabes et les Kurdes en Irak à se
réconcilier, à se pardonner et à se serrer la main." Tout n'est pas
sombre.
Combien lucide fut le Créateur en lançant La Révélation d'Arès et
en anticipant tout cela. Et combien la conflagration de
lumière qui
l'accompagna apparait nécessaire à faire sentir, à se remémorrer,
même
sous la forme d'éclairs au travers d'un blog, à faire contrepoids
à la ténèbre d'un monde pourtant si ingénieux par d'autres
côtés.
Jean-Claude D.
|
08Nov06 49C6
Il semblerait que Saddam Hussein ait été jugé sur le massacre de ces
148 personnes pour permettre de ne pas impliquer les Américains et les
Européens pour d'autres actions qui fâchent, notamment en terme de
livraisons d'armes à Saddam.
Aussi est-il bon de remarquer l'hypocrisie des Européens, qui
maintenant s'avancent pour refuser la peine de mort imputée, par un
tour de passe-passe, aux seuls Américains.
Devant ces dérives étatiques il est difficile pour les Pèlerins d'Arès
de demander au simple péquin de ne pas mentir! Et difficile aussi de
lui faire comprendre que ces gouvernants qui mentent sont élus
par des
électeurs qui mentent eux-même.
Il est normal que des électeurs qui désirent "la sécurité" s'entichent
de deux nouveaux rois blancs
sécuritaires, qui par la force des choses réprimeront tout ce qui n'est
pas conforme à leur vision de la sécurité: les jeunes, les "pas
catholiques," les chansonniers qui critiquent, les chanteurs "engagés"
soit à droite, soit à gauche, selon le vainqueur, etc..
Bernard R. |
09Nov06 49C7
Tu te rappelles Bébert ou Émeline, triste suite... (cf. Blog #0030)
Où es-tu passée Émeline? Si, l’ange aidant, tu lis ce blog, ou si tu
écoutes ton cœur de femme qui a la paix (Rév d'Arès XXVII/13),
reviens vers ceux qui te perdaient (Rév d'Arès 31/4)!
1990, première guerre du Golfe, nous étions des gosses de 10 ans.
Chaque soir le journal télévisé nous livrait son feuilleton de guerre.
S'emparant du conflit, l’hudra (Rév d'Arès XIX/10)
médiatique battait son plein. Un matin en classe tu as dit à tout le
monde: "Hier soir, mon Papa m’a montré du doigt Saddam sur l’écran TV,
il m’a dit : lui là, tu le vois ? Cet homme il faut le tuer."
Qu’es tu devenue, ma sœur? Ce dimanche soir, te réjouis-tu avec ton
papa confortablement assis sur un canapé tel la multitude qui
reste assise (Rév d'Arès 28/12) sur la méchanceté de ce monde? Ou
bien pleures-tu comme Yéchou pleure (Rév d'Arès XXVIII/2)?
Pleures-tu comme moi sur le gibet d’un frère qu’on va exécuter, l’abomination
haute comme une falaise (Rév d'Arès 28/12)? Je te souhaite de tout
mon cœur d’aimer tes enfants, de veiller sur eux. Fais en des poulains
agiles (Rév d'Arès 10/10), des êtres libres, beaux.
Arrivant à ma vie d’homme, je m’y engage à tes cotés, je te le dois par
amour, nous le devons aux futures générations. Alors d’ici quatre
de ces générations (Rév d'Arès 24/2) — peut être plus, qu’importe!
tant qu’on ne se décourage pas— tous ceux qui condamnent leurs frères,
tous les juges qui ne reviennent pas des os (Rév d'Arès V/5)
seront au chômage. Depuis 16 ans, je suis avec toi, avec tous les
enfants d’Irak et du monde.
Abel |
09Nov06 49C8
Après quelques jours de détente passés en Ardèche, loin des nouvelles
de notre monde, me voilà tout juste de retour et c’est en me connectant
sur freesoulblog que je viens d’apprendre la nouvelle de la
condamnation à mort de Mr Saddam Hussein.
Je suis moi-même bien attristée de cette vengeance sans fin,
qui ne résoudra rien au travers de ce nouvel assassinat.
Les nouvelles que vous nous transmettez, portent la Vie
et sont d’une importance capitale pour tout un peuple qui développe en
lui une nouvelle conscience de vue par rapport à tout ce qui se passe
dans le monde.
Et là, votre façon d’aborder la faiblesse universelle en
nous donnant une ouverture de conscience permet de remplacer cette faiblesse
par la force spirituelle qui doit animer chacun de nos actes, et qui
deviendra une force universelle.
Alors, il n’y aura plus de conflits, plus de pouvoirs, plus de
condamnation à mort, qui, de toute façon, ne ramènera pas le bonheur ni
la paix dans les cœurs des hommes. Je vous remercie de la diffusion de
cette nouvelle du jour en y insèrant votre pensée prophétique qui
ne condamne, ni ne juge, mais qui rappelle avec amour Sa Volonté qui
Sauve (Rév d'Arès 7/5).
Patricia |
09Nov06 49C9
Ça fera toujours un crouille de moins, un des pires.
Je devine ce que vous allez me répondre: Encore le sous-singe!
[non signé]
|
Réponse
:
Non,
vous ne savez pas ce que je vais vous répondre aujourd'hui. Voilà ma
réponse:
Merci,
sous-singe! Certains me reprochent souvent de ne publier que des
commentaires qui me sont favorable. Ils trouvent que ça fait
"culte de
la personnalité" ou "pas authentique," comme si à la vue de
commentaires hostiles, le monde allait soudain se convertir à La
Révélation d'Arès!
Mais je n'y peux rien, je reçois
une très grande majorité — une quasi totalité — de commentaires qui me
sont favorables. Pour une fois que, grâce à vous, je reçois un
commentaire défavorable, je l'encadrerais en or si je pouvais. Certes,
votre commentaire ne me convertit pas au racisme étoilé qui est le
vôtre, mais on n'a pas chez soi que des bibelots convaincants;
néanmoins, ça meuble. Encore merci, grâce à vous "l'authenticité" entre
dans mon blog. |
10Nov06 49C10
Je pense que les morts appellent à la mort comme les vivants
appellent
à la vie, parce que l'enfer comme le paradis peuvent commencer sur la
terre.
On se trouve face à la mort, comme entraîné au large par un
courant qui
nous éloigne du rivage rassurant, loin de ce que l'on a, loin de ce que
l 'on aurait put faire, loin de ce que l'on aurait put être dans le
temps qu'il nous restait.
Dans la main de Dieu.
Bien sur je sait que ce n'est pas encore le paradis ici, mais je pense
qu'il y a en nous tous un peu de ce que Dieu peut y mettre. Je suis
pour la vie.
Aminadab. |
10Nov06 49C11
Celui
qui a tué un homme est considéré comme ayant tué tous les hommes; et
celui qui sauve un seul homme est considéré comme ayant sauvé tous les
hommes (Le Coran V/32, La table (Al-mâ’ida).
Un expert
judiciaire de l'ONU, Leandro Despouy, a demandé lundi à l'Irak de ne
pas exécuter Saddam Hussein, condamné la veille à la peine capitale par
pendaison, et a appelé à la tenue d'un nouveau procès sous les auspices
des Nations unies.
Exécuter Saddam Hussein constituerait un "grave recul" sur le plan
juridique, a estimé M. Despouy, enquêteur spécial de l'ONU sur
l'indépendance des magistrats et du Tribunal pénal irakien devant
lequel a comparu l'ex-dictateur irakien. L'expert a émis des doutes sur
la légitimité et la crédibilité du tribunal, établi sous "occupation"
américaine et financé principalement par les États-Unis, a-t-il fait
remarquer.
Les "normes et principes internationaux en matière de droits de
l'homme" n'ont pas été respectés, a-t-il ajouté, "en particulier le
droit d'être jugé par un tribunal indépendant et impartial".
Didier Br. |
11Nov06 49C12
La barbarie se porte bien et, ce faisant, nous empêche d’imaginer une
alternative.
Qu’en pensez-vous? En tuant Saddam Hussein, je me demande si l'Irak ne
va pas se priver d'un moteur essentiel pour le retour de la paix dans
le pays. Devant tant de souffrances accumulées par ce peuple irakien
depuis près de 20 ans (vous vous souvenez de l’embargo?), soyons
réalistes, ce retour demandera un long travail de réconciliation entre
les hommes et les femmes de ce pays — et avec le monde alentour, qui
n’est pas pour rien dans sa situation, loin s’en faut —, un travail
immense pour revenir à la véritable confiance réciproque, à l’amour,
qui seuls peuvent nourrir une paix durable.
Je lis effectivement l’appel de Saddam Hussein à «une réconciliation
entre les Arabes et les Kurdes en Irak, leur demandant de se pardonner
les uns les autres.("Le Parisien", 8 nov 2006).» Ce témoignage me
laisse sur ma faim, n’ayant pas encore vu de signe de repentir de sa
part. Je vois aussi le nombre impressionnant de partisans que Saddam
dispose encore dans son pays, et ce, malgré le passé sanguinaire pour
lequel il est aujourd’hui condamné.
Surtout, j’entends le Père de l’univers appeler tous les hommes, mêmes
les criminels, à changer leur vie. Quel frère
s’attachera au pas de celui-ci pour le détourner de l’erreur ? (Rév.
Arès 27/3).
Si le Père le dit, pour tous, sans exceptions, c’est que dans sa
Sagesse, Il sait qu’il y a là une issue possible. Issue complètement
empêchée dans le cas où Saddam est exécuté. De cette voie je n’en
entends pas parler. Peut-être vous?
Ce n’est pas en déplorant le recours à la peine de mort que les
Européens arriveront à faire changer les Irakiens d’avis : aujourd’hui.
La peine de mort fait partie de leur constitution. Accepter d’être
contre, c’est se renier. Accepter de ne pas l’appliquer, c’est se
soumettre. Impossible!
Visiblement, Saddam représente encore quelque chose de positif pour une
partie de son peuple. Alors qui pourrait s’attacher ainsi aux pas
de Saddam?
Qui pourrait d’abord aller parler de cette voie aux Irakiens, [leur
parler] d’oser croire, parce que le Père nous dit d’y croire, que
l’homme Saddam peut changer, et aider au changement
de l’Irak et du monde, les deux étant tellement intimement lié?
Qui sinon nous, mes frères et sœurs qui avons reçu cette Parole?
Avec vous dans la prière et dans l’effort de sortir de mon immense faiblesse.
Véronique D. |
11Nov06 49C13
Juste un petit commentaire qui sort du cœur sur votre dernier article:
Nous vivons dans un monde barbare. Quand je vois des hommes se réjouir
de condamner à mort un de leur semblable cela attriste mon âme
et je tremble pour tous ces téméraires, car ils ne savent pas qu’ainsi
ils se condamnent eux-mêmes et rajoutent un crime aux autres nombreux
qu’ils commettent ou soutiennent, entretenant le cycle infernal de
la vengeance sans fin aux conséquences dramatiques.
ô intelligence humaine faible lumignon, haute en prétention mais si
pauvre de cœur!
Le crime n’est pas meilleur parce qu’il est commis par la nation la
plus puissante du monde ou par la plus pauvre, mais c’est
pourtant
ainsi que l’on nous présente les choses via les médias au service des
puissants de ce monde.
Les jugements varient suivant que vous êtes riche ou pauvre: Vous
êtes
un brave soldat qui lutte pour la liberté avec des armes sophistiquées
ou vous êtes un dangereux terroriste sanguinaire sans foi ni loi..
Quand en plus les pouvoirs prétendent le faire au nom de Dieu, ils
rajoutent du cynisme à leur crime. Leur orgueil inouï (Rév d'Arès
14/2) les aveugle, ils voient la paille mais ne voient pas
leur poutre.
Heureusement que Le Créateur est revenu parler à Arès et nous redonner
confiance et espoir. Tout ce que l’on voit autour de nous à de quoi
nous faire désespérer de sa créature. Tant que l’homme ne tire
pas les
leçons de l’histoire et qu’il ne comprend pas que ce n’est pas son
frère qu’il faut tuer mais son cœur qu’il faut changer. Pour
retrouver le bonheur et l’espoir de vivre un jour en Éden sur terre.
Notre moisson des âmes se fait chaque jour plus
urgente d’autant que notre conscience du mal et de ses conséquences se
fait plus grande.
Denis K.. |
12Nov06 49C14
Il est évident que la condamnation à mort de Saddam Hussein ne peut pas
nous rendre positifs le comportement et le parcours de cet homme qui
fut un des pires dictateurs depuis la seconde guerre mondiale, comme
Augusto Pinochet, Nicolas Ceaucescu, Jean-Bedel Bokassa ou Pol Pot et
bien d’autres encore. Il n’a pas hésité à embraser à deux reprises la
région toute entière (guerre Iran/Irak, guerre contre le Koweït) et à
utiliser des armes chimiques et bactériologiques contre les populations
civiles, pour défendre les intérêts de son parti (c’est-à-dire les
siens) et garder le pouvoir. Les mêmes ONG qui dénoncent aujourd’hui
les 600 000 victimes de l’occupation anglo-américaine en Irak ont
dénoncé en leur temps les 180 000 victimes du génocide kurde
perpétré
sous les ordres de Saddam Hussein, comme elles dénoncèrent les morts
d’enfants, entre 500 000 et un million, causées par l’embargo
international, dans lequel Saddam Hussein et les occidentaux furent
objectivement complices.
On voit bien que de ce sinistre compte des morts ne peut
sortir aucun élément de justice et l’on voit bien aussi que
la mort d’un homme, aussi coupable soi-il, ne peut rendre justice
à personne, parce que la seule justice véritable réside dans
le changement en bien d’un homme qui décide de se racheter en
offrant sa pénitence
à ses victimes, directes ou indirectes, et en réparant ce qui est
réparable. Pour ce faire, il faut évidemment lui conserver sa chair en
quoi s’enracine son image et ressemblance divine que lui seul
peut développer, s’il le veut.
La justice, effet de la Vie
spirituelle, est fondamentalement liée à la vie. Elle se situe bien
loin des tractations des tribunaux civils et pénaux ordinaires et
encore plus loin d’un procès comme celui de Saddam Hussein "perçu par
beaucoup comme une machinerie à sens unique, résultat de la volonté de
l'occupant américain qui l'a sécurisé, financé et encadré" (article de
Richard Werly dans le journal Le Temps du 6 novembre 2006).
Alors,
voir les représentants des pays européens, de l’Italie à la Finlande en
passant par la France, l’Irlande et la Suisse, y compris (plus
timidement) l’Angleterre, alliée des Etats-unis et occupante de l’Irak,
rappeler leur opposition à la peine de mort et leur souhait de ne pas
voir la sentence appliquée est un signe d’espérance, tout comme l’appel
à l’abolition universelle de la peine capitale qui s’est déroulé le 6
octobre 2006, lors de la 4ème Journée Mondiale contre la peine de mort.
Pourtant, comme le souligne Véronique D. (commentaire 49C12) les juges
et le gouvernement irakien sont prisonniers de la logique politique et
judiciaire qu’ils ont mise en route, sous la contrainte ou la séduction
de leur « vainqueur-libérateur ». Il leur est difficile de
reculer et
de ne pas appliquer leur propre verdict. La peine de mort fait partie
de la nouvelle constitution irakienne adoptée le 15 octobre 2005 et qui
a entériné le rétablissement, le 8 août 2004, de la peine de mort, un
temps suspendue par l'Autorité Provisoire de la Coalition. Une peine de
mort appliquée de manière "beaucoup plus humaine qu’auparavant" (!!!),
selon le président Irakien Ghazi Al-Yaouar, c’est-à-dire "dans un cadre
extrêmement restrictif, pour un nombre limité de crimes: les viols, les
enlèvements, les assassinats, les atteintes à la sécurité du pays et
autres crimes dont les actes terroristes."
Comparée à la liste démesurée de "crimes" passibles de la peine de mort
sous le régime de Saddam Hussein (parmi lesquels : attentat à la vie du
président, activité politique en dehors du Parti Baas, actions visant à
subvertir le régime ou complot contre l'état, recherche d'asile à
l’étranger, divulgation de secrets d'état (incluant l’évocation de la
situation des droits humains); homicide; trafic de drogue; vol de
voiture; corruption; spéculation monétaire; falsification de documents;
vente de produits prohibés; trafic d'objets anciens; prostitution;
désertion...), effectivement, on peut remarquer un effort de
"proportionnalité."
Mais cela ne change rien à la mécanique vengeresse du système.
Simplement en Irak, comme partout, avant comme après l’intervention
américaine, avant comme pendant et après la dictature, le sénat
suivant prend la même queue de vache qui mugit (Rév d’Arès XXXV/2)
et la porte poursuit la porte (Rév d’Arès XIII/1) tournant
sans cesse à la recherche de solutions sans issue, tant que la Parole
de Dieu ne sera pas accomplie.
Et
quand je vois d’un côté les milliers de partisans de Saddam Hussein
(parmi lesquels des centaines d’écoliers [un mot illisible] et
collégiennes palestiniennes) hurler leur colère et promettre la
vengeance, si on l’exécute, et de l’autre les milliers de kurdes et de
chiites qui furent persécutés par l’ex-dictateur hurler leur joie de
voir leur bourreau à son tour condamné, je me dis: "Mais si nous,
Pèlerins d’Arès, nous étions en charge de cette situation, si nous
devions trouver une solution ou un début de solution à cette crise que
ferions nous? Que ferions-nous de cet homme que nous ne tuerions pas,
évidemment, mais que nous ne pourrions pas non plus laisser libre de
poursuivre ses œuvres mauvaises, de commettre ses crimes
parmi les brebis, de dominer la terre à la place de
Dieu (Rév d’Arès 33/31)? Quel génie spirituel devrait être le
nôtre pour trouver les mots de la justice
et de la réconciliation, pour susciter des artisans de paix et leur
proposer les directions salvatrices qui leur permettraient d’avoir la
force et la patience de faire taire les armes, puis la haine,
puis la souffrance, jusqu’à la lente reconstruction d’un bonheur commun
oublié depuis si longtemps?"
Et là, je sais qu’aucun homme, aucun
groupe d’hommes n’est capable de cela, seul un petit peuple, longuement
assagi dans l’amour et l’apostolat quotidien pourrait être assez
crédible et solide pour inspirer une telle réconciliation. C’est sans
doute cela que Dieu attendait d’Israël, puis qu’Il a demandé aux
musulmans. Aujourd’hui, c’est à nous qu’Il le demande.
D. Faber |
Réponse
:
Je vous
laisse montrer vos
sentiments à travers votre commentaire, comme tous les commentaires
dans ce blog, que je publie respectueusement, que j'en partage ou que
je n'en partage pas l'esprit. Ici, néanmoins, j'ajoute cette note,
parce qu'elle me paraît toucher à une dynamique fondamentale de notre
foi: Mon propre esprit ne me porterait pas à me poser certaines
question sous le même angle que vous. Je ne me poserais jamais la
question sous la forme: "Mais si nous, Pèlerins d'Arès, nous étions en
charge de cette situation, si nous devions trouver une solution à cette
crise, que ferions-nous?" Parce que si je suis Pèlerin d'Arès,
c'est-à-dire un élément du petit reste, je ne peux pas me
trouver en situation de me poser cette question, parce que je ne peux
pas être politicien ou juge ou responsable de "l'ordre" adamique, bref,
je ne pourrais occuper un rang satrapique (Rév d'Arès 22/8)
ou quoique ce soit qui m'amène à un niveau du système qui me permette
une décision politique. Je ne pourrais que prêcher La Révélation
d'Arès, la pénitence.
Je ne pourrais qu'être dans la position prophétique sans prestige ni
pouvoir sans possibilité d'agir sur une pareille situation. J'aurais
cette position marginale, non reconnue comme celle de tous les prophètes
jusqu'à Jésus et Muhammad, lequel dut se défendre par les armes parce
qu'il n'avait justement aucun pouvoir ou position qui lui permette de
régler les choses pacifiquement, et c'est une autre problème, très
délicat (il implique une violence), sur lequel nous ne pouvons pas nous
étendre ici. Bref, nous Pèlerins d'Arès" ne pourrions pas nous trouver
en charge d'un règlement politique comme celui que semble demander
l'Irak. C'est pourquoi Dieu ne nous "demande" pas d'agir sur l'Histoire
par le moyen d'un ou des pouvoirs que s'est donné le système, comme
vous semblez le suggérer dans votre dernier paragraphe, mais il nous le
demande par une tout autre Voie: la pénitence, le changement
intérieur, la moisson ininterrompue de ceux qui accepteront
de changer. C'est pourquoi notre action ne peut être que
très lente: Quatre générations ne suffiront pas.
C'est pourquoi aussi notre mission est aussi urgente qu'elle est
difficile et nécessitant une réflexion, une base idéale qui à
l'évidence n'a pas été suffisamment réfléchie encore. |
13Nov06 49C15
[Mise au point après le commentaire et la réponse 49C14]
Je vous suis très profondément reconnaissant de votre réponse qui comme
à l’accoutumée m’éclaire bien au-delà de ce que je peux en général
prévoir. Je n’avais pas du tout compris ce degré de non-participation
des Pèlerins d’Arès aux affaires politiques.
J’ai appris pendant et après mes études que tout est politique, puisque
que toute activité a, d’une manière ou d’une autre, une incidence sur
la société qui nous entoure, et j’avais de la politique une conception
noble, qui consiste à se donner généreusement et gratuitement à la
gestion des grandes affaires de la cité pour le bien de ses
concitoyens. Même si je sais aujourd’hui que le système aliène l’homme,
au-delà de cette générosité et que le généreux, "l’honnête homme" ou
"l’honnête femme" peut voir sa bonne volonté désintéressée surprise par
des manœuvres partisanes, intéressées ou ambitieuses (parfois jusqu’au
machiavélisme), j’avais gardé sur ce plan là un idéal semblable à celui
de la chevalerie, un idéal qui met le fort au service du faible. Ce
n’était d’ailleurs qu’un idéal, car je ne me suis jamais orienté vers
"un niveau du système qui me permette une décision politique."
Vous me montrez que dans ce domaine, ce type d’idéal procède aussi du
système puisqu’il est récupéré par le système et qu’il n’a pas lieu
d’être chez les Pèlerins d’Arès parce qu’il est en fait autre chose que
ce que la mission demande au croyant (mission que vous décrivez si bien
et si sobrement dans votre réponse (comme déjà dans celle que vous
aviez faite à mon commentaire 37C10).
Votre réponse me secoue sérieusement. Mais, quoiqu’il m’en coûte, je
vous suivrai. Il faut se déculturer plus avant, soit, je l’accepte, et
j’en suis à me demander si je ne dois pas pour vous suivre changer une
seconde fois de métier, car j’exerce une profession qui m’amène très
régulièrement à travailler avec ou sur les outils du système (lois,
règlements, principes). J’essaie vraiment d’y glisser de la réflexion,
de la liberté, de la bonté, de l’altruisme, sinon de l’amour, chaque
fois que cela est possible, mais il se pourrait bien que la proximité
des rouages de la machinerie du monde me déspiritualise plus que ma
prière, ma mission et mes actions bonnes ne me spiritualisent.
Et en même temps que je vous écris, je me rends compte qu’il faut, pour
vivre la mission des Pèlerins d’Arès, telle que vous la décrivez et que
vous la vivez, un degré d’humilité que je n’avais pas envisagé et que
doivent accompagner autant d’abnégation, de courage, de volonté.
D. Faber |
13Nov06 49C16
Pour Sadam Hussein des voix se font entendre...
Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains en exil, a souhaité ce
dimanche que la vie de Saddam Hussein soit épargnée, estimant que
l'ancien président irakien condamné à mort pouvait, comme tout être
humain, se racheter."La peine de mort est censée remplir une fonction
préventive, mais il est clair qu'il s'agit d'une forme de revanche," a
dit le prix Nobel de la paix au terme de deux semaines de visite au
Japon. "Aussi affreux que soient les actes qu'une personne a pu
commettre, tout le monde possède le potentiel de s'améliorer et
s'amender. J'espère que dans le cas de Saddam Hussein, et de tous les
autres, la vie humaine sera respectée et épargnée," a-t-il dit à des
journalistes.
Le Premier ministre irakien Nuri al Maliki a dit s'attendre qu'il soit
pendu avant la fin de l'année.
Hosni Moubarak met en garde contre une exécution de Saddam Hussein. Au
Caire, le président égyptien a brisé jeudi le silence malaisé observé
par la plupart des dirigeants des pays arabes après la condamnation à
mort de Saddam Hussein. Il a estimé que l'exécution de l'ex-dictateur
irakien ne ferait qu'aggraver la violence en Irak. Poids lourd du
Proche-orient et allié des Etats-Unis, Moubarak, qui ne cesse de
s'inquiéter de voir le conflit irakien s'étendre à toute la région, a
estimé jeudi, dans des commentaires rapportés par les quotidiens
officiels égyptiens que "l'exécution de ce verdict fera exploser la
violence en cascades en Irak". L'exécution de Saddam Hussein
"transformera l'Irak en mares de sang et provoquera une aggravation des
conflits sectaires et ethniques," a ajouté le président égyptien. Ce
commentaire est le plus important dans le monde arabe à ce jour depuis
la condamnation à mort par pendaison de Saddam Hussein dimanche par le
tribunal spécial irakien.
Didier Br. |
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