25Oct06 47C1
Georges Bush est un type complètement prisonnier!
Il doit d'abord sortir de sa prison pour essayer de faire ce qu'il n'a
jamais réalisé dans sa vie publique, oser agir librement.
Il n'y a que plus ou moins dix hommes aux USA qui dirigent la décision,
plus un "idiot utile" qui sert de "pare-vent."
Comment en arrive-t-on là? Quel laisser-faire peut permettre l'accès à
des gens sans scrupules d'en arriver là?
Guy B. |
Réponse
:
Par ce
commentaire vous dépassez, sans doute involontairement, le niveau de
l'opinion qui est légitime et vous portez un jugement très
sévère et hasardeux ("idiot utile" et "pare-vent") sur un homme — tu
ne jugeras pas (Matthieu 7/1-5)
concerne George Bush comme n'importe quel homme, notre frère — et sur
une situation obscure par beaucoup de côtés. Je sais que devant tant
d'inconnues nous avons tous tendance à juger vite et
sévèrement, parce que que trop de choses nous sont voilées d'une part
et parce que, d'autre part, nous sommes en droit de constater, ce qui
n'est pas juger, que d'énormes erreurs ont été commises par
suite d'une analyse trop hâtive de la situation provoquée par
l'attentat du 11 septembre 2001, une situation qui était totalement
nouvelle pour un président des USA et son administration. Mais
qu'aurait fait un autre président américain à sa place dans un
situation totalement inattendue, dans laquelle les USA étaient frappés
sur leur sol même, et pour laquelle la population américaine attendait
des mesures drastiques de protection?
J'aurais pour ma part cherché
une réponse spirituelle tout à fait différente de celle que George Bush
a faite: Pardonner et chercher le dialogue avec l'agresseur, mais je
sais bien que la politique et les peuples que la politique administre
sont encore loin de ce niveau de sagesse et de magnanimité. Sans nul
doute il ne fallait pas aller en Irak, c'était une grave erreur, mais
que devaient faire les Américains pour se protéger de nouvelles
attaques haineuses? Politiquement, je crois que la réponse était très
difficile, l'ennemi étant insaisissable.
Ce n'est pas pour rien que le Père nous demande de rejeter
religion et
politique, c'est parce qu'elles sont tout à la fois instigatrices de
violence et incapables de contenir la violence, mais en attendant il
faut "gérer la cité au jour le jour," comme on dit. En attendant il
faut des Bush et d'autres du même genre, qui manquent pas. N'y a-t-il
aux USA que dix hommes qui décident? Qui peut le savoir? Et est-ce
seulement vraisemblable? Je crains au contraire que tout le monde soit
plus ou moins dépassé et dans l'égarement et que, justement, plus
personne ne décide rien. On vit en URSS, où les intérêts particuliers
ne motivaient pas les actions politiques, commettre des erreurs tout
aussi énormes. L'homme, de quel que bord qu'il soit, a créé un système
qui visiblement le dépasse. Pour cette raison cette situation est très
dangereuse.
Ceci dit, merci pour votre commentaire, qui reflète sûrement, même s'il
n'est pas très arésien, les réactions d'un peu tout le monde face à des
faits que plus personne ne contrôle. C'est du moins mon point de vue.
|
27Oct06 47C2
Pour répondre à l'intervention de Guy B. qui pose la question du
comment peut-on en arriver là et laisser des hommes, tel Mr Bush
junior, plus ou moins compétent (et le mot est faible), agir de telle
sorte que le monde soit au bord d'une guerre mondiale, je dirais ceci:
Que premièrement, c'est d'abord l'orgueil d'une nation et de ses
représentants qui engendrent de tels conflits — on l'a vu en 1939 avec
l'Allemagne, sans toutefois bien sûr, vouloir comparer le
régime Nazi
à l'actuel gouvernement Américain — ajouter
celà au désir de
gouverner exclusivement par la forçe et la puissance.(mais l'homme
qui se croit fort rouille sous Ma Larme, Rév d'Arès XXVIII/17), et
le coktail explosif est servi.
Et que deuxièmement, ces mêmes dirigeants et nations (mais pas
seulement les Etats-Unis) n'ont pas encore ( ou n'ont pas encore voulu
) prendre conscience d'un fait primordial et nouveau dans l'histoire de
l'humanité.
C'est, nous dit La Révélation d'Arès,
que le temps des armes est révolu, fini. C'est du moins comme çelà que
j'interprète certains passages. Il est révolu depuis que l'humanité a
la capacité de s'auto-détruire des centaines de fois. Et plus tarderont
certains à prendre conscience de cette vérité, plus l'humanité en
subira les conséquences.
Et qui sait, peut-être que Mr James Baker
arrivera a raisonner Mr Bush dans ce sens, on peut toujours l'espérer,
il serait grand temps!
Olivier G |
27Oct06 47C3
Merci pour votre article après un mois d'absence sur le net. J'ai un
ami intime irakien, un frère chiite, qui vient de Kerbala. Je l'ai
rencontré en Suisse et il me donnait des cours d'arabe me permettant de
mieux comprendre le message coranique. J'ai découvert une immense
sagesse chez les chiites dont j'ignorais l'existence. Nous nous sommes
liés d'amitié profonde.
Ne pouvant se développer en Suisse, il a choisi de rentrer en Irak
après la chute de Saddam Hussein. Il dut revenir après quelques mois,
son passeport suisse et ses prises de positions trop "occidentales" le
mettaient en danger d'être kidnappé. Il avait, sans le savoir, pris
beaucoup de distance avec la culture irakienne. Cependant, il s'est
mieux préparé et est retourné en Irak l'année dernière (sept. 2005). Il
travaille désormais pour une ONG japonaise et installe du matériel
médical dans les hôpitaux. Je lui envoie des sms régulièrement pour
savoir s'il est encore en vie. Toute personne se déplace au péril de sa
vie en Irak. Jusque là tout va bien pour lui, mais la situation est
terrible. On tue les hommes comme s'ils étaient des poulets, me dit-il.
Beaucoup regrettent le temps où Saddam Hussein était au pouvoir.
Le fanatisme religieux est prétexte à toutes les tueries. Lorsque je
lui ai demandé ce que nous pouvions faire pour les Irakiens, il m'a
répondu: "Rien!" Si les Irakiens le voulaient, ils chasseraient les
Américains en une semaine. Mais ils se laissent corrompre. "À titre
d'exemple[, dit-il], la quantité de personnes qui divorcent
depuis que
le gouvernement a fait cette loi sur le divorce. Aujourd'hui quant on
cherche à se marier, il faut montrer suffisamment d'argent. Nous
perdons toute notre dignité. Au lieu de se redresser, mon
peuple se
massacre, comme ils ont massacré Ali [fondateur du chiisme]. Développez
la Parole de Dieu dans votre pays," [dit-il encore,] car il connaît
l'existence du message d'Arès. "C'est un grand espoir pour moi de
savoir que Jésus a parlé en France. Beaucoup parmi nous croient au
retour du Prophète Jésus. Faites des Européens de vrais croyants, c'est
ce que l'on peut faire de mieux pour les Irakiens aujourd'hui."
François S. Zürich |
27Oct06 47C4
On ne peut que se réjouir à la lecture de cette nouvelle entrée.
La
conjoncture peut être favorable à l'intervention de M. Baker
auprès de
M. Bush et provoquer une diminution, voire même l'arrêt de
ces
atrocités en Irak: Il y aura prochainement des élections aux
États-Unis. Certains proches de George W. Bush ne voient pas d'un bon
œil le maintien des forces américaines en Irak. Il y a aussi
régulièrement des manifestations dans certaines villes américaines
pour
le retrait de ces mêmes forces.
Ces considérations ne peuvent cependant pas nous empêcher
d'espérer et de souhaiter que James Baker trouve dans la mesure les
mots qui amèneront peut-être un jour le Président des États-Unis à
accepter l'idée que la guerre est un fléau pour l'humanité, qu'il
existe d'autres solutions pour résoudre les conflits (si conflits il y
a). Il s'agit souvent davantage de divergences politiques. La violence
n'engendre que la violence et son contraire, le bien,
est source de bien.
Demain, un autre monde est possible .(parce que ) le femier,
(c'est de lui que) sort le jardin (Rév d'Arès XXII/9 ).
Yannick & Nicaise C-M. |
27Oct06 47C5
Certaines enquêtes (comme par exemple "Le monde selon Bush," Reportage
sur Google Vidéo) ont établi de façon très convaincante que G. W. Bush
et son Administration auraient profité des attentats du 11 septembre
2001 pour envahir l'Irak. Le projet était déjà à l'étude, mais ne
pouvait pas être justifié avant ce tragique évènement.
D'autres enquêtes vont jusqu'à accuser l'Administration Bush d'avoir
fomenter cet attentat [celui du 11 septembre 2001] pour justifier leur
intervention en Irak.
Sans vouloir soutenir cette dernière accusation, il me semble difficile
de ne pas voir derrière les motifs officiels de l'Administration Bush
une stratégie géopolitique incarnée par le mensonge et ayant pour
principales conséquences de renforcer l'islamophobie et
l'anti-américanisme à travers le monde. En somme, une vengeance
toujours croissante.
Il y a quelque temps de cela, je me suis mis à penser que parmi les
stratégies de pouvoir, de domination, il y avait les conquêtes
territoriales par la force militaire et économique mais il y avait
aussi les conquêtes de l'esprit par la colonisation mentale organisée.
Je pensais, par exemple, que l'islamophobie était provoqué et
organisé par quelques princes du culte et docteurs [les
responsables religieux et politiques selon Rév d'Arès] pour créer une
nouvelle guerre de civilisation.
En pensant cela, n'étais-je pas moi-même victime de ma propre phobie,
un peu à l'image de ces hommes de pouvoir?
Ayant lu votre article et la réponse au commentaire suivant, je
pencherais maintenant plutôt vers votre analyse, à savoir que "l'homme,
de quel que bord qu'il soit, a crée un système qui visiblement le
dépasse". Ainsi, le monde est face à des faits que plus personne ne
contrôle d'où l'importance de la pénitence et de la moisson,
mais aussi [l'importance] de pouvoir "composer avec le mal pour éviter
un mal dix fois plus grand."
Mais comment composer avec "la méchanceté chez certains hommes" sans
risquer de tomber dans la compromission? N'y a-t-il pas un risque
d'être contaminé par le mal en essayant de négocier avec lui?
Meci pour votre généreuse réflexion au service de tous les esprits en
quête de liberté spirituelle dont je fais partie.
Fabrice M |
Réponse
:
Oui, il
y a toujours un
risque à négocier avec le mal quand cette négociation est absolument
nécessaire pour éviter un désastre bien pire. Mais il y a aussi un
risque à faire pénitence en s'obligeant à l'amour,
au pardon, à la paix avec des cyniques très
dangereux, un risque à rechercher la liberté absolue du poulain
libre du harnais des docteurs (de la loi, des pouvoirs, etc.)...
Bref, le Bien est toujours un risque et c'est pourquoi notre
mission est aussi une lutte qui demande, ainsi que le précise
Dieu, mesure, sagesse, prudence, patience, etc. Ce n'est pas pour rien
que le Père promet la gloire (Rév d'Arès 37/9) aux
moissonneurs qui sortiront de cette lutte les bras griffés et
bleuis. |
28Oct06 47C6
C’est vraiment un grand message d’espoir et de responsabilité que nous
envoient notre frère François et son correspondant et ami d’Irak, à
nous Européens.
Loin du champ de bataille et de la souffrance, nous avons l’opportunité
extrême pour le monde d’avoir reçu le rappel de Dieu de la Voie
droite dont parle sans cesse le Coran. Cette Voie droite
d’amour, de vie et de liberté, bien des hommes, notamment en Irak
confrontés à la guerre, sont tentés de l’abandonner pour retomber dans l’ornière
du désarroi (Rév d'Arès 39/6). Nous aussi avons
l’opportunité, pour le moment, d’accomplir notre message dans
une oasis de paix et de prospérité matérielle inconnue de toute
l’histoire.
Merci à nos frères François et son ami chiite de nous faire sentir
combien notre rôle de pénitents est concrètement porteur
d’espérance pour tout le monde, y compris dans la guerre et dans la
mort.
Nous sommes les rappeleurs et les co-réalisateurs des Promesses et
des Fins du Père (Rév. d'Arès 33/36), ne l’oublions jamais.
Bernard L. |
28Oct06 47C7
Que de sages paroles! Voici une conscience d'un homme du temps qui
vient, un pénitent
qui nous montre la voie de l'amour universel, toujour
l'espérance, pour qu'un jour des femmes et des hommes décident de
repousser leur mal très loin, car le mal, c'est avant tout
nous-mêmes.
Alors
Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le
tentateur. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut
faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit: "Si tu es Fils de Dieu,
ordonne que ces pierres deviennent des pains." Jésus répondit: "Il est
écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui
sort de la bouche de Dieu." Le tentateur le transporta dans la ville
sainte, le plaça sur le haut du temple et lui dit : "Si tu es Fils
Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit: Il donnera des ordres à ses
anges à ton sujet. Et ils te porteront dans leurs mains, de peur que
ton pied ne heurte une pierre. Jésus lui dit: "Il est aussi écrit: Tu
ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu." Le tentateur le transporta
encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du
monde et leur gloire et lui dit: "Je te donnerai toutes ces choses, si
tu te prosternes et m'adores." Jésus lui dit : "Retire-toi, tentateur !
Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras
lui seul." Alors Le tentateur le laissa. Et voici, des anges vinrent
auprès de Jésus et ils le servaient (Matthieu 4/1-11).
Il
me semble que le tentateur dont il est question dans ce verset, c'est
Jésus lui-même? Cela démontre à quel point c'était un homme à part
entière, un pécheur parmi les pêcheur qui décida un jour de mettre
ses pas dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12, 32/3). Nous
sommes heureux d'apprendre que des hommes ayant une haute position
sociale élèvent enfin la voix, des voix qui viennent d'Amérique. Qui,
en France, aura aussi ce courage et cette audace?!
Alleluia!
Didier Br. |
28Oct06 47C8
À propos du commentaire de Didier Br.
Il
est difficile de comparer la société irakienne et notre société
française, qui quoique imparfaite, a l'avantage d'évoluer dans la paix
et une certaine forme de justice, perfectible je vous l'accorde.
Vous parlez de quelqu'un qui aurait une "haute position sociale," voyez
vous quelqu'un en particulier?
Une petite remarque toutefois, n'attendons pas trop des autres, et
surtout de ceux qui ont une "haute position sociale."
Olivier G |
Réponse
:
Je crois
avoir bien compris
de quelle personnalité de "haute position sociale" Didier Br. parle. Il
s'agit de James Baker, objet de mon article 0047.
Ceci dit, ce
n'est pas tant pour préciser ça (si me je trompe, que Didier Br. me
pardonne!) que pour rappeler que toute société qui semble "évoluer dans
la paix et une certaine forme de justice" peut du jour au lendemain
verser dans la violence et l'anarchie. Je suis sûr que les ethnies qui
constituent la nation irakienne et qui sont musulmanes vivaient jusqu'à
une époque récente dans cet équilibre entièrement remis en question par
l'invasion irréfléchie des Américains. J'en prends pour exemple
l'invasion de la France par les Allemands en 1940.
Le choc de cette invasion fut tel qu'au moment de la libération —
l'adolescent que j'étais garderait un souvenir très vif et très
douloureux de cette époque —, les Français se livrèrent à des
règlements de compte aussi fous que féroces: exécutions sommaires,
horreurs et exactions de toutes sortes, loi de la jungle, etc., dont je
fus témoin. C'était vraiment à se demander si la France avait été un
pays de progrès et de justice quatre ans auparavant. Dieu mit alors
sous mes yeux la preuve (dont je réaliserais seulement 30 ans plus
tard, en 1974, qu'elle était une preuve) que toute société civilisée
par des lois n'est pas civilisée en fait. Ce n'est qu'une société
barbare ordonnée par des pouvoirs, mais pas par nature. Seul le changement
de l'être que La Révélation d'Arès
préconise permettra aux hommes de se passer de lois, de police, de
tribunaux, etc., et de trouver en eux-mêmes de façon constante la paix
et la justice, mais aussi, bien sûr, la liberté (la
vraie), l'amour, le pardon, l'intelligence,
etc. Faire comprendre cela au monde, c'est notre grande mission.
|
29Oct00 47C10
La volonté de bien et de paix, qui émane du cœur de certains, peut
grâce à la fusion avec l'Amour du Père, déclencher la Miséricorde
du Créateur envers ses enfants. Le Père ne touche pas à la liberté
de l'homme sans la volonté créatrice de celui-ci.
Souvent,
si je ne me trompe, le Père a aidé l'humanité en se servant d'hommes
plus ou moins inconnus, qui, a un certain moment ont pu agir pour le
Tout [Puissant].
Pour moi, il est difficile de comprendre les raisons de tous les hommes
de pouvoir, que leurs œillères aveuglent. Mais tiens compte
de leur faiblesse immense (Rev d'Ares 36/5)!
L'éducation
scolaire nous à souvent donné en exemple ces grands conquérants:
Nabuchodonosor, Sirius, Aladin [?], César, Alexandre le grand,
Charlemagne, Napoléon et d'autres. Que certains se sentent conquérants
peut se comprendre. Ces décideurs américains et tous les autres ne
sont
sûrement pas si méchants qu'on veut le dire, mais quel manque d'amour
lucide! Le compte (Rév.d'Arès V/7)
les aveugle.
À Arès le Créateur nous demande de vivre dans le monde avec ces
imperfections, que nous avons nous-mêmes, et de le comprendre et
de
modeler le pire pour en faire le bien.
De notre coté, quant nous refusons la critique, les avis opposés, nous
participons à cette guerre contre tout ce qui est différent, tout ce
qui dérange nos réflexions et nos certitudes. L'avis contraire devient
l'ennemi. L'envie d'avoir raison est plus forte que notre bon sens.
Décider du bien de l'autre, croire être plus malin et plus
intelligent
pour ce permettre d'imposer sa culture à un autre peuple, prouve
que
l'empathie[, c.-à-d. la capacité de s'identifier à autrui,] est à
reconstruire chez l'homme.
Le refus de pardon, l'envie de vengeance ou de revanche,
n'apporte
rien de bien. À valeur égale, ces volontés négatives ne peuvent
amener
que la mort et le malheur sur toute l'humanité.
Comme le dit si bien Mikal, rappelons que le bien peut venir de chacun,
et que le plus insignifiant des hommes peut participer au changement
radical du monde (Rév d'Arès 28/7) s'il tend vers le Bien,
et la guerre et le malheur seront vaincus.
Qui ignore l'autre s'ignore lui même. Qui tue l'autre se tue lui-même.
Alain.J |
29Oct06 47C11
J'avais bien compris que Didier parlait de James Baker [voir 28Oct06 47C8],
je lui demandais simplement s'il ne voyait pas une personnalité
française ayant aussi une "haute position soçiale" en particulier. On
ne sait jamais.
Je suis de toute façon d'accord avec vous quand
vous dites qu'un pays soit-disant "civilisé" peut malheureusement tombé
dans la barbarie quand il n'y a plus de valeurs spirituelles, car c'est
bien là, je crois, le fond du problème, et il n'y a pas moins de
valeurs spirituelles dans les sociétés du Moyen-Orient qu'en France, au
contraire.
Mais comme vous le dites, l'intelligence, la vraie
liberté, le pardon, ne s'apprennent pas dans les
livres de lois, mais s'acquièrent par un long travail personnel
quotidien qu'est la pénitence, le combat contre ses propres
faiblesses.
De toute façon, je pense que les Français en général ne croient plus en
la politique, du moins pas dans celle qui est proposée, avec des élus
se coupant du peuple et se mettant aux dessus des lois qu'ils ont
eux-mêmes créées.... C'est toujours "Faites ce que je dis, mais ne
faites pas ce que je fais!" C'est lassant à la longue! Le système de
représentation de la vie sociale va de toute façon changer dans un
proche avenir, je pense.
Car la pilule pouvait passée avant, quand un nombre
restreint de la
population avait accès à l'information — même si elle [l'information]
est imparfaite, c'est quand même un outil de réflexion —, la pilule
passe de moins en moins maintenant, et je pense que c'est tant mieux!
Les gens sont moins facilement manipulables.
Mais, pour en revenir à l'Irak, ce qui sera finalement le plus
reproché, et à juste titre, à l'administration Bush, c'est plus d'avoir
menti au peuple américain lui-même (sans parler du reste du monde et
des souffrances qu' entraine toute guerre) en inventant des "armes de
destructions massives" qui n'existaient pas (!!), ainsi que des liens
fictifs entre Saddam Hussein et Al Qaeda, pour justifier une
intervention militaire.
Le mensonge est vraiment une des plus grosse plaie de l'humanité, la
nouvelle propagande étant maintenant "La paix par la guerre!" On vante
la guerre comme on vante un dentifrice, un produit de marketing en
somme!
Je crois qu'en disant celà je ne juge pas spécialement M. George
W.
Bush, mais je critique cette politique (sans parler d'une politique de
l'environnement désastreuse aussi, une vraie calamité) qui conduit au
chaos le Moyen Orient. Sans parler que d'autres régions du monde
peuvent aussi peut-être touchées; on sait quand commence une guerre, on
ne peut savoir quand elle finit.
Honnêtement, je me demande parfois si c'est bien M. George W. Bush qui
gouverne, s'il n'est pas simplement un "pantin" (pardonnez-moi le
mot!), que l'on a mis là pour faire écran de fumée, et si ce ne serait
pas un groupe de personnes qui lui dicterait la politique à appliquer.
D'ailleurs je ne suis pas le seul à le penser. Il n'y a pas de fumée
sans feu!
Cette propagande de lutte contre le terrorisme et de pays de "l'Axe du
Mal" a je ne sais quoi de robotisé, sans plus aucun accent de
sincérité. Il y a beaucoup de voix aux État-Unis qui se sont élevées
depuis des années contre cette politique, des écrivains, des musiciens,
des anonymes, des vétérans du Viet-Nâm ( ui eux connaissent l'odeur de
l'horreur), des mères de soldats, etc., etc.
Des scientifiques aussi, qui ont voulu enquêter sur les attentats du 11
Septembre, se doutant d'incohérences manifestes dans la version
officielle (trop de zones d'ombre!) se sont élevés. Certains
l'ont payé
de leur vie, d'autres ont été "aimablement conseillé" de ne pas
s'occuper de ça.
Je me rappelle les mots de [La Révélation d'Arès transmise
par le messager] Jésus: "Non, Ma Colère n'est pas éteinte!. Ce sont
les docteurs qui disent cela (Rév d'Arès 30/9)!" Vers qui cette Colère
[du Créateur] est-elle dirigée? Vers les puissants qui sèment le chaos
ou vers les peuples qui demandent simplement de vivre en paix? Et la
liste est longue. Des hommes et des femmes cherchant la Vérité,
s'insurgeant de l'état du monde et voulant changer
les choses avec leurs propres moyens, voulant rompre avec la politique
et la religion devenus sources de conflits et de malheurs en
augmentation.
Si ce que nous pouvons apporter aussi est de leur
dire que derrière chaque [homme] politique et chaque religieux se
trouve aussi un homme avec ses propres doutes et faiblesses, c'est
différent de le dire sans être sous la menace des bombes, comme
maintenant en France par exemple! C'est ce que je voulais dire en
remarquant qu'il est difficile de comparer les sociétés française et
irakienne du moment, sans parler de ce qu'elles étaient il y a soixante
ou soixante dix ans ( je sais, çà ne vous rajeunit pas!), ce qui est
passé est passé, et on ne peut plus rien y changer.
Olivier G |
30Oct06 47C12
Du peuple à l'homme politique:
Avec l’émergence récente de deux candidats à la présidence de la
République, nous pouvons mieux comprendre comment le peuple choisit ses
dirigeants. S’ils ont tant d’impact c’est parce que les médias servent
la soupe que demande le public.
À chaque chef d'etat correpond donc bien un peuple donné. Mais si le
peuple change d'opinion — à cause des morts d'une guerre, par exemple —
le chef d'état ne change pas obligatoirement d'idées.
Bernard R. |
31Oct06 47C13
La Vérité c'est que le monde doit changer" (28/7).
Chacun peut contribuer à ce changement, où
qu'il soit, quiconque il soit. Le Souffle
passe dans tout cœur, dans toute raison. Puisse "Jim" Baker avoir
l'audience nécessaire auprès de George W. Bush pour l'aider à prendre
des décisions qui apaiseront la situation insoutenable en Irak.
Une
situation chaotique, meurtrière, où l'humain n'est plus "qu'un poulet
qu'on abat" !
Ce mal sous mes yeux, blesse ma chair mais attise ma volonté de changer,
de dépasser tout préjugés, pour que chaque humain ne soit plus à mon
cœur et à ma raison un étranger, mais un frère image et
ressemblance de Dieu.
Vivre l'autre comme sa propre chair, organiquement, sera enfin
la démonstration vivante que tout système qui gère l'homme
est plus
qu'inutile, il est nuisible. Puisse George W. Bush prendre conscience
qu'un peuple ne peut jamais trouver la paix sous une quelconque
oppression ou domination.
L'histoire l'a toujours démontré. Qu'il ressente au fond de lui la soif
légitme de liberté et d'autonomie des Irakiens, comme il ressent au
fond de sa chair celle de son peuple. "Jim" Baker l'y aidera peut-être.
Annie L. |
31Octx06 47C14
Je suis d'accord avec Guy B. [commentaire 47C1],
tous ces types Bush, Baker, Saddam Hussein, Rumsfeld, Rice, Ahmed
Dinedjad [sans doute Ahmadi-Najad d'Iran], tous les politiciens dans
l'affaire d'Irak et dans toutes les affaires du monde sont tous des
[ici un mot très grossier]. J'ai une fois fait partie d'une liste
d'élus municipaux et je me souviens des réunions: l'esprit maffiosi ni
plus ni moins avec des arguments comme: "Faut savoir ce qu'on veut pour
le bien de la population. Il n'y a pas moyen de la défendre sans faire
bloc comme la mafia. C'est eux ou c'est nous." Pour faire de la
politique, je vous l'assure, il ne faut croire en rien d'autre que
l'écrasement des autres. Alors, ce que j'ai vécu au niveau municipal,
c'est forcément multiplié par mille au niveau national et
international. Ce que vous appelez "l'école réaliste en politique",
c'est toute la politique. Il n'y a pas d'exception. Je ne comprends pas
que vous voyiez l'arrangement que va trouver Baker, uniquement pour
couvrir son jeune copain Bush, fils de son grand copain Bush Senior,
pour sauver la face de ce jeune c... [mot grossier], comme étant Miséricorde.
Baker, combinard professionnel, est une fois de plus l'homme de paille,
qui cette fois jouera les sauveurs pour que l'avenir politique de Bush
junior ne soit pas définitivement enterré. Je suis croyant, mais pas
jobard.
J.G. |
Réponse
:
Je ne crois pas possible
d'affirmer qu'il n'y a en politique que des "combinards." Il y a aussi,
c'est évident, beaucoup de maladroits et beaucoup de dirigeants
dépassés par les événements, ce qui est peut-être pire encore en
certaines circonstances. Mais restons un instant sur votre hypothèse.
Si vous ne voyez les événements que du point de vue des "combinards",
vous avez raison. Mais si vous les voyez aussi du point de vue de ceux
qui vont mourir ou souffrir, perdre leurs familles et/ou se trouver
ruinés et sans abri, vous comprenez qu'arrive un moment — déjà 600.000
mots civils irakiens et au moins autant en prévision, c'est atroce! —,
un moment où vous devez renoncer au plaisir de démontrer que la
politique n'est qu'une perpétuelle rivalité entre dominateurs ambitieux
et cyniques afin de sauver ceux qui peuvent être sauvés. On ne laisse
pas des loups égorger un troupeau de chèvres pour la seule
démonstration du danger que les loups représentent, quitte à laisser
s'enfuir les loups. Je vous accorde que la politique a très souvent
dans l'histoire joué sur cette nécessité des gens de bien de composer
avec elle pour limiter beaucoup de dégâts, mais dans l'état actuel des
choses nous devons accepter cette affreuse imperfection ou injustice de
l'histoire, que Karl Marx appelait "le rapport de forces." "Mais en
même temps nous mesurons combien notre mission est capitale et urgente."
|
02Nov06 47C15
Revenir sur votre blog, après une semaine de déplacements
professionnels, c’est comme rentrer à la maison: Retrouver ses repères
spirituels, réfléchir dans la paix à la Parole et partager dans l’amour
les termes de notre foi. Chaque rencontre est une nouvelle occasion
d’apprendre. Je vous en remercie ainsi que tous mes frères et sœurs,
notamment, dans cette entrée 0047, notre frère François S. de Zürich
(cf. commentaire 47C3) pour les nouvelles qu'il nous apporte d’Irak et
ce magnifique encouragement en quoi consistent l’espérance de son ami
concernant le développement spirituel des européens et la croyance des
chiites dans le retour du prophète Jésus. Je ne pensais pas qu’il
pouvait y avoir des liens aussi forts entre La Révélation d’Arès
et une partie significative de la population musulmane.
J’aime bien la liberté d’expression de notre frère J.G. et je comprends
son scandale devant "l'esprit de maffiosi, ni plus ni moins, de tous
les politiciens, dans toutes les affaires du monde."
J’ai fait "sciences-po" (comme on dit) et je me souviens très bien de
ce que l’on nous apprenait: de la méthode et du sang froid au service
de l’état. Peu importait notre opinion politique partisane, nos
professeurs savaient que cela ne faisait pas de différence. À un moment
ou à un autre, les politiciens ou les administrateurs que nous étions
appelés à devenir devraient participer au pouvoir et "gérer la cité,"
c’est-à-dire les masses, non pas "au jour le jour," comme vous
l’exprimez, mais, selon eux, tant que durerait l’histoire qui, jusque
là, leur a donné parfaitement raison. Que le cheval de la nation aille
à droite ou à gauche, il serait de toute façon chevauché par le
cavalier du pouvoir.
Mon manque de maturité et mon sentimentalisme de l’époque et un début
de perception spirituelle de la vie m’ont empêché d’aller plus
loin :
je n’ai pas fait l’ENA. Cela m’a peut-être évité de devenir un docteur
ou un guetteur,
à moins que cela m’ait privé d’une envergure qui aurait pu être utile à
la mission. Peu importe aujourd’hui, ce que je peux tirer de cela,
c’est une certaine compréhension des mécanismes du pouvoir qui rejoint
ce que vous dites en partie.
Les politiciens sont rarement des
mafieux, bien qu’ils puissent parfois s’allier avec eux ou plus souvent
les manipuler. Leur sens du pouvoir n’est pas aussi égocentrique et
infantile que celui des chefs de gangs, car ils ne sont pas guidés
uniquement par l’autorité brutale et par des intérêts matériels
immédiats. Ils tiennent en effet à une image respectable et à une place
honorable dans l’histoire. Par ailleurs, de façon plus ou moins
confuse, leur ambition personnelle côtoie le sens de la chose publique
et, si la mauvaise foi, le mensonge et l’abus, inhérents au système de
domination qu’est la politique, l’emportent souvent, ils peuvent être
très sincèrement soucieux du bien public ou de l’intérêt général, selon
des conceptions qu’ils sont convaincus de devoir imposer à leurs
concitoyens qu’ils disent et croient servir. Bien entendu, ce service
leur permet de ménager en même temps leurs intérêts personnels.
Talleyrand fut à ce jeu un champion toutes catégories, et,
objectivement, dans la gestion de la cité, il fut au Congrès de Vienne,
après la défaite du premier empire, qu’il avait soutenu, un négociateur
qui évita le dépeçage de la France en utilisant sa propre fortune. Ce
faisant, il démultiplia celle-ci.
Les circonstances, les enjeux et les acteurs actuels, presque deux
cents ans après sont très différents, mais les problèmes et les
méthodes sont identiques: après avoir allumé l’incendie, les
politiciens (qu’il s’agisse de James Baker ou d’autres) ont beau jeu de
jouer les pompiers, lorsque cet incendie les dépasse et menace
d’embraser leurs propres richesses, entendons par là, leur crédit
politique et leur puissance financière interdépendantes. C’est cet
enchaînement de revirements et d’adaptations habiles qui fait croire
aux peuples que les gouvernants sont indispensables, alors que la
plupart du temps ils arrivent à peine à corriger les erreurs qu’ils ont
commises et à limiter les malheurs qui ne seraient jamais survenus sans
leur bêtise ou leur entêtement.
Mais je pense aussi qu’il vaut mieux que l’incendie soit éteint par
ceux qui l’ont allumé plutôt que de le laisser tout brûler, y compris
les incendiaires, afin de faire la preuve de leur culpabilité. En
revanche, je ne crois pas trop à la bonne volonté de George W. Bush
junior, modèle par excellence de l’homme d’affaire politicien ambitieux
et qui de plus a un problème de prestige comparé à régler avec son père
(qui fut, de mon point de vue, plus avisé dans la conduite de son
mandat présidentiel et qui évita l’occupation de l’Irak). Il se
pourrait pourtant qu’il cède aux accents du réalisme politique, ne
serait-ce que parce qu’il n'a pas véritablement le choix, car il est,
comme le souligne Guy B (cf. commentaire 47C1)] plus ou moins
prisonnier des lobbies pétroliers et militaro-industriels très
puissants et d’une opinion qui soutient la politique de ces lobbies.
Or, avec ce genre de lobby, même un président des États-Unis peut avoir
des comptes à rendre (Nixon y fut confronté en son temps).
Souhaitons donc que la peur des conséquences incontrôlables et néfastes
pour eux et leurs idéaux amènent les fauteurs de guerre à faire marche
arrière en Irak comme ailleurs et à épargner des vies. Peu importe
après tout que le peuple paie le salaire de leurs leçons (Rév
d’Arès 23/3) et leur en soit reconnaissant au point d’oublier
qu’ils furent responsables de ses souffrances. C’est à nous, sans
nous lasser (Rév d’Arès 26/15)
de lui rappeler sa véritable nature ainsi que la liberté et
l’intelligence qui vont avec. Pour ce faire, il nous faut acquérir des
nerfs d’acier face à ces manœuvres écoeurantes et à leur duplicité afin
d’y voir clair, de pouvoir juguler notre scandale et d’adopter
l’attitude mesurée qui permettra un jour les actions opportunes sans
nous compromettre. Ce sang froid n’est pas le sang froid calculateur
des politiciens qui comptent, c’est celui de la tête
froide (Rév d’Arès XLIII/15) qui s’appuie sur l’équilibre
spirituel, la chaleur de l’amour et l’espérance du monde changé.
Puissent votre enseignement et la pénitence nous
aider à acquérir cette force !
D. Faber |
00Xxx00 XXCX
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