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24 octobre 2006 (0047)
faiblesse immense (36/5) et "ambiguïté constructive"
Jim BakerIl arrive que la politique a causé de tels dégâts, qui présagent de dégâts pires encore, que la Miséricorde doit composer avec le mal pour sortir l'homme de sa bourbe (Rév d'Arès XLIII/12).
Si le Père nous demande de ne pas en appeler à sa Miséricorde à tout propos (16/15), c'est, entre autres raisons, parce que le genre de miséricorde que l'homme espère est rarement celle que le Père choisit. Ainsi, aujourd'hui, la Miséricorde pourrait-elle survenir au Moyen Orient grâce à un homme, James Baker (photo), d'autant plus inattendu qu'il ne fut pas spécialement bénéfique ou providentiel comme membre du gouvernement Reagan ou du gouvernement Bush père. "Jim" Baker est peut-être le sage qu'écoutera George Bush fils pour dénouer la catastrophique situation en Irak.
Le nombre de victimes civiles de la guerre en Irak entre 2003 et 2006 vient d'être calculé: 600.000 en fait une fourchette entre 400.000 et 760.000 par des organismes humanitaires et médicaux qu'on dit intègres. Énorme au point d'être incroyable! George W. Bush a déclaré ce chiffre "faux et délirant"; selon lui le chiffre des victimes irakiennes civiles serait de 30.000 tout au plus. Qui a tort? Qui a raison?
Nous n'en savons rien. Nous savons seulement que l'Irak a été mis à feu et à sang à tel point qu'on entend quelques "voix autorisées" murmurer qu'il faudrait rappeler Saddam Hussein seul capable de remettre de l'ordre et de sauver entre un million et un million et demi d'Irakiens encore en grand risque de mort.
Par surcroît, les pertes militaires américaines et britanniques (pour ne pas parler des pertes inavouées) s'alourdissent de façon alarmante, de sorte que le général Richard Dannat, chef d'état major de l'armée britannique, déclarait le 13 octobre que le retrait des troupes britanniques devenait urgent, parce qu'elles ne faisaient plus qu'exciter la haine des Irakiens.
Le président Bush fait encore par-ci par-là quelques discours triomphalistes, aux accents sincères: "Nous serons victorieux en Irak. Il nous faut seulement changer de tactique." Victorieux de quoi? Du terrorisme? Mais l'Irak n'était pas engagé dans le terrorisme et n'a jamais donné asile à Al Quaeda et à Ben Laden.
Nous voyons dans cette situation assez d'obscurité et de malheur pour espérer que les pressions qu'exercent, ou tentent d'exercer, maintenant sur George W. Bush des Américains raisonnables deviendront impérieuses.
"Jim" Baker, celui dont la Maison Blanche suivra peut-être les conseils, se range dans l'école réaliste en politique étrangère. Il incarne tout ce que George W. Bush déteste le plus et veut combattre dans le monde et qui se résume en deux mots: "l'ambiguïté constructive." Cette doctrine de James Baker (photo) signifie ce que le Père lui-même sait: Il y a des moments où il faut parlementer avec le mal pour éviter un mal dix fois plus grand, moments tragiques où il faut tenir compte de la faiblesse immense (Rév d'Arès 36/5) qu'est la méchanceté chez certains hommes. Encore loin est le temps où notre mission aura assez changé le cœur humain pour lui éviter de composer avec le mal, mais en même temps nous mesurons combien notre mission est capitale.


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Commentaires:
25Oct06 47C1
Georges Bush est un type complètement prisonnier!
Il doit d'abord sortir de sa prison pour essayer de faire ce qu'il n'a jamais réalisé dans sa vie publique, oser agir librement.
Il n'y a que plus ou moins dix hommes aux USA qui dirigent la décision, plus un "idiot utile" qui sert de "pare-vent."
Comment en arrive-t-on là? Quel laisser-faire peut permettre l'accès à des gens sans scrupules d'en arriver là?
Guy B.

Réponse :
Par ce commentaire vous dépassez, sans doute involontairement, le niveau de l'opinion qui est légitime et vous portez un jugement très sévère et hasardeux ("idiot utile" et "pare-vent") sur un homme — tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1-5) concerne George Bush comme n'importe quel homme, notre frère — et sur une situation obscure par beaucoup de côtés. Je sais que devant tant d'inconnues nous avons tous tendance à juger vite et sévèrement, parce que que trop de choses nous sont voilées d'une part et parce que, d'autre part, nous sommes en droit de constater, ce qui n'est pas juger, que d'énormes erreurs ont été commises par suite d'une analyse trop hâtive de la situation provoquée par l'attentat du 11 septembre 2001, une situation qui était totalement nouvelle pour un président des USA et son administration. Mais qu'aurait fait un autre président américain à sa place dans un situation totalement inattendue, dans laquelle les USA étaient frappés sur leur sol même, et pour laquelle la population américaine attendait des mesures drastiques de protection?
J'aurais pour ma part cherché une réponse spirituelle tout à fait différente de celle que George Bush a faite: Pardonner et chercher le dialogue avec l'agresseur, mais je sais bien que la politique et les peuples que la politique administre sont encore loin de ce niveau de sagesse et de magnanimité. Sans nul doute il ne fallait pas aller en Irak, c'était une grave erreur, mais que devaient faire les Américains pour se protéger de nouvelles attaques haineuses? Politiquement, je crois que la réponse était très difficile, l'ennemi étant insaisissable.
Ce n'est pas pour rien que le Père nous demande de rejeter religion et politique, c'est parce qu'elles sont tout à la fois instigatrices de violence et incapables de contenir la violence, mais en attendant il faut "gérer la cité au jour le jour," comme on dit. En attendant il faut des Bush et d'autres du même genre, qui manquent pas. N'y a-t-il aux USA que dix hommes qui décident? Qui peut le savoir? Et est-ce seulement vraisemblable? Je crains au contraire que tout le monde soit plus ou moins dépassé et dans l'égarement et que, justement, plus personne ne décide rien. On vit en URSS, où les intérêts particuliers ne motivaient pas les actions politiques, commettre des erreurs tout aussi énormes. L'homme, de quel que bord qu'il soit, a créé un système qui visiblement le dépasse. Pour cette raison cette situation est très dangereuse.
Ceci dit, merci pour votre commentaire, qui reflète sûrement, même s'il n'est pas très arésien, les réactions d'un peu tout le monde face à des faits que plus personne ne contrôle. C'est du moins mon point de vue.

27Oct06 47C2
Pour répondre à l'intervention de Guy B. qui pose la question du comment peut-on en arriver là et laisser des hommes, tel Mr Bush junior, plus ou moins compétent (et le mot est faible), agir de telle sorte que le monde soit au bord d'une guerre mondiale, je dirais ceci:
Que premièrement, c'est d'abord l'orgueil d'une nation et de ses représentants qui engendrent de tels conflits — on l'a vu en 1939 avec l'Allemagne, sans toutefois  bien sûr, vouloir comparer le régime Nazi à l'actuel gouvernement Américain — ajouter celà  au  désir de gouverner exclusivement par la forçe et la puissance.(mais l'homme qui se croit fort rouille sous Ma Larme, Rév d'Arès XXVIII/17), et le coktail explosif est servi.
Et que deuxièmement, ces mêmes dirigeants et nations (mais pas seulement les Etats-Unis) n'ont pas encore ( ou n'ont pas encore voulu ) prendre conscience d'un fait primordial et nouveau dans l'histoire de l'humanité.
C'est, nous dit La Révélation d'Arès, que le temps des armes est révolu, fini. C'est du moins comme çelà que j'interprète certains passages. Il est révolu depuis que l'humanité a la capacité de s'auto-détruire des centaines de fois. Et plus tarderont certains à prendre conscience de cette vérité, plus l'humanité en subira les conséquences.
Et qui sait, peut-être que Mr James Baker arrivera a raisonner Mr Bush dans ce sens, on peut toujours l'espérer, il serait grand temps!
Olivier G

27Oct06 47C3
Merci pour votre article après un mois d'absence sur le net. J'ai un ami intime irakien, un frère chiite, qui vient de Kerbala. Je l'ai rencontré en Suisse et il me donnait des cours d'arabe me permettant de mieux comprendre le message coranique. J'ai découvert une immense sagesse chez les chiites dont j'ignorais l'existence. Nous nous sommes liés d'amitié profonde.
Ne pouvant se développer en Suisse, il a choisi de rentrer en Irak après la chute de Saddam Hussein. Il dut revenir après quelques mois, son passeport suisse et ses prises de positions trop "occidentales" le mettaient en danger d'être kidnappé. Il avait, sans le savoir, pris beaucoup de distance avec la culture irakienne. Cependant, il s'est mieux préparé et est retourné en Irak l'année dernière (sept. 2005). Il travaille désormais pour une ONG japonaise et installe du matériel médical dans les hôpitaux. Je lui envoie des sms régulièrement pour savoir s'il est encore en vie. Toute personne se déplace au péril de sa vie en Irak. Jusque là tout va bien pour lui, mais la situation est terrible. On tue les hommes comme s'ils étaient des poulets, me dit-il. Beaucoup regrettent le temps où Saddam Hussein était au pouvoir.
Le fanatisme religieux est prétexte à toutes les tueries. Lorsque je lui ai demandé ce que nous pouvions faire pour les Irakiens, il m'a répondu: "Rien!" Si les Irakiens le voulaient, ils chasseraient les Américains en une semaine. Mais ils se laissent corrompre. "À titre d'exemple[, dit-il],  la quantité de personnes qui divorcent depuis que le gouvernement a fait cette loi sur le divorce. Aujourd'hui quant on cherche à se marier, il faut montrer suffisamment d'argent. Nous perdons toute notre dignité.  Au lieu de se redresser, mon peuple se massacre, comme ils ont massacré Ali [fondateur du chiisme]. Développez la Parole de Dieu dans votre pays," [dit-il encore,] car il connaît l'existence du message d'Arès. "C'est un grand espoir pour moi de savoir que Jésus a parlé en France. Beaucoup parmi nous croient au retour du Prophète Jésus. Faites des Européens de vrais croyants, c'est ce que l'on peut faire de mieux pour les Irakiens aujourd'hui."
François S. Zürich

27Oct06 47C4
On ne peut que se réjouir à la lecture de cette nouvelle  entrée.
La conjoncture peut être favorable à l'intervention de M. Baker auprès de M. Bush et provoquer  une diminution, voire même l'arrêt de ces atrocités en Irak: Il y aura prochainement des élections aux États-Unis. Certains proches de George W. Bush ne voient pas d'un bon œil le maintien des forces américaines en Irak. Il y a aussi régulièrement des manifestations dans certaines villes américaines pour le retrait de ces mêmes forces.
Ces considérations ne peuvent cependant pas nous empêcher d'espérer et de souhaiter que James Baker trouve dans la mesure les mots qui amèneront peut-être un jour le Président des États-Unis à accepter l'idée que la guerre est un fléau pour l'humanité, qu'il existe d'autres solutions pour résoudre les conflits (si conflits il y a). Il s'agit souvent davantage de divergences politiques. La violence n'engendre que la violence et son contraire, le bien, est source de bien.
Demain, un autre monde est possible .(parce que ) le femier, (c'est de lui que) sort le jardin (Rév d'Arès XXII/9 ).
Yannick & Nicaise C-M.

27Oct06 47C5
Certaines enquêtes (comme par exemple "Le monde selon Bush," Reportage sur Google Vidéo) ont établi de façon très convaincante que G. W. Bush et son Administration auraient profité des attentats du 11 septembre 2001 pour envahir l'Irak. Le projet était déjà à l'étude, mais ne pouvait pas être justifié avant ce tragique évènement.
D'autres enquêtes vont jusqu'à accuser l'Administration Bush d'avoir fomenter cet attentat [celui du 11 septembre 2001] pour justifier leur intervention en Irak.
Sans vouloir soutenir cette dernière accusation, il me semble difficile de ne pas voir derrière les motifs officiels de l'Administration Bush une stratégie géopolitique incarnée par le mensonge et ayant pour principales conséquences de renforcer l'islamophobie et l'anti-américanisme à travers le monde. En somme, une vengeance toujours croissante.
Il y a quelque temps de cela, je me suis mis à penser que parmi les stratégies de pouvoir, de domination, il y avait les conquêtes territoriales par la force militaire et économique mais il y avait aussi les conquêtes de l'esprit par la colonisation mentale organisée.
Je pensais, par exemple, que l'islamophobie était provoqué et organisé par quelques princes du culte et docteurs [les responsables religieux et politiques selon Rév d'Arès] pour créer une nouvelle guerre de civilisation.
En pensant cela, n'étais-je pas moi-même victime de ma propre phobie, un peu à l'image de ces hommes de pouvoir?
Ayant lu votre article et la réponse au commentaire suivant, je pencherais maintenant plutôt vers votre analyse, à savoir que "l'homme, de quel que bord qu'il soit, a crée un système qui visiblement le dépasse". Ainsi, le monde est face à des faits que plus personne ne contrôle d'où l'importance de la pénitence et de la moisson, mais aussi [l'importance] de pouvoir "composer avec le mal pour éviter un mal dix fois plus grand."
Mais comment composer avec "la méchanceté chez certains hommes" sans risquer de tomber dans la compromission? N'y a-t-il pas un risque d'être contaminé par le mal en essayant de négocier avec lui?
Meci pour votre généreuse réflexion au service de tous les esprits en quête de liberté spirituelle dont je fais partie.
Fabrice M

Réponse :
Oui, il y a toujours un risque à négocier avec le mal quand cette négociation est absolument nécessaire pour éviter un désastre bien pire. Mais il y a aussi un risque à faire pénitence en s'obligeant à l'amour, au pardon, à la paix avec des cyniques très dangereux, un risque à rechercher la liberté absolue du poulain libre du harnais des docteurs (de la loi, des pouvoirs, etc.)... Bref, le Bien est toujours un risque et c'est pourquoi notre mission est aussi une lutte qui demande, ainsi que le précise Dieu, mesure, sagesse, prudence, patience, etc. Ce n'est pas pour rien que le Père promet la gloire (Rév d'Arès 37/9) aux moissonneurs qui sortiront de cette lutte les bras griffés et bleuis.

28Oct06 47C6
C’est vraiment un grand message d’espoir et de responsabilité que nous envoient notre frère François et son correspondant et ami d’Irak, à nous Européens.
Loin du champ de bataille et de la souffrance, nous avons l’opportunité extrême pour le monde d’avoir reçu le rappel de Dieu de la Voie droite dont parle sans cesse le Coran. Cette Voie droite d’amour, de vie et de liberté, bien des hommes, notamment en Irak confrontés à la guerre, sont tentés de l’abandonner pour retomber dans l’ornière du désarroi (Rév d'Arès 39/6). Nous aussi avons l’opportunité, pour le moment, d’accomplir notre message dans une oasis de paix et de prospérité matérielle inconnue de toute l’histoire.
Merci à nos frères François et son ami chiite de nous faire sentir combien notre rôle de pénitents est concrètement porteur d’espérance pour tout le monde, y compris dans la guerre et dans la mort.
Nous sommes les rappeleurs et les co-réalisateurs des Promesses et des Fins du Père (Rév. d'Arès 33/36), ne l’oublions jamais.
Bernard L
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28Oct06 47C7
Que de sages paroles! Voici une conscience d'un homme du temps qui vient, un pénitent qui nous montre la voie de  l'amour universel, toujour l'espérance, pour qu'un jour des femmes et des hommes décident de repousser leur mal très loin, car le mal, c'est avant tout nous-mêmes.
Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le tentateur. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit: "Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains." Jésus répondit: "Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." Le tentateur le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple et lui dit : "Si tu es Fils Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet. Et ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. Jésus lui dit: "Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu." Le tentateur le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire et lui dit: "Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores." Jésus lui dit : "Retire-toi, tentateur ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul." Alors Le tentateur le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus et ils le servaient (Matthieu 4/1-11).
Il me semble que le tentateur dont il est question dans ce verset, c'est Jésus lui-même? Cela démontre à quel point c'était un homme à part entière, un pécheur parmi les pêcheur qui décida un jour de mettre ses pas dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12, 32/3). Nous sommes heureux d'apprendre que des hommes ayant une haute position sociale élèvent enfin la voix, des voix qui viennent d'Amérique. Qui, en France, aura aussi ce courage et cette audace?!
Alleluia!
Didier Br.

28Oct06 47C8
À propos du commentaire de Didier Br.
Il est difficile de comparer la société irakienne et notre société française, qui quoique imparfaite, a l'avantage d'évoluer dans la paix et une certaine forme de justice, perfectible je vous l'accorde.
Vous parlez de quelqu'un qui aurait une "haute position sociale," voyez vous quelqu'un en particulier?
Une petite remarque toutefois, n'attendons pas trop des autres, et surtout de ceux qui ont une "haute position sociale."
Olivier G

Réponse :
Je crois avoir bien compris de quelle personnalité de "haute position sociale" Didier Br. parle. Il s'agit de James Baker, objet de mon article 0047.
Ceci dit, ce n'est pas tant pour préciser ça (si me je trompe, que Didier Br. me pardonne!) que pour rappeler que toute société qui semble "évoluer dans la paix et une certaine forme de justice" peut du jour au lendemain verser dans la violence et l'anarchie. Je suis sûr que les ethnies qui constituent la nation irakienne et qui sont musulmanes vivaient jusqu'à une époque récente dans cet équilibre entièrement remis en question par l'invasion irréfléchie des Américains. J'en prends pour exemple l'invasion de la France par les Allemands en 1940.
Le choc de cette invasion fut tel qu'au moment de la libération — l'adolescent que j'étais garderait un souvenir très vif et très douloureux de cette époque —, les Français se livrèrent à des règlements de compte aussi fous que féroces: exécutions sommaires, horreurs et exactions de toutes sortes, loi de la jungle, etc., dont je fus témoin. C'était vraiment à se demander si la France avait été un pays de progrès et de justice quatre ans auparavant. Dieu mit alors sous mes yeux la preuve (dont je réaliserais seulement 30 ans plus tard, en 1974, qu'elle était une preuve) que toute société civilisée par des lois n'est pas civilisée en fait. Ce n'est qu'une société barbare ordonnée par des pouvoirs, mais pas par nature. Seul le changement de l'être que La Révélation d'Arès préconise permettra aux hommes de se passer de lois, de police, de tribunaux, etc., et de trouver en eux-mêmes de façon constante la paix et la justice, mais aussi, bien sûr, la liberté (la vraie), l'amour, le pardon, l'intelligence, etc. Faire comprendre cela au monde, c'est notre grande mission.

29Oct00 47C10
La volonté de bien et de paix, qui émane du cœur de certains, peut grâce à la fusion avec l'Amour du Père, déclencher la Miséricorde du Créateur envers ses enfants. Le Père ne touche pas à la liberté de l'homme sans la volonté créatrice  de celui-ci.
Souvent, si je ne me trompe, le Père a aidé l'humanité en se servant d'hommes plus ou moins inconnus, qui, a un certain moment ont pu agir pour le Tout [Puissant].
Pour moi, il est difficile de comprendre les raisons de tous les hommes de pouvoir,  que leurs œillères aveuglent. Mais tiens compte de leur faiblesse immense (Rev d'Ares 36/5)!
L'éducation scolaire nous à souvent donné en exemple ces grands conquérants: Nabuchodonosor, Sirius, Aladin [?], César, Alexandre le grand, Charlemagne, Napoléon et d'autres. Que certains se sentent conquérants peut se comprendre. Ces décideurs américains et tous les autres ne sont sûrement pas si méchants qu'on veut le dire, mais quel manque d'amour lucide! Le compte (Rév.d'Arès V/7) les aveugle.
À Arès le Créateur nous demande de vivre dans le monde avec ces imperfections, que nous avons nous-mêmes, et de le comprendre et de modeler le pire pour en faire le bien.
De notre coté, quant nous refusons la critique, les avis opposés, nous participons à cette guerre contre tout ce qui est différent, tout ce qui dérange nos réflexions et nos certitudes. L'avis contraire devient l'ennemi. L'envie d'avoir raison est plus forte que notre bon sens.
Décider du bien de l'autre, croire être plus malin et plus intelligent pour ce permettre d'imposer sa culture à un autre peuple, prouve que l'empathie[, c.-à-d. la capacité de s'identifier à autrui,] est à reconstruire chez l'homme.
Le refus de pardon, l'envie de vengeance ou de  revanche, n'apporte rien de bien. À valeur égale, ces volontés négatives ne peuvent amener que la mort et le malheur sur toute l'humanité.
Comme le dit si bien Mikal, rappelons que le bien peut venir de chacun, et que le plus insignifiant des hommes peut participer au changement radical du monde (Rév d'Arès 28/7) s'il tend vers le Bien, et la guerre et le malheur seront vaincus.
Qui ignore l'autre s'ignore lui même. Qui tue l'autre se tue lui-même.
Alain.J

29Oct06 47C11
J'avais bien compris que Didier parlait de James Baker [voir 28Oct06
47C8], je lui demandais simplement s'il ne voyait pas une personnalité française ayant aussi une "haute position soçiale" en particulier. On ne sait jamais.
Je suis de toute façon d'accord avec vous quand vous dites qu'un pays soit-disant "civilisé" peut malheureusement tombé dans la barbarie quand il n'y a plus de valeurs spirituelles, car c'est bien là, je crois, le fond du problème, et il n'y a pas moins de valeurs spirituelles dans les sociétés du Moyen-Orient qu'en France, au contraire.
Mais comme vous le dites, l'intelligence, la vraie liberté, le pardon, ne s'apprennent pas dans les livres de lois, mais s'acquièrent par un long travail personnel quotidien qu'est la pénitence, le combat contre ses propres faiblesses.
De toute façon, je pense que les Français en général ne croient plus en la politique, du moins pas dans celle qui est proposée, avec des élus se coupant du peuple et se mettant aux dessus des lois qu'ils ont eux-mêmes créées.... C'est toujours "Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais!" C'est lassant à la longue! Le système de représentation de la vie sociale va de toute façon changer dans un proche avenir, je pense.
Car la  pilule pouvait passée avant, quand un nombre restreint de la population avait accès à l'information — même si elle [l'information] est imparfaite, c'est quand même un outil de réflexion —, la pilule passe de moins en moins maintenant, et je pense que c'est tant mieux! Les gens sont moins facilement manipulables.
Mais, pour en revenir à l'Irak, ce qui sera finalement le plus reproché, et à juste titre, à l'administration Bush, c'est plus d'avoir menti au peuple américain lui-même (sans parler du reste du monde et des souffrances qu' entraine toute guerre) en inventant des "armes de destructions massives" qui n'existaient pas (!!), ainsi que des liens fictifs entre Saddam Hussein et Al Qaeda,  pour justifier une intervention militaire.
Le mensonge est vraiment une des plus grosse plaie de l'humanité, la nouvelle propagande étant maintenant "La paix par la guerre!" On vante la guerre comme on vante un dentifrice, un produit de marketing en somme!
Je crois qu'en disant celà je ne juge pas spécialement M. George W. Bush, mais je critique cette politique (sans parler d'une politique de l'environnement désastreuse aussi, une vraie calamité) qui conduit au chaos le Moyen Orient. Sans parler que d'autres régions du monde peuvent aussi peut-être touchées; on sait quand commence une guerre, on ne peut savoir quand elle finit.
Honnêtement, je me demande parfois si c'est bien M. George W. Bush qui gouverne, s'il n'est pas simplement un "pantin" (pardonnez-moi le mot!), que l'on a mis là pour faire écran de fumée, et si ce ne serait pas un groupe de personnes qui lui dicterait la politique à appliquer. D'ailleurs je ne suis pas le seul à le penser. Il n'y a pas de fumée sans feu!
Cette propagande de lutte contre le terrorisme et de pays de "l'Axe du Mal" a je ne sais quoi de robotisé, sans plus aucun accent de sincérité. Il y a beaucoup de voix aux État-Unis qui se sont élevées depuis des années contre cette politique, des écrivains, des musiciens, des anonymes, des vétérans du Viet-Nâm ( ui eux connaissent l'odeur de l'horreur), des mères de soldats, etc., etc.
Des scientifiques aussi, qui ont voulu enquêter sur les attentats du 11 Septembre, se doutant d'incohérences manifestes dans la version officielle (trop de zones d'ombre!) se sont élevés. Certains l'ont payé de leur vie, d'autres ont été "aimablement conseillé" de ne pas s'occuper de ça.
Je me rappelle les mots de [La Révélation d'Arès transmise par le messager] Jésus: "Non, Ma Colère n'est pas éteinte!. Ce sont les docteurs qui disent cela (Rév d'Arès 30/9)!" Vers qui cette Colère [du Créateur] est-elle dirigée? Vers les puissants qui sèment le chaos ou vers les peuples qui demandent simplement de vivre en paix? Et la liste est longue. Des hommes et des femmes cherchant la Vérité, s'insurgeant de l'état du monde et voulant changer les choses avec leurs propres moyens, voulant rompre avec la politique et la religion devenus sources de conflits et de malheurs en augmentation.
Si ce que nous pouvons apporter aussi est de leur dire que derrière chaque [homme] politique et chaque religieux se trouve aussi un homme avec ses propres doutes et faiblesses, c'est différent de le dire sans être sous la menace des bombes, comme maintenant en France par exemple! C'est ce que je voulais dire en remarquant qu'il est difficile de comparer les sociétés française et irakienne du moment, sans parler de ce qu'elles étaient il y a soixante ou soixante dix ans ( je sais, çà ne vous rajeunit pas!), ce qui est passé est passé, et on ne peut plus rien y changer.
Olivier G

30Oct06 47C12
Du peuple à l'homme politique:
Avec l’émergence récente de deux candidats à la présidence de la République, nous pouvons mieux comprendre comment le peuple choisit ses dirigeants. S’ils ont tant d’impact c’est parce que les médias servent la soupe que demande le public.
À chaque chef d'etat correpond donc bien un peuple donné. Mais si le peuple change d'opinion — à cause des morts d'une guerre, par exemple — le chef d'état ne change pas obligatoirement d'idées.
Bernard R.

31Oct06 47C13
La Vérité c'est que le monde doit changer" (28/7). Chacun peut contribuer à ce changement, où qu'il soit, quiconque il soit. Le Souffle passe dans tout cœur, dans toute raison. Puisse "Jim" Baker avoir l'audience nécessaire auprès de George W. Bush pour l'aider à prendre des décisions qui apaiseront la situation insoutenable en Irak. Une situation chaotique, meurtrière, où l'humain n'est plus "qu'un poulet qu'on abat" !
Ce mal sous mes yeux, blesse ma chair mais attise ma volonté de changer, de dépasser tout préjugés, pour que chaque humain ne soit plus à mon cœur et à ma raison un étranger, mais un frère image et ressemblance de Dieu.
Vivre l'autre comme sa propre chair, organiquement, sera enfin la démonstration vivante que tout système qui gère l'homme est plus qu'inutile, il est nuisible. Puisse George W. Bush prendre conscience qu'un peuple ne peut jamais trouver la paix sous une quelconque oppression ou domination. L'histoire l'a toujours démontré. Qu'il ressente au fond de lui la soif légitme de liberté et d'autonomie des Irakiens, comme il ressent au fond de sa chair celle de son peuple. "Jim" Baker l'y aidera peut-être.
Annie L.

31Octx06 47C14
Je suis d'accord avec Guy B. [commentaire
47C1], tous ces types Bush, Baker, Saddam Hussein, Rumsfeld, Rice, Ahmed Dinedjad [sans doute Ahmadi-Najad d'Iran], tous les politiciens dans l'affaire d'Irak et dans toutes les affaires du monde sont tous des [ici un mot très grossier]. J'ai une fois fait partie d'une liste d'élus municipaux et je me souviens des réunions: l'esprit maffiosi ni plus ni moins avec des arguments comme: "Faut savoir ce qu'on veut pour le bien de la population. Il n'y a pas moyen de la défendre sans faire bloc comme la mafia. C'est eux ou c'est nous." Pour faire de la politique, je vous l'assure, il ne faut croire en rien d'autre que l'écrasement des autres. Alors, ce que j'ai vécu au niveau municipal, c'est forcément multiplié par mille au niveau national et international. Ce que vous appelez "l'école réaliste en politique", c'est toute la politique. Il n'y a pas d'exception. Je ne comprends pas que vous voyiez l'arrangement que va trouver Baker, uniquement pour couvrir son jeune copain Bush, fils de son grand copain Bush Senior, pour sauver la face de ce jeune c... [mot grossier], comme étant Miséricorde. Baker, combinard professionnel, est une fois de plus l'homme de paille, qui cette fois jouera les sauveurs pour que l'avenir politique de Bush junior ne soit pas définitivement enterré. Je suis croyant, mais pas jobard.
J.G.

Réponse :
Je ne crois pas possible d'affirmer qu'il n'y a en politique que des "combinards." Il y a aussi, c'est évident, beaucoup de maladroits et beaucoup de dirigeants dépassés par les événements, ce qui est peut-être pire encore en certaines circonstances. Mais restons un instant sur votre hypothèse. Si vous ne voyez les événements que du point de vue des "combinards", vous avez raison. Mais si vous les voyez aussi du point de vue de ceux qui vont mourir ou souffrir, perdre leurs familles et/ou se trouver ruinés et sans abri, vous comprenez qu'arrive un moment — déjà 600.000 mots civils irakiens et au moins autant en prévision, c'est atroce! —, un moment où vous devez renoncer au plaisir de démontrer que la politique n'est qu'une perpétuelle rivalité entre dominateurs ambitieux et cyniques afin de sauver ceux qui peuvent être sauvés. On ne laisse pas des loups égorger un troupeau de chèvres pour la seule démonstration du danger que les loups représentent, quitte à laisser s'enfuir les loups. Je vous accorde que la politique a très souvent dans l'histoire joué sur cette nécessité des gens de bien de composer avec elle pour limiter beaucoup de dégâts, mais dans l'état actuel des choses nous devons accepter cette affreuse imperfection ou injustice de l'histoire, que Karl Marx appelait "le rapport de forces." "Mais en même temps nous mesurons combien notre mission est capitale et urgente."

02Nov06 47C15
Revenir sur votre blog, après une semaine de déplacements professionnels, c’est comme rentrer à la maison: Retrouver ses repères spirituels, réfléchir dans la paix à la Parole et partager dans l’amour les termes de notre foi. Chaque rencontre est une nouvelle occasion d’apprendre. Je vous en remercie ainsi que tous mes frères et sœurs, notamment, dans cette entrée 0047, notre frère François S. de Zürich (cf. commentaire 47C3) pour les nouvelles qu'il nous apporte d’Irak et ce magnifique encouragement en quoi consistent l’espérance de son ami concernant le développement spirituel des européens et la croyance des chiites dans le retour du prophète Jésus. Je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir des liens aussi forts entre La Révélation d’Arès et une partie significative de la population musulmane.
J’aime bien la liberté d’expression de notre frère J.G. et je comprends son scandale devant "l'esprit de maffiosi, ni plus ni moins, de tous les politiciens, dans toutes les affaires du monde."
J’ai fait "sciences-po" (comme on dit) et je me souviens très bien de ce que l’on nous apprenait: de la méthode et du sang froid au service de l’état. Peu importait notre opinion politique partisane, nos professeurs savaient que cela ne faisait pas de différence. À un moment ou à un autre, les politiciens ou les administrateurs que nous étions appelés à devenir devraient participer au pouvoir et "gérer la cité," c’est-à-dire les masses, non pas "au jour le jour," comme vous l’exprimez, mais, selon eux, tant que durerait l’histoire qui, jusque là, leur a donné parfaitement raison. Que le cheval de la nation aille à droite ou à gauche, il serait de toute façon chevauché par le cavalier du pouvoir.
Mon manque de maturité et mon sentimentalisme de l’époque et un début de perception spirituelle de la vie m’ont empêché d’aller plus loin : je n’ai pas fait l’ENA. Cela m’a peut-être évité de devenir un docteur ou un guetteur, à moins que cela m’ait privé d’une envergure qui aurait pu être utile à la mission. Peu importe aujourd’hui, ce que je peux tirer de cela, c’est une certaine compréhension des mécanismes du pouvoir qui rejoint ce que vous dites en partie.
Les politiciens sont rarement des mafieux, bien qu’ils puissent parfois s’allier avec eux ou plus souvent les manipuler. Leur sens du pouvoir n’est pas aussi égocentrique et infantile que celui des chefs de gangs, car ils ne sont pas guidés uniquement par l’autorité brutale et par des intérêts matériels immédiats. Ils tiennent en effet à une image respectable et à une place honorable dans l’histoire. Par ailleurs, de façon plus ou moins confuse, leur ambition personnelle côtoie le sens de la chose publique et, si la mauvaise foi, le mensonge et l’abus, inhérents au système de domination qu’est la politique, l’emportent souvent, ils peuvent être très sincèrement soucieux du bien public ou de l’intérêt général, selon des conceptions qu’ils sont convaincus de devoir imposer à leurs concitoyens qu’ils disent et croient servir. Bien entendu, ce service leur permet de ménager en même temps leurs intérêts personnels. Talleyrand fut à ce jeu un champion toutes catégories, et, objectivement, dans la gestion de la cité, il fut au Congrès de Vienne, après la défaite du premier empire, qu’il avait soutenu, un négociateur qui évita le dépeçage de la France en utilisant sa propre fortune. Ce faisant, il démultiplia celle-ci.
Les circonstances, les enjeux et les acteurs actuels, presque deux cents ans après sont très différents, mais les problèmes et les méthodes sont identiques: après avoir allumé l’incendie, les politiciens (qu’il s’agisse de James Baker ou d’autres) ont beau jeu de jouer les pompiers, lorsque cet incendie les dépasse et menace d’embraser leurs propres richesses, entendons par là, leur crédit politique et leur puissance financière interdépendantes. C’est cet enchaînement de revirements et d’adaptations habiles qui fait croire aux peuples que les gouvernants sont indispensables, alors que la plupart du temps ils arrivent à peine à corriger les erreurs qu’ils ont commises et à limiter les malheurs qui ne seraient jamais survenus sans leur bêtise ou leur entêtement.
Mais je pense aussi qu’il vaut mieux que l’incendie soit éteint par ceux qui l’ont allumé plutôt que de le laisser tout brûler, y compris les incendiaires, afin de faire la preuve de leur culpabilité. En revanche, je ne crois pas trop à la bonne volonté de George W. Bush junior, modèle par excellence de l’homme d’affaire politicien ambitieux et qui de plus a un problème de prestige comparé à régler avec son père (qui fut, de mon point de vue, plus avisé dans la conduite de son mandat présidentiel et qui évita l’occupation de l’Irak). Il se pourrait pourtant qu’il cède aux accents du réalisme politique, ne serait-ce que parce qu’il n'a pas véritablement le choix, car il est, comme le souligne Guy B (cf. commentaire 47C1)] plus ou moins prisonnier des lobbies pétroliers et militaro-industriels très puissants et d’une opinion qui soutient la politique de ces lobbies. Or, avec ce genre de lobby, même un président des États-Unis peut avoir des comptes à rendre (Nixon y fut confronté en son temps).
Souhaitons donc que la peur des conséquences incontrôlables et néfastes pour eux et leurs idéaux amènent les fauteurs de guerre à faire marche arrière en Irak comme ailleurs et à épargner des vies. Peu importe après tout que le peuple paie le salaire de leurs leçons (Rév d’Arès 23/3) et leur en soit reconnaissant au point d’oublier qu’ils furent responsables de ses souffrances. C’est à nous, sans nous lasser (Rév d’Arès 26/15) de lui rappeler sa véritable nature ainsi que la liberté et l’intelligence qui vont avec. Pour ce faire, il nous faut acquérir des nerfs d’acier face à ces manœuvres écoeurantes et à leur duplicité afin d’y voir clair, de pouvoir juguler notre scandale et d’adopter l’attitude mesurée qui permettra un jour les actions opportunes sans nous compromettre. Ce sang froid n’est pas le sang froid calculateur des politiciens qui comptent, c’est celui de la tête froide (Rév d’Arès XLIII/15) qui s’appuie sur l’équilibre spirituel, la chaleur de l’amour et l’espérance du monde changé. Puissent votre enseignement et la pénitence nous aider à acquérir cette force !
D. Faber

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