02Oct06 46C1
Je ne sais pas si c’est tout à fait exact, mais le film récent "Lord of
war" d'Andrew Niccol sur le trafic d’armes montre qu’à l’époque de la
guerre froide (1945-1989) le trafic d’armes était lié à l’idéologie: Le
marchand d’armes vendait à l’un ou l’autre camp suivant sa perception
idéologique des choses. Mais avec la guerre Iran-Irak (1980-1988) "on"
a vendu pour la première fois depuis 1914-18 aux deux côtés. En effet,
le cynisme occidental le plus grossier de 1980-88 se
réjouissait de la
destruction de ces deux peuples cousins attirés par l’autonomie
géopolitique, comme le même cynisme en 1914-18 se réjouissait de
l’anéantissement des jeunesses européennes attirées par le communisme
naissant.
Depuis la guerre Iran-Irak, explique le film, c’est la débandade
générale: "On" vend à tout le monde de façon totalement indiscriminée;
seul l’argent compte. Le business d’armes a perdu toute éthique.
La France est un pays protégé pour l’heure de la violence, peut-être
parce que c’est là que démarre et s’enracine la mission arésienne.
Véritablement, notre mission mange encore son pain blanc. À nous de
trouver l’intelligence
spirituelle de profiter au maximum de cette situation, de nous investir
à fond dans cette mission sans attendre que les choses se dégradent. Si
comme vous, frère Michel, nous pensions plus aux malheurs dus à
l’impénitence générale, nous serions surement plus vifs, plus
audacieux, plus présents, plus héroïques (ou dit autrement moins
lâches, moins paresseux, moins inconstants). Même si nous ne sommes
évidemment pas responsables directement de la situation du Darfour,
même si nous ne faisons évidemment pas partie de ceux qui exaltent
la violence ou de ceux qui vendent des armes à tous les potentiels
belligérants de toutes les contrées — pour qu'ils
se défendent, bien
sûr! — notre part de responsabilité liée à la relative faiblesse de
notre engagement devrait effectivement nous réveiller la nuit, nous
inviter à trouver les ressources intérieurs, à fortifier nos
initiatives, à nous engager corps et biens, à nous chercher les uns les
autres. Et en écrivant cela je me parle à moi-même, je regarde la
distance qui me sépare encore de l’accomplissement, la
faiblesse relative de mon engagement par rapport à mon maximum
possible, qui devrait m'empêcher de dormir.
Olivier dL |
03Oct06 46C2
Merci pour votre article "darfour" 0046, qui évoque avec mesure, concision
et clarté (celles du faucon sans peur - XLV/20 , que vous
êtes) le
problème de la rencontre actuelle des deux blocs Occident et
Moyen-Orient (de sensibilité judéo-chrétienne pour l'un et
arabo-islamique pour l'autre) qui risque bien d'empoisonner longtemps
les jeunes générations, si aucune piste de réflexion ne leur est
proposée.
Vous faîtes ici la preuve que les pèlerins d'Arès ont vocation à
transmettre un message avançé de la Paix durable (Révélation
d'Arès XXV/11) dans le monde.
Puisse votre exemple, susciter et faire naître des vocations nouvelles
pour affirmer (par l'effort d'une vie auto-construite en Bien
et sa résultante: une capacité et une pertinence à donner des
directions raisonnables, accessibles, mais non moins vraies),
que des voies sont possibles pour une évolution
constante de notre monde en Bien.
Pas de "fatwas" avec Mikal,
mais l'Appel à la raison du cœur et du bon sens — Pour
réveiller l'homme de bien, bon, beau et vrai, qui dort
au fond de
chacun de nous.
Je voudrais également publier cette belle phrase d'espérance qui est de
vous:
"Des hommes qui aujourd'hui croient à la fatalité du mal et se
combattent
s'uniront par le bien comme les blés s'unissent dans la gerbe" ...
Guy P. |
06Oct06 46C3
J'écoute
attentivement les candidats à la présidentielle (il sont déjà nombreux)
en me disant qu'à mon âge je ne m'y reconnaîtrai plus dans ce méli-mélo
le jour venu, si je ne suis pas les discours (Rien que Ségolène, elle a
déjà fait... je dirais... cinquante discours, je m'y perds déjà, mais
Sarkozy, c'est à jet continu, la démagogie comme un gros tube
dentifrice qu'on écrase). Aucun n'a encore parlé du Darfour, pas plus
que de l'Irak ou de la Palestine, ne serait-ce que pour dire: Voilà ce
que je ferai pour le Darfour (ou l'Irak ou la Palestine) quand je serai
à l'Élysée (politique étrangère: domaine réservé du président, n'est-ce
pas?).
Alors, vous pensez, le pauvre Darfour (ou le pauvre Irak ou
la pauvre Palestine), il n'est pas à la veille de recevoir des secours
de France. Comme on dit vulgairement (Pardonnez ma crudité): Ils
peuvent crever! Peut-être les secours viendront-ils d'ailleurs? Si
c'est le cas, on n'en entend pas parler à la télévision française.
C'est peut-être une consigne pour ménager les candisats à la
présidentielle française: Ne laissez croire que d'autres que la France
s'intéresse à la misère de ces gens là-bas. En fait, on ne sait rien de
ce que pensent du Darfour les membres de l'Europe. Le Darfour? Connais
pas, jamais entendu parler. Sauf sur le blog du frère Michel. Merci.
Émilie F. |
Réponse
:
Les
candidats à l'élection
présidentielle de 2007 ne parlent pas de leurs projets pour le Darfour
(l'Irak, la Palestine, etc.)? La raison, je le devine, est simple: Le
Darfour (l'Irak, la Palestine, etc.) n'empêche pas de dormir les
Français à peu près exclusivement préoccupés par l'emploi, la retraite,
la sécurité, les problèmes franco-français. C'est vrai, aux heures de
grande écoute, je n'entends pas parler du Darfour. Certaines chaînes
françaises au "13 heures" semblent plus préoccupées par la survie
des
épiceries-buvettes dans le Berry profond ou des garages de réparation
automobile en Lozère que de la survie du Darfour. Vous avez raison de
dire que c'est de "la démagogie comme un tube dentrifice qu'on écrase"
(M. Sarkozy n'en est pas le seul spécialiste). Il est clair qu'on ne
sert aux clients de la télévision française que des sujets auxquels ils
ont l'impression de participer où qui leur font font croire qu'on
s'intéresse vraiment à eux. Je n'ai rien contre la survie des
épiceries-buvettes et des petits garagistes de campagne, bien au
contraire (ah! le petit carillon, l'odeur de vanille et la pénombre des
épiceries "Au Bon Accueil" de mon enfance), mais vous avez raison de
souligner que nous ne sommes pas les seules créatures du Créateur sur
la planète et qu'il faudrait l'entendre dire de temps en temps sur les
chaînes grand public. Heureusement — mais il faut chercher, c'est hélas
vrai — on trouve des informations concernant le Darfour (l'Irak, la
Palestine, etc.) sur des chaînes spéciales auxquelles vous n'avez
peut-être pas accès ou sur l'Internet, dont je ne suis pas sûr que vous
connaissiez l'existence. |
06Oct06 46C4
La photo de "Médecins sans Frontières", choisie pour illustrer cet
article est justement ce qu’il faut pour nous réveiller (le jour comme
la nuit, d’ailleurs). J’avoue qu’elle me touche beaucoup: Cet homme est
en proie à une angoisse terrible, il craint pour sa vie ou pour celle
de ses proches. Bien que ma vie n’ait jamais été inquiétée, je sais
pour avoir souffert de dépression pendant de longues années, ce que
sont ces sentiments de peur, angoisse, impuissance, à quoi s’ajoute la
culpabilité de ne pas être à la hauteur, de ne pas jouer son rôle
social ou familial — Cet homme ne peut pas protéger sa famille, sans
doute —. Je sais, comme bien d’autres, combien tous ces sentiments,
lorsqu’ils deviennent permanents, sont avilissants et destructeurs pour
le corps, l’esprit et l’âme (Rév d'Arès 17/7). Ce que j’en ai
retiré, c’est qu’il est préférable de regarder en face le mal qui est
en nous, pour pouvoir changer vraiment.
De même qu’il est plus facile de refermer ce blog pour ne plus voir le
visage de cet homme, qui crée un malaise au fond de nous, ou de
couper la TV ou la radio, pour ne plus avoir à penser aux
souffrances
dues aux innombrables guerres (l’ombre de la mort qui rode partout sur
la terre), nous tendons à refermer notre cœur dès qu’y pointe l’ombre
d’un pensée égoïste, d'un jugement ou d'une rancœur, pour ne plus y
penser. Je crois que dans un cas comme dans l’autre il vaut mieux
regarder le noir en face, quelles que soient les angoisses que cela
nous procure, car elles sont passagères. Avec la volonté farouche
d’établir le bien en nous et autour de nous, on se rend
compte que tout est possible, des changements intérieurs et
dans nos familles se réalisent (même les plus improbables).
Le menteur rassure le mauvais, pour qu’il ne jeûne pas,
pour qu’il ne pleure pas sur sa faute...
Tu trembles, tu es béni (Rév d'Arès IV/6-10).
Françoise L. |
08Oct06 46C5
J’ai été surpris d’apprendre que l’ONU n’était pas déjà au Soudan, mais
en recherchant dans ce que j’avais pu lire je constate qu’il y a
plusieurs solutions envisagées pour intervenir au Darfour et que je m’y
étais mélangé.
La première, c’est le renforcement des troupes de l’Union Africaine
(UA).
La deuxième, le remplacement de cette force par les casques bleus de
l’ONU, sur laquelle vous nous donnez un éclairage différent des médias.
La troisième solution, dont je me rappelle, mais que je n’ai pas
retrouvée, c’est l’extension ou l’utilisation des forces de la MINUEE,
mais je ne m’étais alors pas préoccupé de son sens qui est la Mission
des Nations Unies en Érythrée et en Éthiopie.
En effet, l’ONU a une mission juste à coté du Soudan, dans un tout
petit pays que je viens de découvrir en re-regardant la carte, c’est
l’Érythrée, au nord de l’Éthiopie, entre le Soudan et la Mer Rouge.
Mais malheureusement, si l’ONU est en Érythrée, c’est qu’il y a un
conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie, qui a déjà fait entre 50.000 et
80.000 morts. Cela dans un pays dont j’ignorai l’existence!
En cherchant un peu plus je constate que l’ONU a actuellement 16
missions en cours dont la MINUS (Mission préparatoire des Nations Unies
au Soudan) lancée en mars 2005. J’ai donc du confondre la MINUS avec la
MINUEE.
Éric J. |
Réponse
:
Voici
très schématiquement
les informations que j'ai de mon côté. L'ONU a été sollicitée pour
intervenir au Darfour, mais le besoin sur place n'est pas celui d'un
force de maintien de la paix. D'après les personnes revenues de la
région, il faudrait actuellement y faire la guerre (et contre qui? ce
n'est pas clair) pour avant tout faire cesser la violence. Or, faire la
guerre n'est pas la vocation de l'ONU, qui en principe n'intervient
qu'une fois une trêve ou une accalmie intervenue entre belligérants. Si
l'ONU ne peut pas faire plus pour le Darfour qu'elle ne fit devant
Srebrenica (Bosnie) voilà dix ans pour empêcher l'armée du Général
Mladic (orthographe?) de prendre la ville et d'en massacrer les hommes,
les casques bleus ne servent pas à grand chose. En Érythrée la
situation est différente: l'ONU assure actuellement le maintien d'une
paix (relative) entre l'Éthiopie qui a essayé de reconquérir sa
province perdue en 1993 et les Erythréen qui ayant pris ou repris leur
indépendance (les historiens varient sur les droits de l'Ethiopie sur
cette province) et s'étant approprié l'entière façade maritime sur la
Mer Rouge à laquelle l'Éthiopie n'a plus accès, tiennent à conserver
l'une et l'autre. Encore et toujours des histoires de propriété, de
droit de passage et de pouvoir. |
13Oct06 46C6
Devant l'acharnement de
l'être humain à faire son propre malheur il faut garder grande foi
et volonté d'accomplissement dans ce que nous dit, par La
Révélation d'Arès, le Père de l'Univers d'un avenir de
l'humanité possiblement heureux.
Chantal F. |
14Oct06 46C7
Il semble encore que des hommes ont choisi la solution finale comme
action pour régler leurs problèmes: le génocide.
Que ceux qui ont quelque chose à donner, même un sourire se
réjouissent, car c'est par là que viennent le bonheur et la paix.
Le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus en guerre contre la misère a
déclaré: "Je crois de tout mon être que si nous voulons créer un monde
sans pauvreté, c'est possible."
Aminadab |
16Oct06 46C8
À travers
ce sujet, vous venez de mettre le doigt sur l'un des plus graves
problèmes qui minent le monde, depuis la nuit des temps; à savoir le
racisme mêlé à la foi.
Le problème du Darfour, comme d'autres moins médiatiques, témoigne d'un
phénomène que je qualifie de "négrophobie".
Ce problème remonte jusqu'au temps de Mouhamad avec Bilal
un
des braves compagnons du prophète, qui avait toute son estime.Mais
certains musulmans ont regardé ce dernier comme un noir et esclave
affranchi plutôt que comme un croyant du Coran révélé à Mouhamad.
Ce qui se passe aujourdh'ui au Darfour se passe dans d'autres pays
d'Afrique où cohabitent musulmans arabes et musulmans noirs.
Bref, tous les thèmes que vous abordez à travers ce
blog me rappellent la voix de Jean Baptiste à travers le
désert de Judée: "Préparez le chemin du Seigneur... Aplanissez ses sentiers...
Ce qui est tortueux sera redressé....(Luc
3/5-6)"
Vous êtes vraiment
le prophète envoyé de Dieu pour le salut du monde, [mais ce
salut ne surviendra qu']à condition que ce monde change. Ce changement
apparaît de plus en plus urgent.
La vérité, c'est que le monde doit changer" (Rév d'Arès
28/7).
René O. |
16Oct06 46C9
Le drame du Darfour est certainement le plus grave désastre actuel avec
l'Irak, où — comme on vient de l'apprendre d'une enquête d'organismes
des plus compétents — la guerre a fait environ 650.000 victimes civiles
de 2003 à 2006 (Mr Bush a déclaré que c'était un mensonge, car son
chiffre de victimes à lui n'est que de 30.000). Ce qu'il y a de plus
saisissant entre les deux [le Darfour et l'Irak], c'est la différence
d'attitudes des nations politiquement concernées selon que l'hypocrisie
de rigueur les conduit à beaucoup parler de l'Irak et à très peu parler
du Soudan. Les media sont une calamité dans le cadre des péchés [de
proportions] planétaires, mais dans ce cas particulier ils font
ressortir (bien malgré eux sûrement) les froids calculs politiques dont
résultent le mutisme ici et le bruit là.
Depuis 2004 le génocide au Darfour aurait fait, selon la Maison
Blanche, plusieurs centaines de milliers de morts. Cette même Maison
Blanche, dont le président chante pieusement des cantiques chaque
dimanche à l'office évangélique, ne fait pourtant rien pour faire
cesser ce massacre dans lequel le dictateur du Soudan Omar Hassan al
Bashir porte une responsabilité considérable. Bashir est quasiment
inconnu du public alors que Saddam Hussein, qu'on juge pour ses crimes,
a fait infiniment moins de victimes dans la population irakienne.
Tout ce qu'a fait Mme Condolezza Rice, ministre des affaires
étrangères, c'est de réclamer à l'ONU l'envoi d'une force "de paix" de
20.000 hommes, mais sans offrir la moindre participation américaine. Le
gouvernement américain s'imagine que le monde va s'empresser de le
satisfaire dès qu'il a parlé! Les réactions ont été plutôt le
contraire. Tout récemment, rappelez-vous, une grande réunion à l'ONU de
New York a rassemblé des aboyeurs de type Chavez [Vénézuela] et Mahmoud
Ahmadi-Nejad [Iran], mais les media ont très peu sinon même pas du tout
souligné la présence à New York d'Omar Hassan al Bashir du Soudan,
responsable de 2 millions et demi de morts chez ses compatriotes,
qui a
répondu à Mme Condo Rice qu'il déclencherait une jihad [guerre sainte]
aux USA mêmes, si l'ONU envoyait des troupes au Soudan. Il a, ce
disant, rejeté le terme de génocide comme une "pure fiction inventée
par les juifs sionistes."
Il
y a des faits aussi frappants et scandaleux, comme le silence de
grandes capitales musulmanes: Le Caire, Rabat, etc. devant le désastre
du Darfour, région où vivent des frères musulmans. Signalons quand même
que cette situation de lâcheté entre frères change, mais
malheureusement pas dans le bon sens et même de façon cynique et, comme
vous diriez, vous français, ubuesque. Un légiste égyptien déclarait
voilà un mois au "New York Times" que si le monde arabo-musulman était
aussi monté contre l'Occident, c'était justement à cause de situations
catastrophiques comme la Palestine, l'Irak, l'Afghanistan, le Liban, le
Darfour... Oui, partout dans le monde musulman on rend l'Occident
responsable des la situation au Darfour comme si les milices arabes qui
massacrent, déportent ou ruinent les paysans noirs musulmans de cette
province soudanaise, avaient été envoyées là par les nations
américano-européennes! Pour une fois que les Occidentaux sont innocents
d'un désastre humanitaire! En fait, tous les gouvernements arabes sont
embarrassés, mais prennent parti pour le dictateur du Soudan Omar
Hassan al Bashir envers et contre tout... Alors, un mensonge de plus ou
de moins! J'ai vu dans votre blog que vous défendiez Mahmoud
Ahmadi-Najad, mais il peut être aussi menteur que tout le monde.
Un
autre fait complique la situation, c'est la position très réservée de
la Russie. La Russie est contre l'envoi d'une force de casques bleus au
Darfour, parce qu'elle se dit que si elle encourage cette intervention
militaire, elle ne pourra plus s'opposer à l'envoi de casques bleus en
Tchétchénie. Comme vous voyez, c'est une affaire très difficile.
Pour compliquer un peu plus la situation, rappelons qu'il existe déjà
une "force de paix" au Darfour, mais pas une force des Nations Unies.
C'est une unité de 7.000 hommes de l'Union Africaine, sous-équipée et
peu motivée, de sorte qu'elle laisse faire, impuissante ou sans vrai
désir d'intervenir. Les nations africaines sont de toute façon
impuissantes à protéger leurs frères noirs du Darfour. À l'ONU on pense
qu'une force de casque bleus ne fera pas mieux.
Kofi Annan, maître de l'ONU, quoique noir lui-même, pense à de fameux
échecs de l'ONU déjà, au Rwanda où l'ONU s'est montré incapable
d'empêcher le massacre des Tutsis par les Utus, en Bosnie où le
massacre des Musulmans par les Serbes chrétiens a duré aussi très
longtemps. Sans nul doute, il a peur d'aller vers les même échec au
Darfour. Et puis il va quitter l'ONU en décembre... Il ne souhaite pas
se compliquer l'existence au moment de partir à la retraite. Je vais
cesser ici d'énumérer tous les facteurs de complications dans cette
tragique affaire.
Quelque chose que le gouvernement des USA pourrait faire, c'est le gel
des avoirs de la clique soudanaise, responsable de la situation au
Darfour. Cette clique et même l'État Soudanais ont des comptes en
banque un peu partout aux USA. Mais pour effectuer ce gel il faudrait à
la fois une volonté et une motivation politiques que, pour des raisons
obscures, la Maison Blanche n'a pas. Oui, il y a beaucoup de choses
obscures dans cette affaire, une obscurité que vous avez raison de
souligner dans votre blog, parce que, même si l'on se dit qu'en fait
personne ne veut intervenir dans une région du monde dépourvue de tout
intérêt, un certain nombre d'éléments restent incompréhensibles à
l'historien que je suis. Peut-être, en effet, s'agit-il, comme vous le
dites, que d'une histoire de brigands locaux cherchant à rançonner
toute une province. Vous êtes le premier à faire cette annalyse et je
la trouve intéressante. Ce qui me frappe en vous, frère Michel, c'est
une étonnante clairvoyance que je remarque depuis que vous avez
commencé ce blog. Indiscutablement, il y a derrière vous une Lumière
[...]
La Révélation d'Arès
condamne religion et politique ensemble, parce que l'une et l'autre
laissent toujours faire le mal, quand celui-ci les arrange. C'est une
fois de plus très évident au Darfour.
H.J.S. New York, Fonctionnaire de l'ONU (Le commentaire a été envoyé en
français par son auteur). |
17Oct06 46C10
Il arrive que les cyniques disent aussi la vérité. Lorsque les journaux
parlent du Darfour — par-ci par-là seulement, parce qu'un serial killer
quelque part en Meurthe et Moselle ou dans les Ardennes avec ses quatre
ou cinq victimes fait vendre beaucoup plus de papier imprimé que le
Darfour avec des centaines de mille morts —, il importe peu que ce soit
un massacre local ou un génocide général. Ce qu'il faut garder à
l'esprit, c'est que le monde (celui auquel Dieu propose de changer)
hausse les épaules ou les yeux au ciel pour deux simples raisons à mon
avis: Il ne peut rien faire pour sauver les Darfourites (je ne
connaissais pas ce mot) UN parce que comme toujours c'est trop tard,
les pillards et les satrapes sont passés (Rév
d'Arès 22/6-8), quand les secours arriveront le faible sera
depuis longtemps décapité (22/9), DEUX
parce que le monde s'est habitué aux massacres d'envergure qu'on
déplore mais qu'on n'empêche pas, que ce soit le génocides des
Arméniens en Turquie ou la Choah des Juifs. On ne connaît rien des
massacres qui n'ont pas eu lieu, puisqu'ils n'ont pas eu lieu et
n'auraient peut-être jamais eu lieu [?], et les autres, dites-moi un
peu ce qu'on a fait pour les empêcher. Rien. En fait, les massacres
débouchent sur les habituels cris d'indignation, voire les menaces de
représailles armées ou économiquers, les rapports d'Amnesty
International ou de l'ONU, et c'est tout.
C'est bien ce qui donne une importance considérable à La
Révélation d'Arès, parce que pour une fois les Cris du Ciel ne
sont pas des menaces de damnation, en fait ajoutées par les scribes
et docteurs que de pareilles menaces ne dérangeaient pas, au
contraire (ça augmentait le prix des sacrements illusoires, 21/1),
mais une invitation à changer en bien (28/7), même s'il faut plus
de quatre générations (Rév d'Arès 24/2) pour y arriver. C'est la
seule solution. Je connais La Révélation d'Arès depuis
exactement vingt-deux ans aujourd'hui, mais j'ai très peu participé à
la moisson et
à la vie de groupe, parce que je compris vite qu'il ne servait à rien
de parcourir les rues comme les Témoins de Jéhovah ou les Evangélistes
si les Pèelrins d'Arès ne réfléchissent d'abord au moyen de rééduquer
l'humanité. Cette rééducation, cette école en somme, seule permettra de
commencer une action efficace à terme.
Patricia R.
|
Réponse
:
Vous
vous trompez. La mission encourage les hommes à faire pénitence,
donc à changer en bien, parce que c'est par là que tout
commencera. Par là, nos moissonneurs ont entrepris depuis
bientôt trois décennies de rééduquer l'humanité en commençant par se
rééduquer eux-mêmes (changer leurs vie 30/11) et par chercher
et récolter (gerber) le blé de ceux déjà semés
et enclins à devenir des hommes du temps qui vient.
Maintenant, pour ce qui est de ce que vous appelez "l'école", c'est un sentier
auquel
nous avons pensé, évidemment, mais qui se heurte à la loi de ce pays
qui n'autorise personne à ouvrir une école qui ne suive pas le
programme officiel de l'éducation nationale. Nous avons parfaitement
conscience que c'est par l'éducation, surtout celle des enfants, que
nous changerons les mentalités de la façon la plus efficace,
mais pour le moment nous ne pouvons qu'éduquer nos propres enfants à la
maison. La route du changement sera donc longue et lente,
mais plus nombreux nous serons, moins lentement les choses iront.
Rejoignez-nous! |
20Oct06 46C11
Tout comme
vous, et comme beaucoup d'autres, j'en suis sûr, le conflit
du Darfour entre autres m'empêche de dormir et d'apaiser mon âme,
si faible soit-elle.
Comme l'évolution logique de l'humanité (et donc de l'individu en
particulier) est que tous les actes doivent finalement être
amenés à
la lumière (la Bible dit : "Tu es né de la poussière, tu retourneras à
la poussière, il faudrait peut-être dire: "Tu es issu de la lumière, tu
retourneras à la lumière...), que ce soit par les médias dominants ou
par d'autres moyens, il en résulte que l'homme possède finalement la
connaissance (l'épée a deux tranchants...) de ce que peuvent entraîner
les pêchés d'orgueil, de domination, de vanité et j'en passe.
Mais, en avoir connaissance ne veut pas forçément dire en comprendre
les raisons profondes. Et c'est justement parce que l'âme est
profondément étrangère à la barbarie, étant la partie que le Créateur a
donné à l'homme pour mettre ses pas dans ses Pas (Rév d'Arès
2/12), que l'âme souffre de cette barbarie,
quelle qu'elle soit.
La Révélation d'Arès
nous rappelle que la Volonté de Dieu n'est pas que l'homme souffre,
mais qu'il vive! Toute souffrance est étrangère à notre vraie nature,
celle que Dieu nous appelle à retrouver, et il est bon parfois de
s'en
rappeler, comme il est bon de rappeler que la plupart de nos maux sont
de notre responsabilité et que notre volonté peut faire que le mal soit
évité, et je vous remerçie de vos efforts dans ce sens, car ils ne
seront jamais vains!
Pratiquement tous les conflits, comme celui de
Darfour, sont issus de prétextes que brandissent certains pour assouvir
leurs désirs de domination, le pêché de Cain qui tua son frére... et
celui d'Adam qui voulait se soumettre toutes choses pour augmenter son
pouvoir, c'est ce qu'il croyait ne voyant que par le petit bout de la
lorgnette...
Mais, je le pense, ce n'est pas en envoyant des forces armées au
Darfour ou dans tout autre région du monde secouée par un conflit que
le monde changera,
ce ne sera finalement que repousser le problème et perpétuer le pêché
d'Adam, pour remettre pour un temps le "pouvoir" dans d'autres mains
qui finiront par se salir (si elles ne le sont pas déjà) avec le temps
et un autre conflit reprendra selon le cercle infernal des
vengeances sans fin (Rév d'Arès 27/9).
Il faut rappeler que le simple Tu ne tueras point (Exode 20/13)
peut mettre fin à tous les conflits, mais comme tous les anciens
prophètes Moïse n'a malheureusement pas été plus écouté que les simples
commandements Dieu lui avait prescrits.
Cette lutte continuelle
entre notre connaissance et notre compréhension est la lutte que chacun
doit mener pour trouver la Paix, celle qui dure. Jésus appelle celà la pénitence. D'autres
pourraient appeler celà un examen de conscience , une remise en
question, etc.
Il est vrai que le mot pénitence fait tout de suite allusion
aux liens qui unissent l'homme et son Créateur, liens que les religions
n'ont pas [maintenus].
Olivier G. |
Réponse
:
La fin de votre dernier paragraphe est incompréhensible et
c'est pourquoi je me suis permis de la résumer par le participe
[maintenus], qui, je pense, lui restitue son sens global. Je profite de
cette réponse pour vous rappeler que la pénitence n'est pas
un simple "examen de conscience," mais qu'elle est une entreprise
effective d'autorecréation, car le pénitent entreprend
réellement de cesser d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10) et de changer
sa vie en bien actif (30/11). |
00Xxx00 XXCX
Text
Signature
|
|