27Sep06
45C1
Merci, frère Michel. Décidément, en ce moment je ne sais que dire merci!
Mais votre présence de plus en plus forte parmi nous, même si vous ne
pouvez y être physiquement à cause de votre âge et de votre état de
santé, donne des forces et des idées, pousse à l’action pour parler au
monde. Nous ne sommes pas seuls, nous portons le prophète
avec nous.
Et, pour reprendre Marie-Odile au commentaire 0044, cela revigore.
Madeleine T.
|
27Sep06 45C2
En lisant le blog
d'aujourd'hui je me disais: Il se répète. Toujours l'amour, le
pardon, la paix
et le reste, comme si les Pèlerins d'Arès n'avaient rien d'autre à dire
au monde. Et puis en parcourant en diagonale le blog entier depuis
février je me suis dit: Robert, tu es injuste, ce blog, au contraire,
aborde des sujets d'actualité variés, il a quelque chose à dire à tout
le monde dans tous les domaines. Alors pourquoi cette impression de
répétition aujourd'hui? Sûrement à cause de cette affaire du pape à
Ratisbonne. Je pense que le blog 0045 est lié à ce sujet.
Robert G. |
Réponse :
En effet, il y a un lien
entre cette entrée 0045 et les 0042 et 0043, parce que j'ai reçu un
nombre important d' E-mails en provenance de protestataires qui ne
désirent pas être publiés comme commentateurs. Ce sont des
protestations personnelles. J'ai, du reste, été surpris par le nombre
de catholiques ou de chrétiens d'autres églises, mais de tradition
conformiste qui lisent mon modeste blog et auxquels je ne peux pas
personnellement répondre pour la plupart, parce que leurs adresses
d'expédition électroniques ne correspondent à rien de personnel ou
d'existant.
Mes entrées 0043 et 0045 sont des réponses globales aux
sujets que ces protestataires abordent, dont on devine la nature en me
lisant. Mais c'est aussi pour moi l'occasion de rappeler à mes sœurs et
frères de foi des points importants de notre direction de certitude.
Notamment, par la présente entrée, ce point qui rejaillit de maints
passages de La Révélation d'Arès: Le Père nous demande de
reprendre l'accomplissement du christianisme très simple du
Sermon de la Montagne
et de la prédiction connexe de Jésus au point où l'imposition aux
chrétiens du 4ème siècle des dogmes de la trinité et de la rédemption
par la croix.
Vous me direz que notre frères musulmans ignorent ces
dogmes de Dieu-trinité et de croix salvatrice et que cela n'empêche pas
nombre d'entre eux de faire le mal, surtout actuellement, par exemple
en Irak où sunnites et chiites s'entredéchirent. C'est vrai. Je ne
prétend pas qu'une foi délivrée de dogmes discutables débouche
automatiquement sur une société d'amour et de paix.
Je me contente ici de situer notre foi arésienne par rapport à
l'évolution historique, parce que, de toute façon, on n'arrivera ni à l'amour
ni à la paix
sur des termes de foi erronnés et obscurs. Je rappelle que le bien ne
ressort pas de points de foi ou de sacrements ou de prières de
glorification ou de supplication, mais de la pénitence. |
27Sep06
45C3
Votre "post" de ce jour me remémore une étape qui a fouetté ma
conscience. Alors que la griffe dans la vallée
du Liban semait la terreur de la barbarie, j'étais à la fenêtre
observant les étoiles dans le ciel de la nuit, pensant que chaque acte
que nous posons a des conséquences dans l'univers et ici-bas car
l'homme est lié à la terre, sa sujette, au point que les
répercussions s'étendent partout. Les cris que la nature nous renvoie
comme pour éveiller les consciences, et dans la maladie, la vieillesse
et la mort qui en sont les fruits pourris — bien que la conscience
collective en ait perdu souvenir — et que nous pouvons véritablement
ressentir à cause de l'identification humaine universelle.
Cette
nuit-là, c'est la première fois qu'avec gravité j'ai réalisé la
notion d'assemblée et l'urgence d'entrer en
pénitence pour arrêter le système du mal dont nous sommes tous
responsables. Mes larmes ont coulé longuement.
La seule voie d'évolution de la civilisation est notre propre changement
en bien, en accomplissant la Parole que les prophètes
nous ont rappelée pour que disparaissent progressivement pouvoirs (roi
blanc et roi noir),
castes et privilèges, qui sont les maux de notre société et que
fleurisse sur le jardin planétaire le bonheur collectif par nos efforts
librement consentis d'appliquer avec forte volonté et constance ces
valeurs de la vie spirituelle: amour, paix, pardon,
justice, soit la direction de certitude, et que le monde
change.
Cet idéal est simplement existentiel, avec ou sans
croyance, car ce sont les actes qui priment. Le monde changera
parce qu'il doit changer, dit La Révélation d'Arès,
et plus nombreux nous serons plus vite nous rapprocherons le jour de
cette liberté spirituelle totale! C'est notre pénitence qui
doit donner envie du salut. Notre exemplarité est le meilleur
tract.
El Shaddaï demandait à Isaie: "Qui envoyer?" à la moisson des
hommes capables de cœur et d'esprit pour entamer l'auto-transformation
de leur vie pour changer le monde.
Comment, lorsqu'on a pris une leçon d'éveil émotif, ne pas répondre :
"Moi, Seigneur!" et se mettre à la tâche avec nos moyens créatifs, dans
la diversité. Tous les petits David à bras ou à cinelle
[hommes ou femmes] ont cette force que Goliath, lourdeau, ne peut
avoir, la conviction de leur foi de Raison, la détermination et
l'insurgeance manifestée dans leur imagination et leur audace pour
construire ce monde neuf comme s'il s'agissait de leur propre maison,
parce qu'ils ne sont plus rien pour eux-mêmes.
Merci pour vos rappels et votre enseignement sans vous lasser pour
nous inciter à gravir les Hauteurs vers des lendemains qui
chantent déjà dans nos cœurs.
Danny, Vent des Steppes |
29Sep06
45C4
Une tromperie, celle de la seconde mise a mort que la religion
infligerait a Jésus en le clouant a un énorme mensonge [pour que le
peuple ne crût pas que la croix avait été le triomphe du mal, mais
qu'au contraire] c'etait le bien extreme[: le sauvetage du monde].Une
fable! Des chimères, il y en a à la pelle! Que dire de toutes celles
dont on remplit les têtes de nos enfants, peut-être les plus terribles,
celles qui les figent preque définitivement: Une mise a mort aussi,
celle des play-stations, des game-boys et autres [jeux électroniques].
Mais celle dont vous parlez a imprégné peut-être plus que toutes les
autres les mentalités, jusqu'a [faire] croire que, puisqu'il faut
aimer, c'est aimer jusqu'au sacrifice de sa vie, en aimant démesurément
ses enfants par exemple, acceptant tout d'eux, ce qui se résume souvent
par: "Si tu ne me donnes pas ce que je veux, c'est que tu ne veut pas
mon bonheur et que tu ne m'aimes pas."
Je sais que ce n'est pas en dénonçant toutes les supercheries de ce
monde que le monde changera. Il changera par
la penitence. En
tout cas, c'est bien sans arrêt que je m'interroge pour trouver les
bonnes actions. Comment pardonner, quand sous votre propre toit ou dans
votre travail vous n'êtes pas respecté, vous n'arrivez pas a vivre
selon vos croyances? Comment gardez votre paix, quand vous êtes
enchainé au mensonge, parce que c'est avec tous qui faut changer
le monde? Je me sens souvent impuissante et responsable aussi.
Comment entraîner les hommesdans la Voie du bien.
Dieu nous a laissé très libres en tout cas. J'imagine la liberté de
faire le bien et de le voir accompli
a grande échelle et le bonheur qui nous attend, si on le veut. Il n'y a
pas un instant de ma vie où je ne me pose des questions, c'est bien
ainsi pour tous mes frères, je pense.
Danielle A-L., Espagne. |
Réponse :
Bien sûr, ma sœur, nous
nous posons tous des questions à longueur de journée: Comment passer au
milieu de ce monde ténébreux avec notre petite lumière? Comment rester
calme et aimant au milieu des hommes méchants ou moqueurs? Comment ne
pas se décourager quand ce monde reste sourd à nos appels? Reste
indifférent à notre amour aussi? Et pourtant, je vous assure que ce la
bonté, l'amour, la paix, qui parfois passent pour perte de temps,
finiront par triompher, car rien de tout cela ne passe complètement
inaperçu et n'est complètement inopérant, contrairement à ce qu'on tend
à croire par désespérance.
Courage et fermeté! |
11Avr06 16C4
Autre aspect de la dette publique: les créditeurs. De leur point
de
vue, un client qui arrive tout juste à payer
l'intérêt (de manière
sûre, bien entendu) sur une somme aussi grande que possible est
un
client idéal. On se pose alors la question des liens entre la
politique
et ses créditeurs. La question de savoir si c'est une bonne
chose est
une autre question, qui dépend de ce que les créditeurs
font des
intérêts qu'ils reçoivent. En tout cas, avec ces
sommes ils reçoivent
le pouvoir de décider comment les utiliser, ce qui se traduit en
des
décisions sur l'emploi des forces de travail dans la
société et donc
sur la vie des gens.
Vaut-il mieux que les créditeurs décident de
l'utilisation de cette
part des fruits du travail [des contribuables dont les impôts
paient
les intérêts de la dette], ou que les politiques en
décident, ou encore
que les individus en décident eux-mêmes, ou encore
d'autres entités
nommées ou créées par ces derniers? Eh bien,
ça dépend, comme toujours,
de la qualité de leurs décisions, des motivations qui les
sous-tend.
Est-ce pour aimer, construire, libérer, éduquer, ou au
contraire
accaparer, enfermer, etc?
Qu'il s'agisse de sommes grandes ou petites, privées ou
publiques, à la
fin ce sont toujours des individus qui font leurs choix. La Parole
contient des rapports sur les motivations que peuvent avoir ceux
qui fixent les prix (Rév d'Arès 28/24-26),
et elle donne des conseils et avertissements essentiels sur lesquels on
se base ou ne se base pas, avec les conséquences qui en
résultent. Elle
nous appelle aussi à ne pas juger (Rév d'Arès
27/3, 35/9, 36/16). Chacun décide en pleine
responsabilité comment utiliser ses bien, y compris
soi-même [comme bien ultime].
Peer |
13Avr06 16C5
Concernant l'article sur la dette publique de la France, peut t-on peut
établir des liens avec ce qui c'est déroulé en
Argentine? A ce sujet,
j'ai vu un documentaire saisissant: "Mémoire d'un saccage".
Yaël
|
Réponse :
Je n'ai pas vu
le documentaire en
question, mais j'imagine
qu'il s'agit de la dette colossale accumulée par l'Argentine.
Même
chose pour d'autres pays d'Amérique latine, notamment le
Brésil. Quant
à la pauvre Afrique, les dettes fantastiques accumulées
par la plupart
des états sont telles qu'il a fallu ou qu'il va falloir les
annuler
purement et simplement. En France, la dette a pour origine
l'inconséquence, mais pas la prévarication, notamment nos
politiciens
ne s'en sont pas mis plein les poches comme en Afrique. Je ne sais pas
si c'est le cas en Argentine. |
30Sep06
45C5
Lorsque les actes sont mus par une seule et unique volonté: créer un
monde juste, lorsque cette intention est créatrice de Vie, le
monde avance, la fécondité revient.
À l'inverse, l'indifférence, le mépris, le jugement, alimentent les
guerres, nos guerres.
Certains grands hommes
ont permis par leur conscience active l'abolition de la peine de mort.
Actuellement, des peines graves (tortures, morales et physiques)
sont cruellement durcies, infligées auprès de personnes accusées
de
terrorisme...
Chaque jour me remet en scelle pour lutter avec les
bonnes armes contre le terrorisme de la peur, de l'indifférence, du
jugement, en moi d'abord.
Je pense au réquisitoire deVictor Hugo devant la haine du pouvoir face
à un simple méfait, à l'exagération, à la démesure de la peine à
infliger...
Nous sommes dans ce monde par nos ancêtres, nos pères et nos mères qui
nous ont donné la vie, tout comme nous y avons mis nos enfants. La
démesure de la peine face au méfait s'exerce encore là au
quotidien,
parfois grande et grave comme la poutre face à la paille.
Je pense aussi à la Force du Pardon
tout autant dans nos gènes, qui ce soir me redresse — parce que je sais
que les petits méfaits ne doivent pas durer — me permettant de vivre ce
passage de la Parole à ce moment de partage.
Heureux les persécutés pour la justice...
Heureux êtes vous lorsque l'on vous insultera...(Matthieu 5/11)
C'est
à ce que son pardon... fer(a) sourire le monde ou le fâcher(a), qu'il
reconnaîtra qu'il est séparé du monde selon Ma Volonté (Rév d'Arès 10/14).
Yéchou pleure, la femme pleure... (Rév d'Arès XXVIII/2)
La méchanceté finira bien par crouler un Jour sous le poids
chaleureux de notre Amour, de notre Pardon.
Danièle G. |
01Oct06
45C6
La pensée de l'homme est capable de tous les artifices qui maintiennent
l'aberration du désespoir, scepticisme ou cynisme dans l'entretien
des
malheurs. Pourtant, au nouveau départ, à la nouvelle orientation, dans
la pénitence des frères de l'aube, savoir que
Dieu à parlé directement à son Témoin et à l'humanité
est une aide condidérable qui réactive la vraie foi en Lui.
C'est le renouveau d'une simple foi enfantine, mais non infantile pour
autant. La foi qui accompagne l'être qui [construit ouj]
reconstruit
son âme.
La foi dépouillée des arfices de la pensées maligne est
un soutien dans
les moments de faiblesse. Un réconfort pour les assauts de
l'incertitude d'un monde gouverné par l'ignorance du lumignon et du mal
qu'il engendre, au nom de ce qu'il appelle encore le bien,
et le submerge.
Aveuglé par l'orgueil qui lui voile encore l'évidence d'un faux
pas, dans la douleur et souffrance qui est le mal.
L'illusion tenace,
parce que sans cesse justifiée, que d'un mal peut sortir le bien,
dont la vengeance sans fin, l'esprit de revanche, si
subtile ou déguisée puisse-t-elle être, de quel cadre ou
idéologie qu'elle se réclame, en est le seul
résultat et le moteur perpétré. Le Bien vient
de Dieu et de Lui seul. C'est avec son soutien que le bonheur poindra
au sein des communauté de l'espérance du changement [du monde]
et du Jour de Dieu.
D'ailleurs, pour celui qui aime Dieu n'est il pas déjà un
peu là? C'est
Lui et Lui seul qui donne la chaleur dans le cœur, qui libère des
tensions et conflits, qui fait glisser les insultes comme de l'eau sur
un vase à l'envers, qui donne la patience, la compréhension du
cœur, le courage d'avancer, d'écouter dans l'humilité
lucide et de
continuer jusqu'au dernier souffle qu'il voudra nous confier ici bas.la
Force qui émane de son Fils tout comme Sa droiture
infinie de
Bonté, de Miséricorde, donne la confiance. Cette confiance et
protection infinie que l'on puise dans la lecture de Sa Parole,
Esprit
de Droiture éternel et de Principe de Bonté par excellence. Il est le Père
de L'univers (Rév d'Arès 12/4). Le porteur et donneur de
Vie. Le Créateur éternel du Bien.
Guy I. |
Réponse :
On sent bien à travers
votre commentaire que vous êtes un frère pas encore complètement
délivré de sa culture chrétienne traditionnelle. Ce "Fils" avec un "F"
majuscule est une réminiscence du dogme de la trinité, que La
Révélation d'Arès dénonce: Ils m'ont fait un dieu à trois
tête... (Rév d'Arès 23/7). De même le Bien ne vient pas
"de Dieu et de Lui seul", mais de l'homme qui, certes, peut restaurer
en lui le bien comme il restaure en lui l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais qui est l'artisan
volontaire de cette restauration. Le Bien
ne lui est pas donné; il a le choix et la possibilité de le réintégrer
à son existence; de la nature existentielle de la foi! Toute La
Révélation d'Arès nous
éloigne des légendes, comme celle de la providence, pour nous rappeler
les possibilités qu'a l'homme d'accepter ou de refuser le bien,
de pécher ou de refuser de pécher, de préparer ou de refuser de
préparer le Jour où le Tigre, le Pichône et le Guihône
(les fleuves d'Éden) couleront à nouveau en Assour (Rév d'Arès
Éden 35/2),
c'est-à-dire le Jour où Éden sera rénové. Votre commentaire est celui
d'un chrétien de doctrine traditionnelle, mais nous avons tous été
quelque chose avant de devenir des Pèlerins d'Arès. Le sentier est
long jusqu'aux Hauteurs Saintes.
|
01Oct06
45C7
Pose ton œil sur le lointain! (Rév d’Arès XVII/3),
semble dire cette photo du frère aîné (16/1) regardant vers
l’horizon, ce lointain de l’intelligence, de la patience
de la mesure et du "non-jugement," tous
points de pénitence
qui demandent de la distance et de la réflexion avant que l’esprit et
le cœur ne se prononcent, ce que vous savez si bien faire.
Revenant
de voyage, j’ai découvert le débat plutôt passionné qui s’est engagé
autour de vos entrées 0042 et 0043 et que vous évoquez dans vos
diverses réponses. Celle particulièrement belle que vous donnez à la
question que vous pose très respectueusement et très pertinemment notre
frère Eric B. (commentaire 43C4) montre à quel point il est difficile
de se montrer mesuré et sans jugement dans un monde
où la démesure et le jugement
sont monnaie courante, et souligne parfaitement avec quelles justesse
et justice vous vous êtes situé par rapport aux propos de Benoît XVI.
Nous, Pèlerins d’Arès, avons choisi de nous extraire de l’esprit de
religion qui se caractérise par le jugement, la domination
et le mensonge
à soi-même et aux autres, mais nous ne sommes pas par nature différents
de nos frères et sœurs du monde et il reste en nous bien des lieux
cachés à notre conscience où l'impatience, le jugement et la condamnation
d’autrui restent tapis. Il suffit d’un évènement, d’une discussion,
d’une blessure pour voir le ressentiment et le jugement
que nous croyions avoir boutés hors de notre cœur ressurgir évidemment
là où nous ne l’attendions pas et là, bien sûr, où nous n’avions pas fait
pénitence.
Nous
restons concernés par cette culture religieuse que le système a
perfusée dans notre esprit depuis notre plus tendre enfance, avec
l’apprentissage du langage et des valeurs parentales et nous risquons
de la réintroduire au sein même de nos assemblées.
"Reprendre l’accomplissement du christianisme au point où le peuple
l’avait abandonné au IVe siècle, […] ne pas lancer la dispute et la
violence, […] projeter l’amour, le pardon, la paix, la liberté"
se joue ainsi dans nos assemblées, comme cela s'est joué dans
les églises du IVème siècle. Il nous faut y trouver un équilibre entre
la patience, l’humilité et la nécessité de nous recommander
la vérité et la constance (Coran CIII/3) afin de ne pas être
complaisants envers nos faiblesses. Il s’agit de nous entraîner
mutuellement vers les Hauteurs
en étant capables dans l’amour évangélique, dans la prière et la
lecture réfléchie et partagée de la Parole, de nous rendre
réciproquement conscients de nos manques et des progrès à accomplir,
sans nous faire de reproches, avec douceur et confiance, afin
que les mensonges ne reviennent pas.
Vous, qui savez trouver cette justesse et cette justice, trouver la mesure
en toute chose, répandre l’amour, le pardon et la vérité,
vous nous montrez quotidiennement comment faire, Dieu merci! Et merci à
vous, car sans vous notre déculturation religieuse serait infiniment
plus difficile et plus lente et comporterait "d'énormes risques
d'impasses et d'échecs". Comme vous le dites dans votre réponse au
commentaire 43C4 (que je trouve vraiment très importante et très
éclairante), "Le prophète comme homme n'est pas infaillible,
mais la Voie que montre la Parole transmise par le prophète
est infailliblement bonne".
C’est pour cela que Dieu vous envoie à nous. En vous suivant nous
réussirons à "reprendre l’accomplissement du christianisme" et "à accomplir
le message d’amour et de liberté de Jésus et c’en sera fini des
dominateurs, de leurs pouvoirs, richesses et privilèges" (votre
réponse au commentaire 43C4).
D. Faber |
02Oct06
45C8
Je remercie Dieu pour tout ses bienfaits, [pour] le frère Michel [et]
tous ceux qui font le bien sur terre.
J'ai constaté que beaucoup de personne ont rejeté la religion avec Dieu
à cause de toutes les contradictions qu'il y a entre le
système et la
simple raison.
Il en est de même pour la politique.
Toutefois, je comprend que l'on soit prêt à accepter beaucoup en raison
de la foi et par rapport à nos expériences diverses de ce que nous
savons ou croyons savoir.
Mais il me semble que le manque de spiritualité et
d'espérance conduit à une sorte de "naufrage mental",
avec des maux
tels que l'égoïsme, l'indifférence, la surconsommation...
Ceci conduit l'humanité vers des impasses plutôt dramatiques
telles que
déforestation, pollution, trous dans la couche d'ozone, avenir de
pénurie...
Ce qui abouti à des malheurs extrêmes, qui
perdurent encore, tels que les guerres...
L'alternative est alors dans le Père, dans la parole des
prophètes, dans les bonnes actions de personnes
qui agissent selon la conscience collective.
Dans un système d'humains sans chef
mais en réseau, qui agissent en bien, dans l'amour
et la paix, car le bonheur et le salut restent
possibles.
Aminadab |
03Oct06
45C9
"faire croire que la passion de Jésus avait été le bien extrême (...)",
cette "fable" n'a t-elle vraiment surgi qu'au 4ème siècle?
Une étude historique de la naissance du christianisme converge avec les
données de La Révélation d'Arès pour montrer comment à partir
de Jean et de Paul l'enseignement de Jésus a peu à peu dévié vers
une religion et ses pouvoirs.
À la fin du 1er siècle,
l'enseignement des "Pères de l'Eglise" était déjà très différent de
celui de Jésus. Cette connaisssance historique peut nous être
précieuse, à nous Pèlerins d'Arès, pour nous mettre en garde contre le
risque religieux.
Précisions sur demande.
François |
Réponse :
Vous avez tout à fait
raison. Le thème de Jésus-Dieu, de la trinité et de la rédemption par
la croix est déjà sensible dans les écrits de Jean et de Paul. Il se
répandit au cours des second et troisième siècles, mais il n'était ni
réglementaire ni moins encore universel. C'était seulement une
inclination de foi qui touchait une partie de la chrétienté, comme le
gnosticisme en touchait une autre et différentes interprétations
appelées "hérésies" d'autres
encore. C'est une période que j'ai beaucoup étudié comme tout le clergé
orthodoxe très friand des antiquités chrétiennes, quand je fis ma
théologie. Mais ce n'est pas avant le 4ème siècle que cette inclination
de foi se changea au concile de Nicée en un dogme avec statut
réglementaire, sur ordre de l'empereur Constantin, qui, en politicien
aussi autoritaire qu'intelligent, avait bien compris qu'il ne fallait
pas laisser la population chrétienne trop longuement tourner et
retourner dans sa tête et tirer des conclusions de l'injustice d'une
crucifixion ordonnée par la religion et le pouvoir politique. Les
évêques réunis à Nicée payèrent par cette compromission leur titre
nouveau de religion officielle.
|
03Oct06
45C10
Je vous remercie de la réponse que vous donnez à une question, que nous
nous posions depuis quelques temps, concernant les mensonges liés au
"Dieu trinité" et à "la Croix rédemptrice." Fallait-il, sans
rentrer
dans une polémique, aborder ce sujet délicat avec toute une communauté
de croyants qui, de siècle en siècle, a établi ses croyances sur des
mensonges, qui sont devenus des superstitions depuis des siècles et qui
trompent le peuple?
Le fait même de reprendre l’accomplissement du christianisme
au point où le peuple l’avait abandonné au 4ème siècle, sans
engager de polémique sur ces fables permet d’installer encore mieux la pénitence
en nous même, en nous servant des armes que sont l’amour, le pardon,
la paix, la liberté, qui réinstallerons en chacun
et dans le monde le Bien et la Vie.
Patricia |
04Oct06
45C11
Un
jour, "le plus tard possible, Seigneur!", Mikal ne sera
plus parmi
nous physiquement, mais, ha! un mais! il y a toujours un mais quelque
part!!! je disais donc, mais tiens! vous voyez, encore un mais!
Ha ben, ça alors... mais, Mikal restera l'arbre à la pointe
toujours verte (Rév d'Arès XVI/13).
On dit qu'une personne âgée, c'est comme une bibliothèque qui brûle.
Mikal est bien plus que cela, c'est le prophète envoyé à
l'humanité des XXe et XXIe siècles.
Alors, de son vivant, mes frères et sœurs, profitons de tous ses enseignements,
engageons des missions de plus en plus "insurgeantes" [c'est lui
qui
inventa ce mot dans son article "Insurgeance"]! Passons de notre
réalité judéo-chrétienne conditionnés par des millénaires de culture,
de pouvoir, de péché, à la réalité à laquelle Dieu nous appelle à
travers Mikal et tous les prophètes. Soyons
existentialistes, des pénitents [qui recréent leurs
existences], les hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10 ).
Passons à un autre niveau de conscience!
Nous sommes la première génération et grâce à Mikal [qui
nous donne son enseignement], nous connaissons la religion, la
politique, les subtilités de certains pouvoirs dominateurs.
N'oublions jamais ceci: Mais
écris, homme Michel, que les princes seront détrônés bientôt, leur
imposture est déjà révélée ; leurs prêtres seront renvoyés au champ et
à l’établi, leurs docteurs vendront leur art aux disputes du siècle,
mais écris pour les enfants de tes enfants que le fléau demeurera
derrière l’horizon caché par un ciel pur ; comme l’envie soulève les
mamelles d’une jeune vierge, le fléau reviendra d’abord comme un vent
léger agréable pour ceux qu’il caresse. Que ta descendance prenne garde
à l’ouragan qui suivra, si elle se laisse prendre aux séductions des
voix douces revenues de l’horizon, car elles deviendront vite le
tonnerre des tyrans, et Mon Jour reculera encore devant eux ! Que ta
descendance se souvienne de Ma Parole : Plus jamais de princes, ni
prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière
l’horizon, mourra (Rév d'Arès 22/12-14 ).
Souvent je me dis: “Le jour où Mikal nous
quittera, il nous faudra être très très forts. Aujourd'hui chacun de
nous doit être le gardien des Instructions (7/5) du
Seigneur, et plus encore après le départ de Mikal. Il est temps pour
nous, compagnons et marmots de Mikal, de prendre notre
envol (Rév d'Arès XXX/13) et aussi [de devenir] la pieuse
gent (Rév d'Arès XLV.12-26).
Didier Br. |
04Oct06
45C12
Voilà le problème du mal: le bien n’as pas été accompli
et seule la croyance a subsisté.
Mais croire en Dieu ou en Jésus (qui aurait voulu être assassiné sur
une croix pour sauver le monde de ses péchés: une invention des
docteurs) ne sauve personne et ne construit pas l’âme ni
le Royaume du Père.
Devant ce problème il n’y a pas d’alternative[, il n'y a qu'une
solution]: Chaque jour apprendre à intégrer l’amour, la réflexion, le
pardon... bref, la pénitence dans tous mes comportements,
toutes mes pensées, toutes mes relations.
Non, mes frères croyants, Dieu ne nous demande pas de l’adorer, de le
glorifier et notre frère Jésus n’est pas Dieu mais il est comme nous
l’Image et Ressemblance du Père de l’univers.
Chaque fois sur le Champ du Père combien je me rends compte
que mes frères et sœurs rencontrés ont besoin de mon amour,
de ma patience, de mon pardon, de ma réflexion.
Ils ont besoin de sentir le bien en moi, c’est-à-dire Dieu en
moi.
Mercredi dernier a Montreal j’avais repris sur un panneau:
"Dieu n’as pas de religion
God has never retired into religion
et pour changer ce monde tu n’as qu’une seule façon: change
ta vie!"
La prochaine fois je vais essayer ceci:
"Dieu n'est ni religieux ni politicien.
Il n'est le chef de personne.
Il ne changera pas ce monde sans toi,
sans ta liberté d'aimer, de réfléchir, d'etre bon.'
[Dans la rue où j'avais posé mon panneau,] une femme chrétienne et un
homme musulman semblaient tout à fait comprendre que Dieu était au-delà
de tout système (religieux et autre). Et déjà dans notre dialogue nous
étions eux et moi au-delà de nos comportements citoyens codifiés. Nous
nous sentions frères et nous étions en chemin pour redevenir les fils
et filles du Père.
Patrick G., Canada |
05Oct06
45C13
Comment
en effet ne pas être profondément touché par toutes ces barbaries
humaines. Quelquefois je m'arrête, subitement traversée par les
innombrables cris de douleur des souffrants partout sur la planète.
Comment, face à tant de souffrance, les hommes n'envisagent-ils pas
naturellement le retour au bien
comme seule solution aux conséquences du mal? Aucun intellectuel ou
philosophe ne parle en ces termes — du moins s'ils existent on ne les
entend pas —. Partout on observe la platitude des propos,
inconsistants, l'absence de perspective pour l'humanité. Nous n'avons
pas d'autre tribune que la rue et l'Internet pour le moment, mais nous
avons les Promesses du Père faites à ceux qui ne se
décourageront jamais, alors ne nous lassons pas de rappeler aux hommes
leur nature spirituelle parce que petit à petit nous ouvrons une brèche
dans les cœurs épaissis de folles illusions, ce mur de certitudes que
dresse aujourd'hui l'homme de la rue devant le moissonneur s'ébranlera
et l'Eau du Père s'y infiltrera.
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