03Sep06
41C1
Dans quelques jours, vont commencer les commémorations du 11 septembre
2001.
L'Amérique va replonger dans le passé et réveiller ses blessures.
À qui a profité le 11 septembre 2001? Qui est ben Laden? Un terroriste,
un combattant ou un bouc-émissaire? Est-il toujours de ce monde? Je ne
sais pas.
Les va-t-en-guerre Américains n'ont-ils pas sauté sur l'occasion pour
appliquer leur politique d'invasion?
Voilà une vingtaine d'années, la révolution islamiste refoulait la
toute puissante Amérique en dehors de ses frontières. Ce fut dur à
accepter pour l'oncle Sam.
Le sauveur fut tout trouvé: Saddam Hussein. Il envoya, d'après
moi, son
armée pour mater cette révolution tout en convoitant, il paraît,
un
champs de pétrole lui appartenant. Cela ne servit à rien sauf à tuer
par la violence de la guerre plus d'un million d'hommes? Cela fait
froid dans le dos.
Une fois cette guerre finie, on (je ne sais qui) fit croire à ce fameux
Saddam-Hussein que l'invasion du Koweït serait pour lui un moyen de
rembourser toujours d'après moi, son investissement dans une guerre
contre l'Iran très couteuse. Quel piège!
La première guerre du golfe détruisit une grande partie des
infrastructures militaires et civiles irakiennes. Cette Irak très
modernisé se retrouva vingt ou trente ans en arrière. L'embargo qui
suivit, finit d'achever le travail de sape de l'oncle Sam. On ne sut
jamais vraiment le nombre de morts qui en découla.
Je me pose cette question: Pourquoi, après le 11 Septembre 2001,
l'invasion de l'Afghanistan, puis de l'Irak?. À chaque fois que je
regarde ma mappemonde, je vois entre ces deux pays la grande Perse,
l'Iran, quelle coïncidence! Cela ferait une belle base arrière près de
ces futures grandes puissances que seront l'Inde, la Chine et pourquoi
pas? la Russie.
L'arme nucléaire, fait peur, mais elle protège ceux qui l'ont contre
les esprits bélliqueux. De quoi avons-nous le plus peur? De l'arme
atomique aux mains de l'Iran ou de voir ce pays se libérer du joug
occidental et exporter sa culture perse et musulmane?
Le Christianisme contre l'Islam [voilà de quoi nous avons peur].
Saddam-Hussein à coté de George W. Buch ressemble a un amateur en
stratégie économico-militaire et en nettoyage de terrorisme et de vies
innocentes."Comment un méchant peut-il juger un autre méchant, disait
Gandhi?" L'Amérique veut jeter à ces fauves le vilain dictateur, quel
spectacle! Je dirais en tant qu'homme frère, quelle tristesse, mon
cœur
est meurtri de voir tout ce gâchis.
À ces hommes je veux dire: "Saddam et toi George, embrassez-vous et
beaucoup d'hommes s'embrasseront, la terre sera à tous, et plus besoin
de conquête et de guerre pour posséder, chacun possédera ce qu'il lui
faudra et nous serons frères."
Nous Frères, les insurgeants (Rév d'Arès XLV/12-25),
je le sais, nous changerons tout ça.
Alain J. |
03Sep06 41C2
Dès le début beaucoup de gens (américains, français...) se
sont douté
que seuls le pétrole et peut-être d'autres intérêts que je ne connais
pas, ont motivé cette guerre [en Irak]. C'est pour cela qu'ils étaient
contre et qu'ils l'ont merveilleusement exprimé en défilant
pacifiquement dans plusieurs pays du monde pour demander que cette
guerre ne se fasse pas, puis pour demander qu'elle s'arrête. Certains
américains ont même été vilipendés, traités de mauvais citoyens et j'en
passe. Certains soldats ont eu le courage de déserter. Il est important
que l'on tire des leçons de tout cela et que l'on amène une autre façon
de vivre et de s'entendre, dans l'amour et le respect et surtout dans
la compréhension de l'autre en se mettant à sa place.
Maryse |
03Sep06 41C3
Avant de lire La Révélation d'Arès,
je me disais que nous devions être dans la période de l'apocalypse. Il
y a tellement de malheur partout! Il y a tellement de chemin qui ont
été explorés, mais qui apportent tout juste une satisfaction passagère
à une minorité de personnes! J'en arrivais à me demander qui peut
encore préférer l'ombre et la nuit à la lumière du jour.
Je suis
venu à Arès très peu de temps, moto en panne à l'arrivée, pas
tellement
l'esprit à la recherche de la spiritualité, mais quel contraste
entre
ressentir l'éternité dans cette petite chapelle et ressentir ensuite le
néant sur la terre entière!
Cela fait chaud au cœur de lire les commentaires des frères [et sœurs]
sur ce blog, et je me réjouis d'assister à cela dans ma vie.
Maintenant je pense qu'il y a un grand espoir car des hommes deviennent
des frères, les frères seront des christs et le
monde changera, car Dieu a crée l'homme à son image.
Aminadab. |
04Sep06 41C4
Si le monde entier savait que le Dieu du Coran, de la Bible, des
Évangiles est absolument, rigoureusement le même! Quelle énorme
révélation!
Bien sûr, il y a dans ces trois livres la souillure de retranscriptions
partisanes d'adorateurs trop zélés ou de docteurs
calculateurs, mais le Souffle est Un, l'origine profonde est Une
!
Si le monde savait, les hommes et les femmes pourraient, en toute
conscience et paix, botter les fesses des va-t-en-guerre de tous bords
et d'abord de ceux — honte à eux ! — qui s'appuient sur ces textes
sacrés pour lancer les jeunes écervelés de leur pays, de leur
obédience, dans ces guerres conventionnelles ou terroristes, qui sont
toujours par essence des guerres fratricides. Toute guerre est
fratricide.
Un jour ces hommes mourront, comme chacun de nous. Ils auront le destin
qu'ils se seront faits, comme chacun de nous. Je tremble sur le destin
de ceux qui auront par leur discours, leurs enseignements "religieux",
entraîner la mort de populations qui cahin-caha aspiraient à la paix,
la justice, la concorde, l'harmonie. Je tremble sur le destin de ceux
qui ainsi auront fait douter de Dieu les survivants.
Si ceux qui exhortent à la haine pouvaient trembler, cela
serait un grand bienfait pour l'humanité. Nous avons pour rôle de les y
inviter, par exemple en rappelant ce que La Révélation d'Arès
évoque en termes bien nets sur les effrayants tourments (Rév
d'Arès 36/23), le sort abominable des haineux.
Que celui qui ne change pas dans la joie (du pénitent) change
au moins dans la salutaire crainte (du châtiment) (Rév d'Arès
17/6)!
Si donc le monde entier savait que le Dieu du Coran, de la Bible, des
Évangiles, de La Révélation d'Arès
est absolument le même, ce serait un grand pas pour l'humanité. Quels
hommes mieux que les Pèlerins d'Arès seraient à même de lancer une
grande campagne médiatique sur cette merveilleuse unicité de la Parole
du Père qui inlassablement rappelle les chemins du bonheur?!
Olivier dL |
11Sep06 41C5
[12Sep06, l'auteur demande que son texte initial soit remplacé par le
suivant:]
Chaque
fois que je lis la Révélation d'Arès, mon cœur s'ouvre et ma foi se
réactive à l'esprit de droiture, de justice, de respect pour la
vie qui
anime toutes choses. Une vie dont le mouvement même semble se fondre
dans l'art de servir sans asservir ni attente de retour. Un Principe
universel constructeur et renouvelant, pur et loyal, beau et franc,
grand et majestueux, noble et simple, puissant et humble à la fois. Un
Principe direct et drigeant de tout le bien que l'on peut sentir et
voir en nous et autour de nous comme dans la beauté du mouvement
des
étoiles et des atomes, ds plantes qui poussent toutes seules, des
cellules qui suivent un plan parfait pour former les multiples et
uniques fleurs ayant toutes une place dans le jardin, les
divers
animaux dont les oiseaux évoluant dans l'espace céleste et puis...
l'homme.
L'homme, à qui ce Principe de vie, de beau, de bien et de
vrai, a donné la concience de soi et le libre arbire ou bien
le libre
choix. Celui qui le conduit à l'erreur et l'orgueil de l'appropriation
et du pouvoir sur autrui. Pouvoir qui l'isole sans doute plus
qu'il l'unifie et unifie. Qui isole l'homme de l'homme, les
nations des
nations et l'humanité de l'Univers du Créateur. Au nom de sa survie
et par l'esprit de domination qu'elle engendre dans
l'asservissement,
et l'illusion dans laquelle est submergé le faible
lumignon, nous
assistons encore à des tueries organisées. Des massacres officiels ou
officieux, comme la folie frénétique et fanatique du 11 septembre.
Comme si la pénurie qu'il s'infligeait par l'entêtement de son avidité
innassouvissable, ne suffisait à le conduire aux bord de sa
décrépitude
recroquevillée sur elle même et au fond de l'abîme des
problémes qu'il
a inventé, dans une logique d'esprit de revanche.
L'homme peut il
pardonner à son frère, à la lumière de la vie éternelle, de l'abondance
et du bonheur, de l'amour et de la sagesse, de l'intelligence du coeur,
de l'harmonie retrouvée que Dieu a toujours voulu pour l'homme ? Peut
il se libérer de son aveuglement implaccable, le conduisant toujours et
encore à la froideur des tombeaux ? Peut il regarder enfin en direction
de la Lumière du Père, la cherchant sincèrement en toutes choses
rencontrée,faites, dites et pensées ? Le peut il en toutes confiance et
sincérité, dans l'intimité de son être, pour que l'erreur, même de
bonne foi, ne soit plus prise pour l'or de la
vérité.La Lumière qui
transfigurera son coeur pour que le coeur et l'or ré-unis construisent
au Jour de Dieu le
Corps pur. Le seul Saint temple vrai et vivant, digne d'accueillir
Celui qui fera de lui un Fils . Un Fils Parfait qui aura su
s'aligner,
par la simple foi et l'amour du prochain, sur le Principe de la vie
originelle, notre Père à tous, le Père de l'Univers.
Guy I. |
14Sep06 41C6
[...] Ce constat de catastrophe rigoureux, presque sans commentaire, me
fait sentir tout son poids, ce poids de souffrance partagée, victimes
et bourreaux confondus, perdus dans la tourmente aveugle de la haine,
de la guerre et de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).
[À ce poids s'ajoute] la conviction que si le petit reste
(Rév d'Arès 24/1, 33/12) n'accomplit pas sa mission de renaissance
spirituelle, l'humanité ne pourra qu'avancer plus loin dans l'horreur.
[...]
Les cérémonies du 11 septembre, parfaitement religieuses dans leur
essence, ont montré que les puissants ont trouvé dans l'attentat qui a
atteint leurs intérêts (si peu, relativement à leur empire) une arme
stratégique qui vaut toutes les bombes: la justification. Grâce à elle
ils peuvent légitimer auprès de leurs peuples et, ce qui est pire,
auprès de leur propre conscience des agressions [militaires:
Afghanistan Irak], qu'ils n'auraient jamais fait accepter ou qu'ils
auraient fait accepter plus difficilement. La lutte contre le
terrorisme et les gouvernements censés le soutenir (Afghanistan, Irak
et d'autres probablement à venir) enclenchera par la peur quelle
entretient un état de terreur rampante, tout à fait liberticide, parce
que les peuples seront enclins à sacrifier progressivement leur liberté
pour protéger (croiront-ils) leur vie et celle de leurs enfants.
J'ai le sentiment que nous avons "mangé notre pain blanc," comme dit la
sagesse populaire, et que notre apostolat sera de plus en plus
difficile, parce que nous devront affronter les réflexes grégaires
d'hommes et de femmes qui auront de plus en plus de mal à penser par
eux-mêmes et à garder la tête froide, même si, par ailleurs, il existe
un immense potentiel d'aspiration à la paix et à la fraternité, comme
on la vu dans les pages de ce blog. Il nous faudra faire appel à cette
aspiration sans réveiller les angoisses viscérales. Pas facile! [...]
J'aimerais bien me tromper.
En tout cas, notre confiance inébranlable dans la vérité de notre
mission, notre endurance devant les tribulations du monde, notre
espérance indéfectible dans le Bien potentiel dans chaque homme
et dans la capacité de l'humanité à retrouver l'amour et cet
exemple vivant et palpable qu'est le frère Michel, forment un perpétuel
encouragement. Nous, les marmots de Mikal (=le frère
Michel, Rév d'Arès XXX/13-15), avons grand intérêt à devenir
de plus en plus spirituellement matures, à nous rassembler, à être un
(Rév d'Arès XXIV/1) en nous et entre nous. Merci de nous y aider,
sans faillir depuis trente ans, notamment par ce blog!
D. Faber |
00Xxx00 16CX
texte
Signature
|
|