24Jul06
36C1
Je me souviens de mars 1988, la nuit où vous avez lancé votre appel
pour l'interposition d'un force d'amour et de paix entre Israëliens et
Palestiniens. J'y étais avec ma femme. Nous fûmes touché par la
conscience que vous aviez que rien ne séparait la terre sainte sur
laquelle avait fleuri la Bible (et le Coran pas loin de là plus au Sud)
de son extension à l'Occident par La Révélation d'Arès
à l'extrémité de l'Europe. Nous avions d'un seul coup, nous aussi,
conscience qu'il s'agissait bien du même Père et du même Message, que
nous ne fondiez pas une religion nouvelle, mais que vous aviez au
contraire mission de réduire à son dénominateur commun: l'amour et la
simplicité, les explications compliquées et dogmatiques que les hommes
en avaient donné. En gros, votre message se réduisait à: Créés pour
vivre ensemble dans l'amour et la paix, les hommes doivent redevenir
les enfants de l'Evangile que Dieu par la bouche de Jésus
demandait qu'on laisse venir à Lui [Marc 10/14-16] purs et
libres comme les poulains de La Révélation d'Arès
[10/10]. Quelques jours plus tard je pus rencontrer un de vos
disciples de Paris. Je lui dis: "Je viens à vous comme l'enfant
de l'Evangile. J'ai compris l'appel lancé au Cirque d'Hiver l'autre
soir," mais je fus étonné par sa réponse. Je pense qu'il n'avait pas
compris ce que vous vouliez dire; il avait confiance en vous comme
homme mais non en la Parole que vous répandiez... Il n'avait peut-être
rien compris. Enfin, je ne me souviens plus des mots qu'il utilisa,
mais j'en fus attristé et c'est peut-être pourquoi je ne suis jamais
devenu Pèlerin d'Arès.
Robert
|
Réponse :
Je suis touché
par ce que vous me dites. Une fois de plus, à travers vous, j'entends
un écho lointain mais beau de ce que je déclarai au monde, ce soir de
mars 1988 à Paris, depuis la piste du Cirque d'Hiver. Une fois de plus,
je me rends compte de l'impression profonde que je fis sur le public
chaleureux venu m'écouter (le cirque était plein) et je regrette de ne
pas avoir pu réitérer chaque année ensuite des missions comme "L'Œil
S'Ouvre."
Deux questions viennent sous mes doigts sur mon clavier:
Pourquoi ne m'avez-vous pas écrit directement? Comment avez-vous connu
mon blog après vous être tenu éloigné de nous si longtemps, dix-huit
ans?
Peut-être le savez-vous si, comme votre commentaire le laisse
supposer, vous avez gardé un œil discret sur les activités de mes
frères à Paris, mais si vous l'ignorez, je vous signale que les
Pèlerins d'Arès ont toujours un pied à terre missionnaire à Paris.
Demandez-la moi par un prochain E-mail. Je me ferai une joie de vous la
donner et vous trouverez peut-être là, maintenant, quelqu'un qui
comprendra et accueillera mieux l'enfant de l'Évangile. |
24Jul06 36C2
Le
Hezbollah provoque Israël en tuant huit de ses soldats et en capturant
deux!
De là tout est partie dans des proportions qui mettent en danger des
milliers de civiles, qui a détruit des quartiers entiers d’immeubles,
moi aussi j’en pleure !
Notre premier missionné était un ancien
soldat engagé qui est allé 3 ans en Israël, après une campagne en
Afrique ! Cela tombait bien et je lui demandais ce que nous pourrions
dire et faire pour que les hostilités s’arrêtent ? Il pense que ce
sera
jamais possible, car depuis que les enfants sont en âge de comprendre,
les juifs leurs inculquent que les palestiniens sont des chiens bons à
abattre et les palestiniens disent la même chose à leurs enfants à
propos des juifs. J’insiste, mais ne pensez-vous qu’avec un effort de
dépassement pour se pardonner mutuellement afin de sortir du conflit et
de construire ensemble une nouvelles façon de vivre, comme il y a déjà
des villages où les juifs, musulmans et même chrétiens vivent là en
bonne harmonie dans ces contrées, ce serait possible ? Oui c’est vrai,
mais c’est impossible aujourd’hui, comme demain, surtout si l’un des
frères ennemis pleure un frère, un père ou un fils tué par l’autre
camp, la colère dépasse la mesure et la vengeance s’en suit ! Nous
l’avons quitté en espérant qu’il pense un peu à notre point de vue qui
ramène chacun à sa responsabilité créatrice du bien. Il nous répond que
l’esprit général des sociétés moderne est vicié, les dirigeants ont une
conception politique du pouvoir qu’ils ne sont pas prêts de changer et
qu’il va finir sa vie en Afrique Noire, où tout est différent d’après
lui, où il fait bon vivre avec des gens généreux qui ont une toute
autre conception de la vie.
Nos autres missionnés étaient
intéressés par nos propos, mais pour eux Israël et le Liban sont bien
loin et ils se sentent bien en France ! Je pleure encore de ce
constat,
même en l’expliquant simplement, ils ne comprennent pas l’enjeu
d’intégrer dans son comportement une conscience spirituelle. Utopie,
utopie de quoi se démoraliser! Mais non, demain je retournerai dans la
rue, comme chaque jour, je prierai pour accomplir la Parole,
je m’évertuerai à devenir meilleur et inviter mon prochain à m’imiter.
La Révélation d’Arès est
la Voie
de Certitude. En tant que Pèlerin d’Arès, je suis fort et faible à la
fois. Je m’aperçois, à mesure que ma mission avance, qu’il n’est pas
facile de faire admettre aux gens qu’il faut contenir le mal en soit en
le remplaçant par le bien, dès que nous les quittons. Ils reprennent le
cours de leur existence, comme juste avant notre échange. Cela les
dépasse et je passe pour un extraterrestre, peut-être que je m’exprime
mal, je n’arrive pas à convaincre ! Je garde la foi, grâce à vous
frère
Michel et à une poignée de sœurs et frères autour de moi, qui nous
soutiennent. Mais que cette mission est frustrante, les gens sont trop
heureux et la religion a fait beaucoup de dégâts générant une multitude
d’athées — C’est peut-être une chance pour nous, ces gens n’ont pas de
culture religieuse — [...]
Ce n’est pas du découragement, je pleure
seulement de ne pas arriver à convaincre! Dieu sait pourtant ce que
j’ai dans le cœur et comme j’espère être de ceux qui l’aideront à
déclencher Son Jour!
Michel J. |
Réponse :
Je connais votre vaillance et
votre
constance dans la mission, et je l'admire d'autant plus que je connais
votre handicap. Je comprends que vous pleuriez sur votre apparente
impuissance (Je pleure moi aussi). Pourtant, de cela je suis certain,
tout ce que vous dites est retenu et fera peu à peu son chemin dans les
cœurs. Vous êtes sans le savoir un
tremblement de terre! |
24Jul06 36C3
Depuis le début de mon pèlerinage à Arès, une phrase de la cinquième
théophanie (Rév d'Arès XL/9) me revient sans cesse : L'Ŗil d'homme
pleure des grêlons.
Cette
phrase du Créateur rejoindrait-elle l'extrême douleur, la souffrance
que l'homme s'est infligée, que l'on voit et sent provenant
du
Moyen-Orient? L'homme pleure, nous pleurons et même plus que des larmes
— les larmes, c'est chaud, ça coule —, nous pleurons des grêlons,
des «trucs» durs et glacés. Et malgré la douleur de ces larmes glacées,
le Père nous dit qu'elle n'est rien par rapport à la douleur
qu'inflige le fait même de renier le Bien, la Vérité
et l'Amour, le fait de ne pas opter pour eux et donc [de ne
pas opter] pour les solutions qu'ils inspireraient forcément.
J'espère ne pas me tromper sur le sens qu'évoque ce passage du Livre.
Nicole D. |
Réponse :
Le
sens que vous donnez verset Rév d'Arès XL/9 est bon, mais il
ne faut pas l'isoler. N'oubliez pas le verset suivant (XL/10)
qui lui est directement lié et que j'aurais peut-être dû faire débuter
par (mais), ce qui donne en fait: L'homme pleure des
grêlons, (mais) pleure(r n'est qu'un) petit mal. Une nuance
importante! Je n'ai pas introduit ce (mais) à cause du
nécessaire (Mais) par quoi débute la suite (XL/11), également
inséparable. Toutes ces phrases s'impliquent les unes les autres.
L'homme pleure de façon compréhensible et justifiée, mais ne
doit pas faire de ses pleurs un défi
au Père, comme cela arrive. Une fois de plus on tombe ici dans une
Parole d'une signification nuancée et profonde qui, comme vous l'avez
vu, s'applique particulièrement à ce qui se passe au Moyen Orient où
même les plus criminels des deux bords pleurent des grêlons, qui
ne sont pas des larmes de crocodile, mais qui peuvent constituer un
défi au Ciel avec des résultats pires encore: ...l'homme tombe plus
mort que mort. |
24Jul06 36C4
Merci pour votre nouvelle entrée qui me touche comme elle doit toucher
de très très nombreux frères. Je pensais à tout cela cette nuit et ce
matin, je vous envoie, ma pensée:
J’ai vu, deux ou trois fois dans mon existence, le calme revenir
presque d’un coup au plus fort des combats après l’intervention venue
de l’extérieur d’une personne qui interrogeait les protagonistes, très
simplement, sur le sens de leur combat. Cette personne, à chaque fois,
intervenait en ami, absolument non partisane, ni passionnée, en
fait ignorante eu égard aux motifs du combat, comme un enfant
face à la parole,
et demandait quelque chose comme « Que faites-vous là ? » ou leur
rappelait, si elle en avait entendu parler de leur part, les fondements
de leur foi «Faites-vous là ce que vous m’aviez dit?»
J’ai vu des
gens acharnés à se battre en famille, même nombreux, des gens même
ivres, en train de se tuer, des gens spoliés par un adultère, un vol ou
un mensonge, réagir très sainement à cette spontanéité simple, unique,
dérisoire en comparaison de toutes les questions, de toutes les
démarches que nous échafaudons collectivement ou institutionnellement.
En ce moment, comme depuis 15 ans environ que je connais La
Révélation d’Arès, je prononce tous les matins "Écoute
Israël, l’Éternel est Un, l’Eternel est notre Dieu, tu aimeras,
l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta
force. Les Paroles que Je te livre aujourd’hui, etc." (Bible:
Deutéronome 6/4-9). Tous les matins, j’entends le Créateur parler à
Son Messager, ainsi, tous les matins, je refais de cet appel à Israël
celui que je me donne et que je donne à mes propres enfants, et, à
travers eux, à tous mes frères humains: Écoute la Parole, médite-la,
mets-la en pratique, accomplis-la!
Ce matin, après avoir répondu sur un blog pour la paix: "Oui, revenons trois
fois le jour, une fois la nuit (Rév d'Arès 12/5)
à la Parole du Père de l'univers, allons au monde, totalement emplis de
ce nerf intérieur, de ce souffle, de cet amour puissant, lumineux.
Après avoir lu cette entrée: s'il est un lieu où l'homme doit
changer..., je prie, tout en me mortifiant à la
pensée de tous nos frères inconnus qui, de tous bords, meurent du péché
en Palestine en ce moment, je trouve dans le livre de Michée, reprenant
une partie du Livre d’Isaïe: Il
arrivera dans l'avenir que la montagne de la Maison du Seigneur sera
établie au sommet des montagnes et dominera sur les collines. Toutes
les nations y afflueront. Des peuples nombreux se mettront en marche et
diront: "Venez, montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu
de Jacob. Il nous montrera ses chemins et nous marcherons sur ses
routes." Oui, c'est de Sion que vient l'instruction et de
Jérusalem la
parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations, l'arbitre de
peuples nombreux. Martelant leurs épées, ils en feront des socs, de
leurs lances ils feront des serpes. On ne brandira plus l'épée nation
contre nation, on n'apprendra plus à se battre. Venez, maison de Jacob,
marchons à la lumière du Seigneur (Isaïe 2/5, Michée
4/4).
Je lis comme vous que le frère Michel écrit que "seule l'extrême
douleur fera entendre raison aux hommes enragés. S'il est un lieu où
l'homme doit changer, mais où il est plus incapable que jamais
de changer,
c’est bien celui-là." [Néanmoins,] je ne sais pas si nous n'aurions
vraiment "plus les moyens" aujourd’hui dans ce contexte de rage qu’en
88 de lancer un "Exodus", bateau virtuel pour l’entente entre les
peuples du Moyen-Orient, mais nous avons au moins l’espérance et les
moyens de David sain, corps et âme, pour toucher ce qui peut encore
être sain dans le grand corps de Goliath, abruti par le péché,
et tous ses bruits : parler d’une même voix, faire entendre la
Parole, par tous les moyens, par tous les canaux, à
tous nos frères, et, je le crois, en particulier à tous les
"champions" de la terre promise!
Bernard L. |
24Jul06 36C5
Et voilà, ça recommence là-bas comme ailleurs! Je pleure avec vous,
frère Michel! Que faire d’autre devant tant de malheur, sinon changer
en bien de toutes nos forces, et publier sur les toits (Rév
d'Arès 37/4)
le message d’Amour, de Paix, d’Intelligence, de Patience et de
Constance que Dieu ne se lasse pas de nous répéter depuis que "le
peuple d'Adam en créatures libres a fabriqué le projet — le système —
opposé au plan de son Créateur et qui a généré le mal" dont tous
souffrent aujourd’hui et dont nous sommes trop souvent encore les
promoteurs, malgré nos efforts pour changer.
Car, nous
sommes si petits, si mal coordonnés, enfermés dans des groupes qui ne
parviennent pas véritablement à dépasser leurs limites ou leurs
insuffisances et enfermés individuellement dans nos imperfections et
nos défaillances. Oui, vous avez raison, nous, les Pèlerins d’Arès,
nous portons sans doute une part de responsabilité dans la dégradation
des relations entre Israël et ses voisins, par le simple fait de ne pas
nous être donnés les moyens de ce "nouvel Exodus virtuel", même si
cette entreprise semblait improbable et hors de notre portée [en 1988]!
Chacun d’entre nous porte une part de responsabilité dans le malheur du
monde. Et je me dis d’ailleurs, en écrivant ce commentaire, que pour
figurer dignement sur votre blog, il me faudrait une toute autre
envergure spirituelle, une gravité, une clarté, un amour, une force
d’âme dont je suis malheureusement bien loin. Ces vertus qui me
manquent ici me manquent aussi dans la mission et dans l’accomplissement
de la Volonté de Dieu au quotidien, et par ces défaillances
je participe de l’ombre qui couvre le monde.
Alors, il faut faire plus, apprendre plus chaque jour, aimer
plus chaque jour, accomplir plus chaque jour, faire cailler
l’ha (l'âme, Rév d'Arès XXXIX/10)
chaque jour pour qu’un peu de lumière surgisse de moi et qu’un peu de
ténèbres reculent. Est-ce que cela arrêtera la guerre au Liban? Non, je
ne le crois pas, mais peut-être cela protègera-t-il un enfant? Est-ce
que cela changera le monde? Oui, je le crois de tout mon
cœur, parce que ma contribution, même faible, même insignifiante
s’associe à celle de tous mes frères et sœurs, croyants ou non, d’hier,
d’aujourd’hui et de demain qui font le bien et [s'accrochent] à la Main
de Dieu.
On pourrait penser que cette foi est folie: Croire que des
femmes, des enfants, des hommes (matériellement et socialement plus
fragiles encore que, sur votre photo, la silhouette de ce soldat
dominée par la masse immense de son char de combat) sans organisation,
sans chef, sans arme, sans autorité politique pourront renverser le
cours de l’histoire et convaincre les hommes de faire du monde un
nouvel Éden, le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le
frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès XIX-22).
Mais Dieu nous dit que c’est possible! Alors, s’Il le dit, accomplissons-le!
Avec humilité, fraternité et détermination! L’intention semble aller de
soi avec tant d’évidence! Pourtant, c’est terrible cet écartèlement
quotidien entre la perspective et parfois la sensation d’Éden et cet
enfer qui nous environne et auquel nous participons. C’est terrible
cette conscience d’un Éden possible à portée de main, à portée de
siècle, si les hommes le voulaient, et ce spectacle, derrière la vitre
de la conscience, de la désolation de l’humanité, présente partout à
nos portes (les assassinats violents d’un jeune homme, d’une jeune
femme à deux pas des scènes joyeuses et colorées des festivals de danse
et de musique, dans le pays pourtant nanti qu’est la France (Et
ailleurs, sans doute).
Nous ne tiendrons pas ce grand écart entre
la foi et la souffrance par la seule force cordiale qui pourrait
devenir endurcissement ou par la joie mystique, mais par l’espérance
active, par l’accomplissement de notre vocation spirituelle,
par l’action, par la création. Ce que vous dite si bien dans votre
article "La Pommeraie":
"Mais se sauver, ce sera se recréer, s'équilibrer. Plus fort sera le
besoin de bien, plus fort seront le contraste, l'énergie créatrice,
l'équilibre. C'est le levier que Dieu donne à l'homme en le faisant
créateur. La nuit restera faite de tellement plus de noir que de
brillance, mais la brillance des astres donnera à la nuit sa qualité,
que l'homme seul saura apprécier et utiliser. Toute désespérance
restera infondée." ("La Pommeraie" p.220, Le Pèlerin d’Arès 1989).
Que Dieu me donne la force d’accomplir partout et toujours
autant de bien que je peux!
D. Faber |
24Jul06 36C6
C'est encore le métèque [le président d'Iran] que vous montiez en
épingle dans votre entrée
0026 qui est la cause de tout ce drame. Ce sous-homme a décervelé les
gars du hezbollah et du hamas, déjà des chiens, et il en a fait des
rats. Vous n'avez rien compris: ces gens-là, c'est tout rebut de la
société humaine, des moins que rien qui, si on leur met des missiles
entre les pattes, sont des guenons qui jouent avec des rasoirs. Israël
ne sait plus comment s'en protéger. Israël ne peut rien faire d'autre
que de leur rentrer dedans et vous allez voir que les puissances du
monde, qui sont bien à l'abri à des milliers de kilomètres, vont tout
faire pour ralentir Tsahal [l'armée israëlienne] et la faire retourner
dans ses casernes et tout sera à refaire. De plus, c'est vraiment faire
de l'angélisme au comble de la naïveté que d'imaginer que vous et vos
pégriots vous pourriez par des sermons et des tapes dans le dos calmer
ces enragés-là. Comme ils sont fanatisés, non seulement ils ne vous
écouteront pas, mais ils vous égorgeront au nom d'Allah, ils ne
comprendront que la douleur, l'éventration, les [...] arrachées [...]
Anonymous |
Réponse :
J'ai hésité à publier votre
commentaire. Je me suis dit: Si c'est un provocateur qui aime
scandaliser, il ne sert à rien de laisser le monde le lire. Mais s'il
est sincère, il est utile de rappeler au monde qu'il existe réellement
des gens comme lui (ou elle, je ne suis pas sûr que vous ne soyez pas
une femme), des gens que l'idée que l'amour existe et, étant source de
lucidité, peut régler certains problèmes n'effleure même pas.
Toutefois, le "métèque" de "sous-singe" est passé au grade de
"sous-homme." C'est un progrès.
Par contre, je pense que vous
ignorez ce que sont des pégriots, parce que... quand même..! traiter
mes compagnons de foi et de mission de filous de bas étage... vous
allez un peu loin, mon cher sous-singe. Mes sœurs et frères
sont tous d'honnêtes gens. Mais il y a de par le monde quantité
d'humains qui comme vous aiment lancer des avanies comme ils
cracheraient à la figure, histoire de voir si l'autre réagit et
comment. Eh bien, nous vous pardonnons et même nous rions de bon cœur.
La bonté, le pardon, bref l'amour, comportent toujours une part
d'angélisme, c'est vrai, mais remarquez bien que notre angélisme ne va
pas jusqu'à la déraison, parce que j'ai bien dit que ce qui "n'était
pas sans espoir" en 1988 est sûrement sans espoir dans les
circonstances immédiates. N'oubliez pas, cependant, que Gandhi par son
angélisme fit reculer l'occupant anglais bien des fois, mais la
situation en Inde n'était pas celle d'un fou roulant de haine autant
sinon plus encore que de poudre, comme celui que nous entendons depuis
le Moyen Orient. |
25Jul06 36C7
Je me souviens de situations lors de ma formation d'aide-soignante,
quand j'étais face à mes supérieurs lors de stages. Mon comportement
involontaire vis à vis d'une personne qui posait des questions de
manière tellement simple les avaient desarmés plusieurs fois. La
soif
de pouvoir, l'envie qu'ils avaient d'humilier, de dominer,
disparaissaient alors.
Au Liban, si nous pouvions y ramener un peu de paix, de naïvete,
d'amour, de simplicité [chez c]eux qui souffrent en plus. La rancœur
est horrible, moi elle me tue. Il y aurait probablement des gens que
l'on désarmerait, [des gens] prêts au bonheur.
En tout cas j'y crois. Il y a un moment après la rage et la folie où
l'homme peut entendre et voir des choses merveilleuses. Ces
hommes et
ces femmes ont tous aime à un moment ou à un autre de leur vie. Alors
il faut y croire, vous ne croyez pas, mon cher anonyme?!
Danielle A. |
25Jul06 36C8
Bonjour Frère Michel
Je comprends que vous publiiez la personne anonyme [voir commentaire 36C5],
mais quand même cette personne va beaucoup trop loin. Je pense qu'il ou
elle n'a que des images négatives de l'Islam, à fortiori des
Arabes, ne
percevant aucune beauté ni grandeur en eux. À
travers le président iranien elle démontrait la peur que peut donner
l'image de l'Islam [voir #0026], peur entretenue par les médias sous
les mots "terroriste" ou "terrorisme" et par le pape
également qui,
lors de son premier discours en Allemagne, rencontrant les dignitaires
musulmans leur dit que désormais ils doivent faire attention à
l'éducation de leurs enfants afin qu'il n'y ait plus de terrorisme (lu
dans une revue catholique sur internet) sous-entendant donc que tout
terrorisme, jusqu'à ce jour, est venu des musulmans donc de l'Islam. Et
désirant justifier un bouc-émissaire aux maux de ce monde. Ne tombons
pas dans le piège politique et religieux. Ne nous divisons pas, car
c'est ce qu'ils souhaitent. Comprenons-nous et mettons la vraie
communication entre nous.
Quand une chose est très belle, l'Islam
est très beau même s'il y a des choses hors de notre temps à faire
évoluer, et lorsque cette chose très belle est vécue à l'extrême elle
produit le contraire de ce qui est escompté. Non seulement cela fait
naître des relations négatives au sein même de ceux qui l'imposent
(dans leur pays, famille, etc), mais cet extrême négatif fait rejaillir
le mauvais qui se trouve dans le cœur de l'humain, si l'on n'y
prend
pas garde: peur, colère, haine, etc., ce qui va chez cette personne
anonyme jusqu'au rejet et jusqu'à la haine de l'Islam et, à
travers
l'Islam des Arabes.
De plus, il ou elle pense que vous ne serez pas, vous et tous les
pèlerins d'Arès, écoutés. Non seulement c'est douter de vous et de
Dieu, mais c'est également douter de tous les Arabes, les
musulmans. Il
ou elle oublie ou bien n'a jamais cru en la grandeur de l'être
humain,
en sa force de changement
en se tournant résolument vers ses qualités pour démontrer
ainsi son
incroyable capacité à renverser, transcender des situations ou
attitudes néfastes, afin de ne garder que le meilleur qui élève et
spiritualise l'humain.
Paradoxalement, je remercie cette personne anonyme pour [me pousser à]
continuer de me changer et
surtout ne jamais tomber dans l'envie de détruire un autre homme et à
travers lui tout ce qu'il représente: une famille humaine et son
héritage historique.
Vraiment ce n'est que par l'amour, l'empathie, que ce monde changera.
Maryse
PS : Par
l'adresse IP vous pouvez savoir qui est cette personne. |
Réponse :
Je
réponds seulement à votre PS.
Je n'ai jamais cherché, par son IP ou
tout autre indice, à garder une trace quelconque d'une personne qui ne
souhaite pas donner son nom, pas plus que je n'ai jamais enregistré une
communication téléphonique, ni conservé une lettre, ni quoique que ce
soit, qu'une personne ait librement souhaité garder privé, secret ou
anonyme, cette personne serait-elle mon ennemi et même si ce document
ou cet enregistrement pouvait me servir à me défendre devant la justice
terrestre. Inversement, je n'ai jamais écrit ou parlé à personne
anonymement, même si celle-ci se considérait trop importante comparée
au cafard que je suis pour laisser ses nom et adresse et préférait
rester dans l'anonymat. Je sais que par là je paraît naïf et démodé,
mais je suis l'honneur du Père (Rév d'Arès XXXVI/16). Garder
des preuves de la dissimulation, de la tromperie, de la méchanceté de
qui que ce soit, c'est une atteinte à l'amour et à l'espérance que
cette personne puisse changer et souhaiter que disparaisse
son passé: Je ne me souviendrai pas du passé (Rév d'Arès 30/13). |
25Jul06 36C9
Quels parents n'essaieraient pas de donner à leurs enfant un monde
meilleur? Car ces enfants en valent la peine. Avez-vous vu la façon
qu'ont les petits enfants de dénoncer le mal, la sensibilité
qu'ils ont
pour ce qui concerne leurs proches?
Je croit que temps que le Père bienveillant nous montrera le
chemin, temps qu'il restera un petit enfant sur la terre, il
y aura de l'espoir.
Et il y a tellement à faire!
Aminadab. |
25Jul06 36C10
Oui, cette situation est tragique, ressentie d'autant plus douloureuse
que nous nous sentons impuissants pour l'immédiat.
Cette triste nouvelle me fait repenser au petit Samer que nous avions
accueilli en 1989 [voir entrée 34c9: un enfant libanais recueilli par
la commentatrice et son époux en 1988]. De lui-même il s'était mis à
nous raconter la guerre là-bas à Beyrouth (Il connaissait tous les
calibres des balles et obus) et un jour que nous regardions les
nouvelles au journal télévisé, on montrait un Arabe qui tombait
sous
les balles et Samer sauta de joie. Avec Jean-Louis, nous avons sursauté
d'étonnement. Nous avons expliqué à Samer : "Tu sais, cet homme, c'est
ton frère humain". Il nous a regardés étonné et apaisé en même temps et
nous a dit : "Mais on ne m'a jamais parlé comme ça!". Pour nous,
c'était facile puisque c'est le Père qui nous a rappelé l'amour-devoir
que nous devons porter à tout homme, mais cela laisse penser qu'il
suffit de peu pour que le monde change en bien. Alors ne
nous décourageons jamais!
Je suis sans doute rêveuse, mais oui je rêve que ces hommes ennemis
s'assoient et se regardent les yeux dans les yeux, l'espace de quelques
instants, et disent : "Déposons nos armes! Mon frère ennemi, je veux
faire l'effort de te regarder comme mon frère humain. Chacun, nous
prions le même Dieu tous les jours. Cessons ces larmes de sang que nous
répandons sur nos propres terres et sur nos enfants!"
Oui, éduquons nos enfants à l'amour, au pardon, pour un monde de
bonheur tel que l'a voulu le Créateur pour nous.
Je lave ton cœur, et toi tu lavec le cœur du frère
(Rév. d'Arès L/1-2).
Pendant cette période de pèlerinage de Feu, à
chaque prière je dis ces beaux versets et avec plus d'intensité en ce
moment!
Chantal C. |
28Jul06 36C11
Tout d'abord, très égoïstement, j'ai été très heureux de vous
apercevoir le 23 juillet à la prière votre épouse, sœur Christiane, et
vous même. Votre présence, même silencieuse, m'a impressionné tout
d'abord puis apaisé et réconforté ensuite. Merci du fond du coeur.
Outre la grande tristesse que j'ai ressenti en lisant votre brève sur
les évènements au Moyen Orient, où il apparait que les hommes iront
jusqu'à l'extrême souffrance avant de reculer (trop tard?), je suis
édifié par votre juste réflexion au sujet des positions politiques de
Ehud Olmert et Mahmoud Ahmadi-Nadjad dont "... les électeurs respectifs
espèrent encore dans la violence."
Cela me ramène au message du Père par la bouche du messager Jésus (Rév
d'Arès 27/8-9):
Tant que Jérusalem n'aura pas regagné l'Aire Céleste, ne te lasse pas
de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux
autres qu'ils tirent maintenant abondance de la terre, de l'or, du fer,
et du feu, du salaire de l'ouvrier, de l'humilité des petits, des
faiblesses des pécheurs... ils ont engendré une vengeance sans fin.
La
fin de cette Veillée peut laisser supposer que le Père savait que la
situation en arriverait à ce stade de non retour où les hommes iront au
bout de leur souffrance. Situation où une telle énergie malfaisante
arrive à surpasser l'amour qui existe pourtant dans le cœur
des hommes même sans qu'ils en soient entièrement conscients. Car nous,
Pèlerins d'Arès savons que cet amour et cette raison existent
au fond de nous, allumés par l'Étincelle du Père aux temps reculés
d'Adam. Et l'ironie de cette situation désastreuse et pour le moins
préoccupante pour l'humanité, l'ironie est que tout homme sait, au fond
de lui même qu'il a besoin d'étreindre et d'embrasser son frère humain,
de donner sa fille à son fils (Rév d'Arès 25/8) et de
partager sa terre, de joindre ses prières à celles de son frère (25/8).
Pourtant, cette situation existe orchestrée de main de maître par les
pouvoirs toujours plus grands des politiques religieux et des religieux
politiques, car là il n'y a plus de distinction, c'est le flou
artistique pour les nommer. Mais l'absurdité a-t-elle un nom sinon
celui du malin?
Alors oui, les hommes espèrent encore dans la violence plus que dans la
raison, c'est un fait, et il nous faut vraiment déployer tout
"l'arsenal" de notre foi contre cet arsenal guerrier pour aller montrer
l'exemple, comme à des petits enfants que ces hommes ont
oublié d'être, de notre amour pour l'étranger qui partage la
terre (toute la terre) que le Père a remis au peuple d'Adame.
Encore combien de fois la loi du talion avant que le Talon du
Père ne passe (Rév d'Arès XII/2)? Puissions-nous ce jour-là
ne pas être des retardataires.
Je vois les rois assis sur le(ur)s mains; (il)
querellent (Livre XV/4).
Quelles actions vont-elles mener aujourd'hui, les nations et les
religions du monde? Doit-on compter sur une entente ou doit-on agir en
attendant le pire?
J'ai ressenti votre tristesse, frère Michel,
comme certainement beaucoup de mes frères qui doivent se sentir
oppressés comme je le suis.
Thierry B. |
29Jul06 36C12
... votre blog, c'est comme un feu qui ronfle quelque part dans la
maison, on vient s'y réchauffer, s'y nourrir. on y vient, on le
regarde, on médite, on rit, on pleure, on y forge des réflexions, des
résolutions.
...comment ne pas penser en ce moment, devant la vaine agitation
des politiques, à cet avertissement du créateur : La paix qui monte
contre le Saint retombe de l'aurore jusqu'à la décline (Rév d'Arès
XXV/9)?
Oui, cette guerre qui n'en finit pas de s'envenimer nous menace tous,
physiquement et spirituellement.
Chantal F.
|
29Jul06 36C13
Je constate que beaucoup de terriens ont du bien en eux, les frères de La
Révélation d'Ares, des artistes qui chantent l'amour, des
humanistes, mais aussi beaucoup d'hommes de la rue.
La Parole du Créateur m'apparaît alors comme le ciment qui doit coller
le sable et le gravier aux briques pour créer le nouvel édifice
d'Éden
sur terre, car nous savons tous que le délire des hommes nous amène à
des évènements extrêmes tels que Hiroshima ou Tchernobil.
Je pense que votre idée de nouvelle "Exodus" est une bonne idée.
Je vous remercie pour votre blog, car écrire, c'est déjà faire quelque
chose, je suis avec vous, même si je ne suis pas d'une grande aide.
Aminadab. |
30Jul06 36C14
Comme je me sens proche de cette sœur "rêveuse" qui croit que des
ennemis peuvent se réconcilier! Et comme je me sens proche de cet autre
«rêveur» qu’était Martin Luther King, dont le célèbre discours
comportait cette phrase: "J'ai fait un rêve, qu'un jour, sur les
collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et
les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir
ensemble à la table de la Fraternité."
Comme
je me sens proche de "l’angélisme" de Gandhi qui lentement mais
sûrement, sans jugement ni violence, et même avec l’estime de certains
de ses adversaires convainquit les dirigeants du plus grand empire de
l’époque de "vider les lieux." Et comme je me sens proche de la part
d'angélisme que le frère Michel perçoit dans "la bonté, le pardon, bref
l'amour," lui qui, par la Volonté du Père, sut en deux lettres d’une
humilité, d’une simplicité et d’une espérance confondantes décider les
chefs d’état de l’Égypte et d’Israël, engagés en 1977 dans une guerre
enragée, à faire le paix en quinze jours! Cette paix tient encore!
Mais de quel "rêve," de quel "angélisme" est-il question? Et si ce
"rêve," cet "angélisme" étaient une forme particulièrement "réaliste"
de l’intelligence?
Si l’on compare la réalité humaine à un iceberg, le réalisme des armes,
des décisions politico-économiques, des résolutions diplomatiques qui
ne savent faire qu’une fausse paix, une paix à l’écorce mince,
"bardée d’arrières pensées" (Rév d’Arès XXV/11),
ne peut agir que sur la partie émergée de l’iceberg. C’est le réalisme
de Machiavel et des experts de toutes spécialités, un réalisme de
courte vue et de court terme qui engendre plus de problèmes à long
terme qu’il n’en résout dans l’immédiat.
Le réalisme du pardon et de l’espérance, celui d’une autre raison qui
fait la Part à Dieu (Rév d’Arès XXVI/15)
et aspire à une paix véritable, une paix profonde et sincère, fondée
sur la vocation spécifique de l’humanité qui n’est pas l’ambition
guerrière, mais le goût de vivre heureux, dans et par l’amour du
prochain, ce réalisme-là peut agir sur la partie immergée de l’iceberg
qui touche au Cœur du Créateur. Alors, les problèmes dont les causes ne
résident fondamentalement que dans l'oubli de cette vocation divine et
ses conséquences (peur, mensonge, égoïsme, pouvoir, trouvent peu à peu,
mais définitivement leurs solutions: la Paix du Saint se
plante pour longtemps (Rév d’Arès XXV/11). C’est le réalisme de
Jésus qui savait rendre à Dieu ce qui était à Dieu et à César ce
qui était à César (Mathieu 22/15-22) et qui fut le plus bel
exemple d’amour, de pardon, de paix et de courage qui exista jamais.
C’est le réalisme de Martin Luther King qui disait: "Nous devons
apprendre à vivre ensemble comme des frères, si nous ne voulons pas
mourir ensemble comme des imbéciles," formule ô combien applicable à ce
qui se passe au moyen orient!
C’est aussi celui de Gandhi dont on affirme qu'il arrêta des émeutes
intercommunautaires entre les hindous et les musulmans par sa seule
présence. Celui-ci écrit: "Là où le choix existe seulement entre la
lâcheté et la violence, il faut se décider pour la solution violente.
J'aimerais mieux que l'Inde défendît son honneur par la force des
armes, plutôt que de la voir assister lâchement et sans se défendre à
sa propre défaite, mais je n'en crois pas moins que la non-violence est
infiniment supérieure à la violence et que le pardon est plus humain
que le châtiment."
Il disait aussi de l’islam: "Je deviens plus convaincu que jamais que
ce n'est pas par l'épée que l'islam s'est fait sa place à l'époque,
mais par la profonde simplicité, l'auto-effacement prononcé du prophète,
la scrupuleuse application de ses engagements, son intense dévotion
envers ses amis et fidèles, ainsi que son intrépidité, son courage et
sa confiance absolue en Dieu et en sa mission. C'est grâce à tout cela,
et non à cause de l'épée, que tous les obstacles ont pu être surmontés."
Alors, si être "angéliste" ou "rêveur," c’est être capable de penser et
de faire cela, je veux bien être "angéliste" et déployer tout
"l'arsenal" de notre foi contre cet arsenal guerrier pour aller montrer
l'exemple, comme à des petits enfants
que ces hommes ont oublié d'être, de notre amour pour l'étranger"
(36C10). Sadate et Begin, pourtant chefs d’état et anciens militaires
sont allés dans ce sens. Changer est toujours possible.
Par ailleurs, puisque l’étymologie grecque ou hébraïque du mot ange
signifie "messager," les Pèlerins d’Arès sont inévitablement quelque
peu "angélistes"; l’objet de notre mission n’est-il pas de porter la
Parole de Dieu et de rappeler Son Message, en parlant dans le
guichet (Rév d’Arès XVII/4) comme en le publiant sur les
toits et dans les assemblées (Rév d'Arès 37/4), tout en
l’accomplissant?
D. Faber |
30Jul06 36C15
Nous
lisons toujours votre blog et les commentaires avec beaucoup
d'attention et notamment ce dernier texte n°36. Nous sommes nous aussi
inquiets de cette folie et rage qui se déchaîne en ce moment.
Aujourd'hui
encore les médias nous apportent des nouvelles accablantes du Moyen
Orient. Nous parrainons depuis pas mal d'années un groupe d' enfants
handicapés au Liban, eux aussi nous envoient des nouvelles déchirantes.
À Toulouse, place du Capitole, des Libanais manifestaient, montrant des
photos de guerre plus horribles les unes que les autres, accusant
Israël. Le même jour, nous avons missionné une femme pro-Israël
qui
justifiait de son côté la violence avec force, argumentant le
droit d'
exister. Chacun accuse l' autre et rien n' est réglé. Oui,
comme vous
le dites: Comment ne pas être sûr de l' unique Voie que
nous montre le Père: la pénitence, l' accomplissement
de l' amour, du pardon, de la paix.
Cette semaine, nous avons missionné dans la rue plusieurs soirs avec un
panneau sur la paix. Malgré l'air de vacances dans la ville rose
et l'
insouciance de beaucoup, plusieurs personnes ont quand même tendu
l'
oreille et ont été, je crois, interpellées. L'appel à l'amour,
au pardon, à la paix, ne laisse pas tout le
monde indifférent. Peu en rigolent, mais il règne un sentiment d'
impuissance et de fatigue.
Le Père nous demande de ne pas nous lasser de leur parler, nous
avons une magnifique espérance. Oui, je crois que la
solution reste
possible, même s'il nous faudra certainement faire encore plus d'
efforts en ces temps très perturbés.
Marie-O. et Rémy |
30Jul06 36C16
Comme dit notre sœur Chantal F. [commentaire #36C11],
votre blog entre nous fait l’effet d’un "feu qui ronfle quelque part
dans la maison" et dans lequel, surtout sous ce dernier titre "s'il
est un lieu où l'homme doit changer...", vous nous
"révélez" les frères [en publiant leurs commentaires].
J’ai particulièrement apprécié ces derniers messages, sur lesquels,
souvent, je ne sais pas mettre de visage du fait de mon ignorance de l’assemblée.
Ils répondent à votre rappel indéfectible de "l’unique Voie que
le Père montre à tous: la pénitence, pour arriver à l'amour,
au pardon, à la paix, aux solutions intelligentes, qui
chasseront le mal de la planète", et ils répondent à vos pleurs
sur le fait que si l'homme continue dans la vengeance sans fin,
sans voir l’autre Voie possible se concrétiser quelque part,
l’homme risque de creuser sa désespérance et son abandon aux substituts
du péché, drogue, violences, irrationalité, folie sous toutes
ses formes.
Oui, pour paraphraser un des derniers commentateurs qui reprend
l’espérance de Martin Luther King, il est temps que quelque part dans
le monde des hommes et des femmes s'enseignent entre eux et enseignent
aux autres qu’ils peuvent vivre comme des frères,
pour démontrer au monde que l’homme peut cesser de mourir (et de faire
mourir), pour faire cesser cette imbécillité, par son inverse: l’intelligence
de l’espérance, de la création, de l’angélisme fait homme, pour
réinvestir cette vocation divine, cette Vérité, qui git
au fond de nous tous, comme l’aigle blessé.
Ces messages sur freesoulblog.net me font ressentir qu’une grande
réserve de foi, d’espérance et d’intelligence, qui gisent sous les
visages qui viennent prendre le Feu du Père pour se rendre à la
moisson,
est prête à se lever. Est-ce la proximité de la souffrance qui
tenaillent tant de nos frères dans le monde, la proximité de ce fléau
de la stupidité qui nous écrase, ou est-ce notre intelligence
[renaissante] qui nous rapprochent?
En tout cas, grâce à votre blog et vos efforts sous toutes leurs
formes, et gràce à la Puissance du Père, nous sommes là, le prophète
est là, la parole est là comme la pluie vivifiante.
Bernard L. |
31Jul06 36C17
Ce conflit parmi tous les conflits sur notre planète terre que la Père
a donnée en héritage à tous les hommes
soulève l'inquiétude quand on voit que la famille d'Imram poursuit un
but de destruction du Liban et peut-être, à sa suite, de la Syrie et de
l'Iran comme l'indique le "New York Times" (22 juillet) :
"L’administration Bush a envoyé la semaine dernière en Israël, à la
demande de son gouvernement, une grosse cargaison de bombes à direction
satellitaire et laser" avec des arrière-pensées d'étendre la guerre au
delà: "Israël (aurait) depuis longtemps planifié l’attaque en étroite
coordination avec Washington et a volontairement créé le casus belli,
l’enlèvement des deux soldats israéliens, survenu non pas en territoire
israélien mais libanais, pour mettre le Liban à feu et à sang et
préparer la guerre contre la Syrie et l’Iran," qui nous rappelle la
belle lettre du président Ahmadu-Najad, (Blog du 11 mai 2006 (0026)
ahmadi-najad).
Cette situation délicate pourrait être le glissement vers un dérapage
terrible: un conflit mondial, si la Paix du Saint ne se plante pas
(Rév d'Arès XXV/11).
Ne
rien faire est le pire. La conscience collective semble mûrir et nous
pouvons déjà creuser les propositions de nous bouger avec tous ceux qui
le peuvent et le veulent (par exemple, la suggestion de rassemblement
festif du frère Chantal (21Mai06 commentaire 26C32)) pour interpeller
le monde [et l'appeler] à changer en puisant dans son coeur les
ressources pour contrer le feu du péché. Une aile blanche
[une lettre] comme la lettre du Président Najdad peut nous donner
l'occasion d'une moisson d'envergure, l'occasion de lancer un "Exodus"
spirituel appelé des vœux de Mikal [frère Michel] pour faire
enrendre raison et "fonder l'entente entre les occupants antagonistes"
aux Moyen-Orient. "Dieu ne rend pas l'homme sérieux mais fou
d'espérance," a écrit Mikal dans Le Pèlerin d'Arès.
Ainsi
que l'a dit le frère Michel sur le site d'AbsoluteLife: La guerre la
plus urgente à mener est de convaincre le monde qu'il faut adopter la
politique du bien, que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
C'est chercher comment faire monter une armée assise sur le fer pour
l'apostolat mondial à quoi nous sommes appelés du vivant du nabi
(=prophète Rév d'Arès XX/1-8), car qui peut le moins peut le plus!
Puisse la période du pélerinage de Feu aviver nos
imaginations et nos audaces, pour les coudre ensemble, entreprendre un
beau projet et que le monde change car il doit changer!
(Rév d'Arès 28/7).
Danny G.
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00Xxx00 36CX
texte
Signature
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