| 13 juillet 2006 (0035) foteballe |
 Des
messages dans ma mail-box disent: "Dites-nous deux mots du mondial ,
surtout de la finale..." Deux mails ajoutent: "Et le coup de boule de
Zizou?"Ma grand-mère maternelle appelait ça le foteballe. Quant au "coup de boule", elle ne savait probablement pas ce que c'était, mais si elle avait visionné la scène, qu'aurait-elle vu? Sur la fin du dernier match d'un long championnat, des joueurs épuisés — La fatigue ôte l'esprit à l'homme (Rév d'Arès 35/8) —. Un foteballeur blanc frappa de la tête (pas si sauvagement d'ailleurs, j'avais vu beaucoup beaucoup plus efficace au cours des bagarres de mon enfance) le sternum d'un foteballeur bleu, qui fit semblant de tomber sous le choc avec le regard (hagard, très photogénique) de circonstance. L'arbitre ne vit rien, mais les cafteurs, peut-être rusés compères de la provocation (pardi, le foteballe est un spectacle), virent tout. L'arbitre envoya le foteballeur blanc au piquet, spectaculairement, d'un bras impérial. Ma grand-mère avec sa petite voix d'oiseau (mais elle avait son côté Ma Dalton) aurait dit: "C'est tout? Mais si le grand a insulté le petit, il méritait qu'on l'assomme!" (Assommer, c'était son mot). D'une génération où on ne faisait pas toute une histoire pour un coup de manche à balai ou un crêpage de chignon, elle aurait ajouté: "Ça vous fouette un peu le sang," sur le ton de "C'est bon pour la santé." Mais j'apprends à l'instant que Materazzi (la victime) avait insulté trois fois les femmes de la famille Zidane (l'agresseur). Ma grand-mère aurait donc plutôt dit: "Cet Italien méritait d'être assommé trois fois." Comme vous voyez, j'ai été très mal élevé. Seulement, le Créateur m'a rééduqué à Arès, mais tout aussi mal rééduqué, parce que dans le coup de boule de Zidane quelque chose me plaît — quelque chose de différent de ce qui aurait plu à ma grand-maman, toutefois —. Je ne parle pas de la violence: Zizou aurait mieux fait de tendre l'autre oreille aux insultes de Materazzi comme on tend l'autre joue, mais la violence était très mesurée... Il n'écumait pas de rage et la "victime" ne semblait pas beaucoup souffrir. Je parle du côté libéré, de l'homme qui choisit librement son destin. Par ce coup Zidane disait: "Après tout, ce n'est que du foteballe... Le règlement, je m'en fiche." De la part d'un champion, c'est grand! Cet homme ferait peut-être un bon pénitent, dont la première tâche consiste à renoncer à beaucoup de principes. Zidane, Le foteballeur déculturé. Alors, ne soyez pas étonnés si je vous dis qu'à mes yeux il n'y a pas dans tout ça de quoi fouetter un chat. De toute façon, le foteballe étant un spectacle, il développe, c'est normal, tous les trucs de la comédie.  |
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| 15Jul0 35C1 Après plus d'un mois de médiatisation du foot, lequel a capté beaucoup d'esprits, alors que des événements de grandes importances ont lieux de par le monde, le 11 mai 2006 à la note 0026 le prophète diffusait pour nous sensibiliser l'aile blanche [la lettre] du président iranien Ahmadi-Najad adressée à George W. Bush, président des USA, un signe annonçant un conflit très grave dont les conséquences auront tôt ou tard des retombées en Europe. Nos frères Jean-Claude D. et frère Bernard L. à travers le blog http://freeparleur.over-blog.com/ nous sensibilisent traitent l'information sous un regard spirituel: "Événements actuel à Beyrouth: Le chef du hezbollah à Beyrouth déclare la guerre ouverte à Israël. Encore des victimes innocentes, etc." J'ai reçu, il y a quelques heures, l'appel d'une sœur actuellement à Arès, elle m'informe que hier des frères et soeurs se sont réunis, ils pensent que "diffuser le blog du prophète n'est pas forcément une bonne idée, le prophète est fatigué, etc., il ne faut pas le fatiguer plus!!!" Vais-je me culpabiliser de diffuser le blog de Mikal, mettre à la poubelle les tracts que j'ai fais imprimer? Non! [suit un très long commentaire sans rapport avec l'entrée #0035...] Didier Br. |
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Réponse : Je suis très touché par votre souhait de diffuser ma pensée telle qu'elle s'exprime par mon blog, mais je vous rappelle que ce blog n'est qu'un blog, un petit journal intime, où j'exprime des pensées personnelles, que je partage avec mes sœurs et frères simplement pour rester au milieu d'eux maintenant que ma santé fragilisée me tient à l'écart. Ce blog n'est pas conçu pour une diffusion missionnaire, n'étant vraiment compréhensible que pour des personnes qui connaissent La Révélation d'Arès et qui me connaissent. C'est du moins ce que je pense, mais si vous pensez qu'il est d'une clarté apostolique pour le public en général, je ne sais quoi vous dire. Concernant ma fatigue, ces sœurs et frères réunis à Arès (je l'ignorais) pour parler de mission, je suppose, n'ont pas tout à fait tort. Je suis effectivement fatigué et je vais vous avouer que vos commentaires que j'ai fidèlement publiés m'ont donné beaucoup de travail. Ils sont constellés de fautes, que je corrige avec autant de soin que je peux — vous ne rendrez cette justice — et sont de plus curieusement composés de lignes courtes ou très courtes, chacune terminée par un saut de ligne à l'instar de vers poètiques, sauts de ligne qu'il me faut effacer pour retrouver le texte sans ruptures. Il est vrai qu'il y a du poète en vous et en nos temps si prosaïques ce n'est pas sans donner une certaine couleur, mais comme vos commentaires sont souvent très longs, cela me demande une remise en forme assez laborieuse. Cette fois j'y ai renoncé, manquant de temps, et parce que ce commentaire-ci est sans rapport avec le "foteballe". |
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15Jul0 35C2 Ce n'est plus du radotage, c'est de la débilité immorale, parce que si des enfants lisent 0035 ils sont comme encouragés par vous à la brutalité sur les terrains de foot où, comme au rugby, au tennis, au basket, etc., le fair play est la loi. N'avez-vous pas entendu que Zidane lui-même s'est excusé auprès des enfants? Vous allez me dire: "Evidemment! Zidane est sous contrat publicitaire chez Danone [les yaourts] dans une campagne justement destinée aux enfants!" C'est sûr que si Zidane s'est excusé publiquement c'est pour ne pas perdre son contrat avec Danone, parce qu'autrement ce khrouya [crouillat], ami d'Ahmadi-Najad, du Hezbollah et du Hamas et autres Talibans (et Tibéry marié à une moukhère et tous les réglisses qui couraient autour sur le terrain) s'y connaît en coup de boule comme tous ses concitoyens. Notez, le coup ne pouvait pas abrutir plus le joueur spaghetti qui l'a pris dans le chou, qui n'avait pas l'air de spécialement briller par l'intelligence [...] Anonyme |
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Réponse : Cher sous-singe [voir commentaire 26C7], non, je ne vous dirai pas que "évidemment Zidane est sous contrat publicitaire chez Danone," parce que je n'en sais rien. Je reconnais qu'il est toujours difficile et délicat d'éveiller l'esprit critique des enfants à l'égard des lois sportives et des lois en général, mais je doute que ce soit aussi grave que de leur indulquer, comme vous le faites, la racisme anti-arabe — Notez bien que Zidane, lui, est berbère comme l'était saint-Augustin que vous vénérez sûrement —. Je vous publie, parce que j'avais donné à mon titre 0035 un ton drôle et que je trouve votre commentaire rigolo, dans l'ambiance, quoique son intention ne fût sûrement pas de l'être. Votre esprit raciste garde quand même son ton sinistre à l'arrière-plan. |
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16Jul0 35C3 Je suis d'accord pour accorder une certaine relativité au geste de Zidane. Dans mon métier [télévision], j'ai l'occasion de faire des ralentis vidéo pour les retransmissions de "foteballe". Et il est vrai qu'à ce poste j'observe plus profondément la tension qui règne sur les terrains entre les joueurs — La violence des mots étant plus omniprésente que les gestes qui arrivent, hélas, en bout de course. Cependant, Zidane me fait l'effet d'un homme assez humble dans ses expressions. Je lui trouve même une certaine hauteur par son attitude modeste pour un homme entouré adulé. La violence des mots, je la trouve tout aussi préoccupante en coulisses, lors des retransmissions, sous la nervosité des réalisateurs, qui se comportent souvent en despotes envers les personnels techniques, bien loin d'avoir l'attitude d'un Zidane. J'aurais bien envie de mettre un "coup de boule" à quelques-uns d'entre eux, mais c'est mon frigidaire qui est en jeux, alors je ronge mon frein, et je comprends que Zidane puisse avoir craqué. Une dernière chose, je profite de cette petite intervention pour démentir quelques malentendus à mon encontre : Je ne suis pas le "sous singe" [voir le commentaire 35C2 et d'autres de la même personne] qui intervient ici. Mais, c'est vrai, je dois être aussi une sorte de "sous singe", puisque quelques-uns ont reconnu mon écriture ou mon propos par son entremise. Devant une telle unanimité de désapprobation envers cet anonyme, et le procès d'intention qui m'est fait par quelques-uns, j'aurais presque envie d'être solidaire de notre "sous-singe". Je ne suis pas certains que notre fraternité soit si ouverte à la diversité; il y a un fossé entre les déclarations d'intention et la réalité. Ceci dit, vous montrez la voie en publiant les propos du "sous-singe", car c'est de la confrontation avec la pustule qui sort de la bouche (Rév d'Arès XXXIII/13) que sort l'étincelle vers la Lumière. Roger C. |
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Réponse : Je ne sais pas qui est le commentateur ou la commentatrice qui signe "Anonyme" (Quand un commentaire n'est pas signé, je ne met aucun nom). Quelques uns m'ont fait part de leurs suppositions, mais aucun, absolument aucun ne m'a parlé de vous. Moi-même, je connais un peu certaines de vos façons de voir, mais rien chez le "sous-singe" ne m'y a jamais fait penser. Vous êtes quand même d'un autre niveau! Je suis étonné qu'on ait mis votre visage sous ce nom. |
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16Jul06 35C4 J'apprends que Zidane a regretté publiquement son geste. Comme j'aurais préféré qu'il n'ait pas à se justifie! La télévision joue trop souvent ce rôle de confessionnal public avilissant. J'ai regardé le match et j'ai vu le geste de Zidane, comme beaucoup, retransmis par la télévision, au ralenti et en gros plan (pour en intensifier l'effet dramatique). J'aurais préféré que les deux joueurs règlent leurs comptes une fois le match fini, mais l'intéressant dans ce geste, c'est que Zidane, adulé par un grand nombre de jeunes gens, s'est montré "homme" avec sa part d'ombre. Ce fut un peu comme si Zidane avait lui même abattu l'idole (Rév d'Arès 23/8) qu'il était devenu, renvoyant du même coup chacun de ses admirateurs à lui-même. Peut-être que je philosophe trop, mais j'espère que l'homme Zidane, ainsi descendu de son piédestal, donnera aux jeunes gens qui voyaient en lui un héros, l'occasion de méditer sur leur propre existence et sentir que le héros qui doit se lever (Rév d'Arès XXXV/12) [héros spirituel] est en eux. Éric D. |
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16Jul06 35C5 Juste une petite précision ajoutée au propos précédent [35C3] : Les ralentis nont pas vocation d'intensifier l'effet dramatique. Je pense que le réalisateur — jai déjà travaillé avec lui, c'est un gars correct et très pro — a eu le courage de le diffuser alors qu'il hésitait peut-être à montrer ce genre d'image. Pour ce qui est de Zidane, les joutes sur les terrains l'ont parfois porté comme d'autres joueurs à des gestes vraiment pas terribles. Je me souviens de l'image où il essuya ses crampons sur un gars à terre, lors de la coupe du monde de 1998 en France (mon plus beau souvenir professionnel). D'ailleurs, une anecdote plus récente, dans un journal, raconte que notre "grand foteballeur", lors de ce dernier mondial en Allemagne, pris de colère, a défoncé une porte de vestiaire. Les responsables du stade ont engagé une procédure pour se faire rembourser les dégâts, puis se sont ravisés en se disant qu'après tout, un joueur aussi talentueux (c'est vrai qu'il est au dessus du lot) valait bien qu'il laisse une petite déprédation en guise de souvenir. Tout ceci pour dire que l'homme Zidane a quelque chose d'attachant. À l'étape où je suis [dans la vie], cest vrai que je suis plus proche d'un Zidane à l'état existentiel que d'un Jésus. La distance qui reste à parcourir pour atteindre l'état de ce dernier est immense et le but à atteindre, s'il est de haute volée, n'est certainement pas aussi enthousiasmant après nombre d'années à tourner en rond dans le désert [comme une hébreu de l'Exode], qu'un bon match de "foteballe". Après tout, comme Zidane (la virtuosité et le talent en moins), je ne suis qu'un bonhomme à deux pattes [...]. Je ne me ferai donc pas très éloquent sur le geste de Zidane. Roger C. |
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17Jul06 35C6 En effet, j’ai souvent remarqué que dans la vie l’attitude que nous devons adopter pour suivre la Voie Droite n’est pas toujours celle attendue par l’éducation que nous avons reçue. Nous apprenons petit a petit dans notre conversion [à la vie spirituelle] et dans notre apostolat, que la bonne attitude est celle qui sera adaptée à la situation et je me suis vue aussi franchement ferme dans certaines conditions pour arrêter le mal ou la violence qui m’étaient opposés ou infligés. Pour ma part, cecei dit sans jugement, l’acte de Zidane m’a paru normal, parce que trop décalé dans ce cadre mondial et ces objectifs financiers. Il avait ses raisons et je les respecte... et la différence — ici par un acte inattendu — est pour moi un privilège que je respecte tout autant. Katia G. |
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Réponse : Je respecte le regard moral ou même philosophique que jettent les commentateurs, surtout les Pèlerins d'Arès, sur le "coup de boule de Zidane," mais il me surprend aussi, parce que mon entrée #0035 ne moralise pas du tout. En résumé, elle veut dire qu'il ne s'agit que de foteballe, comme disait ma grand-mère, et que le "coup de boule de Zidane" fait partie du jeu. Je ne suis pas un fanatique de foteballe, je regarde très rarement des matchs à la télévision et quand je le fais, c'est parce que j'ai besoin d'un grand coup de balai dans la tête après une journée de travail cérébral intense et particulièrement épuisante, le foteballe étant intellectuellement zéro — De là peut-être son succès populaire). Concernant les coups, il est évident que les foteballeurs quand ils s'accrochent les jambes et les maillots pour se prendre le ballon se font souvent plus mal que le coup de boule de Zidane n'a fait au joueur italien. Le problème ici ne me semble donc pas la violence en soi, faible comparée aux fractures, claquages, entorses du genou, etc. Ce ne peut donc être qu'une entorse au règlement. J'avoue que le règlement du foteballe comme le règlement de la belote ou du jeu de billes me laisse plutôt indifférent, et même plutôt hostile à son principe comme la Parole du Père est hostile à la loi humaine, parce que tout devrait toujours se jouer dans le cœur de l'homme sur un terrain de foot ou ailleurs. Quand on voit le drame qui vient d'éclater au Moyen Orient où les population civiles fuient la mort et la ruine, plus dérisoire que jamais m'apparaît l'affaire Zidane-Materazzi où "il n'ya pas de quoi fouetter un chat", réellement. |
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21Jul06 35C7 Bonjour, je ne suis pas un grand fan de foot, mais j' admire l'esprit d'équipe et le travail effectué par ces joueurs pour parvenir à ce niveau de compétition, car sans travail nous n'arrivons à rien. Il me vient aussi à la pensée qu'on ne parle pas de ceux qui ne font rien. Je pense que des joueurs comme Zizou ont un rêve qui s'appelle football, comme d'autres ont un rêve qui s'appelle faire du cinéma, tomber par terre ou insulter les joueurs. Loin de moi l'idée d'être moralisateur. J'ai juste l'idée d'exprimer ma pensée, car mon rêve s'appelle un monde meilleur. Aminadab. |
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