8 juillet 2006(0034)
le prix de la gloriole idéologique |
Le
1er
juillet, les Britanniques commémoraient l'énorme prix humain payé sur
la Somme le 1er juillet 1916 et je me pris à méditer le prix
exorbitant de nos combats socio-politiques.
Il
y a 90 ans, au petit matin, 13 divisions d'infanteries britanniques
sautaient les parapets de leurs tranchées à l'attaque du front
allemand. À découvert. Elles allaient payer le prix le plus lourd payé
par une armée, toutes guerres confondues, en une seule journée: 40.000
blessés et 20.000 morts, dont seulement 30 officiers — On a beaucoup
épilogué sur cette disproportion —. Mais les dommages causés par nos
glorioles idéologiques: patriotisme ici, socialisme et capitalisme là,
christianisme, judaïsme et islamisme, etc., n'élargissent pas que les
cimetières, elles élargissent les problèmes économiques, les
législations, les emprises administratives, les déceptions.
Combien
de glorioles, sources de douleurs ou de problèmes, au nom d'idéologies
en "isme", allons-nous encore imaginer? Même si les 35 heures, la
grande attaque socialiste sur "le front du travail" n'a pas coûté de
vies humaines, elle a dans le même esprit idéologique abîmé notre outil
de production et les perspectives de créativité, donc d'emplois — "pour
avoir les patrons" comme c'était "pour avoir les boches" (1916), "pour
avoir les aristos" (Russie, 1917), "pour avoir les riches" (France,
1936), "pour avoir les juifs" (Allemagne, 1937), "pour avoir les
amerlos" (New York, 2001). Aucune de ces fausses gloires, quand elles
n'ont pas apporté que des méfaits, dans la brutalité d'armes ou de lois
de fer, n'a résolu de problèmes qui ne se seraient tôt ou tard résolus
dans la paix! La seule vraie gloire (Rév d'Arès 37/9) sera
celle d'Éden retrouvé, non retrouvé dans la vengeance sans fin
(Rév d'Arès 27/9), mais retrouvé dans l'amour, le pardon,
l'intelligence et, ne les oublions pas, la mesure,
la patience (Rév d'Arès 35/7) et le travail (37/8).
"Oui, mais nous ne voulons pas d'économie de marché concertée entre
riches," me dirent récemment certains, peut-être bien
altermondialistes. Je leur répondis: "Si vous êtes pressés, si vous ne
pouvez attendre que le monde en changeant — forcément
lentement: plus de quatre générations, 24/2 —
fasse disparaître naturellement l'économie de complicité, vos luttes
coûteront toujours plus qu'elles n'apporteront. Qu'a gagné la jeunesse
émeutière des banlieues par la violence en novembre 2005? L'exutoire
bref d'un moment de folie, rien de plus (J'ai connu ça dans ma
jeunesse). Ç'aurait pu leur apporter le CPE (voir 0014 et 0015), qui
fut conçu pour eux, mais d'autres jeunes, les étudiants, qui n'ont pas
besoin de CPE pour trouver du boulot, le firent abolir. La folie mène à
plus de folie. " J'ajoutai: "Tout comme le système avait les moyens de
tuer 20.000 soldats britanniques et d'en envoyer 40.000 à l'hôpital en
une seule jounée, le 1er juillet 1916, sans compter les milliers de
soldats allemands qui moururent ou souffrirent ce jour-là, le système
(par la rue comme par la bureaucracie) aura toujours les moyens de
casser tout changement d'allure trop audacieuce. C'est
pourquoi le Père par La Révélation d'Arès
nous donne des armes incassables. Celles qu'aucune usine ne forge,
qu'aucun marchand de canons ne négocie, qu'aucune compagnie de CRS ne
brandit, qu'aucune loi ne peut appliquer: l'amour, la paix,
la miséricorde, l'intelligence, la liberté
spirituelle absolue, données à l'homme pour la simple peine d'une
pénitence personnelle (Rév d'Arès 28/25). L'avenir
heureux est forgé dans le cœur." Ceux qui m'avaient écouté me
regardèrent comme on regarde un vieux baboin s'épouiller, puis ils
repartirent errer dans ce monde vide, dont tous les ressorts spirituels
et même moraux ont été cassés, sauf leur ressort à eux, croyaient-ils.
Moi, je crois qu'ils auront l'occasion de repenser à ce que je leur ai
dit.
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11Jul06
34C1
Vous tombez dans l'angélisme aujourd'hui, mais hier votre discours
était plus musclé. Vous croyez que je ne vous connais pas, mais je vous
connais. Je vous ai entendu un jour dire des protestants qu'ils avaient
(je crois) "gagné leur droit de vivre au prix du sang," il y a donc des
guerres qui servent à quelque chose. Vous fondez de reconnaissance pour
Américains & Cie qui libérèrent Paris [voir #0030] en admettant
qu'il y a des guerres légitimes. Vous n'êtes pas à une contradiction
près [...] Vous avez 77 ans aujourd'hui, je crois, et je pense que vous
commencez à radoter [...]
Anonyme |
Réponse :
Cher sous-singe (ça ne peut
être que vous), vous confondez une nécessaire intervention militaire
pour se délivrer du nazisme, une idéologie parmi les plus criminelles
ou étouffantes, avec une guerre sans nécessité comme 1914-1918, qui n'a
causé que de grandes douleurs et de grands malheurs pour la seule "la
gloire des armes" sans résoudre les problèmes que quelques tables
rondes sûrement difficiles, mais pacifiques, pouvaient résoudre. Cette
guerre, notamment par l'enchaînement infernal des vengances (Rév
d'Arès 27/9),
a créé de nouveaux problèmes plus redoutables encore comme le nazisme,
qui résulta de la guerre de 1914-1918. Fascisme, nazisme, patriotisme
guerrier, etc., ces idéologies ont coûté cher pour ne parler que
d'elles.
Quant
aux protestants dont j'ai dû dire qu'il avaient "gagné leur droit de
cité au prix du sang," ils n'ont pris les armes en France que parce que
les catholiques avaient commencé de les massacrer comme hérétiques.
C'était de la légitime défense. Mais ces mêmes protestants allaient eux
aussi être des sanguinaires ailleurs: Le martyre de l'Irlande sous les
mousquets et les sabres de Cromwell. Catholicisme, protestantisme,
bref, christianisme, encore des idéologies en "isme" qui ont causé
beaucoup de deuils et de douleurs.
Oui, c'est aujourd'hui, 11
juillet, mon anniversaire. J'ai 77 ans et quand je me retourne sur ma
vie, je revois les marées de sang ou les vagues de malheurs et de
spoliations, bref, de glorioles socio-politiques (pour moi une guerre
est une gloriole socio-politique, seulement plus violente qu'une autre)
de toutes sortes qui ont noyé le monde par moments au cours de mon
existence, parce que la violence par les armes, par le bâton ou par les
lois encore aujourd'hui sert les ambitieux qui sont toujours pressés
d'obtenir leurs "victoires". La seule Victoire qui vaudra la
peine de nos pénitences sera celle de l'amour et de la paix
(Rév d'Arès 10/7, 37/1, etc). Je ne dis pas que certaines
luttes
ne sont pas nécessaires, mais pas au prix de sang, de malheur,
d'humiliation et de tromperie. C'est évidemment un sujet immensément
complexe que je ne vais pas aborder et épuiser en un jour. |
11Jul06 34C2
Oui, nous devons nous aimer mieux, réapprendre, ou apprendre ce qu'est
le pardon, la paix, la liberté.
Nous avons tous souffert des guerres, même si nous ne les avons pas
connues... Nous avons souffert de la peine qu'elles ont fait à nos
proches, des plaies qu'elles laissent et que nous devons panser, aider
à guérir durablement, pour que ces plaies ne se réouvrent pas. Que nos
fils et nos filles, nos petits enfants soient libres (Rév d'Arès
10/10) un jour!
Merci au Père qui se réduit à travers les peines des uns et des autres.
Merci à ce Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), qui à Arès
s'est réduit à un bâton de Lumière, et qui auprès de vous,
nous a transmis Son Souffle, Sa Voix, pour qu'enfin un jours les
nations reviennent à Lui (Rév d'Arès 28/211), par la paix,
par le pardon qui est essentiel à la paix. Cessons
ou apprenons à cesser de se faire mal!
Ça fait mal que quelqu'un parle mal au prophète,
mais je pardonne. Mon propre père radoterait-il, je ne pourrais pas le
lui dire à 77ans. Cet homme qui recherche le bonheur, ce frère humain
avait peut -être envie de vous dire: "Joyeux anniversaire frère
Michel," a-t-il été élevé si durement qu'il vous le dit finalement
entre les lignes puisqu'il a relevé votre date de naissance.
Même si le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité et
si comme tout le monde vous n'avez que le temps du repentir (Rév
d'Arès 36/23),
je suis heureuse que vous soyez là et que — ne radotant pas — vous
puissiez nous transmettre tout ce que vous nous transmettez. Joyeux
anniversaire, frère Michel.
Danièle G. |
12Jul06 34C3
77 ans est un âge pour radoter, mais quand même vous n'avez pas pu
connaître la guerre de 1914-1948 "au cours de votre existence." Tout
ça, c'est de la démago [...]
Anonyme |
Réponse :
Né en 1929, je n'ai pas
connu directement la guerre de 1914-1918, mais dès que je fus en âge de
comprendre ce que racontaient mes oncles (mon père, classe 1922,
n'avait pas été mobilisé, étant trop jeune) et beaucoup de messieurs en
conversation avec mes parents et les pères de mes copains d'école et
mes instituteurs, etc., j'entendis abondamment parler de cette
guerre-là, c'était un peu comme si je l'avais faite moi-même. Et les
morts, qu'on ne cessait d'évoquer. Ma grand-mère maternelle avait perdu
tous ses frères, mes grands-oncles, sur le front de 1914-1918 ou des
suites de leurs blessures; elle en parlait souvent. Bref, mon enfance a
été quasi littéralement baignée sous "les marées de sang" qui
continuaient d'agiter les adultes dans des cauchemars sans fin. |
12Jul06 34C4
Radoter
[voir 34c1 et 34C3], radoter, doter, donner, re-donner? Je prends le
dictionnaire:"radoter — v.i. et v.t. Répéter de façon fastidieuse les
mêmes propos."
Comme Dieu en somme, puisque nous ne faisons toujours pas Sa Volonté.
djd |
12Jul06 34C5
Un message d'espoir pour votre anniversaire, pour
débouter les propos radoteurs de l'Anonyme de service/0034...
Toute personne peut donc changer [sa vie Rév d'rès 30/11]
pour changer le monde [28/7].
Nous nous rejouissons tous avec vous.
Dominique in Miami |
Réponse :
Merci pour vos vœux
d'anniversaire qui me touchent beaucoup. Non seulement toute personne
qui change sa vie en bien peut le faire pour changer le
monde, mais elle se crée aussi une âme (Rév d'Arès Veillées
17 et 18) qui lui permettra de s'élever au-dessus des ténèbres
glacées de la mort [voir #0028]. De plus, même l'homme quelconque
qui ne sait même pas que La Révélation d'Arès existe, qu'il
soit croyant ou incroyant, s'il change en bien, contribue
sans le savoir à changer le monde en bien et à accomplir
le Dessein du Père. La foi sans les actes d'amour, de pardon,
de paix, de libération spirituelle, n'a pas grande
utilité, mais les actes d'amour, de pardon, de paix,
de libération spirituelle,
même sans la foi (Rév d'Arès 28/11-12), sont des actes d'espérance
constructive. S'ils sont faits avec foi, celle-ci multiplie de façon
exponentielle l'effet "recréateur" des actes de bien, parce que la foi
porte à l'apostolat, à la pénitence et donc à la moisson
conscientes, intelligentes. |
12Jul06 34C6
Plus que musclée, l'image est saisissante et mobilisatrice,
elle montre qu'Éden est accessible et comment.
Ythier
|
13Jul06 34C7
En
lisant les nouvelles du jour je suis tombé sur celle concernant
l'anniversaire du massacre de Srebrenica et du souhait d'un cabinet
d'avocats de porter plainte contre les Nations Unies et le gouvernement
hollandais pour n'avoir pas réagi et sauvé les populations [de la ville
de Srebenica] à l'époque. Ces faits sont par leur nature proches de
ceux que vous abordez dans votre article.
Tout cela m'a inspiré l'écriture d'un texte sur mon blog http://freeparleur.over-blog.com/
Il y a aussi les nouvelles qui nous arrivent d'Israêl et de Palestine
avec le bombardement aujourd'hui de l'aéroport de Beyrouth contre le
hezbollah.
Tout cela en pleine période de pélerinage à Arès, c'est au fond très
lourd.
Et rend plus nécessaire l'appel au pardon et à l'amour,
sources de l'intelligence et de la force pour changer le
monde.
Jean-Claude D. |
14Jul06 34C8
Nous, les hommes, nous sommes vraiment très forts et nous pouvons
nous
émerveiller devant ce que nous avons conçu avec l'expérience de toute
l'histoire de l'humanité: des armes!
Toutes plus belles les unes que les autres! Quels génies nous
sommes! Aussi cons que forts.
Frère Michel, j'ai prié pour vous à Arès car il me semble que nous
avons bien besoin d'un prophète.
Aminabad |
14Jul06 34C9
Bruits de guerre une fois encore au Liban. Cette inquiétante
nouvelle
nous ramène à l'été 1989, durant lequel nous avions accueilli le petit
Samer, alors âgé de 11 ans, envoyé en France par sa famille pour être
protégé des bombardements qui s'intensifiaient. De temps à autre nous
repensons à lui: Qu'est-il devenu?
Peut-être est-il encore, comme tant d'autres civils malheusement, au
Liban et ailleurs dans le monde, dans l'angoisse de la guerre?
Quand guériront-ils mes plaies en entrant en pénitence?
(Rév d'Arès 30/4)
Nous sommes en période de pèlerinage de Feu, quel contraste !
On ressent de façon plus intense que, oui, après le mur la balène!
(=au-delà de ces murs où l'on prie est le mal, Rév
d'Arès XL/4).
Chantal et Jean-Louis C. |
Réponse :
Et nous, sœur Christiane et
moi, pensons à la petite Hint, agée de 12 ans, petite Libanaise
orpheline que nous avions recueillie à Arès la même année tandis que
son pays était ravagé par la guerre civile. Et les revoilà, ces enfants
devenus adultes, qui doivent avoir des enfants à leur tout, sous les
bombardements. Et je pense aussi à notre frère Antoine, que j'ai vu
prier cette année, les premiers jours du Pèlerinage, et qui m'a dit
qu'il partait au Liban la semaine suivante. Il doit y être. Puisse-t-il
revenir sain et sauf vers sa famille! |
14Jul06 34C10
La Révélation d'Arès dit que l'homme
Jésus n’est pas Dieu, et que c’est le Christ Qui est Dieu (38/2), qui
s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère, et qui a accompli
en un an, le temps d’un battement d’ailes, ce que le monde pour son
salut accomplit dans les siècles des siècles (32/4). Elle
vous dit ainsi qu'à nous vos compagnons: Je
t’ai saisi et déposé à la lisière de Mon Champ ; il est temps que la
Moisson se fasse, que le monde soit sauvé avant que ne pleuve le péché
des péchés (38/2). [La Révélation d'Arès contient aussi]
les versets terribles, non diffusés, que vous êtes le seul à connaître
(...).
Notre monde par bien des aspects me fait penser à Sodome et
Gomorrhe (Genèse 18/20+),
guerres,famine, exploitation, conditionnement de l'homme par l'homme,
spoliation, violences, haines, péchés qui collectivement commis
provoquent maladies, vieillesse, mort,accident, dérèglements
climatique, souffrances. Certains péchés sont inhumains, que même des
animaux ne commettent pas.
À Arès Dieu dit (Rév d'Arès XXXV/10): Les héros attendent.
Beaucoup de femmes et d'hommes attendent ce Message pour agir, s'unir,
affermir leur foi, accomplir le plan initial, [le retour à] Éden. Nous
devons trouver des pénitents, retrouver notre image et
ressemblance [du Créateur] (Genèse 1/27), réactiver nos dons
divins (Rév d'Arès 12/7) au service de toute l'humanité. C'est
notre devoir de témoins directs du prophète encore vivant
d'être audacieux, d'engager des actions "insurgeantes", de sortir de
nos pantoufles, de porter le prophète: Mes pieux (é)lèvent ton
signe, le faucon sans peur (Rév d'Arès XLV/20 ).
Nous avons un moyen d'action immense, qui est la rue.
Tout se passe
dans la rue, c'est encore le seul lieu où il y a de la communication.
Le péché, les guerres ne disparaîtrons pas comme ça, c'est clair. Déjà
nous avons commencé à poser les fondations d'une nouvelle civilisation.
Déjà des consciences se réveillent, déjà des bons sarments se sont
étendus au-dessus des steppes ( Rév d'Arès 31/1).
Toutes
vos nouvelles sur votre blog sont faites pour éveiller encore et encore
notre conscience, nous sensibiliser à la vie spirituelle, heureusement
que vous nous répétez sans cesse des point importants comme pénitence,
péché, amour, pardon, humilité, vie spirituelle, etc., car l'homme
est un oublieur et Dieu Lui même dit dans le Coran, Sourate 103: Par
l'époque, l'homme est, en vérité dans la perdition! saut ceux qui ont
la foi, qui font le bien, et qui se recommandent entre eux la Vérité et
la constance. Il y a ceux qui sont durs avec vous, sans vous cajoler
et vous font avancer et il y a les cajoleurs qui vous
freinent dans votre pénitence (Rév d'Arès 39/8).
J'ai
appris avec le temps à comprendre. Il y a quelque temps, un frère me
disait: "Mais, Didier comment fais-tu pour ne pas te faire casser par
les frères!?" "Ho, c'est simple! Certains ont réussi à me faire perdre
courage, il y a quelques années, je n'étais pas assez mûr, j'avais peur
(Si ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix,
XXIV/4. Sois un! XXIV/3). Je doutais de moi, j'avais des
soucis personnels, je me faisais prendre au piège de mon tentateur
("Je m'espionne", Le Pèlerin d'Arès 1990). Le menteur assure le
mauvais, (pour qu’)il ne jeûne pas, (pour qu’il ne pleure pas (Rév
d'Arès IV/6). Je ne priais plus, je ne moissonnais plus assez. Ma
liberté rebelle résistait à l'Appel de la pénitence
et surtout je n'avais pas tout compris de l'Appel de
Dieu à Arès. Je suis depuis mon retour dans une autre dynamique. Je
sais que mon retour dérange certains frères. Qu'à cela ne tienne!
Qu'ils sachent que je les aime évangéliquement. On peux pas plaire
à
tout le monde. De là l'importance de se réunir par affinités d'actions
pour accomplir la Parole, pour prouver au monde que par notre
libre volonté, amour, pardon, réflexion,
intelligence, pénitence, moisson, écoute, etc., nous
sommes capable de réaliser de merveilleuses choses, surtout d'être des
preuves vivantes du Retour de Dieu (Rév d'Arès I/1)
Mikal a le Blanc; voilà le retour! Mon faucon vole, (et
au repos) son pied dort sur Ma Main (XLV/26). J'ai récemment reçu
l'E-mail d'un frère me demandant, si nous pouvions diffuser ou non le
blog public du prophète.
Ce frère me communiqua un échange d'E-mails qu'il avait eu datant du
mois d'avril 2006, nous sommes en juillet... "Pourquoi attendre tout se
temps, me dis-je!?" Je lui répondis ceci: "Je pense que pour faire
connaître Mikal [frère Michel], la famille de conscience
arésienne, il n'y a pas que l'internet, la rue reste le lieu idéal pour
des actions "insurgeantes", visibles, bille en tête, comme [celle-ci
réalisée dernièrement, voir #0025] 'Le Christianisme N'Existe Pas
Encore.' Je n'ai pas eu à ce jour de contre-indications du prophète
qui sait que je laisse son blog à des missionnés (...) Et puis qu'est
ce qui est important de savoir? Si Mikal
est OK ou pas!? Ou de rassembler les frères et enfin nous unir pour
engager des actions insurgeantes, billes en tête, de son vivant? Là je
me dis: Est-ce une grande question spirituelle qui pourrait nous aider
à avancer plus vite dans notre pénitence!? C'est clair que
non! Il est nécessaire que les marmots sortent du nid et
prennent leur envol.
C'est mon avis. Discuter, ça fait 30 ans qu'on le fait, c'est l'action
qui est nécessaire. Je ne suis qu'un frère parmi les frères. Je ne
fais
que m'exprimer, je ne dis pas ça sur le ton du reproche, nous faisons
se que nous pouvons là où nous sommes."
J'ai essayé d'avoir ce
frère directement au téléphone pour parler. "Je suis occupé, m'a t-il
dit." Il a mes coordonnées et ne m'a pas rappelé. Il y a parmi nous un
grand problème de communication, finalement beaucoup d'entre nous sont
dans la même position que le prophète: "Option Solitude" (Le Pèlerin
d'Arès 1990). Il y a dans notre famille de conscience des sœurs et
frères, des génies et des arts très divers, les reflets d'une même
roche,
des compétences d'actions, de connaissances dans tous les corps de
métiers, bref, nous sommes un peuple. Tiens, par exemple, des sœurs et
frères travaillent dans le secteur télévisé, radio, médiatique, ne
pourraient-ils pas envisager un projet pour nous faire connaître!? Leur
expériences est importante. Je disais hier à un frère: "Si nous ne
trouvons pas dans notre assemblée parisienne, les sœurs et
frères pour réaliser un projet d'action audacieux, bille en tête, qui
pourrait attirer l'attention du public, cherchons-les dans le public,
parmi les inconnus, il y en a qui attendent, qui seraient assez
audacieux pour engager une action.
Je souhaite à toutes mes soeurs et mes frères un grand pèlerinage de
Feu.
Didier Br. |
14Jul06 34C11
L'ironie, les sarcasmes, la moquerie ou les courriers anonymes
n'apporteront pas de solution contre la guerre.
Notre société est en guerre permanente, les polémiques, la diffamation
ou tout simplement le refus de laisser chacun s'exprimer et
exister
par lui même tuent autant l'âme, l' esprit et le corps (Rév d'Arès
17/7) de l'homme que les guerres.
Ne pas écouter l'autre (son frère), avoir des réponses toutes faites,
refuser la différence de vue par l'ironie est déjà une guerre lancée
contre l'autre. On lui refuse de penser, de vivre et d'être différent,
sa seule possibilité d'exister dans l'esprit de son diffamateur
est de
se soumettre à sa tyrannie de vue.
Toucher à la dignité d'un être est déjà le tuer, détruire ou refuser la
liberté de chacun est un crime contre l'humanité.
Aucune guerre n'est belle, même si le roi David ou le prophète Mahomet
furent obligés de faire la guerre pour défendre leurs missions.
La guerre provoque un désastre humain énorme.
Seule la fraternité comme l'on rappelé Abraham, Moïse, Élie, Jésus,
Mahomet, Mikal, fera prendre conscience à chacun que l'autre, c'est
soi-même, que tout ce qui vit, tremble, pleure et rit dans univers est
en relation avec le plus profond de ma personne.
Le bonheur de l'humanité, donc de l'univers, se retrouvera dans les
actes, les pensées et le regard que chacun de nous portera vers le Bien,
et notre bonheur vivra de la Beauté.
Alain J. |
Réponse :
Merci de prendre ma défense
face à l'anonyme commentateur auquel vous faites sûrement allusion,
mais, vous savez, il ne me refuse pas de "penser, de vivre et d'être
différent," et j'ai d'autres "possibilités d'exister dans l'esprit de
mon diffamateur" que de me "soumettre à sa tyrannie de vue." Je publie
son commentaire parce que s'il n'a pas sa liberté d'expression, comment
aurais-je la mienne? Il ne "touche pas à ma dignité." Il exprime son
point de vue et il a le droit de ne pas m'aimer. Cela me donne au moins
l'opportunité de lui répondre et de lui apporter des informations qu'il
n'a apparemment pas. Ceci étant, tout à fait d'accord avec vous pour ce
qui concerne la guerre, qui est toujours "un désastre humain énorme." |
00Xxx00 34CX
texte
Signature
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