Commentaires Français de #225 |
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14 décembre 2020 (225) Quoi dire que je n'aie pas déjà dit ? |
À mes frères Jeff et Nasser, qui ont,
de concert avec d'autres frères et sœurs, réalisé la vidéo "Un
prophète" en version longue et version courte
(https://www.youtube.com/watch?v=FehXU9Yv2Ac&t=1577s), je
disais il y a quelques mois que j'avais encore
des enseignements à donner et que je pourrais encore
m'exprimer devant leurs caméras. Mais quelques mois c'est
beaucoup de temps quand on vieillit. Je réalise que quand le
déclin va, il va vite. Chaque jour j'ai un petit quelque chose
de moins que la veille. ____________________________________ De quoi souhaite-t-on que je parle encore ? Cette entrée est particulière. Elle ne
sollicite pas des commentaires, mais des requêtes. Les lecteurs
peuvent, exprimer leurs requêtes en quelques lignes. Je n'y
répondrai pas, sauf exception, mais j'y réfléchirai.
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Commentaires |
15déc20 225C1 |
Réponse : Ce matin j'ai regardé BFMtv, LCI, Cnews. J'ai ainsi appris que, du fait de l'absence d'entretien des pistes, des chemins, des parcours de ski de fond, etc., il y avait un accroissement des accidents sur neige, et j'ai constaté un silence officiel total sur l'internement psychiatrique du Professeur Jean-Bernard Fourtillan. Sans commentaire. |
15déc20 225C2 Bizarre, bizarre ! En faisant un copier-coller, afin d'envoyer votre texte, l'entrée 225 sur Messenger Anarkia, une surprise mystérieuse et désagréable m'attendait. Votre texte a du être piraté, pas sur votre blog mais sur Anarkia. Voici ces quelques mots ajoutés qui ne sont pas dans le texte original de l'entrée 225 : La colère de Dieu par le Dominiquin, frère Michel lors de l'enregistrement de Un prophète Paris 2018. Ces propos ne sont pas dans le texte original de l'entrée 225. J'ai essayé autrement dans mon courrier personnellement, pareillement. Étrange, Je n'ai pas d'explication. Bonne santé à vous. Mary de Bretagne-Sud. |
Réponse : Oui, bizarre ! "La Colère de Dieu" par Le Dominiquin est l'image que j'ai utilisée dans l'entrée 214 du 15 décembre 2019. C'est évidemment sans rapport avec l'entrée 225. Merci pour la photo du coquelicot sauvage. |
15déc20 225C3 Message parvenu par eMail : Cher Mikal, Le 21 novembre 2020, répondant à un mail de sollicitation de notre part pour tourner une nouvelle vidéo, vous nous avez annoncé votre intention de consulter les lecteurs de votre blog, supposés auditeurs de ce projet futur, proposition que nous avons accueillie avec grande joie. Depuis cette date, nous — Abel, Antoine, Jeff, Nasser et Vincent — avons travaillé sur un projet qui témoigne autant de la force irradiante du Messager Fort (Rév d'Arès 26/7) —, celle qui se dégage de vos gestes et mouvements, de votre vie quoi ! autant que des mots que vous prononcez (223C35), ce que de notre foi dans l’importance de ce témoignage audiovisuel, écho du tonnerre complémentaire de ce que vous aurez écrit (33/10). Il s’agit d’un document composé à partir d’extraits du premier Talkshow (15 octobre 2016), qui se concentre sur les passages fondamentaux de cette captation, telle que saisie par la seule caméra qui vous faisait face. Pour nous, ce document donne indéniablement à voir la transcendance du faucon et reste, plus de quatre ans après son tournage, d’une vibrante actualité. Il nous a donc semblé qu’au-delà de son intérêt spirituel, ce document pourrait nourrir utilement la réflexion de certains de vos lecteurs pour rédiger leurs requêtes et répondre à la question : “De quels sujets essentiels pour le salut personnel comme pour le salut général souhaitez-vous que je parle encore dans une vidéo, que j'enregistrerai peut-être l'année prochaine ?” Si et seulement si vous partagez ce point de vue, pourriez-vous signaler l’existence de ce document aux lecteurs de l'entrée 225 de votre blog en leur transmettant cette URL : https://youtu.be/gbnVLgt3uU4 (Cette URL n'est pas publique. Vous seul et ceux qui ont le lien peuvent pour l'instant la visualiser). Abel B., Antoine F., Jeff P., Nasser BenK. et Vincent L. |
Réponse : Merci, mes frères Abel, Antoine, Jeff, Nasser et Vincent, pour cet addendum à mon entrée. Qui est frère Antoine F ? Je ne connais qu'un Antoine F. mais qui est en Corrèze... très loin de Paris. C'est peut-être lui. Nina vient de m'apprendre qu'Antoine F. de Corrèze a fait tout le montage du talkshow de 2018, version longue et version courte. C'est donc une frère très talentueux, actif et très humble donc (très grande qualité !), parce que je le connais peu. Je lui fais mes compliments pour son travail. Sinon, à Paris je ne connais pas d'Antoine F. Qu'importe ! Vous le connaissez, c'est l'essentiel. Peut-être la vidéo que j'ai seulement pu visionner quelques instants faute de temps, inspirera-t-elle quelque chose aux lecteurs du blog qui me poseront des questions. |
15déc20 225C4 Frère Michel, C'est la première fois que je m'adresse à vous par ce moyen [par email] ; j'espère ne pas vous déranger. J'avais dans l'idée de poster sur le blog une dernière contribution sur le thème "finitude" [entrée 224], mais il y a une nouvelle entrée. C'était pour rebondir sur l'enregistrement très émouvant de la voix de Léon Tolstoï. Il m'a donné l'idée de lire "La mort d'Ivan Illitch", texte qui n'est pas sans rapport avec la finitude. J'ai été bouleversé par cette lecture et je voulais conseiller ce livre à nos frères et sœurs qui souhaiteraient découvrir Tolstoï : Accès facile (cent pages), existe en Livre de Poche (4,20 Euros) et enrichissement spirituel garanti ! Une affaire. J'ai commencé à réfléchir à votre nouvelle entrée [225], pour le moment il me semble que vous avez à peu près tout dit ou écrit, en tout cas sur l'essentiel, mais avec Joëlle nous y réfléchissons, nous avons également transmis le texte imprimé à Michelle B. qui n'a pas internet. Je ne veux pas prendre de votre temps précieux, une réponse n'est pas indispensable. Je vous assure de mes pensées fraternelles fidèles et vous remercie pour tout ce que vous faites. Henri R. de Bourgogne |
Réponse : Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire, qui me remet en mémoire le livre magnifique qu'est "Le mort d'Ivan Illitch" de Tolstoï, que j'ai lu il y a longtemps : L'histoire de l'émouvant et profond examen de conscience, de la découverte de lui-même et, plus encore, de la découverte qu'on peut changer, devenir un autre, d'un homme qui se meurt de maladie. J'avais beaucoup pensé à Dostoïevski en lisant ce très bel ouvrage. Vous avez tout à fait raison d'en recommander la lecture à nos frères et sœurs. Concernant la présente entrée 225 "Que dire encore ?", oui, j'ai en effet, depuis quarante six ans, "à peu près tout dit ou écrit, en tout cas sur l'essentiel." Je ne suis pas sûr d'avoir quelque chose de neuf à dire, mais je peux redire autrement ce que j'ai déjà dit... Le langage et la compréhension changent sans cesse. |
16déc20 225C5 Bien aimé Prophète en la Vie Infinie, Pourriez-vous dans votre enseignement nous parler de la "Raison" et de la "Conscience" du "Créateur, dont nous sommes l'image et ressemblance. Au même titre, que Jésus et Mouhamad qui poursuivent leur mission, serons-nous toujours aussi à l'œuvre, si nous avons été suffisamment pénitents et si nous avons construit notre âme, pour seconder les générations à venir pour changer le monde en Bien ? Merci pour tout ce que vous nous apportez pour éclairer nos faibles lumignons et nous donner de quoi accomplir la Parole. Je vous embrasse du fond du cœur ainsi que notre sœur Christiane Danny G. de Belgique |
Réponse : Ma sœur Danny, Comme vous le dites très justement, nos raisons et conscience sont les images et ressemblance (Genèse 1/26) de la Raison de la Conscience du Père. Sauf que le Père étant parfait Sa Raison lui interdit de faire l'Idiot et que sa Conscience également parfaite lui interdit de mentir, voler, etc, tandis qu'étant celle d'un pécheur ma raison me permet d'avoir l'air de manquer de raison et notamment de faire l'idiot, de même que ma conscience ne m'empêche pas de mentir, voler, etc. Je pensais avoir déjà expliqué ça. "Serons-nous toujours à l'œuvre comme pénitents ?" Voulez-vous dire après notre mort ? La Révélation d'Arès ne dit rien sur ce point, sauf que Jésus étant venu me parler quelque deux mille ans après sa mort, je suppose que nous serons ou que certains d'entre nous seront "toujours à l'œuvre". N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais aussi avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C6 Je souhaiterais que vous parliez de superstition. Dans vote blog la citation "Tu aboliras toute superstition" n'apparait pas. Le mot superstition 273. À titre de comparaison Amour évangélique 460 et Amour 7270 fois. Liberté absolue 480 Liberté 3871 Je vous embrasse bien fraternellement Philippe L. d'Aquitaine |
Réponse : Mon frère Philippe, Dans l'édition 1995 dite bilingue que vous devez avoir, je dis : "Superstitions : Les croyances et peurs populaires primitives, l'infaillibilité des dogmes, les sacrements illusoires (baptême 20/6, absolution, confession (30/15-16), ordination des clergés (8/1), onction (2/12), eucharistie (8/2), bénédiction (16/7), culte des saints (39/4), etc. La nature sacrée ou suprême attribuée à tout pouvoir politique, judiciaire, etc. (33/20) est également superstition." J'ajoute, puisque vous semblez ne pas le savoir, que passer sous une échelle, levendredi 13, être 13 à table, voir un chat noir traverser la rue, porter une médaille de st-Christophe, les histoires de fées, de Merlin l'enchanteur, etc. sont aussi des superstitions. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C7 Cher frère Michel, Parler : • Du monde futur et lointain, même s’il dépend aussi du choix des hommes futurs. • D’Éden. • Des versets terribles, même si les circonstances ne se sont pas présentées (mais un jour ? Bientôt ?) • Reformuler encore notre manière d’être insurgents. Par exemple, de nombreuses tentatives attirent de vous la remarque : soyez patients, ne provoquez pas, aimez vos frères, quels qu’ils soient… • De la manière d’aborder les autres religions et croyants du Livre, Islam en particulier. • Des rites (Mémoire du sacrifice, baptême, épousailles, allégresse du 7e jour, etc.). • Votre après : Pèlerinage, assemblées, conseil des assemblées, etc. Par rapport à là où nous en sommes. • Qu’est-ce qui différenciera le noyau dur des Pèlerins d’Arès de ceux qui dévieront après votre disparition ? • Comment trancher (cf. difficultés avec Antoine Bastien ou autres, que certains pourraient suivre sans vos avertissements) ? • La suite de "Souvenirs" ? À travers les grandes leçons de votre vie. Denis H. du Maine et Loire |
Réponse : Mon frère Denis, Je peux ignorer ce qu'est "le monde futur et lointain", je peux ignorer les versets terribles, je peux être insurgeant (je n'ai jamais préconisé d'être insurgent) de la manière que je veux, je peux "aborder les autres religions et croyants du Livre", je peux ne pratiquer aucun rite, je peux ignorer complètement ce que deviendront le Pèlerinage, les assemblées, etc., je peux ne pas "différencier le noyau dur (?) de Pèlerins d'Arès de ceux qui dévieront après ma disparition" (et même avant, car beaucoup m'ont quitté depuis quarante-six ans), je peux ne pas savoir "comment trancher" dans les situaation de dfficultés, puisque je ne tranche jamais, parce que je pardonne et aime tous ceux qui me contestent (c'est eux qui me quittent, ce n'est pas moi qui les chasse), et faire mon salut et contribuer au salut du monde si j'aime tous les hommes, si je pardonne toutes les offenses, si je fais la paix, trouve l'intelligence du cœur libre de préjugés. Je n'ai aucun préjugés envers ceux et celles qui me contestent, bref, si je suis un bon pénitent. Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C8 J'aimerai bien en savoir plus sur les prophètes. Je connais, de tête uniquement Moïse, Élie et Abraham. Jésus je sais pas s'il est prophète, cad [?], reçu une parole divine ou si c'est dû à son propre travail spirituel. Mais il y a du avoir aussi des femmes et une quinzaine ou vingtaine d'autres personnes, je pense. Gaëtan G. non localisé |
Réponse : Mon frère Gaëtan, Je peux ignorer tout des prophètes, hommes ou femmes "et une quinzaine ou vingtaine d'autres personnes", qui m'on précédé, et faire mon salut et contribuer au salut du monde si j'aime tous les hommes, si je pardonne toutes les offenses, si je fais la paix, trouve l'intelligence du cœur libre de préjugés. Je n'ai aucun préjugés envers ceux et celles qui me contestent, bref, si je suis un bon pénitent. Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C9 1) Désobéir sans cesse à tout et surtout à soi, jusqu'à l'apparition de l'Évidence. 2) Au 19ème siècle on a fait face aux pensées anti-humanistex (Eugénisme, darwiniste sociale, Nietzchéisme), au 20 éme siècle ce fut les sacrifices génocidaires (en Arménie, en Russie, Rwanda... sans oublier les monstrueuses guerres mondiales), au 21éme siècle le néo-libéralisme nous conduit vers le transhumanisme. La conclusion s'impose : Si les siècles de la religion ont été médiocres pleins de compromissions, ceux de l'athéisme ont été dévastateurs, jusqu'à ce que l'espèce humaine soit en situation survie précaire. Ni athée, ni religieuse notre implication séculière doit être salvatrice ? 2 bis) Les courants agissant comme des lames de fonds, à travers les siècle, quelle opportunité nous est-il donné de faire ré-émerger le Fond des fonds? 3) Le diable peut-il être abordé comme une métaphore du dévoiement de nos libertés ? 3 bis) Et si on avait redonné au diable sa figure divine ? Nota Bene : J'ai particulièrement aimé votre dernière entrée, d'ailleurs ma proposition sur les mouvements de fond qui traversent les siècles est un inspiration directe au questions que m'ont soulevé votre entrée 224. Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Mon frère Frédéric, J'ignore ce qu'est "l'apparition de l'Évidence." Pour moi l'Évidence c'est La Révélation d'Arès. "Quelle opportunité nous est-il donné de faire ré-émerger le Fond des fonds ?" L'opportunité est unique et très claire : il suffit d'être pénitent. "Le diable peut-il être abordé comme une métaphore du dévoiement de nos libertés ?" Le diable ou démon n'existe pas. Le diable c'est vous, c'est moi, c'est n'importe quel pécheur. Léon Bloy disait en substance : "Qui cherche le diable oublie qu'il est son propre diable," et aussi : "Celui qui cherche le diable a tout simplement omis d'examiner son propre cœur." |
16déc20 225C10 Michelpotayblog me fait penser à la mine du Salut, la mine par excellence. Vous, le chercheur solitaire de Dieu, un peu fou aux yeux du monde, armé d’un Dessein qui tombe du Ciel, d’une pioche, d’un casque, d’une lampe, de bois pour étayer les galeries, creusez et creusez, cherchez et cherchez les filons prometteurs, parez les coups de grisou, les poches d’eau et de gaz, renforcez les galeries derrière vous pour faire passer vos frères mineurs à votre suite, car le but de l’entreprise c’est d’extraire l’amour, la vérité, un projet de société… des minerais précieux à sortir au grand Jour. Comme la liberté, l’amour est autant un but qu’un moyen pour y parvenir. Un jour, le minerai couvrira tout comme la Lumière des Cieux couvrira tout sans cesse [Rév d'Arès 30/8]. Mais des moments difficiles peuvent venir et si nous devions descendre dans les catacombes à des heures sombres pour survivre comme l’herbe sous Son Eau, il y aura toujours quelque chose de merveilleux et de vital à garder la flamme précieuse en nous, le sort de l’humanité en dépend. Fasse le Ciel et les hommes que l’amour et la liberté ne quittent pas l’espace public ! Si des frères s’égaraient dans ces galeries en interprétant votre enseignement pour trouver là sujet à disputes… Vous, le frère aîné, Parole de Dieu : Mikal Ma Parole, parole prophétique si riche et développée comme le vent qui ride la mer, quel message donneriez-vous à ces frères de demain pour éclairer leur horizon ? Pascal L. de Betagne-Sud |
Réponse : Mon frère Pascal, Moi ? Non, je ne suis pas "le chercheur solitaire de Dieu." Je ne cherche pas Dieu, c'est Lui Qui m'a trouvé. Je ne suis pas non plus solitaire ; j'ai Dieu avec moi. Je comprends votre métaphore du mineur au fond des galeries de mine, mais elle m'attribue des mérites que je n'ai pas. Tout est beaucoup plus simple. Je ne suis pas vraiment en train de transpirer et ahaner muni "d’une pioche, d’un casque, d’une lampe, de bois pour étayer les galeries, creuser et creuser, chercher et chercher les filons prometteurs, parer les coups de grisou, les poches d’eau et de gaz, renforcer les galeries derrière vous pour faire passer le frères mineurs à ma suite, car le but de l’entreprise," c’est bien "d’extraire l’amour, la vérité, un projet de société… des minerais précieux à sortir au grand Jour," mais il suffit pour cela d'aimer tous les hommes, de pardonned toutes les offenses, de faire la paix, de trouve l'intelligence du cœur libre de préjugés. Il est vrai que le Père fait de nous des héros (xxxv/4-12), mais ce n'est pas aussi héroïque au sens littéraire humain qu'on peut le croire, puisque c'est à la portée de tout le monde. Il suffit de vouloir — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4). Je pensais avoir déjà expliqué ça, mais peut-être ai-je laissé penser à tort qu'il s'agissait d'un travail de forçat. |
16déc20 225C11 Bien aimé frère Michel, Merci pour cette nouvelle entrée and for the love within [et pour cet amour qu'elle recèle]. You have done so much for us [vous avez tant fait pour nous], we have all your writings, teachings and we have the honor to share with you your prophetic lifetime [nous avons tous vos écrits et enseignements et nous, avons l'honneur de partager votre vie prophétique]. With all your immense work we can change ourselves and contribute to change this world [Grâve à votre travail immense nous pouvons nous changer et ontribuer à changer le monde]., . Much gratitude for your incredible work and all the letters that we have received as well [Un grand merci pour votre œuvre incroyable ainsi que toutes les lettres que nous avons reçues]. I love you dear prophet Mikal [Je vous aime, cher prophète Mikal]. Once again [une fois encore] merci du fond du cœur. Je vous embrasse affectueusement, Katia R. Rahamefy de Bayonne, Pays Basque |
Réponse : Ma sœur Katia, vous me faites beaucoup de compliments, qui me touchent, mais vous ne me posez pas de question. Merci. J'en déduis que pour vous j'ai tout dit. |
16déc20 225C12 J'aimerais que vous approfondissiez les concepts de la pénitence : Qu'est-ce qu'aimer évangéliquement ? Qu'est-ce que le jugement et qu'est-ce que le non-jugement, qu'est-ce que le pardon, qu'est-ce qu'est la paix intérieure ? Ce sont des mots utilisés tout le temps, mais je trouve qu'ils méritent d'être développés et je trouve qu'ils ne l'ont pas été assez. Fraternellement, Solène G. de Bratagne-Ouest |
Réponse : Ma sœur Solène, Ah ! ah ! Vous me demandez d'approfondir le concept de la pénitence. Je vais y penser. Mais vous me déroutez par cette question : "Qu'est-ce qu'aimer évangéliquement ?" Cela me déconcerte, parce que je croyais avoir maintes fois expliqué que c'est mettre en pratique Le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). J'ai aussi répété maintes fois, par écrit ou par la parole, que l'amour évangélique est un amour-devoir, pas un amour sentimental. Je dois aimer (et donc pardonner, faire la paix avec, etc.) tous les hommes, y compris ceux qui ne me plaisent pas, ceux qui, comme dit Le Livre, ont l'hameçon, le pus, le ver à la lèvre... parce que c'est du fumier que sort le Jardin (Rév d'Arès xxii/8). N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C13 Je pense que beaucoup de questions qui sortiront de cet appel, tourneront autour de l’obstacle majeur : l’insuffisance de pénitence, c’est-à-dire le problème de l’égo, du moi qui veut exister au lieu de s’oublier, qui veut avoir raison, dominer, imposer ses vues, qui se manifeste, qui est réactif, qui resurgit par surprise, par défaut de veille, qui tel un hamster, tourne en rond dans sa cage cérébrale, bref l’obstacle étant l’absence de maîtrise de ses humeurs de surface ou une faible connaissance de son moi profond. Admettons que vous aidiez à la résolution de ce problème, même s’il ne peut être résolu que par personne d’autre que soi-même, quelle direction pour les siècles à venir, donner à la pensée pénitente, vivante, évolutive, sans se fixer dans des types d’organisation collective (qui sera longtemps défectueuse car toujours pécheresse et en chantier), autrement dit si la référence intérieure à laquelle chacun doit se conformer c’est son authenticité d’amour, quel type de foi et de réflexion peut la rendre réelle. Dit encore autrement : Faudra-t-il faire passer les réalisations concrètes (en voulant aller trop vite) avant l’amour ou l’inverse quand on n’aura pas les moyens de les juxtaposer ? Et puis toujours le "comment transmettre ?" Comment transmettre que le bois de l’échafaudage (les concepts de sublimité) n’est rien d’autre qu’un combustible pour que brûle en permanence le feu, le Feu (de l’Amour) ? Par l’exemple, la foi, la rencontre, l’espérance, le verbe, par tout cela à la fois ? Charlie F. du Nord |
Réponse : Frère Charlie, Oui, sans nul doute l'obstacle "majeur : l’insuffisance de pénitence, c’est-à-dire le problème de l’égo, du moi qui veut exister au lieu de s’oublier, qui veut avoir raison, dominer, imposer ses vues, qui se manifeste, qui est réactif, qui resurgit par surprise, par défaut de veille, qui tel un hamster, tourne en rond dans sa cage cérébrale, bref l’obstacle étant l’absence de maîtrise de ses humeurs de surface ou une faible connaissance de son moi profond." Oui, c'est évidemment contre tout cela que chaque pénitent ou pénitente lutte tous les jours. Mais là où vous me déroutez, c'est en me disant : "Admettons que vous aidiez à la résolution de ce problème, même s’il ne peut être résolu que par personne d’autre que soi-même, quelle direction pour les siècles à venir, donner à la pensée pénitente, vivante, évolutive, sans se fixer dans des types d’organisation collective (qui sera longtemps défectueuse car toujours pécheresse et en chantier), autrement dit si la référence intérieure à laquelle chacun doit se conformer c’est son authenticité d’amour, quel type de foi et de réflexion peut la rendre réelle. Dit encore autrement : Faudra-t-il faire passer les réalisations concrètes (en voulant aller trop vite) avant l’amour ou l’inverse quand on n’aura pas les moyens de les juxtaposer ?" Je vous réponds comme Jésus : À chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6/34). Soyez pénitent chaque jour et formez des pénitents chez ceux et celles qui vous suivent et ayez confiance en ceux et celles qui viendront après nous. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C14 Bonjour Frère Michel Je souhaiterais que vous exploitiez le potentiel du support video pour adresser un appel aux jeunes du monde entier (en anglais ?) afin de leur faire prendre conscience que la fin de l’homme est une éventualité et pour leur faire entrevoir le monde changé, la Civilisation du Bien Vivant qui sauvera l’humanité. Le virus a engendré une crise mondiale sans équivalent dans l’histoire moderne. Pour un nombre important de dirigeants du monde politique et économique cette crise "c’est le moment décisif" pour faire émerger un monde nouveau, pour imaginer un monde meilleur*. Pour le Père aussi, le moment est décisif : "Fin de l’homme. Je crois que le Père a envoyé Son Messager en 1974 et est venu Lui-même en 1977 parce que la fin de l'homme menace" (votre réponse au commentaire 224C67 de votre blog). Je vous remercie Frère Michel de nous solliciter alors que vous nous avez déjà tellement donné et vous adresse ainsi qu’à sœur Christiane mes pensées fraternelles. Bruno ( à Paris) *Source "Covid 19 — La Grande Réinitialisation" Klaus Schwab et Thierry Malleret. Editions Forum Economique Mondial. Juillet 2020 Bruno D. de Paris, Île de France |
Réponse : Mon frère Bruno, Non, "le virus" n'a pas "engendré une crise mondiale sans équivalent dans l’histoire moderne." Les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 (quelque 65 millions de morts à elles deux) et la grippe espagnole de 1918-1919 (50 millions de morts) ont fait de très gros dégats matériels et humains. Et dans l'Histoire tout court en 1347 la peste noire envahit toute l'Europe et fit 25 millions de victimes humaines sur une population européenne d'environ 75 millions d'habitants à l'époque ; le tiers des Européens mourut ! Non, non, le virus covid-19 est une toute petite pandémie. Ceci dit, oui, la fin de l'homme est une éventualité, mais je ne crois pas que ce soit la mort ou arrêt du cœur de l'humanité que le Père redoute, parce que dans l'état actuel des choses l'homme est pécheur et meurt, son cœur s'arrête de toute façon, mais s'il s'est fait une âme il survit dans l'au-delà. Ce que le Père redoute ressort à l'évidence de La Révélation d'Arès et des prophéties précédentes, c'est que l'humanité disparaisse dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), c'est-à-dire disparaisse complètement, privant le Créateur de l'Enfant (13/5) qu'il s'est donné. Disparaître dans le péché des péchés équivaut pour l'énorme masse humaine au sort final de spectres, c'est-à-dire équivaut à rien, au vide, à l'anéantissement (4/4) total. C'est la remise en question de la Création par la disparition de son fleuron : l'homme. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais avoir déjà expliqué ça, mais j'ai pu mal m'exprimer. |
16déc20 225C15 Ma Parole seule sauve (Rév d'Arès 7/4). Frère aîné et témoin visuel et auditif des Messages de 1974 et 1977, nous [?] voulons connaître le témoignage précis de ce que vos oreilles ont entendu en 1977, et donc ce Bon Livre que vous devez écrire l'oeil ouvert en couvrant votre main face au coucou dont la caresse a le bec (Rév d'Arès i/10). Vos publications successives sur lesquelles je vous ai alerté montrent que le Message entendu a été modifié par vous et ces modifications remettront en cause dans l'avenir la fiabilité de l'ensemble de votre témoignage. C'est un enjeu historique que vous seul pouvez traiter de votre vivant. Fraternellement au service du Parlant, Antoine B. du Languedoc |
Réponse : Mon frère Antoine, Oui, La Révélation d'Arès dit : Ma Parole seule sauve (Rév d'Arès 7/4), mais elle développe par ailleurs cette idée, notamment et surtout il s'agit de la Parole accomplie (35/6). L'accomplissement est dans la pénitence. Soyez pénitent et ne vous préoccupez pas des mots dans La Révélation d'Arès et acceptez l'enseignement du prophète. Ta parole est ma Parole est Ma Parole, Justice de juste (xxxi/10). Je n'ai pas changé le sens de La Révélation d'Arès. Jamais. Et quand bien même aurais-je, dans un seul souci de clarté, modifié quelques mots (j'ai ces devoir et capacité) et quand bien même ignorerais-je tous les mots de La Révélation d'Arès, je fais mon salut et je contribue au salut du monde si j'aime tous les hommes, si je pardonne toutes les offenses, si je fais la paix, si je trouve l'intelligence du cœur libre de préjugés. Je n'ai aucun préjugés envers ceux et celles qui me contestent, bref, si je suis un bon pénitent. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais avoir déjà expliqué ça, mais je ne me lasse pas de parler. |
16déc20 225C16 Bonjour, cher frère ainé, Pourriez-vous développer davantage le non-jugement ? Pourriez-vous en faire ressortir les différences avec le jugement de fond, la différence avec l'avis, le conseil, afin de ne pas toucher la conscience du frère, la différence avec l'opinion, l'accompagnement fraternel soucieux d'un frère ; je ne sais personnellement jamais avec sûreté si ce que je souhaite dire reste hors du non jugement, en est entaché,. Je vous remercie. Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain |
Réponse : Ma sœur Marie-Hélène, Le non-jugement va sans dire dès lors qu'on aime tous les hommes. Comment pourrais-je aimer et juger en même temps ? Je fais mon salut et je contribue au salut du monde si j'aime tous les hommes, si je pardonne toutes les offenses, si je fais la paix, si je trouve l'intelligence du cœur libre de préjugés. Je n'ai aucun préjugés envers ceux et celles qui me contestent, bref, si je suis un bon pénitent. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
16déc20 225C17 Bonjour Frère Michel, Pourquoi pas, mettre sur votre blog les deux vidéos les plus récentes, liens ci-après, pour que les lecteurs de votre blog puissent se faire une idée des thèmes déjà abordés, s'ils ne le connaissent pas déjà ? https://vimeo.com/208292194 https://www.youtube.com/watch?v=FehXU9Yv2Ac&t=8s&ab_channel=%C3%8EleBleue Merci Frère Michel. Dans l'amour avec vous. Philippe Michel G. du Midi-Toulousain |
Réponse : Mon frère Philippe Michel, Merci de donner ici les URL des deux vidéos en question. Je crois bien les avoir déjà affichées sur mon blog, mais il est plus facile pour les lecteurs du blog d'avoir leurs URL pour visionner ces vidéos quand ils le veulent. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! |
16déc20 225C18 Y a-t-il moyen d'évaluer au sein d'un groupe la naissance et le développement de la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13], afin de ne pas prendre des vessies pour des lanternes ? Avez-vous des pistes de tentations qui élèvent que nous pourrions développer dans la mission ? À quoi, après que vous soyez parti pour les étoiles, devrons nous être le plus attentifs, et prudents afin que la "faille "ne se referme plus ? Philippe N. de la Drôme |
Réponse : Mon frère Philippe de la Drôme, Le polone ? C'est une effet un sujet sur lequel je me suis peu exprimé. Merci de me le signaler. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! |
16déc20 225C19 Frère Michel, Je souhaite apporter une contribution au Bien. On m’a envoyé cette Révélation suite à un article : "Qu’importe le messager, c’est le message qui compte," sur Agoravox et on m’a envoyé le livre de vie via un autre messager de facebook. Les deux se rejoignent fortement. Aurore R. aussi rejoint l’imminence du Bien et des guides qui nous poussent à nous exprimer pour diffuser cette Lumière d’autant plus que l’Ombre gagne du terrain actuellement. À mon échelle, j’essaie toujours d’être moi même maintenant et d’être donc Juste en toutes circonstances. Sarah Juste, non localisée |
Réponse : Ma sœur Sarah, Où habitez-vous ? Je pourrais vous adresser à une mission pas trop éloignée de votre domicile; Pour être juste soyez pénitente. Vos faites votre salut et vous contribuez au salut du monde si vous aimez tous les hommes, si vous pardonnez toutes les offenses, si vous faites la paix, si vous trouvez l'intelligence du cœur libre de préjugés. N'ayez aucun préjugés envers ceux et celles qui vous contestent, bref, soyez, vous et votre sœur Aurore deux bonnes pénitentes. N'oubliez pas qu'être pénitentes est aussi être moissonneuses ou apôtres ! |
16déc20 225C20 Bonjour mon cher frère aîné, J’espère que vous allez bien. Contrairement aux fois précédentes, je n’ai pas pu inscrire mon commentaire directement dans votre page. Une fenêtre surgit, qui me demande une connexion Google (voir image en pièce jointe). Peut-être est-ce mon ordi qui débloque ? Voici ci-dessous mon commentaire à votre entrée 225 : Que pouvez-vous nous dire de plus ? Nous visons la Vie [Révd'Arès 24/3-5], l’infini où tout sera — est déjà — à créer en permanence, dans la joie et l’amour, dans l’émulation due à nos diversités, dans la confiance en nous et entre tous, et dans l’admiration et l’émerveillement mutuels. Le pas à pas vers cela est le changement constant en bien, le dépassement constant de soi, patient et mesuré. Tout cela cher, frère aîné, vous le dites et le vivez depuis quarante six ans, et le Père de l’Univers et vous-même soufflez dans nos poitrines, vous nous invitez chaque instant à le vivre à notre tour, à souffler à notre tour et à rafraîchir les intelligences pour qu’éclatent la Lumière et la Vie. Que pouvez-vous nous dire de plus si ce n’est de nous dire comment parvenir à nous dépasser pour nous faire totalement confiance les uns aux autres, à nous faire confiance en nous-mêmes et en ce Dieu qui est en nous et Qui n’attend que nous lui prêtions nos gestes et nos paroles ? Parlez-nous de l’invincibilité, de la Sainteté, s’il vous plaît. Concrètement, basiquement, au quotidien, à ras des marguerites. En tant que (modeste) créateur de par mon métier [architecte], "voir" ce qui n’existe pas encore — ce qui n’est pas perceptible — me fait avancer en ce que cela m’aide à chercher à le rendre perceptible, à moi autant qu’aux autres, et à en construire un chemin de réalisation. Peut-être trouverez-vous inappropriée la demande du piètre pèlerin que je suis, et que vous choisirez de ne pas la publier ; ce que je pourrai comprendre. Quoiqu’il en soit et très humblement je vous remercie pour tout, cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1], père [xxxiii/14] courage, prophète du vingt-et-unième siècle. Je vous aime fraternellement, je vous embrasse ainsi que votre épouse, et que tous nos frères et sœurs, croyants et incroyants, apôtres du bien dans ce monde en changement. Philippe R. d’Aquitaine |
Réponse : Mon frère Philippe d'Aquitaine, Vous savez comme moi ce qu'il faut faire pour être un homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13). Vous faites votre salut et vous contribuez au salut du monde si vous aimez tous les hommes, si vous pardonnez toutes les offenses, si vous faites la paix, si vous trouvez l'intelligence du cœur libre de préjugés. N'ayez aucun préjugés envers ceux et celles qui vous contestent. N'oubliez pas qu'être pénitent est aussi être moissonneur ! |
17déc20 225C21 Dans un avenir proche, j'espère, les assemblées deviendront plus importantes en nombre. Pouvez vous nous inspirer pour nous structurer sans chefs ? Raphaël B. de Touraine |
Réponse : Quelle joie d'avoir un commentaire de vous, mon frère Raphaël, si discret ordinairement ! Votre espérance d'un monde où les assemblées de Pèlerins d'Arès seront plus nombreuses est partagée par tous. Et cependant, mon frère ancien (vous veniez déjà en Pèlerinage à Arès il y a longtemps, quelque trente-cinq ans, je pense), vous avez habité longtemps en Touraine, mais je ne vous ai jamais vu à la mission de Tours. Oh ! il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Maintenant vous habitez en Eure et Loir à la limite des Yvelines, pas très loin de Rambouillet... C'est Paris qui est plus proche pour vous (85 km). Vous êtes un frères de très grande fidélité, que j'ai toujours trouvé dans mon courrier depuis des décennies. Je crois, frère Raphaël, que si vous aviez pris part à la mission, vous auriez contribué à multiplier l'Assemblée des P(p)èlerins d'Arès et donc à susciter des vocations de fondateurs de missions. Mais il n'est jamais trop tard. "Pouvez vous nous inspirer pour nous structurer sans chefs ?" demandez-vous. Nos missions, quelles qu'elles soient, sont toutes sans chef (Rév d'Arès 16/1). Elles ont des coordinateurs, ce qui n'est pas la même chose, qui émergent de façon naturelle parmi les frères ou les sœurs plus doués et/ou plus disponibles et dévoués que d'autres pour agencer, planifier, préparer, mettre sur pied, harmoniser, etc. la mission,. Dans cette génération très susceptible et individualiste il n'est pas facile de coordonner sans avoir "l'air d'un chef" ne serait-ce que si l'on se dévoue à harmoniser la mission, ce qui est nécessaire si l'on veut créer des expérience collectives observables et donc corrigeables et améliorables, parce que la mission d'instinct n'est pas toujour la meilleure et qu'il y a des choses à apprendre tous ensemble pour trouver de l'efficacité. La mission de nos jours est une expérience très difficile dans un monde sollicité de toutes part par l'éducation, la publicité, la presse, la politique, etc. et un peu d'humilité pour accepter non un chef, mais une organisation consensuelle ne peut qu'être profitable. Si vous décidez de participer à la mission parisienne, voyez de ma part soit Bernard L., soit Vincent L., soit Alain Le B., soir Wardia P. Il faut les avertir par avance de votre passage rue Raymond Losserand (c'est près de Monparnasse, 1/4 d'heure de la gere) et prendre rendez-vous. Dites bien que vous et moi nous connaissons depuis longtemps, mais que vous êtes d'une nature plutôt indépendante. Quelle joie ce serait pour moi de vous voir participer à la mission ! |
17déc20 225C22 De la part de Jean-Louis, voilà une requête, sous forme de poème : ----------------------------------- Ô RÉALITE CÉLESTE Le monde préfère les mythes. Comment le faire réfléchir Sur la Réalité ? Le monde vit sa réalité Pourtant implacable, dure Et faussement heureuse. Il y a une chose ancestrale Tellement humaine aussi, Qui hante et qui enferme Depuis la chute de la race, Les habitudes terrestres Hautes comme des citadelles. Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine |
Réponse : Merci pour ce poème, frère Jean-Louis, mais au premier coup d'œil je vois mal la requête qu'il exprime. Vous vous demandez "comment faire réfléchir le monde sur la Réalité" ? Bigre, mon frère ! Vous vous demandez en somme comment faire incontinent du monde une humanité de pénitents ? Autant demander comment faire se lever demain le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8) et par là même faire que l'humanité devienne du jour au lendemain immortelle... Sapristi ! Vous avez raison. J'en ai marre moi aussi de la réalité, dont le mode principal est d'être mortel. Oui, frère Jean-Louis, au diable la réalité ! Entrons dans l'irréalité immédiatement, incessamment, sur le champ, séance tenante, illico, sans plus attendre ! Je décide ce matin même d'être immortel. Pourquoi n'ai-je pas pensé à ça plus tôt ? Allons, gars Michou ! Tu décides d'être immortel et on n'en parle plus. C'est vrai, ça... Pourquoi se décarcasser à naître, grandir, se faire une situation, bosser, payer des impôts, faire l'apôtre-mendiant parlant à des fantômes, tomber malade par-ci par-là, trembler de trouille comme ci comme ça, vieillir, mourir ? Ne plus mourir ; il suffisait d'y penser. Merci, frère poète ! |
17déc20 225C23 Frère aîné, (...) En me revêtant de la peau et des oripeaux culturels de l'homme de la modernité (j'étais athée en 1991, ce n'était pas trop difficile), j'ai fini par me demander si nos écrits sur les tracts et affiches graphiques sont effectués "pour" l'homme de la rue ou sont réalisés "pour nous-mêmes" — pour surtout "nous rassurer nous-mêmes", ne pas faire de faute gâtant la spécificité du Message de La Révélation d'Arès, de votre enseignement (Rév d'Arès 16/1-2), comme par exmple la reprise d'un de vos écrits ici, pour un projet d'affiche qui ne s'avère au final pas vraiment réalisée pour les passants de rue mais "pour le frère-concepteur" (voir à 224C82). Cette question de réaliser des supports de communication qui tiennent vraiment compte de l'âpre thésaurus de peurs et d'objections stockées en l'homme que chacun croise, tente de sensibiliser, etc., est comme un "immense continent caché" en l'esprit de l'homme, continent caché en l'homme sur lequel il faudrait (à mon sens et sau erreur) étudier plus précisemment si nous ne voulons pas que notre Moisson s'enkylose dans des manières de faire qui, à force d'être invariablement faites ainsi, finissent par devenir éculées... (...) Roger C. d'Yvelinois, Île de France |
Réponse : Votre requête, frère Roger, fait quelque 170 lignes... et j'en ai demandé 10. Le dépassement de votre requête est vraiment au-delà de ce que je crois utile pour me demander de parler de quelque chose que je n'aurais pas déjà dit. Je me permets donc d'en garder l'essentiel en treize lignes + la vidéo. Vous me demandez en somme de parler des supports graphiques ou vidéographiques (tracts, affiches, vidéos) qu'on peut utiliser dans la mission. Il s'agit d'une requête d'ordre pratique qui est beaucoup moins de mon ressort, qui est d'ordre prophétique donc didactique (enseignements, Rév d'Arès 39/1), que du ressort des missions elles-mêmes qui assument vers l'humanité la transmission pragmatique, objective, matérielle (visuelle, musicale, vocale, etc.), évangélique, apostolique, de l'Appel lancé par la Vie au monde en 1974-1977. Votre vidéo dure 7 minutes 29 secondes, ce qui est très long, et personnellement je ne la crois pas praticable comme vidéo de vitrine, parce qu'on ne trouve en général personne qui reste sur le trottoir ce temps-là pour visionner une vidéo. Puisque vous êtes missionnaire, vous savez comme moi qu'on retient à peine l'attention d'un passant plus de trente secondes et qu'une minutes ou, très rarement, deux minutes forment en général la plus grande faveur que puisse faire au missionnaire un passant attentif. Mais bon ! Les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1) et si la mission de Paris ou une autre mission ailleurs en France, en Suisse, en Belgique, veut présenter votre vidéo en vitrine, c'est à elle d'en décider. De tout mon cœur je souhaite que ce soit une expérience fertile. Ceci dit, j'ai toujours pensé que le visuel ou le sonore sont des moyens d'attirer l'attention (le roulement de tambour du garde-champêtre de mon enfance), non des moyens apostoliques par eux-mêmes. C'est l'humain qui est porteur du Message par lui-même et, pour commencer, par sa propre attitude qui, si elle est d'amour, de pardon, de paix, d'inteligence du cœur libre de tous préjugés, attire plus que les discours, l'attention de ceux, déjà rares, qu'attirent l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et l'esprit libre de tous préjugés. N'oublions pas que le Père ne nous envoie pas convertir, mais moissonner les épis mûrs. |
17déc20 225C24 Bonsoir frère Michel, Oui, j'ai une requête. Je m'inquiète beaucoup du sort de nos enfants et jeunes ados. Le monde qu'on leur propose est plus que moche avec les abus actuels qu'on leur impose : port du masque et punition comme s'ils étaient des criminels, mise a pieds, etc...complètement déshumanisant. Ce n'est qu'un exemple. Ils ont leur caractère, ils sont ce qu'ils sont, moi je les aiment beaucoup. Ce sont des enfants perdus. Que peut t-on faire nous adultes, parents ? Y a-t-il quelque chose de particulier, parce qu'ils sont mi-enfants mi-adultes ? Je m'inquiète. Peut-être avez-vous déjà écrit ou parlé là-dessus, mais je ne sais pas en fait. Je vous embrasse fraternellement ainsi que votre famille. Danielle A. de Strasbourg, Alsace |
Réponse : J'ai lu et relu votre requête, ma sœur Danielle. Je n'ai rien d'autre à enseigner aux jeunes que ce que j'enseigne aux humains de tous âges : amour du prochain, pardon des offenses, paix avec tous, intelligence du cœur pour doubler l'intelligence intellectuelle et fait d'être libre ou délivré de tous préjugés. J'ai déjà parlé ou écrit sur ce sujet, mais vous pouvez ne pas l'avoir noté. Je recommence donc ici : Lorsque nos trois filles étaient enfants, ma mère (leur grand-mère), qui était venue habiter Arès et qui les recevait quelquefois à sa table, me disait : "Que tes filles se tiennent mal à table ! Je ne t'ai pas éduqué comme ça. Elles sont habillées comme des petits voyous, alors que je t'habillais de façon convenable (ma mère m'habillait comme un notaire quand j'étais enfant), etc." Je lui répondais ceci : "On ne peut pas tout enseigner aux enfants. Il faut faire un choix réduit, se cantonner au fondamental. Ainsi avons-nous décidé, mon épouse Christiane et moi, de leur enseigner cinq choses et de fermer les yeux sur le reste, c.-à-d. à aimer tous le monde, même ceux qui ne les aiment pas, même ceux qui leur déplaise, à pardonner toutes les offenses, à fuir les conflits et faire la paix, à tourne leur langue sept fois dans la bouche avant de parler pour ne rien dire de méchant, et à ne pas avoir de préjugés à l'égard de quiconque." Et ma mère soupirait en murmurant : "Cela va-t-il les armer contre ce monde impitoyable ?" Je concluais : "Assez rarement dans l'immédiat ; la bonté affaiblit l'homme dans ce monde inhumain, c'est vrai, mais si on ne commence pas maintenant, quand le monde changera-t-il ?" Ma sœur Danielle, tel est notre héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) dans ce monde difficile. Nos enfants doivent être des héros, eux aussi. |
17déc20 225C25 Cher frère aîné, Je suis profondément touché de cette attention que vous nous témoignez en nous sollicitant. J'ose donc une requête sur un sujet qui ne cesse de me turlupiner, pour moissonner un pénitent avec intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5]. Le ressuscité dit [prêtant sa voix au Père] : Je suis celui qui a parlé par Adam (...) qui a choisi d'être maître de (...) qui (...) a choisi de devenir son maître (...), qui a voulu être maître du (...) qui a voulu être maître des (...)" (Rév d'Arès 2/1-5). Or j'ai souvent le sentiment, dont j'ignore ce qu'il vaut, que nous voulons trop être maîtres de notre moisson. Ma requête, c'est donc celle-ci : Comment selon vous relier les deux exigences de la moisson et de l'attention à ces versets ? Merci. François D. d'Ile de France |
Réponse : Mon frère François, vous soulevez là, sans la nommer, une question primordiale, dont je n'ai peut-être pas assez parlé, en effet. C'est l'humilité. "Comment selon moi relier les deux exigences" sans lesquelles aucun apostolat ne peut réussir ? Par l'humilité ! Vous avez raison : Chacun de nous veut "être trop maître de sa moisson." Il y a dans La Révélation d'Arès un autre passage où le mot maître est pris dans le sens vaniteux qui nous nuit tant (18/1-3): Un charpentier sur son échafaudage avait construit un beau vaisseau selon les enseignements du maître (ici maître = l'égo, écrin des idées du monde)... il avait oublié l'ultime leçon du (vrai) Maître (là le Maître est le Père trop aimant, l'Humilité avec un grand H). L'absence d'humilité fausse toute action missionnaire qui, si l'égo domine, n'est plus qu'une action propagandiste, une activité qui peut engendrer la foi, mais comme la publicité peut engendrer le goût pour un fromage ou un parfum qu'on utilisera désormais jusqu'à son dernier souffle peut-être, mais qui n'est jamais qu'une affaire d'adhésion. L'humilité transforme la Parole en autre chose, parce qu'elle la divinise. On voit l'action négative de la superbe "par exemple dans l'interprétation erronée que, faute d'humilité, de lucidité donc, nos frères juifs donnent encore aujourd'hui au terme peuple élu" ("Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", "Pénitence" p. 58). Dieu, lui, est on ne peut plus, humble ; personne ne vit plus caché, plus discret, plus respectueux de la liberté de Son Enfant que Dieu. Je note donc de m'étendre plus tard sur l'humilité, que je cite fréquemment, mais dont je n'ai peut-être pas assez parlé. |
17déc20 225C26 Bonjour, cher Frère Michel, Voici des suggestions : 1) Parler des "piliers de la pénitence" que Jésus vous a transmis ; 2) Aider à comprendre le sens non-religieux de la Parole, par exemple votre enseignement spécifique à Paris il y a peut-être 30 ans sur le sens de passages de La Révélation d’Arès, mais dont je crois il ne reste pas de trace écrite validée par vous ; 3) L’importance spirituelle du réalisme pour vraiment changer le monde, par opposition à l’idéalisme religieux, notamment la question de la gestion des conflits humains dans une perspective spirituelle de l’amour et de la défense du Bien tout à la fois, avec des exemples passionnants mais limités dans le christianisme, l’islam (exemple de l’Émir soufi franc-maçon Abd-el-Kader et la colonisation en Algérie), exemple de la Bhagavad Gita et du détachement des résultats de l’action combative, exemples bouddhistes qui n’ont pas non plus été en mesure d’apaiser les conflits humains au niveau social ; 4) Le rapport à la connaissance ou science, qui est une objection majeure de ce monde, raison et humilité Si possible, merci de me rappeler l’adresse postale où vous faire parvenir un don. Merci ! Jérôme H. de Montréal, Canada |
Réponse : Mon frère Jérôme, comme je suis heureux de vous retrouver sur mon blog après une longue absence. 1) Je peux ignorer complètement les "Piliers de la Pénitence" (Périodique "Le Pèlerin d'Arès" n°1, n°2 et n°3, 1978) et faire mon salut, si j'aime mon prochain, pardonne les offenses, fais la paix avec tous, ai l'intelligence du cœur libre de préjugés. J'ai cessé de parler des "Piliers de la Pénitence" il y a longtemps, quand je me suis aperçu que certains Pèlerins d'Arès leur accordaient plus d'importance qu'à La Révélation d'Arès. Les "Piliers de la Pénitnce" me sont parvenus dans des circonstances tout à fait différentes que La Révélation d'Arès et que je considère comme très inférieurs en importance. 2) Je pense que vous faites allusion à l'enseignement que j'ai donné mensuellement à Paris à "L'Espace des Peupliers" de novembre 1995 à janvier 1997, je crois. Je n'ai pas d'enregistrement de cet enseignement impromptu. Il n'est pas impossible que certains frères ou sœurs m'aient enregistré, mais je ne sais pas lesquels ; en tout cas, aucun ne m'a donné de copie(s) de ses bandes d'enregistrement. Par contre, un assez grand nombre de frères ou sœurs ont pris des notes, certaines abondantes, et ont donné de 1997 à 2003 environ des conférences dans des missions de France, de Suisse et de Belgique (je ne sais pas lesquelles) pour retransmettre cet enseignement. Aucun d'eux ne m'a demandé de valider ses notes, que je n'ai jamais vues. Comme je suis un homme quasi seul, isolé, débordé, submergé de travail et, je dois le dire, peu soucieux de sa personne, de ce qu'elle dit et fait, je n'ai jamais eu le temps de recueillir des traces de tout ce que j'ai pu laisser derrière moi au cours de mes voyages. Je me suis notamment rendu compte, il n'y a pas très longtemps, que des frères et sœurs possédaient plus de documents que moi des grandes soirées de "L'Œil S'Ouvre" des années 1988, 1989 et 1990 au Cirque d'Hiver à Paris. 3) "L'importance spirituelle du réalisme"... J'avoue que je vois mal ce que peut avoir de spirituel ce qu'on appelle "réalisme". Je vais y réfléchir. J'ignorais qu'Abd-el-Khader était franc-maçon. Je connais l'homme pour son admirable défense des Chrétiens de Damas et d'autres positions courageuses qu'il prit dans la cadre des Droits de l'Homme, mais je sais peu de choses de lui finalement. Vous semblez le considérer comme un pont qui a tenu dans la tempête entre la rive de la foi et la rive du "réalisme", si j'ai bien copris ce que vous entendez par ce mot multiplexe... Je vais y réfléchir et voir ce que je peux dire sur la difficulté de joindre le haut étage du sublime au bas étage des raisons politico-religieuses. 4) Un peu le même sens que vous donnez à 3) ? |
17déc20 225C27 Cher frère Michel, bien aimé prophète, Parmi tout ce que vous avez écrit et tout ce que vous avez transmis, un enseignement considérable, il y a un point important sur lequel vous pourriez revenir : Parmi les cinq dons divins que le Père partage avec sa créature : l’amour, la parole, le pouvoir de création, la liberté et l’individualité, il me semble vous avoir entendu dire que l’individualité serait le don divin le plus facilement accessible à l’homme d’aujourd’hui, le plus facile à aborder. La façon unique de retrouver son image et ressemblance divine (Genèse 1/26-27), qui s’oppose à l’égo, "le moi qui veut exister au lieu de s’oublier, qui veut avoir raison, dominer, imposer ses vues, qui se manifeste, qui est réactif, qui resurgit par surprise, par défaut de veille, qui tel un hamster, tourne en rond dans sa cage cérébrale, bref l’obstacle étant l’absence de maîtrise de ses humeurs de surface ou une faible connaissance de son moi profond" (Votre réponse/ 225C13). Avec toute ma reconnaissance, et mon amour fraternel. Marc V, canton de Bern, Suisse |
Réponse : Mon frère Marc, votre requête me paraît tronquée. Je pense que vous souhaiteriez que dans un de mes propos futurs je revienne sur les Attributs (Rév d'Arès 21/4, 22/11, 26/17) que la Vie partage avec sa créature : l'amour, la parole, la créativité, la liberté et l'individualité. Les Attributs que nous partageons avec le Père sont d'importance égale ; je ne me souviens pas à propos de quoi j'aurais pu dire que l'individualité était ce que en nous est "le plus accessible" des attributs divins. Si je suis amour, pardon, paix, intelligence et liberté, je peux très bien faire mon salut en ignorant tout des cinq Attributs que je partage avec la Vie, mais il y a peut-être là des points qui forment le miroir de ma divinité et qui peuvent m'aider à me sentir plus proche des Amour, Pardon, Paix, Intelligence et Liberté du Père... J'en prends note, je vais y réfléchir. |
18déc20 225C28 Michel avec un petit m, Le président du tribunal de première instance du Hainaut [Belgique] m'a envoyé son Jugement : "Maître, me dit-il, je suis cul par dessus tête, pourtant comparant en personne. Vous n'avez pas affiché mon "finitude" marquée de Mon Signe comme sont marqués de mon signe les chevaux au galop [Rév d'Arès 28/20]. Fou que je suis, c'est évident que c'était d'abord à ceux que je mentionnais qu' il fallait que je m'adresse — errare humanum est mea culpa. J'affiche d'abord cela sur ma porte[, je] m'adresse ensuite aux mentionnés. Oui moisson d'abord. Fabian D. de Belgique |
Réponse : Mon frère Fabian, j'avoue n'avoir rien compris à vore requête. |
18déc20 225C29 Est-ce important, me direz-vous ? Je crois que cela peut l'être. Je me suis depuis tout jeune résolu à me construire avec l'idée de Dieu. J'ai en moi une idée de Dieu tràs évolutive (et vous qui nous déreligiosez, prenez une part fondamentale à cela). Grâce à cette idée de Dieu je peux entrevoir la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13]. J'aurais pu tout aussi bien me construire sans cette idée, sans que la polone me soit appréhendable et toutefois devenir un homme bon, vertueux. L'idée du diable m'est aussi complétement déreligiosée. J'aurais pu même complètement m'en passer, mais La Révélation d'Arés m'en rappelle l'existence, notamment dans la veillée 26. Je ressens donc que le fond cancéreux de notre humanité a une forme psychique et il dévelloppe des résistances à notre changement spirituel. La veillée 26 témoigne qu'il y a une forme de dialogue entre le noir et l'humain, entre le noir et Dieu. Serait-ce simplement la tentation qui est personnifié à travers la bouche de Jésus, pour devenir le tentateur ? Lorsqu'il s'agit des premiers versets de la veillée 26 cela pourrait coller. On peut remplacer le tentateur par "la tentation", ce qui donnerait : "Mais [la tentation] se glissera derriére toi..." Cela fonctionne, mais avec les derniérs versets de cette veillée s'est plus délicat, la tentation se met a parlé au Créateur, à partir de là, elle semble perdre son aspect mécanique intrinséque à nos sentiments, à nos illusions. Toutefois, c'est encore le processus de la tentation qui voudrait tenter le Créateur en lui disant : Frappe ! (Rév d'Arès 26/16). J'entend ces propos comme : "Retire-moi de cette existence et de ton héritage." Vous me direz que tout cela n'est que paroles d'hommes, et Jésus nous les retransmet. Ce qu'il faudrait voir ,et c'est ce que vous soutenez, il me semble. C'est que le tentateur à bon dos pour nous déresponsabiliser de nos propres tentations. Le tentateur n'est donc pas un produit dérivé de la Création, il n'a pas d'existence propre. Mais pourquoi, au lieu qu'il soit intégré dans les scénarii de nos vie comme un être autonome ? C'est ce que fait la Veillée 26. Pourquoi l'idée du tentateur n'est-elle pas dénoncée comme escroquerie de la pensée, une superstition comme l'est la trinité qui, elle, est dénoncée ? Que ce soit dans les Évangiles Palestiniens ou dans celui d'Arès, il [le tentateur] rôde autour des humains comme le ferait un être autonome qui cherche les moments opportuns pour nous faire chuter . Comprenez que cela produise en moi un réel blocage. Je vous embrasse. Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Vous demandez : "Pourquoi l'idée du tentateur n'est-elle pas dénoncée comme escroquerie de la pensée, une superstition comme l'est la trinité qui, elle, est dénoncée ?" Mais la réponse est simple : Parce que le tentateur existe, se manifeste par celui ou celle qui le veut — Si la prière stipule que nous fassions la Volonté du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), c'est bien qu'il existe sa contrepartie : la volonté de l'homme libre. Si j'ai envie de mentir, de voler, je mens, je vole, à moins que, luttant contre ce tentateur en moi, ce tentateur que je suis devenu, je m'en abstienne. Le tentateur ou plutôt mon tentateur c'est moi. Votre tentateur c'est vous Frédéric. Le tentateur de Pierre, Paul ou Jacques, c'est Pierre, Paul ou Jacques. Mais je suis un être complexe. Aussi, parallèlement, le Bien que je fais, c'est moi qui le fais. Le Bien que vous faites, c'est vous qui le faites, le Bien que font Pierre, Paul ou Jacque, ce sont eux qui le font ; ce Bien existe par l'homme et sans l'homme n'existe pas sur Terre. L'homme est agent du Mal comme agent du Bien ; c'est en cela qu'il est libre (Rév d'Arès 10/10) et qu'auun animal ou végétal ne l'est. En résumé, le noir ou tentateur ou démon tout comme l'agent du bien, c'est vous, selon que par votre volonté d'homme vous articulez votre destin comme ceci ou comme cela. Tandis que la trinité, elle, n'a aucune existence, parce que rien dans la Parole et les Actes (la Création par exemple) du Père, ou de Dieu, ou de la Vie, ou de l'Éternel, ou de Yahwéh, ou de Brahma, ou d'Allah, etc. ne dénote l'existence de plusieurs personnes distinctes. Le bon et le mauvais en vous sont distincts sous une même peau et un même cœur, tandis que le Père, le Fils et le Saint Esprit ne sont distincts que dans la pensée des théologiens et des clergés, mais non dans ce qu'on voit, entend, observe de Dieu. Je profite de cette réponse pour souligner que le Mal comme le Bien, que peut faire l'homme, quel qu'il soit, ou le tentateur ou l'ange que l'homme peut être, quel qu'il soit, forment le carrefour même de l'existentialisme qu'est la foi arésienne vécue : Dans quelle direction vais-je dans ma vie en général comme dans un acte en particulier ? Dois-je haïr et me venger ? Dois-je au contraire aimer et pardonner ? Autrement dit, dois être mon tentateur ou mon Dieu (Rév d'Arès 2/13) ? |
18déc20 225C30 Salutations, frère Michel, prophète, Ma question : Comment considérez-vous votre responsabilité et celle des pèlerins d’Arès à reconnaître les nouveaux messages du Père de l’Univers ? Je parle des nouveaux Livres du Père et de ses représentants, contemporain ou futur. Je pense que c’est fondamental dans votre œuvre de prophète et celle des pèlerins et j’aimerai que vous nous donniez des recommandations à ce sujet. Car Dieu a parlé, parle et parlera aux hommes : J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés (Rév d'Arès 2/16). (Coran : 3-81) Dieu reçut un jour l’engagement des prophètes en leur disant : Quelle que soit l’importance de l’Écriture et de la sagesse que Je vous ai données, lorsqu’un nouveau prophète viendra vous confirmer ce que vous savez déjà, croyez en lui et prêtez-lui votre entier concours. Et Dieu insista : Y consentez-vous ? En assumerez-vous la responsabilité ? "Nous y consentons", répondirent-ils. Et Dieu de conclure : Soyez-en témoins ; J’en témoigne de même (Coran : 3-82). Quiconque, après cet engagement, chercherait à s’y dérober serait du nombre des pervers. Je suis convaincu que les Livres Célestes sont les seules sources qui mènent à la connaissance de la Vérité, les livres d’hommes en sont incapables, ces Livres je veux les trouver comme beaucoup de chercheurs de vérité. On a dû vous contacter pour vous faire connaître d’autres Livres Célestes, d’autre Livre du Père. Pouvez-vous nous en faire découvrir. Peut-être vous l’êtes vous interdit par volonté de ne pas offenser le Père, en promouvant d’autres livres que celui qui vous a été demander de donner à l’humanité. Mais maintenant ? Je pense particulièrement à "Un cours en miracles" (ACEM) de Helen Schucman, livre Céleste remarquable, l’enseignement du Fils. Ou "Dialogue avec l’ange" de Gitta Mallasz. Ou "Le mystérieux livre de l’au-delà" de Johannes Greber. Tous sont des messages donnés par le Royaume du Père et à leur lecture comme celle de La Révélation d'Arès, il est évident qu’un homme n’a pu écrire ces textes. Au sujet d’ACEM, j’ai cherché ce que vous en pensiez sur votre blog et de ce que j’ai pu lire, vous ne reconnaissez pas ce livre. Je pense pourtant que le message fondamentale rejoint totalement celui de La Révélation d'Arès : Que la vérité se trouve dans le frère, et cette fraternité rejoint la filialité et le Père, car Dieu donne tout à tous pour l’éternité et c’est seulement là où se trouve la vérité : dans la totalité. Permettez-moi ces trois extraits : "Comme tu ramènes ton frère, ainsi toi-même tu retourneras. Telle est la loi de Dieu, pour la protection de l'Entièreté de Son Fils. Toi seul peux te priver de quoi que ce soit. Ne t'oppose pas à cette prise de conscience, car c'est véritablement le commencement des premières lueurs. Souviens-toi aussi que le déni de ce simple fait prend de nombreuses formes; et ces formes, tu dois apprendre à les reconnaître et à t'y opposer fermement, sans exception. C'est une étape cruciale dans le nouveau réveil." "Demande, donc, d'apprendre ce qu'est la réalité de ton frère, parce que c'est ce que tu percevras en lui, et tu verras ta beauté reflétée dans la sienne. N'accepte pas la perception variable que ton frère a de lui-même, car son esprit divisé est le tien, et tu n'accepteras pas ta guérison sans la sienne. Car vous partagez le monde réel comme vous partagez le Ciel, et sa guérison est la tienne. T'aimer toi- même, c'est te guérir toi-même, et tu ne peux pas percevoir une partie de toi-même comme malade et atteindre ton but. Frère, nous guérissons ensemble comme nous vivons ensemble et nous aimons ensemble. Ne te trompe pas sur le Fils de Dieu, car il est un avec lui-même et un avec son Père. Aime-le, qui est aimé de son Père, et tu apprendras ce qu'est l'Amour que le Père a pour toi." "Au-dessous de toute la grandiosité à laquelle tu tiens tant, se trouve ton réel appel à l'aide. Car tu appelles l'amour de ton Père comme ton Père t'appelle à Lui. Dans ce lieu que tu as caché, ta seule volonté est de t'unir au Père, en te souvenant de Lui avec amour. Tu trouveras ce lieu de vérité en le voyant en tes frères, car bien qu'ils puissent se tromper eux-mêmes, ils languissent comme toi après la grandeur qui est en eux. En la percevant tu l'accueilleras, et elle sera tienne. Car le Fils de Dieu a droit à la grandeur, et il n'est pas une illusion qui puisse le satisfaire ni le sauver de ce qu'il est. Seul son amour est réel, et seule sa réalité le contentera. Mais n'exempte personne de ton amour, sinon tu cacheras dans ton esprit un lieu de ténèbres où le Saint-Esprit n'est pas le bienvenu. Ainsi tu t'exempteras toi-même de Son pouvoir guérisseur, car en n'offrant pas un amour total tu ne seras pas complètement guéri." Cela rejoint exactement ce que vous disiez lors de l’exhibition "l'Œil S'Ouvre" au Cirque d'Hiver à Paris en 1990, parole qui m’avait frappé : "Vous ne pouvez pas revenir vers Moi si vous ne revenez pas vers les hommes, vous ne pouvez pas M’aimer si vous n’aimez pas les hommes. Vous ne pouvez pas croire en Moi ni vous ne croyez pas dans les hommes. Car l’Homme est Mon image et Ma ressemblance." Et n’est-ce pas par le frère que le Père à fait de Jésus un Dieu ? [Rév d'Arès 2/13] Un espace plus long qu'un rayon de soleil va de Jésus au Christ... il s'est embrasé de Mon Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il s'est élevé vers Moi... Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi (Rév d'Arès 32/3-5). Pour moi La Révélation d'Arès est le Livre du Père. Et ACEM l'enseignement du fils, un livre très précis, académique. Une question : avez-vous eu des contactes avec Helen Schucman à l’époque? La Révélation d'Arès reste pour moi le Livre Sûr, intact, le rivage éternel. C’est ce que vous nous avez donné, et m’a permis personnellement d’entreprendre mon parcours spirituel sur une fondation que je connais de vérité. Grégory de Bruxelles, Belgique |
Réponse : Frère Grégory, je peux ne connaître que peu de chose des livres que vous citez et je pourrais même ignorer La Révélation d'Arès, et faire mon salut et contribuer au salut du monde si je vis selon le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), autrement dit si j'aime tous les hommes, si je pardonne toutes les offenses, si je fais la paix, trouve l'intelligence du cœur libre de préjugés. Je n'ai aucun préjugés envers ceux et celles qui me contestent, bref, si je suis un bon pénitent. Je pensais avoir déjà expliqué ça. |
18déc20 225C31 Extrait de l'intranet de la mission lyonnaise : Il y a un mois, notre frère Abel B de Bretagne m'a contactée pour me demander si notre mission lyonnaise soutiendrait, d'une manière ou d'une autre, la diffusion d'une vidéo/interview du prophète au cas où une prochaine captation soit réalisable et réalisée. Et si j'acceptais d'être le lien avec les organisateurs. J'ai accepté sans hésitations, fort de l'enthousiasme lyonnais à organiser la mission/diffusion des vidéos du prophète. Nous ne nous sommes guère vus depuis et j'ai eu peu de temps (et de connexion) pour vous en parler. J'ai juste pu en parler avec Marie A. Aujourd'hui, je découvre la nouvelle entrée du blog du prophète. Le projet semble avancer. Alléluia ! Nicole D. du Rhône Certes ma soeur Nicole le projet de nouvelle vidéo avance. Mais cette entrée m'a bouleversée et c'est pas "Alleluia !" qui m'est venu... mais un énorme flot de larmes ! C'est tellement émouvant tout ce que notre prophète y écrit, c'est tellement vrai qu'il a écrit sur tout l'essentiel. Son souci de nous demander ce qu'il peut encore écrire, son souci de préparer son départ le mieux possible pour la mission, son souci de nous enseigner jusqu'à son dernier souffle... font qu'on ne peut que penser à ce jour qui arrivera toujours trop tôt pour nous. Il nous dit : "Bon, alors, mes marmots que j'aime tant, à qui j'ai donné tout mon possible, allez vous me libérer un jour ?! Car moi j'ai fait ma tâche, c'est à vous d'accomplir, à chacun de nous d'incarner cette Parole que j'ai reçue de la Vie. Que Dieu le garde et nous garde tous, car la séparation, [qui n'est] certes que [séparation] de chair, est tout de même une anomalie terrible. Je vous embrasse. Pascale B. de Grenoble, de la mission de Lyon |
Réponse : Ma sœur Pascale, dans mon entrée 225 je n'exprime pas le "souci de demander ce que je peux encore écrire", car écrire je ne fais que ça sur ce blog et dans mon courrier, mais je demande seulement à mes frères ce qu'ils souhaiteraient que je dise ou exprime ou articule ou prononce (avec ma bouche en parlant dans un micro) si mes frères parisiens me donnent encore le possibilité d'être enregistré. Ceci dit, je suis très ému par tout ce que vous exprimez ici toutes les deux, mes sœurs Pascale et Nicole, que je connais depuis longtemps, toutes deux d'actives participantes des missions de Paris (Nicole) et Lyon (Nicole et Pascale). Oui, la séparation charnelle viendra tôt ou tard et, vu mon âge, plutôt plus tôt que plus tard, mais le Père ne m'a pas seulement demandé d'être son prophète, Il a fait en sorte que mon prophétisme ait une longue durée pour que mon enseignement s'étende et se parachève. J'ai très bien compris cela et pour cette raison capitale je ne dételle pas, comme disait le docteur Julien Besançon. Je suis toujours au travail quelque douze à treize heures par jour. Encore un grand merci, mes sœurs Pascale et Nicole. |
18déc20 225C32 Bien aimé prophète, Ce monde est plein d'incertitude et votre enseignement prophétique est le plus long et le plus complet de tous les temps. Donc, pour nous, pas vraiment de questions de fonds mais peut-être quelques conseils sur la mesure, les fameux sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/1-6). Ce monde est tombé dans une psychose collective et va faire naître un éclatement de la pensée autant que de la société. Savoir trouver la bonne mesure en toutes circonstances pour ne pas tomber dans la démesure. Chercher la mesure dans les mots et les actes, ceux qui éveillent les consciences, qui donnent le courage et la volonté d'affronter les maux de ce monde et permettent de dépasser ses peurs, ses faiblesses et ses lâchetés, celles qui empêchent toute audace. Dans l'histoire de l'humanité, le manque de mesure apparait souvent comme un point de désunion, une rupture, parfois brutale, d'une vie, d'une autre vie possible. Vous avez su trouver cette mesure tout au long de votre vie et préserver votre liberté d'enseignement pour faire naître l'espoir d'un changement de fond de l'humanité. Mille mercis pour votre précieux enseignement pour nous et pour les générations à venir. Arièle et Philippe C., Hautes Alpes. |
Réponse : Arèle et Philippe C. je note que vous souhaitez que je parle de la mesure. Ce n'est pas un sujet facile, car la mesure est comme le timbre de la voix et la couleur des cheveux ; certaines personnes sont mesurées, d'autres ne peuvent pas l'être et sont toujours en situation de débordement ou d'excès. Mais enfin, il est vrai que le Message du Père, dès la Veillée 7 de L'Évandile Donné à Arès évoque la mesure. J'en prends note et je verrai ce que je pourrai dire encore sur ce sujet très important, puisqu'il concerne la maîtrise de soi, et la pondération, et nous entraîne à réaliser que même dans l'Univers infini où vogueront nos âmes, tout ce que nous appelons sublime et glorieux, reste posé, équilibré, raisonnable, paisible, autrement dit sage au sens fort et ultime du mot. |
18déc20 225C33 Cher frère ainé, Voici donc ma requête : Je voudrais m'emparer du tableau de la Joconde pour la repeindre, ce qui, pour le grand artiste que je suis ne me parait pas le plus difficile ! Par contre, je ne saurais comment déjouer le système de sécurité qui la protège, si toutefois il y en a un ? Hihihi, rions un peu ! Plus sérieusement, l'essentiel de votre enseignement ne réside-t-il pas déjà dans les "Pèlerins d'Arès" annuels 1989,1990,1991-92,1993-96 ? À la lecture de l'article "L'inchangement l'argoule intérieure" de 1989, se pose la question de ce que nous n'avons pas fait, alors que le but de votre enseignement est justement de nous inciter à faire, tout en n'étant le chef de personne (16/1). Peut-être pourriez-vous nous parler du vouloir en d'autres termes, notamment de la question : "qu'est-ce que je veux être" ? Car c'est aussi le vouloir qui entraîna Adam dans la chute (Rév d'Arès 2/4). Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Mon frère Dominique, vous avez raison ; il faut repeindre la Joconde. Après tout, ce n'est jamais que le portrait un peu palichon (De Vinci lui a fait une mauvaise mine, pourquoi ? elle était peut-être malade) d'une bonne femme de Florence, une certaine Monna Lisa Gherardini, femme de Francesco del Giocondo, d'où la Gioconda. Un jour, il y a quelques années, nous étions à Paris, sœur Christiane et moi, pour une réunion au local de mission de la rue Losserand et nous avions trois heures d'avance. Nous avons décidé d'aller au Louvre. La salle de la Joconde était pleine à craquer de Chinois, de Japonais et autres Asiatiques et regardant de loin la fameux tableau de loin nous n'avons pu que nous dire : Rien d'extraordinaire dans cette frimousse. Alors, oui, je suis d'accord pour qu'on la repeigne avec des couleurs pour lui donner de la santé, un sourire autre que cette bouderie moqueuse, des fleurs dans les cheveux, bref, pour qu'on l'égaie... On dirait une concierge regardant passer, pleine de pensées critiques, les passants comme les vaches les trains, à la porte de son immeuble. Vous avez raison de rappeler que j'ai beaucoup dit dans les ouvrages "Et Ce Que Tu Auras Écrit" des années 1989 à 1996, mais d'une part je n'y ai pas tout dit, d'autres part c'était une écriture peut-être un peu abstruse ou sybilline pour beaucoup ; par ailleurs tout le monde ne lit pas, ou tout le monde ne comprend pas ce qui est lu, etc. Il y a des frères et des sœurs qui sont plus à l'aise en m'écoutant qu'en me lisant. L'idée ici est de laisser derrière moi quelque chose de sonore. Parler du vouloir ? Rien n'est plus personnel que le vouloir... Mais bon ! je vais y penser. |
18déc20 225C34 Cher prophète, Je souhaiterais que vous parliez ou plutôt que vous reparliez de l'Assemblée. Vous en avez beaucoup parlé notamment dans les periodiques annuels "Le Pèlerin d'Arès Et ce que tu auras écrit". C'est un pan de votre enseignement qui à mon avis est trop négligé ou que nous avons trop intellectualisé, contrairement à la pénitence où nous y voyons plus clair : dépassement dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur [libre de tous préjugés]. Assemblées de pénitents et de moissonneurs, source de force pour accomplir notre mission dans le monde, le sauver. Si nous peinons à attirer, à grossir c'est non seulement parce que les épis mûrs ne sont pas légions, qu'à notre époque les gens butent sur le fait de rejoindre un groupe ou ce qui leur paraît un groupe, mais nous ne sommes certainement pas assez clairs pour expliquer et montrer que nos assemblées ne sont pas de simples groupes, que notre ciment et notre moteur est la pénitence, l'amour, la volonté. Le langage et la compréhension changent sans cesse ... Je vous embrasse de tout mon coeur. Nicole D. du Rhône |
Réponse : Avez vous conscience, ma sœur Nicole, qu'en me demandant de "reparler de l'Assemblée" vous avez donné la définition de celle-ci ? Relisez-vous bien et vous verrez que vous avez défini l'Assemblée. L'Assemblée, c'est l'angélité de l'humanité, son fin du fin, sa quintessence, son trésor ; c'est au-delà de toutes organisations ou solitudes possible l'ensemble, dont les membres peuvent se connaître ou plus souvent ne pas se connaître, de tous ceux et celles qui aiment le prochain, c.-à-d. tous les hommes, et qui aiment sans réfléchir — Ne réfléchissez pas ! Aimez ! car si vous réfléchissez vous trouverez des raisons "valables" de ne pas aimer certains —, de tous ceux et celles qui pardonnent les offenses — Ne réfléchissez pas ! Pardonnez ! Tout, sinon vous laisser un couloir vers les vengeances sans fin ! —, de tous ceux et celles qui font la paix — Ne réfléchissez pas ! Faites la paix ! Avec tous ! —, de tous ceux et celles qui ont l'inteligence du cœur — Ici ne réfléchissez pas trop, sinon vous trouverez toujours des raisons de donner la préférence à l'intelligence intellectuelle... Ici on est au cœur de la mesure ! —, et de ceux et celles qui se rendent libres de tous préjugés, qui font sauter toutes les chaines des habitudes de penser et de juger, les chaînes des préconceptions, des partialités, des idées reçues, des partis pris. L'Assemblée est cette humanité aimante, sans nom, sans adresse, sans téléphone, sans publicité, celle qui ne meurt jamais, car elle est faite d'âmes et toutes ces âmes ensemble font la polone. |
18déc20 225C35 En lisant votre entrée et vos premières réponses, j’ai l’impression d’être sur un quai de gare, une préparation de vos oisillons qui prendront la suite de votre départ proche ou encore lointain, mais départ tout de même (Rév. d’Arès 24/1). Ce moment où nous pouvons échanger une phrase du cœur, de prendre encore quelques instants pour nous étreindre, nous embrasser (23/6), nous sentir, échanger une dernière recommandation, un dernier enseignement. Si je regarde ma vie de Pèlerin, je vois que j’ai encore tant à accomplir de vos enseignements, alors ai-je encore vraiment besoin de poser des questions ? N’ai-je pas juste à accomplir ? N’est-ce pas la peur et l’angoisse (Rév d'Arès 26/2) du grand large qui crée cette agitation ? Même s’il n’y a encore que quelques pas accomplis, ce n’est pas rien, c’est déjà quelques pas sur le sentier vers les Hauteurs, je le sens. Alors plus qu’une question, c’est une demande, celle d’un signe (Rév d'Arès 36/13) en Son Nom, que vous puissiez m’adresser, comme à mes sœurs et frères signataires des commentaires précédents de cette entrée, le fond du message, une exhortation (36/17) à la pénitence pour que je le grave (40/1) à l’intérieur de moi, pour que je ne me sente jamais orphelin (34/7) et que je ne détourne jamais mes pas de cette direction de certitude (32/4). Je sais que vous l’avez déjà fait de nombreuses fois en bas de chacune de vos lettres. Et je sais aussi que cela me touche à chaque fois particulièrement quand vous y associez Véronique. Merci pour tout ce temps précieux passé à faire l’ascension à nos côtés. Nous sommes les maillons d’une longue chaîne à travers les générations qui viennent. Le meilleur, merci que nous puissions le faire, c’est de transmettre à notre tour, le flambeau à la génération suivante. Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : Voilà des mots qui m'émeuvent, frère Louis-Marie. Merci du fond du cœur. Vous n'avez pas de question. Vous avez compris qu'il faudra poursuivre ma tâche, car le prophète, une fois qu'il aura charnellement disparu, n'aura pas spirituellement disparu. Le prophète, ce sera vous tous, mes frères et sœurs, tous indéfiniment et jusqu'au Jour du Père ! |
18déc20 225C36 Bonjour frère Michel, Je me suis posée la question : "Que peut dire le prophète qu'il n'a pas encore dit ?" La réponse est simple : il a pratiquement tout dit. Mais comme apôtre, il y a un sujet qui me semble essentiel et auquel vous avez consacré une entrée: la 171, la "Non dualité". Ce sujet est étonnement de plus en plus présent sur la toile. Une vidéo sur ce sujet serait très utile pour notre mission. Algia C. de Bretagne-Sud |
Réponse : Ma sœur Algia, je peux faire mon salut et contribuer au salut du monde sans savoir ce qu'est la non-dualité, puisqu'il me suffit pour cela d'aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence du cœur libre de préjugés. Mais vous n'avez pas tort : La connaissance de la non-dualité est un affinement du concept d'amour, car aimer c'est fondamentalement avoir conscience que rien ne sépare quiconque des autres sur le Fond, qu'ils soient sur Terre ou dans l'Infini. Avoir conscience de la non-dualité est un affinement qui renforce la capacité d'aimer sans réfléchir, ainsi que je le dis déjà à notre sœur Nicole D. |
18déc20 225C37 J'aimerais en savoir plus sur le pardon. J'ai compris à travers la Parole certaines choses, qu'il ne faut pas se venger, qu'on trouve la paix dans son cœur en pardonnant, mais un témoignage de ta part sur le sujet m'intéresserait. J'espère que tu vas bien ainsi que ta famille. J'aime t'écouter parler de la Parole. Je visionne beaucoup les vidéos pour réfléchir comprendre vraiment ce qu'il y a d'essentiel à savoir. Pour moi tu es le digne prophète que Dieu à choisi pour délivrer son Message. Prends de soin de toi. Ta petite sœur Malika B. de Lorraine |
Réponse : Le pardon, ma sœur Malika, est une conséquence immédiate de l'amour. De plus, c'est une immense sagesse, parce qu'il donne de l'idée de loi un tout autre sens. Je vais y penser. Merci de votre suggestion. |
18déc20 225C38 Bien aimé prophète du Père, Une autre question : La Maison des Faucons peut-elle se faire, sans votre présence physique ? Pouvez nous rappeler quelle serait sa raison d'être, et nous dire comment vous envisagiez son fonctionnement Merci. Philippe N. de la Drôme |
Réponse : Mon frère Philippe, la Maison des Faucons était un projet pratique qui tombait sous le sens en 1986, quand je n'avais encore que cinquante-sept ans et de la vigueur. L'idée était très simple : Il m'était impossible de me rendre partout où il y avait des P(p)èlerins d'Arès en herbe (très nombreux à l'époque) ou déjà bien engagés afin de leur donner mon enseignement, réfléchir et travailler avec eux sur la mission, car cela aurait exigé de moi des voyages continuels, plus coûteux que mes moyens le permettaient, très fatiguants, des pertes de temps considérables, une gêne importante pour tout ce que j'avais à faire chez moi comme travail, etc. Autrement dit, il était clair qu'il était plus facile, plus économique, aux P(p)èlerins d'Arès de venir à moi qu'à moi de me déplacer sans cesse vers eux dans toutes les directions. Pour cela il fallait prévoir leur séjour à Arès. C'était la Maison des Faucons pouvant accueillir au moins six personnes ou six couples en permanence avec des extensions réalisables avec le temps pour atteindre une quinzaine de personnes ou couples. De plus, la Maison des Faucons pouvait héberger une cuisine de groupe, un secrétariat permanent, des locaux d'enregistrement, une imprimerie, etc. Aujourd'hui j'ai 91 ans et je ne peux plus me donner à tous de la même façon. Je travaille encore douze à treize heures par jour, dimanche compris, mais cela ira en diminuant parce que je perds chaque jour un peu plus de vigueur ; je ne peux plus travailler quelque dix-sept heures comme je le pouvais dans les années 80 et 90. La Maison des Faucons telle qu'envisagée dans les années 80 n'a plus de raison d'être. À l'époque, mes frères et sœurs n'ont pas compris l'intérêt de la Maison des Faucons et je l'ai toujours beaucoup regretté. |
19déc20 225C39 Pour moi, pas de requête car, vous avez tout dit depuis 1974 : 100 fois, 200 fois, 300 fois, 400 fois... 1000 fois différemment. Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau (Rév d'Arès xi/13). Nous sommes à votre suite des réveilleurs d'âmes, porteurs de la Lumière, christs en puissance (Rév d'Arès 2/13-14). Je crois que dans les générations à venir des frères et sœurs comme Jésus se transfigureront de leurs vivant (Matthieu 17/1-9). Je crois qu'un petit reste de pénitents (26/1) déclenchera en synergie avec le Père le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8-13). Les religions proposent le salut selon leurs croyances, dogmes, rites, cultes, et malgré leur orgueil inouïe elles restent la plus belle récolte (Rév d'Arès 14/1-5). La politique ne propose pas le salut, elle crée des lois [xix/24], des problèmes, elle ne sert à rien. Je crois que des religieux, politiques, dominateurs, entreront en humilité, briserons leurs orgueil et trouveront la foi, descendront de leurs trônes pour nous rejoindre restaurer Éden. Mikal nous enseigne que pour faire son salut et celui de toute l'humanité, c'est simple: être pénitent, petit, moyen, grand ou très grand peu importe, moissonner d'autres pénitents, aimer, pardonner, se libérer des préjugés, agir avec intelligence du cœur. Didier Br. d'Île de France Photo: Gurvan.L 18.12.20 |
Réponse : Merci du fond du cœur, mon frère Didier. |
19déc20 225C40 Cher frère aîné, Que dire que vous n'ayez pas déjà dit ? Si je m’en tiens à la formulation stricte de votre demande, je ne sais pas. Depuis que je chemine à vos côté, je n’ai pas cessé de me déshabiller, de rechercher cette nudité sans laquelle il n’est pas possible de se revêtir du manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). J’avance lentement sur ce chemin de déculturation, je me détache progressivement de mes idées personnelles, du vent malsain des docteurs (23/4) pour faire entrer en moi le Souffle rafraîchissant du Père (12/3), l’Air (xxxii/4). Je m’efforce de devenir l’enfant évangélique (Matthieu 18/3 ; Rév d'Arès 33/8 ) libre de cette mémoire lourde qui nous enferme dans le temps, nous voile les yeux et les oreilles (23/1). Ma quête est celle du désencombrement, de l’allégement, de la simplification et j’avoue me poser de moins en moins de questions. Ce que j’ai compris de votre enseignement — le Miel (xii/4 à 6) — me suffit comme nourriture (12/4) pour avancer dans la direction de certitude. Peu à peu, je me dépouille de mes oripeaux culturels et de mes préjugés, qui collent parfois tellement au vieil homme qu’il me semble parfois m’arracher la peau. L’abandon des préjugés est pour moi l’aspect le plus difficile de la pénitence, plus difficile il me semble que la recherche de la paix ou le pardon. Vous citez beaucoup l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle libre (10/10) de tous préjugés. Mais il me semble que c’est un des aspects de la pénitence que vous avez le moins approfondi ou exemplifié. Vous écrivez dans votre entrée n°216 "Dormition du Bien" en réponse au commentaire n°22 : "L'intelligence spirituelle sera probablement quelque chose de plus long à acquérir que l'amour". Je ressens cela fortement, je ne suis même pas sûr d’avoir bien compris ce qu’est l’intelligence spirituelle, hormis qu’elle est libre, contrairement à l’intelligence intellectuelle qui se fonde sur la mémoire et les concepts acquis, qu’elle doit équilibrer cette dernière et qu’elle sera plus facile à acquérir dans des petites unités humaines souveraines. Je ne suis pas certain que l’intelligence (32/5) soit la même que l’intelligence (23/4-5) ou les intelligences (10/12)... Que nous le voulions ou non, nous continuons à passer pour des missionnaires religieux ou para-religieux ou pour une sorte de mouvement de « re-armement moral ». Notre « pénitence » est perçu comme morale, notre appel à changer en Bien (28/7) est perçu comme moral, selon mon expérience limité de l’agora, en tout cas. Nous avons beaucoup de difficulté à faire passer les notions de pénitence et humilité logiques, de pénitence intelligente, de pénitence conscite (xxii/14). Peut-être parce que nous saisissons nous même insuffisamment ce dont-il s’agit ? En conclusion, j’aimerais beaucoup vous entendre davantage évoquer la pénitence sous l’angle de l’intelligence spirituelle. J’y vois aussi un lien avec la mesure, si souvent évoquée dans le texte et le contexte de La Révélation d’Arès, thème que vous avez beaucoup moins développé que l’amour, le pardon ou la paix. Thierry M. de la Drôme des collines. |
Réponse : Oui, frère Thierry, "L'intelligence spirituelle sera probablement quelque chose de plus long à acquérir que l'amour", parce que l'amour est quand même toujours plus ou moins présent dans les romans, les chansons, les films, le théâtre, la charité, etc., même si ce n'est pas dans l'état évangélique absolu que le Père attend que nous le redonnions au monde, tandis que l'intelligence du cœur libre de tous préjugés n'existe patiquement plus dans le monde où des morales, des règles, des lois, des "droits", l'ont falsifié partout, sauf chez quelques individus (le jars, Rév d'Arès xxxvi/3) qui certes ont laissé un bon souvenir, mais pas la moindre trace pratique... pas à ma connaissance, du moins. Où est l'intelligence d'exécuter un meurtrier en le pendant, ou le décapitant, ou lui injectant un fluide mortel ? Qu'est-ce qui par là fait reculer le Mal ? Rien. Ce n'est qu'une intelligence de vengeur (Rév d'Arès 27/9). L'intelligence spirituelle part de la sagesse qui dit que tout mauvais homme peut changer, est récupérable et que, de toute façon, il faut apporter à tout frère humain, une partie de nous-mêmes et notamment l'aimer, car non lui seul mais toute l'humanité est malade du péché. L’intelligence (32/5) est la même que l’intelligence (23/4-5). Vous souhaiteriez que je développe davantage l'intelligence spirituelle... C'est noté. |
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20déc20 225C42 Fondamentalement après mûre réflexion, la question ultime est celle-ci : Si j'ai bien compris ce que dit La Révélation d'Arès, alors je me sens incapable de sortir de mon amour culturel pour entrer dans cet autre amour, celui de l'humain qui n'est plus rien pour soi-même. Je vous fais part de ma perception et vous allez me dire, si oui ou non j'aborde cette problématique de la bonne façon. Tout ce qui se perçoit chez l'autre par un être pénitent passe par la reconnaissance des cinq dons divins [parole, amour, individualité, créativité, liberté]. Ainsi, si je sors de la sphère culturelle de la pensée qui en fait ratiocine pour rendre les mots spécifiques, je donneraiq alors quasiment la même définition au mot amour, pardon, non-jugement, intelligence du cœur. C'est à dire j'aime, parce que je considère avant tout les cinq dons divins envers mon prochain, je pardonne et je retiens mon jugement ou je réfléchis consiste simplement à prendre en compte, comme sacré, ces don divins qui sont capacité à aimer, à s'exprimer, à faire des choix, à créer, à se distinguer comme individualité. Par exemple, l'individualité me questionne : Qu'est ce donc ? Je vous fais part de ma réponse. Culturellement parlant on pourrait penser que l'individualité se confond un peu avec la singularité alors qu'elle se distingue nettement. L'individualité est un attribut bien plus basique que la singularité qui embarque des problèmes liés à l'égo. Alors que l'individualité ne contient pas d'égo en soi, elle indique simplement ce qui est propre à une personne de ce qui est commun à un groupe. Cela nous rappelle que nous sommes seuls responsables de nos actes ; la singularité ne fait pas cela, elle veut marquer l'originalité de nos actes comme l'illustration de la touche personnelle, les goûts et les penchants sont mis en avant. Les humains aiment qu'on les reconnaisse par leur singularités et ils n'apprécient pas que l'on identifie leur individualité, qui est une mise en cause de leur responsabilité. À titre personnel, je ne sais comment switcher de l'expression de mon amour pour autrui qui à un penchant pour les singularités de mes prochains vers l'amour spécifique "arésien", parce je n'ai existentiellement aucune accroche pour asseoir cette amour plus vrai, plus profond, mais qui manque d'expressivité pour être perçu. Même en me centrant sur les dons divins, je dois y mettre de la singularité pour que quelque chose puisse se passer. Je dois trouver la singularité de sa créativité, de son expression, de sa liberté, de son intelligence, de son individualité, de son amour... Et donc la Révélation nous dit de n'être plus rien pour soi-même et je suis en porte-à-faux avec cela, puisque je cherche des particularités pour identifier autrui, comme un existant et non une abstraction. La Révélation d'Arès nous dit de dire : Étrangers, je vous aime avant de vous connaître [25/4]. Alors, l'étranger je l'aime, mais j'ai avant tout retenu un (ou plusieurs) détail(s) infime(s), que j'ai imprimés en moi, et sur quoi repose cette amour, j'ai contrairement à ce que je lui dirais, pour me conformer à La Révélation d'Arès. J'ai contrairement à cela eu besoin de ces détails pour m'imaginer le connaître avant de l'aimer. Et si ce prochain était une amibe géante il m'aurai fallu simplement un peu plus d'imagination. La Révélation d'Arès nous dit que la réussite missionnaire n'a rien de commun avec la séduction. Mais y a-t-il une personne sur un million qui ne va pas commettre toutes les projections que j'ai commises plus haut, une personne qui va passer outre mes singularités, qui va être de marbre quand je formulerais l'expression de ses singularités, qui des fois marquera sont rang, son âge, son genre, ses mérites, ses origines, et toutes les marques de politesses qui s'attachent à cela. Grosso modo un extraterrestre de la pensée, j'aimerais vraiment le devenir cette extraterrestre, mais je n'ai aucune préhension [?], Je suis comme Archimède en manque de point fixe et de levier pour soulever cette Terre, ou pour me faire une âme. Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Mon frère Frédéric, j'ai passé tout ce dimanche sur mon courrier. La nuit est tombée et je devrais aller me coucher, car la jounée de demain sera aussi laborieuse, mais je trouve votre eMail et je reprends mon clavier, car votre commentaire, quoiqu'il n'ait rien à voir avec mon entrée 225, me touche et m'interpelle. Vous vous torturez la cervelle pour vous analyser et vous demander si vous êtes capable d'être un Pèlerin d'Arès. Mais, mon bien aimé frère, n'importe qui est capable d'être un P(p)lerin d'Arès s'il a l'humilité de s'accepter comme il est et d'entrer en pénitence comme il est. La Révélation d'Arès ne fixe absolument de pas niveau de pénitence ; elle dit : Soyez pénitent tel que vous êtes, pas plus que vous n'êtes en mesure de l'être, mais pas moins. C'est tout. Aucun humain n'est actuellement assez parfait pour être le pénitent idéal ; aucun. Accepter d'être ce qu'on est, pas plus que ce qu'on est, mais pas moins, c'est ça l'humilité et vous l'avez si vous avez simplement la volonté d'être sur la ligne de la Vie. Aucun de nous cesse d'être un pécheur ; pécheur chacun et pécheresse chacune de nous l'est plus ou moins, inévitablement. Ce n'est pas ce plus ou moins qui compte, c'est la direction que vous prenez. Tout P(p)èlerin d'Arès est bancal et insuffisant. Chacun et chacune d'entre nous est un grand pénitent ou un petit pénitent, ou même un tout petit pénitent, mais chacun et chacune d'entre nous fait ce qu'il peut pour aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence du cœur libre de préjugés. Il est impossible que nous soyons tous au même niveau. C'est par la direction prise que nous sommes égaux. La capacité d'être ceci ou d'être cela est liée à la personne. Vous, Frédéric, êtes ce que vous êtes et j'ai bien vu en 1996, quand vous veniez m'écouter à l'Espace des Peupliers à Paris, que vous étiez quelqu'un tout à la fois de singulièrement profond et de singulièrement spécifique, c-à-d. entravé de tous côtés et que pour vous être P(p)èlerin d'Arès serait très compliqué, alors que le compliqué c'était seulement vous — ce n'est pas un reproche, vous êtes comme ça, c'est tout —. Pour cette raison je n'ai jamais omis de répondre patiemment à vos questions depuis vingt-cinq ans bientôt, particulièrement dans ce blog, même quand je me disais que vous me compreniez ou me comprendriez sûrement mal. Je me disais : C'est un frère humain qui doit être plutôt seul, parce qu'il lasse par ses convulsions psychiques, par sa quête d'une lumière qu'il cherche avec passion, mais n'arrive pas à voir... comme chacun de nous. Nous, nous avons accepté facilement nos vides, nos lacunes, nos manques, mais vous, vous commencez seulement, probablement ce soir, à comprendre que vous étiez devant le tunnel noir de la pénitence sans oser y entrer, parce que vous vous faites des cinq attributs de Dieu à l'homme des idées autres que les vagues ombres que l'homme peut percevoir. Eh bien entrez-y ! Entrez-y sans réfléchir, en faisant confiance à la Vie qui vous a parlé par La Révélation d'Arès. Entrez-y sans être meilleur que vous êtes, entrez-y comme vous êtes ; c'est seulement une question de direction, de tension, pas une question de perfection ou d'imperfaction ou de niveau. Seule le Bien chassera le Mal. Alors, donnez le Bien que vous pouvez, même s'il n'est pas bien gros ; le Père ne vous en demande pas plus. |
21déc20 225C43 Bien aimé frère aîné Michel, Votre enseignement est déjà une nourriture très riche dont je me nourris chaque jour. Votre exemple d'humilité, d'amour, de patience, de constance est par lui même un enseignement. À notre tour nous sommes chacun apôtre, prophète et responsable de l'avenir de l'humanité. Pouvez vous nous parler un peu plus du grand conseil de Mes Assemblées (Rév d'Arès 25/9) ? [Pouvez-vous] nous conseiller sur l'organisation fraternelle des assemblées de P(p)èlerins d'Ares qui devront fonctionner sans chefs, ni lois ? Unis dans l'amour fraternel et dans la Volonté de faire venir Son Jour. Je vous embrasse. Patrick G. Québec Canada |
Réponse : Mon frère Patrick, j'ai déjà rappelé à notre sœur Nicole D. dans ma réponse 225C34 ce qu'est l'Assemblée. Les assemblées ne sont que que les vécus locaux de l'Assemblée. Cette Assemblée qui n'a ni statuts ni hiérarchie, qui n'existe que par elle-même, peut se réunir en certaines circonstances pour décider de certains points ou simplement pour la joie de se retrouver ensemble. Donc, chaque vécu local de l'Assemblée, qui est d'une élasticité absolue, est une assemblée et nous savons que les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1). Ainsi chaque assemblée, qu'elle soit de deux ou de deux-cents, s'organisera souverainement comme elle l'entendra. Ce n'est pas à moi de lui dire comment, c'est à l'assemblée de convenir de l'organisation qui lui convient. L'élasticité est absolue : Si dans un même lieu dix frères et sœurs sont des pénitents et moissonneurs mais ne sont pas d'accord sur une même organisation, mais ont deux par deux des concepts différents de la façon de fonctionner ils sont en fait cinq assemblées ; toutefois, ils peuvent convenir par l'intelligence du cœur (32/5) que l'union fait la force et convenir de fonctionner tous ensemble en s'articulant en "familles d'affinités" pour donner de la souplesses ; j'ai déjà beaucoup parlé de celles-ci à une certaine époque. Pour l'heure, les assemblées en France fonctionnent plus ou moins comme fonctionnent les associations soumises en France aux lois de 1901 ou de 1905, parce que nous sommes encore, dans cette génération, ancrés dans un monde qui a ses habitudes dont il est difficile de sortir du jour au lendemain, mais cette sortie des habitudes se fera petit à petit et dans l'avenir chaque assemblée fonctionnera come elle l'entend pourvu que ce soit sans chef, sans commandement, sans lois. Mais bon ! Si vous souhaitez que j'en dise quelques mots un jour, je vais y réfléchir, mais je ne veux pas que ce que j'en dirai devienne une règle, car seules les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1) et moi je ne suis le chef de personne (16/1). |
21déc20 225C44 Bien aimé Prophète du Très-Haut, de l’Humble par excellence Je souhaiterais, bien que vous l’ayez déjà évoqué, que vous développiez davantage un aspect de la pénitence que vous qualifiez de "probablement le plus rébarbatif" : le partage de tout avec tous. Il nous faut, écrivez-vous, "changer la notion de bonheur, c'est-à-dire la notion d'homme heureux. Cela fait partie de ce qui doit changer dans la vie, et donc la pénitence doit non seulement conduire à l'étouffement du péché et à la mise en pratique du Bien, mais parallèlement à une notion du bonheur très différente de celle actuellement en vigueur. Autrement dit, à la définition que je donne de la pénitence : amour, pardon, paix, intelligence libre de tous préjugés, je dois ajouter ce qui me paraissait découler naturellement de la définition, mais qui doit être aussi défini par des mots : bonheur non par la possession, la jouissance et l'absence de douleur, mais bonheur dans le partage de tout avec tous." Vous écrivez aussi : "Le partage de tout avec tous dans l’amour et la paix est peut-être là l’arche qui manque encore au plan du pont à jeter entre nous et l’avenir. Peut-être est-ce parce qu’il faut achever les plans de ce pont que le Père me donne une vieillesse " jeune". Merci bien aimé prophète. Annie L.-J. de Paris, Île de France |
Réponse : Je comprends mal votre question, ma sœur Annie, parce que la citation que vous donnez de 173C88 donne déjà la réponse. "Changer la notion de bonheur" c'est voir le "bonheur non par la possession, la jouissance et l'absence de douleur, mais le bonheur dans le partage de tout avec tous." Il me semble que c'est clair, mais il y a peut-être quelque chose qui m'échappe, que je ne vois pas. |
21déc20 225C45 Frère Mikal, La toute fin de la vidéo "Parole de Mikal" [voir 225C3] dit ou plutôt vous dites : "Il faut préparer le monde de demain qui ne pourra qu'être un monde de pénitents". Le futur sera le même que le présent, en plus grand, en plus beau. Que savoir de plus ? Vous avez dit tout ce que nous devons savoir pour construire nos âmes. Ceux qui reçoivent vos courriers, ceux qui vous reçoivent, ceux que vous recevez, ceux qui vivent avec vous, savent à quel point vous les aimez, ça va au-delà des mots que vous prononcez. Du bout des lèvres nous nous disons que peut-être nous avons fait apparaître l'âme en nous et qu'ainsi nous allons comme moissonneur, réveilleur d'âme. Souvent nous nous posons la question : Avons-nous construit notre âme ? C'est comme si nous doutions de nous-mêmes, par peur de péché d'orgueil. Peut-on être sans âme et réveilleur d'âme ? Dans notre nature humaine nous portons beaucoup de souffrances, mais nous portons aussi la Lumière qui s'écoule sur nos souffrances. Je vous aime. Tony L. de Touraine |
Réponse : Vous aussi, mon frère Tony, vous pensez que j'ai "dit tout ce que nous devons savoir pour construire nos âmes." Merci du fond du cœur. Vous me rassurez, parce que je peux disparaître ce soir ou demain (ma mère Lucie en 1996 et ma grand-mère Dèle en 1982 sont mortes tout d'un coup à Arès), mais au moins j'aurai enseigné au monde tout ce qu'il faut savoir pour être sauvé et participer au salut du monde. Je crois aussi que j'ai beaucoup donné et que ce que j'ai donné je le recevrai quand je serai dans l'au-delà, ce qui était déjà une pensée du jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise. J'en profite pour afficher une belle photo postée sur ma page facebook par notre frère Jean-Luc Hope : |
21déc20 225C46 Frère Michel, La réponse très appréciée que vous adressez à ma requête 225c25 sur l’humilité m’en inspire une seconde sur le même thème. La voici : Souvent, vous invitez à s’adresser à soi-même la prière Père de l’univers, Toi seul est Saint [Rév d'Arès 12/4]. Comment harmonisez-vous cette auto-invitation à voir en soi le seul Saint avec le risque de flatter ainsi en soi le petit roi blanc ou noir qui y sommeille et avec les mercuriales de la Parole contre ces rois blanc et noir… dont le "Saint Père" [le pape], qui volent à Dieu son Attribut de Sainteté [Rév d'Arès 21/4] ? Votre labeur patient et courageux m’habite par osmose. François D. d’Ile de France. |
Réponse : Il demeure, mon frère François, que chaque homme est image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27) comme il est image et ressemblance de ses mère et père de sang. Étant image et ressemblance de Dieu, vous êtes Dieu par descendance comme vous êtes le fils par descendance de vos mère et père de sang. Aucun autre être vivant, animal, insecte, poisson, végétal, microbe, n'est image et ressemblance de son Créateur. Seul vous l'êtes comme Il est seul Saint. Oui, des méchants comme Ivan le Terrible, Adolf Hitler, Joseph Staline, Gengis Khan, Tamerlan, le Docteur Joseph Mengele, Folcoche (Paule Rezeau), etc. sont des Dieux par descendance, mais des Dieux pas faits Dieux (Rév d'Arès 12/13), c'est-à-dire pas sacralisés par leur pénitence, parce que c'est par sa pénitence que la Vie fait un Dieu de l'humain. Entre Dieu et vous il y a toujours un lien, même si vous êtes un mauvais homme. Ici on sort complètement de la notion religieuse de Dieu qui en fait une Personne totalement séparée de sa créature humaine et dominatrice de celle-ci. Sachant cela on en vient à la prière : Quand j'enseigne la prière aux jeunes ou aux moins jeunes je dis toujours en substance : "Placez l'honnêteté dans votre prière, car vous ne devez jamais oublier que, même si vous êtes l'image et ressemblance du Père, trop de choses vous sont inconnues à cause du voile épais du péché devant votre regard spirituel. Notamment vous est largement inconnue, dans l'état actuel des choses, la communication que vous avez avec l'extrémité haute du Dieu infini, la Vie, qui est partout, inimaginablement, sans limites. Vous n'en connaissez, vous n'en voyez que l'extrémité basse, c.-à-d. vous-mêmes. Vous pouvez tout juste entendre quelque chose de cette extrémité basse : le prophète, dont vous êtes l'écho. Il est ainsi évident que, quand vous priez, vous ignorez si votre prière est entendue à l'extrémité haute, mais vous savez qu'elle est entendue à l'extrémité basse de Dieu, c'est-à-dire en vous-mêmes. C'est par là seul que vous êtes certain que quelque chose de Dieu communique avec vous, ne serait-ce que par Sa Parole qui vient sur vos lèvres, et cette Parole c'est le prophète qui vous la fait connaître. De là ce verset parmi les plus précieux de La Révélation d'Arès : Prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (35/6)." Quand on prie, même en s'adressant à soi-même, seul endroit où quelque chose de Dieu vous entend — et peut-être même vous écoute, ce que l'on ignore —, on n'est plus de ce monde. Il faudra mourir avec une âme pour retrouver en permanence cet apanage de l'homme ; sur terre je ne le retrouve que dans mes moments de vraie piété. Quand je prie, honnêtement j'ignore si je suis entendu de l'extrémité haute du Père, des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/11, 33/27, 36/19, 40/5), mais je sais que je m'entends moi-même si je réalise dans ce moment que je suis l'image et ressemblance basse de la Vie. Pourquoi tirerais-je de l'orgueil de cet état de fait, qui est, qui est au sens fort ? Savoir que je suis l'extrémité basse de la Sainteté, de la Lumière et de la Puissance n'a jamais chez moi laissé éclore la moindre vanité, le moindre orgueil. C'est comme ça, c'est tout. L'humilité, c'est la conscience de la réalité comme réalité non comme cause d"outrecuidance, de prétention, ni même de présomption, car je me sais tout bêtement Enfant (13/5) du Père. Rien de plus. Et rien de plus normal. |
21déc20 225C47 Les nuits, tu restes l’homme clair et blanc, comme je suis blanc (Rév d'Arès xvii/12). Malgré les épreuves vous avez inlassablement su former un petit reste qui sera, après vous, le fer de lance d’une aube nouvelle qui se lèvera sur le monde pour l’éclairer de votre enseignement et de cette Parole magnifique donnée à Arès et à laquelle vous avez tout consacré avec abnégation, Parole sans ajouts, pure, claire, magnifique je répète, car les superlatifs me manquent. Samedi à "L’Eau Bleue", notre local d’accueil parisien, nous parlions avec notre sœur Nicaise M. et Jean-François B. de cette entrée #225 mais aussi de la situation catastrophique du pays sur le plan économique. Sur le plan matériel il faut qu’on s’attende à perdre beaucoup, la Parole nous dit : L'or pourri(t) ; le feu s’éteint (Rév d'Arès xxvi/8). Il nous faudra être forts, dépasser les faiblesses décrites par la Veillée 26 parce que le Mal redoublera de ruse et sur votre trace il fera pire encore parce que tu es Mon Messager Fort (Rév d'Arès 26/7). Le risque pour votre descendance spirituelle de succomber à la tentation de la facilité ou du renoncement existera toujours. Nous reparlez-vous du bonheur que procure la pénitence, que procurent aussi l’ardeur et la piété sans faille (Rév d'Arès 37/9) ? Le monde se frustre d’un Bonheur dont même le cruel (xix/20), le mauvais a pourtant besoin. Salah B. de Mantes, Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Salah, de me dire, en quelque sorte, que j'ai déjà dit tout ce qu'il est nécessaire de connaître pour changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7). Oui, je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire, ce qui ne m'empêche pas d'envisager, si le Père me prête vie, de ne pas me lasser de parler aux hommes, mes frères (Rév d'Arès 26/15). Nous humains restons des Enfants étourdis, inconstants, et il n'est jamais mauvais de ré-entendre sans cesse, de diverses façons, tout ce qui doit devenir en nous réflexe. Il faut que mes frères gagnent notamment en patience. Patience a pour adéquats résistance, endurance, effort, mais vous êtes de ceux qui avez avancé sur ce terrain de la fermeté de la foi. Pour la mission c'est en inventivité que les moissonneurs doivent progresser, sachant que nous commencerons par désemparer, désarçonner, avant de faire naître une véritable volonté de changement dans un large public. Tout commencera par une lueur avant de devenir une lumière, puis la Lumière... Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit dans mon entrée : "Les lecteurs peuvent, exprimer leurs requêtes en quelques lignes. Je n'y répondrai pas..." Jen'y répondrais pas ? En fait, je réponds à tous les commentaires. Est-ce parce que je suis courtois ? Un peu, sans doute. Mais c'est surtout parce qu'il y a en moi ce Feu prophétique qui ne s'éteint jamais. Aghéla ne cesse pas d'enfourner du charbon dans ma chaudière. |
21déc20 225C48 Cher Mikal, Voici un thème selon moi fondamental qui mériterait d'être développé pour nous et pour les enfants de nos enfants : Pourquoi l’orvet (Rèv d’Arès vii/14) peut-il devenir autre chose ? Je m’explique le plus rapidement possible — Excusez moi ! C’est impossible en moins de 10 lignes , merci de tout publier. La plus grosse révélation qu’a été pour moi la parole d’Arès n’est pas l’existence de Dieu (je suis croyant depuis que je suis enfant), mais le fait que cette parole nous crie : “Sortez du dérivé mortel que vous avez fait de vous-même” (fin entrée "vraie piété" n°173/ mars 2016). En effet, aucune religion, aucun courant spirituel ne va aussi loin que cela. En effet, la Parole nous apprend que l’orvet “biospiritualisé” peut aller vers une autre Vie : La ronce laisse les pics… Le sang redevient clair (Rév d'Arès xix/21), sur son chaume bouillonne la moelle, se (re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau (xxxv/20), etc. Certes, les vivants ne peuvent comprendre ces choses (Rév d’Arès 17/6) quand bien même “en attendant godot ou en attendant le salut” (entrée n°28, mai 2006). Cependant, je crois qu'on peut se poser la question comme le fait cette entrée n°28 et que le prophète par son charisme nous permet d’esquisser un horizon comme dans la remarquable réponse 223C22 qui aborde cela. J'en cite ici un extrait: “Nous ne sommes pas qu'un spiritualisme, nous sommes un biospiritualisme. Ainsi rejoignons-nous la grande histoire, oubliée, de la biologie évolutionniste par le réveil spirituel de l'homme. Comme une mousse, une cymbalaire, une ortie, nous installons les conditions d’un dialogue entre la ruine du monde et l'homme ; nous refabriquons l’environnement, nous préparons pour l'humain un nouveau lieu d'accueil.” Cette réponse m’a encore plus frappé que l’entrée 223 elle-même et je me demande si ce moment d’altitude du faucon n’est pas passé un peu inaperçu ? Vous pourriez partir de cela et en faire une vidéo, ce serait un magnifique testament de lumière. Certes, à ce jour nous sommes plutôt scotchés vers le côté “en bas” : la terre, le péché qu’il faut vaincre (explication logo, intro La Révélation d'Arès, édition 2009), mais grâce à vous on distingue mieux le côté “en haut”: les Hauteurs qu’il faut atteindre. Si vous l’estimez nécessaire, je suis près à venir vous questionner là-dessus face caméras à Bordeaux (j’ai aussi pensé à joindre notre sœur Anne-Claire qui vit là-bas.) Même si vous n'êtes pas “métempirique sur commande” (191C113), j’ai remarqué à de nombreuses reprises que vous décollez mieux quand vous avez quelqu’un en face. Abel B. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Mon frère Abel, je vous ai relu avec attention plusieurs fois pour essayer de bien comprendre votre requête, afin d'y bien répondre, mais je ne vois pas ce que vous semblez soudain trouver de particulièrement unique, exceptionnel, dans les passages que vous citez, tant les passages de La Révélation d'Arès que les passages de mes propres pensées, dans la Parole venue du Ciel en 1974 et 1977. On trouve certes ici et là des mots plus frappants que d'autres mais le sens total, global, le sens de A à Z, de La Révélation d'Arès est partout le même dès ses premiers mots : Redresse-toi... Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (1/1). L'humanité court vers le péché des péchés (38/2), elle se disloque ; comme sa jambe casse, elle doit maintenant ramper comme l'orvet (vii/14), mais elle peut aussi revenir au Dessein du Créateur, si elle fait sienne la Volonté du Père (12/4). Tout du Message, du 15 janvier 1974 au 22 novembre 1977, parle, certes de diverses façons, mais parle tout le temps de la transformation de l'homme, de son changement ou transfiguration possibles. L'outil transfigurant étant la pénitence, bien sûr. Venir à Bordeaux me questionner sur ce point, c'est venir me questionner sur La Révélation d'Arès tout bonnement, me questionner sur ce qui est le Fond de ma mission depuis 1974. Pensez-vous nécessaire de m'entendre redire ce que je dis depuis bientôt quarante-sept ans ? Il y a certes des passages plus éloquents, voire plus émouvants, plus directs, plus pathétiques que d'autres pour parler du changement de la vie (Rév d'Arès 30/11) et du changement du monde (28/7), mais toute La Révélation d'Arès n'est au fond qu'un développement du : Redresse-toi... Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (1/1). À moins que je n'aie pas compris ce que vous vouliez me dire. Dans ce cas, je vous présente mes excuses. Je ne suis pas très très futé. |
21déc20 225C49 Bien aimé frère Michel, prophète du très haut, guide de la Vie, Voici ma requête : Je me pose la question de l’enseignement ou de la propagation de la pénitence par étape. Je m’explique : La Révélation d’Arès n’est pas accessible à l’entendement de beaucoup, et pourtant nous savons que prendre la direction du Bien est la solution pour le salut personnel et collectif, et que cela passe par une action sur soi, qu’est la pénitence. Que pensez-vous d’une approche de la pénitence par étape, invitation à venir nous voir si tristesse, détresse, mal-être, etc. ? Je constate depuis longtemps, comme vous, que l’humanité est en souffrance, n’est pas heureuse, sauf par à coup. Je parlais de cette préoccupation dernièrement à un petit groupe et notamment de cette éventuelle action. Pour avoir témoins ou confidents, comme beaucoup de malheurs très divers peuvent atteindre tout un chacun, et non seulement au cours de mon travail actuel, mais au quotidien, au hasard des rencontres. Les soucis relationnels peuvent prendre une place considérable dans une vie quotidienne, alors que changer de regard sur une situation, et agir autrement serait la seule solution. Souvent "ce mauvais regard (ceci dit sans jugement)" et [ce mauvais] agissement ensuite, est lié non à la méchanceté mais à la culture, à la culpabilité, à l’envie qui parait "normale", car culturelle. Je parle d’un état très ordinaire, une façon d’être, acceptée et parfois même valorisée par le monde, et pourtant n’engendrant pas l’épanouissement au contraire ; perdurer dans cette voie c’est s’enfoncer dans le délire. Délire banal du monde, dans lequel bien sûr je suis aussi immergée, mais La Révélation d’Arès et vous, votre enseignement m’ont permis d’avoir accès à autre chose, à un bout de la Lumière, de la Puissance et de la Sainteté, et je cherche un chemin plus accessible d’accès pour certains. Aussi j’ai pensé à des rendez-vous d’échange non psychologique, quoique..., mais spirituel, basés sur la pénitence essentiellement, donc existentiels, aider à la prise de conscience afin d’aider à changer d’attitude, pour aller vers un mieux-être, pour soi et son entourage. La présentation serait claire : nous sommes des P(p)èlerins d’Arès ; les personnes venant dans ce lieu d’échange sauraient qui nous sommes, mais il n’y aurait pas de mission à la recherche d’épis murs [?] mais beaucoup d’écoute pour pouvoir orienter sur la pénitence, et suivant le cas, plus appuyée sur la notion de pardon, ou d’amour, ou de la libération des préjugés, des peurs… Il est clair que Je ne parle pas de difficultés psychiatriques graves ou pas, pour lesquels nous ne sommes pas compétents et les médecins font déjà ce travail ; seulement pour les détresses ordinaires. Nous faisons certainement déjà cela, de façon informelle. Que pensez- vous de le formaliser, ce qui nous permettrait de faire du bien et nous faire connaitre autrement ? Vous aviez demandé, il y a longtemps de réfléchir à de l’humanitaire, je pense que ce pourrait être un début. Mais je pense peut-être à côté… J’ai plein de doute quant à l’initiative, qui n’est qu’une ébauche d’idée, aussi je me permets de vous en faire part pour avoir votre retour. Je vous embrasse affectueusement ainsi que Sœur Christiane. J'en profite pour vous adresser mes vœux les plus sincères de santé, de Lumière, de Vie pour 2021 qui ne sera pas une année facile. Christine M.-J. d'Île de France et parfois d'Aquitaine |
Réponse : Ma sœur Christine, j'ai relu plusieurs fois votre requête, mais je ne vois pas très bien à quoi correspond votre projet ou plutôt votre idée de projet. Vous semblez proposer une école, progressive comme toute école, mais nous ne cherchons pas à convertir ; nous moissonnons les rares épis mûrs, parce que nous savons que ce sont eux, rassemblées en petit reste (Rév d'Arès 24/1), qui seront le fer de lance du changement du monde. Si je cherchais à convertir et non à seulement chercher ceux qui ont soif, comme disait Catherine de Sienne, qui ont soif de Bien et donc de pénitence, il y a longtemps que j'aurais moi-même chercher une formation. Les épis mûrs manquent certes de connaissance et d'expérience au départ ; ils sont avec nous d'instinct, comme vous l'avez été vous-même, ma sœur Christine, et ce n'est, depuis quarante-six ans, que petit à petit, au contact des anciens, et aidés par la lecture de mon enseignement, qu'ils progressent, mais le Pèlerin d'Arès se fait lui-même. C'est le chemin de la vie. Mais il se peut que je n'aie pas compris ce que vous proposez. Dans ce cas, je vous présente mes excuses. Je ne suis pas très très futé. |
21déc20 225C50 Bonjour cher prophète, Il y a longtemps, je vous avais écrit que vous m'aviez tout dit pour que je puisse me changer. Aujourd'hui je vous affirme que je me suis trompé. Je souhaite vous entendre, vous lire et vous voir sur Tout, jusqu'à votre dernier ou jusqu'à mon dernier souffle car vous avez le Souffle de la Vie qui remet au monde chaque Enfant du Père. Voici un poème pour vous et tous nos frères lecteurs du blog, car malgré le noir de la terre perce une Lumière de Bonheur infini.
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Réponse : Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème. Nous vivons dans un monde au langage stéréotypé. L'une des faveurs que nous fait la poésie, c'est de déstéréotyper le langage. La poésie nous parle autrement, son discours monte en nous — en moi en tous cas — en bouffées et oscillations comme la fumée des encensoirs qu'on balance. La poésie est ainsi un outil qui maîtrise le temps en cela qu'elle évite le banal et se renouvelle. Ainsi a-t-elle pu passer les millénaires de l'antiquité profonde à nos jours sans lasser. Ce n'est pas par lassitude que les hommes lisent moins les poètes aujourd'hui, c'est parce qu'ils n'y comprennent plus rien, leurs cerveaux se sont durcis. Aucun rapport entre les sms et les poèmes. Merci, mon frère. |
22déc20 225C51 Je suis tombé par hasard sur cette vidéo, dont le sujet est la prière arésienne. Il aurait été réalisée par deux des nôtres : Monique et Jean-Luc C. d'Aquitaine, auxquels je fais mes compliments fraternels, s'ils en sont bien les auteurs. J'aime tellement ce très simple petit film que je ne résiste pas à l'envie de le publier ici. Michel Potay, blogmaster |
22déc20 225C52 Je découvre avec grande joie cette vidéo "La Prière selon La Révélation d'Arès" de notre frère Jean-Luc et notre sœur Monique C. si discrets de Bordeaux. Je trouve cette vidéo dynamique. C'est notre sœur Marie-Reine J. du Limousin qui vient de me l'adresser. https://youtu.be/QsTBJrf70R8. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Je vous remercie pour cette vidéo, que j'avais moi-même découverte, par hasard, une petite heure auparavant. On peut la visionner en 225C51. Oui, on peut dire d'elle qu'elle est "dynamique" si l'on considère que la dynamique est dans la simplicité, la simplicité qui consiste à laisser mêlés, fusionnés, confondus des actes qu'il est impossible de dissocier, bien que les mots et les idées qui les désignent soient, en langage, clairement différents. Chez les Pèlerins d'Arès la vraie piété, pas nécessairement la prière prononcée, est le rappel à l'esprit de l'homme de ce qu'il doit accomplir (Rév d'Arès 35/6) pour faire son salut (changer sa vie 30/11) et contribuer au salut du monde (changer le monde 28/7). Ce ne sont pas les paroles — il n'y a d'ailleurs pas de forme de prière imposée chez les Pèlerins d'Arès — , mais c'est la dynamique accomplie de la direction qu'il donne à sa vie, la direction de pénitence. Autrement dit, la prière est inséparable de la pénitence, la prière est dans la pénitence, et l'on peut dire qu'être pénitent : aimer, pardonner, pacifier, être intelligent et se rendre libre de tous préjugés, est accomplir la vraie piété, même si l'on ne s'agenouille jamais ni ne récite jamais aucune prière autre que la prière des pécheurs (12/4). La forme verbale, psalmodiée et gestuelle de la prière n'est qu'enjolivement, aide-mémoire, arabesque et, j'ose dire, coquetterie de la vie pénitente ; elle peut accompagner la vie, elle ajoute une beauté particulière à la nécessité, qui va de soi, d'agir en humain de Bien, mais elle ne change pas la vie (30/11), elle ne crée pas ce Bien par elle-même. La dynamique du Bien est dans la pénitence, pas dans la prière. La vidéo de Monique et Jean-Luc C. préserve dans une simplicité, un laconisme, que j'aime énormément cet aspect fondamental de la vraie piété du pénitent, qu'il soit P(p)èlerin d'Arès ou n'importe quoi d'autre. Prier, c'est se rappeler qu'on est image et ressemblance du Père et qu'il faut ranimer en soi Son Amour. On est très loin du concept que la religion a de la prière. |
22déc20 225C53 Bonjour frère Michel, Mon message est court. Il commence par ce texte : Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et jusqu'à Mon Jour (Rév d'Arès 40/4). Ma requête est : Comment mettre en place la Cofraternité entre les petites unités de la moisson, les missions, les assemblées et les isolés ? Je pense qu'elle sera nécessaire dans l'avenir pour partager des projets en commun et ne pas laisser seuls les frères isolés ou démunies les petites assemblées. Merci, frère Michel, de nous avoir proposé cela. Et que l'année 2021 soit une bonne année pour la Moisson ! Bonnes fêtes de fin d'année à tous mes frères et sœurs. Ghislaine V. de Loire Atlantique |
Réponse : Je ne comprends pas votre requête, ma sœur Ghislaine. J'ai déjà dit, dans quelques unes de mes réponses sur cette page de requêtes, ce qu'est l'Assemblée de ceux qui espèrent, où qu'ils soient, en La Révélarion d'Arès, qui vivent dans la pénitence et collaborent au changement du monde. Par exemple, dans ma réponse 225C43 à Patrick Gardia du Québec, Canada, j'ai dit : "Les assemblées ne sont que les vécus locaux de l'Assemblée [que vous les appeliez "petites unités de moisson, missions, assemblées ou isolés"]. Cette Assemblée qui n'a ni statuts ni hiérarchie, qui n'existe que par elle-même, peut se réunir en certaines circonstances pour décider de certains points ou simplement pour la joie de se retrouver ensemble. Donc, chaque vécu local de l'Assemblée [que vous les appeliez "petites unités de moisson, missions, assemblées ou isolés"], qui est d'une élasticité absolue, est une assemblée et nous savons que les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1). Ainsi chaque assemblée, qu'elle soit de deux ou de deux-cents, s'organisera souverainement comme elle l'entendra. Ce n'est pas à moi de lui dire comment, c'est à l'assemblée de convenir de l'organisation qui lui convient. L'élasticité est absolue." Notez bien que La Révélation d'Arès n'emploie que ce mot : Assemblée ou assemblées. Par ailleurs, le mot "Cofraternité" n'est pas français. Vous voulez parler de confraternité, je pense ? Mais tous les vécus locaux de l'Assemblée, quelles que soient les noms que vous leur donnez, sont confraternels et confraternels à l'infini, Mais vous y mettez un C majuscule et je pense que vous avez un projet d'organisation ; si tel est le cas cela n'est applicable qu'à vous, sœur Gjislaine, libre comme le poulain agile (10/10) et à ceux et celles qui voudront librement vous suivre. J'ai dit à Patrick G. du Québec qu'il n'existe pas d'organisation-type, La Révélation d'Arès est totalement muette sur ce point. Il s'ensuit que chaque vécu local, qu'il soit de un, deux, dix, cent, mille, dix-mille frères et sœurs, et qui en soi est une assemblée — Même un isolé est une assemblée en puissance, parce qu'il est pénitent et moissonneur par définition, donc géniteur potentiel d'autres pénitents. Autrement dit, ce que vous appelez "Confraternité" ne peut qu'être faite de frères et sœurs libres ou, si vous préférez, elle ne peut qu'être naturelle, instinctive, spontanée, "élastique à l'infini," ai-je déjà écrit. |
22déc20 225C54 Effectivement, vous avez à peu prés tout dit. Peut-être pourriez-vous vous exprimez différemment : Peinture dessins, poème de manière plus floue une démarche artistique inspirée. Moins un enseignement [?], plus créatif. Bien à vous mon frère. Cédric D. de Paris, Île de France |
Réponse : Je ne crois pas qu'avec des "peinture, dessin ou poème" je puisse m'exprimer mieux qu'avec des textes. Merci quand même du conseil, mon frère Cédric. |
23déc20 225C55 Il ne s'agit pas de redire, mais de dire à nouveau, parce que vous n'êtes plus celui d'il y a quarante-six ans et pas tout à fait celui de demain. Dieu a tout dit, mais il revient encore à travers vous, pour redire, appeler. Vous parlez merveilleusement bien de Dieu est Un, Un Infini, le Tout en Tout. Vos paroles (Rév d'Arès i/12, xxxi/10) dessinent et révèlent l’Étalé (Rév d'Arès ii/4). Elles parlent en Lumière, elles se fondent pour l'humanité de demain. Gardons Dieu et sa Lumière ! Atelierdesrez (non localisé) |
Réponse : En effet, frère ou sœur, je ne suis plus celui qui recevait la Parole du Père par les lèvres du Messager il y aura quarante-sept ans bientôt, en janvier 2021, ni celui qui écoutait le Père il y a quarante-trois ans, ni celui qui enseignait il y a trente ans, vingt-ans, dix ans, car, pécheur à la peau dure, au cerveau rétif, je ne me suis fondu dans la Parole d'Arès que peu à peu. De ce fait, je n'ai jamais varié sur le sens du Message mais j'ai varié sur la façon de l'exprimer, j'y ai mis graduellement plus de Feu (Rév d'Arès xLi/7), plus de Vie (24/3-5), je l'ai fait mieux comprendre... Du moins je l'espère. Seul le Père est constant, parce que seul Il est Saint (12/4) ; moi je suis un pécheur que la pénitence a peu à peu pétri et cuit en bon pain (xv/3) du Salut. |
23déc20 225C56 Vous dites : "Cette entrée est particulière. Elle ne sollicite pas des commentaires, mais des requêtes. Les lecteurs peuvent, exprimer leurs requêtes en quelques lignes. Je n'y répondrai pas, sauf exception, mais j'y réfléchirai." Vous me faites un peu peur/ D'abord, parce que vous dites "Je n'y répondrai pas" et j'ai besoin qu'on me réponde, et puis une athmosphére particuliére s'installe en ce moment sur la terre, sur la terre entiére, c'est reconfinement sur reconfinement, on parle d'un reconfinement encore plus strict dès le 26 dec, une nouvelle couche de covid 19 est détectée au Royaume Uni, ça n'en finira donc jamais ! "Si l'immunité se révéle forte et durable la pandémie s'éteindra d'elle même.Si elle est faible ou peu durable, elle persistera ou réapparaîtra sans fin" (Je ne suis pas docteur ; c'est simplement extrait de l'article d'un docteur dans un magazine). Contrairement à vous j'ai peur, pas de la mort mais du confinement, d'être enfermé. "Que puis-je dire que je n'aie pas dit ?" Mais vous ne pouvez pas avoir tout dit ! Pour tout dire il aurait fallu que vous soyez à la fois Juif, Catholique et Musulman et par dessus le marché Indien et peut-être aussi Chinois. Dans les conditions dramatiques actuelles, on ne peut que se demander : La pénitence est-elle possible ? L'homme, le Pélerin d'Arès, peut -il se changer ou cela n'est-il qu'une vaste rigolade ? Je comprend les idées de La Révélation d'Arès, j'en approuve les principes essentiels, mais pas tout, pas ce que vous appellez la métaphysique, par exemple : La mort sera vaincue selon les Pèlerins d'Arès ... Voici une vidéo de Myriam et Claude M. https://youtu.be/Acs9YBtPCuQ intitulée "La mort vaincue" (je ne sais pas la mettre, mes connaissances en informatique ne vont pas jusque là). La mort sera vaincu selon les Pèlerins d'Arès. Je sais bien que tout n'est pas à prendre au pied de la lettre mais quand même ! Ça ne choque personne que à 2:04 elle vous dit "parce qu'on est quand même...mortel "et que quelques minutes plus tard à 17:07 ...."on va passer de mortel à immortel.... on peut (et elle insiste) vaincre la mort. Eh non, Myriam, il ne suffit pas juste de se changer en bien ! Je ne crois pas, Myriam, que nous puissions vaincre la mort. Pourquoi ? Parce que Jésus a ressuscité nous pourrions ressusciter aussi ? (évidemment que comme la majorité des Pèlerins d'Arès d'origine Chrétienne tu y crois je devrais pas même pas te poser la question), mais les juifs n'y croient pas, les musulmans n'y croient pas. Aucun argument rationnel ne prouve l’existence de ce que vous avancez. les Pèlerins d'Arès et qui n'est pas nouveau.... dans la Bible juive également il est question de résurrection.... Ce n'est pas pour autant que j'y crois.... j'aurais plus tendance tant qu'à faire à croire à la réincarnation... la mort est une anomalie dit Claude M. Non au contraire la mort est tout ce qu'il y a de plus normal ...car on a jamais vu depuis que le monde est monde quelqu'un qui ressuscite. le corps s'use, il ne peut pas ne pas s'user. Autre chose: Les PA pensent que la politique est incapable d'accomplir ce que préconise le sermon sur la montagne. Ils ont raison mais il s'agit de LA POLITIQUE ACTUELLE et de non de la politique dans son essence. la "politique" dans son essence n'est pas interdite par Dieu, IL ne demande qu'une politique où l'humain serait à la 1er place. la démocratie ? quelle démocratie ? il n'y a pas de démocratie actuellement en France ! 2% d'agriculteurs seulement à l'assemblée nationale, et 1% d'employés et 0% de fils d'ouvriers ! Mais si tous les Hommes étaient connectés avec Dieu de façon personnelle alors tout serait possible. Je me permet de dire quelque chose qui va peut-être choqué le frére Michel, mais tant pis je me lance...Suite à la révélation en 74 Michel Potay a pu être possédé par SATAN...qui lui a suggéré les mauvaises façons de propager la Parole de Dieu.... (je ne peux pas développer ça serait troplong) car n'oublions pas que là ou est Dieu satan se terre. L'Abeille (Michel T ?) quelque part en France |
Réponse : "Aucun argument rationnel ne prouve l’existence de ce que vous avancez., " me dites-vous, sœur ou frère "l'Abeille quelque part en France". Tout à fait d'accord. La rationalité change selon le temps, étant toujours fondée sur le substrat des idées reçues du moment. La rationalité de notre temps n'accorde pas le moindre crédit à ce qu'avance La Révélation d'Arès. Cela nous le savons, mon frère ou ma sœur. Mais justement le propre de La Révélation d'Arès est d'apporter des espérances et de faire découvrir des possibilités qui ne cadrent pas avec les idées générales de notre époque d'humains à la page, qui ont leur liste bleue des choses qu'il faut croire et leur liste rouge des choses qu'il ne faut pas croire. Mais, vous savez, mon frère ou ma sœur, ces listes varient... Les exemples fourmillent : Avant Galilée le soleil tournait autour de la Terre — dame ! puisqu'Aristote l'avait écrit — après on sut sans discussion possible que la Terre tournait autour du soleil. Avant Einstein la mécanique newtonnienne était promue vérité universelle, mais on sut que c'était faux après qu'eurent apparu la relativité restreinte et la relativité générale d'Einsstein. Quel rapport ces découvertes et ces changements de rationalité ont-ils avec La Révélation d'Arès ? Celui-ci : La Révélation d'Arès ne vient pas nous dire que l'homme est immortel, loin de là ; elle parle même de la mort à maintes reprises. Ce qu'elle fait comprendre, c'est que la mort, évident état actuel des choses, n'est pas une fatalité ; elle résulte de l'altération graduelle de la créature humaine par le péché, le Mal. Elle rappelle que chez l'homme l'esprit a une relation directe avec la chair, de sorte que l'un dépend de l'autre de façon telle que le passage au Bien modifie les perspectives charnelles, y compris celles de la mortalité. Mais l'homme créé libre (Rév d'Arès 10/10) fait son destin. Ce n'est pas le Père Qui le fait comme la religion le fait croire. Le Bien accompli (35/6) peut changer ces perspectives, mais ce n'est pas gagné, loin de là. Si l'humanité continue de vivre comme elle vit, elle disparaîtra dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) — elle vous donnera ainsi raison, l'Abeille —, mais si une bonne part de l'humanité entre en pénitence, la nature physique même de l'homme changera lentement (24/2) et la mort disparaîtra faisant place à un autre mode d'existence perpétuelle, dont nous ne savons rien en détail mais qui a pour nous la résurrection (31/8-13). Contrairement à ce que vous pensez, "les Musulmans croient dans la résurrection," dont parle le Coran à maintes reprises : "Comment ?! disent les mécréants, quand nous serons ossements et poussières, nous revivrions ? Ce ne sont que légendes des anciens !" Et les Juifs y croient aussi : Le monde à venir (Olam haba) est l'une des croyances fondamentales du judaïsme, étroitement liée à l'eschatologie et au messianisme juif. Sauf quelques franges rationalistes comme vous, les Juifs croient au monde des âmes (Olam haneshamot), des âmes séparées du corps humain après la mort et, une fois arrivé dans sa plénitude après la venue du Messie, à la Fin des Jours, il y aura un autre mode d'existence. Vous dites un peu n'importe quoi par ignorance, mon frère ou ma sœur. Mais ce n'est pas grave. Avant de savoir et d'aller dans une direction on ne savait pas et l'on marchait dans une autre direction. Devenez pénitent et moisssonneur de pénitents et vous contribuera au changement lent du monde (Rév d'Arès 28/7) |
23déc20 225C57 Bonjour frère Michel en l'amour du prochain ! Je souhaiterais ajouter un complément à votre enseignement de la prière. Pourquoi faut-il prier ? Je réponds : La prière c'est la nourriture de l'esprit et de l'âme. Avec un esprit et une âme bien nourris on a la force de résister aux tentations. Prier c'est lire la Parole de Dieu, non celle des hommes ; voilà la subtilité à découvrir. (Rév d'Arès 35/6) : Tu enseigneras à prier, c'est-à-dire à proclamer Ma Parole. On a le bonheur d'avoir une Parole Pure et un prophète français : c'est La Révélation d'Arès et Mikal. La Parole est une nourriture. (Rév d'Arès 13/2) : La foule se nourrira pourtant de tes paroles sans savoir. (Rév d'Arès 30/3) : Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive. (Rév d'Arès 36/3) : Le Pain descendu du Ciel, ils L'avalent sans Le regarder. (Rév d'Arès 36/5) : Que la faim du repentir, qui est la faim de Mon Pain, les amène à Ma Table ! (Rév d'Arès xxx/22) : (Ici où) Je parle (et où) tu parles pour les jours (et) les jours, l'homme (à) l'oeil crevé prend la force. Je souhaiterais que vous fassiez une vidéo (20 minutes environ) qui serait un concentré de la pénitence, de la prière et de la vraie piété, ainsi que de la qualité de la Moisson. Je la proposerai à l'Assemblée de Nice de la mettre sur le site. J'espère que vous, ainsi que votre épouse, sœur Christiane, passerez une très bonne fin d'année. Je vous embrasse bien fraternellement. Dominique C. de Nice, Alpes-Maritimes |
Réponse : En somme, vous souhaiteriez, mon frère Dominique, que je fasse une vidéo sur la pénitence et la moisson vues à travers la vraie piété ? Je n'ai jamais fait cela, non parce que je n'ai rien à dire sur ce sujet précis, mais parce qu'en parlant de la vraie piété, telle que je la pratique personnellement, j'ai peur que cela devienne une règle. Voyez par exemple l'Islam, tout le monde y prie de la même et unique manière par imitation du prophète. Mais Mouhamad n'était pas un homme d'esprit aussi rigide que l'esprit rigide qui s'est installé à sa suite dans l'Islam. Il avait sa manière de prier, mais tenait-il à ce que ses frères et sœurs de l'Islam fassent de sa manière personnelle une piété stéréotypée rigoureusement identique à la sienne ? Je ne le crois pas. Le danger que présentent les attitudes du prophète, quand elles sont trop observées; c'est d'engendrer des imitations rigoristes engendrant à leur tour des "lois" intransigeantes. Néanmoins, je note votre requête, frère Dominique. Je vais y réfléchir. |
23déc20 225C58 Cher frère Michel, Cette dernière entrée m’a coupé l’herbe sous le pied dans mon projet de commentaire pour l’entrée précédente 224 "Finitude", qui m'a particulièrement touché, notamment dans son rapport contingent avec cette période troublée, annonciatrice de vicissitudes douloureuses et croissantes pour les peuples et pour le peuple des peuples, le petit reste (Révélation d’Arès 24/1). Une autre entrée permettra peut-être que je vous envoie mes réflexions qui espèrent un retour de votre intelligence spirituelle Pour cette entrée, non, je n’ai pas de requête à faire. Je pourrais donc arrêter ma participation à cette page ici. Mais, si vous le permettez, je souhaiterais vous exprimer le plus concisément possible pourquoi je n’ai pas de requête. Si c’est hors sujet, pardonnez-moi le développement ci-dessous. "Quoi dire que je n'ai pas déjà dit ?" interrogez-vous. En fait je ne peux répondre à cette question, parce que vous avez tant dit (oralement ou par écrit) qu’il m’est impossible d’avoir tout lu et tout entendu du nombre faramineux d’enseignements que vous avez dispensés à travers interviews, causeries, articles, blog, interventions sur l'Internet, pendant quarante-cinq ans. Le tout forme une multitude de réponses spirituelles dont le poids dans l’histoire humaine vaut les exploits (Rév d’Arès 2/8) d’Abraham, de Moïse, de Jésus, de Muhamad. Il me reste ainsi encore beaucoup à lire et à relire de mes notes, des notes de mes frères et sœurs et de vos écrits déjà publiés. Selon une estimation rapide (sans compter les centaines de milliers de réponses épistolaires (incroyable !) au million de lettres que vous avez reçues),vous avez dû écrire au moins 6.000 pages ! Alors, si l’on rajoute tout ce que vous avez pu dire, vous qui êtes capable de parler plus de six heures d’affilé sans lasser votre auditoire, la dimension du champ couvert par votre enseignement est immense et ce que vous avez dit traite et approfondit tout ce dont un aspirant ou un membre du petit reste a besoin pour repérer son Sentier vers les Hauteurs Saintes (Révélation d’Arès 25/4-6) et le gravir en confiance. Et pas seulement aujourd’hui, mais également dans les siècles qui viendront, si votre parole reste fidèlement retransmise. Car votre pensée n’est pas la pensé imaginative d’un romancier ou la pensée discursive abstraite d’un philosophe. Elle mêle le cœur et la raison dans un logos vivant, elle produit une réflexion existentielle faite de "savoir" et de présence aimante. Bref, elle accompagne et elle sustente par le Vrai. Nourrie elle-même de la Parole et de votre propre pénitence, elle recèle une profondeur qui peut s’explorer par paliers et guider les pénitents à toutes les étapes de leur chemin, de générations en générations. Et nos arrière-arrière-petits-frères, bien que beaucoup plus avancés que nous, y puiseront encore leur nourriture spirituelle. Et puis, de toute façon, il y a dans le b'hêr (puits, Rév d’Arès xxvi/7) que vous êtes une Eau dont on ne se lasse pas, car chaque goutte offerte par votre gorge-fontaine (xLvii/9), même si elle ressemble à celle qui vient de nous désaltérer, offre un goût nouveau qui pousse en nous plus loin le flux d’intelligence ou qui en meut un autre. Vous pourriez ainsi vivre cent ans de plus que nous ne nous lasserions pas de nous abreuver au Vrai dont vous nous donnez l’obole (xxxiv/4) et que nous pouvons lire sur le rollet de votre langue (xxxiii/9). Pour moi, c’est donc OK. Mais quoique vous abordiez, j’apprendrai et tous encore apprendront de vous, en sachant que l’essentiel n’est pas d’en savoir toujours plus mais d’accomplir ce que l’on a compris. Et à cet égard, concernant la pénitence et la moisson, piliers de notre avancée vers l’Amour et la Lumière, la parole de Mikal (Rév i/12, xxxi/10) est bel et bien devenue l'arbre (à) la pointe toujours verte (xvi/13). Je vous souhaite ainsi qu’à sœur Christiane de très belles et heureuses fêtes de fin d’année. Didier D. de Catalogne française |
Réponse : Je suis ému en lisant tous les compliments que vous me faites ici, mon frère Didier. Merci. Mais vous savez, frère Didier, je n'ai pas écrit autant de choses différentes que votre message le laisserait penser. Je n'ai fait que répéter toujours les mêmes choses de différentes façons, même s'il est vrai que je suis toujours étonné moi-même qu'une vie spirituelle aussi simple que celle d'un P(p)èlerin d'Arès ait engendré sur mes lèvres, sous ma plume ou sur mon clavier autant de propos. 6.000 pages, dites-vous ? Ce sont surtout 6.000 pages de répétitions à des milliers d'humains sous des formules différentes. Ne te lasse pas de parler à Mon Peuple ! (Rév d'Arès 26/15). Il y a une autre chose importante, que j'ai apprise du Messager et du Père venus me parler en 1974 et 1977, c'est que chaque humain ne réagit avec bonheur qu'à une certaine forme de langage, de phrasé, de mots, de ton, etc. Alors je me suis habitué à répéter le même Vrai sous diverses formes de langage, de phrasé, de ton, etc. en me disant que certains resteraient impavides, inébranlables devant telle façon de dire, mais seraient émus, convaincus par d'autres façons de dire (la même chose) et que d'autres réagiraient de façon inverse. Il m'a ainsi fallu, pour être compris de Paul, dire les mêmes choses de manières très diverses pour qu'il comprenne enfin ce que je voulais dire, alors que Jean l'avait déjà compris et que Jacques était encore loin de comprendre et me demanderait de trouver d'autres formules et manières pour enfin voir la lumière. Max Scheler, philosophe aujourd'hui plutôt oublié, définissait l'homme comme la seule créature sur Terre pouvant dire "Non !" et je pense que c'était une très simple et très bonne définition, je le pense d'autant plus que je me suis trouvé en présence d'un nombre impressionnant d'hommes et de femmes a priori réfractaires à presque tout ce qu'avait dit Dieu à Arès ; ils m'écoutaient mais je voyais que leurs yeux disaient "non" et qu'ils n'étaient pas d'accord et cela durait, durait, jusqu'à ce que, un beau jour, je trouvas pour chacun d'entre eux, les mots magiques auxquels ils réagissaient positivement à propos de choses dont j'avais été jusque là l'infructueux rabâcheur sur tous les tons. |
24déc20 225C59 Monsieur l’homme de la terre et du très haut, Nous sommes touchés et intéressés par le message que vous diffusez à travers La Révélation d’Arès que vous avez reçue du Ciel. Comme nous ne vous pensons pas fou au point de vous priver des joies du monde, nous ressentons que tout comme nous population LGBT*, vous avez pris en pleine âme, conscience et poire (car cela a dû être de sacrées épreuves physiques et morales ces événements !), votre changement de vie inévitable. Vous êtes passé d’un homme quelconque : Pieux, marié et heureux à un homme de Dieu : Spirituel, seul et transgenre humain en quelque sorte. Nous LGBT sommes, pour ainsi dire, une unité humaine libre. Car il faut du courage, du combat et une foi en soi-même pour accomplir ce que l’on est plus profonde de notre être et vivre ainsi dans le respect de notre existence profonde, de notre nature, en combattant les idées reçues, les rejets, les mutilations parfois ou même la mort dans certains pays. Et n’avons-nous pas été créés ainsi par amour d’ailleurs ? Vous écrivez souvent que nous sommes images et ressemblances du créateur qui est à la fois Père et Mère. Dans les dernières vidéos qui ont été diffusées sur votre blog vous parlez de Vie avec un grand V. Pouvez-vous vous exprimer sur la communauté LGBT ou simplement sur l’homosexualité ? Avons-nous, nous aussi notre place dans le salut de nos âmes ? Dans la communauté de vos suivants ? Nous sommes bien plus nombreux qu’il n’y paraît et serions prêts à vivre suivant votre pénitence prêchée. Avons-nous droit nous aussi à créer notre famille ? De quelle façon voyez-vous cela ? Que pensez-vous du mariage pour tous ? Si l’amour existe doit-t-il trouver une raison ? Éclairez-nous, homme de Dieu, homme de sagesse, homme d’amour, homme de paix, homme de fraternité, homme de non-jugement, homme d’intelligence spirituelle. Nous réclamons nous aussi, LGBT, notre liberté spirituelle constructive ! Votre enseignement, Michel Potay, éclairera toutes les religions et autres croyances dites responsables mais écrasantes et parfois meurtrières à notre égard. Au nom de toute la communauté LGBT nous vous remercions même sans réponse de votre part, car vous éclairez l’amour absolu, vous éclairez la sagesse absolue, vous éclairez le non-jugement absolu, vous remettez les pendules à l’heure de la Genèse et d’Éden. Gaspard du monde *Note du blogmaster : LGBT signifie Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Trans, et signifie personnes non hétérosexuelles, non cisgenres ou non dyadiques (une dyade est un couple, le plus petit groupe social possible : deux personnes ; l’adjectif dyadique qualifie leur interaction affective, familiale, laborieuse, partenariale, etc.) |
Réponse : Bonjour, Gaspard du monde, mon frère. Selon Matthieu l'évangéliste, Gaspard était l’un des trois rois mages (avec Melchior et Balthazar) venus d’Orient à Bethléem saluer le prophète Jésus nouveau-né. L'origine du nom est Ghisbar, nom hébreu d'origine perse, qui signifiait "gardien du trésor". Vous vous posez ici en gardien de cette humanité, qui en vaut une autre, que sont vos frères et sœurs qui vivent autrement que je vivent les habituels couples homme-femme, mais qui — et qui d'honnête ne le sait ? — présentent autant de qualités humaines que le reste de la société. Salut fraternel à vous, Gaspard, en cette veillé de Noël. Nous Pèlerins d'Arès ne fêtons pas la naissance de Jésus le 25 décembre. Ne formant pas une religion avec dogmes, lois, hiérarchie, calendrier, interdits, etc., nous nous considérons pécheurs parmi les pécheurs que sont tous les hommes, et simplement nous nous efforçons de nous distinguer de la masse par la pénitence qui, dans La Révélation d'Arès, ne désigne pas un état de remords, d'autopunition, etc., mais un engagement dans l'amour du prochain, quel qu'il soit, du pardon des offenses, quelles qu'elles soient, de la nécessité de la paix avec tous, de la quête de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, que nous appelons le Bien, ce Bien qui seul vaincra le Mal. Aussi, en cette veille de Noël, nous vous exprimons notre amour fraternel, nous vous encourageons à la vertu, car Noël, fête de la générosité, est aussi fête naturelle de la vertu, notamment de l'horreur du mensonge, qui est peut-être, avec la haine et le préjugé le péché le plus nocif. Si vous vivez dans la droiture, l'honnêteté, la fidélité, le respect de l'autre, l'amour pour tous les humains, vous serez peut-être, mon frère Gaspard, plus justifiés que moi qui ne suis qu'un pécheur, certes en effort d'être chaque jour un peu meilleur, mais j'ignore où j'en suis, comme tout pénitent, même des plus assidus, ignore où il en est. Au reste, ce n'est pas un niveau de perfection déterminé que la Parole du Père nous demande d'atteindre, mais une direction de vertu et de certitude qu'il nous prie de respecter et de ne jamais abandonner. En gros nous sommes des chrétiens dans l'ordre du Sermon sur la Montage. Nous nous efforçons de changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) en changeant nos vies (30/11). Changeant nos vies en bien nous créons nos âmes. Au fond, le but de La Révélation d'Arès est de lever une humanité qui change ce monde d'intellects et d'affects déspiritualisés en monde d'âmes (voir dans La Révélation d'Arès les Veillées 17 et 18) ; il faut redonner à l'humanité des ailes d'ange. Il faut sauver une planète engloutie sous une culture souvent charmante mais qui a perdu sa vocation de divine créaticité, son génie de Feu du Ciel ; il faut opposer à l'ordre des nombres et des préjugés l'ordre du cœur, que rien ne peut mieux décrire que le Sermon sur la Montagne. C'est certes un chemin très difficile et vous, mes frères et sœurs qui vivez autrement, qui aimez vos conjoints et conjointes autrement (mais si peu autrement) que moi et que mes frères mariés, veufs ou hétéro-célibataires, si vous nous emboîtez le pas, mettant vous aussi vos pas dans les Pas de la Vie (2/12), n'oubliez pas qu'il ne faut pas attendre de Dieu le salut, mais de vous-mêmes, car vous êtes avec le Père co-créateurs de l'Univers. C'est la pénitence qui vous reconstruit, qui vous donne une âme, qui vous élevra le jour de votre mort. Vous vous devez à la vertu qui est image et ressemblance de la Vertu infinie. Aimés par le Père, vous l'êtes, mais vous devez relancer cet Amour tombé en vous en amour pour tous les autres, car il n'y a pas sept milliards d'humains, mais un seul Humain en sept milliards d'atomes ; vous devez vous tenir sur la ligne de la Vie sans limites. Aucun être rationnel, au sens où la raison est reine et trône sur tout, ne peut choisir un pareil destin de son propre chef. Il faut revêtit ce destin de l'Appel d'Arès et cet Appel, vous l'avez reçu, c'est le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1), votre message, Gaspard, l'atteste. Changez vos vies, devenez bons, indulgents, aimez même vos ennemis, rejoignez-nous ! Alleluia ! Ce que je pense du mariage homosexuel ? Rien. Ce n'est qu'un papier, mais il est utile quand il s'agit de laisser à l'autre, quand on meurt, le fruit légitime d'un labeur effectué à deux et de peines partagées. |
24déc20 225C60 Cher frère Michel, prophète de la Vie, Je pense comme frère Didier Br. que vous nous avez tout dit concernant "l'essentiel pour le salut personnel comme pour le salut général." Et si nous avons petit à petit de mieux en mieux assimilé cet essentiel, c'est dû aux énormes variabilité, richesse et profondeur de vos répétitions. Et vous persévérez sans vous lasser (Rev Arès 26/15) : "De quels sujets... souhaitez-vous que je parle encore dans une vidéo ?" tel le frère parleur (Le Livre xLix/6), briseur de silence (silence-breaker en anglais). Comme je comprends que cette vidéo sera un outil pour le public j'aurai la requête suivante : Comment et pourquoi l'amour (cette puissance créatrice) construirait-il un autre monde ? Une question que vous posez vous-même dans vos réponses aux commentaires 221C30, 221C31 et 221C32, dont je serais prétentieux de dire que je les ai parfaitement et complètement assimilées. ---------- Voilà pour ma requête, sinon en méditant votre entrée d'autres pensées me sont venues, mais qui sont plutôt d’ordre interne et non public : Notre première génération trop faible pour te faire un rempart (Rev Arès 29/2). Nous sommes passés à côté de la Maison des faucons et de "Sentier' [projet d'association]. Mais l'essentiel pour le salut : la pénitence et la recherche de pénitents dans l'accomplissement de la prière, par tous les moyens, vous nous l'avez transmis, nous l'avons assimilé et adopté malgré les difficultés de l'un et de l'autre nous nous y attachons. Là où le bas blesse de nos jours, c'est de développer tous les moyens au‑delà de la mission de base (vos réponses aux commentaires 221C30, 221C31 et 221C32), si notre génération en est capable. Ça, je ne le sais pas. Je vois un manque d'imagination et une difficulté existante dans le soutien ou la recherche de ceux qui peuvent chercher. Les moyens au-delà de la mission de base vous en avez donné quelques pistes : Actions incitatrices, PUHCs [Petites Unités Humaines Confédérées] à faire naître. Pour l'un comme pour l'autre nous sommes encore loin du compte. Côté actions publiques incitatrices concrètes nous nous rappelons votre idée d'action sur le pardon dans les prisons, mais ne trouvons pas d'autres idées, semblant avoir oublié d'autres actions que vous avez évoquées (votre réponse au commentaire 87C8). Du moins je n’en n’entends jamais parler. Côté PUHCs nous avons commencé mais il nous faut encore beaucoup creuser la question et être patients. De plus, pour l'un comme pour l'autre, il nous faudra vraiment étudier comment faire étape par étape, bien peser les avancées possibles. Et aussi avoir une tête "bien faite, d'érudit," me semble-t-il comprendre dans votre réponse au commentaire 224C47 car cela ne semble pas être accessible au premier venu d'entre nous. Éric J. d'Ile de France |
Réponse : Merci de penser comme notre frère Didier Br. et d'autres que j'ai tout dit. C'est aussi mon impression. Du moins ai-je dit ce qui est dicible ! Car il y a beaucoup d'indicible ou de difficilement dicible et compréhensible. C'est le cas des réponses 221C30, 221C31 et 221C32 que vous citez. Mais rassurez-vous, frère Éric, vous pouvez totalement ignorer mes réponses 221C30, 221C31 et 221C32 et créer votre âme par la pénitence et contribuer efficacement au changement du monde tout simplement en aimant, pardonnant, faisant la paix, trouvant l'intelligence du cœur libre de préjugés. Il y a dans mes réponses 221C30, 221C31 et 221C32 quelque chose de l'intensité ineffable, informulable, qu'on trouve dans les propos que Bagger Vance ("film "Légende de Bagger Vance" que j'ai vu il y a deux jours), simple caddy de golf, tient au golfeur Rannulph Junuh, vétéran de la Première Guerre mondiale dépressif, qui participe à un tournoi de golf contre deux joueurs de très haut niveau : "Ne pense pas ! Seul compte le swing authentique (le mouvement du corps pour envoyer avec le club la balle très très loin), celui dans lequel tu te mets à fond ! Il y a la balle, tes bras et le fanion tout là-bas ! Ce n'est pas ton cerveau, c'est toi qui agis. Aie confiance !" Et Rannulph Junuh comprend que la réussite n'est pas dans le calcul, mais dans le don de soi au jeu, dans ce "génie" de l'homme... Chez nous c'est le don de soi à la mission. Le génie est là en vous, mais comme beaucoup de frères vous ne le savez pas, parce que vous croyez que tout est dans l'appris, le rationnel, l'acquis. Votre instinct vous conduit plus sûrement à la réussite de la mission que la lecture de mes réponses 221C30, 221C31 et 221C32, car à celui qui ne connaît ni Platon, ni Aristote — dont on appelait l'œuvre organon — ni Kant (pour ne citer que ceux que j'y cite) il ne sert à rien de comprendre ce que j'ai écrit là, que je n'aurais peut-être dû ne jamais écrire. On peut arriver au même résultat, voire même faire mieux, par d'autres voies. |
24déc20 225C61 Après votre patiente réponse à 225C46, j’ose, frère Michel, encore deux requêtes. Pourriez-vous nous reparler de votre appel, lancé à la Poterne des Peupliers à Paris, à spiritualiser chacun de nos gestes, et aussi du monde animal, non "image de Dieu", mais si présent dans la Parole : bonheur simple du serpent des champs (Rév d'Arès 28/13), sûreté instinctive du grillon (xxxix/13) avec sa corne comme si le choix d’Adam avait cassé les merveilles de notre animalité. François D. d’Ile de France |
Réponse : Oublions les animaux, frère François, ils ne sont cités dans La Révélation d'Arès qu'à titre métaphorique. Mais "spiritualiser chacun de nos gestes" ? C'est très simple. Il suffit de mettre "chacun de nos gestes", quels qu'ils soient, au service de la respiritualisation de ce monde, ce que le Messager appelle la changement du monde (Rév d'Arès 28/7). Aucun des discours qu'on entend, aux pupitres où parlent les superbes, aux pupitres des politiciens, aux micros des idéologues, des protestaires, des "constructeurs" de mondes nouveaux, etc., n'arrivera jamais à la surface de la réalisation. Tout depuis l'Antiquité n'est que rêve politique et religieux, à l'origine de catastrophes : guerres, conquêtes, querelles, rivalités, etc, et de rien d'autre. Au plan effectif le monde n'a avancé que grâce à des petits, des non-gouvernants, des sous-fifres, des apolitiques, les seuls vrais artisans du progrès : Pythagore, Bouddha, Archimède, Jésus, Gutemberg, Lavoisier, Hegel, Einstein, etc. Nous vivons dans un espace créé par les problématiseurs et "complicateurs" inutiles que sont religion et politique, mais nous faisons fièrement partie des simplificateurs, des déplisseurs, qui sont depuis toujours les vrais agents du progrès humain. On appelle l'homme "animal rationale", terme que déjà Augustin d'Hippone attribuait aux anciens. Locke qualifiait ces termes de scolastiques et ironiquement de sacrés, Leibniz les disait "consacrés". Heidegger en a fit le centre de sa critique de l’humanisme, lequel aurait manqué l’humanité de l’homme parce qu’il a pensé ces termes à partir de l’animalité, rangeant l’homme dans le genre animal, avec la raison comme différence spécifique, et de là serait venu le biologisme. Michel Foucault lui aussi disait que cette définition règnait depuis 2.000 ans en Occident, etc. quoiqu'il lui donnât un autre sens. Nous Pèlerins d'Arès nous situons ailleurs, dans un vision très simplifiée de l'homme comme image et ressemblance du Père, rien de plus, tout bonnement. Nous sommes des simplificateurs. C'est peut-être simplement pour cela que le Père utilise les métaphores animales, parce que les animaux sont des êtres très variés, mais simples et pas du tout "rationnels" au mauvais sens de ce qualificatif. |
25déc20 Noël 225C62 À toutes et tous, en ce jour de Noël où nous fêtons l'amour, la générosité et l'espérance d'un retour de l'humanité à la Sainte, Puissante et Lumineuse Vie infinie, à tous ceux et toutes celles qui à ma côtés sont apôtres de La Révélation d'Arès, à tous ceux et toutes celles qui ne m'aiment pas, qui me considèrent comme un égaré, un menteur, un trompeur, un malin — mais qui, quelque moment, ne s'égare pas un peu, ne ment pas un peu, ne trompe pas un peu, n'est pas un peu malicieux ? j'adresse mon salut fraternel, mon chant d'amour et de considération, je propose de partager ces musiques sublimes, que j'ai écoutées ce matin : Dans ce que Jésus appelait le Royaume, qui n'est autre que la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24-3-5) en son idéal épanouissement à l'infini, l'Amour n'est pas mécaniquement partagé comme un corps simple, soufre ou carbone imperturbable, indifférent et inaffectif, mais est produit de la Volonté d'être (12/4), du Désir en haut ou du désir en bas, de la Soif ou soif dynamique d'harmonie universelle qui comme Force consciente de liaison est perturbée par le péché humain dû à la liberté absolue donnée par le Créateur à Son Enfant, l'homme. La répartition des pouvoirs ou puissances, Puissance (Rév d'Arès 12/4) consciente du Père, puissance consciente de l'Enfant, a entraîné une certaine dispersion de l'Intelligence, dispersion qu'on appelle vulgairement, schématiquement Bien et Mal. Nous sommes envoyés réparer cet accroc dans le Royaume. Ce n'est pas la tâche la plus facile, mais c'est la plus sublime, celle qui va refaire du Surnaturel le naturel. À cela ils ne comprennent rien ceux qui ne voient pas plus loin que leur œil, qui n'entendent pas pas au delà de l'oreille ; le problème est dans le fait dérisoire, mais qui impressionne les peureux humains, qu'ils se sont arrogé les pouvoirs terrestres. Jusqu'au pouvoir d'étouffer nos voix. Mais ce ne sont que des voix de surface. Ces voix portent la Voix de l'Éternel qui nous vient des profondeurs infinies. Écoutons cette Voix ! Le 16 octobre Abdoullakh Anzorov tue Samuel Paty et est tué peu après ; le 23 décembre Frédéric Limol tue trois gendarmes et se donne la mort peu après. La presse et le monde se jette sur l'horreur et en suce le sang avec un amer délice, hurlant à la justice vengeresse, rageant que, les assassins étant morts, elle ne puisse pas s'exercer. Mais moi je pense à autre chose, je me dis voilà des humains antagoniques ici-bas partis dans l'au-delà à peu près en même temps, soudain projetés dans un état fluide où la conscience, s'il y en a, est tout autre chose, où l'antagonisme n'existe plus. Spectres ou âmes ? Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Des vivants que les mœurs humaines avaient opposés et qui soudain se trouvent autres, tout autres, sans cerveau, sans cœur, sans nerfs, sans regard, sans audition, sans émotion, en un état totalement oublié par les charnels que nous sommes. C'est le problème de cette cruelle séparation de la vie ici-bas de la vie au-delà qu'il nous faut résoudre, un problème qui n'est soluble que dans l'amour, car lui ne meurt jamais. Je vous souhaite à tous d'aimer, aimer, aimer. Michel Potay, blogmaster |
25déc20 Noël 225C63 ✨Quel bonheur de vous revoir frère Michel avec votre bien aimée épouse, sœur Christiane, sur cette photo que j’avais prise lors de la dernière réunion des diffuseurs de La Révélation d’Arès qui se tenait à Paris en Janvier 2019 ✨ Frère Michel, 💞Sœur Christiane, puisse le Père de l’Univers vous laisser encore en vie parmi vos sœurs et frères sur notre Terre que la Vie nous a donnée pour que nous y vivions pleinement heureux. Nous nous sommes éloignés de la Vie, mais grâce à tous ses prophètes, et surtout grâce à votre constance, grâce à votre couple prophétique, grâce à l’image vivante de votre couple consacré que le Créateur a mis à Son Service pour nous donner l’exemple de la pénitence à accomplir en chacun de nous, grâce à votre dévouement, grâce à votre amour 💞, nous entrevoyons le Retour à ce Bonheur, même si quatre générations ne suffiront pas, nous retrouverons grâce à vous, grâce au dévouement de vos trois filles, Nina✨Anne ✨Sara qui vous soutiennent, nous retrouverons un jour jusqu’au Jour ce Bonheur Partagé 💫 🌸🌈💕🥰🎄✨🧚😘 Patricia C. des Haites Alpes |
Réponse : Merci, ma sœur Patricia, pour cette belle photo que vous avez prise de nous deux, mon épouse Christiane et moi, alors que nous venions de nous habiller et allions quitter la réunion de travail. Nous sommes très touchés. Nous vous souhaitons, à vous et à toute votre famille, un bon et joyeux Noël. |
25déc20 Noël 225C64 Frère Michel, juste pensée, Infiniment merci pour ces belles musiques et pour le message de Paix. L'air, ta voix (en) est le maître; l'air porte ta voix au(x) frère(s). Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon (t') écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée." (Rév d'Arès xxxvii/8-9). Je viens de recevoir une vidéo sur la vaccination, il y a longtemps que je n'avais pas rie aux éclats. Une autre qui pourrait inspirer nos sœurs et frères dessinateurs, "Imagine" de John Lennon. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et tous vos proches. Mes lèvres proclament la Parole avec tous ceux qui prient de quelle que façon que ce soit (Rév Arès 25/5-6). Frère Didier.Br Ile de France Didier Br. d'Île de France "Imagine" de John Lennon : |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour votre chaleureux message ! Je n'ai pas affiché la vidéo du vaccin, parce que visiblement la bonne femme qui saute au plafond n'est pas celle qu'on vient de vacciner. Le montage est grossier, mais merci quand même de me l'avoir envoyée. Quant à "Imagine", bravo ! "Imagine" en bande dessinée, c'est très bon. |
25déc20 Noël 225C65 Bonjour frère Mikal, Avant de découvrir La Révélation d'Arès, j'étais absolument terrifié par la notion du "blasphème contre l'Esprit Saint", qui se dit impardonnable. Cette terreur m'a amené à faire beaucoup d'erreurs et à avoir certaines paroles stupides parfois. Mais ce qui me terrifiait, c'était ces pensées complètement incontrôlables, parfois des blasphèmes. J'avais tellement peur que cela puisse compter. Je devais en permanence "surveiller" mon inconscient, être toujours prêt à contrer ces pensées, pour ne surtout pas blasphémer contre l'Esprit. Malheureusement, c'est le cerveau humain. On nous dit de ne surtout pas dire telle chose, mais l'inconscient va directement le faire, en tête, mais Jésus à bien dit : Quiconque aura parlé contre l'Esprit [Matthieu 12/31-32], donc je me dis que les pensées ne compte pas, effectivement, elles n'ont aucun impact sur personne, elles sont juste très embêtantes pour celui qui lutte contre. La Révélation d'Arès m'a donc énormément rassuré, puisqu'elle nous explique qu'aucun dogme ne peut damner une âme, et que seul le bien compte; ce qui est logique ! Malgré tout, je reste toujours parfois angoissé par cette notion de "blasphème impardonnable", comme de nombreux Chrétiens restés encore sur les anciennes notions. Pouvez-vous me confirmer que ces pensées ne comptent absolument pas, et que ce blasphème n'est pas si "simple" à commettre ? Merci beaucoup. Baptiste Z. (non localisé) |
Réponse : Mon frère Baptiste, voilà ce que dit entièrement le passage que vous citez (Matthieu 30/32) : Qui n'est pas avec moi est contre moi et qui ne ramasse pas avec moi disperse. Voilà pourquoi tout péché ou blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis. Et celui qui dit une parole contre le fils de l'homme, il lui sera fait rémission, mais celui qui en dit une contre l'Esprit, le Saint (Esprit), il ne lui sera fait rémission ni dans ce monde ni dans le monde à venir (traduction d'Émile Osty). Ce passage est contradictoire ou ambigu, en tout cas obscur. C'est un passage d'authenticité douteuse qu'on retrouve avec les mêmes contradiction, ambiguïté et obscurité dans (Marc 3/28-30) et dans (Luc 12/10), il est donc de ceux qui ont poussé les exégètes convaincus qu'il existe une version Q — Quelle (prononcer Kvellé) = source en allemand — à laquelle Matthieu, Marc et Luc ont puisé, mais qui n'a jamais été retrouvée. Vous avez finalement compris que ce qu'il fallait retenir, c'est que "tout péché ou blasphème" et "toute parole contre le fils de l'homme (le prophète) est remis (pardonné) à l'homme," tandis que placer l'homme à égalité avec l'Esprit de Dieu est tout bonnement invraisemblable, forcément une erreur grossière dans le fameux texte Q, qui n'a jamais été retrouvé. Ce que La Révélation d'Arès enseigne, c'est que l'homme ne naît pas avec l'âme, mais qu'il crée celle-ci (Rév d'Arès Veillée 17) en étant un pénitent, autrement dit, un humain d'amour, de pardon, de paix et d'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Soyez donc un pénitent et un moissonneur (tout croyant est apôtre) et non seulement vous trouverez votre salut, mais vous contribuerez au salut du monde (Rév d'Arès 28/7). Soyez en paix, mon frère Baptiste. Passez un bon Noël, fête de l'espérance. Et si vous souhaitez rejoindre une mission, dites-moi où vous habitez, il y en a peut-être une près de chez vous. Je suis très heureux de faire votre connaissance. |
26déc20 225C66 Voilà ce à quoi je pense souvent : La multitude des pénitents dont le Père connait les noms [Rév d'Arès 25/6]. Dans l’au-delà, les strates d’humanité de toutes les générations qui sont passées avant nous sur cette terre, et les âmes, leurs voilures comme un fleuve aux reflets changeants qui relie la terre et le ciel. Le Père qui tire seul les verrous sur les époux et les morts (Rév d'Arès 33/19). La polone qui coule en souterrain et charrie les pénitences des croyants et des incroyants qui œuvrent au changement pour l’amour, la paix, le pardon et protègent encore l’humanité du désastre du péché des péchés [Rév d'Arès 38/2]. L’ortie est roi si Ma Larme en mouille la fleur (Rév d'Arès xvi/10). "La Pommeraie", que vous avez écrite et où il y a cet Adam debout dans les fèves simplement occupé à être heureux. J’ai 75 ans et je cours après ma pénitence, je me sens de plus en plus en retard et incapable de résister à ce qui parfois me rend triste à Son Appel (Rév d'Arès 2/21). J’ai encore tellement à progresser après vous avoir écouté si souvent, lu si souvent, vu vous briser et vous consacrer à votre mission, nous montrant sans vous lasser le chemin. Je témoignerai toujours de vos sincérité, honnêteté, courage, dévouement et amour pour vos marmots [Rév d'Arès xxx/13-15]. Ainsi que de la force et du dévouement de votre épouse Christiane. Notre frère Louis-Marie (225C35) a dit ce que je ressens, Didier que j’ai connu à ses débuts "d’ange" aussi. Je vais poster ce commentaire sans attendre, sans lire ce que je découvrirai après. Il y a bien longtemps que je n’ai rien posté. Du fond du cœur, je vous embrasse. Chantal F. quelque part dans le Sud |
Réponse : Ma sœur Chantal, c'est pour nous, sœur Christiane et moi, une grande joie de vous lire et de pouvoir vous adresser nos vœux chaleureux de bonnes fêtes et d'année 2021 heureuse pour vous, votre cher époux, vos chers enfants et leurs familles. Nous vous aimons tous. "J'ai encore tellement à progresser," dites vous, mais nous en sommes tous là. Quel humain dans cette génération est à la hauteur du sublime idéal que trace devant nous La Révélation d'Arès ? Aucun. Il faut cependant commencer et c'est ce que nous faisons tant bien que mal dans les tortures de l'incertitude, car devant nous au regard obscurci que de trous noirs, de vides ! Très peu a commencé, voilà deux mille ans, après l'exécution du prophète sur la croix, puis a vite avorté sous le poids énorme des idées du monde qui est le rival quasi absolu du Père, dont il détient les Attributs, parce qu'il En est l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27). On sait que souvent, dans la mission, aux personnes de rencontre défiantes ou goguenardes qui me disaient : "Dieu, mais qu'est-ce que c'est, Dieu ?" je répondais : "C'est toi (ou c'est vous) !" et j'ajoutais souvent, si la personne m'en laissait le temps : "Mais tu n'es (vous n'êtes) qu'à un bout de Dieu ; l'autre bout est là-bas dans l'infini d'une Création sans limite." Et là la personne s'en allait, fière mais comme songeuse. Ce songe éveillé montrait que l'homme est très diminué, parce qu'il ne sait rien, en fait, rien de l'essentiel. ; son "savoir" ne saurait en aucun cas l'empêcher de rêver éveillé. Beaucoup ne croient pas que Jésus me visita en 1974 et que le Père, l'Éternel, la Vie, le Tout-Autre, le Créateur, Brahma, le Grand Esprit (innombrables Noms) me parla en 1977, et je les comprends. Cet événement surnaturel est cependant vrai. Mais, à mons avis et je l'ai toujours dit, ce n'est pas l'Apparition de l'Étalé (Rév d'Arès ii/4) qui pose le principal problème ; c'est son Message, c'est La Révélation d'Arès. Elle situe un mode d'existence potentiel et invisible, tout comme le plus reculé passé et l'avenir lointain sont potentiels et invisibles, à côté du mode d'existence que l'humain s'est donné, ce monde d'Adam(e) au sens de Rév d'Arès 2/1-5 et vii/7-16. La grande puissance que le Père a donné à l'Enfant est résumée dans la capacité de choix. Cette capacité de choix est don de Dieu, elle fait de tous les hommes des Dieux, et c'est pourquoi il nous faut aimer aussi, parmi tous les humains, ceux qui choisissent une autre voie que la nôtre parce qu'ils font preuve d'un don divin. C'est sur cette carde que même nous Pèlerins d'Arès, nous dormons encore tout en cherchant à dormir dans la Main du Père sans y parvenir avant quelques générations (Rév d'Arès xxxvi/9). Malraux et bien d'autres avaient raison de souligner si fortement que l'homme est avant tout malheureux. Le sentier sera long devant nous et sur lui nous ahanons. Tous les hommes, quels qu'ils soient, où qu'ils soient, blancs, noirs ou jaunes, nous Pèlerins d'Arès y compris, vivent dans un mélange de crédulité et d'incrédulité qui fait de nous des sortes de corniauds, mi-ceci et mi-cela. Tout homme n'est qu'une métaphore d'autre chose de vivant. C'est ainsi parce qu'il ressemble trop à Dieu que l'homme ne croit plus en Dieu, mais quand il y croyait, il croyait dans une sorte de Dieu lui-même batard de plusieurs concepts. Faire sortir de là le monde est notre mission, mais quel boulot pour des humains qui ne savent plus eux-même exactement ce qu'ils sont. C'est pourquoi La Révélation d'Arès est un fantastique Acte d'Amour. Le Père, Qui est en nous tout en étant au-dehors, sait qu'il faut simplifier l'homme à l'extrême pour qu'il s'en sorte. Alors, Il dit : "Quoi que vous croyiez (sous-entendu : pour l'heure vous croyez tous à des fichaises de toute façon), soyez pénitents, c.-à-d. aimez, pardonnez, faites la paix, trouvez l'intelligence du cœur libre de préjugés." C'est le poteau de départ. Vous avez pris votre départ, un jour, il y a quelque quarante ans, et qu'importe où vous en êtes, vous poursuivez l'ascension sur le sentier. Cela m'émeut, j'en ai les larmes aux yeux, mon cœur lance un hymne silencieux à la Vie ! Merci, ma sœur Chantal. Embrassez tous les vôtres pour moi. |
27déc20 225C67 Requête parvenue par courrier postal : J'ai lu votre dernière entrée. La vieillesse étant là, vous ne pouvez malheureusement pas continuer comme auparavant. Vous avez beaucoup donné physiquement, par amour, par générosité, par simplicité. Votre mission d'enseigner — Je lave ton cœur et toi tu laves le cœur du frère (Rév d'Arès L/1) —, des textes qui resteront dans l'Histoire, à moins que cette société sombre dans les abysses ; nous en voyons les prémices. Vous posez la question : "Que dire que je n'aie pas dit ?" Je vous avoue que je ne sais pas. Vous avez tellement écrit et dit. Peut-être cette question : Comment voyez-vous Éden, même s'il y a plusieurs possibilités ?" Chantal M. du Maine et Loire |
Réponse : Comment vois-je Éden ? Je n'ai pas encore pris mon billet d'avion (ou de fusée ?) pour Éden, tellement j'ai été occupé à écrire "des textes qui resteront dans l'Histoire." Mais quand j'irai là-bas, je vous enverrai des cartes postales pour vous décrire le lieu paradisiaque où des houris aux grands yeux et aux longues tresses blondes jettent aux quatre vents tous les parfums d'Ophir et vous servent sur des plateaux d'argent des savoureux kiwis poussés sur les cocotiers entre les drupes trois plus grosses que des ballons de rugby, face à la mer à l'horizon de quoi le soleil d'or se couche éternellement... Non ! Je reviens sur terre. Hélas, hélas ! comme soupirait Andromaque, fus-je jamais si cruel que vous, frère Chantal, qui me posez une colle ? Ma réponse est sèche et désolée : Je n'en sais rien, et même moins que rien. Ce qui devrait vous rassurer, bien aimé frère, c'est que vous n'avez pas besoin de savoir ce que fut Éden, ni ce que sera le monde des ressuscités, que La Révélation d'Arès ne nomme pas, si vous êtes un pénitent. Merci pour votre requête à laquelle je suis navré de ne pouvoir répondre. Pardonnez le côté drôle de ma réponse. Je ne me moque pas de vous, frère Chantal, et je comprends votre curiosité, mais je ne peux simplement pas la satisfaire. Il y a d'étroites limites à ce que le Père me permet de savoir. |
27déc20 225C68 Bonjour Frère Michel, bonjour à toutes et tous, Quand je vois les questions des uns et des autres, sur ce blog, ça me donne mal à la tête. Attachez-vous à des choses simples ! "Je me tiens à la porte et je frappe. si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui" (Apocalypse 3/2). La Révélation d’Arès invite à ouvrir cette porte intérieure. Pour l’ouvrir il faut enlever tout ce qui est devant (égoïsme, dispute, manque d’amour). Puis, quand celle-ci s’ouvre, vient le temps d’indiquer aux autres combien le bonheur, la joie arrivent. C’est la que se situent la vraie transfiguration. Être pélerin [d'Arès], c’est ce double mouvement d’ouverture de la porte du cœur. Il y a bien des façons de travailler ce déblayage. À chacun sa méthode, sa durée, son intensité, sa résilience. Tous le reste est blabla théorique, théologique. Agissez et arrêtez de réfléchir ! Si vous êtes dans la joie, la bonté, c’est que la porte est grande ouverte. Sinon, bossez ! mes frères et mes sœurs en humanité. Olivier de Lille, Nord |
Réponse : "Agissez et arrêtez de réfléchir !" nous lancez-vous comme un précepte impérieux. Nous avons certes besoin de conseils, comme tous les pécheurs, mais là vous tombez mal. À l'évidence, vous ne nous connaissez pas, mon frère Olivier, parce qu'agir sans réfléchir, c'est exactement ce que nous faisons : Sans réfléchir nous aimons tous les hommes, nous pardonnons toutes les offenses, nous faisons la paix, nous cherchons l'intelligence du cœur et nous nous libérons de tous préjugés. Cela s'appelle la pénitence dans La Révélation d'Arès. Nous appliquons le Sermon sur la Montagne. Au reste, mon frère, "Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un écoute ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui (dînera) avec moi" n'est pas Apocalypse 3/2, mais Apocalypse 3/20. De toute façon, nous ne lisons pas l'Apocalypse, parce que c'est une livre sibyllin, hermétique, obscur d'une part et qu'il est d'autre part attribué à Jean que La Révélation d'Arès considère comme auteur de simple parole d'homme : celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres (Rév d'Arès 16/12). Nous sommes dans la joie, parce qu'être pénitent ou pénitente est une joie (Rév d'Arès 30/11). Vous êtes sans nul doute un homme sincère, Olivier, mais je ne comprends pas pourquoi vous nous donnez des conseils pour être P(p)èlerin d'Arès, ce que je suis depuis quarante sept ans très bientôt et que la plupart des P(p)èlerins d'Arès sont depuis des décennies. Puisque vous êtes à Lille, je suppose que vous connaissez nos frères et sœurs de la mission de cette ville, mais je ne crois pas qu'ils vous aient orienté vers l'état et le comportement auxquels vous semblez nous recommander d'aller. Quoi qu'il soit, sans réfléchir aimez votre prochain, pardonnez les offenses, faites la paix avec tous, alliez l'intelligence spirituelle à l'intelligence intellectuelle et soyez libre de tous préjugés, et vous ouvrirez la porte à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) et contribuerez au changement du monde (28/7). |
27déc20 225C69 Que dire d'autre que ce que nos sœurs et frères ont déjà dit et à quoi vous répondez la même chose, essentielle ? L'essentiel finalement ne se trouve pas dans les questions et les réponses uniquement mentales, toutes passagères, mais dans le cœur actif pour changer notre monde intérieur et extérieur en Bien. La vidéo que frère Didier propose est très belle et éloquente : http://michelpotayblog.net/225.html/Imagine.mp4 Certes, nous avons des besoins existentiels et matériels — se nourrir, se loger, se vêtir — mais aussi et surtout des besoins essentiels — Aimer, pardonner, ne pas juger, faire la paix, cultiver l'intelligence du cœur, transmettre, moissonner. Ben voilà ce que nous avons à vivre ! Que dire de plus ? C'est du concret ici et maintenant. Changeons nos vies et le monde changera comme cela ! Curieux que nous oublions si vite ! Notre imaginaire souvent nous égare, il est très puissant. Un peu de détente pour bien commencer l'année, une histoire de poules, conté par Eric Baret, 3 minutes : www.youtube.com/watch?v=3QhS6SmYoUE Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour ce message. Je devais avoir 10 ans quand j'entendis pour la première fois, dans une légère variante beaucoup plus courte, la blague que raconte Éric Baret. Je la racontai alors, le soir même, à mon père qui me répondis : "J'étais gamin quand j'ai entendu cette petite histoire pour la première fois." Mon père était de 1901. J'ai aussi entendu la version allemande de cette histoire racontée par des soldats de la Wehrmacht pendant l'Occupation et sa version anglaise racontée par des troufions de l'USArmy en 1945. C'était une des histoires probablement séculaires, parmi les grands classiques de la rigolade, qu'on appelait alors "histoires de fous". Vous savez, le fameux : "Tiens bon le pinceau, je t'emprunte l'échelle trois minutes !" Mais les lecteurs de ce blog peuvent ne jamais l'avoir entendue. Vous avez raison ; il faut rire un peu. |
27déc20 225C70 Pardonnez-moi pour le nombre de lignes, Merci, Frère Michel, pour le partage de ces musiques magnifiques et magnifiquement interprétées. J'ai trouvé chez les trois interprètes principaux, et parmi des autres aussi, un dépassement, la folie qui permet de rendre magnifique la musique. comme s'ils étaient en transe. En extase ils ont l'air d'être ! Ah, si on arrivait à faire pareil pour la moisson, on aurait du succès ! Et dire qu'il y a des humains, c'est à mourir de rire, qui veulent faire croire que les robots et l'intelligence artificielle qui ne font qu'engloutirent et dégurgiter des 0 et des 1 [le calcul binaire], quel que soit l'enrobage invoqué, sont capables de faire de la musique, de rivaliser et de dépasser l'homme, incroyable ces carcasses métalliques, rivaliser avec l'homme l'Enfant de la Vie, hihi ! Concernant ce dont vous pourriez parler, pour moi vous avez transmis un immense enseignement : La direction de certitude toute simple : pénitence et moisson sans découragement jamais et le Jour du Père viendra et surtout vous avez transmis également l'esprit du prophète et je crois que les pénitents futurs capteront cet esprit dans votre blog et à travers les Pèlerins d'Arès. J'ai noté quelques sujets, dont je me dis que vous pourriez reparler : 1 — de la déculturation 2 — du mensonge, notamment de ses conséquences réelles sur l'humanité, car pratiquement personnes ne prend le mensonge au sérieux, ceux qui s'efforcent de ne pas mentir le font par morale, me semble t-il, et la morale n'est pas éternelle . 3 — de la routine et de l'évolution Merci. Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Merci, frère Xavier, pour vos requêtes. J'ai noté : Déculturation, mensonge tel qu'aujourd'hui banalisé, routine et évolution. Voilà beaucoup de choses, mais bon ! j'y vais réfléchir. "Ah, si on arrivait à faire pareil (que cette magnifique musique) pour la moisson, on aurait du succès !" écrivez-vous, mon frère. Je me permets de répondre : Peut-être pas autant de succès que vous pensez, parce que la musique classique comme les "Saisons" de Vivaldi, le Concerto n°1 pour piano et orchestre de Beethoven et le Concierto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo, n'ont pas le succès que vous croyez. Combien de personnes écoutent et réécoutent ces œuvres ? Relativement peu. France Musique n'a pas autant d'auditeurs assidus que vous pourriez vous imaginer. Mais bon : il y a en a quand même plus que nous n'avons d'audience nous-mêmes, pour l'heure. |
27déc20 225C71 Allez, hop ! Le coup d'envoi du vaccin contre la Covid va être donné ! 😨... Le troupeau d'humains va alors se laisser aller à l'abattoir en file indienne, avec la bénédiction béate des merdias [variante de medias] et des politiques... C'est alors que dans dix ans, vingt ans, trente ans,... les merdias et les hommes politiques de l'époque nous la joueront, avec la gueule ahurie de circonstance et des trémolos dans la voix, pour s'étonner de l'ampleur du plus grand scandale sanitaire au monde du XXIème siècle qu'ils sont en train de vivre en direct, après la triste et mémorable affaire du sang contaminé du XXème siècle ! Cependant, bien entendu, chacun aussitôt se renvoyant sur l'autre sa mauvaise foi, ses manquements en tant que responsable politique, de scientifique, de la santé, sans oublier les mouches à merde que sont les journaleux, bref, chacun niant ses propres responsabilités et tant d'autres erreurs coupables (pour ne pas dire criminelles). Et la grande gagnante dans tout ce merdier dramatique d'une ampleur incommensurable au vue des millions de victimes que cela aura causé et causera encore longtemps ! Beaucoup plus que la Covid en lui même, un comble ! L'industrie pharmaceutique qui, au final, aura empoché des milliards et des milliards sans faire de bruit... s'en lavera les mains. David B. du Limousin |
Réponse : Mon frère David, gardez votre paix et restez un pénitent et un moisssoneur. Si nous aimons tous les hommes, et pardonnons toutes les offenses, nous aimons et pardonnons aussi ces biologistes et pharmaciens et les politiques qui les soutiennent, qui profitent de la situation pour faire fortune tout comme pendant l'Occupation de la France par l'Armée Allemande les producteurs de patates et de jambon faisaient fortune au "marché noir" en profitant de la population française affamée. En leur jetant à la figure votre mépris vous les mettez en état de vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), vous manquez à l'engagement que nous avons pris de faire de ce monde un autre monde. Souvenez-vous que l'enrichissement par la spéculation, l'affairisme, la combine, a toujours existé dans ce monde de péché et que la seule différence avec le passé est que la facilité moderne des transports et des transactions fait que les opérations de profit deviennent gigantesques. Nous, Pèlerins d'Arès, sommes attachés à la mission que nous avons accepté de remplir pour le Père, à savoir changer le monde par le Bien, non par l'invective, qui est un mal. Rappelez-vous : Douce sera ta voix, sobres tes paroles, souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6). Ne croyez pas que les piques que vous lancez aux profiteurs les convertissent au bien ou leur fassent peur, mais ce que vous avez à dire, dites-le poliment, calmement, et vous ouvrirez peut-être le dialogue. Ne devenez pas ce que Voltaire appelait un "mal-vivant, qui dit du mal, qui hait quiconque réussit, comme les eunuques haïssent les jouissants," ne soyez jamais "un de ces serpents qui se nourrissent de fange et de venin," ne devenez pas "un folliculaire. "Qu'appelez-vous un folliculaire ? demanda Candide." "C'est un faiseur de feuilles (couvertes de méchancetés)" ("Candide"). Le Père a besoin d'humains de haute lignée, nobles, réfléchis, maîtres d'eux-mêmes. Je suis sûr que vous pouvez être un des ces dignes humains. Nous sommes dans un monde de très lente acculturation au Bien — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —, les émotions les plus légitimes comme la vôtre, frère David, quand elles sont colères et invectives deviennent nocives et font que les dominateurs prennent les dominés pour des mauvais et trouvent justifiées leurs mesures "d'ordre" appliquées tôt ou tard. Il ne faut pas que le jeu du justifiable et de l'injustifiable, de l'amitié et de l'inimitié, des échanges calmes et de la violence, continue indéfiniment à régir les relations humaines. Ce n'est pas approuver que d'être poli et calme, mais c'est sûrement le seul moyen d'ouvrir les relations nécessaires. Merci de m'écouter, mon frère David. |
28déc20 225C72 Merci pour votre demande, Frère Michel. Je suis touché par cette marque de confiance. Je me joins à la proposition de Xavier H. (225C70) de dire quelque chose dans votre vidéo sur les conséquences du mensonge, utilisé de manière de plus en plus décomplexée et qui est même encouragé et applaudi parfois. J’en profite pour remercier Monique et Jean-Luc pour leur vidéo que vous avez publiée en 225C51. En moins de quatre minutes, ils arrivent à dire l’essentiel sur la prière tout en restant dynamique, inventifs et naturels. C’est simple et en même temps percutant. Vraiment, merci à eux ! J’aimerais également vous souhaiter à vous et à ceux qui vous entourent une excellente année 2021. Cyril de M. de New York, USA |
Réponse : Merci, frère Cyril, qui ne m'oublie pas par la poste, mais qui est très rare sur le blog. J'ai déjà noté de dire quelque chose sur le mensonge devenu une sorte de violon d'Ingres moderne, fignolé et brillant comme les chromes d'une Rolls Royce, qui est aujourd'hui utilisé avec art par les gens importants quand ils pensent indispensable de parler de quelque chose de contrariant dont ils ne veulent pas parler tout en redoutant que le monde méjuge d'eux s'ils se taisent. Alors, ils tissent tout autour une fable, une contrevérité, qu'ils exposent au pupitre en roulant dans leurs bouches des pommes rissolées brûlantes. Quand l'importante personne roule lentement dans sa bouche entre la langue, le palais et les joues des mots surchauffés, je me dis : "Gare ! Ce propos a le son du boniment." Je me souviens des sourires suffisants et des rires railleurs des édiles à propos du masque en mars 2020 : "Le masque est inutile," comme ils auraient dit, avec la même ferme assurance : "Chaque cul‑de‑jatte recevra une paire de chaussures vernies Weston" ou "Par décret, les unijambistes n'auront désormais plus besoin de béquilles ou de chaise roulante. Il leur sera greffé, gratuitement et remboursé par la Sécurité Sociale, une paire d'ailes." Nous vivons, pensons-nous, une époque où les menteurs passent pour des hommes particulièrement lucides, du moins intéressants. Dernièrement me sont parvenues des informations selon lesquelles le pape François allait démissionner. Cela m'était rapporté sur le ton de parole chuchotante d'un chef de cabinet ministériel avec la précision, la netteté, la force imparable d'un confidence d'État. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais plus clair, précis et circonstancié est le mensonge, plus vrai il semble. Chez moi la nouvelle de la démission imminente de François n'a pas pris racine, mais d'autres ont trouvé ça très sérieux. Si, par contre, l'affirmation paraît mal étayée, elle passe pour un baratin sans importance ; ainsi Winston Churchill (qui picolait pas mal, il est vrai) avait-il pressenti bien avant la déclaration de guerre de 1939 qu'Adolf Hitler présentait un danger redoutable pour l'Europe, mais personne ne l'écoutait. La belle carrière du mensonge vient de ce que presque personne ne sait ce qui est vrai ou faux avant que l"événement ou la situation ne se précise. Et cela, ce n'est pas moderne, ça a toujours existé en donnant au mensonge des synonymes divers : ruse, astuce, ingéniosité, finesse, etc. Ce qui rend le mensonge plus subtil en même temps que plus commun, c'est l'ampleur qu'ont pris les media, leurs techniques, leurs portées, au point qu'on croit qu'il y a aujourd'hui un plus énorme et plus contagieux besoin de mentir. Il y a seulement une facilité plus grande de mensonge, qui s'accompagne d'un risque plus grand... Voyez le Président Nixon ! |
28déc20 225C73 Bonjour bien aimé Frère Michel dans l’Amour de Dieu, Je me fais juste la porte parole de notre sœur et maman Danièle qui n’a pas d’ordinateur et qui souhaite vous formuler deux requêtes. 1. Notre soeur Daniéle aimerait bien que vous nous parliez des justes comme l’étaient Jésus, Élie,comme l’on été bien des prophètes où d’autres hommes pleins d’amour envers leur prochains 💫 Où se situer par rapport à ces justes ? Grace à la pénitence, nous pouvons devenir des justes comme vous, frère Michel. Les gens qui ont caché des frères juifs, auxquels nous donnons le nom de justes, le sont ils vraiment ? Qu’est-ce exactement un juste 🧚 ? 2. L’écoute entre frères et sœurs dans les assemblées où entre assemblées ? Pouvez-vous approfondir davantage le problème de l’écoute dans les assemblées ? Comment faire pour que chacun puisse s’exprimer et être écouté, parler à son frère où sa sœur lors des échanges ? Notre sœur Danièle vous remercie humblement 🧚 Elle vous embrasse bien affectueusement ainsi que sœur Christiane. Danièle C. des Hautes Alpes |
Réponse : Merci, ma sœur Danièle, pour vos marques d'affection. Les justes ? Oui, les Israëliens donnent le nom de justes — au sens d'impartiaux, j'imagine — à ceux qui ont caché, sauvé, aidé les Juifs pourchassés par les Nazis. Ces justes-là sont pris au sens de justes en humanité ou en philanthropie, mais ne sont pas des justes au sens où le sont les prophètes bibliques qui eux sont justes, parce que la Parole de Dieu qu'il colportent est considérée comme juste au sens d'exacte. Juste a beaucoup de sens. Albert Camus a écrit une pièce "Les Justes", où il est question de terroristes antérévolutionnaires, avec un sens encore un peu différent. On n'en finirait pas de citer des justes ici, des justes là, avec tous les sens donnés au qualificatif ou au substantif. Bref, il est très difficile de parler des justes, car si vous, à Gap en Hautes-Alpes, êtes justes à mes yeux, parce que vous suivez fidèlement La Révélation d'Arès, ceux qui vous désapprouvent ou qui vous voient comme des égarés ne vous considèrent pas du tout comme justes. Autrement dit, n'est un juste que celui ou celle qui appartient à un groupe humain où il est convenu de trouver justes telles ou telles qualités de foi, de vie, de comportement, que d'autres humains ailleurs considèrent comme des foi, vie et comportement injustes, ou erronés, ou faux, ou inadéquats, etc. Notons qu'on retombe ici dans le problème de l'insuffisance du langage humain que je dénonce très souvent ; juste est un mot pris dans trop de sens. Alors, ma sœur Danièle, soyez pénitente et moissonneuse sans vous inquiéter des justes. Ce n'est pas ce qui conditionne votre salut personnel et le salut du monde. Quant à l'écoute entre frères et sœurs de notre Assemblée, je n'ai pas de recette pour obliger le uns et les autres, qui sont libres comme des poulains agiles (Rév d'Arès 10/10), à ouvrir leurs oreilles, à accuser réception des propos entendus, à promettre d'y réfléchir et à revenir exposer les raison pour lesquelles ils approuvent ou désapprouvent les propos entendus. Pendant plusieurs années, particulièrement dans les années 80 et 90, j'ai voyagé en France de mission en mission et j'abordais toujours ce sujet. Je disais ceci : "Quand vous avez quelque chose à proposer, exposez-le calmement et de façon bien préparée, argumentée. Que ceux qui écoutent demandent éventuellement des précisions, mais qu'ils ne répondent pas à la proposition le jour-même. Qu'ils s'accordent une, deux ou trois semaine de réflexion, puis que l'assemblée se réunisse à nouveau pour que les auditeurs donnent leurs réponses positives, négatives ou conditionnelles." Jamais, je dis bien jamais cette recommandation n'a été mise en application. À ma conaissance du moins. Essayez à Gap ! Vous serez peut-être plus heureuse que moi. Je crois que dans ce domaine la sagesse de Qohélet 3/1-8 [L'Ecclésiaste dans les Bibles Catholiques] s'applique : Il y a pour tout un moment et un temps pour toute chose sous le ciel... Un temps pour se taire et un temps pour parler. C'est peut-être à Gap le temps pour s'écouter et pour discuter calmement. À ce que je vois, les humains de notre temps, sauf les professionnels (diplomates, etc.), ne sont prêts à écouter ce qu'ils ne veulent pas entendre ; cela viendra mais j'ai peur qu'il faille beaucoup de patience. Mais là encore, ma sœur Danièle, cela ne vous empêche pas d'être pénitente et moissonneuse pour votre salut personnel et le salut du monde. |
30déc20 225C74 Une requête ? Pour faire peut-être une vidéo. Vidéo qui sera de toute façon utile . Alors je me questionne : Sachant que la vidéo 15déc20 225C3 à fond noir (qui aide à la concentration je pense ?). Comme m’a dit une personne non pèlerin d’Arès après l’avoir vue : enthousiasmée, pleine d’espérance, qui est rare de nos jours, contente d’entendre dire d’une manière aussi simple que les hommes se sont installés un malheur plutôt qu’un bonheur. Le mot pénitence, qu’il n’a pas compris, car pour lui c’est un terme religieux alors que la vidéo montre plutôt un aspect vivant de l’homme. Je n’ai pas manqué de lui expliquer le mot pénitence, le sens de la vidéo, je comprends que la déculturation est lente. Moi j’aime bien l’idée que nous baignons dans les illusions comme le bubon [Rév d'Arès xxxiv/17] l’illusion de vaincre le mal, comme [l'illusion du] bonheur de la vallée grasse. Mais bon ! J’y travaille… Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Oui, frère Henri, l'homme de plus en plus terre-à-terre "baigne de plus en plus dans les illusions." L'humanité est fière de sa médecins triomphante mais tout le monde souffre et meurt quand même. On souffre un peu moins grâce aux antalgiques et antipyrétiques et on meurt un peu plus tard mais on souffre et on meurt quand même. Bref, l'homme a toujours ses misères ; le bubon est toujours là. Peu de gens souffrent de manquer de la vie spirituelle. Peu de gens s'aperçoivent que la vie humaine est plus schizophrène que jamais. Ici on trouve les nations, leurs gouvernements, leurs lois, leur "justice", leurs entreprises, leur bureaucratie et leur technocratie, et là on trouve ceux, très rares qui échappent comme ils peuvent à ces réseaux mécanistes et mécaniques, à l'humanité animale qui proclame qu'ell veut jouir de la vie, pour s'élever jusqu'à la vie de l'âme, qui ne s'éteindra pas avec la mort. Parler de l'illusion des vies terrestre ? Je vais y songer. |
30déc20 225C75 Cher prophète, Quoi dire que vous n’ayez déjà dit, alors que vous ne vous êtes jamais lassé de nous parler de toutes les manières possibles depuis plus de quarante années ?! Vous avez beaucoup écrit pour des temps prophétiques, nous sommes une génération où l’image, très présente dans notre quotidien, attire un public autrement que la lecture. Alors oui, une vidéo dans laquelle vous feriez passer de la Vie à travers un enseignement prophétique comme vous l’avez fait jusqu’ici principalement par l’écrit, est une très bonne idée. Quelques jours après la parution de cette entrée 225, j’ai repensé à la coordination de nos missions, mais vous y avez répondu au commentaire 225C21, auquel je me permets d’ajouter un passage de votre réponse d’un échange que nous avons eu par mail en oct. 2018 : "L'absence de hiérarchie dans notre assemblée nous contraint à trouver un arbitre, un coordinateur, un organisateur, faute d'une autorité, d'un chef — Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) — et cela se heurte aux habitudes de notre société qui culturellement prévoit toujours une autorité. Nous n'avons rien de tel, nous sommes une humanité en cours de changement. De ce fait, nul ne se sentant obligé de suivre ou nul ne sait vraiment suivre, rendre compte, coopérer. Des problèmes de relation, de fonctionnement se posent tant que le changement de chacun n'est pas suffisant pour lui faire naturellement entendre qu'il faut se coordonner. C'est une question de pénitence et notamment donc d'intelligence spirituelle. Il faut que la pénitence se fasse et ça prend du temps." Dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-96" vous abordez de manière vivante le thème de la pénitence (Rév d'Arès 30/11) — Fête intérieure du Bien retrouvé —, dont l’échafaudage se construit de l’énergie, de l’humilité, par la vigilance et la volonté. L’humilité est la première énergie à acquérir ; la vigilance l’est tout autant ; je vous propose de l’aborder éventuellement. Nous vivons dans un monde compliqué et affairé à nous distraire, si bien que l’absence de vigilance nous entraîne à des erreurs et peut-être plus encore après votre départ où nous serons probablement désorientés dans les premiers temps, bien que j’aie confiance dans le petit reste — Le Livre xLii/11 : le juste frère reste droit sur ta hanche — pour l’accomplissement de la Parole du Créateur. Je vous embrasse bien fraternellement. Patrick Le B. de Bretagne Sud |
Réponse : Bonjour, mon frère Patrick, merci pour cette requête. Si j'ai bien saisi votre message, vous souhaitez que je reparle de la pénitence ? J'en parle beaucoup dans ce blog, mais il est possible que je n'en parle pas assez verbalement sous forme de vidéo. Je vais y penser. On peut dire que la pénitence est un niveau supérieur de dépassement de soi, une marche ascensionnelle vers la transfiguration. La transfiguration de Jésus est l'apothéose d'une vie de pénitence intense. En voici le texte chez Matthieu 17/1-9 : Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmèna à l’écart, sur une montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : "Rabi, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie." Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : "Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon Amour ; écoutez-le !" Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d’une grande frayeur. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : "Relevez-vous et n’ayez pas peur !" Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : "Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts." Tout pénitent et toute pénitente peut, en principe, accéder à ce niveau et ce n'est pas grave si très peu y parviennent. L'essentiel est que l'ascension sur les sentiers vers les Hauteurs (Rév d'Arès 25/5) de cette montagne-là soit entreprise de façon continue. Cette ascension du pénitent lui permet, à quelque niveau il parvienne, de transcender tous les schémas des basses zones spirituelles auxquelles se cantonne généralement l'homme moderne dit "spirituel" ou "religieux". Le mot Hauteurs est un mot fourre-tout pour exprimer ce qui est devenu indicible pour les pécheurs. C'est une expérience intérieure pas facile à exprimer dans le langage humain, mais il faut commencer d'être pénitent pour y accéder. Je vais réfléchir à ce que je peux dire pour ouvrir le pénitent à plus de pénitence ou le non-pénitent ou impénitent à ses débuts de pénitence. |
31déc20 225C76 Cher frère Michel, Après avoir lu les nombreux commentaires-requêtes déjà publiés, j'ai envie de vous proposer comme sujet : "le couple". Il me semble que cela pourrait rejoindre d'autres requêtes — La pénitence évidement, mais aussi la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13]. Je dois vous dire que cette idée m'est venue aussi, parce que j'ai lu dans un journal que le pape François a déclaré l'année 2021 "année de la famille", avec en préparation des interventions, logiquement, sur le sujet du couple entre autres. Je profite de ce message pour vous adresser tous mes vœux de bonheur, ainsi qu'à sœur Christiane, pour l'année 2021. Caroline G. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Voilà une requête clairvoyante ! Oui, le couple est un sujet particulièrement attrayant, puisqu'il réunit les trois amours selon moi : l'amour romantique, l'amour parental et filial et, bien sûr, l'amour évangélique. Nous vivons, sœur Christiane et moi, depuis bientôt cinquante-deux ans, sur un tapis volant tissé de ces trois amours comme de lin, de laine et de soie. Nous nous aimons aujourd'hui comme au premier jour, sortes de perpétuels jeunes mariés, frémissant, remplis d'émerveillement quand nous nous prenons la main ; nous aimons parallèlement nos trois enfants de la même tendre attention qua nous leur portions quand elles étaient petites, et nous nous respectons tous les cinq comme nous respectons toute l'humanité, même celle qui ne nous aime pas, dans nos défauts comme dans nos qualités, dans nos erreurs comme dans nos justesses comme la Vie nous aime. Ces trois amours prennent dans nos pensées, nos intimités, des traits obscurs, que le monde extérieur sent peu, parce que cette façon de vivre, qui n'est pas que d'instinct, qui est aussi une construction volontaire et consciente, ne fait plus depuis des millénaires partie de la façon de vivre du monde. C'est le fil conducteur que nous nous sommes fixé depuis l'origine de nos vie à deux. L'homme est maître de son destin. C'est le destin que nous avons voulu ; nous nous sommes prouvé en un demi-siècle qu'il est un destin possible. Merci, ma sœur Caroline, pour vos vœux de bonheur. Comme vous savez je reçois les vœux comme un cadeau effectif, parce que je crois qu'il ont un effet concret, objectif, matériel autant que mental sur ceux qu'ils visent. En ce dernier jour de 2020 je vous adresse à mon tour mes vœux pour vous, Abal et les garçons en 2021. |
31déc20 225C77 Cher Frère Michel, Vous avez dit, écrit "tout ce qui est essentiel pour le salut personnel et général". De mille et une façons, fuyant l’uniformité tout en recherchant l’unicité. Avec intelligence, clarté, pédagogie, humour quelquefois, profondeur toujours. Dans le seul but de transmettre inlassablement la Parole du Père qui vous a été donnée et de La faire comprendre sans en dénaturer le Fond. Faire passer le Souffle qui rafraîchit les intelligences [Rév d'Arès 10/12] jusqu’à votre dernier souffle, vous qui avez la voix de fer [iii/3, vi/6, x/1, etc.]. Et si personne n’est jeune à 92 ans, ce qui fait vieillir, c’est le renoncement. Ne plus avoir la curiosité, l’envie, n’est-ce pas ça être vieux ? Vous en êtes très éloigné, grâce à votre nature dynamique, votre caractère volontaire et plein de noblesse et ce feu prophétique qui ne s’éteint jamais. Dans l’épilogue du "Pèlerin d’Arès 1991-1992" que je relisais hier soir avec grand intérêt, vous écriviez déjà, il y a trente ans :
Merci, cher prophète, pour tout ce que vous nous donnez et donnez au monde et merci à sœur Christiane pour son soutien sans faille et son amour. Même si la vie humaine n’est qu’une virgule dans le grand livre de la Vie, à l’aube de cette nouvelle année, je vous souhaite longue vie à tous les deux. Nicole C. de Genève, Suisse |
Réponse : L'intelligence générale ? Ces termes me désarçonnent un peu, parce que pour moi la renaissance de l'intelligence spirituelle, tombée à l'état de faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), est l'intelligence de l'homme comme personne, non comme société ou masse, de même que le pénitence et l'amour sont des pratiques que l'homme comme personne fait siennes, car il n'existe pas de pénitence et d'amour de masse comme il n'existe pas d'image et ressemblance du Créateur qui soient de masse. Alors, intelligence générale ? Chaque humain, chaque homme, chaque femme comme personne est l'image et ressemblance du Père, parce que chaque homme fait son destin, son âme, son salut, dose son péché, le faisant gros comme une montagne ou le réduisant à un caillou. S'il est vrai qu'il n'existe pas sept milliards d'humains, mais un seul humain en sept milliards d'atomes, ces atomes sont indépendants. Leur cohésion dans le Bien qui peut leur redonner le bonheur et une nature éternelle est la renaissance d'une Force générale en interaction constituée de milliards d'efforts individuels (du moins nous l'espérons telle dans un certain avenir) de la gente humaine, qui pour l'heure, hélas, n'est plus que "la gent marécageuse, gent fort sotte et fort peureuse, qui s'en va se cacher sous les eaux ("Les grenouilles qui demandent un roi", La Fontaine). Je réfléchis et je pense que vous évoquez plutôt la polone... La construction de cette réalité, qu'actuellement nous commençons toute petite, petite même avec l'apport des non-Pèlerins d'Arès qui vont dans le même sens, car il y a heureusement des hommes d'amour partout en petits nombres dispersés, des Pèlerins d'Arès qui s'ignorent (les épis-mûrs) ; cette construction donc repose sur le fait, qu'il nous faut rénover, que la vie humaine ne peut pas être spirituellement chaotique. Pour l'heure les hommes ne croient pas en une union possible entre cause et effet spirituels. Autrement dit, La Révélation d'Arès surgit dans une monde d'idées telles qu'elles ne conçoivent même pas théoriquement la possibilité, la probabilité d'une union non-chaotique autre que celles que peuvent tant bien que mal établir des traités, des "accords", des projets de nation à nation, bref, des "lois". Vue dans ce sens il y a probablement une idée à développer sur le thème de l'intelligence générale, mais c'est peut-être un peu tôt pour en parler. J'en parlerai à Aghéla (Rév d'Arès xxxi/13) pour voir un peu ce qu'il en pense, la prochaine fois qu'il traversera mon cerveau. Merci du fond du cœur, ma sœur Nicole, pour vos vœux de longue vie. Sœur Christiane et moi en sommes émus et nous vous adressons des vœux identiques, auxquels nous ajoutons ceux de patience et d'énergie, car la période que nous traversons est pour vous très très difficile, je le sais, tous vos établisseents étant fermés pour cause de coronavirus. |
31déc20 225C78 Bonjour frère Michel, En parcourant le blog je me suis rendu compte que l'entrée 217 (Question de civilisation) ne s'ouvre pas, le saviez vous ? Avec mes meilleurs vœux pour la nouvelle année (et que le Père fasse en sorte que vous en ayez plusieurs parmi nous encore) Yannig M. de Bratagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Yannig, pour ce message. Hier soir j'ai constaté qu'en effet les liens entre les différentes URL composant l'entrée 217 index<--->blog principal<--->page de commentaires ne fonctionnaient plus. Je les ai refaits et ça marchait. Ce matin, ça ne marche plus à nouveau. Je n'ai pas le temps ce matin de regarder cela de près, mais dès que j'aurai un moment de libre je me pencherai sur ce problème. Merci du fond du cœur pour vos vœux, mon frère. je vous retourne mes vœux chaleureux, affectueux, fervents pour une belle et pieuse vie en 2021 pour vous et tous ceux et celles que vous aimez. |
31déc20 225C79 Bonjour très cher frère Michel, J'ai entendu dire d'une sœur que vous auriez dit que la timidité provenait de l'orgueil. Si c'est exact, je ne comprend pas du tout le lien entre timidité et orgueil. Ma deuxième requête consiste à vous demander où vous en étiez dans votre réflexion sur le langage à tenir en mission pour qu'il ne passe pas pour de la bondieuserie. Lôlote (Laurent L'H.) de Bretagne-Est |
Réponse : Je n'ai jamais dit à personnes que la timidité venait de l'orgueil. On a dû mal entendre ou interpréter quelque chose que j'aurais dit à propo de la timidité. Par ailleurs, quel langage "tenir en mission pour qu'il ne passe pas pour de la bondieuserie" ? Je crois que la réponse tombe sous le sens sans que j'aie à préciser qu'il ne faut pas dire aux gens de rencontre qu'il faut se signer avec de l'eau bénite et dire quinze chapelets pour gagner le paradis après sa mort, car ni eau bénite, ni se signer, ni chapelet, ni paradis ne sont des mots que La Révélation d'Arès utilise. Il suffit de dire, ce que je répète sans cesse en m'étonnant qu'il y ait encore des frères qui ne me lisent pas, qu'il faut mettre en pratique le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7), c.-à-d. aimer tous les hommes, ennemis compris, pardonner les offenses, faire la paix, trouver l'intelligence spirituelle, se rendre libre de tous préjugés. Merci quand même pour votre requête, mon frère Laurent. |
31déc20 225C80 Frère Michel, J’aimerais que vous fassiez un message d’appel au changement du monde (dans une vidéo de 5 mn) — Le prophète lui-même qui appelle le monde à changer par la vie spirituelle (aimer, pardonner, retrouver l’intelligence du cœur, faire la paix et se libérer de tout préjugés et de toutes peurs). Vous y seriez "comme un Général de Gaulle", qui était un illustre inconnu lorsque, sous l'Occupation, il lança un appel d’une Île (Londres), et vous vous lancez votre Appel de l’Île Bleue [Rév d'Arès xiv/13]. Cet appel résumerait (dans une vidéo courte) et qui aurait pour thème : "La Vie (spirituelle) comme réponse à la crise actuelle" (la crise de l’homme). De manière à ce qu’un maximum de personnes puissent visionner cette vidéo et entendre ce Vif Appel du prophète Mikal, Appel intemporel. Une fois cette courte vidéo enregistrée, elle serait diffusée via les canaux de communication qui nous sont aujourd'hui accessibles : YouTube et Facebook notamment. Ce serait Un Appel aux héros qui L'attendent pour se lever et battre le péché ! Un Appel au Monde à se réveiller et comprendre que le mal est issu de tous et que le Bien seul vaincra le mal. Vous dites que vous pouvez dire d’une autre manière ce que vous avez déjà dit. Faites le et allez au maximum de ce que vous pouvez dire. Prophétiquement sans vous soucier des susceptibilités, des sensibilités diverses et variées etc., car ce message s’adressera aux épis mûrs ! Ces héros qui attendent. Exemple de scénario : Moi, Michel Potay, détenteur d’un message spirituel authentique reçu en 1974, 1977 et d’une grande portée pour l’humanité et pour le changement du monde : La Révélation d’Arès, j’appelle quiconque a le souci de l’autre de prendre connaissance de ce message et à la suite de s’engager à redevenir un humain par la pénitence, etc. (Scénario à écrire et développer) Fraternellement, Nasser Ben K. de Paris, Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Nasser, pour votre requête; Je pense qu'il y aura quarante sept ans bientôt que j'appelle le monde. Je continue d'appeler le monde par les seuls moyens dont je dispose : par moi-même en toutes occasions, par les missionnaires qui cherchent des épis mûrs dans les rues de France et du monde, par mon blog, par ma page Facebook qui a (je viens de vérifier) 1.037 amis mais qui, si je confirmais comme "amis" tous ceux qui me demandent d'entrer dans la fraternité de ma page facebook seraient trois mille ou quatre mille ou devantage. Mais le problème n'est pas d'appeler, c'est de faire face aux sollicitations qui résultent de cet appel. Moi, je ne peux pas, je suis déjà au maximum de ce que je peux faire ; je travaille encore quelque treize heures par jour à 91 ans. Je suis seul et je me heurte, par le seul fait de ma solitude, à l'impossibilité de faire face à la soif de tous ceux qui me demandent de l'étancher et nos missions ne sont pas prêtes à faire face à un afflux de frères et sœurs humains auxquels il faut consacrer beaucoup de temps pour créer des liens solides, leur enseigner le sens de La Révélation d'Arès et pour faire d'eux des pénitents et moissoneurs à la hauteur. Il ne suffit pas d'appeler ; il faut être capable de réagir positivement au besoin d'accueil fraternel, de formation et d'enseignement des demandeurs, des postulants. La plupart de deux que j'envoie à nos mission sont déçus, soit ils trouvent porte close, soit ils ne sont pas reçus comme il faudrait, etc. et on ne les revoit pas. Notre accueil n'est pas à la hauteur du nombre. Je dois rester très mesuré dans mes appels, car décevoir est pire que de ne pas être entendu. Tout Appel général demande qu'on l'établisse à un très bas niveau pour qu'il soit entendu par le maximum de personnes. Charles de Gaulle appelait les Français à la résistance ou à le rejoindre comme soldats. C'était très simple ; le bas niveau suffisait. La Révélation d'Arès appelle les humains à tout autre chose, à la pénitence et à la moisson, à changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en commençant par le changement personnel de la vie, ce qui exige de hautes qualités spirituelles et la consécration de l'existence. Deux situations incomparables. |
31déc20 225C81 Pére (Rév d'Arès xxxiii/14) Spirituel, ma requête n'est pas fondamentale/ Le Fond (xxxiv/7-13, xxxix/8) vous l'avez entiérement donné, enseigné, [surtout] la pénitence née de l'amour. Ainsi l'homme est de chair (matiére) d'esprit et d'âme, les trois seront réunie en Mon Jour (17/7, 31/8, etc.). Au fil (Rév d'Arès xxxix/3) de votre enseignement ons [?] je comprend que l'homme doive dépasser la condition bassement matérielle où l'ancêtre Adam la mit et, bougre de Moi (213), je pense que Dieu le Pére de l'Univers, Allah, Yahvé, Elohim etc. le Tout Supréme, le Tout Autre, le Feu [Rév d'Arès xLi/5], l'Eau (nombreuses réf.), la Lumiére (12/4), la Vie (24/5) est Créateur de la matiére. Y aurait-il une condition hautement matérielle, Nature matérielle, Spirituelle, Éternelle le Jour de la résurection, en Éden ? Je suis un bienheureux de cultiver le besoin de ne pas avoir ; je n'ai rien a perdre que mon âme. Je crois me souvenir avoir lu (je ne sais plus où) dans votre blog qu'un jour vous devriez vous étendre sur le mot savoir. Vous avez écrit l'entrée 210 "Ce que je crois", peut être une future entrée "Ce que je sais" ! Mais je sais que je ne sais rien ou presque, tout est relatif (et tout est lié). En 2030 vous répondrez au commentateurs de votre blog ! Meillieurs vœux a tous. Alain M. du tréfonds du cœur (association ou Assemblée Parisienne). |
Réponse : Merci, mon frère Alain, pour votre requête. Vous écrivez :"Je suis un bienheureux de cultiver le besoin de ne pas avoir ; je n'ai rien a perdre que mon âme," et vous ajoutez : "Mais je sais que je ne sais rien ou presque, tout est relatif (et tout est lié)." Oui, vous êtes un heureux, frère Alain. En fait, vous ne présentez pas de requête. Vous avez beaucoup reçu. Alléluia ! Le radicalisme arésien, tel que La Révélarion d'Arès le dessine, est une remise en question totale, qui a tout à la fois besoin de forces spirituelles puissantes et d'un souci considérable pour l'homme, le frère humain, afin qu'il accède à une autre vie que la sienne actuelle. Il faut faire appel à un idéal passionné qui prend racins dans l'image et ressemblance de Dieu au fond de l'homme. Il faut en somme abandoner les "certitudes" du monde et recréer complètement le monde. Cela vous semblez bien l'avoir et votre message me va droit au cœur. Je vous souhaite une heureuse année 2021 dans la foi, une mission réussie, un pieux bonheur. |
31déc20 225C82 Peut-être ne s’agit-il pas de dire quelque chose que vous n’avez pas dit, mais peut-être de reprendre les pépites les plus transcendantes liées à la pénitence pour faire sentir qu’il s’agit là de la seule alternative pour marcher vers un monde de joies partagées par tous. Je pense notamment à ces phrases du Cirque d’Hiver : "Vous ne pouvez pas m’aimez dit Dieu, si vous n’aimez pas tous les hommes" ou encore : "De même que vous avez la même manière de souffrir, vous devriez avoir la même manière de vous aimer." (dit de mémoire). Ou dans la vidéo "Un prophète" : "Il n’y a pas un être assez abject pour n’être qu’abject. Il y a toujours dans l’homme quelque chose pour le rattraper mais il faut avoir au fond de soi l’amour nécessaire pour aller le chercher." Il y a dans l’influence sociale de la pénitence sur le monde quelque chose d’organique, non structurel, absolument inconnu du public qu’il faut à mon sens essayer de faire pressentir faute de pouvoir déjà le montrer sur une grande échelle. Faire comprendre la force de la pénitence comme levier de changement me semble fondamental même pour moi qui y réfléchit et qui vous lit depuis des années. Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : Merci, frère Louis-Marie. Vous nous haussez là à un niveau élevé de pénitence, mais qui — je suis malheureux de l'avoir expérimenté — n'a eu de mon côté que très peu d'écho dans l'humanité commune qui nous entoure. Cette humanité commune n'est pas prête d'emblée à se placer à un niveau métaphysique élevé. On trouve ces niveaux élevés chez les rares frères humains déjà montés très haut dans les étages élevés de l'être spirituel et qui n'ont plus besoin de nous pour s'approcher de la Vie ou se fondre en Elle. En général, ces frères et sœurs là ne font pas de prosélytisme de base ; ils suivent un chemin de transcendance quasi solitaire — quelques disciples tout au plus — et n'ont pas comme nous de mission prophétique à accomplir dans les basses strates populeuses de l'humanité. Ils suivent une trajectoire personnelle qu'ils croient impraticables dans les basses couches de la société. Or, La Révélarion d'Arès — cela me paraît clair dans tout son contexte — fait de nous des apôtres, comme Jésus fit des apôtres, pour la très nombreuse (et houleuse) masse humaine élémentaire. La Révélation d'Arès n'apporte, avec une extraordinaire sagesse, que des principes de base, de sorte qu'en dehors des principes de base de la pénitence et de la moisson elle n'aboutit nulle part aux apories métaphysiques par lesquelles il faut passer pour s'élever à un haut niveau spirituel, apories qui indisposent la base humaine spirituelllement médiocre, qui ne comprend pas que de la Terre la Vérité n'est visible qu'en elles. Plus on s'élève moins on n'apporte aux terriens de réponses sans complication. Dieu a donc fait de nous les réinventeurs d'un monde d'âmes qui n'existe presque plus. C'est une mission ingrate, mais notre mission doit passer par là. Il n'empêche qu'à titre personnel vous pouvez vous haussez à des niveaux élevés, mais il s'agit dans cette entrée d'un travail pour vidéos de vulgarisation. De plus, nous ne sommes pas dualistes dans un monde qui l'est. C'est une position mentale plus délicate qu'on ne croit. Nous sommes des êtres carnés, nous ignorons pour quelle raison, pendant une période très courte de quelques décennies — guère plus qu'un soupir à l'échelle cosmique — alors quen fait nous nous situons sur la ligne continue de la Vie sans commencement ni fin. Platon avait déjà détecté ça ; sa réflexion portait sur la soudure ou la dissociation de l'âme et de la chair étroitement liées. Pour lui l'âme existait avant d'être incarnée sur terre, de la même manière qu'elle existerait après la mort, elle avait pour source la sphère du Noûs, du divin et du raisonnable ; incarnée, elle était selon Platon enfermée dans la chair (soma), elle-même "semblable à une maladie" ou à une "tombe" (sèma). La différence entre Platon et nous était que, pour lui, le but de l'existence terrestre était le retour de l'âme à son état originel par l'anamnèse, capacité que possède l'âme de rechercher et retrouver les Idées dont elle a conservé la connaissance virtuellement, alors que pour nous, qui ne croyons pas à la réincarnation, l'homme n'a qu'une vie (Rév d'Arès v/1-2). Nous sommes là sur un schéma métaphysique dans lequel nous ne pouvons pas du tout entraîner le commun des mortels ; cela ne servirait à rien, de toute façon, sauf à développer des superstitions. Nous sommes contraints de mesurer nos propos. Nous enseignons une pénitence-base très simple. |
02jan21 225C83 Bonjour, prophète Michel. [...] Je voulais vous remercier pour cette entrée particulière. Que pourriez-vous nous dire, prophète, dans ce projet de vidéo sur l'amour que nous, êtres humains, pouvons avoir ou devrions avoir pour Dieu lui-même. Dans la démarche de pénitence : aimer son prochain se conçoit même si difficile à réaliser ; s'aimer soi-même est plus difficile à concevoir mais aimer Dieu se conçoit plus difficilement et pourtant tout est lié. Aimer Dieu pour mieux aimer son prochain, c'est certainement un véritable apprentissage de l'esprit, du cœur et de l'âme en naissance ; c'est une réflexion que j'ai depuis quelques mois. Et, cherchant dans la Parole, je suis retombé évidemment sur cette prière essentielle : Écoute Israël, tu aimeras l'Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme de toute ta force (ou pensée) [Deutéronome 6/4-9]. Prière dont je me suis rendu compte, que je dis régulièrement avec les fameuses Sourates et le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4]. Essayer d'aimer Dieu Tout Puissant comme Lui-même peut nous aimer car malgré sa Puissance, Il a dû déployer un effort colossal par Amour pour venir encore à Arès parler et apporter paroles et rappel à l'homme (dont vous au premier lieu). Jésus lui-même n'a t-il pas dit, je crois, que Ce commandement de l'Écriture était le plus grand ? [Matthieu 22/34-40] Aimer Dieu vécu réellement un tant soit peu au cœur de son être doit donner des ailes à l'amour pour son prochain et donner un sens à sa pénitence et à sa moisson envers le monde. Parlez nous d'aimer Dieu, Frère Michel. Oui qu'est ce qu'aimer Dieu concrètement ? Vous seul prophète avez la parole et l'intelligence du cœur pour nous faire comprendre. Très belle année 2021 à vous, à votre épouse et à vos enfants Merci encore ! Didier B. de Bretagne-Ouest sur le chemin de pénitence et de moisson. |
Réponse : Je suis très ému, mon frère Didier, de trouver votre requête sur mon blog. Nous nous connaissons depuis si longtemps, vous et votre épouse Françoise, mais vous êtes restés muets si longtemps ! Ce message de vous est comme un rayon de soleil traversant soudainement la frondaison et éclairant tout d'un coup, après une longue, très longue marche, une forêt obscure. C'était quand même une forêt et vous étiez là, bien vivants comme deux arbres sombres, mais dans l'ombre je ne vous distinguais plus. Alleluia. Merci pour vos vœux que je reçois avec émotion et que je transmets à mon épouse Christiane et nos enfants Nina, Anne et Sara et les leurs, qui, d'ailleurs, sont tous près de nous pour la New Year's Eve. Nous vous adressons en retour nos vœux de pieuse et heureuse année 2021 à vous deux, vos enfants, tous ceux que vous aimez. Vous semblez distinguer nettement l'amour pour Dieu et l'amour pour le prochain. Il est vrai que dans le passage de Matthieu 22/34/40 Jésus lui aussi paraît distinguer deux directions distinctes de l'amour, l'une vers Dieu, l'autre vers l'humain, mais Jésus n'avait pas les moyens de déployer une métaphysique, que des Grecs raffinés pouvaient comprendre en grec, mais que les Palestiniens auxquels il parlait ne pouvaient pas comprendre en araméen. Pourquoi dans ces conditions le Père n'a-t-Il pas envoyé un prophète en Grèce plutôt qu'en Galilée ? Parce que les Grecs étaient certes très avancés en métaphysique, mais c'était en Palestine, en Judée notamment, que l'Éternel avait planté ses racines depuis longtemps déjà. Jésus assumait une continuité avec le Révélé, certes dévoyé par la religion juive, comme je l'assume en France à la suite d'une Église qui a certes dévoyé ses racines évangéliques. Jésus était un redresseur. Je suis un redresseur. Il n'y a pas deux directions de l'amour humain transcendant. Aimer évangéliquement l'humain, bon ou mauvais, c'est aimer son Père, toujours Bon. C'est pourquoi le mot qu'utilise La Révélation d'Arès : la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), est excellent parce qu'il désigne l'existence animique qui se trouve aussi bien dans le Créateur que dans sa créature humaine, et même diminuendo vers les animaux et les végétaux. Quand un mécréant me demande, sur un ton défiant : "Dieu, qui c'est ? ou qu'est-ce que c'est ?" Je lui réponds : "Toi ou vous !" Ce n'est pas un truc pour clouer le bec à un incroyant ; c'est une Vérité profonde, fondamentale. Il n'y a pas de dualité ; nous sommes dans la non-dualité avec l'Univers et son Créateur. C'est ce que signifient les versets fameux de Genèse 1/26-27 : À Son Image et Ressemblance Il créa l'homme. Autrement, dit, de même qu'il y a une Vie unique tant en Dieu qu'en nous, il y a au sens évangélique un amour unique tant pour Dieu que pour le frère humain, même pécheur — pécheurs nous le sommes tous depuis la chute d'Adam, à des degrés divers — auquel répond l'Amour de Dieu (Père, Éternel, Allah, Vie, Brahman, etc.) pour l'Enfants humain, même pécheur — pécheurs nous le sommes tous depuis la chute d'Adam, à des degrés divers et même celui qui cesse de pécher reste pécheur potentiellement parce qu'il est lié par l'amour àtoute la race humaine (Rév d'Arès 25/4, xii/5). L'amour ou l'Amour est un cercle sans fin, qui passe par tout ce qui vit. Je note votre requête ; je vais réfléchir à dire quelque chose sur ce sujet. |
02jan21 225C84 La Vie qui s'exprime à travers votre parole (Rév d'Arès i/12), formulée dans une grande richesse, m'apparaît plus importante que le sujet qu'elle emprunte. Répandre inlassablement par la pénitence les voies d'expression de l'amour qui changeront le monde est gravé essentiellement dans mon esprit et mon cœur par votre travail et pointera toujours le But à atteindre. C'est pourquoi je n'ai pas de requête. Pourtant, je crois sincèrement que tant que vous parlerez, bien aimé frère Michel, la synergie de la Vie non seulement s'exprimera mais se transmettra au delà des mots comme une vivante boussole pour garder le Cap. Vous dites que chaque jour vous "perdez quelque chose de votre vie" physique. Cela résonne comme l'annonce d'un début de fin de votre véhicule terrestre. Alors quitte à entrer dans la Vie éternelle, je souhaiterais que l'heure venue, vous et votre épouse entriez dans les étoiles ensemble. Ce serait peut être bien. Cela ne dépend certes pas de nous, mais (qui sait ?) comme de nouveaux mariés dans l'immensité de l'éternité. Bien que les liens de l'amour soient indestructible, il est difficile de voir celui ou celle qui partageait votre vie, partir pour l'autre monde. Peut être parce qu'au fond, le Jardin (Rév d'Arès xxviii /21) à venir sait qu'Il n'est pas fait pour la mort mais pour l'éternité du Jour ( 31/8 ). Belle et heureuse année 2021 frère Michel Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Voilà un très beau message, qui m'émeut profondément. Merci pour lui, frère Guy. Il se trouve que votre vœu de départ commun de mon épouse Christiane et de moi-même vers l'au-delà est un vœu que j'ai toujours entendu formuler par mon épouse depuis les débuts de notre mariage, il y aura 53 ans cette année 2021. Mon épouse a toujours dit : "Je ne pourrais pas vivre sans mon mari..." Moi, j'ai été — que Christiane me pardonne ! — plus nuancé, parce que pour moi le principal, le plus haut, c'est la mission que j'ai accepté de remplir en 1974-1977, mais tout de suite derrière, c'est Christiane sans nul doute. Une sorte d'éternel amour romantique nous unit à jamais. Merci pour votre absence de requête. À moi aussi la "parole (prophétique Rév d'Arès i/12), formulée dans une grande richesse, m'apparaît plus importante que le sujet qu'elle emprunte." J'ai tellement écrit depuis quarante-sept ans que je comprends que nombreux soient ceux et celles qui n'ont pas tout lu, mais je crois avoir à peu près tout dit. Toutefois je note dans les requêtes qui me dont faites des points sur lesquels je n'ai peut-être pas assez insisté. Merci pour vos vœux, qui me touchent. Recevez les miens en retour, mon frère Guy, en la mémoire de sœur Florence qui vit et nous survole de temps en temps quand ses périples dans l'univers la ramène vers la Terre. |
02jan21 225C85 Tous les jours, je me réveille, je fête la Vie. Alleluia ! Longue vie-Vie à Mikal à toutes les femmes mes soeurs, les hommes mes frères Heureuse Année 2021. Didier Br. d'Île de France. https://linksharing.samsungcloud.com/jkEyHT4froUV |
Réponse : Je vous dis toute ma reconnaissance, mon frère Didier, pour cette vidéo qui nous apporte vos vœux pour 2021. J'aime beaucoup tout ce que vous dites ici, mon frère Didier. C'est très simple et très juste. Encore merci. |
02jan21 225C86 Cher frère Michel, Merci de nous solliciter pour savoir quels sujets nous aimerions que vous abordiez dans une vidéo que vous envisagez au printemps prochain. Je vous livre ci-dessous ma réflexion sur ce sujet. Vous écrivez dans votre entrée : "Un seul sujet est vital : Tout ce qui tourne autour de l'action, parfois de l'exploit, par quoi l'homme travaille à son propre salut. Comment créer au fond de soi et aider d'autres à créer au fond d'eux-mêmes le vrai corps, aussi léger qu'une fumée pure (Rév d'Arès 17/3), que la Parole appelle l'âme (4/5-8, 17/4, 20/4, etc.) ou l'ha (xxxix/5-11). Tout est là. Chaque humain est l'artisan de sa propre âme, qu'il crée par sa pénitence (Rév d'Arès 30/11), laquelle n'est ni remords, ni sanction, ni autopunition, mais épanchement d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur libre de tous préjugés." Vous avez beaucoup écrit sur de multiples sujets. Maintenant, une vidéo est un support différent d'un écrit et tout le monde ne maitrise pas toujours bien la lecture qui reste un support linéaire qui passe surtout par la tête même si l'écriture peut aussi déclencher parfois l'émotion. Dans une vidéo vous pouvez faire passer autre chose, une autre dimension, plus de vie. Peut être davantage faire ressentir l'essentiel au-delà des mots et toucher des personnes qui ont des difficultés avec l'écrit qui reste plus ou moins intellectuel. Votre gestuelle, vos intonations, donnent plus de force et de vie aux concepts. C'est pourquoi vous pouvez aborder sur une vidéo des sujets sur lesquels vous avez écrit (vous avez écrit sur tout ou presque depuis plus de 40 ans) mais qui demandent d'être plus profondément ressentis dans la chair. Quand Jésus vous parlait, il n'y avait pas que les mots qui sortaient de sa bouche mais aussi la manière dont il les prononçait, l'intonation, la vie qu'il y mettait et je suppose que le Père n'avait pas un ton monocorde non plus. Ce qu'il est parfois difficile à faire sentir par les mots écrits seuls peut l'être davantage par la parole, les gestes. Donc parler de sujets primordiaux comme la pénitence, l'amour, l'intelligence spirituelle, la place de l'homme dans la création ne sera jamais de trop. Surtout si vous en parler à travers votre vécu, votre expérience, cela donne plus de consistance, de force à vos propos. Je suppose que cette vidéo ne s'adresse pas qu'aux P(p)èlerins d'Arès mais elle s'adresse aussi aux épis mûrs donc le langage sera sans doute différent que celui du blog comme c'était le cas de la dernière que vous avez faite. Je pense que cette vidéo sera peut-être la dernière que vous ferez (même si je ne le souhaite pas) et qu'elle aura un rôle important pour la postérité. Répéter l'essentiel n'est jamais de trop, car une façon de l'exprimer peut parfois déclencher chez l'auditeur ou le lecteur une prise de conscience qui peut l'amener à passer à l'action. Je vous adresse ainsi qu'à votre épouse soeur Christiane, mes meilleurs vœux pour cette année 2021. Un bonne santé , beaucoup de joie, de bonheur, de réussir dans vos projets et une belle moisson pour le Père. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle. Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Merci, frère Denis, pour vos bons vœux que je reçois non seulement comme un oiseau angélique venu de votre esprit mais aussi comme un cadeau matériel, parce que je crois que les vœux sincères sont emplis d'une force effective qui contribue aussi à construire le vœux. Je vous adresse à vous et ma sœur Marie-Élise et à vos trois enfants mes vœux d'année 2021 pieuse, heureuse et réussie en tous domaines. Vous mes dites : "Parler de sujets primordiaux comme la pénitence, l'amour, l'intelligence spirituelle, la place de l'homme dans la création ne sera jamais de trop. Surtout si vous en parler à travers votre vécu, votre expérience, cela donne plus de consistance, de force à vos propos." C'est exactement ce que j'essaie de faire à travers mon blog. Mais je sais, comme vous le rappelez, que l'expression verbale a parfois des effets plus heureux que l'expression écrite et j'essaierai de refaire cette année une vidéo, quoique ma voix vieillisse vite et s'éraille et que je ne sois pas sûr d'être à la hauteur. |
02jan21 225C87 Vous dites : Je vais réfléchir à ce que je peux dire pour ouvrir le pénitent à plus de pénitence ou le non-pénitent ou impénitent à ses débuts de pénitence (30déc20 225C75). Je pense que ma manière de parler de la pénitence ne s’adapte pas à la personne, je dis souvent : "Remplacez le mal pas le bien" comme si c'était un protocole en me disant que de toute façon chacun a sa manière de se changer et qu'en lisant La Révélation d’Arès on trouve. Mais dernièrement j’ai bien senti que la personne ne captait pas bien ce que je disais sur la pénitence et elle m'a dit : "Bon ! Je vais relire La Révélation d’Arès," ce qui n'est pas si mal ! Alors ces réflexions me font proposer une requête : l’intelligence spirituelle, chose dont personne ne parle, la religion dit : "Dieu agit avec le sacrement de l'eucharistie avec la messe et le sacrement de pénitence avec la confession," et c’est bon, mais elle ne parle pas de retrouver l’intelligence spirituelle. Mon Souffle rafraichit les intelligences (Rév d’Arès 10/12), ce qui permettra d’installer un nouveau monde. Il est clair que votre manière de répondre sur ce blog à chacun montre votre capacité d’adaptation spirituelle et permet de saisir quelque chose de nouveau (Rév d'Arès 28/3), de trouver le bon langage sans artifice (10/10). Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Parler de l'intelligence spirituelle m'a déjà été demandé par Nicole C. de Genève (225C77). Il est vrai que notre sœur Nicole C. me demande de parler d'intelligence générale et que vous vous limitez à l'intelligence personnelle dont parle, à l'évidence, La Révélation d'Arès 32/5. Comme je ne peux pas parler d'intelligence générale sans évoquer l'intelligence personnelle, j'espère que j'exaucerai aussi votre requête, frère Henri. |
02jan21 225C88 Frère Michel, prophète, Parlez-nous, s'il vous plaît de l'Esprit-Saint. La Révélation d'Arès en parle, un peu, sous le terme Esprit ; c'est bien la même chose, n'est-ce pas ? Ce concept si fondamental dans la chrétienté, qu'en est-il dans La Révélation d'Arès ? Même si La Révélation d'Arès en parle peu, cela semble être d'une grande importance. Pendant ce temps Je raidirai ton torse comme un chêne, Je t'élèverai comme une tour, Je soufflerai l'Esprit dans ta tête; Je rendrai ton regard perçant (Rév d'Arès 33/4). Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c'est pourquoi J'ai dit : "Soyez comme les enfants !" (Rév d'Arès 33/8). Ils te mettront à l'épreuve par le mensonge et l'outrage pour éprouver ta douceur et ta vérité. Ne les approche que s'ils t'appellent pour t'entendre, car alors c'est Mon Esprit Qui t'appellera vers eux. Sinon tiens-toi au loin, ils sont dangereux (Rév d'Arès 36/22). Grégory de Belgique |
Réponse : Ce que la dogmatique chrétienne des Églises Catholique, Protestante, Orthodoxe, Copte, Arménienne appelle l'Esprit Saint n'est pas ce que La Révélation d'Arès appelle l'Esprit. L'Esprit dans La Révélation d'Arès est simplement l'émanation légère et subtile de la Vie, véhicule des messages créateurs et vitaux et des vérités fondamentales qu'Elle adresse à l'Univers et particulièrement aux humains, Ses Enfants. L'Esprit Saint, lui, est un des éléments de l'invention théologique pondue par les évêqes réunis au Concile de Nicée en 325 pour institutionnaliser la trinité — le dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7) ou le père, fils et fumée (les trois doigts du noir, xviii/1) — et en faire un objet de culte et d'adoration. |
02jan21 225C89 Frère Michel, Avec Jeanik D., nous partageons avec vous ces belles photos de l'alliance avec Noé (Genèse 9/10) prises ce matin à Arès. Nos pensées fraternelles s'envolent vers vous et votre famille. Didier Br. d'Île de France, assumant actuellement le gardiennage des Saints Lieux à Arès avec Jeanick D. de La Réunion. |
Réponse : Merci du fond du cœur, mes frères Didier et Jeanick, pour ces belles images. Je n'en affiche qu'une seule et cela suffit pour montrer cet arc-en-ciel au-dessus d'Arès le 1er Janvier 2021. J'ai été très heureux de pouvoir vous saluer tous les deux à Arès le 30 décembre quand je suis venu pour voir comment a été faite la consolidation du clocher historique qui ainsi pourra ainsi continuer de laisser battre ses cloches en attendant qu'on puisse reconstruire le pignon nord de la Maison de la Révélation. Cette reconstruction qui sera délicate pour conserver à l'ensemble son authenticité historique se fera plus tard. |
02jan21 225C90 Bien aimé prophète, Répondre en quelques lignes, voici ma réflexion, en espérant être clair et compréhensible : Je souhaiterais que vous puissiez développiez un texte ou une intervention sur ce que j’appelle le "chainon manquant", l’Adame (Homme Divinisé) cette construction unique dans l’univers (comme vous l’aviez déjà dit), ce point, ce lieu, ou la Vie rencontre Sa Création et s’y fond pour ne faire qu’Un. Avant Adame la Vie planait sur la Création. Depuis Adame la Vie est dans la Création ; Adame devient le point de fusion la Symbiose entre la Vie et la vie, c’est le premier couple. Ce couple est aujourd’hui séparé, par le choix de l’homme, mais il y a "toujours le Fil Jaune" qui relie le bout terrestre de la Vie à l’autre bout de la Vie Étalée. Pourriez-vous évoquer ce fabuleux et mystérieux destin ? qui nous rend potentiellement si différent des animaux. Certes cela n’est pas d’importance pour le Salut, seul l’effort de pénitence : amour total, pardon inconditionnel, absence de jugement et de préjugé et intelligence du cœur, est seul créateur de notre Salut. Mais cela pourrait peut-être nous aider dans la rue pour faire entrevoir un autre plan que celui de l’homme qui est la mort d’Adame [Rév d'Arès vii/13]. Ce que l’intellect ne peut envisager comme possible parfois sous le Souffle de la Vie, des medias comme la poésie ou l’imaginaire peuvent en entrebâiller les portes. Mais nous avons besoin des mots du prophète pour ne pas nous égarer sur des friches. J'ai quand même le sentiment en me relisant que mon propos est un peu hors sujet, si je me rapporte à la stricte en-tête de votre demande. Je vous prie de m'en excuser. Ce thème me tracasse depuis longtemps. (montrer que l'homme est autre chose qu'un simple animal dans des termes autre qu'amour, paix, etc, certes néccessaire, mais qui nous identifient trop à des religieux actuellement dans une premiere approche. Je profite de ce message pour vous souhaiter, ainsi qu’à sœur Christiane et toute votre famille tous mes meilleurs vœux pour cette année civile 2021 qui commence. Philippe P. d'Île de France |
Réponse : Merci du fond du cœur, frère Philippe, pour vos bons vœux de nouvel an. Je vous adresse en retour mes vœux chaleureux de pieuse et heureuse année 2021 pour vous et tous ceux que vous aimez. Vous parlez de "chaînon manquant" à propos d'Adam(e). Très franchement je ne vois pas ce que vous entendez par là. L'expression "chaînon manquant" désigne, dans la langue courante, ce qui s'appelle une forme transitionnelle dans la théorie de l'évolution. Généralement, on appelle "chaînon manquant" le "trou" dans une 'évolution, un manque. C'est un concept formulé au XIXème siècle par le géologue anglais Charles Lyell, dans son Manuel de Géologie élémentaire. En fait, vous souhaitez que je parle d'Adam(e), que vous décrivez ici comme "l'homme divinisé, cette construction unique dans l’Univers (comme frère Michel l’a déjà dit), ce point, ce lieu, ou la Vie rencontre Sa Création et s’y fond pour ne faire qu’Un." Vous souhaitez, en somme, que je parle d'Adam et de ce qu'il représente dans l'Ordre de la Création par rapport aux autres aspects de la vie : animaux, insectes, poissons, végétaux. J'en prends note. |
04jan21 225C91 Bonjour, frère Michel, Voilà, je vous envoie une image pour illustrer votre blog si celle-ci vous convient. Je vous souhaite une heureuse année 2021 de Vie et de bonheur ainsi qu'à votre épouse, sœur Christiane et aussi à vos enfants et petits-enfants. Je souhaite une heureuse et héroïque année 2021 à mes frères et sœurs du monde entier. Je nous souhaite de toujours mieux accomplir la Parole [Rév d'Arès 35/6] donnée à Arès en 1974 et 1977 pour notre salut. J'ose une requête : Dans les années 1993-2004 où vous interveniez lors des ateliers organisés dans la Maison de la Révélation, vous aviez parlé du concept ou principe de noria comme possibilité de s'organiser dans les assemblées. Vous aviez dit, à l'époque, si mes souvenirs sont bons, que cela n'avait jamais été fait dans le monde et j'avoue que je trouve encore aujourd'hui cette idée extrêmement novatrice et lumineuse dans un monde où, de semaine en semaine, nos libertés s'amenuisent et où partout les structures sont de plus en plus fortes. Pourtant, ça et là, des hommes, chez les jeunes surtout, organisent des fêtes sauvages tellement ils en ont marre des structures avec chefs, petits chefs, sous-chefs [Rév d'Arès 16/1] et des privations de liberté instituées par nos gouvernants et docteurs. (Rév d'Arès 28/12) Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes, obstinées ; ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise. Mais la multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres. J'ai attendu et voilà que Je Me suis levé à leur place (…) (Rév d'Arès 32/7) Ils [les docteurs qui bavardent] repaissent de vent Mon Peuple, multiplient vanités et tromperies ; ils font alliance avec la science ; ils sont en procès incessants avec leurs contradicteurs, aussi vains qu'eux ; de leurs pépiements ils louent les princes, et les chefs de leurs rebelles, sachant comment tromper les uns, comment complimenter les autres, ils ont réponse à tout, ils sont le mensonge du mensonge. (Rév d'Arès xLv/11) Le(s) chef(s ont) le ver dans l'œil ; (c'est pourquoi ils) ont le(s) guetteur(s). (Rév d'Arès xLv/18-23) Le(s) guetteur(s), le(ur) ventre perd ; tu coupes le(ur)s jambes (et) le cou de(s) chef(s, auquel) l'or pend (comme) les loupes. Mes unis roulent (les loupes coupées, comme) la graisse dans l'eau ; l'Eau bout. Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur. (Le faucon survole) la vague (qui) bave (par-)dessous ; il (la) voit (petite comme) un pois. La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s). La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane. À mon humble avis de pécheur, mais ce n'est que mon avis, j'aimerais que vous développiez ces éventuels concepts d'organisation au sein de nos assemblées ainsi que dans les futures PUHCs et qui pourraient, peut-être dans le futur, amener une richesse de Vie et un dynamisme supplémentaires. Je comprends que vous hésitiez à en parler pour ne pas tomber dans des types d'organisations trop modélisants. Mais, bref, je trouve cette idée tellement géniale et venant du prophète qu'elle n'a jamais pu s'effacer de ma mémoire. Voilà, c'est tout. Bien fraternellement. Thierry A. de Bretagne-Nord |
Réponse : Merci du fond du cœur, frère Thierry, pour cette belle image que vous avez réalisée avec cette légende : "Porte ton regard sur le lointains et commence maintenant à faire le Bien !" et pour vos vœux. Comme vous savez, je crois à l'effet concret des vœux sincères, pleins d'amour, qui est une force, et je reçois vos vœux comme un cadeau. Je vous retourne mes vœux vibrants d'année 2021 pieuse, heureuse, réussie. Ceci dit, vous souhaitez que je parle d'organisation, mais je suis un homme du Fond, je ne suis pas un homme de l'organisation apostolique pour laquelle nous avons parmi nous des frères que je crois beaucoup plus compétents que moi. Je suis quand même quelque peu ébahi que vous me parliez de noria. J'avais en effet, il y a longtemps (quelque vingt-cinq ans), utilisé dans mes allocutions la catachrèse de la noria, cette roue à godets servant de pompe, pour imager la suggestion que je faisais des rapports entre assemblées pour la mission comme entre frères et sœurs dans une même assemblée. Noria avait été le mot utilisé par le capitaine Doumenc pour relever régulièrement les troupes engagées lors de la bataille de Verdun. Ce système a été repris régulièrement par la suite, notamment par les régiments du train, chargé de la logistique des unités sur le terrain. Mais, à l'époque où j'évoquais assez souvent la noria pour la mission, personne parmi mes frères, absolument personne ne releva ma suggesstion, ne m'en parla ni pour me demander ce que j'entendais par là, ni pour développer l'idée avec moi. J'ai donc laissé tomber depuis longtemps l'idée de noria qui semblait n'intéresser personne ; vous êtes le premier à m'en parler, mais je suis maintenant trop vieux, trop prêt de la mort, trop emprunt de l'urgence de rappeler ou préciser le Fond, pour me pencher à nouveau sur la mission comme noria de la Parole dans le monde. Je rappelle toutefois que l'idée de groupes missionnaires se succédant pour assumer l'ouverture de la mission au public à Paris, idée ensuite adoptée par nos frères et sœurs de Lorient, était fondée sur la principe de la noria. |
04jan21 225C92 Vous écrivez dans vos annotations de l’édition bilingue (page 637), "le souci que le Père n’a pas cessé d’avoir pour ses enfants égarées" pour enrichir le message de La Révélation d'Arès xxxiii/15 : Le Frère boit le vin de ta bouche, (il) mange le pain face (à) toi, (il fait) coule® l’huile sur ta tête. J’espère que tous mes vœux de fraternité 2021 vous accompagnent afin que vous puissiez continuer à bien vous porter. Je préfère oublier votre âge et vous dire ô combien je suis admiratif de votre dévouement missionnaire. Vous êtes "une mule au travail" n’ayant pas le droit au repos. Vous ne manifestez aucun découragement pour continuer votre travail prophétique. De façon exemplaire vous accomplissez votre devoir. C’est la plus belle preuve que Dieu pouvait vous faire confiance. Sa présence que vous avez vécue, très peu d’hommes ont pu la supporter ! Si Dieu serrait comme un clou [Rév d'Arès ii/21], pour vous la chair quitte les os (maxime célèbre de l’initiation maçonnique). Ma question sera sans doute sans réponse : Que va-t-on devenir sans votre soutien ? Je sais que cette question devrait vous plonger dans le désarroi. C’est pourquoi moi-même je tente d’y répondre : La sagesse de Dieu est démesure pour l’amour de l’homme destiné à devenir sa ressemblance. Si notre sensibilité de cœur nous ouvre les yeux sur ses merveilles, nous sommes pour le moment orphelins de sa présence que nous pourrions sans doute ne pas supporter dans l’état ou nous sommes. La pénitence sera notre guide même après votre absence ! Cette démesure dans l’espérance que Dieu met en l’homme et en vous me laisse perplexe. Elle me donne aussi beaucoup de responsabilité pour suivre ce sentier chevrier qui consiste à se changer soi-même pour changer le monde ! Tenter ainsi de vaincre ma finitude c’est aussi tenter de le faire pour ma génération et les générations futures. Que l’amour que vous portez à votre épouse et vos enfants vous soutienne et vous réconforte. Eux aussi ont cette mission d’amour, [dont je les] remercie pour vous. Didier D. de Loire Atlantique |
Réponse : Je suis très touché par votre message, mon frère Didier. Vous évoquez une maxime commune en maçonnerie : "La chair quitte les os". Je ne suis pas franc-maçon, et il n'y a que très peu de francs-maçons parmi les P(p)èlerins d'Arès. La plupart d'entre eux ignorent tout de votre évocation. Aussi, je me permets de donner une brève explication. En franc-maçonnerie, les trois premiers degrés maçonniques constituent les grades fondamentaux. Le fondement du troisième degré réside dans la mort d’Hiram, assassiné par ses frères. Il ne s'agit pas d'Hiram, roi de Tyr, contemporain de David, mais d'Hiram, un sage et un artiste qui travaillait l’airain, venu de Tyr sous Salomon. Intelligeni et plein de savoir (1Roi 7/14-46). Les rituels maçonniques ont développé le texte initial en créant la légende de l’assassinat. Hiram ou Adoniram, à qui Salomon avait donné l’intendance des travaux du Temple, avait un si grand nombre d’ouvriers à payer qu’il ne pouvait les connaître tous ; il convint avec chacun d’eux de mots, de signes et d’attouchements différents pour les distinguer. Dans "Voyage en Orient" Gérard de Nerval en 1850 donne une version particulièrement élaborée de la mort d’Hiram (Histoire de la reine du matin et de Soliman, prince des génies). On trouve dans l’assassinat d’Hiram (il s'agit ici d'un mythe) tous les sentiments humains : amour, passion, fanatisme, envie, jalousie, amour propre, orgueil et lâcheté. La franc-maçonnerie révèle par le mythe d’Hiram qu’elle souhaite rassembler les êtres humains qu’elles que soient leurs forces et leurs faiblesses. Elle apprend aux hommes à dominer leur nature. D'abord, Méthousaël agresse Hiram avec un marteau et lui demande le mot de passe des maîtres, Hiram refuse. Ensuite, Phanor, le maçon, lui enfonce un ciseau dans le flan ; Hiram refuse encore Enfin, Amrou compagnon charpentier phénicien lui crie : "Livre-nous le mot de passe des maîtres !" Hiram refuse pour la 3ème fois et reçoit le coup fatal, la pointe d'un compas dans le cœur. Les trois agresseurs l'enterrent et plantent un acacia à l'endroit de l'ensevelissement. Le bruit du meurtre se répand ; le roi ordonne qu'on retrouve le corps d'Hiram. Les "maîtres" chargés d'exhumer le corps parcourent longtemps la campagne en long et en large ; ils trouvent enfin un coin de terre récemment fouillé et grattent avec leurs mains. Le cadavre d'Hiram est trouvé, gisant sous l’acacia, symbole d’une vie indestructible. Lorsqu’ils le soulèvent la peau et la chair se détachent des os. L’un d’eux alors s’écrie : "Makbénach !", qui signifie "la chair quitte les os". Dans la plupart des traditions, le mythe de l’homicide figure en bonne place : Chez les Egyptiens où Seth tue son frère Osiris ; dans l’ancien testament où Caïn fait de même avec son frère Abel. Les romains reviennent aux sources avec Romulus, meurtrier de son frère Remus. Dans le Nouveau Testament enfin, ce sont les frères spirituels qui condamnent Jésus Christ. "La chair quitte les os" veut dire que tout se désunit ; c'est le thème de cette planche au 3ème degré. Cette phrase est un constat de l’état de putréfaction qui peut rappeler la phrase de l’apprentissage, où le néophyte est mis symboliquement en terre. La mort détruit tout l’artificiel qui est en soi. La chair tombée en poussière dans le tombeau rappelle le monde transitoire, d’une vie qui passe. Merci pour vos bons vœux, mon frère Didier, ils contribueront à rendre mon année 2021 fertile en Bien. Je vous retourne mes vœux chaleureux d'année 2021 heureuse, réussie. |
04jan21 225C93 Même requête que 225C83. Oui, il y a un public qui fuit quand on lui parle de Dieu, mais il y en a un autre qui, tel les anges a assez d'yeux tout autour de la tête pour ne pas [trop] quitter [Dieu] du regard [Rév d'Arès 36/2] grâce au Souffle qu'Il exhale pour se rendre visible, qui reconnaît Sa Lumière dans celle du soir, qui jouit de se sentir dominé par la Puissance aimante et caressé par l'Amour comme dans le ventre le foetus, et dont la vraie piété [Rév d'Arès 35/6], outre prononcer la Parole, c'est de retrouver en soi cet émerveillement en méditant ou se retirant la nuit sur la montagne comme Jésus. À minimiser ce chemin là, le mien, celui de ma sœur, de Montaigne, des bouddhistes... nous détournons de nous [le public]. Ma requête : en reparler, même si vous devez dire le contraire : je vous aimerai tout autant. François D. d'Ile de France |
Réponse : Amour de Dieu <--> amour du prochain, oui, j'en parlerai sans doute, puisque frère Didier B. me l'a demandé. |
04jan21 225C94 Cher frère Michel, Depuis quarante-sept ans vous n'avez pas cessé d'écrire et de nous enseigner, une somme d’écrits et d’enseignements colossaux, inimaginables ! Je découvrais vos premiers écrits en 1990 et depuis, je vous lis, je vous relis, je vous écoute avec la même ardeur, la même joie et la même très grande considération pour votre mission prophétique qui ne cesse de m’impressionner. Je crois aussi que vous nous avez tout enseigné, tout écrit à propos de ce qui fera réussir la mission du Père, notre salut et le salut du monde. Mais une nouvelle vidéo est en projet et c’est une bonne nouvelle, merci à mes frères, car vous faites passer visuellement votre vie qui imprègne différemment nos esprits. Lisant et relisant l’article "Pénitence", tant j’y trouve tout dedans, ma requête rejoint la requête de notre frère Patrick Le B. dans son commentaire 225C75. Et lorsque j’ai lu votre réponse, particulièrement cette phrase, je me suis dit "c'est tout à fait ma requête, mais que je n’aurai pas su dire clairement" : "Je vais réfléchir à ce que je peux dire pour ouvrir le pénitent à plus de pénitence ou le non-pénitent ou impénitent à ses débuts de pénitence". Je vous souhaite à vous, à sœur Christiane et à ceux que vous aimez une chaleureuse et heureuse année de joie, de bonheur pieux et de très bonne santé. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle. Anne-Claire B. d'Aquitaine |
Réponse : Merci pour vos bons vœux, ma sœur Anne-Claire. Je vous adresse les miens, vœux d'année pieuse et heureuse pour vous et vos enfants Aurore et Tiffany. Je suis très touché par votre message. J'ai été très heureux de vous rencontrer il y a peu de temps au local de la mission, rue Montbazon à Bordeaux, et de passer avec vous et notre sœur Valérie D. un bon moment. J'ai aussi pu apprécier ces slams que vous réalisez avec ma fille Nina sur YouTube. Il existe, c'est indéniable, une part d'émotion dans le réveil de la foi que nous nous efforçons de caser chez les épis mûrs. L'émotion spirituelle peut être ravivée et stimulée par la brillance poétique de slams bien pensés et réalisés, l'éthique et l'esthétique d'une déclaration chantée ou psalmodiée, je le crois. Il y a une poétique de l'amour du prochain et de la Vie qui dort au fond de chaque humain. Le problème est toujours le même que celui de la mission, que pouvons-nous faire pour donner une plus large diffusion publique à ces slams. Enfermés dans YouTube ils ne peuvent pratiquement atteindre que ceux et celles qui en connaissent l'existence ; or, ceux-là sont généralement déjà réveillés. Vos slams devraient être entendus par les autres. Par la radio, bien sûr, mais comment passer sur les antennes radiophoniques pour être entendu dans les voitures, les ateliers, les chantiers, etc. ? Pour l'heure vos slams passent par Youtube et c'est déjà mieux que rien, mais c'est comme si vous chantiez pour vous-mêmes dans votre salle de bain. Je rêve que vous chantiez sur le balcon. Ça viendra. Encore merci pour votre message, ma sœur Anne-Claire. |
06jan21 225C95 Extrait d'un courrier postal : "Que puis-je dire que je n'ai pas déjà dit ?" Je vous remercie pour votre patience, même si cette patience vous semble normale pour nous faire avancer, alors que vous rabâchez en long, en large et en travers et que nous restons à la traîne. Certains vous ont suivi depuis le début ; ce n'est pas mon cas et j'apprécie tous les efforts que vous faites. Puissiez-vous encore nous rafraîchir de l'Eau du Père, de votre amour de frère aîné. Sylviane C. dans l'Eure, Normandie |
Réponse : Merci, ma sœur Sylviane, d'estimer que j'ai tout "rabâché en long, en large et en travers." Oui, je crois aussi que j'ai parlé de tout ce dont je devais parler depuis 1974, mais tout le monde ne peut pas avoir tout lu ou tout entendu. Il en résulte que certains ont l'impression qu'il y a des trous dans mon enseignement ; c'est pourquoi je continerai de déclarer ou d'écrire jusqu'à mon dernier souffle. |
06jan21 225C96 Extrait d'un courrier postal : "Que puis-je dire que je n'ai pas déjà dit ?" J'ai du retard dans la lecture de votre blog. La vidéo "Parole de Mikal" contient des "accroches" pouvant servir an mission. Dire et redire, vous l'avez fait et vous le faites encore inlassablement. Puissions-nous en tirer profit ! Souvent j'oublie ; relire est toujours utile, peut-être pourrais copier ce blog sur une clé USB ? Marc D. de la Nièvre |
Réponse : Frère Marc, vous, un des plus anciens parmi nos frères et sœurs, un des plus engagés aussi, qui avez lancé la mission dans votre région dans les années 80, qui avait assumé la présidence de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès plusieurs années durant, qui maintenant et malgré l'âge poursuivez votre participation active en visitant les librairies, vous infatigable Pèlerin d'Arès je suis toujours si heureux quand je vous lis. Nous avons tellement échangé depuis près de quarante ans. Que le Père vous bénisse ! La Révélation d'Arès a marqué une étape nouvelle dans le développement de la spiritualité en notre temps et vous êtes de ceux qui ont le mieux compris quelle sorte de croyant cette Parole d'Arès établit. Un peu comme la figure de Job dans la Bible tout croyant, pénitent et moissonneur, dans La Révélation d'Arès est présenté comme un apôtre qui prêche la rétribution individuelle et se délivre de toute doctrine religieuse traditionnelle en faisant par surcroît du pénitent-moissonneur le co-bâtisseur d'une monde changé. Par là on voit que La Révélation d'Arès reprend de façon très élargie le thème du Livre de Job tout en gardant le côté misérable, malade, de l'homme devenu pécheur, menacé de disparaître dans le péché des péchés. Ainsi, chez l'homme comme chez le Job biblique, La Révélation d'Arès montre que la souffrance ne résulte pas nécessairement du péché, mais elle promet au pénitent, humain aimant, pardonnant, pacifiant, intelligent et libre, la triple récompense de la réapparition de son âme disparue avec la chute d'Adam, de son salut personnel proche et du salut du monde plus lointain, ce que ne fait pas le Livre de Job dans lequel l'amour, le pardon, l'intelligence, le monde, etc. ne sont pas centraux et les effets de sa vertu réduits à la fortune terrestre. Le croyant qu'appelle La Révélation d'Arès est proche de Job en cela qu'il refuse de croire en la providence quasi mécanique de la doctrine traditionnelle juive, chrétienne ou musulmane. Le Pèlerin d'Arès ne croit pas que le Père ou la Vie est un comptable pesant rigoureusement le dû et le devoir, le bonheur et le malheur, la vie et la mort. Le Pèlerins d'Arès sait que Dieu ou la Vie est libre, et que l'homme charnel est tout aussi libre. Leurs rapports sont ceux d'un Père-Mère et de l'Enfant adulte, indépendants l'un de l'autre, que le péché éloigne l'un de l'autre de plus en plus, mais que l'amour rapproche au point de réintroduire un Jour l'Enfant dans la matrice de la Vie. Quand Dieu, qui n'est pas juge, parle de Son Tribunal il use de ce mot ironiquement pour désigner simplement les effets de fusion et répulsion selon la dosage d'amour ou de péché de l'homme charnel. Le Pèlerin d'Arès sait qu'il peut choisir un autre destin que celui que lui impose la race d'Adam qui abandonna Éden et qui, muni des Attributs de Dieu que sont l'amour, la parole, l'individualité, la créativité et la liberté, créa son monde à lui, mais qu'il lui faut pour cela rejeter la culture de sa race et que ce travail très difficile sur lui-même — appelé pénitence — prendra des générations. En fait, la façon dont le Père-Mère parle à l'homme à Arès en 1974-1977 nous remémore de façon manifeste qu'il n'existe pas des milliards d'homme passés, présents ou à venir, mais un seul homme en milliards d'atomes qui s'attirent ou se repoussent, de sorte que ce que fait en bien ou en mal un homme il le fait pour toute l'humanité. Cette ré-agglomération des humains morts, vivants ou à venir en un monde changé oblige à redonner à la race une malléabilité que le péché avait quasiment fait disparaître ; c'est la très longue tâche, qui durera des générations, que les Pèlerins d'Arès commencent. La Révélation d'Arès fraie une Voie — composée de milliards de sentiers — qui renvoie à la fosse des illusions les "solutions" illusoires des religions. La mentalité de La Révélation d'Arès n'est pas facile à saisir dans un monde écrasé sous l'idée-maîtresse de religion qu'on retrouve même en politique, organisée comme des religions, en science pareillement organisée, etc. et cela rend notamment ardue la moisson, surtout dans ses débuts au milieu d'énormes forêts de broussailles. La Révélation d'Arès poursuit un seul but : Sortir l'homme du péché, mais non lui inculquer une nouvelle doctrine, des nouveaux dogmes, des nouvelles lois, des nouveaux rituels, des nouveaux interdits, etc. Ce n'est pas ce qu'on croit ni ce qu'on s'interdit, mais ce qu'on fait de bon qui compte ; il en résulte simultanément le Bien réinstallé et l'âme, parente de la grande Âme Créatrice. La foi en Dieu ou en la Vie va de soi, mais n'a rien d'obligatoire ; l'âme se crée de l'amour, non de la foi en Dieu ; le mal — la Bête — n'a pas à être combattu, c'est le Bien en grossissant qui le fera disparaître. La prière est libre, l'homme est totalement libre, etc. Le monde n'est pas prêt à reconnaître cette Vérité au premier coup d'œil et au premier son de voix. Un lent travail éducatif sera nécessaire. L'extrême simplicité de la Voie qu'indique Dieu à Arès n'est reconnue que par ceux et celles, rares encore, que nous appelons les épis mûrs. Le Pèlerin d'Arès n'est pas un sceptique, mais un homme qui sait qu'il n'a pas besoin de savoir grand chose pour suivre la Voie Droite : pénitence et moisson, ce qui met la foi arésienne à la portée de tous. Le Pèlerin d'Arès s'impose par sagesse une extrême réduction du savoir spirituel et peut ainsi mieux se consacrer au peu intense qui est la clé du Salut personnel et universel. L'intensité, non la quantité, est Puissance, Lumière et Sainteté. Je crois que vous, frère Marc, avez depuis déjà assez longtemps compris tout cela. |
06jan21 225C97 Extrait d'un courrier postal : Vous écrivez : "J'ai tout dit," mais il faut continuer de tout dire, car il est difficile de se faire entendre et plus difficile encore de se faire comprendre. Vous êtes le prophète hors normes et quand je lis dans votre blog le manque de respect de la part de certains (heureusement peu) je dis en moi-même : "Pourquoi ?" On peut être d'un avis différent, mais il est possible de s'exprimer avec un peu de délicatesse. Claude F. de Haute-Garonne |
Réponse : Merci, mon frère Claude, de m'encourager à "continuer de tout dire, car il est difficile de se faire entendre et plus difficile encore de se faire comprendre." Croyez bien que je ne cessarai jamais de poursuivre mon enseignement jusqu'à mon dernier souffle. |
06jan21 225C98 Extrait d'un courrier postal : Quand on veut se consacrer à La Révélation d'Arès, ce n'est pas du tout facile de trouver une épouse, car si l'on cherche ailleurs on risque de passer moins de temps pour La Révélation d'Arès et ce n'est pas mon souhait personnellement... Peut-être est-ce un sujet que vous pourriez traiter dans la cadre de votre entrée "Que dire que je n'ai pas dit ?" Xavier H. des Alpes Maritimes |
Réponse : Mon frère Xavier, vous touchez là à quelque chose qui, du point de vue apostolique, n'est pas sans importance, car ce quelque chose a été très important dans ma propre vie prophétique depuis 1974 : une épouse. Je dois énormément à mon épouse Christiane qui se dévoue encore aujourd'hui, chair, esprit et âme, pour assurer l'intendance de mon existence en même temps que pour m'être un réconfort permanent. Il est en effet probablement plus facile d'être pénitent et moissonneur avec une bonne épouse (ou époux) comme compagne (ou compagnon), soutien et tendresse. Je tâcherai d'en parler un peu. |
06jan21 225C99 Extrait d'un courrier postal : Je ne sais quelle question poser pour répondre à votre requête sur le blog. Avez-vous déjà tout dit et répété ? Peut-être, mais alors de façon toujours nouvelle, rallumant notre Feu et taillant sans cesse dans les toiles tissées par la religion et la culture dans nos cœurs. Je vois encore plus clairement dans vos dernières interventions qu'il ne faut absolument rien figer pour éviter l'écueil de la religion. Nous avons encore besoin de vous. David B. de Marseille, Bouches du Rhône |
Réponse : Merci, mon frère David, de penser que j'ai "peut-être" déjà "tout dit et répété ?.. mais alors de façon toujours nouvelle, rallumant votre Feu et taillant sans cesse dans les toiles tissées par la religion et la culture dans nos cœurs." Merci de partager ici mon propre point de vue. Merci d'avoir encore "besoin de moi." |
06jan21 225C100 Extrait d'un courrier postal : Pourriez-vous, si vous le jugez utile, développer davantage la notion de Père/Mère chez le Créateur de tout l'Univers ? C'est un notion qui a un peu irrité certains de nos frères et sœurs, car mal comprise. Merci beaucoup, prophète Mikal. Nicole A. de Bretagne-Est |
Réponse : On peut faire son salut sans se préoccuper du Père/Mère car ce n'est pas ce à quoi l'on croit qui donne le salut mais c'est l'amour, la pardon, la paix, etc., bref, la pénitence qui mène au salut l'humain et qui y mènera le monde. Le concept de Père/Mère me paraît tomber sous le sens, puisque le Père, la Vie, Dieu, l'Éternel, Brahman, le Tout Autre, etc. (appelez-le comme vous voulez) n'a pas de sexe. Il n'est ni masculin ni féminin et notre langue française n'a pas de genre pour Le désigner. Là encore l'insuffisance de la langue humaine fait problème. Il ne fait aucun doute que quand je récite, par exemple, le Je te salue Marie, comblée de Grâce (Luc 1/28), je ne m'adresse pas à une bonne femme, mère du charpentier et prophète Jésus, qui siègerait éternellement sur un trône dans le Ciel et pourrait exaucer mes vœux, mais je m'adresse à la seule Entité capable d'exaucer mes vœux, s'Il le veut, le Créateur, le Père, la Vie, Dieu, l'Éternel, Brahman (appelez-le comme vous voulez). L'idée de Marie ou de la Mère comme personnage céleste autre que Dieu, supposée remplie de pouvoir autant que de compassion serait païenne, polythéiste, si elle n'était contenue dans le concept du Créateur Lui-même. Le Créateur est bien un Père/Mère, mais je n'ai pas, comme être humain, d'autre moyen que de m'adresser à Lui-Elle tantôt comme Puissant, Saint et Lumière tantôt comme Cœur de Mère compatissante de deux façons différentes, parce que je suis un humain d'émotion qui a besoin d'ouvrir dans sa pauvre tête un livre d'images. La Vie le sait bien et c'est pourquoi, par compassion pour nos faibles moyens de L'appréhender, Elle présente ses deux facette: L'une en Puissance Paternelle, l'autre en Compassion Maternelle de deux façons différentes sous deux identités. Il Lui est impossible de se présenter Tel qu'Il est : Père et Mère, sans laisser penser qu'il serait une sorte de Janus ; il Lui paraît moins grave que l'homme pense plutôt à deux personnages, même si c'est une erreur. On est là dans un domaine qui dépasse nos possibilités d'entendement. Je pourrais en dire deux mots dans une allocution enregistrée, mais je ne vois pas ce que ça ajoutera à la très simple possibilité de chacun de faire son salut par la pénitence. Je le répète ici : Il est absolument sans la moindre importance que le pénitent croie ou ne croie pas dans la Marie Catholique, car ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait qui sauve. |
06jan21 225C101 Extrait d'un courrier postal : J'aimerais savoir quelle différence il y a entre préjugés et opinions. Je ne vois pas la différence entre les deux. Ce n'est pas facile à distinguer. Merci, cher prophète, pour tout l'enseignement quevous nous apportez. Jeanne B. des Alpes-Maritimes |
Réponse : Ma sœur Jeanne, en effet on peut ne pas voir la différence entre préjugé et opinion. Pour montrer la différence que je vois entre deux je prends un exemple très simple : L'idée selon laquelle un assassin est un criminel qui doit être sévèrement puni est un préjugé que tout le monde a d'instinct et partage culturellement sur Terre, mais moi, depuis que Jésus m'a parlé en 1974, je me suis fait l'opinion selon laquelle cet assassin reste un frère humain, un pécheur récupérable qui doit être aimé, pardonné et rééduqué. Ceci dit, si je peux encore enregistrer cette vidéo que projettent mes frères de "L'Île de Bleue", j'essaierai d'en dire deux mots. |
06jan21 225C102 Il y a plusieurs année, vous avez dit que la pensée d'Hegel avait contribué à nous permettre de mieux comprendre la Révélation d'Arès. Ce philosophe allemand qui a écrit sur de nombreux sujets, était cité à l'école comme l'auteur de la construction : thèse, antithèse, synthèse. Est-ce à cette démarche à laquelle vous faisiez allusion pour mieux comprendre la Révélation d'Arès ou s'agit-il de tout autre chose ? Parce que j'essaye en lisant le blog d'intégrer votre manière d'analyser les situations d'actualité et je me disais que si je comprenais ce que vous vouliez dire avec Hegel, j'arriverais peut-être mieux à analyser certaines situations à travers la pénitence. Florence et moi nous vous souhaitons, frère Michel, une bonne année de santé, de beauté, de poésie et de lumière ainsi que pour les autres membres de votre famille ! Tobie de M. de Genève, Suisse |
Réponse : Merci pour vos bons vœux, mon frère Tobie. Je vous adresse en retour mes propres vœux d'année 2021 pieuse, missionnaire et dans la privé heureuse pour vous, Florence, vos enfants et tous ceux que vous aimez. Georg Hegel est à mes yeux, comme philosophe, tout à fait à part dans l'immense concert philosophique du monde. Il n'est pas le plus connu des philosophes, parce qu'il est plutôt difficile à lire, mais il a, à mon sens toujours, pour caractéristique de tendre à une universalité que je retrouve dans La Révélation d'Arès, non dans le détail mais dans l'idée globale qu'on peut se faire de la vie humaine comme immense polymathie ou, si vous préférez une définition plus primaire, il a quelque chose de l'esprit universel axé sur l'espérance d'un avenir heureux global. Si l'on compare la Bible ou le Coran à La Révélation d'Arès on peut dire que les deux premiers sont des messages très locaux, très typés sémites, l'un hébraïque, l'autre arabe, disons très limités, tandis que la Parole d'Arès présente une universalité que j'ai trouvée renversante dès 1974. La pensée de Hégel s'inscrit certes dans l'idéalisme allemand, mais ne s'y encoconne pas ; elle a eu une influence énorme sur l'ensemble de la philosophie planétaire, ce qu'a mon avis La Révélation d'Arès aura sur l'ensemble des pensées spirituelles dans le monde. Dans l'enseignement de Hegel se retrouvent tous les savoirs sous une forme dialectique. Il faut voir sa pensée comme une "phénoménologie de l'esprit" ou comme une "encyclopédie des sciences philosophiques" où l'on retrouve à peu près tous les domaines : métaphysique, ontologie, philosophie de l'art, de la foi, de la nature, de l'histoire, de la morale, de la politique, du droit. Cette extraordinaire universalité rejoint l'universalité de La Révélation d'Arès, dont le texte m'a toujours paru présenter une extraordinaire élasticité adaptable à une grande quantité de sujets. Ceci dit, n'importe qui peut faire son salut sans avoir jamais entendu parler de Georg Hegel ! |
06jan21 225C103 Partant du principe que vous auriez déjà dit l'ensemble de ce qu'il a dire, de moultes manières et sans jamais vous lasser de les répéter, vous sembliez néanmoins dire à plusieurs reprises au cours de vos enseignements, que vous n'alliez pas au-delà de l'audible. L'audible pour cette génération. Si vous l'avez aussi écrit pour les enfants de tes enfants (Rév d'Arès 22/13) certainement que les générations à venir pourrait comprendre ce que nous ne comprenons pas encore aujourd'hui. Pourriez vous écrire pour elles quelque chose que nous ne sommes pas en mesure de comprendre et d'assimiler aujourd'hui. La réalisation viendra plus tard. Aussi vous serait-il possible de nous parler du fléau, de l'ouragan, des séductions des voix douces, du tonnerre des tyrans dont il est question au même verset et au suivant. Il semblerait que nous entrions dans ces periodes de dystopie avec survenue du roi fort rRév d'Arès x/10) même si l'imposture est déjà révélée (22/12). Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : Ma sœur Danny, merci pour l'affiche (il y a un espace de trop entre "pénitence et" et "nous"). La Mer dans la coquille d'œuf (symbole de la vie) cassée est une bonne idée. Vous voudriez que je parle du fléau qui reviendra derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/13), si le Bien ne s'installe pas solidement et perpétuellement, parce que l'homme ne perdra jamais l'Attribut de liberté que le Père lui a donné et pourra toujours retomber dans le péché. La volonté d'être ceci ou cela, bon ou mauvais, en résumé la volonté humaine de ne pas être toujours faire la Volonté du Père (12/4) restera à jamais chez l'homme, mais ce qui fait la grandeur, l'incomparable noblesse de l'homme est justement de faire le Bien quand on a la possibilité de faire le Mal. Le salut de l'homme restera à jamais attaché à l'homme tel que la Création l'a prévu : image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Liberté suprême. Autrement dit, même après le Jour, l'homme ne sera jamais une machine, un robot, et c'est bien ce qui fait de lui un Dieu (2/13). Je ne vois pas trop en quoi cette réalité perpétuelle décidera plus les mécréants, qui ne croient pas dans la perpétuité de la Vie, à nous suivredans la pénitence, mais bon ! j'essaierai d'en dire deux mots. |
06jan21 225C104 Bonjour frère Michel, Partant du principe que vous auriez déjà dit l'ensemble de ce qu'il [fallait] dire de moultes manières et sans jamais vous lasser de les répéter, vous sembliez néanmoins dire à plusieurs reprises au cours de vos enseignements, que vous n'alliez pas au-delà de l'audible. L'audible pour cette génération. Si vous l'avez aussi écrit pour les enfants de tes enfants (Rév d'Arès 22/13) certainement que les générations à venir pourrait comprendre ce que nous ne comprenons pas encore aujourd'hui. Pourriez-vous écrire pour elles quelque chose que nous ne sommes pas en mesure de comprendre et d'assimiler aujourd'hui. La réalisation viendra plus tard. Aussi vous serait il possible de nous parler du fléau, de l'ouragan, des déductions des voix douces, du tonnerre des tyrans dont il est question au même verset et au suivant. Il semblerait que nous entrions dans ces periodes de dystopie avec survenue du roi fort X/10 même si l'imposture est déjà révélée (22/12). Un Jean-François de l'Île de France |
Réponse : Mon frère Jean-François, votre message, mot pour mot, ressemble étrangement au message de Danny G. 225C103. C'est la première fois que je soupçonne le système de formulaire de Google Drive de faire des erreurs d'orientation. Voyez ma réponse à Danny G. |
06jan21 225C105 Cher frère Michel, Je me permets de vous appeler ainsi car, quoique je ne sois pas pèlerin d'Arès, je suis un sympathisant de vos joyeux pénitents lillois et un lecteur de votre blog. Ce que je veux vous dire n'est pas destiné à être publié et je m'en excuse par avance. Il se trouve que je vous avais déjà écrit il y a bientôt trois ans, alors que j'étais très en colère et remonté contre vous. Je ne le suis plus. Comme vous le savez sans doute, vous qui avez été coléreux ou colérique dans votre jeunesse, la colère rend idiot et souvent ridicule. Elle brouille le cerveau et obstrue le cœur. Elle nous fait croire qu'on a raison, contre vents et marées. Après, dans le meilleur des cas, on s'excuse et on se sent tout piteux (comme ce fut mon cas). Or ma colère d'il y a trois ans se trouve, comme qui dirait, inscrite dans le marbre, puisqu'elle fait partie de votre blog, sous forme de trois commentaires que je n'ose même pas relire tellement ils me font honte. Je me demandais si vous pourriez supprimer ces trois commentaires (193C11,C17 et C36). L'oubli, parfois, a du bon. À vous de juger. Ça me soulagerait d'un poids mais je n'en fais pas non plus une demande expresse et j'ai confiance en votre jugement. En vous souhaitant une bonne année et avec mes meilleures pensées, Philippe Z. de Lille, Nord |
Réponse : Quelle joie, mon frère Philippe, de recevoir ce message amical et vos bons vœux pour l'année 2021. Je vous adresse en retour mes vœux chaleureux pour une année 2021 heureuse et réussie pour vous et pour tous ceux que vous aimez. Votre message n'est pas, me dites-vous "destiné à être publié", mais je ne pense ni vous agglomérer pernicieusement à notre communauté ni vous faire tort, bien au contraire, en vous publiant. Changer est ce qui, par-dessus tout, sépare radicalement l'humaine de l'animal, et changer en bien sans pour autant perdre la trace ou le souvenir du mal qu'on a pu faire me paraît me paraît annoblir, grandir l'homme. Oui, j'étais en effet coléreux étant jeune. Oh ! pas tout le temps coléreux, mais je me souviens de quelques colères que j'ai eues, totalement inutiles comme toute colère, et je ne tiens pas à les effacer de mon souvenir car, comme dit La Révélation d'Arès, la honte est salutaire (27/3) et se souvenir de ses erreurs aide à cesser d'y revenir. La Révélation d'Arès ne se présente pas à votre esprit comme susceptible de vous engager à notre suite. Sans nager de concert avec nous dans le sillage de cet Appel venu du Créateur — je le confirme, heureux de pouvoir en témoigner devant vous, frère Philippe — vous pouvez devenir un homme de bien et c'est tout ce qu'au fond La Révélation d'Arès demande à l'humain, Enfant de la Vie (24/3-5). Gardez quand même à l'esprit que la Parole d'Arès reste un Appel à l'espérance d'un homme meilleur et d'un monde changé. |
06jan21 225C106 Les deux cloches à présent fonctionnent. Pensées fraternelles qui s'envolent vers vous. https://linksharing.samsungcloud.com/aoRJN5TyLAtR Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Quelle joie ! Ce 6 janvier la consolidation du clocher a été achevée. Les deux cloches sonnent à la volée comme autrefois. Alleluia ! Merci, frère Didier, d'avoir filmé ce qui pour nous est un grand événement. |
06jan21 225C107 Bien aimé frère Michel, Je vous souhaite une année 2021 meilleure que l'année 2020, qui fut une année très compliquée. 2021 est encore pleine d'incertitudes, mais c'est aussi à nous d'en faire une année de joies, de réussites dans nos projets, et de santé bien sûr. Mes vœux s'étendent à votre épouse, vos enfants et vos petits enfants. Il y a un sujet sur lequel j’aimerais que vous puissiez vous exprimer dans votre prochaine vidéo, il s'agit de parler de l’influence que pourra avoir le petit reste (Rév d'Arès 24/1) sur le reste [voir l’article "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", annexes de l'édition 1995 de La Révélation d'Arès]. Nous savons que le petit reste est constitué de ceux qui s’efforcent de suivre La Révélation d'Arès et l'enseignement (Rév d'Arès 32/2) de son témoin en tous points. Nous savons que le reste est constitué de ceux qui œuvrent pour le bien sans connaître La Révélation d'Arès, ni votre enseignement, ou qui, s’ils les connaissent, ne les suivent pas en tous points. Ce qu'il serait intéressant de vous entendre développer, c'est comment le petit reste pourra influencer le reste ? Sachant que les hommes et les femmes de bonne volonté seront pour la plupart réticents à reconnaître le surnaturel survenu à Arès et l'apparition d'un prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) suite à ces événements, comment le petit reste pourra-t-il répandre auprès d'eux des concepts comme la pénitence (Rév d'Arès 8/6), la naissance de l'âme (Rév d'Arès 33/27) par l'accomplissement (Rév d'Arès 28/16, 35/6) du bien, le salut post-mortem suite aux efforts de dépassement pour aimer évangéliquement tous les hommes quels qu'ils soient, et l'apostolat sans lequel le monde ne pourra pas changer (Rév d'Arès 28/7) ? J’imagine bien que ce sera par l’exemple, mais pour que cet exemple soit perçu par le reste, il faudra bien attirer leur attention. Vincent L. d'Île-de-France |
Réponse : Merci, mon frère Vincent, pour vos bons vœux qui me vont droit au cœur. Je vous adresse en retour les miens, fraternels et chaleureux, d'année 2021 pieuse, heureuse, réussie pour vous, mon frère, pour votre épouse Marie-Christine, votre fils Natan et tous ceux que vous aimez. Le petit reste, tel que le Messager du Père l'institue dans La Révélation d'Arès (24/1, 26/1, 29/2, 33/12) est manifestement institué comme référence, appelée à rester dans l'avenir le conservatoire inflexible de ce que le croyant idéal sur son sentier vers les Hauteurs (25/4-6) peut savoir sans plus et sans moins. Ce petit reste référentiel est plus que le dépositaire et propagateur de "La Révélation d'Arès et de mon enseignement", comme vous dites en semblant faire un distinction entre les deux ou une addition des deux. Le petit reste est dépositaire et propagateur de La Révélation d'Arès telle que le prophète l'a propagée et en a enseigné le sens, c'est-à-dire dépositaire et propagateur d'un seul tout indissociable. J'insiste sur ce point parce que dans l'avenir, après ma disparition, on verra inévitablement apparaître des variantes ou des correctifs dont, déjà de mon vivant, on perçoit les amorces. Le petit reste est aujourd'hui presque exclusivement missionnaire, mais c'est une situation particulière de démarrage, parce que le petit nombre de disciples de La Révélation d'Arès oblige chacun de ses membres à tout faire, si je peux dire. Quand le nombre s'élargira le petit reste tout en restant apostolique sera surtout un référent, un tout petit noyau de purs, dans la masse grandissante du reste, c.-à-d. de ceux et celles médiocrement ou incomplètement fidèles à La Révélation d'Arès telle que l'aura enseignée le prophète. Il sera le référent auprès duquel tous ceux et celles du reste qui, évoluant, voudront s'approcher de l'idéal, voire adopter entièrement l'idéal et entrer dans le petit reste, viendront s'informer, quelquefois même se former, de France, mais aussi d'Amérique du Nord, d'Amérique du Sud, de Russie, de Pologne, d'Arabie, du Kazachstan, etc. Aujourd'hui le petit reste est seulement constitué de quelques centaines de Pèlerins d'Arès, mais le reste est déjà inchiffrable pour la seule France : des milliers sans nul doute, car La Révélation d'Arès circule à quelque 330.000 exemplaires et il est déjà impossible de dire chez combien d'humains il a fait éclore la foi. Un référent, même apostolique, ne peut pas être prosélytique. On vient vers lui, ce n'est pas lui qui va vers les autres qui, une fois devenus beaucoup trop nombreux, ne sont pas atteignables. |
06jan21 225C108 Cher Prophète de la Vie, Vous avez dit, écrit, beaucoup avec des reflets tellement divers, pour aider chacun à faire son salut et préparer le salut du monde. La Salive du Père est sur votre langue (Rév d'Arès viii/11) et la Mer est dans votre vessie (xxi/12) et puis vous transmettez tellement la Vie au-delà des mots ! Quand je me replonge dans vos écrits, vos livres, "Les Pèlerins d’Arès" ou votre blog j’ai souvent l’impression de redécouvrir votre parole. On ne s’en lasse pas. J’ai le sentiment que votre parole est vivante, je m’en nourris sans cesse ; la difficulté est d’accomplir. Pour ce qui est d’une requête pour une prochaine vidéo, je rejoins mes frères et sœurs qui n’ont pas de nouvelles requêtes particulières, toutefois pour une vidéo qui serait tout public, j’apporte ici ma modeste réflexion. Peut être pourriez-vous reparler de la Beauté qui est servante du Bien, dire ce qui est beau et ce qui ne l’est pas (Rév d'Arès 12/3). Dans notre monde qui est bien souvent moche, parler de la Beauté (spirituelle) peut peut être retenir l’attention. Nous vivons une époque très liberticide. L’homme n’a jamais été si peu libre, dites-vous dans la dernière vidéo et c’est préoccupant, car beaucoup ne se rendent même plus compte de cette absence de liberté. Vous avez écrit beaucoup sur ce sujet notamment dans le dernier "Pèlerin d'Arès 1993-1996" sur la liberté absolue, mais aborder ce thème oralement serait peut-être à propos. Rémy et moi nous vous souhaitons à vous et sœur Christiane nos vœux chaleureux d'amour, de paix, de grande force spirituelle dans l’Amour et la Lumière du Père, sans oublier la santé si précieuse. Merci pour tout. Marie-Odile O. de Toulouse, Haute Garonne |
Réponse : C'est avec émotion que je reçois vos bons vœux, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy. Vos souhaits me touchent profondément, parce que je crois dans les effets invisibles mais concrets, effectifs des vœux sincères et je reçois les vôtres comme un très beau cadeau. En retour je vous adresse mes voeux affectueux pour une année 2021 pieuse, missionnairement fertile, réussie côté travail, bref, heureuse, ainsi qu'à vos enfants et tous ceux que vous aimez. Est beau tout ce que la pénitence ranime ou fait naître. Je verrai ce que je peux en dire.
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07jan21 225C109 Il doit y avoir effectivement, comme vous le dites, “une erreur d'orientation du système de Google“ mêlant les envois pour votre blog avec celui "d'un frère Jean-François de l'Ile de France“ (225c104). [Je vous envoie en doublon par émail par précaution ] Voici le commentaire que je vous ai expédié avec l'image corrigée — Merci pour votre perspicacité. Ne publiez que ce que vous estimez nécessaire. Bien aimé Prophète de la Vie Eternelle, Je vous adresse mes vœux forts d'amour, de santé, de joie et de fête, de réussite de tous vos projets, le bonheur pour vous, pour notre sœur Christiane, vos proches et à tous nos frères et sœurs, qu'ils soient du petit reste de pénitents ou du reste d'hommes d'amour. Vous avez dit et écrit énormément sur tout, votre enseignement est l'Eau vive qui fertilise nos faibles lumignons, nous ramenant toujours à la pénitence et à la moisson des milliers de fois et de diverses façons pour laver nos cœurs [Rév d'Arès L/1-2] car vous, le prophète, avez le "don de transmettre" la Vie sous mille reflets [27/6]. Merci pour votre patience. La vidéo est un vecteur intéressant comme le dit notre frère Guy I., où la Vie se révèle en/par vous. J'ai regardé vos vidéos plusieurs fois, vous êtes un Tout captivant. Pourriez-vous développer ce qu'est l'âme dure comme la pierre et pourtant plus léger il n'y a rien (Rév d'Arès xxxix/10), le vrai corps (17/2-3) de notre nature divine, "le principe où force d'immortalité" (212c57). Le Père vous a fait voir les ténèbres glacées afin que l'on comprenne la nécessité de se créer une âme. Il vous a fait voyager dans les mondes sans heures (vi/3) où les âmes partent dans l'espace. "L'existence animique qui se trouve aussi bien dans le Créateur que dans la créature" (225c83), les capacités que donne cette puissance invisible pour triompher du Mal. "L'âme, c'est Dieu actif en moi," avez-vous dit. L'ha [xxxix/5-11] puissant stimulant de l'agir et rayonnement du Bien sur le monde. "L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés peuvent s'affirmer comme des proto-organismes sensibles mais puissants... Nos pénitents ont maintenant assez de recul pour avoir découvert que leur bonté, leur douceur, leur paix sont des réalités agissantes et créatives" (223c22). L'intelligence ravivée sous votre voix de fer est comme un levier pour aider à "créer au fond de soi et aider d'autres à créer au fond d'eux-mêmes le vrai corps… que la Parole appelle l'âme (Rév d'Arès 4/5-8, 17/4, 20/4, etc.) ou l'ha (xxxix/5-11)" et, dans cette phase de transition, devenir une force de propositions civilisatrices pour que le changement du monde s'amorce, notamment avec de petites entités libres, autogérées où la pénitence s'exercera plus facilement, ces petites oasis de vie et de fraternité que souhaite aussi Edgar Morin (Radio France 1/1/2021). Puisse le Père vous accorder encore de longs jours ! À travers vous, le peuple en marche vers un véritable monde de Bonheur (Éden) reçoit une grande lumière (Isaie 9/1). Merci infiniment pour tout ce que vous faites. Que la Grâce du Père vous accompagne à chaque instant. Je vous embrasse affectueusement et prie avec vous. Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Danny, de m'adresser le message qui doit remplacer 225C103 avec une affiche corrigée. Vous me demandez de parler de l'âme au sens que donne La Révélation d'Arès à ce mot très polysémique. Je pense que vous faites là une bonne suggestion, car, pour finir, La Révélation d'Arès donne à ce mot un sens différent de ceux nombreux qu'il a déjà. Quels sens a déjà le mot âme, pour les principaux du moins ? Le sens le plus commun est celui de principe de la vie chez un être humain. Le mot âme vient du latin anima, qui signifie souffle ou respiration. C'est le principe vital et spirituel, immanent et transcendant, qui anime tout être vivant. "Le corps étant dompté, l’âme déploie ses ailes en toute sécurité (Honoré de Balzac, "Modeste Mignon") ; "(Au lieu de) cette planche où l'on espérait lire une indication de route, on se trouve en face d'un barbouillage de flammes rouges et d'ailes volantes ; ce sont les âmes du purgatoire qui crient (Onésime Reclus, "La Terre à vol d'oiseau"). En philosophie c'est généralement le principe ou le fondement du sentiment, de la pensée et de la volonté de l’homme, la conscience morale. "C'est ce souffle divin qui fait l'homme : Aimer en apprend plus sur les mystères de l’âme que la métaphysique la plus subtile (Madame de Staël, "de l'Allemagne"). "L'essentiel pour les jésuites, c'était d'affaiblir, d'amoindrir, de rendre les âmes faibles et fausses, de faire les petits très-petits et les simples des idiots ; une âme nourrie de minuties, amusées de brimborions, devait être facile à conduire" (Jules Michelet, "Le prêtre, la femme, la famille") L'âme dans le langage populaire : L'être humain. "Ce roturier se haussait du col au point d'estimer qu'il avait, lui aussi, accès au suicide, cette marque de courage et de prestige réservée aux âmes bien nées ! (Frédéric Lenormand, "Les enquêtes du Juge Ti"). "Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années" (Corneille "Le Cid"). L'habitant. "La population du globe est, dit-on, de quatorze cents millions d’âmes, et à trente-deux dents par habitant, cela fait près de quarante-cinq milliards (Jules Verne, "Claudius Bombarnac"). Ce qui anime et qui fait agir : Si le cheval manque d’âme, il est aiguillonné par la houssine ou le bâton qui agit adroitement, quand ce stimulant n’est pas remplacé par le fouet (Gabriel Maury, "Le commerce des solipèdes") Ce qui est le principal fondement de quelque chose, qui le maintient. "Mirabeau était réellement l’âme de la Constituante. À la révolution il consacrait sa vie, et la puissance de ses arguments ; le souffle qui animait ses discours faisant de ce tribun le véritable souverain de la Chambre" (Alfred Barbou, "Les Trois Républiques françaises") En électricité : la partie centrale d’un câble ou d’un toron. En lutherie, en musique : Dans les instruments à cordes à archet la pièce de bois cylindrique placée à l’intérieur de l’instrument, qui améliore la résonance en transmettant les vibrations du chevalet à l’ensemble de la caisse. En sculpture : Espèce de forme, de noyau sur lequel on applique le stuc, le plâtre, etc., dont on forme une figure ou une statue. Le noyau sur lequel on coule une figure ou une statue et qu’on retire après l’opération de fonderie Cavité dans une arme à feu où l’on mettait la poudre et le projectile. Dans un soufflet la soupape de cuir qui laisse entrer l’air en se levant et qui l’y retient en s’abaissant. Dans un matelas, la partie centrale représentant l'essentiel de l'épaisseur. Les mots qui servent à expliquer la figure représentée dans le corps d’une devise. La femme aimée. "Elle semblait faite pour glisser, en robe blanche, dans des paysages liturgiques […]. En réalité, elle trayait les vaches, cette âme, elle crochait le fumier dans la cour, ce rêve..." (Octave Mirbeau, "Le colporteur") Dans l'industrie : l'élément central d'un câble ou d'un toron, constitué par un fil unique ou plusieurs fils torsadés. Et j'en passe... On voit qu'âme a quantité de significations, mais dans le registre abstrait les significations sont nombreuses. L’âme — du latin anima = souffle, respiration — sgnifie le plus souvent le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d'un être vivant (humain, animal), et même d'un végétal dans certaines philosophies antiques. Les représentations symboliques de l'âme sont innombrables, les croyances à son sujet le sont de même. On retrouve le mot âme dans la plupart des conceptions religieuses, philosophiques, psychologiques ou superstituses. Notons que le terme d'âme est souvent employé comme synonyme d'esprit. Mais dans La Révélation d'Arès l'âme ou l'ha n'a pas de signification abstraite ; âme ou ha a un sens substantiel quoiqu'invisible et indescriptible. C'est un élément vital qui "s'excroit" de l'humain, s'ajoute à son esprit et à sa chair (Rév d'Arès 17/7) quand il change sa vie (30/11) pour, autant qu'il peut, aimer, pardonner, faire la paix, être libre, équilibrer son intelligence intellectuelle avec l'intelligence spirituelle. L'excroissance qu'est l'âme, bien qu'indétectable et immensurable, est l'élément qui relie l'homme charnel à la Vie (24/3-5), et qui survit à la mort physique. Ceci dit, on sait très très peu de choses de l'âme, aussi appelée ha, et quand La Révélation d'Arès dit qu'elle est dure comme la pierre et pourtant plus léger il n'y a rien (xxxix/10), elle veut dire métaphoriquement qu'elle est éternelle et sans poids qui la gênerait pour s'étendre ou se rendre jusqu'au fin fond de l'Univers infini. Que pourrais-je ajouter à cela sans risquer d'inventer ? |
07jan21 225C110 Frère Michel, bonjour, n'y a pas de pièce jointe je n'arrive pas à vous envoyer un message sur l'option normale. Je viens de recevoir cette info : Un restaurateur courageux audacieux qui se rebelle. Vidéo : "Mr Macron, je vais ouvrir mon restaurant ! Et si vous voulez venir me fermer, venez !" https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/video-mr-macron-je-vais-ouvrir-mon-restaurant-et-si-vous-voulez-venir-me-fermer-venez-1609857790?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0mSq3qz6uhbEbC9BFIn75K03HAnv-7g0G-9M5YoS9MYMy6MkU-6Pt6Cdc#Echobox=1609870313 Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier. J'ai déjà vu très tôt ce matin cette vidéo d'un restaurateurqui se rebelle et va ouvrir son restaurant. Je comprends cet homme pathétique, pas loin du bord du désespoir. Je ne peux pas ne pas afficher sa plainte qui dure une minute et quarante-huit secondes. |
07jan21 225C111 Mais où êtes- vous, Mikal ? Il y a longtemps, une sœur avait lancé l'appel d'une prière collective pour vous aider à dépasser vos problèmes de santé. Vous aviez dit non, rappelant la Vérité. Aujourd'hui, vous louez [au sens de féliciter ?] de ridicules vœux d'être effectifs. Alors je change aussi, je vous souhaite non pas une Bonne Année, mais une Bonne Décennie. À lire le Père, je me dis que vous allez seulement entrer dans votre 4ème âge ou votre 3ème ? Sinon quelle honte ce Bâton de Lumière... surmonté d'un pommeau tel un phallus géant, symbole du pouvoir créateur par excellence puisque procréateur et qui dit ce qu'il dit... Mais où est le Mikal du Livre ? Embrassez pour moi votre épouse et mes meilleurs vœux à votre descendance. Le petit reste, c'est à vous de le rassembler [Rév d'Arès 24/1]. Le rassembler... Un mystère pour vous cette assemblée de Lille Stérile ! Allons, quand deux piliers n'ont pas su faire un seul courrier commun depuis des années ! Honte à nous ! C'est de la masturbation ! Voyez votre blog, il est rempli de ces courriers. Bonne décennie, frère aîné. Fabian D. du Nord |
Réponse : Mon frère Fabian, merci pour vos bons vœux. Vos vœux me touchent profondément, parce que je crois dans les effets invisibles mais concrets, effectifs des vœux sincères et je reçois les vôtres comme un très beau cadeau. Les vœux sont une chose ; s'ils sont l'expression de l'amour ils ébranlent l'éther et comme un caillou jeté dans un étang provoque des ondes concentriques (les ronds dans l'eau) qui gênent le mal dans sa besogne ; soignez un malade avec amour, vous lui ferez du bien ; soignez un malade dans l'indifférence ou la malice, vous ne l'aiderez pas à guérir. Tandis que prier pour un malade, sauf si la prière a seulement le but d'exalter l'amour qu'on a pour lui, ça ne sert pas à grand chose car le monde invisible qui nous entoure n'a pas besoin qu'on le prie pour venir au secours de quelqu'un. Ne critiquez pas notre assemblée de Lille. Ils font ce qu'ils peuvent. Avancent-ils trop lentement ? Leur prise de conscience, leur vaillance, qui ont peut-être été insuffisantes, viennent, je n'en doute pas. Aimez-les, aidez-les ; ce sera bien mieux que de les critiquer. Je vous adresse mes vœux chaleureux d'année pieuse, de grandes vie et joie spirituelles en 2021, de santé et réussite dans vos projets, pour et tous les vôtres. J'appelle sur vous la Main bénissante et protectrice de la Vie. |
07jan21 225C112 Bien-aimé prophète, Depuis plus de trente-deux ans que je vous écoute, je me dis surtout : "Qu'ai-je fait de tout ce qu'il nous a enseigné ?" Cela étant, j'ai pensé à un point que vous pourriez développer à nouveau et qui pourrait éclairer un peu plus notre lumignon : le lien entre le spirituel et l'Histoire. Ou comment notre pénitence est le levier du changement du monde ? Je sais que vous vous êtes déjà exprimé là-dessus, mais nous avons toujours à gagner en force apostolique en approfondissant notre conscience historique. Bien fraternellement à vous et meilleurs vœux ainsi qu'aux vôtres pour cette nouvelle année. Arnaud Z. de Marseille, Bouches du Rhône |
Réponse : Nous sommes déjà de vieux compagnons, mon frère Arnaud. Je me souviens souvent, comme si c'était hier, des jours où nous nous retrouvions à Paris, vous, Jeff, quelques autres et moi pour le Miel, comme j'appelais alors mon enseignement. Merci pour vos bons vœux; ils vont m'être précieux au cours de l'année 2021 qui sera encore une année d'épreuve... Ne nous parle-t-on pas déjà d'un troisième confinement ? Et pourquoi pas un quatrième, un cinquième ? Ne voient-ils pas nos dirigeants que le covid s'installe pour des siècles comme le rhume de cerveau contre lequel on n'a encore trouvé ni vaccin, ni remède efficace ? Ne voient-ils pas qu'il faut faire avec et ne pas acculer à la faillite inutilement certaines professions interdites ? Ne voient-ils pas que, quand on voyage (j'ai notamment besoin de voyager et je suis cloué à Bordeaux), on a besoin de restaurants pour se nourrir ? Pourquoi immobiliser ce pays en empêchant les gens de circuler ? Le Pèlerinage d'Arès 2021 risque d'être interdit comme celui de 2020, mais quelle idée se font-ils, ces proscripteurs, de la vie ? Ne savent-ils pas que la vie spirituelle est aussi importante, sinon même plus importante pour cerains, que la vie biologique ? Ce pauvre monde est tombé bien bas et je suis heureux d'être l'aîné d'une communauté d'âmes qui a compris que tout ne s'arrête pas entre six planches de sapin. Merci pour vos vœux, frère Arnaud. Recevez en retour les miens très fraternels d'année pieuse et heureuse. |
07jan21 225C113 Merci infiniment pour tout ce que vous ne vous lassez pas de nous dire et de nous répéter. Au début de cette entrée, vous écrivez, après chaque requête de nos frères ou sœurs : "Cela, je l’ai déjà expliqué… N’oubliez pas d’être pénitent et moissonneur !" Aussi, ces répétitions appuyées sont comme si vous ressentiez une inquiétude quant à nos capacités, nos facultés à vous entendre et à réellement vous comprendre. Cela m'interroge. Aujourd’hui, au commencement d’une nouvelle année calendaire, que je vous souhaite, à vous et à sœur Christiane, la plus heureuse et la plus fructueuse en bons grains possible. Aujourd’hui donc, je me sens particulièrement en empathie avec les apôtres de Jésus, ces premiers "gars" qui venaient juste après Lui (ouf ! vous êtes encore là) et qui avaient l’énorme tâche de transmettre son message et de le réaliser, comme nous au fond, il y a deux mille ans ! Étaient-ils conscients de leur énorme responsabilité ? S’aimaient-ils vraiment ? "Aimez-vous les uns les autres !" leurs enseignait Jésus [Jean 15/12]. Aujourd’hui les hommes ne s’aiment pas et n’ont pas la conscience du Divin, mais plutôt l’obsession des objets qui les séparent de la mort. Les apôtres ont-ils échoué ? Peut-être était-ce ce qu’ils pouvaient faire de mieux, à l’époque : Créer une religion ? On a peut-être perdu un temps fou mais ce temps était-il nécessaire à l’avènement de La Révélation d’Arès ? Révélation qui vient tout remettre à plat et nous donner La direction de certitude : La Vérité, c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] et il ne changera pas sans une révolution de notre vie intérieur, sans atteindre ce niveau supérieur de conscience, cette dimension divine qui nous porte vers le Bien à réaliser dans tout ce que nous entreprenons. Nous sommes en train de passer d’une métaphysique matérialiste à une métaphysique spirituelle, avec au passage, un chaos social et économique planétaire qui a déjà commencé mais qui nous fait entrevoir l’énorme possibilité de ré-enchanter ce monde grâce au message sublime que nous renvoie le Père : La Révélation d’Arès. Je n’ai jamais autant senti — peut-être parce que je viens de perdre mon papa rappelé à Dieu à 88 ans et que la perte d’un être cher vous rend plus conscient encore et vous rapproche de la graine de Divin qui vit au fond de nous – Je n’ai jamais autant senti donc l’amour que vous portez à tous vos frères humains à travers tout votre enseignement. Nous allons de plus en plus être entendus et la Moisson sera grande après vous ! Ce monde s'approche de sa capacité à tout changer, il est prêt pour accoucher (non sans douleur) d’un monde nouveau où l’amour triomphera enfin ! Deux mille ans après "la bande de Jésus" ou après les premiers apôtres je n’aurai qu’une seule requête qui tient en trois mots, car pour moi, c’est la question cruciale et aussi la plus difficile à réaliser : "Comment mieux s'aimer ?" Si vous pouviez revenir là-dessus dans votre vidéo, je vous en serai très reconnaissante. Reconnaissance sans borne que nous avons pour votre immense et perpétuel travail de transmission. Nathalie D. de Paris, Île de France |
Réponse : Passons-nous "d’une métaphysique matérialiste à une métaphysique spirituelle" ? Je ne suis pas sûr de ça, simplement parce que, selon le sens que je donne à métaphysique, pour moi il n'y a pas de métaphysique matérialiste. Littéralement, la métaphysique est le domaine, comme la religion, la vie spirituelle, qui en sont des parties importantes, de ce qui est au-dessus ou au-delà (méta-) de la physique. Emmanuel Kant dit que la métaphysique a trois domaines pincipaux : l'âme, la connaissance de l'univers (que Hégel appelle le "savoir absolu") et Dieu, y compris toutes les questions au sujet de son existence. Ceci dit, vous souhaitez que je m'exprime sur l'amélioration, le progrès que nous pourrions sans cesse apporter à notre amour du prochain. C'est une bonne suggestion. Je vais réfléchir à ce que je peux dire à ce propos, car ce n'est pas une question facile en ce monde moderne dur qui, pire que ne pas chercher à améliorer l'empathie des uns pour les autres, ne croit pas que les rapports entre les hommes puissent s'améliorer autrement que par des lois. Or, nous sommes totalement à l'opposé de l'hypothèse selon laquelle l'amour naîtrait du Code Civil. Martin Luther King ne cessait pas de dire qu'aucune loi n'avait jamais rendu un homme meilleur ; c'est absolument vrai. Merci, ma sœur Nathalie, pour votre requête. |
08jan21 225C114 Mon frère Michel, Vous dites en 255C73, à juste titre : "Les prophètes bibliques sont justes, parce que la Parole de Dieu qu'ils colportent est juste au sens d'exacte." J’en déduis logiquement que pour être un juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2], vous devez être exact dans la transmission de la Parole entendue en 1977 et expliquer les altérations apportées au fil des éditions, des changements qui ne se justifient nullement par un "souci de clarté", il suffit à tout un chacun de comparer les textes. En Rév d'Arès xxxvii, la Parole vous dit : Ta voix sonne la cloche pure sonne avant de vous qualifier de juste prophète ; que votre voix soit pure donc, pure de toute glose ! Vous aviez éludé ma légitime requête en 225C15 : "Je n'ai pas changé le sens de La Révélation d'Arès. Jamais. Et quand bien même aurais-je, dans un seul souci de clarté, modifié quelques mots (j'ai ces devoir et capacité)…" Or, la Parole vous dit : Tu enseigneras, homme Michel, que l’homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fais pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l’abîme (32/8). Donc non, mon frère, le Père ne vous donne pas le charisme et encore moins le devoir de modifier sa Parole : Ni toi ni aucun homme n’est Maître de l’Eau mais Moi seul (20/1). Certes, vous avez beaucoup travaillé au Champ, mais il vous reste encore un peu de temps pour être l’ouvrier de la onzième heure [Matthieu 20/8-14] et accomplir au moins votre mission de Messager ! Antoine B. non localisé |
Réponse : Avant tout, mon frère Antoine, ami bien aimé — qu'importe le contradicteur, l'esprit parti ailleur, l'ami est l'ami — je vous adresse, de tout mon cœur, mes vœux chaleureux de pieuse, heureuse et réussie 2021. Merci de reconnaître la justesse de ma réponse 225C73 : "Les prophètes bibliques sont justes, parce que la Parole de Dieu qu'ils colportent est juste au sens d'exacte." Je développe un peu, pour la clarifier, ce que j'ai écrit là : Dans La Révélation d'Arès le Messager du Père me dit : Ce que Je dis Je l'ai déjà dit ; Mes Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde. Si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi (30/1). Le sens de ce verset est très clair : Ce que Je dis veut dire Ce Que Je dis ici à Arès maintenant en 1974 (et potentiellement en 1977) et donc non ce que disent la Bible ou le Coran, qui ne sont jamais cités. Autrement dit, Noé, Abraham, Moïse, Mouhamad, Élie, Jésus (Rév d'Arès 2/7-11), Iyëchayë (Isaïe xLii/14-22), Sarsouchtratame (Zoroastre xviii/3) n'ont rapporté au monde que des Parole justes, mais je n'ai pas pu (et personne n'a pu) les écouter (30/1), parce qu'elles sont perdues, ou fardées selons les cultures, dans la Bible et le Coran gâtés par des paroles d'homme (16/12, 35/12). La Bible et le Coran ne les ont pas rapportées comme elles avaient été prononcées. C'est pourquoi le Père envoie Son Messager et vient Lui-même à Arès en 1974-1977 pour corriger les erreurs, altérations ou ajouts bibliques et coraniques qui n'ont pu que remplir à moitié leur rôle en engendrant des religions. La Bible et le Coran contiennent ici et là la Parole du Père et c'est pourquoi nous les lisons avec vénération. Moi, je ne suis qu'un pauvre pécheur mais nanti d'une mission gigantesque (tâche pour les géants des temps anciens, Rév d'Arès 31/6) : Rectifier l'Écriture. Pour l'heure, car il ne faut pas aller trop vite pour éviter les chocs et les violences, je donne un filtre à mes frères et sœurs pour lire le Fond à travers des mots faux. La Vérité n'est pas une massue, mais une noria qui tourne lentement. J'avance doucement dans la Lumière. Je m'efforce d'avancer avec autant de tact que possible, sans oublier la clarté nécessaire, pour ne pas désespérer les croyants très sincèrement attachés à leurs "livres saints" ou à leurs idées personnelles. Ce n'est pas du tout, vous pouvez m'en croire, une tâche facile. Au reste, le Père, dans son Amour et sa Sagesse infinis et qui sait que "chaque homme voit midi à sa porte", réduit les conditions du salut non à ce qu'on croit — croire ce que vous croyez et dites ici, frère Antoine, n'emplit aucun rôle dans votre ascension —, mais à ce qu'on fait dans l'amour par la pénitence. Or, je vous crois un homme qui s'efforce sincèrement d'aimer Je regrette que vous vous soyez écarté de nous, ce que j'ai perçu il y a déjà assez longtemps, mais je ne m'inquiète pas pour votre salut. Alleluia ! Toute entreprise prophétique sérieuse se fait par un écart, un décentrement, sinon pourquoi le Père appelerait-Il un prophète ? C’est l'épreuve à subir pour se défaire des pensées habituelles, des idées sur mesure, des points de vue unilatéraux et s’ouvrir à l’originalité qui en permanence gît au cœur même de la Pensée Créatrice. C'est une caractéristique du Souffle qui rectifie sans cesse les schémas de la Parole. À quoi voulez-vous que je me réfère ? À vous, frère Antoine ? À d'autres qui ont d'autres "concepts" de mes "erreurs" mais dont je ne parle pas parce qu'ils n'ont pas dans ma vie la place personnelle que vous y avez prise. Ou à la Parole que j'ai entendue et au charisme que j'ai reçu ? |
08jan21 225C115 Bien aimé prophète, Vous n'avez cessé d'enseigner la Vie, à chaque fois de façon accessible et ferme à la fois. Mais il nous manque l'amour. L'amour permet tout pour donner la Vie : la bonne mesure, le vrai qui appelle à la clarté et au juste, la bonne pensée [Rév d'Arès xxxvii/9], la simplicité, qui permet de trouver le Beau, la clarté… tout ce qui permet de bien communiquer et de créer son âme et de fait, l'âme des peuples. Que vous demander de plus sinon que de continuer de nous guider comme vous le faites ? Vous nous êtes tellement précieux avec votre épouse sœur Christiane à vos côtés ; vous êtes vital en ces temps où il faut transmettre la Vie avec notre regard et notre voix, baillonnés, derrière un masque humide et inconfortable pour communiquer cette vie/Vie. Communiquer ou par mail esentiellement… Mais la Vie passe, je vois en mission et avec ceux que je côtoie les regards s'éclairer : la Vie passe. Le monde, celui que nous léguons à nos jeunes, a besoin de votre Lumière de votre présence et d'être aussi là à vos côtés par nos efforts. Nous vous aimons et vous souhaitons ainsi qu'à sœur Christiane une Belle année de Vie. Danièle G. du Nord |
Réponse : Merci du fond du cœur, ma sœur Danièle, pour vos bons vœux, ils viennent avec amour et l'amour est une force qui nous profitera. Pour cette année nouvelle 2021, je vous souhaite une mission réussie, des joies simples, de belles perspectives et des horizons infinis. Bonne année 2021 à vous et à vos enfants ! Je souhaite que vous réintégriez complètement la mission de Lille afin que vous formiez tous ensemble un bloc prophétique qui donne aux Lillois envie de retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).Vous dites : "Il nous manque l'amour. L'amour permet tout pour donner la Vie : la bonne mesure, le vrai qui appelle à la clarté et au juste, la bonne pensée [Rév d'Arès xxxvii/9], la simplicité, qui permet de trouver le Beau, la clarté… tout ce qui permet de bien communiquer et de créer son âme et de fait, l'âme des peuples." Vous savez très bien ce qu'il faut rappeler à nos frères humains. |
08jan21 225C116 Ce que j'aimerais voir sur une video de vous qui s'inscrirait dans la postérité, ce serait des réponses à ces questions : Est-il possible de tout dire, de répondre à tout les dilemmes qui entravent les humains dans leur avancé spirituelle ? Certains disent que vous avez tout dit cela m'étonne, je pense que vous avez fait l'exposé de toutes vos préoccupations prophétiques dans le contexte de votre vécu. Ceux qui pensent que vous avez tout dit d'une vie trés similaire à la vôtre, ou qui ont décidé de chausser vos lunettes prophétiques et de se préoccuper que de ce qui vous préoccupe, mais cette attitude pourrait-elle jouait en leur défaveur ? Et la troisiéme Quid de ceux qui ont d'autres types de préoccupations et qui veulent se joindre à un groupe missionnaire, ils seront peut-être incompris, mais est-ce si grave que d'être incompris ? Pour m'a part cela fait dix-sept ans que je n'ai pas été missionnaire, j'accepte la simplicité du kérygme arésien et je voudrais rejoindre un groupe missionnaire à moins de 150 km de mon domicile. Je vous embrasse. Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Il y a en effet "ceux qui pensent que j'ai tout dit d'une vie trés similaire à la mienne, ou qui ont décidé de chausser mes lunettes prophétiques et de se préoccuper que de ce qui me préoccupe, mais cette attitude pourrait-elle jouait en leur défaveur ?" Si tel est le cas, à quoi a-t-il servi au Père de m'envoyer Son Messager en 1974 et de venir Lui-même me parler en 1977 et de me dire : Ta Parole est Ma Parole, Justice de juste (Rév d'Arès xxxi/10) ? Je fais ce que je peux et je ne peux pas faire ce que je ne peux pas, mais s'il s'agit de trouver le Vrai dans quelqu'un d'autre que moi, dans autre chose que ma vie, de qui s'agit-il et de quelle vie s'agit-il ? Vous savez, frère Frédéric, je n'ai aucune ambition ni prétention personnelle et s'il me faut retrouver ma vie modeste et obscure d'autrefois, j'en serai le premier heureux. Vous posez des questions qui pour moi sont sans réponse, mais vous avez peut-être les réponses. Je ne vois pas, de toute façon, à quoi elles serviraient. La seule question valable à mes yeux, mais que vous ne posez pas, est : la pénitence suffit-elle vraiment pour faire son salut personnel et contribuer au salut général du monde ? À cette question très simple je ne cesse pas de répondre oui. Une mission qui pourrait vous recevoir à "moins de 150 km de votre domicile ? Je sais que vous êtes en Vendée mais où ? Si vous êtes à Cugand il n'y a pas grande distance entre vous et Nantes ou Angers, mais si vous êtes à Vix vous êtes à 173 m d'Angers mais seulement 123 km de Nantes. Lorient est de toute façon trop loin et puis Lorient est une mission très active mais très petit reste, donc porteuse de mes "lunettes prophétiques" ; je ne sais pas si ça vous plairait. Toutefois, Lorient a un local, mais ni Nantes ni Angers n'en ont. |
09jan21 225C117 Extrait numérisé d'un courrier postal : Suite à votre entrée 225, il nous faudrait prendre un temps de réflexion et de méditation assez long pour répondre à votre question : "Cette entrée est particulière. Elle ne sollicite pas des commentaires, mais des requêtes. Les lecteurs peuvent, exprimer leurs requêtes en quelques lignes. Je n'y répondrai pas, sauf exception, mais j'y réfléchirai," écrivez-vous. La question est : "De quels sujets essentiels pour le salut personnel comme pour le salut général souhaitez-vous que je parle encore dans une vidéo, que j'enregistrerai peut-être l'année prochaine ?" Vous ne vous êtes jamais lassé de nous guider, de nous enseigner depuis des dizaines d'années et il y a tant et tant à relire de vous et notamment dans votre blog (nous y travaillons avec quelques- uns et commençons aussi dans mon groupe des 3x10 à Paris, car s'imprégner de votre enseignement, le méditer pour mieux accomplir, demande beaucoup de temps et de piété. Comme notre frère Didier [Didier Br. sans doute ?], nous pensons que vous nous avez tout dit tout l'essentiel car ce que nous ne devons jamais perdre de vue c'est que seules la pénitence et la moisson par l'amour porteront le monde vers son salut. Cependant il y a sans doute de nombreux sujets sur lesquels nous aurions pu échanger avec vous de manière plus proche et plus vivante dans nos assemblées, qui n'ont pas su vous accueillir (particulièrement la nôtre d'Île de France). Notre faiblesse est immense. Il y a seulement une question dans le contexte actuel que nous aimerions vous poser cependant, Olivier et moi [Françoise], sans avoir trop approfondi. Vous avez toujours réfléchi à préserver la mission en faisant des choix ou en prenant des décisions qui ont permis de la poursuivre au mieux malgré les entraves. Il nous faudra la préserver également pour pouvoir continuer à transmettre pour les générations qui nous suivront. Dans notre génération, et face à ce qui se dessine dans le monde actuellement où les gouvernants par leurs lois de plus en plus restrictives sous prétexte de pandémie (même dans les états dits "démocratiques") semblent soudainement vouloir réduire la liberté d'expression, l'Assemblée devra sans doute réfléchir à la poursuite de la mission face à l'adversité. Écris cela homme Michel, car ta génération connaît les calamités elle saura leur faire face (Rév d'Arès 22/3). Comment y réfléchir avec vous qui êtes encore parmi nous dans un esprit de préparation ? Nous ne sommes pas sûrs que cette requête soit bien en lien avec votre question de l'entrée 225. Nous hésitons à la poster sur votre blog et profitons de ce courrier pour vous la soumettre. Autre point (Olivier) : Il y a quelques temps je vous ai envoyé un long mail signé Jeff P. Arnaud Z. Bruno D. et moi, sur l'organisation d'une structure de Relations Publiques, qui pourrait s'appuyer sur une association (Association "Frère de l'aube" par exemple qui dispose de cet objectif dans son "objet") pour pouvoir démarrer sous votre regard. Tout ce qui y était écrit a pour objectif de travailler sous votre guidance, demandée par tous, dans le cadre de vos disponibilités que nous savons limitées par votre charge de travail. Je ne sais pas si vous l'avez reçu ? En effet il nous semble qu'il y a beaucoup de choses à faire : ainsi lorsque vous émettez un Communiqué de Presse (voir "Gilets Jaunes" entrée blog 208), nous pourrions disposer d'une force de transmission qui soit opérationnelle pour le diffuser aux journalistes selon des modalités de proposition-conseils-décision rapides avec un frère en interface pour trier les retours. De même quand vous émettez une lettre au président Macron, pourquoi ne pas l'envoyer à son destinataire tout simplement à l'Elysée ? Cela paraît simple et évident. Peut-être d'ailleurs l'avez-vous fait. De tout cela il nous faut nous assurer auprès de vous dans le cadre de la prudence que vous souhaitez pour vous-même et pour vos frères, car vous avez besoin de calme pour votre mission et la voie du milieu est importante. Ce ne sont que deux exemples récents d'actions possibles... Mais votre non-réponse à notre mail, je l'ai plutôt mise sur le compte des faiblesses mêmes de notre proposition : ainsi de mettre Alexandra comme "rédactrice des Communiqués de presse et dossier de presse" ; j'en ai reparlé avec Jeff, c'est une maladresse pour le moins car je vous relis en 208C25 [blog] : "Il y a quarante-cinq ans que je parle ainsi, bien avant que sœur Alexandra P. naquît et qui, bien sûr, manquait notablement d'expérience (à mes yeux du moins) pour traiter ce sujet de telle sorte que les journalistes le lisent. Même mes frères et sœurs plus anciens sont souvent oublieux de ces points-là, à plus forte raison, sœur Alexandra l'était-elle." Ce n'était qu'une proposition initiale Vos conseils dans l'entrée 208 du blog sur les relations de presse et relations publiques sont très précieux ; vous y évoquiez l'inexpérience d'Alexandra, le manque de hauteur spirituelle des textes édités (dossier de presse d'Alexandra et Jeff, ma lettre aux journalistes), les erreurs manifestes (la fameux "faux interview", relectures désinvoltes, etc. etc.). Bref de quoi progresser et c'est ce que nous souhaitons poursuivre, avec vous si possible. Je dois ces jours-ci vous renvoyer ce mail, nous en avons récemment parlé avec Jeff. Pour finir, une dernière question (Olivier): Souhaitez-vous que je vous envoie chaque semaine une très courte lettre d'informations de la semaine écoulée ? Sous l'angle des libertés publiques, des évolutions des gouvernants, des efforts de libérations, des personnalités qui se démarquent avec très court portrait, particulièrement dans le cadre touffu d'une "ré-information", terme souvent non mérité par ceux qui s'en prévalent. Françoise et Olivier de L. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Françoise et mon frère Olivier, pour ce message, qui est un extrait de votre longue lettre postale du 2 janvier, que vous auriez pu m'adresser par le blog. Mais vous envisagez ici des questions qui ne portent pas sur le fond. Ils portent sur des aspects pratiques, organisationnels, etc., de la mission et de nos relations, qui ne sont pas ce que demande mon entrée 225, car celle-ci est faite en vue de l'éventuel enregistrement d'une vidéo que je ferai peut-être en 2021, vidéo en principe destinée au public profane dans un but apostolique, public profane que notre fonctionnement interne n'intéresse pas. Je profite quand même que ma présente réponse pour vous dire que je ne me souviens pas d'un "long Email signé Jeff P. Arnaud Z. Bruno D. et Olivier de L., sur l'organisation d'une structure de Relations Publiques." Je ne saurais toutefois affirmer que je ne l'ai pas reçu, car en certaine périodes je reçois tellement d'Emails que je ne sais plus où donner de la tête — je suis seul devant mon ordinateur ; Nina a d'autres choses à faire — et il possible que je n'aie pas eu le temps d'y réfléchir et d'y répondre et que, le travail et les messages arrivant sans cesse, je l'ai oublié. Je vous en demande pardon. Entré dans la vieillesse, je ne veux pas cesser ma mission prophétique, mais la lenteur venant, la fatigue m'empêchant de travailler plus de douze ou treize heures par jour, je dois me consacrer le plus possible au Fond et aux problèmes de foi et de conscience. Je me dis qu'à s'organiser mes frères y arriveront bien toujours, tandis qu'un drame, une souffrance, un dilemme de conscience, une question de vie ou de mort (il y en a plus que vous ne croyez) doit toujours passer en premier. Je reçois sans cesse des appels d'humains qui "se dédoublent", comme je dis, c.-à-d. qui découvrent qu'ils sont deux personnes : celle qui soudain et en même temps veut vivre et disparaître, celle qui veut vivre avec Untel ou Unetelle et en même temps veut faire disparaître Untel ou Unetelle autre, par exemple. Alors, j'abandonne tout pour aider à y voir clair ceux qui n'y voient plus clair. Les gens sont de plus en plus seuls pour résoudre leurs drames intérieurs. On n'a pas idée (ceux qui nous dirigent n'ont pas idée de ce qu'est vraiment la vie) du nombre et de la variété de tragédies au fond des consciences et de l'énorme besoin d'amour de ce monde qui est très souvent de souffrance. Les pouvoirs nous donnent l'illusion que ce monde est préformé à tout et rien n'est plus faux : La pandémie du covid le démontre magistralement. Le moi-sujet est oublié au profit du moi-objet, c'est angoissant et cet abyme qui se creuse souvent entre moi et moi, que Sartre appelait le néant. Le temps me manquant maintenant je place en premier les questions de foi, d'espérance et de désespérance, de souffrance qui toutes sont personnelles... et que je ne laisse apparaître que très peu dans ce blog. Qui ne sait que ce n'est pas par des arguments "logiques" qu'on réveille l'épi mûr, mais par les pulsations de l'amour ? Bref, tout cela m'ampute de possibilités de m'occuper mieux de questions plus concrètes, plus praxiques. J'en suis svraiment désolé. |
09jan21 225C118 Extrait d'un courrier postal : Suite à votre demande sur votre blog, j'ai une toute petite requête : Jésus vous dit : Tu établiras l'équité [Rév d'Arès 28/10]. Il me semble que c'est un sujet important que ni les religions ni les politiques ne prennent par le bon bout, celui de la liberté dans l'amour. Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Oui, mon frère Jean-Hubert, c'est un problème important, mais ce n'est pas un sujet de Fond dans le cadre du salut de l'homme par la pénitence et le salut plus lointain du monde par l'addition des pénitences. Mais vous n'êtes pas le seul, loin de là, frère Jean-Hubert, à poser une requête sur quelque chose qui n'a pas directement trait à la pénitence, c'est-à-dire directement trait au salut. C'est de ma faute. Je n'ai pas été assez explicite dans mon entrée. Il me semble que Jésus me dit : Tu établiras l'équité (Rév d'Arès 28/10) sous-entendant "en décidant le plus possible de très frères humains à faire pénitence". Toutefois, je prends note. |
09jan21 225C119 Cher frère Michel, Je vous avais écrit une requête qui n'était pas destinée à être publiée. Vous l'avez néanmoins publiée (225C105), c'est votre choix et je le respecte. Le ton amical et même fraternel sur lequel vous me répondez aurait pu me convaincre si vous n'aviez modifié mon message en remplaçant "comme ce fut mon cas" par "comme c'est mon cas". Ce changement n'est pas innocent et même assez pernicieux, car il change la signification de ce que j'exprimais. Vous sous-entendez que je m'excuse encore de ce que j'ai écrit il y a trois ans. Eh bien non, je me suis excusé il y a trois ans pour ma colère et je n'ai pas à le faire perpétuellement. J'ajouterai que je n'adhère pas à ce que vous dites sur la honte, quand bien même vous citez La Révélation d'Arès. J'ai été élevé à très hautes doses dans la honte et je peux affirmer que la honte n'est pas bonne, pas plus que l'humiliation. Il y a une différence d'ailleurs entre la honte éprouvée pour un mal qu'on a fait, en acte, parole ou pensée, honte qui est alors salutaire si l'on prend la mesure de ce qu'on a fait, et l'humiliation qui est une honte imposée en public par autrui, peu importe que cette honte soit justifiée ou non. Pour être salutaire, la honte doit être librement consentie. Et surtout, elle doit être dépassée. En tous les cas, merci pour votre réponse qui m'a permis de réfléchir sur ces question et peut-être de continuer à "changer", comme vous le dites. Contrairement à vous, je considère que toute faute a droit à l'oubli, c'est même la vertu du pardon. Mais bien sûr je ne prône pas l'amnésie. Pour "changer", je crois qu'il faut savoir oublier ses fautes passées afin d'être l'homme neuf du jour présent, en perpétuelle évolution. Je ne voudrais pas d'une spiritualité qui prône la honte et demande une perpétuelle contrition pour des fautes commises dans le passé. Mais peut-être ai-je mal compris... vous savez, je ne suis pas très fute-fute. Fraternellement et sans colère, Philippe Z. de Lille |
Réponse : Ici, mon frère Philippe, vous écrivez : "quand bien même vous citez La Révélation d'Arès" et je me permets de vous rappeler qu'après "quand bien même" le verbe est toujours au conditionnel. Vous auriez dû écrire "quand bien même vous citeriez La Révélation d'Arès," mais je ne corrige plus rien dans vos messages. Je laisse la faute en l'état, car je n'ai pas du tout l'intention de me fâcher avec vous, frère Philippe. Dans votre commentaire 225C105 vous écriviez dans l'original : "on s'excuse et on se sent tout piteux (proposition principale), comme ce fut mon cas (proposition subordonnée). J'ai tout simplement appliqué instinctivement, tandis que je vous lisais, ce qu'on appelle en grammaire française la concordance des temps, à savoir : "on s'excuse et on se sent tout piteux, comme c'est mon cas." Ou alors il fallait tourner votre phrase autrement. Pour un homme de ma génération cette subordonnée n'avait pas forcément un sens présent. Je suis désolé. Je suis un vieil homme de 91 ans qui a fait ses humanités comme on les faisait dans sa génération ; je suis entré à l'âge de 12 ans, en 1941 au lycée Hoche, où l'ont était très cheval sur la concordance des temps. Ça m'est resté ; je corrige, c'est instinctif chez moi ; je crois bien faire. Mais en vous relisant aujourd'hui, je vois que j'avais négligé les parenthèses que vous aviez mises, je ne sais pas trop pourquoi, autour de "comme ce fut mon cas", ce qui fait de ces cinq mots une proposition principale. Dans ce cas, vous n'avez pas tort et je vous demande pardon. Ne voyez pas de malice dans ma correction. Je suis un vieux bonhomme, qui a appris un autre français (avec le latin et le grec) que celui que l'on parle aujourd'hui, et qui en a gardé les manies. Je rectifie aussitôt votre commentaire 225C105. |
10jan21 225C120 Extrait d'un courrier postal numérisé : J’ai fait un commentaire pour l’entrée "225 Que dire que je n’aie pas déjà dit" ? J’ai tenté d’envoyer mon commentaire courant décembre comme précédemment, mais il y a une fenêtre qui s’ouvre pour me demander d’ouvrir un compte google, je n’ai pas de compte google et ne souhaite pas m’inscrire pour le moment, alors, je vous envoie ma réponse par courrier à la sollicitation de votre entrée. Voici ma réponse : Je n’ai pas de requête particulière. Vous nous avez transmis l’essentiel de ce que nous devons savoir. La pénitence et son action en nous et la mission pour le monde : aimer même nos ennemis, pardonner tonte offense, se rendre libre de tout préjugé en soi et vers les autres, être en paix et faire la paix avec tous, acquérir la liberté absolue, et renaissance de l'intelligence spirituelle. Apôtres de l’idéal nous avons choisi de l’être volontairement pour chercher les âmes ou les épis mûrs, nous sommes le pont existentiel entre créature et Créateur. Un pont dans le froid est jeté de toi à Ma Main (Rév d’Arès xLiii/9). Je cite ce que depuis quarante-sept ans vous enseignez avec constance, humilité, amour, le Message du Père des Sainteté, Puissance et Lumière: La Révélation d’Arès et son sens. Vous avez écrit sur le Père de l'Univers, Dieu, le Créateur, sur le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) sur le couple, la famille, la mort, sur la transcendance, la transfiguration de l'être par la pénitence et la moisson, sur construire son âme ou hâ, sur la vraie piété, la prière Père de l’Univers (Rév d’Arès 12/4), sur le Jour de Dieu, la résurrection (Rév. d’Arès 31/8), Vous rectifiez les erreurs du passé, le mensonge sur la Parole Vous proposez pour vivre ensemble les petites unités libres autogérées, Nous devons nous informer de notre histoire spirituelle transmise par tous les prophètes qui vous ont précédé. J’en oublie certainement... Vous êtes le prophète de la Parole de la Vie, du Vrai ! (Rév d’Arès i/12, xxxvii/2, xx/2) Une Montagne Sainte d’enseignement ! À nous, le petit reste et hommes de bien, d’accomplir chacun à sa mesure l’enseignement bienfaisant, sacré et sublime, en devenant vertueux. C’est devenir l’homme du temps qui vient, l’homme de bonté, le bien pour le Bien. Humains, à nous de construire notre avenir, soyons imaginatifs, créatifs, aimants, dans les pas du prophète Mikal (16/1) et fidèles à l‘esprit de la Parole d'Arès. Nous sommes les héros du Père dans cette direction de certitude, ne plus être rien pour soi-même, (Rév d'Arès 40/6) tout en gardant notre libre arbitre, notre spécificité. Cette entrée de blog particulière (225) permet de nous interrogez sur le Sentier, nos manquements, notre foi, notre connaissance de la Parole d’Arès, notre pénitence et notre moisson ? Les requêtes de nos sœurs et frères sont très nombreuses, et vous y répondez déjà dans ce blog, peut-être votre santé permettra-t-elle encore des entrées d’enseignement afin de booster les moissonneurs et d'ouvrir des failles dans les âmes encore hésitantes (Rév d’Arès xxxvi/1) et pour les générations futures, car Mikal dort sans paupière, de sa mâchoire pousse l’arbre à la pointe toujours verte. (Rév d'Arès xvi/13). Alléluia ! Très belle année spirituelle, prophète Mikal, sœur Christiane, sœur Nina, tous vos proches, tous nos sœurs et frères, dans l'amour, la joie, la santé, la volonté... Je vous remercie de tout cœur, je vous aime et vous embrasse chaleureusement. Simone Le C.-L. de Touraine |
Réponse : Merci, sœur Simone, pour cette précision à propos de votre requête 225C7. |
10jan21 225C121 Extrait d'un courrier postal : Merci de toutes les réflexions que vous lancez sur le blog et ailleurs. Je pense moi aussi, que vous avez dit tout ce qu'il fallait, et mes propositions [225C7] étaient justement des détails encore non précisés (certains pourraient peut-être vouloir les remplir plus tard, maladroitement). Mais sans doute tout cela a-t-il une bonne raison. Denis H. de Maine et Loire |
Réponse : Merci, frère Denis, pour cette précision à propos de votre requête 225C7. |
10jan21 225C122 Extrait d'un courrier postal numérisé : Depuis 25 ans maintenant, quand je découvris La Révélation d’Arès sur le marché de Cestas (Gironde), vous n’avez cessé d’être une source d’enseignement pour moi et je vous en serai éternellement reconnaissant. Mais je sais aussi que c’est avant tout l’accomplissement que vous attendez de nous, car telle est la mission fixée par le Père : générer un petit reste qui de génération en génération sauvera l’humanité de la mort spirituelle. J’ai longtemps du lutté contre ma raison qui me disait que changer les hommes, à commencer par soi-même, est impossible, quand d’autres, ont essayé bien avant nous. Mais bon, croire au message de Dieu à Arès, c’est reléguer ses doutes au fond d’une malle. Aujourd’hui, je crois que j’ai passé le cap où les cœurs s'angoissent et j’y vais. Je pense que vous me voyez comme un frère un peu lointain, que vous connaissez peu et il est vrai que je reste un peu distant, pas très entreprenant, même si c’est toujours avec joie que je participe à mon petit niveau à la mission. Pour qui prend la peine de relire votre enseignement, répété mainte et mainte fois sous des formes différentes, que peut on vous demander de plus ? Vous avez dit tout ce que nous -devions savoir. Qui avant vous n’a jamais porté la connaissance, celle qui nous est accessible, à un tel niveau ? Je ne vois pas. Je pense que cette connaissance est nécessaire à notre mission spécifique mais au fond, vous avez été très clair : la connaissance est une aide, certes, mais qui ne remplacera jamais la pureté du cœur. Pour moi qui n’ai pas cette bonté, il reste encore beaucoup de chemin. Merci encore Frère Michel pour votre dévouement infatigable, et que le Père vous garde encore longtemps en vie, bien que, pardonnez moi si je me trompe, ce n’est peut être pas ce que vous désirez le plus, tant vous méritez d’accéder à cette Vie pour laquelle vous avez tant travaillé. Richard L. d'Aquitaine |
Réponse : Je suis très touché par votre requête, mon frère Richard. Merci pour elle. |
12jan21 225C123 Frère Michel, juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), le séjour des spectres, l'importance de créer notre âme par la pénitence (Veillées 4, 17 et 18, 30/10-11, 36/18, xxxix/5-13), pour notre salut et celui de toute l'humanité, la restauration d'Éden, vous nous avez transmis le Verbe et vos "Notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu" pendant les Théophanies [voir La Révélation d'Arès bilingue, éd.1995]. Il n'est jamais trop d'en parler dans une vidéo. Une requête pour tous, je l'ai faite manuscrite. Didier Br. Île de France |
Réponse : Parler de l'âme, je ne demande pas mieux, mais je crois avoir déjà dit maintes et maintes fois depuis plus de quarante ans le peu que je sais de l'âme, mon frère Didier. Au reste, l'âme, telle que l'entend La Révélation d'Arès, est produite, créée par la pénitence. C'est de la pénitence qu'il faut parler, la pénitence qui est primordiale, parce qu'elle est à notre portée, tandis que l'âme ne l'est pas plus que ne l'est l'au-delà, qui est invisible, indiscernable, impartageable par nos nos sens charnels. Je ne sais même pas si j'ai une âme. De la pénitence "résultent simultanément le Bien réinstallé et l'âme, parente de la grande Âme Créatrice. La foi en Dieu ou en la Vie va de soi, mais n'a rien d'obligatoire ; l'âme se crée de l'amour, non de la foi en Dieu" (ma réponse 225C96). Et dans ma réponse 225C109 je dis : "Dans La Révélation d'Arès l'âme ou l'ha n'a pas de signification abstraite ; âme ou ha a un sens substantiel quoiqu'invisible et indescriptible. C'est un élément vital qui "s'excroit" de l'humain, s'ajoute à son esprit et à sa chair (Rév d'Arès 17/7) quand il change sa vie (30/11) pour, autant qu'il peut, aimer, pardonner, faire la paix, être libre, équilibrer son intelligence intellectuelle avec l'intelligence spirituelle. L'excroissance qu'est l'âme, bien qu'indétectable et immensurable, est l'élément qui relie l'homme charnel à la Vie (24/3-5), et qui survit à la mort physique. Ceci dit, on sait très très peu de choses de l'âme, aussi appelée ha, et quand La Révélation d'Arès dit qu'elle est dure comme la pierre et pourtant plus léger il n'y a rien (xxxix/10), elle veut dire métaphoriquement qu'elle est éternelle et sans poids qui la gênerait pour s'étendre ou se rendre jusqu'au fin fond de l'Univers infini. Que pourrais-je ajouter à cela sans risquer d'inventer ?" Bien sûr qu'il est important de créer son âme, mais je ne crois pas plus possible que le Père ne croit possible de dire plus sur l'âme qu'on ne peut en dire, parce que pour l'heure, tant que les humains sont des animaux pensants de chair, lourds et d'intelligence spirituelle très limitée (faibles lumignons Rév d'Arès 32/5), l'âme reste de l'ordre de l'idée. L'âme est infiniment plus improbable et improuvable que l'esprit. L'esprit étant une faculté, une production du cerveau, est discernable, repérable, mesurable parce qu'on peut voir et mesurer ce qui en résulte : Regardez un avion, un gratte-ciel, un navire, une voiture automobile, le plafond de la Chapelle Sixtine, la victoire de Samothrace, et même seulement des patins à roulettes, une fourchette, des chaussures, un clou, le chauffage central, un climatiseur, une navette spatiale, une simple cheville, etc., tout cela est produit de l'esprit, mais de l'âme qu'elle est la production ? Nous, nous savons que l'âme existe et que c'est elle qui restera après la mort de la chair et de l'esprit. Mais c'est aussi indémontrable que le Père, Brahman, l'Éternel, etc., et il nous faut être prudents quand nous parlons de l'âme à des humains matérialistes "qui ne croient que ce qu'ils voient". La pénitence, elle, génératrice de l'âme, a des résultats sensibles, mais où est ce qu'on peut faire voir de l'âme ? L'âme est comme Dieu, les anges, etc. du domaine de l'impalpable, de l'incommensurable, du mystère... Bon ! Ceci dit, je verrai ce que je peux dire de l'âme dans une vidéo. |
12jan21 225C124 Celle qui vous réconforte : "Mais dans La Révélation d'Arès l'âme ou l'ha n'a pas de signification abstraite ; âme ou ha a un sens substantiel quoiqu invisible et indescriptible... (225C109)." C'est là un propos et quel propos ! que vous seul pouvez faire. Sinon, vous faites souvent référence à des penseurs tels Sartre, Kant et tant d'autres. Au reste, je ne sais pas si vous avez déjà mentionné Wittgenstein, philosophe du langage, qui façonna deux conceptions du langage opposées d'une portée philosophique telle que révolutionnaire ? Tout au long de son Tractatus (sa 1ère conception), il nous invite à plusieurs reprises à garder le silence: quand il affirme que la philosophie n'a rien à dire, mais beaucoup à faire, et quand il juge que sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence. Il y a des choses que l'on ne peut pas dire et qui ne peuvent que se montrer, comme la forme logique ou le sens d'une proposition, mais il y a également toutes les choses dont il ne faut rien dire car en parler ne conduirait qu'au non-sens et à l'absurde. Soit ! Vous êtes le père (Rév d'Arès xxxiii/14). Mais comme vous interpellez par votre "Quoi dire que je n'aie pas déjà dit ?" Tenez, vous dites : "Ne voient-ils pas nos dirigeants que le covid s'installe pour des siècles comme le rhume de cerveau contre lequel on n'a encore trouvé ni vaccin ni remède efficace ?" Par là, envoyez-vous aux oubliettes de l'histoire les docteurs Lampert, walinsky et Salmanoff qu' avec leurs bains hyperthermiques à l'action presque universelle... sclérose en plaques, polyarthrite infectieuse etc... considèrent le rhume de cerveau, les grippes comme de la gnognotte !? Bref, faut-il les oublier avant même de les faire renaître ? Parlez-moi de l'échafaudage, qu'il ne soit pas trop tôt sapé, qu'il reste dressé assez longtemps... [Rév d'Arès 17/4]. Rhume de cerveau, dites-vous. Vous parlez du cerveau-pensant, le cerveau du philosophe, parlez du cerveau abdominal, la panse, le plexus solaire, le cerveau-sentant et pourquoi solaire ? Ou pourquoi ce distinguo nécessaire ou inutile ? Pour qu'ils soient sur leur lit comme les remous de Bézatha, non pas comme les vagues qui se lèvent et s'abaissent pour engloutir ? [33/22]. Ou bien n'en parlez pas, comme vous n'en avez pas déjà parlé mais tout ce dont vous n'aurez pas parlé deviendra avec le temps un interdit, de l'inutile. Bref, votre silence c'est un parler très fort. Je me suis rendu il y a longtemps à Paris, reçu par une vieille femme (ou âgée) qui me "chassa" comme on balaie les poussières. Seules les sorcières ont l'idée de grimper sur le balai, d'après certains tableaux bien sûr. Pourquoi ? Parce qu'à priori, j'avais tout à apprendre d'elle et quoique je dise, cela ne rentrait pas dans le cadre de votre enseignement, même si désolé de partir, je lui parlais de René Jacquier et de son "bol d'air". Alors ma requête est celle-ci : Oubliez Dieu un instant qui vous a dit vous êtes sa parole et donnez- nous à voir et à entendre aussi Celle qu'il vous a donné et qui est éprise de vous pour vous être un réconfort [Rév d'Arès 38/6]. Merci. Il y a eu beaucoup de prophètes et de prophétesses dans l'Histoire mais très peu de couples prophétiques. Merci de nous donner à voir et à entendre un couple prophétique. Fabian D. du Nord. |
Réponse : Je vous découvre, mon frère Fabian ! Vous êtes un homme très cultivé, vous connaissez beaucoup de choses et d'êtres, semble-t-il, et vous lire est un plaisir. Vous me parlez de Ludwig Wittgenstein, bonne mère ! S'il y a eu un homme habité, prophétique au sens abyssal, c'est bien lui ; moi je ne suis qu'un enseignant populaire — nos tâches sont toujours limitées au temps bref de la vie terrestre et au très modique public que chacun a, donc chacun ne peut qu'être réduit à une spécificité, parfois très étroite —. Wittgenstein est l'une des personnalités les plus originales et les plus profondément inspirées du XXe siècle, mais il ne répond pas vraiment aux critères de la science, il est donc classé comme hermétique, voire même sibyllin. Certains voient dans son travail sur le langage les fondements de l'intelligence artificielle, mais l'intelligence artificielle est une vision de bucheron ou de concepteur de sonde spéciale, qui n'est qu'une variante hypercomplexe de la cognée. En réalité Wittgenstein était un indiscutable illuminé, un proche de la Vie, quelqu'un qui a très bien senti l'insuffisance du langage et les problèmes qu'elle soulève dès que la pensée se porte sur l'impondérable. Son "Tractatus logico-philosophicus" n'est qu'un petit livre de quelques dizaines de pages, mais c'est à mes yeux un ouvrage manifestement mystique, qui pose le problème de la logique langagière dans le domaine si fermé de l'extramatérialiste (mot de mon invention... insuffisance du langage, dame !) Bertrand Russell comprit que Ludwig Wittgenstein était l'un des grands percepteurs de l'atomisme logique. La distinction entre sinnlos (allemand = insensé, inutile) et unsinnig (= absurde) a notamment marqué le vérificationnisme de la Société Ernst Mach (Cercle de Vienne) dans les années 20... Passons ! Assez nombreux furent à l'époque les cénacles de "savants" se penchant sur divers problèmes épistémologiques proches de la métaphysique. Et vous me parlez de René Jacquier... Là encore on a affaire à un homme de dépassement, qui a compris qu'on ne faisait qu'utiliser des procédés grossiers, des trucs de bucheron comme je dis plus haut, et qui a compris qu'il fallait sortir du physico-chimique lourd qui est le nôtre et qu'on appelle science, et voir les rapports du mal au bien tout autrement. Passons là encore ! On n'en finirait pas de citer les hommes de dépassement, qui n'ont fait que poser un pied — mais un pied courageux et décisif — dans l'incommensurable. Vous me demandez de parler de mon épouse Christiane. C'est une très bonne idée. J'en prends note. C'est une femme modeste, mais à mes yeux d'une rare intelligence, la génératrice constante d'un bon sens d'une justesse qui m'a toujours époustouflé. Savez-vous que Christiane est quelqu'un qui ne me parle jamais de spirituel, mais dont la vie, les propos, les projets sont totalement pétris de spiritualité muette : tout ce qu'elle dit, pense et fait est marqué par une très discrète mais très intense vie de l'âme, qui n'a jamais cessé de forcer mon respect.. |
12jan21 225C125 Bien aimé prophète de l’Éternel, Comme beaucoup d’entre nous je m’abreuve sans cesse à la source vive de votre pensée. Dans le flot des choses déjà connues je trouve toujours matière à m’enrichir, vous nous apportez les arguments indispensables pour comprendre et défendre le projet d’Éden et vous nous munissez d’une solide dialectique. Il y a bien longtemps que j’ai le sentiment de ne plus avoir de pensée propre. Quand en 1985 j’ai trouvé le message d’Arès dans cette petite librairie qui descend vers le port de la Roche Bernard et que j’y ai cru, j’ai poussé un "ouf" de soulagement, me disant : "Maintenant je sais ce que je ne peux pas savoir, ce que Dieu ne dit pas, personne ne le sait !" Ma pensée depuis s’est construite sur la vôtre, elle-même construite sur celle du Père ; je ne discute aucun point de votre enseignement, je suis d’accord avec tout, quand je ne comprends pas, je me dis que "je comprendrai quand je serai grand". Ça peut paraitre simpliste, mais ça me facilite beaucoup les choses et finalement, je me trouve bien heureux comme cela. Vous avez dit et écrit tout ce qui est essentiel pour notre salut personnel et le salut général. Pour le salut général j’aimerai encore vous entendre nous parler de l’assemblée. Recevez toute ma gratitude pour avoir accepté cette tâche de prophète et de l’accomplir avec tant de sagesse. Tu donnes la Vie (Rév d'Arès xix/26). Merci. Rémy O. de Toulouse, Midi-Pyrénées |
Réponse : Je suis très touché par tout ce que me dit là votre requête, mon frère Rémy. Sur ma page facebook "Michel Potay" notre frère Sélim S. a affiché une photo d'Albert Camus portant une phrase de sa main qui signifie que l'homme vraiment libre (Rév d'Arès 10/10) ne peut être qu'un révolté. Chacun de nous, Pèlerin d'Arès ou pèlerin d'Arès, est un révolté, mais vous, frère Rémy, l'êtes d'une façon particulièrement manifeste. Depuis que le monde est monde, tout humain qui se tourne vers son Créateur ou vers la Vie infinie ne peut qu'être révolté. Qui ne sent, à défaut de le savoir, qu'il est soumis à la tyrannie de la matière, à commencer par son propre corps, qu'il faut laver, nourrir, soigner, assouvir, etc., et au delà par les corps par milliards de l'espèce humaine et par les dominations innombrables du péché, de l'animalité, des choses de la nature pas aussi copines qu'il n'y paraît aux écologistes, par le temps, par l'inévitable vieillissement totalement absurde puisque je me sens intérieurement très jeune alors que ma chair n'obéit plus à ce à quoi elle aspire d'aussi simple que monter un escalier un peu long ou de parcourir certaines distances à pied. À plus forte raison quand il faut supporter des lois qui toutes sont absurdes puisqu'elles nécessitent des interprétations. Ce que je trouve, par exemple, aisément supportable chez mon frère Antoine B. (225C114) sans adopter ses idées, ce n'est pas seulement dû à l'amitié que je lui porte, c'est dû au fait que c'est un révolté manifeste, un homme qui aspire à la liberté absolue au point qu'il ne supporte même pas la "contrainte" des parenthèses que j'ai mises dans Le Livre. Bien sûr, il ne parvient pas plus à se libérer de ce qui l'entrave qu'aucun de nous ne parvienne à se libérer de ses entraves, toutes diférentes (nous en avons tous), mais la liberté dans ce monde de contrainte est un état intérieur. Vous avez, frère Rémy, un sens très aigu de la liberté ; vous êtes un révolté paisible, mais total. La révolte, mot auquel je préfère insurgeance — mais bon ! —, est cet état de libération totale qu'on sent autant chez Socrate, Platon que chez Spinoza, Camus et des milliers d'autres connus qu'on ne pourrait citer. Tiens ! Spinoza. On sait combien j'apprécie l'homme et son œuvre. Des penseurs un peu limités ont trouvé que Spinoza n'était pas digne de l'intérêt qu'on lui porte parce qu'il a dit dans "L'Éthique" que "dans la nature rien n'est fortuit ou dû au hasard car tout est déterminé par la nécessité," et qu'il considérerait de ce fait le libre arbitre ou le sens de la responsabilité comme un égarement. Mais Spinoza ne fait là que constater un fait que nos missionnaires rencontrent du Premier janvier au 31 déembre sur les trottoirs de leurs missions ! Combien de gens que comme apôtres nous rencontrons sont vraiment assez libres pour prendre la décision de suivre La Révélation d'Arès ? Très peu. Spinoza faisait un constat évident : À peu près rien dans la vie de milliards d'individus n'est contingent, c.-à-d. peut se produire ou non selon le choix de chacun. Nous missionnaires circulons dans une énorme masse "qui suit le mouvement" inverse au nôtre. L'une des difficultés de notre mission tient, à l'évidence, au fait que le missionnaire est comme une montagne qui rencontre un nuage : Le nuage court poussé par le vent dans une direction à laquelle il ne peut s'opposer tandis que la montagne a l'immobilité des faits bien plantés dans la terre (Rév d'Arès x/19). Le contact entre les deux a toujours énormément de mal à s'établir. Je ne lis pas tout ce que dit Spinoza comme une règle, mais je lis beaucoup de ce qu'il écrit comme un constat fait par un certain fataliste de génie. Constat que vous faites vous-même en mission. Voilà bien pourquoi le Père ne nous envoie pas convertir, mais moissonner des épis mûrs, des libérés ou des aspirants à la liberté absolue (10/10). Vous voudriez que je parle de l'assemblée. C'est déjà noté sur les requêtes d'autres commentateurs. |
12jan21 225C126 Je me demandais quelle place donner au Prophète Mikal dans la mission, c'est-à-dire que nous parlons de Jésus, nous parlons de Dieu, nous parlons des évènements et du message, nous cherchons des épis mûrs, nous mentionnons Michel Potay en tant que témoin, nous parlons de son blog, mais rarement et curieusement de son prophétisme, de sa place centrale présente et future dans La Révélation d'Arès. Pourtant le prophète est incontournable de toute Mission Divine, il est la Parole de Dieu vivante [Rév d'Arès i/12, xxxi/10] au milieu des hommes, il est celui qui affine, prolonge, clarifie, libère tout ce qui semblait momifié. Le prophète, ça commence bien maintenant, à moins que le prophète ne soit "officiellement" prophète une fois parti... Il nous faudrait expliquer à ce monde que le prophétisme est un langage qui n'est pas mort, qu'il est bien au contraire d'une brûlante actualité, qu'il est force de Vie et qu'un homme le porte haut au milieu des hommes, un homme qui se prolonge lui-même par ses frères Pèlerins d'Arès. Mais il est la pièce centrale, tout comme l'ont été Jésus et Mouhamad, la pièce centrale de notre temps. Donc, cher prophète vivant au milieu de nous, bien que vous soyez vous-même pécheur au milieu des pécheurs, quelque chose en vous fait vivre Dieu au milieu de nous, c'est une situation plutôt exceptionnelle, car qui dans ce monde est capable d'affronter la Parole que vous colportez aussi puissant soit-il, sans devoir finir par prendre votre genoux ? Comment pouvons-nous mettre en avant la très grande importance du Messager de Dieu vivant au milieu des hommes, même s'il n'est plus rien pour lui-même ? Car tout dans La Révélation d'Arès trouve sa dynamique dans le prophète. Angel C.-D. de Genève, Suisse |
Réponse : Mon frère Angel, vous venez de dire tout ça de très belle façon. Vous dites vous-mêmes : "Quelque chose en vous fait vivre Dieu au milieu de nous." Comment pourrais-je mieux dire les choses du Vrai ? Je veux bien, dans une vidéo, dire deux mots du prophète que je suis, mais comment pourrais-je le dire de façon plus heureuse que la vôtre ? Je n'ai jamais omis de considérer le mot prophète comme douteux, voire même carrément louche, dans la langage de ce monde tombé dans le matérialisme le plus épais. Le prophète, au sens propre, est un peu comme le mage Merlin un bonhomme de légende dans l'esprit populaire. Pendant de longues années — je dirais quelque vingt ans — j'ai évité de parler de moi comme prophète et j'ai reçu avec un certain désagrément l'appellation de prophète, même de la bouche de mes frères et sœurs de foi. Je suis maintenant moins à cheval sur ce point, quoique jamais très enthousiste quand on me situe comme prophète, mais je dois bien accepter cette qualification puisque La Révélation d'Arès l'utilise me concernant. Je vais voir à dire deux ou trois choses sur ce point dans une vidéo, quoique je ne puisse pas le dire aussi bien que vous le faites ici, frère Angel. |
12jan21 225C127 Bonne année à toutes mes sœurs et à tous mes frères. Bonne année, frère Michel ! Voilà cinq ans que je n'ai pas écrit dans votre blog. Ceci est probablement plus un commentaire qu'une requête. À ce sujet : Je ne sais pas si vous avez tout dit, car il y a sûrement tellement de choses qu'il aurait fallu développer. Mais comme d'autres frères le rappellent sur ce blog, vous avez dit l'essentiel, l'essentiel pour notre pénitence et notre salut. J'espère être au moins une pélerin d'Arès petit p. Et ce que je retiens de votre enseignement c'est l'intégrité et la volonté d'évoluer sans cesse dans le sens du Bien, de la Bonté, de la Paix, du Pardon. Ce que je retiens c'est votre grande générosité et la Liberté... Oui, la Liberté, car dans vos réponses à vos commentateurs, vous n'enfermez pas, vous ouvrez... toujours vers la Liberté. Vous ne figez rien. Tout le monde est le bienvenue avec et parmi les Pélerin d'Arès tant qu'il a cette notion d'évolution permanente vers le Bien, l'Amour pour le monde. Alors voilà... c'est ma boussole. Stéphanie L'H. de Bretagne-Est |
Réponse : Quelle joie, ma sœur Stéphanie, de vous retrouver dans mon blog. Je n'ai jamais cessé de penser à vous, mais discernant bien, quoique grosso modo, les problèmes qui sont les vôtres, j'ai toujours compris que vous ne soyez à l'aise avec moi ni à la plume ni au clavier. Je ne peux donc qu'être profondément touché par votre commentaire. Vous ne m'avez pas oublié. Merci, j'en suis très touché. Merci pour vos voeux de bonne année, ma sœur Stéphanie. Ils le touchent profondément. Je vous adresse en retour, ainsi qu'à Laurent votre époux et à tous ceux que vous aimez mes vœux chaleureux d'année 2021 heureuse et réussie. |
12jan21 225C128 Cher Frère Michel, Merci beaucoup de votre réponse à 225C26, je précise ma requête si possible. Pour la question 4) sur la science, je voulais dire qu’à la première lecture de la Parole d’Arès (en tout cas la mienne) l’Éternel semble être contre la science, alors qu’il s’agit d’une position subtile et difficile à faire comprendre pour notre mentalité scientiste occidentale, mais que votre enseignement a bien expliqué de différentes manières : "Notre foi est inséparable de la raison. Nous ne pouvons pas avancer sans les faire l'une notre pied gauche, l'autre notre pied droit ; sinon nous claudiquons ; clodiquant nous nous affaiblissons, nous n'arriverons nulle part." Comme c’est le principal argument de la modernité contre la Parole d’Arès, peut-être qu’un segment de vidéo sur ce point pourrait faire réfléchir les sceptiques qui, à juste titre, se soucient de la raison ? Pour la question 3) du réalisme et des conflits humains, j’ai donné un exemple politique, mais je voulais poser la question de manière générale, soit aussi pour les conflits entre les personnes. Il me semble que les cultures religieuses, par exemple chrétiennes ou musulmanes, ont mal éduqué les humains pour se déjouer des manipulateurs, oppresseurs, etc. de manière spirituelle et que malheureusement beaucoup de ceux qui évitent les réactions violentes primaires ont une tendance coupable à se soumettre aux oppresseurs, non seulement au niveau politique mais aussi dans leur vie personnelle. Fraternellement, Jérôme H. de Montréal, Canada |
Réponse : Je note votre message, frère Jérôme. Le mot science dans La Révélation d'Arès, où il n'est pas fréquent, me paraît plutôt péjoratif, désignant ce que l'homme croit comme indiscutable et intangible selon le cadre de sa culture. Il ne peut exister dans ce monde de science comme connaissance absolue ; Enstein a démontré que ce qu'on croyait être connaissance absolue dans la mécanique newtonnienne n'était en fait que connaissance relative. Il en sera toujours ainsi, par étapes, dans l'avenir. Le mot raison, lui n'apparaît qu'une seule fois dans La Révélation d'Arès dans le sens de "mauvaise raison" : Ceux-là retournent se coucher s'écriant : "Voilà un langage de raison" (Rév d'Arès 26/3), c.-à-d. "un langage qui nous arrange." C'est moi qui emploie le mot Raison à propos de La Révélation d'Arès qui m'a toujours paru d'une logique imparable, la logique de la Vie. Mais, de toute façon, ni la science ni la raison ne me paraissent "axiologiquement neutres ou objectives", comme disait Max Weber, et il va me falloir bien peser mes mots si j'en parle dans une vidéo. On est en effet plus dans la domaine de la philosophie que dans le domaine spirituel. Je doute toujours du bien fondé de ce que je dis quand j'évoque science et/ou raison dans le cadre de ma mission prophétique qui concerne essentiellement la vie spirituelle, donc la vie de l'âme, la perspective du retour de la vie à la Vie... On peut être un grand pénitent, faire son salut et préparer le Salut du monde, donc notre retour à la Vie, sans s'inquitére de ce que sont science et raison. J'ai toujours peur d'une tentation de l'intellect. |
12jan21 225C129 Bien aimé prophète, Qui suis-je pour prétendre que Mikal n’aurait pas tout dit ? Aussi, la question n’est pas : "Qu’aimerais-je entendre du prophète ?" mais "Que serait-il nécessaire que le prophète dise au petit reste vivant et à venir pour le salut personnel comme pour le salut général ?" Merci, cher prophète, pour votre souci de bien accomplir votre tâche. Je crois que vous avez tout dit depuis quarante-six ans, avec mesure (Rév d'Arès 7/6), en taillant la perche longue ou courte (xx/6), en répétant que ce n’est que par la pénitence et la moisson de pénitents et donc aussi par l’humilité, la patience, la volonté, la prudence, le courage, que nous et nos descendants (de sang mais surtout d’accomplissement) parviendront à changer nos vies et le monde. L’épi mûr qui a soif doit d'abord pour commencer son ascension rompre ses chaînes d’avec le monde et donc ne plus rien être pour lui-même (Rév d'Arès 40/6). Peut-être pourriez-vous parler de l’abandon de soi, du fait qu’être pénitent ce n’est pas se dépersonnaliser (l’individualité est un don divin), mais c’est s’oublier pour s’efforcer d’être Ce Que le Tout attend que nous soyons, chacun, le meilleur de ce que nous pouvons être pour notre propre salut et celui du monde. Aussi ai-je la même suggestion que Caroline G. Peut-être est-il nécessaire de rappeler que la pénitence et la vertu, avant d’être vécues dans la société, doivent être vécues dans la cellule de base : le couple, et donc dans la famille, auprès des enfants. Et si la vie spirituelle s’installe là, elle peut ensuite s’installer dans la société, car nous sommes tous frères, une grande famille élargie. Oui, de la famille découle l’humanité, car nous sommes tous ses enfants, des atomes d'un même Tout. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle, avec sœur Christiane. Myriam B. d'Aquitaine |
Réponse : Je suis ravi de lire cette requête qui vient à l'appui de la requête de notre sœur Caroline G. (225C76). Le couple, c'est l'épouissement de l'amour total : amour romantique, amour parental et filial, amour évangélique. Dans chacun de ces trois amours il y a une folie commune qui est celle qu'on retrouve, inexplicable, chez les fous de Dieu. La rencontre et le prolongement de l'émerveillement de la rencontre jusqu'au dernier souffle est folie, car à la question : "Pourquoi elle ?" ou "Pourquoi lui ?" plutôt qu'une autre ou qu'un autre n'a pas de réponse. Il y a une magie dans l'attachement des époux l'un pour l'autre. Il y a une magie dans l'amour que les parents portent aux enfants ou que les enfants portent aux parents, car les uns et les autres sont loin d'être parfaits mais leur attachement n'a pas d'explication "raisonnable" au sens matérialiste. Il y a une magie dans l'amour évangélique car il s'exerce quoiqu'il se passe entre les êtres. L'amour, quel qu'il soit, est toujours dépassement. De ce fait, l'amour est vie maximale ; il est donc ce qui rapproche le plus de la Vie, mais dans le couple il pousse son existence jusqu'à une sorte de terminaison hors du temps. On peut vivre cinquante-deux ans, comme Christiane et moi et, d'emblée, l'amour entre nous est toujours ici et maintenant, parce que l'horloge du couple s'arrête quand il devient une seule et même vie. La vie du couple, c'est la vie toujours immédiate. |
12jan21 225C130 Salut, frère Michel, dans l'amour du prochain. Compte tenu des circonstances actuelles, préoccupantes, serait-il possible de parler des "versets terribles" soit les versets 13 et 14 de la veillée 26 ? Je vous souhaite, ainsi qu'à votre épouse, sœur Christiane, d'obtenir tout ce que vous demandez au cours de cette année 2021. Je vous embrasse tous les deux bien affectueusement et fraternellement. Dominique C. de Nice, Alpes-Maritimes |
Réponse : Merci, mon frère Dominique, pour cette requête. Merci pour vos bons vœux. Ils nous touchent beaucoup, sœur Christiane et moi, et nous vous retournons nos vœux vibrants, affectueux, pour une année 2021 qui vous apporte une foi toujours plus grande, une mission réussie, une santé toujours plus forte, une réussite professionnelle telle que vous la souhaitez, et du bonheur. Les versets terribles "compte tenu des circonstances actuelles, préoccupantes" ? Mais les circonstances que nous vivons ne sont que légers soucis. |
13jan21 225C131 Je commence par souhaiter une bonne année civile de courage et d’espérance à tous les lecteurs de votre blog. Bien aimé frère aîné [Rév d'Arès 16/1], tout ces commentaires avec vos réponses riches d'enseignements, me donnent le tournis. "Quoi dire que je n'aie pas déjà dit ?" dites vous ; vous avez déjà tant dit et tant écrit ! Mais nous, qu’avons nous fait ? Ha ! C’est vrai, qu’allez vous bien pouvoir dire dans cette vidéo ? Quelque chose qui sorte de vous, de vos tripes, comme dans un dernier souffle, qui nous ferait sortir de nous-mêmes, qui nous fasse pleurer à chaude larmes, honteux comme je le suis de ne pas être assez pénitent, de ne pas être suffisamment bon, de ne pas décider une fois pour toute d’aimer. C’est une tension difficile mais réalisable dans notre génération. Dès que l’on commence à aimer jusqu‘à l’homme le plus abject, on commence à voir des gens merveilleux un peu partout. Américo L. Île de France |
Réponse : Merci, frère Américo, pour vos bons vœux "d'année civile de courage et d'espérance". Je vous adresse mes vœux fraternels d'année 2021 pieuse et heureuse pour vous et tous ceux et celles que vous aimez. Vous n'êtes pas le seul à "avoir le tournis" devant tout ce qui est dit sur cette page de requêtes, qui commence à s'allonger. Moi, pauvre bonhomme dont le Père a probablement tiré le nom d'un grand chapeau en soupirant : "Prenons au hasard un pécheur parmi les pécheurs !", croyez bien que j'ai le tournis tous les jours depuis quarante-sept ans (dans deux jours) devant la tâche gigantesque confiée à ma piètre personne sans capacité ni moyens suffisants pour changer sa vie idéalement et à plus forte raison pour changer le monde. Mais le Père dans Sa Sagesse ne demande pas plus à chacun que ce qu'il peut faire, pourvu qu'il le fasse. Je le fais. Oui, "dès qu’on commence à aimer jusqu‘à l’homme le plus abject, on commence à voir des gens merveilleux un peu partout." J'aime beaucoup cette pensée de vous, mon frère Américo. Chacun de nous sait seulement que pour se délivrer du mal qui l'a envahi, il devra passer par les plus abyssales profondeurs de tout son être, mais que sa vie, trop courte et constamment soumise aux effluves empoisonnés du monde, ne suffira pas à se visiter entièrement, mais il se sera donné au moins la grâce d'effleurer le sens caché de la Parole d'Arès et de commencer à l'accomplir (Rév d'Arès 35/6). D'autres continueront et ainsi de suite de génération en génération jusqu'au Jour du Père. Alleluia ! |
13jan21 225C132 Cher frère Michel, J'hésite à vous envoyer mon commentaire. En effet, j’ai bien conscience que je ne réponds pas à votre question, mais que j’ouvre sur une autre piste en évoquant, en plus, certaines modalités, tout en dépassant alégrement les dix lignes. Aïe, aïe, aïe ! j’espère que vos bras ne vont pas en tomber ! Je comprendrai tout à fait que vous ne le publiez pas. Vous demandez : "De quels sujets essentiels pour le salut personnel comme pour le salut général souhaitez-vous que je parle encore dans une vidéo, que j'enregistrerai peut-être l'année prochaine ?" Voici une question qui me fait beaucoup réfléchir. Certaines de mes réflexions ont encore besoin de mûrir. Je vous fais part déjà de ce qui me semble le plus important. Frère Michel, vous nous avez tout donné, tout ce qui est à notre portée, pour accomplir [Rév d'Arès 35/6] cette espérance d’une nouvelle humanité, heureuse et éternelle. De tout cœur, merci ! Au-delà des mots et de vos écrits, c’est aussi la Vie que vous nous faites ressentir à vos côtés que j’aimerai voir transparaître sur cette vidéo, comme témoignage pour les générations qui ne vous connaîtront pas. Je pense à tous ceux qui n’auront pas la chance de vous avoir connu et qui n’auront pas lu votre enseignement ni même La Révélation d’Arès. à tous ceux qui, dans cette nouvelle génération, globalement athée, n’ont aucune connaissance de ce qu’est la Bible, du Sermon sur la montagne, du salut, de Dieu, de l’âme (ou de l'ha et moins encore de la polone), et qui ont besoin d’un sas pour lire et dépasser la difficulté d’un langage et de concepts utilisés dans l’Évangile (termes culturellement renvoyant au religieux) et le Livre qui leur sont étrangers. Hommes pouvant être épis mûrs, pénitents et éveilleurs d’âmes. à ceux qui ne lisent plus ou très peu et qui pour qui la vidéo est devenu un outil d’apprentissage et d’appréhension (au sens de saisir) du monde. à ceux isolés géographiquement, qui découvriront la Parole mais seront seuls pour l’accomplir. C’est pourquoi, je crois qu’il serait bon, à l’exemple de votre écrit "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas », de réaliser une vidéo pour la postérité, pour tous nos frères humains assoiffés de Vrai, qui ne trouvent pas le Saint et qui sont des épis mûrs qui s’ignorent, mais aussi pour tous ceux qui voudront juste savoir qui sont les P(p)èlerins d’Arès et qui rejoindraient le courant de sympathie. Une vidéo testament pour la postérité qui regrouperait et expliquerait à tout homme (en une seule vidéo) l’essentiel des concepts arésiens. Une vidéo qui ferait passer la vie/Vie : que ce soit par vos mots, présence ou images tournées. Pour que ceux qui nous suivront et qui ne vous connaîtront pas voient et, si possible, ressentent à travers cette vidéo, que vous avez-vous-même expérimenté et vécu dans votre chair cette Parole, auprès de votre épouse, de vos enfants, de vos frères… dans le monde — exemple : vous filmer auprès de votre épouse et ainsi témoigner des trois amours ? Sœur Christiane pourrait également témoigner sur vous, votre constance, votre changement, etc. — Vous montrer homme et prophète vivant dans le monde comme nous pouvons le devenir à notre tour. En replaçant le contexte des évènements (exemples : tournage à la maison de la Sainte-Parole qui était votre maison et que vous avez donné et dans laquelle tout homme peut aller prier lors du pèlerinage, montrer la tournette qui symbolise vos efforts et persévérance face à l’adversité, la plage où vous avez vu l’ange : "Sois prêt !", votre épouse, vos enfants, etc. En témoignant de la manière dont vous avez vécu les événements et la compréhension de la Parole qui vous a été donnée (compréhension intérieur et extérieur qui ont donné les annotations). Une vidéo dans laquelle vous donneriez des conseils pour la lecture de La Rèvélation d’Arès. Une vidéo dans laquelle Tu les enseigneras à prier [Rév d'Arès 35/1]. Je pense également qu’il est fondamental que vous laissiez un témoignage vidéo de ce qu’est et de l’importance de la prière pour celui qui veut accomplir la Parole [Rév d'Arès 35/6] et retrouver la Vie [24/5]. Je ne parle pas tant de votre manière de prier que du sens, de l’esprit, que nous P(p)èlerins d’Arès donnons à la prière qui est un retour au sacré en nous appelant à l’accomplissement. Un enseignement qui s’adresserait à tout homme même à celui qui ne prononce pas Son Nom (28/10) ou qui l’a oublié. Le P(p)èlerin d’Arès est un homme de piété en plus d’être un missionnaire et pénitent. Même si la piété est une affaire individuelle, je pense fondamental que vous témoignez de son importance dans le changement de l'homme et du monde par la pénitence. Il y a peu, une sœur me demandait si l'on pouvait être pénitent sans prier (au sens arésien de la prière). Une vidéo avec vos conseils pour les générations à venir pour reconnaitre les P(p)èlerins d’Arès de ceux qui s’en réclameront, mais poursuivront d’autres buts ou fonctions ou qui deviendront des religions ou des mouvements politiques… face à l’adversité et les écueils qui ne manquent et ne manqueront pas de jalonner la route de ceux qui accompliront la Parole, face à la désespérance pouvant survenir face à l’issue lointaine du changement sociétal, difficulté de la pénitence, vicissitudes de l’Histoire. Il y a encore un point que j’aimerais que vous évoquiez, il s’agit de la difficile problématique de présenter notre mission et projet du retour à la Vie, dont l’aboutissement est si lointain, qu’il paraît comme un rêve. Pourriez-vous dans cette vidéo expliciter et jeter le pont entre une réalité, dont on ne voit aujourd’hui aucun fruit sociétal, et une utopie à réaliser afin que tout un chacun comprenne la progressivité de la transformation du monde en lien avec sa propre transformation ? Jusqu’au Jour ? Je me doute bien que j’évoque ici de nombreux points et que mon idée de réaliser une vidéo pour la postérité, testament d’un appel à la Vie à retrouver, arrive un peu tardivement, mais je pense que ce serait un véritable soutien pour notre mission et un phare pour les générations à venir. Car vous êtes l'arbre à la pointe toujours verte. Je vois cette vidéo comme une magnifique opportunité pour éclairer notre longue nuit et poursuivre, comme les vagues se ruent contre le roc, sans cesse, dans la bonne direction. Pour finir, je pense qu’il serait formidable de réaliser votre témoignage vidéo en complément du Livre déjà existant. Par exemple : Une version Livre + DVD vidéo (édité par les éditions Adira) La vidéo seule (édité par Adira). Une version vidéo en ligne et les moyens pour Adira de transformer le DVD sur un autre support informatique si ce dernier devient avec le temps obsolète. J'en profite pour remercier tous ceux qui, devant et derrière la caméra, œuvrent à ce projet qui, je l'espère, pourra se concrétiser. Je vous souhaite, chers sœurs et frères, une très belle et bonne année ! Yaël P. sur les rives du Rhin, en Alsace |
Réponse : Je vous l'avoue, ma sœur Yaël, je vous ai lue avec attention et les bras me tombent. Les bras me tombent, parce que j'ai l'impression que soit j'ai depuis quarante-sept ans raté complètement ma mission prophétique et vous me dites quelque chose comme : "Frère Michel, il serait temps que vous fassiez enfin quelque chose d'utile, que vous nous disiez et disiez au monde ce que signifie La Révélation d'Arès, ce qu'il faut faire pour changer sa vie et changer le monde, bref, il serait temps que vous disiez enfin ce que vous avez à dire." soit je n'ai pas encore trouvé les P(p)èlerins d'Arès capables de transmettre mon enseignement après ma disparition et, dans l'espoir que les vrais P(p)èlerins d'Arès seront enfin trouvés après que je sois parti ad patres, il me faudrait laisser des directives filmées pour les vrais pénitents et moissonneurs qui enfin apparaîtront un jour. J'entre dans ma 92ème année et sœur Christiane aura 76 ans après-demain (elle est du 15 janvier) et se trouve quand même déjà fatiguée, parce qu'elle ne s'est pas ménagée depuis que nous nous sommes mariés il y aura cinquante-trois ans cette année. Nous sommes seuls dans notre petit coin, parce qu'on nous y a laissés, parce que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), je ne commande à personne (36/19) et que, de ce fait, la Maison des Faucons, qui pouvait créer une collectivité prophétique soudée à mon enseignement permanent n'a pas existé. J'ai compensé ces vides par un enseignement écrit qui, je crois du moins, est très abondant, exhaustif, et permettra à d'honnêtes esprits de reprendre ma parole prophétique écrite et d'en faire cette vidéo prosélytique totale et universelle, dont vous rêvez, travail titanesque auquel je n'ai jamais pu songer faute de moyens quand j'étais vaillant et auquel je ne peux songer à mon âge. Un livre est un livre, les bibliothèques sont pleines d'innombrables livres, mais La Révélation d'Arès est davantage. Elle est la Parole de Dieu que j'ai transmise avec, croyez-moi, un immense scrupule. C'est un livre saint au sens de la Sainteté du Père (Rév d'Arès 12/4), ce qui est summum, apogée, indépassable, et qui donc est plus que sacré, il porte en permanence un Miracle qui ne s'éteindra jamais. Je n'ignore rien des difficultés de notre mission, que vous croyez aider à surmonter par la vidéo chimérique dont vous rêvez, mais je crois que la Parole et ma parole, qui est aussi la Parole (i/12, xxxi/10), portent en elles-mêmes une fertilité miraculeuse et, délivrées des parole d'homme (16/12, 35/12), seront reprises par les générations qui suivront les nôtres jusqu'au Jour du Père, aussi loin soit-il. Loin ? Mais qu'est le temps face à l'Éternité ? Ce Miracle, si les générations qui nous suivront y ajoutent sans cesse leur écot de pénitence, l'emportera, croyez-moi, sur les difficultés, je dirais même sur les quasi impossibilités, d'une mission dont le but n'est pas moins que le retour à Éden. D'ailleurs, la vidéo à laquelle vous aspirez ne serait qu'un pas de côté, puisque vous-même envisagez qu'elle n'ait pas de pérennité puisque vous prévoyez qu'il faudra fournir "les moyens pour Adira de transformer le DVD sur un autre support informatique si ce dernier devient avec le temps obsolète." Obsolète ? Vous voulez dire démodé, devenu inefficace... Mais moi je vous dis que La Révélation d'Arès pas plus que le Sermon sur la Montagne ne vielliront jamais. Ces textes magnétiques, au sens irrésistible, réussiront à susciter les hommes et les femmes capable d'affronter le Mal, le péché qui gangrène ce monde, réussiront à donner à assez d'hommes et de femmes, pénitents et moissonneurs, le moyen d'affronter les puissances mauvaises et de faire à nouveau briller le soleil sans jours ni nuits sur la planète des Enfants de Dieu. Je comprends, ma sœur Yaël, votre désir — expression de votre grande et belle foi — de laisser à la postérité les moyens de réussir une mission que la raison humaine croit impossible. Mais je vous dis que des moyens rationnels — une vidéo est un moyen rationnel, puisqu'il en appelle seulement aux sens de la postérité — ne suffiront jamais à changer ce monde, parce qu'on ne chasse pas le matérialisme par un moyen matérialiste, pas plus qu'on ne chasse le mal par le mal. Il faut aussi un Miracle, une Merveille dit le Père (Rév d'Arès 33/8), et cette Merveille sera donnée à ceux qui nous suivront, quand ils auront montré assez de pénitence et d'ardeur à la Moisson. Comment pouvez-vous penser qu'un Appel venu par Miracle, venu du Ciel, ne puisse être suivi que par le son et l'image filmée, des moyens rationnels et matérialistes ? |
13jan21 225C133 Bonjour Frère Michel, Je me permets de vous adresser ce petit mot qui n'est pas une question, mais qui touche à l'unité des pénitents que vous avez su regrouper autour de l'évènement dont vous êtes le témoin. Depuis plusieurs années (mars 2015) je vous écris en privé, au sujet de la même préoccupation qu'Antoine B, que d'ailleurs, je ne connais pas personnellement. Il y a eu aussi, il y a longtemps une certaine Marie-Jo.... Il y a quarante ans, il est bien évident que la Parole divine a dû vous paraître lapidaire, difficile dans sa syntaxe et vous y avez mis entre parenthèses des conjonctions, des mots supplémentaires permettant de faire des phrases plus cohérentes. Mais vous avez écrit aussi (je crois), qu'à l'époque vous aviez été tenté de traduire cette Parole avec vos propres mots et que c'est sœur Christiane, dans sa grande sagesse qui vous en a empêché par souci d’honnêteté et vous a conseillé de mettre entre parenthèses ce qui vous semblait nécessaire à la compréhension du texte. Ce conseil a permis de conserver pour nous le texte original et originel. Depuis, le langage a évolué lui-même vers une forme également lapidaire, et vous avez rédigé des annotations qui tout en étant votre propre interprétation peuvent se prévaloir de la proximité que vous avez eu avec le Père. Et surtout il y a des années d’enseignement qui sont autant de pépites pour notre cheminement spirituel. Il reste que Dieu nous a parlé d'une certaine façon et la forme qu'il a choisie a probablement une fonction pédagogique liée à la forme même. Car la Parole étant psalmodiée, elle doit avoir un effet en tant que telle sur notre psychisme, voire sur notre corps lui-même. Nous avons perdu par le texte actuel, l'agilité du Verbe divin, sa manière de nous apostropher dans une syntaxe torturée qui s'affranchit des règles habituelles de l'écriture mais qui paradoxalement rejoint la forme lapidaire du langage de nos enfants. Des mots qui claquent à notre visage et qui fusent au plus profond de notre être. Peut-être est-il temps, de nous donner, écrit de votre main, le texte à dire tel que vous l'avez reçu. Car ces rajouts s’ils sont, à priori, écrits pour nous éclairer peuvent aussi avoir l’effet inverse tant est périlleux aujourd’hui de vouloir avec nos mots actuels donner un sens à une phrase qui devra traverser le futur. Il n'est pas question ici de vous dire comment vous devez comprendre La Révélation d'Arès (vous avez souvent dit à Antoine B que c'était sa propre interprétation contre la vôtre). Non, il s'agit simplement de retrouver la Parole pure afin que chacun puisse la faire résonner en lui comme elle vous a été donnée. Il ne s'agit surtout pas de réinterpréter quoique ce soit, mais de laisser les phrases telles qu'elles sont avec leur rythme particulier. Je vois là un danger latent pour l'avenir. Bien à vous et vœux sincères de joie pour vous et votre famille. Patrick M. de Saint-Malo, Bretagne Nord-Est |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, pour vos "vœux sincères de joie pour moi et ma famille." Je vous retourne mes propres vœux chaleureux de pieuse et heureuse année pour vous et tous ceux que vous aimez. "Depuis plusieurs années (mars 2015)" vous m'écririez "en privé, au sujet de la même préoccupation qu'a Antoine B." ? Vos lettres, mon frères Patrick, sont rares et il y a très longtemps que je n'ai rien reçu de vous. Il y aurait donc des lettres de vous que je n'aurais pas reçues ? Avant toute chose, je tiens absolument à vous rappeler que vous pouvez totalement ignorer Le Livre dont vous contestez l'authenticité, voire même La Révélation d'Arès en son entier, si vous êtes un pénitent et un moissonneur, votre salut est assuré et vous travaillez de façon certes insignifiante, mais nécessaire au changement du monde, car la polone est la somme des âmes ou insignificances. Qu'est en effet une âme, ou un ha, face à l'infini de la Création et à la Vie qui y préside, Qui est Sainteté, Puissance et Lumière ? Ceci dit, je vais ici répéter ce que j'ai dit et répété maintes fois à propos de la façon dont j'ai reçu Le Livre au cours des cinq Théophanies de 1977 en essayant cette fois de ne rien oublier et de trouver une expression plus convaincante, si tant est que cela soit possible. Quand, les 2, 9 et 19 octobre, les 9 et 22 novembre 1977, Dieu, l'Éternel, le Père, le Créateur, la Vie, Allah, Brahman (appelez-Le comme vous voulez) me parla d'une Voix, ou plutôt devrais-je dire pour la première fois, d'un flux complexe : le son plus la pénétration d'un parler silencieux, émis depuis un bâton de lumière. Je veux dire que le langage de la Voix ne sollicitait pas que les oreilles, il y avait quelque chose d'autre qui pénétrait par d'autres voies, par la peau, par l'esprit, par les entrailles, et qui faisait de moi un récepteur complet, absolu, d'un Message divin dont je n'ai pu rendre non la complication, car il restait très simple quant au fond, mais la complexité formelle et sensorielle, sinon par la forme que j'ai donnée au Livre. Je n'ai pas de mots pour décrire ce que j'ai entendu et ressenti alors. Le Père le sait parfaitement puisqu'Il a pris soin, pour me rassurer, de me dire : parole de Mikal (est) Ma Parole (i/12) et ta parole est Ma Parole, Justice de juste, ton ventre ne s'ouvre pas (allusion complexe mais comportant entre autres ce qui entrait en moi par la pensée et par la peau) ton œil court autour. (Si tu) dors (ou quand tu dormiras) il court (ou courra) encore autour. C'est à dire parole de Mikal est ma Parole, parce qu'il a à tous moments le charisme du Parler Divin ; Mikal n'a pas à expliquer, parce qu'il n'a pas les moyens d'expliquer, comment il ressent le Message du Père. Ce Message est ou devient l'Être, dès que Mikal parle dans son cadre prophétique. Rien de tout cela ne peut s'exprimer dans un langage humain, car l'homme n'a pas de mots pour dire ce qu'il ne voit, ni n'entend, ni ne connaît. Je redécouvrais que le péché m'avait fait perdre des facultés et des sens qu'avait sûrement eu dans les temps immémoriaux la race d'Adam avant la chute. Alors, bien sûr, quand je me suis retrouvé après le 22 novembre 1977 avec ce Message, je me suis dit : "Comment vais-je rendre ce dont j'ai été témoin de la façon tout à la fois la plus claire et la plus apte à laisser comprendre que l'émission était autre qu'humaine, compliquée d'une réception du sens au fond de moi ?" Bien sûr qu'entre autres moyens d'expression typographiques j'ai, comme vous dites, "été tenté de traduire cette Parole avec mes propres mots et que c'est sœur Christiane, dans sa grande sagesse qui m'en a empêché par souci d’honnêteté et m'a conseillé de mettre entre parenthèses ce qui me semblait nécessaire à la compréhension du texte." Mais, même sous la forme de mots seuls (les mots notés, mais qui n'étaient pas que les mots entendus par ouïe... tout ça est très complexe) que complétaient des mots entre parenthèses, j'ai tenté quantité de formes écrites et imprimables avant d'aboutir à la forme simple qu'on trouve dans l'édition de La Révélation d'Arès dite "Intégrale", que dans les éditions ultérieures je me suis efforcé d'améliorer ici et là, ce qui est tant mon droit que mon devoir absolu, car la Parole de Mikal est la Parole du Père. Vous êtes bien hasardeux, mon frère Patrick, de prétendre que "nous avons perdu par le texte actuel, l'agilité du Verbe divin, sa manière de nous apostropher dans une syntaxe torturée qui s'affranchit des règles habituelles de l'écriture mais qui paradoxalement rejoint la forme lapidaire du langage de nos enfants. Des mots qui claquent à notre visage et qui fusent au plus profond de notre être." Ce que vous écrivez là, frère Patrick, n'est que prétentionnisme innocent, mais aventureux — je ne vous en veux guère ; que suis-je pour vous juger ? —. Il demeure et demeurera à jamais que moi seul et personne d'autre sur terre ne connais le sens du Message de 1977. Je ne peux, à vrai dire, que vous le communiquer par le sens plus que par les mots et c'est pourquoi Le Livre n'est pas transmissible sans mes annotations. Voilà pourquoi j'aurais aussi bien pu l'écrire sans le trahir en un texte entièrement de ma main et sans annotations. Ce choix m'était laissé : parole de Mikal Ma Parole. Me dire que je n'ai pas à donner d'interprétation du Livre est absurde, parce que je suis le seul témoin sensoriel du Message Théophanique d'Arès, dont j'ai reçu le sens, donc l'interprétation, plus encore que les mots et le ressenti, car au cours des Théophanies Dieu sollicitait ma pensée plus que mes oreilles et je peux dire que je me suis énormément soucié de le transmettre au monde d'une façon qui, quoique difficile à lire, soit tout à la fois honnête et à la portée du plus grand nombre de lecteurs. Croyez ce que vous voulez de ce que je vous réponds ici. C'est sans importance, parce que ce n'est pas ce que vous croyez, mais c'est ce que vous faites dans l'ordre du Bien, de l'amour donc, qui vous sauve et qui participera au sauvetage du monde. |
13jan21 225C134 Cher Frère Michel, Cela fait quinze jours que je lis, réfléchis et réécris ce message. J’avais d’abord eu peur de vous l’envoyer en pensant que ma requête allait passer pour futile, stupide ou irréalisable. J’avais aussi peur d’avoir des “reproches” ou au moins des “remarques désobligeantes” de la part de mes frères. En fait, j’avais peur de leurs apriorismes et de leurs préjugés (peur même pas forcément justifiée d’ailleurs). Mais, je réalise que j'avais moi aussi des préjugés à leurs égards. Cela me fait penser à toutes mes sœurs et mes frères, timides et réservés qui n’osent pas souvent s’exprimer par humilité ou par peur. Je ne pense pas que cela soit l’humilité qui m'empêche de m’exprimer, c’est plus la peur de monter sur le parvis de l’assemblée pour y exprimer mes convictions et risquer le conflit. Ne voyez aucune rancœur, ni amertume de ma part dans ces propos. J’aime toutes mes sœurs et tous mes frères de Paris et d’autres lieux. En tout cas, je travaille à développer cet amour spirituel qui me manque tant. Et puis, comment pourrais-je apprendre le pardon si je n’étais jamais offensé ? Comment apprendre la patience et la paix si je n’étais jamais agressé ? Je vois ressortir de plusieurs requêtes qui vous ont été faites sur le fonctionnement de l’assemblée ce souci de vivre et travailler ensemble. Comme cette vie d’assemblée sera dépendante de la pénitence de chacun, je pense que des sujets qui restent toujours d’actualité à aborder seraient : l’humilité, la déculturation, la patience, la volonté, etc … Tout ce qui fait la vie du pénitent en somme ! Moi qui suit vos écrits depuis que j’ai découvert La Révélation d'Arès en 1989, je peux aussi déclarer que vous avez déjà répondu à énormément de questions et posé les balises prophétique le long du sentier vers les Hauteurs qui nous serviront jusqu’au Jour ! Je perçois chacune de vos réponses ou interventions comme le cadeau d’un regard supplémentaire qui ajoute un œil autour de nos têtes pour augmenter notre perception de Dieu (Rév d'Arès 36/2). Cet œil que vous nous ajoutez, c’est l'œil de votre vie, de la Vie qui vibre et souffle (Rév d'Arès ii/5) à travers vous ! Cette Vie qui bat en vous (Rév d'Arès vi/4) est le reflet du processus ininterrompu (frappe ton poumon (encore) - xviii/14) de la pénitence accomplie, de votre vie qui cherche à s’unir à la Vie (xxiv/1) Vous êtes, Michel (Rév d'Arès xLii/1), le frère ainé [16/1], premier à avoir reçu l'Enseignement du Père (16/1), celui qui nous conduit (7/1), le cou tendu (25/10) sur le sentier vers les Hauteurs (25/5-6), le bras en feu sur l’ile (xvii/10) comme un phare pour guider nos vaisseaux, vous qui faites taire chaque jour cet adage stupide : “Ce n’est pas à mon âge que je vais changer !” Eh bien, permettez moi de vous suggérer l’idée d’un “Journal de bord d’un Pénitent”. Oui, c’est déjà le cadre de ce blog mais que vous pourriez agrémenter de vidéos. En effet, vous pourriez enregistrer de petites (ou de grandes) vidéos régulièrement, lorsque vous en avez le temps et que votre voix est disponible à ce moment-là. Ces vidéos contiendraient des réponses aux questions du blog, des indices ou des pistes à suivre pour illustrer ce qu’est travailler sur soi pour lutter contre tout ce qui nous empêche à l’Amour ! Des réflexions, des tranches de vie d’un pénitent du quotidien au jour le jour, ancrés dans la Vie ! Apprenez-nous à vous suivre sans vous imiter, sans vous singer, mais en développant notre propre vie de pénitent à votre suite ! Vos rappels incessants du Fond nous protégeront de la sacralisation des “codes” circonstanciels (cf. Nous croyons; nous ne croyons pas). Bien sûr, il vous faudrait vous enregistrer vous-même (ou demander à une tierce personne de vous enregistrer) avec les moyens techniques dont vous disposez (webcam ou téléphone portable). Mais, je peux vous garantir que des vidéos toutes simples diffusant votre enseignement seront un cadeau sans prix pour tous ceux qui vous suivent et vous suivront ! Que le son soit bon et peu importe si vous êtes à votre bureau ou à l’extérieur ! Je comprends que nos frères Jef et Nasser aient le projet et l’ambition de produire une vidéo de qualité sur vous. C’est un beau projet et j’espère qu’il verra le jour. Mais, pourquoi prendre le risque que vous soyez aphone le jour de l’enregistrement ou qu’il y ait un problème technique, etc ? Pourquoi ne pas faire quelques vidéos de moindre qualité visuelle, de médiocre mise en scène ? C’est le contenu qui prime, non ? De toute façon, ceux qui ne vous aiment pas n'apprécieront pas plus la vidéo, si elle est de bonne qualité ! Quand je vois les extraits vidéos de "L'Œil S'Ouvre" à Paris de 1990 ou l’enregistrement audio de votre discussion avec nos frères de l’Orient [?] qui avait été diffusée sur votre blog, je ne prête pas attention à la qualité des enregistrements tant le contenu est inspirant ! Voyez les vidéos de "L’Eau Bleue" ou celles de nos frères Didier et Salvator, etc. Je pense que ces “petites” vidéos sont aussi une occasion de vous rendre aux quatre coins du Champ (Rév d'Arès 35/1) pour graver dans nos regards votre face et vos gestes (40/1) et faire entrer dans nos oreilles et nos cœurs les accents harmonieux (3/8) de la Vie qui vibre en vous ! Permettez moi de finir ce message (déjà beaucoup trop long, veuillez m’en excuser) en vous souhaitant une bonne année civile 2021 ! Je vous souhaite d’avoir la santé suffisante à votre enseignement et à votre Mission et je vous souhaite d’avoir la joie d’en voir quelques accomplissement dans les assemblées. Puissions-nous vous suivre sur les sentiers vers les Hauteurs pour finir par y entraîner le monde avec nous ! Dans la prière et la mission à vos côtés, Christophe G. d’île de France. |
Réponse : Merci pour vos vœux, mon frère Christophe. Ils me touchent beaucoup et ils seront pour moi toute l'année 2021 un secours concret. Je vous adresse en retour mes vœux chaleureux de pieuse et heureuse année 2021 qui naturellement s'adressent aussi à votre épouse, sœur Fernanda, et vos enfants. Elle n'est pas nouvelle, l'idée de petites vidéos maison par lesquelles j'adresserais des messages, des petits enseignements, des encouragements, des conseils. J'ai publié de ces vidéos sur la page d'accueil de mon blog, lors de chaque nouvelle entrée, avant mon opération à cœur ouvert de décembre 2014. J'ai arrêté après l'opération qui a demandé une longue convalescence puis nous avons arrêté, sœur Nina et moi, de les produire car le temps nous manquait. Contrairement à ce qu'on peut penser, toute vidéo même brève demande une certaine préparation, puis plusieurs essais, puis un travail de mise en place dans le blog, bref du temps. Or, le temps est ce qui me manque le plus. Le soir arrive sans que j'aie arrêté de travailler et je me demande toujours pourquoi j'ai pu faire si peu dans la journée et pourquoi celle-ci a passé si rapidement. N'oubliez pas que je suis seul avec mon épouse Christiane qui s'occupe plutôt de toute la partie administrative et comptable et ma fille Nina qui a aussi beaucoup à faire. Bref, ce que vous me demandez là n'aurait été vraiment possible que dans une Maison des Faucons, avec une salle dédiée à des prises de vue et de son, quelqu'un pour s'en occuper, etc. Nous vivons au contraire à l'étroit dans un appartement de ville... Vous n'avez pas idée de tout ce que demande votre suggestion. Sauf occasionnellement, je ne crois pas réalisable votre souhait. |
13jan21 225C135 Très cher frère Michel, Je viens de relire votre entrée 150 sur "politiser notre refus de la politique" qui annonçait très clairement ce que nous vivons aujourd'hui. Vous nous posiez la question comment introduire un peu de politique dans notre mission qui serait une manière de concilier notre mission avec les dures réalités du moment. Vous écriviez : "Enfin, parler politique, c’est épingler à notre foi hors du temps une réalité qui approche de nous à grand pas, non le Bonheur, mais l’épreuve." À l'époque vous aviez stoppé les commentaires en laissant le temps pour y réfléchir. Aujourd'hui avec l'actualité, les Gilets Jaunes, le covid, il devient clair que les démocraties tournent de plus en plus à la dictature. De graves crises menaces, économiques, sociales, etc. Si nous laissons faire les grandes nations, nous risquons de grandes catastrophes. Notre heure est peut-être venue pour limiter les dégâts. Faire éclater les grandes puissances en petites unités humaines confédérées ne serait-elle pas notre manière à nous de faire de la politique dans le but d'améliorer ce monde ? Les petites nations font moins la guerre et, surtout si elles se battent, il y a moins de morts et de blessés. C'est le constat des travaux de recherche de Léopold Kohr dans son livre "L'effondrement des puissances" qui a été traduit en français en 2018. Il note aussi que dans les petites nations il est possible de vivre en démocratie et que les gens y sont en général plus heureux . Et comme vous le soulignez, les hommes se connaitront mieux et seront plus à même de développer leur vie spirituelle, de s'aimer, de se pardonner, de faire la paix, de se libérer des préjugés et d'acquérir l'intelligence spirituelle, ces efforts sur soi que La Révélation d'Arès résume par l'action d'entrer en pénitence. Pensez-vous qu'évoquer ce sujet dans votre vidéo serait opportun bien qu'il ne concerne pas le Fond dont vous êtes le gardien (gardien de l'Eau, Rév d'Arès xix/25). Mais ce volet peut jouer un grand rôle pour faciliter le développement de la vie spirituelle par la pénitence plus aisée à mettre en œuvre dans des petites unités. Cet aspect "politique" (au bon sens du terme : gestion de la cité) de notre mission peut également nous permettre d'établir un pont avec les personnes pour qui les effets de la vie spirituelle restent encore lointains et du domaine de l'utopie. Comme vous le souligner aussi dans votre entrée 150. Je renouvelle ainsi qu'à tous les lecteurs de ce blog mes meilleurs vœux pour 2021. Surtout des vœux de grande force spirituelle car nous en auront besoin. Nous pouvons les trouver dans la vraie piété [Rév d'Arès 35/6], la pénitence et la moisson, donc en mettant nos pas dans les Pas du Père dont l'image et ressemblance est au fond de nous. Suggestion: Au lieu de faire une longue vidéo sur plein de sujets, ne vous serait-il pas possible avec un petit studio d'enregistrement (assez simple) à disposition, d'enregistrer des courtes vidéos sur différents sujets ? Merci encore pour tout ce que vous faites pour le grand Dessein du Père. Denis K. de Bretagne Sud Remarque: réponse au 225C120 Je pense que vous avez fait une erreur en répondant à notre sœur Simone car elle n'a pas fait de requête en 225C7. C'est le commentateur suivant (Denis H.) |
Réponse : Je regarderai, dès que j'en aurai le temps, l'erreur que j'ai commise dans ma réponse à sœur Simone Le C.-L. 225C120. Je suis en ce moment débordé de travail et je suis maintenant plus lent que je ne l'étais il y a peu de temps encore. Comme je dis dans mon entrée : "Quand le déclin va, il va vite." Oui, l'entrée "150 : politiser notre refus de la politique" est une entrée importante, mais je n'ai plus personnellement le temps ni la force de mettre ce sujet en application. Elle servira peut-être plus tard aux frères qui songeront à adjoindre une branche politique, très mesurée, à notre mission. La politique est encore un peu comme un roman pour nous ; nous lisons à son propos dans les journaux et nous en écoutons les nouvelles à la radio ou à la télévision, nous échangeons entre nous à son sujet sur certaines questions qui nous tracassent, mais pour l'heure ce ne peut pas être pour nous un point actif parce que nous n'avons pas, compte tenu des règles nationales du jeu politique qui exclut des citoyens comme nous, la possibilité d'y faire entrer notre assemblée spirituelle telle qu'elle est. L'État ayant eu soin de 1905 de déclarer la France laïque, il exclut toute participation aux élections et donc aux décisions de groupes ayant de la vie une vision autre que légalo-matérialiste. Il y a lieu de songer en profondeur aux possibilités de contourner l'obstacle que la constitution et les idées générale de la nation dresse devant nous et s'il faut se compromettre quelque peu de songer à réduire au minimum cette compromission. Nos objectifs, qui ne sont déjà plus que ceux d'une minuscule minorité, n'ont rien de commun avec ceux de l'actuelle République Française. Les perspectives qui sont les nôtres ne sont pas un sujet considéré comme politique par les présents politiciens au pouvoir. Il nous arrive d'entendre dire que la clef de l'Ecclésiaste (Qohélet) et celle du Livre de Job ont été perdues, et nous vivons littéralement cette même perte de clé pour La Révélation d'Arès. Dans l'état actuel des choses, la Parole d'Arès peut être en librairie, peut être lue, mais comme on lit un poème, pas comme on lit le Manifeste du Parti Communiste ou "L'Avenir en Commun" de Jean-Luc Mélanchon. Or, c'est notre droit de proposer à nos frères humains une autre vie que nous déclarons aussi sociale qu'une autre et que nous sollicitons. Avant d'être une Voix La Révélation d'Arès est un Cri ! Un Appel. Elle crie à l'homme : "Ne renonce pas à ta vocation spirituelle. Homme, tu t'y consacres déjà très peu, tu n'es déjà plus que Ma très lointaine Image et Ressemblance et tu risques l'abandon total de tes liens avec moi, tu risques le péché des péchés. Si tu redeviens totalement, parce que tu le veux, un vulgaire animal, serait-il un animal pensant, la dernière lueur sacrée au fond de toi mourra et tu ne sera plus que la proie des autres êtres vivants non divins... comme par exemple le coronavirus, qui déjà mute et remute pour t'échapper. Mais pire va venir." Que le Père me pardonne d'imaginer ainsi ce qu'Il pourrait nous dire aujourd'hui ; je n'ai pour l'heure que le Vrai, mais je ne crois pas être loin de la Vérité. |
14jan21 225C136 Frère Michel, Je vous avoue que je ronge mon frein. Je vais finir par envier les personnes qui n'ont aucune conviction, car tout peut leur passer sur le dos comme la pluie sur plume du canard. Cela pourrait m'apaiser de vous entendre vous épancher sur ce qui s'esr passé,il y a 2.000 ans, sur les hauteurs de Génésareth, parce que pour moi il y a un gros dilemme : Cela me met dans des tensions intérieures pénibles. J'ai bien plus envie de vous écouter sur ce sujet que de m'opposer à vous. Il y a des personnes qui cherchent à avoir raison ; je trouve que le mot chercher est en trop. Car soit on a raison, soit on a tort. La seule chose que l'on a à chercher c'est la Vérité de notre cœur qui gît comme un aigle blessé [Rév d'Arès 28/6]. Je vous expose mon dilemme : On reconnaît entre nous qu'un peuple s'éveille quand il refuse de continuer à se faire tondre. Vous ne réprouvez pas le mouvement des Gilets Jaunes, vous comprenez leur révolte. Le sermon de Jésus a exprimé plutôt l'inverse ; il nous demande de nous soumettre face à l'ennemi. C'est un dilemme ! D'ailleurs, dans la bouche des révoltés il est coutumier de citer Jésus comme l'exemple à ne pas suivre: Tendre la joue [Matthieu 5/39]. Comme ce n'est pas un endroit pour exprimer mon opinion, je vais pas dire mon opinion, mais j'aimerais vous entendre vous épancher et recontextualiser ce passage des Évangiles (car sans cela ce que dit Jésus perd son sel). Ma question finale : Ce jour-là [?] l'attitude de la foule n'était elle pas plus intéressante que les propos de Jésus ? Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Vous semblez hors de propos, je veux dire hors de mon entrée 225. Mais êtes-vous hors de propos ? Je ne crois pas. Frère Frédéric, vous êtes un scandalisé (Rév d'Arès 28/3-4) qui ne sait plus vers quoi ou qui se tourner. C'est un très beau sujet à aborder, même brièvement, dans une vidéo : Le problème des scandalisés. Je rappelle ici ce que j'ai déjà dit ou écrit bien des fois : Quand Jésus dit : Vous avez entendu qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas vous opposer au mauvais. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre (Matthieu 5/38-39), il ne veut pas dire que la seule solution est de plier devant le mauvais et de se laisser gifler ; il veut dire qu'il y a une autre solution, belle et pacifique, mais qui demande la sagesse de la temporisation. Jésus hausse le faible auquel il s'adresse au niveau des plus grandes sagesse et intelligence. Il dit au faible : "Ne résiste pas au mauvais, parce que tu perds ton temps, étant donné que tu n'a pas les moyens de combattre ceux qui ont pour eux la force des armes et de la loi. Quant à être giflé, c'est tellement dérisoire que tu montres au gifleur l'autre joue sans rien dire (pour ne pas te faire massacrer car c'est un brutal écervelé), mais pour qu'il comprenne que son geste n'est que d'énervement, de vanité, et n'aboutit à rien. Tu auras le dessus non dans l'immédiat (l'immédiat c'est la gifle, la loi qui frappe stupidement), mais en vainquant le brutal par le cœur, car il n'est pas, à la longue, insensible à la raison du cœur, à la douceur, à la grandeur d'âme ou magnanimité. Le Sermon sur la Montagne est un Appel aux faibles en leur montrant que leur victoire tiendra non aux réflexes de bas étage, mais viendra en haussant patiemment la qualité du conflit, en l'élevant au niveau du débat, c.-à-d. de la réflexion, de la considération des arguments de l'autre, de ce que La Révélation d'Arès appelle l'intelligence (Rév d'Arès 32/5)." Il faut voir le monde non tel qu'il est devenu sous la dictature du péché, comme si le péché ne pouvait plus être vaincu, mais tel que nous sommes, nous pécheurs qui pouvons changer... Mettons-nous bien ça dans la tête : Le péché ne peut pas changer ; c'est le pécheur qui peut changer, de même qu'il n'y a pas de vin sans alcool et donc le vin ne peut changer, mais les alcooliques peuvent changer et devenir sobres. Changer, changement, voilà bien le thème de Fond de La Révélation d'Arès. Oui, je comprends la révolte des Gilets Jaunes, mais je resterai triste devant leur inévitable échec aussi longtemps qu'ils ne comprendront pas que s'ils ne changent pas, eux, les pouvoirs qui les dominent continueront de les dominer. Nous disons aux Gilets Jaunes — du moins je suppose que mes frères leur disent — votre révolte est légitime, mais tout dans ce monde est donnant donnant. N'élisez pas un chef (Rév d'Arès 16/1), car il finira très vite par vous dominer à son tour, mais faites de chacun de vous une tête sensée, supérieure, de hautes stature et valeur, devenez des héros au sens noble, et vous gagnerez sans vous laisser dominés par personne. Impossible, me direz-vous ? Non, c'est possible mais il y a à la base une grave question d'auto-évaluation, d'ascension du cœur et de l'esprit, d'entraînement à la grandeur, à la supériorité spirituelle ou morale selon qu'on est croyant ou non. C'est justement tout le problème que reprend La Révélation d'Arès en prévenant avec sagesses son lecteur que quatre générations ne suffiront pas (24/2). Comme Ingeborg Bachmann, la grande poétesse autrichienne, très méconnue en France, chantez :
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14jan21 225C137 La lueur au fond de toi fait que tu sors du jeu proie-prédateur des êtres vivants non divins, où la proie ne cesse de chercher à échapper au prédateur et où le prédateur ne cesse de chercher à l'attraper, sans autres finalités que cela. Le Semeur est passé [Rév d'Arès 5/1], les épis mûrs [14/2] sont là, croyants et incroyants qui aspirent à d'autres finalités de vie que ce jeu proie-prédateur, prêts à devenir à leur tour moissonneurs si nous savons les aider à en ressentir l'intérêt. Y a-t-il si peu d'épis mûrs, ou bien est-ce que nous "pédalons dans la semoule" dans l'accomplissement de cette tâche ? Philippe Ro. d'Aquitaine |
Réponse : Dans ces mots, que vous venez de tracer, frère Philippe, éclate votre angoisse face à une question que tout le monde se pose chez les Pèlerins d'Arès : Réussirons-nous ? Le péché nous a fait perdre tant de facultés que nous ne pouvons pas voir l'avenir ; l'avenir nous est devenu invisible, inaccessible, hors d'atteinte. Il nous reste la confiance que nous pouvons mettre dans La Révélation d'Arès. Celle-ci ne nous affirme pas que nous réussirons, car elle maintient possible la grande menace du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), mais elle nous affirme que nos descendants pourront réussir si nous démarrons bien, dans cette présente génération, le mission prophétique qui nous est confiée. Attelez-vous à votre tâche de pénitent-moissonneur ! Quand on est apôtre de La Révélation d'Arès on n'est plus vraiment de ce monde. Évidemment, puisqu'il faut changer le monde (Rév d'Arès 28/7), celui-ci n'est pas, avant changement, un lieu très recommandé... C'est donc une situation difficile que celle d'apôtre de la Vie. Mais dites-vous bien que cette vie est très courte. Je sais que seuls ceux qui ont éprouvé la grâce de servir le Tout-Autre, le Souffle, la Vie, l'Éternel, peuvent comprendre. Je pense que vous êtes maintenant de ceux-là, mon frère Philippe. Alleluia ! |
14jan21 225C138 Je vous souhaite une belle et bonne année, et [à] tous les héros [je dis :] " Que votre âme touche au Ciel !" (Insurgeance), créative, fédératrice et [je vous souhaite] la joie aussi de voir naître ici et là des petites unités souveraines et peut-être [les entendre] clamer haut et fort qu’il y a plein de façons de vivre. Cet idéal, après quoi court une minuscule minorité de milliardaire, n’a pas de légitimité pour diriger la planète terre peuplée d’une diversité humaine selon ses plans. Comment sortir de cette mondialisation absurde ? Plusieurs générations ne suffiront pas pour incarner l’insurgeance spirituelle… Mais nous sommes en route et vos enseignements sont un Appel à un Exode spirituel parfait. Je n’y comprends [à vos enseignements] que tous les jours un peu plus, mais la vie me traverse et me nourrit à chaque fois ! J’ai deux problématiques liées à deux thèmes, je pense, qui reviennent souvent quand je parle de la vie spirituelle : Les gens sentent comme une sensation intrusive (l'amour du prochain) dans leur vie personnelle. Comment dépasser ce sentiment de peur que les gens ressentent, qui les fait se replier sur eux ? Et la deuxième chose, c'est que La Révélation d'Arès est la révélation de l'effort dans un monde où on ne sait pas où est Dieu et où on ne sait pas faire de vrais efforts… (Direction de Bien) Je porte un immense espoir quand je lis dans ce Livre que la vie spirituelle libre libère tout homme de ses fardeaux. Et enfin, je me dis que sommes-nous trop peu nombreux encore pour entamer des actions de contagion pour rouvrir les lieux de vie, d’activités… Et retirer les masques aux enfants ? Nous risquerions comme dans votre article "Télévision" de passer pour des fous de sectes au "20 heures" ! Vous avez bien raison, je pense aussi que le pire est à venir, car si nous ne pouvons plus nous rassembler, échanger, vivre, nous allons vivre peu à peu sous une domination totalitaire sans merci. Je ne porte pas de masque pour cause de santé et pour cette raison je suis interdite de soin chez le kiné depuis décembre 2020 ! (J’y allais régulièrement depuis plus d’un an). Pauline S. de Paris, Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Pauline, pour vos bons vœux. Je suis ému de vous lire me disant "belle et bonne année, et [à] tous les héros [je dis :] " Que votre âme touche au Ciel !" S'il y a quelqu'un à qui je souhaite une très heureuse année 2021, c'est bien vous, ma sœur Pauline. Voilà mes souhaits de guérison, de santé forte, de bonheur et, bien sûr, de mission réussie. Nous, que la modestie a gagnés à sa cause, que le souci de paraître a quittés, voilà qu'il nous faut paraître et paraître encore partout où nous pouvons témoigner, appeler à la pénitence. Voilà une requête inattendue, mais forte : la "sensation intrusive (l'amour du prochain)" que ressentent "dans leur vie personnelle" les gens à qui l'on demande d'aimer. "Comment dépasser ce sentiment de peur que les gens ressentent, qui les fait se replier sur eux ?" demandez-vous. Vous parlez comme l'homme qui aujourd'hui pense que son monde est un monde de recettes, de subventions, de secours venus des autres, de l'État, de l'apôtre, etc. Je réponds sans ambages que ce n'est pas à nous de donner aux gens les moyens de "dépasser leur sentiment" de peur, mais à eux de trouver comment le dépasser. La Révélation d'Arès appelle les hommes à se retrouver eux-mêmes, à retrouver au fond d'eux les moyens d'agir, de changer. Le Salut du Père ? C'est celui que nous nous donnons à nous-mêmes, parce que nous sommes son image et ressemblance. Oh ! je sais que ce n'est pas l'aspect le plus facile de notre mission, oh oui, j'admets cela, mais c'est ainsi et seulement ainsi que le Mal reculera. |
14jan21 225C139 Merci, frère Michel, d'avoir eu le courage de diffuser ce message, car chaque esprit à son cheminement et son libre arbitre. Peu importe l'interprétation que l'on en fait, l'important est d'essayer de vivre l'amour. J'aimerais que vous parliez du respect, car à mon sens l'amour sans respect n'est pas de l'amour, mais un viol. Beaucoup trop d'homme violent [sur] la terre, mais la libération de la femme est en train d y mettre un terme. On récolte ici et ailleurs ce que l'on a semé. Essayez de faire comme Sœur Emmanuelle ou même mieux qu'elle ; sa dernière video sur youtube avant son envol est encourageante. Je vous souhaite le meilleur pour les années à venir. Patrick Ro. non localisé |
Réponse : Ce que vous dites, frère Patrick, est juste : L'amour n'est pas l'amour sans respect pour l'autre ou les autres. Aussi pourquoi parlerais-je du respect, puisque je parle sans arrêt d'amour du prochain et puisque l'amour du prochain comporte nécessairement le respect du prochain comme le vent comporte nécessairement un déplacement d'air ou comme la mer contient nécessairement de l'eau ? Vous me parlez de sœur Emmanuelle, mais j'avoue que je connais très peu cette sœur. J'ai entendu parler d'elle, surtout par notre sœur Raymonde de Suisse, dans les années 80, quand sœur Emmanuelle en Égypte s'occupait d'enfants pauvres et d'autres démunis, et qu'elle devenait ainsi un symbole de la cause des déshérités. Mais outre qu'elle était religieuses de la congrégation de Notre-Dame de Sion je ne sais rien. Nous avons nous aussi, sœur Christiane et moi, nos œuvres de charité mais discrètement, car Jésus recommandait : Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra (Matthieu 6/3-4). Merci de me souhaiter "le meilleur pour les années à venir." Je vous souhaite la même chose, frère Patrick. |
14jan21 225C140 Salutations, Frère Michel, prophète ! J'ai une question concernant la phrase : Que règne sur nous Ta Sainteté ! dans la prière de La Révélation d'Arès (12/4). À mon sens c'est de cette phrase que découle toute la suite de la prière. Je voudrais mieux comprendre cette prière et je voudrais pour m'inspirer, nous inspirer, que vous nous parliez de la Sainteté du Père. Une question aussi, est-ce que le mot "règne" induit soumission ? Utiliseriez-vous un autre mot ? Merci. Grégory de Belgique |
Réponse : Non, frère Grégory, l'expression régner sur dans la prière Père de l'Univers ne signifie pas exercer un pouvoir, mais s'établir, envelopper, recouvrir. Que règne sur nous Ta Sainteté signifie : Que le voile de Ta Sainteté nous recouvre, nous qui sommes créés à Ton Image et Ressemblance ! On ne comprend bien cela que quand on a compris l'extrême complexité de l'être humain, car même le Mal peut avoir une intelligence sémillante, une vaste et exacte érudition, qui fassent envie — c'est bien le drame —, mais si le voile de la Sainteté ne les recouvre pas, ce n'est que le faux bien, le "bien" entre guillemets qui sévit dans ce monde sous diverses formes, politiques, religieuses, littéraires, scientifiques, artistiques, etc. Dans le discours entre Job et Élihou, lequel semble briller par la raison ? Elihou brille quand il dit à Job : Crois-tu être dans le droit ? Penses-tu que c'est ta justification devant Dieu quand tu dis : "Qu'est-ce que je gagne ? À quoi me sert-il de ne pas pécher ?" Je vais te répondre : Regarde les cieux et considère les nuages ! Ils sont plus hauts que toi. Si tu pèches, quel sort Lui causes-tu ? Si tes forfaits abondent, quel mal Lui fais-tu ? Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-Il de ta mains ? C'est à un homme comme toi que va ta méchanceté, à un fils d'homme ta justice !" (Job 35/1-8). C'est un typique discours du monde, flambant de logique, de raison raisonnante, et ce discours persistera jusqu'au pourrissement total de l'humanité, jusqu'au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), si la Sainteté du Père ne vient pas comme un voile d'or recouvrir la pensée de l'homme et en étouffer l'orgueil. Aussi longtemps que la Sainteté du Père ne reviendra pas nous auréoler, des gens comme nous paraîtront sur Terre aussi misérables et insignifiants que Job, ulcéreux sur son tas de fumier. La Sainteté est le sceau, la griffe, la signature de la Divinité ; c'est ce paraphe que nous envisageons de reconquérir par la pénitence en refaisant couler dans nos veines le Sang du Créateur, par la reprise de possession et de pratique des Attributs du Père, dont l'Amour est le principal. La Sainteté, c'est le lien qui refera de l'homme et de Dieu Un seul Être (Rév d'Arès xxiv/1), qui supprimera la dualité Mal/Bien et rétablira la non-dualité, l'harmonisation intégrale. Il ne peut y avoir deux saintetés ; il n'y en a qu'une seule : Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4) et cet apanage est nôtre ; La Révélation d'Arès nous appelle à le reprendre. |
16jan21 225C141 Lettre postale numérisée : Déjà, mes meilleur vœux de 2021 pour votre vocation et votre mission que Dieu dans Son Amour et Sa Grandeur vous aide à porter des fruits et avec tous vos Pèlerin D'Arès. Je me suis procuré l’Évangile selon La Révélation d'Arès de 1984 ; c'est très révélateur pour nos jours de noirceur d'avoir un espoir en Dieu, le seul Saint [Rév d'Arès 12/4]. Je suis d'obédience catholique. J'ai un amour en Marie particulièrement, Jésus dans son corps et son sang (pain et vin ) présence réelle de Jésus-Christ, foi Catholique, et des difficultés avec les ecclésiastiques. Je reste avec beaucoup de questionnement pour pouvoir me défaire de certain acquis de la religion catholique. Je voudrai savoir : 1) si vous avez édité un fascicule spécial à la rencontre des Juifs ou des Chrétiens ou des musulmans pour ne pas faire de nouveau une religion mais de donner des conseils pour redresser la condition libre avec Dieu : Père de L'Univers dans chacune des spécificités ? 2) pour prier avec Jésus-Christ suivant les vocales de votre Évangile Donné à Arès ? 3) pour prier Marie de la tradition des catholiques qui pour L’Évangile donné à Arès doit avoir un changement, car Dieu est le seul Saint [Rév d'Arès 12/4]. Le "je vous salue Marie" est-il toujours valable ? Et autre comme le le "Salve Regina", etc. etc ? 4) Sans pouvoir venir à Arès, y aurait-il des personnes déjà dans l'exécution de cet Évangile dans la région du Tarn 81 (Albi ) ou l'Aveyron (12) qui se réunissent ou pouvoir rencontrer pour approfondir dans l'application pour le quotidien ? Merci. 5) Comment se réalise le service de la table du Saint Sacrifice en pratique ? Merci 6) Être Pénitents et Missionnaire [Moissonneurs] c'est le devenir de cette Évangile Donné à Arès sans devenir une religion ou autre mouvement. Comment ne pas tomber dans le piège de maintenir une religion ? Ou revendiquer une autre croyance que celle de Dieu seul Saint ? Merci, de pouvoir me donner des informations selon votre révélation pour m'aider à être un pèlerin d'Arès ( Je pense qu'il faut un certain temps pour s'y adapter à cette Évangile et revoir son rapport avec DIEU ) cela a été aussi pour vous des difficultés de pouvoir abandonner sa « religiosité ». Amicalement et Fraternellement je viens vers vous pour éclaircir mes manques. René B. de st-Benoît de Carmaux, Tarn |
Réponse : Merci pour vos bons vœux, mon frère René, ils me touchent beaucoup et je vous adresse en retour mes vœux d'année 2021 pieuse, apostolique (tout vrai croyant est apôtre) heureuse et réussie dans vos projets. Non, nous n'avons pas de mission à Albi ou à Rodez, mais nous en avons une à Toulouse, rue des Pénitents Gris, tout près du Capitole (Hôtel de ville de Toulouse). Vous pourriez y rencontrer notre sœur Marie-Odile Oliviéro ou son époux Rémy Oliviéro ou d'autres de nos frères et sœurs de la région, mais étant donnée la distance (quelque 110 km, je crois) je vous recommande de prendre rendez-vous en écrivant à "Les Ouvriers de la Moisson au Midi", 18, rue des Pénitents Gris 31000 Toulouse. Nous sommes samedi, ma fille Nina qui est ma secrétaire n'est pas là et je n'ai pas le téléphone... Mais écrivez en donnant votre propre n° de téléphone qui ne figure pas sur votre lettre et ils vous appelleront. Ça ne vous engage à rien ; nous sommes des frères et sœurs de tous les hommes, mais si vous pouviez devenir un Pèlerin d'Arès, quelle joie ! Nous avons tellement besoin de pénitents et moissonneurs. Vos questions sont des questions que pose inévitablement, nous le comprenons, un frère chrétien affilié à une Église, car chaque religion fonctionne sur des critères précis concernant la foi, la piété, la prière, etc., mais nous Pèlerins d'Arès sommes des croyants libres (Rév d'Arès 10/10) qui savent, comme La Révélation d'Arès l'enseigne, que ce ne sont ni les dogmes, ni les habitudes de piété qui sauvent, mais le bien qu'on fait et l'encouragement au bien que nous lançons en permanence (apostolat). Ce qui sauve et qui contribue à sauver le monde (Rév d'Arès 28/7) c'est en somme la mise en pratique du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). Il faut avant tout aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence du cœur et être libre de tous préjugés. Nous ne fonctionnons pas sur des critères religieux. Le Père, Dieu, le Tout Autre, l'Éternel, la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), etc., est libérateur. Jésus de Nazareth était libérateur. Mouhamad (Mahomet) était libérateur. Ce sont malheureusement les religions qui se sont installée en les invoquant faussement comme leurs fondateurs, c'est elles qui ont tout faussé, quoiqu'elles vaillent mieux que rien, c'est vrai. Mais il faut avancer, sortir des lois religieuses et libérer le monde en l'installant dans l'amour. Dieu ne condamne personne ; Il dit : Allez de l'avant ! Notamment, priez Marie comme vous voulez, ça n'a pas d'importance, car c'est de toute façon prier Dieu, parce que Marie, si tant est qu'elle ait des pouvoirs, ne peut tenir ceux-ci que de Dieu. Marie n'est que l'aspect féminin du Père, car Dieu en fait n'a pas de sexe ; il est un Père-Mère. À Toulouse tout cela vous sera expliqué. Notre vie de foi est très simple et très libre (Rév d'Arès 10/10). |
17jan21 225C142 Voilà enfin quelqu'un de raisonnable, de dépassionné, le Docteur Violaine Guérin. Je suis heureux d'écouter cette dame, créatrice humble, calme et souriante, mais très déterminée d'un collectif médical (30.000 médecins, 30.000 soignants, ce n'est pas rien) qui promet de s'élargir et qui finira peut-être par convaincre la politique et l'administration de laisser enfin aux médecins le soin de soigner et donc de décider des bons traitements. La modération et le bon sens que ce docteur montre me paraissent bien être ce qu'il aurait fallu, dès le départ, laisser faire : le traitement précoce de l'infection par l'utilisation de l'hydroxychloroquine aurait évité à quantité de malades de voir leurs états s'aggraver et d'être traités in extremis dans les services hospitaliers de réanimation et pour certains de mourir. Cette dame douce et polie, mais probablement médecin compétent, dit ce qu'il aurait fallu faire dès le départ de l'épidémie et qui n'est probablement pas trop tard de mettre en application. Elle dénonce très calmement les mesures liberticides totalement inutiles qui ont été prises. J'espère que beaucoup écouteront avec joie et espérance cet interview de Sud-Radio du Docteur Violaine Guérin. Le webmaster, Michel Potay |
17jan21 225C143 Voilà l'interview de notre frère Michel M. par notre sœur Stéphanie C. Cette interview a été publiée sur YouTube hier, samedi 16 janvier. J'ai eu beaucoup de mal à la trouver, car la très belle annonce qui en a été faite n'en donne pas l'URL... Mais je ne suis pas très malin, et de surcroît je ne suis pas un informaticien suffisant. Je connais très bien et depuis longtemps Michel M., un peu moins bien Stéphanie C., et ils ont grand mérite d'avoir fait cette vidéo, qui peut-être (mais ce n'est que mon avis incompétent) n'a pas été assez préparée. C'est un peu dommage, mais ils pourront toujours recommencer. "Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage," disait Nicolas Boileau. En tout cas, il faut l'écouter. Le blogmaster, Michel Potay |
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Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx. |