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13 novembre 2020 (224) 
Finitude

soleil irradiant au-dessus d'ArèsNotre sœur Christine M.-J. m'adresse des images du soleil, prises depuis la plage d'Arès en novembre 2020, accompagnées du message suivant :

"Bien aimé prophète du Père, je ne peux m'empêcher de vous envoyer ces deux photos, faites sur Arès en ce novembre 2020. Je trouve qu'elles donnent, du moins à moi, une sensation de bonheur, de joie un clin d'œil du Ciel, un  encouragement que j'ai envie de partager avec vous. C'est mon côté fleur bleue, voire un peu illuminé, qui parfois vient me faire un coucou. C'est un coup de chance. Mais bon !"

On ne m'émerveille pas facilement. Me parle-t-on de miracle, je rognonne, sceptique : "Peut-être..." Mais là j'hésite. Un "coup de chance" ? La similitude entre ce soleil irradiant et le bâton de Lumière d'où en 1977 s'épandit vers moi la Voix du Père est telle que j'y vois un Signe, qu'importe qu'il nous soit envoyé ou qu'il soit un effet du hasard.

Le soleil semble dire : "Vous avez tout juste commencé. La finitude sera longue comme long est le vide de moi à vous, mais l'amour le comblera ; ce n'est pas l'inattei­gnable infini."

Une grande magnifique aventure spirituelle.

Quarante-troisième anniversaire des Théophanies qui eurent lieu du 2 octobre au 22 novembre 1977. Oublions le covid — des virus, il y en a depuis la nuit des temps — et tous les soucis qui nous hantent actuellement. Fortifions notre certitude de la Victoire finale ; qu'importe le temps qu'elle prendra. En nous approchant de la Vie hors du temps (Rév d'Arès 12/6), nous brisons l'entrave qui pend aux cous des hommes comme aux cous des taureaux dans les temps anciens.
Ce soleil est le Signe que la finitude est en marche ; il est icône de la Vie, du Père, du Je dans La Révélation d'Arès, d'Allah, de l'Éternel, de Brahma, de Tathagata, du Grand Esprit, d'Amma, de Nyam(b)é, des mille Noms (Rév d'Arès 3/6, 39/9, xv/5, xviii/2-4) que mes frères humains ont donnés à la Vie. La Terre sur laquelle le Créateur a placé son Enfant (13/5) paraît très vieille et même très usée selon certains  comme les écologistes, écervelés qui voudraient arrêter ce que la Puissance a mis en marche.

Or, la Terre est loin d'être achevée.

Soleil à Arès, photo de Christine Minière

Soleil au-dessus d'Arès,
photos de Christine M.-J., novembre 2020


"Garde-toi des princes ! Ils ne cherchent guère que leur intérêt, et Dieu sait comme ils l'entendent," dit un proverbe juif. La foi en la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) est inséparable de la finitude, qui est en marche. Nous avons, à tout le moins, pris conscience d'être quelque part sur la ligne qui va du point initial au point final de la Création, mais où ? Nous l'ignorons, mais nous avons maintenant une certitude : C'est pour nous donner de l'écho, pour que nous l'appelions plus distinctement de loin, que le Père à Arès nous sépare de la masse égarée dans les zigzags (quand elle les voit).
La foule croit que chaque zigzag est l'aboutissement, tandis que nous ne voyons de zigzag en zigzag que les brefs règnes de rois noirs ou blancs (Rév d'Arès xxxvii/14), de courts instants après d'autres courts instants. Pour l'heure, tout passe en ce monde. Le Dessein, auquel le Pèlerin d'Arès se voue à contribuer, reste inaccompli. J'ai revu récemment le film "Una giornata particolare" (Une journée particulière) : Deux pauvres pégrelus de base communient dans leurs distinctes infortunes le jour de la triomphale visite officielle d'Adolf Hitler à Benito Mussolini, à Rome en 1938, deux chefs d'État au sommet de leur destin politique rêvant de conquérir et dominer le monde, qui allaient sept ans plus tard connaître une implacable défaite et une fin ignominieuse. Un zigzag de l'Histoire, laquelle n'est qu'une suite de brèves apothéoses finies en échecs, en dérision ou en vagues souvenirs tout comme nos gouvernants actuels et les confinements qu'ils nous ordonnent finiront en pet de lapin perdu dans l'immensité spatiale. Tous les puissants se sont cru, se croient et se croiront rois de la finitude, blancs ou noirs, alors que sur Terre rien n'est jamais fini. La Terre n'a fait que passer d'un monde de feu et de stromatolites à un monde de fougère et de protozoaires, puis à un monde de dinosaures, puis à un monde d'hommes des cavernes, puis aux âges du bronze et du fer, puis à une humanité d'informaticiens qui dans cent ans feront sourire de pitié, et a encore beaucoup à faire avant de revenir au test initial : Éden, le Jardin (Rév d'Arès xxxviii/21), le temps qu'il suffit à Adam et Ève pour être créés et chuter, mais qui peut revenir et revenir éternel si s'installe la pénitence.

Que savent réellement ces humains altiers, aux regards autoritaires, bardés de science comme le porc-épic d'épines — entre autres le Comité Scientifique qui lit dans la cervelle du covid — qui augurent ce que sera demain ? Ils savent très peu qui vaille la peine d'un arrêt de l'esprit sur eux. Au reste, le savoir n'a pas cessé de changer depuis les millénaires. Il n'y a pas de pensée achevée sur Terre. Si piètre est l'entendement humain qu'il n'est pas encore fichu de savoir ce qu'est la vie et ce qu'est l'homme lui-même, alors que l'entendement du Père-Mère ou de la Vie n'a pas de limite ; il EST. L'humain cherche, cherche sans cesse (Rév d'Arès i/15). Seul l'homme intelligent (32/5), encore rare, sait qu'il ne se verra pas sous le microscope et qu'il n'est pas fini. La Révélation d'Arès enseigne qu'exister n'est pas la même chose qu'être fini. N'existe encore que l'homme relatif.

Il faut comprendre que l'homme lui-même est inachevé ou a volontairement régressé, ce qui revient au même. Il n'est qu'une bête pensante, pécheresse et mortelle, qui généralement sans savoir loge au fond de lui-même l'image et ressemblance du Père, et à laquelle l'invisible âme, quand il s'en crée une, donne un peu (généralement très peu) de divinité. Sa très brève chair une fois  morte, son âme errera longtemps dans l'espace infini (Rév d'Arès vi/1-4) attendant le Jour où il se relèvera (31/8-11) en une humanité transfigurée.
La finitude commence seulement sur Terre, mais l'Univers est resté ouvert au âmes.

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Commentaires
13nov20 224C1 
Cher Mikal,
Ce vendredi 13 novembre, l’ambiance est plutôt morose. Pourtant, dans ma chambre (Rev d’Arès xxx/21) je découvre cette nouvelle entrée en haute altitude et cette image magnifique "le clou et l’infini" (entrée blog n°153). Comment dire, l’indicible… Ça me fait sortir de ma tête et monter dans Sa Main (Rev. d’Arès xvi/18)
Vous dites : "Nous avons, à tout le moins, pris conscience d'être quelque part sur la ligne qui va du point initial au point final de la Création, mais où ?"
Personnellment, je n’en sais rien, mais nous y sommes. Plus qu’un rayon de soleil, une distance infinie, celle qui va de la terre au ciel… Jésus, lui, l'a parcourue le temps d’un battement d’ailes (Rev d’Arès 32/2-5). Lui, un modèle de pénitence, moi pauvre plante rudérale pas grand chose, peu importe ! Avec mes frères du petit reste, nous nous déployons sur les ruines du monde vers le ciel, bien au delà des zigs-zags, avec notre regard sur le lointain (Rev d’Arès xvii/3).
Vous dites encore : "Or, la Terre est loin d'être achevée" ; cela me fait pensée a cette fameuse phrase de la préface du La Révélation d’Arès, édition 2009 (p.18) : "Or la création n’est pas une erreur. Elle n’ est pas achevée et ne s’achèvera pour l’ homme qu’avec le concours de l’homme."
J’ai du mal à l’ expliquer, mais malgré la désolation actuelle, je sens une grande force en nous. C’est bien un Signe !
Hallelujah !
Abel B. ce Bretagne Ouest

Réponse :
Merci, frère Abel, pour ce message qui inaugure la présente page  de commentaires.
Oui, nous pauvres et laides plantes rudérales humaines, nous sommes appelés — et nous avons accepté l'Appel — à reconstruire sur les ruines du monde la cité de Dieu. Dans son œuvre énorme "La Cité de Dieu", écrite en vingt-deux livres de 413 à 426, Augustin d'Hippone (le st-Augustin de l'Église Catholique) avait envisagé deux cités : Une cité terrestre et une cité céleste. On retrouve la même chose chez Dante. C'est quelque chose de très caractéristique de la religion que la séparation de Dieu et de l'homme, du Créateur et de la créature. Rien ne permet dans La Révélation d'Arès de penser que le Père envisage de vivre séparément de l'homme. L'homme est Son Enfant (13/5). D'ailleurs l'Église elle-même se contredit en appelant Dieu Jésus le prophète que la puissance politique martyrise et tue sur la croix ! Elle unit théologiquement le Créateur et la créature qu'ensuite au cours des siècles elle va considérer séparément : Dieu d'un côté, Jésus de l'autre.
Or, il est clair, tout au contraire, dans tout le texte et le contexte de La Révélation d'Arès que le Père attend l'homme non dans le sein d'Abraham, comme dit la Bible, mais dans son propre Sein ; le Père n'envisage rien d'autre que la réunion de l'homme à la Vie. Jésus qui est venu me parler en 1974 n'est pas Dieu, mais parle pour Dieu,et c'est si saisissant que par moments on ne sait pas si la première personne "Je" est le Père ou le prophète. Les premiers théologiens du christianisme ont eu cette juste intuition de l'unission du Créateur et de la créature et nous Pèlerins d'Arès savons qu'en chaque homme, même en la pire racaille, est Dieu. Quand j'étais missionnaire de rue et qu'on m'apostrophait : "Mais Dieu qu'est-ce que c'est ? Qui C'est ? Où est-il ?" il m'arrivait de répondre à l'apostropheur : "Dieu ? C'est toi !" et l'autre, le plus souvent, restait coi quelques instants, me fixait comme sans comprendre, puis s'enfuyait. Le drame de l'Église, c'est qu'elle n'en est pas restée là ; elle a inventé la trinité et séparé Dieu de l'homme. Il nous faut les rapprocher, les jeter dans les bras l'un de l'Autre. Séparation veut dire matérialisation.
Au fnal, dans la finitude si vous préférez, il n'y a pas matérialisation ; il y a le mystère de l'Un : Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1).

14nov20 224C2 
Bonjour,
Je ne suis pas sûr à quelle adresse email vous contacter, je passe donc par votre blog. Ceci n'est pas un commentaire [?]. Nous avons déjà brièvement échangé. Je suis le fil de Marie-Hélène R. et d'Alain N. La Révélation d'Arès, je suis tombé dedans quand j'étais petit, j'en suis imprégné jusqu'à la moelle, elle définit mes valeurs, presque toute ma vie, je m'en rends compte davantage tous les jours. À chaque instant je peux sentir le décalage, je n'ai pas d'adhérence avec le monde et la plupart de ses problèmes à la mode. J'ai conscience de cette chance, qui m'a été donnée, d'être porteur d'une sérénité extrême, d'une confiance en l'avenir et en l'humanité totalement déraisonnable pour le premier venu, d'une conscience de faire parti d'un tout mouvant avec lequel je partage mon destin ultime, d'une incapacité presque complète à éprouver de la haine, de la colère, voire même du ressentiment. Je ne remercierai jamais assez mes parents, vous et l'Autre (sourire).
Vous connaissez mieux que moi l'historique des assemblées. Mais pour ce qui est de leur situation actuelle, il me semble que vous en avez une vision partielle et imprégnée de la subjectivité de vos canaux d'information, pas forcément nombreux, ni divers, ni libres de tout conflits d'intérêts. J'ai moi-même conscience que les informations dont je dispose ne sont ni objectives ni complètes, mais les biais et la subjectivité ne suffisent plus à expliquer certaines situations dont j'ai pu entendre parler.
J'ai hésité avant de vous écrire parce que je ne suis qu'en périphérie du mouvement des Pèlerins d'Arès et parce que les assemblées sont souveraines. Mais j'ai connaissance de certaines situations humaines difficiles, et c'est en tant que frère humain, vous en conviendrez, que je me permet de me soucier de leur état. C'est également en tant que personne potentiellement plus engagée que je m'interroge.
Ma question est la suivante : si des personnes fragiles se retrouvaient confrontés à une démesure humaine quelconque, si une dérive autoritaire ou fanatique, ou si des comportements manipulateurs avaient lieu, et portaient atteinte à l'intégrité mentale, voire physique de certaines personnes, est-ce que ce serait détecté ? Existe-t-il des garde-fous ? Une vigilance quelconque ?
La pénitence devrait avoir ce rôle — bien sûr, c'est l'objectif —, mais il serait peut-être imprudent de croire qu'elle est suffisante, pour l'instant en tout cas, pour empêcher des dérives graves d'apparaître. Cela arrive au sein d'autres associations plus classiques, mais ici, un effort maladroit de pénitence et la volonté de préserver la paix pourraient rendre plus difficile la détection de ces situations. La question me semble légitime, et les valeurs portées par les pèlerins d'Arès sembleraient commander l'existence de certaines dispositions à ce sujet, ne serait-ce que par simple soucis fraternel du bien-être de chacun.
Tout autre chose. J'ai crû comprendre que vos interventions au Pèlerinage à Arès avaient été enregistrées et je trouve assez dommage en ces temps de haute technologie qu'elles ne soient pas disponibles. Est-ce prévu ?
J'espère que ce mail vous trouve en pleine forme et encore à bonne distance de la finitude.
Paix et courage, si vous en avez besoin !
Ange N. (non localisé)

Réponse :
Vous dites, frère Ange, que ce texte "n'est pas un commentaire", mais c'en est un, qui aborde un sujet qui n'est pas des moindres : notre imperfection à tous et, partant, l'imperfection de nos assemblées. Je vous en remercie.
J'ai connu vos parents avant que vous naissiez, je vous ai ensuite connu bébé, puis, selon ce que vous me dites, "nous avons (vous et moi) déjà brièvement échangé." En vous ajoutant tout à l'heure à mes contacts j'ai vu apparaître votre photo, celle d'un adulte barbu, dont je ne me souviens pas et j'en suis désolé. Cela montre que le temps passe très vite, qu'une vie humaine est rapide et que, sauf chez de très rares humains, la perfection est très difficile à atteindre, mais cela ne change rien à votre question.
Vous dites, frère Ange : La Révélation d'Arès "définit mes valeurs, presque toute ma vie, je m'en rends compte davantage tous les jours. À chaque instant je peux sentir le décalage, je n'ai pas d'adhérence avec le monde et la plupart de ses problèmes à la mode. J'ai conscience de cette chance, qui m'a été donnée, d'être porteur d'une sérénité extrême, d'une confiance en l'avenir et en l'humanité totalement déraisonnable pour le premier venu, d'une conscience de faire parti d'un tout mouvant avec lequel je partage mon destin ultime, d'une incapacité presque complète à éprouver de la haine, de la colère, voire même du ressentiment." J'en suis très heureux pour vous, mon frère. Cependant, je ne vous connais pas, je n'ai pas connaissance que vous vous dévouiez à la mission, que vous apparteniez à une assemblée, et j'en conclus que vous êtes un pélerin d'Arès petit "p", en tout cas, pas un membre du petit reste, dont notre grande cause a tant besoin. Quand vous parlez d'assemblées vous parle, je pense, de missions établies, actives, bref, du petit reste.
Le petit reste n'est pas constitué de frères et sœurs parfaits, de pénitents-moissonneurs de rêve, mais de frères et sœurs dévoués, d'un dévouement constant. Je peux compter sur eux. C'est ça la définition du petit reste : être un laboratoire, mais non encore un monde parfait, parce que c'est impossibl erapidement, parceque le Père seul est hors du temps, mais nous nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Mes frères et sœurs du petit reste ont leurs caractères, leurs natures, leurs âges différents, leurs vies plus ou moins faciles ou difficiles, leurs tribulations personnelles qui peuvent les rendre parfois rudes ou absents ; ils sont confrontés à un monde dur face auquel il leur faut parfois être durs pour ne pas se laisser dépasser ou dévorer, surtout dans cette génération, bref, ce sont des pécheurs. Je suis moi-même un pécheur. Ce mone est fait de pécheurs, mais en deux catégories, les pécheurs qui aspirent au Bien — c'est nous — et les pécheurs pour qui le Mal est fatal et qui s'y laissent enfermer. Nous Pèlerins d'Arès sommes en effort constant de pénitence et de moisson, mais nous savons que chacune de nos vies trop courte ne suffira pas pour devenir un(e) pénitent(e) et apôtre de rêve, mais nous savons que les générations qui suivent seront des pénitents et moissonneurs meilleurs que nous, et toujours meilleurs de génération en génération. Quatre générations ne suffiront pas (24/2). L'Œuvre à laquelle nous nous dévouons ne peut pas être accomplie (35/6) en une vie d'homme ; il lui faudra un nombre indéfini de vies d'homme. La Vie (24-3-5) est la composition d'un très grand nombre de vies.
Votre question est fréquente, mais elle n'est pour ainsi dire jamais énoncée de façon manifeste, parce qu'elle provient presque toujours de frères et sœurs qui ne sont pas dans les assemblées dont ils font la critique. Quand ils sont d'actifs et constants pénitents et moissonneurs dans une assemblée ils connaissent les difficultés de la vie communautaire dans laquelle les humains les plus sensibles sont souvent perturbés, alors ils ne posent plus la questions : Ils ont compris que le monde est difficile partout, partout où il y a des hommes, et que c'est précisément la raison pour laquelle sont descendus vers le monde les Appels de 1974 et 1977, avec cette différence cependant : Dans l'assemblée l'humain n'est pas idéal, mais il est en effort de devenir meilleur, sachant que tout effort demande du temps. Alors, dans l'action constante de recherche du Bien, la question est disséminée en mille morceaux dans le quotidien, elle est confiée à la foi, à l'effort, à l'espérance, elle est offerte à la patience, à l'intelligence et à l'amour. Le Bien n'existe pas encore, sa construction commence seulement.

14nov20 224C3 
Merci pour cette entrée, frère Michel, qui — vous devez vous en douter — m'a énormément émue.
La finitude, une fin qui n'en finit pas, début d'une grande histoire.
Voici ce que m'a inspiré une poésie, donc là ce sont mes mots, moi qui ne suis pas poète, mais une poésie, une analogie, qui a du sens qui parles à  l'entendement, en tout cas au mien.
Espérance. Dans une des poésies de Charles Péguy, ce dernier compare l'espérance à l'enfance et l'enfance à l'espérance : L'enfant tenant à la main la foi, la tire, la traîne avec enthousiasme, innocence et Vie :  cette foi lourde, qui se pense adulte, peut-être trop, peut-être vieille, qui s'emmêle les pattes dans sa longue robe usée. La Révélation d'Arès c'est l'enfance de la foi, la joie, la liberté, en tout cas une renaissance toute en espérance en route vers la finitude.
D'en haut le père voit tous les zigszags petits comme des pois [Rév d'Arès xLv/21]. Alors l'enfant qui est en nous, prends le regard du Père avec confiance, la Foi est de retour, car :
"Le soleil semble dire : "Vous avez tout juste commencé. La finitude sera longue comme long est le vide de moi à vous, mais l'amour le comblera ; ce n'est pas l'inattei­gnable infini."
Christine M. d'Île de France (parfois en Aquitaine)

Réponse :
J'ai été très heureux d'illustrer mon entrée "finitude" avec vos belles images du soleil au-dessus de la plage d'Arès. Encore merci pour elles, ma sœur Christine.
Dans "Sagesse et destinée" Maurice Mæterlinck a écrit :"Si l'être que j'aime le plus au monde venait me demander quel choix il lui faut faire, et quel refuge est le plus profond, le plus inattaquable et le plus doux, je lui dirais d'abriter sa destinée dans le refuge de l'âme qui s'améliore." L'âme qui naît de la pénitence et "qui s'améliore", c'est le travail de finitude. C'est la seule réalité, quand elle existe, qui nous relie à l'Ominiscience dont parle le Coran.
On peut voir le soleil de bien diverses façons. On peut le voir très chichement comme je le voyais quand j'étais marin en des temps où le GPS n'existait pas : un cercle jaune à travers les filtres du sextant le matin à l'heure de la droite de hauteur, quand le temps le permettait. On peut le voir peut-être un peu moins chichement comme l'astrophysicien à travers des instruments aujourd'hui très perfectionnés. On peut le voir aussi enchantant comme vous l'avez vu à Arès, avec les yeux de l'âme ! Il s'agit de soleils très différents.
Vous, vous avez vu le soleil à Arès avec les yeux de l'âme et alors il s'est pour vous développé sur le firmament en bâton de lumière comme celui à travers lequel le Père me parla à l'automne 1977. Il y a quantités de soleils dans l'Univers infini, des petits, des gros, d'énormes, mais ils sont tous eux aussi Enfants du Père ou de la Vie. Les nombres, les distances et les grosseurs ne sont plus que des vues de l'Esprit dans l'Univers. Ce qui revient à dire qu'il n'existe dans l'Univers qu'un seul soleil, comme il n'existe qu'une seule Lumière.
L'âme
est une structure spirituelle ; elle n'a ni forme, ni dimension, ni peau, c'est pourquoi on ne la perçoit d'aucune manière. Une structure au sens le plus large possible, si large qu'elle ne peut se voir, puisqu'elle est apparentée à l'Univers. Elle unit nombre de réalités, qui se résument en une seule chose : la Vie, une infinité de plans différents de Vérité. C'est dans notre esprit humain si rikiki et médiocre l'inattendu, cet impromptu, qui produit un effet si attachant, si intéressant aussi, et qui nous permet d'avoir un aperçu, certes très vague, mais aperçu quand même, de ce qui nous attend au-delà de la mort charnelle. Penser, c'est toujours interpréter, essayer de voir, ce n'est jamais capter le réel. La pensée du cerveau charnel, la nôtre actuelle, n'a pas plus de signification explicite que d'idées nettes ; ce n'est que pensée. C'est notre misère de pécheur. Dire d'un homme qu'il est idiot n'a aucun sens, on peut tout juste dire qu'on est peut-être moins idiot que lui. C'est pourquoi l'image du soleil que vous m'avez envoyée m'émerveille, parce que je me sens bête et incapable devant sa puissance... la Puissance.

14nov20 224C4   
L’ancien athée que j’étais, aurait vu dans "la finitude est en marche" de votre propos, un renforcement de sa conviction d’athée en donnant à la finitude le sens de mort (l’humain dès qu’il est né va vers sa mort), ce qui n’est plus le cas aujourd’hui en n’opposant pas le mot "finitude" de la vie terrestre  à l’infinitude  de la vie infinie post mortem ante mortem [?] mais en lui accordant le sens d’accomplissement, de réalisation, de complétude (état de ce qui est complet, parfait, achevé).
1/ Tout est mouvement. L’être humain est un être de croissance, comme tout ce qui vit d’ailleurs. À l’exemple de la plante, il y a chez lui germination, développement, épanouissement (fleurs, fruits).  Ce mouvement de la vie, tout nous l’indique : dans la nature, rien n’est jamais achevé, terminé — dans l’activité, tout est en chantier — dans  sa condition d’homme pensant, tout se renouvelle, — dans la conscience, tout est toujours recherche et changement —, dans le tout existant, matérialisé, visible, les vivants se remplacent les uns les autres.
2/ Vers quoi va ce mouvement ? La globalité de la Création vivante (planète, humanité, créatures existantes du dinosaure à l’humain) se dirige d’ère en ère, de phase en phase, de génération en génération, (parce que la vie infinie coule en elle), vers un infini incompréhensible.  Effrayant ? Stimulant ? C’est à considérer selon son degré de force intérieure.
3/ Comment se situe l’homme dans ce mouvement ? L’homme est donc un maillon entre ce qu’il a reçu dans son héritage du passé (religion, science, technologie, expériences) et l’héritage qu’il va laisser aux suivants. Comme tout héritage, chacun le fera fructifier ou le lapidera (parabole des talents, Luc 19/12-27).
4/ Où se place la liberté de l’homme dans cette situation ? Qu’on le veuille ou non, il n’y a pas de réponses immédiates, définitives aux questions existentielles. Pourquoi on vit ? Qu’est-ce qu’il y a après le décès ? Se satisfaire des croyances religieuses, rassurantes, limitantes condensées dans les dogmes, maintient dans l’infantilisme ou le sur-place, est de toute façon un frein au mouvement de la vie. Comme il n’est pas possible de l’arrêter, c’est soit évoluer ou régresser. La vie (donc le mouvement) n’ayant pas de fin, on pourrait dire qu’on n’a pas le choix, ou qu’on choisit librement de suivre le mouvement de la Vie. Quel que soit le niveau sur lequel on se place (matériel, spirituel) on construit son avenir avec ce qu’on est. La construction de son âme devient alors indispensable.  
5/ Se construit-on seul ? Seul face à l’immensité, au mystère, jamais percé totalement, même si on enlève quelques couches du voile (péché), même si c’est très lent au niveau du temps, même si c’est une tâche démesurée pour l’homme (Rév d’Arès 14/4), l’alternative la plus intelligente, c’est l’alliance avec ce qui nous dépasse — Mon Bras sera ton bras,  Ma Parole, ta parole (14/5).
6/ Est-on seul en soi-même ou ignorant ? Comment pourrait-on seulement vivre, survivre s’il n’y avait pas quelque chose qui nous dépasse ? Quelque chose qui nous répare quand on est malade, qui nous cicatrise quand on est blessé, qui nous tient encore debout quand tout s’écroule autour de nous, qui nous inspire quand on lâche son mental, son ego dominant.  
7/ Qui est en nous, qui vit en nous ? Je suis la Vie (Rév d’Arès 38/5) ou (et) le Père trop aimant (12/7). Ce qui vit en nous,  c’est donc la Vie ou (et) l’Amour absolu qui Vit, qui vit en chacun et partout en même temps, qui vit quelles que soient les circonstances, au-delà de toute préférence. Quel vivant refuserait cette cohabitation dans ce voyage, dans et vers l’infini ou quand va-t-on comprendre (moi le premier) que cette Présence est bien plus efficace, rassurante que tous les ersatz religieux ou profanes ?
Je suis intrigué par votre réponse au commentaire 224C1. La matérialisation et la séparation (…)  Pouvez-vous développer davantage ? Sont-elles des accidents de parcours, des nécessités, des réponses matérialisées à nos  errements intérieurs ?
Charlie F. du Nord

Réponse :
Par "séparation veut dire matérialisation (réponse 224C1)," j'entends que seule la matière peut être séparée (fendue, divisée, mutipliée, cassée, reproduite, etc.), mais que ce ne peut être le cas de l'âme qui est de même nature que Dieu, qui ne forme qu'Un avec lui : Sois Un en toi (Rév d'Arès xxiv/1).
Merci, frère Charlie, pour ce long commentaire auquel j'aimerais consacrer une longue réponse, mais le temps m'en manque. De toute façon, on ne fait ici qu'échanger sur des points qui ne sont pas fondamentaux pour préparer notre salut.
Vous dites : "Se construit-on seul ? Seul face à l’immensité, au mystère, jamais percé totalement, même si on enlève quelques couches du voile (péché), même si c’est très lent au niveau du temps, même si c’est une tâche démesurée pour l’homme (Rév d’Arès 14/4), l’alternative la plus intelligente, c’est l’alliance avec ce qui nous dépasse." L'alliance avec ce qui nous dépasse, c'est de la métaphysique. Mais il y a des réponses à vos questions dans le Message que Dieu nous adresse à Arès. On se construit dans la pénitence et donc dans nos relations avec le prochain, l'autre, l'humain qui est notre famille ontologique, dans l'amour, le pardon, la paix, qui n'existent que s'il existe quelqu'un à aimer, à pardonner, avec qui faire la paix. On ne peut pas "se construire seul", parce que notre vie est une vie de société, pas seulement de société avec les hommes vivants, mais aussi avec les hommes morts et avec la VieJe suis la Vie — qui les unit tous. L'ermite seul sur sa montagne ne se construit pas idéalement, parce qu'il ne se construit qu'avec Dieu. On ne se construit au sens plein qu'en se reliant aux autres autant qu'au Tout Autre. On ne fait qu'Un avec Dieu mais aussi on ne fait qu'Un avec l'humanité. C'est le fond, le terrain même de notre mission : Unir, et unir impose qu'il y ait un Être et beaucoup d'êtres à unir entre eux. Non, on ne se construit pas seul. Même le méchant contribue à ma construction personnelle, parce qu'il me faut l'aimer, le pardonner, et que cet effort, qu'on appelle pénitence, est un travail de soudure, de rivetage entre éléments d'un même Dessein. La finitude, c'est la construction d'un énorme navire, fait d'une infinité d'éléments, pour voguer, enfin heureux un jour... un Jour, dans l'Univers infini.

15nov20 224C5 
Extrait d'une lettre reçue cette semaine d'un vieux frère :

Ce courrier est l'occasion pour moi de vous faire part de la réflexion dans laquelle m'a plongé votre dernière lettre. Vous m'y écriviez que Dieu "n'était pas forcément une personne" et vous l'avez rappelé dans votre blog en réponse à des commentaires.
J'avoue qu'en lisant ces mots j'ai senti la terre se dérober sous mes pieds, comme une sorte de vertige qui m'a ramené à une réalité plus "austère", moins "romanesque" et "romantique" que celle que je m'étais fabriquée. Serais-je donc à ce point englué dans mes attaches culturelles pour ne pas ressentir les choses ainsi ?
Oh, certes, il y a bien longtemps que la Parole d'Arès et votre enseignement ont dissipé dans mon esprit l'imagerie religieuse d'un grand barbu hiératique siégeant solennellement sur son trône et dispensant aux humains ses blâmes et ses faveurs au gré de ses humeurs... Mais Il est Qui ? Il est Quoi ? Pour moi il est avant tout le Père-Mère Qui nous dit : mais c'est Ma Main Qui tient la main de l'homme, et Je suis la Mère dont se mouille la gorge... Ah ! Qu'il est bon de se sentir "caressé", "embrassé" par ces mots. J'ai aussi pensé à votre évocation d'un Dieu Que nous avons figuré à notre image autant qu'Il nous a fabriqués à la Sienne [Genève 1/26]. Alors, quoi de Lui en nous ? Quoi de nous en Lui ?
Ces questionnements ne me posent pas d'insolubles problèmes sur le chemin de ma pénitence, car j'ai bien compris à la Lumière de la Parole et  votre enseignement que le Père n'attend pas de nous l'acharnement à percer ces mystères, mais l'active volontéde nous recréer [...]
Un frère, des nôtres depuis longtemps

Réponse :
J'ai senti dans la lettre récente de ce vieux frère une question sur Dieu tellement importante que j'ai trouvé utile d'en publier le passage dans mon blog, ainsi que ma réponse postale, que voici :
Non, je ne crois pas que Dieu soit une personne. La personne, c'est l'être individuel en tant qu'il possède conscience, unité, continuité de la vie mentale et sentimentale, liberté et, sur le plan éthique (personne morale) la capacité de choisir et de "se déterminer par des motifs dont il puisse justifier la valeur devant d'autres êtres," comme disait Lalande. Dieu n'est pas cela. Il est un don continuel et total de Lui-même, Il est la Vie, l'Amour mais dans un sens diffus et universel tel qu'on ne peut que le déterminer hors toute classe, incompréhensible pour nos petites cervelles de pécheurs revenus à l'animalité. Notre pénitence consiste justement à se rapprocher de Lui dans son universalité qui ne se conçoit que dans l'amour. Dieu est Autre Chose, le Tout Autre. En faire une personne c'est une fois de plus dans l'Histoire en faire un Dieu au sens religieux comme dans la Bible, le Coran, etc., où Dieu est une sorte de réplique de Jupiter, sauf qu'il est unique (d'où le monothéisme). Dieu est infiniment plus que cela ; Il est la Puissance, la Sainteté et la Lumière diffuses, etc. Il est autant en nous qu'en dehors de nous. Il n'est est pas localisable, tout le contraire d'une personne. Oui, Il tient la main de l'homme, mais dans Son Amour Il ne peut qu'utiliser le langage de l'émotion humaine ; c'est sa capacité de kénose, de dépouillement qu'aucune personne, même le jars, même Jésus, n'a à ce point absolu. Il n'a de Main que symbolique et il est clairement au-delà de l'émotion, Il est Don de Lui-même à tous et à tout. Au reste, ce n'est pas de savoir ce qu'est Dieu qui sauve, mais la pénitence. Il est sans importance que vous ayez une autre opinion que la mienne sur ce point, parce que de toute façon nous sommes hors Vérité, nous sommes tout au plus dans le Vrai.
Il est aussi possible de visionner la première partie de la vidéo "Un prophète" :
https://www.youtube.com/watch?v=FehXU9Yv2Ac&t=712s
qui traite de la question de Dieu.
Le Dieu Qui m'a visité est le Dieu du Sinaï qui parle à Moïse longtemps après que les hommes eurent abandonné le Dessein initial et furent tombés dans le péché ; le Dieu du Ciel au nom imprononçable, Yahwèh, que nos frères juifs ne nomment jamais. Celui Qui redescend sur Terre lors de l'Exode avec le Décalogue gravé sur une table de pierre (les Dix Commandements) qu'Il remet à Moïse. Celui qui dit : Soyez saints comme Je suis Saint (Lévitique 19/2), le Père dont Jésus dit : Vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait (Matthieu 5/48), autrement dit : "Faites pénitence pour redevenir mon image parfaite," pénitence que nous rappelle La Révélation d'Arès. C'est le Créateur, Père de l'homme, son Enfant (Rév d'Arès 13/5), Celui Qui accompagne l'Enfant devenu librement enfant vil et terrible (2/1-5), Qui se fait son infatigable compagnon de route pour le ramener au Dessein idéal du départ. Autrement dit, la Création ne cesse pas (xxii/12), mais est comme suspendue, elle tourne en rond attendant que le co-créateur, l'homme, abandonne la prison du péché et reprenne sa place comme agent du Bien dynamique. Mais la religion a fait de Dieu un mystère. Aucun mystère n'étant professable ou catéchisable, la religion a fait de Dieu un personnage ou une personne certes multifacette mais rencontrable dans des rites, dans des sacrements, des prières, etc., bref, Quelqu'un de pas trop étranger à l'homme. Ce rapprochement a toujours eu pour résultat que l'homme voit en Dieu une sorte de roi, juge, rédempteur géant sous de nombreuses représentations selon les religions.
Or, Dieu n'est pas plus un mystère qu'un Être représentable. Sa nature est totalement incompréhensible pour l'actuelle cervelle humaine minée par la péché. Il est Sainteré, Puissance et Lumière, qui ne sont pas des énergies discernables (Rév d'Arès 12/4), tout simplement inaccessible à notre état d'animalité certes capable de métaphysique mais de façon très limitée. Notre animalité garde cependant au fond d'elle, même au fond du pire des humains, trace de l'image et ressemblance que la Bible dit que nous sommes de Lui (Genèse 1/26). Toute dimension, toute forme, toute caractéristique d'ordre physico-chimique est absente de Dieu. Il est les Sainteré, Puissance et Lumière diffuses, étalées à l'infini de l'espace sans limites à l'atome au fond de nous — l'Étalé dit La Révélation d'Arès (ii/4) —. Quand La Révélation d'Arès dit qu'il est simplement la Vie, elle use de sagesse, parce que l'immensité et la Force sans limites échappent à toute possibilité de description par le langage humain. Autrement dit, quand je dis : "Avant 1977 j'avais une certaine idée de Dieu, mais depuis 1977 je ne sais plus ce qu'est Dieu," je parle avec la plus grande probité possible. À mes frères qui me demandent comment je prie, je réponds : "J'use d'abord d'honnêteté. J'ignore complètement si Dieu m'écoute. Alors je m'adresse à moi-même parce que je sais qu'au fond de moi pétille une petite étincelle de mon Créateur. C'est ce qui fait que la pire canaille ou le plus insensé des hommes est Dieu, d'une certaine façon, sans le savoir."

16nov20 224C6
Cher Frère Michel,
Ceci n'est pas un commentaire mais une demande d'éclaircissement au sujet du mot "finitude", titre de cette entrée 224.
Pour moi, et après vérification dans les dictionnaires, ce mot désigne toutes les bornes de l'être humain : limitation de ses capacités, mort inéluctable..etc. L'usage que vous faites de ce terme me désarçonne un peu, j'ai l'impression qu'il ne cadre pas tout à fait avec son acception courante. En plus du titre, il revient quatre fois dans le corps du texte, je cite :
- Le soleil dit : " vous avez tout juste commencé. La finitude sera longue comme long est le vide de moi à vous, mais l'amour le comblera ; ce n'est pas l'inatteignable infini."
- Le soleil est le Signe que la finitude est en marche; il est icône de la Vie, du Père ..
- La foi en la Sainteté, la Puissance et la Lumière est inséparable de la finitude qui est en marche.
- La finitude commence seulement sur Terre, mais l'Univers est resté ouvert aux âmes.
" Finitude qui sera longue, qui est en  marche, qui commence seulement sur Terre ". Que dois-je comprendre ?
Merci d'aider mon faible lumignon.
Henri R. de la Bourgogne du sud.

Réponse :
Oh mais, mon bien aimé frère Henri, votre message est bien un commentaire, et même des plus logiques, puisqu'il porte sur le sens de "finitude", mot que j'ai pris pour titre de cette entrée.
Je m'attendais plus ou moins à une réaction comme la vôtre, parce que le mot finitude a en effet le sens statique que vous lui donnez : l'état de ce qui est fini, mais il a aussi des sens dynamiques chez certains philosophes comme Sartre, souvent des  existentialistes, parce que l'existentialisme n'est pas un état, mais une projection : incliner sa vie à une existence déterminée, qui dans l'état actuel des choses n'est jamais atteinte. Donc, bien des penseurs grands ou petits (dont je suis, mais tout petit, un pensetteur avec des pensettes) ont repris le mot au sens dynamique ou lui ont redonné le sens de finition inachevée, de finition en cours, quoique sans alternative, le sens de quelque chose qui est fini dans son principe, parce qu'il n'y a rien d'autre d'actif au-delà, comme la pénitence, mais dont le processus d'achèvement est interminable dans tous les sens du qualificatif, soit inévitablement très long, soit impossible à terminer.
Je vois toujours le mot finitude comme antonyme d'éternité. Pour moi l'éternité est quelque chose de plus ou moins immobile ; pas la finitude. La finitude est ce qui finit et non forcément de ce qui est fini, et donc par extension l'action (aussi variée soit-elle) de finir. Je n'ignore pas que finitude garde le sens de butoir, que vous lui donnez, frère Henri, celui de la chose finie, en cela que la but visé n'a pas d'alternative bien que non atteint. J'ai beaucoup hésité à choisir ce mot, mais je l'ai finalement adopté parce qu'il m'a justement paru typique de la difficulté du parler humain contraint d'appliquer un glissement constant à certains sens, faute de vocabulaire plus approprié ou plus riche : Pauvreté de la langue ! Nous Pèlerins d'Arès possédons la finitude par la Parole d'Arès, mais quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) à finir la Création, parce que cela implique de stopper le Mal, et donc cela implique une durée active. Autrement dit, nous sommes bien dans la finitude, mais rien n'est fini.
Sartre a parlé de "morale de la finitude." Il a construit une éthique de la finitude pour répondre à la question : Comment vivre la liberté du Pour-Soi, cet être qui est ce qu'il n'est pas et qui n'est pas ce qu'il est, et donc se définit comme l'ouverture aux possibles ? Le Pour-Soi doit intérioriser sa finitude, il a à être fini, mais pour être fini il doit procéder à la finition, ce qui peut durer, durer, durer...

16nov20 224C7
Frére Mikal, voici en vous lisant ce qu'évoque pour moi la finitude :
Dans la finitude, les "un pour cent" [?] de la population s'échinent à uniformiser la planète pour un monde sans société, sans relations, sans amour, sans amitié et sans Dieu ; un peuple sevré au numérique et au chimique. C'est aux prix de grands sacrifices (in)humains et pour le soi-disant bien de tous que se fera le nouvel Empire.
Dans la finitude, le Un se dresse, le Bâton de Lumière en étendard, à la Vie à l'Amour.  Sous l'éclat, le(s) divin(s et) le dévis [le monde dévié de Dieu, les incroyants] – son cil est sacarlate [rouge écarlate]  (Rév d'Arès xviI/5). Sous l'éclat. La gent(e) parle (du haut du Mont) : La Taure entre dans la cuisse [Nous sommes ce que Dieu envoie féconder l’humanité, l’engrosser d’une nouvelle vie spirituelle]. (La) pieuse gent(e) [le peuple des frères] choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) ; le faucon [le prophète], (dont) les ois(ill)ons [les frères] (ont) les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre, (comme) les haches (ils s’a)battent. (De) haut elle [la pieuse gente] choit, blanc(he comme) l’Eau ; elle bout [fait des gerbes d’écume] (quand) elle choit, (elle) frappe (comme) le fouet, (de) haut la pieuse gent(e) choit, (elle éclate comme) l’orage ; les oreilles crèvent. Elle crie (comme) les scies. Brume les perles (d’Eau du Ciel) [le peuple qui lutte pour un avenir selon Dieu éclabousse la terre de sa Parole, comme une précieuse poussière d’Eau du Ciel]. Le(s) guetteur(s), le(ur) ventre perd [ils prennent peur et perdent leur combativité d’avoir été repus d’honneurs et de confort] ; tu coupes le(ur)s jambes (et) le cou de(s) chef(s auquel) l’or pend (comme) les loupes [excroissances, goitres]. Mes unis [frères venus de tous les horizons] roulent la graisse dans l’eau (sale du monde qui deviendra) l’Eau (qui) bout (Rév d'Arès xLv/12-19).
Les très optimistes pensent que la victoire de l'amour sur la haine se fera sur quelques dizaines d'années. Nous savons qu'il faudra des siècles, un petit ou un grand mille ans. Nous verrons cela après notre mort, et puis un milan c'est un peu plus grand qu'un faucon.
Je vous embrasse.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, frère Tony, pour votre commentaire, dont j'avoue ne pas avoir vraiment tout compris. Mais il est vrai que la langue allégorique, symbolique, parabolique du Livre, deuxième partie de La Révélation d'Arès (le Message Théophanique), projette quelquefois l'esprit dans des pensées qui dépassent les possibilités du langage humain et plonge dans la seul moyen de la rhétorique : La métaphore, l'hyperbole, la litote, la prétérition, l'antithèse, l'oxymore, l'asyndète ou la polysyndète, le zeugma, etc. etc. Mais tout cela n'est pas toujours clair. Votre commentaire comme le Message Théophanique sont pleins de tout cela. Je pense que les lecteurs plus doués que moi vous liront comme on se voit dans un miroir.

16nov20 224C8
✨ Merci à notre soeur Christine pour cette magnifique photo 🖼 qu’elle a faite de ce bâton de lumière de soleil prise sur le fond du ciel bleu d’Arès, se rapprochant du "bâton de Lumière" qui vous est apparu et d’où est sortie , au cours des cinq Théophanies qui ont eu lieu du 2 Octobre au 22 Novembre 1977 la Voix et Le Message que le Créateur de l’Univers vous a donné à diffuser.
Ces photos qui viennent illustrer votre nouvelle et belle nouvelle entrée 224 "finitude".
🌈 Comme le prophète Noé qui construisit une arche en bois recouverte de bitume pour sauver sa famille du déluge qui couvrit la Terre 🌍
Nous reprenons la construction de l’Arche de l’Alliance Éternelle qui voguera au fil de nos constructions d’âmes et au fil des générations qui viendront.
Grâce à la pénitence que nous installons chaque jour de notre vie en nous habillant de l’Amour que le Créateur porte envers tous ses enfants qui peuplent notre vaisseau la planète 🌍 Terre depuis Adame et Haouha 👫, depuis la Genèse où la Vie fit l’homme et la femme à Son Image et à Sa Ressemblance 💫
Bien des philosophes ont parlé où écrit sur ce thème de la finitude.
Ainsi sur la question philosophique de la finitude :
Françoise Dastur dans les Cahiers de Gestalt-thérapie dit :
"Que l’être humain soit un être fini, c’est-à-dire éphémère, puisque son existence ne s’étend qu’entre les deux bornes que sont sa date de naissance et celle de sa mort, cela peut paraître au premier abord une évidence. Cette finitude, que nous partageons d’ailleurs avec tous les vivants, ne va pourtant pas de soi, car nous vivons la plupart du temps dans l’oubli de notre propre mortalité. C’est ce qui conduisait Freud à affirmer que "personne, au fond, ne croit à sa propre mort ou, ce qui revient au même : dans l’inconscient, chacun de nous est persuadé de son immortalité." Ce ne sont pas seulement les religions qui nous promettent la continuation de notre existence après la mort dans l’au-delà, mais la philosophie également, qui a en quelque sorte repris à son compte cette croyance inconsciente.
C’est en effet ce que suggère Platon, le fondateur de la philosophie occidentale, lorsqu’il fait appel, dans le Phèdre, à un mythe, celui de la vie préempirique de l’âme avant sa chute dans un corps, pour nous inciter à "parier", comme le fait Socrate, sur l’immortalité de l’âme. C’est plus tard Spinoza qui déclare lui aussi que l’esprit humain n’est pas détruit avec le corps, mais qu’il y a en lui quelque chose d’immortel, qui explique que "nous sentons et faisons l’épreuve que nous sommes éternels."
✨ Grâce à notre pénitence, grâce à vous notre prophète dans l’amour de Dieu, grâce à notre mission/Moisson d’épis mûrs, nous conduirons l’Arche pour voguer enfin heureux un jour... Un Jour, dans l’Univers Infini 🌈✨
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Avant toute chose, je vous redis ma joie, et la joie de sœur Christiane, de vous avoir vues le 5 novembre, vous Patricia et votre maman Danièle, le jour où nous étions à Arès à une réunion de chantier (consolidation du clocher) et où vous assuriez, toutes les deux, le gardiennage de la semaine.
Je connais très peu Françoise Dastur, dont j'ai lu ici et là quelques citations sans beaucoup m'y arrêter, et je vous remercie de nous rappeler qu'elle a réfléchi à la question de la finitude. D'après ce que je comprends à la citation que vous faites de ce professeur de philosophie, elle donne au mot finitude un sens nuancé qui diffère quelque peu de ce que je réponds à notre frère Henri R. (224C6). L'occasion  de montrer que ce mot finitude est un de ces mots que j'appelle "mobiles" ou "vastes" qui offrent à la pensée un grand champ de possibilités.
C'est pour moi l'occasion, au passage, de citer quelques lignes de Frédéric Nietzsche que voici, que je viens de retrouver dans "Le voyageur et son ombre" : "Les mots et les concepts nous induisent continuellementà penser les choses plus simples qu'elles ne sont, séparées les unes des autres, individibles, chacune étant en soi et pour soi. Il y a, cachée dans le langage, une mythologie philosophique qui perce et reperce à tous moments, si prudent que l'on soit par ailleurs."
Il m'arrive assez souvent de rencontrer des personnes ou de recevoir des lettres qui disent qu'elles sont attirées par La Révélation d'Arès, mais qu'elles ont fini par avoir peur de tout, par ne plus savoir dans quelle direction aller, quoi faire et quoi ne pas faire. Je ressens bien le déchirement qui s’opère dans l'humanité au milieu des mensonges en foule qui les bousculent depuis longtemps et qui rendent les gens inopérants, donc plus vulnérables aux lois parce que là elles n'ont pas de choix à faire ; les lois s'imposent, soit vous obéissez à la loi, soit vous allez en prison. Effrayant mais vrai. Il y a l'impérieuse nécessité d’une véritable réhabilitation de la confiance, de la vaillance, de l'insurgeance (orthographe que j'ai inventée pour la distinguer de l'insurgence comme vulgaire révolution). C'est peut-être ici que le mot finitude, qui rime avec incertitude, a vraiment sa place. Nous opérons un travail final, nous avons une finitude donnée par La Révélation d'Arès, mais qui va stagner des générations, parce qu'il faut reconquérir les cœurs. Nous vivons dans un monde menacé par ses tensions internes autant que par les ruptures d’une société instable et dangereuse. Nous rencontrons des femmes et des hommes entre angoisse et envie de s’en sortir, mais tous incertains de la direction à prendre. C'est une des causes de l'énorme difficulté de la mission. Les hommes arrivent à un point de bascule ; il faut qu'ils retrouvent leur courage et décident. La finitude n'existera qu'avec le courage, en fait, mais elle n'est encore qu'un mot. Le courage actif, créatif, c'est le moteur de la finitude qui pétarade, tombe en panne, repart, repétarade, retombe en panne, se répare, redémarre, retombe en carafe, etc., une finitude qui existe comme vérité finale, définitive, mais inaccomplie et qui glisse, glisse et va continuer de glisser longtemps encore. Je cherche sans cesse les moyens de nous réconcilier, au-delà de nos différences, sur le chemin de l’unité et de l’espérance, bref de la foi. Il y a urgence et pourtant quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).

16nov20 224C9
Cher Frère Michel,
D'entrée en entrée, vous nous faites toucher du doigt Dieu, la vie, l'humanité.
Nous sommes des petits misérables qui souvent ne savent pas comment faire pour retrouver la Lumière, c'est-à-dire Dieu qui pourtant est en nous.
[Grâce à] la pénitence (le seul remède) que nous pouvons acquérir avec le temps et votre enseignement indispensable (pour nos pauvres petites têtes de faibles lumignons, Rév d'Arès 32/5), nous surnageons dans l'océan infini qu'est la Vie.
Mais cette nourriture ne sauvera pas l'humanité malgré elle (Rév d'Arès 13/1-3), et c'est ce que je me dis, que la seule certitude que j'ai, c'est que je ne sais pas grand chose. D'où ma soif de savoir, et qu'à partir de là, je vais vraiment retrouver Dieu.
Encore merci, Frère Michel, pour ce que vous écrivez.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Je suis ému de m'entendre dire que j'ai réussi à permettre à une petite part de l'humanité, les Pèlerins d'Arès, de "surnager dans l'océan infini qu'est la Vie." J'ai réussi à rassembler une fraternité d'humains, hommes et femmes, qui normalement ne se seraient jamais connus. Puisque c'est l'amour qui doit triompher, il est évident que cela commence par la fraternité. La fraternité c'est une aventure plurielle, mais qui au lieu de se vivre par exemple dans la cadre d'une famille, se vit dans le cadre d'une équipe spontanée, en l'occurence d'une équipe qui se propose de réveiller dans le monde l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté. Aucune action de l'ampleur de celle que le Père nous demande d'avoir, aucune finitude au sens que je donne à ce mot, ne peut se faire sans fraternité. Soyez à Metz une fraternité solide et solidaire dans la grande diversité qui est la vôtre, qui ne doit pas être un inconvénient, mais une richesse. Camus a écrit, je ne sais plus où, quelque chose comme : "Aucune vérité ne peut se réaliser si elle n'est pas atteinte à travers les êtres. Je ne crois pas à la solitude." Ne soyez jamais isolés et n'isolez jamais personne.

16nov20 224C10
Si les humains n’ont pas compris : Nulle contrainte en religion (Coran 2/256) et n’ont pas tenu compte de : Tu ne tueras point (Coran 5/32, Matthieu 5/21-26, Exode 20/13). Mais ya Rabi, toute la création c’est les enfants du Créateur, qu’Il a créés à son Image et à sa Ressemblance [Genèse 1/26-27]. Toi, moi, lui, spirituellement nous sommes tous enfants du Père Allah qui vit en nous et qui souffre. Je cite une métaphore.  : Ça ressemble à un père que ses propres enfants ne veulent plus l’écouter.
Youcef des Bouches du Rhône

Réponse :
Merci du fond du cœur pour ce commentaire plein de foi, qui m'a beaucoup touché.
Dans "La table servie" du Coran, sourate 5, il y a un long passage qui a pour objet le crime de Caïn, mais où l'on ne trouve pas de précepte aussi direct et simple que le : Tu ne tueras pas de l'Exode 20/13. C'est dans le Coran un passage compliqué, et même par endroits curieusement similaire au Talmud juif, où il est dit (verset 35 ou 32 selon les versions) : Quiconque tuerait une personne sans ce que celle-ci ait tué ou répandu le scandale sur terre [serait jugé] comme s'il avait tué tous les hommes en totalité. Quiconque ferait revivre une personne [serait jugé] comme s'il avait fait revivre tous les hommes sur terre (traduction de Régis Blachère).
J'ai pour ma part toujours beaucoup médité sur la question du meurtre dans l'Écriture. Cette question m'a beaucoup intrigué après que j'eus reçu La Révélation d'Arès, parce que celle-ci parle de la mort de façon dédramatisée, comme d'un aboutissement inévitable de la vie pécheresse. Puisque tous les hommes sont pécheurs et promis tôt ou tard à la mort, un meurtre n'est après tout qu'une forme de la mort inéluctable, fatidique, incontournable, qu'elle survienne d'une façon ou d'une autre, et je trouve étrange que l'on fasse tant de cas d'un fait aussi inexorable. Or, les hommes traitent la mort comme s'il s'agissait de l'irréparable forfait consistant à faire disparaître un ou une immortel(le). Certes, le meurtre raccourcit une vie qui aurait encore à faire pour nourrir les siens, pour mener ses affaires, etc., mais la mort en elle-même, la belle affaire ! Tout le monde ne meurt-il pas ? De là le logique pardon qu'accorde au meurtrier l'homme de bien.

16nov20 224C11 
Pour rebondir sur "la Puissance" à laquelle nous aspirons (et ce n'est ni l'armée ni la politique, qui empêchera un coquelicot de pousser ou à une graine de germer !)
Voici un lien de la perfection de vibrations (Expérience d'un Japonais) : https://fb.watch/1ObXhGLB9k/
Tout comme les oiseaux migrateurs en vol peuvent le vivre par magnétisme !
De la créature à son Créateur il n' y a qu'un pas, un battement d'aile comme le dit La Révélation d'Arès au sujet du parcours spirituel du prophète Jésus !
Et même des scientifiques comme Nikola Tesla et Albert Einstein ont parlé de l’importance de tout voir en termes de vibration, d’énergie et de fréquence : "Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence et de vibration" (Nikola Tesla*).
Continuons de vibrer ! Avec vous dans la prière où la synergie opère !
Pauline S. d'Île de France

Nota du webmaster * : Nicola Tesla, Serbe devenu américain, inventeur qui, notamment, joua un rôle prépondérant dans le développement et l'adoption du courant alternatif pour le transport et la distribution de l'électricité.

Réponse :
Merci, ma sœur Pauline, pour ce beau commentaire.
Étonnant ce Japonais qui en faisant vibrer une table ronde fait prendre des formes géométriques belles autant qu'étonnamment régulières à un sapoudrage ou éparpillement de granules. À moins qu'il y ait sous le plateau de table un émetteur d'ondes qui commande ces granules... Comme vous voyez, c'est mon côté sceptico-rationaliste qui émerge... J'ai comme l'impression qu'il s'agit d'un tour de prestidigitation.
Vous n'avez pas tort ; les énergies et les vibrations remplissent l'espace et sont trop souvent oubliées, mais je ne vois pas très bien ce qu'elles ont à voir avec la finitude de l'installation du Bien qui nous intéresse ici.

16nov20 224C12
Bonjour Frère Michel bien-aimé en la Vie,
J'aimerais tant que nos dirigeants soient aussi préoccupés de vivre en harmonie avec le peuple comme l'est le vice-président de la Bolivie M. David Choquehanca, lors de son investiture le 8 novembre 2020.
Cette vidéo est de 16 minutes est une bouffée d'amour, qui m'a envahi jusqu'à l'envie, pour ce peuple qui marche sur les sentiers chevriers vers l'infinitude
https://youtu.be/xLnTJ7WoI10
Merci frère frère Michel pour ce que vous êtes.
[Vous] serez sur votre cœur avec sœur Christiane pour moi [?]
Michel J. de st-Etienne, Loire (mission de Lyon)

Réponse :
Bien aimé frère Michel, je suis très heureux d'afficher votre commentaire et la vidéo que vous nous invitez à visionner. J'ai écouté avec étonnement et allégresse le discours d'investiture du vice-président de Bolivie M. David Choquehuanca, un inca authentique fier de représenter sa famille humaine et d'en fêter sa résurrection politique. Je profite de l'occasion pour rappeler que la civilisation inca est une civilisation du groupe andin qui s'était développée le long du Pacifique en Amérique du Sud longtemps avant l'arrivée des conquérants espagnols. À son apogée, elle s'étendait de la Colombie jusqu'à l'Argentine et au Chili, en couvrant la plus grande partie des territoires actuels de l'Équateur, du Pérou et près de la moitié Ouest de la Bolivie. L'une des grandes singularités de l'empire inca fut d'avoir intégré dans une organisation étatique originale unique la multiplicité des populations hétérogènes qui le composaient.
L'empire inca regroupait de nombreux peuples culturellement très différents et plus de sept-cent langues étaient parlées sur son territoire ; ils avaient cependant une langue véhiculaire ou lingua franca, le quechua, dont certaines formes sont encore parlées de nos jours. La langue officielle de l'empire inca était l'aymara encore parlé en Bolivie. Le vice-président David Choquehuanca prononce son discours en espagnol, semble-t-il.
L'article 12 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance" se dit en aymara : "Janiw k'umiñas, ñanqachañas, ch 'inanchañas utjkaspati jaqen kankañapjhata, utapjhata, qellqasitapjhata. Taqe maynir arjhatañatakiw kamachit jach'a arunakas qellqanakas utji." C'est une langue agglutinante d'une extrême difficulté pour quiconque n'est pas né sur ce sol. Il se trouve qu'il fut une époque de ma vie où je m'intéressais beaucoup à la linguistique et notamment aux langues agglutinantes amérindiennes.

16nov20 224C13
Bonjour, cher prophète du Très-Haut !
J'aimerais partager une publication que j'ai produite sur Facebook qui d'après moi, résonne avec cette entrée et son appel à aller à l'essentiel de l'Appel du Créateur.
Il s'agit d'un poème d'Albert Camus :
Au milieu de la haine,
j'ai trouvé qu’il y avait en moi un amour invincible.
 Au milieu des larmes,
j’ai trouvé qu’il y avait en moi un sourire invincible.
 Au milieu du chaos, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un calme invincible.
J’ai réalisé à travers tout cela que,
Au milieu de l’hiver, il y avait en moi un été invincible,
et cela me rend heureux, (...)
Albert Camus
Maxime W. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Maxime, pour ce poème d'Albert Camus, que vous nous donnez la joie de lire, mais qui dans votre commentaire est cependant incomplet. Je vous donne la suite ici :
...
et cela me rend heureux,
car il dit que peu importe comment le monde pousse contre moi,
en moi il y a quelque chose de plus fort,
quelque chose de mieux poussant de retour.
Je crois aussi me souvenir que la première ligne commence par "Mon cher, au milieu de la haine, etc."
Mais qu'importe ce qui pouvait manquer à votre citation poétique. C'est beau.
Encore merci.

16nov20 224C14
Bien-Aimé frère Michel en l'amour du prochain,
Veillée 32 verset 3 : ... il s'est embrasé de Mon Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il s'est élevé vers Moi [Rév d'Arès 32/3].
Mais, comment n'ai-je pas compris plus tôt le sens de ce verset de L'Évangile Donné à Arès ?
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que toute la famille.
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

PS : Concernant la vidéo du commentaire n°1 de l'entrée 223, ce n'est pas moi qui en suis l'auteur. Je présente mes excuses au frère Dominique que je ne connais pas de n'avoir pas réagi plus tôt. Je sais que c'est une erreur. Je vous pardonne, frère Michel.

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Je vous demande pardon pour le commentaire 223C1. Je croyais qu'il venait de vous. Je viens de corriger la signature. J'ignore lequel de nos Dominique en était l'auteur.

16nov20 224C15
Bonjour cher prophète,
J'étais derrière la porte de votre entrée quand ce poème m'est venu.
La Porte est ouverte

J'aime l'Envoyé du désert
Qui renonce aux mirages
Car son cœur est de Ciel.
Comment imaginer cela
Avec des yeux de nuit.
Le monde est froissé, cassé
Comme des vieilles tôles
Où l'on peut encore espérer
Reconstruire sur sa ruine
Avec un peuple pénitent.

Que sais-je des autres?
Rien, vraiment rien
Quand je ne vis pas
Toutes les souffrances
Passées et présentes.
Quand je ne vois pas
Les lumières de la Vie
Portée par ses Messagers.
Qui suis-je vraiment ?
Un parmi tant d'autres,
Pauvres gens dépouillés
Les uns contre les autres
Comme sur des lits souillés
Des baraquements de mort.

Si pour une injustice
Je mets un genou à terre
Je dois pour toutes les autres
Vivre toute ma vie à genou !
Je préfère rester debout
Car c'est ainsi que j'aime.

Comme les prophètes
Se déchirent devant la Vie,
Comme le peintre déchire
Dans la douleur sa toile,
Je ressens cette déchirure
Devant la chair de mon père
Froide et vert de gris.
Méconnaissable et autre.
Elle tombe en poussière
Piégée par un vide obsédant
Mais il y a toujours une pierre
Pour recouvrir ce qui reste
Requiem sur une fin de vie.

Oh ! Comme l'Air est frais
Il est la Lumière sur nous,
Dans cette aube renaissante
Mes mots scintillent à Ses Mots
Comme la rosée du beau matin
Et malgré mon impuissance,
Ils sont l'Écho de mon Enfance
Perdue et pour toujours retrouvée.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitai

Réponse :
Merci du fond du cœur, cher frère Jean-Louis, pour ce poème.

16nov20 224C16 
Bien aimé prophète en Son Amour,
Ce matin, mon élan va vers cette entrée de blog par ma prière au cœur de laquelle mon attention toute entière — corps esprit et âme (Rév d'Arès17/7) — se porte vers ce blog, vers l'assemblée : ceux d'ici, de maintenant, d'hier et de l'au-delà (25/9) vers Celui Qui n'a ni commencement ni fin, Qui est là parmi nous si nous Le voulons (12/4 et 40/4).
Ma prière clamée, au cœur de laquelle je ressens "Envoie l'aile blanche !" (Rév d'Arès xxvi/1) reconnaissant cette nécessité d'écrire non pour le simple élan de le faire, ou par faiblesse, pour satisfaire une émotion, mais pour une nécessité de paix, qui m'apparaît claire en ces temps très sombres, si la main continue ainsi de prendre des décisions hâtives — pas de chameau (xviii/4) — sans concertation préalable avec tous, ceux/celles de peur qu'ils ne freinent un décision, un projet... Ceux et celles apparaissant comme étant inutiles, ou pas suffisamment éclairés ou au contraire trop aisés, ou trop éloignés culturellement ou gênants tout simplement.
L'Assemblée est souveraine [Rév d'Arès 8/1] de ses décisions certes, mais aussi le prémice, le petit reste (revient) est le laboratoire du monde changé (26/1).
Que ce soient les petits, les démunis ou ceux et celles qui ne le sont pas, ou ceux qui ont leurs médias, tous et toutes ont reçu la Vie (Rév d'Arès 24/3-4), tous ont la faculté de créer — non pas la fin qui est dislocation: chute -— mais  la Vie avec amour et raison.
Nous sommes libres (Rév d'Arès 10/10) d'exister, nous sommes tou(te)s, quels que soient le lieu, l'âge, la force, l'éducation, le sexe, les Enfants du Père. J'ai fait le choix de la liberté et d'être uniquement et simplement l'otage de l'amour, du pardon, de la paix, c'est-à-dire de la sauvegarde de ce que je porte en moi, la Vie !
C'est par le sonore — Sa Voix, Sa sueur, Sa Lumière, Son Eau (Rév d'Arès 18/5, 24/3, i/13-14, xLiv/9, etc.) que notre Créateur vous a parlé pour l'humanité, par votre voix, votre regard auprès des frères et les frères dans le monde que se génèrera le Bien, notre vraie Fortune (xxxvi/8).
De la pression de son doigt sur l'appareil photo notre sœur Christine M. (xxvii/12-13), a fait une photo que vous partagez ici dans ce blog. Un rappel de cet évènement sublime.
Un bâton de Lumière, une Voix qui se réduit à l'humain pour parler au monde, à l'humanité : Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21). Le Four Qui cuit l'épée (xLix/1)
La nécessité de la paix est urgente.
C'est par l'émanation du vrai (Rév d'Arès ii/9, xxviii/21), du Beau(12/3) en nous et autour de nous que nous changerons ce monde en redonnant Sa Place au Père. Sois assis dans Ma Maison et va sur la route (xxviii/24-28).
Avec notre âme, notre sœur, notre amie et la canne à notre poignet [Rév d'Arès xxii/7] nous nous relions et nous nous approchons de la Vie, nous cheminons pour et par l'amour.
Merci, cher prophète, merci au Père de nous guider malgré ce fatras. J'avance dans le désert, je ne suis pas seule. En prière et effort avec vous .
Danièle G. du Nord

Réponse :
Voilà un commentaire qu'emporte un vent de lyrisme sorti de votre cœur et dont je vous dis merci, ma sœur Danièle. Après tout, La Révélation d'Arès ne manque pas de lyrisme ; pourquoi ne nous inspirerait-elle pas d'écrire avec une certaine passion ?!
Je ne comprends pas très bien qu'avec un tel élan de foi votre mission de Lille n'augmente pas en nombre. Voilà des années que je ne vois aucun visage nouveau dans le Nord et cette apparente stérilité devient pour moi un mystère. Il faut peut-être que vous descendiez de votre niveau poétique, que vous atténuiez votre souffle pour vous mettre à la portée de personnes beaucoup plus prosaïques. Vous avez un très beau local, bien placé, que votre frère Jean-Luc a aménagé de très belle façon et les néophytes devraient s'y plaire. Mais bon ! je connais mal votre problème. Il doit y avoir à cette infécondité une raison qui m'échappe.
Si Jésus revenait à Lille, qu'y ferait-il ? Il y a peut-être une voix que n'entend pas le Lillois qui vous écoute, la voix du cœur... Peut-être avez-vous trop intellectualisé ou trop poétisé votre discours missionnaire ou peut-être êtes-vous de trop rares apôtres ? Peut-être manque-t-il le langage simple de Socrate sous le beffroi ? Que faut‑il pour changer l'axe de la pensée et inciter les Lillois à venir vous voir de plus près ? Ce sont des questions que je me pose. Socrate appelait à changer le genre de vie que nous vivons, à cultiver le souci de devenir meilleurs, à cerner la vie de Bien et à s'y engager. Il ne parlait pas lyriquement de l'Olympe. Il exortait simplement à être juste, à aimer son prochain, à changer les rapports humains. Nous vivons un monde de leurre, d'artifice, de consommation excessive à usage imaginaire et nous oublions l'essentiel : la rapidité de l'existence, le temps si court que nous avons pour rendre ce monde heureux ! Je sais que beaucoup des sujets qui nous préoccupent glissent sur les pensées du public sans y  pénétrer, mais quand même pas tout le temps, pas sans cesse ; il y a quand même des moments, même rares, où des âmes potentielles réagisssent positivement. Revoyez votre façon de faire avec beaucoup, beaucoup d'humilité, de clairvoyance. Merci de prendre comme moi souci du réveil que nous devons susciter dans le monde.
Encore merci pour votre commentaire, ma sœur Danièle !

17nov20 224C17 
Cher Frère Michel,
Dans cette entrée, j’entends (façon de parler) que vous nous invitez à ne perdre ni notre paix ni notre courage (Rév d’Arès 13/8) face aux évènements actuels qui peuvent nous bouleverser, nous inquiéter, nous indigner, nous révolter… Vous nous invitez à continuer de voir loin, bien au-delà de notre propre vie, face à ce qui ne sont que des soubresauts de l’histoire comme il y en a eu tant déjà.
Ce qui peut nous paraître un colosse terrifiant n’est qu’une grue à trois pattes (xxii/1) qui finira par tomber, comme le géant Goliath – tout cuirassé et armé qu’il fût – a été terrassé par le jeune David avec ses seuls bâton et fronde (1 Samuel 17).
Le(s) roi(s) ne nage(nt) pas contre l’Eau, voilà (que) la mer (les) noie (Rév d’Arès, xix/12).
Les uns comptent sur leurs chars de guerre,
d’autres sur leurs chevaux ;
nous, nous faisons appel au Seigneur notre Dieu.
Les autres s’écroulent et tombent à terre ;
nous, nous restons debout (Psaume 20(19)/8-9, "Les Psaumes en français" courant, Alliance Biblique Universelle)
Christelle L. d’Île-de-France

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Christelle, pour ce commentaire plein d'un vigoureuse espérance, fait pour réarmer le courage de nos frères et sœurs face à un danger, que personne ne nie, mais qui est moindre que le danger des problèmes humains que ces confinements injustifiés provoquent.
Bien sûr que j'invite tous mes frères et sœurs, engagés à mes côtés dans l'entreprise de retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), "à ne perdre ni leur paix ni leur courage (13/8) face aux évènements actuels qui peuvent nous bouleverser, nous inquiéter, nous indigner, nous révolter…" Bien sûr que je vous "invite à continuer de voir loin, bien au-delà de notre propre vie, face à ce qui ne sont que des soubresauts de l’histoire comme il y en a eu tant déjà." Ce que nous vivons n'est qu'un petit incident sanitaire, qui certes aura fait que la vie de certains, pas nombreux, soit un peu raccourcie, mais qui ne sera bientôt plus qu'un pet de coucou — plus léger, je pense, qu'un pet de lapin — dispersé et disparu dans l'espace. Les risques de la dislocation socio-économique qui commence à se faire jour sont infiniment plus grands que les risques du covid, que personne ne nie, mais dont on connaît à peu près les limites, tandis que les dégâts d'un effondrement économique seront beaucoup plus grands. M. Lemaire, ministre des finances, vient de prévenir M. Castex qu'il ne répond plus de rien si l'économie et la liberté ne sont pas remises en marche le 27 novembre. Que fera M. Castex ? Que fera M. Macron, qu'on n'entend plus ? Dans quelle bulle vivent ces deux hommes-là ? Une nation est une entité extrêmement complexe où la médecine n'est pas, loin de là, la seule chose dont il faille s'inquiéter.
Il y a dans ce pays une très gros problème : le problème de l'amour. Comment refaire l'unité d'un groupe humain sans amour ? Ces gouvernants, qui ont fait (tout le monde l'a remarqué) totalement disparaître de leurs discours le mot amour, ne voient-ils pas que c'est un problème extrêmement urgent ? Il n'est pas possible de réussir une entreprise humaine, quelle qu'elle soit, sans s'arrêter, à quelque point de l'Histoire, à la question de l'amour entre les hommes, amour indissociable de la liberté, comme une question fondamentale qui reste encore à définir depuis des millénaires et qu'il faudra bien finir par accepter. N'est-ce pas la raison fondamentale de l'Intervention du Père à Arès en 1974-1977 ? Nous sommes donc, nous Pèlerins d'Arès, en première ligne de ce combat pour l'amour. Les puissants doivent enfin reconnaître qu'il y a là un problème capital et comprendre que ce ne sont ni les idéologies, ni les discours, ni les lois, ni les dogmes qui donnent l'amour, mais le cœur. Le discours politique doit changer complètement de registre, sortir de son rationalisme laïc, pour commencer. Ensuite, la politique — ce qu'on appelle politique dans le langage commun — doit disparaître, les petites unités humaines (qui existent en puissance) doivent reprendre leur souveraineté, parce que l'amour ne peut se développer entre les hommes qu'à petite échelle pour commencer.
Le Père m'a choisi pour prophète, j'ai donc depuis quarante-six ans énormément réfléchi à cette question, je suis sûr de ne pas me tromper. Il y a un absolu de l'amour, il ne peut que commencer par petites groupes humains ; il nous faut absolument aider le monde à le retrouver. Sans amour la vie de l'humanité n'est que vanité, argent, envie... ou malheur. Je me souviens d'une note que Camus avait écrite dans ses "Carnets" et qui disait quelque chose comme : "Quand il n'y a plus d'amour, il ne reste que le tragique." Le tragique c'est ce que nous vivons en ce moment. Toujours sous la plume de Camus, qui (il faut s'en souvenir) n'avait pas de religion, il y a ces mots, que j'ai retrouvés dans un texte didactique : "Il n'y a dans ce monde qu'un seul amour. Étreindre dans ses bras le corps d'une femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer." Oui, même dans l'acte isolé de l'amant serrant l'amante on trouve l'infinie force de l'amour universel. Mais pourquoi les gouvernants, qui veulent toujours faire sérieux, pensent-ils qu'ils se diminueraient en reprenant ce langage de l'absolu ?

18nov20 224C18
Merci, frère ainé,
Entrée après entrée, vous nous donnez toujours à réfléchir ; ça ne chôme pas chez les Pèlerins d'Arès !
Dés la deuxième veillée, La Révélation d'Arès nous le dit : Mon Premier Fils qui a choisi d'être maître de la terre et de M'en payer tribu en passant par les plaies de Job et par la fosse (2/1).
C'est donc par un mauvais choix que le libre Adam a déclenché l'horloge du temps. Depuis, c'est ce destin funeste que l'humanité subit en perpétuant le péché, sans savoir qu'une autre vie est possible : la Vie!
Ce que les lois, les morales, les religions n'ont pas réussi à faire, nous le ferons.
Le petit reste a pour vocation de conduire l'humanité vers la transfiguration qui est l'état adamique initial d'avant la chute. C'est ainsi que commence avec La Révélation d'Arès ce que vous appelez la finitude, et ce que [mon épouse] Claudine appelle le commencement de la fin!. C'est avec tous nos frères du petit reste, le destin que nous avons choisi. Alléluia !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Eh oui, frère Dominique, "La Révélation d'Arès nous le dit : Mon Premier Fils qui a choisi d'être maître de la terre et de M'en payer tribu en passant par les plaies de Job et par la fosse (2/1). C'est donc par un mauvais choix que le libre Adam a déclenché l'horloge du temps. Depuis, c'est ce destin funeste que l'humanité subit en perpétuant le péché, sans savoir qu'une autre vie est possible : la Vie!" C'est par empirisme que "l'humain perpétue le péché sans savoir qu'une autre vie est possible : la Vie." L'empirisme, c'est l'affaire d'un philosophe écossais bien connu du XVIIIe siècle : David Hume (prononcer h'youme). Pour Hume — qui n'est pas un philosophe que je connaisse bien, je l'avoue — les habitudes d'existence, de relations humaines, la psychologie ne sont pas des sciences, mais des formes de croyance parmi d'autres ; elles pourraient changer... De là chez Hume un scepticisme qui provient du fait qu'il ne croit pas qu'on puisse avoir la certitude absolue de rien. Hume a conduit a une façon d'observer le monde qu'on peut dire déconstructionniste ; autrement dit, Hume pense que ce qu'on appelle science n'est pas fondé sur du factuel, mais sur une façon de voir devenue la conviction que ça ne peut pas être autre, alors qu'on n'a aucune preuve que ça ne peut pas être autre. Un autre philosophe, allemand celui-là, Emmanuel Kant, dira que Hume l'a sorti de son dogmatisme. Aussi nous Pèlerins d'Arès devons-nous aussi sortir le monde de son dogmatisme. On devine aisément que ça ne peut pas être une promenade, mais un travail de fond très difficile... De là la certitude que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). De là la certitude que vous avez "choisi le bon destin. Alléluia !"

18nov20 224C19
Frère Michel bonjour.
En missionnant dans ma ville, j'ai croisé un couple, un homme une femme, qui se sont arrêtés pour m'écouter lorsque je les ai abordés dans la rue, afin de les informer spirituellement de l'événement Arésien qui va bouleverser l'humanité, le prodigieux appel lancé par Dieu depuis Arès. Et l'homme de me répliquer brièvement et rapidement avant de s'en aller : "Et si on faisait le procès de Dieu ?" Je suis restée sans voix. Dieu devant un tribunal, accusé par qui ? Par des humains ressemblant à des bateaux qui partent à la dérive, beaucoup sont des embarcations lancées en pleine mer sans boussole, ni cartes de navigation. Je suis restée pétrifiée par les paroles virulentes de ce monsieur : Le procès de Dieu !
Bien sur que certains hommes n'ont pas de lien avec L'Éternel. Cependant Dieu a parlé à des prophètes ; c'est par eux que nous recevons la lumière divine et c'est par eux que nous parvenons à entrer en relation avec Dieu. La Révélation d'Arès 30/1 dit : Ce Que Je dis Je L’ai déjà dit ; Mes Prophètes et Mes Témoins L’ont livré au monde ; si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi…
L'attitude dédaigneuse de ce monsieur envers Dieu m'a subitement scotchée. Ma pensée s'est envolée vers Emmanuel Swedenborg sur L'humilité qui est le fondement de tout. La Bible parle d'hommes gonflés d'orgueil, autrement dit des hommes qui ont une trop haute opinion d'eux-mêmes (2Timothée 3/4). Par contre, les humbles essaient d'avoir un regard honnête et objectif sur eux-mêmes ; ils admettent leurs imperfections et leur infériorité devant Dieu. L'humilité d'après le premier pilier de la pénitence est le non-jugement qui nous amène vers l'absence de ressentiment, d'amertume, d'animosité. Nous devons nous mettre au service de tout ce qui existe en nous de plus pur, de plus noble, de plus lumineux.
Permettons à la grande Lumière infinie de poindre et Elle nous relèvera en une humanité surnaturalisée, métamorphosée. Que nos êtres resplendissent de divinité !
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire qui me surprend. Je ne suis pas surpris parce que vous avez rencontré un homme qui ironisait : "Et si on faisait le procès de Dieu ?", ce qui de nos jours n'est pas rare dans un monde plein de scandalisés (Rév d'Arès 28/4). Je suis surpris, parce que vous me parlez d'Emmanuel Swedenborg (de son vrai nom : Emanuel Svedberg), qui fut un homme de Dieu au destin rare, dont nous avons très peu parlé, c'est vrai, dans ce blog. Par l'outil de recherche créé par notre frère Bernard L. — aujourd'hui président du comité de gestion de la mission parisienne — je trouve Swedenborg une fois : "1. Blog, entrée n°163, Besoin, désir et raison lundi 30 mars 2015 - commentaire n°29 : "S’élever spirituellement pour atteindre la destination que Dieu a prévu pour l'homme. C’est le but final de la création qui correspond à une réintégration dans le sens d’un retour à la source première dit Emmanuel Swedenborg, décédé en 1772. Donc ce visionnaire pensait déjà comme notre prophète Michel Potay mais comme cela n’a pas été accompli à son époque il nous faut rabâcher sans cesse les mêmes leçons — Ce Que Je dis Je L’ai déjà dit (Rév d’Arès 30/1). "Pénitence !" criait Jean-Baptiste, Jésus et bien d’autres qui n’ont pas été écoutés."
Emmanuel Swedenborg est quelqu'un que j'ai découvert tardivement, dans les années 80. Il a probablement rencontré le Père, la Vie, d'une façon différente, moins directe que la mienne en 1977, mais sûrement authentique. À Boston j'ai rendu visite à l'Église Swedenborgienne (Swedenborgian Church of North America), dite aussi Église de la Nouvelle Jérusalem, mais on m'y a reçu avec méfiance. Une Américaine, dont j'ai oublié le nom, m'a quand même adressé plus tard à Arès un "Compendium of Swedenborg's Theological Writings" (Abrégé d'Écrits Théologiques de Swedenbborg), que j'ai toujours dans ma bibliothèque, mais nos relations se sont limitées à cela, parce qu'ils ont tout de suite compris que je ne cherchais pas à devenir membre de leur Église, mais au contraire à apporter un supplément de Lumière à leur Église. Qui avait été Swendenborg ? Un Suédois mathématicien, physicien, qui en 1741, à l'âge de 53 ans, commença à sentir des points lumineux se projeter sur sa rétine et à prêter attention aux rêves qu'il faisait. Il nota ses expériences et ses rêves dans son Drömmar (Rêves) entre 1743 et 1744 et dans son Diarium Spirituale à partir de 1747. En 1743, il fit cette confidence à son ami, le Dr Hartley : "J'ai été appelé à une fonction sacrée par le Seigneur lui-même (de qui parlait-il ? de Dieu ou de Jésus ?), qui s'est manifesté en personne devant moi son serviteur. Alors il m'a ouvert la vue pour que je voie dans le monde spirituel. Il m'a accordé de parler avec les esprits et les anges..." À 56 ans, il abandonna ses travaux scientifiques pour se consacrer entièrement à la recherche spirituelle et à faire découvrir au public une spiritualité rationnelle basée sur ses visions de l'au-delà, mais largement émancipatrice, si l'on considère l'étroitesse dogmatique de son époque. C'est son très grand mérite. Il se mit à étudier l'hébreu à 57 ans. En 1744, il a de nouveau une vision à Londres. Revenu à Stockholm il écrivit au roi pour délmissionner de ses fonctions au Collège des Mines et se consacrer entièrement à la vie spirituelle. De 1749 à 1756, il publia les huit premiers volumes de ses "Arcanes Célestes", sans nom d'auteur, d'éditeur, ni de ville, puis "Le jugement dernier, De coelo et ejus mirabilibus et de inferno, ex auditis et visis (Du ciel et de ses merveilles et de l'enfer)", "Du cheval blanc de l'Apocalypse", "Des terres dans notre monde solaire" et "De la Nouvelle Jérusalem". En 1759, il quitta Londres et rentra définitivement en Suède. Son enseignement repose principalement sur le principe des correspondances entre le monde spirituel et le monde matériel, ce qui ne peut, bien sûr, qu'attirer l'attention d'un Pèlerin d'Arès. Il considérait que le monde spirituel et monde naturel s'interpénétraient au point que toute frontière entre les deux est fluide et incertaine — on retrouve ici le thème de l'image et ressemblance —. Pour lui le Ciel et l'Enfer n'étaient pas une récompense ou une punition, mais des états librement choisis, ce qui n'est pas faux si l'on réfléchit à Adam tel que la Parole d'Arès en parle. Swedenborg voyait le Ciel comme le lieu idéal de travail, d'altruisme, d'empathie, tandis qu'il voyait l'Enfer comme le règne de l'individualisme, de la haine, de la méfiance, de la poursuite du pouvoir. Les échanges entre les anges et les esprits déterminaient, selon lui, les plus petits faits de notre vie. Notons que pour Swedenborg l'amour, tant spirituel que physique, occupait une place prépondérante dans la vie humaine : "L’amour conjugal intime permet seul de connaître l’autre sur le plan de la substance spirituelle, donc sur le plan de l’intériorité, de l’induction psychique. L’amour métaphysique outrepasse de beaucoup l’amour physique, mais le premier n’est donné qu’à ceux et celles qui peuvent établir une union des âmes pour compléter l’union des corps." Balzac développera ce thème dans son roman "Séraphîta". Il y a dans la pensée de Swedenborg un profond altruisme : "Le plaisir céleste résulte de l’accomplissement de quelque chose d’utile pour soi et pour autrui. Toute l’existence des anges consiste, sous une forme ou une autre, à se rendre utile." Sa psychologie se caractérisait par l'accent mis sur les aspects sociaux en même temps que la recherche d’une communication profonde et authentique, et un intérêt pour la croissance du potentiel de chaque individu. Bref, il y a entre l'enseignement de Swedenborg et l'Enseignement de La Révélation d'Arès un certain nombre de parentés mais aussi de grandes différences. Je pense que son mérite le plus grand est, à son époque, d'avoir délivré l'Église de sa dogmatique ; par là il forma certainement une étape sur les relations entre le Père et l'Enfant. Il demeure que nous ne sommes pas swedenborgien, nous sommes bien au delà dans le processus de simplification ou de délivrance du Vrai.

18nov20 224C20
Bonjour, très cher frère Michel,
J'aimerais de nouveau partager un poème :
Deviens un artisan de ton âme...
Fais de ta vie une œuvre d’art.
Que chaque instant de ce présent si précieux,
Sois habillé de tes plus belles pensées,
De tes actes les plus nobles.

Fais de ta vie un hymne à la joie,
Pénètre au plus profond de la matière,
Et féconde l’obscurité de pensées lumineuses,
De fleurs de pensées afin d’ensemencer monde intérieur et extérieur.

Sème les graines de ta destinée,
D’une main heureuse,
D’une main amoureuse,
D’une main confiante, humble et généreuse.

Qu’au travers de tes expériences terrestres,
Puisses-tu faire vibrer ton âme,
Telle une harpe céleste,
Afin qu’elle prenne corps et s’exprime au sein même de la terre.

Fais de ta vie une œuvre d’art,
Et communique ton œuvre dans la matière,
Matérialise les Idées célestes,
Idéalise la matière terrestre.

Que chacun de tes gestes,
Que chacune de tes actions, de tes pensées,
Portent en elles le sceau de ton âme,
Et fleurisse dans l’Amour de l’éternel présent.

Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,
Sans préjugé, ni attache.
Détaches-toi du futile trop servile
Et croit sans hésiter, lentement et sûrement,
Dans l’Inconditionnel Amour du temps, ton plus beau présent.

Alain Degourmois
Maxime W. d'Île de France

Réponse :
Ce n'est pas "Degourmois", mais très probablement Degoumois, mon frère Maxime.
Je pense que vous parlez de la même personne. Si c'est le cas, il s'agit d'un "artiste, poète et éveilleur de conscience" de talent, que je connais peu, mais dont j'ai entendu parler. Sa prospective n'est pas vraiment arésienne, mais il s'approche de notre perception métaphysique, en effet. Je me permets d'afficher ici une belle vidéo de lui.
Merci, frère Maxime, pour ce commentaire ou pour le poème que vous nous communiquez.

18nov20 224C21
Réelle vision ! Donne espoir d’un monde meilleur (quelques zigzags, plusieurs générations...) beaucoup d’efforts d’amour, de pardon.
Merci à Dieu pour être encore redescendu près de nous.
Merci au prophète Michel pour avoir continué votre travail avec amour pour tous les hommes afin qu’ils progressent.
Je vous aime ainsi que tous nos frères.
Luc J. de saint-G. (non localisé)

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire... j'allais écrire d'un frère inconnu, mais non ! Tous ceux qui se retrouvent sous la Lumière qui a envahi le monde depuis Arès ne peuvent pas être inconnus entre eux. Ils ne sont jamais que des frères qui se retrouvent. Merci donc, du fond du cœur, pour ce commentaire, frère retrouvé.
Vous n'ignorez sûrement pas que nous manquons d'apôtres pour répandre la Sainte Parole d'Arès. Quelle joie si vous pouviez rejoindre une de nos mission ! Soyez pénitent et moissonneur !
Il semble que nous redécouvrions notre famille spirituelle quand vient à nous quelqu'un qu'on pourrait dire lointain et étranger mais qui était seulement derrière le voile que le Mal a tiré entre les hommes pour mieux les dominer. Être redécouvert, qu'est-ce que ça signifie ? Cela signifie qu'on appartenait à une même récolte dont la Moisson sera longue, qu'on était un Enfant du Père en attente, orphelin quelque part, mais qui portait dans son sang, dans son épi (Rév d'Arès 13/7, 14/1-3, etc.), quoiqu'isolé, la quintessence muette et à peine reconnaissable de la Vie (24/5). La solitude de l'épi au milieu des broussailles (5/4, 31/10) n'est pas fondamentalement solitude, mais attente. Vous voilà redécouvert. Le Pèlerin d'Arès peut être un pèlerin d'Arès qui s'ignorait. J'espère que c'est votre cas, bien aimé frère.

18nov20 224C22
Bonjour,
Cette entrée me fait penser à celle que vous aviez écrite sur Bouddha, que je n'avais pas lue entièrement, en particulier le Nirvana (en sanscri). Il est précisé, de mémoire, que le Nirvana est un concept n'ayant ni début, ni fin, si mes souvenir sont exacts. Comme pour avoir une fin il faut que le temps existe, dans ma compréhension c'est impensable pour moi qu'une fin existe, car seul l'homme qui compte [Rév d'Arès ii/10-19] voit le temps. Si l'on ne compte pas, on ne voit pas le temps ; il n'existe plus. Après, je n'arrive peut être pas à comprendre correctement certaines choses.
En tout cas, si je suppose que la mort est une fin, il faut n'avoir aucun regret, mais actuellement une des seule chose que je pourrais regretter c'est de ne pas aider activement les autres et me développer pour les comprendre et les aimer inconditionnellement. Et ce qui est étrange, c'est que plus je réfléchis, moins je prends Michel pour un illuminé et plus je trouve les autres illuminés et c'est très désagréable. En effet, je suis bercé par une culture scientifique dont un des buts est d'avoir raison, de trouver la vérité, grâce à, entre autres, un relativisme à tout épreuve (si on a tort on dit que c'est relatif et le problème et réglé) et essayer d'équilibrer les deux n'est pas trivial, même si on exclut l'exemple précédent (le relativisme).
Cela peut aussi provenir d'une envie de communiquer aux personnes pour essayer de les comprendre (je peux essayer d'aider les gens que si je ne me frotte pas à eux), mais actuellement on restreint les contacts, j'ai mal choisi mon moment x D.
En tout cas, je ne suis naturellement pas assez désabusé pour que la situation actuelle ne me touche pas, elle devient problématique.
Gaëtan G. (non localisé)

Réponse :
Merci, mon frère Gaëtan, pour votre commentaire.
Le relatif, c'est vrai, est le truc idéal pour s'épargner la corvée de chercher (ou d'accepter) la Vérité. Mais à vrai dire, la Vérité en sa totalité n'est pas accessible aux hommes de cette génération. Seule le Vrai, réalité relative, leur est accessible. Il n'est donc pas très grave d'être relativiste pour l'homme relatif que nous sommes... relatif au Dessein initial. De ce fait le relativisme est le remède du dogmatisme. Nous devons à Einstein d'avoir démontré la relativité des vérités newtonniennes et démoli le dogmatisme scientifique de son temps. La religion, elle, est terriblement dogmatique, quelle qu'elle soit. L'islam, lui, quand je lui parle de ses dogmes, me répond fièrement : "Nous n'avons pas de dogmes". Je lui réponds : "Mais si. À preuve, les crimes qu'il  commet en leur nom eu cri d'Allahou akbar !" La religion a donc une sainte horreur du relativisme. Nous, Pèlerins d'Arès, sommes relativistes en ceci que l'énonciation de ce qu'on croit être la Vérité ou la foi en la Vérité n'est pas ce qui conditionne notre salut. Ce qui conditionne notre salut est uniquement ce qui est à notre portée : la pénitence, qui est le fait d'aimer son prochain, de pardonner les offenses, de faire la paix, de chercher l'intelligence du cœur et d'être libre de tous préjugés.

18nov20 224C23
Infinitude.
Je dis parfois à mes interlocuteurs :
"Nous sommes des étincelles de Vie divine lancées dans la Création divine. Ne comprenez-vous pas que si la vie se résumait à la vie organique, physique, chimique, nous nagerions en pleine absurdité. Ne comprenez-vous pas que si l'humain (ce cloporte rempant à l'échelle de l'univers) est capable de conscience, pensėe, creativité extraordinaire, c'est qu'il y a dans la création initiale les principes de conscience pensée, parole, créativité. Autrement dit si l' humain a ces capacités, le Créateur, la Vie, le Père/Mère les a forcement lui aussi, non ?
Ces capacités ne sont pas venues a l'humain par hasard ou par éliminitation mécanique ou par acquisition hasardeuses ; elles préexistaient.
Vous croyez que le sens de la vie se résume a une trajectoire du bien vivre, bien aimer, bien se reproduire, bien vieillir, etc. Mais non ! Le sens de notre trajectoire terrestre est tout autre et ne s'arréte pas avec la mort biologique. Notre trajectoire se poursuit dans l'au-dela par l'esprit et l'âme (si on s'en est créé une). Nous sommes potentiellement beaucoup plus que des animaux pensants destinés à la finitude de la fosse sans retour. Nous sommes  des étincelles de vies divines lancées dans la création infinie et par la conscience élargie (Rév d'Arès xvi/18)  et l'amour inconditionnel nous nous lançons nous-mêmes dans cette création et vie infinies.
La Révélation d'Arès xvi/17 dit : Assis, le frère voit la fleur se faner et la rouille se former, il sent son os qui se tord ; alors dans sa tête la houe entre pour faire le jardin qui ne fane pas.
xvi/18. Le frère qui voit clair sort de sa tête, monte dans Ma Main.
Sa tête devient de l'or en feu comme le soleil, sa salive verse la pluie , la forêt couvre sa jambe."
Annotations : L'Homme veillit et meurt, et corrélativement la nature dégénère à cause du péché. Le frère qui retrouve humilité et amour, retrouve la lucidité et peut changer le monde, parcequ'il n'a pas de présuposés, il écoute les autres, la nature, la raison, retrouve l'intelligence [spirituelle]. Pas de raison créatrice sans péché vaincu. Voir clair signifie avoir l'amour et l'humilité, donc la vraie raison, promouvoir la vie spirituelle, changer la pente de la dégénérescence en ascension de la force et fraîcheur.
Vouloir arrétez le processus de création infinie qui passe par nous est l'émanation de cérébralités figées par des idées/dogmes, avatars du temps où l'humain refusa sa destinée de co-créateur divin. Salut fraternel.
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà un beau commentaire, qui nous fait confidence de ce que vous dites parfois aux personnes que vous rencontrez dans votre mission. Merci, mon frère Daniel.
Ce que vous dites "parfois à vos interlocuteurs" est très bien, mais d'un niveau qui doit échapper à beaucoup. Je serais curieux de connaître les réactions de ces interlocuteurs. Ce qu'il faut dire et éviter de dire dans un monde où l'ignorance métaphysique devient abyssale est évidemment un problème. Mais peut-être avez-vous raison. C'est peut-être par le haut qu'il faut tenter de réveiller l'épi mûr. Avez-vous des résultats ?

18nov20 224C24
Comme la voile poussée par le Souffle vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 33/27) votre voix (23/5) porte, élève et fortifie le cœur du pénitent dans la droite voie de l'humilité du pécheur (8/4) qui reprend le chemin d’Éden et de sa recherche de pénitents dans la Mémoire du sacrifice (8/6).
Merci pour cette nouvelle entrée inspirée par ce soleil de la plage d'Arès, évoquant, un jour de de novembre, le Saint bâton de Lumière, bien-aimé frère Michel, prophète de la Vie (Rév d'Arès xix/26) et Sa Parole pure (i/12-14) transmise fidèlement pour La rendre accessible à la multitude, sur le continuum de la finitude...
Merci aussi d'être toujours parmi nous. Ce soleil partagé doit sans doute vous paraître bien pâle comparé à la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) qui se manifesta à Arès et s'adressa à vous du 2 octobre au 22 novembre 1977.
Jésus c'était hier, seulement quelque vingt-deux fois une vie comme la vôtre, nous rappelez-vous parfois... Alors les théophanies, c'était il y a un instant. Celui d'un battement d'ailes (Rév d'Arès 32/4) aux yeux de la Vie infinie du temps qui vient (30/13). Ce beau Signe par vos yeux est d'avantage encore bienvenu et nous rappelle que nous commençons tout juste à nous mettre en marche pour accomplir la Parole (35/6).
Le chemin des sentiers chevriers qui conduira Son Peuple sur la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/7) sera long, mais l'amour évangélique le comblera jusqu'à la Victoire finale du Jour (40/4), pour la plus grande Joie du Père de l'Univers, de l'Éternel, de Brahma, de Tathagata, du Grand Esprit, d'Amma, de Nyam(b)é, des mille Noms (3/6, 39/9, xv/5, xviii/2-4) que nos frères humains ont donnés à la Vie.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci du fond du cœur pour ce beau commentaire, mon  frère Guy.
Ne me remerciez pas "d'être toujours parmi vous," car si je jouis d'une certaine longévité, ce n'est pas de mon fait, mais du fait du Père qui doit penser que j'ai encore à enseigner. Cet été, en août, je souffris d'une sciatique carabinée — le genre de handicap qui peut arriver à tout âge — qui me causa de grandes difficutés de locomotion. Mon médecin me prescrivit de passer une IRM. Les délais pour l'IRM étant très longs (au plus tôt trois mois) j'ai pu trouver un doctoresse radiologue qui m'a dit qu'un scanner ferait aussi bien l'affaire qu'une IRM. J'ai accepté et elle a effectué presque immédiatement un balayage numérisé de toute la zone concernée de ma colonne vertébrale tout en faisant une image de la colonne entière. Voyant ma colonne vertébrale entière, elle m'a dit : "Vous avez un rachis étonnant pour un homme de 91 ans. On dirait la colonne d'un homme de 65 ans !" Je ne pense pas qu'elle m'ait dit cela pour me flatter. Je suis parfois étonné de garder à mon âge une certaine vigueur, mais je ne crois pas du tout que ce soit moi qu'il faille remercier pour ça. J'ai beaucoup de travail et mon Patron des Nuages, Qui est très exigeant, m'a mis un corset pour me protéger des coups fatals de la vieillesse. Comme je n'ai pas de syndicat pour me protéger des abus du Patron... Bref. Deo gratias !
La Révélation d'Arès exprime ce que doit être la conscience de tous les hommes, aussi cette Parole n'est-elle lue, donc connue, que si nous (moi le premier) fournissons les efforts nécessaires pour la faire connaître. La tâche est considérable, car contrairement à une philosophie ou une idéologie qui ne concerne que des groupes humains, la Parole d'Arès est pour tous.
Le langage de la philosophie ou de l'idéologie est fait pour l'imagination, l'entendement, la pensée, les penchants d'une certaine catégorie humaine, le langage de La Révélation d'Arès est une notion concrète aussi nécessaire à tout humain que l'eau est nécessaire à la soif. Il nous faut développer une vigueur plutôt grande pour la répandre. De plus, la teneur de la Parole d'Arès est un contenu intérieur total ; c'est une Parole qui pénètre l'être tout entier dans toutes les phases de son existence ; on ne peut dire : Je choisis cela et je néglige ceci. Il faut, pour la suivre, la prendre en totalité. Cela demande à l'apôtre une énergie particulière. C'est sans doute pourquoi le Patron des Nuages me dote d'une vigueur particulière. Aussi, même si je ne me sens quand même pas aussi vaillant qu'il y a quelques années, même si ma mémoire n'est plus aussi bonne et me contraint à toujours vérifier ce que je dis, à fouiller les dictionnaires et à chercher des références que j'ai oubliées, j'arrive encore à remplir ma mission.

18nov20 224C25 
Je ne connais pas la source de cette photo.
Peut-être un autre message du Ciel ?
Tony L. de Touraine
Mont st-Michel éblouissant

Réponse :
Cette photo est belle : Un Mont-st-Michel éblouissant, mais je ne saurais vous dire ce qui fournit à l'ensemble cette lumière blanche qui éclaire même les nuages. Peut-être tout simplement un travail de retoucheur photographique pour faire une jolie carte postale ?

19nov20 224C26 
Bien aimé prophète de la Vie,
Vous stimulez nos efforts à la détermination d'œuvrer à restaurer le divin en soi et à changer ce monde sur plusieurs générations sans s'arrêter aux accrocs de l'Histoire éphémère en regard de l'avenir absolu, en sachant qu'un petit reste (Rév d'Arès 24/1) suffira pour faire poindre le Jour (31/8) où le temps (12/6) s'arrêtera afin de vivre de nouveau avec "Celui qui Est, qui Sait". "L'entendement du Père-Mère ou de la Vie n'a pas de limite", dites-vous ; grâce à vous, je comprends de mieux en mieux pourquoi Il est L'Omniscient.
"Le Père n'envisage rien d'autre que la réunion de l'homme à la Vie." "Dieu ? C'est toi !" On a séparé Dieu de l'homme.…Séparation veut dire matérialisation. dans la finitude…, il n'y a pas matérialisation" (224c1). Le Parlant nous dit : Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi (Rév d'Arès 32/5) à cause de ses exploits pour mettre ses pas dans Mes Pas, pour aimer Mon Peuple... en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour (2/12-14).
À son vrai corps, aussi léger qu'une fumée pure, qui ne naît du du ventre de la mère, mais de la vie de l'homme déjà né, qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie qu'il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large (Rév d'Arès 17/3), qu'on crée par la pénitence (35/5) vécue pour retrouver le Projet initial jamais abandonné du Créateur Qui appelle l'humanité depuis si longtemps par la voie de Ses Messagers, d'Abraham en passant par Moïse, Jésus, Mouhamad… et Mikal, le prophète contemporain que le monde finira par reconnaitre (Veillée 2) : une Vie de félicité avec Dieu, la terre transformée en Bonheur perpétuel, Éden. Homme/femme de Bien, en mettant nos pas dans ceux du Père, on reconstruit "notre être avec l'Être, fusion des deux" (199C41) avec le Créateur du Bien (entrée 178). Vous dites : "L'âme, c'est Dieu actif en moi, parce que j'avais déjà Dieu en moi puisque je suis son image et ressemblance, mais Dieu inactif" (Votre précision sous un post de Philippe G/Entrée 179, en octobre 2017).
Celui qui entre en pénitence est lié au changement de l'humanité en Bien en renouant avec le Tout Autre et l'Univers : Tout ce que vous aurez lié sur terre sera lié au Ciel, et tout ce que vous aurez délié sur terre sera délié au Ciel (Matthieu18/18). En accomplissant la Parole de Vie et ce faisant en devenant autre, on s'engage à changer peu à peu de nature jusqu'à revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) d'un énième Christ comme la démontré Yechoua [Jésus].
Merci à notre sœur Christine M-J. pour cette superbe photo que je ressens comme un "Signe" d'Amour. "Fortifions notre certitude de la Victoire finale ; qu'importe le temps qu'elle prendra." Oui !
Merci pour tout ce que vous nous enseignez avec une si belle plume !
Je vous embrasse de tout mon cœur avec notre sœur Christiane.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Je vibre en vous lisant, ma sœur Danny. Merci pour ces belles lignes.
On se trompe sur ce qui menace le monde. Face à nous, Pèlerins d'Arès que préoccupe la menace du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), dont personne ne parle sauf nous, se fait entendre dans les journaux, les discours, les rapports scientifiques, etc., le tintamarre des experts préoccupés par l'échec des accords sur le désarmement, l'inopérance des accords sur la réduction du réchauffement climatique, la dislocation de la société, la presse et les fausses nouvelles, etc. Mais il n'y a rien là que je trouve anormal ; l'homme a peur depuis des millénaires et ne se sépare de ses armes au cas où, personne n'a conscience que la Terre s'est sans cesse transformée et qu'on n'empêchera jamais les volcans de cracher, la température et la mer de monter ou descendre, la glace de fondre ou de se reformer, la végétation et les animaux de se déplacer, de se modifier, de disparaître, etc., la société humaine d'aller et venir, de se mélanger, etc., bref personne n'empêchera l'intense vie de la Terre. Mais La Révélation d'Arès dit : Vous pouvez empêcher le pire : la péché des péchés, le règne sans retour de la Bête (Rév d'Arès 22/14), du Mal, à quoi succèderont soit la disparition de l'humanité, soit l'installation définitive d'un enfer humain sur Terre (relire Orwell).
L'abîme dans lequel l'humain pourrait tragiquement tomber n'est pas métaphysique ou spirituel, mais physico-bio-chimique. Rien ne pourra jamais empêcher les larges fluctuations du système vivant, mouvant et changeant social, culturel, économique, biophysique, parce que la Terre a été créée comme ça et fonctionnera toujours comme ça. L'abîme dans lequel l'humain pourrait tragiquement tomber n'est pas  transcendant, métempirique, mais matérialiste. Le changement d'optique auquel nous devons consacrer nos efforts est énorme, c'est vrai, mais la Parole d'Arès nous apporte l'assurance qu'il est possible pour le prix, somme toute très modique, d'un remède simple : la pénitence. Autrement dit, tout actuellement dans le monde s'opère par en bas, parce que prétendent les chefs, le haut n'existe pas, mais nous nous affirmons : Si, il existe, et même il se manifeste et parle, et c'est par le haut qu'il faut aller de l'avant, c'est ce que La Révélation d'Arès appelle les sentiers vers les Hauteurs (25/4-5). Le sentier, qu'est-ce c'est ? C'est la pénitence.
La plus grande imposture de l'Histoire récente n'est pas d'avoir écarté les croyances, donc les religions, mais d'avoir décrété l'inexistence d'une Puissance créatrice, dont l'évidence est portant tellement manifeste à la seule observation de l'Univers, et d'avoir dans le vent soufflant du château de la vie spirituelle, dont le donjon est la foi, construit une muraille grise qui coupe le Souffle. Pire, cette imposture a détruit la foi spirituelle pour installer une autre foi, purement fictive, la foi matérialiste. On a remplacé la transcendance par le profit comme nouvelle religion. Or, la transcendance existe ; on ne fait rien de grand sans transcendance. Anne Dufourmentelle est en 2017 morte à la plage de Ramatuelle dans le Var en se jetant à l'eau pour sauver un enfant qui se noyait ; si ce ne fut pas un geste de pure transcendance, ce fut quoi ? C'était une vraie philosophe. C'est-à-dire que dans ce moment-là elle savait ce que nous Pèlerins d'Arès devons toujours savoir, qu'il n'y a pas de barrière entre vie et mort, entre Terre et Ciel, entre créature et Créateur. Elle s'était gardé, et de très loin, de tomber dans ce qu'au XIXe siècle on appela "la conversion des valeurs". Anne Dufourmentelle n'a pas écrit sans feu intérieur ce beau livre qu'est "Éloge du Risque". Ah ! "la converstion des valeur", on a bien vu au XXème siècle ce qu'elle a produit : deux guerres épouvantables, la révolution russe et les régimes impitoyables de l'Est. Pourtant, cette "doctrine du progrès", dogme de la religion matérialiste — que nous appellerions doctrine du déclin — se poursuit, puisque même les Églises dites chrétiennes en empruntent le vocabulaire. Walter Benjamin écrivit : "Le capitalisme est une religion de pur culte, sans dogme."
Nous ne pourrons détruire cette néo-religion de la productivité, du profit, de l'utilitarisme, de la force et de la raison purement instrumentale, qu'en réveillant le cœur de l'homme. Ce cœur existe chez de nombreux épis mûrs, mais il nous faut le remettre à battre. Ce ne sera vraiment possible à l'échelle efficace que par une dislocation de la société en petites unités souveraines, parce que l'amour ne poura jamais mieux s'installer au départ que dans des petits groupes humais. Mais de tout cela j'ai déjà parlé.

19nov20 224C27
Un couple de vos fidèles m'a fait part de la frustration dont ont souffert vos fidèles qui ont été privés de Pèlerinage pendant l'été 2020. Les contraintes légales qui seront appliquées aux lieux de culte pendant l'été 2021 sont évidemment inconnues, mais il y a quand même moyen de garder ouvert votre Pèlerinage même si l'accès aux salles de prières est limité ou interdit (j'ai sous les yeux un croquis montrant l'agrandissement qui a été construit en 2017).
Je connais vos lieux de culte pour y être venu une fois il y a dix-huit ans ; l'agrandissement consiste simplement dans le doublement vers le sud de la salle de prière originelle. L'ensemble agrandi reste étroit quand il y a un certain afflux de pèlerins. Si les règles de distanciation sont les mêmes, il semble que vous ne puissiez pas admettre plus de trente à quarante personne à l'intérieur. Mais vous avez une très grande cour à ciel ouvert entre la conciergerie (accueil des pèlerins) et les salles de prière, une cour où environ une centaine de pèlerins peuvent prendre place tout en respectant les règles de distanciation. 100 + 40 = 140. Il semble que ce soit la moyenne des fidèles présents simultanément. Le rassemblant de fidèles en prière dans cette cour peut être assimilé à une manifestation de rue, qui, quoiqu'on dise, reste autorisée. Je vais donc parler de celles-là en les appliquant à votre cas. Si vous laissez ouvert votre portail rue Jean Lebas, cette cour peut être assimilée à la rue et les fidèles peuvent légalement prier dans la rue de surcroît, vous pouvez donc accroîte le nombre simultané de fidèle jusqu'à, mettons, 200 personnes, je pense. D'après ce qu'on me dit, la rue Jean Lebas est maintenant une impasse, ce qui ne peut que faciliter les choses. Je vais m'étendre sur ces différents points.
Je m'inspire ici d'une analyse faite par Maître François-Henri Briard, avocat associé auprès du Conseil d’État et de la Cour de cassation, qui a représenté six évêques lors de l’audience devant le Conseil d’État début novembre 2020, et qui assure que ces rassemblements sont juridiquement légaux, y compris avec l’état d’urgence sanitaire, dans la mesure où il y a une déclaration en préfecture et sous réserve de respecter les mesures d’hygiène.
Dans le droit commun, c’est-à-dire ce qui se passe habituellement en France et ce qui se passerait si nous n’étions pas dans une situation exceptionnelle, la règle est simple en ce qui concerne les rassemblements sur la voie publique. Il y a un principe fondamental : C’est la liberté d’expression, d’où découle la liberté de l’expression collective des idées et des opinions. En France on ne peut pas dire qu’il y a une liberté de manifester. Quand on vous dit qu’on est libre de manifester, c’est faux. La liberté de manifester n’est pas consacrée en tant que telle dans la loi française et ne l’a jamais été. Elle a été régie par le décret-loi de 1935 et aujourd’hui c’est le code de la sécurité intérieure qui s’applique. Le Conseil constitutionnel s’est vraiment intéressé à la question seulement en 1995. Pour résumer, le raisonnement consiste à dire qu’il y a une liberté d’expression garantie par les articles 10 et 11 de la déclaration de 1789 et une partie de cette liberté d’expression est l’expression collective, donc le droit de proclamer ses idées et ses opinions notamment dans un lieu public sous la réserve majeure du respect d’un objectif à valeur constitutionnel qu’est l’ordre public. Le Conseil constitutionnel, comme le Conseil d’État, dit qu’il n’est possible de porter atteinte à cette liberté d’expression collective dans des rassemblements que s’il y a une situation de menace sérieuse à l’ordre public.
Pour préciser encore les choses, lorsque l’on parle d’ordre public dans le droit commun, c’est en principe l’ordre public matériel, c’est-à-dire l’ordre dans la rue. Cet ordre public, et il est important de le préciser en ce moment, intègre l’ordre public sanitaire. Le devoir de l’État, de la puissance publique, est de garantir cet ordre sanitaire. C’est un devoir majeur, on peut même dire que c’est une tâche régalienne. De tout cela résulte un régime qui est dans le code de la sécurité intérieure qui impose une déclaration en préfecture entre trois au plus tard et 15 jours au plus tôt avant la manifestation. L’interdiction de cette manifestation ne peut exister légalement que s’il y a une menace sérieuse à l’ordre public.
Ceci dit, qu’en est-il des rassemblements religieux ? On peut ajouter dans ce droit commun une jurisprudence ancienne du Conseil d’État de 1909 en matière de procession religieuse qu’est la jurisprudence Abbé Olivier. Cette dernière dit qu’on ne peut pas interdire aux fidèles d’organiser des processions dans la rue. Sur ce sujet, le Conseil d’État a une approche très libérale. Il y a également un volet particulier pour les processions religieuses réservé par le Code de la sécurité intérieure. Pour les processions religieuses, vous n’avez pas à faire une déclaration en préfecture si c’est à usage local.
L’état d’urgence sanitaire change-t-il quelque chose dans ce domaine ?
L’article 3 du décret du 29 octobre 2020, qui détaille les conséquences de l’état d’urgence sanitaire, préserve le régime des manifestations. Ce décret ne s’oppose pas aux manifestations mais oblige à le faire en respectant les mesures d’hygiène. Actuellement, la liberté d’expression collective des idées et opinions peut donc toujours être exercée, on peut se rassembler sur la voie publique dans les conditions habituelles du droit commun avec une déclaration en préfecture. Cette déclaration ne peut donner lieu à une décision défavorable de l’État que s’il y a une menace sérieuse à l’ordre public. Le principe reste donc la liberté, sous réserve de respecter les mesures d’hygiènes que l’on rattache directement à l’ordre public sanitaire.
Communion, messe, célébration à la maison… Que peut faire, que ne doit-on pas faire ? On observe néanmoins un flou dans l’application de cette situation. C’est actuellement un peu le bazar dans les préfectures car les conditions sont plus ou moins libérales, le ministère de l’Intérieur s’inquiète… Mais il faut bien retenir deux choses : l’État, à travers ses représentants, ne peut pas porter une appréciation sur le contenu du rassemblement. J’ai lu quelque part, notamment sous la plume de dignitaires ecclésiastiques, que c’était contraire à la loi de 1905. Non, au contraire : la loi de 1905 proclame la liberté de l’exercice du culte et en réalité les rassemblements sont tout à fait possibles.
L’État n’a absolument rien à dire sur le comportement expressif des manifestants. Ils peuvent se mettre à genoux, debout, prier s’ils en ont envie, chantes. Alors, peut-on prier dans ces rassemblements ? Évidemment oui ! L’État n’a absolument rien à dire sur le comportement expressif des manifestants. Ils peuvent se mettre à genoux, debout, prier s’ils en ont envie, chanter. Si c’est une manifestation qui a fait l’objet d’une déclaration normale, l’État n’a absolument rien à dire sur le contenu. En revanche l’État, du fait de sa responsabilité en matière sanitaire, est fondé à vérifier si les mesures d’hygiène sont scrupuleusement respectées. Et elles sont quand même exigeantes. C’est seulement sur ce terrain sanitaire qu’il serait possible d’entraver la liberté de manifester.
Maître Briard dit qu'il entendu ici où là des gens dire que ces manifestations n’étaient possibles que si elles étaient revendicatives. Il répond que c’est tout à fait inexact. Encore une fois, l’État n’a aucune appréciation à porter sur le contenu de l’expression des idées. Et même si l’on considère que c’est revendicatif, les gens qui sont dans ces rassemblements ont de fait une attitude revendicative. Après s’il faut avoir des panneaux sur lesquels il est écrit l’article 10 de la déclaration de 1789 pourquoi pas ?
Le Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé qu’il n’hésiterait pas à sanctionner les croyants qui se rendraient à ces rassemblements. Ce sont des affirmations ou des menaces en l'air ; encore une fois, le principe de légalité s’applique aux personnes publiques, et à l’État en particulier, tout spécialement en matière de libertés publiques. Et la liberté d’expression est très haut dans les libertés publiques ! S’il y avait la moindre interdiction qui débordait du cadre légal dont parle ici, il serait très facile de faire un référé liberté et d’obtenir la suspension de l’arrêté dans les 48 heures. Chacun doit bien garder en tête que la règle c’est la liberté, même dans une période exceptionnelle comme celle que nous traversons en ce moment. L’exception, c’est la restriction.
Les pouvoirs publics sous-estiment considérablement la nécessité pour le peuple français en général, que ce soit les croyants ou les non-croyants, dans ces circonstances très difficiles, d’entretenir et de faire grandir une force spirituelle en eux. Je pense que toutes les épreuves de crises, de guerres, etc. ont montré que les aspirations des individus, en matière spirituelle, de vie intérieure, sont très fortes. C’est l’intérêt de la société de promouvoir cette force spirituelle. Tous les grands discours des dirigeants lors de conflits ont su entretenir et favoriser ce besoin qui est un besoin naturel de l’homme, une aspiration, surtout lorsque l’on est confronté à des phénomènes dont l’origine est inconnue, de se tourner vers l’invisible. Je crois que c’est une chose absolument méconnue par les pouvoirs publics, mais qui est essentielle. Cette aspiration est incontestablement présente derrière toutes les revendications des croyants de toutes religions.
Jean-Jacques M.  d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Jacques. J'ai lu très attentivement votre long commentaire.
À vrai dire, l'année dernière déjà, j'avais songé non à l'organisation que propose votre commentaire, mais à quelque chose de beaucoup plus simple : Je m'étais dit : Une fois que le pèlerin a passé le "portail" — le "portail" est notre sœur Ghyslaine M. qui à l'entrée pose les questions rituelles — on l'accompagne jusqu'à l'entrée habituelle des pèlerins sous le préau sur la façade Est de l'exèdre où, si nécessaire, on le revêt d'une tunique, puis de là on l'accompagne à l'intérieur jusqu'au le Saint Lieu de la Théophanie, représenté par un cadre de bois sur le sol dans la salle de prière, puis on le fait sortir dans la cour par l'une des deux portes de la façade Nord de l'exèdre et là, dans la cour, il prie ou médite debout ou à genoux ou assis par terre. Mais ce périple simple posait des problèmes, notamment celui de l'attente dans la cour côté avenue de la Libération et dans l'avenue de la Libération elle-même, celui du service qui demande, en cas d'afflux, beaucoup de frères ou de sœurs d'accompagnement. Bref, les divers problèmes que cette façon de faire soulevaient m'ont amené à renoncer.
Vous proposez de recevoir quelque cent-quarante pèlerins à l'intérieur de la Maison de la Sainte Parole et une centaine àl'extérieur dans la cour, et même éventuellement d'autres dans la rue. Cependant, demeurent les problèmes de l'attente des pèlerins dans la cour côté avenue de la Libération et dans l'avenue de la Libération elle-même, celui du service qui demande, en cas d'afflux, beaucoup de frères ou de sœurs d'accompagnement. Nous allons y réfléchir avec sœur Chantal C. présidente du Pèlerinage. Je souhaite pour ma part que les lois de confinement soient complètement levées avant l'été 2021. Vous ne semblez pas aussi optimiste que moi...
Encore merci, frère Jean-Jacques, vous apportez des éléments utiles à notre réflexion.

19nov20 224C28
Tous les jours le covid et pendant ce temps on ignore d'autres sujets bien plus catastrophiques....
David B. du Limousin
Caricature 1 Dabid B.

Réponse :
J'ai bien ri en regardant le dessin que vous m'adressez. Il faut bien rire de temps en temps.
Merci, mon frère David, merci du fond de mon vieux cœur, qui reste néanmoins très jeune par moments.

19nov20 224C29 
Bonjour Frère Michel,
Ci-après un petit poème sur l'amour du couple:
Oh mon amour !
L'amour qui m'inonde n'existe pas comme il me semble, de toi vers moi mais tout à l'inverse, seulement de moi vers toi.
Oh ma bien-aimée, ce n'est pas la joie dont tu me fais offrande, et que je reçois comme un sacrement, qui crée la Vie en moi, mais ce que je t'offre !
Alors, tu me dis, mais ce que je te donne qu'en fais-tu ?
Oh, ma bien-aimée, ce que tu me donnes m'est tout aussi nécessaire que l'air que je respire et justifie notre union, mais ce bonheur ne peut exister là immobile dans une attente.
Notre vraie rencontre, celle dont l'intensité nous éloigne du temps, se fait au-delà de nous-même, juste là dans l'instant du déséquilibre de la marche, lorsque le pas se met en mouvement, par delà lui-même.
Oh ma bien-aimée, c'est dans cet instant, ce déséquilibre vers l'avenir, que l'infini et nos dons de soi se rencontrent !
La joie la plus profonde et vivifiante, celle qui efface le temps et l'espace, celle qui se suffit à elle-même et fait chanter le poète, se fait toujours au-delà de nous même, là où le don de l'un pour l'autre n'est pas arrêté par l'attente et s'éloigne vers l'infini !
Oh ma bien aimée, c'est de là que je t'aime, c'est uniquement de là que notre rencontre est possible, où nous Vivrons heureux !
Oh mon amour, je t'aime et l'infini avec nous !"
Merci, Frère Michel, pour vos entrées qui nourrissent. Je ne trouve nulle part une écriture qui m'ouvre autant l'horizon. Vous faites entrer en nous, en moi, l'infini, celui que l'on [mot manquant] et je pressens même si je ne suis encore qu'un piètre Vivant. Je comprends plus que jamais le pouvoir de création qui vit en nous, en moi et de son usage dans le sens du Plan de Dieu. Paradoxalement pour aller dans le sens du commentaire de notre frère Abel en 224C1, je me sens actuellement fortement enraciné en terre comme la vigne et je ne souffre plus du décalage de vie entre ce monde et la Vie qui prend forme en moi. Merci, encore.
Dans l'amour avec vous.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Mon frère Philippe, quel très beau cadeau, ce poème, pour la femme que vous aimez ! Les femmes sont nos compléments délicats qui non seulement doivent être aimées, mais aussi sont avec justesse honorées quand on le leur dit dans ce langage approprié qu'est le lyrisme. On n'a pas toujours les moyens ou les commodités pour leur offrir des fleurs, mais on peut se faire troubadour et leur adresser une jolie poésie. La femme aimée est toujours plus ou moins une déesse ; non au sens païen mais au sens romanesque. Notre théogonie amoureuse est aujourd'hui encore peuplée des amours d'Énée et de Didon, de Tristan et Iseut, d'Abélard et Héloïse, de Roméo et Juliette et jusqu'à Anne et Jean-Louis de "Un homme et une femme". Vous ne faites ici, frère Philippe, que reprendre la lyrique des troubadours. Je n'écris pas de poème à mon épouse Christiane, mais il ne se passe pas de jour que je ne lui dise que je l'aime, car je l'aime comme au premier jour et peut-être même davantage, car plus le temps passe, mieux nous nous connaissons, plus nous nous aimons. Mais je crois que le secret de la durée dans ce conte merveilleux qu'est l'amour d'un couple, c'est qu'il faut garder à l'usage amoureux sa mesure et toujours contenir les effets de la passion.

20nov20 224C30
La Révélation d’Arès cite les futures assemblées libres et souveraines comme le microcosme d’un nouveau monde en gestation sans chef ni loi, laissé à la seule obligation des consciences, dans l’amour et la liberté, en introduisant le temps précieux de la patience et de la [vraie] piété.
Le parallèle des assemblées souveraines et libres avec les petites unités humaines confédérées souveraines (les PUHCs) tombe sous le sens.
Comment démontrer la faisabilité des petites unités humaines souveraines et leurs apports positifs à la société ? De manière générale, les PUHCs attirent et repoussent en même temps. Il y a des craintes, la peur de revivre les tribulations du passé, mais aussi de changer de mode vie de manière assez brutale.
Promouvoir les petites unités humaines suffit-il sans approfondir ? Mais peut-on approfondir avec ce que nous disposons d’écrits d’hommes sur la question ? Je pense à Léopold Khor, bien sûr, mais peu d'hommes ont écrit sur le sujet. Il n’y a que vous, Frère Michel, qui en parlez depuis longtemps sans développer outre mesure, mais votre insistance est notre direction de certitude.
Un jour il était question d’utopie dans nos échanges et vous m’aviez invité à lire "Histoire de l’utopie" de Jean Servier. Je l’ai lu et j’ai pu voir combien les hommes se font une idée d’un idéal de société selon leurs croyances et les épreuves du moment (la faim, les disparités de richesse, la tyrannie d’un pouvoir, etc.) et combien cet idéal devient vite tyrannique quand il s’impose aux autres, parce qu’il s’agit toujours d’imposer son rêve — le rêve cache la nuit ! [Rév d'Arès ii/14] — Notre "utopie" des petites unités humaines elle, est réalisable, car elle prend en considération la grande diversité des aspirations humaines et leurs interactions dans l’amour dont la pénitence est le grand déclencheur. La difficulté c’est de faire le saut dans l’inconnu et dans sa réalisation concrète.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Ah, Léopold Kohr, l'homme du "small is beautiful" (la beauté est dans la petitesse) ! Il a toute sa vie encouragé les hommes à faire éclater les grandes nations en petites souverainetés indépendantes, et l'on sait qu'il a toute sa vie été le souffre-douleur des innombrables moqueurs souriant avec condescendance à ses idées. Pourtant, il pronostiqua l'effondrement de l'URSS "trop vaste pour être perpétuelle". J'ai moi-même déjà dit que la Chine n'était pas, dans son ensemble, la puissante nation qu'on croit voir, car elle est inévitablement instable, étant beaucoup trop vaste, beaucoup trop diverse.
Kohr (1909-1994) se considérait comme un anarchiste philosophique. Face à tous les théoriciens des "sciences dures" qui travaillaient sur des théories unitaires et des projets massifs de croissance, il ne pensait pas que la croissance de larges unités politiques pouvait résoudre tous les problèmes et se montra un vigoureux opposant de cette idée. Il voulait un monde à la mesure de l'homme ; moi je veux un monde à la mesure de la pénitence socialement possible, mais il ya certaines parentés entre lui et moi. Il a anticipé de plusieurs décennies les idées écologistes de décroissance soutenable et de développement endogène. Il avait très bien vu les misères qui accablent l'humanité (tyrannie, guerre, pauvreté, injustice, etc.) de l’Antiquité au XXe siècle et pensait qu'il fallait y remédier. Kohr avait assez étudié l'Histoire pour constater que chaque fois qu'un être homme ou un groupe d'hommes a le pouvoir de faire ce qu'il veut sans encourir de "punition" il le fait, peu importent la moralité et les conséquences désastreuses des actes ou les conséquences. Ces observations conduisirent Kohr à voir très clairement que la taille d'une population est toujours la cause décisive des misères dont elle souffre. La taille intervient pour une société, disait-il, "comme elle intervient pour un gratte-ciel : plus on rajoute d'étages plus il faut d'ascenseurs, de telle sorte que les étages inférieurs sont entièrement occupés par les cages d'ascenseurs." La vitesse, avait-il également observé, est le second élément qui module le premier. Plus la vitesse de croissance d'une population est élevée plus l'effet de sa taille se fait sentir en raison de l'augmentation des interactions entre citoyens.
Mais moi, qui suis un homme de Dieu, je préconise les petites unités pour des raisons spirituelles : l'amour est plus facile à rendre actif dans des petites unités humaines. Pour le reste, je bannis la politique qui depuis des millénaires montre sa nocivité et j'encourage à la simple gestion par des gestionnaires salariés révocables. Ce n'est pas à moi, qui suis un homme de foi, un guide d'âmes, mais non un politique ni un gestionnaires, de développer les modalités de bonne gestion d'un petit groupe. Mais avant de décider quelle politique chaque petite unité humaine décidera de fonctionner librement, il faut d'abord que la formation de ces petites unités humaines soit possible. Là est le problème, le gros hic.
Merci, mon frère Pascal, pour ce commentaire qui relance la réflexion sur les moyens possibles de mettre en place un courant de fédéralisation de la France. On sait que je me suis quand même, il fut un temps, intéressé à la question et que les juristes que j'ai consultés m'ont tous dit que, tout comme est impossible parce qu'illégale la mise en place d'un parti officiel royaliste, il était impossible et illégal de mettre en place un parti pour enlever à la République Française sa nature "une et indivisible". On ne peut présenter une candidature électorale que dans la mesure on l'on respecte la Constituion. Il doit bien y avoir un moyen de contourner e problème, mais comment ? Faire évoluer, c.-à-d. élargir la notion de liberté de conscience politique... Ce n'est pas à 91 ans que je peux me pencher sur ce problème.

20nov20 224C31
J’ai été très touché par le discours de David Choquehuanca 224C12 que j’ai écouté plusieurs fois. Mes cellules dansaient à la joie d’entendre cette voix prophétique, des larmes se posaient aux bord de mes yeux. Oui, nous sommes : Jenecherú le feu qui ne s'éteint jamais, nous sommes des êtres de lumières, énergies créatrices en puissance, nous sommes Cholke : graine incassable, l’image et ressemblance, le Temple indestructible (Rév d'Arès 1/12), nous sommes aussi : larama (en puissance) qui signifie rebelle emplit de sagesse et la pénitence nous recentre, fait de nous des christ (Rév Arès 2/13-14).
Vous écrivez : "M. David Choquehuanca, un inca authentique fier de représenter sa famille humaine et d'en fêter sa résurrection politique," mes pensées se sont envolées vers votre article "Politiser notre refus de la politique ? http://michelpotayblog.net/jO9/jO9tv.html", la politique qu’il fait ici prend un tout autre sens que ce qu’elle est partout sur terre, le discours de David Choquehuanca pollinise par son verbe, sa pensée, les esprits et les âmes. Que la Main de l’Éternel l’assiste de Sa Force Créatrice dans son action insurgeante.
Le 11 novembre 2020, j’ai décidé de faire une mortification pour toutes celles et ceux mort, connues ou inconnues, je me suis engagé à recopier La Révélation d’Arès 2009 dans son intégralité (sans les annotations), en faisant au moins une Veillée par jour. Je n’ai pas Jésus là devant moi, je ne suis pas comme vous l’étiez à moitié nu dans le froid au milieu d’un chantier, je suis bien assis, au chaud, mais, quelle belle expérience, je suis en train de vivre. Je sens Dieu qui me fait voyager, me parle par ma bouche, écris par ma main,  je sais que c’est "Je", Dieu par la bouche de Jésus qui me parle, (Rév d'Arès 1/9, 2/15), qu’il est là dans l’écriture typographique, partout autour de moi et en dedans de moi, l’Étalé (ii/4). Il y a identification, je n’ai pas les mots pour dire ce que je ressens, je comprends mieux certains mots auxquels, je m’arrête, consulte le dictionnaire, j’aime beaucoup écrire manuscritement, je suis arrivé à ce jour à la Veillée 19, je me sent porté. Les effets dans mon quotidien se ressentent, particulièrement dans mon taxi ou je n’hésite pas à missionner dès que l’occasion se présente ; le Souffle du Père passe, la Parole passe par mes lèvres, Le Père-Mère m’envoie des épis (13/9, 31/6), j’ai de très beaux échanges et je transmets la Parole, je vie des moments lumineux avec mes passagers.
Concernant la finitude, je fais partie de ces milliards de navires [vaisseaux], certains échoués, d’autres à la dérive, qui sont entrés en pénitence, qui quotidiennement colmatent les brèches, avec mesure, patience, constance, réflexion, amour de mon prochain, prononçant la Parole pour l’accomplir, la vraie piété (35/6), qui construit la voile, l’âme qui à l’heure du départ, sera ou ne sera pas prête pour rejoindre la Flotte du Roi (Veillées 17 et 18), en attendant, je m’applique à faire ce que me demande la Vie, le prophète Mikal, c’est-à-dire à  être pénitent. Ceci m’est venue en inspiration :
"Nous sommes prisonniers de notre chair qui est une cache pour notre âme, également prisonniers de Chronos, le temps qu’a déclenché le premier Fils : Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Dans le temps (12/6), nous avons une vie d’animaux pensants, de faiseurs de mal et de Bien, pouvant par la prière, la pénitence, libres de tous préjugés, agissant avec l’intelligence du cœur, à la Moisson temporairement, éphémèrement nous évader de Chronos et voyager hors du temps vers la Vie.
Je clame avec vous et je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
C'est avec une sorte de joie soyeuse que j'ai lu ce commentaire, car il y a dans la foi activée, vécue, quelque chose qui dépasse l'idée et touche à l'intime quand celui-ci échappe aux émotions et sensations pour commencer à planer... Voyez comme l'impression que me fait votre commentaire échappe aux mots !
Ce commentaire est comme un témoignage de délivrance. Vous y embrassez votre existence comme quelque chose que vous savez perdre un jour pour gagner les altitudes infinies de la Vie. Vous précédez votre perpétuité. La vie, surtout la vie telle que la conçoivent les animaux qui nous gouvernent en nous confinant sous prétexte qu'en maintenant la palpitation de la chair on donne sa vie à l'homme, à quoi ils ne connaissent rien, car la vie d'homme est justement ailleurs qu'en l'homme, elle est dans les autres hommes, d'où l'amour fraternel, les échanges, la chaleur des rencontres, des idées qui se croisent, des mains qui se serrent, des face‑à‑face (pas des masque‑à‑masque), des embrassades et même des disputes parfois... Il y a en vous beaucoup de vie. Vous écrivez ce commentaire comme si son éthique était l'éthique de toute vos vie.
Merci pour ce message, frère Didier, grand fidèle du Père.

20nov20 224C32 
Cher Frère Michel,
J’espère que vous allez bien et Christiane aussi.
La prochaine affiche que j’ai prévu d’exposer au "Temps Qui Vient" [Mission de Genève, rue du Vieux Billard] a pour sujet notre liberté bafouée, sujet qui colle bien à notre époque "tragique" comme vous le développez si bien dans votre dernière entrée de blog. Et la solution au problème et qui manque tant : l’amour.
L’image de fond que j’ai choisie, avec son décalage entre la sculpture des hommes sans tête de Biolin et le paysage paradisiaque (du moins aux yeux du monde) me paraissait bien illustrer cette liberté bafouée et un possible ailleurs et attirer l’attention
Aujourd’hui, à la veille de l’imprimer, je doute.
Sur le texte, sur l’image. Est-ce que j’ai raison de douter car cette affiche ne va pas atteindre son but qui est d’attirer des épis mûrs,
ou suis-je fragilisée par l’atmosphère ambiante ?
Pourriez-vous me donner votre avis, même très succinct et même par téléphone si cela vous prend moins de votre précieux temps.
Je vous embrasse de toute mon affection.
Nicole C. de Genève, Suisse
Liberté par Nicole Codourey, Genève

Réponse :
Je ne suis certes pas impartial, je suis sans nul doute un de ces bonshommes en blanc au bas de l'affiche, mais j'aime, j'aime beaucoup cette affiche. Son texte pourrait être écrit de cent façons, mais je trouve que votre choix est très bon. Je souhaite à cette affiche une heureuse aventure apostolique !
Ce message et l'image ne me sont pas parvenus par le formulaire de commentaire, mais par eMail et je pense que vous me pardonnerez de les afficher dans mon blog. Je le fais parce que je suis un fervent admirateur de votre composition et je ne doute pas qu'il y en aura beaucoup parmi les lecteurs de ce blog.

20nov20 224C33
Cher Frère aîné (Rév d’Arès 16/1),
Entre cette entrée 224 et votre récent courrier postal, j'avoue avoir de quoi raffermir mon espérance !
Celle-ci, toujours à se raviver comme s'enhardit ma pénitence, s'ancre désormais dans quelque chose qui n'est pas figé (Rév d'Arès xLix/7), que j'identifie à ce que vous nommez "Finitude".
Quand je sors dehors au petit matin après chaque levée de mon lit, j'arpente les trottoirs comme un funambule, souvent le pas lent parce que sans cesse méditatif, toujours à observer et ressentir intensément l'espace, l'ambiance et les gens. Le contenu de cette Sainte Parole en moi avec vos enseignements (Rév. d’Arès7/4), lesquels ont à mon avis plus que ridé la mer (xxxiii/12), me font souvent me sentir comme un "extra-terrestre" dans ce monde agonisant. Les gens que je croise, commerçants et autres qui me connaissent de vue, qui volontiers me sollicitent pour des palabres, me portent une attention sympathique. Je les devine intrigués à mon sujet. Et quand ils scrutent intensément mon regard et mon faciès, j'affiche sur ce dernier, pour leur répondre et les rassurer, cette immense gratitude que j'ai envers le Père de m'avoir gratifié de cet insigne honneur (xxvi/16) dont je suis peut-être porteur. Car je sais que, malgré les infortunes et les coups de spleens, les Saints Vœux du Père s'exauceront à coup sûr (29/1) au-delà et bien après ma finitude terrestre.
Je vous offre affectueusement en partage cette magnifique interprétation de la célèbre chanson "The Windmills of Your Mind" [les moulins à vent de ton esprit] interprétée par Barbara Streisand, parce qu'elle a été  appréciée par des sœurs et frères sur l'intranet parisien dans une publication que j'ai intitulé "Beauté & Cie" (Rév d’Arès: 12/3).
Je vous embrasse affectueusement.
Roger C. en Yvelinois, Île de France
—————-
Url du Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=RR7aODhhzcg

Réponse :
Merci, mon frère Roger, pour votre commentaire et la chanson : "The Windmills of your mind," dont voilà les paroles anglaises, si prenantes qu'elles ne méritent pas qu'on les traduise en français :

Round, like a circle in a spiral
Like a wheel within a wheel
Never ending or beginning
On an ever spinning reel
Like a snowball down a mountain

Or a carnival balloon
Like a carousel that's turning
Running rings around the moon

Like a clock whose hands are sweeping
Past the minutes on it's face
And the world is like an apple
Whirling silently in space
Like the circles that you find
In the windmills of your mind

Like a tunnel that you follow
To a tunnel of it's own
Down a hollow to a cavern
Where the sun has never shone
Like a door that keeps revolving
In a half forgotten dream
Or the ripples from a pebble

Someone tosses in a stream

Like a clock whose hands are sweeping
Past the minutes on it's face
And the world is like an apple
Whirling silently in space
Like the circles that you find
In the windmills of your mind

Keys that jingle in your pocket
Words that jangle in your head
Why did summer go so quickly
Was it something that you said
Lovers walking along the shore
Leave their footprints in the sand
Was the sound of distant drumming
Just the fingers of your hand

Pictures hanging in a hallway
And a fragment of this song
Half remembered names and faces
But to whom do they belong
When you knew that it was over
Were you suddenly aware
That the autumn leaves were turning
To the color of her hair

Like a circle in a spiral
Like a wheel within a wheel
Never ending or beginning
On an ever spinning reel
As the images unwind
Like the circles that you find
In the windmills of your mind

Pictures hanging in a hallway

Je suis heureux que les personnes de votre voisinage vous connaissent et vous apprécient.
En retour, je vous embrasse moi aussi affectueusemet, mon frère Roger.

21nov20 224C34
Bonjour Frère Michel,
Merci encore pour cette entrée qui est plus que décisive.
J'ai cru lire, grâce une source, que la polyarthrite s'attaque a vous ? J'aimerais vous recommander l'herbe des rois qui a des vertus diverse et qui peut être utilisée contre les douleurs articulaire ; elle est disponible sur Asterale. Il y a aussi d'autres suppléments tels que Morinda Citrifolia qui est un puissant supplément.
Algicalmarome est une huile essentielle qui est aussi conseillee pour les probleme articulaires. Il est disponible sur ce site web: Le baobab-market.com
Cordialement,
Nanon O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Merci, ma sœur Nanon, pour ce commentaire qui m'apporte une recommandation contre la polyarthrite.
Ma bien aimée sœur, ce n'est pas moi, mais c'est mon épouse, sœur Christiane, qui souffre de rhumatismes de type polyarthritique, quoique l’analyse de sang n'ait jamais permis d’identifier chez elle les marqueurs associés à la maladie. Mais on sait qu'ils ne permettent pas d’établir à eux seuls le diagnostic. Le facteur rhumatoïde apparaît dans le sang chez 70 à 80% des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, mais il peut être absent chez 20 à 30% d'entre eux. C'est le cas de sœur Christiane.
Sœur Christiane lit régulièrement mon blog sur sa tablette ; elle verra votre message, sans nul doute.
Merci, ma sœur Nanon. Embrassez pour moi votre grande famille !

21nov20 224C35 
Ça va et vient entre le fini et l’infini... Un battement d’aile (Rév d'Arès 32/4), des générations et des générations (24/4), tout est déjà là (potentiellement) mais reste à accomplir.
Ça va et vient entre un monde changé à créer et un monde qui semble s’enfoncer dans une crise profonde de bêtise ou de perspective transhumaniste, dernier avatar du défi à la Vie.
Ça va et vient et ça nous demande de tenir bon dans cette tempête, bien arrimés à la Parole de Vie que vous avez retranscrite avec tant de soin, bien palé à votre île (Rév d'Arès xxxii/2) de prophète de la pénitence, du retour à la Vie.
L’homme se croit séparé de l’image et ressemblance [de Dieu] par une distance infranchissable (Commentaire dans La Révélation d'Arès bilingue). Parcourir cette distance infinie de la vie à la Vie, qui sépare la terre du Ciel (Rév d'Arès 32/3) ne pose pas un problème de temps qui lui-même échapperait à la finitude, car c’est la tension qui importe plus que la distance : ainsi Élie le vers infime réchauffé à jamais par l’éclat de Sa Gloire (2/10), Jésus frère aîné devenu ce miroir (2/14), cette image et ressemblance dont la Vie doit ternir l’éclat pour nous le rendre supportable, Jésus qui vient nous donner du courage, nous appeler à l’amour vigoureux (224C24), comme vous le faites à sa suite.
Alors oui, contentons-nous de cette simplicité qui ouvre sur l’évidence de l’exode, de l’ascension sur les sentiers chevriers, du vol des ois(ill)ons du faucon (xlv/14), et non sur des développements théologiques, matérialistes, néodarwiniens (sourire). Merci de continuer sans cesse à simplifier en approfondissant votre enseignement.
Comme vous l’écrivez, chacun d’entre nous essaie d’exprimer avec ses outils, ce qu’il porte au fond de lui pour transmettre la Vie, donner à voir, à lire, à entendre ; récemment je poursuivais ma recherche pour exprimer graphiquement le Créateur et sa création. Cette trop rapide ébauche (une quinzaine de cm de côté) devait s’intituler "Ma main à milles mains, Mes deux Mains donnent", quand je l’ai montré à mon épouse elle s’est écriée : "Mais c’est affreux! On dirait une tête de mort!  Tu devrais plutôt l’appeler confinement !" J’ai répondu : "Ah oui tu trouves ? Mince ! C’est peut-être Le Père-Mère qui souffre de l’urne puante [Rév d'Arès xix/15], de l’impénitence qui recule Son Jour. Tu as raison, il pourrait s’appeler quelque chose comme "Confinement humain, la raie vient avec la vague qui bave (xLii/3), alors que Je crée mille nouveaux soleils (xxii/12)."
Olivier de L. d'Île de France
Œuvre d'Olivier de L. (novembre2020)

Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce beau commentaire.
Lisant ce commentaire j'ai cru entendre l'ouverture du "Vaisseau Fantôme" et je me suis accroché à mon bureau pour "tenir bon dans cette tempête, bien arrimés à la Parole de Vie." Vous avez un sens aigu du tragique qui fait ressortir en vous l'artiste, frère Olivier. L'image que vous m'adressez a quelque chose de tragique, mais le bleu laisse transparaître l'espérance. Dans l'ouragan les marins gardent l'espérance de s'en sortir et de permettre à tous leurs passagers de s'en sortir. Le dessin et ses couleurs montrent en fait une prudence avisée. Le protiste ou foraminifère géant sans forme, aux ondulations arrondies, teinté de bleu, couvert de petits événements et bonhommes, sur le fond brisé, indenté, gris où l'on ne distingue nulle vie, marque la coexistence du Rien et du Tout. On sent que tout ça peut prendre mille formes dans l'opposition. La force du mal est constamment faussée par l'intervention du Bien. C'est nous, P(p)èlerins d'Arès, quoique rares, commençant à tout fausser... Nous sommes inaperçus, mais présents, actifs ; de nous va sortir une autre façon de voir le monde, l'Univers,  le Bien. Le vrai christianisme, son sens, sa fécondité, va rejaillir mais cette fois durer, éviter d'être momifié comme Constantin et l'Église l'ont fait.
Nous sommes insolites, quasi évanescents. On ne fait pas attention à nous. Aucun rituel ne nous fait remarquer : Pas de prière typique (la salat), de croissant et de muezzin comme chez les Musulmans, pas de messe, d'ostie, de confessionnal, de pape, de bénédiction comme chez les Catholiques? Pas de rouleaux de la Loi, de chandelier à sept branches, de kippa, de schtreimel, de talit comme chez les Juifs... Rien ne nous caractérise que la pénitence qui, elle, ne se voit pas au premier coup d'œil. Partant, nous n'existons pas sociologiquement parlant. Nous apparaissons sans mythe, donc invisibles, inexistants. Nos caractéristiques sémantiques sont à peine sensibles. Nous sommes très faibles pour pénétrer un monde avide d'apparences, de mode, de classement, etc.
C'est ce que je vois dans votre peinture, ou dessin, et je m'y reconnais, c'est mon miroir, pas même notre très discret parallélogramme. Rien, sauf l'espérance du Bien, que moi seul peut voir, parce que je sais ce que c'est. J'aime ! Un grand merci pour mon portrait.

23nov20 224C36 
Nous sommes en début de la finitude, puisqu’elle commence seulement sur Terre, dîtes-vous dans l’entrée 224. C’est pourquoi nous refusons le système d’Adam, souffrance, maladie et mort. Notre choix nous conduit à un début de changement fondamental vers une autre humanité. Cette humanité sera très longue à construire, elle apportera à tous amour, justice, bonheur et paix. C’est simple et de bon sens, pas besoin de microscope pour évaluer ce changement, notre pénitence nous suffit, si elle s’intensifie, se fortifie continuellement. Ainsi ce changement en Bien se fera progressivement, il agira sur nous et sur le monde [Rév d'Arès 28/7].
L'Univers est toujours ouvert à nos âmes ; c’est réconfortant ; merci Père bien aimé.
C’est une très grande chance pour nous d’avoir la foi dans La Révélation d’Arès, parce que la foi n’est pas le désir ardent d’être exaucé, mais l'engagement profond, actif et prouvé de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et le monde, (28/7) dans la Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4).
D’ailleurs, le Créateur a foi en l’homme ; Il dit : Les nuits, tu restes l’homme clair et blanc , comme Je suis Blanc (Rév d'Arès xvii/12). Alors, nous ne le décevrons pas.
Combats ! Entre le pied dans la terre !  (Rév. d’Arès x/17-18) ; il faut tenir bon. Nous sommes nos propres inspecteurs du bien, de la justice, du droit à la Vie (24/3-5) ; nous cherchons sans cesse (i/15) afin d’être forts dans le Vrai [xxviii/21], plus lucides, humbles et aimants, dans l’intelligence du cœur ; [il faut] trouver les âmes, les réveiller à la beauté de la Vie.
Devant l’absurdité des décisions des dirigeants de ce monde, nous comprenons l’intervention du Père de choisir un prophète pour redonner l’espoir à tous ses enfants. Notre objectif de Vie est clair, changer ce monde par la pénitence, marche qui se fait que sur les sentiers sacrés de l’amour...
Dans cette longue finitude pour la perpétuité, le travail qui attend le petit reste est énorme, il n’est pas triste, mais joyeux, car nous ne sommes pas seuls.
Dans la Sainte Parole redonnée par La Révélation d’Arès, l'édition bilingue de 1995, et l’enseignement du prophète Mikal, nous avons le Vrai, sur le présent et l’avenir de l’homme spirituel et dans l’au-delà, depuis l’Appel du Créateur en 1974-1977.
(Rév d’Arès xxxv/19-20)
Adame va alors comme l’onde de la main à la Main.
Sur son chaume bouillonne la moelle, se replante la jambe encore, la flamme revêt la peau :


Notes : L’homme peut retrouver l’équilibre (l’état adamique) entre vie matérielle et intellectuelle (main) et vie spirituelle et transfigurée (Main).
Comme la vie transfigurée est pour le pécheur d’une nature inimaginable, le Père peut toujours lui donner quelques indices :
Sur son chaume (sa vieillesse, sa mort) l’homme se régénèrera (La flamme, se ravivera sous sa peau).
La perpétuité n’empêchera ni la fragilité physique (en 1974 les plaies de Jésus saignaient) ni un possible endormement du corps, sorte de décès transitoire.
La perpétuité procèdera-t-elle par régénération ou recréation charnelle sur le même moi immortel?
Il ne s’agira pas de réincarnation (un mythe,V/2); l’âme ne passe pas d’une vie charnelle à l’autre, elle n’appartient qu’à une unique et même chair
(17/7, ha, nn. xxxix/5-7).
Après le Jour de Dieu, il semble que l’âme, l’expérience, la mémoire, la personnalité de chaque individu, qui jusqu’alors partaient dans l’au-delà, demeureront sur terre comme un tronc immuable sur lequel fluctuera la chair comme fluctuent les feuilles, les fleurs, les fruits selon les saisons.
Flamme fait penser à la langue de feu de la Pentecôte (Actes des Apôtres 2/3)
Merci infiniment, prophète Mikal, de nous hisser dans le dépassement de soi, et merci à tous les commentateurs, de très belle richesses dans ce blog de l’âme.
Je vous embrasse très fort, ainsi que sœur Christiane.
Simone Le C.-L. de Touraine

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
Vous dites : "En 1974 les plaies de Jésus saignaient" ? Je n'ai jamais dit cela. À quoi vous référez-vous ? Les plaies de Jésus étaient parfaitement visibles et larges (les clous durent être très gros), mais je n'ai jamais vu Jésus saigner. Qu'appelez-vous "un possible endormement du corps, sorte de décès transitoire" ? Le corps physique est appelé à tomber en putréfaction puis en poussière, ou à être dévoré par les poissons, ou à tomber en cendres (crémation), bref, le corps matériel physico-chimique disparaît, qu'il soit porté en terre, ou mis au feu, ou jeté à la mer (Rév d'Arès 33/28)... Le Père dit : Ma Puissance se souviendra de la plus infime esquille au fond des abîmes, de la cendre portée au loin par l'ouragan et les ressuscitera en Mon Jour (33/29).
Je sais que chez l'homme l'esprit, proche de la matérialité physique, prend facilement une dimension imaginative et émotionnelle et tend parfois à voir les choses sous un angle animal plutôt que spirituel. Je sais la difficulté de la l'évasion spirituelle. Si l'on part du postulat que l'humain ne peut procéder que de l'anticipation et de la rationalité, il relève très souvent de l'agitation émotionnelle, incompatible avec l'éther, la pureté de la Vérité qui lui échappe irrémédiablement tant que son cerveau ne travaille que si son estomac est plein. Voilà pourquoi la mort entraînera un changement radical de la conscience, qui sera autre dès que la vue, l'ouie, la faim, la soif, le toucher, le sang, les nerfs, etc. disparaîtront. Mais quel sera ce changement ? Impossible à dire aussi longtemps qu'on n'y passera pas.
Notre affectivité, aussi proche de la pureté de l'éon souhaite-t-elle être, est toujours perturbée. Le mieux est de se neutraliser, de "se vider", dis-je parfois, mais tant que l'enveloppe charnelle subsiste, nous restons plus ou moins tributaires de l'imagination et de l'émotion. C'est Flaubert qui a écrit, je ne sais plus où, que "le plus parfait des êtres, des éons, l'abîme, repose au sein de la profondeur avec la pensée." Notre pensée est indécollable de tout ce qui nous passe par la tête. Il est, de ce fait, toujours difficile de traiter de mensonge ce qui n'est pas exact, car chacun a sa façon de voir, "sculpte plus ou moins inconsciemment à sa manière," comme je dis aussi parfois, ce qu'il vit, lit, entend, apprend. C'est un des fardeaux de notre matérialité. Aucun d'entre nous ne peut voir exactement comme d'autres les voient les événements de la vie. J'ai assez raconté l'histoire de cet homme qui sonna à ma porte un matin de 1975 ou 1976 et qui brandit sous mon nez "L'Évangile Donné à Arès" en criant : "Non, non ! J'en ai assez d'entendre affirmer que Jésus est Dieu." Je lui dis : "Eh bien ! Vous devez être content. Voilà une Parole du Ciel qui dit que Jésus n'est pas Dieu." Il continua de crier : "Non, non, Jésus n'est pas Dieu." moi : "Oui, c'est ça. Jésus n'est pas Dieu." Il ouvrit le livre et lut la Veillée 32 : "Mouhamad, Mon Messager, a enseigné que Jésus est Dieu... Là ! là !" il pointait le passage du doigt. Moi : "Non, il est écrit : Mouhamad, Mon Messager... Jésus n'est pas Dieu." Le pauvre homme mit quelques instants avant de s'apercevoir qu'il avait lu de travers. Alors, il repartit, comme suffoqué, et s'éloigna à grand pas. Je ne l'ai jamais revu.

23nov20 224C37 
Bien aimé frère ainé, merci d’avoir posté mon commentaire,  j’ai lu la réponse du 224c36.
Je précise ma référence au sujet de votre remarque  :
"En 1974 les plaies de Jésus saignaient" ? Je n'ai jamais dit cela. À quoi vous référez-vous ?
J’ai simplement lu et recopié vos notes du chapitre xxxv/19-20 page 651- 653 de de la Révélation d’Arès bilingue.
Et c’est également le cas pour “l’impossible endormement du corps, site de décès provisoire”
Simone Le C.-L. de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, vous avez raison de me reprendre. Je vous fais toutes mes excuses. Je ne consulte plus cette édition peu commode pour travailler... Je ne me souvenais plus de ce passage qui est sûrement un raccourci, parce que le texte que j'avais prévu de mettre était trop long pour le monrage de la page.
J'ai ressorti de ma bibliothèque l'édition 1995 dite bilingue, qui fut pour moi un très gros travail, parfois réalisé la nuit, à l'époque et, comme je viens de le dire, il m'est arrivé de raccourcir des annotations (jamais des passages de la Parole), quand le texte que j'aurais voulu était trop abondant, prenait trop de place et rendait impossible la mise en page.
En fait, j'ai dû raccourcir en quelques mots : "les plaies de Jésus saignaient", un passage qui devait dire que les plaies étaient grandes et larges, parce que faites par des clous certainemet très gros, et que leur couleur était sanguine sombre. Ceci dit, j'affirme que les plaies ne saignaient pas au sens que le sang ne coulait pas d'elles, car alors il aurait coulé le long des bras et de la jambe et serait tombé sur le sol, ce qui n'était pas le cas.
De même pour "l'endormement" et le "décès provisoire". j'ai raccourci en ces quelques mots un récit beaucoup plus long pour décrire une situation métaphysiquement très difficile à expliquer brièvement, mais il me fallait gagner de la place — trop grosse annotation pour seulement trois lignes de Parole —. Comme ces détails ne m'avaient pas paru très importants, seulement indicatifs, je n'ai pas pris garde à l'attention que des lecteurs comme vous, ma sœur Simone, feraient plus tard. J'en suis vraiment désolé et je vous en demande encore pardon.
Je ne me suis jamais permis de réduire la Parole, que j'ai transcrite avec scrupule, mais les annotations, j'avoue que je les ai par ci par là un peu raccourcies pour faciliter le montage du livre.

24nov20 224C38
Très cher frère Michel,
Merci pour cette belle entrée par laquelle vous nous invitez à prendre de la hauteur par rapport aux évènements que nous vivons et à viser l'île bleue au loin (Rév d'Arès xiv/13).
Merci pour votre réponse à notre frère Henri R. de Bourgogne 224C6 dans laquelle vous précisez  le sens que vous donnez ici au mot finitude. Je me posais aussi cette question après avoir fait quelques recherches sur le sens philosophique du terme.
Cela fait du bien de sortir un peu la tête du pétrin dans lequel les dirigeants du monde semblent vouloir mettre l'humanité sans s'en rendre compte. Car on a le sentiment qu'ils ne voient l'humanité qu'à travers des chiffres, des statistiques, et cela me fait penser à ces passages de la Parole dans Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès) :
(ii/14) L'homme compte, l'homme compte ; le rêve cache la nuit .
(xxxiv/15-19) L'homme noir n'a pas la paupière.
L'homme noir lèche l'étal, son cil (le) balaie.
Il guérit le bubon, il monte (sur) le nuage.
(Mais il n'est) debout (qu')un matin après le matin de mort.
La mort couche dans l'homme. La mort (se) lève avant (ou) après..
(xxxv/1-4)Le sénat de(s) mort(s), le sénat descend (en terre).
Le sénat (suivant) prend la (même) queue de vache (qui) mugit.
Le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main.
Tu es le maître des héros, tu (les) appelles.

Magnifique en effet cette photo [de novembre 2020] du soleil ressemblant au bâton de lumière qui vous est apparu [en 1977]. Grace à l'effet flare [flamboiement en anglais] sur son appareil photo Christine a obtenu cette photo, à moins que le soleil ait vraiment eu un rayon qui arrivait au sol ? En tout cas peu importe puisque c'est une belle illustration du bâton de lumière que nous pourrons désormais utiliser si, bien sûr, son auteur,  notre chère sœur Christine, accepte .
J'aime beaucoup la réponse que vous faites à notre frère Charlie (224C4) sur la nécessité de nous relier aux autres pour créer notre âme et nous relier au Grand Tout. Cette idée me semble fondamentale, car beaucoup d'enseignements venus d'Orient , comme par exemple le bouddhisme pratiqué chez nous ont tendance à rechercher une spiritualité dans la méditation solitaire.
D'ailleurs nous rencontrons dans la moisson des personnes d'accord avec nous sur le fond mais dès qu'il faut faire partie d'un groupe sont réticentes et veulent vivre leur spiritualité dans leur coin. Sans se rendre compte qu'ainsi elles se coupent de l'opportunité d'évoluer avec les autres en exerçant concrètement leur pénitence (l'amour, le pardon, la paix, le non-jugement et l'intelligence du cœur) et ainsi contribuer à changer le monde.
Vu ce qui se passe dans le monde aujourd'hui, espérons que de plus en plus vont prendre conscience qu'il faudra unir nos efforts pour guider vers la Lumière de la vie spirutuelle ce monde, qui semble s'enfoncer dans les ténèbres matérialistes.
Merci infiniment de nous guider inlassablement sur les sentiers vers les Hauteurs !
Je vous embrasse ainsi que votre épouse Christiane de toute mon affection fraternelle.
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Vous me faites bien des compliments, qui me donnent beaucoup de joie... non pour moi-même, mais parce que je semble aider avec efficacité et justesse l'ensemble de mes frères et sœurs lancés dans la pénitence et la moisson. Je ne suis que le frère aîné, celui qui aide sa fraternité cadette à faire le passage du Mal au Bien par la pénitence, comme le préconise La Révélation d'Arès.
Vous revenez sur la finitude et me remerciez de ma réponse à frère Henri R. sur le sens que je donne à ce mot  et de ma réponse à Charlie F. qui rappelle que la finitude ne se fera qu'avec "les autres". Je vais essayer de développer un peu plus ces points-là.
La finitude concerne la société humaine. Il faut absolument garder à l'esprit que la société humaines est fondamen­talement mortelle et que sa survie dépend seulement de sa pénitence. Je crois que la survie de la société est majoritairement le cadet des soucis de l'homme moyen aujourd'hui devenu sinon athée, du moins agnostique. L'homme moyen se dit : "Il n'y a rien après la mort et je serai depuis belle lurette réduit à rien du tout (idée athée) ou à rien de conscient et d'important (idée agnostique), quand la société humaine disparaîtra comme les dinosaures. En quoi l'éventualité de sa disparition peut-elle me toucher ?"
Nous, Pèlerins d'Arès, nous faisons partie des êtres charnels qui savent qu'ils survivront à la mort physique, même s'ils ignorent ce que sera effectivement leur changement de conscience, mais en sachant qu'ils auront une autre conscience active. La survie de la société est notre souci, parce que nous savons qu'est très étroit le lien entre l'homme charnel, la Vie, les anges, les âmes : Il n'y a qu'une Vie, qui englobe tout ce qui existe, et nous devons y réintroduire le Bonheur. Nous avons cette mission créatrice de premier plan. Nous sommes co-créateurs, Enfants du Père.
Il faut absolument se défaire de l'idée qu'existe, sauf dans les trémolos discursifs, un projet d'avenir pour une société incrédule qui, en fait, ne croit qu'en la minute qui passe. Les écologistes crient : "Il faut sauver la planète pour nos enfants !" Mais la masse se moque bien de ce que sera le monde pour sa descendance et elle puise aux ressources disponibles sur l'instant. De ce fait, l'écologie est inopérante sauf comme nouvelle religion, ce qui est, de nos jours, très très peu. Le marxisme-léninisme a disparu parce qu'il ne croyait qu'à ce qui se passait sur l'instant. Le communismes chinois n'ignore pas ce problème et essaie de créer une autre harmonisation des pensées (j'y reviens). Bref, le type de savoir qui est le nôtre n'a rien à voir avec le savoir politique, scientifique, industriel, financier, matérialiste, etc. Ne cherchez pas pourquoi les puissants, tous athées, igorent les Pèlerins d'Arès, nous voient comme quantité volatile, négligeable, c'est cela et seulement cela. Il faut donc forer dans cette montagne stérile Vitalement parlant pour changer l'optique générale. Diable ! Ce n'est pas un mince boulot ! Que non !
La politique athée s'efforce quand même de créer, comme je le dis plus haut pour la Chine, une autre harmonisation des pensées : De là le prix énorme, tellement énorme que ç'en est incroyable, que nos gouvernants semblent donner à la vie dans cette crise du covid-19 ; elle met en place, de cette façon, une autre religion : La religion du vivre pour vivre ; l'économie n'étant plus qu'un problème annexe ! Les puissants livrent ainsi le monde à ce qui est à nos yeux arbitraire, déraisonnable au possible, car de toute façon tout le monde meurt, mais il faut par contre aider les vivants à vivre et prospérer parce que la pénitence n'aura d'effet créateur que sur des vivants. Notre perspective est radicalement différente.
Ceci dit, notre discours sur la nécessaire pénitence ne peut pas se faire en ignorant les sciences humaines, même si celles-ci sont basée sur une vision erronée de l'homme, de sa rason d'être, de son espérance. Autrement dit, notre discours a besoin d'un terrain d'écho et je n'en vois pas d'autre. L'Histoire, la religion, les traditions, etc., m'apparaissent comme des chapitres des sciences humaines, même si nous Pèlerins d'Arès ne voyons l'Histoire que comme un récit, plutôt affreux, de choses passée, la religion que comme des égarement et des manipulations de la Parole initiale très simple, les traditions comme des habitudes et des superstitions à briser. Nous ne pouvons ignorer d'où nous sortons nous-même si nous voulons le changer. C'est le tracé de la finitude : des idées, des faits, des mœurs où rien n'est jamais fini, où tout change tout le temps, auxquels nous voulons donner une fin. La finitude, c'est en somme la continuité et, nous l'espérons, le succès thérapeutique dans une maladie qui n'en finit pas de générer son mal. Alleluia !

24nov20 224C39
Très cher Ami (Rév d'Arès xxxix/16),
Votre réponse au commentaire 224C36 est sublime de spiritualité !
Oui il nous faut "nous vider" : plus d'esprit, de mentalisation, d'imagination, d'émotion alors on commence à quitter la manière de voir "Matérialiste physique".
Personnellement, j'arrive à passer au moins 1/4 d'heure sans avoir aucune pensée, aucune émotion ou imagination : Et vous ? Ça m'intéresserait beaucoup de savoir !
C'est la Méditation Bouddhiste qui permet Cela : alors on commence à voir, à entendre ce que les autres ne voient, ni n'entendent, etc.
C'est un vécu du pure communion, compénétration, interpénétration avec tout ce qui est. C'est Sublime ! C'est être totalement Un avec tout ce qui est !
À bientôt, j'espère, Frère Michel, vous dont je continue à regarder la photo de votre blog en état d'Unité totale sans mentalisation en disant simplement : "Merci, merci, merci" !
Philippe R. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
J'ai tellement de travail que je n'ai jamais le temps de "passer au moins 1/4 d'heure sans avoir aucune pensée, aucune émotion ou imagination." Je suis sans arrêt occupé par ma tâche, arrêté à mes soucis pour la mission, mon enseignement, sans oublier les multiples préoccupations purement matérislistes. À moins que pour moi "la Méditation Bouddhiste" soit dans le travail continu. Toutefois, au cours de ma marche quotidienne, que je ne fais jamais seul, ayant toujours mon épouse Christiane à mes côtés, il m'arrive de perdre mon regard dans le Ciel entre les arbres, mais ça ne dure jamais "1/4 d'heure". Pour moi "1/4 d'heure" de tête vide est un énorme temps perdu, j'ai toujours à penser, à réfléchir aux lettres, aux questions qui m'arrivent par la poste, par e-mail, par le blog, parfois par l'événement, par la pensée, etc. J'ai conscience que me vie est courte et que le temps qui m'est donné pour envoyer à mes frères et sœurs la lumière sera toujours trop court. Comment passer d'une position qui reste réfléchie, pensée, cartésienne ou spinozienne ou même bouddhienne, au nom d'une immédiateté et d'une clarté qu'exige me mission, au vide que vous appelez éditation. Chez moi le vide est seulement la place entière que je laisse à la question, dont je m'exclus pour n'en être plus que l'extracteur ; ce n'est pas le vide cérébral.
Merci pour votre commentaire, mon frère Philippe.

24nov20 224C40 
Bien aimé prophète,
Un commentaire a trois vitesses.
Tout d'abord, le témoignage d'un échange que j'ai eu hier avec l'épouse d'un de nos frères, arménienne installée aujourd'hui en France depuis de longue années. Nous devions échanger à la base sur les activités de son cousin en Arménie qui est dans le même domaine professionnel que moi, et la situation dramatique que vit le peuple arménien depuis septembre. Finalement elle m'a autant si ce n'est plus parlé d'une autre situation qui la préoccupe au plus haut point aujourd'hui : celle de la France, où grandissent ses deux enfants. Elle m'a témoigné de sa profonde inquiétude devant une situation qui lui rappelle ce qu'elle a connu du temps de l'ex-URSS : privation des libertés et précarité économique. Et quand elle essaie d'en parler à ses relations, on ne la prend pas au sérieux. Elle a souligné que la grande différence entre les deux, c'était que le Russe était rodé à faire face et traverser les épreuves, contrairement au peuple français. Venant de quelqu'un ayant grandi en ex-URSS, c'est un témoignage intéressant, même si c'est une situation dont les Pèlerins d'Arès ont connaissance depuis le début des années 1990 et vos études à Harvard où vous aviez échangé sur place avec des Russes qui vous avaient prédis pour la France la même fin que celle que venait de connaître l'URSS.
Ensuite, notre frère José de Paris m'a partagé ce matin cette vidéo, qui montre comment le peuple danois s'est opposé à un projet de loi sanitaire.
Cette loi envisageait notamment la possibilité de contraindre une personne infectée à des examens médicaux, l'hospitalisation et l'isolement, mais aussi la vaccination obligatoire pour certains groupes de population, et l'arrestation et la détention éventuelle des personnes qui refuseraient de soumettre à cette loi. Il semble que le projet de loi ne soit pas totalement annulé, mais va faire l'objet d'une approfondissement et d'une consultation plus large. À méditer.
https://youtu.be/bOAOwpUG-E8

Enfin, venant éclairer notre réflexion, voici l'extrait d'une réponse que vous avez dernièrement publiée sur Facebook et qui me semble mériter d'être partagée avec vos lecteurs du blog :
"Nous Pèlerins d'Arès sommes des croyants libres. Nous nous reconnaissons par un point commun : la pénitence et le travail à la moisson (recherche d'autres pénitents), car ce n'est pas ce qu'on croit ou pense qui sauve, mais ce qu'on fait de bon comme aimer, pardonner, faire la paix, ne pas lâcher l'intelligence intellectuelle sans sa contrepartie spirituelle ou, si vous préférez, user du cœur autant que du cerveau, et enfin se rendre libre de tous préjugés... De ce fait, nous pensons qu'il ne sert pas à grand chose de rester dans le domaine des idées, de la dénonciation ou des vœux pieux, qui ne soulagent que ceux qui les répètent. Ce qui servirait l'humanité, c'est l'éclatement des grandes masses en petites unités humaines. Quand une souveraineté est petite, son gérant est mieux scruté, plus facilement contrôlé, réduit au raisonnable. Ce ne sont pas les vœux et les déclarations qui font marcher le monde, mais les rapports de force. Pour cette raison la pénitence doit devenir une force naturelle. Ce n'est pas impos­sible : Gandhi, qui était un pénitent, l'a prouvé."
Merci de nous guider à travers votre enseignement ainsi que votre accomplissement, indissociables depuis 45 ans. En comparaison, ayant eu l'occasion d'étudier un peu le christianisme des origines, on comprend mieux dans quelles difficultés insolubles se sont trouvés les premiers chrétiens après la mort prématurée du prophète. Ce n'est pas notre cas ! Nous héritons d'un enseignement qui aidera de façon déterminante les générations futures à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) !
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Voilà un commentaire costaud. Merci pour lui, frère Jeff, et pour la vidéo.
Cette vidéo montre seulement que les gouvernements ne savent pas comment "rationaliser" politiquement le problème que leur pose le covid-19. Tout à coup quelque chose échappe à leurs calculs ; ce petit virus non seulement a des variants dont chacun rend inopérant le traitement des malades frappés par les variants précédents (gros problème pour le vaccin !), mais il provoque des symptomes aussi inattendus que différents, de sorte que plus personne ne sait comment se défendre de cette nouvelle maladie pneumonique. C'est une malice de la nature pour déjouer les dogmes rationalistes de "la vie pour la vie, aux dépens de l'économie", d'où la situation au Danemark comme en France et ailleurs où tout le monde a tout à la fois tort et raison et où personne ne veut voir qu'il faut laisser faire la nature, qu'on n'arrête pas plus qu'on n'arrête l'irruption d'un volcan. Je ne sais plus qui a dit qu'on ne sait jamais ce qui est hasard et ce qui est destin, mais je sais ce qui est nécessaire si l'on veut revenir dans la droite ligne de la destinée voulue par la Création.
Chez nous Pèlerins d'Arès il y a des frères et des sœurs venus à nous les uns par hasard et les autres par volonté, c.-à-d. destin (nous voyons le destin comme ce qu'on construit : existentialisme !), mais tous nous devenons les chaînons commençants d'une chaîne — la finitude — qui nous relie aux Hauteurs, vers lequelles nous commençons de parcourir les sentiers chevriers.
Quant au texte que j'ai affiché sur ma page facebook, il y a peu de temps, je vous remercie de le citer ici, mais il n'est que la répétition de ce que tout le monde sait déjà.

25nov20 224C41 
Note du webmaster :
Ceci n'est pas un commentaire. C'est un email qu'a reçu ma fille Nina, mais qui me concerne indirectement puisque je figure dans son en-tête avec mon épouse Christiane. Si j'affiche cet email sur mon blog, c'est parce qu'il concerne
un principe fondamental : l'absence absolue de rapports financiers entre mes frères et sœurs et moi,
principe que j'ai toujours respecté dans l'exercice de ma mission prophétique depuis 1974, même dans les moments très difficiles qu'elle a traversés à certaines périodes,
principe que je rappelle dans ma réponse, parce qu'il est basé sur La Révélation d'Arès.

_________________________________________

Bien cher frère Michel,
Bien chers sœur Nina,
Bien chère sœur Christiane,
Dans quelques jours, le 30 Novembre, c’est mon anniversaire et pour cette occasion je souhaiterais lancer une collecte de fond sur Facebook que j’aimerais attribuer à l’association L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès.
Je souhaitais avant tout avoir votre consentement pour faire démarrer cette collecte de fond .
L’année passée, j’avais pour l’occasion de mon anniversaire pu lancer une collecte de fond pour soutenir notre assemblée quand à la location où l’achat de notre local.Grace à l’existence de notre association « Les Ouvriers de la Moisson... », nous avons été en partie bien soutenus et avons pu ainsi effectuer l’acquisition de notre local actuel.
Alors pour ce qui concerne L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès, cela permettra aussi de faire connaître [le Pèlerinage], de faire connaître l’événement de La Révélation d’Arès, de trouver de nouveaux Épis Mûrs et de soutenir financièrement cette "Œuvre du Pèlerinage des Saints lieux d’Arès."
Je voulais juste vous demander en quelle année a été créé cette association cultuelle.
Je vous remercie beaucoup ,frère Michel, sœur Christiane, ma sœur Nina, pour la réponse que vous m’apportez et j’en tiendra compte.
Je prie avec vous.
Je vous embrasse bien affectueusement.
Un frère ou une sœur quelque part en France

Réponse :
Ma réponse est simple :

Premier cas.
Si vous êtes un Pèlerin d'Arès, un membre du petit reste, vous êtes un oisillon du faucon (Rév d'Arès vLv/14), vous agissez comme le prophète.
Or, moi le prophète, je n'ai jamais depuis 1974 demandé un centime à qui que ce soit, je n'ai jamais fait de "collecte de fond." Par le fait même, depuis 1974, aucun membre du petit reste (Rév d'Arès 24/1) ne m'a demandé s'il pouvait faire un appel de fonds et aucun n'en a fait.
J'ai toujours laissé parler et agir La Révélation d'Arès elle-même dans le cœur de chacun. Je suis convaincu, et quarante-six années derrière moi confirment ma conviction, que nous ne sommes pas seuls, que la Vie (Rév d'Arès 24/5) nous accompagne et se préoccupe de nous, quand nécessaire. J'ai eu depuis quarante-sept ans bientôt cent occasions de vérifier que la légion de saints (Rév d'Arès 37/7) survient quand il le faut, mais pas forcément quand nous le souhaiterions.
Que dit La Révélation d'Arès concernant les moyens d'existence et de moisson qui me concernent ? Ceci :
Ai-je abandonné mes messagers aux impies ?
J'établirai pour toi la demi-dîme comme redevance,
tes fidèles de la verseront en œuvre pieuse ;
celui qui recevra cent valeurs t'en remettra cinq,
et ce qu'il te versera, c'est à Moi qu'il le versera.
Celui qui te recevra Me recevra,
Celui qui assurera ton voyage Me portera avec lui,
Ceux que tu quitteras après les avoir visités, Je ne les laisserai pas orphelins et Je les visiterai dans leur solitude. Déjà ceux qui te servent, qui veillent à ton entetien, qui recourent à ton art [?] et à tes conseils co naissent les bienfaits que Je réserve à ceux qui assisyeny Mon Messager dans sa tâche.
Tu établiras pour ta génération et celles qui viendront, avec mesure, le denier de service de Mes Assemblées, mais personne après toi ne recevra la demi-dîme du prophète (Révélation d'Arès 34/6-8).

Nulle part dans La Révélation d'Arès le Père ne me conseille ou ne me prescrit de demander. Dans le passage que je viens de citer Il parle seulement de ceux qui me donnent, non parce que je le leur demande, mais parce qu'ils ont mis leurs pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12) ; ils L'ont écouté.
Ce que le Père rappelle ici, c'est la spontanéité du don, sa profonde valeur créative dans la perspective du changement du monde (Rév d'Arès 28/7).
Je ne demande jamais rien. Je dis : "Si l'on me donne quelque chose je fais quelque chose. Si l'on ne me donne rien, je ne fais rien." Je n'ai jamais changé de comportement depuis 1974. Je sais gré, du fond du cœur, à tous ceux qui font comme moi et je les inclus dans le petit reste, qui regroupe ceux qui vivent comme je vis, qui prêchent comme je prêche, qui se comportent autant qu'ils peuvent comme moi, bref, qui chacun et chacune a volontairement décidé de former une balise, un poteau indicateur, un repère, une référence, la perpétuation du prophète pour la suite des événements qui auront lieu après sa mort.

Second cas.
Si vous êtes un pèlerin d'Arès petit "p" ou même un simple sympathisant, vous n'êtes pas un membre du petit reste, vous êtes libre d'agir comme vous le voulez. Ça ne me regarde pas. Vous ne vivez ni n'accomplissez votre pénitence et votre moisson en référence au prophète. Vous interprétez La Révélation d'Arès comme vous l'entendez. Les pèlerins d'Arès petit p forment une très vaste variété, trop hétéroclite pour être décrite ici, de frères et sœurs, dont beaucoup me sont inconnus, que je me garde de juger et qui peuvent même être meilleurs que moi. Ils forment un peuple de Dieu.

Mais, s'il vous plaît, évitez de vous servir de ma page facebook pour cet appel de fond. Ma fille Nina m'apprend que vous auriez fait sur ma page facebook un appel de fond pour l'achat de votre local. Je l'ignorais. Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps pour visiter ma page "Michel Potay" sur facebook et quantité de propos qui y sont affichés par les "amis" m'échappent.
Je ne vois pas le rapport entre votre anniversaire de naissance et un appel de fonds pour L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. Je vous rappelle toutefois que L'Œuvre du Pèlerinage elle-même n'a jamais fait d'appel de fonds. Les donateurs lui versent directement, spontanément, leurs offrandes sans passer par l'intermédiaire de qui que ce soit. Si vous aviez demandé à sa présidente, elle vous aurait expliqué tout ça, je pense. Je ne suis même pas membre moi-même de l'association cultuelle (loi 1905) de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès et si j'asssiste à son Assemblée, je n'y vote pas ; je n'en suis que le fondateur, la personnalité tutélaire, le conseiller naturel.
Votre projet paraît louable, mais inutile si vous pensez agir sur une urgence. Il n'y a aucune urgence. L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès ne manque actuellement de rien. Par ailleurs, il y a plus de quarante ans que le Pèlerinage existe et qu'une vingtaine de missions s'activent en France et hors de France pour chercher des épis mûrs ; c'est notre activité ininterrompue depuis quarante-six ans ; je ne vois pas en quoi les fonds recueillis pour L'Œuvre du Pèlerinage, qui n'est pas une association de mission, fera pour trouver plus d'épis mûrs. Enfin, je vous rappelle que le Pèlerinage d'Arès n'est pas le Pèlerinage de Lourdes et que le Père ne l'institue pas — Appelle les frères et les frères : Viens prendre le Feu ! (Rév d'Arès xLi/7) — pour qu'il soit connu du public, mais pour que les pénitents engagés dans la moisson y viennent retrouver ou accroître les forces spirituelles dont ils ont besoin.

26nov20 224C42
Bonsoir frère Michel,
Donateur régulier à l'Œuvre du Pèlerinage, association cultuelle loi de 1905 à laquelle, donc, les dons donnent droit à une appréciable réduction d'impôt de 66%,  je me vois en retour adresser à chaque fois, pour le fisc, les reçus attestant de mon don.
Or ce reçu porte toujours votre signature.
Je suis donc étonné  de lire "Je ne suis même pas membre moi-même de l'association cultuelle (loi 1905) de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès et si j'assiste à son Assemblée, je n'y vote pas ; je n'en suis que le fondateur, la personnalité tutélaire, le conseiller naturel."
C'est à vous; bien sûr, de voir en conscience si vous devez me répondre personnellement, ou sur le blog, ou si d'autres urgences que je n'ignore pas vous obligent au silence.
Bien fraternellement.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Ouahou ! Me levé-je, somnanbule, la nuit pour signer inconsciemment des reçus destinés aux donateurs qui permettent à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès de vivre ? Bien sûr que non.
Ces années dernières j'ai eu la peine de voir des frères me reprocher d'être douteux, filandreux, biface, voire menteur, et votre "étonnement" ici, qui n'est pas un blâme direct (je vous en remercie), est quand même comme un biais pour me faire grief d'une inexactitude. Je ne suis qu'un être humain, par surcroît débordé avec mille choses en tête, et il peut m'arriver de faire des confusions, de prendre une réalité pour une autre, de me méprendre et j'en suis désolé, mais jamais pour des faits ou des éléments fondamentaux.
Or ici, frère François, il n'y a aucune inexactitude. Réellement, effectivement, notoirement, indubitablement, tout bonnement "je ne suis même pas membre moi-même de l'association cultuelle (loi 1905) de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès et si j'assiste à son Assemblée, je n'y vote pas ; je n'en suis que le fondateur, la personnalité tutélaire, le conseiller naturel." Si je suis invité par l'assemblée de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, c'est comme le curé invité par le conseil de fabrique, dont il n'est pas nécessairement membre.
Je ne vous en veux pas ; l'amour fraternel et l'estime que je vous porte n'en sont pas affectés.
Je sais qu'existent les reçus attestant des dons faits à "certains organismes d'intérêt général", parce que je connais les dispositions fiscales concernant les donateurs généreux envers les fondations, instituts, groupements, clubs, mouvements, associations à but non lucratif, mais jusqu'à ce matin je n'avais jamais vu un de ces reçus émis par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. J'ai donc demandé à ma fille Nina (qui est aussi secrétaire de l'association) de m'en montrer un. Elle s'est fait une joie de me montrer le modèle de reçu qu'elle vous adresse et j'ai vu la signature au bas : Potay ! Eh oui, il y a plus d'un âne à la foire qui s'appelle Martin !
De ce fait, ce n'est pas moi, mais vous, mon frère, qui avez commis une erreur dans votre commentaire. Vous n'auriez pas dû écrire "ce reçu porte toujours votre signature", mais "ce reçu est signé de votre nom." Il faut savoir que la loi française permet à une femme qui se marie de conserver son patronyme de jeune fille ; c'est ce qu'a fait ma fille Nina en se mariant en 1996 : Son état civil est Nina Potay, épouse Mazaud. Elle signe "Potay". Je lui ai demandé :"Pourquoi ne mets-tu pas Nina avant le patronyme ?" Elle m'a répondu : "J'ai toujours signé comme ça depuis que je suis jeune fille." C'est son droit.
Moi aussi comme vous j'apprends quelque chose que je ne savais pas.

26nov20 224C43 
Bien cher frère Michel, prophète de la Vie,
Au service de l'Œuvre du Pèlerinage depuis quelques années et de notre belle mission, je viens totalement appuyer et confirmer tout ce que vous écrivez dans votre note affichée en 224C41.
Je veux encore, comme je ne m'en lasserai jamais, témoigner pour cette occasion à tous les lecteurs de blog, que vous avez toujours été un homme intègre, honnête, d'une grande bonté. Vous n'avez effectivement jamais  "demandé un centime à qui que ce soit", ni n'avez jamais fait de "collecte de fond". Avec votre merveilleuse épouse, sœur Christiane, entourés de vos trois enfants, vous avez toujours fait confiance au Père ! Dans le sens de l'Évangile (Matthieu 6/25-33) : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez... Il sait bien votre Père céleste que vous avez besoin de toutes choses. Cherchez d'abord le Royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera accordé par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain; le lendemain s'inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine".
Un épisode est dans mes souvenirs : Lorsque vous avez acheté la tournette [la machine à imprimer, aujourd'hui dans l'exèdre du Pèlerinage] pour pouvoir imprimer l'édition intégrale de La Révélation  d'Arès, vous m'aviez fait part des  soucis qui vous réveillaient la nuit : "Je ne me serais jamais endetté de cette façon pour ma vie personnelle", mais vous avez eu tout simplement la foi.
D'autre part, en ce qui concerne la demi-dîme par exemple, c'est semblable : Vous n'avez jamais rien exigé de personne. Vous avez toujours laissé chacun à sa conscience, face au Père., sans jamais critiquer personne.
Vous avez toujours dit : "Comment exigerais-je la demi-dîme ? Il faudrait d'abord que j'exige l'amour de tous les hommes, la paix, etc (bref la pénitence)."
Vous avez toujours été touché et avez toujours exprimé votre reconnaissance au P(p)èlerin qui faisait un don à l'Œuvre du Pèlerinage ou au prophète, en fonction de ses moyens, quel que soit le montant de son  don.
Vous avez toujours agi dans l'amour, la paix, en faisant en sorte de permettre aux consciences libres [Rév d'Arès 10/10], de s'élever et ainsi poursuivre leur ascension.
Merci, Mikal, pour tout ce que vous nous donnez, sans jamais vous lasser .
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis profondément ému en vous lisant, ma sœur Chantal. Merci pour ce témoignage.
Nous avons toujours fonctionné comme ça, par la confiance, la spontanéité, le non-jugement, sans dogmes, sans lois, sans règles, dans l'amour et en laissant à la conscience de chacun sa liberté, en pardonnant tous les accrocs, en faisant la paix avec tous, y compris avec les moins accommodants de nos frères et sœurs, et quiconque nous a quittés peut toujours revenir et être bien accueilli. Nous n'avons jamais demandé de comptes à personne.
Que reste-t-il dans le cimetière des actions, des cris de triomphes ou des cris de souffrance, des hommes et des femmes, nos frères et sœurs qui ont vécu pour et par les lois, les règlements, les procès, les éclats de voix des chefs et les gémissements des dominés, les rapines des uns, l'appauvrissement des autres, les guerres ?
Il ne reste que les échos d'une Histoire humaine pénible, injuste, indigne des possibilités de l'Enfant du Père (Rév d'Arès 13/5). La Révélation d'Arès est un Appel à sortir de cette situation, à changer le monde, dit le Père à Sa Façon (28/7). Comment ? Par la pénitence. Mais comme la pénitence est une action fondamentalement orientée vers les autres, contraire au quant-à-soi, elle est très difficile à mettre en place dans un monde de plus en plus miné par l'orgueil, l'individualisme, l'égocentrisme, l'indépendance, les droits de chacun... et maintenant la colère. La population commence à descendre une pente périlleuse ; que va-t-il résulter de cette situation ?
Nous-mêmes étions de la vieille race des humains durs, mais La Révélation d'Arès a commencé d'attendrir notre cœur de pierre, notre esprit systémique, nos raisonnements légalistes, nos logiques militaires, oui, militaires. Beaucoup de nos compatriotes étaient, le 24 novembre à 20 heures, au garde-à-vous devant le frère-général en chef, le frère-maréchal, le frère-connétable... Que dis-je ? Le frère-roi qui avait ce soir-là revêtu sa cuirasse d'autorité et qui, je l'ai deviné sous ses fesses, chevauchait son plus beau coursier blanc, nous ordonnant de chasser les puces (c'est un ordre !) qui nous grattent afin que nous, le peuple, lancions en bonne santé les triomphales attaques aux grands problèmes, pas à ceux que posent les gilets jaunes, les syndicats, les retraités, etc., mais aux problèmes que concoctent les pensées fumeuses, voire absurdes, des grands de Paris, qui veillent sur nous — on va voir ce qu'on va voir ! — où là nous mourrons pour la gloire de la France, mais non de démangeaisons.
Le frère-roi n'a pas fait plaisir à tout le monde, loin de là, mais ce que dit le frère-chef n'est jamais dit pour faire plaisir. Ce qui est tragique dans tout ça, c'est que ces gens qui nous conduisent nulle part, sinon à payer un jour des dettes énormes, sont nos frères et que d'une certaine façon nous sommes solidaires même de leurs erreurs. C'est donc une période très dangereuse qui s'ouvre dans notre humanité hexagonale... J'ai vu il y a une heure la vidéo d'une manif considérable, à Marseille je crois, et j'ai vu les gendarmes, équipés pour faire face à une émeute, enlever leurs casques en signe de neutralité, comme pour dire : "Nous n'interviendrons pas..." Je n'avais jamais vu pareille attitude des forces de l'ordre depuis 1936 quand, face à l'usine Farman à Suresnes, les gardes mobiles (à cheval à l'époque), sont restés figés quand l'ordre de charger les piquets de grève leur fut donné par le chef d'escadron. Ces hommes eurent un réflexe intelligent. Ils répondirent clairement à leur supérieur : "Il y a des choses qu'on ne peut pas faire." J'étais là avec mon père, j'avais sept ans ; je m'en souviens comme si c'était hier.
Revenons à notre situation. "L'inconfort, disait Paul Morand, fait les armées fortes !" Beaucoup de nos concitoyens saluent le frère-roi et obtempèrent (ils ne voient pas le drame globalement ; il ne sont ni bistrotiers, ni fleuristes, ni restaurateurs, ni pisteurs de montagne, ni artistes sur scène, des minorités qui peuvent disparaître ; il y aura toujours du monde pour les remplacer). Rien que pour nous, minorité spirituelle, il y a quelque chose qu'avec la meilleure bonne volonté nous ne pouvons plus suivre vraiment ; les maladresses du gamin de l'Élysée nous ont amenés à nous demander : Quoi faire ? On nous dit : la Loi, le Social, l'Ordre Républicain, les Vieux plutôt que la mort, et nous, nous disons : L'amour plus fort que la mort ! Il y a évidemment là comme un grand et profond fossé entre nous et le monde et surtout, surtout, les gouvernants. Il faut, dit la politique, créer des problèmes plus gros que les gilets jaunes, les problèmes de retraite, les syndicats, etc., et le covid est un inattendu gros gros petit monstre qui, sans être trop méchant au fond, tient l'homme en haleine, c'est très bon pour donner enfin aux politiques l'occasion de sauver l'espèce humaine. J'ai bien peur que ce théâtre ne puisse plus durer très longtemps, parce que nous, nous ne sommes clairement pas prêts.

27nov20 224C44
Tract Lorient 28 Novembre 2020Très cher frère Michel,
La population commence à se rebeller, il fallait s'y attendre. Ce ne sera pas forcément pacifique, car quand on voit le tract qui appelle à la manifestation de demain à Lorient, je le trouve assez violent dans son texte comme dans l'image (voir ci-contre).
Certains frères de Lorient vont y participer en proposant l'idées des PUHCs.
Nous allons reprendre des panneaux que nous avions fait à l'époque des gilets jaunes et qui sont à mon avis tout à fait opportuns dans le contexte actuel afin de sensibiliser de plus en plus de personnes à cette idée de l'éclatement de la France en petites unités humaines souveraines et confédérées que nous avons appelées PUHCs.
Ceux qui veulent voir les affiches que nous avions utilisés peuvent se rendre sur le site: puhc.net.
Dans liens divers, il faut cliquer sur affiches.
Si dans d'autres villes, il y a des manifs, peut-être que des frères et sœurs pourraient s'inspirer de notre site et des affiches pour promouvoir les PUHCs.
Si toutefois vous pensez que le contexte est favorable à cela et que nous ne prenons pas trop de risques à nous joindre aux manifestants. Je vous embrasse, cher prophète, de toute mon affection fraternelle.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Je comprends et je partage le mécontentement de la population auquel nos frères et sœurs joignent le leur, mais je ne me sens pas du tout solidaire de ce tract.
Notamment, ce tract qualifie le gouvernement de "fasciste". Adolescent, j'ai traversé la Seconde Guerre Mondiale et j'ai bien connu dans ces heures sombres les fascistes, allemands ou italiens. L'autoritarisme de notre gouvernement actuel, inepte et fanfaron, n'a quand même rien à voir avec le vrai fascisme, heureusement. Je ne suis le chef de personne et vous êtes certes libres de faire ce que vous voulez, mais je ne suis pas d'accord avec ce tract boutefeu. Votre mouvement pour les PUHCs ne peut pas sortir grandi dans ce cadre-là. Vous ne pourrez progresser que dans la dignité et par le dialogue, pas dans ce genre de combat.

27nov20 224C45 
Archive exceptionnelle : Léon Tolstoï sur Dieu, en 1909.
Cette archive de 1909 est un document exceptionnel, un trésor exhumé dans le fonds sonore ancien de la Bibliothèque nationale de France : l'enregistrement de la voix de Léon Tolstoï. En français, l'auteur de "Guerre et Paix" y livre une définition très personnelle de la religion.
"La religion n’est pas une croyance établie une fois pour toutes, une croyance aux phénomènes surnaturels qui soi-disant se produisirent autrefois, ni la croyance à la nécessité de certaines prières et de certains rites. Elle n’est pas non plus, comme le pensent les savants, le reste des superstitions et de l’ignorance antiques, qu’il n’est, dans notre temps, d’aucune nécessité d’adapter dans la vie. La religion, c’est le rapport de l’homme envers la vie éternelle, envers Dieu, rapport établi en accord avec la raison et la science contemporaine et qui seules poussent l’humanité en avant vers le but qui lui est assigné. 'L’âme humaine, c’est la lampe de Dieu', dit une sage expression hébraïque. L’homme est un animal faible, misérable, tant que dans son âme ne brûle pas la lumière de Dieu. Et quand cette lumière s’enflamme, et elle ne s’enflamme que dans l’âme éclairée par la religion, l’homme devient l’être le plus puissant au monde. Et il n’en peut être autrement, parce qu’alors ce n’est plus sa force qui agit en lui, mais celle de Dieu. Voilà ce qu’est la religion et en quoi consiste son essence."
Tony L. de Touraine

Réponse :
Vous avez oublié de préciser l'URL du document dont vous parlez ici.
Heureusement, je le connais. Le voici : https://www.youtube.com/watch?v=93den9lkxPY
Je suis toujours très ému quand j'entends cette voix, qui allait s'éteindre l'année suivante en 1910.
Il faut savoir que par le mot "religion" Léon Tolstoï n'entendait pas l'Église, laquelle l'avait d'ailleurs excommunié. Il entendait la vie spirituelle dans un esprit très proche du sens que nous Pèlerins d'Arès donnons à vie spirituelle.

28nov20 224C46
Bonjour Frère Michel,
J'ai bien peur que vous n'ayez fait une confusion.
Le tract que je vous ai envoyé n'est pas du tout notre tract. C'est un tract fait par la Ligue des Droits de l'Homme pour appeler à la manifestation.
L'aviez vous bien compris ?
Voici le tract que nous pensions diffuser dans la manifestation :
À tous les hommes et femmes de cœur et de raison,
qui veulent construire une société plus libre, pluejuste et plus fraternelle :
Nous avons vu avec le mouvement des gilets jaunes et
aujourd'hui on le voit avec la crise sanitaire que de plus
en plus de personnes s'inquiètent :
— des mesures de plus en plus coercitives de
surveillance et de contrôle de leur vie privée et de leurs
libertés,
— de la perte dramatique de leurs ressources, parfois
de leur emploi et de leur stabilité financière,
— de l’inaptitude de la politique à gérer leur vie pratique et quotidienne avec un sentiment de dépossession à
décider de leur destin,
— de la déshumanisation grandissante qui s’accompagne d’un glissement général vers le malheur.
— de l'ignorance, de la peur et de la désinformation cultivés par les médias officiels publics et privés.
Nous proposons une alternative à ce système de moins
en moins démocratique et humain qui piétine nos
libertés :
Renoncer aux grandes masses humaines gérées par
une politique légaliste, centralisée et autoritaire et
s’organiser en petites unités confédérées et souveraines
comme par exemple nos voisins suisses.
Aidez-nous à promouvoir l'éclatement de la France en de
petites unités souveraines et confédérées: Les PUHCs
Site web: http://www.puhc.net
Page facebook: les PUHC
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Non, mon frère Denis, je n'ai pas fait de confusion.
Il allait sans dire que les Pèlerins d'Arès de Lorient, gens d'amour et de paix, ne pouvaient pas être les concepteurs du tract-brûlot ou tract-bombe que vous m'avez envoyé avec votre commentaire 224C44. Mais si vous m'avez envoyé ce tract-brûlot ou tract-bombe, n'était-ce pas parce que vous comptiez manifester aux côtés de la Ligue des Droits de l'Homme (je m'étonne quand même que cette ligue ait pondu un tract ou une affiche de cette violence !) ou dans son sillage ? C'est pourquoi je vous ai recommandé de procéder, quant à vous, "dans la dignité et par le dialogue, pas dans ce genre de combat."
Je réitère ici ma recommandation, qui était implicite : Ne vous mêlez pas à des manifestants violents.
Pour ma part, je ne rédigerais pas vraiment votre tract comme vous le faites. Mais rédiger un tract de cette importante, car il s'agit d'une proposition proprement révolutionnaire, vue sous l'angle de la Constitution ou Loi Basale de la France déclarée une et indivisible, est délicat, demande du temps et de la réflexion donc, et je n'ai pas le temps de vous proposer un autre texte. Je fais seulement une suggestion : N'écrivez pas "... et s'organiser en petites unités ...", qui est une sorte de câlinerie, si je peux dire. Il n'est pas possible de procéder en "s'organisant" comme une troupe de boy-scouts ou une association de pêcheurs à la ligne, il s'agit de détruire la France actuelle pour en construire une autre, il s'agit d'une révolution. Pour atteindre un but aussi radicalement transformateur on ne peut qu'être direct, mais être direct en préservant la paix, en laissant ouvert le dialogue avec les Jacobins, partisans de la France Une et Indivisible, ce n'est pas facile. Il n'y a que deux voies possibles : La politique ou la révolution (toujours violente, incompatible avec la sagesse). Écrivez plutôt directement : "... et transformer par la voie démocratique la France en une Confédération de (Petites) Souverainetés autogouvernées. Le verbe "organiser" ne fait pas sérieux.
Je suis seul et je manque de temps, pardonnez ma brièveté.

28nov20 224C47 
Bonjour, bien aimé frère Michel,
J'ai trouvé l'affiche officielle de la manifestation de samedi après midi Lorient sur le site de la Ligue des Droits de l'Homme (L.D.H.) organisatrice de cette deuxième manifestation — Il y en a eu une samedi dernier qui a rassemblé 1500 personnes à Lorient.
J'ignore qui a fait l'affiche-brulot que Denis vous a envoyée, que j'ai trouvée sur un site Facebook Gilet Jaune de Lorient et qui reprend date et heure de la manifestation mais ne signale pas le mouvement organisateur en l'occurence la Ligue des Droits de l'Homme.
L'affiche officielle de la Ligue des Droits de l'Homme n'est pas du tout violente, mais elle est très politisée, ce qui crée un dilemme : Nous "partageons le mécontentement de la population", nous avons une espérance à partager, un souhait que le pays se libérer de ce pouvoir centralisateur de plus en plus insupportable et par là même de faire passer l'idée des PUHCs qui doit faire ensuite son chemin dans les esprit et dans les cœurs… Mais nous ne sommes pas politisés et nous ne revendiquons d'aucun parti, ni de gauche ni de droite. Alors quoi faire : ne pas y être, parmi beaucoup de Lorientais que nous connaissons, c'est un peu faire bande à part, manquer à l'appel; et y être, c'est s'afficher auprès des mouvements de gauche et être assimilés à eux… Dilemme !
Daniel R. de Bretagne-Sud
Ligue des Droits de l'Homme Lorient 28 Nov 2020

Réponse :
Ah ! je comprends mieux. Merci, frère Daniel, pour ce commentaire et les informations.
Quelle est la situation ? Un double événement : À Paris l'évacuation violente des migrants de la Place de la République suivie du tabassage de notre pauvre frère, Michel Zécler, par quatre policiers précipitent les choses. Les protestations fusent contre la fameux article 24 de la Loi de Sécurité Globale. Ce n'est pas nouveau, loin de là ! Rappelez-vous le sketch de Coluche : "C'était une bavure, qu'y z'ont dit ! Ah ! si vous aviez vu la gueule de la bavure !" Les bavures forment une guirlande qui accompagne le lourdingue ballet de toutes les polices depuis des temps immémoriaux, tout simplement parce que le recrutement des poulets depuis Gilgamesh, roi de la cité d'Uruk vers 2650 av. J.-C., ne se fait pas, faute de volontaires, dans l'élite artistique des exquis en dentelle.
Mais cette fois-ci, ça tombe mal pour le gouvernement qui nous a déjà sérieusement taquinés ou asticotés avec les confinements. Il vous aurait fallu être prêts à protester et vous ne l'êtes pas, pour la raison bien simple que les PUHCs sont de fondation toute récente et que vous n'avez pas encore réfléchi à la manière de manifester pour ce projet ; vous n'avez pas encore réuni d'assemblée constituante. Projet qui n'est pas rien : Il s'agit ni plus ni moins que de démolir la France, telle qu'elle existe depuis des siècles, pour en faire une Confédération Française de Petites Souverainetés. Il s'agit d'une révolution ! Révolution à la fois politique est spirituelle, car notre intention fondamentale est de créer des petits groupes humains où l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté sont plus faciles à installer sociétalement. Ça demande une très sérieuse réflexion de fond. Vous ne l'avez pas encore faite, vous n'êtes que des nouveaux-nés lionceaux taitant leur mère... Vous êtes inévitablement perdus dans ce que vous appelez un "dilemme". Tout dans ce monde a tour à tour un stade Projet, un stade Commencement, un Stade Réflexion avant d'entrer dans le Stade Action, il me paraît normal que vous vous sentiez dépassés. Il faut une certaine intelligence pour réfléchir à ce projet et vous n'en êtes encore qu'au faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
À votre place je me laisserais porter, je me mêlerais au défilé des Droits de l'Homme et je distribuerais peut-être et en douce quelques tracts... juste pour voir ; vous aurez probablement des réactions d'en haut, d'en bas ou des deux. Vous n'en êtes qu'au stade de l'apprentissage. Ne gâchez pas votre avenir. N'allez pas trop vite.

30nov20 224C48
J’aime : "Le soleil semble dire : "Vous avez tout juste commencé. La finitude sera longue comme long est le vide de moi à vous, mais l'amour le comblera ; ce n'est pas l'inatteignable infini  — Une grande magnifique aventure spirituelle."
Voilà, l’amour comblera le manque que nous vivons, le manque et la soif fondamentale. Nous ne sommes encore qu’à l’aurore d’une grande aventure spirituelle et existentielle du Retour ! Du retour à quoi ? À l'amour vivant, vécu non-stop, comme fondement de vie.
Sois prêt ! Tu vois le Retour (Rév d’Arès i/1). Nous marchons sur les sentiers chevriers [25/5] vers la finitude du bonheur général, à laquelle nous aspirons tous. Nous en pressentons déjà la qualité. Nous nous préparons à  une deuxième naissance collective, qui viendra à coup sûr, si nous nous accrochons à ce qui a de plus essentiel dans notre vie, qui ne se trouve pas plus dans les magasins que sur les plages ou dans les églises, puisque c’est  notre essence même. Cet essentiel  est un parfum particulier, que nous exhalons quand nous vivons en cohérence avec le Souffle. Il trouve écho en nous grâce à la semence divine |5/1] enfouie dans les profondeurs de l'inconscient de notre être. Nous sommes programmés pour retrouver cette Vérité, nous dit La Révélation d’Arès.   
Seul Mon Souffle éteint le feu (Rév d’Arès xii/8)  —  le feu lourd ; celui qui tombe, triste, sans vie, en dessous de la mer. Tu as Mon Souffle (Rév. d’Arès xii/8) — Le Souffle de Vie, léger, qui monte vers le ciel, qui donne envie de vivre, qui génère du Bon.    
Le verbe aimer, en mouvement dans notre vie, transmet autour de nous ce Souffle qui ne finira jamais, et qui pourra s’intensifier au point que tout change vers le Bien commun, le Bien de tous, la joie sans nom, la finitude. Nous n’y sommes pas, cela commence à peine à se manifester, par ci par là, comme des perce-neige annoncent la fin de l’hiver et du froid, l’espoir du printemps.   
Je vous joins un petit enregistrement que j’ai réalisé d’un chant que j’ai composé sur des paroles qui se trouvent dans l’Ancien Testament (Deutéronome 6/4), le Nouveau Testament (Matthieu 22/37) et La Révélation d’Arès :

C’est une prière. Ces Paroles disent la même chose essentielle avec des mots différents. L‘enregistrement et l’accompagnement à la guitare, ne sont pas (encore) parfaits — infinitude — mais le cœur y est !
Dans ce chant, soyons clairs, Israël ne signifie pas l’état politique, religieux et géographique d’aujourd’hui. Il signifie simplement toute l’humanité, celle qui dans son infinitude s'éveile à sa finitude. Annick de Souzenelle écrit dans son dernier petit livre ("Le Grand Retournement", novembre 2020) : "Le nom Israël est celui de l’ange avec lequel Jacob combattra, et dont il intégrera l’énergie en lui-même, dans son féminin intérieur, appelé à être épousé par Adam, et fécondé." 
Dans votre entrée : "La foi en la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) est inséparable de la finitude, qui est en marche. Fortifions notre certitude de la Victoire finale ; qu'importe le temps qu'elle prendra. En nous approchant de la Vie hors du temps (Rév d'Arès 12/6), nous brisons l'entrave qui pend aux cous des hommes comme aux cous des taureaux dans les temps anciens."
Oui, fortifions notre certitude en la Victoire finale, invisible pour l’heure, mais pressentie déjà.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce très beau commentaire et pour l'enregistrement de la prière chantée qui l'accompagne.
Je ne comprends pas pourquoi Annick de Souzenelle a écrit : "Le nom Israël est celui de l’ange avec lequel Jacob combattra, et dont il intégrera l’énergie en lui-même, dans son féminin intérieur, appelé à être épousé par Adam, et fécondé," car ce n'est pas contre un ange que Jacob combattit à l'endroit qu'il appellerait Penouël, mais contre un homme qu'un peu plus loin le texte nomme Dieu, que Jacob vit face à face tout en recevant la faveur de garder la vie sauve (Genèse 32/31), d'après la traduction d'Émile Osty. Pas d'ange ! Le texte massorétique de la Bible juive dit à peu près la même chose en des termes un peu différents dont je donne ici intégralement la traduction : Jacob étant resté seul, un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aube. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre il [l'homme] lui pressa la cuisse et la cuisse de Jacob se déboîta. Il [l'homme] dit : "Laisse-moi partir, car l'aube est venue. Il [Jacob] répondit : "Je ne te laisserai point que tu ne m'aies béni." Il [l'homme] lui dit alors : "Quel est ton nom ?" Il [Jacob] répondit : "Jacob." Il [l'homme] répliqua : Jacob ne sera plus ton nom, mais Israël [=puissant lutteur], parce que tu as lutté contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort." Jacob l'interrogea : "Apprends-moi ton nom, je te prie." Il [l'homme] répondit : "Pourquoi me demander mon nom ?" Et il le bénit alors. Jacob appela ce lieu Peniël : "Parce que j'ai vu l'Être Divin face à face et que ma vie est sauve." Le soleil commençait d'éclairer lorsqu'il quitta Penouël [variante de Peniël]. Nulle part dans ce texte un ange ne se trouve évoqué.
Ceci dit, vous écrivez cette belle phrase : "Nous nous préparons à une deuxième naissance collective, qui viendra à coup sûr, si nous nous accrochons à ce qui a de plus essentiel dans notre vie, qui ne se trouve pas plus dans les magasins que sur les plages ou dans les églises, puisque c’est  notre essence même." Cette essence même est aussi inconnue de l'homme matérialiste que lui est inconnue la raison pour laquelle il vit. Nous connaissons à peu près totalement notre nature physico-chimique et donc nous devrions pouvoir nous reproduire en laboratoire, fabriquer un humain physico-chimiquement comme on fabrique un moteur, un ordinateur, etc. Mais non. L'homme étant fabriqué matériellement, qui lui donnera la vie et comment ? Ce que l'on appelle science est incapable de la dire. Alors, elle dit : C'est la nature qui est comme ça. Je lui réponds : Oui, mais l'énergie qui met le moteur en marche, on la connaît, c'est un mélange d'essence et d'air avec une étincelle électrique et l'énergie qui fait fonctionner l'ordinateur, c'est le courant électrique qui vient par des fils de cuivre d'une centrale où un générateur mû par une turbine à vapeur génère de l'électricité, mais la vie, c'est quoi ? La science n'en sait rien. Pourquoi vieillis-je ? La science n'en sait rien. Pourquoi mon corps mourra-t-il ? Pourquoi avant de vieillir et mourir devrai-je pénétrer une femme, lui laisser un germe, attendre que l'enfant germe dans son ventre, pour me reproduire ? Pourquoi toutes ces complications ? Et pourquoi me reproduire pour vivre dans ce monde infernal ? La science n'en sait rien. Il faut quand même bien admettre que l'humain se caractérise par son ignorance outre ses erreurs innombrables. Voyez comme ces doctes gens en costume-cravate, des regards de mannequin et des masques, icônes de l'impéritie, ne trouvent que des palliatifs grossiers comme le confinement ou le vaccin pour protéger leurs populations d'un tout petit tout petit virus d'un diamètre compris entre 0,06 et 0,14 μm (1 μm = 1 micromètre = 0,001 millimètre) donc on pourrait croire qu’il reste en suspension, mais non, mais non, car pour l’essentiel il est transporté par une particule — une gouttelette > 10 μm ou un aérosol < 5 μm —, etc.
Quand on me demande : "Que signifie selon vous le verbe dramatiser ?" Je réponds : "Se débattre dans son ignorance comme un poisson au bout d'une ligne dans l'air." Pourquoi l'humanité matérialiste ne réalise-t-elle pas qu'il faut voir les choses tout autrement, dans sa substance spirituelle ? Car oui, la spiritualité comme la Vie sont des substances, invisibles sous le microscope, mais visibles dans l'esprit de l'homme pur aimant, pardonnant, pacifiant, intelligent et libre. Héraclite comparaissait la masse humaine ignorante à un troupeau de cochons se roulant dans la fange pour se purifier. La Révélation d'Arès la compare à un âne assoiffé qui boit la fange dans le creux des mares, qui boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant (Rév d'Arès 30/2). C'est pourquoi le Père nous envoie renvoyer l'Eau Vive (30/3). Theodor Wiesengrund Adorno a parlé (dans "La dialectique de la raison", je crois) d'un contexte d'aveuglement universel, qui rappelle que la parabole de la caverne dans "La Républque" de Platon est toujours d'actualité. Il faut crever le voile de l'aveuglement et cette tâche aussi ingrate que difficile nous revient.

30nov20 224C49
Cher Frère Michel,
Cette photo me fait penser à la vie, belle et libre et en bas dans la crasse, [la vie qui veut] maintenir le monde dans le mensonge de lui faire croire qu'il n'y a rien au dessus !
Laurent L. de Haute Savoie
Nuages en montagne

Réponse :
Merci, frère Laurent, pour cette belle image prise du dessus d'un plafond de nuage qui fait de l'ombre à la vallée. Ce plafond est très bas, car on voit des sapins... Le plafond de nuages est donc très au-dessous de 1800 mètres, altitude au-dessus de laquelle il n'y a plus de sapins.
Les Chrétiens des premiers temps, avant que l'Église n'en masque la Lumière, pensaient avec justesse que la majorité des hommes vivaient dans une ignorance insolente et présomptueuse et une étroitesse d'esprit arrogante. Ces Chrétiens prêchaient l'Évangile pour expliquer à l'humanité myope que Jésus était venu soulever le couvercle de la myopie. L'image que vous nous adressez est celle d'un plateau de nuages qui couvrent le monde comme un couvercle d'aveuglement et d'ignorance. Vivre sous le couvercle de l'erreur n'est pas un état naturel contrairement à ce que pensent les matérialistes. C'est un acte délibéré, un point de vue devenu avec le temps l'immuable vérité du monde. Ce monde, il nous faut le changer (Rév d'Arès 28/7). Bref, il faut vaincre le péché pour y voir clair. Un seul moyen : la pénitence.

30nov20 224C50
Très cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1],
Je tiens à témoigner pour confirmer votre réponse à propos de la demi dîme pour redevance (224C41). J'ai été bouleversé par La Révélation d'Arès en août 1984 en achetant "par hasard" ce livre dans une bibliothèque de Quiberon. J'avais 31 ans. Puis j'ai fait une très longue pose avant de reprendre contact avec vous, frère aîné, quatorze ans après ! Votre réponse, précieuse, de neuf pages de 1998, je l'ai gardée précieusement comme depuis toutes les autres lettres très attentives et personnelle que je reçois de vous baignée d'une profonde fraternité.
Depuis lors, je vous adresse trois à quatre fois par an un don. Jamais vous ne m'avez réclamé quoi que ce soit. Mais je peux témoigner, comme vous le dite si bien, "que la Vie nous accompagne". À chaque fois que je me suis attaché depuis vingt-deux ans à remplir ce devoir que ma conscience me réclamait, moi pauvre "pénitent bien isolé" pour vous soutenir dans votre œuvre prophétique, j'ai reçu dix fois ma récompense, peut être beaucoup plus ! Je n'ai pas fait le calcul. Alors c'est, sans doute ma façon d'agir afin de  soutenir le levier prophétique que vous êtes ! J'ai maintenant 67 ans et la magie de ce bienfait que j'ai à cœur de vous apporter perdure depuis au point de culpabiliser, d'avoir une pensée intéressée de ce retour d'investissement ! Je vous souhaite des vacances de Noël très apaisante de fraternité.
Didier D. de Loire Atlantique

Réponse :
Merci, mon frère Didier, de m'apporter ici votre témoignage. Cela me touche beaucoup.
Dans un monde moderne où tout se paie, tout sans exception : une gomme, un crayon, une feuille de papier, une paire de souliers pour marcher, un cache-nez pour ne pas attraper la crève, le pain quotidien, des tuiles pour réparer un toit, etc., qui n'a pas d'argent ne peut rien faire. Cependant, je n'ai jamais demandé un centime à qui que ce soit. L'image et ressemblance du Créateur s'est réveillée chez mes frères et sœurs et ils ont donné au témoin de Dieu et cela leur est venu aussi naturellement qu'une parturiante pousse son enfant ou son petit hors d'elle pour le mettre au monde. Cela donne l'énorme prix du naturel à ceux qui m'ont spontanément aidé à accomplir ma mission, ce que soit vous, frère Didier, ou frère François D. ou n'importe lequel d'entre nous. Du fond du cœur je vous dis encore merci, frère Didier.

30nov20 224C51 
La force dominante en action est pour l'heure la force du mal que représente le système d'Adam, lequel est bien rodé par des millénaires d'expériences depuis le péché ou la chute.
La manifestation la plus caractéristique de cette force du mal est la politique, avec son gouvernement, ses lois, sa répression et ses contraintes.
Nous le savons, La Révélation d'Arès nous le dit, et vous, Mikal, nous le dites de mille façons : seule la Force du Bien vaincra la Force du Mal. Le hic, c'est que nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas en mesure de représenter cette force de Bien qui viendra de la conscience collective que fera naître une pénitence active.
Et c'est parce qu'il faudra le temps de la maturité spirituelle que nous sommes encore loin de représenter le Fer de Dieu : Mille armées contre le Fer (mais) le Four cuit l(eur) épée, (la rend) mou (Rév d'Arès xLix/9)
La Parole donnée à Arès est la fin annoncée des pouvoirs, c'est à nous qu'incombe cette tâche immense, nous y participons petitement, impréparés, tels "des lionceaux qui têtent encore leur mère",  pas assez unis derrière le prophète. Il est clair que ce n'est pas avec nos quenottes que nous vaincrons le système, il faudra attendre que poussent nos crocs, mais ça, ça ne viendra qu'avec le temps...  Roah, Roooar, Raaah !!!
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
Je reçois beaucoup de courrier et parmi toutes ces lettres un certain nombre qui avouent notre faiblesse, comme vous le faites ici, et beaucoup de ceux qui pleurent sur notre insuffisance se ramènent à l'idée que notre foi est encore fragile parce qu'issue de la conscience nécessairement pauvre qu'il faut changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7) et que tout se fait mais dans l'hésitation, parfois dans l'inconsistance. Pourquoi la nécessaire pauvre conscience ? Parce que nous commençons et que comme dans tout commen­cement tout est inévitablement imparfait et timide. Oui. Mais je pense qu'il y a aussi le fait que, dans une époque de l'Histoire où se célèbre partout dans le monde le culte des chefs, l'absence de chef, donc de plan, de méthode imposée et d'ordre d'exécution dans notre mission, les "troupes" missionnaires sont affaiblies, voire quelque peu perdues. Alors, je mets en garde ; je dis : Erreur ! Voyez ce que sont devenus les grands chefs du XXème siècle (Staline, Hitler, Mussolini, etc.), leurs plans, leurs méthodes ; tous les chefs se trompent, tous les plans déraillent, etc. Pour nous le Père envisage une toute autre façon de faire : la liberté, l'harmonie d'une action issue d'un But Suprême : la Vie retrouvée (24/5). Nous avons la foi et nous agissons selon la foi pour que la "logique" et l'ordre matérialistes ne nous fassent pas périr.
Nous sommes ailleurs et il faut le temps que nous nous y habituions.

01déc20 224C52
Les remous actuels de la société française nous permettent, vous frère Michel et certains frères de l'assemblée arésienne, de réaborder votre proposition de Petites Unités Humaines Confédérées (PUHCs) en remplacement du système politique actuel centralisateur, de moins en moins démocratique.
La Bible nous raconte l'histoire du peuple d'Israël. Israël est le nom donné au petit fils d'Abraham, Jacob, par un homme mystérieux avec lequel il combattit jusqu'à l'aurore : "On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu l'as emporté" (Genèse 32/29, bible Osty). Mais la volonté divine ne fera pas d'Israël telle que nous le rapporte la Bible, un bloc uniforme, mais [une ethnie diverse] composée de douze tribus dont chacune porte le nom d'un fils de Jacob : Ruben, Siméon, Levi, Juda, Issachar, Zabulon, Joseph, Benjamin, Dan, Nephtali, Gad, Aser.
Ces douze tribus, qui formaient le peuple d'Israël, n'étaient-elles pas déjà des PUHCs ?
Il faut espérer que nos frères juifs se souviennent de la diversité de leurs racines et que leur brillance intellectuelle se mette au service d'une refonte partielle de notre constitution, laquelle ne permet pas d'envisager un tel projet aujourd'hui.
Les Chrétiens, de par leur héritage judaïque, sont eux aussi concernés ainsi que les Musulmans, puisque les tribus sont mentionnées dans le Coran dans 3 sourates (sourate ll verset 136, sourate lll verset 84, sourate lV verset 163) ; ces versets parlent des tribus au pluriel.
Ne pouvons-nous pas puiser dans ces exemples bibliques et coraniques un fondement plus solide à votre proposition puisque Dieu l'a envisagé dès les débuts de la prédication par les prophètes ?
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Je doute qu'on puisse invoquer les douze tribus d'Israël pour éveiller l'attention du public à l'idée qu'il faut refaçonner la France, et par suite le monde, en petites unités humaines. Deux raisons à cela : 1. L'antiquité de l'apparition des douze tribus en des temps de population rare, donc d'inévitables petites unités humaines. 2. Le fait de citer la Bible considérée comme un livre historiquement sans valeur — Lire ou relire "La Bible Dévoilée" d'Israël Finkelstein et Nail Asher Silberman (édité en 2001 et en 2002 pour la traduction française, j'ai personnellement l'édition Folio-Histoire de Bayard éditions).
On ignore quand Jacob-Israël vécut ; on n'a que des estimations très hasardeuses. Abraham vécut, semble-t-il, entre 2000 et 1800 avant Jésus-Christ, ce qui place Jacob, son petit-fils, à une époque entre 1800 et 1600 avant Jésus-Christ (source : "Atlas Biblique" de Giacomo Pesce, dont je possède un exemplaire). En ce temps-là il y avait, pense-t-on, quelque 10 millions d'habitants sur la Terre entière et peut-être 100.000 au Proche Orient. Les regroupements humains étaient petits par la force des choses. De plus, n'oublions pas que les douze tribus d'Israël n'existèrent que peu de temps et qu'elles furent absorbées par deux Royaumes : le Royaume de Juda composé des tribus de Juda et de Benjamin au Sud et le Royaume d'Israël composé des dix autres tribus au Nord.
À mon sens, le plus gros argument contre est l'énorme dispersion de la population humaine au temps de Jacob. Nous sommes aujourd'hui 7,8 milliards d'humains vivants, en son temps il n'y avait sur toute la terre que quelques millions d'humains. Les regroupements humains étaient fatalement petits ; la petitesse n'était pas le résultat d'une décision politique comme ce serait le cas de nos jours. Il nous faut donc développer des arguments très différents de ceux des temps anciens.

01déc20 224C53
Rien n'est fini sauf rien

Je sens le souffle du loup
 Sur ma nuque frissonnante.
"Tiens, mange ma solitude
Car tu n'auras rien d'autre."

Je sens la chaleur des frères
Debout près du grand Feu.
Que puis-je devant le Ciel
Si vaste, si majestueux, si...
Que tout mon être se tourne
Vers Ta Lumière et je souris
Car je prends le vol poétique
Aux côtés du Blanc Faucon
Posé sur ton Puissant Bras
Dont  nuls ne voient les limites.
 
Les explicateurs experts !
De toutes sortes, médiatisés,
Oh oui ! Ils sont bavards,
Agglutinés à la marmite,
Bruyants comme des pies
Mais quand il s'agit du Ciel
Se gonflent tels des crapauds
Se remplissent d'un gros vide
Plein d'orgueil et de certitudes
Sans voir qu'ils vont exploser.

Mais ta Puissance est là,
Parcourant tous les siècles,
Tu souffles sur les cœurs
Et tes Envoyés ta Parole
En toutes les langues et couleurs.
Oh oui ! Il est là mon bonheur
Je respire et je reprends ma Vie
De bouche à œil qui s'ouvre.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Je trouve heureux l'homme qui peut s'exprimer en poésie. J'ai toujours plaisir à lire vos poèmes, mon frère.
Je suppose que vous êtes aussi musicien, car il y a, c'est évident, un rythme dans l'expression poétique et qui dit rythme dit musique et danse.
"Poésie, "poète", "poème" viennent du grec ancien ποίησις. Le verbe grec ποιεῖν (poïèn) signifiait "faire, créer". Le poète est un créateur, l'inventeur d'un libellé chanté. La poésie est toujours basée sur la musicalité et le rythme. Le poète recherche aussi l'expressivité par les mots — On se rappelle de la réponse de Mallarmé à Degas. Degas : "J'ai des idées, je vais écrire des poèmes," et Mallarmé de lui répondre : "Mais la poésie n'est pas faire d'idées mais de mots" (dit de mémoire).  Il y a les poètes artistes soucieux de beauté formelle, les poètes lyriques diffusant le chant de l'âme, le poète voyant engagé dans des visions, etc.
Homère est le plus ancien poète connu ; il faisait du rythme son aide-mémoire car il devait chanter l'Iliade et l'Odyssée sur sa cithare. Mais, sans qu'on sache qui les écrivit, il y eut avant Homère le poète de l’épopée de Gilgamesh, (3eme millénaire av. J.‑C.) en Mésopotamie, les poètes des Vedas en sanscrit et des Ramayana ou Mahabharata indiens, la poésie égyptienne antique, la Bible des Hébreux, etc., etc.
Aristote dans "La poétique" parle de trois genres : la poésie épique, la poésie comique et la poésie dramatique. Quant à moi je ne vois pas la différence. La poésie est ou n'est pas. La poésie dès l'origine fut probablement fondée sur l’oralité et la musicalité, parce que la mémoire était facilitée, en des temps où très peu de gens savaient lire, par l’utilisation des vers et d’effets sonores comme les rimes. Tout texte poétique fut fait dès le départ pour être entendu parce qu'il ne pouvait pas être abordé par la lecture silencieuse. Par suite, même quand la plupart des humains maîtrisèrent la lecture, la poésie se définit par le soin spécial apporté au signifiant pour qu’il accroisse le signifié ; le poids des mots va bien au-delà de leur sens courant. Vous, frère Jean-Louis, vous n'avez pas de rimes, vous poétisez en prose, si je peux dire et c'est indiscutablement très poétique. Mais on ne cesserait jamais de parler du poème qui est un autre langage dans la langue elle-même. C'est la rencontre entre le poète qui, par ses mots dit lui-même et son monde, et le lacteur ou l'auditeur qui reçoit et partage ce que j'appelle ce code. Il y a des œuvre inclassables comme "Les Chants de Maldoror" de Lautréamont (je fais ici un copié-collé) :
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant, comme les yeux d’un fils qui se détourne respectueusement de la contemplation auguste de la face maternelle ; ou, plutôt, comme un angle à perte de vue de grues frileuses méditant beaucoup, qui, pendant
l’hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l’horizon,
d’où tout à coup part un vent étrange et fort, précurseur de la tempête... etc.
Compliqué, voire tarabiscoté, mais magnifique. Pour moi qui ne suis pas poète je dois expliquer les choses clairement, car mon rôle est simplement d'instit du Ciel et de sergent d'exercice de la Mission. J'écris comme les rats rongent ; ça fait "croui, croui, croui..." et ça passe dans l'estomac. Non, je le redis, je ne suis pas écrivain et je suis moins encore poète. De là mon admiration pour les poètes.

01déc20 224C54 
Ça,c’était avant le confinement et les restrictions sanitaires dues à la covid-19 😃
Notre assemblée familiale d’apôtres de La Révélation d’Arès était libre de missionner à son stand sur les marchés des Hautes Alpes.
Nous attendons l’autorisation de pouvoir à nouveau présenter cette nourriture de l’âme qui invite chacune et chacun à installer le Bien dans son coeur 💖,nourriture que nous a donnée Le Créateur de l’Univers en 1974/1977 à Arès.
Il est temps de réfléchir d’installer doucement mais sûrement dans notre humanité des Petites Unités Confédérées Spirituelles Libres et Souveraines d’elles mêmes sans chefs ni pouvoirs sur les femmes et les hommes qui détrôneront au fil des générations les pouvoirs politiques et religieux... car ni les politiques actuelles, ni les religions qu’elles quelles soient, ne sont spirituelles.
Chacune enferme l’humanité dans des lois,dans des dogmes purement inventés qui musellent dans la peur l’humanité, et l’emprisonne.
L’humanité retrouvera sa liberté d’expression sans les peurs. Il suffit simplement d’aimer, de pardonner, de se libérer de nos préjugés, de réinstaller en nous l’intelligence spirituelle qui s’équilibrera avec l’intelligence intellectuelle, et ainsi l’humanité retrouvera peu à peu le Bonheur.
Le Créateur n’est pas un Créateur de vengeance ni de haine, mais Il n’est qu’Amour. Son principe masculin et féminin confondu lui fait aimer tous les Enfants de la Terre comme un papa et une maman aime d’amour ses propres enfants. Il-Elle souffre dans ses profondeurs sur le mal (guerres, famines, adultères, etc..) qui se perpétuent de génération en génération depuis des millénaires. Il-Elle aimerait que nous puissions nous libérer de ces fléaux désastreux et enfin réinstaller le Bonheur dans la finitude sur la Terre 💓🌈💖💞🌸
Grâce au Message du Père de l’Univers, La Révélation d’Arès, et grâce à l’enseignement de Son Prophète Mikal le Bonheur retrouvera un jour sa place sur Terre 🌎
Patricia C. des Hautes-Alpes
Sur un marché des Hautes Alpes

Réponse :
Merci pour le commentaire et l'image... Brr, il n'a pas l'air de faire chaud sur ce marché. C'était avant le confinement. Cela sera-t-il à nouveau possible après le confinement ? Impossible à affirmer. Je lis actuellement, la nuit quand tout est calme et que personne ne me parle, "L'économie de la vie" de Jacques Attali, un livre qui par passages donne la chair de poule, même si je n'en partage pas tous les points de vue. Selon Attali, les pouvoirs politiques actuels semblent bien profiter de la situation pour passer le libéralisme et la liberté publique sous le tapis et commencer de gouverner sans débat démocratique ; c'est selon moi le rétablissement de la monarchie en donnant à cet absolutisme un autre nom. Espérons que la population sera assez réactive pour empêcher cela comme on vient de le voir, samedi 29 novembre, pour défendre la liberté de photographie et d'information. Attali suggère aussi qu'il valait mieux sacrifier les vieux, les "laisser mourir un peu plus tôt", plutôt que sacrifier les jeunes et tuer l'économie, car là je crains avec Jacques Attali que l'avenir soit plutôt sombre. Or, c'est le contraire qu'on continue de faire : Qui va‑t‑on vacciner en premier ? Les vieux dans les Ehpad au lieu de vacciner ceux qui assurent l'activité et font bouillir la marmite... C'est le monde à l'envers ! J'ai 91 ans et je marmonne (tout bas pour que Christiane n'entende pas) : "91 balais, c'est un bon âge pour s'en aller. J'ai assez servi et je mérite le repos dans les étoiles." Mon épouse n'est pas d'accord... Elle tient au vieux bonhomme que je suis. Le Père aussi. Je vais bien, c'est choquant, injuste pour mes congénères, mes pareils qui se traînent avec des cannes, des rhumatismes, égrotants, catharreux, avec des voix éraillées de vieux zoiseaux ! Et me voilà attelé à mon clavier et rédigeant cette réponse qui, au fond, n'apporte rien de plus que La Révélation d'Arès n'apporte déjà. Quand je dois décliner mon identité, on me répond avant même que j'aie terminé : "Retraité, bien sûr." Je rectifie aussitôt : "Non. Je suis un pasteur sans relève. Je travaille treize heures par jour. je voyage dans les missions. Je suis salarié." Alors, les yeux qui déjà me fixaient tournent en vrille, le doute aplatit les visages, les bouches s'entr'ouvrent, et ça commence : "Vous avez vraiment 91 ans ? Faites voir votre carte d'identité !" Ils examinent à la loupe ma carte d'identité : "C'est vous là sur la photo ?" "Oui, c'est moi." Les yeux se plissent pour mieux me voir. "Périscope !" ordonne le pacha du sous-marin. Je vis sous les périscopes. Je vais me faire embaucher parmi les phénomènes à la Foire du Trône. Je ferais bien à côté de la femme à barbe, du nain et du géant. Mais il n'empêche que je suis mortel et qu'un piqué avec mitrailleuses du convid-19 m'enverrait peut-être ad patres.

02déc20 224C55
Commentaire de Daniel R. sur la page facebook d'Alexandre Jardin, écrivain, qui publie un message disant : "Le RER reste ouvert mais E. Macron, passant de Jupiter à sous-préfet en charge de la répression des skieurs, envisage des "mesures restrictives et dissuasives pour les Français voulant skier en Suisse à Noël. C’est quoi cet État dément et punitif ? Ces réflexes fouettards et carcéraux ? Cette folie byzantine ? Cette frénésie geôlière ?"

Liberté, liberté chérie. Plus que de faire du ski ou non en Suisse ou ailleurs, c'est la faim de liberté et donc de responsabilité, d'existence, de dignité qui fait réagir certains d'entre nous, parce que cette liberté ou le peu qu'il en reste fond comme neige au soleil.
Nous sommes inquiets parce que la privation de liberté, de responsabilité, de libre arbitre est synonyme de déshumanisation. Il y a aujourd'hui une fois de plus dans l'histoire deux manières de voir l'avenir :
La prmière est de s'en remettre à des "sachants", de leur faire confiance et de leurs obéir.
La deuxième est de ne pas se croire plus bête ou moins bête que quiconque et de désirer choisir en son âme et conscience ce qui nous paraît juste pour soi et pour les autres.
Je préfère la deuxième voie, parce qu'elle me parait moins dangereuse, parce que les soi-disant "sachants" qui ordonnent ont parsemés l'histoire d'horreur et particulièrement au 20ème siècle. "L'enfer est pavé de bonnes intentions" [proverbe] et "la sincérité d'une cause ne la rend pas forcément opportune," pour reprendre une citation de Michel Potay : "Celui qui domine ne peut que feindre d'aimer (en réponse notamment à Flore Quaquin Kayl)."
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je me suis permis, mon frère Daniel, de recopier ici votre commentaire à une entrée de l'écrivain Alexandre Jardin sur sa page facebok. Parce que votre commentaire cite mon nom : Michel Potay, Facebook me l'a automatiquement retransmise. J'aime votre commentaire : "Liberté, liberté chérie..."
Alexandre Jardin suit une ligne de pensée et d'espérance proche de la nôtre, semble-t-il. On trouve Alexandre Jardin cité dans certains commentaires de mon blog — On peut trouver ces citations par l'outil de recherche mis au point par notre frère Bernard L. de Paris : http://searchmpblog.net/default.aspx.
J'ai déjà entendu parler des initiatives punitives auxquelles songe M. Emmanuel Macron pour empêcher les Français d'aller skier dans d'autres pays. Il vient notamment de déclarer : "S’il y a des pays qui maintiennent des stations ouvertes, il y aura des contrôles pour dissuader les Français... pour ne pas créer une situation de déséquilibre avec des stations en France... Nous aurons des mesures restrictives et dissuasives qui seront affinées dans les prochains jours avec le gouvernement." Une telle déclaration me déconcerte.
J'ai déjà dit que nous vivions dans un soviétisme déguisé et là nous en avons une très belle preuve. Les Soviétiques au temps de l'URSS n'avaient pas le droit de voyager à l'étranger pour ne pas être empoisonnés par les charmes capitalistes. Ça va commencer pour les Français dans le cas du ski, mais je crains bien que cela soit suivi par d'autres cas, par exemple la cuisine des restaurants espagnols, italiens, suisses, monégasques, andorrans, etc.

02déc20 224C56
"Tout le malheur des hommes vient du fait qu'ils ne se tiennent pas tranquilles dans une chambre."
C'est une citation stupide de Pascal. Dans cette vidéo illustrant la pluie médiatique Zeimmour inflige a mon ami Stéphane cette citation. Sa réponse me plaît : "Les hommes sont beaux quand ils courent. À treize ans on ne m'aurait pas empêcher de boxer, car ce qui’il y a de  pire dans la vie, c'est de mourir de l'âme." Je rajouterais en cette période où on a décrété la fermeture des Station de ski : ""Parce que le ski est un sport  dangereux, je rajouterais : Vive le hors-piste !" https://youtu.be/fNZpE05inWo
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire.
Je vous avoue ne pas comprendre ce que dit votre ami Stéphane :"À treize ans on ne m'aurait pas empêcher de boxer, car ce qui’il y a de  pire dans la vie, c'est de mourir de l'âme." Quel rapport y a-t-il entre la boxe et l'âme ? Quelque chose m'échappe, mais je reconnais que je ne suis pas très futefute.
Quant à la pensée de Blaise Pascal, elle est pleine de sagesse, mais sa concision ou sobriété extrême peut en effet la faire paraître "stupide". Tout dépend de qui et de quels débordements l'on parle. Qui n'eut préféré que Bonnie et Clyde (Bonnie Elisabeth Parker et Clyde Barrow) ne fussent restés "tranquilles dans une chambre" plutôt que de répandre le meurtre et le malheur au cours de leur calvalcade criminelle ? On pourrait citer quantité d'exemples semblables.

02déc20 224C57 
Qui va‑t‑on vacciner en premier ? "Les vieux dans les Ehpad au lieu de vacciner ceux qui assurent l'activité et font bouillir la marmite... C'est le monde à l'envers,"  dites vous dans le commentaire 224C54.
Argument n°1 : Les vaccins peuvent provoquer des maladies graves Ce qui se dit : Vaccin contre l’hépatite B, le virus A (H1N1) ou le papillomavirus humain (Gardasil). Depuis les années 1990, de nombreux vaccins ont été accusés de provoquer des maladies neurologiques ou auto-immunes, comme la sclérose en plaques. Certains vaccins causent l'autisme et même parfois des décès. Peut-on avoir confiance dans les vaccins ?
Spécial vaccins peut-on avoir confiance. Mary Bretagne sud . Je vous joins un des liens de Serge Rader. Dictacture des vaccins : https://www.facebook.com/eveilspiritualite/videos/569689407202363.
https://youtu.be/6ds8O5Au2jI?t=53
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Dans un monde vacciné il est confortable de refuser le vaccin puisque l'entourage étant majoritairement vacciné, on a fort peu de chances d'attraper des maladies terribles.
Je ne prétends pas qu'être vacciné ne comporte pas quelques risques que vous énumérez ici sous le mot "argument n°1". Mais où est l'argument n°2 ? Après tout, vous faites probablement du terme "n°1" le synonyme de l'adjectif "irrécusable".
Quoi qu'il en soit, avez-vous vu des personnes atteintes de variole qui, quand elles n'en mouraient pas, étaient défigurées, portant toute leur vie les marques affreuses des cicatrices de l'éruption vésiculo-pustuleuse typique au visage. J'en ai vu dans mon enfance. Cette horreur a disparu. Avez-vous vu des poliomyélitiques infirmes dans leurs jambes de fer ? Dans mon enfance et mon adolescence j'en ai vu, beaucoup, c'était terrible. Cette horreur a disparu. Avez-vous vu des enfants atteints de rougeole mourir ? J'en ai vu. Cette horreur a disparu. Avez-vous vu mourir dans la souffrance une personne atteinte de tétanos ? J'en ai vu dans ma jeunesse. Cette horreur a disparu. Quand j'ai été débarqué de la "Jeanne d'Arc" avec la tuberculose pulmonaire, je fus envoyé deux ans pour être soigné à Briançon (pneumothorax, etc.) ; il y avait alors trente-deux sanatoria à Briançon, où beaucoup mouraient de phtisie. Il ne reste plus aujourd'hui qu'un seul sanatorium, grâce au vaccin. Etc., etc., etc. Quand j'étais dans la Marine pendant mon temps militaire nous avons été chargés sur mon patrouilleur "Marjolaine" de remonter le Mékong jusqu'à des zones, à la frontière du Laos, où sévissait une épidémie de choléra. Nous emportions des caisses de vaccins. Nous-mêmes étions vaccinés contre cette terrible maladie et nous étions aussi chargé de retrouver sur le Mékong et les affluents les petits bateaux de papier et de bambou que les populations superstitieuses envoyaient aux esprits des eaux pour les apaiser. Ces petits bateaux transportaient la bactérie Vibrio choleræ ou bacille virgule et propageaient la contagion. Mais nous étions vaccinés et aucun marin n'a attrapé la maladie. J'arrête, je pourrais citer beaucoup d'autres exemples des bienfaits du vaccin. Alors, je dis : Des inconvénients, oui, il y en a, mais peu et le risque est faible. Quant aux bienfaits, c'est un énorme trésor donné par le Ciel à l'homme.
Comme je voyage encore beaucoup, que je rencontre beaucoup de monde, je suis pour ma part vacciné contre le tétanos, les hépatites, la grippe, etc. et je vais sûrement accepter le vaccin anti-covid si le Pèlerinage d'Arès peut avoir lieu l'année prochain, car là encore je vais parler à beaucoup de monde.
Vous êtes libre, ma sœur Maryvonne, de ne pas vous faire vacciner, mais ne faites pas de votre point de vue négatif sur la vaccin une règle d'or.
J'ai toujours regretté qu'il y ait si peu, si peu de rues, bouvevards ou avenues Edward Jenner, membre de la Royal Society (1749- 1823), premier médecin à avoir introduit et étudié de façon scientifique le vaccin contre la variole, considéré comme le "père de l'immunologie."

04déc20 224C58
Cher frère Michel,
Comme vous parlez de vaccins un petit éclairage sur les différents vaccins proposés :
https://www.youtube.com/watch?v=2fcFa2xI6sY
Je vous embrasse,
Laurent L. de Rhône-Alpes

Réponse :
Merci, mon frère Laurent, pour cette vidéo du Professeur Christian Perronne que j'ai déjà visionnée.
Ce que les politiques et les informations appellent actuellement "vaccin" n'est pas un vaccin, en effet. C'est ce que le Professeur Perronne appelle "de la thérapie génique".
Quand je dis que je me ferai vacciner, si vaccin il y a et si l'on peut ouvrir le Pèlerinage l'été prochain, je veux dire, s'il existe alors un véritable vaccin. Je pense qu'il n'y en aura pas avant les mois de mai ou juin 2021. Le gros problème du vaccin, selon le Professeur Didier Raoult, c'est que le covid-19 est un coronavirus à variants et que faire un vaccin qui protège contre les divers variants est un difficile problème.
J'ai lu dans la presse que Jean-Louis Servan-Schreiber et Valéry Giscard d'Estaing étaient morts du covid-19. C'est faux, semble-t-il. pour Valéry Giscard d'Estaing, qui souffrait d'insuffisance cardiaque depuis plusieurs années. Il est possible que le covid-19 ait accéléré la fin de Jean-Louis Servan-Schreiber.

04déc20 224C59
La finitude de l’homme est sur les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 36/19). Ces Hauteurs ne peuvent être atteintes que librement (xxxviii/8). Cette liberté même lui permet de refuser d'emprunter les sentiers du milieu, ceux dont la pente est supportable (7/2) et de choisir de rester dans la vallée grasse, celle de l’apparente sécurité, celle du rêve qui cache la peur et la nuit (ii/14). Pour rester dans la vallée grasse, l’homme doit payer le prix fort (23/3), celui de sa liberté.
Dans la vidéo "Un prophète", la première question est "Qu’est-ce que Dieu ?". L’homme n’a pas plus de réponse à "Qu’est-ce que l’homme ?" peut-être parce que l’homme ne pourra répondre à cette deuxième question qu’en répondant à la première ? Ces deux questions étant intimement liées, si on accepte que l’homme est à l’image et à la ressemblance (Genèse 1/26) de sa Source. Ignorer la Source, c’est ignorer l’homme qui se réduit alors à sa nature animal consommable, produit de toutes les convoitises.
Ainsi, l’homme ne peut se comprendre qu’en comprenant sa finitude qui est de marcher à la rencontre de sa Source (Rév d'Arès 25/10). Ce mouvement est autant un exode intérieur qu’extérieur à lui-même, un chemin où l’homme est appelé à ressouder tous les contraires, à redevenir blanc (xiv/3), pour retrouver l’Un.
Le blanc n’est pas l’absence de couleurs. Le blanc est la fusion de toutes les couleurs en parfait équilibre entre-elles. Si une seule couleur manque, ce n’est plus du blanc. À l’inverse, la diffraction de la lumière blanche donne les couleurs de l’arc-en-ciel comme les hommes sont les innombrables reflets des roches (Rév d'Arès 27/6), source d’une même Lumière.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Très beau commentaire, que j'ai relu plusieurs fois. Merci pour lui, mon frère Louis-Marie.
Dans le monde l'actuel mode de pensée dominant est la pensée fondée sur les chiffres qui remplace la pensée fondée sur les mots. L'homme est devenu une machine à calculer ; il n'est plus un livre de philosophie lequel avait déjà remplacé le livre de théologie. Le monde où nous vivons est dans sa grande majorité postlittéraire, chiffré et iconosphérique. Quand j'écoute les politiques je n'en entends plus aucun citant un auteur, un penseur, un moraliste, moins encore un métaphysicien comme si ces gens-là étaient aussi inexistants que les fées. Quel homme de spiritualité ou de philosophie est-il, sauf dans de rares milieux restreints, écouté et surtout mis en application de nos jours ? Je n'en vois pas. La télévision diffuse chaque jour le chiffre des tests, le chiffre des cas de convid-19, le chiffre des morts. Les réflexions sur la vie, la mort, leurs sens ? Je n'en entends aucune. Oui, l'homme est devenu une machine à calculer.
Personne, de ce fait, n'a tant l'élan naturel que le talent et que la position influenceuse qui permettraient de parler de nous, Pèlerins d'Arès, intelligemment. Personne ne parle de La Révélation d'Arès, qui est notre Source de foi et d'espérance, de notre Appel à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence du cœur et à la liberté absolue, de notre descendance de concepts déjà lancés depuis longtemps pour pour faire renaître l'amour et à tout ce qui en dérive ou en dépend. Nous ne jouissons, pour l'heure, d'aucune visibilité. Nous sommes ignorés dans le débat des pensées ou de ce qui en reste. Nous sommes, en somme, une sorte de création ex nihilo... de rien. Autour c'est le chaos revenu. Cela donne à mes frères et sœurs une aura considérable, pour invisible qu'elle soit encore. Quand on me dit, cela arrive : "Vous ne pouvez pas avoir inventé cette histoire de La Révélation d'Arès. C'est trop idiot !" Je réponds : "Vous avez la vue courte. Idiot ? Oh non ! Ça ne l'est guère. La preuve que je n'ai pas pu inventer cette Parole venue de la Vie, la voilà : C'est qu'aucun être rationnel — et je me crois rationnel — n'aurait choisi de son propre chef de lancer une Pensée de pareilles ampleur et portée. Et cependant, le renversement du spirituel dans le matériel, dans cette humanité de machines à calculer, de robots "à casquettes de plomb" comme disait Rimbaud, n'a jamais été — on le voit bien aujourdhui — aussi nécessaire si l'on veut sauver l'homme en redonnant son activité créatrice à l'image et ressemblance du Créateur qu'est l'homme."
Sur le chemin qui m'a mené de l'athéisme de ma jeunesse au christianisme d'église et à La Révélation d'Arès, j'ai rencontré bien des mythes : le mythe du marxisme, puis le mythe ecclésiastique de Jésus-Dieu incarné et mort sur la croix pour la rédemption des péchés du monde. Sur ce chemin j'ai pu mesuré combien la surdité du peuple est profonde face aux mensonges, y compris les mensonges de la démocratie dont on entend aujourdhui de superbes exemples. Peut-être, après tout, que le vrai péché originel est la politisation de l'humanité. L'Église elle-même est politisation. La Révélation d'Arès m'a sorti de cette politisation et me rappelant que la Voie du Salut n'est jamais la politique, mais qu'elle n'est ps non plus l'éclipse, l'effacement. Bref, l'interposition de La Révélation d'Arès qui veutn se faire entendre est un événement insolite, totalement inattendu dans un monde qui croyait que les temps du Surnaturel et des Révélations étaient depuis longtemps révolus. Si La Révélation d'Arès n'a jamais trouvé d'éditeur digne du nom d'éditeur, c'est parce qu'elle échappait, par sa nature même, à la domestication des œuvres par la profession de l'édition. Nous nous trouvons à l'inverse du réflexe de l'ermite ou du "saint" ; ceux-là veulent disparaître du monde, lequel n'est pas fâché de les voir s'évanouir, se perdre, et nous, nous voulons réapparaître, nous faire entendre et voir ! Or, ce monde qui veut bien resocialiser les loups, les réintroduire et les faire accepter, ne veut absolument pas voir réapparaître une spiritualité pure, areligieuse, dont le puissant moteur est l'amour. Nous sommes aux yeux des rationalistes plus dangereux que des loups. Mais comme nous somme irréprochables, ils ne savent absolument comment nous combattre, sinon par le silence.
Nous ne sommes pas des fugitifs de ce monde. Au contraire. Le but ainsi poursuivi n'est que l'accomplissement de ce que le génotype, ou germe de l'homme, tenait en puissance. La trajectoire sur laquelle chaque humain se développe dépend certes de dispositions qu'il tient de sa toute première formation ; aucun Pèlerin d'Arès n'échappe à de grandes difficultés, mais il a un outil puissant de déviance : la pénitence. La réalisation du pénitent idéal est nécessairement progressive ; de plus, elle peut ne pas être totale dans les premières générations ; enfin, les circonstances la modifient plus ou moins. Aussi a-t-on distingué du biotype la péristase, sorte de bouillie des aspects divers sous lesquels l'humain s'est manifesté au cours de sa vie. L'histoire d'un être est dominée par son biotype et constituée par sa péristase. La péristase, qui se développe quand se forme le Pèlerin d'Arès est opposée au fatalisme de l'hérédité et des constitutions mentales préétablies. Nous Pèlerins d'Arès fabriquons bien nos destins et les dominants n'aiment pas ça, parce qu'ils veulent être, eux, les "sculpteurs" de nos destins, ce que nous refusons. Je n'arrêterais pas de montrer pourquoi nous avons pour le moment tant de difficlutés à faire notre apparition publique. J'arrête.

04déc20 224C60
Je voudrai revenir sur le commentaire 224C50 de Frédéric H. qui nous ramène finalement à la notion de "finitude" par l'intermédiaire d'une citation de Pascal.
La phrase exacte serait  plutôt : "Tout le malheur des hommes vient de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre" (Pensées). On peut trouver stupide cette proposition si l'on refuse à Blaise Pascal le droit d'avoir de l'humour. En réalité, Pascal fait un constat ironique sur la condition humaine. L'homme est bien obligé de quitter sa chambre, ne serait-ce que pour subvenir à ses besoins vitaux et puisqu'il est doté d'intelligence, de curiosité, il ne va pas longtemps se contenter de sa propre compagnie. Il rencontrera d'autres hommes un peu différents de lui et comme des cailloux dans le lit d'un torrent ils se heurteront.
Cette citation m'en évoque une autre : "Si la raison dominait sur la terre, il ne s'y passerait rien," Fontenelle (Entretiens sur la pluralité des mondes).  Le problème est que l'homme n'est pas seulement doté de raison, il a aussi des émotions et en plus chacun a les siennes ! Il faut faire avec tout ça, individuellement et socialement.
C'est notre finitude au sens restreint du terme et il revient à la finitude au sens large (224C6) de la dépasser. Jusqu'à présent l'homme y a échoué, c'est peut-être pourquoi la Vie, dans son Amour pour lui, est venue à Arès.  
Henri R. de Bourgogne du sud.

Réponse :
Un grand merci, frère Henri, pour ce commentaire qui ajoute à la fameuse pensée de Pascal citée par notre frère Frédéric H. un sens qui est certainement bon parmi d'autres sens bons. Ls pensées très succinctes ou excessivement laconiques comme celle-ci sont trop courtes pour être claires à la première lecture. Elles cachent parfois tout un monde ou toute une Histoire, sinon même toute l'Histoire ; cette pensée-ci en particulier.
Albert Camus a écrit une autre pensée plus laconique et beaucoup plus énigmatique encore : "Tout le malheur des hommes vient de l'espérance", qui a fait couler beaucoup, vraiment beaucoup d'encre et, pourtant, il est difficile de croire, de la part d'un Camus, homme d'une grande intelligence qui valait bien l'intelligence d'un Pascal, qu'il ait écrit cela dans un moment de stupidité.
L’espérance nous rendrait-elle inactifs face à notre destin et aux mille événements qui le font ? L’espérance nous ferait-elle manquer quantité de bonnes occasions, nous rendrait-elle idiots ? L’espérance, en fait, est un rêve, un rêve d'attentiste, elle n'a aucune réalité, mais elle a une force exceptionnelle, une force à double tranchant. Outre sa force, elle est un mêli-mêlo de désirs et d'émotions sans raison sur l'instant. L'espérance imagine un avenir réussi, elle bâtit sa propre histoire en pensée. Peux-ton dire que l’espoir ou l'espérance fait vivre dans un monde d'avenir inconnu ? L'espérant vit entre guillemets, dans l’attente que ses espoirs se concrétisent. Espérer n’est pas un verbe d’action, mais de projection. Vu comme ça, les mots de Camus prennent un sens. Si je ne fais qu'espérer, je fais mon malheur en rêvant à des chimères. Pourtant, j'ai l'aspérance, qui acompagne ma foi et je ne ferais rien sans elles. D'une certaine façon, on peut d'ailleurs rapprocher la citation de Pascal de celle de Camus... Rester au repos dans sa chambre, c'est aussi s'interdire d'espérer, se neutraliser, s'hébéter. Mais j'arrête. Ceci est un blog, ce n'est pas un carnet de réflexions.
Nous avons des choses beaucoup plus importantes à acccomplir, et d'abord de donner de l'amour à l'Amour et de l'amour à tous les Enfants de l'Amour.

04déc20 224C61
Permettez-moi des réflexions au sujet de votre réponse au commentaire 224C57 sur les vaccins.
Vous évoquez différentes maladies que vous croyez vaincues aujourd'hui grâce aux vaccins, comme beaucoup de gens le croient. Mais les choses ne sont pas si sûres que ça. Prenons la polio par exemple. La polio a connu une flambée en Europe et en France avec la deuxième guerre mondiale. Ce pic qui a duré à peu près une dizaine d'années a commencé ensuite à décroitre dans les années cinquante. Or, le vaccin contre la polio est arrivé en 1956 pour le vaccin inactivé (très peu efficace) et en 1962 pour le vaccin atténué orale qui a remplacé le précédent — justement du fait de l'inefficacité du premier.
En observant l'évolution du taux de mortalité de la polio en se rend compte que la diminution a bien commencé avant l'introduction et la généralisation de la vaccination. Donc pourquoi la maladie a-t-elle reculé ? Certainement et en bonne partie ceci était dû à l'amélioration notable de l'hygiène de vie avec la potabilisation de l'eau et le traitement des eaux usées (le virus de la polio se transmet par voie féco-oral à travers l'eau contaminée) et aussi grâce à l'amélioration de la nutrition infantile (toutes les maladies infectieuses se développent plus facilement et font plus de ravages chez les enfants dénutris, car ils ont des réponses immunitaires plus faibles), et peut-être encore à d'autres facteurs inhérants aux ecosytèmes viraux qui sont mal connus.
Que les vaccins soient arrivés après la bataille (c'est à dire, après que l'on ait vaincu la maladie grâce à l'amélioration des conditions de vie qui ont permis une regression généralisée des infections) est bien probable aussi dans le cas de la rougeole et du tétanos. Au Canada et aux Etats Unis par exemple, où les premiers vaccins ont vu le jour en 1963,  l'amorce de diminution des cas de rougeole s'etait rendu évidente (au Canada) dès la fin des années quarantes. Pour le tétanos, le décret rendant obligatoire la vaccination date en France de 1953 (et il faut alors compter plusieurs années avant que l'effet – si il y en a un — commence à se produire), alors que la diminution de cas commence vers la fin de la deuxième guerre. Mais tout dépend de comment on vous présente les graphiques : si on vous les montre à partir des années soixantes, en cachant les vingts années antérieures, vous ne pouvez qu'admirer la descente continuelle de la maladie, attribuée bien sûr au vaccin !
Par ailleurs, il faut savoir qu'à ce jour, aucune étude scientifique n'a pu montrer l'efficacité des vaccins, pour étrange que ça puisse paraître. En fait, ils ont été introduit à une époque où on ne faisait pas d'études méthodologiques bien conduites avec groupe témoin et placebo. Et on ne fait pas de telles études aujourd'hui soi-disant pour ne pas exposer à une perte de chance le groupe (le placebo) qui en recevrait pas. Donc on donne pour prouvé et indiscutable le fait que le vaccin soit efficace, mais cette conviction ne repose sur aucune étude scientifique sérieuse, elle ne repose que sur des a prioris. Il y a cependant des rares exceptions à la non faisabilité d'études sur les vaccins, et l'une d'elle est une étude justement sur le vaccin BCG de la tuberculose, maladie que vous avez aussi citée. Cette étude a été faite en Inde ('Fifteen year follow up of trial of BGC vaccines in South India for tuberculosis prevention', Indian J Med Res, 2013 Mar), sur environ 280,000 personnes vaccinées avec BCG ou placebo, suivi pendant 15 ans (ce qui n'est pas rien), et elle a montré....le manque total de protection vis à vis de la tuberculeuse chez les vaccinés ! D'ailleurs en France l'obligation vaccinale avec le BCG a été suspendue en 2007, et on n'a pas assisté à une augmentation des cas, mais au contraire, à une diminution progressive suivant la tendance qui était déjà présente avant. Mais alors de quoi dépend la diminution de cas de cette maladie si ce n'est pas le vaccin qui est en cause ? Eh bien en plus de l'amélioration de l'hygiène de vie déjà évoquée il y a aussi la pasteurisation du lait et les meilleurs contrôles véterinaires de la viande bovine, en sachant que le bacille de la tuberculose bovine peut lui aussi provoquer la tuberculeuse chez l'homme (et c'est d'ailleurs avec le bacille bovin que le vaccin BCG était préparé).
Et juste un dernier mot sur le vaccin Covid. D'abord, pourquoi aurions nous besoin d'un vaccin contre une maladie qui a une létalité de moins de un pour mille et qui est moins dangereuse que la grippe ? Comme nous savons tous, la létalité n'est pas la même actuellement qu'au printemps mais bien moindre, peut être car le virus s'est adapté à l'homme et a perdu en virulence. Devons-nous donc fabriquer à gogo des vaccins pour tout nouveaux virus même si nous sommes capables de nous en défendre naturellement ?
Deuxièmement : comment faire confiance à des industriels (et à un gouvernement) qui préparent un vaccin en toute urgence en sachant que il faut des années pour avoir un recul suffisant sur les effets secondaires, comment peut-on se prononcer sur une quelconque 'sécurité' de ce vaccin quand l'observation des possibles effets était de quelque mois à peine? Il faut surtout savoir que certains d'entre eux utilisent de l'ARN messager qui est suceptible, grâce à un enzyme qui est la transcriptase inverse, de se copier en ADN et ensuite d'intégrer notre génome. Mais le problème est que cette intégration se fait au hasard, et il subsiste donc la possibilité que le virus s'intègre dans une partie de notre genome où nous avons par exemple des gènes suppresseurs des tumeurs, qui une fois inactivés de la sorte, pourraient ne plus être capables de freiner les proliférations tumorales.
L'autre grand risque (de cette vaccination mais aussi des vaccinations en général) vient du fait que nous introduisons dans l'organisme humain des protéines qui ont une structure proche à celle des nos propres protéines constituant nos tissus. De ce fait, une fois produits les anticorps contre les protéines présentes dans le vaccin, ces mêmes anticorps peuvent réagir contre nos propres tissus et donner lieu à des maladies auto-immunes, maladies qui sont d'ailleurs de plus en plus fréquentes et qui semblent flamber dans nos sociétés actuelles (ceux qui voudraient en savoir plus pourraient consulter l'expertise sur les vaccins OGM du Comité de Recherche et Information Indépendantes sur le génie génétique Criigen, https://criigen.org/wp-content/uploads/2020/10/2020-09_Note-dExpertise-Vaccins-GM_C.Ve%CC%81lot-02_Traite-02.pdf).
Et comme si tout ceci n'était pas assez, on pourrait encore parler de l'aluminium vaccinal, utilisé pour renforcer la réponse immunitaire car c'est justement une substance pro-inflammatoire. Les fabricants ne peuvent pas se passer de l'aluminium, sinon le vaccin n'induirait pas une réponse anticorpale suffisante, mais le problème est que une fois introduit, l'aluminium reste bien là dans nos cellules et dans nos neurons et n'est pas éliminé, car totalement absent des cycles physiologiques. Il reste donc dans nos cellules faisant son travail, qui est celui de... inflammer ! Donc de produire, chez certains d'entre nous des pathologies musculaires (fibromyalgie) ou des troubles neurologiques (autisme, Alzheimer), comme beaucoup d'études ont déjà montré, mais, bien sûr, que les instances officielles essayent de discréditer.
À ceux qui voudraient aller plus loin sur ce thème je conseille vivement les livres de Michel de Lorgeril qui a fait toute une collection sur la médecine des vaccins, bouquins compréhensibles pour tous.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Car le mensonge est partout, la manipulation est partout, et c'est extrêmement difficile à notre époque de se faire une idée fiable sur n'importe quel sujet. La santé, ça fait longtemps qu'elle est l'objet des convoitises de l'industrie, et si autrefois on investissait en armements, aujourdhui c'est beaucoup plus rentable d'investir en nouvelles technologies pour la santé, nouveaux médicaments et nouveaux vaccins. Moi-même en tant que médecin j'ai toujours étais plutôt favorable aux vaccins, car je ne faisais autre que répéter la litanie apprise en faculté, que les maladies infectieuses avaient disparu comme ça, mais jamais, jamais j'avais pris la peine d'approfondir ce thème. Nous sommes tous tellement manipulables dans nos convictions, c'est peut être ça qui m'effraie le plus chez les être humains !
Bon j'espère de ne pas vous avoir ennuyé avec ces détails un peu techniques, mais peut-être que cela peut apporter quelque chose à ce débat.
Je vous embrasse fraternellement,
Eugenio C. de Perpignan

Réponse :
Comme je suis heureux, mon frère Eugenio, de vous lire. Nous nous connaissons depuis longtemps, depuis le temps où vous exerciez en Suisse, à Aigle au-dessous de Villars où habitait notre défunt frère Claude R., dont vous étiez, je crois, le médecin et/ou celui de sa compagne, notre sœur Raymonde. Depuis lors, je vous ai suivi au cours de vos pérégrinations comme médecin de charité. Je connais votre dévouement. Et maintenant vous avez ouvert ou repris un cabinet à Perpignan.
Votre compétence est certaine. C'est avec joie que j'affiche votre commentaire qui sera certainement lu par tous avec beaucoup d'intérêt.
Vous avez sûrement raison, mais je ne crois pas que j'aie tort. En fait, il ne faut pas considérer le vaccin que sous son jour matériel : la préparation, la seringue, le liquide injecté. Je crois qu'en fait, pour bien saisir l'ensemble des vraisemblances comme des inconnues qui tissent cette toile sur laquelle est peinte de si diverses manières le portrait du vaccin, il y a quelque chose qu'il faut garder à l'esprit, surtout quand on est Pèlerin d'Arès, c'est que les hommes qui sont les inventeurs, les facteurs ou les inoculateurs des vaccins agissent, pour la plupart, par amour de leurs semblables malades. J'ai toujours vu comme un élan, un bond en avant dans la lumière de l'œil de l'infirmier ou de l'infirmière qui me plantait sa seringues.
Je crois aussi que l'amour pas forcément par lequel, mais avec lequel les recherches, les exériences vacinales sur l'animal et l'homme joue une rôle indiscutable. Le vaccin n'agit pas seul, un "ange" l'accompagne si je peux dire. J'ai toujours pensé que le 6 juillet 1885, quand on amèna à Louis Pasteur un petit Alsacien de Steige âgé de neuf ans, Joseph Meister, mordu l'avant-veille par un chien enragé, qui avait aussi mordu son propriétaire, le jeune Meister qui avait reçu quatorze morsures du chien, toujours agressif (abattu par les gendarmes) avait aussi été guéri par l'amour qui lui était porté. Joseph Meister reçut sous un pli fait à la peau de l’hypocondre droit treize inoculations réparties sur dix jours, et ce par une demi-seringue de Pravaz, d'une suspension d'un broyat de moelle de lapin mort de rage le 21 juin et conservée depuis 15 jours. Il ne développera jamais la rage. Je pense que le cœur apporte autant que le vaccin au malade.
Quand le vaccin est produit pour la seule recherche de l'argent il est un produit douteux, je vous l'accorde.
Il demeure que, marin sous les climats tropicaux où pullulaient quantité de germes mortifères, j'ai pu constater que les humains non vaccinés, les indigènes, étaient très affectés par la maladie tandis que nous, hypervaccinés (l'avant-veille de mon départ pour l'Indochine j'avais reçu neuf vaccins en plus des vaccins réglementaires reçus lors de mon incorporation), nous échappions à tous les miasmes. Il y a quand même quelque chose dans ces seringues, qui donne au corps humain la force de résister aux attaques microbiennes.

04déc20 224C62 
Cher frère Michel, avant de vous envoyer un commentaire plus consistant, je souhaite vous communiquer cette appréciation du professeur Perronne à propos du vaccin Marn en préparation contre le coronavirus.
Comme vous, je suis parfaitement conscient des victoires historiques remportées par les vaccins sur la santé de masse et l’éradication de maladies mortelles ou totalement invalidantes pour des millions de personnes. Moi aussi, j’ai vu les enfants et les adultes détruits par la poliomyélite, la variole ou la tuberculose, en moins grand nombre qu’à votre époque, certes, mais c’était encore bien présent. Ces campagnes de vaccination ont été une véritable œuvre de bien public.
Et puis, avec le développement de la recherche et la technologie, les vaccins ont évolué, comme toute la médecine d’ailleurs, pas toujours de façon heureuse, parce que la médecine a été atteinte par la corruption de l’argent et du pouvoir, dans les fondements même de son utilité et de sa générosité.
Toute la profession n’est pas corrompue, très loin de là, mais il existe bel et bien des forces de dégradation des relations humanistes et de l’idéal médical qui conduisent à la science et à la hâte qui ouvrent les portes par où entre le mal dans le monde (La Révélation d'Arès 39/3).
Le vaccin contre le coronavirus est actuellement l’enjeu de ces forces, car ce n’est pas du tout un vaccin comme les autres qui se constituaient avec des agents biologiques maîtrisés (ou assez bien maîtrisés). Il s’agit en fait d’une thérapie génique d’un tout nouveau genre et qui n’en est qu’à un stade expérimental assez loin de l’état souhaitable de connaissance et d'expérience pour garantir une innocuité optimale, face à des risques qui peuvent, eux, s’avérer considérables.
Personnellement, sans être antivaccin, je ne me ferai pas vacciner par ce produit. Je n’ai pas d’inquiétude pour ma santé à l’égard des contagions possibles et je ne souhaite pas confondre pour moi-même prudence et précipitation. Je préfère renforcer mes défenses immunitaires. Je vous laisse ci-dessous la partie spécialement réservée à ce sujet d’une lettre publique plus longue du professeur Perronne qui est un médecin et chercheur consciencieux, un humaniste généreux et un citoyen courageux, ce qui me pousse à prêter l’oreille à sa position et à y réfléchir. D’autant qu’il a lui-même « présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale ». Voici cet extrait :
"(...) Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l’intérêt d’un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05% ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l’évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu’aucun résultat de l’efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n’a été publié à ce jour. Nous n’avons eu le droit qu’à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
Le pire est que les premiers vaccins qu’on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique. On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d’éléments du virus par nos propres cellules. On ne connait absolument pas les conséquences de cette injection, car c’est une première chez l’homme. Et si les cellules de certains "vaccinés" fabriquaient trop d’éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ? Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l’ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l’ADN vers l’ARN, mais l’inverse est possible dans certaines circonstances, d’autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits endogènes intégrés dans l’ADN de nos chromosomes.
Ces rétrovirus "domestiqués" qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l’envers, de l’ARN vers l’ADN. Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s’intégrer dans nos chromosomes. Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants. Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde, pour des cobayes.
Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d’un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu’il espérait un effet de protection individuelle, mais qu’il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l’épidémie. C’est bien là un aveu déguisé qu’il ne s’agit pas d’un vaccin. Un comble.
Je suis d’autant plus horrifié que j’ai toujours été en faveur des vaccins et que j’ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale. Aujourd’hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
La science, l’éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.
Garches, 30 novembre 2020
Christian PERRONNE, Chef du service des Maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital de Garches (92) - France"
Si vous souhaitez prendre connaissance de l'ensemble de la lettre qui me semble avisée, voici le lien qui mène à une des publications de cette lettre :
http://newsnet.fr/182375?fbclid=IwAR3fz9KptIBbIbmdU-1UG55CuLvFclSAV0TlW5qkQEzvqEnc8CtKiIuXAHE
Avec tout mon amour fraternel
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour votre commentaire et pour la lettre du Professeur Christian Perronne que vous nous communiquez. Je connaissais déjà cette lettre, mais elle peut intéresser certains lecteurs du blog.
Au temps où j'étais communiste, je lus des auteurs marxistes affirmant que la conscience marxiste était nécessairement fausse ou quelque chose d'approchant (la mémoire me fait parfois défaut quant au mot à mot de certaines citations). Toutefois ils s'abstenaient de fournir des informations sur la "nécessité" de cette fausseté. Dans l'Église, après ma conversion, j'eus quelques conversations avec des théologiens qui défendaient des points de vue similaires : Pour eux la divinité de Jésus et la rédemption étaient des notions nécessairement fausses, mais accessibles aux petites gens et suffisantes pour leur permettre de satisfaire à la Vérité. Quand j'écoute Messieurs Macron, Philippe, Castex, Véran et compagnie, j'ai de même l'impression qu'ils ne croient pas vraiment à ce qu'ils disent, mais qu'ils pensent que c'est ce qu'il faut faire croire pour sauver l'humanité.
Or, je crois autre chose. Je crois que la conscience est nécessairement locale et doit souvent se contenter de résumés, de schémas, de "mensonges qui disent la vérité" comme disait Jean Cocteau, mais qu'elle, la conscience, ne peut jamais être "nécessairement fausse". On confond le contenu et le contenant. Je crois qu'il ne faut pas confondre les raccourcis dont la conscience doit se contenter, faute de tout savoir, et les mensonges dans lesquels la conscience doit se déguiser pour croire à elle-même. Dit autrement, je crois qu'il existe une relativité des équations qu'on nous écrit au tableau noir pour parler plus brièvement, mais qu'il existe un Vrai, de la ligne duquel il faut se faire une ceinture (Exode 12/11).
Il y a deux jours j'ai écouté M. Castex interviewé par Bourdin. Il m'a fait l'effet d'un brigadier-chef de gendarmerie tranchant et irréfragable n'admettant pas qu'on le contredise, c'est tout. Les explications qu'il a données des points incompréhensibles des décrets qu'il met en œuvre m'ont paru totalement vides. J'ai élevé mes bras au Ciel : "Ô toi, la Vie... ma pauvre... Que nous envoies-tu convaincre le monde qu'il faut vivre tout à l'inverse de ce bonhomme !"
Ernest Bloch, philosophe qui s'interrogeait beaucoup sur le complexe d'utopie, a écrit : "L'homme ne vit pas que de pain, surtout quand il n'en a pas." Nous ne vivons pas que de ce que nous cachent nos gouvernants, surtout quand nous ignorons les choses innombrables qu'ils nous cachent. Je me sens pour ma part dans un vide vertigineux. Autrement dit, je ne crois pas aux mensonges évidents qu'on nous déverse, mais en ce qui concerne la vérité sur le covid-19 je ne sais pas où est la vérité... Je pense que c'est tout simplement parce qu'il n'y a personne qui sait ce qu'il faut faire. Nous sommes dans le brouillard total. Perronne a raison, mais ses contradicteurs n'ont pas tort. Autrement dit, on ne sait plus qui croire, ni quoi faire. Il ne nous reste qu'à garder la foi en l'avenir, parce que nous ne sommes pas seuls, il y a toujours a proximité une légion de saints qui nous secourra, mais ça, il n'y a que nous pour en être conscients. Je trouve, pour finir, assez rigolo ce bon tour que le Ciel joue aux vivants si orgueilleux et si satisfaits de leur "savoir" en les jetant dans une incertitude totale.

05déc20 224C63 
Je veux exprimer ma joie toute simple d’être devenu un petit ouvrier de la finitude. Grâce à vous !
Selon les normes de "la bête pensante, pécheresse et mortelle", je n’ai pas réussi dans la vie. Je n’ai pas pour autant raté mon existence, non ; d’ailleurs, si elle est bien avancée, elle n’est pas terminée, mais, selon certains proches j’aurais pu faire beaucoup mieux avec les dons dont le Ciel m’avait, paraît-il, selon eux, dotés.
J’aurais pu, par exemple, peut-être devenir… président de la république ? Réussite ? Ah ! ah ! Un ancien président vient de quitter ce monde, on glose sur son bilan, il a transformé la France paraît-il, mais qu'en reste-t-il véritablement aujourd’hui ?
Demain ? Alors pensez, dans 50 ans ! Ce sera à ce moment-là normalement le tour de l’actuel gamin de l’Élysée de trépasser — il paraît qu’il ressemble au défunt —. Quel bilan portera-t-il honnêtement sur sa gestion de cette crise sanitaire ? Mais plus essentiel, se sera-t-il fait une âme ?
Pour ma "corvée de carcasse", le Ciel me réservait pour son Service à condition que je ne devienne pas triste à Son Appel (Rév d'Arès 2/21). Un Appel que vous avez relayé avec courage, ténacité, travail inlassable et bonté. Chapeau bas, nabi, aîné des frangins !
J’ai accepté, moi aussi le bât pour sa Fortune (Rév d'Arès xxxvi/8), je suis devenu apôtre. Dieu appelait, et, comme Abram, j’ai répondu présent sans rien savoir encore de ce qui m’attendait. J'y suis allé en naïf, par enthousiasme — au sens propre —, sans mesurer l’immense difficulté et l’extrême subtilité de la tâche. Je commence juste à la découvrir et, par cette entrée 224, je me vois à la fois plus petit qu’un ver infime (2/10) et plus important car petit artisan de la finitude ! Début de la grande Aventure du Retour (i/1). Enfin ! Le Mont sur le Fond se ferme (xLiv/1). "Vous avez tout juste commencé. La finitude sera longue comme long est le vide de moi à vous, mais l'amour le comblera ; ce n'est pas l'inatteignable infini."
Nous sommes dans le temps des fondations de cette Finitude finale si je puis dire, de la finition nécessaire d’un monde prenant conscience de son besoin d’en finir avec "l’éternel retour", pour… commencer Autre Chose : nouvelle Création. Car rien ne s’arrête jamais. Je creuse dans mon petit coin, pas loin de la première pierre, la pierre d’angle (Matthieu 21/42) : vous, Jésus, tous les prophètes et Messagers, celle qu’ont rejetée longtemps les bâtisseurs, celle sur laquelle aurait dû se construire depuis des lustres Son Église... Entendez Ses Assemblées : toute l’humanité. Je vérifie régulièrement dans ma tempe l’alignement du fil à plomb (xx/10) (métal dont je ne fais pas ma casquette) selon la "direction de certitude" et je mesure au jour le jour mon effort. J’ai capté l’Intention, le Dessein, je vois le Plan. Par Iyëchayë [Isaië] ! ai-je envie de crier comme d'autres disaient "par Toutatis !". Étonnant cette faculté qu’a l’homme de concevoir. Divin. Il faudrait des volumes pour épuiser par l’écriture une seule pensée-sensation tirée du Fond, dans le clair-obscur de l’intuitif.
Reste à accomplir bien sûr : tout est là. Assemblée, conscience collective, mission civile, petites unités, je distille mon petit flot de vrai sur les réseaux sociaux, surtout par ces temps de confinement, c’est mon "croui, croui, croui" (réponse 224C53) de rat à moi, mais pas pour moi, pour faire des faucons et même des aigles. Mon goutte-à-goutte se mêle à la mer sans rive où je ne pêche plus (Rév d'Arès i/10), il porte la patience infinie de l’eau qui perle dans les antres souterrains, qui fait jaillir des cathédrales de pierre, grands orgues des entrailles de la terre. Quelque chose qui est déjà hors du temps, assis sur mon front léger (xxxv/7). Ça filtre très doucement dans l’humain, une capillarité s’installe, je le vois, je le sens, c’est ténu comme les pousses rudérales [voir entrée 223], ça monte par le nez comme le bois de thuma (xix/19). Nous imprégnons le monde, pour le moment, nous sommes humés plus que repérés. Demain, avec Mikal, nous enlacerons la raie, nous enroulerons sa peau (xLii/17) ! Pliée la finitude. C’est dans la boîte ? Non, tout est encore dans la graine. Nous bâtissons Sa Maison sur Sa Maison (xLii/22), cathédrale par excellence, le marchepied (Isaïe 66/1) du Père.
Un Jour, le monde jouera à fond sur les grands orgues du Vrai, nés d’un goutte-à-goutte, d’une Fontaine qui ne défonçait pas la vallée (xx/8), d’un ru, de torrents (vi/12), de rivières et de fleuves courant vers la Mer, la mort se fera toute petite, descendant sous les îles (xxxv/12), virus et bactéries ne seront que des potes.
Nous entrons dans l’Épopée par excellence, au regard de son Objectif sublime : le Jour (Rév d'Arès 31/8). Les "zigzag" de l’Histoire ne sont que méandres de l’Eau cherchant son cours dans les terres glacées. Covid et attentats ? Bof, ça passera, comme tout. Montaigne connut la peste et la st-Barthélémy, c’était autre chose, Histoires oubliées pourtant, mais sa pensée juste reste, comme celle de Pascal. Je viens de voir un film sur le MacCarthisme : même temps fou d’inquisition étatique. Et combien d’autres ainsi dans les siècles des siècles ! Notre parole, notre voix, la vôtre surtout prophète, restera ; le Plan, l’alignement resteront, les humains sont dotés de tout l’équipement pour ça : l’image et ressemblance de Dieu. Tout finira un jour à la Mer : Oui, les rois ne luttent pas contre l’Eau (xix/12). La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s). La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane (xLv/22-23).
La finitude ? Elle se joue d’abord en moi, je sens de plus en plus en moi l’homme inachevé. Adam a volontairement régressé au départ, mais certainement pas en connaissance de cause. Ce cycle par l’histoire du Mal sera-t-il au final passage obligé pour con-naître ? Passage nécessaire aux dieux que nous sommes, pour apprendre la portée immense de leur liberté absolue, si ténue, si puissante, si redoutable, qui va jusqu’au choix de l’être-soi ? Pour apprendre comment, à notre tour, créer des mondes, et se rendre compte, au bout de sept jours de création, que c’est Bon (Genèse 1/25) ?
Claude M. d'Île de France, actuellement à Arès

Réponse :
Je suis très ému en vous lisant, mon frère Claude, vieux compagnon de foi et de mission. Chacun de notre côté nous avons fait tout ce que nous avons pu. J'aime beaucoup votre commentaire et je n'ai pas à lui répondre. Je dis seulement ceci, qui est seulement un ajout, un complément :
Sommes-nous des réformateurs ? Non. Nous sommes seulement des purificateurs, des simplificateurs des sortes de filtres, mais ces filtres doivent retenir tellement de crasse qu'on ne peut la montrer, tant grosse et malodorante elle est ! Il faudrait trop de temps pour la faire voir et sentir, et puis ce n'est pas beau (Rév d'Arès 12/3) et ce qui n'est pas beau ne convainc pas. Comment pourrions-nous montrer à ceux que nous rencontrons tout ce qu'il faudrait montrer ? Alors, dans l'impossibilité d'exposer tout ce quil faudrait déposer, l'impossibilité de montrer ce qui reste de pur, pur et suffisant pour changer le monde et en assurer le Salut, nous passons pour de banaux rabâcheurs de bondieuseries. Je cherche comment résoudre ce problème.
Nous vivons dans un monde sans scrupule, menteur et impudent... Cela ramène à ma mémoire un épisode de la vie de Martin Luther, le réformateur. Je n'ai pas le temps de vérifier et je peux me tromper sur les détails, mais en gros je crois que la situation fut la suivante : Lors d'un voyage à Rome (vers 1510), Luther se trouva en compagnie d'évêques tombés dans le doute et, pire, qui ne se privaient pas entre eux de railler des choses qu'ils étaient censés croire et chargés d'enseigner au peuple. Tandis que le célébrant prononçait les paroles de la consécration eucharistique, eux de leur côté disaient cyniquement : "Pain tu es et pain tu resteras." Luther découvrit la profonde corruption de ces gens-là, car même si l'hostie ne se change pas en corps du Christ, ils ne devaient pas en rire, parce qu'il demeure que les Paroles prononcées par Jésus lors de la Cène gardent un profond sens spirituel. Rien n'a changé et aujourd'hui nos gouvernants et leurs exécutants fidèles ne croient pas davantage aux choses socio-économico-politiques qu'ils évoquent si solennellement dans leurs discours. Le cynisme est si profond qu'il nous faut réfléchir aux moyens d'ouvrir sur lui les yeux de l'humanité.
Or, le Père ne nous envoie pas critiquer ce monde, car nous n'en finirions pas, mais Il nous envoie le changer. Autrement dit,  ce n'est pas ce que le monde est que nous sommes chargés d'observer, mais ce que le monde devrait être que nous sommes chargés de recréer. C'est pourquoi ce n'est pas pour faire du style que j'ai toujours dit que nous sommes des co-créateurs, mais parce que c'est bien cela que nous acceptons d'être activement, alors que nous le sommes passivement, inconsciemment, parce que nous sommes avec les sept milliards d'humains sur terre les Enfants (Rév d'Arès 13/5), les images et ressemblances (Genèse 1/26) du Créateur, nous sommes Un (xxiv/1), Un entre nous, Un avec Lui. Quelque chose est dificile à faire passer : Nous sommes co-créateurs comme nous sommes co-démons. Il est difficile d'expliquer le fait qu'il n'y a pas sept milliards d'hommes sur terre, mais un seul homme exprimé en sept milliards d'atomes libres. Quand eut lieu dernièrement à Conflans-ste-Honorine le meurtre atroce du professeur Samuel Paty par le Tchétchène  Abdoullakh Anzorov, citoyen russe, je me suis senti tout à la fois l'assassin, le mufti inspirateur du crime, la victime décapitée, le policier tueur de l'assassin, le juge des assassins du même genre, le journaliste qui parle d'eux, le petit musulman anonyme qui approuve le crime en silence, bref, chacun des innombrables acteurs de ce tragique fait divers, c.-à-d le monde. C'est pourquoi il faut aimer tout le monde, parce que chacun de nous est tout le monde ; le nier est individualisme, autosatisfaction, orgueil, etc. le mal profond de l'homme. Notre mission n'est donc pas d'user des arguments des propagandistes de tous bords qui opposent, mais de nous montrer au-delà, d'être une expression du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), ou si l'on veut de l'homme des hommes. Il n'est pas facile d'être ainsi, parce qu'on a l'air de farfelus, d'illuminés, d'incohérents, voire de criminels parce que frères des criminels comme des victimes. Vous êtes, frère Claude, de ceux les plus doués pour être ainsi et vous devriez chercher les principes de base d'un tel apostolat fait dans la dignité, des principes enseignables. C'est de cette seule façon que le monde changera (28/7). On est ainsi très loin des soucis que donne le covid-19, du fait qu'il faut ou qu'il ne faut pas être vacciné, etc. On est là où se situe le vrai problème de l'humain depuis Adam le rebelle.
Nous marquons une indifférence à la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), parce que La Révélation d'Arès dit dans son ensemble qu'aucune loi ne résout le problème du mal et installe le Bien. Le Bien ne peut s'installer qu'à partir d'une énergie développée sur la volonté — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4) — d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de réfléchir avec intelligence du cœur autant qu'avec l'intelligence intellectuelle et du fait d'être libre ou libéré de tous préjugés. Il faut d'abord pour cela s'évader du carcan d'inhibition de la morale ; c'est la morale qui fait, agglomère, colle la masse. Il faut savoir, par exemple, que le fait d'être fidèle, recommandé fortement par la Parole, n'est pas de la morale, mais la nécessité de retrouver au fond de soi l'énergie sans laquelle on ne parvient jamais à devenir infailliblement fidèle à l'amour, au pardon, à la paix, etc. La foi, l'espérance, la pénitence sont énergie. Nous sommes chargés de développer cette énergie, donc de faire entrer le monde dans l'ère post-légaliste, post-morale, post-peur du gendarme. Le monde présent infantilise l'homme ; il nous faut en sortir. C'était déjà — c'est évident quand on lit bien Le Sermon sur la Montagne — le but poursuivi par Jésus ; c'est la raison pour laquelle il a été crucifié. La Révélation d'Arès n'arrive pas sur un monde totalement impréparé ; bien des auteurs ont préparé la Voie : La Boétie, Spinoza, Rousseau, Stirner, Dostoïevski, Walt Whitman (chantre du profond pouvoir rédempteur de l'amour), Gide, Malraux, pour n'en citer que quelques uns au hasard parmi de très nombreux. Je m'interroge toujours sur le mystère d'un monde gouverné par des politiciens ineptes quand ce même monde a été sillonné par des penseurs et des auteurs d'un niveau qui devrait avoir fait évoluer les esprits. Je ne cesse de m'interroger, pour citer un fait caricatural, sur le fait qu'une Allemagne, pays de si grands penseurs, philosophes et auteurs, ait pu amener au pouvoir un minable Adolf Hitler et sa clique de miteux et dangereus politiciens. Mais bon ! C'est comme ça. Nous sommes lancés dans un monde sourd et aveugle, qui tout en lisant et en criant qu'il est fouetté a besoin d'être fouetté. Ce monde est étrange, au fond, mais nous ne sommes pas chargés de réévaluer les valeurs du monde, ce qui serait un travail de réformateurs, mais de changer le monde radicalement, de le faire renoncer à tout ce qu'il a été nonobstant en son sein les hommes qui ont vainement jusqu'ici essayé de le faire évoluer.
Notre tâche est extrêmement difficile. Je suis heureux de vous compter, frère Claude, par les frères et sœurs décidés à faire de ce monde autre chose que ce qu'il a été en tous points. Je parle du monde, de la masse, pas des exceptions dans sa multitude (Rév d'Arès 12/7-9), qui n'ont pas réussi à la faire changer encore.

06déc20 224C64
Cher frère,
Je voulais vous remercier d'avoir un peu rallongé vos réponses pour le plus grand bénéfice de compréhension et de clarté de votre expression, forcément complexe, car même si l'essentiel du processus de la pénitence est compréhensible par un petit enfant, il est nécessaire que ceux qui on reçu pour mission de le faire connaître au monde  en saisisse la finesse, la porté incommensurable, la richesse et la complexité pour éviter par la suite de se mettre à divaguer, théologiser ou  délirer sur La Parole.
Il me semble que la concision que vous recherchiez précédemment pouvais parfois nuire à la clarté indispensable (étant donnée votre position de guide spirituel). C'est poursuoi j'apprécie beaucoup vos longs posts quand ils s'avère nécessaire, peu importe la longueur.
De ce point de vue, la justesse de votre enseignement est un trésor inestimable pour cette génération et les générations à venir car votre enseignement nous montre clairement la direction de certitude.
Très fraternellement.
Daniel C. d'Arès, Aquitaine

PS : Je n'ai pas oublié la question que vous m'avez posé précédemment. Ce que je peux dire, c'est que c'est de cette façon que nous avons lancé la mission dans l'Est à Nancy, Strasbourg et Metz. Actuellement je suis trop peu missionnaire pour avoir de quelconques résultats. Je suis toujours impressionné quand je dois m'adresser à vous, c'est ma nature quelque peu émotive.

Réponse :
Cher frère Daniel, merci pour ce commentaire.
Oui, c'est vrai, j'allonge mes réponses pour développer davantage mon enseignement. Nos frères et sœurs de mission ont besoin d'affiner leur connaissance de la Parole, de son sens ; ils doivent mieux tracer le contour du Vrai. Non, je pense, parce que ça leur faciliterait la mission, le propos prime de l'apôtre ne pouvant qu'être simple : pénitence, mais parce que cela les allège ; les trous noirs de l'ignorance pèsent très lourds. Ils sont comme pleins de plomb. Jésus fut crucifié très rapidement par les autorités judéo-romaines de Judée sans avoir eu le temps de former ses disciples. L'arrivée parmi eux, peu après la crucifixion, de frères plus évolués comme Paul de Tarse, lettré en hébreu et en grec, et Luc, qui était médecin et probablement grec lui-même, permit un certain développement du savoir dans le groupe des premiers chrétiens, mais ne compensa nullement l'insuffisance de l'enseignement du prophète assassiné. De ce fait, l'église put tisser sa théologie trinitaire sans rencontrer beaucoup de protestations.
Quand il y a trop de portes fermées, les gens imaginent ce qu'il y a derrière et l'image qu'ils imaginent est hélas très souvent fantaisiste. Il faut que les portes puissent s'ouvrir sur le Vrai, le Vrai étant lui-même le corridor qui mène à la Vérité actuellement inaccessible. Il faut aussi qu'en ouvrant les portes ce que les gens voient derrière ne soit pas trop obscur. Il nous faut répandre la pratique de l'amour du prochain, mais le Vrai fait aussi peur que l'amour. Ce sont des obscurités pour l'homme moderne, qui est l'homme du téléphone portable mais pas l'homme de la métaphysique. De là le recul à peu près constant de ceux qui nous écoutent. Je ne sais pas si ce que j'enseigne par mon blog permettra à mes frères d'y voir plus clair de faire voir le Vrai plus clairement, mais en tout cas je m'efforce d'obtenir ce résultat.

06déc20 224C65
Prenez ce qui va suivre comme un pamphlet et une façon particulière de voir la réalité très complexe que nous vivons, mais non comme vérité absolue que je ne possède pas.
Ce covid est une bénédiction...
Il révèle à l’homme dans sa ténèbre toute sa lumière enfouie, l’essentiel de son âme. Il rapproche dans leur souci de s’aimer plus encore, ceux que les pouvoirs veulent séparer (masques, gestes barrière) et isoler. Il renforce la lucidité de chacun mis en face de lui-même dans sa solitude et son rapport à la mort, acte hautement spirituel et philosophique.
Rendons grâce à l’institut Pasteur d’avoir créé le covid-19 à partir du SARS-CoV-2 ajouté du virus du SIDA pour créer une fausse pandémie qui devait tuer la moitié de l’humanité (mais qui a raté son but par miracle) et de l’avoir importé en Chine à Wuhan pour en faire porter la responsabilité aux Chinois.
La réaction du monde après quelques milliers de morts (pas plus que la grippe) et les efforts soutenus en connivence des dirigeants de tous pays (sauf la Suède) a permis une révélation des méfaits anciens et récents de "l’état profond" (deep-state) dont se plaint si souvent Donald J.Trump, président bientôt réélu des États Unis.
Il a des raisons de le faire puisqu’il a été choisi par une partie de l’élite patriote et militaire des USA pour "nettoyer le marécage" (drain the swamp) des ramifications du système "deep-state" que la fraude massive avec les machines à voter des élections présidentielles du 3 novembre 2020 révèle dans divers pays étrangers à ces élections : Chine, Allemagne, Espagne, France, Venezuela... etc. C’est pour cette raison qu’il les a laissé se produire, sachant pertinemment qu’elles allaient avoir lieu dans les états clivants gérés par une grosse mafia démocrate.
Rendons grâce au covid de révéler au monde le satanisme de nos dirigeants qui s’apprêtent gentiment à nous distribuer un vaccin salvateur d’un covid-grippe qui ne tue que 0,5% de ses cas et ainsi de nous offrir (acheté sur nos impôts) un poison plus certain que le covid cette fois pour ne pas nous rater. Ce sera la "3ème vague" si nous l’acceptons. Ceux qui n’ont pas compris cela vont se ruer sur le vaccin et disparaître avec leur descendance si l’effet de l’ARN sur notre ADN tient bien ses promesses.
Mais n’anticipons pas trop cette fin ultime car le "deep-state" est déjà bien embarrassé par les révélations de fraude qui tombent en ce moment aux USA et Trump va faire mentir tous les médias meanstream du monde en prolongeant [peut-être] son mandat le 20 janvier 2021. Des arrestations massives de "traîtres" pourraient annuler le plan de vaccination mondiale en cours.
Espérons que le peuple retiendra la leçon que les gilets jaunes lui avait pourtant donnée en 2018 avant ces événements et pardonnera tout cela à ses dirigeants en préparant un monde nouveau d’équité et de bonté que les PUHCs préconisent et que nous souhaitons.
José O. d’Île de France

Réponse :
Merci, mon frère José, pour ce commentaire auquel, je vous l'avoue, je n'ai pas compris grand chose. Mais vous semblez savoir beaucoup de choses que j'ignore et la sagesse m'impose de me taire. Les lecteur de ce blog vous comprendront certainement mieux que moi, qui ne suis qu'un vieux bonhomme.
À propos de covid-19, il paraît que c'est par erreur que nous donnons à ce mot le genre masculin. Coup de massue pour les Français, Covid-19 serait un nom féminin. Il faudra dire "la" Covid-19 comme le préconise l'Académie française. Alors que depuis plus de six mois, la France s'est habituée à faire du nouveau coronavirus un nom masculin, les académiciens sont dans leur rôle et rappellent une règle de grammaire simple : pour un acronyme, c'est le genre du mot principal qui compte.
Covid est donc un acronyme ? L'acronyme de quoi ? C'est l'acronyme (je viens de trouver) du terme anglais "coronavirus disease 2019", qui signifie "maladie à coronavirus de 2019". Maladie est féminin en français, mais l'acronyme est anglais et en englais le mot "disease" est neutre, ce qui est souvent traduit par le masculin en français. Je ne suis pas sûr que covid-19 doive être masculin.

06déc20 224C66 
Salutations Frère Michel, prophète,
Au sujet de la fin [?]. Cette invention épidémique lève un voile sur la vraie nature des puissants et leurs plans, et c'est effrayant.
Ma question : Que pensez-vous du rôle du Père dans la folie des hommes actuelle ? Où la perversité et le mensonge atteignent-ils leur paroxysme ? Intervention Divine ? Justice Divine ? À quel moment ?
Personnellement, je pense que Dieu ne laissera pas faire cette abomination. Je pense qu'il interviendra et se montrera, Lui ou ses représentant,  in extremis  avant la disparition de l'homme — une guerre ? — pour rappeler à l'homme qu'il est son fils, sa place dans l'univers, sa nature divine.
Un Père n'abandonne pas son fils, n'est-ce pas ?
En tous les cas nous vivons une période exceptionnelle.
Mes respects.
Grégory de Bruxelles, Belgique

Réponse :
Qu'est-ce que je "pense du rôle du Père dans la folie des hommes actuelle ?"
Le Père ne joue aucun "rôle" dans cette affaire de coronavirus. Toute La Révélation d'Arès nous rappelle que le Père a créé l'homme libre (Rév d'Arès 10/10), du moins dans sa phase terrestre, et qu'il laissera jusqu'au bout l'homme libre de faire son destin comme il l'entend. Si vous relisez (Rév d'Arès 2/1-5, vii/1-13) vous voyez clairement que l'homme Adam a forgé son destin comme il lui plaisait. Et ça continue de nos jours. Le Père appelle l'homme à changer sa vie (30/11) pourquoi ? Mais parce que ce n'est pas le Père Qui changera la vie d'un homme qu'il a créé libre. C'est l'homme qui changera sa vie ou qui disparaîtra dans le péché des péchés (38/2).
Ceci dit, oui, il n'est pas impossible que le Père fasse un miracle en sauvant l'humanité de ses propres bêtises comme par exemple la bêtise qu'est l'invention et la fabrication du coronavirus par l'homme, mais il est impossible de dire si le Père fera ou ne fera pas ce miracle.
"
Un Père n'abandonne pas son fils, n'est-ce pas ?" dites-vous, frère Grégory, mais le destin de l'homme n'est pas un destin localisé à la vie terrestre. Nous vivrons après notre mort et nous ne vivrons pas trop mal, dans l'attente du Jour (Rév d'Arès 31/8), si nous avons été pénitents. C'est le Fond du Message d'Arès ! Il ne faut pas voir dans la mort une tragédie ; la mort n'est qu'un passage que, de toute façon, nous faisons tous. Le destin de l'homme ne s'arrête pas aux quelques décennies qu'il passe sur Terre. J'ai 91 ans, je mourrai bientôt, mais j'ai l'impression d'être né hier comme être charnel, que ma vie s'est déroulée à toute vitesse et je sais qu'elle ne finira pas avec l'arrêt de mon cœur. Ma vie terrestre, votre vie terrestre, Grégory, et la vie terrestre de n'importe quel humain est un passage sur la ligne infinie que trace la Vie (24/3-5) dans l'Univers.

07déc20 224C67
"Homme, assume-toi ! Prends ton destin en main ! Ne laisse pas ton frère-roi blanc-roi noir t’assumer ! Aime ! Pardonne ! Fais la paix ! Libère-toi de tes peurs et de tes préjugés ! Réfléchis ! Sois un pénitent et tu vivras en harmonie et heureux avec tous les autres toi-même, libre de tes peurs dont se repaissent et s’engraissent rois blancs et rois noirs !" Voilà le Cri du Ciel ! Voilà le Cri de la Vie dont nous, apôtres de La Révélation d’Arès, sommes l’écho, un écho hélas aujourd’hui encore inaudible.
Oui, la mission est difficile parce que la vie spirituelle pour la doxa n’est qu’une illusion, un rêve inutile tandis que restent dignes d’écoute les discours de nos frères-chefs financiers-économistes-scientifiques, politiques, religieux qui prétendent, avec sincérité ou pas, connaître les vraies causes et les solutions à nos malheurs.
Nous n’intéressons pas beaucoup de monde. Nous peinons même à trouver le bon grain (31/7), les rares épis mûrs dans cette jungle animale qu’est devenu le monde. Il nous faut réfléchir avec intelligence, le faible lumignon (Rév d’Arès 32/5) rallumé pour montrer au monde que ce qu’il considère n’être que des bondieuseries surannées de bonnes femmes (l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur) sont en vérité la seule et vraie Énergie capable de changer le monde radicalement.
Il nous faut faire le pont entre deux raisons d’être, celle de La Révélation d’Arès et celle du rationalisme épais de notre temps, sans perdre de vue "qu’il ne s'agit pas pour nous d'ouvrir une discussion, un débat, entre les hommes et de considérer comme vraie l'idée consensuelle, car il ne peut exister de bon consensus entre des humains égarés" (blog, 200C11). Le "bon tour que le Ciel joue aux vivants si orgueilleux et si satisfaits de leur "savoir" en les jetant dans une incertitude totale" (224C62) n’est-elle pas Ma Main ? Je l'entre dans la faille; elle ne se referme pas ; ton épaule va... (Rév d'Arès xxxvi/1)», une des failles dans la muraille de la citadelle (Rév d'Arès 13/7-8) du monde où nous pourrions avec amour et intelligence pénétrer et provoquer peu à peu une chaine de re-création de soi par la pénitence et la re-création du monde par la moisson ? Comment y pénétrer ?
Vous nous donnez des éléments de réflexion dans votre réponse au commentaire de notre frère Claude M. (224C63). Dans cette période de crise où tout particulièrement des certitudes défaillent, s’opposent, s’annihilent, se contredisent, il nous faut faire sortir nos frères de France de cette manière dualiste d’être et de penser et leur faire comprendre que rien n’est fini ni absolu dans ce monde, que tout est relatif et que seuls les actes sans défaillances que sont aimer, pardonner, partager, faire la paix, être libre de tout préjugés forment le vrai chef d’œuvre de la vie, le seul Bien commun impérissable digne du cœur et de l’intelligence humaine.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Très beau commentaire, ma sœur Annie, dont je vous remercie. Je suis ému en vous lisant.
Mon épouse Christiane, qui lit mon blog sur sa tablette ou sur son ordinateur, parfois me dit en hochant la tête et en me regardant comme si j'étais très loin, un bestiau à cornes spirales vertes, yeux ultra-violets, dents de zirconium et ailes de condor de l'autre côté d'un fossé comme au zoo de Vincennes où dans mon enfance (c'est peut-être la même chose aujourd'hui) on voyait les lions par-delà un abîme, et elle me dit : "Ce que vous écrivez c'est... c'est... c'est..." Elle ne trouve pas le mot et mon imagination s'envole, vorticiste, se perd dans l'infini firmament des mots invisible, inodores, inaudibles... Ainsi trouvez-vous ma réponse 224C63 à frère Claude et je me sens tout petit, tout petit, réduit au bras avec au bout une main qui tape sur le clavier ce que tape la Vie, qui est là, partout, mais Qui nous ayant créés libre ne sait plus que faire du pendard que l'humain est devenu. Je ne suis rien. Seul est — est au sens fondamental d'être — Ce Qui m'utilise pour écrire humain, Qui n'est pas moi, Qui m'efface, faisant de mon ombre — je n'existe plus pour moi, mais j'existe comme atome de l'Absolu — une sorte de récit enchâssé où Tout se trouve, se dit, se fait, car ce que le monde ne perçoit pas, mais que nous Pèlerins d'Arès commençons de percevoir, c'est le tout qu'est l'homme à l'instar du Tout qu'est ce que l'humain nomme Dieu ou des mille noms de la Vie. Nous sommes déjà hors du langage... Mais alors, bigre, comment appeler le monde à changer  ?!
Déchus nous sommes, nous humains, aussi bien les rares apôtres de la divinité oubliée, la divinité des myriades composites de Vie, que l'énorme masse de la matérialité abrutie par son unanimisme archétypal. Comment s'étonner que des déchus en masse ne suivent pas les déchus en parcelles que nous sommes ? Nous sommes tous, même si c'est plus ou moins, plus déchus encore que l'ancêtre-voyou Adam. C'est l’évidence ; plus nous nous auto-aimons ou, si vous préférez, plus nous nous aimons nous-mêmes, plus mal nous allons... De mal en pis. Notre siècle est celui de la rage avec laquelle les grands espaces et les grandes masses s'érigent en maîtres des petits sans voir que le Salut n'est pas dans la vasteté de la bêtise, de l'erreur et de la méchanceté, mais dans la sagesse du petit nombre où peut se retrouver la Sagesse du Tout, de l'Univers. C'est dans la petitesse que nous triompherons du mal. Dans l'épingle, ce n'est pas la large tête qui compte, mais la très mince pointe. Nous avons oublié nos saintes gloires, celles de la divinité que nous formions en des temps immémoriaux, qui ne disent plus rien aux habitant du zoo que nous avons fait de la Terre. Dans notre for intérieur, nous avons acquiescé à notre goût de la matière, de l'or, de l'argent, même nous missionnaires nous devons aimer tout cela pour ne pas passer pour des aliénés ; nous souffrons de cette contradiction. Que de temps il va falloir pour nous épurer ! Les gens que nous rencontrons dans la rue ne sont pas disposés à retrouver les temps d'Éden. Comme la vache se contente d'herbe tous les jours et du taureau de temps en temps, nous nous contentons tous de ce que nous avons... Alors, ce que nous prêchons est hors des réalités perçues par l'homme ; celles-ci sont artificielles même pour nous et là nous voyons bien qu'il nous faudra le courage du dépassement, qu'il nous faudra vivre autrement et que cela demandera beaucoup plus que quatre générations (Rév d'Arès 24/2). L'homme est sorti épuisé de sa recherche des techniques, du confort, du luxe, de ce qu'il croit être bonheur avec une belle retraite au bout, alors qu'au bout il n'y a que la mort ! Et voilà une pandémie de covid-19 qui montre qu'en fait nous ne maîtrisons rien, nous sommes aussi fragiles que des éphéméroptères volant en rond quelques heures les soirs d'été... Trois ans comme larves et quelques heures comme volants. Mais qui parmi les gens à qui nous parlons dans la rue se rend compte qu'il faut renverser l'ordre que nous nous sommes fixé qui nous mène au péché des péchés (38/2), à l'inexistence qui est probablement souffrance ; sinon, pourquoi le Père nous préviendriat-Il de cette possible issue catastrophique ?
Il faut renoncer à la fausse puissance du rationnel matérialisme et retrouver la Puissance de la Vie Créatrice.
Nous sortirons de la pandémie, oui, mais encore plus diminués, plus exposés que jamais au cynisme politico-financier-religieux des rois blancs et noirs, que vous évoquez, ma sœur Annie. Oui, ce sont des frères humains, mais incapables de nous faire évoluer dans le bon sens. Nous ne cessons pas de reculer ; la peur nous rend de plus en plus craintifs et la masse va accepter les faux vaccins, mais réellement très coûteux, qu'on lui propose. 
Fin de l'homme. Je crois que le Père a envoyé Son Messager en 1974 et est venu Lui-même en 1977 parce que la fin de l'homme menace. Quelle importance ? me demandé-je, puisque la vie charnelle et intellectuelle est courte et la vie post-mortem interminable ? Il doit y avoir là quelque chose d'important, peut-être parce que la Vie a besoin d'Enfants pour être Elle-même. Peut-être parce que comme l'Enfant germe du Père, le Père germe de l'Enfant... Quelque chose qui me dépasse, mais qui peut être de l'ordre de la Vérité Vitale, de l'Éternel Retour. La conséquence de la déshumanisation est de toute façon tragique, car Dieu ne serait pas venu nous parler autrement. C’est le remplacement toujours plus prononcé de l'intelligence du cœur par l'intelligence de la machine, pas seulement la machine robotique, mais la machine que l'homme veut faire de lui-même.
Fin de la religion, parce qu'elle sera incapable d'empêcher la mécanisation du monde parce qu'elle même s'est donnée une mécanique : les dogmes. Le christianisme disparaît peu à peu, le judaïsme n'existe plus que par bribes ici et là dans les synagogues où l'on rêve, l'islam paraît fort mais en fait est très faible ; on le voit au terrorisme qu'il génère ici et là, qui est signe d'insufisance et non de plénitude et de force. Qu'est-ce que les religions ont proposé contre la pandémie ? Rien ou presque. Le recul de la religiosité s’accompagne de formes de plus en plus marquées de superstitions primitives, dont le sacrifice humain. Samuel Paty est un sacrifice humain et personne ne semble le voir.
Le monde est à reconstruire. Il faut en finir avec les thèses infantilisantes que concocte la politique. Il faut remettre les hommes à réfléchir par eux-mêmes, à comprendre qu'on s'éloigne de plus en plus des têtes pensantes et enrichissantes : Socrate, Platon, Aristote, Spinoza, Voltaire, Condorcet, Camus, etc. Il faut rétablir le primat de l'intelligence qui ne peut se passer de l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5), car l'intelligence intellectuelle seule c'est Médée tuant et dépeçant Absyrtos, son propre frère, dans une passion meurtrière qui lui fait le découper en morceaux qu'elle sème derrière elle, retardant ainsi les poursuivants qui s'arrêtent à chaque fois pour récupérer les bouts de sa dépouille... C'est la folie qui menace le monde, folie au bout de laquelle viendra le tortionnaire péché des péchés. Mais pour l'heure si nous parlons de ça dans la mission, nous sommes pris pour fous nous-mêmes. Je dis, je crie, je hurle toute mon admiration pour mes frères et sœurs qui vont par les rues pour remettre en place le fil qui nous relie à la Vie, à la Vérité... Nous nous attaquons à un très difficile travail de renaissance spirituelle, comme vous le voyez bien vous-même, ma sœur Annie.
Nous vivons dans un monde qui incroyablement fait aujourd’hui beaucoup d’efforts pour devenir de plus en plus bête. Mais cette bêtise dispose de toute la puissance politique, financière, scientifique, militaire. C'est le drame par-dessus lequel il va nous falloir passer. Nous sommes seuls, nous ne pouvons pas compter sur ceux que l’habitude nous fait appeler les élites pour résister à la ruée collective vers la sotte mais puissante matérialité. Nous ne pouvons pas compter sur un homme-providence ; aussi est-ce tous ensemble que nous triompherons. Le Père dans Sa Sagesse sait pourquoi il ne faut pas de chef (Rév d'Arès 16/1). Je crois que Bouddha se trouva en son temps dans une situation analogue. Le bouddhisme est dépassé lui-même, depuis longtemps puisqu'il a disparu de son pays d'origine. Nous avons à créer autre chose.

07déc20 224C68
Frère Michel, je suis désolé je pense que mes réflexions fatiguent, d'où la raison de votre réponse à mon commentaire [224C56]. J'essaye quand même de faire court. Mais là je crois que j'ai fait trop court
Pour ce qui est des propos du boxeur, je pense qu'il a réellement l’intuition de la vie de l’âme.
C’est moi qui voulant épargner Le spectacle grotesque de cette émission médiatique, a mal résumé  les propos de Stéphane Ferrara. Il nous dit bien dans cette vidéo que la boxe est un moteur pour véhiculer son amour des autres, et notamment de tous ceux qu'il a combattu dans un ring. C'est un grand boxeur, car ils ne se laissent pas emporter par la rage, la haine, la peur, le jugement, l'orgueil qui restreint le champ du de vision du combattant. Il remplace toutes les bassesses par l'amour. Alors c'est certainement contre-intuitif qu'un boxeur puisse avoir une démarche de pénitence à travers sa pratique, mais ça déreligiarise, l'idée que pour être pénitent, il faudrait imiter la voie des saints.
Maintenant, à votre tour vous me perdez aussi un peu, si c'est vous qui êtes clair, c'est alors moi qui suis digne d'être enfermé dans un asile psychiatrique. Je peux comprendre votre admiration pour le philosophe Pascal qui était certainement un être exceptionnel. Mais pourquoi ne dirait-il pas de temps en temps des bêtises comme tout le monde ? Certes je ne nierai pas que l'on puisse trouver une forme de bonheur, de béatitude, en allant de temps en temps se recueillir dans sa chambre
Mais cette citation exprime tout autre chose. Sa forme absolue est l’illustration de ce que j'appellerai la bêtise à l'état pur ; C'est-à-dire le fantasme. De celui qui veut passer pour sachant, après avoir énoncé le mal unique et absolu qui serait de ne pas rester tranquille dans sa chambre, Puisque c'est selon Pascal la cause de tous les malheurs du monde. La solution miracle serait alors le confinement. C'est comme cela que le gouvernement voudrait que l'on voit les choses. Pendant plus de six mois vous étiez en résistance à cette conception et voilà que d'un coup par la magie d'une citation, vous vous ralliez à la pensée uniformisante du gouvernement. Comme si à l'instar de Pascal le gouvernement avait pris une position très sage, de nous demander de rester tranquillement dans notre chambre, en essayant de pas trop penser aux faillites économiques qui nous attendent car cela  serait source d'angoisse et d'intranquillité. De plus vous rajouter une couche. Cela vous apparente encore plus à des propos tels que celui du ministre Véran, Qui agite le cas d'une personne de 20 ans en réanimation à cause du covid pour faire passer ses mesures de manière antidémocratique, Bonnie and Clyde, Et tout aussi exceptionnel que le cas de ce jeune homme. Il y a des millions de personnes qui tous les jours sorte à l'air libre sans avoir des velléités d'aller tuer tout le monde pourquoi parler de Bonnie and Clyde, il y en aura toujours ce n'est pas en nous confinant que vous allez les éviter.
Vous devrez me dire à ce niveau que je prêche un converti, puisque jusqu’à la réponse à mon commentaire vous avez toujours affirmé ce genre de propos, et maintenant c'est tout le contraire Ou alors qu'ai-je, au juste, pas compris? Je crois plutôt que vous avez eu un coup de fatigue et que ça provient de ma façon de m'exprimer, donc je tiens à m'excuser auprès de vous de parler comme un vieux abruti. J'aimerais sortir de cet échange en étant un peu plus éclairé car j'avoue que cela me perturbé un peu. Bien que je garde mes convictions, je ne trouve aucun plaisir à me sentir éloigner de vos pensées.
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Mon frère Frédéric, il a été donné à la fameuse pensée de Pascal des sens et des explications diverses, qui ne sont pas stupides, mais j'admets que Pascal, lui, a pu ne pas envisager ces sens et explications et écrire sa phrase fameuse par pure stupidité. On ne le saura jamais, puisque les "Pensées" n'étaient en fait que des notes jetées sur des bouts de papier, reliés entre eux par des fils, en vue d'un livre qui n'a jamais vu le jour, Blaise Pascal étant mort jeune.
Quant au lien entre boxe et âme, je rappelle que pour moi l'âme au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot est le fruit de la pénitence et que je ne vois pas ce qu'il y a de pénitence dans la boxe. Mais je sais tous les sens qu'au cours des siècles les hommes ont donné au mot âme et je ne nie pas que l'on puisse, selon qu'on comprend le mot comme ceci ou comme cela, trouver un "état d'âme" en boxant.
Il y a partout d'innombrables fenêtres, qui ouvrent sur des ciels très divers, des ciels qui outre les différences de couleur, de lumière, de nuages, d'étoiles, etc. entre eux, sont perçus différemment par ceux qui les regardent selon leurs goûts, leurs états d'esprit, leurs espérances ou désespérances. Ce qu'on voit par les fenêtres peut faire aussi peur que les grands sentiments, la passion entre autres. Dès lors que vous m'adressez un commentaire, vous ouvrez devant moi une fenêtre et je réponds selon ce que je ressens en regardant par cette fenêtre. Si ce n'est pas ce que vous ressentez vous-même, frère Frédéric, c'est un enrichissement. Je n'y vois pas une contradiction.
Peut-être ai-je regardé par la fenêtre avec "un coup de fatigue". Je ne m'en souviens pas.
Ma réponse 224C56 vous fait de la peine, semble--il. J'en suis désolé. Je peux, en tout cas,vous assurer que je n'ai pas eu la moindre attention de vous offenser.

07déc20 224C69 
Je vais vous parler du début d'un concert de Madonna. Vous allez peut-être vous dire que j'ai un trouble obsessionnelle concernant Madonna : mais j'ai une connaissance "livresque" et musicale très ample. Alors, voilà le début de ce concert de Madonna que je trouve très pertinent : Des danseurs sont attachés comme des chiens et marchent par terre comme des chiens et Madonna n'arrête pas de dire : Voilà à quoi les pouvoirs nous ont réduits : des chiens dociles, soumis, etc.
Je trouvais juste qu'elle eut une acuité toute particulière en cette période du coronavirus comme depuis la chute d'Adam qui n'a pas cessé de soumettre ces semblables comme des chiens !
À nous de tracer la Voie de la Libération par la vie spirituelle et avant tout par la Bonté et l'amour !
Philippe R. de Strasbourg (Alsace)

Réponse :
Je ne suis pas un grand amateur de spectacles chantés, pas plus en salle qu'à la télévision ou à la radio. Quand nous habitions encore Arès, avant 1992, ma troisième fille Sara était, adolescente, très entichée de Madonna ainsi de Bob Marley, roi du reggae. De mon bureau j'entendais toute la soirée, après son retour de l'école, ou les mercredi et les dimanche, les voix de Madonna et de Bob Marley qui me parvenaient de sa chambre comme des vagues. Mais depuis je n'ai plus entendu ces deux chanteurs. Il y a de cela trente ans et plus.
Il est courageux de la part de Madonna de montrer sur scène la soumission de l'humain aux pouvoirs. Notons que depuis La Révélation d'Arès nous savons que nous ne nous délivrerons de cette sujétion millénaire aux pouvoirs politiques que d'une seule façon, en étant pénitents. J'espère donc que Madonna chante aussi la pénitence.

08déc20 224C70
Je dois dire que je suis quasi hermétique à cette entrée. Je me sens frustré par elle d’éternité qui, si elle est admise, est dès maintenant et depuis toujours et pour toujours et pas en finitude de quelque chose [?]. Cette notion de finitude me semble rationnelle et pas spirituelle.
Je rebondis juste sur un questionnement qui a eu lieu ici et là sur l’intéressement de l’homme de la masse à l’universel humain.
Le seul vrai problème de l’homme est la subjectivité. Chacun est obsédé par lui-même. Qu’on laisse l’individu s’exprimer, être écouté, créer ce qu’il peut exprimer et l’obsession subjective disparaîtra. Il retrouvera l’écoute de l’autre à mesure qu’il pourra s’exprimer lui-même et être écouté et en retrouvant l’écoute il pourra retrouver le vrai amour, celui qui manque au monde. À l’heure actuelle tous les groupes font la guerre à l’individu, même les PUHCs [Petites Unités Humaines Confédérées] lui feront la guerre, je n’en doute pas, parce qu’un groupe, même tout petit, comme recette organisationnelle, reste idéologique, une variante de l’idéologie communiste.
Je suis admiratif de la pénitence et des PUHCs mais ils ont un préalable : le libre arbitre ; ce n’est pas en niant l’individu au profit d’un universel humain qu’on fera disparaître le fait que nos sommes nés tous autant que nous sommes dans une forme, non close certes, mais qui a une autonomie décisionnelle, des espérances de bonheur plus ou moins originaux autant que collectifs.
Avant que les groupes ne se mettent en place sur Lorient, nous avons fait une expérience à sept qui a été détruite de fait par l’expérience des petits groupes initiés il y a plus ou moins six ans et demi, groupe explosé par intimidation et chantage prophétique, malgré que certains aient voulu continuer l’expérience et le groupe, parce que nous ressentions le gâchis que représentait le fait d’arrêter cette expérience et ce groupe. Nous nous étions donné une méthode, que j’avais conçue — il y avait eu deux propositions de méthode parmi lesquelles nous avions choisie la mienne — à base de libre arbitre et de pénitence, où tout partait des individus frères qui s’exprimaient et qui avaient des projets pour avancer. C’était passionnant et, dans le peu de temps, quelques mois, que cela a bien fonctionné j’ai pu détecter le blocage de cette obsession subjective de chacun par lui-même qui faisait que chacun était incapable d’écouter le projet de l’autre de manière neutre et intéressée ou incapable d’exprimer le moindre projet collectif. C’est quand je commençais personnellement à savoir écouter le projet de l’autre que tout a été cassé.
Voilà la méthode que nous [nous] étions donnée, nous y étions heureux et cela avançait (voir à la fin après Méthode). Écrite comme cela, ce n’est qu’un schéma difficilement compréhensible, c’est à vivre. Le but était de faire émerger le génie créatif individuel-collectif de chacun en avançant, toujours en avançant, et je m’en rend compte aujourd’hui le but était aussi  de dénouer l’obsession subjective patiemment. Je pense que le moment est peut-être venu de lancer dans le monde ce projet sous forme de : "Les groupes du libre arbitre et de l’amour", "Vaincre l’obsession subjective qui nous empêche d’écouter les projets des autres et d’exprimer les nôtres, et donc de partager des projets collectifs digne de ce nom."
L'astuce pour vaincre patiemment la surdité c'était que tous les mois on recommençait la même réunion ce qui fait qu'on ne subissait pas l'absence des absents et qu'on avançait toujours, surtout dans la compréhension et l'exposition de nos projets particuliers. Ce qui m'avait frappé c'était la subjectivité de chacun, qui nous faisait fermer l’oreille aux projets de chacun, mais la répétition chaque mois des mêmes projets faisait qu'à un moment l'oreille pouvait s'ouvrir et la compréhension avec. J'avais personnellement beaucoup progressé dans l'intégration d'une idée nouvelle ne venant pas de moi et dans ma capacité à aimer l'autre et son projet. Je m'étais inspiré, pour proposer cette méthode, de ce que j’avais connu en tant qu’étudiant dans mon apprentissage du design [en anglais : plan, conception, et par extension : stylisme], car le but du design est de trouver de l'universel, un objet qui répond au besoin de beaucoup, ce qui peut se rapprocher de notre préoccupation de moissonneur, et en apprentissage de design chacun restait maître de son projet, mais l’exposait régulièrement au groupe pour avoir le plus de retour possible et arriver à une certaine objectivité universelle de son projet.
Quelque part la Parole de Dieu, c’est le projet créatif de l’individu Dieu, dans lequel on peut vivre sa part créatrice en y recherchant sa complémentarité parfaite. Dieu a lancé le premier son projet, mais n’attend-il pas de l’homme, quand les hommes se connaîtront enfin comme divins, qu’ils lancent à leur tour leurs projets auquel il pourra participer ? Le système est le projet de l’homme qui fait presque totalement l’impasse sur sa nature spirituelle, mais en tant qu’initiative créatrice, il n’a pas tout faux. Je disais à une sœur l’autre jour : "Le système, ce n’est jamais qu’une méthode." En y réfléchissant aujourd’hui je me dis que c’est une méthode où les hommes acceptent de jouer un rôle ; cela m’avait frappé, surtout à l’armée, où, par exemple, un pauvre bougre promu caporal-chef, je crois, s’obligeait à gueuler la semaine, et pleurait le week-end, dans une cuite monumentale, ce rôle qui ne lui convenait pas du tout. D’autres malheureusement se prenaient au jeu et laissaient le mal prospérer en eux. Il faut donc passer d’une méthode animale — proche de celle des rats — et théâtrale celle du système, à une méthode spirituelle acceptable par l’homme de la masse. Les "groupes du libre arbitre et de l’amour" peuvent préparer le terrain à la pénitence  et aux PUHCs.

Méthode d’actions, choisies par réflexion, puis accomplies :
(en italique dans le texte ce qui concerne l’organisation du temps)
- À chaque réunion de deux heures on procédera de la même manière :
- Chacun cherche les meilleures actions à faire pour avancer selon lui dans l’objectif : la campagne pénitence (dans le projet initial), sans limites d’actions, On les expose aux autres et on les marque toutes sur un tableau. Tout cela dans un temps imparti qui est de trente-cinq minutes, on est sept ce qui fait cinq minutes par personne.
- Ensuite étude ensemble de chaque proposition où le but est de dégager son intérêt par rapport à l’objectif "La campagne Pénitence" (projet initial mais cela pourrait-être "Changement du monde", etc.), cela sans savoir a priori si l’action est bonne ou mauvaise. On les étudie toutes. Si l’action proposée avait été déjà choisie et accomplie (dans le ou les mois qui viennent de s’écouler), on la réétudie tout en pouvant faire une sorte de bilan. On évalue le temps disponible en divisant le temps global imparti par le nombre de propositions et on s’y tient. Savoir qu’on pourra y revenir à la réunion prochaine pour les actions qui nous paraissent vraiment bonnes devrait nous enlever toute nervosité et nous permettre d’aller assez vite dans un temps global qui est de une heure. Veiller à une égalité de temps entre toutes les propositions  pour éviter les à priori.
- Ensuite chacun choisit de manière individuelle une action à faire ou plusieurs et s’y engage pendant le mois avec sa conscience totalement libre, c’est à dire aussi en fonction de ses moyens propres du moment, ce qui veut dire que cette action peut être au final solitaire, ou partagée à deux; ou trois, ou faire consensus entre tous les membres du groupe, cette action peut être courte ou longue, etc. = grande liberté. Les affinités naissent sur les actions.Temps marqué  de trois minutes.
- Ensuite chacun expose son choix et pourquoi il le choisit en deux minutes ce qui fait quatorze minutes.
- Ensuite il reste onze minutes pour voir si des groupes se sont naturellement formés et pour qu’ils puissent  décider d’une date entre eux pour s’organiser
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Cette réunion centrale est la seule fixe, toujours organisée de la même manière, ce qui n’exclut pas l’organisation d’autres réunions pour les actions particulières choisies. Si un groupe de deux, trois décide d’une action, ils s’organisent tout à fait librement entre eux. Mais rien ne vient perturber l’organisation de cette réunion centrale dont le but est de toujours préserver la liberté d’avancer de chacun, conserver la dynamique quoiqu’il arrive ; vous remarquerez que même si un est absent une fois ou deux cela ne change rien, il se réintègre naturellement. Vous remarquerez qu’il n’y a pas de hiérarchie dans les projets certains considérés à priori comme meilleurs que d’autres. Même un "solitaire" peut y suivre ses idées s’ils les jugent meilleures que celles des autres sans se couper pour autant du groupe et de la dynamique. On reste unis et ça avance et sans doute que le solitaire au bout de quelques mois se posera des questions et que les autres aussi essaieront de mieux comprendre son projet.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Vous commencez votre commentaire en écrivant : "Je dois dire que je suis quasi hermétique à cette entrée. Je me sens frustré par elle d’éternité qui, si elle est admise, est dès maintenant et depuis toujours et pour toujours et pas en finitude de quelque chose [?]. Cette notion de finitude me semble rationnelle et pas spirituelle."
Je respecte votre ressenti ; le ressenti n'est jamais le même d'un humain à l'autre. Par ailleurs, "quasi hermétique" veut dire "presque hermétique, pas tout à fait hermétique," et cela me rassure pour moi, qui me suis pourtant efforcé de dérationaliser le mot "finitude", ainsi qu'on le comprend peut-être dans les premiers échanges de cette page de commentaires où l'on voit que le mot finitude n'est pas compris de la même façon par tout le monde : la rationalité des uns n'est pas celle des autres.
Mais ne sommes-nous pas, nous humains, contraints de rationaliser plus ou moins le spirituel, ne serait-ce que dans le langage pour ne pas tomber dans l'incompréhensible ? Car le langage est nécessairement rationnel ; ainsi pour dire : "La pénitence assure le salut," je rationalise l'ordre des mots afin qu'on ne confonde pas le sujet avec le complément ; si je disais : "Le salut assure la pénitence," cela aurait également un sens, mais pas le même. Autrement dit, il est impossible d'entretenir avec nos frères et sœurs humains des relations spirituelles qui ne comportent pas un minimum de rationnel. À preuve, votre "méthode d'action" à la fin de votre commentaire ; le seul mot de méthode évoque la rationalité, inévitablement. Par ailleurs, il ne me semble pas injuste de dire que le minutage que vous envisagez dans la méthode : Deux heures ici, trente-cinq minutes là, cinq minutes par personne, onze minutes ailleurs, etc., montre que vous devez vous-même contraindre votre groupe à un minimum de discipline chronologique. La discipline, même souple et adaptable, est rationnelle par définition.
À propos de cette méthode, vous estimez qu'elle était supérieure à l'organisation qui la remplacée. Mais quels en étaient les résultats ? Car toute mission vise à un résultat : la moisson des épis mûrs. Si vous aviez de bons résultats, il n'y avait pas, en effet, de raison de changer de méthode, mais le fait qu'on en change montre que la finitude d'une action, quelle qu'elle soit, même d'une action de base aussi simple que la mission ou apostolat, est une notion toujours plus ou moins empirique. La vie est faite de chauds et de froids, de dénivelés continuels, de hauts et de bas. Chaque homme est conçu pour animer sa propre vie et dès le moment où il s'agit d'animer un groupe les interférences, les superpositions, les contradictions apparaissent. C'est inévitable et seul l'amour peut en atténuer les effets négatifs. Ainsi vous et moi nous ne sommes que deux et déjà un décalage apparaît ; vous ne concevez pas la finitude comme je la conçois. Mais il y a l'amour et le bon sens ; je m'efforce de les avoir en vous lisant et je me dis : Qu'importe ! Car la Vie nous apporte Sa Sagesse : il nous suffit, dit-Elle, d'être pénitents, il suffit que nous aimions, pardonnions, fassions la paix, ayons l'intelligence du cœur libre de préjugés et nous sommes non seulement sauvés, mais nous contribuons au changement du monde. Je vous aime, mon frère Bernard.

08déc20 224C71
Pour tendre vers la finitude, il nous faut nous délester de nos pensées pour épouser la Grande Pensée de la  Vie (Rév d’Arès xix/26) à travers la pensée du prophète.
Nous sommes encore trop enfermés dans l'orgueil (Rév d’Arès 4/11), dans nos peurs de monter sur la parvis (2/16), de déplaire aux autres, nos frères, ayant aussi la certitude que nos pensées valent plus que toutes les autres.
Notre éducation, notre culture nous a enfermés dans cette prison. Nous avons pourtant la clé dans notre cellule, la Parole (Rév d’Arès iv/3 et nombreuses références) et l’enseignement de Son juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2). Mais nous doutons trop, gens de peu de foi (Matthieu 8/26), pour utiliser celle-ci et nous échapper tel le poulain agile (Rév d’Arès 10/10), pour construire notre vaisseau (18/1), partir vers la Mer sur les Hauteurs (20/4), et aller nager dans l’Eau qui ne noie pas (xxxix/15)
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour votre commentaire qui souligne la difficulté qu'a chacun de nous à "tendre vers la finitude", parce que chaque homme est, comme je dis, enfermé dans son tube de fer et pour s'y supporter lui-même il doit se vaporiser du parfum de l'orgueil ou, tout du moins, de son égo. L'isolement de chaque être rend certes aux politiciens la masse plus facile à diriger, mais est un énorme obstacle au changement du monde qui ne peut se faire que par la réapparition de l'amour du prochain.
Oui, vous l'avez bien dit, nous sommes "enfermés dans cette prison".
Le millénarisme politique à partir du XIXème siècle comme l'espérances des sociétés modernes sont fondés sur la progrès technique avec pour conséquence une confiance absolue en la science des savants, des ingénieurs, des banquiers et des experts-comptables et l'oubli rapide de la métaphysique et des espérances spirituelles, bref de la Vie. C'est dans cet état des choses que le Créateur envoie aux hommes Son Messager en 1974 et vient lui-même vers les hommes en 1977. Preuve que la Vie sait que le monde des chiffres et du rationalisme n'a pas tari le monde des âmes, quoique la situation soit préoccupante. La Vie sait aussi que les religions sont trop engagées dans le jeu politico-économique et trop enchaînées à leurs dogmes et règles "perpétuelles" pour changer quelque chose et ramener le monde au Fond. Alors elle s'adresse à un inconnu sans moyens, Michel Potay, dans un trou tout aussi inconnu et dépourvu de moyens : Arès. Suivent d'autres inconnus sans moyens comme vous, frère Alain, et votre chère épouse, sœur Marie-Anne. Nous sommes ainsi quelques milliers déjà à espérer dans La Révélation d'Arès, mais seulement quelques centaines de ces milliers sont d'actifs apôtres qui doivent se contenter de la rue pour rencontrer l'humanité, parce qu'on leur ferme les portes des grands media. Le travail sera plus long, mais se fera quand même. Pourquoi ?
Eh bien, notamment parce que, justement, ces Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès se sont déjà plus ou moins débarrassés de l'orgueil et acquièrent tout à la fois une vision plus large et plus claire de la situation du monde et de l'amour pour leur prochain, et parce que la Vie, dans Sa Sagesse, a réduit l'exigence spirituelle de la vie de l'apôtre à quelque chose de difficile mais de simple : la pénitence. Le bilan négatif de la politique et de l'économie industrielles a porté bien des penseurs à imaginer des sorties heureuses à ce nouvel esclavage. On ne peut tous les citer. J'en cite deux : Karl Marx qui a été l'un des plus fameux et Aldous Huxley et son "Brave New World" (Le Meilleur des Mondes) où la "cité radieuse" est peuplée d'humains châtrés de leur libre arbitre, délivrés de leur conscience comme d'une partie inutile de leur personne, heureux en conformant leur vie au Mythe. L'État Totalitaire est en place tant chez Marx que chez Huxley, cherchant à rendre de plus en plus dépendants du pouvoir la population conditionnée à sa servitude à laquelle elle est censée se plaire. J'abrège, parce que ces penseurs n'étaient pas assez bêtes pour ne pas envisager des solutions intermédiaires, des étapes, etc. Bref, c'est ce que l'État démocratique moderne essaie de faire : On le voit bien dans la conduite des confinements, à cause de la covid-19, auxquels les puissants du monde soumettent les peuples. Mais patatras, vlan, badadoum, Celui qu'on croyait éliminé à jamais : Dieu, cette "illusion", est revenu et a envoyé aux hommes un Message : La Révélation d'Arès, où il leur rappelle qu'ils sont libres comme des poulains agiles (Rév d'Arès 10/10) et que le bonheur n'est pas dans la soumission aux puissants, mais tout au contraire dans la reprise de possession par chacun et chacune de sa personne absolue, libre, parce qu'image et ressemblance de son Créateur. Nous agissons à l'opposé de ce que les puissants et leurs administrations voudraient faire de nous. Aucun étonnement donc, devant les difficultés de notre mission. Mais nous triompherons dans les générations qui montent. Vous êtes, frère Alain, de ceux qui agissent dans ce sens. Alléluia !

08déc20 224C72
La finitude impose une patience de pénitent ; il faut installer un nouveau monde en soi et hors de soi. Cette patience  n’est pas de ce monde mais se partage avec ce monde.
Ne plus être rien pour soi-même (Rév d’Arès 40/6) — car trop soucieux de soi-même (Révèl d’Arès 17/5) —  montre la lente déculturation pour devenir plus aimant et s’oublier un peu, sans tomber dans la charité humanitaire qui ne recréera pas un autre monde, bien au contraire.
Dans l’infinie recherche, regard de l’âme,  je vois bien la maltraitance que je peux faire à l’Univers, car je suis un homme pensant qui génère dans ses relations au Tout Autre une division notoire, celle de s’accaparer les choses pour se les accaparer, ou se défendre pour se défendre. Le mal et ses réactions en masse réagit au moindre mot : Qui a volé, donc qui devons-nous juger ? — On a volé quelque chose, mais c’est tout ; pourquoi juger ? ; dans quel but ? Pourquoi se faire une idée de l’autre pré-établie, pourquoi se forcer à corriger l’autre, pourquoi écouter dans le but de ne pas être d’accord ? Comme dit la Parole :
Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix ; le Bon écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée."(Rév d'Arès xxxvii/9).
L’homme malade de contradictions est aussi malgré tout un[e sorte de] "Dieu de miséricorde", qui encourage à étaler la vie plutôt que de l’étiqueter en savoir orgueilleux et doctrinaire.
Transformons nos critères relationnels de division, de négation, en esprits libres accomplis par le Bien. Le temps impose une implication notoire à la recherche de la vie : Enrayer le péché qui, lui malin comme il est, reste l’orateur modèle qui ne crée pas (Révèl d’Arès 26/8) mais simule le vrai avec un ton de courtoisie princier (1/7). Le changement est si simple ou, autrement dit, le changement s’opère dans la simplicité où l’humilité gagne pr sa robustesse. Même si en apparence le frère, à l’image de Mikal, n’est perçu que comme un saule (xxxi/16).
Comme dit Qohélet : (Qohélet ou Ecclésiaste 3/1) : Il y a un temps pour tout, un temps pour la finitude que la pénitence aura accomplie.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Ici vous vous enfoncez dans les profondeurs que les maîtres de ce monde croyaient avoir éliminées. Vous visitez les abîmes sombres de la Vérité que les puissants croyaient avoir définitivement effacée. Vous le faites avec quelques inévitables difficultés d'écriture, que j'ai conservées, parce que l'homme qui change traverse par moments des labyrinthes, des dédales où les évidences s'enchevêtrent dans la pénombre. Mais tout surgira à la Lumière. J'aime votre commentaire, tout en imaginant qu'il sera pour certains difficile à saisir en entier. Mais n'est-ce pas l'avantage qu'offre un blog ? L'avantage pour les commentateurs de ne pas être contraints d'être toujours très clairs, parce que nous marchons sur des souterrains oubliés où tout est encore indistinct. Mais nous commençons à percevoir les ondes venues de ce que le monde a voulu cacher. Il n'y est pas parvenu ; nous changerons le monde.

08déc20 224C73 
Bonjour frère Michel,
Concernant les petites unités souveraines voici un lien concernant un article paru dans la revue "Contrepoint" que vous trouverez intéressant je pense :
https://www.contrepoints.org/2020/12/08/386103-pourquoi-les-autorites-rechignent-a-la-decentralisation-et-au-pouvoir-local
Mes meilleurs souhaits pour les fêtes de Noël et du nouvel an
A wir galon ganeoc'h (de tout coeur avec vous... en breton)
Votre frère Yannig
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Yannig, pour ce commentaire et l'article que je publie ci-dessous :
Tocqueville
Pourquoi les autorités rechignent à la décentralisation et au pouvoir local ?
Deux siècles après Tocqueville et Constant, les régimes reconnaissent toujours la décentralisation comme une menace. Ceux qui cherchent à limiter le pouvoir de l’État devraient en prendre acte.
Par Ryan McMaken.
Ces dernières décennies, beaucoup ont affirmé que les progrès des moyens de communication et de transport allaient éliminer les différentes spécificités politiques, économiques et culturelles propres aux habitants des différentes régions des États-Unis. Il est vrai que la différence culturelle entre un mécanicien rural et un barman urbain est moins importante aujourd’hui qu’au début du XXe siècle. Pourtant, les récentes élections américaines indiquent que la géographie reste un facteur important de compréhension des nombreuses différences qui existent entre les États américains.
Les centres-villes, les banlieues et les municipalités rurales sont toujours caractérisés par certains intérêts culturels, religieux et économiques qui ne sont guère uniformes dans le paysage. Bien sûr, dans un pays aussi vaste que les États-Unis, c’est une réalité de la société américaine depuis longtemps. Mais même dans des pays bien moins vastes, comme les principaux États européens, le problème de la création d’un régime national destiné à régner sur une population nombreuse et diversifiée préoccupe depuis longtemps les théoriciens politiques. En même temps, la question de la limitation de ce pouvoir étatique a été particulièrement abordée par les partisans du libéralisme classique, y compris sa variante moderne, le libertarianisme, qui se préoccupent de protéger les droits de l’Homme et les droits de propriété contre l’oppression des régimes politiques.
Malheureusement, la réponse de facto à ce problème a été de renforcer ces États nationaux au détriment des institutions et de l’autodétermination locale qui ont longtemps constitué des barrières entre les individus et les puissants systèmes politiques nationaux. Certains libéraux, tels que John Stuart Mill, ont même approuvé cette idée, pensant que la démocratie de masse et les assemblées nationales pourraient être utilisées pour protéger les droits des minorités régionales. Mais tous les libéraux n’étaient pas de cet avis, et certains ont compris que la décentralisation ainsi que le maintien des institutions et des lieux de pouvoir locaux pouvaient constituer un obstacle majeur au développement de l’État.
La pression de l'État et le déclin des pouvoirs locaux.
Parmi les meilleurs observateurs et critiques de ce phénomène figurent les célèbres libéraux français du XIXe siècle, qui ont vu ce processus de centralisation se dérouler pendant la montée de l’absolutisme sous la monarchie des Bourbons et lors de la Révolution. Parmi ces libéraux — Alexis de Tocqueville et Benjamin Constant en particulier — nombreux sont ceux qui ont compris comment l’autonomie locale historique des villes et des régions à travers la France avait offert une résistance à ces efforts de centralisation et de consolidation du pouvoir de l’État français. Alexis de Tocqueville explique le contexte historique dans son ouvrage "De la démocratie en Amérique" :
"Durant les siècles aristocratiques qui ont précédé le nôtre, les souverains de l’Europe avaient été privés ou s’étaient dessaisis de plusieurs des droits inhérents à leur pouvoir. Il n’y  a pas encore cent ans que, chez la plupart des nations européennes, il se rencontrait des particuliers ou des corps presque indépendants qui administraient la justice, levaient et entretenaient des soldats, percevaient des impôts, et souvent même faisaient ou expliquaient la loi."
Ces pouvoirs secondaires ont fourni de nombreux pôles de décision politique hors de portée et de contrôle des pouvoirs centralisés détenus par l’État français. Mais à la fin du XVIIIe siècle, ils disparaissaient rapidement :
"À la même époque il existait en Europe un grand nombre de pouvoirs secondaires qui représentaient des intérêts locaux et administraient les affaires locales. La plupart de ces autorités locales ont déjà disparu ; toutes tendent rapidement à disparaître ou à tomber dans la plus complète dépendance. D’un bout de l’Europe à l’autre, les privilèges des seigneurs, les libertés des villes, les administrations provinciales, sont détruites ou vont l’être." Cela, et Tocqueville le comprend, n’est pas un simple accident et ne se produit pas sans l’approbation et l’encouragement des souverains nationaux. Bien que ces tendances aient été accélérées en France par la Révolution, cela ne s’est pas limité à ce seul pays, et des tendances idéologiques et sociologiques plus larges étaient à l’œuvre : "L’État a partout repris pour lui seul ces attributs naturels de la puissance souveraine ; dans tout ce qui a rapport à la gouvernance, il ne souffre plus d’intermédiaire entre lui et les citoyens, et il les dirige par lui-même dans les affaires générales." Naturellement, les États puissants ne sont pas enthousiastes à l’idée de devoir travailler avec des intermédiaires, alors que l’État pourrait au contraire exercer un pouvoir direct par le biais de sa bureaucratie et en employant un mécanisme de coercition centralisé. Ainsi, si les États peuvent se passer des inconvénients de la souveraineté locale, c’est que cela permet au souverain central d’exercer son propre pouvoir d’autant plus totalement.
Le pouvoir de l'allégeance et des coutumes locales.
Lorsque les États sont dirigés par un seul noyau politique, d’autres groupes de la vie sociale et économique s’y opposent souvent. Cela s’explique par le fait que la nature même de la société humaine est très diverse, en particulier dans les différentes régions et villes. Des réalités économiques différentes, des religions différentes et une démographie différente (entre autres facteurs) tendent à produire un large éventail de points de vue et d’intérêts divers. Avec le temps, ces habitudes et intérêts entretenus à un temps et un espace donnés commencent à prendre forme dans des traditions locales de diverses sortes.
Benjamin Constant, l’un des principaux libéraux français du XIXe siècle, a compris que ces différences pouvaient constituer des obstacles efficaces au pouvoir centralisé de l’État. Ou, comme l’a fait remarquer l’historien Ralph Raico : "Constant a apprécié l’importance des traditions spontanées, celles générées par la libre activité de la société elle-même… Constant a souligné la valeur de ces anciennes méthodes dans la lutte contre le puissance de l’État." Dans son livre "Principes de politique", Benjamin Constant se plaint que de nombreux libéraux de son temps ayant été influencés par Montesquieu ont embrassé l’idéal de l’uniformité des lois et des institutions politiques. Constant prévient que c’est une erreur et que cela tend à créer des États centralisés plus puissants, qui violent ensuite les droits que Montesquieu pensait pouvoir préserver grâce à l’uniformité. Mais cette uniformité politique peut conduire sur des chemins très dangereux, insiste Constant, qui conclut : "C’est en sacrifiant tout à des idées exagérées d’uniformité que les grands États sont devenus un fléau pour l’humanité." En effet, les grands États ne peuvent atteindre ce niveau de standardisation qu’en utilisant le pouvoir coercitif qui leur est propre pour imposer aux citoyens cette uniformité. Le peuple n’abandonne pas facilement ses traditions et ses institutions locales et c’est pourquoi, poursuit Constant : "Il est évident que des peuples placés dans des situations, élevés dans des coutumes, habitant des lieux dissemblables, ne peuvent être ramenés à des formes, à des usages, à des pratiques, à des lois absolument pareilles, sans une contrainte qui leur coûte beaucoup plus qu’elle ne leur vaut." Cela ne vaut peut-être pas la peine pour le peuple, mais il semble que ce le soit pour le régime. Ainsi, au cours des derniers siècles, les États ont consacré énormément de temps et de ressources pour démanteler les résistances locales, imposer les langues communes et homogénéiser les institutions nationales. Lorsque ce processus est couronné de succès, les lois d’une nation finissent par refléter les préférences et les préoccupations de ceux qui appartiennent à la région ou à la population dominante, au détriment de tous les autres.
À propos de cette centralisation du pouvoir, Constant écrit : "Il ne faut pas se le déguiser, les grands États ont de grands désavantages. Les lois partent d’un lieu tellement éloigné de ceux où elles doivent s’appliquer, que des erreurs graves et fréquentes sont l’effet inévitable de cet éloignement. Le gouvernement prend l’opinion de ses alentours, ou tout au plus du lieu de sa résidence pour celle de tout l’empire. Une circonstance locale ou momentanée devient le motif d’une loi générale. Les habitants des provinces les plus reculées sont tout à coup surpris par des innovations inattendues, des rigueurs non méritées, des règlements vexatoires, subversifs de toutes les bases de leurs calculs, et de toutes les sauvegardes de leurs intérêts, parce qu’à deux cents lieues, des hommes qui leur sont entièrement étrangers ont cru pressentir quelques périls, deviner quelque agitation, ou apercevoir quelque utilité." Pour Constant, la diversité entre les communautés ne doit pas être considérée comme un problème à résoudre, mais plutôt comme un rempart contre le pouvoir de l’État. En outre, il ne suffit pas de parler uniquement de libertés et de prérogatives individuelles lorsqu’on discute des limites du pouvoir de l’État. Il est plutôt important d’encourager activement l’indépendance institutionnelle locale : "Le despotisme, qui a remplacé la démagogie, et qui s’est constitué légataire du fruit de tous ses travaux, a persisté très habilement dans la route tracée. Les deux extrêmes se sont trouvés d’accord sur ce point, parce qu’au fond, dans les deux extrêmes, il y avoit volonté de tyrannie. Les intérêts et les souvenirs qui naissent des habitudes locales contiennent un germe de résistance que l’autorité ne souffre qu’à regret, et qu’elle s’empresse de déraciner. Elle a meilleur marché des individus ; elle roule sur eux sans efforts son poids énorme comme sur du sable."
En définitive, cette force institutionnelle locale est essentielle, car pour Constant le pouvoir de l’État peut être limité avec succès lorsqu’il est possible de "lui donner moins de pouvoir, en combinant habilement des institutions se faisant contrepoids pour échapper aux vices et faiblesses des hommes." Malheureusement, il semble que même les derniers vestiges institutionnels du localisme soient attaqués par les forces de la centralisation politique. Qu’il s’agisse des attaques contre le Brexit en Europe ou des dénonciations du collège électoral aux États-Unis, même les appels limités et faibles au contrôle local et à l’autodétermination sont accueillis avec le plus grand mépris par d’innombrables experts et intellectuels.
Deux siècles après Tocqueville et Constant, les régimes reconnaissent toujours la décentralisation comme une menace. Ceux qui cherchent à limiter le pouvoir de l’État devraient en prendre acte.
(Traduction "Contrepoints").

08déc20 224C74
Cher Mikal,
J'aimerais introduire ici quelques remarques quant à vos propos récents sur les vaccins, qui ont certes eu et peuvent encore avoir leur utilité.
Cependant, de nombreux éléments semblent indiquer que nous n'en sommes plus aux temps de la confiance générale envers la médecine. Dans le déroulement de cette "plandemie", il est plutôt aisé de "savoir qui croire et quoi faire" malgré cette stratégie délibérée de confusion générale créée par les "pouvoirs" en place.
Un nouveau documentaire très instructif sur YouTube présente une vision qui me paraît réaliste et pertinente de la gestion de cette "crise" sanitaire. Réalisé par Alexandre Chavouet et intitulé "Mal Traités", il constitue une suite de "hold-up" et une sorte de réquisitoire contre les forces d'argent opposées au bon sens médical ainsi qu'aux populations du monde.
À la Vie... J'aurais aime l'inclure dans ce commentaire mais je n'ai pas su. J'invite tout un chacun a le visionner (ou a le poster sur ce blog), on y apprend beaucoup de choses sur les moyens de santé occultés par les "forces du mal", à savoir les laboratoires pharmaceutiques, les médias populaires (et leur "silence assourdissant"), certains médecins et politiciens de France et d'ailleurs.
Je prierai pour que vous tachiez d'éviter ce vaccin à vous-même et à votre chère épouse Christiane. Cependant, n'étant le chef de personne... (ha ! ha !), je me contenterai de vous saluer avec un infini respect pour le contenu de vos textes, le courage et la détermination avec lesquels vous menez à bien depuis tant d'années votre Mission humaine et divine. Merci, merci, merci.
Hervé B. en Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Hervé, que je ne connais pas, mais que j'ai peut-être vu l'année dernière lors de mon passage à Lorient, quand je me suis adressé au public qui remplissait totalement la salle louée par nos frères et sœurs de la mission de Lorient au Mercure.
Pour le moment, il semble que les vaccins dont on parle ne sont pas des vaccins, mais ce que le Professeur Christian Perronne appelle une thérapie génique. Je ne me ferai pas vacciner par ce produit, rassurez-vous.
J'ai trouvé sur l'Internet un documentaire d'Alexandre Chavouet intitulé "Mal traités" mais qui ne parle pas de vaccin. Le documentaire que j'ai vu parle des "défauts de soins volontaires par la 'trahison' de multiples organismes : agences de santé, Ordre des médecins, professionnels de santé corrompus et l'État lui-même secondé par une presse entièrement aux ordres de pouvoir profond." Mais les lecteurs de ce blog, plus experts que moi dans la manipulation de l'Internet, trouveront certainement.
Je suis touché par vos remerciements. Je ne fais que remplir la mission que j'ai acceptée du Père et que j'assumerai jusqu'à mon dernier souffle.

10déc20 224C75
No comment [pas de commentaire].
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
"Cap still on" signifie : Le capuchon (de l'aiguille) est toujours en place
Si cette vidéo n'est pas truquée, nous avons là un bel exemple du cinéma politique.

11déc20 224C76
Merci beaucoup frère Michel pour vos enseignements. J'aurais deux questions à vous poser concernant votre réponse au commentaire 224C62 à notre frère Didier. Vous écrivez :
"On confond le contenu et le contenant. Je crois qu'il ne faut pas confondre les raccourcis dont la conscience doit se contenter, faute de tout savoir, et les mensonges dans lesquels la conscience doit se déguiser pour croire à elle-même. Dit autrement, je crois qu'il existe une relativité des équations qu'on nous écrit au tableau noir pour parler plus brièvement, mais qu'il existe un Vrai, de la ligne duquel il ne faut jamais se faire une ceinture."  ?
J'avoue ne pas saisir clairement ce que vous voulez dire ici.
Je ne comprends pas l'expression "se faire une ceinture".
Cela signifie-t-il se priver de quelque chose ?
Vous écrivez aussi :
Perronne a raison, mais ses contradicteurs n'ont pas tort. Autrement dit, on ne sait plus qui croire, ni quoi faire.
Ne pensez-vous pas que ceux qui ont tort sont ceux qui agissent non pour le bien de la population mais pour d'autres intérêts : financiers, politiques ou autres ceux qui pour arriver à leur fin déforment la vérité à leur profit ? A moins que ce ne soit plus complexe et que le vrai se mêle au faux dans les deux cas.

Très récemment, j'ai eu un problème de santé qui m'a bien affaibli et j'ai pris encore plus conscience de mon extrême fragilité et de la finitude possible de ma chair. Je sais que  je continuerais ma vie dans la Lumière auprès du Père du moins si j'ai construit suffisamment mon âme. Ce dont je ne suis jamais certain mais j'ai confiance. Si je partais, je poursuivrais peut-être aussi ma mission de là-haut sous une autre forme comme Jésus et tous les autres messagers du Père de l'Univers. Mais pour le moment je suis encore sur cette terre et j'ai encore du travail qui m'attend pour améliorer ma pénitence et poursuivre ma mission.
J'ai aussi pris conscience que sans la médecine je ne serais sans doute plus de ce monde aujourd'hui et pour cela je suis reconnaissant aux médecins, infirmières et aide soignantes qui se sont bien occupés de moi pendant mon séjour  à l'hôpital ( 5 jours).
Dans votre réponse à Claude (224C63) vous rappeler que nous ne sommes pas là pour critiquer ce monde qui a beaucoup de travers mais pour le changer par l'amour et que nous devons aimer tous les hommes mêmes les cyniques et menteurs qui nous gouvernent.
Vous écrivez:
"C'est pourquoi il faut aimer tout le monde, parce que chacun de nous est tout le monde ; le nier est individualisme, autosatisfaction, orgueil, etc. le mal profond de l'homme."
Nous sommes toute cette humanité avec ses faiblesses (comme vous l'évoquer dans l'exemple touchant du drame de Conflans-ste-Honorine)  et devons avoir l'humilité de l'accepter. La porte par laquelle nous avons à passer est bien étroite, la faille que Dieu ouvre devant nous " Ma Main, Je l'entre dans la faille, elle ne se referme pas ton épaule va" Rév. Arès(36/1) . Mais par cette petite faille peut passer la lumière. A nous de trouver comment sans passer pour des rabâcheurs de bondieuseries. Peut-être y a-t-il une subtilité à trouver, une intelligence spirituelle qui nous manque encore ? C'est par la pénitence  que nous l'acquerrons.
Dans votre réponse à Claude M. (224C63), vous l'invitez à retrouver une autre voie pour la mission.
"Notre mission n'est donc pas d'user des arguments des propagandistes de tous bords qui opposent, mais de nous montrer au-delà, d'être une expression du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), ou si l'on veut de l'homme des hommes. Il n'est pas facile d'être ainsi, parce qu'on a l'air de farfelus, d'illuminés, d'incohérents, voire de criminels parce que frères des criminels comme des victimes. Vous êtes, frère Claude, de ceux les plus doués pour être ainsi et vous devriez chercher les principes de base d'un tel apostolat fait dans la dignité, des principes enseignables. C'est de cette seule façon que le monde changera (28/7).
J'ai aussi beaucoup aimé le commentaire de notre soeur Annie L. (224C67) et votre réponse,   même si je ne la trouve pas très optimiste concernant l'avenir du monde .
Voici 2 extraits:
"Je crois que le Père a envoyé Son Messager en 1974 et est venu Lui-même en 1977 parce que la fin de l'homme menace."
"La conséquence de la déshumanisation est de toute façon tragique, car Dieu ne serait pas venu nous parler autrement. C’est le remplacement toujours plus prononcé de l'intelligence du cœur par l'intelligence de la machine, pas seulement la machine robotique, mais la machine que l'homme veut faire de lui-même. "      
En tout cas il montre bien que notre mission est urgente et très difficile dans un monde où triomphent de plus en plus des valeurs rationalistes et matérialistes.
Comme vous répondez à notre frère Alain L.B. (224C71)
"Nous agissons à l'opposé de ce que les puissants et leurs administrations voudraient faire de nous. Aucun étonnement donc, devant les difficultés de notre mission. Mais nous triompherons dans les générations qui montent. Alléluia !"
Merci encore de nous encourager et de nous montrer inlassablement la simple et vraie voie pour changer ce monde : L'intelligence du coeur qui naitra de notre pénitence.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.

Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
"Se priver de quelque chose ?" se dit en langage populaire "se mettre la ceinture".
Mais "se faire une ceinture" est dans ma réponse une allusion à la ceinture (j'aurais dû mettre le mot en italique) dont le sens supérieur et important revient souvent dans l'Écriture : Et voici comment vous mangerez (la Pâque) : ceinture aux reins, sandales au pied, bâton à la main (Exode 12/11, traduction Osty). La ceinture et le fait de se ceindre dans la Bible a un sens métaphorique qu'on retrouve constamment : On se ceint de joie et de diverses vertus ; on se ceint les reins en se préparant au combat ou au travail ; on ceint la mariée ; défaire la ceinture du roi signifiait lui ravir son honneur ; la ceinture est ainsi le symbole de la liberté perdue ou encore du lien précieux qui rattache Yahwé à son peuple, etc. C'est dans ce sens que j'ai écrit. Mais votre remarque me fait me rendre compte d'une faute que j'ai faite dans la réponse à laquelle vous faites allusion (224C62). Quand j'écrivai cela quelqu'un a dû entrer dans mon bureau et me parler à brûle-pourpoint ou autre chose m'a dérangé et j'ai perdu le fil de ma réponse... Je corrige toute de suite cette faute. Merci doublement, donc, de me poser cette question ; un ange a dû passer près de vous pour vous l'inspirer.
Par ailleurs, "ceux qui ont tort" sont-ils "ceux qui agissent non pour le bien de la population mais pour d'autres intérêts : financiers, politiques ou autres ceux qui pour arriver à leur fin déforment la vérité à leur profit ?" Pas nécessairement. Les torts et les raisons peuvent être sincères et le sont d'ailleurs souvent. Très variés sont les points de vue qui entraînent des affirmations ou des dénégations. C'est, du reste, la raison pour laquelle il est toujours difficile de décider sur des questions essentielles sans débat d'idées, et encore ! La décision finale peut être erronée quand même ; la vérité peut être ailleurs, que personne n'a vue.
Je suis désolé d'être bref, depuis hier j'ai une crise de la maladie de Ménière, dont je suis atteint depuis 1992 et je travaille quand même, sans bouger la tête (sinon vertiges !), pour ne pas laisser derrière moi trop de tâches qu'il me serait impossible de rattraper.
Encore merci pour votre commentaire, frère Denis.

11déc20 224C77
Bien aimé frère Michel,
Suite à la vidéo du commentaire 224C75, il semblerait qu'il s'agit d'un montage remontant au mois d'août se basant sur une démonstration réelle de vaccination contre la grippe de la ministre en avril pour préparer les Australiens à l'obligation vaccinale pour le coronavirus ; j'ai cherché des infos à ce sujet et j'ai trouvé ça :
https://www.20minutes.fr/societe/2847051-20200826-australie-non-ministre-fait-semblant-recevoir-vaccin-contre-grippe
Cette affaire est compliquée assurément, ne la compliquons pas !
En tout cas, je prie avec vous et nos sœurs et frères chaque jour pour aller vers la Vie, de tout coeur.
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour cette information.
Je me doutais bien qu'il y avait quelque chose de pas clair dans la vidéo en question.

11déc20 224C78
Finitude !
Ce mot, je vous l’avoue me donne "bien du fil à retordre," comme disait ma grand-mère qui ne tissait pas la laine (sourire), mais qui avait quelques fois des difficultés à contenir ses nombreuses petites filles !
"Nous opérons un travail final, nous avons une finitude donnée par La Révélation d’Arès, mais qui va stagner des générations, parce qu’il faut reconquérir les cœurs, " écrivez-vous en réponse à Patricia (224C8). Ce que je comprends là c’est qu’en terme de certitude absolue, et donc à travers quelque chose sur lequel on ne revient pas, c’est que l’homme redeviendra un homme à part entière et donc réalisera le Dessein de Dieu par la pénitence.
Du fait que l’on ne puisse pas tergiverser sur cette solution pour que le monde soit sauvé, elle devient de facto une voie qui a un début : La Révélation d’Arès et une finitude : notre travail permanent de pénitent, travail "qui va stagner des générations," mais qui tend vers une réalisation du Dessein de Dieu pour l’homme.
Et là, les choses se compliquent de nouveau dans ma cervelle de moineau. Je me heurte sans doute à mon interprétation du mot finitude qui évoque pour moi, bien que vous l’expliquiez à notre frère Henri (commentaire 224C6) une notion de butoir. Il m’est difficile de concevoir ce mot autrement.
Ce mot "finitude" ? Je le ressens comme l’expression d’une dernière chance ou autrement dit : "Mettez-vous au travail, maintenant que vous savez et il n’y a plus « que ça" à faire, tout le reste étant vain ou imposture, c’est maintenant ou jamais et si nous échouons, la Vie se passera des hommes comme elle s‘est passée des dinosaures !
Je le comprends comme un appel à l’accomplissement de la pénitence sur des générations et des générations, oui mais alors pourquoi parler de travail final alors que la Vie n’a ni commencement ni fin et que l’homme peut toujours gagner en vertu ?
Voilà je rebute sur les mots ! Je tourne autour comme le caravanier dans le désert.
Merci de m’éclairer.
Nathalie D. de Paris, Île de France

Réponse :
Non, ma sœur Nathalie, vous ne "rebutez pas sur les mots", vous êtes comme chacun de nous désemparée, déconcertée par l'insuffisance de la langue. J'explique en effet à notre frère Henri R. ce que j'entends par finitude, mais, en fait, j'aurais dû lui dire : J'ai pris le mot finitude, parce qu'il n'existe pas dans notre langue de mot pour dire ce que je voudrais dire, à savoir un accomplissement final, qui n'est pas la fin, puisqu'il est encore qu'accomplissement (Rév d'Arès 35/6), mais qui est final en cela qu'il est la seul accomplissement qui puisse nous mener à la fin que nous recherchons.
Mais après tout j'ergote, je pinaille, je ratiocine, je chinoise, puisque l'accomplissement final, donc la finitude, importe peu dès lors que nous devenons pénitents. C'est dans la pénitence qu'est caché le Salut.
Vous êtes pénitents, vous sœur Nathalie et votre époux frère Bruno, alleluia !

11déc20 224C79
Les bars étannt fermés au public en ce moment, j'avais rendez-vous dans une librairie fort fréquentée du centre de Lille, et en attendant sur le lieu de rendez-vous j'avise, déposé bien en évidence sur un mur devant lequel tout le monde ou presque est amené à passer, vingt exemplaires du livre "Guerilla" de Laurent Obertone (qui publie sous pseudo et passe à la télé).
Pendant ce temps La Révélation d'Arès (nom d'un paisible village près d'Andernos, faut il encore le rappeler à ceux qui pensent d'abord à la mythologie grecque ?) se cache au fin fond du sixième étage de la même librairie dans le rayon "philosophie et religions" et votre interview par Jacques Chancel (disponible sur internet toutefois) n'avait pas été diffusée par son employeur.
Pour moi qui ne le connais que par ce livre, M. Obertone est un prophète de malheur qui défend le survivalisme au nom de la responsabilité individuelle. Sa fiction distopique rejoint "l'effondrement à la Pablo Servigne" lui aussi relativement médiatisé.
Comme vous l'aviez écrit, les chemins de l'utopie ne sont pas bien éclairés !
Si nous ne nous réveillons pas de notre peur et de la soumission collective dont le confinement actuel aurait semblé, il y a un an, une grotesque caricature, nous pourrions finir comme les "kéfars" au début du roman, si cette fiction devait se réaliser, comme se sont régulièrement réalisés les massacres que l'humanité a provoqués contre elle-même.
Car après tout, ce n'est qu'un roman noir de plus dans un marché fort concurrentiel.
Cette différence de traitement me fait penser que nous sommes sciemment mis sous hypnose par ceux qui voudraient nous enrôler dans leur "guerre" contre la vie qui leur échappe, telle que ce virus, manifestation de la Vie.
Et toute personne qui pense comme moi est un adepte de la "théorie du complot" qui aurait trop lu Matthieu 4/8-10... à contrabalancer par la prise de responsabilité individuelle : Prononcer Ma Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6).
Laurent T. de Lille, Nord

Réponse :
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire.
Oui, pour trouver La Révélation d'Arès il faut montrer au troisième étage de la librairie que vous évoquez, qui est probablement "Le Furet du Nord", mais elle est là depuis quelque quarante ans, tandis que "Guerilla" de Laurent Obertone est certes mieux exposé au public au rez-de-chaussée, mais n'est pas là pour très longtemps. Autrement dit La Révélation d'Arès est devenue un classique. L'ouvrage de Laurent Obertone ne le deviendra sans doute jamais. Si vous voulez trouver les "Essais" de Montaigne, les poèmes de Pierre de Ronsard ou de Joachim du Bellay, "L"Éthique" de Spinoza, la "Critique de la raison pratique" de Kant, "La condition Humaine" de Malraux ou simplement la Bible, vous devez aussi grimper jusqu'au troisième étage de la librairie, je suppose.
La découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb est contemporaine de "L'Utopie" de Thomas More. Où trouver dans la librairie dont vous parlez les documents afférents à ces deux événements, dont on a oublié la capitale importance pour l'humanité ? Colomb comme More sont partis d'idées utopiques mais réalisables tout comme La Révélation d'Arès qui, je n'en doute pas, permettra de changer le monde... Mais ces événements comme les livres qui s'y rapportent, où les trouver dans votre grande librairie lilloise ? On trouve "Guerilla" parce que c'est de bon profit immédiat et ça fait fonctionner les media, qui ne forment guère qu'une industrie dont le seul but est le profit. Nous sommes là au cœur du problème des grandes idées qui devraient avoir changé ce monde et qui ne l'ont pas encore fait.
Ne désespérez pas, surtout pas, frère Laurent ! Soyez un apôtre assidu et fidèle de l'Appel d'Arès.

11déc20 224C80 
Bonjour, très cher frère aîné.
J'espère que vous allez bien. En complément du commentaire 224C75 de notre frère Didier Br., je souhaitais apporter les informations ci-dessous. Elles sont éloignées du cœur de sujet de votre entrée 224 sur la Finitude (je comprendrai que vous ne les publiiez pas), hormis qu'elles montrent le long chemin de paix, d'amour, de pardon et de liberté où les personnes dont il y est question gagneront à s'engager, infiniment plus léger que le fardeau du péché.
Voici la façon dont est pratiquée habituellement une vaccination :
https://www.youtube.com/watch?v=HRuMIzBdoAE
Et voici la première ministre du Queensland australien se faisant injecter le vaccin Covid. "Si cette vidéo n'est pas truquée" comme vous le dîtes, cette élue ainsi que la personne qui vaccine semblent se moquer carrément du monde :
https://www.facebook.com/7NewsAustralia/videos/218390932945512/
Et également ceci : "En septembre dernier, Sadiq Khan le maire de Londres avait publié une photo de lui en train de se faire vacciner, afin d’encourager les Londoniens à en faire de même. Toutefois, l’image avait été très vite reprise et critiquée sur les réseaux sociaux car le capuchon était toujours présent sur l’aiguille. Les équipes du maire de Londres avaient répondu que Sadiq Khan avait bien été vacciné, mais que la photo avait été prise juste avant." On peut alors se demander pourquoi ses équipes ont-elles laissé diffuser une photo où il se fait faussement vacciner ? :
https://lepetitjournal.com/londres/boris-johnson-va-t-il-se-faire-vacciner-en-direct-la-television-293761
Je vous embrasse fraternellement ainsi que votre épouse et les lecteurs de ce blog. Philippe R. d'Aquitaine
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
"On peut alors se demander pourquoi ses équipes ont-elles laissé diffuser une photo où il se fait faussement vacciner ?" demandez-vous. Je me situe un niveau plus bas ; je me demande simplement pourquoi ces édiles éprouvent le besoin de se faire photographier tandis qu'ils se font vacciner ? Me ferais-je vacciner parce que j'aurais vu M. Macron se faire vacciner dans une vidéo ? Non. Je me ferai vacciner quand je saurai que le vaccin sera vraiment un vaccin et non seulement "une publicité" comme dit le Professeur Raoult.

13déc20 224C81
Vous préconisez ou laissez entendre que seul l'hôpital psychiatrique peut aider les personnes qui seulement vous contredisent, personnes que vous jugez et nommez "ennemis".
Vous êtes comme le système, vous vous croyez tout permis voire même pire. Voyez ici cet éminent professeur déclarant que le covid a été créé par l'institut pasteur, qui vient d'être interné : http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/alerte-info-le-pr-fourtillan-qui-est-apparu-dans-hold-interne-en-hopital.
Vous avez tellement focalisé bêtement stupidement en vous croyant avoir des ennemis que vous ne savez même pas qui est votre véritable ennemi, à part vous-même le plus souvent.
Julien S. non localisé

Réponse :
Mon frère Julien, ce commentaire me paraît adressé par erreur à mon blog. Vous le destiniez sans doute à quelqu'un d'autre.
Je n'ai jamais "préconisé ou laissé entendre que seul l'hôpital psychiatrique peut aider les personnes qui seulement me contredisent, personnes que je jugerais et et nommerais ennemis." Je ne crois pas que vous ayez trouvé de pareils propos quelque part dans mon blog.
Je ne sais pas davantage de quel "éminent professeur" qui aurait "déclaré que le covid a été créé par l'institut Pasteur" vous parlez.
Mon frère, vous faites une erreur de destination. Cela peut toujours arriver. Je ne vous en veux pas. Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.

13déc20 224C82 
Voici un flyer ou affiche, inspiré de votre magnifique réponse à notre frère Claude (224C63), et tout particulièrement ce passage essentiel parmi l'essentiel :
"Nous sommes co-créateurs comme nous sommes co-démons. Il est difficile d'expliquer le fait qu'il n'y a pas sept milliards d'hommes sur terre, mais un seul homme exprimé en sept milliards d'atomes libres. Quand eut lieu dernièrement à Conflans-ste-Honorine le meurtre atroce du professeur Samuel Paty par le Tchétchène  Abdoullakh Anzorov, citoyen russe, je me suis senti tout à la fois l'assassin, le mufti inspirateur du crime, la victime décapitée, le policier tueur de l'assassin, le juge des assassins du même genre, le journaliste qui parle d'eux, le petit musulman anonyme qui approuve le crime en silence, bref, chacun des innombrables acteurs de ce tragique fait divers, c.-à-d le monde. C'est pourquoi il faut aimer tout le monde, parce que chacun de nous est tout le monde ; le nier est individualisme, autosatisfaction, orgueil, etc. le mal profond de l'homme. Notre mission n'est donc pas d'user des arguments des propagandistes de tous bords qui opposent, mais de nous montrer au-delà, d'être une expression du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), ou si l'on veut de l'homme des hommes. Il n'est pas facile d'être ainsi, parce qu'on a l'air de farfelus, d'illuminés, d'incohérents, voire de criminels parce que frères des criminels comme des victimes".
Dans ce commentaire, vous rappelez aussi cette préoccupation : "...Dans l'impossibilité d'exposer tout ce qu'il faudrait déposer, l'impossibilité de montrer ce qui reste de pur, pur et suffisant pour changer le monde et en assurer le Salut, nous passons pour de banaux rabâcheurs de bondieuseries. Je cherche comment résoudre ce problème".
Peut-être ce visuel vous inspirera-t-il un avis, une réflexion, une critique — ne me ménagez pas, je n'en ai pas besoin — qui puisse servir à notre fraternité chercheuse, contribuer à faire avancer notre réflexion sur cette question cruciale : Comment s'adresser à ce monde que nous aimons sans passer pour de "banaux rabâcheurs de bondieuseries ?" Sinon, jetez à la corbeille et j'en ferai de même.
Jeff P. de Paris, Île de France
Affiche de Jeff P. 12/12/2020

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire et votre belle affiche.
Je n'ai rien contre cette affiche, dont nous Pèlerins d'Arès comprenons le sens, mais qui parmi les gens qui la verront en fera inévitablement réagir certains de façon primaire, coléreuse, qui ne comprendront pas pourquoi "chacun est tout le monde". Une affiche qui risque à ce point la désapprobation peut être plus malencontreuse que bénéfique. Cette présence invisible de toute l'humanité, la mauvaise comme la bonne, au fond de soi, entre dans le porisme qui met aussi le Bon comme le Mal dans les entrailles humaines. Ça ne me semble pas susceptible d'être compris de but en blanc par quantité de gens qui vivent sans la moindre perspective métaphysique, sans la moindre générosité en eux et sans la moindre idée qu'ils devraient avoir d'eux-mêmes. Cela ne peut venir qu'au bout d'une lente éducation. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
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Signature.

Réponse :
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