Commentaires Français de #223
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4 octobre 2020 (223) 
pauvres rudéraux que nous sommes !

Le Père ne souffla pas sur moi comme sur un jasmin raffiné le long du Taj Mahal ou sur une rose au pied de la basilique de Vézelay, mais comme sur une rustre cymbalaire des murailles dans les ruines du monde.
Depuis lors, fleurs des ruines nous poussons inaperçus, sauf de quelques randonneurs hasardeux, sur ce que sont
, sans que la masse ne s'en doute, les décombres de la Vie ici-bas.

Cymbalaire des murs

la mission dans le monde comme
une cymbalaire des murs dans les ruines

Nous Pèlerins d'Arès formons sur un monde qui ne se sait pas déjà en ruines, une floraison de plantes rudérales de grande diversité, l'amorce d'une civilisation qui n'a encore jamais existé, la métacivi­lisation agreste où s'aiment tous les contraires.
En mission, n'importe quand, n'importe où, nous ne sommes guère mieux lotis que des cloportes sous des pavés. Très peu soulèvent les pavés pour les voir. Mais toute misère a son avantage : Nous restons ainsi ignorés  des rois blancs et noirs (Rév d'Arès x/6 etc.) et de leurs chiens (x/5-18), dont les apologues-pierre ponce lissent les esprits. Par bonheur, nous restons bruts, impolissables, purs, prêts pour les grands moments qui nous attendent.

Mon œil est rustre au point de ne pas voir l'intérêt d'aller sur Mars, à 78.000.000.000 mètres de nous quand on ne sait même pas ce qu'il y a à 2.000 mètres sous terre ; au point de ne pas saisir le projet d'installer la 5G pour télécharger vingt-sept fois "Ben-Hur" en une seconde, quand un minuscule virus fait qu'une lettre met deux mois pour venir de Brest à Bordeaux. Je suis si rustre que quand l'IA (Intelligence Artificielle) m'expliquera que Dieu, Allah, Brama, le Père-Mère, la Vie, le Tout-Autre, etc., n'existe pas, je ne la croirai pas. Honni comme le scolopendre, qui fuit les éclairages du monde, je sais cependant que la Vie Qui m'a créé est éternelle et que je retournerai à Elle.

L'autre jour j'entendis M. Macron dire : "J'installe la 5G, je ne veux pas revenir à la chandelle..." et je me suis aussitôt dit : "Mais Platon, Aristote, les Évangélistes, Bacon, Descartes, Spinoza, Kant, Dostoïevski, etc. n'écrivaient-ils pas à la chandelle ?" Suis-je rustre !
Au fond, je ne suis qu'un rustique menant une vie de pénitence, de sorte que mon âme (si j'en ai une) commence à ressembler à ce qu'elle sera dans l'au-delà, c'est-à-dire l'inverse de tout ce qui ramène sans cesse la brillante chair humaine à son autosatisfaction, à son profit, à ses succès comme la luciole à sa nuée. Rustre, je crois que c'est seulement le Bien en moi qui préparera correctement ma mort qui approche, parce que mon âme ne cesse de se réchauffer à l'inextinguible Feu (Rév d'Arès xLi/7). Je crois que seule ma pénitence — wouah ah ah ! wouoh oh oh ! s'esclaffe l'humanité branchée — me sauvera, qu'aimer et pardonner tous les hommes détache de moi le péché incrusté en moi. C'est mon antisuperstition à moi — on fait ce qu'on peut —. Pire encore, je suis rustre au point de croire qu'il faut être contre tout ce qui fait de l'homme son autodestructeur satisfait. Si comme moi vous répondez à la question : "Qu'espérez-vous ?" par "J'espère n'être qu'un atome de la Vie infinie", vous dégringolerez aussitôt de l'exquise civilité du monde à l'immense rusticité de la Vie.

Oui, je dirais volontiers que mes espérances paraissent rustiques et rudimentaires, mais à quelle croix me laissé-je clouer ? Aucune. Rien en moi n'exige d'analyses théologiques. Il me suffit d'aimer, de pardonner, de faire la  paix, d'avoir l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, bref, d'être un pénitent. Par là même je vole déjà vers l'Infini.
Je suis rustique, parce que je reviens des millénaires en arrière cherchant la Lumière qui couvrait tout sans cesse, quand tous les pouvoirs et tous les gens à la page du monde sont déjà loin, très loin en avant sous les spots des stades ou sur les délicieuses autoroutes du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Le monde me juge absurde et face à lui je ne tiens "ni debout, ni assis, ni même couché," comme disait Ionesco de l'absurde.
Aux USA un certain David Cope compose de la musique informatique à partir de lignes de code et d'un algorithme qui génèrent des "œuvres" musicales à la manière de Jean-Sébastien Bach. C'est aussi insolite que la messe que les prêtres croient celébrer à la manière de Jésus. "Pourquoi cette invention inutile," se demande le plantain rudéral, la cymbalaire ou l'ortie que je suis, "quand Jean-Sébastien Bach a écrit des œuvres dont la beauté nous comble à l'état naturel ?" Presque tout dans ce monde n'est qu'invention, pensé-je, moi lourd et rustique, sauf l'amour, parce qu'il ne vient pas de moi, mais de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5)... de la Vie non biologique. Quand je fais jaillir cette réalité endormie des fonds oubliés de l'Événement Créateur, des millions de regards posés sur moi s'emplissent de pitié.
Pourquoi l'inutile invention politique de l'épidémie par covid-19, pense le rustique que je suis, qui sait que le confinement et le masque ne rendent pas les hommes immortels et que les virus des grippes dites saisonnières rendent aussi malade sans qu'on jette dans la peur de mourir et dans les affres économiques la moitié de la planète ? Ainsi dans ce monde, depuis que mon cœur a mis un pied hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et que les yeux de mon âme voient les choses autrement que les yeux de ma tête, je trouve que trop de choses sont artificielles. Artifice est pour moi le blanc de ma peau, je ne me vois pas différent d'un pygmée, d'un eskimau, d'un indien, d'un papou, d'un chinois, d'un khoikhoi. Je m'efforce d'être l'homme sans race, sans coutume, sans mode de penser, de construire, sans haine, sans orgueil national... Bref, j'ai renoncé à exister dans les classements, catégories et statistiques qu'affectionne le monde.

On a demandé au public d'un match de basket-ball de compter non le nombre de paniers mais le nombre de changement de main. Le jeu étant rapide, les changements de main sont difficiles à compter. Tandis que le public suivait atten­tivement les mouvements de la balle, un homme déguisé en gorille entra sur le terrain, se tambourina la poitrine, puis s'en alla. Le match fini, on dit au public qu'un gorille était venu sur le parquet. Le public protesta qu'il n'avait rien vu de tel. On leur passa alors le film du match et ils furent bien obligés de convenir que le gorille avait vraiment été là. On appelle ça "aveuglement inattentionnel." Je suis comme ce gorille, présent mais inaperçu.

Personne n'a jamais vu le Dieu anthropisé, le juge et roi céleste des religions, auquel des milliards croient, mais ces croyances sont prêtées à l'humanité comme l'extralucidité aux évêques, aux ash'arites, aux rabbins, aux lamas, aux gouroux, aux présidents des nations, etc., parce qu'on les a quintessenciés. Ayant depuis longtemps cessé d'être des pruniers sauvages et naturels, leurs laboratoires ont fait d'eux des cultivars compliqués, des fruits desquels ils font des confitures sous mille marques. Et puis un jour une Voix, que je croyais erronément avoir entendue dans mon Église d'alors, m'appela et me parla ailleurs, à Arès, un trou girondin. Pourquoi dans un pauvre village de pêcheurs d'huitres mécréants cerné par d'immenses pinèdes ou court le vent de l'océan et à moi, homme d'église sans mérites exilé là ? J'ai compris pourquoi. N'importe quel rien-du-tout est qualifié pour être l'humanité entière à lui tout seul. Depuis lors, j'affirme que Dieu n'est pas celui des mages, prêtres et théologiens, qu'Il n'est ni juge, ni roi, ni même probablement une personne, mais qu'Il est l'Être de l'infiniment petit à l'infiniment grand, la Puissance dont chacun recèle une part dans les profondes caves de son être. Les religions font de leur mieux et se débrouillent très bien de leur(s) Dieu(x) anthropisé(s), couronné(s), comptabilisant les péchés, comme les républiques se débrouillent très bien de leurs présidents, législateurs et tribunaux comptabilisant les délits. Moi, je n'ai rien fait de plus que rencontrer le Créateur qui m'a paru tout autre que ce que disent les religions — Pouffement général au nez du pauvre rustre qui prétend avoir rencontré l'inrencontrable.
Nombreux sont ceux qui pensent que je ferais mieux de disparaître ; plante rudérale accrochée à des décombres, je ne parfume pas. Je n'impressionne pas plus qu'une touffe de plantain dans les ruines. Mais je tiens, je parle depuis longtemps. Ça gêne ; la gêne forme les premières mesures de l'opéra qui va se jouer. Je ne cesse pas de dire à tout humain de rencontre que Dieu est en lui et même, d'une certaine façon, est lui, tout en étant simultanément un atome de la Puissance qui ne cesse pas de créer l'Univers. La Révélation d'Arès et l'expérience du Surnaturel qu'a vécues le rustique bonhomme que je suis nous permettent de refaire le pari de l'Amour inconditionnel, de trouver le Salut dans la pénitence.

copyright 2020

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Commentaires
04oct20 223C1 
Bonsoir Frère Michel,
Voici un intéressant interview d'André Comte-Sponville sur les mesures prises par le gouvernement français.
Bonne soirée
Dominique (non localisé)

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce bref commentaire et la vidéo.
Ici André Comte-Sponville parle de la peur que le gouvernement français s'efforce de maintenir dans la population. J'ai déjà raconté dans une précédente réponse que, le 17 mars dernier, M. Emmanuel Macron termina son message annonçant la mise en confinement de la France par : "C'est la guerre", et que j'eus un haut le corps en m'écriant quelque chose comme : "Mais la guerre c'est l'inverse ! C'est le courage devant la mort possible, ce n'est pas la fuite." Et je me souvins de la conférence fameuse : "Le Déclin du Courage",  qu'Alexandre Soljénitsyne avait donnée aux étudiants de Harvard le 8 juin 1978 : "Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ?"

06oct20 223C2
Merci, frère Michel, pour cette nouvelle entrée, qui dénonce si bien le côté théâtral d’une société sérieuse et urbanisée se croyant très forte, alors que le tabou risible qu’elle met sur la mort, l’espérance et le progrès spirituel la fragilise. Ça me rappelle Beckett et Ionesco.
Moi, né dans un milieu rural, il m’arrive souvent d’assumer comme vous ce côté rustre et provocateur, chemin de mission parmi d’autres. Quand on me demande comment ça va, je réponds froidement que j’en ai encore pour entre dix secondes et trente-cinq ans, mais que ce n’est pas grave, que le corps c’est comme une voiture, et qu’on apprend à en faire son deuil.
À part ça, vous touchez une question qui ne me quitte guère, quand vous écrivez : "J'affirme que Dieu n'est pas celui des mages, prêtres et théologiens, qu'Il n'est ni juge, ni roi, ni même probablement une personne, mais qu'Il est l'Être de l'infiniment petit à l'infiniment grand, la Puissance dont chacun recèle une part dans les profondes caves de son être."
"... ni même probablement une personne…"
Je ne sais si je comprends bien le mot personne, mais mon intuition, portée par mon vécu quotidien, par ce que les philosophes et écrivains ont produit de plus élevé, et par ma pratique quotidienne de la Parole, tend comme à me rapprocher d’un  Père-Mère qui n’est pas seulement la Puissance matérielle et énergétique de la Vie, mais en même temps une conscience aimante, joyeuse, exultante  et souffrante, à la ressemblance (Genèse 1/26) de ma propre  conscience aimante, exultante et souffrante.
Ainsi, moi qui n’ai pas lu Spinoza, mais qui le connais indirectement, je m’interroge sans cesse sur ce Dieu Nature ("Deus sive Natura"), confirmé à Arès : Je suis la Mine et l’Eau [Rév d'Arès xxxv/17]... Le soir Je suis, l’Aube Je suis, sur tous les soleils [xxxviii/12].
Le Dieu de Spinoza comporte-t-il un attribut conscience distinct des consciences humaines ? Mes conversations avec un prof de philo communiste m’on laissé le sentiment que non, mais un philosophe musulman m’avait donné l’impression contraire.
En tout cas il est évident à mon "sens" que Dieu est là tout proche (Coran 50/16), qu’Il entend et qu’il sait (Coran, nombreuses réf.), qu’il voit et entend (nombreuses références dans La Révélation d'Arès sans compter le mot Œil). Et il vous a parlé ! Et constamment, moi Job David, je sens ma main qui tient La Main (Rév d'Arès xLv/7). Ainsi mon œil peut pleurer, petit mal (Rév d'Arès xL/10), mais l’Eau reste dans l’œil (xLv). Ainsi pour moi l’homme, n’est pas le seul "Dieu",  l’homme c’est le côté de Dieu enfant (33/8) plus ou moins  à l’écoute et à l’école du Père/Mère de l’Univers.
Mais moi-même je vous ai écrit que comme Socrate, avec mon  intelligence faible lumignon je ne sais rien, et c’est pourquoi sans attribuer à l’intelligence d’aucun prophète une infaillibilité  qui en ferait un roi blanc,  je me sens porté — car je ne saurais vouloir si Dieu ne veut pas, comme dit le Coran — je me sens porté à échanger sur ce mystère : le Père-Mère Vie a mis  un tel désir d’approche dans les cœurs surnageant un peu au péché d’Adam, ceux qui recherchent la face de leur Seigneur,  comme dit le Coran !
Je n’oublie pas que peu importe ce que je crois du moment que je fais… mais "voir et entendre" ?  souhaitez-vous me publier… me répondre ?
Bien fraternellement,
François D. d’Île de France

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire qui tourne et retourne encore, comme les pécheurs le font depuis des millnénaires, la question de Dieu non seulement difficile, mais impossible à résoudre, parce que nous ne disposons, pour l'envisager, que de notre cerveau humain et de notre langage humain insuffisant et grossier. Moi aussi comme vous, comme chacun de nos frères et sœurs humains, Pèlerins d'Arès ou n'importe qui parmi les sept milliards et demi d'humains, je tends ma pensée vers cette réalité qui m'échappe comme je tendrais ma main à l'infini, sachant qu'il existe dans l'espace sans limites, sans possibilité de le toucher.
Je ne peux qu'imaginer et réduire au très étroit cadre de mon intellect l'idée que je me fais de Dieu. "Le Dieu de Spinoza comporte-t-il un attribut conscience distinct des consciences humaines ?" demandez-vous. J'irais plus loin dans l'incertitude, je dirais que Dieu n'a pas de conscience aux sens que nous donnons à ce mot, mais que nous, quand nous parlons de Lui, nous passons forcément par notre conscience humaine et que c'est comme vouloir faire passer un éléphant par une entrée d'igloo. Les chercheurs — ce mot "chercheurs" me laisse toujours songeur... J'entendais ce matin le Professeur Raoult interviewé sur CNews dire : "Quand je donne un cours, je dis aux étudiants : Tout ce que je vais vous dire est faux... Ça aura changé dans dix ans." —, les chercheurs donc pensent que les chimpanzés ont un langage ; alors, je me demande : Comment dans leur langage chimpanzé parlent-ils de l'homme ? C'est aussi impossible à dire qu'il ne sert probablement à rien à Dieu de se dire : "L'homme, Mon Enfant obscurci par le péché, me perçoit-il et comment ?" Son rapport à nous est d'un tout autre mode.
La réflexion du Père/Mère, s'Il/Elle a besoin d'une réflexion (ce que je ne crois pas), ne passe pas par les fibres du cerveau pécheur, parce qu'il n'est pas une "personne" (j'y reviens). Cela, je l'ai bien perçu lors de nos cinq rencontres, Il réduisait à un clou (Rév d'Arès ii/21) ce qu'il avait à me dire ; il se réduisait à la dimension du rien‑du‑tout que je suis... par Amour.  L'Amour est sans dimension ni de temps (12/6), ni vocale, ni émotionnelle. Quel est Son Mode de relation avec l'homme, va-t-on me demander ? Je serais bien incapable d'étendre mon esprit si limité à la compréhension de ce mystère, si je n'avais pas saisi au moins une chose : Qu'Il aime l'homme non dans l'individu mais dans sa globalité, son tout. Tous les humains sont l'humanité. Il aime Tamerlan ou Adolf Hitler comme Il aime François d'Assise ou Gandhi, parce que les uns ont le Mal en eux, les autres le Bien, mais ils sont le Mal et le Bien qui se répartissent dans toute la race et qui sont en chacun de nous, qui ressortent chez les uns ou ne ressortent pas chez les autres. La conscience où s'entrechoquent les contraires est humaine ; elle n'est pas divine.  C'est là que j'en arrive à la personne :
Qu'est-ce qu'une personne ? C'est un individu au milieu de milliards d'individus avec ses caractéristiques propres ; l'individu est bon ou mauvais, bête ou intelligent, habile ou maladroit, etc. Le Père/Mère, Lui, ne saurait être une personne. Il-Elle est tout autre chose, que nous connaissons, mais à quoi nous ne pensons pas quand nous parlons du Père/Mère, parce que nous ramenons tout sans cesse à un individu. C'est ainsi que le Père/Mère a été ramené à un roi, un juge, un créateur en pensant au Créateur de l'Univers comme à Mansart bâtisseur de chateaux, mais en beaucoup plus grand. En fait le Père/mère est tout autre chose, Il est comme Il le fait dire par Jésus en 1974 : Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Les Sainteté, Puissance et Lumière ne peuvent pas être une personne ; elles sont Sainteté, Puissance et Lumière, un absolu que ne peut receler une personne. Et tout ce qu'Il est est aussi en chacun de nous, étouffé, réduit à presque rien, mais intrinsèques à nous et ce qui est formidable et que nous apprennent les Évangiles ou La Révélation d'Arès, c'est que l'homme peut développer un contraire plutôt qu'un autre... L'homme est changeable et perfectible, s'il le veut.

06oct20 223C3 
Très cher frère aîné,
Vos mots résonnent en moi comme l'écho d'une goutte transportée sur le sol d'une grotte silencieuse par la gravité du monde terrestre.
Unité de mesure universelle dans notre dimension, une goutte d'eau mesurant 1 cm (je vous invite à le vérifier par vous-même), elle fut instantanément formée par le miracle de la Vie et donc utilisée par nos frères antiques comme référence au monde quantifiable.
https://www.facebook.com/uhem.mesut/videos/756306138113079
Puisse la parole qui vous a été transmise ouvrir cette même perspective d'universalité pour cette humanité qui ne semble plus qu'en avoir que le nom !
Le tumulte grandissant, orchestré par cette crise de folie sanitaire, engendre chaque jour son lot d'incohérences, opposant la bienveillance que nous connaissions (visiter nos aïeux, s'embrasser, se serrer dans les bras, être proche les uns des autres, partager un sourire, une expression du visage, une poignée de main, une danse...) à la soumission ordonnées des gestes barrières, comme si l'éloignement d'avec nos semblables pouvait être source de salut !
La prétention des hommes à vouloir tout contrôler, tout planifier me laisse pantois .
Mon cœur saigne de ces dichotomies sans cesse accentuées par les messages médiatiques anxiogènes et la soumission acquise d'une humanité résignée... mais mon esprit me crie qu'il est encore possible malgré la difficulté, l'apparente immobilité, d'arpenter l'espérance d'un monde meilleur pour que notre vie devienne la Vie, celle où l'on ne meurt plus.
Sans doute ai-je acquis cette confiance en la Vie par le fait d'avoir traversé la mort bien plus de fois qu'aucun d'entre nous ne saurait fêter d'anniversaire sur cette terre, mais j'avoue, mon frère, que je questionne souvent le Créateur ces derniers temps sur cette perspective d'un monde accompli, même si comme chacun d'entre nous, je ressens qu'à chaque instant je suis le bâtisseur de mon éternité.
Vous dites dans votre texte, être le sujet de railleries, d'invectives vous poussant à partir loin de ce monde public. Comme je comprends ce que vous vivez. Je suis moi-même, par mon "petit" rôle public, affublé d'être un gourou au service de La Révélation d'Arès et lorsque je demande aux gens en quoi le message qui y est donné pourrait-il être délétère, on ne me répond rien, juste que je suis le vecteur d'une secte, sans pourtant qu'ils y apportent un quelconque argument objectif.
Ma conscience est à vos côtés, quoi qu'il en coute. Je vous transmet par ces mots et ma pensée quotidienne tout l'amour fraternel que je vous porte.
Je vous souhaite une merveilleuse journée. Merci encore pour tout ce que vous faite et donc ce que vous êtes.
Tendrement, votre frère.
Pascal de Saint-Jean de Luz

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, pour ce beau commentaire.
Oui, "la prétention des hommes à vouloir tout contrôler, tout planifier laisse pantois," frère Pascal. C'est vrai, mais le célèbre palindrome "amor" pour "roma" est aussi vrai. Je veux dire que les opposés en nous peuvent se remplacer. L'homme peut, si sa conscience se hausse à cette nécessité, opter pour le contraire de sa "prétention à tout contrôler" qui pourrait être une prétention à tout libérer. Vous y croyez aussi, comme j'y crois, parce que tout dans ce monde est antagoniste ; à preuve, vous avez "traversé la mort bien plus de fois qu'aucun d'entre nous ne saurait fêter d'anniversaire sur cette terre." La vie est si proche de la mort  que, la nuit, nous rêvons à des choses auxquels nous ne penserions même pas une seconde à l'état d'éveil. Nous avons autant de difficultés à raconter nos rêves que nous aurons, morts, des difficultés à nous raconter si énormes qu'elle confineront à l'impossibilité à faire comprendre aux charnels ce qu'est l'état décharnalisé.
Nous passons, dans l'état actuel des choses, des temps où la difficulté de vivre nos états rudéraux est énorme. Nous sommes parfois comme morts à cette existence J'ai souvent eu, quand je missionnais, l'impression très vivante d'être un fantôme de défunt parlant à des charnels surpris d'entendre ma voix comme si elle était d'outre-tombe.
Pèlerins d'Arès, nous avons l'incompréhension des humains pour habitat. Inécoutés, quasi inaperçus, nous sommes comme les touffes de verdure rudérale sur des ruines... Mais les ruines ont toujours un lien avec le présent et l'avenir, car ce sont toujours des ruines qui, il fut un temps, étaient des maison où vivaient, naissaient, mouraient les hommes. La Vie n'est qu'un Éternel Retour ! Nous avons le temps pour ami et pour unique possession une Victoire qui viendra dans les générations.

07oct20 223C4
Cher prophète,
Tout ce que vous écrivez je le ressens profondément.
Nous avons la culture la science mais nous n'avons pas la bon sens, celui  du Créateur.
Je veux vous remercier tout simplement pour vos textes dans ce blog.
Nous avons tous besoin de votre lumière.
Un être infiniment reconnaissant:
Catherine, non localisée

Réponse :
Je connais plusieurs Catherine et je ne vous situe pas sous le seul prénom, mais ça ne fait rien, je suis ému en lisant votre commentaire qui est un simple éloge. "Votre lumière," me dites-vous et ça me touche vraiment, non parce que je me considère comme la Lumière du Père, mais parce que je fais tant d'efforts pour rester l'antenne humaine de la Parole Qui m'est venue que je crois être l'honnête et bon transmetteur des éclats de Vérité qui nous sont perceptibles à travers le voile de notre obscurité pécheresse.
Merci, ma sœur Catherine.

07oct20 223C5
Bien aimé Mikal,
Hier, un de mes passagers*, travaillant dans les grands palaces parisiens, a le chômage partiel... Il a dans la clientèle des gens du ministère de l'intérieur. Il ma dit : "Ils reconfinent, ferment les cinéma, les salles de sport, à présent les cafés, ensuite ce seras les restaurants, etc. Tous les commerces fermés, les gens ne sortiront plus. Où sont les contestataires !?"
Je viens de recevoir cette vidéo  langage cru : https://youtu.be/TQyOzBY6M_k
Je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France

Nota *  : Didier est chauffeur de taxi Uber

Réponse :
Merci pour cette vidéo. Cette vidéo s'ajoute aux très nombreuses vidéos qui circulent aujourd'hui sur le même thème : Finissons-en avec cette crise du coronavirus !
Je vais pour une fois me faire non le défenseur, mais l'explicateur suppositif de l'obstination de notre gouvernement à poursuivre ses lois sanitaires qui risquent de ne jamais connaître de fin, puisque le covid-19 risque fort de s'installer en ce monde comme les nombreux rhinovirus (virus du rhume) contre lesquels on n'a jamais trouvé de vaccin.
Je suppose que le gouvernement ne sait plus comment rester conforme à la loi dite du principe de précaution : Loi (dite Loi Barnier) n° 95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement. NOR : ENVX9400049L. ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/1995/2/2/ENVX9400049L/jo/texte. Alias : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/1995/2/2/95-101/jo/texte. JORF n°29 du 3 février 1995. À l'origine de cette loi il y eut le principe de précaution comme disposition définie et entérinée lors du sommet de Rio de 1992. Cette disposition dit que malgré l'absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques eu égard aux dommages potentiels sur l'environnement et la santé. Plusieurs affaires et débats ont favorisé son déploiement en tant que principe : les OGM, le bisphénol A2, le sang contaminé. Ces affaires ont conduit de nombreux pays, dont la France, à inscrire ce principe dans leurs droits nationaux.
Rappelez-vous M.Fabius assigné en justice pour avoir, quand il était premier ministre, été considéré comme coupable de ne pas avoir pris au sérieux suffisamment à temps l'affaire du sang contaminé (Sida). Je pense que les ministres français d'aujourd'hui, qui en leur for intérieur pensent peut-être personnellement que la Suède a eu raison de ne pas confiné ni rendre le masque obligatoir, ont peur eux aussi d'être traduits en justice comme le fut M. Fabius.
Ceci dit, je comprends la colère de l'auteur de cette vidéo.

07oct20 223C6
Rudes héros ruraux
Ayant déserté les réseaux
Pour gravir le rire
Solidariser les campagnes
Jardiner sur la montagne
Et offrir un écho
À votre rencontre de l'inrencontrable

Merci pour votre salutaire cymbalaire!

David B. du Québec, Canada

Réponse :
Merci, frère David, pour ce bref poème. La poésie nous permet non de fuir les réalités, mais de les traduire en langage de l'espérance. À cette idée-là je crois que votre poème est particulièrement conforme. Il ne faut jamais fuir l'inaccompli, parce que si le Père nous invite à ne voir la prière que comme mémoire de Sa Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6), c'est justement parce qu'elle est pour l'heure inaccomplie ; elle n'est encore, comme vous le dites ici, "qu'un écho à ma rencontre de l'inrencontrable." Les églises, les temples, les mosquées, les synagogues, ne sont pour l'heure que des boîtes d'échos. Quand l'Univers se créa il obéit à la Voix du Créateur : "Que ceci ou cela soit !"  Pas à l'écho de la Voix. La Voix, c'est à nous de la retrouver au fonde nos gorges.
Pour l'heure nous marchons en tous sens dans l'immense parc du rien, certes fleuri, mais plein de rien, et il n'est que de contempler l'Histoire pour voir qu'il ne s'est rien passé sur Terre depuis Adam : l'Histoire n'est qu'un perpétuel recommencement ; l'Histoire n'a rien créé. Pour le moment encore les hommes ne créent rien ; au mieux ils envisagent et ne vont pas plus loin.
Nous devons devenir quelque chose d'autre que ce que nous sommes. Il nous faut, oui "gravir le rire" et j'ajoute les pleurs. Il nous faut changer nos vies (Rév d'Arès 30/11)., passer de l'autre côté du mont. Nous devons sortir de ce monde où nous sommes domptés pour devenir les indomptés qui seuls peuvent créer le Bien qui est par-delà le fouet des lois. C'est une très difficile métamorphose qui nous attend. Trouvons la force de résister au pouvoir de la peur sur nous et de devenir des hommes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence libre de préjugés.

07oct20 223C7
Avec mon groupe missionnaire de Lorient nous avons fait cette affiche pour illustrer une de vos phrases prise sur le blog. C’est une coïncidence, mais nous la trouvons appropriée à cette entrée.
Il y a   une sorte de rudesse dans cette plante qui arrive à percer la croûte du péché de la terre. J’ai fait exprès  d’évoquer soit une route en béton soit un désert soit une vase durcie, parce que c’est : La mémoire des hommes est sous le péché comme sous la sécheresse une vallée fertile, tout y dépérit, l'eau vive s'évapore, l'esprit de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé, il boit la fange dans le creux des mares, il boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant (Rév d'Arès 30/2). Et cette croûte est soit à l’extérieur soit à l’intérieur.
Mon groupe : Algia, Louise, Daniel, Guermia, Yannig, Hélène et moi Bernard de la F. de Bretagne-Sud
Affiche Lorient Octobre 2020

Réponse :
Merci, frère Bernard et tous vos frères et sœurs de votre groupe missionnaire, pour cette affiche.
Les hommes défrichent et cultivent cette Terre mais, c'est vrai, peu d'entre eux voient ce travail comme un acte d'amour. Le blé en herbe et les bourgeons qu'on voit partout au printemps constituent un moyen de se nourrir et de gagner sa vie, mais je n'ai encore jamais vu à l'entrée d'un champ une pancarte avertissant : "ici l'amour ! Respectez ce lieu comme l'amour !" Pendant sa campagne électorale des dernières élections municipales Anne Hidalgo à Paris promettait de planter 170.000 arbres et ses supporters parlaient de "créer un poumon vert au cœur de Paris." Mais nulle part le mot amour apparut dans leurs discours et commentaires. Pour eux c'était un poumon vert comme il existe pour les paralysés de la poitrine des poumons d'acier, énormes tubes métalliques inventés à la fin du XIXe siècle qui ont été la seule solution viable pour les personnes atteintes de graves insuffisances respiratoires, comme la poliomyélite. Mais la plante est vue par la municipalité parisienne dans son côté pratique : aider à respirer. Nous, nous voyons autre chose dans la plante, arbre ou fleur, nous lisons un mot d'amour de la végétation, notre sœur vivante. C'est le sens de votre affiche. Je l'aime beaucoup.

07oct20 223C8 
Bonjour Frère Michel et sœur Christiane.
Oui, nous sommes très loin de ce monde. Je me sens plus près de Néandertal et de Cro-Magnon que des journalistes sarcastiques, quand je ressens l'unicité de la vie et de l'incroyable intelligence du vivant, moi, le petit biologiste-jardinier auprès de son arbre.
Patience et longueur de temps font plus que force et que rage. Les civilisations passent mais l'Amour qui donne la magnificence de la vie ne disparaitra pas.
Bien fraternellement
https://www.francebleu.fr/emissions/panier-de-crabes/breizh-izel
Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest
Jean-Hubertà Bleu-France Septembre 2020

Réponse :
Un grand merci, mon frère Jean-Hubert, pour cette émission sur France Bleu Finistère où vous êtes invité pour parler des arbres. En expert ! Grand moment d'émotion pour moi ; je me suis senti projeté de nombreuses années en arrière à Menton, la première fois que vous nous fîtes visiter, à sœur Christiane et à moi, des parcs non ouverts au public de la ville de Menton où se trouvaient des arbres très beaux, certains rares. À moi, qui suis nul en botanique, vous avez alors appris, en quelques heures, quantité de choses que j'avais toute ma vie ignorées sur les arbres dans leur rôle particulier et sans équivalent sur toute la planète, leur pouvoir de stocker le carbone, leur production de matière sèche annuelle, leur rôle dans le cycle de l'eau et de manière générale les écosystèmes arboricoles complexes que sont les forêts, sources et refuges de biodiversité. Dans mon entrée 223 je parle de plantes rudérales très petites, insignifiantes, comparées aux arbres. Mais nous deviendrons des arbres, nous les Pèlerins d'Arès !
Quelques années plus tard vous nous fîtes visiter, toujours à Menton, une olivaie où s'alignaient des oliviers de 2.000 ans, voire davantage. Je ne me souviens plus très bien de l'âge du plus vieux, mais je me souviens que là, face à la mer, tandis que vous m'expliquiez qu'un olivier s'élargit mais ne grandit pas, je pensais à Platon, et je me dis : "Quand le noyau d'olive s'enfonça en terre pour produire cet arbre-là, Platon vivait peut-être encore." Cela ne me parut pas vieux. Au contraire ! Je perçus une fois de plus que non seulement la vie humaine est très brève, mais que l'Histoire est récente : "Gilgamesh", trois mille vers courant sur douze tablettes racontant les aventures d'un roi mésopotamien, Gilgamesh, la première œuvre littéraire jamais écrite, il y a 4.500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate. C'était hier. Les arbres doivent planter dans nos esprits la certitude que la Vie est là, toute proche et infiniment lointaine, tant en nous que dans les arbres, que dans l'étoile la plus éloignée qu'a découverte le télescope spatial Hubble, une étoile dont la lumière met 9 milliards d'années pour parvenir jusqu'à nous. Mais la Lumière de Dieu (Rév d'Arès 12/4), elle, n'a pas de vitesse, elle est partout parce que sa Source est partout, il est Père de l'Univers.
L'Univers... L'arbre est un univers, mais qui n'inspire pas immédiatement l'idée de Dieu, pourtant l'Univers de Spinoza n'est pas athée contrairement à ce qu'affirment les matérialistes. L'arbre n'est pas une chose. Il est autre chose. "L'Éthique" commence ainsi par définir Dieu de diverses façons, qui permettent de développer par la suite la réflexion de Spinoza sur l'Univers. C'est peut-être le pic de l'extraordinaire, de l'inimitable pensée de Baruch Spinoza. Comme l'arbre il est n'est pas athée, mais comme l'arbre il ne voit pas du tout le Père comme les religions Le voient. On a pris ça pour de l'athéisme. Il ne s'agit que de la négation des religions. Spinoza avait compris, c'est par là qu'on le croit matérialiste, que les religions avaient répondu au besoin d'une explication de l'univers. Ce génie constata que ne pouvait être cause de soi-même que ce qui dépend de soi-même. Dès lors il ignora le principe de la loi "scientifique" de la contradiction de la matière et raisonna en termes de cause-conséquence ; autrement dit, si une chose existe, son existence a une cause. L'existence de cette cause a elle-même une cause et on remonte ainsi de cause en cause selon un processus infini, à moins qu'on s'arrête à une chose qui est sa propre cause dite cause première. Spinoza souligne que l'infinité du pouvoir divin implique une réalité infinie. Eh bien, je vois les arbres comme impliquant eux-mêmes une réalité infinie et c'est si vrai que j'ai noté que cette infinitude les rend inabordables dans les forêts primaires, sortes de chaos végétaux comme ceux que vous, frère Jean-Hubert, avez visitées en Nouvell Zélandre.
Aux religions qui considèrent qu'un Dieu infini a créé un monde fini Spinoza dit quelque chose comme : "De la nature divine ne peuvent suivre qu'une infinité de modes ou une infinité de choses, c'est-à-dire tout ce qui tombe sous un entendement infini." Si une chose n'existe qu'en étant sa propre cause, c'est qu'elle devait forcément exister, puisqu'elle existe. Pour les matérialistes c'est la définition de leur matérialismes et pour moi, qui ai rencontré Dieu, c'est l'inverse, la défintion même du Créateur sans commencement ni fin, la Vie. Comme une chose ou un être n'apparaît qu'en raison de sa cause, elle a toujours existé, car sans elle-même à la base, elle n'existerait pas. L'arbre est, de cette façon, comme éternel ; il porte en lui sa perpétuité. Ce qu'on appelle des forêts primaires sont peut-être en fait des forêts perpétuelles, car avant même que la Terre existât l'arbre existait en puissance dans la Vie.
La seule chose qui pourrait empêcher Dieu d'exister, c'est Lui-même, mais Dieu se supprimant n'a aucun sens. Aussi Spinoza dit-il (de mémoire) : "J'entends par Dieu un être absolument infini, c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie." Y a-t-il sur terre quelque chose qui inspire cela plus qu'un arbre ? Quand je mourrai, tout en ignorant dans le détail ce qui se passera pour moi, je crois que, de toute façon, je rejoindrai cette "essence éternelle et infinie." Spinoza insiste résolument sur ce point : "Les choses ne sont pas produites par Dieu d'autre manière que de la manière et dans l'ordre où elles ont été produites." Ce sont là des phrases célèbres de "L'Éthique" que je n'arrive pas à détacher de ma méditation sur l'arbre. Je ne sais pas pourquoi les druides de l'antique Bretagne montaient, dit-on, dans les arbres, mais je pense qu'ils procédaient ainsi parce qu'il n'avaient pas besoin d'églises, de salles de prière, mais que les arbres étaient pour eux des lieux très proches du Divin, ce qui s'appelerait sacré.

08oct20 223C9
Grand merci, cher frère aîné, de nous nourrir avec ce blog d'une âme libre !
Je ne connaissais pas l'adjectif rudéral : "qui pousse dans les ruines, dans les décombres."
Alors si vous êtes rustre ou rustique — ce que j'ai bien du mal à imaginer —, je dois ressembler à la chèvre qui dévore ces touffes d'herbes rudérales avec délices.
Sans être botaniste, ma recherche sur les plantes rudérales m'apprend qu'elles sont source de protéines ; leur présence permet d'indiquer soit un enrichissement soit un approvisionnement du sol.
Prenons la cymbalaire ! Consommée crue, elle est riche en vitamine C et aide à soigner le scorbut.
Quant à l'ortie, ses bienfaits sont aujourd'hui valorisés et pas seulement sous forme de purin pour les potagers — Voir le témoignage de déportés ayant survécu en mâchant des feuilles roulées à l'envers.
Passons à l'ambroisie ou armoise, cette plante contient de l'artémisinine, dont les dérivés sont indiqués dans le traitement contre le paludisme. Cette maladie fait bien des ravages dans le monde de l'ordre de 700.000 morts seulement en Afrique. Ses victimes risquent de doubler en 2020. En cause : des mesures de prévention suspendues pour cause de coronavirus... et puis sans doute ce médicament n'est pas assez coûteux et le marché potentiel dispose de peu de moyens financiers.
Bref j'arrête là sur le chapitre de ces herbes bien meilleures qu'il n'y paraît.

"J'affirme, dites vous, que Dieu est l'Être de l'infiniment petit à l'infiniment grand, la Puissance dont chacun recèle une part dans les profondes caves de son être."
En se tournant vers Lui comme en se regardant de l'intérieur, celui qui s'en donne la peine retrouve la lumière au sens propre comme figuré. Là réside l'Amour au sens universel et particulier, l'intelligence spirituelle, la dynamique pour changer ou, à dire vrai, le chemin pour retourner vers et retrouver l'état de grandeur originelle oublié, ses capacités harmonieuses insouçonnées.
Tout cela a été gâté et rapetissé par des comportements nocifs dont nous héritons et participons encore bien malgré nous.
À titre d'exemple, l'émission de la chaîne "Arte" sur la décolonisation de la France (diffusion mardi 6 octobre) en dit long sur les ravages des pouvoirs et l'empilement de haines et de souffrances encore présentes.
Ou encore voir l'état du Liban gouverné par un pouvoir confessionnel réparti entre chrétiens, chiites musulmans et hezbollah... Il s'agit bien en fait du mal les dévorant,  mal et  corruption où aucune voie vraiment spirituelle ne se fait entendre ! Pourtant il doit y avoir des êtres de bien dans les trois partis mais ils ne sont pas audibles pour relativiser toutes ces "différences culturelles" face au Bien qui est "ailleurs". Nous non plus [Pèlerins d'Arès] nous ne sommes pas audibles ni visibles, mais nous leur souhaitons comme à nous-mêmes face au gâchis  commun, d'arriver à semer des graines de concorde par la base pour faire honte à leurs soi- disant sommités.
Secouons nous, ébrouons-nous dans l'eau bienfaisante du Message d'Arès qui le dit : Autre chose est possible, nous commençons, d'autres continueront.
Et puis chacun le sait : Difficile de lutter contre les herbes folles et rudérales, toujours elles reviennent comme les liserons de mon petit jardin.
Oui nous sommes tenaces d'aller par les rues porter témoignage du Rappel de Dieu, de Son Appel au Bien et à l'amour. C'est un combat noble et salutaire, en dehors de toute institution, entrepris librement par qui veut pour affirmer que la paix et l'amour sont à entreprendre ici et maintenant.
Un combat contre sa part d'ombre et son "confort", un don de temps vers d'autres nous-mêmes.
La voie vers un autre monde à habiter sur notre planète bleue est ouverte. C'est un nouveau peuple qui, en se transcendant au delà de sa tradition, de sa culture, de ses habitudes, de son éducation, de sa religion, de ses pouvoirs veut privilégier la bonté et la bienveillance, l'accomplissement et l'incarnation du Bien et relier tous les êtres de bonne volonté où qu'ils soient. C'est à faire partout.
"La métacivilisation agreste où s'aiment tous les contraires."
Loin de l'uniformité, la pénitence ou auto-changement laisse place aux individualités qui ont besoin les unes des autres pour se compléter au lieu de rivaliser.
Oui nous cherchons sans nous lasser le fond humain et divin en nous-mêmes et chez d'autres assez curieux (au sens étymologique de se soigner) pour nous rejoindre.
Sylvie P. du Bourbonnais

Réponse :
Merci, ma sœur Sylvie, pour ce beau et long commentaire.
Oui, je confirme : Aux yeux des observateurs qui collent à la ligne morale de nos temps matérialistes je suis "rustre ou rustique — ce que vous avez bien du mal à imaginer —, et vous, ma sœur Sylvie, si vous les intéressez, vous êtes la chèvre qui dévore ces touffes d'herbes rudérales avec délices." Je considère qu'être une chèvre dans ces conditions est un grand honneur.
Mais, de surcroît, et j'aimerais que mes frères comprennent bien cela, nous vivons des temps où, très visiblement, revient la tyrannie sous une forme débonnaire, bienveillante, ce qui la rend plus redoutable, et simultanément au-dessous d'elle se forment des principes détonants. Lequel d'entre eux détonera-t-il victorieusement ? Celui de la chèvre que vous êtes, sœur Sylvie ? Je l'espère.
Il y a deux mille ans, le principe détonant que Jésus développa fit long feu, hélas. Les puissants du Proche Orient, plus brutaux, malins et retours que ceux d'aujourd'hui, le firent très vite clouer sur une croix, qui n'était pas la mort réservée aux infâmes comme on le croit, mais simplement la mort réservée à tout condamné qui n'était pas citoyen romain. Mais 2.000 ans, qu'est-ce que c'est ? Presque rien vus à l'échelle du temps cosmique. J'ai 91 ans et si je divise 2.000 par 91 je trouve 21,98, et donc Jésus vécut il y a moins de 22 vies comme la mienne ! C'était hier. On confond les progrès techniques et les progrès mentaux de l'homme. Mais le principe détonant de l'Évangile, si le Sermon sur la Montagne avait été vécu, reste à être activé. Cette activation est le programme, étouffé par le christianisme d'Église, que nous propose de reprendre La Révélation d'Arès. Jésus n'est pas l'inventeur de la démocratie, mais il est un des grands générateurs de la liberté qui peut exister, si elle repose sur le Bien.
Il y a très longtemps que les puissants ont compris que laisser les idées se développer, c'était s'empêcher de dominer. Voilà pourquoi l'agora, si l'on appelle ainsi l'espace où la parole est la plus libre, est toujours soit sous surveillance, soit carrément interdite. Et le covid-19 est pour les gouvernements un moyen inespéré, quasi miraculeux, de museler les parleurs (Rév d'Arès xLix/5) de l'agora — les dominateurs doivent avec émotion mettre des cierges à sainte-Prépotence — et les puissants modernes disposent d'un moyen formidable dont leurs ancêtres étaient privés : les ondes radio, les ondes télévisées, qui leur permettent d'organiser des informations soigneusement écrémées, des forums méticuleusement expurgés — il n'y a pas plus menteurs que les mots information et forum — devant les caméras où l'on n'entend que les encenseurs, les flatteurs, les laudateurs du système. Dans les reportages télévisés quand un reporter est envoyé avec son caméraman dans la rue, sur les marché, les plages, etc., interviewé les gens, on n'entend que des approbateurs du système, jamais les autres. Bref, la parole est accaparée par des forces sociales dominantes, qui organisent les faux débats de l'entre-soi. Aujourd'hui, ce qu'on appelle les grandes régions, la commision européenne, les comités d'experts, le conseil scientique, les think-tanks, etc. ne sont que des organismes qui servent à éloigner du système toute participation de la base. De là les Gilets Jaunes qui au départ avaient tenté de redonner sa voix à la base et qui ne sont plus, faute d'amour entre eux, que quelques bandes qui se fâchent et protestent, inécoutées. Tout ce qui tente de lutter contre le pouvoir dominant est systématiquement démantelé au prétexte souverain de "sécurité". Il m'arrive de penser que les fameux black-blocs qui cassent les vitrines sont des créatures du système dont le rôle est de justifier la répression violente.
Actuellement, il est très clair que, sauf accidentellement quelques gens comme le Professeur Didier Raoult qui réussit à s'exprimer grâce à quelques journalistes qui ont des restes de conscience, tout est fait pour briser la réflexion dans le contexte de la pandémie.Toute le monde sait que la démocratie n'existe plus... Comment s'étonner de l'énorme proportion de l'abstention lors des dernières élections ?
Je ne vois plus à la télévision "officielle" que la compétition des égos et la décomposition du débat public. Mais actuellement quelque chose se détraque ; ce n'est pas clair, mais c'est sensible. Je ne crois pas que nous ayons déjà nos chances comme principe détonant, parce que ce que nous demandons à nos frères humains est très difficile : la pénitence, mais nous approchons de la croisée des chemins. Néanmoins, nous ne devons pas cesser d'appeler à la pénitence. Le temps passe plus vite qu'il semble et ce sera un jour notre heure.
Derrière le voile de la pandémie on perçoit un courant de l'intelligence collective qui cherche à reprendre ses droits. On voit s'approcher un affrontement. Visiblement l'égalité et la liberté renforcent leurs rangs face à la "justice, aux lois", bref, aux mandarins, qui gardent leur influence avec peine, parce qu'ils "justifient" trop d'injustifiable. Visiblement, les populations en France tout du moins réclament que le "savoir" politique quittse sa sphère "céleste" et redescende sur terre afin que tous les humains décident ensemble ce qui est bon et ce qui est mauvais. Il y a de la confrontation dans l'air. Ainsi, en découvrant qu'il existe aussi, au dehors des beaux parc soigneusement cultivés, des plantes rudérales qu'on peut qualifier de sauvages, mais que je qualifie de naturelles et libres, l'humanité peut-elle découvrir que le monde comme le végétal est extrêmement vaste et que tout y est possible.

08oct20 223C10
Cher frère Michel,
Messager Fort du Très Haut,
Merci pour cette entrée où sourdent l'humour, l'amour, la lumière, la Force.
Entrée qui conforte vos frères, si insignifiants semblent-ils, à continuer et à renforcer leur travail de pénitence et de moisson malgré les apparences d'un monde qui semble foutu.
Tolstoï, dans sa dernière lettre à Gandhi écrit : "Si minime que soit le nombre des partisans de la non-violence chez vous et des réfractaires chez nous, en Russie, les uns comme les autres peuvent hardiment affirmer que Dieu est avec eux. Et Dieu est plus puissant que les hommes."
Oui dans ce travail de sous-terrain, la Force est avec nous, nous qui semblons si insignifiants.
Par contre, ce travail est à faire. Le danger est de se laisser bouffer ; je l'ai vécu et m'y suis laissée prendre ces temps-ci par toutes les tracasseries de ce monde.
Et je pense à l'entrée 142 "apôtre de l'idéal" :
"Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes ; laissez vos affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et partez ! Partez une heure, deux heures, souvent, très souvent, et abordez dans la rue les gens ; expliquez-leur — de la façon qui vous sied — qu'ils ne sont pas qu'os et chair menés par la politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse.
"Dites à tout humain que vous rencontrez qu'il est l'image et ressemblance d'un sublime Idéal, dont il est l'enfant… L'enfant orphelin, parce qu'il a tué le Père Idéal dans son cœur. Mais le Père Idéal lui laisse à lui, l'humain, le pouvoir de se (re)créer heureux. Encore faut-il qu'il le fasse ! Ce n'est ni la religion, ni la politique qui le fera pour lui. Dites-lui : "Décoincez-vous ! Il faut être absolument libre (Rév d'Arès 10/10) pour retrouver l'Idéal — le Père, l'Éternel, le Créateur, la Vie, le Bonheur, l'Amour, appelez-Le comme vous voudrez."
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire où je vous retrouve soudain comme un vif oisillon (Rév d'Arès xLv/14) de la Vie, échappé des mains rapaces du système par les couloirs duquel il faut passer quand les lois ou l'administration vous y obligent. Je suis heureux que vous ayez senti prestement, j'ai même envie d'écrire passionnément, le puissance apostolique vitale contenue dans la quasi-invisibilité des plantes rudérales que nous sommes dans les ruines de ce monde.
Il nous arrive d'aller voir notre fille Anne qui soigne la polyarthrite de sa maman, sœur Christiane. Il y a à proximité un petit massif calcaire aujourd'hui situé entre mer et ville, qui fut une île aux temps lointains où la ville était port. Quand on traverse ce massif très accidenté, qui serait triste et désolé, planté de pins d'alep et de chênes malingres, s'il n'y avait des vignes ici et là, on voit beaucoup de ruines, parfois si vieilles que je les appelle restes de ruines ou ruines de ruines, couvertes de plantes rudérales. Ces végétations de décombres me font, depuis des années, penser à nous Pèlerins d'Arès, parce que très peu de gens les remarquent et personne ou presque ne les cueille. Il faut des yeux attentifs pour les percevoir sur les pans de ruines les plus anciens. Ma vision n'est plus très bonne mais elle reste attentive et je me dis, en voyant ces vieilles pierres — les plus anciennes remontent peut-être à l'époque gréco-romaine — couvertes de ces verdures typiques des décombres qu'on appelle rudérales. "C'est nous, me dis-je, Pèlerins d'Arès aussi négligés et mal vus que les pucerons dans les haies ! Mais le puceron qui pèse 1 milligramme vit de la même vie que l'argentinosaurus de 80 tonnes ! Ce qui compte en nous en plus de la foi, qui ne pèse rien, c'est la vie, rejeton de la Vie, pas la visibilité qui est pour le moment très petite, mais qui changera."

08oct20 223C11
Tout est donné à celui qui a des yeux pour voir avec les yeux de l'âme et non les yeux de la chair et, bien sûr, vous êtes celui-là qui nous guidez.
Notre ancêtre Adam, bien-aimé du Père, quitta le Dessein créateur (bonheur et vie perpétuelle), échafauda un plan rival (voir "la Pommeraie" article issu du Pèlerin d'Arès 1989), créa un système qui perdure encore de nos jours, au point qu'il pourrait nous conduire au péché des péchés, pour la bonne raison que nous ne cessons de l'alimenter avec cette énergie qu'Adam aspira du chaos.
"Il faudra faire le bon choix. Les autres s'inventerons des consolations, la réincarnation ou les sacrements, par exemple. Homme, le destin ne sera pas fatalité. Ton destin commencera avec le choix."
L'humanité se dirige vers le péché des péchés et l'on pourrait presque dire c'est tant mieux ! Les contraintes qui s'ajoutent aux contraintes, chaque jour davantage, finiront par provoquer chez l'homme, un besoin impérieux de liberté. Envahis par des frustrations telles qu'il ne pourra plus les combler par des artifices, l'homme se tournera alors vers l'Essentiel, vers la Vie.
Rudéraux, rudes héros...! Envahissons, sans relâche, le vaste champ de ruines du monde! Tous à la Moisson !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Oui, frère Dominique, "les contraintes qui s'ajoutent aux contraintes, chaque jour davantage, finiront par provoquer chez l'homme, un besoin impérieux de liberté." Que sont ces plantes rudérales qui poussent sur les ruines, les décombres, les talus ? Des plantes libres, pardi !
Il est très important de rappeler aux humains, comme vous le faites, que "le destin ne sera pas fatalité."
Votre commentaire, frère Dominique, est un appel à l'espérance et je ne peux que sentir revenir dans ma pauvre cervelle de mousse collée aux ruines du monde ces lignes fameuses de Charles Péguy. Je retrouve dans un coin de ma bibliothèque ces lignes que je recopie ici :
"Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance. Et Je n’en reviens pas. L’Espérance est une toute petite fille de rien du tout, qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière. C’est cette petite fille de rien du tout. Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus.
"La Foi va de soi. La Charité va malheureusement de soi. Mais l’Espérance ne va pas de soi. L’Espérance ne va pas toute seule. Pour espérer, mon enfant, il faut être bienheureux, il faut avoir obtenu, reçu une grande grâce.
"La Foi voit ce qui est. La Charité aime ce qui est. L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera. Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera. Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé. Sur la route montante. Traînée, pendue aux bras des grandes sœurs, qui la tiennent par la main, la petite espérance s’avance.
"Et au milieu de ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner. Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher. Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle. Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres. Et qui les traîne, et qui fait marcher le monde. Et qui le traîne. Car on ne travaille jamais que pour les enfants. Et les deux grandes ne marchent que pour la petite.
Charles Péguy, "Le porche du Mystère de la deuxième vertu" (1916).
On est surpris de m'entendre dire que les pauvres plantes rudérales que je vois accrochées aux vieilles pierres du monde sont pour moi des fleurs d'espérance. Il est sûr que quand le monde voit l'extrême modestie des hommes de foi comparée à l'extraordinaire tralala d'une Lady Gaga aux excentricités flamboyantes, qui vend  180 millions  de disques sur la planète, nous nous sentons très très attardés au niveau de l'attraction, et nous doutons que nous puissions nous faire remarquer, faire parler de nous. Mais ce n'est pas par le spectaculaire que nous toucherons le cœur humain, c'est par le feu de notre cœur que comme des lance-flamme nous, qui sommes des lance-foi, nous atteindrons les cœurs.

08oct20 223C12 
Bien aimé prophète,
"Rudéral, Rudérale, Rudéraux  :
Se dit d'une espèce végétale (ortie par exemple) se développant sur des décombres, à proximité des maisons. (Larousse.fr/dictionnaires /français)."
Je n’avais jamais, à ce jour, lu ou même entendu cet adjectif du latin rudus, eris, "décombres".
Mais je trouve que cet adjectif "rudéraux" vous convient et par extension convient parfaitement aux Pèlerins ou P(p)èlerins d’Arès, jeunes pousses ignorées du monde auxquelles vous donnez renaissance par votre prophétisme, montrant le vrai chemin,  même si nous ne voyons pour l’instant que  ruines et décombres, les friches laissée par Adam derrière lui, telles une longue trainée de peines et de souffrances.
Dans les friches et les ruines le long des voies expresses de leur monde nous poussons discrètement nous étendons nos racines pour résister aux bourrasques que nous envois leurs véhicules bruyants et fumants et nous nous grandissont en puisant notre énergie, non de sources fossiles mais  du Fond des Fonds, source inépuisable renouvellée à l'infini par la Vie, sans même qu’ils nous aperçoivent de leur fenêtres.
Quand j’étais adolescent, mon but était de devenir soit prêtre, ou patron ou empereur, j’avais furieusement envie de cette vie de terre.
Mais un jour de contemplation et de méditation en montagne, m’est survenue une petite "révélation", je découvris qu’en fait je ne voulais pas réussir dans la vie, mais réussir ma vie.
C’est cela qui m’a permis d’ouvrir les yeux et de rencontrer bien plus tard La Révélation d’Arès qui de vouloir réussir ma vie m’a donné de vouloir réaliser la Vie en moi.
Pas de flonflons ! Pas de défilés !  Pas de pluies de confettis tombants du ciel, juste une longue ascension qui part de ma vie vers la Vie... Silencieuse, dure, cahoteuse, mais donnant une joie intime à nulle autre pareille.
C’est cette joie que j’ai ressentis en lisant cette entrée #223.
Un immense merci pour cet instant de bonheur.
Je vous embrasse bien fraternellement.
Philippe P.  d'Île de France

Réponse :
Comme je suis heureux que cette entrée 223 vous ait donné tellement de bonheur que vous, frère très discret par nature, vous ayez eu soudain envie de m'adresser ce commentaire, qui m'émeut. Merci, frère Philippe, pour ce beau message.
Vous êtes missionnaire, apôtre de la rue, et vous connaissez très bien les difficultés de l'apostolat. Vous êtes sur un trottoir à une heure d'affluence ; les passant vont viennent à votre gauche, à votre droite, devant et derrière vous et soudain vous élisez l'un d'eux face à vous. Il vient vers vous. De tous ses yeux la créature vous voit la regarder, l'attendre. Vous ne vous sentez pas encore comme à rebours ; vous êtes encore libre, dynamique, prêt à foncer, vous existez pleinement. Mais dès que les yeux de la créature visée s'approchent des vôtres, vous vous sentez vous figer. Elle est le monde. Même sans intention de mainmise, elle est le mystère total dont vous ignorez comment elle réagira. Quelque chose stoppe votre élan, vous avez comme envie de fuir comme une cymbalaire des murailles a envie de s'accrocher plus fort encore à la pierre qu'a grêlée le temps. Qu'est-ce que la mission sinon une combinaison de cache-cache, de mots brefs, de situations, de personnages tous différents, jamais revus, de brefs dialogues, de variations de deux égos, tout un laboratoire où le missionnaire se passe lui-même sous le microscope, se questionne sur ce qu'il va dire dans la seconde qui suit, se réinvente sans arrêt et doit s'arrêter avant que d'avoir solidifié quelque chose... C'est pourquoi la mission est si importante, parce qu'elle amène à connaître les hommes comme on ne les imagine jamais d'avance. Les mots de Kafka à propos de la lecture sont tout à fait valables à propos de la mission : "C'est une hache qui brise la mer gelée en nous," mais j'ajoute : Et la mer vous noie ! Il faut sans cesse et toujours réapprendre à nager. Vous avez dérouté quelqu'un qui montait son chemin bordé d'arbres fruitiers et vous le faites passer par la ruine, dont il ignorait qu'elle fût la sienne, et vous êtes une cymbalaire aux racines qui s'accrochent à elle. Il s'en éloigne, méfiant, se demandant si la plante n'est pas vénéneuse. C'est un moment toujours tragique au sens antique du mot.
Soyez toujours et sans arrêt un missionnaire à Paris, frère Philippe. Vous finirez par gagner.

09oct20 223C13
La cymbalaire n'a l'air de rien sur sa ruine, si ce n'est un signe de vie sur la ruine.
J'ai fait une très courte recherche sur le mot cymbalaire :
Cymba signifie en latin petit bateau, embarcacation légère, civière ; c'est aussi la barque de Charon qui transporte les morts.
Laire signifie en latin larron, voleur, fripon.
En résumé, nous sommes des voleurs débarquant de leurs petites embarcations sur un monde en ruine. Et ceci me fait penser à Matthieu (24/43-44) : À une heure inattendue le fils de l’homme reviendra comme un voleur.
Merci, Mikal, pour votre rusticité quelque peu friponne.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Je ne suis pas sûr, frère Tony, que l'étymologie de cymbalaire soit celle que vous donnez, mais c'est charmant et amusant. Merci pour ce commentaire.

09oct20 223C14 
Les aventuriers de la Vie perdue

Rappelles-toi, tout au début.
Mais que puis-je sans mémoire
Retrouver ce que j'étais en Toi ?
Tu ne m'as jamais abandonné
Et moi, j'étais partout ailleurs.

Alors mon coeur et mes yeux
Ont cherché dans la nuit,
J'ai vu l'obscure lumière
Qui éblouit comme l'or
Les brefs moments de vie
Qui mangent la terre des vers
Et les imitent par crainte
Loin de la Vraie Lumière.

Ce monde est fort entêté,
Ce monde est une prison
Enserré de règles et de lois
Frappé par les marteaux
Des juges en robe rouge
Et les mains des bourreaux.
Mais les coeurs du dessous
Puisent l'Eau de là-Haut
Donné par la Mer des mots
Pour enfin retrouver la Vie
Avec les faucons pèlerins.

Où vais-je trouver l'Amour ?
Où aller pour Te retrouver ?
Où es-Tu au fond de moi ?
Tu es là, comme à l'affût
Et je T'imagine plus Haut
Afin de mieux voir en bas.
Sous Ton Regard je m'agite
Comme une girouette au vent
Et pourtant je suis émerveillé
De tout ce que je ne peux voir.
Jean-Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.
En fait, je trouve que, cette fois-ci, vous avez troqué la poésie pour le réalisme. Certes, c'est toujours un poème, mais je le trouve traversé par lucidité, si je peux dire. Chamfort dit un jour, je crois que ce fut après qu'il eut échappé à la guillotine et fut libéré pendant la Terreur, que "la journée la plus gâchée est celle où l'on n'a pas ri", et je pense que pour vous la plus gâchée des journées est celle où vous n'avez pas poétisé.

09oct20 223C15 
Que j'aime cette entrée, que j'aime les commentaires qui s'y joignent !
Les plantes rudérales, on en voit un peu à Paris, sortir du pavé. Il ne leur faut pas grand-chose pour croître, et pourtant elles sont là, comme autant de fleurs du bitume. J'ai la chance d'habiter à côté de merveilleuses villas du XIVe arrondissement, qui seraient presque des rudérales de la ville. La villa Hallé est un minuscule trou vert au milieu de Paris, mais elle est là et elle me donne de la joie chaque fois qu'un résident a oublié d'en fermer la porte et que je peux m'y promener. Dans la villa Hallé, il y a quelque chose de bien plus beau que dans le jardin du Luxembourg ou même le parc de Montsouris. Une pensée me vient : le petit reste est petit par nature, mais qu'il soit pénitent, fort et aimant, il rayonnera comme la villa Hallé, d'un éclat que n'ont pas les pouvoirs religieux et politiques. J'arrête là ces comparaisons, qui n'ont peut-être aucun intérêt et ne sont sans doute pas très claires.
Je n'ai finalement rien de plus à ajouter, juste l'envie et le besoin de rayonner, éclater, lancer le Feu malgré le masque que je porte pendant la mission, et finalement très peu le reste du temps. Un masque ne me protégera pas de la mort, rien ne saura m'en protéger. Le principe même de la mort — comme le péché, dont elle n'est que conséquence — est qu'elle frappe au hasard : un fœtus, un nourrisson, Gandhi assassiné, mon grand-père tué par le confinement, ma tante emportée en 1980... Rien ne nous en protégera, nous mourrons tous et toutes. En revanche, nous pouvons créer nos âmes et, ce faisant, préparer le Jour, préparer la Résurrection, la fin de la mort, grâce à la pénitence.
Merci encore, frère Michel, pour cette belle entrée.
Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Ce commentaire m'émeut. Merci pour lui du fond de mon cœur, ma sœur Alexandra.
Ah, la villa Hallé... Quand j'étais adolescent, elle était un de ces coins de campagne dans Paris que j'appelais les villages de Paris. Je ne comparerais pas la Villa Hallé dans le quatorzième arrondissement de Paris aux plantes rudérales sur des ruines, mais je la comparerais plutôt à une belle clairière dans la forêt sombre des immeubles parisiens — dans ma jeunesses les immeubles de ce quartier étaient vieux et noirs —. J'ai découvert la villa Hallé au printemps 1944, peu de temps après le débarquement allié le 6 juin. Je ne me souviens plus pourquoi j'étais dans cet quartier. Je suis passé par la villa Hallé, heureux de trouver ce coin de campagne (il y en avait d'autres à Paris à cette époque) et je me souviens avoir trouvé là un soldat allemand de la Luftwaffe (armée de l'air), un Unteroffizier (sergent), je crois, dans son uniforme gris-bleu, pantois, bouche bée, devant ces buissons fleurissant, ces petites maisons romantiques. Il rêvait et je me tins à quelques mètres de lui rêvant aussi et nous étions comme sur un nuage, oubliant quelques instants tout ce qui nous séparait, dans une période — la bataille de Normandie — où nous vivions des nuits dantesques sous les sirènes, les escadrilles de bombardiers, les rugissements de la Flak (défense aérienne). Aujourd'hui, soixante-seize ans plus tard, c'est vous qui parcourez ce petit coin champêtre.
Le mal et particulièrement deux des produits du mal : la souffrance et le pessismisme posent un problème qui n'a jamais cessé depuis la faute d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). À la souffrance et au pessimisme l'humanité n'a jamais pu donner de solution définitive. Les recettes les plus répandues sont celles des religions, notamment du christianisme. Mais aujourd'hui encore le christianisme cherche en vain une explication et un remède au problème du mal. Les autres ont des réactions diverses face au problème : Les Musulmans disent "Mektoub !"  faisant référence au destin, à la fatalité selon l'idée que la destinée de l'homme est entièrement déterminée par Dieu et que l'homme n'a pas de libre arbitre — ce qui est faux —. D'autres pensent qu'il vaut mieux ne croire à rien ; c'est la majorité. La Révélation d'Arès vient en rappelant ce que Jésus avait déjà suggéré, à savoir qu'il y a une évasion possible du mal par la pénitence et qu'en attendant le certitude qu'on appartient à la Vie, quoi qu'il en soit, efface l'angoisse qu’éprouve l’homme face à l'absurde. Nous vivons un temps où la mort de Dieu est presque partout proclamée et faire sortir de cette idée les gens de rencontre est un travail considérable. Nous cherchons sans cesse l'argument qui nous permettra de faire réfléchir l'homme que nous rencontrons dans la rue, qui neuf fois sur dix rejette l'idée que nous sommes intimement liés à un une Force, une Vie suprêmes. Soyez une infatigable et courageuse missionnaire, ma sœur Alexandra, notre heure viendra.

10oct20 223C16
Si je nous vois bien comme les cymbalaires que vous décrivez, je vous vois plutôt comme le faucon (Rév d'Arès xLv/20) déjà si haut qu'il forme dans le ciel un point auquel on ne prête pas attention : Que le prophète laisse les politiques et les religieux régner au milieu des leurs ! Qu'il garde le Ciel et leur laisse la terre ! (Rév d'Arès 23/2) !
Quelques jours avant la parution de cette magnifique entrée, je réfléchissais à notre argumentation missionnaire, et je me disais qu'il pourrait être intéressant de passer par quelque chose comme "Le réveil du courage", quelque chose qui puisse donner envie à une partie du public de rencontre de retrouver la Vie, particulièrement dans cette période où je sens derrière les masques tant de peurs irrationnelles et de lâcheté mal vécues, cette faiblesse qui fait refuser l'Alliance de l'Aigle (Rév d'Arès 23/2) que je viens d'évoquer. C'est du moins ce que je sens/lis dans certains regards que je croise. Cela m'est venu en pensant à ce verset qui ne cesse de me marquer sur le découragement qui est impiété (13/8) et qui implique que le Pèlerins d'Arès, entre autre qualités, réveille son courage.
De ce réveil du courage à l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) spirituel, il n'y a qu'un pas. Nous parlons d'un héroïsme qui, sans avoir l'apparente flamboyance d'un Marvel [jeu vidéo ?], vole bel et bien au secours du monde pour le sauver, certes pas seul comme le super-héros (Superman, Spiderman, etc.), certes pas en moins de deux heures (durée moyenne d'un film), mais pourtant bel et bien comme sauveurs du monde... Et voilà que vous évoquez dans cette entrée le discours de Soljenitsyne à Harvard en 1978 : "Le déclin du courage" (223C1) . Mon épouse Wardia, qui a acheté le livre dès le lendemain de son évocation sur ce blog, m'en a lu plusieurs passages qui m'ont impressionné par leur lucidité. Je ne pense pas inutile de proposer ici à ceux des lecteurs de ce blog que cela pourrait intéresser deux liens vers ce discours :
https://www.youtube.com/watch?v=WV-xxdPwpiA
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1680
Il me semble qu'il doit y avoir quelque chose à creuser de ce côté là pour notre mission dans notre incessante recherche de "l'argument qui nous permettra de faire réfléchir l'homme que nous rencontrons dans la rue, qui neuf fois sur dix rejette l'idée que nous sommes intimement liés à un une Force, une Vie suprêmes." (223C15)
J'ajoute à ce commentaire un recto de flyer ou une affichette pour vitrine réalisée dans le cadre d'une autre réflexion missionnaire autour de ce christianisme qui n'existera pas tant que le Sermon sur la Montagne ne sera pas vécu. Je me suis permis d'adapter pour le corps du texte la prière inspirée de celle de François d'Assises que vous avez publié en 215C95 (J'ai intégré d'ailleurs cette prière à ma piété, et j'ai entendu plusieurs frères et sœurs me dirent qu'ils en avaient fait de mêmes). J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, sinon bien sûr corrigez moi dans l'intérêt de notre mission, et des fondations à laisser aux générations futures.
Jeff P. d'Île de France
Sermon sur la Montagne

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce beau commentaire, jailli comme le cri enthousiaste des poumons d'un grand croyant. La foi a de larges et profonds poumons, oui, alléluia !
Mais, mon frère Jeff, le courage n'est pas un objectif ; ce n'est qu'un outil ! Je ne peux pas proposer la scie et le rabot, aussi excellents soient-ils, sans penser au bois qu'ils vont tailler pour faire une planche de salut.
Il y a une idée dans ce que vous proposez ici, mais alors il faudrait la prolonger, c.-à-d. aller de l'outil à l'objectif ! Par exemple réfléchir à une base comme
le courage (Rév d'Arès 6/1, 7/3, 13/6, 14/3) de la pénitence
ou en développant,
le sens (Rév d'Arès 35/7) et le courage de la pénitence... pour un Dessein enfin digne de l'Enfant (13/5) du Créateur : un monde changé (28/7).
Quant à l'affiche, autant j'aime sa présentation : géométrie, coloris, etc., autant je regrette qu'elle soit si bavarde (quand une affiche propose un opéra à la foule, elle n'en décrit pas l'intrigue ou alors ce n'est plus une affiche, mais un programme) et qu'elle demande (à mon avis) des améliorations et même plutôt des changements : Un texte raccourci et plus juste arésiennement parlant, susceptible de réveiller au fond d'un épi mûr (un Pèlerin d'Arès en puissance) des convictions qui sommeillent et qui pourraient devenir actives. Aujourd'hui, même un épi mûr sur dix ou sur vingt... voire même sur trente ne sait plus ce qu'est le Sermon sur la Montagne ou qui est Matthieu. Je pense que même le mot christianisme aujourd'hui est de moins en moins compris. Pourquoi ne pas commencer par quelque chose comme "Tant que les hommes ne s'aimeront pas par delà tout ce qui les sépare," et ensuite par exemple : "vous ne vous aimerez pas assez vous-même pour devenir un héros du bonheur." Des termes qui intriguent parce qu'ils ne sont pas clairs-clairs et qui incitent peut-être à s'informer. J'ai trouvé, il y a peu de temps, chez Emmanuel Lévinas, grand philosophe qui me fait ressembler à un nain, ces mots : "Seul un athée peut être un bon chrétien" et j'ai été frappé par la pertinence de cette pensée qui était prophétique quand il l'écrivit, car nous entrons dans une période de l'Histoire où cela devient de plus en plus vrai. Remarquable paradoxe ! C'est une formule qui n'a de sens qu'en des temps matérialistes, comme ceux dans lesquels nous nous enfonçons, parce qu'elle est méthodologiquement athées tout en devenant spirituelle. Elle est maintenant partie prenante de la vie spirituelle, autrement dit du discours sur Dieu. La pensée spirituelle n'est pas morte, mais elle s'exprime comme si Dieu n'existait pas, que la vieille Écriture n'est que blabla, ce qui fait que la Vie, le Père, le Créateur devient mieux perçu dans un contexte pratique et d'action, en sorte que, même si nous croyons en Dieu, en sa Sainteté, sa Puissance et sa Lumière, nous devons de plus en plus agir comme s'il n'existait pas. C'est ce que ce pauvre M. Macron n'a pas du tout compris dans ce qu'il dit du "séparatisme" ; ce qui sépare en réalité le christianisme dont est issue la France de l'islam qui s'y installe n'est pas du tout politique, c'est que s'affrontent deux concepts radicalement différents de Dieu, de l'homme, du destin, etc. De là mes lignes sur Spinoza dans ma réponse à Jean-Hubert G. (223C8). Au reste, l'idée de "même si Dieu n'existait pas" se rencontre dans le contexte noétique par exemple. Même si Dieu n'existait pas, toi passant qui lit mon affiche tu es capable de découvrir, et tu es même tenu à suivre selon La Révélation d'Arès, les prescrits de l'amour, du pardon, de la justice, qui te sont accessibles sans révélation divine, parce que, d'une certaine façon, tu es toi-même Dieu, la Vie, le Père, Brama, le Tout Autre.
Si je poursuis, je dis que des mots comme "aujourd'hui plus qu'hier..." ne servent à rien, parce que dans leur ensemble les hommes ne s'aimaient déjà pas entre eux hier, alors comment s'aimeraient-ils plus aujourd'hui ? Tous les citoyens français ne sont pas forgés par "Amour, pardon, liberté" mais par "Liberté, égalité, fraternité". Il se considèrent comme égaux en Droit, mais pas comme liés par l'amour. Je n'ai pas le temps de réécrire un texte pour cette affiche, esthétiquement belle et qui repose l'œil, parce que là il faut des jours et des jours, mais je pense que le tiers en volume de ce qui est écrit là suffirait. Votre affiche ressemble plus à un mode d'emploi qu'à une affiche.
Je ne critique pas le contenu de votre affiche. Il est juste, mais ce n'est pas une affiche, c'est à ma yeux de vieux birbe du prêchi-prêcha, c'est à laisser derrière nous... Pardonnez-moi d'être aussi sévère, mais vous me demandez mon avis, je vous le donne.
Dites-vous, de toute façon, que je ne suis qu'un vieux chnoque pas malin-malin, et que je ne prétends pas connaître le "sésame ouvre-toi !" que nous recherchons.
Encore merci, frère Jeff, car vous proposez quelque chose, vous ne vous limitez pas à critiquer et c'est ainsi qu'un jour nous trouverons une bonne formule. Mais tout changeant très vite, notamment la force d'impact des mots sur le cerveau, cela viendra pour un période courte et plutôt par hasard. Alors, continuez de chercher. Je ne peux que vous y encourager.

10oct20 223C17 
PhénixLes P(p)èlerins d'Arès renaîtront-ils de leurs cendres ?
Dans la mythologie grecque, le phénix est un oiseau qui ressemble à un héron. Il est le symbole de l'immortalité et la résurrection. En effet, il serait mort puis ressuscité dans les flammes, d'où la formule "renaître de ses cendres."
Tout a été fabriqué par notre mental : Éducation, idées restrictives et surtout le fait qu'on nous a aidés jusqu'à aujourd'hui à nous maintenir dans l'obscurantisme le plus total. La destruction de ce système peut avoir un aspect constructif pour les années ou les générations qui viennent. Remplaçons la gloire terrestre par la gloire divine. Tout est en Dieu et si Dieu se retire de l'Univers celui-ci se désagrège et tout tombe en poussière. Dans ses écrits Frère Michel affirme que mille autres facteurs puisés dans d'autres milieux que le nôtre interviendront dans le changement du monde.
Nous sommes arrivés à l'apogée [?] de cette Ère nouvelle et de nombreux bouleversements sont prévus, pour basculer de façon inéluctable vers ce monde merveilleux qui attends chacun d'entre nous. On saura reconnaître les signes, les indices, temps de solidarité, l'entraide. Donnons de l'amour de notre cœur ! Ne nous changeons jamais en moralisateur et accusateurs ! Il est fini le temps de la soumission. Il faut ressentir la Présence de Dieu qui nous invite à avancer faisant nôtre Sa Volonté (Rév d'Arès 12/4).
Comme le dit Mikal, le plus grand crime de la société est le non-partage de la terre. Le partage de l'héritage de la terre et de toute l'économie se mettra en place. Se batailler contre l'ignorance. Nous entrons dans une nouvelle réflexion. Transformons nos mentalités, mais le plan doit être envisagé avec sagesse et en l'enrichissant. La pire chose qui puisse se produire pour une entité est de détourner son attention de son âme et de la rejeter complètement (Rév d'Arès 4/7) : Sans l’âme le spectre erre, tourmenté, aveugle, affamé, par les galeries sombres creusées par les vers et par les enfers glacés, qui le font de givre ; alors il effraie les humains. 4.8 Ne tremble pas à Ma Voix ; tremble d’anéantir ton âme !
Continuons l'Exode et donnons naissance à une nouvelle création.
Mary de Bretagne sud.

Réponse :
La vie ne vous ayant pas offert les études adéquates, mais vous offrant aujourd'hui, c'est évident, le loisir de lire beaucoup, vous avez votre façon particulière d'exprimer les choses de la vie spirituelle que nous devons faire renaître sur terre. Merci pour ce commentaire, qui part de l'idée mythologique du phénix, qui pourtant traduit une réalité profonde ancrée en chaque être qui est porteur de son éternité.
Le phénix (le φοῖνιξ ou phoînix grec) était pou les Grecs anciens un oiseau légendaire ayant tout à la fois une très grande longévité et le pouvoir de renaître après s'être consumé dans les flammes. Il symbolise encore aujourd'hui les cycles de mort et de résurrection. C'est l'oiseau de Feu. Vous parlez d'un oiseau fabuleux qui "ressemblait à un héron", mais l'image que vous m'envoyez est celle d'un aigle... Passons ! Le grand savant Georges Cuvier pensait qu'il s'agissait plutôt d'un faisan doré ; d'autres l'ont vu comme un flamant rose. Je ne connais personne qui l'ait vu comme un héron... Passons ! On trouve le phénix ailleurs qu'en Grèce et parfois sous forme d'aigle, en effet : en Arabie, en Égypte, en Perse, en Chine, chez les aborigène australiens, etc. La caractéristique du phénix était remarquable en cela qu'il était l'unique individu de son espèce, il n'avait ni parents, ni compagne ou compagnon, ni enfants ; il se reproduisait lui-même à l'identique. Se sentant mourir il faisait un nid, l'allumait comme un bûcher, battait des ailes pour attiser les flammes, s'y incinérait et renaissait de ses cendres. Belle légende, mais il y a quelque chose de semblable en l'homme : La vie humaine n'est qu'une étincelle sur un inextinguible Feu de Vie.
L'oiseau joue un rôle important dans la représentation spirituelle de la vie...Voyez les anges auxquels on colle des ailes d'oiseau. Qu'envoie Noé comme éclaireurs pour savoir si la Terre réapparaît quelque part ? Des oiseaux. Envoyer l'oiseau est songer à la fin du déluge... Ce que j'appelle ici la ruine. À nous d'en voir ou, mieux encore d'en faire, la fin.
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire.

11oct20 223C18 
https://www.youtube.com/watch?v=YFzZXpNHckI :
Slam Val Hanouka 10 Oct 2020

11oct20 223C19
Qu'on est bien dans les friches, avec les escargots et les phasmes de la banlieue, avec une petite chartreuse de 40 ans d'âge, à regarder les photos des aïeux le dimanche.
Souvenirs... "Soyez passants !" dit le Christ dans l'apocryphe de Thomas. L'Internet aussi passera.
Le goût de l'essentiel. Souvenirs de joies. Mes aïeux ont passé aussi, mais je sens leurs rires dans les ailes du vent.
Bienvenue dans les phasmes, frère aîné ! Et les coqueliquots...

Fabrice P. loin de la Matrice Virtuelle

Réponse :
Merci, mon frère Fabrice, pour ce touchant commentaire, poétique.
Oui, "l'Internet aussi passera", parce que tout passera, nos vies, l'Histoire, et seule la Vie qui n'a pas eu de commencement ne connaîtra pas de fin et c'est pourquoi nous portons en nous l'éternité parce que notre vie est un atome de la Vie.
Mais en attendant, tout passe, même nos sentiments maintenant dans notre présente petite vie. Un livre n'a pas exactement le même sens si nous le lisons dans un train, ou la nuit au cours d'une insomnie, ou à l'université, ou dans un fauteuil du salon, ou en prison, ou..., ou... La manière dont on accède au contenu d'un livre, à la pensée de l'auteur, ou de l'Auteur, trace dans le cerveau un long paysage d'horizons dont chaque lecteur ne voit qu'une partie. Il y a toujours quelques chose d'inconnu, de voilé, dans ce qu'on voit, ce qu'on lit, ce qu'on pense. C'est notre imperfection de pécheurs. Ainsi, comme vous dites, nos aïeux étaient là, mais ils ne sont plus, nos "aïeux ont passé aussi" et l'on ne peut plus que "sentir leurs rires dans les ailes du vent."
Je suis heureux d'être "bienvenu dans les phasmes et les coqueliquots..." Merci.

11oct20 223C20
Bien aimé prophète du Très Haut,
Je ne finis pas de lire et relire vos entrées et réponses aux commentaires tant il y a de beauté à s’y nourrir, méditer, et accomplir pour ensuite transmettre aux autres. L’exemple est le seul moyen de convaincre, disait Gandhi. Vous nous faites découvrir la belle Vie du Père, auxquelles nous accéderons dans les sentiers sacrés par la pénitence. Ces lieux édéniques que nous ne connaissons plus, oubliés par le péché qui nous a tanné le cœur (Rév d’Arès 23/1) nous pouvons les imaginer en lisant La Révélation d’Arès vi/1-6, cela nous dépasse, pauvres rudéraux que nous sommes.
“Ce que c’est que d’nous !” est une expression populaire du Loir-et-Cher à laquelle j’ai pensé.
Le bon sens, l’honnêteté sont plus importants que les promesses des pouvoirs démagogues.
Dans cette nouvelle entrée, le constat est saisissant de réalité, mais les hommes sont uniquement occupés à fabriquer beaucoup d’inutilités (Rév d'Arès 28/26), à s’enrichir ou encore à se distraire bêtement, sans s’occuper de la Vie à retrouver.
Ne vous excusez pas, frère Michel ! J’aime vos réponses qui sont parfois des loghorrées, cela vient de l’amour qui vous habite dans les Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d’Arès 12/4).
Lorsque je me réveille et que la nuit est claire, je regarde le ciel étoilé, cette immensité  avec des milliard et des milliards d’astres (221C24), je pense à toutes ces âmes qui ont contribué à faire le bien. Mes yeux butent (Rév. d’Arès xxxiii/14), mais ma pensée d’amour va vers eux, et vers tous les humains.
P(p)èlerins d’Arès dans notre courte vie, nous ne cesserons de parler aux humains du Message du Père, mais le Jour (31/8) viendra ou le cœur humain deviendra lave et coulera comme l’Eau, la Vérité, la Vie. (Rév. d’Arès xxxiii/3-6)
Nous sommes déjà une grande famille unie par l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur libre de tous préjugés et peurs, nous grandirons de générations en générations. Les pénitents-moissonneurs d’âmes ne seront jamais arrêtés par la loi des rats.
Dans l’espérance de la parole du prophète qui est la Parole (Rév. d’Arès i/12, xxxi/10).
Merci, prophète Mikal !
Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane.
Simone Le C. de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
Je ne saurais évaluer ce qui fait la spécificité d'un commentaire que m'envoie une grande croyante comme vous. Un commentaire à mon blog — blog d'une âme libre pour des âmes libres — ne se soumet pas à des codes. Il y a, c'est vrai, le souffle d'une grande foi, tout particulièrement d'une grande foi mise dans La Révélation d'Arès et dans mon enseignement, mais ça n'a de sens que pour ceux et celles qui y croient. Que sont ceux et celles qui y croient ? Ceux qui font leurs mon histoire, ma voix, mon écriture, mon espérance. Mais les autres sont innombrables, qui ne croient et/ou ne comprennent pas un mot de ce que je raconte. J'essaie de faire passer ce qui est le plus important pour moi : savoir où je vais et comment ; j'essaie d'emmener avec moi des frères humains et des sœurs humaines au-delà de la vie quotidienne qui, quels que soient ses malheurs ou ses bonheurs, passera. Une autre voie est possible que celle du chien, même du chien qui a les meilleures pitance et niche ; une rédemption récompense ceux qui font pénitence et même beaucoup de leurs entourages, même mécréants, car la pénitence rayonne. Dieu m'a mis sur Son Chemin et à mon tour je mets tous ceux et celles qui le veulent bien sur mon chemin... Dieu l'appelle sentier. Vous avez, vous Simone, pris ce sentier. Alléluia !

11oct20 223C21 
Comme j’aime cette entrée de blog en forme d’alégorie végétale !
Les images et les allusions végétales sont assez nombreuses dans la Parole qui vous a été donnée. Il y a bien évidemment la très riche parabole de la Moisson qui se déploie des Semis [Rév d'Arès 5/1-3, 6/2, xv/8] aux Granges [31/7-9], celle non moins riche des Jardins [35/2, ii/18, xxviii/21-22]... L’arbre en particulier est très présent, tant dans L’Évangile d’Arès que dans Le Livre — Votre méditation sur l’arbre en réponse à notre frère Jean-Hubert, quelle joie ! —, mais aussi toutes sortes de plantes, de fleurs, de graines, de racines, qui nous parlent de l’indicible spirituel plus justement que ne le feraient les développements cérébraux des théologiens. Le thym (xixi/19), le lierre (xix/23), l’ortie (xvi/7-10) ou le pavot (xvi/16) nous enseignent plus sûrement que les concepts abstraits des docteurs. L’arbre vert, la jeune pouce saturée de Puissance (12/4) qui se fraie un passage dans la fente d’une oreille (ii/6) ou encore le bourgeon apical perpétuellement régénéré — la pointe toujours verte [xvi/13] — qui sort de la bouche du prophète dont on aura vainement tenté de fermer la mâchoire (xvi/13), nous en disent davantage sur le Bras de la Vie qu’un traité sur l’agir de Dieu.
Votre évocation de la mission sous les traits d’une cymbalaire me touche et me parle. Ma sorcière d’épouse qui connaît les plantes sauvages m’a expliqué que la cymbalaire pouvait déposer ses graines dans des anfractuosités minuscules dans un substrat pauvre et réduit, germer et grandir malgré tout, puis se déployer par stolons afin de marcotter dans des zones plus propices à son développement. Comme les semences patientes et modestes de la cymbalaire nous formons le peuple invisible des interstices, qui se déploiera le moment venu sur les décombres de notre civilisation finissante.
À propos de civilisation : vous parlez d'une "civilisation qui n'a encore jamais existé, la métacivilisation agreste où s'aiment tous les contraires", formulation frappante et originale qui a fortement retenu mon attention.
Je remarque que, depuis quelques mois, vous utilisez de nouveau régulièrement le vocable "civilisation" que vous utilisiez souvent à l'époque où j'ai rejoint la mission, puis que vous aviez pratiquement cessé d’utiliser. Vous écrivez à ce sujet : "Dans les première années de notre mission, je parlais beaucoup de civilisation (on doit retrouver ça dans des écrits, des tracts, etc.), jusqu'à ce que je m'aperçus que c'était trop tôt et que mes frères étaient loin d'être prêts, parce que nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Alors j'ai laissé et je laisse encore à mes frères et sœurs le temps de comprendre ce que le Père attend d'eux. Il attend d'eux qu'ils soient les co-créateurs et, en l'occurence, les recréateurs du monde. une autre civilisation comme prélude du Jour, que les humains y croient ou non. Qu'on croie ou non à la pluie et au vent, ils viennent tôt ou tard" (222C61). Vous avez maintenant régulièrement recours à des formules comme : "C'est vers une tout autre civilisation que nous mène La Révélation d'Arès" (entrée n°215), "changer de civilisation, changer de monde", "civilisation nouvelle" (entrée n°216), "civilisation du Bien" (entrée n°217), "refaire le monde, créer une autre civilisation" (entrée n°219), "changer la civilisation (ou le monde, Rév d'Arès 28/7, même sens) lentement en se montrant comme civilisés autrement (entrée n°222).
Une metacivilisation, est-ce une civilisation qui se dépasse elle-même ? Une civilisation au-delà de la civilisation ? Une civilisation transcendante portant en elle la logique de sa propre disparition, tout comme l’État marxiste était sensé aller de plein gré vers son dépérissement ? Une civilisation "tremplin" (ou "prélude" pour reprendre votre propre mot) conçue non comme un aboutissement mais comme une porte vers le Jour (Rév d'Arès 31/8) ? C’est ce que je crois comprendre en lisant, notamment, certains de vos propos comme "C'est bien à une toute autre civilisation que nous devrons, nous et les nombreuses générations qui vont nous suivre, mener le monde. Il nous faut bien comprendre qu'il ne peut pas s'agir simplement de remplacer la loi par le Bien. Ça, c'est le résultat lointain. D'ici là il y aura à changer beaucoup de choses dans des manies humaines terriblement incrustées. Il va y avoir tôt ou tard un sentier très difficile à suivre; un temps où notre sentier traversera des champs d'épines" (entrée n°216, Réponse au commentaire n°22) ou encore : "Autrement dit, notre mission va au-delà des mots, de la bonté racine, elle doit proposer rien moins qu'une autre civilisation et chercher les moyens de cette proposition, très difficile parce qu'elle n'est pas dans l'air du temps (entrée n°222, Réponse au commentaire n° 61).
Je l’avoue, j’évite depuis des années le terme "civilisation" dans ma communication missionnaire. Je trouve ce mot très ambiguë et problématique. Mais  le fait que vous y ayez recours me conduit à y réfléchir de nouveau, parce que nous sommes sans cesse en recherche du bon compromis de vocabulaire, parce que nous devons utiliser des mots usés pour traduire des notions ou des perspectives pour lesquels il n’y a pas encore de mots.
"Civilisation" suggère pour moi la domestication de l’humain, le pâquis (Rév d'Arès x/5) de la normalisation politique et religieuse, mais aussi l’antagonisme culturel entretenu (ceux qui sont à l’intérieur des murailles (Rév d'Arès 1/12), qui ont la bonne langue et les bonnes croyances et ceux qui sont dehors, les barbares, les sauvages). "Civitas" renvoie à la cité et à la citoyenneté, donc à l’ordre organisé et même  à la division sociale hiérarchique, mais non à la communauté organique naturelle. La cité est un mot à connotation plutôt négative dans La Révélation d’Arès (1/9 ; 33/11). IL ne s’agit pas bien sûr d’une simpliste opposition ville/campagne (cf votre article "Ville", Le Pélerin d’Arès 1991-92) mais de quelque chose de plus profond.  La "cité", qui m’apparaît presque comme synonyme de civilisation dans la bouche de Jésus, n’est elle pas cet "artifice" que vous évoquez dans votre présente entrée.
L'église catholique utilise l'expression "civilisation de l'amour" depuis la fin des années 1970 (est-ce une coïncidence par rapport au fait que vous utilisiez vous-même ce genre de formule à l'époque ?), mais nos frères catholiques donnent à cette expression un sens qui ne remet pas en cause les soubassements de la civilisation actuelle. Vous si ! Les rudéraux, "bruts et impolissables" selon vos mots, ne sont pas civilisés. Dans une société où "civilisation" est devenue synonyme d’ordre policé, de jugulation de la barbarie par la loi et la pensée unique, n’y a t-il pas difficulté à utiliser un tel mot-piège ?

Merci de me pousser sans cesse à remettre en question mes choix et ma compréhension. "Je te livre un langage qui lui donnera l’intelligence comme Je l’ai livré aux prophètes et aux disciples. Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les cœurs altérés; ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera" (Rév d'Arès 23/4-5). Gratitude !
Thierry M de la Drôme des collines.

Réponse :
"Une metacivilisation, est-ce une civilisation qui se dépasse elle-même ?" demandez-vous. Oui, c'est ça, une civilisation par delà ce qu'on appelle aujourd'hui civilisation. Le grec meta- exprime la succession, le changement, la participation, le remplacement. En philosophie, ou mtaphysique, ou dans les sciences humaines méta- prend le sens de "au-delà de".Vous avez raison raison de dire, à la fin de votre commentaire que nous ne sommes pas "civilisés" ; en effet, nous ne reconnaissons pas comme dignes de l'homme "l’ordre policé, la jugulation de la barbarie par la loi et la pensée unique." Il demeure que les mots civilisation, civiliser, civilisés, etc., sont, comme vous le dites, d'un emploi délicat dans la mission parce qu'ils peuvent être compris de façons très diverses. Usez de ces mots en fonction de la personne à laquelle vous vous adressez. C'est une question de ressenti. Il y a dans la mission une perpétuelle question d'adaptation à celui ou celle à qui l'on s'adresse. C'est la raison pour laquelle, contrairement aux Témoins de Jéhovah et à d'autres, nous n'avons pas d'école- ou de formation-type à la mission.
J'ai évoqué Alexandre Soljénitsyne dans ma réponse 223C1 en rappelant son fameux discours "Déclin du courage" prononcé face aux étudiants de Harvard en 1978. Ce n'est pas à mes yeux ce que Soljénitsyne a produit de plus profond dans sa vie de penseur, mais cet homme, à travers une œuvre gigantesque, a eu de grands moments où il s'est posé des questions fondamentales (le courage n'est pas une question fonda­mentale ; le courage n'est qu'outil, il n'est ni fondement ni objectif). La vie de Soljénitsyne passa dans les années 30 déjà par des moments où il se posa des questions de fond comme Tolstoï ou Dostoïevski avant lui : "Que suis-je comme homme ? Qu'est que je fonde comme créature créatrice ? On retrouve par exemple ces questions de fond par des passages, parfois très brefs, dans le "Journal de la Roue Rouge". Eh bien, nous-mêmes, quand nous sommes en mission nous sommes des humains au summum de leur sensibilité humaine qui se posent sans cesse des questions de fond sur eux-même : Que suis-je par rapport à ceux et celles à qui je parle dans la rue ? Ces humains que je rencontre dans la rue sont les miens, ma propre famille ; ils ne le savent pas, mais ils forment ma propre fratrie. Nous missionnons non pour les convaincre, mais parce que c'est en leur nom que nous témoignons du Vrai, du Fond. Nous ne leur communiquons pas des idées, nous essayons de réveiller en eux des idées qui n'auraient jamais dû les quitter, que la civilisation n'aurait jamais dû tuer. Nous sommes les envoyés du Fond des Fonds, pas des agents idéologiques.
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire qui m'a beaucoup ému.

12oct20 223C22
Info que je vous transmets mes pensées qui s'envolent vers vous, Frère Michel.
https://youtu.be/XD1XshGL1pU

Comme la vigne Je M'enracine dans ta génération; déjà des bons sarments se sont étendus au-dessus des steppes (Rév Arès 31/1)...
Oui, pauvres rudéraux, comme la larve petit à petit se métamorphose (Rév Arès 24/3), nous commençons à  rayonner par la pénitence, nous infusons la Vie dans l'humanité.
Je suis très touché par le slam de notre sœur Nina "La Pénitence" assistée de notre sœur Anne-Claire. La voix de fer de Nina (Rév d'Arès x/1) me touche au plus profond de mon être, jusqu'à la nostalgie des temps anciens. J'entends la Vie : https://www.youtube.com/channel/UCI8LpUJZiGsBp6Oa9l7dQLw
Je viens aussi de voir avec un groupe de sœurs et frères, le film de notre frère Fabrice C. "Le Retour du Père" et c'est pareil, je suis profondément touché par ce film qui, je n'en doute pas un instant, touchera des âmes. Alléluia pour cet excellente réalisation.
Votre réponse à notre frère Jeff m'a simultanément inspiré cette accroche : Eurêka La Révélation d'Arès.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaire.
La première vidéo que vous nous proposez est réalisée par Mika Denissot. Je ne connaissais pas du tout cet homme, dont je n'avais même jamais entendu parler. Vous m'offrez donc une découverte.
Mika Denissot est sympathique, inspire confiance, mais surtout ce qu'il dit est tout à la fois très intéressant et remarquablement bien présenté pour dire en quelque trente-cinq minutes des choses complexes, décrire des mécanismes inaperçus par la masse pour la contrôler de façon maximale.
J'ai écouté entièrement et avec beaucoup d'attention sa vidéo. Je serais heureux que les lecteurs de ce blog en fassent autant. Je ne suis pas sûr que Mika Denissot ait raison en détail sur tous les points dont il parle, mais je dirais que je partage en pensée la ligne générale de son propos : La pandémie actuelle (le covid-19) est sinon un coup monté, du moins une opportunité que certaines puissances de ce monde ont attrapé au vol et sur laquelle ils referment leur poing de fer pour tenter d'en faire le premier maillon d'une chaîne d'événements qui pourraient amener un changement du monde non dans la perspective de La Révélation d'Arès, mais tout au contraire dans la perspective matérialiste la plus déprédatrice de l'humanité libre, du moins de ce qu'il en reste, et amener les hommes à se réduire en bloc sur la planète à une masse cliente à 90 % des grandes puissances économico-politiques. Je ne crois pas qu'un contrôle planétaire puisse être exercé par quelques puissances sur la masse humaines, car l'argent et la mainmise sur les organismes-clés de "l'ordre" : armée, police, justice, banque, etc., ne font pas tout, ne permettent pas tout ; des forces rustiques, brutes, farouches, je les appelle ici rudérales, existent qu'il ne suffit pas de diviser pour les réduire à l'impuissance et qui sont capables de réagir. Cela peut se faire au prix de convulsions terribles, génératrices de haine, de souffrances, de cruautés, etc., mais aussi par des moyens heureux oubliés des des millénaires...
Car, enfin, il nous faut bien comprendre que le Père n'est pas venu en 1974-1977 pour faire de nous des chanteurs de charme, des poètes, des fleurs bleues. Je suis sûr que les Pèlerins d'Arès peuvent jouer un rôle positif, objectivement créateur, dans les moments tragiques qui peut-être nous attendent plus tôt qu'on ne pense. Les Pèlerins d'Arès sont peu nombreux aujourd'hui, mais ils constituent le germe d'une vaste floraison demain, qui se distinguera en conférant à son matériau apparemment ineffectif : la pénitence, le Bien accompli, un dynamisme qui emprunte résolument sa puissance constructrice, pour l'heure cachée, à l’organicité spirituelle de l'humain ou, si l'on péfère, à l'ensemble d'actions, de leviers, de phénomènes produits par l'amour, qui est aussi une arme, comme Gandhi l'a déjà démontré de façon limitée en son temps. L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés peuvent s'affirmer comme des proto-organismes sensibles mais puissants capable de s'opposer aux attaques de la tyrannie, de la rapacité. La doxa scientifique les a traditionnellement assignés à l'inactivité organique, à l'abstrait, mais à tort. Nos pénitents ont maintenant assez de recul pour avoir découvert que leur bonté, leur douceur, leur paix sont des réalités agissantes et créatives.
La nuit tombe sur l'humanité masquée — le masque est une sorte de nuit, il masque aussi la lumière de l'esprit —. Cernés par des organisations puissantes : état, préfectures, police, etc., qui obstruent nos vues, nous formons une clairière spirituelle certes parsemée de cailloux, de ruines, de feuilles mortes, de flaques d’eau, mais vivante. Nous ne sommes pas qu'un spiritualisme, nous sommes un biospiritualisme, un spiritualisme avec des bras, des jambes, une voix, un regard, un objectif : le monde changé (Rév d'Arès 28/7). Nous sommes affiliés à une tradition existentialiste ; chez nous le terme d'existence — l'existence que je veux, pas celle quon me fait — ne renvoie pas qu'à une identité, à une pensée, à un caractère, point final, mais elle renvoie à un processus constructif, créatif concret. Quand nous disons : "Que le Bien soit !" nous ne pensons pas qu'à générer de bons sentiments chez les êtres, nous pensons à les faires générateurs charnels et matériels d'un monde effectivement changé.
Nous nous interrogeons sans cesse — du moins, je m'interroge sans cesse — sur la genèse métamorphique de la pénitence, issue au départ de la Parole du Père par les lèvres de Jésus en 1974, mais devenue la force de l'évidence en moi. Le monde ne sortira de la ruine qu'il est en train de devenir que par le Bien réfléchi, consenti, accompli. Ce bien, cet amour est, aussi curieux que ça paraisse, matérialisable. Par là nous résisterons au passage du temps ; c'est la raison pour laquelle nous vivrons après que notre cœur se sera arrêté, parce que nous avons dès ce monde arrêté le temps : le spectre n'est pas seulement rien, c'est le temps prolongé au-delà ; le temps (Rév d'Arès 12/6) est ce qui nous dévore, nous réduit à rien !
Nous sommes chargés par Dieu de remettre à l’œuvre, par l'âme qui n'est pas le vide, la vitalité dans le sillage de la Vie. Actuellement limités à la forme mortifère de la ruine, nous accompagnons une résurgeance spirituelle palpable — certes encore très, discrète mais notable — qui reconsidère la dimension de l'homme. Ainsi rejoignons-nous la grande histoire, oubliée, de la la biologie évolutionniste par le réveil sprituel de l'homme.
Ainsi sommes-nous bien rudéraux. Nous témoignons d’une biogenèse millénaire, nous transcendons les âges et les lieux. L’œuvre pénitente met en jeu la survivante de Dieu en nous. La ruine du monde négociera tôt ou tard avec une Création profondément vivace. La pénitence est un travail de taille artisanale, puisque personnelle, une resculpture de l’humain et de l’espace autour de lui, mais elle introduit dans l'Univers des racines innombrables, pour invisiles qu'elles soient encore. Comme une mousse, une cymbalaire, une ortie, nous installons les conditions d’un dialogue entre la ruine du monde et l'homme ; nous refabriquons l’environnement, nous préparons pour l'humain un nouveau lieu d'accueil. Nous introduisons un jeu de miroir entre la ruine et la vie, entre ce qui s'écroule et le Ciel au-dessus. Il y a interpénétration de l’âme et de l’inanimé — l'inanimé est produit du Mal —, on peut vraiment dire que le rudéral est Bien. Les plantes qui poussent sur les décombres, les ruines ou les déchets sont — comment ne pas le voir ? — l'espérance de la vie demain. Par nous la Vie reprend quasi invisiblement ses droits par la petit porte du négligeable, nous reconquérons le champ du vivant, le Champ du Père (Rév d'Arès 38/2-6).

12oct20 223C23
Bonjour,
Une I.A. [Intelligence Artificielle] ne pourra pas, malheureusement, prouver que Dieu n'existe pas.
1 - Pour cela il faut prouver que l'I.A. a, à disposition, des données complètes sur tous les univers, ce qui est difficile.
2 - Il faut qu'il y est un intérêt socio-culturel et politique, on ne débloque pas de l'argent pour prouver qu'on a tort [?].
Par exemple, imaginons un instant que j'arrive à trouver des hommes qui ont vécu 1000 ans, il y a des millénaires, et que je le prouve. Aujourd'hui, on ne vit qu'une 100taine d'années et donc, ça prouverait qu'on a dévolué. Or comme l'homme ne fait qu'évoluer par sélection naturelle et avec la technologie, ça prouverait qu'on fait n'importe quoi et qu'on peut changer, ce que l'on ne souhaite pas.
Donc si je suis [intellectuellement] intelligent, je ne vais surtout pas faire ce genre d'analyse, c'est trop risqué.
Ensuite, de nos jours, ça ne changerait rien ; il suffit juste d'organiser les médias pour dire que les découvertes ont été faites par des abrutis.
Un peu comme des gens qui ne connaissent rien en infectiologie critiquant la personne faisant des essais avec la chloroquine. (Je peux me tromper mais je croie que c'était un expert et les critiques ne me semblaient pas constructives).
Gaëtan G. (non localisé, peut-être Bretagne)

Réponse :
Merci, frère Gaëtan, pour ce commentaire, que, je l'avoue, je n'ai pas très bien compris. J'ai seulement senti qu'il avait son importance pour vous, parce que vous soulevez des points qui semblent vous toucher de près.
Je tiens à vous dire ma joie de vous retrouver dans ce blog. Il y a si longtemps que je ne vous ai pas rencontré. Quand je vous voyais au Pèlerinage avec vos parents, vous étiez encore très jeune.
Je ne sais commet répondre à votre commentaire, sur le sens duquel je suis hésitant par endroits même sur le point où vous évoquez des temps où des hommes vivaient mille ans (Mathusalem vécut 969 ans selon Genèse 5/27), alors qu'ils vivent tout au plus une centaine d'années aujourd'hui. Comme vous le pensez peut-être (ce n'est pas clair), cette réduction de l'espérance de vie doit être prise comme une "dévolution" (pour reprendre votre mot), car le déclin spirituel de l'homme a entraîné son déclin biologique, encore que l'espérance de vie soit remontée depuis le Moyen Âge où elle était tombée à 25 ou 30 ans — En France l'espérance de vie à la naissance est actuellement grosso modo de 86 ans pour les femmes et de 80 ans pour les hommes.

12oct20 223C24
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour ce grand article de vie qui résume avec lucidité matérielle et spirituelle ce qu'est le monde d'aujourd'hui, encore plus éloigné de Dieu, donc de la vraie Vie, que l'histoire passée malgré les apparences trompeuses que sont le progrès despiritualisé, les dogmes, les systèmes, etc., car le vrai progrès est celui qui nous ramènera vers le Créateur de toute vie, de la plus petite à la plus grande dimension : l'Univers que nous cherchons à conquérir par des pensées vaines, qui ne font que nous éloigner de la vraie Source car sans l'amour créateur il n'y a que le vide sidéral.
Nous sommes dans un monde de nèpes  (Rév d'Arès xii/1-6) qui pourtant cherche, mais de quelle manière ! à sortir de sa misérable existence. Combien de temps dureront leurs abominations ? demande Dieu qui [mots pas clairs] condamne toutes les politiques et nous met en garde pour l'avenir qui dépend que de nous en harmonisant les valeurs de la tête et du cœur pour que nous soyons en osmose avec nous-mêmes.
Paul et Marie-Jo S. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul et sœur Marie-Josèphe, pour ce commentaire.
C'est peut-être avec raison qu'ici vous choisissez d'évoquer le transcendant, de passer par-dessus les ruines et leurs végétations de décombres pour parler de Dieu, pour vous placer tout de suite face à Lui. Nous ne sommes pas, c'est vrai, appelés à rester les végétaux rudéraux qui poussent sur les pierres grêlées et fendues par le temps des restes maçonnés, que j'évoque dans mon entrée. J'ai compris que mon entrée 223 vous paraît un retour en arrière ou un inutile palier sur des gravats. Sans doute devrais-je éviter de m'asseoir sur la pierre misérable, endommagée par les siècles au point que parfois elle reprend la forme d'un gros caillou, avec nous, les plantes qui y courent comme des petits serpents verts et bruns, qui prennent racine comme des polypes sur une gorgone. Il est vrai que pour nous il n'est pas flatteur d'être comparés à toute cette misère... Après tout, c'est plutôt Jérusalem qui ne nous oublie pas plutôt que nous qui tentons de ne pas oublier Jérusalem. Oui, la ruine a sa vie. On dit que Jérusalem, qui n'est pas une ruine pour qui y vient aujourd'hui, mais qui est bâtie sur des ruines, des décombres des siècles, est la seule au monde à exister en deux endroits : sur la terre et au Ciel. On le dira aussi d'Arès, qui est une future Jérusalem.
"Pour que nous soyons en osmose avec nous-mêmes," dites-vous...C'est par osmose que l'oxygène pénètre dans le sang et que le gaz carbonique s'en dégage à travers les tissus du poumon. C'est par osmose que se fait la nutrition des cellules, par échange continu avec le milieu intérieur. C'est par osmose que l'humidité passe à travers les pierres grêlées, devenues poreuses. C'est l'osmose qui nourrit d'eau les plantes rudérales que nous sommes sur un monde qui se croit fort et qui est, en réalité, effondré. Effondré sur lui-même parce que le péché est très très lourd. Merci de me rappeler qu'il ne faut pas trop insister sur notre misère, mais, après tout, cette page de commentaire ne durera pas plus d'un mois.

12oct20 223C25
Bonjour Frère Michel,
Je vous écris cet e-mail, car dernièrement j'ai réalisé graphiquement un tract (en pièce jointe) pour la mission "Salon Zen à Paris" d'octobre 2020.
Certains frères et sœurs auraient voulu faire paraître le mot "recruter" dans l'accroche du tract et d'autres ne le souhaitaient pas. Moi-même j'ai eu des réticences, car pendant des années vous avez toujours écrit ou expliqué oralement que nous ne recrutions pas "comme les sectes, qui elles recrutent" (vu notamment dans la dernière vidéo "Le prophète"). J'ai bien lu votre réponse dans votre blog concernant le mot recruter.
Pour moi ce serait un virage de "communication" de mentionner sur un tract "nous recrutons" ou d'utiliser le mot "recruter" par écrit.
Du coup une phrase d'accroche à été trouvés : "Cherchons des volontaires pour changer ce monde", que j'ai suggérée — À peu près seize personnes sont venues en au local les 3 et 10 octobre.
Je vous avoue avoir été embarrassé et prudent à communiquer sur un tract tiré à 15.000 exemplaires.
Effectivement nous recherchons des épis mûrs, mais de là à écrire sur un tract "nous recrutons" je trouve ça pas fin spirituellement au niveau de la communication (c'est mon avis et de certains).
Mais je suis la pour apprendre et évoluer.
Qu'auriez-vous fait à ma place, Frère Michel ? Laissez faire ou être prudent pour y réfléchir collectivement ?
Que les gens ne disent pas ensuite : "Les Pélerins disent qu'ils ne recrutent pas, qu'ils n'ont pas de fichier etc...et je viens d'avoir un tract en main ou c'est écrit noir sur blanc "Nous recrutons"? Ce sont des menteurs, manipulateurs etc."
Merci pour votre retour prophétique qui servira à tous.
Nasser B. d'Île de France
Tract de Nasser Octobre 2020

Réponse :
Ce message m'est arrivé par eMail. Ce n'est pas un commentaire à mon entrée 223. Néanmoins, vous concluez votre message par : "Merci pour votre retour prophétique qui servira à tous," alors, je me dis : Puisque frère Nasser me demande un avis qui doit intéresser tout le monde, autant le donner sur mon blog, qui est public.
Ne vous en faites pas pour ce que peuvent penser les gens que vous rencontrez dans votre mission, car quand vous leur avez parlé et leur tendant un tract à lire, il leur vient une variété de pensées en bien ou en mal telle que ce qui, dans le vaste éventail de sentiments que vous laissez eux personnes de rencontre, ceux qui portent sur le "recrutement" sont inévitables, parce qu'il est clair que vous recrutez. Le public sait bien que quand quelqu'un vient vers eux avec des tracts qui leur donne une adresse où vous seriez heureux de les revoir, c'est que vous invitez les gens à vous suivre. Pardi !
Oui, j'ai en effet parler des "sectes qui recrutent" en donnant au verbe recruter un sens plutôt péjoratif, synoyme de draguer, racoler, etc. Mais, pour dire vrai, j'ai été plutôt méchant à l'égard des sectes, parce que ce que nous faisons n'est pas si loin de ce qu'ils font. Je ne suis pas particulièrement hostile au mot "recruter" dont le sens très large donné par Le Grand Robert est : "Amener (qqn) à faire partie d'un groupe (association, parti…). Recruter des adeptes, des prosélytes, des partisans (➙ Attirer, embrigader), des travailleurs (➙ Employer), des clients. ➙ Procurer (se). Il a fini par recruter des collaborateurs. ➙ Découvrir. Les porteurs recrutés par l'administration (→ Portage)." Bref, c'est bien ce que nous faisons à la seule différence que nous ne cherchons pas à convertir, mais à trouver des épis mûrs, des personnes portant en elles-mêmes l'instinct apostolique qui puisse faire d'eux des pénitents et des moissonneurs.
Pour moi utiliser le mot "recruter" n'est pas faux, n'est pas une faute. Le seul inconvénient qu'a ce mot est son écho militaire : "La Marine recrute.. L'Armée de l'Air recrute, etc. ou son écho ouvrier : "Peugeot recrute..." Mais recruter n'a pas de synonyme sans écho de ce genre.
Alors, il n'y a qu'à s'inspirer des tracts que j'ai moi-même utilisés au temps où j'étais missionnaire. Pourquoi ne le faites-vous pas ? Moi je mettais sur mes tracts : "Aidez-nous à appeler le monde à l'amour..." ou : "Dieu a besoin de vous et nous avons besoin de vous pour changer le monde," ou "Soyez apôtre avec vous..." etc. Je n'ai jamais personnellement utilisé le mot recruter. J'ai plutôt appelé à l'aide, à l'apostolat.

12oct20 223C26 
Bon et bien !
Il suffit d’aimer, de pardonner, pour éloigner les lois entre les hommes, ces lois qui masquent la vie, ces lois qui terrifient l’homme, ne lui laissant que le choix de la soumission.
"Abdiquer," seul comportement possible, disent les rationalistes affirmant par là qu’il n’y a pas d’autres solutions à la manière de vivre dans une société "humaine" organisée.
Il suffit d’aimer, mais j’en conviens, ce n'est naturellement pas le cas en soi, le spontané juge, et dit ce que la pensée du moment dit, cette nèpe sans vie radote (Rév d’Arés xii/6). Ainsi ce royaume artificiel qui plane dans nos cerveaux et dicte nos relations, engendre le besoin de lois systématiquement. La représentation de dieu sur terre, du dieu juge comme dit cette entrée : "Depuis lors, j'affirme que Dieu n'est pas celui des mages, prêtres et théologiens, qu'Il n'est ni juge, ni roi, ni même probablement une personne, mais qu'Il est l'Être de l'infiniment petit à l'infiniment grand, la Puissance dont chacun recèle une part dans les profondes caves de son être."
Bon et  bien, me voilà allégé, sans remède (Rév d'Arès xvi/4), seule la pénitence permet à un individu de ressentir sur un champ de bataille un éloignement des agresseurs qui l’entourent, pour lui rappeler la loi des hommes en toute circonstance.
Les voilà pris en eux-mêmes par ce satané bruit qui court sans cesse ne pouvant l’exclure d’eux-mêmes, seul le temps du pénitent qui est notre ami, dites-vous (réponse 223C3) en aura raison.
Bon d’accord ! Alors je patiente car mon ennemi ne pourra pas changer vite lui non plus !
Je suis donc une cymbalaire cool tranquille dans un monde de brutes !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, pour ce commentaire.
"Bon et bien, dites-vous, me voilà allégé sans remède (Rév d'Arès xvi/4), seule la pénitence permet à un individu de ressentir sur un champ de bataille un éloignement des agresseurs..." La pénitence est comme un voyage dans le futur, sur la planète idéale qui n'existe pas encore mais qui est promise. Votre commentaire me donne envie de me sentir comme vous "allégé. Je me dis : "Mon petit Michel, ta petite utopie est en train de se réaliser." Merci de m'aider à faire le voyage de l'utopie.

13oct20 223C27
"La nuit est proche" écrivez-vous en 221C22.
Je viens de trouver (par hasard ?) une vidéo sur Youtube qui précise cela, pour peut être mieux nous préparer à affronter (sans violence ?) des choses tout à fait effarantes :
Sur Youtube : "Covid-19 : l'étincelle avant le grand reset ? - Pierre Hillard : On veut nous anéantir..." (vidéo à voir avant qu'elle soit censurée ?)
Vous avez écrit en annotations de La Révélation d'Arès : "Si la mission des Pèlerins d'Arès était trop menacée, Dieu pourrait intervenir".
Alors je pense à ce que Dieu vous a dit en cas de menaces trop fortes :
"Dis-Moi, coupe les pieds ! Je coupe les pieds."
Bien fraternellement.
Jean-Luc Q. des Landes

Réponse :
La vidéo de Pierre Hillard, docteur en sciences politiques connu, que vous citez étant longue (cinquante minutes) et traitant de plusieurs sujets, j'ai extrait la partie (huit minutes) qui parle du covid-19. La voici :

Plus nous avançons dans cette affaire de covid-19, plus nous commençons à nous douter que son contexte pourrait vraiment avoir une intention économico-politique malfaisante à laquelle se soumettent avec plus ou moins de bon vouloir les gouvernants de ce monde. Si c'est le cas, la question que je me pose en premier est : Dans quelle mesure ces gouvernants jouent-ils volontairement le jeu de ce complot et combien d'entre eux le jouent‑ils ? Si, comme Donald Trump, ceux qui rechignent à s'associer à ce complot sont plus nombreux que ceux qui s'y associent volontiers, nous avons quelques chances d'en sortir. Dans le cas contraire, où allons-nous ? J'avoue mon inquiétude. M. Macron doit s'adresser à la nation ce soir... Pourquoi le fait-il après que le premier ministre l'a déjà fait hier ? Cela donne l'impression qu'ils sont en désaccord. D'autres hiatus ou décalages de ce genre laissent penser qu'il y a une intention primale cachée que tout le monde ne partage pas, en tout cas pas au même degré.
Ce matin, j'avais prévu d'aller à mon habituel laboratoire d'analyse pour une prise de sang régulière. Je rêvais... En juillet mon laboratoire était encore ouvert, mais ce matin il était fermé au tout-venant, seulement ouvert sur rendez-vous. Les laboratoires d'analyse ne reçoivent plus que sur rendez-vous à Bordeaux. Autrement dit, pour éviter aux gens sous surveillance médicale de mourir du covid-19 on les expose à mourir d'autre chose s'ils sont dans une situation urgente. Je vais téléphoner dans la journée pour voir comment il me sera possible de connaître mon état de santé. Tristes temps ! La mort n'est pas pour moi un tracas ; mon tracas c'est ce que devient la société. Il y a quelques jours j'écoutais une interview du Professeur Didier Raoult à qui un journaliste du nom de Morandini demandait : "Êtes-vous optimiste ou pessimiste ?" et qui répondit à peu près la même chose : "Mon soucis n'est pas le virus, c'est la société !" Dans l'extrait de vidéo qu'on peut voir ici vous entendrez Pierre Hillard, qui je le précise relie l'affaire du covid au complot mondialiste, dire : "Le fond du mondialisme est le refus de la Révélation..." (6,48)... Y compris, cela va sans dire, de La Révélation d'Arès.
Vous dites, mon frère Jean-Luc : "Alors je pense à ce que Dieu vous a dit en cas de menaces trop fortes : Dis-Moi, coupe les pieds ! Je coupe les pieds [Rév d'Arès xxxviii/7]." Je ne veux pas m'étendre sur ce point ; j'en dirai seulement quelques mots : Je ne veux pas être un nouveau Noé ; le Père le sait, mais il m'a quand même appelé et c'est ce fait apparemment étrange qui nous permet d'expliquer un certain nombre de faits métaphysiques : Je n'ai pas cessé de rappeler que le Père vit tant dans l'Univers infini qu'il est au fond de l'homme, qui est son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27). Ainsi est-Il au fond de moi tout particulièrement puisque le sort a fait de moi un prophète. Il s'ensuit logiquement que ce qui peut déclencher un changement eschatologique d'ordre universel tient à la coordination de deux volontés : la Sienne et la nôtre — c'est l'explication de Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) — et la volonté humaine est particulièrement concentrée dans la prophète. Je tremble souvent à la pensée que moi, qui ne suis qu'un rien-du-tout, je recèle une force de destin exceptionnelle pour toute ma famille humaine, bons et mauvais, amis et ennemis, pour et contre, blancs, noirs ou jaunes, etc. Si chaque humain que nous rencontrons dans la mission avait conscience qu'il est lui aussi Dieu au lieu d'être étranger à lui-même comme sont sept milliards et demi d'humains, que de choses changeraient radicalement sous le levier de la Volonté faite !
Embrassez pour moi votre compagne Danièle !

13oct20 223C28 
Note du blogmaster :
La vidéo que voici est proposée par un certain nombre de lecteurs de ce blog et m'arrive par plusieurs voies !

Réponse :
Je remercie les divers lecteurs du blog qui pensent que je devrais afficher la vidéo que voici.
Mais je ne me prononce pas sur ce que peut valoir ou ne pas valoir ce document. Cette vidéo est en fait un travail de regroupement de vidéo variées sur le même thème : Notre liberté est en danger ; il faut défendre la société, lutter pour maintenir les acquits.
Le contenu de la vidéo est le suivant :
Akina (nom de l'association qui a réalisé la vidéo)
Sélection d'articles peu médiatisés pour se construire son opinion personnel, présenter d'autres représentation du monde et développer son esprit critique !
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— Parlons de la Sécurité Sociale de l'Alimentation ! - YouTube
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— Macron appelle à la révolte du peuple - YouTube
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— Le plus grand massacre de l'histoire de l'humanité - YouTube
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— Désinformation scientifique : quand la raison est instrumentalisée par des intérêts privés - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=-ATSe...
— Les gardiens de la raison - Stéphane FOUCART, Stéphane HOREL, Sylvain LAURENS - Éditions La Découverte
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— Discovery, une faute grave de la recherche française en plus d'une faute médicale ?
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— Biobiobiobio sur Twitter : "Marseille, 07 Octobre: “La réalité est que nous ne sommes pas du tout en tension aujourd’hui!” (Dr Fouché - Réanimateur) #VeranDemission #Raoult #Marseille #CoronavirusFrance #COVID__19 #COVID19france https://t.co/L22ozVWKC7" / Twitter
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— CoVid19/Covid aéroporté ? Vraiment ? - Bulletin de Silvano TROTTA du 06/10/2020 - YouTube
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— Macron+Hollande = La trahison au carré ! Nos données MEDICALES et STRATEGIQUES en Pâture à Microsoft - YouTube
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Son invention classée Top Secret Défense, il demande des explications - Canal FM
https://www.canalfm.fr/news/son-inven...
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Quand Jésus m'apparut du 15 janvier au 13 avril 1974 et me dicta ce que j'allais intituler L'Évangile Donné à Arès (1974, épuisé), première partie de ce que serait quelques années plus tard La Révélation d'Arès, rien ou à peu près rien ne permettait de penser que le monde tel qu'il était alors allait connaître les problèmes et les pressions oligarchiques dont tout le monde peut s'inquiéter aujourd'hui. Ce que fait apparaître en 2020 la crise dite du Covid-19, tout particulièrement la façon dont les choses se passent au cours d'une pandémie causée par une grippe sévère mais qui ne menace en rien l'avenir de l'humanité, soulève chez de nombreux humains, dont je suis, des questions importantes, probablement même fondamentales, mais encore floues. Je ne peux donc pas pour l'heure faire autre chose que noter tout ce qui est dit dans cette vidéo, tenter de le garder en mémoire, pour peut-être plus tard y voir plus clair et peut-être alors donner à notre mission dans le monde une orientation plus ciblée "civilisation" qu'elle n'est aujourd'hui.
J'affiche donc cette vidéo dans mon blog en demandant à ceux et celles qu la regarderont de garder la tête froide, de ne pas perdre le sommeil à cause de tout ce qui y est dit, mais de noter que, décidément, de plus en plus de nos frères humains s'inquiètent du tour singulier que prend l'actualité.
Cette vidéo ne peut pas, pour l'heure, faire autre chose en nous que réveiller un peu plus notre vigilance.
L'Histoire offre continuellement énormément de surprises ; jamais rien ne se passe exactement comme prévu et parfois ce qui se passe est très différent des prévisions, voire même contraire au prévisions. Les exemples fourmillent. Je pense à Marc Ferro et à son livre récent "Les Ruses de l'Histoire", dont je cite ici un long passage qui ne peut que calmer les prévisionnistes trop hâtifs. J'espère que Marc Ferro ne m'en voudra pas de le citer ici très longuement :
Oui, l’histoire a aussi ses "ruses". Par ce terme, on n’entend pas ici l’art de tromper habilement pour parvenir à ses fins : ainsi, les ruses de guerre, fausses nouvelles et bobards d’hier, fake news d’aujourd’hui. Comme cette information non vérifiée donnée par le généralissime Weygand au Conseil des ministres du 13 juin 1940 : "Maurice Thorez a pris le pouvoir à Paris." De même, les rumeurs, dont Edgar Morin a su analyser le fonctionnement (La Rumeur d’Orléans, Seuil, 1969).
Par "ruses de l’histoire", il faut plutôt comprendre ces situations qui n’avaient pas été prévues ou se trouvaient l’aboutissement quasiment inverse de ceux attendus. Hegel cite Napoléon qui, modernisant l’organisation politique de l’Europe, voit celle-ci, à sa surprise, s’ouvrir à un violent nationalisme identitaire. Autre exemple : au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on instaure en Grande-Bretagne et en France un welfare state, ou État-providence, pour assurer une sécurité de vie et de bonne santé à tous les citoyens. Ruse de l’histoire : les progrès de la science et de la santé prolongent la durée de vie des habitants et font grimper du même coup le coût de la réforme. Les conséquences du welfare state ont fini par ruiner le budget de la nation, avec les suites économiques et sociales que l’on connaît.
Dernier exemple, puisé dans l’histoire coloniale. Au temps des empires, le sort des colons ou des colonisés ne préoccupait guère les métropolitains. Plusieurs décennies après les indépendances, cette histoire-là, tel un retour de bâton, occupe dans les anciennes puissances coloniales le devant de la scène. De Gaulle aurait de quoi se retourner dans sa tombe !
Ces ruses peuvent concerner les croyances les plus enracinées du roman de la nation, et nombre d’entre elles émanent, bien sûr, des acteurs de l’histoire. On les retrouvera.
Identifier les "ruses de l’histoire", c’est aussi s’intéresser au "sens" que celle-ci pourrait avoir. Cette expression de " sens de l’histoire" renvoie à une explication que l’on voudrait trouver à ce qui a eu lieu ou à ses développements : sont-ils, d’une manière ou d’une autre, déterminés ? Et, dans ce cas, dans quel sens ? Mais le "sens de l’histoire", c’est également la signification que l’on pourrait donner à ce qui s’est produit. Comment le comprendre et quelles leçons en tirer pour les décisions à venir ?
Par le passé, l’histoire nous a souvent prouvé qu’elle n’avait pas beaucoup de logique… Voyez les lendemains de la chute du mur de Berlin. Un jour de 1991, Vaclav Havel, premier président de la République de Tchécoslovaquie, converse avec Adam Michnik, un des fondateurs de Solidarnosc en Pologne. Ils observent le rejet dont, avec leurs compagnons, ils ont été victimes, alors même qu’ils ont œuvré à la chute des régimes communistes. Les hommes politiques de la "page blanche" étaient demeurés tapis à l’heure des crises ; ils ont su se saisir du pouvoir lorsque celles-ci étaient passées.
La même chose s’est produite en Russie où, après un retour poliment honoré, Alexandre Soljenitsyne et quelques autres opposants ont disparu du paysage. Ils ont été devancés par les groupes dits "informels", puis absorbés dans le camp démocratique où ils ont perdu leur voix.
Or, Michnik et Havel se sont interrogés : est-ce que dix ans plus tôt, comme un "précédent passé inaperçu", les démocrates de la révolution iranienne n’avaient pas été absorbés par le courant des mollahs, antimodernistes, voire fondamentalistes ? Élargissons leur réflexion : en Israël et en Palestine semblent s’être respectivement judaïsés et islamisés, dans un mouvement parallèle, les régimes laïcs portés par David Ben Gourion et Yasser Arafat.
L’histoire paraît manquer de sens également lorsque, une quinzaine d’années auparavant, en Algérie, les leaders laïcs du mouvement national furent écartés des fêtes de l’indépendance par des rivaux, Ben Bella, puis Boumédiène, qui représentaient pourtant une tendance moins inspirée des droits de l’homme et plus tentée par l’arabo-islamisme. Qui donc a alors entendu cette phrase venue d’ailleurs : "Le tour de l’islam est arrivé" ?
Même évolution en Inde où Gandhi et Nehru avaient puisé dans le philosophe anglais Locke, puis le républicain italien Mazzini et l’exemple parlementaire anglais l’argumentaire qui leur avait permis de revendiquer pour le pays indépendant un régime de cohabitation tolérante. Or, aujourd’hui, c’est un parti hindouiste intégriste, celui de Narendra Modi, qui se trouve au pouvoir. Que dire aussi de l’Europe centrale actuelle où, tout membres de l’Union européenne que soient leurs pays, les dirigeants de la Hongrie, de la Pologne, de la Slovaquie, obéissent à un discours populiste et manifestent une xénophobie que réactive la pression de réfugiés à leurs frontières ?
Décidément, effet croisé du rejet du communisme, puis du modèle politique occidental, des conséquences perverses de la mondialisation et des exigences de la construction européenne, le populisme ne cesse de gagner du terrain, survolté par la victoire de Donald Trump aux États-Unis. Qui l’aurait prédit il y a encore vingt-cinq ans ?
Tout cela, vous l’avouerez, ne paraît pas avoir beaucoup de sens. Mais l’histoire en a-t-elle jamais eu ? Les hommes des siècles précédents, quant à eux, en avaient trouvé un. Traditionnellement, c’était la providence qui donnait un sens à l’enchaînement des événements, et c’était en son nom que chacun agissait. Puis, au XVIIIe siècle, les dirigeants du monde occidental ont substitué la raison à la providence. Là encore, non seulement celle-ci procurait un sens, mais elle servait de moteur aux actions. Les sociétés suivaient des programmes fondés sur la raison et appelés à bénéficier des progrès de la science : ainsi s’accompliraient les principes élaborés par les Lumières. Ces principes étaient les droits de l’homme, et ils devaient conduire le monde.
Soulignons toutefois que ces principes étaient déniés aux femmes et aux peuples colonisés. Déjà des philosophes tel Jean-Jacques Rousseau jugeaient que le programme des Lumières ne pouvait concerner toutes les sociétés, tant celles-ci étaient différentes les unes des autres… "Je sais ce qu’est un Français, un Anglais, disait Rousseau, mais pas ce que serait un homme universel."
Avec la révolution industrielle, une réflexion nouvelle encadre l’héritage des Lumières. D’un côté, Saint-Simon montre que les oisifs gouvernent la société alors que ce devrait être les producteurs – on trouve là, volens nolens, un des fondements du capitalisme. D’un autre côté, le socialisme des débuts incarne une révolte morale devant les horreurs que sécrète la société industrielle et qu’ont décrites Charles Dickens, Émile Zola et d’autres. Voilà qui porte en soi un projet dirigé vers un ordre raisonnable et humain pour gouverner les sociétés.
Karl Marx, fasciné par le darwinisme, se voulait scientifique et élaborait sa démonstration sur les contradictions de l’économie. Plus que thème et principe de la révolution, le socialisme marxiste devenait une science du développement social qui attendait que le prolétariat soit assez massif et conscient de lui-même pour abattre le régime capitaliste.
Cette réflexion n’était pas qu’académique. Elle armait intellectuellement organisations et partis politiques, du monde ouvrier en particulier. Au point que, au début du XXe siècle, développement capitaliste aidant, la masse ouvrière s’affirmait, une internationale socialiste agissait d’un bout à l’autre du monde. Parti social-démocrate allemand en tête, le mouvement de l’histoire semblait irréversible.
Mais, en 1914, au croisement des rivalités impérialistes et d’un sursaut patriotique débridé, voilà que la guerre éclata. Le processus se trouvait brutalement interrompu. Le mouvement révolutionnaire perdait d’un coup quelques-uns de ses éléments constitutifs. Son arme, d’abord, la grève générale : l’Internationale jugea qu’elle aurait avantagé les régimes autocratiques. Il perdait ses arguments : le socialisme "scientifique" avait affirmé la force déterminante des intérêts économiques ; or, c’était la passion patriotique qui manifestait sa puissance. Le mouvement révolutionnaire perdait aussi sa légitimité : au premier coup de clairon, il apparut, selon la formule de Benedetto Croce, fondateur du parti libéral italien, que "si le socialisme était un idéal, la défense de la terre natale était un instinct". Il perdait enfin ses espoirs : comme objectif, la victoire avait pris la relève de la révolution. Les analyses et espérances marxistes concernant le sens de l’histoire se voyaient privées de tout fondement.
Trois ans plus tard, une révolution éclatait en Russie, provoquée par la défaite, la pénurie, la répression, la haine de l’autocratie. Elle emporta tout : le tsarisme, les classes dirigeantes, les institutions. S’étendrait-elle à l’Europe entière ? L’histoire avait-elle repris son cours ?
Quoi qu’il en soit, on allait pendant plusieurs décennies après 1917 appeler "conflit du siècle" celui qui opposerait l’Union soviétique et le monde capitaliste : or, cet affrontement avait bien un sens.
La chute du régime soviétique en 1991 marquait la "fin de l’histoire", proclamaient les Américains par la voix de Francis Fukuyama, conseiller au département d’État : la démocratie libérale et l’économie de marché avaient vocation à s’installer partout dans le monde. Repris à l’époque par quelques moutons de Panurge de la presse internationale, ce jugement était émis de façon aussi péremptoire qu’une résolution de Staline et du Komintern en 1933 déclarant que le national-socialisme était une anomalie éphémère, alors que le régime soviétique était supposé éternel…
L’histoire enseigne au moins que l’invulnérabilité des régimes de violence n’a pas plus de réalité que l’harmonie éternelle de l’économie de marché. Et il n’a pas fallu plus de douze ans (1989-2001) pour que les cris de joie à la chute du mur de Berlin soient couverts par les cris de détresse face à l’attaque contre le World Trade Center. Les accompagne cette information que la Chine est devenue la deuxième puissance économique, à trois encablures des États-Unis.
Tout un monde est bel et bien en train de changer. Il hérite de situations et de conflits que cette "fin de l’histoire" n’avait pas résolus. Qu’il s’agisse des conséquences des affrontements en ex-Yougoslavie ou en Asie centrale, du conflit israélo-palestinien, des séquelles du terrorisme irlandais, du ressentiment dans les pays à population musulmane, etc. Ou encore de la renaissance hindouiste dans sa relation conflictuelle avec l’islam, celle des soulèvements de la Corne de l’Afrique ou du Nigeria…
Le socle des Lumières est démantelé – quelle ruse de l’histoire… La civilisation occidentale est en passe de perdre son hégémonie. La mondialisation, qu’elle semblait devoir conduire sans obstacles, voit de grandes ambitions inverser son cours, son sens.
Dès la deuxième moitié du XXe siècle, c’est Sayyid Qutb, des Frères musulmans, qui assurait : "Voici donc l’Occident, après avoir semé l’injustice, l’asservissement et la tyrannie, qui gigote dans ses contradictions. Il suffit qu’une puissante main orientale se tende à l’ombre de l’étendard de Dieu et le monde retrouvera paix et calme." Bientôt, la couverture de l’ouvrage d’Abdessalam Yassine intitulé Islamiser la modernité (1998) (et non "moderniser l’islam"…) représentait un gratte-ciel bâti en chiffres numériques avec à son sommet le drapeau de l’islam. On connaît la suite, prélude à un projet de domination du monde." Le christianisme et l’islam sont les seules religions qui proposent de convertir l’humanité", souligne Michel Onfray dans Décadence.
En Chine, c’est à prendre la relève des États-Unis et à retrouver sa place de première puissance mondiale que l’on rêve. En 2010, un ouvrage de Liu Mingfu publié à Pékin, Le Rêve chinois, montrait le Capitole se détachant dans un ciel d’apocalypse…
Polarisé sur ce double défi, l’islam radical et la Chine, le monde occidental est resté aveugle à une autre volonté de puissance : celle qui ouvrait un boulevard à l’imaginaire des Turcs voyant accessible, à la chute de l’Empire soviétique – un "don d’Allah" –, la possibilité de retrouver pied en Asie centrale. Sans parler de l’Inde, de la Corée du Nord… Les ambitions sont nombreuses aujourd’hui à vouloir inverser le cours de la mondialisation, ce sens que l’Occident avait cru pouvoir donner à l’histoire.
Comme vous voyez, mes frères et mes sœurs qui m'avez adressé cette vidéo, il faut être patients et attendre d'y voir un peu plus clair. Merci quand même.

14oct20 223C29 
Moi non plus, je n’y vois pas très clair. Je ne suis pas certain du complot du ou des pouvoir(s). Sinon, comment considérer le fait que la grande majorité des pouvoirs, qui sont par définition antagonistes, suivent à peu près le même chemin que la Chine au début de la pandémie ?
Je ne pense pas qu’une concertation à une aussi grande échelle soit possible ou faisable. Je penche plutôt pour la sottise, la lourdeur, la certitude d’avoir toujours raison et d’être le salut du peuple [Rév d'Arès 22/6-8] — le Ils ne savent pas ce qu’ils font [Luc 23/34], ce qui n’enlève rien à la nocivité de ce qu’ils font. Et le système de santé ? Car c’est aussi lui qu’on essaye de "sauver". Parce qu’il ne fonctionne plus. Où sont les médecins généralistes qui maillaient le territoire français ? Disparus ou presque (les campagnes !). La gestion de l’épidémie depuis mars les a de plus quasiment mis de côté. Qu’a-t-on fait depuis mars pour pallier les carences constatées ? On sait aussi combien l’arrivée des 35 heures a désorganisé ce système de santé et l’on est toujours sous ce contre-coup. Mais de cela, il ne faut pas parler, etc. Et le concept de l’État-Providence, qui fait croire depuis des décennies que l’argent tombe du ciel comme par miracle et n’est pas nécessairement généré ? Le "quoi qu’il en coûte" de M. Macron au début du confinement était dans cette veine : l’argent coulera à flots, bien ou mal, peu importe, nous sommes là, dormez braves gens ! Mais beaucoup de braves gens sont très satisfaits d’entendre cela.
Je ne suis pas complotiste (même si vous avez évoqué les Illuminati autrefois, entrée 143) et je ne suis pas tellement intéressé par cette vidéo (223C28), où la personne qui parle fait plusieurs fautes dès les premières phrases prononcées — à trop vouloir convaincre… — Prendre des bouts à droite et à gauche (même si ensuite les adresses des vidéos entières sont mentionnées, ce qui est bien), et ne prendre que ce qui va dans le sens de notre propos, c’est facile : Comment dès lors développer l’esprit critique comme proposé, même si on peut répondre qu’en face, la propagande à outrance fournit tous les documents qu’on veut ?
Le complot a remplacé la providence dont Ferro parle (223C28 réponse). Tout ce qui se passe est désormais pensé par certains à travers le prisme du : Les puissants [Rév d'Arès 28/18-20] l’ont voulu. Mais, les puissants, le Père nous rappelle qu’en fait, ils sont aussi "pauvres types" que nous. Ce sont nos frères et sœurs à qui l’on donne un pouvoir tel qu’ils sont incapables de le maîtriser, qui les dépasse, comme il nous dépasserait si nous en disposions. Ferro le montre bien : tout ce que l’on prévoit, que l’on met en théorie bien savante, explose en morceaux à un moment. Car la Vie n’entre pas dans des cases. Elle invente [au sens de créer, forger, bâtir]. Et elle est trop complexe pour pouvoir tout prendre en compte — surtout si on n’intègre pas le spirituel dans nos données —. Nous avons vraiment un trop faible lumignon [32/5].
Le discours : les gouvernants ont toujours tout faux, le peuple a toujours raison me gêne. Il me semble justement que La Révélation d’Arès porte à équilibrer ce genre de jugement : Non, le riche n’est pas nécessairement le mauvais, le pauvre n'est pas nécessairement le glorifié. Il peut y avoir des lumières chez les puissants et des ombres chez les faibles : la Vérité, c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], c’est le système qu’il faut changer. Que l’on soit croyant ou non, tout est question de Vie, du sens spirituel, transcendant, que l’on met dans chacun de nos actes. C’est cela qui leur donne leur vraie valeur.
Que des personnes aient anticipé la possibilité d’une gouvernance autoritaire consécutive au surgissement d’une pandémie ne veut pas dire qu’ils en sont les instigateurs. Un peu d’analyse suffisait à parvenir à cette conclusion : La peur a toujours été l’agent facilitateur de tout régime autocratique, il suffit de trouver la bonne. De nos jours, la guerre, c’est assez mal vu, et puis cela casse tout, faire plus soft c’est mieux. Pour ce qui concerne une pandémie. Il y avait déjà eu des prémices, avec le SRAS et la H1N1. Malheureusement, ces épidémies n’étaient pas parvenues avec suffisamment de force chez nous. Mais déjà à l’époque, je me souviens de mes instances universitaires s’arrachant les cheveux pour organiser les choses, anticipant ce que nous vivons aujourd’hui.
Plutôt qu’un réel complot, je penche donc pour une sorte de corruption de la pensée. Vous rappelez la question du principe de précaution (223C5 Réponse), et je pense comme vous qu’il est au centre du problème actuel. Poussé à l’extrême, il rend la vie impossible, parce que la vie, c’est le risque (on ne peut tout prévoir, cf. Ferro) – calculé certes, mais le risque tout de même. Faire croire qu’on peut être protégé à 100 %, c’est mentir, et c’est même scandaleux, car cela fausse toute réflexion complète. Mais ce principe de précaution, cela fait des années qu’il entre progressivement dans les têtes, avec toutes les bonnes volontés du monde, il n’est pas l’apanage que des seuls puissants. Au point que dans certaines institutions, on ne peut plus changer une ampoule défectueuse soi-même et qu’il faut parfois attendre une semaine que la personne habilitée puisse le faire. Ou qu’on ne fait plus ceci ou cela, au cas où… Les régimes alimentaires entrent dans cette catégorie (je ne parle pas des allergies, mais des décisions de ne plus manger tel ou tel aliment) : sous prétexte que tel aliment provoque telle chose, il est honnit, en oubliant qu’il apporte aussi en général autre chose. La [vie comme fille de la] Vie est équilibre entre de nombreux éléments.
Néanmoins, ce que nous vivons actuellement doit stimuler notre vigilance. Je sens de tous côtés les injonctions pour passer encore plus de temps sur les outils numériques qui, globalement, peuvent être surveillés. Je note que maintenant, nombre de commerçants rechignent quand on sort un billet de banque ou de la monnaie, ou quand on n’a pas de carte "sans contact". Un bon moyen, là encore, de lâcher une petite part de notre contrôle. Il n’est donc pas impossible que les banques poussent à la roue et profitent de la situation — mais elles profitent ; elles n'ont pas généré la situation —. Et le mendiant qui fait la manche ? Si cela continue, nous n’allons bientôt plus avoir d’argent liquide dans nos poches. Faudra-t-il qu’il investisse dans un terminal de paiement ? Le geste du don ? Disparu ? Quelle déshumanisation ! Dans cette histoire de la Covid-19, l’homme n’est plus vu que comme un cobaye de laboratoire, qu’il faut protéger sans tenir compte de la globalité de sa vie. Depuis longtemps (mais c’est un réflexe ancien, je pense), l’homme est prêt à sacrifier sa liberté au facile. Actuellement, nombre de sociétés du numérique investissent des sommes considérables pour nous fournir des outils "gratuits" sur lesquels, parce qu’ils sont pratiques, nous sommes nombreux à nous jeter sans réfléchir. Je suis très attentif à ces pertes actuelles et permanentes de liberté. Je te facilite la vie, en contrepartie, je te la vole, c’est un peu le schéma de beaucoup de sites et réseaux sociaux. Nous sommes suivis de partout. Le temps va décanter les choses. Mais restons vigilant sur nos pertes de liberté, en cela je rejoins quand même les dernières vidéos que vous avez postées. La phrase de Comte-Sponville (223C1): "Je préfère attraper la covid-19 dans une démocratie plutôt que de ne pas attraper la covid-19 dans une dictature" fait même son chemin, je l’ai entendue citée par quelqu’un d’autre à la radio ces derniers jours.
En même temps donc, et je trouve cela salvateur, on sent se lever une vraie résistance. Je vois des employés ou des jeunes étudiants se renfrogner à l’évocation d’un passage de travail ou cours en "distanciel", comme l’on dit. Merci, les jeunes, qu’on accuse tellement en ce moment, et même si quelques-uns, apeurés par une vraie propagande, voudraient passer tout à distance — mais où serait l’apprentissage de la sociabilité, de notre rapport à l’autre ? — Notre société, contrairement à ce qu’on croit, est violente, parce qu’on n’a presque plus jamais de vrai dialogue, chair à chair. Vous avez un problème ? Vous avez en face de vous une machine, qui ne comprend rien, mais qui demande à ce que vous, humain, vous pliez à ses commandes plutôt qu’elle le fasse — le monde à l’envers.
Qu’on ne s’étonne pas qu’alors, certains aient envie de cogner : ils n’ont plus accès au dialogue, à une vraie réponse qui ne serait formulée que pour eux. Le plus incroyable est lorsque vous demandez maintenant à acheter un timbre à la Poste et que l’employé(e) ne vous le délivre pas, mais vous accompagne à la machine pour faire la démarche auprès d’elle. La machine, plus forte que l’homme qui lui sert de faire-valoir, quelle folie ! On idéalise ces outils, qui ne devraient être que des outils, alors qu’ils nous dominent et qu’un outil utile, c’est vous qui le maîtrisez. Combien de commandes cachées derrière les actions que nous menons sur le net ? Qui enregistre tout sans espoir d’un effacement réellement efficace un jour (sauf, peut-être, un futur black-out qui surviendra tôt ou tard, ces technologies étant autant puissantes que fragiles).
Des pans entiers de l’économie sont en train de s’effondrer : aéronautique, voyages, sport, culturel, etc. Vous avez été, je crois, l’un des premiers à dire aussi clairement que l’économie allait être exagérément mise à terre, et qu’elle représente aussi une grande part de la vie des hommes (pensée mal vue dans un pays comme la France qui ne la regarde souvent que comme le mal). Je vous cite, dès le 13 mars (216C48 Réponse): "Je trouve totalement irresponsable d'avoir laissé sombrer l'économie et l'activité comme le politique les laisse sombrer actuellement. Qu'un virus rende certains malades ou même tue, personne n'en doute, mais quand il y a un malade ou même un mourant dans la famille, la famille ne s'arrête pas de travailler. Empêcher l'humanité d'aller de l'avant, faire peur aux hommes sous prétexte qu'il y aura quelques victimes, qu'y a-t-il de pire ? Des victimes, il y en a toujours et quant à mourir, nous mourrons tous, oui tous. C'est le péché qu'il faut vaincre." Les puissants auraient dû vous écouter.
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Que pourrais-je ajouter à ce commentaire qui dit ce qu'il faut dire ? Merci pour lui, mon frère Denis.
Ce matin au petit déjeuner, qui pour nous est un repas complet (nous ne dînons pas le soir), j'ai demandé bêtement à mon épouse Christiane tout en avalant ma côtelette d'espadon : "Qu'est-ce que M. Macron a raconté hier soir à la télévision ?" Christiane m'a répondu : "Il n'a pas parlé hier soir. C'est ce soir mercredi que son intervention est prévue..." Voyez ! je ne sais plus (ou je préfère ne plus savoir) où j'en suis. On nous enterre vivants dans un tel imbroglio que l'image de la vie nationale devient pour moi une énigme. Hier, à la télévision un restaurateur : "Je sers jusqu'à minuit environ. Du moment que mes clients ont quelque chose à manger je peux toujours leur servir à boire..." Le reporter : "Mais vous devez fermer à 22 heures !" Le restaurateur : "Non, la loi ne nous demande pas de fermer à 22 heures." Le reporter : "Si !" L'autre : "Non !" "Si !" Non !" "Si !" "Non !" "Si !" "Non !", etc. Qui a tort, qui a raison, qui sait vraiment ce qui se passe ? Comment s'étonner que je ne voie plus sur l'écran que des mirages ? Comment s'étonner que quarante gamins, ensorcelés par cette folie, attaquent au mortier d'artifice un commissariat de police dans lequel ils voient un morceau, une tranche, un fragment, un bout, une parcelle un tronçon de l'État ? Et d'abord, y a-t-il un État quelque part ? Probablement non, parce que ces gamins croyaient attaquer une image : "Et que seraient alors les images  ? Ce qui, une fois, et c'est chaque fois la seule fois..." Paul Celan !
Je repense au savant méli-mélo de Paul Celan s'écriant lors de sa fameuse conférence appelée "Le Méridien" :
"Mesdames et Messieurs, j’ai écrit il y a quelques années un petit quatrain. Le voici :
Voix venues du chemin d’orties [tiens, tiens, un rudéral !] :
Viens à nous sur les mains !
Celui qui est seul avec la lampe
N’a que sa main pour y lire.
Et l’an dernier, en mémoire d’une rencontre manquée en Engadine [Suisse], j’ai mis sur le papier une petite histoire dans laquelle il y avait un homme qui comme Lenz marchait dans la montagne. Dans l’un et l’autre cas, je me suis daté d’un 20 janvier, de mon 20 janvier.
Je me suis... rencontré."
Voilà ! Moi qui ne suis pas poète je finis comme le poète par préférer me rencontrer tout seul, de moi à moi, et j'évite les magnifiques temps ubuesques que nous traversons. Votre commentaire me fait du bien, parce qu'il délimite la zone d'aberration qu'on nous fait traverser. J'apprends ce matin que le Salon de l'Agriculture qui doit se tenir normalement du 27 février au 7 mars 2021 est supprimé. Ils savent donc, ces fakirs qui nous gouvernent, que dans quelque cinq mois le coronavirus fera (que dis-je ? pourrait faire) encore ses "ravages" (taux de mortalité dans le monde : 0,0005 %, pour eux une intolérable hécatombe) ? Ils ont un conseil scientifique qui lit dans la boule de cristal ou qui se tire les tarots. Je me sens vraiment un rien-du-tout, incapable de dire ce qui se passera dans cinq mois, je suis le nul prophète par excellence.
Refusant de voir "l'évidence", je suis aveugle. Je ne vois pas que ce coronavirus, c'est l'ultime passant absolu, c'est la mort qui passe pour la dernière fois sur le monde. Après la crise sanitaire, la vie deviendra éternelle ! Oui, disent les thuriféraires des Affoleurs en balançant leurs encensoirs... Mais alors, demandé-je (vraiment, quel mauvais esprit je fais !), qu'allons-nous faire d'une population qui, sans le moindre décès grâce au Conseil Scientifique, va augmenter, augmenter, augmenter... Il faut absolument conquérir la Lune et Mars au plus tôt !
Mais je suis un mauvais Français, comme vous, frère Denis, je n'ai jamais dansé devant les "effrayantes" nouvelles télévisées: depuis hier 13 octobre 756.472 cas confirmés, 87 morts (sur 1678 décès en moyenne journalière) qui ne m'effraient pas. Mais ces morts, dit le Professeur Raoult, sont des personnes à très faible espérance de vie (vieux et malades), mais Raoult est un mauvais sujet, un type qui ne dit jamais ce qu'il faut dire ; fi, quel vilain ! je ne suis qu'un pauvre vieux qui écoute n'importe qui.

15oct20 223C30
Vous dites le 13oct20 en 223C27 : "Je tremble souvent à la pensée que moi, qui ne suis qu'un rien-du-tout, je recèle une force de destin exceptionnelle pour toute ma famille humaine, bons et mauvais, amis et ennemis, pour et contre, blancs, noirs ou jaunes, etc."
Non ! Vous n'avez pas une force de destin pour toute la famille humaine. Votre rôle est d'expliquer et de démontrer aux gens (afin qu'ils redeviennent Un en eux) leur puissance interne et leur capacité lorsqu'ils s'unissent à cette Force en Eux, cette Oasis, de devenir libre, autonome, non soumis à aucun humain serait-ce le prophète.
Cette "force de destin exceptionnelle" tout humain, tout homme, toute femme, l'a, la possède et peut faire de grandes choses pour toute la famille humaine, ses frères et sœurs.
Ainsi ils (sur)volent haut la fosse ! [Rév d'Arès xxii/16]
Vous inversez les choses ou plutôt tendez à les rendre acceptables que si et seulement si tout passe par vous. Et c'est là où vous vous trompez et pire où vous mentez. Car vous osez dire aussi : "La volonté humaine est particulièrement concentrée dans le prophète". Non, c'est faux, ici vous demandez aux humains de voir à l'extérieur d'eux puisqu'ils doivent se concentrer uniquement sur un homme : le prophète.
Non ! Chaque homme et chaque femme dirige sa volonté sur son objectif, notamment divin — appliquer les préceptes divins —, mais à condition qu'ils se connaissent totalement, entièrement, sinon ils risquent de suivre et répéter sans réfléchir et avec risque d'adulation ce que dit le "prophète".
Dans cette phrase, vous conditionnez les gens à vous suivre inconditionnellement, ce qui est une faute envers les humains, envers leur libre-arbitre. Arrêtez, s'il vous plaît, votre fausse humilité : "Moi qui suis un rien du tout" : vous finissez par le devenir ! Relisez Maimonide, il vous dira ce que doit être un prophète : "Tant que celui-ci est malade, n'a pas le courage de ses opinions, etc, il faut l'éloigner pour lui laisser le temps de guérir, d'évoluer et c'est seulement ainsi qu'il peut réintégrer et guider son groupe".
Lise-Marie D. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Lise-Marie D., pour ce commentaire.
Vous avez raison de dire que chaque humain est libre de son propre destin, est libre du harnais que lui mettent les docteurs (Rév d'Arès 10/10). Le Père envoie un Messager, Jésus, ou parle Lui-même et fait peser sur un prophète l'énorme charge de transmettre sa Parole, et l'humain qui est absolument libre écoute ou n'écoute pas celui-ci. Vous êtes pénitente et moissonneuse ou vous ne l'êtes pas selon ce que vous décidez, ma sœur Lise-Marie ; je ne suis pas votre juge ; c'est vous seule que cela concerne. Le prophète n'a pas d'autre autorité que celle de transmetteur ou rappeleur et je ne vois pas du tout en quoi je "conditionne les gens à vous suivre inconditionnellement." Si j'étais un homme comme ça, ma sœur Lise-Marie, cela se saurait depuis bientôt quarante-sept ans.
Mais vous avez omis de vérifier le contexte de la réponse que j'ai faite à frère Jean-Luc Q. des Landes et c'est là que votre commentaire tombe hors-sujet. Vous m'avez lu trop vite sans bien cadrer l'entour ; ça arrive à tout le monde, ce n'est pas un reproche. Dans ma réponse 223C27, rappelez-vous que je répliquais aussi à un passage de frère Jean-Luc disant : "Vous avez écrit en annotations de La Révélation d'Arès : "Si la mission des Pèlerins d'Arès était trop menacée, Dieu pourrait intervenir". Alors je pense à ce que Dieu vous a dit en cas de menaces trop fortes : Dis-Moi, coupe les pieds ! Je coupe les pieds [Rév d'Arès xxxviii/7]." Ici frère Jean-Luc faisait référence à l'une de ces sentences léonines surprenantes que m'adresse ici et là La Révélation d'Arès, qui n'ont jamais cessé de me poursuivre, mais qui ont été dites lors des Événéments Surnaturels de 1974-1977 et que je suis bien contraint d'accepter, même si je me sens toujours personnellement, même des décennies après, très en deçà des attributions qu'elles me donnent — quand je me qualifie de rien-du-tout je ne pèche pas par fausse modestie, je suis vraiment un rien-du-tout vis-à-vis de ma fratrie humaine et, à plus forte raison, vis-à-vis du Père —. Ces phrases existant, je ne peux pas faire semblant de les ignorer et, tout en les sachant métaphoriques, il me faut bien expliquer leur sens quand des frères ou des sœurs les invoquent. Voilà pourquoi je dis à Jean-Luc : "Il s'ensuit logiquement que ce qui peut déclencher un changement eschatologique d'ordre universel tient à la coordination de deux volontés : la Sienne [de Dieu] et la nôtre — c'est l'explication de Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) — et la volonté humaine est particulièrement concentrée dans la prophète. Je tremble souvent à la pensée que moi, qui ne suis qu'un rien-du-tout, je recèle une force de destin exceptionnelle pour toute ma famille humaine, bons et mauvais, amis et ennemis, pour et contre, blancs, noirs ou jaunes, etc. Si chaque humain que nous rencontrons dans la mission avait conscience qu'il est lui aussi Dieu au lieu d'être étranger à lui-même comme sont sept milliards et demi d'humains, que de choses changeraient radicalement sous le levier de la Volonté faite !" Autrement dit, ma sœur Lise-Marie, je crois qu'il faut une vaste humanité et le seul frère Michel, prophète du Père, pour enclencher une action d'ordre général. C'est d'ailleurs le sujet de toute La Révélation d'Arès. Peut-être ne la connaissez-vous pas assez.
Merci de citer Moïse Maïmonide, que Thomas d'Aquin appelait "l’Aigle de la Synagogue." Mais La Révélation d'Arès dépasse Maïmonide.

15oct20 223C31
Extraits de "The Covidian Cult", par C.J. Hopkins, 13 octobre 2020 :
(Traduction libre)
"[...] C’est pourquoi autant de gens n’arrivent pas à percevoir le totalitarisme qui s’installe directement sous leurs yeux, ou plutôt dans leur esprit. Ils ne peuvent percevoir non plus la nature illusoire du narratif du Covid-19, pas plus que les Allemands ne la percevaient dans le narratif de la "race supérieure" dans les années 1930. Ces personnes ne sont ni ignorantes ni stupides. Elles ont simplement été initiées au culte qu’est essentiellement le totalitarisme.
Cette initiation au culte covidien a débuté dès le mois de janvier, quand les autorités médicales et les médias ont déclenché la propagande de peur en parlant de projections de centaines de millions de morts Covid et en montrant des photos truquées de personnes qui tombent et meurent subitement dans les rues en Chine. Le conditionnement psychologique s’est poursuivi durant des mois, en continu, avec exagération, montrant le confinement, les hôpitaux qui débordent, les morgues mobiles, les statistiques gonflées, la panique, le tout sous une mise en scène très théâtrale.  
Huit mois plus tard, le portrait est clair.  Le chef du programme d’urgence sanitaire de l’OMS confirme un taux de mortalité de 0,14% pour le Covid-19, taux similaire à la grippe saisonnière. Selon le CDC, les taux de survie par tranche d’âge sont :
Age 0-19 … 99.997%
Age 20-49 … 99.98%
Age 50-69 … 99.5%
Age 70+ … 94.6%
L’argument scientifique est donc essentiellement terminé.  D’ailleurs, un nombre croissant de médecins brisent maintenant le silence pour dénoncer le discours narratif officiel qui met maintenant l’emphase sur les "cas" (qui incluent des personnes en parfaite santé), discours principalement de propagande.  
De plus, il y a la Suède et certains autres pays qui ont décidé de ne pas embarquer dans le jeu, ce qui rend encore plus absurde l’hystérie actuelle.
Je ne vais plus continuer de réfuter le narratif dominant. Les faits sont très clairs, disponibles, non pas de sources obscures, mais bien de sources officielles comme le CDC, mais cela ne change plus rien pour le culte des Covidiens. Les faits ne comptent pas pour les fanatiques. La seule chose qui compte pour eux, c’est la loyauté envers le gourou ou envers le parti.
Cela signifie que nous avons un sérieux problème, nous pour qui les faits sont importants et qui avons essayé tant bien que mal depuis des mois de convaincre les Covidiens qu’ils sont dans l’erreur concernant la compréhension du virus.
Malgré qu’il soit crucial de continuer d’exposer les faits et de les partager le plus possible, ce qui devient de plus en plus difficile avec l’omniprésence de la censure, il est important de reconnaître ce à quoi on fait face.  On n’est pas dans un dialogue rationnel ou une argumentation entourant les faits. On est face à un mouvement idéologique fanatique, un mouvement totalitaire global... Le premier en son genre dans l’histoire de l’humanité.
Il ne s’agit pas d’un totalitarisme national comme ce fut le cas dans le passé, impliquant un État-Nation parmi un ensemble d’États-Nations, mais plutôt d’une gouvernance totalitaire provenant d’entités supranationales.  Ainsi, le paradigme culte/culture a été inversé. Au lieu d’avoir un culte au milieu d’une culture dominante comme on l'a vu dans le passé, on se retrouve avec le culte qui est devenu la culture dominante et ceux parmi nous qui n’adhèrent pas à ce culte se retrouvent isolés.    
Le plus proche parallèle historique de ce phénomène remonte à l’époque où les Chrétiens ont converti les Païens...  Pendant le confinement à la maison, c’est peut-être un bon moment pour revoir cette période de l’histoire de l’humanité.
Lien de l'article original en commentaire.
Richard J. (non localisé)

Réponse :
Merci, frère Richard J., pour nous transmettre un extrait de ce document que je ne connaissais pas : "The Covidian Cult" (Le culte covidien ou la religion covidienne).
Je connais un peu le dramaturge américain C.J. Hopkins, mais j'ignore si c'est la même personne que vous citez. Selon le document que vous reproduisez dans votre commentaire le covid-19 serait le voile sous lequel se tramerait un complot international de tyrannisation de la population mondiale, dont "le plus proche parallèle historique... remonte à l’époque où les Chrétiens ont converti les Païens..." Le christianisme n'avait absolument rien d'un complot international. C'était au départ un mouvement apostolique, non une machination impérialiste. C'est l'empereur Constantin qui en 314 (édit de Milan) puis 325 (concile de Nicée) en a fait une machination impérialiste en fondant une église qui est encore celle qui, qu'elle soit catholique, orthodoxe, protestante, copte ou autre, représente encore aujourd'hui ce qu'on appelle le christianisme.
Je ne crois pas que ce soit quelque chose tout à la fois d'aussi simple et d'aussi vaste. Mais je pense que c'est une occasion pour quantité d'états, et pour des raisons autoritaires diverses — tous les gouvernements sont autoritaires, mais tous ne suivent pas la même perspective, loin de là — de tenter de mettre à genoux quelques temps les coteries turbulentes dans leurs populations et, peut-être surtout, de créer un nouveau climat économique pour en finir avec une philosophie du travail et du revenu devenue ingérable. Cela me semble être la tentation à laquelle cède M. Macron. Je reconnais que la philosophie "de papa" (comme disait Charles De Gaulle) ne peut pas durer indéfiniment et qu'il va falloir passer à autre chose pour arrêter ce recours continuel et indéfini aux emprunts et pour gérer tout autrement le coût énorme du progrès social, mais j'aimerais tant que M. Macron convienne enfin qu'il est impossible de garder la France une et indivisible longtemps et qu'il va falloir faire éclater la masse en petites unités humaines. Il y a longtemps que je préconise une Confédération de France.

15oct20 223C32 
Quelle beauté, quelle fierté dans les ruines que celle de ces rustres cymbalaires des murs !
Nous sommes de même par les rues avec un Message très simple : Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez avec votre cœur sans préjugés et vous sauverez le monde ! Cette simplicité nous expose à être incompris par les cerveaux qui n’enregistrent que le rabâché et le compliqué !
Accrochés aux pavés des rues, le cœur en joie d’aller vers nos frères et sœurs humains pour leur dire qu’ils sont des Dieux qui s’ignorent, nous sommes beaux (Rév d'Arès 12/3) comme ces rudéraux aux Yeux du Père pour qui notre insignifiance d’aujourd’hui est déjà Sa Victoire (10/7, 26/8, etc.) et notre gloire (37/9).
Faire fi du respect humain, de l’embourgeoisement, du conventionnel, du formalisme et parler avec vigueur pour Dieu aux hommes pour les réveiller est un bonheur que ressentent comme un baume, les rustiques, les cœurs et les têtes simples qui savent résister aux sirènes du monde civilisé et faire fleurir les graines de bonté, de paix, d’amour qui un jour recouvriront et embaumeront les ruines du monde.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Annie, pour ce commentaire qui encourage ceux de nos lecteurs lancés dans l'apostolat à être des apôtres plus vaillants que jamais.
Nous vivons des temps d'inquiétude, des temps assurés de rien. Beaucoup de personnes qu'on rencontre ne sont en fait ni contre ni pour les mesures anti-covid : elles se demandent : "Que faut-il faire, alors ? Faut‑il obéir et attendre que la vérité se présente d'elle-même  et nous apporte des idées plus claires ?" Je réponds : On sait ce qu'il en est du covid-19, on le connaît maintenant assez pour savoir ce qu'il faut en craindre et ainsi éviter de mettre la société dans un état économique dramatique. Il faut comme en Suède arrêter de prendre des décisions péremptoires à partir de simples "si" et "peut-être".
J'ai l'impression que M. Macron hier soir n'a rien fait d'autre que lancer une expérience pour voir. Mais on ne paralyse pas ainsi vingt millions de Français uniquement pour voir ce qui va se passer. J'ai pris connaissance tout à l'heure de ce qu'il a dit hier et je n'ai trouvé rien, absolument rien de médicalement fondé. Or, contre quoi lutte-t-on ? N'est-ce pas une maladie ? Cela me rappelle une réflexion de Charles Beaudelaire sur "la morale du joujou", quand les marmots uniquement pour "voir l'âme" de leurs jouets les ouvre, les démonte. J'ai vraiment l'impression que nous Français sommes les joujoux de M. Macron ; il nous démonte pour voir si par hasard il n'aurait pas raison de nous tourmenter Nous sommes gouvernés par un enfant ! Contre ça, il nous faut par la mission faire comprendre aux humains qu'ils sont maîtres de leurs destins et peuvent calmement, paisiblement mais avec la dernière fermeté dire : Ça va bien comme ça. Ce monde tombe en ruines, nous "rustres cymbalaires des murs", reprenons la quête du Bien car nous savons que de se claquemurer chez soi de 21 h à 6 h n'est pas ce qui fera triompher le Bien.

17oct20 223C33
Voici des citations à connaître.
Nous comprenons comment les peuples sont manipulés, mais ceux qui dirigent ou croient soumettre à outrance, trouveront une force puissante et invincible, non armée ou plutôt armée d'amour et de tendresse, qu'ils ne pourront vaincre ! Citations : (c'est un peu long mais important à connaître)
"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial,"  David Rockefeller.
"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés," David Rockefeller
"Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire." David Rockefeller.
"Peu importe le prix de la Révolution Chinoise, elle a réussie de façon évidente; non seulement en produisant une administration plus dévouée et efficace, mais aussi en stimulant un moral élevé et une communauté d'ambitions. L'expérience sociale menée en Chine sous la direction du Président Mao est l'une des plus importante et des plus réussie de l'histoire humaine," David Rockefeller commentant sur Mao Tse-tung, cité dans le New York Times du 8 octobre 1973.
"Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau,"' Benjamin Disraeli, Premier Ministre Britannique de 1874 à 1880.
'"Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation ; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l'intérieur," Général Douglas Mac Arthur.
"Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Super capitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. [...] Est-ce que j'entends par là qu'il s'agit d'une conspiration ? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique," Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Corean Airlines.
"Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique," Marshall Macluhan (1911-1980), auteur et chercheur canadien.
"Qu'est-ce que l'histoire sinon une fable sur laquelle tout le monde est d'accord ?" Napoléon Bonaparte.
"Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain," Napoléon Bonaparte.
"Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité," Nicholas Murray Butler, membre du CFR [probablement Council on Foreign Relations, un think tank aux États-Unis].
"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi," Franklin D. Roosevelt, président des États-Unis de 1932 à 1945.
"Depuis l'époque des Spartacus, Weishaupt, Karl Marx, Trotski, Belacoon, Rosa Luxembourg et Ema Goldman, cette conspiration mondiale a connu une croissance constante. Cette conspiration a joué un rôle décisif et identifiable dans la Révolution Française. Elle a été le berceau de tous les mouvements subversifs pendant le 19e siècle. Et finalement, ce groupe de personnalités extraordinaires du monde secret des grandes villes d'Europe et d'Amérique ont saisi le peuple Russe par les cheveux, et sont maintenant devenus les maîtres incontestables de cet énorme empire," Winston Churchill (1874-1965), Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955.
"Nous sommes convaincus que nous créons la base d'un Nouvel Ordre Mondial, qui émerge de l'effondrement des antagonismes Américains-Soviétiques," Brent Scowcroft, Conseiller à la Sécurité Nationale Américaine sous Gerald Ford et Georges H W Bush, et membre du CFR.
"Il est aussi dans l'intérêt d'un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu'il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu'il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu'il n'ait pas le temps pour la rébellion," Aristote (philosophe, 384-322 avant J.-C.), extrait de "Aristote sur la Politique" traduction de J. Sinclair, publié en 1962.
"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions," John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat.
"Pour obtenir le contrôle total, deux ingrédients sont essentiels : Une banque centrale, et un impôt progressif, pour que les gens ne s'en rendent pas compte," Karl Marx (1818-1883).
"Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des évènements," Honoré de Balzac (1799-1850), écrivain français.
"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront," Adolf Hitler (1889-1945).
"Le terrorisme est la meilleure arme politique, puisque rien ne fait réagir davantage les gens que la peur d'une mort soudaine." Adolf Hitler
Pierre-Yves Delaunay non localisé (peut-être Château-Renault, Touraine).

Réponse :
Merci, mon frère Pierre Yves, pour cette liste de citations qui montrent que les pensées des hommes influents, principalement politique, sont aussi variées qu'elles voudraient être appliquées. Rien ici ne nous étonne. On pourrait allongre cette liste indéfiniment.
Chaque humain entend silencieusement dans les arrières-plans des pensées qui, jour et nuit, encombrent son cerveau des discours sur ce qu'il peut penser de la vie du moment. Les Romains appelaient ça consciencia ; ce mot avait plus de significations que le mot français conscience, mais des significations floues, puisqu'il voulait dire selon le contexte connaissance, complicité, conviction, conscience intellectuelle, conscience morale et même remords, regrets. Cette pensée tourne en rond comme un hamster dans la tête chez tous le monde ; cette voix intérieure est une sorte de fil d'Ariane qui assure à chacun un aller et retour entre les situations ou les points éloignés des sujets qui leur passe par la tête. Chaque humain parcourt ainsi sans arrêt et généralement très confusément en pensée toutes les façons, notamment celles qu'il préfèrerait, de se tirer des problèmes difficiles qui encombrent l'existence individuelle, sociale, mondiale. C'est un murmure incessant et secret qu'entend chaque humain au fond de lui, ce que je traduirais par un mot grec qui, par lui-même, est une sorte de marmelade : des apomnèmoneumata. Pourquoi certaines traduisent-ils apomnèmoneumata par mémorables chez Xénophon, entretiens chez Épictète, commentarii chez les Romains, etc ?  Je ne sais pas (je ne suis pas fort en métaphysique antique), mais les idées forment comme une roue de la fortune qui tourne sans cesse, chez tout le monde, Je m'étends sur ce carrousel d'idées pour conclure tout simplement que, si chez tout le monde le moulin des pensées et des idées se meut sans arrêt dans le crâne, une pensées tout à coup, par-ci par-là, jaillit de cette foire intérieure et se fixe sur le papier notamment ceux des humains qui ont, par fonction, le plus de chances d'être lus.
Vous donnez quelques unes des milliers et milliers de pensées qui depuis des millénaires jaillissent des cervaux humains. Ces pensées parfois ouvrent les portes de l'angoisse, d'autres fois les portes de l'espérance ; elles se mêlent pour former des suites différentes, notamment les idéologies, les dogmes, les précepts, les lois. Si je me répands sur ce sujet, c'est parce qu'étant un banal être humain je suis moi aussi naturellement sujet à ce défilé continuel manège de pensées dans ma tête, mais je me trouve dans la situation particulière d'être désigné par le Père comme propagateur de ses Pensées à Lui, pas propagateur de mes pensées. J'ai donc dû lutter pour freiner ce carrousel d'idées et ne laisser sortir de ma bouche que les Pensées du Très-Haut. Je ne suis donc plus relié à l'inconnu que véhiculent généralement les idées humaines. Mon cerveau n'est plus que l'organe par lequel passe le Dessein du Père. Mes pensées personnelles — j'en ai évidemment encore, car tout homme subit l'activité de sa chair — s'enroulent autour de la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) comme la barbe à papa autour du bâtonnet. Ma différence avec mes frères humains vient de ce que je ne suis pas le père de mes pensées.

17oct20 223C34 
C’est marrant, votre entrée 223 "rudéraux" peut s’entendre aussi "rudes héros [Rév d'Arès xxxv/4-12]."
Bien qu’agronome de formation, j’ignorais ce mot "rudéral". Oh ! rien d’étonnant car voué à l’agriculture industrielle, l’ingénieur ne s’intéresse pas aux plantes sauvages, isolées, qui sortent toutes seules au bout des Doigts de Dieu sans recours à la science de l'homme.
La métaphore de la cymbalaire est jolie certes, mais à bien y méditer, j’aurais tendance à me voir plutôt dans un genre animal, fut-ce une nèpe comme l’évoque le commentaire 223C24, quoique de préférence une mouche (Rév d'Arès xix/18) ou une abeille (xii/5). Mais à tout prendre dans le registre de l’entomologie je préférerais encore le grille (grillon, xxxix/13). Parce que je retrouve ma corne ! Parce que je sens se délier mes antennes disparues, qui se tendent vers le Ciel, branchées sur la Vie. Autonome, courant sur les décombres du monde, au milieu de mes frères en épouvantails masqués, Vivant, ce grille dont la musique moissonneuse est encore un mauvais cricri sait qu’il représente malgré tout l’avenir, le redémarrage du monde.
Ce qui me gêne un peu dans la métaphore végétale c’est la fixité des plantes dans l’espace ; elles attendent "passivement" faute de mobilité propre, alors que mon accomplissement nécessite le mouvement, même si je soupçonne que l’immobilité apparente de l’espèce botanique est compensée par d’extraordinaires facultés de communication, invisibles, qu’on commence juste à soupçonner, notamment chez les arbres (cf. 223 C8, voir le best-seller «La vie secrète des arbres").
La fleur, la tige et la feuille ne sont que les parties en quelque sorte "montrables" par la Vie, d’un tout végétal bien plus complexe, multiforme et puissant, qui puise son énergie des profondeurs sombres du sol. Les plantes arborent la beauté colorée de leurs fleurs et de leurs formes sur un fond apaisant de verts variés qui tourne au cri [?] du jaune et de l’orange avant de s’évanouir pour l’hiver. Elles sortent du sol où se digèrent les cadavres, les excréments et l’urine, où se tire l’eau et le minéral, là où grouille sous la pierre une vie obscure d’iule, de scolopendre, d’aragnes mémères aux fortes chélicères, de braves cloportes, là où s’active une incroyable vie microscopique, dévouée, de tétrapodes et de microbes infinis qui recycle tout pour réveiller la graine et pousser la tige vers le haut.
C’est du femier que sort le Jardin (Rév d'Arès xxii/9). Merveilleux tropisme, qui re-raconte de mille façons nouvelles le passage originel des ténèbres à la lumière, afin que s’ouvre la corolle dans sa gloire d’un matin dont l’offrande finale sera le fruit. La plante, qui donne le pain et offre l’oxygène vital à tout ce qui respire en bougeant, jusqu’à l’homme promulgué jardinier dans le Jardin de Dieu. Quelle incomparable Intelligence a pu "penser" l’entretien perpétuel et complexe de la vie, son recyclage génial sans ennui, sans anicroche, sans défaut, selon une harmonie dynamique qui exulte sans cesse sa joie d’exister, sinon le Créateur dont la Main grisse sous l’écorce (xxxiv/2) mais plus dans le coude de l’homme ?
Oh ! Père, je pleure sur ces jardiniers, dont je suis, qui ont tant salopé la jument du soleil (la Terre, Rév d'Arès xix/15), qui ne comprennent plus rien à leur existence et leur lien intime à Toi, qui s’entêtent dans leurs tunnels obscurs, boudeurs sots du Bonheur offert, qui s’enfoncent dans l’eau noire (xxxii/1) de leurs illusions. Ils préfèrent leur magie chimique vaniteuse qui empoisonne tout et dont ils souffrent pourtant au point de risquer de s’anéantir physiquement après s’être anéantis spirituellement. Oui, je comprends que l’ortie puisse devenir roi si Tu le mouilles de Ta larme (xvi/10) pour remplacer notre espèce dégénérée.
À l’heure où le roitelet du royaume de France explique comme un maître d’école à ses sujets soumis qu’ils ne sont plus "une société d'individus libres", à laquelle "ils s’étaient habitués" (comment ? Ils avaient osé y croire ? les insensés !) mais "une nation de citoyens solidaires", entendez une masse uniforme où rien ne doit dépasser, une armée de petits soldats marchant au pas des confinements et couvre-feux, dans leurs uniformes masqués, obéissant au doigt et à l'œil, sinon pan pan cul-cul ! À l’heure où ce roi bien noir, encore un enfant pourtant, leur intime de rentrer dans leurs bouges tous les soirs comme des cloportes dans leurs trous, rendant chaque jour plus concrète la réalité de la fête des morts (Rév d'Arès xxxv/05), béni sois-Tu, Père, d’avoir anticipé la tempête et prévu ces  rudes héros que nous sommes, rassemblés laborieusement, patiemment et méticuleusement par ton juste prophète (xxxvii /2) depuis plus de quarante ans, avec quelques autres, encore éparpillés qui viendront plus tard. Merci parce qu’ils ont déjà un peu retrouvé adresse et goût (17/4) à ton Omniprésence éblouissante, rieuse, bonne, généreuse, sainte, à ta Présence transcendante en eux, parce que leur joie s’apprête à fendre l’escape (xxiii/5). Merci d’avoir fait monter ces petites fleurs sauvages qui recommencent la Vie sur les ruines rocailleuses, et ces grilles [grillons] qui courront entre leurs tiges, ou ces abeilles qui s’activent dans la ruche, préservant le miel sous l’écorce, tous ceux qui retrouvent l’Osmose première avec l’Ha-nimé, Ce qui Est. Tout ce qui respire ton Air, boit ton Eau, entretient Ton Feu, qui a déjà un pied, une radicelle, dans le nouveau monde et appellent sans cesse d’autres à les rejoindre.
Une des conséquences heureuses de cette déraison au pouvoir c’est qu’elle discrédite lentement mais sûrement un État central aux responsabilités démesurées, qui n’est plus à la hauteur de la situation, laissant mieux concevoir des unités de remplacement beaucoup plus petites. Plus encore, ce micmac fou de la Covid-19 permet à notre foi de se montrer beaucoup plus sensée, ayant les pieds sur terre (x/19 ; x/7 ;  xL/1, xLiv/4...), concrète, réaliste mais aussi résistante, aux yeux de ceux qui souriaient encore avec condes­cendance il y a quelques mois quand on leur parlait de Jésus et de Dieu.
Le chant de la cymbalaire [que traverse le Vent], la stridulation du grillon se font plus naturels auprès des broussailles luxuriantes qui en découvrent avec étonnement l’unité dans la diversité et, du coup, y donnent une pointe d’intérêt. Il nous reste à former des massifs encore plus attirants où viendront butiner quantité de polinisateurs qui répandront le Vrai jusqu’où mille œils voient (xL/05).
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Beau commentaire, dont je vous remercie, mon frère Claude.
Vous dites : "Ce qui me gêne un peu dans la métaphore végétale c’est la fixité des plantes dans l’espace ; elles attendent "passivement"..." Je vous comprends, mon frère Claude, mais ce que j'ai voulu dire dans mon entrée 223, c'est que dans l'état actuel des choses le public ne nous voit pas bouger. Pour le public nous ne représentons guère plus que des cymbalaires ou des orties dans les ruines. Le travail imperceptible que nous effectuons est indiscerné comme la germination des graines dans la terre ; il est cependant aussi nécessaire que précieux. Notre action étant inaperçue, nous donnons l'impression d'être aussi immobiles et inintéressants que les plantes rudérales dans les décombres ou contre les vieux murs, c'est vrai. Vous le dites, d'ailleurs, plus loin : C’est du femier que sort le Jardin (Rév d'Arès xxii/9).

18oct20 223C35 
Message parvenu par eMail :

Bien aimé frère Michel,
Suite à la diffusion de la vidéo “Une Prophète” (plus de 9.000 vues sur notre chaîne “l’Île Bleue”), plusieurs missionnaires nous ont suggéré de réaliser pour les besoins des missions locales exclusivement une version d’environ 30 minutes de votre vidéo.
Après plusieurs semaines de travail, et tentatives infructueuses, nous avons finis par trouver un montage qui nous paraît bon pour une utilisation lors d’une présentation à un public ou lors d’un suivi.
Comment sommes-nous arrivés à une version de 30 minutes ?
Nous avons considéré que les missionnaires présentant la vidéo à un public ou lors d’un suivi pourrait compléter certains points que la version de 30 minutes n'aborderait pas et nous avons procédé à partir de cette considération à une sélection des questions dont l’enchaînement permet de couvrir l’ensemble des fondamentaux de notre message (origine et contenus de La Révélation d’Arès, Appel à la pénitence, Mission, Dieu).
Ces question sont :
Qu’est-ce que Dieu ?
Qu’est-ce que La Révélation d’Arès ?
Quel sens donner à l’Image et Ressemblance du Créateur ?
Pourquoi les Pèlerins d’Arès ont-ils une mission ?
Ce Message est-il irréalisable ?
Nous avons ensuite sur chacune de ces questions procéder à quelques réductions qui n’altèrent pas le sens général du propos.
Dans le cadre de cette utilisation, nous laisserions donc aux moissonneurs le soin de présenter notre mouvement (Qui sont les Pèlerins d’Arès ?) et de répondre aux questions diverses comme celle sur les sectes (Question qui n’est pas toujours posée par le public se rendant dans un local missionnaire).
Comment valider ce montage sans peser sur votre tâche prophétique ?
Sœur Nina [fille aînée et secrétaire de frère Michel] faisant partie des demandeurs de cette version de trente minutes, nous suggérons, qu’elle en fasse un premier visionnage et nous transmette ses retours éventuels avant que vous n’en fassiez vous-même le visionnage final avant diffusion.
Dans l’attente de votre retour même très bref, nous prions avec vous bien aimé prophète.
Jeff P. et Nasser B. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci pour ce message et la vidéo qui me sont parvenus par Email, mais non par le formulaire normal des commentaires du blog.
Hier 17 octobre et aujourd'hui 18 octobre je fais mon courrier, comme je m'y applique généralement les samedi et dimanche, jours où, étant moins dérangé qu'en semaine, je peux lire à tête reposée les lettres que je reçois et réfléchir à ce que je vais leur répondre, mais ce matin je trouve dans ma boîte de courrier Email votre message et la vidéo "Un Prophète" version courte. J'ai interrompu mon travail de courrier et j'ai pris le temps de visionner entièrement la vidéo que j'ai trouvée très bien faite. Le seul reproche que je fais à cette vidéo est dans le titre tout au début : Je pense qu'il faut spécifier "version courte" sous le titre "Un Prophète", de sorte que le public spectateur sache qu'il existe une version longue de cette vidéo et puisse éventuellement demander à la voir un autre jour.
Ma fille Nina ne m'avait pas dit qu'elle participait à l'élaboration d'une version raccourcie de la version longue de "Un Prophète", que j'ai déjà vue il y a quelques mois. C'est donc pour moi une heureuse surprise ; je pense que c'est un bon outil pour les missions. Je vous fais mes compliments, frère Jeff et frère Nasser.
Je pense qu'il existe une irradiation de la pensée qui va au-delà des mots du discours et qui, parfois, frappe les auditeurs plus que ne les frappe l'allocution. Je crois que les quelque trente minutes de cette vidéo permettent une irradiation de mon témoignage... Je suis toujours étonné de voir combien je bouge, remue, gesticule, en parlant et j'ai l'impression que ce que je dis irradie par mes gestes et mouvements, par ma vie quoi ! autant que par les mots que je prononce.
C'est tout mon être qui s'exprime. Je ne fais pas exprès de remuer autant que je le fais, au point de m'en étonner, mais puisque je suis ainsi fait aujourd'hui, j'ai maintenant l'impression que parler sans gestes, droit comme un piquet, c'est comme souffler la chandelle du Père. Freud disait que l'habitude prépotente de la vie psychique est d'étouffer toute tension d'excitation. Mon discours dans la vidéo en question montre donc assez que je n'ai pas de vie psychique, parce que je n'étouffe rien de ce que je ressens, mais j'ai une vie spirituelle ! C'est la première fois que je sens avec autant de force toute la loyauté de mon propos devant vos caméras en 2019. Je ne m'en étais jamais rendu compte. Dans l'enseignement du Bouddha le mot nibbāna (en pali qui est langue du canon bouddhique ; on dit  nirvāṇa en sanscrit) est un concept métaphysique également hindouiste et jaïniste, qui signifie "extinction" (extinction du feu ausi bien que des passions, de l'ignorance, des illusions, du désir, de la peur) ou "libération".Oui, mais pour naître à autre chose ! Je serais ainsi mort au désir de parler pour plaire, mort à la passion de convaincre, et que je commence à naître à la passion de vivre au sens de Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Je ne dis pas cela par orgueil ou autosatisfaction mais par joie de me voir autre et d'avoir la conviction approfondie d'avoir changé. Merci, ô Père, de m'avoir ouvert à la possibilité de changer, comme Tu le préconises. En 2019 j'avais 90 ans ; il n'est jamais trop tard pour bien faire.
J'espère, en conséquence, que ma vie fera des émules, qu'elle se transmettra à quelques spectateurs de cette vidéo. Peut-être que les mouvements de mes bras autant que ceux de ma pensée en rendront quelques uns heureux et les réveilleront à la nécessité de rappeler aux hommes qu'ils sont autre chose que des animaux pensants. Peut-être que d'autres comprendront que le contenu de la pensée (les noèmes, la noèse) du prophète du Vrai n'est pas l'important, mais que l'important est l'effervescence de la Vie spirituelle et que s'endormir pauvre sur une paillasse comme une plante rudérale sur une ruine, mais aimant, pardonnant, pacifiant, réfléchissant libre de tout préjugé vaut d'y sacrifier sa vie, prémisse de la Vie, plutôt que s'endormir riche sur un matelas d'argent, de diplômes, de médailles.

19oct20 223C36
Bien cher frère Michel,
Nous voilà, quelques rustres Cymbalaires des murs du Dauphiné et de la Provence-Alpes-Côte d’Azur à venir arpenter  les rues de cette belle ville de Lyon pour chercher des sœurs et des frères parmi les jambes qui se serrent, les jambes serrent [Rév d'Arès i/15].
Comme Mikal nous ne voyons que les jambes, les jambes. Nous cherchons comme l’oiseau cherche l’herbe (Rév d’Arès i/15) des épis mûrs qui, nous l’espérons vivement, viendront  grandir l’assemblée spirituelle d’apôtres de La Révélation d’Arès de cette belle ville de Lyon de quelques nouvelles rustres cymbalaires 🌸🌸🌸🌸🌸
Patricia C. deq Hautes-Alpes
Lyon côté Saône

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, d'être venue avec d'autres frères et sœurs non-lyonnais prêter main forte à nos Pèlerins d'Arès de Lyon pour leur mission d'automne. J'espère que votre apostolat pendant ces journées portera ses fruits. Merci aussi pour la photo, qui a été prise tout près du local côté Saône. J'ai habité non loin de là, rue Dubois, à Lyon, également tout près de la Saône. Je suis ému en voyant cette image.

19oct20 223C37
Cher frère Michel,
Pour ce qui tient de la ruderale ruderie j'aurais plutôt tendance en pareille circonstance a sévériser plus ruderalement avec les petits chefs, voire border trivial, bon ce n'est pas de la cuvée de l'Évangile grand cru, mais la période actuelle me... comment dire ?.. troue la paillasse. Car même si je partage le côté crétin de service genre innocent qui ne veut pas aller se faire condamner pour cause de non respect du principe de précaution et compromettre sa longue carrière politique de quelques années de bonimenteur, j'ai beaucoup de mal a solidariser avec la tête de la fourmilière politique discoureuse.
Parce que, tout en ne connaissant rien à la virologie et autres joyeusetés des morbidités diverses et variées, je sais qu'il ne fait pas bon mourir d'un cancer ou d'un infarctus en ce moment pas davantage de déposer le bilan de sa boîte en déprimant, ou recevoir un texto de licenciement, à la limite un accident de la route serait intéressant et gonflerait l'argument du besoin de radar et servirait "notre" gouvernement qui pourrait, le pauvre, au passage trouver une source de financement supplémentaires à sa dispendieuse dépense de renfloueur créateur de dettes.
OrtieLà où je vous rejoins c'est que je me trouve plus d'accointance moi aussi avec Donald Trump ces derniers temps, à côté de Biden qui fait vraiment image de mec sympa, vous savez le gars "premier de la classe",  "copain" des pauvres et de tous ceux que le système laisse de côté, le même Biden qui en est le serviteur esclave, dominateur par excellence dans le pur style de la démagogie clownesque, qu'on se demande si le terme de asshole [connard] en terme cru américain ne lui convient pas tout compte fait.
Pardonnez moi ! Disons que l'atmosphère délétère de cette pression covidienne genre bal masqué des vampires et des andouilles est tellement insupportable pour un con comme moi que  des fois je me transformerais bien en ortie, mais pas la blanche jolie avec des petites fleurs blanches clochettes, non, plutôt la basique qui pique vous savez celle que nos pères rustres nous faisait goûter quand on faisait vraiment trop les cons !
Ne le prenez pas mal ! Je mets de la forme dans tout ça, une pincée d'amour dans le "j'essaie de te comprendre l'ami" même si je diverge dans l'appréciation et la souffrance du contexte, bref je n'expliquerai pas les choses tout a fait pareillement. Je rudoierais de façon moins "j'arrondis tous les angles", je dirai que la patience n'interdit pas le refus clairement énoncé, parce que l'arrogance de la bêtise fait parfois si mal qu'un gars comme Michel Audiard avec son "Les cons ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît" fait très consensuel dans le tableau présent ; tout le monde peut s'y reconnaître et ça déride le sérieux qui nous en impose vraiment too much ! J'ai beau me dire qu'on va en sortir de ce rudéral débilement ; je suis chaque jour hébété par la formidable force de négation de la vie et de la liberté que parviennent à imposer les politiques. Le mal viral est dans la sphère privée ! La contagion par les embrassades et des poignées de main, les rencontres familiales entre amis sont a bannir ! Restez cloîtrés chez vous, pauvres hères ! Tuons l'économie et nous aurons sauvé le monde du covid-19 ! Gardez les masques, sinon amendes !  C'est-y pas merveilleux ça les gars comme programme ?! Je ne suis ni cynique, ni désespéré. Mais oui, quelque chose gronde au fond de moi comme un immense malaise !
Je vous embrasse depuis le TGV entre Paris et Lyon.
Jean-Claude D. du Rhône

Réponse :
Je comprends, bien aimé frère Jean-Claude, vieux compagnon de foi, que vous en ayez assez de ces lois sanitaires : port du masque, interdiction de réunions, couvre-feu, distanciation, etc., comme nous tous et tout particulièrement parce que je pense que ne pas menacer l'économie prévalait sur sauver un petit nombre de vies qui, de toute façon, trouveront un jour ou l'autre leur fin, tandis que l'économie ne retrouvera pas forcément les moyens de faire vivre tout le monde. Je n'avais pas connu de couvre-feu depuis l'occupation de la France par l'Armée Allemande. Je suis éberlué que M. Macron pense par là trouver un moyen de réduire la petite épidémie du covid-19, qui ne fait pas plus de morts qu'une grosse grippe saisonnière. Les Allemands qui occupaient la France croyaient eux aussi par leur couvre-feu vaincre la résistance souterraine, mais ils n'ont rien empêché du tout et, pour finir, ont perdu la guerre.
Mais ces mesures despotiques forment un spectacle que les puissants se croient toujours obligés de donner. Guy Debord, penseur, écrivain, polémiste de style révolutionnaire, fondateurs de l'Internationale Situationniste, avait conceptualisé la notion sociopolitique de spectacle et laissé sur ce sujet des pensées célèbres comme : "L'art est mort ; il est de ce fait facile de déguiser les policiers en artistes" (de mémoire). Nous aussi nous avons de temps en temps notre côté polémiste — à preuve, votre commentaire — et nous pourrions dire en paraphrasant Debord : "L'intelligente gestion de la société est morte ; il est de ce fait facile de déguiser les lois en décisions intelligentes." Mais nous refusons de signer les yeux fermés l'achèvement définitif de l'intelligence sociale sous prétexte que les peuples nombreux ne pourraient plus vivre en paix sans que les abus de pouvoir ne les protège. La Révélation d'Arès nous confirme qu'il existe des solutions intelligentes à tous problèmes et qu'il suffirait pour cela de ranimer le lumignon (Rév d'Arès 32/5) et de refaire briller la chandelle du bon sens. Dans une société de Bien il ne sert à rien de demander aux humains de prendre soin de leurs semblables, parce que cela va sans dire. Quand je vois les publicités de l'État sur la télévision à propos du covid-19 je dis que l'État ferait mieux de reprendre les propos du Lévitique et de Jésus : "Aimez-vous les uns les autres... Aime ton prochain comme toi-même" et les mesures de pécautions se feraient sans qu'on ait besoin d'infantiliser la population, de la traiter comme une bande d'irresponsables sots.

19oct20 223C38
Très cher "Gorille",
Je viens de relire attentivement votre entrée 223 à la lumière de La Révélation d'Arès et des évènements actuels et elle prend tout son sens et sa pertinence, que je n'avais pas perçus en première lecture.
Elle nous invite à nous préparer aux grands moments qui nous attendent et qui approchent plus vite qu'on ne pense. Notre heure approche. Ce monde tombe en ruine, normal puisqu'il est fondé essentiellement sur des valeurs matérialistes périssables. Mais dans ses ruines poussent ici et là des plantes rudérales fondées sur des valeurs spirituelles impérissables et éternelles, elles, qui finiront par se multiplier et féconder ce monde.
Je relève certaines phrases que j'ai trouvé très pertinentes :
"Je crois que seule ma pénitence me sauvera, qu'aimer et pardonner tous les hommes détache de moi le péché incrusté en moi."
"Et puis un jour une Voix... m'appela et me parla à Arès, un trou girondin. Pourquoi dans un pauvre village de pêcheurs d'huitres mécréants cerné par d'immenses pinèdes ou court le vent de l'océan et à moi, homme d'église sans mérites exilé là ? J'ai compris pourquoi. N'importe quel rien-du-tout est qualifié pour être l'humanité entière à lui tout seul. Depuis lors, j'affirme que Dieu n'est pas celui des mages, prêtres et théologiens, qu'Il n'est ni juge, ni roi, ni même probablement une personne, mais qu'Il est l'Être de l'infiniment petit à l'infiniment grand, la Puissance dont chacun recèle une part dans les profondes caves de son être."
Vous êtes ce Gorille que la foule encore distraite par le bruit du monde ne voit pas, mais le jour ou leurs yeux s'ouvriront, ils verront et s'écriront mais oui bien sur comme ces spectateurs du match de basket.
Cela me fait penser à cette phrase du Livre : Tu es la vapeur avant l'Aurore. L'œil de(s) roi(s) ne (la) voit pas (encore, mais) la mouche y boit (déjà) (Rév d'Arès xix/18).
Je viens de mettre en ligne un site pour notre local "l'Eau Bleue"de Lorient.
Voici le lien pour ceux qui veulent le visiter :
http://www.eaubleue-lorient.info
J'espère le faire évoluer au fur et à mesure avec nos différentes créations .
Je remercie les autres sites sur La Révélation d'Arès de l'ajouter à leurs liens et à ceux qui le souhaitent sur leur page facebook et autres réseaux sociaux afin d'en améliorer son référencement pour les moteurs de recherche.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Oui, "notre heure approche", encore que nous ignorions à quelle vitesse elle approche — sûrement très lentement — mais pour l'heure nous sommes soumis à l'impérialisme des forces médiatiques, nous ne sommes pas classés parmi les condamnables, oh non ! mais nous sommes rangés parmi les importuns ou inacceptables par ceux qui décident ce qui se dit et ce qui ne se dit pas. C'est par là que la société tombe en ruine et que nous ne devons vivre parmi cette ruine comme plantes rudérales. Nous survivons à quelque vingt et un siècles de plomb depuis Jésus, puisque son Évangile n'a jamais été mis en application. Depuis la crois et l'ascension rien n'a vraiment bougé, en fait, sauf chez quelques individus dont on conte les histoires, la larme à l'œil, mais dont on n'a jamais appliqué socialement les enseignements. Oh ! il n'est pas question pour ceux que nous embarrassons d'instruire notre procès, parce qu'ils nous font bien crédit de nos bonnes intentions et de notre sincérité. Mais pour l'heure nous ne sommes pas, loin de là, de beaux bouquets dans les vases qui ornent les réceptions données par les uissants et leurs media. Nous sommes de ces orties, dont frère Jean-Claude nous adresse une image (223C37).
Mais notre patience va être inaltérable, indissoluble, et cette fois-ci, les générations de Pèlerins d'Arès succédant aux Pèlerins de Jérusalem inécoutés, réussiront à faire comprendre à l'humanité qu'elle n'est pas qu'une horde d'animaux pensants mais qu'elle participe de et à une Puissance créatrice d'une patience inextinguible et garante du Bien qui peut s'installer sur cette Terre.
On peut changer le monde, puisque la Voix même du Créateur le dit. Du reste, les puissants ont-ils jamais été capables de maintenir harmonieuse et constante leurs ambitions parmi es peuples qu'ils gouvernent ? Non. L'Histoire n'est que la succession de leurs échecs et de leurs retours toujours plus ou moins brefs. Jamais l'énonciation politique dominante n'a entraîné une approbation unanime. Seule le Bien l'entraînera. Et le Bien va naître d'une action personnelle et apparemment naïve, la pénitence.

19oct20 223C39 
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/enorme-coup-de-massue-sur-instagram-le-coup-de-gueule-de-fabrice-luchini-contre-le-couvre-feu/?fbclid=IwAR32EiPWh0R_22sx18J0VQNclpMD_Xrj9I7W-SmVB05e3kjIoo5RNSJ3HWc.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Ah, ça , c'est très bon : Comparer la loi sur le couvre-feu à la dictature médicale que Knock installe sur la petite ville où il exerce : "Il est 20 heures, 250 thermomères glissent dans (là où il faut)..." Je suis en déplacement et je ne dispose malheureusement pas de ce qu'il me faudrait pour copier cette vidéo et l'afficher ici, mais je pense que les lecteurs du blog se feront une joie d'écouter Fabrice Luchini.
Complété dans la soirée : J'ai réussi à enregistrer la vidéo. J'ai pu l'afficher ; j'en suis très heureux.

20oct20 223C40

Réponse :
Tous nous nous interrogeons de plus en plus vivement sur la façon dont cette crise sanitaire est politiquement gérée. Ici le Professeur Christian Perronne exprime plus clairement encore qu'il ne l'a fait par le passé les questions qu'il se pose. M. Christian Perronne n'est pas le seul, très loin de là ; de plus en plus nombreux sont les médecins qui mettent en doute partiellement ou totalement les recommandations du "conseil scientifique", dont le gouvernement suivrait les prescriptions, mais qu'on ne voit ni n'entend jamais.

20oct20 223C41
Sœur Nina M.-P. m'a fortement inspiré avec ses slams. Je lui en suis infiniment reconnaissant et je me réjouis d'avance d'écouter les slams quelle mettra en ligne.
J'ai enregistré le très bel article "Prison Mentale" que vous aviez écrit, cela doit bien faire 30 ans et qui est toujours d'actualité. Nous somme en plein dedans :



Par ailleurs, j'ai trouvé cette belle image d'un bel arbre qui a poussé dans des conditions incroyables, qui me fait penser à ce passage du Livre: l'arbre (à) la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13), où qu'il soit, comme la vigne il s'enracine dans notre génération (Rév Arès 31/1).
Je vous assure de mes pensées fraternelles qui s'envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France
L'Arbre à la Pointe Toujours Vertes

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour votre récitation de ce petit article que j'ai écrit ily a longtemps et qui, comme vous dites, n'a pas pris une ride.
Merci aussi pour l'image de cet arbre qui a poussé dans des conditions acrobatiques à peine croyables.

20oct20 223C42 
Les meilleurs gouvernements actuels sont élus par la majorité pour réaliser le désir de la majorité.
Le résultat est loin d'être parfait, mais il garantit toujours un pays contre la tyrannie en le conduisant sur la voie de la sécurité, dit-on ?. La voie de la sécurité n'est pas toujours la vraie, me semble t-il.
Comment une minorité éveillée est-elle supposée procéder aux changements ? Vous vous dites : "Comment pourrai-je changer un peuple aussi faible et orgueilleux qu'il est vaste quand le courage me manque de changer ma propre vie ?" {Dieu] a dit :  "Le Semeur est passé ; Je ne t'envoie pas aux Semailles mais a la Moisson (Rév d'Arès 6/1-2)."
Si une minorité se rend compte qu'elle possède une vision plus élevée de la façon d'administrer une nation. que devrait-elle faire ?
Faciliter, démontrer et enseigner en assimilant sa clairvoyance. C'est difficile pour quelqu'un qui n'a pas une position au sein du pouvoir d'influencer la majorité.
Il a fallu un effort colossal pour amener la majorité à voir la valeur de l'ampoule électrique ou du téléphone.
Aucun changement ne se fait aisément, mais il y à toujours moyen d'y procéder pour peu que le changement soit sensé. Car la vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
À nous Pèlerins d'Arès de faire bon usage de notre patience et de notre amour évangélique envers cette humanité égarée, déboussolée dans laquelle nous sommes collectivement concernés. C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/9).   
Dans la mission arésienne nous les rudéraux d'aujourd'hui, nous savons superbement déjà par notre pénitence que des trésors spirituels enfouis en nous restent à découvrir. Des richesses missionnaires insoupçonnées qui nous surprendront comme un éclair traversa le ciel et on entendit un coup de tonnerre (Rév d'Arès L/4 :  La pierre de feu = la lave, l'éruption volcanique). En dépit de l'adversité, les pièges des ennemis du prophète et de ses frères, la Parole à Arès se répandra irrésistiblement comme la lave d'un volcan par toute la terre,qu'elle purifiera et dont elle renouvellera les assises spirituelles en se solidifiant.
Soyons la Lumière infinie, libérateurs nous vaincrons par l'amour. Tu pourras dire: J'ai vu Dieu, le Dieu de mon salut; maintenant j'ai confiance,car j'ai vu le Salut du pénitent et sa Force (Rév d'Arès 37/3).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Non, il n'a pas "fallu un effort colossal pour amener la majorité à voir la valeur de l'ampoule électrique ou du téléphone." Immédiatement décelé a été le progrès formidable que présentaient l'ampoule électrique qui supprimait la corvée d'allumer les chandelles et les becs de gaz et le téléphone qui évitait de se déplacer pour faire une communication à distance. Par surcroît, les tracas de l'adversité, de la rivalité, de la compétition, ne sont pas pour déplaire aux descendants d'Adam ! Par contre, beaucoup moins évidente est l'espérance de progrès et même de miracle que peut produire la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de préjugés. Oui, le changement que peut produire l'amour mettra du temps pour être vu, compris, adopté. Voilà pourquoi il nous faudra énormément de patience et de ténacité.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour votre commentaire.

21oct20 223C43 
J'ai visionné la vidéo "Un Prophète", version courte, [223C35]. Je suis preneuse. Je me suis arrêtée à ce document qui vous représente on ne pourrait pas mieux. Vous y êtes bien l'homme que le froid de l'âge a gagné, mais qui est à l'apogée, du moins proche de l'apogée de son témoignage. On y sent, comme on sent dans votre blog depuis quelques mois, le souci d'affiner l'intelligence spirituelle de vos disciples avant de disparaître.
Votre nom ne disparaîtra pas, mais vous serez très longtemps très contesté, parce que vous êtes totalement à l'envers de tous ceux, chefs ou subalternes, qui basent leurs objectifs sur une croyance religieuse, politique, philosophique, sociale. Vous n'avez pas besoin de dire que le salut n'est pas pour ceux qui croient, mais qu'il est pour ceux qui font en sorte de créer le bien, parce que le bien est Dieu, quel que soit celui qui l'applique et c'est pourquoi Dieu est partout, en tout, comme vous le dites. Il est la Vie ; ce seul mot dans La Révélation d'Arès a depuis longtemps été pour moi un indice parmi d'autres de l'authenticité de cette révélation, parce qu'à l'époque (1974) ce n'était pas du tout un des Noms de Dieu communs dans la religion Comme vous voyez, je suis une musulmane plutôt relative.
Tout ce dont vous témoignez est contraire à tout ce qui fait les idéologies qui gouvernent ou qui procèdent de l'ambition de gouverner le monde. Samuel Paty, [le professeur de Conflans ste-Honorine] qui a été égorgé et décapité, professait une sorte de sagesse très proche de la vôtre et c'est cela qu'on lui a fait payer (ce n'est pas son cours sur la liberté d'expression). Les ultras de tous bords ont un point commun : L'horreur de la sagesse.
Je suis gênée de signer d'un pseudonyme, parce que vous, Michel, et votre épouse Christiane êtes sûrement des personnes d'une grande probité, qui ne méritez pas qu'on se cache de vous, mais vous êtes aussi très imprudents, parce que l'innocence peut être imprudence.
Quand on vous lit (pour ma part je ne lis que ce blog, mais vous y écrivez beaucoup), on voit par transparence que vous êtes un homme conscient du jeu des forces religieuses et politiques dans le monde, même si vous vous exprimez plus prudemment qu'il n'y paraît parce que vous savez bien que vous êtes sans défense contre ceux qui voudraient effacer toute trace de votre passage sur terre.
Vos ennemis n'ont pas compris à temps le poids exceptionnel de votre enseignement ; c'est peut-être pour cette raison que le Père a porté son choix sur l'inconnu amphibologique que vous étiez, le "rien-du-tout" comme vous dites. Il est désormais soit trop tard, soit très difficile, pour vos ennemis d'empêcher le mouvement que vous avez lancé de poursuivre sa route, mais il sera possible de le dévier ; il n'y a pour cela qu'à attendre votre mort. Ici il y a une inconnue. Les hommes qui vous succéderont n'ont pas votre intelligence et votre trempe et auront un peu ou beaucoup une ambition, donc une vulnérabilité, que vous n'avez pas et ce mouvement de spiritualité libre — admirablement libre — que vous professez disparaîtra, sauf, peut-être (je le souhaite) dans ce que vous appelez le "petit reste". C'est dans l'espoir d'assurer son immortalité que vous poursuivez votre mission avec une vaillante persévérance.
Il est possible que certains ne vous rejoignent pas (ou vous quittent), parce qu'ils ont compris qu'il ne peuvent pas suivre l'exigence simple mais héroïque de la vie d'un Pèlerin d'Arès. Je suis de ceux-là. Vous l'avez d'ailleurs bien compris en assurant les pèlerins d'Arès (petit p) qu'ils ont aussi leur place près de vous. Merci, mais je ne suis même pas sûre d'être un pèlerin d'Arès petit p. Que faire sinon dire sur un ton banal qu'il existe un livre intéressant "La Révélation d'Arès", qui est un livre chrétien qui cite Mahomet, à lire à l'occasion...
Je vous propose de regarder l'interview d'une compatriote algérienne, Djémila Benhabib, par Sud-Radio.
Djamina B. de Marseille, Bouches-du-Rhône

Réponse :
Merci, ma sœur Djamina, pour ce commentaire, qui me touche beaucoup.
Pourquoi n'êtes-vous même pas sûre d"être un pèlerin d'Arès petit p ? Ma sœur, le Père a besoin d'apôtres et la première chose que j'ai envie de vous dire en vous répondant est : Joignez-vous à nos frères et sœurs de la mission marseillaise. Vous en connaissez probablement l'adresse, mais je vous la rappelle : 38 rue st‑Savournin, 13001 Marseille (je n'ai pas le n° de téléphone sous la main). Marseille est une grande ville qui a un grand besoin de missionnaires. Commencez peu à peu, tout doucement, et un jour vous trouverez l'énergie nécessaire pour être une pénitente et un apôtre à temps plein. N'ayez pas peur ! Vous semblez lire ce blog très régulièrement et donc vous savez déjà tout ce qu'il faut savoir pour servir de héraut à la renommée que mérite d'avoir La Révélation d'Arès, qui est l'authentique Voix du Créateur !
Le reflet que devrait avoir cette vie sur terre comme le reflet qu'a la Vie là-haut et dans l'infini vous les avez dans La Révélation d'Arès. Ce Livre installe en vous la Présence réelle du Très-Haut dans Sa Sainte Simplicité, il sème en vous les premiers cailloux du sentier qui, par la marche ascensionnelle qu'est la pénitence, vous mènera aux Hauteurs. Avec ce livre l'Histoire finit, la Vie commence.
La vie de ce monde est un nuage de mouches qui bourdonne autour de nos têtes. De temps en temps une mouche se détache et s'envole vers la Lumière avec laquelle elle finit par se confondre ; de temps en temps une autre mouche pique, parfois même pique et tue comme elle a tué ce pauvre M. Samuel Paty, mais la mouche exécutrice, pauvre garçon abusé et sans nul doute sincère, l'a rejoint dans l'invisible quelques instant ensuite et peut-être sont-ils, pour finir, montés ensemble vers les étoiles. Car ce monde s'arrête à la boucherie : l'égorgement et l'étêtement, et il pousse des cris d'indignation (ou de triomphe pour quelques uns), mais pour ma part je ne peux pas m'empêcher de penser que ces deux êtres : l'étêté et l'étêteur, sont morts à quelques instants d'intervalle et que là où ce monde mécréant croit que tout finit tout commence au contraire. Il n'existe pas pour moi d'autre histoire humaine que d'être né du ventre d'un humain femelle, de vivre très vite (j'ai 91 ans et je pense au temps où j'avais 10 ans comme si c'était hier) et de mourir pour très très longtemps jusqu'au Jour du Père... Ce monde étourdit, fatigue, fait rêver c.-à-d. fait s'enfuir vers des éons sans limites et les gens ainsi ne se rendent pas compte qu'il meurent avant le moment où s'arrête le cœur. Ce n'est pas de la poésie ; c'est du vrai.
Ne fuyez pas l'Appel du Père, ma sœur Djamina...
Djamina est un pseudonyme ? Qu'importe ! Remplissez-vous de votre propre histoire, ma sœur, faites naître votre âme, réveillez l'image et ressemblance de Dieu en vous, respirez Sa Présence en vous ! Laissez rouler la vague de Dieu sur votre sable, Djamina ! Vous êtes le flux et le reflux, vous êtes le mouvement que le Père veut remettre en marche.

21oct20 223C44 
Merci de préciser par cette belle image notre position.
Ainsi me sentais-je en tout cas : une plante sans grand attrait qui a pris racine dans un pan de ruine de la "civilisation rationaliste". La ruine témoigne d’une fin. N’annonce-t-elle pas aussi qu’une nouvelle construction est possible ? Ce mur sur lequel le petit reste rudéral prend racine, qu’était-il ? Palais, temple, maison, muraille, rempart ? Il ne reste rien, pas même un souvenir de sa gloire passée. Cela valait-il la peine de le construire pour que le temps de quelques battements d’aile (Rév d'Arès 32/4) ; il se change en regret, en désolation ? Ainsi vont les sociétés et l’Histoire, tout naît vit et meurt.
Puis de jeunes énergies apparaissent, elles arrachent les plantes accrochées au mur et prennent les pierres pour un nouvel édifice, un nouveau rêve. Ce rêve il en reste des traces dans nos mémoires. Rappelons-nous, il n’y a pas si longtemps, de belles pierres blanches, un tuffeau immaculé, encadrées de joints réguliers protégeaient un jardin où de pimpantes plates-bandes alignaient dans un ordre impeccable, tulipes, lys, roses, orchidées, arums, etc. chacune dans sa rangée.  Les fleurs fières vantaient par leur couleurs vives et leurs parfums enivrants, la santé du jardin, appelé démocratie. Dans ses allées que d’émerveillements, de commentaires enthousiastes comparant sur un ton d’expert, variétés et spécimens, en fait réjouis de la vigueur du jardin, reflet d’une brillante civilisation. À ses marges, des graines se nichaient dans les premières fissures du mur, invisibles au public, ignorées des jardiniers, gonflés de l’importance de leur rôle.
Être enraciné dans un joint du mur présente des avantages. Notamment celui de la hauteur pour mieux comprendre la vie du jardin. On y est aussi protégé des tempêtes. En quelques dizaines d’années, des vents purulents ont décimé les massifs et provoqué décoloration et perte des senteurs.
Voilà qu’un récent courant d’air pestilentiel génère un tel stress que les plantes se trouvent dénudées d’artifice et que le jardin révèle toute sa banalité et sa médiocrité : Une ronce très agressive a sectionné la corole d’une brave fleur dédiée à la maturation des jeunes pousses dont les pointes vertes percent la couche de terreau. Ce fait divers a mis en émoi le jardin qui décrète la mobilisation générale contre les ronces, pourtant sévèrement confinée dans un coin du jardin, peu nombreuses et faisant infiniment moins de dégâts que pucerons, araignées rouges, champignons, bactéries, limaces qui tuent des milliers de fois plus.
Du haut de notre mur, j’observe cette surenchère de panique et d’indignation, ces déclarations de guerre enflammées et je m’étonne de la disproportion entre la cause, certes horrible, et les conséquences destructrices en termes d’unité, de confiance, de paix de fraternité de la famille végétale. Pourquoi, me demandais-je, ne pas déclarer la mobilisation générale contre tous les parasites qui déciment des rangs entiers au lieu de détourner la question sanitaire par un épiphénomène ?
Cette réaction disproportionnée éclaire une autre catastrophe atmosphérique agitant en tous sens les populations des plates-bandes : Une tempête invisible dévasterait, dit-on le jardin. Elle avait un peu clairsemé les rangs il y a quelques mois et des bruits lourds et insistants prétendent qu’elle revient aussi dangereuse que la première fois. Pourtant, le peu de trous dans les alignements infirmerait ce vent de peur, mais, on ne sait jamais, pensent les fleurs, mieux vaut cultiver une peur de la mort illusoire que prendre le moindre risque sur notre beauté.
Cultiver la peur de la mort, entretenir le vertige secret de notre déchéance, faire circuler une sève morbide, n’est-ce pas là l’énergie du jardin qui, sentant qu’il a perdu la Vie, remplace la Salive de la Beauté, de l’Amour, de la Joie par celle du chaos, de la douleur ? La fascination du jardin pour la mort me paraît évidente. Mais pas la mort normale, non, pas celle des parasites habituels. Ces morts-là sont intégrées dans la petite vie que les plantes se sont données. Elles s’y sont faites et font partie des "risques du métier". Mais surtout, avec ces morts, on ne peut écrire aucune histoire, on ne peut se raconter aucune tragédie. Car les plantes sont animées d’une Vie secrète dont elles n’ont pas conscience. Une Sève divine y circule.  Si la Beauté, l’Amour, le Bonheur ne créent pas le jardin qui deviendrait alors le Jardin, la Sève se gâte en laideur, déception, amertume.  Et face à sa conscience, chaque fleur doit se justifier de la qualité de sa présence au jardin. Face à l’échec, les fleurs se racontent un drame comme excuse à leur non-accomplissement : "Ce n’est pas ma faute ! Que mes plaies, comme celles de Job, ont été lourdes !"
Les vents mauvais du désespoir ont dénudé le jardin de son rêve clinquant : il n’est qu’un terrain vague. Mais sur le pan de mur restent des décombres de la pseudo-civilisation, pousse une promesse. Un petit reste s’enracine. Le peuple rudéral trouvera une nouvelle intelligence dans la pierre de l’Histoire. Il comprendra le piège du vœu d’Adam — l’ivresse de se sentir divin qui saoule —, le dépassera et bâtira une civilisation agreste. Les racines des plants se rejoindront, s’uniront et se nourriront de la Salive de Vie.  De nouveaux jardins en naîtront, de fleurs et d’arbres anciens mais pourtant inconnus. Ils partiront à l’assaut de la citadelle, en feront éclater les ciments qui immobilisaient la vie, et l’Eau qui stagnait dans les citernes des religions circulera librement. En se déployant à travers le Champ, une végétation d’âmes, végétation lacustre, fera advenir une grande marée et la Mer des Hauteurs reviendra faire danser de sa houle heureuse les Peuples de l’Eau, longtemps prisonniers dans les glaces de la pensée sèche et du froid du cœur. La lumière du pauvre soleil s’effacera de manière imperceptible derrière une lueur apaisante, claire et vivifiante qui donne envie de Vivre, pas de dormir, prémices du Jour.
Perspectives inimaginables pour l’instant dans cette végétation rabougrie accrochée à la ruine. Cette image fait l’impasse sur les luttes, les tourments, les résistances que la Taure affrontera. C’est un autre sujet.
Salvator B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
"Les vents mauvais du désespoir ont dénudé le jardin de son rêve clinquant : il n’est qu’un terrain vague. Mais sur le pan de mur restent des décombres de la pseudo-civilisation, pousse une promesse. Un petit reste s’enracine. Le peuple rudéral trouvera une nouvelle intelligence dans la pierre de l’Histoire." C'est beau. Décidément, vous êtes poète, mon frère Salvator. Merci du fond du cœur pour ce beau commentaire, qui ne demande pas de réponse. Il parle par lui-même.
Au reste, je suis toujours un peu perdu dans le rêve ou la poésie des autres, seraient-ils mes frères ou mes sœurs. Le rêve ne parle vraiment qu'à l'endormi ; un rêve, au fond, ça ne se raconte pas. Les rêves sont les enfants de la nuit, mais essayez donc d'envoyer ces enfants-là à l'école... L'école ne veut pas d'eux ; ils ne parlent pas le même langage. C'est pourquoi on ne comprend jamais très bien les rêves qu'on entend raconter. Moi je rêve peu ou bien j'oublie mes rêves au réveil.
Il arrive qu'on me dise ou m'écrive : "Mais vous écrivez parfois comme un poète, vous faites danser les mots" et d'autres choses aussi flatteuses. Je réponds : "Non, j'écris et comme sans cesse écrire la même chose est assommant, je change ma manière de dire la même chose, rien de plus." En fait, je continue de dire ce que j'ai à dire comme je continue de respirer, plus ou moins rapidement ou profondément, avec ou sans soupirs, parfois en toussant, d'autres fois en apnée quelques secondes, etc., mais je respire, c'est tout, et tant que mon cœur battra je dirai toujours la même chose avec d'autres mots. Autrement dit, ce que j'ai à dire de la part du Tout-Autre est déjà dit avant que je le prononce, c'est dans La Révélation d'Arès. Éh, éh ! Tout le reste est chanson.

22oct20 223C45
Plusieurs lecteurs du blog

Réponse :
Le Docteur Trotta est bien connu. Plusieurs lecteurs du blog me demandent de passer cette vidéo. Je le fais.

22oct20 223C46
Il y a bien longtemps que je ne suis plus intervenu dans votre blog.
Michel, dans tes côtes (j'ouvre) une baie. Le frère (y) pale son île, (un lieu) sûr (Rév d'Arès xLii/1-2).
Ces Mots aujourd'hui résonnent particulièrement en moi alors qu'aux prises avec le roi noir local, j'ai enfin le sentiment de m'asseoir (Rév d'Arès xLii/9). Nous, ici (xL/1), réfugiés, tous contraires [les uns aux autres] qui s'aiment, remercions la Main qui (nous) tire en-haut au-dessus du vent (qui) bave(XLII/10) et remercions Son Vent (ii/5).
Un petit clin d'Œil (Rév d'Arès xxii/7) : Depuis quelque temps, j'affiche sur une vitrine de nos murs (33/3, xxxii/14, xL/4) l'appel de La Révélation d'Arès, ainsi que l'index de votre blog, vos entrées dont cette dernière "pauvres rudéraux que nous sommes !" et... hasard ? coïncidence ? ou que sais-je encore mais en tout cas absolument remarquable, tout à fait inexplicable, je dirais "surréaliste à la belge", voilà que  je viens de remarquer deux petits arbustes (50 cm) à mi-hauteur de nos murs, l'un à droite, l'autre à gauche, poussés, incrustés dans les joints des briques et nulle part ailleurs rien de pareil dans cette rue de la Madeleine. Alléluia !
Fabian D. de Tournai, Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Fabian, pour ce commentaire.
Au risque de paraître un vilain rationaliste, je pense que les deux petits arbustes de 50 cm existaient déjà, peut-être un peu moins hauts avant l'été (toutes les plantes poussent), à moins qu'il s'agisse d'un miracle comme votre commentaire le laisse penser sans le dire ; on ne peut jamais écarter cette hypothèse. En tout cas, vous avez bien raison d'afficher "sur une vitrine de vos murs (33/3, xxxii/14, xL/4) l'appel de La Révélation d'Arès," c'est une initiative apostolique nécessaire et, je précise, plus nécessaire que jamais.
Nous devons continuer de faire Souffler sur le monde la Voix du Père descendue jusqu'aux oreilles des humains à Arès comme nous devons continuer de respirer. Tant que nos cœurs battront et que le sang irriguera nos corps nous serons les relais de l'Appel de la Vie, du Père de l'Infini Univers. Certes, le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1) et ce que dit Dieu est déjà écrit sur les cœurs puisque ceux-ci font vivre Son Image et Ressemblance en chacun de nous (Genèse 1/26-27), mais le Souffle vient et chasse la poussière du temps qui a masqué Ses Paroles... le temps né du péché.
Notre vie moderne n'est plus une histoire qui vaille d'être racontée. Je vois masqués, leurs visages dissimulés sous la toile comme des arbalétriers sous leur haume, des gens dans des rue désertes, seuls au volant de leur voiture, sur des chemins de campagne où le vent est pur, et je me dis : Ça doit leur plaire d'être empêchés de respirer sous ce chiffon. À quoi peut bien leur servir ce subterfuge, car avoir un masque quand rien n'empêche de respirer est se servir d'un subterfuge... mais pourquoi ? C'est la mode. M. Macron a lancé une mode. Hier j'entrais avec mon épouse dans un petit café pour faire semblant d'avoir soif, histoire d'aller aux toilettes (j'avais envie de faire pipi), et la limonadière scandalisée me vit sans masque, m'apostropha comme si j'étais tout nu et qu'elle me priait de mettre un caleçon. Vite j'enfilai mon caleçons sur le visage ! Et tandis que j'urinais dans ses goguenots malodorants et impropres, je me disais : "Mais qu'est-ce que mes frères et sœurs humains ont dans la tête ? Ne voient-ils pas que l'important c'est l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés ? Qu'est-ce qu'on peut bien dire de métaphysiquement vital, fondamental, sur la pénitence à des gens pour qui l'important est d'avoir un chiffon sur le nez dont personne ne sait vraiment à quoi il sert ?" Il n'y a plus de vie intérieure, plus rien ne vibre sous les accents de l'Infini ; la vie humaine serait-elle révolue ? Quel esprit humain aujourd'hui naît-il critique ? Vous avez bien raison, frère Fabian, de réveiller l'attention des gens de la rue à ce qui est important : redonner à l'humain sa grandeur sacrée !

22oct20 223C47 
Bien cher prophète de la Vie,
Merci encore du fond du cœur, frère Michel, pour cette magnifique entrée sur les "rudéraux que nous sommes". Cette appellation nous convient à merveille.
Parmi les commentaires parus ces derniers temps, la simplicité éclairante des mots "bon sens" ont ravivé mon faible lumignon et m'ont vivifiée pour ma mission.
Pour mieux parler à nos frères humains de l'Appel urgent du Créateur à la pénitence, j'ai gravé dans mon cœur et ma mémoire les réponses reproduites aux commentaires ci-dessous :
Entrée 223, commentaire 37 :
"Mais nous refusons de signer les yeux fermés l'achèvement définitif de l'intelligence sociale sous prétexte que les peuples nombreux ne pourraient plus vivre en paix sans que les abus de pouvoir ne les protège. La Révélation d'Arès nous confirme qu'il existe des solutions intelligentes à tous les problèmes et qu'il suffirait pour cela de ranimer le lumignon (Rév d'Arès 32/5) et de refaire briller la chandelle du bon sens."
Entrée 222, commentaire 36 :
"Comment changer un monde (Rév d'Arès 28/7) dans lequel l'inacceptable est devenu l'acceptable et qui se réclame même de cet inacceptable accepté ? Comment le faire revenir au bon sens ? C'est tout le sujet de La Révélation d'Arès : Revenir au bon sens, donc entrer en pénitence, ce qui est simplement bon sens, simplement intelligence du cœur (32/5). Par là on voit mieux encore que la solution n'est pas dans une croyance, mais dans le Bien accompli. C'est un très gros problème, parce que les puissants ou pouvoirs de ce monde ne sont pas insincères ; en gros ils sont sincères. Les lois de gouvernement d'un côté et le bon sens que nous prêchons d'un autre côté flottent les premières dans une abstraction et les secondes dans une intelligence spirituelle qui les font se confondre malgré leur totale dissemblance. Seul le bon sens tenace et infatigable des pénitents peut faire avec le temps disparaître la pédante et tenace sincérité des rois noirs et des rois blancs et de leurs affidés."
Dans le même esprit, une sœur isolée, chère à mon cœur, vient de m'envoyer ce lien d'une nouvelle association intitulée "Bon Sens", dans laquelle on reconnaît des personnes qui ont le courage de s'exprimer, tels le Professeur Perronne, Sylvano Trotta, etc.
https://bonsens.info/qui-sommes-nous/
Ces forces, comme les nôtres, semblent faibles aux yeux du monde, mais si elles agissent avec persévérance,  et prudence, elles  contribueront à installer "l'amorce d'une civilisation qui n'a encore jamais existé, la métacivilisation agreste où s'aiment tous les contraires)."
Le frère baise Ma Lèvre (quand il) baise la lèvre de l'homme, la lèvre (qui) cache l'hameçon ; le frère (les baise
(parce que) le femier;  (est de lui que) sort le jardin. (Rév d'Arès xxii/8-9).
Les homme(s de) viennent les frères,  (le monde devient) le nuage (d')or
(où)  les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine Rév d'Arès xix/22).
Longue vie à vous, cher prophète et à sœur Christiane !
Je vous embrasse bien affectueusement.
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Chantal, pour ce commentaire.
J'ai pris connaissance de l'association "Bon Sens", mais je crois discerner dans les pages de ce site un souci organisationnel qui me gêne un peu. J'ai adressé un message à cette association pour lui demander si elle accepterait un simple berger, quand même plus qu'un sympathisant, mais une âme libre n'obéissant qu'à sa conscience. Je verrai bien ce qu'elle me répondra. Ma demande me semble, par sa simplicité, être le bon sens même.
Je vous sais gré, ma sœur Chantal, de penser que nous méritons bien de n'être que de "pauvres rudéraux". Il y a en nous une force cachée plus agissante qu'il ne paraît. Un mot l'exprime, c'est foi ! Gens de grande foi, de ténacité pénitente, sont ces pauvres rudéraux, et si nous ne l'étions pas, nous manquerions nos vies. Notre réussite, qui viendra, qu'importe le nombre nécessaire de générations, est très probable, parce qu'elle n'est pas due à des calculs, mais à l'amour. Nous sommes en garde d'instinct depuis que nous croyons en la Promesse (2/8, 28/22) de La Révélation d'Arès contre tout ce qui pourrait effacer les dernières traces en nous des forces édéniques qu'a épargnées le péché.

23oct20 223C48 
Je voudrais poser une question.
Une de vos disciple dit quelque part : "Le principe même de la mort — comme le péché, dont elle n'est que conséquence."
Pouvez-vous expliquer cette affirmation ? Où avez-vous trouvé que la mort est conséquence du péché ? Est-ce dans La Révélation d'Arès ?
C'est une affirmation gratuite.
Un anonyme de passage  (Ile de France)

Réponse :
Merci, frère anonyme, pour ce commentaire. Mais pourquoi rester anonyme pour poser une question aussi légitime et fondamentale que celle-là ?
Non, on ne trouve pas dans La Révélation d'Arès une phrase aussi directement claire que, par exemple : La mort est la conséquence du péché.
Oui, c'est une déduction.
Cette déduction couronne, à mon sens, la signification générale de La Révélation d'Arès.
Autrement dit, s'il faut faire pénitence de sorte qu'au bout des générations pénitences survienne le Jour de Dieu où les hommes ressusciteront, autrement dit le Jour où la mort n'existera plus, c'est bien parce que cette poussée dans le monde de l'esprit et de la pratique de pénitence ou du Bien accompli aura triomphé de quelque chose. Je ne vois pas ce que peut être ce quelque chose, sinon le péché, qui donc ronge l'homme et le rend mortel. Je lis La Révélation d'Arès tous les jours depuis quarante-six ans et je n'ai encore rien trouvé qui explique autrement l'avènement du Jour, la fin de l'écoulement du temps et la résurrection.
Mais il y a peut-être là quelque chose que j'ai mal compris. De toute façon, c'est sans importance, parce qu'il est également clair dans La Révélation d'Arès que le salut n'est assuré que par la pénitence. Soyez pénitent et vous serez sauvé, mon frère anonyme.

23oct20 223C49
Pour que le monde change, il faut d’abord que l’homme reconnaisse que le monde est en ruine. Or pour faire illusion, l’homme parade, fait miroiter mille mirages dont les bienfaits de la technologie, cherche sans cesse à briller, s’enivre de bruit... Tout cela est le mensonge permanent, qu’il se raconte à lui-même. Et s’il perçoit ci ou là une faille, il a réponse à tout ou il s’en invente une.
Quoiqu’il en soit, l'homme sait toujours tout remettre en cause... sauf lui-même. De la même manière, je ne peux me soigner que si je me reconnais d’abord malade d’où l’indispensable lucidité sur moi-même qui critique, juge, s’impatiente sur les autres, mes frères, dont font partie le scientifique, le politicien, le financier, le juge, le policier, ... Jésus le disait déjà (j’imagine une teinte d’humour dans ses paroles) : Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. [...] je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. (Matthieu 9/12-13).
La Révélation d’Arès extrêmement dense par endroit le résume en deux mots : le pécheur pénitent, et elle souligne que la multitude n’en a engendré aucun (Rév d'Arès 12/9) ! Les hommes vus par les pouvoirs ne sont que masse humaine, multitude réduite à des numéros d’identification, des nombres, des statistiques, des coûts, des risques d’instabilité... Les lois uniformisantes avec leurs cortèges de contrôles et de sanctions ne sont que la conséquence dramatique de cette vision de l’humain sous l’angle de la multitude qui ne peut engendrer que de l’impuissance, du découragement, du mensonge, de la violence c’est-à-dire de la barbarie. Voilà ce qu’il reste derrière le décor rutilant sur la scène que se joue le monde : des ruines.
Personnellement, je me méfie depuis longtemps, de tout ce qui nécessite de rassembler des hommes derrière quelques slogans où seul le nombre d’individus compte : pétitions, grèves, manifestations, etc. Ainsi l’homme attend-t-il  un sauveur... qui ne vient jamais.
Il faut tout reprendre au début, en commençant par le point de départ : mon propre cœur. Le mettre à nu sans complaisance. Voir la violence, les jugements, les peurs, l’agitation, les replis sur moi-même, l’impatience qui m’habite, me paralyse et m’empêche de prendre le cap du grand large de la Vie. En changeant ma vie et en invitant ceux que je croise à changer en Bien, le monde commence déjà à changer. Je suis donc bien un pécheur pénitent, c’est-à-dire un malade qui se reconnaît est qui se décide à se soigner, je suis une cymbalaire sur les ruines du monde. Quelle joie !
Merci pour cette belle image. L’image permet plus que les mots de continuer à méditer.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire.
Kodo SawakiVous dites: "Il faut d’abord que l’homme reconnaisse que le monde est en ruine," et cela me fait penser à une histoire authentique.
Cette histoire raconte la rencontre d'un sage moine japonais célèbre, Kodo Sawaki (voir image), avec une jeune homme, Daisen Deshimaru, venu faire une retraite spirituelle dans son monastère. Après un office religieux, le sage invite le jeune homme à le rejoindre dans son logis monastique.
Kodo Sawaki invite le jeune Daisen Deshimatu à s'assoir, pose devant lui une tasse en porcelaine et la remplit de nihonshu (alcool de riz japonais, aussi appelé saké).
Le jeune homme est stupéfait. Il s'exclame : "Mais n'est-il pas marqué sur le fronton du monastère que ni ail, ni oignon, ni alcool ne doivent jamais entrer dans ce saint lieu ?!"
"Oui," répond Kodo Sawaki, avec un joli sourire, tu as raison, jeune homme, ce que tu dis est marqué sur le fronton qui surmonte la porte d'entrée devant. Mais ce n'est pas marqué sur la porte de derrière.
Et le sage moine ajoute :
"Si tu veux suivre mon enseignement, commence par abandonner toutes tes idées préconçues."
Ainsi, "reconnaître que ce monde est en ruine", c'est d'abord se rendre libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, ne pas suivre les idées de la masse humaine qui croit ce monde en plein progrès en tous domaines, alors qu'il décline et tombe en ruine. Voilà pourquoi les humains que nous rencontrons dans la rue ne nous voient pas ; ils sont moellons, mais ne sont que moellons grêlés, qui se disloquent et tombent en décombres, et nous, nous ne sommes peut-être que cailloux, mais des cailloux bien lavés, qui s'empilent et se cimentent pour construire un autre monde.
Pour l'heure, ce monde ne peut pas nous voir, c'est assez dire qu'il ne peut pas nous comprendre. Il est plein de préjugés. Ses préjugés lui disent que nous sommes de pauvres égarés. Mais nous nous n'avons plus de préjugés. Nous avons écarté les obstacles. Rien ne pourra nous arrêter.
Ce que ce monde ne voit pas, c'est qu'il a fermé devant lui une porte fondamentale : la porte de la Vie. Nous nous ouvrons une autre porte, certes une porte étroite pour le moment, comme disait Jésus, mais ouverte sur la Vie. Nos regards, ceux du monde et les nôtres sont orientés très différemment ; tout cela changera peu à peu. Encore merci, frère Louis-Marie, pour votre commentaire.

23oct20 223C50
J’aime cette image d’une "rustre cymbalaire des murailles dans les ruines du monde". Ces belles petites plantes rustres, simples, mais résistantes, poussant à des endroits improbables, image de la Vie toujours là partout et qui sera toujours là quand la loi des rats étouffante aura fini par disparaître.
Mais, en attendant, que de patience et de ténacité énormes il nous faudra comme  vous l’évoquez en 223C42.
Notre mission est très difficile, parfois dans la rue nous avons le sentiment d’être invisibles, face à des gens masqués, regard peureux, et j’ai le sentiment que l’acceptation de ce masque est un bon prétexte pour ne pas avoir à communiquer. Mais quelquefois une oreille se tend, attentive à l’Appel au Bien, à l’Amour, et ce n’est pas si rare au fond, et nous sentons que quelque chose passe au-delà des mots, quelque chose de la Vie, alors quel bonheur !
Mais il faut se batailler intérieurement, se dépasser sans cesse dans ce monde compliqué, qui perd son sens et qui ne sent plus la Vie pour ne pas perdre l’enthousiasme.
Lors de rencontres plusieurs fois je vous ai entendu parler des hommes des cavernes ; vous disiez qu’ils étaient sans doute plus près du Créateur, de la Vie que nous avec toute notre technologie, notre science, qui nous laisse croire que nous avons évolué. Vous nous disiez que ces hommes des cavernes ne se sentaient pas seuls. Aujourd’hui l’homme se sent seul, il ne ressent plus le lien avec autre chose. Et je reprends votre phrase dans la vidéo “Un Prophète” : "Il nous faut aller vers autre chose, trouver une autre Lumière et cette Lumière c’est l’Amour qui la donne."
Merci pour tout, frère Michel, prophète de la Vie.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle avec sœur Christiane.
Marie-Odile O. de Toulouse, Haute Garonne

Réponse :
Je suis très heureux, ma sœur Marie-Odile, de lire ce commentaire.
Vous soulevez là des questions qui pourraient nous occuper sur des pages et des pages, mais il nous faut toujours abréger. Dans le cadre de l'abbréviation j'aime votre phrase : "il faut se batailler intérieurement, se dépasser sans cesse dans ce monde compliqué, qui perd son sens et qui ne sent plus la Vie pour ne pas perdre l’enthousiasme." En fait, il faut surtout "batailler" pour tout ramener aux formes très simples du Dessein Créateur qui, à Arès, devient un Dessein Re-Créateur.
Ainsi les plantes rudérales sont-elles des formes végétales simples sur les décombres très simples — les ruines sont en gros des tas de pierres — avec tout autour un monde de plus en plus compliqué..; compliqué jusqu'à l'aberration quasi absolue, comme l'histoire du covid-19 nous le montre : On entreprend une forme de destruction du monde dans l'espérance (plus que douteuse) d'éradiquer un coronavirus... C'est l'histoire du marteau-pilon pour écraser une mouche, et l'histoire très triste d'un pauvre garçon auquel on a fait croire qu'en coupant une tête à Conflans ste-Honorine il rétablissait l'Islam sur un pinacle royal.
À mon avis, la première chose quand on lit La Révélation d'Arès, c'est d'être surpris de son extrême simplicité ou dépouillement. C'est peut-être pourquoi ce monde ultra-embrouillé et complexe, tout à fait incapable de la lire avec profit, la voit comme un texte négligeable, voire même nul, en somme du parler pour ne rien dire. Oui, quand je lis La Révélation d'Arès — je L'ai tous les jours sous les yeux — sans fin est ma stupéfaction de voir ce monde si compliqué autour de moi. Pourquoi le pauvre jeune homme tchétchène qui a coupé la tête d'un professeur de géographie a-t-il cru que le Coran lui donnait l'ordre de se faire ainsi bourreau ? Il était si demeuré, ce lamentable assassin, qu'il a pu ne pas se dire qu'un dieu qui se réduirait à un coupeur de tête ne serait vraiment pas grand chose. Et que vont chercher les policiers, les juges, les enquêteurs, les psychologues, les journalistes, etc., qui examinent à la loupe cette affaire qui, pour horrible et tragique qu'elle soit, n'en est pas moins qu'un fait divers. Qu'est-ce que signifie cette atroce exécution ? Je crois que ça ne signifie pas plus que le fait cité par le théologien Hans Küng disant que nous sommes dans une période où l'islam comme le christianisme sont en recherche de leur identité. Je pense sincèrement que pour en arriver là il faut vraiment être à la recherche de soi-même. Oui, la religion n'a pas besoin de restauration, mais elle a grand besoin de transformation, de changement, dit La Révélation d'Arès.
La Création se poursuit hic et nunc et nous en sommes les co-créateurs. Nous devons porter l'humanité à reprendre sa lente ascension sur les sentiers de l'évolution vers le Bonheur et le Jour de la Vie, qui est le Dessin, l'Objectif, la Finalité.
Je sais que je peux compter sur vous, Marie-Odile, sur Rémy, sur vos enfants Sara et Marie, vos frères et sœurs de foi pour mettre en place à Toulouse une plateforme solide de mission.

23oct20 223C51
Je viens de recevoir cette info:
https://youtu.be/N0CR2nP1rp0
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette intéressante information.

23oct20 223C52
Bonjour chère Mikal,
Si vous avez cinq minutes, cela nous sort du covid-19. Nickola Tesla avait compris beaucoup de chose, sur l'infinité de l’Énergie Créatrice de l'univers !
L’Inde estime que son propre programme d’énergie libre est une question de fierté nationale, et n’a pas peur de risquer de se mettre à dos les pays du pétrodollar, en apportant son soutien au générateur AC sans réaction synchrone (RLG) inventé par son propre citoyen, Paramahamsa Tewari, un ingénieur électricien, et ancien directeur exécutif du Nuclear Power Corporation of India.
La recherche de Paramahamsa Tewari sur la nature de la réalité, l’a conduit de l’étude des anciens Védas de l’Inde, à la formulation de la théorie Vortex de l’Espace. C’est une nouvelle théorie unifiant la relation entre l’espace, la masse, l’inertie, la lumière, et la gravité.
À partir des principes décrits dans les textes védiques, Tewari a pu délimiter un modèle mathématique qui explique les mots de Tesla quand il a dit : "Toute matière perceptible provient d’une substance primaire, ou ténuité au delà de la conception, et remplissant tout l’espace, l’Akasha ou éther luminescent, lequel est sollicité par le Prana donnant toutes vies, ou force créatrice, qui crée l’existence, de toutes choses et phénomènes, dans des cycles ne se terminant jamais." (Nikola Tesla, “Man’s Greatest Achievement,” La Plus Grande Réussite De L’Homme)
https://reseauinternational.net/linde-ne-supprimera-pas-le-generateur-denergie-libre-tewari-malgre-les-menaces-du-royaume-uni-des-etats-unis-et-de-larabie-saoudite/
Alain J. du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire qui m'arrive dans ma boîte eMail, par lequel vous abordez la "théorie Vortex de l’Espace," qui n'est pas une chose vraiment nouvelle, puisque j'ai assisté à Jussieu, quand j'étais étudiant, il y a soixante-six ans, à une conférence donnée par un professeur allemand de passage à Paris (j'ai oublié son nom), dont le sujet était le Vortex Espace-Temps ou quelque chose comme ça. Mais j'ignorais cette affaire de "programme d'énergie libre" de l'Inde. En ce moment, je n'ai pas le temps de visionner le site que vous me communiquez, qui porte sur le générateur Over-Unity sans réaction inventé et expérimenté en Inde, mais je le ferai quand j'aurai un petit moment de libre.
De toute façon, il est certain que les sources d'énergie exploitables sont beaucoup plus diverses qu'on nous le dit, parce qu'il y a un Générateur, dont la science préfère ne pas parler mais ne peut ignorer indéfiniment : la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Le problème est dans l'opposition de deux visions : celle de la science occidentale hautement matérialiste qui cherche tout dans l'immédiat, et celle de la connaissance de la Vie, qui sait qu'il y a là une énergie qui ne pourra être captée que dans longtemps, tout comme le monde ne changera (28/7) que dans longtemps.
Je crois me souvenir que deux points de la théorie générale d’Albert Einstein sur la relativité ont été confirmés par la NASA, avec son expérience dite de Gravity Probe B. Sur un satellite, le Gravity Probe B, mis en orbite à 644 km de la Terre, avaitent été embarqués quatre gyroscopes capables de mesurer l’orientation de façon ultra-précise. Ils devaient mesurer les deux aspects de la théorie sur la gravité  d’Einstein (Relativité générale). Le premier est l’effet géodésique, qui est la déformation de l’espace et du temps, ou espace-temps, autour d’un corps, comme une planète. Une façon courante de visualiser l’effet géodésique est d’imaginer la Terre comme une boule de bowling et l’espace-temps comme un trampoline. La gravité de la Terre déforme l’espace-temps de la même façon que le ferait une boule de bowling au milieu d’un trampoline. Le second effet, de la gravité, testé et mesuré par le Gravity Probe B futt l’effet lense-Thirring, où aux alentours d’un immense corps en rotation, l’espace et le temps sont en quelque sorte "entraînés" dans le mouvement de rotation. Ils ont ainsi réalisé ce qu'Einstein croyait impossible à réaliser.
Le satellite Gravity Probe B a utilisé un appareil appelé suiveur stellaire capable de suivre une seule étoile, appelée étoile guide de référence, en l'occurence IM Pegasi. Elle a servi de référence pour évaluer avec précision la déviation des gyroscopes embarqués. Si nous vivions dans un univers qui se comporterait comme prévu par Isaac Newton (on sait depuis Einstein que ce n’est pas le cas), dans lequel l’effet géodésique et l’effet lense-Thirring ne se produisent pas, alors les gyroscopes resteraient alignés pour toujours avec l’étoile guide. Mais ce n'a pas été le cas. Imaginons que la Terre soit plongée dans de la mélasse, celle-ci serait déplacée autour et, par conséquent, tout objet serait également entrainé, c’est ce qui se passe dans le gyroscope. On a trouvé par là des preuves d’un changement dans l’orientation angulaire des gyroscopes. Einstein a écrit que l’effet lense-Thirring* serait effectivement présent en fonction de sa théorie. Même si son ampleur est faible, elle est mesurable, donc vérifiable.
Abrégeons et disons que s'il ne fait aucun doute que la Vie n'est pas mathématiquement formulable, elle pourrait être, après le Jour, une source aussi grande qu'inépuisable d'énergie.

* L'effet Lense-Thirring est un phénomène astrophysique prédit par la relativité générale d'Albert Einstein et qui a un effet significatif autour d'objets en rotation très rapide et dans un champ gravitationnel extrêmement fort, comme un trou noir de Kerr.

24oct20 223C53
Chers sœurs et frères, cher frère Michel,
Merci infiniment pour cette nouvelle entrée qui insiste sur notre réalité spirituelle et notre mission, l'humilité, la patience, l'amour, la paix sont bien les grandes clés du changement en profondeur de l'homme ; par là tout au fond de lui revient le Jardin qui gardera ces petites fleurs sur les cailloux tout en s'élançant dans l'immensité du Ciel avec la Vie qui nous tend ses bras, pour chacun, sans cesse et à l'infini.
Je me permets d'attirer votre attention sur ce journaliste d'Antipresse (Suisse) Slobodan Despot (son vrai patronyme), car j'aime beaucoup sa lucidité et la diversité de ses sources de réflexion : spirituelles, économiques, sociales, philosophiques, etc.
Dans cette vidéo il pose la question de l'homme réduit par la technique, le social alors qu'il a une conscience qu'il peut rendre active pour influencer ce monde. La crise du covid alimente bien sur toute sa réflexion ici. Cette vidéo dure 34 minutes, elle commence en douceur mais devient très instructive. Je lui ai parlé de vous en le renvoyant vers votre blog et sa dernière entrée ; il m'a remercié par retour d'email. Ce journaliste n'est vraiment pas comme les autres. Il présente par une vidéo son journal à télécharger, j'y suis abonnée.
"ANTIPRESSE 255 | 18.10.2020
Editorial en vidéo:
https://youtu.be/y8jSeakRKj0
"Chers lecteurs,
Je vous laisse découvrir cette fois-ci sans commentaires superflus un numéro exceptionnellement riche et qui déborde aux entournures. Tout nous a paru important et urgent, de telle sorte que nous n’avons rien renvoyé à la semaine prochaine. Nous avons ajouté en fin de numéro une «turbulence» récapitulant une série de documents — texte et vidéo — qui nous ont paru importants à consulter.
Si mes réflexions sur le site de Cnossos vous heurtent, réagissez!
Si l’Antipresse vous donne des armes et des provisions pour résister à la pression ambiante, faites-nous connaître autour de vous!
Et surtout: restons allègres et sereins!
Bonne lecture et bonne semaine,
Despote gratuit"
Marie-Hélène R. de Région Toulousaine

Antipresse

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire et les documents joints.
Je ne suis pas sûr que ce qu'édite Slobodan Despot soit aussi proche de nos propres préoccupations spirituelles que vous semblez le penser, mais je n'ai pas le temps de lire et d'écouter tout cela. Les lecteurs du blog qui auront le temps de lire la brochure "Antipresse" et de visionner la vidéo y verront plus clair.

24oct20 223C54 
Je vous joins cette vidéo d’un média suisse "Antipresse", dont le fondateur, Slobodan Despot, nous livre son analyse de la situation de la Covid. Une de plus ! Oui, mais celle-ci touche plus à la métaphysique de ce monde et de ce fait, me paraît plus appropriée à la réflexion sur elles-mêmes des plantes rudérales. L’idéal aurait été de n’en prendre qu’une partie mais je n’ai pas le logiciel pour cela.
Il pointe notamment qu’avec cette "crise", nous vivons une fiction uniquement entretenue par les médias et les gouvernants. Il ne nie pas une maladie nouvelle, mais le fait que si l’on se plaçait dans un temps sans télé, les hommes ne sauraient pas qu’il y a une épidémie au seul vu de leur proche et voisinage. Au temps de la peste, une personne sur deux mourait — y’avait pas photo — et non 0,05 % de la population ; en France mais beaucoup moins dans d’autres pays) ! Par le passé, il aurait été inconcevable qu’on bloque tout un pays devant se plier à des services sanitaires laissés sciemment déficients, du coup, trop vite engorgés, et non l’inverse (il paraît même que le nombre de lits de réanimation a diminué entre mars et aujourd’hui ! Nous sommes entrés en "pleine abstraction technologique" dit le commentateur, une sorte "d’anomalie de l’espace-temps" qu’il qualifie de dystopie.
Nous le savions déjà grâce à Dieu. La loi humaine veut se substituer à la conscience individuelle au point de l’éradiquer, mais de nos jours, c’est pire encore parce que la machine prend le contrôle de la loi, en particulier avec le mirage de progrès que représente l'Intelligence Artificielle, dont sortent une kyrielle d’algorithmes inquisiteurs. N’est-ce pas sur la base de projections mathématiques farfelues de l’épidémiologiste anglais Neil Ferguson, annonçant une terrible hécatombe, que l’Occident a pris la fièvre du Coronavirus (alors même qu’il s’était déjà trompé sur le H1N1 ?) et a décidé le confinement ? N’existe-t-il pas, désormais, une "ingénierie sociale" avec diplôme formant des "chargés de mission", des "chargés d'études" et autres "conseillers techniques" comme experts des politiques sociales, de l'action sociale et médico-sociale ? Ce préjugé technologique officiel ne pèse-t-il pas lourdement sur les décisions gouvernementales ? Voilà que l’humain ne devient plus qu’une réalité de masse, dont il suffirait de connaître les "lois" de fonctionnement psychologique et sociologique, les processus de "soumission librement consentie à l’autorité" (expérience de Milgram) et autres "dissonances cognitives" pour le manipuler à loisir. Selon le monde en cours, l’homme devrait s’identifier de plus en plus à une mécanique. N’est-ce pas la négation totale du Dieu qui gît en lui et de sa liberté absolue ?
Le libre-arbitre ? L’amour ? La conscience ? Kék’cék’ça ?
Voici venu le temps des robots. La république en marche ? Oui, en marche vers Matrix ! Notre réalité qui n’était déjà qu’un rêve par rapport au Réel, s’invente une réalité virtuelle à laquelle elle "croit". C’est le rêve du rêve pour paraphraser le mensonge du mensonge (Rév d'Arès 32/7) ou le péché des péchés (38/2). Ce virtuel pris pour réalité est l’exclusion définitive de ce qui restait encore de "bon sens" que souligne avec raison notre sœur Chantal (223C47).
Cela engendre une mise en abîme vertigineuse, j’y vois l’eau noire où sombre doucement mais inexorablement les fils du roi blanc (Rév d'Arès xxxii/1) et du roi noir. Ce n'est possible que parce que trop de consciences sont droguées, sous le péché général, d’abord, le péché ordinaire, le "mal banal" (Hannah Arendt) devenu norme sociale, où la nature humaine ne se voit plus que comme animal pensant, mais aussi maintenant trop de consciences sont sous les puissants narcotiques de l’info et les neuroleptiques du système.
À force de vivre sous le joug de la seule matière, en égoïste, sec, égotique dans l’unique désir d’une jouissance immédiate des corps, les cœurs se sont asséchés, endurcis, et les cerveaux ont sombré dans une mollesse trompeuse où la pensée s’est tarie. On comprend que l’homme noir ne fasse pas le poids sur la durée face à la rusticité de l’homme du sentier, du tubra (Rév d'Arès xxvii/06) – vive les Amish ! -, et que les herbes luxuriantes jaunissent, tombent malades, se fanent quand poussent les discrètes mais rustiques rudérales. Trop de cerveaux ne fonctionnent plus, ont perdu définitivement ce "bon sens" si vital qui a les pieds sur terre, ce reste d’intelligence spirituelle, faible lumignon (32/5) certes, mais lumignon quand même, dont le peuple était le gardien et dont Descartes disait encore il y a 400 ans qu’il est  "la chose la mieux partagée au monde" (Discours de la méthode).
D’où cette peur de la mort si soudaine si irrationnelle au regard d’une maladie somme toute peu mortelle par rapport à la grande masse. Mais est-ce bien une peur de la mort ? N’est-ce pas plutôt la réalité même de la mort devenue un scandale pour des êtres décervelés qui ne se voient plus que dans le moment présent indéfiniment prolongé ? C’est comme si soudain un rêve d'éternité s’était levé dans l’humain, comme si la fiction confortable et indolente de la vie matérielle à laquelle il s’est habitué ne tolérait plus l’irruption catégorique et sans appel de la mort en tant qu’arrêt brutal, vrai, de la vie. Un phénomène qu’il préfère nier parce qu’il le rappelle trop à lui-même, au mystère de ses origines. Et c'est peut-être parce que beaucoup sentent confusément dans leurs profondeurs combien l’Amour absent ici-bas va leur manquer dans l'au-delà, combien ils sont creux, vides d’âmes, vides d’Eau, de Feu, qu'ils veulent différer indéfiniment l’inéluctable, qu'ils préfèrent croire à une éternité de pacotille, au rabais, une éternité virtuelle, dont la fiction n’est plus entretenue que par le miracle médicamenteux dans leur corps débile actuel, dont il attendent un fallacieux salut, le mirage télévisuel et leurs incessants et puérils bavardages sur les réseaux sociaux à la gloire de leur petit moi.
Heureusement, cette entrée générale dans le virtuel provoque aussi la réaction d’une minorité conservant un peu de bon sens, qui forme le petit reste [Rév d'Arès 24/2] de ceux ont compris que le vrai front se situait désormais sur celui de l’info, du vrai lui-même, quand le mensonge officiel se voudrait le gardien zélé de lui-même pourchassant avec ardeur les "fake news", autrement dit ceux qui ne lui sont pas conformes. Je ne compte plus les nouveaux médias, dont "Antipresse" justement, et même les sites alternatifs aux Facebook et autres Youtube, qui surgissent comme des petites fleurs sauvages, eux aussi, rudéraux sur les ruines de la grosse information, devenue machine à générer le rêve, déjà condamnée à disparaître en fait.
Alors comment la Vie Qui sait les profondeurs des cœurs n’aurait-elle pas anticipé bien à l’avance, il y a plus de quarante ans, le désastre à venir de cette civilisation de la profusion matérielle sans vie spirituelle, de la cane-sa-cuisse-pond-l’or (Rév d'Arès xviii/03) qui monte ses édifices orgueilleux bravant la face du Ciel avec des "moellons grêlés" (réponse 223C49) qui ont le mensonge pour ciment ? La chute est inéluctable, il fallait par conséquent anticiper une relève "de cailloux bien lavés, qui s'empilent et se cimentent pour construire un autre monde" (223C49) : la Maison (xLii/22) du Père/Mère.
Ne voilà-t-il pas que cette grave carence en amour nous revient maintenant en pleine figure avec un masque obligatoire sur le nez, comme si nous &tions trop puants à nous-mêmes et n’osions plus contempler nos visages en entier ? "Qu'est-ce qu'on peut bien dire de métaphysiquement vital, fondamental, sur la pénitence à des gens pour qui l'important est d'avoir un chiffon sur le nez dont personne ne sait vraiment à quoi il sert ?" (223C46). Eh oui !
Oui, comment, dans ce désert d’amour, sans Eau, déjà ruine spirituelle sous des dehors matériels encore pimpants, la Vie n’aurait-Elle pas enfanté son contre-projet ? Déposé sa touche d’espérance, l’air de rien, un anticorps civilisationnel, une infime graine, un micro-organisme : son prophète ? Il paraît que l’intestin est notre deuxième cerveau. N’est-ce pas cette flore bactérienne bienfaisante qui nous maintient en vie ? Ne fallait-il pas un nouveau micro-organisme à l’échelle du monde, une pante (Rév d'Arès xxxvi/23) mâchant, digérant, ruminant la poussière des décombres pour fermenter le fumier, le rendre fécond, pour qu’y pousse cette nouvelle Vie herbacée, nouvelle race (xii/5), tupha (xix/11) triomphant ne pourrissant plus, ces plantes rudérales, qui ne payent pas de mine, ignorées ou méprisées, mais qui sont rien moins que le retour du "bon sens" en plénitude, de l’intelligence spirituelle accrochée aux pierres grêlées du temps né du péché comme aux cailloux bien propres hors du temps nés de la pénitence : la relève. Le frère dans sa vie courte doit acquérir la longue patience du Pas lent (xii /2) mais inexorable de Dieu.
https://www.youtube.com/watch?v=y8jSeakRKj0&feature=share&fbclid=IwAR1w5xxImNM3PnYxyUgeeEvwGLnXxjJDKn-p2m2maqYhebAvObQko-ue0hI
(un URL équivalent nous a déjà été donné par Marie-Hélène R. 223C53, voir ce dernier commentaire).
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire.
Vous nous invitez à lire et écouter M. Slobodan Despot dont nous parle justement notre sœur Marie-Hélène R. de Toulouse dans le commentaire précédent 223C53. Mais votre commentaire est plus abondant que le sien. Je n'ai pas le temps de visionner la vidéo YouTube dont vous nous donnez l'URL, mais j'ai pris le temps de vous lire attentivement. Comme c'est généralement le cas quand vous commentez, votre pensée bien développée ici ne demande pas de réponse. Elle porte cependant à réfléchir.
Cette période de covid-19 se décline sur les media écrits, audibles ou visuels avec force insistances sur la théorie gouvernemantale qui paralyse nos vies, elle est tellement épaisse, bruyante, par endroits menaçante, que je vois mieux que jamais son contenu : le vide métaphysique ou spirituel à l'intérieur du discours officiel qui est la baudruche énorme et très voyante qui l'enclôt. S'il ne s'agissait pas de paralyser nos vies, de nous empêcher, d'échanger, de nous rencontrer, de voyager, quel éclat de rire répondrait à ce néant de vie. J'en arrive à me demander comment vivent ces gens au palais de l'Élysée, à Matignon, bref, dans les ministères... Ont-il des contacts avec la vie de la population qu'ils font tourner en bourriques avec leurs lois "sanitaires" ? Quel est le sens ontologique de ce qu'ils décrètent à un peuple qu'ils semblent considérer comme des guignols immortels, un peuple à têtes de bois dont, en somme, ils pensent sauver l'immortalité ? Jamais je ne me suis senti si loin de ces gens ; je me sens en plénitude et, tout en les aimant, je les sens désertiques, stériles, vains, absents. Quel travail devant moi et vous tous, mes frères et sœurs. Je comprends mieux que jamais pourquoi La Révélation d'Arès et les fondements très consistants de notre mission dans le monde ne représentent rien pour ces gens-là. Vous parlez de Descartes évoquant le bon sens comme "la chose la mieux partagée en ce monde" mais, au fond, à l'époque de Descartes, les travaux et écrits de celui-ci étaient totalement ignorés au Palais Royal, à la Cour, dans les Ministères... La France et beaucoup d'autres pays sont depuis des siècles dirigés par des têtes vides.
Nous, nous vivons les aubes frémissantes de tous les possibles, car les possibles ne consistent pas à économiser quelque 0,005 % de vie dans le monde — vous parlez par erreur de 0,05 % seulement, et en France la mortalité-plafond en mars n'a été que de 0,08 % — mais à refaire de l'homme la digne image et ressemblance de la Vie Qui l'a animé. La métaphysique dont on a déshabillé l'humain pour l'habiller d'acier, de plastique et de papier monnais, n'est pas une vue de l'esprit ; c'est une réalité solide. Je n'ignore pas, parce que je le sens, ce qu'est la chaise de bureau sur laquelle je suis assis ; elle n'est pas que métal et textile, elle est composée d'atomes en mouvement dans le vide sous moi, comme tout ce qui m'entoure ; je suis un merveilleux doigt de Dieu qui explore les vibration de tout ce qui vit, et par là seul je sais que la vie ne peut s'arrêter à l'arrêt de mon cœur, ma vie est forcément autre chose. M. Macron et moi ne vivons pas sur la même planète.

25oct20 223C55
Très cher Michel tant aimé,
Je ne sais pas si vous le savez mais Kodo Sawaki a chargé Deshimaru de répandre le Zen Soto en Europe : Deschimaru a quand même réussi à implanté plus de  120 centres en Europe dont un à Strasbourg où je connais tous les disciples de Deshimaru. Taisen Deshimaru avait une autre technique plus radicale, pour nettoyer les préjugés  de ses disciples : il les faisait boire su Saké jusqu'à qu'il ne tiennent plus debout et le lendemain il leur demandait : "Est-ce que ça vous vous a suffi hier soir pour commencez à vous vider de tout préjugés ou faut-il que je vous réinvite ce soir". D'autres enseignants invitaient leurs disciples pour boire un thé et ils versaient du thé jusqu'à ce que la tasse déborde ; le disciple réagissait en disant : "Mais vous faîtes débordait la tasse" et l'enseignant leur disait : "Cette tasse qui déborde est comme votre esprit : emplie d'idées reçues et de préjugés sur tout !"
J'aime ces histoires qui prêchent par concret pragmatique plutôt que pas abstraction intellectuelle !
Vous ne le savez peut-être pas — et ce n'est pas si important que ça — que trois fois par jour au moins quand je consulte votre blog, je m'arrête cinq minutes sur votre photo et je récite une sorte de "mantra" où je dis dans mon cœur : Le cœur est emplie de son Dieu ! Merci, Mikal, pour tout ce que tu m'as apporté pendant vingt-deux ans où j'ai été totalement dévoué à la cause arésienne et maintenant encore je te remercie, Mikal, pour tout ce que tu m'apportes."
Mais je me dis — c'est peut-être un préjugé total que vous ne publierez pas ce commentaire parce qu'il n'est pas totalement "arésiennement correct"— On verra bien votre "ouverture d'esprit et surtout de cœur et d'âme ?!"
Je vous aime très fort !
Philippe R. de Strasbourg, Alsace.

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire qui me va droit au cœur.
J'ignorais que Deshimaru avait fait un travail d'implantation du Zen Soto en Europe et qu'il avait implanté plus de  120 centres en Europe dont un à Strasbourg. Merci pour cette information.

25oct20 223C56
votre dernière entrée est très belle. Merci une fois de plus pour elle.
Les fleurs des ruines, fleurs que nous sommes, me font penser, même si cela n'est pas la même chose, aux fleurs vivaces persistantes. Qui peuvent malgré le terrain où elles poussent persister, grandir...
Je vous embrasse
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Monique, pour ce commentaire.

25oct20 223C57
Bien aimé prophète en Son Amour Immense,
La Parole  m'invite sans cesse à changer de regard.
Et là, tout de suite, mon regard se ravive et face à moi, non, je ne vois plus que des masques, mais bien plus nos sœurs et frères en humanité.
L'Amour est fort, Son Amour en chacun(e) !
Nous sommes rudéraux, rudoyés, mais  le Souffle éteint le feu — il guérit cet afar [Rév d'Arès xxxii:10], cette culture de la mort... La mort est la conséquence du péché  —, si l'humain travaille et redevient pénitent, parce qu'il donnera la Vie, parce que cette Parole est Vie !
Le Père vous dit : Tu es le lierre qui odore, la brassée de la récolte, tu es déjà sous la paille Mon Eau, tu es la Vie sans les forterese , tu es l'angle à quatre renforts...
Il est temps que la Moisson se fasse et que le monde soit sauvé avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Nous pouvons et nous devons nous replacer face à la Lumière, celle qui dérange, celle qui nous sauve dès que nous sortons des impressions, des faiblesses qui appauvrissent notre humanité (Rév d'Arès 20/2, 21/1).
Ce qui suit est l'extrait d'un article écrit par vous-même, le témoin et prophète de La Révélation d'Arès, un extrait de "Liberté" — du libre arbitre à la liberté absolue — du "Pèlerin d'Arès" 1993-96 :
"Tandis que menace une grave crise socio économique, tandis qu'il faudrait réduire les impôts, libéralise, déréguler, mais travailler plus pour relancer la prospérité, seule productrice de bien social, on légifère, on impose, on réprime, le temps de travail est réduit, de sorte que le poids et l'envahissement de l'État s'étendent sans cese... Ne comprend -t-on pas que l'U.R.S.S a disparu pour des raisons similaire: l'asphyxie de la liberté, la perte de vitalité?"
Réprimer c'est "substituer la force étatique à la responsabilité naturelle, génératrice d'amour et d'intelligence, c'est ne rien comprendre au sens de la vie."
 "L'abandon à l'idée que dans la loi réside le bien public est parent de l'abandon au mal pur et simple, croire que le mal est immensément et fatalement dominant est desespérer des hommes ; c'est l'abandon à la facilité, à la chasse aux bouc émissaires, à la médiocrité et à ses chaînes invisibles : le crime est agitation d'enchaînés."
Je crois que l'humain a oublié ce qu'il était, ce qu'il a vécu, ce que ses grands parents ont connu il y a quelques dizaines d'années. Et puis, pour ne pas souffrir, l'homme a rêvé à un monde meilleur, puis, installé dans le bien être, il a  laissé faire et dans l'inconséquence a fini par s'anesthésier.
Par sa propre démission de la vie envers son frère, sa sœur ; par les distractions, les nouvelles drogues auxquelles il abandonne son savoir-vivre son savoir-faire ; la main s'est prise pour le pied (Rév d'Arès xxvi/10) !
Alors, les hommes ont cherché une issue hors du mal, la connaissance, des recettes, des portes se sont ouvertes et se sont fermées, avec de vieux outils ; les dogmes, le rationalisme, les lois...
La porte poursuit la porte (Rév d'Arès xiii/1), mais le Père reprend : Berger, tu as Mon Bras ! (xiii/2).
Parce que l'homme a aussi ce devoir d'espérance. L'homme ne doit pas desespérer de lui-même ; désespérer, c'est d'abord desespérer de soi, c'est oublier la chaine créatrice du Bien qui est une énergie vivace créatrice du Bien autour de soi.
Nous ne pouvons plus utiliser les vielles outres pour y mettre du vin nouveau.
Nous devons nous dégager de la peur entretenue et par la bonne mesure donner la Vie, trouver l'essentiel en soi qui fait naître ou renaître.
Si Dieu parle à Arès, c'est que cette ère a beaucoup à vivre après tant d'années de guerre et de souffrances qui ne sont plus nécessaires. Reprendre le Souffle est nécessaire,
Avancer avec nos frères dans la confiance dans la Moisson est indispensable.
L'homme a créé durant ces dernières années avec folie (Rév d'Arès 28/26) ce que la Vie pouvait lui procurer avec sens et sagesse pour le partager humblement.
Le "Bilan de l'Intelligence" est le texte d'une  conférence que Paul Valéry prononça le 16 janvier 1935 à l'université des Annales (cf. votre réponse commentaire entrée 221), elle fait un état des lieux du monde à cette époque : "L'action de l'esprit créant furieusemnt, et comme dans l'emportement le plus aveugle, des moyens matériels de grande puissance, a engendré d'énormes évènements, d'échelle mondiale et ces modifications du monde humain se sont imposées sans ordre, sans plan préconçu et surtout sans égard à la nature vivante... On peut dire tout ce que nous savons, c'est-à-dire tout ce que nous pouvons, a fini par s'opposer à ce que nous sommes" [...] Et nous voici devant une question : Il s'agit de voir si ce monde prodigieusemnt transformé, mais terriblement bouleversé par tant de puissance appliquée avec tant d'imprudence, peut enfin recevoir un statut rationnel, peut revenir rapidement, ou plutot peut arriver rapidement à un état d'équilibre supportable ?
En d'autres termes l'esprit peut -il nous tirer de l'état où il nous a mis... C'est donc une sorte d'examen de la valeur actuelle de l'esprit et de sa prochaine valeur, ou de sa valeur probable qui fait l'objet du problème que je pose... Les conditions du travail de l'esprit... participent de l'intensité, de la hâte, de l'accélération générale des échanges, tous les effets de l'incohérence... Je suis si effrayé face aux symptôme de dégénérescence et d'affaiblissemnts de l'intelligence de l'homme…"
Aujourd'hui — soixante cinq ans après — nous retrouvons toujours la même chose ; nous en sommes toujours à vivre dans la hâte, dans la méprise du prochain.
Crions… (ou disons) : Cette vie est courte, chacun a juste le temps du repentir,le bonheur de se compte pas en année mais en éternité (Rév d'Arès 36/23).
Retrouvons l'œil de la pure conscience (Rév d'Arès xxxviii/2, xxxix/11), l'œil du dedans (ii/9-10), le vrai par l'accomplissement de la Parole (35/6). Ouvrons  la porte humblement à la Vie. Ta parole est Mon jardin (ii/18).
Vous avez écrit : "Le fond de soi est à portée de main."
Merci, frère Michel, du fond de mon âme, merci à vous ainsi qu'à votre épouse qui prend bien soin de vous.
Merci de nous aider à voir plus clair, à nous apprendre la patience, le courage face à cet immense tâche qui ne finira jamais... Nous sommes des petits, des riens (10% de minéraux, qui apprenons à marcher humblement, fort et patiement avec amour.
Merci à nos soeurs et frères moissonneurs ! Nos ha se tiennent la main.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, dont je vous remercie du fond du cœur, ma sœur Danièle.
C'est par la base, par les strates profondes de la métaphysique qui, que l'humanité la voie ou non, reste la partie cachée mais fondamentale de l'humain, que vous attaquez le problème que le Père nous envoie résoudre. Pour cette raison les gens que vous rencontrez vous écoutent, mais n'osent pas vous suivre en se disant sans doute : "Cette femme apôtre voit dans l'obscurité, mais pas nous ; nous ne pouvons pas la suivre dans ces obscurs couloirs où circule la Vie sans nul doute, mais où nous nous perdrions." Sans nul doute, ceux que vous rencontrez et auxquels vous parlez prennent au sérieux la dimension spirituelle de votre discours missionnaire mais n'osent pas ouvrir la porte que vous ouvrez devant eux. Le grand Bergson, si ma mémoire est bonne, a écrit quelque chose comme : "Si l'homme peut posséder une réalité absolument au lieu de la connaître relativement, comme font science et raison, si l'homme peut se placer en elle au lieu d'adopter des points de vue sur elle, d'en avoir l'intuition au lieu d'en faire l'analyse (…), c'est ça-même la métaphysique !"
Votre commentaire est plein d'émotion, et si l'homme n'était pas l'émotion, serait-il l'homme ?Vous comprenez les choses de l'âme par le fond, mais le public n'en est pas là. Voilà pourquoi nous nous efforçons de simplifier nos arguments missionnaires.

25oct20 223C58
Dans les profondeurs de mon âme
Existe un lieu sacré
Où s'efface toute méchanceté.
Par le silence que m'inspire la beauté j'entre dans cette intimité ;
J'y vois à travers mon cœur
Où ne subsiste aucune peur.
Dilaté, régénéré,
L'Univers y est invité,
La Vie profondément aimée.
Si je chemine
Plus longtemps
Dans ce lieu adoré
J'y vois tout être  magnifié
L'amour, la liberté.
C'est dans ce subtil écrin
Qu'est déposé le divin.
Silencieux, respectueux,
Il ne me force en rien.
Parfois quand y règne la Paix
Semblent y résonner des sons mélodieux
Tel un chant céleste,  
Bénéfiques, harmoniques
Ils m'inspirent l'amour
Rien que l'amour,
Toujours l'amour.
Françoise L. de Bretagne sud

Réponse :
Très belle poésie, qui m'émeut. Merci pour elle, ma sœur Françoise.
En-deça de notre vie intérieure sprituelle basique, faite de pénitence simple, de moisson, de vraie piété, l'art, la littérature, la poésie définissent aussi l'identité arésienne de l'être. Ce n'est jamais par hasard que la quête du beau accompagne la foi créative. Je ne savais pas que vous aviez cette veine de barde breton. Bravo, ma sœur Françoise.

25oct20 223C59 
Je lis actuellement un livre d' une puissance évocatrice remarquable : "Pieds nus sur la terre sacrée".
On peut y lire sous forme de récits recueillis au XIXeme siècle, la sagesse d'hommes et de femmes, de tribus amérindiennes diverses, qui, comme le Père dans Le Livre, entendaient la pierre crier dans leur oreille. Vivant une vie pleine d'une acuité perceptive forte et d'un humble franc parler.
Je vous livre ici l'extrait de l'un d'eux, constat d'un tiraillement intérieur profond :
"Enfant, je savais donner ; j'ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux ; chaque arbre était un objet de respect. J'admire aujourd'hui, avec l'homme blanc, un paysage peint dont la valeur est estimée en dollars!"
Je me plais a penser que les hommes du temps qui vient, en sensibilité du moins, s'apparentent, sur ce monde en ruine, aux Indiens d' Amérique d'avant les colonies.
Quelles  belles présences de vie et d'esprit entretenaient ces peuples "sauvages" avec leur terre et le Tout.
Ugh !
Balthazar E. non localisé

Réponse :
J'ai écrit "non localisé", parce que je ne sais jamais où se trouve le randonneur que vous êtes.
Merci, mon frère Balthazar, pour ce beau commentaire. Teresa Carolyn McLuhan, auteur de ce livre, est une femme (canadienne, je crois) qui a beaucoup étudié les Améridiens. Savez-vous que j'ai failli acheter ce livre, dont le titre me tentait, pour ma bibliothèque Kindle... et puis j'ai hésité et je ne l'ai pas commandé. Et voilà que vous le lisez à ma place. Merci. La citation que vous donnez est profonde. Oui, nous mettons sur nos murs des beaux paysages joliment peints au lieu de nous intéresser de plus près, peau contre écorce, aux beaux arbres de la nature.
Au sang versé sur la croix par Jésus répond la flot intarrisable des larmes qui couvrent les jours des femmes qui pleurent le prophète martyrisé. Cette triste ferveur démonstrative, plus ou moins théâtrale, n'a plus rien à voir avec le drame profond qui se joue sur le Golgotha quand l'envoyé du Père souffre et meurt cloué sur le bois. C'est du dérèglement artistique, de même est du dérèglement cette ferveur, presque cette religiosité mise par les peintres d'arbres dans la nature qui orne le fond des tableaux de la Renaissance. De plus, le sage Amérindien que vous citez dit qu'on paye cette peinture en "dollars". Quand un arbre que nous a donné gratuitement la nature créée devient un objet de dessin et de mise en couleur qu'on fait payer (très cher si le peintre est fameux), il y a sans nul doute, tout bien réfléchi, une anomalie grave, une perte du sens de la Vérité.

26oct20 223C60                                         
https://youtu.be/URnbsws2JIg
samedi 24 octobre, 17 heures, vidéo de "L'Île Bleue"

Réponse :
J'aime beaucoup la vidéo qui a été présentée par "l'Île Bleue" samedi 24 octobre sur YouTube.
Notre frère Didier Br. est un vieux militant de La Révélation d'Arès, qui connaît bien tant cette Parole que son sens et qui a été un missionnaire assidu. Notre sœur Wardia P. est également des nôtres depuis longtemps ; elle pose de bonnes questions ; je regrette seulement qu'on ne voit pas son visage ne serait-ce qu'une fois à la fin de l'interview ; c'eut été rendre hommage à son grand et déjà ancien dévouement à notre mission que de nous la montrer de face.

27oct20 223C61
Ce monde est en ruines d’amour. Avec ce  masque qui cache notre regard, notre sourire, montrer notre humanité sur le trottoir, devient  problématique : Appeler à plus d’humanité est quasi impossible.
Notre mission considérée comme suspecte pendant des années, ressemble aujourd’hui à du fantastique ou de l’insensé pour ne pas dire de la folie. Et pourtant dans cette ambiance bien façonnée par les colporteurs de peur, nous, les colporteurs d’amour (l’amour est l’antidote de la peur), venons, par conviction, populariser ce qui nous a permis de dépasser cette peur.
Cela paraît irréaliste, car aimer ce n’est pas rester dans son coin, c’est se rapprocher pour permettre la complémentarité (comme dans un couple, où chacun est différent, parce qu’unique, mais se joint, se rejoint pour devenir des conjoints). Aux yeux de la société nous devenons plus que suspects, les gestes barrière ne sont plus respectés, les mesures sanitaires pensées, organisées pour le bien de tous sont simplement foulées au pied. Il faudrait savoir qu’il y a une autre immunité que celle prescrite par le grand corps médical relayé par les grands corps politique, médiatique, c’est celle issue de l’amour, car l’amour donne des ailes, de l’énergie, de l’enthousiasme, de la paix intérieure, de la force.
Ce monde est en ruines d’amour. Mais comme il faut bien faire tourner la boutique, comme on dit, s’est  installée la loi du plus fort sur le plus faible. Aujourd’hui, aveuglé par la technologie, débordé par les flots d’informations, pieds et mains liés par l’économie, chacun, qu’il soit riche, pauvre, dans sa sincérité, défend son bout de gras, son os à ronger, s’enferme dans son individualisme, d’autant plus marquant qu’il se cache derrière un masque. Mais elle ne date  pas d’hier, cette histoire de volonté de possessions. Lille, reconquise aux Pays Bas espagnols en 1668, est simplement passée du roi d’Espagne à Louis XIV, elle a changé de dominateur, mais rien n’a changé dans l’ordre des choses, le plus fort a continué à dominer le plus faible. Nous pourrions nous demander pourquoi, malgré les spoliations, les vols, les dépossessions, les frustrations, les humains se maintiennent dans cet état d’esprit "dominant/dominé".
Ce monde est en ruines d’amour, parce que justement les humains n’arrivent pas à aimer, à s’aimer, à s’aimer les uns les autres. Alors ils se cachent dans leur solitude, leur isolement, derrière leur masque pas forcément en toile, mais leur masque social, l’image qu’ils veulent donner, pour ne pas perdre la face vis-à-vis des autres. Nous-mêmes ne sommes pas loin de tout cela. Si nous n’étions pas conscients d’être poussés (par le Souffle) par Quelque chose de plus grand que nous, en nous (la Vie, le Créateur…), dont nous sommes les émanations, car tout vient de Lui, nous serions comme tous nos frères, inconscients de Ce qu’ils sont. La condition est de Lui laisser la place, toute la place à l’intérieur de nous.
Peut-être est-ce de la "philosophie à quatre balles," comme disent les jeunes. Peut-être pas !
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire qui est une très belle et bonne réflexion sur l'amour.
Oui, absolument, "ce monde est en ruines d'amour" !
La Révélation d'Arès
parle peu d'amour, mais c'est à l'évidence du fait que le Messager de L'Évangile Donné à Arès, première partie de la Parole d'Arès, est par excellence l'apôtre de l'amour, est par lui-même l'amour, parce que tout humain qui se reprend à aimer son prochain est l'amour. Jésus devant moi, du 15 janvier au 13 avril 1974, mais en fait devant tous les hommes à travers moi, simple rhapsode de son Message pour tout l'habitat Terre, était et est toujours l'Amour incarné. Il n'était certes qu'un homme comme vous, comme moi comme tout humain, mais il est un de ces trous percés par la Vie dans la montagne (Rév d'Arès 31/6) humaine pour déverser et diluer l'Amour dans le fluide humain, y répandre l'amour du prochain, c.-à-d. l'amour anthropique pour tous les représentants de l'anthropocène, ce que La Révélation d'Arès appelle la Mer sur les Hauteurs (20/4). Cette Mer (18/4, xxi/12, xxx/12, etc.) d'amour s'est asséchée comme la mer d'Aral et ne subsiste pour l'heure que dans quelques flaches par-ci par-là et c'est à nous Pèlerins d'Arès, entre autres réanimateurs de l'amour, de faire réapparaître la Mer. L'amour n'est pas une philosophie de la vie forgée et prescrite par un certain Jésus de Nazareth sous les règnes d'Auguste et de Tibère, car aussi loin qu'on recule dans le temps on trouve l'amour. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis l'Éternel (Amour), rappelle Lévitique 19/18, qui ne fait que reprendre des préceptes de vie heureuse bien plus antérieurs qu'antérieurs à l'Exode, des principes de la Vie sans commencement ni fin.
Étudiez l'Histoire et vous vous apercevrez, non sans stupéfaction si vous êtes un esprit honnête, qu'elle parle de tout sauf d'amour. Ce vide est énorme ; il est notre problème : Sur quoi nous appuyer pour réveiller les épis mûrs ? Dans l'Histoire on ne trouve que vindicte, contraire de l'amour. Aussi manquons-nous complètement de références, donc d'arguments, pour prêcher à nouveau l'amour comme Jésus et quelques autres après lui — le jars (François d'Assise) notamment (Rév d'Arès xxxvi/3) — le prêchèrent. Nous sommes démunis de références, sauf religieuses et de religion le monde ne veut plus... Effrayant est le vide devant nous et les séductions matéralistes ont beau jeu d'égarer les hommes: Carpe diem (jouis de l'instant) ! Les islamistes ont bien compris ça et préfèrent couper les têtes, se disant que ça fait peur et que ce sera toujours mieux compris, car le Coran est un texte dont les énigmes permettent les deux choix : l'amour et la mort.
Jamais l'humanité ne s'est sentie plus incertaine de la voie morale ou spirituelle à suivre. Vous cherchez comment repartir en mission dans le monde sur des bases tout autres qu'économico-politiques et vous en êtes où nous en sommes tous, à chercher comment faire comprendre à nos frères humains qu'il existe indiscutablement "quelque chose de plus grand que nous, en nous (la Vie, le Créateur…), dont nous sommes les émanations, car tout vient de Lui, nous serions comme tous nos frères, inconscients de Ce qu’ils sont. La condition est de Lui laisser la place, toute la place à l’intérieur de nous." Non, mon frère Charlie, ce n'est pas du tout "de la "philosophie à quatre balles," comme disent les jeunes." C'est le courage de chercher au bout de quel couloir du cœur nous pouvons ouvrir une porte bien visible qui débouche sur une toute autre manière de vivre en société, car c'est par la société et non par un miracle que se fera le changement qui aboutira au Jour.

27oct20 223C62
Bien aimé frère aîné.
Je vois dans cette entrée humilité et dévotion.
Humilité, car il faut bien n'être plus rien pour soi-même [Rév d'Arès 40/6], pour accepter d'être ce rustre, alors que ce monde ne jure que par la technologie et les plaisirs de toutes sortes, sans en apercevoir les conséquences.
Quand vous vous exprimez au nom des P(p)èlerins d’Arès, vous nous grandissez et vous nous élevez vers ce qu'il y a de plus grand et de plus noble chez l'homme, ou la petite partie infime encore présente de Dieu en nous. La dévotion, est de suivre totalement, comme vous le faites, le Dessein du Père. Dans votre vidéo en 223C35, une phrase attire particulièrement mon attention, Vous dite : "Il y a toujours une rédemption dans l’homme, il n’existe pas un être assez abjecte pour n’être qu’abjecte. Ce qui est extraordinaire chez l’humain, c’est  qu’il y a toujours au fond de l’homme quelque chose pour le rattraper, mais il faut avoir au fond de soi l’amour nécessaire pour allez le chercher."
Je fonds en larmes et je me cache pour pleurer, sans doute à cause de la forte émotion que cela provoque en moi, comme si le ciel s’était ouvert et refermé en un instant, puis s’ouvrira à nouveau quand j’aurais puisé au fond de moi suffisamment d’amour pour cette humanité.  
Votre phrase s’applique t-elle seulement à la personne abjecte, ou à une autre personne qui doit avoir l’amour nécessaire pour allez la chercher ?
Personnellement je comprends mieux la deuxième possibilité.
Quelle sublime et exaltante aventure que celle de chercher à aimer, à aimer encore et encore sans se décourager.
Il n’y a pas de plus grand honneur que de suivre votre enseignement.
Merci, encore et encore.
Américo L. d'Île de France

Réponse :
Je me sens très ému en vous lisant, mon frère Américo.
Il existe un phénomène qui porte un nom récent et peu connu : la négentropie, qui est l'entropie négative. Quand le soleil recommence à monter et à briller, qu'apparaissent dans la nature que l'hiver a grisaillée les couleurs du printemps, que tout se féconde sous nos yeux : bourgeons, puis fleurs, se produit une résurrection négentropique. Nous sommes, nous Pèlerins d'Arès des agents négentropiques. Oui, le Ciel s’était ouvert à la Création, puis s'était refermé avec Adam (Rév d'Arès 2/1-5) qui n'en voulait pas, mais il s’ouvrira à nouveau "quand vous aurez puisé au fond de vous suffisamment d’amour pour cette humanité," comme vous dites si bellement — la Beauté est servante du Bien (12/3).
Il ne nous reste pas grand chose des temps édéniques et nous les imaginons faute de nous en souvenir, de là ce restant de réactivité en nous que nous appelons "justice" et qui n'en est pas, car notre "justice" n'est que vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). "Nous parlons, nous parlons, mais sans nous entendre... Il faudra des siècles pour que les divergences entre les hommes disparaissent," a écrit Freud quelque part. Il nous faudra beaucoup de temps pour réinstaller sur terre ce qui a disparu, sauf chez quelques rares humains (24/2). Raison de plus pour ne pas tarder à réinstaller l'amour, ce qui revient en fait à le réinventer. Il sera au début très clairsemé, exceptionnel, et ne s'étendra que peu à peu. Il nous est pour l'heure impossible de dire quand ni même comment l'amour redeviendra un mode d'application assez étendu pour être remarqué dans les relations humaines ; nous en sommes aux tâtonnements. Je crois qu'il faut avoir une foi de fer pour ne pas devenir fou — je pense à Solon : "Suis-je fou ? Vous le saurez si la vérité apparaît" — ou totalement atone, engourdi, inerte, face à ces puissants qui prétendent tout savoir et qui ne savent rien, tenus en échec par un rien... actuellement par un minuscule coronavirus qui nous offre le spectacle lamentable d'un monde "scientifique", qui finalement "ne sait rien", comme disait Socrate. Nous sommes encore très loin de l'explosion d'amour qui changera le monde. Mais nous sommes les graines d'où il sortira. Nul doute sur ce point.
Pour l'heure l'amour du prochain tel que Jésus l'enseignait est refoulé, dénié, réduit à la charité dans le meilleur des cas. Il est semé (Rév d'Arès 5/1) dans nos cœurs mais même là germe difficilement. Il nourrit la poésie religieuse des cantiques ; c'est déjà quelque chose, mais nous, nous allons comme Gandhi nous efforcer de lui donner vie, droit de cité. Ce monde est à reconfigurer complètement. Merci, frère Américo, d'être des nôtres et d'être un apôtre de l'amour.

27oct20 223C63
J'ai signé de mon nom ce texte et je  l'ai envoyé à mon député ainsi qu'au courrier des lecteurs de "Ouest-France" hier soir.
En voulant résoudre les problèmes par l'amour du prochain, l'humanité maintiendrait une paix solide. Vous nous l'avez enseigné. J'espère que ce texte va dans le sens de ce que vous nous avez enseigné.
DROIT D’OPINION
AFFAIRE DES CARICATURES
Je ne me sens pas du tout représenté par le président Emmanuel Macron quand il dit tenir aux caricatures de Mahomet. Il a le devoir d’être président de tous les Français donc des musulmans de France aussi.
Au nom de l’amour renonçons à ces caricatures qui blessent profondément la piété, la sensibilité des Musulmans non seulement de France mais du monde entier.
La tradition musulmane ne représente pas le visage de Mahomet, on peut en voir une illustration dans le film "Le  Message" où pas une seule fois on ne voit Mahomet, alors que le film représente son histoire ainsi que celle des premiers Musulmans. Sur sept milliards d’hommes qu’ils peuvent caricaturer sans poser de problèmes  les dessinateurs de Charlie hebdo  choisissent de caricaturer le seul qui pose question, ne le savent-ils pas ?  N’est-ce pas choquant en soi  pour tout dire capricieux [?] ?
Quand on aime quelqu’un, on veille à ne pas le blesser là où l'on sait que ça lui fait mal, c’est du bon sens aimant, alors, au nom de cet amour de bon sens, familial, populaire renonçons a ces caricatures de Mahomet.
Je me refuse à porter un jugement de valeur sur ce choix des Musulmans de ne pas représenter leur prophète qui a toujours revendiqué son humanité et sa non divinité. Pour eux c’est important cela me suffit pour y renoncer.
L’attitude d’Emmanuel Macron pose  une question qui mérite débat : Qu’est-ce que la vraie laïcité ? La vraie universalité d’expression ? Le manque d’amour n’est il pas ce qui indique la limite à la liberté d’expression ? La vraie laïcité n’est elle pas l’espace où toutes les croyances peuvent vivre et cohabiter en harmonie, dans la paix ?
La liberté d’expression revendiquée par Charlie Hebdo et Mr Macron me semble une liberté d’enfants gâtés qui ne savent pas se  maîtriser, qui prennent le gri [?], gri de la liberté d’expression comme leur dieu, qui ne savent pas écouter ce qui tient au cœur de leur frère citoyen musulman français.
De plus, l’attitude d’Emmanuel Macron est vraiment dangereuse pour la France, pas du tout réaliste. Que pèse 67 millions de Français devant 1,8 milliard de musulmans ? Mr Macron ne va-t-il pas transformer la France en Pakistan, pays où (je l’entends dans la presse) depuis au moins trente ans les attentats sont permanents ? N’oublions pas ce qu’ont dit les terroristes qui ont tué ce prêtre pendant sa messe à une des sœurs qui était là. Que s’ils tuaient ce prêtre c’était à cause des actions de la France en Syrie, au Mali, en Afrique, etc. Alors, M Emmanuel Macron en donnant son aval à "Charlie Hebdo" pour la republication des caricatures et en continuant à "enfoncer le clou" porte une grande responsabilité dans la mort de cet enseignant et dans les futurs attentats à venir qui ne manqueront pas d’arriver.
Je me répète : Que pèsent 67 millions de Français devant 1,8 milliard de musulmans ? Je ne me sens pas du tout représenté par ce président et même, ce qui m’apparaît comme son irresponsabilité, me fait peur. Que ce serait-il passé si M Macron avait dit stop à "Charlie Hebdo", quand ceux-ci lui ont demandé son aval alors qu’ils voulaient republier les caricatures de Mahomet ? Rien du tout, la paix. Là, il déclare une guerre tout a fait inutile, comme toutes les guerres, de laquelle je me désolidarise.
Il y a d’autres moyens si vraiment ce qui lui tient à cœur c’est de faire évoluer les Musulmans sur la liberté d’expression ! Et la France y est-elle vraiment si exemplaire ? Ne porte-elle pas déjà un passé douloureux dans  ce registre ? On ne va pas remettre ça tout de même ! Qu’il se calme le président !
Paix !
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je n'aurais pas exactement écrit ce texte comme vous l'avez fait, mon frère Bernard, mais je suis d'accord avec l'idée qu'il sous-tend. J'ai entendu M Macron dire à la télévision : "Le blasphème n'est pas un délit en France" et s'il m'avait dit cela à moi, je lui aurais répondu : "Tout à fait d'accord, M le Président. La France est laïque et son gouvernement ne se mêle pas d'autre chose que des affaires publiques non-religieuses. Aussi dois-je vous rappeler que si aucune loi ne condamne le blasphème, ceux qui représentent la loi ne doivent ni connaître ni moins encore encourager de blasphémateurs. En approuvant un blasphèmateur : "Charlie-Hebdo", vous prenez une position d'ordre religieux, vous déniez votre propre fonction. C'est votre droit comme simple citoyen qui s'active dans les fourmilières numériques, mais vous devez démissionner comme président."

27oct20 223C64
D’entrée de blog en entrée de blog, de réponses que vous faites aux commentaires aux réponses que vous faites aux commentaires, nous plongeons à chaque fois grâce à votre réflexion vers une Lumière qui nous éclaire toujours un peu plus. Merci de nous ouvrir l’œil (Rév d’Arès xxxvi/12), de nous permettre d’acquérir un peu plus d’intelligence (23/4) et de nous donner la Vie (xix/26), ces outils qui nous font grandir.
"Pauvres rudéraux que nous sommes" en effet ! Mais quelle fierté d’être des humbles serviteurs (Rév d’Arès 16/10) de la Cause de la Vie, d’être des artisans du monde changé (28/7).
Nous avons encore bien des progrès à faire dans nos assemblées (Rév d’Arès 1/7, 3/1, etc) pour reconnaître celles et ceux, encore plus rudéraux que les autre, si je puis dire, les plus petits (26/9, 27/8, 33/9) d’entre nous, les plus humbles (33/20) qui par leur amour, leur intelligence et leur silence sont certainement le plus grands.
Nous avons des progrès à faire pour apprendre à nous connaître ontologiquement et "nous regarder au-delà des apparences comme le Père nous voit Lui-même et ainsi ne voir que le Bien en chacun (prière du Témoin inspirée de François d’Assise)
La mesure et le douceur ayant disposé les bans du grand conseil des Assemblées du Père (Rév d’Arès 25/9), nous ne pouvons que changer nos regard les uns envers les autres, afin de reconnaître "les hommes d’amour autant que de bon conseil, les meilleurs guides d’âmes, qui un jour, remplaceront les gouvernements et tous les pouvoirs du monde quand l’humanité fonctionnera sans chef (16/1) ni commandement (36/19) ni lois (28/8; xix/24)" ( Annotation de Témoin du Père, verset Rév d’Arès 25/9)
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour votre commentaire, qui me touche beaucoup.
Merci de complimenter mon enseignement en le considérant comme "Lumière qui éclaire toujours un peu plus," mais ce n'est pas sous ce jour laudateur que je vais dire deux mots sur l'éclairage qu'apportent mes écrits dans ce blog.
Éclairer mes frères et sœur est mon devoir ; je dois transmettre la Pensée de Celui-Celle qui est le Père-Mère. Je dois accomplir cette tâche d'éclairer, parce que chacun de nous tend à prendre ses tendances naturelles, ses propensions, pour des réalités — c'est le mal le plus profond de l'homme —, mais risque toujours ainsi faisant d'être "gros Jean comme devant (Perrette et le pot au lait)." Cela nous conduit à ce qui affecte encore plus ou moins nos actions missionnaires : un certain manque de coordination. Or, nous allons avoir besoin plus que jamais besoin d'une cohésion solide.
Pour autant, je ne veux pas écrire un manuel du parfait missionnaire sur le modèle du manuel du parfait marin que je reçus en entrant dans ce qu'on appelait "les classes", par quoi débutait le service militaire. Chaque apôtre doit rester lui-même comme tout chêne qui, bien que chêne, est complètement différent de tous les autres chênes sur Terre. Les apôtres doivent briller du même Feu que chacun vient prendre à Arès, mais aucun d'eux ne sort d'un manuel : retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) c'est aussi retrouver au fond de soi la vie que nous transmet la Vie, mais justement la Vie est par elle-même polymorphie ; d'Elle ne naissent pas des clones, mais des Enfants, tous liés par un amour fait lui-même des innombrables amours, aussi différents à l'infini que peut se multiplier sans fin l'Amour. Je contribue à la construction de cette vie d'apôtre, construction longue à laquelle je m'attache et j'ai la joie de voir chaque année un peu plus les progrès que font mes frères et sœurs dans ce sens.

27oct20 223C65 
Cher prophète Mikal,
J'aime beaucoup l'humilité de votre entrée "pauvres rudéraux que nous sommes !".
Un passage m'a semblé bien adapté pour vous présenter sur un tract que je conçois en ce moment, où j'écris : "Ce message a été dicté à Michel Potay à Arès. Pourquoi lui ? il répond (là je cite votre entrée) : N'importe quel rien-du-tout est qualifié pour être l'humanité entière à lui tout seul (...) J'affirme que Dieu n'est pas celui des mages, prêtres et théologiens, qu'Il n'est ni juge, ni roi, ni même probablement une personne, mais qu'Il est l'Être de l'infiniment petit à l'infiniment grand, la Puissance dont chacun recèle une part dans les profondes caves de son être."
Il me semble que tout pouvoir durable a basé son succès sur l'admiration des masses pour des figures montrées en exemple, comme les "saints" de l'église catholique ou les "légions d'honneur" de la république française. Que tes lèvres ne profèrent aucun jugement sur personne (Rév d'Arès 16/14), c'est aussi ne mettre personne sur un piédestal, car c'est le prélude à une religion.
Dans cet esprit, je vous remercie aussi pour l'exemple que vous donnez en vous abstenant de décrire par le détail les étapes de votre pénitence, je veux dire les péchés que vous avez vaincu en vous depuis que Jésus vous a parlé. Le lecteur attentif de vos écrits au fil du temps peut constater le résultat de votre pénitence sur la qualité prophétique de vos textes, mais c'est autre chose. Quand une personne me demande ce que m'a apporté ma pénitence de manière concrète, je suis assez réservé, selon votre exemple. Je ne crois pas qu'il soit sain de devenir pénitent à partir de la belle histoire qu'un pénitent nous a racontée, même dans un cas comme le mien puisque je suis parti d'assez bas.
Par contre, la pénitence rayonne naturellement de la vie même du pénitent, qui peut alors être ponctuellement un exemple pour un observateur attentif. C'est très différent de la séduction procurée par une "belle histoire" de pénitence, fût-elle vraie. Toute nouvelle religion — risque que les assemblées de P(p)èlerins d'Arès devront combattre de génération en génération — se base sur des admirations spirituellement mortelles, à commencer par celles envers les prêtres de toutes sortes : Hypocrites, ils miment l'humilité ; les prêtres n'aiment-ils pas leurs fidèles ? Où est leur mérite ? (Rév d'Arès 25/2). Cette admiration a conduit peu à peu à un état de dépendance institutionnalisé : Les princes du culte (...) se sont fait mendier par Mes Fidèles leur pardon illusoire (30/4).
Je ne crois pas vraiment que vous soyez un "rien-du-tout", mais je crois que tout jugement que je peux formuler sur votre élévation spirituelle, comme sur celle de tout humain, est une folie parce que mon état de pécheur ne me donne aucune lucidité dans ce domaine. Bien sûr, notre entendement se heurte là au fait que vous êtes quand même "l'humanité entière à vous tout seul". Ainsi, le Créateur en 1977 dit dès la première théophanie : Mikal boit Mon Eau (...) À son tour, il lave ses frères. Il donne l'Eau. (Rév d'Arès i/13-14), puis Mikal est Mon fils. Il germe les fils de l'Eau (xi/13), puis encore, pour presque conclure la dernière théophanie, Je lave ton cœur (répétition de xLvii/13) et toi, tu laves le cœur du frère (L/1). Paradoxe qui est le mystère même de l'état de Messager du Créateur, que tout prophète a dû assumer à toutes les époques sans être certain de s'être fait une âme.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Dans ce commentaire, dont je vous remercie, frère Patrick, vous nous renvoyez, moi et chacun de nos frères et chacune de nos sœurs à ce qui résonne du plus fort mystère de la métaphysique au fond de nous. Dans ce qui est une apparente familiarité avec le religieux, où nous situent la plupart des gens que nous connaissons ou que nous rencontrons, vit une mystérieuse force spirituelle qui refonde chacun de nous, qui le recrée, le réinvente, le subsume dans quelque chose de totalement différent du religieux et même du philosophique. Nous sommes devenus comme les fantômes d'un ailleurs jusqu'alors inconnu ou tellement oublié que je ne vois rien qui l'évoque, même dans ce qu'on appelle aujourd'hui la "science fiction". Nous avons été un temps écrasés par La Révélation d'Arès ; nous la faisions nôtre mais longtemps nous étions incapables de la bien saisir. Mais maintenant elle nous brûle ; maintenant nous commençons de comprendre ce que le Père appelle le Feu (Rév d'Arès xLi/3-10).
Nous savons maintenant que tous les mots humains que le Père a dû utiliser en 1974 et 1977 pour parler aux hommes que nous sommes cachent en fait des sens indicibles en langage terrestre. Nous sommes des humains, mais assez reconstruits pour être énigmatiques, et quand nous parlons ou donnons un tracts aux gens de la rue, nous savons qu'aucun d'entre eux ne peut vraiment comprendre sur l'instant ce que nous voulons dire en profondeur... Le Fond des Fonds nous a été longtemps inaccessible, nous commençons seulement à le frôler — frôler c'est déjà quelque chose ! —, mais à eux, le tout-venant des fourmis humaines, cette inaccessibilité est aussi lointaine que Véga qui flotte à 25 années-lumière. Il nous faut beaucoup de patience et une très forte humilité.
Parmi toutes les choses caractéristiques de la religion, quelle qu'elle soit, il y a la morale. Mais nous, nous avons totalement dépassé la morale. Nous n'en avons pas , parce que la morale est loi et que le Père attribue toute loi aux rats (Rév d'Arès xix/24). Pascal avait déjà découvert la fatuité de la morale : "Le port règle ceux qui sont dans un vaisseau. Où trouverions-nous un port dans la morale ?" (Pensées). Nous sommes devenus rétifs aux coquetteries. La coquetterie peut coûter cher : à preuve la dernière sortie de M. Macron parlant comme pour les approuver des caricatures de Mahomet et provoquant la réplique cinglante de M. Erdogan, le Turc, tous deux parlant en termes coquets. On en fait tout un plat dans les journaux ; je trouve seulement ça triste et indigne de gens que leurs peuples ont mis sur des trônes. Nous essayons de parler droit, sans dogme, sans gloire, sans fanfare, et pour l'heure ce que nous disons n'aboutit pas, mais un jour on nous comprendra. Nous aurons alors changé le sens de pénitence, de changement, de prière, etc. Ce que nous voulons rendre audible est encore inaudible, mais nous avons acquis une patience infinie.

28oct20 223C66 
Frère Michel,
Un peu d'humour dans ce monde qui ne marche plus sur la tête, mais à plat ventre.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette vidéo rigolotte d'une minute !
J'ai passé un bon moment à faire fonctionner votre vidéo, mais je ne suis pas parvenu à un bon résultat. J'en suis désolé.

28oct20 223C67
Bonjour,
Je vous ai envoyé il y a quelques jours une vidéo de YouTube avec quelques lignes, mais je ne la vois pas apparaître.
Je me doutais un peu que la façon de laquelle j'ai "inséré" celle-ci dans le texte ne pourrais pas fonctionner.
Aussi j'ai essayé. de le faire sur votre adresse mail sans résultat non-plus du fait qu'elle doit être périmée.
J'ai trouvé que cette vidéo du professeur Gernez accompagne bien la situation actuelle qui n'est que la conséquence de bien des dispositions que l'état a imposé à la population. Et avec aussi les maladies qui en découlent puisqu'il ne laisse pas vraiment le choix dès l'enfance d'une "éducation" spirituelle.
Il va falloir que j'arrive techniquement à insérer ce genre de document.
Pouvez-me communiquer votre adresse mail. Merci
Marc E. le berger libre de Provence

Réponse :
Il est très simple, mon frère Marc, de m'adresser un message comme celui-ci, que vous venez de m'envoyer par le formulaire de commentaire du blog, en y stipulant le https:// de la vidéo YouTube que vous souhaitez me communiquer. Exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=mYRL7e9GU8c&lc=Ugx_B9_KP1jYI8OWdsl4AaABAg.9DclLKtWsuU9FKnpdU-o0U
Vous pouvez aussi tout simplement donner seulement l'identité de la vidéo Youtube. Exemple:
youtube.com/watch?v=mYRL7e9GU8c&lc=Ugx_B9_KP1jYI8OWdsl4AaABAg.9DclLKtWsuU9FKnpdU-o0U

28oct20 223C68
Bonsoir bien aimé Frère Mikael,
J'ai découvert récemment l'histoire du Père Antoine qui, au début du siècle dernier, à fondé le culte Antoiniste encore présent actuellement à travers le monde.
Culte simple, sans cérémonie, dépouillé à l'extrême et en silence après une lecture de ses écrits. Son message est tout de transparence, faire le bien, aimer ses ennemis, pardonner et interroger notre conscience par delà le fatras de nos intelligences si performantes...
Certains voyaient le Père Antoine, homme simple comme un prophète, mais lui voulait la guérison des âmes et le bonheur de ses frères, sans fioritures, avec un bon sens pratique et une disponibilité constante.
Il existe une unique biographie de cet homme singulier : "Délivre nous du mal ". J'ai été touché par cette humble vocation .
Voilà, commentaire un peu hors piste mais la même nécessité de changer le regard, la pénitence lucide en dehors de tout dogme et de toute soumission aveugle.
Prenez soin de vous et eclairez le monde.
Franck B. de Picardie  😁

Réponse :
Bonjour, mon frère Franck, je suis heureux de lire un commentaire de vous.
Je connais très peu l'antoinisme. Nous avons eu parmi les Pèlerins d'Arès un vieux couple d'antoinistes, décédés vers 1992 ou 1993 dans l'incendie de leur maison, je crois. La petite Église que le Père Antoine a fondée a été cruellement traitée par les antisectes. J'ai rencontré quelques Antoinistes à Paris vers 1972 quand j'étais dans l'Église Orthodoxe ; c'étaient de braves gens, très tolérants mais quand même religieux avec un calendrier de cérémonie, une tradition établie.

28oct20 223C69 
Bien aimé Prophète,
Certes, vous n'impressionnez ni les pouvoirs, ni la masse endormie, mais vous nous impressionnez, nous qui suivons votre enseignement à travers vos écrits et la vie de ce blog. Nous ne doutons pas une seconde, en jetant un regard en arrière sur votre enseignement depuis 1974 que vous vous êtes vraiment fait une vie pour Dieu, un renom de bonté, de pénitence et de piété, et que votre nom deviendra aussi grand que celui de Moïse ou d'Élie (Rév d'Arès 36/19).
Les fleurs rudérales nous montrent que la Vie a toujours su garder sa part de liberté, de simplicité, de beauté sauvage. Arièle et moi, nous prenons de plus en plus de recul avec les médias, la télévision ne captent plus notre attention. En regardant le journal du 20 heures nous avons l'étrange impression d'écouter un journal  soviétique des années 70. Les réseaux sociaux dont vous publiez quelques liens sur le blog nous inondent d'informations qui nous prennent beaucoup de temps, trop de temps. Cette vie est courte (Rév d'Arès 36/23), nous dit le Créateur, alors nous essayons d'aller à l'essentiel.
Le week-end dernier, nous participions, comme chaque année, au petit salon de "Bien-être" de saint-Rémy-de-Provence, avec nos frères Christian de Marseille et Paul de Nîmes. Nous sommes maintenant des incontournables du salon. Devant notre stand, il y a encore des hommes et des femmes qui s'arrêtent, prêtent une oreille attentive aux événements d'Arès. L'amour est là, en sommeil au fond d'eux et ne demande qu'à renaître.
St-Rémy de Provence - ConférenceDurant ce salon, les ateliers-conférences se succèdent toutes les heures et quand notre tour est arrivé, nous avons improvisé ; je n'avais rien prévu, alors notre petite causerie s'est faite sans vidéo à diffuser, une simple disposition en cercle de chaises sur la terrasse [voir image], sous un ciel bleu et ensoleillé (pas de salle de conférence en raison du covid). Je n'ai pas abordé les événements d'entrée comme je le fais habituellement mais nous avons parlé de la société qui va mal et d'un homme qui a un enseignement qui peut recréer une autre civilisation. Un prophète d'un charisme et d'un amour exceptionnels,  comme il en naît que très rarement, tous les 1000 ans en moyenne. Et bien, c'est le public qui a voulu savoir ce qui s'était passé à Arès. À la fin, le public était visiblement touché, une auditrice nous a dit "nous n'avons pas vu l'heure passer". Cette causerie a fait du bien autant aux visiteurs qu'à nous-mêmes. Oui, sans fausse modestie, nous pouvons dire que c'était une réussite ! Et nous vendons toujours beaucoup de livres.
Cette semaine, notre frère Dominique de Nice est venu apporter son aide pour commencer les travaux dans notre futur local. Son expérience de menuisier est maintenant gravé dans nos murs. Un frère qui n'a ni télévision ni ordinateur et qui est toujours plein de vie et de bonne humeur. En échangeant avec quelques commerçants — il a toujours une blague à leur raconter — nous avons eu le sentiment que nous n'étions pas les seuls a vouloir choisir une autre vie que celle que nous présentent en boucle les médias. Oui ! comme vous le dites avec une grande lucidité, ce monde commence à ressentir un grand vide, un vide qui ne fait que s'accentuer. Un vide spirituel qu'il nous faut combler pour faire renaître la Vie !
Cette semaine fut un moment de dépaysement et de ressourcement, loin du bruit (Rév d'Arès ii/7-8), et nous avons envie de crier au monde : "Éteignons nos télévisions, sortons dans la rue, parlons et écoutons nous, retrouvons cette vie simple et vraie où "s'aiment tous les contraires" !"
Arièle et Philippe C.-C., Hautes Alpes

Vue du stand des Pèlerins d'Arès au Salon du Bien-Être, st-Rémy de Provence :
st-Rémy de Provence Stand

Réponse :
Je suis très heureux de lire les nouvelles que vous me donnez de votre participation au Salon du Bien-Être de saint-Rémy de Provence. Ce lieu m'est cher, car c'est tout près de là, aux Baux de Provence, que j'ai demandé la main de mon épouse Christiane et le soir, avant de regagner Lyon où elle devait reprendre son train pour Bourges, nous sommes allés nous promener, la main dans la main, dans les vestiges de la vieille ville romaine de Glanum, ancêtre de st-Rémy de Provence.
Glanum (st-Rémy de Provence)Tout ce que vous me dites dans ce commentaire me touche beaucoup et je suis sûr que quand sœur Christiane lira mon blog sur sa tablette elle sera émue en vous lisant.
Nous sommes maintenant dans notre 53ème année de mariage, mais le moment de notre promenade à Glanum est encore tout frais dans notre mémoire. Nous marchions dans les rues bien tracées entre les fondations de maisons évanouies : Ici était la boulangerie, là la coordonnier, etc. et nous avions l'impression que devant nous marchait Homère — qu'importe qu'il ait vécu un ou deux siècles avant que n'apparut Glanum aux alentours du VIe siècle avant J.‑C. — Il marchait devant nous le poète, l'aède aveugle, d'un pas noble laissant couler derrière lui l'or de son chant intraduisible.
Il est comme ça des œuvres qui dégagent une extraordinaire force. C'est parce qu'elles sont tout à la fois réalistes et métaphysiques ; elles nous font marcher sur le sol dur des sentiers vers les Hauteurs comme sur des nuages. Elles sont des champs de bataille où s'affrontent Bien et Mal. C'est évidemment le cas de La Révélation d'Arès. Ce sont des livres extraordinairement vivants, vivants de vie qui continuent après notre lecture. Merci à vous deux et à tous ceux qui vous ont aidés à porter témoignage à st-Rémy de Provence.

28oct20 223C70 
À la veille d'un probable "reconfinement", voici le petit tract fait à la hâte, que je compte distribuer demain après-midi dans les rues de Bordeaux. Il ne s'agit pas d'un tract missionnaire à proprement parler, car il ne s'adresse pas aux épis murs, mais à des français encore soucieux de préserver un peu de leur liberté. C'est pourquoi je l'ai signé "un pèlerin d'Arès" sans plus de détails. Dans ce contexte, j'espère que celui-ci ne vous paraîtra pas déplacé. Fraternellement.
L’homme n’est l’homme que libre
Nous sommes peut-être à l’aube d’un temps parmi les plus préoccupants que l’humanité ait jamais connu. Dans notre société mondialisée, l’être humain est peu à peu réduit à une variable soumise à un système abrutissant, abaissant la personne à un mouton obéissant. Les moyens mis en œuvre à cette soumission des peuples sont d’autant plus redoutables qu’ils n’impliquent plus la violence grossière d’antan, mais l’acceptation passive d’une grande partie des populations par toutes sortes de persuasions.
À titre d’exemple, il suffit de voir aujourd’hui avec quelle aisance les pouvoirs politiques et scientifiques ont réussis à faire accepter des mesures absurdes et contraignantes en créant un scénario catastrophe d’un évènement beaucoup moins grave que tel qu’il est présenté.
Comment une épidémie qui tue quatre à cinq fois moins que le cancer à lui seul peut conduire des gouvernements à utiliser des mesures aussi coercitives ? Mensonges, manipulation médiatique, chiffres biaisés…
Voilà les méthodes aujourd’hui utilisées pour nous priver de liberté. Ces gens là sont plus obnubilés par leur chiffres et statistiques que par la réalité du terrain. Pourtant ce "meilleur des mondes" complètement aseptisé, où même l’idée de la mort est bannie, n’existe tout simplement pas à l’heure actuelle. L’homme n’est homme qu’en faisant face à l’adversité avec dignité, pas en se protégeant derrière des artefacts sécuritaires illusoires. La nature peut parfois être cruelle, mais ne sommes-nous pas cruel envers elle et envers nous-mêmes ?
Se protéger avec bon sens, nous sommes capables de le faire. Mais se faire infantiliser par nos "élites" qui abusent d’un principe de précaution jusqu’à l’absurde pour se protéger eux-mêmes, jusqu’où doit-on l’accepter ? Nous allons droit à une catastrophe économique et sociale infiniment plus grave que les effets de cette épidémie.
Frères humains, réagissez ! Non pas par la violence car celle-ci est une impasse, mais pacifiquement. Nous devons réinventer notre société sur des bases d’amour et de fraternité, mais aussi de courage et de dignité.
Un pèlerin d’Arès
R.L. d'Aquitaine                     

Réponse :
Après tout, mon frère R., ce tract n'est pas aussi éloigné de cette entrée de blog 223 qu'on pourrait le penser. Je parle ici de son contenu, non de son utilité qui, je crois, est quasiment nulle. Je pense que des personnes qui ont beaucoup plus de poids que vous en France commencent à déjà à réagir et que si de nouvelles mesures sanitaires abusives sont prises ce soir ou demain, elles se feront entendre non par quelques tracts dans la rue, mais sur les grands media. Vous n'avez pas à prendre le risque de vous faire verbaliser ou même inquiéter pour distribuer un tract qui invite ses lecteurs à "réagir"... ce qui peut être interprété comme un acte de rebellion. Il faut être prudent. Ceci dit, je développe un peu ce que je vous dis dans les premières lignes de ma réponse.
Votre tract n'est pas aussi éloigné de cette entrée de blog 223 qu'on pourrait le penser, parce qu'il me paraît clair que ce monde, notamment la France, commence déjà à tomber en ruines et que vous vous y accrochez comme une plante rudérale vivace.
M Macron joue sur les emprunts qu'il peut multiplier pour permettre aux Français de vivre pendant les confinements qu'il ordonne — car c'est lui qui les ordonne —, mais ces emprunts ruinent la France puisque ce sont des dettes très lourdes d'une part, et d'autre part il crée de gros dommages à notre économie, qui était déjà assez mal en point et qui va demander beaucoup de temps pour se rétablir. M Macron, ancien cadre supérieur du secteur bancaire ne peut pas ignorer cela. S'il court ce risque c'est pour des raisons politiques qui pour l'heure ne sont qu'hypothétiques, mais qui vont tôt ou tard devenir beaucoup plus visibles. Réussira-t-il ? Il doit avoir de sérieuses raisons de le penser et vu la mollesse et l'aplatventrisme des Français, il n'a peut-être pas complètement tort. Pour l'heure, il met indiscutablement K.-O. tous les problèmes sociaux qui commençaient à perturber sérieusement son règne : les Gilets Jaunes, la Réforme des Retraites, les Revendications Sociales, etc., ce qui lui donne de l'air, un certain champ libre pour mettre en place un plan, s'il en a un (ce qui paraît plus que probable). Qu'est-ce qui lui permet cette manœuvre ? Pardi ! Indiscutablement l'affaire du Convid-19. C'est un gros coup, à mon avis. Je sens quelque part les ombres des illuminati...
Je félicite votre courage, mais je ne crois pas que ce que vous voulez faire pour éveiller l'attention ait quelque utilité. Je pense même que les Français sont plus conscients que vous ne croyez de ce qui se met en place, mais ils sont, je le crains, trop lâches pour réagir comme vous les y encouragez. À votre place je me tiendrais aux aguets, mais je ne ferai rien pour m'attirer les ennuis qui, comme toujours, ne sont réservés qu'aux petits.
Je me refuse à faire l'anamnèse linéaire habituelle des faits politiques quand surviennent des événements inattendus. Certes, le Covid n'est pas une invention de M Macron, mais celui-ci me semble bien avoir sauté sur l'occasion pour tenter de mettre en place autre chose que le train-train républicain de la France. À moins, bien sûr, que je me trompe et que M Macron soit moins politiquement finaud que je ne l'évalue.

29oct20 223C71
Bonsoir, je ne savais pas comment cela fonctionne. Maintenant je vous communique les références de l'extrait. Fraternellement.
https://youtu.be/2l_SE10NoyA
Marc E. le berger libre de Provence
Vidéo non disponible 29-10-2020

Réponse :
Merci, mon frère Marc. Vous avez fait comme il fallait faire. Malheureusement, la vidéo que vous vouliez nous présenter n'est pas disponible.

30oct20 223C72
Bien aimé prophète,
Votre magnifique entrée 223 nous conduit le cou tendu (Rév d'Arès 25/10) vers le Mont (xLiv/1, xLv/10-12).
Nous sommes des plantes rustiques, tenaces et résistantes à la froide loi des rats (Rév d'Arès xix/24) que répand sur ce monde, qui tombe de plus en plus en ruines, le roi blanc et le roi noir unis comme corne et dent (Rév d'Arès x/6) contre le Vrai, tout ce qui dérange leur système de domination et de spoliation des peuples. Le bruit (qui) rend sourd le Vrai le fend (xxxvii/15) telle la lumière éclaire crument les ténèbres du mensonge du mensonge (Rév d'Arès 32/7) qu'entretient le pouvoir pour maintenir les hommes dans l'obscurité, de peur qu'ils ne se libèrent de leur joug.
Les rudéraux que nous sommes n'ont pas accès aux médias “officiels“ pour clamer l'Appel à la Vie et doivent pousser quasi inaperçus çà et là dans les rues, sur les pierres des ruines de ce monde ; mais les circonstances — Dieu est le meilleur de ceux qui rusent — rendent leurs sounoises “astuces“ criardes, le peuple en à mal (à) l'oreille (Rév d'Arès xiv/10) et [elles] ouvrent salutairement la porte étroite (Matthieu 7/13) vers la conception d'un autre possible avec de "petites unités humaines libres autogérées sans politique" (entrées 168, 180, 181).
Notre sérénité est la foi enracinée dans la certitude de notre bon droit, le front léger (Rev d'Arès xxxv/7), car nous voyons bien qu'en faisant l'effort d'entendre et de suivre consciemment la Parole de Vie par notre pénitence, se déploient des forces considérables par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugès qui peuvent s'affirmer comme des proto-organismes capables de s'opposer au Mal et, que travailler à changer ce monde en Bien même de façon très discrète, contribue(ra) à tracer les sentiers vers une nouvelle façon "d'être civilisé autrement" (222C34) où "la bonté, la douceur, la paix sont des réalités agissantes et créatives" (223c22) d'une métacivilisation qui "sera". Ils ignorent que les Bras du Créateur (sont) les côtes (Rév d'Arès xxxvii/15) du prophète et dans sa foulée, du prophètisme que portent ses frères à bras et à cinelle.
Le levier le plus puissant, qu'ils ne peuvent voir car ils ont le ver dans l'œil, est l'ha (Rév d'Aès xxxix/10), principe actif que nous avons en commun avec le Père/Mère de l'Univers. Nous, pauvres rudéraux, n'avons cure d'amasser l'or pour l'or ni la gloire de situtations éphémères; notre cœur est d'arrimer ce monde au Bonheur perpétuel, là est notre trésor (Luc 12/34).
Comme vous, bien aimé prophète, mon espérance est de "n'être qu'un atome de la Vie infinie".  
Je vous embrasse bien chaleureusement avec notre sœur Christiane,
Danny G. de Belgique
Affche Danny G. 28-10-2020

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Danny. Je vous en sais gré de tout mon cœur.
Nous vivons des temps que j'observe "à la loupe" de mon cerveau et de mon cœur et je vois chaque jour un peu plus la nature spécifiquement tragique de la vie générale. Qu'entend-je par "spécifiquement tragique" ? Je veux dire que le no man's land d'indifférence aux notions de bien et de mal s'étend progressivement et que pour moi c'est tragique.
J'écoute les discours des officiels après les attentats-assassinats de ces jours : le professeurs égorgé et étêté de Conflans ste-Honrine et les personnes tuées, dont une étêtée, à la basilique Notre Dame de Nice, et j'observe le public devant ces nouvelles et là, j'ai comme l'impression très claire que l'émotion ressentie est superficielle, médiatique, convenue, mais qu'en profondeur les gens restent froids, indifférents. Cette expérience de la banalité du mal tranche avec le besoin que nous avons — nous devenus si rares — de redonner à l'homme toute l'importance de son être comme émanation de l'Être. Alors, vous pensez... quasi totales paraissent l'inimportance de l'amour créé et l'indifférence au fait qu'il soit émanation de l'Amour Créateur.
Pour moi cette indifférence a une dimension tragique. Je n'ai qu'à ajouter l'indifférence majoritaire des Français à une décision du jeune homme de l'Élysée de mettre la France en difficulté et de confiner sa population (le Sénat a voté contre la veille par 178 voix contre, 130 voix pour et 27 abstentions, mais l'Élysée s'en fiche) pour montrer que très peu de gens réfléchissent en profondeur et s'émeuvent des conséquences possibles de faits qui touchent des millions de frères humains. Oui, cette expérience de la banalité du mal tranche tragiquement avec notre besoin de combattre le mal. Le mal pour le roi n'est pas le Mal pour les Enfants du Père.
Oui, "nous, pauvres rudéraux, n'avons cure d'amasser l'or pour l'or ni la gloire de situtations éphémères; notre cœur est d'arrimer ce monde au Bonheur perpétuel, là est notre trésor (Luc 12/34).
Oui, mon espérance est de "n'être qu'un atome de la Vie infinie" et je me réjouis qu'il en soit de même pour vous, ma sœur Danny.

30oct20 223C73
Quand j'entends : "Nous sommes en guerre," je me dis que c'est faire insulte à toutes les victimes des guerres de 1914/18 et 1939/45... Du grand n'importe quoi !
David B. du Limousin

Réponse :
Lorsque M Macron a dit à la télévision (d'une voix sinistre) le 16 ou 17 mars 2020 : "Nous sommes en guerre" sous-entendant contre le coronavirus, j'ai éclaté de rire et j'ai dit à sœur Christiane qui était à côté de moi : "La guerre, c'est tout le contraire... C'est le courage devant la mort !"
Après l'attentat du "Bataclan" j'ai entendu le 13 novembre 2015 M. Hollande dire : "C'est la guerre." J'étais stupéfait, mais en même temps je découvrait que deux générations suffisent pour que tout soit oublié, que le sens des mots soit perdu ou se soit transformé. J'ai dit à sœur Christiane : "Cet homme-là n'a jamais vu la guerre ! La guerre de 1939-1945, c'est environ 74 millions de victimes (50 millions de civils et 24 millions de militaires) sans compter les destructions inimaginables. En novembre 2015, 130 morts c'étaient tout juste deux fournées d'otages fusillés à Paris par les Allemands pendant l'Occupation, une petite étincelle de la vaste foudre de la guerre.
Je ne crois pas que M. Macron ait "insulté les victimes des guerres...", cet homme (pour moi un jeune homme) donne au mot "guerre" un autre sens.
Je suis maintenant très attentif et souvent dubitatif quand j'entends un discours, de quelques lèvres qu'il sorte.  J'ai compris que le français parlé aujourd'hui n'est pas le français de mon adolescence ; c'est déjà une autre langue. Cela m'aide notamment à donner un sens très élargi ou étendu à la phrase de La Révélation d'Arès : Quatre générations ne suffiront pas (24/2). Génération a à l'évidence un sens très diffus quand le mot vient du Père. L'événement d'Arès va avoir bientôt 47 ans et j'ai déjà observé que depuis qu'existe notre mission publique de rue le sens de nombreux mots que nous utilisons a subi au moins deux glissements et le sens de certains mots importants (foi, exode, piété, etc.) a subi au moins deux changements, de sorte que la Vérité ne peut se fonder sur des mots ; elle doit se fonder sur la vie, l'amour, le pardon, la paix... et encore ! Amour, pardon, paix eux-mêmes ont été compris différemment par le public depuis 1974. Notre vécu, l'exemple que nous donnons par notre vie, est donc beaucoup plus important que les mots.

30oct20 223C74
J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer et une trés mauvaise :
L'espérance de vie de la quasi totalité des pays du monde n'a cessé d'augmenter depuis les années 50
La maladie du covid-s19 n'enlévera pas un point, ni un diziéme de point, ni un milliéme de point, ni un milliardiéme de point sur cette espérance de vie ; pour la seule et bonne raison que l'âge médian des décés de cette maladie est au-dessus de notre espérance de vie nationale.
La trés mauvaise nouvelles c'est que nos gouverneurs se contrefoutent de ces données.
Voila donc un tract que je pourrais diffuser autour de mon lit d'hôpital. En espérant, que celui-ci ne provoquera pas des erreurs médicales fortuites.
Aprés cette petite note d'humour. Je voudrais vous témoignez de la joie, que cette augmentation d'éspérance de vie me procure et notamment à travers vous. Je sais que ce n'est pas raisonnable que la source de cette joie soit placée dans la vie trés hypothétique d'un monsieur de plus de 90 ans, car elle pourrait très subitement se transformer en tristesse.
Par contre, la raison du cœur me dit qu'il ne faut jamais se priver de cela. Recueillir les derniéres lumiéres d'une vie d'homme, le dernier éclat avant l'obscurité, il n'y a rien de plus intense. J'ouvre tous les jours le blog du frère Michel avec l'avidité de pouvoir recueillir quelque chose de la lumière. Ce n'est pas de la vulgaire physique dont est comptable le président M Macron et qui ne voit pas qu'il est abject d'isoler nos anciens de nos regards imbéciles. L'importance d'un vieillard n'est pas dans les données physiques de la raison froide, mais c'est qu'au bord de la mort, il nous ouvre sur une métaphysique qui comprend notre amour et le dénouement de tout nos complexes, pour vivre quelque chose de simple est limpide avec vous, les aînés.
Les enfants et les anciens illuminent nos ternes vies, et c'est pour cela qu'il n'y a rien de plus affligeant que de les voir malheureux. Mais le témoignage de ce ressenti trés intime, au sein d'une culture qui ne jouit que des choses physiques, celui-ci, pourrait-il effleurer un tant soit soit peu la conscience d'un olibrius issu de ce piétre monde et qui s'impose à nous pour nous diriger ? Diriger... que veulent-ils diriger ? n'est pas absurde.
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Vous parlez de votre "lit d'hôpital" ? Êtes-vous souffrant, mon frère Frédéric ?
Merci pour votre commentaire, en tout cas.
Votre écriture semble s'envoler, planer au-dessus du destin matériel qui est aussi le nôtre, mais qui ouvre ses portes, ses fenêtres, ses lucarnes, ses cheminées par moments ou par fatigue et laisse psser l'éther ou l'infini qui nous emplit invisiblement autant que notre sang. Jamais nous ne disparaissons. Il y a toujours le transport de quelque chose de nous vers l'Être, la Vie, le mystère. Car le mystère n'est mystère que vu d'en-bas ; il ne l'est plus vu d'En-haut. Nous sommes potentiellement immortels. Le seul moyen de précéder ces mouvements qu'on commence à percevoir à certains moments de la vie est d'accomplir l'action héroïque de la pénitence et de la moisson.
Or, vous parlez de tract... Le tract est la salive cuite, passée au four, du Messager, la trace écrite de la Parole ; c'est Dieu qui parle par papier interposé à l'inconnu auquel on tend le tract. Le tract nous sauve de l'insignifiance à quoi nous condamne souvent notre condition de Messager rudéral sur la ruine en laquelle tombe l'humanité ; nous accrochons un peu d'éternité à la peau de l'humain comme une casserole à la queue d'un chien. Il s'enfuit, mais il ne peut pas toujours se délivrer de ce qu'il traîne. C'est notre chance d'apporter quelque chose au changement du monde. Il faut relever le défi de la finitude, le contresens de la mort, car la mort est au contraire le jour qui se lève... Pour l'heure, c'est comme si nous dormions. Chacun de nous est fragment de l'infini qui circule en ce monde, que les hommes de voient pas, sauf quelques uns dont les yeux sont en forme d'épi mûr.

30oct20 223C75 
Cher frère Michel, chers lecteurs du blog,
Je souhaite exprimer ici ma tristesse et mon inquiétude face aux nouveaux attentats qui endeuillent notre pays, consécutifs aux caricatures parues dans des journaux français au nom de la "laïcité".
Nous comprenons l'intention des caricaturistes qui souhaitent critiquer les religions et leurs excès, mais nous constatons que l'effet produit est dramatique et contraire au but recherché, à savoir qu'il ne provoque que haine, préjugés et vengeance contre des personnes innocentes et contre notre nation.
Le prophète Mouhamad ne souhaitait pas qu'on le représente, à mon humble avis, non parce qu'il ne souhaitait pas être caricaturé, mais parce qu'il ne souhaitait pas qu'on lui rende un culte, lui un être humain, et qu'on ne vénère que Dieu, le Créateur de l'univers, Qui est au-dessus de tout ce qu'on peut décrire, puisque l'on ne peut représenter la Vie.
Souhaitons une autre laïcité, qui soit une laïcité ouverte et positive où toutes les opinions et croyances soient acceptées et respectées, y compris l'athéisme, non une laïcité de division, et d'intolérance
Pauvres victime des attentats, pauvres bourreaux qui croient défendre leur religion en tuant leurs frères humains
Quel malheur !
Michel D. de la Région Toulousaine

Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Michel.
Les caricatures de Muhamad qui n'est pas simplement caricaturé, mais aussi ridiculisé dans des postures que les Musulmans (et même n'importe qui ayant quelque considération pour l'être humain) peuvent considérer comme offensantes ont déclenché la colère meurtrière de certains fils de l'Islam. M Macron a dit qu'il défendait la liberté de parole et ne voyait rien à dire contre les caricatures qui offensent le prophète de l'Islam. Mais alors, pourquoi existe-il en France une loi punissant toute offense au Président de la République, loi inscrite dans l'article 26 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse? Elle fait partie des "délits contre la chose publique" doublée par la loi qui punit la diffamation et l'injure qui sont des "délits contre les personnes" ? On va me dire : Mais Mouhamad est mort depuis longtemps ; il n'existe aucune offense contre un défunt. Je ne suis pas un homme du droit, mais je ne suis pas sûr qu'il n'y ait pas offense même dans ce cas.
Puis-je produire  impunément un journal qui titre en première page : Montaigne, Descartes, Molière, Voltaire, Rousseau, Pasteur, Bergson, De Gaulle sont des cons, de sombres andouilles, et accompagner cela de caricatures offensantes ? Possible, mais je n'en suis pas vraiment sûr. Bref, il y a de toute façon parti pris contre l'Islam, pas de doute. À la place de M. Macron j'aurais exprimé mes regrets et demandé pardon pour ce qu'à plublié "Charlie Hebdo". J'aurais dit : "La loi française autorise "Charlie Hebdo" à produire des caricatures de Mahomet et de toute façon nous ne pouvons accepter le crime atroce commis contre un professeur de collège. Je tiens toutefois à affirmer que l'immense majorité des Français n'approuve pas les grotesques bouffonneries de "Charlie Hebdo" contre le respectable fondateur d'une très grande religion du monde : L'Islam." Je déplore que ce gamin à l'Élysée n'ait pas eu l'idée de faire amende honorable. Je me sens personnellement offensé par l'irrévérence de celui qui dirige la France.

31oct20 223C76
Plantes rudérales, nous le sommes certes, puisque nous poussons sur les décombres d’un système qui s’effondre maintenant de manière visible partout.
Notre croissance d’ailleurs fera partie des causes de cet effondrement, non par violence bien sûr, mais par les aspirations de liberté, de fraternité, de créativité que les parfums de notre présence discrète éveilleront. Cette discrétion est d’ailleurs le gage de notre survie et du développement de notre mission qui vise les épis mûrs.
Mais pour les épis mûrs nous ne sommes pas des plantes rudérales, nous sommes des plantes exotiques, extraterrestres même. Je veux dire par là qu’ils ne nous attendent pas, ne nous espèrent pas (sauf de très rares exceptions) et pourtant nous leur rappelons quelque chose de familier et de bon, quelque chose de fraternel qui fend le souci des nation (Rév d’Arès xLix/3), la lointaine musique d’une rondelle qui bat des pied l’escape (Rév d’Arès xxiii/20) environnante, un sens de la vie qui les sort de ce coin de solitude impartageable fiché dans leur conscience.
Nous pouvons alors être perçus comme quelque chose d’inintégrable au système ambiant autant que quelque chose qui ne peut être produit par le système, nous devenons un non-système, éventuellement un antisystème sur pattes. Nous ne sommes pas encore considérés comme des broyeurs de système, mais un jour, de plante rudérale nous nous transformerons en ces fromagers géants qui disloquent les ruines antiques d’Angkor.
C’est à la préservation de cette dynamique que je pense, quand je m’efforce de trouver le moyen de dépasser les ressentis douloureux que provoquent chez moi les dilemmes de souffrance que vivent mes frères humains, entre peur de la mort par covid-19 et fatalisme sidéré devant les décisions politiques absurdes qui signent la mort économique de beaucoup d’entreprises et de familles. J’ai écrit ce commentaire pour échanger cela avec vous, prophète Mikal.
Comme il fallait s'y attendre, Emmanuel Macron a une fois de plus choisi le pire. Et je ne crois pas du tout qu'il l’ait fait pour protéger la santé des Français, vieux ou jeunes, fragiles ou exposés. Le pouvoir n'a jamais rien fait par pure compassion ou considération de l'humain, il fait tout avec un minimum de calcul et souvent, par pur calcul au nom de ses intérêts et de sa conception de la vie qui n'est qu'une analyse froide de ce qu'il faut contrôler, éviter, restreindre, interdire, enfermer, combattre, éliminer, etc. S'il a d'autres motivations, bénéfiques celles-ci, comme aider, protéger, soutenir, servir, nourrir, soigner, sauver, etc., elles sont là pour permettre l'exercices de sa volonté de dominer.
Cet homme (comme bien des technocrates qui l'entourent) n'aime pas son peuple (puisqu'il se comporte comme un roi), il ne le connait pas, il ne sait même pas ce qu'est un peuple, sauf ce qu'il en a appris à travers les idéologies qui quadrillent sa tête et qui éteignent son intelligence du cœur.
Je le plains très sincèrement, car d'une certaine façon, il ne peut pas faire autrement. L’exercice de sa fonction le pousse à ignorer son humanité. Il devient une machine à gouverner par les chiffres et par les deux éléments fondamentaux du pouvoir : la peur d'avoir tort, donc d'être renversé, et la volonté de puissance, donc l'ambition aveuglante investie dans sa fonction. Dans l'exercice de cette fonction de pouvoir, il risque de tomber bien plus bas que l'animal, comme certains de ses prédécesseurs tristement célèbres, sans même en être conscient.
Mais tout homme est concerné par ce piège et cet homme est mon frère.
Il est maintenant évident que la raison, celle qui mesure et réfléchit avec justesse tous les paramètres d'une situation y compris la spécificité humaine, sa dynamique et ses variables, cette raison-là est morte chez les gouvernants. Leur raison est devenue froide, sèche, sans la vision de ce qu’est l’humain fait d'amour, d'intelligence, d'individualité, de liberté et de créativité.
Une raison pleinement consciente de ces caractéristiques humaines n’a que rarement existé chez les gouvernants (peut-être Anouar el-Sadate ou Nelson Mandela ou les "califes parfaits" qui suivirent Muhammad), mais cette raison, même tronquée, faisait une certaine place à la dimension humaine et pouvait entraîner des changements constructifs chez les hommes de pouvoir (par exemple chez Menahem Begin).
Depuis les grandes idéologies appliquées au gouvernement des hommes du XXème siècle, il semble que l'on ait franchi un pas de plus vers le machinisme mental du pouvoir. Des idéologies de chosification de l'homme (transhumanisme) et de chosification de la société (le contrôle des pensées et des comportements par la propagande et demain par le puçage) émergent et s'installent chez les puissants et les riches (Rév d’Arès 26/5). Pourtant, ces hommes sont aussi mes frères.
Depuis le soulèvement des Gilets jaunes (dont je fus et suis toujours) ma pénitence est mise à rude épreuve ; j’ai été souvent en colère. Colère d’abord contre les forces de l’ordre brutales et aveugles, colère ensuite contre les gouvernants cyniques et hypocrites, colère aussi contre les médecins et les laboratoires qui font une médecine d’argent et qui trouvent avec le covid-19 l’opportunité de transférer dans la politique le pouvoir de "vie et de mort" que leur accordent souvent les patients et les familles.  Enfin, colère contre le peuple si fragile, si facile à leurrer et retourner, si peureux et si prompt à abandonner sa liberté pour quelques sûretés illusoires et à laisser en friche et en déshérence sa souveraineté qui ne fut jamais qu’un mot vide de réalité.
Et puis, à force de patience et d’espionnage de moi-même : plus de colère ! Plus de douloureuse rancune contre mes frères, tous mes frères. Mais de la compassion, de la compréhension de leur errance fondée sur la surdité à l’appel de Dieu en eux ou à l’absence de réponse à cet appel. Et le mot et l’élan qui sont venus, comme pensée à leur égard et comme attitude existentielle dans ces temps difficiles, c’est le mot et l’élan "pardon" !
Je dois pardonner, pardonner tout ce qui s’est passé, tout ce qui se passe et tout ce qui se passera. C’est la première "solution" à mettre en œuvre pour que surgisse en moi une autre intelligence [Rév d'Arès 32/5], pour que mes pensées, mes paroles et mes actes soient justes à l’égard de tous. Être juste pas seulement à l’égard des faibles, des souffrants, des victimes, mais également à l’égard de ceux qui dominent, qui abusent de leur force ou du rapport de forces, à l’égard de ceux qui méprisent, maltraitent, violentent avec des mots, des lois ou des coups, à l’égard de ceux qui deviennent par disposition ou occasion des bourreaux.
En effet, particulièrement dans les circonstances pleines d’ombres, de doutes, d’incertitudes, comme celles que nous traversons et qui vont perdurer, voire s’aggraver, je ne dois pas oublier que je suis un messager du Créateur, un moissonneur, un chercheur d’épis mûrs (Rév d’Arès 35/1). Je dois me garder clair, inspiré par le bras en feu sur l'île (Rév d’Arès xvii/10), qu’est le prophète et sa sagesse, l’arbre à la pointe toujours verte (xvi/13).
Car qu’est-ce qu’un épi mûr ? C’est un humain qui ressent, plus confusément que clairement au fond de lui, la métaphysique vivante de l’être, la ressemblance de Dieu qu’il est potentiellement, qui sent que cette ressemblance doit se manifester dans ce monde qui doit changer (Rév d’Arès 28/7) et que le lien entre cette métaphysique de l’être et le monde changé c’est lui, lui en pénitence. Mais souvent l’épi mûr s’ignore lui-même, se cache derrière le désabusement, la misanthropie, la fuite ou des combats culturels, politiques, religieux qui lui donnent l’apaisement de l’action, mais qui laissent sont aspiration au Dieu qu’il est gésir dans son cœur comme un aigle blessé (Rév d’Arès 28/6).
L’épi mûr a besoin que je mette en vibration son diapason transcendantal autant qu’existentiel. Pour le transcendantal, le Souffle du Message peut y parvenir par lui-même, mais pour l’existentiel, pour que ce Souffle soulève les ailes de l’aigle et que ce fils de la Terre reprenne son vol, il faut que je devienne moulin, il faut qu’il sente qu’un peu de Dieu habite mon cœur et que Son Dessein a pris pied dans ma poitrine. Comment ? Par le réalisme de l’amour fraternel, lointain mais authentique écho du Père trop aimant (Rév d’Arès 12/7). Oui, il est nécessaire que je pardonne, et même que je devienne pardon, cette pierre angulaire de l’amour. C’est indispensable pour que ne subsiste en moi d’autres tensions que celles de la pénitence et que ma rencontre avec lui soit libre de toute crispation de pensée appelant au règlement de compte, au jugement, à la vengeance qui pourrait venir ternir l’horizon de liberté et de dépassement qui s’ouvre à sa conscience. Oui, pardonner, pardonner tout et par avance.
C’est un état encore inconstant chez moi, mais cette aspiration est très forte, car je sens bien qu’il n’y a aucune autre solution pour résoudre le chaos de forces antagonistes qui se prépare et qui va nous embarquer dans les turbulences de l’Histoire. Et comme nous ne pouvons pas nous défiler devant les malheurs qui vont venir, mais que nous ne pouvons pas non plus nous mettre au service des faibles par la violence et l’insurrection politique, il nous faut dépasser ce dilemme en devenant une part de Ciel sur terre. Et je ne vois rien de mieux que le pardon pour commencer à dépasser les termes du dilemme. L’intelligence des actions à mener ultérieurement viendra de cette paix du cœur acquise par la pénitence. C’est du moins ce que je crois pour moi.
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Voilà un commentaire très bien tourné, que j'aime, qui va des raisons d'être "en colère" à la nécessité d'oublier la colère et de pardonner. C'est une adaptation à la situation présente des raisons de vivre momentanément sur Terre que nous donne La Révélation d'Arès et, si l'on exclut les livres d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12), les formes plus anciennes de La Révélation.
Ce matin de bonne heure je visionnais les nouvelles à la télévision et un ou une journaliste donnait les résultats d'un sondage effectué quelques heures auparavant et qui révélait qu'à la question (en substance) : "Pensez-vous que l'État en fait assez pour assurer la sécurité des Français ?" 74% des personnes interrogées avaient répondu "non". J'ai accueilli ce chiffre avec profond scepticisme, me disant : Comment ce sondage-t-il été fait ? À chaud, quelque 30 ou 35 heures après le massacre de Notre Dame de Nice, les gens interrogés ne voient pas que la question est hautement technique et ils se disent : "Si je réponds oui, je risque d'être en porte à faux avec l'émotion générale, alors je réponds non." Autrement dit, les gens interrogés suivent, pour la plupart, l'émoi majoritaire, parce qu'ils sont incapables de répondre à une pareille question. Moi j'aurais répondu : "Je n'en sais rien. Je ne connais rien aux dispositifs actifs mis en place dans la police et la gendarmerie, ce n'est pas mon métier, etc." si toutefois cette réponse était prévue, car s'il fallait répondre uniquement oui ou non, c'était une question-piège" J'en viens à dire qu'il y a dans tout cela un truquage, un illusionisme ou un trompe-l'œil permanent, car l'État se tire très bien des réponses oui ou non : Si vous répondez : "Oui, l'État fait ce qu'il faut", vous le félicitez et il est très content ; si vous répondez : "Non", l'État est content aussi, parce qu'il renforce les dispositifs policiers qui vont lui permettre de vous mettre sous surveillance plus efficacement, car la police ne sert pas, loin de là, qu'à courir après les terroristes assassins.
Pour l'heure nous sommes tous toujours Gros-Jean comme devant. La politique est toujours la politique du roi, sous toutes ses formes : démocratiques, dictatoriales, etc., et je pense que le première chose à bannir est la politique d'une façon globale. Pourquoi un certain Islam devient-il assassin ? Parce qu'il est politisé. Pourquoi assassine-t-il dans des églises ? Parce que pour lui l'Église Catholique est politiquement depuis le VIIIème siècle l'alliée des anti-Islam. Pourquoi sommes-nous confinés, alors que ça ne sert probablement pas à grand chose ? Parce que c'est une décision politique qui cache aussi des intentions autres que le souci de la sécurité sanitaire. Pourquoi y a-t-il des médecins pour et des médecins contre ? Sondez-les politiquement pour savoir.
La politique, quelle qu'elle soit, est la plaie du fonctionnement sociétal. La centralité des partis, des ambitions, des décisions, des arguments politique est devenue si banale qu'on la croit inévitable. Certes la politique multipartite (nations dites démocratiques) est meilleure que la politique unipartite (URSS, Chine), mais elles sont très proches en réalité. Après la mort de Simone Weil on a trouvé dans ses papiers une "Note sur l'élimination ou la disparition des partis politiques" dont la lecture impressionna même Alain, qui avait été son professeur de philosophie. André Breton reprendra d'ailleurs ce thème. Pour Simone Weil qui avait écrit (dit de mémoire) : "Tout parti politique est totalitaire dans l'œuf" comme pour André Breton le mal à éliminer, c'était les partis qui "nuisent à la démocratie." La politique tue l'esprit critique ; elle en laisse des traces, mais ilusoires. Que reste-t-il dans les réalités des débats contradictoires que vous voyez à la télévision ? Rien. Nous vivons des événements qui nous le rappellent. Le Bien passera inévitablement par la disparition de la politique et c'est pourquoi je préconise d'éclatement des grandes masses en petites unités humaines plus faciles à gérer sans politique et où l'amour du prochain généralisé est plus facile à rétablir après des siècles, voire des millénaires, de disparition. C'est pourquoi nous sommes, nous premiers Pèlerins d'Arès, au démarrage d'un processus de reconstitution sociétale qui sera très long : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Ta pante coûte plus que les musées,
me dit La Révélation d'Arès (xxxvi/23). J'ai souvent, depuis quarante ans, pensé à ces mots forts que me lança le Père à travers son bâton de lumière en 1977. Quand j'étais étudiant ma carte d'étudiant me donnait l'entrée gratuite au Louvre, que j'aimais beaucoup. Je n'étais pas croyant alors, mais je trouvais normal que les salles où l'on trouvait la peinture, par exemple, la peinture de la Première Renaissance, comme Filippo Lippi, ne fut que religieuse. Comme quoi, je ne réfléchissais pas beaucoup. Aujourd'hui, réfléchissant, je me dis : "Mais où sont les œuvres de ceux qui avaient d'autres espérances que religieuses ? Des espérances simplement spirituelles ? Pourquoi n'en voit-on pas ? C'est parce qu'ils n'auraient eu aucun client pour les acheter, parce que l'argent était chez les puissants, clercs ou laïcs, et qu'ils n'auraient pas pu vivre et auraient même été persécutés. Pourtant, je suis sûr qu'ils existaient." C'est la même chose aujourd'hui. Tous est dans les media, certes infiniment plus varié mais tout y est sous la même tonalité des idées courantes entretenues par les puissants. Où sont les œuvres de ceux, nous Pèlerins d'Arès par exemple, qui ne partagent pas ces idées courantes ? Elles sont très rarement évoquées et, quand elles le sont, elles le sont très petitement ici et là et vite oubliées, en tout cas toutes inactives, non-créatives et toujours déforméezs ou incomplètes. Et pourtant tout ce que nous représentons vaut infiniment plus que ce qu'on trouve dans les musées.
Nous avons un très gros travail devant nous. Les temps que nous visons nous le rappellent.

31oct20 223C77
Bien aimé frère Michel,
Je ne sais si c’est approprié de publier ces deux vidéos. À vous de voir. Assurément, je guette tous les signes d’espoir de changement, et ce qui est annoncé dans ces vidéos, me semblent avoir un certain poids, pour un changement radical dans le sens du Bien collectif, à un moment, peut-être bientôt ?!
Oui, nous sommes des rudéraux !  Il y a aussi les hommes rudes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom — Voir le magnifique slam publié dans cette entrée, et prononcé par notre sœur Nina...  qui le prononce avec une voix de fer et de cœur.  Bravo à elle en passant — 11oct20 223C18 — ou ici :
https://www.youtube.com/watch?v=YFzZXpNHckI
Après avoir écouté les deux vidéos ci-dessous, je suis allée me promener en silence... Et si c’était vrai ? (L’avenir nous le dira). Si ces hommes rudes dont parle La Révélation d’Arès étaient en marche dans ce projet musclés, en démarrage en France ?  Je me demande comment cela va-t-il trouver écho en vous ?  
Adieu la république — bientôt, cet homme va recréer la France :
https://www.youtube.com/watch?v=oaZlonfpqPI   
Annonce du renversement du gouvernement français.
https://www.youtube.com/watch?v=VL6ZFUQ62Mw&feature=emb_logo
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Je n'ai pas regardé complètement, faute de temps, les deux vidéos que vous me communiquez. Je ne connaissais pas M Rémy Daillet-Wiedemann, mais j'ai compris qu'il ne préparait rien d'autre que le remplacement de la République Française par la France tout court. Aux gendarmes de la République Française qui viennent lui demander des comptes il oppose ses propres gendarmes, les gendarmes de la France qui disant aux précédents gentiment : "Vous n'avez pas le droit d'entrer en France, vous êtes des étrangers, etc." Cet homme ne fait qu'opposer sa politique française à la politique républicaine, bref, je ne suis pas intéressé par ce genre de projet, au reste totalement irréaliste.
Merci, ma sœur Véronique, de nous faire réentendre la slam chanté par ma fille Nina M.-P., à la préparation duquel a travaillé notre sœur Anne-Claire B.

31oct20 223C78
Le Pr Raoult va porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui.
https://odysee.com/@PANEUTRE:e/Didier-Raoult-va-porter-plainte-.:e
Vidéo très intéressante :
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/confinement-le-senat-se-rebiffe_4143791.html

Nina M.-P. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, Nina, toi qui es tout à la fois ma fille de sang et ma sœur de foi, pour cette vidéo très intéressante en effet, dans laquelle Maître Fabrice Di Vizio expose les motifs pour lesquels le Professeur Didier Raoult porte plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui". Par ailleurs tu nous informes que "le Sénat n'a pas l'intention de laisser le gouvernement gérer tout seul la crise du covid-19." Le Sénat porte plainte auprès de l'Autorité de la Concurrence — associée aux tribunaux — qui est compétente en France pour mettre en œuvre et faire respecter le droit de la concurrence au niveau français : Pourquoi les grandes surfaces pourraient-elles vendre des vêtements, des chaussures, des fleurs, des ustensiles de cuisine, etc. et les commerces individuels qui ont pour profession de vendre ces marchandises devraient-ils être fermés ?

31oct20 223C79
Frère Michel dans l'Amour du Père
Ceci est un message hors sujet de votre entrée, cependant cela pourrait être des informations très importantes,  suite à ce nouveau confinement moins strict que le premier, mais qui pourrait devenir plus restrictifs à l'avenir. Ci-dessous deux liens qui à ma connaissance ne pourraient pas être des "fausses informations", même s'il faut rester prudent. Je ne sais pas s'il faut le publier, à vous d'en juger.
la dictature en marche  se renforce
https://dissinews.fr/2020/10/25/une-note-du-haut-commissariat-au-plan-devoile-notre-avenir/
+ Carlo Maria Viganò Archevêque d’Ulpiana
Ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique ci-dessous sa lettre au président Donald Trump
https://www.dissept.com/lettre-ouverte-au-president-des-etats-unis-damerique/
Avec vous dans la prière.
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Merci, frère Chantal, pour ces informations.

31oct20 223C80 
Merci pour votre réponse que je trouve très éclairante à mon commentaire 223C44.
En réponse au commentaire 223C8, vous écrivez : "Ce génie (Baruch Spinoza) constata que ne pouvait être cause de soi-même que ce qui dépend de soi-même. Dès lors il ignora le principe de la loi "scientifique" de la contradiction de la matière et raisonna en termes de cause-conséquence ; autrement dit, si une chose existe, son existence a une cause." Plus loin vous écrivez : "Comme une chose ou un être n'apparaît qu'en raison de sa cause, elle a toujours existé, car sans elle-même à la base, elle n'existerait pas. L'arbre est, de cette façon, comme éternel ; il porte en lui sa perpétuité."
J’ai relu votre réponse plusieurs fois et je ne la comprends pas bien peut-être parce qu’elle renverse mes schémas mentaux. Vous semblez dire qu’une chose existe parce que sa cause en a la nécessité et de ce fait, la nécessité crée la cause. Cause et conséquence seraient un enchaînement infini de dépendances et ainsi chaque chose porterait sa perpétuité.
Pouvez-vous éclairer mon faible lumignon ?
Salvator B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Je viens de relire ma réponse à Jean-Hubert G. (223C8) et je la trouve claire.
Mais peut-être, comme vous dites, ne la comprenez-vous pas, parce qu'elle "renverse vos schémas mentaux". Oui, il y a toujours quelques chose de "nécessaire" entre une chose et sa cause, sinon cette chose n'existerait pas. Il n'y a rien dans la Création qui soit dû au hasard. Bien sûr, ma réponse à Jean-Hubert G. est un raccourci, un abrégé ; ce blog n'est pas un traité métaphysique. Ce n'est qu'un blog. De plus, ce n'est pas d'éclaircir ces points qui assurera notre salut, mais seulement notre pénitence.
Il y a toujours dans la façon dont on regarde les choses qui vivent un grain de folie, parce qu'aucune vérité absolue n'est accessible à l'humain devenu pécheur sur Terre. Aucune ! Cependant, il n'est pas fou de vouloir expliquer l'inexplicable ou faire l'infaisable ; il est normal que l'homme tente de comprendre et normal que, comme vous, il ne comprenne pas. Tout à l'heure je me promenais avec mon épouse Christiane dans un parc et je regardais les magnifiques arbres qui s'y trouvent et j'avais envie de bondir sur l'un d'eux et d'y grimper. À 91 ans c'est folie que de ressentir cette envie de monter dans les branches et d'y disparaître comme un écureuil ; il est évidente qu'il y a longtemps, des décennies, que je ne peux plus faire ça. Pourtant cette folie est une folie nécessaire, parce que dans mon for intérieur je ressens encore l'élan d'y aller et à défaut d'y grimper avec mes muscles, j'y grimpe en pensée.
Il me paraît normal que j'aie envie de grimper aux arbres et que je ne puisse pas tout comme il est normal que, comme vous Salvator, l'homme tente de comprendre et normal qu'il ne comprenne pas. Mais le transfert de l'impossibilité à la possibilité se fait quand même psychiquement... Si vous le voulez. Veuillez comprendre et vous comprendrez, je vous l'assure. C'est ainsi que Spinoza a écrit "l'Éthique". C'est ainsi que les poètes sont des fous, parce qu'il est impossible, j'imagine, d'écrire de la poésie sans passer par l'épreuve de la folie, c.-à-d. d'utiliser des mots qui soudain vous jettent dans les nuages, voire même les étoiles, et qui sont pourtant les mêmes mots lourds et horriblement concrets du rapport laborieux d'un sergent de ville (vous voyez, j'emploie le mot de mon enfance pour dire ce qu'on appelle aujourd'hui policier, mot moche). Platon l'a dit, du reste ; dans "l'Ion" ou "le Phèdre" : "Le poète est être ailé, aérien, qui ne peut pas créer avant d'être inspiré puis transporté hors de lui-même et de perdre la raison..." La folie du poète est comme la folie du croyant, inséparable d'un rapport direct au sacré, à Dieu, à la Vie. On me dit quelquefois : "L'Éthique est illisible," et je réponds : "Non, c'est poésie, folie donc, parce que pour s'expliquer Spinoza a besoin de se dépasser." Alors, entrez en vous-même, faites la paix totale intérieurement, oubliez qui vous êtes, les bielles et les pistons de votre pensée trop rigide, qui se croit rigoureuse quand elle n'est qu'insuffisante, et vous comprendrez. Vous saurez que vous avez compris quand vous ne pourrez plus vous-même expliquer sans une certaine folie poétique... ou sans vous taire.

01nov20 223C81 
Je suis un lecteur (occasionnl, mais j'aime) de votre blog. Je ne suis pas vraiment croyant, mais agnostique : Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Je lis plusieurs sites ou blogs religieux (que vous le veuilliez ou non, vous parlez de Dieu, de la vie après la mort, c'est religieux), mais je déclare sans vous flatter que le vôtre quête l'intelligence du lecteur. J'y trouve des passages qui sont des morceaux choisis, des petits chefs d'œuvre. La foi vous habite, pas de doute possible. Vous avez pourtant très peu abordé le sujet de Samuel Paty, le prof égorgé-décapité. Je vous adresse un article d'Arno Mansouri, journaliste à "Ouest France" (Bretagne) et membre du "Réseau Voltaire", qui parle justement de cette affaire. Vous le posterez si ça vous chante. Moi, je le trouve très juste.
Erwann Le M. en Finistère, Bretagne Ouest
En France, la liberté d’expression est un droit fondamental, mais l’insulte et la diffamation sont des délits, rappelle Arno Mansouri. De ce point de vue, si l’on a le courage de regarder les faits en face et non pas de se laisser subvertir par le discours dominant, Samuel Paty ne défendait pas la liberté d’expression, mais insultait tous les musulmans. Nous ne pouvons ni soutenir les intégristes islamistes qui l’ont abjectement assassiné, ni les intégristes laïcs qui masquent leurs insultes contre des religions derrière un droit fondamental. Nous militons au contraire pour liberté de conscience, pour la laïcité au sens de la loi de 1905 :
Le discours de toute la caste médiatique (et politique) selon lequel Samuel Paty ne faisait que son travail, que son devoir républicain, et qu’il enseignait à ses élèves la tolérance et la liberté d’expression, ainsi que la laïcité, me met hors de moi.
Je m’insurge totalement contre ce discours totalement faux, parfaitement biaisé, complètement coupé de la réalité et du bon sens, et surtout dangereux !
Dans tous les médias, la caricature incriminée est décrite comme un dessin représentant le "prophète accroupi avec une étoile dessinée sur ses fesses". Si ce n’est pas entièrement faux, cette description relève pour le moins de l’euphémisme ; en fait, on peut même parler de mauvaise foi abyssale. Il est d’ailleurs à noter que la plupart des médias ont pris grand soin de ne pas montrer l’image en question (elle est parfois accessible si l’on clique sur un lien dans l’article). Pourquoi donc un tel luxe de précaution, si elle était réellement aussi anodine, inoffensive ?
La réponse est évidente à qui voit le dessin, ci-dessous, car il faut voir les choses pour pouvoir les analyser :
Le prophète n’est pas juste "accroupi" : hormis son turban, il est à poil, à 4 pattes, cul levé ou tendu, de trois-quarts dos, de manière à ce que l’on voit ses couilles poilues, sa bistouquette, y compris avec une goutte de pisse… et l’étoile n’est pas "dessinée sur ses fesses" : elle est exactement à la place de son trou de cul (comme si c’était son anus).
Alors, je m’exprime en tant qu’athée (au mieux agnostique), c’est-à-dire ni musulman, ni catholique, ni croyant et encore moins fondamentaliste : j’ai eu beau chercher longtemps, me creuser longuement les méninges, j’avoue que je ne comprends pas ce qui est intelligent, signifiant, pertinent, spirituel, ou même simplement drôle dans cette image.
Bien au contraire, je n’y vois qu’un gribouillis laid, mais surtout extraordinairement insultant pour la communauté musulmane, pas seulement en France, mais partout dans le monde. Ce n’est pas un simple blasphème, c’est une véritable injure adressée à plus d’un milliard d’êtres humains qui, il serait bon de s’en souvenir, partagent la planète avec nous, Occidentaux. Il est légitime de constater, à l’instar de M. Delfeil de Ton (l’un des fondateurs du Charlie Hebdo historique, qui n’a rien à voir, à part le titre, avec le journal homonyme, créé en 1992 par Philippe Val) qui écrivait au lendemain des attentats de janvier 2015 : "Il fallait pas le faire mais Charb (Charlie) l’a refait". Tout était déjà dit dans sa tribune que je vous invite à relire, ici.
Cette image dégradante n’avait pas sa place même dans un magazine satirique, car elle n’est nullement emblématique d’un soi-disant "droit au blasphème" et encore moins de la " liberté d’expression" ou (comble du ridicule) du "respect de la laïcité". Je ne vais pas me faire l’exégète de son auteur (j’en serais bien incapable) ; j’imagine que Mme Corinne Rey (qui signe Coco) s’en prenait aux seuls fous d’Allah (du type des djihadistes de Daesh) qui pervertissent la religion musulmane et la souillent ; je veux croire, en lui laissant le bénéfice du doute, qu’elle ne souhaitait pas insulter les musulmans dans leur ensemble, qu’ils soient nos compatriotes ou non. Et cependant, c’est un fait, qu’il n’est à vrai dire pas difficile de comprendre : les musulmans de France, et bien plus encore ceux qui vivent au-delà de nos frontières, se sentent profondément humiliés, injuriés et dégradés par ce dessin. Et pas seulement eux : il en va de même pour beaucoup de croyants d’autres religions, et même des athées qui comme moi respectent les croyances religieuses de leurs frères en humanité.
Coco peut gribouiller un tel dessin : c’est son droit le plus absolu. Elle a payé un lourd tribu 3 ans plus tard lors des attentats, et je compatis à son calvaire. La décision de Charlie de le publier en 2012 est en revanche éminemment questionnable, et je vais expliquer pourquoi. Bien sûr, il faut remettre les choses dans leur contexte. Les premières "caricatures de Mahomet" ont été publiées en France en février 2006, par France-Soir puis par Charlie Hebdo (alors toujours possédé et dirigé par Philippe Val) qui ajoute les siennes propres, ainsi que d’autres journaux européens ou même dans le monde arabe. (Il est à noter qu’au Royaume-Uni, aucun journal ne les a publiées, pas même un tabloïd, et qu’aux USA – pays qu’on ne soupçonnera pas d’entraver la liberté d’expression -, seul Harper’s l’a fait dans le cadre d’un article quasi universitaire.) Au départ, c’est-à-dire fin septembre 2005 soit moins de 3 mois après les attentats meurtriers de Londres, elles émanaient d’un quotidien danois conservateur (le Jyllands-Posten) dont l’éditeur des pages Culture de l’époque, Flemming Rose, était un proche du néo-conservateur Daniel Pipes. Le Premier ministre danois est alors Anders Fogh Rasmussen qui deviendra le secrétaire général de l’Otan en 2009.
Les 12 caricatures étaient presque anodines en regard de ce qui suivra. La plus "scandaleuse" présentait un musulman barbu coiffé d’un turban prenant la forme d’une bombe, sur laquelle s’inscrivait la profession de foi musulmane ("Dieu est Grand et Mahomet est son prophète").
Toutefois, malgré l’innocuité de ces dessins, les autres quotidiens danois prennent leurs distances et critiquent un coup d’éclat publicitaire réussi. Un des caricaturistes avouera même que "le Jyllands-Posten voulait dès le départ uniquement provoquer".
D’ailleurs, le président Jacques Chirac, l’ex-président Bill Clinton et le secrétaire général de l’Onu, parmi d’autres dirigeants, condamnent un usage abusif de la liberté de parole et appellent à plus de "responsabilité et de respect envers les sentiments religieux". Ils sont évidemment conscients que le contexte géopolitique est explosif. Rappelons quand même aux plus jeunes lecteurs comme à ceux qui ont le moins de mémoire qu’en 2006, les guerres illégales en Afghanistan et en Irak battent leur plein, et font des ravages inouïs dans la population civile… musulmane. Ils ne se trompent pas, car des boycotts des produits danois sont lancés, des menaces de mort proférées, de nombreuses émeutes et manifestations violentes se produisent dans différents pays musulmans, d’autant que les Frères musulmans continuent de jeter de l’huile sur le feu, comme ils le font depuis le début.
En novembre 2011, année des prétendus "Printemps arabes", les locaux de Charlie sont incendiés après la parution du numéro spécial Charia Hebdo. Le dessinateur Wolinski confie : "Je crois que nous sommes des inconscients et des imbéciles qui avons pris un risque inutile. C’est tout. On se croit invulnérables. Pendant des années, des dizaines d’années même, on fait de la provocation et puis un jour la provocation se retourne contre nous. Il fallait pas le faire." La surenchère dans la provocation continue pourtant. Comme l’écrit Delfeil de Ton dans sa tribune : "Un an plus tard, septembre 2012, après une provocation qui avait fait mettre nos ambassades en état de siège dans les pays musulmans, déployer toutes nos polices dans nos villes, je fus amené à écrire, m’adressant à Charb, toujours dans l’Obs : "Se situer à l’extrême gauche et s’entendre dire par le NPA qu’on "participe à l’imbécillité réactionnaire du choc des civilisations", se définir écologistes et être traités de "cons" par Daniel Cohn-Bendit, ça devrait donner à réfléchir. Surtout quand dans le même temps on est applaudi par la famille Le Pen, Rioufol du Figaro et le Premier ministre de Sarkozy"."
Puis c’est l’attentat du 7 janvier 2015. Toujours sous la plume d’un Delfeil de Ton extrêmement lucide : "Cet attentat entre dans le cadre d’une guerre déclarée à la France mais aussi dans celui de guerres que mène la France, se mêlant d’intervenir militairement dans des conflits où sa participation ne s’imposait pas, où des tueries pires encore que celle de Charlie Hebdo ont lieu tous les jours, et plusieurs fois par jour, et auxquelles nos bombardements ajoutent des morts aux morts, dans l’espoir de sauver des potentats qui se sentent menacés, pas plus recommandables que ceux qui les menacent, dont le pouvoir s’est certainement assis sur le versement de beaucoup de sang et qui décapitent aussi bien que leurs adversaires, torturent et tranchent mains et pieds au nom d’Allah, comme leurs adversaires, et pourquoi donc, grands dieux, notre République, si fière d’être laïque, va-t-elle choisir entre ces sectateurs qui brandissent pareillement d’une main le cimeterre, de l’autre le Coran ? Si Barack Obama n’avait pas retenu notre François Hollande, celui-ci partait en Syrie à la chasse de Bachar al-Assad, comme Sarkozy son prédécesseur est parti à la chasse en Libye de Mouammar Kadhafi, qu’il a éliminé, mais avec le résultat que l’on sait. Combien de Syriens la France aurait-elle tués et probablement tuerait-elle toujours ? Laisser les peuples disposer d’eux-mêmes, n’est-ce pas un principe sacré ? S’ils sont en guerre intestine, de quel droit nous en mêler ? Nous ne comprenons rien à leurs querelles, nous ne faisons que les faire durer davantage et il nous faut nous étonner, ensuite, s’ils les transportent sur notre sol ?"
Un simple article ne permet pas d’aborder le vaste sujet, bien documenté, de l’instrumentalisation géopolitique de l’Islam : j’ai publié des livres essentiels qui traitent la question comme Sous nos yeux de Meyssan, Le Charme discret du Djihad de F.W. Engdahl ou Les Guerres illégales de l’Otan de Ganser ou La Guerre contre la vérité de Nafeez Ahmed.
Mais revenons maintenant au dessin "Mahomet : une étoile est née". Si ce n’était pas un dessin, mais une photographie, il aurait été qualifié de pornographique. Figurer le fondateur d’une religion, pas seulement nu mais dans sa nudité la plus crue (bite et couilles poilues pendantes) et la plus crasse (goutte pendant du vit), quand on sait l’importance de la pudeur dans le monde musulman est bien au-delà de l’irrespect. Détourner la position physique d’un musulman en prière (c’est-à-dire dans l’attitude humble de soumission devant son Créateur) en le montrant en levrette, c’est-à-dire en en faisant un sujet de lascivité (voire de luxure) est le comble de l’injure. Mais je dirais que le pire aspect de ce dessin est de réduire le prophète (symbolisé par sa barbe et son turban) à son anus ("une étoile est née"), dont la fonction physiologique est d’excréter les déjections.
Bien sûr, la puissance dévastatrice de la caricature réside dans le fait de ne pas dire les choses, mais de les suggérer, de les faire sentir et ressentir. La caricature nous fait réagir, émotionnellement, jamais penser. Pourtant, sans filtre, ce dessin signifie littéralement que "les musulmans vénèrent un faux prophète lubrique qui n’est qu’un trou du cul ; leur religion est littéralement de la merde ; qu’ils aillent se faire enculer, ces faux-culs obsédés". Ce n’est certes pas écrit en toutes lettres, auquel cas cela tomberait sous le coup de la loi pour incitation à la haine, mais que Coco, Charlie, ou M. Paty le veuillent ou non, c’est ainsi que le message est perçu, plus ou moins consciemment, par toute une communauté de croyants, dont plus de 99,99 % ne sont pas des intégristes islamistes ou djihadistes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est violent.
Mais c’est aussi illégal. L’injure n’a rien à voir avec la liberté d’expression, laquelle est strictement encadrée, justement pour empêcher les dérives. Il est en effet clairement établi dans l’article 29 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse que l’injure et la diffamation sont passibles de prison et d’amendes. "Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure" et "Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation". Renseignements pris, il s’avère que le Prophète Mohammed n’a pas porté plainte contre la diffusion de ce dessin, pas plus que la LICRA, ou les organisations représentatives des musulmans, échaudées il est vrai par les articles de presse, qui lors du premier procès contre les caricatures en 2007 furent présentées à tort comme voulant établir en France l’interdiction du blasphème, voire celle de représenter leur prophète. Les caricaturistes sont eux aussi soumis aux lois régissant la presse et la liberté d’expression ; ils ne peuvent s’y soustraire en prétendant que l’art (même si dans le cas précis de ce dessin, il est difficile de parler d’art) serait au-dessus des lois : ce n’est pas le cas. Par ailleurs, la jurisprudence sur la menace de troubles à l’ordre public à elle seule pourrait justifier de l’interdiction d’un tel dessin.
Enfin, et surtout, d’un point de vue pénal, le fait de montrer des images pornographiques à des enfants de moins de 15 ans, qui plus est par un enseignant dans l’enceinte scolaire (circonstance aggravante puisqu’il devient personne ayant autorité de fait sur les enfants) pourrait tomber sous le coup de l’article 227-24 du code pénal (mise en péril des mineurs) qui punit de 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende, "Le fait (…) de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine (…) lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur."
Qu’a-t-il bien pu passer par la tête de M. Samuel Paty, un enseignant de 47 ans, pour qu’il choisisse précisément cette image pour illustrer son cours d’EMC (enseignement moral et civique) à destination de ses élèves adolescents de 13-14 ans ? Cela me laisse sans voix. Car pour parler de la liberté d’expression, il avait pléthore de choix, à commencer par le plus emblématique de tous : le procès en cours contre Julian Assange au Royaume-Uni, autrement plus signifiant et important. Mais non, le professeur d’histoire a choisi le dessin le plus ordurier, le plus obscène, le plus incendiaire de toute la série des caricatures de Mahomet. Je me demande ce que cela est supposé apporter, réellement, aux élèves… Les musulmans vont non sans raison se sentir insultés, pas seulement dans leur foi, mais dans leur existence même ; et les autres vont penser que ce n’est pas grave de nier les valeurs spirituelles de l’autre puisque c’est légal et par ailleurs enseigné en classe, (donc avalisé en bloc par l’État, la République, le Savoir). Franchement, si je voulais faire de l’humour "à la Charlie", j’écrirais que M. Paty avait perdu la tête avant même l’intervention de son assassin !
Mais le plus grave dans ce fait divers qui est aussi un fait de société majeur à bien des égards est que l’Éducation nationale accepte et cautionne de telles pratiques, qui ne participent en rien du vivre ensemble, de la morale ou du civisme mais bien au contraire violent les principes mêmes de la Charte de la laïcité à l’école.
À savoir :
§6. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix.
§7. La laïcité assure aux élèves l’accès à une culture commune et partagée.
§8. La laïcité permet l’exercice de la liberté d’expression des élèves dans la limite du bon fonctionnement de l’École comme du respect des valeurs républicaines et du pluralisme des convictions.
§9. La laïcité implique le rejet de toutes les violences et de toutes les discriminations, garantit l’égalité entre les filles et les garçons et repose sur une culture du respect et de la compréhension de l’autre.
§10. Il appartient à tous les personnels de transmettre aux élèves le sens et la valeur de la laïcité, ainsi que des autres principes fondamentaux de la République.
§11. Les personnels ont un devoir de stricte neutralité : ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans l’exercice de leurs fonctions.
Je pense avoir fait la démonstration plus haut que le dessin incriminé n’a rien à voir avec "une culture du respect et de la compréhension de l’autre", qu’il soumet les musulmans, les croyants d’autres religions et les athées à une intense " pression qui les empêchent de faire leurs propres choix" (que vaut la parole d’un ado de 14 ans face à celle d’un enseignant de 47 ans représentant de l’institution scolaire), qu’il ne " rejette pas la violence" mais la promeut, et qu’il dévoie "le sens et la valeur de la laïcité", et qu’en conséquence, M. Paty, en manifestant ses "convictions politiques ou [anti-]religieuses dans l’exercice de [ses] fonctions" a enfreint "son devoir de stricte neutralité".
Dans un monde normal, M. Paty aurait dû au minimum être vivement rappelé à l’ordre par sa hiérarchie, blâmé, voire sanctionné.
Il est évident pour tous que ses graves et multiples atteintes à la Charte de la laïcité n’auraient pas dû mener à son exécution capitale dans ses conditions abominables par un adolescent mentalement dérangé. Un fait divers ignoble et macabre que l’on ne peut que s’étonner de voir les autorités politiques et judiciaires tenter, pour l’instant sans succès, de présenter comme un attentat terroriste aux vastes ramifications.
Mais je suis stupéfié de constater que sous le coup d’une émotion compréhensible, des voix se sont élevées pour faire entrer M. Paty au Panthéon, un hommage national lui est rendu par le Président de la République en personne, et la classe politique dans son ensemble, tout comme la presse, est unanime pour célébrer le "héros mort pour la liberté".
Notre pays est clairement devenu fou ; il a littéralement perdu la tête. Au fil des 3 dernières décennies, la loi de 1905codifiant la laïcité (la séparation de l’Église et de l’État) a été pervertie, jusqu’à être totalement dévoyée. Rappelons qu’elle stipule dans son Article premier : "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes." Elle ne promeut pas la haine des religions ou des croyants, ni l’injure, ni la stigmatisation ou l’ostracisation d’une partie de nos concitoyens du fait de leurs convictions religieuses.
À ceux qui n’ont pas été convaincus par mon analyse du dessin " Mahomet : une étoile est née", je propose un exercice de pensée. Qu’ils imaginent l’impact que pourraient avoir dans notre beau pays laïc et dans le monde, l’équivalent chrétien d’une telle caricature, présentant la Vierge Marie nue en levrette, de trois-quarts dos, croupe offerte, con poilu ouvert et dégorgeant du foutre (du Saint-Esprit), avec en légende : " Exclusif : la PMA a 2000 ans !"
Deux voies s’offrent à nous : continuer dans la surenchère de provocations ou reprendre ses esprits et revenir à l’esprit de la loi de 1905. La première, celle qui malheureusement semble se profiler chaque jour un peu plus, est certaine de nous mener à terme à la prophétie auto-réalisatrice des guerres de civilisations, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Est-ce souhaitable ? D’évidence non. L’intégrisme islamiste ne peut être combattu par la guerre sainte de la laïcité. Refuser "d’Être Charlie" en 2015 ne signifie pas justifier ou avaliser les crimes, refuser d’"Être enseignant" aujourd’hui ne signifie nullement se réjouir du sort de M. Paty ; dans un cas comme dans l’autre, c’est simplement refuser le faux choix qui nous est offert : ni Charlie, ni Kouachi (ou ni Prof, ni assassin) car nous n’avons pas à choisir quelle voie nous mènera à la guerre des civilisations : nous devons impérativement la refuser. C’est fort heureusement le souhait de l’immense majorité de nos concitoyens.
Certains me rétorqueront que renoncer, c’est abdiquer face aux intégristes et aux djihadistes. Déjà, il faudrait bien prendre conscience que l’islamisme politique a été favorisé de longue date par différentes puissances occidentales à des fins géopolitiques, comme ce fut le cas lors de la Grande Révolte arabe pilotée par les Anglais contre l’Empire ottoman pendant la Première guerre mondiale. Ou pour prendre un exemple plus récent, on oublie un peu facilement qu’il fut un temps où certaines femmes afghanes allaient en jupe à l’université de Kaboul dans les années 1970 (certes une infime minorité appartenant à l’élite) ; c’était avant que le pays ne soit déstabilisé par les États-Unis qui souhaitaient offrir à l’URSS son propre Vietnam. Qui peut dire ce que serait ce pays, 50 ans plus tard, s’il n’avait pas connu 40 ans de guerre ininterrompue ? À l’époque, les djihadistes étaient présentés en Occident, et accueillis à la Maison-Blanche comme des combattants de la liberté, une stratégie funeste maintes fois reprises par la suite, jusqu’à nos jours (de la Bosnie et du Kossovo, en passant par la Tchétchénie, la Libye ou au front al-Nosra ou Daesh en Syrie).
L’intégrisme, le fanatisme ne sont l’apanage exclusif d’aucune religion spécifique. On peut aussi être un intégriste fondamentaliste de la laïcité, et la dévoyer de la même manière que les fous de Dieu, quelle que soit leur obédience, peuvent dévoyer une religion. Croire que l’on peut combattre l’intégrisme religieux en adoptant une position antagoniste et violente (même si la violence n’est en l’occurrence que symbolique, elle demeure réelle) n’est pas seulement une illusion dénuée de fondement : c’est une posture intellectuellement et humainement irrecevable, qui s’avère dangereuse, mortifère et comme le prouvent les attentats contre Charlie Hebdo ou la décapitation de M. Paty, mortelle et sans issue.
Arno Mansouri
Photo en vedette : Hommage du président de la République, Emmanuel Macron, à Samuel Paty, assassiné par un islamiste (La Sorbonne, 21 octobre 2020).
Arno Mansouri

Réponse :
Merci, mon frère Erwann, pour ce commentaire et l'article d'Arno Mansouti, que je ne connaissais pas.
Mouhamad est cité comme prophète dans La Révélation d'Arès. Les Pèlerins d'Arès étant des croyants sans religion, ils ne sont pas plus musulmans que juifs, catholiques, protestants ou bouddhistes, mais il va sans dire que vous ne trouverez aucun Pèlerin d'Arès pour approuver la caricature grotesque et outrageante de Mouhamad parue dans "Charlie Hebdo". Si nous sommes horrifiés par le sort subi par Samuel Paty, nous le sommes tout autant par la caricature en question. Horreur contre horreur, c'est le fond d'une tragédie insoluble. On ne peut prendre parti pour l'une ou pour l'autre horreur. Je trouve sensé l'article d'Arno Mansouri et je le publie.

02nov20 223C82
Un grand merci, frère Michel, d'avoir publié en 223C81 l'article d'Arno Mansouri.
Cette unanimité médiatique et politique de l'hommage à M. Paty me laissait comme effondré, sans voix, dans un indicible malaise. Je ne croyais pas que notre pays et notre culture occidentale soient descendues si bas, au point de banaliser à ce point la pornographie et l'irrespect de l'autre, d'oublier totalement la toute simple règle d'or dans sa dimension minimale : ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi-même.
À 76 ans je suis encore naïf, et  nous avons  du travail pour aider à surmonter les faiblesses de ce siècle (Rév d'Arès 40/3) en privilégiant le collectif qui me semble le plus approprié dans cette tâche, celui des Pèlerins d'Arès que vous avez eu l'honneur d'impulser en acceptant la redoutable tâche de prophète de notre temps. Merci pour tout.
François D. d'Île de France

Réponse :
Je suis très heureux, mon frère François, que vous appréciiez l'article d'Arno Mansouri que j'ai publié en 223C81. Merci pour votre commentaire.
"Les rois n'aiment rien tant qu'une prompte obéissance et ne se plaisent pas du tout à trouver des obstacles," écrivit Molière (dans "L'Impromptu de Versailles" je crois), que le professeur que vous avez été connaît bien mieux que moi, et M Macron, qui se comporte comme un roi absolu, qui semble ne prendre conseil que pour la forme (si conseil il prend vraiment), a voulu qu'on rende sans tarder et sans obstacles un hommage national à Samuel Paty. Mais même si nous sommes horrifiés par la mort cruelle qu'un frère musulman a cru devoir le condamner, nous sommes tout autant horrifiés par la confusion faite par M. Macron entre liberté d'expression et offense.
C'est la civilité, la courtoisie, qui incarne l'esprit français, ce sont elles qui fixent les limites de l'acceptable, mais non ce que M Macron appelle la liberté d'expression du plus louangeux au plus vil. Je ne sais pas d'où sort cet homme-là, mais pour moi c'est un esprit lourd qui ne nous fait pas honneur. Je ne sais pas trop comment va tourner la situation où il nous met.

02nov20 223C83
Bonjour cher prophète,
Je réagis suite  au dernier commentaire d'Arno [223C81].
Dans notre vie sociale, vous le disiez lors d'un suivi d'accueil à Bordeaux auquel j'ai assisté, la première règle est la politesse.
Je me permets de rajouter que pour bien vivre ensemble nous avons besoin de respect, de compréhension réciproque, de patience,  d'amour,  etc.
Les drames que nous voyons dans ce monde sont effrayants, dus à l'irrespect et à la réaction de violence meurtrière qu'ils entraînent.
Nous avons à montrer dans nos assemblées l'exemple d'une autre façon de vivre ensemble, la preuve que c'est possible. Et il y a du travail, à commencer par notre propre pénitence.
Le monde a besoin que nous lui montrions autre chose. Comme vous dites souvent nous démarrons de très bas, mais ne nous décourageons pas, nous changerons ce monde !
Je vous embrasse
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Monique, pour ce commentaire rafraîchissant, plein d'espérance : Oui, notre exemple dans la civilité, la courtoisie, peut entraîner un changement dans l'esprit grossier, l'indécence "populace" par lesquels on veut remplacer l'esprit courtois qui était encore celui qui régnait en France dans ma jeunesse. L'esprit de respect et d'urbanité n'est pas une mode, ni un "travers" chrétien, c'est le perpétuel bon sens même. Il n'y a pas de paix civile sans un minimum de respect des uns envers les autres. Il faut avoir l'esprit lourd de M. Macron pour ne pas comprendre ça. C'est la même chose pour le Covid-19... Mes petits enfants qui font des études dans des grandes écoles, dont les portes sont fermées pour la seconde fois en 2020, vont pâtir et avec eux la France va pâtir du manque total de réflexion du président de la république. J'en suis tout à la fois stupéfait et attristé, mais finalement pas tellement étonné : Cet homme n'est sorti des urnes que par un choix par défaut pour 44% des électeur français. Parmi les 44% du corps électoral qui a élu M Macron, 43% disent avoir voté pour lui non pour lui mais seulement pour faire barrage à Marine Le Pen. De plus, et toujours selon le sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, 33% des électeurs de M. Macron disent avoir voté pour lui pour le renouvellement qu'il représente, seulement 16% pour son programme et 8% pour sa personnalité. M Macron ne représente pas la France ; il n'est que le résultat du très mauvais système électoral français. En disant : "Nous avons envoyé un gamin à l'Élysée ; nous allons le payer cher," M. Luc Ferry avait probablement raison.

02nov20 223C84
"L'homme qui s'est assis sur le sol de son tipi, pour méditer sur la vie et son sens, a su accepter une filiation commune à toutes les créatures et a reconnu l'unité de l'univers ; en cela, il infusait à son être l'essence même de l'humanité. Quand l'homme primitif abandonna cette forme de développement, il ralentit son perfection­nement."
Chef Luther Standing Bear
Ugh!
Balthazar E. en Aquitaine

Réponse :
Alors, vous êtes en Aquitaine ! Vous n'êtes donc pas très loin de moi, frère Balthazar. Je ne sais pas où, car l'Aquitaine est grande, mais ça me fait quand même plaisir de vous sentir à proximité du Saint Lieu d'où est parti en 1974-1977 un grand Message à l'adresse de tous les humains.
Grande sagesse des élites amérindiennes, ugh ! Quand parlant de "perfectionnement" on parle du perfectionnement du cœur et de l'âme, on doit admettre qu'il n'y a que recul dans ces domaines. Et il n'est même pas nécessaire de se situer par rapport au temps des tipis (XIXe siècle) pour constater ce recul ; il me suffit de me situer par rapport à ma jeunesse.
Si je prends le tramway à Bordeaux et si la rame dans laquelle je monte est pleine, je reste debout devant des jeunes gens, des gamins et des gamines, vautrés sur les sièges. Aucun d'eux ne se lève pour m'offrir de m'asseoir ; autrement dit, je vis dans un autre monde que celui de ma jeunesse quand aucun des jeunes gens que nous étions alors ne serait resté assis devant une vieille dame ou un vieux monsieur debout. Il était de tradition séculaire en France que le plus vigoureux se mette au service du plus faible. Mais plus maintenant ! Les plus faibles sont bons pour disparaître ; je vois bien dans les regards quelquefois provoquants des jeunes gens vautrés sur les sièges qu'ils pensent que je ne devrais pas être là. La sagesse de l'Amérindien assis "sur le sol de son tipi" est tout juste bonne pour les musées. Finalement, j'aime mieux marcher que de prendre le tramway.
Oh là là, mon frère Balthazar, nous avons du travail devant nous changer ce monde.

02nov20 223C85
Trouvé sur la page facebook Michel Potay ce matin :

Non, nous ne nous laisserons pas enfermer !
Sommes-nous obligés de nous laisser enfermer comme des rats par l'État terrifié par son impuissance ? Non ! Emmanuel Macron est-il assez légitime pour dynamiter notre économie en répandant l'angoisse et la tristesse qui frappent la nation ? A-t-il le droit moral de s'attaquer avec une telle brutalité aux librairies fragilisées, aux théâtres en déroute, aux musées déjà presque vides et aux cinémas sinistrés ? À notre culture ? Qui donc aurait ce droit ? Dans une société complexe qui se veut démocratique, personne n'a le droit d'hypothéquer la survie à long terme de la France et de défoncer sa culture.
C'est ce système-là, délirant, qui ne doit plus être toléré. Avant-hier soir, un seul homme a pensé à la place de toute la nation. Une cervelle solitaire a défendu un système vertical sans discernement qui nous surplombe et qui, jusqu'au bout, mettra la nation à l'arrêt afin de bétonner sa défense quand viendra le temps du judiciaire. Mille fois hélas, car la logique judiciaire hors de contrôle et folle conduira tous nos dirigeants à se protéger. Les premières perquisitions chez des ministres ont sonné le glas du bon sens français. Il y a un grand sujet juridique à traiter. Protégeons nos dirigeants, sinon ils détruiront le pays. Et leurs intérêts ne coïncideront pas avec les nôtres.
Euthanasie : Au-delà d'Emmanuel Macron englué dans la folie d'une Ve République essoufflée, c'est tout notre système qui devient cinglé en euthanasiant depuis Paris la vitalité et l'optimisme de notre peuple. Car désormais toutes les anticipations économiques sont désastreuses et mortifères. L'État, naguère pôle de calme et de sérénité publique, est devenu source d'instabilité. Le coup mortel est parti et, quels que soient les aménagements improvisés, la technocratie fébrile ne maîtrise plus les inductions tragiques de ses décisions hâtives.
Alexandre Jardin, écrivain (non localisé)

Réponse :
Merci, mon frère Alexandre, pour cette protestation que vous adressez à M. Macron. Elle a votre style, mais sur le fond elle rejoint la nôtre.

02nov20 223C86 
Bien aimé prophète,
Je reviens de l’école catholique d’Ismaël où un discours en hommage à Samuel Paty a été prononcé par la Directrice aux élèves de CE1-CE2 et CM1-CM2.
Les membres du bureau de l’association de parents d’élèves dont je fais partie et ceux de l’organisme de gestion de l’école y étaient conviés. Nous étions deux.
La Directrice a débuté par la lecture d’une partie de la lettre imposée par le gouvernement à tous les établissements scolaires : la lettre aux instituteurs de Jean Jaurès :
"Aux Instituteurs et Institutrices,
Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse.
Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort."
Puisque c’est une école catholique, elle a ajouté un mot du Pape François qui a envoyé il y a deux jours à la France [ce message :] "Je prie pour tous les français. […] Pour que face au mal, ils agissent par des actes de bien."
La Directrice a ensuite ajouté un mot personnel en disant : "Les enseignants ont de la tendresse pour vous […] et gardent l’espoir car ce sont vous, les enfants, qui êtes cette espérance, parce que vous avez Dieu en vous."
Je voulais vous partager ce que je vois comme une belle évolution de la pensée catholique, d’autant plus que nulle part sur Internet je ne retrouve ces mots du Pape François.
Je vous embrasse bien fort, avec Sœur Christiane et la famille.
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ce commentaire qui nous relate la rentrée scolaire d'Ismaël ce matin.
Nous sommes évidemment pour la liberté d'expression et nous ne nous privons pas d'en user. Mais la liberté d'expression est comme l'alcool ; bu avec mesure il est un plaisir et même souvent un stimulant, mais passé certaines limites il devient une source de maladie, qu'on appelle l'alcoolisme, et qui dégénère en violence, parfois en meurtre, et finit en délire. La mesure, qu'enseigne La Révélation d'Arès, est une source de Bien. La démesure est une source de mal. Je n'ai jamais vu la fameuse caricature de Mouhamad qu'a montrée Samuel Paty à ses élèves, parce que je n'ai aucune curiosité pour ce genre de chose, mais j'en ai lu la description dans l'article écrit par Arno Mansouri, que j'ai publié en 223C81. J'en pleure de honte, car je ne peux pas ne pas me sentir frère des pécheurs, étant pécheur moi-même, même si je ne le suis pas à ce point.
Je n'ai jamais cessé pour ma part d'inviter mes frères et sœurs missionnaires au souci de la courtoisie et de la mesure, de prendre garde aux sous-entendus négatifs, parce que c'est déjà une manière d'aimer son prochain.

02nov20 223C87
Mais alors si le Sénat est contre le confinement [223C78], on est pas confiné:
La loi instaurant le confinement n'ayant pas été votée pour l'instant au Sénat, elle n'a pas pu être promulguée.
Selon les infos, cela ne sera pas possible avant vendredi prochain (temps nécessaire pour une seconde lecture, navette entre les assemblées etc...)
Les mesures prises dans le cadre du couvre-feu restent pour l'instant applicables, mais cela ne concerne pas les campagnes.
Pour le reste, il n'y a rien d'applicable pour l'instant sur un plan juridique. Il n'y a que des déclarations gouvernementales qui valent comme des déclarations effectuées par tout citoyen. Elles n'ont aucune valeur juridique.
Les restaurants, cafés, magasins etc. peuvent rester ouverts tant que le texte n'est pas promulgué au Journal Officiel.
Il en résulte que toute verbalisation effectuée avant que le texte ne paraisse au Journal Officiel ne résistera pas devant un Tribunal de police.
Il serait d'ailleurs surprenant que les forces de l'ordre verbalisent, notamment en campagne, dans la mesure où elles sont parfaitement au courant qu'il n'y a rien de contraignant pour l'instant sur un plan légal
Donc vous pouvez aller vous ballader en campagne si vous habitez en ville, etc.. et il n'y a pas besoin pour l'instant de document pour circuler sauf la nuit, là où est en vigueur le couvre-feu.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette information.

02nov20 223C88
Bonjour frère Michel,
Voici quelques nouvelles d’Arès où nous sommes depuis jeudi soir, en effet nous avons devancé notre départ de deux jours pour ne pas être coincés sur Paris.
Ce matin [samedi ou dimanche] à 9 h se tenait à Arès une manifestation très vite organisée hier par une jeune femme à partir de facebook contre la fermeture des petits commerces. Une cinquantaine de personnes, commerçants et personnes solidaires comme nous, ont répondu à l’invitation de manifester sur la place de l’église d'Arès (voir image). Quelques policiers avec de gros machins (armes, comme d'habitude) pour impressionner étaient aussi au rendez-vous et Monsieur le Maire, "macroniste" apparemment, est venu sermonner ce petit peuple, disant que ce rassemblement anarchique était interdit et en "plus sur la place de l’église avec tout ce qu’il se passe  !" a-t-il rajouté, finissant pas dire : "Je vous comprends, je verrai ce que je peux faire." Il ne fera rien, je suppose. Les petits commerces vont fermer.
J'avais amené mon appareil photo. Aussi une participante est-elle venue me voir, me croyant une collègue — elle s'est présentée comme déléguée du journal Sud-Ouest sur Arès.
Bien aimè prophète du Très haut, quelle chance j'ai de pouvoir vous embrasser ! Alors, je le fais tendrement ainsi que sœur Christiane, votre merveilleuse épouse.
Christine M. d'Île de France (avec un pied-à-terre à Arès)
Manif place de l'église, Arès

Réponse :
Merci, ma sœur Christine, pour cette information.
Je vous souhaite un bon séjour à Arès où vous serez certainement moins confinés qu'à Paris. Je comprends les commerçants d'Arès, mais dans ce village il y a deux supermarchés : un Leclerc et un Lidle qui doivent rapporter à la ville des taxes professionnelles autremnt plus importantes que l'ensemble des taxes professionnelles de tous les petits commerces réunis. J'ai peur qu'il y ait une affaire de port de fer contre le pot de terre. J'ai bien connu le M. Daney père du maire actuel, Xavier Daney, que je ne connais pas du tout, mais je serais étonné que celui-ci soit macroniste ; le père était chevènementiste et toute la famille très à gauche.

02nov20 223C89
Cher frère prophète,
Voici une affiche conçue il y a quelques jours, à partir d'un tableau que j'avais peint il y a une quinzaine d'années, qui avait pour titre "Introspection".
L'introspection, ce n'est pas se regarder le nombril comme semble le faire le personnage du tableau, c'est chercher au tréfonds de soi, l'étincelle de Vie infinie, ressentie, qui nous relie au Tout ainsi qu'à l'autre nous-mêmes, celui que nous cherchons en tant que "passeur du Souffle" sur le champ de mission, lequel sera capable à son tour de déclencher cette quête. Le champ étant à nouveau interdit par "l'autorité suprême", les moissonneurs, déjà peu nombreux d'ordinaire, se voient privés de la rue qui est le seul vrai lien possible avec nos frères humains, en dehors du "laboratoire" que représente l'assemblée dont la fonction essentielle est de permettre à cette Vie qui part de soi, de sans cesse s'enrichir au contact de nos frères de foi, pour ensuite retourner au Champ de Moisson.
Nous finirons par gagner à force de persévérance, de ténacité, d'audace, parce qu'il le faut !
Dominique F. de Catalogne Française
Peinture Dominique Fabresse

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire et pour l'affiche annoncée, "affiche conçue il y a quelques jours, à partir d'un tableau que vous aviez peint il y a une quinzaine d'années, qui avait pour titre Introspection."
Mais, ce n'est pas l'affiche que vous m'avez envoyée, c'est le tableau !
Je ne suis d'ailleurs pas fâché de cette erreur puisqu'elle me permet de voir que vous avez beaucoup de talent en peinture. Ce tableau, à mon avis, ne manque pas de valeur artistique.

02nov20 223C90
Trouveé sur Instagram !
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous.
Didier Br. d'Île de France
Affiche Didier 31/10/2020

Réponse :
Ce n'est pas moi qui ai posté cette affiche sur Instagram. Je n'avais jamais vu cette affiche, d'ailleurs, et je ne suis pas sûr qu'elle ait été conçue dans une de nos missions.
Sur recommendation de frères ou de sœurs j'avais ouvert un compte Instagram et un compte Linkedin, juste pour voir. Me rendant compte très vite que ces sites ne convenaient pas à mon plan de travail sur l'Internet j'entrepris de sortir de ces deux sites, mais je n'ai jamais pu. Une fois qu'on y est on est condamné à y rester. C'est à mon avis abusif, mais c'est comme ça. Il y a ainsi des sites qui vous marquent comme des tatouages indélébiles. Tous les jours je reçois des Emails d'Instagram et de Linkedin me disant que des personne désirent entrer en contact avec moi, mais je les mets à la poubelle sans suite. Régulièrement j'adresse des messages à Instagram et Linkedin en leur demandant de radier de leurs listes d'abonnés, mais ils me laissent sans réponse. Bref, je ne peux pas vous dire qui a exécuté cette affiche, qui est intéressante, en effet.

02nov20 223C91 
Lien transmis par notre Sœur Jeanne de Paris :
https://www.youtube.com/watch?v=7yLN69C_Nvk
Didier Br d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Jeanne, pour cette vidéo que vous nous invitez à visionner.
Ici on revient à la théorie du complot, aux illuminati, etc. et, sans pencher vraiment pour cette thèse, j'affiche quand même la vidéo en question, non parce qu'elle provient d'une homme d'église supposé intègre, l'archevêque Carlo Maria Vigano, prélat italien qui comme tout humain peut perdre la boule, mais parce que le tour que prend cette affaire du covid-19 finit quand même par faire penser à un arrière-plan. Tout le monde commence à se poser des questions. En effet, le covid-19 n'est qu'une grippe, qui comme toute grippe peut parfois être grave ou même mortelle, mais pas plus que d'autres grippes saisonnières, dommageables, et l'on nous confine comme s'il s'agissait de la peste ! On est en droit de penser qu'il y a d'autres raisons que sanitaires derrière les décisions gouvernementales.

03nov20 223C92
Bien aimé prophète,
Ceci n'est pas un commentaire pour le blog.
Juste pour vous signaler que la vidéo en 223C78 s'enclenche automatiquement à l'ouverture du blog.
Hier soir, était diffusé l'histoire de la France avec le général De Gaulle. Je découvre que nous revenons de loin et vous avez raison de dire que d'une génération à l'autre, l'Histoire s'efface. Nous avons appris des choses que nous ignorions, Arièle et moi. Bien que beaucoup d'hommes politiques se réclament de lui, aucun aujourd'hui ne lui arrive à la cheville, ne serait que par sa droiture, son honnêteté, sa clairvoyance, son souci de la France et des Français. Si Strauss Khan et Fillon étaient de cette trempe, ils auraient été élus. Nous n'avons que des roitelets qui se succèdent à l’Élysée, Sarkozy, Hollande, Macron. Ce sont des hommes comme De Gaulle qui manquent à la France. Mais la France ignore qu'elle a encore plus grand à l'heure où je vous envoie ce texte, un prophète pour l'humanité !
Bonne journée à vous et sœur Christiane.
Arièle et Philippe C.-C. des Hautes Alpes

Réponse :
Bonjour, ma sœur Arièle et mon frère Philippe.
Ici personne n'a le problème que vous me signalez : "la vidéo 223C78 qui s'enclenche automatiquement à l'ouverture du blog." Ni moi sur mes ordinateurs (le principal et le portable), ni sœur Christiane sur son ordinateur et sur sa tablette, ni sœur Nina sur son rdinateur, ni frère Gérard sur le sien, etc., personne ne souffre de cette vidéo dont le son s'enclenche dès que leblog s'affiche sur l'écran. De plus, en dehors de vous personne ne m'a signalé ce problème. Néanmoins, cette vidéo étant diffusée par plusieurs sites, j'ai changé le site d'origine. Peut-être n'aurez-vous plus ce problème désormais. Je l'espère.
Merci pour ce que vous me dites à propos de Charles De Gaulle. Il existe en France des hommes de cette trempe et de cette droiture, mais le système de choix des candidats qui passe par les partis, cercles politiques toujours plus ou moins troubles, ne permet pas de les trouver dans une nation de 65 millions d'habitants. Pour ça il faut en venir aux petites unités humaines souveraines. Il existe cependant des gens très droits et très valables qui se sont présentés, mais n'ont pas recueilli les voix nécessaire comme Jean Lasalle : 435 365 voix, soit 1,21 % des électeurs...

03nov20 223C93
Bonjour Mikal !
Je souhaite vous demander s'il est possible de publier sur Facebook ou à des amis et connaissances des textes ou fragments de texte porteurs du Message émanant de vous ou de Pelerins d'Arès. Car parfois leurs dires sont empreints de ce sens de la Vérité, qui nous éclaire, comme une torche dans la nuit de l'ignorance post-adamique, à travers vos propos à vous, nabi [prophète, Rév d'Arès xx/1-8].
Il se trouve que le chaos humain actuel freine sans doute beaucoup de frères dans leur accomplissement quotidien de la Parole via la Moisson de rue...
Et puis on est tous a nouveau confinés, on ne voit donc pas grand monde...
Lire La Revelation d'Arès est tout a fait essentiel. Mais pas si simple a aborder (décision) et la lecture du Livre peut sembler déroutante, vous le savez. Des textes éclairants, concrets et brefs pourraient créer un desir d'en savoir plus sur votre vécu, votre mission chez des personnes qui ne savent rien de vous et de notre Mouvement.
Je fus correcteur de profession et je serais heureux de mettre mes capacités littéraires et linguistiques au service d'une assemblée de pèlerins.
Je parle aussi l'anglais couramment.
Tel le colibri du célèbre conte, je ferais volontiers ma part de travail sur le périlleux et aventureux chemin de nos pénitences. Ce que vous considériez encore comme un simple espace privé et minuscule de dialogue et de Mission, vers 2005 je crois, est devenu une somme énorme d'information spirituelle, propos lumineux et humbles à la fois.
Je vous en remercie de toute mon âme ainsi que sœur Christiane et les nombreux frères qui vous épaulent dans cette lourde tache que la Vie via Jésus le Messager et le Pere Lui-même vous ont confie.
Hervé B., Bretagne-Sud

Réponse :
Bonjour, mon frère Hervé. Vous me demandez : Est-il "possible de publier sur Facebook ou à des amis et connaissances des textes ou fragments de texte porteurs du Message émanant de vous ou de Pelerins d'Arès ?" Mais, mon frère, cela est fait depuis longtemps. Si vous lisez, par exemple, mon actuelle page facebook "Michel Potay" vous voyez qu'elle est remplie de citations de mes textes qu'y présentent les quelque mille abonnés de cette page. On trouve des citations de mes paroles ou textes à peu près partout sur des affiches, des tracts, etc. Je suis surpris que vous ne vous en soyez pas encore aperçu. Il y a actuellement quarante-trois ans que les Théophanies ont eu lieu et il y aura bientôt quarante-sept ans que Jésus est venu me parler et depuis lors j'ai été cité sans arrêt.
Vous désirez "mettre vos capacités littéraires et linguistiques au service d'une assemblée de pèlerins," mais puisque vous habitez dans le Sud de la Bretagne, il y a à Lorient une mission importante, dont le local et la vitrine portent le nom de "L’Eau Bleue", 61 bis rue du Port, 56100 Lorient, téléphone 02 97 64 65 33. Allez voir nos frères et proposez-leur vos services, mais je vous rappelle que tous les Pèlerins d'Arès sont pénitents et moissonneurs et que vous serez invité à devenir tel.
Mais vous pouvez rester un pèlerin d'Arès petit "p" et organiser vous-même votre mission comme l'entendez. Nous ne sommes pas une religion, parce que La Révélatin d'Arès ne fonde pas de religion, mais au contraire nous libère des religions ; nous sommes un mouvement spirituel très diversifié. Le sens général de La Révélation d'Arès est simple : Ce n'est pas ce que tu crois mais le Bien que tu fais qui te sauve et, en te sauvant, tu contribue à changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Quantités d'hommes de plume ont pensé que la Bible était l'origine de la littérature. Ils ignoraient ce qu'on sait aujourd'hui, à savoir que littérairement parlant le texte biblique, tel que nous le connaissons, ne remonte pas au-delà du VIIe siècle avant Jésus-Christ. Or, les humains ont écrit bien avant cette époque : L’Épopée de Gilgamesh est un récit épique de la Mésopotamie, dont la première version connue fut rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIIIᵉ au XVIIᵉ siècle av. J.-C. Au reste, pour en revenir à la Bible, il n'est que de lire La Révélation d'Arès, dont j'affirme la pureté de forme, pour comprendre que la vraie façon de s'exprimer de la Vie est différente. En réalité, la forme (les mots et leur agencement) n'est pas à ma yeux la vrai critère de la Parole ; son vraie critère est la foi qu'elle provoque chez son lecteur ou son auditeur ; par cette foi, réveil de l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26) au fond de l'homme, le lecteur sait qu'il est non l'hère (héritier, Rév d'Arès xxxv/5) d'idées humaines, mais l'héritier de la Vie.

03nov20 223C94 
Le virus n’a pas fauché l’humanité. Les mesures de quarantaine, elles, l’ébranlent. Cela inspire une question : La réponse au virus est-elle proportionnée à sa menace? Que protège-t-on? L’intérêt de la vie ou sa durée ? L’un n’est pas comptable de l’autre ! Il y a ceux qui pensent que la valeur de la vie tient à sa longueur plus qu’à sa substance ! Et il y a ceux qui veulent vivre pleinement, même si la santé s’en trouve fragilisée. "Plus longtemps, même enfermés," disent les premiers ! "À l’air libre, malgré le risque," disent les seconds. C’est une éternelle question: dehors ou dedans? le plein vent ou le formol ?
Sylvain Tesson (non localisé)

Réponse :
Je suis honoré d'avoir un commentaire de vous, mon frère Sylvain, s'il s'agit bien de vous, l'écrivain et plus que l'écrivain le frère humain qui a redécouvert l'aventure humaine. À quelques ouvrages près, je pense avoir lu tous vos livres depuis le premier : "La Marche dans le ciel (5.000 km à pied dans l'Himalaya)", je crois. Dans des moments difficiles j'ai trouvé dans votre vigoureuse, joyeuse, originale façon d'aimer la vie des forces pour dépasser les problèmes que j'avais. Vous êtes de ces hommes auxquels on aimerait serrer vivement la main et s'asseoir pour boire un coup. Non que je boive beaucoup (je suis sobre), mais parce qu'il est des moments où partager le jus de la nature ; raison, orge, n'importe quoi, est sans prix, le choc des verres égale un baiser fraternel.
Je suis surpris de trouver ici un commentaire de vous, frère Sylvain. Vous n'êtes pas croyant, si j'ai bien saisi le contexte de vos ouvrages. Mais, après tout, vous ne parlez pas de foi ici, vous dites votre surprise de constater, ce dont nous pleurons tous, qu'il existe des humains "qui pensent que la valeur de la vie tient à sa longueur plus qu’à sa substance !" C'est exactement ce qu'a dit, avec d'autres mots qui nous ont atterrés, le tout petit-petit M. Macron le 28 ou 29 octobre. Je suis comme vous, et beaucoup de mes frères sont, de "ceux qui veulent vivre pleinement, même si la santé s’en trouve fragilisée." Tous nous finirons nos vie dans l'immolation, l'immolation à notre voracité animale, nous mourrons autrement dit. Mais il y a mille façons de s'immoler, ou de mourir, et moi comme vous je préfère que ce soit sur le champ de bataille du Vrai, de la défense de cette Merveille qu'est l'humain, du miracle de son âme renaissante, de ce que La Révélation d'Arès appelle le Fond des Fonds, et puis, de toute façon, ensuite, nous partons tous dans les étoiles.

03nov20 223C95
Frère Michel,
Je suis très touché par les compliments que vous me faites à propos du tableau envoyé par erreur, à la place de l'affiche en 223C89.
J'ai beaucoup peint durant dix-sept années, et toujours avec passion, en autodidacte.
Cette passion je la mets aussi dans la mission de rue, parce que la Vie qui anime chaque être et qui vient du Fond des  Fonds, se libère au fur et à mesure que l'être fait pénitence et se déculture. Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles; c'est pourquoi J'ai dit : soyez comme les enfants ! (Rév d'Arès 33/8).
Cette pénitence, qui se poursuivra de génération en génération, finira par déclencher le Jour : Alors ce sera Mon Jour, d'un geste J'arrêterai l'astre sous vos pieds, il n'y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8). Ce Souffle vient du Père, mais c'est grâce à votre enseignement incessant que chacun peut mieux le sentir. C'est pourquoi je trouverai juste de dire que vous êtes, cher prophète, un prophète talentueux !
Dominique F. de Catalogne Française
Affiche de Dominique Fabresse Octobre 2020

Réponse :
Je suis sans voix devant cette affiche. Je ne crois pas que je sois un "prophète talentueux", mais vous, frère Dominique, vous êtes un pènitent et moissonneur affichiste talentueux. En tout cas, en ce qui me concerne, j'aime cette affiche et je suis sûr qu'elle ne pourra qu'attirer l'attention dans les vitrines. Vous devriez la signer, mon frère, comme vous avez signé le tableau original. Encore bravo.

03nov20 223C96 
Bien cher frère Michel,
En parcourant les titres du Figaro en ligne, je viens de lire ceci :
Le Figaro - La France et l’Europe se "reconfinent" pour quelques semaines. Un virus a réduit l’existence en quelques mois, éteint les lumières de la ville, ralentit l’économie, ébranlé l’hôpital. Que vous inspirent ces heures étranges?
Sylvain Tesson :
Le virus n’a pas fauché l’humanité. Les mesures de quarantaine, elles, l’ébranlent. Cela inspire une question: la réponse au virus est-elle proportionnée à sa menace? Que protège-t-on? L’intérêt de la vie ou sa durée? L’un n’est pas comptable de l’autre! Il y a ceux qui pensent que la valeur de la vie tient à sa longueur plus qu’à sa substance! Et il y a ceux qui veulent vivre pleinement, même si la santé s’en trouve fragilisée. «Plus longtemps, même enfermés» disent les premiers! «À l’air libre, malgré le risque», disent les seconds. C’est une éternelle question: dehors ou dedans? le plein vent ou le formol?
Ce paragraphe est identique à celui paru dans le commentaire 223C94.
Est-ce  bien Sylvain Tesson l'auteur du commentaire de votre blog ?
Cela n'enlève rien à la force de ses phrases.  Oui, plutôt mourir dans l'effort de l'accomplissement du Bien, pour la renaissance de la Vie, pour que le monde change, que de se cloîtrer masqué etc.
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C.-P. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour cet extrait du Figaro qui est probablement le texte original que quelqu'un m'a envoyé en signant Sylvain Tesson, qui est donc bien l'auteur de ces lignes. Reste à savoir si ce texte m'a été adressé par Sylvain Tesson lui-même ou par quelqu'un d'autre.
Mais, comme vous dites : "Cela n'enlève rien à la force de ses phrases."

04nov20 223C97
Tout arrive, il faut garder l'Espérance, c'est la Joie qui guide.
Voilà une image qui illustre l'ascension de mes parents (au milieu) quand ils allaient en Kabylie dans les montagnes rudes.
C'est une photo que j'ai retrouvée dans un meuble. Elle est simple comme eux. Elle trouve sa place dans la vie. Mais la Vie c'est Tout, c'est une histoire de Vie.
Je constate qu'il faut créer des rencontres avec Dieu, en Soi c'est possible. Tout est Possible ! Car le Monde change ! C'est évident.
Tessadid R. de Dreux, Eure et Loir
Ascension Tessaded R.

Réponse :
Je suis  très touché, ma sœur Tessadid, de voir cette photo de vos parents sur ce chemin escarpé de Kabylie.
Nous sommes mortels et vos parents ont fait leur ascension jusqu'à l'au-delà. Nous humains sommes mortels et nous enfermons nos cerveaux dans cette mortalité, nous abordons le monde de notre seul point de vue et, même croyants, nous sommes habillés de l'armure du matérialisme. Nous avons bien l'espérance que nous survivrons à la mort, mais nous savons peu de choses concernant la vie après la mort, la vie vers la Vie. Nous ignorons comment nous devrons changer nos modes de conscience une fois désincarnés et que nous serons dans l'Univers sans homme, mais plein d'âmes.
Vivrons-nous dans les étoiles au milieu d'une infinie mimesis de couleurs ? Oui, mais avec quelle conscience, car la seule idée de conscience sur Terre est liée à l'existence de notre cerveau, mais quand il n'y a plus de cerveau ? Et cependant vos parents montent sur ce sentier rocailleux vers un ciel immaculé, un ciel sans cerveaux, où nous ignorons comment fonctionne la pensée. La photo que j'affiche avec joie est une magnifique image. Elle évoque l'évasion, la libération... Comme un poulain agile libre de tout harnais (Rév d'Arès 10/10). Impossible de conceptualiser ça par nos petites imaginations terrestres ; seule la Vie pourra le conceptualiser. Ici nous sommes des petites machines à penser comme il y a des distributeurs de café et de chowing-gum, mais là-bas nous ne ferons qu'un avec la Pensée de la Vie.

04nov20 223C98
Cher frère Michel,
Voici un film d'Ema Krusi de Genève qui présente cette crise sous un éclairage un peu différent. Si vous l'estimez intéressant pour le blog.
Dominique M. de Genève, Suisse

Réponse :
Un grand merci, mon frère Dominique, pour ce film assez bien fait, mais peut-être un peu trop taxologique, qui parle sous l'angle que j'appelle "politotechnique" de l'art politique de manipuler les peuples.
Je suis, comme le Père est, un ennemi farouche de la manœuvre des masses — une des raisons pour lesquelles je préconise les petites unités humaines où la conscience individuelle plus respectée peut mieux se développer —, peut-être parce que j'ai eu très tôt la chance, étant au lycée Hoche pendant l'occupation allemande, d'avoir un proviseur qui, venu un jour remplacer notre professeur de latin malade, nous parla pendant une heure de la propagande nazi sous l'angle psychotechnique, qualificatif alors courant pour désigner tout ce qui régit l'application aux masses de la psychophysiologie et de la psychologie expérimentale par l'emploi d'un ensemble de méthodes bien définies. J'ai donc eu, en l'espace d'une heure à l'âge de 13 ou 14 ans, une certaine idée de ce qu'explique la vidéo que vous m'adressez. Cette vidéo pourrait s'intituler l'art de gouverner, qui est aussi l'art de tromper la masse, de mieux lui faire avaler les couleuvres, évidemment.
"L'être humain sera-t-il un jour remplacé par une ombre, une forme symbolique, un être qui ressemblerait à la vie sans avoir la vie ?" se demandait Maurice Maeterlinck, le grand écrivain symboliste belge, l'auteur de "Pelléas et Mélisande" que Debussy mit en musique ? C'est un peu ce que nous vivons avec cette affaire du covid-19, mais en fait c'est vieux comme le monde. "Panem et circenses" (du pain et des jeux) disaient les gouvernants Romains qui s'attiraient ainsi la bienveillance de l'opinion populaire. "Panem et circenses" était tiré d'une satire de Juvénal qui donnait à ces mots un sens dépréciatif. On pense aussi à la métaphore du Grand Inquisiteur de Dostoïevski sur le thème de la manipulation des peuples dans "Les frères Karamazov" ; le Grand Inquisiteur prône l'art de gouverner en satisfaisant le peuple, troupeau grégaire et passif sous la houlette de "bergers" vus comme seuls capables de jugement et sachant mener la populace par l'habile emploi combiné  du mystère, du miracle et de l'autorité. Dans un des albums "Astérix", "panem et cicenses" figure au-dessus de la tribune de Jules César. Dans l'affaire du Covid-19 ce n'est pas "panem et cicenses" qu'on utilise pour nous mener par le bout du nez, mais quelque chose comme "vitam et salutem" (vie et sécurité). Ça c'est le cri que nul n'entend, l'éclair que nul ne voit, mais auxquels la masse croit.
Mais n'oublions pas que les gouvernants ne font pas que faire avaler des couleuvres ; ils sont contraints d'en avaler eux-mêmes une belle quantité afin d'arriver au sommet : "L'essentiel dans cette manière d'arriver est d'agréer maints soufflets et de savoir avaler une quantité de couleuvres : M. de Talleyrand faisait grand usage de ce régime des ambitions de seconde espèce," Chateaubriand (Mémoires d'Outre-tombe).
La vidéo est intéressante et peut instruire beaucoup de nos lecteurs. Encore merci, frère Dominique.

04nov20 223C99
Cher frère Michel,
Pour vous dire que, pour moi aussi, la vidéo en 223C78 s'enclenche automatiquement à l'ouverture du blog. Je suis sur Mac/Safari. Du coup, en ce moment, quand je lis votre blog, je mets mon ordinateur sur "mute" pour ne pas entendre la vidéo pendant que je lis.
Avec toute mon affection fraternelle.
Denis H. d'Angers, Maine et Loire

Réponse :
Merci, frère Denis, pour cette information. Je trouve cette vidéo assez intéressants pour justifier un travail d'enregistrement. J'ai donc pris le temps de ré-enregistrer la vidéo d'origine en fichier .mp4. que j'ai placé sur mon serveur. Ce n'est pas un travail peaufiné, mais vous pourrez la voir sans qu'elle vous gêne quand vous ouvrez votre blog.

04nov20 223C100 
Je me demandais bien ce que voulais dire "grand reset" dans le commentaire 223C91 et voilà que je tombe par hasard sur un article de Philippe Béchade, rédacteur en chef d'un journal, "La Bourse au quotidien". Je trouve l'article intéressant dans le sens où il fait allusion à l'avènement de "l'euro numérique" qui remplacerait la monnaie matérielle. En fait, cela aboutirait à terme à la prise de contrôle par la BCE et ses élites politiques et financières de nos moyens d'existence et là, quid du peu de liberté qu'il nous reste ? Cette mise en œuvre est étroitement liée à la crise que nous connaissons et renforce les soupçons plus ou moins fondés d'une opération à grande échelle de la prise de contrôle des populations.
Voici le lien de cet article :
https://www.labourseauquotidien.fr/bce-operation-grand-reset-lancee-christine-lagarde/
et voici l'article :
BCE : L’OPÉRATION "GRAND RESET" EST LANCÉE !
rédigé par Philippe Béchade 3 novembre 2020
L’avènement programmé d’un euro numérique pourrait bien marquer le coup d’envoi d’un gigantesque coup de pied dans la fourmilière donné par la BCE, estime Philippe Béchade.
Christine Lagarde a annoncé ce dimanche le lancement d’une enquête d’opinion concernant l’émission d’un euro numérique qui serait géré par une blockchain. Ainsi la présidente de la BCE aura-t-elle décidé de ne pas attendre les déconfinements envisagés pour début 2021 (à cet égard, la Chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part évoqué hier un maintien des mesures sanitaires exceptionnelles en vigueur outre-Rhin jusqu’à la mi-mars) pour lever le voile sur les projets de transformation du système financier de l’institution.
« Alors que les Européens se tournent de plus en plus vers le numérique dans la manière dont ils dépensent, économisent et investissent, nous devons être prêts à émettre un euro numérique, si nécessaire. Je souhaite également connaître votre point de vue à ce sujet », a déclaré l’ancienne patronne du FMI. Et de spécifier : « Nous venons de lancer une consultation publique afin que les consommateurs et les Européens puissent réellement exprimer leur préférence, et nous dire s’ils seraient heureux d’utiliser un euro numérique de la même manière qu’ils utilisent une pièce en euros ou un billet en euros, sachant que c’est la monnaie de la banque centrale qui est disponible et sur laquelle ils peuvent compter. »
Sauf que la décision est en réalité déjà entérinée, et que tout l’enjeu des prochains mois consistera à rendre la transition vers l’usage d’un euro numérique acceptable, sinon désirable. Les médias auront ici un rôle à jouer en se voyant confier la lourde tâche d’une évangélisation des populations. Et en cas de rejet du grand public, ce sera, à n’en pas douter, le chantage à la peur de l’effondrement d’un système qui est effectivement condamné depuis 2008.
De son côté, le monde de la finance sait que ce projet est à l’étude au plus haut niveau depuis des mois, probablement depuis bientôt un an et la désignation d’un « Monsieur Crypto », en l’occurrence Benoît Cœuré, à la tête de la BRI (Banque des règlements internationaux), la banque centrale des banquiers centraux.
Alors que le lancement de la monnaie numérique « grand public » ferait aussi de la BCE une banque de détail (CBDC), l’euro « 2.0 » ne serait plus seulement une monnaie destinée à être utilisée entre les banques – ce qui constituerait un profond changement dans le fonctionnement de la finance depuis la fin des années 1990 -, mais par l’ensemble des particuliers et entreprises.
Dit plus explicitement, c’est la banque centrale qui prendrait (ou plutôt prendra) le contrôle de l’inscription numérique de l’épargne des citoyens et qui gérera(it) les transactions du quotidien. Dès lors, peu importe, fondamentalement, que le support soit une blockchain ou une évolution d’un système « peer to peer » actuel.
Une (r)évolution qui soulève des questions de fond
Cette évolution majeure soulève par ailleurs de sérieuses questions : comment nos dépenses resteront-elles de l’ordre du privé ? Qui peut le garantir ? Qui supervisera le crédit ? Qui pourra prêter à qui ? Qui remboursera quoi, à quel prix et sous quel délai ?
La BCE n’est cependant pas seule dans la boucle : Benoit Cœuré, le responsable du pôle d’innovation à la BRI et pourtant « cryptosceptique », a confirmé dans un récent article paru dans CoinDesk que les discussions internes sont désormais très avancées en vue de la mise en œuvre d’une “CBDC de détail” (monnaie numérique de détail) qui marginaliserait encore plus la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire la monnaie matérielle sous la forme que l’humanité utilise depuis trois millénaires (billets, pièces, titres de créance etc.).
Sous prétexte de commodité, de « sécurité » des transactions (plus de piratage des cartes de crédit), le citoyen renoncera à détenir de l’argent sur son compte (certes, ce n’est plus depuis longtemps qu’une simple inscription numérique, mais elle reste transférable d’un établissement à un autre). Surtout, il n’aura plus la possibilité de convertir ses avoirs en cash en tirant des billets dans des distributeurs qui se font déjà de plus en plus rares.
L’argument massue est que, ce faisant, toutes les transactions seront dématérialisées, dans une recherche de simplicité et de rapidité, et la question de l’argent occulte ou sale s’en trouvera résolue. Plus de cash donc, et par extension plus de travail au noir, plus de trafics, ni de corruption.
Dans un deuxième temps viendra la propagande : si vous détenez du cash et ne réalisez que peu de transactions « traçables », vous serez potentiellement suspect puisque vous chercherez à échapper à la surveillance du « système qui voit presque tout » et qui se méfie légitimement de ce qu’il ne voit pas.
A partir du moment où l’épargne et les flux financiers personnels (les revenus et salaires, le remboursement des mensualités de crédit etc.) seront « fondus » dans le système numérique global, et non plus atomisés entre de multiples établissements financiers, il suffira à la banque centrale d’appuyer sur la touche « Enter » pour créer de l’argent à volonté ou d’appuyer sur « Suppr. » pour figer les comptes, bloquer tous les virements et toutes sortes d’opérations financières imaginables.
Le Graal des autorités monétaires
C’est le Graal pour des autorités monétaires qui rêvaient depuis 1929 de rendre impossible un « bank run » et, ces dernières années, de généraliser un scénario chypriote dont Christine Lagarde a expliqué qu’il constituait « une source d’inspiration », un exemple pour l’avenir. Nous voici lancés à pleine vitesse vers une éradication du risque de retrait massif de l’épargne bancaire ou de son exportation vers d’autres cieux.
Or, fuir, c’est ce que ferait n’importe quel épargnant rationnel pour éviter la confiscation de ses avoirs ou se voir imposer des intérêts négatifs sur les liquidités comme en Suisse.
La « récompense » pour l’approbation de ce système serait que la banque centrale puisse nous verser directement de l’argent – de type revenu universel, mais avec une appellation différente comme « contribution à la relance économique » – sur chaque « compte numérique » sans avoir à effectuer des démarches administratives compliquées (indiquer quel compte en banque créditer, valider un virement permanent, payer des frais élevés en cas de changement de compte etc.).
Une nouvelle déclinaison du chantage à la peur
Surtout, la BCE pourrait ainsi mesurer immédiatement quel usage est fait de cet « argent magique » et corriger le tir si d’aventure les flux ne prenaient pas la direction escomptée, afin d’y remettre de l’ordre… et même de faire régner l’ordre dans tous les sens du terme…
Car on se dirige également vers une marginalisation du rôle des gouvernements, peu ou prou réduits à orienter l’action des médias dans le sens souhaité, comme à chaque consultation populaire, si cela ne suffit pas à engendrer le consentement ou à museler la colère populaire.
Avec les « états d’urgence » qui s’enchaînent, l’interdiction de manifester dure depuis maintenant huit mois, soit la plus longue suspension d’un de nos droits les plus fondamentaux depuis l’occupation allemande ! La crise sanitaire, dont il a découlé une éradication de nos libertés sans aucun débat parlementaire ainsi que le sacrifice de centaines de milliers d’emplois et de dizaines de milliers d’entrepreneurs sont le prix à payer pour la transformation radicale de notre modèle post-Deuxième Guerre Mondiale adossé à de la « monnaie-dette ».
Les dettes pesant sur les générations futures sont si colossales qu’elles ne sont déjà plus remboursables et cette « monnaie dette » sera progressivement transformée en « unités » de monnaie « banque centrale », à prendre ou à laisser. Sachant que « laisser » équivaudrait à un scénario grec dont on ne manquera pas de nous rappeler qu’il a valeur d’exemple de ce qu’il faut à tout prix éviter.
C’est tellement énorme que personne n’arrive à le concevoir, tout comme personne n’aurait pu imaginer le 3 novembre 2019 qu’il faudrait un an plus tard une attestation dérogatoire pour aller chercher une baguette de pain ou une boîte de Doliprane, ou promener son chien dans un périmètre d’un kilomètre autour de chez soi. Non, personne ne l’aurait imaginé, mais c’est bel et bien ce qui est arrivé grâce à l’effet de sidération associé au chantage à la peur.
Voilà qui illustre à merveille le principe qu’un complot n’est jamais mieux protégé que par l’incrédulité de ceux qui en sont les victimes.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Oh ! "Reset" (se prononce rissète) en anglais signifie simplement "remise à zéro" et, de façon dérivée, réenclenchement, rétablissement, remise au départ, redémarrage.
Il y a des siècles que l'État, quel qu'il soit, cherche à connaître totalement la situation et les opérations financières, monétaires, etc., des citoyens, sujets et autres administrés. Aux temps monarchiques il y avait déjà la Livre comme monnais de compte qui n'avait aucune réalité matérielle en concurrence avec le Louis, pièce de monnaie en or, cela permettait déjà quelques échappatoires d'un système à l'autre. Jusqu'à présent aucun État n'a réussi à supprimer totalement la monnaie matérielle existante : pièces de monnaie, billets. Le rêve que poursuivent ceux qui voudraient tout faire passer par l'électronique pour pouvoir tout contrôler n'oublient quand même pas que l'électronique a besoin d'une énergie moteur : l'électricité. Une bombe sur ou dans une centrale électrique et il n'y a plus d'électronique, plus d'informatique, plus d'ondes radio, plus de recharge possible de vos piles et batteries, etc. Vous revenez instantanément à "l'âge de pierre", si je peux dire. Il faut bien que les gens puissent quand même aller acheter leur pain, leurs chaussures, se déplacer, etc. Il faut alors, faute de monnaie, recourir au troc, puis du troc (système très lourd et très limité) on repasse inévitablement à la monnaie matérielle, le porte-monnaie, le portefeuille. Il est extrêmement difficile de supprimer les valeurs matérielles ; je schématise. En fait, tout comme l'individu n'a qu'une tête, deux mains, deux pieds, il n'a que deux francs ou deux euros ou deux roubles à donner au clochard au coin de la rue ou à son gosse pour acheter une barbe-à-papa. Il y a mille toute petites opérations impossibles à convertir en signaux électroniques pistables, épiables et contrôlables. De plus, n'oublions jamais qu'à l'imagination certes fertile des puissants, des hauts fonctionnaires, des scientifiques, répond l'imagination non moins fertile de la piétaille, dont nous sommes.

04nov20 223C101
Je me permets de transmettre un commentaire qui s'adresse au cœur de l'homme bien que très scientifique pour la deuxième vidéo.
Première vidéo : https://youtu.be/GdaULciBh5c
C'est un témoignage très bref, mais très ferme du professeur Louis Foucher.
Le Docteur Louis Foucher est réanimateur .
Ses côtes s'ouvrent, son coeur bat.
pour la vérité.( xix/19).
Seconde vidéo :
https://youtu.be/r1hOyShXHak ; un développement plus scientifique (donc un exposé plus long).
Cet homme a l'amour du prochain et donc la courtoisie de prendre la mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10, etc.) de la situation; même s'il réanime le corps, il ne force pas, en faisant  en sorte de sortir des dogmes.
En quelque sorte il rassure son malade [et l'encourage] à maintenir son rapport la famille .
Pour le lecteur qui n'a pas le temps de voir cette vidéo, je signale qu'à partir de la 22ème minutes, il parle du lien avec les familles qu'il considère indispensable pour la guérison ; c'est un témoignage très apaisant et ce n'est pas son seul témoignage dans ce sens!
Merci pour ces témoignages qui relancent l'envie de vivre par et pour l'amour de tous qui sont Vie.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Je n'affiche pas la seconde vidéo, qui est en effet très scientifique et difficile à suivre, mais j'affiche la première qui est extrêmement intéressante. Dans cette vidéo le Docteur Louis Fouché aborde sous le jour médical de la balance des bénéfices et des risques le thème que j'avais abordé dès le mois de mars 2020 sous le jour plus populaire de la sagesse du choix : De deux maux il faut choisir le moindre. Je suis absolument de l'avis du Docteur Fouché : Le coronavirus est certes un mal, mais le confinement fait plus de mal que de bien.

04nov20 223C102
Bien aimé frère Michel,
Un grand, grand merci pour votre retour important sur la version courte de la vidéo "Un Prophète" (223C35), sur lequel nous reviendrons, Nasser et moi, prochainement vers vous.
Bien que ce blog ne soit pas un groupe de travail interne aux Pèlerins d’Arès, je me permets de vous renvoyer la nouvelle version de l’affiche présentée en 223C16, avec la phrase que vous proposiez d’insérer. Personnellement, j’aime beaucoup cette phrase, mais j’aimerai vous demander une précision sur son sens.
Je comprends cette phrase dans la perspective simple et dynamique de la synergie de l’amour : Tu aimeras ton prochain comme toi-même [Lévitique 19/18], lequel se trouve dans votre proposition renversé par le : "Tant que tu n’aimeras pas (assez) ton prochain, (c’est-à-dire) au-delà de tout ce qui te sépare de lui, tu ne pourras pas t’aimer assez toi-même pour (envisager, oser) devenir un héros du bonheur." Mais si tu pousses l’amour au-delà de tout ce qui te sépare de ton prochain, alors tu vas pouvoir accéder à une dimension de cette amour qui ne pourra plus être égotique ou narcissique, mais de fait universelle, mobilisatrice dans le sens de ce que vous écrivez dans le texte de cette entrée  : "N'importe quel rien-du-tout est qualifié pour être l'humanité entière à lui tout seul."
Si je m’interroge sur son sens, c’est parce que j’ai eu l’occasion d’échanger à son propos avec une de nos sœurs, et que selon elle, son sens n’est pas celui qui se dégagerait d’une lecture directe comme je le faisais parce qu'il faut prendre en compte ce que vous avez enseigné par ailleurs, et vous n’avez jamais appelé l’homme à s’aimer lui-même, au contraire vous nous avez plutôt enseigné  à n’être plus rien pour nous-mêmes et tout pour Dieu, tout pour le prochain, et donc, qu’il conviendrait de lire cette phrase dans le sens qu’il serait vain serait de chercher à  "s'aimer soi-même assez pour devenir un héros du bonheur", parce que "vous ne pourrez le devenir qu’en étant plus rien pour vous-mêmes, en vous oubliant, en n’ayant même plus besoin de vous aimer vous-même."
Cet échange a aussi ramené à ma mémoire un souvenir de mon éducation catholique. Durant mon enfance, le commandement : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, avait été amputé de sa seconde partie et se trouvait réduit à : Tu aimeras ton prochain, point. Et en effet, il fallait "s’oublier", "se sacrifier",  voire "souffrir" pour les autres. Penser à soi renvoyait à l'individualisme, à l’égoïsme, était même quasiment culpabilisant. Ces souvenirs viendrait plutôt conforter ma compréhension initiale de votre phrase.
Je sais que vous avez beaucoup, beaucoup écrit sur l’amour et que ma question fera peut-être sourire certains plus avancés que moi, mais j'assume mes limites et j’ai une grande estime pour la sœur qui m'a partagée sa propre réflexion. Aussi je me dis qu'il est bien possible que j’ai mal compris votre proposition… Auquel cas, je vous remercie de me corriger.
Jeff P. d'Île de France
Héros du bonheur

Réponse :
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par : "La phrase que vous proposiez d’insérer. Personnellement, j’aime beaucoup cette phrase, mais j’aimerai vous demander une précision sur son sens." Je viens de relire ma réponse 223C16 et je n'y ai pas trouvé de phrase que je vous aurais proposée. Je me suis peut-être très mal exprimé et, si c'est le cas, je vous en demande pardon, mais dans ma réponse je n'ai fait que développer, de moi à vous, un précepte donné par le Lévitique et rappelé par Jésus. J'ai aussi cité Lévinas, passons !
Où se situe le problème ? Dans une affiche ! Une affiche n'est pas un texte sur le sens profond de l'amour, l'apparition de la très grande vertu de l'amour du prochain dans l'Écriture. Une affiche n'est qu'une affiche, un franc parler simple et direct lancé au passant. La nouvelle version de votre affiche postée en 223C16 est simplifiée et je m'en réjouis, mais elle est incompréhensible pour la péquin qui passe devant elle et y jette un coup d'œil. "...Vous ne vous aimerez pas assez vous-même pour devenir un héros du bonheur" n'a aucun sens pour l'homme de la rue qui lit cette affiche, sauf la très rare expression de quelqu'un qui connaît bien la Bible et qui fait le rapprochement. Même un épi mûr ne connaît pas forcément la Bible.
Je propose une autre rédaction. En haut : "Que les hommes s'aiment par-delà tout ce qui les sépare !" En bas : "Aimer l'autre, c'est quoi ? C'est l'aimer comme tu t'aimes toi-même." Et ne mettez pas au-dessous "Michel Potay, etc.", car c'est un précepte trois mille années bien plus ancien que moi.
Je vous prie de pardonner, mon frère Jeff, mon grand retard à vous répondre. J'avais perdu l'image de votre nouvelle affiche et je viens juste de la retrouver.

04nov20 223C103 
Supprimé
vidéo identique à 223C98

06nov20 223C104
Alexandre Jardin dénonce l'incurie en même temps que l'autoritarisme et l'orgueil de l'état centraliste Parisien.
Il conseille de "faire confiance aux élus locaux", d'écouter "l'intelligence collective des territoires" pour répondre à la complexité de la crise sanitaire avec une "intelligence fine comme de la dentelle" et non avec des décisions contradictoires et généralistes inadaptées à une situation extrêmement disparate. Par là, il inaugure (à mon avis) le recours aux petites unités humaines que vous préconisez depuis des années.
Il fait aussi honneur à cet esprit français créatif et subtil qui s'oppose à la bêtise et à la lourdeur de l'esprit politique épais venu de l'Élysée. Il en appelle à la grandeur qui consiste à se battre avec les valeurs de la France et non contre ces valeurs et alerte sur le fait que "nous n'avons pas de pays de rechange".
Un souffle de liberté et d'insurgence ressort de cet appel scandalisé d'un écrivain qui voit la France, un des pays les plus riches en littérature, fermer les libraires et interdire la vente des livres en grande surface, sous prétexte de respecter une égalité de traitement administratif qui aboutit à empêcher purement et simplement la circulation de la pensée.
Les auteurs français constituent 13.3 % des lauréats du prix Nobel de littérature, soit 15 sur 113, et représentent la nationalité la plus primée de l'histoire de ce prix, devant les États-Unis (12 lauréats) et le Royaume-Uni (10 lauréats).
Un coup de gueule, un cri d'alarme, d'une belle énergie et sagesse à la fois. Il dure moins de six minutes et vaut la peine d'être écouté, car je le trouve tout à fait courageux, vrai et galvanisant.
Je n'ai pas pu enregistrer la vidéo pour la joindre à mon envoi. Je vous en donne le lien ci-dessous :
https://www.facebook.com/Contact.GoodVibes/videos/267648158020825
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
J'ai pu enregistrer la vidéo d'Alexandre Jardin, qui est une vidéo CNews, mais le résultat n'est pas très bon. Notamment, la parole d'Alexandre Jardin est désynchronisée. On l'entend bien, toutefois. J'affiche donc cette vidéo. Concernant la fermeture des librairies, je suis absolument de son avis, mais j'ajoute quelque chose : En bref, on manque d'une pensée riche, si on ne lit pas et, de plus, on ne peut pas bien écrire si on ne lit pas. Je ne suis pas écrivain et je n'ai pas eu de formation littéraire, sauf au lycée où l'étude du latin, du grec, généralement enseignés par des professeurs de lettres (de français, si vous préférez), nous faisait connaître quantité d'auteurs, de penseurs, de poètes antiques ou français, de commentateurs (comme Jules César dans "La Guerre des Gaules"), sur quelque vingt sept siècles. Cela m'a enrichi littérairement pour la vie, quoique je n'aie jamais écrit avant l'Évènement d'Arès. Je suis à peu près sûr que les écrivains sont des personnes qui lisent beaucoup. Comment se passer de livres ? Je ne pourrais pas écrire moi-même si je n'avais pas une petite bibliothèque dans laquelle je suis sans cesse en train de puiser quantité de références. La pensée d'un homme, serait-il prophète, ne va pas sans être plus ou moins la continuité de pensées antérieures ; Jésus et le Père eux-mêmes ne m'ont-ils pas parlé en français, langue forgée et enrichie par les écrivains et les poètes depuis qu'elle s'est détachée du latin pour devenir le gallo-roman et toutes les dérivées de celui- ci : les langues d'oïl, le provençal, l'occitano-roman (occitan, catalan , gascon), les dialectes rhéto-romans, etc ?

06nov20 223C105
Mais c'est un peuple de fous !
Les élections présidentiels aux États Unis en particulier et, bien sûr, dans certains  pays du monde.
Que veulent les  peuplent ? Les peuples veulent un chef [Rév d'Arès 16/1] qui les gouverne, un chef... Ils cherches un chef,  il veulent qu'un chef prenne des décisions pour eux. Ils ne savent plus décider de leur vie  par eux-mêmes, l'humanité adamique a choisi un destin de moutons ; ils s'affrontent pour avoir tel ou tel Président.  Je suis écœuré.
Youcef des Bouches du Rhône

Réponse :
Oui, mon frère Youcef, "les peuples veulent un chef", mais il n'y a pas de quoi être écœuré, parce que c'est vieux comme le monde depuis la faute d'Adam. Les Pèlerins d'Arès de génération en génération (Rév d'Arès 24/2) auront beaucoup de travail et un grand besoin de patience avant que peu à peu les yeux humains se dessilent et que triomphe l'idée que chaque homme est son propre décideur. Mais ça viendra.
Merci, frère Youcef, pour votre commentaire.

06nov20 223C106
Frère Michel,
Cette info vient de tomber?
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette information dont beaucoup d'entre nous ont certainement eu connaissance par d'autre voies. J'affiche cette vidéo, parce que la députée LREM, qui appartient à la minorité qui a voté non à la prolongation de l'état d'urgence, est bien sympathique outre qu'elle est lucide. Priver de liberté les Français, notamment interdire la liberté de circuler, est en effet tout à fait contraire à la Constitution de la France. C'est une liberté fondamentale.

06nov20 223C107 
Dans cette tourmente et ce re-confinement qui risque de durer des mois, nous restons reliés à vous et votre enseignement grâce à votre blog qui, plus que jamais, nous est vital.
Ce temps de privation de liberté me pousse à  me  nourrir plus profondément de votre parole et celle du Père de l’Univers : Ton nerf (est le fil)  jaune de (Mon) Nerf (Rév d’Arès xxxix/3) pour ne pas tomber dans la frustration, l’abattement  ou la tristesse et examiner davantage  mon âme.
En 223C92 vous évoquez Jean Lassalle dont nous avons déjà parlé dans ce blog pour les dernières élections présidentielles, et ça a été une surprise  car en début de semaine j’ai écouté une ou deux de ses  interviews récentes et je n’osais pas les partager sur votre blog. Je mets un des deux liens.  Interview un peu longue cependant.  
https://www.youtube.com/watch?v=5qK9JHh31Bo&ab_channel=SudRadio
Jean, est le beau- frère de mon cousin germain, il a célébré le mariage de sa sœur et mon cousin quand j’avais 15 ans à Lourdios-Ichère, alors qu’il était le plus jeune maire de France, d’une famille de bergers. Souvenir d’un moment familial, joyeux et champêtre,  où nous avions campé dans le village au milieu de paysages montagneux, une soirée  de fête rythmée par des danses et des chants béarnais.
Mon époux, Olivier,  a tenté de le contacter pour que nous le rencontrions sur Paris, jusque- là sans succès. Il a créé en 2016 un mouvement politique "Résistons", qui engage les Français à reprendre la parole (…) et  a pour objet suprême de recréer les conditions qui permettent à l’homme de retrouver l’homme (extraits des statuts de Résistons). Jean Lasalle a conscience que le fonctionnement de notre pays se grippe ; peu écouté, également peu entendu, il s’est fait remarquer par son courage, sa simplicité, son honnêteté, mais il reste attaché à la politique et à la  République ; il  est une voix qui crie dans le désert de ce système.
Un autre pauvre rudéral que chacun de nous est aussi, dans les ruines de ce monde ! Mais nous gardons l’espérance !
Nous allons  bien au-delà. Nous cherchons à retrouver la Vie !
Je vois en lui un homme de cœur et  de paix.  Nous aidera-t-il  un jour à faire un pont entre ce vieux monde et une nouvelle civilisation ? (181C38)
"Il faudra quitter la civilisation du plus fort, de son dogme ou de sa loi, et restaurer la civilisation du Bien" (Entrée 217)
Je vous embrasse affectueusement ainsi que sœur Christiane et vous remercie pour tout l’amour que vous portez à vos frères et sœurs  de foi et à toute l’humanité en nous éclairant inlassablement dans ce monde qui s’assombrit.
Françoise de L. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire, et pour la vidéo. Je n'affiche pas celle-ci, parce que je l'ai vue et elle est longue, en effet, mais aussi pas très bonne parce que Jean Lasalle n'y est pas mis en valeur comme il le mérite ; sa prestation est hachée. Chaque fois que je pense à lui je pense à D'Artagnan, qui n'était pas béarnais, il était gascon, mais il parlait dans le français rocailleux de Jean Lasalle et sûrement avec la lenteur réfléchie de celui-ci. Dire que la France est une seule nation, un seul peuple, est évidemment totalement faux ; il n'est pour s'en convaincre qu'écouter parler deux hommes, l'un à côté de l'autre : Jean Lasalle et Emmanuel Macron et l'on voit que ces deux humains sont issus de populations, de façons de vivre et de penser totalement différentes. Il y a des points communs, bien sûr ; ils parlent tous les deux français et se disent républicains, mais de façons tellement différentes ! Ils appartiennent tout au plus à une république fédérative. Un jour des années 80 (je voyageais beaucoup à cette époque) nous étions, sœur Christiane et moi, passés voir à Lourdes ou dans une localité voisine une de nos sœurs, épouse d'un joueur de rugby de l'équipe de France, dont j'ai oublié le nom, et ce soir-là il y avait chez elle une réunion de copains qui tous parlaient le français avec l'accent rocailleux de Jean Lasalle et étaient de joyeux lurons et je comprends ce que vous voulez dire en évoquant "les paysages montagneux, une soirée  de fête rythmée par des danses et des chants béarnais." Il est évident qu'il n'y a pas une France, mais des France, et qu'il faut ré-enrichir l'hexagone en lui redonnant sa diversité à travers de multiples petites unités humaines souveraines.

06nov20 223C108
Je voudrais faire connaître un homme qui sort du lot et qui, à mon avis, va jouer, un rôle important dans l'avenir ; du moins, je l'espère. Il s'agit de Jean-Loup Bonnamy qui vient d'écrire un livre dans la série que tu connais, très bien faite, "Tracts" en collaboration avec Renaud Girard : "Quand la psychose fait dérailler le monde", car comme ils l'écrivent : "Ce n’est pas la Covid-19 qui a mis le monde à terre, mais la psychose provoquée par ce virus."
J'ai écouté l'interview de J.L. Bonnamy, invité du face à face d'André Bercoff sur "Sud Radio" ce 5 novembre dont je te joins le téléchargement audio. C'est vraiment très intéressant. Il explique entre autres qu'un nouveau confinement ne sert à rien.



Ce confinement va comme le premier durer deux mois (rien que ça et pour aucun effet...), désastreux sur notre économie. C'est affligeant ! Il me revient des mots que tu m'avais dit il y a très longtemps et que j'ai toujours gardé en mémoire : "Ma chérie, tu as aujourd'hui, mais attends-toi à ne plus rien avoir demain !" Eh bien, je crois que ce moment va arriver. Pour l'instant tout va bien, mais dans quelques mois ? il va falloir être fort et s'accrocher ! Je pense à la réaction douloureuse et qui risque d'être de colère malheureusement de tous ceux qui travaillent et qui vont se retrouver au chômage, de nos jeunes qui ne peuvent pas étudier correctement (je pense aux universités et écoles supérieures fermées. Pourquoi ? C'est normal, ça !) et qui ne trouveront pas de boulot à la sortie de leurs écoles, de tous les créateurs de petites entreprises qu'ils vont perdre en se retrouvant, de surcroît, avec des dettes, car pour l'instant l'URSSAF ne prélève pas de cotisations, mais il va bien falloir les payer un jour ! Ça va-t-il être la guerre civile ? J'espère que cette fois-ci la police, qui a quand même été mal traitée par le gouvernement il y a quelques mois (je passe sur les détails, ce n'est pas le sujet), se mettra du côté du peuple, car on est tous dans le même bateau.
Il y a autre chose qui me scandalise et dont personne ne parle. Je ne peux pas m'empêcher de l'évoquer ici, même si ce n'est pas le sujet du blog. Comment cela se fait-il que nous ne puissions pas acheter de vaccins anti-grippe ? Bon ! Que mes enfants, Gérard et moi ne nous vaccinions pas cet hiver, ce n'est pas grave. Mais vous deux, maman et papa ! Vous n'arrivez pas à trouver de vaccins pour vous. Il y a vraiment quelque chose qui m'échappe. Gérard est normalement vacciné dans son entreprise. Cette année environ 200 vaccins ont été commandés. Eh bien, on a répondu à l'entreprise en question que cette année, elle ne pourra pas avoir de vaccins ! Là aussi, je vois poindre à l'horizon un énorme scandale sanitaire, surtout si nous avons une grippe carabinée cet hiver !
Dans cette période ubuesque où l'on se retrouve en prison conditionnelle, j'ai besoin d'écouter beaucoup de musique. Et pour finir, j'ai envie de vous faire écouter deux morceaux tout à fait de circonstance d'un artiste magnifique que j'aime beaucoup, j'ai nommé Claudio Capéo :
"Je sais pas vous" - Claudio Capéo
https://www.youtube.com/watch?v=Qm7VktWcc6c
"Plus haut" - Claudio Capéo
https://www.youtube.com/watch?v=wU0ELEKHGwQ
"Capitaine, mon capitaine," cher prophète, "on a besoin de vous pour nous guider"!
Nina M.-P. d'Aquitaine

Réponse :
Un grand merci, ma fille, pour ce commentaire.
Jean-Loup Bonamy est un normalien, agrégé de philosophie, spécialiste des questions de géopolitique et d'identité. J'ai déjà lu de lui un ouvrage que j'ai trouvé remarquable d'intelligence et de clarté.
Quant à Claudio Capéo, je ne le connaissais pas et je te remercie de me le faire connaître.
Nous vivons des temps terribles, du moins terribles pour certains, dont je suis, parce que nous assistons à ce qui peut être chez un puissant, M. Macron par exemple, un choix aux conséquences qui lui sont totalement invisibles, parce qu'il procède par intuition et renonce d'avance à l'examen approfondi qui lui permettrait une reconnaissance complète des conséquences de sa décision. Je m'explique : Si je veux imposer aux miens une certaine façon de vivre clownesque, parce que dans mon idée c'est ainsi qu'ils trouveront le bonheur, je vais consulter des clowns. Mais des clowns, quoiqu'ils fassent tous les clowns, il y en a une grande variété. Desquels, dans ces conditions, vais‑je prendre conseil ? Desquels vais-je constituer le conseil clownesque qui va m'inspirer ? Inévitablement des clowns qui me plaisent, de ceux que je connais, qui me font rire, mais pas les autres. Les autres me paraissent même ridicules, pas drôles, mauvais quoi ! Je vais ainsi retrouver une procédure de décision vieille comme le monde, je vais suivre ma noésis, comme disaient les Grecs, qui appelaient ainsi la procédure qui consiste à définir une vérité (en l'occurence la mienne) par l'intuition bien plus que par la reconnaissance des faits. Je ne chercherai pas à prendre le temps de baser ma décision sur l'anagnorisis, toujours comme disaient les Grecs, qui est ce qu'on peut appeler le moment de la reconnaissance des realités. Adolf Hitler, entre autres puissants, a procédé de la même façon : Il a lancé l'Allemagne dans une aventure dont ils n'avait pas pris la peine de reconnaître les conséquences les plus vraisemblables, qui furent catastrophiques comme chacun sait. Ainsi trouvé-je que nous vivons des temps terribles. Où allons-nous ?
Il y a pour tout un chemin de la pensée immédiate et un chemin de la réflexion longue et mûrie. Le moins qu'on puisse dire, c'est que rien n'est mûri dans cette décision de nous confiner, et de même rien n'est mûri dans les votes des Américains qui ne savent pas quel président se donner... Peut-être dans ce dernier cas, parce que les deux candidats sont aussi mauvais l'un que l'autre. Mais, si nous voulons être sages, nous savons qu'il n'y aura rien d'humain, tant en politique qu'en n'importe quoi d'autre, tant que le monde ne sera pas revenu au Bien.
Conclusion : Il nous faut absolument nous mettre au travail.

06nov20 223C109
Frère Michel,
Vos  récentes réponses 223C82 à 223C84 sur la courtoisie et 223C97sur la mort m’inspirent. Les trois premières regrettent la régression de la politesse au profit d’un déclin vers un égoïsme pouvant aller jusqu’à la barbarie. Quid alors de notre mission ? J’ai envie d’y tester une formule simple, résumant le Sermon sur la Montagne et ce que le Parlant que vous avez entendu avait déjà dit (Rév d'Arès 30/1) : "Se mettre à la place de l'autre," formule que j’ai souvent entendue autrefois, et peut-être  plus directe que pénitence c’est-à-dire amour, paix pardon, intelligence du cœur et refus des préjugés. Comment vous-même voyez-vous les choses ?
Quant à la mort, vous  répondez à Tessadid  en ces termes : "Nous savons peu de choses concernant la vie après la mort, la vie vers la Vie. Nous ignorons comment nous devrons changer nos modes de conscience une fois désincarnés (…). Vivrons-nous dans les étoiles au milieu d'une infinie mimesis de couleurs ? Oui, mais avec quelle conscience, car la seule idée de conscience sur Terre est liée à l'existence de notre cerveau, mais quand il n'y a plus de cerveau (…) ?"
En fait tout votre témoignage nous donne tout de même des indices sur la vie dans l’au-delà. En légitimant le prophétisme de Muhamad, le message d’Arès me semble en effet donner crédit aux versets du Coran  éclairant la reconnaissance par l’âme en paradis des moments de bien-être déjà vécus sur terre : Ce qui nous était accordé autrefois... Des mets semblables nous étaient donnés" se remémorent les défunts. Chaque fois que je sens passer en moi une onde de bien-être, je la vis en lien avec ces versets, comme prémonitoires. Vous-même, que pensez-vous de ces versets ?
Et puis la perte du cerveau, n’en faisons pas une montagne, pas plus que de celle des jambes, bras, mains, yeux et oreilles. Vous-même témoignez avoir, lors d’une théophanie, été soulevé au-dessus de votre corps, et avoir vu celui-ci au-dessous de vous avant de retomber lourdement à terre… et vous nous avez confié à la Poterne des Peupliers à Paris qu’en ces instants de survol votre grande angoisse, c’était de ne plus trouver aucun mot : cette conscience de ne trouver aucun mot éclaire très bien la différence entre la conscience et le cerveau, qui a pour fonction entre autres de trouver ses mots en reliant la conscience au monde physique, dont font partie les mots, écrits ou oraux. Mourir c’est se trouver sans yeux, sans voix, sans mots. La spiritualité orientale, avec la méditation, y prépare. Ca n’a rien de surhumain. Et comme disait le bon La Fontaine dans la Mort et le mourant, la déficience progressive de toutes nos capacités est un "avertissement", je dirais un entraînement » à vivre peu à peu dans cette conscience pure qui nous attend. Ce cerveau, j’en ferai donc mon "deuil", comme par exemple d’une vieille voiture, et ce ne sera pas un drame. Bergson allait dans le même sens,  disant à peu près : "Parler d’un cerveau pour penser, c’est comme parler d’un estomac pour digérer. L’amibe n’a pas d’estomac et elle digère, et si l’on peut digérer sans estomac qu’est-ce qui empêcherait de penser sans cerveau, avec l’esprit, l’âme ?" 
"Se mettre à la place de l’autre pour construire l’espérance avec ou sans mots," voilà donc comment je résumerais ma pénitence de moissonneur. Car se mettant à la place de l’autre on donne corps à l’espérance d’un monde d’amour, que l’on peut induire dans la rue ou ailleurs avec ses mots, mais aussi sans ses mots par son exemple, et même mystérieusement une fois mort, comme le suggérait la jeune Thérèse de l’Enfant Jésus : "Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre."
François D. d’Ile de France

Réponse :
Pour moi le transport dans l'au-delà des joies de la terre, telles que décrites dans le Coran, sont purement métaphoriques, parce que Muhamad devait prêcher à des Arabes auxquels, même pour les moins arriérés d'entre eux, il était impossible de faire comprendre que pour les âmes il y aurait des joies d'un type inévitablement inconnu sur Terre, donc indescriptibles, totalement irreprésentables en langage humain, c.-à-d. par des idées nées dans notre cerveau, car, une fois ce cerveau arrêté, la vie de l'au-delà est tout autre chose. L'idée de paradis ou d'enfer (mots inconnus dans La Révélation d'Arès) dans la foi catholique part de la même incapacité totale de l'homme d'imaginer la vie au-delà de la mort. J'ignore totalement comment je vais vivre dans l'au-delà, sans yeux, sans oreilles, sans goût, sans toucher, sans pensée, etc. Du reste, la courte expérience que j'ai vécue en 1977 (Rév d'Arès vi/1-5) ne m'a laissé aucun sentiment ; elle ne m'a laissé que le souvenir de la courte expérience d'un fait vécu, pas d'une joie, pas d'une émotion, etc. J'ai attribué la neutralité avec laquelle je suis sorti de cette expérience au fait que tant que je vivrai dans la chair je ne pourrai pas savoir ce qu'est la vie de l'âme quand elle se retrouve seule.
Thérèse de Lisieux était soit bien présomptueuse soit bien naïve en écrivant : "Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre." Comment pouvait-elle être sûre d'aller au Ciel ? Le Père dit : Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3).
Enfin, quand j'aime mon prochain, je ne me mets pas à sa place, puisque je dois l'aimer comme moi-même (Lévitique 19/18). C'est plutôt à ma place que je le mets. Si cet homme est un menteur, un violent, un meurtrier, un suicidaire, un fainéant, un malhonnête, etc., qu'irais-je me mettre à sa place ?
Je suis désolé de ne pas être d'accord avec vous, mon frère François.

06nov20 223C110 
Si survient un incident électrique majeur (panne, attentat, etc.), "il n'y a plus d'électronique, plus d'informatique, plus d'ondes radio, plus de recharge possible de vos piles et batteries, etc. Vous revenez instantanément à "l'âge de pierre", si je peux dire. Il faut bien que les gens puissent quand même aller acheter leur pain, leurs chaussures, se déplacer, etc. Il faut alors, faute de monnaie, recourir au troc, puis du troc (système très lourd et très limité) on repasse inévitablement à la monnaie matérielle, le porte-monnaie, le portefeuille. Il est extrêmement difficile de supprimer les valeurs matérielles (…) Il y a mille toute petites opérations impossibles à convertir en signaux électroniques pistables (…) À l'imagination certes fertile des puissants, des hauts fonctionnaires, des scientifiques, répond l'imagination non moins fertile de la piétaille, dont nous sommes."
Merci, mon très cher frère aîné, pour ces paroles de sagesse et de vérités simples en ces temps agités, que vous adressez en réponse au commentaire de notre frère Richard L. d’Aquitaine (220c100). Quand l’âge de pierre sera survenu, mille façons seront expérimentées par la piétaille dont nous sommes pour les échanges entre humains entre ce moment et le moment où le monde sera devenu un nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine [Rév d'Arès xix/22], comme le dit l’Univers Lui-même dans le Message que vous avez reçu de Lui.
Le cœur et l’intelligence que nous mettons à imaginer comment nous pourrons y parvenir, nous sort de l’enfumage où nous plongent cette crise sanitaire et l’état du monde en général, matérialisme épais, mensonges, accaparement et destructions. Tout est à inventer et commence évidemment par le changement à l’intérieur de nous-mêmes, par l’abandon des préjugés, par la force d’aimer et de pardonner, et par la paix et la mesure en toute circonstance. Nous ne sommes pas seuls. Le Ciel ne fera rien sans nous ni rien à notre place, mais Il fera avec nous, avec l’humanité pour peu que nous fassions avec Lui, nous en Lui et Lui en nous. La crise que nous n’attendions pas est arrivée, tout s’accélère brutalement. En réponse à cela nous devons consacrer davantage d’assiduité, de persévérance et de constance au changement en nous et autour de nous, faire connaître au plus grand nombre en toutes circonstances l’espoir immense que le Ciel nous encourage à allumer, à entretenir et faire croître avec confiance et ténacité.
Le péché des péchés est là, à l’état latent mais le nuage d’or où les nations s’embrassent est là aussi, à l’état latent. L’homme doit comprendre qu’il est plus difficile, mais bien plus salutaire de créer son propre destin en tout amour et en toute intelligence du cœur que d’endosser docilement tel ou tel rôle fabriqué par les dominateurs pour ceux qui les servent. L’homme doit comprendre que servir quelqu’un, fut-il un dominateur, ne consiste pas à simplement lui faciliter la vie en échange de quelque reconnaissance, mais consiste à l’écouter et le comprendre, à s’attacher à ses pas, à l’accompagner avec patience et persévérance dans la quête de lui-même, dans la quête de sa capacité à se dépasser, à s’aimer et à aimer, à écouter, comprendre et accompagner les autres, à s’attacher à son tour à leurs pas.
Merci mon très cher frère aîné pour tout ce que vous faites pour nous avec amour, lucidité et une persévérance sans faille depuis quarante-six ans qui confine au surhumain sinon au surnaturel. Portez-vous bien ainsi que votre épouse et vos proches. Puissent nos frères et sœurs humains, croyants et incroyants, se porter bien également.
Minuscules plantes de rocaille, tous peu à peu nous élançons lentement nos tiges et nos feuilles hors de l'édifice du mensonge et de l'argent, l'édifice des puissants qui étouffe ce monde. L'édifice tremble, vacille et menace en vain. Les puissants terrifiés de perdre leurs privilèges, menacent et frappent, mais cela ne suffit plus à empêcher les minuscules que nous sommes de retrouver au bout de nos tiges et de nos feuilles, de plus en plus nombreux, le bon air pur, l'eau vive et l’amour, la liberté et la paix. L'édifice des siècles d'esclavage vacille, s’incline et s'effondre de toute sa masse avec fracas. Les puissants abandonnent férocité et cruauté parées de voix douces et de belles manières. Ils sont pardonnés et à leur tour redeviennent dans la joie petites plantes de rocaille et redeviennent avec joie des frères, comme au fond d’eux beaucoup n’ont jamais cessé d’être. Et le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent. Fuis le mensonge ! Qui que tu sois, abandonne la peur et les préjugés ! Retrouve-toi, retrouve en toi ta dignité, ta force et ta joie ! Tu n’es que minuscule plante de rocaille mais avec toi et tous proliférant encore et encore, sois-en certain le monde magnifiquement et simplement se parera d’amour et deviendra tout autre !
Philippe R. d’Aquitaine

Réponse :
Quel beau panégyrique est ce commentaire, frère Philippe. J'en suis ému et je vous en remercie du fond du cœur.
Le Vrai est descendu du Ciel. Quant à la Vérité, elle ne nous est pas accessible par la seule connaissance, mais elle nous est accessible si nous la re-fabriquons. Oui, puisque la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), et que c'est à nous de changer le monde, de le re-fabriquer en somme. Nous sommes bien les co-créateurs de ce monde. C'est une idée énorme qui a fait intrusion en ce monde en 1974 ! En 1974 j'ai eu le sentiment, assez abasourdissant au départ, que le Ciel faisait de moi un universaliste et que je devais recréer sur Terre une race universaliste au sens fort. Autrement dit, chacun de ceux qui changent le monde est un messie. L'erreur de l'Église naissante a été de croire qu'il n'y avait qu'un seul messie. Il y a autant de messies que d'apôtres et apôtre est tout humain à bras ou à cinelle (Rév d'Arès xLvi/1) qui se réduit à la Sainte Simplicité de La Révélation d'Arès, miroir de la simplicité de l'Univers. Nous redémarrons un processus qui fut stoppé sur la croix. L'Univers est une Création collective, puisque nous sommes les atomes de la Vie. Alléluia !

07nov20 223C111 
Action symbolique des commerçants au Capitole de Toulouse (Hôtel de Ville) obligés de fermer leurs boutiques pendant le confinement, sur le chant de l'ex rugbyman Omar Hassan.
L'article ⏩ https://actu.fr/?p=37319722
Katia R. du Pays Basque

Réponse :
Je suis impressionné par le spectacle protestataire que les professionnels et commerçants interdits d'exercice ont donné sur la place du Capitole à Toulouse, place que je connais bien, parce que notre local de mission toulousain est tout proche : rue des Pénitents gris. J'ai beaucoup de courrier à faire aujourd'hui, mais je ne résiste pas à la nécessité de garder sur mon blog souvenir de cette manifestation de protestation du 6 novembre 2020.
Je suis solidaire de tous ces frères et sœurs humains auxquels on a interdit d'ouvrir boutique ou de travailler sans qu'on ait la moindre preuve qu'ils soient des causes de l'épidémie.

07nov20 223C112 
Publié aujourd'hui dans "Le Figaro" , très intéressant :
(Témoignage de Jean-Loup Bonnamy)
Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras... Quand la psychose fait dérailler le monde. Il faudrait s’inspirer selon lui des pays asiatiques qui prônent le dépistage massif et l’isolement des seuls malades.

Témoignage de Jean-Loup Bonnamy :
Je ne pense pas que le confinement serve à grand chose. Ma principale critique contre le confinement est d’ordre sanitaire : Le confinement n’est pas très efficace pour sauver des vies et désengorger le hôpitaux. C’est un remède passéiste et archaïque, une sorte de ligne Maginot. Au début du 19ème siècle, le grand écrivain Pouchkine décrivait déjà le confinement imposé par les autorités russes pour lutter (sans succès) contre l’épidémie de choléra. Je suis assez surpris qu’en 2020, à l’époque d’Internet, dans un pays moderne qui se trouve être la sixième puissance mondiale, on utilise un remède qui fait davantage penser au début du 19ème siècle qu’à l’ère du big data. Je ne suis donc pas sûr que le confinement soit le meilleur choix sur le plan sanitaire. D’ailleurs aucune preuve scientifique de son efficacité n’existe. Même l’OMS (qui avait beaucoup appuyé le confinement au printemps) déconseille aujourd’hui le recours au confinement.
Au contraire, on enferme ensemble des malades et des non-malades, facilitant ainsi la propagation du virus. C’est d’ailleurs ce qu’on a constaté dans les Ehpad: le confinement risque de diffuser la maladie chez les plus fragiles et d’aboutir à une hécatombe. Le précédent du bâteau de croisière japonais Diamond Princess (où plus de 712 personnes furent contaminées) devrait nous alerter sur le danger de confiner ensemble des malades et des non-malades.
80 % des contaminations ont lieu dans le cercle familial et (...) la contamination en extérieur, à l’air libre, est presque impossible
Fermer les petits commerces ou empêcher les gens de sortir dans la rue sans attestation est assez inutile puisque 80 % des contaminations ont lieu dans le cercle familial et que la contamination en extérieur, à l’air libre, est presque impossible.
Cette faible efficacité sanitaire du confinement pour lutter contre le Covid-19 et sauver des vies est frappante lorsque l’on compare les pays. L’Argentine est confinée depuis le printemps et le nombre de morts du Covid y augmente encore. Au contraire, Taïwan (21 millions d’habitants) n’a pas confiné et n’a eu que sept morts! Les pays qui ont confiné longtemps au Printemps (Espagne, Italie, France, Belgique, Royaume-Uni…) affichent un nombre de morts très élevé. Au contraire, l’Allemagne, qui a fait le choix d’une autre stratégie avec un semi-confinement beaucoup plus souple, terminé plus tôt, mais un dépistage massif et une bonne qualité de soin, compte six fois moins de morts par habitants que la France. Les pays asiatiques qui font le choix du dépistage et de l’isolement des malades (7 décès à Taïwan, 400 en Corée, 107 à Hong-Kong…) comptent beaucoup moins de décès. Et ce sans même recourir au moindre confinement!
Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras. Le virus est une création de la nature. Si l’épidémie s’est arrêtée partout en Europe en mai (y compris en Suède, pays qui n’a pas confiné), c’est en grande partie pour des raisons naturelles. Si elle reprend aujourd’hui, ce n’est pas à cause d’un "relâchement" des Français ni d’un déconfinement trop rapide ni d’une perte de contrôle, mais pour des raisons naturelles. On nous dit aujourd’hui que l’épidémie est devenue hors-de-contrôle: ce n’est pas exact.
Certes, elle est hors de contrôle aujourd’hui, mais en réalité, elle l’a toujours été. On ne sait pas contrôler la propagation d’un virus respiratoire. Si elle s’est mise en sommeil à l’été, c’est pour des raisons indépendantes de notre action. C’est un fait bien connu que dans les régions tempérées comme l’Europe (ce n’est pas le cas dans les autres types de climats), les virus respiratoires sont plus contagieux et plus violents à la saison hivernale. C’est d’ailleurs cette saisonnalité des virus respiratoires qui nous a permis d’annoncer dans notre livre (avec raison, hélas) la survenue d’une deuxième vague et la saturation pour l’automne de notre système hospitalier. Et c’est pour cette même raison que je ne crois pas au confinement, car à ma connaissance il n’a pas la capacité d’agir sur le taux d’humidité ou le cycle des saisons.
D’autres solutions seraient possibles. Oui. Je doute de l’efficacité des mesures générales. Prenons un exemple: les accidents de la route tuent un million de personnes par an, avec une moyenne d’âge bien plus basse que celle du Covid. Pourtant, on n’interdit pas la voiture pour autant. Mais on prend des mesures ciblées: réfection des routes, lutte contre l’alcoolémie, voitures plus solides et avec des airbags... Entre tout fermer et ne rien faire, il existe un juste milieu, qui est la seule attitude efficace: les mesures ciblées.
Autre exemple: au Japon, il existe un phénomène naturel très grave: les séismes. Les Japonais ont-il eu l’idée bizarre d’empêcher les séismes? Bien sûr que non ! Cela veut-il dire qu’on ne peut rien faire contre les séismes? Certainement pas ! D’une part, les Japonais cherchent à détecter le mieux possible les tremblements de terre afin d’évacuer la population au plus vite, d’autre part, ils font des constructions anti-sismiques très robustes. Pour le virus, c’est la même chose.
Il est illusoire et irréaliste de penser qu’on va contrôler la circulation d’un virus respiratoire émergent dans un pays de 67 millions d’habitants. Ce serait comme vouloir empêcher les séismes. Mais cela ne signifie pas qu’on ne peut rien faire contre le virus. Bien au contraire. L’objet principal de mon essai est de dessiner une stratégie sanitaire alternative, sérieuse et crédible, inspirée de ce qui réussit à l’étranger et du retour d’expérience des soignants sur le terrain, une stratégie plus efficace que le confinement pour sauver des vies. Comme je l’ai dit, le danger du virus n’est pas sa (faible) mortalité, mais sa capacité à saturer les hôpitaux. Or, le confinement ne réglera pas ce grave problème de saturation hospitalière. Pour le régler, il n’y a que deux choses à faire :
D’une part, augmenter en urgence les capacités hospitalières. Il faut mobiliser l’armée (comme l’ont fait les Suédois), les cliniques privées, les médecins et infirmiers libéraux, les médecins et infirmiers récemment retraités, recruter des femmes de ménage (pour décharger les soignants de toutes les tâches non-médicales, comme par exemple refaire les lits). Comme le propose le Docteur Kierzek, on pourrait aussi organiser les services différemment: plutôt que de mettre dans une même équipe cinq médecins-réanimateurs, éclatons le service en séparant les spécialistes et en plaçant autour d’eux des internes ou des infirmiers non-spécialisés, mais coachés par le réanimateur. On multiplierait ainsi d’autant le nombre d’équipes de réanimation. Il nous faut plus de lits de réanimation (environ 20 000 au total) et aussi plus de lits conventionnels en soins intensifs.
Les Slovaques viennent de tester 75 % de leur population en un week-end !
D’autre part, il faut appliquer le tryptique tester-isoler-traiter. Il faut un dépistage de masse dans la société française: sur le lieu de travail, dans les Ehpad, dans les pharmacies... Les personnes à risque — que l’on peut identifier grâce au big data de l’assurance-maladie — doivent être dépistées deux fois par semaine, avec des tests antigéniques (plus rapides et moins chers que les PCR). Ainsi les Slovaques viennent de tester 75 % de leur population en un week-end! Si on est malade, il faut être isolé dans un hôtel (comme le fait la Corée et comme le préconise l’Académie de médecine).
Surtout, il faut prendre en charge les malades le plus tôt possible, en leur donnant de l’oxygène, et si besoin des corticoïdes et des anticoagulants. Cela permet de faire s’effondrer le taux de décès et de passage en réanimation. Et ça peut se faire à domicile ou à l’hôpital, avec un personnel qui n’a pas besoin d’être très formé. Avec une telle méthode, on éviterait le confinement, on sauverait l’économie et surtout on aurait bien moins de morts du Covid!
Ma critique du confinement est bien sûr aussi économique et sociale. Le remède (le confinement) risque d’être bien pire que le mal (le Covid). Le bilan coûts-avantages du confinement (que tout Gouvernement devrait faire avant de se décider) est largement défavorable au confinement. Durant le premier confinement, les violences conjugales ont augmenté de 40 %. La période a aussi été très dure pour les personnes atteintes de troubles psychiques et a multiplié les addictions et les dépressions.
Et la crise économique, ce sont des choses très concrètes: la récession, le chômage, l’appauvrissement généralisé, les faillites, les suicides, un pays exsangue...Le premier confinement a déjà jeté un million de Français en plus dans la pauvreté. Les bénéficiaires de l’aide alimentaire ont augmenté de 30 %. Le Secours Populaire a vu exploser le nombre de demandes de repas et 45 % des gens qui sont venus étaient jusque là inconnus de l’association.
Surtout, le confinement et ses effets économiques menacent notre système hospitalier. En effet, c’est l’activité économique qui, grâce à des impôts et à des charges, finance notre système hospitalier. Si on contracte l’activité, il y aura moins de rentrées fiscales et donc moins d’hôpitaux, moins de lits, moins de respirateurs avec des soignants moins nombreux et moins bien payés! Pour sauver notre système hospitalier, il faut déconfiner au plus vite !
Ce virus nous pose, c'est sûr, un énorme problème de santé publique, qui vient du caractère potentiellement suffocatoire de la maladie chez les patients à risque. Nos services de réanimation risquent d’être submergés. Mais en ce qui concerne la dangerosité du virus, elle reste faible. L’épidémie de Covid-19 est une épidémie banale, d’ampleur moyenne, comme l’humanité en a déjà connu des centaines. Chaque année, 60 millions de personnes meurent dans le monde (dont 600 000 en France). Mais en 2020 le Covid-19 à lui seul ne fera pas bouger le chiffre de la mortalité mondiale.
La mortalité du Covid-19 est bien inférieure à 0,5 %. Sur les 1046 marins infectés du porte-avions "Charles de Gaulle", aucun n’est mort. La mortalité de son cousin le SRAS, qui toucha l’Asie en 2003, était comprise entre 10 et 20 %. Celle de son autre cousin, le Mers saoudien est de 40 %. Celle d’Ebola oscille entre 60 et 90 %. Comme dans l’écrasante majorité des infections respiratoires classiques et contrairement à la Grippe espagnole de 1918 qui frappait principalement des jeunes, le virus tue surtout des personnes âgées. Que ferons nous le jour où nous serons confrontés à un virus aussi contagieux mais bien plus létal que le Covid-19 ?
En 2016, les broncho-pneumopathies obstructives ont fait plus de deux millions de victimes. Cette année-là, on n’a pas arrêté l’économie de la planète pour autant.
Bien sûr, nous pourrions parler des grandes épidémies du passé, bien plus mortelles que l’épidémie actuelle, avec la peste noire au 14ème siècle (40 % de la population européenne tuée!) ou la grippe espagnole de 1918-1919 (50 millions de morts), mais rappelons juste qu’en 1969, alors que nous étions déjà un pays moderne, la grippe de Hong-Kong a fait un million de morts dans le monde, dont 35 000 en France. Pourtant, aucune mesure particulière n’avait été prise et la société n’en a gardé aucun traumatisme.
Selon l’OMS, en 2016, les broncho-pneumopathies obstructives ont fait plus de deux millions de victimes. Cette année-là, on n’a pas arrêté l’économie de la planète pour autant.
En 2020, les causes principales de la mortalité vont rester les mêmes que les années précédentes: cancers (neuf millions de morts par an), faim (9 millions de morts par an, il suffit donc de 40 jours à la faim pour tuer autant que le Covid depuis son apparition), pollution, broncho-pneumopathies (3,5 millions), infections respiratoires hors-Covid (2,5 millions, dont 600 000 pour la grippe), tuberculose (un million), paludisme, SIDA, hépatites, accidents de la route, guerres...Les vrais tueurs de masse du 21ème siècle en Occident ne sont pas le Covid-19. Ils ont pour nom: drogues, acides gras saturés, sel, sucre, surconsommation de médicaments, tabac (qui fait 75 000 morts en France chaque année)...Ce sont eux qui tuent le plus. C’est sur eux que nous devrons faire porter sur la durée nos politiques de santé publique.
En France, il n’est finalement pas mort plus de gens du 1er janvier au 30 septembre 2020 qu’en 2019 sur la même période
Comme le Covid tue surtout des personnes avec une espérance de vie déjà basse, il n’a pas pour l’instant provoqué de surmortalité. Dans notre livre, je cite l’exemple d’un médecin qui a intubé un homme atteint d’un cancer en phase terminale et qui ne pesait plus que 37kg, mais comme ce malheureux patient était aussi positif au Covid, il a été compté comme mort du Covid. En France, malgré la première vague et un pic de mortalité en avril, il n’est finalement pas mort plus de gens du 1er janvier au 30 septembre 2020 qu’en 2019 sur la même période. La Suisse a même connu en 2020 moins de décès au premier semestre 2020 qu’en 2019. Nous sommes donc en pleine surréaction contre-productive.
Cette surréaction confine même parfois au délire. En Inde, des agressions contre le personnel soignant (suspecté d’être contaminé) ont eu lieu. Des infirmiers et des médecins ont été attaqués dans la rue ou expulsés de chez eux par leurs propriétaires ou leurs voisins. Le problème est tel que le Premier ministre, Narendra Modi, a condamné ces actes publiquement et menacé leurs auteurs de poursuites judiciaires. En Italie, une jeune femme médecin a été tuée par son compagnon, qui l’accusait (à tort) de lui avoir transmis le virus. Au Canada, pays où la police peut débarquer chez vous pour vérifier que vous ne recevez pas des amis, Theresa Tam, responsable de la santé publique, a préconisé de porter le masque durant les rapports sexuels.
Pourtant, nous avons été saisis par la "froide déesse" de la peur, pour reprendre l’expression de Joseph de Maistre. Totalement désorganisés, nous avons abandonné le combat et la population s’est enfuie sur les routes dans une pagaille généralisée qui a causé la mort de 100 000 civils ! Au contraire, à Dunkerque, l’évacuation miraculeuse des troupes britanniques et françaises, au milieu des bombes allemandes, n’a été possible que parce que les hommes se sont montrés disciplinés et n’ont pas cédé à la panique. Étant aujourd’hui dans une situation infiniment moins grave que la leur, nous devrions, nous aussi, pouvoir garder notre calme.
L’Histoire est riche en psychoses collectives, mais c’est la première fois — à cause d’Internet et des médias — qu’une psychose gagne le monde entier ou presque. Pour expliquer cette psychose ambiante, nous avons développé un modèle explicatif: le triptyque médiatisation-émotion-mimétisme.
Les médias renforcent la psychose ambiante. Ils ont repris sans précaution les modélisations statistiques apocalyptiques de l’Imperial college de Londres, qui prédisaient 500 000 morts à la France si elle ne confinait pas. Or, les mêmes statistiques annonçaient 70 000 morts à la Suède sans confinement. La Suède n’a pas confiné. Bilan? 5 997 morts. 11 fois moins qu’annoncé. En termes de nombre de morts par habitant, c’est à peine plus que la France. Et c’est beaucoup moins que des pays qui ont pourtant lourdement confiné comme la Belgique, l’Espagne, l’Italie ou le Royaume-Uni.
Chez les plus de 90 ans, c’est-à-dire chez les plus vulnérables, la mortalité du virus est de 20 %
De même, les médias alimentent la psychose en nous donnant chaque jour le nombre de morts du Covid (même à l’été quand ce chiffre était fort bas). Pourquoi ne le font-ils pas aussi pour la grippe (entre 5 000 et 15 000 morts par an en France, avec un pic à 21 000 en 2017), les cancers, les accidents de la route ou les suicides? Ils nourrissent aussi la psychose en parlant sans cesse de quelques rares jeunes qui sont morts du covid-19. Mais les cas sont extrêmement rares et, quoique tragiques, restent insignifiants sur le plan statistique. D’ailleurs, chaque année, en France, quelques enfants et adolescents meurent de la rougeole, de la varicelle ou de la grippe (dont un nourrisson en janvier 2020 à Pontarlier).
Comme disait Lénine : "Les faits sont têtus." La moyenne d’âge des patients décédés avec le Covid-19 est de 81 ans en France. Cette moyenne d’âge correspond à celle de l’espérance de vie ! Dans le cas du Luxembourg, elle est même supérieure de 4 ans à celle de l’espérance de vie (86 ans de moyenne d’âge pour les victimes du Covid alors que l’espérance de vie luxembourgeoise est de 82 ans). En France, un tiers des décès a eu lieu dans les Ehpad, 80 % des victimes avaient plus de 75 ans, 93 % plus de 65 ans. Les deux tiers souffraient d’une comorbidité.
Beaucoup des jeunes victimes du Covid-19 souffraient d’autres pathologies. On a par exemple beaucoup parlé de la mort d’un adolescent portugais. Mais après examen, on a découvert que, même s’il avait bien été atteint par le Covid, il souffrait d’un psoriasis qui avait affaibli son système immunitaire et que surtout il avait aussi une méningite, maladie qui soit fut la vraie cause de sa mort soit qui amplifia considérablement les effets du Covid. On nous a aussi parlé de la mort d’un adolescent guyanais de 14 ans. Certes, le pauvre jeune homme était positif au Covid, mais il était surtout atteint de la fièvre jaune, une maladie tropicale très grave, qui a une mortalité de plus de 30 % et qui fut la vraie raison de sa mort.
La BBC alimente la psychose collective en faisant passer un message subliminal : les enfants meurent aussi du Covid-19 ! Or la réalité statistique est tout le contraire
De même, sur son site, la BBC a consacré un article entier à la mort d’une petite fille de 5 ans. Au détour de l’article et sans insister sur cette information pourtant capitale, le média de référence britannique nous dit allusivement que la petite fille souffrait d’une autre pathologie, sans préciser laquelle. La mort d’un enfant est toujours un scandale. C’est injuste et horrible. Tout doit être fait pour empêcher que cela ne se produise. Mais ce sont des choses qui arrivent. Six millions d’enfants de moins de 15 ans meurent chaque année dans le monde. Un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme, soit 260.000 par an.
Tout en étant factuel, l’article de la BBC alimente la psychose collective en faisant passer un message subliminal : Les enfants meurent aussi du Covid-19 ! Or, la réalité statistique est tout le contraire: le virus est quasiment inoffensif pour les enfants et les adolescents. 0,4 % des victimes ont moins de 45 ans. Sur 39 000 morts en France, 28 ont moins de 30 ans. Et les rares fois où il tue des enfants, ceux-ci sont très souvent atteints par ailleurs d’une pathologie lourde. Plus tard, il faudra que les sociologues analysent soigneusement le rôle qu’ont joué les médias dans l’émergence d’une psychose mondiale face à une maladie peu létale.
Nous ne pouvons pas mettre tout un pays à l’arrêt et détruire notre économie pour un virus à la létalité aussi faible et qui tue un public aussi âgé et aussi ciblé. Nous devons maintenant utiliser d’autres méthodes pour protéger les personnes à risque.
La population fait preuve d’un admirable civisme, même si ce second confinement est déjà beaucoup moins bien accepté que le premier. Mais le Gaulois réfractaire est une bombe à retardement.
Plus le confinement sera long, plus le risque de troubles sociaux violents est important. Déconfinons de toute urgence !

Réponse :
Cet aticle du Fagaro dit tout ce qu'il y a à dire. Je n'ai rien à ajouter.
Cet article, qui m'est signalé par mon épouse Christiane, me paraît des plus intéressants, outre qu'il fait un tour d'horizon complet dans le monde à propos de la pandémie de Covid-19. J'ai interrompu mon travail de bureau et de courrier pour l'afficher ici.

07nov20 223C113

Étienne H. de la Loire

Réponse :
Cette vidéo de M. Mélanchon me paraît intéressante.

09nov20 223C114
Magnifique vidéo transmise par notre sœur Algia G. [de Bretagne].
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Algia, pour ce document qui montre qu'une Église sait parfois (ici en Allemagne) partager un lieu de prière avec des croyants d'une autre religion. Je suis heureux de voir cela, parce qu'il y a quelque trente-cinq ans j'avais lancé une association pour la mise à disposition des églises (comme lieux) à tous humains qui veulent prier, églises souvent désaffectées de surcroît, en France. J'avais lancé cette association pendant un Pèlerinage d'été, mais je n'avais obtenu de mes frères et sœurs que deux ou trois promesses d'adhésion. J'avais donc renoncé à poursuivre, parce qu'il me fallait du monde pour commencer une campagne auprès de l'Église Catholique pour la décider à partager fraternellement  ses lieux de culte peu utilisés ou inutilisés. Notons qu'il s'agit ici d'une église protestante presbytérienne de Berlin et non d'une église catholique.

09nov20 223C115
Bien aimé prophète de la Vie,
Voici une vidéo pour information, qui démontre qu'on est face à une épidémie de tests et non de maladie, explication qui a valu à un médecin belge d'être licencié.
Cela devient un scandale d'État qui doit amener à passer à autre chose ; il est à espérer que cette politique nuisible fera progressivement place aux petites entités libres humaines à l'échelle de quartier, de village comme les cantons suisses pour "gérer sans politique et où l'amour du prochain généralisé est plus facile à rétablir après des siècles, voire des millénaires, de disparition"  ; ce que permettra peut-être les prises de positions en France de divers maires qui réfutent les mesures en ne fermant pas les petits commerces.
Les tests (vers 13:20) sont amplifiés pour avoir des faux positifs et justifier les mesures sanitaires et liberticides. Voici le témoignage du Dr Pascal Sacré (médecin anesthésiste, réanimateur) qui, pour avoir dit la vérité, a été licencié de l'hôpital CH de Charleroi en Belgique.
Le Dr Fauci aux USA reconnait que les tests sont amplifiés. À Paris, les tests sont portés à 42-45 cycles [ou agrandissement du prélèvement pour tenter de voir le covid-19] dit le Dr Perrone. En amplifiant plus au-delà de 45 cycles d'agrandissement beaucoup de gens deviennent de "faux positifs" ; compter les cas de covid-19 au-delà de 45 cycles [comme en France : 75 cycles] est par conséquent scandaleusement mensonger.
Lien : https://odysee.com/@Conscience-Amour-Libert%C3%A9:5/Dr.PASCAL.SACRE-TOUTE-LA-VERITE-SUR-LES-TESTS-PCR--ET-COMMENT-SORTIR-DE-L.HYPNOSE-LIEE-A-LA-PEUR:2
Je vous embrasse chaleureusement ainsi que notre sœur Christiane,
Danny G. de Belgique

Réponse :
Je savais cela, et la vidéo du Dr Pascal Sacre est particulièrement intéressante concernant cet aspect de la recherche de covid dans un prélèvement. En gros, disons que le simple prélèvement fait dans le nez ou dans la gorge ne peut pas directement révéler la présence d'un covid-19 qui est si petit qu'il reste invisible sous le microscope ou par tout autre moyen direct de détection. Pour le voir il faut amplifier le prélèvement, grossir énormément l'image si l'on peut parler ainsi ; on parle alors de cycles d'agrandissement du prélèvement. En France on pousse jusqu'à 75 cycles d'agrandissement du prélèvement, mais les spécialistes savent qu'au-delà de 45 cycles d'agrandissement apparaissent de fausses images qu'on attribue erronément au covid-19 et que nombreux sont les soi-disant détectés qui, en fait, n'ont pas le covid-19. Les chiffres de malades qui nous sont donnés sont donc très incertains. Ils semblent servir à multiplier l'anxiété ou la peur de la population.
Les vidéos de Odysé sont longues et ne peuvent être vues par simple lien numérique. J'ai donc juste enregistré par copie-écran une petite partie de la vidéo où le Dr Padcal Sacre parle des cycles d'agrandissement.
Notons que les chiffres de l'espérance de vie ne sont pratiquement pas modifiés par le covid-19 en 2020 ! En France l'espérance de vie pour l'homme est de de 79,5 ans en 2020 contre 79,7 ans en 2019. L'augmentation n'a été que de 0,2, très faible donc. Il est faux que l'épidémie tue. Ce n'est pas la peste.

09nov20 223C116
Bonjour Frère Michel,
Je réponds plus spécifiquement au commentaire 06nov20 223C108.
Je ne veux pas jouer à l'homme plus intelligent, mais votre réponse (qui renvoie à Aristote et notamment à "L'Ethique à Nicomaque" Intelligence, raison et sagacité entre autre) montre très prosaïquement que justement vos réponses ne sont pas de simples réponses fraternelles, mais de véritables outils et nourritures pour nos cerveaux.
La poussière devient le miel [Rév d'Arès xii/4-5] là sous nos yeux.
Une radicalement nouvelle articulation de la pensée humaine, laquelle avec les mêmes mots atteint un horizon de réalisation et de compréhension de l'action, de la réflexion et donc de l'échange où s'anime déjà la pensée spirituelle de demain.
C'est votre boulot de prophète certes, mais quel enseignement !
Affectueusement.
Michel M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce commentaires qui est un compliment. Je ne crois pas métier ce compliqment. En vous lisant un brouillard s'élève dans mon crâne. Le brouillard est toujours signe du relatif ; on devine plus qu'on ne voit. La métaphysique pure est comme la Vérité pure, inaccessible à l'humain dont le péché, notamment l'orgueil qui n'est pas le moindre péché, brouille la pensée. À preuve, la Parole d'Arès ne parle de Vérité qu'en la reliant au futur, quand le monde sera changé (28/7). En attendant on a toujours besoin des pensées d'autres, généralement passés. Alors j'y vais de "la noésis, comme disaient les Grecs", et de "l'anagnorisis, comme disaient aussi les Grecs." Car, si nous avons la clairvoyance de ne pas trop exagérer les possibilités cérébrales de l'humain, rien n'a beaucoup changé depuis quelque 3.000 ans dans l'ordre de la pensée résultant de l'observation du monde. La métaphysique à l'état pur est inaccessible à l'intelligence humaine, les idées générales sont vaseuses.
Je vais citer un philosophe, Russe émigré en France, très peu connu, Alexandre Koïranski dit Koyré, qui tout en voyant dans la physique moderne (XVIIe siècle) une rupture — un peu à la manière de Bachelard —, le passage du "monde clos" d'Aristote à "l'univers infini" de Newton, constatait avant que La Révélation d'Arès ne le dise que  "l'homme peut concevoir la vérité petit v, mais ne peut comprendre la Vérité grand V" (dit de mémoire). Nietzsche, quant à lui, a écrit (je ne sais plus où, et dit aussi de mémoire) : "Nous vivons dans un univers d'innombrables systèmes solaires, mais un seul être y a inventé la connaissance, l'homme. Cette mission de la connaissance dépasse la vie humaine elle-même." Je suis moi-même, quoique prophète, dépassé, alors je m'efforce de simplifier, d'expliquer l'inexplicable. car le sentier qui nous conduit aux Hauteurs est très simple. Rien n'est plus éloigné de la Voie que la complication, mais beaucoup d'hommes ont compris cela avant moi. Alors, je les cite; ils m'aident à expliquer à mes frères l'indéfinissable. Comme je ne suis pas un mystique, je me contente de pensées qui me paraissent certes insuffisammment solides, mais plutôt du côté solide que du côté fragile.
L'homme n'est pas un vivant parmi d'autres ; c'est un vivant très spécial. C'est en Enfant du Père (Rév d'Arès 13/5). La Vie (24/3-5) a certainement donné naissance aux arbres, aux poissons, au covid-19, mais la vie humaine est autre chose ; elle est une part de la Vie Elle-même. La spécificité de l'homme est qu'il peut savoir, savoir au sens fort, apanage de Dieu. Il arrive qu'à la question : "Qu'est-ce que l'homme ?" je réponde : "Le savoir. Il sait comme Dieu sait. Tous les hommes ne savent pas, mais il suffit qu'un seul sache, il sait pour tous ses semblables. Reste qu'il faut détecter celui qui sait. Au fond, le prophète n'est que cela : sun humain qui sait." La connaissance et l'homme s'entre-appartiennent. C'est tout. Je ne fais que mon "boulot" comme vous dites.

09nov20 223C117
Bien cher frère Michel, cher prophète du Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4],
Ces jours-ci, je lis encore plus avidement votre blog, car vu l'actualité que nous vivons, votre lumière nous est précieuse. Heureusement que le Père vous a laissé encore auprès de nous pour nous guider dans cette période troublée.
J'ai le sentiment que nous vivons un tournant de l'Histoire.
Nous avions conscience que les pouvoirs nous mentaient, mais là nous voyons clairement qu'ils ont comme dit Dieu la tête dans des sacs épais [Rév d'Arès 33/11] et leurs mensonges sont devenus criants comme le son aigü de la flûte, comme dit la Parole. Mais ils sont habiles à manipuler les gens qui réagissent aux émotions et obéissent dans leur majorité sans trop réfléchir, car les pouvoirs ont réussi à leur faire peur et à les hypnotiser. D'un autre côté, on voit des voix se lever pour dénoncer cette politique sécuritaire et liberticide, de plus en plus se réveillent et prennent conscience de cet enfumage politico-médiatique comme dit le Docteur Pascal Sacré dont voici un lien vers  une interview ci-dessous [lien déjà donné par Danny G.].
https://odysee.com/@Conscience-Amour-Libert%C3%A9:5/Dr.PASCAL.SACRE-TOUTE-LA-VERITE-SUR-LES-TESTS-PCR--ET-COMMENT-SORTIR-DE-L.HYPNOSE-LIEE-A-LA-PEUR:2
Il est de plus en plus clair que les gouvernements utilisent cette crise pour se soumettre les populations. Car immense fut l'habileté des princes à gouverner, dit la Parole (Rév d'Arès 22/8).
C'est vrai, quand on écoute la télé, on entend toujours le même discours alarmiste  et anxiogène  alors que sur internet on trouve de nombreuses voix qui contestent, mais qui n'ont pas le droit à la parole sur les grands média.
J'ai le sentiment que les  pouvoirs agissent comme si les humains ne devaient jamais mourir, comme si la mort était un scandale.
Les chiffres sont habilement utilisés et manipulés pour faire peur et justifier des mesures sanitaires de plus en plus draconiennes.
En voyant la vidéo que Marie O. de Toulouse a posté sur votre blog au 223C11 , je pense au propos du président Macron du mois de mars qui disait "nous sommes en guerre." Nous voyons aujourd'hui que ce n'est pas contre le virus, mais en fait il fait la guerre au peuple français en le confinant, le contrôlant et en ruinant l'économie du pays.
De plus, je suis scandalisé par l'attitude irresponsable du président de la république M. Macron dans l'affaire des caricatures. Pour moi son attitude a favorisé l'attentat de Nice et les manifestations dans de nombreux pays musulmans et sans doute d'autres attentats à venir. Je me demande même si cela n'est pas fait exprès pour justifier sa politique de surveillance encore plus stricte et plus répressive.
Je sais que nous devons aimer tous les hommes même les irresponsables, donc je fais cet effort pour M. Macron même si je désapprouve profondément son attitude et sa politique.
Je pense, comme vous nous le conseillez, qu'il faut être très patient, prudent et préparer la suite. Notamment faire avancer notre réflexion sur les PUHCs qui seront sans aucun  doute la seule alternative viable pour l'humanité pour les générations qui viennent.
Voici un lien vers une page facebook et un site que nous avons créé à quelques uns :
https://www.facebook.com/lesPUHC/ et  http://www.puhc.net
J'ai aussi le sentiment que ceux qui parlent à la télé sont pris au piège de leurs visions matérialistes et ne discernent pas la vraie réalité, ils la voient à travers les chiffres, le compte et une conception médiocre des humains. L'homme compte, l'homme compte ; le rêve cache la nuit " (Rév d'Arès ii/14).
La Parole de Dieu dans La Révélation d'Arès et en particulier dans Le Livre prend tout son sens dans le contexte actuel.
Mais je reste confiant, car les humains ont en eux s'ils le veulent des ressources insoupçonnées de solidarité et d'entraide, s'ils s'efforcent de vivre l'amour, le pardon, la paix, se libèrent de leurs préjugés et agissent avec l'intelligence du cœur.
À nous de leur rappeler et de leur montrer l'exemple. Nous avons du pain sur la planche ...
Puissent les P(p)èlerins d'Arès former un peuple racine et solidaire autour de votre prophétisme pour toujours mieux guider l'humanité vers les Hauteurs Spirituelles.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Si vous estimez que je suis un bon guide dans les circonstances que nous traversons, je remercie du fond de mon cœur Aghéla, l'Ange du Père, pour tout ce qu'Il m'inspire.
Mais, comme vous dites : "Nous avons du pain sur la planche". Qui ne comprendrait que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) ?
Depuis la chute d'Adam l'homme vit des temps de folie, de folie élevée au rang du sacré, de sacré parce que tout en soumettant Dieu à sa foi — mais non sa foi à Dieu —, l'homme a besoine de sacré, tantôt dans la religion, tantôt dans la politique,  le plus souvent dans les deux. Quand nous voyons les annonces de l'État à la télévision nous sommes sollicités pour "respecter les gestes barrière" comme des gestes sacrés, ce sont les signes de croix politiques. Autour de 1560 un certain Antoine Richiend de Mauvans, protestant, revient chez lui après avoir été attaqué par des Catholique, dont il est venu à bout. Il arrive chez lui à Draguignan où il est conspué par une foule catholique et frappé à mort ; des enfants alors le dépècent et promènent dans la ville le pauvre seigneur de Mauvans en morceaux au bout de bâtons : son cœur, ses intestins, son foie, etc. Alors tout le monde vénère ces enfants considérés comme manifestant "la volonté divine". Un Tchéchène a aussi mis en deux morceaux Samuel Paty parce que c'était "la volonté divine". Notre confinement qui nous prive de vie de société, de droit de circuler, est fait au nom de la "volonté républicaine", équivalent politique de la "volonté divine". Les circonstances changent, la folie demeure. Le peuple continue de ne pas savoir où est la vérité. Le peuple, si l'on en croit les sondages, reste fidèle à la "volonté républicaine"... C'est la vie même qui est malade. Si vous dites qu'un masque de papier, c'est bien, vous êtes un homme sain(t). Si vous dites qu'il faudrait plutôt l'amour du prochain, vous êtes malade, à tout le moins suspect.
Bref, la raison, le discernement, le naturel sont des choses que la religion, la politique, la morale vomissent. Comment ne pas repenser à la peste émotionnelle de Wilhelm Reich ? Les analyses sociologiques posées par Wilhelm Reich voilà quatre-vingts ans me paraissent, dans cette période de covid-19 d’une extrême actualité. Tandis que les politiciens s’évertuent, sur les scènes de la société du spectacle et des media, à faire assaut des procédés de communication les plus dérisoires pour masquer leur absence de pensée politique — les politiciens qui nous gouvernent sont même nuls politiquement —, notre société redevient très proche de cette crise des significations imaginaires sociales que Reich nommait déjà, dans les années 30, peste émotionnelle. Reich introduisit vers 1935 l'idée de peste émotionnelle comme "une biopathie chronique de la société qui," disait-il, "a pris un caractère épidémique et qui, au cours des millénaires, n'a épargné aucun peuple. Elle a le pouvoir de contaminer des masses entières, de corrompre des nations, de détruire des populations mais reste incapable d’engendrer une seule mesure positive quand il s’agit d’améliorer la misère économique." Je résume.
Passons ! Poursuivons notre pénitence et notre moisson ; nous sommes encore loin de pouvoir changer quelques chose socialement parlant. Mais ça viendra.

09nov20 223C118 
La rudéralite, n'est-ce pas l'appauvrissement du cycle végétal, qui ne peut plus dépasser le stade pionnier pour couvrir la planète, faire des forêts, des milieux nourriciers propres à maintenir l'équilibre des écosystèmes, ainsi que des conditions de vie agréables pour l'homme ? Pourquoi, avec folie, faire avancer sans cesse les déserts et reculer les forêts ? Pourquoi renier notre nature qui est spirituelle ? Comment retrouver l'équilibre ? Je ne peux pas avoir si peu d'égards pour la Terre autour de moi, mon berceau, cette sphère de 100.000 km, plongée dans le noir et le froid, l'absence de gravité, l'espace intersidéral, où moi, petit vermicelle de rien du tout, je tiens, en vie... Je ne peux pas avoir si peu d'égards pour cette force de Vie qui tient Tout, et qui attend patiemment que je la laisse se réveiller et vivre en moi, et dans le monde pour végétaliser la forêt spirituelle de l'homme. Le stade pionnier est  le premier d'une succession écologique, après le passage des bactéries hors d'eau, milieu moins complexe car dans l'eau, le passage des nutriments et des fluides est facilité.
Les premières formes de vie sont les bactéries, les algues, les lichens, les mousses, certaines graminées et quelques dicotylédones (plantes dont la germination se divise en deux juste après la gaine et le sol ). Ces premières herbes n'aspirent qu'à tisser leurs racines et déployer leurs veines sous le sol pour le créer, afin qu'une végétation dense, abondante, vienne habiller la Terre pour la charger de vie. Si l'homme ne cherche pas véritablement, sinon à s'harmoniser avec son milieu, du moins à s'y adapter viablement, comment pourrait-il perdurer ?
Le Père nous rappelle sans cesse que la priorité des priorités est spirituelle (Matthieu 10/28, Rév d'Arès 17/2-3). De la bête, Je lui ai donné la chair, les entrailles et les os pour échafaudage à son vrai corps, aussi léger qu'une fumée pure, qui ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l'homme déjà né qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie qu'il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large. Mais si on aime la nature, le processus de vie, on ne peut qu'y tendre et le rechercher, on ne peut qu'être renvoyé en nous-mêmes, en notre propre processus de vie interne, et tendre à le rendre un peu moins vulnérable  (dans la mesure du possible ) dans l'espérance de faire avancer les choses dans la bonne direction, ne serait-ce que de quelques centimètres. Mais, je rêve, vous allez me dire...
Christelle A. (non localisée)

Réponse :
La Terre "cette sphère de 100.000 km" ? Non, non, ma sœur Christelle, l'équateur qui est le plus grand parallèle de notre planète mesure seulement 40.000 km... Très exactement 40.075 km.
Oui, vous rêvez et en même temps vous ne rêvez pas.
Je ne pense pas que la rudéralité soit "l'appauvrissement du cycle végétal, qui ne peut plus dépasser le stade pionnier pour couvrir la planète, faire des forêts, des milieux nourriciers propres à maintenir l'équilibre des écosystèmes." Je crois que tout a commencé petit en taille comme les plantes rudérales, mais pas petit en perspective, car dans toute plante rudérale il y a tout ce qui peut, à la longue, devenir une forêt. Au reste, le Sahara fut une forêt dense et n'est plus que sable et la forêt de l'Amazone fut peut-êre dans des temps très lointains un désert ou une mer. Tout est dans tout. Les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6) n'existent plus matériellement parlant, mais ils existent en nous spirituellement parlant.
Quatre siècles après Descartes le monde n'a plus juré que par des arguments logiques passant pour solides, de préférence chiffrés, géométriques, bien calculés et vérifiés, avant d'avoir un avis raisonnable et de chercher des causalités observables avant de croire à des effets, mais on a découvert que ce n'était pas aussi vrai que ça le paraissait. Et voilà qu'on revient à Spinoza... Autrement dit, ce passage de Descartes à Spinoza montre un changement profond dans notre manière de concevoir la raison. La Suède n'a pas confiné, n'a pas rendu le masque obligatoire et a moins de morts que la France dans cette affaire de pandémie qui nous réduit à rien sous prétexte de sauver nos vies. Nous, en France, sommes sous la dictature de chiffres (au reste faux) que notre gouvernement a auréolé de sainteté et les Suédois sont sous les conseils du bon sens... Non, les mathématiques ne sont pas le langage de la vraie science et même si j'aime beaucoup le Professeur Didier Raoult, je me méfie un peu des courbes et des équations qu'il aime montrer en disant : "Je suis un scientifique." On ne sait pas assez de choses de ce petit malin de covid-19 pour détecter toutes ses astuces. Si Einstein avait été le rigide fidèle des scientifiques qui l'avaient précédé il n'aurait pas eu la géniale intuition — qui a été une intuition avant d'être une équation — qui l'a amené à la relativité.
Autrement dit, il y a Tout en Rien et il n'y a Rien en Tout. La Vérité est toujours loin de nos règles à calcul.
Merci, ma sœur Christelle, pour votre commentaire, qui dit quand même un certain nombre de Vrai. Merci.

09nov20 223C119
Je ne sais pas aimer, alors j’aime imparfaitement, je ne suis pas embrasé de Son Amour pour l'homme, mon frère (Révélation d’Arès 32/3), alors je cherche comment l’être pour faire le bien.
Mon amour est une braise proche de la cendre, poussière de i que je suis, mon amour est rudéral, mon cœur est en ruine.
"Que le cœur de l’homme est creux et plein d’ordures !" (Pascal, Pensée 207)
Ce sont les ruines que j’ai établies en moi et qu’il me faut restaurer par la pénitence qui commence par l’amour du prochain comme de moi-même ; sachant que je serai très vite dans l’au-delà et qu’il faudra plusieurs générations pour restaurer entièrement les ruines en l’homme. Mais je le fais ici et maintenant, pour toute ma vie avenir, pour l’humanité, pour la Gloire du Créateur et de la Création.
L’objectif en est le bonheur au Jour (Révélation d’Arès 31/8).
Louis F. du Limousin

Réponse :
Merci, frère Louis, pour ce commentaire émouvant.
Mais lequel d'entre nous aime vraiment comme il devrait aimer ? Personne n'aime assez pour bouleverser d'un coup le sort du monde et tout changer rapidement.
La raison émoussée du pécheur ne définit les actes majeurs comme l'amour objectivement qu'au sens où elle manifeste le désir d'aimer à des actes qu'elle définit de la façon très limitée qu'elle peut... Nous n'avons pas d'idée solide, précise, définie, des bornes possibles de l'amour donné par l'homme, tandis que l'Amour du Père est, si je peux dire, Sa Nature même, Son Feu, Sa Lumière, Sa Puissance. Nous ne savons pas modéliser notre amour, parce qu'il appartient encore davantage à une idée qu'à une réalité. Mais aimez, aimez comme vous pouvez, même minablement si vous ne pouvez pas faire autrement, car il faut un point de départ. Le développement viendra ensuite. Les plantes rudérales portent en elles tout ce qui peut faire une forêt et même une forêt de séquoias géants ! Vous n'y arriverez pas dans cette vie, mais vos enfants et petits enfants feront mieux que vous. Il faut un commencement et c'est vous, frère Louis, le commencement. Je vous embrasse.

09nov20 223C120
Cher frère Michel,
Une tribune que me signale mon épouse et qui me semble à la fois bien rédigée et signée par des personnalités. Lien :
http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe
Je vous embrasse fraternellement,
Denis H. d'Angers, Maine et Loire
Remède pire que le mal

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire et la vidéo.
Pour des raisons inconnues je n'ai pas pu ouvrir la vidéo (il n'y a peut-être pas de vidéo, du reste), mais je pense que les lecteurs du blog parviendront à la visionner, si elle existe. Le texte est très long et je n'ai pas le temps de le lire en entier aujourd'hui. On entend dire de tous côtés que le confinementest un remède pire que le mal.

10nov20 223C121 

Réponse :
Je regrette de devoir interrompre ma gestion des commentaires du blog, mais j'ai beaucoup de travail au bureu et je dois notamment préparer la prochaine entrée 224. Toutefois, avant de laisser mon blog en paix quelque temps je poste cette vidéo que j'ai écoutée ce matin avec intérêt. Le Dr Fouché parle d'une autre façon de gérer le covid-19 et Xavier Azalbert de la liberté d'expression. Je les ai trouvés intéressants.
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Signature.

Réponse :
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