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1 septembre 2020 (222) 
La Porette ou la liberté de contester

Cette entrée ne parle pas de la liberté en général ou absolue qu'évoque La Révélation d'Arès 10/10.
Liberté absolue...
Archipel aux innumérables îles, Salive (viii/11, xxx/8) du Père couvrant l'Univers. Cette liberté-là a disparu de la Terre sous la censure de la religion et de sa fille, la politique, dont le prime souci est que le peuple leur obéisse au doigt et à l'œil. Religion et politique ont laissé croire que Dieu ou la loi, vue comme sacrée après la "mort de Dieu", exige du peuple une obéissance totale et charge religion ou politique de punir les insoumis. Nous Pèlerins d'Arès ne pouvons pas nous abandonner à ce simplisme qui empêche toute évolution depuis des millénaires.
Cette entrée parle seulement ici d'une liberté parmi d'autres, la liberté de contestation. Pèlerins d'Arès, nous formons l'inverse d'une religion. Comment serions-nous pénitents, c.-à-d. comment aimerions-nous, pardonnerions-nous, ferions-nous la paix,
ignorerions-nous les préjugés, retrouverions-nous l'intelligence du cœur et rendrions-nous les hommes absolument libres, si nous faisions taire nos contestataires en les condamnant, les rabaissant ou les honnissant ?

"Le miroir des âmes simples et anéanties"Il y a peu, un commentateur de Picardie m'apprit que "beaucoup de divisions fleurissaient tristement sur Youtube au sujet de La Révélation d'Ares" (221C42) et probablement aussi au sujet de son témoin. Au moment où j'écris cette entrée, je ne sais pas de quoi ce commentateur voulait parler, mais je ne cherche pas à connaître les détails de ces "divisions", inévitables autour de la Parole d'Arès ou de moi. Je ne veux pas non plus prendre absurdement la défense de nos contestataires. Je veux seulement rappeler à mes frères et sœurs que c'est dans la paix, l'humilité, le respect de leur liberté et avec intelligence spirituelle que nous devons leur répondre, quand répondre paraît nécessaire non pour convaincre le contestataire qu'on ne convainc pratiquement jamais, mais pour l'enseignement de ceux qui observent la rencontre, pour que vive l'humilité qui est lumière.
On ne sort pas de la nuit du péché simplement en soufflant des chandelles sous prétexte qu'elles n'ont pas la bonne couleur. Le contestataire n'a pas forcément raison ; il n'est qu'une erreur parmi les erreurs que sont même ceux qui s'efforcent de garder sous leurs pieds le sentier très simple, mais rocailleux (25/5) de la pénitence. Le contestataire n'est qu'une voix plus forte, qu'elle dise vrai ou faux, du peuple (Isaïe 9/1) monté des profondeurs (Psaume 129 ou 130/1) où nous vivons tous, pécheurs. C'est un cri déchirant parmi tous les cris déchirants qui ponctuent la vie humaine. La douleur des uns ne guérit pas les douleurs des autres. Nous Pèlerins d'Arès contestons beaucoup ; il est normal qu'on nous conteste. Ce monde n'est finalement que de contestation ; on peut n'y voir qu'un problème, mais moi j'y vois sa richesse
Je cite une contestataire : Marguerite Porete, dite la Porette, béguine du XIIIe siècle, auteur du livre : "Le miroir des âmes simples et anéanties," qui proclamait avec un sens aigu du brouillard métaphysique et un courage rare qu'on pouvait être chrétien sans besoin d'Église, laquelle Église la fit brûler vive le 1er juin 1310. Si l'Église avait laissé Marguerite Porete contester, elle aurait tout à la fois fait preuve d'amour selon le Sermon sur la Montagne et gardé à l'esprit que le dogme n'est qu'une ombre, un repère provisoire sur le sentier de la pensée vivante, parce que le Vrai est vivant, le glaive (Matthieu 10/34) dans sa lutte incessante contre le péché. L'Église aurait progressé en intelligence (32/5). Je pourrais aussi citer Michel Servet et son rejet de l'invention de la trinité, qui lui valut, dans des circonstances particulièrement cruelles, le bûcher à Genève le 27 octobre 1553, et tant d'autres contestataires que toutes les religions ont torturé et fait périr. Crimes atroces qui n'ont fait qu'épaissir la nuit de la barbarie et de la sottise.
"L'homme a plus de traits admirables que de traits méprisables" ; il y a du vrai dans cette pensée d'Albert Camus. Ne perdons jamais de vue qu'il y a chez le contestataire ou le diffamateur du bon comme du mauvais, même si, contrariés par ses critiques, nous ne voyons pas de prime abord qu'il s'exprime en vertu de la liberté (10/10) que la Vie lui a donnée. Le contestataire ou diffamateur n'a pas forcément raison dans le cadre très étroit de nos possibilités humaines, mais soupesons honnêtement le pour et le contre et, même s'il a tort, gardons-le dans notre amour (Matthieu 5/44), parce qu'il est lui aussi image et ressemblance (Genèse 1/26) du Créateur et que le mystère de la contradiction dépasse le pauvre entendement d'un seul pécheur.
Tous les hommes, même ceux qui ont l'air saint, ne mangent jamais que le pain de l'exil spirituel où les a envoyés le péché. Aussi, qui ayant quelques restes d'intelligence, conscient de ses propres brumes, n'écouterait la voix du contradicteur quand elle fuse sans prévenir à travers le brouillard ? Écouter n'est pas forcément approuver, mais l'écoute fait parfois dans le brouillard  quelques déchirures par où peuvent passer, pourquoi pas ? quelques parfums du Ciel. Il arrive aux dénigreurs et aux contestataires de dire deux ou trois choses utiles.
Clémenceau rappela un jour à la tribune de l'assemblée nationale : "On proclama les Droits de l'homme et le lendemain on dressa la guillotine." Mais ce fut bien avant la Révolution Française, en des temps immémoriaux, que les puissants n'hésitèrent plus à se contredire, que disparut le respect entre points de vue divergents et que cessèrent les débats quiets et intelligents. Or, l'intelligence spirituelle (32/5) autant que l'intelligence intellectuelle, la paix et l'amour dans le débat sont nécessaires, parce qu'aucun humain dans ce monde pécheur ne dispose des moyens de tout savoir, tout comprendre, tout maîtriser. Quand les débatteurs cessent de s'informer réciproquement, de s'écouter avec attention, de faire grand cas les uns des autres, l'affichage du schéma réflexif disparaît, son socle s'efface sous leurs pieds ; il risque fort de ne rester que ce qui oppose. Quand n'apparaît entre les débatteurs qu'approximations grossières, intuitions plus caractérielles que fondées et apriorismes, c'est tôt ou tard la colère ou, du moins, une forte contrariété qui prend le dessus, bref, l'obscurité. Il vaut mieux dans ces conditions que le débat se close.
La liberté est un os que tous les vautours, nous compris si fiers de nous-mêmes, n'ont pas fini de picoter et d'écurer. Même si La Révélation d'Arès le pulvérise en Parole, l'os de la liberté absolue n'est encore qu'une poudre mythique. Nous Pèlerins d'Arès savons qu'il ne sert à rien de discuter l'existence d'un Créateur, ou de la Vie (24/3-5), ou du péché comme fléau, ou du Bien comme psychopompe, ou de l'honnêteté de leur témoin, etc., parce que c'est aussi vain que de discuter dans un cimetière, un jour de funérailles, du destin de l'enterré. Ce genre de discussion écrase l'humain sous son étroitesse. Comme des marins de l'espace, prenons le large ! Que nos regards se portent sur les grands horizons ! Que nos pensées prennent leur envol sans nous préoccuper des contestataires, parce que la généreuse Parole d'Arès dit que croire ou ne pas croire ne conduit nulle part et que seul faire le bien ramène au Père par affinité ou homogénéité. Marguerite Porete, dite la Porette, perçut cette affinité avec la Vie, le dit dans son nébuleux français moyen-âgeux et l'Église l'a tuée peut-être plus par peur de n'y rien comprendre que pour l'hérésie.
Le Dessein de la Vie pour l'homme a été gommé. Nous ne sommes plus depuis longtemps libres au sens absolu du verset (10/10) de La Révélation d'Arès : Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte (religieux, politique, idéologique, financier, etc.), tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à leur char.
La parole de Paul de Tarse n'est pas Parole de Dieu, elle n'est que livre d'homme (16/12, 35/12), mais elle nous intéresse, parce qu'il fut apôtre. L'Épître aux Romains 7/19 dit : "Je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas." Paul pose ainsi le problème ultime de la conscience humaine, celui de la liberté. Il sait qu'il n'est pas libre (10/10) puisqu'il ne peut pas faire tout le Bien qu'il voudrait, mais il voudrait au moins faire au mieux. Nous aussi.
Contrairement à celle de Paul, ma parole de prophète est la Parole de Dieu (i/12, xxxi/10) ; pour autant je ne peux pas la suivre à la lettre ; elle reste l'étoile sur laquelle je m'oriente comme le marin sans l'atteindre.  Je veux être au minimum libre de suivre l'étoile. Je n'ai pas la prétention de m'identifier au Bien absolu, mais je veux être au moins libre de m'identifier au Bien relatif ; c'est sous cet angle spirituel que j'évoque ma liberté, même si comme tout humain soumis au système politique je suis partiellement privé de cette liberté-là.
Beaumarchais rusa avec la monarchie absolutiste ; Flaubert nargua l’ordre moral du Second Empire ; Oscar Wilde défendit son droit d'être ; Soljenitsyne poursuivit un long duel contre le totalitarisme soviétique ; Kundera incarna la figure du dissident. Salman Rushdie défia le fanatisme. C'étaient des combattants des libertés, mais ils ne réclamaient que le droit d'être eux-mêmes ; il y avait dans leur quête de la liberté quelque chose comme un sens unique. Nous, nous avons compris que l'enjeu de notre mission est tellement grand qu'il nous impose d'accepter les libertés d'autres de nous contredire, parce que personne ne peut être assez intelligent pour tout comprendre ; il vaut mieux ne pas fuir nos détracteurs, sans les rechercher, car tout ce qu'ils disent n'est pas nécessairement faux.

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Commentaires
01sep20 222C1
1974-1977

Réponse :
Merci, commentateur inconnu ou plutôt silencieux donneur d'image, pour cette très belle affiche, que je vois signée Thierry, qui est, je suppose, notre frère Thierry A. de Bretagne-Nord.

02sep20 222C2
Je m'apprêtais à publier le commentaire ci-dessous quand je vois apparaître sur mon écran cette nouvelle entrée qui nous invite à réfléchir sur nos contradicteurs et à les aimer. Cela prolonge la réponse que vous me faisiez au commentaire 201C55, qui est pleine de sagesse et où vous nous invitez à la patience et la mansuétude.
Cela me fait penser à cette Parole du Père quand Il vous dit : (Mais toi,) tu vas haut, bonne pensée. (Le) Bien (est) dans le creux de ta langue (Rév d'Arès xxxviii/2-3).
Suite à votre réponse au commentaire 220C3 au sujet de l'affiche de Dominique sur : "le Christianisme n'existe pas", dans lequel vous encouragez à expérimenter ce thème dans nos missions, nous avons mis à Lorient cette affiche dans la vitrine pendant la semaine de moisson [de mon groupe missionnaire].
Durant ma permanence cela m'a donné l'occasion de parler à des personnes qui la lisaient, car elle ne laisse pas indifférent. La plupart des personnes interpellées étaient d'accord avec ce message à part un monsieur qui nous a dit en passant devant le local : "Pour qui vous prenez-vous pour dire cela ?" J'ai essayé de lui répondre pour engager le dialogue, mais il a pris la fuite.
Suite à cela, je viens de faire un tract sur ce thème, dont voici  la maquette recto et verso ci-joint.
Avant de le faire imprimer je souhaitais, si vous en avez le temps, avoir votre avis ou des conseils pour l'améliorer en particulier le verso.
Merci d'avance.
Denis K. de Bretagne-Sud

tract Denis Kerb. rectoTract Denis Kerb. verso

Réponse :
Je trouve très juste votre tract, mon frère Denis. Convaincra-t-il ? Ça, c'est une autre affaire. Il faudra du temps. Mais vous avez raison, il faut commencer. Si nos frères parisiens n'avaient pas fait disparaître pour L'Œil S'ouvre 1989 le thème "Le christianisme n'existe pas" que j'avais voulu pour L'Œil S'ouvre 1988, nous aurions certainement gagné du temps sur cette phase pourtant primordiale de notre mission : Faire remarquer au monde que le christianisme d'Église n'est pas le christianisme du Sermon sur la Montagne, qui n'a jamais été mis socialement en pratique.
Le monsieur qui nous a dit en passant devant le local : "Pour qui vous prenez-vous pour dire cela ?" comprenait christianisme au sens où les media et à peu près tout le monde aujourd'hui entendent le mot "chrétien", c.‑à‑d.  Christianisme d'Église(s). Nous, nous entendons le Christianisme au sens du Sermon sur la Montagne et de ses développements dans les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc. Cela fait partie des difficultés dues à l'insuffisance du langage. C'est la même chose pour pénitence, piété, rite, etc. Mais à force d'entendre nos missionnaires, le monde finira par connaître le sens que nous donnons à ces mots, le sens de La Révélation d'Arès.

02sep20 222C3
L'histoire à pleurer, comme tant d'autres du reste, de cette pauvre Marguerite Porete que je ne connaissais pas, dans la vaste prairie de l'Histoire du monde, c'est la Vie malmenée par la péché, que nous combattons par la pénitence qui, de courageuse au départ, se transforme peu à peu en joie pour l'homme pieux (Rév d'Arès 28/25) et même reconnaissance. Le monde changera (28/7), parce que nous nous efforçons chaque jour de changer nos vies, pour retrouver le Bien et essayer d'encourager le monde à le faire. Ici il s'agit de ne pas juger le contestataire...
Prophète Mikal, témoin et Vent du Père, c'est tout le sens oserais je dire, que vous clamez encore et toujours du haut de la tour escarpée (Rév d'Arès 33/10) sur tous le tons volant sur la portée Vivante de l'existence. C'est un cadeau d'Amour du Ciel. Vous nous rappelez et nous apprenons.
Apprenons ainsi chaque jour d'avantage à aimer notre prochain comme nous-mêmes (Lévitique 19/18) pour la Vie, car notre Horizon est le Nouvel Éden. Et la Vérité (Rév d'Arès 28/7) de l'Aigle (23/2) travaille encore et toujours pour le Jour.
Ainsi vous nous tirez toujours vers le Haut. Merci.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce beau commentaire, qui m'émeut beaucoup.
Ce que j'aime beaucoup chez vous, mon frère, c'est votre simplicité. Je l'aime aussi chez beaucoup d'autres, mais chez vous elle sonne (pour moi du moins) comme de l'air cristallin que traverse une libellule un très beau matin quand le soleil se lève. Il m'arrive de me demander comment résister à ce monde pervers et compliqué. J'ai alors une réponse simple : Comme frère Guy laver des carreaux, apprendre la guitare et chanter (je ne sais pas jouer de la guitare), cultiver mon jardin, pour résumer : me réconcilier avec la très simple réalité de terrain, car elle existe encore, sauf pour pour tous ceux qui regardent trop la télé. Combattre le système est autant impossible qu'inutile ; le système bout dans la soupe qu'il fait de lui-même comme légume "royal" et disparaîtra dans l'estomac de l'Histoire. Marguerite Porete a passé un mauvais moment sur le bûcher (à moins que par compassion on l'ait étranglée avant) mais elle rayonne désormais comme un faisceau de la Lumière dans un texte que les minutes de son procès ont conservé, texte auquel les théologiens à charge appelés à examiner ses écrits avouèrent qu'ils ne comprenaient rien, simplement parce que tout est flou et simple dans le peu de la Vérité que nous autres humains pouvons comprendre. Il ne faut surtout pas être un antisystèmes, parce qu'on devient pire que le système. Il m'arrive de penser que je ferais mieux de bien soigner dans mon potager romanesque (que je n'ai pas) mes endives, mes haricots verts, mes choux en attendant de mourir et de m'envoler pour les étoiles, car le principal est là.
Pourquoi le Père m'a-t-il choisi pour une mission aussi difficile ? Je pense à Voltaire  et à son Candide. Je cite ce passage :
"Pendant cette conversation, la nouvelle s’était répandue qu’on venait d’étrangler à Constantinople deux vizirs du banc et le muphti, et qu’on avait empalé plusieurs de leurs amis. Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures. Pangloss, Candide et Martin, en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à sa porte sous un berceau d’orangers. Pangloss, qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait le muphti qu’on venait d’étrangler. "Je n’en sais rien, répondit le bonhomme, et je n’ai jamais su le nom d’aucun muphti ni d’aucun vizir. J’ignore absolument l’aventure dont vous me parlez ; je présume qu’en général ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement, et qu’ils le méritent ; mais je ne m’informe jamais de ce qu’on fait à Constantinople ; je me contente d’y envoyer vendre les fruits du jardin que je cultive."
Voilà, je me contente moi aussi d'expédier dans le monde les légumes de mon blog et j'ai déjà l'impression d'en faire trop. Il faut cultiver son jardin," dit Candide. Quand nous sommes en mission nous nous contentons de distribuer les légumes de notre potager spirituel, mais pour l'heure les gens ne semblent pas enclins à en faire une grande soupe pour nourir le monde... Mais ça viendra, gràace à des apôtres simples comme vous, frère Guy.

02sep20 222C4
Voici une œuvre musicale que j’ai composée le lundi de Pâques, une date qui évoque quelque chose pour les chrétiens, durant une période difficile et inédite d’emprisonnement consenti ou "confinement". Je l’ai nommé "Le temps qui vient" en référence à La Révélation d'Arès 28/7: Ma parole est la Loi qui vient, et 30/13 : Ils sont des hommes du temps qui vient.
https://youtu.be/iHwUTICKEOA
C’est un extrait de mon futur CD de piano en préparation qui suit l’Oratorio "Le Sermon sur la montagne", que vous connaissez et qu’une petite équipe d’artistes pèlerins d’Arès se charge de mettre en spectacle public l’an prochain. Mais la pression des pouvoirs fait reculer notre projet et notre mission sous l’obligation absurde des masques et règles sanitaires autoritaires médicalement infondées. Nous ne pouvons plus ignorer cette guerre faites à nos libertés et non au virus, par quelques oligarques qui veulent nous imposer leur plan de contrôle et de réduction des populations par la vaccination obligatoire.
L’avenir de l’humanité semble s’assombrir avec la montée d’une dictature masquée et démasquée par certains dont nous sommes, aujourd’hui, et qui a montré son incompétence, certainement voulue, et sa nocivité pendant la gestion du covid-19. "Le temps qui vient", la venue du Royaume dépendra donc de la volonté de liberté et de conscience des peuples. Résistons avec nos frères des steppes (Rév d'Arès 28/10) dans cette lutte pour la Vie spirituelle en sabotant les projets des rois noirs et blancs. Contestons avec ceux qui contestent comme le dit votre entrée 222.
Donnons au monde l’espérance qu’avec le Message d’Arès que porte avec nous des millions d’anges, nous créerons un monde plus juste organisé en "petites unités humaines confédérées" (PUHC) et responsables, très loin de l’organisation inhumaine de nos gouvernements.
Puisons cette espérance et cette force dans la Parole du Créateur redonnée à Arès en 1974 et 1977.
Bien fraternellement avec vous.
José O. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère José, pour ce beau commentaire et merci pour la musique que vous avez composée "Le temps qui vient". Je ne l'ai pas encore écoutée, faute de temps, mais ce soir ou demain j'aurai un moment pour l'écouter, je pense.
Oui, vous avez raison : "L’avenir de l’humanité semble s’assombrir avec la montée d’une dictature masquée et démasquée... qui a montré son incompétence, certainement voulue, et sa nocivité pendant la gestion du covid-19." Il n'y a pas que les pouvoirs politiques qui ont montré leur incompétence, il y a la médecine. Le pouvoir médical qui n’a jamais étalé si naïvement ses revirements et ses doutes ! Qui sont les medécins et autres "savants" du Conseil Scientifique ? Nul ne le sait parmi les pauvres pékins que nous sommes. C'est une folie, cette épidémie où ne croissent ni le nombre des morts ni celui des hospitalisés. Mais on nous a masqués quand même, comme le masque de fer, dont on ne sait qui il était. Nous sommes tous muselés, de toute façon. Tout homme libre qui refuse le masque de fer est puni. Emmanuel Levinas, le philosophe, parlait de "l’éthique du visage amputée de sa part d’infini..."  On nous dit qu’il s’agit d’une loi d’exception et provisoire, mais nous commençons à nous demander si ce n'est pas le contraire. Il n'y a pour ainsi dire pas de morts, mais "on ne sait jamais..."  On parle d'une deuxième vague que personne ne voit venir malgré les protestation des scientifiques qui proclament : "Une épidémie a une courbe en cloche, avec une seule cloche, pas deux !" Mais ils oublient que le politique est fille de la religion, donc religion elle-même, et que ses dogmes font loi contre l'évidence scientifique. Le pauvre Galilée n'est toujours pas mort : la terre est plate, point final.
Le masque est en passe de devenir une seconde peau ; cette condamnation à la peau du masque pourrait bien devenir perpétuelle ; ce n'est pas pour tout de suite, mais ça vient. Il est temps que nous rappelions à gens de la rue que le drame de l'homme n'est pas le coronavirus mais le manque d'amour ! Moi, malgré mon grand âge, je n'ai pas encore attraper le covid-19, mais j'ai compris ce que disent les discours médiatiques : Je suis un malade qui s'ignore ; je suis coronaviré sans le savoir. Pourtant, je n'arrête pas de demander autour de moi : "Vous connaissez des personnes malades ou voire même morts du covid-19 ?" Et tout le monde me répond : Non !" Moi je rétorque : "Vous ne trouvez pas ça bizarre ?" Et là je vois des yeux chavirer, des visages se tordre : "Mais non, il faut porter le masque." Et moi (évidemment insensé) : "Comme Gribouille plonger dans la rivière pour ne pas sentir le pluie." Et les gens s'éloignent... Je suis dangereux. Je viens de passer des examens pour ma sciatique et la conversation vire un peu sur le covid-19 et les médecins gênés bafouillent que rien ne justifie les décomptes quotidiens et absurdes dont nous font part journaux, radio, télévision, et que "les choses sont mal gérées". Mais j'ai compris que j'étais terriblement dangereux, car trop plein de santé, louche, quoi ! Une sciatique, ce n'est rien, ça vous empêche juste de marcher, tandis que le covid-19, que j'ai sûrement sans le montrer... C'est une sorte d'invisible ver qui vous bouffe par l'intérieur.
En attendant, je vois Bordeaux, Nice, Paris bâillonné par ce papier bleuté et je fais semblant de me réjouir que l’épidémie soit ainsi sous contrôle. Mon crime : Ne pas avoir peur, alors que je devrais... à 91 ans ! Si je dis : "J'ai 91 ans, un bon âge pour partir de toute façon," on me regarde épouvanté. Je suis fou pour ne pas montrer de panique... Je suis fou de constater avec tristesse que cette civilisation absurde n'est pas désespérée d’elle-même. Comme quoi nous ne sommes pas encore à la veille de préférer la Vie à la vie minable de peuples qui vont connaître des moments économiquement très difficiles à cause d'une fausse peste. Raison de plus pour être assidu à la mission.

02sep20 222C5
La liberté est aussi faite de responsabilité. J'entends que reconnaître ses torts est important parce que les détracteurs ou contradicteurs mettent le doigt là où ça fait mal.
Trop longtemps vous fîtes taire les gens qui vous déplaisaient, usant de mépris et de moquerie indigne de vous et pire vous n'écoutiez rien de peur de vous remettre en question et alors vous fîtes tout pour que les ouailles obéissantes, dont je fis hélas partie, ne parlent plus à ceux qui dérangeait ou que l'on mit dehors, usant ici de mensonge en faisant croire qu'ils s'étaient éloignés d'eux-mêmes.
Cela vous permit de justifier la fermeture des échanges que nous avions à Arès où les pèlerins venus du quatre coins de l'hexagone pouvaient constater les dégâts, mais désireux que cela s'améliora. Quarante ans d'un ordre que vous aviez institué. Vos jérémiades et plaintes excessives, bloqua toute évolution de ce mouvement qui se voyait grand mais qui était qu'un vulgaire relent religieux ! Vous avez beaucoup de mal à avouer vos erreurs trop ecclésiastiques. Par vos geignements, vos questionnements stupides et vos plaintes honteuses, qui dénotent un grand manque de foi, vous avez provoqué au fil du temps la naissance de contradictions et de dénigrement. Car ces contradicteurs et ces dénigreurs sont les conséquences de vos propres contradictions et de vos propres dénigrements, témoignant de votre manquement à la Parole.
Votre vision de l'humain s'améliore mais quelle image néfaste vous en avez fait durant tant d'années, les rabaissant et les condamnant jusqu'à vous croire et nous faire croire supérieurs à eux ! J'espère que cette entrée, très bien écrite certes, mettra un terme à ces attitudes dont nous fûmes hier tous complices (soutenir une attitude néfaste, ne pas oser la contredire, est être complice) pour non seulement ne plus être les instigateurs de contradicteurs à venir, mais plus que tout pour enfin vivre l'Amour que Dieu attend de nous, pénitents. Les vrais contradicteurs, dangereux parfois, dont Parle Dieu dans Sa Parole ne sont pas là encore, nous ne sommes pas en danger. Fortifions-nous et aimons-nous soi-même en premier lieu, ainsi nous serons capables d'aimer les autres.
Sylvain R. un pèlerin d'une assemblée (dire mon nom est encore un suicide, de rejet s'entend : ne plus être écouté, invité, etc, parmi les pèlerins, ça va changer mais une caste bien établie règne hélas).

Réponse :
Mon frère Sylvain, ainsi Sylvain ne serait pas votre nom ? Quelle valeur a, dans ce cas, ce commentaire ? Je ne sais pas, mais je ne suis pas sûr que le contestataire qui se cache soit vraiment un contestataire ; c'est un vent qui souffle le froid, mais quel vent ?
Vous tombez sur moi comme la nuit. Ce n'est pas un reproche. Nous vivons tous, et tous les jours, dans la nuit de quelques heures à douze heures du soir au matin selon la latitude. Au reste, Jean de la Croix ne disait-il pas: "La nuit éclaire la nuit" ? Il faut la nuit. La lumière des causes et des fins passe tant par l'absence du soleil que par le soleil. Aucun désordre ne provient de cela. Il faut accepter les reproches comme les compliments et je suis un homme très loin d'être sans reproche. Si j'ai geint, c'est sans doute parce que je me suis toujours plaint, tout en faisant ce que je pouvais, de ce que le Père m'ait proposé la mission prophétique et que je l'aie acceptée. Je suis bien d'accord avec vous, je ne suis pas à la hauteur de la mission que j'assume, mais enfin... C'est sur moi qu'ait tombée cette mission. Qu'y pouvons-nous, vous et moi ? Vous allez-vous me dire : "Si, vous y pouvez ! Vous n'avez qu'à écouter mes reproches et vous corriger." Oui, mais d'autres me trouvent très bien comme je suis. Qui écouter ? Vous ? Eux qui pensent le contraire ? D'autres qui disent d'autres choses encore ?
Est-ce que j'use "de mépris et de moquerie indigne de" moi ? Et "pire,"  est-ce que je n'écoute rien de peur de me remettre en question ?" Chacun de nous, vous savez mon frère, ignore généralement l'effet qu'il produit sur ses frères humains ? Je pense, cependant, que votre question est mal posée. Si "je n'écoute rien", c'est parce qu'on me dit tout de multiples façons et le contraire de tout d'aussi multiples façons. Alors, qui et quoi écouter et comment se remettre en question par rapport aux innombrables suggestions, réprobations, remarques, critiques, conseils, admonitions, avis, dont mes frères humains me font part ? J'ai donc dû m'isoler dans une position qui consiste en effet à n'écouter personne d'humain pour n'écouter que le Père Qui m'a parlé. Mais si j'ai considérer mes frères et sœurs comme plus difficiles à suivre que le Père, ce n'est pas parce que je les méprise ou que je me moque d'eux, mais parce qu'il m'a bien fallu opter pour la seule position qui me permette d'avancer. J'ai été appelé par le Père, j'obéis au Père. N'est-ce pas logique ? Si je vous ai laissé l'impression d'autre chose, j'en suis désolé, mais pas étonné. Vous me rappeler René, camarade d'enfance, qui était fils d'un pharmacien et qui souvent objurguait contre moi de façon similaire à la vôtre. Né et élevé dans une banlieue usinière de Paris, mes camarades étaient ce que ma mère appelait des "voyous". J'étais un peu voyou moi-même et comme eux facilement chambreur, taquineur, bref, un peu titi. Ça m'est resté. René trouvait "indigne de moi", dont le papa était ingénieur, d'avoir des copains fils d'ouvriers. Ceux-là, en tous cas, m'ont appris à n'être jamais méprisant, seulement un peu farceur. Quand j'étais dans l'Église on me trouvait "pas à la place"... Ce n'est pas votre avis, et vous avez peut-être raison, mais connaissez-vous vraiment bien les hommes d'Église ? Qu'il est difficile, frère pseudo-Sylvain, de plaire à tout le monde !
"Justifier la fermeture des échanges que nous avions à Arès" ? Je ne vois pas très bien de quoi vous parlez. Vous parlez peut-être des ateliers qui se tenaient à Arès dans les années 90 ? S'il s'agit d'eux, je les ai arrêtés parce qu'ils partaient trop souvent d'un esprit qui n'était l'esprit du Pèlerinage, qui est de ressourcement à la Parole. Je rappelle quand même que j'ai en effet dit que "ces ateliers, tels qu'ils étaient, n'avaient pas leur place sur le sol saint du Pèlerinage," mais que j'ai ajouté "qu'ils pouvaient se tenir ailleurs en toute liberté". Peut-être, du reste, se tiennent-ils ailleurs, je ne sais pas. Jamais je ne me préoccupe de ce que mes frères et sœurs font en dehors de l'enceinte sacrée d'Arès.
Vous pensez que par mes "geignements, questionnements stupides, plaintes honteuses, qui dénotaient un grand manque de foi," j'aurais "provoqué au fil du temps la naissance de contradictions et de dénigrement." Le penser est votre liberté. Je la respecte, frère (ou sœur) inconnu(e). Si j'ai laissé l'impression que je "geignais, questionnais stupidement, me plaignait honteusement, montrait un grand manque de foi", j'en suis désolé. Telle, je vous l'assure, n'était pas mon intention. Mais qu'y puis-je ? Je ne suis qu'un humain avec son caractère, ses faiblesses et ses maladresses, qui laisse inévitablement autour de lui des impressions et des sentiments divers et contradictoires. Je ne suis pas un ange et je me demande une fois de plus pourquoi le Père est venu chercher pour une mission prophétique aussi difficile un pauvre type comme moi, qui montre ainsi son peu de foi, de grandeur et de courage.
Mais si vous êtes un pénitent et un moissonneur, vous êtes sorti d'affaires, vous avez échappé à mon emprise néfaste, et cela, au moins, je vous l'ai enseigné. Du moins, je l'espère.
Merci quand même, frère Sylvain, pour votre commentaire.

02sep20 222C6
Toutes vos entrées, je les lis avec grande attention, et dans celle-ci,  à part le deuxième -t- manquant à "débatteur" et quelques difficulté à bien saisir telle ou telle de vos métaphores, je m'y suis complètement retrouvé, moi profondément "contestataire".
Mon actuelle relecture de Jérémie, très contesté et lui-même comme vous (malgré la moindre fiabilité de son texte) prophète contestataire avec sa grandeur et ses limites, me mènerait plus loin qu'il ne serait sage ici.
Mais je tiens à vous remercier pour la finesse et la pertinence de vos conseils. Moi-même, en m'emportant vivement contre ma seconde sœur qui n'avait pas même envisagé votre honnêteté, j'ai découvert en moi ce côté "caractériel" dont vous parlez, même si c'est, comme dit ma psy, "moins grave" que chez d'autres... Puisse vôtre invitation entrer profondément dans nos cœurs et patiemment y fructifier.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Merci de me signaler cette faute d'orthographe : débatteur avec un seul t. Brr... je vieillis. J'ai corrigé.
Frère François, vous me remerciez "pour la finesse et la pertinence de mes conseils" et j'en suis ému.
Ah ! si Jérémie n'avait été que le seul à être "très contesté"... Et Jésus, donc ? Il a été tellement contesté qu'on la cloué sur une croix où il mourut lentement dans les affres de l'étouffement pour lui apprendre à se conformer aux seules leçons données par le Sanhédrin et par le procurateur romain. Chaque phénomène du monde est une relation entre deux forces, parfois entre plusieurs forces. Nietzsche disait que la volonté de puissance ne pouvait se manifester que dans un état de résistance, que la volonté de puissance est sans cesse en recherche de ce qui lui résiste. Je crois que c'était la position de Jérémie comme de Jésus et de beaucoup d'autres témoins du Père. Telle est de même notre position comme pénitents : résistance au péché, ou comme apôtres : résistance à un monde que nous désapprouvons et qu'il faut changer. Nous ne pouvons nier que nous sommes, comme le furent Jérémie, Ézéchiel, Isaïe, Jésus, etc., mus par une volonté de puissance... Établir la puissance du Bien contre celle du Mal.
Ce monde n'est, en fait, qu'un combat entre diverses volontés de puissance. La difficulté de notre mission vient aussi de là. Entre nous, vous, moi, nos frères, nos sœurs, qui luttons derrière les mêmes créneaux, cette résistances les uns aux autres joue de même ; les relations entre humains connaissent des hauts et des bas selon que certaines volontés en surmontent ou en contournent d'autres. Peut-être votre deuxième sœur n'avait-elle pas tort de ne "pas même envisagé mon honnêteté". Pour elle je ne suis pas honnête, puisque pour elle l'honnête repose sur autre chose ; c'est sur ce fond que sa volonté de puissance s'appuie. Toute contestation s'appuie ainsi sur quelque chose de sincère, qui est force propre, personnelle. L'essentiel, du reste, est qu'elle soit une pénitente. Qu'elle pense du mal du prophète n'est pas grave en soi. C'est là qu'on voit la prodigieuse Sagesse de La Révélation d'Arès qui sait que les hommes sont trop faibles pour ne voir qu'une seule ligne de bien. Alors, dit Dieu, ne regardez pas la ligne... le fil, contentez-vous d'y marcher en équilibre. C'est ça la pénitence.

02sep20 222C7 
Voici une entrée qui fait émerger l’humilité, essentielle dans les relations, mais aussi signe de hauteur d’intelligence, d’ouverture d’esprit.
Il me revient à cet égard, une pensée de  Don André Louf, ancien père abbé de l’abbaye du mont des Cats, à une quarantaine de kilomètres de Lille, au sujet de l’humilité. Je n’ai plus le livre, je vous la cite à peu près, de mémoire.
"Écoutez ceux qui vous apprennent quelque chose, écoutez aussi ceux qui ne vous apprennent rien, écoutez enfin ceux qui vous critiquent, vous détestent, car ils sont comme vous Image et Ressemblance de Dieu", car ils ont été créés, programmés, structurés à la "Norme" du Créateur, si je peux dire.  
Seulement la liberté d’indépendance a vite ou progressivement détourné l’homme de son Origine. Elle l’a rempli d’orgueil et d’inconscience. L’égo, habité par ses sens, son image, sa compréhension, sa culture, devenu ignorant, s’est laissé envelopper (enfumer) par une conscience collective conditionnante, celle du système.
S’il m’était possible de me représenter ma propre conscience, comme un gâteau, j’y verrais trois parts : une part ignorante soumise à ma matière, mon corps, mes sens, mon intellect, une part conditionnée par la culture de mon époque, et une toute petite part programmée selon la Norme du Créateur. Il me faut alors augmenter cette portion étouffée par les deux autres, de façon à ce qu’elle occupe toute la surface du gâteau. Ceci n’est qu’un schéma simpliste évidemment faux, car la conscience n’a pas de bordure, de limites, etc.
C’est tout un travail de libération, qu’il faut faire et refaire sans cesse, car il y a une résistance face à la re-structuration de la conscience humaine : Non seulement résistance extérieure de la conscience collective conditionnante, celle du système qui produit toutes sortes de détracteurs issus de l’idéologie politique,  de l’idéologie religieuse, de l’idéologie de l’ego, mais encore résistance intérieure de la conscience individuelle ignorante qui se protège, car encombrée de mémoires anciennes, d’habitudes, soumise à l’hypersensibilité de l’ego, à l’endormissement, et même à l’inacceptation de cette information trop puissante qui est d’être l’Image et Ressemblance du Créateur, ce qui est hors-norme de l’humain ordinaire.
C’est bien pour cela que l’action, la pratique de la pénitence, suffit à avancer dans la conscience d’être Image et Ressemblance et à vibrer si je peux dire, à la fréquence de celle du Père qui est Perfection, Amour, Abondance, même si on reste ignorant de ce qu’on est.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire.
Il faut sans cesse revenir à la réflexion, Et vous y contribuez, mon frère Charlie. Oui, il faut revenir sans cesse à la source, au fond de chacun de nous, où jaillit la nécessité d'une compréhension moins floue qu'elle n'est habituellement de la métaphysique où il nous faut plonger... dans la mesure où la "petite part de gâteau" dans laquelle gît ce que vous appelez "la Norme du Créateur" comme... que dire ?, la fève dans la galette des rois. Il nous faut quand même agrandir la part de la "Norme du Créateur", être les penseurs du monde réel comme j'appelle le monde changé, qui existe déjà, mais seulement virtuel, caché dans l'énorme monde artificiel où nous vivons.
Le temps est venu, avec La Révélation d'Arès, de penser autrement notre rapport au monde.
Il nous faut mettre toutes nos forces au service de la reculturation spirituelle de l'humanité. D'autres l'ont déjà fait avant nous, comme Marguerite Porete, que je cite, ce qui démontre qu'ils ne sont quand même pas morts pour rien. Ils ont montré qu'elle n'est pas morte, la culture dont le sang humain lui-même est le fleuve. Le Père fait certes de nous, les Pèlerins d'Arès, des apôtres qui vont par les rue annoncer qu'il faut entrer en pénitence, mais aussi des penseurs qui devront savoir éveiller l'attention des mortels sur les conséquences dévastatrices du matérialisme épais qui règne aujourd'hui ou, si l'on préfère des conséquences du détachement au Réel de ce monde, qui n'est pas dans les mots, la jouissance ou la douleur et les mille problèmes, mais dans le fait que l'homme a brûlé ses vaisseaux et ne peut plus prendre le Large, dresser son âme comme une voile. Vous pensez beaucoup et vous exprimez des choses qui seront tôt ou tard précieuses à nos frères pour mieux expliquer aux humains la situation qui peu à peu les aspire comme des sables mouvants.
Avoir la foi n'est pas attendre la lune à la suite d'une prière aussi fervente soit-elle, c'est revenir à la nécessité de revenir au Réel, au Vrai, , c'est redessiner un avenir pour l'humanité qui est spirituelle avant d'être intellectuelle et biologique. Contre l'immense procession des négations, des erreurs, des mensonges, nous devons triompher. Ouvrons la voie à une nouvelle idée de l'homme !

03sep20 222C8
Votre blog devient un point stratégique. En tous cas, il a l'air d'attirer beaucoup de regards.
J'en profite pour faire voir cette vidéo.

Un ou une inconnu(e)

Réponse :
Frère ou sœur inconnu(e), je suis impressionné par ce rassemblement impressionnant d'Irlandais protestant contre le lockdown ou confinement. C'est une manifestation anti-masques, qui est répétée dans divers pays de la planète. On m'a déjà adressé quelques vidéos montrant des manifestations anti-masques et pour la liberté aux USA, en Corée, en Nouvelle Zélande, en Australie, en Allemagne et quelques autres pays, mais je ne les ai pas affichées, parce que, même si je suis sympathisant de ces manifestations, mon blog a d'autres objectifs que ceux-là. Je fais une exception pour vous. Je ne sais pas vraiment pourquoi.

03sep20 222C9
Bonjour, Frère Michel,
Cette entrée témoigne bien des tribulations dont est victime le mouvement des P(p)èlerin d'Arès.
Ceci, je pense, est majoritairement cause par les petits pèlerin d'Ares (pèlerin d'Ares non engagés), qui a mon avis sont sous l'influences des Nicolaïtes.
https://www.youtube.com/watch?v=pAhblV6twZ8
ce que les chrétiens évangélistes appellent l'esprit de Jezebel :
https://www.youtube.com/watch?v=_f9WUjmfBIQ
Ces petits pèlerins ont des pratiques originaires du paganisme comme la divination, car ils pensent que juste pointer son nez au pèlerinage est suffisant.
Le problème étant aussi que dans leur pratique païenne ils attirent d'autres gros poissons tels que des politiciens ce qui risque fortement de destabiliser notre mission et notre mouvement.
Nanon O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Merci, ma sœur Nanon, pour ce commentaire qui m'apprend quelque chose que j'ignorais, à savoir qu'il existe encore en Grande Bretagne des Nicolaïtes assez influents selon vous pour déranger l'expansion d'un mouvement de ce que vous appelez "les petits pèlerins d'Arès". En France il existe peut-être par ci par là des Nicolaïtes, mais je n'en ai jamais entendu parler et je n'en évidemment jamais rencontrés. Mais de quelle(sà sorte(s) de Nicolaïtes parlez-vous ? Ce mot recouvre des descriptions assez diverses.
L'Apocalypse qui ne fait pas partie des livres que nous lisons autrement que par curiosité, fait allusion en (Apoc. 2/6/15) à la "doctrine des nicolaïtes", qui sévissaient à Éphèse et à Pergame et prônaient des pratiques ésotériques et un certain libertinage. On ne sait rien de ce mouvement au premier siècle. Irénée de Lyon et Clément d'Alexandrie ont cité sous ce nom des sectes gnostiques, inconnues par ailleurs, qu'ils rattachaient à un certain Nicolas, "prosélyte d'Antioche", un des Sept choisis par les Apôtres pour les aider dans le service des pauvres (Actes des Apôtres 6/5). Au Moyen Âge, on appela nicolaïtes les prêtres qui n'admettaient pas la loi du célibat. Bref, tout cela me paraît très secondaire aujourd'hui.
Ne vous inquiétez pas pour ces frères et sœurs humains, ma sœur Nanon. Poursuivez votre pénitence et votre mission comme vous l'avez fait jusqu'à présent, car, de toute façon, vous rencontrez dans votre apostolat des personnes qui peuvent former des adversaires beaucoup redoutables. L'apostolat est un combat, certes pacifique, mais combat en ceci qu'il a pour but de ramener sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes le plus possible de nos frères et sœurs humains.

03sep20 222C10 
Bonjour et un grand merci, Frère Michel, pour cette entrée que je trouve, spontanément, tout simplement magnifique !
Un régal !
C'est un point de vue, sans que ce soit des assertions ou des affirmations péremptoires, plein de grandeur, de sagesse, d'intelligence à l'égard de ceux qui contestent, qui, pour mille raisons, se montrent critiques. Oui, les contestataires méritent qu'on leur prête une oreille, un regard attentif.
Fraternellement et affectueusement, sans oublier Christiane.
Marie-Pascale N. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Je suis très touché, ma sœur Marie-Pascale, par ce commentaire.
Nous sommes jetés par le Père dans un apostolat difficile, apparemment impossible mais que nous savons possible, parce qu'il a pour origine la Vie qui du fond de nos entrailles aux espaces infinis répand son Bien sur tout l'Univers. Ce monde a besoin d'une énorme restructuration spirituelle ; c'est évidemment en cela que le monde doit être changé (Rév d'Arès 28/7). Pour cela le Père ne s'apppuie pas sur une croisade de fer et de feu, mais sur des êtres d'une fragilité et d'une vulnéralibité extrêmes : nous ! C'est évidemment parce qu'il sait que la force ne résout rien et que c'est le cœur pieux et honnête qui peut tout résoudre avec le temps. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour donner à notre mission une énergie créative, qui réveille la foi.
Nous vivons dans un monde qui aujourd'hui ne croit plus qu'en l'offensive technologique pour résoudre ses problèmes. Contre le covid-19, qui n'est en réalité qu'un virus de grippe pas sans danger mais plutôt bénin dans l'ensemble n'est envisagé que le vaccin. C'est catastrophique, parce que c'est placer l'humain sous la protection de la seule matière et lui enlever la puissance de la spiritualité. C'est faire de l'homme l'équivalent d'un cafard qui court dans la cuisine en quête de miettes de pain en ignorant complètement qu'il dépend d'un ordre Vivant dont le Sein protecteur est le plus grand possible. Il nous faut donc faire émerger l'homme de ces décombres de la Vérité, qui n'est plus qu'une inconnue rejetée dans l'infini. Une gageure, mais ni imprévue, ni inacceptable. Les tenants du matérialisme épais dans lequel nous sommes tombés croit que l'homme y a ses pieds pris comme dans du béton et n'en sortira pas, mais ils se trompent ; un seul coup d'œil sur l'Histoire montre que dans ce monde pécheur rien ne dure, parce que rien ne peut durer. L'Histoire n'est qu'une suite d'avènements dont aucun ne s'est définitivement installé. Notre heure viendra et là nous pourrons jeter à nouveau vers la Vie le pont qui a été détruit depuis longtemps.
Nous ne sommes pas les seuls à lutter pour une respiritualisation de l'humanité. Mais c'est une guerre qui fait silencieusement rage, parce qu'un seul camps est armé : celui du matérialisme, pour le moment. D'un côté les puissants il y a la science, la technologie et les subventions apportées par l'impôt, car vous comme moi nous payons l'impôt du matérialisme. Mais ce camp des forts est en fait déjà en guerre civile à cause de la concurrence. Le matérialisme certes, malgré les rivalités qui le minent, retient actuellement le monde à ses intérêts. Et nous, les spirituels, qu'ils soient les Pèlerins d'Arès ou d'autres, sommes démunis et, ce qui est à mes yeux plus grave, nous avons perdu depuis des siècles le savoir-faire apostolique. C'est cela que nous apprenons à présent à retrouver. Et nous le retrouvons peu à peu. Vous semblez être une petite mission dérisoire à Nice dans vos 30m² de la rue Biscarra, mais en fait vous préparez un avenir fort à notre mouvement. Quand il deviendra fort nous serons, vous et moi, dans les étoiles, mais delà nous ne serons pas non plus inefficaces. Et dans cette formation qui est la nôtre, les contradicteurs ne sont pas inécoutés car eux aussi parfois apportent quelque chose.
Encore merci, sœur Marie-Pascale, pour votre commentaire.

05sep20 222C11 
Voici les tracts pour le salon que nous avons fait avec Èvy en prenant les textes de frère Michel du blog.
Nous sommes en train de créer avec David et Èvy un marque page pour la sortie de la conférence.

Tract 1 : Recto :
Tract 1 Mandelieu 2020 recto
Tract 1 : Verso :
Tract 1 Mandelieu 2020 verso
Tract 2 : Recto :
Tract 2 Mandelieu 2020 recto
Tract 2 : Verso :
Tract 2 Mandelieu 2020 verso
Rebecca R. Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Je suis rentré à Bordeaux hier soir, après des soins qui ont considérablement atténué ma douloureuse et handicapante sciatique — Ma fille Anne est vraiment une ostéopathe de grand talent, qui a fait à sa manière ce que la médecine ne pouvait plus me faire — et j'ai trouvé ce matin ce message sur l'intranet de la mission de Nice. Bravo ! J'aime beaucoup de tract.
Tout tract est réducteur — c'est l'inévitable problème du genre —, mais j'aurais pour ma part complété "Au fond de toi, oublié est Dieu" en mettant "Au fond de toi est Dieu ou la Vie" et en écrivant à la ligne ceci : "autant qu'Elle occupe l'espace infini" à la place de "Es-tu méchant ou médiocre ?" qui ne sert à rien et qui peut être mal interprété.
Peut-être aussi aurais-je fait un tract rouge et un tract bleu (ou vert, ou marron, etc.) au lieu, de deux tracts rouges. On remarquerait ainsi plus facilement qu'il s'agit de deux tracts différents, surtout en les voyant par le verso.
Mais ce ne sont que des conseils ; ces deux tracts sont bien, de toute façon.

05sep20 222C12 
"Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un dieu, (…) entendent imposer la loi d’un groupe, non. La République, parce qu’elle est indivisible, n’admet aucune aventure séparatiste."  Macron le matin du 4 septembre 2020, au Panthéon.
Nous sommes, de fait, de bien autres dimension et attente...
Fraternellement à vous
Michel M. d'Île de France.

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce commetaire. Votre commentaire est court, mais il déclenche en moi une intense pensée.
La Révélation d'Arès est créatrice d'un très simple mais très puissant réalisme. Elle pose la réalité très sobre, sommaire et relative de la métaphysique qui relie l'animal pensant à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) qui a fait éclore en lui un nouvel être, que la Parole appelle l'homme.
L'homme c'est vous, c'est moi, c'est aussi bien le savant athée du Centre spatial Lyndon B. Johnson (NASA) que le papou supersitieux de Nouvelle Guinée. Tous les hommes sont participants des Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Le problème à la solution duquel la Parole d'Arès nous demande de participer n'est pas idéologique, il n'est pas de réunir ces deux êtres-là : le savant et la papou, sous une culture unique, mais de réélaborer la Pensée de la Vie — car le Vie est aussi Pensée — qui les anime tous deux et qui anime tous les humains vivants, qu'ils soient dans la chair ou réduits à l'âme, la Pensée de la Vie qu'à l'échelle humaine la Parole appelle bonne pensée, qui va haut (xxxvii/9, xxxviii/2). Cette Pensée et notre pensée reposent toutes deux sur un vecteur extrêmement puissant et libre (10/10) : l'amour. C'est lui, l'amour, qui est ce que vous qualifiez de "bien autres dimension et attente".
Oui, nous sommes absolument ailleurs. L'amour est notre tapis volant..
Quand La Révélation d'Arès parle de Vérité comme étant le fait à provoquer que le monde doive changer (Rév d'Arès 28/7), redevienne donc le monde qui fut il y a très longtemps et qui reste celui du Dessein génésiaque, mais qui donc cesse d'être le monde qu'a fabriqué Adam (2/1-5), car qu'a fait Adam, mû par la liberté absolue (10/10) ? Il a fait l'impasse sur le Dessein. L'impasse, c'est ce que l'étudiant, n'a pas appris, c'est donc ce qu'il ignore quand il arrive à l'examen. Or, le temps de l'examen est arrivé. De là La Révélation d'Arès en 1974-1977. Il y a par conséquent une énorme lacune à combler, qu'il nous faut travailler à combler. De là, entre autres raisons, l'énorme difficulté de la mission, le dialogue de sourds entre ceux qui savent et la vasteté humaine qui ignore, qui ne comprend rien à ce que nous lui communiquons.
Il nous faut prendre conscience de toute la généalogie dont relève le passage long et extrêmement complexe du Dessein (Rév d'Arès 28/27) du Créateur vers l'état où se trouve aujourd'hui le monde et nous prendrons conscience de la difficulté de la mission à nous confiée. C'est ainsi que nous comprenons que nous sommes placés bien au-delà des idées étriquées, voire même minuscules, qu'est la croyance dans les dogmes, les rites, les sacrements, les religions, les lois, la politique, etc. Nous ne sommes pas plus adversaires des religions que nous sommes adversaires des humains, nous avons autre chose d'infiniment plus puissant à exhumer, à remettre en valeur. C'est sous cet angle de dépassement que nous avons à comprendre le réalisme pas seulement profond, je dirais stupéfiant, au-delà de l'imaginable, qui nous fait reprendre conscience qu'entre l'espace infini, ce que la poésie appelle le Ciel,
et notre Terre immédiate, il nous faut remettre au net la métaphysique, c'est-à-dire la réalité aujourd'hui floue, rêveuse, qui nous sépare des Sainteté, Puissance et Lumière que nous avons mises au coffre dont nous avons perdu la clé, et qui ont quasiment disparu aux yeux des hommes.
Il est clair que nous sommes très loin d'achever l'Œuvre seulement commencée par nos balbutiements dans la rue, sur nos tracts, dans nos vidéos, etc. Il nous faut détricoter — qu'importe que nous passions pour des illuminés ou des sortes de naïves Pénélope ! — le jute des épais
sacs (Rév d'Arès xxx/1, 30/11) qui enveloppent nos pauvres têtes autant que nos cœurs. Tandis que se désépaississent les sacs qui nous enferment, nous commençons à entrevoir sous un peu de Lumière les Forces qui agissent dans l'Invisible qui nous entoure. Je remarque qu'actuellement les missions s'arment d'une argumentation plus juste. Elles s'approchent de la simplicité du simple Réel. Nous commençons à faire un peu mieux voir ou deviner au monde les méandres obscurs des longs fleuves (35/2) qui commence à faire couler l'Événément d'Arès. Dans la nuit les humains ne voient pas encore où ça les mène au fil de l'Eau, mais ils commencent à saisir qu'il ne s'agit pas de religion, mais de Vie, et nous passons déjà moins pour des farfelus. Il faut substituer à ce monde qui meurt — la peur de la mort, le transissement devant l'inconnu, est manifeste dans ces stupides lois de masquage des citoyens — un autre monde qui se crée, il faut redonner un sens à notre vie terrestre. Vie pour vie ! Notre mission n'est pas faite des métaphores imaginaires que sont le jugement de Dieu comme s'il s'agissait d'un Magistrat installé sur un trône au céleste, la paradis, l'enfer, Satan etc. Elle est faite de réalisme. La Vérité (Rév d'Arès 28/7) n'est pas décrite dans La Révélation d'Arès ; elle est future. La Vérité est à rejoindre, à rattraper en somme, et comme nous sommes co-créateurs, puisqu'Enfants du Père, non plus les hères (héritiers xxxv/5) d'Adam, mais les héritiers de l'Infini, il est normal que les pouvoirs de ce monde ne comprennent pas grand chose à ce à quoi nous visons.
Pourquoi M. Macron se déclare-t-il adversaire de tout séparatisme ? En fait, par séparatisme il entend tout ce qui ne rejoint pas ses propres idées dont nous Pèlerins d'Arès sommes évidemment loin. Beaucoup d'espérances ne rejoignent pas les siennes dans ce pays. Notamment nos propres espérances arésiennes, pas seulement parce que nous somme partisans d'un éclatement de la masse pour une confédération de petites, voire même toute petites souverainetés dans lesquelles l'amour sera plus facile à installer comme pratique sociale, mais aussi parce que nous entendons inspirer aux humains nos frères une tout autre façon de vivre sociétalement en attendant le Jour (35/8) qui inaugurera une nouvelle existence dont nous n'avons pas la moindre idée. Donc, pour l'heure nous proposons de vivre gérés certes, mais sans politique, de vivre en ressuscitant des concepts vivants déjà disparus au temps de Socrate... Mais Socrate, ce n'est pas si vieux, c'est à quelque vingt-sept ou vingt-huit vies comme la mienne, laquelle a passé comme une lettre à la poste : Je revois en pensée mon enfance comme si c'était hier ! Le temps n'est pas aussi lent qu'il en a l'air. Nous sommes des sortes d'éphémères. Et cette seule idée-là doit déjà être pour M. Macron une sorte de séparatisme ; il parle comme s'il voyait l'homme éternel, à tout le moins Mathusalémien.
Nous ne faisons pas fi de la relativité des points de vue, au contraire puisque nous affirmons que des humains d'aspirations très différentes vivront mieux dans des petites unités humaines que dans la masse qui impose sa culture de la maternelle à l'université. Pour nous ce n'est pas le réel de la masse qui vaut, mais le réel de chaque individu. C'est le passage d'un réel à l'autre qui nous pose un grand problème de définition facilement compréhensible par le commun des mortels.
L'arrangement des apparences et des relations entre humains est le point de totale divergence entre la politique et nous. Il y a un pont métaphysique à reconstruire là au-dessus des fleuves asséchés de l'Éden. Ce n'est pas la moindre de nos tâches. Le vivant qui ne croit pas dans sa survie et moins encore dans sa survie créatrice au-delà du temps et de l'espace ne voit la réalité que dans les apparences de la vie terrestre. Entre sa vie, s'il est humain, et celle d'un cafard, s'il est insecte, point de différence pour le matérialiste ; il croit finir pourrissant dans un trou, dans la plinthe d'une cuisine ou dans un coin de cimetière, qu'importe. Il n'a aucune idée de l'éternité et du génie qui gisent au fond de lui, s'il est humain. Il se croit cafard. Il n'a rien compris à l'activité créatrice du monde où l'humain possède en lui autre chose de vital que la chair, le sang et l'os. Il n'a pas compris que le seul fait qu'il puisse seulement, oui, seulement, songer à cette possibilité d'éternité ou d'infini — Basile le Grand disait d'intensité — en lui fait de lui tout autre chose. Mais quoi ? demande-t-il goguenard. On ne peut que lui répondre : la Vie qui est une bombe qui n'en finira jamais d'exploser et de répandre immortellement ses éclats de vie. Le matérialiste ne croit qu'en ce qu'il voit... Mais pourquoi n'a-t-il plus les yeux du cœur ? Ouais, ouais... Nous avons beaucoup de choses à ranimer, notamment ces yeux-là, devenus aveugles.
J'arrête : Vous avez écrit quatre lignes et je me répand en innombrables lignes. Pardonnez ma logorrhée !

06sep20 222C13
Cette image affichée sur ma page facebook par Maxime W. est magnifique.
Je ne résiste pas au désir de l'afficher.
Michel P. le webmaster
Bateau sous l'orage

07sep20 222C14
J'aime décidément beaucoup les images que je trouve dans mes boîtes sur facebook, mon formulaire commentaire, mon courrier postal, etc.
Voilà une aquarelle réalisée en juin 2020 à Arès par notre sœur Anne V. de Bretagne-Centre. J'aime particulièrement la belle simplicité de cette image, qui est bien ce que je voyais chaque soir en faisant ma promenade le long de la grève à Arès de 1974 à 1992, les bateaux sur les javeaux par marée basse avec au loin dans la grisaille... Arcachon et les passes qui débouchent sur l'océan.
Michel P., le blogmaster
Aquarelle, Arès par Anne V.

07sep20 222C15
Bien aimé prophète,
Il ne se passe pas un jour sans que des contestataires apparaissent quelque part dans le monde et s'ensuivent aussitôt la censure et de virulentes critiques à leur égard, voir purement et simplement l'élimination comme ce fut le cas pour Marguerite Porette du temps de l'Inquisition. Ce monde est divisé, les hommes sont agités, grouillent en tout sens comme des fourmis autour d'une fourmilière mais ne connaissent plus leur route, ni la sérénité. L'homme est vraiment déspiritualisé.
Le mot "spirituel" est même aujourd'hui rejeté dans le milieu des Compagnies d'Assurance en France. Nous en avons fait l'amère expérience au moment d'assurer notre local. Notre assureur où nous étions client depuis plus de 20 ans, sans jamais déclarer le moindre incident, a refusé de nous assurer sous prétexte qu'il n'avait pas de produit adapté à notre association. Par contre, il voulait bien maintenir la Responsabilité Civile ! Bien sûr, cela ne vient jamais de l'agent qui détient le bureau au nom de la Compagnie. Notre agent regrettait de ne pas pouvoir nous assurer et nous à même dit que malheureusement nous ne trouverions personne pour nous assurer. Alors, nous avons entrepris le tour des différentes compagnies pour vérifier.
Nous avons découvert effectivement qu'ils s'étaient tous concertés pour retirer de leur produit tout ce qui était lié à la politique et au religieux ! Là aussi, on filtre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. L'agent doit remplir le dossier auquel il faut joindre les statuts de l'association et le soumettre à un bureau qui décidera pour lui. Tous ceux consultés ont refusé ou n'ont pas répondu.
Est-ce nouveau ? Certes non, nous connaissons ce problème pour l'avoir déjà vécu durant la politique anti-sectes des années 90, une politique avec des positions excessives et controversées qui valut à l'époque à la France quelques critiques de l’Assemblée parlementaire européenne. Et bien les choses semblent devenues encore plus difficiles aujourd'hui. L'économie devenant de plus en plus sous la coupe de grands groupes, nous constatons que les petites compagnies disparaissent.
Dieu merci, il reste encore quelques bonnes âmes avec une conscience libre, y compris dans ces bureaux décideurs. Une personne désireuse de mieux connaître notre mouvement nous a appelé et après notre conversation, elle a vu la discrimination opérée à notre égard et a bien voulu nous assurer.
Certains diront qu'il n'y a pas là de quoi se mettre la rate au court-bouillon. Certes ! mais ce sont ces petits riens qui nous dévoilent la réalité d'une société où il faut constamment se battre.
Mais ce que nous retenons surtout, c'est qu'aujourd'hui les milieux financiers, politiques et religieux se sont refermés sur eux-mêmes, excluant tout nouveau venu, pour finir par s'exclure entre eux. Comment en est-on arrivé là ? Est-ce que les Compagnies d'Assurance, ayant une économie de rentabilité, ne veulent plus prendre de risques avec des locaux souvent saccagés ? C'est vrai pour les locaux politiques mais très rare avec les locaux spirituels ! Est-ce le refus de participer à la diffusion d'idées contraire à l'esprit "républicain" ?  Nous n'en sommes qu'à des suppositions, car en réalité nous ne savons pas. Quoi qu'il en soit, nous voyons, là encore, que c'est la peur qui devient un élément moteur de la société. Quelle tristesse ! Car quand la peur devient le moteur d'une société elle ne peut que régresser. Régression économique, régression sociale, régression spirituelle.
Dur labeur (Rév d'Arès 31/6) pour nous, pénitents et moissonneurs, car nous ne devons pas seulement écouter les contestataires pour discerner des vérités mais nous devons aussi redonner la beauté à la vie, la vérité au langage, faire passer le langage de dessus l'œil, l'œil du dehors qui compte (ii/10), un langage intellectuel, sans force, ni énergie et devenu incompréhensible pour l'homme commun, vers le langage de dessous l'œil, l'œil du dedans (ii/10), c'est-à-dire le langage du cœur et de la raison. L'amour simple et vrai qui relie tout avec tous. Cet amour qui est indissociable de la liberté.
Nous voyons que les libertés sont partout menacées, même la simple liberté d'expression devient un sujet de fond. Elle provoque, dans différentes partie du monde, les mêmes interrogations. Un article vient de paraître dans "Courrier International" daté du jeudi 3 septembre, quasiment le même jour que votre entrée de blog. C'est une traduction en français d'un article paru dans le New York Times le 16 juillet 2020. L'article n'appelle ni à la pénitence (Rév d'Arès 36/4) ni à la transcendance comme vous l'enseignez (20/2) et c'est bien là que nous voyons le rôle spécifique du prophète (36/17) qui élève et conduit le Peuple (7/1) sur les sentiers chevriers (20/4), vers les Hauteurs (25/4), néanmoins l'article n'est pas inintéressant. Pour ceux qui auront envie et le temps de le lire — l'article est un peu long — ils verront comment le sujet de la liberté d'expression est analysé par un média, de l'autre côté de l'atlantique, pays des libertés.
Liberté d’expression “Cancel Culture” [note du blogger : culture de l'annulation ou de la suppression] : le débat est-il encore permis ?
Dans le monde anglo-saxon, mais aussi en France, la polémique fait rage autour de cette notion utilisée pour dénoncer la mise à l’index de personnes dont les opinions ou le comportement sont jugés offensants. Le phénomène est-il nouveau ? La gauche est-elle seule en cause ? Faut-il blâmer les réseaux sociaux  ? Tentatives de réponses en dix points.
La "cancel culture" détruit le libéralisme [entendu ici comme un système donnant la primauté aux libertés individuelles]. Non, la "cancel culture" n’existe pas. Si, elle a toujours existé. Souvenez-vous quand Brutus et Cassius ont réduit Jules César au silence. Admettons, elle existe, mais elle ne concerne qu’une bande de célébrités nanties qui se croient tout permis et viennent pleurnicher quand les gens leur répondent sur Twitter. Non, elle n’existe pas, sauf quand elle fait du bien et que celui ou celle qui s’est fait clouer le bec le mérite. En fait, elle existe bel et bien, mais pour tout vous dire je ne pourrai pas vous l’expliquer tant que vous n’aurez pas lu au moins quatre lettres ouvertes sur le sujet.
Ce ne sont là que quelques-unes des réponses que vous obtiendrez à une question simple : “Qu’est-ce que la cancel culture ?” – si tant est que vous soyez assez inconscient pour la lancer, comme un appât, dans les eaux tumultueuses d’Internet. Ces réponses sont contradictoires parce que le phénomène est lui-même complexe – mais pas assez pour me dissuader de le résumer en dix affirmations péremptoires.
1. L’“annulation”, telle qu’elle s’entend aujourd’hui, désigne l’action concertée d’un collectif de détracteurs visant à compromettre la carrière ou la réputation de quelqu’un en lui reprochant une opinion ou un comportement jugé infamant ou déshonorant.
Les deux mots clés sont ici “réputation” et “carrière”. Vous n’êtes pas “annulé” si quelqu’un vous chahute ou vous insulte, vous traite de crétin ou de fasciste, si virulentes et menaçantes que puissent être les invectives. Vous risquez en revanche bel et bien d’être victime d’“annulation” si vos contempteurs appellent à vous bannir des tribunes médiatiques, à vous faire perdre votre emploi ou fermer boutique, particulièrement si cet appel au boycott vient de l’intérieur : de votre milieu professionnel, de vos collègues, employés ou clients, sur un forum professionnel ou sur un réseau social spécialisé.
2. Toutes les cultures pratiquent l’“annulation”. La question est de savoir sur quelle base, jusqu’à quel point et par quels moyens.
Aucune société humaine ne vous autorise à dire ou à faire tout ce que vous voulez sans dommage pour votre réputation et votre travail. Aujourd’hui, pratiquement tous les détracteurs de la cancel culture se sont eux-mêmes fixé une limite de l’acceptable et ont eux-mêmes quelqu’un dans le collimateur – généralement une personnalité raciste ou antisémite – qu’ils aimeraient bien “annuler”. Les tenants du conservatisme sociétal qui s’insurgent contre la cancel culture, en particulier, doivent bien admettre que nous ne divergeons que partiellement sur la liste actuelle des offenses méritant censure.
3. L’“annulation” ne remet pas à proprement parler en cause la liberté d’expression, mais une société libérale devrait théoriquement la pratiquer moins souvent que ses adversaires.
L’individu réduit au silence n’a perdu aucun de ses droits liés au premier amendement, en ceci que la Constitution [américaine] ne garantit aucun droit à jouir d’une profession ou d’une réputation donnée. Cela étant, dans sa logique, le libéralisme est censé ouvrir un espace de débat plus large que les autres systèmes politiques et admettre un champ plus varié d’expressions personnelles. On pourrait donc penser qu’une société libérale hésiterait davantage à “annuler”, séparerait plus volontiers la vie privée de la vie professionnelle (ou l’idéologie de l’art) et serait plus prompte à donner à l’individu [mis en cause] des chances de redorer son blason et de retrouver une vie professionnelle. L’Amérique se targue d’être un “pays libre”. Or, même si elle n’enfreint pas la Constitution, l’“annulation” trahit cette promesse – ce qui explique que les débats sur la cancel culture deviennent si souvent des débats sur le libéralisme lui-même.
4. Internet a changé notre façon de pratiquer l’“annulation” et étendu son champ d’action.
D’un autre côté, un sceptique pourrait estimer que c’est moins le libéralisme que l’espace et la distance qui ont fait de l’Amérique un pays libre – on peut en effet toujours échapper aux diktats du conformisme local en “décampant vers l’Ouest”, comme le disait Mark Twain. Mais voilà, à l’ère de l’Internet tout-puissant, nous sommes partout et à tout instant au même endroit. On peut être mis à l’index pour des propos qu’on a tenu devant une foule de parfaits inconnus, pour peu qu’un témoin mette la vidéo en ligne, ou pour une plaisanterie mal interprétée sur les réseaux sociaux, ou simplement pour ce que l’on a pu faire ou dire il y a longtemps, si Internet en a gardé a trace. Et il n’est pas besoin d’être un politique ou une personnalité en vue pour être publiquement humilié et stigmatisé à jamais : il suffit d’avoir passé une très mauvaise journée, dont les conséquences pourraient perdurer aussi longtemps que Google.
5. Internet a brouillé les cartes, et on ne sait plus très bien si la parole devient plus libre ou moins libre.
Aux détracteurs de la cancel culture qui redoutent que l’on assiste à une ère numérique de musellement de la parole, on opposera qu’Internet charrie beaucoup plus d’idées – extrémistes et nocives – que ne le faisaient les revues et la presse quotidienne telles qu’elles existaient au début des années 1990. Il est plus facile de tomber sur des extrêmes idéologiques sur son smartphone que ce ne l’était autrefois dans la presse écrite, et plus facile aussi d’être confronté à des discours haineux.
Or, parallèlement, Internet a accéléré la consolidation de certaines institutions culturelles, si bien que The New York Times, [les grandes universités de] l’Ivy League et d’autres poids lourds exercent plus d’influence qu’il y a trente ans. Internet a aussi incontestablement accentué l’uniformité dans les villes, les régions et, plus généralement, dans les secteurs économiques. Deux changements que reflète parfaitement la polémique sur les critères d’annulation : pour les “annulateurs” en puissance, devant l’anarchie d’Internet, il semble d’autant plus important de fixer de nouveaux critères rigoureux, de peur que les racistes ne l’emportent… Mais ceux qui se retrouvent pris dans la tourmente ont l’impression qu’ils risquent d’être bannis d’un marché journalistique ou universitaire de plus en plus puissant ou d’être en butte à un consensus admis par tous les conseils d’administration ou services de ressources humaines.
6. Les célébrités sont les cibles les plus faciles, mais les plus difficiles à abattre.
L’un des tout premiers exemples de la cancel culture fut la campagne #CancelColbert, lancée en 2014 par une militante en représailles à un tweet satirique [et jugé raciste] publié sur le compte Twitter de l’émission Colbert Report. Six ans plus tard, Stephen Colbert est plus présent que jamais à la télévision. Tout comme l’humoriste provocateur Dave Chappelle, la romancière J. K. Rowling et bien d’autres personnalités en vue de la culture populaire qui ont été pris à partie par des meutes d’internautes et n’en ont pas moins continué à vendre, à s’exprimer et à se produire en public. Leur résilience explique que certains pensent que l’annulation ne concerne que des célébrités se plaignant des critiques qu’elles essuient. Si quelqu’un a un nom suffisamment connu, ou suffisamment de fans, il faut placer la barre très haut pour l’annuler, et la célébrité en question pourrait même en profiter pour exploiter la haine de ses contempteurs afin de confirmer sa popularité ou de renforcer la cohésion de sa base.
Mais tout le monde n’est pas une célébrité, et…
7. La cancel culture s’exerce plus efficacement contre des individus encore en devenir dans leur domaine, et elle influence beaucoup de gens qui ne sont la cible d’aucune campagne d’ostracisation.
L’objectif de l’annulation est en dernier lieu d’établir des normes de bien-pensance pour la majorité, et non de ramener les étoiles sur terre. Un climat de dénigrement peut ainsi modifier la façon dont les gens parlent, débattent et se comportent, même s’il ne parvient pas à détruire la carrière de toutes les célébrités qu’il cible. À quoi bon s’en prendre à J. K. Rowling si l’on peut dénigrer la romancière moins connue qui prend fait et cause pour elle [une référence à l’auteure jeunesse Gillian Philip, lâchée par ses éditeurs pour avoir soutenu les propos jugés transphobes de J. K. Rowling ? À quoi bon réclamer la tête des intellectuels en vue qui ont signé la tribune contre la cancel culture parue dans le mensuel américain Harper’s si l’on peut dissuader des gens deux fois plus jeunes qu’eux de dire ce qu’ils pensent ? Il ne s’agit pas de punir tout le monde, ni même beaucoup de monde, mais d’humilier publiquement ou d’intimider suffisamment d’anonymes pour contraindre les autres à rentrer dans le rang.
8. La gauche comme la droite pratiquent l’annulation ; mais aujourd’hui la droite est trop faible pour le faire efficacement.
Lorsque des conservateurs cherchent à faire sanctionner des professeurs d’université pour antiaméricanisme, ou à empêcher des détracteurs d’Israël de s’exprimer en public en les accusant d’antisémitisme, cela relève-t-il de la cancel culture ? En un sens, oui. Mais la droite a connu sa dernière heure de gloire culturelle dans le climat patriotiquement correct de l’après-11 Septembre, ce qui remonte à une éternité quand on parle de culture. Aujourd’hui, les gens les plus exposés à la cancel culture de droite œuvrent généralement dans le champ du conservatisme professionnel de l’ère Trump. (Mais ils sont souvent promis à un bel avenir de “Never Trumpers” [“Jamais été pour Trump”]). À droite, les tentatives d’annulation relèvent essentiellement de luttes de pouvoir sur un territoire de plus en plus réduit. À gauche, les guerriers de l’annulation s’imaginent conquérir tous les territoires non occupés par Fox News.
9. La virulence du débat sur la cancel culture s’explique autant par le rôle central d’Internet comme outil d’annulation que par la montée en puissance des valeurs morales de la gauche réputées justifier l’annulation.
En d’autres termes, ce n’est pas simplement une question de technologie ou d’idéologie, mais une alliance des deux. La jeune gauche montante veut s’inspirer des tabous actuels sur le racisme et l’antisémitisme pour repousser les limites de l’inacceptable, à travers des définitions élargies du racisme, du sexisme et de l’homophobie, une théorie plus radicale sur les propos et comportements susceptibles d’être “offensants”, et des règles linguistiques plus précises que tout professionnel respectable se devra d’observer. À cet égard, au sein des institutions comme à l’extérieur, les mécanismes d’Internet et des réseaux sociaux sont essentiels pour favoriser ce mouvement.
Cette nouvelle orthodoxie de gauche serait-elle illibérale ou ne ferait-elle que remplacer le vieux consensus protestant du libéralisme par une nouvelle éthique ? Laisserait-elle davantage de place à des voix jusqu’alors marginalisées, ou contribuerait-elle plutôt à bâillonner des opinions majoritaires d’hier qui passent aujourd’hui pour “phobiques” ? Ces questions sont légitimes, mais il ne fait aucun doute que les gens qui n’adhèrent pas aux valeurs émergentes sont plus exposés à l’annulation qu’ils ne l’auraient été il y a dix ou vingt ans.
10. Pour s’opposer à la cancel culture de gauche, il ne suffit pas d’invoquer le libéralisme [politique] et la liberté d’expression.
J’ai dit plus haut que les débats sur les annulations sont aussi inévitablement des débats sur le libéralisme et ses limites. Mais pour défendre un point de vue libéral [au sens de progressiste], on ne peut se contenter de défendre la liberté d’expression dans l’abstrait ; il faut la défendre au nom d’un principe important et irréfragable. Les grands principes généraux sont bien beaux, mais si l’on ne peut soutenir des idées contestées pour leur valeur intrinsèque, aucun argument procédural ne tiendra face à un contradicteur passionné, certain de son bon droit moral.
Les libéraux ou les centristes qui s’inquiètent de voir la gauche s’emballer pour la cancel culture doivent donc faire valoir un contre-argument qui ne repose pas uniquement sur des principes de droit à l’erreur. Ils doivent identifier les domaines où ils estiment que la nouvelle orthodoxie de la gauche ne relève pas d’une simple censure abusive mais est purement et simplement erronée, et mener le combat sur ce terrain, sur le fond [des arguments] comme sur le principe libéral. Sans quoi la bataille pour la liberté d’expression risque de leur valoir le privilège de voir leurs propres idées finalement annulées.
Arièle et Philippe C.-C., Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, pour ce propos que vous documentez par l'adjontion d'un article du "Courrier International" que j'ai failli poster en annexe avec un lien, étant donné sa longueur, mais que j'ai quand même affiché avec votre commentaire, parce que je pense qu'il peut intéresser un certain nombre des lecteurs du blog. Il peut notamment aider ceux des missionnaires qui comprennent mal pourquoi on ne les écoute pas dans la rue à mieux comprendre le mécanisme de ce que l'article en question appelle la "cancel culture" qui signifie en anglais "culture de l'annulation ou de la suppression".
Nous vivons au milieu d'une population soumise au bourrage de crâne continuel de l'école, des principes établis, des media, de la politique et naturellement de la religion. Ce qu'on appelle "l'information" est en fait un perpétuel lavage de cerveau qui fixe et distingue dans la tête du quidam moyen ce qu'il doit croire de ce qu'il ne doit pas croire. Il en résulte que tous ceux qui arrivent comme nous, Pèlerins d'Arès à la surface de la vie sociale avec des idées nouvelles, subissent très vite un "déboisement" qui devient "déforestation" si ces idées prennent de l'importance sur les réseaux du bouche à oreille de la voie publique. Mais aucune infortune, comme la nôtre actuelle, ne dure indéfiniment ; un jour ou l'autre nous serons écoutés. Patience et ténacité !

07sep20 222C16
Frère Michel, prophète bien aimé,
Je me sent réconciliée avec ma nature contestataire. Ma faiblesse doit se mouvoir en compassion.
La course du temps écrase les faibles comme la roue, qu’ils se rebiffent ou pas.
Ils manifestent aussi comme une respiration quand l’oppression bouche l’horizon.
Le cri de la douleur n’est pas pris en charge par l’homme.
Quelques changement adviennent mais rien de plus qu’un retour à la normale et la vis des puissants qui gouvernent semble toujours stable, ou elle vacille en attendant de trouver une nouveau mythe pour quand les gens iront voter.
C’est dans une faille qu’on entrevoit un monde à notre aspiration.
C’est là que je suis à la mission.
Beaucoup sont d’accord pour regretter que le bien, l’amour, le pardon, la paix ne soient pas notre moteur de vie, mais seuls les esprits qui voudront en découdre s’attacheront à la pénitence.
Vous êtes toujours dans  mes pensées .
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane.
Anne V. de Bretagne-Nord

Réponse :
saint MoaecComme vous l'avez peut-être vu en 222C14, j'ai affiché votre petite aquarelle d'Arès que j'aime beaucoup.
Et voilà que m'arrive aujourd'hui votre commentaire, que j'aime aussi. Merci pour lui.
Vous habitez maintenant la Bretagne-Centre dans un bled de mille habitants fondé par un "saint' breton pure souche Miog, également connu comme Mieux, Mayeux, Maeoc, Maëc et même Nic, qui avait été disciple d'un autre "saint" breton fameux : Méen. J'imagine toujours ces "saints"-là et l'armée des autres "saints" bretons logeant sous des menhirs, prêchant en breton, buvant sec des pintes de cidre et de cervoise et dormant bienheureux dans les bras robustes de leurs épouses... eh oui ! Bon ! À vous je souhaite seulement d'être pénitente et apôtre (une photo d'identité de "saint" Maeoc qui vous salue bien !).

07sep20 222C17
Cher Frère Michel,
Leurs intentions sont variées comme les reflets des roches aussi nombreuse que les étoiles (Rév d'Arès 27/6). Nous sommes avertis par Dieu, qui connaît bien l'homme, que d'énormes difficultés nous attendent dans la pénitence et la moisson, ce n'est pas du cousu main, loin de là ! Mais pour autant nous ne devons pas nous décourager.
Les individualités sont une richesse à partir du moment où nous savons les gérer ; elles peuvent aussi se retourner contre nous, et faire échouer le plan de Dieu. Pour cela nous devons nous armer de patience et comprendre ce qu'est notre véritable nature humaine. Les systèmes que l'homme s'est donnés (la religion et la politique) n'ont pas cessé de dominer l'homme, même l'individu qui les rejettent ne sait plus où il en est aujourd'hui.
Les arguments vont bon train et combien nous les comprenons. Nous sommes tous pécheurs et c'est entre pécheurs que nous essayons de changer le cours de l'Histoire. La Révélation d'Arès nous apprend que seule la création de l'âme peut venir chambouler tout çà, mais l'âme ne s'explique pas, elle se construit et c'est ce qui nous permets d'écouter les autres, car eux aussi indirectement aspirent à un vrai changement.
Merci, frère Michel, pour cet éclairage qui nous redonne toujours l'espoir d'accomplir ce que Dieu attend de nous.
Marie-Jo et Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul, pour ce commentaire décidé ! J'aime cette détermination.
Je ne sais plus qui disait (peut-être est-ce Nietzsche parlant de sa "Volonté de puissance") que chaque action dans le monde est toujours une relation entre deux forces : Une force s'applique à une autre force qui résiste. Nous avons la volonté de réveiller chez nos frères humains le besoin d'aimer le prochain, mais pour l'heure le prochain a la volonté de faire valoir son soi et c'est son soi résistant qui persiste... Je ne dis pas qui gagne, parce que l'égo ne gagne rien à être égo, sauf une petite satisfaction personnelle.
Cependant, le soi est la base à partir de laquelle l'homme commence à réfléchir, notamment à envisager que le monde n'a pas l'uniformité que croit voir le soi, autrement dit nous l'aidons à soupçonner qu'existent d'autres manières de vivre qui pourraient bien être meilleures ! Nous, apôtres, savons très bien qu'il y a opposition entre notre espérance et l'expectative banale du commun, mais ce n'est ni un match de boxe pour un titre, ni un cerf et une autre cerf croisant leurs ramures pour une biche. C'est une poussée contre une masse que même notre très faible poussée fait bouger, pour l'heure imperceptiblement, parce que la force du monde est sur un sol glissant : l'esprit commun a des principes qui s'opposent aux nôtres, mais il a des principes que les doutes font glisser, déstabilisent. Nous, nous ne glissons pas : C'est le sens de : Plante ton pied ! (Rév d'Arès xL/1). C'est là que Nietzsche, s'il s'agit de lui et de sa "volonté de puissance," se trompait ; ce n'est pas une force contre une force comme un chevalier contre un autre dans un tournoi, c'est la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4) contre l'abrutissement de l'homme.
Beaucup d'hommes abrutis forment une énorme force inerte difficile à faire bouger puis tomber et nous, moissonneurs. Pour l'heure, nous ne représentons encore la Volonté du Père qu'avec nos espérances, notre foi qui n'a encore que la beauté de la sincérité, mais qui n'a pas encore construit la ligne de contreforts de la confiance absolue. Nous manquons encore de contreforts, mais ils vont venir. Les choses s'améliorent peu à peu, du reste : nous posons pierre sur pierre. Nous parviendrons à détruire cette unité de résistance qu'est l'inertie de l'abrutissement parce que celui-ci, qu'embarrasse son énormité, n'a pas de progression, tandis que notre foi est améliorable, emplifiable à l'infini, elle progresse, croît, se développe, vit... Elle est la poussée de la vie au Nom de la Vie ! Nous gagnerons parce que nous avons la possibilité de faire bouger, donc de changer les choses puissantes par le poids, mais immobiles, atone, passives.

07sep20 222C18
Message emprunté à la page facebook Michel Potay :

Caroline, Julien et Denis [de Lorient], nous avons participé au salon "Bien-être" de Trégunc (Finistère) les 5 et 6 septembre 2020.
C'est le premier salon qui a eu lieu suite au covid dans la région.
D'après Angèle l'organisatrice du salon, il y a eu au total 400 visiteurs.
Nous avons pu parler avec beaucoup de personnes car elles posaient des questions.
Six personnes ont assisté à la conférence sur "La Révélation d'Arès, un message d'espérance pour l'humanité" et elles étaient satisfaites.
Nous n'avons pas vendu de livres, mais nous avons distribué trente-sept livrets "Espérances de la Révélation d'Arès". Nous avons eu de bons contacts avec plusieurs exposants du salon.
J'ai enlevé le masque pour la photo, mais nous avons dû le porter tout le temps.
Denis K. de Bretagne-Sud
Salon Bien Être Finistère 5 & 6 septembre 2020

Réponse :
Bravo, mon frère Denis, pour ce commentaire que j'ai emprunté aux messages de votre groupe missionnaire sur ma page facebook. J'ai trouvé qu'il méritait bien de figurer ici. Comme vous avez l'air songeur, ou accablé, ou frigorifié (de là le cache-col peut-être ?) sur cette image ! Mais bon ! Puisque tout sermble avoir bien marché, ce n'est qu'une impression. Je suis très heureux que vous ayez pu être présents dans ce salon.

07sep20 222C19
Cher Mikal, prophète et serviteur du temps qui vient,
Vos entrées sont à chaque fois un ressourcement qui réchauffe en moi le Fond, qui me fait réfléchir dans des directions peu fréquentées. En m’observant je remarque que c’est une réflexion au-delà des mots, dans un silence où règne une certaine paix. Je ne sais même pas comment cela réfléchit en moi, mais cela se fait avec intérêt, et surtout l’envie de percer la nuit de tout ce bazar, cette nuit du péché dans laquelle nous sommes, et qui j’espère précède l’aurore. Je me demande sans cesse, quelle action-parole mener ou non, qui soit fructifiante et qui génère de l’amour.  
Vous écrivez : "Il est normal qu'on nous conteste. Ce monde n'est finalement que de contestation ; on peut n'y voir qu'un problème, mais moi j'y vois sa richesse." J’aime beaucoup ! C’est vraiment une façon de voir résiliente, créatrice de vie [spirituelle] et d’amour.  Ceci s’appliquant vis-à-vis du message donné à Arès.
Dans le monde, aujourd’hui, avec ce qui se passe, il y a contestation aussi. Il y a les tendances dociles aveugles, dociles qui ronchonnent, les dociles de conventions, et ceux qui contestent dans le guichet, qui parlent, car le frère est parleur. Il y aussi les contestataires affichés, dynamiques, parfois passionnés, ou pathologiques, violent, qui sait ?  
Entre ces deux extrêmes : les voies du milieu, les chemins divers, moins visibles, mais peut-être plus déterminants, car ce ne sont pas les vents de surface qui font bouger les icebergs, mais les Eaux des profondeurs. La vérité git dans le cœur de l’homme nous dit La Révélation d’Arès ; l’être humain a été programmé pour retrouver un jour cette Vérité enfouie derrière un fatras d’obstacles.  Quelle chance que vous soyez encore là pour traverser cette crise délicate. Je vous laisse une vidéo, car j’aime aussi écouter ce que disent d’autres, j’aime me relier au reste qui agit dans le monde. J’aime voir que ‘notre petit reste’, plus axé vers le côté spirituel,  n’est pas tout seul dans cette obscurité mondiale. J’aime écouter aussi ce que les frères et sœurs nous font partager à travers images, paroles et vidéos.
Voici ma sélection reçue ce jour, côté belge :
Covid-19 : Vingt-quatre professionnels de santé belges témoignent ; vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=dt7V5lnJ--c — Exhortation et cris du cœur.
Port du masque en extérieur : "Ce n'est pas une décision scientifique, mais politique," vidéo 6 mn
https://www.youtube.com/watch?v=I2XDKA9JCZw&feature=youtu.be
Il dit à un moment : "Nous n’avons plus de capitaine à bord du navire."  Tiens, tiens ! Voilà une réflexion intéressante pour les Pèlerins d’Arès !  Une ouverture vers les petites unités humaines ?
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous considériez que mes entrées constituent "un ressourcement qui réchauffe le Fond, qui fait réfléchir dans des directions peu fréquentées."
L'antinomie entre vérité et vie qui empoisonne le monde depuis des millénaires et qui a forgé la rangée de trônes sur lesquels s'assoient tous les pouvoirs, religieux, politiques, financiers, scientifiques, laisse penser que tout projet de spiritualisation de l'individu pour remplacer l'enrégimentement de la masse par les dogmes ou par les lois est impossible. L'impossibilité n'est cependant solide que si rien ne produit de décalage entre le spirituel et la puissance civile ou religieuse. Or, la mission que nous confie le Père n'est pas celle d'un corps à corps entre les pouvoirs du monde et la Vérité spirituelle que nous sommes chargés de répandre. Le Père nous demande de devenir par la pénitence : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre, une sorte de corps détaché ou supérieur de l'humanité, qu'il appelle polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), non une force matériellement et intellectuellement organisée, mais une force qu'ennoblissent son héroïsme (xxxv/4-12) et sa valeur de Bien, valeur qui ne dépend plus du nombre et des moyens matériels, mais de la valeur du cœur par son incomparabilité.
Pour l'heure, nous sommes loin d'avoir acquis cette valeur, mais tout dans nos projets doit tendre vers ce but que les générations (24/2) à venir atteindront. C'est ainsi qu'un petit reste entraînera la masse sur la Voie du Salut général. Notre mission est... comment dire ? un mouvement de l'être vers le haut, un envol vers l'Être, mais non une lutte contre le moloch de la puissance religieuse et politique. Notre mouvement est libérateur au sens où il veut provoquer le désir incoercible d'installer le Bien en étant nous-mêmes prémisses du Bien, qui n'est pas matériellement mesurable, qui n'est pas charité, parce que dans la charité le pauvre reçoit du riche, mais le riche reste rieche et le pauvre reste pauvre, tandis que le Bien est arrachement au matériel. Le Bien est tout autre chose. Le Bien final sera dénivellement total.
Nous ne pouvons pas clairement opter pour une adaptation immédiate au Bien, parce que pour le moment nous avons besoin de moyens matériel. Le sauteur saute, donc se détache du sol, s'envole, mais il ne peut parvenir à sauter de hauts obstacles sans former matériellement sa musculature. Nous n'en somme pas à la phase exogène de notre mission, mais nous y tendons.
Je sens que vous avez compris cela. J'en suis heureux.

07sep20 222C20 
Frère Michel, merci pour cette entrée qui tombe à pic, car il faut avoir vraiment beaucoup de maîtrise pour garder son sang-froid dans cette période trouble face à l’État et à sa meute de non-contestataires.
Je lis votre nouvelle entrée comme un rappel à la mesure, quelle que soit la forme de contestation. Mesure que vous développiez avec lucidité déjà dans le Pèlerin d’Arès 1993-1996 à la page 536 du chapitre "Bonheur insurgent" et que je me permets de recopier :
"Par ailleurs cherchez toujours la mesure. Vous portant à la réflexion, la mesure vous fera découvrir qu’on n’a pas réponse à tout dans cette génération de péché et d’obscurité, et qu’on ne peut pas toujours trancher. Il arrive qu’on connaisse la réponse absolue, mais qu’on sache aussi qu’elle ne sera pas comprise, pas applicable, parfois même pas formulable, tous juste ressentie, avant qu’un certain stade d’évolution ne soit atteint. D’où insatisfaction. Mais en attendant que revienne l’intelligence [du cœur] en plénitude, cette insatisfaction est sagesse, elle doit être acceptée, valant mieux que des réponses nettes mais erronées, sources de tant d’injustices et de décisions fatales. Mais la mesure, que prescrit La Révélation d’Arès, ne débouche pas que sur l’incertitude dans cette génération, elle régit souvent avec certitude le discernement, la pénétration de maintes questions, l’amour évangélique, la patience et la prudence, l’énergie et l’action, les réactions face à l’adversité, bref l’intelligence [spirituelle] à laquelle on revient toujours…"
Cette mesure, c’est aussi l’appel à voir les choses sur le long long terme (voir entrée 218 : Héros) qui m’aide à dépasser les tribulations du quotidien, et qui me permet d’envisager chaque mission comme un aller et retour entre des Hauteurs Saintes et la vallée grasse afin de trouver des épis murs et leur souffler dessus (Rév. d’Arès ix/1) pour leur donner envie de remonter à la surface de l’Eau (i/13)… c’est "l’Arès-Express". C’est en cela que notre génération est vitale : lancer la locomotive.
Vous répondez au commentaire 221C43 : "Il y a toujours eu un Covid dans le sac à malices des chefs ou dominateurs", mais ce que je n’arrive pas à comprendre c’est l’attitude des grands marchands, du moins ceux de certains secteurs, qui ont aussi du pouvoir : ceux qui exploitent, transportent les matières premières, l’argent, ceux qui contribuent aux campagnes électorales, et proposent parfois des ministres ou des premiers ministres, ces marchands, quels sont leurs intérêts commerciaux à ce que plusieurs secteurs de l’économie mondiale soient complètement paralysés par ce virus du phantasme ?  Pourquoi ne les entend-t-on pas plus fortement ?
Derrière tout cette affaire du Covid et du pouvoir, c’est l’absence d’humanité qui est le plus dramatique. Tolstoï, un contestataire de l’Église orthodoxe que vous avez cité, regrette à travers son personnage de Nekhlioudov "que les hommes ne voient pas devant eux des hommes et leurs devoirs envers ceux-ci, mais leur fonction et ses exigences, qu’ils placent au-dessus des devoirs d’humanité."
Tobie de M. de Genève (Suisse)

P.S. Je suis bien ennuyé du travail que ça vous occasionne car en passant ce commentaire depuis word sur votre page blog, toutes les italiques disparaissent et je ne sais pas comment les rectifier puisque je n'arrive pas à faire apparaître une barre d'outil.

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Tobie.
Ne soyez pas "bien ennuyé". Il n'existe pas de traitement de texte dans le formulaire (application Google Drive), en effet. Cela me fait relire attentivement les commentaires et mettre moi-même les italiques, les gras, les soulignements, et j'ai ainsi une bien meilleure connaissance du texte qu'on m'adresse. Je peux mieux y répondre. De plus j'ai opté, dès l'origine de ce blog, pour une typographie et une façon d'exprimer les références, les citations, etc. de façon contante que les commentateurs sont souvent loin de respecter, même quand ils la connaissent bien. Pourquoi procédé-je ainsi ? Pas pour fixer des normes, mais pour offrir aux lecteurs occasionnels ou aux non-Pèlerins d'Arès une constance de forme qui leur permet (surtout les étrangers qui n'ont qu'une connaissance précaise ou laborieuse de la langue française) de s'y retrouver quand ils naviguent sur ce blog, qui présente aujourd'hui une grosse masse d'écriture.
Oui, il nous faut la mesure, parce que nous avons un très difficile travail d'équilibriste à réaliser : Il nous faut, même si nous en sommes dégoûtés, comprendre notre époque et tous ses défauts, mais sans la maudire, sans la rejeter et même en la respectant, parce qu'il nous faut bien un sol sur quoi marcher, avancer. C'est la mesure qui nous permet de résister à la tentation facile de tout rejeter, de toute casser, etc. Il nous faut nous garder des fautes de logique qui nous feraient donner à l'adversaire (le matérialisme épais qui gouverne) l'occasion de nous écraser. Écrasés nous le sommes déjà quelque peu ne serait-ce que sous la conspiration du silence qui nous ferme les portes des médias. On nous laisse au moins la rue d'où on n'ose pas nous déloger. Nous y serons aussi longtemps que la mesure ne nous fera pas commettre des actes tombant, comme on dit, "sous le coup de la loi". Voyez les Gilets Jaunes qui ont barbouillé de quelques graffiti (la belle affaire !) l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris ! On les traduit devant les tribunaux. Ils ont dépassé la mesure et vont écoper de peines qui, si ça se trouve, seront équivalentes à celles infligées à des cambrioleurs ou des braqueurs d'agence bancaire. Nous ne voulons pas imiter ce genre d'erreur. D'où la nécessaire et sage mesure.
Gilles Deleuze, si je m'en souviens bien, disait que les philosophes étaient des créateurs de concepts et par conséquent des suspects aux yeux des pouvoirs parce qu'étant des créatifs face à des pouvoirs qui sont l'inverse, toujours soucieux de garder le pouvoir, donc immobilistes par nature. La religion ne gêne pas trop le pouvoir parce qu'elle ne crée rien ; elle conte indéfiniment ses histoires de fées ailées et de roi des aulnes. Mais nous, nous arrivons avec des concepts dynamiques, créatifs au plus haut niveau, dont nous ne sommes pas les créateurs, mais dont l'Auteur est le Créateur Lui-même. Les pouvoirs rigolent ou font semblant de rigoler, parce qu'ils ne croient pas officiellement au Créateur, mais ils rigolent jaune parce que notre concept de base est aussi simple que logique : Enseignez l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés et le Mal partira de lui-même à court d'argument. Ce genre d'opération ne produit pas de gros comptes en banque mais des âmes ; le mal fait un profit matériel "sérieux" ; le bien ne donne que du bonheur : Combien vaut le kilo de bonheur, demande goguenard le pouvoir ? On est là dans une totale opposition métaphysique. Nous avons conscience qu'à notre niveau, tant que nous sommes trois pelés et deux tondus, notre argument ne gêne pas beaucoup, mais quand il s'amplifiera, dans les générations qui viennent, l'œil que poseront sur nous les pouvoirs deviendra noir et il nous faudra beaucoup de mesure pour naviguer entre les étocs, les récifs, les brisants qui seront parsemés devant nous. Mais je crois qu'au bout des temps nous réussirons ; je crois que Jésus et son Sermon sur la Montagne trouveront leur réalisation.

08sep20 222C21
Résoudre les problèmes causés par les contestataires... Il y à des jours ou tout nous apparaît clairement : Nous voyons comment résoudre les problèmes, comment s'adresser aux personnes avec qui nous sommes en relation, mais quelques temps après tout ce qui était clair et facile devient compliqué et obscur. C'est qu'intérieurement nous nous sommes éloignés de la Source spirituelle. En nous éloignant nous ne voyons plus distinctement.
Comment nous rapprocher de nouveau ? Par l'amour. C'est lui qui nous pousse à réduire les distances, du moins intérieurement si ce n'est pas possible extérieurement et physiquement.
Donc, accroissons l'amour en nous et nous verrons plus clairement.
Je parle bien sûr de l'amour évangélique. C'est l'amour pour des valeurs spirituelles que nous devons cultiver : la lumière, la beauté, la noblesse. En les aimant nous nous laisserons peu à peu pénétrer par ces valeurs et ensuite nous aborderons tous les aspects de l'existence dans les meilleurs dispositions possibles avec les  divers et innombrables détracteurs qui ont leurs propres directions  et interprétations de la Parole, contraire à celle du prophète.
Le Saint ne repousse pas le siffleur qui chante avec toi (Rév d'Arès xxxi/19), Dieu ne repousse pas l’homme de vie douteuse ou même impie (siffleur) qui aide le prophète dans sa mission parallèle parmi les frères des steppes, qui ne prononcent pas le Nom de Dieu (28/4) .
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour votre commentaire.
Oui, l'amour évangélique est le pont qui permet de garder avec les contestataires des relations d'une fraternité souvent froide, mais fraternité quand même. Mais pour garder debout ce pont, branlant mais franchissable, il faut encore en avoir la force. L'amour n'a de force que chez le pénitent assidu. Le pénitent seul a la force de ne pas fermer la porte, de rester abordable pour le contestataire, même quand il lui arrive de ne plus voir ni comprendre la contestation, il s'efforce de ne pas s'en absenter. C'est la peur, l'agacement, l'autosatisfaction qui tournent le dos à la contestation. Éviter à jamais le contestataire, ce n'est pas seulement s'aveugler face à un obstacle, un barrage, et abandonner la recherche d'un passage, c'est surtout métaphysiquement risquer de se laisser brûler et calciner par un feu que pousse un vent contraire. Il y a toujours des vents contraires. Il faut veiller face à la contestation comme le pompier veille tant que la braise couve. Il ne faut pas s'éloigner et disparaître loin du contestataire comme pour s'inventer la satisfaction d'avoir magistralement raison face à l'erreur misérable — le contestataire ne se trompe jamais complètement — ; la vraie compensation n'est pas dans la fuite, la disparition face aux reproches, elle est dans l'amour, comme vous l'expliquez autrement.
Aux contestataires ne pas opposer alibis, excuses, prétextes, parce que l'on finit par mentir un peu et ce n'est pas bien. Les hommes qui se contredisent offrent les uns aux autres leur propre opacité. Ce n'est pas bon, parce que dans l'opacité on avance à l'aveuglette. Diderot a écrit quelque part (j'ai oublié où) : "Égaré en pleine nuit dans une forêt immense, je n’ai qu’une petite chandelle pour y voir. Survient un inconnu qui souffle ma chandelle et je n'y vois plus rien. Cet inconnu est un théologien." Ne soyons pas les théologiens mettant les contestataire dans le noir absolu. Ne soufflons pas leurs chandelles ; ils ont leur propre chemin à faire ; nous devons les laisser aller ; notre respect est un acte d'amour. Un jour, je n'en doute pas, nous nous retrouverons, eux et nous, à un croisement où soudain nous commencerons à voir le même sentier.

08sep20 222C22
Liberté... libres (Rév d'Arès 10/10) d'être, de devenir, de faire... faire pénitence (28/25 + autres références), libres d'aimer, libres de pardonner, libres d'être dans la paix, libres de toutes peurs et de tous préjugés, libres de contester, libres d'éveiller l'intelligence du cœur, libres de faire tout ce qui mènera à Éden, un jour lointain, si, entre temps, nous n'avons pas démérité, destin choisi librement par une humanité aimante.
Des années m'ont été nécessaires pour comprendre (encore en pointillés !) que moi seule pouvais me donner la liberté de changer, entamer le chemin de la liberté.
Comprendre n'est pas être, mais maintenant je sais qu'amour et liberté sont étroitement liés.
Qu'aurais-je compris si vous aviez réduit la pénitence au seul mot amour, et malgré cela [il m'a fallu] trente ans pour entamer la lente ascension et pour intégrer enfin le dernier verset de L'Evangile donné à Arès que Jésus vous dicta le 13 avril 1974 : Désormais tu es mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même (Tév d'Arès 40/6). Autre étape nécessaire et libératrice.
Aurais-je le temps — aujourd'hui premiers jours de septembre, mon 73ème anniversaire (4 sept) — de permettre à des épis mûrs  de se révéler ?
Comme cette vie est courte, juste le temps du repentir (Rèv 18/4) par l'humilité et la sagesse à acquérir.
Claudine F. de Catalogne française

Réponse :
Bon anniversaire, ma sœur Claudine ! Aurez-vous "le temps de permettre à des épis mûrs de se révéler ?" Mais bien sûr, parce que vous avez devant vous des années d'apostolat encore, et d'ailleurs, vous avez déjà permis à des épis mûrs de se révéler ! Marie pour commencer ! Il ne faut pas faire de la comptabilisation des âmes qu'on aide à naître une religion comme le représentant de commerce comptabilise les marchandises qu'il vend. Nous formons un bloc de témoignage tous ensemble. Quand un "épi mûr se révèle," comme vous dites, quelque part en France, toutes les missions françaises ont contribué à cet éveil. Le réveil d'un épi mûr vient d'un bourdonnement collectif auquel se mêlent d'insoupçonnées Voix du Ciel.
Quant au temps qu'il vous a fallu pour bien comprendre, nous en sommes tous là, ma sœur Claudine. Nous étions dans un désert spirituel ; nous errions et nous avons capté un Son venu des Sainteté, Puissence et Lumière, un Son d'abord vague, confus, flottant, et ce n'est que peu à peu que nous avons bâti le Vrai autour de ce Son. Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps... (Rév d'Arès 12/6) Il nous faut à tous du temps pour réaliser l'ensemble, au reste très simple (la simplicité n'arrange rien, tant nous sommes tous compliqués), et trente ans... ça me paraît un temps très correct pour y voir clair.

08sep20 222C23 
Je viens de consulter le blog d'une sœur musulmane et j'ai trouv& son idee g&niale. En effet, elle a créé des cahiers de salat/penitence pour encourager les freres et sœurs croyants a faire le bien.
Ses carnets s'intitule: "Nourrir sa foi". http://bit.ly/2JhnhNk
Nanon O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Il existe un certain nombre de méthodes, formules, procédures, etc. pour exercer sa foi, sa piété, sa spiritualité un peu comme on apprend (toujours très mal) une langue étrangère. Ces modes ou exercices proposés sont protestants, catholiques, orthodoxes, musulmans sunnites, musulmans chiites, soufis, etc. La méthode proposée par Asma Farès est certainement bonne, mais c'est une méthode qui suit la voie religieuse.
Je m'explique : Tout ce qui est religieux, quelle que soit la la religion, reflète l'erreur fondamentale de la relgion, celle de penser et de laisser penser qu'on ne trouve le lien avec le Très Haut et le Bien qu'à travers des procédés, des règles, des façons de faire bien déterminées. Le procédé proposé, quel qu'il soit, a le très grave défaut de maintenir l'idée que le bonheur spirituel s'obtient au bout d'exercices ou procédures. C'est faux. La naissance de l'âme, le salut, résulte au contraire d'une libération absolue dans une seule direction, celle de l'amour. Or, il n'existe pas deux humains qui aiment de la même façon, qui prient de la même façon. Rien n'est plus étroitement lié que la liberté avec l'amour (Rév d'Arès 7/5, 25/7) et la vraie piété (35/6).
Des frères et des sœurs Pèlerins d'Arès ont parfois songé à proposer au public de tels procédés pour faire pénitence, prier, etc., mais en réfléchissant ensemble, eux ou elles et moi nous avons compris que le danger de telles propositions publiques est d'enlever à l'humain le premier exercice auquel il doit se livrer, celui de sa liberté absolue de foi (Rév d'Arès 10/10). Il n'y a pas une ou plusieurs méthodes pour aimer son prochain, il y en autant qu'il y a d'humains, parce qu'il n'existe pas deux personnes qui aiment de la même façon, qui pardonnent de la même façon, qui font la paix de la même façon ; chacun acquiert une intelligence spirituelle qui lui est propre, chacun se libère de ses préjugés à sa façon parce qu'il n'existe pas deux personnes qui ont exactement les mêmes préjugés. Une seule règle commune : Aimer tous les hommes sans exception, pardonner toutes les offenses sans exception, faire la paix en toutes circonstances, avoir une intelligence spirituelle aussi forte que l'intelligence intellectuelle, se rendre libre de tous les préjugés sans exception. Ceci étant, chacun procède en fonction de sa propre nature, de ses propres moyens. Il faut qu'il ait la volonté (Rév d'Arès 12/4) d'être ce pénitent que le Père demande à chaque homme d'être. Nous sommes des libérateurs, pas des éducateurs.
Le chemin ou sentier du salut — du salut de soi (Rév d'Arès 31/6) contribuant au salut du monde (28/7) — est celui de chacun, ce n'est pas le sentier unique imposé ou le sentier modèle : Sentiers est au pluriel dans La Révélation d'Arès ! Gottfried Benn, magistral expressionniste allemand, pensée puissante, écrivit : "J'ai cherché sans jamais trouver d'où pouvaient venir amour et bonté." Il avait raison ; il n'existe rien qui codifie ou systématise l'amour, la piété, la vertu. Aucun prophète n'a jamais laissé de méthode pour cela. Chaque homme est l'image et ressemblance (Genèse 1/26) suprême du Père ou de la Vie et est fait pour devenir un Dieu... un Dieu (Rév d'Arès 2/13), pas Dieu tout court.
De tout mon cœur j'espère que vous me comprenez, ma sœur Nanon.

09sep20 222C24
La plupart des gens ressentent hélas toute contradiction, opposition comme une forme fatale de scission.
Trop rares sont encore ceux qui, par amour inconditionnel du prochain y cherchent et finissent par y trouver une richesse, ne serait-ce que celle de l'humilité que la contradiction force toute âme honnête à avoir.
Bien souvent l'hostilité voire l'agressivité accompagnent le contradicteur. Il nous faut d'autant plus l'aimer alors, afin qu'il se libère de ses peur, colère et préjugés, pour qu'il  retrouve progressivement sa paix et puisse sereinement dévider, clarifier, faire évoluer sa pensée.
Nous sommes maîtres de notre amour et de notre patience, mais pas de la liberté du contradicteur qui peut rester agressif, nocif, calomniateur, etc. Notre amour se revêt alors de prudence qui n'est jamais fermeture mais une des formes de l'intelligence du cœur.
Le possible, souvent  invisible lien que le pénitent garde avec le contradicteur n'est pas amarré au monde des idées, des options, des convictions, mais à la Vie Une et unifiante.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Belle pensée, ma sœur Annie ! Merci pour elle. Ces quelques lignes constituent un joyau de l'âme ; c'est quand celle-ci laisse le pénitent ressentir ce que vous décrivez ici qu'il ose penser qu'il a une âme.
Vous avez raison de souligner que supporter les reproches du contestataire est un acte d'intelligence, de cette intelligence que l'amour a fait éclore. L'intelligence est cet enfant de l'amour qui permet de mieux porter la vie, de sauver celle-ci quand elle est près de sombrer dans la colère, le rejet, l'égoïsme, et de lui permettre de se rapprocher de la Vie, qui est tout à la fois sa Mère et son Père. C'est dans ces moments qu'on découvre mieux encore qu'on est redevenu libre, donc libéré, et que se fait l'ascension sur le sentier vers les Hauteurs Saintes. L'intelligence permet l'appréhension (la saisie par le l'esprit et le cœur) et le maintien de la relation à l'autre, contestataire ou même ennemi. L'intelligence commande et donne la patience, la sérénité face l'algarade, elle est ici le couronnement de la paix du cœur. L'intelligence rejette les émotions que provoquent l'obscurcissante algarade contestataire, les émotions qui égarent la raison. Le pénitent doit toujours envisager la sagesse loin des remous torrentueux de l'humeur sensible. L'intelligence donne une force exceptionnelle à l'amour.

09sep20 222C25
Vous souhaitez réellement contribuer à changer le système ? Sortez de votre bulle et rendez vous le 12 septembre dans la rue... Au plaisir de vous voir parmi vos congénères !
Axel D. non localisé

Réponse :
Qu'est-ce qui vous fait penser que je ne "souhaite' pas "réellement contribuer à changer le système" ? Je ne sais, frère Axel, ni qui vous êtes, ni votre âge, mais j'ai été dans la rue "parmi mes congénères" peut-être avant que vous naissiez. Je ne vous en veux pas de me croire planqué. Sans doute ignorez-vous que j'ai 91 ans. Je marche mais lentement, je ne peux plus courir et je ne tiens plus très bien sur mon jambes si l'on me bouscule ; risquer plus qu'un autre plus vaillant de se retrouver à l'hôpital en cas d'échauffourée, n'apporte rien à la protestation qu'on voudrait partager. J'ai été, comme mon père, communiste dans ma jeunesse et j'ai participé à bien des manifs en mon temps. J'ai été le premier apôtre de rue de toute l'histoire des Pèlerins d'Arès. Des avanies, j'en ai subi.
Si je suis dans un "bulle", c'est parce que l'âge m'y a mis.

09sep20 222C26
J'aime beaucoup votre dernière vidéo celle ou vous parlez avec beaucoup de simplicité et d'honnêteté de votre conception de Dieu. C'est aussi la mienne.
J'aime beaucoup aussi votre entrée 222 "la liberté de contester", celle ou vous dites "Écouter n'est pas forcément approuver, mais l'écoute fait parfois dans le brouillard quelques déchirures par où peuvent passer, pourquoi pas ? quelques parfums du Ciel. Il arrive aux dénigreurs et aux contestataires de dire deux ou trois choses utiles"
Eh bien, je suis ce dénigreur et je peux vous dire deux ou trois choses utiles... et même davantage.
Écoutez moi, ne me fuyez pas.
Je ne comprends pas le décalage qu'il y a entre d'un coté votre vidéo ou vous affirmez ne rien savoir, ne pas trop savoir, et d'autre part des affirmations un peu partout comme ce tract de Nice que vous approuvez où il est écrit :
Humain, tu es un animal pensant...
mais tu es bien plus que ça :
tu es Dieu !
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Je suis tombé hier sur une vidéo youtube X (je ne dis pas le nom pour ne pas lui faire de publicité) médium et comédienne. C'est une femme qui poste des dizaines de vidéos par lesquelles elle envoie des messages qui lui viendraient soi-disant de "guides' surnaturels, etc. Ce genre de vidéos pullule en ce moment.
Voici le commentaire que j'ai mis :
Qui lui souffle ces "conseils" ? Mais personne, mon vieux, elle se les souffle à elle même !         
Les guides, les anges, les médiums, les tables tournantes (et pourquoi pas les extra-terrestres) c'est comme la prostitution ça a toujours existé, c'est le plus vieux métier du monde c'est une catégorie de gens qui profitent de la détresse humaine apparemment, à ce que je vois, surtout des femmes pour se faire de l'argent.
Aujourd'hui avec internet certains ont trouvé le moyen d'automatiser tout ça et de toucher un plus grand nombre de personnes. De là la prolifération de ce genre de sites sur l'internet.
"Croyez plutôt au Dieu unique," que je lui dit, "c'est plus simple ; la guidance ne peut venir que de Dieu."
Quand je dis Dieu, Dieu n'est pas seulement le Dieu des religions. Les gens scandalisés par des siècles de moralité chrétienne portant sur la culpabilisation de la sexualité et la glorification de la souffrance et de la soumission (le dolorisme) se tournent dans leur soif de spiritualité vers n'importe quoi, n'importe qui !
Voir la dernière vidéo de Michel Potay ou il parle avec beaucoup de simplicité et d'honnêteté de sa conception de Dieu.
https://youtu.be/FehXU9Yv2Ac
Yvan B. d’Île de France

Réponse :
Mais, mon frère Yvan, vous êtes Dieu vous-même ! À preuve que vous êtes aussi sûr de ce que vous dites dans ce commentaire que Dieu est sûr de ce qu'Il dit quand il appelle un prophète. Quand un athée me rit au nez et me demande narquoisement : "Dieu, qu'est-ce que c'est ?" Je lui réponds : "Dieu, c'est vous (ou c'est toi)" L'athée croit alors que c'est un truc de bonimenteur pour faire passer un imbuvable sirop, mais je précise aussitôt : "La Genèse dès le chapitre 1 aux versets 26 et 27 dit ceci, que la religion a oublié : Faisons l'homme à notre Image, comme notre Ressemblance... Dieu créa l'homme à son Image, à l'image de Dieu Il le créa... (Bible de Jérusalem). Autrement dit, l'homme est image et ressemblance du Père, la rivalité entre les deux est attestée, parce que l'homme a une liberté absolué à l'image de la Liberté absolue du Créateur. Si Adam peut défier le Père et organiser à sa façon un monde ou règne le mal (Rév d'Arès 2/1-5), c'est parce qu'il est son propre Dieu." L'athée qui m'écoute ne me croit évidemment pas, mais il change de ton, il découvre que les choses ne sont pas si simples. Mes frères de Nice ont raison de dire à l'humain ! Tu es Dieu !
Mon frère Yvan, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, mais nous vous aimons bien, quoique vous pensiez et disiez, qui est bien différent de ce que nous pensons et disons. Nous n'écoutons pas plus que vous n'écoutez vous-même "les guides, les anges, les médiums, les tables tournantes (et pourquoi pas les extra-terrestres)" qui selon vous seraient "comme la prostitution" : ils ont "toujours existé. C'est le plus vieux métier du monde, une catégorie de gens qui profitent de la détresse humaine apparemment... surtout des femmes pour se faire de l'argent." Mon frère Yvan, je vous encourage à aimer et pardonner ces "médiums", même s'ils ou elles abusent de la peur du monde. Ils ou elles ne manquent pas toujours de sincérité. Ils ou elles forment une étape sur la route des gens qui un jour aborderont le Vrai dans ce qu'il est le plus haut point d'approche de la Vérité qui est ailleurs, au-dessus de nous. Contrairement à ce que pensent les matérialistes épais qui, eux, sont totalement aveugles, l'humain n'est jamais tout seul ; l'invisible autour de lui participe d'une certaine façon et dans certaines proportions à sa vie terrestre. On ne peut en vouloir à certains "mediums" d'avoir conscience de cela, même s'ils ou elles exagèrent et théâtralisent ce qu'ils ressentent et donnent des noms à ce qui est innommable, non identifiable. La vie humaine est difficile.
Merci d'encourager les lecteurs de ce blog à écouter la vidéo du talkshow qu'a tourné en 2018 notre frère Jeff.

09sep20 222C27
L'obligation actuelle du port du masque pour tous, en milieu ouvert, aéré, dans la plupart des grandes villes, n'est pas plus justifiée par l'épidémie, qui est terminée depuis plus de deux mois maintenant, que par l'efficacité du masque non démontrée dans ces conditions d'utilisation par un grand public de bien-portants.
Je mets le masque, parce qu’il me protège d’une unique chose : de l’amende.
Mais je ruse constamment avec la position de la chose entre mon nez, ma bouche et mon menton. Ce qui m’est insupportable est moins le fait de devoir m’affubler de cet appendice d’État, que celui de voir mes frères humains ainsi humiliés et souvent hélas, satisfaits de l’être. Avec mon masque correctement ajusté on pourra lire (le même depuis un mois et demi) assez clairement "INUTILE" et un peu moins "MUSELIÈRE OBLIGATOIRE". Aucun décret en effet, pour le moment, n’empêche de faire état de son opinion via cette affichage publique. Je pleure intérieurement — et j’en ris en même temps, il faut bien survivre — au spectacle affligeant d’une humanité ridiculisée par des drôles issus [?] d’elle-même, pas plus malins mais montés sur le trône de César, imposant à tous leur logique folle ou sciemment perverse, archi rabâchée, dont les intentions ne sont pas bien nettes pour le moins.
Bref, je ne crois pas une seconde à la protection sanitaire, mais je vois bien tout l’intérêt pour le pouvoir d’imposer une muselière au peuple dans une période où le système d’Adam a commencé à se craqueler, tant par une autorité ouvertement versatile et pédante, digne des médecins de Molière, qu’avec une crise économique sans précédent à venir. La peur, en désignant l’ennemi, fut-il imaginaire, a toujours été un bon moyen pour détourner la colère populaire de ses véritables objectifs, et la mettre sous contrôle avec les lois liberticides adéquates. La démocratie ? Vous rêvez, monsieur !
C’est donc la raison qui me propulse à la manifestation "anti-masque obligatoire" du samedi 29 août place de la Nation à Paris. Me voilà, comme souvent, contestataire. Paré de mes petits panneaux en homme sandwich (voir photos), avec quelques tracts un peu plus spirituels, rapidement rédigés mais actualisés, pas très adaptés aux manifestants rassemblés là mais conçus en vue de ma semaine de moisson qui démarre deux jours plus tard. En effet, je me suis dit qu’il fallait profiter de cette envie subite et si généreuse, assez largement répandue, de protéger son prochain (le grandiloquent "je sauve des vies !"), pour lui proposer une prolongation permanente et l’élever jusqu’à aimer son prochain comme soi-même [Lévitique 19/18]. Personnellement, je vois dans les "gestes barrières" qui définissent la "distanciation sociale" (pourquoi le choix de ce terme au lieu de "distanciation sanitaire" ?) une arme directement dressée contre l’amour du prochain. "Si nous ne pensons Covid qui nous sépare" [?] comme dit un dessin humoristique, nous découvrons le manque d'amour criant de notre société.
Ce même type de manifestation a lieu aussi le même jour à Berlin, Londres, Montréal, en Irlande dont vous vous êtes fait l’écho (222C8). À Paris nous ne sommes que 2.300, encadrés par de considérables forces de police. Les Français, réputés indisciplinés et râleurs sont étrangement absents au rendez-vous de la contestation tandis que les Allemands, réputés disciplinés, seront autour d’un million à Berlin. Les temps changent ; les poncifs aussi. J’en viens seulement maintenant à l’anecdote que je voulais raconter. Aux cris de "Liberté !" s'ajoutent à un moment donné : "La police avec nous !", ce qui n'empêchera pas, à plusieurs reprises des manifestants d'invectiver les flics, omniprésents il est vrai, parfois de les insulter. À chaque fois, je défends les policiers qui ne font que leur travail et j’appelle mes frères manifestants au calme et à la retenue envers nos frères des forces "de l’ordre" qui obéissent aux ordres, ont comme nous des bouches à nourrir, supportent comme nous ce maudit bout de tissu aussi dérisoire qu’inutile. En fin de manifestation, l’encerclement policier nous enserre dans un filet sans faille. Chacun va devoir passer au filtre de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), en l’occurrence le décret inique du 10 juillet 2020, et risque de se prendre une amende de 135 euros pour non port du masque sur la voie publique — Il faut préciser que la place de la Nation n’était pas sous le coup de l’obligation de ce port au moment de la demande d’autorisation de manifester et qu'elle y est passée entretemps —. J’attends patiemment de pouvoir passer, la muselière baissée, discutant avec une femme que je me fais missionnaire. Puis je réajuste mon masque-panneau et décide de passer m'attendant au minimum à un contrôle d'identité (ils ont l'air systématique) et peut-être pire. Quand c’est mon tour, je m’apprête à sortir mon portefeuille quand un policier deux mètres plus loin, un officier (?), me désigne du doigt et me dit : "Non, non, Monsieur, allez-y !" et il me fait sortir de la nasse sans contrôle. Est-ce que celui-là m’aura entendu défendre ses pairs ? Est-ce qu’un ange est passé lui jeter de la poudre de clémence au visage ? Je n’en sais rien, mais j’ai soudain le sentiment d’être un peu comme Jésus passant au milieu d’eux (Luc 4/30), quand il échappe à ceux qui voulait le jeter du haut de la montagne après son commentaire controversé sur sa lecture d’Isaïe dans la synagogue de Nazareth.
Quelques jours après, alors que je suis en mission avec mes panneaux et mes invitations, le masque baissé, avenue du Maine, je me retourne pour reprendre la rue Losserand quand je découvre une voiture de police, à l'angle, fenêtre ouverte à dix mètres devant moi. Aussitôt, pof, comme le gamin pris en faute, je remonte mon masque et poursuis nonchalamment ma route vers eux. Je montre ostensiblement mon panneau de face, et là, à ma grande surprise le policier assis à l’arrière me fait un pouce d’admiration. On échange ensuite quelques mots et il me fait part de ses doutes devant ses trois autres collègues. Comme quoi, tout n’est pas perdu !
Durant la manifestation, j’ai été interviewé plusieurs fois (je n’étais pas le seul pèlerin, nous étions trois ou quatre venus individuellement), je vous joins un montage de France TV qui montre un tout petit bout de ce que j’ai pu dire (vers 40 secondes), hélas, ce n’est pas la partie la plus spirituelle.
https://www.facebook.com/claude.miniere/posts/10219014988018051?
comment_id=10219051219603818&notif_id=1599345251183272&notif_t=feed_comment&ref=notif
Claude M. d'Île de France
Clude Minière Paris - Mission masque (1)Claude Minière Paris - Mission masque (2)

Réponse :
Merci, frère Claude, de nous raconter votre participation à la manifestation "anti-masque obligatoire" du samedi 29 août à Paris. Les policiers qui vous ont montré tant d'indulgence étaient-ils inspiré par des anges — pourquoi pas ? on n'est jamais tout seul ! — ou avaient-ils seulement du flair ? Qu'importe ! Je suis heureux que vous ayez réchappé à l'amende !
Moi-même tout comme vous je doute fortement de l'efficacité du masque et je le crois inutile. Sait-on, comme l'a rappelé deux ou trois fois, le Professeur Didier Raoult, que le covid-19 en 2020 a fait moins de morts que n'en fît la grippe saisonnière de 2017 ? Bien sûr, le masque aiderait peut-être à réchapper à la grippe saisonnière ou tout simplement aux rhumes, qui sont eux aussi dus à des virus, car il existe plus de deux-cent virus pouvant provoquer le rhume. Eh oui ! En fait, il faudrait porter un masque en permanence de la naissance au cimetière. Voici une frise de rhinovirus ; c'est joli, non ? :
quelques rhinovirusEn fait, nous vivons au milieu de virus.
Mais voilà : L'État a (ou plutôt les États ont) décidé que la mort avait assez duré comme ça et qu'il fallait en finir avec les décès, les morgues, les mises en bière, les enterrements, les cimetières. La mort est complètement démodée, semblent penser les annonces officielles à la télévision et à la radio.
L'État est entré (ou plutôt les États sont entrés) en plein délire, délire du reste annoncé (Rév d'Arès 28/20). Si délirer est une fonction gouvernementale très sérieuse, que résisté-je à la raison d'État ?
Nous, Pèlerins d'Arès, sommes sourds — pauvre de nous ! — à la voix de la raison d'État. D'ailleurs, les écologistes qui ne sont pas les derniers à délirer — fonction sacrée —, nous devrions les écouter hurler que la mort se consomme en cheminées d'usines, en cœurs nucléaires de centrales EDF et qu'il faut cesser d'utiliser ces choses démodées que sont l'électricité, la machine à laver, la voiture automobile, etc. Il faut le masque comme il faut le lavoir, la chandelle, l'âne et la cariole. Le vélo ? Mais le vélo est en acier et l'acier c'est la mine de fer, le haut-fourneau, l'aciérie, l'horreur, quoi ! Moi, pauvre vieux prophète, je rêve d'une petite petite mort bien tranquille avec un peu de paracétamol, mais je suis fou... le paracétamol ? Ce poison ! Le poison est comme l'absence de masque. Vive le masque, vive la vie ! Je suis fou, parce qu'il me suffirait d'écouter l'État qui veille sur moi autrement mieux que ne veille sur moi le vieux Père usé là-haut dans son vieux Ciel poussiéreux, et je serais éternel... pour prix d'un masque, d'un petit bout de papier sur le nez et la bouche... Ce n'est quand même pas la mer à boire, me dit M. Véran, ministre de ma santé, qui étant médecin s'y connaît. Mais non ! je suis alourdi par de très vieux principes, des connaissances surannées, qui prétendent qu'on meurt immanquablement. Vous aussi, frère Claude. Ridicules nous sommes ! C'est ça, c'est parce que vous étiez ridicule que les policiers compatissants devant votre débilité vous ont laissé passer sans amende.

09sep20 222C28 
Bonjour frère Michel,
C'était pour vous faire un coucou depuis Strasbourg.
J'avais déjà écrit une ou deux fois sur le blog, il y a quelques années depuis l'Espagne. J'étais plutôt désespérée à l'époque, mais ma foi est renforcée ; j'ai décidé d'être heureuse, de ne plus me mentir.
Je m'efforce de prier pour être meilleure, et je recommence la mission pour appeler les gens à se changer en bien. J'ai décidé d'une mission qui est l'annonce de la venue de Jésus, puis de Dieu et de son message. C'est la première fois que j'annonce Dieu, en premier parce que je ne peux pas ne pas le faire rapidement, c'est essentiel comme jamais !
J'espère que vous allez bien, je vous embrasse fraternellement.
Danielle A. d'Alsace

Réponse :
Merci, ma sœur Danielle, pour ce commentaire. Je me réjouis de votre heureuse décision de "recommencer la mission pour appeler les gens à se changer en bien." Pour dire vrai, je ne me souviens pas de vous, mais je pense que vous avez pris contact à Strasbourg avec les quelques missionnaires que nous avons déjà là-bas.
Je prie avec vous, je vous accompagne en pensée dans votre mission.

11sep20 222C29
Mission Strasbourg Septembre 2020Bonjour Frère Michel,
Merci pour votre entrée, des plus justes, des plus appropriées à ce que nous vivons.
Nous, notre soeur Danièle et moi, avons missionné ce mercredi après-midi dans les rues de Strasbourg. Il faisait beau, il y avait une bonne ambiance dans les rues. La plupart des gens portent le masque.
Comme nous nous adressons à tout le monde dans notre recherche des épis mûrs, nous portions le masque sous le menton (donc en portant le masque et sans le porter vraiment) avec notre panneau "l'effet papillon de la pénitence" et nous avons fait de formidables rencontres.
Toutes les personnes que nous avons pu aborder ont saluer la noblesse et la qualité du message. Il y avait aussi des personnes sans masque, peu nombreuses mais très dignes, que nous avons bien sûr abordées directement.
Pas de policiers ou des policiers restant dans leurs voitures et ne s'arrêtant pas pour nous verbaliser. La loi aboie mais la caravane de la mission passe.
Fraternellement François Studer
François S. d'Alsace

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire et cette image.
Je vous souhaite à vous et à Danièle (qui est, je suppose, Danielle A. de 222C28) une mission fructueuse à Strasbourg, Je me permets de rappeler ici deux ou trois choses utiles. J'aime votre pancarte "l'effet papillon de la pénitence", mais j'observe que le terme "effet papillon" n'est pas compris par tout le monde, loin de là. L'effet papillon est une métaphore, inventée, je crois, par le météorologue Edward Lorenz pour rappeler le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales de la théorie du chaos. La phrase exacte de Lorenz était : "Predictability : Does the flap of a butterfly's wings in Brazil set off a tornado in Texas?" (Prédictibilité : le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ?). Sa réponse était oui.
Double penduleOn va me dire: Oui, mais c'est quoi la théorie du chaos ? C'est la formulation mathématique du comportement de systèmes dynamiques très sensibles aux conditions initiales, phénomène très bien illustré par l'effet papillon justement. J'explique : Des différences infimes dans les conditions initiales d'un phénomène quel qu'il soit entraînent des résultats totalement différents qui rendant en général toute prédiction impossible à long terme. Y sont soumis même les systèmes strictement déterministes — ceux dont les conséquences sont entièrement déterminées par les conditions initiales, sans aucune intervention du hasard —, auxquels leur nature déterministe ne donne pas forcément des effets prévisibles, parce qu'on ne peut jamais connaître les conditions initiales avec une précision absolue. Ce comportement paradoxal est connu sous le nom de chaos. Ce processus chaotique est à la base de nombreux systèmes naturels comme la météo ou le climat. La théorie du chaos est aussi vérifiable en sociologie, physique, informatique, ingénierie, économie, biologie, philosophie et, c'est que nous sommes concernés, en spiritualité pure sur laquelle est fondée notre foi arésienne. Donc, vous avez raison de dire que la pénitence peut engendrer un effet papillon, mais je doute que la grande majorité de vos interlocuteurs dans la rue comprennent ce que vous voulez dire. N'oubliez pas que pour entraîner cet effet papillon il faut d'abord accepter d'entrer en pénitence. Donc une première question se pose : Pourquoi la pénitence, pourquoi aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence du cœur libre de préjugés ? C'est la première chose à rappeler au quidam de la rue.
Nous vivons dans un monde foisonnant de vie mais qui part dans tous les sens en herbes sauvages et broussaille luxuriantes, nous dit La Révélation d'Arès 5/4. Cela nous conduit tout de suite à nous méfier des hommes de théorie, qui n'ont rien obtenu de mieux — c'est patent, ça crêve les yeux — que cette végétation humaine sauvage qui finira en péché des péchés (38/2) si on n'y met pas le holà avant. Les hommes de théorie ? Ce sont les religieux, les politiques, les financiers, les idéologues, bref, tous les rois noirs et tous les rois blancs, dont parle sans arrêt Le Livre. Dès qu'un théoricien est prompt à conclure, méfiance ! Rappelons-nous, si nous l'avons lu, ou citons pour ceux qui ne l'ont pas lu, Gœthe se plaignant des "professeurs pédants qui s'estiment maîtres absolus de leurs disciplines, assis dans leurs donjons, incapables même de s'écouter entre eux." Il est d'ailleurs frappant d'observer que si Gœthe était allemand, c'est peut-être en France qu'on est le plus porté aux strictes modélisations, aux structures, aux théories considérées parfaites, sans voir les innombrables erreurs que toutes les théories strictes contiennent. Le modèle du genre est évidemment dans le monde le dogme religieux des Chrétiens d'Église obtus ou des Coupeurs de tête au Nom d'Allah, Bref, l'individualité n'est non seulement plus respectée, mais elle est suspecte. Or, nous Pèlerins d'Arès sommes des individualités. Donc suspects. Il faut faire disparaître cette image négative et fausse. Il faut souligner le caractère libérateur exigeant de La Révélation d'Arès : Chaque homme est Temple (Rév d'Arès 1/11-12) du Créateur ! Chaque homme, si l'on peut dire, est potentiellement Dieu (2/13).
Nous ne sommes pas des eugénistes au sens affreux qu'avaient les Nazis eugénistes par exemple, mais nous avons une mission de sélectivité sans nul doute, puisque La Révélation d'Arès ne préconise pas la mission pour la conversion, mais elle préconise la moisson de ceux qui sont prêts à installer dans le monde le vrai christianisme, celui du Bien, par exemple du Sermon sur la Montagne. Il y a dans ce monde une quantité d'humains faibles ou abrutis par les théories officielles, universitaires, philosophiques, religieuses, etc., que nous sauverons en faisant pénitence à leur place ; c'est le petit reste ou le reste (relire "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"). Par là nous retrouvons sous une autre forme l'idée de rédemption que la religion a collée à la croix, mais qui fait en réalité de tout pénitent un rédempteur. Autrement dit, il y a une humanité qui restera entre parenthèses, si je peux dire, et une autre qui fera pénitence et qui changera le monde (Rév d'Arès 28/7). C'est celle-là qu'il nous faut chercher. N'oubliez pas que votre mission n'est pas de conversion (La Révélation d'Arès dit séduction, même sens), mais de moisson des épis mûrs. La poussée de la Vie en ce monde est là !

11sep20 222C30
Cher frère, j'adore vos logorrhées ! Continuez ! Merci.
Meilleures pensées fraternelles.
Je vous embrasse.
Daniel C. d'Arès, Aquitaine

Réponse :
Je suis heureux que mes logorrhées non seulement ne vous ennuient pas, mais provoque votre admiration. Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire.
Justement, je viens de taper sur mon clavier une loghorrée adressée à frère François S. d'Alsace (222C29). Je pense que vous pouvez y puiser pour votre propre mission.

11sep20 222C31
Frère Michel, je découvre cet article intéressant. Depuis plusieurs jours, je pense à la liberté donnée à l'homme (Rév d'Arès 2/1-5) de contester et toutes les libertés. La nôtre est à l'image et ressemblance de la Vie.
Je vous adresserai plus tard ma réflexion.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et Sœur Christiane et tous les apôtres de l'idéal
Didier Br. d'Île de France, actuellement à Bordeaux
Rivarol, envoi de Didier B.R.

Réponse :
Je ne lis pas "Rivarol". Ce journal fut longtemps d'assez mauvais goût. Peut-être a-t-il changé, je ne sais pas. J'affiche votre image. Merci, mon frère Didier.

11sep20 222C32
Qu'est-ce qu'un masque, lorsqu'on a les "yeux du cœur", lorsqu'avec le cœur on ne perçoit plus de distance de soi à l'autre ? Le masque ne devient qu'un artefact de plus que les prêtres brandissent encore pour asseoir un pouvoir illusoire.
On peut museler le corps, mais peut-on museler le cœur ? Crise cardiaque !
Les temps et les esprits sont troubles et agités, mais l'amour, lui, est stable et constant, éternel. Le bhê'r, la Source, la Vie, Dieu...
Où se trouve la liberté, si ce n est dans l'amour ? Pèlerin qui chemine.
La tolérance, ou accepter la contestation, n'est pas un mot politique ou civique, mais une nuance de l'amour, un fluide de Vie.
Nier cette évidence existentielle est ou sera tôt ou tard prendre le risque de batailler contre la Mer [sur les Hauteurs Rév d'Arès 20/4) et de s'y noyer.
Des mots, toujours des mots.
Merci, Nabi (Rév d'Arès xx/1-8), de nous faire voler si haut !
Dans la paix, avec tous.
Balthazar E. actuellement francilien (Île de France)

Réponse :
Vous avez probablement un clavier qui n'a ni voyelles accentuées, ni apostrophe, etc. J'ai tout rectifié et d'autant plus avec plaisir que j'aime beaucoup de commentaire. Merci, frère Balthazar. Vous êtes donc revenu du Canada et vous êtes maintenant dans la région parisienne. Je vous y souhaite un heureux séjour.

11sep20 222C33 
https://youtu.be/Yyf6vSdvNzc
Voici une vidéo qui me semble avoir un rapport avec votre entrée sur la "libre contestation". Cette jeune femme en effet résiste sans violence à son interpellation par des policiers pour des histoires de papiers de véhicule sur le mode : "je suis un être humain, pas une personne juridique".
Beaucoup sans doute la trouveront utopiste, et même un peu barrée, sa radicalité n'étant pas réaliste dans le monde actuel. Ils ont sans doute raison pour la plupart d'entre nous, mais la mesure de chacun n'est pas la même, y compris dans le non-respect humain, et même la rébellion. Car, toute menue, fragile, par la seule force de sa foi, sa douceur, la maitrise de son émotion et son courage, sans violence, elle produit un trouble chez les policiers qui la menottent. Elle force chez moi une certaine admiration par son insurgeance que je qualifierai de naïve, car le système froid, sans coeur; ne lui fera sans doute pas de cadeau : on ne défie pas impunément l'ordre républicain et sa loi. Mais ai-je raison ? N'inaugure-t-elle pas ainsi une sorte de combat qui avait disparu depuis des lustres se situant résolument sur le plan spirituel ou existentiel.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Je vous sais gré, vraiment beaucoup, mon frère Claude, de me faire connaître cette jeune femme, dont j'ignore le nom, qui témoigne dans la vidéo dont vous me donnez l'URL et que je me fais un devoir d''afficher.
J'ai vu et écouté avec émotion de bout en bout cette vidéo, profondément touché par la gentillesse, l'amour évident, la paix autant que par l'extrême fermeté avec laquelle elle revendique sa liberté d'être humain pacifique qui affirme avec grandeur et simplicité que "la terre, les routes lui appartiennent autant à elle qu'elles appartiennent à la République". J'ai trouvé une belle noblesse dans la distinction qu'elle fait entre le droit de l'être d'exister pour lui-même et le droit qu'ont les forces de l'ordre de lui faire supporter des brimades s'il revendique sa liberté, les brimades qu'elle a subies et celles qu'elle va encore subir devant la justice pour "rebellion". Mais "rebellion" à quoi, à qui ? Elle a raison de rappeler que les Droits de l'Homme n'envisage de punir que ceux qui nuisent à d'autres êtres humains — voir éventuellement "Principes et Directives concernant les Droits de l'Homme et la traite des être humains" Publication des Nations Unies, ISBN 978-92-1-254173-0 © 2010 Nations Unies — "À qui ai-je nui, demande cette jeune femme ?  À personne !"
Ainsi ai-je réalisé comme jamais je ne l'avais réalisé à ce point que, de nos jours en France, une simple citoyenne, pacifiste inoffensive, une idéaliste de 50 kg pouvait aujourd'hui être brutalisée, jetée par terre et menottée par cinq gaillards pesant ensemble 400 kg, mise en geôle une nuit, au simple motif qu'elle a oublié chez elle quelques papiers, qu'elle refuse de mettre un masque, de souffler dans l'alcoomètre et de revendiquer sa liberté d'être humain... Oui, j'ai aimé l'aspiration à la liberté de cette jeune femme qui, par bien des côtés, rejoint nos propres convictions. Cette jeune femme est un épi mûr. Elle revendique à sa façon sa dignité d'Enfant du Père. J'ignore si elle participerait à la mission du petit reste si elle nous connaissait, mais de toute façon elle fait tout naturellement partie du reste. Elle partage une part solide de nos espérances. Dans la cellule où les gendarmes l'avaient enfermée, elle a chanté et prié, raconte-t-elle.

12sep20 222C34
Bien aimé frère Michel,
Cette jeune fille citée par notre frère Claude en 222c33, courageuse, parlant avec douceur, et riche en pensées qui vont haut, a déjà fait beaucoup de vidéos appelant à l’insurgeance.
Je vous cite celle-ci sur facebook du 10 mai dernier :
https://www.facebook.com/pourquoipasOneNation/videos/1598359843645376
Cett vidéo est intitulée "extrême vigilance à l’approche du déconfinement" où elle y exprime en fin de période de confinement la mesure que nous devrons adopter face à la folie du système et la folie des hommes
Elle est à l’origine de l’initiative One Nation :
https://onenation.xyz/fr/
Avec vous dans la prière,
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour cette précision que vous nous apportez.
Je me demande toujours comment vous faites pour être au courant de tant de choses... Ceci dit, je ne connais pas le nom de cette jeune femme pour autant. Ça  n'a sans doute pas d'importance.
Je l'ai partiellement écoutée (la vidéo dure une demi-heure, c'est trop long pour moi aujourd'hui), mais, en dépit de l'estime que j'ai pour le courage et les espoirs généreux de cette personne, je suis contrarié de l'entendre employer, à la manière révolutionnaire fruste, des expressions comme : "Vous manifestez, vous votez, etc., mais le gouvernement n'en à rien à foutre..."
Je ne pense pas que les choses doivent être vues ainsi. Pour moi les gouvernements ne suivent pas ce que demandent les manifestants, les contestataires, etc., non parce qu'ils "se foutent" de ce que ceux-ci disent, mais parce qu'ils sont convaincus qu'ils sont mieux informés et que le bien de la nation est à chercher ailleurs. D'ailleurs, cette jeune femme le dit : "Ils ont d'autres plans."
Je ne suis pas un gouvernement, mais je me trouve dans une situation semblable face aux contestataires. N'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), je pourrais totalement les ignorer, mais non, je les écoute ou je les lis, je les respecte. Je ne les suis pas, mais ce n'est pas parce que je les méprise ; je ne dis pas dans mon entrée 222 que je "n'ai rien à foutre de ce qu'ils me disent." Je suis malheureux que ma façon de lire La Révélation d'Arès ne soit pas celle de tout le monde, mais je crois que sont sincères toutes les divergences et négations. Cette situation consolide chaque jour un peu plus en moi en moi la certitude que ce monde est dans un état conflictuel inévitable. L'antagonisme vient de la désharmonie de pensée, de vision, d'invention, de goûts, de compréhension, d'espérance, etc., qu'a généré le péché dans l'humanité. L'humanité est dans un état de recherches très variées, toujours insatisfaites, fondées sur une diaprure d'espoirs dissemblables et contradictoires, qui, de plus, ne s'arrange pas avec l'accroissemnt du nombre — Sept milliards et demi !
Je lis les contestataires plus attentivement qu'ils ne croient, mais j'ai moi aussi des raisons solides d'avoir d'autres visions que les leurs. Je m'efforce de leur expliquer ma façon de voir, mais la plupart ne m'écoutent pas, parce que ce sont en général des frères ou des sœurs humains en colère, ou convaincus que j'ai commis des erreurs graves ou que je me trompe, ou aspirant à d'autres débouchés, etc., et ce que je leur dis ne saurait les faire changer d'avis.
À cela il n'y a qu'un remède qui n'aura d'effet qu'au bout d'une longue patience : la pénitence, c-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence du cœur libre de préjugés. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Je ne connaissais pas le projet "One Nation". Merci de me signaler son existence. Il me semble que ce projet s'ajoute à maints autres projets ressemblants, des formes d'humanisme, de globalisme, de théosophisme, de "Citoyens du Monde" (Gary Davis), etc. poursuivant depuis longtemps un but proche : Une seule nation libre, celle de l'humanité. C'était à l'origine le fond de la pensée chrétienne : l'homme, sa liberté, sa dignité, son état d'Enfant (Rév d'Arès 13/5) du Père, avant la loi, l'obéissance, etc.
Depuis longtemps des observateurs au cœur pur voient que ce monde est peuplé d'êtres perdus qui pour oublier leur condition difficile pensent plus à leurs faims et soifs, leurs plaisirs, leurs pulsions, leur supériorité, etc. qu'à leurs semblables comme prochains qu'il faut aimer. Dans ce monde de psychopathes presque tout le monde joue peu ou prou à transgresser les règles, la loi, les obligations de toutes sortes. Le psychopathe se croit quelque peu libéré et pense facilement qu'il est au-dessus de ceux qui se soumettent — c'est le cas de cette jeune femme, ce qui n'est pas un reproche, mais le constat d'une tentative d'évasion, qui reste une tentative —. Une bonne façon d'échapper plus ou moins à la loi est, parmi quelques autres façons, de se faire politique... Un politique est toujours quelque peu au-dessus des lois.
Ce monde, en résumé, ne sait plus réguler ses aspirations et ses émotions : Les aspirations et émotions des puissants, de leurs décrets, de leurs juges, de leurs police, écrasent les aspirations et émotions des faibles que rien ne protège que le bon-vouloir des puissants, de leurs lois, de leurs juges, de leur police, qui d'ailleurs croient agir pour le bien commun. Dans ce monde resté très dur, certains ressentent la transgression, la contestation, le refus comme un acte de liberté : "Je ne suis pas un esclave, moi, je refuse la loi." C'est la position de cette jeune femme. Nous Pèlerins d'Arès acceptons notre esclavage, non parce que nous l'approuvons, mais parce qu'agir autrement est finir comme Spartacus et Jésus sur une croix, qu'importe la sorte de croix, et ça ne sert à rien. Présenter trop fièrement le flanc à la hache des forts, c'est se faire briser. Nous pensons qu'il faut aborder le problème autrement : Changer la civilisation (ou le monde, Rév d'Arès 28/7, même sens) lentement en se montrant comme civilisés autrement. C'est, à mon sens, le Message de Sagesse de La Révélation d'Arès.
Au temps de l'Inquisition le plaisir de penser, surtout le plaisir exprimé, trop visible (le livre de Marguerite Porete par exemple), était considéré comme un crime de lèse-vérité et on pouvait finir sur le bûcher. Au Moyen Âge on alla même jusqu'à interdire la musique et le rire, puisqu'ils manifestaient une façon de penser autre que celle prévue par les dogmes. Mais aujourd'hui les dogmes (loi des rats, Rév d'Arès xix/24) sont différents, mais ils sévissent toujours. On a par exemple édicté cette année le dogme du masque, même s'il est à peu près certain que le masque ne sert pas à grand chose et s'il est patent que le coronavirus ne tue plus. On est entré dans la stupidité du dogme, ou de la loi. D'une certaine façon on vit toujours au Moyen Âge ; il n'y a plus de bûcher, mais celui-ci a été remplacé par d'autres "mises à mort". Cette jeune femme, dont j'admire le courage, est "mise à mort" en ceci qu'elle n'ira pas loin avec sa contestation telle qu'elle la pratique. Nous voulons éviter cette "mise à mort"; nous ne dépassons pas les limites de l'impossible. Nous avançons piano, nous avons devant nous tout le temps, celui des générations qui viennent.

12sep20 222C35 
Il n'y a rien au monde qui soit plus objectif que La Révélation d'Arès. C'est pourquoi nos esprits subjectivisés se heurtent à la Lumière qui se dégage de cette Parole. Alors qu'il nous suffirait simplement de nous laisser imprégner par votre enseignement, les esprits forts (Rèv d'Arès xxviii/17), eux, font de la résistance.
Je dirais en paraphrasant Georges Brassens: "Ne jetez pas la pierre aux contestataires, je suis derrière". C'est vrai, quoi! ne sommes-nous pas tous pécheurs ?!
Socialement parlant, un P(p)èlerin d'Arès représente peu de chose, la VS(valeur spirituelle) n'est pas cotée en bourse! En plus et c'est un comble, il nous est demandé de n'être plus rien pour nous-même (Rév d'Arès 40/6).
La pilule est dure à avaler. "Je suis quelqu'un !" revendique le contestataire. Peut-être le contestataire (je me risque dans la psycho à deux sous !) a-t-il besoin d'exister pour et par lui-même, c'est pourquoi il substitue sa pensée à la Pensée du Père et à celle du prophète.
S'il y a bien une chose qui ne soit pas contestables, c'est que nous devons aimer tous les hommes, y compris les contestataires de tous crins, merci de nous le rappeler sans cesse.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire, toujours un peu piqueté d'humour ; c'est votre style que j'aime. Je pense que ma longue réponse ci-dessus (222C34) à frère Bernard L. de Lorient répond en partie à votre commentaire.
Qui se ressemble s'assemble, dit le dicton. Toutes les façons de voir qui structurent un groupe unifie ce groupe, le rendent combatif. Tous les gens de gouvernement forment un groupe qui malgré ses rivalités — la rivalité est aussi nécessaire aux politiques que le casher aux juifs ou le hallal aux musulmans — est uni sous un certain nombre de principes, notammet celui de ne jamais se laisser dépasser par la base. Les contestataire de même se sentent unis par le besoin de contester, même s'ils ne sont pas d'accord entre eux et si leurs contestations sont aussi variées que les reflets des roches. Il suffit d'un film montrant un ignoble tortionnaire faisant, en ricanant, horriblement souffrir un torturé pour qu'apparaissent dans le public les mêmes moues de dégoût qui unifient. Cette partie du film est contestée ; cependant beaucoup le regardent ! C'est l'union des dégoûtés. Mais il y en a quand même qui aiment ça, qui jouisssent littéralement en voyant la torture. C'est l'union des sadiques. Bref, nous vivons dans un monde très compliqué. Judas renie Jésus mais au lieu de demander pardon se suicide ; Pierre renie aussi Jésus, mais demande pardon et vit pour pousuivre son apostolat. Deux humains, deux reniements, deux contestations, mais deux façons de se comporter très différentes.
Vous avez raison : Seul l'amour pourra résoudre cette maladie humaine de la contradiction.

14sep20 222C36
Merci, frère Michel, pour cette magnifique entrée.
Les libertés, ce monde les réclament à tort et à travers, mais, finalement, chacun ne les réclame que pour lui-même. À Paris, le port du masque est devenu obligatoire sous peine d'amende. Ceux qui ne souhaitent pas le porter réclament la liberté de vivre à visage découvert. Ceux qui veulent le porter estiment que le port du masque ne relève pas de la liberté, mais d'une question de vie ou de mort.
Mission-Jeunes-Paris-Septembre_Alexandra Pillet-2.pngJ'étais présente à la manifestation du 29 août — où j'ai eu la joie de croiser, entre autres, notre frère Claude M. — pas seulement pour une question de libertés, mais parce que je suis très préoccupée par ce nouveau culte à la santé et à la vie, coûte que coûte. J'ai l'impression que nos frères et sœurs humain(e)s oublient que nous mourons tous, un jour ou l'autre, d'un virus, du temps, d'un cancer, de tout et n'importe quoi,
Bref, nous mourons du péché. Certain(e)s parlent d'hécatombe dans les EHPAD, mais ont-ils seulement mis les pieds dans un EHPAD ? Un EHPAD est un mouroir, où on rallonge la vie de quelques misérables mois, parfois passés dans un état déplorable. La covid-19 est un virus parmi d'autres virus, une manifestation de plus du péché et du mal. Nous ne devrions pas craindre la mort terrestre, qui de toute façon n'est pas la fin, mais la mort du Bien, qui nous guette de jour en jour.
Je souhaiterai vous faire part d'une réflexion qui m'est venue ces derniers jours, par rapport notamment à votre réponse 220C42. Le terme pénitence, il me semble, ne dérange pas (plus ?) les passants, car beaucoup ignorent le sens religieux de ce mot. Les missionnés ne tiquent pas sur "pénitence" et c'est peut-être une chance pour nous : nous arriverons sans doute encore plus facilement à lui redonner son vrai sens.
Je ne résiste pas à l'envie de vous faire parvenir ces deux photos de nos frères et sœurs du groupe des jeunes de Paris. Notre semaine de mission s'est achevée hier et nous avons rencontré un franc succès avec ce panneau. Pour avoir missionné sans (et masquée car je ne veux pas heurter mes frères et sœurs de la rue), il s'est révélé très utile pour plusieurs raisons. Il permet, d'une part, d'annoncer ce dont nous allons parler. Nous le complétons par le kérygme et les tracts. Il nous donne, en tant que missionnaires, un point d'ancrage. Je me suis sentie moins "vulnérable", plus visible (il faut préciser que je suis toute petite et qu'avec le masque il est de plus en plus difficile de s'entendre). Même pour les missionnés, cela a quelque chose de rassurant : si nous faisions la promotion de quelque chose de louche, nous ne le ferions pas de manière aussi visible. J'ai beaucoup apprécié cette semaine de mission avec ce panneau, et je pense continuer à missionner avec, surtout tant que nous portons les masques, qui forment une barrière difficile à franchir tant pour le missionnaire que le missionné.
Je prie avec vous et soeur Christiane. Encore merci pour votre enseignement.
(Ci-dessous : Katia, Antoine, Alexandra, Dany, Riwan, Randy. Au-dessus : Katia, Riwan)
Alexandra P. de Paris, Île de France
Mission des Jeunes Paris, Septembre 2020

Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour votre commentaire et pour les images.
Je vois que seulement deux d'entre vous portent le masque : Vous Alexandra (masque au menton) et Riwan (masque bien placé sur le visage, couvrant correctement le nez et la bouche). Donc un seul obéissant et six désobéissants ! Je suis moi-même du côté désobéissant ; je ne mets le masque que quand les risques d'amende sont grands, car je ne suis pas riche et pour moi 135 € et beaucoup plus en cas de récidive, c'est une dépense à éviter. Je me mets à la place des gagne-petit qui sont nombreux dans ce pays ; leur nombre élevé me porte à douter du respect de la loi pour la loi ; je pense que c'est le respect du porte-monnaie plutôt plat qui prévaut. L'inquiétude de devoir payer pour désobéir domine chez ceux, par exemple les retraités dont les pensions sont très petites, pour qui 135 € est une somme importante !
L'idée d'une France majoritairement approbatrice de l'obligation de se masquer me paraît vraiment sujette à caution ; le montant excessif de l'amende et la crainte de devoir la payer effacent la valeur morale de l'obéissance civique (je viens sur l'obéissance plus loin). Je suis convaincu que le port du masque à l'extérieur ne sert pratiquement à rien. Je crois que la transmission par les mains est plus envisageable et donc que passer une solution hydroalcoolique sur ses mains doit être fréquent dans la journée. C'est personnellement ce que je fais ; j'ai sur mon bureau en permanence un flacon de "Sanytol". Il faut sans doute aussi éviter de s'embrasser. Ceci dit, désobéir concernant le port généralisé du masque n'est guère que désobéir à des décisions infondées, à mon avis pitoyablement benêtes Bon ! je ne suis ni médecin ni biologiste et je n'en dis pas plus.
À propos de l'obéissance à la loi, je me permets de citer ou de rappeler à ceux qui connaissent déjà cette citation, cet extrait d'un discours d'Howard Zinn en 1970 : "Le désobéissance civile n'est pas notre problème. Notre problème est l'obéissance civile... ce sont les gens qui obéissent aux décrets qu'imposent les dirigeants et qui (notamment) ont soutenu des guerres. Des millions de personnes ont été victimes de cette obéissance. Notre problème c'est l'obéissance de la population quand la pauvreté, la stupidité, la guerre, la cruauté ravagent le monde. Notre problème c'est que la population obéisse quand les prisons sont pleines de petits voleurs tandis que les grands bandits gouvernent. C'est ça notre problème."
Comment changer un monde (Rév d'Arès 28/7) dans lequel l'inacceptable est devenu l'acceptable et qui se réclame même de cet inacceptable accepté ? Comment le faire revenir au bon sens ? C'est tout le sujet de La Révélation d'Arès : Revenir au bon sens, donc entrer en pénitence, ce qui est simplement bon sens, simplement intelligence du cœur évoquée en 32/5. Par là on voit mieux encore que le solution n'est pas dans une croyance, mais dans le Bien accompli. C'est un très gros problème, parce que les puissants ou pouvoirs de ce monde ne sont pas insincères ; en gros ils sont sincères. Les lois de gouvernement d'une côté et le bon sens que nous prêchons d'un autre côté flottent les premières dans une abstraction et les secondes dans une intelligence spirituelle qui les font se confondre malgré leur totale dissemblance. Seul le bon sens tenace et infatigable des pénitents peut faire avec le temps disparaître la pédante et tenace sincérité des rois noirs et des rois blancs et de leurs affidés.

14sep20 222C37
Dieu est avec moi mais moi je suis pas toujours avec Dieu !
Yvan B. d'ile de France

Réponse :
Voilà un commentaire très bref, mais qui exprime le très vaste problème que soulève La Révélation d'Arès, à savoir que "Dieu est avec tous les hommes", mais que la plupart des hommes, ceux déniant Dieu comme ceux acceptant Dieu, sont ailleurs et, la majorité du temps, bouclés dans des idées ou croyances personnelles comme dans des tours closes à double tour. Nos missionnaires se heurtent à longueur de journée à ces portes cadenassées. La fissure dans le mur de la tour est sans nul doute dans le fait que nous ne prêchons pas une religion, que nous n'empêchons personne de garder ses perspectives comme de s'habiller comme il veut et de manger comme il veut, pourvu que l'humain se mette à aimer son prochain comme lui-même (Lévitique 19/18, Marc 12/31), pardonner, faire la paix, trouver l'intelligence du cœur libre de préjugés.
L'extraordinaire Intelligence de La Révélation d'Arès, Voix de la Vie, est de partir d'un constat planétaire : Tout cerveau humain est sculpté par le ciseau affectif de sa culture et la vie humaine — sauf rares exceptions (les épis mûrs, par exemple) — est devenue trop pécheresse, donc trop courte pour effacer les solides rondes-bosses ainsi formées dès l'enfance. Les idées et croyances des adultes sont les tuteurs de développement des enfants. Aussi la Voix de la Vie à Arès préconise-t-elle non de nécessairement changer de croyance, mais de nécessairement changer de vie (Rév d'Arès 30/11), de devenir bon comme le Bon (Jésus, i/2-9, ii/3-19, xiii/4-17, etc.), autrement dit, ça coule de source, de suivre le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).

14sep20 222C38
Cher prophète,
Votre entrée 222 me fait penser à un épisode de ma vie dans ma précédente entreprise.
Dans cette entreprise, le syndicat CGT était majoritaire. Lors d'une grève, j'ai contesté, j'ai dit que je n'étais pas d'accord avec la grève. Je me suis fais insulter par plusieurs grévistes. Mais cela ne s'est pas arrêté là. Je formais au secourisme des grévistes. Après cet épisode, ils ont refusé que je continue de les former, la direction m'a retiré leur formation.
Voilà pour moi, l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire.  Votre entrée 222 nous encourage à être des femmes et des hommes loin des préjugés, dans l'écoute, l'esprit ouvert, respectueux de la contestation.
Encore une fois merci à vous d'être le serviteur de la Parole.
Je vous embrasse
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà un malheureux exemple de la stupidité idéologique : Parce que vous n'êtes pas d'accord avec l'idéologie cégétiste, la CGT vous retire la fonction de former les secouristes. J'ai vu comme ça dans ma jeunesse des malades musulmans refuser le secours de médecins qui n'étaient pas musulmans.

14sep20 222C39    
Bonjour, bien aimé Frère Michel,
Ceci n'est pas un commentaire pour votre blog, mais une réponse à votre questionnement à propos de la jeune femme qui conteste la loi des rats (commentaires 222C33 et 222C34) en mettant en avant “le Vivant”.
Elle s'appelle Alice Pazalmar ; elle est à l'initiative avec son compagnon, Sylvain Cabra, d'une démarche dite "One nation" (http://onenation.xyz/) qu'elle présente comme "une communauté mondiale de cœur et d'esprit". La page facebook  du mouvement  (https://www.facebook.com/pourquoipasOneNation) retrace diverses vidéos et positions contestataires du monde, avec une thématique qui dit (extrait) : "Tous Présidents ! Je suis ma propre autorité. Reprenons notre pouvoir, déployons notre puissance d'Êtres Humains libres et intègres" en suggérant une "nouvelle carte d'identité d'être humain sous le nom de la nation !" vidéo présentant le projet de "one nation"' (durée 10 minutes) https://www.facebook.com/2262335567151527/videos/866055910477397 et un "live“ (direct d'avril 2020) qui expose leur idée de désobéissance créative (seulement parcouru car la vidéo fait plus d'une heure) https://www.youtube.com/watch?v=gDBlVnpNKO4
"Faire ce que chacun pense être bien comme il le pense," ainsi que le dit Sylvain C. (selon quoi ? une morale,  une dogmatique, une idéologie, une religion, etc ?) c'est aller en tous sens : Seule la pénitence donc l'amour à l'image de l'Amour infini du Père de l'Univers, permettra de faire se lever une civilisation du Bien, qu'importe les modes d'organisations. C'est le Fond du Sermon sur la Montagne, c-à-d axé sur l'accomplissement de la Parole de Vie qui permettra de retrouver la vraie vocation divine de l'humain pour faire lever l'aube d'Éden au bout de générations spirituelles d'efforts, de changements, de construction patiente du Bonheur. C'est adopter une autre façon d'être civilisés pour achever la Création avec Celui qui donne la Vie et que vienne le Jour de la Félicité.
Je vous embrasse chaleureusement,
En prière avec vous,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour cette information, qui n'est pas un commentaire, dites-vous, mais que j'affiche comme un commentaire, parce que je pense qu'elle peut intéresser pas mal de monde.
On voit bien ici, en dépit de ses intentions généreuses, l'importante différence qu'il y a entre le concept que défend Alice Pazalmar et nous.
Alice Pazalmar dit donc : "Je suis ma propre autorité. Reprenons notre pouvoir, déployons notre puissance d'êtres humains libres et intègres."
Nous disons : "L'autorité ne résout rien, ni la mienne sur moi-même ni celle d'un autre sur moi. C'est l'amour la seule solution du Bonheur." La Puissance du Père, comme Sa Sainteté et Sa Lumière, est dans Son Amour, non dans Sa Personne Qui n'existe pas, parce qu'il est Tout partout, Il est le permanent Géniteur de la Vie, Il est dans Son Rayonnement éternel et c'est comme cela que je dois devenir, puisque je suis Son Image et Ressemblance. Ce que veut Alice Pazamar me semble centripète : "Je suis moi et je ne veux pas qu'on m'emmerde", sa personne est autarcique, alors que ce que nous Pèlerins d'Arès voulons est centrifuge. Alice se replie ; sa liberté est la sienne, elle cherche l'autosuffisance. Nous, nous nous donnons, nous nous étalons. Ma liberté est bien au-delà de mon autonomie, elle ne cherche que l'expansion infinie de la Vie.
C'est du moins ce que je ressens et ce n'est pas une mince différence.
Il demeure qu'Alice Pazalmar est très sympathique et porte sans doute en elle un germe d'épi mûr.

15sep20 222C40
Marque-page distribué par la Mission de Nice au Salon de Mandelieu :

   MarquePage-Nice-1MarquePage-Nice 2020-2

15sep20 222C41    
Le Figaro ce matin 15 septembre :
La Chine confine une ville entière pour trois cas de covid-19 :
Confinement de Ruili, Chine, septembre 2020Voilà ce qu'en pense Noam Chomsky :
Noam Chomsky

Réponse :
Israël vient aussi de décréter le confinement général. Cela permet peut-être à M. Benyamin Netanyahou, réélu sur le fil du rasoir et dont la fonction de premier ministre n'est pas vraiment assurée, de souffler un peu. Pendant ce temps l'opposition est bien forcée de se réduire, voire même de se taire.
Mais est-ce bien cela ? On vit forcément dans l'incertitude et les états modernes si fiers de leur science ne semblent pas savoir où ils en sont avec le covid-19. Je suis en contact avec beaucoup de monde : courrier, Emails, etc., mais je ne vois personne de malade. Parmi quelques miliers de P(p)èlerins d'Arès, en mars-avril 2020, j'ai connu seulement trois malades du covid-19 : frère Frédéric en Suisse, frère Alain en Île de France et frère Daniel en Bretagne-Est, et depuis plus de malades. Je me tourne vers les gens de rencontre, je leur demande : "Y a-t-il des malades autour de vous, voire même des morts ?" Partout on me répond : "Non, ni malades, ni morts." Vu de mon petit promontoire le covid-19 n'existe plus depuis plus de quatre mois.
J'ai écouté hier matin l'interview du Professeur Didier Raoult par Madame Laurence Ferrari sur CNews. Didier Raoult, médecin qui me semble très pragmatique, dit que parmi les détectés atteints du covid quelque 42% sont des faux. Il a affirmé qu'en ce qui concerne les morts, ce sont sont pratiquement tous des gens dont l'expérance de vie, pour des raisons variées (âge, maladies diverses), était très faible. Comme il est dans le périscope des sous-marins de l'Ordre des Médecins et du Sénat, on le sent très prudent. Il fait entendre, avec énormément de prudence,  qu'il ne connaît pas les raisons politiques des décrets imposant le masque, interdisant les réunions de groupes de plus de dix personnes. Cet homme-là, c'est clair, nage comme il peut dans une mare empoisonnée... Mais empoisonnée par quoi ? Je m'intéresse à cette question, parce que lancé par le Père à l'assaut du péché, je m'efforce de comprendre  ce qu'est vraiment la citadelle des pécheurs.
Ce matin de bonne heure j'écoutais un propos de M. Emmanuel Macron affirmant que la 5G allait en France "impérativement remplacer la 4G", "parce que je ne crois pas, dit M. Macron, qu'on puisse revenir à la chandelle et vivre à la façon des Amish." Là j'ai été, je l'avoue, effaré face à la bêtise. Quoique je ne sache pas très bien ce que sont les 4G et 5G, j'ai aussitôt su que M. Macron voyait entre 4G et 5G la différence entre le primitif s'éclairant avec une torche et les spotlights à Led des stades de football. J'ai trouvé ça d'un bêtise indigne d'un président de la république, même si, étant apolitique, je ne fais pas grand cas de la fonction présidentielle. Il y a peut-être (je ne sais pas) entre la 4G et la 5G la différence entre, par exemple, le moteur à essence et le moteur à hydrogène, mais il n'y a sûrement pas la différence entre Icare et Mermoz. Concluant mon effarement, je me suis fait cette réflexion : "C'est cet homme-là, qui dit n'importe quoi, qui a décidé le confinement en France. Mais quelle valeur donner aux décisions d'un si petit esprit ?" Et si les lois qui imposent de se protéger du covid étaient aussi sottes que des lois imposant de se protéger des fantômes ?
Malgré les présages enthousiastes des admirateurs de la science et de la technologie, il reste vrai que nul ne choisit de naître ni ne choisit le lieu ou l'époque où il naît. L'humain naît encore de sa mère, vieillit et meurt, qu'il soit l'admirable Mozart ou Jack l'Éventreur, Tamerlan ou Diogène, et que très peu d'humains choisissent de mourir, parce qu'au fond d'eux gît le souvenir muet des temps éternels. Il demeure donc que commencement et fin, vie, maladie et mort ne sont pas des concepts simples que croient lamentablement régler par des décrets et des amendes simples les politiques et leurs affidés. Qu'est-ce que la vie ? Aucun scientifique n'a de réponse solide à cette question. Nous, nous savons que la vie terrestre est le miroir terni, brisé, de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), mais on nous rit au nez. Nous sommes, cependant, très loin des sciences vaniteuses (33/8); nous sommes à le recherche de la vraie connaissance.
Aucun débat philosophique ou politique ou religieux n'a de réponse indiscutable à la vie comme à la mort. Alors, décréter un confinement pour préserver la vie comme si celle-ci n'avait pas de fin, c'est métaphysiquement le signe d'une certaine débilité. Ce monde est régi par la débilité. Beaucoup de livres ont traité de l'idée de l'homme autonome, de l'homme libre, et nous nous allons plus loin en parlant de l'homme libre au sens absolu de La Révélation d'Arès (10/10). Reste que pour la science la mort reste un mystère. Alors, pour ne pas paraître trop bête, la science rêve d'un humain immortel... C'est patent : de là la loi sur le confinement. On endommage dangereusement l'économie, autrement dit, on se soucie moins de ceux qui ne meurent pas que de ceux qui pourraient peut-être mourir. C'est l'absurde. Le loi sur le confinement n'est qu'un rêve et voilà que des peuples entiers rêvent avec elle... Ce monde est certes celui de tous les hommes que j'aime comme moi-même (Lévitique 19/18), mais devenues décidément débiles. Ce constat est pour moi, missionnaire de la Lumière, un élément important de ma méditation.
Je pense à Descartes. Je le vois comme une sorte de Nimbus, personnage avec un poil sur la tête en forme de point d'interrogation qu'on trouvait chaque semaine dans une brève bande desssinée de "L'Illustration" que je feuilletais chez ma grand mère maternelle, Dèle, prénom très rare. Le poil ou cheveu en forme de point d'interrogation ? C'est la marque du doute. On ne peut avoir la foi sans avoir de doute. D'ailleurs, Descarte se demandait s'il était lui-même "quelque chose de certain"... Comme Platon avant lui Descartes ne croyait pas que la connaissance fût acquise par les sentiments, qui sont ou viennent des sens. Pour Descartes mathématiques, logique et métaphysique étaient universellement immuables... donc, d'une certaine façon, éthérées, non humaines au sens matériel lourd. Il avait raison : L'homme, quand il est le rare épi mûr, a au fond de lui quelque chose qui n'est pas de son fait, qui tient à ses origines divines. La différence radicale entre psyché et soma reste plus profonde que jamais dans l'humain.
Alfred Jarry, l'inventeur d'Ubu, n'était pas qu'un rigolo comme on le dit parfois. C'était un plongeur des grandes profondeurs. Il écrivit un roman intitulé "Le Surmâle" probablement très peu lu encore, où l'on trouve des réflexions étonnantes comme celle-ci, que je viens de retrouver (merci, la quête au hasard !) : "On sait qu'il y a deux parties dans l'homme, l'une apparente et périssable, l'ensemble des organes que nous appelons corps, le soma, et cette partie périssable comprend même la petite agitation qui en résulte, appelée la pensée ou l'âme immortelle [au sens religieux]. L’autre impérissable et microscopique qui se transmet de génération en génération depuis le commencement du monde, le germen. Le germe est ce Dieu en deux personnes, ce Dieu qui naît de l’union des deux plus infimes choses vivantes, les demi-cellules qui sont le spermatozoaire et l’ovule. L’un et l’autre habitent des abîmes de nuit et de rouge trouble, au milieu de courants — notre sang — qui emportent des globules espacés les uns des autres comme des planètes." Ce penseur de grande force, avait une façon humoristico-poétique fascinante de plonger dans les réalités métaphysiques ininscriptibles. Comment demander à M. Macron et à la plupart de nos frères humains de s'évader de leurs petits concepts caillés comme du fromage pour se replonger dans le sillage de la Création, de l'Être, de la Vie ?
Nous n'avons vraiment pour l'heure qu'une voie à suivre, celle de la pénitence et de la moisson en attendant que survienne, à la faveur de quelque événement historique de grand poids, le moment où l'homme de la rue retrouvera au fond de lui la graîne de la Vie, la mystèrieuse semence, pas morte, la graîne qui, sortie d'un cône gros comme une balle de golf et pas plus grosse qu'un grain de café, peut donner un séquoia géant. Pour l'heure, nous sommes déjà trop loin de la religion, de la politique, du matérialisme lourd, pour attendre des résultats rapides de nos frères humains, qu'ils soient présidents de la république ou clochards dormant dans les embrasures de portail. J'arrête , ceci n'est qu'un blog, pas un traité métaphysique et spirituel.

15sep20 222C42
Voici la bande annonce d'une fiction réalisée par une équipe de Pèlerins d'Arès rassemblée autour de notre frère Fabrice C. avec "les moyens du bord", une équipe de jeunes acteurs amateurs mais vraiment talentueux et l'aide de quelques professionnels de l'audiovisuel (invisibles à l'image mais essentiels pour le résultat final). J'attends de pouvoir découvrir le film avec mes frères parisiens et voir comment l'utiliser dans notre mission :
https://youtu.be/ioIVMssD8uE

Il y a dans la promesse de cette bande annonce quelque chose qui renvoie à ce magnifique verset de La Révélation d'Arès : La beauté est servante du Bien (12/3), où la beauté n'est pas l'expression d'une esthétique de la mode et du moment, mais de la vie/des vies de ceux qui appellent à retrouver la Vie, comme le Tout Autre appela lui-même à retrouver cette Vie  (Rév d'Arès 24/5) depuis Arès en 1974 et 1977 après qu'Il y eut déjà appelé par tous les Prophètes connus et inconnus depuis Adam.
Que ces messages se soient transformés en religion est une autre histoire.
C'est la mission des Pèlerins d'Arès avec tous les hommes de Bien agissant dans ce monde que de libérer la Vie de ce carcan fermé de la/des croyance(s) clivante(s) qui dressent des murs entre les hommes, tuant la Vie qui est Une et Universelle, aussi diversifiée qu'elle puisse être — Le prophète ne nous enseigne-t-il pas qu'il y a peut-être autant d'idées de Dieu que d'homme ?.
Oui, il y a derrière les religions (et par extension derrière tous les pouvoirs) la Vie comme il y a derrière les nuages le ciel bleu et le soleil. La plupart des hommes ne voyant que les nuages (pouvoirs, lois, politiques, religions, idéologies, etc.) ne croient plus que derrière ces masses grises au-dessus de leurs têtes, pourvu qu'on fasse l'effort de les chasser par le souffle de l'amour, se trouve le grand ciel bleu de la Vie. Alors ils baissent les bras et se découragent. Notre mission est aussi de redonner le courage d'agir à l'homme qui ne retrouvera souvent la foi et l'espérance que par l'expérience. L'inaction n'entraîne a contrario que la désespérance.
Les hommes de pouvoir qui ont la tête dans des sacs épais (Rév d'Arès 33/11) n'ont peut-être plus d'intuition et encore moins de vision ; il leur reste l'esprit de domination, suffisant pour comprendre tout l'avantage à tirer de cet ennemi invisible qu'est le covid-19 face auquel la guerre à mener est une guerre sans héroïsme, sans dépassement, sans honneur, mais au contraire une guerre de soumission, de peur, de lâcheté. Maintenant que dans certaines grandes villes les rassemblements privés de plus de dix personnes sont interdits, nous allons voir venir le temps de la dénonciation qui rappellera à tous ceux qui ont connu la guerre de 1939-1945 de bien mauvais souvenirs. Chaque Pèlerin d'Arès sent bien au fond de lui pourquoi et comment, sans violence, sans hâte, sans autre intention que l'amour, nous allons finir par devenir le cauchemar de ces hommes qui n'ont plus d'autres logiques que celles de la légitimation de l'illégitime qu'est tout pouvoir humain : J'ai couronné tous mes fidèles, dit le Père. Tous sont prince, tous règnent sur la mort et sur l'enfer. Oui, tous règnent sur la mort et sur l'enfer. Tous ! (3/9).
Longue vie au messager fort que le Père nous a donné pour ouvrir la Voie aux générations qui finiront par retrouver la Vie (24/5). Ce monde a besoin plus que jamais de vous entendre. Nous vous recontacterons bientôt, frère Nasser et moi-même, pour reparler de ce projet de courtes vidéos où vous lanceriez l'Appel tel qu'il doit l'être à l'humanité telle qu'elle devient sous nos yeux (je paraphrase notre échange Skype du mois de mai). Rien ne presse, quoique... Mais j'espère que nous pourrons trouver prochainement un moment pour réaliser cela ensemble à Bordeaux ou Paris, pour le bien de notre mission et de nos frères humains que nous aimons.
Lire l'édifiant article publié sur la plateforme Diploweb : "Géopolitique : Quelle pédagogie pour des dirigeants privés et publics de plus en plus incultes ?"
Une question qui concerne tout Pèlerin d'Arès qui sait que la Force du Père agit en synergie avec la force de l'homme : Ne Me crie pas: «Comment me rendrai-je auprès des princes du culte? Leur mépris me contiendra hors de leurs demeures. Auprès des chefs des nations? Leurs gardes m'écarteront comme un insensé.» Ne crie pas cela; n'offense pas Ma Force! (Rév d'Arès 4/9).
https://www.diploweb.com/Geopolitique-quelle-pedagogie-pour-des-dirigeants-prives-et-publics-de-plus-en-plus-incultes.html
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
"Maintenant que dans certaines grandes villes les rassemblements privés de plus de dix personnes sont interdits," dites-vous, mon frère Jeff, et je viens d'apprendre que la Foire de Marseille est annulée par un décret du Préfet de Région Christophe Mirmand, nouvellement nommé, qui a détaillé les nouvelles mesures prises pour limiter la propagation de l'épidémie de Covid dans les Bouches-du-Rhônes. Ces meures sont applicables dans 27 communes du département. L'administration annonce ainsi l'annulation d'une Foire de première importance seulement dix jours avant son ouverture (25 septembre) ! Je pense aux gros exposants qui ont déjà engagé de grosses sommes d'argent pour leurs stands... Certains ont même déjà transporté et déposé sur l'aire de la Foire leur matériel. Mais comment ce pays est-il administré ? Je suis sidéré. Ces hauts fonctionnaires se souviennent-ils que c'est par les impôts des entreprises qu'ils briment et empêchent de fonctionner qu'ils gagnent leurs traitements élévés ?
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire, merci pour les informations qu'il apporte.

15sep20 222C43
J’aime cette entrée qui me rappelle que la Liberté n’est plus accessible à l’homme depuis des millénaires.
C’est le lent travail d’ascension que nous commençons à faire guidés par La Révélation d’Arès et les éclairages de son témoin. Il nous faut commencer là où nous sommes. À la mesure humaine, c’est un long chemin mais nous avons le temps avec nous : les générations à venir.
La contradiction est d’autant plus violente, que le contradicteur se sent menacé dans ses certitudes et ses repères. La peur du grand large nous fait rester dans nos terriers. Nos outils : la patience, l’humilité, la Parole lue pour être accomplie [Rév d'Arès 35/6]. La patience et l’humilité nous permettent de sentir que nous ne sommes pas en avance sur nos contradicteurs, mais avec eux sur le chemin.
Certains cherchent à se libérer comme cette jeune femme dans la vidéo proposée par Claude M. d’ïle de France (222C33) ou encore par le témoignage que je viens de découvrir dans une vidéo récente du Docteur Guylaine Lanctôt, pétillante et lumineuse avec son bel âge : "Toutes les autorités maintiennent le mensonge sur qui nous sommes. Non un animal pensant — qu’ils soient moutons blancs (dociles) ou moutons noirs (rebelles) —, qui attendent tous les deux la solution d’un gouvernement extérieur à eux-mêmes alors que l’autorité suprême (Dieu) est à l’intérieur de soi. La décision de retrouver cette souveraineté en soi, est une décision à prendre individuellement. Tout le monde a des talents et des capacités. Seul l’amour est contagieux."
On peut ne pas partager toutes ses idées mais l’œil qui pétille de joie (Rév d'Arès xxiii/5) me touche. Je l'ai écoutée avec beaucoup de plaisir.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=EPZdsG7Vb9U.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire et pour nous faire entendre la vidéo du Docteur Ghylaine Lanctôt, que je n'ai pas le temps d'écouter (77 minutes... c'est très long), mais que des lecteurs de ce blog pourront certainement visionner.
J'aime beaucoup ce paragraphe de votre commentaire : "La contradiction est d’autant plus violente, que le contradicteur se sent menacé dans ses certitudes et ses repères. La peur du grand large nous fait rester dans nos terriers. Nos outils : la patience, l’humilité, la Parole lue pour être accomplie [Rév d'Arès 35/6]. La patience et l’humilité nous permettent de sentir que nous ne sommes pas en avance sur nos contradicteurs, mais avec eux sur le chemin." C'est une très juste observation.
Tous les contestataires ont le sentiment, légitime du reste, de leur bon droit et il me paraît utile de noter que ce sentiment est surtout masculin. Les femmes peuvent être certes contestataires, mais elles ne le sont pas de la même façon ; elles sont généralement moins violentes que les hommes. Des réflexions diverses sur la "supériorité" masculine ont depuis toujours été formulées. Pour ma part je dirais qu'à mon avis la contestation masculine me paraît plus innée qu'acquise. Je crois en effet que dans ce domaine les arguments contestataires féminins m'ont paru plus fondés ou réfléchis que ceux masculins. Mais bon ! Je ne veux pas m'embarquer dans une réflexion sur ce sujet qui pourrait être très longue et pas forcément concluante.

15sep20 222C44
Cher Frère Michel,
Voici l'affiche que nous mettons dans la vitrine de notre local.
Ce texte fortement inspiré de votre entrée 198 "Libérateurs, vous vaincrez par l'amour", est devenu pour moi une certitude, une évidence comme si ces mots me collaient à la peau, comme s'ils faisaient partie de ma chair et m'emmenaient vers la lumière.
Je sais aussi, et c'est ce qui renforce ma confiance et ma détermination à aimer tous mes frères humains — même si j'ai de nombreux ratés — que dans cette direction des forces insoupçonnées de bien nous rejoindront, que nous ne sommes pas seuls et que la Victoire du Père, la Victoire du Bien, la Victoire de l'amour est toujours inévitable, si les hommes de bien la veulent (109C7).
Alors "Haut les cœurs !" En écrivant ces mots j'ai une pensée souriante pour notre frère Philippe L. de Bordeaux, de qui j'ai souvent entendu cette expression.
Je prie avec vous, frère Michel, je vous embrasse (par écrit c'est facile, pas de masque!).
Madeleine T de Bretagne Sud
Affiche Lorient Septembre 2020

Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire et pour l'image de l'affiche que vous avez mise dans la vitrine du local de mission le 14 septembre. Que le Père rende votre mission fructueuse !
L'affiche date de très loin. Je me souviens, quand j'étais au lycée Hoche étudiant le latin (obligatoire à l'époque et sept heures de cours par semaine... pas rien !) dans un livre de latin il y avait une image d'un mur romain, photographié je ne sais plus où, portant des graffiti  comme des affiches, faits quelque deux siècles avant J.-C. L'affiche ou l'inscription murale est certainement une des plus anciennes manières d'annoncer quelque chose aux passants. Qui ne se souvient de Dédale, esprit ingénieux autant qu'artistique, qui devint le précepteur de son propre neveu, Talos. Bientôt l’élève dépassa le maître et inventa la scie et le compas. Dédale, jaloux, le précipita du haut de l’Acropole, mais il fut surpris en train d’enterrer le corps ; il fut banni et dut s'exiler en Crète. Les œuvres artistiques de Dédale étaient si réalistes qu'elles paraissaient bouger. Je souhaite donc à votre affiche de paraître bouger et même parler, de sorte que beaucoup de passant s'arrêtent pour la lire ou même entrent pour dire : "Vous avez besoin de moi ? Me voilà." Demandez à notre frère Yannig M. de la traduire en breton et faites-en une copie bretonne que vous fixerez à côté. Il est possible que certains passants soient attendris de lire du breton !

16sep20 222C45 
Souvent je me disais : "Mais pourquoi ces guerres ? Pourquoi faisons nous des guerres ? Chacun va répondre et chacun n'aura pas tort, car les raisons sont multiples."
Mais ce que je comprends aujourd’hui c’est que le mal qui n’est pas changé en bien, mais organisé et développé finit par prendre possession de l'homme qui perd pied (le pied est radice morte, Rèv d'Arés xLvii/7) et se laisse envahir par une vague de mal, mais non par une vague de bien résultant de la pénitence. Ainsi cette poudre explosive part en guerre sans fin (Rèv d' Arés 27/9) sans que l'homme ne puisse maîtriser cela, n'etant plus un frère aimant.
Alors on accuse, on commente,  sans parler de la cause profonde, qui est l’absence de pénitence (Rév. d'Arès 27/4). Non le remplacement du mal par le bien, de sorte qu'aujourd’hui‘hui le mal, quoiqu'il soit insupportable, on le diffuse à outrance. Stop police sur le marché parisien, dimanche matin 9 h pour arrêter celui qui n’a pas de masque ou qui n'a pas bien mis le masque sur le nez. Sous entendu nous, police agissons contre le mal quitte à lever la main sur vous, vous faire du mal pour vous sauver.
Oubliant que l’on n’agit pas contre le mal, mais qu'on agit en bien au contact du mal en le transformant ! Mais ça, qui le dit sinon La Révélation d’Ares et son prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) ? Un médecin connaissant les plantes médicinales, certes il y à du poison dans la nature mais non loin de ce poison l’antidote s’y trouve ! Mais voilà ! Face au mal la religion nous a dit l’antidote est de croire et attendre de Dieu sa Miséricorde. La politique face au mal nous dit d'attendre une loi pour tous, oubliant que toute un chacun nous pouvons faire le bien, pour "patchworker" de bien le monde ! Cela s'appelle le virus de l'amour.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Voilà un commentaire plein de profondeur et de subtilité que vous avez eu du mal à exprimer, parce que vous avez voulu faire court autant que faute d'habitude de manipuler des pensées abstraites, mais que je trouve extrêmement intéressant. Si j'ai bien compris ce que vous voulez dire, qui échappe aux mots et que n'importe qui a du mal à dire, je me dis que vous soulevez ici un aspect subtil, donc  difficilement exprimable, des rapports de l'homme au mal et au bien. Je vais essayer de présenter les choses autrement et plus clairement, ce que je ne suis pas sûr de réussir.
Le début de votre commentaire : "Souvent je me disais : "Mais pourquoi ces guerres ? Pourquoi faisons nous des guerres ? Chacun va répondre et chacun n'aura pas tort, car les raisons sont multiples..." est la clé de votre pensée, qui suit. Eh bien ! vous avez raison de vous poser cette question, parce qu'en réalité les origines ne sont pas perceptibles ; la Genèse est très schématique et brève ; il nous est impossible de remonter à l'Idée fondatrice de la Création, et même de savoir vraiment ce qui s'est passé ensuite. L'Histoire est celle qu'on veut ; il pourrait y avoir dix, vingt, cent variations de l'Histoire, donc autant d'Histoires que souhaitées.
La fraîche réalité de la Création nous échappe, peut-être à jamais, car il n'est dit nulle part dans la Parole : "Vous saurez tout quand vous serez mort..." Pour mieux comprendre ce que je veux dire, je reviens des Origines tout juste évoquées par la Parole — Tout vient du Père, de la Vie —, en fait Origines inconnues, à notre temps qu'on suppose mieux connu, mais qui ne l'est pas autant qu'on pense... Le pouvoir, l'esclavage, la guerre, la religion mono- ou polythéiste, le Bien, le Mal, le Moyen Âge, la Renaissance, le libéralisme, le communisme, etc., toutes ces grandes connaissances supposées et idées que nous croyons aussi bien plantées sur terre que les Alpes sont plantées au sud-ouest de l'Europe ne sont pas, loin de là, aussi fondées en vérité. La Vérité absolue nous est inaccessible. Tout revient à ce qu'on appelle le nominalisme, c.-à-d. (pour ceux qui ne comprennent pas ce mot)  tout ce qui substitue dans les connaissances, les idées de convention, de commodité, de réussite empirique, à celles de vérité et de connaissance du réel.
Il n'existe pas de concept dont on soit sûr qu'il soit une vérité. Nietzsche disait que "tous les concepts sont des choses devenues" (dont les bases antérieures sont inconnues). Nous ne cessons pas de contourner les universaux. Nous ignorons, pour ainsi dire, les origines lointaines de tout. De sorte que si les concepts sont des choses devenues, les réalités sont aussi des choses disparues puis devenues d'autres choses. Étaient-elles les réalités d'hier ? Seront-elles les réalités de demain ? Nous n'en savons rien. Aussi, avec sagesse, le Père ramène tout à un seul pivot, le seul pivot autour duquel puisse sûrement tourner la félicité : le Bien. Et pour installer une seule et très simple méthode : la pénitence, autrement dit l'amour et tout ce qui en découle (pardon, paix, intelligence, liberté).
Tout est soumis au chaos humain qui ne cesse de nous agiter, nous secouer, nous perturber... Voyez cette affaire de coronavirus et de masque ! Chaotique sous des apparences organisées ; organisées par quoi ? Des lois, lancées plus ou moins comme des incantations, à la providence... laquelle n'existe pas. Tout se passe au fil du temps par étapes imprévisibles, virages, bonds en avant, retours en arrière, accidents, imprévus. L'économie, contrairement à ce que pensait Marx, n'est pas ce qui commanderait tout, mais la vie sociale ne commande pas tout non plus, loin de là. Tout bénéficie à tout, tout nuit à tout. Le langage insuffisant n'est pas l'outil qui nous permet des analyses subtiles du chaos humain. C'est pour nous sortir de ce chaos que le Père revient à Arès en 1974-1977 ; c'est ça le Bien, en fait. Savez-vous qu'en dépit des livres innombrables écrits sur la guerre de 1914-1918 on ne connaît pas, en fait, la véritable cause de la guerre ? L'assassinat de Sarajevo n'a été qu'un prétexte. Je cite cette guerre-là, parce que vous parlez de guerre.
Votre commentaire est aussi intéressant en ceci qu'il soulève des questions de fond qui la plupart du temps échappent à la pensée. Par exemple, il est indéniable que c'est le langage du moment comme les habitudes du moment qui dictent à la masse humaine ce qui est admis et ce qui  ne l'est pas. Quand j'étais jeune ingénieur, il y avait dans les ateliers des ouvriers nord-africains, généralement algériens, qui étaient musulmans et quand je leur parlais de leur religion, ils s'exprimaient d'une façon, généralement bon enfant, qui a complètement disparu. Aujourd'hui un Musulman me parle de sa religion d'une tout autre façon, souvent mordante ou batailleuse comme si mes questions étaient des attaques, à croire que c'est une autre religion. Les normes qui permettent de distinguer une description ou un ressenti d'une autre description et d'un autre ressenti varient sans cesse. Il est clair que chaque époque vit et juge d'après les idées reçues du moment. Il n'existe pas d'usage et de jugement stables. Quand je vois les variations de vision dans quantité de domaines entre ma jeunesse et maintenant je me dit que chaque époque vit sur ses idéees reçues.
La variation peut être très rapide. Tel frère ou sœur qui fut un Pèlerin d'Arès dévoué pendant dix ou vingt ans se met subitement à contester et la contestation survient souvent inexplicablement, parce que sont survenues dans la vie même le frère ou la sœur concerné des choses complexes que nous ignorons et dont lui-même ou elle-même n'ont pas vu le rapport avec leurs convictions. Il y a quantité de modes d'objection possibles. Malgré nos efforts de stabilisation et nos désirs de stabilité, la contestation survient et survient souvent de façon absolument inattendue. Les mots ne se réduisent pas à leur sens ; ils varient comme "images", le langage n'est pas un miroir fidèle de la pensée. Beaucoup plus souvent qu'ils ne croient les humains parlent entre eux de choses qu'ils pensent définies, mais qui sont en fait différentes. Beaucoup de dialogues sont des dialogues de sourds ; depuis quarante-six ans que je suis missionnaire de la Parole j'ai constaté cela quantité de fois.
L'homme pécheur, je n'ai jamais cessé de le dire ou de l'écrire, ne peut plus accéder à la Vérité (voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"). Il peut au mieux se stabiliser sur ce que La Révélation d'Arès appelle le Vrai, qui est le Vrai qui lui est accessible. Et l'accessibilité varie sans cesse. Il n'existe pas de Parole définitive totale ; c'est patent quand on lit les Écritures qui toutes se démarquent les uns des autres. Non, l'Écriture ne contient pas un naturel irrévocable qui reviendrait sans cesse au galop. Le naturel des Chrétiens d'Église n'est ni le nôtre, ni celui du Coran, ni celui des Védas, etc., tout comme les sept milliards de pensées des humains vivants varient à l'infini. La communauté entre ces Paroles est en fait ressentie au fond de l'Être qui git dans les tréfonds de l'homme.
Voilà bien pourquoi l'amour de tous les hommes pour tous les hommes est le seul trait d'union possible et pourquoi la Sermon sur la Montagne ou La Révélation d'Arès qui le rappelle quoique dans un tout autre langage forment la seule voie possible vers le retour au Bien intégral. Ce n'est pas de l'intellect qu'il faut attendre une entente générale, mais de l'amour.

17sep20 222C46
La marche.
Homme mon frère, libère-toi du rêve dans lequel tu vis.
Aime !
L'amour est un éveil qui ouvre la porte du réel.
L'amour n'éloigne pas la nécessité mais lui donne ses ailes.
Par l'amour, la nécessité n'est plus ta prison, mais le bois de ton feu.
L'amour est ce voyage où l'instant s'étend jusqu'à embrasser l'infini, où tu vis l'Un.
Homme, mon frère, vide-toi de toi, deviens cet espace sans fond où un océan d'amour viendra étancher ta soif de la Vie.
Nourris par tes croyances et tes doutes, tes yeux limitent la Vie. Sache que seulement ton cœur, porte de l'infini, de l'amour, voit.
Alors regarde ! Je te donne mes yeux et marchons ensemble. Ce voyage, c'est celui de notre vie, celui qui mène à nos cœurs.
Mon frère, je te parle, pourtant à l'Amour seul mon silence répond.
Merci, Frère Michel. Dans l'amour avec vous.
Philippe G. en gardiennage à Arès

Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce poème. Ce poème chante l'amour... Enfin, vous y célébrez l'amour dont nous pécheurs sommes capables. Pouvons-nous vraiment aimer au sens idéal, au sens que couronne l'Amour du Père qui, sachant qu'il est au-dessus de nos capacités humaines d'amour se dit trop aimant (Rév d'Arès 12/7) faute de mot pour désigner l'Amour absolu ? Évidemment non. Alors, comme tout poème qui chante l'amour, vous êtes ici, comme chacun de nous, à l'affût de l'amour.
L'affût consiste à attendre, à contrevent et caché, que passe la chose qu'on voudrait attraper. Silencieusement. L'affût est camouflé, immobile. La fleur est à l'affût de l'abeille pour qu'elle passe, prenne sa graine et la transporte pour reproduire plus loin la fleur. La baudroie est à l'affut, la bouche ouverte comme une petite caverne, pour qu'un petit poisson y entre cherchant lui-même à manger, et la baudroie referme sa bouche, avale le poissonnet. Sommes-nous capables d'aimer mieux que ça ? Oui, mais en poème pour le moment ! Oui, dans l'espérance. Mais l'amour pur, totalement délivré de la jouissance de posséder, est encore très rare. Mais vous avez raison, il faut chanter cet idéal amour-là pour l'instant, car on ne peut attendre un idéal si l'on n'y pense pas auparavant. Encore merci pour votre poème, frère Philippe.

17sep20 222C47
Je suis Achille

Oh! Père créateur du Tout
Je traîne derrière Ton Talon
Avec ma très pauvre liberté
Qui me permet malgré tout
De voir dans le profond noir
Scintiller ma chère terre bleue
Petite boule puante éphémère
Vestige et prémices du Tout
Et de Celle qui couvrira Tout.

Ainsi sont-elles
Comme le sable
De tous les rivages
Et de tous les mirages.

Ainsi sont-elles
Comme les cailloux
De tous les sentiers
Et de toutes nos vies,

Engendrées, éparpillées
Qui cherchent pourtant
Leurs raisons de vivre
De ce qu'elles pensent
Etre ou ne pas être,
Les seules vraies libertés.

Alors je change et je reste
Derrière Ton Talon Infini
Car le mien est encore d'Achille.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Encore un poème ! Outre celui que notre frère Philippe G. m'adresse en 222C46, tous les poèmes, nombreux, que vous avez envoyés à ce modeste blog !
"Oh! Père créateur du Tout, je traîne derrière Ton Talon, avec ma très pauvre liberté qui me permet malgré tout
de voir dans le profond noir scintiller ma chère terre bleue..." Et je pense à Ariane abandonnée par Thésée. Ariane... qui peut tout juste "voir dans le profond noir scintiller..." quoi ? Le secours, l'espérance, sa "pauvre liberté". Elle s'agrippe à un rocher, elle appelle vainement Thésée à pleins poumons, elle qui aima tant Thésée, la pauvre Ariane καλλιπλόκαμος... calliplocamos, "aux belles boucles", disait Homère, est abandonnée sur l'île de Naxos selon les uns ou sur l'île de Dia selon Homère. Qu'importe ! Le péché a séduit l'homme puis celui-ci  l'abandonne et l'homme mourra du péché des péchés, s'il ne fait pas pénitence.
Merci, frère Jean-Louis, d'être notre poète.

17sep20 222C48
Cher Frère Michel,
Oui, des contestataires, il y en aura toujours !
Votre conseil, face à l'attitude du contestataire, est très sage !
Je partage le commentaire de notre sœur Annie L.-J. (222C24).
Pouvoir accueillir les propos du contestataire comme une richesse, ne serait ce que d'y trouver l'humilité !
À propos de La Révélation d'Arès, je relis cette annotation de la Veillée 37 : "... parce que le monde, pour des raisons pas toujours claires ni logiques, s'opposera parfois violemment à l'installation du Bien dans la société".
Aussi, j'ai remarqué que, couramment, ceux qui critiquent les Pèlerins d'Arès n'ont pas lu Le Livre, et même, ils ne peuvent le toucher, le tenir dans leurs mains. Ils se réfèrent aux critiques des autres.
Le mieux est donc de lire Le Livre et de se faire sa propre opinion.
L'ouverture d'esprit du contestataire peut mener à une acceptation de La Révélation d'Arès, sans forcément l'approuver ou y croire.
Les personnes qui s'engagent dans le changement d'elles-mêmes, au service du Bien* pour l'humanité, ont besoin de vifs encouragements !
Je vous embrasse bien fraternellement, Frère Michel et Sœur Christiane,
Virginie D. d'Aquitaine

*Bien : amour, paix, pardon, liberté de tous préjugés, intelligence du coeur

Réponse :
Merci, ma sœur Virginie, pour ce beau commentaire.
Oui, les lecteurs de La Révélation d'Arès esquivent Le Livre très souvent. Alors, il leur manque une heureuse représentation du Tout. Ils sont comme une boussole qui montre le Nord, mais pas le Sud. Ils ne peuvent pas se situer par rapport à la grande Pensée.
L'Évangile Donné à Arès, c'est l'homme transfiguré, éternisé, qui parle pour l'Éternel. Le Livre, c'est l'Éternel qui parle. On a ainsi les deux pôles de la Création : le Créateur ou le Père et le co-créateur, l'Enfant (Rév d'Arès 13/5). Le lecteur généralement n'aime pas le Parler du Livre. Dès sa première édition j'ai tout entendu à son propos : "Cris de bête, de singe, poésir d'homme des cavernes, aboiements, etc." J'ai alors découverte que pour l'homme Dieu était nécessairement un homme et plus encore un homme du temps du lecteur, qui parle exactement comme le lecteur. Ainsi la Vie, l'Éternité et leur simplicité infinie restent-elles ignorés. Pour l'homme Dieu est un Roi, un Juge qui débouche du coin de la rue, mais non la ferme Voix de l'Amour venue de l'infini sans couronne ni tribunal — Tribunal dans la Parole d'Arès (16/13, 21/7) est un terme de dérision singeant la religion.
Je comprends assez mal votre phrase : "L'ouverture d'esprit du contestataire peut mener à une acceptation de La Révélation d'Arès, sans forcément l'approuver ou y croire." Accepter, n'est-ce pas approuver et vice-versa ? Pour ma part, je crois quelque chose d'approchant que voici : Le contestataire pense que La Révélation d'Arès vient authentiquement de la Puissance Créatrice, mais qu'elle a été confiée à un incapable : moi, pauvre demeuré inapte à y comprendre quelque chose, alors que le contestataire, lui, a tout compris. Autrement dit, le contestataire pense que j'ai été désigné par Dieu comme estafette ou commissionnaire — frère Antoine dit "facteur" —, sans plus, mais qu'une fois le message reçu par moi, je dois m'effacer pour laisser place à "ceux qui savent." Il est pourtant dit à plusieurs reprises dans La Révélation d'Arès que je suis le prophète, le juste prophète (xxxvii/2), mais le contestataire pense que le prophète est quelqu'un d'autre.

17sep20 222C49 
Dans votre réponse 11fev20 215C75 à notre Frère Olivier O de Gironde vous rappelez : (extrait) "Il y a l'urgence de la mise en pratique du Sermon sur la Montagne : "Le christianisme n'existe pas ; il faut le faire exister", argument de "L'Œil S'Ouvre" 1988.
Suite à un projet tract de mon groupe, je conteste avec amour le terme: "Nous recrutons pour changer le monde."
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'utiliser ce verbe sur un tract, le sens général (Petit Robert), peux induire en erreur.  Bien sûr dans le blog  vous dites: nous recrutons, mais, c'est le blog, vous l'expliquez et ce n'est pas un tract. En réfléchissant, j'ai repris la très belle image réalisée par notre Sœur Colette avec la foule sur la montagne et j'ai ajouté cette accroche: Ensembles vivons le Christianisme des origines. Le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1 à 7).
Jésus ne composait pas avec les idées de son époque ; il ne cherchait pas à "recruter" ; il cherchait à dire le plus de Vérité possible. (151C20).
Didier Br. d'Île de France

Affiche de Colette et Didier, Paris septembre 2020

Réponse :
"Matthieu 5/1 à 7" n'est pas le Sermon sur la Montagne, mais seulement les versets 1 à 7 du chapitre 5.
Le Sermon sur la Montagne est (Matthieu 5 à 7) ou (Matthieu ch. 5 à 7).
Ceci dit, merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour la belle image.
Je respecte votre opinion, qui est peut-être bonne, Néanmoins, le mot "recruter", qui n'est certes pas idéal, ne me paraît pas mauvais, parce qu'il n'évoque pas forcément un travail payé par un salaire, tandis que les synonymes comme "embaucher", "engager", "employer", etc., entendent que le travail est payé. On peut aussi dire "joindre à" : Joignez vous à nous ! qui a d'ailleurs été très largement employé.
La formule employée par sœur Colette : "Ensemble vivons le christianisme des origines, le Sermon sur la Montagne" est bonne aussi, mais elle sous-entend : "Vivons entre nous le Sermon sur la Montagne". Cela fait très autocentré et, de surcroît, un peu "religion" ou "secte", non ? Or, quand il s'agit de demander aux humains de nous rejoindre pour lancer ensemble l'Appel à la pénitence, comment le dire ? Comment dire en peu de mots ceci : "Dieu a besoin de monde pour lancer Son Appel à la pénitence ; rejoignez-nous pour lancer cet Appel !" ? Le terme "nous recrutons" me semble un bon raccourci et il ne me paraît pas être la cause du silence et de l'esquive de ceux que nous appelons. Tout cela démontre ce qui n'est plus à démontrer : le langage est toujours insuffisant pour dire ce qu'on veut dire, au fond.
Il est faux de dire que "Jésus ne recrutait pas". Il recruta les apôtres et il les envoya en mission (Marc 6/6-13) puis les disciples . Il agit quand même clairement en chef de troupe. Le verset : Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) est un totale nouveauté dans la Parole telle qu'elle nous est parvenue.
"Recruter" dans le Grand Robert a le sens suivant (copié-collé) : "Amener (qqn) à faire partie d'un groupe (association, parti…). Recruter des adeptes (cit. 3), des prosélytes (cit. 2), des partisans (➙ Attirer, embrigader, [fig.]), des travailleurs (➙ Employer), des clients. ➙ Procurer (se). Il a fini par recruter des collaborateurs. ➙ Découvrir. Les porteurs recrutés par l'administration (→ Portage, cit. 1).  © 2017 Dictionnaires Le Robert - Le Grand Robert de la langue française.

17sep20 222C50 
Nous vous remercions de bien vouloir afficher la déclaration suivante rédigée par un pannel de professionnels de santé :

1 - Nous disons stop à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le covid (confinement, blocage de l’économie et de l’éducation, distanciation sociale, port de masques pour tous, etc) car elles sont totalement injustifiées, elles ne sont basées sur aucune preuve scientifique et elles violent les principes de base de la médecine basée sur les preuves. Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc.
Ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à un nouveau virus : elle a connu le H2N2 en 1957, le H3N2 en 1968, le Sars-Cov en 2003, le H5N1 en 2004, etc.

2 - On nous dit : "Mais, le Sars-Cov-2 [civid-19] est très contagieux" et nous répondons : C’est faux. Cette affirmation est d’ailleurs rejetée par des experts de renommée internationale. Une simple comparaison avec les autres virus permet de constater que la contagiosité du covid est modérée. Ce sont des maladies comme la rougeole qui peuvent être qualifiées de très contagieuses. Par exemple, une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 20 personnes alors qu’une personne infectée par ce coronavirus n’en contamine que 2 ou 3, soit : 10 fois moins que la rougeole.

3  - "Mais, c’est un virus nouveau," et nous répondons : H1N1 et les autres virus qu’on a cités était aussi des virus nouveaux. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. De plus, certains experts disent que ce virus circulait déjà avant mais qu’on ne s’en est pas rendu compte.

4 - "Mais, on n’a pas de vaccin," et nous répondons : au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin... Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

5 - "Mais, ce virus est beaucoup plus mortel" et nous répondons : C'est faux. Car comparé à la grippe et si on prend en compte la période entre le 1er Novembre 2019 et le 31 Mars 2020, il y a eu au niveau mondial — lorsque ces mesures ont été prises — : 860,000 cas et 40,000 morts alors que la grippe dans la même période de 5 mois infecte, en moyenne, 420 millions de personnes et en tue 270,000. De plus, le taux de létalité annoncé par l’OMS (3,4%) était largement surestimé et était rejeté dès le début par d’éminents experts en épidémiologie. Mais, même en prenant ce taux de létalité, on constate que ce coronavirus est trois fois moins mortel que celui de 2003 (10%) et 10 fois moins mortel que celui de 2012 (35%).

6 - "Mais, la covid-19 est une maladie grave," et nous répondons : C’est faux. Le Sars-Cov-2 est un virus bénin pour la population générale car il donne 85% de formes bénignes, 99% des sujets infectés guérissent, il ne constitue pas un danger pour les femmes enceintes ainsi que les enfants (contrairement à la grippe), il se propage moins rapidement que la grippe et 90% des personnes décédées sont des personnes âgées (qui doivent, bien sûr, être protégées comme les autres populations à risque). C’est pour cela que des experts ont qualifié de "délire" l’affirmation que c’est une maladie grave et ont affirmé, le 19 Août dernier, que "Ce n’est pas pire que la grippe." "Mais, nous dit-on, il y a des personnes asymptomatiques," et nous répondons : Dans la grippe saisonnière aussi, 77% des sujets infectés sont asymptomatiques et ils peuvent aussi transmettre le virus. Pourtant, on ne dit pas, chaque année, aux sujets sains de porter des masques et on ne fait pas de distanciation sociale, malgré que le grippe infecte 1 milliard de personnes et en tue 650,000.

7 - "Mais, ce virus entraîne une saturation des hôpitaux,"  et nous répondons : C’est faux. La saturation ne concerne que quelques hôpitaux mais on fait croire aux gens que tout le système hospitalier est saturé ou que la saturation est imminente alors qu’il y a des milliers d’hôpitaux dans certains pays. Est-il raisonnable et vrai d’attribuer, par exemple, à 1.000 ou 2.000 hôpitaux une situation qui ne concerne que 4 ou 5 hôpitaux ? Rien d’étonnant, aussi, au fait que certains hôpitaux soient saturés, car il s’agissait de foyers épidémiques (comme la Lombardie en Italie ou New-York aux USA). Il ne faut pas oublier que les hôpitaux de beaucoup de pays ont été submergés (y compris les soins intensifs) lors de précédentes épidémies de grippe et qu’à cette époque, on parlait même de : "tsunami" de patients dans les hôpitaux, "d’hôpitaux saturés", de tentes érigées à l'extérieur des hôpitaux, de "zones de guerre", "d’hôpitaux effondrés" et d’un "état d'urgence". Et pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

8 - Nous disons stop à ces mesures folles à cause, aussi, de leurs conséquences catastrophiques qui ont déjà commencé à apparaître : Suicide de gens angoissés comme ça été rapporté en Chine, développement de pathologies psychiatriques, paralysie du parcours éducatif des élèves et des étudiants à l’université, impacts négatifs et dangers sur les animaux, négligence des autres maladies (surtout chroniques) et augmentation de leur mortalité, augmentation des violences conjugales, pertes économiques, chômage, crise économique majeure (peu de gens savent que la crise économique de 2007-2008 a entraîné le suicide d’au moins 13,000 personnes rien qu’en Europe et en Amérique du Nord), graves conséquences sur l’agriculture, déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de déclenchement de guerres. Un editorial publié dans "European Journal Of Clinical Investigation" a dénoncé, dès le début, les méfaits des mesures extrêmes prises non fondées sur des preuves, des informations exagérées sur la dangerosité réelle du virus et des fake news propagées (y compris par des grandes revues). Certains ont même comparé cette pandémie celle de la grippe de 1918 (grippe espagnole), ce qui est un mensonge et une manipulation puisqu’elle a tué 40 à 50 millions de personnes, ce qui n’a absolument rien à voir avec le nombre de morts de ce coronavirus.

9 -. Nous refusons l’obligation des applications de traçage des contacts comme c’est le cas dans certains pays car le Sars-Cov-2 est un virus bénin qui ne justifie pas une telle mesure. D’ailleurs, selon les recommandations internationales et quelle que soit la sévérité d’une pandémie (modérée, élevée, très élevée), le traçage des contacts n’est pas recommandé. Lors des épidémies de grippe, faisons-nous un traçage des contacts ? Pourtant, le virus de la grippe infecte beaucoup plus de gens et comporte plus de populations à risque que ce coronavirus.

10 - Nous disons stop à la censure des experts et des professionnels de santé pour leur empêcher de dire la vérité (surtout dans les pays qui se disent démocratiques).

11 - Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent l’inclusion des dépistages dans le comptage des cas, même si les sujets sont bien portants et asymptomatiques. Ceci a abouti à une surestimation des cas. On rappelle que la définition d’un cas en épidémiologie est : "La survenue de nombreuses issues possibles : maladies, complications, séquelles, décès. Dans la surveillance dite syndromique, on définit comme cas la survenue d’évènements non spécifiques tels que des groupements de symptômes ou des motifs de recours aux soins, hospitalisations, appels de services d’urgence». Nous disons donc : il faut séparer les dépistages des cas et il faut arrêter de les mélanger.

12 - Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent le fait qu’aucune distinction n’est faite entre les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités), le fait que la cause du décès soit imputée au SarsS-Cov-2 sans test ni autopsie et que des médecins soient mis sous pression pour que la convid19 soit marqué comme cause de décès, même si le patient est décédé d’autre chose. Ceci aboutit à une surestimation du nombre de morts et constitue une manipulation scandaleuse des chiffres, car au cours des épidémies de grippe saisonnière par exemple, on ne travaille pas de cette façon. D’autant plus que 20% des patients convid sont co-infectés par d’autres virus respiratoires aussi. Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen13 ont montré une causalité directe du coronavirus. Dans un autre pays européen, les professeurs Yoon Loke et Carl Heneghan ont montré qu'un patient qui a été testé positif mais traité avec succès puis sorti de l'hôpital, sera toujours compté comme un décès covid-19 même s'il a eu une crise cardiaque ou a été fauché par un bus trois mois plus tard. Le directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’un pays en Amérique du Nord a reconnu, le 31 Juillet, que des hôpitaux avaient bien une incitation financière perverse à gonfler les chiffres de décès dus au coronavirus.

13 - Nous partageons l’avis des experts qui ont mis en garde contre l’intubation quasi systématique de certains patients, due à la peur folle du virus. Il faut que les protocoles soient modifiés car ils ont abouti à un nombre élevé de morts.

14 - Nous disons qu’il est important qu’une révision des performances analytiques et cliniques des tests mis sur le marché soit faite, y compris les tests virologiques. Beaucoup de kits sont utilisés actuellement alors qu’une partie importante de leurs performances (par exemple : la spécificité analytique, surtout pour les quatre coronavirus saisonniers) n’a pas été évaluée, ce qui est grave car en plus des cas de faux négatifs, la littérature rapporte des faux positifs inquiétants, ce qui peut surestimer le nombre de cas et de morts. Selon un professeur de microbiologie, le taux de faux positifs peut atteindre 20%. Certains articles scientifiques qui rapportent ces cas de faux positifs ont été censurés.

15 - Nous disons donc stop à l’obligation des tests de dépistage à cause de ce manque de fiabilité et du manque de vérification de leurs performances et parce que rien dans ce coronavirus (qui est un virus bénin et avec un taux de létalité faible) ne le justifie. Comme nous l’avons dit : la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes, soit 30 fois plus que le Sars-Cov-2 et pourtant, aucun test n’est exigé pour les voyages.

16 - Nous disons aux citoyens : N’ayez pas peur, ce virus est bénin, sauf si vous faites partie des populations à risque. Si les chaînes de télévision font la même chose avec la grippe, les chiffres seront beaucoup plus élevés que pour le coronavirus ! La télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 3 millions de cas et 2,000 morts de grippe. Et pour la tuberculose, la télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 30,000 cas et 5,000 morts. En effet, le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes. De plus, à la télévision on vous parle de "cas" alors qu’il s’agit de dépistages et non pas de cas. Un article scientifique "Sars-Cov-2 : fear versus data (peur contre données), publié dans "International Journal of Antimicrobial Agents" a démontré que le danger du virus était surestimé et que la peur pourrait être plus dangereuse que le virus lui-même.

17 - Nous disons aux citoyens : le lavage des mains est un réflexe qu’on doit avoir tout au long de notre vie, qu’il y ait le coronavirus ou pas, car c’est la mesure d’hygiène la plus efficace. Mais, porter un masque lorsqu’on n’est pas malade et pratiquer la distanciation sociale, ça ne fait pas partie de l’hygiène ou de la préservation de la santé publique mais c’est de la folie. Porter un masque longtemps comporte plusieurs effets indésirables pour votre santé16 et le transforme en nid à microbes. "Le virus peut se concentrer dans le masque et lorsque vous l'enlevez, le virus peut être transféré dans vos mains et ainsi se propager", a déclaré le Docteur Anders Tegnell, épidémiologiste. Lorsqu'on lui a demandé si les gens se mettaient plus en danger en portant des masques, le Docteur Jenny Harries a répondu : "En raison de ces problèmes de manipulation [des masques], les gens peuvent se mettre plus en danger." Même les dentistes ont récemment mis en garde contre les effets graves sur la santé bucco-dentaire car ils constatent que le port de masque de façon prolongée entraîne des maladies telles que des caries, des maladies parodontales ou une très mauvai""se haleine. "Nous voyons beaucoup de gens avec plus d'inflammation, plus de caries et de maladies des gencives…Nous constatons une inflammation des gencives des gens qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n'en ont jamais eu auparavant… Environ 50% de nos patients sont impactés par cela," déclare le Docteur Rob Ramondi, un dentiste. "Les gens ont tendance à respirer par la bouche plutôt que par le nez lorsqu'ils portent un masque. La respiration buccale provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive. La salive est ce qui combat les bactéries et nettoie vos dents. Les patients nous disent : "Wow, mon haleine sent, j'ai besoin d'un nettoyage." "Mais quand vous avez une mauvaise haleine, soit vous avez déjà une maladie parodontale, soit vous avez beaucoup de bactéries sur votre langue à cause de la bouche sèch Les maladies des gencives — ou les maladies parodontales — entraîneront éventuellement des accidents vasculaires cérébraux et un risque accru de crise cardiaque," explique le Docteur Marc Sclafani, un autre dentiste. De plus, beaucoup d’entre vous se plaignent de ces masques, surtout dans cette période estivale. Vous devez savoir que la bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués. Ce que vous portez est un masque, en apparence mais une muselière de votre liberté, en réalité. D’autant plus que, comme le disent plusieurs experts dont le Professeur Yoram Lass, l’épidémie est terminée dans la majorité des pays et ceux qui vous disent le contraire sont des menteurs. En vous disant que l’épidémie n’est pas terminée, en brandissant la menace d’une 2ème vague (qui ne repose sur aucune preuve), en vous demandant de porter un masque et de faire de la distanciation sociale, le but est, en fait, de prolonger la peur jusqu’à la fabrication d’un vaccin, afin qu’il soit mieux accepté par vous quand il sortira.

18 - Nous disons aux compagnies aériennes : plusieurs études scientifiques ont montré un lien entre l’excès d’hygiène et le développement de maladies comme les maladies allergiques, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires ou certains cancers. C’est ce que l’on appelle en médecine : l’hypothèse hygiéniste. Donc, arrêtez les opérations de désinfection et enlevez les masques ainsi que les combinaisons protectrices ridicules de vos employés qu’on a vues dans les médias. Faire cela relève de la folie. Les aéroports doivent aussi arrêter la prise de température ainsi que les quarantaines. Le Sars-Cov-2 [covid19] n’est pas la peste noire. Vous aussi, comme les citoyens, vous avez été manipulés.

19 - Nous disons aux gouvernements : Levez toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens (état d’urgence, port de masque obligatoire, distanciation sociale, etc) car elles sont stupides et purement dictatoriales et n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique. Il n’y a aucune raison scientifique ou médicale pour que des citoyens non malades portent un masque. Le Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-réanimateur, a dit : "Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale." Le Professeur Didier Raoult dit : "La décision du confinement comme la décision des masques ne reposent pas sur des données scientifiques." Les Docteurs Lisa Brosseau et Margaret Sietsema, expertes en protection respiratoire, disent : "Nous ne recommandons pas d'exiger du grand public qui ne présente pas de symptômes de maladie de covid19 de porter régulièrement des masques en tissu ou chirurgicaux, car il n'y a aucune preuve scientifique qu’ils sont efficaces pour réduire le risque de transmission du Sars-Cov-2. Le Professeur Maël Lemoine a précisé aussi que le changement de discours sur les masques est "politique, pas scientifique." Dans certains pays asiatiques, les gens portent des masques toute l’année (pour se protéger, entre autres, de la pollution). Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur a évité d’avoir des épidémies de coronavirus ? Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur évite d’avoir chaque année des épidémies de grippe ou d’autres virus respiratoires ? La réponse est non, bien sûr. D’autre part, avec les 8 millions de tonnes de plastique qui sont déjà déversées chaque année dans les océans, les masques et les gants viennent ajouter une nouvelle menace et constituent une pollution particulièrement dangereuse pour notre santé et pour la faune. Rien qu’en Italie, si seulement 1% des masques actuellement utilisés étaient jetés dans la nature, ce sont 10 millions de masques qui finiraient chaque mois dans l’océan. De plus, les masques chirurgicaux mettent jusqu’à 450 ans à se décomposer ! Nous disons donc aux gouvernements : Stop à ces mesures dangereuses du port obligatoire du masque.

20 - Nous disons aux forces de l’ordre : les citoyens vous doivent beaucoup car vous êtes tous les jours les garants de leur sécurité et du respect de l’ordre et de loi. Mais, faire respecter la loi ne veux pas dire se soumettre de manière aveugle à des ordres injustes et idiots. C’est cette erreur qui a conduit à la seconde guerre mondiale et à la mort de 50 millions de personnes. Nous vous disons donc : faites respecter la loi, mais pas l’injustice et la dictature. Refusez d’imposer ces mesures, refusez de verbaliser vos concitoyens (lorsqu’ils ne portent pas un masque par exemple), ne les frappez pas, ne les emprisonnez pas. Ne soyez pas les instruments de la dictature. Soyez du côté des citoyens et suivez le bel exemple des policiers américains qui ont soutenu les citoyens en s’agenouillant avec eux. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie.

21 - Nous disons aux citoyens : il faut respecter la loi. Mais, ceci ne veux pas dire la soumission aveugle à la folie, à l’injustice ou à la dictature. C’est cette soumission aveugle des citoyens aux lois injustes qui a conduit à la seconde guerre mondiale avec la mort de 50 millions de personnes. Vous êtes nés libres et vous devez vivre libres, donc n’ayez pas peur et si vous n’êtes pas malades : enlevez les masques, sortez de chez vous comme vous le souhaitez et sans distanciation sociale, mais faites-le pacifiquement et sans aucune violence. Les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, épidémiologistes avec une grande expertise dans la médecine basée sur les preuves, disent : "Il n'y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse de distanciation. Des recherches de mauvaise qualité sont utilisées pour justifier une politique aux conséquences énormes pour nous tous."

22 - Nous disons qu’il faut une réforme totale de l’OMS. Les succès de l'OMS sont incontestables : des millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes de vaccination contre la variole et la consommation de tabac a été réduite dans le monde. Mais, le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée à 80% par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont une fondation très connue) et les erreurs s'accumulent : Fausse alerte sur l’H1N1 sous l’influence des lobbies pharmaceutiques, complaisance troublante envers le glyphosate que l’OMS avait déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires de Tchernobyl à Fukushima et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans, non-reconnaissance de l’Artemisia pour protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques malgré qu’elle a prouvé son efficacité dans le traitement du paludisme. L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels -surtout pharmaceutiques- et par les intérêts de ses États membres, en particulier : la Chine. Le président d’un pays a dit : "Je pense que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait avoir honte parce qu’ils sont devenus les porte-paroles de la Chine." L’institution de Genève, qui avait sous-estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux. Une enquête réalisée en 2016 (l’OMS dans les griffes des lobbyistes) a livré une édifiante radiographie de l’OMS en dressant le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts. Cette investigation a montré combien, à l’OMS, les intérêts privés dominent les enjeux de santé publique. Il n’est pas acceptable que l’argent qui la finance vienne principalement d’une seule personne et qu’elle soit infiltrée par des lobbies. Récemment, l’OMS s’est décrédibilisée encore plus en tombant dans le piège du Lancet Gate alors qu’un simple étudiant aurait découvert la fraude. À l’époque de la grippe H1N1 : le Docteur Wolfgang Wodarg, président de la commission santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, a critiqué l'influence de l'industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les fonctionnaires de l'OMS, déclarant qu'elle a conduit à la situation où "inutilement des millions de personnes en bonne santé étaient exposées au risque de vaccins mal testés" et que, pour une souche de grippe, elle était "beaucoup moins nocive" que toutes les épidémies de grippe précédentes ;  il a eu totalement raison puisque, plus tard, le vaccin a fait 1.500 victimes de narcolepsie dont 80% des enfants, comme on va le voir. Il a aussi reproché à l’OMS d’avoir alimenté la crainte d’une "fausse pandémie", l’a qualifiée de "l’un des plus grands scandales médicaux de ce siècle" et a demandé l’ouverture d’une enquête. En effet, les critères pour déclarer une pandémie (comme la sévérité) ont été modifiés par l’OMS sous l’influence des lobbies pharmaceutiques afin qu’ils puissent vendre les vaccins aux pays du monde. Selon un rapport de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le gestion de la grippe H1N1, y compris "Gpar l’OMS : "Gaspillage de fonds publics importants et existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé… De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer aux égards des principales décisions relatives à la pandémie. L’Assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique." L’histoire se répète aujourd’hui avec exactement les mêmes acteurs et la même compagne de peur. L’ancien secrétaire général du département de santé publique de l’OMS a révélé dans une autre enquête (TrustWHO) qu’à l’époque de H1N1 personne n’avait peur à l’OMS et qu’il ne connaît personne à l’OMS qui se soit fait vacciner, y compris l’ancienne directrice générale : la Chinoise Margaret Chan. Bien qu’il soit un haut responsable à l’OMS, il été exclu ainsi que la plupart de ses collègues d’une réunion entre la directrice générale et les entreprises pharmaceutiques fabricatrices de vaccin avec comme motif : "C’est une réunion privée."

23 - Nous disons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte et que certains responsables de l’OMS soient interrogés en particulier celui qui a fait la promotion internationale du confinement, qui est une hérésie d’un point de vue médical et une arnaque qui a égaré le monde. En effet, le 25 Février 2020 : le chef de la mission d’observation internationale du coronavirus en Chine a loué la réponse apportée par Pékin à l’épidémie23. Il a dit que la Chine a réussi par des méthodes "à l’ancienne", a souligné que "le monde avait besoin des leçons de la Chine", qu’il faudrait s’en inspirer et que s’il avait la covid19, il aimerait se faire soigner en Chine ! Une fois, il a aussi qualifié la Chine de "très ouverte et très transparente". Comment peut-on croire à ces déclarations ? Comment peut-on croire que s’il avait la covid19 il irait se soigner en Chine ? Comment peut-on croire que le monde doit s’inspirer de la Chine et que la lutte de l’épidémie doit se faire avec des "méthodes à l’ancienne" ? Ce qui est hallucinant, c’est qu’il a réussi à faire avaler ses salades au monde entier. Car malheureusement, depuis ses déclarations et le rapport qu’il a supervisé (où on peut lire que les méthodes chinoises sont : "agiles et ambitieuses"), les pays du monde ont mis en place des mesures disproportionnées et ont suivi aveuglément l’OMS en confinant leurs populations. La peur et la psychose ont été propagées en présentant le Sars-Cov-2 comme un virus très dangereux ou à mortalité massive alors que ce n'est absolument pas le cas. Heureusement, une interview réalisée avec lui a montré une partie importante de la vérité et les conflits d’intérêts de l’OMS avec la Chine lorsqu’une journaliste lui a posé une question sur le refus de l’adhésion de Taiwan (qui est en conflit avec la Chine) par l’OMS : il a fait semblant de ne pas entendre la question puis quand cette dernière lui a été reposée, il a coupé la communication ! (la vidéo a été visionnée plus de 8 millions de fois). C’est lui aussi qui a dit fin Février : "Il n’existe actuellement qu’un seul médicament dont nous pensons qu’il pourrait avoir une réelle efficacité : le remdesivir." Comment peut-il dire cela avant même la sortie des résultats ? Et pour quelles raisons l’a-t-il dit ? Des élus Canadiens de la Chambre des communes ont même sommé ce responsable de l’OMS à comparaître après qu’il eut refusé des invitations à témoigner devant le comité permanent de la santé. Même le chef intérimaire du Parti conservateur Canadien a mis en doute l’exactitude des données de l’OMS sur la covid19. En effet, dire que la Chine a diminué le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie et a aplani la courbe grâce au confinement est un pur mensonge et n’est basé sur aucune preuve, car personne n’est capable de donner le chiffre du nombre de cas ou de morts en Chine, si elle n’avait pas appliqué le confinement. En plus, des mois après : le monde a découvert que ces chiffres n’étaient même pas vrais ! Récemment, trois pays Africains ont expulsé des représentants de l’OMS, parce que, selon certains de ces états, ils falsifiaient le nombre de cas en les gonflant. Les gens qui sont derrière le confinement, la psychose et la terreur mondiales, lorsqu’ils voient la ruée des gens vers les magasins, les gens se disputer pour des pâtes ou du papier toilette, les distances d’un mètre comme si c’était la peste, les gens confinés comme s’ils étaient des animaux, les rues désinfectées, les policiers frappant les citoyens qui sortent, les drones et les hélicoptères mobilisés, les gens sortant avec des attestations, le port de masque malgré la fin de l’épidémie et le fait que les gens ne soient pas malades, il n’est pas exclu qu’ils soient en train de rire de la facilité avec laquelle ils ont manipulé des pays entiers et peut être même qu’ils les traitent de moutons. La folie a atteint le point où dans certains pays des plages ont été désinfectées avec de l'eau de javel, les pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l'étranger ont été "isolés" ! Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. L'OMS a exhorté le monde à copier la réponse de la Chine à la covid19 et elle a réussi ; chaque pays du monde, en suivant aveuglément l’OMS, est devenu une copie conforme de la Chine. Quelques pays seulement ont refusé d’imiter bêtement les autres, comme la Suède ou la Biélorussie qui peuvent être félicités. Le président d’un pays européen a eu raison de dire : "Il ne s'agit que d'une psychose plus dangereuse que le virus lui-même." Des experts de renommée internationale ont qualifié l’alerte mondiale de "disproportionnée". Le Professeur Jean-François Toussaint a dit : "Il me semble que l’OMS a une très grande responsabilité en n’ayant pas su établir la priorité, en ayant continué inlassablement à répéter qu’il s’agissait d’une menace pour l’humanité" (Journal International de Médecine, 13 Juin 2020).

24 - Nous disons qu’il faut arrêter de suivre aveuglément l’OMS car elle n’est pas une société savante et loin d’être indépendante, comme on l’a vu. Interrogée sur la raison de la décision de rendre onze vaccins obligatoires, une ancienne ministre de la santé d’un pays européen a répondu : "C’est une décision de santé publique qui répond, en fait, à un objectif mondial de l’OMS qui demande aujourd’hui à tous les pays du monde d’obtenir 95% d’enfants vaccinés pour les vaccins nécessaires." Nous recommandons, aussi, aux gouvernements de bien choisir les experts qui les conseille et d’éviter ceux qui ont des liens avec les laboratoires pharmaceutiques. Un grand professeur en infectiologie a fait cette remarque sur certains experts d’un pays européen : "Un membre éminent de la commission Maladies transmissibles de ce Haut Conseil a ainsi touché 90,741 euros de l’industrie pharmaceutique, dont 16,563 euros d'un laboratoire pharmaceutique qui produit une molécule concurrente de l’hydroxychloroquine. Or c’est ce Haut Conseil qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants… Je ne vois pas de trace dans cet avis du respect de la procédure de gestion des conflits d’intérêts. Si un membre présente un conflit d’intérêts majeur, il doit quitter la séance et ne pas participer aux débats ni à la rédaction de l’avis. Or, en bas de cet avis, on ne mentionne pas les conflits d’intérêts ni le nombre de membres qualifiés ayant participé au vote. C’est un grave manquement au règlement." Un ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine a déclaré : "La profession médicale est achetée par l'industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d'enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d'être les agents rémunérés de l'industrie pharmaceutique. Je pense que c'est honteux." Ceci ne doit bien sûr pas être généralisé sur tout le monde.

25 - Nous disons aux gouvernements : Ne suivez plus les modélisations mathématiques qui sont des choses virtuelles sans lien avec la réalité et qui ont égaré le monde à plusieurs reprises et ont servi de justification aux politiques folles de confinement. En effet, une université européenne qui a des liens forts avec l’OMS avait dit que 50.000 britanniques seront morts de la maladie de la vache folle, alors qu’au final seulement 177 sont décédés. La grippe aviaire allait tuer 200 millions de personnes alors que 282 seulement sont décédés. La grippe H1N1 allait tuer 65,000 britanniques alors que 457 seulement sont décédés. Le taux de mortalité a été aussi exagéré alors que la grippe H1N1 s’est révélée finalement beaucoup moins dangereuse, ce qui a incité beaucoup de gens à dénoncer l'argent, le temps et les ressources considérables déployés pour une grippe bénigne. À l’époque, la presse a découvert que le recteur de cette université, qui a conseillé l’OMS et les gouvernements, a reçu un salaire de 116,000 £ par an du fabricant de vaccin contre l’H1N1. Et aujourd'hui, c'est sur la base du même modèle défectueux, développé pour la planification de la pandémie de grippe, qu'ils ont donné leurs prévisions astrologiques sur la covid19 ; ils ont dit que 500.000 mourront au Royaume-Uni, 2,2 millions aux Etats-Unis, 70,000 en Suède et entre 300.000 et 500.000 en France ! Qui peut croire ces chiffres fous ? C’est pour cela que le Professeur Didier Raoult qualifie ces modélisations de "forme moderne des divinations." Le Professeur John Ashton a également dénoncé ces prédictions astrologiques et le fait qu’elles aient une sorte de statut religieux. De plus, la presse a découvert que celui qui, dans cette université, a incité les gouvernements au confinement ne respecte même pas ce qui leur préconisait. Là aussi, une enquête mérite, d’être menée auprès de certains responsables de cette université européenne. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit à propos du confinement : "Il faut à tout prix éviter qu’un quelconque gouvernement ne reprenne un jour une telle décision. D’autant que l’instrumentalisation de la pandémie avec des confinements généralisés pour la moitié de l’humanité n’aura abouti qu’à renforcer les régimes autoritaires et à suspendre les campagnes de prévention des grandes maladies mortelles. En France, les simulations estimant que 60.000 vies ont été sauvées sont de pures fantaisies." Le fameux slogan international : "Restez chez vous, sauvez des vies !" était une affirmation tout simplement mensongère. Au contraire, le confinement a tué beaucoup de gens.

26 - Nous refusons l’obligation vaccinale et nous refusons l’obligation d’un certificat de vaccination contre le coronavirus pour voyager, pour les raisons suivantes :
  Le vaccin n’est pas indispensable car 85% des formes sont bénignes, 99% des sujets infectés guérissent et les enfants ainsi que les femmes enceintes ne sont pas des sujets à risque. De plus, une grande partie de la population est déjà protégée contre le Sars-Cov-2 grâce à l’immunité croisée acquise avec les coronavirus saisonniers
   Dire qu’on n’en est pas sûr est un mensonge et émettre des doutes sur la durée ou l’efficacité de cette protection est une manipulation visant à protéger le business plan du vaccin.
   C’est un virus à ARN, donc plus propice à des mutations et le vaccin risque d’être inefficace.
   Des essais de vaccin sont réalisés dans la précipitation et certains appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux, ce qui est risqué. Tester les vaccins sans prendre le temps de bien comprendre les risques pour la sécurité pourrait entraîner des revers injustifiés pendant la pandémie et à l'avenir.
   Les précédents essais de vaccins contre les coronavirus sont inquiétants : En 2004, l'un des vaccins mis au point contre le Sras avait provoqué une hépatite chez les animaux sur lesquels il avait été testé. Un autre vaccin en phase de test avait causé de graves lésions pulmonaires aux animaux de laboratoire, les rendant plus fragiles à de futures infections. Des vaccins développés contre un autre coronavirus, le virus de la péritonite infectieuse féline, augmentaient le risque pour les chats de développer la maladie causée par le virus. Des phénomènes similaires ont été observés dans des études animales pour d'autres virus, y compris le coronavirus qui cause le Sras.
   Certains vaccins sont testés par des entreprises qui n’ont aucune expérience dans la fabrication et la commercialisation des vaccins et qui utilisent des technologies nouvelles en médecine dont on ne connaît ni les bénéfices ni les risques pour la santé.
  La recherche de profit financier de nombreuses entreprises pharmaceutiques aux dépens de la santé des populations (sans généraliser bien sûr sur la totalité).
  Le patron d’une entreprise pharmaceutique a dit devant ses actionnaires lors de la grippe H1N1 : "Ce vaccin, ça sera une opportunité significative en termes de revenus. C’est un joli coup de fouet pour nous, pour le chiffre d’affaires et pour le cash flow.
  L’ancien ministre de la santé d’un pays européen a déclaré le 23 Mai 2020 : "Quand il y a une épidémie comme le covid, nous on voit : mortalité, quand on est médecin,…ou on voit : souffrance. Et il y a des gens qui voient : dollars… Vous avez des grands laboratoires qui disent : "C'est le moment ou jamais de gagner des milliards."
   Le 16 Juin 2020, le Professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, a dit sur Sud Radio à propos du vaccin contre le coronavirus : "On n’en a aucun besoin…Tout ça, c’est une histoire purement commerciale."
  Le magazine Nexus a publié le 7 Août l’avis du Docteur Pierre Cave qui dit : "L’épidémie est terminée en France… En tant que médecin, je n’hésite pas à anticiper les décisions du gouvernement : Il faut non seulement refuser ces vaccins [contre la covid19], mais dénoncer et condamner la démarche purement mercantile et le cynisme abject qui ont guidé leur production."
   Les violations éthiques scandaleuses dans de nombreux essais cliniques : comme les pays occidentaux ne leur permettent pas de violer les principes éthiques, de nombreux laboratoires pharmaceutiques (sans généraliser sur la totalité) réalisent leurs essais cliniques de médicaments et de vaccins dans les pays en développement ou pauvres où des expériences sont menées sur des gens sans qu’ils en aient la moindre connaissance et sans leur consentement. Le rapport rédigé par Irene Schipper (SOMO briefing paper on ethics in clinical trials) a montré des manquements éthiques choquants et très graves ; dans un essai clinique, par exemple, des femmes Africaines ont contracté le VIH et sont devenues ensuite malades du SIDA. Cet essai clinique a été financé par une fondation ainsi qu’un laboratoire très connus. Dans certains pays, ces essais cliniques scandaleux ont été accomplis avec la complicité des autorités locales sur fond de conflits d’intérêts.
   Une entreprise pharmaceutique : AstraZeneca a conclu un accord avec plusieurs pays qui lui permet d’obtenir l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. En d’autres termes, ce sont les états et pas AstraZeneca qui indemniseront les victimes, c’est-à-dire avec l’argent des citoyens ! À ce propos, nous disons aux citoyens : Protestez massivement contre cet accord scandaleux, honteux et profondément injuste jusqu’à ce qu’il soit supprimé. Il faut refuser cette utilisation irresponsable de votre argent. Même des experts belges ont été choqués par cet accord.
   Les scandales des vaccins dangereux voire mortels élaborés en période d’épidémie et on va citer deux exemples (nous ne sommes, évidemment, pas des anti-vaccins puisque ça signifie remettre en cause les découvertes d’Edward Jenner) :
   Le scandale du vaccin contre l’H1N1 : il a été testé sur un faible nombre de personnes et malgré cela, il a été commercialisé comme étant sûr en 2009. Mais, un an après, des inquiétudes ont été exprimées en Finlande et en Suède concernant une éventuelle association entre la narcolepsie et le vaccin. Une étude de cohorte ultérieure en Finlande a signalé un risque 13 fois plus élevé de narcolepsie après la vaccination chez les enfants et les jeunes âgés de 4 à 19 ans, dont la plupart des cas étaient apparus dans les trois mois suivant la vaccination et presque tous dans les six mois. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une étude publiée dans le British Medical Journal confirme ces résultats pour la Grande Bretagne, aussi. Au total, ce vaccin dangereux a entraîné 1.500 cas de narcolepsie rien qu’en Europe et 80% des victimes sont des enfants. Une partie du personnel médical du NHS vacciné a été touchée aussi par la narcolepsie. La narcolepsie est une maladie neurologique chronique et incurable où les patients s’endorment de façon incontrôlable, ils subissent des accès brusques de sommeil de quelques minutes qui surviennent n’importe où et n’importe quand dans la journée (somnolence diurne) et ils sont victimes aussi de crises impressionnantes de cataplexie (brusque relâchement du tonus musculaire engendré par une émotion forte comme un éclat de rire, de colère ou de surprise. Cela peut provoquer une faiblesse au niveau des genoux, une impossibilité à articuler ou parfois même une chute pendant quelques secondes). Elle endommage la fonction mentale et la mémoire et peut entraîner des hallucinations et des maladies mentales. Peter Todd, un avocat qui représentait bon nombre des plaignants, déclarait au "Sunday Times" : "Il n'y a jamais eu de cas comme celui-là auparavant. Les victimes de ce vaccin sont incurables et à vie et auront besoin de nombreux médicaments". Parmi les enfants victimes du vaccin: Josh Hadfield (huit ans), qui prend des médicaments antinarcolepsie coûtant 15.000 £ par an pour l'aider à rester éveillé pendant la journée à l’école. Si vous le faites rire, il s'effondre. Sa mémoire est abattue. Il n'y a pas de remède. Il dit qu'il souhaite qu'il ne soit pas né. Je me sens incroyablement coupable duré 7 ans pour obtenir gain de cause en justice. Et au lieu que ça soit le laboratoire pharmaceutique qui les indemnise, c’est les états qui l’ont fait, c’est-à-dire avec l’argent du citoyen !"
   Le scandale du vaccin mortel contre la dengue dans un pays asiatique, en 2018 : Selon le bureau de la procureure Persida Acosta, 500 enfants sont décédés à la suite de ce vaccin et plusieurs milliers sont malades. Certains ont besoin d'opérations, pour résorber le sang après des hémorragies sévères. La plupart des familles n'en ont pas les moyens. Pour la procureure, les responsabilités se partagent entre le laboratoire qui a vendu "un vaccin dangereux" et le gouvernement qui a mis en place une campagne de vaccination "massive et indiscriminée", dans des conditions déplorables. Le docteur Erwin Erfe, qui travaillait pour le bureau du procureur, pratiquait des autopsies d'enfants deux à trois par semaine avec toujours les mêmes résultats : "Des hémorragies internes, notamment au niveau du cerveau et des poumons…et des organes enflés". Ce vaccin s'annonçait pourtant comme un triomphe planétaire ; en 2015, le laboratoire confirmait en grande pompe la mise sur le marché d'un vaccin révolutionnaire contre la dengue. C'était une première mondiale, le produit de vingt ans de recherche et 1,5 milliard d'euros d'investissements. Pourtant dès le début, des voix se sont élevées dans la communauté scientifique. Le docteur Antonio Dans a tenté d'alerter sur les résultats non concluants des premiers essais cliniques. Aux Etats-Unis, le Professeur Scott Halstead, un spécialiste mondialement reconnu de la maladie, qui s'inquiétait, a même envoyé une vidéo diffusée au Sénat du pays en question pour l’exhorter à suspendre le programme de vaccination. L'ancienne ministre de la Santé du pays en question a été inculpée dans ce scandale. "C'est l'appât du gain, qui a tué ces enfants", estime la procureure Persida Acosta.

Nous disons stop à toutes ces mesures folles, dictatoriales et sûrement pas sanitaires et à cause desquelles des drames se produisent chaque jour : une adolescente s’est suicidée en Grande Bretagne parce que le confinement pour elle durait 300 ans 41 [?], une femme enceinte a souffert le martyre lors de son accouchement en France, un adolescent aux États-Unis nécessitera une intervention chirurgicale après avoir été agressé par un couple à qui il a demandé de porter le masque, une infirmière a également été agressée en France et un chauffeur de bus est même mort à cause aussi de ces mesures illégales du port obligatoire de masques, 60,000 patients cancéreux risquent de décéder en Angleterre à cause des retards de diagnostic et de traitement selon le Professeur Karol Sikora, 12,000 personnes dans le monde risquent de mourir chaque jour de la faim (selon Oxfam), le nombre d’arrêts cardiaques a été multiplié par deux dans certains pays, des entreprises tombent en faillite, 305 millions d’emplois à plein temps sont détruits - touchant particulièrement les femmes et les jeunes- selon l’organisation internationale du travail, un homme est mort à cause du masque aux Etats-Unis,etc. Même les oiseaux souffrent de ces mesures dangereuses et se retrouvent piégés et tués à cause des masques : "Le pauvre animal trébuchait et tombait sans cesse, les élastiques du masque s’étaient resserrés autour de ses pattes, dont les articulations étaient gonflées et le faisaient souffrir…J’ai bien peur que ce goéland soit la première d’une longue série de victimes», ont déclaré des employés de la société royale pour la prévention de la cruauté animale, à la BBC le 20 Juillet et l’oiseau a subi ce supplice pendant une semaine ! Il faut préciser aussi que la cause initiale et première du drame de George Floyd est le confinement : s’il n’y avait pas de confinement, il n’aurait pas perdu son emploi, il aurait été le 25 Mai à son travail, il n’aurait pas été assassiné, les pillages de magasins et les incendies comme les affrontements avec la police ne se seraient jamais produits, le chaos aux Etats-Unis aurait été évité et George Floyd serait aujourd’hui encore vivant parmi nous.

27 - Nous disons aux gouvernements : Tout doit revenir immédiatement à l’état normal (y compris la ré-ouverture des services hospitaliers, du transport aérien, de l’économie, des écoles et des universités) et cette prise d’otages mondiale doit cesser car vous avez su, preuves à l’appui, que vous comme les citoyens, vous avez été victimes de la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle. Le professeur Carl Heneghan a déclaré le 23 août que la peur qui empêche le pays de revenir à la normale n'est pas fondée, selon l'Express. Les Professeurs Karina Reiss et Sucharit Bhakdi ont sorti, en Juin, un livre appelé : "Corona : fausse alarme ?" Le maire d’une ville en Europe a déclaré : "Le climat diffusé sur [le sujet du coronavirus] est particulièrement lourd et devient suspect." Le Docteur Olivier Chailley a écrit un livre intitulé : "Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou." Le Professeur Sucharit Bhakdi (qui a écrit, aussi, une lettre à Angela Merkel) a dit à propos des mesures prises, y compris celles du confinement : "mesures grotesques, absurdes et très dangereuses...un impact horrible sur l'économie mondiale...autodestruction et suicide collectif…" Une enquête internationale et indépendante doit être ouverte et les responsables doivent être jugés.

28 - Nous disons aux citoyens : Pour vous maintenir dans le troupeau, il est possible que certains vont essayer de nous discréditer par tous les moyens, par exemple en nous accusant de conspirationnistes ou de complotistes, etc. Ne les écoutez pas, ce sont des menteurs, car les informations qu’on vous a données sont médicales, scientifiques et documentées.

29 - Nous disons aux citoyens : cette lettre ne doit pas vous pousser à la violence envers qui que ce soit. Réagissez pacifiquement. Et si un professionnel de santé signataire de cette lettre sera attaqué ou diffamé ou menacé ou persécuté : soutenez-le massivement. Chers citoyens : beaucoup de scientifiques, d’éminents professeurs de médecine et de professionnels de santé à travers le monde ont dénoncé ce qui se passe et il est temps de vous réveiller ! Si vous ne dites rien, de nouvelles mesures dictatoriales "made in China" seront imposées. Vous devez refuser ça. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la folie. Le Docteur Anders Tegnell a dit : "Le monde est devenu fou  en mettant en place des confinements qui 'vont à l'encontre de ce que l'on sait sur la gestion des pandémies de virus."

30 - Nous invitons les professionnels de santé du monde entier à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre dans le collectif : United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les quatre informations suivantes :
   Prénom, nom, profession et pays à : join.unitedhealthprofessionals@gmail.com La liste des signataires sera mise à jour régulièrement.

Albert Einstein disait : "le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire".

Professeur Martin Haditsh, Docteur Ghislaine Gigot, Docteur en pharmacie François Pesty, Docteur Catherine Raulin, Docteur Laurent Hervieux, Geneviève Magnan infirmière, Jean-Pierre Eudier dentiste, Andrée Van Den Borre dentiste, Docteur Mauricio Castillo, Docteur Marie-Claude Luley-Leroide, Docteur Daniele Joulin, Mohamed Zelmat biologiste, Nadine Blondel infirmière, Hélène Banoun biologiste, Estelle Ammar, Docteur Caroline Durieu, Docteur Doris Stucki, Jessica Leddy acuponcteur, Docteur Fabien Quedeville, Docteur Michel Angles, Docteur Dominique Carpentier, Docteur Pierre Brihaye, Elizabeth Luttrell infirmière, Tasha Clyde infirmière, Docteur Walter Weber, Professeur Pierre-Francois Laterre, Sylvie Lathoud, clinical, Karim Boudjedir,
Caroline Heisch, ostéopathe, Eric Blin kynésithérapiste, Vincent Schmutz dentiste, Docteur Zieciak WB, Virginie Merlin infirmière, Gabriel Brieuc infirmier anesthésiste, Docteur Marie-José Eck, Patricia Grasteau aide-soignante, Christine Villeneuve psychologue, Docteur Philippe Voche, Gérard Bossu ostéopathe, Docteur Elaine Walker, Docteur Richard Amerling, Docteur Phil Thomas, Docteur Manfred Horst, Docteur Sybille Burtin, Chantal Berge infirmière, Docteur Denis Agret, Docteur Mélanie Dechamps, Prosper Aimé Seme Ntomba dentiste, Sandrine Lejong pharmacienne, Professeur Jan Zaloudik, Cerise Gaugain sage-femme, Delphine Balique sage-femme, Marion Campo sage-femme, Docteur Olivier Chailley, Docteur Johan Sérot, Arlette Fauvelle pharmacienne, Docteur Farooq Salman, Docteur Olga Goodman, Pascal Leblond infirmier, Sybille Morel infirmière, Marie-Thérèse Nizier kinésithérapeute, Graziella Mercy infirmière, Docteur Pierre Maugeais, Docteur Carrie Madej, Docteur Victor Gomez Saviñon, Martin Boucher infirmier, Evelyne Nicolle pharmacienne, Docteur Agnès Dupond, Docteur Azad Mitha, general practitioner, Ines Heller kinésithérapeute, Marie Laravine infirmière, Docteur Khaleel Kareem, Tonya Davis infirmière, Mary Baty dentiste, Docteur Luis Angel Ponce Torres

Réponse :
Je publie cette déclaration dans mon blog par sympathie envers l'un des signataires qui est pèlerin d'Arès. Je ne commente pas. Du reste, la plupart des informations données ici sont déjà connues de beaucoup.

18sep20 222C51
https://youtu.be/sN8dX48SqNo
Je suis heureux de vous écrire ces quelques lignes.
Je lis attentivement votre blog et de manière régulière ; c’est une aide précieuse pour le pénitent. De tout cœur merci .
Dans une réponse à un commentaire daté du 15 septembre vous écrivez à propos du Dr. Raoult :  "Cet homme-là c’est clair nage comme il peut dans une mare empoisonnée… mais empoisonnée par quoi ? et vous ajoutez :  "Je m’intéresse à cette question, parce que lancé par le Père à l’assaut du péché je m’efforce de comprendre ce qu’est vraiment la citadelle des pécheurs." J’ai pensé que la vidéo dont je vous donne le lien ci-dessus pouvait peut-être vous apporter quelques éléments de réflexion.
Il s’agit de la cérémonie d’ouverture très officielle du plus long tunnel ferroviaire au monde, percé sous la massif alpin : le tunnel du Gothard . Il y aura de cela bientôt cinq ans ! Je me demande si ce que montre cette vidéo ne serait en lien d’une façon ou d’une autre avec ce que nous vivons aujourd’hui, car force est de constater que dans la situation qui se dessine des pouvoirs occultes semblent à l’œuvre pour prendre par tous les moyens dont ils disposent le contrôle des populations.
À vos côtés et avec tous nos frères engagés dans la vraie Piété. Bien fraternellement. Je vous embrasse
Jacques C. de Bretagne ou de Mayenne

Réponse :
Merci, frère Jacques, pour ce commentaire. J'ai regardé ce matin la vidéo que vous indiquez et j'ai trouvé dénué de sens ce spectacle de jeunes gens qui s'agitent, se contortionnent, frétillent, se trémoussent, gigotent, se livrent à des mouvements dont je ne vois pas le rapport avec le tunnel, qui comme tout tunnel est un trait d'union entre deux communsautés humaines qui auparavant ne pouvaient être reliés que par de plus ou moins longs et pénibles détours, ce qui était quand même, à mes yeux, un excellent thème.
Bref, je n'ai pas trouvé ça beau, quoique ça ait dû par contre coûter très cher, mais j'avoue que, lassé, je n'ai pas regardé jusqu'au bout. J'ai peut-être raté un final d'une grande beauté.
De ce que j'ai vu, en tous cas, je n'ai pas compris le rapports que vous faites entre ce spectacle pour moi sans queue ni tête et des "des pouvoirs occultes semblant à l’œuvre pour prendre par tous les moyens dont ils disposent le contrôle des populations." J'ai seulement trouvé ce spectacle débile et il m'a paru bien regrettable qu'on ait fait s'agiter tous ces jeunes gens auxquels on n'a pas appris grand chose concernant l'esthétique,le charme, la grâce, l'élégance...
Mais il est aussi possible que je sois devenu un vieux chnoque incapable de voir la beauté et l'élégance dans autre chose que des spectacle ringards, terriblement démodés. Dans ce cas, je demande pardon à ceux qui comprennent et aiment ce genre de spectacle pour ce que je dis ici, qui n'est pas gentil pour les organisateurs.
Peut-être y a-t-il dans ce spectacle d'inauguration du tunnel quelque chose d'introspectif qui m'échappe. Si c'est l'introspectif qui était recherché, pourquoi, faute d'imagination nouvelle, et puisqu'on voulait du beau moderne, ne pas avoir transporté l'orchestre et le corps de ballet de l'opéra et réalisé sur le bitume de la route reliant le très beau ballet "Le Lac des Cygnes" créé par Noureev en 1984, une version métapsychologique, introspective de l'œuvre de Tchaïkovsky tant dans le traitement de la légende que dans la beauté de la danse ? Je doute que cela ait coûté plus cher.

18sep20 222C52
Quelque soit la qualité d'un film et les efforts surhumains faits pour le réaliser, il doit être abouti, c'est-à-dire protégé contre les malveillants qui pourraient utiliser la loi par des procédures si les assemblées le diffusent à leurs contacts, quitte à solliciter tous les pèlerins pour financer les droits de diffusion.
Nous sommes libres, mais la loi n'est pas encore abolie. Le film une fois fait, le mieux est de l'abandonner à chaque assemblée en toute liberté en vue de leur compréhension et de leur utilisation sans téléguider ou manipuler la qualité ou le nombre des assistants, sans canaliser la façon dont il doit être compris, lors de la première projection.
Merci de relire la Parole géniale du cœur du Père.
Christian M. de Marseille, Bouches du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Christian, pour ce commentaire, dont le sujet n'est apparemment pas celui de la présente entrée 222 du blog, mais dans lequel je sens — je flaire ou subodore seulement — l'ombre planante d'une contestation, dont la vraie nature m'échappe, mais qui, s'il s'agit bien d'une contestation, n'est pas déplacée ici.
De quel film parlez-vous, mon frère Christian ? Peut-être s'agit-il du film "Le Retour du Père" de notre frère Fabrice C. ? Dans ce cas, je ne vois pas très bien ce que la "loi qui n'est pas encore abolie" a à voir avec cette œuvre. Mais je ne suis pas juriste ; peut-être faites-vous allusion à des lois qui régissent les droits, la diffusion, peut-être la présentation ou la projection en salle ?
Je n'y connais pas grand chose. Je laisse donc à mes frères et sœurs des missions et à ceux de nos frères qui ont réalisé ce film et/ou qui le disribuent toute discussion sur le mode de "compréhension et d'utilisation" de l'œuvre "sans téléguider ou manipuler la qualité ou le nombre des assistants." J'avoue ne pas très bien saisir ce dont il s'agit, mais puisque ce commentaire est adressé à mon blog, je l'affiche.

18sep20 222C53 
Belle citation de Mikal, postée par Philippe N. de la Drôme sur Facebook
Affiche de Philippe Nuss de Valence
Alain J. de Lyon, Rhône

Réponse :
J'ai emprunté cette image à votre intranet de Lyon. Merci de faire connaître cette belle affiche de notre frère Philippe N. à laquelle a peut-être participé sœur Maryse, l'épouse de Philippe N.
"L'amour de tous les hommes" sur deux coquelicots qui s'embrassent, je trouve que c'est une très belle idée.
Je tombe parfois dans une indicible joie d'enfant — d'Enfant (13/5) — à l'endroit de ces sortes d'extase que le commun des mortels moderne appelle bébêtes ou niaises. Un espérance innocente renaît alors en moi et, puisque le coquelicot a une vie brève, je m'impatiente, je voudrais tout voir changer vite. En même temps je suis bien d'accord avec ce qu'ont dût rechercher frère Philippe et sœur Maryse dans la très grande simplicité du coquelicot. Oui, l'amour du prochain est aussi simple que le coquelicot éphémère, mais qui revient sans cesse... Ma joie exauce l'éphémère de cette fleur et lui donne une sorte d'éternité. Le coquelicot revient irrésistiblement au printemps et je me dis que le nombre de printemps qui sera nécessaire jusqu'à ce que le monde change (Rév d'Arès 28/7) vaut la peine de ma pénitence de pécheur qui veut s'évader du péché.
Des anges gardent nos joies esseulées dans cet immense et lourd monde de pécheurs satisfaits.
Comme vous voyez, je trouve cette affiche pleine de signification heureuse. Encore merci.

19sep20 222C54
Bonjour 👋
Hier après-midi nous sommes passés par le Vercors.
La Chapelle-en-Vercors qui a connu une activité de contestation contre l’envahisseur allemand qui avait envahi notre pays, la France, et qui souhaitait contrôler grâce au pouvoir de la peur de nombreux pays du monde occidental et oriental.
Beaucoup de jeunes gens y ont laissé leurs vie.
L’activité du maquis y a été très belle et très intéressante pour la libération de la France !
Nous sommes de pa ! [?] Notre assemblée spirituelle, nous-mêmes des contestataires de l’ordre établi par des pouvoirs religieux et politiques qui depuis des générations et des générations nous ont tenus en laisse .😥
Grâce à Dieu "Nous avons conscience par La Parole - que Dieu épargne la Liberté humaine dont la liberté de contester'
Nous sommes des contestataires de l’ordre établi puisque nous sommes convaincus que l’humanité peut accéder au bonheur 💕
Je vous joins là cette photo prise sur le Vercors où l’on a eu la surprise de découvrir en cette période de Septembre un joli bouquet de coquelicots le long du sentier.🌺🙏😘🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Coquelicots en Vercors Sept. 2020

Réponse :
Magnifique image, ma sœur Patricia. Cette photo m'émeut profondément par son exceptionnelle beauté naturelle. Je crois même sentir l'odeur fraîche de cette verdure sur fond de campagne. Merci, merci, ma sœur Patricia. Le temps est si beau qu'un second printemps semble jaillir de la terre. D'où les coquelicots, mais pas seulement eux. "J'avance en Te chantant," chantait Jean Chrysostome sur le chemin de son exil, et moi j'entonne : "Je Te chante, bouche bée devant tant de richesse naturelle !"
Ah ! le Vercors. Ce maquis où sont morts du 21 au 23 juillet 1944 au cours d'une bataille épique tant de jeunes maquisards et de villageois. Les maquisards étaient bien équipés en armes légères mais manquaient totalement d'armes lourdes, avec lesquelles ils auraient peut-être tenu tête à la 157e division allemande. C'est avec émotion et au nom de ces Français qui savaient encore se battre  alors que le reste de la France rampait que j'affiche ici une image du cimetière de Vassieux-en-Vercors, que vous avez peut-être vu, puisque vous étiez à La Chapelle-en-Vercors.
cimetière de Vassieux en Vercors

19sep20 222C55
Cher frère aîné (Rèv’ d’Arès 16/1))
Je me souviens de cette époque (vers 1970 environ) où la télévision française savait être désopilante en invitant des humoristes iconoclastes, comme Daniel Prévost par exemple.
 Moi qui a fait une carrière dans la télévision, je peux vraiment dire qu'aujourd'hui elle ne vaut plus rien, que je ne ris plus quand je la regarde...

Je rends grâce au Père qui, dans son immense Amour, dota l'homme de l'humour et du rire, afin qu'il se lasse de se coiffer de la crête, de faire la poule qui rugit (Rév d'Arès xvi/10), pour n'en récolter au final aucun bonheur.
C'est pour cela que mon mur Facebook est rempli de conneries, de choses surréalistes en cette époque où, jamais l'homme s'est autant employé à raser son rire (Rév d'Arès xxiv/8), par exemple avec le masque... 
Alors, vive la déconnade puisque le rire est — pour moi en tous cas — une forme de contestation douce et saintement suggestive !!!
Le lien de la vidéo sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=xV3p0sTz1zU

Réponse :
Merci, frère Roger, de nous faire partager les pitreries de Daniel Prévost.
Celles de cette vidéo ne me font pas vraiment rire, mais d'autres me font rire et, tout comme mon épouse Christiane et nos enfants, j'aime rire. Nous avons toujours beaucoup ri à la maison, ce qui nous a permis de traverser des périodes très difficiles qui auraient pu provoquer des plaintes chez d'autres.

19sep20 222C56        
Cher frère Michel
Avant de rejoindre à la mission les frères de mon groupe, auxquels va  se joindre notre frère parisien Salvator, je vous envoie notre affiche traduite en breton par Yannick et qui est en place dans la  vitrine à côté de celle en français depuis mercredi.
Je les trouve belles toutes les deux
Je vous embrasse avec soeur Christiane
Madeleine T. de Bretagne-Sud

 Affiche Lorient français Sep 20   Affiche Lorient breton septembre 2020

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Madeleine, pour cette belle réalisation : deux affiches, l'une en français, l'autre en breton. Je suis sûr que cela va interloquer un certain nombre de passants rue du Port à Lorient.
J'espère que votre mission sera fertile !

21sep20 222C57
Bonjour Frère Michel,
Dans votre dernier courrier, fin juillet, vous me demandiez de vous envoyer "une belle photo" de l'image "Le clou et le marteau".Je vous l'ai envoyée le 28 juillet 2020 avec un petit texte correspondant à l'entrée, mais que j'ai perdu, car je ne l'avais pas sauvegardé sur mon ordinateur.
Ensuite, le 31 juillet, vous aviez changé votre entrée de blog. Je me suis dit que puisque vous n'aviez pas affiché la peinture numérique sur la nouvelle entrée, c'est qu'elle ne convenait tout simplement pas à vos propos. Bref, je me suis dit que vous aviez dû la stocker dans vos archives… Mais dernièrement, des frères et sœurs m'ont fait part qu'ils n'avaient pas reçu des documents que je leur avais envoyés par mail. Alors j'ai récemment pensé que vous n'aviez peut-être jamais reçu l'image demandée. Voilà, je vous envoie donc cette image de nouveau en espérant qu'elle atteindra enfin son but.
Concernant cette entrée sur le thème de la liberté de contester, je me contenterais de paraphraser un passage de la belle conclusion de votre dernier courrier postal daté du 22 juillet 2020 :
"Nous, les Pèlerins d'Arès, sommes de ceux qui brûlent de foi mais qui ne sont jamais réduits en cendre malgré les contestataires, les opposants, les manipulateurs. Bien au contraire, nous sommes plus vivants que jamais. Nous ne sommes pas enfermés dans un carcan de dogmes, mais tout autrement libérés et nous faisons route ensemble sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes…liés à vie à la Parole en aimant — avec prudence, parfois — ceux qui ne nous aiment pas.
Un de vos frères.
Thierry A. de Bretagne Nord.
Bâton de Lumière par Thierry A.

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire et pour l'image, que j'aime beaucoup.
Non, je n'ai pas reçu l'image le 28 juillet. Cela ne m'étonne qu'à moitié, parce que depuis quelques mois, probablement depuis le confinement du 17 mars 2020, assez nombreux semblent être le courrier postal ou le courrier informatique que je n'ai pas reçus.
Je suis heureux d'afficher cette très belle image.

21sep20 222C58
Bien aimé prophète de la Vie,
"L'amour de tous les hommes sur deux coquelicots qui s'embrassent, je trouve que c'est une très belle idée," dites-vous en 222C43.
Il est un point important : C'est votre enseignement qui soulève l'émotion spirituelle que l'on cherche modestement à traduire pour espérer toucher les cœurs, du moins est-ce ainsi que cette image a été réalisée, mise en ligne sur
https://www.facebook.com/tout.homme.qui.entre.en.penitence.change.le.monde
et partagée.
Cette page est à disposition de la Moisson.
Le coquelicot, cette simple fleur qui vous tient tant à cœur, représente l'amour qui revient irrésistiblement ; le coquelicot a la force de pousser en milieu aride sur peu de terre (cela rappelle le Sermon sur la Montagne et la parabole du Semeur) ;  il porte des milliers de graines ; il est purificateur (il nettoie les champs pulvérisés de pesticides) ; il est robuste, beau, élégant et sa couleur rouge, qui pour l'heure nous rappelle que nous luttons contre le péché dont la Lumière qui traverse ses délicates corolles, donne l'espérance qu'un jour deviendra blanche quand nous auront porté la pénitence (la quête du Bien par l'amour) assez haut pour faire se lever le Jour du Père [Rév d'Arès 31/8].
Merci pour votre appréciation et votre joie qui donnent autant d'émotion aux Enfants [Rév d'Arès 113/5] de la Vie.
Je vous embrasse chaleureusement ainsi que sœur Christiane
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour ce beau commentaire.
Merci pour les informationsque vous nous donnez sur le coquelicot. Je suis néanmoins quelque peu surpris que vous disiez que le coquelicot est "purificateur et qu'il nettoie les champs pulvérisés de pesticides." Je croyais que le coquelicot s'était raréflé du fait des pesticides ; en France dans certaines régions on ne le voit plus dans les champs cultivés ; on ne le voit que sur les bords des routes où il n'y a pas eu de pesticides. Mais je n'y connais pas grande chose. Il est possible que le coquelicot se soit, avec le temps, suffisamment adapté au pesticide pour devenir son ennemi et en purifier la terre.
En tout cas, je sais que c'est une fleur très très ancienne qui a accompagné les cultures depuis des temps très anciens. Pour cette raison il m'arrive d'adapter au coquelicot la pensée de Charles Péguy voulant dire que rien n'est jamais nouveau dans l'Histoire : "Ce matin Homère est nouveau, mais très vieux est le journal d'aujourd'hui" ; je dis : "Ce matin le coquelicot est nouveau, mais très vieille est l'Histoire." Je me souviens avoir dit cela à voix haute, il y a longtemps, au bord d'un champ où abondait le coquelicot à tel point que d'autres automobilistes s'étaient arrêtés (au temps où les automubilistes s'arrêtaient encore) pour regarder cette étendue rougie de pétales de papaver... Ne comprenant pas ce que je voulais dire, ils m'ont regardé comme on regarde un fou.

21sep20 222C59
N'ayant pas la prétention d'enseigner  le chemin qui nous porte pour aimer la vie, je ne peux qu'apporter mon modeste témoignage d'un Franc-Maçon fidèle à sa pratique depuis vingt ans (initié en novembre 2000). Je reprends une maxime que nous aimons sans cesse rappeler  "Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis”, d'Antoine de Saint-Exupéry.
Nous cultivons sans cesse par notre tradition orale la meilleurs façon de communiquer dans le respect de l'écoute de l'autre, notre contradicteur. De là comme vous le dite si bien le contestataire nous apporte sa part de lumière. Même si son nom n'est pas prononcé et pour se protéger de toutes pensées sectaires rejetant La Révélation d'Ares, la message de "changer soi-même pour changer le monde" entre puissamment en résonance pour ceux qui recherchent "La lumière" en quête de spiritualité agissante." Nous appelons cela notre démarche initiatique. Comme on l'exprime souvent sur nos colonnes, l'égrégore s'installe.
La Révélation d'Ares enrichit et conforte étonnamment en la démultipliant cette expérience maçonnique.
Didier qui ne cesse de vouloir vous encourager à nous éclairer.
Bilao de Loire Atlantique

Réponse :
Merci, mon frère Didier, vieux compagnon de foi, pour ce beau témoignage.
Vous êtes franc-maçon comme le sont plusieurs de nos frères et sœurs et, sans être moi-même franc-maçon, puisque je n'appartiens plus à aucune religion, aucun parti, aucun cénacle, je n'appartient qu'à un groupe universel de pensée, celui du Bien, je suis toujours heureux d'être entouré d'hommes et de femmes de bien.
Dans votre commentaire apparaît un mot dont beaucoup des lecteurs de ce blog peuvent ignorer le sens, c'est eggrégore (comme je l'orthographie) ou égrégore.Il ne s'agit pas ici d'un de ces anges dont le Livre d'Énoch dit qu'ils s'unirent aux filles de Seth (Livre d'Hénoch, texte pseudépigraphique de l'Ancien Testament, qui ne figure ni dans la Bible Juive ni dans le Bible Chrétienne). Il s'agit d'autre chose, dont l'éthymologie se trouve dans le grec έγρήγορα (égrègora), passé du verbe έγείρω signifiant faire lever, éveiller, réveiller. Il y a plusieurs définitions du mot, qui donne à celui-ci une aura plutôt floue. Mabille, médecin et adepte du surréalisme voyait égrégore comme un groupe humain doté d'une personnalité différente de celle des individus qui le forment. Pour Delaforge, auteur d'un livre que je n'ai jamais lu mais qui a eu ses heures de grande lecture "Tradition Templière de l'Âge d'Aquarius", l'égrégore est l'esprit de groupe qui lie les membres d'un groupe, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe, permet à ses membres de faire des progrès spirituels qu’ils ne feraient pas s’ils travaillaient seuls. Un égrégore peut cependant être perturbé par la pensée négative de personnes qui ne sont pas en accord avec les objectifs. Enfin, en franc-maçonnerie, Jack Chaboud le décrit comme un moment d'exaltation collectif, notamment vécu en fin de tenue lors de la chaîne d'union regroupant les maçons formant cercle, enlaçant leurs mains pour évoquer le lien qui les unit aux maçons du monde entier, à ceux qui les ont précédés et à ceux qui viendront.
On peut dire des Pèlerins d'Arès qu'ils forment une sorte d'égrégore, parce qu'ils forment, comme dit Pierre Mabille, un groupe humain doté d'une personnalité particulière qui les unit, celle du changement du monde par la pénitence, différente des personnalités individuelles qui le forment.

21sep20 222C60 
Une entrée riche pour approfondir notre pénitence dans la liberté absolue (Rév d’Arès10/10).
Le samedi matin de 08h00 à 08h30 sur Radio Classique, j’aime écouter le débat entre journalistes, philosophes, politiques, écrivains... sur des sujets de notre vie.
Les invités du samedi 19 septembre étaient Olivier  Babeau, qui a écrit "Le nouveau désordre numérique", et Jean-Marie Colombani, journaliste.
J’ai retenu de leurs échanges que nous sommes surinformés et mal informés. Ils disent que c’est possible de contrôler les réseaux sociaux. Ils déplorent que la hiérarchie se soit diluée dans les grandes villes à cause du surpeuplement. La distinction entre les classes qui était nette est devenue floue.
Nous avons échangé avec Jean- Pierre sur l’influence des réseaux sociaux. N’importe qui mal intentionné peut y insulter n’importe quel homme de bien. On déverse des horreurs sur la base d’une seule phrase répandue dans les médias. La liberté des réseaux sociaux autorise la destruction continuelle des vies, et le mal se répand. Nous défendons ce qui nous reste de liberté extérieure pour faire connaître la Parole. La masse des gens est facilement influençable et manipulable à l’extrême. Avec le virus c’est flagrant !
La contestation est une richesse, mais dans le respect de la parole, de la liberté que le Père  nous a données, ses image et ressemblance (Génèse 1/27).
Nous défendrons toujours le Vrai, le bien pour le Bien et nous contesterons toujours le mensonge, première source du mal, ainsi que les pouvoirs, tout ce qui n’est pas en accord avec le Plan de bonheur du Père de l‘Univers.
Tous les êtres que vous citez tout au long vos entrées ont écrit de très belles paroles, qui n’ont pas eu beaucoup d’effet. Vous avez raison de le rappeler. Il nous faut nous enrichir de beau, la Beauté est servante du Bien (Rév d’Arès 12/3). Car la barbarie est toujours de ce monde.
Samedi après midi je suis allée sur le lieu de rassemblement des Gilets Jaunes, place Jean-Jaurès [à Tours ?] qui a repris depuis début septembre. Le mouvement n’existe pratiquement plus, le confinement a fait des dégâts, volontaire ou pas de la part des pouvoirs. Les Gilets Jaunes du début son déçus ; chacun défend sa chapelle : les mécontents ne viennent plus. Si on n’est pas estampillé Gilet Jaune d’origine, ce qu’on représente est difficilement accepté. Une dizaine de personnes seulement étaient là.
C’est pourtant le but des Gilets Jaunes : Ne pas être rattachés aux politiques, mais leur attitude est contradictoire.
Nous Pèlerins d’Arès de Tours sommes malgré tout connus et acceptés des manifestants, ils nous associent à des bouddhistes. J’ai parlé du peu de liberté qu’ils nous reste, de l’anarkia, (votre blog 207) du pacifisme, du dépassement de soi, les clivages droite-gauche, ainsi que les idéologies, tout en défendant le bien. La liberté n’existe pas sans respect de la liberté de l’autre. Dans le petit groupe présent ce jour, un seul était intéressé, j’ai proposé l’information sur La Révélation d’Arès, il a accepté.
Continuons à ouvrir les yeux et les oreilles de nos frères et sœurs  que nous aimons.
Un grand merci, pour tout ce que vous nous apportez, prophète Mikal.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Simone Le C.-L. de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce commentaire.
On peut en effet déplorer la zizanie, la pagaille, les discordes et autres chicanes qui perturbent sans arrêt ce qu'on appelle les "réseaux sociaux" mais en réalité cela, à mes yeux, est plus une réalité que l'écriture anonyme que permettent les réseaux sociaux fait découvrir qu'une réalité vraiment nouvelle. Je me souviens, étant jeune étudiant passant deux fois par jour par la gare st-Lazare à Paris, avoir beaucoup médité sur cette foule silencieuse marchant en tous sens dans la fameuse salle des pas perdus et me demandant ce qui se passerait si soudain on permettait à cette immense population de s'exprimer. Je me disais: "Ce ne serait qu'un caquetage.en tous sens sans queue ni tête." L'Internet permettant aujourd'hui de s'exprimer gratuitement et anonymement (la plupart des signatures sont fictives) révèle que ce à quoi je réfléchissais alors était juste. Il n'existe pas de pensée unique, pas même de débats contradictoires polis, ce monde est une barbarie de vues antagonistes, un méli-mélo de goût et de projets, et l'idée que la nation France (ou Allemagne, ou Russie, ou Chine, ect.) partage le concept "sacré" de la République est fausse. Que se relâchent les filets (lois, police, justice, école, etc.) dans lesquelles les Français sont pris comme un banc de sardines et c'est le déchirement, la rupture. C'est une des raisons qui me font espérer l'éclatement des grandes masses en petites unités humaines.
C'est précisément de cela se souffrent les Gilets Jaunes dont vous parlez, à Tours ou ailleurs. Ils n'ont pas un projet, ni même quelques projets, mais une marmelade, un salmigondis de projets qui n'ont en commun que le fait que tous les individus "en ont marre". La Révolution Française est venue comme ça : D'abord, les citoyens en avaient tous marre du roi et du système monarchique ; là ils étaient tous d'accord. Au début c'était l'euphorie autour de la liberté qu'ils croyaient retrouver. Mais très vite les hommes qui avaient remplacé les pouvoirs disparus ont compris que s'ils ne reprenaient pas en main la population, la France allait disparaître dans l'anarchie ou le chaos. De là le contraste brutal dénoncé par Clémenceau : "On a d'abord écrit et proclamé les Droits de l'Homme et puis on a vite dressé la guillotine" avec laquelle on a coupé la tête de tous ceux qui exprimaient librement leurs projets comme les y invitaient les Droits de l'Homme, mais projets contraires à ceux du nouveau pouvoir... Ainsi a-t-on guillotiné Lavoisier (un savant parmi les plus grands de ce monde), Chénier, un poète, une quantité de nobles inoffensifs, etc. C'était la barbarie remplaçant la tyrannie. On en est toujours là sans guillotine, mais avec d'autres moyens.
Les choses de la pensée humaine sont tellement variées qu'elles constituent dans les faits un monde de fluidité comme la mer... Les tempêtes agitent la mer régulièrement. Voilà pourquoi, malgré les tempêtes, il ne faut pas haïr les contradicteurs. Ce monde, après tout, n'est que de contradiction. Nous-même Pèlerins d'Arès apportons la contradiction aux projets religieux et politiques, mais ils ne souffriront pas de nous écouter. Au reste, cela a été compris en plusieurs villes où nos missionnaires sont laissés libre de s'exprimer en public. En effet, sommes-nous un lieu de discorde ou un lieu de mémoire, de sagesse ? Il plane sur tous les confins identitaires un brouillard qui, quelque part, cache la Vérité. Le Vrai, lui, dit que ce ne sont pas les différences de pensées et de projets qui sont nuisibles à l'humanité c'est que trop peu d'humains comprennent le fait que  la pénitence seule peut lui permettre de vivre en pensant différemment tout en s'aimant, en se pardonnant, en faisant la paix, en s'armant d'intelligence du cœur libre de préjugés. Il existe des centaine... voire même des milliers d'idéologies et de projets, qui tous ont généralement en commun d'être une réponse à la détresse humaine. Il y a donc une seule détresse mais des milliers de réponses dont aucune ne fait autorité. Ce qu'il faut espérer tient à un seul fait : se décentrer, être tous pour tous. On n'en est pas là, certes, mais c'est l'idée centrale de La Révélation d'Arès.

24sep20 222C61 
On ne peut être réceptif aux défauts ou qualités d'autrui, que si on les portent soi-même. c'est un fait.
Bien sûr, la critique est possible, et même souhaitable par les temps qui courent, mais elle doit s'accompagner de propositions constructives.
Si tel n'est pas le cas, on constate qu'invariablement ceux qui passent leur temps à critiquer les autres ne se rendent pas compte qu'ils ne font , en réalité, que se juger eux-mêmes ; "ils mangent leur propre gorge".
Les médias abondent en ce sens, c'est essentiellement leur fond de commerce, bien aidés par les pouvoirs politiques surtout chez nous et [chez les] religieux [et] aussi ailleurs : Il faut trouver un ennemi extérieur au système établi maintenant en pensée unique pour avoir l'impression d'exister, mais c'est une illusion fort dangereuse, on n'existe pas par la négation de l'autre, mais bien par le contraire ! De là la conséquence de leur chute de confiance qui n'est pas près de s'arranger s'ils continuent sur ce chemin ! Et c'est tant mieux !
C'est aussi la raison essentielle de la pénitence, il me semble : Corriger ses propres défauts en visant le bien et l'amour, l'intelligence du coeur et le pardon que vous dépeignez si bien par votre enseignement, riche et unique en son genre !.
Ceci entraîne naturellement le fait de ne plus voir son prochain de la même manière, de le voir plutôt avec ses qualités qu'avec ses défauts et, si défauts il y a, de lui pardonner en combattant aussi son propre désir de jugement (qui sera de toute manière toujours subjectif, car tiré de l'intellect).
La pénitence est donc un enchaînement vertueux de transformation du mal en bien, donc de disparition du mal à terme suivant le Dessein du Créateur, qui ne peut qu'amener à la joie !.
C'est aussi ce dont parle le Coran, le jihad, la guerre sainte qui est avant tout une guerre intérieure propre à chacun, libérant l'homme, avant que les pouvoirs religieux n'en fassent une guerre extérieure à soi, une guerre à l'autre, c'est à dire une guerre vaine en définitive.
Que la paix vous accompagne, ainsi que la combativité pour la chérir !
Merci pour tout ce que vous faites.
Fraternellement
Olivier G. du Rhône

Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce commentaire.
Vous dites ici, résumé en un soupir, ce que les sages, les philosophes, les hommes de bien ont dit dans de longs discours ou livres. Résumer des questions aussi profondes risque toujours de crééer de la confusion. Oui, la "disparition du mal à terme suivant le Dessein du Créateur... ne peut qu'amener à la joie" — je pense à Nietzsche : "Alle Lust will Ewigkeit" (toute joie veut l'éternité) —, mais la pénitence n'est pas, à mon sens, "un enchaînement vertueux de transformation du mal en bien," comme vous dites. Je ne crois pas qu'on change le mal en bien ; je crois que le bien, si on le ressuscite et le fait exister, chasse le mal, mais que le mal demeurera longtemps même inactif, prêt à rebondir. C'est ce que dit La Révélation d'Arès : La Bête agonisera longtemps derrière l'horizon avant de mourir (Rév d'Arès 22/14).
Il est important de se souvenir que l'amour évangélique peut, bien sûr, être émotion, sentiment, mais que ce n'est pas toujours le cas. L'amour évangélique est avant tout un amour-devoir, j'entends par là qu'il doit toujours être un amour dû, parce qu'il ne peut pas toujours être un amour ressenti. Prenons un exemple extrême : Supposons que quelqu'un me jette à la figure des méchantes paroles aussi fausses qu'agressives, qui me donnent envie de lui casser la gueule. Eh bien, si je suis pénitent, je me retiens, parce que je lui dois mon amour, mais je ne ressens pas d'amour pour sa personne ; je lui réponds avec douceur et je lui pardonne, mais a fond de moi j'ai toujours envie de lui casser la gueule. Autrement dit, c'est ce qu'on fait qui sauve, pas ce qu'on croit. Je peux continuer de croire qu'il mérite mon poing sur la figure, mais ce que je fais est différent : Je reste doux et je lui pardonne.
"Alors, va-t-on me dire, c'est de l'hypocrisie !" Je réponds : Non, c'est du self-control ou de la sagesse ; le bien ne vient pas de sentiments mais de la maîtrise de soi. Eh oui, l'amour est plus souvent une comportement austère, rigoriste, qu'autre chose. La pénitence est âpre ; en tout cas elle l'est pour moi. Certes, peu à peu on s'habitue et ça devient un sentiment, mais ça commence rarement ainsi. Ce n'est pas pour rien que le Père appelle les pénitents des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12). Si c'est de l'hypocrisie, je préfère un politicien refusant hypocritement d'entrer en guerre avec une autre nation qu'un politicien acceptant très sincèrement d'entrer en guerre avec elle.
Je me suis une fois demandé pourquoi Jésus, porte-parole du Père en 1974, n'avait pas usé du mot sagesse à la place du mot pénitence. J'ai longuement réfléchi et, Aghéla aidant sûrement (Rév d'Arès 31/13), j'ai compris que la sagesse ne dépassait pas le comportement qui assure paix, concorde, vertu et raison entre les humains, mais qu'il ne faut pas confondre le sage et le pénitent, parce que celui-ci ajoute aux objectifs de la sagesse l'irrationnel, l'extravagante gratuité de la folie du sacrifice de soi qui est miroir de la Folie du Père autosacrifié à Sa Création, l'amour comme miroir de l'Amour du Père, la paix comme miroir de la Paix du Père, l'esprit libre au-delà de la raison raisonnante comme miroir du Souffle Libre du Père, l'intelligence du cœur comme miroir de l'Intelligence illimitée du Père. Ainsi puis-je répondre à votre propos sage  : "la critique est possible et même souhaitable... mais elle doit s'accompagner de propositions constructives," par un propos pénitent : Oui, mais nous savons que les propositions que nous, contestataires du monde, faisons au monde ne seront jamais considérées par lui comme "constructives" aussi longtemps que nous n'aurons pas changé l'optique sociétale de nos frères humains, c'est-à-dire commencé à leur faire voir une autre façon de vivre, de penser, de relationner, et par là même nous devons nous comporter en démonstrateurs autant qu'en parleurs (xLix/5).
Autrement dit, notre mission va au-delà des mots, de la bonté racine, elle doit proposer rien moins qu'une autre civilisation et chercher les moyens de cette proposition, très difficile parce qu'elle n'est pas dans l'air du temps. Dans les première années de notre mission, je parlais beaucoup de civilisation (on doit retrouver ça dans des écrits, des tracts, etc.), jusqu'à ce que je m'aperçus que c'était trop tôt et que mes frères étaient loin d'être prêts, parce que nous sommes dans le temps (12/6). Alors j'ai laissé et je laisse encore à mes frères et sœurs le temps de comprendre ce que le Père attend d'eux. Il attend d'eux qu'ils soient les co-créateurs et, en l'occurence, les recréateurs du monde. D'une petite graine sort un gigantesque sequoia en Californie ou ne sort rien dans le Sahara, dont le sable est pourtant plein de petites graines, mais parfois d'une petite graine sort une énorme et dangereuse erreur, par exemple d'un virus, le covid-19, présenté comme prédateur radical de l'humanité, sortent les incroyablement sottes décisions politiques de saboter, et même ici et là de ruiner l'économie et mettre la société sans dessus dessous, provoquer des dégats autrement plus graves que la mort d'un certain nombre. Bref, tout est possible à partir de très peu et nous, à partir de la petite graine spirituelle de la pénitence, qui dort en terre depuis Jésus, nous pourrons à la longue provoquer un bouleversement sociétal heureux, une autre civilisation comme prélude du Jour, que les humains y croient ou non.
Qu'on croie ou non à la pluie et au vent, ils viennent tôt ou tard.

25sep20 222C62 
Bien aimé prophète, sœurs et frères, frères humains.
Cette entrée m’ouvre à une observation et une réflexion qui va nourrir ma pénitence pendant longtemps. D’abord, je remarque que la tradition de la relation humaine c’est de regarder et d’écouter l’autre à partir de soi, de ses certitudes. Ce n’est pas un scoop mais ça entretient la contradiction. C’est tellement habituel que je n’y faisais pas attention. J’écoute et je regarde comme de nombreux actes quotidiens, machinalement. Ce sont des moments où je suis deux, mon corps d’un côté, mon esprit de l’autre. Et même quand je me dis : "Salvator, fais attention, regarde ou écoute ton frère de manière neutre, il me faut faire un effort pour que ce que me renvoie mes yeux et mes oreilles ne soit pas immédiatement ramené dans mon temple intérieur pour être soumis au dieu de ma pensée qui déterminera mes réactions.
La culture actuelle voit la vérité comme un postulat qui définit l’existence ou la validité d’un sujet par son degré de cohérence avec l’esprit rationaliste et matérialiste. Celui-ci prétend que le chaud s’oppose au froid, le jour à la nuit, le violent au doux, etc. La culture voit la progression de la connaissance et de la vérité dans le désassemblage des parties du tout pour les analyser ; la section, la fraction des éléments pour y plonger un outil (scalpel, microscope ou concept). Cette conception dualiste du monde s’est ancrée dans les hommes et a fini par y devenir autonome : La vérité n’est plus ce qui est conforme à l’esprit du temps mais à la manière dont je le perçois.
La contestation repose sur ce principe : Ce que dit ou fait l’autre est vrai en fonction de ma vérité. C’est la limite très vite atteinte de la contestation : elle enferme le point de vue dans une relation d’opposition. Celui qui conteste prétend qu’il possède la vérité et la prend pour repère puisqu’il reproche à l’autre sa position.
J’apprends à écouter la contestation parce qu’elle peut être un révélateur de la distance qui existe entre mon intention (toujours pure, selon moi) et la réalité que voit l’autre (qui ne connaît pas mon intention). Cet effort est comme un exercice de recentrage même si je ne le pratique pas pour moi mais au nom de l’amour. Par cet effort d’humilité d’écouter ou de regarder l’autre comme un autre moi-même, je me rapproche de l’unité : Mes sens sont tendus vers lui, mon esprit se vide de tout réflexe et ma démarche est sous-tendue par ma volonté d’aimer.  À ce moment, je fais l’effort de devenir chair, esprit et âme [Rév d'Arès 17/7].
Je dois, je veux écouter le contestataire mais dois-je en devenir un moi-même ? La Révélation d’Arès dit (notamment) Récuse ce que Je récuse (XXXVI/5). Il y a donc une part de contestation dans la moisson.  Mais l’effet dualiste de la contestation ne risque-t-il pas de coller mon appel au changement au ras de la vallée grasse ? Non si ma parole décolle et que je génère chez l’autre une envie d’avenir heureux, fraternel, libre une envie du Père ou d’Eden.  Il est vrai aussi que La Révélation d’Arès peut être lue comme un livre de contestation.  Elle dénonce vigoureusement le passé en termes précis mais évoque l’avenir simplement en termes de direction. Parce que l’avenir, c’est à nous de le créer. Ce qui me demande de dépasser l’esprit de contestation qui fait de moi un rebelle (3/5) du système mais pas un libérateur. Là est toute ma difficulté.
Salvator B. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous pensez que "la culture actuelle voit la vérité comme un postulat qui définit l’existence ou la validité d’un sujet par son degré de cohérence avec l’esprit rationaliste et matérialiste." Je ne vois pas les choses ainsi. Prenons un exemple immédiat : Les mesures légalistes contre le covid-19, encore épidémique selon les uns, devenu non-épidémique selon d'autres (Pr Didier Raoult, Pr Christian Perronne, etc.), imposant des mesures restreignantes drastiques selon les uns, redonnant leur liberté aux humains selon les autres. Tous les affirmants, les pour comme les contre, sont "rationnalistes et matérialistes". Où est ici "le degré de cohérence" ? Impossible à situer. Ici, à mon avis, les oppositions sont éthiques. Pour les uns il faut éviter les morts quitte à mettre l'économie en panne et à créer de gros problèmes sociaux, pour les autres il faut préserver l'économie qui concerne la masse et tant pis pour les morts qui restent minoritaires.
Vous dites aussi : "Je dois, je veux écouter le contestataire mais dois-je en devenir un moi-même ?" Vous n'en "devenez pas un", vous l'êtes, parce que vous contestez inévitablement aux yeux de votre ou de vos contestataire(s), contestataire(s) que vous en pouvez pas éviter. À moins que vous soyez un ermite totalement isolé et ignoré, vous êtes inévitablement contesté parce que, même si vous ne prêchez pas votre façon de vivre comme la meilleure, le seul fait que vous viviez, que vous pensiez, que vous mangiez, que vous dormiez comme ceci ou comme cela, est inévitablement critiqué par un autre ou d'autres qui se comporte(nt) autrement. C'est pourquoi j'ai dit dans une réponse précédente : "Ce monde, après tout, n'est que de contradiction (222C60)."
C'est aussi pourquoi, par voie de conséquence, puisque nous Pèlerins d'Arès nous rendons libres de tous préjugés, nous devons non faire par politesse semblant d'écouter les contradicteurs ou contestataires, mais nous devons vraiment les écouter et réfléchir à ce qu'ils disent. Cela ne nous conduit malheureusement pas forcément à leur donner raison, mais au moins on leur donne tort pour des raisons réfléchies, donc énonçables. Mais même si nous sommes sincères dans notre refus expliqué de la contestation, notre point de vue est inévitablement basé sur un parti pris ou, si vous préférez, sur notre raison d'être. Le contestataire reste 99 fois sur 100 sur ses positions. Autrement dit, la pensée unique est à peu près impossible dans ce monde tel qu'il est. Quand elle survient dans le cadre de notre fraternité, elle est rare (penser à la rareté des épis mûrs). La pensée unique ne sera possible que dans un monde changé (Rév d'Arès 28/7) et le changement du monde est notre travail principal par l'outil qu'est la pénitence personnelle.
En fait, nous sommes là garrottés dans les câbles d'une aporie ; nous n'avons pas, dans l'état actuel des choses, beaucoup de moyens de nous désengager sauf rares exceptions et de trouver une solution sereine, constructive, de la contradiction ou contestation. Mais cette situation de contradiction permanente quittera tôt ou tard le blocage quasi insoluble. Notre pénitence est une foreuse très lente mais puissance de la montagne d'incompatibilités dans laquelle nous avons commencé de creuser notre tunnel.

27sep20 222C63 
Vidéo installée sur YouTube par "L'Île Bleue" à Paris le 26 septembre 2020 :

Réponse :
Remarquable ! Sur cette vidéo, réalisée sur la plage d'Arès un beau jour de l'été 2020, notre frère Abel B. de Bretagne parle à un autre frère — j'ai oublié son prénom, qu'il me pardonne ! —, qui est, si j'ai bien compris, l'époux de notre sœur Ève K. de Nantes. Les propos de frère Abel sont d'une simplicité lumineuse ; ils traduisent en quelque vingt minutes la réalité très sobre de nos vie et mission de Pèlerins d'Arès.
Abel a très bien compris l'enseignement élémentaire de La Révélation d'Arès — élémentaire au sens de ce qui possède les forces primordiales et non au sens de ce qui est minimal — et sait l'exposer clairement à un frère humain qui se pose des questions de fond, qui hésite, qui comprend mal le sens de l'engagement apostolique. Tant dans la philosophie de Jésus que dix-huit siècles plus tard dans celle de Kant ou dans La Révélation d'Arès il y a ce qu'on peut appeler un a priori, c'est-à-dire ce qui peut exister sans qu'il faille l'obtenir par des apprentissages compliqués, en l'occurence : Si l'on veut un monde heureux il faut installer quelque chose de très simple : le Bien. Le Bien est l'a priori du bonheur. On me dit parfois en souriant : "Ouais, mais c'est parce que vous croyez à ce fameux Jour de Dieu illusoire (Rév d'Arès 31/8)."  Je réponds : "Non, je m'efforce d'installer le Bien en moi et autour de moi sans penser au Jour qui n'est qu'une conséquence, aussi fatale que l'aube est un jour qui commence, de l'a priori qu'est le Bien. D'ailleurs le Jour est décrit dans la Parole d'Arès par d'évidentes métaphores : Il n'y aura plus ni jour ni nuit (lisez : ni lumière ni obscurité morales, idéelles, sociales, ni rapports antagonistes entre homme et nature, homme et cosmos, etc.), parce que là le Message ne trouve plus dans le langage humain les mots pour dire l'indescriptible.
De même que je sais que la ligne droite est l'a priori du plus court chemin d'un point à un autre, le Bien (Sermon sur la Montagne : Amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de tous préjugés) est l'a priori de la disparition du Mal. Les empiristes rejettent, eux, la notion d'a priori et il est possible que frère Abel, aprioriste du Bien, soit en face d'un frère empiriste procédant uniquement de l'expérience de la vie quotidienne pleine d'aléas, de doutes, d'incertitudes, et donc sceptique comme l'est l'immense majorité des gens qu'on rencontre dans la rue.
Le Bien n'est plus inné depuis longtemps,  parce que dans ce monde mauvais, aucun être ou presque aucun être, sauf hasard ou miracle, ne naît plus foncièrement bon. C'est pourquoi le Bien est un a priori qu'il nous faut construire en nous. Il faut évidemment d'abord commencer par admettre que cette construction est possible. Nous appelons épi mûr celui qui admet cela et qui se fait créateur de Bien.
Il m'arrive de dire que les Pèlerins d'Arès sont une anarchie de pénitents ou d'aprioristes du Bien, mais en général l'interlocuteur roule des gros yeux interrogateurs et je pédale en arrière pour me lancer dans un moins bref propos tout comme fait notre frère Abel, Abel qu'ici je trouve remarquable.

28sep20 222C64
Cette vidéo n'est pas aussi drôle que celle partagée par Roger C. (222C55). Par contre, J'invite tous et toutes  à dévorer au moins le neuf premières minutes, où quelque chose de la pénitence est abordé, celle de la proximité (affective entre autre), qu'il est possible d'avoir avec son contradicteur.
Le conférencier de cette vidéo éclaire à sa manière des spécificités de Spinoza, comme celle de pensée avec  et non contre, et de cette façon faire que le débat devienne un échange, comme Abel et Alex (222C63), ce sont mis à échanger malgré leur point de désaccord. Un deuxième point abordé dans ces neuf minutes Spinozien et [est ?] la notion de l'autre.
Accepter que quelque chose de l'autre nous échappe complètement, ce serait certainement une des prouesses que doit faire face, le pénitent, car cela va même au-delà du praticien de la maïeutique, qui emploi une technique d'apaisement et remplace le débat par l'échange, mais qui par un habile procédé fait entrer l'autre dans les fourches caudines de son raisonnement.
Et voilà ! je me dis que quelque chose de plus aurait pu être dis dans l'échange entre Alex et Abel. Quand ils se questionnèrent sur la conservation de l' identité au contact d'un groupe sectaire, ils exprimaient la crainte d'être endoctrinés, comme si par exemple, en croyant par  votre témoignage sur les événements surnaturels d’Arès, on pourrait y perdre sa capacité à penser par soi-même.
Je dirais que le fait de vous écouter et une altération positive et que ma personnalité, si je le désire, gardera son intégrité. Cela est ainsi depuis ma genèse d'homme. Et à preuve du contraire; c'est par l'altération [l'altérité ?] que l'on s'humanise. Que penser qu'il y a un devoir de réfutation lorsque l'on reçoit un témoignage qui nous semble inconcevable, et [est ?] plutôt le fruit d'un conditionnement extérieur, que la marque d'une personne qui ne voudrait pas perdre sa personnalité. Questionnement final : Avoir peur de perdre sa personnalité, perdre sa personnalité ne me semble pas une crainte justifiée. Par contre, ce sentiment révèle la présence d'une aliénation magistrale, qui est une réelle dépossession de ce que l'on est et qui s'appelle "la peur".
https://www.youtube.com/watch?v=60ePOHdc6tw&t=1s
Je vous embrasse
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire.
Je l'ai relu deux fois, mais j'avoue — je suis un grand benêt, un gros nigaud pas très fute-fute quand il s'agit de subtilité — ne pas avoir très bien compris votre message. Je n'ai notamment pas vu en quoi Abel "éclaire à sa manière des spécificités de Spinoza". Abel ne me paraît, par exemple, ni décomposer son propos en démonstration mathématique (Spinoza disait géométrique) ni spécialement insister sur la non-dualité de l'homme, c.-à-d. mêler l'être à l'Être, etc. comme dans "L'Éthique", mais il me faudrait réécouter attentivement Abel et relire "L'Éthique" et je n'en ai pas le temps ces jours-ci. Je ne comprends pas certaines phrases comme "Je dirais que le fait de vous écouter et une altération positive et que ma personnalité, si je le désire, gardera son intégrité." Altération ? Vus voulez dire altérité ?  Mais il est vrai qu'altération peut, quoique très rarement, signifier modification sans dégradation ; on a à l'occasion besoin d'altération de sens comme affinement de ce qu'on veut dire.
Mais d'autres que moi comprendront certainement mieux.

28sep20 222C65
Je vous cite :  "Ce monde n'est finalement que de contestation ; on peut n'y voir qu'un problème, mais moi j'y vois sa richesse."
Alors, je réfléchis (Luc 11/28) et je me dis : Aimer ses ennemis semblerait ouvrir le monde vers un univers de richesses qu’il ignore, car la peur et autres fléaux le gouvernent, mais si il veut être heureux il doit sortir, se libérer de ses peurs !
En ce moment le virus joue le rôle de rapport à l’ennemi et nous conforte par des lois à haïr, à ne pas pardonner, à  juger, à condamner, à réprimer, bref l’inverse du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Alors, j’apprends, si je ne le savais pas déjà, que le virus peut agir positivement sur nous et nous permettre de nous renforcer.
L’ennemi peut-être une richesse, vu par le pénitent, il nous confronte pour sortir du jugement et nous ouvrir à la vie, comme c'est le cas entre deux personnes qui, par paresse,  ne se rencontrent pas et se refusent, ou se confrontent et se haïssent, ou se contestent pour se contester. Si aujourd’hui nous croyons qu’ il suffit de dire : "Les responsables de la politique doivent être changés," alors rien ne changera (Révèl d'Arès xxxv/1-2 : Le sénat de(s) mort(s) le sénat descend (en terre).le sénat (suivant) prend la (même queu de vache (qui) mugit).
Le rapport de force qui est le mode relationnel de ce monde (si on peut dire relationnel), est en cause, est la cause. Le vrai en chacun de nous doit, devrait sortir, pour installer un autre monde, un autre mode de pensée, de réflexion, de relation, autrement dit : l’accomplissement de l’amour du pénitent !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire.
Je comprends l'antinomie que peut inspirer mon propos : ""Ce monde n'est finalement que de contestation ; on peut n'y voir qu'un problème, mais moi j'y vois sa richesse." Il m'aurait fallu développer et expliquer ce que j'entendais par "richesse", mais dans un blog, qui n'est pas un traité, je tends toujours à raccourcir. C'est parfois une faute, je l'admets.
Par richesse j'entendais d'une part richesse de connaissance. Ce monde qui est un état permanent de guerre larvée (rivalités commerciales, nationales, etc.) fait que les adversaires s'envoient des espions mutuellement pour apprendre ce que pense et fait l'autre, l'opposant, et ainsi enrichir leur connaissance de la situation.
Par richesse j'entendais d'autre part richesse en éléments contradictoires rendant impossible le choix d'une bnne philosophie. Exemple : Nous vivons avec l'affaire du covid-19 une contestation enrichissante en cela qu'elle nous apprend que de deux maux il fallait choisir le moindre et que le choix a conduit à une contradiction sans solution ; savoir qu'il n'y a pas de solution unique est une connaissance enrichissante. Nous avons deux maux : Le coronavirus et la marasme économique ; soit il fallait sauvegarder l'économie c'est-à-dire la vie de ceux qui vivront et tant pis pour ceux qui mourront, soit il fallait sauvegarder le plus de vies possible et tant pis pour les vivants qui souffriront du déclin économique. L'État a fait ce dernier choix. Moi j'ai fait le premier choix en raisonnant ainsi : Mourir n'est pas un problème, tout le monde y passe tôt ou tard et on n'y peut rien, mais souffrir du chômage, de la pauvreté, de la peur du lendemain, etc., c'est pour ceux qui vivent une souffrance qui, même temporaire, n'est pas facile à surmonter et elle vaut d'être évitée. Les deux positions se valent éthiquement parlant selon les sentiments opposés des uns et des autres. C'est un situation sans solution unanime et l'enrichissement est ici la connaissance ou le rappel de situations insolubles et l'enclenchement d'une solution, comme la pénitence, sur une autre façon de vivre en société. Mais là nous ne sommes pas nombreux à envisager cette solution. De sorte que très juste est votre remarque : "L’ennemi peut-être une richesse, vu par le pénitent, il nous confronte pour sortir du jugement et nous ouvrir à la vie..."
Votre conclusion est la bonne : "Le rapport de force qui est le mode relationnel de ce monde (si on peut dire relationnel), est en cause, est la cause. Le vrai en chacun de nous doit, devrait sortir, pour installer un autre monde, un autre mode de pensée, de réflexion, de relation, autrement dit : l’accomplissement de l’amour du pénitent !"

28sep20 222C66
https://www.youtube.com/watch?v=JTpj3N_Wx9s

Réponse :
Merci pour ceux et celles (plusieurs) qui m'ont fait part de cette vidéo, que je ne connaissais pas.
Ici le journaliste Pascal Praud prend une position courageuse face aux dernières décisions du gouvernement (fermeture des cafés et restaurants marseillais, etc.) et me rappelle une interviex très récente de Michel Onfray qui lui aussi exprime sa désapprobation des décisions gouvernementale dans cette crise du coronavirus. Je ne vois rien de révolutionnaire dans ces hommes-là : Michel Onfray, Pascal Praud, mais j'y vois s'ouvrir comme un nénuphar sur l'immense étang des contradictions humainee le dilemme toujours sans solution entre démocratie au sens idéal et politique au sens inévitablement arbitraire de politique.
Cela confirme ma recommandation pressante à la communauté humaine d'exploser en petites unités souveraines, parce que je ne crois pas que celui qui gouverne une masse puissent être autre chose qu'un monarque plus ou moins absolu. Le gouvernement français a décidé sans consulter les élus locaux, parce qu'il se moque éperdument, sous le prétexte d'une urgence vraie ou fausse, de ce que ces élus pensent. Le pouvoir qu'il soit démocratique, monarchique, etc., est toujours le pouvoir. Ce que cette vidéo montre existe depuis la nuit des temps politiques, parce que ce dont ces "journalistes" discutent n'est pas l'information, mais bien la politique. Les discours politiques sont comme les discours religieux.

28sep20 222C67 
Bedos - Attachment

Réponse :
C'est plein de bon sens. Plusieurs m'ont fait connaître cette déclaration de Nicolas Bedos. Merci à eux.

29sep20 222C68
Bien aimé prophète en Son Amour,
Je ne savais si j'allais être accompagnée dans cette démarche, celle de mettre quelques mots en commentaire de cet importante entrée de blog : "libre contestation". Merci de laisser la porte du Vrai ouverte, celle qui mène à la Lumière (Rév d'Arès 12/4).
Le Père ne dit-Il pas : Tu trembles, tu es béni(e).Tu comprends que l'homme qui compte fait le livre des siècles. Donne le bon Livre il n'y en a qu'un (Rév d'Arès iv/10-11).
Quoiqu'il en soit les plaies demeurent.
Les prophètes qui ont leur mot à dire sont empêchés, meurtris.
Des hommes et des femmes de Bien, même ceux et celles engagées dans leur métier, dans leurs activités humanitaires, politiquement...
Il y a un passage important dans la Parole d'Arès et les notes qui l'accompagne que chaque homme/femme de pouvoir (y compris nous tous) devrait trouver le pouvoir de méditer. C'est très simple ; plutôt que détruire ou éloigner l'homme pour ses  erreurs, sa conduite [mauvaise, pour] ce qu'il fait ou a fait de mal, et qui pourrait être répréhensible, le Créateur de l'Univers, Celui Qui crée mille soleils, parle autant à l'homme du Nord, que celui du Sud ou d'ailleurs, c'est à dire l'homme de partout quel[le] qu'il ou qu'elle soit, et qui est Son Enfant. Il parle autant au dirigeant qu'au serviteur.(Nous sommes tous le serviteur et/ou quelque part un dirigeant, et Il dit : "Ne crains pas, assois-toi à Ma Place (Rév d'Arès xi/1 et suite)."
L'Être en devenir, le germe de Vie, la Vie potentielle partout est tout autant l'ami que l'ennemi (l'ennemi est aussi en chacun de nous).
Donc, plutôt que de détruire l'humanité ou la laisser se détruire, Dieu appelle l'homme à (se) changer (30/11, 28/7).
Il ne saurait être imposé à l'homme qui veut se changer et changer sa vie, la vérité, la générosité et l'amour par des lois et la violence, alors que c'est seulement par le Bien et l'amour que s'installe la paix?
La peur de dévier, de faire le mal au nom du bien peut préoccuper tout homme toute femme, mais nous savons au Fond que nos actes bons réalisés dans la mesure et la patience sont honorés. Attends Que Je te parle (Rév d'Arès 24/2), procède sans hâte (39/2-3) ; telle est notre gloire.
Elle est très simple.
J'ai regardé il y a quelque jours un reportage concernant les béguines (pas seulement féminines). Ce reportage : les Béguines en Europe est intéressant (31 minutes) , et pose la question de notre actualité.
Danièle G. du Nord
https://youtu.be/Bm5EzC-x_MU

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce très beau commentaire, que j'ai beaucoup aimé.
Je viens de regarder la vidéo sur les béguines et je l'ai regardée jusqu'au bout, très intéressé par ce sujet si rarement traité. Marguerite Porete, que je cite dans mon entrée 222, est évidemment citée quoique le commentaire de la vidéo passe sous silence la fin tragique sur la bûcher de cette béguine qui vécut à cheval sur le XIIIème et le XIVème siècle. Il faut dire que ces femmes qui ne se faisaient pas religieuses, qui ne formulaient ni vœux perpétuels ni serment de fidélité à la hiérarchie ecclésiastique, vivaient dans une piété incontrôlée et ont toujours été, pour cette raison, suspectes aux yeux de l'Église qui a toujours eu horreur des électrons libres. La commentatrice de la vidéo fait deux ou trois fois allusion à la méfiance des autorités ecclésiastiques à l'égard des béguines et des béguards, moins nombreux, mais maintient un silence trop prolongé sur les persécutions parfois très dures, injustes et même cruelles que ces gens pieux ont parfois, subies. Au passage, je me souviens avoir visité avec sœur Christiane à Hancock au Massachusetts (USA) un  ancien Village de Shakers (en français : trembleurs) qui, quoiqe protestants, vivaient d'une façon quasi identique à celle des béguines et des béguards en Europe. Tous ces gens ont toujours été plus ou moins mal vus par les religions officielles. J'ignore s'il existe l'équivalent de communautés pieuses pas franchement pliées aux Cinq Piliers de l'Islam et aux habitudes de la mosquée chez nos frères et sœurs de l'Islam.
Le mouvement béguinal, qui n'a pas de fondateurs ou fondatrices connu(e)s, semble avoir apparu à Liège en Belgique à la fin du XIIème siècle avant de s'étendre en Europe principalement dans les régions du Rhin, et a constitué un type de vie pieuse non cloîtré vivant dans des petites maisons individuelles parfois regroupées autour d'une chapelle et formant des "béguinages". Plutôt proches des ordres mendiants (franciscains, cordeliers, etc.), leur indépendance et leur liberté doctrinale les rendaient suspects aux yeux de l'autorité ecclésiale. C'est en fait pour leur liberté de foi, leur relativisation des dogmes chrétiens d'Église, que tous ces béguinages ont été persécutés puis finalement condamnés au Concile de Vienne en Dauphiné pour "fausse piété" avant d'être intégrés de force aux tiers-ordres mendiants au XVème siècle.
Les béguines forment un mouvement parmi tous ceux qui, à toutes époques, ont depuis deux mille ans compris que l'enseignement de Jésus était avant tout libérateur, émancipateur, ce que La Révélation d'Arès vient confirmer en 1974.

29sep20 222C69

Voilà une vidéo ; chant et danse d'enfants postée le 18 Septembre  2020 :
https://youtu.be/e4NXmOxaa_Y
qui conteste dans la joie et la fraternité.
C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumerons... [Rév d'Arès 33/9].
Présentation de la vidéo : Un collectif de parents et citoyens du Pays Mornantais dans le département du Rhône en France ont réalisé ce clip sur les masques. À la fin de la vidéo, les parents disent: "En tant que mères et pères, ce que nous voulons apprendre à nos enfants pendant cette crise {dite} du covid19; c'est à devenir les héros de demain :
Ne pas accepter de sacrifier la vie par peur de la mort.
Ne pas accepter de sacrifier sa jeunesse par peur des punitions.
Ne pas accepter de se soumettre à des lois injustifiables et apprendre à s'y opposer!"
Le Collectif Mascarade. Les paroles de la chanson :
Évolution des distanciations
Abolition de ces masques bidons
On en a marre de ces lois bizarres
Révolution contre les canulars
Révolution contre les canulars
Et Ho Ha HA Ha HA
Et Ho Ha Ha HA HA
 
Nous étouffer et nous renfermer
Les masques sont là pour nous diviser
Personne ne doit nous l’imposer
Oser l’enlever c’est la liberté
Oser l’enlever c’est la liberté
Et Ho Ha Ha HA HA
Et Ho Ha Ha HA HA

La télé n’est pas vérité
Réfléchissez!, réfléchissez!
Voir des sourires et nous embrasser,
Nous embrasser, c’est bon pour la santé
Nous embrasser, c’est bon pour la santé
Et Ho Ha Ha HA HA
Et Ho Ha Ha HA HA
 
Nous chantons cette nouvelle chanson
Pour tous reprendre à l’unisson:
Enlevons nos masques on aura gagné
Enlevons nos masques et la loi va changer
Enlevons nos masques et la loi va changer."
Véronique C. de Belgique

Réponse :
J'aime beaucoup cette vidéo réalisée par un groupe de jeunes de Mornant au sud des Monts du Lyonnais, un endroit que je connaissais assez bien à l'époque où j'habitais Lyon.

29sep20 222C70 
Bien aimé  frère Michel (Rév d'Arès xLii/1) et tous.
Voici un petit commentaire tout à trac !
La Porete proclamait qu'on pouvait être chrétien sans besoin d'église (222), je crois que Jeanne d'Arc disait quelque chose de semblable, qu'elle n'avait pas besoin d'intermédiére avec Dieu.
François d'Assise était peut être plus dans la cage (xxxvi/3) que la Porete et Jeanne.
Malik al-kamil invita François à prier a la mosquée, François n'a pas refusé en précisant "Dieu est partout".
Le testament de François d'Assise commence ainsi: Le Seigneur me donna à moi, frère François, de commencer à faire pénitence....
Extrait de "Frère François" de Julien Green édition Seuil  (Livre que ma offert frère Gurvan et que possède aujourd'hui frère Salah). J'y ai aussi trouvé : François d'Assise patron des anarchistes, et encore: Un vrai chrétien doit être un autre Christ.
Je n'ai pas lu la Bhàgavad-gità  mais je viens de lire un petit livre de Sri Srimad A. C. bhaktivedanta swami prabhupàda (1896-1977) qui tente d'en faire une "synthèse", petit livre intitulé: "Par-delà la naissance et la mort." Je fut surpris d'y lire :
"Tout comme la chaleur ou la fumée sont des manifestations ou des symptômes du feu, la conscience est le symptôme de l'âme. Telle est la philosophie de la Bhàgavad-gità et la conclusion de toutes les Écritures védique.
L'âme est une parcelle de l'Être Suprême de connaissance et de félicité éternelle.
Une goutte d'eau de l'océan possède toutes les propriétés de l'océan lui même, pareillement bien que minuscules parcelles du Tout Suprême nous avons la même nature que Lui.
Dieu (Krishna) S'est multiplié en d'innombrables émanations dont nous faisons partie... Dieu est unique.
Dieu peut être partout dans l'univers au même moment.
La Nature Spirituelle est éternelle, Elle n'a ni commencement ni fin.
Chaque être vivant se trouvent a l'intérieur de Krishna (Dieu) mais en même temps Dieu est à l'extérieur d'eux, omniprésent."
À part la réincarnation et autres babioles, j'aime tout ce que j'ai lu dans ce petit livre (51 pages) !
Alain M. du tréfonds du cœur - Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire.
Abhay Charanaravinda Bhaktivedanta Swami Prabhupada est le fondateur de l'Association Internationale pour la Conscience de Krishna (International Society for Krishna Consciousness, ou ISKCON), mouvement bien connu ordinairement désigné sous le nom de "Hare Krishna".
Abhay Charanaravinda Bhaktivedanta Swami Prabhupada est un hindou. On a dit que Jésus avait été endoctriné par des missionnaires hindous parvenus jusqu'au Moyen Orient. Je ne crois pas qu'il faille voir les choses ainsi. La Vérité est inaccesible à l'homme pécheur, mais le Vrai est partout, il circule sur toute la Terre selon des variations qui ne l'éloignent jamais trop des fondamentaux qu'on retrouve un peu partout sur la planète. Jésus était un juif, envoyé au monde par le Père comme prophète, qui n'avait pas besoin de recourir à la doctrine hindouiste pour savoir Ce Qui lui venait directement du Créateur. La doctrine hindoue épouse des formes particulières aux mœurs, aux langues, aux façons de voir indiennes, mais elle n'a jamais prétendu être la propriétaire de vérités universelles qui appartiennent à tous les hommes et à la Vie dont ils émanent. Pour cette raison les Hindous sont heureux de voir leurs Écritures utlisées par tous les hommes sur Terre, mais en même temps ils peuvent sans craindre de punition lire des Œuvres venues d'ailleurs comme La Révélation d'Arès, qui est étudiée en Inde par plusieurs sages religieux. Cette extension universelle des fondamentaux fait qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que vous trouvez sous les plume d'Abhay Charanaravinda Bhaktivedanta Swami Prabhupada des affirmations dans lesquelles vous voyiez miroiter comme le Lumière sur l'Eau la Parole d'Arès. L'hindouisme lui-même a été le terrain de vives contestations et contradictions ; j'en ai cité un dans mon entrée sur la non-dualité et Shankara son défensur de le plus brillant, je peux aussi citer Bouddha 900 ans avant Shankara, mais les fondamentaux ne sont pas altérés par cette perpétuelle recherche du Vrai.

30sep20 222C71
Votre blog, que je visite de temps en temps, indique quelques bonnes directions à prendre.
Mais pas toujours.
Je commente votre entrée 222 avant que n'apparaisse comme chaque mois la 223, parce que je trouve qu'elle n'est pas une entrée raisonnable.
En acceptant n'importe quelle contestation vous ouvrez la porte à l'anarchie, qui est la pire des situations sociétales. L'anarchie c'est le pire des systèmes sans pouvoir et sans loi.
L'anarchie est un milieu social où il n’existe pas de règle, de chefs ou d’autorité centrale et où chaque individu est autonome dans ses pensées, toutes ses relations internes et externes et où il n'existe aucune domination coercitive. Mais si les individus qui composent une groupement humain, même une petite nation souveraine du type que vous préconisez, tirent sans cesse a hue et à dia, ils créent un comportement social erratique ou incohérent, une source de malheur.
L'anarchie ne peut même pas mettre en place les différentes idées contradictoires des citoyens. La contradiction ne peut que générer le désordre social, l'anomie, source de pugilat collectif.
La liberté en tous sens est la pire situation sociale. Élisée Reclus disait "l'anarchie est la plus haute expression de l’ordre," mais que reste-t-il d'Élisée Reclus ? Des noms de rue, rien de plus.
Étienne T. d'Aquitaine

Réponse :
Je ne connais personne du nom d'Étienne T. en Aquitaine, mais j'en ai connu un à st-Étienne dans la Loire. Peut-être êtes-vous celui-là qui aurait déménagé dans ma région ?
Vous vous trompez, mon frère Étienne. Je vous rappelle que mon entrée 222 commence ainsi : "Cette entrée ne parle pas de la liberté en général ou absolue qu'évoque La Révélation d'Arès 10/10... Cette entrée parle seulement ici d'une liberté parmi d'autres, la liberté de contestation. Pèlerins d'Arès, nous formons l'inverse d'une religion. Comment serions-nous pénitents, c.-à-d. comment aimerions-nous, pardonnerions-nous, ferions-nous la paix, ignorerions-nous les préjugés, retrouverions-nous l'intelligence du cœur et rendrions-nous les hommes absolument libres, si nous faisions taire nos contestataires en les condamnant, les rabaissant ou les honnissant ?" Autrement dit, nous ne devons jamais refuser d'entendre et plus encore d'écouter un contestataire, parce que les idées qu'il apporte peuvent être utilisables ; leur inutilité ne doit jamais être envisagée a priori. Autrement dit, on ne doit pas opposer à la contradiction un refus systématique ; la contradiction permet parfois d'améliorer ou de corriger intelligemment (Rév d'Arès 32/5) notre quête de la liberté et du bonheur, la recherche du Bien.
Je pense que c'est dans cet esprit-là que Chateaubriand a écrit : "La mode est aujourd'hui d'accueillir la liberté d'une rire sardonique, de la regarder comme vieillerie tombée en désuétude avec l'honneur. Je ne suis point à la mode. Je pense que sans la liberté il n'y a rien dans le monde" ("Mémoires d'Outre-Tombe", 1848).
De plus, la contradiction est l'expression de la pensée d'un frère humain ou d'une sœur humaine dont la sincérité est généralement aussi pure et libre que celle de ceux qu'il ou qu'elle contredit. Cela démontre que nous vivons dans un monde de pécheurs où les orientations des uns et des autres en quête de vérité ou de bonheur sont, quoique contradictoires, aussi sincères que fut sincère l'orientation d'Adam s'opposant au Dessein du Créateur. Remarquons en effet que La Révélation d'Arès expose l'orientation prise par Adam, mais ne conclut pas qu'Adam a été de ce fait puni, maudit à jamais ; elle dit seulement que, pour finir, Adam a choisi d'être maître des pierres (à bâtir, meulières, etc.) et s'en est fait une tombe pour attendre (le Retour du Père) au creux de la terre (Rév d'Arès 2/5). Comment Adam a-t-il pu prendre une orientation différente de celle souhaitée par le Créateur ? Mais parce qu'il a été doté d'un des Attributs les plus typiquement divins : la liberté (10/10), laquelle cache l'un de ses avatars : l'erreur.
Le Père nous demande de renoncer au vœu d'Adam et de revenir au plan d'Éden et nous laisse la liberté que nous avons d'une orientation ou d'une autre. Nous ne pouvons faire moins que le Père ne fait, c.-à-d. moins qu'accepter la contradiction, ce qui ne signifie pas la suivre, même si c'est diffiile, vu les nombreuses et très variées contradictions qui nous sont proposées. Nous Pèlerins d'Arès nous bornons à suivre la contradiction — car c'en est une, mais oui ! — qu'apporte au monde La Révélation d'Arès, parce qu'elle nous paraît la plus sage et la plus heureuse.

03oct20 222C72 
Vous écrivez en 25sep20 222C62 : "La pensée unique ne sera possible que dans un monde changé (Rév d'Arès 28/7) et le changement du monde est notre travail principal par l'outil qu'est la pénitence personnelle."
Donc c'est bel et bien la pensée unique que vous prônez !
Il faudra penser, parler et croire de la même façon : c'est ce qu'est la pensée unique avec tous les travers dangereux et inhumains qu'elle véhicule. Mais ce n'est plus de la spiritualité cela, c'est une dictature ou forme de soumission si vous préférez.
Où est la liberté ici ? Où est la diversité ? Diversité humaine que vous voyez soit comme un malheur (217C116) soit comme une richesse humaine (175C36).
Christelle et Paul d'Auvergne

Réponse :
Merci, ma sœur Christelle et mon frère Paul, pour votre commentaire.
Non, je ne prône pas le pensée unique et aucun de nos missionnaire ne prône la pensée unique. Cela est de toute façon totalement impossible en de monde dans son état actuel. Notre mouvement n'a ni chef, ni dogme, ni pensée unique imposée. Nous ne sommes ni une religion, ni un parti politique. Nous n'avons pas d'idéologie. Pour nous le Bien est notre point focal, la Hauteur Sainte au bout des sentiers (au pluriel dans La Rélévation d'Arès 25/6-6), ce n'est pas une idéologie, mais le seul objectif possible d'une vie prophétique et heureuse.
En disant "La pensée unique ne sera possible que dans un monde changé (Rév d'Arès 28/7)", je n'ai fait que dire une vérité de La Palice ou lapalissade. Quand le monde sera changé en bien comme nous demande d'y travailler La Révélarion d'Arès, si nous y parvenons, la pensée unique en Bien sera inévitablement la pensée en Bien, sans que personne n'y oblige personne. Ce sera la pensée unique par son existence naturelle même, mais non par endoctrinement. Cela tombe sous le sens, rien de plus.
Ne pensez-vous pas qu'il faut choisir entre le Bien et le Mal ? Pour nous Pèlerins d'Arès ce sont les deux seules voies que puisse prendre la pensée : toute le reste est détail. Si nous choisissons le Bien et si, parvenant au fil des générations, à convaincre les hommes de devenir bons en aimant, pardonnant, faisant la paix, alliant l'intelligence du cœur à l'intelligence intellectuelle, et en étant libres de tous préjugés, je ne vois pas comment, au bout du temps, la pensée ne pourrait pas être l'uniques pensée du Bien, que vous soyez chrétien, musulman, juif, bouddhiste, athée ou n'importe quoi d'autre qui alors n'aura, à mon sens, plus aucune importance. Il y a chez nous des chrétiens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes, des athées, etc., mais leur foi n'est pas ce que nous appelons leur pensée. Leur pensée est l'orientation globale ou centrale que partagent tous les Pèlerins d'Arès : la pensée du Bien, de l'Amour.
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00xxx00 222C2
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.