Commentaires Français de #221
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1 août 2020 (221) 
sentiers chevriers

La Révélation d'Arès rappelle que croire qu'il faut bien faire suffit.
La voie du changement de l'homme (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7) n'est ni religieuse, ni politique, ni morale ; elle est factuelle. C'est pourquoi La Révélation d'Arès l'appelle sentier chevrier.
Gravir
les sentiers de la pénitence, c.‑à‑d. aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence du cœur, être libre de tous préjugés tout en moissonnant d'autres pénitents ; rien de plus. 
En lisant
La Révélation d'Arès dépassez les mots et le style, le butoir du langage humain à quoi s'arrêtent l'oreille, l'œil, l'intellect, la curiosité, l'approbation ou la désapprobation !
L'homme ne retrouve la Vie (Rév d'Arès 24/5) qu'en suivant la
fibre transparente qui fend la nuit de ses entrailles, que seule la lumière de l'amour éclaire comme le Ciel (8/8, 17/5, etc.). C'est le sentier qui rejoint le Fond (xLiii/14)gît comme un aigle blessé (28/8) l'image et ressemblance du Créateur. L'amour est le difficile sentier chevrier (20/4, 25/5) par où l'homme sort de lui-même, précède sa mort, fuit sa chair et redevient un Dieu (2/13).
Le sens de l'ascension n'est ni vers le haut ni vers le bas ; l'ascension est dépassement de soi.
La Révélation d'Arès libère. Elle relie les parleurs (Rév d'Arès xLix/5)
qu'elle fait de nous, pénitents (8/4, 13/4, 27/7, etc.), à l'ultime Parleur Qui est Tout Partout, dans l'ongle de mon pied (xxxiv/8) comme dans la vie infinie (17/3).
Mais pour refaire les nœuds, longtemps défaits, qui nous unissaient à la Vie, il nous faut d'abord transformer le Message du Père en action spiritualisante sur la Terre grossière. Ce n'est pas la moindre des diffcultés sur les rocailles de nos sentiers (Rév d'Arès 25/5).

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Grimper vers les
                Hauteurs

Le sens de l'ascension spirituelle n'est ni vers le haut
ni vers le bas, l'ascension est changement de soi en Bien
Les sentiers chevriers sont difficiles
et pourtant il nous faut les emprunter.


Dans ce monde, religieux et/ou politique, les chefs font de leur "vérité" l'unique vérité, énoncent ce qu'ils jugent permis ou interdit, ce qui vaut ou qui ne vaut rien, ce qui peut être discuté et ce qui ne peut pas l'être, bref, pour décider du bien et du mal selon leurs lois, non selon la Vie. Gros problème ! Ils usent des mêmes mots que la Vie dans des sens différents ou opposés. De là une des grandes difficultés de notre mission : la perplexité de ceux qui nous écoutent.
La Révélation d'Arès vient et nous déplace, nous Pèlerins d'Arès, à la lisière (Rév d'Arès 5/2-6, 13/7, 38/2-6) entre ce monde et le Dessein dont il naquit avant d'en devenir un piètre et fragile dérivé.
La Parole d'Arès dit : Changez-vous en Bien ! Moissonnez ceux et celles qui avec vous changeront ce monde en Bien, c.-à-d. un monde d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle et de liberté absolue... Tu parles Charles ! Ici et là j'entre en doute (Rév d'Arès 37/9) ; mon enseignement même me semble une paranomase. Religion, politique, philosophie, etc.  usent des mêmes mots dans d'autres sens. Sortir de cette confusion sera, nous le savons, d'une grande difficulté. Le langage est tellement insuffisant qu'il peut tout décliner en morales diverses et opposées ; ce sont les rocailles qui écorchent nos pieds (25/5).
Puisque la Parole d'Arès s'oppose aux processus de ce monde, nous pénitents nous y opposons. Mais l'amour et la sagesse nous commandent d'éviter la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), nous retiennent de régler des comptes, d'instruire le procès d'hommes auquels nous faisons crédit de leurs idées et de leurs actes. Nous savons que les hommes sont devenus ce qu'ils sont, parce qu'ils ont été scandalisés (28/4), parce que leurs pères ont été pendus aux cordes des rois (xxix/7-8, xxx/3, etc.), mais nous devons sans relâche chercher comment les rassurer, leur faire entrevoir puis comprendre que tout n'est pas perdu, parce qu'ils peuvent changer ce monde (28/7). C'est l'objectif.
Pourquoi des humains se sont-ils mués en clergés excommuniant ou en juges condamnant ceux qui ne pensent pas comme eux ? Pourquoi des humains créés bons sont-ils devenus méchants ? Nous voulons trouver un visible et évident chemin inverse. Nous avons le souci d'être pénitents tout autant que de comprendre pourquoi le monde est devenu ce qu'il est. Le Père ne nous envoie pas seulement changer nos vies (30/11), Il nous envoie humer l'air du temps, parce qu'il est impossible de changer le climat sans discerner ni peser les vents.
Toute idée qui déplaît est déclarée fausse, tout projet qui ne convient pas aux dominateurs est rejeté. Et pourtant nous avons quelque chose en commun avec les condamneurs, les négateurs, les refuseurs qui nous dominent avec l'aide de leurs media. Ce sont des hommes comme nous. Aussi étrangers soyons-nous à ces gens-là, nous partageons avec eux bon nombre de traits humains. De là la nécessité de l'amour. Kafka a écrit quelque chose comme : "Dans ta lutte contre ce monde, tu ne peux moins faire que contribuer à ce monde." Pas plus qu'en écartant une idée on la fait disparaître, on ne pourra faire disparaître les Pèlerin d'Arès. Les Romains crurent éradiquer le christianisme en envoyant les Chrétiens dans les arènes ; ils n'y parvinrent pas. Ce que nous prêchons est un passage obligé pour les hommes, à moins qu'ils préfèrent disparaître comme les dinosaures. La Vie ouvre devant l'espèce humaine les sentiers chevriers dans lesquels elle s'engagera un jour. Pour l'heure, nous Pèlerins d'Arès formons l'avant-garde en commençant lentement mais inexorablement l'ascension vers les Hauteurs. Nous nous écorchons déjà les pieds sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) et ce n'est pas en vain.
Nous nous efforçons, avec très peu de moyens et d'énormes difficultés, de réveiller la vitalité spirituelle qu'un fort courant froid politico-intellectuel ankylose depuis quelque quarante ans. La religion pensait devoir lutter avec la gente rationaliste contre nous, elle contribua à cet étouffement par le dénigrement et le silence. J'ai lieu de penser qu'elle le regrette aujourd'hui.

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Commentaires
01aou20 221C1 
La civilisation toute entière souffre aujourd'hui de l'esprit matérialiste qui a crée le mythe de la mort en l'associant au concept de "vide". Au risque de paraître philosophe je pose cette question : Ne peut on voir [la mort] comme "pleine" ?
La pénitence répond a cette question, grâce au travail de l'amour.
Si la mort est d'un jour, arôme, été clair [Rév d'Arès xL/13].
Créateurs de tous les instants, intraduisible...
Vive la Vie !
Balthazar E. quelque part dans le monde

Réponse :
Oui, frère Balthazar, on peut très bien voir la mort comme "pleine", quand il s'agit de la comparer au "vide", tout comme on peut la qualifier d'existence quand on la compare au néant que voient en elle les matérialistes incroyants, mais pas tous. Albert Einstein qui était incroyant et matérialiste ne voyait pas la mort comme "vide" ; il disait qu'il croyait dans la survivance de quelque chose après la mort, "parce que, disait-il, la vie est énergie et que l'énergie demeure."
L'amour est par excellence un aspect flamboyant de cette énergie qui fuit la chair morte et qui rejoint la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). L'homme capable d'aimer au sens évangélique déploie l'amour sans vraiment savoir ce que c'est, parce que l'amour appartient déjà à ce que Jésus appelait le Royaume, lequel enjambe le passage de la mort charnelle pour survivre au-delà. L'amour a déjà un pied de chaque côté. Nul ne peut vraiment dire, parce que le langage est insuffisant, ce qu'est la concept de l'amour comme forme affaiblie de l'Amour du Père ; on sait seulement le reconnaître in situ. On sait, quand il est vécu, qu'il s'agit d'autre chose que l'amour ou qu'aimer qu'on trouve dans "faire l'amour" ou "aimer les mathématiques". En général, chaque homme veut un amour à sa porte, un amour dans l'idée qu'il se fait de la disposition favorable de l'affectivité et de la volonté à l'égard de ce qu'il sent ou recherche comme bon, comme objet de désir ou comme susceptible de satisfaire un besoin affectif. L'amour pour nous est autre chose, c'est la partage de la vie avec les autres dans des profondeurs très au-delà du seul plaisir "d'être avec eux."
Oui, vive la Vie, laquelle est évidemment Amour.

01aou20 221C2
Cher frère aîné,


Je m'aperçois que ce Pèlerinage 2020, même du Pèlerinage du cœur, n'a été placé sous aucun "signe" pour cette année.
Alors, au seuil de cette troisième et dernière période et pour faire le trait-d’union entre votre entrée #220 et #221 ; j’en propose un, même s'il n'y a pas de tradition à instituer en le petit reste (Rév d'Arès 26/1).
Pour ce faire, je reprends un petit extrait de votre réponse à Claude M. au commentaire 220C57, que voici in extenso :
"(…) Les gens que nous rencontrons, eux, ne nous reconnaissent presque jamais. Nous ne sommes même pas pour eux des mythes, dont les musées (Rév d'Arès xxxvi/23) sont pleins, nous n'existons pas. Eux, par contre, sont des mythes parce que la haute idée qu'ils se font d'eux-mêmes est creuse, vide ; leur pensée est aussi vide que celle de cancrelats, qui se nourrissent des déchets de cette petite cuisine de l'Univers qu'est la Terre. L'humanité est tombée très très bas. Les humains comme les cancrelats sont incapables de voir en nous le Vrai, le Salut, le monde changé. Même quand un des humains rencontrés prête un peu d'attention à ce que nous lui disons, il n'a pas le courage de penser — en grec penser se disait noein, dont le sens initial était flairer... flairer comme [le chien] Argos flaire son maître (Ulysse) et le reconnaît —, il n'écoute même pas, il se contente d'entendre puis il repart croyant avoir eu affaire à un des innombrables faiseurs de balivernes dont la Terre est couverte comme ceux qu'on entend à la radio, à la télévision, aux tribunes religieuses, politiques.
Dans un monde creux nous passons forcément pour des esprits creux. 
Mais un jour le quidam de rencontre frémira. Nous commencerons — nous ou nos descendants, qu'importe ! — à entendre chez les humains de rencontre ce hoquet, ce pleur profond, que fait l'esprit quand il se réveille. On disait jadis qu'un lieu merveilleux se révélait en faisant soupirer, pleurer, gémir, son découvreur. Le désir du Bien salvateur se multipliera, se répandra. Quand les humains seront pris d'une espèce de malaise mélangé de liesse, d'exultation, quelque chose renaîtra en ce monde. Tel est l'élan de la pensée réveillée. (…)".
Certes les mythes de ce monde, et plus particulièrement les mythes de cette époque désabusée et critique, sont légions. Mais à cela peut s'ajouter un mythe en notre sein cette fois plus préoccupant encore : celui de la désespérance (Rév d'Arès 13/8, 39/6).

 Alors, piètre apôtre-pénitent que je suis, homme fatigué et usé par les épreuves de santé, de fortes pathologies, d'infortunes à renouer avec l'emploi, etc., je remplis ma pauvre tête de ces certitudes de fer :  Je ne peux pas croire un instant que le Père puisse laisser tomber ses fidèles s'ils restent pénitents et moissonneurs de pénitents en ce monde de plus en plus désespérant. Je ne peux qu'être absolument convaincu (la fameuse "direction de certitude") que, quoiqu'il m'arrive à nouveau d'épreuves, Il sera là, à mes côtés. Il étendra sur moi et mes sœurs et frères, Sa Main secourable. il soufflera sur moi pour disperser les pensées-vermines (30/7) afin que je puisse porter davantage de fruits, afin que mon pied ne se déracine point (x/19) de cette terre sous le souffle puissant des ténèbres s’épaississant, et que je ne finisse dans la clochardise. Ceci afin que, après votre départ terrestre, les braises du Feu de la renaissance spirituelle, ne s'éteignent jamais.


Je propose donc que ce "Pèlerinage du cœur" soit placé sous le "signe du Puissant Souffle du Père de l'Univers", Souffle que nous devrons continuer à incarner coûte que coûte. Souffle qui est, de fait, le signe de chaque pèlerinage de Feu (Rév d'Arès xLi/1-5), certes, mais plus particulièrement mis en exergue cette année, tel est l'objet de ce commentaire. 
Une petite note d'humour avec l'illustration ci-jointe.
Roger C. d'Île de France
Masque Anti-Connerie Rpoger C.

Réponse :
Merci, frère Roger, pour ce commentaire qui me touche beaucoup. Les tribulations que vous avez traversées, j'en connais au moins une part, qui fut douloureuse pour vous, mon frère. Que le Main du Père s'étende sur vous ! Cela ne vous empêche pas d'aimer sourire ou rire : Ah ! le masque anti-connerie médiatique !

01aou20 221C3 
Bien aimé frère Michel, dans l'Amour du Père,
Magnifique entrée très inspirée !
La phrase ci-dessous m'a profondément émue par sa justesse et sa pertinence dans ce que je vis parfois.
"L'homme ne retrouve la Vie (Rév d'Arès 24/5) qu'en suivant la fibre transparente qui fend la nuit de ses entrailles, que seule la lumière de l'amour éclaire comme le Ciel (8/8, 17/5, etc.). C'est le sentier qui rejoint le Fond (xLiii/14)gît comme un aigle blessé (28/8) l'image et ressemblance du Créateur. L'amour est le difficile sentier chevrier (20/4, 25/5) par où l'homme sort de lui-même, précède sa mort, fuit sa chair et redevient un Dieu (2/13).
Le sens de l'ascension n'est ni vers le haut ni vers le bas ; l'ascension est dépassement de soi."
J'aimerais partager ici une chose qui revêt à mes yeux une grande importance.
Parfois je lis la Parole ou votre enseignement et je ne ressens rien de particulier ; je lis parce que je me force à lire, par volonté.
Et parfois après une prise de conscience et un effort de pénitence, c'est le ciel, le voile s'envole et la Parole comme votre enseignement prend vie en moi.
Et c'est comme si beaucoup de choses s'éclairent tout à coup, comme vous dites si joliment, par la fibre transparente qui fend mes entrailles ou l'amour diffuse sa lumière.
C'est à ce moment critique que je dois rester vigilant et garder l'humilité, car je pourrais facilement devenir mystique. C' est là que la Parole et tout votre enseignement me reviennent à l'esprit et m'aident dans cette étape de mon ascension sur les sentiers chevriers à garder la mesure.
[...]
Je trouve que l'image que vous avez choisie traduit plutôt des escalades abruptes et escarpées que des sentiers chevriers.
Ne le pensez-vous pas ? A moins que vous pensiez vu l'état du monde qu'il est pour nous temps d'ascensionner plus vite.
Merci mille fois pour cette belle entrée et je m'excuse pour les corrections que je vous propose.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane, votre épouse très attentionnée.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour votre beau commentaire, qui m'émeut.
Je ne sais pas si 221 est une "magnifique entrée très inspirée", mais je l'ai écrite comme ça avec le clavier fait du matériau de mon cœur, de mon âme et de mon espérance. Quant au bonhomme qui monte, il est vrai qu'il semble plutôt faire une escalade éprouvante (Rév d'Arès 7/1) que gravir un sentier chevrier, mais j'ai écrit cette entrée en voyage sans grandes facilités pour trouver une autre image. J'ai assez aimé celle de ce gars qui, sac au dos, grimpe par des échelons de fer le long d'une paroi abrupte, mais, vous savez, des chèvres en montagne font souvent des grimpettes de ce genre sur les rochers. Les chèvres sont des caprinés de la même famille animale que les chamois !
J'ai toujours pensé que les sentiers chevriers n'étaient pas que d'étroits chemins pentus, mais aussi carrément, par-ci par-là, des passages difficiles, des escalades présentant des difficultés particulières. En tous cas, pour moi la pénitence a parfois été aussi ardue que certains passages éprouvants en montagne et j'ai parfois failli dévisser ou dérocher.
Merci pour la coquille et l'oubli que vous avez repérés et que vous me suggérez de corriger dans mon texte.

02aou20 221C4
Personnellement, je ne vois aucun partage d’amour de la vie avec les autres au-delà du seul plaisir d’être avec eux, en France ou ailleurs. Peut être dans certaines familles.
Par contre, le passage : "L'amour est le difficile sentier chevrier (Rév d'Arès 20/4, 25/5) par où l'homme sort de lui-même, précède sa mort, fuit sa chair et redevient un Dieu (2/13)," c’est-à-dire avec l’image et ressemblance que l’homme a avec Dieu, et [parce] qu’il doit faire un effort pour se rapprocher de la Vie m’a interpellé, ce passage explique tout. Mais, à ce jour, personne n’a eu les capacités pour réussir cet exploit, sauf Jésus et Élie.
Je comprend mieux maintenant les vrais sens des mots se transcender et sentiers chevriers.
Youcef des Bouches du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce commentaire qui m'émeut, parce que je vois que cette entrée 221 vous aide à mieux comprendre "les vrais sens des mots se transcender et sentiers chevriers." Vous et moi sommes déjà de vieux compagnons de foi et de mission, mais nous humains avons la tête dure, une vie tellement stéréotypée et agitée que nous ne cessons pas de nous délivrer du poids des scories du monde et d'apprendre, et cette entrée 221 vous aide à retrouver plus largement le sens de La Révélation d'Arès. C'est un pas en avant pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). Alleluia !

02aou20 221C5
Cher frère Michel,
J'ai bien conscience que ce commentaire est en lien avec l'entrée précédente, je n'ai pas été assez réactive !
Une chose qui m'a beaucoup étonnée, lorsque j'ai découvert le Coran, c'est que des récits de la Bible a priori mythiques (et je pense d'origine humaine ?), comme par exemple les plaies d'Égypte, la virginité de Marie, etc., y étaient repris.
Comment l'interpréter ? S'agit-il de paroles de Muhammad ajoutées, d'ajouts d'autres hommes ou le Père a-t-il repris ces mythes parce qu'ils servaient Son Message à ce moment-là ?
Dans La Révélation d'Arès, il n'y a pas trace de ces histoires.
Je vous serre sur mon cœur.
Christelle L. d'Île-de-France

Réponse :
Merci, ma sœur Christelle, pour ce commentaire qui pose une bonne question à propos des mythes bibliques comme "les plaies d'Égypte, la virginité de Marie, etc." qu'on retrouve dans le Coran. "Comment les interpréter ? S'agit-il de paroles de Muhammad ajoutées, d'ajouts d'autres hommes ou le Père a-t-il repris ces mythes parce qu'ils servaient Son Message à ce moment-là ?"
Prenons l'exemple d'un passage de nature mythique trouvé dans La Révélation d'Arès :
Je suis Celui qui a parlé par Jésus, Mon Second Fils
(mythe), celui qui après Élie déjà glorifié a renoncé au vœu d'Adam de dominer la terre et les nations pour prix d'un tombeau glacé où M'attendre (mythe) et qui fut plus glorifié encore. Celui Que J'ai oint moi-même (mythe). Celui dont J'ai effacé la tare à cause de ses exploits pour mettre ses pas dans Mes Pas, pour aimer Mon Peuple, en effaçant des registres de César son nom (mythe) et le nom de sa mère des registres du temple (mythe), pour qu'il n'ait plus de génération, pour que sa mère restât une jeune fille, qu'aucune inscription de fiançailles ne demeurât, pour l'enlever à tout ascendant et le faire entrer dans Ma Maison Royale (mythe), en faire un Dieu (mythe) en le fondant en moi sans retour (mythe) comme l'argent s'allie à l'or, pour former un miroir qui serait plus ébrlouissant que mille soleils (mythe), si Je n'y faisais passer Mon Souffle pour en ternir l'éclat (mythe) et le rendre supportable aux anges et aux élus, Mon Souffle Que J'exhale pour Me rendre visible (mythe) (2/11-14).
Ce passage de La Révélation d'Arès est entièrement fait de métaphores, catachrèses, symboles, allégories, tropes, images, analogies, rapprochements, paraboles, etc., tout simplement et même (j'ose dire) dramatiquement, parce que le Père me parlant par les lèvres de son Messager Jésus en Janvier 1974 ne peut pas dire les choses telles qu'elles sont faute d'un langage approprié que puissent percevoir nos pauvres cerveaux de pécheurs devenus tellement paresseux qu'ils ne peuvent plus depuis très longtemps percevoir autre chose que ce langage pour bébés ou pour crétins. Il doit, de plus, passer par des formes mythiques traditionnelles pour être quelque peu compris. Ce passage de La Révélation d'Arès est des plus mythiques, mais s'il n'était pas, il n'y aurait rien.
Eh bien ! c'est la même chose pour les dix plaies d'Égypte (Exode 7/8-11/9). Il s'agit là pour l'Égypte de souffrances imposées à sa population, entière ou partielle (le phraron et son entourage), probablement seulement psychogénétiques, d'une nature indescriptible, impossibles à percevoir par la langage (j'abrège). Même chose pour la naissance dite virginale de Jésus, une genèse indescriptible. Notez à ce propos que La Révélation d'Arès ne parle pas de vierge, mais de jeune fille, de femme non mariée. Bref, la déchéance issue de la chute adamique (Rév d'Arès 2/1-5) nous a ramenés à un état d'être plus proche de l'animal que de l'homme édénique et donc notre langage est en fait plus apparenté au cri animal qu'au chant des anges, si l'on me permet cette image. Quand le Père envoie Mouhamad aux Arabes, ceux-ci sont tombés dans un état d'hébétement tel qu'ils sont proches de la bête comparés à l'homme d'Éden et l'énorme charge mythique du Coran en fait preuve. Il fallait pourtant en passer par là.
La Révélation d'Arès n'a pas que le but de nous parler au sens grossier de parler ; elle tente de nous faire remonter à un niveau existentiel au-delà du parler, autrement dit elle est pour le lecteur très attentif une porte d'évasion vers son Fond oublié ; c'est particulièrement sensible dans sa seconde partie : Le Livre. La Révélation d'Arès comme les Écritures est une porte vers la transcendance, la Vie retrouvée (24/5). Si l'on pouvait s'arrêter aux mots, il n'y aurait pas besoin de prophète, d'interprète. Plus j'avance plus je me rends compte que seul le silence peut apporter un sens à la foi. Mais on ne peut pas commencer par le silence, car alors on devient, comme missionnaire, mystique, totalement hermétique, on ne fait pas le passage du Ciel à la Terre. Bref, il nous faut passer par des mythes, parce qu'ils sont depuis la plus haure antiquité le seul moyen de nous évader en aidant le monde à s'évader à son tour, parce que c'est dans ce sens que le monde doit changer (28/7). Comme vous voyez, ce n'est pas une mince affaire.

02aou20 221C6 
Vous nous enseignez dans cette entrée fondamentale : "La Révélation d'Arès libère. Elle relie les parleurs (Rév d'Arès xLix/5) qu'elle fait de nous, pénitents (8/4, 13/4, 27/7, etc.), à l'ultime Parleur Qui est Tout Partout, dans l'ongle de mon pied (xxxiv/8) comme dans la vie infinie (17/3)."
Parce que le Parleur est "Tout Partout", il y a de l'infini où que soit le pécheur qui s'engage dans un sentier chevrier pour se libérer du péché. Chaque pas de son ascension est porté par un infini localisé, en quelque sorte, qui l'appelle plus ou moins confusément. La vie infinie (17/3) à retrouver suit un sentier d'une distance infinie, celle qui sépare la terre du Ciel (32/3). C'est cela que la religion a eu peur de regarder en face, d'où votre prophétisme qui, une fois activé par le petit reste, fera que les prêtres dégorgent l'Eau qu'ils ont bue indûment (xvii/18). Je trouve que la seconde théophanie parle sublimement de l'ascension individuelle en xvi/17-20 et de l'ascension collective en xix/18-22.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Je dois procéder graduellement, parce que, par exemple, cette entrée n'aurait pas été accueillie comme vous l'accueillez, frère Patrick, si je l'avais affichée quelques années plus tôt. Même aujourd'hui, c'est peut-être encore trop tôt, mais je vieillis, je dois achever ma tâche avant de m'éteindre corporellement. Je suis heureux que vous trouviez qu'il s'agit d'une "entrée fondamentale," qui enseigne au sens que le Père donne à enseigner.
Il est très difficile de parler de la transcendance aux hommes de ce monde. Leurs préoccupations sont tellement éloignée de la Voie, des sentiers, que leur Père du Ciel souhaiterait qu'ils prennent. Son Souhait est d'Amour, mais Il sait mieux que quiconque dans l'Univers que cette idée d'Amour créateur ne fait plus partie depuis longtemps de la boîte à outils idéels de l'homme. Qui ne sait que la mission, de ce fait, est devenue très difficile et qu'il faut énormément de patience — patience parente de l'inépuisable Patience de la Vie — pour poursuivre sans relâche. La transcendance ou le dépassement nous est immanent, mais cette immanence n'est plus qu'un petit noyau de prunelle au fond de l'humain. Patience donc. Soyez un apôtre très patient, mon frère, vous ferez de quelques prunelles des prunes... C'est déjà plus gros.

03aou20 221C7
Ah, les sentiers chevriers !
Ils ne sont pas toujours en pente douce, et même lorsque celle-ci s’adoucit les chèvres cherchent à grimper, vu leur amour pour la hauteur (ou le dépassement).
Bises fraternelles,
Rachel-Flora G. du Jura

Chêvres1. Rachel-FloraChêvres2-Rachel-FloraChêvres3-Rachel Flora

Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce bref commentaire et les images qui confirment ce que je réponds à frère Denis K. de Bretagne (221C3).

03aou20 221C8
Lorsqu’on atteindra le chemin spirituel, nous nous réjouirons et nous dirons qu’il valait tous les moments difficiles du sentier rocailleux et cahotant qui sera alors à jamais derrière nous.
Nous deviendrons les fondateurs d’un nouvel ordre sur terre, lequel sera l’avant-garde d’une nouvelle vague d’évolution spirituelle.
Appliquons la conscience christique en tous temps et abandonnons toutes ces croyances archaïques !
Toutefois suivre la direction de certitude missionnaire, êtres d’accord entre nous dans nos assemblées sur la façon d’appliquer la Parole, puisque les innombrables personnalités de pénitents, divers et créateurs, sont inimaginablement d’une complexité  humaine qui  échappe  à notre intelligence [intellectuelle], car nos intentions sont variées comme les reflet des roches, aussi nombreuses que les étoiles (Rév d'Arès 27/6).
Comment  exécuter  certaines idées collectives ou qui constitueraient une étape dans une progression missionnaire  : Certains  interviendront  positivement et d’autres dans la négative. Que  faire ?
Eh bien, se  référer, se fier à  l'arbitrage, à la consultation de La Révélation d'Arès dans l'assemblée, afin d'assurer la stabilité et la solidité de nos piliers  arésiens.
Afin de ne pas commettre d'erreurs d'appréciation dans nos comportements agités, puisque je pense que le troisième pilier de la non-confusion n'est pas encore mis en évidence, se reporter à La Révélation d'Arès, qui nous donnera les justes réponses que nous attendons, afin de ne pas nous égarer par nos propres paroles d'hommes. Le risque, l’éventualité d’un danger qui ne serait plus la Parole de Dieu dans toute Sa Splendeur qui nous éclaire magnifiquement de Sa Lumière, mais [qui serait] nous-mêmes, notre propre obscurité.
Attention aux retours de la vieille Histoire ! Plus jamais de princes, ni prêtres, nidocteurs et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l’horizon, mourra (Rév d'Arès 22/14).
Gravir les sentiers de la pénitence n'est pas de tout repos ; c'est un combat permanent avec nous-mêmes. On passera sans doute par des expériences difficiles et perturbantes avant d’atteindre notre véritable but. Nous passerons par des moments de joie merveilleuse et des moments où nous aurons le cœur lourd et où nos émotions nous bouleverseront, parce que nous aurons l’impression qu’une barrière impénétrable nous sépare de la transcendance divine.
Syntonisons-nous [mettons-nous à l'unisson] avec la conscience christique, notre raison de vivre. Notre boussole salutaire qu'est La Révélation d'Arès. Dans nos interrogations toutes les réparties sont dans La Révélation d'Arès  et  dans l'enseignement de Michel Potay : Tu ouvres le Bon Livre enfin ! (Rév d'Arès i/11). Il suffit d'ouvrir le Livre. Nous ne pouvons pas nous tromper si nous vérifions nos allégations quotidiennes dans les versets de la Parole. Toujours vérifier ! Notre responsabilité vis à vis du Message que nous avons accepté nous oblige à dire le Vrai.
Prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Vous y décrivez, tel que vous l'anticipez, non l'objectif de notre tâche, mais seulement une certaine étape de notre sentier vers l'objectif qui nous est fixé : la respiritualistaion de nous-mêmes et du monde, ce que La Révélation d'Arès appelle les Hauteurs (25/4). Seulement une certaine étape, parce que l'avenir qu'ici vous imaginez ne peut qu'être celui d'un stade notre mission avant le Jour, car après le Jour, quand il n'y aura plus ni jour ni nuit (Rév d'Arès 31/8), nous ne pouvons même pas imaginer ce que sera l'humanité retrouvant la Vie (24/5).
La Révélation d'Arès
est un seul texte, certes, mais il a deux entrées, l'une ouverte, l'autre encore fermée. Par l'entrée actuellement ouverte nous accédons à une compréhension de la Vie, dont nous émanons, limitée à ce que notre pauvre cerveau et notre pauvre langage peuvent actuellement atteindre. Nous ne percevons pas vraiment d'adéquation de la Parole à notre vie terrestre telle qu'elle est actuellement. Nous ne pouvons pas lire La Révélation d'Arès, même si c'est un peu moins qu'on ne le fait en religion, autrement que nous lisons depuis des siècles les Écritures hypervulgarisées et surtout hyper-récupérées de mille façons. Il nous est encore impossible de fluidifier le texte, d'en faire disparaître les mots, la syntaxe, pour ne plus en sentir que le Souffle. Autrement dit, le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) qu'apporte la Parole d'Arès est encore inacesssible à nos grossiers moyens d'entendement.
Ce que vous appelez "conscience christique" est certes un progrès en vue, mais ne me paraît être qu'une stade socioculturel sur le long et difficile sentier vers la Lumière, encore très lointaine. Notre mission aujourd'hui est encore plus une affaire de société ou culturelle qu'une ascension vers la nature et le sens cachés de l'Être. Lequel de nos missionnaires ne le sent pas ? De là une des grandes difficultés de l'apostolat. Autrement dit, les réponses que nous pouvons trouver dans le texte lui-même qui, vu par la seule entrée ouverte pour le moment, reste lourd, voire même grossier par endroits, ne sont pas encore idéales : ce sont néanmoins nos premiers pas sur le sentier chevrier.
Nos vraies racines sont encore trop profondément noyées dans la nuit du péché, mais si nous ne perdons jamais patience, nous verrons la Lumière se lever peu à peu. Voilà pourquoi il ne sert pas à grand chose de convertir, car il n'est de conversion que cérébrale ou intellectuelle, mais nous cherchons les épis mûrs, ceux qui ont gardé des traces du Souffle. Le Souffle qui nous permet, quand nous en happons quelques soupirs, de disperser le péché comme les aigrettes de l'akêne.

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Les mots sont de la matière sonore qui lie pendant un moment deux êtres distincts. Il y a le langage d’éternité, celui de La Révélation d’Arès et le langage du monde, celui d’une époque donnée, d’un lieu donné.
Les mots de La Révélation d’Arès mettent en union deux niveaux de conscience distincts : le Père bien au-delà de l’intelligence humaine et le fils, l’humain, ignorant, qui se croit quelque chose ou rien du tout, mais de toute façon séparé (éloigné) de la Sainteté, de la Puissance, de la Lumière divines.
Or, les mots de La Révélation d’Arès touchent le Fond des humains qui sont emmenés au Ciel dans la Pensée divine, s’ils s’arrêtent et s’attachent au sens de ce que dit le Père, quand Il leur dit : Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir mais qu’ils sont moulés à Moi [Rév d'Arès 1/11], et bien d’autres choses encore.
Seulement, dès qu’on revient sur la terre, avec les mots du monde, ceux-ci manifestent les séparations, les différences de points de vue, les rejets. Et pourtant les mots sont neutres, on peut les utiliser comme on utilise des outils (le couteau qui coupe le pain) ou comme des armes (le couteau qui blesse, qui tue). De toute façon, ils sont insuffisants pour dire totalement à l’autre ce qu’on ressent, pense, veut, peut, croit et même pour se le dire à soi-même... Ainsi les mots humains  perdent de leur importance. Le mot "secte" qu’on nous balance, en quoi nous dérange-t-il dans la mesure où on ne s’attache pas aux mots, où on situe au-delà d’eux ? Le tout c’est de savoir à quoi on s’attache : aux mots de La Révélation d’Arès ou à ceux du monde.
Sous les mots, il y a l’intention.
L’intention du Père est de nous ramener à Lui, l’intention de l’humain ordinaire est variée comme le reflet des roches (Rév d'Arès 27/7, discerne les bonnes des mauvaises intentions). L’intention de l’homme spirituel (être plus qu’un humain ordinaire) est d’évoluer dans le Bien et d’aider à évoluer dans le Bien. S’il suit La Révélation d’Arès, l’homme spirituel aime parce qu’il a conscience qu’en chacun, il y a du divin (qui gît comme un aigle blessé, 28/8). Il est parmi les humains avec ce que donc produit  La Révélation d’Arès : un état d’esprit aimant et non un état d’esprit dogmatique, doctrinaire, attaché à telle ou telle forme verbale, organisationnelle, structurelle…
L'intention est liée au conditionnement.
C’est un fait, la société conditionne à des façons de vivre, à des manières de se comporter. Il importe au parleur spirituel de percevoir l’intériorité de l’humain à qui il s’adresse et d’utiliser les mots en rapport avec la perception qu’il a de lui. Par exemple, le mot lutte pour un homme qui travaille sur lui-même, c’est lutter contre ses défauts (djihad intérieur), pour un homme matérialiste, c’est lutter contre les autres (compétitivité). Il importe au parleur spirituel surtout de savoir ce qu’il veut dire avec tel mot, donc d’être clair en lui-même, mais aussi de prendre en compte la personne qui ne recevra pas forcément le sens qu’il met dans sa formulation. Bref, même en y ayant beaucoup réfléchi, même avec la foi, on se sent souvent impuissant dans la communication profonde. Au mieux,  il nous reste la confiance car le Père nous soutient, puisqu’Il l’a affirmé.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire qui repose d'une autre façon le problème du sens de la Parole, auquel je répond déjà partiellement dans ma précédente réponse à Maryvonne C. de Bretagne.
Vous utilisez une formule qui me plaît : "Le tout c’est de savoir à quoi on s’attache : aux mots de La Révélation d’Arès ou à ceux du monde. Sous les mots, il y a l’intention." C'est une autre façon de dire l'opposition entre ce que la Parole, telle que nous la lisons ou l'entendons, a d'accessible et ce qu'elle a d'inaccessible à nos nos pauvres facultés actuelles. Quelle intention (ou Intention) est détectable ou encore indétectable "sous les mots", en effet ?
Il y a actuellement une impossibilité de dialogue Cœur à cœur entre la Vie  Universelle et le vivant terrestre ; presque tous les tuyaux de notre perception sont bouchés par le péché. Nous humains ne sommes pas libérés de la Bête, nous croyons l'oublier en nous réfugiant dans l'intellect, nous nous perdons dans le labyrinthe philologique, les haies de l'exégèse, mais tout cela ne fait que nous boucher la vue ; c'est de la plomberie, rien de plus. Même si nous Pèlerins d'Arès, rares encore, commençons à comprendre, le monde est très loin d'avoir compris l'exigence de notre époque qui n'est pas d'être des super-plombiers allant sur Mars voir s'il y a ou s'il y a eu quelque vie microbienne, mais qui est de réveiller la vie spirituelle ici-bas. L'Intention du Père, qui est  de respiritualiser le monde, n'est pas dans les mots, mais sous ou derrière les mots. C'est bien pourquoi l'amour et la pénitence sont autrement plus importants que la rhétorique, la théologie, la philosophie, les idéologies, la science (Rév d'Arès 28/19, 33/6, etc.).
La recherche intellectuelle du sens des textes est un outil qui ne touche qu'à une très faible partie du Message que nous adresse le Père-Mère, la Vie, le Créateur, l'Un, le Tout-Autres, etc. En fait ce que la Parole a de sacré est au-delà du texte qui la contient sur le papier profane ; c'est le patrimoins sacré du cœur, elle est déjà en nous, mais pas dans les mots ; elle est en nous, entités dérivées de l'Entité créatrice infinie. Reste à retrouver le sentier qui conduit à la Vie, le sentier tracé par le prophète ; c'est son rôle de petit cantonnier du Père.
Comme vous dites : "Il nous reste la confiance, car le Père nous soutient, puisqu’Il l’a affirmé. Quand je relis pour la nième fois La Révélation d'Arès, je ne suis jamais sans dire : "Père, le plus important est derrière les mots, je sais, mais j'ai confiance que je n'ai même pas à le connaître. Si j'aime, je recevrai la Lumière et l'éternel Bonheur sans que j'ai besoin de savoir d'où ils sortiront."

03aou20 221C10 
Très cher et bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Vous écrivez :  
1 - "En lisant La Révélation d'Arès dépassez les mots et le style, le butoir du langage humain à quoi s'arrêtent l'oreille, l'œil, l'intellect, la curiosité, l'approbation ou la désapprobation !" Rechercher la vérité absolue, dépasser les mots est une remise en cause profonde de ce que nous portons comme un boulet : la culture… Quels que soient nos "pauvres mots" employés pour l'exprimer. Souvent le silence dans le cœur, produit de la paix intérieure, est le moteur qui guide nos actes : Douce sera ta voix, sobres tes paroles ; souvent un baiser de toi fera mieux qu'un discours (23/6). Bien sûr, il nous faut bien parler pour transmettre, mais avec le moins de bruit et d'agitation possible, réduire l'agitation qui est très  souvent prise pour de la vie, parce que ce monde nous assaille de partout par des mots tellement nombreux que ce n'est plus qu'un bruit qui rend sourd… le bruit des bruits ! Si le cœur et l'âme s'embrasent, tourbillonnent, grâce à la pénitence, ils découvrent ce qu'est la vraie Vie… un monde d'amour !
 2 - "L'amour est le difficile sentier chevrier (Rév d'Arès 20/4, 25/5) par où l'homme sort de lui-même, précède sa mort, fuit sa chair et redevient un Dieu (2/13)." Tant que l'amour n'est pas vécu, c'est considéré comme utopique — "L'utopie n'est pas l'irréalisable, c'est l'irréalisé," Théodore Monod —, pourtant vécu, il se rapproche du rêve d'un monde ou le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent xix/22). C'est un monde d'amour.
3 - "Le sens de l'ascension n'est ni vers le haut ni vers le bas ; l'ascension est dépassement de soi." La Parole nous invite à l'humilité : Tu n'es plus rien pour toi-même" (Rév d'Arès 40/6)… à suivre l'enseignement du prophète à qui Elle dit : Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte (xx/6), et également : Je te livre un langage qui lui donnera l'Intelligence (23/4). Nous recherchons la Vie, enfouie sous la culture d'Adam. Tout cela nous incite à vivre un déconfinement qui n'est visible que par l'œil du dedans… vers la liberté, pas seulement celle de se mouvoir, mais celle qui habite  le siège de l'intelligence du cœur (32/5).
Nous sommes dans le temps [Rév d'Arès 12/6], la patience nous permet de renouer avec la paix, l'écoute, l'intelligence du cœur, la créativité, la liberté et l'amour. C'est, peut-être ce que l'œil du dedans de l'épi mûr pourra voir, provoquant le choc de l'éveil de son envie de vivre cette Vie et de devenir pénitent/moissonneur à son tour.
Vous êtes dans nos cœurs et nos pensées, nous prononçons, avec vous, cette Parole pour retrouver la Vie.  Nous vous souhaitons une excellente santé ainsi qu'à sœur Christiane qui vous accompagne fidèlement.
Francis M. du Centre.   

Réponse :
Un grand merci, frère Francis, pour ce beau commentaire.
Quand je lis votre commentaire je viens de regarder les images du nouveau pont de Gêne inauguré aujourd'hui 3 août. L'ancien pont s'est effondré en 2018. Il n'a fallu aux Italiens que deux ans pour dynamiter et évacuer ce qui restait de l'ancien pont, concevoir et construire le nouveau qui passe à 45 mètres au-dessus de la ville autant que pour reconstruire ce que l'effondrement de l'ancien pont avait détruit au-dessous. Combien nous aimerions nous aussi dynamiter et évacuer en peu de temps ce qui resterait du monde tel que nous le connaissons, tout fait de mensonges, de contradictions, d'erreurs, de matérialisme, d'injustices, etc., et reconstruire le monde à neuf : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Cela ne viendra pas aussi vite, hélas. Mais cela viendra. Si je n'y croyais pas, je ne serais pas encore au travail, à 91 ans, pour apporter à mes frères et sœurs pénitents-moissonneurs le plus possible de lumière, d'encouragement, pour commencer l'ascension des sentiers chevriers.
Plus fortement que jamais depuis les visites et le Message de Jésus en 1974, depuis qu'il me mit le nez dans l'amère et âpre soupe qu'avale par énormes cuillerées le monde depuis la faute d'Adam, plus que jamais donc je rejette le système de ce monde qui "bâillonne l'intelligence" comme disait Simone Weil et comme avaient dit beaucoup d'autres avant elle. Car, après que m'eut réveillé l'Appel en 1974, je conçus qu'il y avait déjà longtemps, des siècles, que des hommes et des femmes incitaient le monde à changer. Ma première grande stupeur fut peut-être moins que Jésus m'eût apparu que découvrir que ce que me disait L'Évangile Donné à Arès n'était pas nouveau. Je sortis d'un long tunnel, je découvris tout bêtement le ciel en levant les yeux. Moi qui dans l'Église avait chaque jour lu l'Évangile je n'avais jamais vraiment réalisé que rien de ce que Jésus nous avait appelés à réaliser n'avait été commencé socialement parlant, en particulier le Sermon sur la Montagne. Depuis lors je me tiens aussi loin que possible du moralisme, du rigorisme, de l'absurde et mesquine loi des rats du monde autant que de la religion et de sa fille, la politique. Ce que je découvrais dans L'Évangile Donné à Arès c'est qu'il me fallait cesser de croire sans chercher à comprendre comme je l'avais fait au temps où j'avais été communiste ou au temps où javais servi l'Église. Il nous faut maintenant non seulement accepter mais voir comme clair, évident et logique, comprendre quoi ! oui, comprendre que le seul sentier qui conduit aux Hauteurs est celui de l'amour, que nous appelons pénitence, autrement dit, aussi niais et bêbête que ça paraisse, que le seul moyen de faire disparaître le Mal est d'installer le Bien. Rallumons la chandelle de notre intelligence (Rév d'Arès 32/5). L'Appel d'Arès ne fait pas de nous des bénis-oui-oui, mais des esprits réveillés.

04aou20 221C11
Vertigineux escalierBien cher Frère Michel,
Merci pour le bel enseignement que vous nous donnez là dans votre nouvelle entrée 221.🕊
Notre pénitence nous fait emprunter les sentiers chevriers (Rèv d’Arès 25/5) encore accessibles (7/1).
Les sentiers de la pénitence du Bien ainsi que les sentiers de la moisson d’épis mûrs, à gravir et à emprunter chaque jour de notre vie sur terre 🌍🌎🌏
L’enfant 👶, les marmots de Mikal (Rév d'Arès xxx/13) se sont engagés par la pénitence à réactiver en eux les attributs de la Vie (Père /Mère) :
l’amour accompli,
la parole de vérité,
l’individualité honnête,
la créativité bienfaisante,
la liberté (Rèv d’Arès 10/10) constructive.
Frère Michel, vous nous montrez la Voie qui nous conduit à la Vie 🌈 (Rév d’Arès 24/3).
Déjà en nous parlant de Marie ainsi que d'Ève dans l’édition 2009 de La Révélation d’Arès, vous nous faites voir plus en profondeur au travers de vos annotations la Parole que Dieu par Jésus a déposé dans votre cœur de prophète éveillé.
Marie (Rév d'Arès 9/6,11/2, 33/13, etc.) n’est pas plus un personnage historique et datable que ne l’est Ève (37/6). Toutes deux symbolisent des étapes de la vie spirituelle.
Ève symbolise la difficulté pour tout homme où toute femme d’assumer la vie spirituelle, que ce soit aux jours de la Genèse ou aujourd’hui.
Marie symbolise dans le Créateur (33/13-18) comme dans l’homme de bien l’effort qui triomphe de cette difficulté par l’amour.
Le péché nous a plongé dans un tel brouillard que le Créateur de la Vie [?] ne peut nous parler que dans la limite de notre faible lumignon [Rév d'Arès 32/5]. Sinon, nous ne pourrions supporter Sa Lumière dans l’état de brouillard dans lequel nous nous trouvons. Mais puissions-nous, grâce à vous, à l’aide de votre clairvoyance prophétique, grâce à l’effort de nos ascensions sur les sentiers chevriers (Rev d’Arès 25/5), puissions-nous triompher de cette difficulté par l’amour accompli 💫
Je vous souhaite, frère Michel, ainsi qu’à tous ceux qui vous lisent, un beau mois d’août bien ensoleillé spirituellement 🌼
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
J'ai mis un point d'interrogation [?] après "Créateur de la Vie", parce que le Créateur est la Vie ; Il ne s'est pas créé Lui-même. Mais bon ! C'est sans gravité, sans importance. L'important est ce qui nous concerne, nous pécheurs : la pénitence dont vous parlez avec une belle vigueur de foi !
C'est sans importance, parce que les mots dans le registre spirituel, moral, abstrait, etc. mentent souvent plus ou moins, parce qu'ils sont presque toujours insuffisants pour dire ce qu'on veut dire même dans les formes négatives ou positives qui disent parfois leurs propres contraires. Ce n'est pas connu d'hier, d'ailleurs, c'est même très vieux... Rappelez-vous le mensonge crétois ! L'homme qui dit : "Je mens toujours, je mens sans cesse", ne ment pas, puisqu'en disant "je mens", il dit la vérité. On appelle ça le paradoxe d'Épiménide qui vécut quelque six siècles avant J.-C., que cite Paul de Tarse : "L'un des Crétois, leur propre prophète (Épiménide), dit : "Les Crétois mentent toujours, méchantes bêtes, ventres paresseux" (Épître à Tite, 1/12). D'une part, Épiménide est crétois, donc selon sa réputation il ment, mais s’il dit qu'il ment, il dit la vérité. D’autre part, en disant que les Crétois mentent toujours, il ment. L’énoncé est vrai et faux, ce qui est illogique. Dit-il vrai ou dit-il faux ? On ne peut en décider, ce qui trouble complètement l’esprit à tel point qu'un logicien Philatos de Cos, désespéré de ne pas trouver la solution, se suicida vers 330 avant J.‑C. Ce qui a été appelé l'antinomie du menteur : une phrase qui aboutit à une contradiction. Bertrand Russell, mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue et moraliste britannique quelque 2.500 ans plus tard, dirait que cette antonomie crétoise n'est pas forcément antinomique et que mentir ne signifie pas forcément dire une chose fausse. On en a pas fini de cogiter sur ce problème insoluble, insoluble parce que le langage est très loin de n'offrir que des solutions solubles. Voilà bien pourquoi le Père dans sa Sagesse immense nous demande de ne pas perdre de temps aux textes, de nous borner à la pénitence : aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence du cœur libre de tous préjugés.
Merci, ma sœur Patricia, de l'occasion que vous me donnez ici de rappeler l'insuffisance du langage et l'immense sagesse de la pénitence.

04aou20 221C12
Un fou du Père sur un sentier boueux

Quelle étrange sensation!
Comment trouver les mots
En ce jour si particulier
Pour cette nouvelle entrée !
Je n'ai pas à mes doigts
Des griffes pour creuser
Comme un chien affamé
La terre qui cache l'os.
Et pourtant sur mon cœur
Je sens les serres du Faucon
Me serrer et me relâcher.
Alors une vague blanche
Roule et brouille le tout,
Le temps pourtant solide
Devient autre, transparent.

A chaque battement de vie
Assis,  je m'imaginais mourir.
L'apprentissage était de vide
Et tout espoir pouvait s'arrêter
Quand la voix de mon maître
Portait mon nom  aux oreilles.
Je le recevais en plein coeur.
Il en suivait une frappe rapide
De règle en métal ou en bois
Sur le bout de mes doigts.
Mes yeux, alors à la fenêtre
Humides et tristes s'envolaient
Comme les larges feuilles rouges
Des grands platanes de la cour,
Sous le vent de fin d'automne.
Tout était, au-delà des carreaux.

Enfant de ville, alors je rêvais
D'être juste un enfant bouseux.
Un sans vache et sans  mouche
S'imprimait inexorablement
Sur le livre d'une vie imposée.

Les vacances étaient de février,
J'adorais sur ma brouette de bois
Trop lourde pour mes petits bras
Porter le fumier encore chaud,
Parfum sublime de sortie d'étable,
Sur le château de merde empaillée
Dressé à la grande fourche trois dents
Au-dessus de la fosse aux pipis
Qui faisait la gloire des super coqs.

C'est le petit homme bouseux
Que le Père appelle à changer
Pour aider à changer le monde.
Quelle est lourde ma brouette,
Mais qu'est-ce que je l'aime !
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
J'aime beaucoup ce poème, mon frère Jean-Louis, je vous dis merci pour lui.

04aou20 221C13 
Le frère est parleur [Rév d'Arès xLix/5], mais pas discoureur (7/5).
Dans la version que vous en avez éditée dans votre bulletin n°4 de 1980, la Parole entendue est : La gent Me parle, la taure, le Bras entre la cuisse, pieuse gent choit, le sein devant (xLv/12-13).
Pour le pieux, la piété, c'est proclamer Ma Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6).
Comme vous l'enseignez, l'homme pieux ne parle pas au Père avec des prières de louanges et de supplications et comme vous devez l'enseigner (Rév d'Arès 32/8) : l'homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme.
Quand la gent parle au Pasteur [Rév d'Arès 25/5] avec la Parole et sans bruits de bouche devant le livre (ii/15), alors elle est fécondée par le Livre de la Voix (xLii/14), elle devient la taure et féconde le monde, elle n'est plus le bœuf au champ (xi/5) ni le jars qui n'a pas l'œuf (xxxvi/3).
L'hôte et le Pasteur est au-dessus de moi ; Il conduit les pécheurs qui s'engagent dans les sentiers chevriers (25/5).
Que j'aime notre Pasteur et Sa Parole !
Antoine B. de Montpellier

Réponse :
Je suis en voyage et je n'ai pas avec moi les ouvrages qui me permettraient de retrouver les mots que j'ai cités dans un numéro du "Pèlerin d'Arès" trimestriel en 1980. Au reste, je ne me souviens plus des raisons pour lesquelles les mots imprimés dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel ne sont pas exactement ceux parus dans "L'Intégrale". Retenez, s'il vous plaît, frère Antoine, que si les mots de 1980 n'étaient pas exactement ceux qui figureraient plus tard dans l'édition intégrale de La Révélation d'Arès de 1984, ce sont ces derniers qu'il vaut mieux citer, car "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel avait été rédigé dans une période de ma vie, solitaire, très difficile, surchargée de travail et autres soucis, qui me faisaient parfois travailler la nuit et/ou citer de mémoire ce que je n'avais pas le temps de vérifier, alors que quand j'ai composé le texte de La Révélation d'Arès intégrale, tâche qui n'a pas été sans perturbations, j'ai vérifié beaucoup de choses ou dans le doute j'y ai réfléchi dans la prière : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle (Rév d'Arès 39/2).
Vous perdez votre temps en même temps que vous perdez le sens des difficultés humaines, des inévitables brumes qui gênent la marche, font parfois trébucher, mais n'empêchent pas d'avancer dans la bonne direction. Vous perdez votre temps à chercher une rigueur mathématique chez un homme qui n'a jamais cessé d'être dépassé par une tâche considérable, l'énorme tâche qu'il a dû assumer pendant quarante-six ans jusqu'à aujourd'hui. Ce qu'il faut voir c'est l'œuvre prophétique d'ensemble, celle qu'il m'a fallu réaliser seul pendant presque un demi-siècle, et qui m'étonne moi-même. Je suis parfois éberlué devant la somme de tout ce qu'il m'a fallu faire, écrire, préciser, circonstancier, etc. pour fixer le sens de la Parole d'Arès et donner à mes frères et sœurs qui continueront ma tâche ce que j'appelle la "direction de certitude".
Et je suis sûr que cette direction de certitude est la bonne et qu'elle se trouve aussi dans les mots entre parenthèses, que vous croyez devoir effacer doctement. C'est votre liberté, certes, et je me garderai bien de vous la dénier, mais, mon frère Antoine, je vous ai connu plus spirituel, plus intelligemment relatif, métaphysique, stimulé par le Fond, non par la surface, et stimulant, moins vétilleux, plus près du cœur, siège du senti et de l'émotion qui survivra. Vous étiez alors moins près de la matière grise qui compte les fourmis, qui ne voit pas le miracle de vie, la force transcendante qu'est la fourmilière spirituelle que nous commençons de former. Comme c'est dommage, à moins qu'il y ait en vous quelque chose de caché, que j'ignore, mais bigre ! de toute façon, où votre formalisme vous conduit-ils, mon frère, sinon ailleurs que sur les Hauteurs ? Je vous aime et je suis malheureux de vous voir ainsi vous attarder aux poussières sans voir la belle construction que nous élevons vers le Ciel.
Je sais que vous êtes un homme par nature indépendant, je le respecte, je me garde bien de vous juger. Je vous garde dans mon cœur, mais je suis désolé de devoir me passer de vous au plan pratique. La question fondamentale soulevée par La Révélation d'Arès n'est pas dans les mots ; elle est dans l'amour, que le Père lui même trop aimant (Rév d'Arès 12/7) demande à l'homme de prendre. Il y a deux directions à la lecture de la Parole d'Arès comme de toute Parole de la Vie, la rikiki rigoriste, qui est celle que vous semblez prendre, et l'infinie, généreuse jusqu'à la prodigalité, qui nous ramène à l'image et ressemblance (Genèse 1/26) intégrale que nous avons du Créateur plus immense que l'immensité. Le Bien est au-delà des mots. Vous aviez bien compris ça chez Bouddha dont vous me parliez au temps où vous partagiez notre vie de famille dans les années 80. Pourquoi l'avez-vous perdu ? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que tout texte attribué à Dieu ment (voir ma réponse à Patricia 221C12) en ce sens qu'il n'est pas interprétable littéralement ; le mot à mot n'est pas lumière. Le sens de la Parole est au-delà des mots et c'est au prophète de faire faire ce bond dans la sacré aux hommes ses frères. Le texte dans l'Écriture n'est jamais qu'une interprétation d'une Vérité qu'il est impossible à l'homme pécheur de connaître. On le voit bien dans La Révélation d'Arès où le mot Vérité n'a pas de sens présent, mais futur, un sens qui n'existe pas encore : La Vérité c'est que le monde doit changer (28/7). C'est pourquoi la Bible comme le Coran sont remplis de contradictions, d'anachronismes, d'illogismes. Mais chacune de ces contradictions est l'avant-signe d'une lumière symbolique, qu'on ne peut percevoir qu'avec amour et humilité et confiance mise dans le prophète, qui n'est pas prophète par plaisir, mais par devoir sacré, devoir de transcendance, de transfiguration. Ce ne sont pas les mots mais les contradictions entre mots qui peuvent nous conduire à l'intelligence du texte à travers l'enseignement du prophète. Pourquoi croyez-vous que je continue d'enseigner à 91 ans, parce que cela satisferait mon petit orgueil ? Non, je le fais parce que le Père m'a demandé de le faire et je m'y applique avec beaucoup de foi, de cœur et pour tout dire d'espérance. J'ai cette espérance pour vous, frère Antoine, comme pour n'importe quel homme, y compris moi-même.
Les peuples de Dieu qui ont pesé les mots, les virgules et les points n'ont pas fait mieux que les autres peuples, païens ou ratio-matérialistes sur Terre. Aucun des peuples de Dieu ne s'est montré plus transcendant que ses voisins rationalistes ou philosophiques. Manger casher ou hallal parce que quelques mots disent que c'est seulement ainsi qu'on peut manger sans péché n'a pas rendu les peuples soumis à ces dérisoires détails meilleurs que leurs voisins qui bouffent n'importe quoi. Les frères et sœurs qui lisent comme vous Le Livre sans les parenthèses ne sont pas plus promis au salut, s'ils ne vivent pas une existence d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur libre des chaînes des préjugés.

05aou20 221C14
L' Hôte et le Pasteur est au dessus de moi. Il conduit les pécheurs qui s'engagent dans les sentiers chevriers, Il les nourrit sur les rocailles, Il lave leur leurs pieds écorchés. Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence. Tous Il les fortifie dans leur ascension [Rév d'Arès 25/5-6].
Je n'ai pas La Révélation d'Arès avec moi et je ne me souviens pas de quel verset il s'agit mais c'est la Veillée 25.
Merci pour cette nouvelle entrée, bien aimé frère Michel. Nous continuons à marcher ensemble pour porter la pénitence dans le monde.
Un matin sur deux je monte sur la colline de Grabels pour voir le lever du soleil avant d'aller travailler en ville. Cela me rappelle toujours les sentiers chevriers et le milieu des Hauteurs [Rév d'Arès 7/1] dont nous parle le Père : Ils montent mais leur pente est supportable.
Le chemin de la Vie qui vient, que nous devons parcourir ensemble pour restaurer Éden n'est pas toujours facile, mais il est beau.
Merci  d'être encore avec nous sur cette terre !
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Beau et si touchant commentaire, frère Guy ! Je vous en remercie du fond du cœur.
Je ne connais pas Grabels, mais j'apprends par votre commentaire qu'il y a là une colline, d'où, je suppose, vous pouvez voir Montpellier. Toutes les hauteurs de la terre font penser aux Hauteurs dont parle La Révélation d'Arès. L'insuffisance du langage humain nous contraint à trouver des métaphores, des tropes ; de là l'image des Hauteurs dans La Révélation d'Arès ; de là la progression d'image en image, l'inévitable chaîne des abstractivités dans la Parole donnée en langage humain. Vous êtes musicien, frère Guy, artiste quoi ! Mais quel artiste n'a pas découvert que l'art est au delà du mot art, est du domaine de l'indicible, de l'indescriptible ressenti. Que d'un bloc de quarante-cinq tonnes de marbre, de texture inégale de surcroît, Michel-Ange ressente par avance et tire le magnifique David de la Galleria dell'Accademia de Florence montre que l'art est au-delà de la matière, du son de la voix et même de la pensée ; une telle œuvre montre en tout petit, à l'échelle humaine, ce que l'homme peut déjà tirer d'un gros caillou, de rien de plus ; il est naturel qu'on y trouve la preuve que la vie humaine a quelque chose de la Vie indescriptible de l'Univers. Vous êtes musicien, donc probablement poète aussi. Prenez toutes les poésies jaillies du cœur humain, et précipitez-les, belles comme elles sont, en un seul poème sorti du marbre fait de milliards de molécules poétiques et elles nous donnent des ailes, des ailes immenses, nous nous envolons vers la Beauté ultime (Rév d'Arès 12/3). Si l'on s'envole depuis une colline, comme vous de celle de Grabels, c'est encore plus exaltant. Qu'importe sa hauteur... 50, 100, 200 mètres? C'est l'espace au delà du roc, l'espace qui vibre jusqu'à l'infini. Quelque chose se crée, se forme, se condense, et nous sommes ravis, projetés comme les anges à travers les étoiles. Nous sommes emplis de joie, de beauté, de Vie ! C'est quelque chose qui partant de l'amour parvient à l'excéder, devient Amour ! L'Amour : l'immatériel, l'ineffable, un idéal sans rien à lui comparer. La Vie sans rien à côté... Qui remplit tout.
Encore merci pour ce commentaire qui subitement me fait m'évader de la Terre.

05aou20 221C15
Très belle entrée que vous nous offrez là, cher prophète du Tout Autre. Merci pour elle.
Pour tous ceux qui ont déjà fait de la randonnée en montagne, cette image des sentiers chevriers est toujours très parlante. Parfois, il y a des moments assez faciles, parfois l'escalade est plus difficile, mais n’est jamais éprouvante (Rév d’Arès 7/1) car la pénitence, nous le savons, n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier (Rév d’Arès 28/5).
De ces sentiers on voit le sommet des Hauteurs Saintes où le Père nous attend (Rév d’Arès 40/5). Parfois on ne le distingue plus, parce que la nuit (Rév d’Arès vii/7), notre nuit, nous envahit. Non pas la nuit du découragement (Rév d’Arès 13/8), ni celle du doute (Rév d’Arès 37/9), mais la nuit d’un peu de lassitude, parce que ce monde est tout de même dur, parce que nous crions au peuple assis dans les ténèbres (Isaïe 9/1) que nous avons vu une grande Lumière et parce que ce peuple est dur d’oreille, ne nous entend pas et continue de sombrer. Et puis aussi souvent la nuit de l’impatience. Terrible mal qui nous paralyse. Nous voulons arriver avant d’être parti, sans réfléchir.
Cette année le roi noir (Rév d’Arès x/6, xxix/9, xxxi/12, xxxvii/14, xLiii/13) nous a volé la clé de notre "gîte d’étape" que le Père nous a préparé (prière d’arrivée du Pèlerin), le Pèlerinage. Mais ce qu’il ne sait pas c’est que nous avons la clé du cœur qu’il ne pourra jamais nous voler et que nous pouvons toujours prendre le Feu (Rév d’Arès xxx/19-20-23, xLi/3-5-7-10, xLiii/14), la Force (Rév d’Arès vii/5, xxxviii/5-6) que la Vie (Rév d’Arès xix/26) nous a promise.
Un jour, notre ascension dans cette vie terrestre s’arrêtera, mais nous avons la certitude et l’espérance que d’autres générations continueront à gravir les sentiers chevriers après nous.
Alain Le-B. d'Île de France

Réponse :
Décidément, cette entrée 221 inspire mes frères. Voilà votre beau commentaire après celui de frère Guy (221C14). Je l'aime et je vous dis grand merci pour lui.
Je l'aime notamment pour sa belle simplicité. On est loin là de la loquèle, la grosse quantité de verbe ou verbiage par quoi Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus, désignait l'excès de parole qu'une excessive piété provoque. Dans cette loquèle il m'arrive de sombrer, je l'avoue, quand l'émoi de ma foi dépasse le raisonnable... Mais qu'est le raisonnable ? Je suis là seul devant ma table, seul avec mon clavier, mes frères et sœurs sont loin ; je ne les verrai pas cette année, parce que notre gouvernement dans sa déraison nous bâillonne et, pire, nous empêche de vivre le grand dépassement de l'âme sans même voir que ce qu'il faudrait exalter dans le citoyen est la grandeur métaphysique, l'amour du prochain, et non la peur d'un virus qui, par ailleurs, n'est pas celui de la peste !
Mais oui, ce que ce gouvernement "ne sait pas c’est que nous avons la clé du cœur qu’il ne pourra jamais nous voler et que nous pouvons toujours prendre le Feu (Rév d’Arès xxx/19-20-23, xLi/3-5-7-10, xLiii/14), la Force (Rév d’Arès vii/5, xxxviii/5-6) que la Vie (Rév d’Arès xix/26) nous a promise." Simplement très justement écrit.

05aou20 221C16 
Certains pensent que, si on retournait à Éden, on s’ennuierait terriblement. Le monde d’aujourd’hui est tellement formaté qu’il estime en effet que ce n’est que par le mal qu’on donne un peu de piquant au quotidien – adultère pour certains, ressorts dramatiques du cinéma ou autres. En fait, le monde changé [Rév d'Arès 28/7] que nous appelons de nos vœux n’est pas du tout cela.
D’abord, parce que nous y découvrirons beaucoup de possibilités que nous ne soupçonnons même pas.
Et puis, l’homme ne sera pas devenu un robot automatiquement conditionné au Bien, il lui faudra toujours faire des choix, mais ils seront facilités. Le monde changé ne sera donc pas figé, au contraire, puisque la liberté absolue sera retrouvée avec tous ses possibles, mais il sera transcendé. Ce sera à la fois le monde que l’on connaît, tout en étant tout autre. C’est cela, la transcendance, qu’il nous faut retrouver grâce à notre ascension. De la même manière qu’un héros au sens arésien n’est pas un athlète réagissant de manière exceptionnelle à une circonstance exceptionnelle, mais quelqu’un se coltinant chaque jour ses insuffisances en essayant de les améliorer sur la longueur de son existence, de même l’ascension vers les Hauteurs n’est pas monter, ni descendre, c’est creuser, approfondir l’existant — Je n’ai pas de mots pour cela.
Nous n’avons pas de certitudes, mais une direction de certitude. Tout est à faire, il s’agit d’un trajet, d’une ascension vers… la profondeur de notre être et de la Vie en général. Qu’il nous faut mener avec prudence, tant notre lumignon (Rév d'Arès 32/5) est faible, avec la conscience permanente de pouvoir faire une erreur, et donc, de devoir rester modeste, modéré, non radical. Une pensée trop radicale se trompe. Voyons actuellement la pandémie de coronaviraus : il est visible que la science même qui est censée nous donner des vérités ne sait pas, mais elle profère tout de même doctement ses vérités, qui seront peut-être démenties ensuite. Tout parent sait combien on lui assène dans les maternités et chez les pédiatres des vérités contredites à l’arrivée de l’enfant suivant, c’est-à-dire quelques années seulement après (laver l’enfant comme cela, le faire dormir sur tel ou tel côté, etc.). La vérité, même en science (voyez la relativité einsteinienne), n’est que la vérité d’un jour.
Depuis le début de ma connaissance de La Révélation d’Arès, il y a plus de trente ans, j’ai toujours perçu la relativisation qui était la sienne et la différenciait radicalement des discours religieux. Cette relativisation ne veut pas dire que tout se vaut, mais que, dans bien des cas : qui peut savoir ? Qui peut savoir qui est sauvé, qui n’est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3) ; qui sait qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées ? (33/33). ce qui est valable pour l’au-delà l’est pour tout ce que l’on pourrait juger dès notre existence terrestre. J’ai depuis toujours senti que la Parole d’Arès nous emmenait autre part, dans les interstices, à voir à travers. Ni dans le blanc, ni dans le noir, ni même dans le milieu — Ailleurs, plus profond !
Notre langage qui se veut précis est insuffisant pour définir tout cela, il suffit de voir en effet les contradictions émaillant Bible, Coran, mais aussi La Révélation d’Arès. Pourquoi ? Parce que, outre des ajouts ou approximations de transcripteurs d’autrefois, passant par leurs filtres mentaux, la Vie voit les choses dans son contexte. Dieu accepte un roi au temps de Saül et David, alors qu’il répugne à cela et en pressent les conséquences (Livres de Samuel). Il accepte que l’on répudie sa femme au temps de Moïse, mais Jésus rappelle que c’était à cause de la dureté du cœur des hommes d’alors (Matthieu 19/8). Bref, la Vie s’adapte, car Elle sait que l’homme ne peut tout embrasser d’un coup. Mais il faut avancer, toujours. Dieu ne tiendra pas nécessairement compte de nos erreurs ou de nos insuffisances, mais il tiendra compte de notre paresse, de notre immobilité — enfin, c’est la Vie qui en tiendra compte, car les choses se font de soi, sans jugement divin au sens pénal du terme. Le choix est : Vivre avec la Vie, contre elle, ou sans Elle. C’est le premier choix auquel Dieu nous demande de revenir.
Notre tâche est donc, non pas, même si les circonstances peuvent y amener, à révolutionner le monde matériel (ou alors, ce sera un élément parmi d’autres), mais à révolutionner l’homme, à le faire changer de nature. C’est beaucoup plus profond que de renverser un pouvoir, de hurler avec les loups. S’il faut hurler, c’est contre toutes nos insuffisances, que nous partageons avec tous les hommes, sans exception. Nous avons seulement la certitude qu’une lumière est venue à Arès nous éclairer. Il ne sert donc à rien de définir, comme fait l’Église, sept pêchés capitaux — Pas un de plus ! — Dans tous ses écrits, relayant en cela Socrate, Platon avait déjà mis en garde contre le fait de prendre des exemples pour le fond d’une question. Établir des listes trop précises, c’est se tromper, car ces listes ne peuvent être finies par définition, la vie étant évolutive. C’est tout le problème des codes pénaux, dont les pages s’ajoutent aux pages, au point qu’on ne s’y retrouve plus hormis les spécialistes. La vie, c’est simple, en fait. Depuis toujours, la compliquer est un mauvais choix. Quand on voit les protocoles mis en place pour les conditions sanitaires (le premier document pour les écoles faisait dans les soixante-dix pages), alors que quelques principes simples pouvaient être édictés au profit d’une réflexion de chacun pour la mise en œuvre, on voit tout ce qui nous sépare actuellement de la vie décérébralisée qu’il nous faut atteindre. Le cerveau est utile, mais le sentir doit le rééquilibrer, être cultivé. L’alliance du raisonnement et du ressenti (ce mot est imparfait), fortifiés à la Parole, nous donnera des forces incalculables pour nous guider dans chaque situation. Toute l’histoire spirituelle du monde nous montre a contrario que décortiquer la Parole mot à mot est contre-productif. Cela peut même conduire à des erreurs terribles, au sectarisme, etc. Jésus ne cessait d’alerter les pharisiens sur ce comportement non transcendant, matérialiste finalement (celle de faire telle chose mécaniquement chaque jour, parce que c’est marqué ainsi, etc.). C’est toute la question d’une liturgie : elle fige. Or, la foi est Vie. La Parole de Dieu n’est pas dans des mots, sur papier et sans vie, elle est dans les faits, vivants.
Denis H. de Maine et Loire

Réponse :
Que pourrais-je répondre à ce commentaire, un bel exposé de la situation métempirique non seulement de la France, mais du monde sauf ces quelques îlots où l'on sait encore que la Vie est au-delà des mots et que la foi du charbonnier peut transfigurer quand celle du théologien ne le peut pas ? Vous dites tout ici. Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire congruent si bien équilibré.
Mais ce qui me frappe douloureusement en vous lisant ce n'est pas le contenu de votre commentaire, qui est juste et réconfortant, c'est le fait que vous et les quelques milliers de frères et sœurs qui suivent assidument La Révélation d'Arès, tout ce qu'elle signifie mais ne peut dire, tout ce qu'ils ont compris mais ne peuvent exprimer que maladroitement, faute de langage, c'est le fait donc que vous soyez contraints de vivre votre foi dans une extrême solitude. La Révélation d'Arès est un discours de la Vie qui n'est encore soutenu en ce monde que par peu d'humains. L'or du Verbe est presque complètement ignoré de la faconde matérialo-scientifique des dominants et de leurs media. Lorsque la Lumière est de la sorte occultée par toutes les dérives, déportée de toute ligne de vie comme sillage de la Vie, il ne reste plus que la nuit que vit actuellement le monde. cela nous permet quand même de mieux voir ce qu'il faut faire, dans quelle direction il faut aller... C'est le sujet même de notre apostolat, toujours le même, du reste, depuis Jésus.

06aou20 221C17
Bien aimé prophète du Tout Autre,
À la lecture de la dernière entrée du blog #221 "sentiers chevriers", j’ai une question sur le sens de la première phrase : "La Révélation d'Arès rappelle que croire qu'il faut bien faire suffit."
Je pense bien comprendre vos réponses à notre sœur Patricia C. 221C11 : "...,parce que les mots dans le registre spirituel, moral, abstrait, etc. mentent souvent plus ou moins, parce qu’ils sont presque toujours insuffisants pour dire ce que l’on veut dire."
Et à notre frère Antoine B. 221C13 : "Le mot à mot n’est pas lumière… Le Bien est au-delà des mots… Le sens de La Parole est au-delà des mots et c’est au prophète de faire faire ce bond dans la sacré aux hommes, ses frères. Ce ne sont pas les mots mais les contradictions entre mots qui peuvent nous conduire à l’intelligence du texte à travers l’enseignement du prophète."
Je comprends bien ce que vous enseignez là — il faut voir au-delà des mots —, car lorsque en 1998, venant d’acheter La Révélation d’Arès je la lus d’une traite du vendredi soir au petit matin du samedi  je su sans un mot que cela était vrai, il me survint une évidence, je compris les mots : "Tout cela est La Vérité."
Ce ne sont pas des mots sonore que j’entendis, mais tout mon être ressentit la Vérité, c’est moi ou "Moi" qui en cet instant connus la Vérité.
Transcendé par la Parole en cet instant fugace ou la Vie, gisant blessée dans l’enfant du Père que je suis, a fissuré la chape du péché qui me recouvrait — telle la lave ouvrant la terre — et en un éclair se liant de nouveau à la Vie du Tout Autre qui attend Haut, j’ai su que ces mots ne furent pas prononcés par mon cerveau mais que "moi" ressentit à cet instant l’évidence du "Moi" lié au Tout Autre.
Je compris ces mots mais ceux-ci ne furent pas formés par mon cerveau, mes oreilles ne les entendirent pas, mais quand je repense à cet instant ou j’ai refermé le Livre, ce sont bien ces mots dont je me souviens, un souvenir a besoin de mots car nous sommes dans la matière et le temps.
Tous ces mots et tout ce temps pour dire que je compris — en une fraction de seconde — que le Message de La Révélation d’Arès et son prophète Mikal sont la Vérité, et encore je n’ai rien écrit — car intranscriptibles par les mots — l’état dans lequel je me trouvais en cet instant.
La Vie ne se résume pas à des mots ou des phrases fixes, quand bien même donnés par la Vie même,  si cela était alors il n’y aurait pas eu besoin de tant de prophètes a travers les âges, un seul aurait suffi a tout donner sans rien expliquer.
Lorsque l’on regarde un tableau ou une photo d’un paysage, on peut s’imaginer qu’il ou elle est ce paysage mais c’est un mensonge en fait.
Il ou elle n’est que l’instant vu par un œil — celui du peintre ou du photographe — et a l’instant ou le pinceau pose sur la toile la couleur ou le doigt presse le déclencheur ce paysage n’existe plus, il a changé il est toujours là, mais différent.
La toile ou la pellicule n’a pas saisi le mouvement des arbres, de l’insecte qui rampe, du nuage, ni le bruissement du vent dans les feuilles, le chant de l’oiseau quelque part dans les frondaisons.
Si le peintre et le photographe sont toujours là ils peuvent dans leurs conférences tenter de transmettre tous leurs ressentis qui ne peuvent être rendus dans l’œuvre.
Ils ont vu et entendus mais leur œuvre n’en rapporte qu’une partie.
Le tableau et la photo sont là, mais ils ne représente que la partie émergée de l’iceberg, ils sont vrai et faux, ils ne sont qu’un instant un point de départ ; sans l’artiste pour les expliquer nous restons des heures durant plantés devant la toile ou la photo accrochées aux murs des musées, mais nous n’en savons pas plus.
Ce long texte pour expliquer quelques mots : "Tout cela est la Vérité," et vous prophète du très Haut vous avez toute la Parole à expliquer au Monde multiple comme les reflets des roches [Rév d'Arès 27/6]. C’est une tâche titanesque.
La Révélation d’Arès sans le prophète n’est qu’un tableau accroché au mur du musée, seul le prophète par son charisme peut nous faire sentir la Vie, [dont] les mots de La Révélation d’Arès sont le point de départ — de rassemblement — du voyage, non pas le voyage tout entier. Seul Mikal montre le chemin.
Cependant, à l’évidence, je ne suis pas très avancé dans ma pénitence, car je bute sur le (les sens) à donner à la première phrase de cette entrée #221, il y a quelque chose qui doit m’échapper, ou que j’ai mal compris : "La Révélation d'Arès rappelle que croire qu'il faut bien faire suffit."
Lorsque je lus et que je relis cette phrase, immédiatement, me vient à l’esprit l’affirmation des chrétiens protestants qui à partir des écrits de Paul affirment qu’ils suffit de croire pour être sauvé.
Or, La Révélation d’Arès et son prophète nous enseignent que c’est la pratique de la pénitence qui crée l’âme et donc le salut de l'homme.
Bien sûr, il s’agit là d’une tournure de prose, car il y a bien le verbe "faire" (action), mais l’agencement des mots avec le verbe "croire" : ...que croire qu’il faut bien faire suffit" semble conduire à une tournure plus passive.
À cette lecture je me dis que peut-être il y a là le risque d’une interprétation future par certains pour limiter l’importance de l’apostolat actif, de la mission pour trouver les épis mûrs, ou de l’effort de pénitence qui est action sur soi tournée vers les autres — C’est au contact des autres que l’on constate l’évolution de sa pénitence.
[À moins que vous] adressiez cette phrase plus particulièrement à ceux et celles qui, de par leur condition physique, sociale, professionnelles etc. ne peuvent être dans l’action dans ce monde d’aujourd’hui. Mais qu’ils portent en eux une hauteur de conscience du Bien telle, qu’une beauté émanant d’eux, cette Beauté servante du Bien [Rév d'Arès 12/3], provoque chez ceux qui les croisent un questionnement, comme un feu embrasant une forêt de ses flammèches incandescentes ?
Je ne suis pas le plus éclairé de vos sœurs et frères pénitents mais je suis confiant dans le charisme de Mikal, aussi je me permet de vous demander si vous pouviez m’éclairer sur cette phrase ?
Que n’ai-je pas compris de votre enseignement de la Parole, pour qu’une telle pensée me vienne à la lecture de cette première phrase ?
Je vous remercie pour votre indéfectible attachement a la Mission que la Vie vous a confiée et je vous serre sur mon cœur.
Philippe Pér. d'île de France

Réponse :
Vous avez très bien compris mon enseignement, frère Philippe. C'est moi  — triple buse que je suis ! — qui ai imprudemment écrit cette phrase : "La Révélation d'Arès rappelle que croire qu'il faut bien faire suffit," dont le sens me paraissait aussi simple qu'évident. Or, votre commentaire, dont je vous remercie, montre à l'évidence que le sens de cette phrase n'était ni simple ni évident, mais ambigu. Une gourde phrase donc.
J'aurais dû écrire quelque chose comme : "La Révélation d'Arès enseigne que c'est faire mais non croire qui sauve, ou plutôt qu'une seule croyance suffit : Croire qu'il faut faire le Bien, être pénitent." Je pourrais tourner cette phrase d'autres façons, mais je suis sûr que vous avez maintenant compris ce que je voulais dire et que vous connaissez bien.
Il m'arrive de ne pas prendre assez garde au fait que chacun est enfermé dans son tube (comme je dis parfois) et n'entend que le son que le lui renvoie la paroi de son tube. Il m'arrive aussi de dire que chacun est enfermé dans un tuyau d'orgue et n'entend que le son du dit tuyau. Comme quoi, le Père a raison de me dire : Ne te lasse pas de leur parler. Ainsi, vous me faites parler et c'est bien.
Encore merci, frère Philippe, pour ce commentaire qui me permet de faire une nécessaire mise au point.

06aou20 221C18
Cher Frère Michel,
Le temps est venu où Ma Parole s'accomplit (Rév d'Arès 28/14). L'homme doit prendre conscience que son destin qui le rendra heureux se joue dans l'effort d'aimer au sens le plus noble du terme, ce qui demande de n'être plus rien pour soi-même dans le sens le plus noble qui soit.
Le vrai héros est de cette trempe. Les recettes pour un monde meilleur ne font plus "recette" ; elles ont dans la plupart des cas rendu l'homme fataliste en oubliant qu'il peut sortir du tunnel des idées et voler vers la Lumière. Pour cela un minimum d'efforts dont il ne mesure pas encore le fruit car cette vie actuelle le tire sans cesse en arrière. En lisant La Révélation d'Arès et en l'accomplissant grâce à votre enseignement il se rendra compte que les sentiers chevriers sont un bonheur malgré les apparences ; c'est le raccourci le plus sur qui le mènera là où la vraie vie n'a jamais commencée et où elle ne finira jamais.
J'aime donc je suis, nouveau slogan pour un monde changé.
Merci, frère Michel. Que la Main du Père s'étende sans cesse sur vous !
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Voilà un bref et beau commentaire. Merci, merci pour lui, sœur Marie-Josèphe et frère Paul.
Je suis en voyage, le temps me manque pour répondre, mais qu'ai-je à répondre ? Votre commentaire se suffit.
Alleluia !

06aou20 221C19
Comme j’aime cette entrée simple et belle :
"L’amour est le difficile sentier chevrier." Oui, c’est difficile d’aimer, d’autant plus que nous sommes emprisonnés dans nos idées, préjugés, petites rancœurs qui nous tourmentent, nous piquent, nous égratignent continuellement les pieds comme des cailloux dans nos chaussures.
Mais lorsqu’on est en effort d’ascension, physiquement comme spirituellement, on ressent le besoin de se délester de tout ce qui nous empêche d’avancer librement, Il n’y a pas de place pour les pensées négatives, les effets de langage, les idéologies, il faut bien regarder le chemin, se concentrer sur son effort, sur ses propres forces. Seulement la beauté de l’effort et sa difficulté. Car dépasser ses limites, ses souffrances, qu’elles soient physiques, psychologiques, cela fait toujours mal. On sait qu’au bout de ces instants pénibles, il y a une joie profonde, mais sur le chemin, on peine, on ahane, on pleure parfois.
La transcendance ne se fait pas sans douleur, comme une naissance. On ne fait pas de beaux discours dans ces moments- là. Retrouver l’Amour du Divin, le ressentir à nouveau pour tout être humain, les bons comme les méchants. Faire l’effort de comprendre pourquoi les hommes sont devenus mauvais, donc pourquoi nous sommes devenus mauvais. "Les rassurer, leur faire entrevoir que tout n’est pas perdu, parce qu’ils peuvent changer ce monde, tel est notre objectif," dites-vous. Oui, il faut toujours plus d’efforts de compréhension de l’autre quel qu’il soit, quels que soient ses "fautes", car notre faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] ne nous permet pas d’embrasser la réalité dans son ensemble, il faut continuellement s’interroger sur ce mystère qu’est notre prochain, le plus proche comme le plus éloigné ; il mérite toujours notre effort de compréhension, notre compassion et pour finir notre retour vers lui, dans la paix et le désir de reconstruire les liens, de reconstruire la Vie. Ce monde a tant besoin d’amour et les hommes d’être rassurés comme un enfant qui ne grandira en force et équilibre que s’il se sent aimé, compris, réconforté.
L’amour uniquement l’amour...
Françoise L de Bretagne-Sud, actuellement sur les Saints Lieux d'Arès

Réponse :
Décidément, cette entrée 221 stimule la verve spirituelle de mes frères et sœurs ! Voilà encore un très beau commentaire. Non seulement je l'aime, mais il m'ébahit par sa beauté (Rév d'Arès 12/3).
Je ne crains pas d'avouer que votre commentaire, sœur Françoise, me donne la sensation grisante de voler au‑dessus de la terre inondée par ses soucis, les vrais : ceux qui minent l'humain mais que l'officiel ne voit pas : l'égoïsme et l'égotisme, le rationalisme et la mécréance, l'envie et les plaisirs animaux, et les moins vrais comme le covid-19 que la loi nous interdit d'attraper comme de transmettre, parce qu'il semble déclaré plus redoutable que le cancer, la méningite, le diabète, la coronarite, la haine, le nombrilisme, etc., etc., etc. et la vieillesse, dont, je suppose, plus personne ne meurt puisque le covid-19 paraît, à lire les journaux et voir la télévision, le seul danger auquel un homme sensé doit faire face. Mon métier de hors-la-loi me fait prendre à mon bord, au passage, quelques épis mûrs et fait de moi un spirituel coupable quand je dois rester un mécréant responsable. Pauvre sot que je suis, négligeant du discernement suprême de la loi, je me dis que quant à mourir, qui ne meurt un jour ou l'autre ? Je me dis, pauvre rêveur, que quant à survivre comme âme, il faut quand même y penser. Comment négligé-je de comprendre à ce point qu'âme et au-delà n'existent pas. Certes, j'admets qu'avant de survivre il faut vivre et vivre dans le souci des autres, mais comment osé-je penser qu'il y a là aussi des proportions à respecter, par simple intelligence (Rév d'Arès 32/5), et quand je compare le bref soupir de la vie terrestre au long et puissant Vent cosmique, je me dis, pauvre idéaliste que je suis, que songer au second vaut plus que trop se soucier du premier pour prix de la liberté perdue. La liberté ? À mon âge, j'ignore encore que ça n'existe pas ? C'est la loi, les autorisations qui existent, pas ma chimère ! Il y a trois jours nous pénétrâmes, mon épouse et moi, sur la terrasse d'un restaurant depuis le trottoir où nous étions sans masque quand, au moment de franchir le mètre nous séparant des tables le patron, paniqué, nous fit signe de stopper et nous cria comme si nous allions tomber dans la cratère du Vésuve : "Masque ! Il y a deux jours les gendarmes qui guettaient à proximité sont venus en courant et ont verbalisé — 135 € par personne — des clients qui avaient franchi un mètre dans la surface à masque obligatoire depuis la surface publique au masque facultatif." Ces braves gens s'étaient sur le longueur d'un mètre changé de joie de vivre (autorisée) en monstres de mort (interdite). Paf !" Ça, c'est scientifique ou je ne m'y connais pas.
Merci encore, sœur Françoise, de me donner à fuir la science et à respirer de l'intelligence.

06aou20 221C20 
Les zéleurs nombreux (Rév d'Arès xxii/18) rasent leurs rires [xxiv/8] aujourd’hui. Ils précipitent la nuit sur le monde. Mais les frères qui avancent lentement avec le prophète et qui vont à contre-courant des idées du monde en rendant à l’homme ses vraies vocations d’amour et de créativité finiront dans la Lumière.
L’accumulation de mensonges toujours plus gros fera crever les oreilles (Rév d'Arès xLv16) autant que l’orage de Vie de la pieuse gente missionnaire.
Comme Dieu le recommande à Mikal, je monte dans la patience [Rév d'Arès xxxiii/3].
Alléluia !
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, pour ce bref et percutant commentaire !
Les zéleurs rasent leurs rires, mais le sens de raser pour s'approcher du sens que lui donne le Père est futur pour nous. Futur il ne l'est pas pour la Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4) Qui dicte Le Livre, qui n'emploie jamais le futur, car la fuite du temps n'a pas de signification pour Lui ou pour Elle — Allez savoir s'il faut dire Lui ou Elle, puisque nous n'avons pas de genre pour ce qui est en même temps Lui et Elle ! Voilà une déficience typique du langage.
Le Livre situe les situations passées, présentes et à venir à venir dans un cadre déjà fixé, hors du temps. Là encore on est dans l'insuffisance du langage humain, incapable de traduire ce que le Tout Autre veut dire et qui est tout autre. Nous nous forgeons un droit naturel de parler et comprendre, mais notre parler est déficient, ce n'est qu'un gargouillis, un bruit dit Le Livre en maints endroits.
Seule l'humilité profonde, l'anéantissement du soi, permet de comprendre ce Verbe qui vient du fond de l'Univers autant que du fond de la terre, de quelque caldera par où passa le Feu au temps de la Création. Quand Il me parlait, le Verbe ou la Parole passait en moi par les oreilles autant que par des flêches... ou des flammes tirées du Ciel dans mon crâne et simultanément tirées de dessous mes pieds, montant dans mes mollets, de partout, quoi ! C'était un enracinement puissant de ma personne dans le Dit, le Dicté, l'Énuméré.
Nous ne faisons que manger le pain de l'exil des pécheurs en cherchant au loin la Vérité. Pour nous aussi elle est future (Rév d'Arès 28/7). Au mieux, elle nous vient par bribes auxquelles Le Livre donne le nom de Vrai, sorte de Vérité mineure, esclave... Mais il n'est d'esclave qui ne soit en droit d'espérer la liberté !
Vous avez raison, il faut monter dans la patience !

07aou20 221C21
On commence a vouloir nuire a Étienne Chouard, personnage doux et pacifique qui souhaite une vraie démocratie pour la France et [des] petite[s] unité[s], etc...
https://www.youtube.com/watch?v=AbhlNO-H8Hs
Soyez prudent pour le futur ; nous ne sommes plus dans un pays libre.
extrait d'un propos de Laurent dans l'intranet de la Mission Lyonnaise.

Réponse :
Pardonnez-moi, frère Laurent, si je me suis permis d'emprunter à votre propos sur l'intranet de la mission lyonnaise cette vidéo et votre commentaire. J'ai trouvé cette vidéo très à propos, car elle évoque un partie des rocailles (Rév d'Arès 25/5) qui entravent la marche, blessent les pieds ou font trébucher sur les sentiers chevriers : Les rocailles des lois qui font soupçonner de haine et de crime contre l'humanité ceux qui pensent que certains crimes n'ont peut-être pas existé ou partent de faits déformés. Cette vidéo parle de la convocation toute récente d'Étienne Chouard par la Police Judiciaire pour avoir répondu à la question "Que pensez-vous des chambres à gaz nazies ?" quelque chose comme : "Je n'en sais rien ; je n'ai pas étudié la question."
Personnellement, je sais pour ma part que ces chambres à gaz ont existé, parce que j'étais un adolescent vivant au moment où l'armée soviétique à l'Est et les armées américaines, anglaises, françaises à l'Ouest sont entrées dans les camps de concentration nazis et ont découvert les horreurs qui y étaient organisées.
Une loi en particulier est la base de l'interdiction de se considérer comme libre de discuter des conclusions du Tribunal de Nuremberg (1945-1946), c'est la loi n° 90-615 du 13 juillet 1990, dite Loi Gayssot (du nom du député communiste Jean-Claude Gayssot qui en fut l'initiateur), qui tend à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Cette loi a créé le délit de négationnisme. Est considéré comme négationniste quiconque conteste même partiellement les crimes contre l’humanité commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette loi a étét vue comme une atteinte à la liberté d'opinion et à la liberté de débat ; elle a fait de ce fait l'objet de vives polémiques.
Je rappelle ce qu'est en France le délit de négationnisme : La loi Gayssot a instauré un nouveau délit en son article 9 : "Seront punis des peines prévues... ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale [...]" Cette loi sanctionne l’expression publique d'un discours niant la réalité du génocide organisé par les Nazis. Ce n'est apparemment pas l'opinion qui est sanctionnée, mais sa diffusion dans l'espace public, car c'est une fois exposée au public que cette opinion est vue comme dangereuse. En fait, cette loi mal rédigée sanctionne l'opinion et c'est pourquoi la création du délit de négationnisme a créé un vif débat entre politiques, mais également entre historiens, intellectuels et autres acteurs de la vie publique. Deux arguments principaux ont été soulevés à l'encontre de la Loi Gayssot : Débord, l'atteinte qu'elle porte à la liberté d'expression et d'opinion. La loi imposerait la façon dont on doit parler de l'Histoire et, de ce fait, elle est contraire à la Constitution et aux droits de l'Homme, et donc à plusieurs textes internationaux ratifiés par la France. Ensuite, il a été considéré anormal que la loi soit limitée au seul génocide des Juifs. Pour ne pas créer d’inégalité devant la loi, et de discrimination injustifiée entre les victimes, elle devrait aussi concerner les victimes d'autres génocides reconnus en France comme le génocide arménien de 1915 ou le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Le Conseil constitutionnel a malheureusement tranché en faveur de cette loi.
Bien sûr, cette loi Gayssot ne saurait m'interdire de plaider pour ma mise en doute de l'intégrité politique ou de l'éclatement de la France en une confédération de petites unités souveraines, par exemple, mais elle montre qu'en France une atteinte à la liberté de choix et d'opinion n'est pas impossible. C'est pourquoi je pense que la vidéo que j'affiche ici n'est pas sans intérêt, parce qu'elle montre que mes craintes sont partagées par des frères humains de très diverses obédiences.

07aou20 221C22
Bien aimé prophète,
Cette entrée est une merveille de fusion du Sublime et de la simplicité !
J'ai presque envie d'écrire Simplicité avec majuscule tant c'est une vertu apostolique absolue, mère de l'humilité.
Je suis  hermétique au discours philosophique et plus le temps passe et plus je chemine, en progressant un peu j'espère, sur les sentiers chevriers, plus je ressens l'Indicible dans le silence, moi la bavarde !
C'est merveilleux de ressentir que l'ascension est une image. L'essentiel  est le mouvement ; on peut tout aussi bien dire  plonger dans les profondeurs de l'Être, l’être, ou est lovée l'Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27]
L'homme situe Dieu dans le Ciel, mais le Créateur nous dit aussi qu'Il est plus proche de nous que notre veine jugulaire (Coran 50/16). Pauvre langage, images relatives pour nos esprits déchus par le péché !
Les parenthèses et les virgules sont vraiment poussières dans l’histoire de l’homme.
Notre faible lumignon capte cependant que l’essentiel est l'effort constant, dans la liberté de la mesure pour chacun, et l’amour le moyen et le but.
Votre exemple est notre phare dans la nuit, frère Michel.
Pascale B. de Grenoble, Dauphiné

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Pascale, et je vous en remercie.
Oui, pour rallumer le faible lumignon, sur le point de s'éteindre en vouant l'humanité à sa perte dans le péché des péchés, il nous faut absolument maintenir "l'effort constant, dans la liberté de la mesure pour chacun, et l’amour le moyen et le but." Quand Dieu par les lèvres de Son Messager dit : Que je ne vienne pas à Mon Champ sans t'y trouver ! Devant moi, partout quand J'étais avec vous J'ai trouvé Ma Mère et Mes Témoins. Fais de même !" (Rév d'Arès 38/3), Il s'adresse à chacun de nous engagés sur les sentiers chevriers. Peu importe que nous ne soyons plus très nombreux à défendre le Fond des Fonds, la Source de Vie, l'important est qu'il reste encore des défenseurs du Dessein du Père. À partir d'une faible souche la race des bons, des aimants, peut se redévelopper. Le Père nous demande de nous engager dans une guerre contre le Mal, cette guerre dont parla Jésus disait : Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive (Matthieu 10/34), et c'est probablement pour ça que l'amour, qui est notre arme, utilise — c'est frappant — les mêmes mots que la guerre : ravir, conquérir, etc. Qui ne sait que le Mal utilise de même quantité de mots et concepts venus du Bien ? Le langage du mauvais est le même que celui du bon. L'important est que les bons ne disparaissent pas, que le péché des péchés ne puisse pas envahir toute l'humanité et la vouer à l'horreur puis à la disparition probablement pour les mêmes raisons qui firent disparaître les dinosaures devenus tellement voraces qu'il ne pouvaient plus se nourrir, ou qui font disparaître les virus un jour ou l'autre, on se sait pourquoi.
Au fond, le but que le Père nous assigne est de renverser les rôles. Dans un moment de l'Histoire, quand le Mal était déjà bien développé, les premiers Romains capturèrent les Sabines. Il nous faudra faire l'inverse, non plus capturer — une des raisons pour lequelles nous ne sommes pas envoyés convertir, c.-à-d. forcer les consciences ; nous sommes envoyés moissonner les épis mûrs —, trouver ceux qui viendront d'eux-mêmes à nous. Ce qu'il nous faut réussir, c'est de causer une blessure d'amour. "Die Wunde, die Wunde (la blessure)," crie Parsifal... L'humanité est dans une situation crépusculaire, la nuit est proche, et nous sommes envoyés réveiller le soleil, la Lumière.

07aou20 221C23 
En chacune de vos entrées, je vois un autre sentier chevrier, et j'aime celui-ci. À deux titres : Mon amour de la marche en montagne, doublé d'une longue pratique d'accompagnateur, et ce pluriel des sentiers chevriers, vaste question, qui me renvoie à deux personnes que ma mission a touchées.
D'abord ma première sœur, qui comprend bien l'intérêt d'Arès, mais craint pourtant de s'y aventurer par peur de perdre son intime sécurité de Catholique, au demeurant critique et réfléchie. Son argument : un sommet, on y accède par des sentiers très divers. Ma réponse : "OK, mais moi, avec mon cher cheminement arésien, la riche pluralité dont tu parles m'attire; et j'aime bien aussi m'écarter à droite et à gauche par curiosité et amour de mes frères, hommes, bêtes, végétaux et atomes : j'aime que celui que ne partage pas ma foi l'écoute avec sympathie et se mette à ma place, alors je tâche de l'aimer comme moi-même en faisant pareil avec lui, un moment sur son sentier à lui."
Cette pluralité des convictions me fascine. Pourquoi ? Coran : Pour que vous rivalisiez dans les bonnes actions [sourate 35 "Al Fatir", je crois].
Oui, rivaliser... et je lis ce penchant aussi en moi...  et déjà chez nos frères animaux,  plus proches parfois de la vie/Vie que nous-mêmes... Après le serpent des champs libre [Rév d'Arès 28/13], égal et frère, voilà le grillon du Livre avec sa merveilleuse corne instinctive, que l'homme n'a pas (xxxix/13). Tous deux  nous appellent à imiter leur confiance simple en la Vie, sans nous en laisser distraire comme Adam... qui a  choisi d'être maître de ses armes, les poussant jusqu'à l'extermination (2/1-5)...
La guerre.... sainte ? Dans quelle mesure "mythe" humain ou "fond" de la rivalité donnant mouvement à la vie ? Car celle-ci naît bien de tensions et "différences de potentiel" : les démangeaisons, la faim, l'instinct sexuel, le fini impulsant le désir d'infini, la souffrance et le mal creusant l'amour fou du bonheur et du bien... Ça me rappelle le tao, Montaigne, et ce cher Leibnitz pour qui c'est l'ombre qui rend visible la Lumière, d'où sa formule provocante : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". Mais quelle intelligence d'homme, faible lumignon, peut comprendre cela ? (32/5).
Avoir osé laisser à l'homme une infinie puissance de mal ? Scandaleux ? alors, frères athées, sur vos chemins chevriers je suis avec vous... et le Ressuscité aussi... C'est pour vous, cet aveu, que Dieu doit rembourser à l'homme la dette (12/7) qu'il a contractée avec lui par un  don aussi dangereux.
Après ma soeur, un autre cas accompagné sur ces sentiers chevriers, notre frère Antoine B.
Lui et moi nous rencontrons parfois et nous nous missionnons mutuellement. Il a, comme nous, les défauts de ses qualités et inversement. La qualité de la patience en tous cas. À cors et à cris il vous demandait, entre les différentes versions de la Parole qu'on trouve dans vos écrits, laquelle croire ? Et vous avez fini par lui répondre ci-dessus il y a quelques jours, avec sagesse. Je  vois justement Antoine mercredi, et nous en parlerons. Mais Antoine, cet explorateur acharné de sentiers parfois sans issue, lui aussi nous renvoie  à ces contradictions apparentes dans l'expression du vrai : qui conduit les autres sur les Hauteurs ? Vous, homme Michel (Rév d'Arès 7/1), comme vous aimez à nous le rappeler ? ou l'Hôte et le Pasteur divin (25/5), cité par Antoine ? Question de point de vue, et objet de "rivalité" [?] entre lui et vous.  Ces rivalités paradoxales dans un monde appelé à la paix, qu'en faire? La Baghavad-Gita, livre le mieux connu des Védas, invite le guerrier appelé à s'engager contre un clan rival à ne pas se poser de questions qui le dépassent, et à livrer son combat dans l'humilité. Moi, antimilitariste, ça m'a toujours choqué, comme la guerre sainte, mais je comprends mieux, avec l'âge, que — vous aussi le dites à votre façon — nous sommes appelés à des combats différents, à mener dans la paix, et qu'en sort(ira), sur ces divers sentiers chevriers, une paix qui nous dépasse.
Et puis, comment conduire les autres? Accompagnateur de randonnée au Club Alpin jusqu'à récemment, quand dans mon groupe certains traînaient ou partaient en avant, ou manifestaient leur désaccord sur l'itinéraire, j'avais peur de les perdre (Rév d'Arès 4/12) et ça me créait toujours de l'anxiété. Je comprends donc la vôtre. Mais "c'est des adultes" m'a-t-on fait comprendre.... Et je me suis dit : "Ils ne te suivront pas et se perdront"... c'est un risque... mais parle   avec eux de ce qui te paraît le meilleur itinéraire, toi qui es mieux placé qu'eux pour  savoir, et puis marche, jette un œil devant et derrière, et après, ne va pas, par une contrition vaniteuse, te sentir responsable de leur perte (13/6).
Dans la brume heureuse d'avoir choisi (Rév d'Arès 2/1-5)) non pas comme Adam d'être maître de la terre, mais comme Élie l'humilité de n'être qu'un atome incertain, un ver infime réchauffé par l'éclat de (l)a Gloire [Rév d'Arès 2/10], un ver infime dont, même quand l'œil pleure, l'Eau reste dans l'œil, parce que ma main tient la Main maternelle de la Vie, je vous salue bien fraternellement dans la Lumière et déjà hors du temps.
François D. d'Île de France

Réponse :
Quelle joie pour moi de vous retrouver parmi les commentateurs de ce modeste blog.
Merci, frère François, de me parler de votre sœur "qui comprend bien l'intérêt d'Arès, mais craint pourtant de s'y aventurer par peur de perdre son intime sécurité de Catholique." J'ignorais que votre "première sœur" — ce qui suppose que vous en avez une autre ou d'autres — s'intéressât à La Révélation d'Arès, mais je ne suis pas étonné que, s'y intéressanr, elle craignît de s'y jeter, car c'est une situation fréquente de prudence pas seulement chez les Catholiques, mais chez beaucoup d'humains de rencontre, athées, agnostiques ou croyants, depuis quelque quarante-six ans en ce qui me concerne. Au reste, ce n'est pas d'être catholique ou autre chose, n'importe quoi, qui pose la question du salut, mais c'est d'être pénitent ou impénitent.
Par ailleurs, concernant Antoine B. Il n'est plus du petit reste pour des raisons qui lui sont propres et dont j'ignore les causes, mais s'il est pénitent, je suis heureux pour lui qu'il fasse l'ascension à sa manière. Je ne vois pas en quoi il y aurait entre lui et moi quelque "rivalité", car c'est moi seul qui avait été le Témoin de Jésus en 1974 puis du Père en 1977, treize ans avant que je fisse la connaissance d'Antoine. Il n'est pas le seul à souhaiter que les parenthèses disparaissent du Livre. D'autres frères et sœurs, bien avant Antoine B., comme notre défunte sœur Lucette P. de Marseille, notre frère Philippe R. de Paris, etc., m'avaient longtemps avant lui harcelé pour que j'édite Le Livre sans parenthèses. Pourquoi à l'époque où j'hébergeais Antoine et ensuite pendant quelque trente ans, jusqu'à une époque récente, ne me dit-il jamais que ces parenthèses le gênaient, qu'il doutait qu'elle eussent une raison d'être ? Cette idée qui lui trotte dans la tête est récente, subite, et j'ignore pourquoi. Par ailleurs, je ne l'ai jamais entendu ni lu, pendant le même très long laps de temps, me demandant "à cors et à cris... quelle version de la Parole croire." Pourquoi aurais-je "fini par lui répondre il y a quelques jours, avec sagesse" ? Il va sans dire depuis toujours, sans que j'aie à le préciser, que le version qu'il faut "croire" est celle qui est éditée sous le titre "La Révélation d'Arès". C'est un fait évident, indiscutable, que je n'ai fait que lui rappeler, non avec "sagesse", mais parce que c'est tombé dans les occurences de ma récente réponse. Antoine B. est devenu pour moi un mystère quasi total. Mais bon ! Ça me fait de la peine, mais c'est son affaire, pas la mienne. Si je persiste à répondre à Antoine B., c'est parce que dans les années 80 je me suis pris d'affection pour lui et qu'il a occupé dans mon cœur une place particulière, un peu comme s'il était mon fils. C'est la seule chose qui explique ma persistance à lui répondre.

09aou20 221C24 
Un bel enseignement de l’or du Verbe, merci infiniment frère Michel !
Le Père est Patient, Son immense Amour pour l’humanité déchue, scandalisée par tous les mensonges des systèmes et par tous nos péchés. Alors, oui nous empruntons chaque jour le sentier chevrier du pénitent dans la direction de la Vie, de l’amour (Rév d'Arès 24/5)
Mais l’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi;
Il conduit les pécheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers,
Il les nourrit sur les rocailles,
Il lave leurs pieds écorchés,
Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence,
tous Il les fortifie dans leur ascension,
Ceux qui Le prient en silence,
ceux qui Le prient en agitant des grelots et des luminaires,
ceux qui Le prient sept fois par jour,
ceux qui ne Le prient pas, mais qui Le connaissent,
ceux qui comptent les soleils jusqu’à Son Jour,
et ceux qui comptes les lunes,
ceux qui L’encensent et qui cris vers Lui,
ceux qui Le voient blanc  et ceux qui Le voient noir,
Et les négateurs de tous ceux-la,
La foule innombrable qu’un flot d’ancre ne peut nommer, dont le Père connaît les noms (Rév d’Arès 25/5).

Un langage lumineux ! Il nous encourage à revenir dans Son Dessein de Père aimant. Il faut emprunter ce sentier, notre [retour à la] Vie en dépend.
Sortir de tout ce mal dans lequel nous baignons chaque jour, avec un langage perverti, mystique [au sens de tartuffe ?], qui veut nous clore les oreilles, les yeux, la bouche (Rév d’Arès 3/2).
Il nous faut être patients sans jamais désespérer, car nous avons la pure Parole du Père et du prophète Mikal, pure Beauté, qui nous montrent les chemins chevriers, dans l’amour, le pardon, la paix, le courage, la liberté, l’intelligence du cœur.
Alléluia !
Simone Le C. de Touraine


Réponse :
En ce moment, c'est le silence presque total des lecteurs du blog. Ça me repose. Et puis, woof !, voilà votre commentaire qui surgit, qui me donne de la joie. Se repose-t-on de la joie ? Pas moi, en tout cas. On croit se reposer, parce que les mœurs sont pour le repos : Congés payés, droit de retrait, 35 heures, etc., mais la joie vous repose-t-elle jamais ? Oui, le Verbe est un "langage lumineux", comme vous dites, sœur Simone, et la Lumière, elle, ne se repose jamais. Quand nous serons dans la Lumière, il n'y aura pas un haut-parleur là-haut dans les étoiles annonçant : "Extinction pour période de repos de douze heures. Bonne nuit tout le monde !" La Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8).
Certains ont pitié de moi parce que selon eux je serais tombé dans la simplesse. Je ne leur en veut pas. Ils ont été formés à porter les lunettes de la courte vue, qui se croit dans le vrai, ne croient que ce que touchent leurs yeux, leurs mains, ils ne dépassent jamais ce qu'ils croient être les limites de la raison. Ils ne contestent pas que j'aie vu et entendu "quelque chose" en 1974 et 1977, que j'ai consigné dans un bouquin titré La Révélation d'Arès, mais me voient comme un illuminé, un niais qui croit dans ses rêves. Mais ce sont eux les infirmes, les aveugles, les manchots, les sourds. J'ai vu au sens intégral de voir, concret ou figuré, la question de la vie spirituelle à travers la totalité de la Vie, que le Père m'a fait retrouver (Rév d'Arès 24/5), telle qu'elle se manifeste en tout petit ici-bas comme telle qu'elle se manifeste dans l'Univers infini du Père. J'ai vu ce point focal qu'est pour l'Œil Ultime la poussière de Terre au milieu de ces milliards de milliards d'astres qui ne sont que chimie et énergie. J'ai vu la grave erreur qui fait que tout ce qui n'est pas le genre humain est exclu de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. D'où l'intervention de la Vie, qu'on peut appeler, Père, Dieu, Éternel, Braman, Allah, Tout Autres, Omnicient, etc., de poser le principe de l'Existence absolue, dont l'espèce humaine est une poussière de manifestation. Pas de droit à la vie sans droit à la Vie.
Ce Que je sais maintenant peut être considéré comme bêtise, naïveté, approximation par le rêve, etc., mais tout cela repose sur le fait qu'il y a Autre Chose qui éclaire ce monde, Autre Chose Qui m'a parlé, Qui s'appelle Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Il faut démurer le savoir, établir des liens avec l'Univers où la vie du juste ou pénitent se continuera dans l'éther libre après avoir été prisonnière de la chair, et où nous lancerons des ponts vers l'Infni. Il faut réconcilier deux cultures qui n'en font qu'une, celle de ce bas monde et celle des mondes (Le Coran 1, Al Fatiha)
On a beau rire de ce que je dis, voir La Révélation d'Arès comme une imposture, j'ai vécu ce que d'autres n'ont pas vécu et qui ne me croient pas simplement parce qu'ils ne l'ont pas vécu. Au point où j'en suis je peux rassembler en un même Idée une allusion scientifique, une référence à l'Antiquité gréco-romaine, une réflexion philosophique, décrire un nouvel âge possible pour l'homme, une nouvelle humanité changée (Rév d'Arès 28/7), une nouvelle façon de voir le corps face à la mort et à la douleur, une nouvelle relation à la nature ou à l'éternité, mais ce Tout est quelque chose d'extraordinaire que tôt ou tard l'humanité devra regarder en face.
Ceux qui se rient de moi ou qui haussent les épaules aujourdh'ui ou demain n'empêchent pas le témoin que je suis de concevoir mon enseignement comme une pluie de projections, de déplacements, de transpositions du domaine matérialiste vers le domaine spirituel. Mon écriture n'est certes rien d'autre que ce que peut être une écriture humaine — j'emploie des parenthèses faute de mieux, mon cher frère Antoine —, mais elle fait, je l'espère, passer dans le monde mon optimisme pour l'homme, auquel il suffit d'être pénitent pour se situer dans le prolongement de la vie vers la Vie.
Il y a un grand récit de l'Univers, dont La Révélation d'Arès nous donne un tout petit mais brillant aperçu. La Parole d'Arès se développe des premières formes de vie sur Terre (Adam, Rév d'Arès 2/1-5, vii/1-8), se poursuit à travers les âges et les métamorphoses du monde pour finalement arriver à notre XXe et XXIe siècle. Ce grand récit de l'Univers est ponctué de novations, virages, inventions, erreurs. L'Histoire n'est rien de plus que le récit des essais de l'homme pour trouver une solution idéals d'existence qu'il ne trouve pas. Pour finir, la Parole d'Arès affirme qu'il faut enfin comprendre que l'homme ne s'en sortira pas tout seul par la seule action de son pauvre cerveau. Il faut sortir des sentiers battus, du péché donc, pour trouver les sentiers chevriers vers les Hauteurs, rompre avec l'actuel conformisme matérialiste. Nous devons donc nécessairement nous mettre en marge, bifurquer, nous changer (30/11). Notre pensée est puissante parce qu'elle devient mère... Mère de toute recréation de la Terre liée à l'Univers.
Merci, ma sœur Simone, pour votre commentaire, qui a déclanché en moi cette loghorrée, dont je m'excuse.

10aou20 221C25
Cher prophète,
Que dire ? Comme vous nous l’expliquez, les mots ne sont pas toujours là pour exprimer ce que ressent l’âme. J’ai vraiment un grand bonheur à vous lire, je vous en remercie et suis fier de vous.
Gard(i)e(n de) l’Eau, tu es (le) lieu haut, l’angle (à) quatre (ren)forts ; (tu es) la lèvre, l’œil, l’oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie.
Ta parole, Ma Parole (Rév d'Arès xix/25-26)

Alain J. du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire, qui me touche beaucoup.
C'est bien ce que vous dites : "Les mots ne sont pas toujours là pour exprimer ce que ressent l’âme," parce que l'âme, une fois née, s'exprime à sa manière qui dépasse les mots, qui pose déjà un pied dans l'Univers du Père (Rév d'Arès 12/4), qui a sa pensée née de l'amour, qui dépasse la pensée née des tissus cérébraux et s'y mêle en même temps. Dans l'au-delà on ne parle plus, on ne pense plus, on est dans un autre registre relationnel. Sur Terre il est très compliqué, quasi impossible, de savoir comment se fait la relation entre les deux.
Sur Terre, dans la zone où règne la matière, la nôtre, une chose existe avant qu'on la nomme, puis on est prisonnier du son, du mot une fois devenu mœur, qu'on ne peut plus dépasser même quand la chose devient abstracdtion, dépassement, transcendance. Le péché empêche d'avancer, scelle des barreaux aux fenêtres de la Terre..
Dans l'éther où s'étalent les âmes et la Vie tout se passe autrement ; je l'ai perçu pendant les Théophanies de 1977. Les parenthèses pour lesquelles j'ai opté, faute d'autre moyen typographique, les parenthèses que refusent ceux qui croient que le Tout Autre parle notre langue comme le wattman de l'autobus — le Tout Autre parle tout autrement : en son et en pénétration — indiquent par leur présence moins ce qu'elle contiennent que l'indicible dépassement parallèle au sonore. C'est pourquoi les notes prophétiques en marge sont nécessaires, parce que ces cinq nuits-là j'ai compris l'incompréhensible. Et là, bien sûr, tout revient à la confiance ; la foi est toujours affaire de confiance. On fait ou on ne fait pas confiance au prophète. Merci, frère Alain, de lui faire confiance.

10aou20 221C26
Je suis formaté par la culture pour tout observer par les lunettes de mon pauvre cerveau que je peux croire seul digne de confiance.
Mes réflexions, faites de mots limités, restent collées au visible, au palpable, au mesurable. Je ne vois alors qu’une infime partie de la Vie (Rév d’Arès xxxiv/8) et cela peut me sembler sérieux de m’y tenir en rejetant le reste. À d’autres moments, je peux souhaiter quitter cette vision limitée et construire une explication rationnelle de l’invisible. Pourtant, la Vie ne peut pas s’enfermer dans le bruit de mon mental (II/8). La Vie, le Vent, l’Eau ne peuvent pas être plus retenus par mes mains que par mon cerveau.
Emprunter les sentiers chevriers, c’est nécessairement sortir de ma tête (Rév d'Arès xvi/18) et m’engager dans la voie de la pénitence (25/5-6) qui simplifie considérablement les questions métaphysiques (xxxv/7) pour vivre pleinement sur cette terre en cherchant à aimer tous les hommes y compris ceux qui font d’autres choix que les miens (xxii/8). Sur ce sentier, pas de plan précis ou figé, mes pas avancent en zigzagant au gré des rocailles, des bosses et des fosses tout en gardant la direction de certitude ; seuls l’amour, le pardon, la paix permettront d’aboutir à un monde changé après plusieurs générations.
Je n’ai aucune idée de ce que sera concrètement le monde changé. Je ne cherche pas à faire des plans d’avenir sorti de ma petite tête pour les imposer aux autres. J’ai confiance qu’en m’engageant avec d’autres de génération en génération dans la voie de la pénitence et qu’en répandant ce principe autour de moi, le monde changé adviendra inévitablement.
Dès aujourd’hui, m’engager dans ce grand mouvement intergénérationnel est pour moi une grande source de joie, de réconfort et de force.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Oui, seul l'Autre, le Tout Autre, pourrait dire précisément pourquoi il faut comme vous quitter la culture et avancer dans la direction de certitude en faisant pénitence, en aimant, pardonnant, pacifiant, pensant intelligemment libres de préjugés et non en mangeant kashère ou hallal, en allant à la messe le dimanche, à la synagogue le samedi, à la mosquée le vendredi. C'est très probablement parce qu'en aimant, pardonnant, pacifiant, pensant intelligemment libres de préjugés, nous entrons en collusion avec la nature de la Vie, mais au fond la vraie cause n'est pas expliquée dans la Parole, et je suppose honnêtement pourquoi : Parce qu'on est là dans l'inexplicable, l'impossible à dire par notre bruit sonore ou écrit, par notre culture quoi ! Je ne dis pas qu'il est toujours impossible d'exprimer l'inexplicable dans des petites limites, mais si l'on garde une foi romantique on ne va pas au-delà de... mettons ! la souffrance du jeune Werther, aux lettres duquel votre bref commentaire me fait penser, je ne sais pas vraiment pourquoi, puisque vous vous ouvrez à la vie, quand Werther ne trouve pour finir que la voie du suicide. Ce que Werther n'avait pas compris, c'est qu'il y a plus fort que les tourments sentimentaux, il y a la joie et la fête de la pénitence (Rév d'Arès 30/11). Gœthe, auteur de ce chef d'œuvre était pourtant capable d'aller beaucoup plus loin et il l'a montré.
La pénitence est une marche qui ne se fait que sur les sentiers sacrés. C'est sur ce sentiers que l'âme naît, se forme, grandit. L'âme est la plus belle création que l'homme puisse faire, une renaissance magnifique de l'être éternel qui gît en lui. L'âme doit être parcourue comme le sentier doit être parcouru, sinon l'amour reste un drame, le drame de Werther... drame de la culture. L'amour ne sort pas d'un sentiment, mais de tout l'être s'unissant corps et âme aux autres. C'est ce qui différencie l'amour de l'amour. Ce dernier peut faire mourir ; l'autre est l'oiseau qui vole, vole, vole, jusqu'à ce qu'il retrouve et se pose sur la Vie (Rév d'Arès 25/5).

10aou20 221C27 
Cher frère aîné (Rév d'Arès 16/1),
Les sentiers chevriers (Rév d'Arès 20/4, 25/5) c'est pour moi à chaque instant un étroit passage entre plusieurs direction à prendre quand un choix est à faire lors d'une situation, d'une vicissitude, d'une épreuve, etc.
J'observe que choisir à chaque fois la direction de la bonté, ou de l'absolue-honnêteté, de répugner à tout mensonge (même le plus infime), du pardon, de la générosité, d'être secourable et tant de bonnes choses en l'homme possibles pour tout un chacun de donner. Oui, j'observe combien ces multiples "chemins chevriers contextuels" sont à chaque fois étroits et escarpés, mais en tout cas nombreux à se présenter à l'apôtre sincère et volontaire que je m’impose d’être.
Parce qu'au final ces "petits choix multi-multipliés" s'avèrent être comme une étreinte avec la Vie, le Père, l'Univers. Bref, le renouement concret avec ma filiation divine. Une étreinte continue, que ne s'arrête jamais. Une sorte de danse éternelle avec la Vie en étreignant la belle danseuse qu’est "le côté Mère du Père", même si mes petits bras d’homme maladroit ne parviendront jamais à l’enlacer complètement.
Cette illustration ci-jointe me paraît appropriée à mon propos.
Je vous embrasse affectueusement frère aîné.
Roger C. de l’Île de France en Yvelinois
Space Dance par Roger C.

Réponse :
"Une sorte de danse éternelle avec la Vie en étreignant la belle danseuse qu’est le côté Mère du Père", écrivez-vous, frère Roger. Est-ce vous, Roger, sur cette image qui dansez avec la Mère ou est-ce le Père qui danse avec la Mère, qui est une manière d'être Un avec Elle ? Impossible à dire, parce que cette image est toute de charnalité, toute faite de deux sexes, alors que le Père/Mère n'est qu'Un Qui ne danse ni ne s'unit puisqu'étant asexué il est Un avant même d'être uni. Il est même Un avec nous humains, puisque chacun de nous est déjà son image et ressemblance dès que le cordon est coupé, que nous respirons et poussons notre premier cri. Oh ! Je comprends votre image, c'est un effet de votre imaginaire, puisque nous n'avons pas d'autre moyen que l'imaginaire pour nous faire une idée de réalités qui nous échappent. Victor Hugo a écrit je ne sais plus où que "l'exil est une longue insomnie" et je vois l'image qui accompagne votre commentaire comme une rêve éveillé.
Mon ignorance qui est en même temps réalité virtuelle appartient à ce côté de la nostalgie — nostalgie de ne pas pouvoir savoir — où demeure l'abstrait-concret, qui est peut-être de même nature que le Père-Mère. J'ai vu Jésus trente-neuf ou quarante fois en 1974 ; il m'a regardé, il m'a parlé, il m'a touché, mais d'où venait-il et où partait-il chaque nuit où je le recontrai ? Je ne sais... Ignorance. J'ai vécu une conflagration indescriptible de sons, lumières, images dans l'air, en 1977, mais d'où cela venait-il et repartait-il après chaque Théophanie ? Je ne sais... Ignorance. Celui-Celle Qui parle est une réalité qui pourtant cesse d'exister en même temps qu'il-elle existe. Mes capacités de perception ne me permettent pas d'aller au-delà des questions que je me suis posées, mais que je ne me pose plus, parce que s'approche le moment où je saurai... Je fais mon deuil d'un tel souci.
En fait, je n'ai pas, pour ma part, d'imaginaire. J'attends, c'est tout,  et en attendant je fais pénitence. C'est comme si je veillais sans penser un mourant dans son lit, et ce mourant est moi-même, peu importe le temps qu'il faudra pour mourir.
Merci, frère Roger, pour ce commentaire et pour l'image.

10aou20 221C28 
Je me permets d'écrire un petit mot pour profiter des réflexions sur la difficulté des mots à pénétrer la réalité qui nous dépasse.
Je suis fasciné par La Révélation d'Arès depuis longtemps, mais je bloque un peu, parce qu'il me semble que la situation par elle-même  est confondante : Je suis Celui qui a parlé par Jésus [Rév d'Arès 2/11], mais à partir de ce moment de La Révélation d'Arès il me faut faire un effort perpétuel pour me dire que ce n'est pas Jésus qui parle mais le Je de la  cette formule incroyable. il semble qu'il y ait une telle osmose qu'on ne sait plus — exemple : Ma Résurrection [9/3, 10/8] —, mais il est dit aussi : Je l'ai fondu en Moi...
Alors, je ne situe plus.
Malheureusement, je ne peux pas développer, parce que la technologie me bloque et je voulais savoir en allant à Bordeaux, si je pouvais vous rencontrer ou un  frère qui connaît bien votre pensée. Cela serait plus direct et rapide.
Autre question qui me turlupine :
Qu'en est-il pour vous des personnes qui revivent la crucifixion, puisqu'il semble que pour vous cela n'était pas nécessaire. J'ajoute qu'il n'y a rien de polémique dans cette interrogation ; je cherche.  
Le système Google forms  ne marche pas bien et je préfère arrêter là et j'en suis désolé. Je n'ai pas réussi à dire tout ce je souhaitais. Merci.
Alain N. de Reims, Marne

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire.
J'ai dans mes écrits depuis quarante-six ans parlé ici et là de cet enchevêtrement, parfois déroutant c'est vrai, entre Jésus, Messager du Père et le Père. Si vous êtes entré en pénitence, comme le recommande La Révélation d'Arès, et trouvez votre salut après que votre cœur se sera arrêté, vous découvrirez probablement que votre être, qui ne sera plus qu'une âme alors, se mêlera lui aussi à l'Être, que l'énergie spirituelle résultant de votre vie charnelle se mêlera à la Vie (Rév d'Arès 25/3-5) et que "je" deviendra "Je".
Dès ce monde vous êtes l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) et par moments, surtout si vous êtes apôtre, votre "je" peux signifier "Je", autrement dit vous pouvez parler parfois en lieu et place de Dieu comme il peut arriver à Dieu, Qui n'est pas pécheur, de parler en lieu et place de vous, petit homme pécheur. La Vie est unique sous mille formes et ultimement toutes les formes de vie se confondent. C'est dans un de ces moments ultimes que s'est faite La Révélation d'Arès. Quand devant moi vinrent Jésus en 1974 puis le Père en 1977, je me faisais l'effet d'être un rien-du-tout face à la Puissance, Sainteté et Lumière (Rév d'Arès 12/4) Créatrice ou au Messager de la Puissance, Sainteté et Lumière Créatric, mais en fait, et c'était ça peut-être le plus éprouvant et insoutenable, c'était pour ainsi dire d'égal à Égal que, par Amour, se firent ces rencontres surnaturelles. De toute façon, comprendre cela ou ne pas le comprendre est sans importance, puisque le moteur de votre retour à la Vie est la pénitence. Soyez pénitent ! Pas besoin de venir à Bordeaux me rencontrer ou rencontrer un frère ou une sœur missionnaire pour comprendre cela.
Ne cherchez pas de réponse rationnelle. Il n'y en a pas qui puisse satisfaire un esprit matérialiste que "la technologie bloque". Faites-vous très humble, très aimant, et un fluide passera de vous à Lui.
Quant aux "personnes qui revivent la crucifixion", je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Jésus est mort sur la croix non pour la rédemption des pécheurs comme le prétend le dogme des Églises, mais tout bêtement et cruellement parce que les autorités juives et romaines, face auxquelles il était un encombrant contestataire, voulaient le faire disparaître. À l'époque le croix était le moyen commun de faire lentement mourir les personnes qui n'avaient pas la citoyenneté romaine, lesquelles étaient décapitées et mouraient instantanément. Le nombre d'humains exécutés injustement de toutes les façons possibles et imaginables depuis la nuit des temps est tel qu'il faudrait une bibliothèque entière pour réfléchir à la mort scandaleuse de chacun d'eux.
Vous pouvez rencontrer à Metz nos missionnaires. Je suis en voyage et je n'ai pas sous les yeux l'adresse de leur mission, mais si vous ne trouvez personne pour vous la donner, redemandez-la moi dans quelques temps.

11aou20 221C29
Bien aimé frère Michel,
Merci pour votre réponse à mon commentaire 221C3 qui précise que par endroits les sentiers chevriers peuvent être abrupts, heureusement que ce n'est pas toujours le cas et que de temps à autre on y trouve des sources et des bosquets fruitiers, que les enfants peuvent y marcher et les femmes peuvent y suivre leurs époux (Rév Arès 7/2).
J'ai relevé ces trois passages de votre entrée qui peuvent être utiles pour inspirer notre moisson :

"Nous savons que les hommes sont devenus ce qu'ils sont, parce qu'ils ont été scandalisés (28/4), parce que leurs pères ont été pendus aux cordes des rois (xxix/7-8, xxx/3, etc.), mais nous devons sans relâche chercher comment les rassurer, leur faire entrevoir puis comprendre que tout n'est pas perdu, parce qu'ils peuvent changer ce monde (28/7). C'est l'objectif."

"Nous avons le souci d'être pénitents tout autant que de comprendre pourquoi le monde est devenu ce qu'il est. Le Père ne nous envoie pas seulement changer nos vies (30/11), Il nous envoie humer l'air du temps, parce qu'il est impossible de changer le climat sans discerner ni peser les vents."

"Nous nous efforçons, avec très peu de moyens et d'énormes difficultés, de réveiller la vitalité spirituelle qu'un fort courant froid politico-intellectuel ankylose depuis quelque quarante ans."

J'ai relevé également dans votre réponse au commentaire 221C25 le passage suivant que mon faible lumignon n'a pas bien saisi,  les endroits avec les points d'interrogation :

"Dans l'au-delà on ne parle plus, on ne pense plus, on est dans un autre registre relationnel. Sur Terre il est très compliqué, quasi impossible, de savoir comment se fait la relation entre les deux (entre quoi et quoi?).
Sur Terre, dans la zone où règne la matière, la nôtre, une chose existe avant qu'on la nomme, puis on est prisonnier du son, du mot une fois devenu mœur (?), qu'on ne peut plus dépasser même quand la chose devient abstraction, dépassement, transcendance."

Merci, frère Michel, pour vos éclaircissements. Merci encore pour toute la peine que vous vous donnez pour  nous guider sur les sentiers vers les Hauteurs. Bon voyage à vous et à sœur Christiane.
Recevez tout mon amour fraternel.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci de me signaler le passage pas clair dans ma réponse à Alain J. (221C25). J'ai dû être dérangé quand j'écrivais cette phrase inachevée, mais je pense que notre frère Alain J. du Rhône l'a comprise, car après tout c'est à lui qu'elle répondait. Alain J. citait La Révélation d'Arès xix/25-26, qui se termine par ta parole [de prophète est] Ma Parole. C'est entre ces deux-là : parole prophétique et Parole du Père qu'il est "est très compliqué, quasi impossible, de savoir comment se fait la relation." La relation entre les deux se fait par ce "don particulier conféré par grâce divine" qu'on appelle charisme (définition du dictionnaires Le Grand Robert de la langue française) dont il m'est quasi impossible d'expliquer le fonctionnement.
Quant à "mœur", ce mot utilisé au singulier est volontaire. J'ai toujours déploré que ce mot se soit figé au pluriel (mœurs) et j'ai trouvé là une bonne occasion de l'utiliser au singulier. Les mœurs étant l'ensemble des règles imposées par la morale, les habitudes, les façons de se conduire, de dire, etc. auxquelles les parties ne peuvent déroger, je cite ici le mot (n'importe lequel) de la langue quand il est devenu une règle immuable, une habitude consacrée, etc. Eh oui, je ne cesse de me battre contre la difficulté d'expliquer ; on est toujours dans l'insuffisance du langage, ici insuffisance par gel du mot !
Merci, frère Denis, pour votre commentaire.

11aou20 221C30
Bien aimé prophète,
Vous me rappelez parfois avec le sourire votre souvenir de "la petite jeune fille au bonnet rouge et aux godillots de scout qui sonna à votre porte d'Arès un soir d'automne" il y a longtemps. Votre entrée m'a remémoré un moment particulier. Alors que le frère Alain et moi pérégrinions sur les chemins de grandes randonnées balisés (les GR) avec nos sacs à dos conséquents, en route vers la Terre Sainte d'Arès pour aller rencontrer le prophète, nous avons vécu des moments forts qui travaillent l'humilité en nous poussant à l'abandon et fait place à la totale confiance au Créateur. Notamment, nous dûmes emprunter un escalier de pierre en très mauvais état dans une pente abrupte, dont la rampe en bois était bancale. Côté droit c'était l'escarpement rocheux de la falaise, coté gauche le précipice. Mon frère Alain, en 1er de cordée était parvenu en bas et m'attendait ; il me guidait et me rassurait avec amour (Rév d'Arès 7/5). Dans cette situation, on a pas droit à l'erreur, il faut avancer en ravalant ses craintes, broyant entre ses nerfs son orgueil (33/14), être extrêmement prudent, l'œil ouvert (i/10) à tout, être un dans soi (xxiv/1) pour prendre sans hésitations ses responsabilités marche après marche, faire tout ce que qu'il faut qu'on peut parce qu'il n'y a pas le choix. Arrivé en bas c'est un soulagement et une victoire, comme la pénitence (30/10) qui nous fait nous écorcher les pieds sur les rocailles (25/5) de nos difficultés, de la déculturation (abandonner les préjugés, les réflexes, les lois, la peur, etc.) en ajustant nos pas dans la "direction de certitude", cette importante balise que le prophète trace pour les générations du temps qui vient (16/9).
Le passage par la porte étroite [Matthieu 7/13] est salutaire, on apprend à redevenir l'un de ces petits (Matthieu 18/4) pour se changer et fouiller (Rév d'Arès 24/5) en-dedans de soi la volonté de faire éclore l'Enfant (13/5) de la Vie (24/3-5). Pour cela votre enseignement est le Vent (ii/5) qui souffle dans notre "voile" (17/4) ; plus on se nourrit de la figue (viii/4) nourrissante que vous nous offrez, plus se réveille impérative en nous la détermination de mettre nos pas dans les sentiers chevriers (20/4), parce qu'on comprend de mieux en mieux grâce aux éclairages que vous apportez sans vous lasser [27/8] et qu'on entre-aperçoit au loin l'Île Bleue (xiv/13) du Bonheur où les générations spirituelles à venir arrimeront leurs vaisseaux jusqu'au Jour heureux (31/8), que les pénitences et la Moisson (35/2) fera aboutir, où on pourra partager la joie d'être avec le Père/Mère et toutes les âmes réunies.
Merci, bien aimé prophète de la Vie, pour le bel exemple que vous êtes pour tous ceux qui veulent que le monde change résolument en Bien.
En prière avec vous,
Je vous embrasse chaleureusement ainsi que notre sœur Christiane.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Beau commentaire, ma sœur Danny, qui montre votre bonne connaissance de la Parole d'Arès.
Merci de me raconter votre désescalade de l'escalier vertigineux le long de la falaise qui rappelle en effet ces sentiers chevriers qui montent et descendent dans les collines, les escarpements, les pentes raides qu'il faut monter ou descendre selon les circonstances. C'est aussi une image de la métaphysique dans laquelle il faut crapahuter en lisant La Révélation d'Arès, que vous citez abondamment, car La Révélation d'Arès est une métaphysique moulée dans le plâtre du langage ; la métaphysique ne devrait être qu'une sorte de silence, vu qu'aucun mot humain ne saurait lui donner des ailes. Il m'arrive de dire : "Au fond, La Révélation d'Arès fait derechef chanter la métaphysique à défaut de de se faire comprendre à la première lecture. Ce qui est une des causes d'abandon de sa lecture par beaucoup." La Révélation d'Arès échappe à ce qui est observable dans ce qui nous entoure comme dans le temps ; il faut dans le cœur un second invisible et impondérable cerveau pour être pénétré du peu de sens de ce que notre très pauvre langage humain peut donner de la Vérité. Le philosophe Emmanuel Kant trouvait à la métaphysique trois raisons d'identification : L'âme (au sens religieux, non au sens de La Révélation d'Arès) et la question de son immortalité, la connaissance totale de l'Univers, que Georges Hegel appelait "savoir absolu", et Dieu au cœur de la question perpétuelle : Existe-t-Il ou n'existe-t-Il pas ?
Je crois qu'on retrouve ces trois aspects de la métaphysique selon Kant dans La Révélation d'Arès plus quelques autres qui leur sont dérivés comme la pénitence et la question centrale qu'elle pose : Comment et pourquoi l'amour construirait-il un autre monde ? Qu'avait de plus ou de moins Adolf Hitler et son anti-amour, sa haine meurtrière des Juifs, qui ne fut peut-être rien de plus qu'un orage dans les perturbations du climat ? Autrement dit : Qu'y a-t-il de vrai ou d'illusoire dans cette soi-disant Parole du Père pour les uns ou réelle Parole du Père pour les autres ? Kant entre avec courage (mais non sans critique) dans le surnaturel, c.-à-d. dans ce qui est au-delà de notre matérialisme ; il explique avec une vraisemblance proche du charisme pourquoi la métaphysique, que voudraient détruire les innombrables ratio-matérialistes de notre époque, est après tout logique, ou si l'on veut y ajouter la pensée de Leibniz pourquoi la métaphysique repose sur un "principe de raison suffisant".
Ici, je ne fais pas de la théologie, je m'efforce simplement d'allier les raison d'être de La Révélation d'Arès et les raisons d'être du rationalisme épais de notre temps pour jeter un pont entre la Vie éternelle et la vie anthropo-animale de notre époque d'incrédule matérialisme. Si nous ne réussissons pas à jeter ce pont nos difficultés apostoliques seront telles que notre mission sera finalement sans fin comme la religion est tant sans réussite que sans fin et ne résiste au temps qu'en faisant peur (ce qu'avait bien compris Daech). Sinon, les croyants naturels que sont la plupart d'entre nous ne suffiront pas à faire le passage vers un monde changé. Je ne veux pas dire que devrons devenir philosophes, mais qu'il y a une manière de réfléchir, ce que La Révélation d'Arès appelle l'intelligence le faible lumignon rallumé (Rév d'Arès 32/5) à trouver pour que notre message public finisse par intéresser beaucoup de monde.
Bon ! j'arrête. Je m'égare. Ce n'était pas le sujet de votre beau commentaire. Encore merci pour lui.

11aou20 221C31
Ah ! les sentiers chevriers, ils montent mais leur pente est supportable (Rév d'Arès 7/2), nous dit le Père. Le prophète est averti : Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses dont tu n'as pas idée, car il a des artifices pour paraître comprendre, pour opiner devant le mystère comme devant le babil des enfants; son illusion adoucit sa détresse (Rév d'Arès 23/3).
Il y a ce que je sais, il y a ce que je veux, et, au final, il y a ce que je peux. Combien il est parfois difficile de vivre avec soi ! Mais c'est peut-être bon signe, après tout, car "le suffisant, le content de soi, l'obsédé par soi n'a pas d'âme". Et "pourquoi n'y-a-t-il pas de recette pour quitter l'inchangement, pour empêcher l'implosion de l'argoule ? Parce qu'il n'y a pas une âme honnête qui ne sache ce qu'elle doit faire" (Le Pèlerin d'Arès 1989 "L'argoule intérieure",  page 136)
Merci cher Prophète, de conduire le petit reste par le milieu des Hauteurs (Rév d'Arès 7/1) avec autant de générosité.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Voilà un commentaire plein de bon sens, frère Dominique ! Merci pour lui.
Oui, "combien il est difficile de vivre avec soi !" Dans notre continuelle quête d'une issue heureuse à notre mission publique, puisqu'il s'agit de parler à des hommes sceptiques ou incrédules et de leur arracher ce cri de Raymon Souplex jouant l'inspecteur Bourrel : "Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr !" Le chemin de l'inconditionné prend trois directions, ou plutôt suit plusieurs idées métaphysiques (sujet que je commence déjà avec ma réponse précédente à Danny G. 221C30), parmi lesquelles l'idée de l'âme : Pouvons-nous en déclenchant en nous des forces endormies, comme la force de l'amour, nous munir d'autre chose que de notre chair lourde menée par un cerveau ? Autrement dit : Pouvons-nous obéir à autre chose qu'à "En avant marche !", pour quoi, disait Albert Einstein, la moelle épînière suffit ? Autrement dit : Pouvons-nous nous autofonder pour un autre destin que celui de l'animal, pour un destin d'ange, d'Enfant du Père, de co-créateur de l'Univers, etc ? (C'est le sujet de Fond de La Révélation d'Arès). Autre idée : Pouvons-nous en déclenchant la force de l'amour, vraiment changer le monde (objectif central de La Révélation d'Arès) ? Autrement dit, dépasser la science vaniteuse pour redonner au cœur la raison d'être un humain ? Autre idée encore : Ne tombons-nous pas, si nous nous demandons ce que sont les possibilités de l'amour sur l'idée centrale de sa fondation : l'Amour avec un grand A, l'Amour qui est la Vie ? Quelque chose de Saint, Puissant et Lumineux ne gît-Il pas au fond de l'homme en ne demandant qu'à se réveiller : l'image et ressemblance (Genèse1/26) ? J'abrège : La Révélation d'Arès s'ouvre sur plusieurs directions dont une seule, si elle est suivie, suffit à motiver la spiritualisation de l'existence.
Tout cela est-il trop savant pour les gens auxquels nous parlons ? Je ne le crois pas, si c'est dit avec le cœur, non avec le cerveau. Le cœur ne s'oppose en rien au principe de raison.

11aou20 221C32
Cher Mikal, l’ami et l’ainé, pour nous aider à traverser avec justesse ces temps délicats, pour nous éclairer sur les choses trappes [chausse-trappe ?], et nous indiquer les sentiers de l’ascension.    
Curieusement, les sentiers chevriers me font rêver !  Sauter de pierre en pierre, dans la  luminosité, la solitude des grands espaces, qui sont libertés.
Nous qui lisons le message de La Révélation d’Arès, nous avons vite observé, après quelques pages parcourues, que sa lecture est un vrai sentier chevrier, rocailleux ; le vocabulaire y est très particulier,  imagé, brut, primordial, hors de notre culture et de nos clichés de langage. Il faut s’accrocher aux mots-cailloux, aux pierres, les interroger, pour en retirer une substance nourricière.  Ces pierres sont éclairées par moments de lumières soudaines, venue on ne sait d’où, je dirais des Hauteurs, des intuitions au-delà des mots, qui parlent directement au cœur.
Ainsi, l’écoute du Créateur qui parle le langage d’homme est rocailleux par nécessité, car il cherche à nous mener "ailleurs", vers des espaces inconnus à l’homme, pressentis au fond de lui comme essentiels.  Heureusement, nous avons reçu un prophète qui ne se lasse pas d’écrire.
Je note que le Créateur a utilisé le terme "dans les sentiers chevriers" et non pas sur les sentiers chevriers.  Dans notre langage d’humain, on dirait sur les sentiers chevriers, sur la terre !  Le terme dans inclus quelque chose de global et d’enveloppant, une nouvelle bulle, un peu comme un nouveau monde en gestation, vers laquelle nous allons, et dans laquelle nous sommes déjà.  
Ils n’ont rien de confortable du point de vue de notre monde dualiste, et pourtant, je peux ressentir par moment comme une Main qui me guide : Il [le Père] lave leurs pieds écorchés [Rév d'Arès 25/5].
Les sentiers chevriers lèvent aussi en moi une réflexion autour de la nécessité d’être créateur de sa vie, cela nous demande de nous enraciner : Entre ton pied dans la terre [Rév d'Arès x/19], et de laisser tomber en copeaux notre passé  de mites et de taupes aveugles. Pour passer d’un monde de chefs et de juges, à un monde de non-chefs et de non-jugements, que faut-il faire ? La bonne question.  
Je me dois de créer de nouvelles façons de voir et de vivre, avec moi-même, avec les autres, et servir le Bien commun : Pénitence et moisson. Co-créer ensemble le monde que nous choisissons, par-delà les contraintes du monde que nous n’avons pas choisi. Créer sereinement, en commençant par ce qui est possible maintenant.  Cela génère en moi, une joie profonde, malgré les difficultés.

Je joins un you tube, audio avec Isabelle Padovani :  Son ton est simple, spontané, profond, et joyeux.  Isabelle dit elle-même qu’elle lit et connais la Bible et l’enseignement de Jésus, en dehors des religions.  Elle parle des Béatitudes.  Inspirant !
Créer sa vie par la gratitude et la bénédiction : Audio sur you tube du 8 Aout 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=Ih2ad7WpRso&feature=youtu.be
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire, qui ajoute par sa profondeur aux profondeurs des commentaires précédents. Je vois avec bonheur que certains et certaines mes frères et sœurs sortent peu à peu de la mission de surface, par laquelle nous avons tous commencé, pour rechercher une manière plus pénétrante, profonde, intime, de remuer le vieux reçu oublié au fond des êtres que nous rencontrons, qui sont souvent des épis mûrs tellement cachés dans les broussailles qu'il faut se griffer aux épines de l'intellect pour les mettre au jour.
Je suis en voyage et ma bibliothèque est loin, mais je trouve dans mes livres de voyageur un petit rexte de Michel Serres qui évoque à peu près ce que je veux dire : "Il était de tradition de réfléchir philosophiquement sur la notion d'expérience, pour ce qui concerne les sciences appliquées. Or, il est apparent que ces dernières sont, dans de nombreux cas, doublées par des organons précis et rigoureux qui jouent le rôle de pensée réflexive sur leur propre savoir et qui analysent la notion même d'expérience." Cette phrase paraît obscure, mais lue et relue, son sens devient simple et clair. Nous aussi, Pèlerins d'Arès en mission, sommes à la recherche d'un "organon précis et rigoureux" (organon: instrument du sens et de la compréhension chez Aristote, plus préoccupé que Platon de définir et d'administrer le langage ; c'est l'instrument d'une pensée ou d'une logique capable de se dominer elle-même et, par là, d'imposer sa loi à la nature que nous humains orgueilleux nous sommes fabriquée).
J'ai un peu peur de dépasser les possibilités de la plupart de mes frères et sœurs missionnaires, mais notre mission est libre. Nous ne sommes pas une armée dressée sous l'uniforme au maniementd'arme ; chacun fait comme il peut, comme il l'entend et peut en rester à la mission de surface qui, après tout, a constitué notre actuelle assemblée. N'ai-je pas dû moi-même lire et comprendre en surface la Parole d'Arès avant d'y pénétrer peu à peu plus profondément et de percevoir les premiers reflets de l'immense Lumière au fond de cette abysse, la Lumière immense que je ne vois toujours pas comment embrasser de mes deux pauvres bras ? Ainsi avançons-nous en ordre inévitablement dispersé, chacun de nous cherchant de son côté comment procéder, comment sortir de la nuit du péché, mais un ordre mû par la vie spirituelle réveillée au fond de chacun de nous. Cet ordre est un moteur, mais pour l'heure nous fonçons encore dans la nuit avec de faibles phares. L'éclairage s'améliore toutefois.
Vous, ma sœur Véronique, ajoutez un petit morceau à l'organon (je prononce le mot organone, pour ma part) que nous recherchons. D'autres frères et sœurs y ajoutent leurs petits morceaux. Nous ne pouvons faire autrement ; nous sommes des ours abrutis au fond de leur zoo sous les coups de fouet du dompteur, qu'est l'expérience, et nous commençons à comprendre qu'il ne suffit pas de dire : "Jésus puis le Créateur ont apparu à Arès en 1974 et 1977 et nous appellent à devenir des gens de Bien et à créer un monde Bien." Ceux des gens rencontrés qui nous écoutent un peu s'interrogent. Oh ! leurs questions sont encore simples, par exemple : "Mais ce monde-ci est déjà orienté vers le bien : la sécu, la retraite, l'allocation chômage. Qu'appelez-vous le Bien ?" C'est là qu'on voit que pour les autres mystérieux, sophistique est inévitablement notre appel, pour une raison fondamentale : La Révélation d'Arès passe abruptement — abruptement parce que presque personne n'avait vu l'important stade intermédiaire : le Sermon sur la Montagne —, donc pas clairement du tout de prime abord, de la Pensée Créatrice, celle du Père, à la pensée humano-animale. Ça a laissé un trou noir dans l'esprit de l'ours. L'ours ne voit pas quelle est la cause de la cause. De quoi parle-t-on, se demande l'ours, qui reçoit toujours le fouet du dompteur. Où est le principe de raison, se demande le quidam ? Pourquoi m'évertuer à aimer, pardonner, etc., car nous n'avons pas d'exemple que cela ait apporté en ce monde des changements d'importance à couper de souffle : Échec de l'Église, échec du communisme, etc. Bref, nous enseignons à la rue des principes qui ne passent pas tout à fait illogiquement comme suranné et piteux. Quel organon, quel instrument spirituel donc, allons-nous ajouter à notre discours pour réveiller soudain quelque chose d'enfoui au fond de l'interlocuteur ?
Encore merci pour votre commentaire, ma sœur Véronique. Louis-Marie se pose aussi de bonnes questions. Nous avançons.

11aou20 221C33
Dans notre monde, alors qu'on commence tout juste à comprendre ce qu'est la Vie, la mort vient nous enlever dans parfois d‘extrêmes douleurs et nous arracher au vil état de la chair, que se soit pour la vie ou la mort. Quelle mort ? Nous avons le choix de mourir comme une Bête ou renaître comme un Christ selon notre degré d‘ascension vers les Hauteurs Saintes où Je [la Vie] l'attend (Rév d'Arès 40/1).
Ainsi l'homme est de chair, d'esprit et d'âme ; les trois seront réunis en Mon Jour, mais jusque-là l'esprit sera le linceul glacé des maudits (Rév d'Arès 17/7).
On doit renoncer a tout ce que l‘on avait acquis : Honneur, gloire, science, car tout cela ne compte pas du tout aux yeux du Seigneur. Seule notre pénitence bien faite a de la valeur aux yeux de Dieu. Le Père nous recommande d'emprunter les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2) par les sentiers encore accessibles non par des escalades éprouvantes (7/1).
EnferL'ange exterminateur un jour viendra enfoncer son épée dans le cœur de l'homme, alors tout sera fini. Il est urgent que le pénitent soit  maître de sa vie. Nous rampons comme des vers sur notre misérable planète, puisque nous n'avons que de rares instants de bonheur, nous travaillons à la sueur de notre front. Les travailleurs sont opprimés, zélés de mille façons sous le couvert de la loi, qui exige de nous des impôts et nous traite en inférieurs, alors pourquoi préférer le trou à la Lumière de Dieu (Rév d'Arès 26/1) ? J'ai dit : Sauf le petit reste, la multitude ne te suivra pas.
Qu'est-ce qu'un peu de Lumière du Ciel pour que l'homme en ait peur et se réfugie dans l'indifférence. Car elle ne sauvera pas de force les impies. Jusqu'à Mes Hauteurs elle ne les ravira pas (Rév d'Arès 36/14). Personne ne peut faire pénitence à la place d'un autre, lui créer une âme et assurer son salut.
Parce que l'homme est responsable de son péché. L'image  jointe peut être dérangeante ? Elle est contraire à la si belle photo rayonnante de notre frère Roger C. (221C27).
Mais Dieu ne dit-il pas que sur Ses enfants Il ouvre les fosses (Rév d'Arès 2/1-5, 31/11), qui les enferment déjà vivants (2/5), et crie : Sauvez-vous ! (36/23).
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
"L'image  jointe peut être dérangeante ? Elle est contraire à la si belle photo rayonnante de notre frère Roger C. (221C27)," écrivez-vous, ma sœur Mary.
Non, l'image jointe n'est pas dérangeante, parce qu'elle ne représnte rien qui corresponde à ce que nous apprend de l'au-delà La Révélation d'Arès. Au reste, elle nous apprend fort peu. Selon la Parole d'Arès il y a deux issues pour l'humain dont le cœur s'arrête : le salut (Rév d'Arès 33/29) ou les ténèbres glacées (33/33) où vont les spectres (17/1, 22/10, etc.), autrement dit c'est ou bien la lumière (l'ange porteur de luminaire, 33/32) ou bien rien, car j'ai vu le séjour des spectres (17/1) : il n'y avait rien, que du gris vaguement mouvant. L'enfer tel que décrit dans la légende religieuse n'existe pas. Le mot est d'ailleurs absent de La Révélation d'Arès. Lors des Théophanies j'ai dû en traversant le jardin séparant ma maison de la chapelle traverser un défilé de spectres, mais c'étaient des ombres, des mouvances sans existence, comme des souvenirs d'êtres passés.
Vous êtes, ma sœur Mary, une femme de grande foi, mais c'est l'imagerie religieuse fantastique qui a meublé votre imaginaire. Oubliez cela ! N'être plus rien fait peut-être du spectre une ombre souffrante, mais de quelle sorte de souffrance ? Je ne sais pas. Mieux vaut ne pas anticiper sur ce que nous ignorons.

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Bonjour frère Michel,
J'aimerais bien avoir votre point de vue sur l'origine du mal.
Comment se fait-il ou comment comprendre ou croire que l'arbre de la tentation se soit trouvé dans le Jardin d'Éden ? Puisqu'il y régnait la Paix, l'Amour, la Plénitude.
Je conçois bien qu'après la chute, le mal existe sous toutes ses formes et que l'être faillible se laisse aller à la facilité, à la dérive et les conséquences qui s'en suivent. Je ne vois pas le mal comme un élément extérieur, bien que les faits existent sans que nous soyons impliqués directement : la guerre, les agressions, etc. Le "mal" et ses éléments négatifs sont le plus souvent à l'intérieur de nous, dans notre inconscient, et qui s'échappent sans en avoir le contrôle. Mais pourquoi en arrive-t-on à se détruire, à détruire la vie comme don de Dieu ? Pourquoi le permet-Il ?
Votre réponse apportera certainement un éclairage dans les circonstances actuelles, préoccupantes. Et je vous en remercie chaleureusement.
Roseline N. d'Aix-en-Provence, Bouches du Rhône

Réponse :
Quelle bonne surprise ! Avoir un commentaire de vous, ma sœur Roseline, c'est une faveur que vous faites à mon blog. J'en suis très heureux et je vous en remercie. Il y a bien des années que nous nous sommes rencontrés à la Mission de Nice, rue Biscarra.
"L'origine du mal" est une chose et "l'arbre de la tentation est autre chose". "L'arbre de la tentation" est une image, une simplification, un mythe (voir mon entrée 220), ce que j'appelle parfois une image de situation, ce qui réduit un processus lent et complexe à une action symbolique très simple, ce qu'on peut appeler aussi en rhétorique métaphore, métonymie ou synecdoque : Dire manger la pomme défendue pour dire décider de faire quelque chose qui peut déclencher l'habitude lentement développée de vivre différemment de ce que le Créateur avait souhaité.
Bien sûr, en Éden il y avait, comme vous dites, "la Paix, l'Amour, la Plénitude" et, je suppose, des végétaux en abondance, notamment des arbres fruitiers, mais l'arbre seul n'a pas grand chose à voir dans cette affaire (j'y reviens) ; il n'est qu'un symbole. Le Créateur y installe l'humain qu'il a créé à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27), c.-à-d. avec Ses Attributs, qui lui sont donnés en Éden mais qu'il pourra toujours plus tard voler ou dérober Rév d'Arès 21/4, 22/11, 26/17), car par Amour le Père ne dénaturera pas sa créature humaine même séparée de Lui, même devenue mauvaise. Ces Attributs sont au nombre de cinq que l'observation et l'étude de la créature humaine permet de discerner : Parole (qui donne l'intelligence ; sans parole l'être reste débile comme l'animal), Individualité (l'homme se nomme ; aucun animal ne se nomme), Créativité (quoiqu'infiniment moins puissante que celle du Créateur, semblable dans le principe), Amour (un amour qui n'est pas d'attirance, mais de Fond), Liberté (comme Dieu est libre, son Enfant (13/5) est libre, Rév d'Arès 10/10).
Cette liberté, appelée aussi la lime effilée (Rév d'Arès vi/6), est le don le plus divin, le plus fort peut-être, que le Père a donné à l'homme et va être à la racine de tout la métaphysique qui va se développer entre le Père et l'Enfant. L'homme est donc installé dans l'Éden, mais il est image et ressemblance de son Créateur ; il est alors et est encore aujourd'hui une sorte de Dieu (Rév d'Arès 2/13), donc libre d'être ce qu'il veut être. Pour des raisons que La Révélation d'Arès ne donne pas plus dans le passage 2/1-5 que dans le passage vii/6-16, l'homme, que le Père par Amour ne privera jamais de Ses Attributs, va décider librement de suivre une autre voie que celle du Dessein du Créateur. C'est cette Voie différente qu'on appelle le mal et qui demeure aujourd'hui. Dieu ou le Père, la Vie, l'Éternel, le Tout Aure, etc., peut détruire une immensité de l'humanité comme Il l'a fait lors du Déluge, mais Il ne peut détruire son Enfant comme géniture, parce que c'est un autre Lui-même ; elle est devenue immuable parce que sorti de Lui, le Grand Immuable : de là le mythe de Noé, persistance de l'humain à travers une situation quasi apocalyptique. Pourquoi l'homme préfère-t-il le mal au bien, de sorte que le mal sera ce qui va de génération en génération conditionner toute l'humanité ? On s'embarque là dans l'étude d'une situation qui ne peut prendre place dans l'espace étroit d'un blog. Je vais quand même tenter de l'expliquer en quelques lignes.
Pourquoi l'homme préfère-t-il une vie où sévissent péché, souffrance, vieillesse, au Bien qui régnait en Éden ? On aborde ici une question d'une vaste complexité. Pour simplifier, citons la question sans réponse que posait le philosophe Leibniz : "Pourquoi au lieu de rien y a-t-il quelque chose ?" C'est bien parce qu'on entre ici dans des considérations d'une vaste complexité qu'en des temps où il fallait beaucoup simplifier, parce qu'on manquait de surface scripturale et que les longs développements ou textes étaient impossibles, le conteur de la Genèse a tout réduit à une action symbolique, mythique : l'arbre de la tentation, le serpent, Éve et la pomme... et comprenne qui voudra réfléchir. Comment faut-il comprendre ce mythe... qui n'en est pas vraiment un ?
L'apparition du mal est comme l'argument ontologique (la ou les "preuve(s)" de l'existence de Dieu) on entre dans la structure aussi intime qu'inextricable de la métaphysique. C'est peut-être chez un autre philosophe, beaucoup plus récent que Leibniz, Martin Heidegger, qu'on trouve une issue pas trop longue. Quand Heidegger examine la question de Leibniz : "Pourquoi au lieu de rien y a-t-il quelque chose ?", il se dit : Cette question implique deux états : l'être et l'étant. Il y a l'être ou le fait d'être, le fait, par exemple, que peut exister l'arbre (n'importe lequel) dont le fruit (n'importe lequel) tente Ève (n'importe quelle Ève), et il y a l'étant, qui est la chose matérielle existante : l'arbre lui-même, la pomme sur cet arbre, le serpent qui s'y cache. Le fait qu'il y ait un arbre n'est pas identique à l'arbre lui-même, qui peut ne pas exister comme dans la Bible où il est mythique sans que disparaisse le fait qu'il peut exister. La volonté humaine n'a dans ce processus qu'une part mineure, car entrent en jeu des forces métaphysiques considérables ; raison pour laquelle on peut s'engager dans le mal volontairement mais ensuite le mal s'étend selon ces forces quasi irrésistiblemnt et lui résister est une très difficile affaire. Du même registre sont le fait qu'il y a quelque chose qu'on appelle siège : l'être donc, et l'étant qui est l'existence matérielle de sièges de multiples matières : bois, fer, etc. et formes : tabourets, chaises, bancs, fauteuils, trônes, poufs, etc. qui peuvent d'ailleurs ne pas exister dans une maison vide sans pour autant empêcher que leur fait d'être est indéniable, irrésistible. Eh bien, le mal c'est pareil, il est toujours possible, mais il n'existe pas nécessairement pratiquement parlant. Vu comme l'être, le fait indéniable, impossible à éliminer, que le mal peut exister partout, toujours, mais qu'il n'a pas nécessairement d'étant, pratiquement parlant, quelles que soient les formes innombrables qu'il peut revêtir : maladie, soucis, douleurs, vol, crimes, mensonge, injustice, etc. sont de même ordre. C'est uniquement à cette jointure entre être et étant que nous pouvons agir, mais surtout prévenir. On est en pleine métaphysique. Le mal existera toujours comme être ; la pénitence peut l'effacer comme étant. Bref, résister au mal n'est pas chose aussi facile qu'il paraît.
"Comme c'est compliqué ! Où allons-nous," allez-vous me dire ? Eh bien, le Père simplifie tout en nous demandant une seule chose : Ne vous préoccupez pas du mal, bornez-vous à être pénitents : aimez, pardonnez, faites la paix, ayez l'intelligence du cœur, soyez libres de tous préjugés, et vous trouverez l'inverse du mal : le Salut.

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En ce moment je creuse Tolstoï et renouvelle grâce à lui ma présentation de la pénitence. Je profite de ce commentaire sur ce thème pour montrer quelques nuances nouvelles.
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Voilà, je trouve, une manière simple et efficace de présenter les sentiers chevriers :
"Lorsque l’homme fait le bien uniquement parce qu’il est habitué à le faire, ce n’est pas encore la vie de bien. Cette vie commence  lorsque l’homme fait un effort pour être bon" (Léon Tolstoï), très belle phrase qui montre le dépassement nécessaire sur les sentiers chevriers et leurs intelligences.
Pourquoi faut-il se dépasser, faire des efforts ? C'est une question que je me suis souvent posée, étant continuellement attiré par la paresse. Ma seule réponse pour l’instant est : Parceque ma nature est infinie ; celui qui croit être arrivé quelque part s’égare de nature ; toute habitude, même bonne au départ, si elle est sans cesse répétée finit par dégénérer et être inadaptée parce que  la vie, elle, vivante et infinie, a avancé et pas l’habitude [s'est] répétée. Ce sera vrai aussi  pour nos efforts de pénitence et de moisson s’ils ne deviennent pas vivants et cessent de faire l’effort qui les renouvelle.
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Je regardais un reportage sur un cuisiner français devenu cuisinier en chef du Kremlin sous Medvedev [Président de la Fédération de Russie du 7 mai 2008 au 7 mai 2012] et j’ai été frappé par "la mort spirituelle" apparente de tous ces fonctionnaires du Kremlin que la caméra du reportage croisait au fur et à mesure. Et je me demandais : Mais qu’est-ce que ces hommes peuvent faire pour changer le monde, là où ils sont ? Et là encore m’est  venu une formulation de la pénitence selon Tolstoï : "Des efforts de conscience dans le présent" pour que leur sourire, leur attention aux autres se chargent d’une vie différente que cette soumission froide et apeurée qu’on sent ici et là dans le reportage ; efforts qui les humaniseraient et changeraient leur monde et le notre par la même occasion car tout ce qui est universel, le Bien quand il est dépassement, se transmet à tous.
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TolstoÏ dit encore :
"Les gens pensent souvent que pour être un bon chrétien, il faut accomplir des actes extraordinaires. C’est une erreur. Le chrétien n’a pas besoin d’œuvres spéciales, extraordinaires ; il ne lui faut qu’un effort d’esprit perpétuel qui le libère des péchés, des tentations et des superstitions."
"Combien il est erroné de demander à Dieu, ou même aux hommes de me délivrer d’une situation difficile ! L’homme n’a besoin de l’aide de personne ; il n’a pas besoin non plus de sortir de la situation où il se trouve ; il ne lui faut qu’une seule chose : faire un effort de conscience pour se libérer des péchés, des tentations, et des superstitions. La situation de l’homme changera et s’améliorera seulement en tant qu’il se sera libéré des péchés, des tentations et des superstitions."

Pourquoi prendre  les sentiers chevriers ? "Rien n’affaiblit les forces de l’homme que l’espoir de trouver le salut et le bonheur ailleurs que dans son effort."

Pourquoi prendre les sentiers chevriers ? Si tu répond que c'est parce que notre vie est malheureuse, voilà peut-être une autre  réflexion de Tolstoï qui te décideras à changer toi-même :
"Notre vie est malheureuse pourquoi ? Parce que les hommes vivent mal. Et ils vivent mal, parce qu’ils sont eux même mauvais. De sorte que pour que la vie ne soit plus mauvaise, il faut changer les mauvaises gens en bonnes gens. Comment faire cela ? Personne ne peut transformer tout le monde, mais chacun peut s’amender lui-même. Il semble, tout d’abord, qu’on ne peut pas remédier à cela ainsi, car que peut faire un homme contre tous ? Pourtant, tous se plaignent de leur vie malheureuse. Si donc tous les hommes comprennent que la mauvaise vie vient des mauvaises gens, et que chacun peut non pas corriger les autres, mais se corriger lui-même, toute la vie deviendra immédiatement meilleure. C’est donc que la mauvaise vie dépend de nous, et cela dépend également de nous qu’elle devienne bonne."
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Par rapport à votre réponse au commentaire 221C11 et au paradoxe d’Épiménide [le mensonge dit crétois qui est paradoxalement vérité] voilà la réflexion que cela m’a inspiré en y réfléchissant avec non-dualité :
L’homme peut toujours essayer de mentir il n’y arrivera jamais, parce qu’il n’y a qu’Un et que deux n’existe pas. Ce qui fait que Le Livre dit (Rév d'Arès xviii/2) : (Si) le noir crache le Nom, le Nom lourd pend (à) sa gueule (comme) le rondeau. 
Quelle tristesse qu’un homme le logicien Philatos de Cos en ait été réduit à se suicider, parcequ’il pensait que son cerveau était la vérité plénière et que comme son cerveau ne résolvait pas ce problème  il en a été désespéré.
Ainsi les hommes qui croient contourner la difficulté de la  vérité en mentant y rajoutent une difficulté supplémentaire. En plus ce n’est pas la vérité qui est difficile, puisque "la vraie vérité conduit toujours à la paix"  (Zacharie 8/16)*, mais le regard faux que nous avons sur elle et tous les péchés qui nous en séparent qu’ils nous faut esquiver, désintégrer, changer.
* [Zacharie 8/16] Voici les préceptes que vous observerez : Dites-vous la vérité l’un à l’autre : dans vos tribunaux, prononcez des jugements véridiques qui rétablissent la paix ; ne préméditez pas de faire le mal l’un à l’autre ; n’aimez pas le faux serment ; car toutes ces choses je les déteste - Oracle du Seigneur.
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Problème de chair :
"La lutte contre les péchés, les tentations et superstitions est nécessaire déjà pour cette raison que si tu cesses de les combattre, ta chair prend le dessus" (Léon Tolstoï).
"fuir la chair" est dans votre texte l’expression qui me pose le plus d’incompréhension comme elle m’en pose dans les textes de Tolstoï qui disent la même chose. Mais je me souviens qu’il y a trente ans vous disiez différemment, il me semble : Il y a trente ans vous auriez dit que "la chair était à transfigurer pas à fuir."
Dans ce verset : Rév d'Arès17/7 : Ainsi l'homme est de chair, d'esprit et d'âme ; les trois seront réunis en Mon Jour, mais jusque là l'esprit sera le linceul glacé des maudits, la chair ne semble pas à fuir.
Tu n’auras pas des yeux de chair qui jugent et qui convoitent (Rév d'Arès 35/9) [il ne faudrait pas oublier la suite : mais les yeux du prophète, etc.]. Ce rapprochement du mot chair avec le verbe juger ouvre, je trouve, des perspectives inattendues. Si on a des yeux de chair on opère comme une restriction du prochain dans une finitude matérielle, en oubliant totalement sa dimension spirituelle infinie. Et cette forme finie, comme elle nous semble maîtrisable, connue, peut être jugée et convoitée. D’où erreur et péché graves.
Mais opposer chair et esprit est très certainement une erreur sur le long terme qui ouvrira à d’autres folies peut-être pires [?]. J’ai remarqué que quand on se mettait à fixer le mal sur une chose ou des êtres on n'était pas loin de commettre soi-même de graves erreurs.
J’ai le sentiment que la chair est entièrement à redécouvrir et que la chair qu’il faut fuir c’est la fausse idée que nous en avons actuellement.
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De manière générale pour ne pas prendre des sentiers trop escarpés :
Si on arrête l’emballement du cerveau et qu’on cherche une voie simple, une solution simple à un problème qui nous semble difficile on la trouve, c’est aussi vrai dans la matière que dans le spirituel. J’ai cultivé ce réflexe depuis de nombreuses années, 30 ans peut-être, a chaque création que je fais, suite à une histoire vraie qu’un de mes frères m’a racontée et il ne m’a jamais fait défaut, j’ai toujours trouvé des solutions plus simples que celles qui arrivaient spontanément  dare dare et qui m’effrayaient par leurs complications.  
À un salon d’apiculture auquel il participait était présenté l’outil dernier cri de la recherche occidentale pour pouvoir transplanter les œufs d’abeilles : c’était une machine compliquée avec des bras métalliques tout un tas de petits mécanismes, machine qui en plus cassait beaucoup d’œufs dans la manœuvre et coûtait cher.  Arrivent les chinois avec leur  solution, deux petits bouts de bambous de rien du tout agencés avec intelligence. Outils qui ne coûtait rien et ne cassait pratiquement aucun œuf. Du coup tout le monde se les arrachait. J’offre cette histoire à méditer parce que la surcomplication technologique du monde — alpinisme dangereux, loin des sentiers chevriers — risque de mettre pas mal d’hommes dans la situation de ce pauvre logicien crétois Et je crois que Dieu met toujours "deux petits bouts de bambous" sur notre chemin pour qui les cherche (Rév d'Arès, Veillée 28, 26, etc..).
Un exemple de projet simple :
Je vous joint la feuille que j’ai faite pour avoir un accès simple au Sermon sur la Montagne et pouvoir le transmettre facilement (c’est la traduction TOB). Je pense qu’ainsi on peut le donner au tout venant dans la mission. Puissions-nous en distribuer des millions.
Je prévois une mission boîte aux lettres pour faire passer votre idée de faire passer le Sermon sur la Montagne dans le credo catholique, car vous avez raison, il faut arriver à toucher cette belle moisson et que votre idée, que je trouve excellente, se réalise.
Au recto le Sermon sur la Montagne sur une page, de l’autre je prévois un texte comme (merci de me donner votre version si vous pensez que cela peut être amélioré) :
Titre : Décoincer le vrai christianisme contenu dans le Sermon sur la Montagne (voir recto)
Si vous êtes catholique :
Demandez au pape, peut-être via votre évêque de faire rajouter au credo une ligne : "…et vous vivrez selon le sermon sur la montagne." **
Et pour tous :
Veuillez prendre le temps de méditer sur l’intelligence humaine évidente de ce sermon, révélation de l’amour, pour que la  fusion humaine gagne la surface sociale.
"Cette feuille vous est distribuée par des Pèlerins d’Arès qui pensent que ce sermon est l’expression de la pénitence, chemin de retour vers le bien positif, joie et fête que rappelle La Révélation d’Arès : aimez tous les hommes sans exception, pardonner toutes les offenses, faire toujours la paix, se libérer de toutes les peurs et de tous les préjugés de manière à retrouver et développer l’intelligence du cœur.
La traduction proposée ici est celle de la TOB (traduction œcuménique)
** ceci est une idée du témoin de La Révélation d’Arès.
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Un  autre auteur en accord avec les sentiers chevriers :
John Ruskin disait : "La route vers la connaissance du bien n’a jamais été tracée sur un gazon soyeux jonchée de fleurs ; l’homme a toujours dû escalader des rochers dénudés."

Ceci dit, si on connaît les chèvres de Belle-Île-en-Mer on se dit que les sentiers chevriers sont parfois très dangereux et qu’on arrive à la limite de la métaphore, parce que les sentiers des chèvres sont parfois inaccessibles à l’homme. Je n’ai pas de photos mais je les ai vues, moi-même, à flanc de falaises verticales, dans le vent qui soufflait fort à 50 mètres au dessus de la mer. En les voyant on se dit qu’elles sont un peu folles car elles y sont comme dans leur salon, ne voyant visiblement aucun danger à leurs positions.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Sermon sur la Montagne, Bernard de la Foye

Réponse :
"Transfigurer la chair" est "fuir la chair", mon frère Bernard. Chair est là encore un mot qui montre la pauvreté, l'insuffisance du langage, car d'une part chair est tantôt employé au sens propre, tantôt au sens figuré, ce qui lui donne des sens fort différents et d'autre part il a dans chacun de ces registres plusieurs sous-registres. Je ne vais pas passer en revue tous les sens de chair ou "chair" ici. Simplement, je ne crois que vous deviez être déconcerté quand j'écris "fuir la chair", parce que je ne crois pas que ce soit dans mon "texte l’expression qui puisse "poser le plus d’incompréhension comme elle vous en pose dans les textes de Tolstoï qui disent la même chose." Nous entendons, vous et moi, à peu près la même chose par ce mot.
Ceci dit, merci pour ce long commentaire, mon frère Bernard.
Léon Tolstoï a précédé de façon saisissante l'Appel de La Révélation d'Arès, c'est vrai, d'où une pieuse et inévitable simultanéité : Mon épouse Christiane est depuis quelques jours plongée ou plutôt replongée dans "Le Royaume des Cieux est en vous" dont elle me lit à voix haute certains passages en me disant : "Tolstoï pensait comme vous." J'ai moi-même découvert plutôt récemment cette partie spirituelle des écrits de Tolstoï longtemps après que j'eus moi-même compris grâce à La Révélation d'Arès le sens profond des Évangiles : L'Appel à l'amour du prochain avec tout ce qu'il entraîne : le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle, l'absence de préjugés. Mais je n'ai pas découvert cela seulement chez Tolstoï (dont je n'avais connu que les grands romans : "Anna Karénine", "Guerre et Paix"), je l'ai découvert chez d'autres que je connaissais peu comme le jars (François d'Assise, Rév d'Arès xxxvi/3) qui certes n'a rien écrit et ne pouvait de peur d'être emprisonné ou exécuté être aussi radicalement proche de Jésus et loin de l'Église que le serait plus tard Léon Tolstoï, mais qui à l'évidence recherchait la pureté du Sermon sur la Montagne. On peut en dire de même de Basile le Bienheureux, que comme orthodoxe je connaissais beaucoup mieux, comme Bouddha que je ne connaissais que superficiellement, etc., et comme d'autres grands lucides dont je ne peux pas ici dresser la liste. Précédé par des hommes qui avaient été aussi perspicaces et clairvoyants qu'inécoutés et qui étaient restés dominés et falsifiés par une Église politiquement et sociétalement toute puissante, je me sens très très humble, une toute petite voix dans un grand et perpétuel chœur.
Pourquoi, me demandé-je, ai-je eu les visites de Jésus en 1974 et du Père en 1977 quand des hommes d'une telle lucidité spirituelle, à l'évidence plus doués que moi, ne les avaient apparemment pas eues, en tout cas pas eues de la façon extraordinaire que je les aurais au vingtième siècle ? Je n'ai toujours pas de réponse à cette question qui me poursuit, parce que je n'ai apparemment pas plus de moyens de me faire entendre que n'avaient eu mes prédécesseurs. Je n'ai que mon explication personnelle : Tout se passe comme si tous les spirituels lucides qui depuis toujours rappellent le très heureux et simple sens de l'Appel du Père, qu'on appelle Parole, n'étaient pas à considérer individuellement et temporellement, mais formaient en fait une seule et même personne prophétique. Autrement dit, il n'y a pas des prophètes, mais un seul prophète par-dessus le temps, un seul charisme dont les variations ne sont que des adaptations aux circontances. Plutôt qu'un prophète au sens individuel et singulier je ne suis qu'une variation, une longueur d'onde un peu différente sur une seule, interminable et même émission de la Vie. Je peux à l'appui de cette thèse évoquer la même constance inverse, la constance de la résistance, toujours la même interminable résistance, du système au perpétuel Appel prophétique. Comme on chante "Le veau d'or est toujours debout" dans le "Faust" de Gounod on peut chanter "Le pécheur Adam est toujours debout" et "La Parole est toujours inécoutée" comme aux temps lointains d'Abraham, Élie, Jésus, Mouhamad... Tolstoï. On est là, si l'on peut dire, dans ce que Friedrich Nietzsche appela "l'éternel retour" en reprenant une idée déjà très ancienne puisqu'elle remonte à Héraclite et aux Stoïques. C'est un sentiment très vieux, très ancré au fond de l'humain, comme on peut le voir à l'indifférence ou à la faible attention que montrent les personnes que rencontrent nos missionnaires.
Nietzsche disait, s'il en est vraiment l'inventeur : "Toute joie veut l'éternité", mais cet adage peut-être très ancien confirme son corollaire, par exemple : Tout péché veut être éternel. Il y a en effet un doute débilitant ou décourageant quand l'homme oublie un instant (qui peut durer longtemps) le temps, le passé et le futur, et croit que l'évolution vers le Bien est impossible, l'homme se sentant impuissant à être autre chose que ce qu'il est. Nietzsche appelait ça l'amor fati : l'amour du destin, ou le fait d'accepter son destin, ou le fait d'être d'accord avec les idées du monde. C'est en somme à cet "éternel retour" qu'a succombé la religion, c'est contre cet "éternel retour" que lutte le prophète. Je crois que c'est dans son testament philosophique qu'on a trouvé écrit par Nietzsche quelque chose comme : "Vis comme si tu voulais tout revivre." Le mouvement prophétique va contre cette idée malheureusement plantée comme un chêne dans la chair humaine (encore un sens de chair). Nous crions : Ne vivez surtout pas comme vous avez vécu jusqu'alors. Aimez votre prochain en souffrant quand il souffre pour chercher avec lui la solution à la souffrance, en pleurant quand il pleure en cherchant avec lui la solution au chagrin, en riant quand il rit en partageant sa joie, pardonnez-lui ses fautes car elles sont aussi les vôtres, faites la paix avec lui, respectez sa liberté, parce qu'il n'est pas un autre dont vous voudriez ne revivre que la présence, mais il est vous-même. Identifiez-vous à lui, parce qu'il est issu tout comme vous de l'éternelle Vie qui s'étale sur tout l'Univers." Si vous revivez la vie médiocre du tout-venant, personne ne vous en voudra. On ne vous en voudra que si vous voulez donner à l'homme une grande âme. C'est une épreuve, cet effrayant refus du monde, qu'il faut avoir le courage d'affronter. Je vous félicite, frère Bernard, d'en avoir le courage, qui est typiquement courage prophétique.

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Vous écrivez en 221C32 :
"Bref, nous enseignons à la rue des principes qui ne passent pas tout à fait illogiquement comme surannés et piteux. Quel organon, quel instrument spirituel donc, allons-nous ajouter à notre discours pour réveiller soudain quelque chose d'enfoui au fond de l'interlocuteur ?"
L'être humain est un dieu.
Il est souvent un dieu médiocre, dominateur ou dominé, comme ceux de l'Olympe des anciens Romains.
Mais il peut choisir d'être pénitent pour faire l'ascension vers les Hauteurs Saintes de sa propre divinité, commencer à parcourir la distance infinie entre la terre et le Ciel.
En tant que dieu, l'être humain ne peut pas s'empêcher d'aimer et de créer, moteurs de la vie, mais le plus souvent son amour est si tordu, infirme, qu'il s'enferme dans l'orgueil (amour de soi) et le respect des valeurs de son milieu (amour de la famille, de l'argent, de la patrie, de la science, de la foi, du pouvoir...).
Le pénitent dépollue librement son esprit et son cœur, se vide des certitudes intellectuelles, se remplit de l'amour logique de tous les hommes, même sans affection, ainsi que du pardon à tous et de la paix, sans méthode ni recette.
Avec humilité, volonté et constance, le pénitent construit ainsi son âme, qui est son vrai corps perpétuel et invisible, par un sentier chevrier qui est personnel, même sans foi en Dieu ; il appelle tous ceux qu'il peut à suivre leurs sentiers chevriers pour avoir la joie de devenir un jour pleinement eux-mêmes.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire. Vous y faites l'état des lieux : "L'être humain est un dieu. Il est souvent un dieu médiocre, dominateur ou dominé, comme ceux de l'Olympe des anciens Romains, mais il peut choisir d'être pénitent pour faire l'ascension vers les Hauteurs Saintes de sa propre divinité." Voilà bien où en est le monde, ce monde dans lequel nous devons réveiller le besoin de changer (Rév d'Arès 28/7).
Pourquoi l'homme est-il devenu prisonnier de cette carcasse d'os, de chair, de nerfs, de sang, de douleur, qui vieillit très vite avant de s'envoler — car l'âme qui s'envole, c'est ça l'homme, ce n'est pas la carcasse qui se vide par le pourrissement au fond d'un trou — vers la Vie qu'il retrouve (Rév d'Arès 24/5)? Pourquoi ? Adam n'était peut-être qu'une âme. Ce n'est peut-être que le mal qui a enrobé de viande, de sang et d'os l'âme. Je dis bien peut-être, car, si l'on veut des réponses à cela on ne les trouve pas dans la Parole. Ce que je constate, c'est qu'en vieillissant je ne fais qu'expurger de moi peu à peu tout ce qui est peut-être contraire à l'homme : ma musculature faiblit, mon ouïe faiblit, ma vue faiblit, ma voix s'éraille, ma mémoire vacille (il me faut des dictionnaires, des aide-mémoire), mes gestes sont moins précis, mes rythmes circadiens  s'émoussent, bref, je disparais peu à peu.
J'ai comme l'impression que l'homme, le vrai, commence à sortir de moi comme une fumerolle de sa crevasse. Au fond, je vis plus à l'aise dans les millénaires qui commencent à me circonvenir, à m'entourer. Je ne fais que retourner à l'essentiel ; je me sens plus près de l'homme sans fiche anthropométrique, de l'homme au sens absolu que donne à ce mot la Parole. Je me sens copain avec Gilgamesh, je couche avec Agar première maman du premier fils d'Abraham, je me sens sauter de pensée en pensée de Pascal comme d'étoile en étoile. Je me sens tout à la fois l'amorce et l'autre bout : la mort libératrice de ma vraie nature humaine. Alors que ma belle-mère, Yvonne, était en train de se consumer dans le four à gaz, se produisit dehors devant moi un énorme vortex d'air qui entraîna dans son tourbillon jusqu'aux cailloux du trottoir : "C'est toi Yvonne ?" ai-je dit, ému. C'était elle ; elle partait, dansant comme une ballerine heureuse d'avoir pour scène l'espace infini. Elle avait fini sa corvée de carcasse. Voilà, je commence de sauter d'ère en ère ; je ne suis plus "un dieu", comme vous dites, frère Patrick, je suis simplement un atome de la Vie, un atome en cours de libération.
Il résulte de tout ça que je ne m'inquiète plus du tout de quitter ce monde, même si le Père, me croyant peut-être encore utile à son Dessein, me maintient de force dans mon cuir de peau pour un certain temps encore.
Votre commentaire est une méditation sur l'homme. Merci.

14aou20 221C37 
Cher Frère Michel,
Dans votre réponse 221C34, vous écrivez : "[l’humanité] est devenue immuable parce que sorti de Lui [Dieu], le Grand Immuable : de là le mythe de Noé, persistance de l'humain à travers une situation quasi apocalyptique."
J’imagine que par humanité et humain, vous entendez homme créé à l’Image et Ressemblance du Créateur et non l’animal pensant.
Pourtant, l’humanité est menacée par le péché des péchés qui "[finirait] par gâter à jamais l'humanité et [la replongerait] totalement dans l'animalité pensante déspiritualisée définitive, animalité au bout de laquelle elle [disparaîtrait] comme disparurent autrefois les dinosaures (214C75)."
Comment concilier l’immuabilité de l’humain dont vous parlez en 221C34 et ce risque de disparition ? Peut-on imaginer qu’en cas d’échec de notre mission, une petite partie de l’humanité serait sauvée comme dans le mythe de Noé ?
J’ai bien conscience que la réponse n’apportera rien à ma pénitence ni à ma mission, mais cela me pose question.
Je vous remercie et vous embrasse.
Christelle L. d’Île-de-France

Réponse :
Mais, ma sœur Christelle, dans ma réponse 221C34 j'explique en quoi l'homme est "immuable". Le Mal restera l'être dans l'homme, mais le Mal n'existera plus comme l'étant.
L'homme est immuable dans sa liberté ; c'est-à-dire qu'il garde en lui immuablement la possibilité du Mal comme celle du Bien. Dieu aussi, du reste. Ne dit-il pas à Noé, après le Déluge, selon la Bible : Je ne maudirai plus jamais la Terre à cause de l'homme... Plus jamais je ne frapperai les vivants comme Je l'ai fait (Genèse 8/21). Dieu aussi garde donc en Lui immuablement la Puissance de détruire autant que celle de créer. De même, l'homme garde immuablement au fond de lui la possibilité d'être mauvais, la force du Mal, comme il garde immuablement la possibilité d'être bon, la force du Bien. Le Bien, rien que le Bien, quand il règnera sera l'étant, ne sera que le résultat d'une volonté : Pour que nous fassions ta Volonté (Rév 'Arès 12/4). La nature de Dieu comme celle de l'homme est fondamentalement existentielle ou existentialiste. Même si je deviens un homme de bonté exclusivement, je garde immuablement la possibilité d'être un homme mauvais, parce que je suis absolument libre (Rév d'Arès 10/10).
Il faut distinguer l'être des étants. L'être existe toujours ; les étants existent ou n'existent pas.

15aou20 221C38 
Dans votre longue, passionnante et éclairante réponse au commentaire 221C34, vous écrivez :
"Quand Heidegger examine la question de Leibniz : "Pourquoi au lieu de rien y a-t-il quelque chose ?", il se dit : Cette question implique deux états : l'être et l'étant. Il y a l'être ou le fait d'être, le fait, par exemple, que peut exister l'arbre (n'importe lequel) dont le fruit (n'importe lequel) tente Ève (n'importe quelle Ève), et il y a l'étant, qui est la chose matérielle existante : l'arbre lui-même, la pomme sur cet arbre, le serpent qui s'y cache."
Je ne savais pas que j'avais retrouvé par mes propres moyens le débat d'intelligence entre Heidegger et Leibniz et notamment la conclusion de Heidegger concernant deux états en lien d'interaction : "l'être" et "l'étant".
J’ai nommé spontanément le premier état "l'être" et le second "l'existence", leur relation étant de nécessité, à savoir que la nature de l'être (qui se suffit à lui-même qui n'a ni besoin ni désir) est de se manifester dans l'existence par laquelle il se parachève, par laquelle il devient tout à fait lui-même. C'est un paradoxe, car comment un être à qui il ne manque rien peut tendre à une existence qui consomme sa propre complétude ? C'est parce que cette existence, est toujours en puissance dans l'être et sa réalisation une forme de cette puissance. C'est une question de volonté ou de dessein, si l'on préfère.
Dieu n'a besoin de rien qu'Il ne soit pas déjà, mais il semble (pour mon modeste lumignon) qu'Il ne soit lui-même parachevé que s'Il crée un autre être à son image et ressemblance capable comme Lui de concevoir et agir librement et dans cette existence de reconnaître que Dieu est Dieu. C'est un peu comme si Dieu devait exister dans une forme (ce qui est déjà le cas de l'univers tout entier) qui ait Sa Nature ou Sa Substance (dirait Spinoza) et qui ait la liberté de Le voir comme Lui se voit. C'est le comble et le paradoxe de l'être existant. S'il n'existe pas un autre de nature divine qui le reconnait comme Dieu, Dieu n'est pas tout à fait Dieu. C'est aussi le comble de l'Amour que de faire dépendre son existence d'un autre qu'on aime. C'est vrai pour Dieu qui est pur Amour, c'est donc vrai pour chacun d'entre nous.
Cette pensée peut paraître bien abstraite et peu utile pour avancer sur les sentiers chevriers vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 20/4). C’est ce que vous dites d’ailleurs à la fin de votre réponse : "Eh bien, le Père simplifie tout en nous demandant une seule chose : Ne vous préoccupez pas du mal, bornez-vous à être pénitents : aimez, pardonnez, faites la paix, ayez l'intelligence du cœur, soyez libres de tous préjugés, et vous trouverez l'inverse du mal : le Salut."
Pourtant, pour moi, ce n'est pas abstrait, car c'est issu spontanément de ma pénitence de plusieurs décennies. Ma réflexion est "branchée" directement sur mon expérience et inversement et l’une se nourrit de l’autre. Cela se fait tout seul.
C’est comme si ma pensée s'informait conceptuellement, donc verbalement, de l'intelligence silencieuse d'une autre dimension en quoi je suis présent et qui touche des réalités au-delà du mental, les chuchotant à mon mental qui les traduit. Ou c'est comme si cette intelligence silencieuse avait l'expérience de ces réalités en puissance et les confiait à mon mental pour qu'il les exprime. Ce mouvement, cette action, cette sorte de voyage entre cette intelligence silencieuse et ma conscience verbale me sont très utiles dans ma pénitence, car ils me permettent de coordonner ma pratique existentielle du bien avec l'idée que j'ai du bien et dont je puise les repères dans La Révélation d'Arès et dans toute la Parole de Dieu que je reconnais dans d'autres "livres".
Il y a une joie à faire ces aller-retour réguliers et presque spontanés, mais aussi une lucidité sans concession sur ce que je fais exister, à savoir le Bien qui est en puissance ou le mal qui est en puissance et que je rends réels dans le monde. Je suis donc complètement responsable du bien et du mal dans le monde. Car il ne s'agit pas d'une simple portion de bien ou de mal, de parts de gâteau en quelque sorte. Il n'y a pas de "gâteau" goûteux ou empoisonné à partager, il s'agit de mouvement, de flux, de vagues. Si je participe à la vague du bien c'est toute la vague que je mets en mouvement. Si je participe à la vague du mal, c'est toute la vague du mal que je mets en mouvement et ces vagues forment des océans. Dans cette puissance en moi par analogie avec celle du Créateur, je suis bien Dieu, un dieu à l'image et ressemblance de Dieu.
C'est vertigineux à la fois de bonheur et d'horreur devant la responsabilité que cela représente, mais il n'y a pas de divinité au rabais. Il devient absolument essentiel de tendre vers la réalisation existentielle du Bien dans le bien à chaque instant, car formellement assignés à ce corps par le Dessein du Père, je n'ai pas d'autre choix ni d'autre moyen. Se désincarner pour ne réaliser le bien qu'en conscience serait une trahison de Dieu et une trahison de qui je suis, comme de mes frères humains. Alors être moi en toute individualité (ce don et cette force de possession de soi), c'est être conscient du Tout (et notamment de l'humanité, ma famille ontique et existentielle) dont je suis solidaire et c'est être existant dans le bien accompli ici et maintenant, donc dans la pénitence perpétuelle (celle qui demeurera à la fin des temps comme une douce vigilance, une légère mais ultra-lucide attention au Dessein).
À la fin de cette expression spontanée de ma compréhension de ce que je vis et de ce qui est en jeu en moi, j’éprouve un infinie gratitude envers Dieu et envers le prophète. Sans cette Parole donnée à Arès et l'enseignement pluri-décennal de Mikal, je n'éprouverais pas ce bonheur de la pénitence conçue et agie et je ne me sentirais pas en voie d'unité lente mais sûre avec l'Un qui est Tout et notamment Ses Enfants humains.
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. Votre nature, du moins comme je crois la discerner, vous porte naturellement à la métaphysique. Et là, dans ce commentaire, vous faites un plongeon dans le "Dasein" (prononcé dazaïne, en allemand "être là") de Martin Heidegger dans son œuvre fondamentale "Sein und Zeit" ("Être et Temps"). Mais c'est une question extrêmement difficile qui n'est, au fond, qu'une tentative d'expliquer avec des mots, toujours insuffisants et même incapables, la strucure ou plutôt une structure possible de l'Être, notamment de l'Être tel que la raison tente de l'expliquer comme adversaire de la théologie. Pour le théologien Dieu est évident, pour Heidegger non. Il aborde la question et nous, face à La Révélation d'Arès et aux circonstances de son apparition dans le monde de l'Écriture, nous avons bien compris que la question de Dieu, la question de la création de l'homme et bien d'autres questions : l'Univers, etc., n'ont jamais été traitées comme il l'aurait fallu ; de là les religions qui, ipso facto, sont extrêmement grossières métaphysiquement parlant et vont disparaître telles qu'elles sont, soit disparaître totalement, soit se transformer. Elles sont suicidairement prisonnières de leurs dogmes, sauf peut-être le judaïsme qui — l'énorme recueil de pensées rabbiniques qu'est le Talmud en fait preuve — ne s'est pas fixé une conduite métaphysique unique et garde une certaine souplesse de vision métaphysique.
Le Père dit grosso modo à Arès : "La pénitence suffit", parce qu'Il a compris qu'il n'y avait pas de solution de la Vérité chez l'homme trop fier de lui-même pour se rendre compte qu'il n'est qu'un gros bougnat ahanant sous son sac plein d'idées charbonneuses, frustes, qui sont à des années-lumière de la sagacité ou de l'intelligence qu'il faudrait pour comprendre ce qu'est la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), aussi appelée Père, Dieu, l'Éternel. J'ai commencé de le faire comprendre dans mon texte "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", mais ce commencement suffit ; il ne servirait pas à grand chose de pousser plus avant la relativité que nous pouvons saisir, puisque le Bien accompli suffit. Que ferait-on ici-bas du Savoir ? Il n'y a pas lieu, dit en quelque sorte La Révélation d'Arès, d'essayer de comprendre ce que le pécheur, toujours grossier, inepte, "insubtil" comme il m'arrive de le décrire, ne peut comprendre, cette Lumière face à laquelle l'âme va se trouver le jour où le cœur s'arrêtera.
J'ai comme l'impression, en écrivant cette réponse que nous siégeons dans l'Académie de Platon (je poste cette fresque trouvée à Pompéi) et que nous parlons beaucoup pour ne rien dire, parce que l'essentiel est dans l'amour, dans les sentiers chevriers , pas dans la métaphysique. Il y a, dit Heidegger, un "étant" exemplaire qui permet d'entrevoir la question de l'être, et c'est ce que pour ma part j'appellerais un truc fondé sur des caractères propres au déploiement de l'existence : Le Dasein est un étant pour lequel "il y va en son être de cet être" trouve-ton dans les commentaires nombreux de "Sein und Zeit". Cette formule de base, pas claire et plutôt ampoulée faute de mots plus précis, apparaît dans de nombreuses variantes qui expriment l'idée que l'être pour le Dasein n'est pas une donnée, mais un travail ou plutôt un accomplissement pour reprendre le terme de La Révélation d'Arès. La nature même de cet être implique un "rapport à l'être", son être même (du Dasein). Pour résumer "il n'y a pas de monde et même d'Univers sans Dasein." On devine ici jusqu'où va l'idée de l'Être et de l'étant. On a écrit sur ce sujet des livres complexes, quasi illisibles, tout comme Dieu Lui-même ou comme notre rapport à Lui est illisible. La question de l'Être disparaît pour ainsi dire dans sa réponse. On est au-delà du monde des mots, du langage. Heidegger appelle ça aussi "l'oubli de l'Être" ; d'autres philosophes comme Derrida pourrait parler de la déconstruction de l'Être.
Oui, on est en pleine métaphysique et les philosophes comme les théologiens n'ont pas fini de ronger cet os inusable sur terre sans jamais pouvoir consommer sa moelle, la moelle que le roi blanc mange avec le Sel de Dieu (Rév d'Arès ix/6), et la mange inlassablement de sorte que sa religion aura disparu avant qu'il arrive au bout de cette consommation. Pauvre roi blanc ! Pauvre roi noir ! Si fiers de leurs discours...
Je n'aurais pas dû aborder ce point de l'Être et de l'étant dans ma réponse 221C34. Oublions ! Cela n'a aucune nécessité. J'ai abordé ce point dans ma réponse à Roseline N., parce que je crois me souvenir qu'elle me dit, il y a des années à Nice, qu'elle était très attachée au bouddhisme et comme le bouddhisme est métaphysique au plus haut point, j'ai pensé utile de lui rappeler que nous non plus ne sommes pas ignorants — ah ! non mais... on n'est pas tombés du royaume des c(ornich)ons ! —... pas ignorants de ce que la métaphysique tente de creuser dans le domaine des relativités et subtilités ultimes, même si ce n'est que très très très accessoirement utile dans la démarche du Pèlerin d'Arès qui doit être tout axé sur sa pénitence. J'ai par bonheur un excellent éteignoir de ma suffisance, quand celle-ci se montre, j'ai une épouse, Christiane, dont l'intelligence pratique comme l'intelligence spirituelle me sidèrent par moments, mais qui est une femme d'une exemplaire simplicité, que j'admire sans arrêt, et je me dis : Platon, Leibniz, Heidegger, l'Être et l'étant, etc. Christiane s'en fiche comme de ses premiers chaussons, mais elle suit une voie droite, comme les chèvres — animal qu'elle adore, du reste — et j'ai parfois quelque peine à la suivre.

16aou20 221C39
Bien aimé frère Michel,
Je rentre de vacances et je viens de lire votre courrier.
C'est avec plaisir que je vous envoie la photo de ce pauvre coquelicot qui semble si fragile et pourtant si fort accroché là au pied d'un mur.
Je vous embrasse.
Alain Le B. d'Île de France
Coquelicot au pid d'un pauvre mur

Réponse :
Un grand merci, mon frère Alain, pour l'image du coquelicot et de sa touffe d'herbe que vous m'avez fait voir dans l'une de vos lettres et que j'ai aimée, parce qu'elle est le symbole même du Bien et du Vrai fragiles qui surgissent envers et contre tout contre le mur du monde par un trou dans l'asphalte d'un trottoir quelque part dans le béton d'une ville d'Île de France. Oui, comme vous dites dans votre eMail qui double votre envoi par le blog, ce coquelicot est "misérablement seul contre un mur moche, dans la rue comme un missionnaire arésien."
Je me dis que nous devrions faire de ce coquelicot seul mais tenace et insolite dans la rue où vous l'avez photographié le symbole, l'emblème ou la cocarde de notre mouvement qui est lui aussi fragile, mais plus vivace, impérissable que tous les rosiers, toutes les orchidées et autres plantes d'ornement cultivées et vendues chez les fleuristes de ce monde factice.
Sœur Christiane à qui je viens de montrer ce coquelicot gaillard en lui disant : "Ne trouvez-vous pas que ce coquelicot sauvage, tenace et beau, surgi dans le béton, ferait mieux que la fleur de lis des rois le blason de notre Assemblée de Pèlerins d'Arès ?" Alors, Christiane m'a fait un de ces sourires simples ou sincères dont elle a le secret, a posé sa main sur mon épaule droite et m'a dit : "Ah ! mon poète !" Elle m'a dit ça à moi qui suis tout sauf poète et ça m'a tourné la tête comme dire à une mocheté qu'elle est belle la fait rêver.
Encore merci, mon frère Alain. J'espère que vous avez passé de bonnes vacances avec Marie-Anne et peut-être Aurore.

16aou20 221C40
Cher frère aîné,
Avec l'assemblée de Lyon ça se passe assez bien. Même si par écrit les problèmes de compréhension sont courants, oralement l'amour fraternel prend le dessus.
Si je ne ressentais pas cet équilibrant feu fraternel je serais probablement partie en courent. Le feu des prophètes en herbe ou moissonneurs emportés dans Sa Parole...
Samedi dernier j'ai missionné avec notre sœur Nicole D. Sa présence posée et sereine semble arrêter spontanément les passants (elle transmet la simplicité d'une douce sagesse aimante) et de beaux échanges en découlent. À moins que cela vienne aussi de la tranquillité du mois d'août, de l'espace suspendu dans l'air chaud. J'aime à parler de liberté, mais l'ouverture de cette sœur fait que cette liberté se ressent immédiatement, et les mots font plus rapidement sens.
Malgré les difficultés quelque chose prend Vie dans cette assemblée.
Je vous embrasse bien fraternellement, ainsi que votre épouse,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Je suis très touché, ma sœur Rachel, par ce message, qui ne me parvient pas par le blog, mais par Email. Je n'ai pas résisté à l'envie de l'afficher ici. C'est un message personnel, mais vous ne m'en voudrez pas de le publier ?
Je sais quelle sœur réservée, un peu sauvage, sourcilleuse, vous êtes. Vous me faites un peu penser à la princesse d'Andersen qui se réveille fourbue parce que sous ses matelas il y avait un petit pois. Le témoignage que vous m'adressez là n'en a que plus de prix ! Peut-être êtes-vous sensible au point que ce qui dans l'assemblée de Lyon ne "se passe qu'assez bien" ne vient pas d'une cause ou de causes, mais de la structure des relations inévitablement pas très faciles entre personnes qui ne se seraient jamais fréquentées dans les conditions ordinaires du monde. Toute la structure d'une assemblée de personnes aux natures diverses et pas vraiment en harmonie vient à vous comme sous la brosse un lé de papier peint très bariolé qu'on colle au mur... C'est comme ça et l'accepter fait partie de la pénitence. Merci d'être pénitente, sœur Rachel. Votre pénitence, c'est l'haleine pour l'heure à peine sensible qui deviendra le Vent qui emportera le monde dans son changement (Rév d'Arès 28/7).

16aou20 221C41
Frère Michel,
Quand je lis votre réponse à Patrick Th (221C36), j'avoue que moi aussi j'ai envie de m'extirper de cette carcasse, de ce tube, de ce monde de lois, de mal que nous avons créés de toute pièce. Je me sens complètement étranger à ce monde d'obligations, de lois, de politique, de masques, de sanctions, de polices, de prisons, d'armées, de punitions, etc. [J'ai envie de ] m'extirper vers la Vie, la Lumière, la Liberté.
Mais j'ai ma Raison de rester, comme je peux,  être utile au Dessein du Père.
Et par les rues, en ce moment, avec frère Dominique, on répercute la belle Parole du Père à Arès, avec des panneaux que je trouve très pertinents, qui ne laissent pas indifférents, le mien sur le christianisme n'existe pas, et celui de Dominique que je trouve très bien faits (en pièces jointes).
J'ai le sentiments que ces panneaux sont susceptibles, quelque peu, de faire réfléchir tout du moins, comme vous dites dans votre entrée "de réveiller la vitalité spirituelle qu'un fort courant froid politico-intellectuel ankylose depuis quelque quarante ans."
Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes
Panneau Dominique Nice Août 2020Panneau Xavier Nice Août 2020

Réponse :
Merci, mon frère Xavier, pour votre commentaire et vos images de panneaux que vous utilisez, frère Dominique et vous, pendant votre mission. Portez-vous ces panneaux sur vous comme des hommes-sandwiches ou les posez-vous sur le sol ? Ici ils semblent posés contre un mur.
Nous en sommes tous où vous en êtes, frères Xavier, nous voudrions fuir ce monde qui nous semble ne plus avoir grand chose d'humain, mais nous nous attachons à la mission qui réhumanise à sa façon les relations entre les habitants de la ville. Quand j'étais plus jeune.. ou moins vieux, je ne sais plus très bien, je pensais que l'âge endurcissait, rendait indifférent, que tout perdait sa couleur comme les cheveux. Mais non, je crois que je n'ai jamais été aussi sensible à la déshumanisation ou à l'animalisation du monde... Je ne parle pas d'abêtissement ou d'avilissement, mais seulement du fait de vivre de bruit, de fouinement ou fouillement, de bouffage, de simiennerie, je ne sais comment dire car je ne veux pas dire de mal de mes semblables, que j'aime tous, mais que je regarde vivre avec effarement... Parfois j'entends à la radio de ma voiture (seul endroit où j'écoute la radio) présenter avec force compliments et mise en relief un chanteur, une chanteuse, puis j'entends la personne tant vantée et j'entend des cris, des hoquets, une voix très quelconque, avec accompagnement de casseroles et de savates sur caisse à savon et je me dis : "Allons, mon gros, sois bon ! C'est tout simplement que tu n'es plus dans le coup ! C'est de l'art, ça."
Et je me retiens de rire ou d'éteindre la radio, je me force à écouter... "Quand même, mumuré-je, entre Mozart et ça. Enfin... Mozart ou Trenet ou Sinatra... et ça." J'ai l'impression qu'il s'agit simplement de bruits de démolition, de ruine et je me dis encore : "Mais quand je m'adresse pour parler de changer le monde en bien à l'un de ces éructeurs ou l'une de ces éructrices, avec leurs accompagnements de râcleurs de guitares électriques, de marteleurs de ferraille, de joueurs de gimbarde, c'est comme si j'étais un kangourou parlant à des ouistitis..; Qu'est-ce que ça peut donner ?" Alors, je me tourne vers la Vie qui est là, invisible mais sensible tout autour de moi, et je lui dis : "Dis-moi, dis-moi, la Vie, est-ce que ce monde est devenu une jungle d'animaux qui ne sont plus que capables de construire des fusées pour aller sur Mars ou de roter dans un micro... Sont-ils les épaisses et vastes broussailles luxuriantes (Rév d'Arès 5/4) où je dois, quasi par miracle, trouver des épis mûrs ? Ou suis-je devenu un vieux chnoque qui ne comprend plus rien à rien ?" Je porte quand même en moi l'humanité qui n'est plus pour moi qu'animalité ou je ne sais quoi d'autre. Quand je vois cette énorme affaire du covid-19, des masques qu'ils faut porter ici mais pas là, que 18.000 spectateurs sont autorisés à voir ce qui se passe au Puy-du-Fou mais seulement 5.000 à Lourdes (la sainte vierge doit être "scientifiquement" plus dangereuse que les chevaliers qui s'assomment à coups de plommée), comme si plus rien dans l'Univers n'avait d'importance que cette folie ! Est-ce que je ne porte en moi, dans mon pauvre cœur, qu'un peuple qui n'existe plus, dont il ne restait déjà que des miettes quand tu m'a parlé, Toi l'Éternel, en 1974 ?
Voyez, frère Xavier, je suis comme vous. Je me pose souvent, en sceptique, la question de ce qu'il est encore possible de faire pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7), mais je continue, je continue ma mission d'arrache-pied. Quand des gens me demandent, goguenards : "Quelle preuve de ce qui vous est arrivé en 1974-1977 donnez-vous ?" Il m'arrive de répondre : "La meilleure preuve de l'authenticité de ce que j'ai vécu est dans mon acharnement à poursuivre ma mission contre ma propre nature, moi qui plus que tout autre est porté à douter des possibilités de désanimaliser ce monde et de lui permettre de retrouver la volonté, la sainteté, la puissance et la lumière à l'image du Père !" Vous frère Xavier et frère Dominique êtes comme moi, merci, merci du fond du cœur.

16aou20 221C42 
Bonjour frère Mikal,
Beaucoup de divisions fleurissent tristement sur Youtube au sujet de La Révélation d'Ares.
Le choix de privilégier ce qui oppose à ce qui rassemble est un mauvais choix.
Après avoir frappé les corps, ne laissons pas entrer le covid dans nos âmes masquées et malades.
Je vous aime en qualité d'homme et de prophète. Soyons unis et arrêtons les querelles !
Portez vous bien !
Franck B. de Picardie

Réponse :
Je ne vous connais pas, mon frère Franck, mais je suis touché par votre commentaire.
Je ne sais pas ce que vous appelez "beaucoup de divisions (qui) fleurissent tristement sur Youtube au sujet de La Révélation d'Ares," parce que je ne vais pas voir ce qui se passe sur YouTube à propos de La Révélation d'Arès. Il y a d'inévitables contestations, polémiques, chicanes, "querelles" comme vous dites à propos de l'Événément d'Arès, parce que cela s'est toujours produit, à toutes les époques, dans tous les pays du monde, chaque fois qu'un Appel de la Vie est parvenu aux hommes.
La contestation et je précise : la contestation en tous sens, est le sort réservé à tout prophétisme depuis toujours. Puisque vous parlez de YouTube, je suppose qu'il s'agit de suites données aux vidéos contestataires de nos frères Frédéric et Éric, mais il s'agit peut-être d'autre chose. Je n'ai pas vu ces vidéos ou ces autres choses, je n'ai pas vu ces contestations, mais il me semble inévitable qu'il résulte de l'Événément d'Arès des échanges acrimonieux, que je déplore s'il s'agit de répliques de mes frères mais que je ne peux pas éviter. Au reste, pécheur moi-même, qu'irais-je donner des leçons à mes frères pécheurs ?
Pour ma part, je trouve dommage, mais légitime, de la part de contestataires de contester ; le verset 10/10 — le poulain agile libre du harnais... — de La Révélation d'Arès fait de moi le défenseur de la liberté, la liberté pour ou contre, puisque je suis défenseur de La Révélation d'Arès qui vomit clairement les dominateurs, les rois blancs, les rois noirs, leurs chiens, guetteurs, etc. mais beaucoup moins clairement les contestataires. C'est dans l'ordre des choses et peut-être que de ces disputes il sortira quelque chose de bon. Comment voulez qu'un événement de cette importance survienne sans mettre en éruption quelques volcans humains aux nerfs fragiles, manquant de philosophie et de connaissance des défaillances humaines, mais sincèrement agités par les questions innombrables que l'évènement soulève ? Agitation qui, d'ailleurs, ne peut que croître avec l'approche inévitable de ma fin terrestre ; beaucoup creusent leurs tranchées et dressent leurs blockhaus en vue de dominer les débats futurs, s'ils le peuvent. Nous savons comme le Père le sait que la Vérité mettra du temps à s'imposer : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Personne actuellement ne me parle des "divisions" que vous évoquez ; vous êtes le premier à aborder ce sujet depuis quelques mois, s'il s'agit de divisions non entre des adversaires et des défenseurs de La Révélétion d'Arès et/ou de ma personne, mais de divisions entre défenseurs comme je crois le comprendre. C'est évidemment regrettable. Je n'y peux rien, mais je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), et de toute façon je ne sais rien, mais je vous sais gré, mon frère Franck, de me témoigner votre amour fraternel sur cette arrière scène fâcheuse.

20aou20 221C43
Frère Michel,
Quelque chose de fabuleux est arrivé ici ! Il y a quelques jour alors qu’avec quelques frères et sœurs du groupe facebook Anarkia nous conversions gaiment, vous avez demandé au Père qu’il nous bénisse Peter et moi, ce dont nous vous remercions du fond du cœur.
Et voilà qu’hier une amie en visite, Kiara nous quitté en achetant une copie de l’édition bilingue de La Révélation d’Arès (la dernière copie neuve que nous avions à vendre) et elle a aussi acheté des sacs de fumier de nos chèvres pour son jardin. Alors que j’étais en train de douter de l’efficacité de notre mission et de me demander comment joindre les deux bouts sans les revenus provenant de nos jobs de maintenance de maisons de vacances et de mes cours de français, dessin, etc., tous suspendus à cause de ce que l’on pourrait appeler un coup d’état pharmaceutique mondial ou encore tout simplement la mise en place de l’Agenda 21,  nouvelle religion issue des Nations Unies.
Nous avions invité Kiara et une autre amie, Katy, à réfléchir ensemble à une parade, un moyen de transformer le traumatisme que le monde vit en ce moment face au danger la destruction, non seulement  de l’économie mais de la société tout entière, avec des outils tels que le port du masque (muselières ou voiles de servitude comme les appelle Peter) et la vaccination forcée (le gouvernement en parle ici en Australie), le dangereux réseau 5G, etc. Aussi, comment regagner notre souveraineté à l’échelle spirituelle, physique et communautaire car le Créateur à couronné tous Ses Fidèles (Rév d’Arès 3/9) ?
Elles reviendront bientôt et probablement avec d’autres épis mûrs pour un moment de partage que nous organisons (en secret pour le moment à cause du confinement) et que nous introduirons par des passages de La Révélation d’Arès et de votre blog.
Nous leur parlerons des sentiers chevriers, cette merveille! Le retour à la Vie Vraie, dans la Joie de sauter les obstacles de notre ignorance et de nos péchés, tout en serrant la Main du Créateur de toutes choses, et la vôtre, et celle de tous nos frères et sœurs pénitents. Ce sont aussi les chemins du retour de la liberté et de la paix. On ne peut les gravir sans l’espoir du Jour [Rév d'Arès 31/8] de Dieu ou de la foi que nous avons dans l’homme à devenir bon, simplement.
L’espérance véritable est toujours dans la Joie. Aujourd’hui nous voudrions donner la nôtre à la terre entière.
Les sentiers chevriers, ça dit tout pour nous, des mots si simples mais si riches de sens et forts aussi,  employés pour déployer l’imaginaire…  Heureusement que vous êtes là, vous tous nos frères et sœurs, à nos cotés dans les sentiers du Père/Mère ; ceux-là sont à suivre pour participer au changement du monde [Rév d'Arès 28/7]. Car pour combattre le mal, rien ne sert d’employer les outils du mal qui sera un jour hors d’état de nuire grâce à Dieu et aux outils du Bien que forme la pénitence.
Les sentiers chevriers sont aussi les mots que nous avons choisis pour notre assemblée, qui a maintenant une fondation "The Goat Paths Foundation" [en français : "Fondation des Sentiers Chevriers"], non taxable car nous ne voulons plus participer à la construction d’un monde artificiel basé sur le mensonge et la peur. Cela nous sert à aménager le lieu où nous vivons pour y accueillir pénitents et épis mûrs, en faire un jour un havre de Paix, de Vérité et de spiritualité libre [Rév d'Arès 10/10].
Love from Victoria, en Australie la porte à côté !
Rosie et Peter L. en Australie

Réponse :
J'éprouve une grande joie en apprenant que votre apostolat en Australie commence à porter des fruits. Merci, ma sœur Rosie et mon frère Peter, pour ce commentaire plein d'espérance.
Tocqueville, auteur de "De la Démocratie en Amérique", observateur acerbe de l'humanité, parlait des philosophes français comme un "effrayant spectacle" de chapelles closes où l'on discute de théories chimériques, mais il se trompait. Je ne crois pas que les "philosophes" français aient jamais été aussi idéalistes que Tocqueville les voyait ; ils sont aussi intéressés comme sont tous les humains de la culture dominante.
Nous voyons actuellement nombre de gouvernements museler le monde secondés par l'industrie médiatique qui tire actuellement ses revenus du cirage des bottes des chefs élus, mais qui cirera les bottes des adversaires des chefs quand ils seront élus chefs à leur tour. Ces gouvernements et leurs media assomment les citoyens à coup de décrets dont l'irréalisme ou l'inutilité ne leur échappe pas, apparemment quasi ésotériques (masque, distanciation, quarantaine, interdiction de groupements libres, etc.), mais ce ne sont pas des chapelles discutant en vase clos de questions mineures qui occultent des réalités humaines autrement plus préoccupantes. Pour un chef élu les réalités humaines sont les siennes, ce ne sont pas les nôtres, pauvres "rêveurs" de Pèlerins d'Arès.
Notre espoir tient à un fait historiquement prouvé, le mot réalité comme une girouette change de sens avec le vent du moment. Le bruit court que le convid-19 permet à maints gouvernements de museler certains problèmes sociaux cuisants et de trouver un répit, mais je ne crois pas que ce soit la cause profonde des lois de "confinement." Je crois que c'est beaucoup plus compliqué, vu de beaucoup plus loin, autrement dit beaucoup plus intemporel ; je crois notamment que l'autoritarisme, l'irrésistible désir du chef de rester la dominante pensée, quelle que soit cette pensée pourvu qu'elle lui laisse le pouvoir, y est notamment pour beaucoup. Il y a toujours des courants face auxquels depuis toujours les gouvernements musellent et je crois bien que nous sommes de ces courants-là. Nous Pèlerins d'Arès faisons renaître le mouvement que Jésus initia il y a deux mille ans, celui du Sermon sur la Montagne, et l'on nous cloue sur le croix du silence qui a remplacé, avantageusement je crois, la croix de bois trop voyante et dont la cruauté spectaculaire suscitait tôt ou tard des révoltes incoercibles du cœur humain. Le christianisme fut un mouvement de révolte du cœur, que l'empereur Constantin, habile politique, neutralisa en faisant de l'Église — l'Église de ses obligés, pas l'Église des autres — une créature de l'État. Nous en sommes toujours là. Constantin musela ses sujets derrière le masque de l'Église. Autrement dit, il y a toujours eu un covid dans le sac à malices des chefs ou dominateurs.
De ce fait, le Père par La Révélation d'Arès nous demande de reprendre la mission dans laquelle les apôtres de Jésus et le premier Christianisme très idéaliste finirent par échouer et dans lequel à leur suite l'Islam échoua de même, sa Source corrompue, volontairement ou incolontairement on ne sait, par Uthman ibn Affân. De ce fait Bible et Coran contiennent la Parole du Père ici et là et pour cette raison nous les lisons avec respect, mais dans une sorte de brouillard, alors que La Révélation d'Arès est claire et pure, je l'atteste ; elle fait de nous des idéalistes-réalistes d'un genre qui résiste aux tentatives d'assimilation au système.
Je connais évidemment très mal votre existence apostolique en Nouvelle Zélande puis en Australie, sœur Rosie et frère Peter, mais je sais que d'une façon ou d'une autre vous avez résisté aux tentatives d'assimilation au système, ce qui vous a réduits à une situation matériellement difficile. Mais voilà que viennent à vous deux sœurs humaines, avant-garde de ceux et celles qui commencent à comprendre la nécessité du changement ou de la pénitence que vous prêchez, comme vinrent au misérable trou dans les rochers où vivait Antoine du Désert les premiers Chrétiens égyptiens. J'imagine, du reste, qu'Antoine avait aussi des chèvres qui, si elles n'étaient pas sa propriété, vivaient librement dans son environnement. De plus en plus d'humains ont besoin de parler et de comprendre le bouleversement majeur que vit le monde envahi par la technologie, le matérialisme, l'argent, des humains qui ressentent le besoin de rebattre les cartes du monde, car si l'homme vieillit et meurt, ce qui est pour lui un effet de la Miséricorde qui lui permet ainsi d'échapper provisoirement aux soucis et souffrances de la condition pécheresse, la finalité de la Création n'est pas dans le vieillissement et la mort, mais dans la vie, miroir de la Vie. De là l'espérance lointaine de la résurrection. Personne ne peut aujourd'hui désigner impartialement le centre mondial de la Vie Spirituelle. Normal ! Il n'y a pas d'autre centre de la Vie Spirituelle que le cœur de l'humain, où qu'il soit, qui prêche la pénitence, l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés. Hors du cœur d'apôtre il n'y a qu'humanité pâte à modeler, biologie soumise, Histoire triste de combats fratricides. Nous sommes la permanence de la métaphysique qui retrouve sa vitalité sur le physique du monde. Courage ! Vous n'êtes pas tout seuls, l'Invisible Saint vous assiste.

20aou20 221C44
Bonjour frère Michel,
La Moisson (Rev d'Arès 31/6) avance sur toutes les vagues et ne se laisse pas balayer par l'embrun du Covid.
Genève est une ville internationale petite mais importante sur le plan des affaires et dans laquelle on peut rencontrer des russes installés ici depuis pas mal de temps et qui pour certains d'entre eux s'expriment assez bien en français. Il m'arrive d'en croiser à la mission. Il y a longtemps, lors d'un atelier à Arès, vous aviez dit que les russes avaient terriblement pâti par le passé de la religion orthodoxe vers laquelle si j'ai bien compris certains se retournent aujourd'hui après la parenthèse du communisme. Issu de tradition catholique et peu informé de ce qui se passe de l'autre côté, je me demandais si les russes avaient soufferts beaucoup plus que nous de leur religion ? Et si aujourd'hui celle-ci exerce une influence similaire sur eux ?
Je prie avec vous et soeur Christiane.
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
L'Église Orthodoxe comme l'Église Catholique comme l'Église Protestante, comme toutes les Églises qui sont des systèmes dogmatiques, a fait souffrir ses fidèles. Prenons l'exemple de Léon Tolstoï qui, parce qu'il s'efforçait de retrouver l'espérance dynamique, recréatrice, de l'Évangile de Jésus, fut excommunié par l'Église Orthodoxe Russe après que fut publié son roman "Résurrection" en 1899. Sans nul doute, Léon Tostoï, quoique d'un caractère très fort, souffrit de cette exclusion. Autant que les autres Églises l'Église Orthodoxe Russe refusa de réflechir à ce que ses fidèles, qui sont pourtant les constituants fraternels même de l'Église, lui suggéraient. Le dogmatisme avait rendu aveugle l'Église Orthodoxe Russe, trinitaire et autoritaire à l'excès.
Merci, frère Tobie, de poursuivre la mission comme vous la poursuivez sans relâche à Genève.

20aou20 221C45
Bien aimé frère Michel, prophète choisi par le Père,
En ce moment je fais mon Pèlerinage de cœur puisque je ne peux le faire physiquement en raison des mesures sanitaires prises par nos dirigeants. C'est la première année depuis 1983 (37ans), la première fois depuis que je connais La Révélation d'Arès que je ne vais pas prier sur le Lieu [où se manifesta le Père].
Toutefois, j'ai le sentiment de ressentir les effets bénéfiques du Pèlerinage même à distance.
Je ressens que Dieu est partout, peu importe le lieu, si nous l'avons dans notre cœur.
Comme j'ai du temps, je le mets à profit pour relire certaines entrées de blog et les commentaires.
C'est vraiment d'une grande richesse et même si je lis votre blog régulièrement, j'ai le sentiment d'être passé à côté de beaucoup de choses que je découvre avec joie.
J'ai lu notamment les commentaires au sujet d'Amma et vos réponses (201C54... 80... 84... 85... 87... 89... 91) qui sont riches dans le sens où  elles situent notre mission spécifique de Pèlerins d'Arès qui n'est pas qu'une mission de bons sentiments, mais qui visent vraiment le changement du monde de fond en comble.
Au passage, j'ai remarqué que dans votre réponse au commentaire 201C84  (ligne 42) vous avez omis de corriger une faute qui porte préjudice au sens de la phrase  (vous avez écris « causes » au lieu de « conséquences »). Vous répondez à Yvan qui vous le fait remarquer au commentaire 201C89 que vous l'avez corrigée mais ce n'est pas le cas.
Désolé de vous importuner dans votre tâche immense. Je vous suis tellement reconnaissant pour tout ce que vous nous apportez.
En réaction à votre réponse au commentaire 221C38 m'est venue cette réflexion :
Bravo à sœur Christiane pour la simplicité de sa pénitence qui suffit à retrouver la Vie.
Obéis-moi comme un petit enfant (Rév. Arès 33/9), vous dit Dieu par la bouche de Jésus et à nous aussi du même coup.
Merci, frère Michel, de faire des détours pour ramener vos frères dans le sentier chevrier le plus direct et ainsi leur éviter de s'engager dans des sentiers sans issue comme ceux de la théologie ou de l'intellect.
Je résume si j'ai bien compris cette théorie de l'être et de l'étant que vous utilisez pour nous enseigner :
La possibilité du Bien comme du Mal sont toujours en nous (c'est l'être) .
Après c'est à nous de décider lequel on active. (pour que cela devienne ce que vous appelez l'étant)
Encore faut-il être conscient du Mal, d'où la nécessité de la vigilance pour le détecter, de l'humilité pour l'accepter et de la volonté pour lui résister et activer le Bien qui  demande souvent un effort contrairement au Mal qui semble plus naturel puisqu'on s'y est habitué depuis des millénaires et qu'on le perpétue presque par automatisme je dirais. Cela me fait penser à l'article "Pénitence" que vous avez écrit dans "Et ce que tu auras écrit 1993-1996" en particulier page 74 et les suivantes.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et vous soutiens de tout mon amour fraternel.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire qui m'a beauoup touché. Je serais si heureux de savoir que beaucoup de nos frères et sœurs étudient mon blog et mes autres écrits comme vous les étudiez. S'il est vrai que le sentier que suit le Pèlerin d'Arès, pour chevrier et donc rocailleux, cahoteux, irrégulier qu'il est, est simple puisque c'est celui de la pénitence, il est tout aussi vrai que mieux connaître les raisons profondes de cette ascension facilite la progression. On ne monte pas vers le sommet d'une montagne qu'avec ses jambes et ses pieds, on monte tout autant avec son cerveau. Il faut en effet que chacun fasse renaître en lui-même l'homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) et cette renaissance pour être complète va de la tête aux pieds. Dresser des échafaudages entre les étages des diverses forces que nécessite la pénitence, c'est restaurer en soi l'homme métaphysique, cet humain qui est métaphysiquement presque mort, qui est ce mort qui marche que comme missionnaire de la Vie vous rencontrez dans la rue.
La pénitence multiplie ses embûches comme pour décourager les explorateurs qui s'engagent sur les sentiers. Il est vrai qu'il y a une aventure dans la pénitence ; quel pénitent ignorerait cela ? Peu à peu, au cours des ans, le pénitent découvre qu'il y a une destinée mystérieuse de la pénitence dont il faut graduellement saisir les engrènements, parce qu'on n'aime pas par la seule décision d'aimer, on ne pardonne pas par la seule décision de pardonner ; il faut parvenir à aimer, pardonner, etc., d'une façon qui s'approche de celle du Père, il faut changer de nature. Il faut se faire pousser... comment dire ? des ailes d'ange, il faut quitter son humanité bio-rationnelle simple pour la doubler d'une humanité bio-métaphysique, il faut acquérir l'âme et par là commencer à comprendre l'incompréhensible. Et je crois que vous arrivez à acquérir cette "teinture" — comme disait Montaigne —, c'est-à-dire ces connaissances imparfaites, ces tâtonnements dans la brume.

20aou20 221C46
Bien aimé frère Michel,
Je vous transmets un lien vers un article bien documenté sur les coulisses de cette fameuse "encyclopédie" en ligne : Wikipedia.
https://www.ojim.fr/wikipedia-est-il-fiable-ou-oriente-ideologiquement/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=wikipedia_est_il_fiable_ou_oriente_ideologiquement&utm_term=2020-08-19
Cela provient le "L’observatoire du journalisme" animé par Claude Chollet, auquel je suis abonné :
Wikipedia est-il fiable ou orienté idéologiquement ?
Oui qui ? Wikipedia, le wiki presque quotidien… Quand le pain a-t-il apparu en Europe ? Le coronavirus touche-t-il les cockers ? Qui était Vasco de Gama ? Qu'est-ce que l'OJIM ? Si ce n'est chaque jour, les internaures utilisent Wikipedia au moins chaque semaine. Mais l'encyclopédie est-elle aussi neutre qu'elle prétend ? Faut-il bouder Wikipedia ?

Le remarquable site d’enquête Swiss Policy Research propose une visite synthétique et bien documentée des coulisses de Wikipédia qui incite à la prudence, au moins sur certains sujets "chauds". Je l’ai traduite ci-dessous avec l’autorisation des éditeurs :
En somme, on pourrait conclure que le projet Wikipedia est solidement arrimé à une vision du monde globaliste et, opérationnellement, aux services secrets britanniques. Le cas le plus éloquent ayant permis de révéler le "pot aux roses" a été "l’affaire Philip Cross", du nom de ce rédacteur (individuel ou en nom collectif) de Wikipedia qui s’en était pris en particulier à l’ex-diplomate, lanceur d’alerte et chercheur anti-impérialiste Craig Murray. Il vaut la peine de dérouler le fil "Philip Cross" à partir des liens ci-dessous. C’est même fascinant, comme exemple de guerre d’influence. On pourrait en tirer un roman de cybermanipulation.
À une échelle bien plus modeste, ma propre expérience — concernant ma page personnelle ou celle de personnes avec qui j’ai pu travailler — confirme qu’il est très facile de "charger" les informations dans un certain sens — et très difficile de les rectifier dans l’autre, les rédacteurs de Wikipédia étant arbitres ultimes et ne rendant de comptes à personne. Mais le sujet dépasse le cadre de cet article.
Tout ceci ne veut pas dire qu’il ne faille plus consulter Wikipedia pour sa documentation botanique ou les règles du jeu de go. Au contraire, la bonne fiabilité de la plateforme sur les sujets "neutres" crédibilise le parti pris sur certains enjeux stratégiques. Une opération d’intox réussie, on le sait, se compose de 90 % d’informations valables pour un petit dixième de désinformation. Comme lorsqu’on marche sur un glacier, il suffit de savoir où se trouvent les crevasses.
En somme, rien d’exceptionnel là-dedans. Encyclopédies et dictionnaires sont toujours des reflets fidèles de l’idéologie et de la vision du monde de leurs auteurs. Le cas le plus spectaculaire — et succulent — étant celui du grand philologue Samuel Johnson, qui tout en compilant le premier dictionnaire de la langue anglaise (42.000 entrées, publié en 1755) s’employa à ferrailler à coups de définitions contre les personnes, les nations et les idées qu’il détestait. L’avantage du bon Samuel est qu’il le faisait ouvertement — jusqu’à cracher sur ses propres mécènes. Les rédacteurs de Wikipedia n’auraient jamais de telles impolitesses !
Wikipedia côté coulisses (Tiré de SWPRS.org) :
La Wikipedia anglophone, avec ses 9 milliards de pages vues par mois dans le monde, est gérée par seulement 500 administrateurs actifs, dont la véritable identité reste souvent inconnue.
Des études ont montré que 80 % du contenu de Wikipédia est écrit par 1% seulement de tous les rédacteurs. Il ne s’agit ici encore que de quelques centaines de personnes, pour la plupart inconnues.
Une structure aussi opaque et hiérarchisée est évidemment susceptible de corruption et de manipulation, les fameux "rédacteurs payés" engagés par les entreprises n’en étant qu’un exemple.
En effet, dès 2007, des chercheurs ont découvert que des employés de la CIA et du FBI modifiaient des articles de Wikipedia sur des sujets controversés, notamment la guerre en Irak et la prison militaire de Guantanamo.
Toujours en 2007, des chercheurs ont découvert que l’un des administrateurs anglais de Wikipédia les plus actifs et les plus influents, appelé(e) "Slim Virgin" était en fait un ancien informateur des services de renseignement britanniques.
Plus récemment, un autre rédacteur très prolifique de Wikipédia, du nom de "Philip Cross", s’est avéré lié aux services de renseignement britanniques, ainsi que plusieurs journalistes de grands médias.
En Allemagne, l’un des rédacteurs de Wikipédia les plus agressifs a été démasqué, après une bataille juridique de deux ans, en tant qu’agent politique ayant servi dans l’armée israélienne comme volontaire étranger.
En Suisse même, des employés du gouvernement non identifiés ont été pris la main dans le sac en train de "nettoyer" des entrées Wikipedia sur les services secrets suisses juste avant un référendum public sur l’agence.
Nombre de ces Wikipedia personæ rédigent des articles pratiquement à temps plein, chaque jour, ce qui indique qu’elles sont soit des personnes très dévouées, soit des professionnels.
En outre, les articles édités par ces personæ ne peuvent être aisément révisés, puisque les administrateurs susmentionnés peuvent toujours annuler les modifications ou simplement bloquer les utilisateurs en désaccord.
Le but premier de ces campagnes secrètes semble être de légitimer les positions des gouvernements occidentaux et israélien tout en compromettant la réputation des journalistes et des hommes politiques indépendants. Les articles les plus touchés par ce type de manipulation touchent à des sujets politiques, géopolitiques, à certains sujets historiques ainsi qu’à des biographies d’universitaires, de journalistes et de politiciens hors système.
Sans surprise, le fondateur de Wikipedia, Jimmy Wales, ami de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et "young leader" du forum de Davos, a défendu ces opérations à plusieurs reprises.
En parlant de Davos, la fondation Wikimedia a elle-même amassé une fortune de plus de 160 millions de dollars, donnés en grande partie non pas par des étudiants faméliques, mais par des corporations américaines de premier plan et des fondations influentes.
L’actuelle PDG de Wikipedia, Katherine Maher, a travaillé au Conseil américain des relations étrangères (CFR) ainsi qu’à un sous-groupe de la National Endowment for Democracy (NED).
Les médias sociaux et les plateformes vidéo américaines se réfèrent de plus en plus à Wikipedia pour recadrer ou réfuter les sujets "controversés". Les faits évoqués ci-dessus peuvent aider à comprendre pourquoi.
Edward Snowden, le lanceur d’alerte de la NSA, avait révélé comment des agents d’influence manipulent les débats en ligne ; plus récemment, un cadre supérieur de Twitter s’est avéré un officier "psyops" de l’armée britannique.
Pour ajouter au moins un certain degré de transparence, des chercheurs allemands ont mis au point un outil de navigation gratuit, appelé WikiWho, qui permet de repérer par un codage coloré qui a modifié quoi sur Wikipédia. Dans de nombreux cas, le résultat paraît aussi troublant qu’on se l’imaginait.
Avec vous dans la prière,
Je vous embrasse,
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire qui nous apporte une information à propos de Wikipedia.
Je ne suis nullement étonné par ce qui est écrit dans l'article que vous nous communiquez. Comme je l'ai raconté à quelques reprises sur ce blog je n'ai jamais pu rectifier les erreurs ou les termes tendancieux de l'article qui me concernait dans Wikipedia. Un membre anonyme de Wikipedia m'envoya un jour un Email me disant en substance : "La personne concernée ne peut apporter de modifications à l'article la concernant." C'était évidemment une manière de me faire comprendre que Wikipedia parlait de moi de la façon qui lui convenait et qu'il était inutile de vouloir corriger des erreurs même grossières.

20aou20 221C47 
Avec soin et patience, vous nous faites monter avec mesure (Rév d'Arès 7/6-7) par Sa Lumière (12/4).
Nous  avançons  sur les sentiers chevriers(Rév d'Arès 25/5) où le Père, qui nous nourrit, lave nos pieds écorchés.
Il ne nous invite pas à gravir les pentes abruptes; Il nous invite à garder l'œil de la Vie en nous, l'équilibre
(Rév d'Arès ii/10).
Dans la mesure (Rév d'Arès 7/1-2), les jeunes, les moins jeunes les couples familles les enfants les personnes âgées, les personnes de tous bords : ouvrier(e)s, patron(e)s, entrepreneurs, hommes et femmes de lettre, de finance... frères et sœurs en humanité de toutes ethnies, tous ceux et celles concernée par l’aire déjà semée (5/6) sont invités à accomplir cette Parole (35/6), prenant soin  des uns et des autres pour poser les pieds bien fermement sur cette Terre (7/1-2).
Et, avançant sur des chemins peut-être plus étroits, avec  prudence ( Ev. 35 /14 et 39/2-3), sans regarder le passé , sans vengeance,
Par amour, nous permettrons peut-être autour de nous de cesser le  cycle infernal qui  meurtrit  la vie et la conscience de sa possible perpétuité (Rév d'Arès 17/3).
Les jugements hâtifs, la peur du prochain, et donc le manque d'ouverture, disparaîtraient si le cœur était respectueux des difficultés ou des moyens des un(e)s et des autres.
Toutes les plus Belles richesses sont en l'homme vivant ; il ne reste plus qu'à les honorer, les aimer.
Un laboratoire ou lieu de l'assemblée (Rév d'Arès 10/11) avec intelligence pour féconder la vie.
Il est des musiciens célèbres de différents bords qui sont parvenus à s'ouvrir à tous tout en acceptant de grandes contraintes ; avec humilité ils ont pu faire émerger leur talent à l'issue de la deuxième guerre mondiale, ils ont su faire naitre la confiance, des portes se sont ouvertes par leur résistance, leur assiduité et leur créativité.
L'un d'entre eux proche d'Isaac Stern, Pablo Cazals, offrait la chance à tous, d'être là  à chacun des concerts qu'il donnait — Non payant bien sûr ! — Un beau jour, il fut empêché dans son effort d'ouverture et de partage, alors il décida de se replier. Eh bien, ce sont des amis musiciens qui sont venus à lui et qui l'ont fait jouer et partager à nouveau. Il a continué d'ouvrir  les portes qui donnaient sur le jardin.de la vie.
Le  prophétisme de chacun devrait pouvoir ouvrir la porte du jardin de la Vie à celui qui a quelque chose à dire à partager : Mikal; le petit reste revient est Mikal.
L'homme est parleur/he is the silence breaker (Rév d'Arès xL/5), et c'est l'entrée de votre blog : "le parleur se relie au grand Parleur Qui voit même l'ongle du pied (xxxxiv/8).
Ce don, la parole, lui a été conféré, attribué... Tout cela est dit.
Face à la situation actuelle, le bruit (sourd) du monde ce sont de vaines  pensées qui paralysent [l'homme qui cherche] la Vie, la circulation du Souffle : Or, plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle dans l'éclat de l'Esprit plus tu discerneras Mes Merveilles (33/8). Le petit reste revient est Mikal.
J'ai découvert, il y a peu, l'histoire qui a permis la création de la chanson très connue "Sound of silence". Paul Simon a dit (et aussi son ami d'enfance A. Garfunkel)* : "c'est parce que les hommes ne s'aimaient pas les uns les autres que j'ai écrit cette chanson et que nous l'avons interprétée."
"Aujourd'hui déjà, tout péché surmonté, tout amour réveillé soulage des souffrants inconnus, prolonge des vies obscures. Tout acte de bien humble ou ignoré est un pas de l'humanité vers Éden, à plus forte raison tout acte de bien collectif et d'importance pour réduire les souffrance (Rév d'Arès 17/5, 31/13), la domination et la spoliation (27/9)..." (Annexes de La Révélation d'Arès Bilingue: "Nous croyons nous ne croyons pas")
Merci de tout cœur pour ce précieux partage, qui demande un effort particulier mais tellement salvateur, merci d'être là avec votre épouse sœur Christiane  au service de cette Parole  pour que le vrai Bonheur soit vécu enfin.
Danièle G. du Nord

*Je mets le lien t. https://youtu.be/NAEppFUWLfc
les parole sont en traduction sur le net

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentairetrès métempirique, qui ne chante dans le cœur du lecteur que s'il a déjà une expérience assez grandede l'incorporel, du transport de l'âme vers l'immatériel. Paul Valéry soupirait : "Ni le courrier ni le téléphone ne harcelaient Platon !" Mais peut-être ajouté-je, ne faut-il pas idéaliser ; Platon pouvait être harcelé par quantité de curieux, de contestataires, voire d'opposants hargneux forçant la porte de l'Académie. Nous n'allons pas être comme les écologistes à penser que tout était mieux avant. Mais bon ! en vous lisant j'ai l'impression que vous vous réfugiez en vous-même pour chercher dans vos confins une paix que vous ne trouvez plus. Il est vrai que tellement de choses que nous n'aimons pas entrent de force dans nos vies sans y être invités. Quand, le soir, je veux voir un film qui va me porter à méditer sur la destinée humaines, voilà pas que je dois tous les quarts d'heure être harcelé par des publicités de yahourts, de tampons pour dames qui font pipi-culotte, de voitures électriques tellement silencieuses qu'elles sont somnifères, de moutarde pour laquelle le moutardier se décarcasse, etc. Il faut supporter ce défilé médiatico-commercial de marchandises qui nous crient ; "Achetez ! Achetez !" Un jour de janvier 1935, Paul Valéry prononça un discours à l’université des Annales, "Bilan de l’intelligence" (que je me souviens avoir lu plus tard quand je serais lycéen), afin d’interroger les transitions à l’œuvre dans son époque, son allure et ses variations, avec un sentiment d’impuissance devant la confusion générale d’une modernité toujours plus propice à produire, à créer et à accélérer le temps mais sans la moindre figure de l'apparition de l'âme : "En présence de cet état si angoissant d’une part, dit-il, et si excitant d'autre part, la question même de l’intelligence humaine se pose ; la question de l’intelligence, de ses bornes, de sa préservation, de son avenir probable, se pose à elle-même et lui apparaît la question capitale du moment." J'ose espérer que Valéry pensait sans le dire à l'intelligence du cœur.
Si Valéry imputait à l’esprit humain la responsabilité de cet état de fait, il s’interrogeait en même temps sur la capacité de ce même esprit à nous en sortir. Dans la société "accélérée" qu’il dépeint, composée d’individus toujours plus avides de consommation, de vitesse, de lumière et de sensationnel, convoquée à abuser de tout jusqu’à sa propre intoxication, Paul Valéry interrogeait cet homme moderne qui ne "supporte plus que les choses durent trop longtemps" et obsédé par sa montre bracelet — et j'ajouterais son "portable" en nos temps actuels — dont nous supportons aujourd’hui le diktat. Il disait : "Il n’y a pas de minute ni de seconde pour les anciens. Des artistes comme Stevenson ou Gauguin ont fui l’Europe et gagné des îles sans horloges. Le courrier ni le téléphone ne harcelaient Platon. L’heure du train ne pressait pas Virgile. Descartes s’oubliait à songer sur les quais d’Amsterdam. Mais nos mouvements d’aujourd’hui se règlent sur des fractions exactes du temps." Qu'il est bon, sœur Danièle, de lire votre commentaire suspendu dans le temps, immobile, qui paraît écrit avec un clavier de paix, un clavier d'ange... Pour remédier à cette existence de précipitations et réconcilier l’homme avec la profondeur de l’être, j'accuse sans la condamner l'humanité moderne de vouloir tout contrôler au détriment de la vie spirituelle, moteur de la pénitence, de l'amour, du pardon, de la paix, clé de voûte du salut de l'individu et du monde. Nous vivons sur une planète où l’inflation de la publicité a fait tomber la puissance des superlatifs les plus forts de la littérature... Ah, qu'il est bon de vous lire devant ce monde où l'altérophile semble plus utile que l'homme de prière.
Il ne nous reste comme liberté que la liberté intérieure de nos consciences, comme un rempart à cette folie de l’Histoire dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui où jamais les individus paradoxaux n'ont jamais semblé aussi soucieux de la préservation de leurs libertés tandis que, se croyant éternels, ils se précipitsent sur les masque pour s'automuseler. Ce monde devient fou.

21aou20 221C48
Coronavirus chez les SDF
David B. du Limousin

Réponse :
Merci, frère David, pour cette image amusante qui montre combien l'on confond aujourd'hui le covid-19 et la télévision qui n'arrête pas d'en parler comme si c'était la seule maladie qu'il faille craindre sur Terre.
On oublie qu'en 1920 à Paris, il y  exactement cent ans, il a fallu faire face à une épidémie de peste... Oui, de peste ! qu'on appela “la peste des chiffonniers”. Les chiffonniers collectaient des déchets pour les revendre à des entreprises de transformation, représentaient une population particulièrement pauvre de la capitale et furent les victimes de première ligne de la dernière épidémie de peste parisienne. La peste, je peux l'assurer, c'est autre chose que la covid-19 ! Eh bien, Paris est toujours là.et la France est, depuis lors, passée d'une population de 39 millions à une population de 65 millions.

21aou20 221C49 
Dearest brother Michel, this is just a Thank You note not a blog comment.
I would just like to say that every morning when we pray we feel so honoured that we have been guided to The Revelation of Ares it is such a boost for the day ahead of us, especially in these confusing times we are living in, we also feel honoured when you post our comments on your blog.
It is a historic moment for us to realise that in the future, generations of Ares Pilgrims will be reading your blog, I hope our little comments might be of some help to them.
Thank you so much for being there for us all dear prophet and thank you for answering The Creators call.
Where would we be without you?, your dedication is so inspiring.
Our Love is always with you, brother Michel.
Bye for now,
Peter and Rosie Laszlo, Australia

Réponse :
My beloved Peter and Rosie, I am very grateful to you both, because without you Australia would have never got God's Call from Arès, France. You have missionized that huge country with pathetic means, so you can take some credit for that. Let me give you a big hug and cuddle you for that. Congrats! Keep on preaching and announcing God's Call for penitence.

23aou20 221C50 
Je ne sais pas frère Michel si vous ne vous êtes pas trompé dans la réponse métaphysique que vous faites à Roseline (réponse 221C34).Mais comme aucune sœur et aucun frère ne vous l'a signalé c'est peut-être moi qui comprends à l'envers.
Vous écrivez: "La volonté humaine n'a dans ce processus qu'une part mineure,car entre en jeu des forces métaphysiques considérables;raison pour laquelle on peut s'engager dans le mal volontairement..." n'est-ce pas plutôt involontairement qu'il faudrait dire?
Votre absence de réponse suffira à me faire comprendre que j'ai dit une bêtise.
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Je ne me suis pas trompé. L'adverbe "volontairement" est nécessaire, car l'homme n'est jamais exclus du processus de démarrage du mal. Le phrase complète de ma réponse à Roseline est : "La volonté humaine n'a dans ce processus qu'une part mineure, car entrent en jeu des forces métaphysiques considérables ; raison pour laquelle on peut s'engager dans le mal volontairement mais ensuite le mal s'étend selon ces forces quasi irrésistiblemnt et lui résister est une très difficile affaire." Cela signifie que la part de la volonté humaine est mineure, voire minuscule, mais elle est inévitablement volontaire. Ce mal initial dure peu, est dérisoire, puis l'homme réfléchit, se ravise et cesse de faire mal, mais il a enclenché quelque chose de terible : Le mal se poursuit tout seul. Cette prolongation ou poursuite ou continuation du mal par lui-même est un effet métaphysique du démarrage, volontaire mais mineur et bref dans sa phase dans sa cause initiale, et malheureusement il devient majeur, énorme, interminable dans sa phase involontaire. La source de l’Amazone dans les Andes péruviennes est un ruisseau dans la région d'Arequipa  à 160 km à l'ouest du lac Titicaca, mais quelle conséquence : grande largeur et débit énorme dans son delta !
La Bible, qui n'est qu'un récit grossier, ne fait pas d'analyse métaphysique du processus petite cause volontaire--->conséquences énormes automatiques, mais elle montre à qui sait réfléchir que d'une cause très mineure (Ève mangeant la pomme), les conséquences se répandent très vite dans le monde et par une sorte de monstrueuse cybernétique machinale deviennent énormes, elles seront très difficiles à arrêter ; de là l'apparition et l'activité des prophètes.
Le mal est en moi, homme, parce que j'en suis capable, même si je m'égare ne serait-ce que vingt secondes en mentant par exemple, les conséquences de mon mensonge volontaire très bref peuvent être considérables. C'est un des dilemmes être-étant. Pensons par exemple aux bourreaux du camp d'Auschwitz : Croyez-vous que ces hommes avaient une notion du mal qu'ils faisaient ? Non. Ils étaient devenus des automates du mal.
Pardonnez-moi. Je n'ai pas assez expliqué ça dans ma réponse à Roseline, mais ceci n'est qu'un blog...

28aou20 221C51
Frère Michel,
Merci pour cette entrée et vos réponses,
Je vous sens léger, léger, léger (Rév d'Arès xxxix/10) et votre Vent (ii/5) me donne une sensation de liberté. Mikal vole (xLiv/12), vous tournez (xLiv/11) autour des idées figées du monde, vous vous mouvez libre, de-ci de-là, de haut (xLv/15) vous voyez les cases, les rigidités du monde, vous vous riez du vertige (33/5), vous nous entraînez à travers les murs, les cloisons, les cases, les barrières, léger comme l'air (xxxvii/7-8).
Je réfléchis à l'organon qu'il nous faudrait trouver, que vous traitez dans vos réponses 221C30, 221C31 et 221C32, pour que l'homme se dise au fond de lui : "Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr !" Mais oui il y a un lien coulant de source entre mon animalité pensente et ma divinité, entre le matériel et le spirituel et la société qui en découle, qui forme un Tout
Va pour que je me spiritualise !
Sur les trois aspects de la métaphysique et leurs dérivés qu'on retrouve dans La Révélation d'Arès, dont vous parlez dans vos réponses, je commence une réflexion pour l'instant sur l'aspect de l'amour.
Nous savons  que le problème que nous avons notamment, c'est que, quand on parle d'amour, il n'est pas compris par le quidam, dans le sens d'une puissance créatrice capable de changer l'individu et la société, mais il est compris comme un sentiment, soit romantique, soit à l'eau de rose fait pour les naïfs.
Un seul mot, des sens différents. On est en butte au langage de pécheur, dont vous parlez souvent, Et ce n'est pas une mince affaire de trouver une expression évocatrice qui ferait tilt au tréfonds de l'homme.
Comme piste, en compléments de vos idées sur le thème de l'amour dans vos réponses, j'ai pensé partager quelques citations de Martin Luther King, qui, il me semble, a commencé quelque chose, comme il a pu,  pour essayer de faire comprendre que l'amour est l’outil par excellence du changement du monde.
Peut-être y aura t-il une idée qui s'en dégage que nous pouvons utiliser dans cette recherche d'un organon basé sur le thème de l'amour.
Voici des citations trouvées sur internet :
"En dernière analyse, l’amour n’est pas cet élément sentimental dont nous parlons, cette simple émotion. L’amour est une bonne volonté créatrice, compréhensive à l’égard de tous. Il est le refus de dominer quiconque. Parvenu au niveau de l’amour, de sa beauté et de son pouvoir, vous ne chercherez plus qu’à combattre les mauvais systèmes. Quant aux individus, qui peut-être sont  pris dans un tel système, vous les aimez, tout en cherchant à vaincre ce système."
"Agapé ne désigne pas un amour faible et passif. C’est l’amour en action […], l’amour qui cherche à maintenir et à créer la communauté. C’est l’insistance sur la communauté même quand quelqu’un cherche à la casser […] c’est la volonté de pardonner, non pas sept mais soixante-dix fois sept pour restaurer la communauté."
"L’amour est la puissance la plus durable du monde. Cette force créatrice, si admirablement exemplaire dans la vie de notre Christ, est l’instrument le plus puissant qui se puisse trouver dans la recherche par l’humanité de la paix et de la sécurité."
"La violence ne donne que des victoires passagères ; en créant beaucoup plus de problèmes sociaux qu’elle n’en résout, la violence n’apporte jamais de paix durable. En dépit du fait que la loi de la vengeance ne résout aucun problème social, les hommes continuent à se plier à ses impératifs désastreux. L’histoire est encombrée des ruines des nations et des individus qui ont suivi ce chemin illusoire.Rendre haine pour haine multiplie la haine, ajoutant une obscurité plus profonde encore à une nuit déjà privée d’étoiles."
"La réaction en chaîne du mal — la haine enfantant la haine, les guerres produisant d’autres guerres — doit être brisée, ou nous serons plongés dans les sombres abîmes de l’anéantissement."
"Nous devons aimer nos ennemis pour une autre raison : la haine blesse l’âme et déforme la personnalité. La haine est tout aussi néfaste à la personne qui hait. Comme un cancer caché, la haine corrode la personnalité et en abolit l’unité vitale. Par sa nature même, la haine ruine et détruit ; par sa nature même l’amour crée et construit."
"Ces attitudes obscures et démoniaques ne disparaîtront que si les hommes sont possédés par la loi invisible et intérieure qui grave en leur cœur la conviction que tous les hommes sont frères et que l’amour est pour l’humanité l’arme la plus puissante de transformation personnelle et sociale."
Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Mon frère Xavier, ce n'est pas "Martin Luther King qui a commencé quelque chose, comme il a pu,  pour essayer de faire comprendre que l'amour est l’outil par excellence du changement du monde." C'est par excellence Jésus de Nazareth, chargé par le Père de restaurer dynamiquement une vérité très ancienne qu'on trouve déjà dans Lévititique 19/18 : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je ne me souviens plus lequel de Moses Mendelssohn ou de Hartwig Wessely (tous deux juifs des Lumières au 18ème siècle) a traduit avec plus de justesse ce verset par : "Et tu aimeras ton prochain, car il est comme toi", ajoutant, je crois, ce commentaire insistant : "il est égal et semblable à toi, car lui aussi a été créé à l’image de Dieu ; il est un homme comme toi."
Merci, mon frère Xavier, pour ce commentaire axé sur l'amour et pour les citations de commentaires que vous avez trouvés sur l'Internet. Vous savez, l'amour est une de ces choses pour le traitement desquelles le langage humain est des plus insuffisants ou incapables. L'amour, particulièrement l'amour du prochain, appelle, pour en parler, le mode de l'apophase, c.-à-d. le silence sur l'amour ressenti directement, parce que l'amour évangélique n'est pas plus explicable que l'est Dieu, parce que le sujet de ce discours est intraduisible en mots, voire en pensée. Autrement dit (c'est ma définition personnelle), on comprend mieux ce qu'est l'amour par ce qu'on n'en dit pas que parce qu'on en dit. Peut-être l'amour du prochain est-il mieux ressenti par l'absence du prochain que par sa présence parce qu'il est plus facile de parler de ce qui reste après de départ de l'aimé que de dire ce qui est quand il est là. Il y a peut-être aussi, toujours dans le registre de l'apophase, plus de Vrai dans ce qu'on peut dire de la souffrance du prochain quand on sait qu'il souffre que dans la joie d'être avec lui, parce que cette joie devrait être ressentie comme le prochain se ressent lui-même, mais comment y parvenir ? En mots c'est impossible. C'est du domaine du vécu, uniquement. À l'extrême, si le prochain hallucine, je devrais moi aussi halluciner, mais dans ce monde rationnel c'est impossible ; la raison est un blocage devant l'amour. La plupart du temps devant la souffrance, la peine, le chagrin de l'autre on reste sec, étanche, on ne fait que prononcer des paroles de compassion sorties du registre des convenances plus que sorties du cœur. À moins... oui, à moins que je le vois comme une Mère voit son Enfant... Si le prochain est dans la malheur, son malheur a lieu sans moi ; seule une Mère peut partager un malheur. Il faut que je devienne une Mère pour mon prochain, sinon je ne suis rien pour lui , je ne peux pas être consolation.

28aou20 221C52
"L'humanité est dans une situation crépusculaire, la nuit est proche, et nous sommes envoyés réveiller le soleil, la Lumière," dites-vous (221C22). Le masquage général obligatoire pour conjurer un danger quasi-inexistant (la médiatisation de la covid-19 actuelle est en décalage total avec la réalité épidémiologique observée) à l’aide d’un outil peu adapté pour des gens sains, le masque, en France mais aussi ailleurs dans le monde, traduit la mauvaise farce que l’homme se joue sans le savoir, pour s’être animalisé à l’extrême. Ce phénomène, plus visible que le nez au milieu du visage, le masque cachant de fait ce dernier, me semble assez symbolique de l’entrée de l’humanité dans une nuit noire plus profonde. Derrière le bout de tissu standardisé disparaissent les visages, s’efface l’individualité au profit d’une conformité de troupeau, un début d’uniforme des mille armées contre le Fer, qui reflète la morne uniformité rigide des esprits, bornés par l’horizon de leur seule chair, devenue en soi plus précieuse que "la douceur de vivre". Au-delà de la raison sanitaire qui ne tient pas debout, comment ne pas voir dans le masque une raison politique, la muselière qu’on met sur le museau des chiens pour qu’ils ne mordent pas ? Comment ne pas penser à ce verset : (ils at)tellent (le peuple comme) les chiens (Rév d'Arès xxxii/14) ? Dont le sens est bien plus profond et structurel que l’épisode actuel bien entendu. Le mot mordeur (xvii/7) ne prend-il pas aussi une actualité plus évidente quand on voit le nombre de policiers, agents de sécurité, délateurs, bureaucrates, petits chefs, employés… qui veillent à ce que votre masque soit bien positionné, venant mordre sans cesse les opposants, récalcitrants, révoltés, négligents, aventuriers, rêveurs et autres spirituels qui s’ignorent, pour les faire rentrer dans le rang de l’uniformité, les obliger à rejoindre la nuit noire, comme les chiens de berger regroupe le troupeau en mordant les pattes des moutons égarés ?
Ces déviants-là, qui manifestent un sursaut de la vie, même instinctif, sont aussi mieux visibles aujourd’hui, tandis que la masse, trompée par les prêtres médiatiques accepte son sort comme une fatalité ou pire, comme une nécessité de plomb. Nous, pèlerins, devons comprendre que notre mission sera désormais moins dans nos formules toutes faites, quoique sans cesse remise sur l’écheveau, que dans la sensibilité extrême à la manifestation du moindre indice de Vie. De mon expérience sur les réseaux sociaux, il me semble qu’une nouvelle race émerge des profondeurs, regroupant quantité de personnes très différentes, de tous milieux, de droite ou de gauche, ils s’en fichent, de toute religion, scandalisés, frères des steppes, des synagogues ou des soumis de Dieu, pas forcément sensibles au spirituel tel que nous, pèlerins, le formulons actuellement, mais lucides sur les manœuvres des gouvernants pour cette épidémie, lucides sur le piétinement et le mutisme de leurs engagements, et surtout souvent, par-là, sensibles à une qualité de la vie humaine qui trouve son sens dans la relation, dans ce qu’elle a de joyeux, fécond, festif, créatif et pacifique, autrement dit sensibles à l’amour du prochain. Certains même ne se nomment-ils pas "éveillés" par rapport à la masse endormie et docile ? Bref, ils développent sans trop en être conscients un tropisme vers le Bien à l’opposé de la chape de plomb que les "autorités" voudraient faire tomber sur l’activité humaine au nom d’un danger fictif, pour conserver leur trône par une mainmise terrorisante sur le troupeau.
La guerre au Mal est officieusement déclarée, les forces de Vie vont s’opposer à celles de la mort omniprésente avec plus de lucidité et d’intelligence, le péché va peu à peu apparaître en tant que déviation existentielle, écart à la Vie. Une ligne de front se dessine, floue mais bien plus vaste que celle que se représentait notre mission avec les rares épis mûrs rencontrés par hasard au détour des trottoirs. Nous devons en être les guerriers conscits (Rév d'Arès xxii/14). La nuit du péché n’est certes pas nouvelle, la Lumière ayant diminuée régulièrement depuis Adam, avec quelques sursauts d’intensité épisodiques durant l’histoire, jusqu’à nous. Il restait encore quelque chose de crépusculaire en ce début de XXIème siècle mais j’ai bien peur, comme vous l’annoncez, que nous ne pénétrions dans une obscurité plus épaisse. Mais les forces de Vie sont plus conscientes aussi avec l’expérience accumulée. Et les pénitents-moissonneurs conscients que sont les P(p)èlerins d’Arès, dotés de la Parole et de l’enseignement du prophète, doivent s’illuminer comme des étoiles dans cette nuit de l’âme qui vient. Notre moisson doit sortir de sa relative indolence, car les choses vont se corser. La multitude va s’effrayer davantage et les pouvoirs s’en serviront pour maintenir leur emprise sur elle, mais, en même temps, ils seront de plus en plus perdus eux-mêmes et leurs erreurs deviendront criantes par leurs conséquences catastrophiques.
Et, sous la poussée de la Vie, les échappées du troupeau deviendront tous les jours plus nombreuses. Nous devons donc devenir extrêmement sensibles à tous ceux qui sortent des "sentiers battus" parce qu’ils vont chercher inéluctablement de nouvelles voies pour donner sens à leur existence. Et nous, sur nos sentiers chevriers vers les Hauteurs, nous devons leur faire signe, leur donner envie, les faire venir à nous d’eux-mêmes. N’est-ce pas parmi ceux-là qu’on trouvera le plus d’épis mûrs si, par notre façon d’être, de penser, de vivre, nous impactons en eux "la blessure d’amour" (221C22) ?
Notre pensée est puissante, nous devons en avoir conscience et l’assumer, "parce qu'elle devient mère de la recréation de la Terre" (221C24). Notre bras également parce qu’il est celui du prophète (Rév d'Arès xLii /17) et par conséquent Celui de Dieu, Qui entre dans la gorge du frère, qui pousse le Fer dans la main (du frère), le Fer (qui) est dur (xLix/02). Il s’agit bien d’une guerre. Oui, je le sens déjà, nous allons développer une grande force d’attraction pour regrouper "la race des bons, des aimants" (221C22) et lui permettre de se redévelopper, si toutefois nous évitons de tomber dans un fondamentalisme réducteur, issu d’une certaine culture arésienne inévitablement développée pendant le temps des catacombes. C’est, à mon avis par là que se situe notre "organon" (221C32).
Au fond, je re-découvre le projet "Sentiers" (voir le magazine "Le Pèlerin d’Arès" n°30, juin 1985) du prophète, projet de "mission civile" très anticipé par la prospective prophétique, qui a travaillé longtemps ma conscience et dont je vois poindre aujourd’hui la possibilité d’accomplissement sans encore trop savoir comment m’y prendre pour le démarrer. Je rappelle pour ceux qui l’ignorent qu’à travers une association "Sentiers", ce projet se donnait un but quadruple :
" — L’anti-culture, l’anti-discours, que Dieu oppose au monde. Dans ce cadre : recherche et application d’un plan d’action pour changer le monde, notamment par la déculturation et la déstructuration religieuses, idéologiques, sociales.
— charte d’alliance avec les non-pèlerins d’Arès poursuivant le même but.
— stimulation des P(p)èlerins d’Arès dans la mission civile, qu’ils n’ont (toujours) pas commencée
— enfin, par le retour des choses, donner à nos missionnaires spirituels une vue plus complète du Plan de Dieu, un langage plus réaliste, plus nouveau (déjà !)"
Claude M. d'Île de Fance

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire particulièrement bien rédigé, clair, que beaucoup devraient comprendre. Ah ! vous vous remémorez le projet d'association "Sentiers" qui, en son temps, n'eut que très très peu d'adhérents. Je compris bien alors qu'il était trop tôt pour le mettre en place. Je suis maintenant un vieux bonhomme qui n'a plus ni le temps ni la vigueur de construire ces entreprises prophétiques, mais d'autres les construiront. Je poursuis mon travail pour en approfondir et consolider les fondations.
Que pensé-je de l'avenir ? Comme Maigret, je n'en pense rien ; je ne fais que chercher. Je ne connais de sûr et d'invariable que la base : le Bien, la pénitence, l'amour, le Sermon sur la Montagne. L'avenir peut formellement prendre des formes et des orientations très variées. Je vois l'avenir existentiellement, pas essentiellement. La réflexion m'est certes possible et je ne m'en prive pas, mais elle prise dans l'entrelacement et les complications des projets possibles. La Révélation d'Arès, pleine de Sagesse, se garde bien de fixer une ligne précise de mission et de société ; nul ne peut prétendre bien penser celles-ci, puisque s'ouvrent devant nous des possibilités innombrables dans un monde d'une grande complexité, parce que nous sommes images et ressemblances du Créateur et la Terre que nous allons bâtir est comme l'Univers une cascade de possibilités, qui coule, coule, coule... J'ai beau cogiter sur l'avenir du monde changé je ne peux pas pour le moment en attraper le concept autrement que par des flashes, des fulgurances cérébrales, des jets qui me traversent l'esprit. Je sais que c'est seulement de cette manière que j'éviterai d'élever trop tôt un échafaudage qui sera trop imparfait, trop incomplet... Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), ne serait-ce que parce qu'il faudra beaucoup adapter aux circonstances, rester très souple, beaucoup et longuement réfléchir. Surtout ne pas se coincer dans des dogmes, des lois, etc ! Un proverbe chinois dit : "Le lieu le plus sombre est toujours sous la lampe." Il faut sans se presser bien ouvrir les yeux et bien promener le regard. Ma conscience n'est pas une tour rigide dans un paysage immobile où ne changent que les saisons ; ma conscience est un albatros qui vole très très loin.

28aou20 221C53
Seul le Sermon sur la Montagne vécu apportera une solution heureuse à ce que traverse l'humanité, en passant, comme vous y appelez, "à l'éclatement des grandes masses et la fédéralisation de petites unités souveraines gérées mais non politisées, comme les cantons suisses" (votre réponse à David D. qui appelle à "retrouver notre humanité dans sa beauté extraordinaire" sous la publication "La foi ne va pas sans amour" de sœur Annie L sur votre page facebook le 17 août 20) en empruntant les "sentiers"  de la transformation humaine et sociale imbriquée comme on peut le voir dans les expériences où cela se vit (par exemple, à Marinaleda en Espagne, qui est un village en autogestion où se pratique la démocratie participative).
Voici une vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=Nk1H7k73YuA
d'un expert financier qui évoque la catastrophe mondiale à venir ; il en appelle à passer à une véritable démocratie qu'il définit comme "un système non pas basé sur la cupidité, mais un système démocratique qui vise à surmonter les divisions de la société et où la considération pour les personnes âgées, les faibles et les malades... est une évidence… un système juste, social et humain…" Ce qui ne peut se réaliser qu'avec une vie spirituelle libre, évolutive et créatrice, d'hommes et de femmes pénitents qui suivent l'intelligence du cœur libre de préjugés et des peurs, l'amour tel un devoir de conscience, le pardon jusqu'à soixante-dix fois sept fois car nul n'est parfait, la paix en toutes circonstances et qu'ainsi, par la foi en l'homme par quoi commence la foi dans le Créateur, le monde change et se peuple d'âmes (l'image et ressemblance du Père de l'Univers (Genèse 1/26). Au bout des efforts, le bonheur planétaire s'installera et même l'éternité (Rév d'Arès 35/3).
Le contexte pourrait offrir l'occasion de passer à autre chose, car beaucoup de gens voient l'absurdité dans laquelle le "délire" de quelques uns nous plonge et ne désirent pas être conduits comme un "troupeau" à qui l'on "compte l'habillement, l'herbe et l'eau" pour qu'elles marchent sur leur talon (Rév d'Arès 30/14).  Vous nous donnez confiance : "Nous croyons que des circonstances surviendront qui provoqueront cet éclatement. La démocratie n'est idéalement applicable qu'en petites souverainetés." dites-vous.
Merci de nous guider "sans cesse" sur les sentiers vers le changement du monde en Bien.
En prière avec vous, je vous embrasse chaleureusement ainsi que sœur Christiane.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Mais oui, nos sentiers chevriers nous mènent aussi à un monde matériellement juste et intelligent en plus des Hauteurs spirituelles. Je pense au Cap (Afrique du Sud) où je suis allé, jeune, à bord de la "Jeanne d'Arc" et qui m'avait laissé coi au spectacle inattendu d'une grande ville au milieu de laquelle semble se dresser une montagne : la Montagne de la Table.
"Le contexte pourrait offrir l'occasion de passer à autre chose, car beaucoup de gens voient l'absurdité dans laquelle le "délire" de quelques uns nous plonge et ne désirent pas être conduits comme un "troupeau" à qui l'on "compte l'habillement, l'herbe et l'eau" pour qu'elles marchent sur leur talon (Rév d'Arès 30/14)." Comme c'est bien dit, ma sœur Danny, un rappel juste. Oui, les hommes n'ont peut-être jamais vécu à ce point dans l'absurdité. Voilà une épidémie qui ne fait pour ainsi dire pas de morts mais contre laquelle on nous contraint à une absurdité contre nature : porter un masque qui nous empêche (en tout cas, qui m'empêche moi) de respirer. La soif de dominer, de faire des lois, de punir les contrevenants, voire même de faire peur, amène notre gouvernement à nous précipiter dans la bêtise comme le joueur de flûte d'Hamelin, conte de Prosper Mérimée (est-il encore lu ?), précipite dans le fleuve pour qu'ils s'y noient une multitude de rats. Je me demande vraiment comment tout ça va finir.
Le régime moteur du Bien, contrairement à ce que beaucoup pensent, c'est la liberté, la roue libre, et cela le gouvernement, qui préfère le mal "nécessaire", doit tellement le sentir qu'il nous oblige à serrer les freins : fuitfuitfuitfuitfuit... à tout bloquer : nos vies, nos projets, nos déplacements, etc. Il agit comme s'il voulait que ses administrés se fassent mal à eux-mêmes, comprennent que le covid-19 c'est eux, ce n'est pas un virus, c'est aux les dociles citoyens... Porter le masque, c'est se battre la coulpe : "C'est ma faute, ma très grande faute !" C'est bien l'impression que j'ai. En tout cas, ça retarde les manifs prévues par la CGT, CFTC, FO et compagnie, ça tient au loin les Gilets Jaunes, mais bon ! tout ça va cesser un jour ou l'autre.
Exorciser les citoyens en occultant leurs faces d'un masque magique... Eh, eh, vieille affaire sacrée ! Même si le masque ne sert pas à grand chose à force que la transpiration le ramollisse, faire trembler les citoyens, ça ne leur fait pas de mal, ça leur dresse les cotelettes ! Les démons, surtout s'ils sont faux, se combattent par la loi. La loi est une pharmacopée, le Vidal de la loi s'appelle code et il a la même couleur : rouge.

28aou20 221C54
Montgne de Millau (Aveyron)Tous pris par des soucis, les escalades éprouvantes, les bras bleuis, griffés par les épines (Rév d'Arès 31/7) certes, mais ô combien enrichissantes, exaltante l'ascension vers la Lumière.
Votre entrée me renvois aux Veillées 7 et 24 (Rév d'Arès). Nos broussailles, certains herbes, d'autres arbustes, etc, de pénitence avec mesure, patience, réflexion, volonté, soufflons sur les cendres de notre cœur spirituel étouffé par le mal pour en faire jaillir l'image et ressemblance Créatrice (Genèse 1/26) ! [Il nous faut] créer notre âme.
Nous sommes tous soumis à des épreuves quelles qu'elles soient entre apôtres ou avec le monde, le système d'Adam qui se marche sur la tête. J'ai la foi et, quels que soient les soucis, jamais le Père/Mère de la Vie ne nous a abandonnés. Infime poussière de l'Univers qui tend à la transfiguration. Je suis heureux de mettre mes pas dans vos pas, bien aimé frère Michel : Mikal le sage, et de créer de forts liens évangélique avec tous. J'entends beaucoup : "Il faut nous aimer." Ça on le sait ; alors bien plus que des mots, je m'applique à  être  amour fraternel au-delà des mots en répandant la paix.
Pensées fraternelles.
Didier Br. d'Île de France

Photo. Millau,  la montagne qui de dressait face à mon immeuble  où jai vécu 12 ans de mon enfance, laquelle [montagne] a imprimé quelque chose en moi.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour l'image de la montagne qui se dressait face à votre logis à Millau. Il y a comme ça des images qui marquent l'enfance. Moi je suis né et j'ai passé mon enfance et une partie de ma jeunesse dans une banlieue de Paris, Suresnes, et je n'avais pas une montagne devant moi mais un mont, le Mont Valérien, et pendant l'occupation allemande, une garnison de troufions bavarois avait remplacé les troufions français, et quand le matin de bonne heure, je passai près du fort pour aller à Nanterre ou à Rueil-Malmaison j'entendais les salves des pelotons d'exécution qui, dans les fossés, tuaient des résistants, des communistes, des gens de toutes sortes qui ne plaisaient pas à l'Occupant. Pour vous la montagne de Millau est un souvenir joyeux, pour moi le Mont Valérien est un souvenir sinistre.
Mais ce sont des souvenirs qui ont marqué nos vies. Je m'en souviens comme si c'était hier et c'est comme ça que je réalise qu'une vie humaine, c'est court, très court. Je me tourne vers le Père et je lui dis : "Pourquoi cette vie brève de quelques décennies dans l'enveloppe de chair ?" La vie, vue dans la mémoire d'un vieil homme, c'est une suite de retentissements, de choses frappantes, rapides, peu nombreuses en fait, et quand je repense à Jésus en 1974, quand même apparu sous mes yeux trente-neuf ou quarante fois, je n'ai plus qu'un seule image de lui comme s'il n'était venu qu'une fois. Oui, la vie est brève.
Quand je pense à ma vie, singulière vie, de plus coupée en deux : la vie avant et la vie après Jésus, avant et après 1974, j'ai l'impression de ne rien avoir fait après 1974. Peut-être parce que c'est une vie accomplie au sens de 35/6... Mon existence n'en paraît que plus courte. J'ai 91 ans et quand je divise 2.000 ans par 91 ans, j'obtiens 22. Ainsi Jésus ne vécut qu'il y a 22 vies comme la mienne... Mais c'était hier ! C'était quoi ? Le proscenium de ma conscience... Bientôt, si j'ai réussi à me créer une âme, je m'envolerai vers les étoiles.

29aou20 221C55 
Très cher frère Michel,
Tout d'abord merci pour cette belle entrée sur les sentiers chevriers et pour la réponse que vous me faites au commentaire 221C45 qui m'a touché.
Je suis en chemin sur les sentiers et j'ai le sentiment d'avoir, pendant ce pèlerinage de cœur 2021, franchi une étape dans mon ascension, mais le chemin est encore long. Heureusement que vous êtes là pour nous éclairer sur les embûches dans lesquelles nous pourrions si facilement tomber.
Si "j'étudie" votre blog comme vous dites, c'est justement parce que j'y trouve les moyens de mieux gravir le sentier et d'éviter les cailloux qui pourraient me faire chuter et aussi pour y puiser des conseils pour la mission. Ce qui me frappe le plus chez vous, frère Michel, c'est vos très grandes humilité et honnêteté. Car quand on gravit un obstacle sur le chemin on pourrait vite s'illuminer (ou avoir comme on dit familièrement la grosse tête).
En tout cas, cela a été mon cas par le passé où j'ai vécu quelques expériences mystiques qui m'ont conduit à des impasses. Aujourd'hui je suis prudent.
Dans les sentiers chevriers, il y a des voies sans issues, des sommets isolés sur lesquels on se retrouve seul comme ces moines au sommet des Météores en Grèce. J'ai constaté que c'est toujours notre orgueil qui nous y mène, aussi je comprends mieux votre souci d'humilité.  Vous gardez toujours votre amour même aux frères qui vous crachent à la figure — qui ont le pus ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8) — qui ne vous écoutent pas, qui sont persuadés que vous vous trompez.
Peut-être pensez-vous qu'ils sont partis sur un de ces pitons rocheux, mais vous gardez l'espoir qu'ils redescendront un jour comme le Père attend toujours patiemment le retour de l'enfant prodigue.
Le Créateur ne dit-Il pas dans La Révélation d'Arès :
Michel,  dans tes côtes , J'ouvre une baie, le frère y pâle son île un lieu sûr (xLii/1-2) ;
La Mer entre dans ta vessie (xxi/12) ;
Voilà (que) ta tête, ta peau (sont) la Maison ! (xvii/14) ;
Ta pante coûte plus que les musées (xxvi/23).

Alors, à mon humble avis, il est bon d'avoir la sagesse d'écouter vos conseils, car vous êtes une mine inestimable à creuser pour nous aider à retrouver la Vie.
Je sais que vous n'aimez pas les compliments, moi non plus d'ailleurs, car nous sommes si peu de chose sans notre Père trop aimant à qui nous devons tout et qui nous tend la Main.
Denis K. de Brtetagne-Sud

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, mon frère Denis.
Comment n'aurais-je pas "humilité et honnêteté" vis à vis de mes frères qui, dites-vous, me "crachent à la figure", car, d'une part, je ne crois pas qu'il "me crachent à la figure"; ils changent d'idées et manifestent les leurs avec vivacité. D'autre part, je ne crois pas qu'ils le fassent par malice ; ils me semblent convaincus de ce qu'ils me disent, autrement dit, ils sont sincères. La sincérité, je crois, mérite toujours des égards.
Et puis nous vivons, dans cette première génération, un temps de tous les désordres. Il n'est pas facile de réaliser d'un bloc et définitivement le sens de ce que me dirent Jésus puis le Père en 1974-1977. Nous sommes des êtres faibles. Dans le chahut des idées qui passent, idées de surcroît aiguillonnées tantôt par un peu d'alcool et/ou de drogue, tantôt par des événements perturbateurs de la vie, tantôt par des nerfs fragiles, tantôt par une dépression, tantôt par d'autres excitateurs, le bruit, qui peut être tonitruant dans la tête, troubler la vie du moment est fait de tous les événements du long frimas psychique dont nous sortons tous.
On voudrait, au milieu des tribulations de l'existence, voir éclore comme une belle fleur un temps de lumière, de bonheur, de grâce, de vérité élégante et on ne trouve que d'autres problèmes, car la pénitence est toujours un problème. Jésus en 1974 ou le Père en 1977 ne viennent pas à Arès pour dire : J'étends sur vous Ma Main ou Je meurs sur la Croix pour que tout le mal disparaisse de vous, pour que vous trouviez sans effort la paix et le bonheur. Ils viennent seulement pour dire : Le mal est sorti d'Adam qui a beaucoup travaillé pour installer le malheur, la discorde, la douleur, la maladie, la mort sur terre (Rév d'Arès 2/1-5), et vous pouvez en sortir, mais il vous faut beaucoup travailler à l'inverse pour réinstaller le Bien ; ce travail s'appelle la pénitence. Au bout du compte, si nous persistons dans notre pénitence, oui, le Bien reviendra, mais il est beaucoup trop tôt pour que cela se fasse de façon égale, calme, heureuse. Tout n'est encore pour beaucoup de monde que bousculade, indécision, supposition. On part sur la conviction qu'on a trouvé le bon sentier, et puis on est souvent bien trop fragile pour ne pas changer d'avis en cours de route ; le désespoir peut se manifester en agressivité. Mais quiconque a changé d'avis peut revenir à une autre option... Voilà pourquoi, puisque le Père les aime, il nous faut aimer tous ceux qui peinent à monter la pente avec nous.
La Révélation d'Arès
a cela d'extraordinaire qu'elle ouvre de larges portes devant l'homme pour qu'il y fasse passer ses propres idées. Car l'homme est co-créateur, je ne cesse de le rappeler, puisqu'il est image et ressemblance de la Vie. Ces idées peuvent être agitées, torturées et tortionnaires ; il faut alors avoir la patience de voir revenir un état plus calme. La patience engendre l'amour... Je fais avec, comme on dit. J'accepte mes frères, mêmes devenus hostiles, je les accepte. Lutter contre l'esprit humain perturbé ne sert pas à grand chose et même on voit bien que ça ne fait qu'empirer la situation.

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Sentier corseC’est en 1981 que nous choisîmes avec mon époux Roger, accompagnés de deux amis, de préparer et de gravir le fameux GR20 de cette belle Île 🌴 de Corse.
Nous nous sommes préparés pendant des mois en prenant chaque jour, après notre travail, le sentier de la montagne ⛰ de Charance qui culmine à 2.000 mètres au dessus de Gap.
Nous avions calculé nos rations alimentaires, afin de ne pas trop charger nos sacs à dos. Puis nous avions prévues des tentes légères. En 1981, nous pouvions alors bivouaquer là où nous voulions près du sentier Corse, nous n’étions pas contraint comme aujourd’hui à dormir près des refuges.
Et nous sommes partis en Juin 81 faire ce fameux GR 20. Nous sommes partis du Mont Chinto et pendant une quinzaine de jours nous avons emprunté et descendu la Corse par les sentiers chevriers du GR 20 de Corse, très escarpés, franchement difficiles, mais magnifiques, bordés de sources et de bosquets fruitiers (Rév d’Arès 7/2) jusqu’à Vizzavone, jusqu’aux Aiguilles de Bavella, jusqu’à Bonifacio, nous avons descendu ce GR 20 de Corse qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Cette Île 🌴 avec des paysages magnifiques, avec des rencontres très conviviales de bergers de la montagne Corse qui nous permettaient de déguster leurs bons fromages de chèvres, nous a permis de nous libérer, d’avoir l’esprit libre, de vivre un bonheur partagé, de nous entraider parce que la difficulté du parcours nous décourageait parfois, mais nous avons pu surmonter nos difficultés et connaître le bonheur de vivre cette traversée de la Corse .
Ces sentiers chevriers (Rév d’Arès 20/4, 25/5, 38/6) sont les voies de la foi créatrice et évolutive, voies difficiles mais qui élèvent l’homme et la femme vers le Ciel comme les sentiers cette montagne ⛰ Corse.
Ce sont des voies très dures qu’il faudra emprunter pour changer le monde [Rév d'Arès 28/7] 🌎
Nous y parviendrons au fil des générations à venir, nous nous soutiendrons pour y parvenir à ce nouvel Éden 🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Quelle belle image de chèvre sauvage sur un sentier de montagne !
A
insi, avec Roger votre époux, vous avez parcouru d'un bout à l'autre le fameux GR20. Pour les lecteurs du blog, qui ne savent pas ce que c'est, j'explique que c'est le Sentier de Grande Randonnée n° 20 qui traverse la Corse du Nord au Sud en passant par la  montagnes au centre du Parc naturel régional de Corse. Le GR 20 est un parcours de montagne très difficile, cependant praticable par des personnes non alpinistes. Oui, je suis d'accord avec vous ; c'est une belle image du difficile parcours de la pénitence au cours de la vie.
Votre commentaire me rappelle un livre que j'avais acheté à Londres en 1998 ou 1999 quand j'y avais rendu visite à nos sœur et frère Nathalie et Bruno D. : "A Walk in the Woods" de Bill Bryson, qui avait parcouru les 2.100 milles (x 1,61 = 3.381 kilomètres) du fameux sentier des Appalaches aux USA. Un livre qui m'avait plu, toujours intéressant, par endroits pathétique, parfois très amusant — Manuel du randonneur des Appalaches : "Quand vous rencontrez un ours, c'est très simple : Si c'est un grizzly, montez à un arbre, parce que le grizzly ne grimpe pas aux arbres, mais si c'est un ours noir, ne montez pas à un arbre (il grimpe très bien), mais couchez-vous, faites le mort et laissez-le vous renifler."
Heureusement, il n'y a pas d'ours en Corse.

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Voix Romaines en BretagneBonjour Frère Michel,

Voici une photo de sentier.

[Un sentier breton].

Cordialement,

Dawnel D. de Bretagne-Ouest



Sentier Breton

Réponse :
Merci, ma sœur Dawnel, pour ce très beau sentier breton, qui me semble bien être plutôt une ancienne voie romaine. Pour cette raison j'ai affiché une petite carte de Bretagne-Ouest où l'on voit des viæ publicæ, des viæ vicinales et quelques viæ privatæ des lointains temps gallo-romains. Mais cette voie romaine est redevenue un sentier sur lequel des chèvres circuleraient facilement, mais où des hommes modernes auraient du mal à marcher, car ces pierres qui autrefois étaient plates et formaient une sorte de pavage entretenu par des cantoniers, sont aujourd'hui redevenues, perdues dans la forêt, des rochers disjoints qui ne sont plus que trous et bosses. Oui, c'est tout à fait l'image des sentiers chevriers par endroits quasi impraticables, dont parle La Révélation d'Arès, l'image d'une pénitence qui est certes une peine, mais une joie pour les hommes pieux, pas plus lourde que le souci de l'usurier, plus légère que le joug du riche et du puissant (28/25).
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Signature.

Réponse :
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