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30 juin 2020 (220) du mythe au Vrai |
La Révélation d'Arès est le
moins mythique de tous les textes dits "révélés". ____________________________________
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30jun20 220C1 Ô que c'est bien ce que vous faites ! J'ai des larmes aux yeux témoignant de ma gratitude en lisant cet enseignement, en ce moment des douze fois sept jours c'est le Ciel [Rév d'Arès xLviii/7-10]. Que c'est bien à propos par rapport à certains événements récents, auxquels il me semble très très bien répondre. Vous nous guidez à curer nos puits. Vous nous aidez à voir dans la brume, les nuages, mais aussi les fumées ou fumisteries qu'on rencontre sur la montagne, sur le chemin d'ascension, c.-à-d. en nous-mêmes. Vous nous aidez à mesurer l'épaisseur de la nuit dans laquelle nous, en tant que particules de l'humanité, sommes enfoncés et, par là,à encore plus clairement identifier l'essentiel, ainsi que les limites de perception actuelles de nous débutants du long chemin, permettant de nous délester de poids encombrants et inutiles. Ça me fait penser à la colonne de fumée le jour et de feu la nuit [Exode 13/21] qui nous guide, et au bon conseil du prophète éternel, c.-à-d. l'esprit directeur que véhicule tout prophète, cet enseignement harmonieux qu'il exprime et enseigne selon les mondes de leurs temps respectifs qui les entourent, en aidant l'humanité d'aller toujours plus loin vers la simplicité et le bonheur du Centre de Tout. Merci du fond du cœur. Peer J. d'Allemagne du Nord |
Réponse : Je suis profondément touché par ce que vous me dites ici, frère Peer. Merci du fond du cœur pour ce commentaire. Je m'efforce, avant que mon cœur s'arrête et que mes mains ne puissent plus courir sur le clavier, de sortir mes frères et sœurs des habitudes de se voir par rapport aux Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4), dont ces trois mots mêmes ne peuvent exprimer la transcendance, l'existence éthéréenne. Ils se diluent dans l'espace infini où le marteau des mots humains ne peut plus écraser la Vérité, ils sont fondus dans la Vie (24/3-5), Qui n'a pas besoin de s'exprimer dans l'éon et qui n'use de la langue des cancrelats, la nôtre donc, que par Amour. Comment la Vie peut-elle Aimer les gros cancrelats que nous sommes quand nous exécrons les petits cancrelats à six pattes qui courent dans nos cuisines ? En Inde les Jaïns, du moins certains, ont une petite brosse pour écarter d'eux sans leur faire de mal les insectes gênants, par respect. C'est un sauvetage matériel, pas un sauvetage de fond. Pour moi ce que fait la brosse du Jaïn est symboliquement beau, mais n'est pas métaphysiquement significatif. Quand un moustique se pose sur moi je l'écrase ; j'efface ce qui bouge, agit, bruisse, pique sur l'instant ; c'est comme moi mourant un jour ou l'autre, effacé, cessant de penser, d'écrire, de parler, de pisser, de déféquer, mais mon œuvre se perpétuera sur terre et mon âme, si ma pénitence l'a créée, partira dans les étoiles. En écrasant un moustique je ne tue pas la vie au sens absolu ; elle était avant et elle sera après. La vie est fille de la Vie dans la continuité. Si un moustique se pose sur moi je l'écrase donc sans remords, sachant qu'un moustique biologiquement parlant vit de toute façon très brièvement et que par mon geste je ne tue pas la gente moustique, perpétuelle. Tout vivant meurt tôt ou tard après une vie toujours brève — Que sont quelques décennies, sinon quelques minutes ou quelques heures sur l'échelle cosmique ? — Sauver une vie matériellement parlant ne résout pas l'abyssal problème de la mort toujours irrésolu : Pourquoi des êtres complexes mais brefs se succèdent-ils sur une ligne de vie sans fin, de surcroît liée à la Vie infinie ? Est-ce une maladie de la vie rebelle à sa Mère la Vie ? Je n'ai pas de réponse à cela. La technologie a beaucoup évolué depuis l'âge de pierre, parce que la technologie n'est guère que physique, chimie et mathématique et change vite, mais l'homme, lui, n'a pas fondamentalement changé (Rév d'Arès 30/11) depuis Parménide. Les Juifs et les Romains tuent Jésus de Nazareth, mais que tuent-ils ? Un tas d'os et de chair parcourus de sang ; rien de plus. Jésus vit toujours ; à preuve l'Évangile bimillénaire et la visite que m'a rendue Jésus en 1974. La Vie qui invisiblement palpite derrière chaque mot des Évangiles est immortelle. De même, le Vrai passera, la Vérité ne disparaîtra jamais. |
01jul20 220C2 Je vous salue, bien-aimé frère Michel. La dernière phrase de votre réponse au premier commentaire m'évoque ce proverbe afghan : ''Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n'empêcheront pas la venue du printemps.'' Maxime W. de Paris, Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Maxime, pour ce commentaire et pour la belle image. Un proverbe français : "Une hirondelle ne fait pas le printemps" est le corollaire du proverbe afghan que vous citez. Certains disent que ce proverbe français signifie que d’un seul élément, on ne peut tirer de conclusions certaines, mais je ne suis pas d'accord avec cette explication. Mon opinion est que le proverbe français a la même signification que le proverbe afghan, à savoir que le printemps arrive toujours en son temps avec ou sans hirondelle. Nous pouvons dire, par analogie, que la Parole du Père est là, par exemple sous la forme de La Révélation d'Arès, même s'ils tuent son ou ses prophètes. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés... (Matthieu 23/27, Luc 13/34). Mais, même attaqués, déniés, voire tués, les prophètes n'empêchent pas la Parole de Dieu d'être. Reste que la Parole sans prophète n'est pas appliquée, reste lettre morte, et qu'il faut au Père revenir et revenir, comme le printemps revient et revient, car le Père ou le printemps ne cessera de revenir que le Jour où, la Parole étant enfin accomplie, la Terre cessera de tourner — il n'y aura plus ni jour ni nuit (Rév d'Arès 31/8). |
01jul20 220C3 Claudine F. de Catalogne Française |
Réponse : Bravo, bravo, ma sœur Claudine et mon frère Dominique ! J'aime énormément cette affiche. Elle reprend le thème de mission qui fut le mien lors du premier "L'Œil S'ouvre" à Paris en 1988. Ce thème a été supprimé l'année suivante, 1989, par la mission de Paris qui, cette année-là, a voulu assumer la rédaction et la confection des tracts et des affiches de "L'Œil S'Ouvre". J'ignore lequel ou lesquels de mes frères et sœurs de Paris en 1989 a voulu ou ont voulu supprimer cet argument fondamental : Le christianisme n'existe pas, c'est pourquoi La Révélation d'Arès existe. Je l'ai beaucoup regretté, mais au nom de la souveraineté des assemblées (Rév d'Arès 8/1), je n'ai pas voulu me mêler de la décision de mes frères et sœurs parisiens de taire ou d'escamoter le fait évident que "le christianisme n'existe pas." Je connais le talent de dessinateur et de créateur de mon frère Dominique et je devine qu'il est l'auteur de cette affiche que je trouve très réussie et qui, j'espère, sera utilisée par d'autres missions en plus de celle de Perpignan. Certains ont suggéré que les frères et sœurs parisiens avaient en 1989 supprimé ce thème basique "Le christianisme n'existe pas" par peur de représailles des Églises Catholique, Protestantes, etc. Possible. Mais aujourd'hui, je suis fondé à croire que le pape François est bien d'accord avec cet argument, même s'il ne sait pas comment sortir de l'intellocratie théologique de son Église. Dans les Églises protestantes, nombreuses, dans l'Église Orthodoxe qui fut la mienne, je pense que beaucoup sont également d'accord avec la fait évident qu'un immense tort a été fait au Message de Jésus en donnant un rôle mineur à l'amour, Fond des Évangiles, non éliminé mais relégué derrière l'annonce tromphatriste des dogmes de la Trinité (Dieu en trois personnes), de la Rédemption des péchés par la Croix, etc., qui sont et qui restent des interprétations très hasardeuses, une des causes principales de l'athéisme envahissant. Je suis très heureux de votre initiative, sœur Claudine et frère Dominique, parce qu'elle s'attaque à la grande plaie qu'est dans l'humanité la prépondérance de l'intellocratie idéologique, religieuse mais surtout politique. Les élections municipales du 28 juin dernier ont été marquées par une abstention record, qui est, en fait, une récusation manifeste de l'idéologie politique par le corps électoral, qui a donné sa préférence à l'écologie, non parce que celle-ci représente un idéal politique largement partagé, mais parce qu'elle est très floue idéologiquement et semble donner sa préférence à la vie, tout simplement à la vie. La politique comme la religion a perdi sa bonne réputation. Je suis attentif à Sartre par certains côtés philosophiques, mais je récuse aujourd'hui Sartre proclamant : "Il ne faut pas désespérer Billancourt (les usines Renault, le monde ouvrier)". Ça, c'est fini ! C'est fini, parce que les ouvriers ont toujours des sorts d'ouvriers, ont compris que ça ne changera jamais par la politique et ses chefs et qu'ils sont maintenant à la recherche d'autre chose, d'une façon autre que marxiste, socialo-communiste, capitaliste, etc., de vivre en société. C'est là que nous ne savons probablement pas trouver notre place apostolique. J'ai été membre du Parti Communiste, j'ai hurlé avec ces loups, j'ai été complice de ces grands intellectuels athées de la "démocratie" française qui appelaient la Russie stalinienne "un modèle de liberté". J'étais indulgent envers Louis Aragon déclarant qu'il préférait Staline à Proust... Comment ai-je pu accepter autant d'hypocrisie ou d'aveuglement ? Il m'a fallu attendre 1976 ou 1977 pour rejeter Alain Badiou, philosophe marxiste, auteur d'articles approuvant les Khmers Rouges et leurs crimes, et 1980 pour ne plus croire dans la prétendue "inconscience" de Louis Althusser, éminent philosophe marxiste, tuant sa femme, et désapprouver complètement ceux qui appelaient ça un "crime altruiste" ? Que serais-je si Jésus ne m'avait pas parlé en 1977 ? Comment pourrais-je ne pas comprendre que toute l'inteligentzia, de gauche, du centre ou de droite n'est qu'une montagne d'aberrations fondamentales ? Comment pourrais-je ne pas comprendre que notre tâche est d'une immensité apparemment sans mesure ? Pourtant, c'est bien aux pauvres gens, démunis et rares, que nous sommes que le Père confie la tâche de changer le monde ! Encore merci, ma sœur Claudine et mon frère Dominique. |
02jul20 220C4 Salutations Frère Michel, prophète, Vous parlez de mythe et je viens de lire le "Livre de Thot", ce personnage Mythique Égyptien. Livre surprenant qui ne parle que de Lumière et dont on ne sait trop comment il a été transmis à travers les âges. Connaissez-vous ce livre ? Permettez moi de partager quelques passages, car ils sont beaux et rejoignent le message de La Révélation d'Arès. Je voudrai aussi, prophète, avoir votre avis sur ces extraits. Ce livre est une curiosité, je trouve, et peut être une source d'enseignement. Je craignais que ce livre ne parle pas du Père, mais il le fait à la fin. Extraits :
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Réponse : Merci, frère Grégory, pour ce commentaire, qui présente Thot, l'antique dieu égyptien à tête d'ibis, dans ce le livre que vous citez : "Le livre de Thot". Je n'y vois qu'une des multiples versions qu'au cours des temps se sont fabriquées les humains pour fixer tant bien que mal la mémoire qu'ils ont pu garder du Méconnu, de l'Invisible, de la Création. Dans son livre intéressant et bien connu, que vous avez peut-être lu, "Dieu était déjà là", Ivar Lissner écrivit ceci : “Avec une énergie stupéfiante, l’homme s’est, à toutes les époques, efforcé de se hausser au-dessus de sa condition. Ses tentatives n’ont jamais eu pour unique objectif la satisfaction des seuls besoins matériels. Il chercha, tâtonna, s’efforça d’atteindre l’inaccessible. Or, cette exigence particulière à l’homme (sa spiritualité), cette force mystérieuse qui le pousse, procède de l’esprit et de l’intelligence perpétuellement en quête d’un idéal qu’elle ne conçoit qu’imparfaitement et qui a pour nom Dieu.” Ivar Lissner soulignait que “ce qui, dès le début, distingue l’homme de la bête, c’est le fait qu’il ne se contente pas seulement de dormir, de manger et de se chauffer”. À la lecture de ce livre on constate que l’homme est animé par un extraordinaire besoin de vie spirituelle. Ivar Lissner dit aussi qu'on "commence de même à s’apercevoir que l’homme primitif n’était pas un sauvage... Les contemporains du Pléistocène n’étaient pas des brutes et encore moins des créatures simiesques au psychisme rudimentaire. Les reconstitutions qui représentent le Néanderthalien ou le Pithécanthrope sont grotesques.” La Genèse de la Bible, quoique beaucoup plus simple que le Livre de Thot, n'est faite comme lui que d'hyperboles. La Genèse biblique n'est pas plus à prendre à la lettre que le Livre de Thot n'est à prendre à la lettre. Quant à la cosmogonie selon l'hindouisme, c'est très compliqué, parce qu'il faut beaucoup lire pour en avoir une petite idée : la Baghavad Gita et les Védas (du 3ème millénaire au 1er millénaire avant J.C.), les Upanishads, les Brahmanas et le Mahâbhârata (entre 1000 et 600 avant J.C.), les Jatakas (vers 250 avant J.C.) et le Râmâyana (premier siècle avant JC.). Pour abréger, disons qu'on trouve dans toutes les petites ou grandes religions de la Terre, très nombreuses, des descriptions du méconnu et de l'invisible présentant des poétiques, des styles, des grandiloquences similaires à celles du Livre de Thot, lequel Thot, au reste, était considéré par les anciens Égyptiens comme l'inventeur du langage et de l'écriture, lesquels sont partout dans le monde insuffisants pour dire l'indicible. La Vie (Rév d'Arès 24/3-5) et la Puissance (12/4) sont indescriptibles en langage humain. Paul Valéry a écrit : "La cosmogonie est un genre littéraire d'une remarquable persistance et d'une étonnante variété dans le monde, l'un des genres les plus antiques qui soient. On dirait que le monde est à peine plus âgé que l'art de faire le monde." N'oubliez pas que selon La Révélation d'Arès ce n'est pas croire, mais c'est faire le Bien, qui change l'homme et changera le monde (Rév d'Arès 28/7). On peut s'intéresser au Livre de Thot, mais il y a dix mille fois plus important, c'est être pénitent. |
02jul20 220C5 En disant que La Révélation d’Arès est mythique quand même, étayée de mythes — "représentations même fausses mais communes : démons, rites, sacrifices, légions d’anges..." —, voilà que vous la sortez définitivement du genre religieux qui pourrait encore la plomber. Après nous avoir sortis, nous les fidèles de La Révélation d’Arès (les P(p)èlerins d’Arès) de l’attachement à la lettre, après nous avoir sortis de l’attachement à un Pèlerinage dans un endroit précis et dans un temps donné (entrée 219), après nous avoir sortis de l’attachement à la croyance en des obligations de prier sous telle ou telle forme, après avoir sorti Dieu de Son confinement dans les églises, mosquées, synagogues, temples et même du Ciel, après avoir sorti le tentateur de l’emprise qu’il porte sur nous en disant que c’est nous qui le créons par l’oubli de la Présence constante du Père, voilà que vous nous sortez aujourd’hui de l’attachement à des sens naïfs mais rudimentaires. "Hormis entrer en pénitence, tout le reste est mythe," dites-vous. Est-il besoin alors d’ajouter que de se vêtir d’une tunique pure, c’est de se couvrir d’une tunique intérieure, qu’être le porteur de Ma Parole c’est autre chose que de s’occuper de parenthèses pas prescrites par le Créateur (commentaire 219/70 du 27 juin 2020), que le Tabernacle est le lieu de la Présence en soi, etc. etc. ? Il semblerait que "différencier le mythe du Vrai" soit à rapprocher du conseil des métaphysiques orientales qui distinguent l’illusion du Réel. Ainsi, quel que soit le chemin emprunté, borné de mythes ou de recherche métaphysique (je ne sais si on peut parler à ce sujet de métacognition), le but tout en étant la voie, est l’amour inconditionnel. Ainsi, petit à petit, se met en place la construction d’un être spirituel qui atteint les étoiles avec les deux pieds sur la terre, parce que l’éternité, c’est déjà maintenant — Ce dont vous nous abreuvez depuis le début de votre enseignement sous cette formulation à première vue très simple, mais qui demande une volonté féroce de se creuser pour se trouver : "Construis ton âme !" Charlie F. du Nord |
Réponse : Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire qui expose en quelques lignes très bien formulées la grande simplification de la vie spirituelle à laquelle nous invite La Révélation d'Arès. Je ne connais pas le mot métacognition dans le sens que vous semblez lui donner. J'ai entendu ce mot dans le jargon des psychologues qui, dans les années 1975 et 1976 "m'expliquaient" sur un ton docte et parfois même pédant que je croyais seulement avoir vu et entendu Jésus mais, qu'en fait je n'étais que la victime d'une activité mentale par-dessus mes processus mentaux normaux ou que je pensais sur ou par-dessus mes propres pensées de base. Dans le Larousse, ce matin, je vois que la métacognition est la "connaissance personnelle d'un individu sur ses capacités et ses fonctionnements cognitifs..." Ce qui ne me paraît pas très clair, mais bon ! Résultat, je ne suis pas capable de vous dire si l'on peut parler de métacognition dans le fait de passer par des mythes pour avoir une idée du Vrai. Ceci dit dit, votre commentaire est un résumé magistral de la vie spirituelle et je vous en remercie au nom de nous tous. Je ferai juste une petite remarque, qui n'est qu'accessoire, à propos de la tunique. La tunique correspond certes à ce que vous dites : "Se vêtir d’une tunique pure, c’est de se couvrir d’une tunique intérieure", j'ajoute que la tunique matériellement parlant, la tunique de toile, est aussi un moyen pratique très simple d'effacer entre pèlerins les différences de fortune, de goût, etc., un moyen de ramener le Pèlerin à son état Un (Rév d'Arès xxiv/1), un moyen de le simplifier. Encore merci, frère Charlie. Ce commentaire sera utile à beaucoup qui sont des nôtres depuis peu de temps. |
02jul20 220C6 Finalement, en y réfléchissant, notre monde, de même notre vie personnelle, avec ses aléas, ses succès, échecs, conditionnements, sont pareils à un mythe, à une miette de vrai, dans une parodie de vie. Tout ce petit monde n’est qu’une sorte d’imaginaire, pourtant réel : Paradoxe. Il n’y a que la simplicité de l’amour qui soit vrai, éternelle, invincible, au-delà du temps, au-delà de nos limitations, tel un parfum unique qui embaume le cœur. La seule chose à laquelle s’accrocher est "Cela" ! Tiens le Livre fortement ! Vous nous faite comprendre que le Vrai, même s’il n’est encore que pâle lueur, cependant accessible, est tout autant sublime que très simple, de même que nous respirons. La simplicité Une est l’amour, notre guide au quotidien. Notre monde se perd dans une obscurité qui se veut raisonnable, elle se perd dans les dédales intellectuels et technologiques sans âme et sans vie [comme fille de la Vie]. J’aime beaucoup ce que vous écrivez : "Ayant délaissé le Bien accompli — Le Sermon sur la Montagne — l’homme est tenté de pourchasser le Mal et le mauvais à l’extérieur de lui, chez l’autre. Or, cela n’est que violence, donc c’est encore ajouter du Mal au Mal. Ce n’est pas comme cela que l’on change le monde en Bien !" Entre la Vie et la mort, nous pouvons choisir la Vie. Être créatif et créateur de Vie et de Bien. À ce propos, il est intéressant de réfléchir sur la racine hébraïque du mot ‘santé’. Pour nous, hommes modernes, la santé signifie ‘savoir fonctionner’, voilà qui est bien réducteur ! Tout autre chose selon la racine hébraïque. La santé (briout) comprend trois lettres : Beth, resh et aleph, qui signifie : Créer, Être, Créateur. Et la maladie, (ma’hala), signifie la circularité, tourner en rond dans un système, qui fait des boucles et qui ne va nulle part. En clair, la véritable santé, de l’homme et du monde, est de retrouver la possibilité de vivre dans un élan créateur, dans une puissance de faire surgir du neuf. Notre système, notre monde, est malade dans son immobilité, ses censures, sa passivité désespérante à modifier sa vision. Mais cela peut encore changer, qui sais ? En tant que prophète, vous nous montrez du doigt la direction du Vrai vers les Hauteurs. Il faut comprendre qu’il y a une multitude de sentiers, "autant de sentiers que d’hommes sur terre". Vous écrivez : "Il nous suffira de répandre le Bien pour que le Mal, mythifié par la Bête (22/14) disparaisse de lui-même." Tout ce que vous écrivez ne peut venir que de la plume légère d’un prophète, qui à la voix de fer [Rév d'Arès iii/3, vi/6, x/1, xvi/6, xvii/2]. Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci du fond du cœur, ma sœur Véronique, pour ce commentaire tout en profondeur. André Gide disait quelque part : "L'humanité n'est pas simple ; il faut s'y résigner. Toute tentative de simplification, d'unification sera toujours odieuse..." C'est en effet parce que la liberté est quelque chose de trop simple, trop juste et donc jugé odieux par les politiques comme autrefois par les religieux, que des lois sur le confinement ont claquemuré, emprisonné les citoyens dans leurs logis. Résultat : on a eu un tout petit peu moins de morts dans un monde où tout le monde doit de toute façon mourir, mais on a tué l'économie qui elle n'a pas les extraordinaires résilience et vitalité de l'humain. On a fait le mauvais choix, mais démolir l'économie n'est pas quelque chose qui déplaît aux politiques, qui ainsi peuvent s'employer à la redresser et à en tirer gloire. Eux sont en plein mythe et en tirent bénéfice et nous qui sommes dans le Vrai sommes vus comme des "insensés". La bataille que nous livrons n'est pas facile, oh non ! Merci d'être des nôtres, sœur Véronique. Il n'existe pas d'hommes supérieurs et d'hommes inférieurs, parce que toute pensée est complexe. Celle du balayeur de rue l'est autant que celle du savant. Claude Lévi-Strauss qui, dans "Tristes Tropiques", livre qui en 1956 (j'avais vingt-sept ans et j'étais communiste) fut pour moi un choc, avait observé que les "sauvages" qu'il avait observés avaient en fait établi des structures politiques (la tribu, le village) anarcho-communalistes ennemies de l'abondance, parce que celle-ci est source d'inégalités. À l'époque, je faisais de tout des traductions marxisantes, je ne voyais pas directement l'énorme intelligence (32/5) d'un tel état sociétal. Aujourd'hui, je remercie de loin Claude Lévi-Strauss de m'avoir donné les premiers de tous les éléments qui me permettent maintenant de comprendre que la politique hiérarchisante, administrative, légaliste est une mythe, et que le Vrai est dans ces quelques mots de La Révélation d'Arès (10/10) : Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs (ceux qui prétendent savoir), des haies que dressent devant lui les pinces du culte (de la religion, de la politique, de la finance), tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à leur char. C'est qu'on voit que le Vrai est le Bien et le mythe le Mal. C'est là aussi qu'on voit que la bataille que nous livrons n'est pas facile, oh non, mais combien belle et noble. Nous sommes sur le sentier de la Grandeur. |
02jul20 220C7 Bien cher prophète de la Vie, Merci pour cette belle entrée par laquelle vous continuez de nous guider, inlassablement, dans notre pénitence en nous invitant à découvrir la puissance et la lumière transformatrices du Bien accompli. Les mille reflets de la roche étincelante (Rév d'Arès 10/2) unis par l'amour, peuvent s'exprimer dans l'épanouissement de leurs dons propres, mis au service de la Vie, pour, génération après génération, s'approcher de l'aube dune nouvelle civilisation (Rév d'Arès xxxv/7). Ces mots sont bien maladroits, mais ils veulent exprimer ma profonde reconnaissance à vous, frère Michel, prophète bâillonné et pourtant si Lumineux et précieux pour ce monde en grande difficulté ! Bon Pèlerinage du cœur! Jean-Louis et moi vous embrassons bien affectueusement avec sœur Christiane. Chantal C. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, ma sœur Chantal, pour ce beau commentaire. Une cataracte inépuisable d'images est la vie, et cela a sûrement été le cas depuis que la vie existe. Il m'est arrivé de penser que le Père a eu l'imprudence ou l'étourderie de choisir pour premier homme spirituel, Adam, un animal pensant agité et qu'après lui nous sommes tous agités... sauf vous, Chantal. Je connais votre sensibilité sous votre grand calme : chez vous le tohu-bohu est tout intérieur ; je vous ai fait parfois pleurer et je m'en suis toujours voulu, mais extérieurement vous êtes très posée, en paix, et ça, c'est un trésor. Mais je sais que vous êtes comme le sanglier de l'histoire qui affûtait ses canines et ses grès (défenses), calmement, contre un arbre, et à qui un un renard passant par là demanda s'il se préparait au combat et contre qui, et qui répondit : "Contre personne, mais je pense que si l'adversaire vient, il ne me laissera pas le temps de me préparer." Cette existence est de conflit continuel et j'en suis fatigué, mais je reste sur mes gardes, affûtant le glaive de Jésus (Matthieu 10/34), le glaive du cœur bien sûr, le glaive qui pare le glaive de l'autre, pas le glaive qui tue. Il nous faut lutter vaillamment, pas par les armes, mais par la pénitence (notre glaive à nous) pour au bout du temps faire triompher la Parole. Notre sens de la lutte, votre sens de la lutte à vous aussi, ma sœur Chantal, n'aboutit pas au meurtre mais à la Vie. Quand le 17 mars dernier j'écoutais M. Macron à la télévision nous mettre en prison chez nous pour nous abriter derrière les murs de nos geôles, je l'entendis dire : "C'est la guerre..." Et là je me marrai intérieurement, lui répondant dans ma tête : "Pauvre Monsieur Macron, vous dites n'importe quoi, vous vous trompez complètement ! La guerre c'est être brave face à la mort, ce n'est pas se planquer chez soi !" Chez les Pèlerins d'Arès rien d'anecdotique, rien de vraiment historique, une invisible lutte (Matthieu 10/34)... Je pense que Blandine à Lyon était une femme paisible comme vous. Je vous devine disant calmement à vos bourreaux non pas : "Je suis chrétienne ; nous ne faisons rien de mal," mais : "Je suis Pèlerin d'Arès ; nous ne faisons de mal à personne, bien au contraire." Dans l'arène les bêtes ne lui font aucun mal, alors elle est flagellée, placée sur un gril brûlant puis livrée à un taureau qui la brutalise, mais elle survit et on la renvoie en prison, où elle garde une paix impressionnante. Sa quiétude est ébranlée devant le martyre de son ami Pontique, mais Pontique n’apostasie pas et meurt pour sa foi chrétienne. Elle est la dernière de ses quarante-sept compagnons, dont l'évêque de Lyon Pothin, à être suppliciée. Seule dans l'arène, les spectateurs romains s’étonnent de voir que la seule survivante est cette femme qui paraît si fragile et qui est en fait un roc. Ils murmurent : "A-t-on jamais vu une paisible femme souffrir aussi courageusement ?" Ils lui crient : "Abjure donc ! Sacrifie aux dieux ! Tu sera épargnée !" Mais Blandine-Chantal ne répond pas et fixe le Ciel où la Vie l'attend. Elle est finalement égorgée en août 177 par le bourreau. Son corps et ceux des autres martyrs sont brûlés, leurs cendres sont jetées dans le Rhône. Ce Rhône près duquel vous êtes née, vous avez vécu, où nous nous sommes connus il y a longtemps avant que vous deveniez l'une des toutes premières Pèlerins d'Arès. Alleluia ! |
02jul20 220C8
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Réponse : Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce beau poème. J'aime beaucoup votre poésie. Je suis trop vieux aujourd'hui pour m'allonger sur l'herbe la nuit, en eté, et contempler les étoiles et autres astres. Mais il fut une époque ou j'aimais ainsi m'évader dans le ciel que je lisais comme on lit un poème. Un poème n'est pas le soleil, qui brûle les yeux, mais un grand voile de soie qui scintille de points de lumière. La poésie me fait l'effet d'une autre forme de vie, qui n'est pas la mienne, et que j'admire. Moi, je suis, contrairement à ce que beaucoup pensent, très pragmatique, très terre-à-terre, alors les artistes m'enchantent. Le poète est un artiste. De l'Univers que nous ne pouvons même pas concevoir nous avons quand même une trace chez les poètes, les artistes peintres, etc. En somme, la poésie, c'est une évasion. |
03jul20 220C9 Bonjour cher Mikal, Si vous en avez le temps (5 minutes) et l'envie, voila un article sur le traitement Raoult analysé par un Médecin des armées. Tribune du Pr Dominique Baudon, médecin général inspecteur du Service de santé des armées, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Officier de l’ordre de la Légion d’honneur et Chevalier des Palmes académiques. Il est aussi spécialiste en Biologie médicale et ancien professeur en Epidémiologie et Santé publique tropicale. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/analyse-critique-du-protocole-therapeutique-du-pr-raoult?fbclid=IwAR3EOCAxQMpWdnaXq1qDbH_vm4-JU7ObdSU-T65zdiAcErh7Al9IjQdsT_0 Alain J. de Lyon, Rhône
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Réponse : Merci, mon frère Alain. Non seulement j'ai lu attentivement le texte dont vous m'invitez à prendre connaissance, mais je l'ai ajouté à votre commentaire afin que les lecteurs de ce blog qui sont intéressés puissent le lire à leur tour. Il me paraît clair que le Pr Dominique Baudons, auteur de ce texte, a tenu à prendre la défense du Pr Didier Raoult qui a parfois été traité comme un grossier ignare par le gouvernement appuyé par sa presse, par le fameux Conseil Scientifique dont le gouvernement se serait inspiré et que personne n'a vu s'exprimer à la télévision (du moins, moi je ne l'ai ni vu ni entendu). Le Pr Dominique Baudons désigne aussi comme adversaires du Pr Raoult ceux des journalistes qui ont oublié que leur travail est d'informer et de vérifier leurs informations et non de prendre parti. Ce n'est pas moi qui m'étonnerais. Si, dans le cadre de ma mission spirituelle, je tiens à l'écart les journalistes depuis de longues années, c'est parce qu'à l'époque où je croyais naïvement en eux, je découvris que ces gens-là pouvaient sans vergogne écrire "noir" quand vous leur aviez dit "blanc" et qu'ils étaient ainsi au service du propriétaire de leur journal ou de leurs propres idées, mais non au service de la vérité. |
03jul20 220C10 Ça faisait aussi un bout de temps que je réfléchissais sur ces notions de mythe et de représentation mystifiée de tout un tas de personnages et d'idées en me demandant, au fond, quand une idée ou une représentation mentale passe du repère simple de la mémoire, comme une balise symbole a une idole, à un système mythique, une dérive superstieuse ? Ce que je trouve a la fois subtil et bien éclairant sur un des aspects de ce sujet c'est l'indication de Jésus dans La Révélation d'Arès (16/12), l'idée d'une volonté de dépassement mal calibré ou mal appointé comme du passage d'un état humain estimé un peu terne a celui qui pourrait représenter l'âge d'or d'un temps ancien et sur la base de laquelle à la suite des disciples du prophète en question, certains, pas forcément fourbes forgèrent des couronnes à ces simples hommes, puis plus tard d'autres a la suite de ces travaux d'orfèvres se coiffèrent de ces couronnes forgée. L'exemple du travail sur plusieurs générations de la mythifiction [mythifiscation ?] qui peut être très sincère au départ dans l'approche, car faite d'admiration, de reconnaissance, mêlé a l'exaltation, l'envie idéalisante de voir une image de la perfection humaine s'incarner vite fait bien fait forme un terreau propice contre quoi la mémoire des hommes sous le péché doit pourtant se prémunir. Tête froide, cœur chaud, répugne a la hâte et a la science ! Courage ceint [?], on voit bien le pourquoi des recommandations conseils en contrepoint, comme les images simples du fil à plomb dans la tempe, le bras qui tient la pelle pour fouiller et la faux pour moissonner le blé mur. C'est clair comme de l'eau de roche en y réfléchissant bien ! Après, oui, il y a tout ce qu'on peut s'imaginer sur le Créateur, ou sur soi ou sur cent mille notions, et les dérapages parfois inévitables, et l'expérience que l'on en tire, les réajustements de visions, les années et la maturation, la sagesse qu'il faut acquérir et léguer. Dans la brièveté du temps alloué, une vie d'homme, on comprend mieux certaines images en raccourcis dans la Parole, car toutes ces explications sont longues a transmettre, longues à comprendre, longues à accomplir. Quatre générations ne suffiront pas ! Quand je pense, par exemple, à la mythologie autour de la politique, au poids considérable que ce colosse inepte a encore sur les esprits, à l'esclavage à la fois sophistiqué et creux qui l'accompagne depuis des millénaires et encore plus criant aujourd'hui, je suis ébahi qu'il n'y ait pas plus d'hommes pour rire de cette fabuleuse farce que l'homme se joue tragiquement et qu'une envie irrépressible de s'en délivrer ne perce pas davantage les murs de la citadelle. Peut-être le réveil, la fin de la sieste, est proche ? Qui sait ? Et puis, il suffit pas de jeter ses vieilles chaînes, il faut construire en les fondant dans le roc : Ma Maison sur ma Maison (xLii/22) et c'est une autre paire de manches ! Merci. Je vous embrasse. Bon pèlerinage du cœur et de la pensée ! Jean-Claude D. du Rhône |
Réponse : Merci, mon frère Jean-Claude, pour ce commentaire qui plonge à pic dans le sujet de l'entrée 220. Je suppose que vous avez écrit ce commentaire sans les commodités habituelles de rédaction, peut-être dans des conditions difficiles ou seulement avec un téléphone portable, car j'ai eu plusieurs redressements de texte et corrections orthographiques à effectuer, et j'espère que j'ai bien partout respecté votre pensée. Si je ne l'ai pas fait, je vous en demande pardon ; je ne l'ai pas fait exprès. Le mythe peut avoir diverses causes, dont la tromperie religieuse ou politique comme vous le faites remarquer, mais pour moi, la cause principale du mythe vient de l'appauvrissement du langage qui s'est effectué peu à peu après qu'Adam se fût séparé du Dessein du Créateur. Les preuves de cela me semblent multiples. Pour simplifier, je n'en citerai que deux : l'enseignement de Bouddha et "L'Éthique" de Spinoza. Bouddha comme Spinoza ont approché de très près le Fond des Fonds, l'ont ressenti, flairé, subodoré, mais n'ont pu l'exprimer de façon claire faute du langage nécessaire : manque de vocabulaire, manque de syntaxe appropriée, brutalité ou rusticité des formes, etc. Leurs dires, tels qu'on les connaît, sont ainsi fatalement pleins de tropes, autrement dit de mythes. Il sont de toute façon plutôt difficiles à assimiler. Il en résulte qu'on peut vivre le bouddhisme ou le spinozisme, mais on ne peut que très difficilement les expliquer et, ipso facto, les faire partager par le commun moins doué pour éprouver la transcendance, la métaphysique, l'abstraction nécessaires. De là l'apparition, en des temps reculés, de la religion sous ses formes multiples mais toujours grossières, qui toutes, polythéistes ou monothéiste, sont déficientes, lourdes, inévitablement malhonnêtes par fourberie, certes, mais aussi faute de pouvoir dire l'indicible, que ce soit par la théologie, la métaphysique, etc. Même chose pour la politique qui, au fond, n'est qu'une sorte de religion civile. Bouddha, qui peut-être sentait plus que d'autres son incapacité à exprimer en langage humaine ce qu'il savait qu'il était, d'où il venait, où il allait, disait, faute de mieux, que le Bouddha était inconnaissable ici et maintenant et que ni les dieux ni les hommes ne pouvaient le voir : "Je ne suis ni prêtre, ni prince, ni laboureur (des mythes), ni quoi que ce soit ; je parcours le monde comme celui qui sait, mais qui n'est personne et que les qualités humaines ne contaminent plus. Il ne sert à rien de ma demander mon nom de famille." C'est pour ainsi dire "ce corps de mort" dont parla Paul de Tarse, dont les écrits ne sont pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12, 35/12), mais dont la pensée est souvent lumineuse. Depuis des millénaires l'homme se creuse la cervelle pour savoir s'il vivra après la mort. La question reste d'autant plus posée que l'homme a perdu presque la totalité de sa capacité à se jauger métaphysiquement ou spirituellement. Et ceux qui croient qu'il y a une vie après la mort se demandent de quoi elle peut être faite. J'ajoute à cela une autre question, celle que soulève mon entrée 220, quelle sorte de Vérité y a-t-il derrière le mythe ? La Révélation d'Arès répond : le Vrai, présent et accessible, faisant par là une différence avec la Vérité, inaccessible, soit inexprimable soit seulement future (Rév d'Arès 28/7). Mais la vie après la mort, même si on y croit, reste une utopie en ce sens que si l'on a de multiples indices de la vie post-mortem, ce ne sont pas des preuves au sens que donne à preuve la science moderne. Les humains continuent de nager ou de patauger. La vie après la mort n'est encore, en fait qu'un mythe, mais nous sommes certains qu'il cache une vérité, vérité inexprimable faute de langage approprié et c'est pour cette raison que la Révélation elle-même, qu'elle qu'elle soit, est généralement soit silencieuse, soit très métaphorique sur le sujet. D'un côté la Bible parle, sans nullement s'étendre, de shéol, de géhenne ; d'un autre côté le Coran s'étend sur l'enfer et le paradis avec des propos de conte de fée : les houris aux grands yeux (Sourate 56, versets 22-23), etc., des mythes évidents. Nous pestons contre les mythes, oui, frère Jean-Claude, mais pour l'heure il est difficile de toujours s'en passer. Après tout, on peut aussi dire que le mythe est une forme de langage, faute de mieux. |
04jul20 220C11 La Révélation d’Arès est mythique parce nous avons une langue très pauvre, elle ne peut pas exprimer les Merveilles de la Parole du Créateur, dîtes-vous dans cette entrée 220 "du mythe au Vrai". Nous essayons de comprendre par la prière et votre enseignement la langue du Livre de La Révélation d’Arès, les frères prennent la voix du juste prophète Mikal (Rév. d’Arès xxxvii/2). Il nous faut arriver à vivre la Parole dans l’absolu, ce n’est pas encore le cas. C’est pourquoi nous ne comprenons pas encore tout, il y a tant de beauté, de subtilité, d’amour, de merveilles que nous en sommes encore loin... Là, je parle pour moi. À chaque entrée, vous ouvrez des zones d’ombres en chacun de nous afin que la Lumière soit. L’Amour, la beauté, la subtilité sont des sources de joie, mais aussi de bonne souffrance du cœur — La joie fend l’escape comme fait le coin ; l’œil qui brille de joie brûle l’escape ; la rondelle la bat des pieds ; le Vent de ta lèvre la répand comme poussière (Rév d’Arès xxiii/5 ) L’homme souffre de blessure psychologique et physique et il cherche par tous les moyens de se guérir de ces maux ; la médecine évidemment, c’est compréhensible et nécessaire, mais pour autant il ne s’interroge pas sur lui-même qui est la source de ses maux : "Quelle est ma vraie nature ?" Il ne conçoit pas ou ne veux pas voir les effets de ses actes, bons ou mauvais, et les conséquences sur lui et sur les autres. Dans son livre "Divine blessure" Jacqueline Kelen écrit :
Il sait que sa guérison ne sera pas totale à sa mort. Mais que le Père tiendra compte de ses efforts de pénitence, s’il ne se décourage pas, pour se changer en homme d’amour pour l’humanité. Le mythe, la légende ont ceci de particulier qu’il font aussi réfléchir à travers des héros légendaires : Ulysse le grand manipulateur que vous citez quelquefois, frère Michel, c’est l’imaginaire, l’irréel, le rêve. Antigone la rebelle à Créon qui a payé de sa vie (blog entrée 200). Les grands spirituels mystiques tels Thérèse d’Avila, François d’Assise, etc., nous ont aussi apporté leurs témoignages par leur vécu, afin d’accéder à la paix, la plénitude ou la transcendance, le courage du héros, dans l’épreuve et l’effort. Autre exemple à suivre et pas des moindres : Jésus prophète de l’amour devenu Christ, crucifié par son propre peuple, nous enseigne Le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Nous voulons retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). En pensée, en prière avec vous et tous nos frères et sœurs, nous sommes dans la bulle miraculeuse qu’a soufflée Dieu sur la terre en 1974-1977. Dans l’amour et la joie, je vous embrasse et je vous souhaite un très bon anniversaire de bonheur, de santé, pour vos 91 ans le 11 juillet (avec la fin du confinement) avec toute votre famille. Simone Le C. de Touraine |
Réponse : Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire. Je l'ai lu avec joie. Oui, le langage insuffisant, quel qu'il soit, est lié à la déficience spirituelle de l'homme et de la nécessité de mythes pour exprimer l'inexprimable. Je dis "lié", parce que je ne sais pas quelle part de cause et quelle part d'effet le langage représente dans le très complexe processus de déclin spirituel de l'homme. Cette nuit, au cours d'une de ces brèves insomnies que je traverse parfois par besoin de prier ou de réfléchir ou parce que "quelque chose" ou "quelqu'un" me murmure à l'oreille, je me mis à repenser à quelqu'un qui m'était complètement sorti de la mémoire : Elias Canetti. Quand il reçut le prix Nobel de littérature, je lus, à l'époque, un de ses ouvrages. Je vivais déjà à Arès. Je ne me souviens plus du titre. J'avais été frappé par la finesses abstractive de cet écrivain. Ce livre était accompagné d'une petite biographie de l'auteur né en Bulgarie près de la frontière avec la Roumanie et je me souviens avoir alors appris que dans sa ville natale, alors sous domination turque, vivaient des gens venus d'un peut partout et l'on y parlait quelque sept ou huit langues : Le bulgare bien sûr, mais aussi le turc, le ladino (langue des juifs séfarades espagnols exilés là, le grec, l'albanais, l'arménien, le romani tzigane, le roumain et un peu le russe. À ces langues Elias Canetti ajouta l'anglais, le français et évidemment l'allemand qui fut sa langue d'écrivain — Je me souviens d'une phrase de lui : "Je n'ai jamais regretté de lire Gœthe, même ennuyeux, ce qu'il est souvent" —. La finesse abstractive d'Elias Canetti doit beaucoup à son polyglottisme, car il est certain que ce qu'on peut dire ou ressentir en telle langue ne peut pas se dire ou se ressentir en telle autre et qu'il faudrait pouvoir mélanger toutes les langues du monde pour arriver à un langage moins insuffisant et aborder les grands sujets métaphysiques avec un peu moins d'obscurité... Avec des difficultés quand même, de toute façon. Hélas, j'en suis réduit à baragouiner en français comme je peux ce que je voudrais dire sans pouvoir le dire dans ce blog tout comme le Père a baragouiné comme Il pouvait l'indicible à Arès en 1974 et 1977. Il nous faut quand même faire le passage entre notre grossière lourdeur humaine et l'expression sans mots, l'angélique musique (comment dire ?) de la Vie. Mais je trouve évident, comme Platon ou comme Bouddha, qu'il y ait en l'homme un soi mortel et un soi immortel. Quand le soi mortel aura disparu dans le cervueil ou le four crématoire ou chose mangée par les poissons au fond de l'océan, comment le soi immortel, l'âme, si nous l'avons recréée par notre pénitence, percevra-t-il la pensée qui traverse l'au-delà ? Nous l'ignorons, parce que notre langage ne permet pas de l'expliquer et donc de le comprendre intellectuellement, mais on peut l'intégrer en silence. Le soi immortel est tout ce qu'on veut sauf un humain (au sens anthropologique) qui survit. Nous ignorons ce qui remplacera la conscience qui, sur terre, dépend entièrement de notre cerveau. Quid après que le cerveau n'est plus ? Il est probable que ce que nous serons alors soit comme Bouddha le laissait entendre, légèreté perçue par transparence à travers des mots lourds, un soi qui se souvient de lui-même : "Quel homme monte au Ciel sinon celui qui est descendu du Ciel ?" Comment ? Par la pénitence, car la pénitence n'est pas une morale, elle est un retour à la Vie ; c'est en cela que npous sommes image(s) et ressemblance(s) du Père (Genèse 1/26-27). Dans les "Ennéades" de Plotin on trouve cette pensée : "[Le Salut n'est autre que] l'envol du solitaire vers le Solitaire." Nous sommes Un ! La pénitence nous ramène à l'Un (Rév d'Arès xxiv/1). |
04jul20 220C12 Le bien le mal, le mal le bien, le dualisme, ce fameux balancier infernal s'est installé sur la terre depuis que l'homme à été créé. Le désordre continuel entre nous, les terriens, n'est que conflit permanent .On ne s'aime pas, la compétition est de rigueur, l'ambition du pouvoir de domination sur son semblable est férocement maintenue depuis des milliers d'années. Même avant que l'homme ne fût créé il y avaient assurément — dans les bouquins mythologiques qui s'expriment sur nos origines et que je lie passionnément — de la barbarie, dans le Ciel (la guerre des étoiles), qui n’était pas une fiction, mais une réalité historiquement machiavélique dans le système solaire [?]. Les véritables reptiliens qui transcendantalement se réclamaient de la Source Père-Mère et ces quelques autres indisciplinés qui dangereusement s'en éloignaient [mot(s) manquant(s)] de la Parole donnée. Malgré que certains anges comme Azel (Samaël) ou Asaël connaissaient indubitablement de très près leur Créateur, ils savaient consciencieusement [que ?] ce qu'ils faisaient était mal. Ils défiaient Dieu. Dans la Genèse 6/4 les Nephilim (ou les déchus ) de l’en-haut) étaient sur terre ces jours-là [?]. Eux et leurs chefs prirent tous des femmes parmi celles qui avaient été choisies. Ils s'unirent à elles et se souillèrent à leur contact. Les Anges veilleurs d'Élohim leurs enseignèrent la magie, la sorcellerie,l'usage des racines et ils leur montrèrent les herbes. Elles devinrent enceintes d'eux et enfantèrent des Nephilim (Géants) hauts de trois mille coudées ; ils furent enfantés sur la terre. Ils dévorèrent le fruit du labeur de tous les humains, si bien que ceux-ci ne furent plus en mesure de les approvisionner. Les géants se liguèrent alors pour tuer les hommes et les dévorer. Ils se mirent à pécher contre tous les oiseaux, les animaux terrestres ceux qui se meuvent sur la terre,dans l'eau,dans le Ciel ,et les poissons de la mer; ils se mirent à se dévorer les uns des autres et ils burent du sang. Si Adam est responsable de sa désobéissance envers Dieu, comme l'affirme le Père de l'Univers dans La Révélation d’Arès, d'autres espèces humanoïdes ont contribué à la chute du plan de Dieu confirment certaines lectures se réclamant de l’Éden. Genèse 6/6 : Yahvé se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre et Il s'affligea dans son cœur. Genèse 6/7 : Et Yahvé dit : Je vais effacer de la surface du sol les hommes que J'ai créés-et avec les hommes les bestioles et les oiseaux du ciel, car Je Me repens de les avoir faits. Finalement, le Père a choisi une autre voix, celle d’envoyer patiemment des prophètes triés sur le volet, des hommes capables de parler en Son Nom : Abraham, Azor, Moïse,Jésus,Mouhamad, Mikal (Michel Potay), afin de purifier la terre de tous ses crimes et bien d’autres prophètes inconnus en ce jour dont la traçabilité nous échappe. Donc c’est l’homme qui est responsable de la Création décadente du monde. Cette image représente Azaêl répudié par un Ange de Yahwé (Gustave Doré). Élevons notre conscience et amenons-la à s'épanouir. Maryvonne C. de Bretagne sud |
Réponse : Vous évoquez là, ma sœur Marvonne, un des passages les plus mythiques de l'Ancien Testament biblique, donc un des passages les plus obscurs, un de ceux qui échappent à la compréhension humaine, car il semble evident que l'hébreu, langage humain, est totalement incapable d'expliquer l'inexplicable, de raconter l'inracontable, car déjà au moment où l'homme tenta de fixer dans sa mémoire ces événements, il était déjà incapable, faute d'un verbe subtil approprié, de rendre compte de faits déjà devenus impénétrables. Nephilim est typiquement mythique et de la façon la plus obscure qui soit. Que sont les nephilim (הנּפלים) de la Bible ? On n'en sait rien. On traduit ce mot tantôt par "géants," tantôt par "déchus" comme vous dites ; on le trouve deux fois dans la Torah : Genèse 6/4 et Nombres 13/33. Nephilim pourrait signifier "ceux qui tombent, ou ceux qui sont tombés, ou ceux qui font tomber (qui effacent les âmes), ce qui reste énigmatique. Pour moi ces Néphilim ne présentent qu'un sel intérêt, celui d'indiquer par un point noir, par l'obscurité totale, à ceux qui lisent la Bible qu'une autre existence a totalement disparu à nos regard et conscience, celle dans laquelle l'humain, l'Adam avant la chute, était étroitement lié à une Vie céleste devenue invisible, inexplorable, bref, inconnaissable en d'indescriptibles causes, et que la seule voie pour tenter de retrouver le lien est la pénitence, c.-à-d. la seule manière de vivre qui rappelle, même vaguement, la Vie, et qu'il est vrain de tenter de La comprendre. C'est pour cette raison que La Révélation d'Arès nous fait bien comprendre que ce n'est pas par ce qu'on croit, mais seulement par ce qu'on fait, qui nous pourrons retrouver la Vie (24/5). |
04jul20 220C13 Magnifique paroles de justesses et de vérités. Voici un texte partagé sur Facebook que je trouve adapté en commentaire ici. À vous de voir. Merci de votre enseignement. Une chanson "prophétique" Deep Purple. Child In Time (Enfant Dans Le Temps) https://youtu.be/2tsUn2UreZc Une chanson "prophétique", ou plutôt un cri venu des tripes et du cœur, qui parle du mal que nous faisons, du mal que nous ne voulons pas voir dans le monde, du mal qui forcément reviendra en "ricochet" sur nous un jour où l'autre. Comme quoi la spiritualité peut jaillir même des personnes les plus improbables aux yeux des conformistes où de ceux qui ont des jugements acerbes et irréfléchis. Quand les hommes comprendront-ils qu'il n'y a qu'une seule famille humaine que toute l'humanité est interconnectée et interdépendante dans sa destinée commune et même dans son existence ? Quand les humains comprendront-ils que tout bien ou tout mal que l'on fait, rejaillit sur nous et sur le monde ? Quand les humains comprendront-ils que le but de l'existence n'est pas de jouir égoïstement et d'accumuler des biens mais de procéder à son auto-transformation en dieu vivant, à sa fusion avec le Divin ? De là l'impérieuse nécessité d'abandonner sa veille carcasse pleine de jugements, de rancœurs, de rejets, pour le manteau neuf [Rév d'Arès 1/1] de l'acceptation de l'amour inconditionnel universel. Alors notre âme nait ou renaît, elle déploie ces ailes et s'envole pour les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/11, 33/27, 36/19, 37/9, 40/5], les Hauteurs sublimes de la grandeur dont l'humain est capable.
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Réponse : Merci, frère Daniel, pour ce commentaire. Je ne vois pas très bien le rapport qu'il y a entre cette chanson et mon entrée 220, mais je vois le rapport qu'il y a avec l'état actuel du monde, le duel dangereux chaque jour livré entre bien et mal. Je ne connaissais pas du tout le groupe Deep Purple et je vous sais gré de me le faire connaître ; je suis tellement ignorant concernant le domaine de la musique et de la chanson contemporaines. Je suis vraiment un vieux birbe. De toute façon, les moyens d'expression, artistiques ou autres, changent mais le tragique, le bonheur ou le burlesque qu'ils expriment ne changent pas. La poésie qui constitue les paroles de la chanson "Child in time" est d'une facture très moderne, d'une traduction difficile, parce que très dépouillé,très ananlogique. Je me suis permis d'apporter ma contribution à votre traduction, déjà bonne. En fait, ce poème est comme un nuage d'été, du sombre se mouvant sur l'immobile azur, quelque chose qui passe sans laisser à personne le temps de se l'expliquer. Il échappe, pour le coup, à sa propre intention, sa signification est par-delà les mots alignés, c'est une marche rapide pieds nus sur des cailloux vers la tragédie indicible du siècle. Ce poème a quelque chose à voir avec la grande difficulté du langage que je soulève dans cette page. |
05jul20 220C14 Prophète Mikal, vous aviez écrit dans la bilingue en tête d'annotation de la Veillée 3 ceci : "Chimériques sont les chefs religieux, leurs clergés et théologiens, et même leurs rebelles qui se croient plus près de la Vérité mais qui ne dispensent pas plus de lumière." Ainsi, se balancent au bout d'une corde les chimères dans la nuit, des êtres qui se refusent à la Lumière, prodiguant au peuple des actes et des paroles en vertu d'une fausse sagesse (Rév d'Arès 1/3) qui se refusent au Dessein de Dieu. Nous sommes les hommes du Dessein de Dieu (Rév d'Arès 28/27) et encore une fois vous mâchez la poussière pour nous, vous faites le miel, le fort (xii/5). Restera-t'il de la poussière à mâcher, quand vous serez parti ? Vous nous faites voir la nuit parce que vous êtes l'actuelle lumière du monde, le fer de lance sur la raie (xLii, xLiii). Vous avez construit la lanterne à Arès où est venu le frère chanter (xvi/19-20) et aujourd'hui la lanterne se place dans le cœur du frère, Yërouch'lim la tour debout partout où se trouve le frère. A travers votre entrée je nous vois comme des fragments de Lumière descendus dans la nuit noire au fond du trou du cul du monde (pardon pour l'expression), l'urne funéraire qui pue (Rév d'Arès xix/15). Les fragments de Lumière devenus pieds se plantent dans la terre, se mêlent à la terre et l'eau pour devenir les mains, les âmes qui font les tours qui éclairent le monde et ceci par la grâce de votre enseignement. Nous sommes les théophores venus apporter par notre pénitence la Lumière dans ce qui est peut-être le lieu le plus noir de la Création, là où l'envers se termine — le mensonge — , là où l'endroit commence — le Vrai. Teste ! Donne (la Parole) aux fils de tes frères (pour que) l(eur) œil n’arrête pas la Lumière ; (la Lumière) cuit le(ur) pain, (elle) presse le(ur) vin, l(eur) huile (xxi/10). Les frères de Mikal tournent [comme les animaux promus au battage] dans Mon Œil ; la canne à leur poignet (est) la Lumière de Mon Œil (xxii/7). Le pénitent le pèlerin, son bâton est de Lumière, ses chaussures de Vent et ses vêtements impeccables comme neufs. Il parcourt le monde, il parle la langue décousue. La Lumière, c'est sa boîte à outil, il peut tout réaliser ; avec Elle il fait entrer la Vie, il démystifie le monde. Notre monde appartient au Père et à nul autre. Je suis Lui et Il est moi, ensemble ! Comme dans la nuit du 2 octobre 1977 "le bouclier et les épées s'entrechoquent" au moment où j'écris ; n'ai-je pas encore lâché toutes les armes ? J'ai l'impression que je suis entrain de faire le mytho. Viens me conquérir Seigneur ! Je me rends à Toi ; j'ouvre mes veines sur Toi pour qu'entre la Vie. Là encore je fais le mytho, me prenant pour une victime de mon mal. Sans jugement, dans Sa Miséricorde, c'est le Père Qui ouvre Sa Veine Sur moi pour qu'entre en moi l'Eau, la Force (Rév d'Arès vi/5) ; c'est moi qui ouvre mes veines sur Lui pour qu'Il entre en ma demeure pour que je trouve le Fond (xxxiv/12) ; et puis, à mon tour, l'Alliance faite, j'ouvre mes veines pour que le Sang sorte et parcoure le monde (xxviii/15) ; le sang rouge devient le sang or qui avec les frères forment le nuage d'or où s'embrassent les nations (xix/22). Avec la Force c'est fort simple, simplement fort, pas de chichis ; le pilote dans l'avion c'est la Parole du Père, la Vie qui s'infiltre dans toutes les commandes. Des hommes deviennent des frères, des frères deviennent des fils, des fils deviennent comme Dieu ; il n'y a pas de mérite à ça, c'est dans l'ordre de la Vie. Je vous aime tous comme le Père aime tous ses enfants. Tony L. de Touraine |
Réponse : Ce commentaire, très bien écrit, poignant, m'a beaucoup ému. Merci pour lui, mon frère Tony. Vous citez le chapeau de la Veillée 3 dans l'édition bilingue (1995) de La Révélation d'Arès. Eh oui ! ce que je dis ici à propos des mythes, je l'ai déjà dit de diverses façons, avec d'autres mots, depuis 1974. Le Père par les lèvres de Jésus me dit : Ce Que Je dis, Je L'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde. Si tu les avais écoutés, homme Michel, je ne serais pas descendu vers toi (Rév d'Arès 30/1). Je peux semblablement dire à ceux et celles qui découvrent mes propos : "Frères, sœurs, ce que je dis aujourd'hui, je l'ai déjà dit, peut-être avec d'autres mots, mais si vous m'aviez bien lu, je n'aurais pas par ce blog à revenir sur mon enseignement." Mais j'ai retenu la recommandation du Père : Ne te lasse pas de parler à Mon Peuple (26/15). Je suis heureux, frère Tony, que vous fassiez votre ascension dans la connaissance de la Parole Que j'enseigne. Meilleur est le missionnaire qui connaît bien le Fond des Fonds, au reste très simple. |
05jul20 220C15 Très cher Frère Michel, Vous semblez ignorer des recherches scientifiques de pointe, car la science sait aujourd'hui comment seront captées les pensées dans l'au-delà. Elle a prouvé que la conscience — contrairement à ce que (frère Michel affirme) — perdurera dans l'au-delà, etc, etc. Mais bon ! Votre charisme prophétique — que je n'ai jamais nié ! — va nier d'un revers de mots — qui ne sont que maux — ce que je viens d'écrire. Je vous embrasse tendrement. Philippe R. de Strasbourg (Alsace) |
Réponse : Oui, en effet, j'ignorais que la science savait "aujourd'hui comment seront captées les pensées dans l'au-delà" et "a prouvé que la conscience — contrairement à ce que frère Michel affirme — perdurera dans l'au-delà, etc, etc." À ce que je sais, ayant eu moi-même autrefois une formation scientifique, la science ne s'intéresse pas à ce qui se passe dans l'invisible, l'impalpable, l'immesurable ; elle ignore l'au-delà dont l'existence ne répond pas à ses critères et ses bases de travail. Je ne vois pas comment le corps des scientifiques qui se bornent à travailler sur l'ensemble des connaissances et études de valeur universelle vérifiable, caractérisées par un objet et une méthode fondée sur des observations objectives reproductibles et des raisonnements rigoureux peuvent s'intéresser à ce qui se passe dans l'éther, l'esprit, hypothétique aux yeux de la science, qui anime l'univers. Mais je ne demande qu'à apprendre. Donnez-moi les références. Comme pour un cordonnier une chaussure est une chaussure, une botte une botte, une sandale une sandale, point final, pour le scientifique n'est scientifique que ce qui est vérifiable à tous moments, pesable, mesurable, observable et reproductible et tout le reste fait partie des choses dont certains parlent mais qui échappent à l'observation systématique, ce que les scientifiques appellent pseudo-science. Une pseudo-science est une démarche prétendument scientifique qui ne respecte pas les canons de la méthode scientifique, dont celui de réfutabilité. Ainsi, par exemple, l'astrologie est-elle considérée comme une pseudo-science. La conscience dans l'au-delà, puisqu'il s'agit d'elle, n'est pas vérifiable par la méthode expérimentale, à moins que des progrès aient permis qu'elle le soit. Karl Popper relèguait même la psychanalyse au rang de pseudo-science, au même titre que, par exemple, la phrénologie, la divination, la cartomancie, le miracle, les charismes, hé ! hé ! etc. Mais je n'ignore pas qu'existe un mouvement dit zététique qui travaille à mettre à l'épreuve ceux qui affirment réaliser des actions scientifiquement inexplicables. Voilà pourquoi je vous demande quelles sont vos sources. |
06jul20 220C16 Bien aimé prophète du Très-Haut, La petite équipe "vitrine" vient de terminer une affiche. Nous avons la joie de vous la présenter, étant à l'écoute de toutes vos remarques. Le dessin a été réalisé par notre sœur Colette V. Pour le texte nous nous sommes largement inspirés de cette phrase du commentaire 39 de l'entrée 216 Dormition du Bien : "La Révélation d'Arès ne fait rien d'autre que montrer à l'homme qu'il n'est pas étranger au mal, parce que le mal n'est pas une calamité venue d'ailleurs ; le mal, c'est toi, homme ! Et donc, homme, le remède du mal, c'est tout bonnement toi-même. Voilà pourquoi ta pénitence est le seul chemin possible vers le Bien." À vos côtés dans la vraie piété [Rév d'Arès 35/6]. Nous vous embrassons. Katia K., Béatrice B., Colette V., Annie L. |
Réponse : Voilà une belle réalisation ! Cette affiche fera sûrement un très bon effet sur les passant de la rue Raymond Losserand, Paris 14 ; je l'aime vraiment beaucoup. Les couleurs gaies et paisibles, le bonheur qui émane de ce dessin. Après l'affiche de notre frère Dominique F. de Catalogne Française, nous sommes vraiment gâtés cet été côté affiche. Certaines missions de France et d'ailleurs ne manqueront pas de vous la demander pour leurs vitrines. J'affiche l'affiche avec grande joie dans mon blog. Mes compliments, "petite équipe vitrine" de Paris, pour votre travail et mes encouragements pour toutes vos réalisations d'hier, de maintenant, de demain ! Une simple remarque : Je n'aurais pas mis de majuscule à "Amour" et j'aurais mis "pénitence", "Bien", "Bonheur" et "amour", bien sûr, en italique pour détacher un peu ces mots. J'entends par Amour l'Amour du Père, et par amour notre amour à nous humains. |
09jul20 220C17 Si "la pénitence diffère complètement d'un humain à l'autre" (entrée), a fortiori il en va de même de l’entrée en pénitence (30/13). Mon expérience de moissonneur m’incite à penser que l’idéal serait une révélation spécifique à chaque missionné car, au fond, chaque humain n’accomplit que lui-même par sa pénitence. Ceci dit, même une telle révélation "personnelle" au départ n’invaliderait pas la nécessité du choix initial d’être. À la moisson, le temps de la rencontre dans la rue est très bref et le moissonneur ne peut que renvoyer son contact à le revoir lui-même, à rencontrer l’assemblée et à la lecture du livre bien entendu qui doivent finaliser son coup de faux pour engager un éventuel suivi. Pour moi, le renvoi au livre n’est pas aussi évident qu’il l’était il y a 30 ans, quand La Révélation d’Arès missionnait toute seule bien des épis préparés. Nombreux parmi mes contacts positifs, ayant une oreille au Bien, seront rebutés par la lecture de L’Évangile [Donné à Arès] qu’ils trouveront trop religieux ou dans une langue trop sophistiquée désormais, et ils seront stupéfiés par Le Livre où ils n’entreront a priori pas. Prenant par préjugé culturel (même prévenus) cette Parole qu’on leur montre pour la "vérité absolue" puisqu’elle est censée venir de Dieu, y cherchant qui un brûlot, qui d’alléchantes révélations sur les arcanes du monde, qui la confirmation de ce qu’ils croient déjà, qui je ne sais quel autre mythe car le mythe est tapi dans la tête de n’importe quel humain, la plupart s’en détournent déçus. Nul doute que la Parole est pourtant ce qu’on pouvait dire de mieux dans le Vrai (Rév d'Arès xiii/5), en bruit (xiii/6), au moment où elle fut donnée et en fonction de l’interlocuteur auquel elle s’adresse, en l’occurrence vous. Sans perdre le Fond dont elle est pleinement chargée, elle changerait dans les termes avec un autre récepteur, dans un autre moment de l’histoire et dans une autre langue. La Vérité sans détours (38/5) est bien obligée de composer avec le langage humain si imparfait, avec votre entendement, et, parlant à travers vous à toute l’humanité, de sinuer son chemin dans l’esprit tortueux de l’entendement moyen d’un humain moyen d’une époque donnée comme l’eau des rivières compose pour s’écouler avec le relief. Si "La Révélation d’Arès est le moins mythique de tous les textes dits révélés" (entrée), elle reste aussi marquée par une historicité à laquelle s’ajoute le fait que l’écrit présente un caractère figé qui, offert à l’imagination humaine, aux filtres des croyances déjà là, confine facilement au mythe, ou se prête à la sacralisation momifiante, autre face du mythe, origine de toute religion. Hormis le Souffle de Dieu en silence dans les poitrines, une révélation externe individuelle est évidemment inenvisageable, c’est donc au moissonneur de jouer au mieux le rôle d’adaptateur-traducteur de La Révélation d’Arès avec la personne rencontrée dans la mission telle qu’il a pu la percevoir. Rôle prophétique par excellence, qu’il joue d’autant mieux qu’il n’est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) et qu’il est, autant que faire se peut, par amour, par identification, tout l’autre, dont il doit pouvoir situer où en est Dieu en lui ou elle. Le frère parle : L’œil a l’Eau claire, la langue (est) rouge ; entre ! (Sinon il dit :) Le front (a) un trou, la langue (est comme) la cire, le bras (se) tourne (en-)dedans (comme le bras de) la moumia ; va-t’en ! (xLix/6-7) Ce rôle échu à chaque moissonneur n’est-il pas celui que le premier d’entre eux, vous, a initié ? N’est-ce pas le rôle fondamental du prophète comme exemple d’accomplissement et adaptateur-traducteur de l’Esprit qui doit prendre Vie ? D’où la profusion de "ce que tu auras écrit" (Rév d'Arès 33/10), de la trace du Messager fort, où il y a de quoi se perdre, si on s’attache à la lettre et où l’on se retrouve seulement et seulement si l’on y découvre pour soi le pain, l’huile et le vin de l’infinitude merveilleuse de la Vie, qui permet de se hisser soi-même un peu plus haut. Il n’y a donc pas lieu de sacraliser les mots de La Révélation d’Arès, comme Antoine B. a l’air encore de le faire (219C70). Qu’il pénètre, avec ces mots-là et votre enseignement, "le mystère de sa propre vie sur la Voie de la Vie" (entrée) ! Nous Pèlerins d'Arès savons bien désormais que tout cela nous mène — s’il y a pénitence effective — à notre transfiguration qui mûrit par notre accomplissement personnel et notre participation à des assemblées de pénitents, relèves d’un monde qui s’effondre, avant-postes de la polone (xxxix/12-13). Parallèlement à la Parole, la science de l’homme, réputée de nos jours pour être un critère de vérité, est tout aussi tributaire du langage, mais autrement. Craches jetées dans le monde toutes les deux, tandis que l’Une vient d’en haut, l’autre vient d’en bas (Rév d'Arès xxiii/9). Comment la crache venue d’en haut, du hors du temps, ne se flétrirait-il pas par son passage sous le pouce (xiv/12) ? Si Dieu souffre à se réduire à un bâton de Lumière c’est que la Vérité étalée, éblouissante, doit se comprimer et se voiler dans le goulot d’étranglement du cerveau et du cœur des hommes, pour y enfoncer le Clou (ii/21) de l’Amour. La science, elle, a beau s’en tenir aux faits et à une logique en théorie sans faille, la manière de voir ces faits et de les interpréter reste bridée par un certain état spirituel de la raison humaine, l’œil ne pouvant voir que ce qu’il connaît déjà ou croit savoir, l’invention restant l’exception, la part divine. La culture, les préjugés d’une époque, ne serait-ce que sur ce qu’est l’homme lui-même qui "est son propre mythe", jouent sur sa science qui n’énonce dès lors que des vérités assujetties à son être. On le voit dans le rapport avec la matière, aux limites ténues du très petit ou du très grand, qu’il s’agisse de virus ou de trous noirs, où la science, prisonnière de la fiction du monde est incapable de discerner le vrai du faux, où il n’y a que des probabilités, des approximations de vérité relatives à un temps, un langage, une mentalité et… des intérêts puissants. Existe-t-il seulement un virus SARS-CoV-2 ayant été isolé, séquencé ? Y a-t-il eu une véritable épidémie en arrivent à se demander certains, ou n’est-ce que l’exploitation éhontée et montée en épingle par de grands intérêts des mortalités naturelles de nos jours aggravées par la pollution, la nourriture, les médications, les ondes, les modes de vie de plus en plus artificiels, etc. éloignés de la nature, perturbant les systèmes immunitaires ? Si l’œil voit bas, l’homme noir a beau allonger le nerf sur l’étal (xxxiv/16), des détails nouveaux surgiront seulement comme des nuances de gris dans la nuit noire, ils ne donneront jamais La Lumière qui ne peut émaner que d’Elle-même, qui ne sortira jamais d’un trou noir. Quelle conscience pourraient avoir les physiciens de la Singularité que l’homme a fait de lui-même dans la Création, si Dieu n’était pas venu nous la révéler ? Il ne s’agit pas de théoriser le monde mais de le changer nous dit le Père. Il est temps de rentrer à la Maison ! Comment ? En incitant chaque humain, micro-univers, à changer son être, à tracer son sentier à lui(elle) vers les Hauteurs. Soyons sûrs d’une chose, nous y verrons peu à peu plus clair, covid ou pas, nous respirerons mieux : (l’homme s’a)dou(cit), s(es) côte(s) s’ouvre(nt) (xix/19). Pour le Pèlerin de "l’indescriptible Infini", le traçage de son propre sentier traduit la disparition de la part mythique de la Parole pour la consistance si légère de l’hâ [l'âme]. Le Vrai est sa torche personnelle allumée dans la noirceur qui n’illuminera un Jour de Lumière le monde qu’ajoutée à celle de tous ses frères. Le Messager fort (26/7) est fort dans le Vrai (xxviii/21). Oui, "il n’y a qu’une Voie", celle de l’Amour, qui a une multitude de sentiers (25/5), pratiquement autant que d'hommes sur Terre." Claude M. d'Île de France |
Réponse : Merci pour ce commentaire qui, en somme, fait un état des lieux. État des lieux... et puis cela ne change rien à notre mission que nous devons poursuivre coûte que coûte, même si La Révélation d'Arès devient difficile à lire pour les cerveaux modernes, même si l'échange est de plus en plus difficile avec les personnes que nous rencontrons dans la mission, même si nous paraissons de plus en plus éloignés chaque jour du mode de penser, d'observer, d'analyser de nos contemporains donc de plus en plus étrangers aux préoccupations des humains, même si nous ne parlons plus leur langage et sommes chaque jour un peu plus incompris. Quand je regarde un film moderne, les acteurs parlent si vite, mangent leurs mots, la langue entre les dents, que le vieux bonhomme que je suis ne comprend que 50 % (évaluation à vue de nez) de ce qu'ils disent et je suis triste de devoir éteindre la télévision, parce que je ne comprends pas l'intrigue et que j'ai la triste impression de visionner un film étranger. Alors je me dis que l'inverse doit être vrai ; ils ne doivent pas bien comprendre mon verbe lent, mon vocabulaire suranné, bien articulé et je me dis que toute allocution de moi ne doit être comprise que par ceux qui me comprenaient d'avance, qui savait avant que je le dise ce que j'allais dire... Croyez bien, mon frère Claude, que je comprends mieux que personne le problème auquel vous faites allusion en écrivant que pour vous "le renvoi au livre n’est pas aussi évident qu’il l’était il y a 30 ans, quand La Révélation d’Arès missionnait toute seule bien des épis préparés. Nombreux parmi nos contacts positifs, ayant une oreille au Bien, seront rebutés par la lecture de L’Évangile [Donné à Arès] qu’ils trouveront trop religieux ou dans une langue trop sophistiquée désormais, et ils seront stupéfiés par Le Livre où ils n’entreront a priori pas." Mais il ne faut pas s'impatienter, car la même chose s'est produite après Jésus. Pendant quelque cent ans son Message parut tomber dans l'oubli, comme incompris, comme devenu un charabia, et puis des hommes et des femmes qui ne parlaient pas l'araméen, langue de Jésus, et qui n'étaient plus très ouverts au koïnè (grec véhiculaire) des apôtres auteurs des Évangiles, comprirent ce qui alors ne pouvait plus passer par leur oreille et leurs habitudes mais devait être filtré par leur intellect et par des traductions, donc analysé, et ils s'enflammèrent pour la Parole du prophète de Nazareth et ce fut la période du vrai christianisme avant que l'église asservie à Constantin ne le déforme et l'étouffe. C'est selon moi pourquoi il est vrai que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Poursuivons la mission. Notre verbe tourne autour d'oreilles bouchées, mais elle s'installe dans l'éther, et quand les oreilles de la descendance se déboucheront la Parole d'Arès sera captée, telle que nous l'aurons transmise, et les choses changeront d'un coup. |
10jun 220C18 Cher prophète, Je vous joint une magnifique photo d'une comète visible en ce moment à l'aube. Messagère des espaces infinis, porteuse de vie, éclairant de sa lueur la nuit, elle nous rapproche de l'immensité de l'univers et de son intemporalité... Ayant découvert cette photo aujourd'hui, j'ai de suite pensé à vous... Fraternellement Olivier G. du Rhône |
Réponse : Merci, frère Olivier, pour cette magnifique image de la comète Neowise qui sera visible tout le mois de juillet. Je ne suis pas un passionné d'astronomie et, du reste, cette comète est un astre minuscule comparé aux corps géants innombrables qui peuples l'Univers, maisje ressens un peu ce qu'écrivit Blaise Pascal : "Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie." C'est pourtant dans cette infinitude que nos âmes libérées par la mort corporelle s'envolent (Rév d'Arès vi/1-7). Nous de devrions pas être effrayés par l'immensité glaciale de notre futur habitat ; c'est l'incommensurable Royaume de la Vie, Qui nous y attend. |
10jun 220C19 Bien cher Frère Michel , notre prophète de la Vie 👋 Mardi 7 Juillet 2020 à 11 heures nous avons enfin signé devant le notaire l’acquisition de notre nouveau local d’assemblée de Pélerins d’Arès des "Ouvriers de la Moisson en Gapençais", situé dans la douce capitale de des Hautes Alpes : Gap. C’est pour notre petite assemblée familiale un jour vraiment magnifique ! 🌈 À nouveau nous remercions Sœur Christiane, 💕notre prophète, ainsi que tous les frères et sœurs de la Grande Assemblée des Pélerins d’Arès qui nous ont soutenus dans cette belle acquisition 💫 Grâce au Créateur de l’Univers, grâce à notre prophète Mikal (Frère Michel) grâce à notre assemblée fraternelle et spirituelle de Pélerins d’Arès nous espérons toucher le cœur de nombreux nouveaux épis mûrs, qui viendront grandir notre assemblée de Pélerins d’Arès 🙏 pour grandir avec nous dans la pénitence ainsi que dans la mission — Moisson — jusqu’au Jour où la Vie couvrira tout sans cesse, où l’humanité sera à nouveau reliée à la Vie Spirituelle Infinie, où la mort, la décrépitude, bref, le temps n’auront plus lieu d’exister. Quelques mois vont nous être nécessaires pour faire de ce nouveau local d’assemblée, un lieu d’acceuil chaleureux, un beau lieu d’échanges spirituels lié à La Révèlation d’Arès. Unie chaque jour dans la prière de coeur 🙏 avec vous.🌈 et tous nos frères et sœurs. Nous vous embrassons de toute la force de notre coeur bien fraternellement.💕 Daniéle C. 💕, Patricia C., Philippe C. 💕, Arièle C. 💕 des Hautes Alpes 🏔 |
Réponse : Comme je suis heureux, les sœurs et mes frères de Gap, de voir s'ouvrir un local de mission dans les Hautes Alpes grâce à votre longue obstination de missionnaires infatigables dans cette région des Alpes. Que le Père étende sa Main au-dessus de votre initiative apostolique et la bénisse ! La réalité d'une vitrine où l'on annonce l'espérance d'un monde changé (Rév d'Arès 28/7), d'une porte que n'importe qui puisse ouvrir, de quatre murs entre lesquels on puisse faire asseoir la personne qui entre et converser fraternellement avec elle, cette réalité à laquelle on a longtemps rêvé, qu'on était incapable de situer dans l'avenir, soudain se matérialise, entre en existence. On était en mission pendant de longue années sur les marchés, dans les rues, dans les villages, sans avoir le sentiment de pouvoir le vivre et soudain on le vit ! Vous n'êtes pas nombreux et il sera difficile d'assurer de fréquentes ouvertures de ce local, mais vous allez vous y mettre. C'est comme ça, d'un petit œuf, que de grands beaux faucops naissent. Puissiez-vous faire naître dans ce nid beaucoup de faucons ! Je vous embrasse tous. |
10jun 220C20 Cher Michel, La Révélation d'Arès et votre prophétisme m'ont ouvert à ce texte où Victor Cousin (philosophe et homme politique français 1792-1867) fait un bel effort pour passer du mythe au Vrai : Victor Cousin, "Cours d'histoire de la philosophie moderne", tome 2, édité en 1847, extraits des pages 214 et 215 : Dieu ne se connaît qu'en se prenant comme objet de sa propre connaissance. Et l'intelligence introduit dans l'unité divine la dualité condition nécessaire à la pensée, caractère essentiel à la conscience. Ou il faut se résigner à un Dieu sans conscience ou il faut consentir à la dualité dans l'unité primitive. Il y a plus, Dieu n'est pas une puissance abstraite, Il agit, Il produit inépuisablement; la puissance introduit dans celui qui la possède et l'exerce une multiplicité indéfinie. Or l'école d'Alexandrie prétend que la multiplicité, la diversité et la dualité, qui commence la diversité, est inférieure à l'unité absolue [...] d'où il suit en général que la puissance et l'action, l'intelligence et la pensée, sont inférieures à l'unité absolue. Là est le principe qui dans ses conséquences a perdu l'école d'Alexandrie. Non, il n'est pas vrai que l'unité soit supérieure à la dualité et à la multiplicité quand la multiplicité et la dualité dérivent de l' unité et s'y rattachent. Car qu'est-ce que la dualité et la multiplicité produites par l'unité, sinon la manifestation de l'unité ? [...] Ou l'unité est purement abstraite, et elle est comme si elle n'était pas, ou elle est vivante et elle porte en elle la dualité et la multiplicité. Et c'est exactement le sens de ce que vous avez répondu, cher Michel, au commentaire d'Eric D. d'île de France le 29 Novembre 2017 (191c14} : "Nous sommes nous-mêmes une part de Dieu ! C'est toute l'affaire." Fraternellement, Vianney L. d'Auxerre, Yonne |
Réponse : Merci, frère Vianney, pour ce beau commentaire. Quelques mots sur Victor Cousin, que beaucoup de lecteurs de ce blog ne connaissent pas ou connaissent peu. Fils d'ouvrier, il devint professeur à la Faculté des Lettres en 1815. Son cours fut supprimé à cause de ses idées libérales, mais il fut rappelé en 1827. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, il y devint maître des conférences puis directeur en 1830. En 1843 il publia un Mémoire sur les Pensées de Pascal. Philosophe spiritualiste, chef de l'école éclectique, il édita les œuvres de Descartes, traduisit Platon et Proclus, écrivit une Histoire générale de la philosophie. Il fut pair de France après 1830, conseiller d’État, ministre de l'Instruction publique en 1840. Élu à l'Académie Française en remplacement de Joseph Fourier le 18 novembre 1830. Il fut aussi nommé à l'Académie des Sciences morales et politiques et il fit partie de la Commission du Dictionnaire. Par certains côtés Victor Cousin était naturellement proche des grands principes qui étayent La Révélation d'Arès. Il fut particulièrement influencé par Emmanuel Kant. |
10jun 220C21 Il me semble que, par moments, l’œil du dedans (Rév d'Arès ii/10) peut percevoir confusément le ballet qui se joue en soi entre le mythe et le Vrai. Il se produit comme le flux et le reflux de la marée. Le mythe monte et recouvre de ses illusions toute la plage de ma vie : je suis beau, intelligent, généreux, courageux, aimant, libre… Puis la marée finit par redescendre parce que toute énergie s’use. Alors la plage découvre la réalité d’une vie où mon image et ressemblance avec le Père est entachée par mes faiblesses. Pourquoi ce ballet ? "L'homme, est son propre mythe, écrivez-vous, une machine trop préoccupée de sa propre mécanique". Il a des raisons de l’être parce que cette machine ne connaît pas les éléments qui la constituent et donc fonctionne de manière mystérieuse, paradoxale, voire destructrice. Mais alors pourquoi ne pas regarder cela en face et entrer en pénitence ? Est-ce que me reconnaître violent, possessif, menteur, peureux blesse l’essence de ma divinité ? Même pour les pénitents, quatre générations ne suffiront pas (24/2). L’enfant est une page blanche sur laquelle va s’inscrire un mode d’emploi un fonctionnement qu’il ne pourra lire que bien plus tard. Le Père en a décidé ainsi. Pourquoi ? Nul ne le sait vraiment et votre questionnement : "Mais pourquoi sommes-nous des entités habillées de chair ?" rajoute sans doute un chapitre à la métaphysique pour que les générations futures comprennent cette construction paradoxale mythe/Vrai et trouvent la Lumière ? L’animal fonctionne de manière rationnelle. Il s’affaire à de simples besoins qui, une fois satisfaits, le laissent tranquille. Moi, je suis rarement tranquille. Le Père a mis en moi une flamme [Rév d'Arès viii/8] : l’absolu. À partir de là j’erre dans le cosmos à la recherche d’étoiles (xx/15). Tous les hommes cherchent sans le savoir des étoiles. Mais la sienne est toujours plus brillante que celle des autres. Ainsi naît la guerre des étoiles. Pourquoi ? Qui le sait vraiment ? Personne réellement, car nos raisons sont habillées de mythe. Ce paradoxe d’une humanité irrésistiblement attirée par les étoiles et plombée par un corps de chair qui nous colle à la planète par des désirs, des besoins, des envies est une véritable tragédie. On comprend que le Père se sente en dette envers Ses Créatures (12/7). Pour nous permettre de résoudre cette tragédie le Père envoie régulièrement des prophètes qui viennent réactualiser le Vrai, permettre la construction de l’âme et engager vers la Polone (xxxix/12-13). Ainsi La Révélation d’Arès nous met-elle notamment en garde contre une erreur d’interprétation sur le tentateur, le menteur (IV/6), le fabricateur de mythes. L’homme n’est pas tenté par une entité extérieure. Il est son propre tentateur. Oui, mais comment se fait-il que je puisse me tenter moi-même ? Me détourner de mon chemin. Comment se fait-il que je tisse mon propre mythe plutôt que guider ma vie par le Vrai ? La religion a donné de ce terrible mystère une interprétation toute technique : "C’est pour t’éprouver, pour que tu gagnes le paradis que tu es tenté !" Mais non, Dieu ne tente pas l’homme et le Salut n’est pas un examen. Le Père n’est pas un comptable qui présente l’addition à la fin de la vie. En fait je me tente moi-même parce que je suis Dieu et que je peux choisir le mythe ou le Vrai. Après des millénaires d’obscurantisme on peut comprendre que l’idée d’un Retour (Rév d'Arès i/1) de Dieu fasse peur. La religion (monothéiste, polythéiste, antithéiste) est mythique par méconnaissance du Vrai qu’au cours des siècles elle a fait reculer dans les limbes de la conscience. Elle a présenté le mythe sous des dehors séduisants : il suffit de croire, de voter, d’adhérer, de consommer, pour être sauvé, pour être un bon citoyen… et le vrai devient d’accession difficile. La Révélation d'Arès vient restituer la quête de l’étoile (Rév d'Arès xxiv/9), de l’absolu, du Vrai en dedans de soi : le Vrai est un jardin dans la tête (ii/9). Elle nous demande de tracer les contours mouvants du mythe et du Vrai et d’en comprendre la géographie complexe pour bâtir une autre humanité. Chaque frère est alors ouvreur d’un chemin chevrier. Tous bénéficient de balises : l’enseignement du prophète. Mais cette quête de son destin entre le mythe est le Vrai est irréductible et dangereuse (19/2) bien que passionnante et glorieuse. Plus je fouille en moi, plus je regarde et plus j'apprends à aimer les hommes, plus je comprends pourquoi La Révélation d’Arès qualifie cette quête d’héroïque. Mais nous ne sommes pas seuls. À Arès, le Père offre de conduire qui le veut et [qui veut] prendre Sa Main (xLi/13). Salvator B. d'Île de France |
Réponse : Ce commentaire est à l'évidence l'aboutissement d'une réflexion aussi riche que pieuse sur la question du mythe et du Vrai. Merci pour lui, mon frère Salvator. Je pense que le mythe le plus terrible et mensonger qui soit est celui du mal quand il est porté au pinacle, qu'il atteint les plus hauts degrés de l'honneur, voire même de l'humanité comme c'est, par exemple, le cas de militaires en temps de guerre, de bourreaux au cours des grandes hécatombes, de grands financiers dans les débâcles etc. C'est là qu'on voit que le mal ne condamne pas un homme nécessairement ; des quantités d'humains commettent le mal et gardent les caractères de la supériorité et de l'exemple. Et dans maintes circonstances d'une tristesse des plus affligeantes des hommes décorés ne valent pas plus que des pucerons. Et ce qui est le plus terrible, c'est que le mensonge fait parfois moins de mal que la vérité. Tout cela est rempli de mythes accrochés aux murs des grands musées ou dressés sur des piédestals de pierre dans des postures augustes. Et nous, nous sommes du côté des Hauteurs et nous passons pour des minus, voire même des nuisibles. Mais comment aller vers les Hauteurs sans se détacher du grouillis (Rév d'Arès iii/2) qui pèse sur la masse ? Impossible. Le Bien nous tiendra toujours lieu de tout... Tout ! Le Bien est pour nous une patrie suffisante. Il nous faut être fous de Bien, même si cette "folie" fait de nous des gens vus comme sans intérêt et sans avenir, parce que nous ne cultivons pas le contraste. Il nous faut prêcher contre tout en aimant ce monde fait d'une armée d'Héliogabales ! Héliogabale, type même du mythe humain. Il y en a eu beaucoup d'autres, mais prenons l'exemple de celui-là, une caricature de mythe. On disait de lui qu'il était "né dans un berceau de sperme." Au troisième siècle après J.C. en Syrie. Toute son existence sera un long mythe rouge et noir de sexe et de sang ; il baignait dans le stupre, la débauche et la démesure. Il conquis Rome et s'assit sur un trône de sang. Anarchiste couronné selon Antonin Artaud : "Héliogabale comme roi se trouve à la meilleure place possible pour réduire la multiplicité humaine et la ramener par le sang, la cruauté, la guerre, jusqu'au sentiment de l'unité." Ça, c'est typiquement politique ! Paradoxe, oui, mais le mythe est paradoxe ! Que voulait-il réunir, cet Héliogabale ? Tous les contraires. Notre politique moderne est ainsi faite d'Héliogabales en veston-cravate qui ont des airs d'instituteurs, mais qui sont des puissants qui aiment dominer. Comme Héliogabale ils réalisent à leur façon l'identité des contraires, même si ce n'est pas sans mal. Le Vrai, lui ne supporte pas les contraires qui typifient les mythes, et c'est notre voie d'ascension. Ce qu'il faut voir, c'est l'incompatibilité complète entre mythe et Vrai, que pourtant nous devons changer en unité de Bien. |
10jun 220C22 On s’est habitué à la vie dans les tunnels et à leurs langages de cavernes et de trous, comme des borborygmes. Les jappements que nous prononçons nous font parfois souffrir quand la conscience mesure leur insuffisance, ramène à notre être la barbarie comme les vagues ramènent au rivage les immondices jetés plus loin dans la mer. Parfois la réalité des incompréhensions nous gifle. Tu prends ta cervelle tu la manges, ton œil mange ta cervelle, ton œil allonge le nerf mais tu ne vois pas le fond (Rév d'Arès xxxiv/9) ; je suis à la fois l’homme de cette époque et la phase de la vie aspirant comme le poisson à sortir hors des abysses vers la lumière. Double vie, double peine ! Ne doit-on pas en assumer le lourd tribut tel Job sur son tas de poussière ou fumier ? Le monde environnant est plein de ces Eliphaz de Teman, de Bildad de Choua ou de Çophar de Naama, nous susurrant leur morale étroite, tissé de convictions mythifiée au sens fossilisé du terme, celle qui vous impose de ployer l’échine devant les traditions et les valeurs vénérés de la conscience qui s’est arrêté à la surface des choses, à l’illusion des apparences, souvent devenus des mythes dont on peut se glorifier en philosophant dans son humidité mouvante et tiède (Rév d'Arès 2/5). Pardonnez-moi la rudesse du propos ! Et toi, prophète du Vrai, tu te trouves comme désemparé dans cette habitacle de souffrance comme une matrice originelle que le temps a rendue stérile, toi que le temps avait empaillé, encorné sur le bois, qui n’enfantais plus, tu tournes tes yeux de l’intérieur vers la grande Lumière, qui te parle une langue disparue de la surface de la terre, tu te sens comme le sourd-muet dont l’histoire a bandé les yeux et les oreilles, tu émets des signes celle de ta vie recroquevillée et tendue vers l’autre, un maillon de quelques millénaires dont tu vois malgré tout réapparaitre quelques enfants dans le brouillard de la nuit, cette nuit qui te bats (Rév d'Arès i/16). Et l’amour et la lumière que tu donnes comme une eau remonte des profondeurs. Tu donnes la vie ! "La lumière est elle vraiment une vibration, comme croient le savoir les physiciens ? N’est-elle pas plutôt le tremblement et la sueur de Dieu dans l’effort de nous visiter par éléments de lui-même, pour ne pas nous laisser dans la ténèbre totale ?" (Notes et réflexions en présence de Dieu, 3ème théophanie page 217, Edition intégrale 1989) . Nous retrouverons le langage cosmique quand nous aurons retrouver la Vie en plénitude, non ? En attendant, oui, il faut tout de même pousser la nuit (xiii/17) par tous les moyens que le langage humain actuel permet, ce qui est presque toujours insuffisant. Alléluia ! à ceux qui goûteront du bonheur à leur peine. Merci à vous d’avoir prit le temps de récrire le premier commentaire que je vous ai envoyé en effet depuis un Smartphone. J’espère que celui-ci sera de meilleure facture. Je vous embrasse Jean-Claude D. du Rhône |
Réponse : Ah oui, ce commentaire est "de meilleure facture" que le précédent. Merci pour lui. Mon frère Jean-Claude, vous voyez assez bien ces jeux d'ombres et de lueurs dans les profondeurs du monde. Les ombre, ce sont les épreuves qui nous attendent ; les lueurs sont les victoires, petites, à peine visibles, mais solides, plus solides que les régimes de ce monde qui ne cessent de changer. Il m'arrive de me réveiller la nuit, plus ou moins angoissé, en murmurant : "ô Père, comment pouvons-nous changer un monde (Rév d'Arès 28/7) tombé si corrompu ?" Histoire de Sisyphe et de son rocher tellement lourd qu'il redescend en roulant chaque fois que Sisyphe parvient à le pousser jusqu'en haut. C'est le mythe par excellence... Il y a tant de mythes par excellence que je pense que le mythe est globalement une excllence... Un frère d'Alsace m'a récemment écrit que notre mission c'est de la gnognotte compatée aux concerts de Madonna qui ferait en un seul concert plus de spirituels que nous n'en avons faits en quarante-cinq ans. C'est évidemment faux, mais le mythe est toujours plus crédible que la vérité, car quelqu'un peut s'émerveiller quelques instants, mais nous, nous cherchons des épis mûrs pour la vie entière. La seule chose qui compte est l'engagement. Que de travail devant nous ! Mais nous réussirons, j'en suis sûr. Nous préparons un triomphe qui aura peut-être lieu dans une avenir assez lointain mais qui aura lieu, je n'en doute pas. Nous sommes bien partis. |
12jul20 220C23 David B. du Limousin |
Réponse : Merci, mon frère David pour vos bons vœux d'anniversaire. Je profite des vœux de frère David du Limousin, que j'ai connu jeune enfant, pour remercier avec émotion toutes celles et tous ceux qui m'ont adressé depuis hier par divers vecteurs : Email, blog, etc., une avalanche de vœux d'anniversaire auxquels il m'est impossible de répondre individuellement. Merci du fond du cœur à tous pour leurs souhaits de vie plus longue qu'elle n'est déjà. De tous les postulats qui forment notre prêt-à-penser, l'élan des vœux heureux est sans doute un de ceux qui depuis la nuit des temps sont le mieux parvenus jusqu'à nous. Dans un monde qui presque entièrement a oublié l'amour, qu'il a remplacé par la politesse et l'humanitaire, qui ne sont que les bonnes les manières et la charité qui étayent le mythe du meilleur des mondes, il n'y a rien là que de très émouvant. J'en suis, je le répète, profondément touché. Encore merci. "L'union fait la force" dit l'adage, mais cette union n'a plus beaucoup des liens qui firent sans doute à une époque très lointaine la force des unions prophétiques, que je ne retrouve nulle part dans les Écritures, car aussi loin connaît-on la vie des prophètes ont voit que ceux-ci ont toujours été seuls, particulièrement seuls dans les épreuves. La raison en est simple : le prophète vient toujours contrarier "l'ordre" établi et donc menace celui-ci ; alors la peur de l'autorité saisit très vite son audience. Mais je crois avoir l'honneur d'être entouré de sœurs et de frères courageux qui acceptent avec moi de courber le dos et de faire front tout d'un bloc — comme jadis les légions faisaient la tortue — sous les chocs des contradicteurs de mon enseignement. Ces contradicteurs sont, pour certains, d'anciens frères, qui parfois s'étaient même engagés à nos côtés dans la mission. Aujourd'hui ils compliquent tout par des revendications d'autant plus véhémentes qu'elles ont moins d'intérêt fondamental, parce qu'ils n'ont pas compris ou pas admis que l'enjeu est extrêmement simple. Il n'est ni comportemental ni intellectuel : il suffit d'être pénitent pour préparer son salut personnel et contribuer au salut du monde évidemment beaucoup plus distant dans l'avenir. L'amour suffit pour changer l'homme (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7). Pour moi le fait d'adresser à un frère humain, prophète ou non, des vœux venus du cœur, non des convenances,est un acte d'amour. C'est sans prix, parce que les vœux ne sont pas que des mots ; ils ont une force réelle, la force réelle qui déplace les montagnes. Beaucoup plus que les leçons que me font ceux qui m'attaquent — je ne publie que ceux que nous connaissons, mais il y en a beaucoup d'autres —, ce qui frappe mon esprit est le statut exorbitant, d'apparence quasi sacrée (c'est le propre de la colère ou de l'entêtement), que semblent prendre chez mes ou nos contradicteurs les arguments de leurs reproches ou de leurs offensives. Leurs propos, dont la sincérité est respectable, sont malheureusement rédigés comme des pensées sans réplique possible, ils ont l'impression d'échapper à tout questionnement. Ils ne voient pas que, quelles que soient les maladresses ou les méprises que j'ai pu commettre comme être humain inévitablement faillible, je suis le seul recours du Père pour développer la Pensée qu'Il a communiquée au monde en 1974 et 1977 à Arès et cela, c'est le Fond même de La Révélation d'Arès, qui s'adresse d'abord à moi, aussi indigne puissé-je avoir été à l'époque. Aussi de tous les vœux que l'on m'adresse celui que je valoriserai le plus est le vœu que je voie revenir à nous ces frères éloignés ou qu'ils deviennent, s'ils demeurent au loin, de vrais pénitents. Que m'a personne n'ait pas l'heur de leur plaire est sans importance. Généralement, on ne choisit pas plus d'être homme ou femme, d'être chrétien, musulman, hindou, shinto ou athée qu'on ne choisit de respirer. Dans l'état d'imperfection du monde il est inévitable que des humains ne cherchent pas à être proches les uns des autres. Il demeure que la demande de bonheur reste forte partout dans le monde. Et c'est pourquoi l'on choisit d'être Pèlerin d'Arès et de mettre ses pas dans les pas de la Vie. C'est un acte de suprême volontariat par-dessus les déterminismes auxquels la vie terrestre nous soumet — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. C'est à cette demande que répond le Père en adressant à l'humanité La Révélation d'Arès. Pourquoi dans ces conditions ne serais-je heureux, à un point qu'on peut à peine imaginer, de recevoir les vœux de tous mes frères et sœurs ? Ceux qui ne nous aiment pas, auxquels vivre avec nous ne plaît pas, ne sont pas interdits de parole par La Révélation d'Arès, pourvu qu'ils deviennent pénitents. Je répercute vers eux tous les vœux que je reçois. Je remercie encore tout le monde pour les vœux que j'ai reçus à l'occasion de mon 91e anniversaire. |
13jul20 220C24 Dans vos derniers écrits je ressens le souffle comme un rabot, que vous employez encore et encore à réduire les chimères qui résistent jusqu’au dernier dessin dans mes cahiers d’illusions et de mythes. J’en suis retournée ; plus rien ne s’y accroche. Jamais le Père, Celui qui Est, ne me reste autant que sans modèle ! Plus rien ne tient dans la nuit ; le silence même en devient vide. J’interroge mon vraie corps [Rév d'Arès 17/3] qui a pourtant Son Image à mes yeux de pécheur. Votre réponse sur la prière est effrayante aussi, quand j’y repense. Rien ne tient que l’intention. Et cette foi immense n’a plus de socle ; elle est suspendue comme un filet jeté dans le firmament vers vos écrits. Il ne reste plus que la Parole et celle reçue à Arès me semble bien proche de me conforter et d'illuminer ma vie et le monde . Bon Anniversaire, frère Michel, que votre année prophétique grandisse en accomplissements mille fois renouvelés. Anne V. de Bretagne-Centre |
Réponse : Oui, ma sœur Anne, "rien ne tient que l'intention". Pour moi du moins l'intention est du domaine du factuel et donc elle est dans ce que je fais, non dans ce que je crois. Amour, pardon, paix, inteligence libre de tous préjugés, voilà les intentions que je dois mettre dans tout ce que je fais. Je ne suis pas sûr que j'y arrive à 100 % ni 24 heures sur 24 heures, mais je m'y efforce. Si mes sœurs et frères font la même chose, alors nous allons dans la bonne direction, la directions des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/11, 3327, 36/19, 37/9, 40/5) et au bout de ce changement (30/11, 28/7) nous réussirons, qu'importe le nombre de générations nécessaires (24/2). Merci, sœur Anne, du fond du cœur pour cet émouvant commentaire qui est un aveu magnifique. Être bon, aimant, pardonnant, pacifique, respectueux de la liberté des autres, constitue aujourdh'ui une entrave à toutes les carrières, sauf peut-être chez les artistes, dont vous êtes, ma sœur Anne. De nos jours, il faut dès la sortir de l'école et l'entrée dans la vie endosser la peau du jeune loup, de celui ou celle "à qui on ne la fait pas", qui balaie tout ce qui gêne devant lui, devant elle, devant la tâche pour laquelle il est payé, C'est la mécanique de notre temps. Quel contraste avec la Sermon sur la Montagne ! Quelle chance avait Jésus face à Pilate, qui était déjà le modèle même du haut fonctionnaire carriériste ? Et deux mille ans plus tard quelle chance a le Pèlerin d'Arès missionnaire face à ce monde dur, étanche à l'amour, à l'intelligence ? Il a cependant une chance, ne serait-ce que parce que la Vie, qui en a vu d'autres, la Vie Elle-même l'envoie au devant des hommes. Il nous faut bouleverser l'ordre des motivations ; cela paraît quasi impossible, mais tout comme le gland, comme l'œuf, commence toujours tout petit avant de devenir séquoia ou condor ! Merci pour vos bons vœux d'anniversaire, ma sœur Anne. Ils me touchent beaucoup. Sainte-Beuve disait : "Vieillir est encore le seul moyen qu'on ait trouvé pour vivre longtemps." Il se trouve que vivre pour vivre ne me dit rien ; s'il ne s'agissait que de moi-même je mourrais bien volontiers. Mais j'ai accepté la mission que le Père-Mère, la Vie, le Très-Haut, l'Un, m'a proposée ; alors il me faut vieillir et essayer de vieillir aussi bien que possible pour accomplir encore un peu de ma tâche. Vos vœux et tous les vœux de ma grande famille arésienne, celle dont je suis le père (Rév d'Arès xxxiii/14), vont sans aucun doute m'y aider. |
13jul20 220C25 Depuis votre réponse à notre Frère Claude (220C17), ma mission a été portée par ces quelques mots : "Notre verbe s’installe dans l’éther et quand les oreilles de la descendance se déboucheront, la Parole d’Arès sera captée telle que nous l’aurons transmise et les choses changeront d’un coup." C’est un tel encouragement à la patience, de savoir que chaque rencontre, chaque témoignage contribue à rallumer cette flamme qui un jour embrasera le monde, de ne plus attendre de résultats immédiats, de savoir que notre verbe nourrit cette flamme éternelle dans l’éther, que cela m’apporte une force de témoignage enthousiaste et joyeuse. Cette moisson est si difficile et les ouvriers de cette Moisson si peu nombreux que nous pourrions douter de réussir un jour à percer ce mur de l’indifférence à l’Appel du Tout Autre. C’est pourquoi ces quelques mots ont été dans mon cœur comme un baume, merci pour la force de vos mots qui d’entrée de blog en entrée de blog m’ouvrent sur cette certitude : le monde changera si nous ne nous décourageons pas. Oui, poursuivons cette moisson comme des mulets opiniâtres, la Vie a besoin de ses apôtres debout pour reprendre les chemins d’Éden. "La seule chose qui compte est l’engagement," nous dites-vous. Pour conclure, encore une citation de vos derniers mots à Jean Claude qui nourrissent cette certitude : "Mais nous réussirons, j'en suis sûr. Nous préparons un triomphe qui aura peut-être lieu dans un avenir assez lointain mais qui aura lieu, je n'en doute pas. Nous sommes bien partis." À vos côtés pour la Vie. Rémy O. de Toulouse |
Réponse : Je suis très touché par ce commentaire, mon frère Rémy. Je sais combien difficile, particulièrement difficile, est la mission dans votre ville de Toulouse. Mais si c'est une ville à la peau de rhinocéros particulièrement étanche aux rayons solaires dont vous et vos compagnons missionnaires êtes les dispensateurs, l'intérieur du rhinocéros emmagasine peu à peu ce qui entre par l'oreille et par les yeux et, un beau jour, la peau fondra. Vous, les Pèlerins d'Arès toulousains, vous êtes les "mulets opiniâtres" du soleil, vous en tirez la charrette par les rues de votre ville, et les mûlets laissent leur crottin — excellent engrais — sur l'asphalte ou les pavés ; la pluie le dissout, l'éparpille, mais il est bien là en petites brindilles. Alleluia ! Merci pour ce beau commentaire. |
13jul20 220C26 Tout d'abord, je vous souhaite un très heureux anniversaire. Que le Père vous accorde de nombreux jours pour guider encore longtemps la marche vers le monde refait pour le Bonheur. Vous nous enseignez : "Ce qui sauve n'est pas croire, mais faire. Le Vrai, en substance, recommande à l'homme de vivre dans le Bien qui consiste à aimer, pardonner et faire la paix sans condition, trouver l'intelligence spirituelle libérée de tous préjugés. La Révélation d'Arès appelle cela changer sa vie (30/11), entrer en pénitence (8/6, 31/2, 33/13). Tout le reste est mythe." Voilà qui est l'essentiel, le vrai sentier vers les Hauteurs saintes d'un monde changé par nos efforts conscients, voulus, de retrouver le Royaume en dedans de nous [Luc 17/21], de faire fleurir le Jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17), celui du Bonheur global auquel nous parviendrons au bout de générations opiniâtres d'évolution vers cette civilisation du Bien qui vient ; voilà la Loi d'amour et les Prophètes (Matthieu 7/12) — en dehors de cette dynamique de la pénitence, tout est mythe en fait. Nous sommes envoyés à la Moisson de ceux qui ont déjà en eux ce qu'il faut pour se changer et faire progresser le monde, car les Semailles ont été faites (Rev d'Arès 6/2) patiemment par le Père qui nous demande de glaner ceux capables de tendre l'oreille à la Vérité, que le Prophète explicite expose à nos faibles lumignons (32/5). Le Vrai, nous cherchons au possible à le transmettre par notre exemple (constance de la pénitence) dans la foulée (xxii/6) de Mikal, pour transmettre la Vie et non une croyance et des mythes. Si les mots peuvent être de faibles supports parce que nous nous exprimons en bruit, ils se moulent (Rév d'Arès 1/11) en gardant la tête froide (xLii/15) — constat : le terme pénitence est de mieux en mieux accepté —, tout en sachant que tout homme reconnaît le Fond, car la Puissance du Souffle (1/9) de la Vie passe en lui. Ma Parole est la Loi qui sera (Rév d'Arès 28/8), dit le Créateur, qui pour réussir, à donné un juste prophète qui a jalonné la Parole d'explications claires afin qu'on en comprenne le sens par l'intelligence du cœur. Oui, gardons confiance ! Il en sera ainsi que vous le dîtes "des hommes et des femmes… comprirent ce qui alors ne pouvait plus passer par leur oreille et leurs habitudes mais devait être filtré par leur intellect et par des traductions, donc analysé, et ils s'enflammèrent pour la Parole du prophète de Nazareth et ce fut la période du vrai christianisme" (220C17). Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison (Rév d'Arès xLii/22) une civilisation neuve viendra, le vrai christianisme du Sermon sur La Montagne sera ! Merci pour tout ce que vous ouvrez en nous pour voir l'Ile Bleue (au) loin (xiv/13) dans le Ciel étoilé. En prière avec vous, je vous embrasse ainsi que notre sœur Christiane, du fond du cœur, Danny G. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Danny, pour ce beau commentaire. Oui, le Royaume est en dedans de nous (Luc 17/21) ! Un jour, des pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le Royaume de Dieu, il répondit : "Le royaume de Dieu est à l'intérieur de vous (εντος υμων εστιν)". Jésus enseignait bien avant que je l'enseigne que Dieu est en nous. Plus près de nous que notre veine jugulaire, dit le Coran. À quoi l'avènement du Royaume de Dieu sera reconnu ? Aux sceptiques et autres incrédules qui me demandent, goguenards : "Mais c'est quoi Dieu ?" il m'arrive de répondre : "C'est toi, mon frère (ou ma sœur) !" Oui, Dieu se loge, en fait, au plus intime de chacun. Tel est le sens de la préposition grecque εντος, qui désigne non seulement l'intérieur mais l'intimité la plus profonde de l'être. Localiser le Royaume de Dieu au plus intime de l'homme a tellement surpris sinon choqué certains théologiens et traducteurs chrétiens que ceux-ci ont purement et simplement oublié le sens de la préposition εντος et ont proposé les traductions erronnées qu'on connaît : "au milieu de vous", "parmi vous", etc. Ils voulaient évidemment suggérer que Jésus et son groupe de douze disciples formaient le Royaume de Dieu sous la forme de l'Église qui allait désormais tout contrôler. Heureusement, le Père envoie des prophètes qui, comme Jésus, comme moi, comme vous, comme tous nos frères et sœurs apôtres libèrent les croyants. Et merci pour vos bons vœux, ma très chère sœur, la petite jeune femme au bonnet de laine et aux gros godillots à laquelle j'ai un jour ouvert ma porte... Qu'Alain depuis les étoiles continue de vous inspirer, vous et vos fils ! |
13jul20 220C27 Bon anniversaire, frère Michel. Que vous puissiez encore longtemps transformer pour nous la poussière en miel [Rév d'Arès xii/4-6]. Suite à la lecture de cette entrée, lisant que, bien que moins mythique que les autres, La Révélation d’Arès est mythique quand même. Me laissant voir qu’une part de moi serait tenter de confondre La Révélation d’Arès avec la Vérité, alors qu’elle n’est que la partie perceptible qui m’indique la direction à suivre (Rév d’Arès 36/19) par la Parole accomplie, la pénitence, la mesure, la patience, le pied bien planté en terre, réaliste et vigilant, c’est-à-dire le Vrai. Que reste-t-il, lorsque je perçois que les croyances auxquelles j’arrime mon voilier ne sont que mythes ? Oui, que reste-t-il lorsque j’accepte de laisser derrière-moi les uns après les autres les mythes qui me rassurent comme on reste bien au chaud dans le ventre maternel alors que la vie me pousse au-dehors vers le grand large ? Dans un premier temps, cela me donnait une impression de vide, de vertige de considérer La Révélation d’Arès comme mythique quand même. C’est un peu comme me perdre dans l’immensité d’un ciel étoilé, sans repère, sans attache. Alors, que reste-t-il, continuais-je à me demander ? Quelques heures plus tard, me vient cette réponse : il reste la Vie. Ainsi la perception d’avancer vers le vide s’est muée en impression d’avancer vers la Vie : le frère a sa face à Ma Face (Rév d'Arès vi/6). Mais là encore, ce n’est qu’un mythe que je me crée pour me rassurer… Mais aussi pour continuer à suivre la Voie, celle de l’amour sur le sentier qui se trace au fur-et-à-mesure que j’avance, un pas à la fois. Sois comme un petit enfant (33/8) ! Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire et pour vos vœux. Sénèque disait quelque chose comme : "On ne se bat pas pour vaincre le mal, mais seulement pour qu'il ne gagne pas." Mais non, Sénèque quoique grand philosophe ne voyait pas tout. Nous sommes envoyés nous battre pour vaincre le mal, parce qu'il n'est pas fatal, il est une invention de l'homme comme la massue, le poignard, l'arc, le fusil, la bombe, le mensonge sont ses inventions. Alors, "que reste-t-il lorsque j’accepte de laisser derrière-moi les uns après les autres les mythes qui me rassurent comme on reste bien au chaud dans le ventre maternel alors que la vie me pousse au-dehors vers le grand large ?" Il reste que je dois vaincre le mal, parce que le mythe est un des emblèmes du mal et que déjà lui arracher des mains son drapeau, ce n'est pas rien. Le reste suivra. Merci pour vos vœx d'anniversaire ! J'ai 91 ans, je vais mourir un jour ou l'autre, mais jusqu'au bout je me battrai pour vaincre la mal. Je repense à la conversation entre Duroy et de Varenne dans "Bel Ami" de Maupassant (quelqu'un qu'on ne lit sans doute pas assez et dont on se souvient mal... moi le premier), quand Norbert de Varenne dit à Duroy avec un réalisme inoubliable : "La mort m'a pris ma peau, mes muscles, mes dents, tout. La mort m'a émietté, la gueuse, elle a doucement mais terriblement détruit mon être. Chaque pas me rapproche d'elle, chaque souffle hâte sa sale besogne. Respirer, dormir, se nourrir, travailler, penser, tout ce que nous faisons, c'est mourir. Vivre enfin, c'est mourir ! Qu'attendez-vous, de l'amour ? Encore quelques étreintes et vous serez impuissant. De l'argent ? Pour quoi faire ? De la gloire ? À quoi la gloire sert-elle quand on ne peut pas l'avoir sous forme d'amour ?" J'ai donc bien besoin de vos bons vœux, frère Louis-Marie, pour ne pas finir trop lamentablement. Je ne recherche aucune gloire, pas même la notoriété, et si le Père m'avait laissé vivre ma vie à ma manière, je serais heureux au fond d'un trou oublié, épaule contre épaule, avec ma douce Christiane ; je voudrais finir comme j'ai commencé, comme un petit enfant (Rév d'Arès 33/8). Oui, je connais cette "impression de vide", que vous évoquez, parce qu'en 1974, quand Jésus me parla, c'est tout ce qu'il ft en moi au début : un vide. À quoi avait servi tout ce à quoi j'avais cru ? J'étais "émietté" comme dit Maupassant. Et puis, j'ai compris peu à peu qu'en fait Dieu c'était moi, même si je suis rattaché au Dieu de l'Univers, Celui qui est partout, la Vie quoi ! J'ai compris que tout était en moi déjà et je ne le voyais pas. Alors, le sentier qu'ouvrait devant moi le Messager du Père devint peu à peu une trace superbe, lumineuse, qui me menait aux Hauteurs. Alors, ce fut en moment merveilleux, quand je découvris ça. |
13jul20 220C28 Ooups...Trop de joie! J'en ai oublié de vous transmettre l'extrait original de votre texte en français que voici : "À bas les masques ! Tous les masques ! le masque de la peur, de la servitude, de la dépendance avilissante aux pouvoirs, le masque du mensonge, de l’hypocrisie et de la lâcheté, si communs, le masque de nos vies minables auxquelles nous faisons semblant de croire ! Redressons-nous ! "Devenons enfin des hommes, dignes (Rév d'Arès 18/3, xxxiv/13), libres [10/10]. Devenons intelligents, bons, justes, beaux, joyeux ! Bref, soyons pénitents ! C’est l’Appel de Dieu, de la Vie, par La Révélation d’Arès que la propagande médiatique vous cache depuis quarante-six ans tandis qu’elle vous terrorise aujourd’hui avec un danger très exagéré au nom duquel on vous fait renoncer à vous-mêmes. Exultez la joie qui dort au fond de vous !“ Quel magnifique cri du cœur, mais je suis désolée... C'est issu d'une réponse un commentaire récent et je n'arrive plus à en retrouver la référence. Rosie L. d'Australie |
Réponse : Merci, ma sœur Rosie, pour ce commentaire qui me touche beaucoup. J'ai tellement écrit — et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10) — que je ne sais plus moi-même où se trouve ce texte dont vous m'adressez la traduction. Qu'importe ! Quand j'écris ce n'est pas moi qui écris, bien incapable de ça, mais Aghela (xxxi/13). C'est souvent très beau ce qu'Aghéla écrit ! |
13jul20 220C29 Enseignera-t-on, un jour, dans les universités, votre article "La Pommeraie" ou "La Génèse du péché", parue dans le Pèlerin d'Arès 1989 ? Je l'espère. C'est un de vos articles que j'ai le plus lu, je le trouve tellement passionnant et instructif. Vous nous donnez à voir la Création à travers la lunette prophétique, les yeux de l'âme, car peut-on gagner une guerre sans bien connaître celui que l'on combat, c'est-à-dire le péché en soi ? Cet enseignement se faisant, nombres de mythes tomberont, entrainant avec eux, nombres de vocations en vigueur dans notre cadre social actuel, telles que politiciens, notaires, gendarmes, curés… Lorsqu'ils sauront de quoi ils sont constitués, c'est-à-dire d'un corps d'animal et de l'Esprit de Dieu, les hommes finiront par admettre quelle est leur véritable vocation. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : "Enseignera-t-on, un jour, dans les universités "La Pommeraie" ?" Je n'en sais fichtre rien et ça ne me préoccupe pas. Je n'ai pas écrit ce texte pour l'université, mais simplement pour mes frères et sœurs et pour tous ceux et celles qui dans l'avenir accepteront d'avoir de la Genèse une autre vision que celle que leur laissent la Bible et les religions qui s'en réclament. Voyez ! Je suis mille fois plus touché par le fait que vous aimiez ce texte, mon frère Dominique — celui qui m'a appris que les racines d'une vigne peuvent descendre jusqu'à quinze mètre sous terre (comme je dis à Christiane) — que je ne le serais si un professeur de littérature proposait à ses étudiants universitaires l'étude de ce texte. Merci, frère Dominique, pour ce commentaire. |
14jul20 220C30 Une aquarelle dans le ciel ! Heureux anniversaire, frère Michel. Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Merci, frère Guy, pour cette très belle image et vos vœux d'anniversaire. |
15jul20 220C31 Cher Prophète de la Vie, Je vous souhaite concrètement avec quelques jours de retard (malgré moi) un heureux anniversaire, même si une bonne partie de vous je crois, est déjà hors du temps ! [Rév d'Arès 12/6] Je découvre par expérience que l'Ascension vers les Hauteurs dissout les notions d'espace et de temps et que l'éternité commence déjà dans l'instant présent... Étonnante imbrication des "réalités" ! Vous trouverez ci-joint un essai audiovisuel que je qualifie d'artistico-spirituel, ce que je suis, présentant La Révélation d'Arès (du moins une infime partie). Toute création [artistique] étant par nature plus proche du mythe que du Vrai, c'est avec mon cœur que je l'ai faite, là où j'ai le plus de chances d'y rencontrer pour moi et mes frères humains une ouverture sur le Vrai, cette Infinitude indomptable, "inenfermable" dans quelque forme que ce soit... Créer c'est tenter de manifester l'incréé, de lui donner une forme, de faire entrer dans notre "réalité" humaine une représentation immanquablement subjective de l'invisible impalpable... C'est donc prendre le risque de se tromper quant au Vrai étalé dans l'Absolu. Alors que dire lorsque l'on "touche" à la Parole, cet invisible sacré manifesté aux hommes ? Mon "audace", je constate, semble geler certains pèlerins. Après demande, aide et appels par rapport à ce clip, jusqu'à aujourd'hui je suis resté sans réponse ! Pourquoi ? Qu'importe ! Je continue... Ce risque je l'assume de votre vivant pour que vous puissiez me corriger... et de ce fait, tous nous enseigner ! Ma Main blesse l'homme, il vit [Rév d'Arès xLi/11]. Je dirais même : il (re)Vit. Prophète à jamais, vous qui êtes l'arbre à la pointe toujours verte [Rév d'Arès xvi/13], que tout homme puisse encore puiser librement en vous de votre vivant et dans votre enseignement (puis dans vos frères et sœurs à la suite) la quintessence de ce que l'Un a déjà donné au monde par vos "mythiques" prédécesseurs, Zoroastre, Bouddha, Jésus, Mouhamad et certains autres oubliés, mais que le monde a malheureusement toujours amputée et transformée en divisions (religions, pouvoirs et dominations). Aujourd'hui, avec vous et ces Messages de Vie venus du Ciel (cette autre dimension dont nous sommes issus, mais qui nous échappe, bannie par les cultures dominantes auxquelles nous nous sommes assujettis comme seules "authentiques" références) chacun de nous redevient libre et responsable aux Yeux de l'Univers et de sa propre conscience, de ce que son existence sur Terre aidera ou non l'humanité à se sauver du précipice que tout être lucide entrevoit déjà. Oui, chacun de nous peut redevenir peu à peu fort dans le vrai [Rév d'Arès xxviii/21]. Qui que l'on soit, quoi que l'on croie, nous n'avons qu'une vie de soleil pour nous réaliser ! Et des forces insoupçonnées, bienveillantes, invisibles et indicibles, mais palpables dans notre intériorité éveillée nous aident quand on décide de franchir le pas de ce qui nous sépare de notre médiocrité intimement pérennisée. Cette tension d'extraction volontaire et continue vers le Beau de nous-mêmes, vers le meilleur de notre être est ce que La Révélation d'Arès nomme pénitence. Bon anniversaire à vous Mikal, prophète de la Transcendance... et bon anniversaire à tous ceux et celles qui entament ou continuent cette difficile, mais ô combien sublime, transformation ! Avec ou sans croyance en Dieu, juste dans le Bien qui doit régner sur Terre ! Vous faites (re)naître l'humanité que le Père/Mère, la Vie a fondamentalement initiée. Vous redevenez Ses Enfants, avec toutes les "grâces" qui les accompagnent ! https://www.youtube.com/watch?v=HuzGhpLJlWw Morya T. d'Île de France |
Réponse : Bien cher frère Morya, je vous dis toute ma reconnaissance pour vos bons vœux d'anniversaire et pour cette vidéo de 8 minutes 20 secondes que vous avez réalisée et qui manifeste votre ressenti de La Révélation d'Arès et de l'événement surnaturel dont elle est issue. Ce ressenti est certes un peu différent des ressentis d'autres frères, créateurs d'autres vidéos, mais il m'a ému, je l'ai trouvé, quoique bref et bien distincts d'autres créations, aussi démythifiant qu'émouvant. C'est votre cri du cœur à vous, frère Morya. Cette vidéo est digne de s'ajouter aux témoignages vidéophoniques que nous avons déjà. il n'existe pas deux humains rigoureusement semblables sur la Terre, pourquoi y aurait-ils deux témoignages vidéophoniques rigoureusement semblables ? Pourquoi aucun des frères ou sœurs auxquels vous avez demandé un avis sur cette vidéo ne vous a répondu ? Je suis bien incapable de le dire. En tout cas, vous avez mon avis. Votre foi dans La Révélation d'Arès, dans le témoignage et l'enseignement de son témoin, sont ici montrés à la lumière de votre âme. Par là votre témoignage est une parole et un geste, découverts, affichés, une main tendue, un épanouissement ; pour moi ce témoignage ne peut que plaire. Vous avez ainsi fait preuve d'une initiative heureuse. C'est un moment où par courage, déssaisissement, témérité même chez vous qui semblez toujours un peu farouche, vous basculez dans l'affirmation, donc la mission ; il y a indiscutablement quelque chose d'apostolique dans cette vidéo. Encore merci, mon frère Morya. |
15jul20 220C32 Je ne peux que lire cette entrée et méditer, courageusement, sur le fait que le mythe prédomine dans la communication pour le moment. Surveiller la possibilité de servir le Vrai autrement que par hasard, et ainsi chercher à comprendre et vivre ce mécanisme de Vie, d’homme qui se recrée en frère au jour le jour (Rév d’Arès xxx/22). Que notre mission cultive dans ses échanges sur le fond, ainsi espérer qu’un petit Vrai se glisse dans la faille (xxxvi/1), pour, au moins, interpeller l’homme de la rue sur le fait que, ici même, les étincelles, les miettes sont là malgré tout. Cela prouve, non que c’est bien comme ça, mais qu’un Feu peut s’embraser (Rév d’Arès 32/3) et faire du mythe quotidien une vie quotidienne intense à peine imaginable. L’Univers est à portée de Mains (ii/2), bien plus que les fusées qui serait les seules à y accéder ! Vous avez dit mythe ? Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Merci pour ce commentaire qui évoque la difficulté d'être toujours capable de distinguer le mythe du Vrai. La Vérité à l'état pur n'est pas dicible en ce monde. Le Vrai peut l'être par moments à travers les voiles du langage. Mais la mythe est très souvent inévitable à cause du langage insuffisant qui nous oblige à passer par ce qu'on appelle les figures de rhétorique : métaphores, images, analogies, etc. Il m'arrive tout le temps de parler devant un petit auditoire et de ne pouvoir dire ce que je sais, parce que je n'ai pas les mots pour le dire dans mon langage d'humain. Je me dis alors comme Ulysse : "Tien bo!, mon cœur ! Tu as déjà enduré de plus cruelles épreuves..." J'évite le pire, je fais ce que je peux et je connais la joie d'en sortir, je connais ce bonheur négatif qui est d'abord d'éviter trop de mythes et de constater que quand je dis "ange", "apparition", "prière"... l'auditoire ne dit rien pour protester et nous sommes lui et moi contents de cet à-peu-près. Pourtant c'est cet à-peu-près qui crée l'immense problème du doute, autant que l'immense problème de la superstition. Qu'est-ce qu'un "ange" ? Une "apparition" ? Une prière ? Objectivement je n'en sais rien, je ne fais que le savoir sans mots pour les dire, et je comprends qu'on puisse nous confondre avec le religieux, qui usent des même mots subjectifs, qui ne sont que des balises, des panneaux indicateurs. Reste que le savoir, le vrai savoir, est aussi éprouvant qu'une migraine qui, en fait, échappe à toute description. Comment décrire un mal de tête qui n'est pas ressenti par ceux à qui l'on raconte ? Comment pourrais-je décrire l'âme, que j'ai fini par connaître, ressentir, vivre quoi ! à des personnes qui ne peuvent partager cette expérience ? Si l'amour existe peu en ce monde, c'est parce qu'il échappe à toute description, donc à toute idée, car il faut des mots pour exposer une idée. Mais nous avançons comme nous pouvons ! |
15jul20 220C33 Frère Michel, Je vous souhaite une très heureuse quatre-vingt-onzième année sur notre Terre. Je souhaite que le plus de frères possibles, qui se sont éloignés de vous, de nous, mettent la paix dans leur cœur et reviennent, qu'ils soient ou restent pénitents. Y a-t-il un plus bel idéal que celui que nous donnent La Révélation d'Arès, la Vie ? Ne vaut-il pas cette Aventure ? L'Aventure des aventures qui est l'amour et la transmission de l'amour ? Je vous souhaite de vivre encore longtemps de très beaux jours parmi nous, car nous avons besoin de notre frère ainé (Rév d'Arès 16/1) comme locomotive pour donner envie à nos frères humains d'embarquer avec nous à bord du train de la Vie. J'ai regardé sur Youtube un débat entre Éric Zemmour et Raphaël Enthoven dont voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=Jxd7nBkwpNw Le débat est long, une heure, et ne m'a pas intéressé pour le sujet développé par les protagonistes, mais parce qu'il m a rappelé votre entrée 168 "le Bien pour le Bien." Un combat entre le bien et le mal, chacun pouvant représenter l'un ou l'autre, selon la morale de l'auditeur. Aussi bien Éric Zemmour que Raphaël Enthoven m'ont semblé sincères, persuasifs et défenseurs du bien, selon leurs conceptions souvent opposées. À mes yeux, contrairement à beaucoup de débats, il y a eu de leurs part un certain respect de l'autre, ce qui est appréciable, chacun m'a touché à sa façon, et je peux me reconnaitre en eux, moi aussi quand sur certains sujets je crois avoir la vérité. À l'issu de ce combat, il était pour moi encore évident, comme nous disons à votre suite, que ce n'est pas ce qu'on croit qui nous sortira du mal, qui nous sauve, mais c'est la pénitence qui nous sortira du mal. Ensuite, je me suis posé cette question, que je me permets de vous poser Frère Michel : Est-ce que l'idée que l'autre, notre prochain, est un concurrent ou un ennemi, ne serait pas le plus vieux ou le plus gros mythe, si on peut appeler cela un mythe ? Un mythe qui nous garde dans la dualité ? Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Merci, frère Xavier, pour ce beau commentaire et pour vos bons vœux d'anniversaire. Vous me demandez : "Est-ce que l'idée que l'autre, notre prochain, est un concurrent ou un ennemi, ne serait pas le plus vieux ou le plus gros mythe, si on peut appeler cela un mythe ? Un mythe qui nous garde dans la dualité ?" Le mythe c'est le Dieu de la religion, la prière qui se croit entendue par Dieu et qui attend d'être exaucée, la Mère comme une entité différente du Père, le baptême qui effacerait le péché originel, etc. Mais l'ennemi ? La maladie n'est pas un mythe ; elle est bien notre ennemi dans la mesure où elle menace nos vies. L'ennemi humain n'est pas mythique ; c'est un mal qui fait vraiment mal, qu'il soit moral ou physique. Partant, l'ennemi n'est pas mythique, à moins, bien sûr, qu'il s'agisse de Satan, des démons, etc. mythes qui ne sont que les maux que nous nous infligeons, soit à nous-mêmes, soit entre humains.. Le fait de surmonter le mythe, quel qu'il soit, en en étant conscient, est une sorte de certiticat de vitalité. De vraie vitalité ! L'athée superbe qui croit qu'il n'honore aucun mythe et qu'il ne croit que ce qu'il voit, que ce qui est prouvé, est sans vitalité, parce qu'il est coupable de superstition à l'envers. Souvent le plus redoutable des mythes est le fait de croire qu'on possède la vérité indiscutable. Le Vrai, lui, est comme la foi, il suppose toujours un improuvé, une incertitude. Pour l'heure, on ne peut pas faire mieux. |
16jul20 220C34 °" Bernard R. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Merci, mon frère Bernard et ma sœur Évy, pour vos bons vœux d'anniversaires et cette très belle image. Oui, c'est ma "92° année" qui commence ; il y a 91 ans j'étais seulement un bébé de cinq jours aujourd'hui et c'était en effet cinq jours de ma première année. Quand j'étais adolescent on considérait comme âgé un sexagénaire et comme des macchabées sur pattes les croulants ou amortis plus âgés ; jamais je n'aurais imaginé arriver à 91 ans en pas trop mauvais état. Certes, je n'ai plus le pas alerte que j'avais il y a peu de temps encore, ma vue baisse et ma voix s'éraille, faiblit et même s'éteint par moments, ma mémoire faiblit et je dois recourir plus souvent aux dictionnaires et autres aide-mémoire, mais pour le reste je ne me plains pas, je peux encore servir Celui Qui m'a appelé à la tâche difficile qu'est la mienne. J'ai lu quelque part, je ne sais plus où (voyez, je commence à perdre mes billes) qu'un Néerlandais de 69 ans exigeait du Gouvernement des Pays Bas qu'il rectifiât son état civil, parce qu'il se sentait la vigueur d'un homme de 49 ans et qu'on le mettait à la retraite contre sa volonté et que ça lui nuisait pour courir les filles. Je n'ai pas les mêmes motivations que cet Hollandais-là, mais j'ai l'impression d'avoir vécu deux fois, une fois juqu'en 1974 et une autre fois ensuite. En quelque sorte l'âge j'ai plutôt deux fois 45 ans ; j'ai l'impression d'avoir un âge fluide ; j'ai surtout la certitude, certainement rare sauf chez les artistes et assimilés, de ne pas être comme la plupart des individus le sont par des lois, enchaîné à l'esclavage des rôles, des postures, des "droits" et "interdits". J'assume le même travail sans discontinuer. Au fond ce n'est pas nouveau ; quand j'avais vingt ans dans la Marine je lus, avec étonnement, "Ne pas dételer" du Docteur Julien Besançon Suis-je à mon tour ce phénomène ? Je ne le pense pas. Sans en avoir ni preuve ni autre chose qu'un sentiment, je pense que le Père a encore un peu besoin de moi et me donne des coups de pompe comme aux pneus d'un vieux vélo. |
16jul20 220C35 Bonjour frère Michel, Je me suis demandé si toutes ces contraintes qui nous sont imposées aujourd'hui de plus en plus ne sont tout simplement pas les conséquences de cette boulimie de conforts, de plaisirs, de matérialités, d'abus de toutes sortes d'une liberté impérialiste héritée des grandes colonisations tout au long de l'histoire ; colonisations qui continuent leurs expansions par les nouvelles technologies ou bien la science comme seul argument d'autorité dans nos sociétés qui se veulent démocratiques quant à ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, quant à ce qui doit [être] et ne doit pas [être]. Car l'homme d'Adam qui n'est plus que le mythe de lui-même, assis très très loin de sa merveilleuse nature originelle, poursuit inlassablement la quête de son idéal par l’expansion de sa dualité où le Bien, quel qu'il soit, ne peut se conquérir que par le Mal et se soumettre à son autorité une fois conquis, ce qui le vide (le Bien) évidemment de son essence originelle, libre et créatrice, d'où la quête en continu de quelque chose de palpable à l'arrivée mais qui se décolore au fur et à mesure de sa soumission et de son exploitation. L'homme pourra-t-il comprendre que ce n'est pas par le pouvoir ou les lois qu'il se réalisera mais par l'amour donné et l'amour reçu, par le Bien conquis au fond de lui et mit au service du Bien commun, c'est-à-dire d'une inversion totale de ses rapports à la Vie, de ne faire plus qu'Un avec Elle, de sa sortie du mythe pour aller vers le Vrai ? Il lui faut, je crois , une belle piqûre de rappel, et nous Pèlerins d'Arès sommes là pour ça. Meilleurs salutations, frère Michel. Angel C.-D. de Genève, Suisse |
Réponse : J'avoue ne pas très bien saisir le sens de votre commentaire, mais je vous remercie pour lui. Je ne vois pas le rapport entre les "colonisations qui continuent leurs expansions" et "les nouvelles technologies ou bien la science comme seul argument d'autorité dans nos sociétés." Mais je ne suis pas très futé, de toute façon, et beaucoup de choses m'échappent. Il est vrai que "l'homme d'Adam n'est plus que le mythe de lui-même" et qu'il est "assis très très loin de sa merveilleuse nature originelle" et qu'il "poursuit inlassablement la quête de son idéal par l’expansion de sa dualité où le Bien, quel qu'il soit, ne peut se conquérir que par le Mal." Sans nul doute beaucoup de choses, de faits, d'actes, considérés comme étant un bien dans l'ordre éthique matérialiste actuel sont un mal au regard du Sermon sur la Montagne ou de l'amour du prochain qui forme le socle de notre pénitence. Autrement dit, nous vivons largement en contradiction permanente avec l'idée que cette société ou plutôt le gouvernement de cette société se fait du bien. Mais cette société, c'est quoi ? Une société de soumis, en fait, parce que nous sommes toujours rivés à un moment de l'Histoire où les inclinations, extrêmement diverses, des gouvernés ou administrés (on a vu ça chez les Gilets Jaunes) ont depuis très longtemps dépassé les limites de la capacité de charge de l'organisation sociétale. La société moderne, pour ne citer qu'elle, est-ce la base électrice ? Est-ce le gouvernement et ses partenaires ? Je parle de la France, parce que je ne connais pas assez bien les chiffres dans d'autres pays. Les chiffres en France sont, selon les dernières élections municipales, pour l'abstention : 60 % ! Seulement 40 % du corps électoral a voté. Et je lisais il y a peu l'article d'un politologue qui avait soigneusement recalculé le nombre d'électeurs de Monsieur Emmanuel Macron et qui concluait qu'en fait M. Macron était l'élu de seulement 17 % des Français et que c'était une énorme problème. Je suis d'accord et pour moi l'énorme problème est que depuis très très longtemps on ne sait plus qui est qui. Le roi d'autrefois ? Le roi provisoire d'aujourd'hui qu'on appelle président, premier secrétaire, etc ? Le soir des élections municipales 2020 j'ai entendu à la télévision (2ème chaîne, je crois) Mélanchon déclarant avec justesse que pour lui le résultat de ces lécetions était la stridente alerte que donnait à la nation le taux très élevé des abstentionnistes : 60 %. Hier M. Castex, nouveau premier ministre, déclarait que le port du masque allait être obligatoire dans tous les espaces close ! Mais que représente M. Castex nommé par un président lui-même l'élu de 17% des Français seulement ? Rien d'autre que sa petite tribu. Nous allons subir la dictature de Rien. En septembre je devrais annuler toutes les réunions que je souhaitais à Lorient, à Tours ou ailleurs, parce que ces réunions se passent inévitablement dans un espace clos, celui des locaux de mission. Il m'est insupportable d'envisager de parler à des invités ou à des sœurs et frères masqués, pour ainsi dire baillonnés. Je préfère attraper le covid19 et en mourir mais être libre devant des hommes et femmes libres que de parler à des sortes d'esclaves de la loi. C'est pour moi un choix fondamental. Mais bon ! Pendant le repas de midi sœur Christiane me disait : "Il faudra vous y faire. Vous vous êtes déjà fait à tant de choses négatives..." J'ai haussé les épaules. J'avoue que je suis quand même très irrésolu. Passons ! Ce n'est pas le sujet. Y a-t-il un esprit colonialiste de la part du gouvernement ? Il faudrait bien définir le sens de colonialiste pour le dire sans erreur, mais pour moi ce que nous appelons colonialisme n'est qu'une certaine forme de gouvernement sur des populations lointaines, qui ne l'ont pas demandé, alors qu'en fait les peuples, proches ou lointains, sont partout les colonisés de leurs gouvernements. Je crois plutôt à l'esprit esclavagiste persistant depuis des millénaires ; l'esclavage moderne est différent quant aux formes, mais il n'est pas sur le fond si différent qu'on le dit de l'esclavage antique. Pour moi il y a esclavagisme dès lors qu'un humain ou un parti dominant ne recherche pas l'équité — cette équité que nous sommes chargés d'établir (Rév d'Arès 28/10) — dans la répartition des tâches et des responsabilités et ne trouve rien d'autre à faire que de désigner ceux qui doivent ployer : leurs propres électeurs pêle mêle avec ceux qui voulaient en élire d'autres restés minoritaires. Le chef est toujours un marteau pilon. En bas, sous le marteau, sont les esclaves des idées dominantes, de l'impôt, etc. qu'imposent les élus par leurs media, tribunaux, police, etc. Je suis toujours affligé de voir l'air soumis, déférent, assujetti, dans leurs uniformes de carnaval, des profets et sous-préfets accompagnant le président ou ses ministres. Ce qui pour moi désigne l'esclave n'est pas la chaîne, mais la soumission ou la punition en cas d'insoumission. Aucune réponse satisfaisante n'est encore donnée à cette équité-là. Pour moi l'équité ne peut exister que dans des petites unités humaines souveraines. Il est clair qu'aujourd'hui on en est loin et que le gouvernement de M. Emmanuel Macron comme les précédents est incapable de formules des propositions vraiment libératrices pour la transition sociale. |
16jul20 220C36 Éveillons la Lumière cosmique ! Comment vivre et démontrer la voie de l’amour et de la libération ? Le Sermon sur la Montagne, un discours adressé par Jésus à ses disciples ainsi qu'à une large foule, rapporté dans l'Évangile selon Matthieu aux chapitres 5, 6 et 7. J’aimerais réactualiser son appellation. Dans l'atmosphère missionnaire, étrangement complexe dans laquelle nous sommes aujourd'hui, nous les Pèlerins d’Arès, j’apprécierais la remise à jour et le remplacement de ce label : Le Sermon sur la Montagne, par une nouvelle maxime [?] rafraîchissante, une bouffée d'air frais. Certains mots sont tristement fatigués après 2.000 ans. Les régénérer activement par de belles et de nouvelles vagues d’énergie me semble approprié dans le moment présent où l’on sort de la religion et transcendons vers une nouvelle conscience Christique. Maryvonne C. de Bretagne-Sud |
Réponse : Ma sœur Maryvonne, nous parlons français, La Révélation d'Arès nous a été donnée en français, nous parlons au monde en français, nous lisons le Sermon sur la Montagne en français dans la Bible, le français n'est qu'une langue de quelque 100.000 mots (Le Grand Robert) avec une grammaire fixe. Quoi enseigner sinon ce que Jésus a déjà enseigné il y a deux mille ans quand il s'adressa à une petite foule depuis le sommet d'une colline, qu'on l'appelle montagne, tertre, monticule ou hauteur ? Je dis "petite foule", parce que Jésus n'avait pas de sono ; il n'avait que sa voix pour être entendu, aucun haut-parleur. Appelez cette conférence publique : Enseignement sur une Butte ou Discours sur un Coteau, etc., qu'est-ce que ça changera ? À "ce que Jésus a enseigné" j'ajoute "et qui n'a pas été mis en application." Comment dire autrement : Vous aimerez même votre ennemi ? Aucun moyen de le dire autrement, parce que l'ennemi est l'ennemi il y a 2.000 ans ou aujourd'hui et l'aimer est l'aimer il y a 2.000 ans ou aujourd'hui. La simplicité de cet enseignement ne peut être ni davantage ou autrement simplifiée. Elle reste aussi claire aujourd'hui qu'elle le fut jadis et ce n'est pas en changeant le titre qu'on lui a donné : Sermon sur la Montagne, qu'on fera que les gens qui l'entendront se mettront à l'appliquer sans tarder. C'est par notre exemple, pas par des mots, que nous donnerons au monde encie d'accomplir efin le Sermon sur la Montagne. |
16jul20 220C37 Joyeux anniversaire frère Michel! Que le Père vous garde dans Sa Main protectrice et Sa gracieuse Lumière tout au long de votre 91ème année. Voici pour l’occasion ces quelques phrases de votre main, que Peter et moi aimons vraiment beaucoup, attachées à votre portrait de prophète/faucon que j’ai réalisé il y a quelques années. Nous pensons en faire un flyer ou une affiche. Mais pour l’heure, nous vous embrassons fort et nous exultons de joie de vous connaitre… Rosie et Peter L. en Australie |
Réponse : Un grand merci, ma sœur Rosie et mon frère Peter, pour vos bons vœux d'anniversaire et pour la très belle image qui orne la carte de mission que vous remettez aux personnes de rencontre. L'image de mon visage est mêlée à l'image d'un faucon ; cette représentation répond à l'image que fait de moi La Révélation d'Arès dans sa deuxième partie : Le Livre. |
17jul20 220C38 Légende : Ouverture de "Faust" de Wagner Cette histoire raconte le destin de Faust, un savant, alchimiste et astrologue du XVIè siècle, déçu par l'aporie à laquelle le condamne son art, il contracte un pacte avec le diable. Ce dernier met à son service, un de ses esprits, dit Méphistophélès, afin de lui procurer un serviteur humain, l'étudiant Wagner. Wagner devient son famulus, et lui offre une seconde vie, tournée cette fois vers les plaisirs sensibles, au prix de son âme. Peut-être l'oreille pourra-t-elle percevoir, ce que les mots ne peuvent exprimer. Je crois bien que nous nageons en plein mythe... Permettez un petit récapitulatif de la notion de mythe, grâce à Wikipédia : Récit fabuleux, souvent d'origine populaire, qui met en scène des êtres (dieux, demi-dieux, héros, animaux, forces naturelles) symbolisant des énergies, des puissances, des aspects de la condition humaine. Ou, une chose imaginaire, ou, une représentation idéalisée de la condition humaine. Il y a les mythes grecs, ex : Jean-Pierre Vernant, la mythologie romaine, ex : Georges Dumézil, mais aussi une typologie des mythes ; la cosmogonie raconte la création du monde, la théogonie raconte la naissance des dieux, l'anthropogonie, la création de l'homme (mythe grec de Prométhée) le mythe de régénération, le mythe de cataclysme, de création d'une institution, mythe de séparation du Divin et du monde, de séparation du Divin et de l'homme, de l'invention de la mort, mythe de fondation, mythe eschatologique, racontant la fin de l’Univers... Il y a plusieurs approches ; philosophique (Aristote), religieuse, historique, littéraire et philosophique (Camus et le mythe de Sisyphe en 1942, ou encore Jean Anouilh et son Antigone en 1946), l'approche sociologique, au XIXème siècle les mythes sociaux, que les masses emploient pour se mobiliser. Georges Sorel a analysé leur émergence dans et par l'avènement de faits extraordinaires, comme les épopées guerrières de la Révolution Française, ou les guerres ouvrières de la fin du XIXème. Au cours du XXème siècle, le mythe a été utilisé comme instrument de propagande par le fascisme. On peut estimer qu'aujourd'hui, la publicité fonctionne en créant des mythes vendeurs. Il existe une postérité du mythe malgré le désenchantement du monde (expression définie en 1917 par le sociologue Max Weber, pour désigner le processus de recul des croyances religieuses et magiques au profit des explications scientifiques. L’homme moderne ne semble pas disposé à se passer du mythe, réactualisé, mais jouant toujours le même rôle (fonction cognitive, sociologique et psychologique, fonction d’intégration, d’explication et de légitimation), prospérant ainsi dans de nouvelles formes, on parle de mythe urbain, plus couramment de légende urbaine, et de mythe moderne, bien qu’ils soient de portées différentes que les mythes fondamentaux des sociétés passées. Dans l’évolution de la mythologie, on apprend que chaque ère culturelle produit les archétypes qui seront utilisés en tout ou en partie, puis embellis et complétés dans les mythes de chacune de ces civilisations. Une véritable appropriation du mythe a lieu à travers le prisme des préoccupations contemporaines, malgré l’areligiosité dont l’homme moderne se défend, malgré la science et le rationalisme. Le mythe moderne est donc tantôt une manifestation sociale spontanée, tantôt une manipulation d’ordre politique ou commerciale. Nous sommes loin des mythes fondateurs. Si le mythe n’a, au demeurant, "qu’une valeur métaphorique pour résoudre tant bien que mal une extrême difficulté de communication entre les subtils mondes sans heure (Rév d'Arès xi/3), et le lourd et épais monde terrestre", alors, pourquoi une telle disproportion, une telle distance, entre le mythe et la réalité, pourquoi se révèle-t-il comme le socle et la matrice de toute la société humaine des origines à nos jours ? Et au final, je dirais, comme la structure interne et le socle de l’individu ? Socle mouvant, donc, il eut mieux valu la Vérité, solide. Du mythe au vrai, comment passer de l’un à l’autre dans ces conditions, il y a une telle emprise du mythe sur l’homme. Le mythe rassure, le Vrai dérange, est-ce là une inversion des valeurs ? Est-ce l’absurdité de la condition humaine, portant ses espoirs vers demain, mais demain le portant vers la mort, comme l’explique Camus, qui pousse l’homme à se mentir en permanence ? Le paradoxe Vie/mort serait donc à intégrer, à dépasser, certes… Nous avons tellement créé de mythe, que nous nous "mythonons" nous-mêmes pour supporter l’existence, pour faire face au monde, nous avons pris l’habitude de croire à nos propres mythes, dans l’abstraction totale de la Vérité, ne réalisant pas qu’en fuyant ainsi l’idée de la mort, loin de nous y préparer, nous finirons par faire face à la réalité, alors que nous l’avons fui toute notre vie. Est-ce vraiment judicieux ? Faire l’autruche, est-ce vraiment intelligent ? La Révélation d’Arès contient un peu de mythe pour pallier aux insuffisances de langage, mais contient beaucoup de Vérité. Pour l’homme, le mythe qui est devenu habitude de mythe, puis mensonge, puis habitude de mensonge, s’est transformé en structure interne pour vivre loin de la Vérité. Vérité qui, de toute façon "est et ne disparaîtra jamais." Ne peut-il vraiment pas comprendre que son équation n’est pas la bonne ? Personnellement, c’est d’affronter l’idée de la mort qui me rend plus forte. En y réfléchissant, en la regardant en face, en m’informant à la bonne source, en cherchant à comprendre, non en faisant comme si elle n’existait pas, en faisant fi de toute valeur morale, vis-à-vis de moi-même et de mes semblables, vis-à-vis de la Création. La fuite de la mort, ou de l’idée de la mort, permet un laxisme généralisé de l’existence, ex[emple] : "On s’en fout, on va mourir ; n’y pensons pas, profitons des plaisirs terrestres autant que possible, car un jour se sera fini, mais surtout, surtout, n’y pensons pas," et on se détruit encore plus vite, servant de surcroît les intérêts de la classe dominante, n’est-ce pas ? Réfléchissons un peu… Tout de même, homme, où es-tu ? Que fais-tu ? Non, il nous faut, au contraire, réussir à vivre sans fuir dans tous les plaisirs terrestres (je ne dis pas qu’ils sont interdits, il y a deux poids, deux mesures), et voir, quelle richesse est-on capable de générer par soi-même, sans forcément consommer, posséder, diriger, tuer… Pour avoir une meilleure mort. Est-ce si difficile à comprendre ? Normalement, nous ne devrions pas mourir, mais avant de retrouver la Vie, nous devrons encore et encore mourir, tant qu’un nombre suffisant d’hommes et de femmes n’aura pas réussi à retrouver la Vie. Aimer, c’est s’aimer soi-même et aimer les autres. S’aimer soi-même, assez pour ne pas se mentir, et aimer l’autre, assez pour ne pas consentir à ce qu’il ait un sort plus mauvais que le mien. Aimer, c’est s’imposer des efforts, une vigilance, pour se respecter, pour rester vivant. C’est comprendre que la vie n’est pas que plaisir, mais travail, pour se sauver soi-même et pour sauver la race. C’est comprendre que si je méprise mon prochain, ce mépris retombe sur moi, en maladie, en mort. Si je hais mon prochain, si je construis ma vie sur le cadavre de mes semblables, certes, je profite durant ma vie terrestre et j’oublie leur mort, mais moi, comment sera la fin de ma vie ? Comment sera ma mort ? Puisque je suis restée dans le mensonge, dans l’illusion pour jouir de la vie pour moi-même, en oubliant leur mort et ma propre mort. Aimer, c’est ne pas fixer les autres que je croise dans la rue, du regard en attendant qu’ils baissent le regard, pour me rassurer, ne pas le regarder de façon hautaine, provocatrice ou orgueilleuse, en me croyant supérieur, plus beau ou meilleur, me croyant protégé par l’individualisme, l’individualisme ne protège en rien. Aimer, c’est s’intérioriser, baisser le regard, rester dans l’humilité. C’est aussi dans ma voiture, lorsque je conduis, ne pas regarder l’autre, dans sa voiture comme un imbécile, me croyant protégé derrière ma carrosserie. Ne pas faire comme si je ne l’avais pas vu pour passer devant. Aimer, c’est cesser d’être dans la compétition permanente de tout, même de la bêtise. C’est arrêter de juger l’autre pour pouvoir se supporter soi-même. Arrêter de critiquer, d’insulter, de médire. C’est cesser de cracher à la face des autres et sur la Terre à longueur de journée… C’est utiliser la Parole qui créer pour faire le Bien, c’est dire du Bien, faire du Bien. Aimer, c’est toute une discipline… Aimer, c’est arrêter de prendre l’humanité pour un terrain de chasse. C’est laisser la femme tranquille, libre de vivre seule si elle le souhaite. Cesser de fomenter le mal à son sujet, de croire que c’est un animal, que le premier qui la trouve, elle lui appartient et entrer en compétition et en guerre avec d’autres hommes qui l’approcherait. C’est comprendre que c’est un être humain à part entière, avec ses légitimités, ses raisons. C’est lui « foutre » la Paix. Elle n’est pas obligée d’être la possession de quelqu’un. Sa vie n’a pas à être exploiter par l’autre. C’est aussi la laisser travailler, elle ne vole le pain dans l’assiette de personne. Aimer, c’est comprendre si une femme veut partir, ne pas lui en vouloir si elle vous quitte. Aimer, c’est voir que l’hypocrisie, les faux semblants, la perfidie sont vaines. Pour les jaloux et les vengeurs, idem, tous ceux-là ne font que raccourcir leurs jours sur Terre, et se préparent une mort qui ne sera pas de tout repos, ils regretteront amèrement, mais il sera trop tard. Ce ne sera là, que la conséquence de leurs actes, rien d’autre. Aimer, c’est arrêter d’exploiter la faiblesse de l’autre à des fins personnelles ou malveillantes. Aimer, c’est arrêter de fréquenter les autres par intérêt, leur dire bonjour, juste en fonction d’avec qui ils sont, ou en fonction de leur portefeuille, ou même de leurs idées. Les idées ne font rien, si vous saviez tout le mal que vous faites à causes de vos idées, vous n’en reviendriez pas. Un être humain n’est pas mauvais à cause de ses idées, tout cela n’est que calcul, vous croyez tout comprendre alors que vous êtes tellement ignorants. Aimer, c’est respecter la Terre et toutes les Créatures qui y vivent, aimer manger de la viande, c’est bien, mais il faut bien le faire, si on voyait, ou si l’on se souvenait, chaque jour, comment cela se passe en arrière-plan, on ne pourrait plus en manger, pour moi, c’est ainsi, en tout cas. C’est arrêter, d’empoisonner tout le monde et toute la Création, cesser de la vider de ses richesses, c’est cesser d’être cupide. C’est ouvrir les yeux. C’est cesser de croire que l’argent peut tout acheter et donne tous les droits. Ce n’est pas être intelligent que de faire mauvais usage de sa supériorité. C’est la meilleure façon de se préparer une horrible fin de vie, et une horrible mort, très, très, très longue, à nous de voir… Aimer, c’est cesser de croire que ce que l’on fait en cachette n’est pas vu. C’est comprendre enfin que le règne du Bien arrive, même si cela nous est insupportable… Et qu’il n’y a rien à faire contre cela, c’est le Plan de Dieu, de la Vie, et Il est plus fort que tout. L’homme n’est pas plus fort que l’Univers, c’est impossible, et ne le sera jamais. Dire la Vérité aussi est de l’amour, même si cela vous fait mal aux "fesses", c’est la meilleure des choses pour votre âme, en fait, pour votre futur, terrestre et céleste. Aimer, c’est faire la paix, chercher la réconciliation à tout prix, tant que l’autre est encore sur Terre. C’est tout cela se libérer des préjugés, c’est oublier tout ce que l’on sait ou croit savoir, pour donner une chance à l’autre, à soi-même aussi, au monde. C’est tout cela l’intelligence du cœur, ou l’intelligence spirituelle, c’est comprendre que nous sommes sur le "navire humanité", mais que nous ne tenons pas la barre. Ce sont d’autres qui utilisent toutes nos petitesses, pour choisir un cap pour nous, et ils rigolent certainement de notre manque d’intelligence, c’est peut-être pour cela qu’ils ne nous respectent pas en tant qu’individus. Peut-être bien qu’en devenant un tant soit-peu aimants, intelligents spirituellement, tout finirait par s’arranger. Je dis : "Peut-être bien," mais en réalité, j’en suis persuadée. Pour y parvenir, il faut travailler sur soi, pour trouver la Vraie Lumière, rester positif, dans sa tête, dans son cœur, dans ses actes. Ce n’est pas très facile, car nous ne sommes pas parfaits, et nous sommes paresseux. Mais c’est une "certitude de direction." Il ne faut pas s’en vouloir si on n’y arrive pas, il faut recommencer le lendemain, c’est tout. Tout ce qui se passe sur la Planète n’est que vanité et inanité. Puisque personne ou si peu, ne sait que sans âme, il n’est rien. Il y a le Bon Livre à ouvrir, tant qu’il en est encore tant… Mais attention, avoir une âme, signifie, s’en occuper tous les jours, en prendre soin car, sinon, elle vous consumera. À y bien réfléchir, il vaut mieux porter ce fardeau que le fardeau du monde. "Il vaut mieux voler sur ce mystère, que sur du mythe, car alors, on ne vole pas, on rampe. Avis aux reptiliens…. Trouver la Lumière du Père est la meilleure des choses pour nous. Un être laid a construit sa laideur, un être beau a construit sa beauté, la vieillesse ne rend pas laid, c’est autre chose. La Beauté est Servante du Bien [Rév d'Arès 12/3]. Enfin, Aimer, c’est comprendre que le gouvernement a utilisé le covid pour que nous soyons méfiants les uns envers les autres, car notre force, c’est l’amour. Aimer, c’est sûrement d’autres choses encore que je n’ai pas dites. L’amour n’a pas de limites, il est perfectible, il reste à créer, ou à manifester. Chacun de nous peut créer sa propre manière d’aimer, avoir sa propre couleur d’amour, là, ce n’est que la mienne, elle est plutôt bleue. C’est vrai, "ce n’est pas la mer à boire", c’est tout, tout le reste n’est que mythe. Voilà, cela, c’est mon amour, ma pénitence à moi, et la vôtre ? Après cela, je peux mourir en paix. Merci, Mikal, bon anniversai ! Je partirais bien dans les étoiles avec vous. Christelle A. à Toulouse, Haute-Garonne |
Réponse : Vous demandez : "Pourquoi une telle disproportion, une telle distance, entre le mythe et la réalité, pourquoi se révèle-t-il comme le socle et la matrice de toute la société humaine des origines à nos jours ? Et au final, je dirais, comme la structure interne et le socle de l’individu ? Socle mouvant, donc, il eut mieux valu la Vérité, solide. Du mythe au Vrai, comment passer de l’un à l’autre dans ces conditions ?" Je réponds en rappelant ce que dit, avec d'autres mots, mon entrée : La Vérité, qui s'entend comme Vérité pure dans La Révélation d'Arès n'est plus accessible à l'homme, comme le rappelle mon introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (La Révélation d'Arès édition 1995 dite bilingue, addenda). Ce qui nous est accessible n'est que ce que La Révélation d'Arès appelle le Vrai, et encore ! Pour être capté par la pensée, qui est aussi défaillante que la langue de l'homme (penser c'est se parler à soi-même), le Vrai est accompagné de mythes. La Révélation d'Arès est pleine de mythes : légion de saints, démons, vraie piété, anges, baptême, mémoire du sacrifice, etc, parce que le langage ne permet pas d'exprimer la réalité agissante ou à accomplir que représente ces mots mythiques. Le Père se nomme lui-même Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), parce qu'Il sait que le mot aimant est incapable d'exprimer son Amour ; alors il ajoute "trop" pour nous laisser penser qu'il y a autre chose au-dessus du fait d'aimer ou un stade sublime, ultime d'Amour. Toute La Révélation d'Arès transpire, faute de pouvoir le dire, de la souffrance du diseur, du parleur, dse l'orateur de ne pouvoir exprimer l'inexprimable, la transcendance de la Vie que nous sommes appelés à partager à nouveau au bout de la pénitence (16/17, 30/10), quand nous nous dissolvons dans l'âme.. Il n'y a pas de mots pour exprimer dans leur réalité active ces formes de vie spirituelle, métaphysique, métempirique, qui sont ici-bas les miroirs ou les reflets de la Vie. Quand, par exemple, notre sœur Maryvonne de Bretagne dans son commentaire 220C36 exprime son vœu de "réactualiser" le Sermon sur la Montagne, en disant : "Dans l'atmosphère missionnaire, étrangement complexe dans laquelle nous sommes aujourd'hui, nous les Pèlerins d’Arès, j’apprécierais la remise à jour et le remplacement de ce label : Le Sermon sur la Montagne, par une nouvelle maxime [?] rafraîchissante, une bouffée d'air frais," et conclut ce passage par : "Certains mots sont tristement fatigués après 2.000 ans," elle exprime sa souffrance face à un langage qu'elle croit usé et qu'elle pense actualisable, sans voir qu'en fait on ne remplacerait les mots du Sermon sur la Montagne que par d'autres mots tout aussi usés, qui n'exprimeraient rien qui puisse vraiment déclencher l'accomplissement général pratique de ce fameux enseignement. Quand Jésus, par exemple, dit : Tu aimeras même ton ennemi, ou : Tends la joue droite si on t'a giflé la joue gauche, il ne dit pas l'indicible, c.-à-d. ce qu'il entend vraiment par aimer et gifler. Aimer et gifler sont des verbes mythiques, parce qu'il n'y a pas de mots pour les rendre "actifs". Tout dans le mythe est plus ou moins "passif". Votre longue litanie sur le sens d'aimer montre assez l'impossibilité de donner le sens d'aimer en prononçant simplement ce seul mot : aimer. Il n'y a que notre exemple peut vraiment déclencher chez l'autre l'envie d'entrer en pénitence. Je suis né et j'ai vécu une grande part de ma vie au XXème siècle, qui s'est largement défini par ce que Char, qui fut un ami de mon père, appela, je crois, "les utopies sanguinaires" et que d'autres comme Lely, poète, écrivant : "La tranquille, gigantesque lucide organisation de l'humiliation et du massacre de millions d'humains." La seconde guerre mondiale, que je vécus comme adolescent conscient, fit quelque cinquante millions de morts comptabilisés, mais plus de soixante-dix millions en y ajoutant les non comptabilisés. On peut y ajouter les quelque quatre-vingt millions de morts produits par l'hégémonie communiste : exécutions, goulag, bagnes, etc. Je ne parle pas des ruines, des veuves, des orphelins, etc. On peut y ajouter les charniers de Pol Pot au Cambodge. Abrégeons ! Cet immense déferlement de haine, moteur d'un tel massacre, a eu pour base idéologique une montagne de mythes. On peut dire que le mythe est apocalyptique en ce sens que L'Apocalypse biblique n'est elle même qu'un énorme mythe. Mais le mythe revient. Le confinement que nous venons de vivre a été décrété sur des bases mythiques : Assurer à une population une survie présentée par les politiques et leurs media comme s'il n'existait pas d'autre maladie que la super-grippe due au covid-19 et surtout comme si l'homme était éternel et qu'il fallût le protéger de la mort. Oublier que tout le monde meurt tôt ou tard est mythique ; la mort est le Vrai. La Vérité, elle, n'est pas atteignable, parce qu'elle est dans le dépassement ; la Vérité est dans la Victoire (Rév d'Arès 10/7, 37/1, etc.) sur la mort, dans l'éternité vécue dans le Sein de la Vie — ce qu'autrefois on appela le Sein d'Abraham (Luc 16/22) —. C'est une notion qui nous échappe à nous humains mortels à la pensée déficiente, parce que penser c'est se parler à soi-même un langage insuffisant. De là les énormes doutes qui affligent l'humanité concernant l'au-delà... Survit-on, ne survit-on pas ? Contre la peur du mythe il existe un rempart, c'est la foi (pas la religion, la foi) et sa concrétisation : la pénitence. La pénitence permet de s'affirmer et d'affirmer à un monde qui s'est effondré sous le poids d'un matérialisme affreusement lourd qu'en dehors de l'amour et ses dérivés tout n'est que vide et erreur. Il faut concaincre le monde qu'il n'est pas sans lendemain heureux s'il change de Fond. La pénitence est certes fondée sur l'amour, dont votre longue litanie sur le verbe aimer rappelle les formes, mais elle est encore plus que cela, elle consiste à s'éloigner le plus possible d'un monde qui n'est plus qu'une montagne de faits et de choses accessoires, extérieurs, qui n'engagent pas les profondeurs de la vie, auxquelles il faut absolument revenir et qui comportent des dérivés autonomes de l'amour comme la liberté (hors la chaîne des préjugés), le pardon (une autre vision de la justice), la paix, l'intelligence... l'intelligence spirituelles, que vous évoquez. Merci, ma sœur Christelle, pour votre commentaire et pour vos bons vœux d'anniversaire. Je me permets d'ajouter, à titre comparatif, l'ouverture du "Faust" de Gounod : |
17jul20 220C39 Merci Frère Michel pour cette nouvelle lumière qu'est le vrai Bien. L'être humain quand il fait, par ses actions, le bien est dans le Vrai, puisqu'il retrouve en lui ses origines divines qui font qu'il est l'image et la ressemblance du créateur. Le mal vient quand nous ne savons plus reconnaître le vrai Bien, d'où l'intervention du Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] pour nous rappeler que nous sommes toujours Ses Enfants [13/5], qu'Il souffre comme nous souffrons et que malgré toute sa bonne volonté — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4) — Il ne peut pas nous assurer un salut automatique qui dénaturerait complétement notre nature divine, puisque c'est nous qui décidons de notre destin matériel et spirituel, vu la liberté totale qu'il nous a donnée. Merci de tout cœur pour cette entrée. Marie-Jo et Paul S. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul pour ce commentaire. Le foi, la vraie foi, qui est la foi magnifique des enfants, magnifique quand elle précède leur connaissance des Écritures, des dogmes, des coutumes religieuses, quand elle jette un pont direct vers la Vie, l'Un, le Père-Mère, la Source sans aucune question ou arrière-pensée, cette vraie foi peut revenir après des périples, parfois tortueux, de la pensée, et alors elle retrouve le ravissement de l'enfant qui se sent au chaud dans les Bras du Créateur. C'est actuellement plus ou moins mon cas. C'est, je pense, aussi plus ou moins votre cas. Plus besoin de mettre des bouquets dans des vases devant une statue ou une image sainte, parce que nos larmes ou simplement l'épanchement de notre cœur, qui ne flétrissent jamais, n'ont pas besoin d'autre eau que l'Eau Forte du Ciel. Nous sommes, du moins pendant quelques minutes par jour, par demi-journée ou par heure (selon que les occupations matérielles nous arrachent peu ou beaucoup de notre lien avec l'image et ressemblance au fond de nous), dans un état de pur amour. En vieillissant je trouve cet état de confiance totale. Non que je l'aie jamais perdue, mais elle est maintenant plus totale encore. La nuit, je me réveille parfois comme si j'étais déjà dans l'univers lumineux, soyeux et brûlant d'Amour dans quoi s'envolent les âmes, et je me fonds dans la Vie qui couvre tout ; je ne dis même plus rien, étant au-delà de la prière dans ce point de silence, ce point sans mots, qu'est la fusion de mon petit univers avec l'Univers infini. La soudure est faite et je me rendors. Dans ces moments me vient un peu de Vérité, que je bois goulument, avant de me retrouver quelques heures plus tard au réveil dans le Vrai, qui n'est que Vérité relative, soupçonnée, voilée. Et dans ces moments nocturnes, qui sont d'extase, je vois mes frères et sœurs passer devant moi, se tenant la main, et parmi eux je vous vois tous les deux, Marie-Jo et Paul... |
19jul20 220C40 Cher prophète Mikal, Vous nous écrivez dans cette entrée 220 "du mythe au Vrai" :
Je crois que le missionnaire ne doit pas craindre "d'apparaître très différent quoique déroutant" aux yeux du visiteur, pourvu que cela soit fait avec amour et patience. Sa tâche est d'aider l'épi mûr à tisser librement un lien fort, intime, entre ce que ses reins lui disent et ce qu'il découvre dans la Parole d'Arès souvent déroutante, y compris par ses termes faussement religieux. L'épi doit le faire en sachant, comme vous dites, que la Révélation d'Arès comporte une "part mythique". Je crois que nous, petit reste, avons encore à beaucoup changer et beaucoup expérimenter ensemble pour mieux enseigner. Par votre exemple sur ce blog et dans votre dernière vidéo, vous nous aidez à prendre ce long sentier vers une mission plus vivante, fruit de nos pénitences et de notre travail. Merci. J'aime beaucoup vous savoir en ce moment dans "le ravissement de l'enfant qui se sent au chaud dans les Bras du Créateur" (220C39). Patrick Th. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire. "Je crois que nous, petit reste, avons encore à beaucoup changer," écrivez-vous, et c'est vrai pour tout le monde, moi compris. Je ne suis pas devenu pénitent d'un coup de baguette magique par le seul fait d'avoir vu et entendu Jésus de Janvier à Avril 1974. Ma pénitence, du reste, n'a pas vraiment commencé à ce moment-là, parce que je passai d'abord par le tourment, l'atermoiement, parfois l'esquive, parce qu'il me fallut d'abord prendre conscience de tout ce que Jésus m'avait dit, ce qui ne suffisait pas, du reste, puisque le Père Lui-même se métaboliserait en baton de Lumière, escorté de quelques miettes humainement endurables de Sa Puissance, et me parlerait cinq fois du 2 octobre au 22 novembre 1977. Ce n'est qu'à la suite de ces deux évènements éprouvants que, terrassé, je me mis à la pénitence sans zigzag. Et, même sans zigzag, la pénitence n'est pas d'une complétude subite ; faire taire sa nature, renoncer à son indépendance, s'humilier devant le fait de devenir un autre, accepter de tuer ses penchants, aimer, pardonner, rejeter les préjugés, bref, la finitude de la pénitence, la réduction à l'extrême simplicité ne viennent pas d'un seul coup. La grande volonté — à l'instar de la Volonté (Rév d'Arès 12/4) — d'amélioration constante de l'être à l'œuvre dans la pénitence, cette voie pour pénétrer dans la Vie et s'efforcer d'y entraîner le monde, ma prière en formule chaque jour l'exigence. Tout en prononçant la Parole à accomplir (35/6), je pense : "Change ta vie, change ta vie, tu n'es qu'un préchrétien. Dieu est à renaître en toi. L'amour est la clé ! Tu n'aimeras jamais assez ; c'est le ciment de ta reconstruction spirituelle qui est plus que le Vrai, qui effleure la Vérité, laquelle tu connaîtras dans l'Univers." On n'a pas nécessairement besoin d'être à Arès pour prononcer et penser sa pénitence ; on peut le faire n'importe où, n'importe quand, et nous appelons ça le Pèlerinage du cœur. |
21jul20 220C41 Que resterait-il de notre civilisation de masse bien rigide complètement verrouillée, si l’homme faisait tomber les mythes fondateurs petit à petit ? L’homme se retrouverait face à son humiliante nudité primordiale, partir de presque rien, devoir se reconstruire "pour de Vrai" comme disent les enfants. Oui, mais à partir de quoi ? De la petite part de Vérité encore accessible redonnée il y a 46 ans par le Père de l’Univers : accomplir le Bien sauve ! Alors, je comprends et rectifie mes erreurs par le vécu sur le sentier de ma pénitence, dans la voie de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence du cœur. La route est longue. Karima C. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Karima, pour ce beau commentaire. "L’homme se retrouverait face à son humiliante nudité primordiale," dites-vous, ma sœur, mais je comprend mal ces mots... La "nudité primordiale" est, à mes yeux, celle d'Éden et je ne pense pas qu'elle fût "humiliante" pour Adame et Haouha (Rév d'Arès V/3). Au contraire, c'était une nudité rayonnante, pure, sans péché... Mais c'est sûrement moi qui comprends mal ce que vous voulez dire. C'est sans gravité. Les matériaux qui font notre "civiliation de masse" comportent non nombre de de "mythes fondateurs" (de cette civilisation de masse), sans nul doute. Notre actuelle civilisation occidentale, celle de la race blanche, est matérialiste et rationaliste et repose sur ds mythes bien connus : "Dieu n'existe pas, etc." Mais les civilisations qui ne sont ni rationalistes ni matérialistes reposent aussi sur des mythes, les superstitions, etc. À vrai dire, si on la lit attentivement, La Révélation d'Arès ne s'attaque pas à ces mythes directement. Elle laisse entendre que le changement de l'homme en Bien (Rév d'Arès 30/11) entrainant le changement du monde (28/7) en Bien procède à un nettoyage général qui ramène sur terre le bonheur et provoque l'avènement du Jour (31/8) de Dieu ou de la Vie. Il s'agit du nettoyage de quoi ? Elle le dévoile à peine, elle ne précise pas, sinon qu'il s'agira de la fin de l'Histoire, donc la fin d'une quête continuelle des progrès scientifiques au sens de matérialistes, pour un retour à une stabilité heureuse, un arrêt du mouvement continuel qu'est la quête de satisfaction vite épuisée et repartant à la recherche d'une autre satisfaction et ainsi de suite, cette quête interminable qui a épuisé l'humain, qui en a fait ce qu'il est. Le Bien est stabilité. Le mal est fuite en avant. |
21jul20 220C42 La difficulté est la prison que forme la confusion et l’intrication de plusieurs mythes simultanés dont vous soulignez, ici et là, dans cette entrée et dans vos réponses, les effets contradictoires surprenants, qui laissent l’homme comme devant une pelote de nœuds tout emberlificotés de manières apparemment inextricables. Beaucoup, devant cette difficulté dépassante, baissent les bras, la révélation d’Arès nous dit en gros : "Confiance ! Ce sera difficile, mais pas impossible. Maintenez le cap du Bien et petit à petit les mythes apparaîtront et le Vrai se distinguera du faux et alors vous sortirez du piège de "l’araignée" (la mort : l'aragne, Rév d'Arès xL/14). Ce défi de foi devrait plaire aux amateurs de jeux vidéos dont la jeunesse est pleine. Un des thèmes principal de La Révélation d’Arès, d’un point de vue spirituel, c’est la perte du contrôle et de maîtrise, par l’homme, de sa nature spirituelle. Maîtrise qu’il peut retrouver par la pénitence ; de s’envisager comme humanité et de retrouver sa maîtrise universelle par cet effort d'aimer tous les hommes sans exception. Et si l’homme a perdu cette maîtrise spirituelle, c’est qu’il fait confiance au mythe du système qu’il pense plus vrai que lui-même (sa nature profonde et quasi-miraculeuse, sa propre universalité). Du coup, il rend le mythe prédominant sur le Vrai. C’est vrai par rapport à tous le modes d’organisations que les hommes se sont donnés qui passent pour plus vrai que l’homme (qui passe pour fou ou dangereux et pourtant il y en a si peu en réalité qui arrivent à ces extrêmes). Mais l’observation nous prouve que les modes structurels — monarchie, dictature, démocratie, etc. — passent, mais la communion humaine avec tous les hommes de la terre, elle, ne passe pas. Hors le non-accès ou l’accès à notre vrai réel humain, se fait, par l’absence de prise en compte consciente ou la prise en compte consciente, de cette communion humaine, avec le malheur ou le bonheur à la clé suivant l’option choisie. Le mythe de l’homme révolté préconise la guerre pour se débarrasser du mythe de l’organisation structurelle. Tolstoï démontre que la principale superstition de violence vient du fait de croire que certains hommes peuvent organiser la vie des autres — ce qui se fait avec violence — et que cette superstition — mythe dans ce cas-ci — est admis par tout le monde. La réalité de l’homme, c’est de savoir écouter avec amour (ou provisoirement de ne pas arriver à écouter (il y a des choses quasi-inécoutables), de le dire et de répondre avec amour : Ça devrait suffire comme lien social de base. Pour l’heure, pour ne pas succomber au mythe de la guerre et de la révolte (on ne fait que se révolter contre soi-même en se révoltant contre Dieu ou contre les autres), on peut présenter la pénitence comme un effort humain trans‑structurel ou malgré les structures ; que, si cet effort trans‑structurel est fait, l’homme finira par reprendre le dessus naturellement et les structures finiront par se réduire au simple minimum. La difficulté, c’est que la pénitence se sert elle-même du mythe de l’homme révolté et par là est, pour bonne part, une mythologie et c’est ici il me semble qu’il est bon de développer son libre arbitre pour sortir de la confusion des responsabilités qui fait les choux gras de tous les hommes de pouvoirs et laissent les individus dans leurs faiblesses immobilisantes et croyant toujours s’en sortir par la combine et se croyant plus malins que les voisins. Accréditer le fait de taper sur l’homme encore et encore en le rendant responsable de tout le mal — les hommes sont fatigués de se faire taper dessus, l’oreille se ferme — ne peut que le conduire à une névrose toujours plus forte. Dieu dans La Révélation d’Arès à l’Intelligence de parler de sa dette [Rév d'Arès 12/7], ce qui partage quand même la responsabilité. Je regrette que le texte de l’affiche de Paris, à l’image si belle (220C16), ne prenne pas en compte cette Intelligence de La Révélation d’Arès. Ce qui me semble non névrotique, c’est le Vrai de la pénitence, se lancer dans un épanouissement conscient, positif de l’humanité, donc de soi-aussi, par le dépassement d’amour, de paix, de pardon, de liberté (d’indétermination infinie), dépassement qui peut être vu aussi parfois comme une révélation de la perception de soi, on se découvre plus libre, plus grand, qu’on ne le pensait, prisonnier auparavant d’un mal opprimant. À l’agrandissement extérieur par l’humilité et l’amour répond un agrandissement de la perception de soi à l’intérieur. La pénitence non mythique est joie et fête [Rév d'Arès 30/11], mais pourquoi La Révélation d’Arès crée-t-elle la confusion par le terme mythique de pénitence (qui prend en compte le mythe de l’homme révolté) ? Après avoir observé ce qui s’est passé en moi et en y réfléchissant je me dis que pour accepter ce terme pénitence dérangeant, très dérangeant, nous devons nous-mêmes faire le passage de l’homme révolté à l’homme positif qui s’épanouit en créant le monde et soi-même, sinon on reste prisonnier du mythe et c’est là, après ce passage parfois réussi (on fait des aller et retour de la pénitence-mythe à la pénitence-Vrai), que le libre-arbitre commence à nous intéresser. Une partie d’un texte attribué à Bouddha est, je trouve, frappante de démythification de l’esprit non-duel. Car la dualité est mythe. Seule la non-dualité est vraie. Je le cite ici, car il peut, je le pense, faire faire des grands progrès à tous ceux qui souffrent du cerveau comme il m’a fait faire des progrès et je le trouve très éclairant sur le fait que nous fabriquons notre réalité aussi de la manière dont on perçoit ce qui nous arrive. Si on voit, de manière réelle, un acte non réel qui nous arrive, notre réalité intérieure nous répond avec amour et nous libère des répercussion de l’acte mauvais subit, alors que si on accrédite l’acte non réel (une oppression subie par exemple) en la qualifiant de réelle, l’oppression devient notre réalité et nous fait du mal à l’intérieur et devient notre prison. C’est très complémentaire du pardon ou même permettra de le revisiter. On peut étendre ce que nous apprend ce texte à tous les aspects de la vie. Je crois qu’il nous fait comprendre que le mal lui-même est mythe (notre cerveau peut le comprendre et le percevoir dans un registre de vie, dès maintenant). Voilà cette partie de texte du Bouddha :
Le grand intérêt de notre cerveau quand on s’en sert c’est qu’il
nous montre sa limite et l’existence obligatoire de l’infini.
Reste à accepter, comme un acte de foi, ce qu’il nous
apprend : rien n’est la partie de quelque chose, le partiel
n’existe pas. Si on cherche à écouter le non-partiel même dans le
discours difficile à écouter de quelqu’un qui nous ennui surgit
dont ne sait où, le vrai, qui nous relie à notre vraie nature
nourrissante. L’homme sépare le matériel et le spirituel, le mal
et le Bien, mais le mal seul prétend qu’il est
partiel ; le Bien sait qu’il n’existe que Dieu. |
Réponse : Merci pour ce commentaire, mon frère Bernard, que beaucoup de lecteurs de ce blog trouveront difficile à lire. Ce texte est une introduction à une démonstration métaphysique qui ne me paraît pas nécessaire pour la pénitence, qui est une maîtrise de soi très difficile mais très simple. Le "charbonnier" parmi nous qui se contente d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de nuancer par l'intelligence de son cœur le sens pratique du temps auquel il obéit comme tout un chacun, et de se rendre libre de tous préjugés, est un bon pénitent et un bon contributeur au changement du monde. Cela suffit absolument ; tout le reste est spéculation, spéculation à laquelle La Révélation d'Arès ne concourt pas. Le Père n'y concourt jamais, du reste ; je ne connais pas dans les Écritures anciennes de texte où le Très-Haut philosophât, sous quelque Nom qu'on lui donnât. "Ce terme pénitence" est-il "dérangeant, très dérangeant ?" Pour ma part je ne l'ai jamais trouvé "dérangeant", mais je l'ai trouvé, disons, pas très approprié à l'action de bonification que le Père nous invite à adopter pour accéder à l'état de Bien. Mais j'avais à l'esprit le mot pénitence dont use l'Église. Dans l'Église Orthodoxe qui fut la mienne, ce mot est peu utilisé et il répond plutôt à l'idée du remords d'avoir offensé Dieu et de l'intention de réparer ses péchés et de ne plus y retomber. Dans l'Église Catholique, c'est le sacrement qu'autrefois elle appelait confession. En voulant vérifier ce point, je me suis rendu il y a dix minutes sur Wikipedia et j'ai lu ce qui est est dit à propos de pénitence jusqu'au moment où, ô surprise et émotion, je suis tombé sur une "Définition supplémentaire" que voici : "Selon La Révélation d'Arès et la foi des Pèlerins d'Arès : La pénitence n'est ni le remords, ni l'autopunition, mais simplement la clé du salut de l'individu et du monde. Il s'agit du courage et de la volonté d'être libre de tous préjugés contre son prochain, libre de toutes les dominations et de pratiquer l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence du cœur sans restriction." Ainsi dans un texte de Wikipedia, lu sur toute la Terre en diverses langues : 한국어, Slovenščina, Azərbaycanca, English, Polski, Русский (Russe), Português, Bahasa Indonesia, Svenska, etc., nous sommes entré dans le grand concert des hommes en quête de spiritualité. |
21jul20 220C43 Bonjour, Pour ma part cet anthropologue m'a passionné. Je vous met cette conférence : https://www.youtube.com/watch?v=vcmuhiyTw98, mais j'encourage à en voir d'autre comme celle où il a pu donné une historicité des mythes fondateurs. Il démontre en toute transparence sa méthode, basé sur des cartographies du monde, avant qu'il soit complétement dépassé (ce que je n'espére pas), je le trouve en attendant complétement passionnant. Bref pour cette conférence qui ne peut malheureusement se synthétiser, on va en définif comprendre la sagesse du Pére d'instaurer des éres culturelles pour la mission. Et encore même dans notre ére missionnaire [Rév d'Arès 5/5-7] il y a plein d'équivoques, comme celle de l'éthymologie romaine du mot "religion" qui n'est pas du tout celle que l'on véhicule actuellement, mais je sais que vous êtes féru en ce domaine et je vous laisse en faire votre propre idée. Et aussi les termes initiaux de "superstitions" revêtent un sens que je trouve déroutant, ses rêflexions par exemple pour que des collégiens puissent parler de leur religions respectives, sans tomber dans l'invective et aussi une pédagogie digne d'intérêt. Voilà si cela peut nous faire grandir, je m'en ferais un joie. Bise à tous ! Fred (probablement Frédéric H. de Vendée ou Frédéric D. de Genève) |
Réponse : Merci, frère Fred, pour ce commentaire et l'URL de la conférence de Jean-Loïc Le Quellec. Si vous êtes le Frédéric H. qui habite maintenant en Vendée (je crois), vous avez là affaire à un Vendéen ! Je n'ai pas visionné sa conférence qui dure 102 minutes ; c'est très long. Je n'en ai malheureusement pas le temps. Mais je ne doute pas qu'elle intéressera des lecteurs de ce blog. Le Quellec est un anthropologue qui, à mon avis, a très largement débordé du cadre de l'anthropologie ; je le vois aussi comme historien de l'antiquité. Ah, le mot religion ! Que de profusion de matière grise, que de torrents d'encres, que de parchemins ou de papiers accumulés autour de ce mot : religion. Et on en est toujours à se poser des questions inutiles, parce que, de toute façon, ce mot, comme quantité de mots, a évidemment changé de sens au cours des siècles. Pour moi la religion est un système d'idées et de pratiques qui, toutes différentes et concurrents qu'elles soient, ont chacune pour prétention de conduire l'homme à la félicité spirituelle ante et/ou post mortem. Nous Pèlerins d'Arès ne formons pas une religion, simplement parce que nous n'obéissons à aucun système, nous n'avons ni dogmes, ni lois, ni cérémonials, ni hiérarchie, ni théologie, nous cherchons à nous replacer dans le fil naturel du Bien. Sinon, Il y a deux sources étymologiques principales latines du mot "religion" : relegere, qui signifie : cueillir, rassembler, relire, et religare, qui signifie lier, relier. Cette filiation sémantique se trouve chez Cicéron et est soutenue par Émile Benveniste, que conteste Derrida, etc. On n'en sortitra jamais et quant à nous, nous ne nous sentons pas concernés. Si j'aime, j'aime, point final, et je n'aime pas au nom d'une religion, mais au nom de mes lointaines origines divines, parce que l'homme est image et ressemblance de Dieu (Genève 1/26) et que Dieu est Amour. Je suis la vie en effort de retrouver la Vie Qui m'a donné naissance il y a des millénaires. |
22jul20 220C44 Bonjour mon très cher frère ainé [Rév d'Arès 16/1], Je déroge un peu à la règle du blog en réagissant aux uns et aux autres. Cependant démythifier par la multitude de points de vues, d'approches, semble s'initier par exemple dans la chaîne YouTube "L'Île Bleue", qui m'enchante. A la vue de la vidéo de Morya, C31 j'ai été estomaqué, admiratif et me suis tout de suite dit : "Mais pourquoi ne pas la faire figurer sur la chaîne, il s'agit d'un témoignage, certes, mais mis en scène, monté, travaillé, voila." De plus je suis devenu pendant le confinement un adepte/participant/observateur de ces chaînes ainsi que du média participatif Agoravox, à mon avis reflet de l'état d'esprit d'une partie conséquente de la population. J'en déduis que plusieurs rubriques peuvent figurer sur une même chaîne, par exemple témoignages et vidéos et pourquoi pas — je pense à Sélim F. — "Clins d'œil", etc. Ensuite le fameux "Child Time" est peut être contemporain mais date tout de même de 50 ans, dans un monde où le langage, le "show" (biz), les mentalités en bref, changent bien rapidement, même superficiellement, même formellement. ce qui m'amène à témoigner d'une part de la dureté actuelle de la "vox populi", sa rudesse, son manque de concession ; nouveauté à prendre en compte, je pense. Les internautes (je ne parle ni de facebook, instagram et autre twiter, que je ne pratique pas) sont confrontés à des révélations politiques, de mœurs parfois, plus épouvantables les unes que les autres ; non pas du complotisme, ou rarement, mais des dessous d'affaires de dimensions souvent mondiales, course au vaccin "à but lucratif", mensonges d'état sciemment orchestrés, raisons de guerre funestes et intéressées, etc. Eh bien, de ce fait, j'en appelle à plus de gravité dans nos messages : J'en viens aux affiches ; celle de 220C3, et dans une moindre mesure celle de 220C16, ont, malgré leur esthétique, un effet négatif sur un humain qui, s'informant sur internet et n'ayant donc pas une mentalité de conditionné aux mainstreams les trouverait, j'en suis quasiment sûr, "bisounours/années 70"- non crédible, "has been" — Excusez-moi, frères et sœurs artistes ! Je n'imagine ces images qu'en deuxième intention. Je vois par contre une saine gravité dans l'image 220C37. De plus, n'avez-vous pas vous-même ressenti les gravité, instance et sévérité de la pénétration du regard (mots complètement imparfaits) ? Je n'insiste pas plus si ce n'est pour vous embrasser chaleureusement, ainsi que les commentateurs ici présents qui tous méritent tant d'amour. Point d'exclamation ! Jérôme L'H. d'Aquitaine |
Réponse : Plusieurs des choses citées dans ce commentaire me sont inconnues : Agoravox, "Clins d'Œil", etc. Je ne sais pas quoi vous répondre à leur propos. Vous ne lisez pas Facebook, je ne vous le reproche pas, mais c'est un carrefour quand même très fréquenté dans le monde et vous ne semblez pas savoir que j'ai une page Facebook "Michel Potay" qui est très suivie et que beaucoup de personnes de l'extérieur suivent, semblant très intéressées... Passons ! Quant à l'affiche 220C3 : "Le Christianisme n'existe pas", elle est tout le contraire de quelque chose de "bisounours/années 70"- non crédible, has been". Nous sommes, à ma connaissance, les seuls à oser dire : "Le Christianisme n'existe pas". Si vous lisez attentivement mon blog, souvenez-vous que j'y ai rappelé trois ou quatre fois que "Le christianisme n'existe pas" était le thème que j'avais choisi pour L'Œil S'Ouvre de 1988 au Cirque d'Hiver à Paris, mais qu'effrayés par la colère que cela pouvait susciter dans les Églises grandes ou petites : Catholique, Protestantes (nombreuses), Orthodoxes et autres, toutes se proclamant erronément "chrétiennes" (aucune ne remplaçant le credo-conte de fée par le Sermon sur la Montagne), mes frères parisiens effacèrent ce thème sur les affiches et les tracts des missions L'Œil S'Ouvre suivantes : 1989 et 1990. Mes frères et sœurs se sont mis à la page aujourd'hui. À ma connaissance, personne, sauf nous Pèlerins d'Arès, n'ose encore crier au monde qu'il faudrait que le christianisme existe enfin. J'ignore si vous êtes missionnaire et, si vous l'êtes, ce que vous dites aux personnes que vous rencontrez, mais j'ai peur que vous ne voyiez pas très bien quel message il nous faut nous envoyer au monde. Pardonnez ma sévérité, mon frère Jérôme, mais j'ai le souci de toujours rappeler le Fond des Fonds. Ceci dit, merci pour l'attention que vous portez à mon modeste blog, merci pour votre amour. |
23jul20 220C45 Cher frère Michel, j’ai exulté, lorsque j’ai vu paraître votre réponse 220C42, retranscrite par notre sœur Christine de Paris sur sa page Facebook. J’y ai laissé ce commentaire : "Génial, Magnifique ! Quelle excellente nouvelle ! Finalement, tous les hommes peuvent commencer à entendre la Voix de la spiritualité libre et emprunter la Voie de la libération spirituelle !" Mais un autre commentaire de notre frère Frédéric H [un commentaire où ?] est venu doucher ma joie en précisant que : "L'article Wikipédia anglais sur la pénitence aborde la pénitence autrement que l'article français et malheureusement le petit encart sur la pénitence selon les Pèlerins d'Arès n'y existe pas. J'ai bien peur que, contrairement à ce qu’a écrit le frère Michel, il ne puisse être lu qu'en français." Après contact avec Frédéric, j’ai donc fait des recherches, et voilà ce que j’ai constaté : En vérifiant dans une dizaine des langues qui sont affichées sur la gauche de la page de l’article, langues dont le sens peut être accessible soit par la traduction (anglais, allemand ; il n’y a ni espagnol ni italien), soit par la comparaison graphique, ce texte que vous citez n'apparaît pas. Il n’apparaît que dans la version française de Wikipédia. Dans les autres langues examinées, les textes proposés sont très différents et certains sont très réduits. En fait, les langues affichées n'indiquent pas des traductions, mais des articles écrits sur le même sujet, chacun de façon originale. Frédéric a raison, cette "Définition supplémentaire" n’est lisible que dans l’article Wikipédia en français. L'enseignement que je tire personnellement de ce fait, c'est que la France commence à intégrer l'enseignement du prophète. Comment ? Je n’en sais rien. Cela a peut-être à voir avec ce que vous dites dans votre réponse 220C17 : "Notre verbe tourne autour d'oreilles bouchées, mais il s'installe dans l'éther, et quand les oreilles de la descendance se déboucheront, la Parole d'Arès sera captée, telle que nous l'aurons transmise, et les choses changeront d'un coup." N’y aurait-il pas là une petite bouchée de manne descendue depuis cet éther ? Cela est dû probablement aussi à l'existence d’un autre article en français (non traduit également) assez volumineux et plutôt constructif (même s'il reste dubitatif) que Wikipédia consacre aux Pèlerins d'Arès. Dans cet article, la pénitence est définie ainsi : "Le concept de "pénitence" y perdrait son sens traditionnel de punition ou de remords pour prendre celui de "joie de changer sa vie en Bien" (10) et de re-création de soi par la bonté. (11)" Et : "Dans la foi arésienne, vivre dans la "pénitence" est une notion centrale, quoiqu'elle ne revête pas le sens de remords et d'autopunition. Elle consiste selon eux à se conformer à des principes et vertus, à faire le bien, par un effort de volonté, à se changer individuellement pour participer au "changement du monde" préconisé (33)." Les corrélations entre les deux articles sur le sens de la pénitence me semblent évidentes. Il faut donc vous remercier et remercier tous les frères qui se sont acharnés des années durant pour faire pression sur Wikipédia, afin que l’article sur les Pèlerins d’Arès intègre les concepts essentiels de la Parole et de votre enseignement et montre peu à peu une certaine honnêteté intellectuelle. Je suis désolé de me faire le porteur d’une information de déception, mais il me semble important de ne pas se faire d’illusion sur le degré (même minime) de transmission de la Parole par les GAFA [?], monstres producteurs et transmetteurs de mythes, s’il en est. Et pourtant, entre les griffes de ces chimères, passent quelques abeilles porteuses de miel et de vrai. Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race. La mer lance la tempête, les pins (se ren)versent, (mais) l'abeille vole, le miel (est à l'abri) sous l'écorce, (tandis que) la nèpe entre dans la terre, le flot (la) noie. (Rév d’Arès xii/5-6) Vous avez vraiment bien et tellement travaillé, car je trouve déjà énorme que dans l’article français d’un GAFA [?], votre enseignement sur la pénitence ait droit à une mention spéciale ! Je vous embrasse de tout mon amour fraternel. Didier D. de Catalogne Française |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour la rectification que vous apportez à ma réponse 220C43. Vous citez un autre commentaire de Fred, mais pour ma part je n'ai rien reçu sur mon blog. Je ne sais pas de quel commentaire vous parlez. Merci de m'apprendre que les langues dans lesquelles Wikipedia, dans sa colonne de gauche, propose de lire l'article, ne sont pas des traductions, mais des textes originaux. Je l'ignorais. Étant seul et toujours débordé, je n'ai pas le temps de vérifier ces choses-là. Je rectifie donc ce que j'ai écrit dans ma réponse 220C43 et je prie les lecteurs du blog de m'en excuser. Il m'est arrivé de lire en anglais des textes Wikipedia que j'avais lus en français et en général c'était très proche ; c'étaient ce qu'on appelle des traductions libres, mais bon ! Wikipedia n'a pas la rigueur d'un Grand Larousse Encyclopédique ou d'une Encyclopedia Britannica, qui n'est malheureusement plus éditée. Vous parlez "d'un autre article en français (non traduit également) assez volumineux et plutôt constructif (même s'il reste dubitatif) que Wikipédia consacre aux Pèlerins d'Arès, etc." Il y a longtemps que l'article en question existe sur Wikipedia (je pense qu'il s'agit du même que je connus à la fin des années 90 ou au début des années 2000), mais il y a aussi longtemps que je ne le lis plus parce qu'il était farci d'erreurs, voire d'allusions assez perfides. J'avais eu à l'époque des échanges assez vifs avec Wikipedia qui repoussait toutes mes demandes de rectification sous le prétexte ahurissant que voici : "Vous êtes personnellement concerné par tout ce qui concerne La Révélation d'Arès, les Pèlerins d'Arès, vos rectifications ne peuvent donc pas être prises en compte." Incroyable ! Celui qui savait était rejeté et celui qui ne savait pas pouvait écrire n'importe quoi. Quand j'aurai un moment j'irai voir sur Wikipedia ce qu'ils racontent sur les Pèlerins d'Arès aujourd'hui. |
23jul20 220C46 Le Père par Sa Parole dit à Mikal : Dans tes côtes (J'ouvre ) une baie. Le frère y pale son île, un lieu sûr... Yéchaïe parle: Mon Œil se ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal (Rév d'Arès xLii/1-23). Dans la sagesse — "faites confiance au Sage," dites vous — libérée des harnais (10/10-14), il m'est permis de relater ce Vrai qui libère par l'extrait de "Ce que tu auras écrit" qui suit" (année 1989 p.322) :
Comme Ezéchiel envoyé chez les déportés, le guetteur, vous êtes envoyés montrer l'exemple (Rév d'Arès 3/10-21) que chacun peut suivre. "Avertis !" dit le Père. "Si tu as averti un juste" tu auras cette conscience de l'avoir fait. Merci infiniment à Mikal de nous aider à sortir du piège de la culture et de l'indifférence dans lequel ce monde est plongé, en libérant la Lumière du piège (Rév d'Arès ix/8). Ce n'est pas indiscret de vivre par notre amour. Continuons ! Libérons la Parole (Rév d'Arès xxx/6-24), la Vie en aimant, pardonnant, faisant la paix, en retrouvant l'intelligence initiale qui libère de toute peur, de tout préjugé. Danièle G. du Nord |
Réponse : Merci, ma sœur Danièle, pour ce très beau commentaire. J'ai souvent l'impression de circuler au milieu d'un monde de "cerveaux inachevés", comme dit Bachelard je ne sais plus dans quel ouvrage — il y a longtemps que je ne lis plus Bachelard, hélas, faute de temps —. Ce monde n'est pas inoccupé, bien au contraire — il n'est que de voir la succès du scrabble comme jeu de société — et c'est peut-être parce qu'il est trop occupé par l'inessentiel qu'il est inachevé. Le Père nous envoie l'achever. Cela ne peut, évidemment, que prendre beaucoup plus que quatre générations (Rév d'Arès 24/2). Pourtant nous ne lui proposons que le Vrai, qui n'est que Vérité incomplète, mais qui est exact, ce qui dans ce monde de mensonge est un bien considérable. Mais nous ne pouvons ignorer que si les hommes ont du mal à nous entendre, c'est parce qu'ils ont été remplis de mensonges ou d'à-peu-près douteux, et qu'il ne peuvent plus penser sans contradictions pénibles, sans bouillonnement et toutes ses bulles, sans méfiance. Nous ne faisons, pour l'heure, qu'ajouter nos bulles aux bulles, nos non aux oui, et que provoquons-nous ? La perplexité en général. Et puis s'éreinter à entrer en pénitence, à aimer, pardonner, etc., pourquoi si c'est faux ? se demandent-ils. Résultat : le silence répond à notre Appel. Mais ça changera, j'en suis sûr, parce que la Vie en est sûre... Serait-elle descendue parler aux hommes, si Son Cri ne provoquait que l'impossible ? Vous avez, sœur Danièle, une espérance solide, constante, et de cela nous avons besoin. Jamais le monde n'a eu plus besoin de maturation qu'ajourd'hui. |
24jul20 220C47 Cher frère Michel, Merci pour cette entrée instructive et déculturante sur les mythes. Au premier abord, dire que La Révélation d'Arès est mythique peut surprendre. Car le mot mythe est parfois associé à l'idée de ce qui n'est pas réel. Mais ici le mythe est en quelque sorte une image, ou parabole, ou métaphore pour faire comprendre ou sentir le Vrai. Vous répondez à notre frère Xavier : "Souvent le plus redoutable des mythes est le fait de croire qu'on possède la vérité indiscutable" (220/33). Cela est bien vrai. Par exemple beaucoup d'athées affirment d'un ton péremptoire que Dieu n'existe pas. Et bien sûr ils se disent rationnels et scientifiques. Mais si on leur demande de démontrer scientifiquement l'inexistence de Dieu, ils en sont incapables. Donc la négation de l'existence de Dieu est bien une croyance, une sorte de mythe aussi. Mais la plupart du temps, il faut bien le reconnaitre, le Dieu qu'ils renient n'est qu'un mythe, puisque c'est celui de la religion qui n'existe pas. Par rapport à la difficulté de lecture de La Révélation d'Arès, que souligne Claude M. dans son commentaire 220C17, je pense que les personnes qui abandonnent vite la lecture n'ont pas soif. Car celui qui cherche le Vrai, en insistant, le trouvera dans La Révélation d'Arès. Si La Révélation d'Arès utilise des mythes pour nous faire sentir le Vrai, ce n'est pas par l'intellect, mais par le cœur ou la sensibilité qu'on le perçoit. Tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d'eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible rempli d'orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rev d'Arès 4/11). Mais, bien sur, accéder au Vrai demande une certaine humilité pour être capable de remettre en cause nos certitudes qui ne sont que préjugés, le plus souvent sans fondement solide. Lire la Parole en la fouillant comme une mine sachant qu'elle contient un trésor de grand prix. Cela me fait penser aux paroles de Jésus dans les évangiles : Cherchez vous trouverez car celui qui cherche trouve (Matthieu 7/7). Merci encore pour votre enseignement qui nous guide toujours au plus près de la Vérité. Bon Pèlerinage de cœur . Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Un grand merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Vous dites : "Beaucoup d'athées affirment d'un ton péremptoire que Dieu n'existe pas. Et bien sûr ils se disent rationnels et scientifiques. Mais si on leur demande de démontrer scientifiquement l'inexistence de Dieu, ils en sont incapables." C'est vrai, mais ce n'est ni très honnête ni très gentil à l'égard des athées. Si un quidam parle avec conviction de l'hydre de Lerne à plusieurs têtes, qui se régénèrent et doublent de nombre lorsqu'elles sont tranchées et dont l'haleine exhalée par les multiples gueules est un poison mortel, et si des gens ripostent en s'écriant : "Mais l'hydre de Lerne n'existe pas," et que le quidam leur crie : "Prouvez qu'il n'existe pas," ces gens en seront incapables. C'est pourquoi je préfère dire autre chose aux incroyants. Je préfère leur dire quelque chose comme : "Vous dites que Dieu n'existe pas, parce que vous ne Le voyez pas. Et pour cause ! Dieu c'est vous. La Genèse dit : "Dieu créa l'homme à Son Image et ressemblance". Si vous ne voyez pas Dieu en vous, si vous ne comprenez pas que chacun de nous est un atome de la Puissance capable de créer l'Univers en permanence, c'est que vous ne voyez pas l'abyssale différence entre vous et les animaux. Vous ne la voyez pas, parce que la science vous trompe sous ce rapport." Comme vous le rappelez, Dieu peut être un mythe et il l'est généralement quand il s'agit du Dieu des religons, tantôt père fouettard tantôt père noël. Dieu religieux, c'est par exemple le père fouettard qui vous envoie en enfer si vous n'avez pas veillé à repousser la viande kasher ou hillal. Le vrai Dieu ne vous envoie ni en enfer ni au paradis ; il est la Vie qui vous a donné la vie que notre espèce a vouée à la mort par le péché. Le mouvement de transfert des croyances mythiques, dont les religions sont pleines est dramatiquement incomplet parce qu'il s'arrête à l'étape de l'incroyance, du simple refus. Il ne faut pas d'un raisonnement qui, bien parti, s'arrête tout à coup avant d'avoir abouti. Il faut que le mouvement de transfert irradie l'esprit, aille au bout du fonctionnement mental. Le monde rationaliste nous a bloqués sur place, d'un coup et nous nous sommes laissé faire. Il faut pousser la pensée, oser sauter les fossés de la science, du rationalisme. La découverte du Vrai, même s'il n'est que relatif, est un ravissement, qui ne survient que si l'esprit a sauté les obstacles que l'éducation moderne dresse devant lui. Il faut aller jusqu'où l'on peut se disloquer et ne pas craindre d'éclater — le Vrai est un feu d'artifices qui se disperse dans le ciel —, il n'y a pas de vraie découverte sans abandon de ce qu'on croyait être auparavant, sans un total élan de soi, sans s'arrêter à ce qui n'est que la crispation de peur qui bloque 90 % des humains. La Révélation d'Arès nous permet de découvrir ce que le monde aujourd'hui, pour faire sérieux, ne veut pas découvrir. Xénohon décrit l'extase de Socrate à Protidée comme une "catalepsie", que je vois comme le moment extrême où la vie s'arrête et passe à autre chose d'inorganique, se met à voir sans yeux la lumière intérieure. Puisque j'évoque Socrate, je pense à Lacan, grand psychanalyste, qui parlait de la "voix" qu’entendait Socrate, une voix qui le guidait, qui le conseillait, une voix qui "n’était point une métaphore", une voix "pour laquelle Socrate cessait de parler pour entendre ce qu’elle avait à lui dire, tout comme un de nos hallucinés," disait Lacan... Halluciné, voilà ce qu'il ne faut pas hésiter à être pour toucher aux frontière de la Vérité, pour voir le Vrai qui précède l'inaccesible Vérité. C'est ce passage très difficile, que peu — notamment ceux que nous appelons épis mûrs — acceptent de faire. Je n'ai ni accepté ni compris totalement ce que Jésus m'avait dit en 1974 jusqu'au moment où j'ai accepté le passage vers l'hallucination, qui n'est pas folie, ni déraison, mais ascension. |
25jul20 220C48 Sauf votre respect, bien-aimé frère Michel, je connais un truc contre les mythes, c'est la naphtaline. Voilà ! Fabrice P. de l'urne qui pue [Rév d'Arès xix/15] |
Réponse : Les commentaires sont de moins en moins nombreux et je ne peux que saluer l'unique et bref commentaire que je reçois ce matin de vous, frère Fabrice, en vous en remerciant, quoique votre message ne soit qu'un petit jeu de mots sur les homonymes mythe et mite... Mais la naptaline n'est pas le seul "truc contre les mites"... Il y a le cèdre rouge, les plantes odorantes : armoise, sariette, thym, tanaisie, etc. Ah ! si les mythes étaient aussi faciles à chasser des Écritures que les mites le sont des armoires et des placards. À vrai dire, les mythes sont aussi inévitables que les mites qui, quoique pourchassées depuis les nuit des temps, sont toujours là. Les mythes sont toujours là de même pour représenter des idées ou des êtres que le langage humain ne peut décrire, faute de mots. Merci pour votre commentaire, frère Fabrice. |
27jul20 220C49 "Jamais, a aucun moment la mort, " Bouddha (entrée 220) "Je dirai même plus " (Dupont et Dupond) : Toujours, a tous moments, la vie, la Vie ! Merci Nabi. Balthazar E. |
Réponse : Merci, frère Balthazar, pour ce commentaire. Je suis actuellement en déplacement, j'ai peu de commodités pour répondre. Mais, après tout, votre commentaire ne demande pas de réponse. |
27jul20 220C50 Bien aimé prophète, chères sœurs et frères, chers lecteurs, Je voulais rebondir sur votre réponse à mon commentaire publié en 220C21 et puis je lis celle que vous faites à notre frère Denis en 220C47. Elle m’interpelle particulièrement, plus encore que d’autres. Pourquoi ? Je ne le sais pas vraiment. Elle résonne en moi mais elle éparpille les mots que je voudrais mettre dessus. Sa perception se fait ailleurs que dans l’espace mental qui fabrique les phrases. Sans doute est-ce parce que dès que je fais une phrase, j’entre dans le monde du mythe. J’ordonne une pensée selon un processus réglé par une logique sclérosante : sujet, verbe compléments, phrase principale, subordonnée liées par une coordination… qui ne porte pas le vrai. Également, parce que le mot définit, enferme le sens empêchant que la perception se déploie dans le non-dit dont vous parlez dans l’entrée. Le non-dit, sas vers l’infini. Cette entrée me paraît donc préciser entre autres un aspect rarement mis en lumière dans la connaissance de soi : la porte de soi est dans le non-dit. Je crois me connaître, je peux faire un inventaire de mes qualités et possibilités, et de mes défauts et manques. Mais cette connaissance reste de l’ordre de la surface, du côté gestion de la vie courante. Parfois dans la prière, la lecture ou l’observation, une porte intérieure apparaît qui ouvre sur un monde sans mots où de légères sensations évoluent. Elles sont ténues, mais denses, et me font l’effet d’être en trois dimensions. La connaissance qui s’y produit m’informe et me révèle mieux que celle qui se produit par la connaissance immédiate et pratique. Ce monde intérieur, je l’identifie à Dieu en soi. C’est dans le silence que sa plénitude se répand et m’apaise, me rend joyeux, grave, clairvoyant, combattant, etc. Mais comme personne publique — puisque je suis missionnaire — je cherche le passage entre cet espace silence et les mots mythes. Je dois trouver un mode d’expression du Vrai que je perçois dans ce monde intérieur pour que de personne à personne, d’âme à âme, il soit perçu par le profane à qui parle le missionnaire. Comment ? Pour l’instant je n’en sais rien, mais je prends conscience que ma discipline métaphysique est aléatoire et que je ne maîtrise pas la perception du dessous de l’œil (Rév d'Arès xix/7), qui ouvre sur le non-dit et permet la compréhension en plénitude. Qu’il est dur de s’arracher à la compréhension intellectuelle du monde pour écouter le silence en soi. Le silence où s’exprime le Vrai. Je ne sais pas si ce commentaire est clair ou reflète juste les remugles d’une vie intérieure impartageable. Merci en tout cas, frère aîné bien aimé, de l’avoir inspiré. Salvator B. en Bretagne |
Réponse : Merci, mon frère Salvator, pour ce commentaire. Vous y exprimez la difficulté qu'a n'importe qui d'exprimer son vécu et son ressenti intérieurs par des mots insuffisants reliés entre eux par une grammaire insuffisante. Peut-être le qualificatif insuffisant étant lui-même insuffisant n'est-il pas le meilleur. Mais n'étant moi-même qu'un être alourdi par sa chair et son esprit grossier, je ne peux pas en trouver d'autre. Je ne m'en plains pas je ne fais qu'attendre dans la pénitence le moment où mon âme s'envolera. |
27jul20 220C51 Bien aimé frère Michel, Michel Audiard (dialoguiste de films) n’a pas voulu que faire rire. Près des hommes et de la mythologie de leur langage, il fréquentait notamment beaucoup les bistrots pour y faire la moisson de nos prétendues intelligence et liberté :
À propos de Wikipedia, depuis votre intervention du 19 décembre 2007 pour rectifier l’article nous concernant, suivant particulièrement tout ce qui s’y passe, je savais aussi que le 26 septembre 2010 notre frère Bernard C. de Genève avait initié la ‘définition supplémentaire“ arésienne sur la pénitence dans l’article en question cité dans vos réponses 220C42 et 220C45. Cet ajout avait été complété de façon anonyme, mais vraisemblablement par de pèlerins d’Arès en mai puis en juillet 2011, la version actuelle de cet ajout remontant donc à cette dernière date sans modification depuis. Pour ce qui est de la traduction sur cette soi-disant “encyclopédie en ligne“, les éditions sont particulières selon les langues, donc autant d'articles différents que de langues, cela n'empêchant pas certains éditeurs de s'inspirer parfois d'un article d'une autre langue pour faire le leur ou de le traduire: tout est possible, pas de règle générale de traduction. D’ailleurs, pourquoi par exemple un article de l’édition française servirait-il de référence pour être traduit en toutes langues plutôt qu'un article de Wikipedia en polonais ? Et ainsi de suite… Quant à votre participation à l’écriture de l’article "les Pèlerins d’Arès" en tant que témoin, je confirme ce que vous écrivez dans la réponse 220c45 par l’extrait (édifiant !) suivant de la « discussion » sur l’article en date du 19/12/2007 (c’était à l’époque du contrôle fiscal que vous subissiez et lors duquel les inspecteurs avaient évoqué cet article comme source pour eux !)
Bernard L. de Bretagne-Sud PS. Comme illustration je vous passe une image d’une vitrine de l’Eau Bleue en rapport avec cette entrée, elle avait été réalisée par nos frères Robert B et Patrick LB de Lorient |
Réponse : Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire et pour l'image de la vitrine de septembre 2009 que je ne connaissais pas. |
27jul20 220C52 Depuis des mois les politiques, les lobbies terrorisent 3 milliards de femmes, d'hommes, d'enfants avec le Covid19, ils se servent du mythe de la mort. Debout un masque, assis non, dehors pas de masques, dans les lieux fermés, oui !? Ils détruisent le système économique. Qu'est-ce que tout cela cache ? La sortie d'un vaccin ou tous ceux qui obéissent aveuglément à l'état se jetteront dessus ? Une guerre civile ? Nous finirons par savoir. Concernant la mort, par La Révélation d'Arès, La Vie utilise notre langage de bruit (Rév d'Arès ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.) de barbares, afin de nous faire sentir le Vrai, entrevoir la Lumière. Mystère de la Vie qui n'a ni commencements ni fin de Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26) fondue, habillée de chair, d'os, d'entrailles dans l'homme animal pensant divinisé, transfiguré dont l'habit charnel depuis la chute (Rév d'Arès 2/1-5) a perdu Sa Royauté et en souffre, vieillit, meurt sous l'effet du mal qu'il fait individuellement et collectivement. D'Adam éternisé la Vie dit : qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie (Rév d'Arès 17/3) ; il se régénére à la flamme : sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re) plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau. (xxxv/19-20). Le démon, le tentateur, le filou, le malin, Lucifer n'est pas un personnage avec des cornes, une fourche, etc. C'est chacun de nous (Veillée 26), capable du pire, comme du meilleur. Je sais que les anges, autre facette si je puis dire de Dieu n'ont pas d'ailes. Je pense à l'ange d'un bel ocre pâle avec des cheveux plus clairs (La Révélation d'Arès Integrale p. 198) apparu sur la plage qui s'adressa à vous. Ce Vrai que je ressent intérieurement en prononçant La Parole, en plongeant dans les enseignements de Mikal, en vous écoutant ainsi que mes sœurs, frères à votre suite, me suffisent pour avancer dans ma pénitence et chercher ceux qui reconnaissent Celui qui leur parle (Veillée 1) pour rejoindre le petit reste (Rév d'Arès 24/1). Didier.Br actuellement à Bordeaux. Image de notre frère (défunt) Jérôme S.-M. qui vole dans l'espace infini : |
Réponse : Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour l'image de notre frère Jérôme S.-M. parti là où nous irons tous. J'ai appris que vous aviez été agressé à Bordeaux par trois "clients" d'origine maghrébine, que vous aviez pris en charge, qui voulaient vous voler votre taxi. Je sais que vous avez pu déjouer leur tentative, mais vous êtes évidemment resté choqué par cet incident grave. Que l'ange qui vous a porté secours soit remercié ! |
27jul20 220C53 Je rebondis sur le commentaire de Fabrice P. 220C48, avec lequel remontent les souvenirs d'une époque déjà lointaine, se situant entre les années 1990/2000 où je confectionnais les vitrines de notre local, alors basé rue de la Révolution Française, que je nommais "Vitrines créatives". Le concept était d'associer des objets évocateurs avec des textes très courts. Il était justement question de mythes, ci-joint image explicative. Je regrette un peu ce temps de la communication simplifiée. Ces vitrines auraient-elles un intérêt aujourd'hui pour le public? Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Merci, mon frère Dominique, pour ce dessin que vous avez affiché dans la vitrine de votre local de mission au temps où il se trouvait rue de la Révolution Française à Perpignan. Cette image répond à celle que nos frères et sœurs de Lorient en septembre 2009 (220C51). Je ne connaissais ni l'une ni l'autre. Merci. |
28jul20 220C54 Vous ne cessez jamais de nous enseigner ce Fond immuable, fixe, hors du temps, sous différents éclairages. Vous utilisez tous ces mots dont l'homme a réduit le sens à ce qu'il est devenu, un jouisseur passif. Même celui qui agit oublie de donner du sens à ses actes, alors il loupe la Vie. Difficile d'expliquer, comme vous nous le répétez souvent, à un poisson ce qu'est l'air que l'on respire. Difficile donc d'expliquer à l'homme d'aujourd'hui ce qu'est le fils de l'homme (mots beaucoup utilisés par Khalil Gibran). Alors pour reprendre le thème de votre entrée 220, on peut dire que l'homme actuel est le mythe d'Adam, le mythe de lui même. Parce qu'il s'est réduit à vivre dans l'illusion d'une vie, qu'il se crée lui-même à travers de multiples croyances. Comme celle de se croire isolé de tout, ce qui génère un besoin de crier aux autres qu'il pense, qu'il existe, dans sa solitude. ou de celle de croire qu'il est victime de sa vie, alors il se soumet à tout. L'homme ne comprend plus qu'il est le créateur de tout ce qu'il vit et de tout ce qui l'entoure. Même celui qui agit, qui est donc plus proche de la Vie que le rêveur, se place en victime de ses propres actions. Alors aveugle à l'autre, à lui même donc, il se heurte aux conséquences de tous ses actes vides du sens profond de l'existence. L'homme ne sait plus aller dans la profondeur de lui-même, là où l'on trouve l'intensité de la Vie, le sel. C'est cette intensité qui lui ouvrira les portes de l'amour. Il n'y a pas d'intensité sans profondeur, sans oubli de soi, sans être le créateur de l'instant que l'on vit. Être créateur c'est changer toute la perspective de sa vie. Être créateur, c'est comprendre que tout ce qui n'est pas joie, paix, amour, génère son propre mythe et nous éloigne ainsi de la Vie. Mais faire basculer l'homme soumis à son déterminisme à l'homme créateur est une tâche immense et folle ! C'est aussi folie de vouloir passer d'un monde à l'autre [Rév d'Arès 28/7] ! Heureusement Dieu y croit ! Merci, frère Michel, dans l'amour avec vous. Philippe G. de Toulouse, Haute-Garonne |
Réponse : Par ce commentaire vous plongez, frère Philippe, dans l'immense lac sans fond de la philosophie : Les questions que l'humain peut se poser sur lui-même, sa vie, d'où il vient, ce qu'il est, où il va, les réponses qu'il peut y apporter et la vision systématique et générale du monde. Le plus grand mythe que l'homme peut chérir est peut-être celui de sa vie même, très courte, dérisoirement courte à l'échelle de la Création. J'ai eu 91 ans ce mois-ci et j'ai l'impression d'être né hier, d'avoir surtout vagi, dégoisé et m'être agité pour ne laisser qu'une toute petite œuvre "créatrice", comme vous dites, ici et là sur le bord du chemin en pente où, à peine né, j'ai dévalé vers la mort ou plutôt vers une autre vie, la vraie, dans le sillage de l'éternelle Vie ; j'ai l'impression d'avoir appris très peu, enseigné très peu. Je suis éperdument reconnaissant au Père-Mère-Vie-l'Un de m'avoir planté, moi l'insignififant, comme un petit panneau indicateur "Salut --->" sur le bord du sentier. "L'homme ne sait plus aller dans la profondeur de lui-même," dites-vous... Mais l'a-t-il jamais su depuis Adam l'orgueilleux ? De sorte que vous rejoignez avec nous tous, Pèlerins d'Arès, la grande question métaphysique : L'homme croit que la seule vérité qui vaille est celle de l'expérience, appelée maintenant science, qu'on croit souveraine et qui rend inintéressantes les voies de l'intuition spirituelle. Il est pourtant des hommes, ignorés de la majeure partie cette humanité devenue superficielle, qui sont allés loin dans le domaine du spirituel ou du métempirique. Prenons Karl Popper ! Très critique de la science dont se gargarisent aujourd'hui les puissants et administrateurs de ce monde — c'est, à bien réfléchir, le fond de votre commentaire — Karl Popper disait : "Je n'attends de la science aucune certitude définitive. La science n'édicte de loi ou de théorie qu’à l’essai ; sur le fond elle n'émet que des conjectures ou des hypothèses provisoires." L'affaire du coronavirus que nous vivons depuis mars est une démonstration magistrale parmi beaucoup d'autres moins caricaturales pour quiconque sait voir et réfléchir, à savoir que la science n'offre que peu de certitudes et que la Voie ou les sentiers que montrent au monde les disciples de la Parole d'Arès sont donc à considérer. Les seules conjectures et hypothèses définitives viennent de la Vie. La Révélation d'Arès en est. Le plaisir, la possession, la réussite (très provisoire) de la vie (très courte) paraissent à la plupart de nos frères humains préférables à la curiosité qu'on peut avoir pour l'Invisible Qui nous anime. L'attachement au matérialisme épais séduit infiniment plus que la lucidité spirituelle en quête de la Puissance du Vrai. Mais il faut du courage pour préférer la vie de l'âme à la vie de l'humain qui réussit au sens matérialiste ; il faut être plus animal qu'humain pour ne pas voir que les deux ne sont pas incompatibles. il faut la force de s'évader de soi-même pour envisager l'immortalité future. La loi des rats (Rév d'Arès xix/24) fait dire à la plupart des hommes, et j'en pleure : "J'ai vécu comme les rats ; je vais mourir comme les rats et aller où vont les rats : pourrir dans la boue." Merci, frère Philippe, pour votre commentaire. |
28jul20 220C55 Bien cher frère Michel (Rév d'Arès xLii/1) J'ai vue la maire de Paris avec masque, lunettes noires et chapeau, complètement voilée donc ! Avec le masque obligatoire ne tombons-nous pas tous sous la loi des rats contre le voile ? Peut-on dire que les média sont mythique et (ou) créent le mythique ou le mythe ? À la botte des rois (Rév d'Arès x/6, etc.), ils influencent considérablement la vie sociale aujourd'hui, le mythe du progrès donc ! Le mythe et le Vrai, il faut bien faire avec (s'adapter) ! Quel nuance ou différence peut-on voir entre le mythe et la superstition ? À tous très bonne nouvelle année spirituel 2020-2021 avec ou sans masque ! Alain M. du tréfonds du cœur de la plèbe d'île de France ! |
Réponse : Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire dans lequel apparaît la loi des rats, dont je parle dans ma réponse précédente (220C54). C'est drôle, ces mots qui traversent simultanément en diverses sens les cerveaux d'hommes éloignés !Avec "masque, lunettes noires et chapeau", Mme Hidalgo ressemble probablement plus à un scaphandrier qu'à la mairesse paramétrique (je dis paramétrique parce qu'elle n'est que l'élue de quelque 21 % du corps électoral de Paris... Elle n'est plus qu'une variable en fonction de quoi on exprime chacune des variables d'une fonction), mais sous cet accoutrement anti-coronavirus elle montrait son opposition farouch à "l'ensauvagement" de la société française dont parlait M. Gérald Darmanin il y a quelques jours : "Il faut stopper l’ensauvagement de la société française." L'ensauvagement ? C'est ce que nous provoquons, vous Alain, moi Michel, beaucoup de nos frères et sœurs, en n'étant pas d'accord avec la façon dont nous sommes dirigés, gérés, menés. M. Darmanin a ajouté quelque part dans le même propos : "Je suis inquiet pour la République lorsque je vois des gens qui, très clairement, sur notre sol, souhaitent vivre dans une autre société que la nation française." Eh oui, c'est notre cas. Si la "nation française" est parmi tous les mythes de la Terre le mythe qu'envisage M. Darmanin nous le subissons plus que nous en faisons partie. Nous sommes donc des "ensauvagés", des égarés retournés à la vie sauvage, quoi ! Mais tout change, même les nations comme les mythes changent... La nôtre changera. M. Darmanin est le type même du chef qui a fait sa religion des "mythes et superstitions" (comme vous dites) de la France d'aujourd'hui qui n'est pas la France de Philippe Auguste ou Louis XIV, et qui n'est pas la France du futur, lequel, je l'espère, ne sera qu'une confédérations de petites souverainetés humains libres. Nous verrons cela du haut des étoiles, certes, mais nous aurons contribué à cet heureux résultat. Et puis il y aura le Jour (Rév d'Arès 31/8) quand il n'y aura plus ni jour ni nuit... Pensons-y ! Missionnaires de ce monde-là, nous sommes déjà plut ou moins hors du temps. |
28jul20 220C56 Très cher frère aîné, Une fracture du fémur par chute de vélo est une épreuve qui vous rappelle à quel point le corps est un outil précieux indispensable à notre unité. J'ai le bonheur d'avoir le temps de vous lire attentivement votre blog. Pour enrichir vos propos, il m'a semblé utile de vous faire connaitre ce lien linguistique qui analyse les insuffisances du langage humain : https://youtu.be/5YO7Vg1ByA8. Merci du fond du cœur de votre profonde connaissance philosophique nous permettant de bénéficier de vos analyses rationnelles par des arguments solides gardant les pieds sur terre. c'est vraiment une nourriture de l'Ame que de vous lire et de constater à quel point vous êtes attentif à tous nos frères et sœurs par des réponse aimante sans jugement. Didier D. de Loire Atlantique |
Réponse : Oh ! mon frère Didier, combien je suis peiné d'apprendre que vous vous êtes gravement blessé en vélo ! Une fracture du fémur, c'est sérieux et ça immobilise. Oui, mais, comme vous dites, cela vous donne l'occasion de mieux lire mon blog. Merci pour les compliments que vous me faites. Je vous souhaite un heureux et complet rétablissement, mais comme médecin vivant au milieu de médecins, je ne m'en fais pas, vous êtes entouré de toutes les compétences nécessaires. Je viens de regarder une partie (environ la moitié, faute de temps) de la vidéo YouTube que vous m'indiquez et je me suis beaucoup, vraiment beaucoup amusé. Cette vidéo ne parle pas tant des "insuffisances du langage humain" que de la catastrophique orthographe française", mais c'est au fond parent de la sémantique. Autrement dit du langage vu du point de vue du sens ou de tous les phénomènes signifiants du langage, là où l'on ploge dans les mythes qui remplacent tout ce que le langage est incapable de décrire en raison de l'impalpabilité intellectuelle de quantité de choses qu'on aimerait tellement décrire et qu'on ne peut pas décrire. D'où quantité de mythes. Quand la plupart des gens posent la question : "Dieu ? Qu'est-ce que c'est ?" ils ne font qu'évoquer notre impossibilité de dire ce qu'est Dieu à l'aide de mots humains. Quand on parle de Dieu, du Père, de la Mère, de la Vie, de l'Un, du Tout-Autre, d'Allah, de Brama, etc., on est dans l'incapacité, faute de mots, d'expliquer ce qu'est Dieu. Nous parlons en bruit, comme dit Le Livre. Dieu est donc un mythe comme étaient des mythes les dieux du polythéisme. Un grand merci, frère Didier, pour votre commentaire. |
28jul20 220C57 La vidéo que vous poste le frère Fred (220C43) reproduit la conférence "Mythes, contes et religions" d’un anthropologue, Jean-Loïc Le Quellec. J’ai pris plaisir à l’écouter. Que nous dit-il sur le mythe ? Rien de bien nouveau par rapport aux Claude Lévy-Strauss et autre Françoise Héritier, à savoir que chaque culture est frappée d’ethnocentrisme, mais le fait qu’il s’exprime dans un langage quotidien, accessible à tous, pour dire des choses qui touchent à avertir d’une certaine déculturation nécessaire, est assez délectable. Jean-Loïc Le Quellec dit : "Puisque c’est l’altérité qui permet de reconnaître les mythes et la mythologie, puisque c’est la distance qui permet de reconnaître les mythes et la mythologie, c’est facile de reconnaître les mythes de tous les peuples du monde, mais il existe un peuple dans le monde, avec lequel nous n’avons aucune distance, ni géographique, ni temporelle, c’est nous ! (…) Et donc, reconnaître nos propres mythes c’est impossible, ou c’est extrêmement difficile et le plus souvent impossible. D’où la croyance, et d’où le mythe, qui est le plus terrible de tous les mythes c’est de penser que nous, nous nous sommes débarrassés de la mythologie, parce que nous avons la science notamment..." Comme ce qui caractérise sur le fond la culture, c'est la religion, il s'attarde sur l’étymologie latine du mot religion qui est selon lui d'abord "religere" et non "religare" comme on le répète souvent. Le mot latin "religere" a donné "religio" qui veut dire "scrupule". La "religio" en gros était chez les Romains avant tout "l’observation scrupuleuse des rites", et non un ensemble de croyances, "C’est faire comme tout le monde, parce que si on ne fait pas comme tout le monde, ça met en péril toute la collectivité," précise-t-il. C'est ainsi que les premiers Chrétiens mirent en péril la civilisation romaine en ne faisant pas comme les autres, en affirmant que leur "religio" était supérieure à celle des Romains, et ces derniers de les qualifier de "superstiosi". On connaît la suite il y eut un retournement au profit des Chrétiens dont la "religio" triompha. Mais pas pour le meilleur, car elle ne fit que superposer son propre nouveau mythe sur les mythes romains. À ce stade, le conférencier semble satisfait de son travail d’élucidation, mais a-t-il conscience d’être encore lui-même, dans l’ici et maintenant de sa conférence, son propre mythe ? Ne semble-t-il pas voir Dieu Créateur comme mythique ? Or, s’il allait plus loin, grâce à La Révélation d’Arès, qui est l’outil par excellence pour pouvoir voir « nos propres mythes », il comprendrait que, au lieu d’allumer le vrai dont le prophète Jésus apportait l’étincelle de Vie, pour en répandre le sel partout, les premiers théologiens, pères de l’Église, l’éteignirent en croyant détenir la Vérité absolue. Le vrai christianisme, vivante philosophie de la Vie, mourut en devenant christianisme d’Église, qui se fit un devoir de vouloir imposer sa maigre vérité, sin credo, autrement dit son mythe, ensuite, à toute la terre. C’est ainsi que l’homme jusqu’à maintenant, sans doute inconsciemment, a toujours composé avec sa nature pécheresse telle qu’elle était, sans se douter — à quelques exceptions près — que la Parole lui demandait de la dépasser, et qu’il pouvait la vaincre. Il a préféré créer un domaine moral qui n'a jamais été que l’enterrement en grande pompe du jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9). Je crois que le principe même de conquête dynamique du Soi, non par un seul homme, ni par mille hommes même, mais par des générations de générations [Rév d'Arès 24/2] de repentants se succédant jusqu’au Jour (24/4, 31/8), ne faisait pas partie de l’entendement humain, et de nos possibilités de réalisation, jusqu’à votre prophétisme qui est, de ce fait, fort dans le Vrai, ce pourquoi Mikal hérite le jardin (xxviii/21). Prendre la mesure du temps court de la vie humaine devant l’éternité, c’est un peu retrouver cette dernière. "Elle est retrouvée. Quoi ? — L’éternité. C’est la mer alliée avec le soleil," dit le poète (Arthur Rimbaud) qui sait bien qu’elle échappe à la langue humaine. Le mot lui-même s’essouffle à vouloir exprimer l’inexprimable. C’est comprendre le Vrai dans ce qu’il a de relatif dans le moment présent, tout en étant porteur d’absolu par son alignement correct vers le Jour, à condition d’avancer toujours, le cou tendu [Rév d'Arès 25/10]. Il est à la fois le point de tangence, la tangente et l’asymptote de la courbe tendant vers l’infini. Le pénitent doit absolument réaliser le chantier qu’il est lui-même et, en même temps, sa toute petite place dans l’immense chantier de fouille collective du sable des civilisations (24/4-5). Plus rien ne doit jamais se figer chez les Pèlerins d'Arès, tout doit rester dynamique, nous ne devons jamais cesser de déconstruire le mythe humain, en commençant par le nôtre, notre propre personne, dont il faut rappeler en ces temps mythiques de masques anti-virus imposés, que l’étymologie du mot "personne", du latin "persona", lui-même dérivé du grec "prosopon", signifie "masque". Notre personne est notre masque existentiel devant l’Absolu. Ce "bas les masques-là" définitif n’est pas pour demain. Par-là, le pénitent reste son propre mythe, mais il se sait en changement, par sa foi dynamique et créatrice, il sait du coup qu’il porte sa propre Vérité, éblouissante, qui ne se découvrira en polone aux yeux de tous que par sa jonction miraculeuse avec la lumière de suffisamment d’autres hommes qui auront aussi allumé et entretenu leur Feu. J’ai, pour ma part, bien conscience de rester mythique dans ce que j’avance ici dans le présent, sans savoir quel nouvel éclairage le Vrai prendra dans la suite de mon ascension. Nous avançons délicieusement dans l’inconnu et il fallait absolument un premier de cordée, le prophète, pour cette marche à tâtons, en clair-obscur, de l’humanité vers la pleine Lumière. Claude M. d'Île de France |
Réponse : En grec ancien πρόσωπον (prosopone) signifiait visage, figure. C'est de façon figurée que les Grecs antiques appelaient prosopone un masque de théâtre, qui était une face humaine complète. Mais en plus du sens figuré de masque de théâtre il y avait le sens figuré de personne dans le sens d'individu, en effet, pas vraiment traduisible par personne. L'idée de personne, commune en français, n'était pas courante en Grèce antique et le mot utilisé pour désigner une personne, vue comme n'étant pas seulement quelqu'un, était οὖτις (outisse). Je pense que notre mot personne vient plutôt du latin persona, mot qui n'était pas dérivé du grec, mais avait peut-être pour origine une langue italique (peut-être le vénète ou l'étrusque). Ceci n'est qu'une opinion ; j'ai beaucoup aimé le grec ancien, mais je ne suis pas spécialiste. Pour en venir à votre commentaire, qui repose sur une pensée forte, que j'apprécie particulièrement, je vous dis merci pour lui, mon frère Claude.C'est une pensée complète qui ne demande pas de réponse. La fin du commentaire est remarquable. Nous apôtres du Vrai avançons dans le monde à peu près totalement inaperçus, comme Ulysse débarquant sur l'île d'Ithaque, la terre dont il est pourtant souverain. On le prend pour rien, c'est-à-dire moins qu'un clochard. Chacune de nous n'est rien comme Ulysse que personne ne reconnaît sauf... son chien Argos, un vieux toutou épuisé. Ce qui fait que quand un épi mûr reconnaît l'un des nôtres comme apôtre du Vrai, c'est à chaque fois une scène bouleversante, une sorte de miracle. Ulysse, vêtu comme un mendiant, reconnaît de loin son très vieux chien Argos, qui aussitôt lève son museau, renifle, reconnaît l'odeur de son maître parti vingt ans plus tôt pour la guerre de Troie, et d'émotion meurt. Les gens que nous rencontrons, eux, ne nous reconnaissent presque jamais. Nous ne sommes même pas pour eux des mythes, dont les musées (Rév d'Arès xxxvi/23) sont pleins, nous n'existons pas. Eux, par contre, sont des mythes parce que la haute idée qu'ils se font d'eux-mêmes est creuse, vide ; leur pensée est aussi vide que celle de cancrelats, qui se nourrrissent des déchets de cette petite cuisine de l'Univers qu'est la Terre. L'humanité est tombée très très bas. Les humains comme les cancrelats sont incapables de voir en nous le Vrai, le Salut, le monde changé. Même quand un des humains rencontrés prête un peu d'attention à ce que nous lui disons il n'a pas le courage de penser — en grec penser se disait noein, dont le sens initial était flairer... flairer comme Argos flaire son maître et le reconnaît —, il n'écoute même pas, il se contente d'entendre puis il repart croyant avoir eu affaire à un des innombrables faiseurs de balivernes dont la Terre est couverte comme ceux qu'on entend à la radio, à la télévision, aux tribunes religieuses, politiques. Dans un monde creux nous passons forcément pour des esprits creux. Mais un jour le quidam de rencontre frémira. Nous commencerons — nous ou nos descendants, qu'importe ! — à entendre chez les humains de rencontre ce hoquet, ce pleur profond, que fait l'esprit quand il se réveille. On disait jadis qu'un lieu merveilleux se révélait en faisant soupirer, pleurer, gémir, son découvreur. Le désir du Bien salvateur se multipliera, se répandra. Quand les humains seront pris d'une espèce de malaise mélangé de liesse, d'exultation, quelque chose renaîtra en ce monde. Tel est l'élan de la pensée réveillée. Les humains ne pensent plus, sauf quelques uns et je suis heureux de voir que vous pensez et pensez bien ; nous n'êtes pas le seul, heureusement ; nos âmes additionnées commencent à former une petite polone. Encore merci, frère Claude. |
28jul20 220C58 Du mythe de la peur au vrai de l’amour et de la liberté responsable, [voilà qui] résume tout de même assez bien le Message central du Créateur, pour traverser ces temps difficiles, Message reçu à Arès en 1974 et 1977. Durant ce temps de retour à soi obligé, je prends le temps de chauffer en moi le Fond de l’Amour. Comme le lait caille, tu chauffes en toi le Fond, et l’ha caille, l’âme caille (Rév d’Arès xxxix/8) Sur ce thème et en regard de l’actualité, voici une image-vitrine — sans commentaires — t une vidéo : Le biologiste Indien, Shiva Ayyadurai partage son point de vue de la situation actuelle : Vidéo de 15 mn ici : https://www.youtube.com/watch?v=N77zMi65g-o&feature=emb_logo Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire, pour le photo de cette librairie de Belgique qui affiche une pensée de Machiavel : "Celui qui contrôle la peur des gens devient maître de leurs âmes," et pour la vidéo du biologiste Shiva Ayyadurai. Je n'ai regardé que quelques instants, faute de temps, la vidéo de ce biologiste indien, mais j'ai entendu la présentatrice dire qu'il ne croyait pas que les microbes et virus étaient mortels. Je me permets de ne pas être d'accord avec lui. Mon père est mort, à l'âge de 40 ans, en 1942 d'une "jaunisse" qui n'était autre qu'une hépatite C, comme on le saurait plus tard quand le virus coupable serait découvert, maladie du foie causée par un agent infectieux de la famille des flavivirus, le virus de l'hépatite C : VHC. J'ai aussi pendant mon enfance vu des camarades d'école mourir de maux dont on ne meurt plus aujourd'hui grâce aux antibiotiques comme des pneumonies, des pleurésies. Il est vrai que je n'ai pas écouté cette vidéo en entier. Le coronavirus comme tous les virus de grippe peut ici et là entraîner la mort du malade, mais ce n'est quand même pas la peste ou le choléra, qui tuent en masse. J'ai dit dès le départ de cette pandémie due au covid-19 que de deux maux il fallait choisir le moindre. Le coronavirus est un mal sans nul doute, mais l'effondrement économique du monde industriel est quelque chose autrement grave à mon avis. À la place du gouvernement j'aurais apporté à la population les conseils sanitaires nécessaires pour éviter d'attraper cette grippe, mais j'aurais préservé l'économie dont les maux sont généralement pires. |
31jul20 220C59 Cher prophète, La liberté d’expression absolue n’existe pas, pour peu qu’elle ait un jour existé sur Terre… à part celle des prophètes sans doute, aussitôt empêchée, détournée ou amputée par le pouvoir de l’époque dominant sur les hommes. La liberté d’expression se révèle soudain être un mythe dès qu’elle touche au Vrai absolu, dès qu’elle tente d’orienter la conscience des hommes au-delà des enfermements, frontières et cicatrices idéologiques qui nous diminuent tous. "Retour à la Vie", la vidéo que je vous ai présentée il y a quelques jours sur la Veillée 25 n’échappe pas à cette loi des rats. Youtube la censure, mais sans le dire officiellement ! Postée le 14 juillet vers minuit, elle affichait en deux jours 427 vues (elle était passée par votre blog). Mais dès le troisième jour, le compteur s’est gelé plusieurs jours durant (pas une seule vue sur 5 jours) pour afficher ensuite quelques vues puis se geler encore plusieurs jours, puis quelques vues, etc… Une amie m’a prévenu qu’une vignette Youtube était apparue lors de la première lecture sous la vidéo, lui demandant si celle-ci lui semblait dérangeante voire inappropriée ! Il est impossible vu le nombre de partages effectués et le sujet évoqué qu’il n’y ait eu en 14 jours aucun autre commentaire (même constestaire) que les 7 uniques commentaires des 2 premiers jours… De plus, les analyses statistiques sont fausses. Il n’y aurait que 100% d’hommes ayant regardé cette vidéo, sans pouvoir pour autant ni les "régionaliser", ni donner leur âge ? Pas même une femme n’aurait vu cet essai artistico-spirituel ? J'en connais pourtant plusieurs qui m'ont dit l'avoir apprécié et partagé pourtant. Tout cela pour dire, Frère Michel, que sous quelle que forme que ce soit, La Révélation d’Arès ou ce qui s’en approche sera longtemps contré(e) sur Terre et qu’il nous faut impérativementt trouver d’autres moyens de diffusion que passer par les habituels GAFA devenus les tristes gardiens du "Croyez les choses telles que le système dit qu’elles sont ! N'en bougez pas, il a toujours raison !" Je crois, comme tous mes sœurs et frères et comme bien d’autres encore en une Vie pour l'humanité infiniment plus belle, qui attend activement que nous La manifestions ! Morya T. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Morya, pour ce commentaire et pour les diagrammes qui l'accompagnent. Je suis étonné qu'une application (logiciel) puisse donner l'âge et le sexe du visionneur de YouTube par le seul contact des doigts sur le clavier. Il faut que le visionneur donne lui-même son sexe et son âge, non ? Sinon, ce doit être "homme" par défaut et "aucun âge" par défaut. Quand au nombre de visionneurs je n'ai pour ma part jamais trouvé de compteur, au temps où je m'intéressais aux chiffres, qui me donnait un nombre fiable de ce ceux qui ouvraient mon blog. Peut-être les compteurs fonctionnent-ils mieux aujourd'hui. De toute façon, il y a longtemps que je ne me préoccupe plus de cette statistique à mes yeux très accessoire. Il est vrai que mon modeste blog n'est pas YouTube ; il est de conception entièrement personnelle (c'est moi qui l'ai conçu et qui le gère de A à Z en HTML4 puis 5) et je n'ai plus de compteur associé à mon site web michelpotayblog.net. J'ajoute que je me méfie beaucoup de ce genre de compteur qui ne m'a paru généralement gratuit que parce qu'il faisait office d'interface pour un certain espionnage de mes activités sur le web. Ne vous en faites pas pour ça, mon frère Morya, il y a longtemps que j'ai compris que l'Internet tout à la fois demande à son utilisateur un certain renoncement à la discrétion sur sa vie, d'une part, et que toutes les applications ne donnent pas des résultats parfaits ni même suffisants, d'autre part. Ce que nous recherchons n'est pas tant le nombre que la qualité spirituelle de ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent. Dans cette génération nous ne cherchons pas à convertir ; nous moissonnons les rares épis mûrs, ceux et celles qui au fond d'eux-mêmes portent déjà une certaine adhésion au Message de La Révélation d'Arès. Peut-être avez-vous déjà par votre vidéo sur YouTube touché le cœur de quelques épis mûrs et c'est formidable. |
31jul20 220C60 Le mythe est un discours qui affiche sa transparence ; il prétend dévoiler une réalité cachée, et la fonction référentielle semble donnée comme essentielle, mais ce n'est là qu'une mystification, une ruse de l'énonciation. Le mythe vise moins à représenter la réalité qu'à la transformer. Les mythes ont un caractère explicatif ou symbolique, ils sont liés à une date ou à une religion, ils cherchent à expliquer l’origine de l’homme à travers des personnages surnaturels, expliquant la réalité à travers leurs récits sacrés. Un mythe n'est nullement un conte de fées ou une légende. Mais La Révélation d’Arès n’est pas une légende non plus.Elle nous abreuve à nouveau de La Parole du Créateur de l’Univers depuis 1974 et 1977, grâce au prophète Mikal, pour que nous accomplissions enfin Sa Parole (Rév d’Arès 30/3, 35/6) 🌸 Jésus dans La Révélation d'Arès 24/2 vous confie que quatre générations ne suffiront pas avant qu’un reste et un petit reste puissent vaincre le péché. Ils retrouveront grâce à la peine et à l’effort qu’ils fourniront dans leurs missions/moissons ainsi que dans leur propre pénitence la Vie en eux. Ils retrouveront la Source enfouie (Rév d’Arès 24/4). Ainsi la vie se reliera doucement à la Vie. Ainsi Sa Lumière couvrira tout sans cesse ; il n’y aura plus ni jour ni nuit 🌙 (Rév d’Arès 31/8). Nos assemblées d’apôtres de La Révélation d’Arès se nourrissent de la parole des prophètes que l’on trouve dans la Bible, le Coran et La Révélation d’Arès ainsi que dans l’enseignement de leurs prophète. Toutes ces générations dépasseront tous les mythes qu’ont construits depuis la chute d'Adam et Haouha tous les pouvoirs religieux, sectaires, scientifiques, politiques, financiers, armées, etc., qui ont permis de dominer et de garder dans la peur tous les enfants de notre Père/Mère de l’Univers infini ♾ pour les éloigner de la Vie. Ainsi, à vos côtés, nous ouvrons à nouveau un passage, nous poursuivons la Pâque, l’Exode qu’avait commencée Moïse pour conduire l’humanité vers le Bonheur de la Terre Promise que nous avait donné le la Vie, qui est le Créateur. Nous ouvrons nos cœurs à nouveau à cette Vie. Nous œuvrons par notre engagement spirituel aux côtés de notre prophète Mikal et aux côtés de sa chère et tendre épouse Christiane, aux côtés de sa fidèle et dévouée fille Nina à retrouver la Vie en nous grâce à la pénitence, mise en œuvre de l'amour, que nous accomplissons chaque jour dans nos cœurs 🌈 Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire et pour les images. Il y a, du fait incontournable de l'insuffisance du langage, une coexistence inévitable du mythe et du Vrai. Dans cette coexistence en apparence contradictoire d'une "vérité" subjective, allégorique, métaphorique, que devrait normalement démentir le Vrai tel que La Révélation d'Arès tente de l'aborder, de le clarifier, il y a deux suggestions de la Vérité dont aucune, faute de mieux, ne peut être sacrifiée. Il s'agit d'humblement convenir que notre incapacité à décrire la Vérité, inaccessible à l'homme pécheur de la Terre, ne nous permet, au mieux, que d'établir une sorte de discordance, pas vraiment un mensonge, entre deux tentatives — qui ne restent que des tentatives — d'exposer la Vérité, que nous trouverons ailleurs dans l'espace infini après notre mort charnelle, qui n'est pas notre mort spirituelle. Notre frère Michel W. de Suisse nous a quittés voilà quelques jours et je le sens comme exulter de trouver enfin devant lui une immense porte ouverte sur l'infini qui lui permet de découvrir la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) de la Vie. Sur terre et dans notre chair pécheresse nous ne pouvons dans nos pauvres cerveaux qu'avoir conscience qu'il existe une vérité subjective qui nous cache une vérité objective inatteignable. Nous vivons dans un monde matérialiste, même quand nous sommes spirituels mais hélas pas plus spirituels que la citadelle de la chair le permet, donc dans un monde d'affects ou, si l'on préfère, d'états affectifs élémentaires et grossiers. C'est pourquoi la Vie ou le Père-Mère ne peut mieux faire pour nous atteindre que passer par une Révélation qui ne peut être que relativement mythique ou relativement réelle, parce que nos cerveaux ne peuvent pas recevoir quoi que ce soit de plus lumineux. Un brouillard nous cache la Vérité pure. Spinoza qui avait très bien compris cela, a utilisé un mot latin : conatus, pour désigner l'effort que nous faisons pour tenter de percer le brouillard, mais il sait que nous n'y arrivons pas en ce monde. En latin conatus signifie effort. Pour Spinoza, tout en ce monde fait l'effort de persévérer dans son être. "L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose" ("L'Éthique" III, Proposition VII). Je ne peux pas dire plus que ma langue, donc mon cerveau, ne le permet. Rien n'est complètement vrai et complètement faux en ce monde brumeux. De là la sagesse de l'amour, le refus des préjugés. Mais c'est déjà énorme, parce que cela nous permet d'éviter les affirmations trop hasardeuses, cela nous permets simultanément d'être pénitents. |
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00xxx00 220CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx . Signature. |
Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx. |