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30 mai 2020 (219) 
Pèlerinage d'Arès fermé en 2020
(sauf peut-être en août... seulement peut-être)

Le Pèlerinage d'Arès comme tout rassemblement public, qu'il s'agisse d'un stade de football ou d'un lieu de pèlerinage spirituel, n'a pas de nature privée. C'est un lieu et un événement publics soumis à des autorisations et sous surveillance préfectorale. Le Pèlerinage d'Arès est limité par les lois du moment et ne pourra pas s'ouvrir en 2020 dans l'esprit de piété, méditation et rencontres libres qui lui est typique, sauf à risquer des interventions policières et de perdre ses titre et droits d'Association loi 1905, son autorisation d'accueil de public, ses contrats d'assurances, etc., toutes choses que nous avons eu beaucoup de difficultés à obtenir et que nous tenons à garder. Il nous est impossible de faire respecter la distance entre pèlerins (1 mètre), d'obliger les pèlerins à porter un masque, de limiter les rassemblements à 10 personnes au plus, de laver les tuniques prêtées après chaque usage, etc.
Le Pèlerinage est donc fermé en 2020.

Peut-être, seulement peut-être, si un allègement des règles sanitaires survient d'ici le mois d'août, le Pèlerinage d'Arès s'ouvrira-t-il du 2 au 15 août 2020 à des heures et des conditions que nous pourrons alors préciser. Toute prévision est pour l'heure impossible, de toute façon.

Notons que la fermeture du Pèlerinage d'Arès en 2020 n'est pas un drame spirituel pour les Pèlerins d'Arès, parce qu'ils ne forment pas une religion. Ils n'ont ni dogmes, ni clergé, ni loi autre que celle de la conscience. C'est un mouvement libre de réarmement de la vie spirituelle, de retour à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) infinie, de changement du monde en Bien (28/7) par la pratique de l'amour (7/5, 25/7), du pardon (10/14, 12/4), de la paix (13/6, 36/17, xxvii/13), de l'intelligence (32/5) spirituelle libre (10/10) de tous préjugés — ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence (28/25, 30/11, etc.) — ainsi que de l'apostolat ou moisson (5/2-5).
Le Pèlerinage d'Arès sur le lieu où Jésus en 1974 puis le Père en 1977 ont parlé au monde n'a rien d'obligatoire. Il n'est qu'un adjuvant libre de la pénitence et de l'apostolat ou moisson ainsi que de la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) qui les sustente, mais la vraie piété, la pénitence et la moisson sont des actes personnels que chacun peut pratiquer où il vit. Les Pèlerins d'Arès n'ont pas de sanctuaire (40/2).

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Généralités sur le Pèlerinage d'Arès quand il peut avoir lieu :

  Jésus

Cette icône à une ressemblance
avec le Bon (Jésus)
apparu à Arès (Gironde)
du 15 janvier au 13 avril 1974

La Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a ni Dieu ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13), la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4).
Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC.,
ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en 1974 à Arès (France),
ou  par Muhammad en l’an 700 en Arabie,
ou  parle Père Lui-même en 1977 à Arès (France),
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
Le Pèlerinage d'Arès n'est pas obligatoire. C'est seulement un temps de dépassement,
d’oubli des différences, de repli sur le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel, d'amour,
un Lieu où les diverses façons de comprendre et de prier disparaissent sous la Vie.

Le petit oiseau du Ciel

Pèlerin en détresse (Rév d'Arès 12/9), écoute !
  Tout petit ou même invisible, l'Oiseau du Ciel te traînera,
peut-être inconscient, jusqu'au Saint Lieu d'où Il lança
au monde son Cri (Rév d'Arès 23/2, 28/11) en 1977.
Le Créateur S'est fait à Arès inaperçu comme l'oiseau
dans l'arbre, mais Ce qu'Il a Crié peut changer ta vie
et même changer le monde :
"Viens prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7)."
Ce n'est pas la religion, c'est le Feu du Bien en toi
qui chassera le Mal.




Le Pèlerinage d'Arès comme La Révélation d'Arès
n'appartiennent à aucune religion.
Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage furent
prononcés par le Créateur le 22 novembre 1
977 :

Révélation d'Arès xLi/1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe
la pierre, où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main

Chaque année, le frère Michel, qui aura 91 ans le 11 juillet 2020, fait son pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement surnaturel dont il fut témoin là en 1974 et en 1977 et redonner le Feu à sa pénitence et à son prophétisme. Ceux et celles qui ont foi dans La Révélation d'Arès l'y accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont témoins et prophètes à sa suite. La Révélation d'Arès ne crée pas de religion, elle se situe au-delà des religions, des dogmes, des traditions, etc., elle fonde une suite d'humains recréateurs d'eux-mêmes dans l'amour, qu'elle appelle pénitents (Rév d'Arès 30/11), et par effet de voisinage recréateurs du Bien sur Terre (28/7).
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages. Il leur donne un sens ultime : Il y a un seul Créateur, le très simple Père du Bien, de quelque façon qu’on le nomme (Créateur, Dieu, l'Éternel, Allah, le Père, Brahmā, etc.). Il est le Saint Qu'il faut suivre pour oublier le péché, le temps et l’Histoire, qui ne sont que fabrications de l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle que soit sa religion, sa philosophie, son concept de l'humain, bref, sa meute, qu’il est une espèce unique qui doit changer en bien pour ne pas tomber dans le péché des péchés (38/2), dans le mal sans retour.

Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?

Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre humain en quête de salut n'est soumis à des obligations religieuses. Le seul sentier de salut est la pénitence, qui consiste à aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous partout, penser et parler avec l'intelligence du cœur (32/5), être libre (10/10) de tous préjugés, et pour l'avenir à se préparer à tout partager avec tous dans le partage et l'anarkia (voir entrée 207 du blog). Le Pèlerinage n'est pas plus une obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de la conscience personnelle.

Qui peut être pèlerin ?

Tout humain, pourvu qu'il ne soit pas un pécheur ou impénitent entêté (26/11, 36/6) venant pour perturber ou par pure curiosité. Tout humain, quelle que soit sa  religion ou philosophie, respectueux de l'Événement Surnaturel survenu sur ce lieu en 1974 et 1977 est Enfant du Père (13/5) et appelé (4/4). Nulle autre obligation que l'hommage, donc. Il est seulement suggéré au pèlerin occasionnel d'épouser les habitudes de l'endroit : tunique (prêtée à ceux qui n'en ont pas) et pieds nus. La tunique n'est pas un uniforme, elle recouvre les vêtements pour effacer les différences de sexe et de fortune. Les pieds nus rappellent Moïse face au Buisson Ardent (Exode 3/5).

Qui vous accueille ?

Des Pèlerins d'Arès. L'appellation Pèlerins d'Arès fut d'abord un sobriquet donné par les habitants d'Arès aux premiers pèlerins dans les années 70. Elle est depuis devenue le nom habituel des disciples de La Révélation d'Arès qui assument de leurs deniers, gérés par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès (Association Loi 1905) l'entretien et le service du Pèlerinage.
Ne formant pas une religion, mais un mouvement spirituel libérateur, les Pèlerins d'Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire. L’Esprit (33/4-8) de La Révélation d’Arès est d'ouverture. Apôtres de la renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la pénitence et dans le monde par la moisson de pénitents, ils accueillent tous les hommes d'amour, de pardon et de paix, libres de tous préjugés, pour qui n'existe qu'une Vérité, c’est que le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).

Où êtes-vous reçu ?

Vous entrez dans les locaux du Pèlerinage par la petite porte du 46, avenue de la Libération à Arès. Vous entrez dans la maison face à vous, qui est la maison où apparut Jésus en 1974, qui y dicta, au Nom du Père, L'Évangile Donné à Arès (Première partie de La Révélation d'Arès) et vous entrez. Cette maison ne se visite pas — Tu ne feras pas de ce lieu un sanctuaire (40/2), dit Jésus —, elle n'est qu'un lieu de passage pour aboutir, plus loin, à la chapelle où le Père parla en 1977, mais si vous êtes un nouveau pèlerin ce lieu de passage sera votre première étape où la sœur ou le frère d'accueil vous donnera toutes les indications nécessaires. (voir ci-dessous : Informations utiles)

Quels livres sont-ils mis à votre disposition ?

La Révélation d'Arès constituée de L'Évangile Donné à Arès (1974) et du Livre (1977), la Bible (traduction TOB) et le Coran (traduction de D. Masson). Les autres sortes de révélation, vu leurs diversité et imprévisibilité, ne sont pas disposées dans le hall de prière. Toutefois, tout pèlerin peut apporter les livres dans lesquels il est accoutumé à prier.

Prière libre. Aucune cérémonie ou rituel.

Seuls le respect et la discrétion sont demandés aux pélerins. Le Vrai (xxxiv/1-4) s'épanouit comme les fleurs de printemps partout où le Souffle s’exhale (2/14) et où l'humain n'a d'autre intention que le Bien. Le salut n’est pas donné par les mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou pénitence (30/11), dont le pèlerin, quelles que soient ses habitudes de foi, vient à Arès ranimer le Feu.
Le fidèle d'une religion, juif, chrétien, musulman ou autre, est parfois étonné de la latitude qui lui est laissée de prier comme il veut autant que du bonheur qu'ont les Pèlerins d'Arès de partager avec lui leurs habitudes de piété (la tunique, les pieds nus, etc.), quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce qu'il ne perçoit pas tout de suite que le Pèlerin d'Arès n'est autre qu'un homme ou femme de bien, un pénitent sans religion qui ne différencie pas entre eux tous les pénitents sur terre, quelles que soient leurs métaphysiques personnelles.
Les Pèlerins d'Arès sont eux-même divers. Il y a ceux qui ont choisi d’appartenir au petit reste et qui s’appliquent strictement à la mission spécifique du témoin ou prophète de La Révélation d’Arès, mais qui ne se croient pas pour autant supérieurs. Il y a ceux qui, à des niveaux différents et pour des raisons variées, suivent des sentiers moins stricts. Dans tous les cas, cependant, La Révélation d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à la renaissance de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque créature qui s'est mise à aimer (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15), parfois même trop (12/7) s'il le faut, à pardonner (12/4), à faire la paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), à retrouver l'intelligence (32/5)spirituelle et à se rendre libre (1/10) de tous préjugés. Voilà comment l’homme fera se lever le Jour (31/8) du bonheur (36/23). Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la puissante conviction que le Bien seul vainc le Mal, crée l'âme et sauve l'individu comme le monde.

Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès a-t-il normalement lieu ?

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46, avenue de la Libération,

Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août. 

Pendant les trois périodes, la Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Informations utiles :
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et "Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens de La Révélation d'Arès et du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui pose une troisième question : "Pensez-vous que quelque chose de spirituellement important et respectable s’est passé sur ce lieu ? Venez-vous pour y méditer et respecterez-vous la paix et les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon particulièrement attentive et explicative par les frères et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à l’exèdre, qui est l'antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le laisser entrer.

Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit reste (24/1) ?
Il n'existe ni registre, ni fichier central, ni rite ou conditions d'admission dans l'Assemblée de ceux qui croient dans La Révélation d'Arès, parce que, par principe, ce seront à terme, au Jouril n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout (31/8), tous les Enfants (13/5) du Créateur, tous les hommes de Bien.
De ce fait, on ne peut distinguer que deux sortes de disciples de La Révélation d'Arès : Ceux du petit reste — les Pèlerins d'Arès que le témoin orthographie avec un grand P — et tous les autres, le grand melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns et les autres étant de toute façon des pénitents, le salut n'est pas plus garanti aux uns qu'aux autres, car qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3).
Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont les seuls définissables, parce qu'ils comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique comme le prophète aussi strictement qu'ils peuvent. Les autres comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique de manières nombreuses et diverses.
Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, sont radicalement différents des croyants traditionnels, qui cherchent leur salut dans les dogmes, lois et préjugés d'une religion. Le Pèlerin d'Arès comme le pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10). Il contribue au salut ou changement du monde (28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence du cœur) et par sa continuelle moisson de nouveaux pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14), c.-à-d. basée sur la seule conscience que La Révélation d'Arès explique toutes les Écritures historiques encombrées de livres d’hommes (35/12). Pèlerins d'Arès comme pèlerins d'Arès concourent à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).

Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est la quête du Bien,
voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès pendant le Pèlerinage, quand il peut avoir lieu.

copyright 2020

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Commentaires
30mai20 219C1 
Ce sera donc un "pèlerinage de cœur." Peut-être le plus profond et Beau que nous puissions faire...
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Merci infiniment, mon frère Roger, pour ce commentaire qui, quoique très court, est le plus clair et significatif que je puisse espérer dans les circonstances actuelles
Notre gouvernement a rationalisé cette affaire du coronavirus Covid-19 chez les hommes comme on rationalise le traitement d'une chtouille affectant un élevage de rats de laboratoire. Il a cru bien faire par son mépris de la métaphysique comme du fond vital et créatif de l'humain, du vrai humain, du vrai de vrai aussi gratuit qu'extravagant qui est autant qu'il donne tout le charme de la vie — Billevesées évidentes pour M. Philippe que j'ai vu "causer" à la télé ce 28 mai.
Jamais, pensé-je, n'a été aussi méprisé ce génie humain qui nous a donné les fantastiques dessins des grottes de Lascaux, cette chasse transcendée, ces animaux sublimés pour l'éternité, ces vies aurifiée, inoxydables... Pourquoi ces vies animales ne trouveraient-elles pas leur éternité sur les parois d'une grotte comme nos âmes trouveront la leur dans les étoiles ? Que peut comprendre une "administration à casquette de plomb", comme disait Rimbaud, à ce qui se passe dans les cœurs des pèlerins qui à Arès s'assoient, s'agenouillent, se dressent sur un lieu où a parlé la Vie, qu'ils rejoindront un jour, toujours plus tôt qu'ils n'imaginent avec ou sans le Covid-19 ?
Pendant deux mois il n'y a plus eu de vie dans les rues, il n'y a plus eu là que des choses ressemblant à des humains avec deux jambes, deux bras, une tête et un masque. Ils étaient morts ? Non, ils bougaient par-ci par-là, rares, mais entre la mort et leur vie quelle différence au fond ? C'est ce que ne pouvaient pas voir les politiques et leurs fonctionnaires, qui ne voient les morts qu'accompagnés de certificats médicaux de décès et comptabilisés. Quand comprendront-ils qu'on peut tuer les gens sans arrêter leurs cœurs ?
C'est, sans être morte au sens médical, une humanité qui passe inaperçue. Alors, vous avez raison, frère Roger, nous avons, Dieu merci, la ressource du Pèlerinage du Cœur ! Ils ne nous ont pas eus, les fonctionnaires des ministères qui martèlent le gris des trottoires et traversent l'asphalte noir des rues, heureux (et sincèrement heureux nul doute) de sauver les vies d'octo- ou nonagénaires dans des ephads, quitte à jeter dans le désespoir des milliers d'ouvriers jeunes encore qui vont perdre leur emploi parce que la mort de l'économie, qu'il faut maintenant ressusciter, va causer un grand nombre de malheurs. Hélas, ce qu'il fallait sauver a échappé au regard des politiques, car il est des moments où il faut sauver une des deux choses dangereuses. Ils n'ont pas su et ne savent toujours pas décider ce qui,  à mes yeux du moins, devait être décidé.

31mai20 219C2

Réponse :
J'ai été très ému en écoutant notre frère Guillaume, très naturel, qui parle avec son cœur sans lire de prompteur. Guillaume vit à Edinbourg en Écosse. Dans cette vidéo apparue sur YouTube hier 30 mai, il porte témoignage de sa dévouverte de La Révélation d'Arès. Oui, j'ai été très ému, parce qu'il m'a rappelé la sorte d'homme que je devais être moi-même en 1974 quand j'eus devant moi, transfiguré, Jésus de Nazareth.
Avant de lire La Révélation d'Arès, Guillaume était archéologue et athée. Avant d'avoir devant moi la surnaturelle apparition de Jésus, trente ans avant, j'étais clerc de l'Église Orthodoxe, croyant et religieux. Mais, à quelques décennies d'intervalle, lui comme moi nous nous sommes trouvés sous la Lumière soudainement allumée d'une Vérité aussi étrangère qu'inattendue qui a fait de nous des  hommes neufs, des humains découvrant qu'ils avaient ignoré au fond d'eux-mêmes la mine ou Mine (Rév d'Arès 24/5, xxxv/17), la source d'éternité : la vie spirituelle, qui nous relie à la Vie éternelle (24/3-5), dont nous avons émané.
C'est exactement cela, La Révélation d'Arès a fait naître chez Guillaume comme chez moi quelque chose de momifié, que nous ignorions : la vie spirituelle. Une momie qu'il nous a fallu, lui comme moi, lentement débandeletter et ressusciter. Nous avons découvert que Dieu n'était pas le Dieu religieux, roi et juge, mais le Père de la Vie Qui a fait de nous son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Il en résulte que ce n'est pas ce que nous croyons qui nous sauve, mais ce que nous faisons pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) et lui redonner vie au fond de nous, à savoir ce qui est le Fond même de la Vie : l'Amour, le Pardion, la Paix, l'Intelligence du cœur libre (10/10) de tous préjugés.
Nous sommes reliés au Ciel. Le développement de la vie spirituelle en nous se fait comme chez l'enfant se fait l'apprentissage du parler. Ça ne se fait pas par la théologie ou par des dogmes, des traditions, des règles de prière, un calendrier à rigoureusement respecter. La vie spirituelle se fait par l'instinct, ce puits ou b'hêr (Rév d'Arès xxvi/7) que La Révélation d'Arès a re-creusé dans nos profondeurs. Même si la découverte de notre vraie vie, la spirituelle, n'est pas instantanée — pour moi quelques années entre 1974 et 1977, pour Guillaume un certain temps qu'il ne précise pas — nous découvrons aussi que nos neurones sont particulièrement réceptifs à ce type de ré-apprentissage. Je pense donc qu'à un certain moment dans l'avenir, quand leurs yeux se seront déssillés, un grand nombre d'humains vont devenir Pèlerins d'Arès tout comme mes yeux face à Jésus l'ont fait et comme les yeux de Guillaume face à La Révélation d'Arès.
Comme je suis devenu un porteur d'espoir, tous mes frères et sœurs sont devenus des poteurs d'espoir et Guillaume est devenu un porteur d'espoir.
Encore merci, mon frère Guillaume, pour cette video d'une émouvante sincérité.

31mai20 219C3 
Bien aimé prophète en Son Amour,
Je veux être légère, discrète, mais écrire... dire, continuer de chanter Ce Que La Parole a de Vie.
Discrètement sur mon clavier, plutôt vers le blog que vers un courrier, parce que vous êtes le reste-revient et le Père nous mène en-Haut (Rév d'Arès xxx/10-12)... Le nerf de poisson n'a pas deux goûts (xxx/16).... et le frère a déjà le le Feu lorsqu'il monte dans sa chambre (xxx/20-24).
Je voulais dire que je continue mon pèlerinage de vie/Vie (Rév d'Arès 24/3-5), je marche, pérégrine, le Souffle vit dans mon cœur par mon effort pour me changer  (28/7). Le tapis de prière est aussi le symbole de la Vie qui est en chacun de nous, car partout, la vie a la Vie, et la Vie est, puisque nous sommes tous Ses Enfants (13/5) Qui faisons l'effort d'aimer, de pardonner, de faire la paix en nous rendant libres (10/10).
Nous sommes les aimés du Père. La Lumière (Rév d'Arès 12/4, xxxiii/9) continuera de briller, Sa Salive (xxx/8), Sa Voix ne doit pas être étouffée... Ta parole, prophète, est Ma Parole. Justice de juste (xxxi/10) vous a-t-Il insufflé de façon sonore et physique. Nul ne peut L'étouffer.
Il est la Vie Qui nous donne la Lumière dont chacun et chacune se nourrit.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et mes sœurs et frères.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire.
Je crois comprendre que par ces lignes vous nous dites à votre manière que l'absence de Pèlerinage cette année ne sera pas pour vous un drame, parce que le Feu (Rév d'Arès xL1/7) de la foi, de la pénitence et de la moisson est en vous et ne s'éteindra pas. Oui, le Père "est la Vie Qui nous donne la Lumière dont chacun et chacune se nourrit" où que nous soyons. La vie spirituelle est en chacun et chacune de nous, elle n'a pas besoin d'un reliquaire ou d'une croix miraculeuse pour nous emplir de la force nécessaire pour nous changer et changer le monde. La vie spirituelle émerge en permanence comme une source de belle Eau, entre notre cerveau capable de se représenter changés tant notre personne que le monde et notre cœur capable de donner une nouvelle dimension à notre esprit et de laisser naître notre âme. Nous sommes, en fait, capable de refaire le monde, de créer une autre civilisation n'importe où. tout en nous préparant à voler vers l'infini peuplé d'étoiles. L'Univers est à nous, en somme... Qu'aurions-nous le besoin impérieux d'un lieu déterminé, serait-ce celui où le Père est venu parler en 1977 ? Nul besoin. Nulle nécessité. Nulle obligation. Seulement une invitation du Père à venir là prendre le Feu (xL1/7), mais ce n'est qu'un endroit que de toute façon nous transportons ensuite partout dans le monde, un endroit qui n'a pas d'existence matérielle, mais beaucoup, beaucoup plus : une existence spirituelle illimitée.

02jun20 219C4
"Pas de pèlerinage en 2020 ou peut-être en août," annoncez-vous.
La vie spirituelle, levier indispensable au changement du monde [Rév d'Arès 28/7], ne dépend pas d’un lieu, d’une période, d’une cérémonie, d’un culte mais de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence et de la liberté spirituelles, de l’absence de préjugés, du non-jugement, du renoncement aux "idées et émois du temps" (218C71), bref de la pénitence, de la vraie piété (35/6), de la moisson (5/2-5), qui même vécues parmi les autres "sont des actes personnels que chacun peut pratiquer où il vit."
L’absence de Pèlerinage en 2020 n’est pas une catastrophe spirituelle.
Le seul drame spirituel est le découragement qui est impiété (Rév d’Arès 13/8), l’arrêt de l’évolution, l’abandon de la quête du Bien, de la recherche du Tout Autre.
L’absence du Pèlerinage 2020, comme la mort, n’est pas un drame parce que le Feu de l’Amour que nous prenons à Arès, qui nous attend quand notre "chair ne sera plus une cache pour notre âme" (prière d’entrée sur les Saints-Lieux) vit bien au-delà de l’existence de chair, de pierre, d’atome, etc. Lorsque je prie sur les Saints-Lieux, j’ai conscience d’une manière disons plus sensible, quasi-tactile, émotionnelle, de mon immortalité spirituelle, du cordon particulier, du fil jaune (Rév d'Arès xxxix/3) qui me relie à la Vie sans commencement, ni fin. L’absence de Pèlerinage 2020 n’affaiblira pas cette conscience !
Je ferai mon Pèlerinage de cœur dès le 21 juin chez moi et sur les Saints-Lieux en août si l’administration allège son joug. J’aurai la joie et le bonheur, quel que soit le contexte, de joindre mes prières aux vôtres, à celles de sœur Christiane et à celles de tous mes sœurs et frères.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Très beau commentaire que j'affiche avec joie. Merci pour lui, ma sœur Annie.
Notre Pèlerinage est une cascade inépuisable d'images et de pressions dans nos esprits, nos cœurs, nos âmes. Il m'arrive de dire : "Je reviens sans cesse sur les lieux où le Ciel se manifesta à moi il y a plus de quarante ans et je n'y ai jamais vécu deux journées exactement semblables ; le Pèlerinage change tous les jours, comme chacun de nous change chaque jour. Autrement dit, le Pèlerinage vit. Chez moi ou à Arès c'est dans mon cœur qu'il vit ; il me conduit à la Vie." Chaque pèlerin est un être spirituellement actif au summum, chef de personne (Rév d'Arès 16/1) au dehors, mais chef de lui-même en dedans pour conduire au salut l'armée, qu'il ou elle forme, dans un combat quotidien contre le Mal que l'atavisme a installé en lui-même ou en elle-même dès la matrice maternelle. Car chacun de nous n'est qu'une boule de contradictions !
Satan n'existe pas comme concept extérieur. Je suis intérieurement Satan comme je suis Dieu (Genèse 1/26-27). Le drame de l'humain — drame qu'aucun animal ne connaît — est d'être tout à la fois pour et contre, avec et sans, et donc de devoir sans cesse décider ce qu'il est ou ce qu'il va faire. Le Pèlerinage est le moment où l'on décide plus facilement, presque naturellement, d'être un humain de Bien. Pour vous le Pèlerinage d'Arès est le moment où vous avez une "conscience plus sensible, quasi-tactile, émotionnelle, de votre immortalité spirituelle, du cordon particulier, du fil jaune (Rév d'Arès xxxix/3) qui vous relie à la Vie sans commencement, ni fin", et pour moi, qui ne suis pas encore allé aussi loin que vous êtes allée, sœur Annie, c'est plutôt le moment où je vaincs le mieux le mal en moi, où je n'existe plus tout à fait comme humain, mais où je vis déjà un peu comme âme dans les étoiles, autrement dit le moment où je m'identifie le mieux à mon Créateur (Genèse 1/26-27).
Pour cette raison, les gens du gouvernement n'ont rien compris à ce qu'est un vrai Pèlerinage, quand ils y imposent des règles qui valent peut-être pour les clients d'un cinéma, mais pas pour des humains qui s'évadent des pesanteurs, qui pensent plus à leur éternité glorieuse (Rév d'Arès 37/9) qu'à leur très courte petite vie terrestre. Les gens de gouvernement imposent à tout le mond leur obscure idéologie déspiritualisée, la pire ennemie de notre lumineuse métaphysique. Ils abattent sans cesse sur nous le couvercle de fer et de lanthane noirs de leur "penser correct" — fer et lanthane comme l'or idéaux symboles du matérialisme roi — sans voir qu'ils n'enferment rien, car on peut baillonner mais on n'enferme pas ceux et celles qui connaissent la Vérité des profondeurs et de l'infini et qui savent les étroits boyaux de la fuite vers la Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4). Tout à l'heure, pendant notre repas du matin — ce matin : bonne soupe suivi d'un brouillis de poisson, pomme de terre cuites à l'eau et fromage blanc — sœur Christiane qui avait entendu les informations me dit qu'un ministre — peut-être celui de la santé ; Christiane n'avait pas retenu ce détail "sans importance" — avait décrit sur le ton de l'institutrice de maternelle promettant des sucettes aux enfants quelques menues autorisations données à partir d'aujourd'hui à je ne sais quelle catégorie de Français... Christiane a conclu dans un soupir : "On aurait dit qu'il nous faisait un cadeau. Et notre liberté, qu'en fait-il ? J'étais révoltée." Christiane révoltée ?! Ma placide Christiane révoltée ?!
Pas plus que ne se passa comme si lyriquement décrite la bataille des Thermopyles — ὦ ξεῖν᾿, ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα, τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι : Étranger, va dire à Lacédénome, etc. —. Pas plus que Constantin ne vit de croix la veille de vaincre Maxence au Pont Milvius (on ne voit pas non plus comment en quelques heures il put orner les boucliers de ses légions de cette croix). Pas plus que Du Guesclin ne défit à la queue leu leu quinze chevalier sur la place des Lices à Rennes. Pas plus que Bonaparte n'entraîna au cri de "En avant !" son armée au pont d'Arcole, M. Macron n'a sauvé la France de l'affreux (horrible petite boule hérissée de pustules mortifères, bah...) et (présumé) vorace virus Covid-19. Tout chef d'État trouve avantageux de se couvrir de gloire serait-elle forcée, plus ou moins fictive, c'est humain. Ce qu'il y a d'extraordinaire dans cette affaire, qui nous ramène aux rêves de triomphe du XIIe siècle, c'est qu'on peut mourir de cancer, d'attaque cardiaque ou cérébrale, de méningite, d'occlusion intestinale, de gangrène, de la mouche tsé-tsé, bref, de mille maladies, mais pas, oh non ! pas du tout — c'est strictement interdit et même puni — du Convid-19, le dragon que se réservent à eux seuls le droit d'apothéotiquement vaincre saint-Georges-Macron, ses preux chevaliers ministériels et quantité d'autres chefs politiques étrangers. On découvre qu'il y a quantité de morts permises (on n'en connaît même pas le nombre, tant il y en a), mais qu'une est totalement prohibée : celle d'un virus coronavirus jailli comme un dragon de Chine. Je suis héberlué par tant d'intelligence ! Comme on comprend qu'à cette intelligence-là le Père oppose une autre intelligence (Rév d'Arès 32/5). Comme on comprend qu'il nous faudra vaincre par-dessus un abyme sans fond...
Encore merci, ma sœur Annie. Embrassez pour moi frère Bernard et les enfants !

02jun20 219C5

Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette vidéo de Gérard Mordillat que vous signalez à mon attention.
Je connais déjà un peu Gérard Mordillat. Il défend des idées généreuses.
Je n'affiche pas ici la vidéo en son entier, parce qu'elle comporte des parties qui n'ont pas leur place ici, mais je publie la première partie (1 minute 38 secondes) qui parle de la situation actuelle d'un grand nombre d'hommes et de femmes dans le monde face à leurs gouvernements.

02jun20 219C6 
Bien cher Frère Michel,
Je découvre tout juste la nouvelle entrée 219 sur votre blog "Pas de Pèlerinage en 2020".
Pendant huit ans,je ne suis pas allée au Pèlerinage à Arès,de 1996 à 2004.
Mais je faisais le Pèlerinage dans mon coeur 💖 durant toute ces années là. Je vivais vraiment ce Pèlerinage du Feu de Dieu dans mon cœur et Sa Force me donnait l'énergie de parfaire ma pénitence et ma mission. Chaque samedi je rejoignais ma chère maman et sœur de foi Danièle qui tenait son stand de La Révélation d’Arès sur le marché de Gap (Hautes Alpes). Nous nous donnions mutuellement cette force spirituelle par l’échange, grâce à La Révélation d’Arès, grâce à votre enseignement de prophète de Dieu.
Maintenant, c’est notre sœur Danièle qui ne va plus au Pèlerinage à Arès, parce que son corps ne supporte plus les chaleurs de plus en plus étouffantes des étés de plus en plus chauds et lourds qui sévissent à Arès sur le Bassin d’Arcachon.
Elle fait donc depuis trois ans son Pèlerinage de cœur 💖.
Il est vrai que le Créateur par Jésus dit bien à Son Prophète (Rév d'Arès 40/2-4) : Mais ne fais pas de ce lieu un sanctuaire, ne laisse pas croire que Je suis venu et que Je suis parti. Je Me suis seulement montré, et J’ai parlé d’une Voix d’homme, car ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle, mais Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et jusqu’à Mon Jour.
Car, maintenant, avec vous et votre épouse, notre couple prophètique, et tous nos frères et sœurs engagés dans cette Exode Spirituelle,nous ne sommes plus rien pour nous-mêmes (Rév d'Arès 40/6) et nous sommes désormais tout pour Le Père de l’Univers (12/4) et le Bien de l’humanité à venir.
Je prie avec vous chaque jour.
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que sœur Christiane, sœur Nina et tous nos sœurs et frères engagés dans cet Exode spirituel pour que notre vie se relie à la Vie 🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci du fond du cœur pour votre commentaire, ma sœur Patricia.
Vous avez été absente du Pèlerinage huit ans, de 1996 à 2004, et moi j'en ai été absent un an seulement, en 1990, quand j'ai fait à Harvard (USA) une université d'été en littérature américaine, parce que j'avais besoin d'une opinion sur ma traduction anglaise et la meilleure façon de préparer une édition pour les USA. J'ai pu moi-même vérifier que le Pèlerinage du cœur se fait sans problème et assure le même profit spirituel.
Je connais la foi et la piété profondes de votre maman Danièle, je vous demande de l'embrasser pour moi. Dites-lui aussi que nous prions tous les jours ensemble.
Arès n'est pas qu'un lieu de Pèlerinage. C'est aussi un lieu d'Enseignement majeur, la gare où l'on prend le train pour un très très long voyage, primordial. Pour comprendre ça, il faut garder à l'esprit que La Révélation d'Arès ne vient pas ajouter à une religion (le christianisme) ou à trois religeions (le judaïsme, le christianisme et l'islam) un appendice plus libéral, comme certains observateurs croient. La Révélation d'Arès ne cherche pas dans les religions monothéistes existantes un enrochement métaphysique pour la stabilité d'une nouvelle variante monothéiste plus indépendante, laxiste et synchrone. Non ! La Révélation d'Arès rend l'homme totalement libre (Rév d'Arès 10/10) de la foi de type religieux, admet même qu'il n'y ait pas de foi du tout (28/12), pourvu qu'il y ait la pénitence, la vraie, celle qui n'a pas besoin de dogmes, de chef, de clergé, etc. La Révélation d'Arès, c'est la remise en pratique d'une vie sociale totalement oubliée, fondée sur l'amour inconditionnel du prochain, le pardon de toutes les offenses, la paix, l'intelligence spirituelle restaurée, libre de tous préjugés. La Révélation d'Arès nous ramène des millénaires en arrière, au temps d'Éden. C'est ce parcours que fait en pensée le pèlerin à Arès. Le Pèlerinage du cœur permet très bien ce long voyage vers des temps immémoriaux qu'il faut ressusciter comme Jésus a ressuscité. Alleluia.

02jun20 219C7
Le coronavirus une vaste blague créée de toutes pièces pour posséder le peuple.
La manipulation de masse a atteint son paroxysme. "Cette pandémie permettra l'installation d'un ordre mondial," disait Jacque Attali. Ne serait-ce pas le texte de la bête de l'apocalypse dans la Bible, lequel n'est pas la parole de Dieu, mais des propos sortis de la bouche de l'apôtre Jean, le visionnaire, que je valide  puisque sa prophétie  se réalise sous notre regard avec retardement. C'est le confinement qui a eu le mérite de nous ouvrir les yeux sur notre incarcération dans nos maisons, forcée par le gouvernement.
L'heure est grave,nous nous réveillons avec stupeur et constatons les dérives d'une nouvelle société sans Dieu. La soumission à l'État, à l'autorité, une dictature à la chinoise sous contrôle, sous surveillance, traités nous les humains comme du bétail !
Jeau-Luc Mélanchon, le stopcovid — inneficace, dangereux, totalitaire —. Débat à l'Assemblée Nationale aujourd'hui sur l'application [de Stopcovid] au smartphone voulue par le gouvernement, afin de nous suivre à la trace (Jean 13/16-17) [Pas plutôt Apocalypse 13/16-17 ?]. La Bête fit en sorte qu'on impose à tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, une marque sur leur main droite ou sur leur front. Ainsi personne ne pouvait acheter ni vendre sans avoir la marque .Cette sentence n'est pas faite pour nous rassurer.
Quelles sont vos prédictions présentement sur l'actualité du jour ? Pourrons-nous  éviter ce rouleau compresseur, ce tsunami étatique dans nos vies privées, quand les éditocrates se mobilisent pour réduire nos libertés, nous menotter, nous vacciner, nous isoler les uns des autres ? La peur est de mise. Dieu dans La Révélation d'Arès verset xxxvi/1 : Ma Main Je l'entre dans la faille,la faille ne se referme pas.
Gardons l'espérance mais je flippe.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous "flippez", ma sœur Mary ? Pourtant, autant que je sache, vous ne vous droguez pas. Vous voulez sans doute dire : "Je suis alarmée." Alarmés nous le sommes tous depuis 1974, depuis que nous est parvenue la Parole du Père à Arès ; nous n'avons pas attendu le confinement pour entendre l'Appel du Père.  N'est-ce pas pour cela que nous sommes pénitents et moissonneurs ?
Vous me demandez "quels sont mes prédictions présentement sur l'actualité du jour", mais, ma sœur Mary, je suis un prophète, je ne suis pas un diseur de bonne aventure, je ne fais pas de prédictions. C'est le Père qui fait des Prédictions par La Révélation d'Arès, des prédictions qui sont plutôt des avertissement : Si nous ne rassemblons pas avant que soient passées un certain nombre de génération — plus de quatre (Rév d'Arès 24/2), de toute façon — pour opposer au mal une Force de pénitents, le péché des péchés (38/2) surviendra, le Mal sera installé sans retour et l'humanité qui tombe déjà en quenouille continuera de décliner sans interruption et finira Dieu sait comment.
Courage, ma sœur Mary, soyez pénitente et apôtre. C'est tout ce que le Père vous demande.

02jun20 219C8 
Cher prophète,
L’absence de pèlerinage cette année "n’est pas un drame spirituel", comme vous l’écrivez, mais elle modifie notre processus de "réarmement de la vie spirituelle et de retour à la Vie", parce que prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7) affermit. Je souffre avec vous, mon frère, de cette privation.
Nous pouvons tous certainement vous assurer de notre chaleureuse présence de cœur à vos côtés, vous qui êtes l'Honneur du Père (Rév d'Arès xxxvi/16), et par voie de conséquence : notre honneur, ce dont je vous remercie et vous rends grâce infiniment.
Ce n’est pas un compliment — je crois que vous n'aimez pas les compliments —, mais l'expression d'une douce et profonde reconnaissance aimante et fraternelle pour votre engagement sans faille et votre enseignement particulièrement éclairant de la Parole depuis si longtemps, enseignement constamment renouvelé, toujours plus approfondi dans tous les domaines de la vie et de la Vie.
Le pèlerinage étant un moment et un espace particuliers de rencontre avec le Père de l’Univers et aussi d’échanges entre nous, ces échanges vont devoir cette année se dérouler selon d’autres modalités. La conscience collective ressortira certainement grandie de l’expérimentation de ces nouvelles modalités: "s’attendre à l’inattendu," comme a dit Edgar Morin, et expérimenter en conscience. Alléluia !
Portez-vous bien, cher frère aîné ainsi que votre épouse.
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Philippe.
Ce n'est pas à moi que le Pèlerinage d'Arès manquera le plus : c'est à ceux de mes frères et sœurs pèlerins qui n'ont pas encore acquis une grande force de pénitence et de mission, particulièrement les nouveaux. Pour moi, la pierre que frappe mon front, le lieu où mon œil pleure (Rév d'Arès xLi/9), est partout, partout où je m'agenouille et frappe le sol, où je suis tendu par la détermination de faire la Volonté du Père (12/4). S'il est vrai que le Père est venu sur le saint lieu en 1977, j'ai depuis lors appris que c'est partout, partout sur cette Terre que son bâton de Lumière se dresse et parle et pas seulement sur le carreau de grès de la Maison de la Sainte Parole.
Merci de citer Edgar Morin, mon aîné de sept ou huit ans, un grand bonhomme. Grand, parce qu'il n'a jamais eu peur de changer quand il le fallait. Je connais d'Edgar Morin quelques citations proches de celle que vous nous donnez ici, parmi lesquelles celle-ci : "Nous devons vivre avec l'incertitude." Pendant cette crise du confinement il a écrit ceci : "Je ne dis pas que j’avais prévu l’épidémie actuelle, mais je dis depuis plusieurs années qu’avec la dégradation de notre biosphère, nous devons nous préparer à des catastrophes." Je ne suis pas tellement d'accord avec lui sur ce point, car l'humanité a connu de terribles épidémies de peste, de choléra, de méningites diverses, et dans mon enfance on voyait encore des gens souffrir et mourir de poliomyélite, de variole, de tuberculose pulmonaire, etc. maladies que les vaccins ont heureusement vaincues. Je ne crois pas du tout nouvelle la situation épidémique, au reste bénigne, dans laquelle nous a mis le convid-19. Ce qui me frappe dans cette affaire du covid-19, ce n'est pas le virus lui-même, c'est la passivité avec laquelle des populations entières se sont soumises à des décrets exceptionnels de confinement au détriment d'une chose qui demandait beaucoup plus de soins parce que touchée par mille "maladies" : l'économie.

03jun20 219C9
Cher prophète,
"Je ne me prends ni pour un héros ni pour Jésus Christ. Je suis le premier surpris d’être une tête d’affiche…" Didier Raoult dans son entrevue avec David Pujadas du 26 mai 2020.
Combien sont ceux qui connaissent encore Greta Garbo (1905-1990) ? Actrice de cinéma suédoise devenue américaine en 1950, elle était considérée comme la meilleure actrice de son époque — en tout cas la mieux payée — et réputée pour sa beauté. Elle n’est pas à proprement parler une héroïne mais dans le monde moderne, celle [une actrice ? une image ?] d’une société d’un spectacle aussi permanent, enfermant, cloisonné par ses propres mensonges et préjugés, suicidaire, qu’affligeant par sa superficialité, elle en fait office. Il semble que l’on fabrique des héros de carton-pâte pour éclipser ceux qui dans l’humanité avaient vocation à améliorer le destin de l’homme.
On a remplacé les héros d’hier, qui au moins étaient épiques, courageux, silencieux parfois de par leur humilité, invisibles pour la majorité car leur but n’est pas de flamber ou briller en public, mais de réaliser quelque chose qui prolonge leur être de chair pour une certaine éternité. Les héros qui suivent leur conscience sont-ils remplacés par des stars qui ne brillent que dans le firmament de la conformité et de l’apparence ? On ne peut plaire à tout le monde (société, culture, système) et espérer trouver la voie étroite (Matthieu 7/14) celle des sentiers chevriers (Rèv d’Arès 20/4) qui mènent à quelque chose d’une nature inconnue à l’homme.
Le peuple qui s’est assoupi — il est l’objet des ruses du pouvoir et n’a pas encore compris que sa libération est dans la pénitence — au point de n’être pas sûr de vouloir entendre des propos qui le secoueraient autant qu'ils le secourraient ; il fait mine de penser que pour le moment tout va bien ou qu’il est impuissant à faire tomber la citadelle du système. Jésus, en 1974 à Arès, lisant vos pensées vous réponds : Ne geins pas : “Quel homme faible peut abattre une seule citadelle ? ” (Rèv d’Arès 13/8). Le peuple est parfois tué, d’autre fois parqué ou confiné. Le peuple s’est endormi croyant tour à tour, à la religion — version trop souvent infantilisante destinée à la foule ou consolante comme le disait Karl Marx par sa formule : "la religion est l’opium du peuple." Cependant, il n’a rien fait d’autre que de reproduire une autre religion, athée cette fois-ci, mais qui n’a rien à envier à la sainte inquisition. Certains diront qu’il n’est pas responsable de ceux qui se sont emparé de sa réputation et de son considérable travail, et l’ont trahi. Il en va peut-être de même pour tout prophète.
Greta Garbo et d’autres actrices dans le sillage étaient des "flambeaux de la liberté" (torches of freedom), une opération de marketing qui consistait à faire croire que les fumeuses qui étaient plus libres, plus émancipées que celle qui ne fumaient pas. Cette opération mercantile fut mise sur pied par Edward Bernays à qui l’on doit l’ouvrage "Propaganda". Bernays est considéré par les historiens des médias comme le "père des relations publiques", autrement dit, selon moi, la mise au pas de la société démocratique où il faut manipuler l’opinion publique ou la maintenir dans un état proche de la zombification afin de lui faire accepter à peu près tout. Remarquons que Göbbels, ministre de la propagande nazie de (1933-1945) était un lecteur attentif de Bernays.
Une héroïne, produit de la publicité ou du marketing, est si importante pour les démocraties. Une héroïne sans cause propre, puisqu’au service d’un produit. Or le héros [Rév d'Arès xxxv/4-12] est celui qui a sa propre cause il n’est pas l’objet ni le sujet d’autrui, étant sa propre cause il peut trouver un chemin de vérité. Il n’est que la quête continue, ininterrompue sauf par des moments de remise en cause, ce qui est non seulement légitime mais obligatoire pour certains d’entre nous, au vu de l’Absolu et du vertige qu’il entrevoit. Il est héroïque de chercher sans relâche le vrai, de se tenir debout devant le Père, près de ses frères sans autre intention que de trouver le bien. D’une autre façon, là où il n’y a pas l’amour de la liberté il n’y a ni amour ni liberté.
J’ai brossé un tableau plein de lacunes de Greta Garbo, il en sera de même, pour Joan Pujol Garcia (1912-1988) dit "Garbo". Il fût nommé ainsi par les services secrets anglais (MI5) car il possédait un très bon jeu d’acteur. Il est réputé pour son incroyable imagination et sang-froid. Il était dans la tourmente de la guerre civile espagnole (1936-1939) dont il ne supportait pas l’horreur, il avait vu les excès des deux côtés. Mais le problème est trop complexe pour s’y arrêter. Il était un agent double, renseignant la couronne britannique sous le pseudo de "Garbo" et désinformant les nazis sous le pseudonyme de "Alaric Arabel". Ainsi il fut décoré des plus hautes distinctions des deux camps. Ordre de l’empire britannique du roi Georges VI le 25 novembre 1944 pour l’Angleterre et de la Croix de fer pour l’Allemagne (29 juillet 1944). Est-ce arrivé à d’autres agents doubles ?
"29 juillet" est une date que tous les Français connaissent, mais à force de la voir sur nos murs de villes et villages nous ne lui prêtons plus grande attention. Pourtant, c’est déjà une loi sur le confinement de l’esprit et de l’expression, ainsi partout dans l’espace public on peut lire sur nos murs :  "Défense d’afficher/Loi du 29 juillet 1881." Le confinement de l’esprit et de l’opportunité de ne pas laisser faire n’a pas commencé le 17 mars 2020 à 12h00. Il a commencé le jour où Adam a choisi un système qui lui donnait droit sur son frère et non des devoirs. Mais il faut d’abord confiner les esprits avant de confiner l’homme physiquement. Faire de l’homme un mouton est un vielle entreprise, ce qui faisait dire à Charles De Gaulle que "les Français sont des veaux". Nous constatons qu’aucun mouvement organique n’a su protéger les habitants de la France du confinement. Sans doute des héros au sens arésien [xxxv/4-12] et [d'autres au sens] commun ne laisseront pas faire la prochaine fois. Jusqu’à présent on isolait les malades, ici on a isolé tout le monde rendant le confinement un facteur de propagation du co-vide. Les facteurs ont distribué les recommandés pendant je crois quinze jours (le nombre de jours est à vérifier) après que le confinement ait commencé et ont ainsi favorisé ainsi l’épidémie. Passons.
Le plus grand exploit de "Garbo/Arabel" [l'agent double en Espagne] fût de convaincre le haut commandement allemand que le "jour J", le débarquement (6 juin 1944) n’aurait pas lieu en Normandie mais dans le Pas de Calais à une date ultérieure. Ainsi les troupes allemandes regroupèrent leurs forces le long de la côte du Pas de Calais. Il a ainsi sauvé beaucoup de vies humaines. À propos du débarquement il a mené en bateau, si je puis dire, l’état-major allemand et même Hitler dont on sait qu’il lui faisait entièrement confiance. À malin, malin et demi ; à Catalan, liberté, liberté et absolu. "¡Visca Catalunya lliure!" (Vive la Catalogne libre !) pour commencer à changer le monde.
Les deux Garbo ne se sont pas inscrit dans le temps de la même façon et pour les mêmes raisons, mais ni l’un ni l’autre ne sont des héros au sens fort. Joan Pujol Garcia est un héros pour l’histoire et la culture, certes, bien que bizarrement peu mentionné dans les manuels historiques. Mais le héros est celui qui fait naitre son âme car il aime son frère et veut l’aider à se développer. C’est d’ailleurs le propos de Dieu et de ceux qui aiment.
Mais cet exploit de Garbo/Arabel, s’il a changé — à vrai dire plutôt écourté — le cours de la seconde guerre mondiale, n’a changé en rien le cours de l’épopée humaine, il n’a fait que contribuer ponctuellement à renverser un pouvoir, mais n’a pas aboli le sentiment de domination démesurée des hommes qui se font la guerre pour tout et pour rien. La guerre, le conflit, la colère sont souvent la marque de ceux qui ne parviennent pas à se maitriser comme le dit Camus : "L’homme, ça s’empêche", l’homme c’est celui qui voit plus loin que sa bestialité. Ce faisant et sans toujours le vouloir il se divinise, et c’est bien l’un des aspects de l’héroïsme qui coule dans l’âme du P(p)èlerin d’Arès et sans doute dans l’âme de tout homme de bien athées comme croyant. C’est celui qui sent que le monde n’est pas fait que d’instinct mais de quelque chose d’infiniment plus grand, plus élevé et qu’il sait qu’il est inutile de faire la guerre en dehors de lui et nulle part ailleurs. À l’exception de la guerre (de protection) légitime pour protéger sa vie et la vie des plus démunis, et aussi la liberté et les messages venu du Ciel. Aucune guerre n’est bonne. Alors les puissants devront arrêter de faire la guerre aux peuples ! Quand on est raisonnable on ne fait pas de guerre au co-vide, on confine et on soigne. Quand on est raisonnable on ne combat les meilleurs infectiologues par voie médiatique.
Pas plus que le jars [Rév d'Arès xxxvi/3] ne put casser la cage — ce n’était évidemment pas son objectif —, Garbo/Arrabel ne le fît. M. Raoult ne cassera pas non plus la cage qu’est big-pharma, mais toutes les cages ont leurs faiblesses et les barreaux semblent tordus. Se défaire mais cela se fera. Question de temps, de pénitence prolongée, qui aura l’effet des vagues contre le roc [Rév d'Arès 28/12]. Les vagues peuvent à nouveau se soulever, se dresser devant les malheurs qui nous assaillent, des malheurs les plus mesquins aux turpitudes les plus abominables.
Ici je n’apprends ici à quiconque est dans un processus de pénitence. Puis je me questionne me demandant si nos assemblées ont rompu avec le vieux monde. Le monde d’hier et le monde de demain sont-ils différents ? Sans doute que oui, peu ou prou. C’est justement à cet héroïsme que nous appelle le Créateur. Rien de moins que de rompre avec le désastreux chemin qu’a emprunté l’homme et c’est aux frères, aux généreux, qu’incombe de retrouver la voie étroite qui consiste à changer le monde. (Rèv d’Arès 28/7).
Ginès P. ami de Jacques Vingtras

Réponse :
Merci, frère Ginès, pour ce long commentaire que vous destiniez à mon entrée 218 mais qui m'arrive après que j'eus ouvert l'entrée 219. J'ai lu ce commentaire avec une grande attention et je l'ai apprécié. Je décide donc de le publier sur cette nouvelle page. Vous y citez des personnes que le monde moderne dans son ensemble ne connaît pas, mais que le vieil homme que je suis connaît : Greta Garbo, Edward Bernays et son très fameux livre "Propaganda" que je n'ai pas lu mais dont j'ai beaucoup entendu parler, et Juan Pujol Garcia dit "Garbo" qui ne fut pas à proprement parler un agent double, mais un agent de la Grande Bretagne chargé d'égarer l'Abwehr (Service de Renseignements de l'Armée Allemande), ce qu'il fit avec brio. Oui, ces gens ont passé pour des héros en leur temps. Il y a d'ailleurs eu, si ma mémoire est bonne, un film ou un documentaire "Garbo the spy".
Le héros arésien n'a évidemment rien à voir avec les personnes que vous citez. Cependant, il existe des hommes et des femmes, de toutes époques, qui pourraient être appelés héros au sens arésien, même s'ils n'ont pas été des P(p)èlerins d'Arès pour la bonne raison que La Révélation d'Arès n'existait pas. La liste serait longue. J'abrège. À notre époque je pense à des gens comme Simone (Adolphine) Weil, à Frank Kafka et tant d'autres qui ont précédé La Révélation d'Arès en traçant chacun son sillon, sillon pas vraiment arésien, bien sûr, mais ayant reçu une impulsion voisine. J'avais aimé l'écriture mais pas du tout l'esprit de Kafka avant que La Révélation d'Arès ne bouleverât ma vie en 1974, puis le relisant par ci par là ensuite je reconnus en lui un certain prophétisme, certes limité, embué, mais très intéressant. Ces gens, souvent juifs d'origine, méritaient beaucoup plus que moi d'être appelés par le Père. Passons ! Il faudra bien que je cesse de me demander pourquoi l'attention du Père s'est arrêtée sur moi. Elle s'est arrêté sur moi et je n'y peux rien, point final.
Il demeure que je ne peux que rester très modeste, parce que je ne peux pas ignorer que quantité de pensées, où la raison se mêlait aux intuitions religieuses et aux questions scientifiques et politiques, malgré leur caractère hétérogène, ont tracé des sentiers vers les Hauteurs avec un amour impérieux de l'homme et de la vérité et en montrant que l'âme, la vraie, la sacrée a habité des hommes de bien depuis des siècles... des millénaires. Pourquoi n'a-t-on jamais pu empêcher que ces pensées fussent étouffées, parfois réduites au silence, depuis si longtemps ? Comme vous voyez, votre commentaire, frère Ginès, n'est pas sans réveiller en moi quantité de questions.

03jun20 219C10
Cher frère aîné, 
Quelle déception de voir le pèlerinage 2020 annulé!
Prenons cela avec humour, puisque nous sommes tous juifs (entrée 151), nous avons de l'humour.
Humour juif: Groucho Marx invité à s'exprimer dans un club antisémite à New York, s'y rendit et dit ceci : "Je ne resterai pas une minute de plus dans un club qui a laissé entrer un juif." Et il partit !
Je vous envoie un poème dédié à notre gouvernement :
Ode à Macron (et à  ses compagnons)
Salut o Macron
Frère de Napoléon
Écouter nous devons
Ton avis de plomb
A la télévision

Au virus,  ce minus,
Tu as déclaré la guerre
Déployons les canons
Envoyons la légion
Tous sur le pont!

Le général Philippe
Sabre à la main
A la boutonnière une tulipe
Dis: nous fouetterons
Ceux qui désobeiront
Ramons, ramons
Pour faire avancer la galère
Nous sommes en temps de guerre

Le général Castaner
Un chardon à la boutonnière
Dis: nous marcherons
Et punirons
Ceux qui désobeiront
De 135 euros d'amende,
Il faut aussi qu'on pende
Ceux qui crachent par terre
Restez dans vos chaumières
Nous sommes en temps de guerre

Docteur Salomon
Chaque soir tu énumères
Ceux tombés au combat
Nous sommes en temps de guerre
Heureusement tu es là !
Le virus est vraiment fatal
Beaucoup de gens meurent à l'hôpital
Et dans les epahd

Dame Muriel Pennicaud
A Pôle emploi and co
De ta voix j'ai entendu l'écho
Va bosser, feignasse
Retourne au boulot
Bourricot!

Dame Sibeth N'Diaye
Quelle pagaille!
Pour notre bien tu mens
Nous sommes des enfants
Au QI vide
Qu'il faut protéger
Du virus Covid
Mettez des masques,
Lavez vos mains,
Bon appétit,
On se voit demain !
Je voudrais rajouter une chose : j'ai vu le film de Madal et Kedal publié sur votre blog. Je l'ai beaucoup aimé.
Seule critique, le film beau, spirituel, original, est trop long, il aurait gagné à  être plus concis, comme les commentaires de notre frère Claude M, supers, mais trop longs !
J'ai décidé de prendre un pseudo, j'aime bien les pseudo en "al", mais beaucoup sont déjà pris. J'en choisis un libre :
Nadal

PS: j' espère ne pas avoir été trop long
rePS: j'ai envie de me mettre au tennis
Michel D. non localisé

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce commentaire et pour le poème comique. Aucun problème pour que vous vous remettiez au tennis.
Je ne vois pas de quel film "trop long", réalisé par Madal et Keudal vous parlez. J'avais publié un film qu'ils avaientg réalisé en septembre ou octobre 2019, mais court. Peut-être confondez-vous mon blog avec YouTube. De toute façon, même sur Youtube je n'ai pas vu le film dont vous parlez. Oui, notre frère Claude M. adresse parfois au blog des commentaires très longs. Il m'arrive aussi d'écrire des réponses longues. Il y a parfois des choses pas faciles à dire brièvement.

03jun20 219C11
Comme tous les ans je sens un enthousiasme irrépressible à l'approche du Pèlerinage d'Arès et de vos entrées y invitant.
Vie infinie, oui. C'est Beau !
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne comprends pas votre commentaire où vous évoquez votre "enthousiasme irrépressible à l'approche du Pèlerinage d'Arès et de mes entrées y invitant," car cette année c'est tout le contraire : J'ai le grand regret de n'inviter personne au Pèlerinage d'Arès en 2020, parce que la loi en vigueur ne nous permet pas de l'ouvert dans l'esprit de liberté qui est irrépressiblement le sien.
Mais vous parlez peut-être du Pèlerinage du cœur que vous allez sûrement faire chez vous. Je vous souhaite par ce Pèlerinage du cœur de fortifier votre âme et d'être un pénitent et un moissonneur plus vaillant que jamais.

03jun20 219C12
"Ce que le jour doit à la nuit", titre magnifique d’un roman tout aussi magnifique, qu’il m’est permis d’adapter à ces circonstances de confinement et de déconfinement !
En effet pour moi, ces deux mois de non-vie extérieure se sont métamorphosés en deux mois de supplément de vie intérieure, le nez dans La Révélation d’Arès, sorte de retraite spirituelle ou de pèlerinage à distance. Nuit de sous-vie sociale, jour de sur-vie intérieure.
Comment alors ne pas prendre conscience que le Pèlerinage d'Arès est une descente dans ses profondeurs ou une montée sur ses Hauteurs ?
Ce pèlerinage 2020, tel qu’il a été exprimé dans les commentaires précédents tel un pèlerinage de cœur, de Vie, s’imprimera peut-être davantage dans l’esprit collectif comme étant un pèlerinage non localisable (en un espace précis et un temps donné), se renforcera tel un chemin intérieur pour que dans la conscience du P(p)èlerin ("homme qui marche" en hébreu), émerge de la pensée aimante.
Dans cet état d’esprit aimant, infiniment aimant, il n’y a plus ni jour ni nuit (Rév d'Arès 31/8), le contraste disparaît. Disparaît aussi le tentateur qui s’installe sur ce contraste, sur le conflit des contraires, même sur l’opposition (moi/les autres, moi/Dieu, matière/esprit, matérialisme/idéalisme, rationalisme/foi etc.)
Reste en soi, autour de soi, inlocalisable, Ce qui a toujours été, est toujours, sera toujours, la Présence, l’Être, la Conscience, ce Quelque chose d’Inconcevable, d’Insaisissable, sans limites, infiniment Créateur …..
Charlie F. du Nord

Réponse :
"Ce que le jour doit à la nuit", je me permets de la rappeler aux lecteurs du blog,  est un livre de la romancière Yasmina Khadra. L'histoire a lieu en Algérie entre 1930 et 1962. Younes, un enfant Algérien, vit à la campagne avec ses parents qui, après l'incendie criminel de leur récolte, sont ruinés et quittent leur ferme pour vivre à Oran. Le père de Younès confie son fils à son frère, pharmacien marié à une Française. Younes qui s'appelle alors Jonas devient un roumi, autrement dit un "pied-noir" et, au fil des ans, découvre d'un côté son pays, apprend à l'aimer, découvre l'amitié et l'amour, mais d'un autre côté découvrie la misère des siens, la guerre et l'injustice. Autrement dit, c'est une histoire humaine dans sa totalité avec ses blancs et ses noirs, ses joies et ses tristesses ; c'est l'histoire de chacun de nous en somme, cet mer agitée de la vie terrestre avec ses hauts et ses creux, ses clapots et ses tempêtes et notre confinement n'a évidemment manqué d'être cela. Il est vrai.
Vous lisez donc, frère Charlie, des livres bien écrits. Rien d'étonnant à ce que vous écriviez bien vous-même ; j'aime toujours lire vos lettres ou vos messages. Bien écrire, pour moi du moins, c'est écrire quelque chose qui, d'une façon ou d'une autre, enrichisse le lecteur.
Merci, frère Charlie, pour ce beau commentaire.

03jun20 219C13
Bien aimé Frère Michel, Prophète du Trés Haut,
C'est quand même avec émotion que j'ai pris connaissance de la fermeture du Pélerinage mais, comme vous le dites, il n'y a aucune obligation du Pèlerinage qui a "une existence spirituelle illimitée". Nous avons "planté" au "Val Hanouka" notre idéal avec confiance parce que nous sommes convaincus que de notre action et recréation par une vie intense de Bien nous retrouverons notre nature divine et poserons pour les générations futures les fondations de la Jérusalem Céleste (Rev d'Arès 27/8), qui est le plan initial de la Création : celui d'amour, de justice, de bonheur retrouvés quand le Père, sublimement manifesté sous la forme d'un Bâton de Lumière en 1977 à Arès, redeviendra sensible au milieu de nous, Ses Enfants (13/5), en Son Jour qui sera l'aboutissement du travail de générations patientes et opiniâtres d'apôtres. Ce Jour bienheureux où nous baignerons dans la félicité perpétuelle car Sa Lumière couvrira tout sans cesse (Rev d'Arès 31/8), où le Créateur ressuscitera les morts (Ezéchiel 37/4) comme l'Apparition de Jésus en 1974 nous en apporte la preuve.
Cette année sera le Pélerinage du cœur plus que jamais en union avec le prophète Mikal, avec tous les frères et sœurs, passés, présents et futur, en tous lieux et dans l'univers. Moment de concentration de la conscience quand à la vraie piété, nous prononçons la Parole pour L'accomplir (Rev d'Arès 35/6) pour nous embraser de l'Amour du Père pour l'humanité en l'invitant à chasser le mal intérieur, à combattre la malice et le mensonge sans relâche, à "remplacer le mal par le Bien" actif car c'est de notre comportement individuel que viendra le changement du monde fondé sur la vie spirituelle libre et évolutive, annonciatrice d'une civilisation radicalement différente, "si un petit reste et un reste d'hommes et de femmes deviennent assez exemplaires et influents pour qu'une majorité d'hommes et de femmes aiment leur prochain, pardonnent les offenses, ignorent l'envie, pratiquent la générosité, fassent la paix en toute circonstance, soient libres de tous préjugés et de toutes dépendances des pouvoirs, retrouvent l'intelligence spirituelle. Ce n'est pas une question d'organisation sociale, mais de naissance et de disposition des âmes" ("Nous Croyons, nous ne Croyons pas", blog entrée 24).
Peut-être qu'il y aura une ouverture en août, si les conditions et les moyens s'y prêtent ; puisse le Ciel vous entendre. Je l'espère, car en réalité, l'épidémie s'arrête ainsi que le confirme le graphique de Gauss en forme de cloche expliqué par le Pr Raoult. Cette épidémie est moins mortelle (0,2%) qu'annoncé et parfois la presse (LCI, etc.) se voit contrainte de mettre au "grand jour" certains mensonges, parce qu'elle est dépassée par les réseaux sociaux qui informent souvent mieux et, que les gens sont fatigués d'être trompés. Ce système s'effondre, il ne sait comment faire et par peur d'être débordé il nous sort des lois liberticides, des mesures de non-vie alors que nous n'en sortirons qu'ensemble. Il est nécessaire d'écouter le bon fond humain, là où est notre cœur là est notre trésor (Sermon sur le Montagne), qui peut contrebalancer l'intellect et le matérialisme dur dont on voit le désastre en coupant l'homme de ses sources spirituelles. Tôt ou tard, il faudra en venir aux petites unités humaines libres et autogérées. Cette évolution repose sur tous ceux qui ont le Bien au fond d'eux, car ce sont les actes qui sauvent, choix libre et volontaire d'être vrai, d'être la personne de bonté, de générosité, de paix, de justice, de pardon,…que je veux-je peux être, existentialité à quoi s'adjoint la Grâce de la Vie.
Je vous embrasse chaleureusement du fond du cœur, ainsi que tous les frères et sœurs partout.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Vous écrivez : "Cette année sera le Pélerinage du cœur plus que jamais en union avec le prophète Mikal, avec tous les frères et sœurs, passés, présents et futur, en tous lieux et dans l'univers. Moment de concentration de la conscience quand à la vraie piété, nous prononçons la Parole pour L'accomplir (Rev d'Arès 35/6) pour nous embraser de l'Amour du Père pour l'humanité en l'invitant à chasser le mal intérieur, à combattre la malice et le mensonge sans relâche, à 'remplacer le mal par le Bien' actif car c'est de notre comportement individuel que viendra le changement du monde." Voilà ! Vous avez, ma sœur Danny, très bellement compris que ce n'est pas d'être sur un lieu où le Père a parlé, un sol de grès devenu une sorte de reliquaire, mais de "notre comportement individuel que viendra le changement du monde." La religion, quelle qu'elle soit, a toujours exalté la gloire de ses fondateurs, de ses "saints", aimé les grands et magnifiques monuments, les fêtes spectaculaires, etc., elle s'en fait une publicité, mais nous, P(p)èlerins d'Arès, n'apportons aucune gloire au sens de la gloire des mérites et sacrifices fondateurs, parce que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et le liberté n'apportent pas le gloire telle que le monde d'aujourd'hui la conçoit, à moins de mourir pour l'amour, le pardon, etc. comme Jésus sur la croix mourut, encore qu'il ne le fît pas pour se faire une image illustre et magnifique comme les christs en croix catholiques aux visages torturés couverts de feuilles d'or qui brillent sous l'éclat des cierges le laissent penser.
Qui d'entre nous vit avec un désir de célébrité, serait-ce une célébrité post-mortem ? Je n'en connais pas. Tous mes frères et sœurs sont de modestes personnes ; leur bonheur n'est pas dans les éclats sonores des grandes orgues, mais dans le silence de leurs cœurs. Qui s'apercevra que notre Pèlerinage est fermé en 2020 ? Personne, sauf les Pèlerins d'Arès, qui n'en pousseront pas de retentissants gémissements. Notre vie de Pèlerins d'Arès ne se déroule pas dans le bruit et le  sensationnel ; nous n'avons et ne faisons rien qui attire les journalistes comme des mouches, rien qui façonne une renommée, rien qui fasse envie. Dire : "Frères humains, soyez pénitents ! Aimez, pardonnez, soyez libres de tous préjugés" n'émeut presque personne. Fermer le Pèlerinage d'Arès n'émouvra donc personne sauf les Pèlerins d'Arès évidemment, lesquels de toute façon peuvent faire chez eux le Pèlerinage du cœur. Par là des gens du dehors pourront conclure que c'est une Pèlerinage insignifiant...
Mais pour nous c'est tout le contraire : La fermeture inaperçue du Pèlerinage d'Arès est preuve que nous sommes en état de dépassement, que déjà nous ne sommes plus de ce vieux monde, que nous sommes déjà virtuellement dans un monde nouveau, dont les valeurs remarquables ne sont pas celles du bruit et du compte. De ce fait,nous ne craignons pas les plagiaires. Quelle paix dans nos cœurs déjà !
Merci pour votre commentaire, ma sœur Danny.

03jun20 219C14 
Voici, frère ainé, un extrait de l’article d’aujourd’hui 3 juin de Sudinfo.be, qui est un site d’information belge sur l'Internet à propos de la revue médicale britannique "The Lancet" qui met en garde [qui met en garde contre] l’hydroxychloroquine dans ses colonnes le 22 mai, ce qui a conduit l’OMS à suspendre temporairement un essai clinique, et la France à mettre fin à l’utilisation à l’hôpital de cette molécule contre le Covid-19.
"L’étude du "Lancet" a également été attaquée avec virulence par les défenseurs de l’hydroxychloroquine, au premier rang desquels le chercheur français Didier Raoult.
Après avoir déjà qualifié l’étude de "foireuse", le Professeur Didier Raoult a estimé qu’elle avait été réalisée par des "pieds nickelés", dans une vidéo mise en ligne mardi 2 juin.
lien de l’article :
https://www.sudinfo.be/id200273/article/2020-06-03/hydroxychloroquine-lancet-prend-ses-distances-avec-son-etude-controversee
lien de la video : https://www.youtube.com/watch?v=zUbiYhknaK0
Décidément le monde doit changer en Bien. Au travail !
Louis F. de Corrèze

Réponse :
Les politiciens, courroucés d'être mis en doute et trop orgueilleux pour admettre qu'ils peuvent avoir tort, veulent, cela me paraît clair, politiser la médecine et commencent à la politiser depuis un certain temps déjà. "The Lancet", revue médicale qui fut honorable, semble-t-il, jusqu'à présent, succombe sous les admonestations du monde politique. À moins qu'on assiste à autre chose : l'aveu officiel qu'il existe en fait deux ou plusieurs médecines et que la recherche médicale part dans plusieurs directions.
Quoi qu'il soit, on découvre que ce monde a diverses façons de gérer la société et que le monde de la connaissance est lui-même divisé en catégories. Il y a donc des idéologies médicales : la crise du Covid-19 n'a fait que les rendre évidentes.
Dans un journal hier 2 juin, je lis que Bernard Tapie souffre d'un cancer très grave et qu'il est au bord de la mort. S'attendant à mourir, il a demandé qu'on lui administre un remède interdit en France... La médecine française refuse de lui administrer ce remède, parce que la loi a, en substance, décrété qu'on doit se laisser mourir plutôt que de le tenter. On croit rêver ! Heureusement pour Bernard Tapie ce remède est appliqué aux cancéreux en Belgique et il est parti là-bas. Comment un remède, même sans doute dangereux, peut-il en France être interdit à un cancéreux au bord de la mort ? Où sont les risques ? Eh bien ! il peut être interdit tout simplement parce que la politique en a décidé ainsi pour d'obscures raisons qui nous échappent. Conclusion : Je ne vois pas comment "The Lancet" ne serait pas lui-même influencé par le courant politique qui a la faveur de ses éditeurs, tout "scientifiques" qu'ils soient. J'aime beaucoup le Professeur Raoult, mais je ne l'approuve pas quand il parle "d'étude foireuse" et de chercheurs "pieds nickelés" ; la triste vérité n'est pas dans ces propos de dérision, mais dans quelque chose d'infiniment plus grave : la partisanerie en matière médicale !
Oui, vous avez raison, frère Louis : "le monde doit changer en Bien. Au travail !"

04jun20 219C15
Il me paraît intéressant de lire attentivement un rapport apparemment rédigé par une commission chargée par le Gouvernement Allemand de tirer des conclusions de la situation créée par la pandémie de Covid-19. Il s'agit d'une traduction par endroits maladroite. Ce document nous est signalé par notre frère Alain J. sur l'Intranet de la Mission Lyonnaise.
La dangerosité de la Covid-19 a été surestimée : apparement, à aucun moment le danger que représente le nouveau virus n’a dépassé le niveau normal.
Les personnes qui meurent du coronavirus sont essentiellement celles qui, statistiquement, mourraient cette année, car elles sont en fin de vie et leur corps affaibli ne peut plus faire face à un stress quotidien aléatoire (y compris les quelque 150 virus actuellement en circulation).
Dans le monde, en un quart d’année, il n’y a pas eu plus de 250 000 décès dus au Covid-19, contre 1,5 million de décès [25 100 en Allemagne] lors de la vague de grippe 2017/2018.
Le danger n’est évidemment pas plus grand que celui de nombreux autres virus. Rien n’indique que ce n’était plus qu’une fausse alerte.
Un reproche pourrait aller dans ce sens : Lors de la crise du coronavirus, l’État a prouvé qu’il était l’un des plus grands producteurs de fausses nouvelles.
Jusqu’à présent, tout va mal.
Le rapport se concentre ensuite sur les "nombreuses et lourdes conséquences des mesures contre le coronavirus" et prévient qu’elles sont "graves".
Le nombre de personnes qui meurent du coronavirus à cause des mesures par l’État est plus élevé que le nombre de personnes tuées par le virus.
La raison en réside dans un scandale en cours de réalisation :
Un système de santé allemand axé sur les mesures anti-corona reporte des opérations chirurgicales vitales et retarde ou réduit le traitement des patients qui ne sont pas atteints par le virus.
Berlin est en mode déni. Les scientifiques ripostent.
Au départ, le gouvernement a tenté de rejeter le rapport sous prétexte qu’il était "le travail d’un seul employé" et que son contenu était "sa propre opinion" – alors que les journalistes ont resserré les rangs, sans poser de questions, avec les politiciens.
Mais le rapport de 93 pages intitulé "Analyse de la gestion de la crise" a été rédigé par un groupe scientifique nommé par le Ministère de l’Intérieur et composé d’experts médicaux externes de plusieurs universités allemandes.
Le rapport a été rédigé à l’initiative d’un département du Ministère de l’Intérieur appelé Unité KM4 et chargé de la "Protection des infrastructures critiques".
C’est également là que le fonctionnaire allemand devenu lanceur d’alerte, Stephen Kohn, a travaillé et d’où il a divulgué l’information aux médias.
Les auteurs du rapport ont publié un communiqué de presse commun dès le 11 mai, reprochant au gouvernement d’avoir ignoré les conseils des experts et demandant au ministre de l’Intérieur de commenter officiellement la déclaration commune des experts :
"Les mesures thérapeutiques et préventives ne devraient jamais apporter plus de mal que la maladie elle-même. Leur but doit être de protéger les groupes à risque, sans pour autant mettre en péril la disponibilité des soins médicaux et la santé de l’ensemble de la population, comme c’est malheureusement le cas".
"Nous, les scientifiques et les médecins, subissons les dommages secondaires des mesures contre le coronavirus sur nos patients sur une base de dialyse."
"Nous demandons donc au Ministère Fédéral de l’Intérieur de commenter notre communiqué de presse et nous espérons une discussion pertinente sur les mesures [coronavirus], qui conduira à la meilleure solution possible pour l’ensemble de la population".
Au moment de la rédaction du présent rapport, le gouvernement allemand n’avait pas encore réagi.
Mais les faits justifient, malheureusement, les inquiétudes des experts médicaux.
Le 23 mai, le journal allemand "Das Bild" titrait : "Les conséquences dramatiques des mesures anti-coronavirus : 52 000 opérations contre le cancer retardées".
À l’intérieur, un médecin en chef avertit que "nous allons ressentir les effets secondaires de la crise du coronavirus pendant des années".
Tirer sur le lanceur d’alerte. Ignorer le message.
Comme l’a rapporté "Der Spiegel" le 15 mai : "Stephen Kohn [le lanceur d’alerte] a depuis été suspendu de ses fonctions. On lui a conseillé de prendre un avocat et son ordinateur portable de travail a été confisqué".
Kohn avait initialement divulgué le rapport le 9 mai au magazine libéral-conservateur Tichys Einblick, l’un des médias alternatifs les plus populaires en Allemagne.
La nouvelle du rapport s’est répandue en Allemagne pendant la deuxième semaine de mai, mais dès la troisième semaine, les médias et les politiciens ont cessé de discuter de la question en refusant de la commenter.
L’approche adoptée par Günter Krings, le représentant du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer, patron du lanceur d’alerte, est emblématique :
À la question de savoir s’il allait traiter le document avec sérieux, Günter Krings a répondu :
"Si vous commencez à analyser des documents comme ça, vous allez bientôt inviter les gars avec les chapeaux en papier d’aluminium aux audiences parlementaires".
Les "hommes avec des chapeaux en papier d’aluminium" – Aluhut en allemand – est un terme utilisé pour décrire les personnes qui croient aux théories de conspiration.
En effet, un article de "Der Spiegel" traitant du mouvement de protestation contre le coronavirus et des conséquences de la fuite du rapport contenait le mot "conspiration" pas moins de dix-sept fois !
Et aucune discussion sur les questions soulevées par le rapport lui-même.
En dehors de l’Allemagne, la nouvelle n’a pratiquement pas été rapportée.
Le mouvement de protestation – ou "Corona-Rebellen"
Les Allemands ont commencé à manifester contre le confinement dès le mois d’avril.
Et des milliers de citoyens continuent de manifester chaque week-end, alors même que le gouvernement assouplit les restrictions.
Les manifestations ne sont pas seulement contre les restrictions, qui ont en fait été relativement légères par rapport à de nombreux autres pays occidentaux.
Les manifestations remettent en question l’ensemble du récit Covid-19, et plus encore ses principes, notamment le rôle que Bill Gates joue en tant que deuxième donateur de l’OMS (le premier depuis que Trump a suspendu la contribution étasunienne).
En effet, la plus grande manifestation de ce type a eu lieu à Stuttgart le 9 mai dernier, où des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour dire non à l’OMS.
Les Allemands disent non à toute solution orwellienne que le gouvernement pourrait un jour imposer en raison d’un "statut d’urgence" douteux, depuis les applications de surveillance de masse jusqu’aux vaccinations obligatoires.
La fuite du rapport a prouvé que leurs craintes étaient fondées.
Au moins en ce qui concerne la fausse nature de la "pandémie de coronavirus".
Le reste pourrait bientôt suivre.

Réponse :
Ce texte est intéressant. Je ne trouve là rien de très neuf, mais ce rapport confirme tant l'intuition que l'observation de beaucoup. Il confirme notamment le propos du Professeur Didier Raoult que j'ai entendu à la télévision, au cours du mois d'avril, dire que le nombre les décès dus à la grippe saisonnière de l'hiver 2017-2018 avait été beaucoup plus élevé que le nombre de décès attribués au covid-19 en 2020. Quant aux conséquences sur les autres malades qui, pendant ce temps, ont été négligés et surtout sur l'économie, elles sont vraiment très préoccupantes.
Mais nous devinons que le gouvernement, quel qu'il soit, dira toujours que c'est grâce au confinement que le nombre de décès dû au covid-19 en 2020 n'a pas été plus grand que celui de la grippe saisonnière de 2017-2018. Les gouvernements ont beaucoup plus de moyens multiples et puissants de faire passer ce qu'ils veulent dire que leurs administrés n'en ont pour faire passer des démentis ; quand à nous Pèlerins d'Arès nous n'avons aucun moyen de faire passer l'Appel du Père.

04jun20 219C16
L’Œil et mon œil sur fond noir

J’aime quand tout bouge
Sous le souffle du vent.
J’aime le vol des oiseaux
Sous l’invisible turbulence.
J’aime car tout est vivant
Que je sois fils ou père de…
Je suis comme une feuille
A l’Arbre Éternel attachée
Par le Souffle, les liens
Sont de chair et d’invisible.

Ce monde est de comptes,
De lois, décrets et d’ordres.
Tout est compté et décompté
Éperdu mais aussi  perdu
Connecté et déconnecté
De l’essentiel et du Ciel.
            
Il faut être aveugle
Pour ne pas s’apercevoir
Que l’attaque est pour lui
Mais l’œil du faucon Voit.
Une aubaine pour le noir
De repousser au plus loin
L’aube blanche renaissante.
Mais c’est ce qu’il croit…

Il faut être aveugle
Pour ne pas entrevoir
L’ombre maline des mots
Sur la croix et les clochers
Temples et dômes dorés
Qui coupe du soir au matin
Les têtes penchées en prière.
Mais c’est ce qu’il croit…

Sourd, je ne le suis pas
Quand je frappe mon cœur
Qui s’ouvre à l’écho infini.
Aveugle, je ne le suis pas
Quand porté par mes mots
Je recouvre la vue blanche
Par Son Œil qui m’ouvre.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème particulièrement beau et évocateur.
En dépit des apparences (nous vivons des temps où la nombre de textes imprimés ou prononcés est pharamineux), il n'a sûrement jamais été aussi difficile d'aborder les problèmes de langage.
Je suis le premier à souffrir de l'insuffisance du langage pour exprimer ce que j'ai à enseigner (Rév d'Arès 39/1), car la tâche du prophète est de traduire pour ses frères et sœurs humains ce que le Père, Lui-même paralysé par le langage humain trop pauvre pour exprimer l'infini sublime et les grandes profondeurs, a dit.
S'attacher aux mots inévitablement insuffisants de la Parole Révélée en refusant la traduction ou transcodage qu'en fait le prophète, c'est s'arrêter catastrophiquement au début du long sentier de la vie spirituelle. Le prophète est là pour permettre au pénitent de passer la rocaille (Rév d'Arès 25/5) qui rend si difficile l'ascension vers les Hauteurs (7/2, 25/6, etc.). Voilà une des raisons qui me font aimer les poètes. Ils arrivent à dire autre chose, à aller plus loin, avec les mêmes mots.
Ceci dit, l'aussi simple qu'extraordinaire Bienfait de La Révélation d'Arès est de rassurer celui ou celle qui ne sait pas comment interpréter la Parole en tant que langage en lui disant : "Sois pénitent ! Sois pénitente ! Le reste est littérature." La poésie est aussi littérature et donc on peut s'en passer ; ce blog existerait même sans votre poésie, frère Jean-Louis et d'autres qui m'addressent leurs poèmes, mais c'est mieux encore si ces poèmes y tombent et permettent à ceux qui leur sont sensibles d'évoluer.
La simplicité de la pénitence était nécessaire. Elle n'est pas nouvelle ; Jésus l'a prêchée dans son Sermon sur la Montagne. Mais les problèmes demeurent pour dépasser l'extrêmement limitée compréhension humaine, quand celle-ci tente de repousser ses limites. Pedro Calderon de la Barca a écrit: "Le plus grand mal de l'homme est d'être né." C'est très creux, car il est évident que ne pas exister, n'être rien, ne permet pas d'être pécheur. Mais nous sommes là, nous sommes hommes, vivants, Enfants du Père (Rév d'Arès 13/5). Alors moi, je dis : De toute façon, nous sommes là. Il faut faire avec la vie et, sous ce rapports, je pense que le plus grand mal de l'homme est de devoir parler, donc penser, à l'aide d'un langage devenu maigre et déficient à force d'y avoir introduit trop de mensonges et de tournures qui arrangaient les chefs (16/1) et les princes du culte (1/4, 2/9-17, 4//9, etc.) et de l'avoir ainsi réduit à des éclats de trompette, des grincements de machines, des geignements et j'en passe, malgré les écrivains et les grammairiens qui ont tenté d'y faire repousser les fleurs. C'est malheureusement ce langage que le Père et ses Messagers doivent utiliser. C'est ce que tout exégète connaît et déplore, particulièrement l'exégète par excellence qu'est le prophète.
Merci, poète, de m'adresser vos poèmes.

04jun20 219C17 
Cher prophète Mikal,
J'aime chez Edgar Morin (219C8), la mise à plat de l'intelligence cérébrale qu'il fait dans son livre "La Méthode". Il a mis trente ans à l'écrire (plus de 2.000 pages en 6 tomes !). Je l'ai en partie relu pendant ce confinement. Il y dégage successivement une "philosophie" de la science physique (qu'est-ce que nos connaissances en physique moderne nous disent sur ce qu'est le réel ?), une "philosophie" de la biologie, une "philosophie" de l'esprit humain, une "philosophie" de la connaissance, une "philosophie" de l'humanité et de l'éthique basée sur l'amour, l'aspiration à une métamorphose de l'humanité. Pour cette éthique rédigée dans les années 2000, je me dis que vous avez peut-être, prophète Mikal, influencé Edgar Morin en profondeur.
Edgar Morin esquisse dans ce livre une puissante approche multidisciplinaire de tout le savoir scientifique. Il appelle cela une épistémologie complexe. Il explique que nous sommes arrivé au bout du Cartésianisme, démarche qui a inspiré la science occidentale depuis quatre siècles. Le principe central en est la réduction : décomposer le tout pour étudier scientifiquement chaque partie de manière spécifique. Dans le tome 4 : "Les Idées", il identifie un paradigme occidental sur lequel notre modernité serait fondée. Le Créateur à Arès dit : Le roi noir laboure ensemble peau et terre. Il crie au roi blanc : "Tire encore !" (Rév. d'Arès xxix/9-10). Prolongeant la pensée de Morin, cette Parole montre que le développement du versant Objet/Corps/Matière, à travers le paradigme occidental, alimente et s'alimente de l'appauvrissement des religions, institutions humaines sensées représenter le côté Sujet/Âme/Esprit (selon le vocabulaire de Morin).
J'écris "alimente et s'alimente", car ces rétroaction et récursivité sont typiques d'une analyse complexe des phénomènes, à la manière de Morin. Cette trajectoire historique crée un vide qui peut conduire à la destruction de l'humanité, au péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] selon La Révélation d'Arès, ou à notre éveil spirituel à côté puis hors des solutions institutionnelles, par création et activation des âmes. Le paradigme occidental qui donne notre vision actuelle du monde devra être abattu, progressivement remplacé par une métamorphose collective à la fois intellectuelle et spirituelle. Comme nous, Morin l'appelle de ses vœux dans son dernier tome "L'éthique", mais, universitaire avant tout, il ne parle pas clairement du divin en l'homme. C'est une limite de son travail.
Vous parlez en 219C9 de Simone (Adolphine) Weil et de Franz Kafka. Je connais moins Kafka, mais il se trouve que j'ai lu pendant le confinement certaines lettres publiées de Weil à son cher ami prêtre. C'est très beau lorsqu'elle explique pourquoi elle refuse d'être baptisée, en écoutant sa voix intérieure, tout en étant une grande disciple du Christ. Elle me semble avoir été habitée par une grande soif de Justice et de vérité. Elle avait, comme Kafka sans doute, le sentiment de l'immense folie des hommes, accablant pour elle pendant la guerre 1939-45 au point peut-être de s'être laissée mourir en 1942. Comparant sa vie à la vôtre, je me dis qu'un prophète a besoin d'être particulièrement résistant au désespoir. Pour illustrer sa sensibilité, voici ce qu'elle écrivit en 1934 dans son livre "Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale" (Ed Gallimard/Idées, page 60) : "Les moralistes vulgaires se plaignent que l'homme soit mené par son intérêt personnel : plût au ciel qu'il en fût ainsi ! L'intérêt est un principe d'action égoïste, mais borné, raisonnable, qui ne peut engendrer des maux illimités. La loi de toutes les activités qui dominent l'existence sociale, c'est au contraire, exception faite pour les sociétés primitives, que chacun y sacrifie la vie humaine, en soi et en autrui, à des choses qui ne constituent que des moyens de mieux vivre. Ce sacrifice revêt des formes diverses, mais tout se résume dans la question du pouvoir.(...) L'histoire humaine n'est que l'histoire de l'asservissement qui fait des hommes, aussi bien oppresseurs qu'opprimés, le simple jouet des instruments de domination qu'ils ont fabriqués eux-mêmes, et ravale ainsi l'humanité vivante à être la chose de choses inertes."
Je vous embrasse fraternellement, cher prophète, ainsi que tous les lecteurs de ce blog.
Bon pèlerinage du cœur à tous !
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui me parle d'Edgar Morin vu dans son œuvre "La Méthode", que je n'ai pas lue. J'ai lu plusieurs textes d'Edgar Morin, mais pas celui-là. Merci donc de nous faire ici un bref topo sur ce livre de six volumes. Je n'ai jamais rencontré Edgar Morin, mais mon père qui fut FTP (résistance communiste) pendant l'Occupation Allemande l'a, je crois, rencontré d'après ce que me dit un jour ma mère ; j'ignore de toute façon dans quelles circonstances, ni combien de fois. Je devins communiste moi-même et j'entendais parler de lui. Et puis il fut exclu du parti en 1951. Ce pauvre Parti Communiste s'est fait un mal énorme par son idéologie réglementaire fanatique, alors qu'il avait dans son sein quantité d'hommes de grande valeur qu'il a tous éliminés les uns après les autres et aujourd'hui il n'est plus rien. Mais n'est-ce pas le mal dont souffre toute politique ? Passons !
Vous me parlez aussi de Simone Adolphine Weil, d'origine juive elle aussi et morte en Angleterre en 1943, mais non en 1942. Elle aussi communiste (mélangée d'anarchisme), d'ailleurs, quoiqu'antistalinienne. Elle rêvait d'une société qui ne fût ni capitaliste ni socialiste, qui en somme ne fût en rien politique et par là elle rejoignait quarante ans avant qu'ils n'existassent les Pèlerins d'Arès et leur projet de petites unités dépolitisée et autogérées. C'était une femme d'un cœur immense qui, je crois, voyait Jésus comme il fallait le voir. Elle était surtout une infatigable quêteuse de vérité. En vivant l'expérience directe de la barbarie pendant la guerre civile d'Espagne, Simone Weil comprit le débat sans fin et horriblement stérile de l'identification du bien et de la puissance, ce travail pervers de l'esprit qui, de tous bords, a interdit toute réflexion personnelle et permis les passions collectives et l'opinion dominante du plus grand nombre, la dictature de la majorité sur la minorité? Elle discerna très bien qu'entraîné par la force du groupe majoritaire, l'individu devient un adorateur du pouvoir en place ; ce qui n'a nullement disparu encore. Elle abandonna alors le rationalisme d'Alain, qui avait été son maître à penser. Simone Weil franchit ainsi un seuil important en découvrant que seul l'amour est capable de répondre au malheur.
Née dans une famille juive agnostique, Simone Weil se rapprocha du christianisme, eut des contacts avec l'Église Catholique. Suivirent pour elle diverses expériences dans des milieux religieux, dont le sommet fut, selon son propre aveu, l'émotion suprême qu'elle ressentit à la lecture du poème "Love" ("Amour") de George Herbert, poète anglais du début du 17e siècle :
(traduction rapide) : Amour m’a dit d’entrer, mon esprit a reculé,
Plein de poussière et de péché.
Mais Amour aux yeux vifs en me voyant faiblir
De plus en plus, le seuil passé,
Se rapprocha de moi et doucement me demanda
Si quelque chose me manquait.

"Un hôte digne d’être ici," répondis-je.
"Eh bien, dit Amour, ce sera toi."
"Moi, le sans-cœur, le très ingrat ? Oh mon aimé,
Je ne suis pas capable de te regarder."
Amour en souriant prit ma main et me dit :
"Qui donc fit les yeux sinon moi ?"

"Oui, mais j’ai souillé les miens, Seigneur. Que ma honte
S’en aille où elle a mérité."
"Ne sais-tu pas, dit Amour, qui a porté la faute ?"
"Lors, mon aimé, je veux servir."
Assois-toi, dit Amour, goûte ma nourriture.
Ainsi j’ai pris place et j'ai mangé.
"Le Christ lui-même est descendu et m'a prise," dit Simone Weil. Mais elle ne s'enrichit pas spirituellement par le christianisme seul ; elle lut la Bhagavad Gita, étudia l'hindouisme, le bouddhisme, les religions antiques où elle détecta des avancées préchrétiennes ; diplomée de l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm elle lisait le grec ancien. Mais elle demeura discrète sur son évolution intérieure, de sorte que l'on ne découvrit sa vie spirituelle qu'après sa mort en août 1943. Quand l'armée allemande occupa la France en 1940, elle participa à des actions de résistance et commença de rédiger ses Cahiers. Quoique fervente lectrice des Évangiles, elle hésita devant les dogmes catholiques, chercha des réponses dans les religions des Égyptiens, des Hébreux, des Hindous autant que chez Jean de la Croix et Thomas d'Aquin. Bref, elle fut une extraordinaire quêteuse de Lumière. Les écrits de Simone Weil, toujours émouvants, certains bouleversants, ne furent édités qu'après sa mort.
Bon ! J'arrête. Je ne tarirais pas d'admiration pour Simone Adolphine Weil, qui emprunta un chemin spirituel si proche de celui que trace devant nous La Révélation d'Arès, alors que moi qui était devenu croyant tout en restant une tête d'œuf plantée sur les épaules de l'Église, je me demande toujours pourquoi le Père est venu chercher le clerc intellectif que j'étais plutôt que de choisir un esprit élevé, sublimé, sensible et audacieux comme une Simone Weil ou quelqu'un de similaire. Bon ! C'est comme ça.

05jun20 219C18 
Cher Frère Michel,
Merci de nous tenir au courant pour le Pèlerinage d'Arès 2020.
Nous nous doutions qu'il ne serait pas tout à fait comme les autres vu la conjoncture, mais le feu qui brûle dans chaque pèlerin constitue le vrai pèlerinage que Dieu accueille par sa pénitence et sa moisson.
Nous avons repris le chemin du local de Metz pour la mission ; il y a une belle vitrine que notre frère Robert et notre sœur Anni ont réalisée en parlant du "vrai virus".
Ce premier contact avec les gens après le confinement n'a rien d'extraordinaire, les personnes restent comme ils sont, peut être plus endurcis encore, mais les quelques contacts couronnent le tout. Il y a toujours quelque chose à faire. Nous tenons le bon bout et l'avenir nous tend les bras.
Le Pèlerinage prend tout son sens dans la mission. De tout cœur avec vous nous vous embrassons ainsi que sœur Christiane et tous ceux que vous aimez.
Paul et Marie-Jo S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul, pour cotre commentaire. Je suis heureux d'apprendre que vous avez repris la mission. La mission sera pour vous un excellent Pèlerinage, car ce n'est pas le sol de grès de la Maison de la Sainte Parole qui contient la Vérité, mais votre âme et vos lèvres apostoliques quand elles sont porteuses de l'Appel du Père, où que vous soyez sur Terre. La réponse à nos princpales questions existentielles : Que suis-je ? Où vais-je ? Que devrait être le monde où je suis ? est simple et unique : Pénitence ! La pénitence, autrement dit l'amour, résoudra tout.
Il y eut un grand philosophe, tout à la fois mathématicien et métaphysicien, Gottfried Wilhelm Leibniz, qui au début du XVIIIe siècle, rêva d'une machine capable de raisonner juste, qu'il appela, si la mémoire ne me fait pas défaut,  "calculus ratiocinator", une sorte d'éliminateur des pensées fausses. Il ne vit pas que la seule force capable de chasser les erreurs était l'amour ; il pensait que l'amour pouvait se formuler mathématiquement, mais il se trompait. L'amour a mille formes et reste amour. Des hommes peuvent avoir des pensées fort différentes, s'ils s'aiment, se pardonnent, vivent en paix, n'oublient pas de toujours lier l'intelligence intellectuelle à l'intelligence spirituelle, se rendent libres de tous préjugés, ils s'enrichiront les uns les autres au lieu de se nuire. C'est l'intention que poursuivait déjà le Sermon sur la Montagne et douze ou treize siècles plus tôt certaines recommandations fameuses du chapitre 19 du Lévitique : Soyez saints comme Moi, Yahwé, Je suis Saint... Tu aimeras l'étranger comme toi-même, car vous avez été étrangers en Égypte. Il y a quand même quelque 3.200 ans que ces Paroles sont venues à l'homme et on en est encore à prêcher l'amour au monde. Cette résistance à l'amour a quelque chose qui ne cesse pas de me troubler.
Donc, le pèlerin à Arès ne ressort pas de la Maison de la Sainte Parole nécessairement rempli d'amour pour ses frères humains. Voilà pourquoi notre pénitence et notre apostolat partout restent infiniment plus importants que le Pèlerinage Lui-même. Notre apostolat ne fait pas nécessairement renaître l'amour chez tous ceux auxquels il s'adresse, mais il il y a plus de chances de le voir donner des fruits.

05jun20 219C19
Bien aimé prophète du Très-Haut, nous avons repris la Moisson : Claude B., Tony L. et moi Simone Le S. ce jeudi après-midi 4 juin
Il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé, avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2)
Ce fut une grande joie de nous retrouver. Les gens lisaient nos panneaux en souriant de nos belles phrases et quelques personnes se sont arrêtées avec un besoin d’échanger sur ce qui s’est passé [à Arès]. Plusieurs nous ont dit qu’ils viendraient nous voir après que nous leur eûmes donné la petite carte sur Le Sermon sur la Montagne, comme vous me l'aviez conseillé à la suite de mon commentaire 218C41.
Je vous joints une photo.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane, Nina et tous nos sœurs et frères.
Simone Le S. de Touraine.
Mission à Tours 04-06-2020

Réponse :
Vous êtes beaux tous les trois à Tours. Bravo pour votre reprise de la mission dans la capitale de Touraine.
Mais qui donc vous a pris en photo ? Est-ce un selfie sur pied ?
Mes prières accompagnent vos prières. Je vous souhaite un bon succès d'apostolat !

06jun20 219C20
Propos du webmaster, Michel Potay :
Je souhaite pour l'avenir un éclatement de la masse française en une fédération de petites unités gérées ou, pour celles d'entre elles qui voudront encore de la politique, les moins politisées possible. Mais cela ne peut pas se faire maintenant, le pays n'y étant pas prêt. Pour l'heure, la France est la France, pays s'affaiblissant et devenant chaotique, qui va devoir faire face à une crise économique majeure, je le crains, parce qu'elle n'a pas eu le courage de choisir le moindre de deux maux entre le covid-19 et l'effondrement économique. De tout mon cœur je souhaite que la politique gouvernementale française, qui est vraiment malade, bénéficie d'un certain redressement. Je ne vois pas qui et où sont les hommes ou femmes capables de cela dans la justice et la grandeur, parce qu'ils ont été depuis longtemps réduits au silence par les factions au pouvoir. Très franchement, je suis inquiet et je souhaite me tromper. Je cherche donc à mieux comprendre la situation et j'écoute ou je lis les esprits réfléchis qui aujourd'hui livrent leurs opinions.
Je publie ici une interview de Maxime Tandonnet, essayiste et historien, auteur d’une réflexion solide sur le sens de l’État. Maxime Tandonnet a été conseiller du Président Sarkozy :
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Question : Vous avez comparé la crise du Covid à une étrange défaite reprenant le titre du célèbre essai de Marc Bloch, qui analysait la débâcle française de 1940 comme le résultat d’une faillite des élites françaises. Peut-on également parler de faillite de la classe dirigeante aujourd’hui ?

Réponse : Cette tragédie, qui renvoie à la peur ancestrale des grandes épidémies, heurte de plein fouet l’image d’une humanité ayant vaincu, grâce aux technologies, les aléas de la nature et souligne la fragilité du monde actuel. Elle résulte à la fois d’un fait matériel, l’épidémie de Covid-19, et du "village global" annoncé par le sociologue McLuhan en 1970: un monde de transparence où l’information circule à la vitesse de la lumière, à l’origine d’un mouvement de panique planétaire. Aujourd’hui, songer à récupérer un malheur collectif à des fins politiques aurait quelque chose d’inepte. Reste que la France n’était pas prête à affronter un tel séisme et qu’elle figure parmi les pays les plus sinistrés. C’est ce qui fait le lien avec la débâcle de 1940, analysée par Marc Bloch.

Question : L’effondrement est le fruit du déclin de l’enseignement de l’histoire, de la littérature, des sciences et de la philosophie. Y a-t-il une forme de déni de la part de cette classe dirigeante ?

Réponse : Les faits parlent d’eux-mêmes. Selon les statistiques internationales, la France, avec environ 30.000 personnes décédées, se place au cinquième rang des pays qui comptent le plus de victimes pour 100.000 habitants, derrière la Belgique, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie. L’Allemagne compte quatre fois moins de morts pour 100.000 habitants. En 2000, l’OMS estimait que le système de santé français était le "meilleur du monde". En 2020, la France se range parmi les cinq pires bilans planétaires face à l’épidémie de Covid-19. Que s’est-il passé en vingt ans? Cette question devrait obséder les responsables politiques français.

Question : Quelles sont les causes profondes de cet effondrement ?

Réponse : L’une des causes profondes est intellectuelle. Cet effondrement est le fruit du déclin de l’enseignement de l’histoire, de la littérature, des sciences et de la philosophie. La culture générale est la clé d’un bon gouvernement. Elle donne la hauteur, la faculté d’adaptation et la lucidité nécessaires au pilotage de la nation. "Rien n’est plus calme qu’une chambre de munitions, une demi-seconde avant l’étincelle," écrivait André Tardieu. Ainsi, l’histoire enseigne que les tragédies surviennent souvent quand nul ne les attend. Cela, les élites dirigeantes l’avaient complètement oublié. Depuis des années, la France dite "d’en haut" — politique, médiatique, intellectuelle — s’enivre de polémiques, de crises d’hystérie, de mises en scène narcissiques, d’annonces grandioses. Elle en a négligé l’essentiel : préparer concrètement le pays à une catastrophe, par exemple sur le plan des capacités hospitalières. Elle en a oublié l’un des fondements de l’action publique: à tout moment, se tenir prêt au pire.

Question : Les deux France, celle des élites dirigeantes et celle du peuple, ne se comprennent plus et ne se supportent plus. Alors que la cote de popularité de la plupart des autres chefs d’État a progressé fortement durant la crise, Emmanuel Macron n’a jamais réussi à faire l’union sacrée. Comment l’expliquez-vous ?

Réponse : Le lien de confiance entre les Français et leurs dirigeants politiques est brisé depuis fort longtemps avec des cotes de popularité qui oscillent entre 20 et 40 %. Le fait qu’elles soient demeurées aussi basses en France, dans des circonstances dramatiques, généralement propices au réflexe légitimiste, marque une nouvelle étape dans la dégradation de la confiance… La France est plongée depuis cinq ans dans la tourmente : Vague d’attentats islamistes, crise migratoire, "gilets jaunes", chaos de la réforme des retraites, Covid-19. Et tout cela sur fond de chômage et de violence. Par un étrange mouvement de balancier à cet interminable naufrage du pays correspond le sentiment d’une déconnexion croissante de sa classe dirigeante. Ce décalage est la source d’un climat de défiance profonde, l’impression diffuse que les hauts responsables nationaux privilégient leurs satisfactions de vanité sur le destin du pays, interdisant ainsi toute perspective d’union sacrée.

Question : Diriez-vous qu’à la crise sanitaire s’ajoute une crise plus profonde d’autorité et de légitimité ?

Réponse : Après les "gilets jaunes", nous avons atteint, pendant la crise du Covid-19, un nouveau sommet de la fracture démocratique. Les deux France, celle des élites dirigeantes et celle du peuple, ne se comprennent plus et ne se supportent plus. La perte de confiance est à double sens. Les dispositifs de confinement appliqués par les autorités nationales ou locales ont reposé sur l’encadrement, le contrôle et la sanction, plutôt que sur un climat de confiance, au point d’engendrer un sentiment d’infantilisation et des incompréhensions, par exemple sur l’interdiction des marches solitaires en forêt ou sur les plages. Mais en sens inverse, les errements du discours officiel, par exemple sur le dossier des masques, ont suscité, dans l’opinion, une impression de dissimulation, voire de manipulation. La méfiance, dit-on, appelle la méfiance et le fossé continue de se creuser inexorablement.

Question : Le malaise tient davantage à la personnalité des dirigeants et à leur comportement qu’aux institutions politiques Le phénomène Didier Raoult n'est-il pas un symptôme de cette fracture démocratique ?

Réponse : Rien n’est plus étrange que la transposition dans le domaine médical de la fracture démocratique à travers la controverse autour du traitement préconisé par Didier Raoult à base de chloroquine. L’acharnement des institutions à vouloir décrédibiliser ce dernier en devient suspect aux yeux de l’opinion, qui s’identifie au "paria" marseillais. Pourquoi ce sujet n’est-il pas resté strictement d’ordre médical ? Que viennent y faire l’idéologie et la surmédiatisation ? Et le mépris ? N’est-il pas de la liberté des médecins, formés pour cela, de décider au cas par cas de leurs prescriptions ? Cette polémique stérile est le signe d’un pays malade.

Question : Un remaniement est-il souhaitable ?

Réponse : Dans le climat de défiance actuel, un remaniement apparaîtra comme une manœuvre politique.

Question : Et la constitution d’un gouvernement d’union nationale réellement transpartisan ?

Réponse : Voulez-vous dire incluant les partis dits "antisystèmes" ? C’est impossible, car la fonction qui leur est dévolue par le système politico-médiatique est celle de repoussoir — un rôle qu’eux-mêmes, d’ailleurs, assument et cultivent —. Le pouvoir actuel a bâti sa légitimité, sa raison d’être principale sur la lutte contre la "peste populiste". En leur tendant la main, il se renierait lui-même et perdrait son principal atout pour 2022 : Incarner la défense républicaine contre un adversaire "populiste" au second tour des présidentielles.

Question : Les institutions de la Ve République sont-elles le problème ou la solution ?

Réponse : Le malaise tient davantage à la personnalité des dirigeants et à leur comportement qu’aux institutions politiques. Cependant, ces dernières l’amplifient considérablement. La Ve République actuelle n’a aucun rapport avec l’esprit de la Constitution de 1958, fondé sur un chef de l’État au-dessus de la mêlée, fixant un cap au pays, un parlement souverain et un gouvernement en charge de la politique nationale. Aujourd’hui, le président, omniprésent, incarne à lui seul la globalité du pouvoir, effaçant l’Assemblée nationale, puisqu'elle est élue dans la foulée de sa propre élection, et par conséquent le gouvernement. Cependant, l’occupant de l’Élysée, ne disposant d’aucune baguette magique pour transformer la réalité, doit donner l’illusion de tenir les promesses mirifiques auxquelles il doit son élection, par exemple la "transformation de la France", et donc se livrer à une débauche de communication, avec, en ligne de mire, sa réélection. D’où une impopularité chronique qui aggrave la crise générale de confiance. La Ve République, dans sa forme actuelle, dénaturée par le quinquennat, est devenue un authentique boulet pour le pays.

Question : Aujourd’hui, faute de sauveur providentiel, c’est avant tout d’hommes d’État dont la France a besoin
Que retenez-vous, en fin de compte, de cette crise ?

Réponse : La rapidité et la facilité avec laquelle, dans un État de droit qui est aussi la 6e puissance mondiale, tout s’est écroulé comme un château de cartes. Les principes clés de la civilisation ont été suspendues : la liberté d’aller et venir, la liberté de se déplacer librement, la liberté de pratiquer un culte, la liberté de voyager… La solidarité européenne, au cœur de tous les discours politiques depuis un demi-siècle, a fait gravement défaut. Des millions de Français ont perdu leur emploi. Après le désastre sanitaire et des milliers de morts, une gigantesque crise économique s’apprête à déferler sur le pays. Les conséquences politiques, européennes, monétaires, internationales, stratégiques sont aujourd’hui totalement imprévisibles. Nul n’a la moindre idée de ce qui sortira de ce séisme. Nous sommes face au vertige de l’inconnu.

Question : En tant qu’historien, quelles sont, selon vous, les conditions du sursaut? Cela passe-t-il nécessairement, en France, par un homme providentiel ?

Réponse : Les grandes crises de l’histoire sont propices à l’apparition de sauveurs providentiels: Jeanne d’Arc, Henri IV, Bonaparte, Clémenceau, De Gaulle… Il est bien entendu permis de rêver, mais il en vient, en moyenne, un tous les deux ou trois siècles. Aujourd’hui, faute de sauveur providentiel, c’est avant tout d’hommes d’État dont la France a besoin, c’est-à-dire de personnalités refusant la logique de la politique spectacle et de l’esbroufe médiatique pour se mettre au service de la France, pour la durée nécessaire, leur désintéressement personnel, leur sens de l’histoire et leur force de caractère, déterminés à travailler sérieusement au redressement du pays.

06jun20 219C21 
Cher frère Michel,
La Révélation d’Arès et son prophète dans la veillée 34 nous prévient que nous allons traverser "des temps d’épreuve et de privation" et que nous devrons "survivre par l’autosuffisance matérielle aussi bien que spirituelle, car en s’attelant au très difficile travail de réveil (36/4) du monde, celui-ci nous apportera plus de problèmes que d’aide pendant longtemps. Ce monde doit changer (28/7), renoncer au système choisi par Adam (2/1-5). Le système sera évidemment défendu bec et ongles par ses partisans : religion, politique et leurs auxiliaires : finance et science." (La Révélation d’Arès, 34, commentaire)
Je ne sais pas ce que signifie véritablement ou concrètement survivre par l’autosuffisance matérielle et spirituelle, mais je sais qu’en choisissant la voie du petit reste, on choisit la solitude de celui qui va désormais à contre-courant du monde, de ses lois, de sa justice, de de sa famille d’origine, de ses amis, de ses collègues, de ses amours… N’est-ce pas le début de l’autosuffisance : accomplir seul, envers et contre tout ?
Cette pandémie et les mesures prises par les autorités mondiales est un mensonge de plus [de tous ceux] qui règnent sur le monde et qui aura comme lourdes conséquences, vous le confirmez, comme pour les guerres par le passé, un grand malheur sur l’avenir de la vie de l’humanité.
Cela prouve que les rois noirs et les rois blancs sont bien là pour défendre leur système et même s’y perdre dangereusement.
Conséquence immédiate pour nous les défenseurs de la vie spirituelle, un appauvrissement de nos ressources matérielles, et une forte obstruction à la manifestation de notre foi et de notre  mission : Pour ma part, tout d’abord la réunion des diffuseurs à Paris cette année en janvier qui a dû être reportée à l’année prochaine, nos passages dans les librairies reportées également… nos mission mises en veille le temps du confinement, des frères et sœurs de France ne pouvant plus assurer les permanences au local de Genève (Suisse) et finalement nous voilà privés du Pèlerinage à Arès, sur ce Lieu Saint où le Père de l’Univers, l’Amour absolu, est venu parler aux hommes, Ses Enfants "détestables" qui le renient mais qu’il continue d’aimer, et [Il continue] d’espérer en eux.
Si vous me disiez : "Ma sœur Karin, on fait le Pèlerinage quand même. On s’en balance des lois de l’autorité, du gouvernement de tous ces faux docteurs, le prophète est bien au-dessus de la loi des rats et de tous ses pouvoirs illusoires," je serais une des premières à vous suivre !
Mais le Créateur vous dit : À moi la Connaissance et la Puissance. À toi la mesure, la patience et la piété [Rév d'Arès 39/3]... Tu ne peux disposer de Ma Force, mais seulement de ta prudence [35/10].
La mission doit durer et survivre à nous...
Alors oui, mon Pèlerinage sera peut-être cette année mon premier pèlerinage du cœur.
Il est vrai que le miracle de la recréation de la Vie peut se faire partout, à tout instant et chez chacun de nous ; c’est le miracle de l’amour, cette alliance avec Dieu, le Créateur, la Vie, qui nous relie aux autres humains et nous unit les uns aux autres pour l’éternité, pour la seule peine d'une pénitence [Rév d'Arès 28/25].
On n’est alors plus vraiment seul et l’on détient une force et une puissance de Bien que ni le pouvoir des rois blancs ou des rois noirs, ni le mal qui ronge encore nos cœurs et étouffe notre nature spirituelle ne peut vaincre. Seul le Bien vainc le Mal.
Cette voie que j’ai choisie en apparence de solitude me rapproche finalement plus profondément et fortement des autres, à travers cette quête de l’amour du prochain.
Vous allez quand même beaucoup me manquer, ainsi que mes frères et sœurs et la force qu’il me donnent par leur présence et leur amour, quand on s’y retrouve à Arès.
Aucun mal ne peut éteindre ma foi et mon espérance en la Parole et Son prophète Mikal,
Mais tout l’enjeu réside en son accomplissement.
En serais-je digne ? Mon Père me dit : "Oui, si tu Me suis et que tu ne te décourages jamais !"
Que suis-je pour en douter ?
Je vous aime et vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Karin D. de Genève, Suisse

Réponse :
Je suis ému en affichant ce très beau commentaire. Merci pour lui, ma sœur Karin.
Vous vous en doutez peut-être, mais un certain nombre de frères et sœurs qui n'écoutent que l'élan de leur foi me disent déjà en substance : "Frère Michel, on fait le Pèlerinage quand même ! On s’en balance des lois de l’autorité, du gouvernement de tous ces faux docteurs, le prophète est bien au-dessus de la loi des rats et de tous ses pouvoirs illusoires," et je dois leur répondre : "Réfléchissez ! Prudence, nous recommande le Père par les lèvres de Jésus. Quand la gendarmerie d'Arès fera une descente chez nous, quand on nous enlèvera notre autorisation de recevoir du public, quand on nous radiera des Associations Cultuelles Loi 1905, nous serons bien avancés. Nous aurons eu le très bref plaisir de défier le système et ensuite il nous restera les yeux pour pleurer... longtemps, parce que retrouver les avantages qui nous ont été accordés par le prince demandera du temps. On ne gagne rien à des rebellions hâtives,écervelées, imprévoyantes ! Mais cela, ma sœur Karin, vous le savez, et, comme je l'ai précisé, le Pèlerinage n'étant pas une obligation, la dissidence ne nous fera rien gagner spirituellement parlant. De plus, voilà qui vous donne l'occasion de faire un Pèlerinage du Cœur et vous verrez que l'autodiscipline que cela demande fera beaucoup pour vous faire évoluer vers les Hauteurs.
Dans notre foi est toute la joie du monde, où que nous soyons en Europe, aux Amériques, au Proche Orient, au fond de nos cambrousses ou de nos montagnes. Elle n'est pas nécessairement à Arès. Quand nous déménageâmes d'Arès après les baccalauréats de nos filles Nina et Anne et leur entrée à l'Université, parce que nous n'avions pas les moyens de les loger et entretenir toutes seules à Bordeaux, Christiane et moi restant à Arès avec Sara encore enfant, et qu'il nous fallut regrouper toute la famille à Bordeaux, je crus que je supporterais mal d'être éloigné du saint lieu où nous vivions. Et puis non... Je m'y fis, je constatai très vite que l'éloignement n'amoindrissait ni ma ferveur ni mon travail prophétiques. Prier dans un appartement de Bordeaux valait ma prière sur le saint lieu. La foi, la ferveur, l'apostolat siègent dans le cœur, pas sur un lieu déterminé, l'âme se crée et se fortifie partout. Il faut chercher sa force dans la Vie et la Vie est partout de la Terre à l'infini.
Encore merci pour votre beau commentaire, ma sœur Karin.

08jun20 219C22
Frère Michel, bonjour,
Avant tout, heureuse fête des mères à toutes les mamans !
J’ai dans mon taxi porté témoignage de notre foi à un très belle âme à qui j’ai offert l’Intégrale que vous avez imprimé à Arès. C’est Ève-Marie qui, je l’espère, l’a lue ainsi que votre blog. Je la remercie de m’avoir conseillé de lire : "Les grands initiés", esquisse de l’histoire secrète des religions (l’Islam n’y est pas cité) d’Edouard Schuré né 21 janvier 1841 à Strasbourg, décès 7avril 1929 à Paris » que j’ai acquis. Dédicacé à la mémoire de Margherita Albana Mignaty, née à Corfou (Grèce) 1831, morte à Florence (Italie) en 1887) :
"Sans toi, Ô grande âme aimée, ce livre n’eût point vue le jour. Tu l’as couvé de ta flamme puissante, tu l’as nourri de ta douleur, tu l’as béni d’une divine espérance. Tu avais l’intelligence qui voit le Beau et le Vrai éternels au-dessus des réalités éphémères ; tu avais la foi qui transporte les montagnes ; tu avais l’amour qui éveille et qui crée des âmes ; ton enthousiasme brûlait comme un feu rayonnant. Et voici, tu t’es éteinte et tu as disparu. D’une ailes sombre, la Mort t’a emportée dans le grand inconnu… Mais si mes regards ne peuvent plus t’atteindre, je te sais plus vivante que jamais. Affranchie des chaînes terrestres, du sein de la lumière céleste où tu t’abreuves, tu n’as cessé de suivre mon œuvre et j’ai senti ton rayon fidèle veiller jusqu’au bout sur son éclosion prédestinée. Si quelque chose de moi devait survivre parmi nos frères, dans ce monde où on ne fait que passer, je voudrais que ce fût ce livre, témoignage d’une foi conquise et partagée. Comme un flambeau d’Eleusis, orné de noir cyprès et de narcisse étoilé, je le voue à l’âme ailée de celle qui m’a conduit jusqu’au fond des Mystères, afin qu’il propage le feu sacré et qu’il annonce l’Aurore de la grande Lumière !"
En lisant et tapant ce passage, l’on pourrait dire cela de La Révélation d’Arès, des enseignements de Mikal vivant et lorsqu’il s’envolera vers les étoiles. Je fais un lien avec le refus des maisons d’éditions via :  Extrait de l’avant-propos : "Les Grands Initiés" ont une destiné étrange. La première édition de ce libre remonte à 1889. Il fut accueilli alors par le silence glacial de la presse. Cependant, au bout de peu de temps, les éditions subséquentes se multiplièrent et allèrent en croissant d’année en année. Ses idées avaient paru d’abord surprenantes à la majorité des lecteurs. Elles excitaient également la défiance de l’Université et de l’Eglise.  La froideur et le mépris que lui témoignaient chez nous les juges les plus autorisés n’empêcha pas son succès européen. Le livre l’avait obtenu par ses propres forces et poursuivait modestement mais sûrement son chemin dans l’obscurité. J’en eus la preuve par les messages de sympathie qui m’arrivaient de tous les coins du monde. J’en eus des cinq continents. Ce mouvement eut son reflux en France. Pendant la guerre de 1914/1918, d’innombrables lettres de félicitations et d’interrogation s’entassèrent chez moi. Les plus sérieuses venaient du front de combat (…)."
Hier, j’ai vu un vol d’oies sauvages qui partent en migration  ; quelle beauté ! J’ai eu les larmes aux bord des yeux en lisant le commentaire de notre Sœur Karin D. de Genève, Suisse, et je vous rejoins  totalement dans votre réponse, mes pensées se sont envolées vers votre article "Conscience Collective et prophète" page 210 dans "Le Pèlerin d’Arès" 1989 ("Et ce que tu auras écrit" 33/10)," j’appelle ceux qui souhaitaient défier le système de relire votre  très bel article "Conscience Collective et prophète" et de ne pas oublier: Procède sans hâte ;la larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille? Elle doit accomplir son temps. Ajouterais-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas ; quatre générations ne suffiront pas. (Rév Arès 24/2).
Lorsque je fais un gardiennage, hors période Pèlerinage de Feu, c’est un moment particulier, comme un Pèlerinage, où je peux plonger dans La Parole et les enseignements de Mikal. Tous les jours sans être à Arès,  nous sommes des Pèlerins en marche vers les Hauteurs Saintes (Rév Arès 36/19, 40/5) ; les pénitents moissonneurs prononcent la Parole pour l’accomplir, voilà la vraie piété (Rév Arès 35/6), qu’ils  soient à Arès sur les Saints Lieux ou le Père a laissé Son Empreinte et nous y invite à prendre le Feu (xLi/7) ou ailleurs dans le monde. Prier, c’est revenir à Son image et ressemblance (Genèse 1/26), Son Œil ne nous quitte pas un instant, Il voit nos bonnes et  mauvaises actions. En fait, nous nous voyons nous-même dans nos actes et le pénitent quotidiennement renonce au mal pour faire le Bien, pénitence (Rév d'Arès 30/11). (Mais) le frère a (déjà) le Feu (quand il a) le bouillon dans son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moelle. Le frère (qui) monte (dans) sa chambre monte (après) Ma Hanche. (xxx/20-21). Tous les jours le pénitent ne se nourrit pas que de pain, mais aussi de la nourriture Céleste : Pour que nous recevions notre nourriture (12/4), qui signifie : Pour que tout homme reçoive la nourriture qu'il lui faut pour changer ce monde (28/7), nourriture n'est pas qu'aliment du corps, mais qui est aussi la Parole, aliment de l'esprit et de l'âme. (Pèlerin d’Arès 91/92, pg 170. Pia).
Pour les périodes de Pèlerinage de juin, juillet, août 2020, les sœurs et frères souhaitant s’unir dans la prière pourraient s’organiser et prier dans leur locaux d’accueil ensemble, faire ensemble le Pèlerinage du cœur. Je vous serre contre mon cœur ainsi que sœur Christiane. La Vie est un miracle et d'ici le mois d'août, il va en couler de l'eau sous les ponts qui sait cette période sera possible.
Aimons-nous les uns les autres !
Didier Br. d'Île de France.

https://www.youtube.com/watch?v=PAjwxynCFNk :

Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Didier, merci du fond du cœur.
J'ai essayé, il y a longtemps, de lire le livre d'Edouard Schuré "Les Grands Initiés." Ce livre se prétend être une "esquisse de l'histoire des religions", mais oublie l'Islam en effet, ce qui rend plutôt douteuse la valeur de ce livre, que j'ai assez vite refermé sans en avoir lu beaucoup. Je l'ai trouvé sans intérêt. Son style, la vision dont il émane, son "historicité" m'ont paru puisés au même tonneau ésotérique que les ouvrages du Docteur Encausse, d'Eliphas Lévi, et similaires, dont j'avais lu certains à mon époque de recherche, les années 60. Je ne me souviens absolument pas avoir lu dans "Les Grands Initiés" la dédicace à Margherita Albana Mignaty que vous citez. Cette dédicace paraît, en effet, étonnament inspirée de La Révélation d'Arès et de mon enseignement. Je n'ai plus ce livre dans ma bibliothèque et je n'ai pas le temps de beaucoup chercher, mais après une brève quête sur l'Internet j'ai l'impression que cette dédicace n'a pas figuré dans toutes les éditions et même semble n'être apparue que récemment.
Ceci dit, la personne à qui vous avez parlé dans votre taxi, Ève-Marie, sera toujours la bienvenue dans notre grande famille arésienne.
Je suis le premier désolé de ne pas vous voir cet été à Arès, mais nous prierons ensemble de loin, si tant est qu'on puisse considérer comme éloignés deux priants. La prière efface les distances.
Merci pour ces images d'oies bernache en vol ; ces oies passent en poussant des cris tonnants et beaux comme la vie.

08jun20 219C23
Vous avez souvent présenté le pèlerinage comme une veillée d’armes, un moment d’approfondissement de la Parole pour renforcer son engagement de pénitent-moissonneur. Pour cette année 2020, les lois du moment n’autorisent pas son ouverture. Bien sûr, les lois n’existent que parce qu’on s’y soumet comme le maître n’existe que tant que l’esclave est vivant. Notre choix n’est pas d’être des hommes transis de peur sous la patte des pouvoirs (Rév.d’Arès xLv/6). Notre objectif est de regarder l’île bleue au loin (xiv/13), de voir par-delà les turpitudes du moment toujours passagères.
Nous ne choisissons ni d’avancer dans la crainte, ni d’avancer avec témérité mais simplement d’avancer avec prudence (35/10) pour préserver dans le temps la pureté de la Parole du Père afin qu’elle puisse être transmise aux générations futures sans ajouts, forgeries, gloses, déformations, récupérations dues aux interprétations diverses des uns et des autres en fonction de leur compréhension et de leurs intérêts du moment (Rév d'Arès 10/10).
La compréhension humaine étant toujours partielle, incomplète, déformée. Après plus de 20 ans de lecture quotidienne de la Parole, je sens que la vigilance est indispensable pour rester au plus près de la Parole. Ainsi, préserver le lieu, c’est aussi préserver la Parole dans sa pureté d’origine. Cependant, même si le lieu physique du pèlerinage d’Arès devait rester inaccessible pour une longue période, il me faudrait poursuivre ma pénitence et la moisson là où je vis. Ainsi, pour moi, ces événements sont aussi une veillée d’armes : me préparer à ce que mon engagement à mettre mes pas dans les Pas du Père (32/3) ne dépende pas d’un lieu physique toujours destructible mais de la Parole gravée à jamais dans mon cœur pour la transmettre aux générations futures, l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire plein de sagesse.
Le Pèlerinage n'est pas tant le moment où l'on foule le sol de grès sur lequel se dressa cinq fois en 1977 le bâton de lumière d'où sortit la Voix du Père comme on ouvre un reliquaire que le moment, multiplié toute l'année, toute la vie, où avec une conviction et une sincérité inépuisables on explore les tréfonds de soi-même comme ceux de nos frères et sœurs du monde entier pour y chercher comment sortir de l'animalité toujours encline au doute, au matérialisme, et changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) pour changer le monde (28/7). Le péché, sous toutes ses formes, est sans cesses dirigé contre chacun de nous ; il nous blesse, il nous humilie à la face de la Vie, il tend sans cesse à détruire l'amour entre humains, à empêcher la lutte contre le péché, notre acharnement à le détruire pour laisser place à un autre monde. Cette lutte nous la livrons toute l'année, cet acharnement nous l'avons toute la vie... Finalement, c'est la vie même qui est le Pèlerinage. Ma vie n'est qu'un Pèlerinage, la vôtre aussi, frère Loui-Marie, la vie de chacun de nous n'est qu'un Pèlerinage. La fermeture du Pèlerinage d'Arès n'est donc pas un drame pour nous ; le drame serait que nous oubliions d'être pénitents et moissonneurs.

08jun20 219C24
Bonjour Frère Michel,
Merci pour votre travail prophétique, merci aussi à tous les contributeurs et lecteurs de ce blog. Je voudrais juste témoigner du décalage entre la réalité de la présence divine partout sur la terre et surtout au fond de soi — Je suis si prêt d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir (Rév d'Arès 1/11) — ; Dieu est plus proche de vous que votre veine jugulaire (Coran 50/16) et la réalité vécue depuis que je viens au Pèlerinage d'Arès.
En effet, à chaque Pèlerinage depuis 30 ans, j'ai été comme transporté intérieurement. J'arrive comme une éponge desséchée et je repars revitalisé mais pas seulement, littéralement élargi de l'intérieur, si je puis dire. Ces moments sont gravés définitivement, ils sont intérieurs et assez indescriptibles, c'est physique, c'est mental c'est un tout. Je ne retrouve pas dans mes prières durant l'année cette intensité du Pèlerinage. De ce que vous écrivez après votre déménagement à Bordeaux, c'est donc dû à moi-même, à un manque d'auto-discipline. C'est cohérent.
Cela dit tous les frères et sœurs à qui j'en ai parlé m'ont bien dit avoir vécu ce même décalage.
Donc, cette année, le Pèlerinage de Feu sera un Pèlerinage du cœur : Un Pèlerinage des cœurs en Feu. Belle perspective.
Je vous embrasse vous et vos proches.
Fraternellement.
François S. d'Alsace

Réponse :
Vous êtes de Ceux auxquels le Pèlerinage d'Arès va manquer. J'en suis désolé, mon frère François, mais il est vraiment impossible de faire autrement. Nous disposons à Arès d'un service bénévole et fraternel, nous ne disposons pas d'un service policier, comme le voudrait la loi. Il nous est impossible d'entraver la liberté de ceux et celles venant à Arès se recueillir, méditer ou prier sur le Saint Lieu d'Arès. Mais vous verrez que si vous le voulez vraiment la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) que vous venez pratiquer à Arès sera aussi "intense" et féconde pour vous en Alsace qu'elle l'est à la Maison de la Sainte Parole à Arès.

08jun20 219C25 
Cher prophète,
Merci de tout ce à quoi vous nous préparez... Le prophète fait les frères... les pénitents... les héros.
Je voulais vous exprimer ma gratitude.
Nous vous pleurerons mais vous nous aurez préparés.
Je vous embrasse
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Monique, mais ce n'est pas à moi qu'il faut exprimer votre gratitude, mais au Père, dont je ne suis que le garde-champêtre avec son tambour : "Avisse à la population ! Le Père dit que... etc." J'appelle à la pénitence et à la Moisson, non de moi-même, mais parce qu'au bout du compte le monde finira bien par écouter son Créateur. Oui, je crois que ça finira par arriver. Pour l'heure tout n'est encore chez les humains que surdité et bousculade en sens inverse, confusion et remue-ménage. Ce monde, au fond, est plutôt déprimé, et les être déprimés n'écoutent pas, n'avancent pas, tournent en rond, Les hommes ne croient pas à l'effet heureux de la pénitence parce qu'ils pensent que lutter ne sert à rien et qu'il faut tout au plus s'efforcer d'obtenir de l'argent et des aides de tous ceux qui, pourvu qu'on les élise et leur laisse le pouvoir, veulent bien les donner. Le monde pour l'heure poursuit sa folle agitation et ses braillerments, se parfume, joue, attend la paie, le bénéfice ou les allocations. Il ne faut pas se leurrer : Si ce monde est athée, s'il ne croit pas au témoignage d'un homme qui a vu et entendu Jésus, puis entendu le Père, la Vie, le Tout-Autre, s'il nous tourne le dos, c'est probablement moins parce qu'il ne nous croit pas que parce qu'il ne veut pas se fatiguer.
Vous me "pleurerez", dites-vous, ma sœur Monique. Non, non, ne pleurez pas le jour où mon cœur s'arrête. Réjouissez-vous au contraire que le Père soit venu parler à un homme... un homme, qu'importe qu'il soit moi ou un autre, un homme qui ne L'a pas éconduit, pour rappeler à l'humanité le Vrai et le Bien, parce qu'Il sait que tôt ou tard Il sera enfin entendu. Nous ne faisons, au fond, que poursuivre une tâche de rappel commencée il y a des millénaires et qui aura bien une fin heureuse, tôt ou tard. Merci d'être fidèle aux rappeleurs que nous sommes.

10jun20 219C26
Cher prophète,
La vie est un pèlerinage, toute mon affection et mon amour à tous les Pèlerins d'Arès.
L'homme est toujours pèlerin de quelque chose ; c'est son cœur qui sans cesse crie tout au fond de lui, alors il se met en route, pas toujours certain de la route  à prendre ni même où il doit aller, mais il part là où il veut partir, même si ce voyage doit se passer tout au fond de lui ou dans  la plus grande banalité quotidienne. Il y a quelque chose dans  ce bout de chemin qui est plus que lui.
Et même, le plus souvent, croyant avoir atteint son but, il se rend compte que ce n'était qu'une étape et qu'il faut à nouveau repartir, reprendre le bâton et chausser les sandales. Ce qu'il sait, c'est que tout ceci le transforme selon la direction qu'il a prise, la rapidité de son pas ou sa lenteur, les difficultés ou les joies du voyages, le cœur et la volonté qu'il y a mit ; quelque chose est au bout et il doit y arriver, son salut absolu en dépend.
Ici, Pèlerins pour la Mecque (toile).
Angel Cereza D. de Genève, Suisse Pèlerins pour La Mecque

Réponse :
J'aime beaucoup votre commentaire, rédigé de façon presque lyrique. Merci pour lui, frère Angel.
Le tableau dont l'image accompagne votre commentaire est une œuvre très connue de Léon Belly. Il peignit cette toile en 1861, deux ans après les débuts des travaux du Canal de Suez (1859). De ce fait, je ne sais si cette caravane de pèlerins part d'Afrique ou d'Asie, que le canal allait séparer. Qu'importe ! Ces hommes ont une irrésistible volonté de se rendre sur le lieu où Muhammad (Rév d'Arès 2/9) reçut le Coran ; ils ont comme l'impression de monter au Ciel. Muhammad, sans nul doute prophète, puisque La Révélation d'Arès le traite ainsi, est une chose, le Coran est autre chose. On sait que je considère le Coran comme une transcription faite vingt ans après la mort du prophète sous le califat d'Uthman ibn Affan où figurent (comme dans la Bible) des erreurs et des paroles d'hommes (16/12, 35/12). L'erreur d'Edouard Schuré dont nous parle Didier Br. (219C22) est d'avoir confondu Mouhamad et l'Islam comme religion du Coran. Mais que Mouhamad ait reçu de Dieu un Message ne fait aucun doute pour moi. Le Pèlerinage de La Mecque est donc un des Pèlerinages majeurs de la planète.
Chaque Pèlerinage a sa lumière et sa saveur particulières. Celui de La Mecque reflète le soleil sur le sable, dont il a la chaleur et la saveur, j'imagine. Je connais le Pèlerinage d'Arès sans doute très différent en lumière et saveur, au parfum balsamique des pins et à l'odeur de mer, encore que pour l'heure nous ne soyons que quelques milliers à nous y rendre, mais je suis bien incapable de dire ce qu'il sera dans les temps à venir quand beaucoup plus nombreuses seront les âmes attirées vers lui parce que le le Messager du Créateur, Jésus, et le Créateur, la Vie, ont depuis là parlé au monde en 1974 et 1977. Mais, quels qu'ils soient, tous les Pèlerinages vainquent le résistance de l'humain au Céleste, à l'Invisible que les spirituels détectent du jour où ils découvrent qu'ils ne sont pas seuls et que des entités transparentes, inaperçues, les accompagnent. Faut-il parler de privilège ou simplement d'aptitude pour venir serrer dans ses bras l'Invisible ? Je ne sais. La Révélation d'Arès nous conditionne à le penser, mais certains ne font que le sentir sans avoir jamais lu La Révélation d'Arès. Mais une part de tout homme sait de façon obscure, même s'il y résiste ou en rit comme d'une bêtise, que des trésors invisibles jalonnent la Terre comme les pierres de Carnac. On ne peut séparer de l'être ce décor indécelable. Alors, pour ceux qui décident ou tentent seulement d'en approcher il y a de l'émerveillement, du respect, le sentiment d'être sanctifié, même si au cours des temps la culture rationaliste, matérialiste, a émoussé la vision que devrait avoir tout humain pour un Réel invisible qui n'a pas toujours été insensible à l'œil et au ressenti. En fait, il s'agit plus d'une chance, d'une bonne fortune que d'un privilège. Il demeure que je suis persuadé que notre rencontre avec un lieu marqué par l'Invisible, vibrant de sa Force, fait partie des droits acquis par n'importe quel humain à sa naissance. Alleluia !

10jun20 219C27
J'ai trouvé cette image sur Facebook.
Je ne sais pas qui l'a créé, mais elle est magnifique.
Didier Br. d'Île de France Bâton de Lumière

Réponse :
Oui, frère Didier, c'est magnifique ! Je suis très touché de voir cette image, que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vue, faite par je ne sais pas qui, et qui me rappelle les grands et si émouvants moments des Théophanies en 1977.
Merci, mon frère. Où avez-vous trouvé cette image ?

10jun20 219C28
Voici Le premier pilier de la pénitence (invisible) le non-jugement :
"Les Piliers de la Pénitence" sont formés d’une suite de Révélations venues sur bandes magnétiques de la bouche du Frère Michel en état d’inspiration Prophétique irrésistible. C’est la première fois, non seulement depuis les Apparitions de 1974 mais aussi de toute sa vie, que le Frère Michel s’est trouvé porté à parler ainsi, ses lèvres muent par une volonté, une vie extérieure aux siennes. Pendant une partie du mois de juillet 1977, de jour en jour, d’enregistrement, se forme une longue Révélation appelée du nom que l’Esprit de Dieu, l’inspirateur, a donné lui-même au sujet dont elle traite, "Les Piliers de la Pénitence". Ayant écouté l’enregistrement de cette Révélation - dont il n’avait que demi-conscience en l’exprimant, le Frère Michel s’écrie: "Nous avions L’Évangile donné à Arès ; maintenant nous savons comment nous en servir !"
Pour s’authentifier, l’Esprit de Dieu dès le deuxième jour d’inspiration prophétise (paraphrasant les maisons bâties sur le sable du Sermon sur la Montagne) un déluge, des habitations emportées, des morts ! Le lendemain 7 juillet se déversent les pluies diluviennes qui causent inondations et autres désastres dans plusieurs régions de France, notamment dans le Sud-ouest dans la région d’Auch, ainsi que chacun s’en souvient encore. Beaucoup de pèlerins de passage, qui entendirent cet enregistrement à la Maison de la Sainte Parole. (Les enregistrements étaient diffusés chaque jour) furent frappés par la réalisation immédiate de cette prophétie. C’est notre sœur Chantal Poncet missionnaire de Lyon, qui pendant son séjour à Arès, l’été 1977, à transcrit les premiers enregistrements. Ces transcriptions sont publiées dans ces pages de la façon suivante : En caractères droits maigres, les parties inspirées nettement marquées de la conscience du Frère Michel, et en caractères italiques gras les parties d’où saillit manifestement l’Esprit lui-même, couvrant fortement la conscience du prophète. Une manœuvre malheureuse des touches de magnétophone à effacé le début de l’enregistrement. En le restituant de mémoire, on peut dire ceci : Le matin du 5 juillet 1977, le Frère Michel se lève tôt pour prier. Il est environ 4 h 30. Un terrible orage éclate vers minuit et s’est déchaîné plusieurs heures durant .Quand le Frère Michel se lève l’orage fulgure encore :Il pleut à seaux . Le frère Michel renonce à se rendre à la Maison de la Sainte Parole et entre dans le séjour de la Maison de la Révélation pour prier et méditer. Ce séjour s’ouvre par deux portes-fenêtres sur le jardin, une simple pelouse, deux cèdres, deux thuyas qui sépare les deux Maisons. Avant de se recueillir le Frère Michel regarde dehors à travers l’une des portes fenêtres (on se raccorde ici à la partie audible du témoignage enregistré du Frère Michel). "Et là, dans le jardin de notre maison, j’ai vu, droit et grave, L'Envoyé Céleste. Je le voyais éclairé comme en plein jour au milieu des fulgurances. Je suis tombé à genoux. Il m’a fixé. Il m’a désigné du doigt comme pour me montrer aux anges comme on montre le lâche, le traite ou le criminel. À travers les vitres sa voix a tonné jusque dans mon cerveau. Une voix sans parole, un cri. Ce matin l’Esprit m’habite : je l’attendais depuis trois ans. Ce matin l’Esprit m’habite, desserrant les tenailles de la tristesse et de l’impuissance qui m’enserraient depuis plusieurs mois, dissipant les déceptions et les blessures, et les innombrables interrogations qu’elles ont provoquées dans mon esprit. Sous l’action de l’Esprit, mes pensées se délient, endolories, meurtries, certes comme des membres qu’on vient de désenchaîner mais libres. Je me sens encore immensément las de toute la fatigue accumulée depuis trois ans. Cette lassitude, je la ressentirai quelques temps encore certainement. Mais je sens des forces nouvelles qui montent en moi. Ce matin l‘Esprit m'habite et je ne suis plus le même qu'hier. L’Esprit me dit : Tu vas montrer aux architectes des assemblées nouvelles de Dieu comment construire les "Piliers de la Pénitence" (...) La pénitence est bâtie sur des Piliers visibles et sur des piliers invisibles :  Le premier pilier est un pilier invisible. Il est invisible parce qu’il est construit des absences auxquelles le pénitent se discipline : Absences de ressentiment, d’amertume, d’animosité.
Le premier pilier de la Pénitence sera appelé :   le non -jugement :
De son pied à son faîte il sera appelé non jugement, et les matériaux qui le construiront seront appelés douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance, invisible matière aux yeux des hommes, parce que bâtie d’absence : absence de paroles et de pensées, mais matériaux solides aux yeux de Dieu, épais, compacts, brillants, magnifiques. Dans le monde, aucune, aucune des promesses des Écritures n’a été accomplie. Dans l’autre monde, de ces promesses accomplies, nous avons connaissance de quelques exemples seulement : Les saluts du prophète Élie, du prophète Jésus et de sa mère Marie. Dans le monde aucune des promesses des Écritures n’a été accomplie, parce que l'on n’a pas bâti le premier pilier de la Pénitence, et que les autres piliers qu’on a tenté de bâtir autour, surtout les piliers visibles, se sont effondrés, pas assez forts pour porter le poids des péchés ; piliers visibles comme le pilier du culte construit de milliards et de milliards (d’atomes) humains, avançant la bouche ouverte, la langue tendue vers le pain. Que vaut ce morceau de pain, si dans le cœur ne s’est pas installé le non-jugement et tous les matériaux qui le construisent : Douceur, naïveté, mansuétude rémission et bienveillance ? Même à Arès dans la Maison de la Sainte Parole, dans le lieu de l’assemblée de Dieu, où nous avons cru installer la pénitence, nous n’avons installé que la pseudo religion d’un troupeau d’oies réclamant la pâtée. Un blocage moral, un malaise se sont alors installés dans ce lieu parce que nous n’avons fait que perpétuer ce que Dieu exècre. L’Esprit nous dicte aujourd’hui de creuser en nous. De pelleter au-dehors tout ce qui nous habite d’esprit critique, de jugement, d’animosité. Lors de sa 35ème apparition au verset 14, l’Envoyé Divin nous fait la promesse que le Souffle (l’Esprit) nous portera. Cet Esprit qui nous visite aujourd’hui, mais il nous rappelle qu’il nous portera à la condition que nous n’oubliions pas notre place, car nous sommes l’épée. L’épée n’est pas le Bras qui la soulève et sous son fer, Dieu brisera les nuques des princes fiers. Il allongera dans la poussière les riches et les forts, mais nous, nous devrons rester doux et pacifiques. Lors de sa 36ème apparition, l’Envoyé Divin nous ordonne de ne juger personne, ni publiquement ni en secret ; pas le plus petit jugement au fond de notre tête, car nous ne le piégerons pas plus qu’une puce : à notre insu il sautera sur notre langue. En clair, comme en parabole, Dieu se place toujours sur le plan concret de l’effort possible à l’homme pour se faire une âme, pour qu’elle grandisse et qu’il lui pousse des jambes, afin qu’elle puisse faire son ascension vers les Hauteurs. Cette naissance de l’âme vient du vide que nous allons faire en nous de tout jugement envers nos frères. Ce n’est pas un conseil que l’Esprit nous donne aujourd’hui, mais un ordre, une règle ! Ce ne sont pas des intentions qu’il attend de nous, mais une conversion, c’est-à-dire des faits ! La volonté de Dieu est que nous travaillions et transpirions. Que nous soyons labeur et sueur. Attention de tous les instants, difficultés et peines à ravaler au fond de notre gorge toute parole qui juge. À ravaler au fond de nos yeux tout regard critique, à ravaler au fond de notre cerveau et à les écraser toutes pensées mauvaises envers nos frères. Ainsi il nous faut mettre de l’ordre sur le chantier de la Maison de Dieu. Il nous faut mettre de l’ordre dans la construction des Piliers de la Pénitence (...) Avant de poser pierre sur pierre des piliers visibles, comme le pilier du culte ou le pilier de la mission, il nous faut commencer par le pilier invisible du non-jugement. Suivront d’autres piliers invisibles dont l’esprit parlera ! S’il faut sauver quelque chose dans le monde, dans l’ordre ce ne sont pas les autres qu’il nous faut commencer à sauver, mais nous-mêmes. Dans le Sermon sur la Montagne, Jésus nous rappelle qu’avant de retirer la paille qui est dans l’œil de l’autre, il faut que nous nous débarrassions de la poutre qui est dans notre œil (Il nous rappelle que nous serons jugés par le jugement même que nous aurons formulé contre nos frères.) Au lieu de critiquer, de condamner, de dénoncer même sous des prétextes pieux ou religieux, les fautes des autres, comme par exemple les erreurs des églises, commençons par critiquer, condamner ou pour le moins contempler nos propres fautes. Nos turpitudes intérieures, notre orgueil, notre bêtise, et faisons le vide en nous ! Faisons le vide de tout jugement, de tout ressentiment, de toute satisfaction de soi ! Faisons le vide de toute amertume, de toute contrariété, de toute antipathie ! Envers les frères et les sœurs, même ceux qui nous attire le moins. Alors nous nous reconnaîtrons entre nous à ce que nous ne formulerons jamais ; jamais le moindre jugement entre nos frères et nous serons reconnus par les autres en cela que nous n’exprimerons jamais, jamais le moindre jugement envers quiconque. Voilà l’érection pratique du premier Pilier de la Pénitence, celui que l’Esprit appelle aujourd’hui le non- jugement.
Le premier Pilier de la Pénitence. Voilà pourquoi nous allons, l’un après l’autre, poser pour bâtir ce pilier les matériaux invisibles que sont : douceur , naïveté mansuétude , rémission et bienveillance. Qu’avons-nous à préparer le grand Baptême, qu’avons-nous à nous approcher de la Table du Mémorial, qu’avons-nous à nous assourdir de psaumes, à élever nos paumes vers le ciel et à clamer le Père de l'Univers, si en nous ne s’est pas fait un vide total, absolu, un vide qui s’appelle douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance. Nous les appelleront les grandes absences, parce qu’elles se manifestent par l’absence de pensées mauvaises et par l’absence de paroles critiques et aussi par l’absence d’approbation de ceux qui critiquent et condamnent. Devant ceux qui critiquent nous devons être dans l’étonnement des petits enfants. Dans les réunions privées, familiales, amicales, ou à plus forte raison spirituelles, lorsque la langue d’un de nos frères, ou d’une de nos sœurs, s’égare à critiquer, à formuler un jugement, que tous les autres fassent silence pendant un très long moment ! Ce sera la première manière de reprendre le fautif. On pourra ainsi procéder plusieurs fois par le silence, puisque celui que l’assemblée aura désigné comme le frère censeur, que nous appellerons aussi le frère souffrant, car il devra souffrir d’être obligé de faire un reproche à son frère, celui qui blâme au nom de l’assemblée ; qu’il reproche au frère fautif plusieurs fois ses égarements. Mais si le fautif persiste encore qu’il soit exclu de l’assemblée ! Si c’est une personne étrangère à l’assemblée qui formule une critique, que les pénitents présents lui apprennent avec douceur l’habitude de non-jugement établie en ce lieu, mais si cette personne étrangère persiste qu’on la prie de s’en aller ! Pour construire de degré en degré le Pilier silencieux du non-jugement, il faut que votre silence soit de tous les instants et de toutes les circonstances ; je dis bien toutes, même celles ou nous nous trouvons seuls seuls avec nos pensées, seuls avec la radio ou la télévision, seuls avec la lecture, choses qu’on à souvent envie de critiquer. Et c’est même souvent là l’occasion d’un excellent exercice évangélique : Écoutons en faisant en nous le vide de tout ressentiment, le vide de tout jugement.Salle des Théophanies à Arès Quand le premier Pilier de la Pénitence sera construit, fondé sur votre cœur, et touchant par sa tête au Ciel, alors la Paix entrera en vous ; une profonde Sérénité vous habitera et les réflexes seront modelés par elle, vides de toutes paroles, vides de toutes pensées, vides de tous regards critiques. Sereines et silencieuses absences : qu’elles entrent en vous : douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance ! Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait ! disais Jésus. En offrant aux hommes nos frères le non-jugement, nous aurons bâti vers le Ciel la première colonne de la vraie religion que Dieu entend que nous construisions entre la terre et Lui, parce que religion vient du latin religare = relier ! Ce non-jugement va nous relier à Dieu. Il va abolir ce que nous avions pensé jusqu’alors, être les vraies valeurs religieuses, qui n’en étaient que les fausses manifestations, c’est-à-dire que nous avions cru qu’être religieux c’était être animés du désir d’être enfants de Dieu avant de vouloir être irrésistiblement frères des hommes : nous avions cru qu’êtres religieux c‘était se prosterner et se cacher la face devant la Puissance de Dieu comme les apôtres devant Jésus transfiguré avant de nous agenouiller devant ceux que nous avons offensés, condamnés ou méjugés. Nous avons cru que la religion, c’était celle du troupeau bêlant, réclamant le pain Céleste avant de donner du pain à nos frères qui ont faim. Nous avions cru à la religion de l’eau claire du baptême coulant sur notre tête avant que nous donnions à boire à ceux qui ont soif, pas seulement soif d’eau mais aussi de justice et d’amour. Nous avions cru qu’être religieux, c’était enseigner les nations avec la vaillance et le courage des apôtres porter comme eux, la Parole de Dieu avant que avant que nous donnions à boire à ceux qui ont soif, pas seulement soif d’eau mais aussi de justice et d’amour. Nous avions cru qu’être religieux, c’était enseigner les nations avec la vaillance et le courage des apôtres porter comme eux, la Parole de Dieu avant que nous ayons simplement pour le quotidien habitué notre prochain à la douceur de nos Paroles les plus banales .Tout ce que vous aviez cru, c’est bien, mais ça ne suffit pas ! Foi, espérance, aumône, baptême, dévotion, mémorial, mission, demi-dîme : Autant de piliers qui son nécessaires , Mais qui s’effondreront si le premier pilier de la pénitence n’est pas construit. Le non-jugement. Travaillé par ses propres faiblesses, l’homme essaie de les oublier en projetant son regard sur les faiblesses des autres et en les critiquant. Cela, c’est la religion des aveugles et des sourds.
La religion qui n’entraîne plus qu’une action fabulatrice, qui invente un Dieu justifiant les faiblesses (le Bon Dieu des bien-pensants) un Dieu qui oublierait vos faiblesses à vous, mais qui condamnerait et punirait celles des autres. Commençons par nous connaître nous-mêmes, et pour y parvenir plongeons sans complaisance dans nos tréfonds les plus ténébreux non pour y contempler notre péché — car contrairement à une certaine tradition ascétique, le péché n’est pas fait pour être contemplé ou pleuré —, mais pour y contempler ce qui cache le péché comme le démolisseur contemple son travail avant d’y piquer sa pioche. Si nous ne voyons pas la cachette intellectuelle du péché, il restera toujours en nous. Sans doute la Bible dit : Quel homme peut-il vivre et ne pas pêcher ? Mais nous devons chasser le péché, même s’il doit revenir, plutôt que de le laisser dans sa cachette. Sa cachette connue, nous le chasserons autant de fois qu’il le faudra. Sa cachette ignorée, il restera toujours et nous lestant au pied comme boulet, nous précipitera dans les ténèbres au jour de notre mort.
Mieux vaut chercher, chasser le péché sous la lumière de l’humilité que garder caché le péché sous le voile de la faiblesse ou, pire, de l’orgueil, de l’auto-satisfaction, de l’excuse d’une fausse doctrine de miséricorde automatique. L’Évangile donné à Arès nous rappelle bien qu’il ne faut pas évoquer à tous propos la miséricorde.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Bigre ! Vous avez eu la patience de recopier ce long texte qui, je suppose, a été publié dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, un des premiers numéros (probablement vers les fin des années 70) de ce petit trimestriel que j'ai édité jusqu'en 1988. Je n'ai pas la possibilité de le vérifier, parce que je ne suis pas à Bordeaux en ce moment ; je souffre d'une sciatique que je dois soigner ailleurs. Je fus opéré à Montpellier d'une sciatique paralysante il y a dix-neuf ou vingt ans, mais maintenant je vais avoir 91 ans et me ré-opérer pose problème. Alors je suis soigné autrement. Bref ! Je suis loin de ma bibliothèque et je n'ai pas sous les yeux le périodique dans lequel ce texte fut publié. Comme votre texte comporte de nombreuses fautes typographiques, je l'ai corrigé comme je peux sur mon ordinateur de voyage. J'espère que je n'ai pas trop déformé ce texte.
Je suis attendri en relisant "Les Piliers de la Pénitences" à l'évidence écrit à l'époque sous l'effet d'une émotion intense et portant encore la marque de mes mœurs ecclésiastiques, peu éloignées en 1977, puisque j'avais quitté l'Église en 1974, seulement trois ans auparavant. De même, je n'étais pas encore le prophète de l'entière Parole d'Arès, puisque je n'avais pas encore métabolisé les Théophanies, leur Fond capital ne m'avait pas encore empli. Dans le texte que vous citez je parle d'ailleurs encore de religion, même si je la qualifie de nouvelle religion ; je n'avais pas encore vraiment compris que La Révélation d'Arès nous sortait de la religion, nous en libérait complètement.
Avant le Message théophanique, Le Livre, je ne me laissais pas encore entraîner par le torrent libérateur (Rév d'Arès xLv/15-17). Je résistais ; je m'accrochais encore aux rochers. Je ne me sentais pas tout à fait remis au monde par l'Événement et la Parole d'Arès. J'étais encore dans la longue aurore brune de l'âme, je n'étais qu'un pénitent débutant. Le texte que vous citez est intéressant en ceci qu'il manifeste à l'évidence le profond remue-ménage qui s'opérait en moi et qui n'était pas achevé. J'allais dans la bonne direction, mais dans une grande perturbation. Quelque chose me burinait, me sculptait, mais n'avait pas achevé son œuvre. Certes, on voit bien que le secret enfoui de mon image et ressemblance avec le Créateur commençait à se montrer, mais je n'étais pas encore vraiment changé, je n'étais pas dans l'uniformité qui serait la mienne dans les mois à venir. Je n'étais encore ni lisse ni homogène. Dans mes entrailles tout bougeait, nul doute, L'Événement me tirait de la boue du monde. J'étais comme un réseau fluvial dendritique, ramifié et très dense ; des parties de moi partaient en tous sens. Je me souviens de cette période comme d'une période extrêmement troublée et je rends hommage à mon épouse pour avoir avec amour et patience supporté mon exaltation autant que mes doutes, mon agitation et mes sauts autant que mon envie de m'enfouir dans une tombe. Le changement était proche. J'étais tout à la foi vivement réveillé et flottant dans une sorte de sommeil. Il est très difficile de décrire cette période, qui m'a donné une expérience incomparable des remous qui parfois peuvent secouer des êtres humains qui se sentent happés tout à la fois par le Père et par toutes les envies de la vie matérialiste. De là ma patience sans limites pour ceux qui me quittent dans un trouble immense en attendant qu'ils reviennent écrasés (ou non) de contrition.
Il demeure que ce qui naît du non-jugement demeure. La verset 7/1 de Matthieu est des plus importants pour le pénitent : Ne jugez pas afin de ne pas être jugés ! C'est un acte d'amour parmi les plus importants des actes dont l'amour est capable. Il faut bien un début à l'amour comme à toute chose, le non-jugement est à mon avis la premier mouvement de l'amour. Tout est linéaire plutôt que circulaire pour le pénitent. Il va et ne revient pas. Le cercle, lui, fait revenir sur ses pas réguliètement. La ligne droite, elle, fonce vers l'Infini. La ligne droite seule va à la Vie éternelle. Ce texte sur le premier Pilier de la Pénitence est agité, fiévreux, mais linéaire. Je n'entrais pas dans une saison, qui placée sur un circuit sans fin revient de l'été à l'autome puis l'hiver après être montée du printemps et de l'hiver ; moi, je sortais du temps, mais, croyez-moi, sortir du temps n'est pas de tout repos. Ce fut... quoi ?.. une période de découverte et d'éberluement !

10jun20 219C29
Comment douter que nous ne pouvons pas prendre le Feu (Révélation d’Arès xxx/19-20-23) n’importe où puisque le Père nous le promet.
Si un raz de marée ou un tremblement de terre avait anéanti la Maison de la Sainte Parole, il aurait été plus acceptable d’admettre que nous ne puissions nous y rendre.
Mais il faut bien l’avouer quand même, le roi noir (Rév d’Arès x/6, xxxix/9, xxxi/12, xxxvii/14, xLiii/13) nous a volé notre fête ( Rév d’Arès 30/11).
Venez et montons à la Montagne de Yahvé, à la Maison du Dieu de Jacob, pour qu’Il nous instruise de Ses Voies et que nous marchions dans Ses Sentiers ! (Isaïe 2/3)
Le Pèlerinage est bien une fête pour les P(p)èlerins qui se rendent en Terre Sainte.
La fête et la joie ( Rév d’Arès xxiii/5) de prier ensemble avec le prophète que Le Père a choisi pour nous mener vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 40/5), la fête et la joie de se rencontrer, d’échanger entre frères à bras ou à cinelle (Rév d’Arès xLvi/1) de toutes régions de France et d’ailleurs en Europe et même parfois d’autres pays du monde.
C’est dommage. Comment ne pas ressentir un peu de tristesse tout de même, il faut bien l'avouer, mais nous ne pouvons que l’accepter sans ressentiment en pardonnant à nos ennemis. Une année n'est rien. De toute façon, rien ne pourra nous arrêter, un jour nous vaincrons.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce beau commentaire.
Tous les ans un certain nombre d'entre nous, Pèlerins ou pèlerins d'Arès, ne peuvent pas, pour mille raisons, venir en Pèlerinage à Arès, mais ils sont des pénitents et des moissonneurs au même titre que ceux qui peuvent venir se recueillir sur le saint lieu. Que demain disparaisse la Maison de la Sainte Parole, sous une bombe, sous la foudre, dans un incendie, détruite par des contestataires, des fanatiques religieux, des ultra-rationalistes, etc., le mouvement de pénitence et d'apostolat des Pèlerins d'Arès se poursuira sans relâche. Il est clair, comme vous dites, qu'on peut prendre le Feu n'importe où.
Je me souviens encore des sensations qui furent les miennes après la deuxième théophanie à Arès le 9 octobre 1977. Je retrouve mes notes de ce jour-là. En sortant de la Maison de la Sainte Parole où Dieu m'avait parlé je me sens comme libéré. C'est comme si la Maison de la Sainte Parole n'existait plus, comme si elle avait explosé, disparu en fumée  : "J'aspire l'air du matin. Derrière les arbres je vois le feu du soleil qui monte. Voir le soleil achève mon bonheur de retrouver la terre. Mais je garde pourtant une vague nostalgie de la parcelle du Royaume qui s'est montrée à moi. Le papier que je plie et déplie machinalement est tout ce qui m'en reste. Je réalise d'un coup sa dimension immense ; c'est Le Livre de Dieu sous l'immense voûte bleuissante du matin de l'immense église terrestre, qui n'a ni murs,  ni hiérarchie. J'ai le sentiment de me trouver subitement seul dans cette église naturelle et libre que l'homme n'a pas pu clore et ne clora jamais. J'ai l'impression d'entrer le premier dans ce lieu pur et libre de la foi, et j'ai comme peur d'y rencontrer un autre homme qui viendrait tout gâcher, avec son habituel visage fermé d'homme retourné sur soi, quand il devrait partager mon extraordinaire aventure surnaturelle et lever son regard tout occupé du seul Ciel et de son seul Dieu" (La Révélation d'Arès, édition 1995, bilingue, page 384). Voilà bien un moment où La Maison de la Sainte Parole avait comme disparu, et j'étais cependant tout rempli de la Parole de la Vie.

10jun20 219C30 
Je lave ton cœur et toi tu laves le coeur du frère. (Rév d'Arès  L/1). La Raison d'être du Pèlerinage d'Arès, c'est aussi de l'intégrer dans son cœur pour le porter comme une Bonne Nouvelle, un chant, l'espérance d'un monde nouveau où que nous allions et soyions. Le faire vibrer et résonner comme des cloches dont les sons voyagent portés par Son Souffle jusque les cœurs ( 5/1), au delà des horizons du temps, de ce mur bâti par l'homme devant la Lumière (12/6).
Alors dans mon cœur j'ai mis cette prière, bien aimé prophète du Père, récitée aujourd'hui pour cette entrée 219. Entrée de la Vie aussi, qui peut ouvrir le cœur des fidèles comme une figue fendue devant le Soleil.
Me voilà Seigneur, je ne suis pas venu de moi même.
Je n'ai pas crié vers toi parce que je me croyais juste et sage.
Tu as du m'appeler.
Mais Ton Amour et Ton Angoisse pour Ta créature qui s'est arrêtée en chemin t'ont fait descendre Toi, Le Sublime, le Très Haut, Celui qui est étalé sur l'Univers,
Jusqu'à moi,l'infime, l'injuste.
Ta Parole est descendue, par la tête Elle m'a tiré, Ton Souffle m'a soulevé.
Accueille moi sur Tes Hauteurs Souverain du Jour,
Au jour où ma chair ne sera plus devant Toi une cache pour mon âme.
Accueille moi sur les sentiers de mon ascension dans le gîte d'étape que Tu as préparé pour le pénitent et le pèlerin sur Ton Saint Lieu,
Où tu as devancé Ton Jour pour m'y appeler dès maintenant,
Au pèlerinage que je n'achèverai que devant Ta Face.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Je suis toujours très ému quand je relis cette prière, qui est totalement de mon cru. Ce sont les paroles, sorties spontanément de ma tête, qui venaient sur mes lèvres à la fin des années 70 quand, après les Théophanies, j'entrais dans la Maison de la Sainte Parole pour y prier.
Depuis quarante-deux ou quarante-trois ans, ces paroles figurent sur un pupitre à l'entrée de la salle des Théophanies. Presque tous les pèlerins la récitent après qu'ils se soient déchaussés et aient passé leur tunique avant d'entrer sur le saint lieu.
Merci, frère Guy, de la rappeler ici.

11jun20 219C31
  Bien aimé prophète de la pénitence,
Bâton de Lumière Danny GosfraindC'est avec surprise que j'ai vu la modeste image composée à la suite de la lecture des Théophanies dans la foulée de la vraie piété [Rév d'Arès 35/6], que depuis le confinement je pratique quotidiennement dans les trois livres (Bible, Coran et Révélation d'Arès), ressentant un impératif besoin d'en exprimer le ressenti en lisant votre témoignage vivant des Faits Surnaturels de 1977 (La Révélation d'Arès 1989), et aussi un immense amour pour le Créateur. Merci au frère Didier Br. de vous l'avoir transmise.
Cette image a été publiée sur la page facebook qui a enfin pris le qualificatif que vous aviez suggéré en 2014, sortant de l'aberration de peuple à la nuque raide [Deutéronome 9/6], qu'a réveillé un échange avec un frère qui a employé une image sur la notion de bonté — que vous aviez avec justesse "recadrée“ pour son manque de spécificité : Obéissez au prophète (Coran, XXIV/54) —, cela revient à la sagesse d'écouter la Vie.
La terre roule sous ton pied, dit le Père [Rév d'Arès iv/3], Moïse étant à une extrémité de l'Histoire et Mikal, vous "nabi", à l'autre. C'est un moment décisif pour l'humanité. Tout ce que vous avez dit s'est avéré juste, il est primordial que le monde écoute la Raison que vous portez : ta parole Ma Parole [i/12, xxxi/10] pour conduire à la civilisation du Bien.
Vous m'aviez conseillé alors : "Tout homme qui entre en pénitence change le monde" et dans le petit texte au-dessous quelque chose comme "La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès changent le monde". Ainsi nous serions "identifiés" (160C50). Je me sens superbement bien depuis que ce changement a été fait sur la page en question ;  heureuse de cette "moisson" sur la toile internet entre autres moyens.
Voici la référence de la page ou le frère Didier B. a trouvé l'image :
https://www.facebook.com/tout.homme.qui.entre.en.penitence.change.le.monde/
En prière avec tous mes frères et sœurs qui ont le bouillon de l'amour dans leur cœur pour se changer, afin de changer le monde, je vous embrasse très fort, ainsi que notre sœur Christiane.
Je vous joins une image avec une correction du texte qui avait une coquille (faute d'orthographe, "séduire“ au lieu de "réduire"), que vous pouvez placez, si vous en jugez ainsi, sous le commentaire du frère Didier pour éviter double usage sur votre blog.
Danny G. de Belgique

Réponse :
C'est donc vous, ma sœur Danny, qui êtes l'auteur de cette belle image que m'a fait connaître frère Didier Br. (219C27). Je découvre aussi avec joie la page Facebook "La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès changent le monde @ tout.homme.qui.entre.en.penitence.change.le.monde. Blog personnel" C'est beau et tout à fait opportun. Je vous fais tous mes compliments.
Je vois aussi sur la première page de ce site Facebook "La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès changent le monde" qu'il y a déjà 1.502 personnes qui "aiment ça" sur 1.514 "personnes abonnées"... Bravo ! Je me réjouis de découvrir que vous avez déjà rassemblé autour de votre page Facebook autant de monde. Je n'en ai pas autant sur ma page "Michel Potay", du moins je crois, parce que je ne sais pas bien me servir de ces sites dits "sociaux" sur l'Internet, je ne sais pas les lire correctement. Je manque aussi de temps pour mieux connaître le fonctionnement de l'Internet. Je ne suis qu'un vieux bonhomme qui a des difficultés pour se familiariser avec un canal d'information et de communication dont il ne pouvait même pas rêver dans sa jeunesse. J'ai appris à me servir d'HTML5, c'est à peu près tout.
Quand le Père ou la Vie parle, Il ou Elle entre en dialogue avec le monde. Les engagements respectifs de la Vie et du monde sont fort différents. D'une côté l'Invisible et son Infini, de l'autre côté la matière et sa raison ou ce qu'elle croit être sa raison. La Vie et le monde se diluent alors dans un espace de réflexion sur un sujet trop peu pensé depuis des millénaires : Qu'est-ce qui dans la Vie fait l'homme ? Qu'est-ce qui dans l'homme fait la Vie ? On se rend compte immédiatement de l'énorme difficulté de conclusion. Croire alors devient très vite insuffisant et, dans Sa Sagesse, le Père évacue la question vue sous cet angle-là et dit : Faites ! Faites le Bien, ça suffit ; croire ne vous mène nulle part.
Hors de la religion, où peut-on dans le monde aborder le sujet sous l'angle pur de la foi pure, vu que personne ne sait ce qu'est la foi pure, parce que partout sur terre la foi est multiple. Croire est donc très secondaire et même inutile si l'on est pénitent. Efforcez-vous bien de rester dans ces limites-là tout au long de votre page Facebook. Encore une fois je vous en félicite.

11jun20 219C32
Tipasa, Algérie"Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. À certaines heures, la campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils (…) Dans ce mariage des ruines et du printemps, les ruines sont redevenues pierres, et perdant le poli imposé par l’homme, sont rentrées dans la nature (…) Comme ces hommes que beaucoup de science ramène à Dieu, beaucoup d’années ont ramené les ruines à la maison de leur mère.  Aujourd’hui enfin leur passé les quitte, et rien ne les distrait de cette force profonde qui les ramène au centre des choses qui tombent (...) Enfoncé parmi les odeurs sauvages et les concerts d’insectes somnolant, j’ouvre les yeux et mon cœur a la grandeur insoutenable de ce ciel gorgé de chaleur. Ce n’est pas si facile de devenir ce qu’on est, de retrouver sa mesure profonde (…) La basilique Sainte-Salsa est chrétienne, mais chaque fois qu’on regarde par une ouverture, c’est la mélodie du monde qui parvient jusqu’à nous " (Extraits de "Noces").
Ce texte, écrit par Albert Camus, alors âgé de 25 ans, est publié en 1938 à Alger. La réflexion de l’auteur se situe à Tipasa, un site de ruines romaines en bord de mer, datant de la colonisation antique qui imposa aux populations autochtones la religion de l’empire, païenne puis chrétienne.
Camus, que l’on peut qualifier d’agnostique, pressent, à travers la beauté de ce site, une Force immanente qui irrigue tout : la nature, les plantes, les pierres, les hommes. Pressentiment ou quête de l’auteur ? Perception d’une vibration sacrée qui court comme un lien entre toute la Création, et renvoie l’homme "à sa mesure profonde".
J’ai relu ce texte au moment où nous apprenions que le Pèlerinage à Arès sera mis entre parenthèses cet été. Cette parenthèse constitue une rupture dans "mon confort" de pèlerin d’Arès. J’entends par "confort" le fait d’avoir pu, depuis des années, me rendre sur le lieu où le Créateur s’est exprimé pour prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/7], me ressourcer, vous rencontrer cher prophète, vous et votre regard plein d’amour, retrouver mes sœurs et frères des autres missions, croiser avec joie les nouveaux venus plein d’attente de ce contact avec le Lieu Sacré, bénéficier d’une grande organisation des lieux de prière. Cette parenthèse m’invite à faire le point sur ma relation au Pèlerinage, à prendre garde de ne pas tomber dans la routine, à être vigilante, à tout moment, où que je sois, pour m’abandonner au plus profond de mon être au mouvement de la Vie qui me relie au Tout Autre, aux autres. L’esprit du Pèlerinage est en tout temps et en tout lieu.  
Héliette P. d’Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Héliette, pour ce beau commentaire. Il est très juste de dire que le Pèlerinage est tout juste "mis entre parenthèses cet été." On aura oublié ces parenthèses l'année prochaine. En outre, comme un certain nombre de frères et sœurs le font remarquer, un petite exercice de Pèlerinage du Cœur ne fera de mal à personne. Enfin, je suis ravi et ému de vous voir citer Tipasa en Algérie, lieu que je n'ai jamais vu moi-même, mais qui est très émouvant, d'après ce que m'en ont dit ceux qui l'avaient visité. Vous êtes vous-même native d'Algérie comme Albert Camus et vous êtes évidemment sensible à tout ce que peuventt évoquer pour ceux qui les ont parcourues ces ruines d'une ville romaine, mais qui avait été d'abord carthaginoise, c.-à-d. phénicienne, et dont le caractère hétérogène est la marque d'un formidable lieu de rencontre entre divers peuples de la mer comme de la terre, un lieu de fraternité sans nul doute. Je crois que Tipasa a été reconquise par Byzance au VIème siècle de notre ère et que donc cette localité plus méditerranéenne (romano-judéo-gréco-égypto-berbéro... etc.) que romaine et donc était encore une escale maritime, commerçait il y a seulement quatorze siècles, soit 1.400/91 = (arrondi) 15 vies comme la mienne. C'était hier.
Pourquoi cette ville a-t-elle disparu ? Mais parce que tout bouge sans arrêt, tout est sur terre en état de création ou de recréation incessant. C'est ce que je dis aux écologistes stricts en riant (ce qu'ils n'aiment pas du tout) : "Vous voulez fixer la terre en l'état où elle se trouvait... voyons... voilà quarante ans, mais pourquoi ? La terre bouge sans arrêt, change, se réchauffe, se refroidira un jour, puis de réchauffera à nouveau, etc., et qui vous dit que comme les bestioles anaérobie qui vivent sans oxygène, nous ne vivrons pas dans un avenir pas si lointain de gaz carbonique ? Oubliez-vous l'extraordinaire adaptabilité des physiologiques, hommes comme insectes ?" Alors, bien sûr, les pénitents vivront un jour sans la site d'Arès auquel nous sommes très attachés et que nous aimerions fixer. C'est l'amour qui est immortel, pas le reste.

11jun20 219C33
Pèlerinage ou non-Pèlerinage ? Quelle importance !
J'invite tous mes frères de la Terre à se rappeler que quand on est en état permanent, constant d'auto-transformation, de recréation de soi et de de dévouement à la fécondation libératrice pour qu'un maximum d'être [mot ou mots manquant(s)] en face autant, le Feu de la Vie palpite en permanence en vous !
Chez Philippe R. de Strasbourg le Feu ne décroît jamais, ni chez son épouse actuelle !
Chez celle et ceux chez qui le Feu infini décline pendant l'année, je les invite simplement, humblement à se demander si leur être est en tension permanente pour se récréer soi-même et surtout pour féconder un maximum d'êtres à chaque minute de sa vie disponible, de Vie spirituelle !
Bien sûr, si on féconde peu d'êtres spirituellement par son rayonnement d'amour incommensurable, pas la peine de se demander pourquoi le Feu décline.
Je souhaite un bon dépassement de recréation permanent et une perpétuelle fécondation spirituelle à tous mes frères de la terre : Vous allez alors sentir — oui sentir ! — votre chair se transfigurer.
Je vous embrasse toutes et tous d'un amour infini et incommensurable.
Philippe R. de Strasbourg.

P.S : La seule que je sens — sentir et non penser — dans cet état de dépassement est ma sœur Annie L. [de Paris] que je ne connais pratiquement pas.

Réponse :
Voilà quelqu'un d'heureux ! Notre sœur Annie L. de Paris ! "La seule que frère Philippe sent... dans un état de dépassement." Vous avez raison, Philippe, sœur Annie est une grande âme. Nous autres — ça fait quand même du monde et nous en sommes marris — nous ne sommes pas dans le dépassement. Y parvien­drons-nous jamais ? C'est parce que nous ne suivons pas les conseils de frère Philippe R.
C'est vrai pour moi en tout cas, moi qui ahane pour chasser de moi le péché, pour avoir un tantet d'amour pour mon prochain, pour pardonner quelque peu, faire la paix, avoir un petit tas d'intelligence spirituelle, une pelletée dans l'immense lugubre salle de mon pauvre esprit. Comment me rendrais-je libre de préjugés ? Emporté par la force de ma bêtise, celle qui me fait croire que j'arriverai peut-être un jour à entrer "dans un état de dépassement", à croire que rien n'est  perdu, je suis par moments saisi par la prétentieuse pensée que j'y arriverai.
Heureusement, Philippe R. arrive, ne me dit pas que je n'y arriverai pas, mais me réduit à ma réalité. Ne croyez pas, frère Philippe, que je me paie votre tête ! Je suis tout à fait conscient que je suis encore loin de l'idéale pénitence, celle du dépassament, et que je mourrai probablement dans un état insuffisant de Bien. Je suis donc un spectre en substance. Quels sentiers me fait emprunter la Vie ? Des sentiers biaisés, qui ne vont vers les Hauteurs que par des détours.
Merci, frère Philippe, pour la leçon d'humilité que vous nous donnez.
Vous avez raison, frère Philippe : "Pèlerinage ou non-Pèlerinage ? Quelle importance !" Ce Pèlerinage existe depuis plus de quarante ans et "une seule" parmi nous a atteint le dépassement. Ne perdons pas notre temps à établir la responsabilité de chacun face à un pareil échec.

12jun20 219C34
Quel merveilleux témoignage que vous nous donnez, frère Michel, dans votre réponse au commentaire de notre frère Alain le B. d’île de France [218C27] !
C’est magnifique ! Nous ne pouvons pas enfermer le Créateur de l’Univers dans la chapelle qu’est la Maison de Sainte Parole qui peut effectivement un jour disparaître.
Oui, "c’est Le Livre de Dieu sous l’immense voûte bleuissante du matin de l’immense église terrestre, qui n’a ni murs, ni hiérarchie... cette église naturelle et libre." Nous devons lever notre regard "tout occupé du seul Ciel et de son seul Dieu ....de la Parole de la Vie."
Ne sommes-nous pas nous-mêmes des 🔥 de la Vie ?
Des chapelles de Lumière de la Parole de Yououou (Rév d’Arès xxx/24) en accomplissant la pénitence d’amour de Dieu en nous et en cherchant par notre Mission/Moisson des épis mûrs.🌈
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Je ne sais pas trop ce qu'est "la pénitence d'amour de Dieu", mais je comprends qu'il s'agit d'une phrase abrégée par votre foi enthousiaste. À qui n'arrive-t-il pas, dans un cri de bonheur, de réduire la pensée de l'instant à une suite de mots sans liens grammaticaux ? Au reste, la disparition des quatre murs entre lesquels le Père est venu parler en 1977, qu'elle soit disparition pour ,l'été 2020 ou effacement définitif en d'autres circonstances, nous met dans l'obligation de mieux comprendre que nous sommes son image et ressemblance (Genèse 1/26-27), c'est-à-dire qu'il n'est pas dans ces murs vus comme l'écrin de l'alliance de nos noces avec Lui, mais qu'Il est plus près de nous encore, qu'ils réside en chacun de nous, qu'Il est nous d'une certaine façon.
Il arrive que certains me reprochent de n'être pas assez dur ou âpre envers ceux qui me rejettent et je leur réponds : "Comment pourrais-je rejeter comme un torchon  celui qui me rejette, sachant qu'il est lui aussi image et ressemblance du Père ? Vous me demanderez alors : Pourquoi, s'il est aussi cette image et ressemblance de Dieu, ne vous respecte-t-il pas, vous à qui Dieu s'est adressé ? Je dis que c'est parce que nous sommes tous pécheurs, tous à divers degrés entravés par notre humanité plus ou moins orgueilleuse autant que déficiente." Aucun de nos choix — tout choix contient inévitablement de l'arbitraire — ne peut éviter les déterminismes, petits ou grands, que nous imposent nos caractères, nos défauts, nos cultures, nos faiblesses, nos convictions qui sont des apports, mais non des lumières pures. Si je ne comprenais pas, même si je ne les adopte pas, les reproches ou les condamnations qu'on me lance, je ne réaliserais pas ma propre insuffisance. Dieu en nommant un prophète ne voit pas celui-ci comme Son Alter Ego ; Il en fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) au sens où Il ré-active en lui la ressemblance avec Dieu — ressemblance n'est pas identité —, ce qu'on appelle charisme, afin qu'il se tienne au plus proche de la Lumière à défaut d'être cette Lumière.
Pablo Servigne et Raphaël Stevens écrivirent il n'y a pas très longtemps un livre à succès : "Comment tout peut s'effondrer, petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes." Ils parlaient d'un proche effondrement catastrophique de la civilisation, mais ce livre me fit hausser les épaules, je le reposai, murmurant : "Pablo Servigne et Raphaël Stevens retardent et retardent même beaucoup. Absolument tout s'effondre depuis qu'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) créa son propre monde contre celui du Père, tout s'effondre toujours tôt ou tard dans ce monde. Pourquoi, autrement, le Père nous demanderait-Il de le changer (28/7) ?" N'oublions pas que La Révélation d'Arès peut aussi être lue comme disant à l'homme : "Tout ce que ton ancêtre Adam a fait pour faire de ce monde autre chose que ce que la Vie ou le Créateur avait voulu disparaît toujours."
Voyez les ruines de Tipasa dont nous parle sœur Héliette (219C32) ! La Maison de la Sainte Parole comme toit et murs s'effondrera un jour aussi. La seule Réalité qui ne s'effondrera jamais, parce qu'elle est liée à la Vie, la Vie sans commencement ni fin, c'est Elle en chacun de nous, Dieu, le Père, le Tout-Autre, Allah, Rama, le Grand Esprit, etc. en chacun de nous ! Le monde d'Adam, auquel la Vie est venue parler, mais qui est toujours le nôtre, est autodestruteur parce qu'il est entré dans le temps (12/6), le temps destructeur par nature. Ce n'est pas d'aujourd'hui que les hommes tremblent de la peur du lendemain ; cette peur a toujours été, même au temps des cavernes. Aussi, ne pas craindre que ferme cette année La Maison de la Sainte Parole marque notre espérance que le Père, Lui, peut, le Jour (31/8) où une lourde communauté d'hommes aura retrouvé le Bien par la pénitence, nous redonner l'éternité ou la perpétuité pour laquelle Adame et Haouha (Adam et Éve) furent créés. Alleluia !

12jun20 219C35 
Frère Michel, bonjour !
Vidéo pertinente d'un médecin Africain sur l'affaire Covid-19.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
J'ai eu quelques difficultés à enregistrer cette vidéo, mais j'y suis quand même parvenu sans disposer des moyens que j'utilise chez moi à Bordeaux — Je suis actuellement loin de Bordeaux pour soigner une sciatique pas vraiment surprenante à mon âge, mais que je souhaite rendre moins invalidante.
Voilà donc le Docteur Emma Djingh's, médecin africain qui dit aussi des choses sensées tout en étant opposé aux théories médicales de ceux qui ont conseillé notre gouvernement, si tant est que celui-ci n'ait pas tout bonnement consulté une I.A. (Intelligence Artificielle) qui n'a rien d'intelligent et qui dépend en fait des algorithmes (formules de calcul) que quelques humains y ont mis — Toujours de problème de la masse dépendante d'une trop infime partie d'elle-même.
Comme quoi, il était impossible de dire où était la vérité en mars, parce qu'i y a plusieurs vérités et qu'en fait tout dépendait du choix politique qui en serait fait. Ce choix a été mauvais en France selon moi, parce qu'il a condamné l'économie à un déclin, dont elle va avoir beaucoup de difficultés à supprimer les effets plus désastreux que les effets du covid-19. Mais bon ! Qu'y pouvons-nous ? On ne nous demande pas notre avis. En France une dizaine de personnes décident pour 65 millions d'habitants ; l'assemblée nationale n'a même pas été consultée en temps utile... Ce n'est pas ça la démocratie, à mon avis. Où allons-nous ? Notre mission n'a jamais été aussi urgente qu'aujourd'hui.

13jun20 219C36 
Cher Frère Michel,
Voici le lien qu'on m’a envoyé hier soir.
https://youtu.be/ysdFUMn15j0
Il s’agit selon Al Abdal d’une réponse aux questions posées sur Youtube suite à la vidéo : "Le Pèlerinage est formellement proscrit par Dieu." Ils y vont fort !
Et qui pose des questions ?
Ils affichent plus de 3000 vues pour le premier "trait de feu" et seulement 25 ou 30 pour les suivants.
Même notre frère Didier, qui repère tout sur le net, n’en a pas parlé.
Comme à leur habitude, tout est détourné : la Parole comme vos commentaires sur le blog (entrée sur le Pèlerinage).
Quant à Antoine, si assidu au Pèlerinage d’Arès, je ne comprends pas où il veut en venir.
Cher Prophète, je vous tiens au courant tout en sachant que vous êtes bien au-dessus de tout ça.
Je vous embrasse fort avec sœur Christiane.
une sœur

Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire.
Je ne connais pas du tout "sur Youtube... la vidéo "Le Pèlerinage est formellement proscrit par Dieu." Je n'en ai même jamais entendu parler. Vous êtes la première à me la signaler. Je ne la regarderai pas. Il m'est impossible de m'arrêter à tous les détracteurs, très nombreux, qui d'une façon ou d'une autre ré-interprèrent La Révélation d'Arès, s'opposent à mon enseignement, bref, tous ceux qui ne sont pas d'accord avec moi et avec le petite reste depuis quarante-six ans. Tous les mouvements prophétiques dans l'Histoire ont connu des oppositions, des contestations,des résistances, des objections, voire même des persécutions, des condamnations, etc. Si les opposants sont des pénitents et des moissonneurs, c'est tout ce que le Père leur recommande d'être.
Et puis, dans le style défonceur de porte ouverte, on ne fait pas mieux que cette vidéo. Le Pèlerinage — mot qui, du reste, ne figure pas dans La Révélation d'Arès — n'étant nullement une obligation, n'étant qu'un besoin de la conscience personnelle, quel sens a une vidéo qui "proscrit le Pèlerinage" ? Aucun.
Vous évoquez notre frère Antoine. Les textes qui apparaissent dans cette vidéo font penser à son style depuis l'affaire des "Droits Changeurs". Peut-être Al Abdal est-il un organe de communication qu'il a créé, ou inspiré, ou simplement aidé et suivi, ou dont il se sert à l'occasion ; je n'en sais rien et ça ne saurait freiner ma mission prophétique qui, de toute façon, s'oppose à un monde de désaccord, de conflit, de contrastes, de dissonances. Monde que nous devons quand même aimer et essayer de convaincre de faire tous ensemble la même ascension vers les Hauteurs, aussi différents soyons-nous les uns des autres.
Gardons notre foi, notre paix, nos amour et pardon de tous ceux qui croient probablement très sincèrement devoir nous river notre clou.

13jun20 219C37 
https://youtu.be/wB7w25g5v7s
Un autre sermon sur la montagne, la montagne de la crasse humaine !
Je ne partage pas vos opinions, en ce qui me concerne l'homme doit fuir ceux qui possèdent un ascendant sur lui. Avoir l'esprit clair et le cœur léger le conduira inéluctablement vers la liberté.
Axel D. non localisé

Réponse :
Merci, mon frère Axel, pour ce commentaire qui me va droit au cœur, que j'affiche avec émotion et joie.
Vous nous adressez l'adresse YouTube du discours fameux de Charlie Chaplin dans "Le Dictateur". Nous apprécions ce discours comme vous l'appréciez.
Vous "ne partagez pas nos opinions", mais je comprends mal cette remarque que vous nous faites, parce que notre opinion est la vôtre, à savoir que comme vous nous pensons que "l'homme doit fuir ceux qui possèdent un ascendant sur lui". Nous croyons, comme vous qu'il faut "avoir l'esprit clair et le cœur léger" et que cela "le conduira inéluctablement vers la liberté." La Révélation d'Arès parle de cette liberté absolue à laquelle vous semblez aspirer : Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettes les docteurs [ceux qui veulent être écoutés et obéis], des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tient bénéfice de la dompter et de l'atteler à leur chaur (Rév d'Arès 10/10).
Le sens de La Révélation d'Arès est très simple, on peut le résumer ainsi : Vaincre la mal ne viendra ni des chefs, ni des lois, mais du cœur, de l'amour du prochain, du pardon des offenses, de la paix entre tous, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, ce que La Révélation d'"Arès appelle pénitence..
C'est cela que nous crions au monde. Venez le crier avec nous !
Nous ne sommes pas une religion, nous n'avons ni chef, ni dogmes, ni lois intérieures autres que celle de la conscience ; nous sommes une assemblée d'humains libres qui pensent que seul le Bien, fondé sur l'amour, peut vaincre la Mal.

14jun20 219C38 
Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l'œil pleure (comme) ton œil pleure (Rév d’Arès xLi/9). L’annotation de l’édition bilingue 1995 explique que les quarante pas représentent le ̋périmètre approximatif où se manifeste Dieu à Arès. Dieu consacre ce lieu, en fait un puits de Grâce (Force et Faveur) pour le pénitent.̋
Puisque Dieu ou expression de Vie est en perpétuelle expansion, et que Son Séjour ne se limite à aucune étoile (Rév d’Arès 2/10), son Feu peut tout aussi bien embraser le cœur de l’homme créé à Son Image et ressemblance (Genèse 1/26), peu importe le lieu où il s’ouvre à Lui pour y prendre le Feu [vLi/7].
Lorsque vous avez fait enlever les lampades [petites lampes à huile au-dessus du point où parla le Père en 1977], j’ai mieux compris que rien n’étaient immuable et que les lampades étaient en moi. Mon corps et mon esprit avaient besoin de se mettre en marche, de sortir de l'espace et du temps terrestres, de changer mes valeurs (carrière, travail, réputation, etc.) et me pousser vers les Hauteurs ici où est Mon Pas (Rév d'Arès xxxix/9).
En arrivant en Suisse j’entendis ce dicton : "On n’a jamais vu un corbillard suivi d’un coffre-fort" ; corbillard ou coffre, le système change l’aspect des cages matérielles pour mieux nous retenir captifs ; il nous cajole, dans son sens d’origine :  ̋Chanter comme un oiseau en cage̋ (étymologie espagnole gayola : geôle/jail), ou nous contraint par ses lois, ses taxes, ses ˝gens d’armes˝ dès que l’on veut en sortir. Ce n’est qu’une fois conscient et lucide que nous ressentons le besoin de nous envoler loin de la cage, l’instant d’une prière ou un peu plus longtemps lors du pèlerinage.
Certains me disent qu’à Arès ils prient plus intensément avec l’impression d’être hors du temps, car ils ont moins de contraintes (travail, déplacements, soucis). Personnellement je ne suis pas un grand priant et mon vécu dépend moins du lieu géographique que de ma conscience et de l’intensité de ce que je vis et surtout de ma réussite à couper la tête, l’intellect, ce qui n’est pas gagné à chaque prière!
Je me souviens plus d’un coup de marteau sur le doigt, cette douleur intense qui ne se mesure pas en temps, que de tous les coups de scalpels et des heures passées au bloc OP, mais sous anesthésie. Cette conscience intense, plus je la ressens et plus le monde environnant me devient insipide, vide de sens. Hier une secrétaire médicale me dit désabusée : "On ne peut pas changer les gens, le monde a toujours été ainsi " Je lui dit: "Si, c’est possible, d'ailleurs j'ai changé, et si je le peux, vous aussi pouvez le faire et donnez envie à d'autres de vous imiter. C'est ainsi que le monde change, par notre exemple."
Ce puits de Grâce nécessaire pour abreuver le monde, je continue de le chercher en moi, indépendamment du lieu où je suis, ou de ce que je fais. Il m'arrive de me sentir parfois desséché intérieurement, assoiffé de cette soif que les plaisirs de la vie matérielle n’arrivent pas à assouvir, faute de n’avoir pas puisé assez profondément dans ce Puits intérieur, ou de n’avoir remonté qu'un seau à moitié vide ou de l’eau boueuse. À cela je sais que l’effort de ma pénitence reste insuffisant. Je me rappelle qu’enfant nous avions un puits dans la cour et que l’effort de hisser le seau était tout autant nécessaire que l’habileté pour immerger complètement le seau, et le remonter sans le renverser. Tant que je n’avais pas rempli la jarre, il me fallait recommencer. Au Pèlerinage les récipients que j’apportais pour prendre l’Eau et mon effort annuel fourni pour prendre le Feu, étaient plus ou moins grands selon les années. L’échec serait d’abandonner, de laisser le seau par terre. Cela me motive à continue de puiser et d’abreuver autour de moi, à mon rythme qui est devenu bien plus lent.
J’ai aussi dissocié le fait du Pèlerinage sur le Saint Lieu de la rencontre de la famille de pèlerins, des moments de partage, etc. Pour autant qu’elles soient plaisantes et enrichissantes ces rencontres ont aussi l’inconvénient de me disperser. Ceci m’a incité à faire un autre effort pour aller rendre visite à mes frères/sœurs de foi indépendamment du pèlerinage, comme vous le faites depuis 1977. Contraint pour différentes raisons ces dernières années de me contenter d’un pèlerinage de cœur, j’y ai finalement trouvé une grande richesse en étant moins dispersé. Comme mon commentaire tire en longueur, je conclurai par vos réponses faites aux commentaires 182C7 et 137C8 ; concernant la prière et la présence de Dieu :
"Quand j'explique à des frères et sœurs ce qu'est ma prière je leur dis ceci: 'Si vous souhaitez prier comme moi, mettez l'honnêteté la plus totale dans votre prière comme je le fais pour moi. Honnêtement, vous ne savez pas à qui vous vous adressez ! À Dieu ? Mais comment pouvez-vous savoir si Dieu vous écoute ? Vous n'en savez rien. C'est donc à vous-même, en qui est l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27) que vous parlez. C'est un soliloque. Le pécheur en vous s'adresse à l'autre en vous, l'autre qui rêve de ne plus être pécheur /…/ Le Dieu qui s'est manifesté à moi et qui m'a parlé en 1977, je ne Le vois plus, je ne L'entends plus ; j'ignore s'Il est près de moi ou à un milliard d'années-lumière. Il est redevenu l'Invisible et l'Inconnu et quand je prie, j'ignore complètement s'Il m'écoute ou s'Il ne m'écoute pas /.../ Il n'y a qu'un seul endroit où je suis à peu près sûr de Le trouver, c'est en moi, dans l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) de Lui qu'Il a mise en moi en me créant."
Et votre réponse au commentaire 137C8 :
"Quand vous priez, penser que vous êtes Dieu et que ce n'est pas 'avoir la grosse tête !' Pourquoi je vous dis ça ? Parce que le seul moyen que j'ai de m'adresser à Dieu de façon honnête et réaliste, c'est de croire qu'Il est en moi, c'est de croire que je suis Dieu et j'ajoute dans la direction de ceux à qui j'enseigne ma prière."
Quel que soit le lieu où vous êtes, je vous souhaite à tous une excellente vie de prière, moisson et pèlerinage et d’amour à partager.
Marc V. parfois en Suisse

Réponse :
Merci, mon frère Marc, pour ce commentaire qui est aussi un bon enseignement pour chacun de nous à qui il apprend ou rappelle quelques bons principes.
La prière du pécheur (Rév d'Arès 12/4) est mythique en ceci que le pécheur ne sait jamais à qui il s'adresse matériellement, sensitivement parlant. Tout se passe dans l'esprit. La prière est toujours un ensemble de mots adressés à quelqu'un d'imaginé. Mais cet imaginé c'est moi-même et donc l'invisible image et ressemblance de Ce Qui m'a créé (Genèse 1/26-27). La rebellion d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) a effacé les traces de la Vie ; je ne peux plus qu'imaginer Celle-ci, puisque je suis toujours progéniture d'Adam dont j'ai hérité la liberté et la carapace matérialiste et puisqu'enfant d'Adam je le serai, même mort, jusqu'au Jour (31/8), même si je suis déjà aussi virtuellement Enfant du Père ou de la Vie (13/5).
Je suis l'être tombé dans la faille du péché et j'y serais broyé entre les parois, si le Père n'y entrait Sa Main (Rév d'Arès xxxvi/1). Situation précaire de toute façon ; je vis dans l'insuffisance, insuffisance du langage humain, insuffisance de mon intelligence (32/5), insuffisance de ma force de vie puisque je meurs après quelques misérables décennies. Retrouver la Trace (xxxvi/7) du Père, telle est sous l'impulsion de La Révélation d'Arès l'expectative de ma brève existence.
Bref, je suis une sorte d'automate qui fonctionne parce que le Père, autrefois, y glissa quelque énergie immortelle, mais aujourd'hui si réduite... si petite. La prière m'aide à la grandir un peu. Je suis tragiquement en proie à l'oubli de ma propre histoire, et c'est pourquoi je prie, j'envoie comme une bouteille à la mer ma prière au vide autour de moi. C'est aussi pourquoi je m'efforce d'inventer le moins de prières possible, parce que la parole humaine ne vaut pas grand chose et que c'est la Parole du Père qui résonne de Vérité, donc de profondeur vitale ; c'est pourquoi prier est prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6).
Profondeurs...
Je me souviens de mon émotion en entendant à la télévision, le 6 avril 1974, le chœur de Notre Dame de Paris pendant les funérailles de Georges Pompidou entonner : Des profondeurs je T'appelle, écoute mes prière... (Psaume 130). C'était quelques jours avant la dernière visite de Jésus (13 avril 1974). Je compris alors que moi aussi j'étais dans les profondeurs sombres du péché, comme Jésus me le rappelait depuis le 15 janvier. Moi aussi j'étais pour ainsi dire mort. Prier est donc une faveur donnée au mort qu'est l'homme — qu'on soit mort en puissance ou en réalité, c'est presque la même chose —. L'homme meurt dès l'instant de sa naissance, parce qu'il vieillit dès cet instant. C'est en gardant cette réalité à l'esprit qu'on conçoit mieux la prière comme un pont, branlant mais pont quand même, vers l'Invisible, l'Inconnu, bref, la Vie qu'il nous faut retrouver (24/5).
Le progrès est une illusion. je le dis sans cesse. On nous dit : On va disposer de l'Intelligence Artificielle, on est par l'Internet, les satellites, en relation avec le monde comme jamais on ne l'avait espéré, on est dans un monde nouveau... Ah bon ? Je n'en crois rien ; il suffit d'une panne de courant pour qu'il n'y ait plus rien ; quelques fusées dans des satellites et on retombe dans la nuit. Le "monde nouveau" ne tient qu'à un fil... électrique et à une paix qui reste incertaine. L'homme confond progrès techniques et progrès humains. Il n'y a pas de progrès humain depuis qu'Adam a créé son monde à lui, qui est encore le nôtre. Seule la prière nous permet un très étroit et indistinct passage vers l'Éternel. Les problèmes et les faiblesses humaines auxquels les penseurs antiques réfléchissaient sont toujours les mêmes, à la très relative différence près que problèmes et faiblesses sont un peu plus longs vu les progrès techniques de la médecine. Qui lisant la Bible ou lisant Platon ne pense pas à lui-même ? Rien ne changera vraiment tant que l'humain ne changera pas de vie (Rév d'Arès 30/11). La prière nous permet un très léger, mais réel changement. Elle n'est ni supplication, ni demande, mais contact avec une Réalité qui est ailleurs, mais à laquelle nous ne sommes pas étrangers. Ce n'est pas parce qu'on sait peu de choses de la Vie et de l'Ailleurs que la Vie et l'Ailleurs n'existent pas. Les matérialistes disent: "La Vie Ailleurs n'existe pas," et ils évacuent ainsi le problème de la Vie continue et de Son Intelligence hyperbolique. Mais l'idée matérialiste n'est qu'un artifice. S'ils se mettaient à prier ils découvriraient, après un certain temps, qu'ils reçoivent une réponse, floue, peu sensible, mais digne d'observation. Ils diraient : "Il y a quelque chose." C'est ce quelque chose que nous expérimentons par la prière. C'est peu ? Non, c'est énorme ; ça remet tout en question.
Bourdieu dans son cours sur l'État au Colège de France donnait le calendrier comme lien constitutif de l'ordre social et de l'ordre temporel et cognitif pas aussi dépendants ou découlant l'un de l'autre qu'on le croit. Moi dans mon enseignement je donne aussi saugrenument la prière comme lien constitutif de l'ordre adamique barbare — le nôtre actuel — et l'ordre de la Vie éternelle pas aussi dépendants ou découlants l'un de l'autre qu'on le croit. C'est, en dehors de la Parole — mais peu d'humains veulent la lire —, le seul moyen de corréler la vie de l'homme comme animal pensant à la Vie comme créatrice de tout. Mais, me dira-t-on, comment prier quand on ne croit pas. Je réponds : "On peut toujours essayer ; je peux toujours essayer de faire du pain même si je ne suis pas boulanger, même si je n'aime pas le pain." S'obliger est le seul moyen de donner cohérence et sens à la panoplie des phénomènes qu'ignore ou rejette aujourd'hui le commun des mortels. C'est ce que je dis à ceux ou celles que tente La Révélation d'Arès mais qui ne veulent pas prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) parce qu'ils la voient comme une bondieuserie aussi ridicule qu'inutile. "Vous pouvez en rester là, c'est vrai, mais essayez quand même de prier, dis-je aux non-priants. Pendant quelques temps rien ne se produira en vous, ça vous paraîtra barbant, stérile, et puis un jour quelque chose va apparaître dans votre esprit. Vous allez faire une découverte."

16jun20 219C39 
L’immunité naturelle du corps a vraiment été très absente de l’info pendant toute cette épidémie. On ne nous parle que masque, gel, médicament, vaccin, etc., comme s’il ne pouvait y avoir que des remèdes externes, fabriqués par l’industrie, pour nous protéger des agents infectieux, eux-mêmes vus comme agresseurs venus de l’extérieur, sortis de l’inconnu le couteau entre les dents. À tel point que je me demande comment l’humanité a pu survivre jusqu’à aujourd’hui sans l’arsenal de la chimie moderne ? Bactéries et virus sont pourtant des formes de vie élémentaires qui, ayant contribué dès l’origine à l’élaboration de nos organismes complexes, continuent pour la plupart à coexister harmonieusement avec nos cellules en symbiotes. Pourquoi certains de ces hôtes deviennent pathogènes ? Pourquoi, de collaborateurs, se rebiffent-ils soudain ? Pourquoi certaines cellules prolifèrent-elles en tumeurs dans les cancers ? Je ne suis pas médecin, mais, en tant que Pèlerin d'Arès j’ai une réponse globale : le péché !
Seulement voilà, cette réponse est d’une immense profondeur et l’homme d’aujourd’hui ne voit plus que l’immédiat et le matériel. La Vie a tout donné de manière parfaite, intelligente, vivante pour son mouvement perpétuel. Tout change. Le Créateur n’a-t-Il pas conçu la chair d’Adam pour que sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore ? (Rév d'Arès xxxv/20). Malgré le péché notre chair a remarquablement conservé sa propre intelligence, mise au point pendant des millions d’années, un fonctionnement hors de notre conscience par la digestion, la respiration, les battements cardiaques, le travail des reins ou du foie, etc. avec ses propres défenses prêtes contre les agents étrangers, avec ses chercheurs dans les cellules, ses capteurs, analyseurs, testeurs, inventeurs, laboratoires… capables de s’adapter pour faire face à toute nouvelle circonstance. Voilà d’où vient l’immunité naturelle. L’ignorer en période de crise sanitaire n’est-ce pas ignorer le Créateur ? Car c’est bien parce qu’il est lui-même créateur, à l’image et ressemblance de son Prototype, que l’homme peut inventer des substances artificielles, opportunistes, telles l’antibiotique ou le vaccin, qui lui apparaissent comme des miracles pour pallier les effets délétères de son péché. C’est très utile certes en ces temps de faiblesse, mais cela peut aussi devenir un nouvel obscurantisme si on en fait un dogme, l’unique recours aux maux de ce monde étant dès lors technique en oubliant de "soigner" le Mal en profondeur dans l’homme.
Du temps de Pasteur, Antoine Béchamps, autre microbiologiste beaucoup moins connu, déclarait : "Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout, Pasteur est fou !" ouvrant une vision de la maladie et du soin plus subtile, holistique, que celle devenue hégémonique de nos jours où l’œil du dehors (Rév d'Arès ii/10) a pris les commandes. Même chose dans le domaine social avec la manie de fabriquer des lois, autres "remèdes" externes. Puisque c’est d’actualité, combien y a-t-il déjà eu de lois antiracistes (anti-antisémites, anti-homophobes, … que d’anti !) tant en France qu’aux USA ? Et le racisme est toujours là !
Pour celle ou celui qui renoue avec le Père, qui réalise l’immense Sagesse active dans la Vie [éternelle] comme dans la vie organique, il est absolument vital de développer une Immunité générale contre le Mal parallèlement à la médecine ou à l’organisation sociale qui soignent nos maux dans le temps mais qui ne prolongent la chair que d’un matin (Rév d'Arès xxxiv/18), qui ne guérissent pas les Plaies (30/4) de la Vie. Sans entreprendre de faire disparaître la source de tous les maux, il n’y a de fait jamais aucune résolution, ni dans le domaine social ni dans le domaine médical, ni dans aucun domaine, il n’y a que le report indéfini des problèmes et des maux, le Jour (qui) recule sans cesse (30/4).
Cette Immunisation contre le mal, c’est faire le Bien, c’est la pénitence.
En "descendant jusqu’à moi [ou jusqu'à] (nous), l'infime, l'injuste [les infimes, les injustes]" (prière d’arrivée au pèlerinage), "Le Sublime" n’a-t-Il pas pris la peine de nous laisser aussi un "remède" extérieur avec l’institution du Pèlerinage, en donnant un lieu, référence matérielle concrète, pour prendre le Feu dont un jour la flamme sera capable à nouveau de revêtir la peau (Rév d'Arès xvi /7 [?]) ? Le pèlerinage n’est-il pas un coup de pouce pour renforcer notre Immunité contre le Mal ?
Ayant eu récemment le privilège d’être gardien des saints lieux avec mon épouse Christine, en entrant pour prier dans la Maison de la Sainte Parole, je me suis senti comme écrasé, misérable, si insignifiant, abruti et chétif [Rév d'Arès 23/2] ! Et ce, encore plus après cette tourmente de la covid-19 et la mascarade qui continue son bal masqué derrière le mur [xL/4] où la multitude n’a déjà apparemment plus aucune conscience des ressources puissantes du corps et combien encore moins de celles de l’âme, attendant d'un vaccin son "salut" de survivant !
J’ai ressenti avec plus d’acuité la nécessité de l’aide du Pèlerinage de Feu pour attiser le tison dans ma moelle (Rév d'Arès xxx/20) et par conséquent son manque pour cette année, même si je sais — mais le fais-je ? — que la Parole redonnée pure, l’enseignement de son prophète, la prière et le Pèlerinage ne valent que par leur accomplissement, vraie piété, que le pèlerin en moi est celui qui avance tous les jours dans son cœur, là où je suis sûr que Dieu est et m’attend.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire émouvant.
En imitant Amos Oz, professeur de littérature à l'Université Ben Gourion mais aussi poète et essayiste, qui écrivit (de mémoire) : "Il faudrait désinstaller les Saint Lieux et les installer en Scandinavie pendant quelques siècles pour ne les remonter à Jérusalem que quand tout le monde saura vivre ensemble à Jérusalem," j'ai parfois envie de déclarer à propos de la Maison de la Sainte Parole : "Il faudrait désinstaller la Maison de la Sainte Parole et l'installer au Pole Nord ou au Pôle Sud le temps que le monde change et que les hommes vivent ensemble à Arès qui serait alors partout." Vous n'êtes pas le seul à vous "sentir comme écrasé, misérable, si insignifiant, abruti et chétif [Rév d'Arès 23/2]" sur le Saint Lieu d'Arès ; moi aussi je me sens souvent ainsi quand j'entre sur le Saint Lieu d'Arès et cela depuis quarante deux ans. Je dis : "Père, j'ai promis et je ne peux plus reculer. Je me démène, mais je me sens insignifiant et incapable face à la gigantesque (Rév d'Arès 31/6) tâche que j'ai imprudemment accepté de remplir. Ne m'abandonne pas à ma faiblesse immense (36/5) ! Aiguillonne, vivifie Aghela (xxxi/13) pour qu'il m'assiste sans cesse  !" Sans cesse étends Ton Bras vers moi ! (3/21)"
Vous avez raison de rappeler; au début de votre commentaire, que "bactéries et virus sont des formes de vie élémentaires qui, ayant contribué dès l’origine à l’élaboration de nos organismes complexes, continuent pour la plupart à coexister harmonieusement avec nos cellules en symbiotes. Pourquoi certains de ces hôtes deviennent pathogènes ? Pourquoi se rebiffent-ils soudain ? Pourquoi certaines cellules prolifèrent-elles en tumeurs dans les cancers ? Je ne suis pas médecin, mais, en tant que Pèlerin d'Arès j’ai une réponse globale : le péché !"  Oui, tantôt ces symbiotes sont utiles, voire même nécessaires, à notre organisme, tantôt elles deviennent des parasites pathogènes, et ce qu'il faut bien noter c'est que plus les études scientifiques sont poussées moins elles expliquent cette soudaine et imprévisible incompatibilité. Notre amie Pauline, épouse très sobre et diététique d'un de mes vieux amis, qui se faisait chaque année à Paris suivre par un grand ponte médical, a subitement été atteinte d'un cancer envahissant des organes génitaux et est morte à quelque 50 ans. Inversement, une de nos proches pétuneuse et picoleuse pas possible avance en âge sans problème apparent. Quantité de personnes atteintes du covid-19 n'ont même pas été malades, quelques autres en sont mortes à l'hôpital malgré les pompes, les respirateurs, les réanimateurs, les piqures.
La grande peste de 1720 aurait tué environ 80.000 Provençaux sur les 400.000 vivant à Marseille et à proximité — Yersinia pestis, c'est tout autre chose que Covid-19 —. C'est beaucoup, mais pourquoi les 320.000 survivants qui vivaient avec les pestiférés n'ont-ils pas attrapé ce terrible mal ? Et puis, il y avait parmi les 80.000 morts tous les morts "normaux", tous ceux atteints d'autres maladies qui seraient morts de toute façon ; on ne faisait pas beaucoup de détail à l'époque. Moi, je trouve que le virus le plus mortel est la guerre : 50 millions de morts en 1939-1945.

16jun20 219C40
Qu'écrire à la suite de cette dernière entrée, sinon se souvenir des Parole [que vous adresse le Père] : Ton œil va dans la Lumière, Ma Main tire ta langue (comme) le rollet, le frère (y) lit le vrai" (Rév d'Arès xxx/9) ?
Merci, prophète !
Michel M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce vaillant encouragement.
Nicolas Berdiaeff, un des grands existentialistes chrétiens, a écrit ceci dans "L'homme et la machine" , que je viens de retrouver dans ma bibliothèque (je suis rentré à Bordeaux) : "Tous les malaises de notre civilisation sont dus à la disproportion entre structure psychique, héritée des temps qui nous ont précédés, et la nouvelle réalité technique à laquelle nous ne pouvons pas échapper. L'âme humaine ne peut pas supporter la vitesse qu'exige d'elle la civilisation moderne qui fait de l'homme une machine. Aussi ce processus est-il très douloureux."
La loi des rats se substitue à notre conscience et c'est très douloureux.

16jun20 219C41 
Cher prophète du Très-Haut,
Nous voulons vous envoyer des nouvelles de la mission parisienne, du groupe A plus exactement.
La semaine dernière nous avons eu notre semaine de service au local. Éric a réalisé le tract "Changeons de cap !" avec les conseils de quelques-uns d’entre nous.
Nous avons voulu faire l’expérience des tee-shirts avec l’aide de notre frère Jeff. Il y a eu aussi la pyramide que notre sœur Annie a déployée. Nous avons vécu une bonne semaine de mission et de fraternité. Nos panneaux, nos tracts et nos tee-shirts ont été lus ainsi que la vitrine du local. Une personne, que notre frère Daniel a rencontré dans sa mission, est venue le samedi. C’est peu, mais nous allons devoir être patients, très patients. Merci à nos frères Vincent L., Maxime W. et notre sœur Ghyslaine M. pour l’aide missionnaire qu’ils nous ont apportée.
Le pèlerinage n’aura pas lieu cette année sur le lieu où le Très-Haut a parlé, en tous cas assurément pas en juin ni juillet. Nous avons le pèlerinage du cœur, la moisson qu’accompagne notre pénitence, qui nous réveille sans cesse à la Vie. Que l’apôtre reste debout ! Car c’est au bout de plusieurs générations qu’il vivra la gloire (Rév d’Arès 37/9) parce qu’il aura œuvré au Champ du Père tout en étant pénitent sans se décourager. Que Mon Peuple t’entende, homme Michel ! (Rév d’Arès 31/13).
Nous vous embrassons avec sœur Christiane. En prière avec tous.
Marielle et Éric J. d’Île de France

PS : Sur les tee-shirts il est écrit devant "CAP SUR LE BIEN ! AMOUR PARDON PAIX INTELLIGENCE DU CŒUR", et derrière : CAP SUR LE BIEN ! ÊTRE PÉNITENT C’EST ALLER DU MAL VERS LE BIEN.
Sur la pyramide il y avait notamment d’écrit : "Le christianisme n’existe pas ! Son message d’amour, de paix, de pardon, de liberté et d’intelligence spirituelle n’a jamais été accompli ! Mettons-nous ensemble au Sermon sur la Montagne, "et aussi : "Le virus du manque d'amour... On le guérit quand ?" avec la photo de notre frère Thierry.
Tract au format A5 plié.

Mission Paris Juin 2020
Mission Paris Juin 2020, tract

Réponse :
Merci, ma sœur Marielle et mon frère Éric, pour ce commentaire et les images.
Rien n'est immobile dans ce monde, tout s'agite et pourtant rien ne bouge, tout est toujours pareil ; il y a toujours le bien et toujours le mal. Les progrès techniques ont changé nos façons de vivre mais la méchanceté, le mensonge, le vol, la tromperie, l'égoïsme, l'envie, etc. sont toujours là. Les enfants naissent, grandissent, deviennent adultes puis vieillissent et meurent, les générations se succèdent, mais le mal est toujours là, menaçant, et en même temps tentant, parce que le monde vit dans la précipitation. Notre mission veut l'en sortir/
Nos missionnaires comme les apôtres de jadis tentent de changer la constance du péché et de ses conséquences malheureuses en constance de bien et de ses conséquences heureuses. Ils expliquent que tout reste identique à soi dans le monde, parce que les humains croient que c'est l'imparable inéluctabilité et qu'il ne sert à rien de vouloir être autre chose ; ils ne voient pas que tout changement est lent ; ils vivent toujours pressés et ne croient pas en ce qui ne vient pas vite. C'est le Fond du verset : Je suis hors du temps mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6).
Notre mission s'efforce de faire le plus difficile qu'il soit au monde : ralentir l'esprit précipité des gens qui ne perçoivent pas la nécessité de changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) pour savoir attendre dans les mondes sans heure (les étoiles) (vi/3) que passent les générations de pénitents (24/2).
Nous crions au monde : Rien ne devient autre chose que ce qu'il est, non parce qu'il ne peut pas devenir autre chose, mais parce que vous ne savez pas arrêter vos horloges, vous ne voulez pas apprendre à faire fi du temps, vous ne voulez pas apprendre que la mort n'existe pas, elle n'est que passage vers un lieu d'attente.
Nous crions au monde : Vous croyez que ce monde est mouvement ? Non, votre impatience l'immobilise. Le mouvement n'existe pas. Tout trépigne et piétine ; rien n'avance. Pour ouvrir les boîte d'où jaillira le bonheur, boîtes qui demeurent cachées, il faut arrêter le temps.

16jun20 219C42 
Le moment du pèlerinage est toujours pour moi un moment particulier — une étape — à vivre dans mon ascension, car pour moi un souffle plus important se propage, un temps où le système actuel installé depuis la chute d’Adam est malmené, mis de côté. Souffler sur le pénitent qui déjà se dynamise par sa volonté de mission et de suivi de l’enseignement prophétique dans le but, après s’être nourri librement, d'incarner un nouveau monde [Rév d'Arès 28/7]. Ainsi faire tomber un peu plus le système d'apparence en paix et qui a l’écorce mince (xxv/11). Il est en fait une organisation où la violence du mal agit dans les obligations... de payer, de se taire, de se confiner en mettant un boisseau sur l'âme ou un sac sur la tête (30/11), si un soupçon de liberté universelle apparaît.
Je dirais : Tout n’est que jugement dans ce bas monde. La violence est là et tue chacun d’entre nous à petit feu, brûle, nous consume. Il faut dire que l’homme se la sert sur un plateau qui semble bien vu du monde : "Halte péage ! Stop ! Arrêtez-vous, arrêtez votre voiture." Cam&ra, robot automatique pour paiement, barrière d’insécurité spirituelle ! Toiture en bois ou fer, micro, paiement avec tous les moyens possibles, il n’y a pas d’autre alternative payer ou alors "on va vous le faire payer" comme dit l’expression.
Tiens ! L’homme et la matière sont au service du jugement, pas au service de l’amour universelle. Je sors de ma voiture et je démonte tout ça et de ces matériaux je fais des cabanes en bois pour loger ces morts vivants, qui à Paris dorment dans les rues, en attendant que les châtelains veuillent bien ouvrir leurs châteaux !
Le pèlerinage à Arès, donc, est interdit cette année par la loi des hommes, les lois seraient-elles contre l’appel divin ? Alors, pénitence oblige ! J’en profite pour redoubler d’effort en moi et faire le Pèlerinage là où je peux où j’ai encore le droit de prier ! Chez moi.
Aller savoir si un jour cela ne me sera pas interdit, car c’est un acte de liberté. C'est comme l'a vécu le prophète Daniel qui, lui, à été jeté aux lions car il priait le Dieu unique ! (Daniel 6/7).
Il est évident que le roi noir et le roi blanc, que nous véhiculons en nous, est un adversaire de l’Univers qui lui se créé en permanence. Nos frères humains sont comme moi imprégnés de ce mal comme direction de certitude, une croyance erronée.
Ainsi le Pèlerinage ré-ouvre en soi, un moment d’intensité par la prière, qui ravive le Feu — Prendre le Feu (xLi/7).
Je vous cite : réponse à MM, 24mai13, 144C5 :
"Quant au "chant de Gloire pour Dieu", dont vous regrettez l'absence, il n'y en a nulle part dans ce blog, c'est vrai, mais c'est parce que notre foi et donc notre prière ne sont pas axées sur la glorification et la supplication qui sont les formes religieuses de la piété, mais qui ne sont pas les nôtres. La vraie piété, qui est la nôtre, consiste seulement à prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 31/6), c'est-à-dire pour devenir bon, libre, aimant, pardonnant, pacifique, intelligent. Je vous demande de bien lire, de très bien lire La Révélation d'Arès, mon frère. Si vous la lisez bien, vous comprendrez que Dieu ne vient pas, par son Messager Jésus en 1974 ou par ses Théophanies en 1977, nous demander de L'adorer, de chanter sa Gloire et le "bonheur d'être avec" Lui, pas plus que de Le supplier de nous soulager de nos peines et de nous sauver du péché, parce que les peines et le péché sont les produits de l'humanité qu'elle peut cesser de produire. La Révélation d'Arès est un Appel à cette cessation par la pénitence."
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce beau commentaire.
Vous prenez parti pour le Pèlerinage du cœur contre le loi des rats qui ne nous permet pas d'ouvrir à Arès dans l'esprit de liberté qui a toujours été le sien le Pèlerinage qui n'a jamais été fermé l'été depuis qu'il existe, depuis quarante deux ans. C'est ce que nous faisons tous.
Rien ne flatte plus un fidèle de religion qu'être convié à un évènement, une cérémonie, comme un courtisan est honoré  d'être invité à la cour, mais personne parmi les Pèlerins d'Arès ne vient à Arès parce qu'il y serait convié. Perspnne n'est flatté d'y venir ; il n'y a ni invitation, ni obligation de venir au Pèlerinage, ni point d'honneur de s'y trouver. J'ouvre chaque été la Maison de la Sainte Parole depuis 1974 et plus particulièrement depuis 1978, parce que j'y prie moi-même. J'y prie, parce que le Père m'a comme collé là du 2 octobre au 22 novembre 1977 et que je n'arrive pas à m'en décoller comme la mouche pompant de sa trompe son sucre. Mais je me dis simultanément : Le Père fait de mes frères et sœurs mes oisillons (Rév d'Arès xLv/14), donc des prophètes en herbe et je serais une bien mauvaise et égoïste mère-faucon si je ne les laissais prier ici avec moi. C'est comme ça qu'a commencé ce que nous appelons le Pèlerinage, mot qui n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès. C'est comme ça que la Maison de la Sainte Parole est devenu un lieu partagé de méditation et de vraie piété. Il n'y a aucun système derrière ce lieu partagé.
Alors, Pèlerinage à Arès ou Pèlerinage du cœur chez soi ou où qu'on soit, quelle importance !

16jun20 219C43 
Cette année, l'étape physique de mon Pèlerinage ne sera peut être pas Arès, mais chez nous ou dans tous lieux où je me déplacerai. Nous avons une immense liberté ; rien n'arrête notre volonté de faire renaître, revivre, vivre notre divinité plus pleinement.
Faire étape le long du sentier que nous avons choisi d'emprunter : celui de la pénitence, du changement en Bien, de l'amour, du pardon est une étape voulue, nécessaire en tous cas pour moi qui depuis trente ans goûte à cette étape intérieure, ce point sur moi-même où la proximité avec la Parole, sa prononciation [Rév d'Arès 35/6], son rappel à mes lèvres plus intensément, plus fréquemment me renvoie à mon être, ce que j'ai accompli les mois derniers, ce que je veux accomplir durant l'année qui vient.
Je revêtirais ma tunique durant ce Pèlerinage de cœur, ce vêtement simple  que j'enfilerai pour prier m'aidera je n'en doute pas à laisser en dehors les tracas, les pensées du quotidien qui ont tendance à envahir l'esprit.
Pas de tristesse à ne pas faire le Pélerinage à Arès cette année. Au contraire même, comme si un nouveau pan s'ouvrait, un de celui qui nous fait entrevoir la Liberté absolue .
Je vous embrasse de tout mon cœur.
Nicole D. du Rhône
Nicole

Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire .
Je suis heureux que vous ne constatiez ni changement d'atmosphère, ni altération organique ou spirituelle de notre manière de vivre et de faire. Le Pèlerinage ferme ses portes de fer, c'est tout et ce n'est rien ; rien ne change en fait dans la manière d'être du Pèlerin d'Arès. Le Pèlerinage vers la Sainte Parole se fait dans le cœur spirituel, non sur un reliquaire. Vous ne vous souciez pas d'aller à gauche ou à adroite ou en avant ou en arrière, parce que suivre la Parole où qu'on soit est toujours le bon mouvement de l'âme. La Révélation d'Arès nous a permis ce dépassement. Alleluia !

17jun20 219C44 
FleursVoir avec les yeux du cœur, c'est se rapprocher pour réduire toutes distances.
Le cœur n'aime pas la séparation.
Alors, pour photographier la douceur et la finesse d'une fleur et le montrer, l'on doit être comme l'amoureux qui offre un baiser à sa bien-aimée.
On se rapproche cœur en feu.
Ainsi dans cet instant plus rien n'est ordinaire, tout est beauté.
Tel que l'a voulu Dieu !
Merci Frère Michel
Dans l'amour avec vous.
Philippe G. de Toulouse

Réponse :
Je suis nul en botanique et bien incapable de dire ce que sont ces belles fleurs (une sorte d'iris ?), mais c'est avec joie que j'affiche leur image et votre doux commentaire. Merci pour lui, mon frère Philippe.
Je retrouve un poème de Pierre Louÿs sur l'iris (dès fois que je sois tombé juste !) :
Je t'apporte un iris cueilli dans une eau sombre
Pour toi, nymphe des bois, par moi, nymphe de l'eau,
C'est l'iris des marais immobiles, roseau
Rigide, où triste, oscille une fleur lourde d'ombre.
J'ai brisé, qui semblait un bleu regard de l'air,
L'iris du silence et des fabuleux rivages;
J'ai pris la tige verte entre mes doigts sauvages
Et j'ai mordu la fleur comme une faible chair.
Les gestes et les fleurs, ô sereine ingénue,
Parleront pour ma bouche impatiente et nue,
Où brûlent mes désirs et l'espoir de tes mains:
Accueille ici mon âme étrangement fleurie
Et montre à mes pieds par quels obscurs chemins
Je mêlerai ta honte à ma vaste incurie.

17jun20 219C45 
Cher Frère Michel, 🌻
J'ai appris que vous souffrez d'une sciatique. Je pense affectueusement à vous et vous souhaite un prompt rétablissement ! 🍀
Une pensée particulière et solidaire envers les sœurs et frères qui ont eu le covid-19, et pour tous ceux et celles qui surmontent des maladies. 🍀
Je me joins à toutes les sœurs et tous les frères pour former, en nous tenant les mains 🤝, un grand cœur puis une grande ronde ; gorgés d'Amour Universel ! 💗
La distance est trompeuse ; nos regards joints, sont tournés vers le Père, la Vie !
Chaleur et Lumière dans nos cœurs ! 🔥
Avec vous dans la prière, Frère Michel et Sœur Christiane 🌺
Je vous aime.
Virginie D. d'Aquitaine 💗

Réponse :
Je suis touché, ma sœur Virginie, par ce beau commentaire.
Merci pour vos marques d'amour fraternel et pour vos vœux de prompt rétablissement de ma sciatique. Je suis revenu à Bordeaux. La sciatique n'a pas complètement disparu, mais ça va mieux ; la douleur à la marche est supportable. Je crois bien qu'elle sera maintenant chronique, vu mon âge. Finie la longue marche du soir ; il me faut maintenant faire plusieurs marches courtes dans la journée ; cela me demande de réorganiser ma journée de travail. Bon ! C'est quand même beaucoup mieux que d'avoir un cancer ou quelqu'autre blèche autobus pour la morphine et le cimetière. Il me faut travailler, réfléchir, m'efforcer par tous les moyens d'aider mes frères et sœur à y voir clair ; il me faut donc du temps. Ce n'est pas que je craigne la mort, non ;  la mort de la carcasse, c'est le fameux "repos éternel" gravé sur les petites décorations de marbre blanc en forme de livre ouvert qu'on voit sur les tombes. Mais quand je vois ce monde mal engagé dans sa métamorphose de politique de la légalité en politique du contrôle, que révèlent l'affaire des Gilets Jaunes ou celle du confinement, je m'inquiète de plus en plus pour ce qui rest à l'homme de liberté.
Je vois toute atteinte additive à la liberté et toute démission aggravée de l'homme libre comme l'insensible mais réel réhaussement du mur dressé devant nous Pèlerins d'Arès, parce que La Révélation d'Arès est libératrice et tout ce qui encage l'âme est une mesure de rétorsion. Tous les beaux discours politiques sont mensonges ; on y trouve le ménagement de l'électeur, mais pas l'amour pour l'homme. Toutes les mesures politiques sont des barrages sur le fleuve de la vie... Or, il nous faut remonter ce fleuve jusqu'à sa Source : la Vie. Le patient hyperespérant que je suis croyait récemment encore que les grands media audio et télévisés nous ignoraient parce qu'ils ne nous connaissaient pas, mais qu'un jour ils nous tendraient leurs micros.
Maintenant j'ai compris que politiques et grands media ne nous ignorent pas et que même ils nous connaissent très bien et que, s'ils sont prêts à quelque chose, c'est à nous tenir aussi éloignés d'eux que possible. Nous avons des façons totalement opposées de concevoir nos intérêts. Je garde heureusement la tête assez froide pour comprendre que nous sommes irrémédiablement réduits à nos propres moyens. Je réalise que si le Père nous dit que nous serons assistés tous les jours (Rév d'Arès 31/6), ce n'est pas dans un élan de lyrisme, mais dans un élan de réalisme. Ceux qui nous ferment leurs portes étant nos frères, le Père ne peut pas faire le travail à notre place, pour Lui l'humanité est un, les humains antagonistes ne font qu'un. À nous de nous débrouiller tout comme Adam se débrouilla (2/1-5) pour échapper au Dessein du Créateur. Nous sommes seulement assistés. Je réalise également comme plus qu'évident que quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Ainsi sommes-nous isolés dans un petit coin sombre de la société. Mais comme un coffre-fort ! Dedans il y a un trésor, la Parole, le prophète, la foi et les Pèlerins d'Arès, et ceux du dehors essayeront de le forcer ; déjà certains s'y essaient, des frères dissidents, mais ce n'est pas eux que nous aurons à redouter. Ceux que nous devrons redouter ne se sont pas encore montrés. Cela nous laisse le temps de grandir en forces spirituelles. Grandissons !

17jun20 219C46 
Frère Michel en 1974

Frère Michel en 1974
à l'époque des Apparitions de Jésus.

J'adore "Les Piliers de la Pénitence", mais toutefois il serait bien à mon avis d'enlever les mots religieux et les remplacer par des mots spirituels ou d'autres mots à votre convenance dans le premier pilier du non-jugement pour la postérité nouvelle.
Avec l’ordinateur c’est facile de corriger.
Réactualisez ce texte pour les générations qui viennent. Ce texte n'a plus sa place en ce moment présent, puisque Dieu exècre et condamne la religion d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès. Comme vous le dites si bien,  dans les années 1970 vous n'aviez pas encore vraiment compris que La Révélation d'Arès nous sortait de la religion, nous en libérait complètement.
Mais rassurez-vous, vous êtes totalement pardonné.
Que ta descendance se souvienne de Ma Parole :Plus jamais de princes,ni prêtres,ni docteurs et la Bête qui agonisera derrière l’horizon mourra [Rév d'Arès 22/14].
Maryronne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire qui fait suite à ma réponse 219C28.
14 juin 2020

Frère Michel et sœur Christiane
le 14 juin 2020.

Merci aussi pour la photo, dont j'ai perdu l'original. Je crois que cette photo figurait sur la quatrième de couverture de "L'Evangile Donné à Arès" édition 1974, mais là encore — le cordonniers sont les plus mal chaussés — je ne peux vérifier, parce que je ne trouve pas dans ma bibliothèque un seul exemplaire de cette édition pourtant historique. Sur votre photo je portais encore ma longue barbe de pope ; j'avais alors 45 ans. Je devais avoir à peu près la même tête au moment des "Piliers de la Pénitence". Au fond, comme me le disait hier sœur Éliane S. rencontrée dans la rue à Bordeaux, je n'ai pas tellement changé depuis, si ce n'est que mes cheveux et ma barbe ont blanchi et que je porte des lunettes. Voilà, pour comparer, une image prise il y a quelques jours, dimanche 14 juin, par notre fille Sara, revenue de Chine.
Je ne changerai pas un mot d'un texte que j'ai écrit à l'époque des "Piliers de la Pénitence". Il me paraît intéressant de montrer qu'il ne suffit pas qu'un Être Céleste, en l'occurence Jésus de Nazareth ressuscité et transfiguré, apparaisse et parle pour que le transformation du témoin soit immédiate. Il faut que le monde comprenne que rien ne change vite en ce monde, que même le témoin d'un Événement Surnaturel extraordinaire subit assez longtemps les résistances de sa culture antérieure. De même, la pénitence ne fait de l'homme un pénitent accompli qu'après bien des années.

17jun20 219C47 

Réponse :
Merci, mon frère Arnaud, pour cette vidéo publiée sur YouTube dans le cadre de "L'Eau Bleue" le samedi 13 juin 2020. J'aime autant le Fond très juste que le naturel de votre allocution.

17jun20 219C48 
Arrivé par eMail :Bien aimé prophète,
Ce petit mot pour vous dire toute la joie que nous avons de pouvoir rester reliés à votre enseignement via votre blog.
J'ai reçu un message d'un prêtre catholique, qui a sa paroisse en Inde et avec qui nous avions sympathisé lors de notre voyage à Jérusalem. Il me signale que lorsqu'il a cliqué sur votre blog il a reçu un message d'alerte d'un potentiel virus. Je me demande si ce n'est pas un moyen utilisé, parmi d'autres, pour vous réduire au silence.
Le Pèlerinage d'Arès, c'est une rencontre avec le lieu où le Père posa le pied et une rencontre avec la famille de cœur. Une famille avec qui nous nous sentons souvent plus proche que notre famille génétique. Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. À celui qui l’en informait Jésus répondit : "Qui est ma mère et qui sont mes frères ?" Et tendant sa main vers ses disciples, il dit : "Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là m’est un frère et une sœur et une mère." (Matthieu 12/46-50).
Un monde déspiritualisé est un monde qui court à sa perte. Notre gouvernement est parti en guerre contre le virus Covid19 et il en ressort comme quelqu'un qui s'est tiré une balle dans le pied. Un chômage de masse se projette à l'horizon entrainant une baisse des recettes alors que l'aide massive de l'État pour soutenir l'économie entraine une augmentation folle des dépenses. Le déficit de la France devient vertigineux et va nous faire régresser, c'est indiscutable.
L'avenir ne projette encore que peu de signe d'une respiritualisation de l'humanité.
Oui, nous allons devoir traverser une période difficile, mais comment changer cette civilisation, si cadenassée par les pouvoirs, sinon par son propre effondrement ?! Et comment faire prendre conscience de la pénitence comme solution à un peuple encore aveugle et sourd, sinon par l'exemplarité, la patience et la persévérance dans la moisson ?!
Cette année, nous ferons notre pèlerinage de cœur à Arès, à quelques pas de la Maison de la Sainte Parole.
Nous vous embrassons bien fraternellement avec sœur Christiane.
Philippe et Arièle C.-C. des Hautes Alpes

Réponse :
Ce commentaire du 12 juin m'est parvenu par une voie inhabituelle et je ne l'ai trouvé que ce matin. Merci du fond du cœur pour ce qu'il vient nous dire, merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe.
Nous les Pèlerins d'Arès n'avons pas le monopole de la Vérité, de la connaissance de la transcendance, de l'amour, du pardon, de la paix, de la quête si difficile de l'intelligence spirituelle, parce qu'elle doit être libre de tous préjugés, ce qui est peut-être encore plus difficile que de pardonner toutes les offenses. Tout cela s'est dévleoppé bien avant nous chez des êtres au cœur généreux, mais ces êtres sont restés isolés, rares, et par moments je trouve cet isolement et cette rareté incompréhensibles, parce qu'enfin, qui n'aspire pas au bonheur ? Tout le monde devrait suivre le Sermon sur la Montagne ; La Révélation d'Arès n'aurait jamais dû être nécessaire.
Au lieu de cela, l'interminable jeu d'oppositions qu'est la vie sociétale humaine nous contraint à devenir d'une grande fluidité dans ce monde du Mal moléculairement serré et n'offrant qu'une porosité faible. Vous êtes tous les deux deux belles gouttes de cette Eau qui doit passer, coûte que coûte, pour se transmettre à ceux qui viendront après vous afin qu'ils parviennent à ouvrir le dialogue entre la vie spirituelle et la vie matérialiste et spéculative, entre la Beauté servant du Bien (Rév d'Arès 12/3) et les plaisirs des sens charnels. Si les plaisirs des sens étaient une mauvaise chose, pourquoi le Père aurait-il créé Adam et Haouha en Éden et pourquoi voudrait-Il nous ressusciter en Son Jour (31/8) ? Le problème des sens, la raison pour laquelle ils conduisent à la maladie et à la mort, c'est parce qu'ils sont devenus tout et qu'ils meurent de leur propre absolu. Ce qu'il faut retrouver est l'équilibre entre matière et âme, entre Univers et Vie.
Sommes-nous les premiers à vouloir re-cartographier l'étendue de l'âme en recreusant les vallées des fleuves Tigre, Pichône et Guihône (Rév d'Arès 35/2), en rétablissant les ponts entre la Vie et la vie, en effaçant l'arrogance des dominateurs, le matérialisme épais des rois noirs, la ruse des voleurs, les illusions des rois blancs, en faisant la part belle à la logique que n'importe qui peut comprendre : Pourquoi pas le miel plutôt que le fiel ? Ce mond est fou ; il faut le guérir de sa folie.
C'est bien à réussir cela que nous nous attelons.

17jun20 219C49 
Bonjour Frère Michel,
J'espère que vous allez mieux et que sœur Christiane a pu se faire soigner [?].
Cette vidéo m'a été transmise par notre sœur Christine M :
https://youtu.be/crbITXQTo24.
Mes pensées s'envolent vers vous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour la vidéo. Merci aussi à sœur Christine M. de vous avoir communiqué l'URL de cette vidéo du Professeur Perrone de l'Hôpital de Garches interrogé par Sud-Radio.
Cette vidéo, longue à visionner (un peu plus d'un heure) ne m'apprend pas grand chose que je ne sache déjà, mais elle peut intéresser les lecteurs de ce blog.
J'ai déjà dit, dès le début du confinement en mars, que beaucoup de déclarations du gouvernement comme des grands media étaient typiques d'une certaine propagande structurée et organisée pour donner à l'épidémie du Covid-19 un tour évidemment partisan et même parfois, qu'on me pardonne, imbécile et mensonger.
Ici le Pr Perrone confirme que le chloroquine et l'hydroxychloroquine, tant défendues par le Professeur Didier Raoult, ont  été des remèdes très efficaces contre le Covid-19.

17jun20 219C50 
Arrivé par eMail :

Bien aimé frère Michel,
Je vous écris peu. Votre temps est précieux, c'en est la raison principale. Mais je m'efforce toujours de commenter au mieux pour votre blog.
Certains me demandent si les corrections apportées par certaines de vos réponses ne m'affectent pas, mais je répond toujours : "Bien sûr que non, nos descendants apprendront autant — si ce n'est plus — de nos erreurs que de nos instants de transcendance. Quand je lis vos réponses à mes commentaires, je pense à ceux qui les liront dans les générations qui viennent (au moins quatre [Rév d'Arès 24/2]) avant de penser à ma petite personne.
J'espère d'abord que vous parvenez à soigner votre sciatique, ce genre de mal sans être grave est évidemment très gênant et fatigant. J'espère que soeur Christiane se porte comme la fleur qu'elle a toujours été et qu'elle est toujours, malgré le temps, et les soucis liés à sa polyarthrite.
J'ai été très heureux de notre conversation sur Skype il y a quelques semaines avec Nina et Nasser. J'espère que nous allons prochainement aboutir et pouvoir faire connaître votre témoignage vidéo dont, comme vous le disiez, nous n'attendons pas de miracles, parce que nous cherchons tous comment nous adresser à nos contemporains, et comment déclencher chez eux une sorte de conscientisation activatrice du dégel de la Vie enfermée dans le piège du péché qui siège en chacun de nous. Je n'ai pas oublié votre proposition de tourner une nouvelle vidéo en septembre, date à confirmer cela va sans dire, et j'ai contacté Mirage Production qui m'a dit nous attendre avec joie à la rentrée dans son studio.
(....)
Cette année, pas de Pèlerinage donc, et vous avez déjà bien expliqué sur le Blog qu'il ne fallait pas y voir un dommage, mais au contraire l'opportunité de faire le Pèlerinage du coeur [pour renforcer] notre engagement, et la force de Vie que nous nous efforçons de réinstaller jour après jour en nous par notre pénitence et notre moisson dont on ne sait jamais ce qu'elles valent vraiment, dont on ne sait jamais si elle nous assurera le salut personnel et surtout général, Salut du monde auquel nous nous consacrons, chacun selon ses moyens et sa mesure, nos vies.
Dieu m'a donné de naître en des temps bénis, contemporains du plus grand prophète (le Messager fort [Rév d'Arès 26/7) que l'humanité aura eu, à la genèse d'un bouleversement qui nous conduira au Jour au bout des générations. Alleluia !
Je prie avec vous,
Je vous embrasse sœur Christiane et vous-même de tout mon amour fraternel.
Votre frère Jeff
Jean-François P. de Paris

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour cet eMail que je me permets d'afficher sur la page de commentaires de mon blog parce qu'il a tout à fait le ton d'un commentaire. J'en suis très touché.
Vous dites : "Certains me demandent si les corrections apportées par certaines des réponses de Frère Michel ne m'affectent pas," et j'avoue ne pas très bien saisir ce que veulent dire "certains". Des corrections ne sont pas des reproches, mais des enseignements. Je suis pour ma part contraint de suivre une ligne de foi et de raison et je ne peux en dévier. Comme le petit reste est fait de ceux de mes frères et sœurs qui me suivent je leur rappelle ma ligne de foi et de raison, non bien sûr par esprit de supériorité, mais par esprit didactique. Il me paraît fondamental que le petit reste suive une ligne de front unie.
J'ai bien peur de ne pas pouvoir "tourner une nouvelle vidéo en septembre... à Mirage Production," parce que je suis de plus en plus souvent — parfois des jours entiers à la suite — affecté d'aphonie plus ou moins totale. Il me prend, le plus souvent, ce que j'appelle "une voix cassée de vieux" qui est certes une voix, mais à peine audible, enrouée, peu claire. Mon cerveau fonctionne bien, mais la voix, c'est vraiment autre chose à présent. Il eut été souhaitable que ces talkshows aient vu le jour quelques années plus tôt, mais je ne vous fais pas reproche de ne pas avoir pris plus tôt l'initative des talkshows ; au contraire, je vous sais gré d'y avoir songé le premier, même si c'était tardivement. Personne d'autre que vous ne l'a fait de la façon élaborée qui a été la vôtre : Je n'avais qu'à venir et parler, tout le reste était prévu par vous. Encore merci pour cela.

17jun20 219C51 
Natacha Polony parle du rôle essentiel du travail dans la reprise économique qu'il faut maintenant lancer avec le déconfinement :

Réponse :
Ici Natacha Polony expose son point de vue sur l'importance du rôle du travail dans la reprise économique. Son point de vue est essentiellement politique, mais il est marqué par l'idée, que nous ne pouvons que partager dans le cadre de la fraternité humaine, qu'il n'existe pas de travail valorisant sans justice sociale.
Personnellement, je ne crois pas à la possibilité de justice sociale réelle dans une nation trop vaste en population. Je ne crois à une justice sociale digne de ce nom que dans des petites unités humaines souveraines et independantes. Si je devais résumer en une phrase la différence que je vois entre une nation trop nombreuse en population et une nation de population très réduite ce serait : Le travail ne peut pas s'effectuer dans la justice sociale au sein d'une population vaste avec son inévitable gigantisme industriel, où la production est plus importante que les hommes qui produisent ; le travail ne peut être vu comme satisfaisant à la justice sociale que dans un petit pays où l'exercice de l'intelligence, de la créativité et de la perfection est aussi sinon plus important que la production elle-même.
Mais bon ! Pour le moment on vit dans une vaste nation de 65 millions d'habitants. Si les syndicats s'opposent d'une façon irréductible à une extension des heures de travail et si on ne peut faire face aux exigences de l'offre et de la demande,  je ne sais pas à quoi la France, qui est de plus en plus endetté, va aboutir. Je suis très inquiet... à moins que par une heureuse explosion de la nation commence une forme de confédération de petites unités humaines indépendantes.

20jun20 219C52
Bien Aimé Frère Michel,
Bonjour.
Cette video de Trump censurée encore sur Facebook, appelle à la paix. Je ne suis pas assez doué en anglais pour la traduire. Elle m'a été transmise par le Frère Daniel C. de Pious Gent.
Que la Paix et Protection du Saint se pose sur vous.
Comment pouvons-nous avoir un dialogue si une partie est continuellement censurée ? [Traduction d'une phrase de la vidéo].
Vous n'avez probablement pas vu ce clip vidéo. Ceci est le message d'hommage concernant George Floyd, un message de réconciliation appelé "Healing, Not Hatred", publié par Donald Trump? Ce message a été bloqué par Twitter et Instagram également. Les principaux réseaux ont refusé de le montrer. À vous d’apprécier et de partager ce que les médias ne veulent pas que vous voyiez.
https://www.facebook.com/127344750637419/posts/3138269112878286/?vh=e
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
J'ai peu de temps pour écouter toutes les vidéos qu'on m'invite à visionner mais celle-ci est assez brève pour que je l'aie entendue une fois. Cette vidéo soulève dans mon esprit d'auditeur quelques questions sur lesquelles je ne peux pas m'étendre ici, mais surtout je ne crois pas que ce soit Donald Trump qui parle. La voix ressemble à la sienne, la modulation du parler ressemble à la sienne, mais il y a dans le phrasé, le choix des mots, etc. des choses qui me font douter de son authenticité. C'est peut-être la raison pour laquelle les grands sites d'échanges socieux sur l'Internet l'écartent.

20jun20 219C53
Cette année, je n’irai pas faire mon Pèlerinage à Arès, puisqu’il n’aura pas lieu là-bas.
Je suis un peu déçue de ne pas vous revoir sœur Christiane et vous-même, et ceux qui font équipe autour de vous pour que le pèlerinage se passe dans le calme et la joie. Déçue aussi de ne pas  retrouver la grande famille de France et d’ailleurs, si variée, parce que sa diversité est un enrichissement considérable pour soutenir ma  force spirituelle et ma compréhension de la parole.  Mais je prendrai quelques jours chez moi, d’une façon régulière, parce que j’éprouve un besoin vital de me ressourcer dans la Parole (Bible, Coran, Révélation d’Arès) en vue de l’accomplir.
Je me souviens de mes deux premiers Pèlerinages à Arès parce qu’ils ont été très importants pour moi. Ceux-là je n’aurais pas pu les faire ailleurs. Le premier en 1990 me permit de réaliser sur place que chaque pèlerin priant lisait individuellement la Parole dans la Bible (ancien et nouveau testament), le Coran,  La Révélation d’Arès. Je suis pratiquante de la religion catholique, je connais les évangiles et, bien sûr, le Sermon sur la Montagne, mais la prière de l’église à la messe : "Notre Père, confiteor, lecture d’une épitre de Paul et d’un texte de l’évangile" ne me comble pas. Je pense depuis longtemps qu’il doit y avoir une erreur quelque part en ce qui concerne la prière.
À Arès,  j'ai découvert le Coran. Pourquoi n’avais-je jamais ouvert ce livre ? Il y avait pourtant déjà en 1990 beaucoup de Musulmans en France, et surtout à Paris,  mais je ne m'étais jamais posé de question à ce sujet. C’était clair dans ma tête que Mahomet était un imposteur même si je n’avais pas le souvenir que quelqu’un m’ait dit cela. Ainsi le Coran serait zparole de Dieu autant que les évangiles ! C’est une découverte essentielle pour moi, j’ai même honte, à mon âge, d’avoir vécu si longtemps avec de tels préjugés sur l’Islam, je réalise à quel point je ne suis pas consciente de mes préjugés. Comme je suis de nature curieuse je m’interroge sur ce préjugé tenace. Je découvre que le Coran, parole de Dieu, ne reconnaît pas la Trinité. Personnellement, dans l’église,  je n’étais pas préoccupée par la Trinité, mais le fait  que cette nouvelle Révélation dise précisément : Mouhamad, Mon Messager venu avant toi, a enseigné que Jésus n’est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont impies. Ma Main a oint les lèvres de Mon Messager ; son enseignement est vrai : l’homme Jésus n’est pas Dieu, c’est le Christ qui est Dieu, c’est Moi né de Jésus né de Marie (Rév d'Arès 32/1-2).  C'est très apaisant pour moi, libérant même parce qu’en fait la notion de Trinité, inconsciemment,  m’a toujours dérangée, je ne savais pas comment en parler à mes enfants. Mon mari était croyant, mais non pratiquant. Comme alsacien il avait reçu en primaire et au lycée un enseignement sérieux de l’histoire sainte mais avait toujours refusé la religion.
De retour à Paris, je pris contact avec l’assemblée parisienne et rapidement je me plongeai dans la lecture de "La vie de Mahomet" de Virgil Georgiu et celle du Révérend Watt, et  évidemment dans le Coran.
Je ne suis restée que deux jours au pèlerinage cette première fois, si j’ai bonne mémoire. C’est l’année où vous étiez aux États-Unis. Mais je décidai de faire connaître cet événement fabuleux, qui, à mes yeux était surtout porté par des jeunes (j’avais 60 ans) d’après les P(p)èlerins que je vois autour de moi, à Arès et à Paris. Il me semble que dans l’Église il y a une majorité de vieux alors que ce mouvement est visiblement soutenu par des jeunes qui viennent d’horizons divers. Je me réjouissais déjà en pensant à tous les Catholiques que je connaissais qui trouvaient comme moi que la religion catholique avait besoin de se dépoussiérer, quand ils allaient connaître cet événement [d'Arès]. D’ailleurs moi, c’est par mon fils, de 20 ans alors, que j’ai appris cet événement surnaturel.
Je fus vite déçue par mes amis catholiques, qui semblaient en recherche : "Nous connaissons, mais ce texte ne reconnaît pas la Trinité [dogme des Églises], il ne peut pas venir de Dieu." Déçue, j’insistais, mais en fait ils n’avaient pas lu, mais comme c’était la réponse de l’Église, ils s’y sont soumis.
Je retournai au pèlerinage l’année suivante quelques jours et là j’assistai aux épousailles de deux couples. Un sujet qui me concernait : Un de mes fils s'était marié à l’église catholique, sa femme était enceinte, un autre était en couple mais ne parlait pas de mariage. Les futurs épousés devant moi n'étaient pas jeunes, ils étaient divorcés et faisaient le choix de se remarier en s’engageant selon la Parole redonnée à Arès, c’est-à-dire qu’ils ne s'étaient pas connus au sens biblique avant d’habiter ensemble et s’engagaient devant nous en lisant individuellement des textes choisis par chacun dans la Parole (Bible, Coran, Révélation d’Arès) à accomplir cette Parole redonnée à Arès.
À partir de l’année suivante je suis allée tous les ans au pèlerinage à Arès en restant la totalité d’une période. Je n’aurais pas envisagé d’y aller moins longtemps et je n’aurais pas voulu manquer l’enseignement que vous donniez avec les allocutions en début et fin de chaque période, j’avais soif de votre enseignement.
J’ai compris qu’il faut beaucoup de temps pour incarner avec sa propre sensibilité cette parole fondamentale après des siècles  de non-accomplissement et j’ai confiance dans les générations suivantes parce que vous, Frère Michel, vous avez su, avec un travail acharné, joyeux, heureux, qui dépasse l’entendement, faire les choix prioritaires.
Marcelline S. d'Île de France 

Réponse :
Merci, ma sœur Marcelline, pour ce commentaire qui est en fait une confession. Je suis très ému en la lisant. Je me suis permis de rectifier le temps des verbes dans certains passages, sans quoi il ne serait pas facile à certaines lecteurs de vous situer comme il faut par rapport à l'époque actuelle. Nous sommes à peu près du même âge et vous avez découvert La Révélation d'Arès il y a trente ans. Vous êtes maintenant une déjà ancienne compagne de foi, d'espérance et de mission, et je vous dis toute mon affection tant au plan humain qu'au plan spirituel. Trois de vos enfants sont des nôtres : Pauline, Henri et François... Je n'ai jamais revu celui de vos fils, dont j'ai oublié le prénom, qui joue de l'alto (violon un peu plus gros que le violon commun) avec qui j'avais eu une passionnante conversation au Pèlerinage, il y a longtemps. Mais j'espère qu'il va bien.
Avant que Jésus n'apparût devant moi la nuit du 14 au 15 janvier 1974  je ne m'étais jamais imaginé qu'on pût se trouver dépersonnalisé. Je pense, en vous lisant, que vous avez vécu quelque chose de similaire en découvrant La Révélation d'Arès. Ce que nous retenons des livres, des textes, des idées, nous est presque toujours extérieur.  Mais la rencontre avec la Vie, que ce soit sous la forme d'un Messager (1974) ou qu'elle soit Elle-même (1977), bouleverse intérieurement et c'est ce que vous avez vécu il y a trente ans. Depuis 1974 et surtout 1977 je n'ai plus l'impression d'être quelqu'un — quelqu'un c'est un être seul dans sa carcasse —, mais je me sens un atome de la Vie, du Père, du Très-Haut, du Tout-Autre, de l'Un... J'imagine que vous en êtes à peu près au même point. Nous sommes comme délués dans l'infini et l'idée de la mort ne provoque plus en moi une inquiétude ; je serai, comme vous serez, une part de la Vie dans l'Univers sans limites. Nous savons maintenant que nous ne sommes pas dans nos cheveux, dans nos ongles, dans nos os, dans nos muscles, dans notre sang, nous sommes un ailleurs seulement emprisonné, quelques temps, dans un carcasse humaine pour des raisons que je ne connais pas. Alléluia !

20jun20 219C54 
Bien aimé frère Michel,
Voici ce que m’a dit Laurent L. du commentaire 217c66 à propos de la vidéo du 6 juin (quel débarquement libérateur !) de Johanna L d’Île de France : https://youtu.be/k1O0QOrYHtc
"Très rafraîchissant, une bouffée de jeunesse ! Elle qui est tombée à la naissance dans la marmite de potion de La Révélation d'Arès parle bien de la pénitence, de l'Amour… elle fait aussi honneur à sa maman"
uni avec vous dans la prière,
Bernard L (un de Lorient)

Réponse :
Double merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire, double merci parce que vous me donnez l'occasion d'écouter notre sœur Johanna, fille de notre sœur Marielle, Johanna dont je n'avais pas vu la vidéo, et je m'émerveille de la justesse de ses propos. J'ai été très ému en l'écoutant. Oui, frère Laurent L. a tout à fait raison de dire dire à propos de cette vidéo : "Très rafraîchissant, une bouffée de jeunesse ! Elle qui est tombée à la naissance dans la marmite de potion de La Révélation d'Arès parle bien de la pénitence, de l'amour… elle fait aussi honneur à sa maman."
Merci, ma sœur Johanna, pour cette prestations vibrante de foi. Un simple mais imposant et fort témoignage.

20jun20 219C55
Salutations, Frère Michel, prophète,
Il est triste que le pèlerinage soit annulé. Le mal, le mensonge, en aura eu raison cette année, mais en partie j’espère avec cet espoir d’ouverture en août. N’est-ce pas un moment unique dans l’histoire de l’homme, ce moment où la population mondial s’est soumis à une propagande ? Si celle-ci se révèle fausse comme beaucoup le crie haut et fort, on pourra dire qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité à tous les niveaux : social, politique et économique, humain.
Et le pire est certainement à venir. Ce que nous avons vécu en ce début 2020 n’est que la préparation des esprits, une stratégie du choc, pour d’autres phases où nos droits, notre liberté et la vie seront anéantis sans aucun scrupule ni aucune limite, et avec le consentement de la majorité d’une population terrorisée.
Espérons in fine que l’humanité s’interposera et prévaudra ! Ayons Foi !
M’inscrivant dans la transcendance, dans la vérité du Père de l’Univers principalement grâce à La Révélation d'Arès, grâce à vous, je suis convaincu que la lutte entre les forces du bien et du mal sur terre et ce moment unique dans l’histoire de l’homme, ce mensonge, ce mal fait voir comme un dévoilement des propres contradictions [du monde] devenues extrêmes.
Nous vivons un moment apocalyptique, un dévoilement, où le mal caché sous toutes les formes de principes moraux qu’il a instrumentalisés, "sort du bois", déclenche ses machines infernales — institutions transnationales — et récolte les fruits pourris qu’il a créés — les négateurs de toutes sortes. Ils veulent jusqu’à détruire le bon sens, voire même la logique, pour qu’ils aient un chemin dégagé pour leurs projets morbides.  On va assister à un schisme dans l’humanité, car cet événement est un révélateur des hommes de bien et de vérité et des hommes du mal et du mensonge ainsi que ceux qui les suivront par faiblesse ou par orgueil. Dichotomie des réalités.
Un personnage qui cristallise ce schisme entre le bien, le mal, la vérité et le mensonge est le président Trump, pour certains un fasciste imbécile et ridicule pour d’autre la suite de John Fitzgerald Kennedy. Écoutez ce discours ou il parle du Père, quel président se réclame de Dieu de la sorte actuellement dans le monde ? Personne :
https://www.youtube.com/watch?v=s0ayso5oYAk
Ça renvoie aussi à la question de mon dernier message [218C29] : Est-ce que les pèlerins doivent combattre le mal ? Merci d’y avoir répondu, prophète, votre réponse était pleine de sagesse et de bonté. Ce qui est sûr, c'est que si les P(p)èlerins sont dans la vérité, grâce à La Révélation d'Arès, grâce à vous, nous aurons à nous défendre, n’est-ce pas? N’est-ce pas aussi le moment où il faut redoubler d’effort pour faire connaître le livre ?
Cordialement,
Grégory De V. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Grégory, pour ce très beau message.
Vous me demandez si "les pèlerins doivent combattre le mal." Oui, mais pas comme on combat généralement sur terre, c.-à-d. pas par la violence, pas par l'attaque, etc. L'arme que nous donne le Père est celle du Bien. Nous combattons le mal en prescrivant le Bien : amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés.
Nous vivons des temps où défendre ses idées et ses espérances passe par l'agression contre les idées et les espérances des autres, mais ce n'est pas ainsi que le Père nous suggère de procéder.
Tout attaquant à nécessairement l'orgueil de sa raison d'être, un certain mépris de ceux qu'il attaque. Pas nous. Nous, nous avons l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés. Munis de ces armes Qui sont celles-même du Très-Haut, nous supportons tout, parce que n'étant pas agressifs, nous ne risquons pas la défaite, nous aimons l'ennemi, comme le prescrit déjà le Sermon sur la Montagne, sachant que rira bien qui qui rira le dernier. Nous sommes un peu comme Noé construisant son arche sans s'attaquer au reste de l'humanité qui se moque de lui et qui disparaîtra sous son propre mal, victime du premier et antique péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Nous restons indemnes de toute duplicité, qui est ruse de guerre, parce que nous ne faisons pas la guerre ; nous invitons même tous les hommes à monter dans notre arche. Nous avons la foi. Vous l'avez. Devenez donc pénitent et avec nous vous permettrez à notre descendance de vaincre sans faire de mal à personne.

20jun20 219C56 
Natacha Polony dit ici encore des choses intéressantes concernant l'imparfaite mais possible, cependant pas certaine, redémocratisation de la France par référendum. Il s'agit seulement du climat, mais il faut un recommencement à tout.
Notons que, contrairement à certaines suppositions, j'ignore si Natacha Polony lit mon blog ou s'intéresse à notre mouvement d'espérance. Je trouve seulement que Natacha Polony connaît bien le fonctionnement politico-administratif de la France sans être elle-même candidate à une élection quelle qu'elle soit, ce qui fait d'elle une femme libre. Je trouve ça intéressant. Agrégée de Lettres, déplomée de l'Institut d'études politiques de Paris ("Sciences Po"), elle a été enseignante puis journaliste et elle est aujourd'hui rédactrice en chef de "Marianne". Elle me semble d'une intéressante probité intellectuelle et tout simplement morale. Je suis toujours à la recherche de gens honnêtes et intelligents, pas nécessairement pèlerins d'Arès, mais à l'esprit ouvert et peu enclins à la partisanerie, soucieux de la justice et de la bonne marche de la société.
Michel Potay

21jun20 219C57 
Bien cher Prophète de la Vie,
Après 42 ans de Pèlerinage riche, générateur de grandes joies et aussi quelques peines sera marqué par l'absence de pèlerinage physique sur le Saint Lieu cette année 2020.
Avec l'arrivée des beaux jours, on osait attendre un assouplissement éventuel des règles sanitaires, mais il n'en a rien été.
Le Pèlerinage d'Arès étant fondamentalement libre, il nous impossible d'imaginer de contrôler les allées et venues des pèlerins en les comptant, en les  obligeant à porter un masque, à faire la queue, à se tenir loin les uns des autres, etc.
Tous, nous ferons un Pèlerinage du cœur, en union de prière avec nos frères et sœurs au loin. Mais ceci n'entamera en rien notre foi et notre espérance mises dans l’effort librement choisi de pratiquer le bien par l’amour de tous les hommes, le pardon des offenses, le refus des préjugés, l’intelligence du cœur, pour provoquer l'avènement du Jour (Rév d'Arès 31/8) et créer une société heureuse.
Ce matin, une affichette d'information a été apposée dans une niche du poteau de la grille du portail de la Maison de La Sainte Parole d'une part, ainsi que sur la porte d'entrée au 46 avenue de la Libération à Arès.
Pauvre prophète ! J'en ai de la peine pour vous, le témoin de cet Evénement décisif pour le monde : La terre roule sous ton pied (Rév d'Arès iv/3), surtout dans cette période trouble qui a commencé cet hiver.
Comment ne pas avoir aussi de la peine pour tous nos frères humains qui perdent ou vont perdre leur travail ? Et aussi comment penser aux effets de l'absence de Pèlerinage sur l'économie arésienne ?
Oui, comme vous l'avez écrit frère Michel, notre mission est vraiment urgente.
Je vous embrasse de tout cœur avec soeur Christiane.
Chantal C. d'Aquitaine, Présidente de l'Association Cultuelle (Loi 1905) "L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès"
Affichage le 21 juin 2020

Réponse :
Ma sœur Chantal, très ancienne, sinon peut-être la plus ancienne compagne de foi, la première chronologiquement des Pèlerins d'Arès, je suis très ému en lisant votre commentaire, déjà reçu hier 20 juin, mais que j'ai attendu d'afficher le 21 juin, jour habituel d'ouverture.
Il fut un temps où je vous appelais Abrahame, parce que comme l'ancêtre Abraham avait reçu de l'Éternel le message qu'on sait : Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père pour le pays que Je t'indiquerai (Genèse 12/1), vous avez reçu avec une confiance absolue L'Évangile Donné à Arès (Le Livre n'existait pas encore) et vous avez quitté Lyon pour venir en Gironde. Nous avons pour ainsi dire vécu ensemble ces temps héroïques. Mais ces temps héroïques durent encore, puisque les épreuves que nous avons traversées se renouvellent avec le confinement obligatoire en 2020, qui nous privent de Pèlerinage.
De notre côté, ce n'est pas un drame, mais du côté des pouvoirs qui nous imposent d'inapplicables règles d'accueil et de rassemblement sur un saint lieu pour la prière et/ou la méditation, c'est un abus d'autorité, une atteinte à la liberté fondamentale de conscience. Je ne suis pas sûr que nos concitoyens se rendent réellement compte de l'attaque dont leur liberté vient d'être victime, de l'infantilisation à laquelle on les soumet, de la grandeur à laquelle on leur interdit de s'élever, mais je souhaite qu'ils réalisent aussi tôt que possible qu'on vient, sous le prétexte d'un médiocre paternalisme, de leur nier des droits fondamentaux pourtant inscrits dans la Constitution de ce pays. Si le Conseil Constitutionnel n'est pas saisi, dans un avenir proche, de plaintes légitimes concernant l'atteinte aux droits des citoyens, et ne réagit pas en condamnant les lois liberticides que nous subissons, je suis en droit de me demander où va la France.
Pour en revenir à nous, il se trouve que le Pélerinage n'étant pas obligatoire, car Dieu ne laisse pas peser sur la cœur de l'homme des prétendues lois, introduites dans l'Écriture (Rév d'Arès 16/12, 35/12) par les religions et leurs dérivés politiques, l'absence de Pèlerinage n'est pas vécue par nous comme une souffrance, mais elle est vécue comme une frustation imbécile. Je l'ai écrit dans une lettre : "Le Pèlerinage comme le battement du cœur est naturel. Comme l'homme dont le cœur s'arrête meurt charnellement mais vit de la Vie qui lui a donné Sa Force éternelle, le Pèlerinage peut mourir mais vit éternellement dans l'âme. Nous sommes liés à une Puissance de Vie sans début ni fin, et donc l'arrêt momentané d'un Pèlerinage n'est aucunement dramatique. La Vie se poursuit. La vraie piété consiste à prononcer la Parole pour L'accomplir (35/6) ; cela peut se faire n'importe où, n'importe quand. De même que pour retrouver la paix hors de la chair il faut déjà être un être de paix sur terre, pour trouver l'Amour au-delà mieux vaut être d'amour sur terre. C'est là l'essentiel ; le Pèlerinage n'est pas l'essentiel. Logique de continuité !"
Nous pourrions certes désobéir, ouvrir notre Pèlerinage et laisser les pèlerins le vivre comme ils le font depuis quarante-deux ans, mais en cas d'intervention policière le prix à payer serait, outre l'extrême désagrément d'être "sermonnés" et fermés par des gendarmes contre la Parole libératrice du Père, le prix à payer donc serait hors de proportion avec la joie du défi que nous lancerions à "l'autorité". La sagesse est donc de fermer le Pèlerinage. Le Pèlerinage du cœur où qu'on soit vaut le Pèlerinage sur le saint lieu. Montaigne, qui vivait en son temps à Bordeaux à moins de cinquante kilomètres d'Arès reçut un jour un texte signé Étienne de La Boétie et il en fut profondément impressionné. C'était un écrit fiévreux et provocateur, qui allait vite devenir fameux, "Le discours de la servitude volontaire". D'abord publié en latin, il est trduit en français en 1576. C'est un réquisitoire contre l'absolutisme, mais qui étonne tout de suite ses lecteurs par son érudition et sa profondeur — La Boétie est alors très jeune —. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaie d'analyser les raisons de la soumission de celle-ci ; elle démontre que, contrairement à ce que beaucoup croient, quand ils pensent que la servitude est forcée, elle est en vérité toute volontaire. Tout pouvoir, même quand il s’impose par la force des armes, des lois, de la police, des tribunaux, ne peut dominer et exploiter durablement une société sans la collaboration, active ou résignée de celle-ci. La Boétie écrit : "Soyez résolus à ne plus servir et vous serez libres." Dans les circonstances actuelles nous nous soumettons à la loi de confinement pour échapper à ses conséquences. Peut-être sommes-nous lâches ? Non, nous ne le sommes pas. Je pense que nous sommes sages, car le loi de confinement est provisoire, mais les conséquences sur nous seraient par contre terribles et interminables : Retrait du droit de recevoir du public, requalification de notre statut d'association cultuelle loi 1905 en association banale loi 1901, amendes, etc. Gardons notre capacité de désobéissance pour des circonstances qui en vaudront vraiment la peine. Soyons patients.
Encore merci, ma sœur Chantal, pour votre beau commentaire.

22jun20 219C58
Juste un peu d'humour avec le toujours jeune Pierre Perret..
https://www.youtube.com/watch?v=zA2JjodD6IU&feature=share&fbclid=IwAR3BZ0QXpbw7p78LM0x4rbTamYclYtXGLM7UQCQrom4m2lNgkGA7Fl-PQ0w
Fraternellement.
Philippe Pe. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour cette nouvelle chanson de Pierre Perret.
La première fois que j'ai entendu Pierre Perret ce fut quand il chanta "Au Tord-Boyaux", chanson bêbête du genre qu'aimaient les Français, chanson du style estudiantin de mon époque : "Ô merde, merde divine, toi seule a des appâts. La rose a des épines, toi merde tu n'en as pas, etc.!"
"Le Tord-Boyaux" c'était en 1964, j'avais 35 ans. J'étais encore un ingénieur avec une très belle situation, directeur d'une usine de matériel spécial de transfert thermique pour industries chimiques, pétrolières, nucléaires (Chinon), etc. Situation qui, si je ne l'avais pas abandonnée par un impérieux mouvement de conscience, ferait de moi aujourd'hui un confortable retraité plutôt qu'un modeste lutteur de la Vie libératrice. Ma conversion d'athéisme à christianisme fit de moi un clerc de l'Église Orthodoxe, puis mon passage à la conscience du Bien en 1974 fit de moi tout simplement un pénitent. Je vois que Pierre Perret, ce chanteur-créateur, n'a pas changé de genre. Moi, j'ai eu deux vies à peu près totalement opposées. La vie de Pierre Perret semble prouver que l'homme ne change pas. Ma vie prouve que l'homme peut changer radicalement, contrairement à ce que disent les anthropologues et autres lologues.

22jun20 219C59
Bien aimé frère Michel,
Sœur Nina ayant eu la gentillesse de valider dès réception les dernières modifications demandées sur le Talkshow "Un Prophète", nous sommes prêts pour sa diffusion sur la chaîne YouTube "L'Île Bleue".
Avec la petite équipe qui est gère cette chaîne depuis son lancement (frères Abel B., Vincent L., Nasser B-K. et moi-même), nous avons donc programmé cette diffusion pour le samedi 20 juin, à 17h00, la vidéo restant bien sûr accessible par la suite pour ceux qui ne seront pas disponibles à ce moment-là.
Le lien d'accès à la vidéo est : https://youtu.be/FehXU9Yv2Ac
Cette diffusion clôture ainsi en beauté la Saison 1 de notre chaîne YouTube "L'Île Bleue", née du confinement (ce qui nous laissera l'été pour réfléchir aux suites à donner à cette expérience). Elle tombe à pic, veille de l’ouverture de notre Pèlerinage du cœur 2020, pour nous booster comme le faisaient les allocutions sur le Saint Lieu que vous teniez à l'ouverture et en clôture de chaque période (jusqu'au début des années 2000 si ma mémoire est bonne). Elle offre surtout à l'humanité, qui l'ignore encore, de découvrir son faucon [Rév d'Arès xvi/14-15, xix/24, etc.] et Messager Fort [26/7], qu'elle finira par reconnaître comme tel tôt ou tard.
Pour la suite, j'ai pris bonne note de l'incertitude concernant le tournage d'une nouvelle vidéo en septembre. Nous verrons bien selon les événements et la santé de vos cordes vocales après cet été. De toute façon, vu la vitesse avec laquelle ce monde s'enfonce dans sa crise, on ne sait plus très bien ce que l'on peut prévoir/ne pas prévoir. Mais comme y invite l'ouverture des Théophanies, sachez que je serai prêt à agir si la décision est prise de tourner cette nouvelle vidéo.
Jeff P. d'Île de France
Flyer samedi 20 juin 2020

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire et pour l'image du flyer.
Je n'ai pas visionné, faute de temps, la vidéo que vous avez affichée sur YouTube, mais je la connais déjà.

22jun20 219C60
Je vous ai trouvé Beau [Rév d'Arès 12/3] hier à la diffusion du talkshow sur la chaîne YouTube de "L'île Bleue". Un témoignage humble avec un charisme qui me coupe toujours le souffle. Où, plutôt, qui m'en emplit toujours plus (de Souffle, s'entends)...
Tout ceci est idéal en ce début de ce que je nomme sans hésiter: "le Pèlerinage de Feu 🔥 du coeur"...
Toutes et tous ensemble tout à l'heure, sur nos tapis de prières, à petites ou grandes distances géographiques du lieu physique où le Ciel aimant est descendu, pour l'ouverture du "pèlerinage du coeur"...
Le lien de la vidéo :
https://m.youtube.com/watch?v=FehXU9Yv2Ac&feature=youtu.be
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Roger, pour votre compliment.
Merci de me permettre de réécouter cette vidéo qui a été enregistrée à Paris à l'automne 2018. Sur le moment je ne suis jamais très content de moi, je me bastonne, je me dis : "Je n'aurais pas du dire ceci ou cela comme cec u comme cela, j'aurais dû dire cela ou cela autrement. Je m'abandonne à un parler primesautier, alors que je devrais tout préparer, etc." Et puis, me réécoutant un an et demi plus tard, je trouve que ce n'est pas si mal. Au moins, je reste naturel, je me laisse porter par moi-même, sans artifices, sans éloquence, sans mise en valeur, et je pense que si le Père n'est pas content, qu'Il s'en prenne à Lui-même ; Il n'avait qu'à choisir quelqu'un d'autre comme prophète. Moi, je n'ai rien demandé.
Car c'est toujours la question que je me pose : "Le Père est-Il content de moi ?" Je n'ai pas de réponse. Mais peut-être est-ce simplement le fait que je n'ai pas de réponse qui est en soi une réponse ; peut-être que si le Père n'était pas content de moi, Il me ferait disparaitre en fumée, d'un coup comme les lascars Godefroy de Monmirail et Jacquouille la Fripouille dans "Les Visiteurs".
L'homme simple, voire même simplet selon certains (qui n'ont peut-être pas tort), sans artifice, l'homme simple quel qu'il soit, moi ou un autre, est la composante de tout. Il organise ses pensées comme il peut, mais elles sont toutes là, sincères, toutes le rejoignent, se marient avec lui, et l'on peut espérer qu'un jour elles se mélangeront à la masse humaine. C'est bien l'Espérance que le Père met dans ce bonhomme de prophète. Ce que dit le prophète lie, attache, unit ensemble les hommes pour l'heure dispersés. L'idée est de faire du monde une compagnie d'amour, les racines certes nombreuses, pluridimensionnées, multiorientées, mais toutes rattachée au même arbre qui s'élance vers la Vie, l'arbre dont Elle dit que je suis la pointe toujours vertes (Rév d'Arès xvi/13). Quel honneur (xxxvi/16) ! Ce que je dis dans cette vidéo est très simple me fait penser à une danse villageoise, à la joie simple du quidam, un repas d'ouvrier agricole au jour de battage (dans ma jeunesse c'était un moment magique à la campagne), à l'heureuse caresse de la brise. Rien de tonitruant ; ce n'est pas un sermon, c'est le cœur qui parle, un simple coup de faux (14/2, 38/4) comme dit La Révélation d'Arès. L'homme devient un simple citoyen de l'air, il s'envole, quand il a écarté tout artifice de parole, tout mensonge donc, tout effet de propagande. Alors oui, je suis en droit de l'affirmer, ma parole est la Parole, justice de juste (xxxi/10).
Rien de glorieux dans cette vidéo. Si la gloire m'attend, elle n'est pas de ce monde, elle sera la gloire de l'éternité (Rév d'Arès 37/9). Je n'y suis pas encore entré, si j'y entre jamais. Je n'en sais rien. La gloire de l'homme sur cette terre, c'est tout au plus de ne rien savoir, comme Socrate. Dans cette vidéo mon souci est évident : effacer tout ce que l'homme a inventé pour se faire non Dieu (qu'il est déjà, Genèse 1/26), mais se faire le dieu des dieux sur terre, se faire une divinité terrestre. Alors ça, contrairement à ce que, parmi d'autres, tentent de dire ridiculement mes frères Frédéric et Éric, non, je ne suis pas dans ce schéma. L'homme nage dans une torrentielle hémorragie de temps, de verbiage, de lois, de suffisance, et j'essaie de d'étancher cette hémorragie. Il me faut colmater la blessure de l'humain ; à cela, oui, je m'efforce.

22jun20 219C61 
Quel beau moment passé à voir la vidéo que la chaîne "L’Île Bleue" a dévoilée [samedi 20 juin] à tous nos frère humains. Après les douze apôtres, le prophète parle sur l’Île Bleue de la sagesse que nie la science.
De cet amour pour tous que transmet le Sermon sur la montagne depuis 2000 ans et que l’Église tait par calcul encore. Mais un jour viendra ou nous ne serons plus appelés "secte" mais "dernier rempart du Bien"  contre la folie guerrière et le péchés des péchés [qui menace].
Votre parole est comme un appel au combat pour la Vie et au Pèlerinage du cœur que nous commençons le 21 juin. Merci pour ce travail d’équipe et pour votre parole qui est La Parole du Père [Rév d'Arès i/12, xxxi/10].
José O. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère José, pour ce commentaire que je prend au hasard parmi les commentaires, trop nombreux pour que je puisse les afficher ici, qui m'arrivent après la diffusion sur YouTube de la vidéo "Le Prophète". Je ne peux publier tous leurs témoignages heureux, mais je remercie à travers vous tous ceux qui me disent, avec allégresse parfois, qu'ils ont aimé la vidéo dont vous parlez pour la première fois passée sur YouTube samedi 20 juin.
L'homme, l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et donc la Vie (24/3-5) qui crée et qui anime l'homme et l'Univers, ne peuvent pas être pensés séparément. Ceux, les rationalistes, qui disent : "Oui, l'homme et l'univers existent, mais pas la Vie qui les aurait soi-disant créés" sont comme des doctes bavards qui parlent élégamment entre eux en contemplant une Cadillac Sixty Special exposée mais sans moteur. La Vie est le moteur du Cosmos, nous compris. Pas plus qu'une Cadillac Sixty Special ne vaut un clou sans son V8 de 5,69 Litres, l'homme et l'Univers ne valent un clou si l'on oublie la Vie. C'est un image vulgaire, sans poésie, sans finesse, mais bon ! C'est tout simplement vrai.
Je rencontre plus d'humains accablés de problèmes : problèmes d'heur, problèmes d'argent, problèmes de santé, etc., que d'humains sans problèmes. Du reste, avant même de les rencontrer je les connaissais. Leur vie n'est en fait qu'une plaie. Que pensez-vous que sont les Gilets Jaunes, sinon des grands blessés ? Mais je sais ce que la plupart d'entre eux ne savent pas, que leurs problèmes humains viennent de l'oubli général de ce qui fait le bonheur et sa possible perpétuité, l'oublie de la Vie, du Père, du Tout-Autre, du Souffle... Appelez-Le comme vous voudrez. C'est pour eux, pour tous mes frères qui vivent comme des vaches bien gardées à la pature pour être traites puis envoyées à l'abattoir, que je parle. Eux pensent que je ne suis qu'une fumerie d'opium de plus (Marx), une religion, mais ils comprendront un jour que je ne suis rien qu'une voix qui essaie comme elle peut, avec son langage insuffisant, de leur faire entendre la Voix, la Vie.

24jun20 219C62
Quand je vous lis, quand je vous écoute, cher bien aimé prophète du Très-Haut, je perçois au loin (Rév d’Arès xiv/13) le Vrai (xxxiv/1-4), la Vie (24/3-5), comme je le perçois en priant, en moissonnant, en aimant, en pardonnant, en cherchant la paix et l’intelligence spirituelle. Votre parole est la Parole (Rév d'Arès i/12, xxxi/10), vos fidèles (24/1) l’affirment avec vous.
Votre parole, écrite ou orale, est simple et évidente comme le Vrai. Votre parole nous féconde et nous unit les uns aux autres en profondeur. Dans ma prière, j’adjoins à la Parole du Père, des extraits de votre parole, ceux-là même qui m’aident à l’instant à mieux évoluer dans le Bien.
Votre gloire sur terre c’est de n’être plus rien pour vous-même (Rév d'Arès 40/6), d’arrêter l’horloge (219c41) de la culture, des idées, des traditions, des lois et de guider vers la Vie tous ceux et celles qui peuvent et/ou veulent librement vous suivre. Votre parole, l’enseignement que le Père vous demande de répandre, est la passerelle simple et praticable entre la vie et la Vie ! Elle est la voi(x)e de l’équilibre.
Vous nous enseignez à (v)(V)ivre libres [Rév d'Arès 10/10] de tout artifice, mensonges et préjugés, libres de la gloire du temps. Le roi noir nous dénude aujourd’hui du Pèlerinage d’Arès, mais il ne nous dévêtit pas de la Parole, de votre parole, de l’invisible manteau neuf (1/1)
Par l’étude patiente et attentive de votre enseignement, les frères apprennent à faire passer votre parole et la Parole du Père avant leurs idées, leurs penchants, leurs certitudes, leurs paroles humaines. Ils deviennent alors les oisillons (Rév d'Arès xLv/14) du prophète, "une progéniture, qui pour l'heure n'est que progéniture, mais qui un jour (dans quelques générations) volera à son tour" et sera pleinement "les faucons du prophète", parce qu’elle aura eu la patience d’apprendre aussi longtemps que nécessaire, à devenir "conforme à ce qu’est le père prophète » (217c113).
Je vous souhaite ainsi qu’à notre bien aimée sœur Christiane, à tous mes sœurs et frères de foi et de piété, aux hommes et aux femmes de bien, une féconde année spirituelle forte en amour et en patience.
Annie L. de Paris, Île de France

Réponse :
Ma sœur Annie, je suis très ému en vous lisant. Tout ce que vous dites ici est vrai et cependant je ne le reçois pas encore comme une réalité. S'incliner devant la réalité n'est pas s'émerveiller de celle-ci.
Vous devez vous souvenir, parce que vous avez connu cette époque, de mon agacement muet mais évident, quand on parlait de moi comme prophète. Prophète est le mot qui me désigne dans La Révélation d'Arès, mais, des années durant, je n'arrivais pas à l'accepter. J'ai quand même évolué depuis quarante-six ans, j'accepte le mot, mais pas sans réserve : Tout à la fois je ne peux pas me ranger à l'étage de Moïse, Jésus ou Muhammad et je pense que ces hommes fameux ne valaient pas plus que je ne vaux ; je suis déçu. En fait, la vérité est à l'évidente différente de celle magnifiée de l'Histoire. Le prophète ? Il semble être tout bonnement un pauvre humain comme vous, comme moi, comme n'importe qui.
L'imagerie religieuse glorifiante forme un écran commode pour faire de l'histoire prophétique un héroïsme à la Siegfried, à la st-Nicolas ou à la st-Georges. Je repense à Victor Hugo évoquant, je ne sais plus dans quel ouvrage, le  fas et le nefas. Qu'entendait-il par là : le favorable et le défavorable, le juste et l'injuste, le justifié et l'injustifié ? Que suis-je des deux ? Le néfas semble être l'interdit moral et je m'interdis encore d'être vu comme un Prophète avec un grand P... Il me faut bien accepter le mot, puisque la Messager (1974) comme la Voix théophanique (1977) l'ont prononcé, mais je me demande encore à quelle catégorie prophétique j'appartiens. Disons que je fais quand même, en toute honnêteté, ce que je peux pour répandre le Vrai ; de ce fait je pense que c'est ce que je dis, non ce que je suis, qui est le prophète.
Je veux dire que pour moi le Prophète grand P, c'est Dieu, le Père, l'Éternel, l'Infini, le Tout-Autre, Allah, Brahma ou plutôt le Brahman : la Puissance mystérieuse, le Sacré, l'Absolu, la seule Réalité dont les manifestations ne sont qu'illusions, la Conscience qui habite tout ce qui existe et dont je ne suis qu'image et ressemblance, la Vie infinie sans début, sans fin, sans limites. Je ne fais pas ici de syncrétisme, j'essaie seulement comme je peux de pallier à l'insuffisance de ma pauvre langue humaine. Moi, je ne suis qu'un répétiteur, un traducteur. qui traduit la Pensée du Père, inaccessible à l'humain pétant d'orgueil, dans notre charabia barbare et à l'usage de nos petits cerveaux de lémuriens aux cris de fantômes. La Révélation d'Arès entre dans une zone de lectures où nos frères humains trop sagaces et éclairés pour se laisser berner ne peuvent rien voir de vrai. Le contrat implicite entre texte et lecteur est simple : Le lecteur ne croit que ce qu'il veut croire. Pourtant, je ne triche pas, j'ai édité ce que j'ai entendu. Le lecteur, qui sur ma bonne mine veut bien me croire, juge alors que j'ai été berné, mais eh ! oh ! on ne berne pas un lecteur moderne, rationnel, qui ne trouve pas dans le texte ce qu'il cherche.
Si La Révélation d'Arès était une recette pour gagner aux courses ou au loto, elle serait vendue à des milions d'exemplaires. Ce n'est pas le cas, alors le meilleur qu'on puisse dire de moi est que La Révélaion d'Arès est une "reconsolidation de ma mémoire", comme disent les neuroscientifiques, c.-à-d. que j'y aurais mis ce que j'aurais reconstitué inconsciemment de ce que j'avais appris, par exemple dans l'Église. Je suis consterné quand j'entends ces choses-là. Il est pourtant si simple d'accepter mon témoignage : J'ai bel et bien été témoin d'apparitions et de propos de Jésus en 1974 et de Théophanies en 1977. J'ai pris note sur l'instant de ce qu'ils me disaient. La mémoire, elle, n'est pas une conservation passive de faits d'images, de paroles, je l'admets et j'admets de même qu'elle n'est qu'un phénomène actif et créateur dans quoi l'imagination joue un rôle. Quand je relis (c'est rare) mes "Notes et Réflexions en Présence de Dieu", j'admets qu'il y a là certaines choses dont je ne me souviendrais pas du tout ou pas comme ça, si je ne les avais pas écrites sur le moment. Hommage à mon épouse Christiane qui m'a poussé à le faire à l'époque ! Notons qu'elle est moi vivons ensemble depuis cinquante-deux ans mais que nous avons souvent des mêmes événements des souvenirs différents. Mais quand je parle aujourd'hui en prophète, comme dans le talkshow de 2018, je ne remémore rien, je ne suis pas seul, peut-être même ne suis-je pas moi-même, je reçois sur l'instant ce que je dis. Ma mémoire n'est pas impliquée. Quant à expliquer comment cela se fait, je n'ai pas les mots pour le décrire.
Bref, je ne peux que me sentir confus et honoré quand je lis votre commentaire, car je reçois là des compliments que ce que je dis mérite sûrement, mais que je ne mérite pas en tant qu'individu de chair et d'os. Triplement merci, ma sœur Annie, merci à vous et à votre époux, mon très aimé frère Bernard.

24jun20 219C63
Bien-aimé frère aîné, bien-aimés sœurs et frères et autres lecteurs du blog,
Cela fait quelques jours que je déploie [en Île de France] mon tapis de prière en direction du Sud-Ouest, cette année, comme les autres années depuis que je ne vais à Arès qu’au mois d’août.
Mais le rouleau compresseur et la soif de dominer des politiciens sont passés par là et le pèlerinage s’en trouve chamboulé. Quelques jours, c’est peut-être un peu court pour en parler et il faudra attendre le 15 août pour faire un bilan mais d’ores et déjà, j’ai envie d’un pèlerinage très différent. Est-ce l’effet de cette période de crise dont nous sortons ou celui des commentaires sur le "Pèlerinage de cœur" qui y poussent, je voudrais que rien ne soit plus comme avant.
Je me doute que la qualité de ma prière dans ma chambre (Matthieu 6/6) ne sera pas la même que celle que j’ai au sein des quarante pas (Rév d'Arès xLi/9) de la Maison de la Sainte-Parole. Ce que je ressens là-bas à certains moments, l’ambiance vacances qui coupe avec les habitudes et installe douceur et repos, donnent au recueillement une intensité jamais atteinte chez moi. Mais je veux compenser ce manque par une conscience accrue. Qu’un mouvement nouveau guide l’âme, l’esprit et le corps.
En effet, traditionnellement dans l’Histoire, et partout dans le monde, le pèlerinage obéit à un aller et retour : Les pèlerins se rendent sur un lieu saint (ou réputé tel) et retournent ensuite chez eux. Ce qui nous est impossible à faire cette année.
La vie publique a comme barré la route habituelle et nous impose un itinéraire de délestage. Alors, pourquoi pas un aller simple, sans retour ? Un Pèlerinage d’où on ne revient pas à son point de départ, qui ouvre une route nouvelle, où l’on pérégrine toute sa vie ?
Cette idée n’est pas nouvelle, en fait. L’appel à l’exode spirituel, lancé par le prophète dans les années 1980-1990 l’avait déjà abordé. On peut la lire aussi dans la prière d’arrivée à la Maison de la Sainte-Parole qui se termine par "Accueille moi… au Pèlerinage que je n’achèverai que devant Ta Face."
Cette année, ne pas faire le voyage physiquement me donne envie d’un autre départ : Un départ pour une nouvelle vie spirituelle plus riche, plus intense, qui donne à ma piété globale (prononcer Sa Parole pour l’accomplir (35/6) une force et une douceur plus grandes.
Alors, débuter l’année le 21 juin prend un vrai sens. Cela n’obéit plus à un calendrier ou à un Événement surnaturel qui ne me doit rien, mais à ma volonté que cette année soit neuve par la qualité de ma pénitence, ma moisson, ma participation à l’Assemblée et ma relation au prophète. L’année spirituelle devient nouvelle par dépassement comme le Vent Chaud monte le vent refroidi (Rév d'Arès xxi/8) de l’année précédente.
Je ne sais pas pourquoi, je me dis que cette manière de voir les choses ancre le Pèlerinage dans mon quotidien qu’elle soulève. Elle mêle mieux foi et réalisme.
J’espère simplement que cette réflexion tiendra la route des quarante-cinq jours et qu’elle ne s’effilochera pas comme souvent les belles intentions.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Salvator, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous fassiez du Pèlerinage du cœur, auquel nous force la loi de confinement décidée par quelques personne pour soixante-cinq millions d'autres — image de l'absolutisme qu'on croyait avoir aboli en 1789 — une expérience heureuse de votre vie spirituelle ou de votre ascension vers les Hauteurs. Tant qu'un homme qui gouverne légitimement ou non sera, de fait, le dieu d'une population, l'absolutisme dominera, et tant que cet absolutisme dominera, nous ne pourrons fuir que de cette façon-là. La prière est le seul boyau d'évasion du prisonnier. Alors, qu'elle soit prononciation de la Parole pour L'accomplir (35/6) chez soi ou sur le saint lieu d'Arès, c'est sans importance, si elle a l'intensité voulue.
Nous sommes les seuls animaux capables de philosophie, d'art... de prière ! C'est pourquoi on nous appelle hommes. Homme Michel, homme Salvator, homme Annie, homme Christelle, homme François ou Françoise, c'est pareil. Seul l'homme peut se centrer sur la vie spirituelle qui jouxte sa vie animale. La fabrication de l'âme (Rév d'Arès, Veillée 17) n'est possible que parce que nous sommes images et ressemblances (Genèse 1/26) du Créateur, de la Vie, c'est à dire la conscience de soi réflexive, quand l'être devient tout à la fois le sujet et l'objet de sa vie absolue. J'appelle cela assez souvent le "Passage" dans mon jargon personnel. Nous pouvons nous représenter à nous-mêmes comme récipients de sang et d'os, d'estomac et de cervelle, mais aussi comme âmes s'envolant vers la Vie. Dans notre expérience quotidienne de l'éveil, du sommeil, du manger, du marcher, du travail, nous n'avons pas besoin de réfléchir — réfléchir au sens de se créer — mais nous sommes aussi capables de nous transporter vers l'Absolu. C'est ce que nous faisons dans la prière, à Arès ou ailleurs, n'importe où en fait. C'est un acquis de notre riche expérience humaine... Ceux qui ne prient pas ne savent pas ce qu'ils perdent ; ils ne sont que la moitié d'eux-mêmes.

24jun20 219C64 
Nabi, prophète des Nations, bonjour,
Quel bonheur de vous voir et vous entendre sur cette vidéo postée par frère Roger C. d'Île de France. (219C60)
Cette vidéo est un très bon résumé de ce que nous sommes, le message que Dieu vous a chargé de transmettre, et que nous portons désormais à travers le monde.
Moi et d’autres, nous trouvons qu’elle est très bien faite.
Nous souhaitons l’utiliser comme un de nos supports (traduite en Anglais) pour notre mission, si vous n’y trouvez pas d’inconvénient.
Je vous souhaite une très bonne santé ainsi que sœur Christiane votre épouse et tous ceux et celles qui vous sont chers.
René O. de Leeds, Royaume Uni

Réponse :
Quel bonheur pour moi que vous lire, mon frère René ! Merci pour ce commentaire.
Aucun problème ! Vous pouvez faire de cette vidéo une traduction en anglais, soit sous forme de sous-titres, soit sous forme de traduction simultanée. J'ignore quel choix vous ferez. Pour cela vous avez la très grande et belle équipe de votre nombreuse famille. Si techniquement vous avez besoin d'aide, vous pouvez toujours faire appel à nos fréres Jeff P. et Nasser B. qui sont à l'origine de cette vidéo tournée et enregistrée à Paris en 2018. Si nécessaire, je pourrai vous donner le n° de téléphone de frère Jeff.
Merci de trouver cette vidéo "très bien faite". Ma fille Nina a aussi contribué à produire la version du talkshow qui est celle que vous avez vue. Je peux aussi, si vous le souhaitez, vous donner son adresse eMail et son n° de téléphone.
Je souhaite un grands succès à votre mission en Angleterre. Embrassez pour moi votre épouse et vos nombreux enfants.

24jun20 219C65 
Bien aimé frère Michel,
Je suis désolé de faire le rabat-joie à propos de cette vidéo "Un Prophète", passée samedi dernier sur Youtube.
À quoi servent ces sœurs et frères statues à l’attitude renfrognée ?
En tout cas, ils ne servent pas le discours de communication, de joie et de liberté absolue qui est le vôtre !
Si ce décalage entre votre animation et leur passivité nous a frappés (Éric, Fabienne et moi, puis Philippe puis d’autres à Lorient) suivant ce talkshow à "L’Eau Bleue" samedi dernier, il risque de frapper d’autres spectateurs moins avertis.
Je ne mets pas en cause le montage avec les questions qui apparaissent à l’écran comme Nina l’avait fait pour publier votre interview avec Jacques Chancel sur Youtube en 19 séquences, mais au moins même avec ce montage, les deux protagonistes Chancel et vous frère Michel, étiez bien mis en valeur par l’échange de propos.
Uni avec vous dans la prière, je vous souhaite bon Pèlerinage de cœur à vous, à sœur Christiane, et à tous nos sœurs et frères,
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud

Réponse :
Je m'attendais plus ou moins à ce commentaire, que vous faites avec franchise et je vous en remercie.
Il y a eu plusieurs versions ou montages de cette vidéo, mais après une année et demi de travail il fallait bien faire une fin et nous avons adopté le montage que vous avez vu. J'ai eu moi aussi un sentiment d'inutilité ou de vide devant les frères et sœurs qui font les potiches, mais leur air, que je ne trouve pas "renfrogné", mais attentif-sceptique, n'était quand même pas tout à fait étranger à l'idée initiale du talkshow. Initialement donc, ces frères et sœurs potiches n'étaient pas passifs, mais parlaient. C'est eux qui posaient les questions qui, dans la version finale, ont été converties en titres et sous-titres.
Nous ne sommes, ni moi, ni Nina, ni les frères Jeff et Nasser qui ont réalisé l'ensemble, des professionnels et c'est plutôt par là qu'on sent dans cette vidéo comme un manque, une sorte de vide dans mes propos, mais dans ce qui les entoure, notamment les frères et sœurs potiches qui, en fait, étaient là non pour faire les potiches muettes, mais pour parler.
Tous parlaient dans la version originale.
Pour comprendre, rappelons que cette vidéo a une histoire : À l'origine il y avait une précédente vidéo réalisée à Paris, dans le même studio, en 2016 par le frère Jeff. Frère Jeff avait choisi pour thème la mission. Je compris dès le début du tournage en 2016 que son choix était une erreur, parce que la mission n'intéresse que les missionnaires et ne peut pas intéresser un très large public. Je me suis quand même efforcé de sortir, autant que je pouvais, mes réponses aux missionnaires qui me questionnaient du couloir étroit dans lequel ce thème de la mission nous enfermait. J'étais arrivé à généraliser davantage mon propos mais dans des proportions insuffisantes. La vidéo de 2016 était techniquement bonne, mais apostoliquement très insuffisante.
Il fut donc décidé de refaire la vidéo et cette fois avec un scénario, au départ décidé avec mon accord. Ce scénario était le suivant : À l'issue d'une conférence donnée par le frère Michel, des sceptiques et des détracteurs se lèvent dans la salle et posent des questions remettant en question la foi, l'espérance, les perspectives pratiques, etc. donnant ainsi au frère Michel la possibilité de répondre sur le fond, car nous pensons que c'est le fond qui intéresse le public. Il fut convenu que des frères et sœurs joueraient les rôles de ces sceptiques et détracteurs. Hélas, dans l'impossibilité matérielle (notamment financière) tant de tourner en décor de salle de conférence avec un large public que de permettre aux frères et sœurs de paufiner leurs rôles, de répéter, etc., bref, en l'absence de possibilités de préparation soigneuse, le résultat escompté n'a pas été obtenu. Il était clair que les sceptiques et détracteurs étaient des faux, jouaient un rôle. Il fallut donc remonter l'ensemble en supprimant les parties où les frères et sœurs parlaient — nous les remercions encore pour leur participation dévouée à un scénario mal pensé — et cela explique qu'on les montre ici et là me regardant d'un air sceptique, l'air qu'ils étaient censés avoir comme il leur avait été demandé.
Comme vous le suggérez, il aurait été sans doute préférable de carrément supprimer les frères et sœurs jouant le rôle de sceptiques, mais ce n'était pas vraiment possible parce que par moments j'étais filmé face à eux vus de dos. On voyait donc que je n'étais pas seul, que j'avais un petit auditoire. Tout naturellement, Jeff et Nasser ont jugé bon, pour animer un peu cette vidéo, ne pas la réduire à ma seule personne, de montrer ce petit auditoire de face quelques secondes. C'est peut-être une erreur.
Mais, comme toujours, ce n'est pas l'avis de tout le monde. Beaucoup de nos fréres et sœurs aiment cette vidéo comme elle est. Ceci dit, ne vous excusez pas de faire le rabat-joie, nous avons besoin de rabat-joie parfois. Nous ne sommes pas des professionnels et croyez bien que nous sommes bien malheureux d'être trop pauvres pour engager des pros et tourner dans les meilleures conditions.

25jun20 219C66 
Le 20 juin, à la suite du passage de votre vidéo "Un prophète" sur la chaîne YouTube de "L’île bleue", j’ai écrit un texte pour présenter cette vidéo sur ma page Facebook. Le 23 juin, je recevais un mail groupé de Bruno, un frère qui côtoya l’assemblée il y a plus de quinze ans et avec qui je chemine de nouveau depuis peut-être six mois sur le plan personnel comme sur le plan spirituel. Il lit très régulièrement votre blog et nous en parlons couramment. Son mail présentait votre vidéo à une vingtaine de relations familiales et amicales. Et j’ai remarqué que, comme moi, Bruno ne présentait pas le contenu de la vidéo, mais le prophète que vous êtes.
Voici les deux textes :
Mon texte sur ma page facebook :
"À l'instant, après avoir écouté cette causerie, je n'ai pas de mots assez justes pour introduire sur ma page avec sens la dimension et la valeur de la parole de ce grand petit bonhomme qu'est le frère Michel Potay. Il convient en effet de laisser monter en son cœur le moins de bavardage possible et le plus de justesse qui fasse écho à la justice de ce témoin et Messager [Rév d'Arès 26/7] de Dieu : Juste prophète, (va) les mains devant ! (xxxvii/2).
"Mais une chose me vient toutefois qui est une Parole tirée de La Révélation d'Arès (xL/5) : Plante ton pied ! (Ici prend son) essor ta parole(, elle ira) où mille œils voient ; ta parole (est) Ma Parole. La parole du prophète est la Parole de Dieu ! Cela ne veut pas dire que tout ce qu'il dit dans son quotidien est "parole d'évangile", parce qu'il existe nécessairement un espace ou le frère Michel est l’homme des trivialités de la vie quotidienne (réponses à l'administration, à son courrier personnel, conseils à ses frères sur des plans logistiques), encore qu’on puisse tirer un enseignement de tout ce que fait un homme qui est le Messager de Dieu et qui n’est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6). C’est ce qui arrive avec Jésus quand il répond sur l’impôt dû à César, par exemple (Matthieu 22/15-21). Eh bien, cet homme sait faire cela aussi.
"Plus fondamentalement cela veut dire que l'enseignement du frère Michel est librement laissé par le Père à la discrétion de sa sagesse, sagesse qu'il puise à la Sagesse, la Moelle de Dieu qui coule (Rév d'Arès xLiii/10-11) dans le cœur du prophète. Dieu lui donne toute latitude pour expliquer, illustrer, présenter à l'intelligence des hommes en général et de ceux qui acceptent de devenir ses frères en particulier le Message du Créateur de l'Univers [12/4] descendu sur ce coin de la Terre. Le Message, forme et Fond, lettre et sens.
"Et quand j'entends cet homme parler de La Révélation d'Arès et de ses implications dans tous les domaines de la vie, moi qui connais ce Message je me dis : Mais quelle intelligence spirituelle, vivante ! Quelle métabolisation en cet homme du sens de cette Parole de Vie ! L'esprit, le cœur de cet homme sont devenus cette Parole. Alors, quand il en parle, quand il L'offre à l'attention d'un autre cœur, d'un autre esprit, évidemment cette Parole vibre et rayonne comme vibrèrent et rayonnèrent le Christ et Dieu qui vinrent à sa rencontre pour en faire un prophète et déposer en lui la Vérité sans détour (Rév d'Arès 38/5).
"Oui, quand cet homme parle de la Vie spirituelle ou de la dimension spirituelle de la vie, il dit le Vrai (Rév d'Arès xxviii/21, xxxiv/1) !
Ecoutez attentivement ce qu'il dit : c'est plein de bon sens, d'espérance, de force. Plus, c'est plein de Lumière !"
Le texte de Bruno :
"J’insiste, j’insiste !
Bien que révolté par l’Intelligence qui préside au monde, à ces textes (La Révélation d'Arès), je suis par moments profondément touché, mais demeure révolté.
Par contre, et là depuis toujours, je suis touché par cet homme, tellement, que je me dis qu'il ne faut pas passer à côté de cette Humanité face à face avec cette Immensité.
Quelque chose d'énorme se joue là, à l'intérieur de chacun qui écoute l'humanité de cet homme... Une résonance à laquelle l'on ne peut échapper et qui pour chacun, dans sa spécificité propre, ouvre ou peut ouvrir un abîme de compréhensions qui ne passent pas uniquement par le cerveau, loin s'en faut.
Dans la simplicité de ce dire, de ces réponses, de ces interrogations, gît la possible intuition, pour moi la possible réconciliation avec le Mystère d’être, tout cet Espace infini qui m'entoure et sur lequel n'a prise aucune explication horizontale."
Pourquoi est-ce que je vous envoie ces deux textes côte à côte, l’un de moi, Pèlerin d’Arès engagé, l’autre d’un frère du reste ? Eh bien ! je ne sais pas vraiment ; je ne sais pas l’expliquer clairement avec des mots. Je ressens simplement par son expression dense et belle l'authenticité profonde du cœur de mon frère puissamment touché à travers vous par la dimension humaine reliée à la dimension divine. Et par cela, je vois bien et avec joie qu’il existe entre Bruno et moi un parallélisme ou une convergence d’élan de vie vers la Vie et que cette convergence se fait aussi par le prophète que vous êtes.
Bruno et moi n’avons pas la même posture face à la Parole d’Arès. Pour moi, elle est le phare absolu — le bras en feu sur l'île (Rév d'Arès xvii/10) et la Source [24/4] de ma vie spirituelle —. Pour Bruno, elle est une référence qui comporte des pierres d’achoppement. Je ne sais ce que deviendront ces pierres pour lui et je ne saurais expliquer pourquoi elles existent, et c’est plutôt à lui de le dire, mais par vous La Révélation d’Arès est entre nous une réalité commune. Et dans cette réalité commune passe l’amour, un véritable amour fraternel qui pousse chacun vers le bien, chacun dans sa vie, chacun à sa manière.
Cela illustre pour moi de manière vivante la largeur du pont que forme le prophétisme de Mikal : Un pont dans le froid (est jeté de) toi à Ma Main (Rév d'Arès xLiii/9).
Or, le verset précédent dit : L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui) ; (il s'y attache comme l')écorce au cœur ; (l')écorce (devient) fer (affûté) [Rév d'Arès xLiii/8].
C’est peut-être ce qui est en train d’arriver à Bruno. J’en serais tellement heureux.
Ce commentaire vous est envoyé avec l'accord de Bruno et son salut fraternel.
Didier D. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
J'ai connu plus d'un Bruno parmi les frères qui ont, depuis quarante-cinq ans, "côtoyé l’assemblée" puis ont cessé de se manifester et je ne saurais dire qui est celui dont vous parlez et dont vous reproduisez la réponse qu'il vous a faite sur votre page Facebook. Mais je connais plus d'un ancien pèlerin ou Pèlerin d'Arès qui grosso modo répondrait comme il vous a répondu. En général, ceux et celles qui ont été des nôtres puis ont simplement disparu ou nous ont quittés plus explicitement sont des frères ou des sœurs qui n'ont pas fait ce que j'appelle le "passage". Ils peuvent avoir fait le "passage" entre eux et moi, mais ils n'ont pas fait le "passage" entre leur ego et la Lumière. Ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est qu'ils soient des pénitents, car c'est cela qui crée leur âme et qui les sauve et non ce qu'ils croient ou ne croient pas.
En tout cas, je reçois avec bonheur le "salut fraternel" du Bruno que vous citez ici. Merci, Bruno ! Recevez en retour, frère Bruno, mon salut fraternel. N'oubliez pas, mon frère Bruno, que le seul acte qui puisse sauver l'homme de tous les maux dont il est l'inventeur est l'amour, l'amour sans condition, s'entend, et qu'il faut donc réveiller l'humanité à l'amour, ce qui ne peut se faire qu'en communiquant. Nous avons donc besoin d'apôtres. Que ce soit avec nous ou sans nous, je ne peux que vous souhaiter de devenir un apôtre de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, un pénitent-moissonneur apôtre de la pénitence. Il faut sans cesse tenter de mettre le monde directement en état d'aimer in medias res.
On peut douter que porter les hommes à aimer soit possible, mais c'est le seul doute que La Révélation d'Arès nous demande de surmonter. Continuer de douter en esprit, mais décider de passer outre en acte, c'est cela aussi le "passage" que le Père nous demande de faire. Que croyez-vous ? Que je ne doute pas moi-même, vu l'immense front buté et réfractaire du monde, de la réussite de la mission que le Père me demande de lancer dans le monde ? J'agis donc contre mon doute tout comme je marche contre la sciatique qui actuellement endolorit ma jambe droite ou contre l'affaiblissement et le chancellement de l'âge. Mon petit esprit étriqué d'humain pourrait se rassurer et s'autosatisfaire en rationalisant, je m'imaginerais que je suis intelligent (qu'est-ce que la raison ?), alors que comme n'importe qui en ce monde je ne suis qu'une bête. Je ne suis donc qu'un bête pénitent et moissonneur, mais ce choix ne me semble pas plus sot qu'un autre. Rejoignez-moi si vous avez une capacité de dépassement. Merci de me lire si, comme le dit notre frère Didier, vous lisez mon blog.
Merci, frère Bruno, d'écrire ces choses gentilles me concernant. Il est une vérité en ce monde, c'est que chacun a de soi-même une représentation autre que ce qu'en ont les autres et donc, ce que vous dites me touche beaucoup, parce que je n'ai pas de moi une haute idée. Lorsque je parle tant avec mes lèvres qu'avec mes bras, je ne me vois pas, je ne joue pas un rôle, je n'ai aucune certitude que ce que je dis porte. Ce n'est qu'ensuite, après que les caméras qui me filmaient et les micros qui m'enregistraient livrent ce qu'ils ont vu et entendu que je me dis : "Tiens! C'est moi ce zozo ? Mais l'important n'est pas moi, l'important est Celui dont la Parole, au reste très simple, m'habite. Aucun de nous n'est jamais seul ; il est soit avec lui-même, qui est un autre moi (nous avons tous deux moi, l'intérieur et l'extérieur... c'est bien ça le problème), soit avec Quelqu'un d'Autre. Ici dans la vidéo je suis à l'évidence avec Quelqu'un d'Autre. L'homme se balade avec une idée de ce qu'il est, idée presque toujours erronée, ou il se balade comme l'idée qu'est l'Autre et qu'a de lui l'Autre, sur Qui il ne sait pratiquement rien, car l'existence ou l'Existence Est mais reste impalpable, invisible, voire indétectable. Chacun à une image de soi et une identité. L'image il la connaît puisqu'il se la fabrique, du moins partiellement, mais l'identité ? Je mourrai en me demandant : Qu'ai-je été ? Je vous souhaite de vous réduire à cette interrogation, car alors vous serez devenu perfectible, évolutif, constructif, vous commencerez à participer à la Création. C'est tout ce que nous demande La Révélation d'Arès.

25jun20 219C67
Bien aimé prophète de notre Créateur,
Simplement merci pour ce travail de transmission par video, que j'ai déjà regardé deux fois puis une troisième fois pour "Qui est Dieu?"
Votre transmission simple, accessible à tous transporte vers l'indicible et fait vraiment préssentir "Qui est Dieu ?"
Pour les autres questions, il me faut encore m'imprégner plus intensément.
Je travaille toujours par cette démarche, je ne veux pas intellectualiser, je ne me presse pas,
Je me mets dans la Main du Père...
Vous exprimez la simplicité Belle [Rév d'Arès 12/3] par sa pureté. Nous ressentons que rien n'est banal dans cette Parole  très Belle et simple à percevoir : Amour sublime, infini, qui dérangera encore et encore.
Une Vie qui bouge et vibre jusqu'au tré-Fond de l'Être dont les plaies s'apaisent par l'Amour, lorsqu'on le décide et lorsque la Rencontre est possible,
Merci pour tant de renoncement, d'humilité et surtout tant d'amour, de pureté.
Merci à votre tendre épouse et à notre sœur Nina si douce et attentive à tous. Votre soeur en Son Amour.
Je souhaite que la Vie permette la guérison de cette sciatique qui doit vous empécher de marcher d'un pas "alerte". Pardon si j'avance souvent très doucement, je suis quoiqu'il en soit avec vous, avec soeur Christiane,
avec Nina et tous nos sœurs et frères dans et par Son Amour.
Avec mes pensées du cœur  et de la Vie.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Je suis touché par ce commentaire, ma sœur Danièle, et je vous en remercie du fond du cœur.
"Exprimé-je la simplicité Belle" ? Je pense surtout que je m'exprime pour des frères et sœurs simples auxquels il faut parler très simplement de choses inexprimables avec des mots de la langue humaine. Dieu nous voit avant que nous puissions voir Dieu, parce qu'Adam ayant écarté de son système le Dessein du Père, il a très vite déshabitué l'humain de voir ou de sentir Dieu. Dieu n'a plus été, depuis lors, qu'une notion intellectuelle ou plutôt qu'une approche intellectuelle d'un Père Créateur qui Lui n'a rien d'intellectuel et ne peut pas être compris par le moyen de l'intellect.
De là une terrible méconnaissance de la Vie depuis quelques millénaires : l'homme, quand il fait semblant d'y croire, sort Dieu par des recettes conceptuelles ou notionnelles comme il sort des soupes et des ragoûts de sa cuisine, mais il ne cherche plus à retourner dans la matrice divine pour remettre le Père-Mère enceinte de lui, repasser par l'état fœtal, être remis au monde comme être spirituel. Autrement dit, il faudrait que l'homme se réinvente ; ce qu'il ne fait pas. Les images des lourdeur, grossièreté et bêtise humaines encombrent l'idée humaine de Dieu dans le registre intellectuel. De ce fait, Dieu reste pour l'homme un superhomme, un super-roi, un super-juge, ce que ne croient pas beaucoup qui, au lieu de revenir à la matrice du Père et d'attendre qu'Il les ré-enfante, préfèrent tomber dans l'athéisme. Nous en sommes là. Il me faut donc parler à une humanité qui non seulement ne comprend plus ce qu'est Dieu, mais préfère ne pas le comprendre, voire même s'en fout complètement. Je suis heureux que vous m'ayez compris, ma sœur Danièle, mais je souhaite que beaucoup qui ne connaissent pas La Révélation d'Arès me comprennent.
J'aime la facture picturale de Michel Ange sans aimer le thème "conte de fée" au plafond de la chapelle sixtine au Vatican, mais je pense quand même qu'elle nous montre quelque chose qui échappe peut-être à beaucoup : l'Histoire de Dieu et de l'homme telle que la religion la cultive n'est qu'une histoire de confrontations. Cela nécessiterait un développement que je n'ai pas le temps de faire ici. Mon exposé dans la vidéo que vous avez vue n'est pas du tout fondé sur un thème de confrontations, parce que nous Pèlerins d'Arès ne traitons pas les rapports entre Dieu et l'homme de cette façon et pas même les rapports entre Mal et Bien. Certes, il y a lutte apparente entre eux, mais en fait, si l'on observe bien, le Mal a pris une direction et le Bien en prend une autre. Ils sont plus rivaux ou émules qu'ennemis. Le religion ouvre sur un tumulte émotionnel entre Mal et Bien, mais ce n'est pas ainsi que nous les voyons. C'est pourquoi nous savons que nous pouvons gagner au bout du compte simplement en élargissant sans cesse la sentier du Bien. Le Bien gagnera en s'étalant — de là l'Étalé de La Révélation d'Arès (ii:4) — non en tuant les mauvais.

25jun20 219C68 
faucon pèlerinFrère Michel, je visionne souvent votre interview avec Jacques Chancel, votre vidéo de Nice et l'extrait du filme du Cirque d'Hiver sur YouTube. Cela nourrit mon âme.
J'ai visionné plusieurs fois votre témoignage [du 20 juin] sur "Île bleue." Ma concentration n'est pas sur le public mais sur Mikal le prophète, l'image et ressemblance qu'est l'homme Michel qui parle (Genèse 1/26) ; mon attention se fixe sur Ce Que dit le Père par votre bouche : L'homme ne se nourrira pas que de pain mais aussi de toute Parole qui sort de la Bouche de Dieu (Matthieu 4/4) et cette Parole est prononcée pour accomplir la vraie piété (35/6).
Nous, apôtres de l'idéal, à votre suite lorsque nous prononçons la Parole, c'est la Vie Qui parle, lorsque nous sommes pénitents aimants, pardonnants, libres de tous préjugés, nous voyons bien que ce n'est pas l'animal pensant que nous sommes qui s'exprime mais bien plus l'image et ressemblance du Père. Cela ne s'explique pas ; cela se vit tout simplement.
En cette période de Pèlerinage du cœur, mon état est autre. Je replonge aussi dans vos enseignements, en ce moment "Le Pèlerin d'Arès 1989" que j'ai lu tant de fois. À ces nouvelles lectures, je prend plus conscience de faits que je ne voyais pas avant, ma conscience s'ouvre. Ce n'est pas pour rien que Dieu vous dit : Et ce que tu auras écrit (33/10) ; la aussi la Vie passe. Mais là ou elle passe dans son état de pureté absolue c'est par La Révélation d'Arès. Les oisillons [Rév d'Arès xLv/14] que nous sommes se nourrissent, accomplissent et si nous sommes constants, humbles, lucides, vertueux, aimants, patients, fraternellement unis par les consciences, nous deviendrons des faucons. Mikal a le Blanc; voilà le Retour (xLv/25).
Très grand Pèlerinage du cœur à vous, à sœur Christiane, à vos proches et tous les apôtres.
Didier Br; d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. Merci aussi pour l'image du faucon pèlerin.
"En cette période de Pèlerinage du cœur" nous sommes tous dans un "état autre", mais cette altérité ne réduit pas notre ferveur, notre foi, notre espérance. Nombre d'humains ont eu peur d'un petit coronavirus comme l'éléphant a, paraît-il, peur d'une souris. Pas nous. Nous savons et nous pensons que le monde devrait savoir, parce que ça crève les yeux, qu'il existe des maux bien pires et autrement plus dangereux que le convid-19. Quand le couvercle noir scintillant de la nuit nous coiffe pour quelques heures jusqu'au moment où se lève le jour, tout ruisselant de nuit, je ne me sens pas plus angoissé qu'à midi. Rien de ma foi, de ma mission, de ma pénitence, n'est altéré. Je suis encore sur la terre, pas dans le firmament, mais c'est tout comme. L'un des miracles que vit le Pèlerin est celui d'une constance, d'un nappage uniforme, de tout ce qui nous entoure et tout ce qui nous attend. Il y a eu des faucons sur la terre depuis la nuit des temps ; il y en aura toujours et la belle image que vous nous adressez est celle du faucon de toujours. Nous sommes quelque peu sortis du temps déjà.

26jun20 219C69 
https://youtu.be/ixVdFMpq27Q (discours du "Dictateur" par Charlie Chaplin").
Pour certains l'obéissance et la soumission ça doit marcher au doigt et à l'œil, pour d'autres tout est dans l'art d'organiser autour d'eux la dévotion et l'idolâtrie ; l'endoctrinement est un puissant adjuvant des servilités. En conclusion quand on ne sait rien on ne sait pas grand chose, et quand on ne sait pas grand chose beaucoup ont réponse à tout !
Axel Decieux non localisé

Réponse :
Mon frère Axel, que je ne connais ni ne situe, merci pour ce commentaire.
Ce que vous dites là est vrai, mais aussi vrai qu'il est vrai que sont également incolores l'eau et C3H5N3O9.
Tout dépend des résultats obtenus de l'un ou de l'autre : ou la pluie bienfaitrice ou l'explosion tueuse.
Un homme qui dit à ses semblables : "Je vous aime," peut les égarer s'il recherche comme vous dites "dévotion" et/ou "idolâtrie", mais il peut aussi être sincère et salutairement les inviter à entrer dans un autre ordre de relation. Relation tellement souhaitable en ce monde.
Vous illustrez votre commentaire par une vidéo de YouTube qui est le discours fameux d'Adenoïd Hynkel (pastiche d'Adolf Hitler) joué par Charlie Chaplin dans "Le dictateur". Pendant l'Occupation Allemande de 1940 à 1944 j'étudiais l'allemand au Lycée Hoche où j'étais entré à 11 ans. Comme j'habitais dans un quartier de la banlieue parisienne aux nombreuses maisons réquisitionnées par l'armée allemande (la Luftwaffe ou armée de l'air dans ma proximité) j'entendais parler allemand toute la journée. J'ai oublié l'allemand depuis lors, mais j'étais presque bilingue à l'époque ; je comprenais les discours d'Adolf Hitler. C'était un orateur né, doué pour exciter les désirs de revanche de son peuple que sa défaite de 1918 avait profondément traumatisé et pour créer le rêve idéologique d'une autre Allemagne comme phare d'une civilisation à sa manière. Là vous avez raison à 100%, Adolf Hitler visait à une double résultat : Obtenir une "soumission au doigt et à l'œil" et obtenir "dévotion et idolâtrie" de sa propre personne, encore que je ne doute pas que cet homme fût sincère.
Je suis aussi sincère et sans nul doute je m'efforce dans mon sermon diffusé le 20 juin sur YouTube, que probablement sous-tend votre commentaire, de conduire mes frères humains vers un autre monde, changé en Bien par la pénitence. Je ne cherche pas leur "soumission", je cherche à les amener à la "dévotion" (pas à "l'idolâtrie") de la Parole reçue à Arès en 1974 et 1977. La dynamique de mon propos est donc pour une part le même que celui des discopurs d'Adolf Hitler : convaincre et guider, je l'admets en toute conscience, quoique mon but soit radicalement différent. Oui, radicalement différent, mais je sais que je recours au seuls moyens de faire passer vers les autres une idée : leur parler et leur écrire, et que pour cette raison il me faut risquer d'être comparé à tous les discoureurs et plumitifs qui ont vécu sur Terre depuis quelque trois millénaires. Je n'y peux rien. Dites-moi comment je peux procéder autrement, si vous le savez.

27jun20 219C70
La réponse à la question que vous posez en 219C69 est simple, mon frère, il vous suffit d'entrer en pénitence, c'est à dire de vous convertir à la Parole (30/12), vous qui êtes le premier à avoir reçu l'Enseignement du Père.
Elle vous demande des choses très simples :
1 De "publier sur les toits Ce Que tu as vu et entendu".
Or ce que vous avez publié des mots entendus en 1977 par vos "oreilles" (37/1) dans les périodiques que vous avez édités à partir de 1981 a subi des altérations ultérieures, sans même parler des parenthèses et annotations que vous avez ajoutées.
Est-il illégitime de vous demander ce que vous avez réellement entendu ?
Car "J'ai parlé d'une voix d'homme et ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle" (40/3).
2 D'être un "porteur de la Parole et de cesser un prince et un discoureur" (7/5). Or les princes "La proclament à Mon Peuple, mais ils ne La lui abandonnent pas. Leur main gauche L'offre-t-elle ? Leur main droite aussitôt arrête le lecteur dans son zèle pour Moi, comme le magicien met en garde l'insensé qui boit ses philtres sans savoir, car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre d'eux seuls connu, de Ce Que J'ai livré au monde dans la Lumière" (3/7).
Rien n'empêche ceux qui le souhaitent de demander votre guidance et vos conseils et vous ne les refusez pas.
Mais pour ceux qui comme moi croient que le Langage livré par la Voix et Lui seul nous donnera l'intelligence (23/4), pourquoi ne pas nous donner, nous abandonner cette Parole pure de toute glose ?
Ne confondons pas vos missions de témoin, de messager et de prophète.
Antoine B. que je ne peux plus localiser

Réponse :
Mon frère Antoine, mon vieil ami malcontent, vous m'avez déjà écrit ce que vous m'écrivez ici et je vous ai déjà répondu.
Cependant, vous parlez sans doute ici plus précisément du développement prophétique qu'il me faut faire ou, si vous préférez, de ce que La Révélation d'Arès appelle mes enseignements (39/1), car c'est probablement le sujet du commentaire d'Axel Decieux qui, implicitement, compare mes enseignements au bruit dénué de sens qu'est le discours du "Dictateur" dans le film de Charlie Chaplin. Vous faites allusion à la dernière phrase de ma réponse 219C69 à Axel Decieux : "Dites-moi comment je peux procéder autrement, si vous le savez."
Il n'est pas "illégitime de me demander ce que j'ai réellement entendu" et ma réponse est simple : Tout ce que j'ai entendu est dans La Révélation d'Arès. Cela ne semble pas être votre opinion, mais qu'y puis-je ? Vous n'êtes pas le seul à mettre en doute le contenu de La Révélation d'Arès, quoique vous me fassiez la faveur de reconnaître celle-ci comme venant du Créateur, alors qu'ils sont des millions, voire même des milliards, ceux qui dans l'état actuel des choses ne croient pas qu'un seul mot de ce grand livre vienne de la Vie et me prennent pour un escroc ou un illuminé.
Votre opinion en l'occurence est, je pense, plutôt votre impression. Autrement dit, La Révélation d'Arès telle que je l'ai éditée n'est pas ce que vous attendez et vous en souffrez. Croyez-vous qu'elle est ce que j'attendais en 1974 et 1977 ? La Révélation d'Arès est un brutal redressement du contenu de la foi, quelle qu'elle ait été, juive, chrétienne, musulmane, etc., avant 1974-1977, et j'ai probablement beaucoup plus souffert que vous ne souffrez en entendant le Messager puis la Voix théophanique.
Tous les enseignements prophétiques ont été des développements de la Parole reçue, donc des discours du genre de celui d'Adénoïd Hynkel (film "Le dictateur") comme le pense Axel Decieux. Quand vous lisez Isaïe, la Parole du Père est citée ici et là, mais le plus gros du livre est un commentaire prophétique à la manière d'Isaïe. Les paraboles évangéliques ne sont pas récits venus du Ciel, mais la manière qu'a Jésus de développer ce qu'il a entendu ou perçu du Père. Et ainsi de suite. Le Coran est davantage constitué de Paroles du Ciel, mais pas uniquement, c'est évident. La Révélation d'Arès, elle, est entièrement constituée de Paroles venues de la Vie, mais mon enseignement est fait à ma manière. La manière d'Isaïe, la manière de Jésus, la manière de Muhammad, ma manière sont différentes de style et de forme, mais toutes ont une appellation unique : Chacune d'elle s'appelle le charisme prophétique.
Contre cela vous pestez, mais vous ne pouvez rien. J'en suis peiné car vous semblez en souffrir. C'est de toute façon sans importance, parce que l'important n'est pas de croire mais d'être pénitent. Si vous êtes pénitent, vous serez sûrement plus justifié que moi qui suis un très imparfait pénitent ; vous avez raison de le souligner. La pénitence, ce n'est pas de penser que La Révélation d'Arès dit ceci au lieu de cela. La pénitence c'est aimer les autres comme le Père aime tous Ses Enfants (13/5), pardonner toutes les offenses comme le Père pardonne nos offenses contre la Vie qu'Il est, faire la paix avec tous comme le Père n'a cessé de faire la Paix avec les hommes depuis la fin du Déluge (Genèse 8/21-22), ne rien faire avec la seule intelligence intellectuelle sans partager celle-ci avec l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5), être libre (10/10) de tous préjugés.

27jun20 219C71
Voilà (que) ta tête, ta peau (sont) la Maison ! (Rév d'Arès xvii/14)...
Cet extrait de la Parole résonne particulièrement en moi avec ce pélerinage de cœur 2020.
Tout d'abord et vu la période, je vous souhaite de la joie, à vous, cher frere aîné [Rév d'Arès 16/1], et à Christiane votre épouse, à tous mes sœurs et frères et à tous les humains de notre planète.
La Maison ici évoquée [Rév d'Arès xvii/14], c'est vous, le témoin, comme Image et Ressemblance du Créateur. Mais par extension n'est ce pas tout à la fois vous, chacun de nous et tous les être humains qui accomplissent du bien, n'est-ce pas Dieu, la Vie en nous ?
Il me plaît de penser que nous sommes ainsi des maisons en écho à celle [qu'est le témoin] d'Arès cher à nos cœurs. Je les imagine toutes ensembles illuminées de l'intérieur, parsemées dans le paysage général comme autant de flammes de vie prometteuses d'un monde meilleur [Rév d'Arès 28/7]. Je ressens aussi combien demeure à faire pour l'atteindre cette Image et Ressemblance divine encore bien virtuelle.
Arès est un lieu sacré où Dieu s'est manifesté ; vous êtes un prophète bien qu'ayant mis du temps à l'admettre et ne comprenant pourquoi ce choix s'était porté sur vous, mais c'est un fait.
Comme le souligne le groupe des jeunes : Ce n'est pas tant  ce livre (La Révélation d'Arès) qui est sacré, que ceux qui le lisent, ceux qui agissent bien et répandent la paix, le pardon, l'intelligence du coeur et l'amour au sens universel. Nous sommes invités à comprendre que tous nos actes pourraient se hisser à des sommets de dépassement pour évoluer vers le Bien, idéal jamais mis encore en pratique socialement et collectivement. Commençons par changer et en donner envie.
Laissons la porte de notre cœur ouverte : À l'attention du commentateur Axel [219C69] empli de sous entendus négatifs qui a peur donc que je sois, que nous soyons manipulés par vous, mais qui a peut-être encore plus peur de lui même ? Je réponds que je me sens libre et surtout plus que jamais désireuse d'aller vers le positif, un comportement effectivement créatif, à l'inverse de ce que le monde enseigne le plus souvent. Faire confiance au Bien accroît ma prudence et mon réalisme, cultive mon humilité et augmente mon empathie pour notre monde faible et souffrant de toutes sortes de maux. Je peux contribuer à être autrement et je ressens profondément ce désir : aller vers le Tout Autre par ce Pélerinage interieur comme chaque jour que je vivrai.
Bon ressourcement et belle énergie à tous !
Sylvie P. du Bourbonnais

Réponse :
Merci, ma sœur Sylvie, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Nous ne cessons de répéter, tous, de diverses façons, quelque chose que vous dites d'une façon simple et claire que j'ai plaisir à citer : "Nous sommes invités à comprendre que tous nos actes pourraient se hisser à des sommets de dépassement pour évoluer vers le Bien, idéal jamais mis encore en pratique socialement et collectivement. Commençons par changer et en donner envie." C'est cela, en effet, la finalité de La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès oriente la conscience de chacun face à son propre reflet. Quand on la lit, on est face à soi-même ; on découvre l'erreur mentale dans laquelle on a vécu bien assis jusqu'alors. Relisez la Veillée 1 de La Révélation d'Arès et vous imaginez facilement dans quel état de désarroi, plus exactement de démantibulation mentale, je me trouvai après cette très dure et magistrale admonition. La première chose que Jésus fit, et fit très bien, fut donc de me mettre face à moi-même, de découvrir sous mes yeux ma propre conscience. Le personnage principal de La Révélation d'Arès, c'est le lecteur. Il découvre qu'il est son pire ennemi, ce qui n'est pas la posture mentale d'Adenoïd Hynkel à qui le commentateur Axel, que vous citez, me compare implicitement sans avoir beaucoup réfléchi, ce qui est le cas de la plupart des humains de nos jours.
Nous sommes tous ligotés à nos pensées que nous croyons évidemment les bonnes et puis survient La Révélation d'Arès qui nous déligote et ce moment de libération est, d'abord, très désagréable et même inacceptable pour beaucoup (de là les innombrables abandons de lecture après dix pages). Et puis, après ce moment désagréable naît et grandit peu à peu le sentiment qu'on peut changer contrairement à ce que prétendent les psychologues. On s'éveille alors dans une conscience de soi plus large et qui ne cesse de s'élargir ; on avance libre sur un nouveau sentier. Ce sentiment est évidemment graduel et c'est pourquoi l'appel à la pénitence ne survient qu'à la Veillée 30, en fait.
Il s'ensuit de tout cela qu'on va d'impensé en pensé ou, plus exactement, on pensait d'une certaine façon et l'on se met à penser autrement, on pense en abandonnant son quant-à-soi, ce qui n'était évidemment pas le cas de ce pauvre Adenoïd Hynkel, pastiche d'Adolf Hitler. Alors on finit par être dans un grand calme, et c'est magnifique, parce que le calme aide à aimer son prochain. Alors le Vent se lève et souffle dans la bonne direction. Avec le Vent l'Aube se lève : Frère (ou Sœur) de l'Aube (Rév d'Arès xxxv/7) on devient.

27jun20 219C72 
Mikal, bonjour,
Questions posées par un internaute : Les Apparitions de Jésus en chair et en os ? Comment a-t-on su, s'il vous plaît que c'était lui ? Quelle apparence avait-il ?
Les Manifestations directes de Dieu ? Où ? À quels endroits précisément ?
Merci !
J'ai répondu par certains passages du préambule de l'Évangile donné à Arès de 1974 à l'interrogateur.
Quand au surnaturel ce fut simple, comme toujours quand l'homme devient passif et que Dieu seul agit. Les Apparitions de Jésus furent précédées de phénomènes lumineux répétés chaque nuit du 5 ou 6 au 14 janvier. Parfois simples flammes suspendues dans l'espace, parfois luminescence générale des meubles, murs et plafond, j'eus ces prodiges sous les yeux, étant réveillé par eux et m'endormant souvent avant qu'ils n'aient cessé, de vingt-trois heures à deux heures environ. Ils me mirent plus dans un état de crainte que d'émerveillement, me firent prier éperdument : C'était peut-être leur but .De toute façon je ne prévoyais pas du tout ce qu'ils préparaient pour la nuit du 15 janvier.
Cette nuit là, le prodige lumineux s'étant produit comme les jours précédents, j'entendis une voix, pas celle du Christ dont le timbre et l'accent sont inimitables, une voix plus commune, qui me dit: "Lève-toi, va dans tel lieu ! Je ne dois pas révéler ce lieu (35/5). Je m'y rendis et avant même d'y entrer, par l'encadrement de la porte et d'aussi loin que j'approchai, je vis le Christ. Je passe sur mon sentiment dans ce moment là, étant hors de propos, et sans doute incommunicable à quiconque n'a pas vécu pareille rencontre. Le Christ était debout,dans un drapé indéfinissable sans ressemblance avec ceux dont l'habille l'iconographie. Un vêtement aux plis innombrables, fins,orientés en tous sens et si près du corps qu'il était là comme pour seulement dire que le Christ ne voulait pas paraitre nu; l'image la plus proche serait celle d'une tunique mouillée sur un corps nu. Les cheveux étaient vraisemblablement très longs, quoique je n'aie jamais vu le Seigneur de dos pour l'affirmer ; bouffants comme des cheveux nouvellement lavés, ils étaient réunis derrière la tête et suggéraient l'existence d'une queue de cheval. Le visage rappelait bien davantage les représentations iconographiques quant aux traits, mais comment comparer la fixité, l'absence de vie des icônes et le visage que j'eus devant moi durant quarante veilles, qui parlait et regardait ? Les mains étaient belles, viriles comme le visage et comme lui mobiles, les bras s'écartaient peu du corps, les pieds étaient nus, reposant bien sur le sol et non en lévitation comme dans l'imagerie. Les deux poignets, mais un seul pied portait les stigmates que je vis saigner chaque fois que le Christ me parla de ses plaies (8/4, 30/4 La Révélation d'Arès) et ailleurs. Une nuit que je regardai cet unique pied stigmatisé, Il me dit : "Je fus crucifié le dernier ; un fer manquait ; un seul pied fut ferré, la cheville libre lui fut liée. Le Christ que je vis n'était pas un esprit, mais une personne bien en volume et certainement pesante, car je sentis la lourdeur de son bras quand Il posa Sa Main sur ma tête. Quand il m'oignit les lèvres, je distinguai les sillons de la peau des phalangettes et les ongles normaux.
C'est un homme, étrange, d'une majesté indicible, mais seulement un homme que j'aurais eu devant les yeux si cinq particularités ne l'avaient distingué d'un mortel : l'irradiation de toute sa personne, juste un peu moins intense sur les cheveux et la barbe, une clarté qui n'est comparable à aucune brillance en ce monde, la lumière , probable de la transfiguration, pâlissant les couleurs de manière que l'Apparition me parut monochrome. Un corps étincelant mais aux traits et volumes nets ; les dimensions, dans des proportions parfaites, toutes plus grandes que la normale. Taille,largeur du buste et de hanches,têtes, membres, mains, pieds, était-ce une impression provoquée par l'irradiation ? L'ascension de la personne à la fin de chaque veille ; son parfum, parfois rémanent longtemps après son ascension ; enfin sa voix au timbre et à l'accent incomparables, indescriptibles, une voix qui à elle seule m'aurait jeté dans la prosternation et la crainte si elle n'avait accompagné le Christ visible. De décrire si froidement mon Dieu, j'éprouve de l'embarras, il me semble être impie, mais ma nature n'est pas extatique, je ne trouve pas le langage émerveillé des grands mystiques. Dieu me le pardonne,qui m'a élu comme je suis ! Je me soumets à ce récit parce que j'ai vu les faiblesses de l'esprit humain, mon devoir de passer par sa curiosité pour la petite histoire afin de l'ouvrir à l'essentiel : L' Évangile. C’est sans doute pour ce besoin que le Christ m'a ordonné de remplir de Lui mes yeux et mes oreilles (37/1), de graver Sa Face dans mon regard (40/1) pour publier sur les toits et dans les assemblées ce que j'ai entendu mais aussi ce que j'ai vu (37/4). Quand je me trouvai pour la première fois devant le Christ, Il m'ordonna : "Écris !" Dès la seconde veille et pendant toutes les suivantes, j'écrivis sans qu'Il dut me répéter cet ordre, mais ce fut seulement vers la dixième veille que je réalisai qu'Il me dictait un Livre. Jusqu'alors je m'imaginais,pauvre fat, que je recevais une confidence divine, une grâce personnelle. Quand je compris que je n'étais que le réceptacle d'un Message de portée universelle.
Le Christ me parla en Français. Quelquefois Il me dit : "Lève ta main !" pour m'entretenir de choses personnelles, répondre aux questions qu'Il lisait dans mon esprit. Quant à moi, je ne lui adressai jamais la parole, ma langue en Sa Présence fut toujours comme paralysée. Au surnaturel nocturne et divin répondit, tant que durèrent les visites du Christ, un surnaturel diurne et démoniaque. Convoqué une nuit sur deux par Dieu en moyenne, car les fréquences de ses visites,comme leurs durées furent inégales, j'étais le jour, et pratiquement chaque jour, tourmenté par le démon,qui tenta de me souiller,de m'amollir et même de me révolter,pour faire échec à la rencontre entre Dieu et l'homme. Entrer dans les détails des tourments et tentations qu'il me fit subir serait hors de propos. Dieu, s'Il m'abandonnait longuement à Satan pour m'éprouver, savait les limites de mes forces : Chaque soir vers vingt-deux heures, que le Christ vienne où ne vienne pas cette nuit-là, le démon s'éloignait de moi. Dieu ne voulait pas non plus que le drôle maltraitât mon corps : le 6 avril, rageant devant ma résistance, le démon me souleva de terre, me jeta sur le sol de mon cabinet de travail, tête la première ; mais la nuit suivante le Christ posa Sa Main sur la plaie de ma tête,qui disparut. Dieu m'a ordonné de publier ce que j'ai vu et entendu au cours de Ses Apparitions 37/4 .
MichelPotay , 46 Avenue de la libération Arès,Gironde, France 33740, BP 16
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Evangile Donné à Arès Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, Mary, d'avoir répondu à cet internaute simplement en lui citant le liminaire de "L'Évangile Donné à Arès".
Vous me donnez ainsi l'occasion de relire ce liminaire que je n'avais pas relu depuis quelque vingt-cinq ans, je crois, lors de l'édition de "La Révélation d'Arès" bilingue. Cette lecture m'a dépaysé. Par certains côté elle m'a réappris des choses que j'avais oubliées et, de ce fait, elle m'a beaucoup intéressé, et par d'autres côtés elle m'a surpris, parce que j'ai perdu le souvenir de certaines choses qui y sont décrites ou bien le souvenir que j'en ai gardé est différent. C'est donc un témoignage extrêmement précieux, mais en même temps l'évidence qu'à l'époque je sortais à peine des habitudes ecclésiastiques que l'on reconnaît bien : le fait d'appeler Jésus "mon Seigneur", etc.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Mary.
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Signature

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.